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CONGRÈS
GÉOLOGIQOE INTERNATIONAL
COMPTE RENDU
DE LA
IX. SESSION, VIENNE 1903
VIENNE (WIEN)
IMPRIMERIE HOLLINEK FRÈRES, VIENNE. III.
1904.
L'AUGUSTE PROTECTEUR
DU CONGRÈS
SON ALTESSE IMPÉRIALE ET ROYALE
L'ARCHIDUC RAINER
LE PRÉSIDENT D'HONNEUR
DU CONGRÈS
SON EXCELLENCE LE MINISTRE DES CULTES
ET DE L'INSTRUCTION PUBLIQUE
W. DE HARTEL
402472
COMPTE RENDU
DE LA
> f
II SESSION DD GONBRES 6Ë0HDE I
(VIENNE 1903)
PREMIER FASCICULE
VIENNE (WIEN)
1904.
Préface.
Sur la proposition de M. Frazer le congrès de St. Péters-
bourg dans sa séance de clôture a exprimé le voeu, que le
compte rendu de chaque session du congrès géologique inter-
national soit publié dans les deux années, qui suivent les
sessions respectives. De cette manière tous les documents
contenus dans les procès-verbaux et dans les divers rapports
de la session antérieure, dont on pourrait avoir besoin, seraient
mis à temps opportun à la disposition des commissions et du
comité d'organisation de la prochaine session.
Les bureaux des congrès de St. Pétersbourg et de Paris
se sont conformés à ce voeu et le bureau du congrès de Vienne
n'a pas non plus voulu se laisser prendre en défaut en retardant
la publication des travaux de cette réunion. Le compte rendu
du IX^™® congrès géologique international paraît moins d'un
an après la clôture de nos séances, suivant l'exemple donné
par nos confrères de France. J'espère toutefois, que la hâte,
que nous avons mise à presser l'impression de cet ouvrage
n'en a pas trop amoindri la valeur. S'il y avait néanmoins
quelque négligeance de notre part à regretter, nous en deman-
dons d'avance pardon aux lecteurs, en supposant, qu'ils pré-
féreront d'accepter quelques petites erreurs ou omissions, à
subir du retard dans la publication des mémoires importants
communiqués dans ce volume.
Comme ce dernier a atteint une étendue assez grande,
nous avons trouvé bon de le diviser en deux fascicules, cette
division n'ayant aucun rapport avec la distribution des matières
traitées dans notre ouvrage.
Cette distribution des matières a été faite plus ou moins
suivant les principes généralement adoptés pour des publications
VI
de ce genre. Notre compte rendu se compose à cet égard de
sept parties.
La première partie comprend un rapport succinct sur
les travaux préparatoires de la IX^°^® session. Elle fait connaître
la composition du comité d'organisation comme celle du comité
exécutif. Aussi les circulaires, que ce dernier avait fait paraître,
s'y trouvent-elles reproduites.
La seconde partie s'occupe du séjour des congressistes
à Vienne et rapelle les réunions, qui ont eu lieu durant la
session, à part du travail sérieux des assemblées générales, des
commissions et des séances du conseil, ces réunions ayant eu
pour but principal de donner aux membres du congrès l'occa-
sion de cultiver les anciennes amitiés ou d'entamer de nouvelles
relations amicales.
La troisième partie montre la composition du congrès.
On y trouve la liste générale et la liste classifiée des membres,
puis la liste des délégués des divers gouvernements réiré-
sentés au congrès, comme les noms des instituts ou sociétés
savantes, dont les réprésentants étaient dûment accrédités
auprès de notre bureau.
La quatrième partie contient les procès- verbaux des séances
du conseil, des séances générales et des séances de section.
La cinquième partie se borne aux rapports des commissions.
La sixième partie, la plus volumineuse de toutes, présente
les mémoires communiqués pendant les séances^). Ces mémoires
ont été insérés de sorte, que les conférences formant par les
matières qu'on y traite, un ensemble scientifique, se trouvent
chaque fois réunies dans la suite des pages, tandis que les com-
munications sur des sujets divers ont trouvé leur place à la fin
de cette partie sans ordre distinct.
La septième partie s'occupe des diverses excursions, qui
ont été faites avant, pendant et après la session. Il ne s'agit
*) A quelques exceptions. Nous regrettons par exemple, que M. van Hise
s'est trouvé dans l'impossibilité!^ de nous faire parvenir son manuscrit avant la
clôture de notre travail. Kn revanche nous avons été à mOuie de faire im]>rimer les
conférences annoncées à i)ropos du congrès ])ar quelques auteurs, qui n'étaient
pas présents à Vienne pendant les séances.
vu
pas ici de répéter tous les détails scientifiques de notre livret
guide. Il s'agit plutôt d'un résumé historique des voyages
exécutés par les participants de ces excursions. Ce sont les
rapports des conducteurs, qui donnent la description de ce qui
s'est passé en route et qui du reste ont profité de cette
occasion à rendre hommage à tous ceux, qui ont bien mérité
de nos hôtes en leur rendant le séjour dans les contrées
parcourues par eux aussi agréable que possible
Les mémoires et les rapports contenus dans cette publi-
cation s'y trouvent insérés chaque fois dans la langue, dans
laquelle ils ont été présentés à notre secrétariat savoir en
français, en anglais ou en allemand. Tous ces matériaux ont
été rassemblés et classés par le secrétaire général du congrès,
M. Ch. D i e n e r, tandis que M. F. T e 1 1 e r était chargé de diriger
l'exécution des planches et des illustrations assez nombreuses,
qui accompagnent le texte des mémoires. Les épreuves en ont
été envoyées par M. D i e n e r aux auteurs pour les corrections
et relues par moi même avant l'impression.
Sauf cela mes soins spéciaux n étaient réclamés que par la
rédaction de quelques pages des parties historiques de l'ouvrage.
En livrant à présent ce volume au public il me reste
encore à exprimer la reconnaissance la plus respectueuse
à notre gouvernement, spécialement au ministère des cultes
et de l'instruction publique, qui a bien voulu mettre à la dis-
position du comité exécutif un crédit de 40.000 couronnes
payable en plusieurs quote-parts pendant les années 1900 —
1904 Ce n'est quen ajoutant cette somme assez considérable
aux cotisations des membres, que nous étions à même de
pourvoir à toutes les dépenses causées par le congrès et par
les diverses publications se rapportant à cette réunion, y
compris ce compte rendu et les 1100 pages du livret guide
publié en 1903. Qu'il me soit permis, de rappeler en même
temps le puissant appui que le ministère commun austro-
hongrois des finances a prêté à l'organisation de l'excursion
en Bosnie et en Hercégovine, appui, qui avait d'autant plus de
prix pour nous, que le haut ministère avait bien voulu se
vm
charger des frais de la publication d'un livret guide, spécial
et assez détaillé pour la dite excursion.
Disons aussi les remerciements les plus sincères à mes-
sieurs les conférenciers, qui étaient assez aimables de nous
envoyer leurs manuscrits à temps droit pour l'impression et
dont les communications contribuent tout essentiellement à
la valeur scientifique de la publication d'aujourd'hui.
Enfin nous ne voulons pas oublier, que plusieurs amis
de la science, plusieurs corporations et nombre de villes ou
communes (en première ligne la municipalité de la ville de
Vienne) ont gracieusement facilité la tâche des organisateurs
du congrès, en accueillant avec cordialité les congressistes,
qui visitaient notre pays si varié aussi bien au point de vue
géologique qu'en fiiit des nations, qui Thabitent. Il se peut,
que les contrastes provoqués par les besoins différents de ces
nations et par les ambitions des factions politiques produisent
quelquefois à l'étranger les apparences de certaines graves
complications dans notre vie publique, mais il me semble, que
nos savants confrères, qui prétendaient à notre hospitalité, ne
pouvaient guère s'apercevoir de ces différences d'opinion. Un
accord parfait s'était établi parmi les géologues autrichiens et ce
même accord se manifestait aussi quant au public des endroits
visités par nos excursionnistes, faisant clairement ressortir aux
yeux des étrangers les liens traditionnels, qui réunissent tous
les membres de la grande famille des peuples autrichiens.
Je m'estime donc heureux de pouvoir constater quen
rendant hommage à la science et à nos collègues savants
non seulement les autorités municipales mais aussi nombre de
particuliers dans tous les pays de l'Autriche ont prouvé qu'ils
s'intéressaient aussi vivement au succès du congrès de Vienne,
que les membres viennois de notre comité. Que toutes ces
corporations et tous ces particuliers agréent eux aussi l'ex-
pression de nos sentiments reconnaissants.
Vienne, le 4 juillet 1904.
Le président du congrès
Emile Tietze.
PREMIERE PARTIE.
PRÉPARATION DU CONORÈS
Préparation du Congrès-
L'idée de réunir le Congrès géologique en Autriche fut exprimée
pour la première fois à la session de Londres, en 1888. Pour diverses
raisons graves les géologues autrichiens avaient été obligés do renoncer
à rinvitation, qu'ils voulaient faire à la session de Washington. A St.
Pétersbourg, en 1897, le délégué officiel de l'Autriche fut chargé d'une
invitation formelle au Congrès, de tenir sa 9® session à Vienne.
En attendant la résolution décisive du Congrès réuni en 8*^ session
à Paris, les géologues autrichiens avaient fait les démarches nécces-
saires à préparer une réunion des congressistes en Autriche. Un
Comité provisoire s'était constitué à Vienne sous la présidence de
M. E. Suess, président de l'Académie Impériale des sciences. L'élection
de ce comité provisoire avait été le réïniltat d'une réunion des géologues
de Vienne, convoqués par M. G. S tache, alors directeur de la k. k.
Geologische Rcichsaustalt. Pendant la 8° session du Congrès à Paris
l'invitation officielle fut répétée. A la séance générale du 27 août 1900
la résolution de se réunir en 9® session à Vienne fut votée d'acclamation.
Le Comité provisoire, composé du président E. Suess, du
secrétaire-général E. T i e t z e, des secrétaires C. D i e n e r, F. T e 1 1 e r
et A. V. B o e h m et des membres F. B e c k e, F. K a r r e r, A. K il c k e r,
G. Stache, F. Toula, 6. Tschermak et F. Zechner, avait été
remplacé par un Comité d'organisation élu par une assemblée générale
des géologues autrichiens le 10 juin 1900.
L'organisation du Congrès fut confié par ce nouveau comité à un
Comité exécutif, résidant à Vienne et composé de tous les membres
de l'ancien Comité provisoire. M. Suess qui, par acclamation générale,
avait été nommé de nouveau président, déclara cependant au grand regret
des autres membres de ne pouvoir se charger des fonctions de la
présidence que pendant le commencement du travail. En conséquence
de cette résolution il remit sa charge à la disposition du comité dans
la séance du 6 juin 1902, savoir immédiatement avant la publication
de la première circulaire. C'est alors que M. E. Tietze, à présent
directeur de la k. k. Geologische Reichsanstult fut noninié président, et
que M. C. Diener fut nommé secrétaire-général du Comité exécutif.
Avant la réunion du Congrès ce comité eut à déplorer la mort de deux
membres, du conseiller royal F. Karrer et du chef de section au
ministère de l'agriculture et des mines monsieur F. Zechner.
Au moment de l'ouverture du Congrès le Comité d'organisation
était composé comme suit.
M. V. Arbesser, conseiller supérieur des mines. Vienne, ministère
des finances, département des salines.
G. V. Arthaber, Privatdocent à l'université de Vienne.
F. Becke, professeur à l'université dé Vienne.
F. Berwerth, professeur à l'université de Vienne.
J. Blaas, professeur à l'université d'Innsbruck.
A. V. Bohm, professeur adjoint a l'école polytechnique, employé au
musée imp. d'histoire naturelle à Vienne.
6. V. Bukowski, géologue en chef à l'institut géologique imp. et
roy., Vienne.
Le baron 0. de Buschmann, conseiller aulique. Vienne, ministère
des finances, département des salines.
R. C an aval, conseiller supérieur des mines, Klagenfurt.
H. Commenda, directeur de la Realschule à Linz.
C. Diener, professeur à l'université de Vienne.
C. Doelter, professeur à l'université de Graz.
J. Dreger, géologue à l'institut géologique imp. et roy.. Vienne.
A. Fillunger, conseiller des mines, directeur général des mines à
Ostrau.
A. Fric, professeur à l'université tchèque, directeur du musée national
à Prague.
Th. Fuchs, directeur du département géologique du musée imp.
d'histoire naturelle à Vienne.
E. Fugger, professeur à Salzburg.
G. Geyer, géologue en chef à l'institut géol. imp. et roy.. Vienne.
M. V. Gutmann, conseiller des mines, Vienne.
J. E. H i b s c h, professeur à l'école supérieure agronomique à Teischen-
Liebwerda.
V. Hilber, professeur à l'université de Graz.
H. Hoefer, conseiller aulique, professeur à l'école sup. des mines
à Leoben.
R. Hoernes, professeur à l'université de Graz.
A. Hofmann, professeur à l'école sup. des mines à Pfibram.
J. Holobek, conseiller sup. des mines à Cracovie.
J. Jahn, professeur à l'école polytechnique tchèque a Briinu. . .
F. Katzer, géologue du service géologique de la Bosnie, Sarajevo.
F. y. Kerner, géologue à l'institut géologique imp. et roy., Vienne.
E. Kittl, conservateur au musée imp. d'histoire nat. à Vienne.
G. A. Koch, professeur à la Hochschule filr Bodencultur, Vienne. .
F. Kossmat, adjoint à l'institut géol. imp. et roy., privatdocent à
l'Université de Vienne.
F. Kreutz, professeur à l'université de Cracovie.
E. Langer, conseiller aulique à Pfibrani.
A. v. Loehr, conseiller du gouvernement, président de la Société
rainéralogique à Vienne.
F. Lôwl, professeur à l'université de Czernowitz.
A. Makowsky, professeur à l'école polytechnique allemande à Brlinn.
E. v. M o j s i s o V i c s, conseiller aulique. Vienne.
J. N i e d z w i e d z k i, conseiller aulique, professeur à l'école polytech-
nique à Lemberg.
F. Noë, professeur à Vienne.
A. Penck, conseiller aulique, professeur à l'université de Vienne.
K. Pfeiffer von Inberg, k. k. Berghauptmann a. D., Vienne.
F. Poech, conseiller supérieur des mines, Vienne, ministère commun
austro-hongrois des finances.
A. Redlich, Privatdocent à l'école sup. des mines à Leoben.
E. Reyer, professeur a l'université de Vienne.
E. Richter, professeur à l'université de Graz.
A. Rosiwal, géologue en chef à l'institut géologique imp. et roy.,
Vienne.
A. Rticker, conseiller supérieur des mines. Vienne.
A. Rzehak, professeur adjoint à l'école polytechnique allemande à
Briinn.
A. Slavik, professeur à l'école polytechnique tchèque à Prague.
G. S tache, conseiller aulique à Vienne.
E. Suess, président de l'académie des sciences à Vienne.
Fr. P]. Suess, géologue à l'institut géologique imp. et roy.. Vienne.
L. V. Szajnocha, professeur à l'université de Cracovie.
F. Te lier, géologue en chef à l'institut géologique imp. et roy.,
Vienne.
E. Tietze, conseiller sup. des mines, directeur de l'institut géologique
imp. et roy. à Vienne.
F. Toula, conseiller aulique, professeur à l'école polytechnique à
Vienne.
G. Tschermak, conseiller aulique, professeur à l'université de Vienne.
V. Uhlig, professeur à l'université de Vienne.
M. Vacek, géologue en chef à Tinstitut géologique imp. et roy.,
Vienne.
F. Wâliner, professeur à Técole polytechnique allemande à Prague.
J. N. Woldfich, professeur à l'université tchèque, Prague.
H. Zugmayer, conseiller du commerce, Vienne.
COMITE EXECUTIF.
i Président:
E. Tietze, conseiller sup. des mines, directeur de l'institut géologique
j imp. et roy.
I Secrétaire général:
!
C. Diener, professeur à l'université.
Secrétaires:
F. Te lier, géologue en chef à l'institut géol. imp. et roy.
6. Geyer, géologue en chef à Tinstitut géol. imp. et roy.
A. V. Bôhm, professeur adjoint à l'école polytechnique, employé au
musée imp. d'histoire naturelle.
F. V. Kerner, géologue à l'institut géol. imp. et roy.
Trésorier:
M. V. Gutmann, conseiller des mines.
Membres :
F. Becke, professeur à l'université.
A. Riicker, conseiller supérieur des mines.
V. P osch, conseiller des mines au ministère de l'agriculture et des mines.
6. S tache, conseiller aulique.
E. Suess, président de l'académie imp. des sciences.
F. Toula, conseiller aulique, professeur à l'école polytechnique.
6. Tschermak, conseiller aulique, professeur à l'université.
V. U h 1 i g, professeur à l'université.
C. V. Webern, conseiller aulique au ministère de l'agriculture et
des mines.
Le Comité exécutif fit paraître successivement les circulaires
suivantes.
Vienne le 12 juin 1902,
CONGRÈS GÉOLOûlQUE INTERNATIONAL
IXc SESSION 1903.
Ire CIRCULAIRE.
Le congrès géologique international a reçu déjà à St. Pétersbourg Une
invitation préliminaire de se réunir en IX>t»c session en Autriche. Pendant la
VIII»nc session du congrès à Paris cette invitation a été répétée et le congrès de
Paris résolut définitivement dans sa séance générale du 27 août 1900, que sa
IXmc session se tiendrait à Vienne.
Dans l'attente de cette résolution les géologues autrichiens avaient con-
stitué déjà avant la session de Paris un comité d'organisation chargé des démarches
nécessaires à préparer la réunion des congressistes en Autriche.
Ce comité d'organisation se compose actuellement comme suit.
Comité d^organisation.
M. V. A r b e s s e r, conseiller supérieur
des mines. Vienne, ministère des
finances, département des salines.
G. V. Arthaber, privatdocent à l'uni-
versité de Vienne.
F. Becke, jîrofesseur à l'université de
Vienne.
F. Berwerth, professeur à l'université
de Vienne.
J. H 1 a a s, professeur à l'université d'Inns-
bruck.
A. V. Bôhm, employé au musée imj).
d'histoire naturelle à Vienne.
G. y. Bukowski, Vienne, institut géo-
logique imp. et roy.
Le Baron 0. de Buschmann, con-
seiller aulique, Vienne, ministère des
finances, département des salines.
R. C an aval, conseiller supérieur des
mines, Klagenfurt.
H. C o m m e n d a, inspecteur des écoles •
de la Haute Autriche, Linz.
C. Diener, professeur à l'université de
Vienne.
C. D o e 1 1 e r, professeur à l'université
de Graz.
J. Dreger, Vienne, institut géologique
imj). et roy
K. V. Ernst, conseiller supérieur des
mines.
A. Fillunger, directeur général des
mines à Ostrau.
A. F r i c, professeur à l'université tchèque
à Prague,
Th. Fuchs, directeur de la division
géologique du musée imp, d'histoire
naturelle à Vienne.
E. Fugger, professeur à Sijzburg.
G. Geyer, géologue en chef à Vienne,
institut géol.
M. V. Gutmann, conseiller des mines.
Vienne.
J. E. Hibsch, professeur à Tetschen-
Liebwerda.
H. Ho e fer, conseiller aulique, pro-
fesseur à l'école sup. des mines à
Leoben.
A. Hofmann, professeur à l'école sup.
des mines à Pfibram.
R. Hoernes, professeur à l'université
de Graz.
J, Holobek, conseiller sup. des mines
à Krakau.
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C^MBitè exè^siif.
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Secrétaires :
F. Tel 1er, géologue en chef à l'institut géol. imp. et roy.
G. Geyer, géologue en chef à l'institut géol. imp. et roy.
A. V. Bôhm, employé au musée imp. d'histoire naturelle.
Trésorier:
F. Karrer, conseiller royal.
Membres:
F. Becke, professeur à l'université de Vienne.
A. Rûcker, conseiller supérieur des mines.
V. Pose h, conseiller des mines, ministère de l'agriculture et des mines.
G. S tache, conseiller aulique.
E. Suess, président de l'académie imp. des sciences.
F. Toula, conseiller aulique.
G. Tschermak, conseiller aulique.
V. Uhlig, professeur à l'université de Vienne.
C. V. Webern, conseiller aulique, ministère de l'agriculture et des mines.
Session.
La séance d'ouverture du congrès aura lieu jeudi le 2J août 1903 et la
séance de clôture le 27 août 1908. Des données plus détaillées sont réservées à
une future circulaire.
Excursions.
Suivant l'habitude des derniers congrès et dans le but de faire connaître
aux congressistes quelques parties de l'empire autrichien, qui comptent parmi
les plus intéressantes au point de vue géologique le comité va organiser plusieurs
excursions qui auront lieu avant et après la session.
Pour de diflTérentes raisons et surtout parce qu'il ne sera pas facile de
loger partout beaucoup de monde, le nombre des congressistes participant à ces
excursions doit être quelquefois limité, surtout dans les Alpes, où les hôtels
pendant la saison d'été se trouvent ordinairement encombrés de touristes. Il est
évident, qu'avant tout on admettra aux dites excursions les spécialistes supposés
à porter un intérêt particulier aux régions à visiter. De même les géologues
étrangers auront dans ce cas la préférence sur les géologues autrichiens.
Excursions avant la session.
J. Région paléozoiqne dn centre de la Bohême, sous la conduite de
MM. Jahn et Hofmann. Rendez-vous à Prague le 9 août, au soir. Durée de
Texcursion 9 jours, coût approximatif 180—200 couronnes.
2. Eanx thermales et terrains érnptifs du nord de la Bohême, puis
environs de Brlinn en Moravie, sous la conduite de MM. Rosiwal, Hibsch
et Fr. £. Sues s. Les excursionnistes se rassemblent à Eger (Bohême) le 5 août, au
matin. Durée de l'excursion exactement 14 jours. Coût approximatif 260 couronnes.
2
10
3. Oalicie. Cotte oxcursion 8o divisera en deux parties (p et r), qui ne
seront réunies qu'au commencement du voyage (n). On se rassemble à Ostrau en
Moravie le 7 août, au soir.
a) Terrain honillier À Ostrau, puis enTirons de Cracoyie (Krakau) et de
Wieliezka en Galicie, sous la conduite de MM. Fillunger et Szajnocha.
Durée 3 jours. Coût approximatif 50 couronnes.
b) Terrains pétroliT^res de la Galieie, ^H carpatliique, sous la conduite de
MM. Szajnocha, Grzybowski, Holobek et Zuber. Durée 7 jours.
Coût approximatif 250 couronnes.
c) Kégrion des klippes earpathiqnes et montagrne du Tatra, sous la conduite
de M. Uhlig. Durée 9 jours. Coût approximatif 230 couronnes. Le nombre
des participants de cette excursion sera borné à 85 tout au plus.
4. Salzkammergut, sous la conduite de MM. Fugger, Wâhner, Kittl
et Bôhm. Rendez- vous à Salzburg le 4 août. Durée de l'excursion 15 jours.
Coût approximatif 300 couronnes. Le nombre des participants de cette excursion
sera borné à 30 personnes tout au plus.
5. Styrîe. Environs de Graz et de Léoben. Terrains paléozoiques et néo-
zoiques. Sous la conduite de MM. C 1 a r, H o e f e r, H o e r n e s. H i 1 b e r, P c n-e c k e
et Vacek. Rendez-vous à Graz le 10 août, ajirès midi. Durée de l'excursion
10 jours. Coût approximatif 200 couronnes par tête.
Excursions après la session.
6. Terrain des dolomies en Tirol, sous la conduite de M. Diener.
Rendez-vous à Toblach en Tirol le 30 août, à midi. Durée de l'excursion 8 jours.
Nombre limité de 25 — 30 pai-ticipant«. Coût approximatif par personne 200
couronnes.
7. Bassin de TAdige (^Etsclibucht) en Tirol, sous la conduite de M. Vacek.
Rendez-vous à Bozen le 30 août, au soir. Durée 8 jours. Coût approximatif
180 couronnes. Nombre limité à 16 participants.
8. Région occidentale des Hohe Tauern (Zillertal). Roches cristallines
de la chaîne centrale des Alpes, sous la conduite de M. Recke. Rendez-vous à
Jenbach (Tirol du Nord) le 30 août, au soir. Durée de l'excursion 8 jours, coût
approximatif 250 couronnes. Nombre limité des participants à 12 personnes.
9. Région centrale des Holie Tauern (Venediger). Roches cristallines, sous
la conduite de M. Lôwl. Rendez-vous à Zell am See le 30 août, après midi.
Durée 8 jours, coût approximatif 250 couronnes. Nombre limité à 8 participants
10. Predazzo, sous la conduite de M. Doelter. Rendez vous à Bozen le
8 septembre. Les participants des excursions 6, 7, 8, 9 auront en partie l'occasion
d'accompagner les excursionistes, qui iront visiter les roches éruptives des environs
de Prédazzo, l'excursion 10 étant en correspondance avec les excursions ci devant
mentionnées. Durée 7 jours, coût approximatif 140 couronnes. Nombre limité à
20 — 25 pai-ticîpants.
11. Alpes carnioles et juliennes. Terrains paléozoiques et mésozoiques des
Alpes du Sud, sous la conduite de MM. Geyer, Kossmat et Teller. Jiondez-
vous à Oberdrauburg le 30 août, ii midi. Durée de l'excursion 15 jours, coût
approximatif par i)ersonne 250 couronnes. Le nombre des participants sera limité
à 12—15.
Il
12. Terrains grlaeiaires des Alpes autrichiennes. On visitera entre autres
les vallées du Traun, de l'Inn et de l'Adige (Etsch), sous la conduite de MM.
PencketRicliter. Durée 14 jours. Nombre des participants limité à 30 personnes.
13. Bosnie et Dalmatie. Grâce à l'obligeance complaisante du ministère
commun austro-hongrois des finances (chargé de l'administration de la Bosnie et
de THercégovine) une excursion sera organisée en Bosnie et en Hercégovine. Los
excursionnistes se rassemblent à Budapest après la clôture de la session (voir ci
dessous l'invitation de la société géologique de Hongrie). Durée de l'excursion
en Bosnie à peu près 9 jours. Cette excursion aboutira à Ragusa en Dalmatie,
d'où l'on commencera à visiter les points les plus intéressants de ce pays. Durée
du séjour en Dalmatie 10 jours. Des notions plus détaillées sur ce projet seront
données dans une future circulaire.
Sauf les grandes excursions ci dessus énumérées on fera encore quelques
petites courses dans les environs de Vienne pendant la session.
Un livret guide écrit par les directeurs des diverses excursions est en
préparation .
Messieurs les congressistes sont prévenus , qu'on aura besoin pour les
excursions dans les Alpes (à l'exception de l'excursion V.) et de même pour la
visite du Tatra d'un équipement alpiniste et qu'il faudra se pourvoir à ce projjos
avant tout de fortes chaussures à gros clous.
Avis.
La société géologique de Hongrie se propose d'inviter les membres du
Congrès, de se rendre après la séance de clôture à Budapest.
D'ailleurs une excursion sera organisée sur l'invitation et sous la conduite
de la dite société, pour visiter les alentours du bas Danube (la région des cata-
ractes et de la porte de fer). Durée de cette excursion en Hongrie (le retour à
Vienne y compris) 8 jours, coût approximatif par personne 200 couronnes. Le
nombre des participants ne peut dépasser 100 personnes.
Un délégué de la société va réitérer ces invitations à la séance d'ouverture
du Congrès à Vienne.
Ah nom du comité iV organisation :
Emile TIETZE. Président.
Charles DIENER, Secrétaire général.
()♦
12
Vienne le 20 février 1903,
CONGRÈS GÉOLOGIQUE INTERNATIONAL
IXe SESSION 1903.
2^IK CIRCULAIRE.
Nous référant à notre première circulaire de juin 1902 nous avons l'honneur
de vous donner les détails suivants sur la neuvième session du Congrès géologique
international.
Comité d^organisation. *)
M. Emil Langer, conseiller aulique, directeur de la mine de Pfibram, a été
adjoint au Comité d'organisation.
Comité exécutif.
M. F. Karrer, élu trésorier du Comité exécutif, fut obligé de renoncer à
cette charge à cause d'une maladie grave. D'un consentement unanime M. Max
V. Outmann, conseiller des mines à Vienne, fut élu trésorier dans la séance du
Comité exécutif du IG janvier 1903.
Session.
Les séances du Congrès se tiendront à Vienne. Elles s'ouvriront jeudi le
20 août et se termineront le 27 août 1903.
Le nombre des membres du Congrès restant illimité, le Comité d'organisation
fait appel aux géologues et aux personnes qui, dans tous les pays, s'intéressent
sérieusement aux applications de la géologie. La cotisation donnant droit de parti-
cipation à la neuvième session du Congrès a été fixée à 20 Kronen (^21 francs
=^ 18 Mark =^ 18 shillings^. Cette somme devra être adressée au nom de notre
trésorier :
Max von Gutmann, conseiller des mines. Vienne, I., Kantgasse 6.
Les personnes, désirant faire partie du Congrès, qui auront envoyé leur
adhésion au secrétaire-général et qui auront acquitté le montant de leur cotisation,
recevront la carte de membre et dans la suite l'ouvrage imprimé des travaux de
la neuvième session du Congrès. La carte de membre donne droit d'assister aux
séances, de prendre part aux excursions arrangées pendant les intervalles des
joui*8 de séances et de recevoir le Compte-rendu du Congrès. Quant aux excursions
spéciales arrangées avant et après le Congrès le Comité ne peut admettre qu'un
nombre limité de congressistes.
Le Livret- jETuide écrit par les directeurs des excursions géologiques, s(u-a
adressé, franc, de port, aux membres du Congrès. <iui on feront la demande,
moyennant le prix de 10 couronnes.
*) Par suite d'une inadvertance regrettable M. V. Hilber, professeur à
Tuniversité de (rraz, ne figure pas parmi les membres du Comité d'organisation,
page 2 de la première circulaire.
13
Quant au programme scientifique de la neuvième session du Congrès géologique
international, le bureau exécutif du Comité d'organisation s'est mis en rapport avec
plusieurs géologues illustres en Europe et en Amérique. En considération des
réponses reçues le Comité se propose d'arranger une série de conférences traitant
des questions actuelles et encore fort discutées. De cette façon les membres du
Congrès seront bien informés de l'état actuel de diverses questions d'un intérêt
général. Les discussions qui suivront ces conférences, ne tarderont pas à contribuer
à un progrès véritable de nos connaissances. Nous avons la ferme conviction, que
par de telles discussions on arrivera à modifier certaines idées en cours sur les
grands problèmes de notre science.
Le Comité exécutif s'est assuré le concours de plusiers sommités de la
science géologique qui ont bien voulu nous promettre de conférences. Les commu-
nications annoncées permettent, dès à présent, d'indiquer les questions suivantes
parmi celles, qui mériteront d'attirer du Congrès:
1. L'état aetuel de notre connaissance des schistes cristallines (MM. F.
Beckc, C. van Hise, P. Termier, F. E. Suess, A. Sauer, J. Sederholm,
L. Mrazec.
Une séance spéciale sera réservée à cette question, qui à été choisie pour
l'objet des conférences se rapportant à la branche pétrographique de la géologie.
Quoique le problème des schistes cristallines fut discuté sérieusement au Congrès
géologique international de Londres en 188", les progrès remarquables en fait
d'observations et les idées nouvelles émises depuis ont décidé notre Comité de
renouveler la discussion au Congrès de 1903.
2. Le problème des flambeaux de reconvrement^^ des ,,nappes do
eharriage^^ et des ,,Klippen^^* Des conférences se rapportant à ce sujet nous
ont été promises par MM. V. Uhlig, M. Luge on, F. Toernebohm, Bailey
W il lis, F. Kossmat.
Une séance sjiéciale pourra être consacrée à des résumés sommaires con-
cernant la QT^olo^ie de la Péninsule Balcauique et de TOrient, des conférences
étant annoncées par MM. F. Toula, V. Ililber, J. Cvijic, G. v. Bukowski,
F. Katzcr, A. Philippson.
L'ordre du jour des séances du Congrès comprendra en outre les rapjjorts
des commissions scientifiques et des communications diverses d'un intérêt général.
V'u la brièveté du temps disponible le Comité est obligé de fuire un choix très
restreint des demandes qui nous sont parvenues à ce sujet en assez grand nombre.
Les séances ne seront pas tenues j^ar sections.
Des renseignements détaillés sur les assemblées générales du Congrès sont
réservés à une future circulaire.
Excursions.
Nous offrons au choix des congressistes quatorze excursions, qui auront lieu
simultanément avant et après la session du Congrès.
La date des rendez vous assignés dans cette circulaire est seule définitive.
Le nombre des journées de course et leurs itinéraires pourront être modifiés
suivant le temps et les circonstances, par entente entre les participants et les
directeurs de chaque excursion.
Les prix indiqués pour les excursions ont été établis d'une façon provisoire
à comi3rendre tous les frais prévus au cours du voyage à l'exception des deux
routes en chemin de fer, aller et retour, de Vienne ou de la frontière aux centres
d^excursions.
14
La i^lupart des excursions, surtout dans les Alpes, n'est practicable que
pour un nombre restreint de i^articipants. A ces excursions on admettra avant
tout les spécialistes supposés à porter un intérêt particulier aux régions à visiter.
Il est évident que les géologues étrangers auront dans ce cas la préférence sur
les géologues autrichiens. Le nombre des places étant limité, les congressistes
sont priés de numéroter les excursions qu'ils désirent suivre, afin de s'assurer un
2® ou 8^ choix dans le cas, où le cadre de l'excursion choisie par eux en première
ligne serait déjà rempli.
Les dames inscrites comme membres du Congrès ne seront admises qu'aux
excursions I, II, III, IV a, V, XIII, et à l'excursion en Bosnie, pourvu qu'elles
pourraient faire valoir un intérêt scientifique à la région parcourue.
En adoptant le procédé du Congrès de Paris, ceux-là seuls seront con-
sidérés comme inscrits à une excursion, qui auront effectué à ce sujet un versement
préalable, indépendant du prix de la cotisation et du livret-guide. Ce versement
a été fixé à 20 couronnes pour chaque excursion. Cette somme sera portée au compte
de ceux qui suivront effectivement l'excursion choisie par eux ; elle diminuera pour
eux la dépense de cette excursion; elle sera, au contraire, perdue définitivement
pour les personnes inscrites, qui n'auraient pas suivi l'excursion, à laquelle elles
étaient admises.
Les personne?, qui désirent participer aux excursions, sont invitées d'envoyer
leur demande d'admission le plus tôt possible. En réi)onse à de nombreuses lettres
le Comité est obligé de faire savoir, qu'il se veiTa dans l'impossibilité de donner
aux congressistes une décision sur les demandes d'admission aux excursions avant
le 1 juin.
Les participants aux excursions dans les Alpes et de l'excursion III r (Tatra)
ayant a faire des courses à pied considérables et des ascensions de montagnes,
feront bien de se munir d'un équipement alpiniste et, surtout, d'une forte chaussure
à gros clous.
Excursions avant la session.
I. Région paléozoique dn centre da la Bohême, sous la conduite de MM.
J. Jahn et A. Hofmann.
Coût approximatif par personne: 200 couronnes. Nombre limité de 100 par-
ticipants. Durée de l'excui-sion 9 jours.
Étude stiatigraphique du terrain paléozoique inférieur (sous la conduite
de M. Jahn). Succession des étages cambriens, siluriens et dévoniens, leurs
faunes et leurs faciès. Colonies (Barrande). Mines de Pfibram (.sous la conduite
de M. Hofmann),
Réunion des excursionnistes à Prague le soir du 9 août.
Lundi, 10 août: De Prague en bateau à vapeur à Zlichov par la Moldau ;
de là, à pied, à Hlubocep, Klein-Kuchel, Grofi-Kuchel. Étude de la colonie Krejci.
Trajet à la colonie Hodkoricky. Visite de Branik et Dvorce. On retournera à
Prague*) en bateau à vapeur.
Mardi, 11 août: Séjour à Pragrue. Un comité local facilitera aux excursion-
nistes la visite de la ville et des collections.
*) Les noms écrits en caractères bien nourris indiquent les localités, où
l'on passera la nuit.
15
Mercredi, 12 août: De Prague à Beraiin, en chemin de fer. Excursion aux
environs <le Beraun (ten-ain silurien inférieur). De Bèraun par Ostry, Dëd, Zahofan
Podcapel à Kônigshof, à pied; de là retour à Beranu en chemin de fer.
Jeadi, 13 août: Par le chemin de fer à Kônigshof; de là, à pied, Dlouha
hora — Litohlav— Konéprus— Zlaty kun. Retour à Beraun par Bytov, Kolednik
et Jaiov-
Vendredi, 14 août: Excursion à pied, Beraun— Listice — Hostin — St. Johann
— Sedlec— Lodevice; de là, en chemin de fer, à Beraun.
Bamedi, 15 août: Par le chemin de fer à Karlstein. Excursion aux. environs
de Karlstein et retour à Berann.
Dimanche, 16 août: Par le chemin de fer à Jinec. Étude du terrain
cambrien. Le soir ou partira pour PHbram, en chemin de fer.
Lundi, 17 août: Étude de la coupe de Ph'bram, en examinant le bord du
granité et la partie méridionale du pli de la Grauwacke (A, B, Barrande) jusqu'à
son contrefort au Birkenberg. Après midi on visitera les collections de la direction
de la mine et de l'école des mines à PHbram»
Mardi, 18 août: *Au matin on visitera les mines de Pfibram (veines de
galène argentifère) Durée de la descente dans la mine quatre heures. L'après-
midi visite de la fonderie d'hrgent et départ pour Vienne, en chemin de fer, par
Prague ou par Pilsen. Arrivée à Vienne au soir.
la. Craie de la Boliême, sous la conduite de MM. Slavik, Woldfich
et Poe ta.
Coût approximatif par personne : 40 couronne?. Nombre limité de 50 parti-
cipants. Durée le l'excursion 2 jours.
Outre l'excursion à la région minière de Pfibram le Comité se voit à
même de proposer encore une excursion à Liebenau et à Turnau. Les con-
gressistes, qui désireront prendre part à cette excursion, se rendront le soir du
16 août à Prague. Le plan détaillé de cette excursion sera ijublié dans la pro-
chaine circulaire.
!!• Eaux tliermales et^terrains éruptifs du Nord de la Boliême. EuTironn
de Brlinn en Moraiie, sous la conduite de MM. A. Rosiwal, J. Hibsch,
A. Makowsky et F. E. Su es s.
Coût approximatif par personne : 26 ) couronnes. Nombre limité à 50 parti-
cipants. Durée de l'excursion 14 jours.
Terrains volcaniques de Franzensbad. Granité et phénomènes thermales
de Karlsbad, Marienbad et Teplitz (sous la conduite de M. A. Rosi w al). Faciès
divers du Crétacé. Bassin tertiaire au Sud de l'Erzgebirge. Roches éruptives et
Laccolithes du Mittelgebirge (sous la conduite de M. Hibsch). M. F. E. Sueli
continuera l'excursion par les environs de Brûnn. Terrain permocarbonifère de
Rossitz. Calcaire dévonien et grottes de Sloup (sous la conduite de M. Ma k o w s ky).
Mercredi, ô août: Rendez-vous à d^ du matin à Eger (Hôtel de ville).
Course à Franzensbad par Stein et le Kammerbiihl (courant de lave et débris
volcanique). Au soir retour à Ejrer.
Jeudi, 6 août: Au matin à Marienbad, en chemin de fer. Excursion aux
environs de Marienbad.
Vendredi, 7 août: Au malin course à Schônwehr par Tepl et Petschau.
De là on examinera la coupe le long de la trace du chemin de fer jusqu'à
Schlaggenwald (Granité stannifèrc). Après midi on partira pour Elbogen pour
arriver le soir à Karlsbad.
16
Samedi, 8 août: Excursion aux environs de Karlsbad. Visite de sources
diverses de la zone thermale. Ascension du Hirschensprung et de la Franz Josefs-
Hôhe pour examiner la structure de la vallée de la Tepl et de la région thermale.
Dimanche, 9 août: On continuera les excursions aux environs de Karls-
bad en se dirigeant au Veitsbcrg par le Dreikreuzberg et la Stephaniewarte.
Lundi, 10 août: Par le chemin de fer à Teplitz. En rout€ examen des
coupes du bassin miocène de Brux et Dux (visite d'une mine de houille). Dîner
à Teplitz» Après midi étude des gisement fossilifères du Turonien près de Hundorf
et Losch.
Mardi, 11 août : Au matin départ pour Boreslau, en chemin de fer. Ascension
du Milleschauer (835 «'). Retour à Boreslau. De lîi, en chemin de fer, à Lobositz.
Après midi en bateau à vapeur en aval l'Elbe à Aussig.
Mercredi, 12 août : Au matin en bateau à vapeur à Wesseln. Le long
des pentes du Ziegenberg (laccolithe composé d'une phonolite tephritique et des
filons de Monchiquite et Bostonite) à Nestersitz, Pômmerle et Rongstok. Essexite
et phénomènes de contact. Après midi ascension du Kahlenberg près de Jakuben
(rive droite de l'Elbe). Départ de Topkowitz pour AuKsig en bateau à vapeur.
Jeudi, lîJ août: Au matin en bateau à vapeur à Grofipriesen. Après midi
visite du Schlofiberg et course à Schwaden par Warta. Retour à Aussi g en bateau.
Tendredi, 14 août : A pied au Brand (Tephrite leucitique et couches d'un
tuf tephritique) par le Marienberg (Phonolite). Dîner à Aussig. Après midi à
Kleische. Ascension du Strisowitzer Berg (Tephrite à hauyne). Retour à Aussig
l)ar St. Laurenz.
Samedi, 15 août: A Kojoditz, en voiture (beau laccolithe j^honolitique).
Ascension de la Hohe Wostray (à pied). On descendra à Schreckenstein, où un
déjeuner sera servi au congressistes. Après midi trajet à Wanow. Visite du
Warkotsch (dyke basaltique). Retour à Aussig à pied le long le bord de l'Elbe.
Dimanclie, 10 août : Par le chemin de fer à Brûnn. Au soir réunion des
congressistes à Brlinn (Deutsches Haus).
Lundi, 17 août: Au matin avec le train de 6** 40' à Raitz; de là en voitures
aux grottes de Sloup et à l'abîme de la Mazocha. Retour à Brlinn par Blansko.
Visite de la ville et de l'école polytechnique.
Mardi, IH août: A Çh du matin départ pour Tetschitz. Phénomènes de
contact de Neslowitz. Course à Segengottes, en voiture. Visite de Tuhine et des
mines de houille. Retour à Brlinn à 9^1 10' du soir (Clôture). Arrivée à Vienne
le 19 août.
m. Oalicie. Cette excursion se divisera en deux parties indépendantes,
qui ne seront réunies qu'au commencement du voyage.
nia* Terrain lioulller d'Ostrau en Moravie. Environs de Craeovie et
de Wieliczka, sous la conduite de MM. Fillunger, L. Szajnocha et
J. N i e d z w i e d z k i.
Coût approximatif i)ar personne: 00 couronnes. Nombre limité à 85 parti-
cipants. Durée de l'excursion 3 jours.
Bassin houiller d'Ostrau (Culm et terrain carbonifère), sous la conduite de
M. Fillunger. Terrains paléozoiques et jurassiques dans les environs de Craeovie
(sous la conduite de M. L. S zaj n och a). La bordure miocène des Car^jathcs près de
Wieliczka (sous la conduite de M. J. Niedz wiedzkij.
Réunion des excursionnistes à MUhrIscli-Ostrau (Festsaal des Deutschen
Hanses) Vendredi, 7 août, à 8^^ du soir.
17
Samedi, 8 août: Départ de la Antoni-Platz à 8^ du matin, pour examiner
les affleurements des terrains miocènes et de la nappe de basalte du Jaklowetzer
Berg, du terrain carbonifère près Polnisch-Ostrau, Hruschau et Koblau le long
des rivières Oder et Ostrawitza, du Culm près de Hoschialkowitz. On retournera
à Witkowitz par Schônbi-unn. Les géologues désireux de visiter les mines de
houille, y feront une excursion spéciale. Après midi dîner au Werkshôtel. On
examinera l'exposition des coupes géologiques et des échantillons et on visitera
les établissements industriels de Witkowitz jusqu'au départ du ^train en corre-
spondance avec Texpress de la Nordbahn qui partant de Mâhrisch-Ostrau à 5^ 23'
arrive à Cracovie à 8^ 18' du soir. Réception des excursionnistes au cabinet
géologique de l'université à 9*»- On passera la nuit à Cracovie.
Dimanche, 9 août: Au matin départ pour les environs de Krzeszowice.
Examen des terrains jurassiques, carbonifères et dévoniens entre Tenczynek, Czema
et Debnik et du porphyre de Miçkinia. Au soir à 6h 16' retour à CracoTie.
Lundi, 10 août: A 8^ 30' du matin départ pour Wieliczka. Visite de la
mine de sel et de la bordure du grès carpathique. Après midi retour à Cracovie.
Visite de la ville et excursion à Witkowice. Les participants de l'excursion III 6
partiront avec le train de 8^ 38' du soir pour Boryslaw. Les participants de
Texcursion III c partiront le soir k IV^ 40' pour Neumarkt.
JUb» Terrains pétrolifères, grès carpathique, terrain paléozoique du
plateau Podoliqne, sous la conduite de MM. L. Szajnocha, J. Grzybowski,
J. Holobek et M. Lomnicki.
Coût approximatif par personne : 240 couronnes. Nombre limité à 50 parti-
cipants. Durée de l'excursion 7 jours.
Sondages de naphte et mines d'ozokerite de Boryslaw (sous la conduite
de M. Holobek). Terrains pétrolifères de Schodnica (sous la conduite de
M. Grzybowski). Couches siluriennes de la Galicie orientale; Ten*ain miocène
de Czortkôw et de Zaleszczyki ; grès carpathique de la vallée du Prut (sous la conduite
de M. Lomnicki).
Mardi, 11 août: Arrivée à Boryslaw à 5h 19' au matin. Visite des mines
d'ozokerite et de pétrole. On passera la nuit à Boryslaw.
Mercredi, 12 août : Au matin départ pour Schodnica, en voitures. Après
midi retour à Boryslaw. A 6** 54' du soir on partira avec le chemin de fer pour
Czortkôw (par Stanislau).
Jeudi, 13 août: Arrivée à Czortkôw à 8^ 33' du matin. Examen des couches
siluriennes et miocènes des environs de Czortkôw. La nuit à Czortliôw ou à
Zaleszczyki.
Vendredi, 14 août: Étude des terrains siluriens et miocènes des environs
de Zaleszczyki et de Hosperowce. La nuit à Zaleszczylii.
Samedi, 15 août : Départ de Zaleszczyki avec le chemin de fer à 4^» 33' du
matin. On arrivera à Jaremcze à 1^ 49'. Visite des environs de Jaremcze, Jamna
et Mikuliczyn, en voitures. A 8*^ 44' on partira de Tartarôw pour Lemberg par
Stanislau.
Dimanche, 16 août: Arrivée à Lemberg à 6^» 20' au matin. Réception des
excursionnistes à Lemberg par un comité local. Visite de la ville et de ses environs.
On x^assera la nuit à Lemberg.
Lundi, 17 août: Départ de Lemberg à 8^ 80' du matin, arrivée à Vienne
au soir à 9^ 32'.
3
18
lire. Ee^ion des Klippes earpatliic|iies et du T&tra, sous la couduite de
M. V. Uhlig.
Coût approximatif par personne: .00 couronnes. Nombre des participants
limité à 35. Dnr6e de l'excursion 7 jours.
Klippes de Czorsztyn. Type d'arrangement sériai. Klippes à „Hoi'nstein faciès"*.
Enveloppe des klippes avec galets des terrains récifals. Pieniny. Développement
massif des klippes. Enveloppe néocrétacique et éocène, riche en conglomérats.
Klippe de Jaworki. Type d'arrangement en groupes. Succession des terrains et
structure générale du Tâtra.
Départ de Cracovie, Lundi, 10 août, à ll^i 40' du soir.
Mardi, 11 août: Au matin à Neumarkt (Nowytarg). Course à Czorsztyn,
en voiture. Visite du groupe des klippes de Czorsztyn. Vers 5*» en voitures à
Szczawnica. On passera la nuit à Szczawnica.
Mercredi, 12 août : Excursion au groupe des Pieniny par Szczawnica wyznia.
La nuit à Szczawnica.
Jeudi, 13 août : Excursion au groupe des klippes de Jaworki et à Szlachtowa.
La nuit à Szczawnica.
Vendredi, 14 août : De Szczawnica par Neumarkt (Nowytarg) à Zakopane,
où l'on arrivera à 4*» p. m.
Samedi, 15 août: De Zakopane au col de Liliowe (1918 m) par Kopa
Krolowa et Kopa Magdry. La nuit à Zalcopane.
Dimanche, 16 août: Étude de la région à faciès tatrique (hochtatrische
Entwicklung) du Czerwone wierchy (2128 ni). Retour par l'Alpe de Tomanowa et
la vallée de Koscielisko. La nuit à Zakopane.
Lundi, 17 août: De Zakopane par la Dolina Bialego à la Mala Swinica
et dans la vallée de Strî|ziska (terrain à faciès subtatrique). La nuit à Zakopane
(Clôture).
Au matin du 18 août on i>artira pour Vienne.
IV. EuTirons de Salzburg et Salzkammergrnt, sous la conduite de MM.
E. Fugger, F. Wiihner, E. Kittl, A. v. Bôhm.
Coût approximatif par personne: 300 couronnes. Nombre des particii)ants
limité à Si) personnes. Durée de l'excursion 10 jours.
Terrains mesozoiques de l'Untersberg. Flysch de Muntigl et couches éocènes
de Mattsee (sous la conduite de M. Fugger). Terrains liasiques d'Adnet et du
Schafberg (sous la conduite de M. Withner). Faciès divers du Trias à Hallstatt
et à Aussee. Couches crétaciques de la vallée de Gosau (sous la conduite de M.
Kittl). Plateau triasique du Dachstein (sous la conduite de M. A. v. Bôhm).
Rendez-vous des excursionnistes à Salzburg (Stiidtisches Kurhaus) le 4 août,
au soir. Les participants pourront s'assurer un séjour à Salzburg, dans des hôtels
confortables par l'intermédiaire de M. E. Fugger, Salzburg, Ernst Thunstrasse 7.
Mercredi, 5 août: Au matin en voiture à Leopoldskron (marais tourbeux)
et au Furstenbrunn. Ascension dé la pente Nord de l'Untersberg juscju'au Rehlack
(960 m). Descente à Groûgmein. Retour à Salzburg en voiture.
Jeudi, 6 août : Avec le chemin de fer à crémaillère au sommet du Gaisberg
(1286 m). Descente par la route de Glasenbach. Après midi on visitera le musée
et le Mônchsberg. La nuit à Salzburg.
Vendredi, 7 août: Avec le chemin de fer à Muntigl (Couches fossilifères
du Flysch crétacique). Par le Haunsberg à Mattsee (Eocène fossilifère). Retour à
Salzburg en voitures.
19
Samedi, 8 août: Au matin à Hallein, en chemin de fer. Course à Adnet
(carrières liasiques), en voiture. Après midi de Hallein à Golling, en chemin de
fer. Visite des SalzachOfen. Par la gorge du Pass Lueg à Sulzau (en voiture).
Retour à Salzbnrg, avec le chemin de fer.
Dimanche, 9 août: Avec le chemin de fer et le bateau à vapeur à St.
Wolfgang. De là avec le chemin de fer à crémaillère au sommet du Schafberg
(1780 m). La nuit à l'hôtel Sehafbergspitxe.
Lundi, 10 août: Descente à Scharfling au Mondsee par Eisenau. En chemin
de fer à la station de Billroth, près de St. Gilgen. On traversera le lac de St.
Wolfgang en bateau à vapeur pour arriver à St. Wolfgang. De là en chemin de
fer par Ischl à Hallstatt. Réunion à T hôtel Seeauer.
Mardi, 11 août: Hallstatt— Ischl (en chemin de fer), Pemeck— Laufen —
Anzenau— Hallstatt (en voiture).
Mercredi, 12 août: De Hidlstatt moyennant des voitures à Steg— GroDer
Zlambach — Goisern — Stammbachgraben — Hallstatt.
Jeudi, 13 août: Hallstatt— Gosaumuhle—Gosausee—Gosau—Hofergraben—
Brieltal — Hallstatt (en voiture).
Vendredi, 14 août: Hallstatt— Echemtal— Dûrrenalpe— Klausalpe—Salz-
berg— Sommeraukogel— Steinbergkogel — Hallstatt.
Samedi, 15 août: Hallstatt— Salzberg— Steingrabenschneid— Sattel—Schiech-
linghôhe— Hallstatt.
A Hallstatt les excursionnistes se diviseront en deux groupes.
Groupe b
sous la direction de M. A. v. Boehm.
Dimanche, 16 août: Hallstatt—
Wiesalm — Hierlatz (1968 w) — Wiesalm
— SimonyhUtte (2210 m).
Lundi, 17 août: Simonyhtttte —
Taubenriedl — Taubenkar — Hallstatt
(Clôture).
Cette excursion est longue et pénible.
La première journée demande une marche
de neuf heures pour gravir 2000 m. La
descente du Taubenriedl au Taubenkar
traverse un terrain rocheux sans chemin
praticable.
Groupe a
sous la direction de M. E. Kittl.
Dimanclie, 16 août: Avec le chemin
de fer de Hallstatt à Kuinisch (près
Aussee). Ascension du Feuerkogel par
Langmoos. Descente à Straussental.
Retour à Àussee (en voitures).
Lundi, 17 août: Aussee -Pôtschen-
hôhe (en voitures) Fischerwiese— Vor-
dere Sandlingalpe — Pôtschenstrasse —
Aussee.
Mardi, 18 août: Aussee— Alt-Aussee
— Salzberg— Alt-Aussee. Après midi as-
cension du Loser (1836 m). La nuit à
Aussee (Clôture).
Avis, Les congressistes, qui désireront prendre part à l'excursion au Salz-
kammergut sont priés d'indiquer le groupe dont ils préféreront faire partie.
V. Styrie, sous la conduite de MM. Clar, Hilber, Hoefer, Hoernes,
Holler, Penecke, Redlich, Sedlaczek, Sigmund et Vacek.
Coût approximatif par personne: 180 couronnes. Nombre limité à 100
participants. Durée de l'excursion 9 jours.
Terrains paléozoiques et tertiaires des environs de Graz et de Leoben.
Les excursionnistes se réuniront le soir du 10 août (lundi) à Gniz au
Schlossberg.
Mardi, 11 août: Le matin à Graz. Visite de la ville et des collections
scientifiques. Après midi excursion à Voitsberg (terrain miocène) sous la direction
de M. R. Hoernes.
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Mercredi, 12 août: Excursion à Gleiclienberg, sous la direction de MM.
Clar et Sigmund.
Jeudi, 13 août: Course à Oisnitz (couches miocènes marines), sous la
direction de MM. Hoernes et Holler. Après midi on examinera les couches
d'eau douce miocènes près de Rein (sous la direction de M. Panecke). La
nuit à Graz.
Les excursionnistes se diviseront en deux groupes.
Groupe a
sous la direction de M. K. A. Penecke.
Ce groupe examinera les terrains
îj,f| dévoniens des environs de Graz, et de
la Teichalpe.
Nombre des participants limité à 30.
\ Dames exclues.
Groupe b
sous la direction de M. V. Hilber.
Ce groupe étudiera les blocs erra-
tiques de la Styrie méridionale.
Vendredi, 14 août: Graz— Leibnitz
— Sulmtal— Eibiswald,
Samedi, 15 août: Par le Radlberg
à Mahrenberg sur la Drau. Le soir
retour à Graz avec le chemin de fer.
Dimanclie, 16 août: Au matin Graz
— Gratwein. Blocs erratiques des environs
de St. Stefan.
Le soir du IG août réunion de tous les excursionnistes à Leoben.
Lundi, 17 août: Bassin miocène Mûnzberg — Tollinggraben, sous la direction
de M. H. Hoefer. La nuit à Leoben.
ir:', Mardi, 18 août: Visite des mines de fer au Erzberg (près Eisenerz),
||)i sous la direction de MM. M. Vacek et E. Sedlaczek.
î.f^î Mercredi, 19 août: Au matin excursion à Kraubat (peridotite, mines de
PMI ' . .
chrom), sous la direction de M. K. Kedlich.
*"; Après midi départ pour Vienne. Arrivée à Vienne à 9** 45' du soir.
';i Excursions pendant la session.
Des courses d'un à deux jours seront faites, pendant les intervalles des
jours de séances du Congrès, dans les environs de Vienne. Les excursions suivantes
[ ; seront offertes aux congressistes :
1 1. Excursion au Semmering (sous la direction de M. F. Toula).
2. Excursion au Schneeberg (sous la direction de M. G. Geyer).
3. Excursion au Waldviertel (sous la direction de M. F. Beoke).
lî';: 4. Excursion aux gisements fossilifères principaux du terrain miocène au
bassin alpin de Vienne (sous la direction de MM. Th. Fuchs et F. Schaffer).
5. Excursion à Eggenburg (sous la direction de MM. Th. Fuchs et
0. A bel).
6. Excursion au Kahlenberg (sous la direction de MM. 0. A bel et
J. Dregerj.
7. Excursion à Pausram en Moravie (sous la direction de M. A. Rzehak).
Des notions plus détaillées sur ces excursions sont réservées à une future
circulaire. Les géologues désireux de participer ii une de ces excursions ne sont
pas obligés de faire leur choix avant la réception de la prochaine circulaire.
21
Excursions après la session.
VI. Alpes Dolomitlqnes du Tirol, sous la conduite de MM. C. Diener
et G. V. A r t h a b 0 r.
Coût approximatif par personne: 180 couronnes. Nombre limité de 30 parti-
cipants. Durée de l'excursion 7 jours.
àSuccession normale des couches triasiques du Werfénien au Dachstein-
kalk. Principaux gisements fossilifères do la Seiser Alpe. Étude comparée des
faciès variés. Particularités stratigraphiques et mode de formation des massifs
dolomitiques.
Lundi, 31 août: Rendez-vous à Waidbruck à midi (Hôtel „zur Sonne"),
où on arrivera en quittant Vienne ou Budapest le soir du dimanche avec les
trains de grande vitesse de la Siidbahu. Départ à 4 h j:». m. pour Sels.
Mardi, 1 septembre: Seis— Ratzes -Prosliner Hutte (couches fossilifères
de Wengen); ascension du Schlern (2561 m), SelilernliauM (2451 m).
Mercredi, 2 septembre: Schlernhaus -Rote Erde— Tierserjoch (2450 m)
— Seiaeralpenhaus — Prosliner Hiitte —Seis.
Jeudi, 3 septembre: Seis Selaus Alpe (1900 m). (îîseraent fossilifère du
tuf volcanique à Pachi/cardia rugosa. Section de Pufels. Descente à St. Ulricli
im Oroeden.
Vendredi, 4 septembre: De St. Ulrich à Waidbruck en voiture. De Waidbruck
à Toblach en chemin de fer. De Toblach à Cortina par la route d'Ampezzo
(en voiture).
Samedi, 5 septembre: Cortina— Passo Tre Croci (1815 w)— Lac de Misurina
— Vallée de Rimbianco—Landro.
Dimanche, 6 septembre: Ascension du Diin-enstein (2840 m). On descendra
à Schluderbach par la Pliitzwiese. Visite du gisement fossilifère de la Seeland-
Alpe. On arrivera à Toblach le soir (Clôture).
VII. Bassin de i^Adige (Ëtsclibuclit), Tirol, sous la conduite de M.
M. Vacek.
Coût approximatif par personne : 180 couronnes. Nombre limité de 10 parti-
cipants. Durée de l'excursion 8 jours.
Terrains mesozoiques et paléogènes; succession des niveaux fossilifères.
Tectonique générale.
Lundi, 31 août: Rendez-vous à Bozen (Hôtel Greif) au soir.
Mardi, 1 septembre: Parle chemin de fer à Eppaii: Ascension du Mendel-
pass par la vieille route de Kaltern pour examiner la coupe des pentes de la
Mendel, Après on continuera l'examen de la coupe du Mendelhof jusqu'à l'ancien
moulin de Ruffré. On passera la nuit au Mendelhof (1354 m).
Mercredi, 2 septembre: Au matin ascension du Pcnegal (1733 m). Course
à Clés, en voitures, par Romeno, Salter (gisements tithoniques et scaglia), Malgolo
et St. Zeno. Après midi visite de la gorge du Noce à Cagnô. On passera la
nuit à Cles.
Jeudi, 3 septembre: En voiture par la Rocchetta à la station de San
Michèle. De là par le chemin de fer à Trient. Excursion au Buco di Vêla.
Vendredi, 4 septembre: Examen de la coupe de Villazano à Matarello.
Après midi visite des affleurements près Ponte alto et de la cascade de la
Fersina. Par Cognola aux carrières tithoniques de la localité Aile Laste. La
nuit à Trient.
22
Samedi, 5 septembre: Examen de la coupe de Val Oola près Ravina.
Après midi par le chemin do fer à Roirereto. Visite du Museo civico.
Dimanche, 6 septembre: Examen de la coupe de St. lllario— Toldi — No-
riglio - Perragnolo. Après midi visite des carrières de Sega di Noriglio. Le long
de la pente de Madonna del Monte à Rovereto.
Lundi, 7 septembre: Par le chemin de fer à Nago. Examen de la coupe
du Monte Perlone. Étude des couches de scaglia et de Spilecco près Nngo,
des calcaires et des tufs éocènes à Torbole. Après midi visite du Mte. Brione
(Couches oligocènes). On passera la nuit à Kiva (Clôture).
Avis, Messieurs les congressistes sont prévenus, qu'il faudra quitter Vienne
le 80 août à 9^ 45 du soir, ou Budapest à 8^ du soir avec les trains express de la
Siidbahn pour arriver à Waidbruck le 31 à 1 h 14' p. m. et à Bozen à 1 h 45' p. m.
YIII. Région occidentale des Hohe Tauem (Zillertal), sous la conduite
de M. F. Becke.
Coût approximatif par personne : 250 couronnes. Nombre des participants
limité à 12 personnes. Durée de Texcursion 8 jours.
Roches cristallines de la chaîne centiale des Alpes orientales.
En quittant Vienne le 30 août à 10 h du matin avec le triiin express de
la Westbahn on arrivera à Jenbaeb, le lieu de la réunion des excursionnistes,
à 9 h 34' du soir.
Lundi, 31 août: Par le chemin de fer à Zell am Ziller. Visite de la Gerlos-
klamm. Course à Mayrhofen, en voiture. Après midi excursion à Finkenberg—
AstegghOfe — Grubenwand. On passera la nuit à Mayrhofen.
Mardi, 1 septembre: Hochsteg— Dornaubergklamm— Ginzling. Visite de
la vallée de la Floitc. On passera la nuit à Rosshag»
Mercredi, 2 septembre: Breitlahner, Zemmgrund - Berliner Hiitte (2057 m).
Après midi visite de la Granathûtte et du Rossrucken. La nuit à la Berliner
HUtte.
Jeudi, l\ septembre : Excursion au Schwarzsee (2469 m) et au Rosskar. La
nuit à la Berliner Htitte.
Vendredi, 4 septembre: A travers le sommet du SchOnbichlerhorn (3135 m)
au Schlegeisgrund. La nuit à la Dominicus-HUtte (1684).
Samedi, r> septembre: Pfitscherjoch — route de Landshut — Landsbuter
HUtto (2637 m).
Dimanche, 6 septembre: Continuation de la route de Landshut. Ascension
du Wolfendom (2775 m). Descente à la station de Brenner par le chemin de fer
à 8tei*zing.
Lundi, 7 sept. : Examen de la coupe do Mauls et des carrières de Grastein.
Par le chemin de fer à Bozen (Clôture).
IX. Ri'vrion centrale des Hohe Tauern, sous la conduite de M. F. LOwl.
Coût approximatif i)ar personne: 250 couronnes. Nombre des participantji
limité à 8 personnes. Durée de l'excursion 8 jours.
Roches cristallines et mesozoiques de la chaîne centrale d(.»s Alpes.
Les excursionnistes (luitteront Vienne avec le train express de la Westbahn
le 30 août à 91» du soir. Arrivée à Zell am Soe h» bl août à 5'» 5G' du matin.
Lundi, l\i août : Avec le chemin de fer du Piiizî^Mu à la station de Krimml.
De là par le Falkenstein (calcaire triaMi^ne) nu villaurp d,» Kriniml. Vi<«ite des
chutes de la Krimmler Ache.
23
Mardi, 1 septembre: Par la vallée de la Krimmler Ache à la Warns-
dorfer Htttte (2500 m).
Mercredi, 2 sept.: Ascension du Gamsspitz. Par le col de rObersulzbach-
tdrl (2926 m) à la Johannishiitte (2121 m). On descendra à PrSgrraten. Le passage
de rObersulzbachtôrl est une assez longue mais peu difficile course de glacier.
Jeudi, li sept.: De Pragraten par Virgen à Windisch-Matrei. Excursion
au Bûrgergraben.
Vendredi, 4 sept.: Par le Tauerntal au Gschlôss. On passera la nuit au
Refuge de Inner-Gschlî^ss.
Samedi, 5 sept.: Vclbcrtauern (2540 m)— Barenkopf (2859 tw)- Grûnsee —
Tabergraben — Inner-Gscliloss.
Dimanche, 6 sept. : Visite du glacier de Schlatenkees. Retour à Windiscli-
Matrei.
Lundi, 7 sept. : Ascension du Kalsertôrl (2206 m) et du Rotenkogel. On
descendra à Iluben. Par la grande route à Lienz en voiture (Clôture).
X. Predazzo et Monzoni, sous la conduite de M. C. Doelter.
Coût approximatif par personne : 140 couronnes. Nombre limité à 85 parti-
cipants. Durée de l'excursion 8 jours.
Roches éruptives et phénomènes de contact. Étude comparée, au point de
vue géologique et pétrogi*aphique, des deux régions volcaniques de Predazzo et
du Monzoni.
Réunion des excursionnistes au soir du 8 septembre (mardi) à Bozen (Hôtel
Kaiserkrone).
Mercredi, 0 septembre: Départ de Bozen avec le train du matin. Arrivée
à Auer. En voiture à Predazzo par la route de Fontana fredda et Cavalese. Après
midi visite du Canzoccoli. La nuit à Predazzo.
Jeudi, 10 sept. : Ascension du Mulat (2151 m) par les vallées de Travignolo
et de Viezzena. Descente à Mezzavalle par la mine de cuivre. Retour à Predazzo.
Vendredi, 11 sept.: Ascension de la Malgola du versant NOuest. On
descendra au pont de Boscampo. Après midi examen du contact de la Monzonite
et de la Porphyrite i)lagioclasique à la rive droite de l'Avisio vis-à-vis de la
brasserie. La nuit à Predazzo.
Samedi, 12 sept.: Par le Val di Rif à la Malga Gardone. Ascension du
plateau de Cornon (Agnello). On retournera à Predazzo par la vallée de la Sacina.
La nuit à Predazzo.
Dimanche, Vi sept.: A 6^ du matin visite de la pente SE du Mulat to.
Après midi à Moena, en voiture.
Lundi, 14 sept.: Excursion ii la pente Sud du Monzoni et dans la vallée
de San Pellegrino. La nuit à San Pellegrino.
Mai*di, 15 sept. : San Pellegrino — Le Selle (Monzoni, 2531 w) — Vigro.
Mercredi, 16 sept.: De Vigo à Bozen par la route du Karrersee-Pass et
de l'Eggental, en voiture. Clôture de l'excursion à Bozen.
AtHs* L'excursion à Predazzo est en correspondance avec les excursions
VI, VII, VIII, IX.
XI. Alpes eai*niques et Juliennes, sous la conduite de MM. G. Geyer,
F. Kossmat et F. Teller.
Coût approximatif par personne : 200 couronnes. Nombre des participants
limité à 12 personnes. Durée de l'excursion 10 jours.
24
Terrains silurienB et dévonîens de PlOcken et du lue de Wolaya. Carbonifère
supérieur du Nassfeld. Terrain permien de Tarvis (sous la direction de M. Geyer).
Succession des étages triasîques de Raibl (sous la direction de M. Kossmat).
Terrain permocarbonifère de Neumarktl (sous la direction de M. Telle r).
Les excursionnistes quitteront Vienne le 30 août à 9^^ 45' du soir ou Budapest
à 8h du soir avec les trains express de la Sûdbahn. Arrivée à la station de
Oberdrauburg le 31 août à 8l» 52' du matin.
Lundi, 31 août: Rendez-vous à Oberdrauburg (Gasthof ,.zur Post ). Après
midi par la route du Gailbcrg à Manthen (Gailtal) en voitures.
Mardi, 1 septembre: Excursion à Plôcken. Eventuellement on examinera
les couches siluriennes de la Cellonalpe. La nuit uu PlSekenhans (1215 m).
Mercredi, 2 sept.: Par le Valentintal et le ValentintOrl (2136 w) au Refuge
j)rès du lac de Wolaya (ca. 2000 m). Étude du silurien et du dévonien inférieur
aux environs du lac. La nuit au Eefngre de Wolaya.
Jeudi, 3 sept.: Au Valentintôrl par les Raucbkofelbôden. Descente à
Manthen.
Vendredi 4 sept.: De Mauthen à Hermagor par la route du Gailtal, en
voiture. Avec le chemin de fer à Pontafel.
Samedi, 5 sept.: Ascension de la Kron-Alpe. Examen du carbonifère
8ui)érieur de la Krone (1834 m). Retour à Pontafel.
Dimanche, ft sept.: A Tarvis en chemin de fer. Couches permiennes de
Goggau. Après midi course à Raibl. Examen des affleurements triasiques le long
de la route. La nuit à Raihl.
Lundi, 7 sept.: Au matin ascension de la Raibler Scharte (1325m). Après
midi on descendra dans la mine ou on examinera les affleurements du Kun •**n-
graben.
Mardi, 8 sept.: Au col de Predil, en voiture. De là par le Torersattel tt
Tôrlsattel à Raibl. Après midi à Tarvis, en voiture.
Mercredi, 9 sept.: Avec le chemin de fer à Krainburg. De là à Neumarktl,
en voiture. Après midi visite du calcaire i)ermocarbonifère de la Teufelsschlucht
(Clôture).
XII. Terrains glaciaires des Alpes autrichiennes, sous la conduite de
MM. A. Penck et E. Richter.
Coût approximatif par personne: 260 à 300 couronnes. Nombre des participants
limité à 30 personnes. Durée de l'excursion 13 jours.
L'itinéraire de cette excursion ne peut être donné que d'une façon provisoire,
l'indicateur des chemins de fer et des bateaux à vapeur pour Tété n'ayant pas
encore paru.
Lundi, 31 août: Départ de Vienne pour Steyr avec le chemin de fer.
Examen des coupes au Nord de Steyr, avec les affleurements des graviers de
quatre époques glaciaires. La nuit à Steyr.
Mardi, 1 septembre : Étude des coupes a l'Ouest de Steyr, montrant les
graviers de quatre époques glaciaires. Course à tmvers la partie orientale de la
Traun-Enns-Platte à Kremsmûnster. Moraines des phases de J^lindcl et de Riss
dans les environs de Kremsmtinster.
Mercredi, 2 sept.: Course à travers la partie occidentale de la Traun-
Enns-Platte au Traunfall. De là on traversera à pied les moraines des époques
glaciaires mindelienne, rissienne et wilrmienne jusqu'à Gmunden, où l'on
passera la nuit.
25
Jeudi, 3 sept.: On traversera le lac de Gmunden en bateau à vapeur,
pour arriver à Ebensee. Visite des moraines du stade de Bûhl en aval et du stnde
de Gâchnitz en amont de Isebl.
Tendredi, 4 sept.: De Ischl à Salzburg avec le chemin de fer (par bateau
à vapeur à travers le lac de St. Wolfgang). Examen du delta interglaciaire du
MOnchsberg. Coup d'oeuil sur le ,Zungenbecken* de l'ancien glacier de Salzach.
Eventuellement visite des graviers de Laufen (oscillation de Laufen). La nuit
à Salzburgr.
Samedi, 5 sept.: Avec le chemin de fer à Kirchbichl (Vallée de l'Inn).
Etude des moraines terminales et des drumlins du stade de Biihl. La nuit à
KirchbUehl.
Dimanehe, 6 sept.: A Innsbruck en chemin de fer. Étude de la brèche
interglaciaire de Hôtting. La nuit à Innsbruck.
Lundi, 7 sept.: Au matin à Telfs en chemin de fer. Visite de la terrasse
de la vallée de l'Inn. Moraines du Schoasgletscher (stade de Gschnitz). Even-
tuellement on visitera le delta près de Zirl. La nuit à Innsbruck.
Mardi, 8 sept.: Excursion au Stubaital par la route de Brenner, en voitures.
Graviers interstadiaires de roscillation de Achen. Moraines terminales du stade
de Gschnitz. La nuit à Neustîft.
Mercredi, 0 sept.: Par Ranalt (moraines terminales du stade de Daun) à
la Niirnberger Hutte (2297 m). Limite supéneure des traces glaciaires. On traverse
le Griibelferner (moraine de fond de formation subglaciale), pour atteindre le
sommet du Wilder Freiger (o42(; m). La nuit au Kecberhaus ('6200 w).
Jeudi, 10 sept. : Descente à Ridnaun par le Ubeltalferner et Hangendferner
(moraines de fond sans des moraines superficielles). La nuit à Ridnaun.
Pour l'excursion de Ranalt à Ridnaun un équipement de montagnard est
indispensable.
Vendredi, 11 sept.: Course à Stei-zing (à pied). Avec le chemin de fer à
Bozen. Après midi course à Welschnofen, en voitures, par le Eggental (formation
de vallée épigenétique). La nuit à Welscbnofen.
Samedi, 12 sept.: Visite des moraines terminales du glacier de Latemar
(stade de Gschnitz) et des pyiamides d'érosion (cheminées de fées) de Gummer.
Retour à Bozen (Clôture).
XII a. Région glaciaire de TAdige.
Eventuellement M. le professeur A. Penck prolongerait l'excursion glaciaire
jusqu'au lac de Garda Les glacialistes désireux de l'accompagner sont priés de
8'adresser à M. Penck (Institut géographique de l'Université de Vienne). Coût
approximatif: 50 couronnes. Durée de cette excursion spéciale 3 jours.
Dimanche, V\ sept.: Avec le chemin de fer à Trient, où l'on examinera
la brèche interglaciaire Course à travers la région d'éboulement des Marocche îl
Areo, en voiture
Lundi, 14 sept.: Promenade à Riva. Visite des dépôts interglaciaires de
Ceole et Varone. Par bateau à vapeur à îSalô.
Mardi, 15 sept.: Étude de l'amphithéâtre morainique du lac de Garda.
XIII. Dalmatie, sous la conduite de MM. (ï. v. Bukowski et F. v. Kerner.
Coût approximatif par personne: 250 couronnes. Nombre des participants
limité à 65 personnes. Durée de l'excursion 8 jours.
Cette excursion est en correspondance avec l'excursion en Bosnie et Herce-
govine. Les participants se réuniront à Gravosa le soir du 10 septembre à bord d'un
4
27
Trebevié; Tautre traversera la vallée de la Stavnja pour visiter les mines de fer
de VareS. Le soir retour à SaraJeTO-Ilidie.
Dimanehe, 6 sept.: Avec le chemin de fer à Jaice par Lasva et Travnik,
Excursion aux environs de Jaice (couches lacustres des époques tertiaires et
quaternaires'. Visite de la cascade de Pliva. La nuit à Jaice.
Lundi, 7 sept.: Environs de Jaice et de Jezero (Terrain triasique et
paléozoique supérieur, roches éruptives). Le soir à Bugrojno, en chemin de fer.
Mardi, 8 sept.: A Jablanica (vallée de la Narenta) par le col de Maklen,
Prozor et la vallée de la Rama. Oligocène lacustre reposant sur le Trias supérieur.
Massifs éruptifs du Trias inférieur (porphyrite diabasique, gabbro près de l'em-
bouchure de la Rama). La nuit à Jablanica.
Mercredi, 9 sept.: Promenade dans les environs de Jablanica (terrasses
quaternaires de la Narenta, couches de Werfen). Avec le chemin de fer à Mostar
par le défilé de la Narenta. Environs de Mostar (calcaire crétacique, terrains
éocènes. couches oligocènes d'origine lacustre, brèche quaternaire). La nuit à
Mostar.
Jeudi, 10 sept.: En chemin de fer à Dubravica. Étude de la succession
normale des couches crétaciques et éocènes. De Dubravica à Zavola (région du
Karst, Popovo polje; éventuellement visite des Ventarole Vjetrenica). Le soir à
OraTosa (Clôturée
Excursion à Budapest et an bas Dannbe.
Une invitation de la Société géologique de Hongrie aux membres du Congrès,
de PC rendre à Budapest après la séance de clôture est portée à la connaissance des
géologues par le bulletin adjoint à cette circulaire. Ce bulletin contient, en outre,
les détails de l'excursion au bas Danube, qui sera organisée par la dite société.
Avis.
Nous prions toutes les personnes, qui désirent être inscrites commes membres
du IX. Congrès géologique international, de nous envoyer leur adhésion par le
moyen du bulletin ci-joint, affranchi, en y marquant les excursions auxquelles
elles désirent participer.
Au nom du Cotnitr iV organisation :
E. TIETZE, Président.
C. DIENER, Secrétaire-général.
Note: 11 est évident, qu'il nous faut réproduire pour la partie historique
de notre compte-rendu la petite carte démontrant les itinéraires des excursions,
telle qu'elle avait été adjointe à la lln>^ circulaire. Mais nous faisons observer,
que cette carte diffère sous quelques rapports de la carte semblable accompagnant
le livret-guide des excursions, qui met déjà en compte les changements de pro-
gramme survenus depuis la publication de cette circulaire.
4*
28
riVwwé», U 12 juin 1903.
CONGRÈS GÉOLOGIQUE INTERNATIONAL
IXe SESSION 1903.
Illme CIRCULAIRE.
Nous avons rhonneur de vous faire savoir, que Son Altesse Impériale
Monseigneur l'Archiduc Rainer, curateur de TAcadéraie Impériale des
Sciences, a daigné accepter le protectorat de la neuvième session du Congrès
géologique international. De même Son Excellence W. de Hartel, conseiller
intime de Sa Majesté et ministre des cultes et de l'instruction publique a bien
voulu se charger de la présidence d'honneur du Congrès.
Comme nous avons eu l'honneur de notifier dans notre 2°»^ circulaire, les
séances du Congrès s'ouvriront à Vienne jeudi le 20 août et se termineront le
27 août 1903. Elles se tiendront dans le palais de l'Université (F. Franzensring).
Le Conseil*) est invité à se réunir avant l'ouverture de la session, le 20 août
à 9Vj heures, dans la petite salle de fêtes de l'Université, pour préparer la
constitution du bureau de la session de Vienne et pour fixer l'ordre du jour
des séances.
Le programme suivant de la IX^^ session fera proposé au Conseil par le
Comité exécutif:
Mereredi, 19 août:
A 7 heures du soir — Réunion des Membres du Congrès au Restaurant
,Volkagarten" (I. Burgring). Entrée gratuite sur la présentation des cartes
de membre.
Jeudi, 20 août:
A 9V2 heures du matin — Séance du Conseil.
A 11^*2 heures du matin - Ouverture du Congrès et assemblée générale
dans la grande salle de fêtes (groiier Festsaal) de l'Université.
A 3V2 heures de l'après-midi — Séance consacrée aux communications sur
des sujets divers.
Vendredi, 21 août:
Excursion aux gisements fossilifères principaux du terrain miocène du bassin
alpin de Vienne (sous la direction de MM. Th. Fuchs et F. X. Schaffer).
Samedi, 22 août:
A 9 heures du matin — Séance du conseil.
A 10 '/a heures du matin et à 3 heures de l'après-midi — Assemblée
générale consacrée aux conférences sur l'état actuel do notre connaissance des
schistes cristallines, dans la salle d'amphithéâtre de l'Institut géologique.
*) Le conseil, dans cette séance, qui aura lieu avant l'ouverture du Congrès,
se compose, aux termes du règlement général, des congressistes ayant siégé dans
les précédents Conseils, des délégués des divers pays ou des sociétés savantes
dûment accrédités, et des membres du Comité régional d'organisation.
29
Les conférences suivantes ont été annoncées:
F. Becke: Ûber kristallinische Schiefer mit besonderer Berûcksichtigung
ihrer Struktur.*)
P. Termier: Les schistes cristallines des Alpes occidentales.
A. Sauer: Die kristallinischen Schiefer der mitteldeutschen Gebirge.
F. E. 8uel3: Alpine und aufieralpine Schiefergesteine.
Ch. R. van Hise: The crystalline rocks of the United States of North
America.
J. J. Sederholm: Ûber den gegenwJirtigen Stand unserer Kenntnis der
kristallinischen Schiefer von Finnland.
L. Mrazec: Les schistes cristallines des Cai-pates méridionales.
Dimanche, 2:{ août:
Excursions aux terrains archéens du Waldviertel (sous la direction de
M. F. Becke), à Eggenburg au bassin miocène extra-alpin de Vienne (sous la
direction de MM. Th. Fuchs et 0. A bel), et aux dépôts paléogènes de Pausram
en Moravie (sous la direction de M. A. Rzehak).
Lundi, 24 août:
A 9 heures du matin — Séance du Conseil.
A 10* , heures du matin et à 3 heures de l'après-midi — Conférences sur
le problème des , Lambeaux de recouvrement*, des ^Nappes de charriage**, et
des „Klippen", dans la petite salle de fêtes (kleiner Festsaal) de l'Université.
Les conférences suivantes ont été annoncées:
V. Uhlig: Die Klippen der Karpathen.
M. Luge on: Les nappes de recouvrement des Alpes Suisses.
E. H au g: Les grands charriages de l'Embrunais et de l'Ubaye
F. Kossmat: Ûberschiebungen am Westrande der Laibacher Ebene.
A. E. Toernebohm: Die groûe skandinavische Ûberschiebung.
Bailey W il l i s : The overthrust faults of the United States of North America.
C. L. Griesbach: The exotic blocks of the Chitichun and Balchdhura
régions in the Central Himalayas.
Mardi, 25 août:
Excursions au Semmering (sous la direction de M. F. T o u 1 a) et au Schneeberg
(sous la direction de M. G. Geyer).**)
*) Les trois coupes de la chaîne centrale des Alpes orientales: 1. Gastein —
Mallnitz — Oberdrauburg, 2. Schwaz— Zillertaler Hauptkamm— Brunneck, 3. Ôtz —
Gurgl — Vintschgau. relevées par MM. F. Becke, F. Berwerth et U. Gruben-
mann par ordre de l'Académie impér. des sciences, seront exposées avec une
collection d'échantillons au département minéralogique du Musée Impérial d'histoire
naturelle (salle V) durant la session.
**) Ces deux excursions n'offrent pus seulement de l'intérêt au point de vue
géologique, elles mèneront les participants aussi au milieu des paysages les plus
pittoresques des environs de Vienne.
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30
Mercredi, 26 août:
A 9 heures du matin — Séance du Conseil.
A 10^/2 heures du matin et à 3 heures de l'après-midi — Conférences sur
la géologie de la Péninsule Balcanique et de l'Orient, dans la petite salle de
fêtes (kleiner Festsaal) de l'Université.
Les conférences suivantes ont été annoncées:
F. Toula: Der gegenwjirtige Stand der Erforschung der Balkanhalbinsel
und des Orients.
J. C V i j i é : Die Tektonik der Balkanhalbinsel mit besonderer Berûcksichtigung
der neueren Fortschritte in der Kenntnis der Géologie von Serbien, Makedonien
und Bulgarien.
F. Katzer: Der heutige Stand der geologischen Kenntnis von Bosnien
und der Herzegowina.
A. Philip p son: Griechenland und der kretische Inselbogen.
P. Vinassa de Régny: Ûber die Géologie Montenegros und des alba-
nischen Grenzgebietes.
G. V. BukowHki: Neuere Fortschritte in der Kenntnis der Stratigraphie
von Kleinasien.
Jeudi, 27 août:
A 9 heures du matin - Séance du Conseil.
A 10' /« heures du matin — Séance consacrée aux communications sur des
sujets divers.
Dette séance sera tenue par sections.
A 3 heures de l'après-midi — Assemblée générale dans la petite salle de
fêtes (kleiner Festsaal) de l'Université. Clôture de la session.
L'ordre du jour des séances du Congi-ès comprendra en outre les rapports
des commissions scientifiques et le choix du lieu de réunion du Congrès en 1906.
Le gouvernement du Mexique par l'intermédiaire de son délégué officiel, M*"- Agui-
1er a, directeur de l'Institut géologique de Mexico, invitera le Congrès de se
réunir en X"*^ session à Mexico.
Durant la session un bureau aux renseignements sera établi dans la „Uni-
versitâtsquâetur*. Les Congressistes pourront se faire envoyer leur courrier sous
l'adresse: Wien, Congrès géologique, Université. Le secrétariat sera
installé dans l'Institut géologique de l'Université (Téléphone 18220).
Séjour à Vienne.
Par suite d'un entendu avec le Comité des hôteliers de Vienne (VIII, Hôtel
Hammerand) les membres du Congrès pourront s'assurer, par son intermédiaire,
des logements depuis 3 couronne** par jour dans des hôtels confortables. Les
Congressistes qui désirent profiter de ces conditions, sont priés d'envoyer le
bulletin ci-joint muni des notes nécessaires à l'adresse du dit Comité des hôteliers
jusqu'au 12 août, en se servant de l'enveloppe ci-jointe affranchie.
Les Congressistes profitant de l'intermédiaire du dit Comité sont absolument
libres danM le choix de leur hôtel.
31
Les hôtels suivants se trouvent plus ou moins dans le voisinags de l'Université :
1. Hôtel de France, I. Schottenring 3.
2. Hot^l Hanimerand, VIII. Florianigasse 8.
3. Residenzhotel, I. Teinfaltstrafie 6.
4. Hôtel Klomser, I. Herrengasae 19.
5. Hôtel Wandl, I. Peteraplatz 12.
6. Hôtel Millier, I. Graben 19.
7. Hôtel Hôller, VII. Burggasse 2.
8. Hôtel MeiDl <fe Schadn, l. Kiiratnerstrafie 16.
9. Hôtel Matschakerbof, I. Seilergasse 6. .
10. Hôtel Krantz, I. Kârntnerstrafie 22.
Excursions.
Pour l'organisation des excursions dans les environs de Vienne pendant la
session du Congrès il est bien important, que nous connaissions à temps le nombre
des participants. Nous prions donc tous les Congressistes, qui veulent i>rendre
part à ces excursions de nous envoyer leur adhésion moyennant la carte postale
ci-jointe, en souslignant les excursions, auxquelles ils désirent participer. Le coût
approximatif d'une excursion se tiendra entre 10 — 20 couronnes. On ne demandera
pas de vei-sement préalable.
Monsieur A. Penck organisera une excursion supplémentaire àla Wachau
et à Krems. Cette excursion se fera après la clôture, V^endredi le 28 août.
Coût approximatif 12 couronnes par personne. Nombre limité à 200 per-
sonnes. Durée de l'excursion un jour.
Vallée de percée epigénétique. Terrasses de vallée. Loess. Découvertes paléo-
lithiques du Solutréen dans le Loess, qui ont fourni 25000 outils en pierre. La
couche paléolithique sera mise au jour pour les congressistes par des fouilles
récentes.
On quittera Vienne au matin avec le chemin de fer de l'ouest pour aller
à Melk. Un bateau à vapeur conduira de là les excursionnistes par la Wachau
à Krems. On retournera à Vienne au soir avec un train de la Franz Josefbahn,
Monsieur P e n c k se met à la disposition des congressistes participant à
l'excursion XII (Terrains glaciaires) pour les conduire de Krems à Steyr par la
vallée héréditaire de la Flanitz et par St. Pôlten.
Pour l'adhésion à cette excursion, qui est recommandée spécialement à tous
ceux, qui s'intéressent à l'étude des dépôts quaternaires, aussi bien que pour
l'adhésion aux diverses excursions pendant la session du Congrès un versement
préalable n'est pas nécessaire. Des détails sur l'excursion au Kahlenberg, mentionnée
dans notre II**""' circulaire seront publiés à l'ouverture du Congrès.
Excursion dans le terrain crétacique de la Bohême, sous la
conduite de MM. A. Slavik, J. N. Woldfich et Ph. Pocta.
Voici le plan détaillé de cette excursion, qui se rattache, à titre alternatif,
à l'excursion I (Région paléozoique du centre de la Bohême) au lieu de la visite
de Przibram.
Lundi, 17 août: Dépai't des excursionnistes de Prague à 7 h 24' du matin.
Rendez-vous des participants à 7 h à la gare (Franz Josefbahnhof). On partira
avec le train de la Bôhmische Nordbahn pour Turnau, où on arrivera à 11 h 09'.
Étude de la coupe de Turnau à Liebenau. Excursion à Friedstein, Kopanina et
Klein-Skal. La nuit à Turnau.
32
Mardi, 18 août: Excursion aux environs de Turniiu, à Waldstein, Grofi-Skal
et à la crête basaltique du Kozâkov. On rcîtournera à Prague avec le train du soir.
Pour les Congressistes, qui désirent participer à l'excursion 1 (Région
paléozoique du Centre de la Bohême) le lieu du rendez-vous (la veille du
commencement de l'excursion, savoir le 9 août à 8 h du soir) sera le restaurant
de la „Sophieninsel** à Prague.
Au même restaurant on se réunira le 10 août à 8 h du soir après la visite
des environs de Prague.
Le 11 août à 8^/2 ^ ^^ matin les excursionnistes se rassembleront au Musée
National Wenzelsplatz). Une réception à l'hôtel de ville aura lieu à 11 h du matin.
Le Comité local, qui s'est constitué à Prague sous la présidence de M.
Woldfich, recommande pour le séjour à Prague les hôtels suivants: Hôtel de
Saxe, Hôtel Schwarzes Rofi, Hôtel Erzherzog Stephan, Blauer Stern.
Le rendez-vous des participants à l'excursion IT sera à l'hôtel de ville
(Rathaus) à Eger à 9 h du matin (b août).
Les adhésions aux excursions à Budapest et en Hongrie ont été
transmises au secrétariat de la Société géologique de Hongrie, qui organisera ces
deux excursions en dehors du IX. Congrès géologique international.
Le secrétaire-général a eu l'honneur d'aviser individuellement les membres
étrangers inscrits aux diverses excursions jusqu'au 1 juin, qu'il a été possible au
Comité de les ranger dans les exsursions choisies par eux en premier rang. 11
n'a été fait d'exception que pour l'excursion VI II (Région occidentale des Hohe
Tauern), en raison du nombre trop considérable des demandes.
Le Comité prie toutes les personnes, qui désirent prendre part à une des
excursions indiquées dans notre 2"'^ circulaire, de nous envoyer leur adhésion le
plus tôt possible.
Les listes des excursions seront définitivement closes le 15 juillet pour les
excursions avant la session et le 30 juillet pour celles après la session.
Le livret-guide des excursions, rédigé par M. F. Teller, va paraître vers
la fin de ce mois. Il sera envoyé aux souscripteurs en Europe au commencement
du juillet, par les soins des secrétaires. Vu le retard, qui c'est produit dans la
publication du guide, le livre seni remis aux géologues des autres continents ou
aux lieux de rendez vous des excursions organisées avant la session ou à Vienne.
Au nom du Comité d'organisation :
E. TIETZE, Président.
C. DIENER, Secrétaire-général.
33
Vers la fin du juin 1903 le comité reçut Tinformation que la
Société géologique de Hongrie avait trouvé bon de renoncer tout à
fait à l'excursion qu'elle avait projeté de faire de Vienne à Budapest
et au Bas Danube.
L'arrangement de la pluopart des excursions organisées en Autriche
fut terminé en automne 1902. M. Teller avait bien voulu se charger
de diriger la publication du livret-guide, donnant l'itinéraire détaillé
des excursions et la description des terrains à rencontrer. Le livret-
guide fut envoyé aux souscripteurs au commencement du juillet.
Mentionnons encore que la tâche des arrangeurs des excursions
en Bohême et en Galicie a été facilitée par des comités locaux, qui
s'étaient constitués entre autres à Prague (sous la présidence de M. J.
Woldfich) et à Lemberg (sous la présidence de M. J. Niedzwiedzki).
La composition du Comité local à Prague était la suivante:
Président:
J. N. Woldfich, professeur.
Membres :
K. Vrba, conseiller aulique et professeur
A. Slavik, professeur
F. Pocta, professeur
V. Svambera, privatdocent
J. Perner, adjoint
F. Slavik, assistant
Jos. Woldfich, assistant
A. Hofmann, professeur \ , ^^..
^ „ , • x J X ? * rnbram.
t, Kyba, privatdocent j
C. Ritter von Purkyné à Pilsen.
Sur la prière du Comité exécutif Son Altesse Impériale,
Monseigneur l'A rchiducRainer, curateur de l'Académie Impériale
des Sciences à Vienne, daigna accepter le protectorat auguste du Congrès.
De même Son Excellence W. de H art el, conseiller intime de Sa Majesté
et ministre des cultes et de l'instruction publique en voulut bien se charger
de la présidence d'honneur.
Tous les Congressistes reçurent à leur arrivée à Vienne au bureau
de l'Université le programme des occupations du Congrès. De inéme
ou leur y délivrait une médaille en argent destinée à servir d'insigne
et frappée d'après le dessein du raédailleur M. J. Tautenhayn.
5
, à Prague.
CONGRES GEOLOGIQUE INTERNATIONAL
IXe SESSION 1903.
■ 19 uodl I3Q3.
Programme
du
IX. Congrès Géologique International.
Mercredi, 19 août.
A 7 11 du soir — Réunion des Membres du Cungrès au Restaurant „Volk8-
garten" (I., Burgring). Entrée gratuite sur lu présentation des cartes de membre.
Jeudi, m aoDt.
A 9'/î ^ <ïi matin — Séance du Conseil, dans )a petite nalIe de fttes (kleiner
Festsaal) de l'Université. ♦}
A 11'', h du matin — Ouverture du Congrèe et nasemblée générale dans
la grande salle de fêtes (groUer Pcstsaol) de l'Univcrijité. aous le baut protectorat
de Son Altesse Impériale Monseigneur l'Archiduc Rainer et sou b
la présidence d'honneur de Son Excellence W. de Hartel. conseiller intime de
Sa M^enté et ministre des cultes et de l'instruction pnblique.
A U'i, h de l'aprèa-midi — Séance consacrée aux communications sur des
sujets divers, dans la salle d'amphithéâtre de l'Institut géologique.
1. A. Baltzer: 0ber die [.akkolîthen des AarmassiTs.
■>. E. 0. Hovey: The 1<J02 éruptions of La Pelée. Martinique, and La
Soufrière, St. Vincent.
3. J. Holobek: Das Erdwachsvorkommen von Boryslaw (Galizien).
4. A. S. Bickmore: Illustrations of the volcanic phenoroena in the
Ha w ai ion Islanda.
A 5'.', h de l'après-midi — Séance de la Commission de la Cai-te géologique
internationale d'Europe, dans l'auditoire de l'Institut géologique de l'Université.
Vendredi, t\ août.
I. Excursion aux terrains mlooèies du bassin alpin de Vienne. (Atigersdorf,
Baden, VSsIau.) (Etage savmatique et couches marines du bassin
alpin de Vienne.)
Direction de MM, Th. Fuclis et F. X. Schoffer. Arrangement de M.
F. X. Schaffer, qui se chargera do» renseignements.
') Le Conseil, dans cette séance, qui aura lieu avant l'ouverture du Congrès,
ne compose, aux termes du règlement général, Am congrfinsisteM ayant siégé dans
les précédentu Conneila, des délégués des divers pays ou de» sociétés siivantea
dûment accrédités, et des membres du Comité régionul d'organisation.
35
7 h du iiintin : Réunion des participants dans If^ vestibule de la gare du
chemin de fer du Sud. (On y arrive par les tramways partant de la Kârntner-
straOe et du Schwarzenbergplatz )
7.10 h Départ du train pour Atzgersdorf. Visite des dépôts sarmatiques.
Arrêt d'une heure.
8.42 h Départ pour Baden.
9.18 h Arrivée à Baden. On ira en voiture aux tuileries de Baden,
Soos et Vôslau (Tegel méditerranéen de Baden, Faune de
G ainfahrn).
Il h Arrivée à Vôslau. Réception par les magistrats. Visites des
caves de M. Schlumberger et des établissements thermaux.
12.30 h Déjeuner au ^Kursalon**, gracieusement offert par la ville de
Vôslau.
3 h p. m. Promenade au Rauchstallbrunngraben et à St.
H e 1 e n a. Réception par la mairie de Baden (5 h). Visite des
eaux thermales de la ville.
7.30 h Dîner au .Kursalon*.
On retournera à Vienne par un train spécial. L'heure exacte du départ
sera indiquée aux participants à. Baden. On arrivera à Vienne (Siidbahnhofi vers
11 h du soir. Des trains spéciaux du tramway électrique conduiront les excur-
sionnistes à l'Université par Heugasse, Schwarzenbergplatz et RingstralJe.
Les participants de cette excursion sont priés de s'inscrire au bureau de
r Universitiitsquâstur jusqu-à Jeudi, 20 août, 6 h p. m. et d'y verser la somme
de 12 Kronen.
Ils recevront une plaque jaune, donnant droit :
1. aux billets de 2*^»"« classe de Vienne à Baden, aller et retour;
2. aux voitures de Baden à Vôslau;
3. au déjeuner à Vôslau;
4. au dîner à Baden (boissons non compris);
5. aux trains spéciaux du tramway, circulant du Stidbahnhof à l'Université.
H. Réunion du Congrès à Baden.
En correspondance avec l'excursion précédente on arrangera une réunion
du Congrès à Baden pendant l'après midi. Le dîner sera pris à 7 h 30 du soir
au Kursalon en compagnie des participants de la précédente excursion.
On partira du Siidbahnhof avec le train de 3 h 55 ou par un train spécial
à 4 h, selon le nombre des participants. Les participants sont priés de se
rassembler au vestibule de la gare à 3 h 45.
Réception par les délégués de la ville de Baden, qui auront l'affabilité de
se charger de la conduite dans la ville, aux établissements thermaux et aux
environs (Helenental).
On retournera à Vienne par le train spécial qui sera mis :\ la disposition
des participants de l'excursion précédente.
Les participants de cette réunion sont priés de se faire inscrire au bureau
de rUniversitâtsquàstur jusqu'à Jeudi, 20 août, 6 h du soir et d'y verser la.
somme de 9 Kronen.
Ils recevront une plaque blanche, donnant droit:
1. aux billets de 2«^»n<* classe de Vienne à Baden, aller et retour;
2. au dîner à Baden (boissons non compris);
3. aux trains spéciaux du tramway, circulant du Sûdbahuhofà l'Université.
5*
i \
Samedi, 3â aoQt.
- Séance du Conseil, dons l'auditoire di
Institut géolo-
dans rinetitnt géo-
A 9 h du matin -
giijue de l'Université.
Séance de la Commimiion internationale des glac
graphique de l'UniverBité.
A lO'/i du matin et à 3 h de l'aprèB-midi — Asseinblëes générales consacrées
aui conférences eut l'état actuel de notre connaissance des BcbÏBtes cristallineB.
dans la salle d'amphithéâtre de l'Institnt géologique de l'Université.
Les conférences suivantes ont été annoncées :
F. B e c k e ; Uber kristallinische Schiefer mit besonderer BerQcksicbtignng
ihrer Struktur.
P. Termier: Lee schistes cristallines des Alpes occidentales.
A. Sauerr Die kristallinischen Schiefer der niitteldeutachen Gebirge.
F. E. Suess: Alpine und auOeralpine Scbiefergesteine.
Ch. R. van Hise: The crystalline rocks of tbe United States of North
America.
J. J. Sederholm; Uber den gegenwîLrtigen Stand unserer Kenntuis
der kristallinischen Schiefer von Finland.
L. Mrazec: Les schistes cristallines des Carpates méridionales.
L'intendance de la cour impériale et royale a bien voulu offrir à MM. les
congreesiates étrangers 3011 billets dans les stalles et au parquet de l'Opéra
pour la représentation de ce soir. MM. les congressistes étrangers désirant deij
billets sont priés de s'adresser au Secrétariat jusqu'à Vendredi le 21 août
Dimanche, 23 août.
III. Excursion à Eggenburg. (Terrains miocènes du bassin extra-
alpin de Vienne.) Direction de MM. Th. Fuchs. 0. Abel, i'.X. Schnffer.
Arrangement de M. F. X. Scbaffer, qui se chargera des renseignements.
6.50 b du matin. Départ par le train du Kaiser Fran£ Josefbabnhof
(IX.. Althauplalz).
On y arrive par les tramways parlant du Sebottenring. Les parti-
cipants sont priés de se rassembler au vestibule de la gare à 6 3<) b.
9.03 b Arrivée n Eggenburg. Réception par le magistrat. Visite des
affleurements le long de la route du chemin de fer ut dans les caves.
Visite du Musée Krahulefz, de lu ville et du KarUtal.
1 h p. m. Dîner au restaurant ,(!oldener Lowe".
'i h Promenade il Guuderndorf ('/> b). On retournera à Eggenburg
où l'on prendra un repus nu restaurant de lu gare.
7.06 b du soir. Départ pour Vienne, oii l'on arrivera à S) h à ta gare
de la Kaiser Frunx Josefbahn.
Les
Hrtidpants de cette e
de l'UniversitHtHquaiitur jusi|u'à
la somme de 16 Kroaei.
Ils recevront une plaque
1. aux billets de 2''">o ,
2. au diner et au repax
Les billets seront remis a
n sont priés de se faire i:
Vendredi,
oût, I
rire au bureau
. et d'y vemer
'erte, donnant droit:
lasse du Vienne à Eggenburg, aller et retour;
li Eggenburg (boissons non compris),
lï participants à. la gare par le directeur de
37
IV. Excursion aux terrains archéens du Waldviertel.
Direction de M. F. Becke.
Rendez-vous à 6 h 45 du matin dans la salle d'attente de 2^1"^ classe au
Kaiser Franz Josefbahnhof (IX., Âlthanplatz).
7.06 h du matin. Départ par le train local pour Krems.
10.08 h Arrivée à la Haltestelle Kammegg. Promenade au Kamptal à
Hosenburg.
Dîner à Thôtel Rosenburg.
Après-midi on marchera à pied du château de Rosenburg à
Rosenburg par Ëtzmannsdorf, Wanzenau et le Kamptal. Repas
à rhôtel Rosenburg.
7.32 h du soir. Départ de la station de Rosenburg.
10.35 h du soir. Arrivée à Heiligenstadt (Station de la Gûrtellinie et
Donaukanallinie de la Stadtbahn).
10.40 h Arrivée à Vienne, Franz Josefbahnhof.
Coût de l'excursion (billets de 2^°*® classe, dîner et repas à Thôtel Rosen-
burg — boissons non compris) 13 Kronen 50.
Les participants de cette excursion sont priés de verser cette somme au
bureau de F Universitâtsquastur jusqu'à Vendredi, 21 août, 6 h p. m.
Ils recevront une plaque rouge.
Les billets leur seront remis à la gare par le directeur de l'excursion.
V. Excursion à Pausram en Moravie. (Terrains paléogènes.)
Direction de M. A. Rzehak.
llendez-vous des participants à 7 h 30 du matin à la gare du Nord (Nord-
bahnhof. II., Praterstern), où le directeur de l'excursion se chargera de prendre
les billets.
Dépiirt de Vienne à 8 h du matin pour Pausram. Arrivée à Vienne à
10 h 15 du soir.
Coût approximatif de cette excursion: 20 Kronen. Les participants de cette
excursion sont priés de se faire inscrire au bureau de rUniversitâtsquâstur jusqu'à
Samedi, 22 août, 3 h p. m.
Lundi, 24 août.
A 9 h du matin — Séance du Conseil, dans l'auditoire de l'Institut géo-
logique de l'Université.
A 10\'^ du matin et à 3 h de l'après-midi - Conférences sur le problème
des ^.Lambeaux de recouvrement", des „Nappes de charriage**, et des „Klippen",
dans la petite salle de fêtes (kleiner Festsaalj de l'Université.
Les conférences suivantes ont été annoncées:
V. Uhlig: Die Klippen der Karpaten.
M. Lugeon: Les nappes de recouvrement des Alpes Suisses.
E. Haug: Les grands charriages de l'Embrunais et de l'Ubaye.
F. Kossmat: Oberschiebungen am Westrande der Laibacher Ëbene.
A. E. Toernebohm: Die grofie skandinavische Ûberschiebung.
Bailey WiUis: The overthrust faults of the United States of North
America.
C. L. G r i e s b a c h : The exotic blocks of the Chitichun and Balchdhura
régions in the Central Himalayas.
38
> ' ,
;■. Sur rinvitation gracieuse delà commune de Vienne une réception iiura
n lieu à l'Hôtel de ville (Rathaus) à 6^/2 h du soir. Aux congressistes étrangers
désirant participer à cette réception, les cartes d'invitation seront délivrées au
bureau de l'Universitâtsquâstur jusqu'à Samedi le 22 août à4h du soir. Les
membres autrichiens sont priés de s'adresser au secrétariat jusqu'à Samedi, le
22 août à 2 h de l'après-midi.
Entrée par le «Hauptportal* du Rathaus (tour principale).
Mardi, 25 août.
VI. Excursion au Semmering.
Direction de M. F. Toula.
Réunion des participants à la gare du chemin de fer du Sud (Sûdbahnhof).
6 h du matin. Départ du Sûdbahnhof par train spécial.
7.45 h Arrivée à Payerbach* Visite des affleurements des schistes vertes
(Grûnschiefer) le long de la rive droite de la Schwarza.
8.45 h Départ de Payerbach (en train).
8.57 h Arrivée à Eichberg. Visite des carrières du ^Forellenst^in*.
9.57 h Départ de la station de Eichberg (en train).
10.06 h Arrivée à Klamm. Visite des affleurements carbonifères.
11.26 h Départ de Klamm (en train).
11.46 h Arrivée à la station de Semmering (895 m). Dîner à l'hôtel
Semmering. Après midi Ascension du Sonnwendstein (1523 m).
On descendra par Maria-Schutz et Schottwien à Klamm. (Pour
les détails de l'excursion voir le , Livret-guide*).
8.15 h du soir. Départ de la station de Klamm par train spécial.
10.07 h du soir. Arrivée à Vienne (Sûdbahnhof).
■. On prévient messieurs les congressistes, que les temps de départ indiqués
ci-dessus sont fixés d'une manière absolue. On est donc prié d'éviter chaque
retard pournepasmanquerletrain.
Les participants de cette excursion sont priés de se faire inscrire au bureau
de l'Universitâtsquâstur jusqu'à Samedi, 22 août, 6 h p. m. et d'y verser la
somme de 17 Kronen.
Ils recevront une plaque bleue, donnant droit :
1. aux billets pour le train spécial (aller et retour).
2. au dîner à l'hôtel Semmering ;boi8sons non compris'.
3. au repas au Sonnwendstein et à la station de Klamm (au soir).
Vil. Excursion au Schneeberg (2075 m). Direction de M. G. Geyer.
Réunion des participante à la station „Hauptzollamt" (III., LandstraOe Haupt-
8trai3e) de lu ,, Wiener Stadtbahn" à 7 h 45 du matin.
8 h Dépjirt de la station. Arrivée à Puchberg 10.18 h, à la station Hoch-
schneeberg (1800 m) vers midi. On fera l'ascension du Kaiserstein (2061 m) ou du
Klosterwappen (2075 m) et on retouniera à l'hôtel Hochschneeberg. Dîner à 2.30 h.
Départ de la station Hochschneeberg vers 5 h. Arrivée à Vienne (Hauptzollamt)
9.39 h du soir.
Les participants de cette excursion sont priés de se faire inscrire au bureau
de rUniversitiitsquastur jusqu'à Samedi, 22 août 6 h p. m. et d'y verser la
somme de 13 Kronen.
Ils recevront une plaque rose et des blocs de billets donnant droit au
trajet Vienne— Hochschneeberg (aller et retour) et au dîner à l'hôtel Hochschneeberg.
39
Mercredi, 26 août.
A 9 h (lu matin — Séance du Conseil, dans l'auditoire de l'Institut géo-
logique de l'Université.
A 10^/2 h du matin et à 3 h de l'après-midi — Conférences sur la géologie
de la Péninsule Balcanique et de l'Orient, dans la petite salle de fêtes (kleiner
Festsaal) de l'Université.
Les conférences suivantes ont été annoncées:
F. Toula: Der gegenwiirtige Stand der Erfoi-schung der Balkanhalb-
halbinsel und des Orients.
J. Cvijié: Die Tektonik der Balkanhalbinsel mit besonderer Berûck-
sichtigung der neueren Fortschritte in der Kenntnis der Géologie
von Serbien, Makedonien und Bulgarien.
F. Katzer: Der heutige Stand der geologischen Kenntnis von Bosnien
und der Hercegovina.
A. Philippson: Der heutige Stand der geologischen Kenntnis von
Griechenland.
L. Cayeux: Les lignes directrices des plissements de l'île de Crête.
P. Vinassa de Régny: Ober die Géologie Montenegros und des
albanischen Grenzgebietes.
G. V. Bukowski: Neuere Fortschritte in der Kenntnis der Stratigraphie
von Kleinasien.
Jeudi, 27 août.
A 9 h du matin — Séance du Conseil, dans l'auditoire de l'Institut géo-
logique de l'Université.
A 10^/2 h du matin — Séance consacrée aux communications sur des
sujets divers.
Cette séance sera tenue par sections.
Section A. (Salle d'amphithéâtre de l'Institut géologique de l'Uni vei-sité.)
G. Bôhm: Ûber die Géologie der Molukken.
V. Sabatini: L'état actuel des recherches sur les volcans de l'Italie
centrale (2^me communication .
R. H au thaï: Mitteilungen ûber den heutigen Stand der geologischen
Erforschung Argentiniens.
Section B. (Auditoire de l'Institut géologique de l'Université.)
J. W. Sollas: On some reconstructions of fossils from casts.
0. Abel: Ûber das Aussterben der Arten.
N. Andrussow: Die Klassifîkation des siidrussischen Neogens;
M. Blanckenhorn: Gliederung des Pliocâns und Quai-tars in Europa,
Vorderasien und Nordafrika.
C. Depéret: Affinités des Lophiodon d'après les caractères du crâne
et des pattes. Présentation des photographies.
Ch. Mayer-Eymar: 1. Défense, pièces en main, de ma torminologie
des étages tertiaires. 2. Classification détaillée du Nummulitique
vicentin.
40
Section C, (Auditoire de l'Institut géographique de l'Université.)
E.deMartonne: Sur la période glaciaire dans les Carpates méridionales.
Axel Hamberg: Zur Technik der Gletscheruntersuchungen.
H. F. Reid: On the stratification and blue bands of glaciers.
Section />. (Auditoire de l'Institut de minéralogie et de pétrographie de
l'Université.)
Cl. Angerman: Das Naphthavorkommen von Boryslaw in seinen Be-
ziehungen zum geologisch-tektonischen Bau des Gebietes.
K. Redlich: Die Kieslagerst&tten dcr Steiermark.
R. Canaval: Ober die Genesis gewisser alpiner lagerartiger Sulfîiret-
lagerst&tten.
A 3 h de l'après-midi — Assemblée générale dans la petite salle de fêtes
(kleiner Festsaal) de l'Université. Séance de clôture.
Présentation des Rapports préparés:
1° par la Commission de la Cai*te géologique d'Europe (M. Beyschlag).
2° par la Commission des lignes de rivage de l'hémisphère Nord (Sir
Archibald Geikie).
3° par la Commission de Coopération internationale dans les investi-
gations géologiques (Sir Archibald Geikie).
4*^^ parla Commission de la ^Palaeontologia universalisa (M. D. Oehlert).
6° par la Commission internationale des glaciers (M. S. F i n s t e r w a 1 d e r).
6° par le Comité du Prix Spendiaroff.
Choix du lieu de réunion du X. Congrès géologique international.
7Vx h du soir: Dîner à l'Hôtel Continental (IL, TaborstraÛe 6, grofier
Festsaal).
Prix du couvert 5 Kronen (boissons non compiis). Les congressistes désireux
de participer à ce dîner, qui suivra la clôture de la session, sont priés de verser
cette somme au bureau de l'Universitiltsqu^tur jusqu'à Lundi, 24 août, 6 h p. m.
Vendredi, 28 août.
VIII. Excursion à la Wachau et à Krems. (Vallée épigénétique du
D anube, Loess des environs de Krems, Découvertes paléolithiques
du Solutréen.) Direction de M. A. Penck.
7.40 h du matin. Départ pour Melk par la gare de l'Ouest (Westbahnhof).
10 h Départ de Melk en bateau à vapeur.
12 h Déjeuner à Krems (Bahnhofhotel).
Après-midi visite du Musée et de la station paléolithique du Hundsteig ;
coup d'oeil sur le paysage du loess.
On retournera à Vienne au soir avec un train de la Franz Josefbahn.
Des détails sur cette excursion seront publiés par le directeur, M. A. Penck,
pendant la session du Congrès.
IX. Excursion à Helllgenstadt, Nussdorf et au Kahlenberg (483 m). Direction
de MM. 0. A bel et J. Dreger.
Rendez- vous à 9 h 15 du mutin au vestibule de la station Heiligenstadt de
la Stadtbahn.
A midi déjeuner à l'Hôtel Kahlenberg (6 Kronen. boissons non compris).
2 h p. m. Départ avec le train du chemin de fer à crémaillère. Arrivée à
Vienne (Schottenring) 3 h.
Les participants de cette excursion sont priés de s'inscrire au bureau de
rUniversitiitsquiistur jusqu'à Mercredi, 26 août, 6 h p. m.
41
Samedi, 29 août.
X. Excursfon au Wienerberg et à Inzersdorf. (Anciennes terrasses de
vallée du Danube, couches à Congeria.) Direction de MM. Th. Fuchs et
F. X. Sehaffer. Arrangement de M. F. X. Schaffer, qui se chargera des
renseignements.
Les membres du Congrès, désirant prendre part à cette excursion d'une
demi-journée, sont priés de se faire inscrire au bureau de rUniversitâtsquiistur
jusqu'à Mercredi, 26 août, 6 h p. m. Les frais ne dépassant pas la somme
d'une couronne, un versement préalable n'est pas nécessaire.
On partira à 7.30 h du matin de la station Karntnerstrafie (Kârntneî:-
ring) avec le Tramway électrique. On prendra individuellement ses
billets pour la Triesterstrai3e. Ascension de la Spinnerin am Kreuz.
Promenade à Inzersdorf (20 min.). On y visitera les établissements
de la Wienerberger Ziegelfabriks- und Baugesellschaft (couches à
Covfferia) et prendra un repas, offert par la direction de la dite société.
On retournera par la même route vers midi.
Durant la session un bureau de poste sera établi dans r„Universitâts-
quastur*. Messieurs les Congressistes pourront se faire envoyer leur courrier sous
l'adresse: Wien, Congrès géologique. Université jusqu'au 29 août.
Le bureau de l'Universitàtsquâstur sera ouvert tous les jours (exceptés les
dimanches) de 8 h 30 à midi et de 2 h à G h de l'après-midi.
Pour les renseignements nécessaires sur les affaires du Congrès et sur
les excursions on est prié de s'adresser au Secrétariat (Geologisches Institut der
Universitât, Téléphone 18220). MM. les congressistes étrangers, auxquels le livret-
guide n'a pas encore été remis, y en seront pourvu par le bureau.
Comme lieux de rendez-vous et des repas journaliers nous indiquons les
suivants (dans le voisinage de l'Université):
Restaurant Mitzko, I., Schottengasse 7.
Hôtel de France, L, Schottenring 3.
Riedhof, VIII., Wickenburggasse 15.
Restaurant Volksgarten, L, Burgring.
Rathauskeller, L, Lichtenfelsgasse 3.
Pendant toute la durée du Congrès les membres seront admis gratuitement,
sur la présentation de leur cai-te, à visiter le Musée Imp. et Roy. d'histoire
naturelle (k. u. k. Naturhistorisches Hofmuseum) aux jours suivants:
Lundi de 1 h à 5 h p. m.
Mercredi ^ 10 h a. m. à 3 h p. m.
Jeudi , 10 h a. m. à 5 h p. m.
Samedi „ 10 h a. m. à 3 h p. m.
Entrée par le «Hauptportal*, L, Maria Theresienplatz.
Le département géologique du Musée sera, en outre, ouvert pour les
membres du Congrès tous les jours de 9 h a. m. à 2 h p. m. Entrée par l'escalier
de service (Dienststiege) Nr. I, Burgiing Nr. 7.
Au département minéralogique du Musée (salle V.) les trois coupes de la
chaîne centrale des alpes orientales: 1. Gastein-Mallnitz-Oberdrauburg, 2. Schwaz-
Zillertaler Hauptkamm • Brunneck, 3. Ôtz-Gurgl- Vintschgau, relevées par MM.
F. Becke, F. Berwerth et U. G rub en m ann par ordre de l'Académie impériale
des sciences, seront exposés avec une collection d'échantillons.
6
42
A cette exposition len congressistes seront admis, sur la présentation de
leur carte tous les jours de 9 h a. m. à 5 h p. m. Entrée par l'escalier de service
(L, Burgring 7, Mineralogisch-petrographische Abteilung, Hochparterre), pourvu,
que la porte principale ne soit pas ouverte.
Une explication de cette exposition, qui servira d'introduction aux excursions
VII!. et IX. sera donnée par M. F. Becke, Mercredi, le 26 août à 2 h p. m.
Ce discours sera suivi d'une conférence de M. F. Berwerth sur les acquisitions
nouvelles de la collection de météorites du Musée.
Les congressistes sont invités à visiter la riche collection de minéraux du
membre défunt de la Société minéralogique de Vienne, M. Lechner dans l'hôtel
de M. Adolf Lechner, IV., Schaumburgerstralie *>, LT. La collection
sera exposée tous les jours du 20 au 27 août de 3 h à 6 h p. m. et le 28 août
de S h à midi.
Le ^Wissenschaftliche Club" invite les membres étrangers du Con-
grès de visiter fes localités (I., Eschenbachgasse 9, près du Schillerplatz) pendant
la session. Il les mettra à leur disposition de S'/j du matin jusqu'à 10 h du soir.
Messieurs les congressistes pourront, sur la présentation de leur carte de membre,
visiter les salles de lecture, où ils trouveront un grand nombre (350) de journeaux,
de revues etc.
Excursions après la session.
a. Excursion en Bosnie et Hercégovine.
Un train spécial conduira les congressistes de Budapest à Brcka. Il partira
de Budapest Lundi, 31 août vers 6 h du matin (Zentralbahnhof).
La cotisation pour cette excursion a été fixée à 135 Kronen.
Cette somme — moins le versement préalable de 20 Kronen pour l'inscrii^tion
— devra être versée au bureau de l'Universitiitsquâstur dans le courant de la
semaine du Congrès jusqu'à Mercredi, 26 août G h p. m. Elle couvrira les
frais de l'excursion en Bosnie (premier déjeuner et boissons non compris) et le
prix des billets du train spécial de Budapest à Brcka.
b. Excursion en Dalmatie.
Le bateau spécial ,Metkovich" sera mis à la disposition des congressistes.
La cotisation pour cette excursion a été fixée à 270 Kronen.
Cette somme — moins le versement préalable de 20 Kronen pour l'in-
scription — devra être versée au bureau de l'Universitiitsquâstur jusqu'à Mercredi,
26 août 6 h p. m. Elle couvrira tous les frais de l'excursion à partir do Gravosa
jusqu'à l'arrivée à Triest (boissons non compris).
c. Excursion dans ies terrains glaciaires des Alpes autrichiennes.
Les participants de cette excursion sont prévenus qu'un programme spécial
en a été publié par les directeurs MM. A. Penck et E. Rie h ter. L'excursion
commencera Vendredi, 28 août (au lieu de Lundi, 31 août).
Pour le programme spécial s'adresser au secrétariat ou à M. Penck.
La société géologique de Hongrie a renoncé à l'arrangement des excursions
à Budapest et au bas Danube.
Aux dates des rendez- vous des excursions VI, Vil, VIII, IX, X, XI et XIIF,
assignées dans notre seconde circulaire, rien n'a été changé.
Au nom du Comité (inorganisation
E. TIETZE, Président.
C. DIENEK, Secrétaire-généraL
DEUXIÈME PARTIE.
BÉONIONS DES CONGEBTËS PËNDiNT LA SESSION.
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Réunions des congressistes pendant la session.
La veille du jour de la séance d'ouverture, savoir le 19 août au
soir les membres du congrès présents à Vienne se réunirent con-
formément au programme dans la vaste salle du restaurant .,Volks-
garten**, le temps alors pluvieux ne permettant pas de passer la soirée
au jardin du dit établissement.
Pour la soirée du 22 août l'intendance des théâtres imp. et roy.
avait eu la complaisance d'offrir aux congressistes des places au parquet
et dans les stalles de l'opéra (Cavalleria rusticana, I Pagliacci et la
perle d'Ibérie). MM. les membres profitaient en nombre assez con-
sidérable de c^tte occasion à admirer le travail accompli de nos
artistes, tandis qu'une centaine de congressistes suivirent en même
temps l'invitation de MM. E. Tietze, E. Suess, M. von Gutmann
et E. von Mojsisovics, qui avaient prié chacun une trentaine de
géologues de venir diner amicalement avec eux.
La municipalité de Vienne, au nom de laquelle M. Strobach
avait souhaité la bienvenue aux géologues étrangers lors de la séance
d'ouverture, avait fait distribuer aux congressistes un album illustré et
élégamment relié contenant des vues de notre capitale. De plus elle
a bien voulu inviter le congrès entier de se réunir à l'hôtel de ville
le 24 août au soir.
Pour des raisons de santé, qui l'obligeaient de passer quelque
temps aux eaux, le maire, M. Lueger était alors absent de Vienne.
A sa place MM. Strobach et Neumayer, maires-adjoints de la
ville, faisaient les honneurs de la maison.
Sous l'aimable conduite de monsieur le secrétaire Pfeiffer, qui
s'était chargé de l'arrangement de cette réception, et de quelques autres
employés de la magistrature les géologues se mirent d'abord à par-
courir les collections du musée municipal et à visiter les diverses
salles de séance. A 7 h. parurent MM. Strobach et Neumayer,
accompagnés par la plupart des conseillers municipaux alors présents
en ville et par les premiers fonctionnaires du magistrat de la capitale.
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46
Le président du congrès M. T i e t z e prit alors la parole en
abordant le premier maire-adjoint:
„Hochgeehrter Herr Bttrgermeister!
Gestatten Sie, daB ich Ihnen im Namen unseres Organisations-
komitees sowie im Namen sâmtlicher Mitglieder des Intemationalen
Geologen-Kongresses den wârmsten und aufrichtigsten Dank ausspreche
filr die Ehre, die Sie uns durch Ilire werte Einladung haben zuteil
werden lassen, wodurch uns erniôglicht wurde, die schonen Ratime.i;nid
Sammlungen dièses Hanses unter freundlicher Ftthrung zu besichtigen.
Seien Sie versichert, daB sâmtliche Teilnehmer unseres Kongresses jene
Ehre zu schatzen wissen und dal3 sie dièse Einladung auffassen als
einen Beweis der Achtung, welche die Stadt Wien der VVissenschaft
entgegenzubringen wQnscht Wir fassen dieselbe aber weiterhin aucb
auf als einen Beweis der altberilhmten LiebenswUrdigkeit der Bewohner
Wiens, welche Sie hier so wUrdig vertreten. Von dieser Liebens-
wUrdigkeit haben unsere fremden Gâste in den ietzten Tageu zwar
sicher bereits mancherlei Beweise erfahren. Ihren solennsten Ausdruck
dtirfte dieselbe aber am heutigen Abend finden, an welchem uns die
Vertreter der Stadt so freundlich entgegenkommen."
M. Strobach répondit à ce discours comme suit:
„Sehr verehrter Herr Prasidentî
Meine hochverehrten Dam en und Herr en!
Es ist heuer das erstemal, dafi die Beratungen des hochansehn-
lichen Intemationalen Geologen-Kongresses in unserer Stadt abgehalten
werden. Wenn schon dièses Ereignis an sich der Vertretung der Stadt
grofie Freude bereitet, so wird dieselbe noch dadurch gesteigert, daS
wir die geehrten Damen und Herren heute in den Kâumen des Rat-
hauses begrUUen konnen. Ich erlaube mir daher die geehrten Damen
und Herren auf das herzlichste willkommen zu heiUen und den Wunsch
auszusprechen, es môgen die Stunden, die Sie hier verbringen, zu den
angenehmen zahlen und der Erinnerung wert sein.**
Sur l'invitation de M. Strobach toute rassemblée se rendit alors
dans la salle de fêtes, magnifiquement éclairée, où le diner offert par
la ville en l'honneur du congrès fut servi. Etaient présents à peu près
500 personnes y compris plusieurs conseillers municipaux et d'autres
fonctionnaires de la magistrature de Vienne. De même Son Exe.
M. Engel, commandant la ville de Vienne, et M. Habrda, préfet de
police assistaient à cette réception. '
Vers la fin du diner M. Strobach porta la santé de Sa Majesté
l'Empereur. Il dit:
47
M e i n e s e h r <i e e h r t e n I) a m e ii u n d H e r r e n !
Aus allen Teilen der Erde sind Sie in die alte Kaiserstadt an
der Donau gekonimen, um hier in ernster Arbeit den Zwecken der
Wissenschaft zu dienen. Icli danke den hochgeehrten Herren lierzlichst
dafiir, dali Sie im heurigen Jahre unsere Stadt zum KongreCort gewiihlt
habeu, und hofFe, dal3 Sie auch mit Befriedigung des hiesigen Auf-
enthaltes gedenken werden. Wie Sie, nieine liocbgeelirten Damen und
Herren, alluberall, sei es in der Heiraat oder in der Freinde, Ibres
Staatsoberbauptes gedenken, so gedenkt aucb der Wiener bei allen
festlichen Anliissen stets freudig seines Monarcben. Se. k. u. k.
Apostoliscbe Majestiit Kaiser Franz Josefl. bat wahrend seiner
langen Regierung stets das VVolil seiner Vôlker unablassig gefordert
und namentlicb die Keicbsbaupt- und llesidenzstadt Wien verdankt der
Gute und Gnade Sr. Majestiit des Kaisers ibr Wacbsen, Bluben und
Gedeiben. Jeder kaisertreue Bewobner unserer Stadt biingt dalier mit
gliibender Liebe und Begeisterung an der gebeiligten Person unseres
Kaisers. Icb bin tiberzeugt, daB aucb Sie, meine bocbverebrten Damen
und Herren, unsere Gefublc wiirdigen und ebenso unserem Monarcben,
dem Friedenskaiser, Ibre Huldigung entgegenbringen. Icb erlaube mir.
Sic daber einzuladen, das Glas zu erbeben und mit mir einzustimmen
in den Ruf: Se. k. u. k. Apostolisclie Majestiit, uiiser allergniidigster
Herr und Kaiser Franz Josei I., lebe bocb, boch, bocb!''
M. le docteur Neumayer deuxième maire-adjoint de la ville
de Vienne prit alors la parole pour présenter les bommages de la
municipalité aux congressistes. Il parla du travail sérieux et du succès
du congrès en appuyant sur la nécessité de cultiver les études géologiques
dans cbaque pays. Il se répandit ensuite sur les voyages des géologues,
dont les rechercbes embrassent le monde entier correspondant au
caractère éminemment international de leur science. L'orateur conclut
son discours comme suit:
„ Unsere Giiste verdanken den Erfolg des Kongresses ibrem Priisi-
dium, wie nicbt min der dem warmen Interesse, welcbes unser den
Wissenscbaften stets geneigtes Kaiserbaus dieser Versammlung ent-
gegenbracbte, indem es durcb die Entsendung des durcblaucbtigsten
Herrn Erzberzogs Rainer, welcber d(mi Kongresse als Protektor
vorzusteben gerubt, die bobe Bedeutung dieser Veranstaltung wiirdigte.
Dafi aber der Erfolg so groU war, ist scblieBlicb nur durcb das
Zusammenwirken aller Mitglieder môglicb gewesen. Desbalb bringe
icb mein Glas auf dièses scbone Zusammenwirken und rufe: Der
Internationale Geologen-KongreB in Wien er lebe bocb !•*
' I
4S
1
Qaelqaes minâtes après M. T i e t z e monta la tribune poar
remercier la municipalité de l'accaeil chaleureux, qui avait été fait aux
membres du congrès. Il dit:
.Meine Damen und Herren!
Auf die Worte der beiden Herren Vizebûrgermeister habe ich
die Pflicht. zu erwiedem und insbesondere Lst es die liebenswûrdige
BegrQfiung. die uns Herr Dr. Xeumajer bat zuteîl werden lassen.
welche mir dièse Pflicht auferle;?!. Ich will mir dabei erlauben. speziell
an eine Bemerkung anzuknûpfen. welche der geehrte Herr Vorredner
gemacht bat. Derselbe meinte. daB kauni eine Wissenschaft einen
solchen intemationalen Zug aufweise aïs die unsere und er erinnerte
dabei daran. daS die Geologen die Aufgabe baben. ibre Untersuchungen
ûber die ganze Welt auszudehnen. Vollstândig kann ich jedoch dieser
Ansicht nicht zustimmen. Die Sache lâât sich jedeu£ills auch von einer
anderen Seite ansehen.
Die Géologie ist zwar wie die meisten anderen Wissenschaften
eine kosmopolitische Wissenschaft und deshalb intemationalen Cha-
rakters. was ich gerade angesichts eines intemationalen Kongresses
nicht nâher zu betonen branche, allein ohne Einscfanînkung gilt dieser
Satz nicht. Unsere Wissenschaft ist kosmopolitisch und international
in dem Sinne. daS allen Fachgenossen die hôchsten Problème des
Fâches gremeinsam am Herzen liegen. daS die idealen Ziele nach
Erkenntnis allgemeiner Gesetze fïir aile dieselben sind. ebenso wie
teilweise auch die Methoden, diesen Zielen nâher zu kommen, und
^1 insoweit bezQglich dieser Methoden noch E>ifferenzen bestehen, tragen
ja die intemationalen Kongresse dazu bei. auch hier einen Ausgleich
zu schaffen ; aber aut der anderen Seite ist es offenbar. daB die Wissen-
-' schaft, die sich mit der £rde und mit der Zusammensetzung des Bodens
beschâfcigt, in ibrer Entwicklung mehr als manche andere Ton der
f Scholle abhâugt. die >ie bei ihren Untersuchungen jeweilig zum Aus-
r gangspunkte nimmt. Mit anderen Worten und um tinen Ausdruck
' unseres verstorbenen Altmeister^ Quenstedt zu irebniucben: trotz
des intemationalen Charakters gewisser Problème ist der Geologe stets
mt^hr oder wenisrer ein Kind des Bodens. auf dem er lebt und arbeitet
Die r»rtlichen Untersuchungen. dit- lokalen Siudieu spielen daher bei
irar ktriner Xaturwisst-nschatt einif solche Kolle :iis srerade in der Geo-
loifie. Es ist aber naturiremâlJ, daB der Geoloire in der lîeiîel zuerst
seint-n heimischen Bod^^n uniersucbt. Daiî er die anderwârts gewonnenen
Erfahrunirtrn far dît* se Unit- r^uchung verwertet, i^l ja selbsiverstâindlich.
Aus der Summe und dem Vergleiche dieser Lokaistudien haut sich
dann natilrlich erst aie îdlsjemeiîie Wissenschiift auf.
U
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Dièse Untersuchiing der heiinatlichen SchoUe bringt aber den
Geologen in die mannigfaclisten Beziehungen zu den Mitbtirgern, die
mit ihm dieselbe SchoUe bewohnen, und er ist erfreut, wenn er dabei
die Sympathie dieser Mitbtirger findet und wenn er bei denselben dem
nôtigen Verstandnis fûr die Bedeutung seines Fâches begegnet, so wie
er umgekehrt seine Erfahrungen spezieller oder allgemeiner Natur
seinen Landesgenossen gern zur Verfligung stellt. Gerade hier in Wien
hat sich ein derartiges Verhaltnis schon seit lange herausgebildet. Zum
Nutzen des Gemeinwesens ist geologischcr Rat schon manchraal in
Anspruch genommen worden und andrerseits haben wir hier vielfach
Verstandnis filr unsere Aufgaben speziell in den Kreisen gefunden,
die mit der Leitung dièses Gemeinwesens betraut waren oder sind.
Beweise dafiir sind uns mehrfach geliefert worden. Ich erinnere zum
Beispiel an die Ehrungen, welchc einzelnen unserer hervorragendsten
Geologen teils bei Lebzeiten, teils nach ihrem Tode zuteil wurden.
Ich erinnere daran, daC unserem Altmeister Suess schon vor liiiigerer
Zeit das EhrenbUrgerrecht von Wien verliehen wurde und dafi andrer-
seits das Andenken einiger unserer hervorragendsten Meister wie
Haidinger, M oh s und Hauer durch die Errichtung von Ehren-
grâbem hochgehalten wurde, welche die Gemeinde Wien unter ihre
spezielle Obhut genommen hat. Ich erinnere aber auch an das Ver-
trauen, welches uns und unserem Urteile bei verscliiedenen Gelegen-
heiten entgegengebracht wurde, und wenn es noch eines weiteren
Beweises fUr unser gutes Einvernehmen mit unseren MitbUrgern bedurft
hatte, so liefert uns denselben der heutige Abend, wo nicht bloB wir
W^iener Geologen, sondern mit uns die Kollegen aus ganz Osterreich
und unsere Gâste aus allen Teilen der Welt die Ehre haben, Gaste
dièses Gemeinwesens zu sein.
FUr dièse Ehre erlaube ich mir, der Vertretung der Stadt sowie
speziell auch den beiden Herren Vizebtirgermeistern und dem abwesenden
Hemi Blirgermeister den aufrichtigsten und wârmsten Dank des ganzen
Internationalen Geologen-Kongresses auszudrQcken, und indem ich noch-
mals der Freude darUber Ausdruck gebe, daC die Bedeutung unseres
Fâches an dieser Stelle die verdiente WUrdigung findet, erhebe ich
mein Glas auf das Wohl der Stadt Wien."
Monsieur Depéret au nom des géologues étrangers porta
ensuite la santé de MM. Strobach et Neumayer et de toute la
municipalité de Vienne en fiiisant l'éloge des aimables qualités et de
l'hospitalité des Viennois, qualités, que l'orateur avait déjà eu l'occasion
à apprécier lors d'un séjour antérieur dans cette ville. M. Loewinson-
Lessing se rallia aux sentiments exprimés par M. Depéret en
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*
50
disant que la réception des congressistes de la part de la ville a
surpassé tout ce que les étrangers pouvaient attendre de rhospitalitë
bien connue de la municipalité de cette capitale. M. S. E m m o n s
exprima les vifs regrets de l'assemblée à propos de Tabsence du
premier maire de la ville, monsieur le docteur Lueger, dont il faut
reconnaître l'intérêt sincère, qu'il avait porté à la réussite du congrès et
en l'honneur duquel on leva les verres en lui souhaitant le rétablissement
prompt et entier d'une santé naturellement quelquefois altérée par les
fatigues continuelles de son emploi important et de sa charge pleine
de responsabilité. Parlaient encore M. Strobach en buvant à la santé
des dames congressistes et M. le baron de Richthofen en portant
la santé des dames viennoises. Les participants à ce banquet ne se
séparèrent qu'après minuit en emportant les meilleurs souvenirs de
l'aimable hospitalité du conseil municipal de Vienne.
Le soir du 27 août, après la séance de clôture les congressistes
avant de quitter la ville du congrès se réunirent encore une fois dans
la grande salle de l'Hôtel Continental. La santé de l'empereur fut portée
à cette occasion par M. T i e t z e, qui prononça le discours suivant :
Il ^
y ' ^Mesdames et messieurs!
Dans la première moitié du siècle passé la géologie qui com-
mençait déjà de se développer en Allemagne, en Angleterre, en France
et ailleurs, se trouvait en Autriche encore dans un état assez retardé.
Il n'y avait que bien peu de personnes qui s'en occupaient: quelques
savants dont on n'appréciait pas encoj'e suffisamment les efforts comme
Part se h, quelques amateurs comme Ueuss le père, le baron de
Reichenbach, le comte de Sternberg, puis quelques ingénieurs
des mines comme Lill de Lilienbach avaient fait, il est vrai, certaines
recherches qui ne manquaient pas de mérite, ainsi que quelques étrangers,
dont j'ai parlé dans mon discours dans la séance d'ouverture, faisaient
des voyages scientifiques dans nos montagnes. Mais ces derniers s'y ren-
5 daient à peu près comme on fait aujourd'hui des vojages d'exploration
dans les terrains peu connus de l'Afrique, sinon quant à la difficulté
!j1 du voyage au moins quant à l'espoir de nouvelles découvertes. Cepen-
dant on n'o))tiiit souvent que de médiocres résultats, i)arce que, malgré
l'importance incontesta))le de ces ettorts pour l'histoire de notre science,
, _;■« nos terrains, surtout dans les Alpes, ne paraissaient pas se prêter à
' la comparaison avec les terrains étudiés ailleurs.
Ce qui ncnis man(|uait c'étaient des reclierches organisées et
c'était aussi l'enseignement de notre science dans les hautes écoles.
La géologie s'y trouvait al)and()nnée aux minéralogistes, quelquefois
d'excellents savants, il iaut l)ien le reconnaître, qui faisaient tout leur
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possible pour s'acquitter de bonne grâce de cette tâche, mais qui, à
eux seuls, ne pouvaient guère contribuer suffisamment au développe-
ment d'une science qu'ils devaient regarder comme de second rang,
surtout parceque dans le pays même il y avait encore tout à débrouiller
pour nos terrains et que concernant ces terrains les professeurs n'en
savaient pas plus long que les étudiants qu'ils auraient dû instruire.
Cet état des choses a complètement changé depuis une cinquantaine
d'années et si nous demandons à qui nous devons ce changement, il
ne faut pas nous y tenir seulement aux éminents savants qui ont élucidé
les problèmes des Alpes et de nos autres montagnes ; pour bien répondre
à cette question il faut penser aussi à celui, qui a eu le pouvoir de protéger
les sciences en Autriche et qui a su employer ce pouvoir à secourir le mou-
vement scientifique de toute sagesse. Je parle de notre auguste souverain.
Rappelons-nous quelques faits. Comme nous devons au gouver-
nement de Sa Majesté la fondation nouvelle de plusieurs universités et
d'autres hautes écoles en Autriche, l'enseignement de notre science a pu
s'étendre au fur et à mesure de ces fondations. Mais pour nos universités
il nous faut noter aussi la création de chaires spéciales qui permettaient
de cultiver la géologie comme telle et indépendamment des branches
voisines de la science. La première de ces chaires a été créée ici à
Vienne déjà en 1862. Elle fut confiée à notre illustre maître, monsieur
Suess et c'est aussi ici à Vienne qu'on a créé pour la première fois
une chaire spéciale pour la paléontologie, laquelle nous considérons
comme une des plus importantes branches auxiliaires de notre science.
Mais avant tout je me permets de vous rappeler la fondation de notre
institut géologique, de la Geologische Reichsanstalt, qui fut confiée
à la direction de H a i d i n g e r et où par le zèle de François de H a u e r
et de ses collaborateurs les traits généraux de la constitution géologique
de notre empire furent bientôt suffisamment connus. Cette fondation
se faisait très peu de temps après l'arrivée au trône de Sa Majesté
et notre institut était même le premier institut scientifique fondé sous
les auspices de l'empereur François Joseph. Pour mieux apprécier le
mérite de cette fondation il suffit de dire que dans ce temps-là la
plupart des instituts géologiques, qui fleurissent aujourd'hui, n'existaient
pas encore et que l'Autriche dans l'organisation des relevées géolo-
giques a devancé au commencement bien d'autres pays.
On peut donc soutenir avec de bonnes raisons, que nous avons
le droit et le devoir de reconnaître avec la plus vive gratitude les
soins de Sa Majesté pour notre oeuvre scientifique et je vous engage à
exprimer nos sentiments de reconnaissance respectueuse envers notre
bienaimé souverain en levant les verres: Vive Sa Majesté, l'Empereur
François Joseph!"
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» M. G. Qeyer au nom des géologues autrichiens porta ensuite la
^j santé des géologues étrangers en rendant des hommages aux gouver-
nements des divers pays réprésentés au congrès et aux chefs d'état de
ces pays.
Sir Archibald Geikie fit alors valoir le mérite du bureau
du congrès et du comité d'organisation, M. Zirkel leva son verre en
l'honneur de la ville de Vienne, le baron F. de Richthofen en
buvant à la santé de M. Ti etze, directeur actuel de l'institut géologique
imp. et roy. d'Autriche (k. k. geologische Reichsanstalt), rappela à
;{ l'assemblée l'importance de cet institut, aux travaux duquel il avait
participé au commencement de sa carrière scientifique. M. Termier
en appréciant le travail des savants professeurs de l'université de Vienne
exprima la reconnaissance des congressistes au sénat de cette haute
école, qui en avait mis le palais à la disposition du congrès. Après
un discours de M. Tcherny sche w, qui au nom des géologues
étrangers avait porté la santé de tous les collègues autrichiens, le
président M. Tietze prit de nouveau la parole pour remercier les
I orateurs, qui avaient bien voulu témoigner leurs sentiments d'amitié
\ ' dans des termes si flatteurs à tous ceux, qui avaient essayé d'assurer
la réussite de la réunion de Vienne.
v La santé des dames fut portée par M. Branco. Il nous faut men-
tionner ensuite les bons voeux, que M. Goll exprima pour la jeunesse,
j' qui s'occupe de l'étude de la géologie, mais n'oublions pas non plus
'j les paroles de M. H au thaï, qui démontra la géologie comme une de
? ces sciences qui, tendant à écarter tout ce qui sépare les nations, ne
laissent aucune place aux ambitions exclusives et étroites d'un chau-
vinisme quelconque. Enfin nous pouvons citer encore un discours très
applaudi de M. E. Suess, qui, faisant entrevoir aux savants convives
les derniers buts de notre science, prouva, que Pillustre maître, malgré
son âge avancé, embrasse encore avec Tenthousiasme ardent de la jeu-
nesse les études auxquelles il s'est livré durant toute sa vie consacrée
au travail.
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TROISIEME PARTIE.
COMPOSITION DU CONGRÈS.
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Liste générale des membres,
* Désigne le» Membres présent» A la Session de Viennp.
Algérie-Tunisi e .
*Ficheur (Emile), Professeur de géologie à l'Ecole des sciences,
Directeur adjoint du Service géologique de l'Algérie, Mustapha-
Alger.
*Laiuothe (Général de), Commandant T Artillerie d'Algérie, Alger.
Allemagne.
A mm on (Dr. Ludwig von), Oberbergrat, Professeur à TEcole poly-
technique, MUnchen.
*Bamberg (Paul), Fabriksbesitzer, Friedenau bei Berlin.
*B e c k (Dr Richard), Professeur à l'Ecole des Mines, Freiberg in Sachsen.
*Bélowsky (Dr. Max), Kustos am kgl. Muséum f. Naturkunde, Berlin.
*Bélowsky (Madame Anna), Berlin-Niederschônliausen.
*Berg (Dr. Georg), Ingénieur des Mines, Géologue de la kgl. PreuB.
Geologische Landesanstalt, Berlin.
B e n e c ke (Dr. E. W.), Professeur de géologie à l'Université, StraBburg.
*Bergeat (Dr. Alfred), Professeur à l'Ecole des Mines, Klaustal im
Harz.
*Bergt (Dr. Walter), Professeur, Dresden-Striesen.
*Beyschlag (Dr. Franz), Professor, Geh. Bergrat, wissenschaftlicher
Direktor der kgl. preuBischen Geologischen Landesanstalt, Berlin.
Bis tram (Dr. Baron von), Freiburg i. B.
*Blanckenhorn (Dr. Max), Privatdocent de géologie à l'Université
d'Erlangen, Pankow bei Berlin.
*Bohm (Dr. Georg), Professeur adjoint à l'Université, Freiburg i. B.
B ô h m (Dr. Johannes), Kustos an der kgl. Geologischen Landes-
anstalt, Berlin.
*Branco (Dr. Wilhelm), Geh. Bergrat, Professeur de géologie à l'Uni-
versité, Berlin.
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Brauns (Dr. Reinliard), Professeur à TUniversité, Giefien.
Broili (Dr. F), Assistent an der Palâontologischen Staatssammlung
MUnchen.
Brunhuber (Dr. August), Vorstand des Naturwissenschaftl. Vereines,
Regensburg.
Chelius (Dr. Karl), Professer, Oberbergrat, Darnistadt.
Credner (Dr. Hermaun, Geb. Bergrat, Direktor der kgl. sachsischen
Geologischen Landesanstalt, Leipzig
*Credner (Mademoiselle), Leipzig.
■' *Credner (Dr. Rudolf), Professeur de géographie à TUniversité, Pré-
sident de la Société de géographie, Greifswald.
Dam mer (Dr. Bruno), kgl. Geologe, Berlin.
Dannenberg (Dr. A.), Aachen
*Deecke (Dr. Wilhelni), Professeur de géologie à l'Université,
Greifswald.
*Deninger (Dr. Karl), Assistant à Tlnstitut minéralogique de TEcole
polytechnique, Dresden.
Drevermann (Dr. Fritz), Assistant à l'Institut géologique de TUni-
versiié, Marburg i. H.
Du Bois (Dr. Georges Charles), Ingénieur des Mines, Frankfurt a. M.
:; ' *Dziuk (A), Ingénieur des Mines, Hannover.
*E r d m an n (Dr. Hugo ), Professeur à l'Ecole polytechnique, Charlotten-
burg-Berlin.
/'; *Erdmann (Madame Marie), Charlottenburg-Berlin.
V Er dmannsdorfer Dr. 0. H.), Geologe an der kgl. Geologischen
Landesanstalt, Berlin.
*Felix (Dr. Johannes), Professeur à l'Université, Leipzig.
*Fels (Dr. Gustav), Assistant à l'Institut minéralogique de l'Université,
Bonn.
*Finster w ald er (Ur. Sébastian"!, Professeur à l'Ecole polytechnique,
Miinchen.
Fleischer (Alexander), Reichen])ach in Schlesien.
*Fraas (Dr. Eberhard, Professeur, Directeur du Musée dhistoire
naturelle, Stuttgart
*Freudenberg (Wilhelm\ cand. geol., Freiburg i. B.
Friederichsen (Dr. Max), Hamburg.
^Gilbert (Dr. Karl), Geologe der kgl. Geolo;,nschen Landesanstalt,
Leij)zig.
Geinitz (Dr. Eugen), Professeur à l'Université, Rostock.
*G o 1 1 s c h e. Professeur. Hamburg.
*Gottsclie (Madame), Hamburg.
*Graessner (P. A.), kgl. Bergwerksdirektor a. D., StaCfurt.
57
Greim (Dr. Georg), Professeur à l'Ecole polytechnique, Darmstadt.
*Groth (P. von), Professeur de minéralogie à l'Université, MUnchen.
H a m m (Dr. Herinann), Médecin, Osnabriick.
*Heckmann (Dr. K.), Elberfeld.
*Heimbrodt (Dr. Friedrich), Leipzig.
Henrich (Ludwig), Frankfurt a. M.
*H ess vonWichdorff (Dr. Hans), kgl. preufiischer Geologe, Berlin.
*Heusler (C), Geh. Bergrat, Bonn.
*Hintze (Karl), Professer, Breslau.
Hoek (Dr. H.), Freiburg i. B.
Holzapfel (Dr. E.), Professeur à l'Ecole polytechnique, Aachen.
*Jentzsch (Dr. Alfred), kgl. Landesgeologe, Professor, Berlin.
Kayser (Dr. Emanuel), Professeur de géologie à l'Université, Mar-
burg i. H.
*Keilhack (Dr. Konrad), Professor, Landesgeologe, Berlin.
*Klein (Dr. Karl), Geh. Bergrat, Professeur à l'Université, Berlin.
*Koenen (Dr. A. von), Geh. Bergrat, Professeur de géologie à l'Univer-
sité, Gottingen.
*K o Ib e ck (Dr. Friedrich), Professeur à l'Ecole des Mines, Freiberg i. S.
*Krahmann (Max), Ligénieur des Mines, Editeur de la ^Zeitschrifk
fUr praktische Géologie", Berlin.
*Krantz (Dr. Fritz), Bonn.
*Krause (Dr. Paul Gustav), kgl. Bezirksgeologe, Berlin.
*Kahn (Dr. Benno), kgl. Landesgeologe, Berlin.
Lenk (Dr. Hans), Professeur de minéralogie et de géologie à l'Uni-
versité, Erlangen.
Lepsius (Dr. Richard), Geh. Oberbergrat, Professor, Direktor der
Geologischen Landesanstalt, Darmstadt.
Lorenz (Dr. Theodor), Hamburg-Hohenfelde.
*Loretz (Dr.), Geh. Bergrat, Grunewald-Berlin.
*Lotz (Dr. Heinrich), kgl. Geologe, Berlin.
*Matuschka (Dr. F. Graf von), Berlin.
*Mentzel, Bergassessor, Bochum.
Mie g (Mathieu), géologue, Mulhouse.
Mo eh le (Dr. Fritz), Wttrzburg.
Naumann (Dr. Emst), géologue, Berlin.
*Neumann (Dr. Ludwig), Professeur de géographie à l'Université,
Freiburg i. B.
Oberdorfer (Richard), cand. rer. nat., Freiburg i. B.
Oebbeke (Dr. K.), Professeur à l'Ecole polytechnique, Mllnchen.
*Oppenheim (Dr. Paul), Charlottenburg-Berlin.
*Osann (Dr. Alfred), Professeur à l'Université, Freiburg i. B.
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*Paulcke (Dr. Wilhelm), Privatdocent de géologie à l'Université,
Freiburg i. B.
*Philipp (Hans), Heidelberg.
*Philippson (Dr. Alfred), Professeur adjoint de géographie à l'Uni-
versité, Bonn.
*Plagemann (Dr. A.), Hamburg.
Plieninger (Dr. Félix), Privatdocent à l'Université, Tiibingen.
Proudzyvski (Vinzenz von), Directeur, Groschowitz, Preuû.-Schlesien.
*Rathsburg (Alfred), Leipzig.
*Reinisch (Dr. Reinhold), Privatdocent à l'Université, Leipzig.
Reifi (Dr. Wilhelm), Geh. Regierungsrat, SchloB Kônitz (ThUringen).
*Richthofen (Dr. Ferdinand Freiherr von), Geh. Reg.-Rat, Professeur
de géographie à l'Université, Berlin.
*Richthofen (Freifrau von), Berlin.
*R o m b e r g (Dr. Julius), Berlin.
*Rothpletz (Dr. August), Professeur à l'Université, Mtinchen.
*Rtihl (Alfred), Kônigsberg.
*Sachs (Dr. Artur), Privatdocent à l'Université, Breslau.
*Salonion (Dr. Wilhelm), Professeur à l'Université, Heidelberg.
*Sauer (Dr. Adolf), Professeur à l'Ecole polytechnique, Stuttgart.
*Scheibe (Dr. Robert), Professor a. d. kgl. Bergakademie, Berlin.
*Schellwien (Dr. Emst), Professeur de géologie à l'Université,
Kônigsberg.
*Schenck (Dr. Adolf), Professeur adjoint à l'Université, Halle a. d. S.
Schlagintweit (Otto), cand. geol., MUnchen.
♦SchlUter (Dr. Otto), Berlin.
*Schmeisser (Karl), Geh. Bergrat, Direktor der kgl. Geologischen
Landesanstalt und Bergakademie, Berlin.
*SchUtze (Dr. E\v.), Assistent am kgl. Naturalienkabinet, Stuttgart.
*Seligmann (Gustav), Koblenz.
*Silberstein (Georg), cand. phil., Berlin.
*Soenderop (Dr. Fritz), kgl. Geologe, Berlin.
*Steuer (Dr. Alexander), Landesgeologe, Darmstadt.
\\} Steinmann (D. G.), Hofrat, Professeur à l'Université, Freiburg i. B.
*S tille (Dr. Hans). kgl. Geologe, Berlin.
r; *StUbel (Dr. Alfons), Dresden.
;1' *Vogelsang (Madame Antonie), Bonn.
Vorwerg (Oskar), Hauptmann a. D., Herischdorf.
*Wahnschaffe (Dr. Félix), Geh. Bergrat, Professeur à l'Université,
Charlo ttenburg-Berlin .
Walther (Dr. Johannesj, Professeur de géologie et de paléontologie
-, à l'Université, Jena.
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W e b e r (Dr. Maximilian), Privatdocent à TEcole polytechnique,
Milnchen.
*Weigand (Dr. Bruno), Professeur, Straûburg.
*Wessel (Pedro M.) Consul général, Bremen.
Wilckens (Otto), Assistant à l'Institut géologique de l'Université,
Freiburg i. B.
*Witkamp (H.), Freiberg i. Sachsen.
*Willfing (Dr. E. A.), Professeur de minéralogie et de géologie à la
kgl. Landwirtschaftliche Akademie, Hohenheim bei Stuttgart.
*Zahn (Gustav W. von), cand. geogr., Halensee bei Berlin.
Zimmermann (Dr. E.), kgl. Landesgeologe, Berlin.
*Zirkel (Dr. Ferdinand), kgl. Geheimer Rat, Professeur à l'Université,
Leipzig.
Colonies Allemandes.
*Uhlig (Dr. Karl), Vorstand der Meteorologischen Hauptstation fUr
Deutsch-Ostafrika, Dâres-Salâm.
Australie.
Liversidge (A.), Professeur de géologie à l'Université, Sidney.
Mai tl and (A. Gibb), Géologue du Gouvernement, Perth.
Autriche-Hongrie.
a) Autriche.
*A b el (Dr. Othenio), Privatdocent de paléontologie à l'Université, Wien.
*Altinger (Dr. Altmann), Professeur de géographie, Kremsmiinster.
*Ampferer (Dr. Otto), Assistent der k. k. Geologischen Reichsanstalt,
Wien.
*An gérer (P. Leonhard), Kremsmunster.
*Angermann (Claudius), Ingénieur des Mines, Lemberg.
Arbesser (Max von), k. k. Oberbergrat im k. k. Finanzniinisterium,
Wien.
*Arthaber (Dr. Gustav von), Privatdocent de paléontologie à l'Uni-
versité, Wien.
A s cher (Franz A.), Generaldirektor, Graz.
*Bachtler (Dr. Julius), Wien.
Bartonec (Franz), Inspecteur des mines, Siersza par Trzebinia.
Barvîf (Dr. Henri), Professeur, Prague.
*Bayer (Dr. Franz), Professeur, Prague.
*Beck (Dr. Heinrich), Assistant à l'Institut géologique de l'Université,
Wien.
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60
*Becke (Dr. Friedrich), Professeur de minéralogie à l'Université, Wien.
*Berwerth (Dr. Friedrich), Professeur à l'Université, Wien.
*Blaas (Dr. Josef), Professeur de géologie à l'Université, Innsbruck.
*BôhmEdler vonBôhmersheim (Dr. August), Professeur adjoint
à l'Ecole polytechnique, Wien.
*Brzezina (Dr. Aristides), ancien Directeur au Musée Imp. et R.
d'histoire naturelle, Wien.
*B u k 0 w s k i (Dr. Gejza von), Chefgeologe der k. k. Geologischen
Reichsanstalt, Wien.
Bullmann (Josef), Ingénieur et Architect, Graz.
*Burgerstein (Dr. Léo), Wien.
Buschman (Ottokar Freiherr von), Ministerialrat im k. k. Finanz-
'' ministerium, Wien.
C an aval (Dr. Richard), k. k. Oberbergrat, Klagenfurt.
*Commenda (Hans), k. k. Realschuldirektor, Linz.
Cornu (Félix), stud. phil., Graz.
*Cranimer (Hans), k. k. Professor, Salzburg.
Dan es (Dr. Georg U.), Prague.
*Demmer (Dr. Fritz), Wien.
*Deutsch (Paul), stud. phil., Wien.
*Diener (Dr. Cari), Professeur à l'Université, Wien.
*D i e n e r (Madame Mietze), Wien.
*Doblhoff (Josef Freiherr von), Wien.
DôU (Eduard), Realschuldirektor, Wien.
*D o e 1 1 e r (Dr. Cornelio), Professeur de minéralogie à l'Université, Graz.
Â]', *Dreger (Dr. Julius), Geologe der k. k. Geologischen Reichsanstalt,
H: Wien.
I; *Eger (Dr. Leopold), Wien.
*Eichleiter (C. Friedrich), Chimiste de la k. k. Geologische Reichs-
anstalt, Wien.
*Eissler (Dr. Hermann), k. k. Kommerzialrat, Wien.
*Enderle (Dr. J.), Wels.
FiUunger (Dr. August), k. k. Bergrat, Zentraldirektor, Mâhrisch-
Ostrau.
*Focke (Dr. Friedrich), Assistant au Musée de minéralogie et de
pétrographie de l'Université, Wien.
*Freytag (Georg), Libraire-éditeur, Wien.
Fritsch (Dr. Antoine), Directeur du Musée National, Prague.
*Fuchs (Dr. Theodor), Directeur au Musée Imp. et R. d'histoire
naturelle, Wien.
*Fagger (Eberhard), ancien Professeur, Salzburg.
K. K. Geographische (ïesollschaft, Wien.
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*Geyer (Georg), Chefgeologe derk. k. Geologischen Reichsanstalt, Wien.
*Gotzinger (Gustav), Assistant à Tinstitut géographique de TUni-
versité, Wien.
*Grânzer (Dr. Josef), k. k. Realschulprof essor, Reichenberg.
Groger (F.), Idria.
*Grund (Dr. Alfred), Wien.
Grzybowski (Dr. Josef), Privatdocent à l'Université de Cracovie.
*Gutmann (Max Ritter von), k. k. Bergrat, Wien.
*Hammer (Dr. Wilbelm), Assistent der k. k. Geologischen Reichs-
anstalt, Wien.
*Hasenohrl (Dr. Fritz), Privatdocent à l'Université, Wien.
*Hassinger (Dr. Hugo), Wien.
*Hauser (A. A.), Ingénieur, Wien.
Hilber (Dr. V.), Professeur à l'Université, Graz.
*Hinterlechner (Dr. Karl), Adjunkt der k. k. Geologischen Reichs-
anstalt, Wien.
*Hlawatsch (Dr. Karl), Wien.
Ho e fer (Hans), k. k. Hofrat, Professeur à l'Ecole des Mines, Leoben.
Ho e rues (Dr. Rudolf), Professeur de géologie à l'Université, Graz.
Hofmann (Adolf), Professeur à l'Ecole des Mines, Pfîbrara.
Ho lier (Dr. Anton), Primararzt, Graz.
*Holobek (Johann), k. k. Oberbergrat, Krakau.
J ahn (Dr. Jaroslav), Professeur à l'Ecole polytechnique tchèque, Brlinn.
*John (Konrad von), k. k. Regierungsrat, Vorstand des chemischen
Laboratoriunis der k. k. Geologischen Reichsanstalt, Wien.
*Karschulin (Dr. Georg), Wien.
*Kerner (Dr. Fritz von), Geologe der k. k. Geologischen Reichs-
anstalt, Wien.
*Kittl (Emst), Conservateur au Musée Imp. et R. d'hist. naturelle,
Privatdocent à l'Ecole polytechnique, Wien.
Klepsch von Roden (Eduard), Exzellenz, wirklicher Geheimer
Rat, Feldraarschalleutnant d. R., Wien.
*Knett (Josef), Stadtgeologe, Karlsbad.
*Koch (Dr. Gustav Adolf), Professeur de géologie à la k. k. Hoch-
schule fiir Bodenkultur, Wien.
*Koechlin (Dr. Rudolf), Kustosadjunkt au Musée Imp. et R. d'histoire
naturelle, Wien
*Konig (Dr. Friedrich), Wien.
♦Kossmat (Dr. Franz), Adjunkt der k.k. Geologischen Reichsanstalt, Wien.
*Krahuletz(Joh.), Conservateur du Musée Krahuletz, Eggenburg, N.-O.
*K r e m 1 a (H.), Professor an der k. k. Hôheren Lehranstalt filr Wein-
und Obstbau, Klosterneuburg.
Kretschmer (Franz), IngiSnieur des Mines, Sternberg.
Kreutz (Dr, Félix), ancien Professeur à l'Université. Cracovie.
Kundrat Bitter von Luftenfeld (Josefi, k. k. Sektîonschef
a. D., Wien.
Langer (Emil), k, k. Hofrat, Pribrara,
•Lechleitner (Dr. Hans , k. k. Professer, Linz.
*Lecliner (Dr. Adolf), Wien.
*Linianowski (Miesislas), Zakopane.
Lippmnnn (Dr. E.). Professeur à l'Université, Wien.
*L o e h r (August Ritter von), k. k. Rogierungsrat, Priisident der Minera-
logischen Gesellscliaft, Wien.
*L o w 1 (Dr. Ferdinand) . Professeur de géographie à l'Université,
Czemowitz.
*L o z i il s k i (Dr, Walerj' Ritter von), Leuiberg.
Machacek (Dr. Fritz), Gymnasiallehrer, BrUnn.
*M a k o w s k y (Alexander), Professeur à l'Ecole polytechnique allemande,
BrUnn.
*Marek (Dr. Richard), Assistant à l'Institut géographique de l'Uni-
versité, Graz.
"Matosch (Dr. Anton). Bibliothécaire de la k. k Geologische Reichs-
austalt, Wien.
Mazufek (Dr. Paul Johann), Lemberg.
Miller- A ichholz (Dr. Heinrich von), Wien.
♦Mojsisovics Edler von Mojsvàr (Dr. Edmund), k. k. Hofi-at,
Wien.
•Millier (Hugo M.), Wien.
•Maller (Wilhelm), Libraire, Wien.
*Muck (Josef), Ingénieur des Mines, Wien.
*Niedzwiedzki (Dr. Julian), k, k. Hofrat, Professeur à l'Ecole poly-
technique, Lemberg.
*Noe (Dr. Fi-anz), k. k, Gy mn as ialproi essor, Wien.
"Ohnesorge (Theodor), Volontiir der k. k, Geologischen Reichsaustalt,
lun.sbruck.
*Palacky (J.i, Professeur de géojîraphie à l'Université tchèque, Prague.
*Penck (Dr. Albrecht), k. k. Hofrat. Professeur de géographie à
l'Université, Wien.
"Perlep (Dr. Franz), ancien Avoué, Wien.
Perner (Dr. Jaroslav), Adjoint au Musée National, Prague.
•Petrnscheck (Dr, Wilhelm), Assistent derk. k. Geologischen Reichs-
anstalt, Wien.
Pfeiffer von Inberg (lludolfj, k. k. Berghauptmann a. D., Wien.
63
*Pocta (Dr. Philippe), Professeur de paléontologie à TUniversité
tchèque, Prague.
*Poech (Franz), k. k. Oberbergrat, Wien.
*Pollack (Vinzenz), Inspektor des k. k. Eiseubahnministeriums a. D.,
Wien.
*Porsche (Dr. Josef), Adjoint à l'Listitut géologique de TEcole poly-
technique, Wien.
*Posch (Anton Edler von), k. k. Bergrat, Wien.
*Redlich (Dr. Karl A.), Privatdocent à l'Ecole des Mines, Leoben.
*Reger (Cari). Libraire, Wien.
Reyer (Dr. Eduard), Professeur de géologie à TUniversité, Wien.
*R i c h t e r (Dr. Eduard), Professeur de géographie à l'Université, Graz.
•Rosiwal (August), Chefgeologe der k. k. Geologischen Reichsanstalt,
Wien.
*Rilcker (Anton), k. k. Oberbergrat, Wien.
Ry b îi (Dr. Franz), Privatdocent et Adjoint à TEcole des mines, Pfibram.
*Rzehak (Dr. Anton), Professeur à l'Ecole polytechnique allemande,
BrUnn.
*Schaffer (Dr. Franz X.), Assistant au Musée Imp. et R. d'historié
naturelle, Wien.
*Scharizer (Dr. Rudolf), Professeur de minéralogie à l'Université,
Czemowitz.
^Schneider (Leopold), k. k. Bergrat, Wien.
*Schubert (Dr. Richard Joh.), Géologue de la k. k. Geologische
Reichsanstalt, Wien.
*Schwippel i^Dr. Karl), k. k. Schulrat, Gymnasialdirektor d. R., Wien.
*Seidl (Ferdinand^ Realschulprofessor, Gôrz.
*Sieger (Dr. Robert), Professeui de géographie à l'Université, Wien.
*Sigmund (Alois), k. k. Professor, Wien.
*S 1 a V i k (Dr. Alfred ), Professeur à l'Ecole polytechnique tchèque, Prague.
*Slavîk (Dr. Frantisek), Prague.
Sohle (Dr. Ulrich), Grofipriesen bei Aussig.
SpitzmUller (Rudolf). Oberinspektor der Osterr.-Ungar. Bank i. R.,
Feldkirchen (Kârnten).
S tache (Dr. Guido), k. k. Hofrat, ancien Directeur de la k. k. Geo-
logische Reichsanstalt, Wien.
*S u e s s (Eduard), Prasident der kais. Akademie der Wissenschafken, Wien.
*Suess (Dr. Franz Eduard), géologue de la k. k. Geologische Reichs-
an.stalt, Wien.
Svambera (Dr. V.), Docent de géographie à l'Université tchèque,
Prague.
*Szajnocha (Dr. Ladislus), Professeur à l'Université de Cracovie.
♦Telle r (Dr. Friedrich), k. k. Bergrat, Chefgeologe der k. k. Geo
logischen Reichsanstalt, Wien.
*Tes»eyre (Dr, W.), Lemberg.
"Tietze (Dr. Emil), k. k. Oberbergrat, Directeur de k k. k. Geo-
logische Reiclisaiistalt, Wien.
"Tietze (Mademoiselle Gertrud), Wien,
•Tietze (Mademoiselle Hildegardl, Wien.
*Toulji (Dr. Franz), k. k. Hofrat, Professeur de géologie à l'Ecole
polytechnique, Wîen.
*Trener (Dr. Giovanni Battista), Praktikant der k, k. Geologischeu
ReichsHQstaU, Wien.
Troll (Oskar Ritter von), stud. phil.. Krumbach, N.-Ô.
•Tscbermak (Dr. Gustav), k. k. Hofrat, Professeur de minéralogie
à l'Université, Wien,
"Uhlig (Dr. Viktor), Professeur de géologie à l'Université, Wien.
"Ulilig (Madame Luise], Wien.
*Urban (Dr, Hans), Sekretar des Vereins der Bohrtechniker, Wien,
•Urban (Madame Leo|iol.line), Wien.
*Vacek (Michael), Chefgeologe der k. k. Geologischen Reichsanstalt,
Wien.
*Vetters (Dr. Hermann), Assistant à l'Institut géologique de l'Uni-
versité, Wien.
"Viditz (Dr. Richard). Wien.
Vrba(K.), Conseiller aulique, Professeur à l'Université tchèque,
Prague.
*Vukovic (Adolf), Conseiller royal, Wien.
*Waagen (Dr. Lukas), Géologue de la k. k. Geologische Reichs-
anstalt, Wien.
*Wâhuer (Dr. Pranz), Professeur à l'Ecole polytechnique allemande,
Prague.
•Webern (Karl von), Ministerialrat im k. k. Ackerbauministerîum,
Wien.
W i s n i o w s k i (Dr. Thaddaus), Professer am VI. Gynmasium,
Lemberg.
*Woldfich (Dr. Josef), Assistant à l'Institut géologique à l'Université
tchèque, Prague.
"Woldrich (Dr. J. N.), Profe.sseur de géologie à l'Université tchèque,
Prague.
Zelizko (J.V.), Assistant au Musée de la k. k. Geologiscbe Reichs-
anstalt, Wien,
Zugmayer (H.), k k. Kornmerzialrat, Wien,
65
b) Hongrrie.
*Bene (Géza de), Ingénieur en chef des Mines, Vaskô, par Néniet-
Bogsan.
*Franzenau (Dr. A.), Custode du Musée national hongrois, Budapest.
*Franzenau (Madame), Budapest.
de Inkey (Bêla), Propriétaire, TariSdhaza, p. Dôniôtôri.
*Koch (Dr. Antoine), Professeur de paléontologie et de géologie à
rUniversité, Budapest.
*K r e n n e r (Dr. Josef), k. k. Hofrat, Professeur à l'Université, Budapest.
*Krenner (Mademoiselle Angela), Budapest.
*de Loczy (Lajos), Professeur de géographie à l'Université, Budapest.
*Lorenthey (Dr. Imre), Agrégé de l'Université, Budapest.
*Nopsca (Dr. Franz Baron), Szacsal, Hatszeg.
*Szadeczky (Dr. Gyula), Professeur à l'Université, Kolozsvar.
*Themak (Prof. Ed.), Temesvar.
e) Bosiile-Hereegrovine.
*Katzer (Dr. Friedrich), bosnisch-herceg. Landesgeologe, Sarajevo.
Belgique.
Andrimont (René d'). Ingénieur des Mines, Liège.
Arctowski (Henryk), Bruxelles.
*Bertiaux (Achille), Ingénieur au Corps des Mines, Conillet.
♦Bodart (Maurice), Ingénieur civil des Mines, Dison.
*Fourmarier (J.), Ingénieur au Corps des Mines, Assistant de géologie
à l'Université, Liège.
*Habets (Alfred), Professeur d'exploitation des Mines à l'Université,
Liège.
d'Huart (Baron Raymond), Ingénieur civil des Mines, Château de
Mauffi-in, par Natoye.
Lohest (Max), Professeur de géologie à l'Université, Liège.
*Magery (Jules), ancien Directeur de l'Aachener Htittenaktienverein,
Namur.
♦Mourlon (Michel), Directeur du Service géologique de Belgique,
Bruxelles.
Paquet (Gérard Théodore), Capitaine d'infanterie retraité, Bruxelles.
Polak (Gaston), Ingénieur civil des Mines, Bruxelles.
*Renier (Armand), Ingénieur au Corps des Mines, Liège.
Ru tôt (Aimé Louis), Conservateur au Musée Royal d'histoire naturelle,
Bruxelles.
Société Belge de Paléontologie et d'Hydrologie, Bruxelles.
9
66
S ta i nier (Dr. Xavier), Professeur à Tliistitut agronomique de l'Etat,
Président de la Société belge de géologie, Gembloux.
*Toubeau (J.), Bruxelles.
Van den Broeck (Ernest), Conservateur au Musée R. d'histoire
naturelle, Binixelles.
BrésU.
Hussak (Dr. Eugen), Géologue du Service géologique Sao Paulo.
Bulgarie.
Bontschew (Dr. G.\ Professeur, Sofia.
*Isch irkoff (Dr. A.), Professeur de géographie à l'Université, Sofia.
*Theodoroff (Petko), Ingénieur des Mines, Sofia.
*Wankow (Dr. Lazar), Géologue d'Etat, Sofia.
♦Zlatarski (Georges N.), Professeur à l'Université, Sofia.
Canada.
A m i (Dr. Henry M.), Membre Geological Survey of Canada, Ottawa.
*Bell (Robert), Directeur du Service géologique du Canada, Ottawa.
Kennedy (Thomas George), Professeur de géologie à Kings Collège,
Windsor, Nova Scotia.
Laflamme (Mgr. J. C. K.), Professeur à l'Université Laval, Québec.
*Walker (Dr. T. L.), Professeur de minéralogie à PUniversité, Toronto.
Danemark.
*Madsen (Dr. Victor), Staatsgeologe, Copenhague.
Steenstrup (Dr. K. J. V.), Copenhague.
Ussi n g (Dr. N.V.), Professeur de minéralogie à l'Université, Copenhague.
Egypte.
Hume (Dr. Frazer William), Membre du Service géologique de l'Egypte,
Caire.
Espagne.
*A 1 m e r a (Jaime), Géologue, Barcelona.
♦Bofill (Arthur), Secrétaire perpétuel de la Real Academia de Ciencias
y Artes, Barcelona.
Socorro (Le Marquis del), Professeur à l'Université, Madrid.
États Unis d'Amérique.
A m e r i c a ii M u s e u m of Natural History, New York.
*Becker (George F.), U. S. Geologist-in-charge, Washington, D. C.
*Becker (Madame G. F.), Washington, D. C.
67
♦Blackwelder (EUiot), Palaeontologist, Washington.
*Bickmore (Albert S.), Professeur à l'Araerican Muséum of Natural
History, New York.
♦Bickmore (Madame Albert), New York.
Branner (Dr. John C), Professeur de géologie, Stanford University,
Califomia.
Clark (William Bullock), Professeur de géologie, Johns Hopkins
University, Baltimore.
Cobb (Collier), Professeur de géologie à T Université de Chapel Hill,
North Carolina.
C r o o k (A. R.), Professeur de minéralogie au Northwestern University,
Evanston, 111.
Cross (Whitraan), Geologist U. S. Geol. Survey, Washington, D. C.
Davis (W. M.), Professeur de géologie, Harvard University, Cam-
bridge, Mass.
Dwight (William Buck), Professor of Natural history, Vassar Collège,
Poughkeepsie, New York.
♦Emmons (Samuel Franklin), U. S. 6eologist-in-charge, Président
Geological Society of America, Washington, D. C.
*E m m o n s (Madame S. F.), Washington, D. C.
*Fairchild (Herman Le Roy), Professeur de géologie à l'Université
de Rochester, Secrétaire de la Geological Society of America,
Rochester, N. Y.
Frazer (Dr. Persifor), Professor Horton Soc. of Pennsylvania, Phila-
delphia.
Gulliver (Dr. Frédéric Putnam), Southboro, Mass.
Hague (Arnold), U. S. Geologist-in-charge, Washington, D. C.
Hitchcock (Dr. C. H.), Professeur à Dai-tmouth Collège, Hannover,
New Hampshire.
*Hopkins (T. C), Professeur de géologie, Syracuse University, Syra-
cuse, New York.
*Hovey (Dr. Edmund Otis), Paléontologue à T American Muséum of
Nat. History, New York.
*Hovey (Madame E. 0.), New York.
Iddings (Joseph Paxton), Professeur de pétrographie à l'Université,
Chicago, m.
Kemp (James Furman), Professeur de géologie, Columbia University,
New York.
Kunz (George Frederick), Expert pierres précieuses, Agent spécial
U. S. Geological Survey, New York.
Leverett (Frank), GeologistU. S. Geological Survey, Ann Arbor, Michigan.
Marsden M an son (Ph. D.), San Francisco, Ca.
9*
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68
Mathews (Edward Bennett), Professeur adjoint de minéralogie, Johns
Hopkins University, Baltimore.
Prosser (Charles S.), Professeur de géologie, Ohio State University,
Columbus (Ohio).
*Reid (Dr. HarryFeilding),Professor in JohnHopkinsUniversity, Baltimore.
Il i c e (William North), Professeur de géologie, Wesleyan University,
Midletown, Conn.
Ries (Dr. Heinrich), Professeur de géologie économique, Comell
University, Ithaca, N. Y.
*Schuchert (Charles), Assistant- Curator U. S. National -Muséum,
Washington, D. C.
*Spencer (Dr. J. W.) Washington.
'"Spencer (Madame), Washington.
S t o e k (Harry H.), Editor Mines and Minerais, Scranton, Pennsylvanie.
*Van Hise (C. R.), Président et Professeur de TUniversité de Wis-
consin, Madison, Wisconsin.
*Van Hise (Madame Charles), Madison, Wisconsin.
*Van Hise (Mademoiselle), Madison, Wisconsin.
*Vaughan (Dr. Thomas Wayland), Palaeontologist U. S. Gological
Survey, Washington, D. C.
Walcott (Charles D.), Director U. S. Geological Survey, Washington,
D. C.
♦Ward (H. A.), Chicago.
*Ward (Lester F,), Palaeontologist U. S. Geological Survey, Washington,
D. C.
Wa s h i n g t o n (Dr. Henry S.), Locust, New Jersey.
Westgate (Lewis G.), Delaware, Ohio.
White (David), Geologist U. S. Geological Survey, Washington, D. C.
White (J. C), State geologist of West Virginia, Morgantown, West
Virginia.
Whitfield (Robert Parr), Professeur, Conservateur du département
géologique de T American Muséum of Natural History, New York.
*Willis (Bailey), Géologue U. S. Geological Survey, Washington, D. C.
Winchell (Horace), Geologist for the Anaconda Copper Mining Co.,
Butte, Montana.
France.
*Allorge (Maurice), Paris.
Wi ; *Aron (Alexis), Ingénieur au corps des Mines de France, Paris.
*Barrois (Dr. Charles), Professeur de géologie à l'Université, Lille.
*Barrois (Madame Charles), Lille.
*Barrois (^Jean), Etudiant phil., Lille.
. i*.; .
69
*Bergeron (Dr. Jules), Professeur à l'Ecole Centrale, Directeur adjoint
du Laboratoire des recherches géologiques de la Faculté des Sciences,
Paris.
Bernard (Augustin), Chargé de cours à la Sorbonne, Paris.
Bertrand (Léon), Professeur à l'Université, Toulouse.
Bertrand (Marcel Alexandre), Ligénieur en chef des Mines, Paris.
Bigot (Alexandre), Professeur de géologie et de paléontologie à
l'Université, Caen.
*Bioche (Alphonse), Paris.
Bioche (Madame Alphonse), Paris.
Brongniart (Marcel), Licencié-ès-sciences, Paris.
Camena d'Almeida (P. J.), Professeur de géographie à l'Université,
Bordeaux.
Carez (Dr. Léon), ancien Président de la Société géologique de
France, Paris.
Cayeux (Dr. Lucien), Professeur à l'Institut national agronomique.
Chef des travaux de géologie à l'Ecole des Mines, Paris.
*Charnisay (Philippe de). Ingénieur, Docteur en droit, Courbessac près
Nimes.
Corbin (Paul), Ingénieur, Chedde, par le Fayet (H***- Savoy e).
Courty (Georges), Chargé de mission scientifique dans l'Amérique
du Sud, Paris.
*Delépine (G.), Lille.
*Depéret (Charles), Professeur de géologie à l'Université, Lyon.
*Dollé (Louis), Assistant de géologie et de minéralogie à la Faculté
des sciences, Lille.
Dollfuss (G. F.), Collaborateur principal à la Carte géologique de
France, Paris.
Do Ilot (Auguste), Ingénieur, Correspondant du Muséum d'Histoire
naturelle, Paris.
D o u V i 1 1 é (Henri), Ingénieur-en-chef des Mines, Professeur à l'Ecole
des Mines, Paris.
*Douxami (Dr. Henri), Agrégé de l'Université, Paris.
*Fabre (Georges), Conservateur des Eaux et Forêts, Délégué du Ministère
de l'Agriculture de France, Nîmes.
Fallot (E.), Professeur de géologie à l'Université, Bordeaux.
*Fèvre, Ingénieur en chef des Mines, Paris.
*Fliniaux (André), stud. geol., Lille.
Fouquet (Camille), Député, Paris.
Froideraux (Dr. Henri), Agrégé d'histoire et de géographie à la
faculté des lettres, Paris.
70
Gaudry (Albert), Président de T Académie des sciences, Institut de
France, Paris.
6 eau dey (Ferdinand), Lyon.
G i r a r d i n (Paul), Professeur au Collège des hautes études sociales, Paris.
Glangeaud (Ph.), Professeur à l'Université, Clermont-Ferrand.
Gosselet (J.), Professeur honoraire de la Faculté des sciences, Lille.
Grand-Eury (François Cyrille), Correspondant de Tlnstitut, St Etienne.
Grossouvre (A. de). Ingénieur-en-chef des Mines, Bourges (Cher).
*Haug (Emile), Professeur-adjoint à la faculté des sciences de TUni-
versité, Paris.
Janet (Léon), Ingénieur au Corps des Mines de France, Paris.
Kilian (W.), Professeur à l'Université, Collaborateur principal au
Service de la Carte géol. de France, Grenoble.
Lacroix (A.), Professeur de minéralogie au Muséum d'histoire naturelle.
Paris.
Lapparent (A. de). Professeur à la faculté catholique. Membre de
l'Institut, Paris
Le riche (Maurice), Assistant de géologie à l'Université, Lille.
*Leroinville, Lieutenant au 36® Reg^ d'Inf® off'* d'ordonnance du
Gén^ Comm^ la 10 brigade, Caen.
*L o r y (Pierre), Chargé de conférences de géologie à rUnivei*sité, Grenoble.
Margerie (Emm. de), ancien Président de la Société géologique
de France, Paris.
*Martonne (Emanuel de). Professeur de géographie à l'Université,
Rennes.
*Morel (Dr. Albert), Chef des travaux du laboratoire de minéralogie
à l'Université, Lyon.
Morette (A.), Elève-ingénieur au Corps des Mines, Orsay, Seine et Oise.
Nie kl es (René), Professeur adjoint de géologie à l'Université, Nancy.
Ni cou (Paul), Elève-ingénieur au Corps des Mines, Paris.
*Oehlert (Daniel), Secrétaire de la „ Palaeontologia universalis", Laval.
*Oehlert (Madame Pauline), Laval.
*Offret (Albert), Professeur de minéralogie à l'Université, Vice-
président de la Société de minéralogie, Lyon.
P e n c h i n a t (Auguste), Ingénieur chimiste, Délégué de la Soc. d'Etudes
des se. naturelles, Ninies.
R a m 0 n d (Georges), Assistant de géologie au Musée d'histoire naturelle
de Paris, Neuilly-sur-Seine, près Paris.
Raveneau (Louis), Secrétaire de la rédaction des Annales de géo-
graphie, Paris.
*Reymonfl (Ferdinand), Veyrins, par les Aveniéres, D^ Isère.
Riche(A.), Chargé de cours à la faculté des sciences de l'Université, Lyon.
71
*Rouveure (Charles), Ingénieur civil des Mines, St. Etienne.
*Sayn (G.), Montvendre, par Chabeuil (Drôme).
*S t u e r (Alexandre), Comptoir français géologique et minéralogique, Paris.
*T e r m i e r (Pierre), Ingénieur-en-chef des Mines, Professeur à TEcole
des Mines, Paris.
The venin (Armand), Assistant de paléontologie au Muséum d'histoire
naturelle, Paris.
*T h o m a s (Hippoljte), Chef des travaux graphiques de la Carte géo-
logique de France, Paris.
Trap et (Louis Joseph), parmacien-major de l^'^*' classe de Tarmée, Paris.
Trautner (Marcel), Professeur, Paris
*Vaffier (Dr. A.), Chànes (par Crèches), Saône et Loire.
* Vé 1 a i n (Charles), Professeur de géographie et physique à la Sorbonne,
Paris.
*Vidal de la Blache, Professeur de géographie à l'Université
(Sorbonne), Paris.
Z tir cher (Philippe), Ingénieur-en-chef des Ponts et Chaussées, Colla-
borateur de la Carte géol. de France, Digne (Basses Alpes).
Grande-Bretagne.
Anderson (Richard John), Professeur à Queen's Collège, Galway
(Irlande).
Bather (Dr. Francis Arthur), Assistant- Keeper Dept. of geology,
British Muséum, London.
*Bauerman (H.), Professeur de métallurgie. Royal Ordonance Collège,
London.
Blanford (Dr. W. T.), London.
Bowman (H. L.), Demonstrator in mineralogy, University Muséum,
Oxford.
Brough (Bennett H.), London.
Cole (Grenville Arthur James), M. R. J. A. Professeur de géologie.
Royal Collège of Science, Dublin.
C r i c k (George C), Conservateur au British Muséum of Natural History,
London.
*Cullis (C. Gilbert), Professeur adjoint au Royal Collège of Science,
London.
*Dixon (Ernest), Membre du Geological Survey, London.
*Falconer (John D.), M A. B. Se. Assistant à l'Institut géologique
de l'Université, Edinburgh.
*Geikie (Sir Archibald), ancien directeur du Service géologique de la
Grande-Bretagne, London.
72
Graves (Henry G.), Ingénieur, London.
*Green (Uptield), Professeur, Harlesden-London.
*Griesbach (C. L.), ancien Directeur du Geological Survey of India,
London.
*Griesbach (Miss Hilda), London.
*Hinton (Henry Arthur), Darlington.
*Hobson (Bernard), Professeur à Owens Collège, Manchester.
Kidston (Robert), F. R. S., Stirling, Scotland.
*Louis (David A.), London.
Medlicott (Henry Benedict), ancien Directeur Geological Survey of
Lidia, Clifton, Bristol.
*Pocock (T. J.), Membre du Geological Survey, London.
*Reynolds (S. H.), Professeur de géologie a TUniversity Collège,
Bristol.
Royal Collège of Science, Dublin.
*Skeats (Ernest W.), Demonstrator of geology, Royal Collège of
Science, London.
r *Sollas (Dr. J. W.), Professeur de géologie à l'Université, Oxford.
»i ' Stuart-Menteath(P. W.), Associé de l'Ecole Royale des Mines,
London.
J.. *Trechraann (Dr. Charles Otto), West Hartleprol.
White (J. Fletcher), Ingénieur des Mines, Wakefield, Yorkshire.
Young (Alfred Collet), London.
*Young (Dr. Alfred P.), London.
•
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li;
k^r.
'.. :
y- "•
i-î:
il-"'
Grèce.
*Chalikiopoulos (Dr. Leonidas), Caire.
Indes Orientales.
*La T ou elle (Thomas H. D.), Superintendent Geological Survey of
i' ' ■ . India, Calcutta.
y . Vredenburg (E.), Curator Geological Survey of India, Calcutta.
1" ■•
11:"- Italie.
.— ■
l"^,-: Angelis d'Ossat (Gioacchino de), Privatdocent de géologie à TUniver-
.j: ' site, Rome.
* •
Bassani (Dr. Francesco), Professeur de géologie et de paléontologie
à l'Université. Naples.
Botti (Comm. Ulderigo), Reg^i()-(^ahil)ria.
Brugnatelli (Dr. Luigi), Professeur de minéralogie à l'Univer-
' site, Pavia.
|)'.
«
73
Cauavari (Dr. Mario), Professeur, Directeur du Musée géologique
de rUniversité de Pisa.
Capacci (Cher Celso), Ingénieur des Mines, Florence.
*Capellini (Giovanni), Sénateur, Professeur de géologie à TUniver-
sité, Bologna.
*C a p e 1 1 i n i, (Dr. Carlo), Professeur, Parma.
*Cerulli-Irelli (Dr. Serafino), Teramo, Abruzzi.
Cocchi (J.). Professeur de géologie à l'Université, Florence.
C r e m a (Dr. Camillo), Géologue du R. Ufficio Geologico d'Italia, Rome.
*Dainelli (Dr. Giotto), Assistant au Musée géologique de l'Univer-
sité, Florence.
De Marchi (Dr. Marco), Milano.
D e r V i e u X (l'abbé Ermanno), Torino.
Di Stefano (Dr. Giovanni), Paléontologue au Corps des Mines
d'Italie, Rome.
Fabre (René), Ingénieur. Directeur de la fabrique d'huile, Oneglia.
F e r r a r i s (Erminio), Ingénieur des Mines, Monteponi (Sardaigne).
Franchi (Secondo), Ingénieur des Mines, Turin.
Issel (Arturo), Professeur de géologie à l'Université, Gènes.
Levi (Baron Adolfo S.), Florence.
Mari a ni (Dr. Emesto), Professeur, Directeur du département géo-
logique du Museo Civico, Milano.
Mattirolo (Ettore), Ingénieur au Corps Royal des Mines, Rome.
Meli (Romolo), Professeur de géologie à l'Ecole R. des Ingénieurs,
Rome.
Novarese (Vittorio), Géologue du R. Ufficio Geologico d'Italia, Rome.
P 1 a t a n i a (Gaetano), Professeur, Acireale.
Portis (Dr. Alessandro), Professeur de géologie à l'Université, Rome.
*Sabatini (Venturino), Ingénieur au Corps Royal des Mines d'Italie,
Membre du bureau géologique, Rome.
Sacco (Dr. Federico), Professeur à l'Université et à la Scuola d'appli-
cazione per gl' Ingegneri, Castello del Valentino, Torino.
*Segré (Claudio), Ingénieur, Chef de division aux chemins de fer du
réseau Adriatique, Ancona.
Societii geologica Italiana, Rome.
Stella (Augusto), Ingénieur-géologue du R. Ufficio geologico d'Italia,
Rome.
Vinassa de Regny (Paolo), Professeur de géologie à l'institut
supérieur d'agriculture, Perugia.
Viola (Carlo), Professeur et Ingénieur des Mines, Rome.
Zaccagna (Domenico), Ingénieur au Corps Royal des Mines, Rome.
10
74
Japon.
*Inouye (Kiosuke), Ingénieur au Ministère imp. de Tagriculture et
du commerce, Tokyo.
Ogawa (T.), Géologue du service géologique, Tokyo.
*Kotô (B.), Professeur à l'Université, Tokyo.
*Omori (Dr. F.), Professeur à TUniversité, Tokyo.
Mexique.
*Aguilera (Joseph G.), Directeur de l'Institut géologique National,
Mexico.
Pays Bas.
van Calker (Dr. F. P.), Professeur à l'Université, Groningue.
*Hubrecht (P. T.), cand. geol., Utrecht.
Portugal.
Choffat (Paul), Professeur, Lisbonne
Delgado (Joaquin Filippe), Directeur du Service géologique du
Portugal, Lisbonne.
Gonçalvez-Guimarais (Dr. A.), Directeur du Musée géologique,
Coimbra.
Lima (Wenceslau de). Professeur, Ministre des affaires étrangères,
Lisbonne.
*M endezGuerreiro (Jean Verissimo), Inspecteur des travaux publics,
Lisbonne.
Société de géographie de Lisbonne, Lisbonne.
République Argentine.
*H au thaï (Rudolf), Professeur à l'Université de La Plata.
Museo Nacional, Buenos Aires.
Roumanie.
*Alimanestianu (Constantin), Directeur an Ministère de Tagriculture
de l'industrie, du commerce et des domaines, Boucarest.
*Alimtinestianu (Madame S.). Boucarest.
Licherdopol (Jean P. ), ancien Professeur, Boucarest.
*Mrazec (Dr. Louis), Professeur de minéralogie à l'Université, Boucjirest.
*M unteanu-Murgoci (Dr. G.), Professeur de collège, docent à
l'Université, Boucarest.
*P o p o V i c i - H a t z e g (Dr. V. ), Directeur de la Section géologique au
Ministère des Domaines, Boucarest.
k
75
*Stefanescu (Grégoire), Professeur de géologie et de paléontologie
H rUniversité, Boucarest.
Stefanescu (Sabba), Directeur du Lycée St. Sabba, Boucarest.
Russie.
*Agafonoff (Dr. Valeriau), Maître des conférences à l'Institut poly-
technique, St. Pétersbourg.
*Alexeewsky (P.), cand. geol., Gatschina.
Amalitzky (Wladimir), Professeur à TUniversité, Varsovie.
Androussoff (N.), Professeur de géologie à l'Université, Jourieflf
(Dorpat).
Armachewsky (P.), Professeur à l'Université, Kiew.
*Arschinow (Woldemar), Moscou.
*Beresowsky (Grigorowitsch), Nikolay
Bogdanowitsch (Charles), Ingénieur des Mines, Professeur à l'Ecole
des Mines, St. Pétersbourg.
*Borissiak (A.), Géologue du Comité géologique, St. Pétersbourg.
Chrustschoff (Dr. Constatin v.). Professeur à l'Académie de niédicine
militaire. St. Pétersbourg.
Commission géologique de la Finlande, Helsingfors.
*Doss (Dr. Bruno), Professeur à l'Ecole polytechnique, Riga.
Gourow (Alexandre), Professeur de géologie à l'Université, Kharkow.
Guérassimovv (Alexandre), Ingénieur des Mines, St. Pétersbourg.
*Inostranzeff (A.), Professeur émer. de l'Université Imp., St. Péters-
bourg.
*Ivanoff (Leonid), Usine de Miass, gouv. Orenburg.
Jaczewski (Léonard), Ingénieur des Mines, Chef de l'Expédition
géol. d'Jeniséi, St. Pétersbourg.
*Janischewsky (Michel), Professeur de paléontologie à l'Institut
polytechnique, Tonisk.
Jasinski (Bronislaw), Ingénieur des Mines, Professeur à l'Ecole
des Mines^ Dombrowa.
Joukoffsky (Wladislas), Ingénieur des Mines, St. Pétersbourg.
Joukoffsky (Madame Hedwig), St. Pétersbourg.
*Karakasch (Dr. Nicolas), Privatdocent et Conservateur au Musée
géologique de l'Université, St. Pétersbourg.
*K a r a n d é e f f (Wissarion), Alexejewskaia, gouv. Riasan.
Karpinsky (Alexandre), Directeur honoraire du Comité géologique
de Russie, St. Pétersbourg.
*Klementz (Dmitry), Directeur du Musée Russe de l'Empereur
Alexandre III, St. Pétersbourg.
*Kontkiewicz (Stanislas), Ingénieur des Mines. Dombrowa.
10*
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76
,.: Lebedew (N. J.), Professeur de géologie à l'Ecole supérieure des
f V î Mines, Ekateriiioslaw.
i i. I Listow (Juri von), Tscherkassy, gouv. Kiew.
:^.j *Loewinson-Lessing (Dr. François), Professeur de minéralogie et
de géologie à l'Institut polytechnique, St. Pétersbourg.
Loutougine (Leonid), Géologue du Comité géologique. St. Pétersbourg.
M a k e r o w (Jacques), Conservateur au Musée géologique de l'Université,
! ;< St. Pétersbourg.
I : ^i ' Meister (Alexandre), Ingénieur des Mines, Géologue de l'expédition
I ir. 1 du Jenisei, St. Pétersbourg.
Mi chai ski (Alexandre), Géologue-en-chef du Comité géologique de
Russie, St. Pétersbourg.
Ne tchvolodoff (Alexandre de), Colonel d'Etat-major, Varsovie.
Nikitin (S.), Géologue-en-chef du Comité géologique de Russie,
St. Pétersbourg.
0 b r o u t s c h e f f (W. A.), Professeur à l'Institut polytechnique, Tonisk.
Pawlow (A. P.), Professeur de géologie à l'Université, Moscou.
*Pa\vlow (Alexandre W.), Privatdocent à l'Université Moscou.
Pawlow (Madame Marie ), Moscou.
*Peetz (H. von), Privatdocent, Conservateur au Musée géologique
de l'Université, St Pétersbourg.
*Piatnitzky (P.), Professeur de minéralogie à l'Université, Kharkow.
*Pokrowsky (Alexandre), Privatdocent à l'Université, Kharkow.
*P o 1 e n o w (Boris), Privatdocent de géologie à l'Université, St. Péters-
bourg.
*Popoff (Boris), Conservateur au Musée géologique de l'Université,
St. Pétersbourg.
*Popoff (Madame Nadine\ St. Pétersbourg.
*Pra vvosla w e w (Dr. Paul A.), Assistant à l'Institut géologique de
l'Université, Varsovie
*Prendel (Dr. Romulus), Professeur à l'Université, Odessa.
*Révoutzky (Madame Elisabeth), Assistant au Cabinet mineralogique
de l'Ecole supérieure pour les femmes, Moscou.
Uittich (Pierre de), St. Pétersbourg.
*Samojloff (J.), Professeur de minéralogie à l'Institut agronomique
supérieur, Nowo-Alexandria.
Sch midt (Fr.), Membre de l'Académie Impér. des Sciences, St. Péters-
bourg.
Schokalsky (Jules de), Colonel de la marine imp.. Professeur à
l'Ecole de marine, Adjoint au président de la section de géographie
phys. de la Soc. imp. de Géographie. St. Pétersbourg.
*Sidorenko (Michael). Odessa.
.«'.:
77
*Sioma (Dr. Joseph), Assistant au Cabinet niinéralogique de TUni-
versité, Varsovie.
*Smirnoff (Woldemar\ Conservateur au Musée minéralogique de
rUniversité, St. Pétersbourg.
Stahl (A. F.), Ingénieur des Mines, Varsovie.
*S t i b i n g (Léonid), Conservateur au Musée minéralogique de TUniversité,
St. Pétersbourg.
*S u s t s c h i n s k y (Pierre), Conservateur au Musée minéralogique de
r Université, St. Pétersbourg.
*T s c h e r n y s c h e w (Théodore), Directeur du Comité géologique de
Russie, Membre de l'Académie imp. des sciences. St. Pétersbourg.
*Tolmatsch ew (J. P.), Conservateur au Musée géologique de l'Aca-
démie Impér. des sciences, St. Pétersbourg.
Tolmatschew (Madame Eugénie), née K a r p i n s k y. St. Pétersbourg.
Toutkowski (Paul), Membre associé du Comité géologique de la
Russie, Kiew.
T z w e t a e w (Mlle. Marie), Moscou.
Venukoff (P. N.), Professeur à l'Université St. Vladimir, Kiew.
*Vernadsky (W.), Professeur de minéralogie à l'Université, Moscou.
*Vogdt (Constantin de). Conservateur au Musée géologique de l'Uni-
versité, St. Pétersbourg.
*Wolff (Erich, Baron), Ingénieur des Mines, Hmzenberg (Livland).
Worobijeff, Conservateur au Musée géologique de l'Académie des
Sciences, St. Pétersbourg.
*Zemjatsch ensky (Pierre), Professeur de minéralogie à l'Université,
St. Pétersbourg.
Serbie.
*Antoula (Dr. Dimitri J.), Géologue au Service des Mines, Belgrade.
*Cvijic (Dr. J.), Professeur de géographie à l'Université, Belgrade.
*Radovanovic (Dr. S.), Professeur à l'Université, Belgrade.
*Radovanovic (Madame S.), Belgrade.
Z u j o V i c (J. M.), Professeur de géologie à l'Université, Belgrade.
Suède.
Bîickstrôm (Dr. Helge), Chargé des cours à l'Université, Stockholm.
*Hamberg (Dr. Axel), Docent à l'Université, Stockholm.
*Heimer (Dr. August), Jonkoping.
Johansson (K.), Ingénieur des Mines, Wykmanshyttan.
*Nathorst (Dr. Alfred Gabriel), Professeur, Membre de l'Académie
R. de sciences, Stockholm.
*Tôrnquist (Sv. Leonh.), Professeur à l'Université, Lund.
*Wiman (Cari), Docent à l'Université, Upsala.
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78
Suisse.
*Baltzer (Dr. A.), Professeur de géologie à TUniversité, Bern.
Brunhes (Jean), Professeur de géographie à TUniversité, Fribourg.
Duparc (Dr. Louis), Professeur à TEcole de chimie, Genève.
Forel (François Alphonse), Professeur honoraire à l'Université de
Lausanne, Morges.
1 . *Frlih (Dr. Jakob), Professeur à l'Institut polytechnique, Ziirich.
*Gobet (Louis), Professeur de géographie au Collège, Fribourg.
« ,;H *Goll (H.), Paléontologue, Lausanne.
1^' *6rubeumann (Dr. Ulrich), Professeur de minéralogie à TEcole
polytechnique et à l'Université, Ziirich.
*Heini (Albert), Professeur de géologie à l'Université et à l'Ecole
polytechnique. Président de la Commission géol. Suisse, Ziirich.
*Heim (Arnold), cand. geoL, Ziirich.
Hugi (Dr. Emil), Assistant à l'Institut géologique de l'Université, Bern.
*Jaccard (Frédéric), Assistant à l'Université, Lausanne.
*Jerosch (Mademoiselle Marie), Assistant de géologie à l'Institut
polytechnique, ZUrich.
Kissling (Dr. E.), Privatdocent à l'Université, Bern.
*Lugeon (Maurice), Professeur à l'Université, Lausanne.
*Mayer-Eymar (Dr. Charles), Professeur de pidéontologie à l'Uni-
versité, Ziirich.
*MUhlberg (Dr. M.), Aarau.
*Periraz (John), lie. es sciences phys. et nat., Montreux.
Jr . Preiswerck (Dr. Heinrich), Assistant à l'Institut minéralogique de
|ï'-: l'Université, Basel (Bâle).
*Ricklin (Maurice), Lausanne.
Schardt (Dr. Hans), Professeur de géologie à l'Académie de Neu-
châtel, Veytaux près Montreux (Vaud).
Schmidt (Dr. Karl), Professeur de minéralogie à l'Université, Basel
(Bâle).
Tobler (Dr. August), Privatdocent à l'Université, Basel (Bâle).
Transvaai-Colony.
Molengraaff (Dr. G. A. F.), Ancien Professeur à l'Université
d'Amsterdam, ancien Directeur du Service géol. de la République
Sud-Africaine, Président de la Geological Society of South Africa,
Johannesburg.
t '
I',
A':
Liste classifiée des membres.
inBcritc
Membres r
présente
Algérie-Tunisie ....
AUemagiio
I Colonies Allemandes
Australie
Autriche-Hongrie :
") Autriche ....
h) Hongrie
c) Bosnie-Hercégo ville
I Belgique
[ Brésil
- Bulgarie
I Canada
Danemark
Egypte
Espagne
Etats-Unis d'Amérique .
I France
' Grande-Bretagne . .
Grèce
' Indes Orientales . .
Italie
, Japon
Mexique
I Pays Bas ....
Portugal ....
République Argentine
I Roumanie ....
I Russie
■ Serbie
I Suède
Suisse
■ Transviuii-Colony .
.'il
22
74
32
31
n
1
34
(i
3
1
2
1
Délégations.
Algérie.
Gouvernement général de TAlgérie: E. Ficheur.
Allemagne.
Kgl. Bayrische Akademie der Wissenschaften in Mtinchen: P. Groth,
A. Rothpletz, S. Finsterw aider.
Kgl. Akademie der Wissenschaften in Berlin: W. Branco.
Autriche-Hongrie.
Académie tchèque de l'Empereur François Joseph à Prague: J. N.
Woldfich.
K. k. Geographische Gesellschaft in Wien: E. Tietze.
Belgique.
Ministère de l'industrie et du travail: M. Mourlon.
Société Belge de géologie etc.: M. Mourlon.
Administration des Mines de Belgique: A. Bertiaux.
Bulgarie.
Gouvernement princier de Bulgarie: G. Zlatarski.
Université de Sofia: G. Zlatarski.
Ministère du Commerce et do l'Agriculture: L. Wankow.
Canada.
Geological Survey of Canada, Ottawa: K. Bell.
Royal Society of Canada, Ottawa: K. Bell.
81
États-Unis d'Amérique.
National Academy of Sciences, Cambridge, Mass.: S. F. E m m on s,
G. F. Becker, C. R. Van Hise.
Smitbsonian Institution, Washington : Ch. Schuchert.
Geological Society of America: S F. Emmons, H. L. Fairchild.
U. S. Geological Survey, Washington : S. F. Era m on s, G. F. Becker,
Bailey WiUis, C. R. Van Hise, T. Wayland V au g h an.
Carnegie Institution, Washington: C. R. Van Hise.
Geological Society of Washington : S. F. E m m o n s, Bailey W i 1 1 i s,
T. Wayland V au g h an, Ch. Schuchert.
Universitv of Wisconsin, Madison : C. R. Van Hise.
American Muséum of Nat. History, New York: E. 0. Hovey.
France.
Ministère de TAgriculture : G. Fabre.
Société d'études des sciences nat. de Nîmes: A. Penchinat.
Université de Lyon: C. Depéret, A. Offre t.
Société géologique du Nord à Lille: Ch. Bar rois.
Université de Paris: E. Haug.
Société française de minéralogie: A. Offre t.
Indes Orientales.
Geological Survey of India, Calcutta: C. L. Griesbach, Th. H. Lu
Touche.
Italie.
Ministère de l'Agriculture, de l'Industrie et du Commerce :G. Capellini.
Società di studi geografici e coloniali in Firenze : G. Dainelli.
Società geologica Italiana, Roma: G. Capellini.
Comitato geologico d'Italia: Capellini.
Japon.
Gouvernement du Japon: Inouyo.
Service géologique du Japon : K. I n o u y e.
Mexique.
Gouvernement de Mexique : José G. Aguilera.
11
République Ai^entine.
Gouvernement de la République Argentine: R. H au thaï.
Roumanie.
Académie Roumaine dea sciences, Boucarest: G. Stefanescu.
Ministère de l' Agriculture, de l'Industrie, du Commerce et des Domaines :
V. Popovici-Hatzeg, C. Alimanestiauu.
Gouvernement de la Russie: Tli. Tsch erny scli e w.
Haute Ecole des lugénîeurs à Moscou: A. W. Pawlow.
PI
Suède.
Gouvernement de Suède: A, G. Nathorst
Académie royale des sciences à Stockholm: A. G. Nathorst.
QUATRIEME PARTIE.
PROCES-VERBAUX DES SÉANCES.
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1*'
I. Procès- Verbaux des Séances du Conseil.
Première Séance.
20 août 1903.
La séance est ouverte à 9 heures ^/2, dans la petite salle des
fêtes au palais de l'Université.
Le président du Comité d'organisation souhaite la bienvenue aux
membres du Conseil.
Etaient présents:
Allemagne: MM. F. Beyschlag, W Branco, H. Credner,
P. Groth, F. Zirkel.
Autriche-Hongrie: MM. F. Be cke, J B 1 aas, A. v. Bôhm,
C. D i e n e r, E. F u g g e r, 6. G e y e r, M. v. G u t m a n n, F. v. K e r n e r,
F. Noe, A. Makowsky, A. v. Posch, E. Richter, A. Rosiwal,
A. Riicker, E. Suess, F. E. Suess, F. Teller, E. Tietze,
F. Toula, G. Tschermak, V. Uhlig, F. Wahner, K. v. Webern.
J. N. Woldrich.
Belgique: M. M. Mourlon.
Bulgarie: MM. L. Wankow, G. N. Zlatarski.
Canada: M. R. Bell.
Ètate-Unis: MM. G. F. Becker, S. F. Emmons, H. L. R.
Fairchild, E. 0. Hovev.
France: MM. C. Barrois, A. Bioche, C. Depér et, E. Haug,
D. Oehiert, A. Offret, C. Vélain.
Grande-Bretagne: MM. C L. Griesbach, J. W. Sollas.
Indes-Orientales: M. Th. H. D. La Touche.
Italie: M. G. Capellini.
Mexique: M. J. G. Aguilera.
Portugal: M. J. V. Mendez Guerreiro.
Roumanie: M. G. Stefanescu.
République Argentine: M. R. Hauthal.
Russie : MM. F. Loewinson-Lessing, T. Tschernyschew.
80
Sur la demande du président, le secrétaire-général donne lecture
de la liste des délégués.
Le président prie le secrétaire-général de faire connaître les proposi-
tions du Comité exécutif concernant la composition du bureau du Congrès.
M. Bar rois, appuyé par M. Tschernjschew, propose de
nommer M. Su es s deuxième président d'honneur. La proposition est
vivement applaudie par le conseil. M. Suess remercie le conseil de
cette preuve d'estime, dont il sait très bien apprécier la grande valeur,
mais il décline cet honneur eu déclarant, qu'il désire prendre librement
part aux discussions de la session. M. Barrois prie de fixer tout de
même sa proposition dans le procès-verbal.
La liste ci-jointe des membres du bureau proposée par le secrétaire-
général est adoptée ensuite à l'unanimité.
M. Suess fait néanmoins observer, que le nombre des vice-
présidents s'est trop accru par la tradition à l'usage à chaque session et
prie le président de lui donner l'occasion dans une des séances prochaines
de soumettre au conseil une proposition tendant à diminuer le nombre
des vice-présidents.
Après quelques observations de MM. Barrois et Capellini
le conseil remet la discussion de cette question à sa deuxième séance.
Le programme détaillé de la neuvième session du Congrès est
soumis à l'approbation du Conseil et adopté.
Le secrétaire-général fait connaître les propositions du Comité
exécutif concernant les présidents des diverses assemblées.
Sont choisis comme présidents:
Jeudi, 20 août.
Séance d'après-midi M. E m m o n s.
Samedi, 22 août.
Séance du matin . . M. Zirkel.
Séance d'après-midi M. Loewinson-Lessing.
Lundi, 24 août.
Séance du matin Sir Archibald G e i k i e.
Séance d'après-midi . M. Heim.
Mercredi, 26 août.
Séance du matin M. Tschernyschew.
Séance d'après-midi M Barrois,
Jeudi, 27 août.
Section A M. T e r m i e r.
Section B M. Branco.
Section C . . . M. F. v. Richthofen
Section D . . . . M. Schmeisser.
La séance est levée à 10 heures ^g-
Le sécréta ire^f/éfiéf'al : O. I>ieii€5ir.
87
Bureau de la neuvième session du Congrès géologique inter-
national.
Ancien-Président: M. Capellini.
Président: M. E. Tietze.
Secrétaire-général: M C. Diener.
Vice-Présidents :
Allemagne MM. H. Credner,
Freihen v. Richthofeu,
Schmeisser, Zirkel.
Autriche-Hongrie E. v. Mojsiso vies.
Belgique Mourlon.
Bulgarie Zlatarski.
Canada Bell.
Espagne Aimera.
Etats-Unis . Emmons,VanHise.
France Barrois.
Grande-Bretagne Sir Archibald Geikie.
Indes Orientales Griesbach.
Japon In ou y e.
Mexique Aguilera.
Portugal Mendez Guerreiro.
République Argentine . . . H au thaï.
Roumanie . . G. Stefanescu.
Russie Inostranzeff,
L o e w i n s o n - L e s s i n g,
Tsch ern vsch e w.
Suède Nathorst.
Suisse Baltzer, Heini.
Secrétaires:
MM, A b e 1, V. A r t h a b e r, A. v. B o h m. D o 1 1 é, G. G e y e r, H a m m e r.
F. V. Kerner, Ko s s mat, P. Lory, Luge on, Philippson,
Schellwien, Teller.
Trésorier: M. M. v. Gutmann.
88
Deuxième Séance du Conseil.
22 août 1903.
La séance est ouverte à 9 heures du matin, sous la présidence
de M. E. Tietze.
Etaient présents: MM. Aguilera, von Arthaber, Bar roi s,
Becker, BelJ, Branco, CapelJini, Depéret, Diener, Dollé,
Emmons, Fugger, Sir Arch. Geikie, Geyer, Griesbach, von
Gutmaun, Haug, H a ut h al, Hovey, Loewinson-Lessing,
Lory, Makowski, Mendez Guerreiro, Mourlon, Offret,
Popovici-Hatzeg, von Richthofen, RUcker, Stefanescu,
Suess, Tietze, Tschernysche w. Uhlig, Wahner, Zirkel,
Zlatarski.
Le procès-verbal de la séance du 20 août est lu et adopté.
MM. Suess et Capellini demandent que le nombre des vice-
présidents soit réduit, ils proposent, que les anciens présidents devien-
draient vice-présidents aux congrès suivants, et si leur nombre n'était
pas suffisant, on pourrait en nommer de nouveaux, bien qu'ils n'aient
pas été présidents aux précédents congrès.
M. T s c h e r n y s c h e w émet un autre avis. Selon lui les vice-
présidents doivent se faire les interprètes des voeux du congrès auprès
de leurs gouvernements respectifs. Il propose par conséquent de nommer
autant de vice-présidenis, qu'il y a de nations représentées.
M. Suess ne s'oppose pas à cette demande mais il ajoute, qu'il
serait peutétre préférable de nommer un comité par nations, dont les
membres n'auraient pas le titre de vice-présidents.
Le président met aux voix la proposition suivante, qui est adoptée
d'une façon unanime : Le conseil nomme une commission, composée
de MM. Suess, Capellini, Sir Arch. Geikie, Barrois, Tscher-
nysche w, chargée de lui présenter une proposition tendant à restreindre
le nombre des vice-présidents.
MM. Tschernyschew et Barrois demandent que les con-
férences, faites pendant la session ne dépassent pas comme durée
30 minutes et que le temps accordé aux réponses et à la discussion
soit de ô minutes pour chaque orateur.
Cette proposition est votée à l'unanimité.
M. Barrois présente le rapport de la Commission sur le prix
Spendiaroff. Le conseil propose de décerner ce prix au professeur
Brogger à Christiania. Ce vote doit être soumis à l'approbation de
l'assemblée générale du 27 août.
89
MM. Tschernyschew et Bar rois demandent la nomination
d'un comité pour T examen des travaux à faire en vue du prix Spendiaroff.
Us demandent aussi à établir un roulement dans Tordre des sujets
donnés, savoir:
P Pétrographie,
20 Géologie,
30 Paléontologie.
Cette proposition est adoptée à Tunanimité.
M. Suess est nommé président de la Commission pour le prix
Spendiaroff.
En font partie: MM. Bar rois, Diener, Sir Arch. Geikie,
von Richthofen, Tietze, Tschern vsche w.
M. Em nions formule au nom du gouverneur de l'exposition
universelle à St. Louis une invitation aux membres du Congrès à se
rendre au Congrès International des arts et des sciences de St. Louis.
La séance est levée à 10 heures.
Les secrétaires:
Gr. V. A.i*tlial>eir. L. r>ollé.
Troisième Séance du Conseil.
24 août 1903.
La séance est ouverte à î) heures du matin, sous la présidence
de M. E. Tietze.
Etaient présents : MM. A g u i 1 e r a, von A r t h a b e r, B a r r o i s,
Becker, Bell, von Bohm, Branco, Capellini, Credner,
Depéret, Diener, Dollé, E m mon s, Fairchild, Finster-
w aider. Sir Arch. Geikie, Gejer, von Gutmann, H au g, Hau-
thal, Heim, Hovey, vonKerner, Koch, Makowsky, Mendez
Guerreiro, Noë, Offret, Philippson, Penck, Popovici-
Hatzeg, Richter. von Richthofen. S o lias, Stefanescu,
Suess, Tschernyschew, Van Hise. Willis, Zirkel, Zlatarski.
Le procès-verbal de la séance du 22 août est lu et adopté.
M. Bar roi s présente le rapport de la Commission chargée de
l'examen de la question des vice-présidents :
„Le Conseil dans sa séance du 22 août a nommé une commission,
composée de MM. Suess, Capellini, Sir Arch. Geikie, Barrois,
Tschernyschew, chargée de lui présenter une proposition, tendant
à restreindre le nombre des vice-présidents."
12
90
„La commission croit qu'il stMa possible d'arriver indirectement à
ce but, en modifiant la composition du conseil lui-même, et en appliquant
strictemant les termes du premier règlement de 1878 (p. 7)."
„ Aux termes de ce règlement le conseil se compose :
1^ des membres du Comité fondateur (Pumpelly, Lesley).
2^ des membres du Comité d'organisation.
3^ des membres du bureau du Congrès.
4" des présidents actuels des sociétés géologiques, et des
directeurs des grands services géologiques.
5^ des membres du Congrès que le conseil appellera à siéger
dans son sein."
„Dans ces conditions les congressistes ayant siégé dans les
précédents conseils, les délégués des divers pays ou sociétés savantes
dûment accrédités, cesseraient de faire partie de droit du conseil —
comme l'usage s'en était établi depuis le Congrès de Zurich (p. 47)."
„Le conseil, ainsi constitué, aurait une liberté entière pour fixer
à son gré, suivant les circonstances et suivant les pays, le nombre des
vice-présidents qu'il jugerait opportun."
„Le conseil de Vienne se bornerait à exprimer le voeu que le
nombre des vice-présidents soit aussi restreint que possible."
„Nous proposons par conséquent à vos suffrages les trois pro-
positions suivantes:
1^ Retour aux termes du règlement de 1878 pour la
nomination des membres du conseil.
2^ Liberté absolue Laissée à chaque conseil de fixer le
nombre des vice-présidents de la session correspondante.
3® Voeu que le nombre des vice-présidents soit aussi
restreint que possible."
Ces propositions sont mises aux voix et sont adoptées par une
grande majorité.
M. Finsterwalder présente le procès-verbal de la séance de
la Commission internationale des glaciers du 22 août:
FrotokoU der Sitzung der intemationalen Gletsoher-
kommission in Wien, 22. August 1903.
(Geographisches Institut der Universitât.)
Beginn 972 Uhr.
Anwesend die ordentlichen Mitglieder: Finsterwalder als
Prasident, Nathorst, Reid, Richter; die korrespondierenden Mit-
glieder: Ileini, Hamberg. Als Giiste : Peuck, Cvijic.
91
Der Prâsident begrUBt die anwesenden Mitglieder und Gâste und
ûbertrâgt Herm Hamberg das Amt des SchriftfUhrers ; er berichtet
Qber Zuschriften der Mitglieder v. Schokalsky und P o r r o , die
ihr Fernbleiben von der Sitzung entschuldigen. Sodann legt er den
Entwurf eines Berichtes liber die Tatigkeit der Kommission wahrend
der letzten drei Jahre an den KongreB vor. Der Bericht enthalt auBer
geschâftlichen Mitteilungen die Resultate eiuer mathematischen Unter-
suchung des Vorsitzenden liber die Forel-Rich tersche Théorie der
Qletscherschwankungen. Auf Antrag des Vorsitzenden wird dem Ehren-
prâsidenten der Kommission Prinz Roland Bonaparte der Dank flir
die moralische und finanzielle Untersttitzung ausgesprochen. Der Bericht
des Vorsitzenden fand die Zustimmung der Kommission. Es wird
beschlossen, den Bericht in der vorgelegten Form zur Publikation in
den Comptes rendus zu empfehlen; fûr den Vortrag im Plénum wird
aus praktischen Grlinden eine Abktirzung und Popularisierung des theo-
retischen Teiles gewilnscht.
Zum Vorsitzenden fdr die nâchsten drei Jahre wurde einstimmig
Herr H. F. Reid aus Baltimore gewâhlt, als Schriftflihrer Herr Muret
aus Lausanne, der das Amt schon bisher innehatte. Es wurden noch
Vorschlâge zur Verbesserung der Berichterstattung in den englischen
Kolonien erôrtert. Herr Nathorst erklârt seinen RQcktritt von der
Kommission und schlâgt an seiner Stelle Herm Baron de Geer vor.
Die Kommission nimmt mit Bedauern von dem Rticktritte des Herrn
Nathorst Kenntnis , dankt fur dessen langjâhrige Tatigkeit und
acceptiert seinen Vorschlag. Sie bittet schlieBlich Herm Nathorst,
der Kommission als korrespondierendes Mitglied weiter anzugehôren.
Als weitere korrespondierende Mitglieder werden vorgeschlagen und
einstimmig gewahlt die Herren : Prof. Dr. A. Bliimcke aus Niirnberg,
Prof. Dr. Hans Hess aus Ansbach, Hofrat Prof. Dr. A. Penck aus
Wien und Ingénieur George Vaux aus Philadelphia. Die Kommission
votierte schlieBlich dem bisherigen Prasidium ihren besten Dank.
Die aus der Sitzung hervorgegangenen Beschliisse und Wahlen
unterliegen wegen der zur endgQltigen BeschluUfassung nicht hin-
reichenden Zabi der anwesenden ordentlichen Mitglieder einer schrift-
lichen Bestatigung seitens der nicht anwesenden Mitglieder.
Wien, den 22. August 1903.
Dr. Seb. Finsterwalder
Pr^ident der international en Gletscherkommission.
Axel Hamberg
ProtokoUfiihrer der Sitzung.
.1^
A 1 • r - <•, b. ^ : l>r- E«L B : e k s •* r. pr«i£ à ranir^^té- Gna. Kôrblergasse 7.
1/ 4. a ai <à i' k : Dr, K. J. V. ^t^i-fj-asirap. rofH»iiAgae. Forliaiibnigs-
ùM/iua AIl»^ !•>
Fr^iK^*: ^, A. U prin«i=: Rol&zi4 B»>zL&pa>rce. Paris. 10. Arenue
•t<*: J^na Pr»**ident «iTiocxe^ir . — W. K i I î * n. prot à l'uniTersité,
^f *!i4«^-Br»5:iagiie: DoG^a» W. Freshfield. London. Airlie
GardeiL^. Camp<i«rn HilL W.
I î a l i r : Frane^-î^eo P o r r o . pn>t1, G«ioTa. Salha S. Fiancesco de
Pi^.la 22,
y or 7 friiK: J, A. •lien, ^lliriiîtiiàiiià, uniTersité.
K 11 * - î e : le Colonel J. de S c h o k a l > k y . S. Petersbourg. Canal
Catherine 1 44.
rju ê d e : Dr. F. V. S t «trn o n i u s. St«>ckholiii. Institut géologique.
Tini^^Hi V. A. ForeL Morçes. — E. Muret, chef du service des
forêt» du canton de Vaud. Lausanne.
Terres» polaire??: le baron dt* G e e r. prof, à l'uniTersité. Stockholm.
IjA lecture de ce procès verbal faite. M. Tschern vsche w fait
remarquer que la nomination du Colonel J. de Schokalsky en
qrjalité de r*-présentant de la Russie n'ait pas été soumise à Tappro-
k^/ation antérieur^ ni de la Société de géographie russe ni du Comité
géologique de la Russie.
I>r président, après observations de MU. Finsterw aider et
Tscher ny -ch e w. constate que la Commission étant libre de choisir
hHH membres n'a pas eu l'intention d'empiéter sur un droit des dites
corporations.
M. Aguilera. au nom du gouvernement mexicain, invite le
Congrès à tenir sa dixième session en 1W6 à la ville de Mexico.
M. Bell invite le Congrès à se réunir en dixième session au
Canada.
Le président donne lecture d'une lettre de M. Molengraaff
(nu nom de la Geological Society of South Africa), demandant une
réuuion du X'""' Congrès géologique international à Johannesburg dans
l'Afrique du Sud.
Une discussion s'engage, à laquelle prennent part MM. Capellini,
Penck. Suess et Bar rois. Le président, se faisant l'interprète de
la plupart de> membres du conseil, demande que la question des
93
invitations soit remise à une séance ultérieure. Cette proposition
est adoptée.
M. Emmons fait une proposition relative à la création d'un
Institut-modèle de géophysique, permettant d'aborder par des recherches
de laboratoire l'étude des problèmes géologiques qui entrainent de
nouveaux progrès en chimie et en physique.
Le conseil appuie cette proposition, qui sera soumise à l'appro-
bation du Congrès dans sa dernière assemblée générale.
La séance est levée à 10 heures.
Les secrétaires:
I^. r>ollé. A.. Pliilippsoii.
Quatrième Séance du Conseil.
26 août 1903.
La séance est ouverte à 9 heures du matin sous la présidence
de M. E. Tietze.
Etaient présents: MM. Aguilera, von Artbaber, Barrois,
Becker, Bell, Beyschlag, Branco, Capellini, Diener, Dollé,
Dreger, Emmons, Fairchild, Sir Arch. Geikie, Geyer, Gries-
bach, Hauthal, Heim, Hovey, von Kerner, Loewinson-
Lessing, Mayer-Eymar, Offret, Penck, von Richthofen,
Schmeisser, Schuchert, Stefanescu, Suess, Tschernyschew,
Uhlig, Zlatarski.
Le procès-verbal de la séance du 24 août est lu et adopté.
M. Barrois présente le rapport de la Commission pour le prix
Spendiaroff, qui après réunion, propose comme sujet de prix
pour 1 906 :
„ Monographie d'un niveau stratigrapJiique déterminé, sur des éten-
dues du globe aussi grandes que possible.^
L'examen des mémoires envoyés sera confié à la commission
chargée du choix du sujet du prix, après un vote des membres du
Congrès.
M. Stefanescu propose d'ajouter le nom de M. von Zittel
à la liste des membres de la Commission du prix Spendiaroff.
Cette proposition est adoptée à l'unanimité.
Sir Archibald Geikie propose de nommer une nouvelle com-
mission qui centraliserait les renseignements, méthodes et résultats
94
scientifiques relatifs à la géologie, et qui sont hors de la compétence
du Congrès. Cette commission ferait en outre un relevé des instruments
et méthodes donnant les meilleurs résultats dans les recherches géolo-
giques.
Feraient partie de cette commission : MM. K a r p i n s k y, S u e s s,
Credner, Barrois, Sir Arch. Geikie, Becker.
Cette proposition est adoptée à Tunanimité.
L'ordre du jour appelle le choix du lieu de réunion du X^*"^ Congrès
géologique international. Prennent part à la discussion MM. Sir Arch.
Geikie, Diener, Suess, Penck, Beyschlag, Schmeisser,
Emmons, Loewinson-Lessing, Stefanescu, Bell,
Aguilera, Hauthal.
La proposition du Mexique obtient une forte majorité.
Le conseil autorise le bureau du présent Congrès de s'adresser
au Canada pour l'invitation du X^™® Congrès au cas échéant, s'il y
aurait des obstacles pour maintenir l'invitation du Mexique.
Le conseil exprime ses remerciments aux géologues du Mexique
et du Canada.
L'invitation du Mexique sera soumise à l'approbation du Congrès
dans sa dernière assemblée générale.
M. Barrois demande qu'il soit fait des démarches auprès des
différents gouvernements afin d'être fixé sur le nom du pays où se
réunira le XP"^^ Congrès géologique international.
La séance est levée à 10 heures ^2-
Les secrétaires:
Cinquième Séance du Conseil.
27 août 1903.
La séance est ouverte à 9 heures ^/g du matin, sous la présidence
de M. E. Tietze.
Etaient présents : MM. Aguilera, v. Arthaber, Barrois,
Becker, Branco, Capellini, Depéret, Diener, Dollé,
Dreger, Emmons, Fairchild, Sir Arch. Geikie, Griesbach,
Haug, Hauthal, Inouyé, v. Kerner, Mendez Guerreiro,
Oehlert, v. Richthofen, Stefanescu, Suess, Tschernyschew,
Uhlig, Zlatarski
95
Le procès-verbal He la dernière séance est lu et adopté.
M. 0 eh 1er t lit le rapport de la Commission de la „Palaeontologia
Universalis*.
MM. Depéret et Capellini émettent le vœu que des catalogues
ou des publications de collections pour les descriptions des divers types
des fossiles soient faits dans les revues scientifiques locales.
M. Tschernyschew remercie M. Oehlertdu dévouement qu'il
apporte à la publication de la „ Palaeontologia Universalis".
Sir Archibald Geikie présente les rapports de la Commission
des lignes de rivage de Themisphère Nord et de la Commission de
coopération internationale dans les investigations géologiques.
Le président demande que conformément à la décision du
yillème Congrès à Paris il ne serait accordé plus d'une feuille aux
Comptes-Rendus des conférences faites pendant la session.
Cette motion est votée à l'unanimité.
La séance est levée à 10 heures.
Ije secrétaire: T^, I>olI<^.
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IL Procès- Verbaux des Séances Générales.
Séance d'ouverture.
20 août 1903.
La séance est ouverte à IIV2 lieures dans la grande salle de
fêtes au palais de l'Université, sous le haut protectoiat de Son
Altesse Impériale Monseigneur l'Arcbiduc Rainer et
sous la présidence d'honneur de Son Excellence W. v. Hartel, ministre
des cultes et de Tinstruction publique.
Etaient présents environ 350 congressistes et un certain nombre
de dignitaires invités par le comité à cette occasion solennelle. Nous
citons ici entre autres Son Exe. le ministre président M. de Koerber,
Son Exe. le ministre des chemins de fer M. de Wittek, Son Exe. le
ministre de l'agriculture M. le baron de Giovanelli, Son Altesse
le prince de W i n d i s c h g r a e t z, président de la chambre des seigneurs,
Son Exe. le feldmarschalleutnant M. En gel, commandant la ville de
Vienne, M. Wurmb, chef de section au ministère des chemins de
: fer, M. le colonel Frank, commandant l'institut militaire de géo-
graphie, M. Strobach, premier maire-adjoint de la ville de Vienne,
*. M. Schipper, Prorector de l'université, M. Bormann, doyen de la
faculté des sciences, et M. le professeur Krafft, recteur de Técole
polytechnique.
Son Altesse Impériale parut accompagné par Son Exe. le
comte 0 r s i n i - R o s e n b e r g. Avant le commencement de la séance
Elle daigna se faire présenter plusieurs délégués et d'autres membres
du congrès dans la salle du sénat. En ouvrant ensuite la séance Son
Altesse Impériale prononça Tallocution suivante :
T\ • „Iminer mehr wird der Wettbewerb der Volker auf wissenschaft-
'1 ' •• •
Ik. :■ lichem Gebiete durch die internationaleu Kongresse und Versammlungen,
.Î;1 : welche die Manner der Wissenschaft zusammenfiîhren, um Angelegen-
lieiten ihrer Disziplinen zu erortern, gefordert und geregelt.
Dafi dabei die Géologie nicht zuriickbleiben durfte, ist leicht
verstiindlich. Ist sic ja doch eine Wissenschaft, welche dem menschlichen
97
Geiste hochbedeutsame Anregungeu bietet, indem sie einen Blick in
die Vergangenheit unseres Erdballes und in die Geschichte der Lebe-
wesen vermittelt, und unbestritten ist ihre Bedeutung und Wichtigkeit
fur Industrie und Volkswirtschaft. Nachdem sich daher bereits im
Jahre 1878 eine groJîere Zabi von Geologen verschiedener Staaten
in Paris zusammengefunden batte, ist seitdem die Bedeutung der inter-
nationalen Geologen-Kongresse mehr und mehr gewachsen. Auf den
ersten Kongreû in Paris folgten die Versammlungen von Bologna,
Berlin, London, Washington, Zurich und St. Petersburg und bei der
vor drei Jahren abermals in Paiis abgehaltenen Session des Geologen-
Kongresses wurde Wieti als der Ort der nâchsten Tagung bestimmt.
Mit Befriedigung wurde dieser BeschluB nicht allein von den beteiligten
Fachleuten, sondern auch von auderen Kreisen in Osterreich auf-
genommen und bald war man hier in- und auflerhalb Wiens, in allen
Pflegestatten der osterreichischen Géologie bei der Arbeit, um Vor-
bereitungen fîir den Wiener KongreB zu treffen.
Dem Branche dieser Kongresse gemafl wurde dabei ein besonderes
Gewicht auf die Veranstaltung von Ausflilgen gelegt, welche die Kenntnis
des Landes den Freniden fachmiinnisch vermitteln sollen. Einen Teil
derselben haben Sie bereits vor dieser Tagung durchgefiihrt. Ein anderer
Teil wird wahrend der Tagung und nach derselben folgen. Sie werden
sich, wie ich hoffe, bei dieser Gelegenheit Uberzeugen, dafl Ihnen in
allen Teilen des Landes Sympathien fiir Ihre Bestrebungen entgegen-
gebracht werden. Mit dem heutigen Tage aber beginnen Ihre Beratungen
Uber einen Teil der Fragen, welche gegenwartig im Vordergrunde
des Interesses fiir Ihre Wissenschaft stehen. FUr dièse Beratungen
und Verhandlungen vvUnsche ich Ihnen den besten Erfolg, und indem
ich Sie an dieser SteUe willkommen heiBe, erklâre ich die neunte
Session des internationalen Geologen-Kongresses fUr erôffnet."
M. W. V. Hartel, Ministre des cultes et de Tinstruction publique,
prend ensuite la parole :
„Mit Freude begrilBe ich Sie im Namen der Regieruug, die Sie
hier aus nali und fern sich vereinigt haben, um in unserem durch die
Verschiedenartigkeiten seines Baues in so hohem Grade ausgezeichneten
und eigenartigen Reiche Ilire neuen Anschauungen und Erfahrungen
tiber die Struktur des Planeten auszutauschen und zu vergleichen.
Sie werden hier alte und junge Formationen sehen und auf diesera
so gestaltungsreichen Boden altehrwtirdige menschliche Kultur und
junge Bildung, und diejenigen von Ihnen, welche Ihre Exkursionen
nach dem SUden ausdehnen werden, werden auch jUngste Zivilisation
zu sehen Gelegenheit liaben. Verschiedene Volker mit eigenen Sprachen,
18
98
Sitten und Trachten werden Sie antreffen, bei allen aber eine herz-
liche Aufnahme und eine aufrichtige und warme Verehrung fiir die
Wissenschaft Uberhaupt und insbesondere ein allgemeineres Interesse
fiir Géologie finden. Wie soUte es auch anders sein in einem Reiche,
in welchem die Schâtze des Bodens von jeber einen so betrâchtlichen
Teil des Volkswohlstandes ausmacben, die mit der WUnscbelrute
geologischer Wissenschaft leicht entdeckt und mit ihrer Hilfe sicber
gehoben werden kônnen?
Wenn demnacb, wie anders wo, so bei uns das Bedllrfnis des
Lebens zu geologischen Forschungen angeregt hat und die werdende
Wissenschaft um ihrer praktischen Erfolge willen schâtzen lehrte,
indem ja in zablreichen Fâllen von dem Urteile des Geologen iiber
die BeschaflFenbeit einer Gegend die Inangriffnahme oder Weiterfiihi-ung
bestimmter Arbeiten abhiingig erscheint, so ist doch die Beschâftigung
mit praktischen Fragen der Entwicklung der Théorie und der Erwerbung
jener Erkenntnisse, welche zuniichst nur ein theoretisches Interesse
bieten, nicht nachteilig gewesen ; beft*uchten sich ja Théorie und Praxis
kaum in einer anderen Wissenschaft in gleichem Mafie.
Beide Seiten aber, Théorie und Praxis, haben bei uns in Osterreich
eine gleichmiiûige Pflege gefunden. Wir riihmen uns dessen nicht,
sondern halten es fiir eine Folge der natUrlichen Lage der Dinge und
der gesunden Einsicht jener Manner, die auf diesem Gebiete richtung-
gebend waren, dafi Osten-eich mit zu den ersten Staaten zâhlt, welche
ein selbstandiges Institut fiir geologische Landesaufiiahmen errichtet
haben, dafi bei uns nicht lange darauf begonnen wurde, die geolo-
gischen Doktrinen von den mineralogischen Lehrkanzeln abzutrennen
und fiir sie an den Hochschulen selbstândige Professuren zu schaflFen,
dafi spater der Paliiontologie an vielen unserer Hochschulen eine
selbstândige Vertretung und besondere Institute gevvidmet wurden
und daB anderseits durch auiJerordentliche Professuren fUr Pétrographie
sowie in Wien durch Griindung einer zweiten selbstandigen Lehrkanzel
fiir Géographie, niimlich durch die Scheidung der physischen und
historischen Géographie, die eingreifendere Behandlung aller mit der
Geschichte der Erde in Verbindung stehenden Zweige der Natur-
wissenschaften ermoglicht worden ist. Dièse Reihe von Mafiregeln,
von meinen Vorgangern im Amte planmâBig verfolgt, von mir selbst
gern weitergefiihrt, ist es, die Ihnen, meine Herren, die Sie gewohnt
sind, nach Tatsachen und nicht nach Worten zu urteilen, die Unterrichts-
verwaltung wie zuni Grui3e heute vorfiihrt. Inwieweit der richtige
Weg eingesclîlagen wurde und wie weit die Erfolge den Absichten
entsprechen. werden Sie. die grofien Meister des Fâches, selbst zu
beurteilen haben.
99
Nicht aber die, wenn auch der Anerkennung nicht unvvUrdigen
Leistungen dièses Staates und anderer Staaten fUr sich haben die
Entwicklung der Géologie auf jene Hohe gebracht, die sie heute ein-
nimmt. Die Quelle dieser mâchtigen Entwicklung, der grofiartige Ausbau
Ihrer Wissenschafk nach Form und Inhalt, uach Genauigkeit und Strenge
der Methoden sowie nach Sicherheit und Reichtuni der Resultate
entspringt vielmehr dem eintriichtigen Zusamnienwirken aller Staaten
und Nationen und hat sich durch das Mittel Ihrer Kongresse, welche
Mitglieder fast sumtlicher Staaten der Erde vereinigen, voUzogen. Sie
haben damit vvieder in glânzender Weise gezeigt, was sich durch den
ZusammenschluB zersplitterter Krafte erreichen laBt, und sind so vor-
bildlich geworden flir jene Schopfung unserer Tage, die Association
générale der grôBeren Akademien und Institute, welche auf anderen
Gebieten der Natur- und Geisteswissenschaften an die Losung von
Aufgaben herantritt, denen ein einzelner Staat oder ein einzelnes
Institut mit seinen Mitteln und Krâften nicht gewachsen ist, und auf
planmiiBig vorbereiteten Wegen hochste Ziele zu erreichen strebt.
Indeni ich hoffe und wiinsche, daB ein reicher Ertrag Ihrer Be-
ratung auch diesem Kongresse nicht fehlen werde, wiederhole ich den
GruB der Regierung. Unsere scliônen Berge erwarten nun Ihren Besuch,
erwarten den befragenden Schlag Ihrer Hiimmer. GlUck auf!"
M. E. Schipper, recteur de l'Université, souhaite la bienvenue
aux Congressistes au nom de l'Université.
„H o c h a n s e h n 1 i c h e Ve r s a m m 1 u n g !
Es ist mir eine groBe Ehre und Freude, den IX. Internationalen
Geologen-KongreB hier im Nanien des akademischen Sénats
begriiBen und willkommen heiBen zu diirfen. Der akademische Sénat
hat Ihnen, hochgeehrte Herren, geni die Hochschule und sonstigen
Raume dièses schônen Heims der Wissenschaft zur Abhaltung Ihrer
Versammlungen und Sektionssitzungen zur VerfQgung gestellt. Denn
die allumfassende Kulturmission einer Universitiit kann kaum einen
schôneren Ausdruck finden, als wenn sich in ihren Hallen von Zeit
zu Zeit aus allen zivilisierten Lilndern der Welt Manner der Wissen-
schaft zur Fôrderung eines besonderen Zweckes vereinigen. Und
welchem Wissenschaftsgebiete kônnte eine solche allgemeine Vereini-
gung aller ihm sich widmenden Krafte naher liegen als dem liirigen,
das von der wissenschaftlichen Kenntnis des Baues der Erde
handelt.
Aber indem Sie so Ihr groBes Forschungsgebiet mit gemeinsamen
Krâften auszubauen bestrebt smd, erfullen Sie noch eine hôherd^ r
13*
100
Kulturmission, die auch Ihrem Kongresse, âhulicli wie allen groBen
inteniationalen wissenschaftlichen Versammlungen, die fast alljahrlich
und mit Vorliebe iii den europiiisclien Hauptstâdten tagen, eine be-
sondere Bedeutung verleiht. Dadurch, daB sie aus allen Landeni und
Weltteilen die Geister. die sich auf anderen Gebieten ôfters befehden.
zusammenfiihren zur Anerkennung und Fôrderung gemeinsamer, hoher,
tiber die Fragen des Nationalitâtenhaders weit hinausgehender idealer
Aufgaben und Ziele, stiirken Sie die mehr und mehr durchdringende
Uberzeugung, daB schlieBlich die Genieinsanikeit der kulturellen Inter-
essen auch zu eineni friedlichen Zusamniengehen der Vôlker fiihren
muB und fiibren wird. Solchen idealen Bestrebungen der Wissenschaft
ein gastliches Obdacb darbieten zu konnen, wird jede Universitât sich
zur hohen Ehre anrechnen. Und so heiûe auch ich Sie im Namen
unserer Hochschule, von der so viele hervorragende Mitglieder Ihrem
KongreB angehoren, hier herzlich willkommen und wUnsche Ihren
Verhandlungen den schonsten Verlauf und reichen wissenschaftlichen
Erfolg."
M. E. Schipper est suivi à la tribune par M. Strobach,
maire-adjoint de la ville de Vienne, qui salue le Congrès au nom de
la commune.
„In meiner Elgenschaft als geschaftsfiihrender Vize-BUrgermeister
habe ich die hochverehrten Herren Teilnehmer an dem IX. Inter-
nationalen Geologen-Kongresse namens der Reichshaupt- und Residenz-
stadt Wien auf das Herzlichste zu begrUBen.
Es gereiclît der Stadt Wien zur besonderen Ehre und Freude,
eine so stattliche Anzahl hervorragender Manner der Wissenschaft in
ihren Mauern zu beherbergen.
Ich hoffe, daB sich die hochverehrten Herren in den wenigen
Tagen, welche sie in unserer lieben Kaiserstadt zubringen, wohl und
heimisch fiihlen niiigen und wUnsche ihren wichtigen Beratungen und
Exkursionen den besten Erfolg."
Après ces discours de bienvenue la parole est prise par M.
Capellini, ancien président du Congrès de Bologne.
„Mons e i gn e u r !
Messieurs les membres du Congrès!
Les membres du 2'"^' Congrès international de Géologie à Bologne
en 18S1 m'avant fait l'honneur de ni'élire leur Président, c'est à ce titre
que dans cette circonstance solennelle je me trouve investi de la mission
: île me faire rint»^rprète des sentiments de cette brillante assemblée.
101
C'est vraiment avec une bien vive émotion que nous voyons notre
assemblée présidée par Son Altesse Impériale l'Archiduc Rainer,
curateur de l'Académie des Sciences.
S. A. I. ayant daigné accepter le Haut Protectorat de ce neuvième
Congrès, par son heureuse influence en avait assuré d'avance sa parfaite
réussite.
Monseigneur! Au nom des géologues, et de tous ceux qui s'inté-
ressent aux progrès des sciences je suis fier de pouvoir exprimer à
Votre Altesse Impériale les sentiments affectueux de la plus vive recon-
naissîince.
Les aimables paroles que Votre Altesse Impériale nous a fait
l'honneur de nous adresser, resteront à jamais gravées dans nos coeurs.
Son Excellence W. de Hartel, ministre des cultes et de
rinstniction publique, qui a bien voulu se charger de la Présidence
d'honneur, témoigne d'une manière éloquente que le Gouvernement
autrichien, fidèle à ses nobles traditions, aime à donner son appui et
son encouragement aux études géologiques.
De la pai't encore du Gouvernement italien qui s'intéresse d'une
manière toute particulière de notre Congrès depuis son origine, pour
notre Président d'honneur l'assurance de la gratitude la plus sincère.
Monsieur le Maire, qui honore de sa présence cette assemblée
et qui nous a adressé des paroles si aimables de bienvenue prouve à
tous que le culte des sciences géologiques est d'ancienne date dans
cette noble ville de Vienne. De la courtoisie et de la cordialité viennoise
nous avons déjà reçu bien de témoignages et je prie Monsieur le
Maire de vouloir bien agréer nos meilleurs remerciments. De même,
je crois bien interpréter les sentiments de l'assemblée en adressant
aussi des remerciments à Monsieur le Recteur et au Sénat de l'Uni-
versité pour l'hospitalité qu'ils viennent de nous accorder.
Qu'il me soit permis enfin d'exprimer la reconnaissance de tous
au Président du Comité d'organisation à Mr. le directeur Tietze qui
déjà à Bologne a si bien mérité des Congrès en proposant au nom
des géologues autrichiens l'exécution d'une Carte géologique d'Europe.
Cette initiative a eu pour résultat l'unification du coloriage et de la
nomenclature géologique. Je remercie aussi tous ceux qui ont con-
tribué à préparer ce neuvième Congrès admirablement organisé ; qu'ils
veuillent bien agréer nos compliments.
La carte géologique d'Europe votée à Bologne en 1881, après
des nobles et pénibles eff^orts est maintenant un lait accompli ; par
les soins que le Comité d'organisation a voulu se donner, le succès
de notre neuvième Congrès à Vieime est assuré.
102
Monseigneur! Messieurs les membres du Congrès! Je crains
d'avoir exprimé d'une manière bien imparfaite les sentiments qui nous
animent dans cette circonstance. Je regrette vivement que notre éniinent
confrère, Monsieur Albert G au dry, président du huitième Congrès à
Paris, n'ait pu venir à mon aide, car il aurait été un interprète plus
éloquent que moi; aussi je réclame toute votre aimable indulgence."
M. Ch. Barrois, secrétaire-général de la dernière session du Congrès
à Paris, prend alors la parole et propose la ratification par l'assemblée
de la constitution du bureau du présent Congrès, telle qu'elle a été
élaborée le matin par le conseil.
Discours de M. Barrois:
^Monseigneur, Mesdames, Messieurs!
J'ai le rôle ingrat de représenter le passé et la tradition dans une
assemblée qui doit se préoccuper de l'avenir, et ma tâche se réduira à
vous indiquer notre bureau.
Avant de présenter à vos sufirages, au nom du conseil, le nouveau
bureau qui dirigera vos travaux, permettez-moi cependant de vous
exprimer au nom du savant éminent qui présida le Congrès de Paris,
ses regrets de ne pouvoir assister à cette séance. Actuellement Président
de l'Académie des sciences, M. Albert Gaudry s'est trouvé retenu à
Paris par les soins de sa charge. Il se rappelle que si le Congrès de
1900, qui devait se tenir à Vienne, s'est tenu à Paris, cela a été dû
à la grande bienveillance des savants autrichiens et il aurait été heureux
de leur en témoigner sa reconaissance, et aussi de leur dire son ad-
miration pour leurs oeuvres géologiques. Il m'a chargé de le dire en
son nom.
Les recherches exécutées en Autriche par tant d'hommes éminents
touchent à tous les cotés de la géologie, et chaque année a marqué
chez vous un progrès nouveau de la science depuis Haidinger et
von Hauer jusqu' à nos jours. La continuité de vos progrés n'a été
interrompue semble-t-il que par une impulsion brusque, partie de Vienne,
et communiquée aux géologues du monde entier, par la synthèse puissante
de M. Suess. Aussi les représentants de tous les pays, assemblés
en conseil ont voulu témoigner à M. Suess leur reconaissance en le
proclamant deuxième Président d'h o n n e u r de ce Congrès. Nous
avons le regret de vous dire que M. Suess a cru devoir décliner cet
honneur: il veut prendre librement part k vos discussions.
Le nouveau bureau que le conseil présente aux sufirages du Congrès
et que nous vous prions de nommer par acclamation, est composé de
: b fiiyon suivante.
103
Ancien-Président: M. Cap e II in i.
Président: M. E. Tietze.
Secrétaire-générai: M. C. Diener.
Vice-Présidents :
Allemagne MM. H. Credner,
Freiherr v. R i c h t h o f e n,
Schmeisser, Zirkel.
Autriche-Hongrie E. v. Mojsisovics.
Belgique Mourlon.
Bulgarie Zlatarski.
Canada Bell.
Espagne Aimera.
Etats-Unis Emmons, Van Hise.
France . Barrois.
Grande-Bretagne Sir Archibald Geikie.
Indes Orientales Griesbach.
Japon Inouye.
Mexique . . . Aguilera.
Portugal MendezGuerreiro.
République Argentine H au thaï.
Roumanie G. Stefan esc u,
Russie Inostranzeff,
Loewinson-Lessing,
Tschernyschew.
Suède Nathorst.
Suisse Baltzer, Heini.
Secrétaires :
MM. A bel, V. Arthaber, A. v. B ô h m, Do lié, Geyer, Hammer,
F. V. Kerner, Kossraat, P. Lory, Lugeon, Philippson,
Schellwien, Telle r.
Trésorier: M. v. Gutmann."
Les propositions sont adoptées par acclamation. M. Barrois
remet alors la présidence du IX. Congrès à M. Tietze.
Discours de M. Tietze:
„M onseigneur, Mesdames et Messieurs!
Permettez moi de vous dire les remerciments les plus sincères
pour mon compte, comme au nom des autres fonctionnaires du bureau,
que vous venez de nommer. Je vous remercie de la confiance que
104
vous nous prouvez par votre vote et de rhonneur que vous nous
conférez par cette confiance. De même je suis bien reconnaissant des
paroles bienveillantes que le digne président du congrès de Bologne
a bien voulu adresser aux organisateurs de la réunion de Vienne. Mais
j'avoue que pour ma part je ne peux accepter la présidence d'une si
illustre assemblée qu'en me reposant sur votre indulgence sous bien
des rapports, surtout, si je prends en considération les circonstances,
qui ont précédé la constitution définitive de notre comité d'organisation.
Selon la composition originaire de ce comité la place, que
j'occupe à présent aurait dû être occupée plus dignement par un
savant, dont le mérite surpasse bien le mien et dont la haute répu-
tation dans le monde scientifique l'a placé dans les premiers rangs des
géologues contemporains. Je parle de l'illustre Nestor des géologues
autrichiens, de Monsieur le professeur S u e s s. C'est lui qui était à la
tête de notre organisation au commencement du travail m'ayant à
son coté comme secrétaire général. Mais à notre regret il a refusé de
remplir à la longue la charge du président à cause des fatigues et
des inconvénients, qu'elle semblait imposer à son âge avancé. Néan-
moins nous avons été assez heureux de le voir garder son siège dans
notre comité, où il n'a jamais manqué à nous aider de ses bons con-
seils et de son expérience étendue. Je me permets de l'en remercier
ici publiquement devant vous et de lui rendre tous les hommages
mérités par son zèle pour la cause du congrès.
Mesdames et Messieurs! C'est déjà depuis longtemps que nous
avons remué le projet d'inviter le congrès géologique international ici
à Vienne. Notre première tentative dans ce sens a été faite déjà à
l'occassion du congrès de Londres, tentative, il faut l'avouer encore
un peu timide et restée sans conséquences. Certes il me faudrait
cacher la vérité si je voulais affirmer, que notre désir de voir chez
nous cette réunion de savants se soit manifesté sans aucune hésitation
et sans quelques craintes, vue la grande responsabilité d'une telle
entreprise et vues les difficultés des arrangements à prendre, difficultés
qui chez nous, vous pouvez le croire, ne paraissaient en effet pas
moindres qu'ailleurs. Si nous doutions un peu de ia réussite de notre
projet, nos doutes devaient même augmenter avec le temps, lorsque
nous voyions de quelle habileté les congrès géologiques avaient été
préparés par nos prédécesseurs et de quelle grâce les comités d'orga-
nisation des sessions antérieures jusqu'ici ont su accomplir leur tâche.
Mais enfin il nous fallait mettre de coté chaque hésitation, nous
ne pouvions plus longtemps difiérer de remplir un devoir international
envers nos confrères à l'étranger et peut-être puis-je ajouter un devoir
aussi envers nous-mêmes.
105
Veuillez, Mesdames et Messieurs, me permettre de m'expliquer
un peu plus amplement à propos de ce que j'entends par ce devoir
envers nous-mêmes.
C'est dans cette intention que je veux dire d'abord quelques
mots sur les congrès en général. L'institution des congrès scientifiques
s'est grandement développée dans la dernière moitié du siècle passé,
mais à peine ce développement fait, on entend des voix, qui prétendent
que l'institution en question soit déjà un peu surannée. On n'hésite
cependant pas à admettre, que le contact personnel de tîmt de savants,
qui souvent auparavant ne se connaissaient guère que de renom et
par l'étude mutuelle de leurs travaux, puisse être avantageux pour un
grand nombre de congressistes, mais on est quelquefois incliné à
croire, que le profit à tirer de nos congrès ne se trouve pas toujours
suffisamment en accord avec tout l'appareil de l'arrangement de ces
réunions. Qu'on ne marche donc pas si vite et qu'on ne s'émousse pas
prématurément sur les assemblées des savants.
Peut-être le scepticisme malin dont je viens de parler, pourrait
avoir raison, si les problêmes à discuter commençaient à nous manquer
et s'il nous fallait nous ambiliquer l'esprit à établir convenablement
l'ordre du jour de nos séances. Nous en sommes encore bien loin.
Ceux, qui étaient de même à poursuivre le mouvement scientifique
produit par les congrès le savent bien et du reste ils ont appris à
apprécier surtout une chose, savoir que les congrès préviennent l'iso-
lement des idées et des études, sans toutefois en restreindre l'indé-
pendance. S'il n'y avait que ce seul argument en faveur de nos réunions-
on pourrait en prouver leur raison d'être de toute certitude. Aussi ne
voit-on guère d'autre expédient pour s'entendre sur certaines questions
formelles comme par exemple sur la terminologie scientifique, quoiqu'on
avouera volontiers et partout, qu'on ne puisse s'occuper de telles questions
fonnelles à l'occasion de chaque session. Aussi les avons nous supprimées
pour la nôtre. Mais il s'agit encore d'autre chose et c'est par là, que
je reviens à l'explication du devoir que nous ressentions envers nous-
mêmes en invitant ce congrès.
Nous avions le devoir de ne pas manquer une bonne occasion
à faire valoir devant tout le monde chez nous et ailleurs le travail
des géologues autrichiens.
Peut être vous ne me reprocherez pas trop de fatuité, si je dis,
que l'Autriche occupe une place assez remarquée dans les études
géologiques. Certes je n'en réclamerai pas le mérite entier pour les
géologues autrichiens. Ce mérite est dû plutôt, au moins en grande
partie, à la nature ti'ès compliquée et très variée de nos terrains, dont
la simple description offre et offrira toujours un intérêt particulier.
14
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106
C'étaient ces terrains, qui déjà depuis longtemps avaient attiré l'attention
d'illustres savants étrangers comme par exemple des Ami Boue, des
Barrande, des Sedgwick, des Murchison, des Buch et des
Beyrich, auxquels on doit d'importantes recherches faites dans nos
montagnes à une époque, où la géologie chez nous commençait à peine
sortir d'enfance. Mais on ne contestera non plus, que ces ten'ains ont
trouvé aussi chez nous en Autriche de bons travailleurs, qui selon les
moyens à leur disposition (au commencement encore quelquefois assez
restreints) ont fait leur mieux pour déchiffrer ou au moins pour faire
■!,]..;, connaître les problèmes géologiques, qui se présentaient soit dans les
Alpes, dans les montagnes illyriennes et dans la chaîne des Carpathes,
soit dans les plaines onduleuses de la Galicie, soit enfin dans l'ancien
massif de la Bohême et des pays qui l'environnent. C'est de cette manière
que plusieurs contrées en Autriche comptent aujourd'hui parmi les pays
quasi classiques de la géologie et que quelques uns de nos terrains
comme par exemple les ten-ains triassiques des Alpes servent géolo-
giquement parlant de types modèles pour de vastes régions du globe,
où affleurent des couches ou des roches semblables à celles de nos
montagnes.
Or, en vous rendant en si grand nombre à notre invitation vous
nous donnez le témoignage bien précieux, que vous appréciez le travail,
qui à été accompli dans le pays des Haidinger, des Hauer, des
Hochstetter, des Stur, des Bittner, pour citer quelques noms
seulement de ceux que couvre déjà la tombe, comme il est évident,
qu'il me faut écarter chaque mention de ceux qui sont encore vivants et
qui se trouvent encore parmi nous, peut-être même installés dans cette
salle-ci. Nous vous sommes très reconnaissants de ce témoignage et nous
sommes fiers des hommages, que vous nous rendez par votre présence.
Ce sentiment d'orgueil paraît du reste assez naturel, parce que celui,
qui invite une illustre compagnie et dont on accepte si cordialement
l'invitation prouve à qui en veut ou à qui en peut tirer les conclusions,
qu'il jouit (au moins dans son monde) d'une position reconnue.
En effet vous êtes venus ici en représentants presque de tous les états
du monde civilisé et de toutes les parties du globe et en parcourant
la liste des adhésions à notre congrès on n'y trouve pas seulement
les noms de bien de jeunes savants, qui font l'espoir de l'avenir de
la géologie, mais aussi les noms de vaillants explorateurs et d'illustres
sommités, dont le mérite depuis longtemps fait la gloire de notre
science.
Je vous répète donc, que nous vous savons gré de ce que vous
vous êtes réunis en Autriclie et en renouvelant mes remerciments je
vous souhaite à tous la ])ienveuue.
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107
Pour honorer votre présence nous ne vous conduirons pas de
festins à festins, nous nous bornerons en général à poursuivre la tâche
scientifique du congrès. Les congrès géologiques en fournissant l'occasion
d'étudier de plus près le travail d'autrui et de visiter les divers pays sous la
conduite de collègues savants ressemblent aujourd'hui à une école pratique
de géologie comparée. Nous espérons, que les excursions organisées
par nous, qui vous ont conduit et qui vous conduiront encore d'un
bout de la monarchie à l'autre, vous feront connaître par autopsie
la constitution variée de notre pays et nous espérons de même, que
l'échange des idées, qui suivra nécessairement les conférences indiquées
dans notre programme ne manquera pas d'élucider certaines questions
d'un intérêt actuel pour nos études. Puisse le travail commun nous
rendre tous amis et puissiez vous rapporter de votre séjour en Autriche
les meilleurs souvenirs.**
Discours de M. C. Diener:
«Mon seigneur. Mesdames et Messieurs!
L'honneur que vous m^avez fait en me chargeant des fonctions
de secrétaire-général m'inspire la plus vive reconnaissance. On se dirait
bien exempt d'amour-propre pour ne pas être sensible à une pareille
preuve de confiance. En renonçant complètement à mon individualité
scientifique pendant l'année passée et en faisant don de ma personne
entière à l'idée de préparer pour vous ce Congrès, j'ai obéi à un
devoir moral envers mes illustres confrères. Malheureusement j'ai si
rarement la chance de leur témoigner mon estime, qu'il faut profiter
de l'occasion dès qu'elle se présente.
Je passerai brièvement en revue les résultats de l'activité de
notre comité d'organisation. Après le discours explicite de notre
président il me sera permis d'être bref.
A la session de St. Pétersbourg, en 1897, le délégué officiel de
l'Autriche avait été chargé d'une invitation formelle au Congrès géo-
logique international de tenir sa neuvième session à Vienne. Pendant
la huitième session du Congrès à Paris cette invitation fut répétée et
le Congrès de Paris, dans sa séance générale du 27 août 1900, résolut
définitivement que sa neuvième session se tiendrait à Vienne.
Dans l'attente de cette résolution les géologues autrichiens avaient
constitué un comité d'organisation chargé des démarches nécessaires à
préparer la réunion des congressistes à Vienne. L'organisation du
Congrès fut confiée à un comité exécutif, qui fonctionnait d'une façon
définitive dès la résolution du Congrès de Paris. Il fut aidé dans la
réalisation de sa tâche par les grands sacrifices budgétaires, que le haut
14*
108
Ministère des cultes et de l'instruction publique s'est imposés pour
Tarrangenient de la session et des excursions projetées.
Son Altesse Impériale, Monseigneur TArchiduc
Rainer, curateur de T Académie Impériale des Sciences, daigna
accepter le protectorat auguste du Congrès. De même Son Excellence
W. de Hartel, conseiller intime de Sa Majesté et ministre des cultes
et de l'instruction publique a bien voulu se charger de la présidence
d'honneur.
L'organisation des excursions a été un des premiers actes, sinon
le premier de notre comité. Quinze excursions différentes furent orga-
nisées simultanément avant et après la session dans le but de faire
connaître aux congressistes la géologie de l'empire autrichien. Ces
excursions s'étendront sur les régions les plus intéressantes au point
de vue géologique. Les excursions que vous avez déjà faites, vous ont
montré les coupes classiques du système paléozoique au centre de la
Bohème, les phénomènes volcaniques le long de la grande ligne de
dislocation, qui longe la pente méridionale de l'Erzgebirge, le terrain
houiller d'Ostrau avec son industrie florissante, les „klippes" remar-
quables au Nord du Tatra, les vastes plateaux et les gorges profondes
de la Galicie orientale. Mais il vous reste encore à visiter les montagnes
grandioses et les vallées pittoresques de nos Alpes, les villes de la côte
adriatique entre des grèves de sable rouge et les écroulements de roches
et, grâce à la complaisance du gouvernement local de la Bosnie et de
l'Hercégovine, les effets du coup de baguette, dont la civilisation a frappé
cette vieille terre endormie, pour y reveiller une nouvelle Autriche.
Si nous nous efforçons de vous faire connaître la géologie de notre
beau pays, dont la composition géologique et ethnographique rivalisent
en diversité, c'est parceque nous mettons dans l'organisation des ex-
cursions scientifiques une des raisons principales de ce Congrès. Nous
arriveions certes à doter la science géologique d'un admirable instrument
de travail par l'arrangement de ces excursions, qui remplaceront la
lecture dos descriptions régionales par la vue de faits.
La mythologie liéllénique nous raconte l'histoire du fils de la
terre, Antaeus, dont les forces épuisées se renouvelèrent en touchant
sa mère. De même les o:éolo<;ues renouvelleront la force de leurs
idées en cherchant le contact le plus intime avec la terre, l'objet de
leur science. Les observations sur le terrain même auront l'influence
salutaire d'un poids de plomb qui abaissera les ailes de leurs théories
trop élevées. Elles seront Télément le plus efficace pour rapprocher
la géologie comparée aux sciences exactes.
Suivant l'usage des derniers Congrès un livret-guide écrit par
les directeurs des excursions géologiques a été publié par le soin
109
de notre secrétaire M. Te lier. Ce n'est pas à nous d'en juger la
valeur. Je me bornerai à dire que, grâce à notre effort international
nous aurons de cette façon peu à peu une description géologique du
monde, qui sera une glorieuse récompense de l'activité des Congrès
géologiques internationaux.
En dehors de l'organisation des excursions et de la publication
du livret- guide il nous restait à fixer le programme scientifique de la
session à Vienne.
Ce programme a été l'objet d'une longue étude dans le sein de
notre comité. L'opinion de nos confrères n'est pas unanime sur la
question de la préoccupation dominante des Congrès géologiques. Il
y en a qui pensent, que le véritable but des Congrès doive être la
décision des questions d'un caractère général, notamment l'unification
du langage géologique. Mais il y en a d'autres qui affirment, que
toutes les discussions dans le sens de l'unification de la nomenclature
et des déterminations obligatoires se soient montrées impraticables
et qu'il fallait sortir de cette voie, tracée par les trois premiers
Congrès géologiques internationaux.
Je ne sais pas si vous applaudirez à la décision que nous avons
prise, en nous rangeant du côté opposé à la discussion des questions
de nomenclature. En prenant modèle de la session de Londres, notre
comité s'est proposé d'arranger une série de conférences traitant des
questions actuelles et encore fort discutées. De cette façon les mem-
bres du Congrès seront bien informés de l'état actuel de diverses
questions d'un intérêt général. Nous avons la ferme conviction que
par les discussions qui suivront ces conférences, on arrivera à modifier
certaines idées en cours sur les grands problèmes de notre science
par un travail commun, qu'aucun échange de publication ou de
correspondance ne pourra jamais remplacer. Ce sera, bien entendu,
une condition indispensable au succès de ce travail commun, que
les questions discutées ne soient jamais résolues par les votations
d'une majorité.
Trois questions mériteront d'attirer l'attention du présent Congrès
en première ligne: l'état actuel de notre connaissance des schistes
cristallines, le problème des lambeaux de recouvrement, des nappes de
charriage et des Klippes, et la géologie de la Péninsule balcanique
et de l'Orient.
Il n'en restera pas moins à traiter diverses propositions de coo-
pération internationale et à écouter les rapports des commissions
permanentes, qui réalisent la continuité de l'oeuvre des Congrès géo-
logiques internationaux.
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110
Voilà, Monseigneur, Mesdames et Messieurs, les travaux pré-
paratoires de notre comité. Espérons, qu'ils servent à faciliter la tâche
du neuvième Congrès géologique pour qu'il marche d'un pas ferme
dans la voie du développement et du progrès de notre science,**
La séance est levée à 1 heure.
Le secrétaire-général: O. Uioner.
i: \ Wien. v. Annenheim.
Deuxième Séance Générale.
20 août 1903 (après-midi).
La séance est ouverte à 3 heures ^2 ^^^s la présidence de
M. E m m on s, vice-président.
Le Secrétaire-général informe l'assemblée qu'il a reçu les télé-
grammes suivants:
Bitte dem Geologen-Komjrefi meine hesten Gnifie imd Wûnsche zu
entbieten und den Herren zu sagen, dafi ich, tvenn auch ans der Ferne^
doch mil Intéresse seinen fiir das Obersf h animer eramt wichtîgen Verhand-
lungeti folgen werde. Weckbeck^r,
Wien^ de St. Pétersbourg,
Jv . ' Regrette infiniment ne j^ouooir assister Congrès. Veuillez fratismetfre
chaleureux souhaits collègues autrichiens et tous confrères, Karpinskg.
^^' '■■ • •
^<: • jc : Le Secrétaire-général dépose sur le bureau, de la part des auteurs,
les publications suivantes:
Maria M. Ogilvie-Gordon: „The geological structure of
Monzoni and Fassa."
Mars den-Man son: „The Evolution of Climates."^
J:"!.-- L, Pervinqui ère: ..Etude géologique de la Tunisie Centrale"
(présenté par M. H au g),
Veroffentlichungen der Deutschen Akademischen
ij- • Vereinigungzu Buenos Aires (L Vol.) (présenté par
M. Hauthal).
iyS ; T. Cooreman. 6. F. Dollfuss et G. Ramond: „Compte
Rendu des excursions de hi session extraordinaire de la Société Belge
de géologie, de paléontologie et d'hydrologie dans les départements
français de la Marne et de l'Aisne (du 8 au 15 août 1901).**
.' j
111
G. Ramond et Â. Do 11 et: ^Etudes géologiques dans Paris et
sa banlieue/
G. Ramond: „Le chemin de fer d'Issy à Viroflay."
C. G. Héréus (1720): „La cavenie de Ratelstein en Styrie"
(présenté par M. G. Ramond).
C. Diener, R. Hoernes, F. E. Suess, E. Suess et V. Uhlig:
„Bau und Bild Osterreichs", Tempsky & Freytag, Wien und Leipzig,
1903 (présenté par M. G. Freytag).
Le président donne la parole à M. Baltzer, qui fait sa con-
férence: „Uber die Laccolithen des Aarmassivs."'
M. W. Salomon: „Ich muB hervorheben, daB ich mit zahl-
reichen Punkten der Ausfdhrungen von Baltzer nicht einverstanden
bin, soviel Intéressantes und Bemerkenswertes dièse auch geboten
haben, will jedoch in Anbetracht der Kiirze der filr die Diskussion
zur Verfïigung stehenden Zeit nur einen einzigen derartigèn Punkt
herausgreifen, niimlich die Laccolithnatur des Gasterengranits. Aus den
ausgestellten Profilen geht hervor, daB derselbe Verrucano, der nach
Baltzers Angaben Gerolle des Gasterengranits enthalten soU, auch
dessen kuppelformige Decke bildet. Auf der Kuppelform der Decke
beruht aber eben die Bezeichnung der Intrusivmasse als „Laccolith".
Enthâlt nun der Verrucano wirklich Gerolle des Granits, so ist er
unstreitig jîinger als dieser, aber der Kontakt zwischen Granit und
Deckschicht ist dann ein Sekundtirkontakt und die jetzige Form der
Granitmasse verschieden von der urspriinglichen. Es fehlen also dann
aile Elemente, die zu der Beurteilung der Lagerungsform des Granits
nôtig sind. Ist aber der Kontakt primiir, der Verrucano also iilter als
der Granit, dann kann dieser ein Laccolith sein, aber die von Baltzer
mit dem Gasterengranit identifîzierten Gerolle mlissen dann einen
anderen Ursprung haben."
Avant de continuer l'ordre du jour le Président accorde la
parole au Secrétaire-général pour faire les communications suivantes à
l'Assemblée :
„ Grâce à la complaisance du ministère commun austro-hongrois
des finances un livret-guide spécial de l'Excursion en Bosnie et en
Hercégovine a été publié par le gouvernement local à Sarajevo. Ce
livret-guide sera envoyé aux congressistes, présents à la session de
Vienne, par les soins des secrétaires au mois d'octobre. 11 sera remis
aux participants de l'excursion à Budapest par M. Katzer.
Le Conseil municipid de la ville de Vienne a bien voulu faire
cadeau au congressistes d'un album artistique de la capitale. Cet iJbum
112
est à la disposition de tous les membres, qui pourront le recevoir au
bureau.
M. J. Karabacek, conseiller aulique et directeur de la biblio-
thèque de la Cour Impériale a fait préparer une exposition d'un intérêt
spécial pour les géologues étrangers et les invite à visiter cette
exposition*).
*)Catalogue de l'exposition dans la bibliothèque de la Cour
Imp. etRoy., préparée pour le Congrès géologique International.
Beihe I.
Vitrine 1. Papyrus Nr. 290, 770 und 1078 (des Fûhrers durch die Sammlung
Erzherzog Rainer).
Vitrine 2. Kuttenberger Cantionale. XV. Jahrhundert. Mit der Darstellung
des Kuttenberger Silberbergbaues. (Cod. 15501. Nr. 106 des Miniaturen-
ausstellungskatalogs.)
Vitrine 3. Druckwerke:
I. Agricola Georg. 1490—1655. Vom Bergwerk. (Deutsche Ober-
setzung von „De re metallica".) Basel 1557.
II. — , De re metallica". Basel 1556.
III. — „De re metallica**. Basel 1657.
IV. — De ortu et causis subterraneorum, de natura eorum quae effluunt
ex terra, .... Bcrmannus sive de re metallica dialogus ....
Basel 1546.
V. Munster Sebastian.1489— 1552. Cosmogi-aphia uni versa. Basel 1550.
Vitrine 4. Druckwerke:
I. Lister Martin. Historia sive synopsis mcthodica conchyliorum.
London 1685.
II. — Historia conchyliorum. London 1685.
lU, Born Ignaz, Edler von. Ober das Anquicken der gold- und
silberhaltigen Erze, Rohsteine, Schwarzkupfer und Huttenspcise.
Wien 1786.
IV. Boetius de Boodt Anselmus. Gemmarum et lapidum historia.
Hannover 1609.
V. Brown Edward. Reisen. Amsterdam 1682. Stich, Darstellung des
Goldbergwerkes in Kremnitz (Ungarn). (Rarissimum.)
Vitrine 5. Simony F. Panorama des Schafberges. (Min. 10.)
Reihe U.
Vitrine 1. Genesis. IV.— V. Jahrhundert. Fragmente eines gekûrztcn Textes des
1. Bûches Moses, griechisch. Alteste erhaltene cyklische Darstellung
ans der Bibel, hochbedeutendes Beispiel der Malerei der ausgehenden
Antike. Aile 24 vorhandenen Bliitter von purpurgefârbtem Pergament
sind ouf boiden Seiton zur Hillfte mit Schrift, und zwar in Silber
und Gold, zur Halfte mit einem Bildstreifen bedeckt. Unter andei*en
waren ausgestellt: Seite 8. Darstellung. Die Sintflut. Theol. 31.
(Nr. 1 dcH Miniaturenausstellungskatalogs.)
(Fortsotzung der Anmerkung nachste Seite.)
113
M. Heim a bien voulu exposer son magnifique relief du Sântis
au grand vestibule du palais de l'Université pour les membres du
Congrès. Il fera une explication auprès du relief Mercredi le 26 août
à 10 heures ^/2.
M. F. R e i d, qui est obligé de partir après-demain, fera sa con-
férence annoncée pour la section C de la dernière séance, demain à
3 heures de l'après-midi dans la salle d'amphithéâtre de l'Institut
géologique."
Suivent les conférences annoncées de
M. E. 0. Hovey: „The 1902 éruptions of La Pelée^ Martinique,
and La Soufrière, St. Vincent^
et de M. A . S. B i c k m o r e : „ Illustrations of the volcanic phenomena
in the Hawaiian Islands,^
Vitrine 2. I. FranzôsiacheBilderbibel. XIU. Jahrhundert. Links der Schôpfer
als Architekt mit dem Zirkel. Rechts die Schôpfungstage. Cod. 2554.
(Nr. 132 des Miniaturenausstellungskatalogs.)
11. Naturhistorisches Handbuch. Anfang des XVI. Jahrhunderts.
Miniaturen der italienischen Schule. (Cod. 2396. Nr. 247 des
Miniaturenausstellungskatalogs.)
111. Matt're Ermengau. Breviari d'amor (provençal). XIV. Jahrhundert.
In dieser mitlelalterlichen Enzyklopâdie auch kosmologische Be-
trachtungen. (Cod. 2683. Nr. 139 des Miniaturenausstellungskatalogs.)
Vitrine 3. Wenzelsbibel. Deutsche Bibelûbersetzung in sechs groOen Bâ^ndeu.
XIV. Jahrhundert, ftir Eônig Wenzel bestimmt. Links: Grablegung
Mosis. Rechts: Kônig Wenzel mit seinen Badefrauen. (Cod. 2760.
Nr. 105 des Miniaturenausstellungskatalogs.)
Vitrine 4. Tabula Peutingeriana. (Altrôniische Straûenkarte.) Kopie (XIII.
Jahrh.) einer altnjmischen Straûenkarte des II. Jahrhunderts. Sector:
Roma und Vindobona
Vitrine 5. Sector: Aquileia.
Beihe III.
Vitrine 1. I. Born Ignaz, Edler von. Eigenhândige Schreiben. Eines iiber Funde
in NordbOhmen, ein zweites, die Obergabe eines der Kaiserin Maria
Theresia gewidmeten birmanischen Katechismus an die Hofbibliothek
betreffend. Dièses Widmungsexemplar in goldgesticktem, mit birma-
nischen Inschriften gezierten Einband liegt bei. Der Griffel ist mit
Brillanten und einem Rubin geschmiickt.
II. MineralogischeTafeln au s Philipp von Rottenbergs Institutions
archiducalis Ferdinandeae opus, von Karl Rottiers gemalt. Zum
Anschauuugsunterricht dem Erzherzog Ferdinand 1769 gewidmet.
Vitrine 2. Fischer Josef. Ansichten aus Sûdtirol und dem Lombardo-Venezia-
nischen, 1831 — 1839, in Aquarell gemalt. Vermâchtnis Sr. kaiserlichen
Hoheit des Erzherzogs Rainer, Vizekônig der Lombardei und Veneziens.
Vitrine 3. Blâtter aus dem «Malerischen Atlas** der im Bau begriU'enen Italiener-
straûe zwischen Tarvis und Arnoldstein, 1853 — 1858. Aquarelle.
Geschenk Sr. Maj estât des Kaisers.
15
114
M. Holobek étant retenu à Cracovie par les soins de sa charge,
sa conférence est ajournée et remplacée par une conférence de
M. V. Sabatini: ^^ L'état actuel des recherches sur les volcans de
V Italie centrale,^
La séance est levée à 6 heures du soir.
Les secrétaires:
Troisième Séance Générale.
22 août 1903 (matin).
La séance est ouverte à 10 heures ^/2, sous la présidence de
M, Zirkel, vice-président.
Le président accorde la parole à M. E m m on s, qui, au nom du
gouverneur de l'exposition universelle à St. Louis en 1904, invite les
membres du Congrès de se rendre au Congrès international des arts
et des sciences de St. Louis.
M. Do lié formule la résolution du Conseil que les conférences,
faites pendant la session ne doivent pas dépasser comme durée une
demi-heure et que le temps accordé aux réponses et à la discussion
soit de cinq minutes.
M. Becke fait sa conférence: „Ober kristaïlinische Schiefer mit
besonderer Berûcksichtlgung ihrer Strukttir,^
M. Loewinson-Lessing (St. Pétersbourg): „Ich muB darauf
aufmerksam machen, daB es nicht angeht, zu behaupten, daC die
Minérale mit zu kleinem Molekularvolumen (in der Tabelle des Vor-
tragenden) f(ir die kristallinischen Schiefer charakteristisch seien. Wie
ich nachgewiesen habe, sind auch in den Erstari-ungsgesteinen Minérale
mit groflem und kleinem Volumen im Vergleiche mit dem Volumen
der Oxyde vorhanden. Auf das Beispiel der Feldspate hat der Vor-
tragende selbst hingewiesen.
In betreif der Strukturbilder, die vorgefilhrt wurden, habe ich
den Eindruck gewonnen, dai3 manche der vorgefûhrten Gesteine als
das Résultat einer unter besonderen LTmstîinden erfolgten Erstarrung
aus magmatischem Zustiinde aufgefaWt werden kônuten.**
Le Président accorde la parole au Secrétaire-général, qui fait une
communication officielle concernant l'invitation de la commune de
115
Vieniie pour la soirée du 24 août, et concernant les excursions projetées
à Pausram et à Krems.
M. Termier fait sa conférence: y, Les schistes cristallines des Alpes
occidentales. "
Pas d'observations.
La séance est levée à midi.
Les secrétaires:
Quatrième Séance Générale.
22 août 1903 (après-midi).
La séance est ouverte à 3 heures, sous la présidence de M.
Loewinson-Lessing, vice-président.
M. A. Sauer fait sa conférence: ^Die kristallinischen Schiefer der
mitteldeutschen Gébirge."^
M. H. Credner: ^In Anknlipfung an den Vortrag des Hemi Prof.
Sauer môchte ich konstatieren, dafl es bereits den wâhrend der letzten
diei Jahre fîir die kôniglich sâchsische Landesanstalt ira Erzgebirge
tâtigen Geologen, Herren Prof. Dr. R. Beck und Dr. C Gâbert,
gelungen ist, die Scheidung der erzgebirgischen Gneisformation im
Gebiete von Eruptivgneisen und von Sedimentgneisen kartographisch
durchzufiihren. Erstere sind mit normalen , massigen , Fragmente
filhrenden Graniten durch lokal Schritt ftir Schritt zu verfolgende,
immer flaseriger und gestreckter werdende Ûbergangsmodifikationen
innig verkniipft und bauen den grofleren Theil des nordôstlichen Erz-
gebirges auf. Ihre ausgezeichnete Flaserung und Streckung ist kein
sekundarer, dynamometamorpher Erwerb, sondern eine primâre, d. h.
Erstarrungserscheinung.
Viel beschrânkter ist die Verbreitung der Sedimentgneise. Dièse
schlieBen sich meist randlich an die Massive der archâischen Eruptiv-
gneise an und zeichnen sich im Gogensatze zu der petrographischen
Monotonie der letzteren durch eine grofiere Mannigfaltigkeit ihrer Arten
und Varietaten, namentlich aber durch ihre Wechsellagerung mit
kristallinen Kalksteinen, mit Quarziten und mit zum Teil gerôllfllhrenden
archâischen Grauwacken aus.
Ebenso wie beziiglich der Genesis der erzgebirgischen Gneise,
80 vollzog sich wâhrend uiigefâhr des nâmlichen Zeitraumes bei Be-
16*
116
arbeitung der neu aufzulegenden Kartenblâtter des sâchsischeu Granulit-
gebirges ein voUstandiger Umschwung in der genetischen Auffassung
der Graiiulitformation, und zwar wesentlich mit auf Qrund neuer
Aufschllisse durch auflergevvôhnlich lange und tiefe Bahnein- und
-anschnitte. Unsere gegenwârtige Deutung der sâchsischen Granulit-
formation lafit sich in folgende kurze Hauptsâtze zusammenfassen :
1. Die Granulitformation des sâchsischen Mittelgebirges nebst
den ihr eingeschalteten Pyroxeugranuliten, Serpentinen und Qabbros
bildet ein en regelmaBig elliptisch umrahmten, ziemlich flach gebôschten
Lakkolith, der sich der Hauptsache nach aus vollkommen massigem,
kleinkornigem Granulitgranit zusammensetzt, in welchem sich lokal
eine unregelmâflige Flammung und Streifung oder Andeutungen von
Bankung bemerklich machen.
2. Die ausgezeichnet ebenbankigen, plattigen, schiefrigen Granulite,
welche friiher wegen dieser ihrer hervorragenden Parallelstruktur in
erster Linie das Auge der Geologeu auf sich gezogen haben, stellen
sich, durch Ubergânge mit dem Granulitgranit verknQpft, in ihrer
vollkommensten Ausbildung in den oberen Horizonten des Granulit-
lakkoliths ein. Das Streichen und Fallen derselben ist an der hangenden
Grenze des letzteren dieser konkordant. Keinesfalls ist ihre Parallel-
struktur ein dynamometaraorphes Produkt, sondem hat sich in dem
Granulitmagma noch vor dessen Erstarrung primâr herausgebildet.
3. Der Granulitlakkolith wird von einem kontaktmetamorphischen
Hofe von kristallinen Schiefergesteinen umzogen, in dessen unterste,
also innerste Zone Granitlager von wechselnder Mâchtigkeit, im ail-
gemeinen der Schichtung der Kontaktschiefer parallel, injiciert wurden,
wobei letztere zugleich von Schniitzen, Nestern und kleineren Aggre-
gaten des granitischen Magmas impragniert worden sind (Lagergranite
und Gneisglimmerschiefer).
Die âuBere Kontaktzone charakterisiert sich durch ihren kristallinen
Habitus, durch ihre Fiihrung von Andalusit (Garbenschiefer, Frucht-
schiefer, Andahisitglimnierschiefer) sowie durch die Amphibolitisierung
der silurischen Diabase und Diabastuffe (Amphibolite und Epidot-
amphibolschiefer).
Das sâchsische Granulitgebirge gibt sich demnach als Torso, îils
basaler Rest eines palaozoischen Lakkolithen mit ausgeprâgtem Kontakt-
hof zu erkennen. Dieser Granulitlakkolith nebst seiner kontaktmeta-
morphischen Schieferbedeckung ist durch Denudation in dem MaBe
planiert worden, daB an seinen Bôschungen die von ihm in grôBter
Tiefe durch Injicierung und Imprâgnation mit granitischem Magma
erzeugten Tiefenkontaktprodukte bloBgelegt wurden. •*
117
M. F. E. Suess fait sa conférence: „ Alpine und aufferalpine
Sch ie/ergesteine. "
Pas d'observations.
M Ch. R. Van Hise fait sa conférence: r,The crystalline rocks
of the United States of North America,^
Pas d'observations.
M. Becke excuse M. Sederholm de ne pouvoir assister à la
séance et donne lecture de la conférence annoncée: „Ûber den gegen-
tcàrtigen Stand unserer Kenntnis der kristallinischen Schiefer von Fin-
land.'^ Le Président estime que vu l'absence de l'auteur il n'y a pas
lieu d'ouvrir une discussion.
M. Mrazec fait sa conférence: „Les schistes cristallines des Car-
potes méridionales.'^
Pas d'observations.
Le Président constate que les conférences entendues aujourd'hui
ont mis en lumière la grandeur des progrès récemment réalisés dans
la connaissance des schistes cristallins. A leur étude si difficile tous
les ordres de recherches géologiques ont apporté leur contribution et
il est nécessaire qu'il en soit ainsi dajis l'avenir pour que les progrès
se poursuivent.
La séance est levée à 5 heures ^2 ^^ ^^^^'
Lr, secrétaire: F. Lory.
Cinquième Séance Générale.
24 août 1903 (matin).
La séance est ouverte à 10 heures ^2' ^^^^ ^^ présidence de Sir
Archibald Geikie, vice-président.
Le Président prononce l'allocution suivante:
a Parmi les questions tectoniques qui dans les dernières années
ont beaucoup occupé l'attention des géologues, celle que le Comité
d'Organisation a bien voulu nous soumettre à discussion aujourd'hui
est une des plus importantes et des plus intéressantes. Quoique nous
possédons maintenant une foule de renseignements au sujet des „ Nappes
de Charriage" et ^Lambeaux de recouvrement", des „Thrust-plains" et
„Thrust-faults", et des „Uberschiebungen" et Klippen nous sommes
encore loin de comprendre tous les phénomènes que nous avons étiquettes
par ces termes."
118
flj'espère que la discussion d'aujourd'hui contribuera à leur expli-
cation. Je voudrais prier messieurs les auteurs des communications
de vouloir bien se borner aux détails, qui sont essentiels, pour nous
donner un coup d'oeil clair et lumineux des phénomènes, et pour
nous conduire à de vraies conclusions théoriques. Ces messieurs sont
limités par le Conseil à une demi -heure pour chaque communication
et les orateurs, qui les suivront ne doivent pas passer la limite de
cinq minutes."
Ensuite M. Uhlig fait sa conférence: ^Die Klippen dei' Kar-
paten.^
M. E. Fraas (Stuttgart): „Zunâchst mochte auch ich dem Danke
Ausdruck verleihen, den wir unserem Ftihrer in dem Pieniny und der
Tatra, Herrn Prof. Dr. Uhlig, schulden, und nicht minder meine voile
Anerkennung aussprechen filr die geradezu staunenswerte Exaktheit,
mit welcher er dièse schwierigen Gebiete kartiert hat.
Wenn ich mir hier gegenilber seinen theoretischen AusfQhrungen
iiber die Klippen eiue Bemerkung erlaube, so mochte ich voraus-
schicken, daB ich mich ausschliefilich auf das Gebiet beschrânke, das
wir auf der Exkursion zu sehen Gelegenheit gehabt haben, und dafl
es mir fernliegt. zu der Auffassung TJ h 1 i g s ilber die weiteren Gebiete
der Karpaten Stellung zu nehmen.
In dem voii uns besuchten Gebiete beobachteten wir zwei recht
veràchiedene Faciès des Jura, eine Entwicklung mit crinoiden-
reichen Massenkalken und eine solche mit dlinnbankigen Aptychen-
kalken. Dièse beiden petrographisch so verschiedenen Gebilde haben
sich auch bei der intensiven Gebirgsbewegung, welche sie spâter er-
fahren haben, sehr verschieden verhalten, und zwar lieferte der Massen-
kalk ein ausgesprochenes Bru chgebi e t (Klippen von Czorsztyn und
Jaworki), wahrend der Aptychenkalk ein ebenso ausgesprochenes Falten-
gebirge (Pieniny) ergab. Der Unterschied scheint mir ausschlieBlich
in der petrographischen Verschiedenheit zu liegen, wahrend die tek-
tonische Ursache bei beiden dieselbe ist.
Die sogenannten „Hullschichteii" bestehen aus obercreta-
cischen Inoceramenmergeln (P u c h o w e r S c h i c h t e n ) und aus F 1 y s c b
von nieist palaogenem Alter. Es lieC sich nun sowohl bei Czorsztyn
wie bei Jaworki mit Sicherheit beobachten, daB die Puchower Schichten
konkordant auf den obersten tithonischen Klippenkalken auflagern und
mit diesen tektonisch ein Gîinzes bilden, wahrend die Flyschregion
stets diskordant zur Juraklippe lagert, d. h. von dieser durch Ver-
werfungen getrennt ist. Dièse beiden stratigraphisch wie tek-
tonisch g être un te 11 Horizon te einheitlich als „Hiillschichten*
119
zu erklâi-en, ist nicht einleuchtend uud soUte meiuer Ansicht nach
vermieden werden Im Pieniny ist durch die intensive Faltung sowohl
der petrographische Unterschied wie die Lagerungsverschiedenheit
der beiden Horizonte verwischt, und ich môchte auf Grund der einen
Exkursion in diesem Gebiete keinerlei bestimmte Ansicht aussprechen.
Ich halte es jedoch nicht fiir ausgeschlossen, dafi auch dort eine Aus-
scheidung und Trennung der beiden Formationen vorgenommen
werden kann.
Die Conglom erate, vvelche wir zu beobachten Gelegenheit
hatten, und ich bemerke nochmals, daB ich nur von diesen Lokalitâten
rede, traten meines Wissens niemals in den Puchower Schichten,
sondern nur im Flysch auf. An der ganz eigenartigen Triasklippe von
Haligocz mit der sogenannten „Pseudoklippe der Aksamitka" tragen
die mâchtigen Conglomerate und Breccien allerdings einen ausgesprochen
lokalen Charakter und lassen sich mit eineni typischen Kttstenconglo-
merat vergleichen. Dièse Conglomerate (Typus der Sulower Conglo-
merate) sind aber sehr verschieden, sowohl was die Massenhaftigkeit
ihres Auftretens als was die lokale Natur ihres Ursprunges anbelangt,
von den Conglomeraten , welche sich im Bereiche der Juraklippen
beobachten lassen, Nur am Ruskabache in Szlachtowa (Klippengruppe
von Jaworki) konnte man von lokaler Bildung in der Art einer Reibungs-
breccie oder lokal verarbeitetem Gehângeschutt reden, wahrend sonst
das Conglomérat sowohl beziiglich der Verarbeitung zu kleinen Ge-
rôllen als auch beziiglich des verarbeiteten Materials durchaus k e i n e n
lokalen Charakter trug. Ich kann darin nur eine Bildung erkennen,
welche darauf hinweist, dafi zur Flyschzeit die Ktiste nicht allzufern
war und dafi das Meer an dieser KUste bereits an dem dort bloB-
gelegten jurassischen Untergrund leckte.
Wenn es erlaubt ist, aus dem wenigen, was wir auf der Ex-
kursion gesehen haben — ich nehme freilich an, daB uns dabei gerade
das besonders typische gezeigt worden ist - einen Schlufi zu ziehen,
so geht er dahin, dafi im wesentlichen sich die Lagerungsverhaltnisse
auf einen einheitlichen gebirgsbildenden Vorgang zurlickfUhren lassen,
der je nach der Beschaffenheit des Materials zur Faltenbildung oder
zur Bildung eines Bruchgebietes flihrte. Die Hiillschichten sind mit
Ausnahme derjenigen an der Triasklippe von Aksamitka und vielleicht
derjenigen von Szlachtowa nicht als Umhiillungen bereits bestehender
^Klippen" im Sinne Uhligs anzusehen, sondern sie bestehen teils aus
konkordaut auf dem Tithon lagernden obercretacischen Mergeln, welche
die tektonische Bewegung der Juraschollen mitgemacht haben, teils aus
Flysch, gegen dessen Schichten die Juraschollen geprefit sind. Der
Charakter der „Klippen" ist also wesentlich auf tektonische Vorgiin^e
120
zurlickzufUhren, bei welchen sich das verschiedenartige Qesteinsmaterial
sowohl der beiden Faciès des Jura wie der Kreide und des Flyscbes
sehr verschieden verhielt. Nicht zu unterscbâtzen ist endlich die weit-
gehende Erosion, welche die hârteren JuraschoUen orographisch als
Klippen herausiuodelliert hat."
M. A. Baltzer (Bern): „Ich kann als eiu Teilnehraer an der
Exkursion in die Karpaten die Anschauungen von Uhlig bestatigen,
insofern als auch ich auf Grund der vorhandenen Strandconglomerate
den Eindruck gewann, daB ani Rande der Karpaten wirklich Insel-
klippen existieren. Die tektonisehe Beeinflussung der Klippen ist jedoch
an melireren der besuchten Puukte sehr deutlich ausgepragt und
kônnten solche Klippen, flir sich betrachtet, sehr wohl auch aïs
tektonisehe DurchstoBungsklippen aufgefaBt werden.
In der Schweiz dagegen sind uuzweifelhafte Ûberschiebungs-
klippen vorhanden (Schyn bei Iberg, Giswylerstocke etc.). Die karpa-
tischen und ein groBer Teil der alpinen Klippen scheinen verschiedener
Natur zu sein. Die Einteilung Uhligs durfte den Tatsachen ent-
sprechen. Ein abschlieBendes Urteil ware ftir mich allerdings erst durch
ein weiteres Studiuni typischer Inselklippen mit Strand und Con-
glomeratbildungen môglich. Fiir ein solches reichte jedoch die Zeit
nicht aus."
V. Uhlig: „Die von Herrn Professor E. Fraas ausgesprochenen
Anschauungen stinimen in mancher Hinsicht mit meinen eigenen
iiberein Auch ich habe wiederholt betont, daB die verschiedenartige
Tektonik der Klippen der versteinerungsreichen und der Hornstein-
kalkfacies ini wesentlichen auf die physikalische Verschiedenheit der
Gesteine dieser Faciès zurlickzufUhren ist. Nach meiner Ansicht âuBert
sich die nachmalige Faltung in vielen Fîillen so bedeutungsvoll, daB
vorwiegend sie den tektonischen Cliarakter der Klippen bedingt. Ich
habe ferner benierkt, daB dièse Faltung auch zu kleineren Uber-
schiebungen, vielfachen Verwerfungen und Abscherungen fiihren kann
und speziell in den von uns besuchten Pieninen bei der groBen Ent-
fernung dièses Gebietes voni innereii âlteren Gebirge zu besonders
kriiftiger Entwicklung golangt. Auch ich raume daher der Faltung
einen groBen EinfluB auf die Gestaltung des Klippengebirges ein.
Wîis die Bemerkungen des Herrn Professors E. Fraas iiber die
Klippenhulle betrifft, so gebe ich bereitwillig zu, daB die Puchower
Mergel in C/.orsztyn und Jaworki konkordant auf dem Tithon auf-
ruheii. Dièse Art der Liigerung ist ja als Erscheinung der Klippen-
zone sclion vielfach ]>esclirieben und diskutiert worden. Auch darin
121
stimme ich vollstilndig mit Herm Professer Fraas iiberein, daB sich
die Klippen samt der Oberkreide dem Eocan gegentiber aJs ein tek-
tonisches Ganze verhalten. Wurden doch die Klippen samt ilirer Ober-
kreidehiille nach meiner Anschauung gehoben und auch wohl leicht
gefaltet, bevor noch das Eociin als zweite Httlle zum Absatze gelangte.
Nur darin kann ich ihm nicht beipflichten, dafi zwischen den Jura-
klippen und den Puchower Mergeln stets Konkordanz, gegen das Eocan
dagegen stets Diskordanz bestehe. Dieselben Puchower Mergel, die in
Jaworki konkordant auf dem Tithon ruhen, ratissen wenige Meter
weiter sttdlich an den Doggercrinoidenkalk der groflen Klippe dis-
kordant anstoQen. Anderseits besteht zwischen den eocanen Schichten
der Aksamitka, den Puchower Mergeln und der Triasliasklippe daselbst
vollkommene Konkordanz.
Nach meinen Erfahrungen verhâlt sich die Sache folgendermaBen :
Die obercretacische HuUe ist dem Stoffe nach von den Juraklippeu
stets scharf getrennt und es bilden die Juraklippen ein Gebirge mit
eigenartiger Tektonik, aber auch mit eigenartiger Verteilung im Be-
reiche der obercretacischen Httlle. Das hindert nicht, daB sich die Jura-
klippen samt ihrer ersten obercretacischen Httlle den eocanen Schichten
gegenttber als ein geschlossenes Ganze verhalten. Ebensowenig schliefit
das aber auch aus, dafi auf der anderen Seite Oberkreide und Eociin
den ELlippen gegenttberstehen und eine hohere Einheit bilden, die
durch gemeinsame tektonische Merkmale und eine âhnliche geohistorische
Rolle bedingt ist. Die obercretacischen und eocanen Httllschichten
stehen aber auch den weitgedehnten Flyschbildungen im Norden und
Sttden der Klippenzone insofern als eine hohere Einheit gegenttber,
als ihr Auftreten auf die eigentliche Klippenzone beschriinkt ist, wahrend
sich in der Région nôrdlich und sttdlich davon zunâchst nur jttngere
Flyschgesteine ausbreiten. Eine Zusammenfassung der obercretacischen
und eocanen Httllschichten kann daher in dieseni Sinne wohl gestattet
werden. Leider zwang hierzu in manchen Fallen auch der bedauerns-
werte Umstand, daB es bei petrographisch âhnliclier Entwicklung der
Oberkreide und des Alttertiars und ihrer Fossilarmut hiiufig unmôglich
ist, obercretacische und alttertiare Gesteine mit Sicherheit zu sondem.
Dafi echter Flysch auch in der Oberkreide vorkommt, beweisen die
tvpischen Flyschsandsteine mit groBen dttnnschaligen Inoceramen —
auch bei unserer Exkursion wurden wieder Bruchstttcke davon ge-
funden — an der groBen Hornsteinkalkklippe sildlich von Czorsztyn.
Aber auch an mehreren anderen Punkten, die wir nicht besuchen
konnten, wurden innerbalb der KlippenhttUe groBe Inoceramen in
typischen Flyschgesteinen, sogar in redit massigen Sandsteinen auf-
gefiinden.
16
122
Die Voraussetziiiig des Herrii Prof essor Fraas, daB samtliche
Flyschgesteine der Klippenzone einfach dera Eocân angehôren und
die Oberkreide nur durch Puchower Mergel vertreteii sei, trifiPt dalier
nicht zu. Leider ist man nur allzuoft ira Zweifel tiber das geologische
Alter gewisser Hullschichten. Bote Schiefer und Sandsteine zum Beispiel,
vvie diejenigen, die die ScbloBklippe von Czorsztyn im Norden un-
mittelbar umfassen, haben ebensoviel petrogi*aphische Beziehungen zum
Eocan wie zur Oberkreide. Ihre Zugeborigkeit zum Eocân ist daher
durchaus nicht sichergestellt. Ahnlich verhâlt es sich leider auch an
anderen Punkten.
Die Forderung nach strenger Unterscheidung der obercretacischen
und der eocânen Hullschichten ist also zvvar sehr berechtigt, konnte
aber bisher aus Grilnden, die in der Natur der Sache liegen, nicht zu
voiler Befriedigung durchgefûhrt werden.
Prof. Fraas betont den Maugel von Conglomeraten in den
Puchower Schichten Dieser ist aber bei der feinklastischen und kalk-
reichen Zusamraensetzung dieser Schichten ganz natQrlich. Deshalb
niufite ich auf die zwar wenig zahlreichen, aber doch unbestreitbareu
Kalkgeschiebe in den feinkhistischen und kalkreichen Hullschichten
von Huti, die dem Streichen nach in Puchower Schichten iibergehen
und ihnen petrograpliisch nahestehen, besouders hohen Wert legen,
denn dièses Vorkoramen beweist, daU die Geschiebebildung in der
Klippenzone so verbreitet war, daB selbst in feinklastische und kalkige
Absâtze Geschiebe hineingerieten. Wo abei* obercretacische Hullschichten
einen mehr sandigen Charakter haben, wie bei der Hornsteinkalkklippe
sUdlich von Czorsztyn, stellen sich auch sofort Geschiebe in Menge ein.
Prof. Fraas bestreitet ferner den lokalen Charakter der Geschiebe.
Es ist richtig, daB bei sehr mâchtigen Geschiebeanhâufungen auch
Quarzite, Melaphyre und selbst Grîinite, also Einstreuungen aus groBerer
Entfernung, und zwar îius den inneren Zonen der Karpathen vor-
koramen. Die Hauptraasse der Geschiebe besteht aber fast Uberall aus
Hornsteinkalken und Horsteinen, also denjenigen Bildungen, die in der
Klippenzone an Masse weitaus vorherschen. Wenn wir zum Beispiel
in der groBen Hornsteinkalkklippe von Czorsztyn grUne Homsteine
und graue Kalke vorfinden und wenige Schritte davon entfernt in den
obercretacischen Hullschichten niehrere Meter uiiichtige Geschiebebanke
antretfen, die fast nur aus Geschiel)en von grUnem Hornstein und
graueni Honisteinkalk bestehen, so sind wir wohl berechtigt, dieser
Gescliiebebildung einen lokalen Chanikter zuzusprechen. Denselben
Charakter haben aber auch aile ubrigen Geschiebebildungen, nur tritt
er i)ald deutlicher, bald weniger deutlich hervor. DaB Geschiebe von
rotem Czorsztyiier Kalk und Crinoidenkalk eine nur geringe Rolle
123
«pieleu, steht mit der schwachen Massenentwicklung dieser Faciès in
guter Ubereinstimniung. Imnierhin wurden auch solche Geschiebe an
mehreren Punkten aufgefunden, ani massenhaftesten in der Lokalitat
Littinanowa in Ungarn, die wir leider nicht besuchen konnten.
Prof. Fraas gibt selbst zu — und ich bin dariiber sehr erfreut —
daU die Conglouierate der Aksamitka und die von Szlachtowa einen
lokalen Charakter haben, und daU sich erstere mit einem typischeu
Kûstenconglomerat vergleichen lassen, bestatigt also in die se m
Punkte vollstandig raeine Auffassung. Wenn er hieraus
keinen weitergehenderen SchluB ziehen zu konnen glaubt, als dal3 die
Kiiste nicht allzuferne war und das Meer au dieser KiJste bereits an
dem dort bloBgelegten jurassischen Untergrunde leckte, so entfernt
er sich damit im Grunde genoramen gar nicht weit von
m e i n e r e i g e n e n A n s i c h t und bestatigt jedenfalls meine Auf-
fassung der geologischen Geschichte der Karpaten.
Ist einmal der lokale Charakter der Geschiebe der Aksamitka
und von Szlachtowa^) zugestanden, so ist kaum einzusehen, warum ftir
die grQnen Hornsteine und die grauen Hornsteinkalke nicht dasselbe
gelteu soUte.
Wenn feruer zugegeben werden muB, dali bei Haligocz und
Szlachtowa bedeutende Aufragungen des alteren Gebirges zur Zeit
der Ablagerung der Oberkreide und des Eociins bestanden haben, daun
ist auch die wesentliche Forderung der Insel théorie der Klippen ein-
geràumt und es kann sich nur noch um untergeordnete Ditferenzen
handeln.
Halten wir uns vor, dafi die Klippeuzone vom Rande des Wiener
Beckens bis nach Rumânien von einem ununterbrochenen Kranze von
Geschiebebildungen begleitet ist, bemerken wir, dafi dièse Geschiebe-
bildungen eine um so grôflere Miichtigkeit haben, je machtiger die be-
treffenden Muttergesteine sind, betrachten wir endlich die Conglomerate
der Ostkarpaten mit ihren kopf- bis hausgroBen Jura- und Neocom-
kalkblocken und Urgebirgsgeschieben, Conglomerate, welche die Jura-
und Neocomkalke in so wunderbarer Weise ummanteln und in ein-
zelnen Regionen bis zu 1000 und mehr Meter mâchtig werden konnen,
so werden wir die Annahme, daB der letzten Faltung der Klippen-
region eine Hebung, beziehungsweise eine erste Faltung und Denu-
dation vorangingen, nicht ganz unbegriindet iinden."
*) Die merkwûrdigen roten Hornsteinkalkbruchstûcke von Szlachtowa konnen
keine richtige Reibungsbreccie bilden, wie es Prof. Fraas fiir môglich hiilt, da
8ie den Schichten bankweise eingelagert sind und geschiebeflihrenden Schiefern
und Sandsteinen streng konkordant liegen. SiidHch von dieser Bildung kommen
an der Klippe Rabstein rote Hornsteine und rote Kalke im Malm vor.
16*
124
M. M. Luge on (Lausanne) fait sa conférence: „Les nappes de
recouvrement des Alpes Suisses,^
M. A. Heim (ZUrich) : „Ich hatte nicht die Absicht, mich an
der Diskussion zu beteiligen. Nun da ich dazu aufgefordert werde,
kann ich nur sagen, daB ich tief ergriffen bin von der herriichen
Darlegung, die wir eben gehort haben. Seit mehreren Jahren habe
ich mich beniUht, Gegengriinde gegen die Auffassung von Luge on
zu finden, allein ich fand bisher nur GrQnde ftir dieselbe. DaB die
„Glarner Doppelfalte ' nur eine einzige von SQd kommende énorme
liegende Faite sein mochte, ist zuerst von Bertrand und von Suess
mir gegenUber ausgesprochen vvorden. Ich meinerseits bin heute hier-
von fast voUstândig Uberzeugt trotz grofier Schwierigkeiten, die sich
in einigen Punkten noch daraus ergeben. Ich habe im besonderen
gefunden, daû aile uuterliegenden Eocanschichtenkopfe von der tiber-
liegenden Verrucanoplatte in gleichem Sinne nach Norden geschleppt
sind. Eine ganze Anzahl von Erscheinungen der ostlichen Schweizer
Alpen, vor denen wlr bisher als ungeloste Râtsel gestanden haben,
werden uns durch dièse neue Auffassung verstândlich. Ich erwahne
diesbeztiglich bloB die im Tal der Reuss sich erweisende Wurzeliosigkeit
der Juramasse des Glarnisch und des Urirothstockes, die Facieswechsel
von Kreide und Lias in den verschiedenen Ketten, die eine ganz ver-
stellte Reihenfolge aufweisen, oder die Triasberge Graubiindens, die auf
liasischem BUndnerschiefer schvvinimen. Unsere neuesten detaillierten
Untersuchungen in der Umgebung von Glarus sprechen aile mehr fîir
die Lugeonsche als fiir die bisherige Auffassung. GewiB ist es*
schwer, solche ungeheure Bewegungen sich vorzustellen. GewiB geben
viele Gebiete, wie zuni Beispiel der Siintis, auch bei genauester Unter-
suchung keine Anhaltspunkte fUr oder gegen die Lugeonsche Auf-
fassung. Jedenfalls wird dièse letztere eine grol3e Anregung zu erneuter
Beobachtung sein. Ganz besonders sind nun genaue Untersuchungen
iiber den Facieswechsel von Kette zu Kette notwendig. Was ich aber
vor allem Luge on wiinschen mochte, das ist ein Bohrloch an
passender Stelle, etwa bei Brunnen auf etwa 3000 m Tiefe. Das
konnte entscheiden !"
M. Baltzer: „Ich anerkenne durchaus die groBe Bedeutung der
Uberschiebungen, wie sie im tiefen AufschluB des Rhonetales im Unter-
wallis, in der ^Nappe des Brèches", im Kiental, in der Basis des
Glarnisch, im Rhiitikon. in den Ost- und Westalpen auftreten und auch
der Siidseite der Alpen (camunische Uberschiebung) nicht fremd sind.
Dai^egen verhalte ich mich zweifehid und kritisch zu dem, was
man die „Hypothose Lugeon^ nennen kann, wonacli mit BenQtzuug
125
d«r vorhaiideiieu Griuidlagen, weiterhin uber in iiieist koiistruktiver Weise
das Prinzip der Ûberscbiebung aut die gesamteu nordlichen Kalk-
alpeii plus Karpaten Ubertragen wird. Zwar ist Schardt der Vater
der Ûberschiebungen der Préalpes und ihrer Abkuuft von Stiden,
Luge on s Hypothèse geht aber viel vveiter.
Anfechtbar erscheint zuniichst die Méthode, ein fremdes Gebirge
noch vor der eigenen Untersuchnng in ein theoretisches Schéma ein-
zuzwângen, wie es hinsichtlich der Karpaten geschah. Auch wechselt
Luge on seine Theorien rascher als eâ sonst iiblich ist. Seine An-
sehauungen erscheinen vieltach zu weitgehend und phantastisch, zum
Beispiel vvenn er die Wurzel der mittleren Préalpes in die Amphibolit-
zone von Ivrea versetzt. Charakteristisch ist folgender den ,. Nappes
de recouvrement" entnommener Satz: „Si la région granitique du Piz
d'Err est bien réellement charriée vers le nord, le phénomène prend
une ampleur inattendue; c'est l'ensemble des Alpes de TEngadine
qui a été charrié.^ Es friigt sich aber doch, ob solche granitische
Massen nicht autochthone Lakkolithen darstellen ^).
Wenn Luge on das vindelicische Randgebirge als eine veraltete
Hypothèse hinstellt, so muB dem widersprochen werden, da die bunte
Nagelfluh, die Faciesverschiedenheitén, die Uberschiebungen von Norden
her, in ihm eine gute Erkliirung finden. Desgleichen besteht die An-
nahme der RUckstauung bei Krustenbewegungen noch zu Recht und
ist mechanisch leicht verstandlich , was man von den wunderbaren,
langen ^nappes** von Luge on nicht behaupten kann (vergl. Lugeons
Schéma der Nappes).
Ich bin ferher nicht der Meinung, daU die Glarner Doppelfalte
schon ein ûberwundener Standpunkt sei oder die Ableitung der Uber-
schiebungsklippen von Norden. Um hier Bresche zu schieUen, ware
schwereres Geschtitz und vor allen Dingen weitere Untersuchung notig.
Ahnliches gilt fiir die erste Kalkkette : Hohgant — Pilatus — Siintis. Der
Uberkippung der Falten nach Norden wird zu viel Gewicht beigelegt.
Nicht nur gibt es eine Reihe von Ausnahmen (Unterwalden, Schwyz,
Schachentaler Windgalle), es sind auch die Falten oft nur deswegen
nach Nord tibergefaltet, weil ihr Nordfuû tiefer stand.
Auf die Erklâiamg der bis 80 und 100 Icm langen, zur Oligocan-
zeit vor der groBen Hauptfaltung gebildeten „Nappes" geht Luge on
wenig ein, der Fall ist auch mechanisch vorlâufig noch unfaUbar; um
so mehr muB man verlangen, daU die Tatsachen sichergestellt werden.
*) Vergl. z. B. die z. T. auf Sédiment sich ausbreitenden Meissen —
Lausitzer Granit lakkolithen und gewisHB amenkanische Lakkolithen.
126
Waruni in der Oligociinzeit eiiie so gaiiz undere Tektonik vvie ani
Schlusse der Miociinzeit?
Lugeons Hypothèse beruht auf deai Bestrebeu, die ganze uurd-
licbe Kalkalpenzone tektonisch gleicbmaBig zu gestalteu, gleichsam zu
uniforniieren. Sogar die Karpateii miisseii sicb dem obligatorischen
Schéma fQgen. Nuii sind die Alpen zwar eine grofiartige Einbeit, das
schlieBt aber eine uugleichraaBige Wirksamkeit der tektonischen Krâfte
selbst in benachbarten Gebieten keineswegs aus. Der Bauplan unserer
schweizerischen Kalkalpen kann nicht ohne weiteres auf die Ostalpen
Ubertragen werden, wie auch nicht umgekehrt, es gibt keinen Passe-
partout, mittels dessen mau, wie Luge on meint, aile tektonischen
Pforten ofthen kônnte."
A. Rothpletz: Auf die bohe Begeisterung und Beredsanikeit,
mit der Herr Luge on uns ein so farbenprâchtiges Bild von der
Entstehung der Alpen soeben entworfen bat, klingt der trockene Ton
niîchterner Kritik kalt und unlieb in die Ohren. Gestern habe ich in
einer lilngeren Unterredung Herrn Lugeon zu bewegen versucht, daB
er heute wenigstens die Ostalpen aus dem Spiele lasse — leider ohne
Erfolg - und so niuB ich denn, wenn auch mit Widerstreben, das Wort
ergreifen.
Seit liber 20 Jahren bin ich mit der Erforschung des Baues der
Ostalpen beschiiftigt, die Herr Lugeon kaum aus eigener Anschauung
kennt, und es ist mir in dieser Zeit keine einzige geologische Tatsache
bekannt gevvorden, welche mit der Auffassung im Einklang staude
oder gar zu ihr hinfiihren miiÛte, nach der die weit ausgedehnten und
so gewaltigen Massen der nordlichen Kalkketten unserer Ostalpen
urspriinglich auf der Sudseite der Alpen gelegen, von dort ttber die
Zentralketten heriibergeworfen und ubei* ein daselbst befindliches Flysch-
gebirge heraufgeschoben worden waren. Unsere gesamte Kenntnis
dièses Gebirges steht vielmehr in unvereinbarem Gegensatz zu Herrn
Lugeons neuester Hypothèse und wenn er auch auf einige eigene
Beobachtungen hingewiesen hat, die seiner Auffassung zur StQtze
dienen sollen, so unterlieB er es doch, dieselben so genau anzugeben,
daJJ uns eine Beurteilung ihrer Beweiskraft ermôglicht ware.
Besser begriindet erscheint mir, vvas er liber das Gebiet der
Glanier Alpen sagte, insofern er die sogenannte Glarner Doppelfalte in
eine einzige Uberschiebung aufgelost bat. Zu einem âhnlichen Ërgebuis
haben mich langjahrige Studien gefiihrt, die ich vor sechs Jahren ver-
oôentlicht habe (siehe ^Das geotektonische Problem der Glarner Alpen*
Jena 1SU8). Aber freilich bleiben aucli da im einzelnen zwischen seiner
und nieiner Auffassung erhebliche Verschiedenheiten bet^tehen. Die
127
genaue Untersuchung der verschiedenartigen Fuciesentwicklung inner-
halb derjenigen Formationen, welche sowobl ira basalen als auch ira
iiberschobenen Gebirgsteile vorkonimen, hat niicb belehrt, daB der Schub
in ostwestlicher Richtung erfolgt sein mlisse, wahrend Herr Luge on
einen Schub von Stiden her annimrat, obwohl er dabei zugibt, dal3
gewisse stratigraphische Bedenken , die schon friiher Herr H a u g
dagegen aufgeworfen hat, nicht voUig zu beseitigen sind. Da er in-
dessen auch heute wieder meine diesbezugliche BeweisfQhrung gânzhch
unerwiihnt lâflt. so sehe ich mich der MUhe enthoben, darauf nâher
einzugehen und ich begnûge mich, die Hoffnung auszusprechen, dafi
er mit der Zeit deren Bedeutung anerkennen und dementsprechend
seine Hypothèse umandern werde,
Grilnde ahnlicher Art sind es auch, die eine Uberschiebung der
Ostalpen von SUden her ausschlieBen. Wer die Verbreitung und Facies-
entwicklung der dortigen Trias- und Juraformation aus eigener An-
schauung kennt, wird keinen Augenblick tlber die Unwahrscheinlichkeit
jener Hypothèse im Zweifel geblieben sein. Groflartige flache Uber-
schiebungeu treten allerdings sehr deutlich im Grenzgebiete der Ost-
und Westalpen auf. In Vorarlberg und im Rhiitikon hat sie schon vor
50 Jahren Herr von Richthofen erkannt. Aber lange Zeit wufite
man nichts dauiit anzufangen, bis in neuerer Zeit Herr Steinmann
und der Kedner den Gegenstand wieder in AngriflF genommen haben.
Auch Herr Luge on hat dièse Uberschiebungsflacheu acceptiert, aber
er betrachtet sie nicht als die Unterlage am Stirnrande eines von
Osten kommenden Schubes, sondern als den durch Erosion freigelegten
Boden einer von Sttden her bewegten Schubmasse Die Trias des AUgiiu,
Vorarlbergs, Graubtindens und des Ortler sind ihm fremde Giiste, die
aus dem Gebiete des Veltlin und des Adamello stammen soUen.
Wenp man aber die rhâtischen Uberschiebungsflachen Schritt fiir
Schritt nach SClden und Norden verfolgt, dann ergibt sich ein ganz
anderes Bild Die flach, oft sogar horizontal liegenden Schubflachen
stellen sich plôtzlich bei Hindelang im AUgau steil aufrecht und zu-
gleich dreht sich ihr Streichen aus der Nordsiid- in die Ostwest-
richtung um, das heiût sie gehen ohne Unterbrechung in jene schon
seit langem wohlbekannten longitudinalen Bruchflachen Qber, welche die
nôrdliche Kalkalpenzone von der Flyschzone trennen. Auch im SUden
zeigt sich die gleiche Erscheinung und vom CasannapaB bis Livigno
an lâuft in ostlicher Richtung eine groBe Liingsspalte bis zum Stilfser
Joch und dem Suldentale. Hier tritt sie dann in ein Gebiet stark
gefalteter und uragewandelter palâozoischer Schiefer und Marmore ein,
in dem ihr weiterer Verlauf mit Sicherheit wohl erst festgelegt werden
kann, wenn die im Gange befindliche geologische Aufnahme dièses
128
Distrikts durch Herrn Hanimer vollendet sein winl. Aber aii) Iffinger
bei Meran tritt sie wieder piit voiler Ueutlichkeit hervor und setzt
sich in den groBen Langsbrliclien gegen Osten fort, die durch die
Aufnahmen der osterreichischen Geologen, insbesondere der Herren
Sues s, Geyer und Te lier ini Drautal, in den Karniscben Alpen
und den Karawanken langst nachgewiesen sind. So also ist die groBe
rhatische Schubniasse im Nordç n wie im Stiden von Langsspalten begrenzt
langs deren die horizontale BaVegung der Gebirgsmassen gegen Westen
stattgefunden bat, wo sanft ansteigende Schubflachen ein Gleiteu um
niindestens 30 km ûber die Westalpen ermôglichten. Es ist das aus-
schlieBliches Ergebnis geologischer Auftiahmen im Felde. Theoretische
Spekulationen haben keinen bestimraenden EinfluB darauf ausgeiibt und
auch jetzt noch habe ich es absichtlich unterlassen, dasselbe in eine
spekulative Gewandung einzukleiden und dadurch gefâlliger zu machen.
Bei der noch iinnier bestehenden LUckenhaftigkeit des Tatsachen-
materiales konnte man sich bei jeder weiteren Ergiinzung desselben sehr
leicht gezwuugen sehen, andere Hypothesen aufzustellen. Herr Luge on
hat vor zehn Jahren mit der sogenannteu Champignontheorie begonnen,
fîlnf Jahre spiiter ist er zu der Schardtschen Uberschiebungstheorie
tlbergegangen und seit einem Jahre hat er sich seine dritte Hypothèse
gebildet, die er uns heute vorgetragen hat, aber nicht ohne seine
Bereitschaft zu erklaren, wenn es nôtig werde, zu einer vierten Hypo-
thèse Uberzugehen zu wollen. Ich glaube, daû er schou heute dazu
Veranlassung iiehmen konnte.
Ein Gedanke liegt so nahe, daB ich ihn kaum auszusprechen
branche. In der Erdkruste bestehende tangentiale Spannung — nimrat
man zumeist an — soll durch Zusammenschub in der NS-Richtung
die Faltung der Ostalpen erzeugt haben. MiiBte das nicht auch eine
Tendenz zum Zusammenschub in der OW-Richtung zur Folge geliabt
haben? In der Tat wlssen wir, daB der rhatische Ostwestschub erst
nach der ersten alpinen Faltung, welche in die Oligocanperiode gefallen
ist, erfolgte. Liegt dieser zeitllchen Folge nicht vielleicht ein ursâch-
licher Zusamnienhang zugrunde? Leider wissen wir etvvas, was bei
Beantwortung dieser Frage unbedingt gevvuBt werden muB, noch nicht,
namlich das zeitliche Verhiiltnis dièses Schubes zu der zweiten alpinen
Faltung zu Ende der Miociinperiode. Es ist denkbar, daB sie ihr vor-
ausging, nîichfolgte oder gleichzeitig eintrat. Die Antwort darauf er-
gibt sich vielleicht, wenn wir das ostliche Ende jener die Schubniasse
begrenzenden Liingsspalten kennen gelernt haben werden , das an-
scheinend in Uiigarn liegt. Dort hal)en wir wohl auch den Schliissel
fiir das Verstiindnis der groiJen Sc]uibl)evvegung zu suchen und je tiefer
wir in dièses einzudringen versuchen, um so weiter werden wir von
129
dem westlichen Stirnrande weggeftihii. Das UntervSuchungsgebiet nimmt
dadurcli Ausdehnungen an, die die Arbeitskraft eiiies einzelueu weit
tiberschreiten. Nur gemeinsame Arbeit vieler kann hier helfen und ich
erwarte dièse Hilfe in erster Linie von den Feldgeologen, die in
uuentwegter stiller Arbeit das Materiul zusammentragen, aus dem
einstmals das klare Bild der groBen alpin en Ui^erschiebungen zusammen-
gefiigt werden wird."
M. Haug, en réponse aux observations de M. Baltzer, croit
devoir protester contre l'attribution à M. Schardt de l'interprétation
que vient de développer si brillamment M. Luge on. C'est M. Marcel
Bertrand et non M. Schardt qui, dès 18S4, émettait l'hypothèse
du recouvrement des Préîilpes et du pli unique de Glaris. M. Schardt
a repris beaucoup plus tard une partie de cette hypothèse, sans apporter
à son appui des faits suffisamment probants pour l'imposer à l'accep-
tation de tous. Il était réservé à M. Lugeon de donner à la théorie
des nappes de charriage sa foniie actuelle en la basant sur des faits
qui n'admettent guère d'autre interprétation et qui sont de nature à
entraîner la conviction des plus réfractai res.
M. Termier fait connaître que l'étude du Briançonnais, com-
mencée longtemps avant la naissance de la théorie de M. Lugeon
conduit à des résultats fort analogues à ceux que M. Lugeon vient
d'exposer. Les Alpes franco-italiennes ont été enfouies sous un paquet
de nappes, dont il ne reste plus que quelques lambeaux ; et ces nappes
proviennent de la région centrale du Piémont. Il y a là une confir-
mation intéressante de la doctrine de M. Lugeon.
M. Lugeon: „Je répondrai tout d'abord à M. Baltzer. Les
arguments que soulève mon honorable confrère de l'Université de
Berne ne sont pas faits pour m'étonner et me surprendre. Dans les
nombreuses conversîitions que j'ai eues avec de savants maîtres et
collègues avant et pendant la publication de mes travaux, les objections
que l'on vient d'entendre m'ont été souvent opposées, mais lorsque
j'ai conduit sur le terrain ces contradicteurs de jadis, je les ai vus,
tour à tour, se rallier à ma manière de voir, même ceux qui furent
militants dans les débats.
En science, et peut-être plus encore en géologie, toute nouvelle
idée — et je reconnais que la théorie que je vous ai exposée s'y prête
particulièrement, à cause de son envergure qui dépasse un peu la
norme habituelle — toute nouvelle idée suscite souvent non seulement la
méfiance, mais parfois une sorte de répugnance. L'habitude, les préjugés
des questions de sentiments jouent un grand rôle, et je comprends
17
130
que les esprits de nature conservatrice mettent plus de temps à se
convertir que les autres.
M. Baltzer attaque ma méthode. Discutons un peu sur ce point.
J'ai comme base dans mes principes scientifiques la confiance mutuelle,
mon collègue me parait poser en principe la défiance. Il est impossible
à un homme qui cherche à constiniire une synthèse de tout voir; il
faut qu41 se base avec discernement sur des faits observés par ses
confrères, si non toute corrélation est impossible. Après avoir mis à
répreuve la valeur des observations d'un auteur, après s'être incarné
l'esprit d'observation de ce dernier, on peut se servir de ses mono-
graphies avec fruit. Rester dans le domaine limité des monographies
purement régionales, ce qui a été le caractère, parce qu'il en était le
temps, à une partie de la génération dont M. Baltzer a appartenu,
n'est plus guère en accord avec la tendance de la science actuelle.
Nous avons gravi péniblement un échelon de plus, ce n'est pas mon
confrère qui me le fera redescendre.
M. Baltzer, qui compare les dômes granitiques du massif de
l'Aar avec les laccolites, a-t-il vu le territoire classique de ces dernières?
Je ne le crois pas. Quand on veut faire la critique des autres il faut
d'abord la faire à soi-même. Mon confrère parle d'un passe-partout
qui ferait croire au temps de la magie. Je lui dirais, puisqu'il m'oblige
à le faire — à mon regret, car je ne voulais pas dire un seul mot
des Carpates ici — que c'est en me confiant aux brillantes obser-
vations de mes savants et illustres collègues autrichiens que j'ai essayé
d'interpréter cette chaîne. Aujourd'hui, après avoir vu les lieux qui
m'intéressaient, je me félicite de ne point m'être trompé, ce qui prouve
que ma méthode n'est pas si mauvaise. C'est en comparant le bassin
houiller du nord avec la région glaronnaise, où il n'avait jamais été,
que M. Marcel Bertrand a émis le premier, quoi qu'en dise mon
confrère, l'idée de la grande marche vers le nord des régions sédimen-
taires du versant nord des Alpes suisses.
M. Baltzer ajoute que je change souvent de théorie. Je répondrai
à mon savant collègue qu'en dix ans, dans un tel domaine on a, suivant
l'expression d'un de nos grands maîtres et d'un des plus grands critiques,
le droit si non le devoir de se tromper. Et si mon adversaire de ce
jour voulait un peu se donner le soin, cela en vaut la peine, c'est
prudent, quand on veut entrer dans l'arène, de lire tout mon oeuvre
en matière tectonique, il verrait que le changement d'idée dont il veut
faire arme, n'est qu'une évolution de la pensée, la marche lente,
travaillée, étudiée, pour Tédification d'une tliéorie dont les adeptes
deviennent de plus en plus nombreux. Ne soyez donc pas plus cata-
clystiques que nos devanciers. J'ai toujours dit les raisons qui faisaient
131
évoluer ma manière de voir. J'ai même été, pour moi, assez sévère
dans ma critique. Et si dans l'avenir je modifie encore ma manière
de voir, j'en serai heureux car cela m'amènera peut-être à voir plus
loin encore. Une science finie est une science morte. La mienne je
la veux vivante.
Le professeur de l'Université de Berne ne m'étonne pas non plus
quand il parle du caractère fantastique de la théorie que je viens
d'exposer. C'est là un terme qui est propre à ceux qu'une grande idée
efifraye. En son temps, qui ne vit pas dans les plis des gneiss de la
Jungfrau quelque chose de si extraordinaire que jusqu'ici la géogénie
n'en a pas été plus expliquée que le travail mécanique des nappes de
recouvrement? Il ne faut pas confondre les faits avec la théorie. Tout
restera hypothèse dans l'explication mécanique, car un mécanisme ne
devient indiscutable que lorsque la science s'est élevée dans le domaine
des voies mathématiques. Nous sommes loin encore de pouvoir faire
le mécanique même d'un simple anticlinal.
Quant à vouloir soutenir encore l'hypothèse de la chaîne vindé-
licienne, c'est faire à tel point abstraction d'une telle série de faits
que je crois qu'il est dans mon droit de ne point répondre laissant
— mais là M. Baltzer ne m'appartient plus parce qu'il n'est plus
mon contradicteur — laissant à regret mon confrère en contemplation
devant un des plus fameux avatars de la géologie suisse.
Et les plis tournés vers le sud que cite mon collègue? J'ai le
regret encore de lui dire que toutes les fois que j'ai essayé de voir
quelques uns de ces fameux plis je me suis aperçu que l'on avait
confondu les charnières anticlinales avec les synclinales, erreur très
excusable à l'époque. Du reste je suis loin de nier les nRttckfaltungen".
L'excemple grandiose de l'éventail des Alpes françaises est trop signi-
ficatif. Dans le Schâchental, j'ai donné l'explication du fameux pli,
tourné vers le sud, qui semblait un argument péremptoire de la théorie
du double-pli de Glaris. Et cette explication détruisant le caractère
péremptoire de l'argument, il n'y avait plus à hésiter. Mon cher maître
M. Heim m'a heureusement apporté le secours de sa conviction
nouvelle. Et il fallait que la théorie du double-pli soit bien enracinée
et solide pour que son auteur l'abandonnant et cela avec une telle
noblesse de pensée que l'on en reste ému, d'autres s'y cramponnent
avec la ténacité de ceux qui s'accrochent aux épaves.
M. Baltzer demande de nouvelles recherches. Je suis aussi de
cet avis car elles ne pourront que perfectionner nos connaissances et
je les attends, confiant dans Tavenir, puisque les propres élèves de
mon savant contradicteur ont apporté, pour ma manière de voir, des
faits importants.
17*
132
Je lierai pas plus loin, car M. Baltzer admet déjà la possibilité
des nappes de recouvrement. Seule la synthèse lui parait inacceptable.
L'histoire de la science se renouvelle chaque fois qu'une idée nouvelle,
un peu subversive, apparaît et vient troubler les esprits de ceux qui
s'étaient fait un schéma. Ainsi Léopold de Bue h qui avait vécu aux
temps de la vieille théorie du Diluvium n'a jamais voulu croire à la
théorie glaciaire. Sachons prendre des leçons dans l'histoire de la
pensée humaine, elles sont réconfortantes.
Je réponds maintenant à M. Rothpletz et je lui citerai tout
d'abord une simple anecdote, à propos du poids de ses vingt années
de travail dans les Alpes orientales dont il veut m'accabler moi qui
n'ai fait que passer dans ces régions.
Un de nos illustres ancêtres, de Saussure, dont on se plait à
juste titre à signaler l'esprit éminemment critique, connaissait admi-
rablement les glaciers et leurs moraines. Ce savant célèbre passa
cependant presque toute son existence sur les moraines qui entourent
Genève sans se douter que les glaciers, qui lui étaient tout familiers,
avaient été les agents créateurs de ces collines qu'il aimait à parcourir.
Vingt ans, ce n'est pas encore une vie. Je laisse faire l'apologue à mon
confrère.
Une partie de la réponse à M. Baltzer s'appliquant directement
aussi à M. Rothpletz j'arrive aux faits et je serai très bref, car je
maintiens entièrement ma manière de voir malgré la tentative bien
intentionnée de mon collègue. Examinons seulement une conséquence
de la théorie de M. Rothpletz, qui, comme un grand coin, fait
avancer les Alpes orientales d'un seul bloc vers l'ouest. Dans sa
manière de voir comme dans la mienne, le bord actuel de la nappe
du Rhiiticon a été coupé par l'érosion Or tout revient à se demander
jusqu'oii primitivement allait le bord frontal du coin Rothpletz.
Les différents auteurs qui se sont occupés des masses sans racines
que l'on trouve dans la région d'Yberg, plus loin aux Mythen, plus
loin encore dans le Giswylerstock ont montré la parenté de faciès de
ces montagnes exotiques avec les Alpes orientales. Ces masses sont,
par leurs faciès, étrangères aux chaînes qui les entourent, prolongeant
la nappe du Rhaticon. Dans l'idée de M. Rothpletz, cette nappe
aurait dû s'étendre par dessus les Alpes suisses déjà jusqu'au Giswyler-
stock. Mais ce dernier massif se rattache par ses faciès aux Préalpes
médianes, celles-ci aux Annes et à Sulens en Savoie. On voit alors
que le fameux coin auvait marché sur près de trois cents kilomètres
et, fidèle à sa patrie les Alpes, il aurait suivi la chaîne en s'incurvant
aussi Voilà où mène forcément la théorie que l'on oppose à la mienne.
133
On avouera que je suis encore bien modeste avec les soixante à quatre-
vingts kilomètres de mes estimations maximales!
J'ai montré Terreur de ceux qui avaient cru voir vers la vallée
du Rhin des mouvements de Test vers l'ouest. Je m'en rapporte à ce
que j'ai dit et vu. Et je ne crois pas, comme l'espère mon confrère,
que j'abandonnerai ma manière de voir pour la sienne. Jadis j'ai cru
que le long de la vallée du Rhône il y avait un phénomène quelque
peu semblable à celui qu'expose M. Rothpletz. C'est lui dire que
c'est lui qui me suit et non moi. J'ai pu évoluer heureusement dans
ma manière de voir, tandis que mon confrère ne me paraît pas pousser
assez loin la critique vis-à-vis de lui-même.
Et le ton sec de la critique, dont parle M. Rothpletz, sonne
froidement et désagréablement en effet aux oreilles car il nous parait
entendre le glas annonçant la fin de sa théorie."
La séance est levée à midi et demi.
lies secrétaires:
O. A.l>el. A.. Pliilippson.
Sixième Séance Générale.
24 août 1903 (après-midi).
La séance est ouverte à 3 heures, sous la présidence de M. Heim,
vice-président.
Le président informe l'assemblée que l'invitation du Conseil
municipal au Rathaus exigera la clôture de la séance à 5 heures et
que les conférences qui n'ont pas été faites aujourd'hui seront remises
à la section A de la dernière séance, tenue en sections.
M. H au g fait sa conférence: „Les grands charriages de VEm-
hrunais et de VXJhaye,^
Pas d'observations.
M. Bailey Willis fait la conférence annoncée : „ The overthrust
fauîts of the United States of North America*' en allemand.
Pas d'observations.
Le secrétaire-général excuse M. Kilian de ne pouvoir assister
au séances du Congrès et annonce l'envoi d'une communication écrite
au sujet du „Phénomène de charriage dans les Alpes delphino-proven-
çales."^
134
L'intérêt qui s'attache à cette communication justifiera sa publi-
cation dans les Comptes-Rendus du Congrès.
M. Kossmat fait sa conférence : „ Vberschiébungen am Westrande
der Laibacher Ebene,"
Pas d'observations.
La communication de M. Toernebohm, abpent : „ Die grofte
skandinavische Ûberschiebung"^ est lue par M. A. v. Boehm.
La conférence de M. Griesbach est ajournée.
Le président lève la séance à 5 heures avec les paroles suivantes :
„Das Phânomen der Uberschiebung findet sich viel hâufiger, als
man ursprtinglich glaubte, fast in allen Teilen der Erde. Aber man
wird eine strenge Kritik dabei tiben mtlssen, damit man nicht dort
Ûberschiebungen sieht, wo sie nicht sind. Wir dUrfen nicht vergessen,
daB die Ziige im Bauplan der Erde sehr verschieden sind von Ort zu
Ort, wahrend unsere Aufiassung sehr verschieden ist von Zeit zu Zeit."
Les secrétaires:
O. V. Ai-tli8il3er. O. Oeyer.
Septième Séance Générale.
26 août 1903 (matin).
La séance est ouverte à 10 heures sous la présidence de M. Barrois,
vice-président, au vestibule de l'Université.
Le président accorde hi parole à M. H e i m pour faire une expli-
cation de son relief du Siintis auprès du relief exposé.
Discours de M. A. Heim:
„Das Gebirgsrelief gehort gewiB zu denjenigen Erfindungen,
die an verschiedenen Orten und zu verschiedenen Zeiten unabhangig
voneinander ofters geraacht worden sind. Das alteste bekannte Werk ist
das Relief der Zentralschweiz von Oberst F f if fer in Luzern, das vor
zirka 150 Jiihren fertiggestellt worden ist. Dami folgte Eugen Milliers
Relief eines groBeu Telles der Schweiz in zirka 1 : 20.000. Da wurde
stets das Relief nach der Natur gemacht und nachher die Landkarte
nach dem Relief gezeichnet. Mit den topographischen Karten kehrte
sich das Verhiiltnis uni. Es folgt eine lange Période, wo man das Relief
nur als eine grobe Ubersetzung der Karte in das Râumliche auffafite.
135
Erst in einer dritten Phase ist die Reliefkunst wieder auf die Natur-
beobachtung zuriickgekommen. Das Relief liât nur Sinn, wenn es
mehr bietet, als die Karfce bieteii kann. Nur der iu Anatomie Geschulte
kann eine menschliche Figui richtig niodellieren. Ebensosehr kann
nur der in Anatomie der Erde nach Bau und Form der Erdrinde
Geschulte ein Sttick Gebirge im Relief richtig darstellen. Der Relief-
darsteller muB Topograph und Geologe sein.
Vielleicht sind mir hier einige persônliche Mitteilungen erlaubt.
Als zehnjâhriger Knabe habe ich aus eigener Erfîndung zuerst probiert,
ein Relief herzustellen. Dièses Streben hat mich fort und fort begleitet.
Ich fend, daS die Karten nicht genligen und zeicbnete nach der Natur.
Ich fand, daU man das Gebirge verstehen niiisse, um es richtig dar-
zustellen, und dies hat niich zuerst mit meinem Meister Ara. Es cher
V. d. Linth in Verbindung gebracht und hat mich der Géologie flir
immer zugefdhrt. Das Reliefwesen ist mir immer nahe geblieben. Es
hat sich eine Reliefschule entwickelt. Nun, in dem Alter, von dem
es heifit „stillestahn", woUte ich nochmals versuchen, soweit als
moglich das zu verwirklichen, was mir mehr und mehr als Reliefideal
vorschwebte. Ich fand in der Person des Herrn Kunstzeichners C. Meili
einen tiichtigen Helfer, der sich in meine Autfassung einschulen liefi.
Als Gegenstand der Darstellung wâhlte ich das Siintisgebirge,
weil ich es fUr eines der schonsten Gebirgsstiicke der Erde halte, wo
am klarsten der Zusammenhang von Form und Bau sich ausspricht.
Ich begann mit einer voUstândigen, detaillierten geologischen Neu-
aufnahme des Sântisgebirges. Dabei machte ich gegen 400 Zeichnungen
nach der Natur und zirka 600 Photographien. Uberdies standen mir
noch zirka 200 Photographien von anderen zu Gebote. Die Dimen-
sionen sind den eidgenôssischen topographischen Vermessungen ent-
nommen. Der Maflstab ist 1 : 5000 — Lângen und Hôhen selbstver-
standlich in genau gleichem Mafistabe. Mein stiindig angestellter KOnstler
hat unter meiner steten Leitung und Mithilfe voile 3^2 Jahre an dem
Werke gearbeitet.
Betreffend die Bemalung ist hervorzuheben, daC sich die vier
Hauptabteilungen des Kreidesystems, welche den Sântis bilden, schon
so deutlich durch ihre nur wenig schematisierten natClrlichen Farben
unterscheiden, dafl keine konventionellen geologischen Farben an-
gewendet werden muBten, sondern auch bei Bemalung in den natlir-
lichen Farben die Géologie deutlich zum Ausdrucke kommt. Wenn
man ein Relief in den direkt uatUrlichen Farben bemalt, wird es
hâOlich, hart und klein. Viele Versuche, ebenso wie meine zum groBten
Teil zu diesen Studien unternommenen Ballonfahrten, haben gelehrt,
daS man das BlâulichweiB der Luftperspektive in demjenigen Grade
136
allen Farben beimengen mufi, welcher der Entfernung im MaBstabe
des Reliefs entspricht, in welcher gewôlinlich des Beschauers Auge
davorsteht.
Sie sehen in dem Relief den herrlichen Faltenbau des Sântis-
gebirges. Es sind sechs parallèle Falten, aile etwas nôrdlich iiber-
liegend, allô haben den iiberkippten , verkehrten Scbenkel reduziert
oder fast ganz verquetscht. Oft lost die eine Faite die andere ab, die
eine taucbt auf, eine andere tauclit uuter.
Man sieht ferner im Relief eine groBe Anzahl von horizon talen
Querverschiebungen („Bl5itter"). Viele haben geringen Betrag, eine
a})er scheert Tiiler ab und schiebt einen Bersrkaniin davor, so daB im
abgescherten Taie ein See entsteht.
Sie sehen ferner, wie die prachtvoU scharfen Formen bedingt
sind teils durch die Steilstellung der Schichten, teils dadurch, daB
die Verwitterung die resistenzfëhigen Schichtkomplexe aus den leichter
verwitterbaren herausgeschiilt hat. Meistens sind die Gewôlbe Kamme,
die Mulden aber Tàler geworden ; nur der prâdestinierfc hôchste Kamm
ist Antiklinaltal geworden. Schuttkegel, Moranen. BergstUrze, Karren-
felder etc. sind aile bis ins kleinste exakt nach der Natur dargestellt.
Ich glaube, ich darf wohl garantieren daflir, daB Sie auf der ganzeu,
fast 4 ///2 groBen Relieffliiche keine noch so kleine Form finden, deren
Richtigkeit ich Ihnen nicht an der Hand der Photographien und
Zeichmnigen, von denen eine kleine Auswahl vorliegen, nachweisen
konnte.
Wie man die Natur nicht auf den ersten Blick ganz erfaBt, so
erfordert auch das vorliegende Siintisrelief ein eingehendes Studium.
Je langer Sie es ansehen, desto mehr werden Sie darin finden. Ich
hoffe, durch dièses Stiick den Beweis geleistet zu haben, daB dem
fachmiinnisch durchgefuhrten Relief des Gebirges noch eine groBe
Zukunft bevorsteht in zwei Richtungen : teils als UnterrichtsmitteL
teils als Dokument geologischer Erkenntnis.
Ich konnte nicht hoffen, jenials wieder in meinem Leben meiu
Relief einer so groBen Zabi von Sachverstiliidigen vorlegen zu konnen,
wie hier beim GeologenkongreB. Ich habe deshalb dièse Gelegenheit
beniltzt und es bleibt mir noch ilbrig, der KongreBleitung fur ihr
Entgegenkommen in dieser Angelegenheit meinen herzlichsten Dauk
auszusprechen."
Après le diïscours de M. Heini, qui est couvert d'applaudissements,
les congressistes se rassemblent dans hi petite salle des fêtes, où l'ordre
du jour appelle les conférences sur la géologie de la Péninsule Balca-
nique et de l'Orient.
137
M. F. Toula fait sa conférence: j^Der gegenwârtige Stand der
Er/orschung der Balkanhalbinsel und des Orients,^
Ensuite M. J. C v i j i c fait sa conférence : „Z)/e Tektonik der Balkans
halbinsel mit besonderer Beriicksichtigung der neiieren Fortschritte in der
Kenninis der Géologie von Serbien, Makedonien und Bulgarien,*^
Le président félicite M. Cvijic sur les résultats importants de
ses études géologiques et accorde ensuite la parole à M. Palacky.
M. Palacky: „Ich habe mir das Wort zu einer Anfrage an
Hofrat Toula erbeten, ob die bisher bekaunten Resultate der Tief-
seeforschung im nordlichen Agiiischen Meere (Pola), insbesondere in
der Tiefenrinne im Zentrum, zu geologischen SchlUssen hinreichen.
Wenn nicht, so môge eine Ergânzung derselben, speziell nach dem
Muster der Forschungeu des FUrsten von Monaco, durch die berufenen
Faktoren angeregt werden."
M. F. Toula fait remarquer, que les notes publiées sur la Mer
de Marmara se trouvent dans sa liste des publications géologiques
concernant TOrient, mais que les études submarines mentionnées par
rinterlocuteur n'ont aucun rapport spécial avec le sujet de sa conférence.
A la suite de cette communication M. Toula fait voir une carte
géologique de la Bulgarie dressée par M. Zlatarski et publiée tout
récemment, que l'orateur vient de recevoir pendant la séance.
M. F. Katzer fait sa conférence: y^Der heutige Stand der geo-
logischen Kenntnis von Bosnien und der Hercegovina.'^
Le président remercie M. Katzer pour sa communication
intéressante et accorde la parole à M. Richter.
M. Richter: „Da ich selbst mit geographischen Studien Uber
Bosnien beschâftigt bin, so kann ich Zeugnis dafUr ablegen, welche
Fortschritte in der Erkenntnis des geologischen Baues jener Lîinder
ûber die erste Aufnahme hinaus wir Herrn Dr. Katzer verdanken,
der nun seit einigen Jahren dort tiitig ist. Es ist einerseits eine
beneidenswerte Aufgabe fiir einen Geologen, ein Land von der GrôBe
Bosniens — mehr als 50.000 km'^ — gewissermal3en als seine eigene
Domâne zur Erforschung zugewiesen zu erhalten; anderseits kônnte
ein weniger rastloser und riistiger Mann als Herr Dr. Katzer ange-
sichts einer solchen Aufgabe wohl erlahmen. Von ihm konuen wir
aber erwarten und hoffen, daC er dieser schweren Aufgabe gewachsen
ist, und wir konnen nur wunschen, daB die l)0snische Regierung,
welche unserem KongreB ein so groBes Entgegenkommen gezeigt
hat, in weiterer Wttrdigung des Wertes geologischer Erforschung
Herrn Katzer in der wissenschaftlichen Seite seiner Tatigkeit fordern
und unterstUtzen moge, hauptsiichlich durch Gewiihrung yon Hilfs-
18
138
arbeitern. Als Ôsterreicher freut es mich aber besonders, (}aS wir
imstande sind, den KongreBteilnehmern das erfreuliche Bild eines
groBen wissenschaftlichen Fortschrittes aufweisen zu konnen, der nur
mit den persônlichen und moralischen Mitteln des alten Osterreich:
errungeu worden ist."
La séance est levée à midi et demi.
Les secrétaires:
F. V, Iternei:*. F. ICossinat«
Huitième Séance Générale.
26 août 1903 (après-midi).
La séance est ouverte à 3 heures, sous la présidence de M. T s ch e r-
nyschew, vice-président.
M. A. Philippson fait sa conférence: „/)er heufige Stand der
yeologischen Kenntnis von Griecherdand."'
En l'absence de M. Cay eux, qui est retenu par un deuil à Paris,
M. Terniier fait lecture de la communication annoncée: ^^Les lignes
directrices des vlissements de VUe de Crêle,^
M. A. Philippson: „Ich môchte darauf hinweisen, daU die
kristallinen Schiefer vielfach ein anderes Streichen besitzen als die
auflagernden jUngeren Sedimente. Soweit ich die Mitteilungen von
Cay eux verstanden habe, zeigen die mesozoisch-alttertiîiren Sedimente
in Kreta das anniihernd westostliclie Streichen, das man nacli der
Annahme eines sUdagâischen Faltenbogens erwarten durfte, dagegen
streichen die kTistallinen Schiefer des westlichen Teiles der Insel
Nordost. Dièses letztere Streichen findet sich aber auch schon in den
kristallinen Schiefern Kytheras und der sUdostlichen Halbinsel des
Peloponnes. Es hundelt sich dabei augenscheinlich uni zwei verschiedene
Faltungsperioden und die al)weichende Richtung der kristallinischen
Schiefer ist kein Grund, uni den Zusammenhang der Faltung der
mesozoisch - alttertiaren Schichten Kretas und des Peloponnes zu
leugnen."
M. Termier répond, que le devoir de défendre son opinion reste
à M. Cay eux, qui a étudié les terrains de l'île de Crète en personne.
M. G. V. Bukowski fait sa conférence: ^Neuere FortschriUe in
der Kenntnis der Stratigraphie von Kleindsien,""
139
M. Schellvvien: ^Die von dem Vortragenden als obertriadisch
gedeuteten roten Kalke der Insel Chios dUrften dem Muschelkalke
angehôren. Aus dem einzigen fossilfiihrenden GesteinsstUcke, das Herr
Professer Philippson mitgebracht hat, sind durch Herm Dr. Quitzow
in Konigsberg fQuf oder sechs Ammoniten herausprapariert worden,
die zu folgenden Formengruppen gehôreii ; Erstens eiuige kleine Mono-
phylliten mit einfacher Lobenlinie, wie Monophyllites Suessii aus dem
alpinen Muschelkalke oder jene einfuchen Monophylliten, die Diener
aus dem Muschelkalke von Chitichun im Himalaya und Toula aus der
XJmgebung des Golfes von Ismid beschrieben haben. Ferner fand sich
ein Windungsbruchstilck eines Ammoniten aus der Gruppe der Ceratites
geniinati Mojs,^ ahnlich jenen Formen, die im Daonellenkalke von Spitz-
bergen vorkommen, oder noch ahnlicher einer von Diener als Ceratites
sp. ind. abgebildeten Art aus dem Muschelkalke von Chitichun, aller-
dings mit stârkerer Biegung der Rippen. Das letztej Faunenelement
war ein nicht naher bestimrabares Windungsbruchstilck eines sehr
involuten Ammoniten mit einfacher, ceratitischer Lobenlinie. Nach dem
Zusammenvorkommen dieser Formen kann kaum ein Zweifel darUber
bestehen, daB der rote Kalk von Chios dem Muschelkalke angehôrt."
Le secrétaire-général informe l'assemblée, que M. Vinassa de
Régny, qui s'est trouvé retenu à Perugia, a envoyé au secrétariat
le manuscrit de sa conférence sur la géologie du Monténégro et de
la région voisine de l'Albanie. Il est décidé, que cette conférence sera
insérée dans les Comptes Rendus du Congrès.
Le président remercie les orateurs et lève la séance à 5 heures.
Le secrétaire: E. Sdiell-^vien.
Neuvième Séance Générale.
Séance de Clôture.
27 août 1903 (après-midi).
La séance est ouverte à 3 heures dans la petite salle des fêtes
de l'Université, sous la présidence de M. E. Tietze, président.
La parole est accordée àM. Bejschlag qui présente le rapport
de la Commission de la Carte géologique d'Europe.
Le rapport est adopté par l'assemblée générale et vivement
applaudi.
18*
140
Sir Archibald Geikie présente les rapports de la Commission
des lignes de rivage de rhéniisphère Nord et de la Commission de
coopération internationale dans les investigîitions géologiques.
11 propose de nommer une Commission, composée des MM. Bar-
rois, Becker, H. Credner, Sir Archibnld Geikie, Karpinsky
et Suess, qui soit chargée de se mettre en rapport avec les
bureaux scientifiques des divei*s pays, pour centraliser les documents
relatifs aux méthodes et aux résultats jusqu'à présent obtenus dans
les recherches, qui sont hors de la compétence du Congrès, mais qui
ont une grande importance géologique. En outre cette commission
sera chargée d'obtenir tous les renseignements de chaque pays sur
les instruments et les inéthodes qu'on a trouvées les plus convenables
pour les recherches purement géologiques.
L'assemblée générale adopte à l'unanimité les conclusions de ces
rapports et ratifie à l'unanimité les noms des géologues proposés pour
faire partie de la dite commission.
M. D. Oehlert présente le rapport de la Commission de la
„Palaeontologia Universalis".
Le rapport est adopté à Tunanimité.
La parole est donnée à M. S. F i n s t e r w a 1 d e r pour présenter
le rapport de la Commission internationale des glaciers.
Le rapport de la Commission est adopté.
M. Barrois présente le lapport de la Commission du Prix
Spendiaroff. La proposition du Conseil de décerner ce prix à
M. Broegger, professeur à l'Université de Christiana est soumise à
l'approbation de l'assemblée générale.
Le nom de M. Broegger est acclamé et à l'unanimité l'assemblée
générale ratifie le choix heureux de la Commission.
M. Barrois, en résumant les déterminations du Conseil à propos
du sujet du prix Spendiaroff en 190G, lit le rapports suivant:
Le Conseil du IX^*"^ Congrès géologique international dans sa
séance du 24 août a chargé une Commission, composée des MM. Suess,
président, Barrois, Diener, Sir Archibald Geikie, v. Richt-
hofen, Tietze e t Tsch e rny sch e w, d'indiquer le sujet pour le
prix Spendiaroff en 1906.
Le Conseil ayant décidé que le prix Spendiaroff serait succes-
sivement attribué dans les diverses sessions du Congrès à la pétro-
graphie, géologie générale et paléontologie, notre Commission a dû
faire choix d'un sujet de géologie générale.
Après avoir discuté diverses motions elle propose comme sujet
dt; prix pour 1906 :
141
j, Monographie d*un niveau strati graphique déterminé^ sur des
étendues du globe aussi fjrandes que possible.*^
Conformément au règlement du prix fixé par le Conjjp'ès de Paris,
le droit de priorité pour obtenir le prix appartiendra aux oeuvres
traitant le sujet indiqué. Toutefois si les oeuvres de cette catégorie
n'étaient pas jugés dignes du prix, le congrès pourra, sur lu proposition
du jury, choisir parmi les ouvrages publiés pendant les cinq années
précédentes ceux, qui seront reconnus les plus importants par leur
portée scientifique.
Le Conseil propose de confier l'examen des mémoires envoyés
a une Commissions, composée des MM. B a r r o i s, D i e n e r. Sir Arcbibald
Geikie, v. Riclithofen, Suess, Tietze, Tscliernyscliew,
V. Zittel.
Les propositions de ce rapport et la composition du jury du prix
SpendiaroflF sont adoptées par l'assemblée générale.
M. E m m o n s prend la parole pour faire part à l'assemblée
générale de la proposition du Conseil sur la création d'un laboratoire
international de géologie.
„ Messieurs!
C'est un fait généralement admis, que nombre de problèmes
fondamentaux de la géologie ne peuvent pas être actuellement abordés
.sérieusement, faute de connaître suffi.snmment les conditions physiques
et chimiques nécessaires pour leur solution. Tels sont par exemple
les problèmes relatifs aux mouvements du sol, oscillations positives
ou négatives, formation des montagnes, volcanisme, déformations et
métamorphisme des roches, genèse des gîtes métallifères etc. La théorie
des grands étirements, soit dîxns les corps plastiques ou dans ceux qui
sont élastiques, n'a pas encore été contrôlée; d'autre part il faut
reconnaître que nos connaissances sont encore bien restreintes sur
les phénomènes chimiques et physiques quant aux températures qui
dépassent le rouge.
Il n'y a donc pas que la géologie, mais aussi la physique, la
chimie, l'astronomie, qui profiteraient d'investigations poussées dans
les voies que nous indiquons. Il est vrai que des recherches de ce
genre offrent de grandes difficultés. Elles exigent d'abord des dépenses
considérables, longtemps continuées, et surtout l'organisation et la
coopération d'un état-major de spécialistes. Il nous seml)le qu'aucune
de nos universités n'est aujourd'hui installée d'une manière qui lui
permette de mener ces investigations à bonne fin.
En conséquence le Conseil du Congrès géologique international
estime qu'il serait de la plus haute in portance pour le monde scienti-
142
fique tout entier, qu'il fut fondé un Institut-modèle de géophysique^
permettant d'aborder par des recherches de laboratoire l'étude des
problèmes géologiques qui entraînent de nouveaux progrès en chimie
et en physique."
Le président donne la parole à M. S u e s s qui appuyé vivement
la proposition de M. Emmons. A l'unanimité l'assemblée générale
adopte et fait sienne la proposition émise.
L'ordre du jour appelle ensuite le choix du lieu de réunion
d u X'*"^ Congrès géologique international.
Le président M. Tietze fait observer, que l'assemblée aura à
faire son choix entre trois invitations et rappelle l'histoire de ces
invitations :
En 1900, pendant la session du Congrès géologique international
à Paris, un grand nombre de congressistes avait exprimé le désir, que
la session de 1906 eut lieu dans les pays Scandinaves. Conformément
à ce voeu le Comité d'organisation du présent Congrès avait fait les
démarches nécessaires auprès des géologues de la Suède et de la
Norvège ; mais ceux-ci, après des négociations de longue durée, prirent
enfin la décision de ne rassembler le prochain Congrès ni à Stockholm
ni à Christiania. De même le Japon, dont les délégués à des occasions
antérieures avaient fait entrevoir la possibilité d'une réunion à Tokio,
ne paraissait pour le moment pas disposé à recevoir le congrès. La
succession du Congrès de Vienne restait donc ouverte et non sollicitée.
C'était au commencement du mois de mars 1903, que sous ces auspices
défavorables le Comité exécutif s'adressa en ni6me temps aux géologues
du Portugal, de l'Ecosse, du Mexique et du Canada, en les priant de
prendre en considération une invitation de la dixième session du Con-
grès, que le Comité exécutif serait enchanté de soumettre à l'appro-
bation de rassemblée générale du Congrès de Vienne.
M. Delgado, directeur du service géologique du Portugal donna
une réponse négative. MM. Home, directeur du service géologique
de l'Ecosse, et Bell, directeur du service géologique du Canada, in-
formèrent le secrétaire-général, qu'ils étaient bien disposés d'inviter
le Congrès et qu'ils se chargeraient des démarches nécessaires pour
obtenir l'autorisation à une invitation officielle, mais leurs réponses ne
pouvaient guère être considérées comme définitives. De la part du
gouvernement du Mexique, par l'intermédiaire de M. A gui le ra, un
cablogramme fut adressé au président le 3 avjil 1903, contenant l'invi-
tation officielle du Congrès de se réunir en dixième session à Mexico.
Jusqu'au 12 juin, le jour de la publication de notre troisième
circulaire, aucune nouvelle ne fut reçue ni de M. Home ni de M. Bell,
concernant la question des invitations de l'Ecosse et du Canada. Il ne
143
restait donc en ce moment que l'invitation du Mexique, qui fut portée
à la connaissance de tous les congressistes par la dite circulaire.
Ce ne fut que par une lettre datée du 7 juillet que le secrétaire-
général fut informé de la part de M. Bell que le Canada sollicitait
l'honneur de recevoir le Congrès géologique en 1906 à Ottawa et que
la Royal Society of Canada et le gouvernement du Canada avaient
offert leur concours bienveillant à ce sujet. En même temps une lettre
de M. Molengraaf, datée Johannesburg, le 28 juin, nous annonça la
nouvelle d'une invitation du Congrès à Johannesburg de la part de la
Geological Society of South Africa.
L'invitation dans l'Afrique du Sud n'a pas été renouvelée devant
le Conseil par un délégué dûment accrédité, comme M. Molengraaf
n'est pas présent à Vienne. Aussi a-t-elle été écartée par le Conseil.
D reste donc à examiner avant tout les propositions du Mexique et du
Canada.
M. Aguilera prend la parole. En quelques mots chaleureux
et vivement applaudis il invite, au nom du gouvernement du Mexique,
le Congrès à se réunir en 190(5 à Mexico.
M. Bell, dans des termes non moins chaleureux et également
applaudis, invite au nom de son pays le Congrès pour 1906. Il affirme
qu'il ne s'attendait pas à rencontrer une concurrence à Vienne, vue la
réponse qu'il avait faite à la lettre du Comité exécutif.
En réponse à la demande d'un membre, le président indique
que le Conseil a voté pour l'invitation du Mexique. Il ajoute que les
lettres écrites par le secrétaire-général au nom du Comité exécutif
aux directeurs des services géologiques du Portugal, de l'Ecosse, du
Mexique et du Canada étaient toutes dans le même sens, et qu'à
propos de ces demandes, la décision de l'assemblée générale n^était en
rien engagée ni par la forme, ni par le contenu des dites lettres,
cette assemblée étant seule compétente pour faire le choix en question.
Au vote rinvitation du Mexique est adoptée à une grande
majorité.
Le président exprime le voeu que le XP Congrès ait lieu au
Canada. Ces paroles sont acclamées.
MM. Barrrois et Tschernysche vv font observer que l'usage
des Congrès est non seulement de fixer la réunion suivante mais encore
de donner des indications au fiitur Conseil. Donc, on pourrait dans le
cas particulier recommander au comité du prochain congrès de s'adresser
pour la Xle session au Canada.
Le président se conformant à cet avis exprime le désir, que le
Canada veuille bien réitérer son invitation au ('ongrès. suivant.
144
M. Aguilera fait paît d'un télégramme du gouvernement du
Mexique, le remerciant de son succès à propos du choix qu'avait fait
le Conseil du Congrès votant pour la réunion à Mexico.
M. Barrois prend alors la parole. Ecouté très attentivement
son discours est plusieurs fois couvert par des applaudissements.
Discours de M. Ch. Barrois:
, Monsieur le président!
Les membres du IX® Congrès géologique international ont bien
voulu me confier la mission de vous exprimer leurs sentiments de re-
connaisance envers le Gouvernement Autrichien et envers le Comité
d'organisation du Congrès.
C'est à vous, M. Tietze, que nous devons le succès de cette
session. Vous nous avez donné non seulement l'appui de la haute
autorité dont vous jouissez dans votre patrie, mais aussi votre activité,
votre science et tout votre dévouement; votre tact a su grouper
toutes les bonnes volontés éparses, éviter tous les écueils. Notre re-
connaissance envers vous est grande, car elle s'attache non seulement
à votre personne, mais à cet admirable service de la Geologische Reichs-
anstalt, que vous dirigez et dont tous les membres ont été vos colla-
borateurs et les guides de nos excursions; elle s'adresse à notre
émineut vice-président M. de Mojsisovics, à M. Teller, rédacteur
du Livret-guide, à M. Diener, notre si distingué secrétaire-général,
prodigue, pour nous, d'un temps qu'il sait si bien mettre à profit pour
la science.
Il y a bien longtemps que le Congrès géologique international
désire se réunir à Vienne. Vous nous avez dit que la raison en était
dans le sol même de votre pays, si beau, si varié — nous estimons
qu^elle est plutôt dans le mérite des géologues autrichiens, et dans
la valeur hors-ligne de leurs oeuvres. Nous savions aussi que TAutriche
aime les savants et qu'elle honore même les savants étrangei*s: le
souvenir d'Ami Boue est pieusement conservé dans l'Académie de
Vienne, et sur la rive rocheuse de la Moldau, dominant Prague, le
nom de Barrande est inscrit en caractères ineffaçables. A Pfibram, dans
la mine de l'Etat, à 1000 m de profondeur le nom de Barrande est encore
gravé sur une plaque de marbre, et àTcoté, il en est une autre, qui
porte le nom de l'Archiduc Rainer, rapprochant ainsi dans votre
respect le culte que vous avez de la majesté impériale et de la valeur
scientifique.
Vienne nous a dit dans sa Ratliaus qu'elle aimait les géologues;
mais les géologues, s'ils ne sont pas des ingrats, sont des nomades.
Aujourd'hui à Vienne, demain à Mexico, ils n'ont pas de domicile
145
reconnu, pas de panneau de marbre où ils puissent porter les noms
de son Altesse Impériale 1* Archiduc Rainer, leur protecteur, de son
Excellence le Ministre W. de Hartel, de MM. le Burgmeister et
Vice-Burgmeister de Vienne L u e g e r et Strobach: ils le regrettent,
et les prient d'agréer leurs remerciements.
Messieurs,
Nous allons nous séparer bientôt, et aller dire dans les chaires,
dans les journaux géologiques du monde entier, ce que nous avons
fait à Vienne. Quand nous dirons à nos confrères, à nos élèves: j'ai vu
Suess! — Ils nous envieront. Quand ils sauront que nous avons
entendu, ou suivi Tschermak, Fuchs, Penck, Becke, Uhlig,
ils trouveront que nous avons grandi — sous ce toit hospitalier de
rUniversité de Vienne, dans cette atmosphère encore vibrante des voix
de Waagen et de Neumayr."
Le président, M. Tietze, s'adressant une dernière lois au Con-
grès, s'exprime comme suit:
„M. Barrois vient de reconnaître dans des termes extrêmement
flatteurs l'oeuvre des géologues autrichiens, qui seront bien fiers, d'avoir
emporté en présence de cette illustre assemblée le suflrage d'un juge
aussi compétent. De même il a bien voulu adresser dans son discours
de toute à l'heure de bonnes et aimables paroles non seulement au
bureau du congrès, mais aussi à ma personne. Je l'en remercie bien
vivement pour mon compte, comme au nom de nos confrères, qui se
trouvaient chargés des diverses fonctions du bureau pendant nos séances.
Je suis vraiment touché par les sentiments d'amitié, qui ont été exprimés
par notre honorable collègue et par la bienveillante appréciation de nos
efforts, appréciation, dont il s'est fait l'interprète au nom de cette
assemblée entière. Mais il me semble, que c'est plutôt à moi de dire
des mots de reconnaissance au moment, où la neuvième session du
congrès géologique international touche à sa fin.
Dans tous les cas j'éprouve le devoir de vous remercier vous
tous de l'appui, que vous avez prêté à notre bureau en facilitant de
chaque manière la charge du président et du secrétariat. Je vous
remercie aussi de l'attention, que vous avez accordée aux conférences
énoncées pendant cette session, en élucidant souvent les questions
traitées dans ces conférences par le concours complaisant de vos
lumières. De même il me faut exprimer la plus sincère gratitude pour
l'intérêt que vous avez porté aux excursions organisées par notre comité,
car cet intérêt honore aussi bien notre oeuvre, que le pays même,
que nous habitons et dont nous avons essayé plus ou moins soigneu-
19
146
seraent à esquisser les traits géologiques dans le cours de nos publi-
cations. Mais nous sommes surtout très reconnaissants de Tindulgence,
que vous avez prouvée pour tous nos préparatifs a Toccasion de ce
congrès, parce que, vous pouvez le croire, nous savons nous mêmes
très bien, combien ces préparatifs sont resté:^ au-dessous de notre
bonne volonté.
A l'exception des excursions, qui sont encore à exécuter après
la session et pour lesquelles je vous souhaite un bon voyage, le con-
grès de Vienne appartient désormais au passé. D'autres se chargeront
de continuer notre oeuvre et j'espère qu'ils iront lever glorieusement
l'étendard du congrès. Mais nous autres, qui restons ici, nous garderons
de votre présence chez nous les plus agréables souvenirs. Ces souvenirs
feront naître en nous le désir de vous rencontrer de nouveau et de
jouir de votre compagnie à la première occasion, qui s'offrira. Je ne
vous dirai donc pas adieu pour toujours. Permettez-moi plutôt de
vous dire: Au revoir. Au revoir. Mesdames et Messieurs, au delà de
l'océaan, au revoir en Mexique."
Le président déclare alors la session comme close.
Le secrétaire: 'ML. X^ug'eon.
III. Procès -Verbaux des Séances de Sections.
27 août 1903 (matin).
Section A.
La séance est ouverte à 10 heures Y21 à&nn la salle d'araplii-
théatre de l'Institut géologique, sous la présidence de M. H au g, qui
remplace M. Termîer, absent.
M. C. L. Grîesbach fait sa conférence: „The exotic blocks of
the Chitichun and Balchdhura régions in ihe Central Himalayas,^
Sir Archîbald G e i k i e félicite l'orateur de sa communication
très intéressante, appellant l'attention à un nouveau t>^pe de ^Klippen"
d'un origine tout-à-fait différent des lambeaux de recouvrement des
Alpes Suisses ou des Klippes des Carpates. Il fait remarquer que
l'hypothèse de M. A. v. Krafft sur Torigine des blocs exotiques de
l'Himalaya est corroborée par des observations faites dans les roches
éruptives de l'Ecosse:
„Among the palaeozoic and tertiary volcanic rocks of Scotland
numerous examples hâve been observed of large masses of rock enclosed
in the necks or pipes of old volcanoes, or carried up and involved in
outflows of lava. Thus huge blocks of gneiss and micaschist hâve been
lloated up in the tertiary basalts of the island of Mull and masses
of cretaceous, liassic and rhaetic strata, many square kilomètres in
area, hâve been entombed in a volcanie neck in the island of AiTan.
The possibility of the éjection of enormous bodies of solid rock by
volcanic agency and the préservation of masses whicli hâve fallen into
volcanic pipes fom above hâve thus been amply demonstrated."
M. Walker fait observer, que panni les cinq géologues qui
ont visité la région difficilement accessible de Chitichun trois assistent
H cette séance. Il met en doute la nature éruptive des blocs exotiques
de la région de Chitichun en ajoutant que M. Griesbach sous
l'influence de ses propres observations avait émis une autre hypothèse
sur leur origine. M. A. v. Krafft, dont les études sur les blocs
exotiques de Balchdhura forment la base de la présente hypothèse de
M Griesbach, n'a pas examiné de près les Klippes de Chitichun.
19*
148
M. Diener est d'accord avec M. Walker en ce qui concerne
l'insignifiance des masses volcaniques eflFusives dans la région de
Chitichun tandisqu' elles semblent prendre un développement énorme
dans les régions de Balchdhura jusqu'au lac Manasarowar.
M. G r i e s b a c h maintient Tliypothèse du regretté Dr. A.
v. Krafft, quoiqu'on la trouve hardie; il affirme que les observations
exaptes de ce géologue ne permettent pas d'autres explications.
M. J. Holobek fait sa conférence: „Das Erdtrachsvorkommen
von Boryslatv.'^
Pas d'observations.
M. G. B o e h m fait sa conférence : » Uber die Géologie der
Molukken.^
M. P. Hubrecht (Utreclit): „Ich liabe die Ehre, im Namen der
niederlândischen Regierung dem Herrn Vortragenden fUr seine eifolg-
reiche Teilnahme an der Erforschung jener entlegenen Inselgebiete zu
danken. Gleichzeitig mochte ich mitteilen, daB eine von dieser Regierung
ausgesendete Expédition unter der Leitung Wichmanns kurzlich iiber
die Auffindung von carbonischen Ablagerungen auf Neuguinea Nacli-
richt gegeben bat. Durch dièse Entdeckung werden die Anschauungen
Boehms Uber den Auf bau der in Rede stelienden Gebiete wesentlioh
unterstutzt und erweitert."
M. G. Boehm: „Ich mochte bemerken, dal3 auch mir eine brief-
liche Mitteilung von Wichmann zugekonimen ist, aus der hervor-
geht, daB auf Neuguinea nicht allein carbonische, sondern auch
mesozoische Fossilreste entdeckt wurden, so daB die Beziehungen
zwischen der Formationsentwicklung auf Neuguinea und auf den
Molukken sehr eng zu sein scheinen. Ich beniitze diesen AnlaB,
meinen besonderen Dank fQr die Forderung und UnterstUtzung zura
Ausdrucke zu bringen, die mir im Verlaufe meiner Reise von seiten der
niederliindischen Regierung zuteil geworden ist."
M. R. H au thaï (La Plata) fait sa conférence: „MiUeilungen iiber
den heutigen Sfarid der geologisclœn Erforschung Argentiniens.^
Pas d'observations.
M. E. Fiche u r (Alger) fait une conférence sur les résultats de
V expédition de M, Brives dans la région occidentale du Maroc^ et présente
une carte géologique de cette région en 1 : 1,000.000.
M.V. U h 1 i g ])iv.sente deux nouvelles publications de M. P. 0 h o f fat,
dont Tune est une communication sur la craie de Pondicia (côte orientale
de l'Afrique), tandis que l'autre fait ])art de la découverte de Terebratula
Renieri au lias mov(^n du Poifcuea].
149
M. E. H a u g présente de la part de l'auteur, M. Léon P e r v i n-
quière, chef des travaux pratiques de géologie à l'Université de Paris, un
mémoire intitulé ^Etude géologique de la Tunisie centrale**.^)
C'est une monographie stratigraphique et tectonique très complète
d'une vaste région correspondant comme étendue à plusieurs dépar-
tements français. Elle constitue le l^'' volume d'une nouvelle publication
que fait paraître la Direction générale des Travaux publics de la Régence
et qui sera consacrée à l'étude géologique du pays de protectorat. Le
présent ouvrage, dont l'exécution typographique ne laisse rien à désirer,
peut-être considéré comme un modèle de description régionale.
M. E. Ficheur présente la nouvelle carte géologique du bassin
de Tafna (Oranie) par Louis Gentil à l'échelle de 1 : 200.000.
Le président félicite les conférenciers du progrès de leurs travaux
scientifiques et remercie l'auditoire très nombreux de l'intérêt qu'il a
montré pour les questions traitées par les orateurs en suivant avec
assiduité ces importantes communications.
La séance est levée a 1 heure.
Le secrétaire: F. Xeller.
Section B.
La séance est ouverte à 10 heures ^21 àa,ns l'auditoire de Tlnstitut
géologique, sous la présidence de M. Branco.
M. J. W. Sol las présente la reconstruction agrandie de Palaeo^
spondyhis et explique sa méthode d'obtenir des reconstructions de
ce genre.
M. 0. A bel fait sa conférence: „Uber das Aussterben der Arten.^
M. J. Palacky: „Ich môchte darauf hinweisen, dafi Berosus
der erste gewesen ist, der Nachrichten ilber ausgestorbene Tiere gab
und ^Fabeltiere" schilderte.
Ftir das Aussterben von Arten sind mir nachstehende Ursachen
bekannt :
1. Feinde und ausrottende Katastrophen — der Mensch, Parasiten,
Raubtiere, Kampf ums Dasein, Ausrodung der Walder, Austrocknung
der SUmpfe, Ausbrîiche vulkanischer Natur.
2. Klima (Eiszeit, Vernichtung der schtitzenden Walder etc.),
was aber zum Beispiel mit Rucksicht auf den langen Kampf des
Mammuts, das sogar von PolygonumSamen leben vvoUte, langsam vor
sich geht.
M In-4«. Paris 1903. F. R. de Ru de val, éditeur. 359 pp., 42 fig., 36 vues
photogr., 3 pi. de coupes. 1 carte en couleurs au 1 : 200.000.
150
3. Nahrungsmangel, der oft mit den frtiher erwShnten tJrsaclien
zusammenhangt.
4. Jene Ursachen, die uns nocli iiicht klar sind, so zum Beîspîel
bei den Ratiden, Haraameliden, Testudo. Von Apinagia Preissit kennt
hian nur wenîge Exemplare.
Ein Râtsel bleibt das Aussterben von Machuirodus. Es îst das
Aussterben nicht gleichmâBig, sondern hâufiger bei eînzelnen Familien
aïs bei anderen, ebenso in einzelnen geologischen Perioden. Die Sild-
halfte der Erde bat mehr aussterbende Formen als die Nordhâlfte,
insbesondere auf Insein (Mauritius, Madagaskar, Neuseeland, St. Helena)."
M.Depéret fait observer, que la grandeur d'une espèce permet
souvent d'établir une conclusion sur l'âge de la dite espèce»
M. Branco: ,,Icli glaube, die Ursache fUr die zunehmende GrôBe
einer Art in einer UbermâBig gesteigerten Nalirungsausniitzung suchen
zu sollen."
M. Ch. D e p é r e t présente à rassemblée les photographies
agrandies de deux crânes complets, mâle et femelle de Lophiodon
l^torhynchus des argiles éocènes du Minervois (Hérault), et la recon-
stitution des pieds de devant et de derrière du même animal. Ces
pièces, entièrement inconnues jusqu'à ce jour permettent maintenant
d*apprécier les caractères et les affinités de ce genre Lophiodon si
caractéristique de l'époque éocène dans l'ancien monde.
Les principales conclusions de cette étude sont les suivantes:
1. Les Lophiodon sont des Imparidigi tés à caractères
primitifs aussi bien pour la structure du crâne que pour celle des
membres, en particulier dé leur patte antérieure peutadactyle.
2. Ils diffèrent très notablement à ces divers points de vue du
groupe des Tapirs et de celui des Rhinocéros, auxquels ils ne sont
reliés par aucune forme de passage.
3. Les trois groupes Lophiodonte, Tapirodonte et Rhinocérodonte
peuvent être suivis parallèlement, le premier {Heptodon, Lophiodon)
et le deuxième (Systenodon) jusqu'à l'époque spamacienne, le deniier
jusqu'à l'éocène moyen (Hyrachyus), Leur différenciation originelle
remonte vraisemblablement au deU\ des temps tertiaires.
4. Les Lophiodon présentent avec divers ordres d'Ongulés à
caractères primitifs, les Hyracoidés, les Condylartrés, et plus encore
avec les Amblypodes des rapports de structure importants, qui doivent
être interprétés comme la trace d'anciens liens d'an cestr aux
communs avec des formes plus primitives encore inconnues, datant
sans doute de l'époque secondaire.
151
5. On peut affirmer avec certitude que le Lophiodon n'a point
évolué et s* est éteint à la fin de l'époque bartonienne, sans laisser
de descendants.
M. M a y e r - E y m a r fai t deux communications : 1 . Défense, pièces
en main, de ma terminologie des étages tertiaires. 2. Classification
détaillée du Nummulitique Vicentin,
Le président félicite l'orateur de sa conférence intéressante et
pleine de gaieté fine et spirituelle. Il lève la séance à midi.
Le secrétaire: Gr. v. A.i*tlijif>ei%
Section C.
La séance est ouverte à 10 heures V2 A-àu^ Tauditoire de l'Institut
de géogi-aphie, sous la présidence de M. F. Freiherr von Kichthofen,
vice-président.
Selon l'ordre du jour de cette séance M. H. F. Reid aurait été
appelé le premier à énoncer sa communication: ^On the stratification
and blue bands 0/ glaciers^ y si M. Reid n'avait pas trouvé l'occasion
de faire sa conférence déjà l'après-midi du 22 août. Par conséquent
la parole est donnée à M. E. de Martonne, qui parle ^sur la période
glaciaire dans les Carpates méridionales^ . Après le discours de M. de
Martonne vient la communication de M. Axel Hamberg: y^Ziir
Technik der Gletscheruntersuchungen.*^ Une discussion assez vive s'engage
en suite de ces conférences. Mais à notre regret nous sommes obligés
de renoncer à en publier les détails, parce que les secrétaires n'ont
pas donné le texte du procès-verbal de cette séance.
Section D.
La séance est ouverte à 10 heures '/2 ^^^^^ l'auditoire de l'Institut
de minéralogie et de pétrographie, sous la présidence de M. S c h m e i s s e r,
vice-président.
Le président donne la parole à M. C. Ange r m an, qui fait la
conférence annoncée: „Das Naphthavorkommen von Boryslaw in seinen
Beziehungen zum geologisch-tektonischen Bau des Gehietes^
M. Szajnocha, se rapportant à une remarque de l'orateur, se
permet de constater, que les géologues de la Galicie s'occupent déjà
depuis longtemps avec beaucoup de zèle de l'étude exacte de la
tectonique du terrain pétrolifère de Boryslaw.
M. Dziuk demande, s'il y a des observations sur la longueur
et sur l'étendue des fentes pétroliferes.
M. Ange rm an répond, en donnant des explications supplémen-
taires à sa conférence.
152
Le président demaurle. si Ton a fait à Borvslaw seulement des
forages Bobrlôcheri ou encore des puits i Schâchte) pour l'exploitation
du pétrole.
M. Angerman répond, que dans les derniers temps l'exploi-
tation du pétrole a'v feit seulement par des forages.
Le président désire ensuite accorder la parole àM. Redlich et
puisque M. Redlich n'est pas présent, à M. Ca naval. M. C a naval
n'étant non plus présent, le président lève la séance à 1 1 heures 7*1
en regrettant, que l'auditoire assemblé en grand nombre n'a pu entendre
les conférences annoncées par ces messieurs.
Le secrétaire: F. -v. Kei-uer.
CINQUIÈME PARTIE.
RAPPORTS DES COMMISSIONS
'JO
Rapports des Commissions.
Rapport de la Commission de la „Palaeontologia Universalis'^
Présenté au Congrès géologique international, à Vienne, en 1903,
par M. D. Oehiert, secrétaire de la Commission.
Monsieur le Professeur Karl von Zittel, président de la Com-
mission, n'ayant pu, à son grand regret, assister au Congrès de Vienne,
avait prié M. v. Mojsisovics de vouloir bien le remplacer. M. v.
Mo j si 8 0 vie s, président, MM. Aimera, Schuchert, Stefan esc u,
Tschernyschew, Uhlig, membres de la Commission, et M.
Oehiert, secrétaire, se sont réunis pour examiner T état d'avancement
de la publication et prendre des décisions en vue de son avenir.
Il a été donné lecture d'un mpport rappelant l'origine de cette
œuvre, ainsi que son but, qui est de rééditer, sur fiches mobiles, les
types d'espèces fossiles décrites et figurées anciennement, ou dont la
recherche bibliographique est difficile. Une Commission Internationale,
nommée au Congrès de Paris (1900), a eu pour mission d'étudier ce
projet, et de le faire entrer dans la voie d'exécution. Le Secrétaire a
montré comment a fonctionné cette Commission, dont les membres se
trouvaient trop éloignés pour pouvoir se réunir. Des circulaires, sous
forme de questionnaires, ont été adressées, à plusieurs reprises, à tous
les membres de la Commission ; ceux-ci ont bien voulu envoyer leurs
observations, et, en tenant compte des avis émis et de la majorité
des voix, on a pu arriver ii donner au projet primitif une forme
définitive.
La réussite de cette entreprise dépendait évidemment des efibrts
faits par la Commission en vue de perfectionner son programme, mais
elle dépendait aussi des ressources matérielles dont elle pouvait disposer.
U était, en efifet, nécessaire d'avoir une avance de fonds suffisante pour
couvrir les frais de premier établissement, en attendant les souscriptions
qui devaient assurer l'avenir de la publication. Ces différentes aides
ne nous ont pas fait défaut. Le Comité d'organisation du Congrès de
20*
156
Paris avait ouvert en France, avant le Congrès, une souscription pour
subvenir à différents frais d'organisation générale; or, sur les fonds
provenant de cette souscription, 8000 francs nous ont été accordés,
dès le début de notre entreprise. Depuis cette dotation s'est de nouveau
accrue et nous sommes heureux de vous annoncer qu'une nouvelle
somme de 4000 francs vient d'être, tout récemment, versée dans
notre caisse ; elle nous est gracieusement abandonnée par les pétrographes
français auxquels cette subvention avait été attribuée dans le but de
publier des fiches analogues aux nôtres, mais concernant les roches
françaises. Le Comité d'organisation du Congrès de Paris (dont M.
6 au dry était le président) pouvait seul disposer de ces fonds; il a
bien voulu ratifier cette décision, en montrant ainsi toute la sympathie
qu'il a pour notre œuvre; nous sommes heureux de lui témoigner ici
toute notre gratitude.
Quant aux souscriptions, elles sont venues nombreuses, plus
nombreuses que nous ne l'espérions, car nous avons actuellement,
avant l'apparition de la première livraison, un revenu assuré qui permet
déjà de prévoir que les frais annuels seront couverts ; nous entrevoyons
même, dans un avenir prochain, des bénéfices, qui, ainsi qu'il a été
convenu, seront employés à augmenter le nombre des fiches publiées
annuellement, sans majorer le prix de l'abonnement.
La Commission est heureuse de pouvoir présenter au Conseil la
première livraison de la Palaeontologia Universalis.
Le président a rappelé que deux vides s'étaient produits au sein
de la Commission : l'un, par la mort du regretté professeur L i n d-
strom, de Stockholm; l'autre, par la démission de M. Gaudry, qui
malgré des instances réitérées, a persisté dans son désir de se retirer.
Il a demandé de ratifier les nominations de M. Holm pour la Suède,
et de M. D o u V i 1 1 é pour la France ; il a proposé également de nommer
M. Whiteaves pour représenter le Canada, et de s'adjoindre M.
Schuchert pour les Etats-Unis. Ces nominations ont été approuvées
à l'unanimité.
Le secrétaire a fait connaître que le nombre des abonnés est
actuellement de 182, ce qui représente, en tenant compte des remises
à faire aux libraires, une somme de plus de 6000 fr. Si on y ajoute
les 12.000 fr. donnés par le Comité d'organisation du Congrès de
Paris, et si on en déduit les dépenses faites pour la mise en œuvre
de la publication et pour la propagande nécessaire, on constate que
la Palaeontologia Universalis dispose, au début de son existence, d'une
somme de 15.000 fr. environ. La Commission s'est félicitée de l'état
prospère de ses finances et a remercié le Secrétaire du zèle qu'il a
apporté à cette œuvre, dont il a été le promoteur.
157
Elle a ensuite examiné s'il y avait lieu, suivant la proposition
de M. Van denBroeck, d'admettre, parallèlement aux abonnements
globaux, des abonnements partiels: ceux-ci-donnant la possibilité de
souscrire à une partie de la publication en choisissant des séries soit
stratigraphiques, soit paléontologiques ; elle a pensé que, tout au moins
pour le moment, ce morcellement des livraisons ne pouvait être accepté.
Elle émet le vœu que les fiches publiées forment, comme dans la
première livraison, un mélange d'espèces, appartenant à différents
terrains, aussi bien qu'à des groupes zoologiques divers, de façon à
satisfaire le plus grand nombre d'abonnés possible. Elle ne doute pas
que le nombre des souscripteurs ne s'accroisse rapidement et que, par
suite, la prospérité de cette œuvre ne s'accentue de plus en plus.
La Commission voulant assurer le caractère international de cette
publication, s'est occupée du choix des espèces types à rééditer dans
chaque pays, du recrutement des collaborateurs, et a adopté j^une
réglementation pour la rédaction des fiches, qui devront être établies
d'après le progi'amme arrêté. Ce programme sera d'ailleurs annexé à
la première livraison, à laquelle il servira en quelque sorte de préface.
Sur la proposition de M. D e p é r e t, le Conseil a émis le vœu
que les Directeurs de Musées publient les Catalogues des espèces types
qu'ils possèdent ou qui existent dans des Collections particulières. Ces
Catalogues, publiés dans des Recueils scientifiques régionaux, seraient
distribués largement aux savants s'occupant de paléontologie et vien-
draient ainsi en aide à la Palaeontologia Universalis.
Commission :
Président: M. K. v. Zittel (Munchen).
Secrétaire: D.-P. Oehlert (Laval).
M. J. Aimera (Barcelona). M. A. Pavlow (Moscou).
, F. A. Bather (London). „ C. Schuchert (Washington).
, M. Canavari (Pisa). „ G, Stefanescu (Bucuresci).
„ P. Choffat (Lisboa). „ T. Tschernysche w (Saint-
, H. D ou vil lé (Paris). Pétersbourg).
, J. Frai pont (Liège). „ V. Uhlig (Wien).
, F. Frech (Breslau). „ E. vanden Broeck (Bruxelles).
, 6. H olm (Stockholm). „ C. D. Walcott (Washington^
„ J. Kiœr (Christiania). „ J. F. Whiteaves (Ottawa).
„ LeFortdeLoriol (Genève). „ H. S. Williams (New-Haven).
„ E. Moj sisovics V. Mojsvar „ A. S. Wo odward (London).
(Wien).
158
Rapport de la Commission des Lignes de Rivage
de l'Hémisphère Nord.
Présenté au Congrès géologique international, à Vienne, en 1903,
par Sir Archibald Oeikje, président de la Commission.
La Commission soumet les propositions suivantes à la considération
du Congrès.
1. Jusqu'ici on a ordinairement mesuré la hauteur des Lignes de
Rivage (Raised Benches, Strandlinien) du „niveau des hautes eaux*,
du „niveau moyen de la mer", de la „Zone de Fuais*^ etc. Mais aucune
de ces limites n'est précisément définie, et elles varient notablement
dans la même région. Pour des déterminations exactes il faut absolument
avoir un point ou plan de niveau pour chaque pays, incisé ou marqué
d'une manière durable sur la roche solide, près de la marée haute.
De cette pointe fixe toutes les altitudes des lignes de rivage doivent
être mesurées ou calculées.
2. Il faut prendre note des variations possibles du niveau moyen
de la mer, et dans ce but on doit consulter les archives des ports.
3. La hauteur d'une ligne de rivage doit être toujours calculée
de sa marge intérieure ou supérieure, où celle-ci est visible, mais on
doit aussi donner la hauteur de la marge extérieure ou inférieure,
quand on peut Tobserver, comme indication de l'étendue de la marée
à l'époque ou cette ligne de rivage fut formée.
4. Il est important de suivre l'extension horizontale d'une ligne
de rivage d'un bout à l'autre d'un pays.
5. Les variations de hauteur d'une ligne de rivage doivent être
mesurées en deux directions, où cela est possible (P) le long de la
côte, c'est à dire, parallèle à l'axe du pays; et (2^) transverse à cet
axe. dans les baies ou fjords.
0. On doit observer si une ligne de rivage ou une série de ces
lignes disparait dans une direction donnée, et les conditions sous les-
quelles cette disparition se fait, doivent être exactement constatées.
Eu Ecosse, par exemple, les lignes de rivage, si nettement définies
le long des côtes de l'est et de l'ouest, disparaissent vers l'extrémité
du nord, dans la comté de Caithness et dans les Isles Orkney et
Shetland.
7. Les diversités de caractère d'une ligne de rivage méritent
d'être enregistrées. Certaines parties de la ligne ont peut-être été
incisées dans la roche solide (S e t e r de Norvège) ; d'autres ont été
formées des dépôts détritiques. Les relations de ces diversités aux
contours ou aux autres configurations topographiques doivent être
examinées.
159
8. Dans une série successive de lignes de rivage il e^t important
de déterminer avec précision leurs variations relatives de niveau, de
telle manière à faire voir si les mouvements ont été inégaux, et à
démontrer la direction de ces inégalités. On doit aussi prendre note
des différences dans la profondeur de l'érosion de leurs roches solides,
et dans la largeur et l'épaisseur de leurs dépôts détritiques.
9. Il est évident q'une grande importance s'attache aux restes
organiques d'une ligne de rivage. Non seulement les dépôts détritiques
doivent être fouillés, mais la recherche doit aussi comprendre les plate-
formes de roche, les falaises et les cavernes où Ton pourrait trouver
des coquilles perforantes, et des cirripèdes ou des coraux adhérents.
Rapport de la Commission de Coopération internationale dans
les investigations géologiques.
Présenté au Congrès géologique international, à Vienne, en 1Q03,
par Sir Archibald Oeikie, président de la Commission.
Chargé lors du dernier Congrès de présider la Commission,
nommée à Paris, pour la coopération internationale dans les investi-
gations géologiques, j'ai écrit individuellement à tous les membres de
cette Commission, leur demandant de vouloir bien me faire parvenir
leurs vues ou leurs propositions sur les sujets soumis h notre con-
sidération. A ces lettres je n'ai reçu que deux réponses. Je ne puis
donc, et c'est à grand regret, développer en ce jour devant le Congrès
les conclusions de la Commission. L'importance toutefois, des sujets
proposés est telle, qu'elle m'autorise à y revenir devant vous.
Les questions soumises à la Commission étaient les suivantes :
P. Quelles sont les branches des recherches géologiques dans les-
quelles l'action internationale paraît la plus désirable ? 2^. Quelles sont
les meilleurs moyens pour assurer l'uniformité de méthode dans les
recherches?
1. On peut répondre à la première de ces questions, en signalant
à l'efiFort des coopérations internationales les problèmes qui ont trait
à la Géologie Dynamique: tels les tremblements de terre, les mouve-
ments de l'écorce teiTestre, le régime, les fluctuations et les fonctions
géologiques des glaciers, la mesure de la vitesse de la dénudation
sous l'action des agents épigènes dans les différents climats etc.
2. La réponse à la seconde question doit être traitée à deux
points de vue. On peut en effet distinguer d'a])ord parmi les recherches
scientifiques internationales celles qui , en raison de leur caractère
160
spécial, doivent être entreprises par des géologues proprement-dits.
Pour cette première catégorie d'investigations, il semble bien que le
Congrès n'ait qu'à suivre la voie déjà tracée, et le but sera atteint
par l'organisation de Commissions spéciales, semblables à celles qui
fonctionnent déjà pour la Carte Géologique d'Europe, pour les Glaciers,
pour la Pétrographie, et qui ont déjà donné d'importants résultats.
De nouvelles commissions spéciales devront être installées; ce n'est
pas ici le lieu de les proposer.
Mais il est une autre série de recherches internationales, d'une
importance capitale pour la géologie, et dont la poursuite me parait
exiger une organisation et des resources supérieures à celles de nos
Congrès. Depuis quelques années, d'ailleurs, diverses Associations
savantes se sont proposé, comme la nôtre, de combiner, pour les
progrès de la science, des ententes internationales. Je crois que le
Congrès pourrait mettre à profit cette tendance, et s'efforcer de faire
entreprendre en collaboration l'étude des problèmes qui l'intéressent
et dont la solution exige des connaissances techniques variées et des
frais matériels considérables. Ainsi, par exemple, on peut considérer
un problème du plus vif intérêt pour la géologie, celui de savoir si
une chaîne de montagnes, assujettie aux tremblements de terre, subit
aussi eu même temps de lents mouvements d'élévation ou d'affaissement.
Sa solution nécessiterait des mesures minutieuses, nombreuses et très
prolongées. Mais pourquoi les géologues s'en chargeraient ils seuls?
Il est aussi intéressant pour les géodésiens que pour les géologues;
la précision comme l'exactitude de leurs méthodes nous serait précieuse.
Or il existe une „ Association Géodésique Internationale", établie pour
l'étude approfondie de la forme de la terre. Pourquoi ne rechercherons
nous pas la coopération de nos confrères pour des investigations comme
celles-ci, où la géodésie a un rôle capital, mais qui ont aussi une
grande importance géologique?
D'autre part, depuis le Congrès Géologique de Paris a été fondée
..L'Association Internationale des Académies", composée de délégués
de toutes les Académies du monde. Elle s'est proposée la double
tâche de coordonner les investigations scientifiques et d'obtenir des
gouvernements des divers pays un concours positif et efficace. Cette
Association puissante paraît si merveilleusement organisée pour faire
aboutir les questions scientifiques internationales que nous devons nous
demander, si elle n'arriverait pas plus facilement et plus complètement
que notre Commission du Congrès à résoudre les questions que je lui
avais soumises.
Si tel était votre avis, et que le Congrès jugeât opportun de
recourir à „ L'Association Internationale des Académies", je vous pro-
161
poserais de nommer une Commission chargée de définir l'objet exact
des recherches géologiques à entreprendre et d'indiquer les méthodes
à employer pour arriver au but proposé.
Ce programme, sanctionné par l'autorité et le prestige d'un
Congrès Géologique International, serait soumis à „ L'Association Inter-
nationale des Académies" dans sa prochaine assemblée, à Londres en
1904, lors de la Pentecôte.
Berieht der internationalen Gletseherkommission.
Dem IX. Internationalen Oeologen - KongreB zu Wien 1903 erstattet
von S. Finsterwalder, z. Z. Pràsident der Kommission.
Die internationale Gletseherkommission, welche 1894 vom VI. Geo-
logen-Kongrefi in Zurich zum Studium der GroBeniinderung der Gletscher
in den verschiedenen Gegenden des Erdballes eingesetzt wurde, hat
seit der letzten Berichterstattung in Paris 1900 ihre Tâtigkeit in der
bis dahin eingehaltenen Richtung fortgesetzt und jâhrlich eine Zu-
sammenstellung der von den einzelnen Mitgliedern gesammelten Nach-
richten Uber die Gletscherschwankungen ihres Landes veroffentlicht. ^)
Die letzte dieser Veroffentlichungen, welche sich auf das Jahr 1902
bezieht, habe ich die Ehre, dem IX. internationalen Geologen-KongreU
vorzulegen. Die Kommission hat im Laufe der letzten drei Jahre in
der Person des Professors J. Muschketow ein hervorragendes und
tiberaus pflichteifriges Mitglied, den Vertreter fur RuBland, verloren.
Mit dem Ausdrucke der tiefen Trauer iiber diesen Verlust verbinde
ich die zuversichtliche Hotfnung, dafi sein von der Kommission ge-
vvâhlter Nachfolger, Herr Oberst J. v. Schokalsky, die fur unsere
Ziele besonders wichtige Vertretung des russischen Reiches in gleich
erfolgreicher VVeise vveiter betatigen wird, so wie er es in der Zwischen-
zeit seit dem Hinscheiden seines Vorgangers bereits getan hat. Die
Organisation der Kommission hat sich auch in den verflossenen drei
Jahren gut bewâhrt. Dank dem regen Eifer ihrer Mitglieder sind die
Nachrichten aus den wichtigsten Gletschergebieten regelmâl3ig ein-
gelaufen. Die nationale Organisation hat namentlich in Frankreich
durch Griindung einer franzosischen Gletseherkommission eine erfreuliche
Kràftigung erfahren. Es ist ein dringender VVunsch unserer Kommission
und entspricht einem unabweisbaren Bediirfnis, daLÎ eine iihnliche Organi-
sation in England, von wo aus die Anregung zur Griindung der inter-
nationalen Gletseherkommission erging, geschatfen werde, damit die
') Vergl. Archives des Sciences physiques et naturelles 1896 — 1903. Genève.
21
162
wiclitigeii Gletscliergebiete des Himalaya und der neuseeliindischen
Alpen eine regelmiiiîige Uberwachung erfahren. Die Kosten der Ver-
waltung der Komraission hat wie seit ihrer Grtindung der Ehrenprâsident
Prinz Roland Bonaparte bestritten, wofûr ihni auch an dieser Stelle
der gebiihrende Dank ausgesprochen sei.
Wenn wir nun zu deu positiven Resultaten Ubergehen, welche
unsere Kommission zutage gefôrdert hat, so miissen wir zunachst
daran erinnern, daiî die neuu Jahre ihres Bestehens einen sehr kurzen
Zeitraum im Vergleiche zu jenen bedeuten, innerhalb welcher sich die
Gletscherschwankungeu abspielen. Mit einigerWahrscheinlichkeit konnen
wir erwarten, daB die von E. Brtickner entdeckte 35jâhrige Klima-
schwankung, so wie sie die Veranderungen der Alpengletscher beherrsclit,
au cil jene der iibrigen Gletscher der Erde beeinfluBt. Nicht minder
wahrscheinlich ist indessen die Existenz lângerer klimatischer Perioden,
welche an den Gletschem ebenso zum Ausdrucke kommen miissen wie
die Sôjahrige und deren Verhalten ungemein kompliziert gestalten.
Zweifellos ist auUerdem der individuelle Charakter der Veranderungen
des einzelnen Gletschers, je nach seinen Neigungsverhâltnissen, den
GroBenbeziehungen zwisclien Sammelgebiet und Zungenflâche und ahn-
lichen orographischen Elementen. Wir stehen daher vor einem Phâ-
nomen von ungeheurer Variabilitât im einzelnen, dessen Studium uns
erst eine lange Reihe von Jahren beschaftigen wird, ehe wir die Gesetze
des Zusammenlianges zwischen Klima und GletschergrôBe klar erkennen
konnen. Die bemerkensw erteste und fUr tJle bekannten Gletschergebiete
der Erde sichergestellte Tatsache ist das Vorherrschen der
riickgîingigen Tendenz der Gletscher in der gegen-
wtirtigen Zeit. Der stationare Zustand und das Vorschreiteii einzelner
Gletscher erscheinen als Ausnahmen und energische, ins Auge fallende
VerstoBe siiid geradezu Seltenheiten. Dièse Ausnahmen, welche natur-
gemàiî das Interesse der Spezialforscher beherrschen, finden sich tiberall
und verlaufen keineswegs regellos. So ist in den Alpen, die auch in
dieser Richtung weitaus das bestdurchforschte Gebirge darstellen, ein
gleichzeitiges Auftreten der vorschreitenden Gletscher innerhalb einer
Gruppe und ein Wandern des gruppenweisen Aùftretens, ausgehend
von der hochsten Gruppe des Montlilanc, nach Osten und Siiden un-
verkennbîir. Von der Montbhmcgruppe aus, wo Ubrigens die vor-
schreiteude Tendenz in den uchtziger Jahren allgemein war und seither
giinzlich verschwunden ist, rûckte innerhalb 20 Jahre das Vor-
kommen wachsender Gletscher l)is zum iiuCersten Osten, der Ankogel-
und lIochalmspitzgrup))e vor, wobei allerdings die Intensitat des Vor-
schreitens im allgemeinen abgenommen hat. Es wird eine lohnende
Aul'gabe der Zukunft sein, die orographischen und vielleicht auch
163
klimatischen Ursachen jener Wanderung festzustellen und nameutlicli
auch das Uberspringen einzelner am Alpenrande gelegener und die
Bevorzugung anderer der Zentralkette angehoriger Gebirgsgruppen zii
erklîiren. Von den vorhin als Seltenheiten bezeichneten auffallenden
VorstoBen raôge hier nur jener des Vemagtferners im Herzeu der Ost-
alpen Erwahnung finden. Dieser Gletscher ist iu den Jahren 1897 — 1902
um etwa 400 m gewachsen, vvas an sich nichts AuBerordentliches ist.
Dabei hat sich aber seine Abflufigeschvvindigkeit an einem bestiniraten
Profil an der Wurzel der Zunge in geometrischer Progression von
17 VI auf iiber 250 m gesteigert, uni dann plotzlich iniierhalb eines
Jahres auf 80 m wieder zu sinken. Allein der Vernagtfemer ist in
vieler anderer Hinsicht ein Unikuni, dessen fleiCiges Studium der
Gletscherkunde noch manche Aufklarung bringen wird. Die scheinbare
Regellosigkeit und der Mangel aufFallender Ursachen der Gletscher-
schwankungen haben schon lange Erklarung gefordert und eine Théorie
gezeitigt, welche sich an die Namen meiner beiden hochverdienten
Vorgânger in der Leitung der Gletscherkommission, Prof. F. A. Fo reP)
in Morges und Prof. E. R i c h t e r 2) in Graz, kniipfen. Hieniach kommen
fîir die Gletscherschwankungen zwei Ursachen in Betracht: eine vveit
zurîickliegende, naœlich die FtiUung des Sammelbeckens, und eine augen-
blicklich wirksame, die Ablation. Die Verkniipfung beider Ursachen
geschieht in folgender Weise. Starke FUllung des Fimbeckens erhôht
den obersten Querschnitt der Zunge. Der grôBere Querschnitt hat
die Neigung, rascher abwiirts zu wandern, er schwellt die weiter ab-
wârts liegenden an, die ihrerseits ein rascheres Tempo einschiagen,
und so pflanzt sich die Tendenz zum Wachsen rascher nach unten
fort, als das Eis selbst. Der angeschwollene Gletscher flieBt rascher
als der schmâchtige und liefert mehr Eis als die Ablation fortzuschafifen
vermag; er verlângert sich, und zwar so weit, bis entweder das Firnfeld
erschopfb ist oder der Gletscher eine Grôfie erreicht, auf welcher die
Ablation die gesteigerte Massenzufuhr aufzuzehren imstande ist. Liefert
das Firnfeld weniger Eis, als der gesteigerten AbfluBtendenz des
Gletschers entspricht, so tritt eine Erniedrigung des obersten Quer-
schnittes der Zunge und damit eine geringere Geschwindigkeit des-
selben ein. Auch die unteren Querschnitte werden dann geringer ernâlirt
und sinken ein, indem sie zugleich ihre Geschwindigkeit vermindern;
die Ablation Uberwiegt und tragt zur weiteren Erniedrigung der Quer-
schnitte bei; der Gletscher gehtrasch zuriick, indem die wenig
*) Essai sur les variations périodiques des glaciers. Archives des Sciences
phys. et naturelles. 1881, pag. 5 und 448.
*) Beobachtungen an den Gletschem der Ostalpen. Zeitsclirift des Deutsclien
und Ôsterr. Alpenvereins 1833, pag. 57.
21*
164
bewegten Eismassen fast au Ort uiid Stelle schnielzeu. Gesteigert wird
der Vorgang wesentlich, sobald die Ablation in der Période des^Vor-
schreitens kleiner, in jener des Zuriickweicbens groBer als im Durch-
schnitt wird. Es legen dann die rasch bewegten vorschreitenden - Eis-
massen einen noch liingeren Weg zurQck, ehe sie durch die Ablation
vernichtet werden, und die langsam bewegten Eismassen des RUckzugs-
stadiums komnien noch weniger weit, ehe sie zu Wasser werden.
Die Folgerungen aus der Forel-Richter schen Théorie stehen
mit den an den Alpengletscheni beobachteten Tatsachen in guter Uber-
einstimmung und bestiitigen somit die Voraussetzungen derselben. Den-
noch bleibt deni Wunsche Kaum, es mochten die nur qualitativ gezogenen
Folgerungen durch eine quantitative raatheraatische Analyse kontroUiert
und erweitert werden. Eine solche laBt sich verhaltnismâûig leicht
durchftihren, wenn man die Voraussetzungen der Théorie in geeigneter
Weise formuliert. Wir legen den Betrachtungen einen idealen zwei-
dimensionalen Gletscher zugrunde, wie er etwa in dem Lângsschnitt
eines wirklichen Gletschers vorliegt. Genauer wiirden die Resultate der
folgenden Ableitungen filr den Lângsschnitt eines l)reitenHangegletschers
auf gleichforniig geneigter Unterflache gelten, bei dem der EinfluC der
seitlicheu Rander verschwindet. Ferner nehmen wir an, daB der Gletscher
nur an der Oberflâche abschnielze, und zwar gleichfôrmig tiber die
ganze Zunge proportional der Horizontal}) rojektion. Auch die Neigung
des Bettes sei gleichmiiCig und die Geschwindigkeit des AbflieBens
eines Querschnittes werde proportional einer passenden Potenz der Dicke
des Eises, nach Analogie mit dem fliefienden Wasser etwa proportional
der Wurzel aus der Tiefe gesetzt. Irgendeine Stelle, bezw. ein Quer-
schnitt des Gletschers sei durch seine Entfernung s von dem obersten
Querschnitt, an welchem die Eismassen vom Fimfelde in den Gletscher
eintreten, gekennzeichnet. Die Dicke y des Gletschers ist dann eine
Funktion von x und auBerdem von der Zeit / und, wenn wir dièse
Funktion kennen, so ist das Problem der Gletscherschwankung unter
den genannteii Voraussetzungen mathematisch gelost. Wir konnen aus
dieser Funktion zu jeder Zeit die Abhiingigkeit der Dicke des Eises //
von der Entfernung x vom oberen Querschnitt, d. h. das Langsprofil
des Gletschers, entnehmeu und auBerdem berechnen, wie sich in einer
bestimmten Entfernung x die Eisdicke y mit der Zeit t veriindert. Zur
Bestimmung dieser Funktion haben wir eine lineare partielle DiiBferential-
gleichung 1. 0. ^), die den mathenuitischen Ausdruck der soeben fonnu-
" (/// (fu
') (« + IJ %" ,7" + ^,] - -a,
wo k- von der Neigung des Jiettes abbangt und a die Ablation in der Zeiteinheit
bedeutet. Die Intégration biUt sicb nacli l)ekîinnten Regeln ausfQhren. Besondere
165
lîerteti Voraussetzungen hildet, uiid auBertleni inilssen wir wissen, v/'ie
sich der Ân&ngsquersdmitt (1er Zunge mit der Zeit andert. Die Inté-
gration der DiSerentialgleichung luUt sich aUgemein durchfQliren und
in eine verlialtnisniaBig einfache geometrisclie Konstniktion der suk-
zesaiven Langspiofile des veranderliclieu Gletschera umsetzea. Geatatten
Sie mir, daB ich Ihnen eînige Resultate diesbeziiglicher Konstniktion en
TorfUhre. Eh Hegen ihnen noch die spezielleii Annahmen zugi-unde,
daB die Geschwîndigkeit eines Querprofils der Wuizel aus der Eis-
dicke proportionol ist und daU der oberste Querschnitt regelmafiigo
wellenforniige Schwnnkungen von gleicher Dauer und gleicher Ampli-
tude niacht. AuCerdem ist die Ablation zunachst unabhilngig von der
I VorrOckender Gletschtr — II Zurilck» eichender Gletacher
a I = Qrtere Grenzp der Miniraalstande der Profile
bb =^ obère Grenze der Masimalutdnde der Piofilp
Aaf den Strecken de und /g tiind die Profile im Zunebinen luf iten
cd und gh im Abnehmen befçntfen
Zeit vonusgesetzt Unter solthen Verhaltnissen gilt der Satz, daQ die
Fortpflanzuiigsgeschwindigkeit der Schwellung tiber die Gletscherzunge
Dberall proportional der Abfluligeschwindigkeit ist, und zwar l'/^mnl')
KO groB als jene. Die Schwankung der Gletscheroberflâche (Fig. 1) spielt
sich dabei in einem Raume ab, der nach oben begrenzt ist von einer
Gletscherflache, die einem stationiiren Gletscber zugehort, fur welchen
sich der oberste Querschnitt dauernd aiif der Maximalliohe erhiilt,
wâhrend die untere Grenze der Gletscheroberflâche einem stationaren
UnterBuchung erheischen die Singularit&ten
tiir die AbflaBgeachwindigkeit r wurde: w —
') lin allgeineinen Falle: [ii -\- 1) inal
im (i le tsche rende (y = o). Alg Formel
l'y" ange no m m en.
166
Gletsclier entspricht, dessen oberster Querschuitt dauernd auf dem
Minimalstande seiner Schwankung verbleibt. Niemals ist der R^um
zwisclien den beiden Greiizen ganz mit Eis erftlUt, der Gleischer hait
sich wahrend des VorstoBes zu verschiedeneu Zeiten an verschiedenen
Stellen der oberen Grenze, ohiie sie in ihrer ganzen Ausdebnung gleich-
zeitig zu erreichen, wie er auch wahrend des ROckganges die untere
Grenze zu verschiedenen Zeiten an imraer anderen Stellen erreicht.
Gegen SchluB des Vorschreitens ist inimer ein Querschnitt an der
oberen Grenze; die oberhalb gelegenen Querschnitte nehmen bereits
ab, die unterhalb gelegenen steigen noch, der kritische Querschnitt,
der stets aus anderen Eisteilen besteht, wandert mit der Schwellungs-
geschwindigkeit abwârts. Ist derselbe an das Gletscherende gekomraen,
so ist das Maximum der Lange erreicht und die Abnahme der Quer-
schnitte greift ûber die ganze Zunge. Das Rtickzugstadium beginnt.
Ein zweiter kritischer Querschnitt, aus immer neuen Eisteilchen gebildet,
oberhalb dessen die Querschnitte sich heben, wahrend sie unterhalb
abnehmen, bewegt sich mit der nun wesentlicli geringer gewordenen
Schwellungsgesclîwindigkeit nach abwarts und wenn er am Ende an-
gelangt ist, so tritt das Minimum der Zungenlânge ein. Von da ab
herrscht Zunahme Uber der ganzen Zunge. Sehr auffallig sind die
Unterschiede in der Form des Liingsprofils wahrend der verschiedenen
Stadien der Gletscherschwankung. Mit Beginn des VorstoBes wôlbt
sich die Gletscherstirn und bildet alsbald eine steile Wand, die an
Hohe zunimmt. In dem MaBe, wie der VorstoB seinem Ende ent-
gegengeht, nimmt die Hcihe der Steilwand ab, um beim Eintritt des
Maximums wieder zu verschwinden. Wahrend des VorstoBes ist das
Lîlngsprofil stark nach oben gewolbt (Fig. 1, I). Nach Ablauf desselben
verschwindet die Wolbung alsbald und macht erst einer geradlinigen,
spater einer leiclit eingesunkenen Profillinie Platz (Fig. 1» II). Das
Gletscherende Itiuft dUnn aus und zieht sich rasch zurtick. Erst wenn
die von oben herablaufende Schwellung dem sich zurQckziehenden
Ende begegnet, bildet sich wieder die normale Form der Gletscher-
stirn aus.
Wir wenden uns nun der Frage zu: In welcher Weise kommt
die als regelmâBige Sinusschwankung vorausgesetzte Anderung des
obersten Querschnittes in der Schwankung des Zungenendes zum Aus-
druck? Die Antwort lautet: Erstens in verstiirktem MaBe, d. h. das
Verhaltnis voni Maxinmm zum Minimum der Zungenlânge ist groBer
als jenes der groBten und kleinsten Eisdicke am obersten Querschnitt;
zweitens zeitlich verspâtet, insofern die Extrême der Zungenlangen
nach jenen der Eisdicken am ol)ersten Querschnitt eintreten, und zwar
ist die Verspiltung des Maximums groBer als jene des Minimums; das
167
Gletscherende geht langsam vor uiid rasch zurîick (Fig. 2). Dieser
Umstand widerspricht einigermaBen der Erfahrung, insofern viele
Gletscher rasch wachsen und langsam schwinden. Der Widerspruch
kann dadurch gelôst werden, daû nian annimrat, die Schwankung des
obersten Querschnittes sei keine regelmâfiige, soudern weise steilen
Anstieg und flachen Abfall auf.
Bisher haben wir ausschlieBlich die Langenânderung des
Gletschers in Betracht gezogen. Mit ihr geht die Volumânderung
keineswegs parallel. Es tritt vielmehr das Maximum des Volumens
Figr. 2.
>a/c
aa = Linie, welche die zeitlichen Schwankungen des obersten Querschnittes (der
Zufuhr) anzeigt.
a'a* = Linie, welche die zeitlichen Schwankungen der Ablation anzeigt.
ce = Ânderung der Lange (xc) eines Gletschers mit konstanter Zufuhr und
variabler Ablation.
bb = Anderung der Lange (xb) eines Gletschers mit variabler Zufuhr bei kon-
stanter Ablation.
dd = Anderung der Lange (xd) eines Gletschers mit variabler Zufuhr und
variabler Ablation.
erheblich vor jenem der Lange ein und auch das Minimum des Volumens
geht jenem der Lange voraus.
Wie ich vorhin betonte, blieb bei den soeben angestellten Unter-
suchungen die zeitliche Ver ânderung der Ablation auBer
Betracht. Falls wir dieselbe berQcksichtigen und eine Schwankung in
gleichem Zeitraum und in verhaltnismâBig gleicher GrôBe fur sie an-
nehmen, wie vorhin fQr den obersten Querschnitt, so ergibt sich
folgendes: Fur einen Gletscher von konstanter Zufuhr, d. h. unver-
ânderlichem obersten Querschnitt sind die durch die veriinderliche
Ablation hervorgerufenen Langsschwankungeu verhâltnismiiUig kleiner
168
als jene der Ablation. Die Extrême siiid zwai* aucli etwas verspâtet,
aber nur ganz unbedeutend. Wirken die Schwankungen der Zufuhr
und der Ablation in der Weise zusaramen, dal3 dera Minimum der
Zufuhr ein Maximum der Ablation und umgekehrt entspricht, so ver-
starken sich die Extrême der Langsschwankung. Die Verspàtung der
Extrême wird vemiindert, die Riickzugsgeschwindigkeit vermehi-t und
das Minimum verbreitert, so daB annahernd jener von Forel als typisch
erklârte Fall eintritt, wo der Minimalzustand die Regel, der Vorstolî
die Ausnahme bildet. (Fig. 2.)
Es zeigt sich also, dal3 der mathematische Gletscher, d. h. jenes
klinstliche, abstrakte Gebilde, das durch wenige einfache Gesetze regiert
wird, die Eigentiimlichkeiten eines wirklichen Gletschers, wie sie die
Natur hervorbringt, in vielen Punkten Uberraschend genau wiedergibt
und daB die Forel-Richtersche Théorie der Gletscherschwankungen
niithin auch vor dem Forum der mathematischen Analyse stand hait.
Dennoch wâre es Ubereilt, sie als filr aile Fâlle ausreichend zu erkliiren.
Der VorstoB des Vernacftferners in den letzten Jahren hat uns ein
Beispiel gehefert, avo ihre Voraussetzungen entschieden nicht ei-f&llt
sind, wie sehr auch der Ablauf des VorstoBes in manchen Dingen der
Théorie entspricht. Die groCen Geschwindigkeitsândei'ungen an der
Wurzel der Zunge von 17 m auf 250 m sind vor sich gegangen,
ohne daB der Querschnitt an dieser Stelle entsprechende Schwankungen
aufweist. Derselbe ist vielniehr nach einer Schwellung von etwa 15 m
fast unverandert geblieben und namentlich auch dann noch, als die
Geschwindigkeit bereits wieder auf 80 m gesunken war. Schon vor
bald 20 Jahren hat Prof. M. v. F r e y ^) auf das kaskadenformige, ja
eruptive Ablaufen mancher GletschervorstôBe hingewiesen, das durch
die Forel-Richtersche Théorie nicht zu erklâren sei. Neuerdings
liât Prof. H. H e s s 2), der an der Erforschung des Veniagtfeniers groBen
Anteil hat, experimentell gezeigt, daB Eis unter gleichem Druck mit
immer Avachsender Geschwindigkeit ausflieBt und diesen Umstand auf
eine mit der Zeit vom Beginn des FlieBens an abnehmende innere
Reibung des Eises zuriickgefUhrt. Noch sind die Anschauungen tiber
dièse Veriinderung der Eigenschafteu des Eises wiLlirend des be-
schleunigten FlieBens zu wenig priizisiert, uni sie einer mathematischen
Analyse zugrunde zu legen ; hier fUhrt eben die Erforschung der
Gletscherschwankungen zu neurn Fragestellungen der Glazialphysik.
Ahnlicli wie in diesem Falle ein begrenztes geographisch-klimatolo-
^) Ûber die Ursachen der Gletscherschwankungen. Zeitschrift des Deutschen
und Osterr. Alpenvereins 1883. pag. 244.
^} Plasticitilt und innere Reibung des Ei«^es. Annalen der Physik. Bd, 8,
1902, pag 405
169
gisches Problein die Glazialphysik anregt, ist auch unsere Koiiimissioii,
die zum Studiuni jenes Problems eingesetzt îst, ein nicht zu unter-
sclîâtzender Faktor in der Forderung der allgemeinen Gletscherkunde.
Sie bildet nicht nur den natUrlichen Vereinigungspunkt der Forscher,
welche grofiangelegte und mtihevolle Versuchsreihen an Gletschem, so
am Rhonegletsclier, am Hintereisferner, an der Mer de Glace, au
schwedischen Gletscheni und auderwarts, durchfiiliren, in ihren Berichten
kommen auch die zalilreichen Entdeckungeu neuer Gletschergebiete,
so namentlich innerhalb des russisclien Reiches und in Nordanierika,
zuni Ausdruck und manches fiir die Gletscherkunde vvichtige Faktum
findet dort den geblihrenden Platz. Ich erinnere nur an die Tatsache,
daB im Jahre 1899 der Muirgletscher in Alaska infolge eines Erd-
bebens 2^ [2 km seines ins Meer mUndenden Endes verlor, oder an die
Existenz grônlandischer Gletscher, die im Laufe der Zeit ihr Firnfeld
durch Abschmelzung eingebllBt haben, Avahrend das Eis der Zunge,
durch Schutt geschûtzt, zum Teil erhalten geblieben ist.
Die internationale Gletscherkommission hat sich in der Sitzung
vom 22. August 190»-^ statutengemâÛ neu konstituiert und fiir die
nachsten drei Jahre Herrn Prof. Harry Fielding Reid aus Baltimore,
den Vertreter fiir Nordamerika, zum Priisidenten gewahlt. Das Amt
des Sekretârs ist Herrn Ernst Muret, Chef du service des forêts du
canton de Vaud, in Lausanne weiter iibertragen worden. Die Kommission
hat eine Anzahl um die Gletscherkunde hochverdienter und fiir die
Forderung der speziellen Zwecke derselben eifrig beniiihter Mânner zu
korrespondierenden Mitgliedern vorgeschlagen. Es sind dies die Herren :
Dr. A. Blilracke, Professor in Niimberg, Dr. Hans Hess, Professor
in Ansbach, Hofrat Dr. A. Penck, Professor in Wien, und G. Vaux,
higeuieur in Philadelphia Sie erbittet vom IX. Internationalen Geologen-
Kongreli die Verlàngerung ihres Mandats auf weitere drei Jahre und
hofiFt der ihr gestellten Aufgabe in immer vollkommenerer Weise ge-
recht zu werden.
Mag immerhin das in wohlervvogener Absicht engbegrenzte Arbeits-
gebiet unserer Kommission dem Interressenkreise der meisten Geoh)gen
fenier liegen, mag dasselbe vielleicht in bezug auf Arbeitsmethode
der Géographie und Klimatologie niiher steheu, in einem Hauptpunkte
weist es seine Zugehôrigkeit zur Géologie unverkennbar auf: es ist
die notwendig zu bewaltigende Vorstufe zur Erkenntnis der Eiszeit.
So sei es denn der internationalen Gletscherkommission gegonnt, unter
der Agide des Internationalen Geologen-Kongresses jene langjiihrige
Tiitigkeit zu entfalten, die allein einen voUen Erfolg verbiirgt.
')0
170
Rapport de la Commission du Prix Spendiaroff.
Présenté au Congrès géologique international, à Vienne, en 1903
par M. Ch. Barrois, secrétaire de la Commission.
La commission du prix SpendiarofiF composée de MM. Albert Gaudry,
Président, Marcel Bertrand, Sir Archibald Geikie, Karpinskj,
Tschernyschew, Zirkel, von Zittel, Barrois, remplaçant
M. Gaudry, démissionnaire, avait proposé comme sujet de concours
pour 1903:
„ Revue critique des méthodes de classification des roches."
Un seul manuscrit a été envové à la commission. L'auteur anonyme
,Post tenebris lux" a écrit une œuvre intéressante sur les méthodes
de classification des roches; il a exécuté de nombreuses recherches
bibliographiques et groupé d'une façon didactique les résultats obtenus.
Il a ainsi mérité nos éloges. Son œuvre toutefois présente diverses
lacunes historiques qui ont frappé les membres de la commission. La
pai-tie critique de la revue est faible ; elle ne nous a paru ni suffisamment
approfondie, ni assez personnelle, pour enlever les suffrages de la com-
mission. En attribuant le prix au mémoire unique qui nous a été
adressé, nous donnerions un encou'-agement à TefiFort personnel et
estimable d'un individu, mais nous ne décernerions pas un prix
inteniational à un savant ayant bien mérité de la science.
Les conditions du concours nous permettant de décerner le prix,
en dehors de la question proposée, à des savants, qui par leurs écrits
ou leurs recherches personnelles auraient rendu à la pétrographie des
services signalés, votre commission s'est trouvée ainsi autorisée à
examiner les titres des divers pétrographes contemporains.
Parmi le grand nombre d'œuvres remarquables parues dans ces
dernières années, et qui depuis l'emploi du microscope ont fait de la
pétrographie une science nouvelle, il lui a semblé que les travaux
exécutés dans le massif de Christiania avaient une valeur exceptionelle,
tant par les faits importants signalés, que par l'originalité des géné-
ralisations, et même par l'importîmce des discussions auxquelles ils
ont donné lieu dans les diverses écoles pétrographiques. Aussi, votre
commission, réservant toutes opinions personnelles sur les théories de
l'auteur, déclare professer la plus grande admiration pour l'œuvre
pétrographique de M. W. C. Brogger, et a'ous propose de lui décenier
le prix Spendiarofl*.
171
Rapport de la Direction de la Carte géologique d'Europe sur
rétat des travaux de cette carte.
Présenté au Congrès géologique international à Vienne, en 1903,
par M. F. Beyschlag.
Les progrès que la carte géologique internationale de TEurope
a faits depuis mon dernier rapport à l'occasion de la huitième session
du congrès géologique international à Paris, sont les suivants:
La quatrième livraison, présentée à cette époque en épreuve en
couleur, contenant la Scandinavie et des parties de la Russie, a été
imprimée et publiée dès lors.
D'ailleurs je me suis efforcé de réunir les matériaux — sans doute
encore très incomplets — pour une esquisse des pays situés le plus au
Sud de la carte, c'est-à-dire des vastes territoires, encore insuffisamment
explorés du Maroc, de l'Algérie, de la Tunisie, de l'Egypte et de
Tile de Crête.
Il me sera bien permis de répéter ici mes remerciements les plus
sincères à Messieurs mes collègues, qui ont contribué à atteindre ce but.
Une part essentielle de ce travail appartient à Mr. Blancken-
liorn, qui a tâché de donner un tableau uni de ces territoires-là en
combinant les résultats de ses propres voyages et de ceux d'autrui.
Quant au Maroc, c'est Mr. le Prof. F i s c h e r à Marburg qui a mis
à ma disposition les résultats de son dernier voyage dans ce pays. De
même il m'a transmis les matériaux géologiques fournis par Mr. le
Prof. F i c h e u r à Alger.
Mr. Cayeux avait la grande bonté de se charger de l'élaboration
des données conceniant l'île de Crète.
Pour l'Egypte le chef du Geological Survey, Captain Lyons, a
fait espérer son assistance.
Pour hâter l'achèvement des feuilles de la Russie, j'ai réuni tous
les matériaux accessibles des cartes géologiques imprimées sur la base
topographique de notre carte.
Mr. Karpinsky a promis d'achever jusqu'au commencement de
l'année prochaine les dessins géologiques des feuilles F. I., F. II. et
F. m. et il présente maintenant la feuille F. IV.
Pour l'Asie mineure et la presqu'île de Balcan il nous manque
encore des matériaux tant topographiques que géologiques. Chez
Dietrich R e i m e r à Berlin vient de paraître — d'après les élaborations
de Dr. Kiepert et d'autrui — une nouvelle grande carte de l'Asie
mineure, qui sera réduite aussitôt pour les buts de notre carte. Pour
l'élaboration géologique MM. Toula, S c h a f f e r , L e o n h a r d t et
Blanckenhorn ont promis leur assistance.
22*
1-72
A cause de difficultés financielles qui mettaient en question
Tachèvement de notre oeuvre, le congrès géologique intemational{dans
s^ session de Paris a résolu de demander aux gouvernements des
différents pays F augmentation de leurs souscriptions.
C'est avec la plus grande joie que je puis vous annoncer,
Messieurs, que les hauts gouvernements de presque tous les grands
pays ont accédé à la proposition que je leur ai faite, et qu'ils ont
élevé leurs souscriptions de la moitié.
Mais c'est encore une autre chose, dont je vous parle avec beaucoup
de joie; Les feuilles centrales de notre carte, contenant l'Allemagne,
l'Autriche-Hongrie, les Alpes etc. sont à présent déjà presque toutes
vendues — malgré une édition de 2000 exemplaires.
C'est pourquoi je m'occupe d'une nouvelle élaboration (édition)
de ces feuilles-là, et je vous prie, Messieurs mes collègues, de vouloir
bien me donner avis des erreurs qui se trouvent dans la première
édition, et de faire des propositions pour les corriger, afin que la
deuxième édition de notre carte représente un progrès essentiel en
comparaison à la première édition, que je regarde comme un premier
coup d'essai et une esquisse.
SIXIÈME PARTIE.
lÉIOIBES SCIENTIFIQUES GOHinNIQOÉS DANS
LES SÉANCES.
Der gegenwârtige Stand der geologiscben Erforschung der Balkan*
halhinsel und des Orients.
(Einleitender Vortray fur die BehanJlung dièses Gegenstandes bei dem IX. Inter-
nationnlen Geologen-Kongrefi in Wien ain 26. August 1903.)
Von Franz Toula in Wien.
Mit zwei Kartenbeilagen.
Von seiten des Exekutivkomitees des IX. Intemationalen Geologen-
Kongresses Avurde niir die Aufforderung zuteil, den einleitenden Vor-
trag zu halten tiber den gegen wartigen Stand der geolo-
giscben Erforscbung derBalkanlander und des Orients.
Dieser niicb sebr ehrenden Aufforderung entsprechénd, ging icb zu-
niicbst daran, eine Ubersicbt zu geben liber das, was mir selbst von
Abhandlungen und geologiscben Karten bekannt geworden ist. Die
Zusammenstellung der etwa 1300 Verôffentlichungen war keine ganz
kleine Arbeit. Sie dûrfte jedocb, trotz der Ltickenhaftigkeit, welcbe
jeder derartigen Sanimlung von Schriften und Karten anbaften wird,
eine nicht ganz undankbare gewesen sein.
Im Verfolge dieser Zusammenstellung und bei ihrem Anwachsen
drangte sich mir die Ûberzeugung auf, es werde notwendig sein, be-
sonders den auf die geologiscben Karten beztiglicben Teil so tiber-
sichtlich als môglich zu gestalten.
Man soU das Gebiet iiberblicken und sofort erkennen konnen,
wie weit unsere Erkenntnis vorgeschritten ist.
Dies liiBt sich nach meiner Meinung am besten durch eine karto-
graphische Ubersicbt erreichen.
Ich habe dièse Art der Darstellung schon einmal durch gefiilirt,
als es sich im Jahre *1891 beim IX. Deutschen Geographentag in Wien
darum handelte, fûr die Balkanhalbinsel, ohne Morea, eine Vorstellung
„ tiber den Stand der geologiscben Kenntnis" zu geben.
Der Umfang des Gebietes, Uber welches ich berichten soll, ist dies-
mal ein viel grôBerer ; er wurde mir in seinem AusmaBe von seiten des
• * • . *
Komitees umschrieben. Er ist so groB, daB es mir von allem Anfange
an klar sein muBte, daB an eine irgendwie befriedigende umfassende
17(5
Darstelluiig zu denken bei der so kurz zugemessenen Zeit eiii Ding
der XJnmoglichkeit sei, soweit es auf das zu sprecliende Wort ankommt.
Da ich gewohnt bin, eiiie ubernommene Verpflichtung so gut
zu erfiillen, als es eben in nieineu Kriiften steht, scheute ich die MUhe
nicht, jene Zusammenstellung zu raachen ^) und auch die erwâliiite
kartographische Darstellung zur Ausfilhrung zu bringen (man vergl.
Karte I). Eine Betrachtung dieser Karte lîlfit uns nun tatsachlich recht
wohl erkennen, wie weit die geologische Feldarbeit gediehen ist.
In Dalmatien schreitet die geologische Detailaufnahme in den
letzten Jahren erfreulich vorvvurts. Schon liegen drei Blâtter im Malî-
stabe 1:75.000 vollendet vor (Fr. v. Kerner 1902 und 1903). Môge
es den Reichsgeologen gelingen, weitere Blîitter în moglichst rascher
Folge zur Herausgabe zu bringen.
In Bosnien arbeiteten und arbeiten E. Kittl und Fr. Katzer,
und stehen Detailkarten in deniselben MaUstabe in naher Aussicht.
Uber Monténégro liegt eine neuere kleine Karte von H a s s e r t
vor (189r)).
Uber llunuinien besitzen wir auUer der bekannten Karte von
Draghicenu (1800) eine Karte in betriichtlich grofierem MaBstabe
(1:200.000), welche von deni seither aufgelosten geologisch en Bureau
unter der Leitung von Greg. S te fane se u aufgenommeu worden ist,
eine Karte, von welcher ich 28 Blîitter besitze. Die rumanische Regie-
rung hat vor einiger Zeit eine Reihe von Geologen eingeladen, das
Land zu bereisen, und liegen schon mehrere Friichte dieser Bereisungen
vor (z. B. von Th. Fuchs, Redlich und Toula).
In Bulgarien sind in neuerer Zeit mehrere der Landessôhne
mit Detailkarten Uber einzelne Gebiete hervorgetreten, so besondei's
G. Bontscheff, L. DimitroAv, L. Wankow und G. N. Zlatarski.
Der erfreuliclien, auch Uber Bulgarien sich erstreckenden Tatigkeit
J. Cvijic' wird im weiteren Verlaufe noch zu gedenken sein. Sein
Arbeiisgebiet erstreckt sich durch Ail) an i en bis Nordgriechenland,
Uber Makedonien und groUe Teile von Donau-Bulgarien und Ost-
rumelien. Freilicli liejjfen ])is nun nur tektonische Kartenskizzen vor.
lu Herstelluug begriffen ist eine recht ausfiihrliche geologische
Karte von Altserbien und Makedonien. Einen Probedruck dieser schônen
und ausfulirliclieii Karte erhielt ich von Herrn C vij ic vor drei Tagen.
Eine Karte mit den zahlreichen Reisewegen ihres Autors bildet eine
^) Fiir die lialkanhalbinsel ohne Morea habe ich eine solche Zusammenstellung
(186 Nummern) schon 188:5 (.Tahrb. d. k. k. gcol. R.-A. Bd. XXXIII, S. 61—114)
herausgegeben, so daI3 ich niich tur dièses Gebiet und zwar fur die Zeit vor 1883
diesmal auf die Anfuhrung der Titel und (^uellen beschrîinken konnte.
177
lobliclie Beigabe. Prof. Cvijic wird uns darUber wohl in seinera
heutigen Vortrage noch manches berichten.
A. Philippson liât bekanntlicli seine Arbeiten in Morea ab-
geschlossen und im weiteren Verfolge einerseits Uber Nordgriechen-
1 a n d und E p i r u s , anderseits aber auch Uber die Insein des
Arehipelagus erstreckt.
In Nordgriechenland liât er das Aufnahmsgebiet der Ôster-
reicber A. Bittner, M. Neumayr und F. Te lier kennen gelernt
und ist er fQr weite Strecken, ira westlicheu Teile, zu einer ab-
weichenden Auffassung in der Deutung des geologischen Alters der
dort auftretenden Kalke, Sandsteine und Schiefer gekoniraeii (Eocân
anstatt Kreide). In Epi rus arbeitete auch V. Hilber und gab es
mehrfache wissenschaftliche Auseinandersetzungen zwischen ihm und
A. Philippson.
Die In sein des Archipels haben auBer A. Philippson
schon vor ihm eine ganze Reihe von Forschern beschâftigt. Es haben
geologische Karten veWiffentlicht :
R. Hoernes schon 1874 von Samothrake,
M. Neumayr von Kos (1879),
F. Te lier von Chios (1880),
H. V. F ou 11 on und V. Goldschniidt von Syra, Tinos und
Siphnos (1887),
K. Ehrenberg von Milos (1889),
G. V. Bukowski von Rhodus (1898),
de Launay von Thasos, Lininos und Lesbos oderMytilini (1898).
A. Philippson aber hat (1901) die Kykladen, die Insel Skiros,
die Magnesischen Insein: Skiathos, Skopelos und die Erimonisia
geologisch-kartographisch bearbeitet.
Ûber Kreta haben, nach V. Raulin (1848-18«H)) und T. A.
Spratt (1805), V. Simonelli (1894) und neuerlichst L. Cayeux
(1902) Mitteilungen gebracht.
Ûber die Jonischen luseln liegen Karten und Studien vor
von: F. Unger (1862), J. Partsch (1887), Issel (189;)) und Leoii-
hard (1899): tiberCypern vonGaudry (1860) und Un ger (1865).
Immer entbehren noch nicht wenige der Insein des Archipels,
besonders solche auf der kleinasiatischen Seite, der geologischen Er-
forschung, so z. B* Imbros, Hagiostrati, Psara, Nikaria, Ascypalaéa und
andere.
Was Anatolien anbelangt, so sind wir fïir weite Strecken
noch imnier allein auf P. Tschihatscheffs Ûbersichtskarte (1867)
angewiesen, wenngleich fiir kleinere Gebiete genauere neue Karten
bereits vorliegen. So Uber die Umgebung von Brussa von K. v. Frits ch
23
178
(1882), ttber die Troas von D il 1er (1883), Uber Lykien von E. Tietze
(1885), tiber die Gegend von Balia Maden von G. v. Bukowski (1892).
Ûber Teile von Paphlagonien (das Kohlenrevier von Heraklea-
AmaHra"! erhielten wir selir austïlhrliclie Darstellungen von Rai li (1896),
Uber Cilicien endlich besitzen wir die geologische Kartenskizze von
Fr. Schaffer (1902).
In Aussicht stehen uns wohl noch ausftihrlichere Darlegungen
E Nauraann's Uber seine Reisewege durch Anatolien (1890). Einige
FrUchte der E. Naumannschen Reise liegen uns in den Arbeiten
J. F. Pompeckj's (1897) Uber den Lias in der Gegend von Angora,
und Leonliard's (1903) Uber das galatische Andesitgebiet vor.
AusfUhrlichere Mitteilungen dUrfen wir erwarten von 6. v. Bu-
kowski Uber seine Reise (1S91) im Seengebiete des westlichen Klein-
asien, der uns ja lieute noch Mitteilungen niachen wird, und von
A. Philippson (1901—1902).
Wenn ich hier einen Wunsch ausspreehen dUrfte, so wâre es der,
es niochte Fr. Schaffer vergonnt sein, seine Arbeiten gegen Norden
und Nordwesten. A, Philippson aber gegen Westen und Osten
weiterfUhren zu kcinnen; dann dUrften wir wohl hoifen, redit bald zu
einer neuen geologischen Ubersichtskarte , zunachst der westlichen
Teile von Anatolien, zu gelangen.
Was Syrien und Palâstina anbelangt, so erfreuen wir uns
darUber einer Reihe neuerer ausfUhrlicherer Karten, so von K. I) i e n e r
(1885 und 1889) Uber das Libanongebiet und von M. Blanckenhorn
(1890 — 1896) Uber das gesamte Syrien und Palâstina.
Im Verlaufe meiner Arbeit kam mir eine weitere Uberzeugung.
Wir stehen in den letzten Jahren in einer neuen Phase unserer
Wissenschaft, in jener der intensiven Bestivbungen, die tektonischen
Ver hait nisse erneuert in den Vordergrund zu rUcken. Die Anfange
dieser Bestrebungen reichen fûr unser Gebiet recht weit zurUck und
niemand geringerer als L. v. Buch war es, der schon im Jahre 1824
in seiner Abhandlung Uber die geognostisclien Système in Deutsch-
hmd bei Besprechung der nordwestlich - sUdostlichen Richtung darauf
hingewiesen hat, daB „alle griechisclien Ketten, selbst die Insein des
Archipelagus** dieser Richtung folgen, al)er aucli aile Ketten von
Albanien und Epirus, und — so schlieUt er — „ schon das Adriatische
Meer bezeichnet durch seinen Laufdie groBe H errschaft dièses Gesetzes".
In die Fufistapfen dièses Meisters (und seines Nachfolgers Elle de
Beau ni o n t) trat 00 Jahre sj)ater unser berUhmter Altmeister E. S u e s s
(^„Antlitz der Erde*' I. 1885, Tat. V, S. 547). Er zog seine „Leitlinien*
und setzte unter anderem jene L. v. Buch'sche in schcînem Bogenzuge
Uber Kreta und Cypem bis durch den Amanus in Nordsyrien fort,
179
ja E. Naumann, nocli ktihner als Suess, schloB daran einen Bogeii,
der geologisch reclit weiiig bekaunte Lîinder, ganz Iran umziehend,
mit dem Himalaya zur Scharung gebraclit wird (He ttii er's Geograpli.
Zeitsclir. IL 1896, Tîif. II). Nacli meiner unmaUgebliclien Meinuug
Uber dièse .Phase der Leitlinieii" sollte die sichere Feststellung der
Tektoiiik eines Gebietes die ervvtinschte Kronung der geologischen
Aufnahmsarbeit sein, sie mufi sich ergeben aus einer Summe von
môglichst vielen, voUkonimen sichergestellten Lagerungsverhâltnissen,
als eine zwiugende SchluBfolgerung aus reicher und sicherer Er-
kenntnis.
In Erwâgung dieser Auffassung ging ich daran, auf einer Karte
(Karte II) unseres Gebietes die tektonischen Linien, wie sie von
verschiedenen Autoren angenommen worden sind, einzutragen, uni
eine vergleichende Betrachtung zu erraoglichen.
M. Neumayr und seine Mitarbeiter haben fiir das fest-
lândische Griechenland und die angrenzenden Gebiete schon 1880
eine solche tektonische Karte gezeiclinet. A. Philippson hat dann
zuerst im Jahre 1894 eine ahnliche Kartenskizze entworfen und
spàter, in der Tat als AbschluB seiner unifassenden Aufnahmsarbeiten
in Griechenland und auf den Insehi des Agilischen Meeres, eine viel
ausfuhrlichere Darstellung der tektonischen Verhiiltnisse gegeben,
wàhrend Ne gris (1901) auf derselben Kartengrundlage ein rein
schematisches Liniennetz mit fiinf Richtungen verzeichnet hat, eine
Art Pentagonalnetz.
Die wichtigste Nachfolge haben die N e u m a y r - P h i 1 i p p-
s o n'schen Bestrebungen in der Person des Belgrader Professors
J. Cvijié gefunden, der (1901) eine tektonische Skizze von Make-
donien und dessen Nachbargebieten herausgegeben hat, welche im
Norden bis an die Sudgrenze seines engeren Vaterlandes reicht.
Nach Peucker's Mitteilung im Londoner geographischen Journal
(1902) hat Cvijic die Zeichnung der ^Strukturlinien" liber den
grofiten Teil der Balkanhalbinsel, im Osten bis Uber Philippopel hinaus
zur Durchfiihrung gebracht, worilber Cvijic selbst uns noch heute
mit einem Vortrage erfreuen wird, ebenso wie A. Philippson einen
solchen Uber Griechenland angekiindigt hat. Lebhaft haben Avir zu
bedauern^ daB Cayeux niclit erschienen ist, um seiuen gleichfalis
angekUndigten Vortrag Uber Kretas Tektonik zu halten. Der Letzt-
genannte hat ja in jUngster Zeit, im vorigen Jahre erst, unsere Auf-
merksamkeit auf die NS-Richtung im westlichsten Teile von Kretii
gelenkt, auf eine Richtung, die sich auf der erwiihnten Karte P h i 1 i p p-
son's vom Jahre 1888 nicht verzeiclinet findet und deren Bosbxnd
wohl ebenso auflfallend erscheint w'w jene nierkwurdigeu Unibiegungeii
23*
180
und Scharungen, welche C v i j i c in der Prokletia-Masse im NO von
Cattaro — Dulcigno erkannt hat, eine Erscheinuiig, welche sich als die
auffallendste Storung des friiher angenoninienen Falteiiwurfes des
dinarischen Systems darstellt. Als Historiograph muB ich Ubrigens
anfQhren, daB ich jUngst, gaiiz zufilllig — durch ein Antiquariat
— in den Besitz einer sehr sîiuber gearbeiteten geologischeii Mauu-
skriptkartenskizze von Dr. Ad. Gurlt kam (aus dem Jahre 1882),
auf Grundlage der H. Ki epert'schen Generalkarte der sUdosteuropâ-
ischeu Halbiiisel. Auf dieser Kartenskizze findet sich eine Umbiegung
der eigenartigen Ausbruchsgesteine (Diorite, Serpentine etc.) im Gebiete
der Bojana recht deutlich eingetragen. Dièse Kartenskizze weist
Ubrigens aucli eine groCere Anzahl von Struktur-(Stôrungs-)Linien
auf, Avelche ich auf der schon ervvahnten zweiten Karte zu meinem
einleitenden Vortrage zur Anschauung bringen zu sollen glaube. Jene
autfallende Storung des dinarisch-albanesischen Systems wird noch
dadurch intéressant, weil sie zusammenfâllt mit der Knickung der
Uierlinie der Adria in der Gegend von Skutari. Sie scheint in hervor-
ragendem MaBe l)eeinfluBt durch die Gruppierung der aus iilteren
Bildungen bestehenden Massen, wie sich bei Betrachtung der Philipp-
son'schen Linien zum Beispiel in der Gegend von Trikkala deutlich
genug erkennen liiBt. Einerseits ist es die westlich-siidwestliche SchoUe
der Khodope-Masse, die voni Golf von Volo bis in die Gegend von
UskUp (Skopia) reicht, anderseits die in dinarischer Richtung ver-
laufende Zone altérer Gesteine, welche «aus dem sUdostlichen Monténégro
durch Bosnien bis an die Unna zieht und noch darilber hinaus. Zwischen
diesen beiden Gebieten liegt die Umbiegung der FaltenzUge gegen
ONO und NO, wie sie uns Cvijic kennen gelehrt hat. — Der Ver-
offentlichuniï seiner ifoolotrischen Aufnahmsausbeuten diirfen wir in
gespannter Erwartung entgegensehen, und zwar uni so mehr, als sie in
Gebieten gewonnen worden sind, die zu den ani wenigsten bekannten
des gesamten Europas gehoren.
DaB die zwischen der nordlichen Fortsetzung der Rhodope-Masse
einerseits und den alten Gebilden des westliclien Balkans anderseits
gelegenen jungeren Sedinientbildungen, von der Kreide hinab bis in
den Jura und die Trias reichend, ini allgemeinen der dinarischen
Richtung folgen, habe ich in nieinen eigenen VerôfFentlichungen auf
das l)estimmteste dargelegt.
Inwieweit die groBe. dem SUdfuBe des zentralen Balkans folgende
Storungslinie, welche ich als die „Thernienlinie siidlich vom Balkan"
bezeichnet habe (1884), mit diesem transversalen Bruche bei Skutari
in einen Zusammenhauyf zu brinj^en wilre, niojjfc dahingestollt bleiben.
Autfallig ist imnierhin, daB ihro Fortsetzung gegen West noch durch
181
das Gebiet der nordalbanischen Umbiegung zieht und genau auf die
Knickung der Uferlinie der Adria bei Skiitari triflft. Eiii noch iialier zu
erôrterndes Verhâltnis, ahnlich jeneiii zwischen deni nordalbanesischen
uud deni dinarischen System, dUrfte iiach der P e u c k e r'schen Dar-
stellung der Cvijic'schen Strukturliiiien auch dort bestehen, wo ini
ostlicheu Serbien, zwischen den ostserbischen Bogenstiicken und den
westbalkanischen ZUgen, die Eruptivgesteinsniasse an der serbischen
Tscherna, ini Westen von Zaitschar, auftritt.
Auch hier zeigen die betreffenden Bogenstiicke eine Neigung,
gegen Ost zu ziehen.
Zwischen beiden „Systemen" erscheint eine recht deutliche Unter-
brechung in dem Verlaufe des von den transsylvanischen Aipen zum
Balkan gezogenen Bogens, den seinerzeit schon Ami Boue ange-
nommen hat und der in der einen der Suess'schen Leitlinien fest-
gehalten wurde.
DaB zwischen gewissen auf der banatischen Seite der Donau
fius Xorden gegen SUden ziehenden Sedimenten und metamorphischen
Schiefergesteinen und solchen am gegeniiberiiegenden serbischen Ufer
ein direkter Zusammenhang besteht, ist eine alte Annahme, welche
aucli in den Erzvorkommnissen der banatischen Kontaktregion einen
Ausdruck findet, wie seinerzeit B. v. Cotta (1864) darzutun versucht hat.
Nacli den C vij ic'sclien Linienziigen konnte man an Stôrungen
des Zusammenhanges denken, die vielleicht mit gewissen Laufstrecken
des Donaudurchbruches zusammenfalien môgen.
So einfach schematisch aber, wie man sich nach Boue die
Entstehung des Bogens durch einfache Uraschwenkung dachte (die
Torsionsvorstellung B. v. Inkey's [1884] sei gleichfalls erwahnt),
scheint es nicht zu sein, wenngleich auch nach Cvijic die an beiden
Seiten der Donau auftretenden Zlige nach wie vor als zu einem und
demselben System gehorig angenommen werden.
Jene schon erwâhnte, zwischen dem Berkowitza-Tschiprowitza-
Balkan und der alten Formationenscholle des Morawagebietes gelegene
Sedimentzone mit annahernd dinarischem Verlaufe reicht ostlich nur
bis an das Becken von Sofia, wîihrend sie sich, an der Morawa um-
biegend, ziemlich weit nach Norden erstrecken dUrfte, zura mindesten
nach der Zuj ovic'schen Karte von Serbien (1891), nach welcher
sie unterhalb Moldawa die Donau ûbersetzt. Nach der erwâhnten
Peuckerschen Darstellung der Cvijic'schen Strukturlinien wiîrde sich
dièses Verhâltnis etwas anders gestalten.
Eine recht markante Storungslinie wird im nordlichen Balkan-
vorlande durch das von mir und eingehender durch G. N. Zlatarski
schon in den achtziger Jahren nachgewiesene Auftreten einer gan/on
182
R e i h e von B a s a 1 1 d u r c h b r U c h e n aiigedeutet, welche in NNO —
SSW-Richtung aus der Niilie der Donau, unweit Sistow beginnend,
gegen den Balkan hin verlâuft. Ihre Fortsetzung wUrde die Thermen-
linie in der Gegend von Karlowo treffcn. Was die ^Leitlinien" des
zentralen und ostlichen Balkans anbelangt, so verlaufen sic ini allge-
meinen aus West gegen Ost, und zwar niclit oline melirfache Storungeu,
wie die ortlichen, teils von mir selbst, teils von Skorpil be-
stimmten Schichtstreiclien beweisen konnen. (Man vergl. z. B. meine
Karte des ostlichen Balkans 1896.)
Eine alte Annalime liiCt die balkanische „Leitlinie" quer durch
das nordwestliche Becken des Sclivvarzen Meeres verlaufen, entlang der
Seichtwassergrenze, gegen den Jaila Dagh, das einseitig gebaute Ge-
birge der siidlichen Hâlfte der taurischen Halbinsel und von hier
weiter durch den Kaukasus.
Die Verschiedenheit des geologischen Aufbaues des ostlichen
Balkans einer- und des Jaila Dagh anderseits hat mich das Hinfïillige
dieser, aus einer gewissen orographischen Ubereinstininiung gefolgerten
Annahnie deutlicli erkennen lassen. Jene Seichtwasserlinie des Schwarzen
Meeres kônnte ganz wohl als die SUdgrenze eines unterseeischen Deltas
der schlammreichen Stronie gedeutet werden. Der Balkan selbst,
gegen den Pontus Euxinus nach und nach an Hohe abnehniend, diirfte
nicht allzu weit voni heutigen Ufer des Meeres sein Ende orreicht
haben, vergleichbar deni Ausklingen eines kraftig angesclilagenen
Tones. H. D o u v i 1 1 é dagegen glaubte seine Fortsetzung in der
Gegend von Heraklea annehnien zu sollen (IH9(>). Ratselhaft nimmt
sich das alte Gebirge der Dobrudscha aus, mit seineni vorherrschend
von NW gegen SO gerichteten Gesteinsstreichen.
Im sudliclien Teile der Dobrudscha liaben wir es mit dem nOrd-
lichsten Ende der groi^en nordbulgarischen Tafel zu tun.
Schon K. Peter s (1865) erkannte, daB die hellen Kalke von Rus-
tschuk mit jenen der Donauuferfelsen zwischen Rasowa und Hirschowa
iibereinstimmen ; daiî er sie fiir oberjurassisch hielt, wiihrend sie, wie
ich beweisen konnte, cretacische Requienienkalke sind, ist dabei ganz
nebensiichlich. Auch die obère Kreide (Inoceramenkreide) im mittleren
Teile der Dobrudscha entspricht ganz ahnlichen Bildungen im nord-
lichen Balkan vorlande.
Eine Kreidescholle tritt noch im Norden der Dobrudscha auf,
zwischen dem fast vollkommen ausgeebneten Grilnschiefergebiete im
Siiden ^) und dem alten Gebirge von Matschin im Norden.
^) Eine schoue AbrasionsAiiche habe ich (Verein zur Verbreitung natur-
wissonschaftlicher Kenntnisse. Wion 1889: Eine geologisrho Roise in der Dobrudscha
Fig. 2) aus tler Gogcnd von Silistria in Ostbulgarien znr Abbildnng gebrncht.
183
Erst vor kurzeni (1902) hat nun R. Zuber in seiueii iieuen
Karpatenstudien , als er die Herkunft der exotischen Gesteine am
AuBenrande des kai-patischeii Flyschgebirges l)esprach, dieselben auf
eiiien „alten zerstorten Gesteinswall" zurllckgefiibrt und die Meinung
ausgesprochen, „jene alte Dobrudscbascbolle sei der letzte anstehende
Uberrest des alten vorkarpatischcn Ufervvalles". Es ist dies wenigstens,
eiii Vei*such der Losung des Dobriidscbariitsels.
Wirft nian elnen Blick auf M. Dragbicenu's geologische Uber-
sichtskarte (1890), auf welcher Streichungsricbtungen eingezeichnet
sind, so ersieht nian, daB in der Tat das moldauiscb-siebenburgiscbe
Grenzgebirge auf runiânischer Seite ein ganz iihnliches Sfchicht- und
Faltenstreicben aufweist, wie es in der Dobrudsclia vorberrsclit. Ganz
besondere Ubereinstimniungen zeigen aucb die Einlagerungen kristal-
îinischer Kalke und die Massengesteinsvorkommnisse in der nord-
westlichen Ecke der Moldau. Freilicb liegen die betreffenden kristal-
liniscben Gesteine an der Innenseite des nioldauiscben Flyscbgebirges.
Uber dièse Frage diirfen wir vvohl von Mrazec Uber kurz oder
hmg nahere AusfQhrungen erbotfen.
So viel mag aber bereits heute feststeben, dali man aucb an einen
kontinuierlichen Bogen von den Nordkarpaten zuni transsylvanischen
Gebirge kauni wird denken diirfen.
Was die Rbo dope -M as se anbelangt, so habe ich dieselbe auf
Karte II zu umgrenzen gesucbt.
Ob ich mit der Vorstellung, daB das nach SO gegen den Bosporus
hinziehende Istrandscbagebirge eine dazugehôrige SchoUe sei, Recht
habe, darliber wird uns wohl Fr. Schaffer, der es vor kurzem be-
reiste (1902), in nicht ferner Zeit zu berichten haben.
Was die G r u n d 1 i n i e n A n a t o 1 i e n s anbelangt, wie sie
E. Nauniann entworfen hat, so konnen wir dieselben nach meiner
unmaflgeblichen Meinung dermalen kauni ds sichergestellt betrachten.
Erst wenn uns Bukowski's und Philippson's ausfQhrliche Dar-
legungen vorliegen werden, wird sich darliber, zum niindesten fiir
den westlichen Teîl der Halbinsel, sprechen lasscn. Wenn ich die
Richtungen betrachte, wie ich sie nacli den vorlaufigen Angaben der
genannten Forscher auf Karte II eingetragen ha]>e, und wenn ich sie
mit den Naumann'schen Linien vergleiche, so glaube ich zu er-
kennen, daB die Verhâltnisse nicht so einfach liegen diirften, wie
sie E. Naumann konstruierte. Mit wahrer Herzensfreude habe ich
Philippson's neue Reisen begriiBt. Was er ausfiihrte und ausfuhren
wird im Anschlusse an das schon zur Durchfiihrung Gebrachte, war
ein Lieblingsgedanke, den ich vor Jahren selbst gehegt habe. Die
Ungunst der damaligen Verhiiltnisse hat mich an der DurchfQhrung
184
geliiiidert, uiid mieli bei nieinem ersten Versuche genôtigt, mit eiiiein
einfachen Teskeret zu reisen, wie es jeder Steinbrucharbeiter fiir be-
scliriiiikte Gebiete erhiilt ; dadurch ward ich gezwungen, ein ekles Trans-
portschiff zur BUckfahrt von Karabigha nacli Stambul zu benlitzen, auf
welcheiii ich an der Choiera iksiatica erkrankte und gerade noch recht-
zeitig das osterreichische Hospital in Fera erreichte. Unter den heutigen
Verhiiltnissen und bei den freundschafklichen Beziehungen zwischen
dem Deutschen und Osinanischen Reiche wird es Philippson
leichter haben und ich rufe ihni ein herzhaftes GlUckauf! zu
zur ergebnisreichen Fortsetzung seiner Arbeiten auf seinem fiir den
Geologen so reiche Ausbeute versprechenden neuen Arbeitsgebiete,
Was Syrien und Paliistina anbelangt, so wird ein Blick auf
Karte II die Anatolien gegeniiber selbstândige Stellung dièses Lîinder-
striches deutlich genug erkennen lassen, dessen friibere Erforscher
Russegger (1842 und 1847), Lartet (1865 und 18(59) und Hull
(1884) in neuerer Zeit in den schon genannten K. Diener und
M. Blanckenhorn hingebungsvoU arboitende Nachfolger gefunden
haben.
Ein vvahrer Wettkaïupf aller Kulturnationen ist, wie schon aus
deni Gesagten hervorgeht, wie eine Durchsicht der Bibliographie aber
noch deutlicher erkennen lassen wird, in unabliissigem Gange, ein
Wettkampf uni wissenschaftliche Eroberungen in Gebieten, deren
Erforschung zuni Teil noch ailes, zuni Teil sehr viel zu wUnscheu
librig laBt, ein Wettkampf, der zu dem idealen Zwecke geftlhrt wird:
Unbekanntes zu entschleiern, Gebiete, die zum Teil wenigstens im
Altertume Kulturstatten ersten Ranges waren, mit dem Lichte unserer
lieutigen Kultur zu durchleuchten. Die Erkenntnis des geologischen
Baues dieser Liindereien wird einen wichtigen, grundlegenden Schritt
in diesem Sinne bedeuten. Sie zu fôrdeni, der Vollendung naher zu
bringen, ist sicherlich wert der Betatigung der wissenschaftlichen
Kriifte aller Kulturvôlker von heute.
Wenn etwas, so ist die wissenschaftliche Forschung der fried-
lichen internationalen Betatigung fâhig, denn die Errungenschaft jedes
einzelnen, er môge was imnier fllr einer Nation angelioren, tordert das
Erreichen ethischer Ziele und konimt allen anderen zugute.
185
Ubersicht iiber die geoiogische Literatur
der Balkanhalbinsel mit Morea, des Archipels mit Kreta and Gypern, der
HalbiDsel Ânatolien, Syriens and Palâstiûas.
Von Franz Toula.
Die vorliegende ubersicht uinfaBt die dem Referenten bekannt
gewordenen Abhandlungen. Sie will und kanu auf eine Vollstandigkeit
keinen Anspruch inachen, doch wird sie immerhin einen Grundstock
bilden, an den sich andere Publikationen unschwer werden anschliei3en
lassen. Der Réfèrent bat sich von vornherein entschlossen, aile nicht
geologischen oder von Nielitgeologen verfaBten Abhandlungen, also
topographische, archiiologiscbe und iihnliche Schriften auBer Betracht
zu lassen.
Was die Anordnung anbelangt, so wurde versucht, die chrono-
logische Anordnung zugrunde zu legen, was sich freilich nicht in
allen Fâllen genau durchfQhren lieC, da es sich vornehmlich um perio-
dische Schriften handelt, dereu Erscheinen in nur zu vielen Fallen nicht
genau feststellbar war. Die Erscheinungen jedes Jahres wurden daher,
wo sich die Prioritat nicht feststellen lieC, in alphabetischer Anordnung
der Autoren aneinandergereiht Falle, wo es sich uni ein und dasselbe
Beobachtungsgebiet handelt, werden, wie Réfèrent hofft, nicht allzuhaufig
sein und kann die Versicherung ausgesprochen werden, daB bei solcben
VerstoBen gewiB in keinem einzigen Falle eine Absicht zugrunde lag.
Gar manche der Arbeiten bat er nicht zu Gesichte bekommen konnen,
obwohl er sich redlich bemtihte und vielfaltige Fiirderung bei den ver-
schiedenen Bibliotheksverwaltungen gefunden bat, ftir die er seinen
innigen Dank sagt.
Der auf die Balkanhalbinsel (ohne Morea) bezUgliche Teil dieser
Bibliographie bildet eine Fortsetzung und Erganzung der „Materialien
zu einer Géologie der Balkanhalbinsel", welche im Jahrb. der k. k.
geol. R.-A. far 1883 (XXXIII. Bd., S. 61 — 114) erschienen ist, und
gewissermaBen auch jener Angaben, welche in dem Vortrage uber den
^Stand der geologischen Kenntnis der Balkanliinder", gehalton beim
IX. Deutschen Geographentage in Wien („Verhandlungen* Berlin 1891,
S. 92 — 113), enthalten sind. Erstere wurden der Ubersichtlichkeit
wegen mit ihren Titeln und Quellen kurz angefîihrt und auf die
„Materialien" verwieseu.
24
186
Abhandlungen topographisch-touristischen Inhaltes sowie solche
tiber VulkanausbrUche, Erdbeben, Quellen, Bergbaue etc. sind nur mit
Auswahl beriicksichtigt worden.
1. 1703. Maraidi. Bericht an die Akademie der Wissenschaft^n in Paris ûber
die fossilen Fische des L i b a n o n.
2. 1714. Corneille Lebrun. Abbildung solcher Fische.
Voyage au Levant. (Bei Lartet.)
3. 1751. Guettard. Charte minéralogique sur la nature d'une partie de l'Orient
et particulièrement de l'Egypte, de la Palestine et de la Syrie.
4. 177H. Fortis. Travels into Dalmatia with observations on natural history
(Geology). London 1778. (Italienisch 1771.)
4 a. 1790. B. Hacquet. Physikalisch-politische Reisen durch die Dacischen und
Sarmatischen Karpathen.
4 Bde. Nûmberg 1790—1796.
4 b, 180Ô. F. C. Pouqueville. (Voyage en Grèce.) Keise durch More a und
Albanien nach Konstantinopel und in andere Teile des ottouianischen
Reiches in den Jahren 1798 — 1801. Ans dem Franzôsischen ûbersetzt von
K. L. M. Mtiller.
Englische Obersetzung von A. Plumptre. London 1813.
Das ganze westliche Epirus eine einzige ungeheuere Ealkmasse,
wâhrend in Makedonien und Thessalien die Schiefergebirge vorwalten.
6. 180S. Castellau. Lettres sur la M orée et les îles de Cerigo, Hydraet
Zante. Paris 1808.
C. 1809. Olivier. Voyage dans l'empire Ottoman.
Berichtet iiber die jungen Mecresablagerungen bei Abydos und Scstos
am Hellespont 20 FuC ûber dem heutigen Meeresspiegel. {Solen raginn,
Venus Chione und canceliata, Ostrea edulis, Ceriihium vulgatum^ Buccinum
reticulatum,) Paris 1809.
7. 1810. Héron-Viliefosse. De la richesse minérale de la Grèce. Paris 1810.
8. 1812. E. D. Clarlce. Travels in varions coun tries of Europe, Asia and Africa.
Viele auf die Troade bezugliche Angaben in Virchows Abhand-
lung. London 1812. 4 Bde., im Bd. II, Kap. IV— VL
9. 1814. E. J. Germar. Keise nach Dalmatien und in das Gebiet von Ragusa.
Leipzig 1814. Der „Alpenkalk" hauptsiichlich Cbergangsgebirge.
10. 1818. Boelcli. Die laurischen Bergwerke in Attika.
Mineralogische und bergmiinnische Angaben.
Abhandl. der histor.-philos. Klasse der Berliner Akad. d. Wissensch.
1814 u. 18J6 (1818V S. 85—140.
11. 1821. Pli. Baricer-Webb. Osservazioni intorno allô stato antico e présente
deir AgroTrojano. Mailand 1821. (Topographie de la Troade ancienne
et moderne. Paris 1844.) Auch ûber den Bosporus. Trachyte an der
Adramiti Bucht Serpentin. Wei6e Obergangskalke von der Insel Marmara.
Die Troas, die Grenzrogion des vulkanischen Gebietes von Vorderasien.
Mailand. Biblioth. ital. 1821. 112 S. mit Karte. Deutsch von Hase.
Weimar 1822.
12. 1822. J. Woods. Notice on the rocks of A 1 1 i c a. Piriiushûgel : Glimmerschiefer
und kristallinischer Kalk. Hymettus und Pentelicus. Nahe bei Athen
chloritische Schiefer. KOrnige Kalke.
Transact. OeoL Sor. Loiulon. 2. sor. I. 1S22. S. 170-172.
187
13. 182S. Fénissac. Monographie des espèces vivantes et fossiles du genre
Melonopsis. Fossile Melanopsiden von S e s t o s.
Mém. Soc. d'hist. natur. Paris. I. 1823.
14. 1823. Sir Francis Darwin. Beschreibung der Insel Milo.
Notice upon the Volcanic Island of Milo. Thomson, Ann. Philos. VI.
1823. S. 274—276.
15. 1S24. L. Y. Buch. Cher die geognostischen Système von Deutschland. — Die
nordwestliche oder sûdôstliche Richtung. Aile griechischen Ketten,
selbst die Insein des Archipelagus folgen dieser Richtung; aile Ketten
von Albanien und Epirus. Schon das Adriatische Meer bezeichnet durch
seinen Lauf die groÛe Herrschaft dièses Gesetzes.
Min. Taschenb. 1824, S. 501—606. Gesammelte Schriften. III. S. 220.
16. 1825. L. Y. Buch. Physikalische Beschreibung der Canarischen Insein. Reihen-
viilkane der griechischen Insein, mit Karten von Santorin und
den griechischen Insein. Dièse sind Bestandteile von Griechenland selbst.
Die zwei festlàndischen Ketten setzen sich fort; jene von Negroponte
ûber Andro, Tino, Mykno ; jene von Attika durch Tzia, Syra, Paro, Naxià,
Amurgo, Stampalia (Astropalia\ ^Nicht eine dieser Insein ist basaltisch
oder vulkanisch", Angaben iiber ihre Gesteine. An die Pindus-, Epirus-
und Helikonkette . . . schlieÛt sich die Reihe der Trachyt- oder vulkani-
schen Insein von der Halbinsel Methana bis Santorin. Santorin und Milo
werden eingehender besprochen.
Berlin 1825. Gesammelte Werke. III. S. 554—560, Taf. XV.
17. 1825. P. Partsch. Die Detonationsphànomene auf Me lied a. Mit einer
geognostischen Skizze von Dalmatien.
Féruss. Bull. Se. Nat. IV. 1825. S. 153 und 154. Hertha XI. 1828.
S. 93-114.
18. 1826. l8. BIrd. Notice of Minerais etc. from Palestine, Egypt etc.
Sill. Journ. X. 1826. S. 21—29.
18a. 1826. Ûber die Insel Kos sollen im Journal des Voyages Nr. 93, 1826 und
im Bull. sect. statist. von Férussac 1827, Nr. 9 und 133 Nachrichten
enthalten sein.
19. 1827. C. 6. Ehrenberg. Nâhere Bestimmung des im Jahre 1822 beim Erd-
beben von Halep (Aleppo) im Mittellândischen Meere (bei Cypern) zum
Vorschein gekommenen Felsens.
Poggend. Ann. IX. 1827. S. 601 u. 602.
Man vergl. Hoff, Geschichte der Erdoberflâche 1841. V. Chronik der
Erdbeben. S. 172—174.
20. 1827. P. Partsch. Nachrichten iiber die Knochen-Breccie von Dalmatien.
Leonhard's Zeitschrift 1827. S. 524—628.
21. 1828. A. Boue. Zusammenstellung der bekanntesten geognostischen Tatsachen
ûber die europâische Tûrkei und ûber Kleinasieu.
Mitteilungen auch ûber Griechenland und die griechischen
Insein enthaltend.
Kristallinische Gesteine werden aus Attika, von Tino, Naxia und Paro,
Tzia und Syra, Mycono und Andro, aber auch von Kos, Rhodos und Cypern
(Cu fûhrende Syenite) angefuhrt. Als vulkanisch werden angegeben: die
Halbinsel Methana und die Inseln Poros, Milo, Anti-Milo, Kimolo, Polino.
Polyksndro und Santorin. Auch Limni, Mytilini u. a. Die vulkanischen
24*
188
Gebiete (Trachyto und Basait) Kleinasiens werden gleichfalls vcrzeichnet,
ebenso jene am Bosporus.
Verzeichuung der âlteren Arbeiten von Paroliai, Richardson,
Webb (Mitteilungen iiber die Troas. Basait ûber Granit, FlOtzkalk
durch Basait in Marmor umgewandelt), Andreossy, A. Brown,
Férussac und Wood (ûber die Natur der Gegend von Athen, Geol.
Transact. new séries I. S. 171.) („Mat. Nr. 1").
Zeitschr. f. Min. 1828. XXII. 1. S. 270—282.
22. 1828. A. Boue. Ûbersicht der geognostischen Karten und Gebirgsdurchschnitte.
Griechenland betrelFend : Karten und Ansichten von Tourne fort,
Choiseul, Daubeny. Eine Karte von Milo.
Ann. of Philos. Okt. 1823. S. 816.
Taschenbuch. S. 283—321.
23. 182î>. BIrd. Zur Kenntnis der Geognosie von Palilstina. Der Ôlberg, Tabor
und Karmel: Kalkstein. Am Toten Meer keine vulkanischen Gesteine.
Fossilien am Liban on.
Mag. of nat. hist. Nr. IV. S. 390. (Tasehenb. Zeitschr. f. Min. 1829.
II. S. 785.)
24. 1829. Ém. le Puillon de Boblaye. Lettre sur la geognosie de la M orée.
Férussac, Bull. Se. Nat. XIX. 1829. S. 34—88.
Edinburgh. Journ. nat. geogr. Soc. II. 1830. S. 44—46.
Bull. Soc. géol. de Fr. I. 1830. S. 150—156.
25. 1829. Al. Brongniart. Rapport sur deux mémoires de M. Virlet, relatifs à
la Géologie de la Me s s en ie et notamment à celle des environs de
Modon et de Navarin.
Ann. Se. Nat. XIX. 1830. S. 259-269.
26. 1830. Èm. le Puillon de Boblaye. Notice sur les altérations des roches cal-
caires du littoral de la G r è c e.
Bull. Soc. géol. de Fr. L ser. L 1830. S. 160-166. IL 1831. S. 300.
Man vergl. Boue, Journ. de Géol. IIL 1831. S. 144—166.
27. 1830. P. E. Botta. Sur la structure géognostique du Liban et FAnti-
Liban. Streichen der Schicht^n von NNO-SSW.
Bull. Soc. géol. de Fr. 1. ser. I. 1830. S. 212—226, 234-239.
28. 1831. É. le Puillon de Boblaye. Beobachtungen ilber die geognostische Be-
schatfenheit von Morea. Alte Ton- und Glimmerschiefer im Taygetischen
Gebirge (N— S streichend), Talkschiefer mit marmoriihnlichen Kalken.
Porphyre, Amygdaloide und Ophite derselben Formation. Belemniten in
rauchgrauen kompakten Kalken, Plattenkalke mit Jaspis, Grûnsand und
Kreide mit Diceraten, Hippuriten und Nerineen[(NO—0 streichend). Tertiare
blaue Mergel mit Lignit (auch marine Entwicklung) und SûOwasser-
kalke. Hebungen des Landes. Auf Agina Porphyr-Trachyte. Trachytische
Zone bis Santorin.
Ann. Soc. nat. 1831. XXIL S. 113-134. Erste Mitteil. Bull. Soc.
géol. 1. Ser. I. 1830. S. 82—86. Zugleich legte der Autor eine topograph.-
geologische Karte der Insel A gin a vor.
29. 18;M . Théodore Virlet. Geognostische Notiz iiber die Insel T h e r m i a (Kythnos),
Fortsetzung der Kette von Livadien und Thessalien. Kristallinische Schiefer
und Kalke.
Bull. Soc. géol. de Fr. IS31 32. 1. Ser. IL S. 329—383.
189
30. 1831. VIrlet. Sur le déluge de la S amothrace.
Bull. Soc. géol. de Fr. 1. Ser. If. 1831. S. 341—848.
31. 1831. Ylrlet. Sur un gisement de trachytes alunifères dans l'île d'Égine.
Ebend. S. 357—360.
32. 1S31. Botta. Observations sur le Liban et TAntiliban. Kalk des oberen Jura
(mit Silex), Griinsand (!), untere Kreide, zu oberst Kalke und Mergelkalke
mit Silex und Grt/phaea. Hebungsvorgiinge. In einem der Profile ein Ge-
wôlbe bildend. Diskordanz zwischen den Liegendkalken gcgen die beiden
oberen Horizonte.
Mém. de la Soc. géol. de Fr. I. Ser. I. S. 135 — 160 mit Taf. (geol.
Kartenskizze). Gelesen in den Sitzungen der Soc. géol. de Fr. 1831.
33. 1H32. È. le Pulllon de Boblaye. Recherches sur les roches désignées par les
anciens son les noms de marbre lacé démo ni en et d'Ophite.
Bull. Soc. géol. de Fr. 1. Ser. III. 1832. S. 66 u. 67.
34. 1832. Hauslab. Geographische und geologische Studien an beiden Ufern
des Bosporus und im B a 1 k an. Balkan zwischen Widdin und Adria-
nopel : Grauwacken, quarzitische und Talkschieier, Glimmerschiefer, Kalke.
Die Seen von Ochrida und Kastoria in Makedonien ,vielleicht alte Krater"!
Bull. Soc. géol. de Fr. 1. Ser. III. 1832. S. 97-100.
35. 1832. Th. Yiriet. Sur le système volcanique de l'île de Santorin.
Eine geologische Beschreibuug von Santonn aus dem grolSen Werke
(B o b 1 a y e et V i r 1 e t), ist als Monographie fur sich herausgegeben worden
(31 S.). Bemerkungen liber Milo, Aspronisi, Therasia usw.
Bull. Soc. géol. de Fr. 1. Ser. III. 1832/33. S. 103—110.
36. 1832. Th. Ylrlet. Sur les roches de l'Archipel Grec.
Ebend. S. 201—204.
37. 1832. Th. Ylrlet. Sur la craie inférieure de la Morée.
Ebend. S. 251—253.
38. 1833. Èm. le Puiiion de Boblaye. Des dépôts terrestres à la surface de
la Morée.
Ann. des Mines. IV. 1833. S. 99-126. Edinb New Phil. Journ. XVlll.
1835. S. 1—19. Poggend. Ann. XXXVIII. 1836. S. 253—263.
39. 1833. P. de Boblaye. (Notiz.) Observations des cavernes sur le bord de la
mer en Mo rée.
Bull. Soc. géol. de Fr. 1. Ser. III. 1832/33. S. 345.
Man vergl. auch Ann. se. nat. 1831 und Journ, de géol. 1831.
40. 1833. Pulllon de Boblaye et Théodore Yiriet. Expédition scientifique de M o r é c.
T. IL 2. Sect. des sciences physiques. Géologie et Minéralogie. Mit geol.
Karte (im Atlas).
Zoologie und Palàontologie von G. St. Hilaire, Deshayes, Birron,
B. de St. Vincent.
Die jungen Conglomerate und Mergel werden fur Eociln (Parisien)
und fur Molasse (Nagelfluh) und „ Tertiaire moyen" erkliirt.
Neun Erhebungssy sterne.
Paris 1833. (Man vergl. Bull. Soc géol. de Fr. 1. Ser. II. 1831. S. 298—302.
41. 1833. G. de Lysel. Description des observations minéralogiques faites en
Moldavie et Walachie. Auch petrographische Angaben ûber die
Gesteine der Walachei.
Russ. Bergjourn. 1833. S. 1.
190
42. 18ÎÎ3. Th.YIrlet. Altersbestimmung der Sedimentforination von Morea. Kalke
mit Rudisten, Nummuliten, Korallen. ^Pindisches System* (N26®0).
Conglomerate.
Bull. Soc. géol. de Fr. 1. Ser. III. 1833. S. 149 u. 150.
43. isn. Th. Virlet. Ûber Knochenhôhlen auf Thermia. Katavothren mit
Pflanzenresten und Knochen.
Bull. Soc. géol. de Fr. 1. Ser. 111. S. 223 u. 224.
44. 1H3;J. Th. Yiriet Geognostische Bemerkungen ûber die nordgriechischen
Insein und insbesondere ûber ein braunkohlenfûhrendes Sûfiwassergebilde.
Skiatho, Skantzura und Dio-Delphia: fast ganz aus Ur-
gesteinen. Xero, Xera-Panagia, Jaura, Piperi etc.: grôûtenteils
Kreide. Skopelo: Urgestein und Kreide. Hippuritenkalk auf Ton-
schiefer. {Tornatella prisca und Turritella antiqua bei Krifospilia). Jaura
und Piperi nach der Volksmeinung die Enden einer versunkenen Insel.
Risse im Kalk an den zugewendeten Ufern. Hôhlenreich. — Jaura (Giura)
aus Glimmerschliefer, Tonschiefer und kôrnigem Kalk, Ereidekalk und
Sûûwasserablagerungen, bei lliadtoma (mergelige Paludinenschichten) mit
Lignit (mit Taxodium europaeum).
Ann. Se. nat 1833. XXX. S. 160-168.
45. 18;W. Th. Virlet. Ûber die Kreideformation in Griech enland. (Ober
Radioliten in Ober-Arkadien.)
Die «Kreide** wird in Abteilungen geschieden: 1. dunkle Kalke mit
Nummuliten, Diceraten, Hippuriten und Radioliten ; 2. darûber Gninsand
mit Jaspis, diinnplattiger Kalk mit Jaspis und .Feuerstein* (Diceraten,
Nerineen etc.); 3. Mergel und Griinsand („Macigno") mit Holzstâmmen
(Alcyonien), Fischschuppen, Astraeen und Dentalinen; 4. Scagliaahnliche
Stinkkalke mit Pisolithen, Hippuriten, Nummuliten, Madreporen und
Alcyonienstâmmen. Durch dus Pindische System gehoben in der Richtung
NNO. Ophiolithische Gesteine im Kreidesystem.
Bull. Soc. géol. de Fr. 1. Ser. III. S. 148-150.
46. 18îW« Th. Virlet. Détails suivants sur les roches de l'Archipel grec.
Euphotide, Amphibolit.
Ein Profil der Insel von Mykono. Granit, Pegmatit, schwarze aderige
Kalke, darûber mitchtige Arkosen, in vielen Schichten mit Erzfûhrung.
Bull. Soc. géol. de Fr. 1. Ser. 111. S. 201—203.
Man vergl. auch ebend. VI. 1834/35. S. 278—281.
(„Sur les roches volcaniques de la Grèce.")
47. 1834. A. Boue gibt in seinem Résumé des progrès des sciences géologiques
pendant l'année 1832 eine Zusammenstellung ûber Griechenland und
die griechischen Insein. Es zieht eine , grande bande' von Jura- und
Kreidegesteincn aus Krain, durch Albanien und ûber die jonischen Insein
bis zum Golf von Lepanto.
Bull. Soc. géol. de Fr. 1. Ser. V. 1834. S. 346—383.
48. 1834. Th. Virlet. Uber die Quellen und Gruben von Asphalt und Erdpech
Griech enland s und einiger anderer Gegenden. (Nauplia, Navann, Nisi,
in Argolis. Auf Zante, in Albanien. Insel Koraka, Busen von Arta, Dal-
matien [V^ergoraz und Insel Bua].)
Bull. Soc. géol. de Fr. 1. Ser. IV. 1834. S. 203-211.
Man vergl. ebend. S. 372-376.
Llnstitut. II. 1834. S. 184 u. 185.
191
49. 1835. J. Audjo. Journal of a visit to Constantinople and nome of the
Greek Islands.
London 1836, mit Tafeln.
50. 1835. P. de Bobiaye und Th. Virlet. Cber die Emporhebungen der Bergketten
in Griechenland. Erh ebungssy sterne : Das olympische N 42— -45° W
durch Makedonien und Thessalien bis Dalmatien und Illyrien. Das pindische
System N 24 — 45** W von Albanien bis Lepanto. Das achaische System
N 59—60** W, vor der Bildung der tertiâren Trûmmergesteine in N.-
Morea. Das erymanthische System N 65—70*^ 0, nach jenen Trûmmer-
gesteinsbildungen und den subapenninen Gebilden. Trachyte auf Skyro
damit im Zusammenhange. Das argoliscbe System 0 — W auch in
Thessalien. Das System von Tenare N 4—5° W. Das dardaniscbe System
in N.-Griechenland N 40° 0: bat die Dardanellen erzeugt.
Bull. Soc. géol. de Fr. 1. Ser. V. 1835. S. 207.
51. 1H35. Fr. V. Kobell. Ûber Hydromagnesit von Kumi auf Negropon te.
Erdmanns Journ. f. prakt. Chemie. IV. S. 80 u. 81.
52. 183Ô, Leake. Travels in Northern Greece.
Angaben ûber das Anwachsen des Sperchëus-Deltas in historischer
Zeit. (II. Kap.)
53. 1H35. G. de Lysel. Coupes et plans des mines de sel d'Okna.
Gomoi Journ. St. Petersburg. 1. S. 125 u. 2. 328. (Mat. Nr. 3.)
54. 1835. E. Strickland. Uber Kephalonia.
Sekundâre weiûe Kalksteine gegen 0 einfallend. Argostoli.
Proc. geol. Soc. London 1838. II. S. 220 u. 221.
55. 18^(6. A. Boué. Résultats de ma primière tournée en Turquo d'Europe,
faite, en partie, en campagne de MM. deMontalembertetViquesnel.
Bull. Soc. géol de Fr. 1836. VIII. S. 14-63.
56. 1H:J6. a. Boué. Geognostische Ergebnisse der Reise in der Tûrkei.
Neues Jahrb. fQr Min. 1836. S. 700-703. (Mat. Nr. 7.)
57. 1836. Capt. Cailler. Mnnuskriptkarte des Liban on und Anti-Libanon.
Kalkkettcn: Jura.
Bull. Soc. géol. de Fr. 1. Ser. VII. 1836. S. 138.
58. 18ti6. J. Davy. On a curions phenomen observcd in the Island of Cepha-
lonia, and on the proximate causes of earthquakes in the Jonian
Islands.
Edinb. New. Phil. Journ. XX. 1836. S. 116-123.
Froriep Notizen. XLVIL 1836. S. 241—246.
59. 1836. P. W. Forchhammer. Der Kopaische See und seine unterirdischen
Abzugskanâle.
Poggend. Ann. XXXVIIL 1836. S. 241—252.
CO. 18S6. F. 0. Martin. Ober Kephalonia und die Meermûhlen von Argostoli.
Proc. geol. Soc. London 1838. IL S. 393.
61. 1S36. J. Russegger. Reise von Wien nach Triest und Patras.
Neues Jahrb. ftir Min. 1836. S. 343—347.
62. 18:16. J. Russegger. Geognostische Erscheinungen an der Griechischen
Kûste. Ebend. S. 348—350.
63. 1H36. H. L Strickland. Allgemeine Skizze der Géologie des westlichen Teiles
von Klein- A sien. Smyrna Ost, Konstantinopel, Phrygien nach Smyrna.
Schiefrige und metamori^hische Gesteine. Das Streichen der Schichten
fâllt zusammen mit dem Streichen der Kettcn. ^Silur" (Bosporus).
192
Hippuriteukalk und Scbiefer. Tertiare Sûûwasserablageningen (Kalk-
mergel, Sandstein und Ealk) in allen breiteren Tillem (keine Mekmopsis!),
Trachyte und Trapp und jûngere Bildungen.
Geol. Ges. London 1836. 2. Nov. — Edinb. Mag. 1837. X. S. 68-71.
Geol. Trans. 2. Ser. V. S. 393. Bull. Soc. géol. de Fr. 1. Ser. Vlll.
1837. S. 267—259.
64. 1836. Strickland. Ober die SeewasserstrOmc, welrhe auf Kepbalonia land-
einwiirts gehen.
Lond. Edinb. phil. Mag. 1836. VIII. S. 556 u. 557.
63- 1836. Th. Yiriet. Hebung des Meeresbodens bei S an t or in.
Bull. Soc. géol. de Fr. 1. Ser. VII. 1836. S. 2G0 u. 261.
66. 1836. Th. Yiriet. Note sur l'apparition prochaine d'une nouvelle île dans
l'archipel de la Grèce.
Compt. rend. U. 1836. S. 531 u. 532.
67. 1836/37. H. v. Schubert und Roth. Reisen in das M o r gen 1 an d in den Jabren
1836 und 1837. Entbîilt nach Lartet eine groûe Zahl von geologischen
Angaben ûber den Libanon und Antilibanon. Roth sammelte fossile
Fische (0. Fraas). Schubert erkannte die Dépression des Toten
Meeres („93 Toisen"). Messungen stellten Moore und Beck an.
Journ. of the R. Geogr. Soc. 1837.
68. 1836/37. de Vemeull. Bull, de la Soc. géol. de Fr. 1836. Ser. I. Vol. VIII.
Ûber die Umgcbung von Konstantinopel. S. 268—278 mit petro-
graphischer Karte. Trachyte, Tertiiirablagerungen. Silur oder Cambriuni
von Buyukdere. Die Prinzeninseln, der Olymp.
69. 1H37. A. Boué. Some observations on the geograi)hy and geology of
Northern and Central Turkoy.
Edinb. New phil. Journ. XXII. S. 47-62 u. S. 253-270. XXIII.
S. 54—69. (Deutsch in Berghaus* Almanach. 1838. S. 25 ft'. Franz.: Bull.
Soc. géol. de Fr. 1838. S. 126—145. (Mat. Nr. 8.)
70. 1837. A. Boué. Note géologique sur le Ban a t et en particulier sur les
bords du Danube.
Bull. Soc. géol. de Fr. 1. Ser. 1S38. Vlll.
71. 1837. W. J. Hamilton. Extracts from notes made on a journey in A si a
Min or in 1836.
Journ. geogr. Soc. VIL 1837. S. 34—60.
72. 1837. J. Hedenborg. Om tertiar-bildningen paOn Rhodos.
Skandia IX. 1837. S. 238-260.
73. 1837. X. Landerer. Die Heilquellen in Griechenland.
Bamberg 1837.
Landerer hat uuÛerdem geschrieben: 1838. Rep. f. Phar. LXIII.
S. 196—197; ùber das Vorkommen des Meerschaums in Theben; ûber
ueue in Griechenland aufgefundene Braunkohlenlager, ebend. S. 197 u.
198; iibcr das Mineralwasser auf Algina ebend. S. 198—200 und spâter
liber grieohische Quellen, ebend. 1841. S. 100—102; Mytilini, ebend.
S. 102 u. 103 und ebend. 1846, S. 289—309. Auch ûber die Mineralien
Griochenlands, ebend. LXXVJl. 1842. S. 186-194.
74. 1837. J. Russegger. Geognostische Beschaff'enheit des Tau rus.
NeucH Jahrb. fiir Min. 1837. 8. 40-48.
75. 1S37. J. Russegger. Uber den Libanon.
Khond. S. ir)9 und 170.
193
76. 1837. W. J. Strickland. An account of a tertiary deposit near Lixouri in
the island of Cephalonia. Fossilien von Mittelmeercharakter.
Proc. geol. Soc. London 18.^8. II. S. 545 u. 546.
77. 1S37. Strickland. Ûber die Géologie von Zante. Hippuriten- und Nuuimu-
litenkalk, âhnlich wie im Apennin. Streichen NNW. Subapenninen-
Formation.
Proc. geol. Soc. London. II. 1838. S. 572. Transact. geol. soc. 2. Ser.
V. S. 403.
Bull. Soc. géol. de Fr. 1. Ser. IX. 1838. S. 247 u. 248.
78. 1H:)7. h. E. Strickland und W. J. Hamilton. Ûber die Géologie des Thrakischen
Bosporus. (Mat. Nr. 9.)
London Edinb. phiL Mag. 1837. X. S. 473 u. 474. Proc. geol. Soc.
II. 1838. S. 437 u. 438.
Transact. geol. Soc. London 1839. V. S. 385-392. Tfl. XXXIL
79. 1H37. de Yerneuil. Notice géologique sur les environs de C on s tan ti no pie.
Trachyte, Tertiâr, Silur und Cambrium. — Prinzeninseln : Alte Formation.
Quarzite auf den Gipfeln. Der Oiymp: Ealke zu unterst, Gneis und
Glimmerschiefer. Geschichtete Kalke ûber Talkschiefer, Gneis- und
Gneisgranit.
Bull. Soc. géol. de Fr. 1. Ser. VIII. 1837. S. 268—278. Mit Karte.
80. 183H. Ainsworth. Observations faites dans TA s sy rie, la Babylonie et la
C h a 1 d é e pendant l'expédition de l'Euphrat. Parallelketten des T a u r u s.
Granitisches Zentrum, Gneis und Glimmerschiefer, Diorite, Euphotide
und Kalke. Auch Tonschiefer, Sandsteiu und Kalke. Nummulitenkalk.
Tertiare Kalke mit Pecten und Austem. Kreidekalk mit mediterranem
Cbarakter.
Bull. Soc. géol. de Fr. 1. Ser. IX. 1833. S. 348—361.
81. 1H3H, J. de Bertou. Voyage de l'extrémité sud de la Mer Morte à la pointe
nord du golfe Elanitique.
BulL Soc. Géogr. X. 1838. S. 18-32.
82. 1H38. A. Boue. Keisebericht ûber die zweite Rcise (Balkan, Môsien,
Albanien und Bosnien).
BulL Soc. géol. de Fr. 1. Ser. IX. 1838. S. 126— 145 mit Karte. Ebend.
S. 162-168.
Neues Jahrb. fur Min. 1838. S. 44 u. 45. (Mat. Nr. 10.)
Edinb. New. Phil. Journ. XXV. 1838. S. 174—196.
83. 1838 (?). G. Bowen. MountAthos, Thessaly and E p i r u s. Edinb. Review
(1888 ?).
Die Abhandhing ist mir nicbt bekannt geworden. (Aucb 1855 wird
angegeben.)
84. IHIJS. A. Brown. On the streams of sea water which flow into the land in
Cephalonia (1836).
Proc. geol. Soc. II. 1838. S. 393 u. 394.
85. 18;JS. Gaillardot. Brief aus Syrien. Vulkanische Terrains im SO von
Damaskus.
Bull. Soc. géol. de Fr. 1. Ser. IX. 1838. S. 373.
M. 1h:J8. w. j. Hamilton. Notes of a journey in A si a Minor in 1837.
Journ. Geogr. Soc. VIII. 1838. S. 137-156.
25
194
87. 1838. W. J. Hamilton. On part of Âsia Minor. Zwischen dern Hassan Dagb
(Trachyt und trachytische Conglomerate) und Caesarea, On the geology
of part of Asia Minor, between the Sait Lake of Kodj-hissar and Caesarea
of Cappadocia, including a brief description of Mont Ârgaeus.
Proc. Geol. Soc. IL 1838. S. 651—654.
Transact. geol. Soc. London 1838. V. S. 683—598. Bull.
Soc. géol. de Fr. 1. Ser. IX. 1838. S. 361 u. 352.
88. 18-ÎH. Moore. On the earthquake in Syria in January 1837.
Proc. geol. Soc. II. 1838. S. 540 u. 541.
89. 1838. Bergrat Schiiiers Reise in die Moldau, Walachei und* nach
Bulgarien.
Neues Jahrb. fur Min. 1838. S. 30—35. (Mat Nr. 12.)
S c h û 1 e r soll auch eine geologische Karte der Walachei verfaUt
haben (Boue Esquisse. S. 97), die mir nicht bekannt geworden ist.
90. 1838. A. Yiquesnel. Mention d'une communication sur la géologie de la
Turquie d'Europe.
Bull. Soc. géol. de Fr. I. Ser. IX. 1838. S. 296.
91. 1838, Th. Ylrlet. Die Vulkane von Santorin und von Milo: weder Reihen-
vulkane, noch Erhebungskrater.
Bull. Soc. géol. de Fr. 1838. 1. Ser. IX. S. 168—176 mit Kârtchen.
92. 1839. J. de Bertou besprach die Fortsetzung der Furche des Tôt en Meeres
bis zum Golf von Akabah. (Notes on a journey from Jérusalem by Hebron,
the Dead Sea, El Gh'or and Wadi'Arabah to Akabah and back by Petra.
April 1838.)
Geogi.Soc.Jouni.IX. 1839. S. 277— 288. Man vergl. ebend. XIV. 1848.
S. 336 — 342. (F. de Bertou und Russegger.)
93. 1839. Derselbe Autor verôÔentlichte : Itinéraire delaMerMorteà Akabah.
Bull. Soc. géogr. Paris. XI. 1839. S. 274—331, und
94. 1839. ùber: Dépression de la vallée du Jourdain et du lac Âsphaltide.
Ebend. XH, 1839. S. 113—166.
95. 1839. A. Boue. Sur la Thessalie et la Bulgarie.
Bull. Soc. géol. de Fr. 1. Ser. XI. S. 93.
96. 1839. A. Boué. Mitteilungen aus der westlichen Tiirkei (Ser bien und
Al banien).
Neues Jahrb. fur Min. 1839. S. 553. (Mat. Nr. 15.^
97. 1839. Domnandos. Rocce principali deir Isola di Santorin.
Atti Se. It. 1839. S. 72—74.
98. 1839. Hamilton berichtete am 13. Miiiz 1839 in der Londoner geologischen
Gesellschaft ûber seine Reise uuf der Halbinsel Cyzicus (Kleinasien,
NW). Kristallinische Schiefer, kOrnige Kalke iiber Granit. Kompakte Kalke,
wie Scaglia, tertiiirer glimmeriger Sandstein mit schiefrigem Ton von
Eruptivgesteinen durchsetzt im S. davon.
Bull. Soc. géol. de Fr. 1. Ser. 1839. S. 163 u. 164.
Proc. geol. Soc. of London. 111. 1842. S. 102—108.
99. 1839,40. W. J. Hamilton und H. E. Strickland. On the geology of the western part
of A s i a M i n o r. Eruptivgesteine in drei Perioden, hauptsâchlich tertiiiren
Allers (Trachyte und Basalte und junge Laven in Strômen, auch Tuft*-
konglomerate). kristallinische Schiefer (Gliuimei*schiefer) und metamor-
phische Gesteine, weit verbreitet auch kristallinische Kalke, sowie Granité.
195
Sekund&re Kalke und glimmerige Sandsteine. Lakustrine Schichten
(LimnaeeDf Paludinen etc.). Die vulkanischen Szenerien wciden mit jenen
der Auvergne verglichen. Die iiltevsten organischen Reste cretaziscb
(Hippuriten, Nordseite des Olymps).
Proc. geol. Soc. London. III. 1838—1842. Seite 102—108.
Transact. geol. Soc. London 1840. VI. S. 583—598. Mit 3 Taf. (Eine
Karte der Gegend zwischen Adala und Kula sowie Profile.)
100. 183i^* 6. Kovalevski. Relation d'une ascension au mont Eouim dans Monté-
négro en 1838. Nur wenige Angaben ûber Gesteine. Kreidekalk, cblori-
tische und Talkschiefer, Dolomite, rote Tone etc.
Bull. Soc. géol. de Fr. 1. 8er. X. 1839. S. 112—118.
101. 1839. Russegger ben'cbtete in einem Briefe ûber den BergEarmel. Kreide-
kalk und Nageiflub liber Jurakalk und Dolomit. Ein Basaltgang durcb
den Jurakalk am Wege nach Nazaretb. Ëinsenkung des Toten Meeres.
Neues Jabrb. fur Min. 1839. Seite 305-309.
Bull. Soc. géol. de Fr. 1. Ser. XI. 1839. S. 15 und 16.
102. 1H39. Ru88egger. Mitteilungen ûber E u b ô a und den Peloponnes. Hier al te
groOe Binnenseebecken. Im Norden ^Ûbergangskalkstein, Ton- und Grau-
wackenschiefer'*, bedeckt mit Molasse und Nageiflub. Dièse ganze ^Stûck-
gebirge" bis 2000 m MeeresbOhe bildend, zu unterst mit Molasse wecbsel-
lagemd. An der Westkûste und in Arkadien Diluvium mit Meeres-
konchylien und Lignit. Taigetos und Maina: komiger Kalk, stellenweise
berrlicher Mannor. Glimmer- und Tonscbiefer, darûber alto rote Conglo-
merate («Oldred-*).
Neues Jahrb. fur Min. 1839. S. 690 -693.
103. 1839. H. E. Strickland. Géologie der Insel Zante.
Ober gefaltetem ^Apennin-Limestone", die antiklinale Acbse der Insel
in ihrer Westhâlfte bildend (Nummuliten, Hippuriten in Spuren), altères
Tertiiir: Kalke, Sande, Kalkmergel, blaue Mergel und Tone. (Marine
Fossilien werden angegeben).
Das Tertiiir an eine Verwerfung angrenzend. Groûe Alluvialebene.
Transact. geol. Soc. London 1839. S. 403-408 mit Taf. XXXiïl.
104. 1H39. A. Wagner. Fossile Reste eines Affenscbadels und anderer Siiugetiere
aus Griecbenland (Mesopithecus Pentelicus).
Mûncben. Abhandl. d. Akad. d. Wiss. III. 1837—1843. S. 151 — 172.
Mûncben. Geol. Anz. 1839. S. 306—311. Wiegmann, Archiv V. 1839.
S. 171—176. Abhandl. Mûnch. Akad. d. Wissensch. 1840. IH. 1. 19 S. mit
1 Taf. u. V. 2. S. 835—378. mit 4 Tafeln.
105. 1840. A. Boué Sur un dépôt d'eau douce isolé, dans les montagnes de la
Bosnie méridionale. — Novibazar.
Bull. Soc. géol. de Fr. 1840. 1. Sfer. XI. S. 104—105. Eine Notiz ûber
Makedonien (131). Boué legte am 20. April eine geologiscbe Karte vor
(265). Eine Notiz (278) betrift't das Vorkommen von Lignit bei Rodosto
(am Marmarameere).
106. 1840. A. Boué. La Turquie d'Europe in 4 Biinden. Paris 1840. Géologie
Bd. L S. 219—407 (Mat. Nr. 18).
107. 1840. W. J. Hamilton. On a few detached places along tbe coast of Jonia
and Caria; and on tbe Island of Rhodes. Scaglia aufRlioduH .sehr ver-
breitet, sowie auch im S von Klcinasien (Tau ru s). Nummuliten bei Adalia.
25*
196
Eiuptivgesteine viel seltener, (im S) mit der Scaglia in einem gewissen
Verbande. Trachyte begleiten halbkristallinische Kalke (Erj^thrâu und
Budrum). Eeine Fossilreste.
Proc. geol. Soc. London 1838/42. III. S. 293—298.
108. 1H40 (1839). J. J. N. Huot. Ûber die geognostischen Verhâltnisse der
Walachei und Moldau.
Bull. Soc. géol. de Fr. 1. Ser. X. S. 153—155 (Mat. Nr. 17).
(Cber einen Teil von Ruûland und Bessarabiené Ebend. X. 1838y39.
S. 230-232.;
109. 1840. 6. Kovalevski. Vier Monate in Monténégro.
St. Petersburg 1840. 78 S. mit Karte (mssisch). XIII.
Erwâhnt: Bull. Soc. géol. de Fr. 1. Ser. XIII. 1842. S. 146.
110. 1840. Russegger. Ûber Attika, Eubôa und die Kykiaden.
Brief vom 23. September 1839. Zwei parallèle Gebirgsketten und ihre
Fortsetzung am Meere: Kalke, Glimmerschiefer und Tonschiefer; selten
Durchbrûche von Granit und Poi'phyr. Auch auf den vulkanischen Insein
dieselben Bildungen ini Grundgertiste. Kurze Charakteristik der einzelnen
Insein. Auch Santorin.
Neues Jahrb. f. Min. etc. 1840. S. 196—208.
111. 1840. G. H.Schubert. Ûber die organischen Findlinge des Toten Meere s.
Mtinchen. Gel. Anz. XI. 1840. S. 356—364.
112. 1840. W. J. Strickland. On the geology of the western part of Asia Minor.
Transact. geol. Soc. London. 2. Ser. VI. 1841. S. 1—39 mit 3 Taf.
(1 Karte von Hamilton u. Strickland mit 7 Ausscheidungen. Man vergl.
Nr. 63.)
113. 1840. Yirlet. Eine Mitteilung ûber da.s Vorkommen alt^r Gesteine auf
Samothrake und auf Tenedos.
Gibt das Vorkommen von Spiriferen an.
Bull. Soc. géol. de Fr. 1. Ser. XI. 1840. S. 174 u. 176.
114. 1840/41. G. K. Fiedier. Reise durch aile Teile des Kônigreicbes Griechen-
land (1834-1837).
Man vergl. Mater. Nr. 19 (1840).
Man vergl. auch das Réf. v. Dechen : Jahrb. f. wissensch. Kritik. 1841.
Der erste Band (1840) behandelt Griecheniand u. Eubda, der zweite
die Insein des Archipels. Geologische Angaben in groOer Zabi: Hymettos,
Pentelikon, Laurium. Vorkommen des Porfido verde antico etc. Mit geo-
logischer Karte.
115. 1841. G. de Cigalia. Brevicenni sulle acque minerali e termali delP Isola
Santorino in Grecia.
Atti Ace. Siena. X. 1841. S. 113-143.
116. 1841. Domnandos. Ûber Santorin und andere nachbarliche Eilande. Trachy-
tisches Gestein. Kôrniger Kalk im SO und O der Insel Santorin.
Oken, Isis 1841. S. 559 u. 660.
117. 1841. Ch. Fellows. An iiocount of discoveiies in Lycia (1840}.
S. 112. Abbildung des Sarkophages mit ins Meer versenkter Basis.
London 1841. S^
118. 1841. A. Griesebach. Reise durch Kumelien und nach Brussa.
Fûhrt handschriftliche Mitteilungen v. Friedrichstha Fs an ûber
Kumanova (Tertiar, Dolerito und traehyiitoho Conglomerate), Karatova
197
(Syenit, Porpbyr, Trachyt, Molasse) und Istip (Schtiplje: Granit und
Molasse).
(Man vergl. Matei-ialien Nr. 2^.)
119. 1841. Em. Harie88. Cher einige der bedeiitenderen Minerai quell en des ehemals
Crriechisclien Eleinasiens.
Ber. d. Deutsch. Naturf.-Vers. 1841. S. 103—106.
120. 1S41. C. Me88ala. Narrazione del terremoto di Zante*
Malta 1841.
121. 1841. J. Ru88egger. Cher die Dépression des Toten Meeres und des
ganzen Jordantales.
Poggend. Ann. LUI. 1841. S. 179—194.
122. 1H41/4H. Ru88egoef. Rei^en in Ëaropa, Asien und AfHka.
Unterscheidet (I. Bd,, S. 85) schon die kristallinischen Schiefer von
den Ereideschichten. Im IV. Bande, S. 46, denkt er bei den kristalli-
nischen Kalken und Scbiefern an UmwandlungsvorgUjige* £r hâlt die
Kalkberge in Pal^stina fôr Jura (1847, S. 247). Von den geologischen
Earten betreffen unserGebiet: 1, jene ûber die Paschalike : Adana und
Marascb (1842), ûber den Libanon und Antilibanon (1842) und
iiber das sudliche Syrien (1847).
Stuttgart 1841—1848.
Man vergl. Neues Jahrb. 1838. S. 36-41.
Bull. Soc. géol. de Fr. I. Ser. X. 1839. S. 234—239.
123. 1H42. J. Davy. Notes and observations on the Jonian Islands.
London Smith 1842.
124. 1842. P. W. Forchhammer. Observations on the topography ôf Troy.
Joum. Geogr. Soc. XXT. 1842. 28—44.
Frankfurt a. M. 1850. i^Mit Karte von Spratt.)
125. 1842. W. J. Hamilton. On the geology of the northwestern part of A si a
M in or, from the peninsula of Cyzicus on the coast of the sea of Marmara
to Koola, with a description of the Kata Kekaumene (1859).
Proc. Geol. Soc. III. 1842. S. 102—108.
126. 1842. Fr. V. Kobell. Ober einen Meerschaum von Theben in Griechenland.
Mûnchen. Gel. Anz. XV. 1842. S. 292—295.
Erdm. Journ. prakt. Chemie XXVIII. 1843. S. 482—483.
127. 1842. F. Perrler. La Syrie sous le Gouvernement de Mehémet Ali. Eruption
(1839) von schwarzem Schlamra bei Restau. (II. Kap. S. 29.)
Paris 1842.
128. 1842. Ri8%e9§er. Bohrungen am Pirilus und zwischen Pirâus und Athen
(68 u. 80 ni). Die ersten durch dichten Kalk (Hippuritenkalk) und „Ton
mit Quarz und Kalktrûmmern* bis auf Glimmerschiefer, die zweite
durch ^AUuvium des Beckens von Athen". Lehm, Mergel, Sandstein,
Ton etc.
Neues Jahrb. 1842. S. 431—433.
129. 1842. T. A. Spratt. Notices connected with the geology of the Island of
Rhodes (1840), Glimmerschiefer, in der Mitte Kalk mit dunklen tonigen
Schiefem (Hippuritenkalk?). Die hôchsten Berge: Atabyrius, Elias,
Archangilo etc. (bis 4000 FuÛ) bestehen aus Kalk. Im TertiiU- empor-
getaucht. Ausbruchsgesteine, Das Tertiiir jiinger als die Ausbrficho. Im
198
W nur Sûûwaâserbildungen. W von Kalavorda auch maritie Schalen.
Im 0 nur marine Bildungen. Auch an der N.-Eûste. Grofie Austem.
Kalkconglomerate mit Turbo rugosus, blâtterige Mergel, grobe Sande
{Pecten, Turbo etc.), feine Sande mit Venus; Mergel, grfinliche Sande,
braune Sande mit zahlreichen Fossilien. 100 m Gesamtmâchtigkeit.
Proc. geol. Soc. London 1342. III. S. 773--775.
130. 1842. A Viquesnel. Journal d'un voyage dans la Turquie d'Europe.
Mém. Soc. géol. de Fr. V. 1842. S. 35—128. 2. Ser. I. 1844.
(Man vergl. Mat. Nr. 21.)
131. 1842/43. A. Viquesnel. Sur la Macédoine et Albanie. Eristallinische
Schiefer, Kreide, Tertiâr, Travertin. Granit, Serpentine, Trachyte etc.
Bull. Soc. géol. de Fr. 1. Ser. 1842/43. XIV. S. 287—292.
132. 1843. V. F. Angelot erOi-tert die Frage, ob das Tote Meer eine Dépendance
des Mittel- oder des Roten Meeres sei. Salzgebalt.
Bull. Soc. géol. de Fr. XIV. 1843. S. 370 u. 371.
183. 1843. A. Boue erwàhnt in einem Briefe bei Besprechung von Glazial-
erscheinungen das von ihm und Viquesnel beobachtete Vorkommen
von gestreiften Felsen am Prokletiaberge in Hoch-Albanien und am
See von Plava.
Bull. Soc. géol. de Fr. XÏV. 1843. S. 235.
134. 1843. Ed. Forbes. Report on the mollusca and radiata of the Aegcan Sca
and on tbeir distribution considered as bearing on geology.
Brit. Ass. Rep. 1843. S. 130—194. Froiiep Not. XXVIIl. 1848.
S. 117—120.
135. 1843. W. J. Hamllton. Researches in Asia Minor, Pontus and Annenia.
Deutsche Ausgabe von 0. Schomburgk. Reiseschilderungen.
Leipzig 1843. 2 Bande. (Ënglische Ausgabe London 1842.)
Journ. Geogr. Soc. XIII. 1843. S. 148-155.
136. 1843. F. Hedenborg. Resa i Egypten och det inre Afrika.
Notiz iiber Beirut.
Stockholm 1843. 8*. Man vergl. Nagot ofver Egyptens Geognosi.
Skandia. IX. 1837. S. 75—98.
137. 1843. E. Hitchcock. Notes on the geology of several parts of Western
Asia: founded chiefly on spécimens and descriptions from American
Missionaries. (St. Hebard in Beirut, Benjamin Schneider in Brusaa,
01. Ph. Pawers in Brussa, H. J. v. Lennep in Smyraa etc.)
Chemische Analysen von einigen Libanongesteinen (S. 354 u. 360 ff.)
Ûber vulkanische Gebiete etc. in Syrien und Pal ils tin a, Sodom und
Gomorhafrage (S. 365— 382), marine Fossilien von. Rho dus, (von Lennep
S. 382), ûber Quellen am Mys-Olymp (S. 3S7). Drift-Phânounene im west-
lichen Asien (S. 417).
Rep. Ass. Am. Geol. and Natur. Boston (1840-1842) 1813. S. 348—421.
Nachtrâge erschienen im Bde. VI. 1845.
138. 184^). Landerer. Griechenlands Mineralquellen und insbesondere dessen
Thermen.
Bcr. allg. Vers. d. Naturf. von 1843.
139. 1843, De Cigalla. Analise délie acque minerali di G recia. (Analysen zumeist
nnch Landerer.)
Giorn. To.sc. se. med. iis. e nat Pisa. 1843 (1810?). S. 549—565.
199
140. 1844* W. Fairbairn. Expérimental researcbe» into the properties of the iron
ores of Samakoff in Turkey etc.
Proc. Civ. Eng. Inst. III. 1844. S. 225—229.
141. 1844. W. N. Clay. On the iron-ores or iron sand of Samakoff.
Civ. Eng. Inst. Pr^c. III. (1844.) S. 230-240.
142« 1844» Landerer. Untersuchung des Wassers des Styx.
Rep. f. Pharm. 84. Numberg 1844. S. 61.
143. 1844. Portiock. Some remarks on the white limestone of Corfu and Vido.
Ammoniten und Terebrateln. {Terebratula pala und resiipinatOy Oolitharten.>
Lond. Edinb. Dubl. Phil. Mag. 1844. XXV. S. 217.
Joum. Geol. Soc. I. 1845. S. 87—89.
144. 1H44. A. ViquMnel. Journal d'un voyage dans la Turquie d'Europe.
Mém. Soc. géol. de Fr. 2. Ser. I. 207—303. (Karte von>Makedonien
und Teilen von Albanie n, Epirus und Thessalien.)
(Mat. Nr. 22.)
145. 184Ô. P. G. Egerton. Description of a fossil ray from Mount Libanon.
(Cydobatis oliyodactylus,)
Quart. Joum. London 1846. I. S. 225—229 mit Tafel.
146. 1H4Ô. Hausmann. Beitrage zur Oryktographie von Syra und ein neues
Minerai, der Glaucophan.
Gôtt. geol. Anz. 1845. S. 193—198. Erdmann Joum. Prakt. Chemic.
XXXIV. 1845. S. 239—241.
147. 1845. W.Smyth. Geological features of the country round the mines of the
Tau ru s in the pashalic of Diarbekr. Profil von Arghauch Maden und von
Eebban Maden : Ealke, metamorphische Schiefer mit Diallag, Kalk (haupt-
sâchlich Kreide), «Feldspat-Porphyr**, Talkschiefer.
Quart. Joum. I. 1845. S. 330-340.
148. 1845. Edw. Forbe8 and T. A. B. Spratt. On the Geology of Lycia. ^Scaglia
oder Apenninenkalk'', Sandstein (Macigno?). Nummuliten, Pectines und
Ostraea» Marines Tertiâr mit Fossilien (34 Arten, 12 davon = solchen von
Bordeaux), Mergel, Schiefer und Conglomerate ; von 7(jO— 2000 m Meeres-
hôhe SûÛwasserschichten in den groÛen Tâlern. Serpentin, Grûnsteine,
Porphyrite, Mandelsteine.
Quart. Joum. London 1846. If. S. 8—11.
149. 1845. T. Spratt. Observations on the geology of the Southern Port of the G ul f
of Smyrna and the Promontory of Karabournon. (Note on the fossils in
the freshwater. Tertiary formation of the Gulf of Smyrna von E. Fo rbes).
Lakustrine Mergel (in horizontaler Lage), Kalke, Schieferton und Schiefer
(aufgerichtet). Serpentine, Trapp.
Quart. Joum. I. 1845. S. 156—164 mit geol. Karte.
150. 1846. Joaef Abel und Freih. v. Ransonet vermuten Schwai-zkohlen im Becken
von Senitza in Bosnien.
Innerôsterr. Industrie- u. Gewerbebl. Nr. 46 (Juli 1846).
151. 1846. E. Haiie88^ Ûber Heilquellen Griechenlands und des Orients.
Berlin 1846. (I. Bd. des Werkes: Die samtiichen Heilquellen und
Eurbâder des sûdlichen und luittleren Europa.)
15*2. 1846. Frelh. v. Herder. Bcrgmannische Reise (1835) in Serbien. Pest 184G,
(Mat. Nr. 24.)
200
153. 1846. Landerer. Beschreibung der Insel Milo, ibrer Thermen und Min<;ml*
produkte.
Ausland 1846. S. 640.
154. 1H46. Sauvage. Geologiscbe Schilderung des Eilandes Milo im Crriechiseben
Arcbipel. Zwei Perioden: Ergieûung der Tracbyte; Emporhebung der
trachytischen Massen, vor Ablagerung des Tertiârs. (Bimsstein, Conglo-
merate und Taffe.) Vergleich mit den Pblegrâiscljen Feldem. Auch
sandige Kalke und kieselig-tonige Gesteine.
Ann. des Min. îSer. IV. X. 1846. S. 69—100 mit Karte.
155. 1846. Sauvage. Observations sur la géologie d'une partie de la Grèce con-
tinentale et de Tile d'Euboea. Den pentelischen Marmor und die kristal-
linischen Schiefer erkliirt er fur umgewandelte jurassische und unter-
cretaziscbe Bildungen.
Ann. des Min. Ser. IV. X. 1846. S. 101—157.
156. 1846. V. Zentner. Mineralreicbtum Griecbenlands.
L'Inst. I. Se. m. ph. et natur. XIV. 1846. S. 308,
1 57. 1846—49. Heckel. Fossile Fische vom Libanon (Russeggers Saramlung).
13 Arten.
Russeggers Reisewerk. III. S. 335—354.
158. 1847. Blanche. Geognosie des Dorfes Abey am Libanon. Profil von Damur
nach Abey (Augitporphyrit) ; zu bôchst Kalke ; eine Schichte mit Nerineen.
Gegen die Basis Sande und Austem, Lignit» Pyrit. Der Einschnitt des
Taies von Damur in Augit- u. Feldspat fubrenden porphyrischen Gesteinen.
Bull. Soc. géol. de Fr. 1847/48. 2. Ser. V. S. 12—17.
159. 1847. A, Boué. Ûber Nummuliten und Hippuritcn in Albanien.
Ber. Fr. d. Naturw. Wien 1847. III. S. 446 ff. (Mat. Nr. 2fi.)
160. 1847. Ed. Forbes. On the tertiary of tbe island of Cos.
Edinb. New Phil. Journ. XLII. 1847. S. 271-275.
161. 1847. T. Spratt. Remarks on the geology of the Island of Sam os.
162. 1847. T. Spratt (and E. Forbes). On the geology of a part of Euboea and
Boeotia. Geologisches Profil von Kumi. Sekundârer Kalk und Serpentin,
dazwischen die lakustrinen Schichton; bei Kastrovalla die Fische und
Pflanzen fûhrende Schicht. Im Profil von Markopolo mit Lignit. Auf den
beiden Karten (Teile von Samos und Euboea): Trapp, Serpentin, kristal-
linische Gesteine (und Marmor); sekundâre Gesteine; lakustrine Ablage-
rungen und Gerôlle. Grenze des kristallinen Gebietes gegen die sekundaren
Bildungen bei Aliveri.
Quart. Journ. III. 1847. 8. 65—74. Mit 2 geol. Karten.
163. 1847. E. Forbes. On the fossils collected by Lient. Spratt in the island
of Samos and Euboea.
Quart. Journ. III. 1847. S. 73.
164. 1847. W. J. Hamilton und H. E. Strîckland On a tertiaiy deposit near Lixouri
in the island of C e p h a 1 o n i a. 76 Arten aus pliocânen Schichten^ (Profil).
Stammt aus 1837.
Quart. Journ. London. III. 1847. S. 106-113.
165. 1847. T. A. B. Spratt und E. Forbes. Travels in Lycia, M il y as and the
Cibyratis. Die beigegebene geologische Karte fiihrt an: Travertin und
alluviale Ebenen, marines Tertiar am Aktschai, Horzum-Tschai, im Becken
von Kassabar, am unteren Xanthus und Arycandus. Siifiwasserterti&r.
201
f
Eruptivgesteine (am Golf von Makos und an einzelnen Punkten, nord-
ôstlich davon, im Quellgebieèe des Xanthus und Horzum-Tschai, sowie
nahe der Westkûste des Golfes von Adalia.
London 1847. 2 Bande
166. 1H47. A. Viqiiesnel. Remarques relatives aux roches crétacées de Gouzinié
(Haute Albanie).
Bull. Soc. géol. de Fr. 1847. II. Ser. IV. S. 426. (Mat. Nr. 27.)
167. 1S47. J. A. Wagner. Urweltlkhe SiiugetierûbeiTeste aus Griechenland.
Mûnchen. Ak. Abhandl. V. 1847. S. 333-378.
168. ^847* D. Wolf. Ansichten ûber die geognostisch-montanistischen Verhâltnisse
Bosniens.
Gran 1847 (30 S.) (Mat. Nr, 28.)
169. 1S48. H. J. Anderson. Geological report of Palestine.
Amer. Exped. 1848.
170. 1S4S. J. J. Bianconi. Se il mare abbia in tempi antichi occupato le pianure
d'Italia, di Grecia, deir Asia Minore etc.
Nuovi Ann. Se. Nat. IX. 1848. S. 27-62.
171. 1848. A. Boué. Ober Viquesnels Reise im Jahre 1847.
Ber. Fr. d. Naturw. Wien 1848. IV. S. 75—88. (Mat. Nr. 29.)
172. 1848. F. V. Hauer tiber Russeggers Einsendungen aus Syrien (Orontestal),
wo er N— S streichende Schichten des Tertiârs (Grobkalk, Ton, Sandstein)
angetroffen bat (Clypeaster conoideus); von «Thor Oglu" am Taurus:
tertiàre Sandsteine, horizontal liegend, mit groiien Austern und von
«Hudh* in Karamanien: Tertiâr bis 4000 Fuû Meereshôhe mit marinen
Fossilien, welche vollkommen mit solchen aus dem Wiener Becken
ûbereinstimmen.
Haidingers Berichte. IV. 1848. S. 311—313.
173. 184S. Hommaire de Hell. Sur les résultats d'un nivellement du Bosphore
Compt. rend. Paris. XXVI. 1848. S. 143—147.
174. 1H48. Landerer. Ober die Hôhlen in Griechenland.
Neues Jahrb. fur Min. 1848. S. 420—423.
175. 1H48. Landerer. Ober die in Griechenland vorkommenden Petrefakten. —
Pikermiknochen. — Hinter der Akropolis : „Madreporen und Turbiniten".
Hippuriten (zwischen Livadien und Theben und bei Kalamata in Messenien).
Fische von Kumi auf Euboea etc.
Neues Jahrb. fur Min. 1848. S. 513-518.
176. 1848. A. von Morlot. Ober die geologischen Verhaltnisse von Istrien mit
Berûcksichtigung Dalmatiens etc.
Haidingers Abhandl. II. S. 257—317.
177. 1848. Perrey. Sur les tremblements de terre de la péninsule Turco-
Hellénique et de la Syrie.
Brûssel 1848—50. Mém. Couronn. XXIll.
178. 1848. Y. Raulin. Geologische Verhaltnisse der Insel Kreta. Talkschiefer (im
W bis Caiïea, ara Kap Retimo, siidlich von Candia, in der Provinz Setia)
mit Diorit, Serpentin und Porphyr, und mit Pegmatit am Golf von
Mirabello; sie umschlieûen auch grauen, kristallinischen Kalk. Kreide
das Hauptgestein der Insel: Macigno, mit Talk und Jaspis, schwarzer
Kalk mit Lydit, Schleifsteine. (Gebirgc von Sphakia, Psiloriti [Ida], Lassiti,
auch im S und.O der Insel.) Die Kalke der Talkschiefer in weiûe Gipse
26
202
umgewandelt ! Bei Lassiti ein Rudist, beim Kastell Pediata riesige Nummu-
liten. Tertiâr (wie auf Malta) an der Nordkûste: Mergel und Kalke, Sande
und Konglomerate. Sûûwasserbecken mit schlechter Braunkohle zwiscben
Kap Buso und dem Kap von Retimo. Auch im S, bis zur Kette des
Messara bis gegen 600 m Meereshôhe. Auch an der Setia etc. Tertiiirer
Gips mit fossilen Fischen (âhnlich jenen von Sinigaglia). In der Ebene
von Lassiti (1000 m) Gebilde wie im Val d'Arno (Hippopotamus). Rezente
Meeresablagerungen bei Canea bis 10 m û. d. M. Eeine Spur von vulka-
nischen Gesteinen.
Haidingers Berichte. Wien. IV. 1848. S. 301-304.
179. 1H4S. 0. Sendtner. Reise nach Bosnien.
Ausland 1848. (Mat. Nr. 30.)
180. 184H. P. de Tscbihatscheff. Lagerstatten von Smirgel in Kl ein a si en (in
Blôcken zwischen Eskihissar und Melassa). Ûberbleibsel aus zerfallenem
Glimmerschiefer und Kalk. (Auch in Samos soll Smirgel vorkommen.) '
Compt. rend. XXVI. 1848. S. 863—366.
181. 1849. Ehrenberg. Mikroskopische Untersuchung des Jordanwassers und des
Wassers und Bodens des TotenMeeres. ^Ein brackischer Sûûwassersée**.
Meeresorganismen fehlen fast ganz. Im Wasser Sûfiwasserformen.
Berlin. Monatsber. 1849. S. 187—193.
182. 1849. J. W. Hamilton. Observations on the geology of A si a M in or,
referring more particularly to positions of Galatia, Pontus and
Paphlagonia.
Granité, Grûnsteine und Trapp, Porphyrite und andere Ausbruchs-
gesteine. Jura (?), Scaglia (Terebratula, Pecten OSO von Angora). Tertiàr:
Nummulitenschichten. Salz- und gipsfiihrende Formation, Aralo-Kaapische
Formation (?), Sûûwasserablagerungen.
Quart. Joum. IV. 1849. S. 362—376.
183. 1H49. E. Huyot u. d'Archiac. Ùber Tertiârbildungen von Kladova (Walachei).
Hist. d. Progr. de la géologie II. 1849.
184. 1849. Landerer. Ûber die in Griechenland sich findenden Bergwerke aus
den Zeiten der alten Hellenen. Laurion, Kupfergruben in Korinth, Chalkis
und auf Eubôa. Viele Angaben ûber griechische Insein.
Neues Jahrb. f. Min. 1849. S. 415—436.
185. 1849. Landerer. Analyse der Quellen bei Atros in Griechenland. Einen
Sumpf bildend.
Buchners Rep. XXIV. S. 296.
186. 1849. W. F. Lynch. Notice of the narrative of the U. S. expédition to the
river Jordan and the De ad Se a.
Sill. Journ. VIII. 1849. S. 317-333.
187. 1849. F. J. Pictet. Description de quelques poissons fossiles du Mont Liban.
14 Arten {BeryXy Pagelhis, Picnosterinx etc.)
Genève. Mém. Soc. Phys. XII. 1849. S. 277—334.
183. 1849. P. de Tchlhatchetf. Notice of researches in A si a Min or.
Devon am N-Ufer des Golfs von Nicomedia. Alveolinen u. Nummuliten
am Kizil Irmak. Juraammoniten sûdlich von Angora. Bestelgung des
Argaeus.
Quart. Journ. London. V. 1849. S. 360—802.
203
189. 1S50. A. Boue. Ûber die physîsche Môglichkeit, leîcht Fahr- und Eisen-
bahnwege in der europiiischen Tûrkei anzulegen.
Sitzungsber. d. Wiener Akad. 1850. S. 259—266. (Mat. Nr. 31.)
190. 1K50* A. Boué. tîber die Hôhe, die Ausbreitung und die jetzt noch vor-
handenen Merkmale des Miocânmeeres iïi Ungam und vorzûglich in der
europâischen Tûrkei.
Ebend. 1850. S. 382-397. (Mat. Nr. 32.)
191. 1H50. A. Bouè. Bemerkungen ûber sein Werk: ,La Turquie d'Europe*.
Ebend. 259—266. (Mat Nr. 33.)
192. 1850. J. Carrara. Asphalt von Mosor (Dalmatien).
Jahrb. d. k. k geol. R.-A. I. 1860. S. 749. II. 1851. S. 137. VII. 1857.
S. 760—761.
193. 1850. Dele88e. Ûber sphâroidischen G^ranit aufTino und ûher Meerschaum
von Theben.
Neues Jahrb. f. Min. etc. 1850. S. 313—317,
194. 1850. Landerer. Ûber die Heilwirkung der Quellen von Kythnos (Th ermia),
Hypate und Âdipsos.
Athen (griechisch).
195. 1850. Lynch. Narrative of the U. St. Expédition 1850.
Booth u. Muckle beschrieben und analysierten die gesammelten
Gesteine. Sill. Joum.
Officiai report of the United States Expédition to explore the D e a d
Sea and the River Jordan.
Sill. Joum. XIX. 185C. S. 147—149,
196. 18&0. P. de Tchihatcheff. Sur les dépôts sédimentaires de TAsie Mineure.
Devon, Jura, Kreide, Eocân, Mioeân (Cilicien und Lycien). Lakustrine
Ablagerungen.
Bull. Soc. géol. de Fr, 2. Ser. 1850. VII. S. 388—424, 1851. VIII. S. 24.
197. 1850. A. Viqueenel. Notice sur la collection des roches recueillie en Asie
par feu Uommaire de Hell, et sur les divers travaux exécutés pendant
le cours de son voyage.
Bull. Soc. géol. de Fr. 2. Ser. VU. S. 491—514. (Mat Nr. 34.)
198. 18Ô0. A. Viqueenel. Note sur remplacement du Bosphore à Tépoque du
dépôt du terrain nummulitique.
Ebend. S. 514—520. (Mat. Nr. 35.)
199. 1850. A. Viqueenel. Rapports adressés au ministre de Tlnstruction publique
renfermant une description sommaire de la partie de la T h r a c e comprise
dans la Carte de l'ouvrage suivant.
Archives des missions scientifiques 1850.
200. 1850/51. A. Viqueenel. Extrait d'une lettre sur les environs de Constantin-
ople. Terrain de transition: Angabe der Stôrungsrichtungen. Nummu-
litenschichten und jûngere Bildungen. Ausbruchsgesteine.
Bull. Soc. géol. de Fr. VIII. 2. Ser. 1850/51. S. 508-514.
201. 1851. Jo8, Abel. Ûber den Bergbaubetrieb in Ser bien.
Jahrb. d. k. k. geol. R.-A. 1851. II. S. 57-67. (Mat. Nr. 38.)
202. 1851. A. Boué. Ûber das Erdbeben (Oktober 1851) in Oberalbanien.
Sitzungsber. d. Wiener Akad. 1851. VU. S. 776—784, (Mat. Nr. 39.)
203. 1851. G. Brankovich. Ûbersicht der aus versehiedenen Erzen Serbiens
erhaltenen Produkte.
Jahrb. d. k. k. geol. R.-A. 1851. II. S. 174.
26*
204
204. 1^1. E. M. Leycester. Some account of the volcanic groupe of Santorin
or Thera, once called Calliste.
Journ. Oeogr. Soc. XX. 1851. S. 1—37.
205. 1S51. P. de Tchihatcheff. Mémoire sur les terrains jurassiques, crétacés et
nummulitiques de la Bithynie, la Galatie et la Paphlagonie.
Bull. Soc. géol. de Fr. 2. Ser.VllL 1851. S. 280—297. Mit Karte. (Taf.VIIL)
206. 1851. P. de Tchihatcheff. Sur les dépôts nummulitiques et diluviens de la
presqu'île de T h race.
Bull. Soc. géol de Fr. 2. Ser. Vlll. 297—313. (Mat. Nr. 37.)
207. 1851* Aug. Viquesnel. Observations sur les alluvions aurifères des cours
d'eau de la Turquie d'Europe et sur les exploitations auxquelles
elles ont donné lieu.
Bull. Soc. géol. de Fr. 2. Ser. VIII. S. 482—485. (Mat. Nr. 35.)
208. 1851. A. Viquesnel. Note sur la collection des roches recueillie en 1846, par
feu Hommaire de Hell, sur le litoral européen de la Mer Noire.
Kreide, Nummulitenschichten, Pliocân und junge kristallinische Schiefer,
Ausbruchsgesteine. Auch aus der Gegend von Varna.
Bull. Soc. géol. de Fr. S. 515—532. (Mat Nr. 36.)
209. 18ô2. A. Boue. Sur rétablissement de bonnes routes et surtout de chemins
de fer dans la Turquie d'Europe.
Vienne. Braumûller. 1852. (Mat. Nr. 41.)
210. 1S52. T. A. Conrad. Description of the fossils of Syria. Conrads Typen
wurden neuerlich 1900 von B e e c h e r besprochen. Ein Teil der
Conradschen Originale (22 von 100) ist wieder aufgefunden worden.
Officiai Rep. U. St. Exp. Dead Sea and River Jordan by Lynch.
Baltimore 1852.
Amer. Journ. of Se. IX. 1900. S. 176—178.
211. 1H52. Ch. Feilows. Travels and researches in A si a Mi no r. EnthîUthie und
da kurze geognostische Angaben. Kalkstein bei Smyma, vulkanisches
Gestein (S. 13), âhnliche Kalke bei «Bérgama** (S. 27), Grranitszenerie (S. 30),
Kalk mit Muschelschalen bei Alexandria Troos (S. 42), muschelfûhrende
Schichten an den Dardanellen (S. 62). Ein kleines Profil (S. 95), fSrmliche
Tafelberge bei Kootàya (Cotyaeium) etc.
London 1852. Man vergl. Edinb. Review 77.
212. 1H52. Fischer v. Waldheim. Platacanthus, fossiler FisJa^ von Kumi auf E ub o e a.
Bull. Soc. des Natur. Moscou. XXV. 1852. S. 285-288. Mit Taf.
213. 1852. E. IM. Leycester. Some account of the volcanic group of Milo, Anti-
Milo, Kimolo and Polino. Ûber Strandlinien auf Kreta.
Jouru. Geogi-. Soc. 1852. XXII. S. 201—227.
214. 1S52. Lynch und Andersen. Officiai report of the U. St. expédition to
explore the Dead Sea and the river Jordan. Conrad beschrieb
die gesammelten Fossilien (s. o.). Verwechslungcn von Kreide mit Jura.
215. 1852. L. Neugeboren. Literarische Notiz itber M. T. Ackners Monographie:
Geolo^isch-palaeontologisches Verhaltnis des siebenbiirgischen Grenz-
gebirges liings der kleiuen Walachei.
Verhandl. ^iebenb. Ver. Hermannstadt. lit. 1852. S. 23—30.
216. 1852. V. Prolcesch-Osten. Die versteinerton Holzstàmme im Hafen von Sigri
auf Lesbos. An dor Nordostkiiste nach Fr. Unger fûnf Arten Nadel-
uiid Laubholzer.
SitznngMber. Wionor Ak. d. W. IX. 1852. S. 855-857.
â05
217. 1S52* Schlehan. Versuch eîner geognostischen Besohreîbung der Gegend-
zwischen Amasry und Tysla-asy an der Nordkiiste von Eleinasien.
AufderKarte werden ausgeschîeden : Granit, Cbergangskalk, Tonschiefer
und Grauwacken, Steinkohlen und buntér Sandstein, Groûoolith, weiÛer
Jurakalk.Yerbranntes Gebirge. Schuttland. Besprechung derNiveauveriinde-
rungen. Nach den Profilen die Schiefer und Grauwacken, die Steinkohlen-
formation und der ^bunte Sandstein" gefaltet. Der Jura diskordant darûber.
Zeitschr. Deutschen. geol. Ges. 1852. IV. S. 96— 142. Mit geol. Karte,
mit Profil und 2 Taf.
218. 1852. A. de Viquesnel. Exploration dans la T u r q u i e d*E u r o p e ; description
des montagnes du Rilo-Dagh et du bassin hydrographique de Lissa.
Bull. Soc. de géographie. 4. Ser. IV. S. 549—567. (Mit Karte.)
219. 1853. Bursion. Ûber das Vorgebirge Taenaron (der Halbînsel Lakoniens).
Horizontale Lagen schwarzgrauen Marmors (alte Steinbrûche des Taina-
rischen Marmors), bis 1 m mâchtig, mit schwarzen Kalkmergelzwischen-
mitteln. Auch rot-, griin- und weiûaderigé Bâ.nke. (Rote Mamiore ôstlich
von Kyparosos).
Abhandl. bayr. Ak. phil. Kl. VII. 1855. S. 771.
220. 1853. D'Archiac erwâ^hnt das Vorkommen von Fischen zu Makri Eiôi bei
Konstantinopel, vom Charaktei* jener des Libanons.
Bull. Soc. géol. de Fr. 2. Ser. XI. 1853. 8. 21.
221. 1H53. Duvernoy. Fossile Sàugetiere von Pikernii bei Athen am Fuûe des
Pentelikon.
Compt. rend. 1853. XXXVIII. S. 251—257. Ebend. 1854. S. 607—610.
L'Inst. 1854. XXIl. S. 50. 127.
222. 1853. Konst. v. Ettingshausen. Fossile Flora vom Monte Promina in
Dalmatien. 45 Arten.
Denkschr. und Sitzber. Wiener Akad. 1853.
223. 1853. A. Gaudry. Sur les environs du Bosphore de Thrace. Der Mont
Géant besteht aus Kalken, Schiefem und Grauwacken.
A. Viquesnel. Bull. Soc. géol. 2. Ser. Vol. XI. S. 13—17.
Daran schlossen sich (ebend. 17—21) Bemerkungen.
224. 1853. A. Gaudry und Am. Damour. Sur la géographie de Tîle de Chypre.
Sur lu composition de l'île de Chypre (Berpisung 1853). Erst im Miociin
erhoben.
Hippuritenkalk und Macigno, darûber weiCe Mergel (weit verbreitet)
mit Ostraea, Chenopus, Toxobrissus etc. Ophite und Serpentin die Masse
des Olymps bildend; mit Kontaktwirkungen auf die Nachbargest^jne.
Horizontal lagert das marine Pliocân. Ufersâume von Kalkstein, Con-
glomeraten und Sanden mit rezenten Fossilien.
Bull. Soc. géol. de Fr. 2. Ser. XL .1853. S. 11 und 121.
Peterm. geogr. Mitteil. 1860. S. 154—155. (Naçh Gaudry s vorlaufigen
Berichten an die Akademie.)
225. 1853» Lacroix. Iles de la Grèce.
L'univers pittoresque. Paris 1853. S. 472 ff.
226. 1853. Mezlère8. Le Pe lion et r08 8a(?j. Nach Boues Angaben macht er
es wahrscheinlich, daû in den kôrnigen Kalken Thessaliens organische
Einschlûsse vorkommen.
(Mat Nr. 44.)
206
227.. 1H53. F. Unger. Notiz ûber ein Lager von Tertiârpflanzen im T a u r u s (aufgef.
von Kotschy) am Sûdhange (Bulgardogh) und von Tschihatscheff
am unteren Cydnus (in 4000 Fuû Hôhe). 8 Arten: Podocarpus eocaeniea,
Comptonia laciniata, Quercus Lonchitis etc. (Sotzkaarten).
Sitzungsber. 'Wiener Akad. d. W. XL 1863. S. 1076 u. 1077.
228. 185»). A. de Viquesnel. Résumé des observations géogi-apbiques et géologiques
faites en 1847 dans la Turquie d'Europe.
Bull. Soc. géol. de Fr. 1853. X. S. 454—474. (Mat. Nr. 42.)
229 1853. A. de Viqueenel. Remarque sur les dépôts de lignite tertiaire supé-
rieure d'Agatchili sur le litoral de la Mer Noire.
Bull. Soc. géol. de Fr. 1853. XI. S. 17—21. (Mat, 43.)
230. 1853. A. de Viqueenel. Dépôts stratifiés, roches pyrogènes de la Turquie
d'E u r 0 p e.
L'Institut. XI. 1853. S. 132—134.
231. 1853—1859. Hommaire de Hell. Voyage en Turquie et en Perse. 4 Bande
mit Atlas von 119 Taf.
Paris 1853—1859.
232. 1854. A. Boué. Recueil d'itinéraires dans la Turquie d'Europe.
Wien 18Ô4. 2 Bde. (Mat. Nr. 46.)
233. 1854. A. Boué. Ûber Viquesnel s neue ^ Carte de la Th race, d'une partie
de la Macédoine et de la Moesie".
Sitzungsber. Wiener Akad. XIV. 1854. S. 284—287.
234. 1854. Lyman Coleman. Textbook and Atlas of Biblical Geography.
London 1854. 8^
235. 1854. W. J. Hamilton. On a spécimen of nummulitic rock from the neigh-
bourhood of Varna (Aladyn) in Bulgarien. (Orhitoides cf, dispansus
B, Jones,)
Quart. Journ. London. XL 1855. S. 10 und 11. (Literary Gazette,
29. Juli 1854. S. 690. F. W. Hamilton.)
236. 1854. N. Garella et Huyot. Rapport sur les mines de houille d'Hé raclée.
Ann. des mines 1854. 5. Ser. VL S. 173—234.
237. 1854. Gaudry. Sur le mont Pentélique et le gisement d'ossements
fossiles situé à sa base. Ûber seine Arbeiten bei und ûber Pikermi.
Bull. Soc. géol. 2. Ser. XL 1854. S. 359—365. Compt. rend. XXXVIII.
1854. S. 611—613. XLL S. 894—897. XLIl. 1856. S. 291—293. XLIIL
1857. LL 1860. S. 457—460, 500—502.
Bull. Soc. géol. deFr. 2. Ser. XIX. 1862. S. 629-640. (Vôgel u. Reptilien.)
Ebend. 2. Ser. XllI. 1856. S. 509.
238. 1854. Herm. v. Meyer. Ober das Authracotherium dahnatinum vom Monte
Promina in Dalmatien. Von Scblehan aufgefunden.
Jahrb. d. k. k. geol. R.-A. IV. 1854. S. 165. VL 1855 (1856). S. 184,
652. Meyer Palaeont. IV. 1854. S. 61—66.
Man vergl. die schône Monogr. Fr. Tel 1ers: Neue Anthraco-
therienreste. Abhandl. d. k. k. geol. R.-A. XXXIV. 1884. 133 S. u. 4 Taf.
239. 1854. J. Pancic. Ûber Tertiarverstcinerungen aus der Umgebung von B e 1 gr a d.
Jahrb. d. k. k. geol. R.-A. 1854. Verh. 89.
240. 1854. F. Roth u. A. Wagner. Die fossilen Knochenûberreste von Pikermi
in Giiechenland.
Miinch. gel. Anz. 1854. XXXVIII. S. 234, 337—343. Abhandl.
Miinch. Akjid. d. Wiss. VIL 1854/1855. (2). S. 371-464 mit 8 Taf.
207
241. 1854. P. de TchihatchefT Dt^pôts tertiaires d'ane pai-tie de la Cilicie
Trachée, de la Cilicie Champître et de laCappadoce. Ermenek-
taJ gegen Karaman (Larandn). Mâchtigcs Miocân mit honzontaler Lagerung,
auf Schiefem, Kalken und Mergeln. Reiche marine Faona: Clypeaster^
Fanopaea, Lucina, Venus, ArcOi Ostrea crassissima, Tutfitella, fîeurotomà,
Fusus etc. Zwischen Mersine und Tarsus un ter diluvialer Decke Ton
und sandige Mergel mit reicher mariner Fauna einer etwas anderen
Fazies. Auch von Tarsus bis Namroun hoch am Bulgar Dagh hinan.
Steil aufgerichtete kristallinische Kalke am ËngpaO jenseits Gulek.
Norddstlich davon Saudsteine und Kalke mit Ostrea» Auch Conglomerate
(mit Melaphyr), zwischen „Melaphyr", eocâne Ablagerungen mit Nummu-
liten. Miocân bis gegen Hudh. Trapp sehr verbreitet.
Bull. Soc. géol. de Fr. 2. Ser. XI. 1854. S. 866—393 (m. top. Karte).
242. 1S54. P. de TchihatchefT. Dépôts tertiaires du midi de la Carie et d'une
partie septentrionale de la Pi si die. Zwischen Latmus- und Lida-Kett«
marines und Sûfiwassertertiâr. Tonschiefer, graue (palâozoische?) Kalke
und Melaphyr.
Bull. Soc. géol. de Fr. 2. Ser. XL 1854. S. 393— 402«
243. 1S54. P. de TchihatchefT. Dépôts paléozoïques de la Cap p ado ce et du
Bosphore. Devon (und auch Bergkalk) am Anti-Taurus und am
Bosporus. Silur, Devon und Bergkalk in Kleinasien. Am SeihunfluÛe
Productus semireticulattts und Spirifer. aff, ovalis.
Bull. Soc. géol. de Fr. 2. Ser. XI. S. 402—410 m. top. Karte.
244. 1H54. P. de TchihatchefT. Considérations sur les terrains i)aiéozoïque8 de
l'Asie Mineure.
Compt. rend. XXXVIII. 1864. 1. Ser. S. 678-681.
245. 18Ô4. P. de TchihatchefT. Dépôts miocènes de l'Asie Mineure.
Ebend. S. 727—730.
246. 1854. A. de Viquesnei. Présentation de la Carte de la T h r a c e, d'une pai-tie
de la Macédoine et de la M^oesie.
Bull. Soc. géol. de Fr. 1854. XII. S. 11. (Mat. Nr. 47.)
247. 1854. A. de Viquesnei. Présentation de quatre planches d'itinéraires, faisant
part de l'atlas du voyage dans la Turquie d'Europe.
Ebend. XII. S. 36. (Mat. Nr. 48.)
218. 1854,'55. Spratt. Letter on Crète. Strandlinien. — Niveauveriinderungen.
Joum. R. Geogr. Soc. XXIV. S. 238 u. 239.
249. 1H55. Spratt. Ûber das Emporsteigen des westlichen Kreta.
Ann. d. voyag. 1855. III. S. 111.
250. 18Ô5. C. Andrae. Der Bucsecs bei Kronstadt u. Skit la Jalomitza. (Wa 1 a c h e i).
Verhandl. u. Mitteil. siebenb. Ver. VI. S. 40—62.
251. 185Ô. Coeta beschrieb neue Fische vom Liban on. ^Descrizione di alcuni
pesci fossili del Libano.*
Atti Acad. se. nat. Napoli 1855. II. S. 97—112.
251 a. 1855. C. V. Ettingshausen. Die eocâne Flora des Monte Promina (Dalmatien)^
Denkschr. Wiener Akad. VIII. 1855.
252. 1SÔ5. Ch. Gailiardot Description géologique de la montagne appelée Djebel
Khaisoûn au nord de Damas. Zwei Hauptreihen von Ketten von Djebel-
Chaikh aus. Eine derselben parallel zum Libanon gegen Nord bis an die
Ebene von Homs (A nti libanon). Die andere Reihe in mehreren Zweigen
mit dazwischenliegenden Tâlern (auch Damaskus in einem derselben).
20S
Am Djebel Khaisoûn mergelige Hornsteinkalke, diehter and kristallinischer
Kalk mit Mergellagem und tonigkalkige Mergel. Eruptivgesteine bei
Damaskus und im Ântiiibanon. (Profil des Djebel Khaisoûn.)
Bull Soc. géol. de Fr. 2. Ser. XII. 1855. S. 333—346.
253. IHÎM. Fr. Lanza Essai sar les formations géognostiques de la Daim a lie
et sur quelques nouvelles espèces de Radiolites et d'Hippuiites. Diluvium.
Tertiaire, Supercrétacée, Crétacée. Jurassique, Trias-Paléozoique. Terrain
d'éruption.
Bull. Soc. géol. de Fr. 2. Ser. XIII. 1855. S. 127—133 mit Taf.
254. IKm, Lindermayer. E u b o e a, eine naturhistorische Skizse. Keinerlei weiter-
gehende neue geologiscbe Mitteilungen.
Bull. Soc. natur. de Moscou. XXVIII. 1855. S. 401—455.
255. IHTw. H. Poole On the coal of the NW. districts of A s i a M i n o r.
(Zwischen Brussa und Gemlik (Ghio) in Bithynien.) Kalksteine und steil
aufgerichtete Sandsteine bei .Solis**. Am See von Sabandscba «Lignit**,
auch bei Kurikôi; fand Stiçmaria, Calamités und Sigillaria bei Koslu.
Quart. Joum. London. XII. 1856. S. 1—4.
Man vergl. auch D. S an dis on ebend. XI. 1855. S. 476 mit Notiz
von Hamilton (S. 477) ûber den môglichen Zusammenbang der KohIen von
Eregli mit jenen am Golf von Nikomedia.
256. IHôô. T. Spratt Brief iiber das Kohlenvorkommen von Ko>«lu im Revier von
Heraclea.
Edinb., New Phil. Journ. 1855. S. 172 u. 173.
257. 1S.);>. A. Viquesnel Note Rur quelques-uns des accidents les plus remar-
quables que présente l'étude géographique de la Thrace.
Compt. Rend. XL. 1855. S. 185—188.
258. 1H;>5;1Hô6. C. GaHIardot Découverte d'un gisement de nummulites près de
Séida (Syrie).
Bull. Soc. géol. de Fr. XllI. 1855 56. S. 538 u. 539.
259. lHr>(>. A. Boué. Ûber das Erzrevier Maidanpek in Ser bien.
Bull. Soc. géol. de Fr. 1856. XIII. S. 63. (N. Jahrb. fur Min. 1856.
S. 710 u. 711.)
260. 1856. Gaudry. Sur les tremblements de ten*e qui ont renversé en août 1835
la ville de Thèbes.
Compt. rend. XLII.
261. 1856, A. Gaudry legt den 1. Bd. seiner Recherches scientifiques en Orient
vor. (Reise 1853— 1854.) G riechenland, Agypten, Syrien u. Cypern.
Bull. Soc. géol. de Fr..2. Ser. XIU. 1856. S. 252.
262. lHr)6. Mop. Hoernes Sur les fossiles d'espèces marines modernes recueillis
par M. de Heldreich. 84 subfossile Arten von Kalamaki auf dem
Isthmus von Korinth. Zwischen Kalamaki und Lumaki 9 — U m uber
dem Meeresspiegel in Serpentinsanden. Durchaus mediterrane Formen.
Bull. Soc. géol. de Fr. 1856. S. 571-573.
263. 1H56. Th. Kotschy Aus dem Bulghar Dagh des Cilicischen Taurus.
Zeitschr. allg. Erdk. I. 1856. S. 121 — 139. Mitteil. geogr. Ges. Wien. I.
1857. S. 82—95.
264. 1SÔ6. J. Michel. Note géologique sur la Dobrudscha entre Rassova et
Kustendjé. Die Kalke von Rasova werden richtig als Neocom bezeichnet,
(Pet ers scheiut dièse Arbeit entgangen zu sein, sie findet sich nicht in
seinem Literaturverzeichnisse.) Auch Orbitulitenkalke fûhrt Michel aus
209
diener Gegend an, Ebenso das Vorkommen groCer Ostreen im „grès vert".
WeiDe Feuersteinkreide.
Die Nummulitenfunde scheinen nur in Bausteinen gemacht worden
zu sein.
Bull. Soc. géol. de Fr. 2. Ser. XII 1. 1856. S. 539-542.
205. 1H56« H. Pooie. Notice of a visit to the De ad Se a.
Am Nordufer des Sees keine Salzinkrustation.
Quart. Joum. London XII. 1856. S. 203.
266. 1856. V. Raulin. Note sur la constitution géologique de Tîle de Crête.
Ausfûlirliclier*» Darstellung. Alluvium, Molassen und Subapenninen-
kalk, Nummulitenkalke, Macigno (hauptsâchlich Kreide), Serpentin, Diorite
(âlter als Ereide), Talkschiefer.
Bull. Soc. géol. de Fr. 2. Ser. XIII. 1856. S. 439—458.
Man vergl. Actes de la Soc. linéenne de Bordeaux. «Déscr. phys. de
rîle de Crête** 1858.
267. 1856. F. A. B. Spratt. Route between Kustendjé and the Danube.
Geogr. Soc. London 1856 (23. Juni) mit Karte.
268. 1856. Spratt. Eoblenlager in der Tûrkei, und zwar an der Stidkûste des
SchwarzenMeeres zwischen Frakle und Amastris (Eregli und Amasra),
fast in jedem Taie in Hôhen von 50—1000 Fuû.
Edinb. New. Phil. Journ. — Peterm. geogr. Mitteil. 1856. S. 37 u. 88
(wird irrtûmlich als an der Nordkiiste des Marmarameeres angegebeu).
269. 1856. F. A. B« Spratt. On the geology of Varna and the neighbouring
parts of Bulgaria.
Quart. Journ. geol. Soc. XIII. 1856. S. 72—83. (Mat. Nr. 64.)
Erste Notiz. Quart. Joum. London. XII. 1856. S. 387 u. 388.
On the geology of Varna and its vicinity, and of other parts of
Bulgaria (Cap Emineh, Burgas etc.).
270. 1856. A. de Viqueenel. Présentation de la 7. livraison du voyage dans la
Turquie d'Europe.
Bull. Soc. géol. de Fr. 2. Ser. 1856. XIV. S. 249.
271. 1857. A. Braiin8, Beobachtungen in Sinope; mit einer geologischen Karte
der Halbinsel. Andésite bedeckt von Kreidekalk. Ein kleines Auftauchen
von devonischen Ealkschiefem.
Zeitschr. f. allg. Erdkunde. Neue Folge. II. Bd. 1857. S. 27-34 mit
geol. Karte.
272. 1857. Brelthaupt Exposé ûber Maidanpek (Serbien).
Berg- u. Hûttenm. Zeitung. LVIl. 1—4, 13-15, 21 u. 22.
Neues Jahrb. f. Min. 1857. S. 87. (Mat. Nr. 52.)
273. 1857. Breithaupt Alter Silber- und Bleibergbau zu Petrovi und an anderen
Orten in Serbien.
Berg- u. HUttenm. Jahrb. Freiberg. XI. S. 123.
274. 1857. M. Hoernea. Subfossile Seeticrreste aus Kalamaki am Isthmus von
Korinth. Von 87 Arten 50 im Wiener Becken.
Hebungsvorg^ge bedingten die Umvirandlungen der Faunen.
Jahrb. d. k. k. geol. R.-A. VII. S. 173.
275. 1857. R. Owen. On the fossil vertebra of a serpent {Laophis crotaloïdes)
discovered by Cap t. Spratt in a tertiary formation at S a 1 o n i c a.
Quart. Journ, London. XIII. 1857. S. 196-199 mit Tafel.
27
210
276. 1857. J. B. Roths Reise von Jérusalem und dcm Toten Meere dorch die
Araba bis zuin Roten Meere. Nur sparliche Angaben geologischer Natur.
Peterm. geogr. Mitteil. 1857. S. 260-265, 410-416. 1868. S. 1-5,
267—272. 1859. S. 283—294.
277. 1857. T. Spratt. On the freshwater deposits of E u b o e a, the coast of Gr r e e c e
and Salonica. Profil an der Eûste von Lokris. Sande und Sandsteine mit
Mergeln undSchottem, Melanien, Paludinen, Limnaeen, Planorhis, Hélix etc.
Bei Atalanta als Grundgebirge Hippuritenkalk ûber Schiefern. (Mat. Nr. 55.)
Quart. Jouni. XIU. 1857. S. 177—184.
278. 1857. A. Wagner. Neue Beitrâge zur Kenntnis der fossilen Sâugetierûber-
reste von Pikermi.
Abhandl. Miinch, Akad. d. Wiss. 1857. VIII. 1. S. 109—158 mit 8 Taf.
Man vergl. auch die spilteren Arbeiten Wagners: Sitzungsber. d
Mûnch. Akad. d. Wiss. 1860. S. 647—655 (Berichtigung einiger Angaben
Lindermayers) und 1861. S. 78—82.
279. 1857. Wutzer. Erdbeben im Taie von Brus s a im Jahre 1855.
Verhandl. niederrhein. Ges. Bonn 1857.
280. 1858. Th. Kotschy. Reise in den cilicischen Taurus ûber Tarsus.
Gesteinsunterlage (Boden) S. 362—366. BisNimrud undGûlIek: Mergel,
Conglomerate, Sandstein, Kalk tertiiiren (miocânen) Altéra. Die Gebirge
aus dichten, grauen oder feinkômigen Kalken mit Hornstein. Die hdchste
Hôhe des Bulghar Dagh : kôroiger Kalk, tiefer: dichte Kreidekalke, Ton-
und Glimmerschiefer (an der Cydnusquelle). Diorit. Ensfiihrung. Unter dem
Schiefer dichte lichtgraue Kalke.
Gotha (J. Perthes) 1858. 443 S.
281. 1858. V. Landerer. Thermen von Hierapolis in Phrygien. y,In vulkanischem
Gebiete", 75—80® R. Inkrustationen.
Buchners N. Rep. fur Pharm. VI. S. 567
(Ref Neues Jahrb. f. Min. 1858. S. 575.)
282. 1H58. Y. Raulin. Description physique de l'île de Crète.
Bordeaux. Act. Soc. Linn. II. 1853. S. 109— 20i, 307—442, 491—584.
III. S. 1—50, 70—157, 321-444.
283. 1858. F. A. B. Spratt. On the geology of the northcoast part of the
Dobrudscha.
Quart. Journ. geol. Soc. XIV. S. 203—212. (Mat. Nr. 66.)
284. 1S58. T. Spratt. On the freshwater deposits of the Levante. Profile. West-
kuste von Marmara: Granit zwischen dunkelgriinen Schiefern, im
NW von kristallinischem Kalk ûberlagert. Mytilini: Eruptivgcsteine
zwischen Sand, Mergeln etc., Kalke im Norden. Tenedo: Sekundârer
Kalk im Osten (steiler au^erichtet), gegen W flach liegende Mergel-
sandsteine mit Fossilien, ûberlagert von weiûen, sandigen Kalken mit
Fossilien. Das Agilische Meer war ganz oder teilweise ein
Binncnsee. Ûber das Gebiet von Troja.
Quart. Journ. XIV. 1858. S. 212—219. (Vorgelegt 1857.)
285. 1S5H. P. de Tchihatcheff. Sur l'orographie et la constitution géologique
de quelques parties de l'Asie Mineure.
Compt. rend. XLVII. 1858. S. 118—120.
Man vergl. auch ebend. S. 216— 219, 446—448, 515-517, 667 u. 668.
211
286. 1858/59. A. Boué. Note sur la géologie de THercégo vine, de la Bosnie
et la Croatie turque. Dolomite mit Megalodonten, Hippuriten- und
Nerineenkalk (Gosau), Schiefer und Sandsteine der Kreide, Macigno,
Nummulitenkalk (Gatzko). Miocâ,nbecken.
Bull. Soc. géol. de Fr. 2. Ser. XVI. S. 621—628.
287. 1859. A. Boué. Ûber die Straûe von Prisren nach Scutari in 0 b e r-Â 1 b a n i e n.
Sitzungsb. d. Wiener Akad. XXXVII. 1859. S. 128—136.
288. 1H5S'59. A. A. Damour. Sur la Gmelinite de nie de Chypre
Bull. Soc. géol. de Fr. 2. Ser. Bd. XVI. 1858/59. S. 678 u. 679.
289. 1859. A. Gaudry. Géologie de rîle de Chypre.
Geologische Karte ( 1 : 250.000) mit 7 Ausscheidungen : Bx)che8 plu-
toniques: Aphanite, Ophitone, Wacken, Serpentine, Granité; kompakter
Kalk (Ereide *?) ; Psammit und Macigno (Ëoc^n) ; Kalke mit Gips (Miocân) ;
Pliocîln und Quartftr. Grûnsteine, im SW die Hauptkette bildend (auch
den Olymp), umsilumt von tertiâren Kalken und Mergeln mit Gips. Fast
mitten durch die Insel von W — 0 eine Senke von Tertiâr und Quartar
erfûllt. Im N bilden belle Kalke (Kreide?) die Dferkette; von Macigno
(Flysch) umsâumt und dieser vom Teriiâr.
Hebung der Insel nach dem Miocân, endgûltig nach dem Pliocan.
Bildung der Hûgel sûdlich von der Ebene von Nicosia.
Mém. Soc. géol. de Fr. 2. Ser. VII. 1859. S. 149—314. Mit Karte
(1:250.000). 1860.
Auszug Compt. rend. 1859. S. 912. Engl. Cbers. von F. Maurice
1878. 98 S. mit Karte und 20 Taf.
290. 1859. M. V. Hantken. Dber Serbiens Bergbau.
Bericht ûber d. I. allg. Vers, von Berg- u. Hûttenmîinnem in Wien
1858. (Mat. Nr. 58.)
291. 1859. M. V. Lipold. Ûber die geologische Zusammensetzung eines Teiles
des Kreises Cattaro in Dalmatien und des benachbarten Teiles von
Monténégro.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1859. S. 23—27. (Mat. Nr. 59.)
292. 1859. R. de Visiani. Fiante fossili délia Dalmazia.
Mem. Ist. Veneto. VII. S. 423. Jahrb. d. k. k. geol. R.-A. X. 1859.
Verh. S. 109.
292 a. 1859. Alb. Mou880n. Fin Besuch auf Corfu und Cefalonien im September
1858. Fund von fraglichen Nerineen bei Scripero.
Zurich 1859. 83 S.
293. 1860. A. Breithaupt. Erster Bericht ûber den Timazit.
Berg- u. Hûttenm. Ztg. 1860. Nr. 12.
Man vergl. auch desselben Autors: Timazit, eine neue Gesteinsart,
und Gamzigradit, ein neuer Amphibol.
Ebend. 1861. Nr. 6.
294. 1860. A. Gaudry. Plantes fossiles de rîle Eubée.
Compt. rend. L. S. 1093—1095.
295. 1860. A. Gaudry. Note sur quelques os gigantesques, provenant des nouvelles
fouilles entreprises en Grèce. Dinotherium, Mastodon etc.
Bull. Soc. géol. de Fr. 2. Ser. XVIIl. S. 91-96.
296. 1860. Fr. V. Hauer. Ober die Verbreitung der Inzersdorfer (Congerien-
Schichten.
Jahrb. d. k. k. geol. R.-A. 1860. XI. S. 1-10. (Mat. Nr. 61.)
27*
212
297. 1800« X. Landerer. Ober ein ewiges Feuer in Lycien; ûber eine neu auf-
gefundene Hôhle auf der Insel Paro.
Regensburger Korresp.-Bl. XIV. 1860. S. 93—98.
298. 1860/62. A. Lindermayer. Die fossilen Knochenreste in Pikermi in Griechen-
land.
Regensburger Korresp.-Bl. XIV. 1860. S. 109—122. XV. 1861.
S. 181—185. XVI. 1862. S. 137—139.
299. 1860. V. Raulin. Note sur les Almyros de la Crète.
Brackwasserquellen im Bereiche der kompakten Ereidekalke.
Bull. Soc. géol.. de Fr. 2. Ser. XVII. S. 504—507.
300. 1860. F. A. B. Spratt. On the freshwater deposits of Bessarabia, Moldavia,
Walachia and Bulgaria.
Quart. Journ. geol. Soc. 1860. XVI. S. 281—292. (Mat. Nr. 60.)
301. 1861. Ad. Brongniart. Note sur une collection des plantes fossiles recueillies
en Grèce par M. Gaudry.
Plantes fossiles de Koumi.
Compt. rend. LU. 1861. S. 1232—1239.
302. 1861. d'Archiac. Note sur quelques fossiles tertiaires et crétacés de l'Asie
Mineure (Mat. Tschihatschefts).
Eociin mit ^ummulites perforatus^ Miocan mit Fecten planicostatuSy
Kreide mit Exogyra columha, Rudisten, Inoceramen etc.
Bull. Soc. géol. de Fr. 2. Ser. XVIII. 1861. S. 552—564.
303. 1861. E. J. A. d'Archiac. Rapport sur un mémoire de M. A. Gaudry, intitulé :
Géologie de TAttique et des contrées voisines.
Compt. rend. Paris. LUI. 1861. S. 666—669.
304. 1861. A. Gaudry. Note sur les Antilopes trouvées à Pikermi (Grèce). Palaeo-
iragus lionenii, Traijocerus Amaltheus und Valenciennesi, Gcusella hrericornis,
Falaeovyx speciosus und parvidens.
Bull. Soc. géol. de Fr. 2. Ser. XVIII. S. 388-400. Mit 3 Taf.
305. 1861. A. Gaudry. Note sur les carnassiers fossiles de Pikermi (Grèce):
Metarctos diaphorus, Protnephitis Lartetiif Ihalassictis Orhignyi, Musteh
Pentelici, Hya(nictis graeca^ Uyatna Choeretis.
Bull. Soc. géol. de Fr. 2. Ser. XVIII. S. 527—538. Mit 2 Taf.
306. 1S61. A. Gaudry. Note sur la Girafe et l'Helladotherium trouvé à Pikermi
(G rèce).
Bull. Soc. géol. de Fr. 2. Ser. XVIII. 1861. S. 587-597, Mit Taf.
307. 1H61. H. Grimm. Ûber die von Herrn Professor Siegel in Griechenland
uufgefundenen Marmorbrûche des Rosso antico und Verde antico. Auf
Tino (Tenos) der grûne Marmor, in der Maina der rote Marmor, im
Kalkstein.
Zeitschr. f. allgem. Erdk. Berlin. N. F. XI. 1861. S. 131—134
308. 1861. Hocquard bat ûber Kohlen aus Hieka (Ploca in Monténégro) be-
richtet. (Nach Tietze Asphaltscbiefer.)
Ann. des Min. 5. Ser. XIX. 1861. S. 495. Auszug aus einer Depesche
an dus Ministerium des affaires étrangères.
309. 1861. J. Schmidt. Beitriige zur pbysikalischen Géographie von Griechen-
land. Athen 1861.
310. 1861. G. Tschermak. Analyse eines hydrophaniihnlichen Minerais von
T h e b e n.
Sitzungyber. d. Wiener Akad. d. Wissensch. XLIII. 1861. S. 381.
213
311. 1861. Valenciennes. Rapport sur les collections des espèces mammifèreâ
déterminées parleurs nombreux ossements fossiles recueillis par M. A. Gaudry
à Pikermi.
Compt. rend. LII.
312^. 1862. A. Boue. Die Karte der Herzegowina, des sûdlichen Bosniens
und Montenegros von Herm de Beaumont.
Sitzungsber. d. Wiener Akad. XLV. 2. 1862. S. 643—659.
313. 1S62. A. Gaudry. Note sur les débris d'oiseaux et de reptiles trouvés à
Pikermi (Grèce).
Bull. Soc. géol. de Fr. 2. Ser. XIX. S. 629-640.
314. 1H^2. A. Gaudry. Sur le singe fossile de Grèce.
Bull. Soc. géol. de Fr. 2. Ser. XIX. S. 1022—1025.
315. 1H62— 1H67. A. Gaudry. Animaux fossiles et géologie de l'A t tique. Die ver-
schiedenen Ton- und Talkschiefer, Kalksteine, Psammite und Breccien
mit Grûnsteinen und Serpentinen ûber den alten Glimmerschiefern und
unter sedimentaren Formationen, in eincr Zone eines grofien regionalen
Metamorphismus. (Eniption von Gabbro- und Serpentinmassen.) Rhyncho-
nellen und Rudisten in Kalken von Salamis (S. 398). Die Kalke der
Akropolis und des Lykabettos Einlagerungon in krislallinischen Schiefeni.
Paris 1862-67. 474 S. Mit Atlas und geol. Karte (10 Farben) 1867,
nebst Profilen. Man vergl. auch Quart. Journ. XXIV. 1868. S. 1 — 7. Les
Mondes. XVI. 1868. S. 377-379 und Compt. rend. LXVI. 1868. S. 103 — 105.
316. 1862 (und 1867). Fr. v. Hauer und G. Stache. Bericbt uber die Aufnahmen
im sûdlichen Dalmatien: Trias {Halohia Lommeli, Cassianer Schicbten),
Jura, Kreide, Eociln; auch ûber ein Eruptivgestein von der Insel Lissa
und aus Dalmatien (melaphyrartjgmit Tuft'en und Conglomeraten). Sildlich
von Enin Diorit am Monte Cavallo. Das Gestein von Lissa ist nach
Tschermak ein Diorit, bei Comisa auch Dialhigit (1867).
Verhandl. d. k. k. geol R -A. 1862. S. 257. Ebend. 1867. S. 89—91.
317. 1862. Linderoiayer. Geschichte der Verânderungen, welche die Provinz
Attika erlitten hat, ehe sie von Menschen bewohnt wurde.
Ber. Augsburger naturw. Vereinea. XV. S. 23 — 28.
318. 1862. J. F. Jul. Schmidt. Keisestudien in G r i e c h e n 1 a n d. Reiseschilderungen
und Hôhenangaben.
Peterm. geogr. Mitteil. 1862. S. 201—204. S. 329-333.
319. 1862. J. Szabô. Ûber eine Erhebung und Senkung des Festlandes im sûd-
ôstlichen Teile von Europa (ungarisch) 1862. Akad. Schr.
Quart. Journ. 1863. XIX. S. 113. (Mat. Nr. 62.)
320. 1862. Ch. Texier. A s i e m i n e u r e. Artikel im l'Univere pittoresque. S. 34. An-
gaben ûber Spuren friiher hOheren Meeresstandes. (E Suess, Antl. d. Erde.
II. S. 547 — 590 bestreitet aile auf derartige Beobachtungen bezûglichen
Angaben, soweit sie sich auf die historische Zeit beziehen.)
321. 1862. Fr. Unger. Wissenschafiliche Ergebnisse einer Reise in Griechenland
und in den Jonischen Insel n. Die geologische Karte von Korfu nur
Kreide und Tertiàr. Tassello und Macigno wird nur erwilhnt. Das Tertiiir in
flachen Mulden zwischen den gleichmâfiig verfliichenden Kreidegesteinen.
Die Meennûhlen von Argostoli (S. 30—42). Die fossile Flora (50 Arten)
von Kumi auf.Euboea (S, 143—186, mit Profil). Viele Arten gemein-
214
Bchaftlich mit den Sotzkaschichten. Végétation, mehr Analogien in der
nôrdlichen Hemisphâre. (Mit Literaturangaben.)
Wien 1862. 213 S. mit geol. Karte von Korfa (mit Profil; viele treff-
liche Illustrationen).
322. 1863. D. T. Ansted. The Jonian Islande. London 1863. Man vergl. auch
On the pfaysical geography of the Jonian Islande.
Popular Se. Rev. III. 186 L S. 44-65.
323. 1S03. D. G. Barbiani und B. Barbiani. Mémoire sur les tremblements de
terre dans l'île de Zante, avec une introduction par Alexis Perrey.
Mém. de l'Ac. de Dijon. XL. 1863. S. 1—112.
324. 1H63. A. Boue. Ûber Hahns Funde von marinen Schichten von Leitha-
kalkcharakter zwischen Scutari und Durazzo.
Bull. Soc. géol. de Fr. 2. Ser. XXI. 1863. S. 109.
325. 1863. de Cigalla. Uber die Insel Chris tian a im griechischen Archipel
(im Kretischen Meere). Trachyt, Bimsstein, Pozzolanerde etc.
Man vergl. Peterm. Mitteil. 1863. S. 234 u. 235. Aufsatz von Dr. Kind
nach der Athenischen Zeitschrift Néa HavScipx vom 15. Mârz 1863.
326. 1863. Fr. v. Hauer. Geologische Karte von Dalmatien auf Grund der
Arbeiten G. Staches und K. Zittels. Angaben ûber altère A rbeiten von
P. Partsch, Lanza (Profile. 1852. i^. 192, Eocim S. 193 etc. ebend.
Hippuritenkalk. Jahrb. 1853, S. 157). Schlehan (ûber Eohlenlager. Jahr-
buch d. k. k. geol. R.-A. 1851. IV. 137).
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1863. S. 14. — Karte (1 : 576.000) erschien
1866. Jahrb. d. k. k. geol. R.-A. S. 431—454.
327. 1863. K. Peters. Bemerkungen ûber die Bedcutung der Balkanbalbinsel
in der Liasperiode.
Sitzungsber. Wiener Akad. XL VIII. (Mat. Nr. 63.)
328. 1863. K. Peters. Bericht uber den geologischen Bau der Dobrudscha.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1863. XI. S. 3. (Mat Nr. 64.)
329. 1863. F. Romer. Geognostische Bemerkungen auf einev Reise nach Kon-
stantinopel und im besonderen ûber die in den Umgebungen von Kon-
stantinopel verbreiteten devonischen Schichten.
Neues Jahrb. fur Min. 1863. (Mat Nr. 65.) S. 515— 524. Man vergl. auch
Breslau. Jahresb. 1363. S. 41—43.
330. 1863. G. Stache. Bau der Gebirge in Dalmatien. Die Faltung der Kreide
und des Eociins zwischen dem Ende der Eocân- und der jûngsten Tertiâr-
zeit. (Detailaufnahme 1859.)
Jahrb. d k. k. geol. R.-A. XIII. 1863. S. 18 und 19. (Neues Jahrb.
1864. S. 92 und 93.)
331. 1864. A. E. Bieiz. Die .jungtertiilren Schichten nâchst Krajova in der
Walachei.
Verhandl. Siebenb. Ver. f. Naturw. 1864. (Mat. Nr. 71.)
332 1S64. A Boue. Der albanesische Drin und die Géologie Albaniens, besonders
«eines tertiilren Beckens.
Sitzungsber. Wiener Akad. XLIX. (2. Janner 1864.) (Mat. Nr. 66.)
Man vergl. ebend. LUI. 1866. S. 10—13.
333. 1S64. A. Boué. Géologie der europilischen Tûrkei, besonders des
slîiwischen Telles.
Ebend. Miirz 1864. S. 310—322. (Mat. Nr. 67.)
215
334. 1864. A. Cordella. Ober eine neue Gesteinsbildung oder alluviales Schlacken-
conglomerat An der Sud- und Ostkûste von Attika. Bleiscblacken; alte
antike Schlackenhalden. Auh Erzen der Glimmerscbicferregion.
Berg- und Hûttenm. Zeitung. 1864. XXIII. S. 285 u. 286.
335. 1S64. B. V. Cotta. Erzlagerstâtten im Banat und in Serbien.
Wien 1864. (Mat. 70.) Man vergl. Neues Jabrb. fur Min. 1864. S. 822-827.
336. 1864. Edni. Dallor. La production minérale en Turquie.
Le moniteur universel. 20. Sept. 1864.
337. 18^. H. M. Jenkins. Brakish-water fossils of Crète. Levantinischc Stufe.
Das Vorkommen von Cerithium mit Binnenconcbylien nach M. Neumayr
zweifelbaft Melanien, Melanopsiden und Neritinen âhnlich wie auf Ko.
Quart. Joum. of science (Samuelson and Crooker). I. 1864. S. 413.
338. 1H04. X. Landerer. Mitteilungen ûber die Bergbaue der Hellenen.
Neues Jabrb. fur Min. 1864. S. 45—48.
339. IS^. K. Peters. Vorlâufiger Bericbt ûber eine geologische Untersuchung der
Dobrudscha.
Sitzungsber. d. Wiener Akad. 1864. (Mat. Nr. 69.)
340. 1804. J. Rôskiewicz. Studien ûber Bosnien und Hercegovina.
Wien 1864. (Mat. Nr. 84.)
341. 1864. P. de TchihatchefT. Le Bosphore et Constantinople.
Paris 1864. (Mit geol. Karte.) (Mat. Nr. 68.)
342. 18^« H. B. Tristran. On a bone breccia with flints in Lebanon.
Rep. Brit. Ass. XXXIV. 1864. S. 72 u. 73.
343. 1864. H. B. Tristram. On tbe sulphur and bitumen deposits at the soutli-
west corner of the De ad Se a.
Ebend. S. 73.
344. 1864. E. de Verneuii. Note Kur len fossiles recueillis en 18G3 par M. de
Tchihatchcff aux environs de Constantinople. Zwischen dem Silur
und Devon am Bosporus keine scharfe Grenze. Fossilienliste.
Bull. Soc. géol. de Fr. 2. Ser. XXI. S. 147—156.
345. 1865. J. J. Bianconi. Sur l'ancien exhaussement du bassin de la Médi-
terranée (Man vergl. 1848.)
E. Suess bezweifeit die Vorraussetzungen ûber die Niveauverschieden-
heiten. (Antl. d. Erde. II. S. 552.)
Bull. Soc. géol. de Fr. 2. S. XXIII. 1866. S. 72—80.
346. 1865* A. Boué. Exposé des raisons pour lequelles j'ai modifié aujourd'hui
une partie de mes classements géologiques de la Turquie. 15 ver-
schiedene Auffassungen.
Bull. Soc. géol. de Fr. 2. Ser. XXII. 1865. S. 164-174.
347. 1865. 8. v. Cotta. Ûber Eruptivgesteine und Erzlagerstâtten im Banat und
in Serbien.
Berg- u. Hûttenm. Zeitung. Freiberg 1865. S. 118.
348. 1865. A. Damoiir. Note sur un hydrate d'alumine ferrugineuse trouvé dans
nie d'Egine (Grèce\
Bull. Soc. géol. de Fr. 2. Ser. XXII. 1865. S. 413-416.
349. 18SÔ. A. Gaudry. Résumé des recherches sur les animaux fossiles de P i k e r m i.
Bull. Soc. géol. de Fr. 2. Ser. XXIII. S. 509-516.
350. 1865. Louis Lartet. Note sur la découverte des silex taillés, en Syrie,
accompagnée de quelques remarques sur l'âge des terrains qui constituent
216
la chaine du Liban. Caveiiiôse Kalke (Jura). Sandige Terrains mit Eisen-
und Ligniteinschlûssen (Grûnsand). Mergelige Ealke (untere Kreide).
Bull. Soc. géol. de Fr. 2. Ser. XXII. IS65. S. 637—746.
Man vergl. auch Corapt. rend. LVIII. 1864. S, 622 u. 523.
351. 18G5. L Lartet Note sur la formation du bassin de la Mer Morte etc.
Hebung gegen Ende des Eocâns. Altère Stôrungen in der Kreide.
N-S-Spalten: Feldspatporphyre brechen empor. Das Becken fjebildet
unabhangig von jeder maiinen Mitwirkung. Nach dem Tertiîir war der
Seespiegel um mehr als 100 m hôher als jetzt. Absatz von Gips- und
Salz fûhrenden Mergeln. Ausbrûche NO vom Becken (Basalte).
Bull. Soc. géol. de Fr. 2. Ser. XXII. 1866. S. 420-468. Mit Karte
( l : 2,700.000).
352. 1865. K. Peters. Uber die geographische (.lliederung der unteren Donau.
Sitzungsber. d. Wiener Akad. 28. April 1865. (Mat. Nr. 72.)
353. 1865. A. E. Reil88. Foraminiferen u. Ostracoden der Kreide am Kanarasee
bei Kûstendsche (Dobrudscha). (Sammlung K. Peters'.)
Sitzungsber. d. Wiener Akad. d. Wiss. LU. S. 265 mit 1 Taf.
354. 1865. G. Somerviile. Das geologische Bild der Gegend nm Jérusalem.
Weifier Kreidekalkstein mit Feuersteinknollen. Flach geschichtet.
Geol. Mag. XII. 1865. S. 279.
355. 1865. T. Spratt. Travels and researches in Crète. (Géologie. II. S. 352 bis
396.) Auf der geologischen Karte finden sich mit beilàufigen Grenzen
ausgescbieden : shales and schists, limestone, marine tertiary deposits,
fresh or brackish water deposits and igneous rocks. Die âJtesten Fossilien
ira Kalke sind Hippuriten zum Teil zusammen mit Nummuliten (,wie in
Lycien"). Ein Reisender ^at beginning of the latest çentury discribes
Belemnites . . . at the base of M. Ida." — Die schîefrigen Gesteine teils
im Liegenden der Kalke (^Scaglia**), teils im Hangenden. Schotter, weifie
Mergel und sandige Lagen, wahrscheinlich jungeres Pliocân (marine und
Sûfiwasserablagerungen). Das marine Miocîin : Kalke und mergelige Sand-
steine. Postplioean : rote Schotter bis zu 170 m Seehôhe, finden sich in
Talern bis zu 600 m. Horizontale SuûwasserablageiTingen mit Paludinen,
Melanien, Neritinen und Unionen. (Jenkins* Bestimmungen.) Vergleiche
mit nordafrikanischen Vorkommnissen. Uippopota mus-Reste von Kritzo
(die ersten Funde |1842] machteH. Ittor) in ûber 1200 m Seehôhe. Herkunft
von W.-Kleinasien wird angenommen.
8". London 18G5. 2 Bde. mit 2 geol. Kartcn 1 : 340.000.
356. 1S65. H. B. Tristram. Cher die Géologie des Tôt en Meeres und der an-
grenzcnden Distrikte. Nur altère Kreide (^Lower Chalk'), im NO (im
Distrikt von Lejah) auch vulkanische Massen. Um das Tote Meer viel
jiingere, wahrscheinlich posltertiare Ablagerungen mit salzfûhrendcn
Mergeln. Terrasnenbildungen.
Geol. Mag. 1805. XII. S. 254 u. 255.
357. 1865. F. Unger und Th. Kotschy. Die lusel Cypern ihrer physischen und
organischen Natur nach, mit Rucksicht auf ihre frûhere Geschichte.
(Literatiirangabtni ùber Cypern.) Topographisch-geognostische Ver-
hiiltnissc (1 — Qà von Unger). Die geologibche Karte mit 7 Ausscheidungen :
rîriinsteine im SW die Hauptkette bildend (:uich den Olymp), umsiiumt
von tertiîiren Kalk«'n iind Meri^eln mit Gips. Mitton durch die Insel von
217
W— 0 eîne Senke vom Quartâr erfiillt. (Gaudry „Miocân ' mit teilweiser
junger Bedeckung.) Im Norden weiBe Kalke, die Uferkette bildend (rote
Kalke nur im Pentadactylon). Von Flysch (^Wienersandstein") umsâumt
und dieser vom Tertiiir. Am Capo Greco (SO) wird Jurakalk angegeben
(Gaudry ,Miocân*).
Wien 1865. 598 S. mit geol. Karte (1 : 500.000).
358. 1S66. M. L Beral. Sur les mines de plomb argentifère et non argentifère
de Bulgbar-Dagh, Mahden, Kulekmabden et Berecketly (Cil ici en). Die
geologiscbe Karte wurde dem Referenten durcli seinen lieben Freund
Dr. Balil Edhem Bey zur Einsichtnahme von Stambul aus ûbermittelt.
îSie weist 7 Ausscheidungen auf: Kalke fraglichen Alters (Kreide oder
Ëociin), Nummulitenkalk, tertiaxe Terrains, Porphyre, Eruptivgesteine
und Ampbibolite, Basalte, Serpentin und metamorphische Gesteine.
Rezente Conglomerate.
1866. Mit zwei Karten.
359. 1H66. A. Boue. Einige Bemerkungen ûber die amerikaniscb-niexikaniscbe
Géographie, sowie ûber die sogenannte Zentralkette der europâischen
Tûrkei.
Sitzungsber. d Wiener Akad. 1866. LUI. S. 325—328. (Mat. Nr. 73.)
360. IH^. Ami Boue. Ober die in der Tûrkei nachgewiesenen geologischen
Gruppen.
Bull. Soc. géol. de Fr. 1866. 2. Ser. XXIl. S. 165. Neues Jahrb. f.
Min. 1866. S. 857 tf. (Mat. Nr. 74.)
861. lSi;6. F. Fouquet. Kurze Notizen ûber Methana und Santorin.
Compt. rend. LXII. 1866. S. 904, 1121 u. 1122.
Die Zabi der Abhandlungen Fouquets ûber Santorin ist eine sehr
grofie. Man vergl. Proc. Geogr. Soc. X. 1866. S. 323—325.
Compt. rend. LXILI. 1866. S. 796-799, 896—905. LXIV. 1867.
S. 121—126, 184—189, 666—668. LXXL 1870. S. 902-906. LXXV. 1872,
S. 1089-1091.
Aufierdem erschien von demselben Autor eine Mitteilung im Phil.
Mag. XXXI II.
362. lHft6. A. Gaudry. Des animaux fossiles de Pi kermi au point de vue de l'étude
des formes intermédiaires.
Compt. rend. LXII. 1866. S. 376—379.
Man vergl. auch Bull. Soc. géol. de Fr. XXIII. 1866. S. 509-516.
Geol. Mag. III. 1866. S. 213 u. 214.
Ann. Se. Nat. VIL 1867. S. 32—81.
363. 1H€6. Fr. V. Hauer. Vulkanische Erscbeinungen in Santorin.
Jahrb. d. k. k. geol. R.-A. 1866. Verbandl. S. 20—23, 35—54 mit
bildlichen Darstellungen.
364. IHftft. F. Zirkei. Ober die mikroskopische Zusammensetzung und Struktur
der diesjâhrigen Laven von Nea-Kaimeni bei Santorin.
Neues Jahrb. f. Min. etc. 1866. S. 769-787.
365. 1H66. Fr. V. Hauer. Ober Eruptivgesteine von Santorin.
Jahrb. d. k. k. geol. R.-A. 1866. S. 78—80.
366. IS^. L Lartet. Sur les gîtes bitumineux de la Judée et de la C o e 1 é • S y r i e
et sur le mode d'arrivée de l'asphalte au milieu des eaux de la Mer
Morte. Bull. Soc. géol de Fr. 2. Ser. XXIV. 1866 (1867). S. 12—32.
28
218
867. 1H06. L. Lartet. Gisoment et nature des masses salines du Djebel Usdom
et de Zuweirah-el-Fok (Syrien). Mehr oder weniger dolomitLsche Kalke,
dariiber Kreidemergel mit Silex. Salz unter gipsfahrenden Tonen. Faltung.
Bull. Soc. géol. de Fr. XXIU. 1865/66. S. 739—760.
Man vergl. auch die Bemerkungen ûber „Mer Morte" ebend.
S. 719-739.
368. 18l»6. F. J. Pictet et Alois Hunbert. Recherches -sur les poissons fossiles du
Mont Liban.
Genève. H. Georg. 1866.
369. 1H66 — 1869. P. de TchihatchefT. Asie mineure. Description physique de
cette contrée. Paris.
(Paléontologie [1866] par A. d'Archiac, P. Fischer und E. de
Ve r n e u i I.) Paris 1866—1869. Géologie. 3 Bde. mit geol Karte (1 : 2,000.000),
mit 23 Ausscheidungen, 13 verschiedene Gesteine, 11 stratigraphische
Einheiten : Devon, Karbon, Jura, Kreide, marines und lakustrines, unteres^
mittleres und obères Tertiiir, Quartâr. Grofies, aile geologisch-palâonto-
logischen Rciseergebnisse zusammenfassendes Werk. Der erste Band be-
handelt die Eruptivgesteine (S. 1 — 472) und das Obergangsgebirge
(S. 474—739). Der zweite Band (466 S.) die sekundaren, der dritte (528 S.)
die tertiaren Formationen. Der erste Band enthàlt auch aine geologische
Karte des Bosporus und seiner Nachbarschaft (1:200.000) in 7 Farben.
370. 1866. Vlrlet-d*Aou8t T. Histoire des Kaïmenis ou îles volcaniques nouvelles
du golfe de Santorin dans l'archipel de la Grèce.
Les Mondes. XL 186G. S. 350—357, 476—484.
371. 1867. Abdullah Bey (Dr. Hammerschmidt). Eine Notiz ûber eine Sammlung von
Devonfossilien vom Bosporus, ausgestellt auf der Weltausstellung zu
Paris.
Bull. Soc. géol. Ser. 2. Vol. XXIV. 1867. S. 621.
372. 1867. D'Archiac et de Verneuil Sur la faune devonienne du Bosphore.
54 verschiedene Formen, mit den von Tschichatscheff angegebenen
im ganzen 71 Arten, davon 8 Trilobiten und 36 Brachiopoden.
Compt. rend. 1867. S. 64 und 1217—1221.
373. 1867. 0. Blau. Ausfluge in Bosnien.
Zeitschr. d. Ges. fiir Erdk. Berlin 1867. S. 497—515. (Mat. Nr. 78.) Man
vergl. Reisen in Bosnien und der Hercegovina. Berlin 1877.
(Mat. Nr. 127.)
374. 1867. De Cigalla. Die neuesten vulkanischen Ereignisse auf Santorin.
Sitzungsber. d. Wiener Akad. LIIL 1866. S. 411—416.
Neuos Jahrb. fiir Min. S. 465-457 (C. W. 0. Fuchs).
Compt. rend. LXHI. 1866. S. 47 u. 48, 611 u. 612, 642—644, 831 u. 832.
Atti Ace. Se. Torino. II. 1866/67. S. 24—29. Sowie: Compt. rend. LXVI.
1868. S. 553 u. 554 und Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1870. S. 176 u. 176.
375. 1867. Coleman Lyman. The great crevasse of the Jordan and of the Red
Sea. Von Bab-el-Mandeb bis an den Libanon. (? Man vergl. Nr. 234, 1854.)
376. 1867. Coquand. Sur les gîtes de pétrole de la Valachie et de la Moldavie
et sur l'âge des ten-ains qui les contiennent. Ûber oberem Ëocàn, Salz und
Oips fiihrend, mit Salzton, Menilit und Mergeln das Miocân : unten Salz-
ton mit Cijrena couvexa, Sande (Grès de Fontainebleau) und Molasse,
sowie mariner Tegel (Neogen), zu oberst Tone und Sande mit Congenen.
219
Im ,MiocÔ.n* der erste Petroleumhorizont. Ein zweiter im Pliocân. Con-
glomerate und sandige Tone. Nenere Ablagerungen. (Mat. Nr. 77.)
Bull. Soc. géol. de Fr. XXIV. 1867/68. S. 606—570.
377. 1867. F. Fouqué. Les anciens volcans de la Grèce.
Auffindung einer jungen Ausbruchstelle hei Methana.
Rev. des Deux Mondes. 1867. S. 471 ff.
378. 1H67. 0. Fraa8. Aus dem Orient. Geologische Beobachtungen am Nil, auf
der Sinaihalbinsel und in Syrien. In dem auf das Kreidegebirge Palâstinas
beztiglichen Teile (S. 40 — 109) wird erwiihnt; Nicht eine Spur von Jura-
ammoniten. Nummuliten Ostlich von Jérusalem in grauen Feuersteinen
{N, variolata n, rar. prim.). Parallèle Verwerfungsklûfte (stufenfôrmig).
Kein Tertiâr ,vom Libanon bis nach Âgypten**.
Wûrttemb. naturw. Jahresh. XXllI. 1867. S. 145—362 mit 3 Taf.
Man vergl. auch Neues Jahrb. fur Min. 1868. S. 493—498.
379. 1867. K. v. Fritsch, W. Weiss und A. StObl. Santorin. Die Kaimeniinseln.
Âhnlichkeit mit dem Baue des Vesuv.
Heidelberg 1867. 7 S. Fol. mit 4 Taf. (Karte 1 : 100.000).
3S0. 1867. C. W. C. Fuchs. Die vulkanischen Erscheinungen im Jahre 18G6
(Santorin).
Neues Jahrb. fur Min. 1867. S. 325—336, 455—457. Forts, ebend.
1868. S. 433—439 und ebend. 1869. S. 692.
381. iH67. V. Hahn. Reise durch die Gebiete des Drin und Wardar (1863). Eine
Angabe ûber den Einbruch des Drin in die Bqjana (Albanien).
XVI. Bd. der Denkschr. d. Wiener Akad., phil.-hist. Klasse.
Man vergl. Mater. 1883. Nr. 66.
382. lSft7. M. V. HantKen. Neue Meerschaumvorkommen in Bosnien.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1867. S. 227. (Mat. Nr. 76.)
.383. 1867. L Lartet. Sur les gisements bitumineux de la Judée (et de laCoelé-
Syrie), et sur le mode d'arrivée de l'aspalte au milieu de la Mer Morte.
HornHteinkalk(> (Calcaire à silex), bituminOsc? Kreidekalke und bitumen-
tiihrende Alluvionen (im Wadi Mahawat).
Bull. Soc. géol. de Fr. 2. Ser. XXIV. 1867. S. 12-32.
384. 1867. A. Lennox. Rapport sur la géologie d'une partie de la Roumélie.
London 1867. Géologie. S. 31—43. (Nach F. v. Hochstetter „ein
Kuriosum^.) (Mat. Nr. 79.)
385. 1867. K. Peters. Grundlinien zur Géographie und Géologie der Dobrudscha.
Denkschr. d. Wiener Akad. XXVII. 1867. S. 83—207. (Mat. Nr. 75.)
386. 1867. V. Raulin. Note additionnelle sur la constitution géologique de l'île de
Crète. Kritische Bemerkungen tlber Spratts Werk (1865). Spratts
Tonschiefer (Shales and schists) sind Macigno. EocJine und cretazische
Kalke. Die «Scaglia^-Flâchen der Spratt'schen Karte, im 0 und W ver-
schiedene Gesteine. Im Westen alte Ealke und Talkschiefer. Von Spratt
fur ait gehaltene Kalke sind zum Teil miocân etc.
Bull. Soc. géol. de Fr. 2. Ser. XXIV. 1867. S. 724-730.
387. 1867. Reiss undStiibel. Ausflug nach den vulkanischen Gebirgen von A gin a
und Methana im Jahre 1866, nebst mineralogischen Beitriigen von
K. v. Fritsch. Entstehungsgeschichte und Bau der Trachytberge. Sub-
marine Bildung. Bemerkungen iiber die Umbildung von Gesteinen bel
Susaki auf dem Isthmus durch Gase und Quellen.
Heidelberg 1867. Mit Karte (1:150.000) in 4 Farben.
28*
220
388. 1$67« K. V. Seebach. Ûber deri Vulkan von Santorin und die Eruption von
, > 1866. Zusammenfassende Darstellung, Friiher ein gangloser Stratovulkan,
jetzt ein. homogener Cumulo vulkan.
Gôttingen. 81 S. mit Karte u. 4 Taf.
389. 1S67. W. R. Swan. On the geology of the Princes Islands in the' Seaof
Marmora. T u r k e y. Prinkipo : im N vulkanische Gesteine (Trachyte
und Trappe), im S De von ; Audirovitho : De von ; Cbalki : belle Tracbyte
und metamorphosiertes Devon; Petala und Ântigoni: weifie Tracbyte:
Proti: glimmerige rote Sandsteine und Quarzit (Oldred); Niandros und
Plati: weifie Quarzite.
Quart. Joum. 1868. XXIV. S. 53—63 (erste Notiz ebend. XXIII. S. 381).
390. 1H67. P. de TchihatchefT. Considérations générales sur les rocbes éruptivea
de l'Asie Mineure.
Tracbyte, Dolerite, Augitporpbyrite, Syenite, Granité, Serpentine
und Diorite.
Compt. rend. 1867. I. S. 75.
391. 1H67. P. de Tschihatscheffs Reisen in Kleinasien und Arménien (1847
bis 1863). Itinerar, redigiert von H. Kiepert
Peterm. geogr. Mitt. Erg.-Heft 20. 1867. 68 S. mit Karte (1 : 2,O0O.O00J
(Reisewege).
392. 1H67. F. Unger. Die foâsile Flora von Kumi auf der Insol Euboea.
Denkschr. d. Wiener Akad. d. Wiss. XXVII.
393. lH(>7/(>8. G. Saporta. Note sur la flore de Koumi (Eu bée).
Bull. Soc. géol. de Fr. 2. Ser. XXV. 1868. S. 315-328.
Man vergl. auch Paris. Ann. Éc. Norm. II. i873. S. 323-352.
Examen critique d'une collection des plantes fossiles de Koumi (Eubée).
394. 1S68. G. Capellini. Giacimenti petroleiferi di Valacbia,
Vergleicbt die Scbotter der walachiscben Ebene mit dem Scbotter
des Wiener Beckens. Erwahnt das Vorkommen von Salzlinsen in Petroleum
fûbrenden Ton«»n von Cinta und Demba mit Cardium littorcde^ Dreissena,
Pahidina acuta (Congerioiistufe)' ^^'i Colibassi sarmatiscbe Ceritbien.
Mem. deir accad. Bologna. Ser. II. 1868. VII. S. 323.
395. 1868. Coquand. Description géologique des gisements bituminifères et pétroli-
fères de Sélenitsa dans l'Albanie et de Chieri dans l'île de Zante.
Bitumen zwischen Sanden und Conglomeraten. Auf Zante: Nummuliten-
kalk und tonige Kalke von Hyales, darûber diskordant Subapenninenton
und sandige Kalke. (Mat. Nr. 80.)
Bull. Soc. géol. de Fr. 2. Ser. XXV. 1867/68. S. 20-74 (mit Profilen).
395 a. 186S, E. Curtius. Topographie von Athen Sieben Karten mit erlâutem-
dem Texte.
Gotha. Jahrb. Pertbes 1868. (Man vergl. Petei-m. Mitteil. 1869. S. 47.)
396. 1S6S. F. Fouqué. Rapport sur les tremblement de terre de Cép halo nie
et de Météli.n en 1867.
Paris 1868. 38 S. (Impr. Impér.)
397. ISOS. Ûber den Stand unserer Kenntnisse von dem geologischen Baue von
Daim ati en im Jahre 1808, gibt Fr. v. Hauers Erklârung zur geologischen
Ûbersichtskarte der ôsterreichischen Monarchie, Blatt X Dalmatien, eine
gonaue Vorstellung. Bekannt waren: das Carbon, die untere Trias, Vir-
gloriakalk (alpiiier Muschelkalk), di(» obère Trias, Jura nur an einigen
221
isolierten Stellen; die Kreide, und zwai-: Plattenkalke (Neocom mit Amm»
Astiet'ianus), Caprotinenkalk, Radioliten- und Hippuritenkalk ; Eocân, und
zwar: Cosina8chichten,Nummulitenkalk, Macigno oder Tassello mit Platten-
kalken (fischfabrend), die Kohlenflôtze vom Mte. Promina, Fljschsand-
Htein; Neogen: weiCe Kalkmergel mit SûOwasserfossilien, SiiPwasserkalke,
auch kohlenfùhrend ; Diluvium und Alluvium.
Jahrb. d. k. k. geol. R.-A. 1868. XVUI. S. 431-454.
ÂuÔer dem Blatte X kommen in Betracht :
1868. Blatt VI: Die ôstlichen Alpenlânder.
Ebend. S. 1—14.
1870. Blatt VII: Ungarisches Tiefland.
Ebend. XX. 1870. S. 463—500.
1873. Blatt VIII: Siebenbtirgen.
Ebend. XXIII. 1873. S. 71—115.
398. 1868. F. Kanitz (G. St.). Gebirgsarten und Petrefakten aus dem Balk'an-
g e b i e t e.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. Ï868. S. 406. (Mat. Nr. 83.)
399. 1H68. L. Lartet. Sur une formation particulière de grès rouge en Afrique
et en Asie, à propos de la valeur du caractère lithologique en strati-
graphie. 1. Grès de Petra (grès de la Mer Morte, terrains sablonneux
du Liban (= Gault); 2. Calcaires, argiles et marnetf jaunes à Ostr,
ftabeUata, Matheroniana etc., Janira quadricostata etc. (Cenoman).
Bull. Soc. géol. de Fr. 1868. 2. Ser. XXV. S. 490—499.
400. 1868. Lessmann. Minele de fer de la Sinaia.
RoraânuK 4. Aug. 1868. S. 664.
401. 1H68. W. Reiss und A. StQbel. Geschichte und Beschreibung der vulkanischen
Ausbrûche bei Santorin von den îiltesten Zoiten bis auf die Gegenwart.
Heidelberg 1868.
402. 1868. Schwarcz. On the failure of geological attemps made by the Greeks.
From the earliest âges down to the epoch of Alexandre.
London 18^8. (Revised and enlarged édition. Friihere Mitteil.
darûber 1862.)
403. 1868. H. B. Tristram. On the geographical and geological relations of the
fauna and flora of Palestine.
Proc. Roy. Soc. XVI. 1868. S. 316—319.
Ann. Mag. Nat. Bist. II. 1868. S. 63—66.
404. 1868. Fr. Unger. Die Meermûhlen von Argostoli auf G e p h a 1 o n i a.
Ann.. Phys. Chem. CXXXIV. 1868. S. 584—596.
405. 1868. Viquesnel. Voyage dans la Turquie d'Europe.
2.Bde. mit Atlas. Géologie. II. S. 30-447. (Mat. Nr. 82.)
406. 1868. Warrington Smyth. Bericht ûber geologische Arbeiten in P al as tin a.
Quart. Joum. 1868. XXIV. Annivers. Adress. I. 1.
407. 1868—1872. C. Bureian. Géographie von Griechenland.
Leipzig .1868—1872.
408. 1869. Abdullah Bey (Dr. Hammerschmidt). Die Umgebung des Sees
Kûtschûktsckekmetsche in Rumelien.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1869. S. 263. (Mat. Nr. 87.)
409. 1869. Abullah Bey. Faune de formation devonienne du Bosphore de
Constantinople.
Gaz. Médicale. d'Orient. Constantinople 1869. (Mat. Nr. 90.)
222
410. 1869. F. V. Andrian. Keisenotizen vom Boaporus und von Mytilenp.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1869. S. 235. (Mat. Nr. 86.)
411. 1S69. A. Boué. Ober tûrkische Eisenbahnen und die Géologie derZentral-
Tûrkei.
Sitzungsber. d. Wiener Akad. LX. Oktober 1869. (Mat. Nr. 89.)
4llflr. lHf>9. A. Boué. Etwas ûber Vulkanismus und Plutonismus, in Verbindung
mit Erdmagnetismus, sowie ein Aufiitiihlungsversuch der submarinischen
brenneuden Vulkane. Enthillt eine Bibliographie ûber S an t crin
(35 Artikelj.
Sitzungsber. d. Wiener Akad. d. Wiss LIX. I. 1869. S. 65—103.
412. 1869. H. Cordella. Le Laurium.
Berielitigt Angaben G au dry s ûber die Lagerung der Akropoliskalke.
Marseille 1869.
413. 1869* 6. Cotteau. Notice sur les Échinides fossiles recueillis par M. L. L art et
en Syrie et en Idumée etc. 12 Arten, dem Cenoman entsprechend.
Bull. Soc. géol. de Fr. 2. Ser. XXVI. S. 196-198, 633—538.
414. 1809. Foetterle. Die geologisehen VerhiUtnisse der Gegend zwischen Plevna
und Jablanica in Bulgarien.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1669. S. 187 ff. u. 373—378. (Mat. Nr 85.)
415. 18C9. F. V. Hochstetter. Geologische Untersuchungen in Rumelien.
Viîrhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1869. S. 185, 352—356. (Mat. Nr. 88.)
416. 1869. L. Lartet. Essai sur la géologie de la Palestine et des contréen
a voisin an tes.
Die dem I. T(*ile beigegebene Karte mit 17 Ausscheidungen. Granit,
Porphyre und Trappe (z. B. Mt. Hor), Diorite ((lânge im Granit), Basalte,
und Trachyte; kristallinische Schiefer (Gneis) nur im Sfiden. Kalk mit
Collyrites. Nubischer Sandstein, Kreidekalk (Hauptgestein), Nummuliten-
kalk (Carmel), Conglomerate (Djebel Haroun), jûngere Bildungen.
Der II. Teil enthiilt die Paliioanthropologie und Paliiontologie. (Kreide
und Eocân). Fische vom Libnnon, Cephalo])od(m vom Libanon (Ammoniten-
verzeichnis), Jncyloceras, Baculites.
Ann. Se. géol. I. 1869. S. 5—116, 149-329 und III. 5. 98 S. mit
4 Taf. Mit Karte (1:1,000.000 vom Libanon bis zum Golf von Akabah)
und Ansichten.
417. 1869. M. Neumayr. Beitrage zur Kenntnis fossiler Binnenfaunen. .Die
dalmatinischen SnCwassermergel."
Jahrb. d. k. k. geol. K.-A. XLX. 1869. S. 355-382.
418. 1869. J. Pancie. Das Kapaonikgebirge und seine Umgebung (serb.). Die
Erzvorkommnisse und deren Muttergesteine werden behandelt. Belgrad 1869.
419. 1869. K. V. Seebaoh. t)ber die Eruption bei Me than a im dritten Jahrhundert
vor Christi Geburt. Kritik der alten Autoren (Strabo, Pausanias,
Ovid). Virlets und Fouquets Angaben werden bestiltigt.
Zeitschr. d. Doutschen geol. Ges. XXI. 1869. S. 275-280.
420. 1869. P. de Tchihatoheff. Note sur la paléontologie de l'A s i e m i n e u r e et sur
une introduction à la nouvelle édition de l'Asie mineure.
Bull. Soo. géol. de Fr. 2. Ser. XXVII. S. 218—222.
421. 1S70. Abdullah-Bey (Dr. H a m m e r s c h m i d t ). Remarques géologiques sur le
calcaire dévonien du B o s p h o r e.
Boll. Corn. Geol. Ital. Firenze. I. 1870. S. 187 — 189,
223
422. 1S70. F. V. AndriaR. Geolo^sche Studieu aus dem Oiient. (Die vulkanischen
Gebilde des Bosporus)
Jahrb. d. k. k. geol. R.-A. 1870. S. 201—226. (Mat. Nr. 92.)
428. 1H70. D. T. ARSted. Notice: Sulphur in Gorfu.
Mining, and Smelting Mag. IV. 186^. S. 99.
424. 1S70* A. Boué. Mineralogisch-geologisches Détail ûber einige meiner Reise-
routen in der europiiischen Tûrkei.
Sitzungsber. d. Wiener Akad. LXL 1870. (Mat. Nr. 91.)
425. 1S70. A.. Conrad. Bosnien mit Bezug auf seine Mineral8cbâ.tze.
Mitteil. d. geogr. Ges. Wien 1870. S. 219. (Mat. Nr. 78 ff.)
426. 1H70. H. Cordella. Description des i)roduits des mines et des usines de
Laurion. Beschreibung des alten Bergbaues mit Ansicbten und Karten.
Athen 1870.
427. 1H70. F. Foetterle. Die Gegend zwischen Bukarest und der siebenbûrgi-
scben Grenze.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1870. S. 209. (Mat. Nr. 95 )
428. 1870. F. Foetterle und Fr. v. Hauer. Congerienschichten in der Walachei.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1870. S. 210 (Mat. Nr. 93.)
429. 1H70. F. Foetterle. Die Gegend zwischen Tui-n- Se vérin, Tirgu-Jiului und
Kraiova in der Kleinen Walachei.
Ebend. S. 234 u. 235. (Mat. Nr. 96.^
480. 1S70. Th. Fuchs in seiner Beschreibung der Fauna von Radmanest erwiihnt
auch einige jungtertiare Versteinerungen aus der Gegend von Krajova
(Serbien).
Jahrb. d. k. k. geol. R.-A. 1870. S. 343, 347, 859 u. 360.
481. 1S70. H. Gorcelx. Sur l'état actuel du vulcan de Santorin.
Compt. rend. LXX. 1870. S. 274—276. Man vergl. ûber Santorin
auch: ebend. LXXV. 1872. S. 270-272, 372-374.
Cher Nisiros. Ebend. LXXVII. 1873. S. 597—601, 1039, 1474—1477.
432. 1H70. F. V. Hochstetter. Die geologischen Verhâltnisse des ôstlichen Teiles
der europaischen Tûrkei.
Jahrb. d. k.k. geol. R.-A. 1870. S. 265—461 mit geol. Karte. (Mat. Nr. 94.)
432 rt. 1S70. V. Raulln. Description physique de l'île de Crète. Kalkschiefer und
Quarzite. Gneis fehlt. (S. 474 f.) Kreide- und Eocankalke lassen sich niclit
unterscheiden. (S. 507 f.)
Paris. 2 Bde. 1078 S. mit 21 Tafeln.
433. 1H70. J. Sohnildt. Erdbeben inGriechenland vom 3 1 . Juli und 5. A ugust 1 870.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1870. S. 226.
434. 1H70. E. Tietze. Auffindung des braunen Jura bei Boletin in Serbien.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1870. S. 323. (Mat. Nr. 07.)
435. 1S70. E. Tietze. Neocom und Turon im nordôstliclien Serbien.
Ebend. S. 824. (Mat. Nr. 98.)
436. 1H70* E. Tietze. Geologische Notizen aus dem nordôstlichen Serbien.
Jahrb. d. k. k. geol. R.-A. 1870. S. 567—600. (Mat. Nr. 99.)
437. 1S71. K. V. FritSCli. Geologische Beschreibung des Ringgebirges von Santorin.
Zeitschr. d. Deutschen geol. (ies. XXllI. 1871. S. 125—213.
438. 1H71. H. Gorceix. Sur les bassins lacustres de l'A c h a ï e et de la C o r i ii t h i e.
GroBe Massen von Conglomeraten (Nagelfluh) mit Einlagerungen von
Tonen, Sanden, sandigen Kalken und Ligniten.
Bull. Soc. géol. de Fr. 2. Ser. XXVllI. 1871. S. 269-274.
224
439. 1H71. A. Lessmann. Die Gegeud von Turn-Severin bis gegen den Berg
Schirgen an der Grenze Rumàniens.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1871. S. 187-^191. (Mat. Nr. 100.)
440. 1871. J. PIck. Die letzten Erdbeben, dann Thermen und Solfataren auf Milo.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1871. S. 128 ff.
441. 1871. O.Schneider. Ober die Entstehung des Toten Me ère s. Einige num-
mulitenfûhrende Gesteine (L art et, Eociin; Fraas, Kreide) stellt er zur
obersten Kreide. (Hinweis auf die Glanecker Schichten.)
Osterprogr. Erz-Anst. in Friedrichstadt. Dresden 1871. 27 S.
Neues Jahrb. fiir Min. 1871. S. 79-81.
442. 1871. Fr. Schrockenstein. GeologischeNotizen aus dem mittleren B u 1 garien.
Jahrb. d. k. k. geol. R.-A. 1871. XXI. S. 273—279. (Mat. Nr. 101.)
443. 1871. R. Tate. On the âge of the Nubian Sandstone. Unter der Kreide
(Syrien) Orthis Michelini (aus dem Sinaigebiete auch Lepidodendron^
Ungers Dadoxylon).
Quart. Journ. 1871. XXVII. S. 404—406.
444. 1872. A. Boué erwilhnt in einera Briefe an Collomb die von Fr. Foetterle
ausgesprochene Meinung, dafi das Salz der Walachei mit jenem von
Wieliezka gleichen Altéra sei.
Bull. Soc. géol. de Fr. 2. Ser. XXIX. 1872. S. 245.
445. 1872. V. Diicker. Sur les traces de la main de l'homme sur les ossements
de Pikermi. (Brief an G au dry und Entgegnung.)
Bull. Soc. gM. de Fr. 2. Ser. XXIX. 1872. S. 227—229.
Man vergl. Compt. rend. VI. 1872. S. 104-107.
446. 1872. A. Gaudry. Ûl)er einige fossile Siiugetiere aus Ru manie n : Elephas
primifjfenius, Equus, Speziell aus der Gegend von Galatz: Mastodan arver-
nensis, Elephas menàtonaliSy Hipparion gracihy Bisou und Cervus aus
eisenschûssigen Schottern.
Bull. Soc. géol. ^. Ser. Vol. I. S 142 u. 143.
447. 1872. F. v. Hochstetter. Die geologischen Verhàltnisse des Ôstlichen Teiles
der europâischen Tiirkei. Zweite Abteilung.
Jahrb. d. k. k. geol. R.A. 1872. S. 331—388 mit geol. Karte. (Mat
Nr. 103.)
448. 1872. Hans Hofer. In einem Schreiben an Bergrat v. Mojsisovics findet
aich die Angabe, daû der Autor des Briefes auf einem Ausfluge nach
Cetinje das Vorkommen von rhiltischen Megalodus- und Lithodendron-
kalken nachzuweisen imstande gewesen sei.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1872. S. 67 u. 68.
449. 1872. A. Peiz. Ans der europiiischen Tûrkei.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1872. S. 313. (Mat Nr. 105.)
450. 1872. K. Paul. Geologische Notiz aus Bosnien.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1S72. S. 327. (Mat Nr. 106.)
451. 1872. Fr. Schrockenstein. Vom Czipka-Balkan.
Jahrb. d. k. k. geol. R.-A. XXII. 1872. S. 234-240 mit Tafel.
(Mat. Nr. 10?.)
452. 1872. G. Stefanescu. Sur le terrain quarternaire de la Roumanie.et
sur quelques ossements des mammifères tertiaires et quaternaires du
même pays.
. Bull. Soc. géol. de Fr. 3. S«'r. I. 1873. S. 119. (Mat Nr 104.)
225
463. 1873. Alisted. On the solfataras and deposits of sulphur at Kalaniaki
(Isthmus von Eorinth).
In lichten Mergeln, die an weiûen Miocânkalk anlagern.
Quart. Joum. 1873. S. 360—363. m
454. 1H78. E. Fuchs et Sarasin. Notes sur les sources de pétrole de Campina
(Valachie).
Arch. Soc. Phys. Nat Genf. XLVI. 1873. S. 89—113. . .
455. 1S73. H. GtroBix. Notiz ilber geographische und geologiache Beobachtungen
in T h r a k i e n und M a k e d o n i e n. Auffîndung eines Vorkommens f bssiler
Sâugetierreste bei Lâpsista in Makedonien (Pikermifauna).
BulL Soc. géol. de Fx. 3. Ser. I. 1873. S. 254, 720 u. 721.
456. 1H73. H. Gorceix. Notice sur le bassin miocénique d'eau douce de Koumi
(Eubée).
Ann. École Norm. Paris. II. 1873. S. 317—821.
457. lS7â. K. V. Hauer. Analysen von Felsarten von Mytilini (Lesbos). Grûn-
steintrachyt von Mytilini, Rhyolith von Malido, Andesit von der Nord-
kûste, Perlit von Molivo etc. (Gesaminelt von Bar. v. Andrian.)
Verhandl. d. k, k. geol. R.-A. 1873. S. 218—221. Lotos 1873 ubér
Obsidiane.
458. 1H73. A. Kornhuber. Ober einen neuen fossilen Sauner aus Lésina.
Abhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1873.
459. 1S73— 1H78. Landerer. Mitteilungen aus Griechenland.
Berg- u. Hiittenmann. Zeitun<i^. Leipzig. 34. — 37. Bd.
460. 1S73. Edm. v. Mojsisovics. Ober das Vorkommen der Amnionit«ngattung
Sageceras in der D o b r u d s o h a.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1873. S. 33.
461. 1S73. R. Nasse. Mitteilungen ûber die Géologie von Laurion und den
dortigen Bergbau.
Zeitschr. fur Berg-, Hiitten.- u. Salinenw. im pr. St. Berlin 1873. XXI.
462. IHl'l* A. Pell. Die Maritzatalbahn. Geologische Profile aus der europiiischen
Tûrkei.
.VerhandL d. k. k. geol. R.-A. 1873. S. 61. (Mat. Nr. 106.)
463. lS7îJ. A. Pell. Ober das Vorkommen tertiiirer Bildungen im obcren
Maritzatale (Haskiôi).
Jahrb. d. k. k. geol. R.-A. 1873. XXIII, S. 289—294 mit Karte.
(Mat. Nr. 108.)
464. 1H73. G. Washburn. Geology of the Bosporus.
Devon und Ausbruchsgesteine in Massen (nôrdlich) und in Giingen
von verschiedenem Alter, mit ersteren nicht im Zusamnienhange.
Entstehung des Bosporus bleibt unentschieden.
Amer. Journ. 3. Ser. VI. 1873. S. 186—194.
465. ISlîJ. G. Washburn schrieb auch ûber: Calvert's supposed relies of man in
the miocène of the Dardanelles.
Proc. Am. Ass. XX IL 1878. S. 203—206. Oanadian Naturalist. VII.
1873. S. 155-157.
466. 1873. f. Wlbel. Die Insel Kephaloniii und die Meermiihlen von Argostoli.
Hamburg. 1873. Man vergl. Ber. d. Deutschen chem. Ges. VI. 1873.
S. 184 u. 185.
467. 1873. Description des marbres et autres minéraux de Grèce expédiés à
Vienne pour l'exposition universelle. Athen 1873..
29
226
468. 1H74. Abegg. Die Baderstadt Aedipsos auf Eubôa. Ausland ' 1874.
469. 1S74. A. Boue. Note sur les frontières de la Bosnie, de FHercégovine
et du Monténégro. Excursion au Kom et au Dormitor.
Mém. Soc. géol. de Fr. 1874. XIII. S. 17—22.
Man vergl. auch ebend. S. 83—87 ûber die Umgebung von Philip-
popel. (Mat. Nr. 112.)
470. 1874. Fontatines. A propos de quelques not^s prises à Athènes.
Bull. Soc. d'études scient. Lyon, 9. Dezember 1873.
471. 1S74. 0. Fraas. Ûber fossile Reste aus Palâstina (gesammelt vom Missionâr
Zeller). Vom Gebirge Osba bei Soit (dem alten Rammoth Gilead) Austern,
Ca*'dium hiîlanum, Pauli und Comheiy Triçonia, Amm. MUletianus und
andere. Cenomane Arten.
Neues Jahrb. fur Min. etc. 1874. S 410—412.
472. 1874. Gorceix. Éruption du volcan de Ni sir os. (Sept. 1873.) Kurze Notiz.
Kristallinischer Kalk und Schiefer (sekundiiren Alters), Tertiâr (Pliocân).
Compt. rend. . 1874. LXXVIU. S. 565—568.
Bull. Soc. géol. de Fr. 3. Ser. II. 1874. S. 146 u. 147, 398—403.
473. 1874. Gorceix. Note sur l'île de Cos et sur quelques bassins tertiaires de
l'Eu bée, de la Thessalie et de la Macédoine.
Metamorphische Sekundiirformation, dariiber kristalline Ealke. Die
Kette (NW — SO) mit Trachytgângen (Kontaktmetamorpbosen). Warme
Mineralquellen ani Siidufer. Eisens&uerlinge im Norden. Im Westen eîn
zweites kristallinisches Massiv. Eruptive Gesteine und Tertiîir (SûÛ-
wasserablagerungen in der Hauptkette der Insèl) und junge marine Ab-
lagerungcn. Auf EubOa SiiCwasserbecken. In Makedonien Mergel mit
Ceriihium margaritaceum^ plicatum^ pnpaveraceum, Sû(3wasserablagerungeD
mit Melania Escheri. (Ôninger Stufe nach Tournouër). Maiine und lakustrine
Miociinbildungen in NO-The.ssalien, bei Trikala mit Lignit. Fossiles Holz.
Ziibne von Mastodon und Rhinocéros.
Bull. Soc. géol. de Fr. 3. Ser. II. 1874. S. 146, 398—403.
Compt. rend. 1874. S. 456. Ann. École nonn. 1876. II. Ser. V. S. 205.
Vorlaufige Notiz Bull. Soc. géol. de Fr. 3. Ser. 1873. I. S. 365.
474. 1874, H. Gorceix. Aperçu géographique de la région des Khassia — nôrdlich
von Trikala (Thessalie et Epire).
Bull. Soc. géogr. 1874. 1. S. 449-457.
Das Vorkonimen metamorphisch-kristalliner Kalke . niit Schiefer und
Serpentin. Sandige Mergel gegen den Salambria. Schichten mit Cerithium
margaritaceum und pUcatutn.
475. 1874. Rud. Hoernes. Geologischer Bau der Insel Samothrake. Granit von
Tonschiefer und Hornblendegesteinen umgeben (Streichen SW— NO),
Trachytdurchbrûche und vulkanischer Tuif. Sande und Schotter (diluvial)
im SW, N und 0 ; junge Meeresablagerungen im W. Schwarzer eocâner
Nummulitenkalk am WestfuCe des Agios Georgios. (Mat. Nr. 111.)
Denkschr. d. Wiener Akad. d. Wiss. XXXIII. 1874. 12 S. m. Karte
(zirka I : 100.000) und Profiltaf.
476. 1874. J. Pantoczelc und Knapp. Reise nacb der Hercegovina, Monté-
négro und Dalmatien.
(„Aducutiones ad floram et faunani.**)
Schriften d. Gesellsch. f. Naturwiss. Presburg 1874. VIII. S. 148.
(Mat. Nr. 112.)
227
477. 1874. L Rock8troh. Ûber den Balkan. Von Vraca nach Sofia
Mitteil. d. geogr. Gesellsch. Wien 1874. S. 439—455. (Mat. Nr. 111a.)
478. 1H74. J. Woldcich. Mitteilungen aus Dalmatien.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1874. S. 186—189.
479. 1875. C. Doelter. Trachyte .von der Insel K o s. Rhyolith, Augitandesit, Trachyt.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1875. S. 233 u. 234.
480. 1875. Dozoïk Excursion en Albanie.
Bull. Soc. géogr. 1876. I. S. 598—621. Nichts Geologisches.
481. 1875. V. Ducker. Notiz ûber Niveauverânderungen bei Kalamaki. Hebung
des Isthmus von Korinih in neuester geologischer Zeit. Ôstlich am
Pyrâus Senkung. Eleunis, Mosaik unter dem Meeresniveau. Terrassen aut
Naxos.
Zeitschr. d. Deutsch. geol. Gesellsch. 1876. S. 966.
482- 1875. A. L. Fox. On some fossils from Mount L e b a n o n. Isocardia, Hippu-
rites, Nummulites etc.; auch einige lakustrine Fossilien.
Transact geol. Soc. Cornwall. 1875. IX. S. 46—48.
483. 1875. Rud. Hoernes. SûBwasserschichten unter den sarmatischen Ablage-
rungen am Marmarameer (Melanopsisschichten).
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1875. S. 174 u. 175.
484. 1875. F. Hofmann. Beiicht an den Finanzminister ûber das Vorkommen der
Steinkohle und ûber die Begrenzung der Grubenfelder bei Sénje (Serbie n).
Belgrad: Izveschtaj g Min. Fin. o Pojavljiva uju Kamenog Uglja i o
Ogranicenju rudnog Prosioro za Dlozavu u Senju.
485. 1875. R. Na8Se. Ein Ausflug nach 8amos.
Metamorphische Schiefer (Granaten-Glimmerschiefer in Tonschiefer
ûbergehend, chloritische Schiefer und Serpentin) und kristallinischer
Kalk (zum Teil cipollinartig). Streichen NW mit steilem NO-Einfallen
Zeitschr. d. Gesellsch f. Erdk. 1876. X. S. 222—235 mit (orogr.) Karte.
486. 1875. M. Neumayr. Die Insel Ko s. Vorlaufige Mitteilung.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1875. S. 170—174.
487. 1875. M. Neumayr. Ûber den Kalk der Akropolis von Athen.
Auffindung eines Aé?/-mea-Durch8chnittes (im Mittelgange der Pro-
pylâ.en, 13 Schritte vom Ausgange). Jura oder Kreide. Gleichalterig:
Akropolis, Lykabettos, Pnyx, Areopag ; sie waren einst eine fast horizontal
gelagerte, zusammenhâ,ngende Kalkschichte. Die Kalke des Hymettos in
kristallinischen Schiefem konkordant eingelagert,
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1875. S. 68—70.
488. 1875. J. NIedzwledzkl. Gesteine der Insel Saniothrake: Granit, Quarz-
trachyt, Basait und Gabbro.
Tschermak's Min.-petr. Mitteil. 1875. 2.
489. 1875. A. W. Popowiô. Geoloàke crtice o Srbiji. (GeologiscKe Notizen aus
Serbien.)
Otaôbina 1875. Juniheft. (Mat. Nr. 113 a.)
490. 1875. W. RungB. Reisebriefe aus Serbien.
Die Bergbau- und die geognostischen Verhiiltnisse werden im fûnften
Briefe kurz berûhrt.
Dortmund 1875.
491. 1875. Ad. Schlehan. Notizen ûber das Erzvorkommen von Laurion in Attika.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1Ô76. S. 66.
29*
228.
492. 1S7Ô. 6. Stache. Neue Beobachtungen in den Schichten der liburniscken
Stufe (Dalmatien).
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1875. S. 834—838.
493. 1S75. F. Szabô. Reise in Serbien.
Ausland 1875. S. 150-153. (Mat. Nr. 114 a.)
494. 1S7Ô. Fr. ToJila. Geologiache Untersuchungen im westlichen Balkan und
in den angrenzenden Gebieten. 1. Obersicht ûber die Reiserouten und
die wichtigsten Resultate der Reise.
Sitzungsber. d. Wiener Akad. LXXII. Oktober 1875. (Mat. Nr. 113.)
495. 1876. A. Bittner, M. Neumayr und F. Teller. Geologische Arbeiten im Orient.
Pentelikon stimmt mit dem Hymettos ûberein : Hippuriten und Dactjlo-
poren (Neumayr), am Parnes Dactyloporen (Bittner), Kreide und
Macigno in Àtolien (Neumayr), Ëubda im S metamorphisch, im N
Hippuritenkalk und Macigno, auch schwarze bituminôse Kalke streichen
NO— SW im S. Die Serpentine kretazisch, verânderte Eruptivbildungen,
auch im Kreidekalk Kontakterscheinungen (Teller). Im dstlichen Nord-
griechenland SO — NW-Streichen. Ealke, Schiefer und Serpentine. Hie und
da Siiûwasserablagerungen, gegen S betrâchtlich geneigt, bei 1000 m Hôhe
erreichend (Bittner). Um Lamia unterer Hippuritenkalk, Macigno, obérer
Hippuritenkalk, im Macigno mittlerer Hippuiitenkalk. Oeta und Othrys
W — O-Streiohen. Ausstrahlende Ziige des illyrischen Faltensystems (Neu-
mayr).
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1876. S. 219—227.
496. 1S7C. F. Fouqué. Rapport sur une exploration géologique de Tîle de Santorin.
Eruptionsprodukte, Fumarolen, heiûe Quellen, Gasaushauchungen.
Anii. 8c. Géol. 1876. VIL 2. S. 43 mit 3 Taf.
Compt. rend. 1876. S. 878—884. Man vergl. auch I/lnstitut 1875. Nr. 33.
497. 1S7G. F. Fouqué. Die Laven von Thora.
Samtlich zwei trikline Foldspate enthaltend (Albit und Anorthit oder
Labradorit). Saure und basischc Laven. In den ersteren Magnetit und
wenig Olivin, in den basÎHchen mehr Olivin und wenig Magnetit.
L'Institut 1876. Nr. 175.
498. 1S76. Th. Fuchs. Die Soltatara und das Schwefelvorkommen von Kalamaki.
Die Solfatare aus Serpentin aufsteigend. Die Mergel plioc^n, miocâne
Kalke nicht vorhanden (Ansted Nr. 453).
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A 1876. S. 54 u. 55.
499. 1S76. Th. Fuchs. Ûber die in Verbindung mit Flyschgesteinen und grûnen
Schiefern vorkommenden Serpentine bei Kumi auf Ëubôa. Obergang von
Grûnschiefern in Hippuritenkalk. Zahlreiche Verwerfungen. Serpentine,
Grùnschiefer und Serpentine vielleicht vom Alter des Macigno.
Sitzungsber. der Wiener Akad. d. Wiss. 1876. LXXIÏ. S. 338.
500. 1S7C. Th. Fuchs. Studien liber idflH Alter der jûngeren Tertiârbildungen
G r i e c h e n 1 a n d s. 1 . Nullii)orenkalk und Korallenkalk von Trakones (jûnger
als Leithakalk). 2. Congerienschichten. 3. Jiingere Sûûwasserschichten.
4. Rote fluviatile Lehme und Conglomerate mit dei Sâugeticrfauna von
Pikermi. — Am Isthmus von Korinth: ûber Hii^puritenkalk (diskordant
iu fiacher Lagerung) woiiJe Mergel und dariiber marines Pliocân (mit
reicher Fauna). — Megara: Travertin zu unterst, graue Mergel mit
Conglonu'ratbilnkon. Weiûe Mergel mit Melanopsiden, Paludinen et-c. ;
Lignit und Hrackwasserlag^Mi. (îraue Mergel und zu ol>erst rote Mergel.
229
Athen etc., vor allem Trakônes. Marine^) Pliocân ani Piràus. — Kumî auf
Eubôa: Lignitfûhrende, sandige, graue Mergel ûber Serpentin (inmitten
der Hippuritenkalke). Weifie, plattige Mergel, darûber Sande, Gerôlle und
Conglomerate.
Sitzungsber. d. Wiener Akad. d. Wiss. 1876. LXXXIII. S. 75.
Denkschr. d. Wiener Akad. d. Wiss. XXXVIII. 1877. 42 S. mit 5 Taf.
und vielen Profil en.
501. 1H76. 0. Fraas. Drei Monate am Libanon. Mittlere Kreide, Basaltite und
Melaphyre in vielen Durchbrûchen (S. 65 — 68.) Reiseschilderungen.
Stuttgart 1876. 106 S.
502. 1876. Gorceix. Aperçu géologique sur l'île de C o s. Metamorpbische sekundâxe
Formatibnen. Vulkanische Gesteine, lakustrines Infra-Pliocân und marines
Pliocân.
Ann. se. de l'école norm. sup. Ser. II. V. Paris 1876. S. 205—216
mit 2 Taf. (oiograph. Karte u. Profile).
503. 1876. R. Hoerne8. Ëin Beitrag zur Kenntnis fossiler Binnenfaunen (SûO-
was8ei*8chichten) unter den sarraatischen Ablagerungen am Marmara-
meere.
Sitzungsber. d. Wiener Akad. LXXIV. 28 S. mit Taf. (Mat Nr. 115.)
504. 1876. J. J. Landerer. Mitteilungen ans Griechenland. Lignite, Mineralien,
Marraor.
Berg- u. HiStt^nm. Zeituiig 1876. 1877.
505. 1876. 0. Luedecke. Der Glaukophan und die Glaukophan fiihrenden Ge-
steine der Insel Syra. Gneis, Glimmerschiefer mit Einlagerungen von
Glaukophangesteinen, Marmor. G laukophan - Ëklogit - Glimmerschiefer,
Smaragdit-Chloritgesteine, G laukophan -Epidotgesteine, Omphacit-Zoisit-
Gabbro. (Von K. v. Fritsch gesammelt.)
Zeitschr. d. D. geol. Ges. 187G. XXVIH. S. 248—291 mit Taf.
506. 1876. C. de Marchesetti. Descrizioni di Isola di Pelagosa.
Triest 1876. Mit 3 Taf.
507. 1876. S. Merill. Palestine explorations. (Physik.-geogr. Notizen.)
Athenaeum 1876. S. 84, 85, 117.
508. 1876. Capt. Miaulis. Of the occurence of a submaiinc crater within the
harbour of Karavossva in the Gulf of Art a. Kurze Notiz.
Proc. geol. Soc. London 1876. (Quart. Joum. XXXII. Proc. 123 u. 124.)
509. 1876. M. 6j. Miliéevié. Fûrstentum Serbien. Die Bergbauverhkltnisse und
Mineralvorkommnisse in den einzelnen Kreisen werden in besonderen
Kapiteln besprochen.
Belgrad. (Serbisch.)
610. 1876. K. Mu8zyn8kl. Die Regulierung der Sulinamûndung und die Ver-
ànderungen im Donaudelta (1857—1873).
Mitt. d. geogr. Ges. Wien. 187G. S. 329. Mit Karte (1 : 364.600). -^
611. 1876. M. Neumayr. Ober einige neue Vorkommnisse jnngtertiârer Binnen-
mollusken (Paludinenschichten von Plojesti und Krajova, Walachei).
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1876. S. 366. (Mat. Nr. 117.)
512« 1876. M. Neumayr. Pas Scbiefergebirge der Halbinsel Chalkidike und der
thessalische Olymp. Profil vom Athos im yO gegen NW: Chloritschiefer
(ein Gewôlbe bildend), Gneis (gefaltet), Glimmerschiefer und Marmor-
einlagerungen, hauptsiichlicli im Chloritschiefer. Am Olymp Kalke mit
vielen Fossilien (Gastropoden, Bivulven, Brachiopoden und Korallen:
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ViA. l'^C Cl ttarfcr G«b:L Xv-^iîxea ib<er «â^ Iizzii!! Pel*c*>«a: iKieii Stossich
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iuLjr Imriïj-^ M^^rg^ sih Gip«» SBii P)bixziair»!?f€«s (PfîocânL
V*rkaiwsl d. t k. «^>L R.-A. 15T*. S. UB^Hé.
Mata f*Tsd^ ^tnfth M. GrolLer t. Mîld<^a«4f<^: Topo^.-geoL Skizze
d, ImA^ P <^ : 2 g o « a. mit '^^•m Clx^;xv:«ce dsfr ^ia Laadf erbôidang'' gegen
d<»« M, '#«^smo. Jahrb. drr ong. ««•>^ A»j«. l!réô^ VIL S- 135 — 152, mit
KsiTUfTi. TiTid M. .Sto3*ica « Exeuz^oa^ soIT tsol^ di Pelagoâa. Boll. Soc
AdrikL di :^, nat. Tri*?^ 1675, Okt.»
^17. ].^7C 6r, Strfaacscs. JsoXa as^npra bA^^sâBohn tertiar si lignitalui de la
Hahna ^în dfrr Walachei.
BmlL Sot. g^fgr. Komane. ISIiî^ Xr. 9l S- S^T— 1UI& mit geol. Karte.
nâskt, Xr, 119.;
Bail, soc- g*k;L d^• Fr. 3. S»^r. V. $. 3S7— 393 mit Tat
-vl^ ]^7C Br. SjrWM. Cb^r ^erbische Enb^gb^œ (Maidanpek nnd Majdan
Ka^-ahia;.
MÎBÎng Jonrn. Okt, 1876. (Mat, Xr. 124,)
1^. ]^7C F, Szafe*. Unteritachang einiger Talkanischer G««teiiie aus Ungam
nnd .Serhien.
F^idt. Kr^zl. Badapest IS76. S. 1-15.
20* IS7I». Szafe*. A Glaakophan-trapp. Xehànv mâs koz es L au ri u m ban.
F5fjdape»t 187G.
&21. 1S7I», TMni««ër Étode sur les fossiles tertiaires de l'île de Cos (Saniml.
v'^/n GftTfcix au-» 1673 . Hesohreibung vieler SûBwasserformen]: Planorbis,
/yimnaeuM, MeUinia. Melanopsis, Paludina, XerittHa etc. — Marine Art«n
w*'r(\(iu 73 nachgewi**««en.
Anri. hcient. de l'école norm. sup. Paris 2. Ser. V. 1876. S. 445—475
mit 1 Taf.
tfZL 1S77. L Burgerstein. Beitrag. zur Eenntnis der jangtertiàren SûDwasser-
depolH bei Cskijp (M akedonien).
Jahrb. d. k. k. geol. R.-A. 1877. S. 243—250.
523. 1S77- 0. Fraaa. Juraschichten am Hernion. Cber der Kreide des Djebel
eH^h Sohech hei Medjdel esch Schems aiigelehnt: Lac^inosen-Mergel,
unterer weiUer Jura, oberster brauuer Jura und obérer brauner Jura,
aiif <\('i\ wieder Kreide foigt. von Basait bedeckt. Oberkippte Lagerung.
Jiiraraiina mit :U Arten.
Neuen Jahrb. f. Min. 1877. S. 17 — 30.
231
524. 1877. Th. Fuchs. Die geologinche Besschaffenheit der Landenge von Suez, —
Ûber die Pliocânbildungen von Zante und Korfu. Oharakter des nord-
italienischen Pliocân (Bologna). Gips im Pliocân..
Denkschr. d. Wiener Akad. d. Wiss. 1877 XXX VIII. S. 25— 42.; Mit
2 Taf. u. Karte.
525. lH77é Th. Fuchs. Die Pliocânbildungen von Zante und Korfu. Faltung.
Auf Zante spielt Tegel eine wichtigc Rolle, der unten ajifgericlitet und
vielfach zerstûckt ist, darûber ein blaugrauer feinsandiger Tegel mit fein-
Bandigen Bânken, in Falten gelegt. Ailes Pliociin. Hippuritenkalkgrund-
lage. Auf beiden Insein gipsfûhrendes Pliocân.
Sitzungsber. . d, Wiener Akad. d. Wiss. LXXV. 1877. S. 309-320
mit Profiltafel.
526. 1H77. A. l88ei. (ieologische Beobachtungen in Monténégro.
Rom 1877.
527. 1877. F..Kanitz. Donau-Bulgarien und Balkan. Histor.-geogi*. Reise-
studien (1860—1876).
Leipzig 1877. II. (I. Mat. Nr. 114, II. Mat. Nr. 126.) III. 1879.*
(Mat. Nr. 157.)
528. 1877. L Lartét. Exploratipn géologique de la Mer Morte, de la Palestine
et de ridumée.
Esquisse géologique et paléontologique de la P. et de l'Id. (S. 1 — 213).
Die zweite Hâlfte behandelt die Prâhistorie von Syrien und Palâstina.
Paris 1877. 326 S. mit 2 geol. Karten (1 : 1,000.000 und 1 : 300.000
[Totes Meer])» 4 Profiltafeln (mit Detailkârtchen) und 8 paliiont ,Tafeln.
(III. Bd. von Voyage d'explor. à la Mer Morte etc. von Duc de Luynes.)
529. . 1877. F. Molon.. Sulle note geologiche del Monténégro del prof. Issel
La Concordia (San Remo) Nr. 79.
530. 1877. M. Neumayr. Ober einige Vorkommnisse von jungtertiilren Binnen-
moUusken.
Paludinenschichten der Wa 1 a c h e i.
Verhandl. d. k. k. geol. R..A. 1877. S. 366—368.
531. 1877. C. D. PUIde. Fund von Fossiiresten des Albien im Karpathensand-
steine der Walachei (Prahovatal).
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1877. S. 71. (Mat. Nr. 123.)
582. 1877. C. D. Plllde. Ober das Neogenbecken nôrdlich von Plojesti (Wal a c h e i).
Mediterran mit Lignit und Petroleum. Sarmatischc und Congerienstufe.
Jahrb. d. k. k. geol. R.-A. 1877. S. 131 — 142. (Mat. Nr. 124.)
Man vergl. auch Bull. Soc. géol. de Fr. Ser. 3. VL 1878. S. 22—31.
533. 1877. V. Radim8ki. Arbeiten ûber die Insel Pago in Dalmatien. (Lignit-
vorkommen. Hippuriten von Scardona, Nummulitenschichten, Congerien-
schichteu.)
Verhandl. d. k. k. geoL R.-A. 1877. S. 95-98, 181 — 183 (mit Profil).
Jahresber. d. Bergakad. Leoben und Pfibram. XXV. 1877. S 325—353.
534. 1877. T. Spratt. Remarks on the coal-bearing deposits near Erekli (the
ancient Heraclea Pontica, Bithynia) Mit Bemerkungen von R. Ethe-
ridge ûber die fossilen Pflanzen (26 Arten) von Koslu. (Spratt bat das
Gebiet schon 1854 besucht.)
Ein Glosaopterts sph'enophyllum'àhiihchei' Rest wird erwiihnt.
Quart. Journ. London. XXXHL 1877^ i>. 524—533.
232
(i35k 1S77. H. Sterneck. Geographische Verhâlinisse in Bosnien, inderHercc-
govina und in Monténégro.
Wien 1877. 56 S. mit 4 Tafeln und einer Karte mit petrographischen
Einzeiehnungen. (Mat. Nr. 12rt,)
536. 1S77. 6r. Stefane8CU. Note sur le bassin tertiaire de Bahne (Walachei).
Bull. Soc. géol. de Fr. 3. Ser. V. 1877. S. 387. (Mat. Nr. 132.)
537. 1H77. Fr. Toula. Geologisehe Untersuchungen im westliehen Balkan etc.
2. Barometrische Beobachtungen.
3. Die sarmatischen Ablagerungen zwischen Donau und Timok.
4. Ein geologisches Profil ûber den Sveti—Nikola— Balkan etc.
Sitzungsber. d. Wiener Âkad. LXXV. 1877. Jânner, Màrz und April.
(Mat. Nr. 122.)
638. 1H77— 1H81. P. Fischer. Paléontologie des terrains tertiaires de l'île de Rhodes.
Tour nouer. Coquilles fossiles tertiaires de l'île de Rhodes.
Mém. Soc. géol. de Fr. Ser. III. I. S. 47. 1877—1881.
539. 1S7H. F. Becke. Gesteine der Halbinsel Chalcidice. Massengesteine
(Gabbros) und kristallinische Schiefer: Gneise. Amphibolite. Phyllite,
Grûn- und Ottrelithschiefer.
Tschermaks mineral.-petrogr. Mitt. I. 3. 1878 mit 2 Tafeln.
640. 187H. Fr. Becke. Gesteine aus Griechenland. Serpentine, Diabase und
Melaphyre, Schalsteine und Melaphyrtuffe. Gneise, Amphibolite, Chlorit-
schiefer, Glimmerschiefer, Phyllitgneise und Phyllite. Arkosengneise ira
Norden von Eubôa. Klastische Gesteine.
Tschermaks min.-petrogr. Mitteil. I. 1878. S. 142, 459-464, 469—493.
II. S. 17—77.
Sitzungsber. d. Wiener Akad. d. Wiss. 1879. LXXViU. S. 417.
541. 1H78. A. Bittner. Der geologisehe Bau von Attika, Bôotien, Lokris
und Parnassis. Kreidekalk, Schiefer und Sandstein der Kreide, Jasins,
Serpentin und Tertiàr, zum Teil deutlich gefaltet. Im Parnass zwei, im
Helikon drei Antiklinalen. Das Streichen SO bis SSO. Im Kythaeron ôst-
liches, in den ôstlichen Auslaufern des Parnis ostnordôstliches Streichen.
Pentelikon und Hymettos zeigen nordOstliches, das Lauriumgebirge nord-
nordôstliches Streichen. Nôrdlich von der bôotischen Niederung fallen
die Schichtmassen gegen das Innere des Landes. Querbrilche und Ver-
schiebungen. Angabe der Fossilienfundstellen (Rudisten, Nerineen, Eorallen,
Caprotinen, Gastropoden, Dactyloporiden etc.). Altère Porraationen
(Boblaye und Virlet: Jura; G au dry vielleicht sogar vorsekundâre
Bildungem) wurden nicht angetroffen. Ammonitenfûhrende Kalkblôcke
am Hypsilo-Kotroni im Parnassgebietc (Gaultarten).
Das granitische Gestein von Plaka im Laurium hat E. Neminar
untersuclit.
Denkschr. d. Wiener Akad. d. Wiss. XL. 1878. S. 1—74 mit 6 Taf.
542. 1878. A. Boué. Erlauterungen uber einige orographische und topographische
Détails der e u r o p à i s c h e n T ii r k e i.
Sitzungsber. d. W^iener Akad. LXXVll. 1878. 8 S.
543. 1878. H. Coquand. Sur les terrains tertiaires et trachytiques de la vallée de
l'Art a (Turquie d'Europe). Bei Arta: Ûber den Trachyten: tTachytische
Conglonierate (Suessonien), trachytische Tùffe (Parisien), Jaspis und
chalcedonfiihrende Schicbten mit Korallen (Bartonien), Kalke mit Num-
233
muliten und Ostrea gigantea (Bartonien), rote Tone (=^ Calcaire de Saint
Ouen) an Sâulenbasalt abstoOend.
Bull. Soc. géol. de Fr. 3. Ser. VI. 1878. S. 337-347. (Mat. Nr. 131.)
544. 1$7$« H. Coquand. Notice géologique sur les environs de Panderma (K 1 e i n-
asien). Das Vorkommen folgender Formation en wird angegeben: Granit,
Glimmerschiefer und Phyllit, kôrniger Kalk, Devon, Kohlenkalk (/^rorfMc/ws,
Atrypa, Spirifev), Nummulitenkalk, Miocân mit Congerien, alte Alluvionen.
NW-Streichen.
Bull. Soc. géol. de Fr. Ser. 3. VI. 1878. S. 347-357.
545. 1S78. A. Cordella. Notes sur les mines du Laurium et sur les nouveaux
gîtes de minerai de zinc (Smithsonite). Im Minengebiet (Glimmerschiefer
mit Talk und Chlorit, mit Kalk und Quarzadern, kristallinischem Kalk)
^Granité à andésine ou des roches teldspathiques" in Gîingen von W - 0
streichend und mit 45" gegen N vei-flilchend. Auch geschichteter Serpentin.
i3ull. Soc géol. de Fr. 8. Ser. VI. 1878. S. 577-581.
546. 187H. A. Cordella. La Grèce sous le rapport géologique et minéralogique.
Fûhrt aus dem Kalke von Laurion einen schlechten Abdruck an, den er
als einen silurischen Crinoiden zu deuten versucht ist.
Paris 1878. (Expos, univ.) 188 S.
547. 1H7H. B. V. Cotta. Fortsetzung der Banater Erzlagerstilttenzone in ^erbien.
Berg- u. Hûttenm. Zeitung 1878. S. 37. (Mat. Nr. 129.)
548. 1S7H. 6. R. Credner. Die Deltas. Niveauveranderungen an den Kusten
Kleinasiens (S. 69).
Peterm. geogr. Mitteil. Erg.-H. Nr. 56. 1878.
549. 1878. Th. Fi8Clier. Kûstenverânderungen im Mittelmecr.
Zeitschr. fur Erdk. 1878.
550. 1878. 0. Fraas. Geologisches aus dem Liban on. Cenoman, Glandarienzonc,
Sandsteine mit Kohle und Bitumen. Turon, Gastropodenzone von Abeih.
Cardiuraschichten, Zone des Amm. SyviacuSj Radiolitenzone, Scbiefer von
Hakel, Mergel mit Fischen von Sâhil Ahna. Senone Mergel.
Jahrb. Ver. Nat. Wiirtt. 1878. XXXIV. S. 258-391.
551. 1878. Th. Fuchs. Intorno alla posizione degli strati diPikermi. Cougerien-
schichten und die Schichten von Pikemii sind pliociin. (GegenDe S te fan i.)
BolL Com. GeoL Ital. 1878. S. 110.
552. 1878. E. R. Lewl8. The fossil fish-localities of the Lebanon.
Geol. Mag. 1878. N. Ser. IL Bd. V. S. 214-220.
553. 1878. M. Neumayr. Der geologische Bau des westlioben Mitt elgriechen-
land. AuOer alluvialen und diluvialen Bildungen junges Tertiar (Conglo-
merate und Tone ; Melnnopsis aetolica), obère Kalke (Hippuriten) iiber dem
Macigno (Kreideflysch). Mittlere Kalke (zum Teil eingelagert im Macigno)
vielleicht Gault. Untere Kalke in Akarnanien (unt(îre Kreide, vielleicht
zum Teil sogar Jura). Serpentin mit Macigno und dem oberen Kalke
in Verbindung. — Kristallinische Schiefer iiberlîigtîrt vom oberen Marmor.
Im kristallinischen Schiefer (ahnlich wie im Macigno) Marmor mit Spuren
von Verateinerungen (Mat. Nr. 1.58.)
Denkschr. d. Wiener Akad. d. Wiss. XL. 1878. S. 91 — 128 mit
Profiltafel.
554. 1878. H. RIttler. Das Kohlenvorkommen von Doini Tuzla in Bosnien. Auch
Bemerkungen tiber Salzbrunnen zu Ober- und Untertuzla.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1878. S. 375—377.
30
234
555. 1S7S. C. de Stefui. Sull* epooa degli strati di Pikermi. Polemîsch gegen
Tb. Fuchs.
Boll. com. geol. d'it. 1876". S. 396.
55^. 1S7S. Fr. Teller. Der geologische Bau der Insel Euboea. Eine untere
Schicbtgroppe : Ton- und ToDglimmerscbiefer ; flyscbartige Scbiefer and
Sandsteine; Arkosen und grobe Breccien. Serpentine, Sobalsteine, Horn*
steine, verânderte Sandsteine und Scbiefer. Eine obère Schichtgruppe:
Schwarze. dunnplattige Kalke. bankige und schiefrige Ealke {Hipp.
cornu taccinumjy eisenschûssige. schiefrige Sandsteine und jaspisâbnliche
Homsteine mit Serpentin : Scbiefer mit Rudistenkalk wechsellagemd
Ailes zur Kreide gerecbnet. Tertiâre SûDwasserbildnngen. Tracbyt.
OW-Streichen im Norden. SW-Streicben im sûdlichen Teile. Im NO
gegen Skyro bin an mebreren Stellen NW-Streichen, auf dieser Linie
der Tracbyt.
Denkschr. d. Wiener Akad. d. Wiss. XL. 1878. S. 119-lb2 mit
2 Profiltafeln.
557. 1878. 0. Terquem. Les foraminifères et les Entomostacés — Ostracodes du
pliocène supérieur de l'île de Kbodes. 200 Foraminiferen (7G neu). Nicht
der Mittelmeerbabitus, sondem eber jener des Kanals und der Nordsee.
— 93 Ostracoden.
Mém. Soc. géol. de Fr. 1878. 3. Ser. L S. 1 — 135. Mit 14 Taf.
558. 1H7H. Thomas Ward. The sait lakes, déserts and sait districts of A s i a.
Proceed. Lit. Phil. Soc. Liverpool, XXXIL S. 233—255 mit Karte.
559. miH» Fr. Toula. Geologiscbe Untersuchungen im westlicben Balkan etc.
f). Ein geol. Profil von Sofia ûber den Berkovica-Balkan. 6. Von Berkovac
nacb Vraca. 7. Ein geol. Profil von Vraca an den Isker und durcb die
Iskerscbluchten naçh Sofia. (Mat. Nr. 130.)
SitzungHber. d. Wiener Akad. LXXVII. Mâi-z 1878. Mit 12 Taf.
560. 1S7S. H. Walter und H. Gintl. Vorkommen des Petroleums in Ru m an i en.
Ô.sterr. Zeitschr. f. Berg- u. Hûttenwesen. 1878. S. 460 und 475.
(ôsterr. Monatschr. f. d. Orient.) (Mat. Nr. 185.)
561. 187H. A Ziegler. Zur Geschichte des Meei-schaums mit besonderer Benick-
HÎchtigunj^ der Meersrhaumgruben bei Eskishehir in Kleinasien.
Dr<*sden 1878.
562. 1S79. Th. Andrée. Die Erzlagerstiitten vom Oreskovicabacb in Ser bien.
Ôsterr. Zeitschr. f. Berg- u. Hûttenwesen. 1879. Nr. 20. (Mat. Nr. 141.)
r)63. 1879. Th. Andrée Die Erzlagerstiitten von Krivelj, Bor und Umgebung
(Ser bien).
Ebend. 1879 Nr. 34. S. 409. (Mat. Nr. 142.)
r)()4. 1H79. Alex. Bittner. 1 . Route S u r a j e v o — M o s t a r.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1879. S. 257. (Mat. Nr. 150.)
2. Aus der Hère e g o v i n a.
Ebend. S. 287 u. 310. (Mat. Nr. 151.)
3. Vorlage der geologischen Ubersiehtskarte der Hercegovina
Ebeiid. S. 351. (Mat. Nr. 151-'.)
565. 1S7ÎK A. Boué. Cber die Oro-Potamo-Liiiine (Seen) und Lekavegraphie
(liecken) des Tertiaren der europilischen Tûrkei.
Sitzungsher. d. Wiener Akad. LXXIX. S. 261-326 mit 2 Karten.
235
566. 1879. L. Burger8teln. Geologische Untersuchungen iiu stidwestlichen Telle
der Halbinsel Chalkidike. Kristallinische Gesteine und Tertiâr. (Kalk,
6and und Tegel.) Roter Lehm.
Denkschr. d. Wiener Akad. d. Wiss. 1879. XL. S. 321—327. (Mat. Nr. 161.)
567. 1879. R. F. Billion. A visit to Lissa and Pelagosa (Dalmatien).
Journ R. Geogr. Soc. 1879. XLIX. S. 151 — 189.
568. 1879. F, Fouqué. Santorin et ses éruptions. Umfassendes Hauptwerk.
Paris 1879. XXXII und 440 S. mit 61 Taf. (4 Karten).
Réf. NeuesJahrb. 1880. IL S. o05— 319 (Rosenbuseh) mit geol. Karte
von Santorin ^Taf. X) mit 12 Ausscheidungen zumeist fiir die Ausbruchs-
gesteine (1 : 138.0U0).
569. 1879. K. V. Fritsch. Beitrag zur Geognosie des Balkans. Vortrag. Halle 1879.
Reise in Bulgarien und Ostrumelien.
Hallenser Ver. Schriften. 1879 S. 769-775. (Mat. Nr. 154.)
570. 1879. Th. Fuch8. Ober neue Vorkommnisse fossiler Sâugetiere von Jeni
Saghra in Rumelien etc.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1879. S. 49 if. (Mat. Nr. 136.)
571. 1879. Th. Fuchs. Ober die lebenden Analogien der jungtertiâren Paludinen-
schichten und der Melanopsismergel SO-Europas. Analogien zu Neu-
Kaledonien, Indien, China, Japan, aber nicht zu Afrika. Auch die Flora
des europâischen Tertiilrs weistkeinen afrikanischen Charakter auf, wâ,hrend
die Sâugetierfauna dagegen ausgesprochen afrikanischen Charakter zeigt.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1879. S. 297—300.
572. 1879. Th. Fuch8. Ober Solfataren in Serpentinstôcken bei Kalamaki
(G r i e c h e n 1 a n d).
Neues Jahrb. f. Min. 1879. S. 857.
573. 1879. Fr. V. Hauer. Ëinsendungen aus Bosnien. Pfianzen von Zenica etc.
Gesteine und Sarmat von Tuzla.
VerhandL d. k. k. geol. R.-A. 1879. S. 170 u. 171.
574. 1879. R. Helmhacker. Ober die heutige Eisenindustrie Bosniens.
Jahresber. d. Bergakad. zu Leoben u. Pribram. 27. Bd.
575. 1879. Han8 Jahn. Bemerkungen ûber einige griechische Minerai quellen.
Min.-petr. Mitt. Wien 1879. II. S. 137—176.
576. 1879. C. J. Jirecek. Die HandelsstraBen und Bergwerke von Serbien und
Bosnien wahrend des Mittelalters.
Prag l.->79. (Mat. Nr. 155.)
577. 1879. K. V. John. Ober einige Eruptivgesteine aus Bosnien.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1879. S. 239. (Mat. Nr. 147.)
578. 1879. E. V. Moj8i80ViC8. Reiseskizzen aus Bo^^nien.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A 1879. S. 265 u. 282. (Mat. Nr. 149.)
579. 1879. M. Neuoiayr. Ober den geologischen Bau der Insel K o s und (iber die
Gliederung der jungtertiâren Binnenablagerungen des Archipels. (Mit
einem Anhange von R Hoernes.) Phyllitkcrn mit Marmor. Im NO
Trachytdurch bruche durch Kreidekalke, im ï5W (M. Zeni) Rhyolith und
kleine Augitandesitvorkonimnisse im weitverbreiteten marinen Oberpliocân
mit Rhyolith tuffen Auûerdem weiCe Mergel im 0 ûber der Kreide und
einige Vorkommnisse von Mergeln der levantinischen ytufe. Vergleichende
Tabelle ûber die neogenen und diluvialen Ablagerungen. Geschichte des
Ostlichen Mittelmeerbeckens. Ausfûhrliche Auseinandersetzungen ûber die
30*
236
jungtertiâren Siifiwasserablagerungen (der levantiniscben Stufe). Sûdrand
des âgSischen Festlandes verlief sûdlich von Kreta und Rhodus.
Denkschr. d. Wiener Akad. d. Wiss. 1879. XL. S. 218—814. Mit geol.
Karte (1 : 120.000) und 2 Taf.
580. 1879. M. Neumayr. Geologische Beobachtungen im Gebiete des thessa-
lischen Olymps. Ein flaches Gewôlbe mit untergeordneten Synklinalen
im Westen. Beiderseits Verwerfungen.
Ebend. S. 315— 320. (Mat, Nr. 160.)
581. 1879. M. Neumayr. Geologisohe Untersuchunçen ûber den nôrdlichen und
ôstlichen Teil der Halbinsel C h a 1 k i di k e. Gegensatz zwischen Kassandra
(borizontal gelagertes Tertiâr), Longos (Gneisgebiete) und Hagion Gros,
das Stûck eines Gewôlbes aus kristallinischen Schiefem, mit einem auf
die Lângserstreckung annabernd normalen Streichen.
Ebend. S. 328-339. (Mat. Nr. 162.)
682. 1879. J. Niedzwiedzki. Fr. T ou las Geologische Untersuchungen im west-
lichen Balkan etc.
>:. Zur Kenntnis der EriUptivgesteine des westlichen Balkan.
Sitzungsber. d. Wiener Akad. LXXIX. Mârz 1879. 45 S. (Mat. Nr. 1.S9.1
583. 1H79. K. Paul. Au8 der Umgebuug von Dobqj und Maglaj (Bosnien)
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1879. S. 205. (Mat. Nr. 143.)
584. 1879. K. M. Paul. Beitrilge zur Géologie des nôrdlichen Bosnien.
Jahrb. d. k. k. geol. R.-A. 1879. S. 759—778. (Mat. Nr. 153.)
685. 1879. A. Peiz. Ûber das Rhodope-Randgebirge siidlich und stidOstlich von
Tatar-Bazardzik.
Jahrb. d. k. k. geol. R.-A. XXIX. 1879. S. 69. Mit Karte. i Mat. Nr. 137.)
586. 1879. A. Pelz Quartarformation in Thrakien.
Verhandl. d. k. k. geol. R -A. 1879. S. 248—252. (Mat. Nr. !48.)
587. 1879. K. F. Peters. Ober nutzbare Mineralien der Dobrudscha.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 187P. S. 160—162.
588. 1879. F. Perry. The surface rocks of S y ri a (suggested by the Quarries
at Baalbek). Gesteinsveranderungen.
Rep. Brit. Assoc. 1879. S. 348 u. 349.
589. 1879. J. S. Phené. On the deposit of carbonate of lime at Hierapolis in
A n a 1 0 1 i a. NatunvHlle bis 50 Fufi hoch.
Rep. Brit. Assoc. 1879. S. 344 u. 345.
590. 1879. R. Bar. Potier des Echelles. Die Produktionsverh^tnisse in Bosnien
und der H e r c e g o v i n a.
VVieu 1879. 58 S. Mit Karte. (Mineraleinzeichnungen.) <Mat. Nr, 166.)
591. 1879. G. vom Rath. Naturwissenschaftliche Studien. Erinnerungen an die
Panser Weltausstellung 1878.
Bonn 1879. 442 S Griechenland (S 325—346).
592. 1879. Ant. Rzehak. Mitteilungen ùber die geognostischen Verhîiltnisse auf
der Route Brod Sarajevo, Eociin von Doboj, Jura und Serpentin von
Maglaj, Miociin fiber Eociin von Zenica etc in Bosnien.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1879. S. 98—104.
Ber. d. Naturf. (ies. Briinn. XVIII. S. 1—22.
■•93. 1879. J. Schmidt. Studien iiber Erdbeben.
2. Ausg. Leipzig 1879. S. 78 ff.
594. 1879. Fr. Teller. Geologiscbe Bcschreibung des sûdOstlichen Thessalien.
Kristallinische Schiefer und Marraore, die NVV — SO verlaufende Kûsten-
237
kette zusammensetzend (zwischen Tricheri und dem Tempetale). Jtingere
isolierte, jungsekundâre Ablagerungen westlich der Ebene \on Larissa.
0- bis NO-Streichen in dem die Schiefer durchsetzenden Marmorlager
und in den Schollen im SW von Larissa.
Denkschr. d. Wiener Akad. d, Wiss XL. 1879. S. 183—208.
595. 1879. E. TIetze. Cber die wahrscheinliche Fortsetzung einiger in Kroatien
entwickelter Fonnationstypen nach Bosnien.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1879. S. 156-160. (Mat. Nr. 140.)
596. 1S79. E. Tietze. Ans dem Gebiete zwischen Bosna und Drina (Bosnien).
Ebend. 1879. S. 232 ff. (Mat. Nr. 144.)
597. 1879. E. Tietze. Route Vares- Zwornik (Bosnien).
Ebend. S. 260 ff. (Mat. Nr. 145.)
598. 1879. E. Tietze. Aus dem Ôstlichen Bosnien.
Ebend. S. 283 if. (Mat. Nr. 146.)
599. Ib79. R. Tournouër beschrieb einige von Greg. Stefaneseu in den ober-
tertiàren Ablagerungen von Nisipula, Josseni etc., in Rum^nien ge-
sammelte Fossilien.
Melania fossariformiSy Paludina praecursa, Paludina rumana NeUfn:^
yeritina Pilidei, Unio StefaneHCoi, Unio romaûuSf Cardtum Stefauescoi.
Journ. de Conchyl. XXVIL S. 2G1-264.
600. 1879. Virchow. Beit rage zur Lilnderkunde der Troas. Gesteinsanhâufungen
der Ebene von Troja werden als glazialen Ursprunges gedeutet. Die
geologischc Geschichte (S 140 — 173) bezieht sich hauptsàchlich au f die
Aliuvialebene
Abhandl. d. Berliner Akad. d Wiss. 1879 (1880). III. Abt. 176 S. Mit
2 Tflf. (Reise nach Troja. Verhandl. d. Anthropol. Gesellsch. Berlin 1979.
. S. 204-216.)
601. 1880. Tli. Andrée. Die Umgebungen von Majdan Kucaina in Serbien
.Tahrb. d. k. k. geol. R.-A 1880 S. 1—27. Mit geol. Karte. (Mat. Nr 1G6.)
602. 1880. A. BIttner M. Neumayr u. Fr. Telier. Oberblick ûber die geologischen Ver;-
haltnisse eines Teiles der âgâisclien Ktîstenlânder. Mit reichhaltiger
LiteraturiSbersicht. Die 0 - W und SW — NO gerichteten Falten alter ala
das Pindussystem, mit Verwerfungen, welche tektonisch dem letzteren
:ingehôren. Beziehungen zwischen den Kreideablagerungen und den
kristallinischen Schiefern und Serpentinen. Echt kristalliniache und
kristallinisch-klastische Schiefer demselben Niveau angehôrig
Denkschr d. Wiener Akad. XL. 1880. S. 379— 415. Mit 3 geol. Karten.
(1:1,850.000 tektonisch, 1:500.(00 Ugâische Kûstenliinder, 1:400.000
Ûbersichtskarte ûber das festlândische Griechenlarid.)
603. 1880. A. Boue. Sur la vallée de la Soukava (Serbien).
BuU. Soc. géol. de Fr. 3. Ser. VII. 1880. 8. 412-415.
604. 1880. J. R. Bourguignat. Étude sur les fossiles tertiaires et quaternaires de
la vallée de la Cetina en Daim a tic.
.'-t. Germain 1880.
605. 1880. Frank Cal vert u. M. Neumayr. Die jungen Ablageiungen am H ell es-
pont. Rote Tone; Melanopsisschichten (Melan. buccinoidea etc.): Tone,
Mergel, Sande, Gerôlle, oolithische Kiwlke und Braunkohlen ; Sarmat am
Hellespont bis 800 Fufi hoch. Mactrakalke. Sande und Gerôlle mit
238
Sâugetierresten (Pikermifauna) DiluWale Muschelbânke bel GoUipoli und
Tschanak-Ealessi.
Denkscbr. d. Wiener Akad. d. Wiss. XL. 1880. 5?. 357—378. (Mat
Nr. 163.)
606. IHSO. F. Fich8. On the Asiatic alliances of the fauna of tbe ^Congerien'
deposits ofSouth-eastern Europe.
Nature 1880. XXL S. 528 u. 529.
607. 1S80. J. Halavats Die mediterrane Fauna von Gralubatz in Serbien. Leitba-
kalkformen und solche des Grinzing^r Merg^ls.
Fôldt. Kôzl. 1880. S. 375.
606. 1880. Fr. Herbich. Geologiscbes aus Bosnien-Hercegovina.
Neues Jahrb. fur Min. etc 1880. S. 94—96. (Mat. Nr. 169.)
609. 1880. V. Hllber. Diluvische Landschnecken aus Griechenland. Bucht von
Pbokis, zwiscben Hippuritenkalken Lehm mit Landschnecken. Bei Larissa
Maïmuli) Faunen mit den jetzt lebenden ûbereinstimmend
Denkscbr. d. Wiener Akad. d. Wiss. XL. S. 209.
610. ISSO. R. Hoerne8. Tertiâr bei Derwent in Bosnien.
Verbandl. d. k. k. geol. R.-A. 1880. S. 164. (Mat. Nr. 167.)
611. IHHO. L Luiggi. Report on the island of Cyprus.
Giom. del Genio civ. 1880. S. a37. (Proc. Inst. Civ. Eng. LXII.
S. 362—365.)
612. 18H0. E. Y. MoJ8l80ViC8. Vorlage der geologischen Cbersichtskarte von
Bosnien-Hercegovinii
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1880. S. 23. (Mat. Nr. 164.)
613. 1H80. E. V. Moj8i80ViC8, E. TIetze und A. BIttner. Grundlinien der Géologie
von Bosnien-Hercegovina mit geol. Ûbersichtskarte (1:576.000).
Jahrb. d. k k. geol. R.-A. 1880. XXX. Bd XII und 322 S. mit 3 Tafeln.
(Mat. Nr. 170.)
614. 1H80. M. Neumayr. Tertiar von Bosnien
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1880. S. 90. (Mat. Nr. 165.)
615. 1H80. M. Neumayr. Die Mittelmeerkonchylien und ihre jungtertiJiren
Verwandten.
Plan einer grofiangelegten Arbeit.
Jahresber, d. Deutschen malacoz. Ges 1880. Heft 2.
616. 1H80. E. Pélagaud. La préhistoire en Syrie.
Compt rend. Assoc. Fr. 1880. S. 448-857.
617. 18H0. H. Stopes. On a palaeolithic flint implement from Palestine
Rep. Brit. Assoc f. 1880. S. 024.
018. 1H80. F. Teller. Geologische Beobachtungen auf der Insel Chios. Altère
halbkristallini.sche Gesteine der Spalmatoriinseln, palâozoische Schiefer
und Sandsteine mit Kieselnchiefer- und Kalkeinlagerungen (besonders im
NW). Fusulinenkalk von Kardaniilé (N), mesozoische Kalke (Hauptgestein
der Insel). Hornblendeandesit (im NW vom M Elias), limnische Tertiâr-
bildungen an der SO-Seite. Strandebenen und FluOalluvionen. Schiefer
und Sandsteine N S .««treichend in 0 — W-Richtuug gefaltet.
Denkscbr. d. Wiener Akad. d. Wiss. 1880. XL. S. 340—356 mit geol.
Karte. (7 Ausscheidungen.)
k
239
619. 1880* Fr. Toula. Geologische Untersuchungen im westlichen Teile des
Balkans etc. 9. Von Ak-Palanka ttber Nisch, Leskovac, die Rui Planina
bei Tm nach Pirot.
Sitzungsber. d. Wiener Akad. LXXXl. 1880. S. 188- 265 mit 6 Taf.
(Mat. Nr. 168.)
620. 1881. H. BQcking. Vorlâufiger Bericht ûber die geologische Untersuchung
von Olympia. Tevtiiir und Alluvium. Zu unterst Conglomerate mit
Sanden und Mergeln wechselnd, marine Fossilien (Hebung). Darûber
SûOwasserbildungen mit Planorben und Melanopsiden. Braunkohlenflôze.
Monatsber. d. Berliner Akad. d. Wiss. 1881. S. 815 324.
621. 1881. H. BQcking. Ûber die kristalliniscben Schiefer von A ttika. Die Kalke
der Akropolis und des Lykabettos. Ereidekalke (Reste einer zusammen-
hângend gewesenen Tafel) iiber kristalliniscben Schiefern. Der Marmor
des Pentelikon zwischen kristalliniscben Schiefern, denen der Kreidekalk
aufgelagert ist. Die kristalliniscben Schiefer von Sûdeuboea steben mit
jenen von Attika in engen Beziebungen, sie sind echte kristalliniscbe
Gesteine.
Zeitschr. d. Deutschen geol. Ges 1881. XXXIII. S. 118-138.
622. 1881. Th. Flich8. Einige Bemerkungen zu Prof. Neumayrs Dai'stellung der
Gliederung der jungtertiîlren Bildungen im Griechischen Archipel.
Elephas mevidionulis und Hippopotamtis major sind nicht pliocân, sondern
pleistocâJi. Die marinen Konchylien von Raphina(0«/rea lamellosa, Cerithium
viUgatum, Fecttn betiedictus etc.) sind pliocâ,n.
Verhandl. d. k k. geol. R.-A. 1881. S. 173—178.
623. 1881. Jannettaz et L Michel. Serpiei-it, ein neues Minerai (basisches Kupfer-
zinksulfat) von Laurium.
Bull. Soc. min. de Fr. 1881. S. 196-205
Man vergl. auch E. Bertrand (ebend.) iiber ein neues Minerai:
Zinkaluminat nebeu Serpierit.
G24. 1881. C. Jan88en. Der Miueralreichtum Bulgariens
Berg- u. Hûttenm. Zeitung lh81. Nr. 84.
625. 1881. Baron v. Loffeiholz. Einige geognostische Notizen aus Bosnien.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1881. S. 23—27. (Mat. Nr. 171.)
626. 1H81. M. LosaniÔ. Analysen der serbischen fossilen Kohlen. Mit Streif-
lichtern auf die Lagerungsverbiiltnisse (serbisch)
Belgrad. Glasnik.
627. 1881. K. M. Paui. Ober Petroleumvorkomnisse in der nOrdlichen Walachei.
Verhandl. d k. k. geol R.-A. 1881. S. 93-95.
628. 1881. F. Pi8ani. Sur un vanadate de plomb et de cuivre du Laurium.
Compt. rend. lo81. S. 1292.
629 ISSl. G. Primiez. Zur petrogi-aphischen Kenntnis von Bosnien. Mikro-
skopische Beschreibungen einiger von Herbich gesammelten Gesteine.
Fôldt. Kôzl. 11. Jahrg. S. 195-199.
630. 1881. R. C. Ponimbaru. Étude géologique des environs de Craïova par cours
Bucovatziu — Cretzesci (Walachei).
Paris 1881. (Mat. Nr. 175.)
(Auch Tournouër schrieb iiber tertiiire Fossilien von Krajova. Man
vergl. auch Bielz 1864.)
240
631. 1881. 0. Radimsky. Ûber den geologischen Ban der Insel Arbe in D a I m a t i en.
Gefaltete Kreide- und Eocânschichten.
Jahrb. d. k. k. geol. R-A. XXX 1880. S. 111-114 mit 2 Tafeln
(Karte und Profile}.
032. 1881. 6erh. vom Rath. Geologische Skizze von Pal as tin a und dem
Libanongebiet. Reisescbilderungen.
Bonn lvS81 Verh. Ver. d. pr. Rbeinl. etc. Corresp.-Bl. Nr. 2. 48 S.
633. 1881. H. Schliemann. Il i o s Stadt und Land der Trojaner. Die geographiscben
Schilderungen nach Barker. Webb und Virchow.
Leipzig 1881.
634. 1881. H. P. Shll8ton. Cnrious natural phenomena in C e p h al o n i a .Seawater
flowing into the land*.
Trans. Liverpool Geol. Soc. 1881. S. 15-18.
635. 1881. E. Tietze. Bericht aus Monténégro.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1881. S. 254 u. 255. (Mat. Nr. 174.)
636. 1881, E. Tietze. Zur Wiirdigung der theoretischen fcjpekulationen ûber die
Géologie. von Bosnien. (Polemik gegen E. v. Mojsiso vies.)
Zeitschr. d. Deutsch. geol. Ges. 1881. S. 282-297. (Mat. Nr. 176.)
637. 1881. Fr. Toula. Grundlinien der Géologie des westlichen Balkan. Mit
geol. Cbersichtskarte (1:30:).000) u. 4 Taf.
Denkschr. d. Wiener Akad. d. Wiss. XLIV. 56 S. (Mat. Nr. 173.)
638 1882. G. Cobalcescu. Geologische Untei^uchungen im Buzeuer Distnkt
(Walachei).
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1882. S. 227—231. (Mat. Nr. 181.)
639. 1882. W. Dames. t)ber das Vorkoinmen fossiler Hirsche im Pliocân von
Pikermi.
Sitzungsber. Ges. naturf. Fr. Berlin 1882. S. 71 u. 72.
640. (188:j.) W. Dames. Cher hornlose Antilopen von Pikermi.
Ebend. 1883. S. 25 u. 26.
641. (1883.) W. Dames. Ilirsche und Miiuse von Pikermi.
Zeitschr. d. Deutsch. geol. Gesellsrh. 1883. 8. 9i— 100. Mit Taf. V.
642. (1883*) W. Dames. Cher dus Vorkommen von Hyaenavctos in den Pliockn-
ablagerungen von Pikermi bei Atheu.
Sitzungsber. Ges. naturf. Fr. Berlin 1883. Nr. 8. 8 îS.
643. 18S2. M. Draghicénu Carta geologica aJudetului Mchedinti (W. Walachei).
1:444.000, mit 18 Ausscheidungen.
Wien. F. Kôke.
644. 1HH2. H. Bar. v. Foullon. Cber die Eruptivgesteine Montenegros.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1882. 8. 123.
640. 1HS2. K. V. Fritsch. Acht Tage in Klein asi en. Die kristallinischen Gesteine
des Olymps archiiisoh (wie jene in Attika und auf den Kykladen). Granit-
k(îrn, (jneis und Glinimerschiefer, im O mit Marmoreinlugerungen. Ani
Nordabhang des Olymps eine Verwerfnng (iiber Hrussa) nach OSO. NOrdlich
davon kommen ki-istallinische Gesteine zutage. Heifie Quellen. Grau-
wackenartige Gesteine in Verbindung mit Diabas (paliiozoisch) Pflanzen-
fiihrendcî Tonschiefer: .Sandstein und Merg«'l fraglichen Alters. Jiingere
Eruptivgesteino besonders zwischen jjalaozoischen Fonnfltionen und Eocan
(KreidoalterV . Augitandesit vom Katerlii Dagb. (Auch Dacit.) Kalksteine
241
mit Lithothamnien und Pecten (Eocân), Melanopsisschichten besonders
nôrdlich von Nicaea ; bis 100 m mâchtig.
Mitteil. Ver. f. Erdk. Halle 1882. S. 101 — 139 mit geol. Karte (1 : 1,000.000).
646. 1882. A. Gurlt. Die Bergwerksindustrie in Griechenland und im tûrkischen
Reiche. Nur in archâischen Gebieten und in Eruptivgesteinsmassiven.
Berlin 1882. 35 S.
647. 1882. F. Y. Hauer. Der Scoglio Brusnik bei St. Andréa (Dalmatien) besteht
aus Diabas (nach C. v. John s Bestimmung).
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1882. S. 75—77.
648. 1882. R. Hoerne8. Zur Wûrdigung der theoretischen Spekulationen ûber die
Géologie von Bosnien. (Polemik gegen E. Tietze)
Graz 1882. (Mat. Nr. 178.)
649. 18K2. W. H. Hudle8ton. On the geology of Palestine. Die geologische
Karte umfai3t die Sinai-Halbinsel und reicht bis Baalbeck und Damaskus.
Ein Generalprofil von Jaffa iiber das Tote Meer zum Dschebel Schiban
mit der Spalte; Senkung und Schichtenkrûramung. Abbildungen einiger
Fossilien vom Libanon und Hermon. (EJxogyra olisiponensiSf Trigonia scahra,
Amm. syt'iacus, Nerinea etc.)
Proc. geolog.Assoc.Vin. (1883—84) 1885. S. 1—53. Mit Karte. 1 Taf.
u. Prof. (Liter. Ang.). Nature 1885. 30 Apr. — Proc. Geol. Soc. W. Riding
Yorksh. VIII. 1883. S. 174.
Von demselben Autor erschien: The geology of Palestine. London
1885. (E. Stanford.)
650. 1882. Na88e. Beuierkungen ûber die Lagerungsverhâltnisse der metamor-
phischen Gesteine in Attika. Die Altersfrage der Marmore der Gegend
von Athen wird erôrtert. Der obère Marmorhorizont des Hymettos wird
als Liegendes des metamorphosierten oberen Schiefers aufgefasst und als
verschieden von den Kalken des Lykubettos, die im Hangenden auftreten.
Zeitschr. d. Deutsch. geol. Ges. 1882. S. 161—155. Mit Karte (1 : 20.000)
und Profil.
651. 1882. M. Neumayr hat einen Entwurf zu einer Geschichte des ôstlichen
Mittelmeerbeckens verôffentlicht und gezeigt, daû dasselbe durch
Einbrûche vor dem oberen Pliociin (IV. Mediterranstufe nach Ed. S u e s s)
en ts tan den sei.
Virchow und Holtzendorff. Vortrâge Nr. 392.
652. 1882. 6. Pilar. Geolozka opozanja uzapadnoj Bosni. (Kroatisch.1
Agram 1882. (Mat. Nr. 179.)
653. 1882. 6. vom Rath. Ober eine Schwefelwasserstoffexhalation im Meere, unfem
MisBolongi. (15. — 16. Dez. 1881.) Gleichzeitig ein Erdbeben.
Neues Jahrb. f. Min. 1882. I. 8. 233—236.
654. 1882. G. vom Rath. Geologische Mitteilungen ûber die Umgebung von
Smyrna. Tonschieferâhnliche, vielfach gefaltete Schiefer unter Kalk- und
Schiefertrûmmergesteinen und cretazischen Kalken. Ober diesen das ande-
sitische Gebirge.
Sitzungsber. nat. Ver. d. pr. Rheinl. 1882. S. 16—26.
665. 1882. 6. vom Rath. Durch Italien und Griechenland nach dem h e i 1 i g e n
Lande.
Heidelberg 1882. (II. Auflage in 2 Biinden. 1888.)
Eine geologische Skizze der Reise : Verhandl. d. Ver. d. pr. Rheinl.
4. P. IX. Sitzungsber. S. 61—114. 1881. (Nr. 632).
31
242
656* 1882. J. G. Schoen. Mitteilungen in topographisch-geologischer Beziehung
ûber eine Reise lângs der Kûsten Griechenlands und durch die euro-
pâische Tiirkei.
Verhandl. naturf. Ver. Brûnn 1882. S. 69—86. (Mat Nr. 109.)
657. 1SH2. Fr. Toula. Geologische Ûbersichtskarte der Balkanhalbinsel.
Peterm. geogr. Mitteil. 1882. X. Hefl. S. 361—369. Mit Karte mit
16 Ausscheidungen (1:2,500.000).
658. 1S83. A. Bittner hat eocàne und neogene Yersteinerangen aus derHerce-
g o y i n a besprochen. Nummuliten- und Alveolinenkalk sûdlicb von Blagaj
und westlich von Mostar; tertiâre SûBwasserschichten von Mostar mit
CongeriOf MelanopsiSj Valencietinesia etc. Aufsammlungen des Hauptmannes
von Lôffelholz.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1853. S. 134—186.
Ebend. 1884. S. 202 — 204 CongertOy Meîanopsis, Mdania etc. von
Banjaluka.
659. 1HS3. Botea. Geologia judetului Mehedinti (W. Walachei).
Jumalul Kom. Libéra Nr. 1786, 1789, 1796, 1802.
060. IHS:}. G. Cobalcescu bat geologiscb-palâontologische Studien ûber einen
Teil des rumiinischen Tertiilrgebietes in der Moldau angestellt
UntennenilitiHche oligocâne Mergel, Menilitschichten, Magurasandstein. Die
miocilne Salzformation. Sarmatische Schichten. Paludinenschichten von
JaHsy. Das Eociin ist durch die Nummulitenformation vertreten. Die
sarmatiHchen Bildungen liegen fast horizontal, nur ganz leicht gegen
SO geneigt. Die Salzformation liegt diskordant ûber den Magurasand-
steinen und wird durch Conglomerate eingeleitet. Sandsteine herrachen
vor, unter welchen gipsfiihrende Tone und Sandsteine mit Salzstocken
und darunter Kalke und Mergel auftreten. Stellènweise ^sehr gefalt«t*.
Hukarest. 165 S. (rumîlnisch).
Man vergl. Mat. Nr. 181.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1883. S. 73, 149—167.
661. 1S83. A. Cordella. Mineralogisch-geologische Reiseskizze ans Grieclien-
land. t)ber Laurium, Mineralquellen, Quarzphyllit, Serpentin, Ophicalcite.
(alte Steinbruohe).
Berg- u. Hûttenm. Zeitung. XLII. 1883. S. 21—23, 33—36, 41—44,
57—59.
662. 188:). J. S. Dlller. Ûber den Amphibolgianitit vom Chigri-Dagh des west-
lichen Teiles der Landschaft von Troja.
Noues Jahrb. f. Min. etc. 1883. I. S. 187—193.
663. ISS;). J. S. Dlller. Notes on the geology of the Troad. Mit Zusatzen von
W. Top 1 ey. Mit Literatuianfjiiben. Der Berg Ida archâisch ans kristallinen
Schicfoin. der Chigri-Dagh Granit. B<*i Adramyti und im Westen vom
litMgt' Ida mctamorpliische Gc.vteine: Krcide, vielleicht zumTeil palilozoiHch.
znni Teil eociin. (Ahnliche Vorhiiltnissc wie bei Athen.) Obenniockn
Iniariiu's |?| Sarniat) und SiiUwasserablagerungen pliocilnen oder mio-
l)lii)(inien Altcrs. Diorite (Bairauiitsch SO und Edremit N), Andésite
(von Inch lus zur Kiistc). Liparito (Baba Kalessi), Basalte (Troja SO).
Audi Diabas und (Juarzi)ori)liyr werdcn angegeben. Bei der Diskussion
243
erwâhnte Admfr. Spratt, daO er marine und SûOwasserablagerungen
wechsellagernd angetroffen habe.
Quart. Journ. 1883. S. 627—636 mit Karte (1 : 570.000), welche von
der Skamandermûndung bis Kdremit reicht.
Man vergl. auch Papers Arch. Inst. Am. 1882. I. S. 166—179.
Science IL 1883. S. 255—258. Rep. Brit. Assoc. f. 1883, 1884. S. 508
und 509.
664. 1883. M. Draghicénu hat das Gebiet zwiachen Cerna und Donau besprochen.
(Walachei.)
Bukarest 1885. 202 S. mit Karte (rumânisch).
665. 1883. H. Engelhardt beschrieb Tertiârpflanzen von Bjelo Brdo bei Vjschegrad
in Bosnien.
Isis 1883. S. 85-88.
666. 1883. H. V. Foullon. Das Gestein des Scoglio Pomo ist ein Augitdiorit.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1883. 8. 283—286.
667. 1883. C. V. John. Untersucliungen verschiedener Kohien aus Bulgarien.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1883. S. 99.
668. 1883. A. Locard. Malacologie des lacs de Tibériade, d'Antioche et d'Homs, Syrie.
Arch. du Muséum d'hist. natur. Lyon. IIL 1883.
669. 1883. M. Neumayr. Ûber einige tertiâreSûCwasserschnecken aus dem Orient.
Zwei von Di lier gesammelte: Limiiaeus Dilleri^ Paludomus (?) trojanus.-
Meïanopsis aetolica von Stamna in Atolien etc.
Neues Jahrb. f. Min. 1883. IL S. 37-43 mit Taf.
670. 1883. Stan. Oiszewski. Studien ûber die Verhâltnisse der Petroleumindustrie
in RumS,nien. Das Hauptniveau bilden die Congerienschichten, die bis
1000 m Màchtigkeit erreichen und in ganz flache Falten gelegt, einen
wesentlichen Anteil nehmen an dem Aufbau des siidlichen Abhanges der
transsylvanischen Alpen. Darunter liegen bei Kimpina sehr gestOrt die
Salztonschichten, griinliche und dunkelgraue tonige Schiefer, Sandsteine,
Mergelschiefer und zu oberst rote Tone. Das Liegende der Salzton-
schichten bildet Eocân. ûber Ropiankaschichten.
ôsterr. Zeitschr. f. Berg- u. Hûttenwesen. 1883. Nr. 32—37, 39 u. 41.
Man vergl. das ausfûhrliche Réf. V. Uhligs: VerhandL d. k. k. geol.
R.-A. 1883. S. 246 u. 247.
671. 1888. A. Peiz. Reisenotizen aus Mit tel bulgarien. Petrographische Mit-
teilungen ûber die Routen Rustschuk - Timova, Gabrovo— Schipka- Kazanlik.
VerhandL d. k. k. geol. R.-A. 1883. 8. 115—124.
672. 1883. A. Pelz hat Mitteilungen ûber das Trachytgebiet der Rhodope ge-
macht. E. Hussak hat die Gesteine petrographisch untersucht. Liparite
und Andésite. Biotitandesite alter (eocân?) als die Liparite. Basait
fraglich.
Jahrb. d. k. k. geol. R.-A. 1883. S. 115—130.
673. 1883. F. Tellep. Diluviale Knochenbreccie auf Ce ri go. Notiz ûber Funde
E. Tietzes (Molaren von Cervus Dama).
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1883. S. 47.
674. 1882J. E. Tietze bat das Salz in der Gegend zwischen Plojeschti und
Kimpina (Walachei) als in den Horizont der Congerienschichten gehôrig
erklârt (Capellini), wâhrend es nach K. M. Paul dem Schlier ange-
31*
244
hôren soll. Die Ôlgruben in blauem Tegel und steil aufgerichteten Sanden,
was mit Angaben Pilide's ûbereinstimmt.
JahH). d. k. k. geol. R.-A. 1883. 8. 381-396. (Man vergl. Mat
Nr. 185.)
675. lH83i Geologiache Geschichte des Toten Meeres und des Jordantales.
Ausland 1883. LVI. S. 375 u. 376.
676. 1H83. Fr. Toula. Materialien zu einer Géologie der Balkanhalbinsel.
Bibliographie bis zum Jabre 1883 mit 186 kurz charakterisierten Ab-
bandlungen.
Jabrb. d. k. k. geol. R.-A. 1883. XXXIII. S. 61 — 114.
677. 18H3. Fr. Toula brachte die Berichte ûber seine Arbeiten im westlichen
Teile des Balkans und in den angrenzenden Gebieten, fur das Gebiet
zwischen Sofia, Trn, Nisch und Pirot zum Abschlusse. Im ôstlichen Teile
herrscht Kreide, und zwar zumeist Neocom in verschiedener Ausbildung
liber Trias und Jura. Palâozoische Bildungen sind wenig verbreitet. Im
Westen kristallinische 8chiefergesteine. Eine Antiklinale. Trachytisch-
andesitische Gesteine und Diabas. Das Hauptstreicben verlâuft parallel
mit der Haupterstreckung des Gebirges von NW— SO.
Sitzungsber. d. Wiener Akad. 88. Bd. 1279—1346 mit Karte (1 : 300.000).
678. 1883. Fr. Toula. Die imBereiche der Balkanhalbinsel geologisch unter-
suchten Routen.
Mitt. Geogr. Ges. Wien 1883. 10 S. mit Karte (1 : 2,500.000).
679. 1883. 6. N. Ziatarski. Materijali po geologijata i mineralogijata na B 1 garij a.
Geologisches Profil von Vidin, Boinica, Makresch, Belogradschik, Lomtal
nach Berkowica.
Zeitschr. d. bulg.-wissensch. Vereines in Sofia 1883. (Bulgarisch.)
In derselben Zeitschrift finden sich noch: Geologische und palàonto-
logische Notizen, aufgezeichnet zwischen Pleven und Trojanski Balkan,
29 S., und geologische Exkursionen im sûdwestlichen Bulgarien, 73 S.
(Bulgarisch ohne Zusammenfassung in einer der Weltsprachen )
680. 1883. 6. N. Ziatarski. (Fortsetzung der geologisch -mineralogischen Materialien.)
Geologisches Profil von Orhanie, Jablanica, Dragovica etc. nach Plevna.
(B a 1 k a n v 0 r 1 a n d.)
Sofia 1883. (Bulgarisch.)
681. 188iJ. J. îujovié. Note sur la paléontologie de la Serbie.
Belgrad. 15 S. mit Tafel. 1883.
682. 1884. Bilcking hait in einer Besprechung der Arbeit Nasses seine Annahme,
daÛ am Pentelikon unter dem Gipfelkalkc des Hymettos eine iiltere
Formation auftrete, aufrecht.
Neuos Jahrb. 1884. 1. Réf. S. 237.
083. 1884. In dem Berichte iiber H. BUckings Aufnahmen wird die Ausdehnung
der metainorphiticheu Schichten wesentlich beschriinkt. Der Lykabettos-
kalk soi obercretazisch, die Schiefer von Athen und die Gesteine des
Hymettosvorhiigel entsprechen dem Macigno und dem âlteren Kreidekalk;
die Hymettosschichten werden als die oberen metamorphischen Schiefer
von Attika bezeichnet, die Marniore, Glimmerschiefer und Kalkglimmer-
Kcliiefer liegen durunter. Serpentin und Gabbro treten in zwei Horizouten
auf, u. zw. in den Hymettos- und Pc^ntelikonschichten. Eorallen im unteren
Marmor des Hymettos.
Sitzungsl)er. d. Berliner Akad. 1884. S. 935—950.
245
684. 1884. E. Cortese et M. Canavarl. Nuovi appanti geologici sul Gargano.
Von W— 0: ûber Dolomit: Jura (Posidonomya alpina)^ Diceraskalke,
Neocom, Hippuritenkalk, Kocân (Verkarstung).
685. 1884. M. Canavari. Osservationi intorno air esistenza di una terraferma neir
attuale bacino adriatico. Festlandskonfiguration Italiens, Tyrrhenis
im W (vortertiâr), Adriatis im 0 (Miocîln).
Boll. corn. geol. 1884. XV. S. 225-240, 289—304.
Proc. verb. Soc. tosc. se. nat. Pisa 1885. V. 151 ff.
686. 1884. Hamiin. Syrian mollascan fossils.
Mem. of the Mua. of Comp. Zool. X. 3.
697. 1884. Fp. V. Hauer hat von Kellner gesammelte Cephalopoden vom Han
Bulog (Sarajevo OSO) als untertriadisch und dem oberen Muschelkalke
der Schreyeralpe bei Hallstatt entsprechend bestimmt. (Verhandl. d. k. k.
geol. R.-A. 1884. S. 217—219.) Zone des Ceratites trinodosiis.
688. 1884. Fr. v. Hauer. Erze und Mineralien aus Bosnien.
Jahrb. d. k. k. geol. R.-A. 1884. S. 751—758.
689. 1884. B. v. Inkey. Geotektonische Skizze der westliclien Hâlfte des ungarisch-
rumânischen Grenzgebirges. Das ganze Gebirge vom sûdôstlichen
Siebenbûrgen rings um die Donauebene und durch das ôstliche Serbien
war einer allgemeinen Drehung des Streichens ausgesetzt (Torsion) und
wird dadurch die Verbindung der Karpaten mit dem Balkan hergestellt.
Vier Faltenzûge an der Aluta.
FOldtani KOzlOny 1884. S. 116—121.
Man vergl. auch: Ebend. 1881. XI. S. 190—194 und M. T. Akad.
Term. Tud Ertekezék. Budapest 1883. XIX. 32 S. (Ungar.)
690. 1884. Die Minendisti-ikte von Earahissar in Kleinasien.
ôsterr. Zeitschr. f. Berg- u. Hûttenw. XXXII. 1884. S. 339-341.
691. 1884. C. Post. On a deposit of marine shells in the alluvium of the Latakia
Plain in Syria. (Nach K. Diener eine altère Ablagerung. Man vergl.
„Libanon^ 8. 101.)
Nature. XXX. 21. Aug. 1884.
692. 1884. 6. Primics. Das kristallinische Schiefergebirge (Gneis und Glimmer-
schiefer) der Fogarascher Alpen und des benachbarten rumânischen
Grenzgebirges mit ihrer kretazischen und tertiâren Umsâumung. Die
kristallinischen Schiefer fallen im 0 des Massivs gegen NO und N, gegen
Westen hin im N gegen N, im Sûden gegen S und SW. Die Sedimente
zeigen bis zum Ëocân im allgemeinen mit dem der Schiefer ûberein-
stimmendes Verhalten. Das kristallinische Massiv dûi*fte am Ende des
Eocans schon die gegenwartige Gestalt gehabt haben. Zwei mâchtige
Druckwirkungen, eine aus N im Westen und eine aus S im Osten, haben
die Entstehung des Gebirges beeinfiuBt.
Aus den Neigungsverhiiltnissen der Schichten (die Kreide unter 80°,
das Eocân zwischen 20 u. 25^ das Neogen zwischen 5 u. 20°) wird ge-
schlossen, dafi die Erhebung des Massivs „nach Ablagerung der Kreide-
und Eocânschichten im besten Gange war, hingegen zur Zeit der Neogen-
ablagerungen schon sehr gering sein muOte^.
Mitteil. aus dem Jahrb. d. ung. geol. Anst. 1884. VI. S. 283—315
mit Karte.
693. 1884. Fp. Sandberger. Lanistes fossil in Tertiarschichten bei T r o j a. Paludomus ?
trojanus Neumayr (Neues Jahrb. 1883. S. 38. Taf I, Fig. 66) wird als
246
Lanistes trojanus sichergestellt. Vergleich mit Formen aus dem Nil- und
Senegalgebiete.
Neues Jahrb. fur Min. etc. 1885. I. S. 73 n. 74.
694. 1884. S. Stefanescu g^b eine Mitteilung ûber den sûdlichen Teil des
siebenbûrgisch-rumânischen Grenzgebirges. Glimmer- und Horn-
blendeschiefer werden von Jura und Kreide ûberlagert.
Ann. Biur. geol. Bukarest 1884.
Derselbe Autor hat auch die Géologie von ,Judet. de l'Arges* be-
handelt. Ebend. 1882 bis 1883 (1886), franzôs.
695. 1884. E. Tietze bat eine ^Geologische Obersicht von Monténégro* ge-
geben. Im NO palâozoische Tonschiefer und Konglomerate. Darûber im
N und NO, in einer im S schmâler werdenden Zone, in der Nâhe des
Meeres, Trias, und zwar rote, graue und gelbliche Schiefer (Werfener
Sch^efer) mit Diabasen ; ausgedehnte Kalkmassen am Dormitor. Der Kern
besteht aus einer auf palâx)zoischen Gesteinen lagernden TriasschoUe.
Im S und W des Landes herrschen in weiter Verbreitung Kreidekalke
(Karstplateau). Zwischen Antivari und Dulcigno tritt Eocân auf. Auch
einige kleinere isolierte Fiyschvorkommnisse. Neogene Lithothamnien-
kalke wurden bei Dulcigno nachgewissen. In den Kesseltâlern und an den
Wasserliiufen fînden sich Quartâxbildungen. Das Gebirgsstreichen ist vor-
herrschend von NW— SO gerichtet, das Verflâchen gegen NO.
Jahrb. d. k. k. geol. R.-A. 1884. S. 1—101 mit geol. Karte (l ; 450.000).
696. 1884. Franz Toula gab eine Obersicht ûber seine geologischen Unter-
suchungen im zentralen Balkan und in den angrenzenden Gebieten.
Zwischen Elena und Sofia-Berkovica wurden zehn Durchquerungen des
Balkans und zwei der Sredna Gora (Earadscha Dagh) ausgefuhrt. Granit,
Gneis, kristallinische und halbkristallinische Schiefer in den Hauptkâmmen.
Darûber liegt untere Trias (im Tvardica-, Schipka-, Trojan- und Teteven-
balkan und in der Sredna Gora) und Lias. Die Kreide spielt im nôrd-
lichen Teile des untersuchten Gebietes die Hauptrolle. Besonders das
Neocom ist weit verbreitet. Oolithe, Requienienkalke, Inoceramenmergel
(Travnabalkan), flyschâhnliche Sandsteine. Die balkanischen Kohlen
werden sicher als nicht alter als kretazisch bezeichnet. (Laubpflanzen an
mehreren Stellen.) Bei Tirnova ein wenig ausgedehntes Vorkommen von
Nummulitengesteinen. Basaltgange am Sûdhange des Travnabalkans (man
vergl. Mat. Nr. 182). Zwischen Selvi und Svischtova (an der Donau) eine
Ri'ihe von Basaltvorkommnissen. Thermenlinie der Sredna Gora.
Sitzungsber. d. Wiener Akad. 90. Bd. S. 274—307 (mit tbersichts-
kartchen).
697. 1884. V. Uhlig besprach die von M. J. Zujovid gesammelten Jurafossilien
aus Serbien. Lias von Rgotina, Basara, Milanovac. Dogger der Vfka
Cuka bei Zaicar.
Verhandl. d. k. k. geol. R -A. 1884. S. 178-184.
698. 18S4. 6. N. Zlatarski. Petrographische Untersuchungen ûber eruptive und
metamorphische Gesteine Bulgariens.
Sofia 1884. (Bulgarisch.)
Derselbe Autor schrieb auch ûber die Mineralien Bulgariens.
699. 1884. J. M. ^ujovié hat Materialien fur eine Géologie von Sûdostserbien
herausgegeben.
Belgrad. Mit Karte (1:800.000). Man vergl. Material. etc. Nr. 182.
247
700. 1885» G. Cobalcéscu. Ober die geologîsche Beschaffenheit des Gebirges im
W und N von Buzeu (Walacliei). Sarinatische Kalke bis 400 m mâchtig
im Hangenden der salzfiihrenden Formation, welche sich weiter im 0 an
die steilaufgerichteten, petroleumfûhrenden Menilitscliiefer lehnen, die
weiter im 0 von Magurasandstein (iberlagert werden. Gegen S ist die
salzfâhrende Formation von Paludinenschichten bedeckt.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1885. S. 275.
701. 1885. K. Oiener. Die Struktur des Jordanquellgebietes. Grabenversenkung
zwischen treppenftîrmig gebrochenen Horsten. Zwischen dieser und dem
Graben von Coelesyrien (Libanon und Antilibanon) eine Brûcke (Dahar
Litani), ndrdlich davon Umbiegung der Spalten gegen NO. Virgation.
Sitzungsber. d. Wiener Akad. d. Wiss. 1885. S. 633— 642. Mit Karten-
skizze (Taf. I).
Man vergl. Mitteil. d. Wiener geogr. Ges. 1886. XXIX. S. 87 und 156
und Mitteil. d. Berliner Ges. f. Erdk. 1886. XIII. S. 64.
702. 1885. Math. M. Draghicénu. Mehedintii. Studii geologice technice si
agronomice ca privere particulara asupra Mineralelor utile.
Bucuresti 1885. Mit geol. Karte (1882).
703. 1885. H. Bar. v. Foulion. Bericht iiber den Y erlauf einer Reise nach G r i e c h e n-
land znm Zwecke der Untersuchung der kristallinischen Schiefer. Um-
gebung von Athen, Laurium und die Insein Tino, Sypheno und Syra.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1885. S. 249 u. 250.
704. 1885. K. V. Fritsch verôffentlichte zwei von K. Ritter (1837) ausgefûhrte
Zeicbnungen des Bimssteinhûgels Lophiskos, welcher spâter (1866) von
Lava ûberflutet worden ist, und vertritt die Meinung, dafi der Golf von
Santorin aïs Explosionskrater aufzufassen sei.
Mitteil. d. Ver. f. Erdk. Halle 1885. S. 27.
705. 1885. Th. Fuchs besprach aus dem Becken von Bahna (W. Walachei) kohle-
fQhrendes Neogen mit Cerithium margaritaceum, normale Leithakalke und
Badener Tegel.
Verhandl d. k. k. geol. R.-A. 1885. S. 70—75.
706. 1885. Th. Fuchs. Miocâne Fossilien aus L y k i e n (gesammelt von F. v. Luschan
und E. Tietze). Schlier (Aturienmergel) und Aquivalente der Fauna von
Lapugy (Grunder Schichten?).
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1886. S. 107-112.
707. 1885. A. Y. Groddeck gab eine Mitteilung ûber das Vorkommen von Queck-
silbererzen am Berge Avala bei Belgrad.
Zeitschr. f. Hûttenw. u. Salinenk. XXXIII.
708. 1885. F. Herbich. Donées paléontologiquessurles Carpathes Roumains.
Mergel der unteren Kreide im Quellgebiete der Dimbovicoara mit reicher
Ammonitenfauna, Kalke von der Jalomitza (Oxford).
Anuarulu biur. geol. Bukarest 1885. Nr. 1. — Abhandl. d. Siebenb.
Mus.-Ver. Klausenburg. I.
709. 1885. E. Hull. Mount Seir, Sinai und Western Palestine. Hauptsachlich
Reiseschilderungen. Der nubische Sandstein teils palâozoisch (Carbon-
pflanzen wurden gefunden), teils niittelcretazischen Alters. Der Wiisten-
sandstein reicht bis zuni Toten Meere. Ten*assen an dessen Ufer bis
1400 englische FuÛ ûber dem heutigen 8piegel. Ein abgeschlossener See
seit dem Miocân. Die Laven im Jaulân und Haurân jungen Alters. Die
248
angenomraene weite Verbreitung des EocHns wurde von N o e 1 1 i n g bezweifelt,
das Vorkommen am Karmel direkt negiert.
Publ. for the Conim. of the Palestine Explor. fund. London. Mit geol.
Karte (Wadi el Arabah— Totes Meer 1 : 380.000).
Man vergl. auch Hudleston (Nature 1885. 31. Bd. S. 614).
710. 1885. Paul Lehmann hat in einer zusammenfassenden Arbeit ûber die Foga-
rascher Alpen die Primics- und Inkeyschen Ansichten wieder-
gegeben und besonders das Gebiet zwischen Retjezat und Kônigstein ins
Auge gefaBt.
Lehmann betrachtet die Kette von Fogarasch als eine nach Nord
etwas ûberschobene Antiklinale.
Zeitschr. d. Ges. f. Erdk. Berlin 1885. XX. 8. 325.
711. 1885. M. Neumayr und Al. Bittner zweifeln an der Richtigkeit der Auffassung
Bûckings (682, 683). Die Schichtfolgen des Pentelikon- und
Hymettoskalkes lieûen sich vollkomraen ungezwungen in Paralle stellen.
Al. Bittner ist der Meinung, der Lykabettoskalk lasse sich ganz wohl
mit dem oberen Hymettosmarmor „zu einem grOÛeren Komplexe* ver-
einigen.
Neues Jahrb. f. Min. 1885. I. S. 151—154.
712. 1885. M. Neumayr. Die geographische Verbreitung der Juraformation. Lias
(Balkanlâ,nder), Jura (Dobrudscha und auf Korfu).
Unser Gebiet liegt ganz im Bereiche des Meeres .der âquatorialen
Zone* des Jura, mit zwei kleinen Insein im NW der Balkanhalbinsel
und im Gebiete des Mamiaiamecres. Das Liasmeer bedeckte die Balkan-
halbinsel und Kreta. Kleinasien wurde erst durch die Transgression des
oberen Jura tiberflutet. Man vergleiche die Darlegungen Pompeckjs
(1897). welche das gefâhrliche solcher geistreichen Spekulationen iiber
un- oder zu wenig bekannte Gebiete hinweg dartun kônnen.
Denkschr. Wiener Akad. L. 1885. S. 57—142 mit Karte.
Man vergl. auch: ebend. 1883. S. 276 — 310: die klimatischen Zonen
wahrend der Jura- und Kreideperiode. Unser Gebiet liegt in seiner
Ganze innerhalb der aquatorialen Zone.
713. 1885. Neumann u. Partsch. Physikalische Géographie von Griechenland.
Breslau 1885.
714. 1885. Fp. Noetllng. Ûber das Alter der Lavastrôme im Dscholân. Einige
Lavastrôme iiber hôchstens diluvialen Gerôllablagerungen.
Sitzungsber. d. Berliner Akad. d. Wiss. 1885. S. 807.
Neues Jahrb. f. Min. etc. 1886. I. S. 254 u. 255. (Priori tâtsanspruch
gegenuber K. Diener.) Zeitschr. d. Deutsch. Paliistinavereins. 1886. IX.
S. 159-161.
715. 1885. E. Oberhummer. Zur Géographie von Griechenland. Untersnchungen
ûber die Beziehungen Leukadiens zum Festlande.
Jahresber. d. Geogr. Ges. Miinchen 1885. X. S. 115 mitKarte (1 : 100.000).
71 G. 1885. J. Partsch hat mit Beniitzung der Kollegienhefte C. Neumanns
eine physikalische GeograjDhie von Griechenland mit besonderer
Riicksicht auf das Altertum herausgegel.)en. Die geologischen Verhalt-
nisse (Kap. IV) werden auf Grund der Arbeiten von Bittner, Fiedler,
Neumayr, T e 1 1 e r u. a. erOrtert.
Breslau 1880.
249
717. 18S5* H. Sanildr verdffentlichte Beitrilge zur Géologie der Balkanbalbinsel,
nnd zwar im Balkan zwischen Schipka-Jantra bis Sliven, in der Rhodope,
und auf der Route Philippopel, durch den Karadscha-Dagh nach Kazanlik.
— Zeitschr. d. Deutsch. geol. Ges. 1885. S. 470—518. — Fr. Toula hat
ebend. S. 619—528 eine von Sanner NW von Sliven gesammelte Fauna
in den koblefUhrenden Gesteinen untersucbt und als obercretazisch oder
jûnger bestimmt.
718. 1S85. E. Suess. Bas Antlitz der Ërde. I. Die adriatische Senkung,
und zwar die dinariscben und Karstbriicbe und die junge Erweiterung
der Adria (S. 344—348) „Adriatis". Das Mittelmeer (auf den Osten
bezûglich S. 393—395, 397, 404, 406, 412, 419, 421, 427— 4S0 [III. Medi-
terranstufe], 436 und 437 [die letzten Einbrûche]). Die Beziebungen
der Alpen zu den asiatischen Gebirgen: Das Gebirge von Matschin „ein
unaufgeklârtes Râtsel" (S. 613). Die Karpaten und der Balkan (S. 614—627).
„Die Verbindung zwischen den Karpaten und dem Balkan wird durch
die allgemeine Dxehung im Streichen des Gebirges hergestellt." Der
Taurus (S. 635 und 636). Cypern die Fortsetzung der taurischen Gebirge.
Das dinarische Gebirge (S. 636—639). Der dinarisch-taurische Bogen;
zwischen Kreta und Cypern eingebrochen.
• Wien, Prag, Leipzig 1885.
719. 1885. L. Y. Taasch. Reisebericht ûber Thés sali en. Von Volo iiber Vele-
strino, Kara-Dagh, Aïvali, Omian - Magoula nach Phersala, zum Nizero-
see und bis Thrapsumi. Phersala auf Ser2)entin in kalkigeni Sandstein.
Ereidekalke tiber Schiefem und mergeligen fcjandsteinen bei Domokos.
Flyschgesteine. 0 — W-Streichen der Berg- und Hûgelketten bis Smokowo,
wo sie gegen N umbiegen.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. S. 250—252.
720. 1885- E. Tietze. Beitràge zur Géologie von L y ki en. EocâneKalkeherrschen
weithin vor. Ereidekalke nur im NW und W von Sura und im Insuz-
Dagh. Flysch sporadisch, so im W von Phaselis und Olympos. Eruptiv-
gesteine (Serpentin etc.) in der Nachbarschaft des Flysch und W von
Telmessos. Marines Tertiar im groQen Becken von Arneai-Kasch. Tertiilre
SûÛwasserbildungen am Xanthos. Quartare Schotter, Sand und Lôfi;
Kalktuff. SenkuDgsvorgânge bei Makei und Eekowa.
Jahrb. d. k. k. geol. R.-A. 1885. S. 283-384 mit Karte (1:300.000,
8 Ausscheidungen. Kein Profil.
721. 1886. Cold. Kûstenverânderungen im Archipel. Nachgewiesene Hebungen
und Senkungen. Verânderungen durch Alluvionen, durch Erosionen und
fragliche Niveauverânderungen.
IL Auflage. Mûnchen. 69 S. mit Karten. (Karte der Kûstenlânder mit
den Meerestiefen 1:1,500.000. Das Delta des Gedis (Hermos) bei Smyrna
und des Mâander 1 : 240.000.)
722. 1886. W. Dames. Ober einige Crustaceen aus den Kreideablagerungen des
Liban on. (Noetlings Sammlung.) Zumeist von Hakel. Zwôlf Artcn,
darunter sechs neue. «Mischung von Nachziiglern der Juraformation und
Vorlaufern der Tertiârformation und der Jetztzeit."
Zeitschr. d. D. geol. Ges. 1886. XXXVIU. S. 551—575 mit 3 Taf.
723. 1886. K. DleneP. Liban on. Eine grôÛere monographische Arbeit mit einer
Karte, welche vom 33*15° bis 34*50° n. Br. und vom Meere, im Sùden bis
Damaskus, im Norden bis Palmyra reicht. Ausgeschieden wurden : obérer
32
250
Jura (die bekannten Oraatentone und Malmkalke de» Hermon). Kreide
in vier Abteilungen, die Hauptmasse desLibanons und Antilibanons bildend.
Numniulitenkalk im Westen und eocâner Wûstensandstein im Anti-
libanon und ôstlicli davon ûber dem Senon. Marines Unterpliocân (neu)
zwischen Homs und Palmyra, in zirka 650 m Meereshôhe gehoben?).
Westlich von Homs und im Stiden und Sûdwesten von Palmyra spielen
basaltische Gesteine eine wichtige Rolle. Was die tektonischen Ver-
bal tniase, „die Leitlinien des Libanons" anbelangt, so werden ausfûhrliche
Spekulationen dariiber dargelegt. Die TâJer von Hûleb und el Bekâa
werden als wahre Grâben zwischen treppenfôrmig gebrocbenen Horsten
bezeichnet. Im Arz-Libnân nur eine einzige „Schichtbeugung* von be-
triichtlicher Hôhe. AuÛer parallelen StOrungslinien auf der phônizischen
Seite, fàcherfôrmig auseinandertre tende Dislokationen im ôstlichen Anti-
libanon, die ûber Palmyra binausreichen. („Virgation der Horste in
Mittelsyrien.**)
Wien. Hôlder. 1836. 412 S. mit Karte (1 : 600.000).
724. 1886. Bruno D088. Ûber die basaltischen Laven und Tuffe der Provinz
Haurân und vom Diret et Tulûl in Syrien. (Stûbels Auf^ammlungen
aus 1882.) Feldspatbasalte (olivinfûhrend) und Palagonittuffe.
Tschermaks Min.-petr. Mitt. 1S86. Vil. S. 461—685.
725. 188B. F. Fontannes. Contribution à la faune malacologique des teiTains néogènes
de la Roumanie. Von Craiova 72, von Plojeschti 23, von Jassy 80 Arten
von Sûfiwasserfossilien. Die betreffenden Schichten werden in Parallèle
geatellt mit den Mergeln und Ligniten mit Paludinen von la Bresse und
mit den Sanden mit Mastodon arverneftsis im Becken der Rbone.
Arch. mus. d'hist natur. Lyon. IV. 1886. S. 321—866 mit 2 Taf.
726. 18H6. Derselbe Autor schrieb auch uber die sarmatischen und levantiniachen
Schichten in Ru m an i en.
Bull. Soc. géol. de Fr. 3. Ser. 1886-1887. XV. S. 49—61.
727. 1HH6. Gotting. Ûber Manganerzlager bei Cevljanovic und ûber Bleierzgîinge
von Sebrenica in Bosnien.
Berg- u. Hûttenm. Zeitung 1886. S. 89 u. 346.
728. 18S6. A. B. Griffith gub eine Notiz ttber das Eocân im westlichen Serbien.
Er vergleicht dasselbe mit den ^poraffin"- und salzfûhrenden Gesteinen
Galiziens. In den Tonen fanden sich Nummulites, Ostrea, Cerithium,
Naiitilus u. a.
Quart. Journ. XL 11. S. 565.
729. 1886. Fr. v. Hauer bearbeitet die merkwurdige Muschelkalkfauna vom
Han Bulog in Bosnien (1884). Dieselbe diirfte (nach E. v. Moj-
sisovics, Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1886. S. 195) neben anderen
Formen aufweisen, die einem hôheren Niveau entsprechen als jenem der
Schreyeralpe.
Denkschr. d. Wiener Akad. d. Wiss. 54. Bd.
730. 1886. Rafaël Hofmann. Der Quecksilberbcrgbau Avala in Serbien.
Zeitschr. f. Berg- u. Hûttenwesen 1886. S. 318—824.
Ûber diesen Bergbau schrieb auch W. v. Zsigmondy. FOldt. EOzl.
XVn. S. 156—249.
261
731. 1886. E. Hull. Survey of West Palestine. Meeresablageningen im Norden
bis 85 m Meereshôhe. Das Salz vom Djebel Usdom ist eine junge Bildung
des Toten Meeres.
Vorlâufiger Ber. Geol. Mag. 1880. S. 286—288.
Man vergl. auch: Rep. Brit Assoc. for 1885. S. 1066—1068 ûber den
Ursprung der Fische im See von Galilaa.
732. 1886. E. Hull. Memoir on the geology and geography of Arabia petraea,
Palestine and ac^oining districts. In dem unser Gebiet betrefTenden Teile
der geol. Karte: Nubischer Sandstein (Neocom und Cenoman) auf der
Ostseite des Toten Meeres. Kreidekalke die Hauptfoi-mation. Nummuliten-
kalk, eocâjie Sandsteine gegen das Meer. Basalte im Jaulân (Tiberiassee).
Altère Ausbruchgesteine (Mt. Hor). Kohlenkalk SO vom Toten Meer.
Postpliocâne Salzseeablagerungen im Graben. Alluvionen. Tektonische
Linien sind in einer grôBeren Karte fur das Gebiet siidlich vom Toten
Meere eingezeicbnet.
Com. of Pal. Expl. fund. London 1866. IX und 145 S. mit Karten
and Profilen.
733. 1886» B. v. Inkey bat geologische Reiseskizzen aus Monténégro, vom
Isthmus von Eorintb, aus der Umgebung von Salonik und von
Bitolia verOfFentlicht. Jura von Njegus und Muschelkalk bei Virpazar in
Monténégro. — tïber treppenfôrmige Absenkungen am Schiffabrtskanal von
Korinth. Pontiscbe sandige Mergel unter marinem Pliocân. — Gneis und
grûnliche Schiefer bei Balonik. — Dolomitischer Kalk und gefaltete Ton-
schiefer Ûber Gneis und diskordant lagemde SiiÛwasserablagerungen bei
Bitolia (Monastir).
Fôldt. Kôzl. 1886. S. 129-142.
734. 1886. F. Noetling. Meine Reise im Ostjordanlande und in Syiien im
Jahre 1885.
Zeitschr. d. D. Palâstina-Ver. IX. 1886. S. 146.
735. 1886. Fp. Noetling. Cber die Lagerungsverhiiltnisse einer quartaren Fauna
im Gebiete des Jordantales. Schicbten mit Melanopsiden. Reine FluO-
absâtze. Altalluvium.
Zeitschr. d. D. geol. Ges. 1886. S. 807—823 mit 1 Taf.
736. 1886. Fp. Noetling. Entwurf einer Gliederung der Kreideformation in
Syrien undPalâstina. Jura: Ober- Oxford mit Cidaris glandifera.
Unterturon: Stufe der Trigonia syriaca und Stufe der Trigonia distans.
Oberturon: Buchiceras-y Radiolites- und Pi7«o/i*s-Stufen. Senon: Unter-
senone Fischschiefer, obersenone feuersteinfuhrende Kreide. Viel Polemik
gegen K. Diener.
Zeitschr. d. D. geol. Ges. 1886. XXXVIIl. S. 824-875.
Ober das Alter der Lavastrôme im Dscholân schrieb derselbe
Autor: Neues Jahrb. f. Min. 1886. 1 S. 254. Frûhester Beginn im Post-
senon, Fortdauer bis ins Diluvium. — Eine kartographische Aufnahme
des Dscholân wurde von G. Schumach^er ausgefiihrt. Zeitschr. d.
D. Pal.-Ver. 1886. S. 203 — 222. Man vergl. auch: Acrons the Jordan.
London 1886.
737. 18H6. L Thonard schrieb eine skizzenhafte Cbersicht uber den geologischen
Bau und die Mineralvorkommnisse Bulgariens.
Rev. Univ. des Mines. Paris et Liège. S. 1—22.
32*
252
738. 1886. E. TIetze gab ziemlich schorfe kritische Bemerkungen ûber die
Spekulationen Dieners (Syrien), welche zum Teil der tatsâchlichen
vorhergegangenen Beobachtung entbehren solleh, wie dies ja leider bei
80 vielen âhnlichen Darlegungen der Fall sei.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1886. S. 358— 362.
Man vergl.: „Noch ein Wort zu Dr. Dieners Libanon.** Ebend.
1887. S. 77-81.
739. 1886. Vidal. Sur le tremblement de terre du 27. août 1886 en Grèce.
Compt. rend. ClIL 1886.
740» 1886. G. N. Zlatarski. Beitr^ge zur Géologie des nôrdlichen Balkan-
vor landes zwischen den Flûasen Isker und Jantra. Die Ergebnisse
dieser Bereisung, welche Zlatarski (1884) auf die Anregung des Referenten
ausgefiihrt, haben fur die Karte desselben (man vergl. Nr. 809, 1889) fur
das betreffende Gebiet al s Grundlage gedient. Sarmatischer mariner
Tegel von Plevna, Eocân von Timovo, Kreide, und zwar Apt-Urgon,
Gault, Cenoman, Turon und Senon. Jura westlich von Trojan. Verfol-
gung der transversalen Basaitzone des Balkanvorlandes zwischen Osma
und Jantra.
Sitzungsber. d. Wiener Akad. d. Wiss. XCIll. 1886. S. 249—341 mit
Profilen und 2 Tafeln.
741. 1886. J. M. ^ujovié gab eine geologische tïbersicht des Kônigreiches
Serbien. Im SO ein Massiv aus kristallinischen Schiefern. Eine insulare
Masse derselben Gest^ine reicht als Fortsetzung des Banater Gebirges in
das Land. In diesen Gebieten treten auch granitische und trachytische
Gesteine auf. Im westlichen Teile des Landes spielen palâozoische Schiefer
eine RoUe, Gesteine, welche auch nach Bosnien hiniiberreichen. An
mehreren Stellen liegen rote Sandsteine dartiber. Im W und 0 treten
auch die Triasgesteine auf. Jura ist nur sporadisch vorhanden. Die Kreide
dagegen besitzt eine grofie Verbreitung, 80 im 0, in dem Gebiete zwischen
Pirot undNisch und bis gegen die Donau, in einer breiten Zone. Sie ist
auch westlich von dem grofien kristallinischen Massiv weit verbrertet.'
Serjïentine und Euphotide sind verbreitet, besonders ira SW, wo dièse
Gesteine ganze Gebirge zusammensetzen.
Jahrb. d k. k. geol. R.-A. 1886. 8. 71—126 mit geol. Karte (1 : 750.000).
742. 1887. 0. Ankel. Grundziige der Landesnatur de» Westjordanlandes.-
Kurze Erwiihnung der geologischen Verhiiltnisse.
Frankfurt a. M. 1887. S. 46—56.
743. 1887. A. Blttner. Zur Kenntnis der Melanopsidenmergel von Dzepe bei
Konjica in der Hercegovina.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1887. S. 298.
744. 18S7. J. Boïatzis gab in seiner Inaugural-Dissertation eine Zusammenstellung
ûber die geologischen und nautischen Forschungen am Bosporus. Dieser
eino Grabensenkung der Diluvialzeit.
Kunigs])erg 1887.
745. 1SS7. 6. V. BukowskI gab einen vorlaufigen Bericht ûber die geologische Auf-
nahme der InsolRhodus. Kreide- und Eociinkalke bilden ein m einzelne
Stocke aut'gelOstes Kotteiigebirge, das von jûngeren diskordant darûber ge-
lagerten Flyschhûllen umgeben ist. Auf der Westseite finden sich Beckeri
mit gostorten Ablagerungen der levantinischen Stufe (Paludinenschichten).
Das marine Oberpliociin ist besonders miichtig auf der Nordspitze der
253
Insel entwîckelt und zieht sicli an der Ostkûste nach Sûden. Mâx:htîge
Schotiermassen mit zum Teil der Insel fremden Ëlementen stàmmcn aus
der Zeit des Zasammenhanges mît Anatolien.
Sitzungsber. d. Wiener Akad. XCVI. 1887. S. 167—173.
746. 1887. J. W. Davis: The fossil fishès of the chalk of Mount Le ban on. m^
S y ri a. 54Gattangen mit 114 Arten. 69 von SahelAlma (viele kleine Haie),
45 von Hakel (viele Clupea- Arien) y nur 8 Gattungen mit verschiedenen
Arten an beiden Lokalitâten. Faziesunterschiede.
The Scient, transact. Dublin Soc. III. (Ser. II.)
747. 1887. K. DIener. Ûber einige Cephalopoden aus der Ereide von Jérusalem,
gesammelt von 0. ^i^aas und Dr. Roth. Ammonites rotomagensis lieu
sich sicherstellen. Die ûbrigen fûnf Arten sind neu (Acanthoceras n. sp.,
Gruppe des A, Lyelli Leym., Hoplites n. sp. ind.^ Fîacenticeras n. sp. ind/^
Schloenbachia n, sp, ind., Schloenhachia cf, tricarinata d*Orb.),
Verhandl. d. k. k. ^eol. R.-A. 1887. S. 264—257.
748. 1887« K. Diener. Ein Beitrag zur Eenntnis der syrischen Kreide-
bildungen. Polemik gegen Noetling. Cidaris glandifera^ fraglicher
Kreidehorîzont. Die Trigoniensandsteine und ein Teil der Libànonkalke
(mit Amm. rotomagensis) sind Cenoman, die Fischschiefer von Hakel
Oberturon.
Zeitschr. d. Deutschen geol. Ges. 1887. S. 314—842.
749. 1887. H. v. Foailon und V. Goldsohmidt haben die geologisch-petrographischen
Verhaltnisse der Inseln Syra, Sypheno und Tino zur Darstellung
gebracht. Auf Tino liegen ûber einem Gneiskeme mahtelfôrmig Horn-
blendegneise und Muskowitschiefer mit Marmor-Ein- und Auflagerungen.
Auf Syra und Sypheno ûber jûngerem Albitgneis glaukophanartige Schiefer
und kristallinische Kalke. Nôrdliches Verflàchen.
Jahrb. d. k. k. geol. R.-A. 1887. S. 1—34 mit Karte (1:100.000).
750. 1887. Edm. Fuchs. L'isthme de Corinthe; sa constitution géologique, son
percement. Daa Kreidegrundgebirge wird von einem Serpentingang durch-
brochen (zwischen Oligocân und Miocân) und vom Tertiâr ûberlagert:
Kalke und Mergel mit Cerithien (Tortonien) und blaue Mergel des Pliocâns.
Sandige marine Kalke (^Kalktiiffe") darûber in neun verchiedenen Schichten
mit Sanden und Conglomeraten. Vielfach erodiert. Zu oberst m^chtige
Lagen von Sanden und Schottermassen. 62 Verwerfungen, besonders- ii^
der Nâhe des Meeres, wodurch eine Art von Terrassierung entsteht.
Assoc. franc, p. Tavanc. des sciences. Toulouse 1887. II. S. 431
, mit Tafel.
751. 1887. R. Gasperini. Secondo contributio alla conoscenza geologica del
diluviale Dalmato. Diluviale Sâugetierreste von Demis, Trau, Gardun,
Liesa und Lésina betreffend.
Spalato 1887. Progr. Scuolaneale sup. Mit Tafel.
752. (1885.) Eine frûhere Mitteilung desselben Autors erschien zwei Jahre
vorher. Ein Vorkommen diluvialer Sâugetierreste von Dubci (Maskarska
NW): Rhinocéros Merckii^ Elephas primigeniiiSj Ursiis spehieus, Cervns
und Capra.
Ann. dalmato. II. Zara 1885.
753. 1887. Von F. Herbich (gest. am 19. Jilnner 1887) erschien ein paliionto.
logischer Beitrag zur Kenntnis der rumânischen Karpathen. Er
254>
handelt ûber die Kreide im Quellgebiete der Dambovitia. Meist Neocom-
formen, aber auch solche des Gault und noch jûngere werden beschrieben.
Siebenb. Mus. -Ver. Klausenburg 1887. S. 48.
Ann. birul. geol. Bukarest (rumânisch).
754. 1887. H. Kiepert. Yerânderungen im Mûndungsgebîete des Flusses Hermos
in Eleinasien.
Globus 1887. Ll. S. 150 mit Kàrte.
755. 1887*. E. KIttI besprach das Vorkommen von mittelpliocânen Sanden mit
Elephas meridionalis^ Maatodon arvemensis. Rhinocéros îeptorhintis und
ett'uscHS bei Giurgevo in Ru m an i en.
Ann. d. k. k. naturhist. Hofmus. II. S. 75 u. 76.
756. 1887. F. Loewinson-Lessing. Étude sur la porphyrite andési tique à amphibole
de Dewebyoyun en Turquie.
Pr. Soc. belge Géol. I. 1887. S. 110.
757. 1887. M. Neumayr. Ûber Trias- und Kolilenkalkversteinerungen ans dem
nordwestlichen Kleinasien (Balia Maden). Obère Trias in alpiner Ent-
wicklung. (Das niichstgelegene Vorkommen âhnlicher Art dûrfte das von
K. F. Pet ers in der Dobrudscha nachgewiesene sein. Denkschr. d. Wiener
Akad. d. Wiss. 1867. XXVII. S. 160. Anm. d. Réf.)
Anz. d. Wiener Akad. d. Wiss. 1887. XXI. S. 242.
758. 1887. Fr. Noetiing. Der Jura am Hermon. Ëine geognostische Monographie.
Oxford, Trigoniensandstein, einschlieûlich Radiolitenkalk („Turon*), Unter-
senon. Am Hermon schollenfôrmig zerstiickt, im SO die Schollen am
tiefsten abgesunken. Gliederung des Jura am Hermon : Untere Schichten-
gruppe (mitteleuropâischer Typus) dunkle, blaugraue Tone mit vielen
Ammoniten {Phylloceras, Harpoceras und Perisphinctes = Zone des Har-
poceras Socini), Obère Schichtengruppe jûnger als die Perarmatuszone,
aus hellgrauen bis weifien Kalken und hellen Toneinlagerungen mit
Perisphinctes, vielen Brachiopoden und Crinoiden: Zone des CoUyriUB
hicordata^ Zone des Pecten capricornus, Zone der Rhynchonella moravica
und Zone der Cidaris glandifera (Spongitenhorizont).
Stuttgart. Schweizerbart. 4°. 1887. 46 S. mit Karte (1:25.000) der
Umgebung von Medsch del esch Schems.
759. 1887. F. Noetiing. Eine geologische Skizze der Umgebung von el Hamm.
Senon, schollenfôrmig zerstiickt. Altalluviale Laven im Schotter. Jung-
alluviale ëchotter, Quelltuffe und Gehangeschutt^
Zeitschr. d. D. Palâst.-Ver. X. S, 59—88 mit geol Karte (1 : 10.000)
und Profilen.
760. 1887. Ornstein. Die westpeloponnesische Erdbebenkatastrophe.
Ausland 1887. S. 221 und 248.
761. 1887. J. Partscli. Die Insel Korfu. Eine geographische Monographie. Im
Norden von Korfu drei Sâttel. Im Nordostfliigel Homsteinkalke (Jura und
zum Teil Kreide), nach Ost fallend, iiber dunklen Schiefern und Mergel-
kalken des Lias mit Posidonomya Brotitii und Ammoniten (bei Karya).
Kristallinische Kalke (Trias?) liegen darunter. Im Westen Kalkmassen
gegen SO fallend, auf Macignogesteinen (îîandsteinen und Mergelschiefern)
lagernd, weiterhin Hippuritenkreidekalke und an der Westkûste Jura. Im
255
Stiden marines Miocân und Pliocân. Eephalonia und Ithaka bestehen aus
obercretazischen Rudistenkalken.
Peterm. Erg.-Hfl. 88. 97 S. mit 3 Karten. Geol. Kartenskizze (1 : 300.000).
Cber die wissenschaftlichen Ergebnisse seiner Reise auf den Insein des
Jonisehen Meeres bat derselbe Autor bericbtet : Jahrb. d. Berliner Akad.
XXXVI. 1887. S. 622.
762. 18S7. Ed. Pergens. Pliocane Bryozoën von Rhodus.
Ann. d. k. k. naturh. Hofm. Wien. II. 1887. S. 1—33 mit Taf.
763. 1887. Ed. Pergens bescbrieb auch zahireicbe Bryozoên aus dem Leithakalke
von Tasmajdan bei Belgrad.
Bull. Soc. Malac. Belg. XXII.
' Ann. d. k. k. naturb. Hofmuseum. I. 1887. Mit Taf.
764. 1887. A. Philippson. Bericbt iiber eine Rekognoszierungsreise im Pelo-
ponnes. Ûber das Hochiand von Arkadien und seine ndrdlicben Rand-
gebirge, Argolis und Acbaia.
Verhandl. d. Ges. f. Erdk. Berlin 1887. S. 409—427 u. 456—463.
Weitere Berichte ûber seine erste Reise finden sich ebend. 1888.
S. 201—207 u. 314—333.
765. 1887. 6. vom Rath verôffentlicht ,Einige geologische Wahmebmungen in
Griechenland*. Milo besteht aus Trachy ten, Rbyolithen und tei-tiâren
vulkanischen, und zwar trachytischen Tuflfen und -Conglomeraten ûber
kristallinischen Schiefem. An der Ostkûste finden sich rezente Meeres-
sedimente. Andalusitscbiefer werden von Sikino erwahnt. Die Mit-
teilungen ûber Attika (besonders ûber Laurion) scblieûen sich an
Neumayrs Darstellungen an.
Sitzungsber. d. naturw. Ver. der Rheinl. 1887. S. 47—66 u. 77—106.
766. 1887. Gr. Stefanescu. Harta geologica generala a Romanici, lacrata de
membri biuroului géologie.
Bukarest 1887. 28 Bl. (1:200.000 ohne Terrain).
Man vergl. Ann. du Bureau Géol. 1886. Nr. 1. 1888. V.
767. 1887. E. Tietze. Ober rezente Niveauveranderungen auf der Insel Paro
nach Mitteilung E. Lô wys. Rezente marine Schalen: Cerithium vuJgatum^
Murex hrandaris^ Murex trunculus^ Fusus liguarius und Turbo rugosus in
Mergeln unter Sarkophagen.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1887. S. 63—66.
768. 18^7. P. de TschihatschefT. Kleinasien. Mit geologischer Karte.
Leipzig 1887.
7^9. 1887. Bruno Walter. Beitrag zur Kenntnis der Erzlagerstâtten Bosniens.
Sarajevo 1887. Mit Karte (1:300.000) und Abbildungen. Fôldt. Kôzl.
XVIII. S. 229—321.
770. 1888. C. Alberte. Geologische und bergbauliche Skizzen aus Rumiinien.
Berg- und Hûttenm. Zeitung. 1888. S. 131 — 133.
771. 1888. Alex. Bittner. Geologische Mitteilungen aus dem Werfener Schiefer-
und Tertiârgebiete von Konjica und Jablanica an der Narenta.
Werfener Schiefer und Triaskalke in flachen Falten, dai-ûber in Mulden
diskordant das Tertiâr.
Jahrb. d. k. k. geol. R.-A. 1888. S. 321—342.
772. 1888. Alex. BKtner. Lôûschnecken, hohle Diluvialgeschiebe und Megalodonten
aus Bosnien-Hereegovina.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1888. S. 162.
256
773. 188S. L. C. Cosmovici. Les couches à poissons des monts Petricia et Cozla
(Distr. de Neamtz), Roumanie.
Bull. Soc. des Médic. et Nat de Jassy. I. 1888. S. 96.
774. 1H88. A. Ehrenberg, Bas Ërzvorkommen von Rndnik in Serbien.
Zeitschr. f. Berg-, Hûtten- u. Salinenw. Berlin 1888. S. 281.
775. ISSH. C. J. Forsyth-Major. Faune mammalogiche dell' isole di Eos e di Samoa.
P. soc. tosc. Se. nat. V. 1888. S. 272—277.
776. 18HH. C. V. John. Ûber die Gesteine des Eruptivstockes von Jablanica an
der Narenta. Augitdiorite, Diorite, Gabbros nnd Olivingabbros durcl^
allmâhliche Ûbergânge miteinander verbunden. Ein geblogisch einBeit-
licher Eruptivstock.
Jahrb. d. k. k. geol. R.-A. 1888. XXXVIII. S. 343—854.
777. 188H und 1890. L. de Launay bat geologische Untersuchungen auf My tiljni
und Thaso ausgefuhrt. Auf Mytilini im Osten Gliminerschiefer (Str.
NNO, Verfl. gegen W) mit Marmoreinlagerungen und Granitdurchbrûcben.
Trachytische Conglomerate im W und SW. Trachyte und Andésite im
N und in der Mitte. Im W und NW des Olymp Serpentin (Eocân).
Basait an den 0- und NW-Eûsten (Pliocân). Mioeâner SûDwasserkalk an
dem âuBersten SO- und N\V-Ende der Insel. Thaso wird mit der Halb:
insel Athos verglichen: Kristallinische Schiefer (Glimmerscbiefer) mit
Marmor.
Rev. archéol. 1888. 12 S.
Compt. rend. 1890. CX. S. 150. 20. Jiinner.
Arch. des Miss. se. et litt. 3. Ser. XVI. 1890. Mit Bibliographie und
einer geol. Karte.
778. 1888. F. V. Luschao. Ûber seine Reisen in Kleinasien. Hat nirgends
Anzeichen von negativen Strandverschiebungén in historischer Zeit wahr-
genommen.
Verhandl. d. Ges. f. Erdk. Berl.^1888. S. 66.
779. 1888. Mitzopulos. Berg-, Hiitten- und Salinenwesen von Griechenland
in der Nationalausstellung von Athen 1888.
Dinglers Polyt. Joum. LXX. Hft. 11 — 13.
780. 1888. Fr. Moetling, Cher eine Reise in Syrien und im nôrdl. Pal as tin a.
Compt. rend. III. Congr, géol. intem. Berlin 1885 (1888). 8. 38—48,
781. 1888. J. Partscb. Géologie und Mythologie in Kleinasien. Philologische
Abhandlung. Martin Hertz zum 70 Geburtstage.
Berlin 1883.
782. 1888. F. Poech. Cher den Manganerzbau Ôevljanovic in Bosnien. Im
Horizont der unteren Werfener Schiefer.
ôsterr. Zeitschr. f. Berg- u. Htittenwesen *Nr.20 u. 21. XXXVI. 1888.
Derselbe Autor schrieb spiiter (1893) ûber den Kohlenbergbau in
Bosnien. Ebend. XLI. 1893. S. 313—323.
783. 1888. 6. E. Post. The physical geography and geology of Syria and
Palestine.
Transact. New-York Ac. Se. VII. 1888. S. 166.
784. 1888. Isr. C. Russel. Ûber die Dépression: Jordan— A rab a h und Totes
Meer. Verwerfungsbecken mit dem Great-Basin Nordamerikas vergleichbar.
Die Terrassen werden auf Wellenschlag und Strômungen zurûckgefUhrt«
Geol. Mag. 1888. V. S. 338—344, 387—396 u, Bemerkungen dazu
von E. Hull. Ebend. S. 502—504.
257
785. 1SS8. G. Stache. Die physischen Umbildungsepochen des istro-
dalmatischenKûstenlandes. FûnfEntwicklungsphasenderjungeren
Sedimentbildungei) : 1. Die marinen Dolomite und Kalke mit ihren Fazies-
verschiedenheiten : Zufuhr vom Rhât-Jura-Hinterlande. 2. Erosioneperiode
mit oszillatorischer lagunarer Meeresbedeckung (Protocàn). 3. Marines
Ëociln : Nummulitenkalk und jûngerer Flysch. Das tonig-sandige Material
stammt vom apenninischen Kreidefestland. 4. Festlandsepoche (Terrassen-
bildang). 5. Eindrini^en der Adria in das groûe Senkungsgebiet.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1888. S. 49—53.
786. 18H8. S. Stefanesou gab einen Oberblick ûber die Géologie des ^Judet
de Mehedin^i* in der westlichen Walachei. Kristalliniscbe
Schiefer, Kalktonschiefer und metamorphosierte Kalke bilden das altère
Grundgebirge, auf welchem das Tertiilr und jûngere Bildungen lagem.
Ëociln, 01igocâ.n (mit Lignit), Miociin (marin mit reicher Fauna), Pliocân
(Congerien- und Paludinenschichten).
Anuar. Biur. Geol. Bukarest 1888. S. 151—315 (rum. u. franz ).
787. IHSHi A. Weithofer. Beitrâge zur Kenntnis der Fauna von Pikermi bei
Athen. Es werden cinige neue Arten beschrieben: Mustela palaeattica,
Macïuiirodus Schlosseri, Camelopardalis parva u. Varanus Marathonenbis.
Palaont. Beitr. aus Ôsterr.-Ungarn. VI. S. 225 -292 mit lO Taf.
788. ISSS, J. M. 2uJovié. Lamproflri u Srbiji.
Srpska Kral. Akad. 111. 1888. 31 S.
789. 1SS9. L. Baldacci. Mincralvorkommnisse Monténégro s. Vermutet, daû
das Komgebirge palaozoisch sein kônnte (nach E. Tietze Trias), ohne
daB Beweisstûcke vorlâgen. Das Durmitorgebirge (nach E. Tietze Trias)
vielleicht obérer Jura (EUipsactinienfund). GroBe petrographische Ahnlicli-
keit mit dem Apennin Mittelitaliens und Si/.iliens. ImNW-Teile desDurmitor
sollen Fossilien gefunden worden sein. Cetinje 1889. Schon frtiher er-
schienen (1887): Ricognicione geologico-mineraria del Montenegi'O. •
Bol. Com. Geol. d. It. 2. Ser. VII. S. 416—419.
790. 1SS9. A. Boue. Die europaische Turkei.
Deutsche Neuauflage. Der geol. Teil I. S. 144—260. Von der Wiener
Akad. d. Wiss. hei*ausgegeben.
791. 18H9. G. Bukowski. Grundzûge des geologischen Baues der Tnsel Rhodus.
Nahe Obereinstimmung mit dem nahen Kleinasien. Kreide-Eociinknlke
(Trennungnicht môglich), von eocànem Flysch ûberlagert, bilden insulare
Vorkommnisse. Dazwischen Gesteine der levantinischen Stufe (Paludinen-
schichten, Schotter, Sandsteine und Conglomerate). Marines Pliocân auf
der NO- und 0-Seite. Serpentin und Diabas am Rande der KreideEociin-
kalke. Im Miocân Festland. Die Einbriiche im oberen Pliocân.
Sitzungsber. d. Wiener Akad. d. Wiss. 1889. XCVIir. S. 208—272
mit Karte (8 Ausscheidungen). E. Jus s en hat (ebend. 1890. 11 S.) die
pliocanen Korallen beschrieben.
792. 1H89. G. Bukowski. Der geologische Bau von Kasos (Kreta NO). ICreide-
kalk bildet die Hauptmasse, Eocân (Sandstein, Tonschiefer und Nummuliten-
kalk) nur spârlich im Norden, marines Miocàn („11. Mediterranstufe*) im
N und SW. Das Streichen ONO; Rest einer von Kreta ausgehenden
Gebirgskette.
Sitzungsber. d. Wiener Akad. d. Wiss. XCVIII. S. 653—669 mit
geol. Karte.
33
258
793. 1889. K. Ehrenburg. Die Tnselgruppe von M il os. (Milo, Kimolo, Polino,
Ërimomilo). Ein gefaltetes altkristallinisches Grundgebirge an zwei
Stellen der Hauptinsel. Quarzite, porôse Qaarzite („Mûhl8teinquarzit'') nnd
silicifizierte Tuffe weit verbreitet. Emptivgesteine und Conglomérat.
Dnrûber deckenartige perlitische und andesitische Gesteine. Pliocânkalke
mit Obsidianknollen auf Ostmilo, mit zahh*eichen Verwerfangen. Das
Pliocân reich an Fossilien (mit Ko verglichen). Quartâr an den Eâsten,
besonders im Osten. Das Meeresniveau im Plioc&n 200 m hoch.
Leipzig. Fock. 1889. 120 S. mit 2 Karten (1 : 100.000).
794. 1H89. E. Hiill. Memoir on the geology and geograpby of Arabia Petraea,
Palestine and adjoining districts, published for the commitee of the
Palestine Exploration Fund. 1889.
tJber die Struktur des Jordantales und seiner sûdlichen ForUetzung,
des Toten Meeres, Wâdi el'Araba und des Golfes von 'Akaba.
(Man vergl. Outline of the geological features of Arabia Petraea
and Palestine. Proc. Quart. Joum. 1893. XLIX. S. 2—5 und On the
physical geology of Arabia Petraea and Palestine. Brit. Ass. Edinburgh
meeting. S. 718.)
795. 1H89. B. de Inkey besprach die Fortschritte der geologischen Unter-
suchungen in Ru mil ni en.
Fôldt. Kôzl. 1889. S. 313—365 (ungar. u. franz.).
796. 1889 u. 1890. E. Ludwig. Ûber die Mineralquellen Bosniens. Analysen
von 31 Quellen: Sàuerlinge, Jodquelle (Navioci), arsenhaltige Ëisenquellen,
Schwefelquellen und Thermen.
Tschermaks Min. u. petr. Mitt. XXI. 1889 u. 1890. 110 S.
797. 1889. M. Neumayr. Kurze Schilderung der geologischen Gliederung
Griechenlands.
Monatsbl. d. Wissensch. Klubs 1889. Beil. IL 5 S.
798. 1889. J. Partsch. Die Insel Leukas. Eine geographische Monographie.
Auch geologische Angaben. Hornsteinreiche Ealke ûber Mergeln und
Sandsteinen des Flysch (Macigno). Auch kristallinischer Kalk. (Die
oberen Kalke Neumayr s.) Im i?0 auch fragliches Tertiâr, Gips fûhrend.
Peterm. geogr. Mitt. Erg.-Heft 95. 29 S. mit topogr. Earte.
799. 1889. Petersen u. F. v. Luschan. Reisen in Lykien, Mîlyas und Kibyratis.
Wien 1889.
800. 1889. A. Philippson. Uber die jûngsten Erdbeben in Griechenland. Die
hervorragendste Schiitteriione die Grabenbucht von Patras bis Agina.
Petermanns Geogr. Mitt. 1889. S. 251 u. 290.
Man vergl. auch 0 m s t e i n : Das Erdbeben von Vostitza. Ausland 1889.
S. 281 u. 310.
801. 1HS9. V. Radimsky. Bosniens Serpentine und ihre Obcrgemengteile, be-
sonders Meerschaum. Im Flyschgebirge.
Glasnik. Sarajevo. I. 1889. S. 88—92. (Mitt. d. Sekt f. Naturk. d.
Osterr. Tour. Klub 1891. IV. S. 9.)
802. 18H9 u. 1891. S. Radovanovic. Beitrage zur Géologie und Palâontologie
Ostserbiens. Die Liasablagerungen von Rgotina in Ostserbien (44® n.
Br.): Sandstein derGrestenerFazies, Schichten mit Terebratula numisntafiSj
Delemnites paxillosus und Gryphaea ci/mhium, Sandstein mit Pflanzen-
abdrûcken (Oberlias). Im oberen Lias des westlichen Balkan ist dagegen eine
hôhere marine Gliederung entwickelt. — In einem zweiten Beitrage wird
259
der kohlefôhrende Lias von Dobra an der Donau, in einem dritten
werden die geologischen Verhâltnisse der Umgebung von Ci-najka be-
handelt. Lias ûber kristallinischen Schiefern. Klausschichten und Tithon ;
auch Granit and Serpentin.
Ann. géol. de la pénins. baie. I. S. 1—106 mit 2 Taf. III. 8. 17—64
mit 1 Taf.
803. 18$9. G. Stache. Die liburnische Stufe und deren Grenzhorizonte
(Dalmatien). Eine vorcretazische Grundlage (Karbon, Trias, Jura),
unten ans Sandsteinen und Schiefern, oben aus Kalken. Das Haupt-
gebirgsskelett bilden Kreide und Eocan mit procânen (ureocànen) Lagunen-
oder Âstuargebilden (liburnische Stufe). Neogen-quartître Decke un-
regelmâûig verteilt. Neogene Faltung von NW— SO mit transversalen
Verwerfungen. Faltung durch Pressung aus 0 und NO; Bildung der
ungarischen Tiefebene. TreppenfOrmige Absenkungen gegen das Meer.
Bezeichnet den Stand unseres Wissens iiber Dalmatien in dem genannten
Jahre. Die wichtigste Neuerung ist die Einzeichnung der Cosinaschichten.
Abhandl. d. k. k. geol. R.-A. Wien 1889. XIII. I. Mit geol. Karte.
Man vergl. auch: Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1862, S. 235; 1872,
S. 116; 1880, S. 195—209.
804. 18S9. Sabba Stefanescu. Mémoire relatif à la géologie du Judet de Doljiu
(Walachei).
Ann. biuroului geologiea. Bukarest 1882—1883 (1889). S. 318.
805. 1889. R. Swan. The island of Paros in the Cyclades and its marble
quarries.
Br. Ass. Newcastle Meeting. Geol. Mag. 1889. VI. S. 528.
806. 1889. Fr. Toula. Geologische Untersuchungen im zentralen Balkan.
Die kristallinischen Massengesteine granitischer Natur treten im Osten
bis an den Sûdrnnd des Gebirges und die Wasserscheide liegt dort weit
nôrdlicher im Flyschgebirge, wâhrend im zentralen Teile die kristallinischen
Schiefer die gewaltigsten Kammhôhen bilden oder bis nahe an dièse
hinanreichen. Die obère Tundscha liegt weithin inmitten des Granit-
gebirges, indem im Sûden die Granité der ôstlichen Sredna Gora nahe
an den Balkanrand herantreten, von dem sie nur durch die Tundscha-
farche getrennt sind, so daB beide Teile als ein zusammengehôriges
Ganzes betrachtet werden mûssen. Im Westen tritt der einseitige Charakter
des Gebirges besonders scharf hervor. Trias (Gyroporellen-Crinoiden-
kalk etc.). Jura: Lias undMalm. Kreide (Neocom: Astierianus-Cryptocerns-
Schichten, Caprotinenkalk, Aptmergel, Cenoman mit Exogyra^ Turon
und Senon). Eocân mit Nummuliten (bei Timova), Mediterran (Plevna),
Sarmatisch (am unteren Isker, nach Zlatarski).
Denkschr. d. Wiener Akad. d. Wiss. LV. 108 S. mit 9 Tafeln und
Karte ( 1 : 300.000).
807. 1889. F. Toula. Vorkommen von Pyrguli/era Fichlei'i inWestbulgarien.
Anz. d. Wiener Akad. d. Wiss. 1889. XIII.
(Ann. géol. pénins. balcanique. III. 1892. S. 256—257.)
808. 1889. C. H. T. ZboInskI. L*At tique décrite au point de vue géologique,
métallifère, minier et métallurgique (Explor. 1880).
Mém. Soc. belge Géol. Hydr. Il F. 1889. S. 137—148.
(Eine Mitteilung darUber auch P. Soc. belge Géol. II. S. 296.)
33*
^>y. t¥!0L Cu ■, IhtankL Az^y**t «iz m>îmasTi' <•^ Frua Toala: Geologische
K T. So<. f.-rls?* «i^>l Hrcr IIL l5Jî^_ 5. 1£2— 430.
r:<^- l^NH. 1 ■. imjêni. E*^iT:i«.ï- g^i-^oçS-i-» «3 VLjjVEmbit de Serbie. Serbisch
ir»?»<r£.?>»:fjie&^ AhcA^dlisiïS. KjkTtie&^kïixk!- mis I:i Asâi^beidYii^en.
A&nu îf*éoL pé&iiLc. b5ki:^ui;.}'2r- L S. 1—130 lah iLArte fi : 1.5OO.O00).
^1). I^MU J, ■. im§9né. Annai^ gv^>v«ç>|wr« ^ îa Peaim^mie Baie a ni que.
:- B-L IL Bi Drrr U:. B:iiid ers^id^ 1S!»1. é» iV. Iè92. V. i. 1893. der
V. II Vjt0Sj. S^ribmb and ram Tril ânmxSâ^ek oder dentscb. Mit
HîiAy^^mphien^ Ine £inh«^rbang^ der G^fbûie a&idlîeh der Sare ent-
fpnfrLt gewiB nicbt dem ge«>grap&ijch<B Be^ritfe.
%12. I^M» Alex. Bitteer. Eini^ndongen von «jestenea ans dem sûdôstlicben
Bo%ni<^n ond aa§ dem <j»ebiete ron NoTÏbazar dareb Herm Oberleutnant
i i L n. bamuter Go^aocreide von Bjelobnkx Gabbro nnd Serpentin von
Vî*^grad. HombïeDde^-biefer and grône Schiefer neben Serpentin von
f'rj^w>1j*f. Werfener .Scbiefer von Plevije and Cajniea Sâfiwassemeogen
%on Pl^fvlje et/r.
\>rbandl. d. k. k. geol. R.-A. lS9i>. S. 311—316.
HV/j. ÎSIHt, Max BbwefceBlitra. Beitrâ^e zar Géologie Syriens. IHe Entwicklung
à*TM Kr*fide»vstemj« iu Mittel- nnd Xonb'Yrien, neb«t einem .Xnbansre ûber
d*rn jaraii«i«?cbfrn Glandarienkalk. Û)>erein«tinimang der Sobicbtfolgen im
NW Lihanon rnit jener am Toten Meer. Za anterst liegen im NW
Libanon ^and^'t^'îne mit Triçonia nnd Mergel mit Protoeardia hillana
K>nomanj, dann folgen: F^^uei^teinkreide. eine Bank mit Gryphaea
cnpuloidejf, der Fiscbkalk von Hakel. Kalk mit Exoçyra flaheUata und
HadiMtenkalk mit Amm. Hotomagensis (Turon». darâber Pholadomyenmergel,
weiUe Mergel bei Sâhel Aima (reicb an Fischen) and Feaereteinkreide mit
Teràjraiula earnea (Senon).
KaHHel 1890. 135 8. mit 11 Tafeln und 3 Tabellen.
814. 1H90. M. BlasckenhorH berichtete auch fiber das Eocân in Syrien. In
Nord8yrien zwei Stufen : 1. Mergel und Tone, Kalke, nach oben mit
FeuerHtein, Hornntein und Quar/it. Darûber harte Kalke mit Operculinen
und Hpiirlif.hen Numniuliten '2. Kalke mit Xumwulites inttrmediusj
FichteJi etc , aurli als inarmorartige Nunimulitenkalke entwickelt; Karst-
Kzencrien un Orontesgebiete. Eocân di^kordant auf dem Senon.
ZeitHrhr. d. D. geol. Ges. 1890. XLII. S. 318-359 mit 3 Tafeln.
815. IHÎK). M. Blanckenhorn. Cber das marine Miocan in Syrien; Obergangs-
Htufe voni Miorari ziini Pliociin, Korallriffe. Ahnlichkeit mit den Kalken
von TrukoneH bei Atben und von Rignano in Toskana.
Denk.Hrbr. d. Wiener Akad. d. W. 1890. LVII. S. 591—619.
816. 1H90. 6r. Cobalce^cu. Observatiuni asupra depozitelor neo comiare din
basinnl Damboviciorei si a faunei de aujoniti dinaceste depozite, aflati si
(b'Hcrisi de F. Herbich (Walaebei).
Arcli, HOC. scint. si liter. Jassy. I. 18vS9.
817. 1S90. M. St. Dink*. Les roche.s éruptivcs aux environs de "Sofia. Granité,
Mikrogranulite, Mikropegniatite und Porphyrite (Berkovica-Balkan). Diorite
und Andcsiti! vom Vitosch und Liilun, Diabas von Vladaja?.
Die frùhere Abhandlung J. Nied z wie dzkis in den Sitzungsb.
d. Wiener Akad. LXXIX. Bd. 1879, Toulas Aufsammlungen betrefFend
(^Mat. Nr 130"), diirfte vom Autor nicht beniitzt worden sein.
261
818. 1890. M. Draghicénu gab Erliiuterungen zu einer geologischen Obersickts-
karte von Rumànién. Die Karte mit 20 verschiedenen Ausscheidungen.
Jahrb. d. k. k. geol. R.-A. 1890. S. 399-420 mit Kajte (1 : 800.000).
Es gibt anch eine vom rumânischen geologischen Bureau durch
Gr. Stefan es eu herauHgegebene grôûerc Karte, von der Réf. 28 Bliltter
besitzt. Das Jahr der Herausgabe ist nioht verzeichnet. Der Réf. konute
sie jedoch auf seinen Reisen in den transsylvanischen Alpen Rumaniens
in den Jahren 1897 und 1898 bentitzen. Nur Flufinetz. (Mafistab 1:200 000).
819. 1H90. H. Fischer. Karte des Dschebel Haurân und der benachbarten
Eruptionsgebiete.
Leipzig 1890. (1 : 400.000.)
820. 1H90. H. V. Foulion hat die von G. v. Bukowski aus K arien (vom
Baba Dagh) mitgebrachten kristallinisehen Gesteine untersucbt. Die
Hauptmasse des Gebirges besteht aus kristallinischem Kalk; auûerdem
komraen vor: Glimmer-, Kalkglimmer-, graphitische, Chlorit- u. Chloritoid-
schiefer (..Kalkphyllitgruppe")
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1890. S 110--113
821. 1S90. F. Fouqué. Révision de quelques minéraux de Santorin.
Bull. Soc. Min. de Fr. 1890.
822. 1S90. Th. Fuchs. Fossilien aus Bosnien und Serbien.
Ann. d. naturh. Hofm. Wien 1890. V. 114.
823. ls!H). A. Franovic Gavazzi. Die Miindung der Eerka.
Agram 1890 (kroatisch).
824. 1S90. T. R. Jones. On some devonian and silurian Ostracoda from North
America, France and the Bosporus.
Quart. Journ. XLVl. S. 534.
Geol. Mag. VII. S. 327.
825. 1S90. E. JQssen. Ober pliociine Korallen von der Insel R h o d u s. (B u k o w s k i s
Aufsammlungen.) Von Lardos und Malona an der Ostseite. Neun Arten
fur tieferes Wasser sprechend.
Sitzungsber. d. Wiener Akad. d. Wiss. XCIX. 1890. 13 S. mit Tafel.
82G. 1H90, F. Krasser. Fossile Pflanzenreste aus dem Okkupationsgebiete
(Bosnien-Hercegovina). Aus dem Tertiilrbecken von Travnik und
Zenica— Sarajevo. 21 Arten.
Ann. naturhist. Hofmus. 1890. V. S. 90 u. 91.
827. 1H90. A. Lacroix. Sur l'existence des roches à leucite dans l' A s i e Mineure
et sur quelques roches à hypersthène du Caucase.
Compt. rend. 1890. CX. S. 302-305.
828. 1890, R. Lepsius hat den griechischen Ma r m or en eine intéressante
Abhandlung gewidmet. Marmore von Attika, Thessalien, Euboea, Karysto,
Paro, Naxo, Litho und des Peloponnes.
Berliner Akad. d. Wiss. 1890. S. 135.
b2ii. 1S90. W. von .der Marie. Ober die Verwandtschaft der syrischen Fisch-
schichten mit denen der oberen Kreide Westfalens.
Verhandl. naturhist. Ver. pr. Rheinl. XLVL S. 139 — 1S5.
830. 1S90. K. MitzopuiOS. Die Erdbeben in Griechenland und in derTurkei
im Jahre 1889.
Peterm. geogr. Mitteil. 1890. S. be u. 57.
262
831. 1890. Paul Oppenheim. Neue und wcnig gekannte Binnenscbnecken des Neogen
im Peloponnes und im sûdlichen Mittelgriechenland (Philipp-
80 n 8 Materialien). Pliociine Melanopsiden und Viviparen, âhnlich jenen
von Slavxjnien und von Kos. Die Sùûwasserablagcrungen lassen sich bis
zuni Golf von Arta verfolgen.
Zeitschr. d. Deutsch. geol. Ges. 1890. XLII. S. 688-592,
832. 1890. J. Partsch. Kephalonia und Ithaka. £ine geogr. Monographie. Cher
einem Gewôlbe des unteren Kalkes Flyschgestein, und dai'ûber die oberen
Kalke. Auf Paliki miocâner Kalk mit Pecten Koheni und Ostrea coMear,
Auf Itbaka im 0 diinnplattige Hornsteinkalke un ter massigen Kalken.
Peterm. Erg.-Heft 98. 108 S. mit 2 topogr. Karten (1 : 100.000).
833. 1S90. P. S. Pavlovîé. Die zwcite Mediterranstufe von Rakovica. (Serbisch
und deutsch.) Eine Fauna von 117 Arten, die auf das beste ûbereinstimmt
mit jener von Gainfahrn in der Wiener Bucht.
Ann. géol. pénins. baie. II. S. 17 — 69.
834. 1890. Alfred Phîlippson. Ûber die Altersfolge der Sedimentformationen in
Griechenl and. Ober kristallinen Schiefern ^Tripolicakalk* (Rudisten-
kalk unten und Mitte, Nummulitenkalk oben). Eoeane Sandsteine, Schiefer-
tone und Conglomerate mit Nummulitenkalklinsen im liegenden Teile.
^Kalk von Pilos" an der Westkiiste des Peloponnes: Rudisten, Num-
muliten und Alveolinen fiihrend. ^Olonoskalk*, Plattenkalke mit Horn-
stein, Obereociln.
Zeitschr. d. Deutsch. geol. Ges. 1890. S. 150—159.
835. 1H90. A. Philippson. Der Isthmus von Korinth. Eine geologisch-geo-
graphische Monographie. Zwischen den Kreidekalken im Norden uud
Sûden ganz flach bis horizontal gelagerte Sedimente mit groPem Wechsel
sowohl in vertikaler als horizontaler Erstreckung. Unten blaue Mergel
[Neritinà), darûber weiûe Mergel (Melanopsiden), beide als unterpliocân
betrachtet, darûber Sande und Conglomerate mit einer marinen, arten-
reichen Fauna. 172 Arten, nur 15% davon wurden nicht mehr im Mittel-
meer angetroffen, nach dem Autor oberpliocân und nicht quartâr, wie
M. Neumayr angenomraen hatte. Ein Netz von Verwerfungen ; die
tektonischen Vorgilnge vom unteren Pliocân bis heute andauernd. Der
Isthmus in einer Schiitterzone gelegen.
Zeitschr. d. Ges. f. Erdk. Berlin 1890. S. 1-98 mit Karte 11:50.000)
und Profilen.
836. 1890. A. Philippson. Beiicht ûber eine Reise durch Nord- und Mittel-
griechenl and. Wilhrend auf der Karte von A. Bittner, M. Neumayr
und Fr. Teller das ganze gebirgige Gebiet, mit Ausnahme der kristal-
linischen Gebiete in Attika, der Kreideformation zugewiesen erscheint,
wird atif der neuen Karte, auf Grund der Nummulitenfunde in Atolien
und Akarnanien, die westliche Halfte dem Eocîin zugerechnet.
Zeitschr. Ges. f. Erdk. Berlin 1890. S. 331-406 mit Karte (1 :900.000).
830a. 1890. P. Radimiri. Sulla formazione délie Bocche di Cattaro. Progr.
scuola nautica in Cattaro. Zara 1890. Auch ebend. 1893. (Roccie e minerali.)
8366. 1890. R. Rôhricht. Bibliotheca Geographica Palaestinae. Chronologisches
Verzeichnis der auf die Géographie des heiligen Landes bezûglichen
Literatur vom Jahre 333— 1878 und Versuch einer Kartographie.
Auch geologische Ablumdlungen enthaltend („Geologie*).
Berlin 1890. XX u. 744 S.
263
837. 1H90. A. Rosiwal. Zur Kenntnis der kristallinischen Gesteine des zentralen
Balkan. (Materialien F. Toula's)
Unter anderem wurde auch das Vorkommen von Mikroklin-Granitit,
Quarzglimmer- und Nadeldiorit, Uralitdiabas, Nephelinbasalt und Limburgit
nachgewiesen.
Denkschr. d. Wiener Akad. d. Wiss. 1890. LVII. S. 266-322 mit
3 Tafeln. (Neues Jahrb. f. Min. 1890. I. 263 ff.)
838. 1890. A. Stanojevié. Les roches éruptives de Slatina et de Rajac (Serbien).
Ann. géol. pénins. balcanique. IL S. 191 (serb), 188—190 (franz.).
839. 1H90. fir. Stefanescu. Cursû clementarû di Geologiâ. Mit einer geol. Karte
von Ru ma ni en nach der grofien Karte des geologischen Instituts.
Bukarest 180O. Mit Karte (1:2,000.000), 1891 auch fur sich erschienen.
(20 Ausscheidungen.)
840. 1H90. G. Steinmann. Einige Fossilreste uus Griechenland. Untersuchung
von Hymettosgesteinen (B i tt n e r's u. B û c k i n g s Korallen) und Materialien
P h i 1 i p p s 0 n s. Die Korallen sicher mesozoisch. A us Argolis (P h i 1 i p p s o n)
eine sichere EUipsaclinia. Globigerinen und Textularien im Olonoskalk.
Zeitschr. d. Deutsch. geol. Ges. 1890. S. 764—771.
R. Lepsius bat eine Berichtigung gegeben. (Ebend. 1891. S. 524— 526).
841. 1S90. A. Tellini. Oservazione geoliche sulle Isole Tremiti e sulF Isola
Pianosa nelF Adriatico.
Pliocân (Astiano und Piacentino). Miocân (Torton und Helvet). Eoc'ân
(Barton und Pariser Stufe) und Kreide. Ausdehnung des Festlandes im
Miocàn quer ûber die Adria, Trennung im Pliocàn. (Karte 1:3,000.000.)
Boll. com. geol. XXI. S. 442—514 mit geol. Karte (1:25.000).
842. 1H90. Fr. Toula. Mitteilungen iiber eine Exkursion an beiden Ufern des
Donaudurchbruches zwischen Moldawa und Orsowa. Nachweis des
Vorkommens von Caprotinenkalken und Orbitolinenschichten bei Golubac.
Obereinstimmungen an beiden Ufern. Einige Korrekturen der geologischen
Kartenskizze (1889).
Anz. d. Wiener Akad. d. Wiss. 1890. Nr. X. Ann. géol. pénins. baie.
III. S. 252 — 255. Von Pavlovié ûber dièse Exkursion eine serbisch
geschriebene Notiz. Hactabnik 1890. IV.
843. 1S90. Fr. Toula besprach eine Anzahl von Sàugetierresten von Eski Hissar
(zwischen Skutari und Ismid) in Kleinasien. Mastodon pandionis^
RhinoeeroSj HippotheHum (vielleicht H. antilopiiwm)^ Eqtius (vielleicht
E, namadicus)^ ein nicht nâher bestimmbarer Rest eines Garni voren und
ein Backenzahnbruchstûck von Stegodon {St, Cliftii?), Ahnlichkeit mit der
Siwalikfauna.
Anz. d. Wiener Akad. d Wiss. 1890. XII.
844. 1890. Fr. Toula. Geologische Untersuchungen im ôstlichen Balkan und
in den angrenzenden Gebieten. Der Ostbalkan ist der Hauptsache nach
ein Sandsteinwaldgebirgc. Altère Massengesteine nur im Sliven- Balkan.
Jûngere Eruptivgesteine in groûen Massen am Sûdfuûe des Gebirges
(Andésite, Trachyte, Augitit, Nephelin-Tephrit). Von Sedimentformationen :
Trias nur im Sliven-Balkun. Jura nur sûdlich von Eski Dschuma, bei Kotel
und am Tschalakavak-Passe. Kreide ist die Hauptformation : Hauterive-
Stufe im 0 von Schumla, im S von Osmanbazar etc.; Barrême-Stufe bei
Rasgrad; Orbitolineni>andsteine bei Kotel; Untercenoman bei Pratscha,
Obercenoman bei Madara, Schumla 0 ; Senon bei Schumla und Provadia ;
264
Kreideflyschformation. Eocân und Oligocân (Flyscbfazies und mit Nuuimo-
liten bei Sliven). Die Balkankohle wahrscheinlich Oligocân. Altères Tertiâr
mit Korallen und Lithothapinien bei Sliven. Spaniodonschichten bei Varna,
neben Pectenoolithen. Siidlich davon Mergel mit meditenaner Fauna ( Lucina,
Nucula, Detitalium etc.). Sarmat bei Varna und im Ëmineh-Balkan. Belvedere-
schott^r (eisenschûssiger Quarzschotter) bei Lidscha.
Denkschr. d. Wiener Akad. d. Wiss, LVII. S. 323-400. Mit 7 Taf.
845. 1890. Fr. Toula. Reisen und geologische Untersuchungen in Bulgarien.
Balk^nvorland : Tafelschollenland; das gefaltete Balkansj«tem ; das im
S vorgelagerte Mittelgebirge (Sredna Gora); das Ausbruchsgebirge von
Jambol-Aitos -Burgas, das alte kristalliniscbe makedonische . Festland,
und das Kalksteiugebirge im \Vesten, als Fortsetzung des Banater und
des ostserbischen Gebirges.
Schriften d. Ver. z. Verbr. naturw. Kenntn. 1890. 144 S. Mit Karten-
skizze (1 : 1,GOO.OOO)
84C. 1S90. 6. N. Zlatarski. Geologische Karte der westlichen Sredna Gora
in 0 8 1 - R u m e 1 i e n (zwischen Topolnica und Struma). Alte kiistalliniscbe
Schiefergesteine, durchbrochen von granitischen und ausgedelinten trachy-
tischen Ma-ssen, Dolomit (Trias). ISandsteine und Mergel der unteren Kreide.
Diluviuui.
• • • - ^
Anz. d Wiener Akad. d. Wiss. XI. Denkschr. ders. Akad. LVJI.
S. 559-568. Karte mit 9 Ausscheidungen (1:300.000).
847. 1890. J. M. 2ujovié. Les lamprophyres de Serbie. In Rudnik und in der
Niihe von Belgrad : syenitische und dioritische Gesteine von granulôser,
dichter oder porphyrischer Struktur — in Kreidefelsen, jûnger als dièse.
Ann. géol. de la pénins. baie. 11. S. 76 — 108. Mit 2 bunten Taf.
tn demselben Bande findet sich von Éujovic eine Notiz ûber den
Mont Povlen bei Rogatica (Drina). S. 192—194.
848. 1H91. Alex. Bittner. Triaspetret'akten von Balia-Maden in Anatolien.
Obertriadische Halobienarhiefer und Brachiopodenkalk. Nach den Brachio-
poden wilre jnan berechtigt, „die Fauna von Balia-Maden aïs rhàUsch
(im weiteren Sinne) zu bezeichnen",
Jahrb. d. k. k. geol. R.-A. 1891. S. 97 — 116. Man vergl. auch ebend.
1892. S. 77-89. Mit 2 Taf.
?49. 1S91. M. Blanckenhorn. Gnuidzuge der Géologie und physikalischen Geo-
graphie von Nord-Sy ri en. In Noixi-Syi'ien werden unterschieden : Das
Kiistengebirge, die Zone der Grabenversenkungen und das nordsyrische
Hinterland. Die Senkp zwischen Libanon und dem Kûstengebirge ist alt-
pliocànen Alters. Nummulitenkalk tritt neben den Kreidekalken (Rudisten-
kalk) im Dschebel el An$ârîje zuriick. NS-Streichen. ,N und NW von der
Wasscrscheide zwischen Nahr el Kebir und Nahr el Abiad beginnt das
gefaltete Tanrussystem. Hier bilden Griinsteine neben Kreidekieselkalk
die Hauptgesteine. Miociin und Pliociin im N und S daranschliefiend.
Die Hermonspalten jùnger als pliociin. Das Uinterland ist ein SchoUen-
land (Senon-Eociln) mit NNO-Briichen.
Berlin 1891. 102 S. Mit 2 Karten (1890, 1:500.000) geol. u. orograpb.
Man vergl. auch: Blanckenhorns Syiien in seiner geologischen Ver-
gangenheit. Ber. d. Ver. f. Naturk. Kassel 1891. 36. u. 37. Bericht,
850. 1891. M. Blanckenhorn. Das marine Pliocan in Syrien. Das mittlere Pliocân
im unteren Orontesbecken aus der Buoht von Lskenderun etc. 72 miocâne
265
Arten unter 112; nur 24 au8 dem syrischen Miocân; viele Formen, die
fiicli auch ini Wiener Becken finden. Das obère Pliocân nôrdlich von der
Orontesmiindung auf und zwisohen Klippen des oberniiocanen Kalkes
liegend, ilquivalent dem oberen Pliociin von Kos.
Sitzungsber. phys. med. Soc. Erlangen 1891. 51 S.
851. 1S91. G. Bukowski. Geologische Forschungen (1890 u. 1891) im westliehen
Kleinasien. Glimmerschiefer und andere kristallinische Schiefer bilden
den Baba Bagh, von fraglich palaozoischen Kalken iiberlagert, âhnlich
im Sultan Dagb (Pbyllite, Karbon und Trias). Gestôrte Kreidekalke mit
Rudisten weit verbreitet Plattige Kalke, Sandsteine und Hornsteinein-
lagerungen zwischen Kreide und Eocan (Sandstein, Schiefer und Con-
glomerate). Serpentine, Gabbros und Diorite mit Kreide und Ëocân in
Verbindung stehend. Gestôrtes Oligocân darûber. Marines Miociin nur
ira Sûden. Tertiare Binnenablagerungen weit verbreitet (Brackwasser-
ablagerungen und Siiûwasserkalke). Tertiai-e Eruptivgesteine noch auf
SiiOwasserkalk. Vorherrschende Streichungsrichtung SO— NW, Nach dieser
Richtung aucb die Falten des Seengebictes.
Sitzungsber. d. Wiener Akad. d. Wiss. 1891. S. 378—498.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1892. S. 134—141.
852. 1S91. A. Ely Day. Funnel-holes on Lebanon.
Geol. Mag. Vill. S. 91 u. 92.
853. 1H91. M. St. Dinié. Sur quelques roches cristallophylliennes de la Bulgarie
occidentale. Gneise, Glimmerschiefer und Amphibolite.
Ann. géol. pénins. baie. III. S. 193—217.
854. 1H91. H. V. Foullon. Ober Gesteine und Minérale von der Insel Rhodùs.
(Bukowskis Materialien.) Diabase, Diorite, Porphyrite, Gabbros,
Serpentine, feldspatfiih rende Kalke.
Sitzungsber. d. Wiener Akad. d. Wiss. 1891. C. S 144—176.
854 a. 1H91. Gorjanovio-Kramberger. Palaeichtyolozki prilozi.
Rad. jugosl. akad. Zagreb (Agram). CVl. 1891.
Man vergl. auch ebend. LXXll. 1885.
855. 1H91, A. Gullloux. Notes de voyage sur la Bulgarie du Nord. Ilypothesen
ûber die Entstehung des Balkans ohne jede Begriindung.
Ann. Géogr. 1891. 15. Okt.
856. 1H91. Raphaël Hofmann. Antimon- und Arsen - Erzbergbau „Allchar* in
Makedonien. Gneis mit kristallinischem Kalke und Sei-pentineinlage-
rungen.Daniber Kalke und Sandsteine (wahrscheinlich) der Kreide. Trachyt-
tufi'e und Conglomerate weit verbreitet, wahrscheinlich mit der groûen
Trachytmasse des Karadzovogebirges im Zusammenhange. Hochplateaus
bildend, bis an das grofie Neogenbecken von Kjôpriilu reichend.
Ôsten-. Zeitschr. f. Berg- u. Hiittenw. 1891. XXXIX. Nr. 16. MitTaf.
Ober die Mineralvorkommnisse berichteten H. v. Foullon (Verhandl.
d. k. k. geol. R.-A. 1890. S. 318-322) und A. Pelikan (Min. u. petrogr.
Mitt. 1892. XII.).
857. 1S91. B. V. Inkey. Die transsylvanischen Alpen vom Rotenturmpasse
bis zum Eisemen Tor. Darstellung der im Westen auseinnnderstrahlenden
Hauptfalten, von denen zwei nach Sûden umbiegen.
Math. u. naturw. Ber. aus Ungarn. IX. 1891. 54 S Mit Kârtchen.
31
266
858. 1891. Konst. Jireôek. Das Fûrstentum Bulgarien. Geologiscbe Skizze von
Fr. Toula (S. 12—30).
Wien (Tempsky) 1891.
859. 1891. G. Jovanovic. La faune de la caverne Prekonoge. Eine Knochenbreccie.
Ann. géol. pénins. baie. III. 1891. S. 181—192.
800. 1891. A.Lacroix. 8ur les roches à leucite de Trebizonde (Asie mineure).
Bull. Soc. géol. 3. Ser. XIX. S. 732—740.
8G1. 1S91. Forsyth Major bat die Sâugetierfauna von Sam os als gleîchalterig
mit jener von Pikermi, Baltavar und M. Léberon erklârt.
Compt. rend. 1891. S. 708—710.
862. 1S91. Paul Oppenheim. Beitrâge zur Kenntnis des Neogens in Griecben-
land. Mit einer geologiscben Einleitung von A. Pbilippson. 1. Unter-
pliocan (levantinische Stufe, erste Pliociinfauna Neumayrs mit Mastodon
arvernensh)^ marin in Messenien, marin-limniscb in Elis, Megara etc.
2. Oberpliocàn (zweite Pliocânfauna Neumay rs mit Elephas meridionalis)
Sande, Conglomerate von Kalamaki und am Istbmus von Eorintb.
Zeitscbr. d. Deutsch. geol. Ges. 1891. XLÏII. S. 421—487.
863. 1891. J. Partsch. Die Insel Zante. Im S bei Keri: Numniuliten und Hippu-
rit^n in demselben Gestein. Bei Lagopogon: Gebirgskalk, mûrbe, dûnn-
plattige Kalkschiefer mit Diatomaceen, bornsteinreicbe Plattenkalke,
Mergeikalke, Mcrgel (Miociin) und blauer Tegel. Stôrungen bis in das
Pliociin. Miociine Globigerinenkalke mit Fiscbresten an der Bucbt von
Keri. Im blauen Tegel „Pechbrunnen*'.
Peterm. geogr. Mitteil. 1891. S. 161 — 174.
864. 1891. P. S. Pavlovic. Kreide- und Eociinspuren am Gucevo-Gebirge (S e r b i en).
Ann. géol. pénins. baie. III. S. 249—251.
864 a. 1891. A. Philippson. Der Gebirgsbau des Peloponnes.
Verhandl. d. IX. Deutschen Geogr. -Tag. Wien 1891. S. 124—132.
Mit Karte.
865. 1891. E. Suess. Die Bruche des ostlicheu Afrika. (In den Beitrûgen zur
Kenntnis des ostlicheu Afnka nach L. R. v. Hohnels Reiseergebnissen.)
Der Jordan-Bruch und seine Fortsetzungen (1. e. S. 571 — 577). Mit
Kai'tenskizze „des syrischen Grabens** vom Golf von Akaba, 28** n. B. bis
zum 36" II. B., mit Einzeichnung von Bruchlinien (in NW— NO-Ricbtung).
Denkschr. d. Wiener Akad. d. Wiss. 1891. LVIII. S. 555—584.
866. 1891. Franz Toula. Der Stand der geologiscben Kenntnis der Balkanlander.
Verhandl. d. IX. Deutschen Geographentnges in Wien. 1891. S. 92— llS.
Mit 1 Kiirte.
867. 1S91. V. Uhlig. Uber F. Herbichs Neocomfauna aus dem Quellgebiete
der Dimbovicioara (Walachei). Durchbestimniung der Cephalopoden-
reste. Echt mediterriiner TypuH der Barrêniestufe.
Jrthrb. d. k. k. geol. K.-A. 18'J1. XLl. Bd. S. 217—234.
868. 1891. 0. Weismantel. Die Krdbeben des vorderen Kleinasiens in geschicht-
licher Zeit.
Wien 1891. 2i) S. Mit Taf.
869. 1S91. J. E. Whitfield. Observations on some cretaceous fossils from the
Beyrut District of S y ri a. Turon felilt ^ie auf der Sinai-Halbinsel (Roth-
p 1 e t z l.s93j. Der Ilorizont. welcher von Blanckenhorn dem Turon
zug(îschricben Avird, sei Cenoinnn.
Bull. Am. Mus. Nat. Ilist. III. 1S91. Mit 8 Taf.
267
870. 1891. J. M. j^ujovié. Geologische Kiirte von Serbien (1:750.000) mit 12
A usscheidungen.
Prosvetni Gliisnik 1892. S. 246—256.
871. 1S91, J. M. 2llJovic. Sur la distribution des roches volcaniques en Serbie. —
Derselbe ûber: Les euphotides de Serbie, sowie: Contribution a l'étude
g(!?ologique de Tancienne Serbie, und Note sur la crête Greben. (Bath,
Kelloway, Tithon etc.) Angaben ûber den Schar-Dagb: ûber gefalteten
Phyllit^n; Quaizite, Marmore, Kalkschiefer und feinkôrnig kiistalline Kalke,
und ûber das vulkanische Terrain von Zvecan und das Becken von Skoplje.
Ann. géol. de la pénins. balcanique. III. S. 96—107, 108—122, 123—134,
145—157.
872. 1S92. A. Bergeat. Zur Géologie der massigen Gesteine der Insel Cypern.
Profil durch die Nordkette bei Lapithos und bei Ajios Crysdstomos : Kreide,
zuni Teil abgesunken, miocane Sandsteine, gefaltet, zwischen beiden
Andesit und Tuf!'. Profil sQdlich des Kokkinokremnos bei Kythraea:
Liparit ganz im miociinen Sandstein. Diabase (keine Kontakterscheinungen,
Trôodosgebirge). Das Tertiiir wurde veriindert durch: Diallagfels, Gabbro
etc.; Andesit, Liparit, Trachyt. — Tuft'e.
Min.-petr. Mitt. (Inaug.-Diss.) Wien 1892. S. 263—312. Mit Profilen.
873. 1H92. Alex. Bittner. Petrefakten des marinen Neogens von Dolnja Tuzia in
Bosnien. Schlier-Fossilien {Solenotnya Doâerleini) werden nachgewiesen.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1892. S. 180.
874. 1S92, S. Brusina. Frammenti di malacologia terziaria serba. 50 Arten.
Ann. géoL pénins. baie. IV. 1892. S. 25-74. Mit Taf.
Von S. B r u s i n a liegen aus frûherer Zeit eine gi-oBe Zabi von
Arbeiten ûber fossile Mollusken Dalmatiens vor, und zwar: 1874.
Fossile Binnenmollusken. Agram. — 1876. Journ. de Conch. Paris. XXIV. —
1878 ebend. XXVI {Molliiscorum fossUinm etc.). — 1882. Uber Orygoceras^
eine neue Gastropodengattung der Melanopsismergel Dalmatiens. Beitr.
zur Pal. Osterr.-Uug. etc. IL — 1884. Die Nen'donta Dalmatiens etc.
Jahrb. d. Deutschen malakoz. Ges. Frankfurt.
876. 1H92. 6. V. Bukowski. Die geologischen Verhaltnisse der Umgebung von
von Balia Maden im nordwestlichen Kleinasien. Carbon, Sandstein
und Halobienschiefer der oberen Trias, in einer Synklinalen zwischen
Karbonkalken, Andésite und Tutfe.
Sitzungsber. d. Wiener Akad. d. Wiss. CI. S. 214-235. Mit Profil u.
Karte (1 : 30.000). Mit 4 Ausscheidungen.
876. 1S91!. J. Cvljlé. Die Gebirgssysteme der Balkan-Halbinsel.
Ann. géol. pénins. balcanique. III. 2. S. 243—248. (Serb. u. deutsch.)
877. 1H92. J. Dreger. Versteinerungen aus der Kreide und aus dem Tertiiir von
Corcha in Albanien. [Aspidiscus cf. cristatus, eine Einzelkoralle, bisher
nur aus der mittleren Kreide von Nordafrika bekannt geworden).
Jahrb. d. k. k. geol. R.A. 1892. S. 337—340.
878. 1H92. Fr. Fiala. Uber Hôhlen in Bosnien. Marinova Pecina bei Rogusic:
ArctomySj Sus, Cei'vus, Mijatova Pecina: Ursus spelaeus.
Glasnik zemaljskog Muz. Bosnu i Hercegovinu. IV. S. 237—243.
879. 1H92, H. v. Foullon. Die Goldgewinnungsstâtten der Alten in Bosnien.
Diluviale Goldseifen, zumeist im Gebiete der paliiozoischen »Schiefer. In
den Porphyrdecken keine Anzeichen.
Jahrb. d. k. k. geoL R.-A. 1892. S. 1—52. Mit Karte (1:75.000).
34*
2^^
wi. ISSi. A. G^baatz. Ùber di^ .'^ilbererze vo» M i 1 o 5. Der Osten besteht ans
kri»tallini««:heii S.hiefem, bedeckt von Quarztrachyt und von pliocânen
Kalken. Im Sâden Malm nnd Xeocom. ^onst Trachyte.
O-terr. Zeit»chr. f. Berg- and Uûttenw. 1892. S. 18.
n^O^f. 1S92. D. Gtrjaa^vié-Knuiberfer. Aiçialosaum*, eine neue Eidechsc au.s den
Kreide?*chi»?fem der In*eln Lésina.
VJla>nik nar. dru^iva. VIL Zagrel» (Agram) 1892. Mit 2 Taf.
h-^)h. 1>9^. M. V. Hafltkea. Brief an A. Philippson. Pylos- and Tripoli tzakalke
stimmen im we«entliehen âbereîn. Olonoskalk (Hochseefazies mit Radi-
olarien». Die ersteren: Alveolinen-. Nammaliten-. Lucasana-, Tschihat-
scheffî- und OrbitoiJenkalke. Aach C. Schwager untersachte dièse Kalke
und erklârt den Olonoàkalk fur einen Globigerinenkalk.
Philippson. Peloponnes. S. 608—610.
riSi. IS^, J. d'Harweng be-prach das produktive Carbon von Heraklea. Sand-
steine und Conglomerate uiuscblieUen die Flôtze. Im Hangenden Trias.
Rev. univ. des mines. XX. 1892. 5>. 34 — 70.
882. 1H92. Fp. V. Haver. Neue Funde aus dem Muschelkalke von Han Bulog bei
Sarajevo. Beschreibung von 120 Arten. davon 68 neue.
Denkschr. d. Wiener Akad. d. Wiss. LIX. 1892.
683. 1S92. H. H. Howorth. The absence of glacial phenomena in large parts of
Western Asia and Eastern Europe.
Geol. Mag. IX. S. 5-4—64.
883». 1S92. M. Kispatk'. Eruptivno kamenje u Dalmaciji.
Rad. jug. ak. CXI. Zagreb. S. 158. (Kroatisch.)
884. 1S92. L. de Launay. Observations sur les directions des plissements de la
Mer Egée.
Bull. Soc. géol. de Fr. (Compt. rend, des séancs Soc. géol. 4. Apr.)
3. Ser. 1893. XX. S. 66.
885. 1892. Forsyth Major. Die Fauna von Mytilini gleichalterig mit jener von
Samos. 43 Arten in einer Tutfablagerung, welche von N — S die Insel
durchzieht. Spricht fur ein zusammenhangendes Festland mit ausge-
dehriten Ebenen. (Pferde. Antilopen.)
Samoswerk v. Stefani, F. Major und Barbey. Etude géolog.
paléontol. et botan. Lausanne 1892.
885 ff. 1S92. R. Lepsius hat die von Philippson gesammelten Gesteine des
Peloponnes untersucht. Oabbros und Serpentine, Porphyre und
Porphyrite, Trachyte und kristallinische Schiefer.
Philippson. Peloponnes. S. 599 — 605.
886. 1SÎ)2. J. Muck. Cher neue Sehiirfungen auf Steinkohle an der Kiiste des
Schwarzen Meeies in K 1 e i n 11 s i e n. (tJber Heraclea.)
Osterr. Ing.- u. Arch.-Ver. Org. d. Ver. d. Bohrtechn. 1892. Nr. 8.
S. 3-4.
Miin vergl. auch W. Mo 11 m an n: Glûckauf. XXXVIIL S. 865—867.
8.*j7. 1892. Z. Petkovié. G(»ologisehe Notizen aus dem Distrikt von Jablanica
(S erbien).
Ann. géol. pénins. haie. IV. L S. 230-238 (serb. II. S. 185 franz. Res ).
888. 1S92. A. Philippson. Der Peloponnes. Au.sfuhrliche Schilderungen îiber die
(ichirgsziigo der Hiilbinsel. Kristallinische Schiefer und Kalke unbe-
«timmbaren Alters, Faltung vor dem oberen Jura. Versenkung des Landes
269
im Verlaufe der Kreidezeit. Das Ernportauchen beginnt gegen Ende der
Kreidezeit im Osten, wiihrend im Westen marine Ablagerungen bis in das
untere Eocîin andauern. Keine Kontinentalperiode. Unterschied gegen
den Nordwesten der Balkanhalbinsel (ôsterr. Kûstenland). Gebirgsfaltung
im Westen des Peloponnes zwischen Unter- und Mitteleocan einsetzend.
Diskordanz des mitteleoeânen Flysch Schub ans 0 mit stellenweisen
Oberschiebiingen. Das Mitteltertiar einc Kontinentalperiode, von den
jonischen Insein bis zum siidlichen Kleinasien reicbend. Am Ende des
Miocâns beginnen die Zerstûckungen und tiefen Senkuni-en. Wahrend
der levantinischen Zeit Trachytansbriiche (Golf von Agina), Hildung
mâcbtiger Scbottermassen. Bildung des korinthischen Golfes, Einbriiche
des Meeres. Der Isthmus nacb dem Oberpliocan auftauehend. Einbriicbe
an der Ostaeite im Quartâr.
Berlin 1892. 642 S. mit top. und geol. Karte in 4 Blattern (1 : 300.000)
u. Profiltaf — Ausf. Bespr. des Réf. N. Jabrb. 1893. 1. S. 306-317. Man
vergl. auch F. Toula: D. Rundsch. f. Geogr. u. Stat. XIV. 1892. S. 327
mit Karte (1 : 600.000).
8S9. 1H92. S. A. Radovanovié u. P. S. Pavlovic. Ûber die geologiscben Verhaltnisse
des serbischen Teiles des unteren Timokbeckens. 60 mediterrane
Arten, 32 sarmatiscbe. «Gebirgsbildung hauptsiicblich nach dem Scblusse
der sarmatischen Stufe.*
Ann. géol. pénins. baie. IV. 1892. S. 89—132. (Auszug aus „GIas.*
XXIX der serb. Akad. d. Wiss.)
890. 1H92. S. A. Radovanovié. Ûber die Fauna der Kellowayscbicbten von Vrska
Cuka und ûber Beletmtites ferrugineus (Ostserbien)
Ann. géol. pénins. baie. IV. 1892. S. 133—146.
891. 1892. A. 0. Saligny. De l'anthracite de Skéla (Distr. Gorj) et celui de la
vallée Badeana (Distr. Muscel in der Walachei).
Bukarest 1892. 31 S. Deutsch in Ôsterr. Zeitschr. f. Berg- u. Hiitten-
wesen. XL. S. 545 u. 546.
892. 1H92. Th. 6. Skuphos. Ûber Hebungen und Senkungen auf der InselParos.
Die von E. Tietze angefûhrten Anzeichen einer Hebung bei Paroikia
werden als eine Folge von Ablagerungsvorgangen erkliirt, von einer
Strandverschiebung kônne nicht gesprochen werden. Dagegen musse das
Kap Korakas, der Berg Vigla etc. im N der Insel (Glimmerschiefer,
Gneis mit Granitdurchbruchen von Marmor iiberlagcrt) gehoben, der
Sûden (Kap Abyssos) dagegen gesenkt worden sein.
Zeitschr. d. D. geol. Ges XLIV. 1892. S. 504-606.
893. 1S92. A. Stanojevié. Notizen iiber Exkursionen im Distrikt von Cacak
(Serbien). Tertiâr, Werfencr Schiefer (Jelicii), granitischc Gesteine
(Gornji Dubac), Rbyolithe und Serpentine.
Ann. géol. pénins. baie. IV. 1892. I. S. 211—230 (serbisch. — Res.
V. Éujovic. Ebend. II. S. 184.)
894. 1892. G. Stefanescu. On the existence of the Dinotherium in Rou mania.
Bull. Geol. Soc. Am. III. S. 81—83.
Bull. Soc. géol. de Fr. 3. Ser. XXI. CXXXIV-CXL. (1893.)
895. 1892. C. de StefanI, C. J. Forsyth-Major et W. Barbey. Sam os. Étude
•géologique, paléontologique et botanique. Nach de Stefani: Vier vor-
tertiîlre Ztige von N— S verlaufend. Diorit, Glimmerschiefer, Cipollin.
270
Limnisches Obenniociin mit viel vulkaniscbemTufFmaterial, Congloineraten,
Travertinen, pflanzenfiihrenden Mergelu, in zwei Becken. Die Sâugetier-
reste entstammen den Tuffen.
Lausanne 1892. 101 S. mit U Taf.
896. 1H92. J. H. Taunton. Notes on the dynamic geology of Palestine.
Proc. Cotteswold Nat. Field Club. X. S. 323.
897. 1892. Fr. Toula. Geologische Untersuchungen im Ostlicben Balkan und
in anderen Teilen von Bulgarien und Ostrumelien. II. RuHchtschuk und
das untere Lomtal: Kequienienkalk und Orbitulinenschichten. Congerien-
schichten. Varna und Umgebung : Pholasschichten. Pectenoolith. Spaniodon-
Helixschichten (analog jenen der Krim). Diatomeenschiefer. Sarmat. Jungc
marine Bildungen. Provadia-Schunila: Dilatatus-Mergel, Nummuliten-
Alveolinensandsteine. Bei Burgas: eine reiche eoeitne (oligocilne) Meeres-
launa. (Man vergl. v. Ko en en 1893.)
Denkscbr. d. Wiener Akad. d. Wiss. LIX. 1892. 8.409—478 mit 6 Taf.
898. 1S92, Fr. Toula. Zwei neue Siiugetierfundorte auf der Balkan bal binsel
(von G. N. Zlatarski eingeHendet). Von Katina (Krtina) aui Nordrande
des }5eckens von Soiia Mastodon sp.^ Aceratherinm sp. — Von Kajali
(Biirgas NW) Menodus rumelicus Toula. (Man vergl. Zittel: Handbuch
d. Paliiontologie. IV. S. 309 „ Titatiotherinm oder Leptodon*^.)
Sitzungsb. d. Wiener Akad. d. Wiss. CI. 1892. S. 608—615 mit Taf.
899. 1S92. Fr. Toula. Reisebilder aus Bulgarien.
Schrifteu d. Ver. zur Verbr. naturw. Kenntn. XXXII. 1892. S. 255
bis 290 mit 0 Taf.
900. 1H92. L. Vankov untersuchte den SchipkaBalkan. Neu ist vor allem die
Angabe des Vorkommens von Titbon in der Reihe der fossilienarmen
Sandsteinformalionen.
Agram 1892. 109 S. (siidslav.) mit Ûbersichtskârtcben (18 Aus-
scheidungen).
901. 1S92. Fr. Wahner besprach ein Liasvorkommen von Gacko in der Herce-
govina. Mergolschichten mit Amaltheus margaritatns.
Ann. k. k. naturb. Hofmus. Wien 1892- VII. S. 123.
902. 1S92. E. Wlsotzki. Die Strômungen in den MecresstraJien.
Ausland 1892. Nr. 29-36.
903. 1S92. M. LImprIcht. Die StraOe der Dardanellen.
Inaug.-Diss. Breslau 1892 mit Karte.
904. 1892. G. B. Magnaghi. Die alcune esperienze eseguite negli stretti dei
Dardanelli e del Bosfore per mismarvi le correnti a varie profondita.
Atti Primo Congr. Geogr. Ital. Genova 1892. II. S. 440-453. 5 Taf.
(Karte 1894).
905. 1S92. M. Zivkovic. Ûber das Tertiiir des mittleren Timokbeckens: Medi-
terran, Cerithienstufe, Levantin.
Ann. géol. pénins. baie. IV. S. 147 — 157.
906. lS9îJ. M. Blanckenhorn. Die Strukturlinien Syriens und des Toten Meeres.
Ûbersiobtlicbe Zusammenfassung seiner Forscbungsergebnisse. Die Karte
umfalit das ganze Gebiet vom Sinai bis an den Taurus.
Ricbthofen-Festscbrift. 1893. S. 115-180 mit Karte (1:2,400.000) und
Profiltafel.
271
907. 1893. E. Brandis. Zen irai bosnien. Geognostiscbe Beobachtungen, an-
gestellt an der in Angiiff genomraenen Bahnstrecke Janjici — Travnik—
Bugojno.
Jahresber. d. naturw. Ver. d. Trencsiner Kom. XV. 1893.
908. 1H93. G. V. Bukowski. Monographie iiber die levantinische MoUuskenfauna
der Insel Rhodus. 30 Arten in 16 Gattungen. Drci Paludinenbecken und
fluviatile Ablagerungen der levantinischen Stufe.
I. Denkschr. d. Wiener Akad. d. Wiss. 1893. LX. S. 265—306 mit 6 Taf.
IL Ebend. 1895. LXIII. 70 S. mit 5 Taf.
Man vergl. auch: Anz. d. Wiener Akad. d. Wiss. 1592. 8.210—254.
Verbandl. d. k. k. geol. R.-A. 1892. S. 196—200.
909. lH9:i. G. v. Bukowski. Eruptivgesteine im sûdlichsten Teile Dalmatiens.
(Melapbyr und Melaphyrtuffe.) Trias weit verbreitet: Muschelkalkmergel,
Halobien und MonoiU (Hallstïltter Entwicklung).
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1893. S. 249. 1894. S. 120-124.
910. 189»{. Italo Chelussi bat Gesteine von der Insel Sam os besprochcn. Glimmer-
schiefer, Glaukophanscbiefer und sphiirolithische Porphyre.
Giorn. min. crist. e petr. 1893. IV. S. 33—38.
911. 1S9:{. G. Cotteau. Les échinides crétacés du Liban.
Ass. fr. Congr. de Besançon. I. 1893. S. 218.
912. 1S93. Luka Dlmitrow. Beitriige zur geologischen und petrographischen
Kenntnis des Vitoschagebietes in Bulgarien. Ein Syenitstock von
Augit-, Hornblende-, Diabas- und Uralitporphyriten nebst ihren Tutfen
umgeben (Niedzwiedzki [Mat. 1883, Nr. 139] hat dièse Gesteine als
Andésite bestimmt). Granit und Diorit spielen eine ^unbedeutende Rolle"
in vereinzelten Gilngen. Im Westen stOCt die Vitoschamasse an die Braun-
kohlenformation. Im Sûden treten Gneise und Glimmerschiefer, im SO
auch ^Grauwacke* auf. Die Altersbestimmung dieser ^Grauwacken" ist
eine offene Frage geblieben. (Foraminiferen kommen auch im obereociinen
Olonoskalk vor.)
Denkschr. d. Wiener Akad. d. Wiss. 1893. LX. S. 477—530 mit
Karte und 3 Tafeln.
913. 1S93. Th. Fischer. Die sudosteuropilische Halbinscl ohne Griechenland.
Landerk. von Europa. H. 2. 1893. S. 63—148.
Griechenland. Ebend. S. 199-281.
914. 1H^3» H. V. Foullon. Ûber das Kupferwerk Sinjako in Bosnien. Intensive
Stôrungen der Lagergilnge Jiingere Gilnge.
OsteiT. Zeitschr. fiir Berg- u. Hiittenw. 1893. S. 18.
915. 1S93. 6. A. Georgiades. Étude sur le gisement cuivreux de Limogardi,
Montagnes de l'Othrys, Grèce.
Bull. Soc. de l'ind. min. St. Etienne. VIL 1893. S. 143—153.
916. 1S9:{. (1902.) R. HoerneS. Chondrodonta (Ofirea) Joannae Choffat in den
Schiosischichten von GOrz, Istrien, Dalmatien und H e r c e g o v i n a.
Sitzungsber. d. Wiener Akad. CXL 1902. S. 1-18. mit 2 Tafeln.
917. 1H93. Fp. v. Kerner. Ober das im SW des Mte. Promina (Dalmatien) in
den Kreidekalk eingefaltete Eociin. In der Umgehung von Demis Kreide
und Eocân.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1893. S. 242 u. 201. 1^94. S. 75—81.
Man vergl. auch ebend. S. 406 — 416 (Umgebung des Petrovo polje).
272
918. 1893. A. V. Koenen. Ûber die Qnteroligoc&ne Fauna der Mergel von Burgas.
Neubearbeitung der von dem Réf. (1892) fQr Aquivalente des Bartontones
gehaltenen Fauna, eine Fauna. welohe v. Koenen mit der von Sokolow
bei Jekaterinoslaw aufgefundenen in Vergleicli brachte. (Sokolow. Mém.
Com. géol. IX. 1893.) Ein Bindegliod zwisehen dem Unteroligooiin Sûd-
ruÛlands mit jenem des siidlichen Alpenrandes.
Sitzungsber. d. Wiener Akad d. Wiss. 1893. CIL S. 179-189.
919. 1893. W. 6. Forster. The récent earthquakes in Zante.
The Mediterr. Natural. H. Malta 1893.
920. 1H9'). Freydier-Dubreuil schi-ieb ûber das Kohlenbecken von Heraklea am
Schwarzen Meer.
Lyon 1893. 32 S.
921. 1H93. K. V. Fritsch. Zumoffens Hôhlenfunde im Libanon. Anteliashôhle,
NO von Beirut, wahrscheinlich in Kreidekalken und andere. In der Antelias,
eine von der heutigen etwas verschiedene Fauna zusammen mit Menschen-
resten. Cervus, Capra (vielleicht C. primigenia 0. Fraas),
Abhandl. d. naturf. Ges. Halle 1893. XIX. S. 41—81.
0. Zumoffens L'homme préhistorique dans la grotte d'Antelias au
Liban erschien: La Nature. XXL 1893. S. 341 u. 342.
922. 1H93. A. Issel. Cenno suUa constituzione geologiea e sui fenomene geodinamici
deir isola di Zante. Hippuritenkalk besonders im Westen. Nummuliten-
kalk, Miociin mit Gips (nach Th. Fuchs Pliociin), Pliooiin (Mergel, Grob-
kalk und Conglomérat), Terra rossa (auf dem Kreidekalke). Nur am Ost-
rande des iilteren Gebirges eine von N nach S sich ausdehnende Fliiche
mit jungen Ablagerungen.
BoL Com. geol d'ItaL Rom. 1893. S. 144-182 mit Karte (1 : 100.000).
923. lS9îJ. Jousseaume. Examen d'une série de fossiles provenant de l'isthme de
Corinthe. Zwei marine Faunen : eine kleine jungtertiiire und eine zahl-
reiche quartare. Die jungen marinen Bildungen des Isthmus gehôren in
die gleiche Epoche mit den gehobenen Strandbildungen am Roten Meere.
Ihre Hebung infolge derselben tektonischen Vorgânge, welche von
Griechenland bis nach Zentralafrika sich erstrecken. (Man vergl. Nr. 865.)
Bull. soc. géoL de Fr. XXI. 1893. S. 394—405.
924. 1H93. R. Lepsius. Géologie von Attica. Bei den azoisch-kristallinischen
Gesteinen werden unterschieden: Kalkgliramerschiefer mit Quarzlinsen
(Varistufe), Dolomitkalkschiefer (Pinaristufe), unterer Marmor (Hymettos-
Hauptgestein), (flimmerschiefer von Kalsarinni, Kontaktglimmerschiefer
von Laurion, oben.T gebiindeter Marmor. (Im Hymettosgestein fanden
Alex. Bittncr und H. Bûcking seinerzeit sichere Korallenstôcke !)
Kretazisch sind: Mergel und Kalke der unteren Stufe, die Schiefer (Grûn-
schiefer zum Teil) von Athen mit Kalklagen, die obère Kalksteinstufe.
Der Granit von Plaka wird als naclikretazisch bezeichnet. Gabbro (in
Serpentin unigowandelt) in vielon Durcbbriuhen am nOrdlichen Hymettos
und im 0 der Laurionfalte.
Berlin 1893. VIII u. 196 8. mit Atlas (9 Karten 1:25.000), 29 Profilen
und 8 Tafeln.
Man vergl. dio kritischen Bemerkungen Phi lipp sons: Sitzungsber.
Niederrh. Gos. f. N.- u. Heilk. 1894. S. 14—32.
925. lS9îL Report of the minerai rcj^ourres of the island of Milo,
London 1893 mit Plan.
273
926. 189S. M. S. de Rossh L*odiema attività sismica dell* Arcipelago greco
studiata in Italia.
Atti Ac. pont, dei N. Lincei. XLVI. Rom 1893.
927. 18ÎI3. (1895.) F. Schafarzik. Geologische Notîzen aus Griechenland.
Jahresber. d. nngar. geol. Anst. fûr 1893 (1895). S. 177—192.
927 a. 1893 und 1894. F. Schafarzik. Die geologischen Verhâltnisse des Cserna-
thales and der Kasanenge an der unteren Donau etc.
Budapest 1893 und 1894.
928. 1893. Y. Simonelli. Fossili terziari e post-pliocenici deir Isola di Cipro (ges.
von A. Bergeat). Der Korallenkalk vom Capo greco, von Gaudry
zum Miocân gestellt, dûrfte Kreide oder Jura sein. Diskordant ûber den
Ereidekalken Nummulitenkalke und grûne Mergel (Obereocân). Sandiges,
fossilienarmes Miocân. Helle Foraminiferenmergel. Pliocfin (die hôhere
Stufe G au dry s) reich an Fossilien. 75 Ostracoden. Die typischeû italie-
nischen marinen Pliocânarten fehlen. Nx)rdisché Arten stellen sich ein,
daber vieil eicht unteres Postpliocâh.
Mem. R. Accad. d. Se. Bologna. Ser. V. III. 1893. S. 353-362.
929. 1893. Y. Simonelli. Le sabbie fossilifère di Selenitza in Albania. Bitumen-
reiche Sandsteine, Sande und Conglomerate mit mariner pliociiner Fauna,
neben dem sarmatischen Cerithium pictum, Auch FluÛconchylien.
Boll. Soc. geol. Ital. XII. 1898. 8. 562-568.
930. 1893. Fr. Toula. Der Jura im Balkan, nôrdlich von Sofia (nach G. N. Zla-
tarskis Aufsammlungen). Lias und Jura in diesem Gebiete weiter ver-
breitet, als Réfèrent seinerzeit angenommen batte ; es sind aber dieselben
Horizonte, die er festgelegt bat.
Sitzungsber. d. Wiener Akad. d. Wiss. 1893. CIL S. Î91— 205. Mit
2 Taf.
931. 1893. G. Steinmann. Ûber triadische Hydrozocn vom ôstlichen Balkan
(Eotel-Easan) und ihre Beziehungen zu jûngeren Formen. Aus den Mate-
rialien des Réf. und G. N. Z 1 a t a r s k i s. Wurden vom Réf. anfangs fiir
Vertreter des Geschlechtes Farkeria gebalten. (G. Steinraanns erste
Meinung.) Sic sind nun als Heterastridien erkannt; die betreffenden
korallenreichen Schicbten wtirden sonach der oberen Tiias zufallen.
Sitzungsber. d. Wiener Akad. d. Wiss. 1893. CIL S. 457-502. Mit
3 Taf.
932. 1893. Fr. Toula. Eine geologische Reise in die Dobrudscha. Planorbis-
Schicbten 40m ûber der Donau bei Silistria an der rumiinischen Grenze.
Landeinwârts von Silistria die Fortsetzung der Kreidetafel von Rustschuk
mit Caprotinen und Monopleuren (bei Akkandelai). Darûber typischer
Safiwasserkalk. Schône Abrasionsfliicben auf der Kreide bei Doimuscblar
(Nerineen, Caprotineukalk). Kreideaandsteine im Karasutale oberhalb
Mirdschavoda (viele klejne Exogyren).
Schr. d. Ver. z. Verbr. naturw. Kenntn. Wien 1893. S. 543—604.
933. 1893. C. Viola e IN. Caeetti. Contribuzioni alla geçlogia del Gargano. Zu-
gehôrigkçit zum dinarischen System.
Boll. com. geol. 1893. S. 101—128. Mit Karte (M. Gargano 1 :300.Q0(^
und Taf. Tscbihatscheff (Neues Jahrb. ftir Min. etc. 1841. S. 39— 58)
hielt ihn fûr eine vom Apennin abgetrennte Masse.
35
274
934. 1893. C. Viola e G. di Stefano. La punta délie l'ietre liTere presso il Lago
di Lésina in provincia di Foggia. Zusammengehôrigkeit mit dem dinnri-
schen Système.
BoU. com. geol. 1893. XXIV. S. 129 - 143. (Man vergL auch C, Viola
. ebend. 1894. XXV. S. 391—403. Mit Karte und G. di Stefano ebend.
1896. XXVL S. 4—50.)
935. 1893. Fr. Wâhner. tïber Inoceramus Cripsi von Albesti bei Campolung in
der Walachei. (Von Draghicénu aufgefiinden.)
Ann. k. k. naturh. Hofmus. 1893. S. 84.
936. 1893. J. Zujovic. Geologija srbije. Die schon Nr. 870 erwâhnte Karte
(1 : 750.000) ist unverândert beigegeben. Die Reisewege der Geologen sind
aqf zwei Karten eingezeichnet.
Belgrad. K. serb. Akad. 1893. 334 S, (serb.). Mit Atlas.
937* 1893* J. M. ^ujovié. Sur les terrains sédimentaires de la Serbie.
Compt. rend. CXVL 1893. S. 1308—1311. Unter demselben Tit^l eine
Mitteilung in den Belgrad er Ann. géol. pén. baie. V. II. 1900. S. 71—76.
Dorselbe Âutor; Sur les roches éruptives de la Serbie.
Compfc. rend. CXVI. S. 1406—1408. (Auch in den Belgrader Ann. géol.
V. II. 1900. S 77-80.)
938. 1H94. Al. Bittner. Ober ;ieue Rhynchonellinen von Risano in Dalmatien.
(Ges. V. G. V. Bukowski.)
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1894. S. 406 und Jahrb. d. k. k. geol.
R.-A. 1894. XLIV. S. 547—572.
939. 1894. 6. V. Eukowskl. Ober den geologischen Bau des nôrdlichen Teiles von
Spizza in Siiddalmatien. Werfener Schiefer, Muschelkalk mit reicher
Fauna (Ceratites, Acrochordiceras^ Ptychites), Diploporenkalk und Dolomit
4
(Noi-it-Poi-phyrit), Cassianer Schichten {Monotis litieata, Doondla et<;.). Ober-
triadische Kalke {Monotis, HahbiOj Daonella und Ammonites). Korallen-
kalk und Oolithe unbestimmten Alters. Streichen parallel der Eûste;
Liingsbriiche, Uberschiebungen und Verwerfungen.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. Vorliiuf. Bericht. 1893. S. 247; 1894.
S. 120; 1895. S. 95—119, 133-138, 325-331, 379—385. Mon vergL auch
ebend. S. 319—324. (Muschelkalk von Braic.)
940. 1894. K. V. John. Noritporphyrit aus Siiddalmatien.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1894. S. 133.
941. 1894. A. d'Archiardi. Sul bacino boratifero di Sultan-Tschair nell' A si a
mi'nore.
Proc. verb. Soc. Tosc. se. nat. Pisa 1894. 24 S.
942. 1894. 6. F. Dollfuss erklilrt die Jousseaumeschen Faunen (Nr. 923) fur
altpleistociin, nur zwei ausgestorbene Forinen. Kritik der Namengebung
Jousseaumes (Griechenland).
Bull. Soc. géol. de Fr. 3. Ser. XXII. 1894. S. 286—294.
943. 1894. Fouqué. Contribution à l'étude des feldspaths des roches volcaniques.
Beschreibt Felsaiten von Mytilini (Lesbos): Dacit mit Hornblende und
Obsidian-Trachyt.
Bull. Soc. Min. XVII. 1894. 7. u. 8. S. 315 u. 317.
Ô44. 1894. Th. Fuchs. Geologischo Studien in don jtlngeren ^Tertiiirbildungen
Rumilniens. Lignitforniation (Bnlina) mit Cerithinm margaritaceum
nur im NW. Salztuhrende Formation am Siidfuûe der Karpates. Nulli-
275
porenkalk (Slanik), Foraminiferenmergel (Tum-Severin). Sarmatische Stufe
ain Sûdfuûe der Karpaten in groûer Mâchtigkeit. Congerienschichten
(Congerien, Gardien, U^ionen und Viviparen). Psilodontenschichten.
Unionenschichten mit Elephas meridionalis,
Neues Jahrb. f. Min. etc. 1894. I. S. 111—170.
945. 1H94. A. GoJiaiitz. Die Schmirgellagerstâtten auf Naxos. Sie sind an kristal-
linische Ealke im Glimmerschiefer gebunden.
Osterr. Zeitschr. f. Berg- u. Hûttenw. 1894. S. 143-147.
946. 1894. V. Hilber. Geologische Reise in Nordgriechenland und Make-
donîcn 1893 a. 1894. Sûdôstlich von Certa Homsteinkalk (untere Kreide
nach Neumayrs Auffassung^ Eocân nach Philippson) mit Badiolites,
Flysch mit Gabbro, Serpentin und Diabas, in langen Falten, zum Teil
steil aufgcrichtet, NW-streichend, Kalksteinbânke umschlieûend (mittlerer
Kreidekalk Neumayrs), vom Hochgebirgskalk iiberlagert, die drei Pindus-
ketten bildend, mit Hornsteinschichten und rotem Jaspis. Radiolites,
Nerinea, Actaeonella wurden gefunden. Kohlenschmitzen (liburnisch ?)
zwischen Kalaryte und dem Peristéri. Kristaliinisches Grundgebirge* im
nordthessalischen Grenzgebirge (Boue und Viquesnel), bedeckt mit
tertiâren Conglomeraten. Pflauzen und Cerithium margavitaceum in Mergeln
und Sandsteinen (Kalambâka und Ednitza), Paludinen (Janina). Nummu-
litenkalkfindling bei Kanauià.
Anz. d. Wiener Akad. d. Wiss. 1894. XX. — 8itzungsber. derselben
Akad. 1894. CIII. S. 575—600 u. 616—623.
947. 1894. Istrati. Ûber die Steinsalzlager und die chemische Zusammensetzung
des Steinsaizes in Rumânien.
Osterr. Zeitschr. f Berg- u. Huttenw. 1894. S. 400—410.
947 a. 1894. Fr. V. Kerner. Reisebericht aus dem nôrdlichen Dalmatien.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1894. S. 231.
948. 1894. L. de Launay. L*île de Lemnos.
Ann. du Club Alpin. 1894.
949. 1894. J. Luksch und J. Wolf. GroCe Tiefen (3866 w) zwischen Hhodus und
Lykien. Nach E. Suess (III. S. 408): Querbruch des âuÛeren dinarischen
Bogens.
Ber. d. Komm. zur Erf. des ôstl. Mittelmeeres. III. Denkschr. d.
Wiener Akad. d. Wiss. LXI. 1894 mit Karte.
950. 1894. Konst. Mitzopulos. Die Erdbeben von Theben und Lokris in den
Jahren 1893 u, 1894. Bruchlinie (von Theben) und Spalten von Atalanti etc.
sind verzeichnet.
Peterm. geogr. Mitt 1894. S. 217— 227 mit Karte (1:1,000.000) nach
Bittner und Tel 1er.
951. 1894. E. Naumann. Makedonien und seine Eisenbahnlinie Solonik —
Monastir. Das Becken von Ostrovo der „Einbruch eines stufenfôrmigen
Stûckes der Erdrinde". Die Falten der Kreide „scheinen durch die Dis-
lokationsflache quer abgeschnitten zu sein". Lignit bei Banitza unweit
Monastir (S. 39).
Ûber die Géologie der die pelagonische Ebene umgebenden Gebirge
(S. 36): Glimmerschiefer, Granit (, Eruption"), Syenit .bei Florina. Im 0
und NO des Sees von Kastoria Protogin. Eine Kalkzone innerhalb des
35*
276
makedonischen Zentralniassivs. Das archàische Terrîtoriuin dûrfte sicli bei
spâteren Detailforschungen „in Streifen auflôsen, welche mit jûngeren
Gebilden wechaellagern'*. (S. 46 u. 47.)
Miinchen und Leipzig 1894. 58 S.
952. 1894. A. Philippson. Ûber seine im Aufirage der Gesellschaft fur Erdkunde
ausgefûhrte Forschungsreise in Nordgriechenland. Eine Earte mit
den Reisewegen versinnlicht das Streichen der Zlige aus Ealkstein, Serpentin,
Flysch und der kristallinischen Gesteine. Der Pin do s ist der Haupt-
sache nach ein eocânes Kalkfaltengebirge mit nahe aneinandergeprePten
Sâtteln. Im W das dinarische Streichen, im 0 darauf fast normal. (Im
allgemeinen gute Obereinstimmung mit den Linien der Bittner-Neu-
mayrschen Ûbersichtskarte. Nur ira Othrys und nôrdlich davon einige
Verschiedenheiten.
Verh. d. Ges. fur Erdk. 1894. XXI. S. 52—69 mit Karte (1:750.000).
Man vergl. auch ebend. 13. April 1893, S. 236 und 15. Juni, S. 360
ûber Thessalien und den Pindos.
953. 1894. A. Philippson. Der Kopaïssee in Griechenland und seine Umgebung.
Der geologische Bau nach Bittners Darstellungen. Faltung, Entstehung
des Beckens nach der Faltung durch Einbriiche. Die Katavothren-Auflôsung
l3.ngs Gesteinsspalten.
Zeitschr. d, Ges. fttr Erdk. 1894. S. 1—90 mit 2 Karten.
954. 1894. A. Philippson u. 6. Steinmann. Uber das Auftreten von Lias in Epirus.
In den Kalken von Kukuleaés: Koninckina Geyen Bittner, RhynchoneUa
fiahellum Men. und Sordellii Parona, Terehratula ceravulum Zitt. Auch
Ammoniten-Durchschnitte. Mittlerer Lias.
Zeitschr. d. Deutsch. geol. Ges. 1894. S. 116—125 mit TafeL
955. 1894. A. Philippson und P. Oppenheim. Tertio in Nord- Griechen-
land sowie in Albanien und bei Patras im PeJoponnes. Bei
Sinu Kerasia in Nordwest - Thessalien : Cerithium pUcatum und marga-
ritaceum, Murex, Melanopsis^ Cottgeria cf, Baateroti etc. (Oberstes Oligocân
oder unterstes Miocàn.) Vergl eich mit dem Oligocân Siebenbûrgens und
Rumîvniens. Von Korica in Albanien eine neue Arca, Von Nikopolis (Sûd-
Epirus): Melanosteira (Melatwpsis) aetolica var. (Pliocân wie in Âtolien\
Aus NW-Epirus (Zarovina) Corhula gibha, Limnaeen (,halbbracki8che8*
Pliocan). Von Patras : Paludina Fuchsi, Afelanopsis anceps, Unio (Pliocan).
Zeitschr. d. Deutsch. geol. Ges. 1894. S. 800—822.
956. 1894. A. Philippson. Uber die geologischen und tektonischen Problème, die
in der westlichen Balkanhalbinsel noch zu lôaen sind. Hinweis
auf die Gegensiitze im Norden und Siiden. Hier fehlt die zentrale Auf-
faltung der iilteren Formationen. Verhiiltnis zum Apennin.
Verh. d. naturw. Ver. d. pr. Rheinl. Bonn 1894. S. 97—99.
957. 1894. Y. Simonelll. Appunti suUa constituzione geologica delF Isola di C a n d i a.
Dieselben dem Alter nach fraglichen Schiefer kristaliinischer Natur .wie
in Attika, mit Einlagerungen von Kalk und Diorit. Spuren von Schnecken
im Kalk. Die obère Kreide davon deutlich geschieden, mit Nerineen und
Korallen. Serpentin an der Basis. Eociln (wie in Italien), marines Miocan
(Tiefsee- und Strandfazies). pontische Schichten mit Mefanopsis, Unio und
Neritinen. Quartare Conglomerate etc. und Terra rossa.
Rend. Ace. Lincei Roma III. Heft 7. 1894. S. 236-241 und Heft 8.
S. 265-2C8.
277
958. 1H94. Sabba Stefanescu. L'âge géologique des conglomérais tertiaires de la
Muntea (im Westen nahe dem Donaudurchbruche). Sarmatiach (Sacel),
Mediterran (Ilovatz), Eocân mit Nummuliten (Salati*ucu Mare).
L'extension des couches sarmatiqaes en Valachie et en Moldavie.
Derselbe Autor; Les couches géologiques traversées par le puits
artésien de Marculesti dans le baragan de Jalomitza.
BuU. Soc. géoL de Fr. XXII. 1894. S. 229-233, 321— 330, 331-333.
969. 1H94. G. Stefanescu hat auf die Deotung als Sai'mat der von ihm als Ëocîln
aufgefaÛten Conglomerate von JSduntenia (W a 1 a c h e i) durch Sabba
Stefanescu erwiedert. Der Réfèrent hat in den sogenannten Eocân-
conglomeraten am Siidrande der transsylvanischen Alpen an mehreren
Stellen sarmatische Fossilien angetrofl'en.
Bull. Soc. fféol. de Fr. 1894. 3. Ser. XXII. 8. 502—505.
960. 1H94. Ch. de Stefani. Observations géologiques sur Tîle de Cor fou. Es
fînden sich : Mittlerer und obérer Lias im NO und N W ; mâchtige Kalksteine
(Tithon und obère Kreide) im Norden, in der Inselmitte und im S Durch-
ragungen durch Tertiâr. Hornsteinreiche Plattenkalke im Ostflûgel (Eocân).
Mergelschiefer, Conglomerate und Sandsteine (im N mit Gips und an
dcrW-Kûste) sind miocan <'nach Partsch Flysch). Pliocân und Quartân
BulL Soc. géol. de Fr. 1894. XXIL S. 445-464.
Partsch hat schwerwiegende Bedenken gegen einige der Aus-
fQhrungen erhoben. ^Peterm. geogr. Mitt. 1896. S. 262— 264.)
961. 1H91. H. 8. Washington. On the basalts of Kula [Anatolien] („Kulaïte'').
Sie durchbrechen tertiâre Kalke und bilden Decken. Olivinarme Amphibol-
Plagioklasgesteine (amphibolandesitâhnliche Gesteine).
Am. Journ. Se. 1894. XLVII. S. 114 — 123. — Inaug. Diss. Leipzig
1894. 65 S. . .
962. 1894/95. H. S. Washington verôii'entlichte eine petrographisehe Skizze der
Insel Âgina und der Halbinsel Methana. Augithypersthenandesit mit
Dacitdurchbrûchen an der Sttdspitze, Amphibolandesit in der Inselmitte,
kristallinischer Kreidekalk im NO, neogene M«rgel und Kalke im Nord-
westen. Methana hângt durch Kreidekalk mit dem Peloponnes zusammen.
Im Kern Amphibolandesit, Homblendehypersthendacit am weitesten ver-
breitet.
Joum. of Geol. .Chicago^ 1894/95. II. S. 789—813. IIL S. 21—46,
138-168.
963. 1895. C. Alimanestianu. Sondagiul din Barrigan (Walachei). Auch di«ser
Abhandlung ist ein leider in sehr unnatiirlichen Verhaltnissen gezeichnetes
Idealprofil beigegeben, worin recht betrâchtliche Vei*werfungen verzeichnet
sind. Das ganze Gebirgsvorland hiitten wir uns als ein durch nachmiocâne
Absenkungen schollenfôrmig zerstûcktes Senkungsgebiet vorzustellen, auf
welchemdie jûngeren Formationen lagern. Die tatsâchlich zur Durch-
fûhrung gebrachten Tiefbohrungen dûrften nicht hinreichend sein, um
die gemachten Vorstellungen entsprechend zu beweisen. Wertvoll sind
die beiden Bohrprofile, von welchen jenes von Marculesti (Bâràgan) 530 m
tief bis in die Kreide reicht. Bei 350 m Tiefe fand eich BeJemnitea cf*
suhfusiform w.
BuL Soc. Politecnice. XI. 3. 52 S. Bukarest 1895.
964. 1895. N. Andru8B0W. Kurze Bcmerkungen ûber einige Neogenablagerungen
Rum&niens. Yergleiche mit den Ablagerungen der Halbinsel Kertsch
278
SanuatiHche, MaotiHcbe, Congerîen- (mit Comg, êubcarinata rkombotdra and
mit Valenciennesien) und Paludinenschichten (ûber Psilodonschichteii).
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1695. S. 189—197.
Mém. Ac. St^ PeterHbourg. VI IL I. 4.
965. 1H9^. Al. Bittner. Neue Brachiopoden (Rhynchonellen. Koninekima^ Amphi-
dinodnntn) und eîne neue Halobia ans der Trias von Balia Maden
(Anatolien).
Jahrb. d. k. k. geol. R.-A. 1895. S. 249—254.
966. 1H95 und 1S96. M. BlanckenlranL Entstehnng nnd Geschichte det^ Tôt en
Meere». Im Westjordanland wird der tektonische Ban festgestellt. Ein-
bruch dcH Becken» des Toten Meeres gegen Ende des Tertiàrs. Vorwaltend
annahemd méridional verlanfende Brucbspalten und Flexuren (N — S und
NNO— 8SW) scharen sich mebrfacb mit kûrzeren aus NW— SO. Treppen-
fôrmiger Sc'hollenbau.
Zeitficbr. D. Palâst. Ver. XIX. 1895. Karte von Jérusalem (1:20.000).
1896. 59 S. mit 2 Karten (1:2,400.000 tektonisch, 1:500.000 geologisch-
Ktratigraphisch).
Man vergL ZeitHchr. f. prakt Geol. 1897. S. 363.
967. lS9r>. M. Draghicénu. Geologia aplicata. Hydrologische Studien ûber die
UntergrundwasserverhaltniMse im mittleren R u m â n i e n mit Hinblick auf
die WaHBerverHorgung von Bukarest. Ein Profil von den transsjlvanischen
Alpen bis an das Schwarze Meer versinnlicht seine Vorstellungen ûber
Hauptstôrungslinien am Sûdrande des Gebirges und an der Grenze.der
Dobrudscha.
Bukarest 1895. 183 S. mit Karte und Profil.
Man vergl. auch: Zeitschr. d. Ôsterr. Ing.- und Arch.-Ver. 1896.
Nr. 43 u. 44.
967 a. 1895. D. Gorjanovié-Kramberger. De piscibus fossilibus Comeni, mrzleci,
Lesinae et M. Libanonis etc. Zagrebn (Agram) 1896 m. 12 Tafeln.
968. 1S95. J. W. Gregory. The great Rift Valley.
LK)ndon 1895. 442 S.
969. lS9î>. K. Hassert. Heitrilge zur physischen Géographie von Monténégro
mit bcKonderer Beriicksichtigung des Karstes. Die geologische Cbersicht
(y. 14—44) nach Boue, Tietze und L. Baldacci. Geologische Ûber-
sichtskarte von Monténégro (1:500.000) mit 15 Ausscheidungen.
Peterm. Mitt Erg.-Hft. 115. 174 S.
970. IH»:). V. Hllber. Zur P in doH- Géologie. Die Hauptmasse des Pindos-
Flysches ist cretazisch und liegt unter Kreidekalk. Nur der Flysch der
Arta- und des westlichen Teiles der Asproszone ist nachHilber Kreide-
flysch. Bezweifelt die Richtigkeit der Erklarung durch Ûberschiebung;
es besteht keine Diskordanz, keine Reibungsbreccien. Bestreitet die
Richtigkeit der Anniihmc Philippsons: der ganze Westen sei Eocan.
Verhandl. d. k. k. geol R.-A. 1895. S. 213—222.
971. 1H9:>. E. Hull. On the physieal conditions of the Mediterranean Basin
which hâve given rise to a community of some species of freshwater
fishoH in the Nilo and the Jordan Basin. Im Nachmiocân bestand eine
Reihe von Becken im Bereiche des Mittellandischen Meeres. Im Osten
SiiOwasserhecken. Dus Tote Meer.war in der neueren Zeit, seit Beginn
des Miociin, in keiner Verbindung mit dem Golf von Akaba.
Proc. Vict. Inst. 1895 mit Karte. Quart. Joum. LI. 1895. S. 93 u. 94.
279
972. 18d5. Fr V. Kerner. Kreidepflanzen vonLesiDa. Cunninghamia spricht fiir
Cenoman.
Jahrb. d. k. k. geol. R.-A. 1895. S. 87—58. (Man vergl. nuch Verhandl.
d. k. k. geol. R.-A. 1895. S. 258-263, 442—444.)
973. 1895 bis 1898. Fr. V. Kerner. Ober den geologischen Bau des mittleren und
unteren Kerkagebietes in Dalmatien (Faltengebirge). — Auch bei
Sebenico Faltengebirge: Kreide und Nummulitenkalk.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. S. 242, 258, 413-433. Ebend. 1896.
S. 278-283. Ebend. 1898. S. 364-387.
973 rt. 1895. L KIttl. Bericht ûber eine Reise in Norddalmatien und eiriem
Teîle Bosniens.
Ann. d. k. k. naturhist. Hofmus. 1895.
974. 1895. L de Launay. Vorlâufige Notiz ûber den geologiscben Bau der Insel
Lesbos. Gefaltete und aufgerichtete eocâne und cretazische Sandsteine
und Schiefer mit Pflanzenabdriicken werden von Trachytgângen durch-
broehen. Die Falten streichen SW— NO (wîe âuf Samothrake und am
thmkischen Chersones). Verwerfungen. Eine rezente Muschelbreccie beî
Hephaestia.
Rev. archéol. Paris 1895. 21 S. mit geol. Karte.
975. 1895. L. Mrazec. Considérations sur la zone centrale des Carpathes
roumaines. Zum Teil weitgehende metamorphosierte palaozoische
Bildungen.
Bull. Soc. se. phys. Bucarest 1695. Nr. 5 und 6. 12 S. '
976. 1895. L Mrazec. Feuille Verciorova-Turnu Sevcrin (W.-Walachèi). Granit-
gange, Glimmerschiefer, Gneisglimraerschiefer.
Bull. Soc. se. phys. Bucarest 1895. 11./ 12. 3 S. Man vergl. auch
Anuarulu 1895. S. 37—85.
977. 189.J. L Mrazec. Ûber die Anthracitbildungen des sûdlichen Abhanges der
Sûdkarpaten.
Anzeiger d. Wiener Akad. d. Wiss. 1895. XXVII.
978. 1895. K. Natterer. Tiefseeforschungen im Marmaramecr auf Sr. M. Schiff
;,Taurus'^ im Mai 189:. '
Denkschr. d. Wiener Akad. d. Wiss. LXII. 1895. (Ber. d. Koriim.
f. d. Erf d. ôstl. Mittelmeeres. 4. Reihe. S. 14—117. 7 Taf. u. 2 Karten.
979. 1895. A. Philippeon. Zur Pindos-Geologie. Nur der untere Teil der
Pindos- und Olonoskalke ist Kreide, die oberen Teile sind Eociln. Viele
Richtigstellungen. Wichtigere Gegensatze bestehen noch in der Auffassung
der Artaflyschzone und in bezug auf das Alter der Zygos-Serpentine ; sie
sind nach Philippson cretazisch, H il ber hiilt sie fiir eocan. Die
Sandsteine von Trïkkala hait ersterer fur oligocân-miocân, der letztere
fur FJyschbildungen. Auch in bezug auf die Streichungsrichtung im
kristallinischen Gebiete bestehen noch Gegensatze
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1895. S. 276—289.
980. 1895. A. Philippson. Reisen und Forschungen in Nordgriechenland, 11.
Das Gebirge der ôstlichen Agrapha (Verbindung zwischen Othrys und
Pindos). Das Gebirge von Trikkala Die Châssia. Das Gebirge von
Trïkkala besteht aus gefalteten und steil aufgerichteten kristallinischen
Schiefern (NW, NNW und N streichend); Kreidekalke ani Rande der
Ebene des oberen Peneios: Serpentin, bunte Schiefer und Kalk,
280
' nuin'muHteilfûhrender ' Flysch diskordant ûber der Kreide (Voïvoda).
TertiSr im Gebiete von Chassia: Oligociin bis Untermiocân.
Zeitschr d. Ges. f. . EMkunde. Berlin. XXX. 1895. S. 417—448 mit
(orogr.) Karte und Profiltafel.
981. 1895. A. Philippson. Zur Géologie des Pindosgebirges. Polemisch gegen
V Hilber (1894). Die Pindos- und infolgedessen die Olonoskalke (fallen
nacli 0 unter den eoeanen Flysch) werden etwas anders gedeutet (zum
Teil Kreide). Uberschiebung gegen W.
Sitzungsb. d. Niederrh. Ges. f. Nat. u. Heilk. Bonn, 4. Febr. 1895. 9 S.
982. 1895/96. 6. Ralii. Le bassin houiller d'Héraclée. Die Kax-te pit 14 Aus-
scheidungen und Einzeichnung der Antiklinalen und Verwûrfe. Ein
zweites Kartchen (nach S c h 1 e h a n), ein drittes 1 : 800.000. Zahlreiche
Profile. Die Kohle in drei Etagen. Fossilienlislen fur die einzelnen Vor-
kommnisse.
Ann. Soc. géol. Belg. XXIII. 1895/96. S. 151—267 mit 15 Tafeln,
u. Karte (1 : 40.000).
983. 1895. K. A. Rediich. Ein Beitrag zur Kenntnis des Tertiîirs im fiezirke
Gorju (Cernadia in der Walachci). Es liegt auf Karpatensandstein
und f,Jurakalk^. Leithakalk mit Alveolina tnelo^ aowie Tegel und Sande
des Leithakalkes, fossilienreicb. Ûber dem Leithakalke konkordant sarmati-
sches Conglomérat mit Mactra podolica.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1895. S. 330-334.
984. 1895* Greg. Stefanescu bat ein Jabrbuch des geologischen Muséums in
Bukarest herausgegeben. Géologie der Moldau. Unterkieferreste eines
fossilen Kamels. Sande an der A lu ta bei Slatina mit Elephas primigenius
und Antilopenresten. Dinotherium gigautissimum von Manza^.
Anuarulu 1895.
985. 1895. C. de Stefani, F. Forsyth Major und W. Barbi. Kar pathos. Étude
géologique, paléontologique et botanique. Das Siidende dûrfte tertiJir
sein, die Mitte bestebt aus Kreidekalk, an welche sich Sandsteine an-
schliefien. (Nach Forsyth Majors Aufsammlungen.)
Lausanne 1895. 180 S. (158—180 Géologie.) '
986. 1895. Fr. Toula. Vorlaufiger Bericht ûber eine geologische Reise an den
Siidkûsten des Marmarameeres. Muschelkalk, obère Kreide, pflanzen-
fûhrendes Alttertiiir (steil aufgerichtet). Vorsarmatische SûÛwasser-
ablagerungen. Altes Gebirge bei Kara Bigha (Priapos d. Alten).
Schrift. d. Ver. zur Verbr. naturw. Kenntn. Wien 1895 (1896). 52 S.
987. 1895. Fr. Toula. Muschelkalkvorkommen am Golf von Ismid (Marmara-
meer). Reiche Fauna, 56 fust durchwegs neue Arten vorT FleuronautUus,
CeratiteSf Koninckites^ BeyrichiteSy Nicomedites (w. g.), Acrochordiceras, Pro-
cladisciteSy MonophylliieSy Hungarites^ Ptijchites, Sturia^ Atractites, Nur neun
Arten laasen sich in Vergleich bringen mit drei alpinen, drei arktischen
und drei Himalayaarten. Ûber Encrinitenkalk.
Zeitschr. d. Deutsch. geol. Ges. 189 'r. S. 5B7 — 570. Anz.'d.- Wiener
Akad. 1896. 1. S. 3-7. N. Jahrb. 1896. I. S. 149—151. II. S.' 137— 139.
Monographie : Beitr. z. Geol. von Ôsterreich-Ungarn und d. Orient 1896.
S. 153—191 mit 5 Tafeln.
988. 1895. G. Tschermak. Ûber den Schmirgel von Naxos. Im kômîgen- Kalk
der Gneisformation, Linsen bildend.
Min.-petr. Mitt. Wien 1895. S. 311—342.
281
989. 1895. W. F. Wilkinson. Notes on the geology and minerai resources of
Anatolia« Profil von Mudania am Marmarameere ûber Brassa (SûO-
wassertertiâr), der Olymp (Glimmerschiefer und Kalk), Nilufer (Granit),
Rhyndacos (Tertiar zwischen ^Griinstein* und Granit) und Hermanjik.
Quart Journ. 1895. 51, S. 95—97.
990. 1895. R. Zeiller hat die Bearbeitung der Carbonflora von Heraclea vor-
genommen. Eulm (Sphenopteris distans etc.) und Westphalien.
Compt. rend. 4. Juni 1895. Ausfiihrliclie Bearbeitung: Mém. Soc. géol.
de Fr. Paléont Nr. 21. 91 S. mit 6 Tafeln. VÏII. S. 1-56 mit 3 Taf.
IX. 1899—1902. S. 67—91 mit 2 Taf.
991. 1898. Y. Anastasfu. Note préliminaire sur la constitution géologique de la
Dobrogea (Dobrudscha). Bei Cekir gesa wurde das Vorkommen von
Rauracien, Séquanien und Kimmeridgien, bei Topai jenes der beiden
ersten Stufen, bei Cemavoda Kimmeridge und Kalke mit Monopîeura
nachzuweisen versucht. (Vergleich mit T o u 1 a s Nachweisen bei Rustschuk,
welche Vorkommnisse mit dem Balkan selbst jedoch nichts zu tun haben.)
Bei Ënisemli und Hazarlik (nahe an der Grenze Bulgariens) weiÛe
Nummulitenkalke.
Bull. Soc. géol. de Fr. 1896. S. 595-601.
992. 1896. Si BontSChelT. Das Tertiârbecken von Haskowo (Ostru melien).
Jahrb. d. k. k. geol. R.-A. 1896. S. 309 ff. mit geol. Karte (1:126.000)
mit 7 Unteracheidungen.
993. 1896. J. J. Blnder. Die attischen Bergwerke im Altertum.
Laibach 1895. 54 S. mit Karte und 4 Taf. (Zeitschr. f. Bergrecht
1896. S. 323—339.)
994. 1896. S. Brusina. Bemerkungen iiber makedonische SûC wasser-Mollusken.
Leiden 1896. 6 S. — Compt. rend. ÏII. Intern. zool. Kongi*. Sept. 1895^
995. 1896. G v. Bukowski. Ûber den geol. Bau des Nordteiles von Spizza in Dal-
matien. Werfener Schiefer, Muschelkalk, Diploporenkalk und Dolomit,
Noritporphyiit, Tuft'e mit Monotiskalken, Hornsteinkalke der oberen Trias,
Korallenkalke und Oolithkalke unbestimmten Allers. Liingsbrûche (parallel
der Kûste). Ûberschiebungen gegen SW.
Verhandl. d. k. k. geol. R-A. 1896. S. 95—119.
996. 1896. G. V. Bukowski. Zur Stratigraphie der siiddalmatinischen Trias. Die
Monotis-Kalke werden als karnische (untere) Hallstiitter Kalke bezeichnet
(Aonoides-Zone). Ober der Trias transgredierend auch jiingere Oolithe.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1890. S. 379—385.
997. 1896. H. Dùuviilé. Constitution géologique des environs d'H e r ac 1 é e. Kohlenkalk
mit Productus giganteiia und Korallen. Produktive Steinkohle und Pflanzen-
reste (Zeiller). Diskordant dariiber Urgon {Requieuia gnjphoides und
Toucasia), Albien (= Flysch), Tone mit Ammonites Agassizi, Hamites, Ino'
ceramus concentrions etc. Auch Orbitolinen-, Rudisten-, Naticeen- und Neithea
quadricostatus-Schichten konimcn vor. In dieser Gegend sei die Fortsetzung
des Balkans anzunehmen.
Compt rend. CXXIÏ. 1896. I. Ser. S. 678—680.
998. 1896. H. Douvillé. La craie à Hippurites de la province onentale. Verfolgt
die Kreideablagerungen von Catalonien und Siidfnuikreioh durch Siidost-
europa nach Kleinasien und bis nacli Persien etc.
Compt. rend. CXXII. 1&96. S. 1431 — 1434.
36
282
999. 1896. Douvilié. Sur une Ammonite triasique recueillie en Grèce. Von-der
Akropolis von Mykene. Joannites, spricht fur obère Trias. Gestein an-
stehend nicht bekannt.
Bull. Soc. géol. de Fr. 1896. 3. Ser. XXIV. S. 799—800.
1000. 1896. M. Draghlcénu. Les tremblements de terre de la Roumanie et des
pays environnants. Contribution à la théorie tectonique.
Bukarest 1896. 82 S. mit Karte.
1001. 1896. Fr. V. Hauer. Beitrâge zur Eenntnis der Cephalopoden aus der Trias
von Bosnien. Nautileen und Ammoniten tnit ceratitischen Loben aus
dem Muscbelkalke von Haliluci bei Sarajewo. 65 Arten werden beschriebcn.
Nach E. Kittl derselbe Horizont wie Han Bulog, aber viele verschiedene
Formen trotz der geringen Ëntfernung der beiden Fundpnnkte.
Denkschr. d. Wiener Akad. d. Wiss. 1896. LXIH. 40 S. mit 13 Taf.
1002. 1896. V. Hilber. Vorlâufiger Bericht uber eine geologische Reise in Nord-
griechenland und Tûrkisch-Epirus. Kristallinische Schiefer reichen
mit Nordstreichen durch die ganze Othrys, Diabas- und Serpentinlager
und -Glinge umschlieûend. Im Pindos Serpentin, Gabbro und Diabas
unter und in eociinen Sandsteinen und Tonen. Im Ostlichen Nordgriechen-
land Serpentine in' cretazischen und iUteren Sedimenten. Ein Basaltstrom
tiber t^rtiiirem SûOwasserkalk (Pirsufli-Almyrôs); Melanopsisraergel am
• ambrakischen See in Akarnanien.
Sitzungsher. d. Wiener Akad. d. Wiss. CV. 1896. S. 501-520.
1003. 1896. J. Kaczvinszky. Ober einen Ausflug nach den* Erzgruben von Kratova
(Vilajet Kossowo) in Makedonien.
Graz 189G. Selbstverlag. 12 S.
1004. 1896. Fr. v. Kerner. Aufnahme des Blattes Kistanje - Demis (S û d d a 1 m a t fe n)
(1 : 75.000). — Reisebericht« uber angrenzende Gebiete. Die geologische
Karte (1:75.0C0) erschien 1901 mit Erlaut^run'gen. 40 S.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1896. S. 426- 433. Ebend. 1898. S. 238—242.
1005. 1896. A. Lacroix. Les minéraux néogèneu des scories athéniennes du Lauri um.
Comp. rend. C XXIII. 1896. S. 955-958.
1006. 1896. A. de Lap|mrent. La sti-ucture et Thistoire des Baie an h d'après
Fr. Toula.
Revue gén. des Se. 15. Juni 1896.
1007. 1896. R. Lepsius. Die geologischen Verh<^i1tnisse des Bergbaues von L a u r i o n
in Griechenland.
Zeitschr. f. prakt. Geol. 1S9G. S. 152 u. 1693. S. 341.
Cher don Bergbau von Lauriuni gibt es eine reiche neuere bcrg-
technische Literatur. (Man vergl. Krahuiann: Fortschr. d. prakt. Geol.
Berlin 1903. S. 196. Ebend. S. 199 eine geologische Kart« des laurischen
Erzlandes [nach Lepsius].)
1008. 1896. Edm. v. Mojsisovics. Einige Cephalopoden aus dem oberen Hallstiitter
Kalke von lialia Maden (Mysien).
Sitzungsber. d. Wii.'ner Akad. 189G. CV. S. 39.
1009. 1896. L. Mrazec. Considérations sur la zone centrale du Carpathcs
roumaines. L'étude petrographique. Serpentine, Amphibolite, Mikro-
granit- Aniphibolgranit etc.
Bull. Soc. se. phys. Bukarest 189(>. 1 u. 2. 29 S.
283
1010. 1896. L Mràzec. Das Hochplateau von Mehedinfi (W. Walachei). In der
Zentralzone: Glimincrschiefer, Amphibolite, granitische Gange, Kristal-
linischeKalke wahrscheinlich metamorphisch-mesozoisch. Die verkarsteten
Kalke in einer von SW— NO geschobenen Faite.
Bull. Soc. se. phys. Bukareat 1896. 6 S. — Arch. Se. phys. Genève.
1897. 5 S.
1011. 1896. L Mrazec und R. Pascu haben ûber die geologische Struktur der
Gegend von Ortakiôi im Distrikte Tuldscha (Dobrudscha) berichtet.
Gneise, Sericitphyllit, Quarzite, Granité, Quarzporphyr, Augitporphyrit
und PorphyrittufFe.
Bull. Soc. se. phys. Bukarest 1896. 7 S.
1012. (1896) 1899. L Mrazec hat eine Studie ûber die Fluûlâufe der Walachei
durchgefûhrt.
Anuar. Mus. de Geol. (1896) 1899. S. 1—109. (Rum. u. franz.) Mit Karte.
1013. 1896. E. Naumann. Die Grundlinien Anatoliens und Zentralasiens. Versuch,
die Leitlinien ganz im £d. Suessschen Sinne festzustellen. Intéressant
ist die ûberraschende Obereinstimmung der ^Leitlinien** mit den oro-
graphischen Ziigen, wie sie etwa auf der Karte von Kleinasien, zum
Beispiel in Stielers Atlas gezeichnet sind. Dei ostpontische, west-
pontische, der taurische und der âgaische Bogen. Der eine Bogen am
Golf von Iskenderun wird um Iran bis an den Himalaya, ein anderer
in mehrfachen Bôgen tiber Kreta bis nach Epirus gefûhrt.
Die von Naumann selbst ausgeftihrten Routen reichen weit ins
Land, sind jedoch so wenig zahlreich, daÛ sie fiir das weite Gebiet
keinerlei Sicherheit gewahren kônnen, und da auch die vorliegenden
Arbeit^n kaum ein fiir das ganze Gebiet ansreichendes Material bieten,
wird das vorliegende Kartenbild der Leitlinien erst der Sicherstellung
bedûrfen. „Der grosse Oberblick in der Natur* und selbst wenn die
topographische Grundlage eine ûber aile Zweifel erhabene wiire, kann
nur zu geistreichen Hypothesen fûhren. Das Endziel geologischer Feld-
arbeit, sichere Erkenntnis ûber den geologischen Aufbau so weiter Liinder-
massen, wird sich erst erreichen lassen, wenn die geologischen Grund-
lagen festgestellt sind. Ich habe versucht, die Reiserouten Naumanns
einzutragen. Weite Strecken sind auf der Eisenbahn im Fluge zurûck-
gelegt. Lesenswert fur die Beurteilung der Naumannschen Grundlinien
ist der Absatz (S. 15) ûber Tietzes Arbeiten in Lykien.
(Voni goldenen Hom zu den Quellen des Euphrat. 1898. S. 373 if. Mit
reichhaltigem Literaturverzeichnis, S. 480—494).
Hettner. Geogr. Zeitschr. II. 1896. S. 7—25 mit 2 schemat. Kai'ten.
1014. 1896. P. Oppenheim. Die Richtigkeit der Bestimmungen von Bontscheff
(Das Tertiïirbecken von Haskowo) wird zum Teil in Frage gestellt.
T oui as Fossilien von Burgas eiinnern den Autor lebhaft an jene ans
den Priabonamergeln.
Jahrb. d. k. k. geol. R.-A. 1896. S. 309 ff.
1016. 1896. K. A. Penecke. Marine TertiilrfoHsilicn aus Nordgriechenland
und dessen tûrkischen Grenzlilndcrn. Es werden naehgewiesen : Mittel-
oligocîin (Castel Gomberto.sohichten) von Emborja, Trikkala, Skitsa etc.
(V. Hilbers Materialien). Oberoligocan (aquitanische Stufe), Kalambaka.
XJntermiocâJi (Homer Schichten) an der . griechisch - tûrkischen Grenze
36*
284
und bei Grewenâ. Miltelmiocân (Grunder Schichten^ in Makedonien bei
Lapsista, Kastoria, Arta, Tûrkiscb-Epirus.
Denkschr. d. Wiener Akad. d. Wiss. LXIV. 1896. S. 41—66 mit 3 Taf.
1016. 1896/97. A. Philippson. Reisen und Forschungen in Nordgriechenland.
(III.) Der Obergang liber den Zygdspass (Kalabaka — Janina . Epirus.
Zwischen parallelen, im N ôstlich, im S méridional verlaufenden Falten-
gewôlben ans mesozoischen und eoc^en Ealk- und Homsteinen liegen
in Faltenmulden Flyschgesteine. Neigung zur Ûberschîebung gegen West.
Die geologische Karte umfaÛt Epirus und West-Thessalien (mit ]9Aus-
Kcheidungen). Kristallinische Schiefer und kristallinischer Kalk: Trikkala
NO. Lias am Viros (Arta NN W). Mesozoische Kalke unbestimmten Altéra,
hauptsilchlich nahe der W-Kûste.
Weitere Mitteilungen behandeln (IV.) den thessalisch-epirotischen
P i n d 08 und den litolischen Pindos (mit Literatur). Zusammenfassung ûber
den Pindos: Die Pindos-Kalke: Untere Kalke mit Hornstein und obère
Kalke sind eocân, Fortsetzung der Olonoskalke, die beiden Flyschzonen
Eociin bis Oligocân. Im Inneren Tonschiefer, Sandsteine (oft grauwacken-
artig) und Conglomerate: fraglich cretazisch, Actaeonellenkalk an der
Korâkubriicke. Gavrovogebirge: Rudistenkalk von Nummulitenkalk ûber-
lagert („Riesennummuliten*), Serpentine der Zygos-Kreide (nach Hilber
Eociin). In der Othrys und im nordwestlichen Pindos-Kalke mesozoischen
fraglichen Alters.
Eine ôstliche Flyschzone, stark gefaltet zwischen der Zentralkette
und dem aus Kreidekalk-Hornstein bestehenden Koziakasgebirge. Das
Zygdsgebiet im Osten: ein Serpentin-Flyschgebirge, aus NNW — SSO
streichend und nach ONO einfallend, steil gefaltet. Im zentralen Pindos
herrscht eociiner Plattenkalk vor, mit Homsteinen und Schiefem, ôstlich
fallend, selten stehende Falten, schuppenfôrmig gegen W ûberschoben
oder iiberliegend, diskordant unter den Flysch einfallend. Eine Flyschzone
im W zum Teil durch das Grabovokalkgebirge (Nummulitenkalk und ûber
den Flysch geschobener Rudistenkalk) in zwei Zonen geschieden.
Zeitschr. d. Ges. f. Erdk. Berlin 1896. XXXI. S. 198—294 mit geol.
Karte (1:300.000).
Ebend. S. 385-450 mit Protiltaf. - Ebend. 1897. S. 244-802.
1017. 1H96. A. Philippson. Geologisch-geographische Reiseskizzen. Bemerkungen
ûber Belgrad, Kons tantinop el, den Bosporus und Hellespont
Der alten Anschauung, daÛ man es bei den letzteren mit Erosionstiilern
zu tun habe, wird beigepflichtet und die Ent«tehung ins Oberpliocàn
verlegt. Fahrten im  gai se h en Me ère, Samothrake, die Troas.
Sitzungsber. d. niederrh. Ges. Bonn 1897. S. 112—141 mit 2 Karten.
(Bespr. d. Réf. N. Jahrb. 1899. S. 121—124.)
1018. 1896. W. Poitz. Beitrîige zur Kenntnis der basaltischen Gesteine von Nord-
syrien. Meist Feldspatbasalte, welche mit j en en des Haurân ûberein-
stimmen. Palagonittuife. Die Verbroitung der Basalte zwischen 37*6— 34'5
nordl. Breite wird zur Diirstellung gebracht und in grôOerem Verhultnis
jene von Markab (von Blanckenhorn entworfen).
Zeitschr. d. Deutschen geol. Ges. 1896. S. 622—556 mit 2 Karteu
(1:2,400.000 u. 1:200.000).
285
1019. 1896. Y. Popovici-Hatzeg. Les couches nnmmulitiqués d*AIbesti (Campulung
NO in der Walachei). Cher den Nummuliten Sande mit Fischzâhnen,
Dberlagerung gegen S durch Paludinenschichten.
BuU. Soc. géol. de Fr. 3. Ser. 1896. XXIV. S. 247^249.
1020. 1890. Y. Popovici-Hatzeg. Note sur le jurassique dès districts de Muscel,
Dimbovitza et Prahova (Walachei).
Bull. Soc, se. phys. Bukarest 1896. Nr. 12.
1021. 1896. K. A. Rediich hat im Gebiete zwischen Lotru und Aluta (Oit) in der
Walachei nachgewiesen : Hippuritenkreide, diskordant dartiber Eociin
mit Nummuliten und Alveolina lofiga, Flyschsandsteine. Bei Cernadia-
Polowratsch: Jura ûber Alttertiâr ûberrgekippt.
In der Dobrudscha an der Ostseite der Triasinsel von Jenikiôi in
in roten Kalken Ammoniten des Muschclkalkes (Schreyeralmschichten) und
bei HagighiOl solche des Halistâtter Kalkes. Bei BaschkiOi nicht Lias
(K. Peter s), sondern alpiner Muschelkalk.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1896. S. 492—503.
1(>22. 1896. A. RQcIcer. Monographie ûber das Goldvorkommen in Bosnien. Karte
mit den goldfiihrenden FlûÛen. Im Palâozoischen Schiefcrgebirge mit
Ëruptiv- und Quarzgângen
Wien 1896. 101 S. mit Karte (1 : 160.000).
1023. 1896. R. Saoh88e. Beitrâge zur chemischen Kenntnis der Mineralicn, Gesteine
und Gewâ^ser Palâstinas.
Erlangen 1896. 35 S.
1024. 1896. J. B. Spindier. La mer de Marmara.
Exp. Soc. Imp. R. de Géogr. en 1894.
Zap. Soc. Imp. R. de Géogr. XXXIII. 2. 180 S. 4 Tafeln, 5 Kftrten
(russ. mit franz. Res.).
1025. 1896. S. Stefane8CU. Études sur les terrains tertiaires de la Roumanie.
Die sarmatische, pontische und levantinische Stufe behandelnd.
Mém. Soc. géol. de Fr. Nr. 15. 1896. 147 S. mit 12 Tafeln.
102G. 1896. Fr. Toula. Geologische Untersuchungen im ôstlichen Balkan.
AbschlieÛender Bericht ûber seine geologischen Arbeiten im Balkan.
Begleitworte zur geologischen Kartenskizze des ôstlichen Balkans. Autoren-
verzeichnis, Orts- und Sachregister.
Das nordbalkanische Vorland mit Lôû bedeckte TafeL Das getaltete
Balkansystem, das sûdliche Mittelgebirge und das Ausbruchsgebirge von
Jambol-Aitos-Burgas. Der westliche Balkan mit granitischen Kernen
und entwickelter kristallinischer Schieferzone ; der zentrale Balkan mit
gefalteter Flyschzone im N, weitreichenden Lângsbrûchen und einer sûd-
lichen Sedimentzone ; der ôstliche mit zurticktretenden âlteren Gesteinen
gegenûber der vorherrschenden Kreide und den Flyschzûgen, die sûdliche
Sedimentzone fehlt. Im Balkangebiete festUindische Bildungen bis zur
Trias, dièse unvollkommen (auch marine Seichtwasserbildungen). Lias und
Jura mit Unterbrechungen, Tithon angedeutet, Kreide ziemlich vollstàndig,
Eocan und Oligocân von SO her bis in die zentrale Région. Andesitische
Durchbrûche in der oberen Kreide (Inoceramenkreide) beginnend. Karte
mit 28 Ausscheidungen.
Denkschr. d. Wiener Akad. d. Wiss. LXIII. 1896. S. 277—316 mit
geol. Karte (1:800.000).
288
1047. 1897. V. Popovici-Hatzeg hat eîne vorliîufige Mitteilung ûber die Tithon-
kalke und das Nçocom in dcn Distrikten von Muscel, Dimbovitza (Rucar)
und Prahova (Walachei) verôffentlicht.
Bull. Soc. géol. de Fr. 3. Ser. XXV. 1897. 8. 519-553.
1048. 1H97. V. Popovici-Hatzeg. t)ber das Alier der miichtigen Bucsecs-Conglo-
merate. Âlter als Mucronatenkreide.
Bull. Soc. géol. de Fr. 3. Ser. 1897. XXV. S. 669—676.
1049. 1897. V. Simonelli, A. Baldacci und Cecconl. Candi a. Ricordi di escursione.
Parma 1897.
1050. 1897. J. Simionescu hat die durch F. Herbich und V. Uhlig bekannt
gewordene Barrême-Fauna im Quellgebiete der Dinibovicioara in der
Walachei neuerlich ausgebeutet und vergrôÛert.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1897. S. 131 — 134. AusfQhrlicher in
der Stud. geol. ci pal. Bukarest. 1898. 111 S. mit 8 Taf.
1051. 1897. J. Simione80U hat dio vom Referenten entdeckte LokalitUt bei Podul
Dimbovitzei (W al ac h e i) ausgebeutet. (Durchbestimmung von Fr. K o s s m a t
und Simionescu.)
Verhandl. d. k. k.geol. R.-A. 1897. S. 269— 273. (Man vergl. F. Toula
1897.)
1052. 1897. S. Stefane8CU. Mitteilung (iber die eogenen und neogenen Faunen
Rumiiniens.
Bull. Soc. géol. de Fr. 3. Ser. XXV. S. 310-314 mit 1 Taf.
1053. 1S97. S. Stefanesou hat ûber den Kalk von Podeni (Distrikt von Prahovn,
Walachei) berichtet. Er ist untercretazisch und entspricht den Roû-
felder Schichten der Alpen oder den Mergelkalken von Eski Dschuma
im Derbent-Balkan.
Bull. Soc. géol. de Fr. 3. Ser. XXV. 1897. S. 308.
1054. 1897. S. Stefanescu. Étude sur les terrains tertiaires de Roumanie. Kârt«
mit 9 Ausscheidungen : Nummulitenkalk, Flysch, Schichten von Molt,
Salzformation (Helvet), Trachyttuff, Torton, sarmatische, pontische und
levantinische Stufe.
Ziemlich umfangreiche stratigraphische Studien ûber die Tertiiir-
ablagerungen Rumâniens. Eogene Ablagerungen: mediterrane Nummu-
litenkalke und die Flyschfazies ; iniocane Ablageningen : Burdigalien mit
Cerithiutn margaritaceum etc.; Helvet: gipsfûhrendé, ' glimmerigschiefrige
Sîïndsteîne; Torton, und zwar Mergel mit Ostrea cochlear und digitalina
etc.: Sarmat mit Tapea gregaria^ Cardium ohsoJetum eic; pontische Stufe,
und zwar Schichten mit Vuhncienncsia^ mit Congeria rftomhoidea, mit
Dreissciisia vumana, Viviparen, Prostîdacneen etc.; ,Pliocân", und zwar
Mergel und Tone mit î/»/V), Viviparen etc ; Sande mit Unio procumbens
etc.; Mergel und Tcne mit Unio Ponimharui und vielen anderen Arten.
Fûnf Dislokationsperioden werden angenommen.
Lille 1897 (Dissertation). 179 S. mit Karte (Walachei und Moldau
1 : 1 ,000.000).
1055. 1897. W. Teisseyre hat seine Studien in Rumiinien im Distrikt Buzeu
fortgesetzt. In der Salzformation wird das Vorkommen eines Riesen-
conglomerats mit hausgrolien Korallenkalkblôcken besprochen. Sarma-
tische Stufe, Dosinienschichten, Congerienschichten, und zwar Schichten
mit Congeria simplex (Odessaer Knlk) und solche mit Cofigena aperta
289
und Valettciennesia, die PHilodonscliichten (mit vielen Viviparen), in wclchen
drei Zonen unterschieden werden, in den obersten Unionenbanke. Das
oberste Petroleumniveau in den Dosinien- und unt^rsten Congerien-
schicliten.
Terhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1897. S. 159-166.
1056. 1897. W. Teisseyre. Zur Géologie der Bacauer Karpathen. (Moldau).
Jahrb. d. k. k. geol. R.-A. 1897. S. 567—763 mit 2 Tafeln.
1057. 1S97. Thomae. Vorkommen und Gewinnung des Schmirgels in Eleinasien.
Berg- u. Hûttenmânn. Zeitung. 1898. S. 256.
Transacf. A m. Institut. Min. Eng. Atlantic meet. Februar 1898.
1053. 1S97. Fp. Toula. Eine geologiscbe Reise in die transsylvanischen
Alpen RUmiiniens. Fossilienfûhrende Horizonte in den meisten halb-
kristallinischen' Ealken (Jura-Kreide). Die ^Jurakalke^zum Teil sichere
Caprotinenkalke. Am Kônigstein Scbichten mit Posidonomjen. Ein neuer
Kreidehorizont mit reicher Fauna (Untercunoman mit Amm, planulattts
bei Podul Dimbovitzei etc.) Der Fundpunkt liegt unmittelbar an der neuen
prilcktigen HaUptstraOe- („Kilometer 82**). Die noch unbestimmten Funde
sah Herr Simionescu beim Réf., ging hin und beutete die Fundstelle
aus, an der er schon ein Jahr friiher vorbeigekommen sein dûrfte (1. c. S. 269).
Neues Jahrb. f. Min. 1897.- I. S. 142—188, 221—225 mit Prof. 1898.
. S. 160-162 mit 3 Taf.
1059. 1897. H. S. Washington. On igneous rocks from Smyrna and Pergamon
(Anatolien). Pyroxen-Andesit. Der Biirgfelsen von Pergamon ,Biotit-
dacit* (freiér Quarz nicht vorhanden).
Am. Journ. of Se. 153. 1897. S. 41—50.
1060. 1898. Y. Anastasiu gab eine Notiz iiber die Kreide in der Dobrudscha,
worin er sich des Referenten Meinung anschlieût und gewisse von Peter s
fur Tithon erklaite Kalke (Cemavoda etc.) zur unteren Kreide stellt.
Bull. Soc. géol.-de Fr. 1898 3. Ser. XXVI. S. 192.
1061. 1898. Y. Anastasiu verôftentlicht eine ausfûhi-lichè Studie ûber die sekun-
■ dâren Bildungen in der Dobrudscha.
Paris 1898.
1062. 1898. M. Blancicenliorn schrieb ûber das Tote Meer und den Untergang
von Sodom und Gomoi-rha.
Berlin 1898. 44 S. mit Karte.
(Dieners Entgegnungen. Mitteil. der geogr. Ges. in Wien 1899. Heft
1 u. 2. 5 S. — Entgegnung Blanckenhorns. Wien 1900. Heft 5 u. 6. 4 S.)
1063. 1898. 6. V. Bul(OWSlci hat eine schône geologische Karte der Insel R h o d u s,
mit ausfûhriichen Erklârungen versehen, erscheinen lassen. Auggesehieden
sind: cretaz.ische und eociine Kalke mit einer Farbe, da sie derFazies nach
gleich sind; sie bilden insel- oder klippenfcirmige Massen in einer ge-
falteten FlyschhûUe oder von fluviatilen Schottern und Sanden der
Icvantinischen Stufe bedeckt. Die Flysch bildungen werden in eocrine (mit
Serpentin und Diabas) und oligociine unterschieden. Die ersteren bestehen
aus bunten brôckeligen Mergelschiefern,* dunnbankigen harten Sand-
steinen und Kalkeinlagerungen, die letzteren aus massigen, meist fein-
kômigen, dickbankigen Sandsteinen. Eine unteroligocâne (!) Fauna wurde
im Gebiete von Mesanagrose (im sûdlichen Teile der Insel) aufgefunden,
die mit den Schichten von Sangonini (im Vicentinischen) équivalent sein
soll. Neogenablagerungen unbestimmten Alters werden als „Tharischichten"
37
290
bezeichnet (Fossilien fehlen, grûne Serpentinsandsteine etc.)* Levantinische
Binnenablagerungen. und zwar See- and FluÛablagerungen nehinen gro0e
Râ,ume ein und erreichen eine groÛe M&chtigkeit. Marines Jungpliocân
fîndet sich an der Nord- und Ostseîte, jenem vom M te. Mario bei Rom
âquivalent, mit borealen und westafrikanischen Typen, etwa 80% Mittel-
meerarten. Porphjrit wurde bei Kastelos aufgefunden mitten im Terrain
des ^eocilnen"* Flysches. Abrasionserscheinungen in der Form von Hohl-
keblen an den Kûsten. Profîldarstellungen fehlen in der Abhandlung.
Jahrb. d. k. k. geol. R.-A. 1898. S. 517—688 mit Karte (1:120.000).
1064. 1898. Von der Carte géologique internationale de l'Europe (1:1,500.000).
Berlin bei D. Reimer 1694 — umfaût das Blatt 32. D. V den west-
lichen Teil der Balkanhalbinsel mit Ausnabme des Ostens, Das
Blatt 39. D. VI den grôÛten Teil des Sûdens der Balkanhalbinsel mit
M 0 r e a.
1065. 1898. J. Cvijié. Das Rilagebirge und seine ehemalige Vergletscherung.
Verzeichnung der Kare und Earseen. Bergstûrze, Rundhôcker und Morânen.
Zeitschr. d. Ges. f. Erdk. Berlin 1898. XXXIII. S. 201—253 mit Karte
(l : 150.000).
1066. 1898. V. DIest. Von Tilsit nach Angora.
Petermanns Mitteil. Erg.-Hft. 125. 1898. 98 S. mit 3 Karten.
1067. 1898. L Finckh schrieb ûber Gabbro- und Serpentingesteine von N-Syrien.
(Blanckenhorns Materialien.)
Zeitschr. d. Deutsch. geol. Gesellsch 1898. S. 79—146.
1068. 1898. Fliche hat fossile Hôlzer von M é t e 1 i n (Lesbos) besprochen (de L au n ay s
Aufsammlungen^.
Ann. des Mines. 1898. S. 293—303.
1069. 1898. F. Hlller. Thera. Untersuchungen, Vermessungen und Ausgrabungen
1895—1898. Mit einem geologischen Beitrage von A. Philippson.
Berlin 1898. Mit geol. Karte (1:80.000).
1070. 1898. Fr. v. Kerner. Die Mulden von Danilo und Jadertovac bei Sebenico
(Sûddalmatîen). Ein System von nach SW geneigten Falten. Ober-
schiebung von Rudistenkalk auf Nummuliten-Alveolinenkalk (Mte. Tartaro).
Die Mulde von Jadertovac von Verwerfungen begleitet
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1898. S. 64, 78 u. 364—387.
1071. 1898. Kinkelin lieferte einen Beitrag zur Géologie von Syrien. Von acht
verschiedenen Lokalitaten in Mittel- und Nordsyrien, welche vier ver-
schiedenen Horizonten entsprechen : Gault (kristall. Kalk mit Inoceratnus
concentricus Sow.), Oberkreide (porôser Kalk mit Schalentrûmmem), Unter-
eociin (kreideartiger Kalk) und Mitteleocân.
Ber. d. Senckenb. Naturf. Ges. Frankfurt a. M 1898 S. 147—172.
1072. 1898. A. Lacroix hat in der Gegend zwischen Korinth und Mykene
unterhalb der ueogenen Ccnglomerate Lherzolithe aufgefunden, welche
mit jenen der Pyreniien ubereinstimmen. Serpentine in den erwâhnten
Conglomeraten sind auf Lherzolithe zuriickzufûhren.
Compt. rend. 127. S. 1248-1250.
1073. 1898. L de Launay. Études géologiques sur la Mer Egée. La géologie
des îles de Mételin (Lesbos), Lemnos et Thasos.
Auf Lesbos pontische Sufi- und Brackwasserablagerungen, steil auf-
gerichtet. Steil abbrecliende, pliocâne (V) Conglomerate an der Sûdkûste
deuten auf eine nachpliociine StOrung. Altère Peridotit- und Serpentin-
291
zoneii, ((stiicli das Massiv aus kristallinischen Schiefem and Eolken. Ter-
tiare Ausbruchsgesteine im Westen, von sauren zu immer basischeren
aufeinanderfolgend. — AufLemnos vieil eicht eocâne Sandsteine und
Schiefer, durchbrochen von tertiâren Eruptivgesteinen.
Die kristallinischen Schiefer der {igaischen Insein ein altes, gegen den
Bosporus konvergierendes, ftlcherfôrmiges Faltengebirge. Als eine make-
donische Antiklinale gegen NW, aus Karien und Mysien phrygische
Falten gegen SW. Ein Netz alter Falten mit jûngeren Brûchen. Die
groûen Meerestiefen ûber einer alten Synklinale.
Ann. des Mines. 189S. II. Heft. 168 S. mit 4 Karten (1:3,500.000;
Ûbersichtskarten : Lesbos 1:240.000, Lemnos 1:165.000» Thasos 1:168.000,
Samothraki 1:175.000).
1074. 1898. Foreyth-Major. Sàugetiere der Pikermifauna auf 8amos. (Sechs
Antilopen von afrikanischem Typus, eine Giraife, ein Dachs. Auch Reste
vom Straufi )
Compt. rend. 1888. 31. Dezember.
1075. 1898. A. F. Marion und L Laurent. Untersuchung von fossilen Pflanzen aus
Rumânien.
Anuarulu. Bukarest (1895) 1898.
1076. 1898. L. Mrazec und G. Munteanu-Murgoci. Ûber die Gcbicte sûdlich vom
Vulkanpasse (L. Mrazec). Ûber die Berge am Lotru (beidc Autoren).
Ûber das Paringu-Massiv (G. M.-Murgoci), Walachei.
Bukarest 1898. 39, 33 u. 32 S. mit Prof, (rnmilnisch).
1077. 1898. L. Mrazec gab eine Notiz ûber die Ëxistenz alter Gletscber auf der
Sûdseite der Sûdkarpathen.
Bull. Soc. géol. Bukarest 1898. VIU. S. 111—113.
1078. 1898. L. Mrazec. Beschreibung der Andésite der Umgebung von Bac au
(Moldau).
Bull. Soc. Se. Bukarest 1898. 8 S.
1079. 1898. L. Mrazec untersuchte die Serpentine von Urde im Paringu-
Massiv. Dieser Arbeit ist eine geologische Karte von Munteanu-
Murgoci beigegeben, auf welcher von Eruptivgesteinen Granité, Dioritc
und Serpentin, femer kristallinische Schiefer, sericitische und graphitische
Schiefer, grûne Gesteine, kristallinische Kalke und permokarbone Quarz-
sandsteine ausgeschieden sind. Die dem Alter nach fraglichen grûnen
Gesteine (palâozoisch ?) mit Serpentin liegen, von den kristallinischen
Kalken ûberlagert, diskordant ûber dem kristallinischen Grundgebirge.
Letztere bilden einen Fâcher (nach Inkey). In den Profilen ist dièse
fâcherfôrmige Zusammenpressung nicht ersichtlich, wohl aber Steilstellung
und weitgehende Zusammenschiebung (z. B. Fig. 1, S. 59), wo die ser-
pentinfâhrende Formation in der Tat eine Art eingepreûte Synklinale
darstellt.
Ann. Mus. Géol. et Pal. Bukarest 1898. 69 S. mit Karte (1:50.000).
1080. 1898* 6. Munteanu-Murgoci hat die Erosions-Phiinomcne in den Ealkcn der
rum âni s c h en K arp a ten geschildert. Hôhlenforschungen. In der
Peschtera (H<3hle) Dimboviciorei (nach Redlich und Si m ion es eu)
Ursus spelaeus, Sus scrofa, Catiis vulpea etc. Ursus spelaeus in der HOhle
Baia und in jener von Stogu.
Bull. Soc. Se. Bukarest 1898. 32 S. mit 1 Taf.
37*
21«
1081. 1S9S. 6. MaateaaihlIarfMi. Bcitrâge zar Pétrographie der Zentralxone der
mmâDischen Karpaten.
Anaanila. Bakarest (1895) 1898.
1082. 1H98. EM§tm Olieiiiaaaer hat aaf der Route Diner— Afinn— Karahissar (an
der im Baa befindlichen Bahnlinie in Anatolient Beobachtangen an-
gentellt. Bei Diner Nammalitenkalk (Pariser Stnfei. Sericitschiefer bei
BaKbagatgch, dann Trachjttaff, narh Akdren im W von Afian—Karabissar
Biotit'Amphibol-Andesit. IL Anhang za W. t. Diest: Von Tilsit nach
Angora.
Perm. Mitt. 1698. Erg.-Heft 125. S. 91-^98.
1083. WfH. A. PhUipptol. :Bo8poras und Hellespont.
Geogr. ZeitiïChr. IV. 1898. 55. 16—26 mit Jkarte (1:1.000.000).
1084. 1S9^. A. Pliilippsoi. Le tectonique de l'Egéide «Grèce. Mer Egée. A«ie
mineureoccidentalj. Faltenzûge and Bnichzonen. Zwei kristallinische
MaHisive: das nordâgâische and das kjkladische. Um dieselben Falten
ans mesozoibcben Bildungen und Eocân. Ans Kleinasien nber die Ejkladen,
au8 Karien ûber Rbodos und Kreta durch den mittleren Peloponnes und
durch Oritgriechenland. Westgriechenland, die Pindos- und die jonische
Zone. Ein bruche zertrômmerten dièse Système. Trikkala-, Larissa- und
HulniyruHHiDbruche im griechischen Festlande, jener ron Atalanta in
Bôotien, die Bruchzone des Golfes von Korinth etc.
Ann. de Géogr.VII. Paris 1898. fc?. 11 2— 141 mit Karte (tekton. 1:2,000.000).
H)85. 1S9H. V. Popovici-Hatzeg. Nouvelles observations sur le jurassique supérieur de
Hucar (Kumîinienj und Contribution à Tétude du Crétacé des environs
de Ku<ar et de Podu Dimbovitzei (Roumanie).
Bull. Soc. géol. de Fr. 3. Sef. XXVI. 1898. S. 122—128.
1080. 1S9H, Y. Popovici-Hatzeg bat eine geologische Studie der Umgebung von
Campulung und von Sinaia verôffentlicht. Die Karte mit 14 Aûs-
scbeidungen. Uni das kristallinische Massiv ein Kranz von Sedimenten:
Jura (im O). Tithon und Neocom, Cenoman iïi mâcbtJger Entwicklung
tibergreifend ûber das im 0 weit verbreitete Barrême.
Kristallinische Schiefer, Granit, Klausschichten, Oxford, Tithon und
Neocom, Barrême, Cenoman, Senon, Xummulitenkalk, Eocanflysch, helve-
tischc und pontische Stufe, Pleistocan und neueste Ablagerungen. Eine
Anzahl von Profildarstellungen erliiutern den Bau des Gebirges. Im Kdnig-
steinprofil niOOte wohl das durch den Réf. nachgewiesene Vorkomnien
der Schichten mit Posiâonomya cf, alpina zwischen den kristallinischen
Schiefern und dem ^Tithonkalke** vermerkt sein.
Paris 1898. 228 S. — Mém. Soc. géol. de Fr. Paris 1899. VIII. 228 S.
mit Karte (1 : 200.000).
1087. 1H9H. K. A. RedJicli hat im Gebiete des Lot ru und OU gezeigt, daÛ die
ilio Kreidekalke b<*gleitenden Konglomemte obercretazisch sind (Ino-
ceraiiK'n, Baculiten und Echinoidenj. Fraglich bleibt das Vorkommen von
Nmnniuliten in den obersten Lai,'en dieser Conglomerate.
Jaliiosber. d. Ges. zur Erf. d. Orients.- 1898. 2 S. . . :'
1088. 1S98. J. Simionescu besprach eine Kellowt^yfauna aus den Crinoidenkalken
von Val«'a Lnimlui in den Sud karpaten Rumiinien s (von Popovici-
Hatzeg fiir nnterstes Oxford erklilrte Kalke bei Rucar).
Verhandl. d. k. k. geul. R.-A. 1898. S. 410—415. Ac. Rom. Bukarcst
1899 mit 8 Taf.
293
1089. 1^98. J.-Siillioneseu hat im Quellgebiete dcr Dimbovicibara (Walachei)
folgende Formationen nachgewiesen : Kélloway, Tithon, . Berrias, Valan-
ginien, Hauterive, Bànême, Apt, Gaalt, Yraconnien und Genoman.
Jahrb. d. k. k. geol. R.-A. 1898. S. 9-51.
1090. 1898. 6r. Stefanescu gab einen zweiten Band des ^Aouarulu** herauB.
1. Ûber die Aufnahinsarbeiten (1887 — 88) in den Gebieten von Tutova,
Falciu, €ovurlui, Jalomitza und Ilfov) von Gr. Stefanescu.
Bukarest (1895) 1898. 227 S. Rumanisch und â-anzôsisch.
1091. 1898. G. Stefanescu bat die in der Zeit von 1887/88 ausgefdbrten geolo-
gischen Aufnabmsergebnisse vergleichend besprochen (Tutova, Falciu,
Covurlui, Jalomitza und Dfov). '
Ann. Mus. Geol. et Pal. Bukarest 1898. C8 S. mit 3 Taf.
1092. 1898. Fr. Touia bat einen neuen Ammoniten (Protrachyceras anatolicum) vom
Golfvon Ismid (aus dem Reichsmuseum. zu Lciden) bescbrieben. Da-
durcb ist das Yorbandensein eines hOberen Muscbelkalkhorizonts (ilqui-
valent den Wengener Scbichten) angedeutet, ûber dem erst die Halobien-
scbiefer von Balia Maden und die oberen Triasborizont'e folgen.
Neues Jabrb. fur Min. etc. 1898. I. S. 26—34 mit 1 Taf.
1093. 1899. L V. Ammon hat die petrograpbischen Ergebnisse der Oberhummcr-
Zimmererschcn Reise in Kleinasien erôrtert und allgemeine gco-
logiscbe Bemerkungen daran geknûpft.
Basalte aus Syrien, Augitandesite aus der Gegend von Nigdah auf
einer groiSen „ Eruption sspalte" der inneranatolischen Hocliflache, vul-
kanische TufFe, Hornblencïeandesite und Basalte von Newscheher im Argiius-
gebiete (aucb ein Aplit wird bescbrieben). Aus dem Halysdefilee werden
Diorit und Ampbjbolbiotitgranit angegeben (granitische Halysmasse), an
welche sich rote gipsfûhrende Sandsteine (Tertiar) schliefien. Der Trachyt
von Afiun Earahissar enthâlt Biotit und Ampbibol neben Sanidin und
Oligoklas. Westlich davon tritt ein augitfiihrender Biotitamphibolaiidesit
auf. Von Pagos oberhalb Smyrna wird ein Biotitbypersthenandesit be-
scbrieben.
Oberhummers Reisewerk. Berlin 1899. S.. 322— 348 mit 3 Taf.
1094. 1899. G. V. Bukowski. Neue Ergebnisse der geologisçhen Durchforschung von
Sûd^dalmatien. Trias von Hallstiltter Typus (Aonoideszone, Ealke
mit HahreMaj Eorallriffkalke.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1899. S. 68-77.
1095. 1899. ,Fr. Katzer erôrterte die geologisçhen Grundlagen der Wasserver-
sorgungsfrage fur D o 1 n j a T u zl a (B o s n i e n).
D. Tuzla 1899. 40 S.
109(S. 1899. A. Lacroix hat die vulkanischen bucitftihrenden Gesteine von Trebi-
z o n d e untersucht. Leucotepbrite, Leucitite, Tuffe und Breccien mit
Leucit werden mit gewissen rOmischen und Eifelgesteinen verglichen.
Compt.[rend. 1899. I. S. 128—130.
1097. 1899. R. Leonhard hat eine geographische Monographie iiber die Insel
Ky thera herausgegeben, in welcher auch die Tektonik abgehandelt wird.
Im Nordteilc herrschen kristallinische Schiefer und Kalke. Tripolitza-
' kàlk (Kreide-Eociin) setzt den groliten Teil der Insel zusammen. Neogen
liegt diskordant dariiber, als Denudationsrest bis. zu 850m Hôhe reichend.
294
Das Streichen ini Kristallinisclien von SW— NO, îm Tripoli tzakalk im W
von NNW-SSO, im SO fast W-0.
Peterm. Mitt. 1899. Erganz.-Heft 128. 47 S. mit Knrten (die geolo-
gische 1:300.000).
1098. 1899. Fr. V. Kerner. Rcisebericht ûber die Aufnahmen in der Gegend von
Trau und ûber die Insel Bua(Siiddalmatien).
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1899. S. 286, 298—317 und 329— 34a
1099. 1899. E. de Martonne. Lapiez dans des grès crétacés (Massif cl9 Bucegiu,
Roumanie). Karren- und Scbrattenbildungen.
Bull. Soc. géol. de Fr. 1899. S. 28—32 mit Kârtchen im Text
1100. 1899. E. de Martonne bespracb die Glazialperiode in den sûdiiohen
Earpaten. Zirkusbildungen im Paringumassiv werden i^uf glaziale
Vorgânge zurûckgefûbrt. Morânen, Roches moutonnées etc. werden an-
gegeben.
Compt. rend. 1899. II. S. 894—897.
1100a. 1899. E. de Martonne. La Roumanie. Das zweite Kapitel bebandelt die
Géologie.
Extr. Gr. Encyclopédie. XXVII 72 S. 1899.
1101. 1899. Mitsopulos. !« TïOTtjJLaOSaTa tcW A^Tiuâu. Bebandelt die Wasser-
versorgungsfrage fur Atben.
Atben 1899. Man vergl. Réf. in Petermanns Mitt. 1902. L. B. 661.
1102. 1899. L Mrazec bat den Granit des Jakobsberges in der Dobrudscba
nls schriftgranitiscben Riebeckit-Alkaligranit bestimmt.
Bull. Soc. Se. Bukarest. VIII. 1899. 8 S.
1103. 1899. G. Munteanu-Murgoci bat seine Studien in den kristalliniscben Gesteinen
des Paringumassivs fortgesetzt.
Faltung, Verwerfung an der Latoritza, Kalkscbollen auf Gneisgranit
und Granit. Serpentine in Verbindung mit Dioriten und mit Grûnscbiefem.
W— 0-Verlauf der Antiklinalen mit gegen N gezogenen bogenfôrmigen
Krfimmungen.
Bull. Soc. Ing. si industr. de Mine. III. 1899. 28 S. mit Tafel und Karte
(1 : 200.000).
1104. 1899. Th. NIcolan bat Diabasporpbyrit und Variolit von Ortakiôi in der
Dobrudscba untersucht.
Min.-petr. Mitteil. Wien 1899. S. 477-503.
1105. 1899. K. Oestreich. Reiseeindriicke aus dem Vilajet Kosovo. Entbillt auch
bie und da geologiscbe Angaben.
Abbandl. d. k. k. geogr. Ges. Wien 1899. I. S. 331—372 mit topo-
grapbiscber Karte.
1106. 1899. P. Oppenheim bcupracb mitteleocilne Faunen der Hercegovina und
verglicb sie mit jenen von Haskowo in Bulgarien und anderen Faunen
des ôstlichen Mittclraeerbcckens.
Neues Jabrb. f. Min. etc. 1899. IL S. 105—115.
1107. 1899. N. J. Paianu bat einen Beitrag zur Kenntnis des Distrikts Neamtzu
(Wal acb ei) geliefert. Ûber den Caprotinenkalken (der Réf. bat das Vor-
kommen von Caprotinen im siidlicben transsylvaniscben Gebirgc zuerst
erkannt 1897) im Flyscb eingefaltetes Miociin.
Bull. Soc. Ing. si industr. de Mine. Bukarest 1899. S. 89— 47, 72-78.
1900. S. 21-46.
295
1108. 1H99. A. Phillppson bchandelte îd einem Vortrnge den Gebirgsbau der
À gais. Faltung bis zum Oligocan; 8pâ,ter nur vertikole Bewegungsvor-
gânge der flachen oder wenig geneigten jungtertiâren Ablagerungen
(r.Schollenbewegungen* ).
Verhandl. d. VII. internat. Geogr.-Kongr. 1899 (1901). S. 181—191.
1109. 1899. V. Popovici-Hatzeg. Contribution à Tétude de la faune du crétacé
supérieur de Roumanie. Environs de Cainpulung et de Sinaia. Daû
das Cenoman von Podu Dimbovitzei vom Kef. entdeckt wurde, scheint
dem Autor unbekannt geblieben zu sein; er zitiert nur Eossmat und
Simionescu. AuQerdem wird auch das Senon besprochen.
Mém. Soc. géol. de Fr. VIII. 1S99. Heft III. 20 S. mit 2 Taf. .
1110. 1899. F. Prim hat eocâne Fische ans dem Valea Caselor in Rumânien
beschrieben (Seorpaenoides Popovici),
Bull. Soc. géol. de Fr. 3. Ser. XX VII. 1899. S. 248—252 mit 1 Taf.
1111. 1899. K. A. Rediicb. Eine neueste Publikation ûber das Gebiet des Olt-
und Oltetztales gibt ein Eârtchen mit der richtiggcstellten Verbreitung
von Eocân und Ereide.
Jahrb. d. k. k. geol. R.-A. 1899. S. 1—28 mit 2 Taf.
1112. 1899. J. Simionescu berichtete ûber das Auftreten des Toltrykalkes in
Rumânien.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1899. S. 325.
1113. 1899. A. Smith-Woodward bat Kreidefische vom Liban on besprochen.
Ann. and Mag. of Nat. Hist. 4. London 1899. S. 817—321.
1114. 1899. G. Steinmann hat die vom Referenten (1884) im Apt-Urgon bei Pirot
(Serbien) aufgefundene eigenartige Boueina Hochstetteri als eine mit
Halimeda verwandte Alge erkannt.
Ber. d. Naturf. Ges. Freiburg i. Br. XI. 1899. S. 62—72.
1115. 1899. W. Telsseyre machte eine Bemerkung iiber das Vorkommen von
Helixschichten in der mâotischen Stufe Rumâniens.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1899. S. 234—286.
1116. 1899. Fr. Toula hat ûber die Ergebnisse einer 1895 nach Eleinasien aus-
gefûhrten Reise (Bosporus — Dardanellen— Troas) berichtet. Eristallinische
Massen- und Schiefergesteine ; sericitische Schiefer; Devon (nach E.
Eaysers Bearbeitung der Fauna. 36 Arten: jûngpres Unterdevon, eine
petrogi'aphische und faunistische Fortsetzung der Fazies der rheinischen
Spiriferensandsteine) ; Trias, und zwar rote Conglomerate (permotriadisch) ;
typische Werfener Schiefer. Obersenon, ahnlich dem Oberplaner von
Strehlen; Nummulitenkalk und eocâne pflanzenfûhrende Mergel. Mactra-
bânke ûber Melanopsis-Neritinenschichten, wahrscheinlich obersarmatische
oder mâotische Bildungen, und quartâre Mediterranablagerungen.
Neues Jahrb. 1899. I. S. 63—70 und Beitr. zur Palaont. u. Geol. von
Ôsterr.-Ungarn u. des Orients. XIII. S. 1 — 52 mit 1 Tafel.
1117. 1899. A. RosiwaI hat die von Toula in Nordwest-Eleinasien ge-
sammelten Gesteine untersucht: Uralitdiabas, Camptonit, Diabase, Por-
phyrite, Ampihbolgranit, Serpentin, verschiedene Andésite, Trachyte
und Tuffe.
Beitr. zur Palâont. u. Geol. von Osterr -Ungarn u. des Orients. XIII.
S. 42-52.
1118. 1899. R. Zeiller hat eine Studie ûber die formenreiche fossile Flora von
Heraklea(NO) herausgegeben. Drei Zonen, die mittlere, wichtîgste; im
296
N und S durch Verwerfanjjcn begrenzte, W— 0 streicliende FalteD. Ârt€n
' aus dem Kulra und aus dein Ostrau— Waldenburger Horizont. Aber auch
viele westfàlische Arten und solche aus dem Zwickauer und Schwado-
witzer Becken. Besonders zahlreiche Arten von Sphenopteris.
. Mém. Pàléont. Soc. géol. Fr. Paris 1899. VIII. 95 S. mit 6 Tafeln.
1119. 1899—1900. MIk. 2ivkovic bat bei Deguric in Serbien das Vorkommen
' der Campiler- ûber den Seiser-Schichten nachgewiesen.
Jahresber. d. Gymn. von Valjevo. 1899—1900 (serb.).
1120. 1900. D. J. Antula. Revue générale des gisements en Serbie.
Paris 1900. 117 S. mit Karte.
1121. 1900. C. V. Bellamy. A Description of tbe Salt-Lake of Larnaca in tbe Island
of Cyprus, einem ebemaligen Âstuarium.
Dépression, altes Astuarium durch eine jungtertiâre und quartâxe,
zum' Teil Wasser durcbliissige Ban-e vom Meere geschieden.
Phil. Mag. L. 1900. S. 352—356.
. Quart. Jonm. LVI. 1900. S. 746—758 mit Karte.
1122. 1900. R. Beck nacb W. v. Flrcks. Die Antimonlagerstâ^tten von Kostainik
in Serbien. An Trachy te (zumeisl Biotittrachy.te) gebunden, welche im
Hangenden der plattigen Sandst^ine auftreten. „Gratiwacken8chiefer*
ûber den Kalken.
Zeitschr. f. prakt Geol. 1300. S. 83— 36.
1123. 1900. A. Bittner machte Mitteilung ûber ein von Grimmer nachst Trebinje
in der Hej-cegovina untersuchtes Kohlenvorkonmien (Trias). Neben
marinen Gesteinen (Raibler Schichten) eine SûÛwasserablagerung mit
Unionen und Gastropoden.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1900. S. 145—148.
1 124. 1900.- J. B5hm bat cretazische Gastropoden vom L i b a n o n und vom E a r m e I
beschrieben. Noetlings Aufsammlungen, und zwar aus den Trigonien-
sandsteinen (Libanon), der Zone des Sphaerulites liratus (Libanon) und
der Zone des Pileolus Oliphanti (Karmel).
Zeitschr. d. Deutschen geol. Ges. 52. 1900. S. 189—219 mit 3 Taftsln.
1124a. 1900. Bonarelli. Appunti sulla constituzione geologica deir Isola di Creta.
Mehrere Reisewege werden besprochen. Im Valle del Geofiro im west-
lichen Teile eine pliocane Fauna. In Sitia Hieroglyphen ahnlich solchen
aus der Trias von Lagonegro (Trias). Ein Profil von Sitia nach Nord ûber
(}en Proqiontorio : altère Kalke, Schiefer uud Conglomerate bedeckt
vom Miocîin. Am Golf von Mirabello eocâner Flysch etc. Pliocàne Fora-
miniferen bestimmte Der vieux, Bryozoen A. Neviani etc.
Atti (Mem. III) Ace. dei Lincei. Rom 1901. S. 518-548 m. Taf.
1125. 1900. 6. BontschefT^) bat den Serpentin der Gegend von Philip popel am
Nordfuû der Rhodope beschrieben 80wie.die Gesteine von Monastir (nach
V. Hachstetter Granit und Syenit, nach Skorpil Andesit) und die-
selben als Gabbro, Dîorit und Gneisgranit bestimmt*}. — Derselbe Autor.')
bat auch die balkanis chen Steinkohlenvorkommnisse besprochen.
(Werden ohne Beweise fur Lias genommen. Réf. bat bei Untersuchung
der Sannerschen Aufsammlungen [Gegend von SliyenJ auf das Vor-
») Zeitschr. d. bulg. Gelehrten-Gea. Sofia. 61. 4. 1900. S. 217—226 (bulg.).
«) Ebend. S. 19-33 (bulg.).
?) Arb. d. bulg. Ges, f. N^turf. h 1900. S. 72-79 (bulg.).
297
kommen von Formen hingewiesen, welche ein viel jûngeres [oligocanes] '.
Alter wahrscheinlich machen.) Der Balkan soll auûer der Hauptfaltinig
(Dnick von S nach N) noch eine zweite darauf nonnal stehende Faltung
erfahren haben (im Pliocân). — Eine andere Abhandiung desselben Autors
beschâftigt sicli mit den petrographischen Verhâltnissen der Sakar Planina *)
nnd mit den Gesteinen an der Kûste des Schwarzen Meeres zwischen
Kap Emine und Eupria (Gegend von Burgas '), — Auch eine Arbeit iiber
die Gegend sûdlich von Nova Zagora und Jambol ist zu erwâhnen. 11
verschiedene Ausacheidungen auf der Karte. Ein von NW— SO ziehender
flOgelrficken. Kristallinisches Grundgebirge , Andesittuffe , Dolomit-
schollen etc. Diorit im S. — Auch die Eruptivgesteine von Gluschnik
(Andésite) wurden besprochen *).
1126. 1900. 6. BontSChefT bat eine Karte der Umgebung von Burgas verôffentlicbt
mit sieben Ausacheidungen. Eine Zusammenfassung der Ergebniase in
irgendeiner allgemein veratândlichen Sprache fehlt leider.
Sofia 1900. 20 S. (bulg.) mit Kai-te (1:420.000).
1127. 1900. Fur die Pariaer Weltkuastellung erschien ein amtlicher Bericht: Les
mines, carrières, eaux minéralea et thermales de Bulgarie, mit einer
Monographie ûber die Lignite von Pernik.
Paris 1900. 16 S. mit Karte.
1128. 1900. J. Cvijié bat auch in Bosnien, in der Hercegovina und in
Monténégro „morphologische und glaziale Studien^ ausgefûhrt.
Der Durmitor, eine ûber Werfener Schiefer lagernde ungeheure Kalk-
masse unbestimmten Altéra, mit Einachaltungen von Sandsteinon und Ton-
schiefern ; mit Dilavialmoranen auf aeiner Nordseite. Viele ausgedehnte
• * _ _
Kare und caîîonartige Taler. Spuren alter Gletscher wurden aufierdem
im Treskavica-, Prenj-, Volujak- und Maglicgebirge kartiert.
Abhandl. d. k. k. geogr. Ges. Wien. 11. 1900. 93 S. mit 9 Kai-ten
1129. 1900. J. Cvijié gab eine ûberaichtliche Darstellung der glazialen Ablagerungen
auf der Balkan-Halbinsel, mit einem Obersichtskartchen.
Ann. de Géogr. IX. 1900. S. 359-372.
1180. 1900. J. Cvijié. Ûber die tektonischen Vorgânge in der Rhodopemasse.
Das Kartenbild fûhrt die tektonischen Linien bis an die Vardar-
mândung und 08twâ,rts ûber Seres und bis an die Rilamasse fort. Cvijié
bat groÛe Reisen ausgefûhrt und bringt das Schluûergebnis seiner Auf-
nahmen, eine Darstellung der tektonischen Vorgâjige, zuerst. Er kommt
damit zu einem Anschlusse an Neumayrs und Philippsons Auf-
nahmen. Zwei Diskordanzen in der Rhodope, zwischen den kristallinischen
Schiefem undder Kreide, und zwischen dem Palâogen undNeogen. Faltungcn
der kristallinischen Schiefer. Hauptfaltungsperiode : oberste Kreide bis ins
unterste Oligocàn. Im Oligocân beginnt die Zerstûckung in Schollen.
Sitzungsber. d. Wiener Akad. d. Wiss. 1901. CV. 24 8. mit Karte
(1:1,200.000) und Tafel.
') Sbom. XVI. Sofia 1900. S. 1—38 (bulg.). Zeitschr. d. bulg. Gelehrten-Ges.
61. 1900. S. 862—381.
•) Sbom. XVIII. 1901. 27 S. mit Karte (1:210.000), bulg. ohne R(>s. in einer
der Weltsprachen.
3) Zeitschr. d. bulg. Gel.-Ges. 61. 1900. S. 95- 100 (bulg.).
38
298
1131. 1900. H. Engelhardt bat die Tertiârpâanzen aus Bosnien durchbestimmt,
und zwar aus oligocanem Sandstein und untermiocânem Mergel (Bresnica-
Of^kowa-Zusammenfluû); aus sarmatischem sandigen Lehm (Doini Tuzia
NW); aus sarmatischem plattigen Kalk (Dolni Tuzla SO) und aus der
Tolrinne der Lohinja (gleichfalls Sarmat).
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1900. S. 187.
1182. 1900. L. Eres. Die Trachyto und Granité des ôstlichen Serbiens.
Ann. géol. pénins. baie. V. II. 1900. S. 89—91.
1183. 1900. W. G5tz bat die Frage der Yergletscherung des Zentralbalkans
bebandelt. Am Jumrukcal und den Zugângen desselben bat er nur
pseudoglaziale Erscbeinungen geseben.
Zeitscbr. d. Ges. f. Erdk. Berlin 1900. S. 127—146.
1134. 1900. J. Grimmer bat bei Tesanj (Bosnien) am Eastellberge Nummuliten-
kalk ûber fraglicben Flyscbscbiefern gefunden, ûber welcben Conglomerate
und Mergel mit Congerien (C croaiica), Melanopsis und Melania Pilari
auftreten (= Ablagerungen von Banjaluka).
Verbandl. d. k. k. geol. R.-A. 1900. S. 341—343.
11 35. 1900. Fr. Katzer bat die Hauptztige des geologiscben Aufbaues des M a j e v i c a-
gebirges und der Umgebung von D olnj a Tuzla (Bosnien) entwickelt.
Das Majevicagebirge ist eine Staucbungszone. Der Kern ein .Juromassiv'
mit Tuffen und Tuffsandsteinen. Die Hauptmasse Mitteleocân, Oligocâji
und Mittelmiocilii. Aucb Pliocân. Selbst das jûngste PliocRn nocb gestOrt.
Die erste Staucbung ,etwa^ am Ende des Oligocàns^.
Zentralblatt. Neues Jabrb. f. Min. 1900. S. 218-220.
1 136. 1900. Fr. Katzer bat dos Eisenerzgebiet von Varescb (Bosnien) bebandelt.
Berg- u. Hûttenm. Jabrb. d. Bergakad. Wien 1900. 48. 94 S. mit
Karte (1:31.450).
1137. 1900. Fr. V. Kerner. Ober das Erdbeben von Sinj (D a 1 m a ti e n) am 2. Juli 1898.
Jabrb. d. k. k. geol. R.-A. 1900. S. 1—22 mit Karte.
1138. 1900. M. Kispatic bescbrieb die kristalliniscben Gesteine der bosniscben
Serpentinzone : Granité, Melapbyre, Diabase, Olivingabbro, Troctolit
(Forellenstein), Lberzolitb, Ampbibolite, Pyroxenite und Eklogite.
Wissenscb. Mitt. aus Bosnien u. der Hercegovina. VII. 1900. 108 S.
1139. 1900. E. KIttI bat einen vorlaufigen Bericbt ûber seine Arbeiten im west-
licben Bosnien und in der nôrdlieben Hercegovina gegeben.
Anz. d. Wiener Akad. 1900. S. 14—16.
1140. 1900« A. Martelli bat von Paxos und Autipaxos (Kreidekalkaufbrucb) im
Joniscben Meere eocilne und mittelmiocâne Fossilien bekannt gemacht.
Hauptsâcblicb Foraminiferen und Litbotbamnium. Korfu der Rest eincr
Synklinale, Paxos und Antipaxos deranscblieDenden Antikiinale angebôrend.
Rend. Ace. Lincei. Rom 1900. IX. (5). S. 282—286.
Bull. Soc. geol. ital. 1901. XX. S. 409—437 mit Taf.
1141. 1900. E. de Martonne erklârt don Zirkus von Gauri und Galescu (Massiv
von Paringu) als durcb diluviale Gletncbererosion gebildet. — Ober die
Glazialperiode der sûdlicben [Karpaten (transsylvanische
Alpen) bat er ausfiibrlicbere Mitteilungen gemacbt. Es werden zwei
Eiszeit(ui unterschieden (Talgletscher und Kargletscber).
Bull. Soc. ing. si ind. de mine. IV. 1900. 24 S. mit Karten.
Bull. Soc. gi'ol. de Fr. 3. Ser. XXVIII. S. 275 und Bull. Soc. Se.
Bukarcst IX. 60 S. mit 9 Taf.
299
1142. 1900. L Mrazec hat mit W. Teisscyre die Salzformationen (Palâ,ogen und
Scblier) Rumâniens beschrieben. Dcr Schlier bildet einen ûber 400 Arw
langen Gûrtel am Kai'patenrande. In Grabenbrûcben des gefalteten Flysch-
gebirges gebildet.
Hegia Monopolurila Statului (Pariser Ausstellung) 1900. 16 S.
1142a. 1900. L Mrazec. Contribution à Tétude de la dépression subcarpa-
thique. Sie scheidet im 0 den Fljsch, im S das kristallinische Hoch-
gebirge vom neogenen Vorlande.
B. de la Soc. des se. Bukarest 1900.
1143. 1900. K. Oestreich bat eine vorlâ.ufige Mitteilung ûber seine zweite Reise in die
europfiische Tûrkei gemacht (Reiseroutenangaben). Zwischen Monastir
und Ochrida soll Trias (rote und grûne Schiefer, Sandsteine und Kalke)
auftreten.
Mitteil. d. k. k. geogr. Ges. Wien 1900. S. 231—236.
1144. 1900. P. S. Pavlovic hat bei Belgrad Schichten mit Cottgeria Partschi nnier-
sucht *). bei Sremôica (S e r b i e n) sarmatische Kalke und Sande. — Das ^Profil
von Belgrad" behandelt derselbe Autor*). Im 0 ûber Kreide Mediterran,
im W sarmatische und pontische Stufe und Lôû. — Tertiârfossilien aus dem
Kosovo bespricht derselbe Autor. Concerta und Melanopsis neben PlanorhU ').
— Bei Badujewo in NO-Serbien wurden Congerien der màotischen Stufe
aufgefunden *) (darunter Congeria suhcarinata und novorossica) In NW-
Serbien eine ganz verschiedene Fauna. — Pavlovic verglich die dalma-
tinischen Melanopsis -Mergel mit jenen von Serbien, Bosnien etc.*)
1146. 1900. P. S. Pavlovié hat das Tei-tiâr von Babin-Dol bei tJskûb untersucht:
Melanopsidenmcrgel ûbereinstimmend mit jenen Dalmatiens (Aufsammlung
von V. K. Petkovié). Nach Petkovic ûber Phyllit und unter Diluvium
auftretende weifie Mergel mit Lignit. Bis 800 m Uôhe zum Teil steil auf-
gerichtet. — Derselbe Autor*; besprach auch serbische Tertiârfossilien.
Ber. d. serb. geol. Ges. Belgrad 1900 (serbisch).
1146. 1900. A. Penck hat in seinem Aufsatze ûber die Eiszeit auf der Balkan-
halbinsel auch die pseudoglazialen Erscheinungen im Yrbastale, die
alten Gletscher des Oijen, die Kare der Bjalasnica etc. besprochen. Die
Schneegrenze sei an der Bocche di Cattaro bei ungefâhr 1400 m gewesen.
Globus 1900. S. 133, 159 u. 173.
1147. 1900. S. Radovanovié. Uber die unterliassische Fauna von Vrska Cuka in
Ostserbien.
Ann. géol. pénins. baie. V. II. 1900. S. 60—70.
1148. 1900. S. Radovanovié hat bei Ivovik (Serbien) in palâ,ozoischen Schiefem
Ctenocrinus typuSj Spirifer unà Grammysia (aufgefunden von Miskavié)
und damit das Vorkommen von Devon festgestellt.
Ann. géol. Belgrad 1900. V. 2. ^Annexe" S. 10 u. 11.
*) Ber. d. serb. geol. Ges. Belgrad 1900. 4. Mai.
») Ann. géol. pén. baie. Belgrad. V. 2. S. 87 u. 88.
«) Ebend. S. 68.
*) Ebend. S. 78 u. 79.
*) Rosw. Glasn. Belgrad 1901. April.
•) Ann. géol. Belgrad 1901. V. 2. S. 92—96 und Annexe. S. 10.
38*
300
1149. 1900. F. SchafTer berîchtete ûber seine Reîsen im SO-Ânatolien nnd
N-S j r i e n. Miocan der Taurus-Vorhûgel : Plaieauberge mit Karstszeneiien.
Devon und marines Carbon zwischen Adana und Sis. Der Antitanrus ein
altes Faltengebirge Vulkangebiet des Karadscha Dagh bei Karabonar
(Konia 0). Kalkhochgebirge des Taurus gegen Nemrun. Das Tal des
Karasu (Antiochia N) hat „das Aussehen eines tektonischen Grabens*. —
Die Geotektonik des SO-Anatoliens behandelt derselbe Autor '). Der
tauriscben Faltung (im Miocan), „von N her kam der Schub'^, steht
eine altère (vormiociine) Faltung gegenûber. die im dstlichen Teile in
abnlichem Sinne verlâuft wie die erstgenannte, wâhrend sie (nôrdlich von
Mersina) zu den tauriscben Falten nabezu normal verlâufL Zwei Senkuogs-
gebiete.
VI. Jahrb. d. Ges. naturh. Erf. d. Orients. Wien 1900. S. 11—20.
1160. 1900. F. SchafTer gab einen vorlâufigen Bericht ûber seine Studien im sûd-
lichen K 1 e i n a s i e n. Miocan bis in grofie Hôhen, ûber Serpentin, Devon und
Carbon.
Sitzungsber. d. Akad. Wien. CIX. 1900. S. 498— 625.
1151. 1900. Fr. Siebenrock bat einige fossile Meeresfische aus dem Jungtertiâr
Bosniens, und zwar aus der Gegend von Sarajevo bescbrieben {Labrax
3 Arten und Senanus).
Wissensch. Mitteil. aus Bosnien und der Hercegovina. VIL 1900.
S. 683—694.
1152. 1900. U. Sohle. Geologisch-palâontologische Beschreibung der Insel Lésina.
Faltung mit Ûberkippungen und Ûberschiebungen : Rudist^nkalk ûber
Nummulitenmergel.
Jahrb. d. k. k. geol. R.-A. 1900. S. 33—46 mit Taf.
1153. 1900. A. Tornquist hat an den Fund von CeraHtes subnodosus v, romanka
durch Anastasiu bei Zibil westlich vom Ra8im-See(Dobrudscha)
einige Bemerkungen geknûpft.
Das Vorkommen von Triaskalk an der betrefFenden S telle wurde
schon von K. Peter s nachgewiesen. Die betrefFenden Ealke werden als
dem deutschen Muschelkalke entsprechend betrachtet, wâhrend sonst die
mediterrane Trias in der Dobrudscha auftritt („fingerfôrmiges Ineinander-
greifen" beider Fazies!).
Neues Jahrb. f. Min. 1900. I. S. 173—180 mit Tafel.
1154. 1900. Fr. Toula hat neue Beobachtungen aus der Gegend vonRustschak
bekannt gemacht.
Altalluviale Ablagerungen im Lomtal (mit Melanopais esperi^ Neritinen,
Cyclostoma und Pisidium), Jungtertiiire Ablagerungen hat er im Taie des
Isvor dere aufgefunden (Ihiio cf, romanus. Concerta subcarinata und Vivi-
paren). Im oberen Lomgebiete fand er cephalopodenfûhrende Barrême-
schichten (Desmoceras Matheroniy Hoplites cf, Borowae, Crioceras(?) «p.,
Acanthoceras n, sp. aff, angulicostatum^ Nautilus plicatus), Am unteren
Lom dagegen treten Orbitolinen-Kalkoolithe (0. lenttcularis und concava)
und Requienienkalke (mit Pterocera aff, Pelagi^ Trochtis, Nerineen und
Monopleura procera und mutahilis) auf.
Neues Jahrb. f. Min. etc. 1900. I. S. 29—47.
^) Peterm. geogr. Mitteil. 1901. S. 132 mit Karie (1:2,000.000). Sitzungsber. d.
Wiener Akad. X. 1901. S. 5-18. Ebend. S. 388-402.
301
1 155. 1900» S. UroSevié hat die archaischen Insein in Zentralserbien studiçri.
15 verschiedene Gesteinstypen.
Glasn. serb, Akad. d. Wiss. LXI. 1900. S. 69—123 (serb.) mit Karte
(1:76.000).
1156. 1900. L Vankov hat ans der Gegend von Trn-Ejôstendil eine Mitteilung
gebracht. Unter anderem teilt er die archâisch-kristallinen Gesteine in
Huron und Laurentian, was wohl kaum notwendig war.
Sbomik. Sofia. XVT. 1900. S. 1—43 ^bulg).
1157. 1900. H. S. Washington hat die Kulaïte, basische Laven ans dern Kulabecken
in Lydien, einer Ûntersuchung unterzogen. Nephelin- und leucitfûhrende
Gesteine. /
Journ. of Geol. VIII. 1900. S. 610-620. '
1158. 1900. J. M. 2iijovié hat die eruptiven Gesteine Serbiens untersucht^). 400
verschiedene Vorkommnisse. — Derselbe Autor fûhrt das Vorkommen von
Diabas bei KrÔmari in flyschahnlichen Sandsteinen an •). — Die Dacite in
Serbien hat Zujovié gleichfalls untersucht und gruppiert ').
1159. 1900. Nach sièbenjahriger Pause erschien Heft 2 des V. Bandes der von
J. 2ujovié begrûndeten Belgr ad er Annal es géologiques. Es enthâlt
besonders in den «Annexen* eine Fûlle von kleinen Mitt^iltrngen ûber
die Fortschritte der Beobachtangsarbeit auf dem Gebiete Sei-biens, auf
welche hier nur aufmerk«am gemacht werden kanur
Belgrad 1900. 145 u. 93 S.
1160. 1900. Bas Bergbaugebiet von Fojnica und Kresevo in Bosnien wurde
kartographisch zur Darstellung gebracht.
Freiberg 1900. Mit 17 S. Text u. 2 Tafeln.
1161. 1901. N. Andrussow hat die Hypothesen ûber die Entstehung des Bosporus
und der Dardanellen kritisch beleuchtet. Der Bosporus bestand schon
im Pliocân. Der pontische Brackwasserseè mit der Propontis stand vor
der Entstehung der Dardanellen in hôherem Niveau als das Mittelmeer.
Sitzungsber. d. Nat. Ges. Dorpat IflOl. XII. S. 378—400.
1162. 1901. D. Antula hat im UiicerKreise (Serbien) Beobachtungenangestellt.
Ein groûes Ser^ntinmassiv mit Kupfererzgangen, Diorit, Amphibolit,
Lherzolith, Dialiagît umschlieliend, von Rudistenkalk (Gosaufonuation) und
Neogen ûberlagert. Kristallinische Schiefer im SW.
Ann. géoK pénins. balcanique. 1901. V. 2. S. 25—27.
1162 a. 1901. R. Beck und W. Fircks. Die Kupfererzlngerstntten von Rcbelj und
Wis in Serbien. In dem von NW— SO sti-eichenden Serpentingebietc
SW von Valjevo.
Zeitschr. f. prôkt. Geol. IX. 1901. S. 321—823.
1163. 1901. A. Bittner hat das Vorkommen von Petrefakten norischen Alters in
der Gegend von Cevljanoviô (Sarajevo N) besprochen, woher aber auch
aus den liegenden karnischen Kalken Fossilienfunde (von F. Katzer auf-
gefunden) zu verzeichnen sind, welche jenen von Raibl und Oberseeland
nahestehen.
Verhandl. d. k. k. geol. R -A. 1901. S. 284—291.
») Géologie Serbiens. II. Bd. Belgrad 1900. XVI u. 240 S. mit 6 Tafeln.
*) Ann. géol. pénins. baie. Belgrad 1900. V. 2. Annexe S, 57,
») Ebend. S. 8a
302
1164. 1901. G. Bonischeff. Ëine Arbeit ûber das Gebiet sûdlich von Nova Zagora
und Janibol (Ostrumeiien).
Sofia 1901. 27 S. mit Karte (1:210.000), bulg. .
1165. 1901. G. V. Bukowski bat un ter der unteren Trias von Budua und Bnûc
(Dalmatien) das Vorkommen von marinem Carbon nacbgcwiesen
{Phillipsia, Productus^ Fusulinen).
Vcrhandl. d. k. k. geoL R.-A. 1901. S. 176.
1166. 1901. G. V. Bukowski. £in Beitrag zur Géologie der Landscbafb Konjenici und
Klobuk in der Hercegovina. Trias von den Bânderkalken der mittleren
Trias bis zum Hauptdolomit, auf beiden Flanken und gegen NW von
Ealken und Dolomiten der Kreide konkordant ûberlagert. Die Raibler
Scbichten wurden schon von A. Bittner palàontologiscb festgestellt.
SûÛwasserformen und Kohie in den Raibler Schicbten. Ein antiklinaler
Aufbrucb.
Jabrb. d. k. k. geol. R.-A. 1901. S. 159—168 mit Karte.
1167. 1901. L. Cayeux und E. Ardaillon wiesen nacb, daÛ in Griecbenland
auch die Trias auftritt, und zwar im Ealk von Gbeli, vom Abhang der
Akropolis von Mykene, worin ein Ammonit, und zwar Joannites gefunden
wurde. (Auf Phi llip sons Karte als Titbonkalk bezeichnet.)
Compt. rend. 1901. S. 1254—1256.
(Auch D ou ville bat sich darûber geâuûert. Bull. Soc. géol. de Fr.
1902. 4. Ser. II. S. 5.)
1168. 1901. J. Cvijié hat ûber seine Forsehungsreisen auf der Balkanhalb-
insel in einem Vortrage berichtet.
Umbicgung der symmetrisch gebauten dinarischen Falten gegen 0
und NO. Weiter im S wird auf der Karte die dinarische Faltenrîchtung
wieder ersichtlich. Bruche (Eruptivgesteins-Durchbrûche) und Ûber-
schiebungen. Die umgebogenen Ostlichen Falten stoÛen in Westserbien
an die alte Masse. Das im allgemeinen asymmetrische griechisch-albanische
System (NS- und SSO-Richtung). Umbiegung am Drim (Drin) gegen NO.
Scharungsgebirge (Pastrik, Koritnik und ?Schar etc.). Earstbildung, be-
sonders im dinarischen System. Die RadiolitenkaJke der Ebene von Skutari
(„resistente dinarische Kâmme") treffen bei Alessio mit den albanesischen
Gebirgen zusammen. îfwjschen Balkan und den transsylvanischen Gebirgen
keine Torsion. Rhodopemassefaltung bis zum Oligoc&n. Bruche und
Senkungen haben die Becken gebildet. — Ûber die dinarisch-albanesische
Scharung batte derselbe Autor schon frûher geschrieben.
Sitzungsber. der Wiener Akad. der Wiss. 1900. CX. 42 S. mit Karte
(1:1,200.000).
Zeitschr. d. Ges. f. Erdk. Berlin 1902. S. 196—214.
1169. 1901. J. Cvijié. Morphologische und glaziale Studien aus Bosnien, Herce-
govina und Monténégro.
Die Karstpoljen von Westbosnien und der Hercegovina.
AbhaAdl d. geogr. Ges. Wien. III. 1901. 85 S. mit Tafel.
1170. 1901. G. Dainelii. Il Monte Promina inDalmazia, mit Literatur ûber den
Monte Promina. Derselbe Autor: Il miocène inferiore di Monte Promina
in Dalmazia. Mergelschichten mit Limnaeus^ Planorhis etc., darÛber grobe
Conglomerate mit Muschelbreccien und Kohlenresten (marine Seicht'
303
wasserbildangen : unteres Miocân), Mergel mit mariner Tiefseéfauna (obères
Tongrien).
Boll. Soc. geogr. it. Rom 1901. 2 (4). S. 712—723.
Rendic. délia R. Ace. dei Linceî. 10. Jânner 1901. S. 50—52.
Palaeont. Itnl. Pisa 1901. S. 255—285 mit 5 Tafeln.
Man vergl. auch: Boll. Soc. geol. it. XXI. 1. Rom 1902 (gegen
Oppenhei m).
1171. 1901. J. Enderie beschrieb eine anthracolitbische (Carbon-Penîi-)Fauna von
Balia Maden in Kleinasien. Die betreffenden Kalke bilden eine ein-
heitliche Schichtenfolge vom Obercarbon bis in das untere Pemi. Das
Vorkommen von Untercarbon im nôrdlichen Teile ist fraglicli.
Beitr. z. Palâont. u. Geol. Ôsterr.-Ung. u. des Orients. XlII. 1901,
1172. 1901/02. H. Engelhard! bat die tertiare Flora von Dônje Tuzle (Bosnien)
bearbeitet auf Grund der F. Katzerschen Aufsammlungen. Séquoia stem-
hergiy Glyptostrohus europaeus, Taxodium disiichum miocaenicum, lâyrica
hakeaefoUa, Vindobonensis etc. 88 Arten. — Die tertiare Flora ans Bosnien
und der Hercegovina wurde in einer spiiteren Arbeit besprochen. 52 Arten.
Warum gibt man keine kurze Zusammenfussung der Ergebnisse in einer
der alten oder neuen Weltsprachen ?
Glasn. Zemal. Mus. Sarajevo. XUI. 1901. 3. 473—526 mit 6 Tofeln
(kroatisch).
Ebend. XIV. 1902. S. 441-460 mit 2 Taf. (kroatisch).
1173. 1901. W. FiSOhbach. Die Minen in Kleinasien
Montanzeitung. Graz 1901. 7. S. 173—175.
1173 a. 1901. J. Grimmer. Das Kohi en vorkommen von Bosnien und der Herce-
govina. 64 Vorkommnisse sind in Karte gebracht. Zwei in der Trias,
. zwei in der Kreide, ftinf im Eoc'an, aile iibrigen im Neogen. Nur die
Tertiârkohlen sind von Bedeutung.
Wissensch. Mitt. v. Bosnien u. d. Hercegovina VUI. 1901. S. 340-408
mit Karte (Serb. 1899 erschienen).
1178^. 1901« Kart Hassert. Gletscherspuren in Monténégro.
Verhondl. d. Geogr.-Tages Berlin 13. 1901. S. 218—231.
Man vergl. auch P. Vinassa de Regny. Traccie glaciali ne
Monténégro.
Rend. Ace. Lincei. Ser V. X. 2. 1901. S. 270 u. 271.
«
1174. 1901. V. HQbaer. Geologische Reisen in Nordgriechenland und Make.
donien (1899 Und 1900). Profil durch den hohen Othrys. Rudistenkalk
und Flysch ûber Serpentin mit Chromeisen-Diabase bilden den Kamm
(Kontaktmetamorphose im Kreidckalk). Zveischen Domokds und Pbarsala
(kassidorisches Gebirge) ûber Quarzphylliten kristallinische Kalke. Zwischen
Phârsala und Kato-Sefarli Chloritschiefer tiber iîerpentin und Gabbro. —
Bei Oskûb SûOwasserpliocan. Auch sonst vielfach nachgewiesen. Hei
KOprûlfi mitteloligociine Gombertoschichten ûber Tonschiefer und Serpentin.
Das kristalline Rumpfgebirge Ôstlich vom Pindos streicht nicht parai lel
mit dem Pindos. Stumpfwinkeliges Aufeinandertreffen.
Sitzungsber. d. Wiener Akad. d. Wiss. CX. 1901. S. 171-182.
1175. 1901. V. Ilié untersuchte Liastbs.silien aus Ostserbien (Lias y «nd o).
Ann. géol. Belgrad 1901. V. 2. S. 21 u. 22.
1176. 1901. E. Kaiser besprach nordgriechische Basalte.
Peterm. Mitteil. Erg.-Heft 134. 1901. S. 169 u. 170.
304
1177. 1901. Fr. Kafzer hat gezeigt, ànQ die SuOwnsserablagerungen Bosniens
drei verschiedenen Horîzonten angehôren : dem Oligocân (Kamen]grad und
Oskovagebiet), dem Untermiocân (Aquitan) die meisten Braunkohlen
Bosniens, dem Pliocân (pontische Stufe) die Braunkohlen von Doln. Tuzla.
Zentralbl. f. Min. 1901. S. 227—232.
1178. 1901. Fr. Katzer besprach die Verbreitung der Trias in Bosnien. Werfener
Schiefer und Kalke an der Sanna ûber Earbon und Perm in allmâhlichem
Cbergange. Trias durch Faltung eingesenkt in das Pnlâozoicum. Falten-
streichen SW— NO gegenûber dem Hauptstreichen des Palâozoicums (von
SO — NW). Ira Erzgebirge von Fojnica und Kreschovo Werfener Schiefer
ûber Zellenkalken (Âquivalenten des Bellerophonkalkes) und Grôdeuer Sand-
steinen. Triaskalk, dessen mittlere Partie dem Han Bulogkalk entspricht
(Amm, carinatuSj incultus etc.). Im Ostlichen Bosnien um Cevljanoyié
Âmmonitenkalk, nach A. Bittners Bestimmung obérer Muschelkalk.
Halobienkalk unter Diploporenkalken. Transgredierendes Eocân .stellen-
weise auch in die Trias eingesenkt*.
Sitzungsber. d. bôhm. Ges d. Wiss. Prag. XXI. 1901. S. 1—15.
1179. 1901. Fr. Katzer. Eine G oldseife in Bosnien (Pavlovacbach). Phyllitmaterial.
Ôsterr. Zeitschr. f. Berg- u. Hûttenw. XLIX. 1901. Sep.-Abdr. 12 S.
1180. 1901. A. Kornhuber Opetiosaums Bucchichi (eine Schuppenechse) aus der
unteren Kreide von Lésina.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1901. 8. 147—153.
Abhandl. d. k. k. geol. R.-A. XVII. 1901. 24 S. mit 2 Taf.
1181. 1901. KQrchhoff. Eisenbahnen und Eisenbahnpiâne in Klein- und Mittel-
asien, Persien und Afghanistan. Ûber Vorkommen von Kohlen am obereû
Euphrat und bei Heraklea.
Hettners Geogr. Zeitschr. VII. 1901. S. 609—625 u. 677—692.
1182. 1901. Otto Maas. Der ëalzsee von Lamaca auf C jpern. Das Salz entstummt
dem infiltrierten Meerwasser. (G au dry, Unger und Kotschy)
Hettners Geogr. Zeitschr. VII. 1901. S. 159—161.
1 183. 1901. C. J. Forsyth Major. On the reported occurrence of the Camel and the
Nilgau in the upper miocène of 8amos. Der ^KamelschUdel* ist Palaeo-
tragus Rouent^ Portax (Nilgau) ist Palaeotragus vetustiis,
Geol. Mag. VIÎI. ISOl. S. 354 u. 355.
1183 a. 1901. Al. Martelli. Le formazioni geologiche ad i fossili di Paxos e
Antipaxos nel Mare Jonio.
Bull. 8oc. geol. ital. Kom. XX. 1901. S. 394—436. Mit Taf.
1184. 1901. E. de Martonne hat die Bewegungen des Bodens und die Bildung
der Tiller der Walachei besprochen. Am grôûten westlich vom Oltu
bis an don Rand des kristallinischen Massivs.
Compt. rend. 1901. S. 1140—1143.
1185. 1901. L. Mrazec besprach die klippenfôrmigen Kalksteine bei Podeni-noi
(Distrikt von P r a h o v a) als in den helvetischen Mergeln der Salzformation
eingebettot. (S. Stefanescu hat sic fur anstehend gehalten)
Bull. Soc. Se. Bukarest 1901. S. 229—234.
1186. 1901 (1900). Ausfûhrliche Bearbeitung haben die Granat-Vesuvianfelsein-
schlusse in den tSerpentinen des Paringu massivs durch Munteanil-
Murgoci gefunden.
Bull. Soc. Se. Bukarest. IX. 1901 (1900). 114 S. mit Taf. u. Kartea
(1:10.000 u. 1:25.000).
305
1187. IdOl. E. Naumann. Geologische Arbeiten in .Tapan, in der Tûrkei und in
Mexico. Eleinasien besteht im wesentlicben ans zwei nebeneinander
hinziebenden Gebirgsstilmmen, welche sich mit dem armeniscben Hoch-
lande vereinigen und die mit pliocânen Binnenseeablagerungen erfîillte
Ijkaoniscbe Senke umschlieBen.
Ber. .d. Senckenb. Ges. 1901. S. 79—90.
1188. 1901. Ph. Negris. Plissements et dislocations de Técorce teiTestre en Grèce.
Leurs rapports avec les phénomènes glaciaires et les effondrements dans
Tocéan atlantique. Fûnf Hauptfaltungen : Olympisch NW, vorcretazisch
(Porfido verde antico); pentelisch NO, nachcretaziscb ; achâiscb WNW^
eocân (Serpentin, Granit von Laurium) ; pindisch NNW, miocân; tânarisch
N— S, pliocân (Trachyt und Andesit). Mit den Faltungen stehen zum Teil
die GesteinsausbrQche in genetiscbem Zusammenhang.
Athen 1901. 209 S. mit Karte (1:2,000.000). Zeitschr. Archimedes
(griechiscb). III. 1901. S. 121 — 161. xMan vergl. Boblaye und Virlet
Nr. 60, 1835.
1189. 1901. A. Nehring bat ûber fossile Kamele {Cameîus alutensis) in Rumiinien
und ûber die pleistocâne Steppenzeit Mitteleuropas berichtet. Aus diluvialem
Sand,.der von Lôû bedeckt ist.
Globus 1901. 4 S.
1190. 1901. Y. Paquier berichtete im Namen N. Zl'atarskis ûber die Urgon-
schichten Bulgariens: Lomgebiet, bei Tirnova und Lovetsch. — DerNach-
weis des Vorkommens von Requienienkalken in den Balkanlundcrn reicht
weit zurûck : Bei Vraca scbon 1875 vom Réf. nachgewiesen (Sitzungsber.
d. Wiener Akad. 77. Bd. 1878. S. 272 [32] u. 281 [44]. Scbon damais
wurde der innige Verband mit den hangenden Orbitolinenschichten
erkannt. (Man vergl. auch Denkschr d. Wiener Akad. 1896. LXIII. S. 286.)
V. Paquier bat die Urgonrudisten Bulgariens gleichfalls mit jenen
Frankreicbs und der Schweiz verglichen.
Bull. Soc. géol. 1901. S. 286 u. 287.
1191. 1901. Y. Paquier berichtete ûber das Alter der Kalke mit Rudisten in der
Dobrudscha und stellt sie an die Basis der Kreide. (Man vergl. des
Réf. Vortrag ûber seine Reise in die Dobrudscba. Scbriften d. Ver. zur
Verbr. naturw. Kenntn. Wien 1893, wo er S. 549 die von Peter s fur
oberen Jura gehaltene Tafel bereits als untere Kreide angesprochen bat.)
Bull. Soc. géol. 1901. S. 473 u. 474.
1192. 1901. A. Philippson. Géologie der Pergamenischen Landschuft. (Vor-
laufiger Hericbt.) Vorwaltend vulkaniscbe Gesteine (Tracbyte, Andésite
und Basalte\ Tuffe und SûCwasserablagerungen mit Braunkohlen (unteres
Pliocân). Altère Gebirgsinseln : Kristallinische Schiefer (Madarosgebirge),
an einem Granitstock im 0 Kalke (zum Teil mit Fusulinen), Grauwacken
und Schiefer. Auch Nummulitenkalk. Streichungsrichtungen „verworren" ;
auch das Tertiiir stellenweise intensiv gefaltet.
Bonn, 20. Mixrz 1901.
1193. 1901. A. Philippson. Beitriige zur Kenntnis der griechischeninselwelt.
Kykladen, Skyros und die magnesische Inselreibe (die nôrdl. Sporaden).
Die Kykladen „isoliertc Spitzen eines Gelnrge»-*. Koine allgemein vor-
herrscbende Streichungsricbtung. Naxos und Parcs Streichen nacb NNO
und NO (N-Paros). Intensive Ftiltung auf Paros. Fûnf Gneismasaen: Naxos,
Parot^, Mykonos und Delos, Jos und Seriphos. Schiefermantcl um den
39
306
Gneis. îm SO sedimentâres Gebirge. Das al te Gebîrge schollenfôrniîg
zerstûckt durch Einbrâehe. begleitet von Âusbrûcben vulkanischer Gesteine.
Peterm. Mitt. Erg.-Heft 134. 1901. 172 S. mit 4 Karten. Geologische
Karten der Kykladen, von Skyro und den nôrdlichen Sporaden ( 1 : 300.000).
1194. 1901. A. Ricci. L'Elepbas primigenius délia Dobrogea.
Rend. Ace. Lincei. Rom 1901. Ser. 5. X. S. 14—17.
1195. 1901. A. RQclier. Einiges ûber den Blei- und Silberbergbau bei Srebrenica
in Bosnien. In Quarzpropylit, der palâozoiscbe Gesteine durcbsetzt.
Wien 1901. 54 S. mit 3 Tafelu und geol. Karte.
119(). 1901. F. SctiafTer bat als ein Ergebnis seiner Reise im Jabre 1900 Beitrâgc
zur Kenntnis des Miocânbeckens von Cil ici en verôfifentlicht. GroBe
EinfÔrraigkeit der ifedimente. Seichtwasser- und kûstennabe Bildungen.
Die groûe Mâchtigkeit wird durcb „negative Bewegung der Strandlinie**
erklart. Eine Kartenskizze gibt die Ausdehnung des ciliciscben Mioc&n-
beckens an, sowie die Hauptfaltenzûge (der Hauptsacbe nach gegen SO
konvexe Bôgen), zwiscben welcben das Becken sicb ausdebnt, aus dem W
von Ermenek bis iiber Marascb im 0 binaus, vom Meere bis ûber Goedet»
Nemrun und an den Ala Dagb. Zablreiche Fossilienlisten.
Jahrb. d. k. k. geol. R.-A. 1901. S. 41—75. Ebend. 1902. S. 1—38
(mit Kartenskizze 1:2,000.000).
1197. 1901. R. J. Schubert bat von Ordu amScbwarzenMeer Rudistenkreide
und mitteleocanen Nummulitenkalk besprochen.
Verbandl. d. k. k. geol. R.-A. 1901. S. 94—98.
1198. 1901. R. J. Schubert. Cber don geologischen Aufbau des Kiistengebietes
Vadice-Kanal Prosjek und die Scoglien (Dalmatien). Dinariscbe
Faltenziige. Die Scoglien- Faltenreste. — Aucb ùber das Gebiet der Pro-
minascbichten: Faltenziige der Rudistenkreide im Sûden ûber Dolomiten,
mit Eociln in den Synklinalen. Eine mitteleociine Foraminiferenfauna
von Misée in Norddalràatien.
Verbandl. d. k. k. geol. R.-A. 1901. S. 234—241, 330—336. 1902.
S. 19G-203, 246-251.
Ebend. 1902. S. 267—269. Man vergl. aucb ebend. S. 376—887 uber
den Inselzug Morter, Vergada, Pasman und die begleitenden Scoglien
1199. 1901. J. Simionescu bat von unweit Berlad (Distrikt Tutova, Moldau)
aus pontiscben Tonen einen Antilopenscbadel und Oberkieferzâbne von
Ilipparion gracile angefûbrt.
Verbandl. d. k. k. geol. R.-A. 1901. S. 311 u. 312.
1200. 1901. Augu8t Stastny. Nacbrichten tiber das Quecksilbervorkommen im
triasischen Ablagerungagebieto von Spizza (S iiddalmatien).
Montiinzeitung. (iraz 1901. S. 365 u. 366.
1201. 1901. Ed. Suess. Antlitz dor Erde. Die Tauriden und die Dinariden.
Von Arménien durch don Taurus iiber den Amanus nach Cypern;
aus Oboritalien durch das dinariscbe Gebirge nach Kreta. Scbarungs-
winkol an dor Westkiiste Kleinasiens. Analyse der E. Naumannschen
und Sch afferscheu ^licitlinion" in Kleinasion. Priifung der Frage, ob
an dor Wostkuste Kh?inasiens oino Hcliarung vorhanden sei (^sie ist vor-
handon") und ob dor agaisolio Einbruch „auGerhalb der Tauriden" liège.
Dio albanisclio Tortiarbncht. Die Hauptziige dor Dinariden. Das dinarische
(lobiot von den Ali)on ^dun h einen ununterbrochenen GQrtel . . . tief-
307
grcifender Dislokationen (Tonalitintnisionen) getrennt*. — Der Abgang von
Kartenskîzzen macht den Verfolg dcr Darlegungen ungemein schwierig.
Wien 1901. III. I. S. 402—422.
1202. 1901. Franz Toula beschrieb eine Neogenfauna von Cilicien ans der
Gegend von Karaman. Durchweg Formen, welche sich enge anscblieOen
an âolche der Wiener Bucht.
Jahrb. d. k. k. geol. R.-A. 1901. S. 247—264.
1203. (1902.) Franz Schaffer hat sich ûber den fraglichen Fundort geauflert. Der-
selbe soll mit Godet (Cilicien) iibereinstimmen.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1902. S. 77-80.
Spâter ergab sich (Brief des Einsenders an Toula), daû die Fossilien
bei Laranda (== Karaman) liegen : ,à l'endroit de l'ancienne citadelle
de Laranda, située sur une hauteur derrière la ville."
Ebend. S. 290 u. 291.
1204. 1901. Fr. Toula. Die geologische Geschichte des Schwarzen Meeres. Neun
Phasen vom Oligocan (Burgas) und Oberoligociln. Mediterran (Dobrudscha
— Varna), Sarmat (Marmarameer, Dobrudscha, Bulgarien\ Milotische Stufe.
Congerienstufe (tiefe Bucht ins rumilnische oder danubische Becken).
Paludinenstufe (Rumanien, Marmarameergebiet). Bildung des Bosporus.
Schrift. d. Ver. zur Verbr. naturw. Kenntn. Wien 1901. Heft 1. 51 S.
1205. 1901. S. Uroievié fand Eklogite und Pyroxenite NW von Grabovac (S erbien)
und hàlt den Cer fiir eine lakkolithische Bildung.
Ann. géol. Belgrad. V. 2. 1901. S. 11, 32.
1206. 1901. S. Uroievié untersuchte die Peridotite und Serpentine Serbiens.
Letztere seien auf Peridotite, seltener auf Gabbros zurûckzufuhren.
Ebend. S. 29.
1207. 1901. S. Uroievié hat bei Baranja (S erbien) Kontaktmetamorphosen an
Schiefern und Kalken in der Umgebung des Granits beobachtet.
Ebend S. 75.
1208. 1901. S. Uroievié hat granitische Gestcinc und kristallinisehe Schicfer aus
Rumelien und Bulgarien beschrieben.
Ebend. S. 22—24.
1209. 1901. L. Vancov. Nach langer Zeit erschien wieder eine Arbeit ùber das
Gebiet des westlichen Balkans, gewiO des interessantesten Toiles der
balkanischen Kette (des Réf. ^Grundlinien* — Reise von 1875 — sind
1881 erschienen). Sie behandelt das Gebiet zwischen Berkovica und dem
Iskerdurchbruch, Die verschiedenen Formationen sind genau umgrenzt
und ihre râumliche Ausdehnung ist vielfach veriindert gegeniiber der
Darstellung des Réf., der 1875 ohne Karte dasselbe Gebiet auf vier Rout^n
durchzog und erfreut sein kann, daO ihm keine der Formationen entgangcn
ist. Hocherfreulich ware es, wenn L Vancov die Detailaufnahme aut
Grund der trefflichen russischen Karte fortsetzen wollte. Einzeichnung
der Reiserouten wilre erwiinscht und ebenso eiu ausreichendes Résumée
in einer der Weltspraohen, nach Vorbild der russischen Geologen.
Sofia 1901. Period. Cpisan. LXII. S. 421—463 mit Profiltafel und geol.
Karte (1:126.000) mit 9 Aussch. (bulg. ohne jedes Res.).
1210. 1901. P. Vinassa de Regny. Notizcn aus Monténégro. Moriinen und andere
Eiszeitspuren. Hippuritenkreide und Txias mit Megalodon. VeiTucano mit
39*
308
Ëraptivgesteinseinschlûssen. Man vergl. auch desselben Âutora: Tracce
glaciali nel Monténégro. (Rend. Ace Lincei. 5. X. S. 11 — 14. 1901.)
Rend. Atti Ac. de Lincei 1901. S. 270 u. 271/ BoU. Soo. geol. It XX.
8. 575-578. : _ ._ .
1210a. 1901. P. Vinassa de Regny. Radiolarii cretacei deir Isola di Karpathos.
Mem. Ace. se. Ser. 5. IX. 1901. S. 1—18 m. Taf.
1211. 1901. E. Weiss. Kurze MitteilUng ûber Lagerstâtten ira westlichen Klein*
asien.
Zeitschr. f. prakt. Geol. 1901. S. 249. Fortschr. d. prakt. Geol. 1908.
S. 213. Kârtchen des Steinkohlenreviers von • Heraklea. Text von
B. Simmersbach. Zeitschr. f. prakt Geol. 1903. fcJ. 169.
1212. 1901. A. S. Woodward. On the bone-beds at Pikermi, Attica, and on similar
deposits in Northern Euboea. Die Knochen der oberen Lage stârker
corrodirt und zerbrochen; die Reste durcheinander gemischt. Eine âhn-
liche Fauna bei Drazi n&chst Achmet Aga auf Euboea, wo Hipparion
gleichfalls die hâufigste Art.
Geol. Mag. VIII. 1901. S. 481—486. Rep. Brit. Assoc. for 1901.
S. 656—659. London 1902.
1212a. 1901. C. Zengelis. Neue Braunkohlen in Griechenland sowie ûber einen
Retinit in Thessalien.
Min. u. petr. Mitt. XX. 1901. S. 355 und 356.
1213. 1901. J. M. 2uj0vié hat vulkanische Gesteine der Rhodope untersucht
(Viquesnei 1847) : Rhyolithe, Andésite, Basalte, Perlite und Obsidiane.
Ann. géol. Belgrad 1901. V. 2. S. 38—40.
1214. 1902. F. Blanc. Notes sur les formations glaciaires et les dépote aurifères
de la région deSalonique.
Bull. Soc. de l'ind. min. 1902. I. 2. S. 457—487 mit geol. Karte
(1:300.000) und 2 Tafeln.
Eine âhnliche Arbeit tiber die Région des Eara Dagh erschien Soc.
d'ind. min. St. Etienne. (C. r. 1901. S. 205 und 206 mit Tafel.)
1215. 1902. J. Block. Ûber einigeReisen in Griechenland mit Berûcksichtigung
der geologischen Verhilltnisse sowie der Baumaterialien, insbesondere der
Marmorarten Griechenlands im Vergleiche mit denjenigen Deutechlands
und einiger anderer Lânder.
Sitzungsber. d. niederrh. Ges. f. Nat. u. Heilk. Bonn 1902.
1216. 1902. S. Brusina. Iconogi-aphia molluscorum fossilium in tellure tertiaria
Hungaiiae, Croatiae, Slavoniae, Dalmatiae, Bosniae, Hercegovinae,
Serbiae et Bulgariae inventorum.
Zagrabiae (Agram) 1902 mit Atlas (30 Taf).
1217. 1902. G. V. Bukowski. Zur Kenntnis der Quecksilberlagerstatte in S pizza
(Su dd al m a tien). Im Weifener Schiefer. Schuppenstruktur der Trias
(ûber Muschelkolk bis zum Hallstâtter Kalk, Werfener Schiefer bis Hall-
statter Kalk). Zinnober, gediegenes Quecksilber mit Baryt.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1902. S. 302—309.
1218. 1902. L Cayeux. Sur les rapports tectoniques entre la Grèce et la Crète
occidentale. Im westlichen Kreta nordsûdliche Faltenztige. Wenn sich dos
dinarische System in der Tat nach 0 fortsetzt (wie E. Suess annimmt),
eo musse angenommen werden, daC ein wichtiger Teil davon abgezweigt
309
sei. Denkt an die Môglichkeit eines Zusammenhanges mit der SW-Richtung
des nOrdlichen Afrikas.
Compt. rend. 20. Mai 1902.
1218a. 1902. L. Cayeux bespracb auch die Altersfrage der metamorphischcn
Gesteine Kretas. In Kalkschiefern wurde nachgewiesen das Vorkommen
von Ammoniten und Gastropoden, von Cardinia sp., Myophoria (?) sp.,
Nucuia (?) sp.^ Mytilua «j?., Avieula (?) sp.^ Cassianella sp,, Spiriferina sp,
etc. ; in schwarzen Schiefem das Vorkommen von Myophorien, Leda, Arca,
Pecten etc. Der Autor denkt an metamorphosierte meditercane, wahr-
• scheinlich obère Trias- und vergleicht die metamorphischen Gesteine
(anûer den genannten: Gipse, Zellendolomite, Quarzite vtnd phyllitische
Schiefer in zweî Horizonten sowie Cipolline und Conglomerate) mit jenen
der Westalpen. Cberschiebungen. Die Flyschgesteine Mesozoicum. (Der
Réfèrent erinnert dabei an die Gesteine der sogenannten Grauwacken-
zone der NO-Alpen.)
Compt. rend. 12. Mai. 1902..
1219. 1902. A. Cordelia. Gîtes minéraux et industrie minérale de la Girèce.
Ann. des mines 1902. 2. S; 478—498.
1220. 1902. G. d'Angelis d'Ossat. Observations géologiques sur les méthodes
d'exploitation de quelques mines pétrolifères de la Roumanie.
Mon. des Intérêts Pétrolif. Roumaines 1902. S. 811—815.
1221. 1902. G.' d*Aohiai'di bat bei Kadi-Kale (Prov. Smyrna) syenitische Gesteine
nachgewiesen.
Froc. verb. Soc. Tosc. 8c. nat. Eisa 1902. 10 S.
1222. 1902. K. Diener. Die Stellung der kroatisch-slavonischen Inselgebirge zu
den Alpen und dem dinarischen Gebirgssystem. Die Inselgebirge
mit tertiâren Randzonen. Das TertitU* bis zum Pliocan stark gestôrt. Mit
den dinarischen Falten und dem SO-Abschnitte der Alpen gleichzeitig
gefaltet.
Mitteil. d. Wiener geogr. Ges. XLV. 1902. S. 292—298.
1223. 1902. Th. English. Ûber die neuen Koblen-; und Petroleumvorkommnisse
nôrdlich von der Bucht von Xeros, unweit Gallipoli in der europàischen
Tûrkei. Nummulitenkalke, blaue Schiefer und Sandsteine eine Mulde und
einen Sattel bildend mit Kohle. Daruber weiche Miocankalke und Paîagonit-
tuffe sowie weiche sandige Schichten (Pliociln?) mit Naphtha. Alte Ufer-
wâlle (bis 10 w) mit Dreissensien.
Quart, Joum. 1902. LVIII. S. 150—159 mit Karte.
1224. 1902. Th. Engiish. Of a portion of the northem shore of the Se a of
Marmora and Gulf of Xeros. Die geologische Karte weist auûer einem
beschrânkten Vorkommen von clays und shaîes im 0 nahe der Kûnte
tertiâre Ablagerungen auf: eocane Sandsteine und Kalke, miocîlne Sand-
steine, Ealke und pliocane Sandsteine. Petroleum fuhrende Sande an der
Kûste im 0 und im N von Enos bei Balikeni. Khyolithe und Basalte
• • • besonders im W, Kohle im Eociln im NW, in einem gegen NW konvexen
flachen Bogen. Einfallen gegen SO.
Quart. Joum. LVIII. 1902. Mit geol. Karte (4 miles = 1 inch).
1225. 1902. Faktor. Bohatstvi mineralnî vBosné aHercegovini. (Der Mineral-
reichtum in Bosnien und der Hercegovina.)
Vesmir. XXXn. S. 22 u. 23. Prag 1822.-
310
1225 a. 1902. Th. Fuchs. Ûber einige Hieroglyphen und FucoideB ans den palâo-
zoiflchen Schichten von Hadijn in Eleinasien.
Sitzungsber. d. Wiener Akad. 1902. 7 S,
1226. 1902. R. Gasperini. Geoloski prijegled Dalmacije.
Die Fonnationen werden angefûhrt, mit Verzeichnis der dieselben
bezeichnenden Fossilien.
Fur unseren Zweck ist das reiche Verzeichnis der auf Dalmatien
bezûglichen geologischen Literatur das Wichtigste, weil unôere tîbersicht
ergânzend. 183 Âbhandlungen. (Leider erst im Dezember 1903 erhalten.)
Progr. C. k. èkolsku godinu 1901/02. Spalato (Spljetu) 1902. 47 S.
(kroatisch).
Von Publikationen ûber Dalmatien, welchc im vorstehenden nicht
enthalten sind, seien die folgenden nachtrâglich namhaft gemacht:
1. 185 1. Schlehan. Bericbt ûber die geologischen Verh<nisse und die
Asphaltgesteine Dalmatiens.
Jahrb. d. k. k. geol. R.-A. 1851. II. — Verhandl. S. 137—140.
2. 1852. Fr. V. Hauer. Dber Gebirgsarten und Petrefakten aus Dalmatien.
Ebend. III. 1. S. 192—194.
3. 1852. Al. Braun. Ûber Goniopteris dalmatica vom Mte. Promina. (L. v.
Buch. Ûber Lagerung der Braunkohlen. Berliner Akad. Schr.
1851. Ges. Werke. 4è. S. 980.)
Zeitschr. d. Deutsch. geol. Ges. 1852. S. 558.
4. 1853. V. Franzius. Fossile Oberreste von Anthracotherium minimum
und einer Antilopenart aus Dalmatien.
Ebend. 1852. S. 75-80 mit Tafel.
5. 1858. R. de Visiani. Piante fossili délia Dalmatia.
Mem. Ist. veneto 1858.
6. Bei Nr. 316 wâren noch hinzuzufûgen von Mitteilungen Fr. V. Hauers
aus Dalmatien. Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1862. S. 235 und
240. Sitzungsber. d. Wiener Akad. d. Wiss. LU. 1865. (Cephalo-
poden der unteren Trias.) Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1867.
S. 89 u. 121.
7. 1874. Kowalewsky. Monographie der Gattung Anthracotherium, Palae-
ontographica XXII. (Man vergl. auch R. Hoernes. Verhandl.
d. k. k. geol. R -A. 1876. S. 363.)
8. 1874. D. Stur. Tertiiire Petrefakten von der Insel Pelagosa.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. S. 391.
9.1881. Gorjanovié - Kramberger. Gattung Saurocephalus. Beitrag zur
Neocom-Fischfauna der Insel Lésina.
Jabrb. d. k. k. geol. R.-A. XXXL 1881. S. 371-380.
10. 1882. M. Neumayr. „Die diluvialen Saugetiere der Insel Lésina" sprechen
fur einen Zusammenhang mit dera Festlande bis ins Diluvium.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1882. S. 161.
Man vcrgl. Jahrb. XXXII. 1882. Woldfich. Beitrag zur
Fauna der Breccien. S. 435—470 und Verhandl. 1886. S. 177.
U. 1883. F. Bassani. Descrizione dei pesci fossili di Lésina.
Deukschr. d. Wiener Akad. d. Wiss. XLV. S. 195.
12. 1883. J. Eichenbaum (und K. Frauscher). Die Brachiopoden vonSmokovac
bei Risano in Dalmatien.
Jahrb. d. k. k. geol. R.-A. XXXIII. 1883. S. 713—780 mit Tafel.
311
18. 18S4. F. Teller. Neue Anthracothenenreste aus Sûdsteierniark und
Dalmatien.
Beitr. z. Palaont. Osterr.-Ung. n. d. Orients. IV. S. 45 — 133
{Prominatherium daltnatinum) mit Taf. III u. IV.
Man vergl. Nr. 238, wo die Quelle durch ein Versehen un-
richtig angegeben wurde.
14. 1H86. 6. Staohe. Ûber das Âlter von bobnerzfQbrenden Ablagerungen
am Mte. Promina.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1886. S. 385—387. (Man vergl.
F. R. V. F rie se. Die Bergwerksindustrie von Dalmatien. Wien
1858 und S tac h es Arbeit ûber die Terra rossa. Verhandl. d.
k. k. geol. R.-A. 1886. S. 61—65 mit Lit.-Ang.)
1227. 1902. R. HSrnes. Das Erdbeben von Saloniki am 5. Juli 1902. Die StoO-
linie (Langazalinie) stimmt recht gut mit einer der von Philippson
(1898) und Cvijic (1901) eingezeichneten Linien ûberein.
Sitzungsber. d. Wiener Akad. d. Wiss. 4. Dezember 1902. 91 S. mit
Karte (1:600.000).
1228. 1902. F. Katzer erwahnt ein Kohlenvorkomraen in den Werfener Schichten
Bosniens.
Zentralbl. f. Min. 1902. S. 9 u. 10.
1229. 1902. Fr. v. Kerner. Bericht ûber seine Aufnahmen bei Spalato.
Verhandl. d. k k. geol. R.-A. 1902. S. 269-273.
1230. 1002. Fr. v. Kerner. Tertiiirpflanzen vom Ostrande des Sinjsko Polje in Dal-
matien. 13 Arten (von 27) mit solchen vom Mte. Promina ûbereinstimmcnd.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1902. S. 342—344.
Ûber die Poljen von Blaca und Konjsko bei Spalato. Eociin im
Rudistenkalkgebiet im Norden des Golfs von Salona. Ûbei*scbiebungen.
Ebend. 1902. S. 363—375.
1231. 1902. Fr. V. Kerner. Géologie der Sûdseite des Masor bei Spalato. Dinarisch
streichende, steil zusammengeschobene Falten, im W in die „lesinisclie
Faltung"* ûbergehend: ein gegen die Adria oflfener Faltenbogen.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1902. S. 420—427.
1282. 1902. Fr. V. Kerner. Sebenico^— Trau (Dalmatien). Geologische Karte
(1:75.000) mit Erlâuterungen (88 S.). Hauptstreichen auf diesem Blatte
etwa WNW-OSO, gegen NW— SO auf dem nôrdlichen Blatte (Kistanje
und Demis) umbiegend.
Wien 1902.
1233. 1902. C. J. Forsyth-Major. On the pygmy Hippopotamus from the pleistocene
of Cyprus,
Proc. Zool. Soc. London 1902. G S. mit 2 Tafeln.
1233 a. 1902. A. Martelli. Par os eine eocilne HochOache, Antiparos ein Teil
eines Falten gebirges (Eociin und Kreide).
Boll. Soc. Geol. Ital. 1902. Sept.-Okt. mit geol. Karte (1:75.000).
Man vergl. auch: ebend. 190 J. XX und Rendiconti Ac. Lincei IX.
1901. Rom.
1234. 1902. E. de Martonne. Remarques sur le climat de la période glaciaire dans
les Carpathes méridionales.
Bull. Soc. géol. de Fr. 4. Ser. II. 1902. S. 330-332.
1235. 1902. E. de Martonne. La Valachie.
Paris 1902. 387 S. 5 Karten mit 12 Tafeln.
312:
1236. 1902. G. Melentijevié. Urgon und Apt in Grliste lihcl Gault in Lenovac
(Serbien). Durchsetzt von Âmphiboldacitgângen.
. Belgrad 1902. 23 S. (serb ).
1237. 1902. L Mrazec und W. Teisseyre. Aperçu géologique sur les formations
salifères et les gisements de sel en Roumanie.
Bibl. Mon. des int. pétrol. roum. 1902. 8. 271—281.
1238. 1902. L. Mrazec. Distribution des zones pétrolifères en Roumanie. Im
Senon auf einer groÛen Verwerfung, im Eocân und Oligocân (Moldau),
im Neogen (Walachei). .
Mon. in ter. pétrol. roum. Bukarest 1902. Nr. 48. 10 S.
1239. 1902. L. Mrazec. Geologische Verhaltnisse der Erdôlzonen in Rumâ,nien.
Ôsterr. Zeitschr.. f. Berg- u. Hûtten.w. 1902. S. 348— 351.
L240. 1902. G. Munteanu - Murgoci. Zacémintele suecinului din Romani a. Im
oligocâuen Menilitschiefer. 44 Fundpunkte.
Habilit.-Schrift. Bukarest 1902. 56 S. mit Karte.
1241. 1902. K. Oestreich. Beitrage zur Géomorphologie von Makedonien. Aus-
gescliieden wurden: Granit, kristallinisebe Schiefer, fraglich palftozoische
Schichten, Kalke dei kristallinisehen und palàozoischen ^ Formationen;
Mesozoicum, Kreide, Tertiai* und jungvulkanische Gesteine
Die westlichen Kalkgebirge (Presp.a-See) treteij massigauf, jene Hûdlich
vom Malik-See und in der Mulde Ostrovo — Nisia wechseln mit Sandsteinen
und Serpentinlagern. Rudistenkalke im Sûden. Ausgedehnte Serpentin-
massen am Plateau von Huma werden als eine „tertiare Vulkandecke"
angesprochen.
Abhandl. d. geogr. Ges. Wien. IV. 1. 1902. 169 S. mit geol. Karte
(1:750.000).
1242. 1902. P. Oppenheim. Ûber die Fauna des Mte. Promina [Dalmatien]
♦ (und das Auftreten des Oligociins in Malcedonieii). Poleniiscb gegen
G. Dainelli (Untermiocan des Mte. Promina. Palaeont. Ital. VII. Piça
1901. S. 235 flf.). Oppenheims Schichtfolge : Lucasannhorizont (obères
Mitteleocàn) bis zu den Conglomeraten (vielleicht Gombertoschichten oder
obères Oligocân).
Zentralbl. f Min. etc. 1902. S. 266—281. . '
1242 nr. 1902. P. Oppenheim. Ûber dig.Fossilien der Blâttermergel vou. Theben.
Sitzungsber. d. Mûnchener Akad. 1902. 22 S. mit Taf.
1243. 1902. P. S. Pavlovic. Vorlaufiger Bericht iiber das Oligocan zwisclion Voles
(Kôprûlû) und Stip (Istib) in Makedonien. Reiche Fauna aus dem
niittleren Oîigociin (Gombertoschichten). Daneben wahrscheinlich auch
Priabonaschichten.
Sitzungsber. d. serb. geol. Ges. XII. 1902. Nr. 7.
1244. 1902. J. Peucker. Professer Cvijic on the structure of the Bajkau
Peninsula. Unterschieden wurden : das dinarische System, das graeco-
albanesische System, der Balkan, dieKarpaten. Uni das alte Rhodope-
massiv. AuBerdem die ûbergreifeuden Zonen und die jungen Ausbruchs-
gebirge.
Geogr. Journ. XIX London 1902. S. 735-7.42, Kârtchen im Text
(S. 737).
1245. 1902. A. Philippson bat einen vorlaufigen Bericht erstattet iiber seine Reise
in Kloinasien (1901). Sniyrna, Porgamon, Magnesia, Pbokâa, obères
Miiiindergebiet. Groûe Ausdehnung jungtertiiirer (pliocîiner) SûUwasser-
313.
ablagerungen mît wenigen Arten, auch Pflanzenreste und Braunkohlen-
flôtzchen. Marîn nur bel Denisli und Serakiôi. Vulkanische Bildungen.
Andesitdecken und -Gange und Tuffe im Jungtertiâr. Dièses bei Smyrna
aufgerichtet und gefaltet. Kristallinische Gebirge bei Tmolos und Messogis
(zwischcn Hermos und Miiander). Kayster Ebene ein junger Einbruch.
Schotter bei 700 m Hôhe (zum Beispiel bei Sardes). Fusulinenkalk im
Kaïkosgebiet. Kreidekalk und -Schiefer im NW. Nummulitenkalk.
Sitzungsber. d. Berliner Akad. 1902. IV. S. 68—72.
12^6. 1902. R. Leonhard bat das galatische Andesitgebiet von Angora behandelt
und seine Umgrenzung bis auf eine kurze Strecke in Karte gebracht.
Der westpontische Bogen der Karte Naumanns ist weniger einbeitlich
gebaut» als dieser angenommen. An Scharungen einzelner Bogenstiicke
Durchbruchstellen der andesitischen Massen. Alte Schiefer am Abdagh-
flusse und an anderen Punkten am Sakaria, von Jura obne einbeitlicbe
Diskordanz ûberlagert (Ammoniten des Oxford). Obère Kreide und Eocâ.u.
Auffaltung vor dem Pliocân. Die Andésite ûber dem Eocan und unter
dem Neogen.
Neues Jabrb. B. B. XVI. 1902. S. 99-109 mit Karte (1:1,000.000).
1247. 1902. A. Marteili. I terreni nummulitici di Spalato in Dalmazia.
Rend. Ace. Lincei. XI. 1902. S. 334—337.
1248. 1902. L Mllch. Die ËrguBgesteine des galatischen Andesitgebietes (nordlich
von Angora).
Dacite, Andésite, Tuffe und Basalte wurden ausfubrlinh untersucht
und bescbrieben.
Neues Jahrb. f. Min. B. B. XVI. 1902. S. 110—165.
1249. 1902. A. Phiiippson. Vorlâufiger Bericht ûber die im Sommer 1902 ausge-
ftihrte Forschungsreise im westlichen Kleinasîen.
Im Vilajet Brussa im FluBgebiete des Marmarameeres (Mysien und
W-Phrygien) das Grundgebirge (zum Teil Carbon) mit NNO-Streichen
(Kalke, Schiefer und Grauwacken). Idagebirge Ôstlich von Panderma,
sûdlich bis Balukeser (Kalke, Tonschiefer nnd Grauwacken) mit NW-
und NNW-Streichen ; weiter ôstUch W— 0- und WSW-WNW-Streichen.
Bei Mihalitsch Belemniten (obérer Jura) und Rudistenkalke. Der mysische
Olymp Granitkem mit kristallinischer SchieferhûUe. Analogien mit Ost-
griechenland. Kreide mit Serpentin (Serpentinzone). Sudlich davon
(Simantschai) kristallinische Schiefer und Granit (Erigôs-Dagh). Neogen.
Die -kristallinischen Schiefer am Temnos streichen NO. Groûe lydische,
kristallinische Masse. Viele und ausgedehnte jungtertiare Decken (PHocan
nach Oppenheim) und Tuffe. So einfach wie die ^Grundlinien" Nau-
manns scheint die Tektonik nicht zu sein. — Das Kartenbild diirfte
hier ein vielfach gegen frûher verUndertes werden.
Jahrb. d. H. Wentzelstiltung f. 1902.
Sitzungsber. d. Berliner Akad. d. Wiss. 1902.. S. 68—72. 1903. VJ.
8. 112—124.
1250. 1902. A. Phiiippson bat Nachtrâge zur Kenntnis der griechischen Insein
erscheinen lassen. Von der Insel Mikono und den klçinen Nachbarinseln
bat er eine geologische Karte gegeben. Gneis mit Granitkernen. AmphiboU
schiefer im NO (Phokabucht). îSandsteiue unbestiinniten Alters. Ein ver-
einzeltes Vorkommen von Neogen. — Phiiippson bat auch Leukas und
Ithaka ^onisches Meer) besucht sowie Nikaria (Sporaden) nahe gesehen.
40
3l4
Dort Ëocan ; hier wird Gneisgranit vermutet neben geschichteten Gneisen
oder Glimmerschiefern.
Peterm. Mitteil. 1902. V. 5 S. mit Karte (1:300.000).
1251. 1902. Fr. Schaffer. Zur Geotektonik des sûdôstlichen Anatolien. IL Der
Taurus ein von NO nach SW divergierendes System, dessen einzelne
Ketten aneinander geschoben sind. Das Miocân an der AiiBenseite des
Gebirgawalles bis 2300 m emporgehoben.
Peterm. Mitteil. 1901. S. 132 mit Leitlinienknrte. 1902, S. 270—274.
1252. 1902. Fr. Schaffer. Reise in das Istrandschogebirge (Thrakien).
Mitteil. d. geogr. Ges. Wien 1892 (Vortrag).
1253. 1902. R.J.Schubert Vorlage des Kartenblattes Zaraveechia— Stretto (Dal-
matien). Cenomane Kalke und Dolomite, Rudistenkalk (Turon und
8enon). Mit Austern. Untereocilner Alveolinenkalk, mitteleoeaner Haupt-
nummulitenkalk, Plattenmergel und Conglomérat der Prominaschichten
(Obereoeiin ohne Fossilien).
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1902. S. 351—352.
1254. 1902. R. Sevastos. Sur Tâge des grès carpathiques de Roumanie. Im
Gebiete von Neamtz (Moldau) unterscheidet er Neocom : àSandsteine mit
Hoplites neocom ieit sis f Tone mit Ancyloceras und Hamites („Hieroglyphen-
schichten von Sabassa"). Gault: Kalksandsteine mit Belemnites minimus.
Oberkreide mit Turrilites.
Bull. Soc. géoI. de Fr. 4. Ser. II. 1902. S 375 u. o76.
1255. 1902. J. Simionescu hat die Neoeomfauna des Beckens der Dimboviciora
(Walachoi) und die sarmatische und tortonische Fauna der Moldau
besproc-hen.
Ann. se. Univ. Jassy 1902.
1256. 1902. C. de Stefani und A. Martelli. I terreni eocenici di Metkovich in
D a I m a z i a e in E r z e g o v i n a. Kalke mit MiUolina und Alveolina etc.
konkordant ûber der Kreide. Nach den Nummuliten mehrere Ëtagen
(Thanétien— Lutétien supérieur).
Rend. Ace. Lincei. XI. II. f. 4. Rom 1902.
1257. 1902. P. Vinassa de Regny. Osservazioni geologicbe sul Monténégro
orientale e méridionale. Zwischen Cattaro und Podgorica: Rudistenkalk,
Triaskalk mit Megalodo)?, Gyroporella etc. — Im albanischen Grenzgebiete:
Trias, Kreide mit Capritia, Actaeonella, Korallen, Sphaerulites (Gosau?).
Glaziale Ablagerungen bei Greôa und im Komgebiete. Zwischen Andri-
jevich und dem Lim palaozoische Schiefer mit Eruptivgesteinen. Zwischen
Kolasin und Tara viele glaziale Spuren. A m Vjeternik und Pelijev Brijg
Kreide und Ellipsactinien (Tithon). Die letzteren auch im Kûstengebiete.
Muschelkalk vom Sutorman. Zwischen Antivari und Dulcigno Nummuliten
und Orbitoiden.
Bull. Soc. geol. it XXI. 1902. S. 465-543.
1258. 1902. G. B. Giattini hat die Triasfossilicn von Lovcen (Monténégro) be-
sprochen. Unter anderem eine Favosites-Form : Lovcenipora Vinassai w. sp%
Riv. it. di Paleont. VIII. 1902. S. 62-66 mit 2 Taf.
1259. 1902. L Waagen. Beitriige zur Géologie der Insel Veglia. Sattel ans
Mittel- und Oberkreide, in zvvei Synklinalen Alveolinenkalk und Mergel-
schiefor des Mitteleocans.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1902. S. 08-75, 218-226, 251-255.
315
126a 1902. Sp. Watzof bat ûber die Ërdbcbcn in Bulgaricn wahrend des
XIX. Jahrhunderts berichtet.
Sofia 1902 u. 1903. 96, 47 u. 39 S. Man vergl. Réf. von Rudolph,
Peterm. geogr. Mitt. 1903. Lit.-Ber. S. 179.
1261. 1903. C. Zengelis. Ûber den Magnesit von Griecbenland.
Berg- u. Hiittenm. Zeitung 1902. S. 36—36.
1262. 1902. R. Zuber. Neue Karputenstudien. Ûber die Herkunft der exotiscben
Gesteine am Aufienrande der karpatischen Flyschzone. Reste eines alten
zerstôrten Gesteinswalles. In der Dobrudscha anstehende Gesteine dieser
Art: die Dobrudscha der letzte anstehende Ûberrest des „alten vor-
karpatischen Uferwalies"*.
Jahrb. d. k. k. geol. R.-A. 1902. S. 247—258.
1263. 1902. J. M. îujovié bat die geologisehe Struktur der Insel St Anastasio bel
Burgas iintersucht. Éujovic diirfte jedoch des Réf. Arbeit nicht gelesen
haben (Denkschr. d. Wiener Akad. d. Wiss. 1892. LIX. S. 448). Das kleine
Inselchen bat der Réf. nicht besucht, an der Kiiste gegenûber heim
Leuchtturm aber gibt er Andésite und Tuffbânke an. Die Insel kônnte
man fur ein „abgetrenntes Stûck einer Lava- und Tuifdecke" halten.
Rosiwal bat vom Réf. in dieser Gegend gesammelte Stûcke als Augit-
Biotit-Syenit und als Pori)hyiite bestimmt.
Ann. géol. Belgrad. V. 2. S. 13.
1264. 1902. Marbles of Greece. Stone Trades. XXI. 1902. S. 12. For. Off.
Rep. Min. of Greece von P. Ben ne t.
1265. 1902. Minerai Industry of Turkey. Boracit, Fullers earth, Meerschaum,
Chromit, Lignit und lithographische Steine.
Quarry. VIT. 1902. S. 508-550.
1266. 1903. Bittner Al. Brachiopoden und Lamellibrnnchiaten aus der Trias von
Bosnien, Dalmatien und Yenetien. Nachgelassene Abhandlung des
nur zu frûh verstorbenen ausgezeichneten Au tors. Betritt't Sammlungen
Bukow ski 8 (Dalmatien), Kittls und Katzers (Bosnien). Muschelkalk
im sûdl. Pastrovicchio, von Budua (Dalmatien) aus der mittleren Trias
und dem mittleren Muschelkalke, sowie aus der oberen Trias (Keuper)
karnische und norische Formen.
Jahrb. d. k. k. geol. R.-A. LU. 1902. S. 495—643 mit 10 Tafeln.
1267. 1903. M. Blanckenhorn. Die Vola-(Pecten-^Arten des agyptischen und
syrischen Neogens.
Neues Jahrb. f. Min. 1893. B. B. XVII. S. 163-184, mit 2 Tafeln.
1268. 1903. M. Blanckenhorn. Ûber das Vorkommen von Phosphaten, Asphaltkalk,
Asphalt und Petroleum in Palâstina und Âgypten. Ûber dem Unter-
senon mit Schloenbachien im Mittelsenon die Phosphate und Asphalt-
kalke in der Wûste Juda.
Zeitschr. f. prakt. Geol. XI. 1903. S. 294-298.
1269. 1903. 6. Bontscheff. Sine Arbeit ûber die Sredna Gora sûdlich von
Sliven bis Karlowo (Ostrumelien).
Sofia 1903. Svornik 1 (XIX). 104 S. mit Karten (1:500.000) mit
6 Ausscheidungen.
40*
316
1270. 1903. 6. Bontscheff. Eine petrographische Abhandlung âber das sâddstliche
Bulgarie n. OiFenbar nur fiir bulgarîsche Geologen geschrieben (ohne
Res. in einer der Weltsprachen).
Cpisanie. Sofia. LXIV. 1903. 95 S. (bulg.) mit geol. Karte (1:500.000).
1271. 1903. Brunhuber. Ein Besuch von Santorin (1900).
Ber. d. naturw. Ver. Regensburg. IX. 1903. S. 61—76 mit 3 Tafeln.
1272. 1903. L. BQrchner. Wichtige Funde fossiler Knochen in Arkadien. Ûber
die von Th. Skuphos 1902 am linken Ufer des Alpheios unwçit Mega-
lopolis vorgenommenen Ausgrabungen. Es sollen gefunden worden sein:
Elefantenreste von kleinen und groflen Individuen, Reste von FluDpferd,
Bibcr, Hirsch, Reh, Antilope, Gazelle, Nashom, Mastodon und Uipparion.
(68 Kisten voll!)
Ber. d. naturw. Ver. Regensburg. IX. 1903. S. 119—123 mit Kârtchen.
1273. 1903. Geza v. Bukowski. Geologiscbe Detailkarte von Sûddalmatien.
Blatt Budua. 17 Ausscheidungen.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1903. 1 : 75.000.
1274. 1903. L. Cayeux. Existence du jui-assique supérieur et de Tinfracrétacé dans
Tile de Crète. Am Westfafie des Ida im Bereiche des 4000 m m^htigen
Macigno, ein Ealkriff mit Rhynchonella inconstans, Terebratula subsella etc.
(Kimmeridge). Lose Korallenblôcke deuten auf frûhere grôûere Verbreitung
der Riftkalke.
Compt. rend. 1903. 2. Febr.
1275. 1903. L. Cayeux. Existence du crétacé inférieur en Argolide (Grèce). Kalke
mit Nerinea und Toucasia (Urgon), darûber Kalke und 3chiefer mit
Globigerinen und Radiolarien, graue Kalke mit Phylloceras infundibulum,
Deamoceras Neumayri (Hauterive). Sei-pentinÔse Conglomerate (Jura)
lagern diskordant auf grauen fossilienfreien Kalken.
Compt. rend. 1903. CXXXVI. S. 165— 166.
1276. 1903. Léon Chalikiopouloe. Sitia, die Osthalbinsel Kretas. Eine geographische
Studie. Die geologiscbe Karte weist 10 Ausscheidungen auf. Kristallinische
Schiefer und Plattenkalk (Trias), hauptsâchlich im Westen in grôOerer
Ausdehnung auftretend. Massiger Kalkstein: Obère Kreide und Dnter-
eociin, hauptsâchlich im Osten und Sûden. Obereociin, Oligociln und
Mittelmiocân in verschiedenen Conglomeraten. WeiÛe Kalke und Mergel:
Miociln, Unter- und Mittelpliocàn. — Die Streichungsrichtungen deuten auf
groûe Verschiedenheit im tektonischen Aufbau. Im 0 mehrfach seibst
N — S-Streichen. Schôner Bruchrand des Plattenkalkes am Plakoti. Trias-
faltung. Emporwôlbung der Kreide. — Eocânkalke („ro8tfôrmige Gliede-
rung**), Beckeneinbriiche, Grabenbriiche und Hebungen im Neogen.
Inst. f. Meeresk. etc. der Univ. Berlin. IV. 1903. 138 S. mit topogr.
(Isohypsen-) und geol. Karte (1 : 100.000) und geol. Profilen,
1277. 1903. G. Dalnelli. Di alcuni rumoii naturali che si odono presso Otres,
Bribir in Dalmatia.
B. délia Soc. Geogr. It. Ser. IV. IV. 1903. S. 303—328.
1278. 1903. Deprat. Note préliminaire sur la géologie de l'île d'Eubée. Im S:
Gneis, Glimmerschiefer, Glaucophanschiefer, Chlorit- und Amphibolschiefer.
Devon und Karbon (mit BeUerophoUj Euomphalus und mit Fusulinen)
im Zentrum. Gefaltet vou SW— NO. Permische Breccien und fragliche
Trias; Rhiit mit Megalodon Gilmbeli (schwarze Kalke), Diceras-Kalke
(Jura), Requienienkalke (untere Kreide), Rudistenkalke, Flysch. Gabbros
317
und Iherzolithischc Gesteine im Bcreiche des Mesozoicums. Kontakt-
erscheinungen
Compt. rend. CXXXVl. 190S. S. 105—107.
1279 1903. 6. de Angelis d'Ossat. Sopra i gîacimenti petroliferi délia zona neoge-
nica della Rumenia.
Giom. Geol. prat. Genua 1903. 9. S.
12S0. 1903. J. Félix. Die Anthrozoenfauna des Glandarîenkalkes. Âus: Rauf,
Félix und Blanckenhoin: Die fossile Fauna des libancsischcn Jura-
kalkes. — (30 verschiedene Arten).
Beitr. z. Palâ,ont. u. Geol. v. Ôsterr.-Ungam und des Orients. XV.
IV. 1903. S. 165—183 mit 2 Tafeln.
1281. 1903. R. Fitzner. Forschungen auf der Bithynischen Halbinsel. Haupt-
s^hlich Reiseschilderungen mit eingestreuten geologisclien Notizen. Be-
stâtigung T oui as Angaben ûber die Trias am Golf von Ismid. Viele
Lileraturangaben iiber die Erdbeben.
Rostock 1908. 183 S. mit topogr. Karte (1:150.000) und 3 Profilen.
1362. 1903* Yi Haardt von Hartenthurn. Die Kartographie derBalkan-Halbinsel
ira XIX. Jahrhundert. Auch die geologischen Werke und Earten werden
in dieser umfassenden Arbeit berûcksichtigt.
Wien 1903. 607 S.
1283. 1903. 0. P. Hay. On a collection of upper cretaceous fishes from Mount
Lebanon, S y ri a, with descriptions of four new gênera and nineteen
new species. Von 8aliel Aima, Hakel und Hajula.
Bull. Am. Mus. Nat. Hist. XIX. 1903. S. 395—452, mit Tafel XXIV—
XXXVII.
1284. 1903. V. Hilber und J. A. Ippen. Gesteine aus Nordgriechenland und
dessen tûrkischen Grènzlândem. Granit, Nephelinsyenit-Porphyr, Diorit
Gabbros, Diabase, Serpentine, kristallinische Sehiefer usw. in vielen Typen.
N. Jb. f. Min. etc. Beil.-Bd. XVIII. S. 1-56, mit 5 Tafeln.
1285. 1903. Fr. Katzer. Geologischer Fûhrer durch Bosnien und die Herce-
govina. Herausgegeben anlaûlich des IX. Intern. Geologen-Kongr. von
der Landesregierung in Sarajevo 1903. Mit 8 Karten.
1286. 1903. W. Kaunhowen. Tektonik und Minéralisation des L a u r i o n. Nach
Ph. Negris: Plissements et dislocations de Técorce terrestre en Grèce
etc. Im Laurion aile von Negris angenommenen tektonischen StOrungs-
richtungen. Die âJtesten Bildungen bis zum oberen Marmor: olympisch;
die Kreide westlich ' vom Propheten Elias : pentelisch (Diaklasen) ; die
Faite von Plaka und die Lykabettosschiefer : achaisch (Granit, Gabbro).
Die ErzfÛhrung vielfach in Kltiften in der Richtung der pindischen Faltung.
Hoffentlich &u0ert sich noch Philippson iiber dièse Angaben.
Zeitscbr. f. prakt. Geol. XI. 1903. S. 303— S06.
1 287. 1903. Fr. V. Kerner. Reisebericht aus dem Ostlichen Mosorgebiete (Dalmatien).
Verhandl d. k. k. geol. R.-A. 1903. S. 215—219.
1288. 1903. E. Kittl. Die Cephalopoden der oberen Werfener Schichten von Mue in
Dalmatien, sowie von dalmatischen, bosnisch-hercego vini-
se h en und alpinen Lokalitaten.
Abh. d. k. k. geol. R.-A. XX. 1. 1903. 77 S. m. 12 Tfln.
1289. 1903. Al. Martelll. Il flysch del Monténégro sud-orientale.
Atti R;. Ace. d. Lincei 1903. Rendic, 12. S. 166—171.
318
1290. 1903. E. de Martonne. La Value hic, essai de monographie géographique.
XV. 887 S. Paris 1903.
Ein Kapitel handelt von der Tektonik der Kai-paten. Ëin geologisches
Kârtchen ist beigegeben.
1291. 1903. L. Mrazec. Contribution à Tétude des formations pétrolifères de
Roumanie.
Ober die stratigraphisch - tektonischen Verhâltnisse der Petroleum-
region von Campina. Die mâotischen Schichten eine gegen N ùber-
gekippte Antiklinale.
Monit. des Int. pétrolif. roum. Bukarest 1903. S. 167—169.
1292. 1903. E. Oberhummer. Die Injsel Cypern. 1. Quellenkunde und Natur-
beschreibung. (Nut^sbare Mineralien.)
Mûneben (Th. Ackermann) 1903. Gekr. Preisschrift mit 8 Karten.
Ein Querprofil nach Bergeat.
1293. 1903. A. Philippson. Zur Géologie Griechenlands. Stellungnahme zu
Cayeux'schen Angaben. (Man vergl. Nr. 1218 u. 1275) Vor allem weist
er auf seine Annahnien h in von Oberschiebungen gegen W, ûber sicher
alttertiaren Flysch der groûen Flyschzonen des Westens. Die Pindos-
Olenoskalke seien ûber den Flysch, nicht dieser ûber die Nummulitenkalke
geschoben.
Monatsber. der Zeitschr. der Deutschen geol. Ges. Nr. 4. 1903 u. vom
1. Juli 1903.
1294. 1903. K. Renz. Zur Altersbestimmung des Carbons von Budua in Sud*
daim a tien. 32 Arten. Erwâhnt werden auch „ziemlich ausgedehnte
Juravorkommen" auf Corfu und in der Bucht von Cattaro. Das Carbon
von Budua entspricht dem mittleren Obercarbôn (Auemiggschichten).
Monatsber. d. Deutsch. geol. Ges. 1903. 5. 6 S.
1295. 1903. K. Renz. Neue Beitrâge zur Géologie der Insel Corfu. Lias ziemlich
ausgedehnt. Fosidonomya Bronni in Schiefern bei Lavki (nach de Stefani
Kreide, nach Partsch Trias). Ammoniten in Homsteinschichten. Lias
und Dogger. Die Vigliiskalke (Partsch) Jura oder Kreide und nicht
Eocân (de Stefani). Die Mergelschiefer und Sandsteine von Spartilla
(.Flysch* nach Partsch) sind eociin (Nummulitenfunde). (îberschobene
Faite des Mesozoicums.
Erwâhnt wird ein Doggervorkommen mit Ammoniten am Eap Scala
(Albanien).
Monatsber. d. Deutsch. geol. Ges. 1903. 5. S. 10—16.
1296. 1903. F. SchafTer. Cil ici a. Die geologische Ûbersichtskarte des sûdOstlichen
Anatoliens mit 18 Ausscheidungen.
Sûfiwasserpliociin (Antaki). Mannes Pliocân (Antaki, Alexandrette
und um Tschorak, nahe den Kûsten). Neogene Sûfiwasserbildungen des
Innern (Karaman-Eregli und am Amanushange bis gegen Marasch).
Groûe Verbreitung des marinen Miocans. Mitteltertiâre Brackwasser-
bildungen (zum Teil Braunkohlen fûhrend; Arabli N und mehrere kleinere
Vorkommnisse im Innern). Eocân (Karabunar-Dagh N). Eocân oder kreta-
zische Kalke (Golf von Alexandrette und im Ala-Dagh). Bunte Hornstein
kalke und Mergel, Karbon (am Sarran-Su). Devon '^Imbarus Mons). Silur
(Sarran-Su). Kristallinische Kalke, Phyllite und Schiefer (Dûmbelek-Dagh
und Nx GOk-Su N und kleinere Vorkommnisse im SO). Granit (Nigde SO).
âl9
Altère vulkanîscbe Gesteîne, Serpentin (Ànianus Ms. und kleinere Vor-
kommnisse im SO). Jungvulkanische Gestcine (im NW und im 80).
Von den zahlreichen ^Leitlinien* der friiheren Mitteilungen sind nur
wenige beîbebalten.
Peterm. Mitteil. Erg..Hft. 141. 1903. 110 S. mit 2 Taf. (geol. Karte
1:1,000.000).
Man vergl. Mitteil. d Geogr. Ges. Wien 1903. Heft 1—4.
1297. 1903. R. J. Schubert. Ober einige Bi val von des introdalmatiniachen
Rudistenkalkes. Obères Cenoman.
Jahrb. d. k. k. geol. R.-A. 1903. S. 264-276 mit Tafel.
1298. 1903. R. J. Schubert. Zur Géologie des Kartenblattbëreiches Benkovac— Novi-
grad(Dalmatien). Das Gebit zwischen Polesnik, Smildic und Possedaria.
Eine Anzahl von ,Kûstenfalten'* (4). Bruchgebiete, GewôIbebrUche.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1903. S. 143—150 u. 204—215.
1299. 1903. R. Sevaetoe. Sur la faune pleistocène de la Roumanie. Megaceros
hibemieuêy Elephas pntnit/enius , Acetatherium incisivum , Rhinocéros
leptorhinuSf Cervus àlces^ Bos primîgeniuSy Ursus spelaeus von moldaui-
schen Lokalitâten.
Bull. Soc. géol. de Fr. 1903. 4. Ser. III. S. 178—181.
1300. 19(K). Bruno Simmerebach. Da» Steinkohlenbecken von Heraklea in Klcin-
asien.
Zeitschr. f. prakt. Geol. 1903. S. 169—192 mit kloinen Kartenskizzohen
im Text.
1301. 1903. Alph. Stubei. Das nords jrische Vulkangebiot HuurTin, Dscholûn etc.
Hauran ein m'onogener Bau. Diret-et-Tulul peripherische Herde: viele
Ausbruchskegel auf eincm Lavaplateau. — Beschreibung von Bildern.
Leipzig 1903. VerOffentl. d. vulkanol. Abt. d Grass Mus. 21 S. mit
topogr. Karte (1:500.000).
1302. 1903. L. Yankov. Hydrologisch- geologische Untersuchungen des an die Ther-
malquellen von Slivno (Ostrumelien) angrenzenden Terrains. Quell-
spalten in der oberen Kreide mit obercretazischen Ausbriichen im Zu-
sammenhange. 45*5*' C.
Period. spisanie. LXIV. 1903. Sofia. Mit geol. Karten (1:126.000 und
1:4000) [bulgar.].
1303. 1903. P. Yinaeea de Regny. Fossili del Monténégro. Die Muschelkalk-
fauna der Ealke vom Sutorman, darunter einige Arten der Schichten
von St. Cassian. Erinnert an jene der Marmolata.
Mem. R. Accad. Se. Bologna, X. 28 S. mit 2 Tafeln.
1304. 1903. P. Yinaeea de Regny. La fen-ovia transbalcanica. Buhnprojekt
von der Adria nach Nisch und eventuell bis Orsova.
Giom. Geol. prat. Genova. 1. 1903. 16.
1305. 1903. L. Waagen. Beitrag zar Géologie der Insel Veglia.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1903. S. 235—238.
Man vergl. ebend. 1902. S. 68, 218, 251.
1306. 1903. L Waagen. Die Aufnahmen im Nordteile der Insel Cherso.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1908. S. 249-251.
1307. 190:J. 6. N. Zlatareki. Carte géologique du défilé de l'Lsker, de Sofia à
Roman et des pays limotrophes (Bulgarien). 1:150.000. Mit 22 Aus-
scheidungen. (Leider ohne Routenangabt».) Wurde mir in der Sitzung
des Eongresses am 25. August nach meinem Vortrage ubergeben und von
320
mir dem Kongreû vorgelegt. Die von mir als ,Korallen- und Nerineen-
kalke, zum Teil homsteinfiihrend, angefuhrten Bildungen im NW von Sofia,
am Sûdrande des Balkans, werden als Jura supérieur (Malm) V^ezeichnet.
DaP der Jura im westlichen Balkan eine grOÛere Ausdehnung besitzt, als
auf meiner Karte (1881) angegeben, wnr vorauszusehen. (Man vergl.
Nr. 930.) Eine viel groPere Ausdehnung, als ich angenonimcn, haben
nach dieser Karte die ,Quarzporphyre* amisker, sûdsûdwestlich von Vraca.
Neu iat ein Pliocânvorkommen in der Ostecke des Beckens von Sofia.
Wir dûrfen auf die Erlîiulerungen gespannt sein: wie ich hôre, wird
denselben ein kurzes franzôsisches Résumée beigeffigt sein.
Eartograph. Inst. Sofia 1903.
1308. 1903. Notiz ûber „die Kupfergruben" der Dobriidscha. Sûdlich von
Macin — Tulcea.
ZeiUchr. f. prakt. Geol. XL 1903. S. 318»
1309. 190)$. Ûber Erdbeben in G r i e c h e n 1 an d vergl eiche man : Bulletin mensuel
Séismologique. Publié par la Sect. Géodynamique de l'Observatoire National
d'Athènes. Vlll. 1903.
1310. 190:{. Bâte, M. A. Dorothy. On a extinct spccies of Genêt {Gettetta plesictoides)
from the Pleistocene of Cyprus.
Proc. London. Zool. Soc. 1903. 4 S. mit Tafel.
1311. 1903. A. Faidiga. Das Erdbeben von Sinj, am 2. Mai 1898.
Sitzungsber. d. Wiener Akad. d. Wisa. 1903. 162 8. mit 3 Tafeln.
1312. 190^}. G. Munteano-Murgoci. Gisement de succin de Roumanie.
Moniteur des intér. petrolilifères roumains 1903. Nr. 6> 7, 8» 10, 11,
14, 15, 16. (Man vergl. Nr. 1240).
1313. 1878. Th. v. Hoidreich (La faune de la Grèce) bespricht Funde von Ele-
fantenziihnen (Elephas antiqintatis?) und Bos pnmigenius im Bette des
Alpheios. Philippson (Peloponnes S. 254) vermutet eine Verwechslung
mit Elephas meridionalisi^
I. Athènes 1878. S. 6.
1314. 1903. Ph. Negria. Régression et transgression de la mer depuis IKpoqae
glaciaire jusqu'à nos jours.
Rev. univers, des Mines etc. Liège '903. III. 4, 83 und 2 Seiten mit
Karte (Leukada).
(Bei der miihsamen Druckkorrektur unterstûtzt^ mich der Adjunkt meiner
Lehrkauzel Herr Dr. Josef Porsche, wofiir ich ihm meinen verbindlichst^n
Dank sage.)
321
I. Autorenverzeichnis.
Abdullah Bey (Dr. Haiumçrschinidt) 371.
468. 409. 42Z.
Âbegg 468.
Abel J. 150. 20>. .
Ackner M. T. 215.
Ainsworth 80.
Alberta C. 770.
Alimanestianu C. 963. 1039.
Ammon L v. 1098.
Anastasiu V. 991. 1028. 1060. 1061. 1153.
Andcrson H. J. 169. 214.
Andrae C. 250.
Andrée Th. 562. 563. 601.
Andreossy 21.
Andrian F. v. 410. 422.
Andruasow N. 964. 1161.
Angelis d'Ossat, G. de 1220. 1279.
Angelot V. F. 182.
Ankel O. 742.
Ansted 322. 423. 453.
Antula D. 1120. 1162.
Ardaillon E. 1029. 1167.
Audjo J. 49.
Baldacci L. 789. 969. 1049.
Barbi W. 985.
liarbiani D. G. und B. 82:4.
Barker 633.
Bassani F. 1226 (11).
Bâte D. M. A. 13:0.
Beck R. 1122. 1162flr.
Becke Fr. 539. 540.
Beecher 210.
Belamy C. V. 1121.
Bennet V. 1264. .
Beral M. E. 358.
Bergeat A. 872. 928.
Bertou 81. 92—94.
Bertrand E. 623.
Bionconi J. J. 170. 345.
Bielz A. E. 331. 630.
Binder J. J. 993.
Bird 18. 23.
Bittner Alex. 495. 541. 564. 602. 613.
658. 711. 716. 748. 771. 772. 812. 840.
848. 873. 924. 938. 952. 958. 965.
1128. 1163. 1166. 1178. 1266.
Blanc F. 1214. -
Blanche 158.
Blanckenhom M. 813—815. 849. 860.
869. 906. 966. 1018. 1030. 1031. 1062.
1067. 1267. 1268.
Blau 0. 373.
Block J. 1215.
Boblaye, E. le Puillon de, siehe Paillon
de B.
Boehm J. 1124.
Bôckh J. 10.
Boïatzia J. 744.
Bonarelli 1124 a.
Bontscheff G. 1014. 1125. 1126. 1164.
Bontscheff St. 992. 1269. 1270.
Booth 195.
Botea 659.
Botta P. E. 27. 32.
Boue Ami 21. 22. 47. 55. 56. 69. 70. 82.
95. 96. 105. 106. 133. 159. 171. 189
bis 191. 202. 209. 232. 233. 259. 286.
287. 312. 324. 332. 3;H3. 346. 359. 360.
411. 411^7. 424. 444. 469. 542. 565.
603. 790. 946. 969.
Bourguignat J. R 604.
Bowen G. 83.
Brandis E. 907.
Brankowich G. 203.
Braun Al. 1226 (a).
Brauns A. .271.
Breithaupt 272. 273. 293.
Brongninrt 25. 301.
Brown A. 21. 84.
Brunhuber 1271.
Brusina S. 874. 994. 1210-
Buch L. V. 15. 16. 1226 (3).
BUckingH.620.021. 682.683.711. 840.924.
41
322
Bùrchner L. 1272.
Bukowski G. v. 745. 791. 792. 820. S25.
S5l. 854. S75. 908. 909. 938. 939. 995.
996. 1063. 1094. 1165. 1166. 1217.
1266. 1273.
Bnrgerstein L. 522. 666.
Bnrsian 219. 407.
Bnrton R. F. 567.
Butureanu V. C. 1032-
Cailler 57.
CalTert Fr. 605.
Canavari M. 6S4. 6S5.
Capellini G. 394. 674.
Carrara J. 192.
Cas«tti M. 933.
Castellan 5.
CaTeui L. 1167. 1218. 1218 a. 1274.
m
1275. 1293.
Cecconi 1049.
ChalioojK^ulos Léon 1276.
Chela>.<i It. 910.
Choiseul 22.
Cigalla de 115. 139. 325. 374.
Clarke E. D. S.
Claj W. N. 141.
Cobalcescn G. 63S. 660. 70a 816.
Coid 721.
Coleman Lviuan 234. 375.
Conrad A. T. 210. 214. 425.
Coquand 377. 395. 543- 544.
Cordella A. 334. 412. 426. 545. 546
661. 1219.
Corte>e E. 654.
C"*m*:ivici L. C. 773.
Co-ta O. G. 251.
Cotta B. V. 335. 347. 547.
Cotteaa G. 413. 911.
Ci^dner G. R. 54S-
Curtins E. S'àba.
Cviji -T.S76. KI6.5.H2S— 1130. 116S.1169.
IKiinr: i G. 1170. 1242. 1277.
1»^:: r Edzn. 336.
I».:::.^- fi:yj-CÀ-2. 722.
D.^:.. :r A::-. 224. JS-. 34S.
!• Ar :.;^ l^S. 220. 302. 303. 360. 372.
1''\t Li^iii MI. 1221.
I».:r»^'. " r Krjr.'S 14-
De :I'*-:.T îr2.
Davis 746.
Darr J. 58. 123.
Day A. E. 852.
Delesse 193.
Deprat 1278.
Dervieux 1124 a.
Deshayes 40.
D'Harweng J. 881.
Diener K. 691. 701. 714. 723. 786. 738
747. 74a 1062. 1222.
Diest T. 1066.
Diller J. S. 66*2. 663. 669.
Dimitrow L. 912.
Dinic M. St. 817. 853.
Doelter Corn. 479.
Dollfnss G. F. 942.
Domnandos 97. 116.
Doss Br. 724.
Doavillé H. 997—999. 1167.
Dozon 480.
Draghicenn M. 643. 664. 702. 818. 935.
967. 1000.
Dreger J. 877.
Dùcker t. 445. 481.
Davenoy 221.
Egerton P. G. 145.
Ehnenberg A. 181. 774.
Ehrenberg C. G. 19.
Ehrenburg K. 793.
Eiohenbaom J. 1226 (12».
Enderle J. 1171.
Engelhardt H. 665. 1131. 1172.
English T. 1223. 1224.
Erôs L. 1132.
Escherich K. 1046.
Etheridge R. 534.
Etting$han$en C. t. 222. 251 «.
Faidiga A. 1131.
Fairbaim W. 140.
Faktor 122Â.
Félix J. 12ea
Fellows Ch. 117. 211.
Ferus*ac 13. 21-
Fiala Fr. 878.
Fiotiler G. K. 114. 71«L
Finckh L. 1067.
Finks W. T. 1122. 1162 «.
Fischbach W. 1*73^
Ficher H. 619.
Kiricber P. 369. 638.
Fischer Th. &49. 918.
Fiacber v. Waldheim. 212.
Fitzner R. 1281.
Fliche 1068.
Foetterle Fr. 414. 427-439. 444.
Fontauues F. 470. 72&. 726.
Forbea E. 134. 148. 149.. 160. 162. 163.
165.
Forehhainmer P. W. 59. 124.
Foraier W. G. 919.
Forsyth-Major 775. 861. 886. 896. 1074.
1183. 1283.
Fortin 4.
FoulloD H. B. V. 644. G66. 703. 749. 820.
854. 866. 879. 914.
Fontjuâ F. 361. 377. 396. 419. 496. 497.
668. 821. 943.
Foi A. L. 482.
Fraos Oskar 67. 378. 411. 471. 501. 623.
650. 747.
Franovic-Gavazzi A. 823.
Franzius 1926 (4).
FraUBcher K. 1226 (12).
Frejdier-Doubreuil 920.
Friese Fr. v. 1226 (14).
Fritech K. v. 379. 387. 487. 606. 6G9.
646. 704. 921.
Ftiehe C. W. C. 880.
Fâcha E. 464. 750.
Fachfl P. 606.
Furhs Th. 430. 498-600. 524. 525. 661.
555. 670-572. 622. 705. 706. 822.
922. 944. 12251.
Gaillurdot Ch. 86. 262. 258.
Oarella N. 236.
Oauperini 761. 752. 1226.
Gaudrj- A. 223. 234. 237. 260. 261. 283.
Î94. 295. 301. 303-306. 311. 813biB
315. 849. 357. S62. 445. 446. 541.
928. 1182.
Georgiades G. A. 916.
Germar E. J. 9,
Giattini G. B. 1268.
GintI B. 560.
Gobantx A. 880. 945.
GOtting 727.
Goetx W. 1133.
6old«chmidt V. 749.
Gorceix H. 431. 438. 455. 456. 472—474.
502.
Ûorjauovié— Kramberger 864 a. 880<i.
967 a. 1226 (9).
Gregory J. W. 968.
GriesebQch A. IIB.
Griffith A. B. 728.
Grimm H. 307.
Griramer J. 1134. 1173a.
Grodeck A. v. 707.
Groller v. Mib^cnsee M. 516.
Gnettard 6.
Guilloui A. 856.
Gurlt A. 646.
Ilaardt v. Hnrtenthurn 1282.
Hac-quet B. 4o.
Huhn V. 824. 381.
HalQvata J. 607.
Hamilton W. J. 71. 78. 86. 87. 98. 99.
107. 112. 125. 136. 164. 182. 236. 255.
Hamlin 686.
Hantlten M. v. 290. 882. 8806.
Horless Ch. F. 119. 151.
d'Harweng J. 881.
HaMçrt K. 969. 11786.
Hauer Fr. v. 172. 296. 816. 326. 368.
866. 897. 426. 457. 573. 647. 687. 688.
729. 882. 1001. 1236 (2). 1226 (6).
Hauer K. v. 467.
Hauslab 34.
Hftuijmann 146.
Hay 0. P. 1283.
Heclcel 167.
UL-dcoborg 72. 136.
Helilrt-ich M. de 262.
Heluihacker 574.
Ilerbich Fr. 608. 629. 708. 763. 816. 867.
1050.
Herder v. 152.
Héron-VillefosBe 7.
HilberV. 609. 946. 970. 979. 981. 1002.
1016. 1016. 1284.
Biliaire G. Ht. 40.
Miller F. 1069.
Hitchcock E. 137.
Hocbstetter F. v. 415. 432. 447. 1125.
Hocquard 308.
Hoefer H. 448.
UiSrnes M. 262. 274.
4Ï«
324
aoracs Rud. «76. 483, Q0.1. S79. 610.
648. 916. 1226 (T). 1227.
Hormanu F. 484.
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KatïerFr. 1095. 1136. UC3. 1172. 1177
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Kaunhowen W. 1286
Kellner 687.
Kerner Fr. v. 917. 947 n. 972. 973. 1004.
. 1034. 1070. 1093. 1137. 1229-1232.
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Kiepert H. 754.
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Kind 326.
Kinketin 1071.
Ki»putio M. 883a. 1138.
KittI E. 755. 973 n. 1001. 1036. 1139.
1266. 1287.
Knapp 476.
Kobell Fr. T. 51. 126.
Koeoen A. v. 897. 918,
Korabuber A. 468. 1180.
Kossmat Fr. 1061. 1109.
KoUchy Th. 227. 263. 280. S67. 1182.
Kovalevsky G. 100. 109. 1226 (7).
Ktasser F. 826.
KQrchhoff 1181.
Lacroii A. 225. 827. 860. 1005. 1037.
1038, 1072. 1096.
Landerer 75. 138. 142. 163. 174. 176,
184. 186. 194. 281. 297. 838. 459. 504.
Lanza 258. 326.
Lapparent A. de 1006.
Lnrtet L. 3Ba 361. 366. 367. 383. 399.
413, 416. 441. 628.
Launay L. de 777. 884. 948. 974. 1068.
1078.
Laurent L. 1075.
Leake B2.
Lebrun Com. 2.
Lehmann P. 710.
Lennox A. 384.
Leonhard R. 1097. I24G,
Lepsius R. 828. 840. 8d5a. 921. 1007.
1029.
Leasmann A. 400. 439.
Lewis Ë. R. 652.
Leyceeter E. M. 204. 213.
Limbricht M. 903.
Liiidenuayer 251. 278, 298. 317,
Lipold M. V. 291.
Locard A. 668.
LofTelholz v. 626, 658.
J, 00 wiiifii.in- Leasing 766.
L8wy E. 767.
Losanié M. 626-
Ludwig E, 796.
Luedecke 0. 506,
Luiggi U 611.
Luksch 949.
Luschan F. v. 706. 778. 799.
Ljnch W. F. 186. 195. 214.
Lysel, de. 41 53.
Haas O. 1182.
Magnaghi G. 13. 904.
Major Fornj-th, siebe Forsyth-Major.
325
Maraldi ].
Marchesetti C. de 506.
Manon A. F. 1076.
Mark W. v. der 829.
Martelli A. 1140. 1188 o. 1233 a. 1247.
1256. 1239.
Martin F. 0. 60.
MartonneE.de 1099- 1100 a. 1141. 1184.
1234. 1235. 1290.
Melentijevié G. 1236.
Merill S. 507.
Messala C. 120.
Meyer Herm. v. 238.
Mezièrcs 226.
Miaulis Gapt. 508.
Michel J. 264.
Michel L. 623.
Milch L. 1248.
Mildensee M. Groller v, 516.
Miliôevic M. Gj. 509.
Mircea C. R. 1042.
Miskavic 1148.
Mitzopulos 779. 830. 950. 1101.
Môllmann W. 886. ,
Mojaisovics E. v. 460. 578 612. 613. 636.
729. 1008.
Molon F. 529.
Moore 88.
Morlot A. V. 176.
Mousson A. 292 a.
Mrazec L. 975—977. 1009—1012. 1039
bis 1041. 1076—1079. 1102. 1142.
1142a. 1185. 1237—1239. 1291.
Muck J. 886.
Muckie 195.
Muntcanu-Murgoci G. 1040. 1076. 1079.
1080. 1081. 1103. 1186. 1240.
Muszynski K. 510.
Myres J. L. 1043.
^'asse R. 461. 485. 650. 682.
Natterer K. 978.
Naumann E. 951. 1013. 1046. 1197. 1201.
1246. 1249.
Negris Ph. 1188. 1286.
Nehring A. 1189.
Nengeboren L. 215.
Nenmann 713. 716.
Neumayr M. 837. 417. 486. 487. 495. 511.
512. 530. 553. 579-581. 602. 605. 614.
615. 622. 651. 669. 711. 712. 716. 757.
765.. 797. 835. 862. 946. 952. 1130.
1226 (10).
■ Neviani A. 1124 a.
Nicolan Th. 1104.
NiedzwiedzkL Jul..488..582. 817. 912.
NoeUing Fr. 709. 714. 734—786. 748.
758. 759. 780. 1124. .
• •
Oberhummer E. 715. 1082. 1093. 1292.
Oestreich K. 1105. 1143. 1241.
Olivier 6.
Olszewski Stan. 670.
Oppenheim P. 831. 862. 955. 1014. 1106.
1170. 1242. 1242 a. 1249.
Ornstein 760.
Owen R. 275
Paiana N. J. 1107.
Panciô J. 239. 418.
Pantoezek 476.
Paquier V. 1035. 1190. 1191.
Parolini A. 21.
Partsch J. 713. 716. 761. 781. 798. 832.
863. 960. 1295.
Partsch P. 17. 20. 326.
Pascu 1011.
Paton W. R. 1043,
Paul K 450.»' 583. 584. 627. 674-
PavlovicP. S. 833. 842. 864. 889. 1144.
1145. 1243.
Pélagaud E. 6L6,
Pelikan A. 856.
Pelz A. 449.. 462. 463. 585. 586. 671. 672.
Penck Albr. 1146.
Peuecke K. A. 1015.
Pergens Ed. 762. 763.
PeiTey 177. 323.
Perrier F. 127.
Perry F. 688.
Peters K. 327. 328. 339. 352. 385. 514.
587. 757. 1021. 1060. 1153. 1191.
l'eterseu 799.
Petkovic Z. 887. 1145.
Peucker J. 1244.
Phené J. S. 589.
Philippson Alfr. 764. 800. 831. 834 bis
836. 840. 864a. 886 a.. 888. 924. 952
bis 956. 970. 979-981. 1016. 1017.
1044. 1045. 1069. 1083. 1084. 1108.
326
. 1130* 1167. 1192. 1193. 1227. 1245.
1249. 1250. 1264. 1286. 1293.
Pick 440.
Pictet F. J. 187. 368.
Pilar G. 652.
Pilide C. D. 531.. 532. 674.
Pisani F. 628.
Poech F. 782. .
Poltz W. 1018.
Pomel 515.
Pompeckj J. F. 1046.
Poole H. 255. 265.
Popovic A. W. 483.
Popovici-Hatzeg 1019. 1020. 1047. 1048.
1085. 1086. 1088. 1109.
Portlock 143.
Porumbaru R. C. 630.
Post C. 691. 783.
Potier R. Bar. des Echelles. 590.
Pouqueville F. C. 4&.
Prim F. 1110.
Primics G. 629. 692.
Prokesch-Osten 216.
Puillon de Boblaye E. le 24. 26. 28. 33.
38—40. 50. 641. 1188.
Radimiri P. 836 a.
Radiinaky V. 533. 631. 801.
Radovanovic S. 802. 889. 890. 1147. 1148.
Ralli G. 982.
Ransonet v. 150.
Rath Gerh. vom 591. 632. 653—655. 765.
RaulinV. 178. 266.282. 299. 386. 432ff.
Redlich K. A. 983. 1021. 1080. 1087. 1111.
Reiss W. 379. 387. 401.
Renz K. 1294. 1295.
Reuss A. E. 353.
Ricci A. 1194.
Richardson 21.
Rittler H. 564.
Rockstroh E. 477.
Rôhricht R. 836 ^>.
Roeuier Ferd. 329.
Kosiwal A. 837. 1117.
Roskiewicz J. 340.
Rossi M. S. de 926.
Roth F. 240. 747.
Roth J. B. 67. 276.
Rticker A. 1022. 1195.
Range VV. 490.
Ruasegger 61. 62. 74. 75. 101. 102. 110.
121. 122. 128.
Russe! J. C. 784.
Rzehak A. 692.
Saclisse R. 1023.
Saligny A. 0. 891.
Sandherger Fr. 693.
Sandison D. 255.
Sanner H. 717. 1125.
Saporta G. 393.
Sarasin 454.
Sauvage 154. 155.
Schafarzik F. 927. 927 a.
Schaffer Fr. 1149. 1150. 1196. 1201. 1203.
1261. 1252. 1296.
Schlehan 217. 288. 491. 982. 1226 (1).
Schliemann H. 633.
Schmidt J. F. J. 309. 318. 433, 593.
Schneider 0. 441.
Schoen J. G. 656.
Schrôckenstein 442. 451. .
Schubert G. H. 111.
Schubert H. v. 67.
Schubert R.J. 1197. 1 198. 1253. 1297. 1298.
Schûler 89.
Schumacher G. 786.
Schwager C. 880 fc.
Schwartcz 402.
Seebach K. v. 388. 419.
Sendtner 0. 179.
Sevastos R. 1254. 1299.
Shilston 634.
Siebenrock Fr. 1151.
Siegel 307.
Simionescu J. 1050. 1051. 1058. 1080.
108a 1089. 1109. 1112. 1199. 1255.
Simmersbach Br. 1211. 1299.
Simonelli V. 928. 929. 957. 1049.
Skuphos Th. G. 892. 1272.
Smith-Woodward 1113.
Smyth W. 147.
Sommerville G. 354*
Sôhle U. 1152.
Spindler J. B. 1024.
Spratt T. A. 124. 129. 148. 149. 161. 162.
163. 165. 248. 249. 256. 267—269. 275.
277. 283. 284. 300. 355. 386. 684. 663.
Stache G. 316. 326. 330. 492. 516. 786«
803. 1226 (14).
327
Stanojevié A. 888. 893.
Stastny A. 120U.
Stefanescn 6r. 462, 617. 536. 599. 766.
839. 894. 959. 984. 985. 1090. 1091.
Stefanesca S. 694. 78& 804. 958. 959.
1025. 1052--1054. 1185.
Stefanî C. de 551. 555. 885. 895. 960.
1256. 1295.
Btefano 6. di 934.
Steinmaiin 840. 931. 954. 1114.
Siemeck H. 535.
Stopes H. 617.
StoBsich 516.
Strickland 64. 63. 64. 76-78. 99. 103.
112. 164.
StSbel A. 379. 887. 401. 1301.
Stnr D. 1226 (13).
SoessËi 320. 345. 718. 865. 949. 1201.
1218.
Swan W. R. 389. 805.
Symons Br. 618.
Sïabo J. 819. 493. 519. 520.
Tate R. 443.
Tannton J. H. ,896.
Taoach L. v. 719.
Teisseyre L. 1055. 1056. 1115. 1142.
1237.
Teller Fr. 238. 495. 512. 55G. 594. G02.
6^8. 673. 716. 11^26 (13).
Tdlini A. 841.
Terquem 0. 557.
Texier Ch, 320.
Thomae 1057.
Thonard L. 737.
TietzeE. 434—436. 595-598. 613. 635.
C36* 643. 673.. 674. .695. 706. 7^0.
738. 767. 789. 892. 969.
Topley W. 663.
Tomquist A. 1153.
Toula Fr. 494. 637. 559. 582. 619. 637.
657. 677. 678. 696. 717. 806. 807. 809.
837. 842—845. 858. 866. 897—899.
918. 930—932. 986. 987. 991. 1006.
. 1014. 1026. 1027. 1045. .1051. 1058.
. 1092. 1109. 1U4. 1116. 1117. 1125.
1154. 1190. 1191. 1202-1204. 1209.
. 12185.. 1307.
Tournefort 22.
Tonrnouer R. 621. 599. 630.
Tschihatscheff P. de (TchichatchefF) 180.
188. 196. 205. 206. 227. 241-245.
285. 302. 341. 344. 369. 372. 390. 391.
420. 768. 933. 1046.
Tri8tram 842. 343. 356. 403.
Tschermak G. 310. 316. 928.
Uhlig V. 670. 697. 867. 1050.
UngerFr. 216. 227. 321. 357. 392. 404.
443. 1182.
Urosevié S. 1155. 1205—1208.
Talenciennes 311.
Vankov (Wankow) L. 900. 1156. 1209.
1302.
Vemeuil E. de 68. 79. 344. 369. 372.
Vidai 739.
Vinassa de Regny P. 1173/^ 1210. 1210».
1257. 1303. 1304.
Viola C. 933. 934.
Viquesnd A. 55. 90. 130. 131. 133. 144.
166. 171. 197—200. 207. 203. 218.
223. 228. 230—233. 246. 247. 257.
270. 405. 94G. 1213.
Virchow 8. 600. 633.
Virlet d'Aust T. 25. 29—31. 35—37. 40.
42—46. 48. 50. 65 66. 91. 113. 370.
419. 541. 1188. .
Visiani R. de 292. 1226 ;5).
Wâhner Fr. 901. 935.
Waagen Luk. 1259. 1305. 1306.
Wagner A. 104. 167. 240. .278.
Walter Br. 769..
Walter H. 560.
Ward Tii. 558.
Warrington Smitli 40G.
Washburn G. 464. 465. .
Wasliington H. St. 961. 9G2. 1059. 1157.
Watzof Sp. 1260.
Webb Pb. B. 11. 21. 633.
WeisH E. 1211.
Weismantel 0. 868.
Weitbofer A. 787.
Wbitfield J. E. 869.
Wibel F. 466.
Wilkonson W. F. 989.
VVisotzki E. 902.
Woldficli .T. 478. 1226 (10).
VVolf D. 1G8.
328
Wolf J. 949.
>Vood 21. .
Woods J. 12.
Woodward A. S» 1212,
Wutzer 279»
Zboinski C. H. T. 808.
Zeiller R. 990. 997. 1118.
Zengelis C. 1212 a. 1261.
Zentner V. 166.
Ziegler A. 561.
' Zirkel F. 364. .
Zittel K. 326. 898.
Zivkovié M. 905. 1119.
Zlatarski G. N. 679. 680. 698. 740. 806.
809. 846. 898. 93a 1190. 1807.
Zsigmondy 730»
Zuber R. 1262.
Zujovic J. M. 681. 697. 699. 741. 788.
810. 811. 847. 87.0. 871. 936. 937.
1158. 1159.. 1213. 1263.
Zumoffen G. 921.
IL Geographische Ûbersicht
Albanien. 4b, 15. 48. 50. 82. 96. 118. 131. 133. 144. 159. 166. 202. 287. 332. 381.
395. 480. 685. 718. 877. 929. 988. 955. 979. 981. 1143. 1201. 1222. 1295.
Balkanhalbinsel (allgem.) 327. 333. 336. 345. 346. 571. 592. 593. 606. 656. 657.
676. 678. 81!. 866. 876. 913. 927 «. 966, 1064. 1129. 1146. 1168. 1244. 1281.
Bosnien and HerceieroTina. 82. 106. 150. 168. 179. 286. 312. 840. 374. 382. 425. 450.
469. 476. 535. 554. 564. 672. 573. 576—578 583. 584. 590. 595—698. 608. 610.
612—614. 625. 629. 636. 652. 658. 665. 687. 688. 727. 729. 748. 769. 771. 772.
776. 782. 796. 801. 812. 822. 826. 873. 878. 879. 882. 901; 907. 916. 1001.
1022. 1036. 1095. 1106.1123. 1128. 1131. 1134— 1136. 1138. 1189. 1161.1160.
1163. 1166. 1169. 1172. 1178«. 1177—1179. 1195. 1216. 1222. 1225. U28. 1266.
1266. 1285. 1288.
Bosporns. 11. 34. 49. 68. 78.79. 173. 198.200. 223. 243. 329. 841. 344. 371.372.
409. 410. 421. 422. 464. 744. 824. 10S3. 1161. 1204.
Bnlgaiien and Ostramelien (Balkan). 34. 89. 95. UO. 141. 208. 235. 269. 300. 352.
359. 384. 398. 414. 415. 442. 449. 451. 462. 463. 477. 494. 514. 527. 537.569.
569. 570. 682. 619. 624. 636. 648. 667. 671. 672. 677. 679. 680. 696. 698. 712.
718. 737. 740. 806. 807. 809. 817. 837. 844—846. 853. 855. 858. 897—900.
912. 914. 918. 930—932. 992. 1006. 1014. 1026. 1035. 1045. 1046. 1065.
1125—1127. 1130. 1133. 1154. 1156. 1164. 1190. 1204. 1208. 1209.- 1213. 1216.
1260. 1263. 1269. 1270. 1302. 1304. 1307.
Cypern. 19. 224. 261. 288. 289. 357. 611. 718. 872. 928. 1121. 1182. 1238. 1292. 1310.
Dalmatien. 4. 9. 17. 20. 48. 50. 176. 192. 222. 238. .262. 253, 291. 292. 316, 324.
326. 330. 397. 417. 458 476. 478. 492. 506. 616. 533. 667. 604. 631. 647.666.
751. 785. 803. 823. 836rt. 854 n. 874. 881. 883 « 909. 916. 917. 938. 934.938—940.
947 a. 967 a. 972— 973 a. 995. 996. 1004. 1034. 1070. 1.094. 1098. 1137. 1162.
1165. 1170. 1180. 1198. 12C0. 1216. 1217. 1222. 1226 (1—14). 1229—1232.
1242. 1247. 12Ô3. 1256. 1259. 1266. 1273. 1277. 1287. 1288. 1294. 1297. 1298.
1305. 1306. 1311.
Bobradscha. 264. 267. 283. 328. 339. 352. 353. 385. 460. 510. 514. 587. 712. 718.
932. 991. 1011. 1021. 1028. 1046. 1060. 1061. 1102. 1104. 1153. 1191. 1194.
1204. 1262. 1308.
329
•Epiras. U. 15. 83. 144. 474. 954. 979. 1002. 1015. 1016. 1222.-
Euboa. 102. 110. 114. 155. 162. 168. 212. 254. 277. 294. SOI. 892. 893. 456. 468.
473« 495. 499. 540. 556. 828. 1212. 1278.
Orieelienland (allgèm.). 7, 15. 2Ï. 22. 26. 47. 48. 5d. 61. 62. 78. 114. 1*88. 139.
142. 151. 156. 170. 174. 175. 17l 184. 186. 261. 277. 309. 318. 321. 338. 402.
407. 433. 469. 467. 600. 604. 640. 546. 576. 591. 609. 646. 665. 703. 713. 716.
716. 739. 765. 779. 828. 830. '831. 927. 1188. 1212a. 1216. 1218. 1219. 1261.
1264- 1309.
Griecheiiland (nôrdliches). Man >iergleiche auch unter: Laurium (Beigwerke)
und Pikermi. 12.21.50. 52.59: 110. 114. 128. 155. 156. 162. 193. 237.240.
260. 277. 303. 310. 315. 317. 334. 395 a. 461. 4T0. 487. 495. 500. 540. 541. 546.
553. 602. 621. 650. 653. 661. 669. 682. 683. 71l. 765. 787. 797. 800. 808. 828.
831. 834—886. 84a 862. 880 a. 915. 924. 926. 950. 952. 963. 965. 980. 993.
1002. 1005. 1007. 1015. 1029. 1101. 1174. 1176. 1212. 1242a. 1286. 1288.
(irleeliisclier Archipel (mit Ausnahnie voo Cyperu, Kreta, Rhodiis und Santorin).
5. 14.. 16. 16. 18a. 21. 29—31. 36. 43. 44. 46. 66. 91. 110. 118. 114. 134. 146.
160—162. 180. 193. 194. 213. 216. 225. 284. 826. 348. 361. 887. 396. 440.
457. 472. 473. 475. 479. 485. 486. 488. 502. 606. 521. 549. 579. 618. 622. 651.
721. 749. 766. 767. 776. 777. 792. 793. 806. 828. 861. 880. 884. 886. 892. 895.
910. 925. 926.. 943. 946. 948. 962. 974.885. 988. 1037. 1038. 1044. 1068. 1069.
1073. 1074. 1084. 1108. 1183. 1193. 1210a. 1250.
«lonisehe Insein. 6. 47. 48. 54. 58. 60. 64. 76. 77. 84. 103. 120. 123. 143. 163.
164. 292a. 821—323. 895. 396. 404. 423. 466. 524. 525. 684. 673. 712. 761.
798. 832. 868. 919. 922. 960. 1097. 1140. 1183a. 1233a. 1260. 1294. 1295. 1314.
Kleinaslen (allgem.). 21. 71. 86. 87. 170. 180. 196. 197. 244. 246. 285. 302. 320.
369. 390. 891. 568. 690. 768. 781. 827. 883. 941. 998. 1013. 1033. 1046. 1057.
1066. 1093. 1173. 1181. 1187. 1201.
Kleinaslen, Nord- (Bitbynien, Paphlagonien, Pontus, Galatieii\ 98. 118. 125. 126.
135. 137. 182 205. 217. 236. 255. 256. 268. 271. 279. 420. 534. 843. 860. 881.
886. 920. 982. 986. "987. 989. 990. 997. 1027. 1096. 1118. 1197. 1246. 1248.
1280. 1300.
Kleinasien, West- (Myaien, Lydien, Phrygien, Karien). 8. 63. 69. 107. 112. 119.
125. 136. 137. 149. 153. 154. 188. 211. 241. 242.^81. 465. 613. 544. 548.649.
561. 589." 645. 654. 72i: 7ô4. 757. 778. 820. 848. 868. 876. 961. 965. 1006.
1043. 1059. 1082. 1084. 1092. 1116. 1117. 1157. 1171. 1192. 1211. 1221. 1225a.
1245. 1249.
Kleinaslen, Sttd- (Lykion, Pisidien, Lykanonien; Cilicien). 74. 80. 117. 147. 148.
165. 172. 227. 241. 243. 263. 280. 297. 358. 706. 718. 720. 799. 949. 1093.
1149. 1150. 1196. 1202. 1203. 1251. 1296.
Kreta. 178. 218. 248. 249. 266. 282. 299. 337. 355. 386. 432a. 718. 957. 1049.
1125. 1201. 1218. 1219. 1274. 1276.
Laurinm (Bergwerke). 10. 114. 156. 334. 412. 426. 491. 520. 545. 546. 623. G28.
661. 745. 765.
Makedonien. 45. 106. 118. 131. 233. 275. 277. 411. 455. 473. 512. 522. 539. 565.
666. 681.602.856.946. 951. 979.981.994. 1003. 1016. 1105. 1130. 1143.1174.
1218. 1214. 1227. 1241. 1243. 1288.
Marmarameer (und Inscln desselben). 11.79. 284. 389. 483. 503.978. 1017. 1024.
1083. 1161. 1204. 1223. 1224.
42
330
Monténégro. 100. 109. 291. S08. 212. 448. 469. 476. 526. 529. 535. 685. 644. 695.
733. 789. 969. 1128. 1169. 11736. 1210. 1257. 1258. 1289. 1803.
Morea (Peloponnes). 4 a. 5. 24. 25. 26. 28. 83. 37—40. 42. 45. 102. 114. 219.262.
274. 307. 361. 377. 387. 419. 438. 453. 481.498. 500. 572. 620. 750. 760. 764.
828. 831. 834. 835. 840. 865. 885 a. 888. 923. 942. 955. 962. 999. 1072. 1167.
1272. 1275. 1284.
PalSistlna. 3. 18. 23. 81. 92—94. 111. 121. 122. 132. 137. 169. 181. 186. 195.210.
214. 231. 265. 276. 343. 351. 354. 356. 866. 375. 403. 406. 416. 441. 471.507.
515. 528. 617. 632. 649. 655. 675. 709. 731. 732. 734—736. 742. 747. 759. 780.
783. 784. 794. 8366. 865. 896. 906. 911. 966. 971. 1027. 1031. 1062. 1268.
Pikermi. 104. 167. 221. 237. 278. 295. 298. 304—306. 811. 813—315. 349. 862.
445. 551. 556. 639—642. 861.
Rhodns. 72. 129. 137. 538. 557. 745. 762. 791. 825 854. 908. 949. 1068.
Santorin. 16. 21. 35. 65. 91. 97. 110. 115. 116.204. 861. 368-865. 370. 374. 379.
380. 388. 401. 411a. 431. 437. 496. 497. 568. 704. 821. 1271.
Serbien. 82. 96. 152. 201. 203. 233. 239. 259. 272. 273. 290. 293. 335. 347. 352.
413. 418. 430. 434—436. 484. 489. 490. 493.500. 514.518. 519. 547. 562.563.
576. 601. 603. 607. 626. 681. 697. 699. 707. 728. 730. 741. 763. 774. 788. 802.
810. 822. 838. 838. 842. 847. 859. 864. 870. 871. 874. 887. 889. 890. 898. 905.
927 a. 936. 937. 1017. 1114. 1119. 1120. 1122. 1128. 1132. 1144. 1145. 1148.
1155. 1158. 1159. 1162 a. 1175. 1205. 1207. 1216. 1236.
Syrien. 1—8. 19. 23. 27. 32. 57. 67.75. 85. 88. 101. 122. 127. 137. 145. 157. 15a
172. 177. 187. 210. 251. 252. 258. 261. 842. 850. 366—368. 378. 383. 399. 418.
416. 448. 482. 501. 523. 550. 552. 588. 616. 668. 686. 691. 701. 714. 722—724.
734. 736. 738. 746, 748. 758. 759. 780. 783. 813—815. 819. 829. 849. 850. 852.
869. 906. 911. 921. 967 a. 968. 1018. 1030. 1067. 1071. 1098. 1118. 1124. 1149;
1267. 1282. 1301.
Thessalien. 50. 83. 95. 144. 226. 473. 474. 508. 512. 543. 565. 580. 594. 602. 719.
828. 946. 970. 979. 980. 981. 1015. 1016. 1212a. 1288.
Tlirakien. 13. 83. 105. 118. 199. 206. 208. 220. 229. 238. 346. 257. 408. 411. 416.1
447. 455. 462. 585. 586. 605. 1223. 1252.
Troja. 8. 11. 21. 124. 284. 600. 605. 638. 662. 663. 693. 1017.
Tttrkei (allgem.). 6. 21. 55. 56. 69. 90. 106. 130. 144. 171. 189—191. 207. 20f.
218. 228. 230—232. 247. 270. 296. 819. 859. 360. 405. 424. 432. 447.449.543
565. 646. 756. 790. 880. 978. 1265. t
Walaeliei. 4 a. 41. 53. 89. 108. 183. 215. 250. 300. 381. 852. 376. 894. 400. 427—429 'i^
439. 444. 446. 452. 454. 511. 514. 517. 530—532. 536. 560. 599. 627. 630. 6a7.ii
643. 659. 660. 664. 670. 674. 689. 692. 694. 700. 702. 705. 708. 710. 725. 726.>
752. 755. 766. 770. 773. 786. 795. 804. 816. 818. 839. 857. 867. 891. 894.985.
944. 947. 958. 959. 963. 964. 967. 975—977. 983. 984. 1000. 1009. 1010. lOlSL
1019—1021. 1025. 1032. 1039—1042. 1047. 1048. 1050—1056. 1058. 1075—1081.
1085—1091. 1099— 1100a. 1102. 1103. 1107. 1109—1112. 1115. 1141— 1142«.
1184—1186. 1189. 1204. 1220. 1234. 1235. 1237-1240. 1255. 1279. 1290^
1291. 1299.
^ f
Ûber den heutigen Stand der geologischen Kenntnis Bosniens und
der Hercegovina.
Von Dr. Friedrich Katzer.
Die Grundlage der gegenwartigen Kenntnis des geologischen
Aufl)aues Bosniens und der Hercegovina bildet die unmittelbar nacli
vollzogener Okkupation dieser Liinder im Jahre 1879 durchgefiilirte
geologisclie Aufnahme, welclie das Verdienst dreier unserer hervor-
ragendsten hcimischen Geologen ist: des verelirten KongreBpriisidenten
Direktor Tietze, des geschiitzten Triaspalaontologen Hofrat von
Mo] si so vies und des jiih daliingeraiften, allseits so tief betrauerten
A. Bittner. Als Kenner des Landes und seiner Verhâltnisse ftllile
ich niicli berechtigt, den genannten Verfassern der ersten geologischen
Ubersiclîtskarte Bosniens und der Hercegovina meine aufrichtige Be-
wundemng auszudriicken fdr die unter schwierigen Unistanden in
erstaunlich kurzer Zeit voUbrachte, ganz hervorragende Leistung.
Durch fast zwei Jahrzehnte hindurch hat die grundlegende Arbeit
dieser ausgezeichneten Forscher^) nur in Einzelheiten Ergilnzungen
eriahren. Ein allgemeiner und systematischer Fortschritt in der
geologischen Kenntnis Bosniens und der Hercegovina wurde erst
ermoglicht durch die vor tïlnf Jahren erfolgte Schaftung einer geo-
logischen /entrais telle im Lande selbst, welche allerdings
zuniichst niontanistischen und sonstigen praktischen Zwecken dienlich
ist, aber — wie es bei deni engen Zusammenhange zwischen Wissenschaft
und Praxis in der Géologie ja nicht anders sein kann — gleichzeitig
auch die wissenschaftlich geologische Durchforschung der Okkupations-
liinder betreibt.
Ist die Grilndung jeder neuen geologischen Anstalt ein ini
Literesse unserer Wissenschaft gelegenes hocherfreuliches Ereignis,
wie um so mehr auf der Balkaiihalbinsel, welche der Forschung ein
*) Gnindlinien der Géologie von Bosnicn-Hercegovina. Erlauterungen zur
geologischen Ûbersiclitskarte dieser LUnder von Dr. E. von MoJHisovics,
Dr. E. Tietze» und Dr. A. Bittner. Mit Beitragen von Dr. M. Neumayr und
C. V. John und eineni Vorworte von Fr v Hauer. Wien 18S0.
42'
332
so reiches Feld bietet! Die uni die kulturelle Hebung Bosniens und
der Hercegovina so sehr bemtihte oberste Verwaltung dieser Lander
hat sich somit durch die Grtindung einer geologiscben Landesanstalt
ein bleibendesVerdienstauchuni diewissenscliaftliclie
Erforschung der Balkanhalbinsel erworben, was vor dieser
hochanselinlichen Versammlung geziemend hervorzulieben ich f'Qr
meine Pflicht erachte.
Eine halbwegs vollstaiidige Darlegung des heutigen Standes der
geologiscben Kenntnis Bosniens und der Hercegovina ist in der zur
Verfdgung stehenden Zeit unmôglich. Icb bitte daber uni Erlaubnis,
unter Hinweis auf die gedrângte Ûbersicbt der Géologie Bosniens und
der Hercegovina, welclie unserem Spezfalfiibrer flir die Exkursion
durch' dièse Lîinder^) beliufs allgenieiner Orientierung vorarigestellt
ist, nur einige jener Fragen herausheben zu diirfen, welcbe den augen-
blicklichen Stand unserer Kenntnis des geologiscben Aufbaues des
Okkupationsgebietes kennzeichnen.
Bosnien und die Hercegovina als Ganzes genoninien l)ositzen
zwei al te Mittelgebiete, uni welcbe sicb die jUngeren Formation en
gruppieren. Das eine ist die Fortsetzung des groBen arcbîiiscben und
palîiozoiscben Gebirges von Stid- und Sikhvestserbien und greift ul)er
die Driiia an der Ostgrenze des Landes nacb Bosnien lieru])er. Das
zweite ist dîus mittelbosniscbe Scliiefergebirge, welcbes, mit seinen
nordwestlichen Auslilufern an der kroatisclien Grenze beginnend, in
sUdôstlicber Ricbtung das Land durcbziebt und, in einzebie Insebi
aufgelost, bei Cajnica in das Gebiet von Novibazar fortsetzt.
An dièse beiden bedeutenden Aufwolbungen alter Gebirgsscbichton
lagert sich mantelformig die Trias an, welcbe in deni weiten H^xume
zwischen deiii ostlichen und dein mittelbosniscben Schieferii:el)irjj:e
ebenso wie zwischen dieseni letzteren und der Adria die allffenioine
Unterlage der jtingeren Système bildet.
Die beiden alten Mittelgebiete besteben zwar zum Teil ans
kristallinischen, hoch metamorphen Scbiefern, durften aber dessen-
ungeachtet kaum in die unteren Fonnationen des Paluozoicums hinab-
reichen und archiiiscli scheint iiberbaupt nur ein niumlich bescbrilnkter
Aufbruch ain SUdrande der Saveebene bei Bosn.-Ko])as zu sein. Im
wesentlichen UmfaCt die palilozoische Scbicbtenreihe Bosniens das
Carbon und P e r m , innerhall) deren sich nach petrogra])hiscben
Merknialen eine Anzahl von Stufen unterscheiden liiBt, wilhrend es
*) Geologischcr Fiihrer durch Bosnien und die Kercegovina. Horiinsgogeben
anlaûlich dos IX. Internationalen Geologon-Kongresses von d(?r L a n d e s r v *j^i e r u n g
in Sarajevo. VerfUsser: Landengeologe Dr. Friedr. Katzor. Mit 8 Knrten-
beilagen und zuhlrtMchon Abbildnngon ini Text. 'Sarajovo 1903.
â33
fiir elne palâontologlsclie Gliederung an zureiclienden Aiilialtspunkten
dermalen nocli gebriclit. Bemerkenswért ist einmal, dai3 aile Fossilîen,
die in dem ganzen, viele liundert Meter nnichtigen Schichtenkomplex
bis nun aufgefunden wurden, auf Obercarbon oder Perm vervveisen, und
zvveitens, dafi feingeschliimmte scliwai'ze Tonscbiefer, welche zum
Beispiel bei Praca in Siidbosnien nebst Lamellibranchiern zalilreiche
Céphalopode n (Goniatiten und Orthoceren) enthalten, in genau
der gleichen petrographischen Ausbildung bei Stara Rijeka in Nordwest-
bosnien Gampsonyx und Spuren von Pflanzenresten fiihren. Besser
erhaltene Pflanzenreste finden sicli sporadisch in glinimerigsandigen
Scliiefern und Sandsteinen, zum Beispiel in den ersteren bei Ljubija
NeuropteriS' und CycZo/>/em-FiederabdrUcke und in den letzteren aucli
Calamités Suckowi Bgt,
Die obersten, oft roten Konglomerate und Sandsteine des Palao-
zoicunis, welche den GrodenerSchichten entsprechen, gehen so alhnahlich
in Bun tsandsteinschich ten (Werfener Schichten) iiber, daB —
îlhnlich, wie es ja au eh in den Siidalpen der Fall zu sein pflegt —
eine scharfe Trennung des Palaozoicunis von der Trias nicht durch-
fuhrbar ist. Aueh soiist, zunial in tektoiiischer Hinsicht, verhalten sich
P a 1 il o z o i c u ni und Trias in Bosnien e i n h e i 1 1 i c h . Was die
Entvvicklunti: und Gliedennij^ der Trias vom Buntsandstein aufwîirts
anbelangt, so stehen wir diesbeziiglich in Bosnien erst ini Anfange von
Detailforschungen, welche durcli die sebr wertvollen, teils schon
publizierten, teils im Erscheinen begriffenen Arbeiten von v. Hauer,
Bit tuer, Kittl und v. Bu ko w ski in dankenswertester Weise ein-
geleitet worden siiid. Die Entwicklung der kalkigen Triasstufon besitzt
durchaus alpinen Charakter und ist lokal sehr vollstiindig, wie zum
Beispiel bei Cevljanovic in Mittelbosnien, wo die untere und mittlere
Trias iii allen ihren Horizonten fossilfuhrend ist, wahrend eine Ver-
tretung der rhatischen Stufe bis jetzt nicht nachgewiesen werden
koiinte Uniîîokehrt scheint in Westbosnien die mittlere kalkiji^e Trias
zuweilen zu fehlen und die Hauptdolomitslufe transgredierend auf der
unteren Trias ausgebreitet zu sein, beziehungsweise scheinen Dolomite
die gaiize mittlere und obère Trias zu verfcreten.
Immerhin ist die Ausbilduns: der Trias in Bosnien und der
Hercegoviiia sehr vollstiindig zu nennen gegenUber dem j Un gère n
M e s o z o i c u m. Vom J u r a sind derzeit paliiontologisch mit Sicherheit
iuir verschiedene Stufen dos Lias und dann erst wieder des Malms
nachgewiesen. Namentlich das Tithon besitzt in Bosnien in fossilreicher
Ausbildiiiig sehr weite Verbreituiig, wenii es aucli gewobnlich nicht in
groiien ziisammenliangenden Kom])loxen, sondern vorzugsweise nur iu
rilumlich bescbrankten Schollen und einzelnen Erosionsinselii aiiftritt.
334
Es ist eine sehr wîchtige Tatsache, daÛ die Schichten des oberen
und oberstèn Jura tiberall mit deu Gesteinen der sogenaniiten
Serpentinzone Bosniens im Verbande stehen, nâmlich mit
Serpentin, Peridotit, Gabbro und verwandten Massengesteinen, sowie
mit den dieselben stets begleitenden Tuffen, Tuffsandsteinen, Jaspisen
— kurz jenen Gesteinen, welche als cliarakteristisch fiir den sogenannten
,alteren Flysch" Bosniens angeseben wurden. In diesem Verbande
tritt der jtingste Jura in Ost- und Mittelbosnien, wie zuni Beispiel im
zentralen Teile der Majevica, im Drinaca-, Krivaca- und Krivajagebiete,
insbesondere in der Gegend von Kladanj, Olovo, Vozuce, Zavidovic usw.
tiberall auf, und zwar liegt, soweit mir bis jetzt bekannt, das Titlion
ausnahmslos auf den Gesteinen der Serpentinreihe.
Da manche der Tithonschollen vielleicht als durch die Aufbrtiche
der Massengesteine zersprengt und gehoben aufgefaCt werden konnten,
erscbeiut eine andere Tatsache von Bedeutung.
Im Krivacagebiete ostlich von Olovo nimmt das Tithon am Auf-
bau des mit hohen Felswîinden den FluB einschlieCenden waldreichen
Gebirges betrîichtlichen Anteil. Ûber den roten und falilfar))igen,
palîiontologisch gesicherten Tithonkalken breiten sich weiter gegen
Norden Ablagerungen der K r e i d e aus, welche nach Piiul 0 p j) e n-
li e i m s Untersuchungen der Fauna mehrere Stufen dièses
Systems umfassen. Die untere Abteilung der mittleren Schichten
ist grobklastisch, bestehend aus Sandsteinen und eigentUmlichen
Conglomeraten mit reichlichem kalkigen Bindemittel, durchschossen
von rôtlichgrauen, teilwéise groBoolithischen Kalkbiinken mit wenig
gut erhaltenen Versteinerungen, welche indessen nach einer gefiilligen
Mitteilung des Herrn 0 p p e n h e i m nocli am ehesten dem G a u 1 1
anzugehoren scheinen. Da noch die jtingsten Schichten des ganzen
Komplexes — actaeonellenreiche Orbitolinenkalke — dem Cenoman
angehoren, so ist dièse provisorische Altersbestimmung Oppen-
heims uberaus wahrscheinlich und die Grundschichten des Systems
mîissen daher mindestens ebenfalls von Gault- oder Neocomalter sein.
Die Brocken und GeroUe der grobklastisclien Gaultschichten nun
bestelien zu 90% aus Serpentin, welcher in der Nachbarschaft
ansehnliche Gebirgszuge aufbaut. Da soniit dieser Serpentin das
Material fur gewisse Straten des Gault oder vielleicht selbst des Neocom
geliefert bat, muC er iilter als die westbosni sche und herce-
govinische Kreide sein, welche wesentlich den Stockwerken voni
Cenoman aufwiirts entspricht, und niuB mindestens der tiefsten Kreide
oder dem Jura angehoren. Da jedoch, wie erwiihnt, die Tithonbihhnigen
stets auf den Gesteinen der Serpentinreihe ruhen, miissen dièse let/teren
auch iilter sein als Titlion. Dagegen kennen wir bis jetzt keinen Fall
335
welcher slch dahin deuten lieBe, daU die Serpentine der Trias an-
gehoren konnten. Ihr Alter liegt soniit, allgeraein begrenzt, zwisclien
Trias und Tithon.
Dièses Ergebnis ist in bezug auf die vielurastrittene Frage
nacli dem Alter nicht nur der bosnischen, sondern tiberhaupt der
balkanisclien und apenninischen Ser[)entine nicht ohne Bedeutung.
Bekanntlich werden die Serpentine des sogenannten Flysch-
gebirges zumeist zur Kreide oder zum Eocân gestellt. M. Kispatic^)
hiilt die bosnischen Serpentine fdr archaisch und reiht sie zu den
Ivristallinischen Schiefern ; Oestreich^) wieder nieint, die Serpentine
des Plateaus von Huma in Makedonien konnten tertiiire Vulkandecken
sein, und gestern hat uns Prof. Mrazee in seinem Vortrage dargelegt,
daB in den Siidkarpaten Serpentin, Peridotit, Diabas etc. mit vormeso-
zoischen oder mit raesozoischen Schichten unbestimmten Alters im
Verbande stehen und in dieselben allmahlich iiberzugehen scheinen.
Unsere Beobachtungen lehren dagegen, daC — um vorliiufig nicht
etwa ûberhastet zu verallgemeinern — gewisse Serpentine
M i 1 1 e 1 b o s n i e n s, speziell jene des Krivaca- und Krivajagebietes,
der J u r a z e i t a n g e h ô r e n. Sie sind mit ibren tuffigen und con-
glomeratischen Begleitschichten ein formliches Analogon der porphy-
ritischen Fazies des Jura im mittleren Teile der sUdamerikanischen
Cordilleren — ein Umstand, dessen niihere Begriindung und Aus-
fiihrung ich mir hier jedoch versagen muC, ebenso wie die Darlegung
jener Erscheinungen an den Serpentinen Bosniens, welche eine der be-
kannten Merrillschen entsprechende Anschauung von der Serpentini-
sierung unter Einwirkung von tiberhitztem Wasserdampf — um mit
S u e s s ^) zu sprechen, durch juvénile Dampfexhalationen — zu stUtzen
geeignet sind.
Erscheint nach dem Gesagten das jurassische Alter gewisser
Serpentine und der mit ihnen im Verbande befindlichen sonstigen
Massengesteiue und Tufte in hohem Grade wahrscheînlich, so ver-
mogen wir die Eruptionszeit jener Intrusivgesteine nicht so sicher zu
bestimmen, welche teils im Bereiche des Paliiozoicums, teils in den
mesozoischen Kalkgebirgen aufsetzen und nicht nur in Bosnien,
sondern a u c h in der H e r c e g o v i n a w e i t v e r b r e i t e t sind.
M Die kristallinischen Gesteine der bosnischen Serpentinzone. Wiss. Mitteil.
au8 Bosnien und der Hercegovina. Vil, 1900, pag. 377.
'^} Beitriige zur Géomorphologie von Makedonien. Abhandl. der k. k. Geogr.
Ges., IV. Bd., 1902, pag. 169.
^) Ûber heifie Quellen. Verhandl der Ges. deutscher Naturtbrscher und
Arzte. Karlsbad 1902.
336
Dièse letztere Tatsache an sich diirfte gegeiiUber der bisherigeii,
der Literatur entnehmbaren Kenntnis des geologischeii Aufbaues unserer
Lîinder als ein beachtenswertes Novum bezeichiiet werden koiinen. Die
Hercegovina ist keineswegs das monotone Kreidekalkland, als welclies sie
geraeiniglicli gilt. Aufbriiche iilterer triadischer und jurassischer sovvie
Bedeckungen mit jiingeren, naraentlich eocânen Sedimenten gestalten
das geologische Bild der Hercegovina bedeutend mannigfaltiger, als es
bislang dargestellt worden war, und ganz besonders bringen die wenn
aucb auf der Karte niclit grofiartig ausselieuden Ztige von intrusiven
Massengesteinen nebst den sie begleitenden tuffigcn und metamorphen
Bildungen Abweclislung und Komplikation in den geologischen Auf-
bau des Landes. Der am Boden der steilwandigen Sclilucliten der
Hercegovina Hinwandernde sieht allerdings links und rechts nur die
wildzerrissenen zackigen Kalksteinwiinde, welclie ohne niihere PrQfiing
den Eindruck des imraer gleichen Einerlei erwecken. Wer aber die
aus den plastischen Z vérin aschen Bildem bekannten liolperigen Steige
emporklettert, findet die weifien Kalkmassen oft unterbrochen von ZUgen
dunkler Intrusivgesteine, meist Diabas- und Noritporphyrite, deren
Tuffen, jaspisartigen Kontaktbildungen, Tonschiefern, Sandsteinen und
dergl., welche nach ihrem Verbande zum Teil wobl dem jiingeren
Mesozoicum angeboren, aber erst noch genauer studiert werden miîssen.
Typische diesbezUgliche Belege bieten beispielsweise das Doljankatal
bei Jablanica und das Dreznica-Defilé auf der rechten Seite der Narenta
zwischen Jablanica und Mostar.
Bosnien und die Hercegovina, wo man aufierhalb des Seq)entin-
gebietes nur von den Melaphyren und verwandten Gesteinen West-
bosniens Kenntnis batte, die E. v. Mojsisovics der Wengener
Triasstufe einreihte, und wo es Uberrascbend wirkte, alsBittner liber
den gewaltigen Eruptivstock an der Uamamlindung bei Jablanica be-
richtete, welcber bei der erstenLbersicbtsaufnahme von ihm niclit besucbt
worden war und dessen erst unliingst noch E. Suess^) bei Besprechung
des Zusammenb anges der Slidalpen mit dem dinarisclien Faltensystem
als besonders benierkenswert gedachte — Bosnien und die Hercegovina
haben sich bei der neuen geologischen Kartierung als reich an Erup-
tivgesteinen ervviesen. Insbesondere ist eine aus einer Reihe von
Intrusivstcîcken bestehende breite Zone von E r u p t i v m a s s e n durch
das ganze Land von Cajnica an der siidostliclien bis Bosn.-Novi an
der nordwestlichen Grenze des Landes zu verfolgen. Ihr gehoren die
Diabasporphyrit- und Gabbrostocke von Cajnica und Gorazda, die
ahnlichen Gesteine des Treskavicagebietes, die eigentlimlichen Por-
^) Antlitz der Erde III, 1901, pag. 420 und 449, Annierk. 58.
337
phyrite der Gegend von Konjica, der Gabbrostock von Jablanica mit
seineu nordlichen Ausliiufern am FuBe der Klecka stiena, ferner die
Eruptivgesteine von Prozor und Bugojno, die Porphyre der Vratnica
plnnina, die Quarzdiorite und Gabbros des Gebirges von Travnik und
Dônji Vakuf, die Porphyrite des Vrbasgebietes, die Diorite und Por-
phyre von Jajce und Jezero usw. sowie die diabasischen oder syenitisch-
porphyrischen Gesteine von der Landesgrenze bei Bosn.-Novi an.
Aile dièse verschiedenen Massengesteine sind zwar wohl nicht
von gleichem Altor, aber viele sind offenbarjiinger als Trias,
weil sie Triasgesteine durchbrechen und metaniorphosieren. Vielleicht
besteht ein zeitlicher Zusammenhang mit den Juraserpentinen Ost-
und Mittelbosniens — eine Frage, welche allerdings im Auge zu be-
halten sein vvird, ohne dass dariiber gegenwiirtig mehr als dièse flilchtige
Andeutung gewagt werden dQrfte.
Sehr beachtenswert ist auch das Aufsetzen von Granit-
stôcken i m Serpentin gebirge, wie zum Beispiel im Diboki brdo
ostlich von Zavidovic. Es ist stets ein an rotem Orthoklas reicher, mittel-
bis grobkomiger Biotitgranit, beziehungsweise Granitit, der, wenn die
Serpentine jurassisclien Alters sind, mindestens der Kreide angehoren
muB, aber anderseits nicht jiinger als alttertiar sein kann, weil
die jungoligocanen Conglomerate bei Maglaj reichlich GerôUe solcher
Granité enthalten.
Die Entwicklung des Kreidesystems ist in Bosnien verschieden
von jeiier in der Hercegovina. Hier scheint nur obère Kreide, vor-
zugsweise in der strandnahen Fazies als Rudistenkalk ausgebildet zu
sein; in Bosnien dagegen ist die petrographische Beschaffenheit der
einzelnen Kreidestufen abweclislungsreich und nicht nur obère, sondern
auch untere Kreide ist ahnlich wie im benachbarten Serbien entwickelt.
Zwischen Kreide und E o c a n , dessen Verbreitung besonders
in der Hercegovina eine sehr l)etrachtliche ist, besteht hâufig eine
oftensichtliche Diskordanz, was insofern selbstverstândlich ist, als nach
P. 0 p p e n h e i m s palaontologischen Untersuchungen unteres Eoctin
anscheinend zunieist fehlt und eine Transgression des Mitteleocans
vorliejït. Die Bildun<ren der zeitlichen Lticke zwischen den marinen
Sedimenten der beiden Svsteme kennen wir dermalen noch nicht zur
Geniige. Dagegen hat sicli herausgestellt, daB fiir die durch tektonische
Linien ])ezeichnete Grenze zwischen den petrographisch vielfach recht
alinlicheu obersten Kreide- und tiefsten Eocankalken — beide sind hiiufig
dichte splittrige Miliolidenkalke — langgestreckte, meist vielfach unter-
brochene und wenicr machti^i^e, daher nur vereinzelt technisch bermerkens-
werte Z U g e von A s p h a 1 1 s t e i n einen gewissen Anhalt bieten.
Otfenbar habeu die mit den Stôrungen zusammenhângenden mecha-
43
338
nischen Vorgânge eine Art Ausseigerung und sekundiire Konzeutrierung
des Bitumens bewirkt, etwa ahnlich, wie es neuestens H. Lotz^) fiir
die Asphaltlagerstatten von Ragusa in Sizilien aunimmt. AsphaltzUge
erscheinen somit wie von der Natur durch das weiBe Kreideland ge-
zogene schwarze Striche, welche ahnlich wie auf tektonischen Karten
— nur weniger hypothetisch — Stôrungslinien kenutlich
mac h en. Dièse Erscheinungen sind besonders klar in der Gegend
von Siroki brieg nordwestlich von Mostar ausgepragt.
In der posteocânen geologischen Geschichte Bosniens und der
Hercegovina ist das wichtigste Ereignis die bis auf einen geringfîigigen
Zipfel Nordbosniens vollstandige Trockenlegung beider Lander. Der
oligo-miocanen meerfreien Zeit verdankt Bosnien-Hercegovina die tiber-
aus ausgedehnte, jetzt freilich tausendfach zerrissene und zerstiickelte
Decke terrestrischer, braunkohlenftihrender Ablagerungen, welche flir
das geologische Bild des Landes ebenso charakteristisch wie fUr seine
volkswirtschaftlichen Verhâltnisse bedeutungsvoll sind.
In bezug auf seine Oberflâchenbeschaffenheit ist Bosnien-
Hercegovina, wie tiberhaupt ein GroBteil der Balkanhalbinsel, ein ganz
junges Land. Seine heutige orographische Gestaltung ist wesentlich
das Ergebnis jugendlicher, postpliocanerKrustenbewegungen
sowie dlluvialer und alluvialer Erosionserscheinungen, bei welcben der
eiustmaligen Vergletscherung dièses Teiles der Balkanhalbinsel ein viel
geringerer Anteil zufâllt, als es nach dem Eindrucke der ersten dies-
bezilglichen Untersuchungen scheinen wollte.
*) Zeitschrift far prakt. Geol. 1903, pag. 257.
Die Géologie Montenegros und des albanesischen Grenzgebietes.
Von Prof. P. Vinassa de Regny.
Mit einer Eartenbeilage.
Die grundlegeuden Arbeiten Tietzes sind es, welche uns zum
erstenmal die geologisclie Beschaffenheit Montenegros eingehender
bekannt niachten. Obschon er nur einen Teil des FUrstentums bereist
hatte, konnte er eine geologische Karte eutwerfen, welche îm grofien und
ganzen die geognostischen Verhâltuisse Montenegros richtig darstellte.
Der italienische Bergingenieur L. Baldacci liât, obgleich er
nur zu montanistischen Zwecken die Gegend bereiste, die geologische
Arbeit Tietzes wesentlich bereichert und teilweise verbessert. Seine
geologische Karte ist leider nicht verôffentlicht worden. Sie zeigt einen
groBen Fortschritt gegenîiber der Karte von T i e t z e ; namentlich hat
L. Baldacci viele Jurakalke entdeckt und auch einige Fossilien
gefunden.
Die Arbeiten Tietzes und Baldaccis sind es, auf welche sich
Hassert hauptsâchlich stiitzte, um seine neue geologische Karte zu
zeichnen. Obschon von Haus ans kein Qeologe, hat Hassert zahl-
reiche geologische Beobachtungen gemacht und sich dadurch um unsere
Kenntnis der Géologie Montenegros dankenswerte Verdienste er-
worben ^).
Die Géologie Montenegros wird, wie schon Hassert sagt, noch
manche harte NuB zu knacken geben. Die Schwierigkeiten ergeben
sich insbesondere daraus, daC weder T i e t z e , noch Baldacci, noch
Hassert Fossilien in reicher Zahl gefunden haben. Nun sind aber,
^) Auch der Phytologe Dr. Ant. Baldacci, welcher mehrmals Monténégro
durohreiste, hat hie und da einige geognostische Beobachtungen gemacht. Die
alteren Angaben bef^itzen aber nur einen geringen Wert; die neueren sind
nieistens von den Arbeiten von HaHsert und von niir entlehnt. Siehe zum Beispiel
die letzte Arbeit Jialdaccis „Nel paese del Cenr' in Boll. 8. geogr. it. 4, IV, 8,
Rom 11)03.
4:i*
340
besonders îm kalkîgen Gebirge, Fossilien fQr richtige geologische Auf-
nahmen unentbehrlicli. Wâhrend nieiner Reise im Sommer 1901 batte
ich das Gliick, zablreiche Fossilien zu finden und konnte desbalb zum
erstenmal die geologische Aufnahme auf palâontologische Dokumente
sttitzen. Dièse Fossilien sind zum Teil schon veroffentlicht ^), die Be-
scbreibung anderer wird im Laufe des Jabres erscbeinen 2).
Palâozoicum.
Die uuteren Glieder des Palâozoicums scbeînen gîinzlich zu feblen.
Dem litbologiscben Ausseben nacb sind einige Scbiefer sebr den silu-
riscben Scbiefern Stiditaliens îibnlicb; da aber Fossilien (mit Ausnabme
einiger Problematika von Opasanica und von Han Garancic) feblen,
konnen wir unmoglicb Sicberbeit darQber haben.
Die paliiozoiscben Scbiefer gebôren wabrscbeinlicb dem oberen
Palâozoicum, dem Permocarbon oder der Pennotrias an. Die litbo-
logîscbe Série des Koni ist autfallend îibnlicb und fixst identiscb mit
jener des Mte. Pisano und des Golfes von Spezia. Der typisclie Verru-
cano mit Anagenit, Quarzit usw. gebort aucb bier wabrscbeinlicb dem
oberen Perm oder der unteren Trias an.
Die angeblicb palaozoiscben Scbiefer, ofters von Verrucano und
Kalk begleitet, finden sicb nur im nordostlicben Telle Montenegros
und streicben NW — SO. Sie zieben aucb nacb Albanien fort, da
icb HandstUcke besitze, die bei Krstac oberbalb Vukli in der Bieska
Nemuna in den nordalbanesiscben Alpen gefunden wurden und die
genau das litbologiscbe Ausseben der palaozoiscben Scbiefer von
Mokro besitzen.
Die geologiscben Verbîiltnisse der albanesiscben Alpen scbeînen
tiberbaupt ganz dieselben zu sein, wie man sie aucb in Monténégro und
im albanesiscben Grenzgebiete findet. Auf die palaozoiscben Scbiefer
von Vukli und von der nôrdlicben Prokletija folgen Werfener Scbicbten
und Kalke triadiscben und cretaziscben Alters. Von Monténégro aus
geseben (da eine Exkursion in dièse Gebirge keine geringe und gefabr-
lose Aufgabe ist), sind die bekanntesten Holien (Veleciko, Maja Surt,
*) FoHsili del Monténégro. I. Fauna dei calcari rossi <» grigi del Sutorman.
M(mi. R. Acad. Se. Bologna, 5, X, p. 447.
^) Nach nieiner Reise hat die italienisclK» Regierung eine wissenschaftliche
Konimission, an welclier Dr. Martel li als Geolog teilnahni, nach Monténégro
gesaudt. Dieser bat aber erst jetzt iiber seine Arbeit znui Teil referiert, so daC ich
unmOglich die beiden Aufsiitze Martellis bcriick.^icbligen kann.
541
KapaBioje, Golis etc.) ausKalksteîn zusamniengesetzt, welcher natîlrlicli
mit jenera von Monténégro auf dem recliten Cemufer îdentîscli seîn muB.
Auch die ganze, bis jetzt geologisch unbekannte und Ton mir
zum erstenraal studierte Qegend des Sekulare besteht aus wahrschein-
lich palâozoischen Schiefern mit Kalken und einîgen Eruptivstôcken.
Das Felilen von Fossilien lâBt aber leider îmmer im Unklaren Uber
das riclitîge Alter dieser Schichten.
Trias.
Die Trias hat in Monténégro eîne sehr groBe Verbreitung. Sie
wurde aber von Tietze manchmal erheblich Uberschâtzt.
Die untere Trias beginnt mit echten Werfener Scbiefem, eîn^r
fiir ganz Monténégro charakteristischen wasserfQhrenden Bildung, welche
aber in seiner typischen Faciès nur im KUstengebirge vorkommt. Dièse
Schiefer sti-eichen NW — SO und ziehen ins albanesische Gebirge
fort. Sie scheiden den kaikigen Teil Montenegros von depi nord-
lichen schieferigen und ziehen dann fort lângs der Moraca, durch das
Komarnica- und Pivatal bis in die hercegovinischen Alpen. Sie zeigen
uber keineswegs jene ununterbrochene Kontinuitat, welche H a s s e r t
zeichnet. Grodener Sandstein und Gips begleiten hier und da dièse
Schiefer.
Triadische Kalke bedecken die hôchsten Gipfel der stark erodierten
Berge im nordostlichen Teile des Furstentums, finden sich aber auch
da und dort in fast allon Kalkkomplexen Montenegros. Bisher batte
man in diesen Kalken und Dolomiten keine Etagen unterschieden ;
ofters hat man auch triadische Kalke mit jurassischen und cretazischen
verwechselt. Ich konnte bis jetzt Muschelkalk, Esinokalk und rhâtische
Stufe durch Fossilienfunde feststellen.
In der Rumija beim SutormanpaB liegen iibér den Schiefern mit
kSpiriferina fragilis, welche Tietze gefunden hatte, rotliche und graue
crinoidenfuhrende Kalke, deren reiche, von mir bereits beschriebene
Fauna ohne Zweifel dem oberen Muschelkalke angehôrt ^),
In der Kakariska gora bei Premici nahe Fundinia sind weifie
dolomitische Kalke mit Gyroporellen vorhanden, die ich als dem Esino-
kalke angehôrend betrachten mochte. Auch im Kuciland ist die Trias
(Muschelkalk etc.) entwickelt, jedoch weniger als von Tietze und
H a s s e r t angegeben wurde.
M In den roton von Tietze und Baldacci angegebenen Kalken von Boli-
evici liât Dr. M a r t e 1 1 i die Cephalopodenfauna von Haliluei bei Sarajevo
gefunden.
342
Die dolomitischen Kalke des Jezerski Do beim Lovcen und die
mergeligen Kalke des Dugi Do bei Nijegos mit Megalodon gehôren dem
Rhât an.
Obschon keine Fossilien vorhauden siud, glaube icb, nach litho-
logischen und stratigraphischen Anlialtspunkten, dafi die grauen kiesel-
fdhrenden Kalke und der schwarze, gelbgeâderte Marmor (Portoro)
des Kom auch als Rbat aufgefafit werden kôunen.
Emptivgesteine.
Hauptsâchlich in der Trias, nanientlich in den Werfener Schiefern,
aber auch in den palâozoischen Schiefern, finden sich zahlreiche Emptiv-
gesteine, die nach Bar. v. Foullon zu den Porphyren, Diabasen und
Dioriten gehôren. Die von mir mitgebracliten Gesteine sind von Doktor
E. Manasse der Universitât Pisa studiert worden. Nach ihm^) sind
die Gesteine der Umgegend von Kolasin sehr saure, quarzfUhrende
Dioritporphyrite. Bei Krnice, sUdlich von Andrijevica, finden sich quarz-
freie Dioritporphyrite, die mit den typischen von der Schaubachhîitte
(Ortlergruppe) genau tibereinstimmen. Dièse Porphyrite fiihren rote,
eisenerzhâltige Adem.
Auch bei Hasanac an der Grenze, in dem Kuckatal, ist eine andere
Varietat desselben Porphyrits vorhanden, und eine weitere findet sich
bei Bolijeviéi im Sutorman. Hier jedoch herrschen amphibolfilhrende
Andésite vor, die ganz mit jenen typischen vom Rincon de la Vieja
und M. Hood Ubereinstimmen.
Conglomerate mit anscheînend serpentinischen Triimmern habe
îch nicht selten im Kurlaj gefunden.
Lias.
Ich konnte keine fossilfilhrenden Kalke dieser Période finden.
Es scheint aber, dafi in dem groBen, ôfters hunderte yon Metem
machtigen Schichtenkomplex, der von der Trias bis zur Kreide reicht,
auch Liaskalke vorhanden sein mllssen. Dieselbe Meinung hat aucli
L. Baldacci fUr einige KUstenkalke geauBert.
Jura.
Tithonische EUipsactinienkalke, hie und da mitprîichtigen Fossilien,
wie zum Beispiel im Sozina-polije, sind in Monténégro ziemlich ver-
*) Manasse. Porfiriti dioritiche o andesiti dcl Montoncgro. Atti ï^. tosrana
Se. nat. Froc. voib. XIII, Aduii. 5 luglio 1903.
343
breitet. Tietze hat iiur sehr wenig Jura iu seiiier Karte eingezeichnet,
B a 1 d a c c i dagegen etwas zu viel. H a s s e r t ist energisch auf Seite
T i e t z e s getreten und hat in seiner Karte auch allzuwenig zura Jura
gestellt. Die Gegend des Durmitor und der angrenzenden Gebiete, wie
des Volujak, des Povrsje, des Kantar, der Prenj planina usw., wie auch
des Vjeternik und der ganzen ausgedehnten Strecke des KUstengebirges
fdhren stellenweise sehr schone EUipsactinien und andere tithonische
Fossilien, so daB eine ziemlich groBe Verbreitung des Jura unmoglich
geleugnet werden kann. Die oolithischen Kalke des Sutorman und der
Rumja sowie des benachbarten Spizzagebirges, welche schon G. v.
B u k o w s k i beschrieben hat, sind zweifellos als tithonisch auszusehen,
da sie sich in direkter Verbindung mit den EUipsactinienkalken von
Sozina befinden. Das nôrdlichste Vorkoramen eines wahrscheinlich
tithonischen Kalksteins fand ich bei Verusa.
Kreide.
Die Kreide hat im niontenegrischen Kalkgebirge die groBte Ver-
breitung. Hippuriten sind hier die hâufigsten Fossilien, obschon ich
auch Korallen, Actaeonellen usw. gefunden habe. Eine genaue Qliederung
dièses miichtigen Schichtenkomplexes ist ohne ein grilndliches Studium
der einzelnen fossilftihrenden Schichten ganz unmoglich. Ich konnte
ein unteres Niveau mit Radioliten, sodann Turon — in beiden Qosau-
fazies mit Actaeonella und Sphâruliten — sowie auch das Senon unter-
scheiden.
Die Kreidekalke sind besonders fossilreich im Zatrijebac von
Trijepsi bis Greca im albanesischen Grenzgebiete. Schone, wahrscheinlich
cenoniane Hippuriten finden sich am Gipfel der Muzura planina, welchen
H assert als tertiiir eingezeichnet hat. In dieser Gegend sowie in
der ganzen KUstengegend Uberhaupt ist die Karte Tietzes richtiger
als jene von H assert. Das nôrdlichste Vorkommen der Kreide fand
ich in der Cebeza und angrenzenden Gegend von Movojevo und der
oberen Verusa.
Mitten im Kreidekalke findet man auch Schiefer, die einen inter-
essanten Quellenhorizont bilden (zum Beispiel bei Greca), und auch
dem Flysch ahnliche Bildungen, die nach H as sert als cretazisch anzu-
sehen sind. Tietze und Baldacci aber haben diesen Flysch als
Eocân gedeutet und nach brieflichen Mitteilungen MartelHs sollen
wirklich in diesen Bildungen Nummuliten auftreten.
Ahnliche Schiefer kommen auch im Groblje vor; dièse sind wahr-
scheinlich nicht mit den nôrdlicben anschçinend palaozoischen zu ver-
wechseln.
344
Tertiâr.
Wenig neues îst vom Tei-tiâr zu sagen. Die tertiaren Bilduiigen
finden sich besonders ira Kilstengebiete. Ich môchte iiur auf die Nummu-
litenfunde in Bratica hindeuten, welche dem oberen Eocân angehôren.
Es bat auch Interesse, dafi die zahlreichen von mir mitgebracbten
Fossilien endiich die Diskussion tiber das Alter der neogenen Scbichten
bei Dulcigno beendet haben. Schon S u e B hatte das Richtige erkannt
und dièse Schichten als Miocân gedeutet. Das sind sîe wirklich; die
zahlreichen und charakteristischen Pecten-Arten gestatten keinen Zweifel
mehr dartiber.
Quartâr.
Die interessantesten Bildungen dièses Zeitalters sind ohne Zweifel
die Glacialspuren, deren sehr zahlreiche in Monténégro und dem alba-
nesischen Grenzgebiete vorhanden sind. Zweifellos werden sich auch
weitere Spuren im nordalbanesischen Alpengebirge finden.
Ich habe zahlreiche und charakteristische Moranen und Gletscher-
spuren bei Greca, in der Kostica, bei Mokro und bei Vratlo oberhalb
Kolasin gefunden ^).
In Monténégro erscheinen demnach folgende Formationen ver-
treten :
Travertine.
Conglomerate und Alluvium.
Mor&nen.
Pliocân (?) Untere Fluûbildungen der Ebenen.
Leithakalk von Dulcigno und Pistulj.
Flysch der Kûstenregion.
Nummulitenkalke und Flysch.
Hippuritenkalke (^Turon, Senon?).
Radiolîtenkalke.
Ellipsactinienkalk (Titbon).
Ealk.
Megalodonkalke und Dolomite und obère Koni-
kalke.
Gyroporellenkalk (Fisino).
Muscbelkalk.
Wengener Schiefer.
Werfcner Schiefer und Grôdoner 8andstein.
Verrucano, Anagenit usw.
Permocarbonische Schiefer (V)
^oische Kalke.
palâozoische Schiefer (?).
Quartâr und Récent
{
Tertiâr
Mesozoicum
MiocâJi
Oligocân (?)
Eocân
Kreide
Jura
Lias (?)
Rhâ.t
{
Trias
Palàozoicum
{Permoca
Palâozoii
Untere i
*) Tracce glaciali nel Monténégro. Rend. R. Accad. Lincei, 5, X, «em. 2°,
fasc. 11* — Osservazioni geologiche sul Monténégro orientale e méridionale. Boll.
S. geol. it, XXI, 3.
345
Tektônik.
Verwerfuiigeii sind in Monténégro selten, maii kônnte sogar aagen,
diiÛ nur cine einzige vorhanden îst, und zwar jpne von Antivari-Dulcigiio;
Diose ist aber raelir eine Floxur mît Rutschung der tertiiîien Schicliten,
von welchen einige Schollen ini Innern des Landes nuf dem Kreide-
kulke zurUckgeblieben sind.
Orographie und Tektonik elnes Telles t
(Orographie nach Una
Hontenegro.
MaBatali; 1; 1,000.000.
Dîigcgon findeii sich zablreiche Falten, welche vorwiegend ein
NVV — SO-Streiclien bcsitzen, wie das aucb in anderen balkanischen
Zllgen niid ini Appennin der Fall ist. Nur ausnahmsweise ist ein
moridionalt's StrL'iclion wahrnebmbiir.
Das vnrstelicnde Kiirtclu'n , in welcht'ni die Orographie eines
Telles von Mdiiti'negro nach Hiissert angegeben ist, zeîgt auch das
346
Streichen der Schichten. Man sieht în dies^r Karte, wie die Oberfliiclien-
skulptur nicht immer mit dem Streichen der Schichten iibereinstimmt.
Am auffallendsten sind die Hum- und Komketten, die bei einem
orographischen SW — NO-Streichen ein stratigraphisch méridionales,
respektive NW — SO-Streichen besitzen. Die grôBte Ubereinstimmung
zwischen Orographie und Stratigraphie findet sich im nordostlichen
und zentralen Hochgebirge und in den Kilstenketten.
i
l
ï
Die Tektonik der Balkanbalbinsel
mit besonderer Beriieksiehtigung der neueren Fortsehritte in der
Kenntnis der Géologie von Bulgarien, Serbien und Makedonien.
Von J. Cvijîé.
Mit einer Kartenbeilage.
Franz Toula hat in den „Materialien zu einer Géologie der
Balkanlialbinsel" eine erschopfende Bibliographie aller wichtigeren bis
zum Jalire 1883 publizierten geologischen Arbeiten tiber die Balkan-
htilbinsel zusammengestellt ^). In vielen Zeitschriften, insbesondere im
„Geographischen Jahrbuch" von H.Wagner, sind spâter erschienene
Arbeiten Uber die Géologie und physikalische Géographie der Balkan-
balbinsel aufmerksam verfolgt worden^). In der „ Carte géologique
internationale" sind aile jene geologischen Karten und Skizzen ver-
wertet worden, die bis vor einigen Jahren erschienen waren. Dadurch
wird meine referierende Aufgabe kurz und leicht; ich werde nur jene
neuen Ergebnisse Uber Bulgarien, Serbien und Makedonien hervorheben,
welche die geologische Karte der Balkanbalbinsel wesentlich modi-
fizieren oder durch welche eine systematische Erforschung der strati-
graphischen Verhaltnisse eingeleitet wird.
Bekanntlich hat Franz Toula seine verdienstvoUen Forschungen
in Bulgarien, welche auch einen Teil des sUdôstlichen Serbien um-
faCten, zum AbschluB gebracht. Der Wert dieser Untersuchungen liegt
nicht allein in der geologischen Karte des Balkans, sondern ebenso
in einer reichen Fulle priiziser stratigi'aphischer Beobachtungen, welche
nur teilweise in der geologischen Karte zur Darstellung gelangten ^).
^) Franz Toula. Materialien zu einer Géologie der Balkanbalbinsel. Jahrb.
d. k. k. greol. R.-A. 1883, 33. Bd., 1. Heft.
2) Geographisches Jabrbuch von H.Wagner. Bd. XXV, 1903, pag. 180—187.
Dieselbe Zeitschrift Bd. XXVI, 1903 (Bericht von Prof. Th. Fischer), pag. 29—35.
^) Franz Toula. Geologische Untersuchungen im ôstlichen Balkan und
abschlieÛender Bericht iiber dièse geologischen Arbeiten im Balkan. Bd. LXIII,
Denkschr. der kais. Akad. d. Wissensch. Wien 1896; hier sind aile, von F. Toula
publizierten Arbeiten iiber die Géologie des Balkans zitiert
44*
348
Dièse Beobachtungen bieten zahlreiche uiid sichere Anhalts-
punkte fUr eine geologische Detailauftiahrae von Bulgarien. Und da
hat Georg Zlatarski angesetzt. In den letzten Jahren bereiste er
Nordbulgarien mit dem Balkan nacli allen Richtungen und hat es auf
der russischen Karte 1 : 126.000 geologisch kartiert. Von diesen Auf-
nahmen ist ein Blatt, die Umgebung von Sofia mit dem Iskardefilé, in
den letzten Tagen mit einem begleitenden Text erschienen *). Ich
nahm noch Einsicht iù eiriige Blâtter, die bald erscheinen werden. Die
Karte. von Zlatarski kann nicht als eine geologische Detailkarte
hetrachtet werden. Sie enthalt aber doch auch zahlreiche neue Beobach-
tungen. Dank einer genauen kartographischen Grundlage, die ihm die
russische Karte bot, und den zahlreichen Touren, die er unter den
geânderten politischen Verhâltnissen ausfUhren konnte, sind die
Formationsgrenzen detaillierter und genauer verzeichnet und zahlreiche
neue Vorkommnisse der bekannten Formationen eingetragen. Das
wîchtigste Résultat der Forschungen Zlatarski s, welches auch auf der
Karte zur Darstellung gelangt, ist die Gliederungderbulgarischen Kreide.
Von der oberen Kreide sind auf der Karte zuerst beide Glieder
des Senon, das Aturien und das Emscherien, ausgeschieden worden,
weiter das Turon und das Cenoman. Die Gosauschichten sind an zahl-
reichen Punkten festgestellt und zeigen eine grofie Verbreitung. Von
der unteren Kreide fehlen das Albien und das Aptieu voUstandig.
Eine groBe Verbreitung zeigt das Barrémien und das Neocomien. Das
Barrêmien kommt in der jurassischen und alpinen Ausbildung vor; in
der ersteren unterscheidet Zlatarski erstens die Flyschfacies und
zweitens die koralligene Faciès mit Wechsellagerung der Requienien-
und Orbitolinenschichten und die Orbitolinenschichten allein. Im alpinen
Barrémien lassen sich die lehmigen Kalke mit aufgeroUten Cephalo-
poden und koralligene Kalke mit Requienien und Orbitolinen ausscheiden.
Die Gebiete von SUdbulgarien untersuchte G. Bon ce v. Er hat
zuerst das Sakargebirge, zwischen Marica und Tundza im NW von
Adrianopol, erforscht und eine petrographische Skizze desselben
1 : 420.000 publiziert. Gleich darauf hat er den interessanten isolierten
Hohenzug des heiligen Ilija im NW von Jamboli petrographisch im
Maflstabe 1 : 210.000 aufgenommen sowie auch einen groCen Teil der
*) G. Zlatarski. Die geologischen Verhaltnisse der Umgebung von Sofija
pnd vom Iskardefilé. Jahrbuch der bulgarischen natuiforschenden Gesellschaft.
J903. Mit einer geol. Karte 1 ; 150.000. — Geologisch-petrographiHche Beschreibung
der Srednja gora 1893. — Geologische Untersuchungen im Norden des Balkans.
1888. — Eine geologische Exkiirsion im siidwestlichen Bulgarien 1885. — Paliio-
geogi-aphie von Bulgarien 1898. Ailes bulgarisch in Periodiôesko spisanie, Bd. II,
III, VI und X.
349
westlichen Rhodope im SQden von Philippopel. AnschlieBend an den
von Zlatarski erforschten westlichen Teil der Srednja gora unter-
snchte B o n c e v die ôstliche Partie dièses Gebirgszuges, die zwischen
den Flilssen Strema und Tundza liegt und die Karadza oder Smena
gora genannt wird; die Abhandlung begleitet eine petrographische
Skizze 1:500.000. Auf allen petrographischen Skizzen von Boncev
werden verschiedene Arten der kristallinischen Schiefer, Granité und
jUngere eruptive Gesteine ausgeschieden ; die Sedimentgesteine, welche
in den erwahnten Gebieten auftreten, sind meist nur nach ihrem petro-
graphischen Habitas bezeichnet, ohne llQcksicht auf ihr geologisches
Alter zu nehmen i).
Im ahniichen Sinne und ebenso fleiCig arbeitet Lazar Vankov,
welcher seine Aufmerksarakeit vorzugsweise den Thermen- und Erz-
gebieten Bulgariens schenkt. Er untersuchte die Umgebungen von
Custendil, Mericleri und die Thermen von Sliven in SUdbulgarien,
weiter den Sipkabalkan und die Therme von Vrsec in Nordbulgarien 2).
Die in deutscher Sprache verfaUten methodisch ausgefïlhrten
Arbeiten von St. Boncev Uber das Tertiâr von Haskovo ^) und von
Luka Dimitriev tiber das Vitosagebirge ^) sind bekannt.
*) G. Bonôev. Das Verilagebirge, petrographisch. Periodiéesko spisanie,
Bd. LX, 1899. — Eruptivgesteine von Glusnik und Gornje Alexandrovo. Ibid.
Bd. LXl, 1900. — Die Gesteinsarten der Monasth-ska Visocina. Ibid. Bd. LXI, 1900.
— Petrographische Notizen ûber die Kûste des Schwarzen Meeres von Eusiné bis
Cupria. Ibid. Bd. LXI, 1900. — Beitrag zur Pétrographie der westHchen Rhodope.
Ibid. LXII, 1901. — Das Sakargebirge, petrographisch. Sbomik, Bd. XVI, 1900.
— Beitriige zur Gesteinskunde des Hôhenzuges des heihgen Ilija. Sbornik,
Bd. XVIII, 1901. — Beitrag zur Pétrographie der Srednja gora. Sbomik,
Bd. XIX, 1903.
*) L. Vankov. Sipkabalkan und Umgebung, geologisch und petrographisch.
nRad* der sûdslaw. Akad. d. Wiss. Agrani. Bd. CXI, 1892. — Beitrag zur Géologie
der Umgebung von Meriôleri. Sbomik, Bd. XII, 1896. — Kohlenvorkommnisse im
Zentralbalkan. Jahrbuch der bulgaiischen naturforschenden Gesellschaft, Bd. I,
1898. — Geologische Verhâltnisse der Gegend westlich von Tm-Custendil. Sbornik,
Bd. XVI, 1900. — Geologische Beobachtungen in den Tunnels an der Eisenbahn-
linie Sofija— Roman. Zeitschrift des bulgarischen Ingénieur- und Architekten-
vereines, Bd. IV, 1900. — Geologische Verhâltnisse der Umgebung von Vrsec und
die Thermen von Vrâec. Periodicesko spisanie, Bd. LXII, 190 J. — Hydrogeologische
Studien in der Umgebung von Sliven. Periodièesko spisanie, Bd. LXIV, 1903.
Die Arbeiten von Boncev und Vankov sind nur bulgarisch erschieneu.
Sie werden von Karten und Skizzen begleitet.
^) St. Bontscheff. Tertiarbecken von Haskovo. Jahrb. d. k. k. geol. R.-A.
Bd. XLVI, pag. 309-384, 1896.
■*) Luka D i m i t r o V. Beitrâge zur geologischen und petrographischen Kenntnis
des Vito§agebirges in Bulgarien. Denkschriften d. kais. Akad. d. Wissensch, Wien^
math.-naturw. Kl. Bd. LX, pag. 477—580, 1893.
350
«
Ich habe die eiszeitlichen Spuren im Rilagebirge imd die Diluvial-
ablagerungen ira Balkan untersucht ^). Weiter untersuchte ich in drei
Sommern die tektonischen Verhîiltnisse des Balkans und die Ergebnisse
dieser Forschungen sind auf den vorgefUhrten geologischen Profilen
und Skizzen dargestellt; eine Ûbersichtskarte der tektonischen Ver-
hâltnisse des Balkans wird als Beilage zu dieser Arbeit gedruckt.
Es sind die Arbeiten altérer Forscher (insbesondere von A. Boue,
A. Viquesnel, F. v. Hochstetter, Herder, E. Tietze, F. Toula
und anderen), welche sich uni die Géologie Serbiens verdienstlich
gemacht haben, bekannt und gewUrdigt worden. Auf Grund ilirer Arbeiten
sowie seiner eigenen Beobachtungen und jener jungerer Forscher hat
J. M. Zujovic die bekannte kleine geologische Karte von Serbien
bearbeitet^). Von den Erlauterungen, welche die letzte Ausgabe dieser
Karte begleiten, sind die Studien von Zujovic iiber die Eruptiv-
gesteine hervorzuheben ^).
In den letzten Jahren sind wichtige Arbeiten Qber die Géologie
Serbiens erscbienen; es wurden weiter die ersten Schritte getan, um
die geologische Detailaufnahme des Landes vorzunehmen *).
Die als kristallinisch bezeichneten Gebiete von Westserbien
studierte seit einigen Jahren Sava Urosevic und er kam zu dem
Ergebnis, daB sie raeist als palaozoische, durch Kontaktnietaniorphisnius
verânderte Schiefer zu betrachten sind. Die Erscheinungen des Kontakt-
hietamorphismus wurden durch Granit und Mikrogranulitdurchbrliche
und durch Granitlaccolithe verursacht; solcher Natur sind die als
kristallinisch bezeichneten Schiefer der Gebirge Cer, Boranja, Vencac,
Bukulja und Vagan^). Die kristallinischen Schiefer im N von Ost-
serbien an der Donau haben eine weit geringere Verbreitung, als man
bis jetzt annahm ^), und stimraeii darin und nach ihrer petrograpliischen
*) J. Cvijic. Das Rilagebirge und seine ehemalige Vergletscberung. Zeitschr.
d. Gesellschaft f. Erdkunde.' Berlin 1898. — Neue Ei'gebnisse iiber die Eiszeit der
Balkanhalbinscl. «Glas" der Âkad. d. Wissensch. Belgrad, Bd. XL VI.
*) J. M. Zujovid. Qeologi^che Ûbersicht des Kônigreicbes Serbien. Jahrb.
d. k. k. geçl. R.-A., Bd. 36, pag. 71—124.
^) J. M. Zujovic. Géologie von Serbien. Ausgabe d. Akad. d. Wissensch.
in Belgrad (serbisch). I. Bd. : Topogr. Géologie; H. Bd. : Eruptivgesteine, pag. 239.
*) AnliiBlich dés Internationalen Geologen-Kongresses wurde das serbische
Ufer der Donau geologisch 1 : 75.000 kartiert. Siehe F. Schafarzik: Kurze Skizze
der geol. Verhâltnisse und Gescbichte des Gebirges am eisernen Thore an der
unteren Donau. Foldtani Kôzlôny XXXlll, Heft 7—9, pag. 1-47.
*) S. Urosevié. Das Cergebirge. „GIas" der Akad. d. Wissensch. Belgrad,
Bd. LVII, 1899. — Die Gebirge Vencac, Bukulja und Vagan. ^Glas** LXl. —
Granité, Peridotite und Serpentine in Serbien (in Éujovic, Géologie von Serbien).
— Das Boranjagebirge. ^Glas" LXV.
^) Eine Mitteilung des Herjn U rose vie.
351
Beschaffenheit mit den kristallinischen Schieferii jenseîts der Donau
voUstiindig liberein.
Durch Auffindung von Fossilien ist es weiter geluDgen, in den
als paliiozoisch bezeichneten und stark verbreiteten Schiefern von
Westserbien wenigstens das Untercarbon festzustellen, so daû man die
darunter liegenden palaozoischen Schiefer wohl als Devon ansprechen
darf (S. lladovano vie). Weiter sind durch M. Zivkovié in den
Werfener Schiefern von Westserbien die Carapiler und die Seiser
Schichten nachgewiesen ^).
Ein eingehendes Studium der stratigraphischen Verhaltnisse bat
S. Radovanovic durch die Untersuchung der Lias- und Juravor-
kommnisse in Ostserbien eingeleitet, insbesondere durch das Studium
des Lias von Rgotina^). Derselbe zeigt eine sehr einformige, vorwiegend
sandige Zusaramensetzung, es lassen sich jedoch in demselben faunistîsch
aile drei Liasstufen unterscheiden. Die tiefsten Schichten des unteren
Lias sind fossilfrei und kohlenschmitzenfQhrend, die oberen zeichnen
sich durch das massenhafte Vorkommen von Terehratula grestenensis
aus. Der mittlere Lias ist sehr fossilreich; in seinem unteren Teile
herrscht Waldheimia numismalis vor, daneben kommen in groBer Zahl
Spiri/enna "verrucosa und Sp. pingiiis^ lihynchonella triplicata^ curviceps
und argotensis^ Pholadomya decorata und ambigua^ Belemnites elongatus etc.
vor. Im oberen Lias sind Gryphaea cynihium, Spiriftrina rostrata und
Belemnites paxillosus vorherrschend. Die sandigen, kohlenschmitzen-
fdhrenden Liasablagerungen, die sich faunistisch durch das Vorwiegen
von Bivalven undBrachiopoden auszeichnen, stellen also eine sublitorale
Fîicies dar und entsprechen den Grestener Schichten des alpinen Lias.
Dieselbe Ausbildung zeigen auch die weiteren Liasvorkommnisse im
N von Ostserbien, und zwar bei Dobra, zwischen diesem Dorfe und
Donji Milanovac, beitn Dorfe Toponica und in der Pesaca^). Zahlreich
sind die Liasvorkommnisse im Becken von Tiniok und im Kreise von
Nis und Pirot, insbesondere ira letzteren Kreise, wo sie zuerst von
F. Toula nachgewiesen wurden; in denselben sind nur einzelne
Horizonte des mittleren und oberen Lias konstatiert worden*).
^) Vorlaufige Berichte in den ^Zapianici** der serb. geol. Gesellschaft. Ann.
géol. de la Péninsule baie. T. VI.
^) Dr. S. Radovanovic. Die Liasablagerungen von Rgotina. Annales géol.
de la Pon. balcanique. T. 1.
^) Dr. S. Radovanovié. Der Lias von Dobra,. Ibid. III. — Ûber die unter-
liassische Fauna von Vrska Cuka. Ibid. V.
'*) V. Ilic. t)ber die Fanna und stratigraphischen Verhaltnisse einiger Lias»
terrains in Ostserbien. Ann. géol. de la Pénins. baie. VI, pag. 74 — 108. Belgrad
1903 (serbÎHch). Ausgefîihrt vorzugsweise auf Grund dfer Arbeiten Von S. Rado-
vanovic.
352
Dcr inittlere ùnd obère Jura zeigt in Serbien ebenso wle im
Banat und im bulgarischen Balkan einen ausgepragten alpinen Typus.
Die Klausschichten (Crnajka, Boljetin, Greben) sind faunistisch mit jeneu
von Svinjica identisch. Das Kelloway ist bis jetzt nur im ^lordlichen
Telle von Ostserbien konstatiert (Greben, Boljetin, Ribnica, Vrska
cuka). Eine groBere Verbreitung zeigt das Tithon, welches, insT)esondere
an der Donau, im SQden aber nur stellenweise (Crnajka, Vrska cuka,
Rosomac) nachgewiesen wurde ^). Es diirften ani Greben auch die
Schichten des mittleren Dogger vertreten sein 2).
Es ist von groBer Wichtigkeit, dîe Gliederung der Kreideformation
vorzunehmen, welche in Ostserbien beinalie die Hâlfte des Areals
einnimmt. Einzelne Glieder derselben sind von Toula und Zujovic
stellenweise festgelegt worden. In der neuesten Zeit hat sich
D. An tu la eine systematische Erforschung der serbischen Kreide
zur Aufgabe gestellt. Er hat seine Studien mit einer palâontologischen
Abhandlung ilber das Neocom von Crnoljevica eingeleitet^). Aus ein-
zelnen Vorkommnissen, die weder planmaBig verarbeitet noeh ver-
folgt wurden, scheint hervorzugehen, daB wir eine groBe Verbreitung
der Barrémien- und der Gosauschichten zu erwarten haben.
Besser sind wir ttber das Tertiiir von Serbien durch die Arbeiten
von S. Brusina, P. Pavlovic, S. Radovanovié und M. Z i v k o v i c
informiert *). Es ist festgestellt, daB das marine Palaogen in Serbien voll-
standig fehlt ^. Von dem marinen Neogen sind der Tegel und Leithakalk,
die sarmatischen und pontischen Schichten, in der neuesten Zeit auch
die mâotische Stufe (durch S. Radovanovié und P, Pavlovic)
*) Dr. S. Radovanovié. Ûber die geolog. Verhilltnisse der Umgebung
von Crnajka. Ann. géol. de la Pénins. baie. III. — Ober die Kellowayschicht^n
von Vrska Cuka. Ibid. IV. — Belemnites ferrugineus n, sp, Ibid. IV. — Zujovic.
Note sur la crête Greben. Ibid III.
*) Zujovic. Op. cit.
^) Dr. D. Antula. Das mittlere Neocom von Crnoljevica. Annales géol.
de la Péninsule balcanique. T. VI, pag. 6—74. Belgrad 1903. Serbisch.
*) S. Brusina. Frammenti di Malacologia tertiaria 8erbia. Annales géol.
de la Péninsule balcanique. T. IV, pag. 25—75. Belgi*ad 1893. — P. Pavlovié.
Die II. Mediterranstufe von Rakovica. Ann. géol. de la Péninsule baie. T. Il,
pag. 17—69. Belgrad 1890. — Dr. S. Radovanovié und P. Pavlovié. Ûber
die geol. Verhâltnisse des serbischen Teiles des unteren Tiniokbeckens. Ibid.
T. IV, pag. 89—133. — P. Pavlovic. Annales géol. T. VI. pag. 341, 342.
S. Radovanovié. Ibid. pag. 341 (kurze vorliiufige Bericbte). — M. ^ivkovié.
Das Tertiîir des mittleren Teiles des Timokbeckens. Ibid. Bd. IV. — P. Pavlovic.
Die Melanopsidenmergel und verwandte Bildungen der Balkanhalbinsel, pag. 18.
Belgrad 1901.
^) Doch ist es sicher, daû das SûOwasserpalaogen im Norden von Alexinae
vorkommt.
353
festgestellt worden. Es ging weiter klar hervor, dafi das jQngere Neogen
durch den Donaudurchbruch und die Gebirge Ostserbiens in zwei
Partien getrennt ist, welche ganz verschiedene Typen aufweiseii : das
jUngere Neogen im Osten zeichnet sich faunistisch durch viele rein
russische Elemente ans, wahrend das Neogen im NW mit jenem des
pannonischen Beckens iibereinstimmt. Angeregt durch die Arbeiten von
S. Brusina, hat P. Pavlovic begonnen, die Fauna des serbischen
SQBwassemeogens zu bearbeiten und dièse Untersuchungen auch auf
einige Becken von Altserbien auszudehneh ^).
Ich habe das Gebiet des Kucajgebirges geologisch 1 : 75.000
aufgenommen ^) und hierauf vorzugsweise die tektonischen Verhâltnisse
von Serbien untersucht ^). Die Ergebnisse der vorerwâhnten strati-
graphischen Forschungen habe ich dabei benQtzt, muBte aber oft die
Formationsgrenzen genauer feststellen, hie und da auch die strati-
gi'aphischen Verhâltnisse studieren. Das palâontologische Material, das ich
dabei sammelte, ist teilweise von D. Antula und V. Ilic verwertet
worden. Weiter untersuchte ich die Schotterablagerungen der FluBtâler
und Becken von Serbien, die Hohlen und unterirdischen FluBlâufe von
Ostserbien, endlich die Torfnioore *).
In Altserbien und Makedonien, selbst in einigen Gebieten von
Albanien, ist das geologisch e Forschungswerk, welches nach den
groBen Reisen von A. Boue und A. Viquesnel durch Jahrzehnte
fast voUstândig geruht hat, wieder in Angriff genomraen worden. In
fQnf Sommern habe ich dièse Gebiete besucht und iiber die Ergebnisse
meiner Untersuchungen vorlâufige Berichte ^) und zwei tektonische
Skizzen mit geologischen Grundlagen publiziert^). Einige Monate spâter
veroffentlichte Dr. K. Osterreich die geologische Karte einer groBen
Partie desselben Gebietes''). Von der Bearbeitung des reichen mit-
gebrachten Materials in Anspruch genommen, bin ich erst jetzt im-
^) P. Pavlovic. Materialien zur Kenntnis des Tertiar in Altserbien. Annales
géol. T. VI, pag. 155—190. Belgrad 1903 (serbisch).
') J. Cvijic. Die geologischen und geographischen Untersuchungen im
Kuôajgebirge Ostserbiens. Annales géol. T. V, pag. 5 — 173.
^) Die Struktur und die Einteilung der Gebirge der Balkanhalbinsel. j,Glas*
LXIII d. Akad. d. Wissensch., pag. 1—72 (beides serbisch),
*) Neue Ergebnisse ûber die Eiszeit der Balkanhalbinsel. ^Glas" LXV. —
Ûber die Torfmoore, Quellen und Wasserfâlle in Ostserbien. ^Glas* XLVI.
^) Die makcdonischen Seeu. Mitt. d. ung. geogr. Gesellschaft. 1900.
**) Tektonische Vorgànge in der Rhodopenmasse und die dinarisch-alba-
nesische Scharung; beides in den Sitzungsber. d. kais. Akad. d. Wiss. Wien,
uiath.-naturw. Klasse, Bd. CX. 1900.
") Dr. K. Osterreich. Beitdige zur Géomorphologie Makedoniens. Abh.
d. k. k. geogr. Gesellschaft. IV, 2. Wien 1902.
45
354
stande, die Resultate meiner geologischen Studien in dieser geologischen
Karte (1 : 500.000) von Makedonien und Altserbien vorzulegen ^).
Wir kennen nunmehr die GrundzUge des geologischen Baues von
Bulgarien, Serbien, Makedonien und Altserbien. Beim Studium der
tektonischen Verhâltnisse liabe ich aile erwâhnten Arbeiten verwertet,
insbesondere jene von F. Toula fUr den zentralen und ostlichen
Balkan und die Arbeit von Zlatarski fiir den bulgarischen westliclien
Balkan. Die Ergebnisse meiner Forschungen sind in den vorgefîihrten
geologischen und tektonischeii Karten und in den geologischen Profilen ^ )
dargestellt. Auf dieser Grundlage lassen sich die strukturellen Verhiilt-
nisse der Balkanhalbinsel in folgender Weise feststellen.
Es besteht auf der Balkanhalbinsel eine Masse von kristal-
linischen Schiefern, welche sich geologisch und tektonisch ab-
weichend von anderen Gebieten der Halbinsel verbal ten bat und mit
Recht als eine alte Masse bezeichnet wurde. Ich kann iiber dièse alte
Rhodopemasse einige neue Ergebnisse vorbringen.
Die Rhodopemasse besitzt, wie man aus der geologischen Karte
von Makedonien sieht^), eine weit geringere Verbreitung, als bis jetzt an-
genommen wurde. Sie beginnt weit ostlich vom Vardar und die Gebii-ge
Belasica, Sarlija, Pirin und Rhodope mit der Rila bilden den eigent-
lichen Kern des kristallinischen Massivs, das sich nacli N durch
Serbien fast bis an die Donau fortsetzt. Die Rhodopemasse besteht
hauptsâchlich aus Gneis und Glimraerschiefer und zeichnet sich durch
groBe Granitstôcke aus. Im Gegensatze zu den iibrigen archaischen
Gebieten der Balkanhalbinsel zeigen die kristallinischen Schiefer der
Rhodopemasse mannigfaltige Streichrichtungen. Die paliiozoischen und
mesozoischen Sedimente fehlen im Gebiete der eigentlichen Masse voll-
stândig; sie wurde erst vom paliiogenen Meere nordlich ilberflutet,
wobei die Sandsteine abgelagert wurden, welche horizontal liber den
kristallinischen Schiefern liegen. Auf Grund dieser geologischen Ver-
hâltnisse kann man also lediglich den SchluB ziehen, daC die Faltung
vor dem Eocân voUstandig erloschen war. In den benachbarten Rand-
partiel! der RJiodopemasse lâBt sich aber eine vorpermische Faltung
konstatieren, welche îiller Wahrscheinlichkeit iiach auch die Hauptfaltung
^) J. C V i j i é. Atla.M der groÛcn Seon der lialkanhalbinsol mit 10 Kart(*n. IJelf^rad
1902. — (jieologiHcher Atlas von Makedonien und Altserbien. 8. Blatt. Helgrad 1903
(seither. erschienen).
*) Die geologischen Profile, die hier oft erwilhnt werden, erscheinen spiiter
in einer Arbeit, welche sich eingehend mit der Tektonik des Balkans und Serbiens
befaOt und in welcher die Detailbeobachtungen znr Publikation gelangen sollen.
^) Geol. Atliis von Makedonien und Altserbien. HIatt II (geol. Karte). iU'l-
griul 1903. Mit franzôsiKcher gamme des couleurs.
355
des kristallinischen Kenies war. Wir haben keine Anhaltspunkte
dafîir, auf eine noch iiltere Faltung zu sclilieBen uiid doch ist eine solche
sehr wahrscheiiilich. Ebenso lassen sich vom Perra bis zum Eocan
keine tektonischen Prozesse mehr in der Rhodopemasse feststellen;
es ist aber ebenso wahrsclieinlich, daB sie in dieser langen geologischen
Zeit niclit geruht haben. In der oligo-neogenen Zeit wurde die alte
Masse von zahlreichen Verwerfungen durchsetzt und es bildeten sich
die Grabeneinbriiche.
Von dem Kerne der kristallinischen Rhodopemasse gelangt man
iiber ein Zwischenglied, in welchem die sedimentàren Formationen nur
stellenweise und âuBerst lilckenhaft vertreten sind, in die groBen, mit
machtigen Sedinientgesteinen erfullten Geosynklinalen des Balkans im
N und des dinarischen und griechisch-albanischen Faltensystems im W
und NW. Uberdies tritt man von dem groBen kristallinischen Kerne
der Rhodopemasse gegen den Balkan und gegen das dinarische und
griechisch-albanische Faltungssystem in immer jUngere Faltungsgebiete
ein. Dieselben Verhiiltnisse lassen sich weit im N in Serbien beobachten.
Die Rhodopemasse setzt sich nach N beiderseits des Moravatales fort;
sie erscheint meist als eine zusammenhiingende Région; nur im auBersten
N ist sie in einzelne SchoUen zerlegt. Ihre vvestliche Partie, der
Gebirgszug von Rudnik, ist von cretazischen und miocanen Schichten
ilberlagert und erst weiter im W erscheint die mâchtige Sedimentzone
des dinarischen Systems. Im Gebirgszuge von Rudnik fehien die
paliiogenen Ablagerungen, die sarmatischen Schichten ruhen vollstândig
horizontal, so daB man hier eine vorsarmatische Faltung feststellen kann ;
weiter im W sind die sarmatischen Schichten im dinarischen System
mitgefaltet. Ebenso wie im S erscheint auch hier ein vom Kreide-
meer uberflutetes Glied der alten Masse, in dem die Faltung vor der
sarmatischen Zeit vollstândig erloschen war, wâhrend sie in dem di-
narischen Svstem fortdauerte.
Die Rhodopemasse unterscheidet sich also durch ihre Lage gegen-
iiber den jungen Faltengebirgen von den alten Massen, welche sich an
der AuBenseite der Alpen, im N, NW und W, befinden. Sie liegt
mitten zwischen den jungen GebirgssystemenderHalb-
i n s el, also auf der Innenseite der FaltenzUge. Die Falten des dinarischen
und des griechisch-albanischen Systems sind gegen W geneigt oder
Uberschoben, jene des Balkans sind fast ausnahmslos nach N geneigt,
sehr selten Uberschoben. Dadurch bekommt man den Eindruck, als
ob sich die Faltung von der alten Masse aus nach alleu Richtungen
fortgepflanzt hâtte. Infolgedessen lâBt sich nicht jene stauende
Wirkung auf die jungen Faltengebirge beobachten, wie sie bekanntlich
in den Alpen festgestellt wurde und welche als eines der wichtigsten
45*
356
Merkmale eirier alten Masse gilt. Immerhin stehen die Richtungen der
groBen Leitlinien der Faltengebirge der Balkanhalbinsel iu einem innigen
Zusammeiihange mit der Lage der Rhodopemasse, weil sie uni dieselbe
herum angeordnet siiid. Das dilrfte dadurch zustande gekommen sein,
daB sie das Ausgangsgebiet fQr die jungen Faltungen darstellte.
Wenn also jene bekannten Erscheinungen von Stauung felilen, so
kommen doch andere raerkwUrdige zum Vorschein, die ans der besonderen
Lage der Rhodopemasse gegeniiber den jungen Faltengebirgen hervor-
gehen. Sie treten nur an zwei Stellen in Serbien auf und sind dadurch
rustaude gekommen, dai3 die 0 — W streichenden jungen Falten mit den
nordsttdlichen Falten der Rhodopemasse zusammentreffen. Die 0 — W
ziehenden Zonen der Kalkgebirge Ostserbiens stoBen am rechten
Moravaufer an einzelne Insein der alten Masse und werden durch
dieselben nach N und NO abgelenkt, so daB sie einen merkwiirdigen,
stark gekriimmten Bogen beschreiben; dièse intéressante Erscheinung
laBt sich auf einer Lange von 60 kin von Nis bis Gornjak verfolgen.
Bei dem ZusammenstoBen sind stellenweise nach W gegen die alte Masse
geneigte und iiberschobene Falten zustande gekommen. Westlich der
Morava treten im dinarischen System âhnliche Stauungserscheinungen
auf, die ich an anderer Stelle dargestellt habe ^). Die nach 0 umge-
bogenen dinarischen Falten stoBen auf die N — S sti*eichenden iilteren
Falten des Gebirgszuges von Rudnik und nehmen dadurch einen
gewundenen Verlauf an. Beide Erscheinungen beziehen sich auf das
Streichen oder auf die Trajektorie der Faltung und vorzugsweise sind
dièse Eigenschaften der Falten durch die Stauungswirkungen beeinfluBt.
In tektonischer Hinsicht besitzen wir also in der Rhodopemasse
einen besonderen Typus der alten Massen, der sich durch seine Lage
zwischen den jungen gefalteten Gebirgen und an deren Innenseite ans-
zeichnet und dessen stauende Wirkung sich hauptsiichlich an der
Trajektorie der jungen Falten bemerkbar macht.
Es ist weit schvvieriger, die Stellung und die wahre Natur jener
Ubergangsglieder zu bestimmen, die sich zwischen dem Kern der
Rhodopemasse einerseits und dem Balkan, respektive dem dinarischen
und griechisch-albanischen System anderseits befinden. Zu solchen
gehoren: die westmakedonische kristallinische Zone und die der Srednja
gora mit Sakar, Strandza etc. Nach ihrer geologischen Entwicklung
bilden sie einen Ubergang von der Rhodopemasse zum Balkan oder
zum dinarischen System.
In der westmakedonischen kristallinischen Zone kommen liber
den kristallinischen Schiefern palaozoische Schiefer, dann eine miichtige
*) Die dinarisch-albanesische Scharung. Op. c. pag. 12—14.
357
Série von mesozoischen Gesteinen vor, welche grôfiteuteils der Trias
und Kreide angehoren; ini S treten die Flyschgesteine auf. Zwischen
der westmakedonischen kristallinischen Zone und der Rhodopemasse
breitet sich ein Gilrtel von cretazischen, eocânen und oligocânen Schichten
aus. Die westmakedonische kristallinische Zone vvurde also in den
mesozoischen Zeiten und im Palâogen stellenweise randlich vom Meere
ttberflutet, stellenweise sind die mesozoischen Schichten in alten pra-
existierenden Senkungen abgelagert. Aile Schichten, welche vor den
oligocânen Gomberto- und Priabonaschichten zur Ablagerung kamen,
wurden eingefaltet. Im zweiten Ubergangsgebiete der Srednja gora
sind die geologischen Verhâltnisse mit jenen in Westmakedonien fast
identisch ; es tauchen groBe kristallinische Insein empor, wie das Sakar-
und Strandzagebirge, die groBe nach 0 — Wstreichende Masse der Srednja
gora und die hôchste Kette des Zentralbalkans ; zwischen denselben
oder an ihrem Rande sind stellenweise schmale Zonen von mesozoischen
Schichten, meist Trias und Kreide, abgelagert, tiberdies kommen im
Sakar- und Strandzagebirge palaogene Schichten vor, welche auf den
kristallinischen Schiefern flach auflagern. Die mesozoischen Schichten
sind ebenso wie in der westmakedonischen kristallinischen Zone in alten
prâexistierenden Senkungen abgelagert und dann vor dem Palâogen einge-
faltet. Nur in der Kette des zentralen Balkans lâBt sich eine oligo-
miocâne Faltung konstatieren. Weiter nach N gelangt man in die breite
Zone der Sedimentgesteine des Balkans, in welcher, und zwar im west-
lichea Teile, selbst die miocânen Schichten sich an der Faltung beteiligten.
Es scheint, daB man die zwei Gebiete auch auf Grund ihrer
tektonischen Eigenschaften als Ubergangsregion zwischen der alten
Masse und den junggefalteten Gebirgen betrachten muB.
Nach der vorpermischen Faltung sind ihre mesozoischen Schichten
auch weiter bis zum Palâogen gefaltet worden. Dann ist die Faltung
erloschen, demnach frtiher als im Balkan oder im dinarischen System.
Es ist ferner merkwiirdig, daB in der ganzen Gruppe der Srednja gora
vorzugsweise ein isoklinales Einfallen der Schichten nach S stattfindet.
Im Gegensatze zu der Khodopemasse zeigen die Falten der Uber-
gangszonen meist eine Konstanz des Streichens, welches sich dennoch
mit den Faltenrichtungen der jUngeren Gebirge kreuzt. Die Falten-
riclitungen des Sakar-, des Strandza-Gebirges und des Hôhenzuges des
heiligen Ilija unterscheiden sich von jenen des jungen Balkans; sie ver-
laufen N W-SO und kreuzen sich mit den 0-W streichenden oligomiocânen
Falten des Balkans. Einige kristallinische Partien, welche urspriinglich
zu der Rhodopemasse gehôrten, haben sich noch weiter differenziert,
wie die kristallinischen und palâozoischen Kerne der Hauptkette des
Balkans. Sie haben sich an der oligomiocânen Faltung des Balkans be*
358
teiligt und vielleicht erst damais im zentralen BiJkan das ostwestliche
Streichen angenommen.
Eine ahnliche Erscheinung, wie die oben dargestellte, sieht man
in den N — S streichenden, aus Kreideschicliteii zusamniengesetzteii
Falten des Rudnikgebirges in Serbien, dessen Faltungsrichtung also
mit jener der aJten Gebirge Ubereinstimmt und sich von den benach-
barten 0— W verlaufenden Falten des dinarischen Systems unterscheidet.
Jm W des Vardartales beobachtet man, daB die Falten der Kreide-
und Eocânschichten eine nordvvestliche, also dinarische Riclituncr haben :
dasselbe Streichen aber zeigen hier auch die kristallinen Schiefer.
Es laBt sich also ein allmâhlicher Ûbergang von der Rhodope-
.masse zum Balkan und zum dinarischen System konstatieren, und zwar
.derart, daB man an den iiuBersten Punkten, im Kern der Rhodope
:und im jungen Oebirge, groBen entvvicklungsgeschichtlichen und tekto-
nischen Unterschieden begegnet, welche aber durch eine Reihe von
Ûbergângen verbunden sind. Dièse Ubergangszonen lassen sich weder
als alte Massen noch als Innenzonen der jungen gefalteten Gebirge
bezeichnen; sie sind tektonische Ûbergangsglieder, welche die Ver-
bindung zwischen zwei verschiedenen Gebirgstypen herstellen.
Wir wenden uns nun dem Balkan und den serbischen SUdkarpaten
zu. Die wichtigsten tektonischen Verhîiltnisse der westlichen Gebirgs-
systeme der Balkanhalbinsel sind an anderer Stelle dargelegt worden ^).
Wiegesagt, kann man auf eine vorpermische Hauptfaltung in
.der Rhodopemasse fast mit Bestimmtheit schlieBen. Sie laBt sich aber
erst durch die Beobachtungen in der Ubergangszone und in jenen
kristallinischen und palaozoischen Kernen feststellen, die im zentralen
und westlichen Balkan auftreten und deren Stellung gegeniiher der
Rhodopemasse charakterisiert wurde. Dadurch ist es klar, daB sich in
der Mitte und in der. ôstlichen Hâlfte der Balkanhalbinsel niclit die
Jcristallinischen Schiefer allein, sondern ebenso aile vorperniischen
Formationsgruppen tektonisch als eine alte Masse oder besser als ein
^Ites Gebirge verhalten. Im ganzen Gebiete beobachtet man eine durch-
greifende Diskordanz zwischen Carbonschiefern und allen darauf-
folgenden Formationsgruppen. In Westmakedonien beobachtete ich im
Galicicagebirge eine solche Diskordanz zwischen den triadischen roten
Schiefern und Sandsteinen und den darunter liegenden paliiozolschen
Schichten. Dieselbe Diskordanz zeigen die triadischen Kalke und Dolo-
mite in Porec in Makedonien. Aus diesen Profilen gelit hervor, daB
man jene Diskordanz an zahlreichen Punkten im West- und Zentral-
^) Die dinarisch-albanesische Scharung. Sitzungsberichte d. kain. Akad. d.
Wiss,, math.'natarwisa. Klasse, Bd. CX, 1901, pag. 42,
359
balkan beobachten kann. Ara klarsten sind die Verhâltnîsse im Iskar-
defilë, wo jene Diskordanz zwischen Verrucano- und Culmschiefer zuerst
von Toula beobachtet und betont wurde. In besonderer Klarbeit sieht
raan die Diskordanz im Tetevenbalkan, und zwar zwischen den palao-
zoisehen einerseits und den triadischen und liassischen Schichten ander-
seits. Vorzugsweise mit der vorpermischen Faltung stehen die Eruptionen
der Granité, Quarzporphjre, Porphyrite etc. im Zusammenhange.
Vor allem also milssen wir im groBen Balkansystem, welches aus drei
bis sieben Ketten besteht, den alten vorpermischen Balkan oder jenes
alte Gebirge ausscheiden, welches als Anlage zur Bildung der heutigen
hochsten Kette des Balkans gedient hat. Das sind die kristallinischen
und palâozoischen Gebirgskeme des westlichen und zentralen Balkans.
Sie bildeten mit der Srednja gora, dem Sakar- und Strandzagebirge
ein selbstandiges Gebirge, welches im groBen und ganzen eine Streich-
richtung von NW nach SO besaB, in den voreocanen Zeiten von
der Rhodopemîisse durch den Einbruchsgraben der Marica getrennt
war und sich als eine tektonische Uberganszone zwischen der Rhodope-
masse und dem jungen in Bildung begrifFenen Faltungssystem verhielt.
Ein Teil dieser Zwischenzone, und zwar jene palâozoischen und
kristallinischen Kerne, welche jetzt die hochste Kette des westlichen
und zentralen Balkans darstellen, wurden zuerst von einer schwachen
vorobercretazischen, dann von der jungen, intensiven oligo-miocânen
Faltung ergriffen. Am Siidrande dieser von junger Faltung ergrififenen
Masse entstanden zahlreiche 0 — W verlaufende Briiche, stellenweise
auch Einbruchsgraben, durch welche dièse gefaltete Masse von der
tJbergangszone getrennt wurde ^). Einige dieser Graben waren schon
wahrend der unteren Kreide vorgezeichnet, so daB dièse im Miocan
vollzogene Trennung der ervviihnten Balkankerne von der Ubergangszone
bereits friih angedeutet war. Dadurch setzte sich jener DifFerenzierungs-
prozeB in der Khodopemasse fort.
Im Gegensatze zu dieser hochsten Balkankette sind aile Ubrigen
Ketten sowie auch der ganze Ostbalkan ein junges oligomiocânes Gebirge
ohne bedeutendere altère Anlage. Es gibt zwar kleinere Diskordanzen
zwischen einzelnen Formationsgruppen, welche auf altère unbe-
deutende Faltungen hinweisen ; die starkste solcher Diskordanzen be-
obachtet man zwischen der unteren und oberen Kreide, die Haupt-
faltung aber fand in der oligoniiociinen Zeit statt. Es scheint, daB sich
dieselbe von S nach N fortpflanzte, weil die Falten meist nach N
geneigt, am llande der nordbulgarischen Tafel stellenweise nach N
_ T
^) Auf diose siulbalkanische Reihe von Becken hat zuerst F. v. H o ç fa-
ste t ter hingewiesen.
360
tiberschoben sînd; weiter nîmmt die Faltungsiiitensitat von S nacli N
ab, wenn man von einigen starken Storungen am Kande der bulgarischen
Tafel absieht.
Ira jungen oligomiocanen Faltengebirge sind zwei tektonisch ver-
1 schiedene Zonen zu unterscheiden : die cine bilden aile jene Ketten, die
der hochsten Kette des Zentralbalkans im N vorgelagert sind, die zweite
;,: stellt der Ostbalkan dar. Die erstere zeichnet sich durch ]}ogenformig
-^ verlaufende nonnale Falten mittlerer Faltungsintensitiit aus, in denen
î die roten Sandsteine und Triaskalke als die altesten Glieder zum Vor-
1 scliein kommen. Kleine Ûberschiebungen treten nur im westlichen Teile,
j. und zwar am FuBe der Faltung, an der Grenze zwischen der letzten
{, Faite und der Tafel auf ; im ostlichen Teile des Zentralbalkans, zwischen
\ Sevlijevo, Trnovo und Zlatarica, erscheinen geradlinige Langsbriiche
1 statt der Ûberschiebungen. Die Langsbriiche sind auch sonst im ganzen
î Gebiete nicht selten und dienten oft als Anlage der Talbildung.
Durch eine merkwiirdige Faltung charakterisiert sich der Ostbalkan.
Es ist eine seichte, oberfliichliche, nicht tief eingreifende Faltung, welche
sich in Flyschgesteinen abspielt; die Trias- und Juraschichten sind nur
an drei Stellen, bei Kotel, im Balkan von Dervent und von Preslav,
und zwar allein durch eine lokal intensivere Faltung entbloBt. Die
Faltung hat nicht aile Schichten und das ganze Areal des Ostbalkans
ergriffen. Zwischen den einzelnen krampfhaft gefalteten Zonen treten
ausgedehnte, meist linsenformige Einschaltungen auf, in denen die
Schichten horizontal oder fast horizontal liegen. Dièse fast ungestorten
Flâchen sind bis 15 km lang, 5 — 6 km breit, meist aber von ger ingérer
Ausdehnung. Man beobachtet sie am besten an der Strecke von Sliven
bis Eski-Dzumaja, von Kaniabat bis Sumen und von Ajtos bis Provadija.
Sie sind nicht auf die harten, weniger plastischen Gesteinsarten be-
schrânkt. Dièse Art von Faltung unterscheidet sich wesentlich von dem
geselligen Auftreten von Antiklinalen und Synklinalen, an das wir
gewôhnt sind. Die Trajektorie der Faltung ist eine ganz andere : zwischen
einzelnen Strecken, welche prilgnant, oft krampfhaft gefaltet sind,
schieben sich also ellipsenartige Areale mit fast ungestorten Schichten
ein. Das ist eine intermittierende Faltung und die Flachen mit unge-
storten Schichten bezeichne ich als aptygmatische (nicht gefaltete)
Flachen oder Faltungsbriicken. — In manchen Gebirgen, wie
dem Sakargebirge im S von Osmanbazar, treten die steil aufgerichteten
Schichten nur an den Gehangen auf, die oberen ausgedehnten Partien
des Gebirges bilden eine Platte mit fast horizontalen Schichten: man
kann deshalb von einer Art Aufwolbungsgebirgen s})redieii. Es ist
weiter von Interesse, daC die intermittente Faltung viel weiter in die
bulgariscbe Tafel vorgedrungen ist als die zusamnienliiuigenden Falten
361
des Zentralbalkans. Es lierrscht eîne fast voUstiindîge UbereiDstimmung
zwischen der intermittierenden Faltung uiid der Plastik des Ostbalkans :
die Faltungsbriicken sind ausnahmslos in Lângstaler verwandelt, die
gerade verlaufeiiden Faltungsstrecken treten als zahlreiche prag|iante
Kamme des Ostbalkans auf.
Mit einem scharfen, auf Hunderte von Kilometem zu verfolgenden
FalteufuBe gehen die erwiihnten gefalteten Zonen in die aus cretazischen,
raediterranen und samiatischen Schichten zusammengesetzte bulgarische
Tafel liber. Sie hat sich nicht vollstiindig ruhig verhalten. Auch ira
Norden voni FaltungsfuBe komnien flache 0 — W streichende Falten vor;
stellenweise wird dièse schvvache Faltung belebt, es treten auf einem
ellipsenformigen Areal pragnantere Falten auf, so daB die Niveau-
uuterschiede zwischen der Antiklinale und Synklinale, wie sie bis jetzt
vorliegen, 50 — 80 m betragen. Hier kann man besonders klar die
transversalen Sjnklinalen beobachten, welclie stellenweise als Anlage
zur Bildung der méridional verlaufenden Tiiler gedient haben. In dieser
Zone konimen auch 0 — W streichende Langsbriiche vor; sie sind
streckenweise zahlreich, wie in der Flatte von Debelec bis Samovedeni,
und haben oft als Anlage zur Ausbildung einzelner Talstrecken ge-
dient. Jener Teil der bulgarischen Tafel, welcher in der Nahe des
FaltungsfuBes liegt, zeichnet sich also durch lokal auftretende tekto-
nische Storungen aus und zeigt dadurch eine gewisse Ahnlichkeit mit
der ostbalkanischen Zone der intermittierenden Faltung. Ira Gegensatze
zu diesem Teile zeigen sich im N der bulgarischen Tafel vorzugsweise
solche Storungen, welche eine méridionale Richtung haben. Es sind
dies vor allera méridionale Briiche. Toula und Zlatarski haben
auf eine Reihe von Basaltkuppen hingewiesen, die sich von Sistov
nach Siiden fortsetzen und einen solchen Bruch bezeichnen. Weiter
sind die groBen Tiiler Nordbulgariens, jene von Vid, Osera und Jantra,
durch méridionale Brllche priidisponiert ; in allen erwâhnten Fallen ist
der westliche Fliigel liings des Bruches abgesunken. Weiter gegen N
kommen vvir zu dera langen 0 — W streichenden Donaubruche, welcher
zuerst von L. Mrazec festgestellt wurde i).
Ira VVestbalkan erscheinen zwei Kerne des alten Gebirges, die
groBtenteils aus paliiozoischen Gesteinen, stellenweise auch aus kri-
stallinischen Schiefern bestehen und von granitischen Gesteinen durch^
brochen sind; beide haben sich an der jUngeren oligomiociinen Faltung
boteiligt. Der eine alte Keni zieht sich vom Kadibogaz in Serbien
bis zum Iskardefilé und beiderseits schlieBen sich an denselben der
*) h. Mrazec. Quelques remarques sur les cours des rivières en Valachie.
Extrait de l'Annuaire du Musée géologique de Bucarest 1896, pag. 55.
46
1
• r
w
ij
362
VeiTucano und der rote Sandstein, die Triaskalke, Lias, Dogger, Malni
und die Kreidescliichten. Dièse Gruppe von Falten zeichnet sich durch
zvvei vvichtige Eigeiischaften aus. Die Faltungsintensitat nimmt ini
SO, in der Niihe des Iskardefilé, sehr stark ab ; die Falten werden so
flacli, daB die Verrucano-, Trias- und Juraschichten, welclie weiter ini
W stark gefaltet sind, ini Iskardefilé fast horizontal liegen. Jenseits
dieser Région beginnt im Osten eine neue Gruppe von Falten, die el)en-
falls einen palaozoischen Kern haben und dem Zentralbalkan angehoren,
Auch sie werden in der Nabe des Iskardefilés niedriger, baben also
hier geringe Faltungsintensitat. Uberdies streichen dièse zwei Gruppen
von Falten nicht gegeneinander, sondern die erstere isfc gegen N
vorgescboben, die letztere gegen S. Dadurch ist die Umgebung des
Iskardefilés zu einer wichtigen tektonischen Grenze geworden, an der
die vorpermische sowie auch die junge Faltung an ihrer Intensitiit
eingebDUt haben. Solche zwischen zwei Gruppen von Falten liegende
strukturelle Vertiefungen nenne ich struk tu relie Tiefenzonen.
Durch eine solche wurde also die tektonische Anlage zur Bildung
des Iskardurchbruchstales gegeben. Dadurch erhiilt nian auch eine
tektonische Grundlage fiîr die Trennung des West- und Zentralbalkans ;
und weil wir eine solche fiir die Ausscheidung des Ostbalkans ebenfalls
besitzen, bleiben die Nanien dieselben, aber die Einteilung ])ekoninit
eine geologische Basis.
Zwischen Kadibozag und Belogradzik liegt ein zweiter palilo-
zoischer Kern und iiber ihin lagern diskordant jilngerc sedimentare
Gesteine. Die Falten dieser Gruppe haben einen bogenformigen Ver-
lauf. Beim Kadibogaz stoBen an dieselben unter einem rechten Winkel
die Falten der ersten Gruppe und dadurch ist der tiefe tektonische
Sattel Kadibogaz pradisponiert.
An der bulgarischen Seite dieser zwei Faltengruppen wiederholen
sich, wenige Abvveichungen ausgenonimen, iihnliche tektonische Ver-
hiiltnisse, wie wir sie an den jungen Ketten des Zenti-albalkans geseheu
haben. Von ganz anderer Art sind die Verhiiltnisse auf der serl)i-
schen Seite.
Im Gegensatze zum Zentralbalkan erscheint ini S und Vf vom
Westbalkan ein 40 - 60 km breiter Gurtel, vorzugsweise aus nieso-
zoischen Gesteinen zusammengesetzt, die sich von Sotija, Dui)nica und
Samokov i)is an die Donau verfolgen lassen und in die niosozoische
Zone des Banater Gebirjjes ûberj^ehen. Dieser niesozoische Giirtel er-
scheint in der Fortsetzung der Srednja gora. Er ist eiiigekeilt zwischen
den erwilhnten alten Kernen des Westlialkans und der alteii Masse im
W und stellt eine l)reite tektonische Senkunif dar, in der die sedi-
ineutilren Schichten al)«'-eljitrort und dîum l)is zu der levîmilnisclicn Stufe
363
eingefaltet wurden. Es lassen sich in dieser mesozoischen Zone
folgende tektonische Eleniente ausscheiden:
1. Eiue Gruppe von Falten, die nach S und W bis zu den
Becken von Sofija, Pirot, Bêla Palanka und Nis reicht. Sie verhâlt
sieh ebenso wie der paliiozoische Kern des Westbalkans und macht
dieselbe Biegung aus der 0 — W- in die NW-Richtung mit.
2. SUdlich von den genannten Ketten erscheint eine zvveite
Gruppe von Falten, welclie die westbalkanische Biegung nicht mit-
niîichen, sondern NW — SO als gerade verlaufende Falten streichen; im
W stoIJen dièse Falten mit jenen der vorerwahnten Gruppe unter einem
spitzen Winkel zusammen. Zwischen diesen zvvei Gruppen von Falten
befindet sich ein jilter untercretazischer oder vielleicht nocli altérer
Einbruchsgniben mit Andesiten und einer Weclisellagerung von Gosau-
scliichten und AndesittufFen, welche wahrend der oligomiocanen Faltung
eingefaltet wurden und niedrige, geradlinig verlaufende Kâmme bilden.
3. Die dritte Gruppe von Falten tritt im N des Beckens von
Nis auf und zieht sich bis zum Becken von Homolje (Éagubica) nahe
an die Donau fort. In ihrem ôstlichen Teile haben dièse Falten
eine NW — SO-Richtung, biegen dann plotzlich unter einem rechten
Winkel nach W um, behalten kilometervveit 0 — W-Richtung, bis sie
die Insel der alten Masse am rechten Moravaufer erreichen. Jene
rechtwinkelige Umbiegung liiBt sich besonders klar im Rtanjgebirge
im Blindelirtale nordlich von Zlot und an mehreren Stellen im Kucaj-
gebirge beobachten: sie zeichnet sich durch Lângsbrliche und Ande-
siteruptionen aus. Es wurde erwiihnt, dafi die westlichen Partien
dieser Faltung infolge der Stauung durch die alte Masse nach NW,
N und NO umbiegen und dadurch eiuen starken Bogen beschreiben.
Aus den Profilen sieht man ferner, daB dièse Falten nach W geneigt,
stellenweise iiberschoben, manchnuJ auch durch méridional streichende
Bruche abgeschnitten und in das Moravatal abgesunken sind. An
solchen Stellen erscheinen die Andesit- und Dacitdurchbriiche und
durch den Kontaktmetamorphismus sind die Kalke in Marmor ver-
wandelt. Die Gebirge Ostserbiens sind also gegen das Moravatal durch
eine 40 — 50 km lange Kalkvvand oder ein Escarpement begrenzt, das
aus Schichtkopfen aufgebaut erscheint. Im Gegensatze zu den Ubrigeu,
meist longitudinalen uud je nach dem Schichtstreichen NW — SO oder
0 — W verlaufenden Tiilern von Ostserbien haben sich durch dièse
Kalkwand zahlreiche Durchbruchstâler Bahn gebrochen. Hinter einem
Durchbruchstal befinden sich in der Regel die Ablagerungen der
SliCwasserseen, welche erst zu Beginn des Diluviums angezapft und
entleert wurden. Einige von diesen Durchbruchstalern sind aus kon-
sequenten Talern hervorgegangen, welche durch die riick watts-
4G*
364
schreitende Erosion uach 0 fortgesctzt wurden. Die traiisversaleii
Synklinalen erscheinen oft als Anlagen zur Bildung solcher Durch-
bruchstâler.
4. Mitten zwischen den beschriebeneii Falten der mezozoisclien
Zone Ostserbiens, dem eigentlichen Westbalkan und den Sudkarpaten,
welche bekanntlich die Donau Uberschreiten, liegt der groBe Einbrucbs-
graben von Cnia Reka (Zajecar). Er war der Schauplatz groBartiger
Eruptionen von Andesit, Trachyt, Augitlabradorit und Ampliiboldacit,
welche wahrend der Kreide begannen und sich bis in das Mioctin
fortgesetzt haben. Ihre Eruptionen sind begleitende Ersclieinungen
der jungen Faltung, ebcnso wie jene der Granité, Quarzporphyre, Por-
I phyrite etc. der vorpermischen. Sie erscheinen auf der Siid- und West-
! seite des Balkans' und lassen sich voni Schwarzen Meere bis an die
t ' "...
Donau verfolgen; sie iiberschreiten die Donau und begleiten weiter
die Westseite des Banater Gebirges und die Innenseite der Karpaten.
i Eine besondere tektonische Bedeutung haben die drei groBen Andesit-
massen, welche in den alten Einbruchsgriiben von Burgas — Sliven am
; Schwarzen Meere, von Viskjar ini W von Sofija und von Crna Reka
zuni Ausbruche gelangten. Es sind das cretazische oder vorcretazische
Einbruchsgriiben, in denen die AndesittufFe mit den Kreideschichten
(Viskjar und westlich von Burgas) wechsellagernd vorkonnnen. Aile
'■ drei erscheinen an einer wichtiffen tektonischen Grenze und scheinen
...
' ablenkend auf die Richtung der jungen Falten gewirkt zu haben. Der
keilformige Einbruchsgraben von Burgas — Sliven liegt zwischen den
0 — W streichenden Falten des Ostbalkans und jenen aus kristallini-
\ schen und niesozoischen Schichten zusanimengesetzten Falten des
Hohenzuges des heiligen Ilija, des Sakar und der Strandza, welche
N\V— SO streichen. Die Ablenkung der Faltenriclitungen uni den
alten Einbruchsgraben und die Andesitmasse von Viskjar wurde fruher
» betont. Die nierkwilrdigen Ablenkungen des Faltenstreichens voU-
ziehen sich aber uni den Einbruchsgraben der Crna Reka herum. Im
W derselben finden sich die ausgepriigtesten Umbiegungen der jungen
Falten der niesozoischen Zone von Ostserbien, im Osten werden
die N — S streichenden Falten der serbischen Sudkarpaten nach SO,
dann nach OSO abgelenkt. Er trennt also als eine resistente Masse
die Falten der ostserbischen Gebirge von jenen der serbischen Sud-
karpaten. Selbst die Fîilten des westlichen Balkans finden ihren
SchluB in dem Einbruchsgraben der Crna Reka.
Die Sudkarpaten streichen bekanntlich iiber die Donau naeli
Serbien fort. Ihre kristallinischen, paliiozoisclien und niesozoischen
Zonen lassen sich in Serbien verfolgen: sie verscbneideii sich nicht
und verlieren sich nicht, wie es nach der recht mangelhaften geo-
365
logischen Karte erscheinen muBte. Ihre Schichten streichen N— S,
dann NW — SO, bis sie am Timok in eine OSO-Richtung abgelenkt
werden. Die Falten aber spielen eine untergeordnete Rolle. Von weit
grofierer Wichtigkeit sind die Brliche, vorzugsweise zahlreiche Lângs-
brtiche, welche von Andesiteruptionen begleitet werden. Einige be-
deutende Bruche kommen im W der Siidkarpaten vor, insbesondere
jene von Brestovacka Banja und Crni vrh, die sich westlich vom Gebirge
Veliki krs fortsetzen und fast bis an die Donau verfolgen lassen.
Mitten durch die serbischen SQdkarpaten streicht der grofie Langsbruch
der Porecka Reka, der sich wahrscheinlich weiter lângs der Donau bis
Orsova forfcsetzt und in den Bruch der Cerna tibergeht. Der sUdliche
Teil der serbischen Siidkarpaten, insbesondere der stidlichen Auslâufer
der Gebirge Stod und Deli-Jovan, sind von zahlreichen Lângsbrttchen
zerlegt worden ; sie werden von Quarz- und Pyritgângen mit Goldvor-
koinmnissen begleitet. Dièse Bruche, ebenso wie die Falten gehen in
eine WNW — OSO-Richtung uber. Eine solche ZerstQckelung durch
Langsbriiche, an welche Andesiteruptionen und zahlreiche Erzgîinge
gebunden sind, zeigt kein anderes Gebiet der jungen Faltengebirge
der Balkanhalbinsel und dadurch unterscheiden sich die Siidkarpaten
wesentlich von dem Balkansystem. Der ôstliche Rand der Siidkarpaten
zeichnet sich stellenweise durch kleine Brilche aus; er wird von sar-
matischen Ablagerungen begleitet, welche ara Rande des Gebirges
intensiv bis zu vertikaler Schichtstellung gefaltet sind, weiter nach 0,
schon in Serbien, voUstandig horizontal werden und einen Teil der
bulgarischen Tafel bilden.
Wie gesagt, der Einbruchsgraben der Crna Reka trennt die siid-
karpatischen Zonen von der letzten Faltengruppe des westlichen Balkans.
Dièse besteht aus einera kristallinisch-palaozoischen Kerne, iiber welchem
diskordant der rote Sandstein, dann die Jura- und Kreideschichten
auflagern. Die mesozoischen Schichten sind in eigentiiralicher Weise,
und zwar von 0 und W gegen den kristallinisch-palaozoischen Kern,
zusammengepreBt; dadurch sind die mesozoischen Schichten auf der
Ostseite, bei Belogradzik, in iiberschobene Falten* gelegt; auf derWest-
seite sind die Falten nur gegen den kristallinischen Kern geneigt.
Zwischen den siidkarpatischen und den iiuCersten westbalkanischen
Falten erscheint neben dem Einbruchsgraben von Crna Reka nocli eine
pénéplain aus gefalteten Barrémeschichten, in welche der Timok ein
ca. iW km langes Durchbruchstal gesagt hat. Das ist wieder, wie
im Iskardurehljrucli, eine Zone der schwachsten Faltungsintensitiit, eine
strukturelle Tiefenzone. welche sich zwischen zwei Faltengruppen be-
findet und welche als Anlage zur Bildung eines Durchbruchstales ge-
dient hat.
366
Danach kOnnen wir in Ostserbien vier tektonisclie Eleinente aus-
scheideu :
n) Den westlichen Balkan mit jeiieii aus mesozoischeii Gesteineii
zusammengesetzten Falten, welclie die Biegungen der iiltereii Gesteins-
ztige mitmachten.
b) Die Siidkarpaten, welche am Timok uach OSO uinbiegen und
teilweise unter der bulgarischen Tafel austoneii.
c) Zwischen Hauptteileii dieser zvvei Faltungssvsteme liegt der
groBe Einbruchsgraben der Crna Reka, welcher ablenkeiid auf die
jungen Falten gewirkt hat.
Es besteht also keine unmittelbare Verbindung zwischen den
Stidkarpaten und dem Westbalkan; ferner ist niclit zu beobacliten.
daB sich einzelne Gesteinszonen der Siidkarpaten zerschneiden uder
verlieren. Es fehlen also die Erscheinungen, welclie auf einen un-
mittelbaren Ubergang und auf eine Torsion der Siidkarpaten und des
Westbalkans hinweisen.
([) Ganz and ers verliillt sich die vorzugsweise niesozoiscbe Zone
von Ostserbien. Ihre Falten zeigen krampfbafte Bewegungen, welche
als Torsionserscheinungen aufzufassen sind, und setzen sich unmittelbar
in die Falten der Banater Gebirge fort.
In dieser Weise liiBt sich nach unserer heutigen Kenntnis die
Frage liber die torsionsartige Verbindung zwischen Karpaten und
Balkan béant worten, welche von dem groUen Meister der tektonischen
Forschung Eduard Suess aufgestellt wurde. Es wird dadurch also jene
auffallende tektonische und orographische Leitlinie von Siidosteuropa
nicht bestritten. Es knupfen sich jedoch an meine Ergebnisse zwei
Fragen, welche keineswegs lediglich konventionellerNatur sind, und zwar
die Frage iiber den Begriff eines Faltensystems und iiber die Eleniente
und den Begriff einer Leitlinie.
Ein Faltensystem stellt einen Komplex zusammengehoriger Falten
dar, welche sich durch spezifische tektonische Eigenschaften von den
benachbarten Faltenzonen unterscheiden. Dièse Besonderheiten sind
sehr mannigfaltig, so daB ein jedes Faltensytem seine Eigentiimlich-
keiten besitzt. Sie zeigen sich zuerst in der vertikalen Entwicklung
der Falten. Der Balkan, als ein Ganzes genommen, zeigt eine normale
Faltung, die sich namentlich von der dinarischen Faltung. noch mehr
von den komplizierten Faltungen, Uberschiebungen und Deckschollen
der Alpen unterscheidet. Ich habe auf jenen groBen tektonischen Unter-
schied hingewiesen, welcher sich zwischen dem Balkan und den Siid-
karpaten zeigt; ebenso sind die tektonischen Verliiiltnisse der Tatra
von jenen des Balkans ganz verschieden, Selbst in eineni und dem-
367
selben Gebîrge lassen sîch Partien ausscheîden, welche sîch durcb eine
speziiisch eigentUmliche Faltung auszeiclinen, wie zum Beispiel der
Ostbalkan durch seine Faltuiigsbrucken oder aptygniatischen Flachen.
Auf Grund solcher struktureller Unterschiede kanu also auch ein Falten-
sjstem in einzelne Gruppen geteilt Averden.
Ebenso wichtig sind jene tektonischen Eigenschaften, die aus
dem Streichen der Falten und einzelner Gruppen von Falten abge-
leitet werden konnen. Ein jedes Fîdtensystem besteht aus zahlreichen
solcben Gruppen von verhaltnismaBig kurzen Falten, welche als kl eine
Einheiten erscheinen. Im Ostbalkan herrschen ausschliefilich gerad-
linîg, îm Zentral-, noch mehr im Westbalkan bogenfôrmig verlaufende
Gruppen von Falten, die nebeneinander streichen oder scharungsartig
zusamraenstoBen. Die Areale, welche sich zwischen zwei solchen
Gruppen von Falten befînden, verdienen besondere Aufraerksamkeit.
In diesen strukturellen Tiefenzonen setzt die Faltung aus oder wird
iiuBerst schwach. Sie wurden dadurch wichtige tektonische Prâdis-
positionen, geographische Tiefenlinien, an die sich Sattel- und Tal-
bildung (tektonische Sattel, Durchbruchstîiler) knlipft. Solcherart
sind der tektonische Sattel von Kadibogaz im Westbalkan und
Ara})akonak im Zentralbalkan, die beiden tiefsten Sattel des West- und
Zentralbalkans. In solchen strukturellen Tiefenlinien erscheinen die
Durchbnichstaler des Iskar und Timok, wobei sie sich stellenweise in
die abffeschwachten Antiklinalen der ein en oder der anderen Falten-
gruppe eingeschnitten haben. Wie aile Durchbruchstaler sind auch sie
erosiven Ursprunges , wurden aber durch die erwahnte tektonische
Alliage vorgezeichnet.
Im Bereiche des Donaudurchbruches fehlen Anzeichen éîner ana-
logen strukturellen Tiefenzone, da man den wahrscheinlichen Bruch
zwischen Milanovac und Mehadija zwar nicht als solche, doch als eine
unzweifelhafte tektonische Vorlage des Donaudurchbruches auffassen
kann. Die Verhiiltnisse sind um so mehr konipliziert, als die Anwesen-
heit von Sedinienten der zweiten Mediterranstufe mitten im Donaudurch-
bruche auf die Existenz einer Meeresstrafie oder tiefer Buchten in der
damaligen Période schlieBen liiBt.
Die strukturellen Tiefenzonen sind also wichtige Grundlagen,
welche zur Ausscheidung und Begrenzung einzelner Partien eines
Falteusvstems dieneii konnen. Wenn zwei tektonisch verschiedene
Grup])en von Falten durch sie weit auseinander gehalten werden, dann
kanu man sogar von zwei selbstiindigeii Faltensystemen sprechen.
Zwischen Balkaii und Sudkarpaten haben wir auBerdem noch den
Ein bruch sm'îtben der Crna Reka. Sie lassen sich also als zwei
Faltensysteme ausscheiden und begrenzen.
. i
368
VVir konnen von groBen Leitliiiien als Einlieiteu hoherer Ordiiung
sprechen, welche zahlreiche gleichalterige Faltungssysteme, oft auch
solche von ganz verschiedeneni tektonischen Typus zusammenfassen.
Die Faltungssysteme sind diesen gegeniiber kleinere Einheiten, welche
innerhalb dieser groBen Koniplexe auf Giund ihrer spezifischen tekto-
nischen Eijjenschaften ausgescliieden werdeu raiissen.
Fiir die Ausscheidung und Begrenzung eines Fiiltungssystems
konnen stratigraphische Verhiiltnisse nicht maCgebend sein.
Das Auftreten einer bestimmten Schichtserie oder derselben Facies-
bildungen in zwei entlegenen Gebirgen zeigt nui* identische oder ilhn-
liche Verhiiltnisse, unter denen die Schichten abgelagert wurden. Sie
stehen in keineni kausalen Zusammenhange mit der Faltenstruktur
jener Gebirge und konnen nicht, wie das oft geschieht, als ein Zeichen
fiir die Zusammengehorigkeit der Gebirge angenommen werden. Die
gebirgsbildenden Prozesse haben solche Gebiete iihnlicher Sédimentation
meist gleichzeitig ergriffen und so kommt es, daB viele oft weit ent-
legene selbstandige Faltensysteme gleichzeitig entstanden sind. Dieser
Zusammenhang hat aber nur eine Bedeutung fiir die Zusamnienfassung
zahlreicher Faltungssysteme der Erdkruste in Einheiten hoherer Ord-
nung. In dieseni Sinne hat Eduard S u e s s die stratigraphisclieii Be-
obachtungen ])ei der Feststellung der groBen Leitlinien der Erdkruste
verwertet. leh glaube aber, daB man nicht weiter gehen und das
Auftreten eines stratigraphischen „alpinen Gliedes" als ein wichtiges
Zeichen der Zusammengehorigkeit der Gebirgssysteme betrachten darf.
{ Von groBer Trûgweite vvlirde die folgende tektonische Erscheinung
• der Balkanhîdbinsel sein, welche wahrscheinlich mit der Lage der alten
Masse im Zusammenhange steht und welche entschieden als eine iiuBerst
l hypothetische zu betrachten ist. Ich kann sie an dieser Stelle nur
andeuten.
Es stehen uns jetzt zahlreiche Beobachtungen zur Verfugung,
denen zufolge wir von einer Senkung des adriatischen KUstenlandes
sprechen konnen und den neutralen Ausdruck ^positive Strandverschie-
bung" nicht mehr brauchen. Es seukt sich nicht nur die Kliste,
sondern eine groBe Partie des dinarischen Systems. Fiir den Skutari-
see und viele andere ist durch die Lotungen festgestellt worden, daB
ihre tiefsten Bodenfliichen seit dem Diluviuni so weit <a\sunkeii sind, daB
sie unter das Meeresniveau reichen. Selbst weit voni Kiistenlande, hart
an der Wasserscheide des Adriatischen Meeres, wird derselbe Senkungs-
vorgang konstatiert. Auf Grund dieser Beobachtungon liiiit sich die
Vermutung aufstellen, daB durch solche A])senkungen gegon das Adria-
369
tîsche Meer die Wassersclieide zwischen demselben uiid dem Schwarzen
Meere nach 0 verlegt wird^).
Ganz entgegengesetzte junge Erscheinungen beobachtet man an
der Ostkiiste der Balkanlialbinsel, welclie auf eiiie négative Strand-
versclîiebung oder eine Hebung hinweisen. Toula hat am Sîidufer
des Devnalimans bei Varna rezente marine Ablagerungen gefunden,
welche ca. 7 m Uber dem Meere liegen ^). An demselben Liman be-
obachtete ich junge marine Terrassen, welche 10 — 12 m ttber dem
Niveau des Limans liegen. Neumayr fand in den Dardanellen rezente
marine Ablagerungen, die sich ca. 7 m tiber dem Meeresniveau be-
finden ^), Die Mehrzahl dieser Hebungserscheinungen kommt an der
Meereskliste vor; jene von Devna sind ca. 20 km von der Ktiste ent-
femt. Die Erscheinung ist also nicht auf die Kttste beschrankt, sondem
setzt sich in das Festland fort und beweist, daB wir es mit einer
Hebung der Ostgebiete der Balkanhalbinsel zu tun haben. Dies lîiBt
sich auch an Erosionserscheinungen im bulgarischen Teile des Strandza-
gebirges nachweisen. Man kann also auf Grund der erwahnten Beob-
achtungen folgende Hypothèse aufstellen : Es findet vom Diluvium
angefangen eine N e i g u n g der Balkanhalbinsel statt, indem sich im
Westen die Kiiste und ein groBer Teil der dinarischen Gebirge senken,
wiihrend im Osten eine Hebung der KUste stattfindet, welche sich
auch in das Innere erstreckt. Ferner scheint es, daB dièse Bewegung
um einen Streifen Landes oder uni eine Achse stattfindet, welche von
NW nach SO durch die Rhodopemasse verlâuft und ôstlich vom
Or fan o das Agâische Meer erreicht. Es scheint nun weiter, daB dièse
an der Balkanhalbinsel gemachte Beobachtung nicht vereinzelt da-
steht und daB man vielleicht dieselbe SchluBfolgerung fiir die Halb-
insel Krim ziehen kann, deren sUdwestliche Kiiste sich entschieden
senkt, wahrend die nôrdliçhe sich wahrscheinlich hebt; was die letztere
Erscheinung betrifft, sind die Ansichten der Forscher kontrovers ^).
Es ist ferner merkwtirdig, daB man fUr die Ostgebiete der
Balkanhalbinsel auf eine unmittelbar vordiluviale Senkung schlieBen
kann. Bekannt sind jene Ansichten, welche die Bildung des Beckens
*) Morphologische und glaciale Studien in den Gebirgen von Bosnien etc.
II. Die Karstpoljen. Abh. d. k. k. geogr. Gesellsch. Wien. HT, 2.
') F. Toula. Geol. Untersuchung im zentralen Balkan etc. Denkschriften
der kiiis. Akad. d. Wissensch. Bd. LXIII, i^ag. 13. Wien 1896.
^) M. Neumayr. Die jungen Ablagerungen am Hellespont. Denkschriften
der kaiy. Akad. d. Wissensch. Wien. Bd. XI, pag. 357 — 378.
*) Ernest Favre. Etude stratigraphique de la partie sud-ouest de la Crimée,
1877. — N. A. Grigorovi tsch-Beresovski. Postpliocâne Meeresablagerungen
an der Kiiste des Schwarzen Meeres. Separatabdruck png. 20. Odessa 1902 (russisch).
47
370
des Marmarameeres in die oberpliocâne Zeit verlegen. Richthofen^
und Sokolov2) erklâren die Limane im Gebiete des Schwarzen
Me ères als untergetauchte Tâler, welche durch eine positive Strand-
verschiebung unter das Meeresniveau gelangten. Die Bildung der
Limane Bulgariens, die ich untersucht habe, stimmt mit dieser Hypo-
thèse iiberein. Auf dieselbe Art erklârt A. P h i 1 i p p s o n ^) die Ent-
stehung des Bosporus und der Dardanellen. Erst nach dieser Senkung
fand die vorerwâhnte Hebung statt. Umgekehrt kann man mutmaBlich
fiir die nordwestlichen Gebiete der Balkanhalbinsel auf eine Hebung
im Neogen schliefien. Es wUrde also danach scheinen, daB um jene
Achse ^ eine Schaukelbewegung der nordwestlichen und ôstlichen
Gebiete der Balkanhalbinsel seit dem Neogen vor sich geht.
Es entzieht sich zwar in dieser Beziehung vieles einer genauen
PrUfung und einer sicheren SchluBfolgerung und die erwahnte Schaukel-
bewegung der Balkanhalbinsel braucht eine weit striktere Beweisfîihrung,
als man jetzt vorbringen kann ; es ist also von groBem Interesse, noch
weiter Beobachtungen zu machen und nach dieser Kichtung zu prtifen.
Ûberdies soll man in die geologische Vergangenheit zurlickgreifen
und durch ein eingehendes Studium der verschiedenen Faciès gleich-
alteriger Ablagerungen im W und 0 der alten Masse die Schaukel-
bewegung der Balkanhalbinsel verfolgen. Wenn auch die Faltungs-^
vorgange storend und selbst facielle Unterschiede erzeugend mitwirkten,
80 scheint es doch nicht ausgeschlossen zu sein, daB man Hebungeu
und Senkungen im Osten und Westen der Rhodopemasse konstatieren
kônnte, die von dem Faltungs vorgange fast unabhîingig sind.
*) V. Richtliofen. Fûhrer fîir Forschungsreisende, pag. 305.
*) N. Sokolow. Ûber die Entstehung der Limane Sudruûlands. Trudi
I geologitscheskoga Komiteta. Taf. X, Nr. 3, pag. 59—103. 1895.
^) A. Philippson. Bosporus und Hellesiîont. Mit 2 Abbildungen und einer
! Kartenskizze. Geographische Zeitschrift fOr das Jahr 1898, pag. 1(3—26.
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hi
te
Dber den Stand der geologischen Kenntnis von Griechenland.
Von Prof. Dr. Alfred Philippson (Bonn).
Griechenland, das Bindeglied Asiens und Europas, das Land
reichster und autfallendster Gliederung, die Wiege unserer Kultur,
ist ein Gebiet von hochstem naturwissenschaftlichen wie bistorischeu
Interesse. Man sollte glauben, dal3 ein solches Land zu den am einge-
hendsten erforschten der Erde gehoren mlisse. Dennoch teilt es durch-
aus das Schicksal der anderen Teile der Balkanhalbinsel, daB sein
Boden und sein Bau erst spât und unvollkommen bekannt geworden
sind. Das arcbaologiscbe Interesse bat hier das naturvvissenschaftliche
lange Zeit geradezu erdrilckt, statt es zu beleben.
Die Neugriechen selbst, obwobl sie sich fiir die gebildetste Nation
des Orients halten und sich rlihraenswerter Bildungsanstalten erfreuen,
haben doch bisher f(lr die geologische Erforschung ihres Vaterlandes
so gut wie nichts getan. Nicht allein fehlt eine staatliche Landesunter-
suchung, sondem auch die wenigen privaten einheimischen Geologen
haben bisher fast nur liber technische und seismologische Gegenstande
publiziert. Das neuerdings erschienene Buch von Ne gris, Plissements
et Dislocations en Grèce (Athènes 1901), ist nicht eine selbstiindige
Forschung, sondern nur ein Hypothesengebâude auf Grund des vor-
liegenden Materials. So beruht die geologische Kenntnis Griechenlands
noch ganz auf den Aufnahmen auswartiger Forschungsreisender.
Fehlt es doch sogar in Griechenland an einer staatlichen topo-
graphischen Karte, so daB man in SUd- und Mittelgriechenland auf die
franzôsische Carte de la Grèce in 1 : 200.000, die in den dreiBiger und
vierziger Jahren des vorigen Jahrhunderts entstand, in den anderen
Landesteilen auf die Routenaufnahmen der Reisenden angewiesen ist. So
muB der Geologe in Nordgriechenland — wozu ich auch das tQrkische
Epirus rechne — und auf den meisten Insein sich die topographische
Unterlage selbst schaffen, wodurch natUrlich seine Arbeitskraft stark
beansprucht vvird. Wenn man dazu die meist beschriinkte Zeit und die
abgemessenen Geldmittel der Reisenden, den iiberaus mangelhaften
Zustand der Wege, die ungenilgende leibliche Pflege und das oft
recht wilde Gelilnde bedenkt, so wird man nicht erwarten konnen,
47*
I I
■I
i.
V
372
: \
i
dafi die Ergebnisse der bisherigen geologischen Erforschung im grofiten
Telle Griechenlands sich an Sicherheit und Spezialisierung mit den
Aufnahmen in europâîschen Kulturlândern irgendwie vergldchen lassen.
Es ist lediglich Pionierarbeit, die hier bisher geleistet worden ist,
wenn wir von den Spezialaufnahmen in Attika durchLepsius absehen.
Die Anfange der geologischen Erforschung Griechenlands gehen
auf die Besetzung des Landes durch die Franzosen am Ende des
griechischen Freiheitskampfes zuriick. Nach dem ruhmvollen Beispiele
j • der âgyptischen Expédition waren auch diesmal die franzôsischen Truppen
von einem Gelehrtenstabe begleitet, dem wir unter anderem die schon
erwahnte topographische Karte sowie das groBe Werk : Expédition
scientifique de Morée (Paris 1833) verdanken, in dem auch die erste
geologische Darstellung des Peloponnes und der griechischen Insein des
Agâischen Meeres vonPuillon de Boblaye und Th. Virlet nebst
einer geologischen Karte enthalten ist. DaB die stratigraphischen und
tektonischen Auffassungen der damaligen Zeit die heutige Benutzbarkeit
des an treflflichen Beobachtungen reichen Werkes beeintnichtigen,
versteht sich von selbst; dazu koramt leider eine recht verworrene und
untibersichtliche Darstellung. Immerhin war damit ein Fundament
geschaflfen, ttber das man fast ein halbes Jahrhundert nicht hinaus-
gekommen ist.
Deun die geologisch tâtigen Reisenden der folgenden Jahrzehnte,
unter denen Boue und Viquesnel in Epirus und Thessalien, der
sâchsische Bergmann F i e d 1 e r — der auch eine recht diirftige geo-
logische Karte des Kônigreiches lieferte — der beriihmte osterreichische
Reisende Russegger in den dreiCiger Jahren, Sauvage in den
vierziger, Gorceix Anfang der siebziger Jahre zu nennen sind, boten
nur einzelne Notizen und Routenbeschreibungen, die heute fast nur
historischen VVert besitzen.
Dagegen waren es einige Ereignisse, welche die Aufmerksamkeit
der Geologen ganz Europas auf Griechenland lenkten. Erstens der
Fund der reichen jungtertiaren Sâugetierfauna von Pikermi, an welchen
sich seit den vierziger Jahren eine umfangreiche paliiontologische
Literatur knupfte, auf die hier nicht eingegangen werden soU. Er gab
Veranlassung zu der ersten zusammenhangenden Darstellung der Géo-
logie Attikas von Gaudry (1862). Zweitens die groûartige Eruption
des Vulkans von Santorin (1866 — 70), die neben den Untersuchungen
von Julius Schmidt, von Seebach, Reiss und Stûbel — die
auch die vulkanischen Gebiete Agina und Methana darstellten — die
groBe Monographie Santorins von Fou que' veranlafite. Die zahlreichen
heftigen Erdbeben Griechenlands fanden in dem hoch verdi en ten Direktor
der Athener Sternwarte Julius Schmidt einen sorgfaltigen Beobacbter
373
und Bearbeîter, dessen Werk spâter von Mitsopulos, Skuphos,
Pappavasiliou und jetzt von seineni Amtsnachfolger E g i n i t i s
fortgesetzt wird. Vor allem aber blieb das Interesse an den fossil-
reichen Neogenbildungen Griechenlands rege. die in Th. Fuchs einen
klassischen Bearbeiter gefunden haben (1876).
So waren bis Mitte der siebziger Jahre vvohl einzelne Objekte
und Schichtgruppen dera Verstandnis erschlossen worden, aber dièse
Arbeiten blieben StUckwerk, da eine zusamnienhângende geologische
Untersuchung Griechenlands fehlte. Dièse in Gang gebracht zu haben,
ist das Verdienst Osterreichs. Auf Kosten des hohen Kultusmini-
steriums bereisten ôsterreiehische Geologen Teile der âgâischen Kusten-
lîinder, und zwar in Griechenland 1875 — 76 Neumayr, Bittner
und Te lier, von denen die beiden ersteren nicht mehr unter uns
vveilen, das ôstliche Thessalien, ganz Mittelgriechenland und Euboa.
Obwohl ihre 1880 publizierten Aufiiahraén in raumlicher Beziehung
ein Torso blieben, haben sie doch grundlegend gewirkt, insbesondere
hat Neumayr s Meisterhand die Tektonik, das Neogen und die Ent-
wicklungsgeschichte in festen ZUgen gezeichnet. Andere wichtige
Fragen wurden angeregt. Das von Neumayr angeschnittene Problem
der kristallinen Schiefer Griechenlands veranlafite die preuBischç
Akademie der Wissenschaften, R. Lepsius mit einer Spezialaufnahme
Attikas (1883 bis 1889) zu betrauen, fQr die in der preuBischen General-
sbibskarte dieser Provinz eine treffliche Grundlage vorhandeu war. So
besitzt Attika allein von ganz Griechenland eine geologische Spezial-
karte in 1:25.000 (in 9 Blatt), die von einem Textwerk begleitet ist.
Einige andere Gegenden Griechenlands sind in letzterem anhangsweîse
behandelt.
Auch in den tibrigen Teilen des Landes wurde alsbald die geo-
logische Untersuchung von anderen Forschern aufgenommen.' Nachdem
BUcking die Umgegend von Olympia untersucht hatte, fuhrte ich
1887 bis 1889 eine Bereisung des Pelopomies aus; im folgenden Jahre
besuchte ich fliichtig das von den Osterreichem aufgenommene Mittel-
griechenland, uni dann 1893 Nordgriechenland (Epirus und Thessalien),
mit Ausnahme des schon aufgenommenen Ostthessalien, zu untersuchen.
Hier lagen so gut wie gar keine Vorarbeiten vor. Hilber und Cvijic
sind niich mir dort gereist, haben aber bis jetzt nur vorlaufige Berichte
darilber veroflFentlicht. Im Jahre 1896 untersuchte ich die meisten zu
Griechenland gehorigen Insein des Agilischen Meeres, von denen vor
mir, auBer dem schon erwahnten Santorin, Syra,* Tinos und Siphnos
von V. Foullon und Goldschmidt, Milos von Ehrenburg,
Agiiia und Methana von H.Washington bearbeitet worden waren.
Die Kosten meiner Reiçen wurden zym Teil von der Berliner Gesell-
: 1
■ • i
»
I •
374
schaft filr Erdkunde getragen. Bei der Bearbeitung unterstUtzten mich
Lepsius, Bergeat und Kaiser durch Gesteinsuntersuchungen,
Steinmaun und besonders Oppenheim in palâontologischer Hinsicht;
hervorzuheben sind des letzteren wichtige Arbeiten ilber das Neogeu
Griechenlands, vomehmlich auf Grund raeiner Aufsammlungen. Der
Zweck meiner Reisen war freilich kein rein geologischer, sondem ich
suchte auf Grund des geologisclien Baues zu einem allgemeinen geo-
graphischen Verstandnis des Landes zu gelangen. In dieser Beziehung
beriihrten sich meine Arbeiten mit denen Partschs auf den Jonischen
Insein; leider hat er nur von Korfu eine geologische Karte geliefert.
Seine Arbeiten sind von Leonhard auf Kythera, von Martel li auf
Paxos fortgesetzt, von Issel auf Zante, von de S te fan i auf Koi-iïi
und Leukas erganzt worden ^).
Neuerdings hat Cayeux die Umgegend von Nauplia im Pelo-
ponnes untersucht und auf Grund seiner Ergebnisse auf Kreta die
Verhâltnisse des Peloponnes erôrtert.
So ist allmâhlich durch die selbstândige Arbeit einer ganzen
Reihe von Forschem die geologische Kenntnis von Griechenland soweit
gediehen, dafi nur noch einige unbedeutende Insein und kleinere Teile
von Epirus und Thessalien giinzlich unbekannt und unkartiert geblieben
sind. Freilich ist die Kenntnis uberall noch wesentlich zu vertiefeu.
Das Routennetz ist stellenweise noch recht weitmaschig und neue
Fossilfunde werden uns vielleicht noch manche Uberraschungen bereiten.
Auch fehlt noch eine zusammenfassende Darstellung des ganzen Landes
in Wort und Karte, eine Aufgabe, mit der ich seit einer Reihe von
Jahren beschaffcigt bin. Die einzige einheitliche geologische Karte von
Griechenland — auf der allerdings die meisten Kykladen fehlen — be-
findet sich auf Blatt 32 der Internationalen Karte von Europa, wo
Griechenland hauptsâchlich nach meinen Angaben gezeichnet ist, natur-
gemâB mit den Beschrânkungen in den Ausscheidungen, welche die
internationale Karte verlangt. Sonst besitzen wir nur voneinander unab-
hiingige Karten der Teilgebiete :
Ostthessalien von Neumayr und Tel 1er 1:500.000.
Das Ubrige Nordgriechenland von Philip p son 1: 300.000.
Mittelgriechenland und Euboa von Neumayr, B i 1 1 n e r und
Teller 1:400.000.
Attika von Lepsius 1:25.000.
Peloponnes von Philippson 1:300.000.
Insein des Agiiischen Meeres von Philippson 1 : 300.000.
I i
*) Wâhrend der Drueklegung dièses Vortrages ersehien die Arbeit von
Renz fibçr Korfu (Monatsberichte der Deutschen geol, Gesellsehaft 1903, Nr. 6).
375
Dazu Karten einzeluer Insein :
Syra (1:100.000), Siphnos (1:150.000), Tinos (1:180.000) von
V. Foullon und Goldschmidt.
Milos von Ehrenburg 1:100.000.
Santorin vonFouqué 1:96.000 und von Philippson 1:80.000.
Agina und Methana von Washington 1:200.000.
Korfu von Partsch 1:300.000 und de Stefani 1:600.000.
Paxos von M a r t e 11 i 1 : 75.000.
Leukas von de Stefani 1:400.000.
Zante von I s s e 1 1 : 200.000.
Ky thera von Leonhard 1: 300.000.
Werfen wir nun in aller KUrze einen Blick auf die wichtigsten
Tatsachen und Problème, die sich aus diesen neueren geologischen
Arbeiten Uber Griechenland ergeben.
Die kristallinen und halbkristallinen Schiefer mit
eingelagerten Marmoren bilden in Griechenland hauptsâchlich zwei
groBe zusammenhiingende Regionen : die nordiigiiische, zu der die ost-
thessalischen Gebirge gehoren, und die Kykladenmasse, zu der auch
SQdattika und Sudeuboa zu rechnen sind. Aufierdem treten die kristal-
linen Gesteine im Pelopoimes unter der Decke des Kalkgebirges hie
und da hervor. Eine stratigraphische Gliederung der kristallinen Gruppe
ist von L e p s i u s in Attika, von mir auf den Kykladen versucht worden ;
die Stufen beider Gebiete raiteinander zu identifizieren, ist aber mit
Sicherheit noch nicht niôglich. Auf den Kykladen treten echte Gneise
in elliptischen Massen hervor, nach oben mit mâchtigen Marmoren
wechselnd^ zu denen die herrlichen vollkristallinen Edelmarmore, wie
der beriihmte Lychnites von Paros, gehoren. Um dièse Gneiskerne
lagern sich Glimmerschiefer nebst Epidot- und Hornblendeschiefern,
ebenfalls mit eingelagerten, weniger edlen Marmoren, die wiederum
nach oben massenhafter auftreten ; endlich als jiingste Glieder Amphi-
bolite und Marmore mit Glaukophanschiefern. Granité durchsetzen die
ganze Schichtfolge. In Attika fehlen dagegen die echten Gneise; hier
liegen zu unterst kalkige Schiefer, darllber zwei Marmorkomplexe,
getrennt durch ein Glimmerschiefersystem. Vielleicht entsprechen dièse
attischen Schichten den Glimmerschiefern der Kykladen nebst den
darliber und darunter befindlichen Marmoren. Auch in den Ubrigeu
kristallinen Gebieten Griechenlands fehlen die Gneise oder treten
zurilck cfeffeniiber den Glimmerschiefern und den deutlich metamor-
phischen Phylliten ^).
*) Vergl. da8 ,Nachwort"*.
376
Neumayr uiid seine Gefâhrten hatten in Attika, Euboa und
Ostthessalien einen allmiihlichen Ûbergang von gewôhnlichen Schiefern
und Kalken der Kreidefoiination in kristalline Schiefer und Marmore
beobaclitet und erklarten daher die ganze kristalline Gruppe dieser
Landschaffcen fQr metamorphosierte Kreide, einc Anscliauung, die damais
dîis groBte Aufsehen erregte. Die Spezialaufnahmen von Lepsius in
Attika haben gezeigt — und ich konnte dies im Peloponnes, auf
Skyros und den Magnesischen Insein bestiitigen — daC dièse An-
nahme Neuniayrs nur teilweise richtig ist. AUerdings ist dort in
weitera Umfange Kreidekalk in Halb- oder Ganzniarraor, in Attika
aucli Kreideschiefer in mannigfaltige kristalline Scliiefer verwandelt,
die sich durch das haufige Auftreten von Glaukophan auszeichnen.
Aber dièse metamophosierte Kreide ruht diskordant auf dem âlteren
kristallinischen Gebirge und ist von diesem zu trennen. Freilicli ist
au cil fUr die Phyllite, Glinimerschiefer und Marmore dieser prilcreta-
zischen Gruppe régionale Metamoi-phose aus Sedimenten von Lepsius
nachgewiesen. Wenn er sie vernmtungsweise dem Archaieum zuweist,
so schlieCt er doch palilozoisches oder triadisclies Alter niclit aus.
Neuerdings bat nunCayeux in Kreta in metamorpliiscben Gesteinen
Fossilien der o b e r e n Trias nachgewiesen, so daC die Wahrscheinlich-
keit groli ist, daU auch die kristallinen Schiefer Griecbenlands wenigstens
zum Teil der Trias angelioren, wie das ja sclion liingst von den kristal-
linen Gebilden der Apuaniscben Alpen bekannt ist. An dem archiiisclien
Alter der Kykladengneise zu zweifeln, liegt vorliiufig kein Grund vor.
Ist die Trias in Griechenland metamorpbosiert, so erkliirt sich
damit, wieso nian dort bisher weder Paliiozoicum noch normale Trias mit
Sicherheit hat nachweisen kônnen ^). Als fmglich paliiozoisch werden
gewisse Schiefer und Kalke der sUdostlichen Kykladen angesehen. Die
Trias glauben D ou ville und Cayeux in der Argolis gefunden zu
haben, doch sind die Beweise dafQr nicht liber jeden Zweifel erhaben.
Dagegen beginnt die sicher nachweisbare normale Sedimentreihe
mit dem mittleren und oberen Lias, Schiefern und hellen Kalken
auf Korfu von Parts c h und de Stefani^), in Epirus von Stein-
mann und mir nachgewiesen. Darilber folgen die miichtigen fossil-
armen m e s o z o i s c h e n K a 1 k m a s s e n, welche die Gebirge von
Epirus und den Jonischen Insein sovvie des (istlichen Mittelgriechen-
land, Euboas, der Argolis und benachbarter Iiiseln hauptsiichlich
zusammensetzen. Die meist massigen, hellfarbigen, zuweilen hall)-
kristallinen Kalke werden, namentlich in Ostgriechenland, von zwischen-
^) Vergl. das „Na('hwort'*.
'*) Neuerdings auch von Renz. Derselbe bat auch am Kap Scala (Epirus)
unteren Do<^<j^or gefunden.
377
gelagerten Tonschiefer- und Hornsteinkomplexen unterbrochen, wozu
sich, ebenfalls im Osten, groCe Serpentinmassen in Begleitung bunter
Kieselgesteine gesellen. Letztere sind jedenfalls durch Silification von
Sedimeuten oder Tuffen entstanden, eine Folge der Umwandlung der
benachbarten Gabbros in Serpentin. Die Fossilarmut und die petro-
grapliische Gleichartigkeit dieser Kalke und ihrer Schiefer setzen ihrer
Gliederung hier wie in anderen Teilen der mediterranen Région groBe
Schwierigkeiten entgegen und nian muB ihre weitere Entwicklung
von eingehender Lokalforschung und glUcklichen Fossilfunden ervvarten.
Die Neumayrsche Gliederung in unteren, mittleren und oberen Kalk
ist nur ein Notbehelf. Rein stratigraphisch laBt sich die Zahl der
Kalkhorizonte in Mittelgriechenland nach meinen Beobachtungen sehr
erhohen. Bisher ist in diesem ganzen System auBer dem schon
erwiihnten Lias festgestellt : Jura von de Stefan i in Korfu sowie
von der Expédition de Morée bei Nauplia — jedoch gelang es mir
nicht, die Stelle dort wiederzufinden ; Tithon von mir in der Argolis,
untere Kreide von G a y e u x bei Nauplia ; G a u 1 1 am Parnass von
Bittner; am hiiufigsten aber die Rudisten der Oberkreide. Dièse
iiberwiegen dermaBen, daB man frilber, und noch Neumayr und seine
Gefiihrten taten dies, die gesamten vorneogenen Sedimente Griechen-
lands der Kreidelbrmation zurechnete.
Wahrend im ostlichen Griechenland das Alttertiar voUig zu
fehlen scheint ^), spielt es im westlichen Teile, im Pindos, in Epirus,
Atolien-Akarnanien, dem Peloponnes (auBer der Argolis), den Jonischen
Insein eine groBe Rolle. Schon von der Expédition de Morée und von
Roué waren Numniulitenkalke gefunden worden. Trotzdem hat man
merkwurdigerweise vom Alttertiar Griechenlands keine Notiz genommen,
bis ich seine weite Verbreitung feststellen konnte. Dîibei zeigte sich
die merkwUrdige Erscheinung, daB die Nummulitenkalke zwar in Epirus
v(mi Mesozoicum wohl geschieden, dagegen weiter sildlich untrennbar
mit den Kreidekalken verwaclisen sind. Im mittleren und sUdlichen
Peloponnes liegt an Stelle der wechselnden Kalk- und Schieferkomplexe
der anderen Provinzen nur eine Kalkmasse diskordant iiber dem
kristallinen Gebirge, der Tripolitzakalk, der Kreide und Eocan enthâlt.
Derselbe einheitliche Kreideeociinkalk ist von Kreta neuerdings durch
Cayeux bestiitigt, auf Kasos, Rhodos und im sUdwestlichen Klein-
asien von v. Bukowski undTietze beschrieben worden. Uber dem
Nummulitenkalke folgt alttertiiirer Flysch, der in eine eocilne Stufe
(mit Nummulitenkalklinsen) und eine oligocane Stufe zerfâllt, die aber
noch nicht kartographisch geschieden sind. Dieser alttertiare Flysch
') Vergl. das ^Nachwort"*.
48
378
zieht sich in langen Faltenmulden zwischen den Ealkrttcken der west-
griechischen Gebirge hin, jedesmal von Osten her von den âlteren
Kalken ttberschoben.
Dièse Uberschiebungen sind schuld an einem Irrtura, in den
Neumayr verfallen ist und dem ich bei raeinen Aufnahmen im
Peloponnes ebenfalls nicht entgangen bin, den ich dann in Nordgriechen-
land richtiggestellt habe. Er betrifft ein eigentUmliches Schichtsystem,
dafl in einer inittleren Zone, im Pindos und seiner Fortsetzung durch
Atolien und den westlichen Peloponnes, ganz Griechenland von Nord
nacb Sud durchzieht. Es sind dies plattige, selir diclite, hornsteinreiche
Kalke, die ich als 0 1 o n o s-, beziehungsweise Pindoskalke bezeichnet
habe, und mit ihnen wechsehid, hauptsiichlich aber darunter liegend,
Tonschiefer und Homstein; Kalke wie Schiefer makroskopischer Fos-
silien entbehrend. Da die Olonoskalke infolge der gedachten Uber-
schiebungen an ihrer Westfront den alttcrtiîiren Flysch Uberlageni,
haben Neumayr in Mittelgriechenland und ich im Peloponnes die
Schiefer- und Hornsteingruppe fdr identisch mit dem Flysch, den
Olonoskalk fur jUnger als beide angosehen. Neumayr, der die
Nummuliten in und unter dem Flysch iibersehen hat, identifizierte den
Olonoskalk mit dem oberen Kreidekalke ; nachdem ich die Nummuliten
gefunden, mufite ich den Olonoskalk als Obereocan-Oligocân ansehen.
Nachdem ich aber die Uberschiebungen erkannt und im Pindos creta-
zischen Actaeonellenkalk gefunden hatte, bin ich zu der Einsicht
gekommen, daB der Olonos-Pindoskalk iilter als der eocîine Flysch,
die Hornstcinschiefer vom Flysch zu trennen seien. Der Olonoskalk
reicht bis zum Eociin hinauf, mag aucli die Kreide mit umfassen, die
Hornsteinschiefergruppe ist mesozoisch. Beide stellen eine besondere
Fazies der mesozoisch-alttertiaren Ablagerungen dar, die hier die
massigen Kalke ersetzt. Cayeux hat neuerdings in Kreta dieselben
Gesteine festgestellt und darin an einigen Stellen Jurafossilien gefunden.
Es geht daraus liervor, daC das System bis zum Jura hinabreicht,
doch ist es nicht gerechtfertigt, wenn er nun das ganze System zu
Jura und Unterkreide reclmet; noch weniger geht es an, den Flysch,
der auf Nummulitenkalk ruht und Nummuliten enthiilt, zum Mesozoicum
zu rechnen, wie Cayeux dies tut, indem er annimmt, daB auch der
mesozoische Flysch iiber den Nummulitenkalk uberschoben sei. Bei
der Kurze der Zeit muB ich hier Uber dièse Frage liinweggehen, die
ich in den Monatsberichten der Deutsclien Geologisclien Gesellschaft
erortcîrt habe ^). Die Unterscheidung zwischen aUtertiiirem Flysch uud
^) Zeitschrift der Deutsehcn Geologischen Gesellscbaft. Hd. 55, 1903, Heft IV.
Petrographisch dem Olonoskalk ahnliclie Schichten lageni nach Renz auf Koi-fu
sswischen Lias uud Rudisteukreide.
379
mesozoischen Schiefem habe ich in Nordgriechenland kartographiscli
durchgefiihrt; im Pelopoiines muB sie erst durch eine neue Begehung
vollzogen werden. Ebenso miissen vom Olonoskalk getrennt werden
gewisse Plattenkalke, die in Arkadien und Achaia tiber deni eocânen
Flysch liegen und die ich bei meinen dortigen Aufnahmen infolge
nieiner damaligen irrttimlichen Auffassung des Olonoskalkes mit dem
Olonoskalke identifiziert habe.
So sehen wir auffallende Verschiedenheiten in der Entwicklung
der vonieogenen Sedimente in den einzelnen Landesteilen, die auch
tektonisch Sondergebiete bilden. Im ostlichen Mittelgriechenland mht
unmittelbar auf dem kristallinischen Grundgebirge die Kreide in mehreren
Kalk- und Schieferkomplexen. In der Argolis reicht die Schichtreihe
bis zum Jura, vielleicht bis zur Trias hinab, ohne daB das kristallinische
Grundgebirge entbloBt ist. In beiden Gebieten fehlt das Alttertiâr. In
einera grofien Telle des Peloponnes finden wir direkt tiber der kristal-
linischen Série eine einheitllche Kreideeocânkalkmasse. Im ganzen west-
griechischen Gebirge sind nirgends kristallinische Gesteine entblôBt, In
der Pindoszone ist das Mesozoicum bis zum Alttertiâr in der Fazies der
Plattenkalke und Schieferhomsteingi-uppe entvvickelt. In der jonischen
Zone finden wir dagegen wieder vorherrschend massige Kalke im
Mesozoicum.
An Eruptivgesteinen ist die vorneogene Schichtreihe
Griechenlands nicht eben reich. AuBer den Graniten der Kykladen und
Laurions treten Porphyrite und Serpentine in der kristallinen Gruppe,
Porphyre, Porphyrite, Melaphyre im Mesozoicum gelegentlich auf.
Mâchtig entwickelt sind dagegen Serpentine in Gesellschaft von
Gabbros, Dioriten, Diabasen, im Mesozoicum des ostlichen Griechen-
land und im nordlichen Pindos. Hilber behauptet, daB sie in letzterer
Gegend auch das Eocân durchsetzen.
Eine gewaltige Diskordanz trennt in Griechenland das Alttertiiir
vom N e o g e n, denn dazwischen liegt die letzte Faltung. Das Neogen
ist hier nur von BrQchen betroffen worden. Dièse Kluft wird uur im
nordwestlichen Thessalien tiberspannt durch die dort hineinreichenden
marinen Ablagerungen des Oberoligocâns und Untermiocâns der soge-
nannten albanischen Tertiiirbucht. Sie sind nur an ihreu Rândern noch
mitgefaltet.
Sonst finden wir das marine Miocân auf den West- und Sudrand
Griechenlands (die Jonischen Insein, Kreta) beschrânkt. Nur bei Athen
liegen noch mîirine Ablagerungen, die als Obermiociin gedeutet werden.
Ist dies richtig, so muB ein Meeresarm um den Peloponnes herum bis
Athen gereicht haben. Die pontische Festlandsperiode hat die Sâuge-
tierfauna von Pikermi hinterlassen, die neuerdings auch an an der en
48*
j
i
. t
I •
380
Stellen Grieclienlands gefunden ist. Die Hauptmasse des griechischen
Neogens gehort dagegen der levaiitinischen Stufe des Plioctins an. Marine
Ablagerungen auf den Jonischen luseln und im sUdwestlichen Pelo-
ponnes, brackische und SiiBwassermergel und -Sande mit Brciunkohlen *)
^ im ilbrigen Gebiete, gekront von niachtigen Conglomeraten, umranden
und umhullen die Gebirge stellenweise bis zu groCen Meereshohen
1 (im Maximum bis zu 1800 m), ahnlich wie in Suditalien. Das zeigt
i uns eine ungleichmâBige Hebung der einzelnen Gebirgsklôtze an. Das
.i marine Oberpliociin liegt nur bis 400 m Hohe — die Haupthebung
j fâllt also zwischen Mittel- und Obei^pliociln ; aber es dringt weiter in
den Archipel ein als das marine Unterpliocan. Im Quartar endlich
schreitet das Agaische Meer ilber die Kykladen hinaus. Quartare
Meeresbildungen finden sich an vielen agiiischen Kiisten in geringer
i Meereshôhe.
; So zeigt sich, daB die ZertrUmm erung und Senkung des
Landes, die dem Meere den Weg offnete, stets begleitet oder unter-
brochen wurde durch Hebungen einzehier Schollen. Ungemein ver-
wickelte Schollenbewegungen an zahh'eiclien regellos verlaufenden
Bruchlinien haben hier seit dem Miociin stattgefunden. Dièse Schollen-
bewegungen, hier Senkung, dort Hebung in buntem Wechsel, wie sic
uns durch die Verte ilung und Hohenlage des Neogens angezeigt wird,
hat jene ungemein reiche Gliederung dièses Landes geschaffen, die
noch mehr kompliziert wurde durch eine sehrjunge allgemeine Senkung,
welche die Erosionsformen des Festlandes unter Wasser brachte. So
setzt sich die KUstengliederung Griechenlands aus tektonischen und
Ingressionsformen zusammen.
Die vulkanische Tatigkeit ist in Griechenland im Neogeu
und noch mehr im Quartiir verhaltnismaBig gering. Sie beschriinkt
sich im wesentlichen auf eine Zone vom Isthmus Uber Agina und
Methana nach Milos und Santorin (Andésite und Dacite). Ferner kennt
man Rhyolit bei Kumi auf Euboa und einige Basalte in Thessalien und
auf den benachbarten Insein. Dagegen ist, wie bekannt, Griechenland
ein hervorragend seismisch bewegtes Land und die Erschiitterungen
knîlpfen sich unzweideutig an l^estimmte Bruchzonen an.
Die Brliche und SclioUenbewegungen des Neogens und Quartiirs
haben auch, wie schon Neumayr zeigte, den Zusammenhang des
Faltengebirges zerbrochen und bedingen in erster Linie die orographische
Gestaltung des Landes, indem sie es in Gebirgsblocke und Becken
*) Die Flora der Braunkohlenschichten von Kumi wird von den Palao-
pliytolofjcn fiir aqnitanisch (oligociin) angeselien. Sie liegt aber in Schichten, deren
Fauna levautinisrh ist. Die faunistiscbe Alter-sbestininuing diirfte jedenfalls vor
der floristischen den Vorzug verdienen.
381
zerlegen, die von der Faltiingsrichtung uiiabliangig verlaufen. Mail
niuB daller das Falteugebirge rekonstruieren, indem mau von den
Einbriichen und orographischen Richtungen absieht und niir die Streich-
richtung der gefalteten Schicliten in Betracht zieht. Ich habe eine
solcbe Kekonstruktion in der tektonischen Karte versuclit, die in den
Annales de Géographie 181)8 verotfentlieht ist^). Sie ist auf zahireiclie
Bestinmiungen des Schichtstreichens begrundet, die ich gemacht,
beziehentlich den Karten der anderen Geologen entnonimen habe. Da
ich schon mehrfach iiber die Tektonik Griechenlands gesprochen
und publiziert habe, will ich mich mit der Hervorhebung weniger
Hauptziige begniigen.
Die nordagiiische kristalline Masse zeigt auf griechischem Boden
ein Streichen in nach Siid konvexem Bogen. Sie dlirfte wohl, nach
den neueren Forschungen in Makedonien, als kristalline Zentralzone
des albanisch-griechischen Faltensystenis aufzufassen sein. Die Kykladen-
masse stellt sich dagegen dar als ein System elliptischer Faltengewôlbe
mit vorherrschender Nordostrichtung. Zwischen bciden liegt das meso-
zoische Gebiriye des ostlichen Mittelm-iechenland, ein Svstem nach Sild
kon vexer Faltenbogen, nach West divergierend, dann aber nach Nord
sich scharend an das westgriechische Gebirge. Der sudîigaische Bogen
(kristallin, mesozoisch, alttertiiir) umzieht die Kykladenmasse im Siiden
und Westen: seine Enden biegen sich im nordlichen Peloponnes gegen-
ilber dem mittelgriechischen Gebirge uni. Das westgriechische Gebirge
endlich (mesozoisch-alttertiiir) liiuft an der Westseite aller dicser
Système mit leichteii Knickungen in nordsUdlicher Streichrichtung
vorbei. Hier herrschen die langgezogenen Kalk- und Flyschmulden
und die Uberschiebungen nach West.
Nach dem Alter der auftretenden Schichten und dem gegen-
seitigeii Abschneiden der Faltensysteme dlirfte das ostmittelgriechische
System niichst den kristallinen Massen das iilteste sein, dann folgt
das siidagaische, dann das westgriechische ; die Faltung ist im allge-
meinen von Ost nach West vorgeriickt, gerade so wie in Makedonien.
Das westgriechische System zieht weiter nach NNW nach Albanien
hinein, parallel zum Randé des nordilgaisch-makedouischen kristallinen
Gebirges. Zwischen beiden tritt dort auch wieder mesozoisches Gebirge
auf, das man mit dem des ostlichen Mittelgriechenland in Verbiiidung
bringen kann. Ob und wie das westgriechische Gebirge Uber Kreta
nach Kleinasien fortsetzt, werden Cayeux' Untersuchungen dieser
Insein zeigen. Die Westkuste Kleinasiens wird von NNO ziehenden
Falten kristalliiier, palaozoischer, mesozoischer und tertiiirer Schichten
*) Eine VergrôÛerung dieser Karte war wâhrend des Vortrages ausgestellt.
382
eingenommen, als deren letzte Auslâufer man vielleicht die fraglich
palâozoischen Schichten der sttdôstlichen Kykladen ansehen muB.
Jedenfalls ist der Zusammenhang der kleinasiatischen und
griechischen Faltengebirge recht konipliziert; er wird verwickelt
durch die groBeii kristallinen Massen der Nordâgâis, der Kykladen
und Lydiens, uni die sich die jUngeren Falten herumschlingen miissen
und zwischen denen sie stellenweise verquetscht werden, wie das
Gebirge des ôstlichen Mittelgriechenland in der magnesischen Insel-
reihe.
Wir werden dièse Beziehungen erst besser verstehen konnen,
wenn der Bau des westlichen Kleiuasien genligend aufgehellt sein wird,
eine Aufgabe, die ich seit einigen Jahren in AngrifF genommen habe.
Naeh^vo^t.
Nachdem der obige Vortrag gehalten war, erschien im Bulletin de la Société
Géologique de Fiance, Août 1903, eine vorlâufige Mitteilung von Deprat ûber die
Géologie der Insel Eubôa mit einer ,8chematischen'* geologischen Karte 1 :600.0CO.
Der kurze Artikel enthiilt eine groBe Fiille ûberraschender Angaben, die nicht
nur vom Bau der Insel ein ganz anderes Bild geberr als die Untersuchungen von
Tell er, sondem auch Formationen nachweisen, die bisher in Griechenland nirgends
gefunden sind. Die Kiirze der Mitteilung und das Fehlen aller Nachrichten ûber
Art und Dauer der Untersuchung machen vorliiufig eine kritische Beurteilung
unmôglich. Ich habe darauf verzichtet, meinen Vortrag nach dieser Arbeit uuizu-
gestalten, sondem ihn so wiedergegeben, wie er gehalten worden ist, und fûhre
hier am Schlusse die wesentlichsten Ergebnisse Deprat s an.
Die kristallinen Schiefer Eubôas gehOren zum Archaicum und gliedem
sich in sechs Stufen (von unten nach oben: Glimmerschiefer, Glaukophanschiefer,
A mphibol schiefer, Eklogite, Chlorit- und Sericitschiefer, untere Cippoline) ; darûber
folgen Tonschiefer, obère Cipolline, .schistes argilo-quartzeux". Dolomite unbe-
kannten Alters. Die .Kreideformation" Te 11 ers lôst sich auf in: devonische
Schiefer; Schiefer und Kalke des Carbons (mit Fusulinen); Kalk der Trias und
des Rhât; massige Kalke des LiasC?), des mittleren und oberen Jura, der unteren
Kreide, der oberen Kreide (zum Teil Plattenkalke) ; endlich eocanen (?) Flysch
(ohne Fossilien), Das Neogen wird zerlegt in Binnenoligociin (Flora von Eumi)»
sarmatische, pontische, levantinische Ablagerungen.
Les Lignes directrices des plissements de l'ile de Crète.
Par L. Cayeux.
Sommaire.
Introduction.
1. Crète occidentale. Premier système de plis: A) Pli anticlinal du
Dictyos; B) Autres plis du même système. — Deuxième système de plis: Anticlinal
de l'Apopighari. — Troisième système de plis: A) Pli de Malaxa; B) Pli de
rOmalo; C) Pli des Montagnes Blanches.
2. Crète centrale et orientale. Résumé et Conclusions. —
Existence de trois grandes lignes directrices dans l'île de Crète.
— Conséquences relatives à l'arc dinaro-taurique. — Super-
position de plis d'âges différents.
Introduction.
J'ai montre, au retour d'un premier voyage en Orient, que le
dessin des plis de la Crète occidentale est très différent de celui que
la direction des plissements du Sud du Pëloponèse avait fait prévoir^).
Une seconde campagne m'ayant permis d'achever Tétude des plis de
l'île entière, je désire communiquer au Congrès les résultats auxquels
je suis arrivé sur leurs directions dominantes. En présentant cette note,
il n'entre pas dans mon dessein de relever, point par point, les détails
d'une longue enquête faite sur place ; mon but est de donner une
esquisse des lignes directrices des plissements de l'île, en évitant
d'énumérer les nombreux faits, certains ou probables, qui m'ont permis
de l'établir, et sans tirer toutes les conséquences qui en découlent
naturellement. Le même sujet sera bientôt développé dans un mémoire
que je prépare sur la géologie de la Crète ; les idées qui s'y rapportent
ne seront plus, comme dans ce court exposé, dégagées des documents
qui les appuient.
M L. Cayeux. Sur les rapports tectoniques entre la Grèce et la Crète
occidentale. (C. R. Ac. Se. CXXXIV, pag. 1157. 1902.)
384
M. S u e s s a désigné sous le nom d'arc dinaro-taurique^)
l'ensemble des chaînes dinariques qui se poursuivent depuis la Haute-
Italie jusqu'à l'île de Crète, et des chaînes qui partant de rArniënie,
se dirigent à travers le Taurus jusqu'à l'île de Chypre. Tout l'intérêt
qui s'attache aux directions dominantes des plis de la Crète tient à ce
fait que l'île est un des principaux éléments de Tare dinaro-taiirique
de M. Su es s, et que c'est par la (!îrète, en ))articulier, que les segments
dinarique et taurique doivent se reher.
Le système dinarique quitte le Péloponèse, suivant M. Ph ili pp son 2),
avec une direction S — SE ou SE. Que devient-il dans l'île de Crète
qui offre un allongement W — E si caractéristique? En s'appuyant
sur les travaux de M. llaulin^), M. Suess a supposé qu'il existe
en Crète:
„Les fragments de deux chaînes parallèles dont l'un irait de
l'extrémité orientale jusqu'à la baie de Mes>ara et l'autre de la baie
de Mirabella jusqu'à l'extrémité occidentale de l'ile. Peut-être, ajoute
M. Suess, les trois promontoires de Grabousa, Spadlia et Maleka
(Akroteri), dans le nord-ouest de Tîle, appartiennent-ils à une troisième
chaîne" ^).
L'ile de Crète serait, en conséquence, un fragment d'arc dirigé
de rOuest à l'Est. Quant au système dinarique, il s'infléchirait vers
l'Est, à partir du Péloponèse, et la (^-ète en serait le i)rolongement
ouest-est.
L'exploration de Tile n'a pas entièrement confirmé cette opinion.
11 faut convenir que, non-seulement elle était parfaitement rationnelle,
mais que diverses jiarticuhirités, comme la direction des plis au S du
Péloponèse, l'allongement de l'ile suivant un parallèle, et jusqu'à un
certain point, l'orientaticm des principales chaînes crétois(»s l'imposaient
au choix de M. Suess. Si j'ajoute que ce savant n'avait à sa disposition
))()ur déchiffrer les plis de la Crète, ([ue des matériaux amassés il y
a j)lus d'un demi-siècle, on comprendra, je l'espère qu'il ne faut point
voir dans ma note la j)lus légère critique de son anivre. Une aussi
vaste synthèse que celle-ci comporte d'inévital)les retouches; Pillustre
géologue de V'iennc est trop éj)ris de vérité pour ne j)()int les ap})eler
de tous ses voeux.
J'étudierai successivement les directiojis de [)liNsements: 1. dans
la Crète occi<lentale : 2. dans la ('rète centrale et orientale.
*j Ed. S nos M. La Fjjcp de la Terre, t. I, {kï^. 662.
^) A. rb ilij)p.son. Lu tectonique de l'EgtMde (Aiin. <n''(»gr., t. VITI,
pL III, 189S),
^) V. R un lin. Description physijjue de l'île de Crèt*'.
*) Ed. S ne. s s 1. c. T. I, pag. 661.
385
1. Crète occidentale.
Par sa position en regard du Péloponèse, par ses longs promontoires
anguleux qui s'avancent vers le Nord à la rencontre des longues pres-
qu'îles qui le terminent, la Crète occidentale réclame à première vue
une attention toute particulière. Au point de vue géographique, elle
est principalement caractérisée par les Montagnes Blanches (ait. 2500 m),
c'est-à-dire par Tun des trois grands massifs montagneux de l'île, et
par les trois presqu'îles de Gnibousa, Spadha et Maleka, qui l'échancrent
profondément au N-W. Elle correspond, au point de vue géologique,
au plus grand développement des terrains métamorphiques de l'île.
J'ai suivi les principaux plis que l'on peut distinguer dans cette
région ; ils se groupent autour de trois directions que je vais indiquer,
en étudiant le parcours de quelques anticlinaux, sans mentionner
aucune des nombreuses mesures que j'ai faites pour en tracer les axes.
Premier système de plis.
A) Pli anticlinal du Dictyos (Fig. 1. />/).). Je le désigne
sous ce nom, parce qu'il est jalonné par le Dictyos, le plus important
massif cristallophyllien du S-W: L'axe passe en mer, à l'ouest de
la presqu'île de Spadha, et celle-ci est tout entière comprise dans
le flanc est de l'anticlinal. Sa direction est clairement déterminée par les
différents terrains qui constituent la retombée orientale du pli et
surtout par les schistes cristallins; elle est sensiblement N — NW
dans leurs gisements les plus septentrionaux. A la racine même du
promontoire, la direction est déjà N — NE. L'inflexion des couches
se prononce de plus en plus; elle est telle que sur la côte ouest, le
pli est à peu près dirigé W — SW; les schistes cristallins présentent
même une direction franchement E-W, en plusieurs points, au
voisinage de la côte ouest. En résumé, le pli anticlinal qui a
pénétré dans Tîle par la côte nord, en sort par la côte
ouest en décrivant un arc d* environ 90^ qui tourne sa
convexité vers le SE. On voit qu'il n'entre dans l'île, que pour
en sortir immédiatement, avec une direction diamétralement opposée
à celle du prolongement supposé de la chaîne dinarique, et partant
à celle des Taurides.
B) Autres plis du même système. Les mesures de direction
des terrains de la presqu'île de Grabousa conduisent à la notion d'un
anticlinal plus occidental dont l'axe ne paraît pas effleurer le promon-
toire. Sa direction à la hauteur de la presqu'île est rigoureusement celle
de l'axe précédent, au niveau de Spadha.
49
386
L'île Pondiko-Nisi qui s'élève à une dizaine de kilomètres à
l'ouest de Grabousa doit faire partie d'une troisième voûte. Vue à
distance par le Nord, son profil est tellement caractéristique, que l'on
ne peut hésiter à voir dans cet îlot rocheux, le témoin d'un anticlinal
dont le flanc ouest s'est effondré. Ce qui reste de la retombée orientale
accuse une direction des couches, pareille à celle que j'ai notée à
Grabousa et à Spadha.
D'où il existe à l'ouest de l'axe de plissement du Dictyos, deux
voûtes qui, en raison de leur direction, font partie, avec l'anticlinal du
Dictyos, du faisceau de plis du S du Péloponèse.
Deuxième système de plis.
Anticlinal de l'Apopighari (Fig. 1. AA.). Le massif
métamorphique de l'Apopighari qui s'étend à l'est du Dictyos est
traversé par un autre pli dont le parcours est déjà bien différent du
précédent. Il pénètre en Crète par le Nord, avec une direction N — NE,
en passant un peu à l'ouest d'une petite île, Hagios-Theodoros. à
peine détachée de la côte; il se recourbe dans le massif de l'Apopighari,
et quand il sort de l'île au S, il est dirigé S-W.
La direction N — NE, observé au N, doit se maintenir en mer,
du moins jusqu'à une certaine distance de la côte, ainsi qu'en témoignent
les terrains de l'île H. Theodoros. Le pli anticlinal de l'Apopighari
s'écarte donc de celui du Dictyos du côté du Nord, et à moins qu'il
ne subisse un fort rebroussement vers l'ouest, au large — aucun
indice ne fait supposer une pareille inflexion — son prolongement
doit passer à une grande distance a l'est du Péloponèse. Je considère
l'anticlinal de TApopighari comme le type d'un deuxième système
de plis.
Troisième système de plis.
Il comprend plusieurs anticlinaux dont les plus intéressants sont
les suivants:
^)Pli de Malaxa (Fig. 1. MM.). Le contrefort le plus
septentrional des Montagnes Blanches, formé par le chaînon de Malaxa,
à proximité de La Canée, correspond à l'un des anticlinaux les plus
caractéristiques de ce nouveau système de plis. L'étude des schistes
cristallins qui en font partie révèle, avec une grande netteté, une
disposition tournante des couches. A partir du point où elles sont
disposées E— W, on suit leur inflexion d'une part vers l'W — SW,
d'autre part vers l'E — SE ; elles décrivent un arc de cercle convexe
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389
vers le Nord. Ce pli n'a pas été suivi à l'ouest de La Canée. Vers
l'Est, il est interrompu par la côte. Le tracé des axes dont il me
reste à parler ne permet guère de douter qu'il ne se prolonge suivant
une direction sensiblement W— E.
B) Pli de rOmalo. (Fig. 1. 00,) Le premier des plissements
observés au S de la montagne de Malaxa, est celui de l'Omalo. Son
parcours dessine, comme celui de Malaxa, un arc de cercle très ouvert,
convexe vers le Nord; il disparaît également à l'Est. Du côté opposé
il contourne la haute chaîne des Montagnes Blanches, traverse le massif
de rOmalo et continue à s'infléchir graduellement. Il semble, d'après
certains indices, qu'il ne sorte de l'île qu'après être devenu sensiblement
parallèle à l'anticlinal do l'Apopighari.
C) Pli des Montagnes Blanches (Fig. 1. MB^ MB), Les
voûtes précédentes sont interrompues vers l'Est par un étranglement
de l'île; celle des Montagnes Blanches monti-e ce que devient le
troisième système de plis du côté de la Crète centrale. L'axe est dirigé
W — E dans presque tout le massif, et il se prolonge à l'Est, en
s'écartant très peu de cette direction. A l'extrémité ouest de la
chaîne, les couches accusent une orientation NE — SW, c'est-à-dire que
l'axe devient parallèle à celui de l'Apopighari. L'anticlinal des
Montagnes Blanches présente un double intérêt: Il amorce dans la
Crète occidentale, la direction W — E qui va prévaloir dans tout le
reste du pays, et il sort de l'île par la côte sud comme celui de
l'Apopighari.
2. Crète centrale et orientale.
Le dessin des plis de la Crète centrale et occidentale a pour
ligne directrice le prolongement vers l'Est de Taxe des Montagnes
Blanches; il est tellement uniforme que le seul axe (Fig. 1. AK^ AK)
représenté sur la carte ci jointe ^), suffit pour le caractériser. Il ofire
deux traits dominants:
1. Les axes anticlinaux ont une direction moyenne sensiblement
W-E.
2. L'allure des plis est marquée par une série d'inflexions qui
les dévient localement de cette direction et leur donnent parfois une
apparence sinueuse; les arcs de cercle qu'ils décrivent tournent leur
convexité tantôt vers le Nord tantôt vers le Sud.
*) Cette cai'te est incomplète surtout pour la Crète centrale et orientale.
Plus de la moitié des axes reconnus n'ont pas été tracés. Ils seront tous figurés
sur la carte à plus grande échelle qui sera annexée à mon travail détaillé.
i 390
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I .
Aussi ce dessin présente-t-il les plus grandes analogies avec celui
des directrices tectoniques de l'Asie Mineure, publié par M. N au-
ra ann^).
» ■
^ Résumé et Conclusions.
1 . Les seuls plis que l'on puisse considérer comme le prolongement
du faisceau du Péloponèse sont des plis en arc de cercle, à convexité
"i tournée vers le S-E, n'intéressant qu'un petit secteur à l'Ouest et
j surtout au Nord-Ouest de l'île; leur parcours fixé avec précision par
1 l'anticlinal du Dictyos les sépare complètement des autres plis de l'île.
j 2. C'est dans le troisième système de plis de la Crète occidentale
i qu'il faut chercher l'origine de tous les plissements qui suivent l'île
dans presque toute sa longueur avec une orientation à peu près W - E.
Il en résulte que les plis les plus caractéristiques de la Crète — ceux
•j dont la direction concorde avec l'étirement de l'île — pénètrent en
Crète par le Sud-Ouest, et non par le Nord-Ouest.
3. Quant à la voûte de l'Apopighari, elle figure un pli bissecteur
des deux autres systèmes, dans la partie connue de son paixours. Je
doute que ce pli constitue réellement une directrice autonome. En tout
cas s'il doit s'infléchir au large pour se rapprocher de l'un des systèmes
précédents et perdre son individualité, il y a des raisons de présumer
que c'est vers le troisième qu'il se dirige.
Existence de trois grandes ligne.'i directrices 'tans Vtle de Crète. —
L'analyse des différents systèmes entre lesquels se répartissent tous
les plis de la Crète conduit à la notion d'un important faisceau de plis
qui pénètre dans l'île par l'Ouest et le Sud-Ouest. Ces plis après être
restés plus ou moins parallèles sur un faible parcours se séparent et
se groupent en trois faisceaux divergents:
1. Le faisceau ou système du Dictyos qui se dirige après une
forte inflexion du côté du Péloponèse.
2. Le faisceau bissecteur ou système de l'Apopighari, réduit à un
seul pli.
3. Le faisceau qui se recourbe vers l'Est et donne naissance,
au-delà des Montagnes Blanches, à tous les plis que se déploient dans
la Crète centrale et orientale.
A chacun de ces faisceaux correspond une ligne directrice spéciale.
Deux de ces lignes — la première et la troisième — ont une impor-
^) Edm. N aumann. Die Grundlinien Anatoliens und Centralasiens. (Geogx.
Zeitschr. 11., Taf I., 1896.)
30i
tiince toute particulière et peuveut être respectivement considérées
comme les terminaisons des lires tlinarique et taurique. Celle de l'Apo-
pighari ne paratt intéresser que la Crète. Elle ne figure pas dans les
trois grandes ligues ilout je veux souligner l'existence. Il me reste
donc à faire connaître la troisièmt^.
Conséqiienres relatives à l'arc ilinnyo-tnuriqai: — Il résulte des
données que je viens d'exposer que la cliaine dinaro-taurique ne pré-
sente pas — dans la région que j'ai en vue ici - l'unité tectonique
nécessaire qour en faire un arc continu. Elle est formée de deux
segments absolument distincts: l'un, qui n'est autre que l'arc dinarique
de M Suess, s'étend depuis la Haute-Italie jusqu'à l'extrémité occi-
dentale de la Crète où sa direction change brusquement; l'autre, l'arc
Fiy. 2.
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taurique comprend presque toute la Crète et se poursuit par Chypre
vers l'Asie Mineure. C'est donc iv l'ouest de l'ile que se fait la jonction
des deux arcs. Mais cotte jonction s'opère dans des conditions parti-
culières. Les arcs mis en présence, comme pour se joindre bout à bout
s'incurvent à la façon des branches d'une accolade. Ils s'infléchissent
vers le Sud-Ouest, se rapprochent, se serrent, tout en gardant leur
individualité. Ainsi naît ce faisceau diveigent du Sud-Ouest dont j'ai
parlé plus haut, faisceau dont on ne connaît actuellement que le
commencement — ou la fin suivant le sens où l'on se plait it le con-
sidérer — et qu'on peut provisoirement désigner sous le nom de
faisceau dinaro-taurique.
Je vois dans ce faisceau dinaro-taurique, l'extrémité d'une
troisième grande ligne directrice dont l'orientation précise est néces-
392
sairement indéterminée, dans l'état présent de nos connaissances. Ce
que je sais des plis du Sud-Ouest de la Crète m'autorise à lui assigner
une direction comprise entre le Sud-Ouest et l'Ouest.
La figure 2 reproduit le schéma des lignes directrices établi par
M. Suess, modifié pour la région étudiée, conformément aux idées
que je viens d'exposer. L'ensemble de la chaîne dinarique de M. Suess,
et du faisceau dinaro-taurique présente un dessin pareil à celui
des Apennins, prolongé par la Sicile et l'Atlas.
En un mot, les deux branches que se détachent de la chaîne
alpine et circonscrivent la fosse de l'Adriatique restent parallèles
jusqu'au point où il est possible d'observer le faisceau dinaro-
taurique.
Superposifion de plis d*âges différents, — M. S u e s s i) signale
comme „un fait très remarquable", l'existence au N de l'île de Cerigo,
d'après les observations de M. Leonhard^) d'un flambeau de phyllades
anciens dont la direction est E — NE; ces roches sont recouvertes en
discordance par des calcaires qui s'orientent SE et EW, dans le Sud de
l'île, conformément au dessin de la courbe qui rattache le Taygète à
la Crète**.
J'ai relevé en Crète un certain nombre d'exemples analogues,
et j'ai acquis la preuve que des plis d'âges différents, sont parfois
superposés avec des directions divergentes. L'andyse détaillée de ces
cas particuliers sortirait du cadre où je désire me maintenir; il
me suffit d'en signder l'existence pour montrer que la recherche des
lignes directrices peut, en cei*tains points, présenter de grandes diffi-
cultés. Il ne m'a pas échappé qu'un schéma des directions dominantes
des plis qui ne tiendrait pas compte de cette particularité pourrait
s'écarter beaucoup de la vérité Je me suis eflbrcé d'éliminer toute
cause d'erreur de cette nature, et d'imprimer toute la précision possible
au tracé que j'ai l'honneur de présenter au Congrès.
*) Ed. Suess 1. c. T. 111, I^tc part, pag. 439.
') R. Leonhai'd. Die Insel Kythera (Pet^rmanns Mitteil. Ergîinzungaheft..
Nr. 128, pag. 7 et 10, 1899 .
Neuere Fortscbritte in der Kenntnis der Stratigraphie von Kleinasien.
Von Gejza v. Bukowski.
In der geologischen ErschlieCung Anatoliens, das als uraltes
Kulturland mit seinem interessanten Volkergemisch und mit seinen
zahlreichen Baudenkmalern, ungemein mannigfaltig in bezug auf Boden-
gestaltung, eine Fiille eigenttinilicher CharakterzUge sonst noch bietend
und reich an Nafcurschatzen, seit jelier viele Forschungsreisende lockte,
lassen sich bekanntlich verschiedene Phasen erkennen.
Die iiltesten Untersucliungen, von denen viele heute noch als
wichtigste Grundlage fiir die Beurteilung raanclier Verliâltnisse dienen,
haben gewissermaBen einen AbschluB durch die langjâhrigen, ausge-
dehnten Forschungen Tch ihatch eff s erfahren. Das Werk T Chi-
li atclieff s „Asie mineure" bildet, wie ja allgemein zugegeben wird,
in mancher Hinsicht, insbesondere durch die darin enthaltene Zusammen-
fassung des gesamten damais vorgelegenen Beobachtungsmaterials zu
einem kartographischen Bilde des Aufbaues des ganzen Gebietes einen
Markstein in der geologischen ErschlieBungsgeschichte der anatolischen
Halbinsel. Dann tblgte eine kurze Période etwas verminderter Reg-
samkeit. In neuester Zeit endlich, zumal seitdera durch die Schaffung
eines Eisenbahnnetzes sich das Land dem groCen Verkehre zu ôffnen
begann, macht sich wieder ein stetig zunehmender Aufschvvung der
geologischen Forschungstiitigkeit daselbst beraerkbar.
Der mich hoch ehrenden Einladung des engeren Komitees fiir
den IX. Internationalen Geologen-KongreB bereitwilligst Folge leistend,
will ich hier versuchen, einen iTberblick zu geben liber die Fort-
scbritte. welche wir in der Kenntnis der Stratigraphie Kleinasiens
wiihrend der letzten 35 Jahre zu verzeichnen haben. In Anbetracht
der kurz bemessenen Zeit ist es selbstverstandlich, daC dabei nur die
allerwesentlichsten Errungenschaften in ganz knapper Form hervor-
gehoben werden kônnen. Ein als Anhang diesem Vortrage beigefiigtes
Verzeichnis der seit dem Jahre 1869 erschienenen, in das geologische
Fach einschlagenden Arbeiten, soweit sie mir bekannt sind, soU dazu
dienen, wenigstens teilweise die Liicken der nachstehenden Auseinander-
setzuugen zu decken.
60
394
Es ist eine stattliche Zahl von Forschern, die teils durch Beob-
achtungen im Felde auf eigens zu diesem Zwecke unternommenen
Reisen, teils durch Bearbeitung des gesammelten Materials unsere
Kenntnis des Aufbaues von Eleinasien innerhalb des ervvâhnten Zeit-
raumes gefôrdert haben. Manche wertvolle Beitrâge verdanken wir
aufierdem Mânnern, deren Reisen anderen Studien gegolten haben,
die aber bei dieser Gelegenheit auch die geologischen Erscheinungen
nicht unbeachtet lieCen. Wir finden hier Gelehrte der verschiedensten
Lânder in dem gleichen Bestreben vereint, das Dunkel zu zerstreuen,
das iiber diesem StQcke der Erdrinde noch herrscht.
Die so in neuerer Zeit erzielten Erfolge auf dem gesamten
Gebiete der Géologie Anatoliens stellen sich deun in der Tat als sehr
bedeutend dar. Aber trotzdem muB man sagen, daC unser diesbezîlg-
liches Wissen hier noch lange nicht jene Hohe erreicht, auf der es
betreffs mancher anderer Regionen des nahen Orients schon steht.
Wir kônnen heute allerdings mit grôBerer Zuversicht der nachsten
Zukunft entgegenblicken, indem wir jetzt eine Ara anbrechen sehen,
die einen viel rascheren Fortgang der ErschlieBungsarbeit zu bringen
verspricht.
Die kristallinischen Schichtgesteine, welche an der Zusaminen-
setzung der kleinasiatischen Gebirge einen sehr wesentlichen Anteil
nehmen, wurden im allgeraeinen seltener als andere Bildungen zum
Gegenstande genauerer Studien gewiihlt und bieten fiir uns weniger
StoflF zu Erôrterungen. In manchen Fiillen beschriinken sich die
Angaben bloB auf die kurze Mitteilung der Konstatierung bisher
unbekannt gewesener AufbrQche dièses oder jenes Gesteines.
An die scharfere Umgrenzung der groBen lydischen Masse reiht
sich die Entdeckung neuer Vorkonminisse in Mysien an, wo diverse
Glieder der archaischen Schieferserie, sehr hiiufig in Verbindung mit
Granitstôcken, an zahlreichen Punkten aus den jiingeren Sedimenten
inselartig aufragen. Hierher gehoren unter anderem auch die wieder-
holt besuchten und erwahnten verschiedenartigen kristallinischen Schicht-
gesteine der Gegend des Kapu Dagh ani Marmarameere, welche die
Huile eines dort auftretenden Granits bilden.
Die Untersuchung des Olymps von Brussa ergab das Vorhanden-
sein eines groBen Granitkernes, an den sich daun von anderem Granit
durchbrochene Gneise, Aniphibol- und Glinmierschiefer mit Diorit-
und Marmorlageu anschlieBen, die des Kaz Dagh oder Idagebirges ara
Edremidgolfe die Existenz eines sich aus einer einlieitlichen Série
aufbauenden Gewolbes, bestehend zu unterst aus Talk- und Olivin-
schiefeni, iiber denen marmorfiihreude Aniphibol- und Glimmerschiefer
und endlich Gneise folgeu.
395
Mit kristalliiîischem Kalk verknllpfte sericitische Schiefer, Am-
phibolite sowie Quarzphyllite, Giieise etc., letztere im Anschlusse an
Hornblendegranitit, wurden aus einem bis dahin unberiihrt gebliebenen
Terrain der nordlichen Troas beschrieben.
Es ist ferner nachgewiesen worden, daC im nordostlichen Karien,
vor allem in der hohen Bergkette des Baba Dagh. die Kalkglimmer-
schiefergruppe mit ihren zum Teil selir charakteristischen Gesteins-
arten, den mitunter granatfQhrenden Glimmerschiefern, den Ankerit-,
Piemontit- und Chloritschiefern nebst Quarziten und endlich graphitische
und Chloritoidschiefer eine miichtige Entwicklung erlangen.
Aus der groBen Menge sonstiger diesbezUglicher Beobachtungen
im Bereiche des festlandischen Anatolien seien nur noch angefûlirt
die beilaufige kartographische Fixierung der Verbreitung kristallinischer
Scliicbtgesteine im cilicischen Taurus und im Antitaurus und die Fest-
stellung solcher auf der Budrunhalbinsel.
DaB dièse altesten Bildungen vielfach von Intrusivraassen ver-
scbiedener Zusammensetzung und verschiedenen Alters durchzogen
angetroffen wurden, braucht wohl nicht besonders betont zu werden.
Im Gerilste der Insel Mytilene spielen, wie erst ganz kiirzlich
gezeigt wurde, Amphibolite, Cblorit- und Glimmerschiefer mit Marmor-
einlagerungen eine hervorragende Rolle, und dasselbe gilt auch von
der Insel Sam os, \vo den weitaus groCten Teil des Gebirgsterrains
Glimmerschiefer in Verbindung mit Phylliten und Quarziten, denen
sich auch Glaukophanschiefer beigesellen, von Marmoren uberlagert,
ausmachen.
Von den kleiiien Eilanden Spalmadori bei der Insel Chios und
aus der Osthiilfte der Insel Kos werden schlielJlich halbkristallinische
Gesteine, Phyllite und Tonglimmerschiefer angegeben, in letztgenanntem
Gebiete im Wechsel mit Marmorlagen.
Es mag vielleicht befremden, daB hier von einer stratigraphischen
Gruppierung Umgang genommen wurde, zu der schon die blofie
Nennung der verschiedenartigen Typen herausfordert. Doch muBte
dies geschehen, vor allem deswegen, weil in Anatolien die Studien
in dieser Richtung noch nicht so weit gediehen sind, daÛ ein solcher
Versuch heute bereits ohne weiteres zu wagen vviire. Die Mehrzahl der
angefiihrten Gesteinskomplexe gehort wohl zweifellos der archaischen
Epoche an. Einige diirften vvieder wirklich metamorphische Bildungen,
sei es aus pracarabrischer Zeit, sei es aus noch jUngeren Perioden,
sein, vvofur sie da und dort erklart wurden, wofQr aber iiberzeugende
Beweise bis jetzt nur in den seltensten Fallen erbracht werden konnten.
Cambrische Ablagerungen kennt man in Kleinasien heute noch
nicht. Bis vor kurzem galt das auch beziiglich der Silurformation,
50*
396
denn die Fossilieii, welche zu der von manchei Seite geaufierten Meinung
Anlafi geboten haben, dafi in der Bosporusgegend aucfa Obersilur
vorkomme, dQrften wohl aus unterdevonischen Schichten stammen.
Erst ein in der allerjiingsten Zeit am Sarran Su siidlich von Hadjin
im Antitaurus gemachter palâontologischer Fund legt die Vermutung
nahe, dafl die Silurformatiou in Anatolien nicht fehlt. Auf Grund
dièses Fundes — es handelt sich dabei uni einen Uberaus charakte-
ristischen Fucoiden — ist es als sehr wahrscheinlich bezeichnet worden,
da6 dort gewisse, einem stratigraphisch tief liegenden, offenbar âuBerst
versteinerungsarmen Sedimentkoraplexe angehôrende Sandsteine unter-
silurisches Alter besitzen.
Eine genauere systematische Durchforschung der drei zui'zeit
in Kleinasien bekannten Devongebiete, der Devonregion des Bosporus,
jener des Antitaurus und der Stidciliciens, hat bis jetzt wider Erwarten
nicht stattgefunden. Es muB dies namentlich betreffs des sehr fossil-
reichen erstgenannten Gebietes, in welchem, nach den Ergebnissen der
îilteren Untersuchungen zu urteilen, neben unterdevonischen auch mittel-
und oberdevonische Schichten entwickelt sind, verwundem, weil dièses
zu den am bequemsten zu erreichenden und zu bereisenden Terrains
des naheren Orients zâhlt. Immerhin haben wir aber auch da eine
namhafte Erweiterung unserer Kenntnisse zu verzeichnen.
Gelegentlich der Bearbeitung einer neuen Fossiliensuite aus dem
jUngeren Unterdevon der Bosporuslandschaft wurde unter andereni die
voUige Gleichheit der Fazies desselben mit den Koblenzschichten der
Rheinlande ganz zweifellos festgestellt. Die beschriebene Fauna zeigt
die grôBten Analogien mit den entsprechenden Faunen Spaniens und
Nordwestfrankreichs.
Die Untersuchung eines neulich bei Hadjin im Antitaurus auf-
gesamnielten palaontologischen Materials hat wieder zu dem Résultat
geflihrt, daC die Schichten, welche die betretfenden Versteinerungen
geliefert haben, in erster Linie gewisse schwarze Schiefer, ein ge-
naues Aquivalent des Iberger Kalkes bilden.
Aufierdem verdient noch hervorgehoben zu werden, daQ in dem
Imbarusgebirge Siidciliciens eine sehr groBe Verbreitung devonischer
Kalke konstatiert wurde.
Was hingegen das Auftreten der in Rede stehenden Formation
un SUden des Marmarameeres unweit Pandernia anbelangt, worllber
einmal kurz berichtet worden ist, so bedarf dièse Angabe, da ein
sicherer Beweis fiir das devonische Alter der als solche aufgefaBten
Bildungen mangelt, noch einer Bestiitigung.
Uns der Betrachtung der Fortschritte. welche in der Kenntnis
der carbonischen Ablagerungen Anatoliens erzielt wurden, zuwendend,
397
nilissen wir vvohl an erstei Stelle der sorgfâltigen geologischen
und palilontologischen Durchforschung des flôzfQhrenden Obercarbon
zwischeii Eregli und Amasra gedenken. Wir wissen heute bereits, daU
hier eine durch zahllose Briiche, die vielfach mit Ûberschiebungen und
Horizontalverschiebungen verbunden sind, âuBerst zerstiickelte Gebirgs-
schoUe vorliegt. In den eine Menge von Kohlenflôzen einschliefienden
Schiefern, Sandsteinen und Conglomeraten der kontinentalen Carbon-
serie ist mit Hilfe eines reichen Pflanzenmaterials die Vertretung der
Waldenburger Schichten, des unteren, eines kleinen Teiles des mittleren,
des Ubergangsgliedes zwischen der Zone der Neurojjteris Schlehani und
jener der Lonchopteris^ und des oberen Westfalien nachgewiesen worden.
Daneben erscheint auch das Untercarbon. Dasselbe wird repràsentiert
durch Kalke und Schiefer des Viséhorizonts mit Productus glganteus.
Die festlandischen Absiitze der Ostrau-Waldenburger Stufe soUen sich
daselbst, was einlgermaÛen auffâllt, ohne Diskordauz an das marine
Untercarbon angliedern.
Wiihrend zur Obercarbonzeit der nordlichste Kiistenstrich Klein-
asiens von Eregli bis iiber Ineboli hinaus den Siidrand der pontischen
Halbinsel ^) des westarktischen Kontinents gebildet hat, fiel das llbrige
anatolische Gebiet, wie sich nach und nach herausstellt, ganz in den
Bereich des groBen palaozoischen Mittelmeeres.
Aus Ostkleinasien, aus deni Antitaurus, kennen wir marines Carbon,
das alleni Anscheine nach der jUngeren Abteilung angehort, schon seit
Tchihatch effs Beisen. Im Westen dagegen wurde obercarbonischer
Fusulinenkalk erst im Jahre 1878, und zwar auf der Insel Chios entdeckt.
Sptitere Untersuchungen haben dann gezeigt, daC dièse Formation
in mariner Fazies weite Strecken des mysischen und lydiachen Berg-
landes zusammensetzt. Abgesehen von dem schon vorhin erwâhnten
Vorkommen von Eregli und Amasra in Bithynien und Paphlagonien
liegen ziemlich sichere Anzeichen vor fur das Auftreten des unter-
carbonischen Kohlenkalkes bei Balia Maaden und westlich vom Maniyas
Giol. Aus dem Baliadistrikt wird ilber machtige Entwicklung jung-
palâozoischer Schichten, zumeist kalkiger Natur, berichtet, unter denen
auch hoheres Obercarbon, durch zahlreiche Fossilien charakterisiert,
eine nicht geringe Rolle spielt. Fusulinenkalke in Verbindung mit
anderen, zum Teil vielleicht auch obercarbonischen Sedimenten nehmen
neuesten Beobachtungen zufolge ein nicht unansehnliches Areal ein in
der Région des Bakyr Tchai (Kaikos) und seiner Zuflusse.
*) Es mag vielleicht nicht ûberflùssig eein, nebenbei zu betonen. daû durch
die in jiingster Zeit erfolgte Auffindung von obercarbonischem Fusulinenkalk in
der Krim die Ausdehnung und die Form dieser Halbinsel heute wesentlich anders
erscheinen. als l»is jetzt angenoiumen wurde
398
Es raangelt endiich nicht an Âulialtspunkten, daB man ober-
carbonischen Bildungen aufierdem ira sUdwestlichen Eleinasien, be-
sonders in den Gebirgen um den Adji Tuz Giol, wo sie allerdings
vielfach sehr stark von jiingeren Ablagerungen bedeckt sein dQrften,
begegnen wird.
Mit dem marinen Obercarbon hîingen in dera Baliadistrikt
Mysiens, nach den voUkonimen gleichen lithologischen Merkmalen zu
urteilen, sehr innig Kalke zusammen, ausgezeichnet durch reiche Faunen,
deren Alter als permocarbonisch bestimnit wurde. Die Lokalitîlten
Urkbanlar nôrdlich von Balia Maaden, Tchinarli Tchesme und Hadji
Velioghlu in der naheren Umgebung dièses Minenortes sind die einzigen
Punkte, von denen wir die in Rede stehenden Schichten zur Zeit in
Kleinasien kennen ^). Unzweifelhaft perniische Ablagerungen konnten
hingegen bis jetzt in Anatolien nirgends mit Sicherheit konstatiert
werden. Aus der Umrandung des Golfs von Ismid wurden zwar dis-
kordant von Werfener Schichten Uberlagerte rote schiefrige Gesteine,
Quarzconglomerate und Breccien beschrieben, deren Habitus stark an
Rotliegendes erinnert, doch herr^jcht liber das Alter dieser Absâtze
noch UngevviBheit.
In bezug auf das Pidaozoicum ertibrigt es niir nun bloB noch
hinzuzufUgen, dafi in den neueren Publikationen viel auch von palâo»
zoischen Schichten ira allgemeinen die Rede ist, welche, wechselnd in
ihren petrographischen Charakteren, in verschiedenen Teilen des Landes
eine bald groBere, bald geringere Miichtigkeit und Ausdehnung ei>
reichen. Da es sich jedoch dabei uni Bildungen handelt, deren Alter
naher zu prâzisieren bisher nicht gelang, kônnen dicselben hier schon
mit Rttcksicht auf die beschriinkte Zeit keiner speziellen BerQck-
sichtigung gewllrdigt werden.
Als eines der wichtigsten Ergebuisse, welche den neueren Er-
schlieBungsarbeiten zu verdanken sind, darf man die Entdeckung der
bis zum Jahre 1887 aus Kleinasien voUig unbekannt gewesenen Trias
bezeichnen. Vorlaufig ist es nur der nordwestliche Teil des konti-
nentalen Gebietes, Mysien nebst Bithynien, und auBerdem noch die
Insel Chios, wo die Existenz der Triasablagerungen durch verschiedene
Forscher ermittelt wurde.
In deutlich ausgepriigter alpiner Entwicklung treten am Golf
^) In seinem letzthin erschienenen groÛen Werke y,Die obercarbonischen
Bracbiopoden des Ural und des Timan** unterzieht Tschernyschew auf
S. 683 — 687 dièse Faunen einer cingebenderen Hetracbtung und vertritt darin
entscbieden die Meinung, daû die Kalke von Urkbanlar und Tcbinarli Tchesme
noch dem Obercarbon angebrtren Nur beziiglicb der Fauna von Hadji Velioghlu
râumt er die Môglicbkeit ein, daU sie perniocarboniscb sei.
399
von Isiiiid diskordant (Ibei âltereu Sedimeiiten zunâchst Werfener
Schichten und dann Muschelkalk, beide durcb Fossilien charakteriàiert,
auf. Die grauen Kalke des letzteren, welcbe das Hangende von lichten
Encrinitenkalken bilden, baben, nebenbei bemerkt, eine eigenartige
Cephalopodenfauna der Trinodosus-Ttone geliefert. Ein lose am Bahnhofe
Dil aufgefundenes StUck eines rotlichen Kalkes mit einem Protrachtj-
cerus aus der Gruppe des Proirach yceras hngobardicum liiBt Uberdies
tast keinen Zweifei darUber obwalten, daL^ hier auch ladinische, und
zwar in erster Linie Wengener Schichten vorkomnien.
Bei Balia Maaden in Mysien liegt wieder diskordant und trans-
gredierend auf obercarbonischen und permocarbonischen Kalken ein
zusammengefalteter Lappen in nahezu reiner sandig-schiefriger Fazies
ausgebildeter obérer Trias. Die von da beschriebenen Brachiopoden,
Bivalven und Cephalopoden sprechen fOr zum Teil norisches, zum Teil
rhatisches Alter dieser Absâtze.
Auch auf der Insel Chios soll es die obère Abteilung der Trias-
formation sein, von deren Vertretung in der dort noch ungegliederten
mesozoischen Schichtenserie wir vor kurzem Kunde erhalten haben,
nachdem es etliche triadische Versteinerungen, und zwar von alpinem
Typus, nicht fern von der Stadt Chios aufzufinden gelungen war.
Ich kann schlieBlich die sich darbietende Gelegenheit nicht vorQber-
gehen lassen, obwohl dies bereits auBerhalb des Rahmens unserer Be-
trachtungen fiUlt, wenigstens durch fliichtige Erwiihnung die Auf-
merksamkeit auch auf den unlangst erfolgten Nachweis mediterraner
Triasablagerungen auf der Insel Kreta und im Peloponnes zu lenken.
Uber den Jura Galatiens und Bithyniens, dessen groBe Ver-
breitung in den genannten Gebieten schon durch Tchihatcheff
festgestellt worden ist, wuBte man, was seine stratigraphischen Ver-
hiiltnisse betriffb, noch vor wenigen Jahren nicht viel mehr, als daB
in demselben die Oxfordstufe reprasentiert sei. Heute reichen unsere
Kenntnisse diesbeziiglich allerdings etwas weiter; nichtsdestoweniger
mlissen wir aber zugeben, daB wir uns hier erst im Anfange der Er-
forschungsarbeit befinden.
Der bedeutendste Fortschritt besteht in der Konstatierung des
unteren, mittleren und o))eren Lias bei Kessik Tash am EngQri Su,
westlich von Angora mit durchweg scharf ausgesprochenem medi-
terranen Gepriige. Die Untersuchung einer groBeren Anzahl von Fossilien,
welche dort einmal gelegentlich aufgesammelt und nach Europa gebracht
worden sind, ergab das Vorhandensein der Zone des Arietites Bucklandi^
jener des Amaltheus margaritattis und des oberen Lias im allgemeinen.
Sowohl in dem lithologischen als auch in deni Faunencharakter dieser
Horizonte kommt die Fazies unserer Adnether Schichten sehr deutlicb
400
zum Ausdrucke. AuBerderu treten bei Kessik Tash rote Crinoidenkalke
des mittleren Lias auf, welche den Hierlatzkalkeu auflFallend gleichen,
dabei aber Crinoiden von mitteleuropâischem Typus enthalten. Leider
fehlen Studien Uber die Lagerung an Ort und Stelle gânzlich, und în-
folgedessen bleibt auch das Verhiiltnis des Lias zu dem nicht sehr
weit davon entfernten oberen Jura noch vôUig unaufgeklârt.
Als gleichfalls sehr wichtig, weil ganz neu, greife ich aus den
bisher publizierten Mitteilungen noch die Tatsache heraus, daB das
Alter gewisser lithographischer Kalke, welche aus der Gegend von
Mikhalitch westlich vom Apolloniasee in Mysien angeftlhrt werden,
durch Belemniten als oberjurassisch bestimmt werden konnte.
Hingegen erwies sich die Angabe Schlehans iiber das Vor-
kommen von Jura bei Aniasni an der Nordklîste Kleinasiens als irrig,
da in den betreffenden Kalken Kreidefossilien aufgefuuden wurden.
Wie bei der Besprechung der Trias kann ich auch jetzt nicht
weiterschreiten, ohne die wichtigen Forschungsresultate auf Kreta noch
einnial flUchtig zu beriihren, wo es unter anderem innerhalb des von
Raulin als Macigno ausgeschiedenen Koniplexes Korallenriftkalke des
Kimmeridgien mit Conglomeraten als Basis nachzuweisen gegliickt ist.
Welch groBe RoUe Kreideablagerungen in dem Aufbaue Ana-
toliens, zuraal der nordlichen KUstenregion, spielen, braucht wohl
nicht besonders hervorgehoben zu werden Es ist daher auch seibst-
verstandlich, dali sie in den neueren lieiseberichten sehr haufig Er-
wiihnung finden. Den Gegenstand eiiigehenderer Studien haben sie jedoch
nur selten gebildet.
Sehr wertvolle stratigraphische Beobachtungen liegen vor Uber
die cretazischen Absâtze des Gebietes von Eregli, in welcheni letztere,
diskordant auf dem Carbon ruhend, von den diesen Terrainstreifen
durchsetzenden Bruchstorungen in dem gleichen Malie wie das Carbon
betroôen erscheinen. Die cretazische Transgression beginnt daselbst
mit dem Urgon, dessen tiefste Lagen aus allmahlich in den Requienien-
kalk iibergehenden Conglomeraten bestehen. Uber den durch Fossilien
als solche gekennzeichneten Kalken des Urgo-Aptien folgen tonige
und sandige Schichten mit Ammoniten des Gault und weiter nach
oben bauen sich dann miichtige, mitunter durch Mergel sowie bunte
Tone ersetzte Sandsteinmassen auf, aus den en Neithea quadn'costafa
zitiert wird und die ihrer Lagerung nach zum groCen Teil jedenfalls
cenomanen Alters sind.
Die sonst Uber die Kreide Anatoliens in neueror Zeit verôffent-
lichten stratigraphischen Mitteilungen lassen sich in wenigen Worten
folgendermafien zusammenfassen :
Aus der Landschaft Ertoghrul, vor allem aus der Unigebung von
401
Biledjik, wo Kreide bisher auf den Karten nicht verzeichnet war,
werden Sandsteine, Conglomerate und Kalke mit Inoceramen und
etlichen anderen auf obère Kreide hindeutenden Fossilien beschrieben.
Ahnliche, als cretazisch aufgefaBte Sedimente, denen noch Grau-
wacken, Honisteine und Schiefer anzureihen sind, nehmen im Westen,
vor allem in Mjsien, ferner in Paphlagonien sehr weite Strecken ein.
Rudistenkalke der oberen Kreide werden in grofier Verbreitung
aus der Umrahmung des Apolloniasees sowie aus der Seenregion des
sUdwestlichen Kleinasien angegeben.
Als neu haben wir sodann anzufdbren die Feststellung von Kreide-
bildungen mit sudalpinem Entwicklungscharakter in gewissen, noch
unerlbrscht gewesenen Teilen des lykiscben Gebirgslandes und bei
Ordu un der Kiiste des Schwarzen Meeres.
Vora Nordrande des Golfes von Ismid werden endlich ver-
steinerungsreiche senone Mergel, ein Glied des hier liber das Devon
und die Trias greifenden Kreidemantels, erwiihnt.
Was nun den Agaischen Archipel anbelangt, so ist in dem
anatolischen Gebiete desselben dieser Formation die Hauptmasse der
machtig entwickelten, haufighornsteinfiihrenden Kalke von verschiedenem
Aussehen zugerechnet worden, welche sich an der Zusammensetzung
des GerQstes der Inseln Kos, Kalymnos, Kappari, Symi, Rhodus,
Khalki, Kai'pathos und Kasos, von den kleineren Eilanden abgesehen,
bekanntlich in hervorragender Weise beteiligen. Vorderhand konnten
jedoch nur an sehr wenigen Stellen palaontologische Anhaltspunkte
hierfiir gewonnen werden, und wir miissen es noch als eine offene
Frage betrachten, ob in diesen Kalkmassen da und dort nicht auch
iiltere raesozoische Ablagerungen , und zwar sowohl jurassische als
auch triadische, inbegriifen seien.
Es mag vielleicht nicht unzweckmaBig sein, auûerdem hier gleich
beizufiigen, dati auf Rhodus, allen Anzeichen nach zu urteilen, ahnlich
wie in so manchen anderen Terrains der ôstlichen Mittelmeerregion
zwischen den cretazischen und den eocanen Kalken keine scharfe
lithologische Grenze und kein Fazieswechsel existieren.
Unter der groBen Menge neuerer Beobachtungen, welche Uber
die Ausblldungsart, Verbreitung und Lagerung des Alttertiars vorliegen
und sich naturgeniiiC vielfach auch mit den Beschreibungen Tchihat-
c h e f f s decken, bieten manche ein nicht geringes Interesse dar, und
auf dièse allein wollen wir hier unser Augenmerk richten.
Die Bereisung Ciliciens hat neben der genaueren Kenntnis der
Ausdehnung eocaner Bildungen die wichtige Tatsache ans Tageslicht
gefordert, datî dort die schon frilher von einer Lokalitiit bekannten
lignitfuhrenden Mergel , Letten und Sandsteine , welche zahlreiche
51
402
Pflanzenabdriicke sowie Binnenconchylien eiiischlieÛen und deren Alter
beilâufig dem der Sotzkaschichten entspricht, eine relativ weite Ver-
breitung besitzen. Ûbendl sehr stark gestôrfc, brechen dieselben nord-
westlich von Tarsus, ini Siidosten des Diiiiibelek Dagh, am Tchakyt
Tchai, nôrdlicb von Sis und ara Dshihan in der Gegend von Easmadji
unter der mâchtigen Miociindecke aiif. Einen langen Zug bildend, finden
sie sich femer eingeklemrat zwischen den tilteren Gesteinen des Bulgar
Dagh einerseits und den cretazisch-eocanen Sedimenten des Ânasha
Dagh anderseits.
In Lykien, dessen hohes Gebirge vorwiegend au s Nummulitenkalk
aufgebaut zu sein scheint, wurde auf etlichen Strecken auch alttertiarer
Flysch neu ausgeschiedeu, von dem der groBte Teil eocanen Alters
ist und blofi der vo)i Eskihissar unweit ElnialU und jener des Bashkos-
taies als oligocan aufgefafit wird. Es erscheint Ubrigens keineswegs
als ausgeschlossen, daB es hier auBerdem Flyschpartien gebe, deren
Absatz schon in die Zeit der Ablagerung der eocanen und der cre-
tazischen Kalke fâllt.
Im Eocanterrain des sUdliehen Phrygien zeigen, wie aus neueren
Untersuchungen hervorgeht, neben Nunimulitenkalken auch sandige
und niergelig-schiefrige Sediniente eine sehr bodeutonde EniNvicklang".
Die Flyschbihlungen dièses Landstriches gelioren allem Anscheine nach
verschiedenen Niveaux an und ervviesen sich stellenweise als sehr
fossilreich. Da jedoch eine genaue Durchbestimmung des hier aufge-
sanimelten palaontologischen Materials noch nicht erfoigt ist, niUssen
nîihere Angaben Uber die Gliederung vorlaufig vernileden werden.
Bei Davas in Karien wurde jUngeres Oligocan angetroffen, das
im Gegensatz zu den Brack- und SuBwasserschichten des Aquitanien
Ciliciens eine marine Conchylienfauna birgt. Die steil îiufgerichteten,
sich unkonform zu den umgebenden alteren Kalken unbestinimten
Alters verhaltenden Schiefer und Sandsteine desselben sind in Davas
selbst von einer Scholle horizontal liegenden marinen Miociins bedeckt.
Oligociine Oolithkalke mit Cyrena docussata, Blattabdriicken und
Halitherlum - Resten werden ferner aus der (Jegend von Plataua im
Pontus angegeben.
Auf Rhodus schlieBt sich an die cretazisch-eocimen Kalke ein
miichtiger Komplex ungemein zerknitterten eocanen Flysches mit Gips-
nestern an, der zumeist wohl das geNvolinliche Aussehen hat. régional
aber auch besondere petrographischo Eigentamlichkeiten darbietet.
Dariiber folgt eine Série dickl^ankiger olitjfociiiier Sandsteine. die dadurch,
daB sie weniger stark gefaltet sind, die Verniutung erwecken, es laufe
daselbst zwischen dem Eociin- und dem Oligocliiikomplexe eine Dis-
kordanzlinie hindurch. Ob letzteres tatsilchlicli (1er Fall ist, konnte
403
jedoclî bis jetzt nicht entschieden vverden. Die tieferen Lagen dieser
Sandsteine haben eine Fauna geliefert, welche mit jener der Tuflfe von
Sangonini identisch ist.
Auf der Insel Karpathos soll der dort eine nicht geringe Rolle
spielende palaogene Flysch groBenteils untereocanen Alters sein.
Weiter im SUden, auf Kasos, kommt er nur in relativ kleinen
Aufbriichen aus der miocânen Kalkhiille zum Vorschein.
Nummulitenkalk nebst eocânen Conglomeraten und Sandsteinen
wurde vor kurzem auch an der HellespontkUste bei Lapsaki zum
erstenmal beobachtet.
Verschiedene Stufen des Eocan werden endlich aus dem Gebiete
des KaterlU Dagh am Gemlikgolfe angeftihrt, leider aber ohne nâhere
Begriindung der Gliederung durch palâontologische Daten.
Ausnahmsweise sei es mir hier gestattet, das eigentliche Thema
fQr einen Augenblick zu verlassen und nebenbei auf die schon von
verschiedenen Seiten nachdrQcklich betonte, hochst wichtige Erscheinung
zu erinnern, daB in gewissen Regionen Bitliyniens, Paphlagoniens,
Galatiens und des Pontus die eocanen Ablagerungen, mitunter selbst
Teile der cretazischen Absâtze ungestôrt liegen, Tafellandschaften
bilden, wâhrend im SUdwesten an manchen Stellen, wie wir sehen
werden, noch mittelmiocane, in bestiramten Gegenden Westkleinasiens
sogar pliociine Sedimente unverkennbare Spuren der Einwirkung faltender
Krafte aufweisen.
Viel mehr als andere Formationen zog das mannigfaltige Jung-
tertiar Kleinasiens Geologen und Palâontologen verschiedener Lander
an. Namentlich die neogenen Terrains des leichter zuganglichen Westens
haben hâufig als Zielobjekt fQr Studien, die nicht seiten sehr eingehend
waren, gedient.
Wie weit hier bereits die Kenntnis reicht, erhellt am besten
daraus, daû schon vor mehr als zwei Dezennien eine aile wesentlichen
stratigraphischen und tektonischen Entwicklungsphasen seit dem Be-
ginne der Neogenzeit zusammenfassende Schilderung der Geschichte des
ostlichen Mittelmeerbeckens versucht werden konnte. Die von den
hervorragendsten Vertretern der geologischen Wissenschaft in dieser
Richtung veroffentlichten glanzenden Darstellungen sind so allgemein
bekannt, dafi ich von der gleichen Méthode der Ausfiihrung wohl
ohne weiteres abstehen und mich konsequenterweise auch im folgenden
auf die bisher angewendete Fomi der Berichterstattung beschrânken kann.
Wir vvoUen uns diesmal bei der Anordnung des Stoffes aus
ZweckmaCigkeitsgriinden noch strenger als frliher an das geographische
Prinzip halten.
61*
404
Zuerst seien die stratigraphischen Hauptresultate der erst ganz
ktlrzlich durchgefUhrten Untersuchung des grofien Miocânbeckens
Cilicieus, dessen Grenzen heute genauer fixiert erscheinen, bertthrt. Sie
gipfeln in der Erkenntnis, daB man es daselbst mit Aquivalenten der
mediterranen Miocânbildungen des inneralpinen Wiener Beckens zu
tun bat. Blofi im nordôstlichen Teile sollen an einigen Lokalitaten
tiefere Horizonte entblôût sein, die sich durcb ilire Fauna mit dem
Altmiocan Oberitaliens vergleichen lassen. Die hôheren Lagen greîfen
vielfach, naraentlich im SUdwesten, unmittelbar iiber das Grundgebirge,
und in dieser ganzen îiberaus mîicbtigen, zumeist sehr wenig
gestôrten Schichtenserie macht sich das Fehlen von Tiefseeabsâtzen
beraerkbar.
Aucb iiber das bald sehr stark, bald wieder fast gar nicbt gestorte
marine Miocan Lykieus und Kariens, das in Buchten abgelagert, jetzt
nur nocb in einzelnen Schollen auftritt. liegen neue Beobachtungen
vor. Dieselben haben unter auderem eine wesentliche Erweiterung der
Kenntnis seiner Verbreitung berbeigefiihrt.
Gleich im Anschlusse daran empfiehlt es sich dann, die durch
neuere Forschungen bis zu einem gewissen Grade klai-gelegte Gliederung
des kretensischen Neogens, das von Raulin unter der allgemeinen
Bezeichuung „ Formation tertiaire principalement subappenin" zusammen-
gefaCt wurde, in Betracht zu ziehen. Es bat sich herausgestellt,
daB auf Kreta hauptsachlich mediterranes gipsfQhrendes Mittelniiocân,
das, reich an Fossilien, sich in verschiedener Fazies ausgebildet zeigi,
entwickelt sei, marines Pliocan dagegen, welches der unteren und
mittleren Abteilung angehoren soll, nur eine sehr beschrankte Aus-
dehnung eiTeicht. In der westlichen Hiilfte der Lisel erlangen auÛer-
dem nocb levantinische SuB- und Brackwasserschichten eine gewisse
Bedeutung.
Dem Leithakalke entsprechende Bihlungen treten ferner auf den
Insein Kasos und Armathia auf, wo sie die gefalteten âlteren palâogenen
und mesozoischen Sedimente mantelfôrmig iiberkleiden, und sind vor
kurzem aucb auf der Insel Karpathos konstatiert worden. Sie schliefien
in dieser Région, ebenso wie auf Kreta, ofters Gipslager ein.
Ob sich das mittelmiocàne Meer im Archipelgebiete nocb eîu
StUck weiter nordwiirts ausgedehnt bat, bleibt vorlaufîg unaufgehellt,
weil iiber das Alter der von Rhodus beschriebenen marinen Serpentin-
sandsteine, Conglomerate und Schiefer, welche moglicherweise dieser
Période angehoren, nocb Unsicherheit herrscht.
Ein groBes Interesse erweckt vor allem das Pliocan der letzt-
genannten Insel. Das Studium desselben hat zuniichst die Existenz
405
zwei voiieinauder getreiinter Paludinenbecken, deren Schichten nach
Westen zu, gegen die See, abgebrochen sind, uiid mâchtiger fluviatiler
Schotterniassen ergeben, welche zweifellos von einem grofien Strome
der levantinischen Zeit herriihren, der, aus Kleinasien komniend, in die
beiden vorhiu erwiihnten Seebecken niundete. Zu Beginn des Ober-
pliocan selien wir dann Rhodus schon von dem Festlande durch einen
Meeresarm geschieden. Marine, vielfach ungeheure Mengen von Ver-
steinerungen beherbergende Saude, Tone und Kalke des Jungpliocan,
die einen uberaus niiichtigen Komplex darstellen und denen an gewissen
Punkten einige lakustre Bânke eiiigeschaltet zu sein scheinen, um-
saunien die Insel entlang der ganzen Ostkliste und greifen diskordant
vielfach auch iiber die Paludinenschichten.
Gegen Norden fortschreitend, begegnen wir bereits auf Kos mehr
oder weniger untrQglichen Anzeichen, dafi in dieseni Teile des Agaischen
Archipels nicht erst zur unterpliocanen, sondern auch schon zur miocanen
Zeit festes Land mit Binnenseen bestanden hat. Unter den Paludinen-
schichten liegen hier, wie neuere Untersuchungen lehren, Sufiwasser-
kalke und Quarze nebst anderen limnischen Sedimenten, welche wohl
zuniichst die pontische Stufe, auBerdem aber noch tiefere Horizonte
des Neogen unifassen dlirften.
Wiihrend der oberpliociinen Période drang das Meer von SUden
bis nach Kos vor und lieB daselbst fossilreiche Absiitze zuriick, deren
untere Partien sich konform an die Paludinenschichten anschlieûen, deren
hohere Hauptmasse dagegen sich diskordant gegenuber ersteren und
allen anderen Ablagerungen verhalt. Die Phyllite von Kos bildeten die
Uferlinie des jungpliociinen Meeresarmes. Es ist die Verniutung aus-
gesprochen worden, daU sich letzterer von da moglicherweise weiter,
in den Kontinent hinein, etwa durch das Miiandertal erstreckt bat,
doch gelang es bis heute nicht, Anhaltspunkte zu gewinnen, die dièse
MutmaUung auf ihre Richtigkeit zu priifen gestatten wUrden.
Es sei nur noch beigefiigt, dal3 in dem marinen Oberpliocan der
Insel Kos aucb eingeschwemnite Siiugetierreste aus der Fauna mit
Mastodon arvernensis gefunden wurden.
Sicherer Nachweis auf palaontologischer Basis, daC von den im
nordagaischen Gebiete stark verbreiteten neogenen Binnenablagerungen
ein groBer Teil bereits dem Miocan angehort, ist unter anderem auf
den Insein Samos und Chios erbracht worden.
Besonders auf Samos gestalten sich die stratigraphischen Ver-
lialtnisse sehr intéressant. Hier erscheinen die durch zahlreiche Con-
chvlien charakterisierten miocanen SuUvvasserkalke in hohem Grade
gestort und diskordant lagern dann dariiber die mit eruptivem Tuff-
material untermischten fluviatilen Absatze der pontischen Stufe, welche
40G
eine sehr mannigfaltige, jener von Pikermi analoge Saug^etierfaïuia
geliefert haben ^).
Das von Verwerfungen durchsetzte Neogen der Insel Chios besteht
zu unterst ans sandig-mergeligen Sedimenten, die sich auf Grand der
in ihnen vorkommenden Pflanzenreste als Obermiocan, und zwar als
limniscbes Aqui valent der sarniatiscben Sdiichten erwiesen haben. Cher
denselben folgen konform SiiUwasserkalke offenbar pontischen Alters.
Von der Insel Mjtilene werden zumeist sehr gestôrte, stcllenweise
bezeichnende Versteinerungen fiihrende, teils brackische, teils SoCwasser-
ablagerungen der pontischen Stufe mit Lignitflozen beschrieben, die,
einen grofien petrographischen Wechsel darbietend, vielfach aus ande-
sitiscben Tuffen zusammengesetzt und von Basait durchbrochen sind.
Hôchst wichtige stratigraphische Entdeckungen verdaiiken wir
ferner den ini Laufe der letzten dreiCig Jahre durch vei-schiedene
Forscher vorgenonimenen Untersuchungen in dem Neogenterrain der
Troas. Dieselben lassen si eh in kurzen Worten iblgendermafien zu-
samnienfassen.
Als altester daselbst bis jetzt beobachteter Horizont treten uns
in der Gegend von Renkiôi autJer tbssilleeren Mergeln an der MQndung
von Biiehen abgesetzte Sande und Gerôlle mit abgeroUteu Resten von
JJinot/ierium bavaricum^ Mastodon angusiidens und Cetotheriuni entgegen,
welche man fïir das tiefste Xiveau der sarmatischen Stufe zu betrachten
Grund bat. Das niichst hohere, nicht nur in der KUstenregion, sondem
au eh im Iniiern der Troas eine relativ groCe Ausdehnung zeigende
Glied ist ein Komplex durch viele Binnenconchvlien ausgezeichneter
sarmatischer SuBwasserbildungen, denen sich aucli einzelne brackische
und marine Lagen einschiilten. Dîxrauf ruhen dann konform Banke
mit Mactra podolica und anderen fiir den o])ersten Teil der sarma-
tischen Stufe charakteristischen Molluskenarten.
Wir sehen also. daC das grolJe samiatische Meer gegen Ende
dieser Période nach Siiden fast bis zur Sudspitze der Troas, zuni Cap
Baba burnu gereicht bat
^) Dièse D.skordunz wurd^ schon ini Jahre 1847 von Spratt beobachtet
und genau beschrieben. Nur sind dabei die knochenfiihrenden pontischen Scbichten
von dem genannten Forscher unrichtig gedeutet worden. Spratt hielt dieselben
fQr marine Bildungen. C. de Stefani hat dann spiiter gelegentlich der Bearbeitung
der Mollusken aus den in Rede stehenden Absiitzen die Lagerungsverhaltnisse gar
nicht beriicksichtigt und in der geologischen JSkizze beide Schichtgruppen zusammen
als einen Komplex. als Miociin ini allgemeinen. geschildert. Daû hier aber tat-
siichlich eine ungemein scharf ausgepriigte Diskordanz zwischen den pontischen
Bildungen und den miociinen SiiDwasserkalken vorhanden ist, davon konnte ich
mich selbst wahrend nieines zNveiwochentliohen Aufenthaltes auf Samos tiberzeugen.
407
Ferner wird iiber Aiizeicben bcM'ichtet, welche der Vermutung
eine gewisse Berechtigung verleihen, daB in dem in Rede stehenden
Terrain auch der Kalk von Kertsch entwickelt sei. Dîis Vorkommen
pontischer Binnenschichten erscheint durch Funde von Sauge tierresten
in der Hellespontgegend, die teilweise schon Tchihatcheff bekannt
gewesen sind und die als der Pikermifauna gehorig erkannt wurden,
nachgewiesen. SchlieBlich werden noch jiingere pliocâne SiiBwasser-
absiitze von da angegeben.
Von den in dem ubrigen Gebiete Kleinasiens, zumal im Innern,
bekannterniaBen riesige Riiume einnehmenden neogenen Brack- und
SilBwasserablagerungen haben vor allem jene Mysiens, Lydiens, Kariens,
Phrygiens, Pisidiens und Lykaoniens in neuerer Zeit streckenweise den
Gegenstand genauerer Studien gebildet und sind aus denselben reiche
Fossiliensuiten nach Europa gebracht worden. Doch ist die Bearbeitung
dieser paliiontologiscben KoUektionen grôBtenteils noch nicht so weit
gediehen, daB schon jetzt iiber die stratigi'aphischen Resultate der be-
trelîenden Untersuchungen ausflihrlicher berichtet werden kônnte. Wir
miissen uns daher mit der Betrachtung bloB einiger bereits bis zu einera
gewissen Grade geklarter Verhaltnisse begnUgen.
Zuniichst liegt mir ob, die Tatsuche zu verzeicVinen, daB sich die
Braunkohlen fuhrenden Neogenbildungen von Mandjilik nordwestlich
von Balia Maaden ihrer Flora nach als obermiocan und die bekannten
Gips mit Panderniit einschlieBenden jungtertiaren Schichten von Sultan
Tchair in Mysien als brackische Absîitze aus pontischer Zeit heraus-
gestellt haben.
Daran reihen wir die Entdeckung pliocaner Sauge tierreste bei
Eski Hissar am Golfe von Isniid, die Formen angehôren, welche mit
solchen der Siwalikfauna Indiens aus der Manchargruppe identisch oder
niichst verwandt sind.
In dem Seengebiete des siidwestlichen Kleinasien wurde unter
anderem die Kenntnis der geographischen Verteilung der brackischen
und der SuBwasserablagerungen aus pliocaner Zeit nicht unwesentlich
erweitert, und dann wiire noch die unlangst geâuBerte, viel fQr sich
habende Ansicht zu erwâhnen, daB die im Maander- und Hermostale das
Jungtertiilr kronenden, ungemein miichtigen Schottermassen ein Analogon
zu den fluviatilen levantinischen Schottern der Insel Rhodus bilden.
Anhangsweise mag es endlich nicht uberfliissig sein, den Gegen-
satz hervorzuheben, der sich auf dem Festlande ahnlich wie im Archipel
zwischen verschiedenen Regionen in der Lagerung der oifenbar haupt-
siichlich pliociinen Brack- und SUsswasserschichten bemerkbar macht.
Wiihrend in Mysien die besagten Sedimente in der Regel sehr be-
deutende Storungeu, selbst Zeichen der Faltung aufweisen, herrscht
408
mehr im Osten die horizontale Lagerung weitaus vor, obwohl auch
da lokal nocli ein sebr groBes AusmaB von Dislokation beobachtet
werden kann. Stark gestôrter neogener SilBwasserkalk ist, um nur ein
Beispiel anzufiihren, hoch oben auf deni Ak Dagh am Hoiran Giôl
angetroffen worden.
Der wesentlicliste Fortscbritt, der in der Kenntnis des anatolischen
Quartars erzielt wurde, besteht wohl in der Feststellung mariner Diluvial-
ablagerungen an zahlreichen Punkten der iigaischen Kiistenlandschaften.
Es sind uns im Bereiche Kleinasiens solche heute bereits bekannt vom
Hellespont und von den Insein Kos, Yali, Rhodus, Kaq)athos und
Kreta. Vorwiegend bat man es dabei mit Conglomeraten, Scliottern, Ton
und Sanden in geringer Hohe liber dem Meeresspiegel zu tun, welcbe
iiberall mehr oder minder hàufig rezente Conchylienformen, auf Rhodus
unter anderem auch boréale Molluskenarten enthalten. Nur auf dem
kleinen Eilande Yali und auf Kos setzt sich das marine Diluvium aus
rhyolithischen Tuffen zusammen.
Unter den iibrigen Mitteilungen ilber das Quartiir, die sich bald
auf die zahlreich verstreuten Kalktuffe beziehen, bald wieder den Lôl3,
diluviale FluBanschwenmiungen oder Knochenhôhlen betreffen, verdient
als besonders wichtig noch eine erwiihnt zu werden. Es ist das jene,
welche uns die Entdeckung der ersten siclieren Spuren eiszeitlicher
Vergletscherung auf dem mysischen Olymp in 2300 m Hohe anzeigt.
Uber die an dem Aufbaue Kleinasiens sich l)ekanntlich in hervor-
ragender Weise beteiligenden mannigfachen iilteren und jungeren
Eruptivmassen liegt aus neuerer Zeit eine solche Fiille von Beobach-
tungen vor, daB von einer vollstandigen Verzeiclmung derselben hier,
da dies in kurzer Form nicht geschehen konnte, Unigang genommen
werden muC. Ich ul)ergehe namentlich aile jene Angaben, in denen
das Verhalten der beschriebenen oder einfach nur konstatierten
unterschiedlichen ErguOgesteine zu einander oder zu den SedimenUir-
gebilden unberilhrt erscheint. Aber auch dort, wo das Alter und die
Art des Vorkommens geklart sind, sehe ich niich gezwungen, blofi
einige der interessantesten Tatsachen zu berQcksichtigen.
Bei den mesozoischen Massengesteinen der Insel Kreta, welche
hauptsiichlich jurassisch sein diirften und teilweise vielleicht auch noch
in die untere Kreide hineinreichen, ist in bezug auf die Reihenfolge
ermittelt worden, daB die ])asischen Eruptionen den sauren voran-
giengen. Als jungstes Glied stellen sicli Gianite dur. Sie durchbrechen
gangfôrmig den Diorit und Syenit und dièse wieder den Serpentin
nebst dem Gabbro, Norit und Peridotit. Welche Position in der chrono-
logischen Anordnung dagegen die mitvorkomnienden Diabase und
Porj)hyrite einnehmen, bleibt vorliiutig unbestininit.
409
BezUglich der frUher hiiufig als Syenit ausgeschiedenen Aniphi-
bolgranite Mysiens und der Troas erfahren wir, daB zum mindesten
ein Teil derselben jlinger sei als die benachbarten kristallinischen
Schiefer und zweifellos in vortertiiirer Zelt ausgebrochen ist.
Bis zu eineni gewissen Grade gilt das auch von dem Ampliibol-
granit am Kyzyl Irmak ôstlicli vom Pasha Dagh und des Kotch-Hissar
Gebietes in Kappadokien, der von Tchihatcheff gleichfalls als Syenit
bezeichnet wurde und dessen Gerôlle sich in tertiâren Sandsteinen
finden. Da aber hier anderseits auch iiber Intrusivgange von Granit
in tertiiiren Schichten berichtet wird, so darf keineswegs das gleiche
Alter fUr die ganze Masse angenoninien werden.
Sehr beachtenswert sind besonders die Ergebnisse der Unter-
suchungen ilber die Art des Auftretens von Serpentin, Gabbro, Diabas
und Diorit in Anatolien.
Wâhrend auf der Insel Mytilene die ausgedehnten Serpentinniassen
ebenso wie der dieselben begleitende Peridotit, mit dem sie genetisch
zusammenhangen, der archâischen Période angehôren, begegnet man
schon in der Troas Serpentinen, welclie die kristallinischen Schiefer
durchbrechen.
DaB auch auf Kreta die Diabase, Diorite, Gabbros und Serpentine
alter als die Kreide sind, haben wir soeben gesehen.
In Lykien gibt es im Gegensatze dazu wieder sichere Anzeichen,
welche kaum einen Zweifel darliber obwalten lassen, daB viele der
dortigen Serpentine, Gabbros und Diorite erst wâhrend der Ablagerung
des palâogenen Flysches emporgedrungen sind. Einige Vorkommnisse
mogen nebenbei allerdings bereits cretazisch, sogar vorcretazisch sein.
FUr eocân mlissen ferner die Serpentine der Insel Rhodus nach
der ganzen Art, wie sie mit den cretazisch-eocânen Kalken und dem
Flysch verquickt erscheinen, angesprochen werden, und ein gleich
junges Alter scheinen auch gewisse Serpentine, Gabbros und Diorite
in der Seenregion des sudwestlichen Kleinasien zu besitzen.
Von den Resultaten, welche neuere Studien innerhalb der weit
verbreiteten jungvulkanischen Terrains geliefert haben, seien folgende
kurz beriihrt.
Auf der Insel Mytilene wurde bei den tertiiiren vulkanischen Er-
gussen ein stetiges Anwachsen der Basicitât nach oben zu festgestellt.
Es reihen sich daselbst aneinander an von den altesten sauren Laven,
welche nach SchluB des Eocân hervorgetreten sind, bis zu den jUngsten
basischen, die noch die pontischen Schichten gangformig durchsetzen :
Rhyolith, Dacit, Trachyt, Andesit, Labradorit und Basait.
Auf verschiedene Zeiten verteilen sich und an verschiedene
Punkte zeigen sich auch die Ausbriiche der aus der Troas beschrie-
52
410
benen jungvulkanischen Massen, der Liparite, Trachyte, Audesite und
Basalte gebunden. Manche haben vor der Ablagerung des sarmatischen
Mactrakalkes, andere wieder erst wâhrend des Absatzes der pliociinen
SuBwasserbildungen und noch spâter stattgefunden.
Ebenso lassen sich verschiedene Eruptionsphasen erkennen bei
den Andesiten, Daciten und Khyolithen der Bosporusgegend und bei
den andesitischen und leucitischen Gesteinen von Trapezunt.
Die Durchforschung des groBen zusanimenhângenden vulkanischen
Gebietes Galatiens hat neben vielen anderen interessanten Tatsachen
ergeben, daB die Andésite dieser Région erst nach der Auflaltung des
Eocân, aber schon vor der Ablagerung der auf ihnen ruhenden plio-
cânen SuBwasserschichten hervorgebrochen sind.
Der Rhyolith und der Augitandesit der Insel Kos stammen aus
der Diluvialzeit, dagegen blieben von den dort auftretenden Trach3'ten,
die noch an den sarmatischen SUfiwasserniergeln Kontaktverânderungen
erzeugt haben, bereits die Paludinenschichten nicht mehr alteriert.
Es liefie sich, wie gesagt, noch eine Menge neuerer Beobachtungen
anfÛhren, welche die vulkanischen Vorgânge wiihrend der tertiiiren
und der diluvialen Epoche in verschiedenen Teilen Kleinasiens, unter
anderem auch die groBe Rolle der Tuffe in der Zusammensetzung der
neogenen Ablagerungen beleuchten, doch hierfiir niangelt es an der
Zeit, und ich schlieOe meinen Bericht mit dem Hinweise darauf, daB
die vulkanische Tiitigkeit, wie die in den Jahren 1872 und 1873 er-
folgten Aschenauswiirfe des Vulkans von Nisyros und auBerdem andere
Erscheinungen auf dieser Insel klar beweisen, nicht tiberall im Bereiche
Anatoliens als erloschen zu betrachten ist.
Von der Uberzeugung geleitet, daB eine LiteraturQbersicht, auch
wenn sie nicht erschopfend ist, nicht unerwiinscht sein kann, habe
ich es, wie schon eingangs gesagt wurde, filr geboten erachtet, aile
mir bekannten geologischen, palaontologischen, mineralogischen und
montanistischen Arbeiten iiber Kleinasien, welclie seit dem Jahre 1869
erschienen sind, hier zusammenzustellen.
Keine Aufnahme fanden in das nachfolgende Verzeichnis natur-
gemilB Hand- und Lehrblicher; doch mufi nachdriicklich bemerkt
werden, daB auch unter diesen einzehie sehr wertvolle, die Géologie
Anatoliens betreJBende Auseinandersetzungen, zuweilen sogar Original-
beitriige enthalten. So finden wir beispielsweise in H. Kosenbusch'
Mikroskopischer Physiographie der massigen Gesteine und in J. Roths
AUgemeiner und chemischer Géologie manche ganz neue, sonst nicht
veroffentlichte Angaben iiber verschiedene kleinasiatische Eruptiv-
gesteine und kristallinische Schiefer. Unberucksichtigt blieben ferner
411
die zahlreichen, vom Jahre 1866 bis 1871 im Neuen Jahrbuche fûr
Minéralogie, Géologie und Palaontologie, von 1872 bis 1887 in
Tschermaks Mineralogisclien und petrographischen Mitteilungen
publizierten Berichte von C. W. C. Fuchs tiber die vulkanischen Ereig-
nisse einzelner Jahre, in welchen selbstverstândlich auch unser Gebiet
hiiufig beriihrt erscheint.
GroBere LUcken werden sicli jedenfalls in bezug auf die raine-
ralogische, seismologische und montanistiscbe Literatur ergeben, da
hier VoUstândigkeit gar nicht angestrebt wurde. Selbst unter den zu
meiner Kenntnis gelangten raontanistischen Arbeiten ist, wie ich bei-
tiigen mufi, eine Auswahl getroffen worden, indem viele Aufsatze, die
ein zu wenig wissenschaftliches Geprâge haben, aus der Liste aus-
geschieden wurden.
Uni liber den Inhalt wenigstens die allererste flUchtige Orien-
tierung zu erraoglichen, erschien es mir angezeigt, bei den die strati-
graphischen Verhâltnisse behandelnden Originalmitteilungen in Klam-
inern die Namen der Formationen anzufïihren, die in denselben be-
schrieben sind oder an deren kiirzere Ervvâhnung sich wichtige Be-
obachtungen kniipfen.
Was die geogi'aphische Begrenzung des in Beiracht gezogenen
Gebietes anbelangt, so mufi betont werden, dafi der BegrifiF Anatolien
daselbst keinesvvegs in dem weiten Sinne aufgefaBt wurde, wie es bei
den Tlirken allcreniein der Brauch ist. Sowohl von der Erôrterunsr als
auch in dem Literaturverzeichnisse blieben ausgeschlossen : Arménien,
Kurdistan, ferner die taurischen Falten Nordsyriens und die ihre Fort-
setzung bildende Insel Cypern, endlich die zur europâischen Ttirkei
gehôrenden thrakischen Insein Thasos, Samothraki, Imbros, Limnos
und Hagiostrati. Fiir zweckmtiCig habe ich es dagegen gehalten, aufier
dem der Pfortc tributâren Samos auch die Insel Kreta, deren geo-
logische Kenntnis gerade in allerneuester Zeit sehr vorgeschritten ist,
nicht belseite zu lassen.
In dem eben skizzierten Rahmen sind nun folgende Publikationen
zu nennen :
AbduUah Bey. Faune de la Formation dévonienne du Bosphore de Constantinople.
Ciazette médicale d'Orient. Constantinople, mars 1869. (Devon.)
— Liste des fossiles de la formation dévonienne du Bosphore à Constantinople.
Constantinople 1869. (Devon.)
— Remarques géologiques sur le calcaire dévonien du Bosphore. Boll. del r. com.
geol. d'Italia. Roma, vol. 1, 1870, pag. 187. (Devon.)
Aehiardi A. d\ Sul bacino boratifero di Sultan-Tchair nelF Asia minore. Atti
délia soc. toscana di scienze natur., proc. verb. Pisa, vol. IX, 1894 — 1896,
pag. 141. (Neogen.)
62*
412
Àehiardi A, d\ Roccie eruttive del bacino boratifero di Sultan-Tchair. Atti délia
soc. toscana di scienze natur., proc. verb. Pisa, vol. IX, 1894—1896, pag. 149.
(Eruptivgesteine.)
— Studio di alcune rocce sienitiche di Kadi-Kalé (provincia di Siniroe) neir Asia
minore. Atti délia soc. toscana di scienze natur., proc. verb. Pisa, vol. XIII,
1902—1903, pag. 13. (Eruptivgesteine.)
Agamennone G. Vitesse de propagation du tremblement de terre d'Amed (Asie
Mineure) du 16. avril 1896. Boll. délia soc. sism. ital. Modena, vol. II, 1896,
pag. 233.
— Tremblement de terre d'Aidin (Asie M.) du 19. août 1895. Beitr. zur Geophysik.
Leipzig, Ed. III, 1896—1898, S. 337.
— Vitesse de propagation du tremblement de terre d'Aidin (Asie M.) du 19. août
1895. Beitr. zur Geophysik. Leipzig, Bd. III. 1896—1898, S. 541.
— Sulla velocità di propagazione del terremoto d'Aidin (Asia M.) del 19. agosto
1895. Atti délia r. accad. dei Lincei, rendic. Roma, ser. 5, vol. VII, 1898,
1. semestre, pag. 67.
— Velocità di propagazione del terremoto di Pergamo (Asia M.) délia notte
13.— 14. novembre 1895. Atti délia r. accad. dei Lincei, rendic. Roma, ser. 5,
vol. VIF, 1898, 1. semestre, pag. 162.
— Il terremoto di Balikesri (Asia Minore) del 14. settembre 1896. Atti délia r.
accad. dei Lincei, rendic. Roma, ser. 5, vol. VIII, 1899, 2. semestre, pag. 366.
— Liste des tremblements de terre observés en Orient et en particulier dans
l'empire ottoman pendant l'année 1896. Beitr. zur Geophysik. Leipzig, Bd. IV,
1900, S. 118.
— Tremblement de terre de Balikesri dans la partie N.W. de l'Asie Mineure du
J4. septembre '896. Boll. délia soc. sism. ital. Modena, vol. VI, 1899 — 1900,
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— La mer noire. Guide des excurs. du VII. congrès géol. intern. St. Petersbourg
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■— Kritische Bemerkungen iiber die Entatehangshypothesen des Bosporus und
der Dardanellen. Sitzungsb. d. Naturforsch.-Ges. ])ei der Univers. Jurjew
(Dorpat). Jurjew, Bd. 12, 1898—1900, S. 378.
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Reicbsanst. Wien, Bd. XLII, 1892, S. 77. (Trias.)
— Neue Brachiopoden und eine neue HcUobia der Trias von Balia in Kleinasien.
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Boiatzis J. Grundlinien des Bosporus. Inaug.-Dissertation. Kônigsberg 1887.
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Bakowski G. v. Vorlâufiger Bericht Ûber die geologische Aufnahme der Insel
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— Grundziige des geologischen Baues der Insel Rhodus. Sitzungsb. d. kais. Akad.
d. Wissensch. Wien, math.-naturw. KL, Bd. XCVIII, Abt. 1, 1889, S. 208.
(Kreide, Palaogen, Neogen, Quartâr, Eruptivgesteine.)
— Der geologische Bau der Insel Kasos. Sitzungsb. d. kais. Akad. d. Wissensch.
Wien, math.-naturw. KL, Bd. XCVIII, Abt. I, 1889, S. 658. (Mesozoicum,
Kreide, Palaogen, Neogen, Quartâr.)
— Reiseb^richt aus Kleinasien. Anz. d. kais. Akad. d. Wissensch. Wien, math.-
naturw. KL, Jahrg. XXVII, 1890, S. 124. (Kreide, Palaogen, Neogen.)
— Zweiter Reisebericht aus Kleinasien. Anz. d. kais. Akad. d. Wissensch. Wien,
math.-naturw. KL, Jahrg. XXVIÏ, 1890, S. 138. (Palaozoicum, Kreide, Palaogen,
Neogen, Eruptivgesteine.)
— Dritter Reisebericht aus Kleinasien. Anz. d. kais. Akad. d. Wissensch. Wien,
math.-naturw. KL, Jahrg. XXVIl, 1890, 8. 161. (Kristall. Schichtgesteine, Paliio-
zoicum, Mesozoicum, Neogen.)
— VorLuifiger SchluÛbericht iiber eine geologische Keise in Kleinasien. Anz. d.
kais. Akad. d. Wissensch. Wien, math.-naturw. KL, Jahrg. XXVIl, 1890,
8. 192. (Palaozoicum, Kreide, Palaogen, Neogen.)
— Reisebericht aus dem Seengebiete des sûdwestlichen Kleinasien. Anz. d. kais.
Akad. d. Wissensch. Wien, math.-naturw. KL, Jahrg. XXVIII, 1891, S. 15 L
(Palaozoicum, Kreide, Neogen, Eruptivgesteine.)
— Kurzer Vorbericht ûber die Ergebnisse der in den Jahren 1890 und 1891 im
sûdwestlichen Kleinasien durchgefûhrten geologischen Untersuchungen.
Sitzungsb. d. kais. Akad. d. Wissensch. Wien, math.-naturw. KL, Bd. C,
Abt. 1, 1891, S. 378. (Kristall. Schichtgesteine, Paliiozoicum, Kreide, Palaogen,
Neogen, Quartiii*, Eruptivgesteine.)
— Vorlilufige Notiz ûber die Molluskenfauna der levantinischen Bildungen der
Insel Khodus. Anz. d. kais. Akad. d. Wissensch. Wien, math.-naturw. KL,
Jahrg. XXIX, 1892, S. 247. (Neogen.)
— Die geologischen Verhiiltnisse der Umgebung von Balia Maaden im nord-
westlichen Kleinasien (Mysien). Sitzungsb. d. kai.s. Akad. d. Wissensch. Wien,
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414
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Carbon, Trias, Kreide, Palâogen, Neogen, Eruptivgesteine.)
— Einige Bemerkungen liber die pliozanen Ablagerungen der Insel Rhodus. Verh.
d. k. k. geol. Reichsanst. Wien, 1892, S. 196. (Neogen.)
— Vorlâufige Notiz ûber den zweiten abschliefienden Teil der Arbeit: Die levan-
tinische Molluskenfauna der Insel Rhodus. Anz. d. kais. Akad. d. Wissensch.
Wien, math.-naturw. KL, Jahrg. XXXI, 1894, S. 243. (Neogen.)
— Die levantinische Molluskenfauna der Insel Rhodus. I. Teil in Denkschr. d.
kais. Akad. d. Wissensch. Wien, math.-naturw. KL, Bd. LX, 1893, S. 265,
II. Teil ibidem Bd. LXIII, 1896, S. 1. (Neogen.)
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Dber die Kiippen der Karpaten.
Von V. Ulllig.
Die Erôrterung von Kiippen und klippenurtigen Ersclieinungen
nahni in der geologischen Literatur des letzten Jahrzehntes einen breiten
Itaiini ein. Hauptsiiclilich handelte es sich hierbei uni westalpine Gebiete
und daher war dièse Erôrterung vornehnilich vom Gesichtspunkte der
L berschiebung beherrscht der nach der tibereinstimmenden Auffassung
der Geologen in den Westalpen den grandiosen Erscheinungen dièses
Gebirges am besten angeniessen ist. Die in den Karpaten gewonnenen
Anschauuncfen fanden dau^e^^en meistens nur eine beilaufi^fe Erwahnun<(.
Ich bin daher sehr erfreut, meine karpatischen Erfahrungen am
heutigen Tage vor einem so groBen und bedeutenden Forum darlegen
zu konnen. Ich filrchte nur, bei der Kilrze der Zeit meinem Thema
nicht vôllig gerecht werden zu konnen, denn wohlverstanden, ist ja die
Entstehung der karpatischen Kiippen fast gleichbedeutend mit der
Entstehung der Karpaten.
Der Geolog, der die mahrische, schlesische oder galizische Sand-
steinzone von Norden her verquert, genieUt nach Uberschreitung der
roizlosen Sandsteinzone einen geologisch wie landschaftlich gleich
eigeuartigen Anblick: ein schmales, von isolierten Felsen starrendes
Band zieht durch das Gelânde und bewirkt durch den Gegensatz
zwischen den steil aufragenden Kalkfelsen und den flachen Abhangen
des Karpatensandsteines hochst sinnfiillige geologische Erscheinungen.
Dièses Band, die vielberufene sudliche Klippenzone, ver-
mittelt dem von Norden herkommenden Geologen die erste Bekannt-
schaft mit den Trias-, Lias- und den iilteren Jurabildungen der Karpaten.
Sie beginnt ])ei Schlol^ Brancs am Rande des Wiener Beckens, schlieCt
sich im Waagtale ein^ an die Kerngebirgszone der Karpaten an, die
sie im allgemeinen bogenformig umgïirtet. Im Osten geht sie nach
linearem Verlaufe in das alte mesozoische und prapermisch-kristalline
Gebirge der Ostkaqjaten Uber. Im mittleren Abschnitte, den sogenannten
Pieninen, durchschnittlich 5 km breit, schwillt sie im Waagtale bis zu
23 km Breite an. Sie enthâlt auf der 280 km langen Strecke vom
54*
428
Wiener Becken bis nach Zeben im Saroser Koniitut ungefôhr 5000
einzelue Kiippen, deren GrôBe von den kleinsten Diminutivklippen bis
zu den grôBten Massen von 16 km Lange und 2 — 3*5 km Breite aile
Ûbergânge aufweist.
Die erste Orientierung im Bereiche der stidlichen Klippenzoue
ist rasch gewonuen. Vor aliem erkeunt nian, daB die Klippenzone im
Norden und SQden von alttertiaren Zonen begleitet und von der nord-
lichen zugleich tiberragt ist. Die nôrdiiche oder îiuBere ÂIttertiârzone
ist gefaltet, die sUdliche dagegen — und das ist eine Tatsache von
groBer Bedeutung — bewahrt flaclie Lagerung. Die SUdgrenze der
Klippenzone eutspricht einem scharfen, gleichniîlBig fortziehenden
Bruche, die Nordgrenze einer durch Faltung modifizierten Auf-
lagerungslinie.
Im engeren Bereiche der Klippenzone unterscheidet man 1. die
triadischen, jurassischen und neocomen Klippengesteine und 2. die
obercretacischen und alttei*tiâren Htillgesteine ; jene bilden isolierte
Einheiten, dièse ziehen durch die ganze Zone ununterbrochen hindurch.
Betrachten wir zunâchst dieFaciesverhâltnisseder Klippengesteine.
Die Trias zeigt im allgemeinen die subtatrische Faciès, nur der belle
karnische Kalk von Kocskocz im Waagtale steht ohne Seitenstiick im
Bereiche der Karpaten da. Auch die Gesteine des Lias und des untersten
Dogger {OpalimiS' und MurchisonaeSchichteu) nâhern sich der sub-
tatrischen Ausbildung, sind aber toniger und weniger miichtig und
enthalten eine FtiUe von Versteinerungen aus alleu Hauptstufen, die
mit der Versteinerungsarmut der inneren Karpatenzonen auffallend
kontrastiert. Die roten Hornsteinkalke und Crinoidenkalke des sub-
tatrischen Oberlias der Tatra fehien in der Klippenzone und umgekehrt
koninien rote Kalke im Unterlias der Arvaer Klippen vor, die in der
Tatra und in Fatrakrivan nicht entwickelt sind. Im mittleren Dogger
tritt in der Klippenregion eine Spaltung in die versteinerungsreîche
und die Honisteinkalkfacies auf; jene besteht aus wenig miichtigen
Crinoiden- und Ammouitenkalken mit vielen, vvenn auch oft schlecbt
erhaltenen Versteinerungen, dièse gleicht teilweise der subtatrischen
Faciès, weicht aber von ihr durch die Entwicklung miichtiger Posi-
donomyenschiefer ab.
Auf den ersteuBlick scheint die Verschiedenheit der versteinerungs-
reichen und der Hornsteinkalkfucies die Vorstelluii<( zu begUnstigen,
es milBte mindestens eine dieser Entwicklungen aus eiueni ferngelegenen
Entwicklungsraume herstaniraen. Bei naherer Erforscliung der Klippen-
zone erkennt man freilich die Richtigkeit der Ne umay rschen Angabe,
daB beide Entwicklungen durch Ubergiinge verkiiiipft sind, ja mau
tiberzeugt sich, daC dièse Ubergiinge noch weit enger und mannig-
429
faltiger sind, als Neumayr annahni. Man muB also mit diesem Forscher
ein Nebeneinanderentstehen der beideii Entwicklungen voraussetzen.
Die radiolarienreichen Hornsteinkalke sind vermutlicli in grôBerer Tiefe
entstanden als die Crinoiden- und Ammonitenkalke, und da dièse Bil-
duiigen reilienweise miteinander wechseln, so niuB der ehemalige
Bildungsrauni der Klippenzone ini Dogger iiud Maim durcli bandweisen
VV^echsel von tieferem und seichteieni Meere gekennzeiclinet gewesen
sein. Man niuB sich niclit vorstellen, daI3 die Ablagerung dieser Faciès
auf den engen Kaum der heutigen Klippenzone beschriinkt war, im
Norden und Silden der Klippenzone ist ein weiter Spielraum hierfiir
gegeben, und es war oftenbar die Faltung und Scliuppenbildung, die
dièse Ablagerungen einander so sehr geniihert hat.
Wie aucli ininier man die Ubergango der Klippenfacies aeuten
moge, so steht docli vor allem die Tatsache fest, daB weder in
d e r T a 1 1- a n o c h a u c h in i r g e n d e i n e m a n d e r e n i n n e r e n
Teile der Karpaten Gesteine bekannt sind, die mit den
Faciès der sûdliclien Klippenzone Ubereinstimmeu.
Weder die Bildungen der versteineruugsreichen nocli auch die der
Hornsteinkalkfacies kann man in gleicher Folge und BeschafFenheit
in den inneren Zonen der Karpaten wiederfînden, sie sind vielmehr
giinzlich auf den AuBenrand des eliemaligen mesozoischen Ablagerungs-
raumes der Karpaten, die nachmalige Klippenzone, beschrankt.
Die Klippen haben aber nicht nur eine eigenartige Faciès, sondern
zeigen auch eine besondere, ihnen eigentUmliche Tektonik. Die
Klippen der versteinerungsreichen Faciès sind vorwiegend in parallèle
Schuppen zerlegt, von kleinen Blattverwerfungen durchschnitten und
in Liingsreihen angeordnet. Viel seltener kommt eine gruppenfôrmige
Anordnung bei mehr flacher Lagerung der Schichten zur Geltung.
Die Hornsteinkalkklippen dagegen bilden langgezogene, zusammen-
hiingende Kilmme, Schuppen und schiefe Falten und ihre Schichten
zeigen oft verwickelte Sekundilrfaltungen. Die Ursache dièses ver-
schiedenartigen tektonischen Verhaltens rȔuB man wohl in der physi-
kalischen Verschiedenheit der Gesteine, besonders in der groBeren
Sprodigkeit und Massigkeit der Crinoidenkalke einerseits und der
groBeren Phistizitilt der Hornsteinkalkfacies anderseits suchen.
Einzelne altère Forscher haben die Klippen als regellos verteilt
hingestellt. Es genOgt aber ein Blick auf ein richtig aufgenommenes
Klippenkiirtchen, uni zu erkennen, wie gesetzmilBig die einzelnen Klippen
trotz ihrer Isolierunjx «j^leich den Steinchen eines Mosaikbildes zum
Aufbau eines groBeren Ganzen zusammentreten.
Uberall, \vo die Klippen in ihren tieferen Teilen aufgeschlossen
sind, wachsen sie gleichsam aus der Tiefe hervor; auch da, wo sie
4B0
nur als kleine Spitzen an Bergrucken hervorragen, liegeii die Schichten
des Klippengesteines nicht flach auf dem Flysch auf, wie das zum
Teil von den Schweizer Klippen beschrieben wird, sondern sie zeigen
eine mehr oder miuder steile Lagerung.
An nicht wenig Punkten sieht nian à'w HUllscbicliten konkordunt
unter die Klippen einfallen iind wiederimi konkordant auf ihneu auf-
rulien. Namentlich bei plastibcher Beschatfenlieit des Klippenniaterials,
zum Beispiel bei den Opalinus- und MurchisonaeSchichten^ ist dièse
Konkordanz so voUstândig, daC man es sehr wohl ])egreift, dafi die
alten Autoren die Klippenkalke als Einlagerungen im Karpatensand-
stein betracliteten. Wenn dennocli aile spilteren Forscher iiach dem
Vorgange von Beyrich in der Annahme einer scliarfen Diskordanz
zvvischen den Klippen und ihrer HUlle il])ereinstimmen, so geschieht
dies in den Pieninen weniger wegen der Verhaltnisse im einzelnen
Aufschlusse, als vielmehr wegen der scharfen Begrenzung und Iso-
lierung der Klippen, des Mangels petrographischer Ubergange von
den Klippen zur Hiille, der selbstiindigen Verbreitung der Klippen und
der Tatsaclie, daO die Hilllschichten Klippen von verschiedenem geolo-
logischen Alter umgeben.
Die H ii 1 1 s e h i c h t e n gehoren zum Teil der Oberkreide, zum
Teil dem Alttertiiir an. Gemeinsanie Faltung hat die vorwiegend pla-
stischen HuUschicliten in konkordante Lagerung gebracht, wiihrend
sie urspriinglich vielleicht nicht ganz gleiehniiiBig abgesetzt waren.
Bestand doch eine kurze Festlandsperiode zwischen Senon und Mittel-
eociin, die sich in den inneren Karpaten durch die Verteilung dieser
Forraationen, durch die Entwicklung eines geschie])ereichen Litoral-
Kordons und das Vorkoninien von Land})flanzen und selbst Kohlen-
bildungen l)ekundet und auch in der Klippen/une aus dem Vorhanden-
sein von HippuritenkalkgeroUen im Eociiiiconglomerat erschlossen
werden kann.
Im Cenoman liorrschen grobkhistische, im Senon feinklastisclie
und kalkige Gesteine vor, es fehlt a])er aucli im tieferen Teile nicht
an feineren, im hoheren nicht an grui)eren Sedimenten. Auch das
Eociln beginnt mit gr()bkIasti^ichen Bildungen. Im Waagtale und in
den Ostkarpaten treten Cenomangesteine, in don Pieninen Senon und
Eociln in den Vordergrund.
Im Bereiclie der Hullgesteine l'rregen unstreitig die Conglo-
méra te das meiste Literesse. Sie tiM^ten nielit vereinzelt auf, wie
Neumavr mt'inte. sondern in alI<ceineinor Ver))reitun<j^ und hauficr
solcher^Miichtigkeit, daK sie selbst Bt-rg/ugo ))ilden. Stets spielen
Hornsteinkalkeinschlus.'^e eine viel groiJere Kulle als Geschiebe von
Czorsztyner Kalk und Ciinoidenkalk, was dem Massenverlialtnisse, in dem
431
dièse Bildungen an der Zusammensetzung des Klippengebirges beteiligt
sind, besteiis entspricht. Neben den von den Klippen herriihrenden
Kalkgeschieben konimen aber auch Geschlebe von Quarzit, Porphyr^
Porphyrit, Melaphyr, Gneis und Granit vor. Nicht selten heften sich
die Geschiebe unniittelbar, und zwar bisweilen einseitig, an groBere
Klippen an, sie erscheinen aber auch in groBerer Entfernung von den
l\li|)pen. <■
Eine zwar unterbrochene, aber regelmiiBig nach SUdosten fort-
streichende Keihe von groBeren und kleineren Klippen schlagt gleichsani
eine Brucke von der pieninischen Kiippenzone zum alten Gebirge der
0 s t- u n d Su d k a r p a t e n. Auch dièse grofien alten Gebirgsmassen
finden vvir gleich den kleineren Klippen der westlicheren Gebiete von
cenomanen Exogyrensandsteinen und Conglonieraten, von Inoceramen-
niergeln, Nummulitenconglomeraten und jungerem Flysch rings umrahmt
und niiissen daher auch dièse Gebirge als echte Klippen oder Insein
ansprechen, die sich nur durch viel ])edeutendere GrôBe von den
Klippen des Westens unterscheiden.
Die Oberkreide beschriinkt sich hier nicht auf den Rand des
alten Gebirges, sie breitet sich auch in mehrere Kilometer langen
Decken und gruCeren und kleineren Denudationsresten ûber die Hohen
des kristallinen Schiefergebirges aus, sie dringt ferner in die groBe
niesozoische Mulde am AuBenrande des kristallinen Gebirges ein und
verwandelt die jurassisch-neoconien Kalkziige zum Teil in Klippen.
So ergibt sich hier das anziehende Bild einer groBeren Insel, die am
Autienrande von eineni Schwarm von Klippen begleitet ist. Die tithonisch-
neocomen Nerineen- und Caprotinenkalke sind hier von der Oberkreide
nicht nur unihuUt, wie in den Pieninen, sondern sie treten wegen
ihrer groBeren Miichtigkeit und flacheren Lagerung auch als breiter
Unterbau des Gebirges unter der Kreidedecke hervor. Die urspriingliche
Alilat^eruui'sdiskordanz ist hier nicht nur am Kontakt der Oberkreide
mit dem kristallinen Grundgebirge, sondern wegen der groBeren
Mas8i<)jkeit der tlthonisch-neocomen Kalke auch zwischen diesen und
dem Conglomérat erhalten. Gewaltige, auf dem kristallinen Grund-
gebirge aufruhende Tithon- und Neocomkalkziige, wie der stolze
Konigstein, der Bucegi, das Nagy Hagymasgebirge gehen durch Auf-
schlittung der ()l)erkreide und vorherige Denudation in ein formliches
Gewirr von groBeren und kleineren Klippen Uber.
An 1000 und vielleicht Uber 1000 m miichtig, tUrmen sich die
rongh)meriitniiissen in den Schluchten des Bucegi in teils schwebender,
teils leichtir^'noiixfcer La<j:erunyf auf und umschlieBen nicht nur un<:(e-
messene Mengen von kopf- und faustgroBen Tithon- und Neocom-
bh'kken, sondern auch mehr als hausgroBe Kalksteinmassen, die man
S3
g 5
Û5
434
geneigt sein konnte, fUr anstehendes Gebirge zu halten, wâren sie
nicht in prachtigen WandaufschlUssen als Blocke erkennbar (s. Fig. 1
und 2 auf S. 432 u. 433). Und dieselbe Massenhaftigkeit der Block-
bildung begegnen wir am Konigstein bei Kronstadt, am Csukas, im
Persanyer Gebirge, am Ciahlâu, an der Steanisoara in der Moldau, im
Gyergder Gebirge und in etwas geringerem Grade in der Bukowina
und der Marmaros.
Oberkreide und Eocân sind aber in den Ostkarpaten nicht die
einzigen Perioden der Klippenbildung. Die Ablagerung des Mesozoicums
Figr. 3.
Klippe von weiûem karnischen Kiffkalk mit Ualohia austriaca im Valea mare bei
Kimpolung, Bukowina.
1 Karnischer Rift'kaik, 2 Conglomerathiille, 2 a Conglomeratarmer Teil der Um-
htillung, Sandsteinbiinkchen und Schiefer mit einzelnen Kalkgeschieben (Neocoin).
Die nebenstehende Figur 4 zeigt die photographische Aufnahme der Kontaktpartie
zwischen 1 und 2. Die Klippe ist durch Steinbruchbetrieb stark leduziert.
(A us «Bild und Bau der Karpaten**, S. 32.)
wurde hier w i e d e r li o 1 1 d u r c li I) e n u d a t i o n s p e r i o d e n u n t e r-
brochen und durch Transgressionen wioder fortgesetzt und so fand
hier in v e r s c h i e d e n e n Perioden w i c d e r li o 1 1 K 1 i p p e n-
bildung statt. Die erste Période verzeiclinon wir im Braunen Jura.
Conglomenite mit Sphaeroceras enthaltcn bei Kim])()hing in der Buko-
wina groCe Blocke von weiBem, wohl sidier triadiscliem Kiffkalk und
Bruchstiicke von Serpentin. Auf Butia Psenilor l)ei Pojorita umfliefien
schwarzliche Schiefer mit Fosidonomfja alpine triadisclien Kalkstein
und verk'ihen ilim dadurch das Wesen einer Klippe. Eine zweite
436
întensivere Phase der Klippenbildung folgte im Neocom und Tithon.
Zahlreiche groBe BlOcke von Triaskalk wurden mit kleineren Geschieben
in neocome Sandsteine eingeschlossen und grôBere Massen ragen als
echte Klippen ans einem nitichtigen Geschiebemantel auf, wîe die
zuckerhutformige Klippe des Valea mare bei Kimpolung (s. Fig. 3
und 4). Bruchstiicke von Gliramerscliiefer im Neocomsandstein zeigen an,
daC die Denudation se h on im Neocom bis zum kristallinen
Grundgebirge vorgedrungen war. Das Ceuoman erscheint sonach in
den Ostkarpaten als die dritte Phase der Klippenbildung. Hier haben
dièse Vorgiinge ihren Hohepunkt erlangt, indem von der Brandungs-
welle des Cenomanmeeres nicht nur die neugebildeten Tithon- und
Neocomkalke, sondern auch aile iilteren sedimentaren Bildungen ange-
griffen und auf weite Strecken vom kristallinen Grundgebirge abge-
kehrt wurden.
Im dritten Hauptklippengebiete der Karpaten, inWestsieben-
b tir g en, umkriinzen bei Toroczko zwei miichtige Tithon-Neocomkalk-
zuge den kristallinen Gebirgskern. Der westliche ruht unmittelbar auf
dem kristallinen Grundgebirge; die Talmulde zwischen beidcn Kalk-
ztigen ist durch typisches Cenomanconglomerat mit massenhaften Kalk-
und anderen Geschieben ausgefQllt. Weiter nach Stiden und Stidwesten
lîin nimmt das Conglomérat in Verbindung mit grobbankigen grauen
Sandsteinen mehr und meln* tiberhand und es treten auch an der West-
kante des Tithon -Neoconizuges Oberkreideconglomerate auf, die das
kristalline Grundgebirge bedecken und sicli an den Neocomkalk an-
schmiegen. Infolgedessen sehen wir die kompakten KalkzUge sich
zuerst in groCere Insein, dann in kleinere und immer kleinere Klippen
auflosen (s. Fig. 5 und G, S. 437 u. 438). Die Abstande zwischen den
einzelnen Kalkklippen werden inimer groCer und schlieClich ragen in
der Gegend des Zalathnatales nur noch kleine Spitzen aus dem îiber-
machtigen Mantel der grobklastischen Sedimente hervor^). Zugleich
kommen hier neben den cenomaneu Gosteinen auch rote Tone und
Kalkmergel, wohl dem senoiien Puchower Mergel der Westkarpaten
und den Inoceramenmergeln der Ostkarpaten entsprechend, als Klippen-
hiUle zur Geltung. Ebenso khir, ja vielleicht noch klarer als in den
Ostkarpaten, ist hier der Uborgang konipaktor, auf dem Grundgebirge
aufruhender Kalkziige in Klippenreihen zu verfolgon.
Werfen wir nun noch einen Blick auf die sogenannte nord-
lie h e K 1 i p p e n z o n e a m A u C e n r a n d e d e s K a r p a t e n g e b i r g e s.
Auch hier konnen wir, wie in den Ubrigen Klippengebieten, Klippen-
^) Der groUte Teil dieser Sedimente wurdo von Uerbiib irrtiimlicb als
Neocom aufgefaût.
439
gesteine und HUllgesteine uiiterscheiden ; dièse bestehen aus senonen
Schichteiî (Friedeker und Bascliker Schichten im iiordlichen Mâhren
und in Sehlesien, Belemnitellen- und Inoceranienschichten in SUd-
nialiren und Niederosterreich, Pralkowcer Schichten und Inoceranien-
schichten in Galizien) und aus alttertiareni Flysch, jene aus siimtlichen
Unterkreidestufen einschlietilicli des Godulasandsteins (Albien) und aus
dem Obertithon. Nur im slUllichen Mâhren kommen noch tiefere Tithon-
bildungen und bei Czettechowitz die Oxfordkalke hinzu. OfFenbar
haben wir die Ursache des Mangels altérer mesozoischer Gesteine in
dem Unistande zu suchen, daC der Bildungsraum der eigentlichen
Sandsteinzone ini alteren Mesozoicum trocken lag und erst im Tithon,
in Mâhren schon etwas friiher, von SUden her inundiert wurde.
Tithonische Korallenkalke und Untere Teschener Schiefer, sodann die
Unterkreide higerten sich an das neue Ufer an und hatten in vor-
ober-cretacischer Zeit zusammen mit den inneren Zonen der Karpaten
die erste Hebung und Faltung zu bestehen.
Man hat friiher in der nôrdlichen Klippenzone nur die Kalk-
niassen aïs Klippen angesprochen, offenbar weil nur sie klippenartig
aufragen. In Wirklichkeit gehoren aber die Neocomgesteine, geo-
logisch genommen, ebenso zu den Klippen vvie das Tithon, wenn sie
auch vermoge des geringen Hârteunterschiedes zwischen ihnen und
der Klippenhiille landscliaftlich nicht als Klippen hervortreten. Es ist
das derselbe Fall wie bei den Klippen der Opalinus- und Murchisonae-
Schichten der slidlichen Klippenzone, die S tache deshalb als „Krypto-
klippen" bezeichnete. Das Tithon gehort derselben Ablagerungsreihe
an wie das Neocom und teilt dessen geologische Schicksale.
Wir konnen in der nôrdlichen Klippenzone Klippen und Insein
uuterscheiden, die nur aus Tithon, andere, die aus Tithon und Neocom,
und endlich solche, die nur aus Unterkreide bestehen. Uber das Ver-
hâltnis des Obertithons zum Neocom klârt uns die beriihmte Klippe
von Straniberg auf. An der Siidseite der groCen Kalkmasse von
Stramberg voUzieht sich unter Erscheinungen, die an die VorrifFzone
von E. Fraas und an die Ubergangszone der Sildtiroler Dolomitrifte
erinnern, der IH^ergang in die Unteren Teschener Schiefer. Die Kalk-
masse von Straniberg verdankt ihr klippenartiges Aufiere dem Facies-
und Hârteunterschied gegeniiber dem im wesenllichen gleichalterigen
Unteren Teschener Schiefer. Vermoge dièses Umstandes bildet sie
keine echte, sondern eine Sch e inkli pp e. Sie ist aber auch von
senoneni Haschker Sandstein und alttertiâren Nummulitenschichten uni-
hiillt. Dièse Scliichten um^jeben aber nicht den Stramber<^er Kalk
filr sich, sondern umziehen auch die auf dem sudlich geiieigten
îStramberger Kalk aufruhendeii Unteren und Oberen Teschener Schichten
440
und das jiingere Neocom. Soniit ist die Stramberger Riffmasse ver-
moge der Senon- und Eocanhtille auch eine echte Inselklippe;
dies aber ist sie nicht fiir sich allein, soiidem in Verbindung mit den
Schichten des Valangien und des jtingeren Neocom. Wir haben in
Stramberg nicht eine Tithon-, sondern eine Tithon - Neocomklippe
vor uns (s. Fig. 7).
So wie die Rifirnasse von Stramberg fUr sich allein nur eine
Scheinklippe ist, so siud wohl auch die sogenannten Blockklippen
von Bobrek, Koniakau usw. in Schlesien, die vora Unteren Teschener
Schiefer rings umschlossen sind (beziehungsvveise waren), nickts anderes
NWN
Kotouc
539"^
Khppenhùlle
Figr. 7.
Steinbruch d.
Wittkowilzer
Gewerkschafl
Klippon
hûlle
sso
Klippcnbùlle
Klippe
Durchschnitt der Stramberger Klippenpartie, durch den westlichen Teil der Riflf-
kalkmasse gefiihrt. (Malistab 1:25.000.)
1 Obertithonischer RifFkalk, 2 Unterer Teschener Schiefer, 3 Obérer Teschener
Schiefor (Valanginien), 4 Baschker Sandatein (Senon), 5 Alttertiàr, Ton und Sand-
stein mit Nummuliten, 6 Teschenit, 6 c Teschenitkontakt.
(Aus „Bild und Bau der Karpaten-, S. 203.)
als mit dem Unteren Teschener Schiefer gleichalterige Miniaturriffe
nach Art gewisser bukowinischer Triaskalknuissen.
Die HQllschichten der nordliclien Klippenzone sind ungemeiu
reich an Bhlcken von kristallinen Gesteinen und von verschiedenen
alteren Ablagerungen, besonders aber von Tithonkalk. Die Ausstreuung
dieser Bh*)cke folgt dem ganzen Nordsaume der Sandsteinzone. Wir
eriimern hier nur an die Conglonieratmasse von Stramberger Kalk-
blocken uni Rande der Klippe von Stramberg, die aucli Hébert be-
merkt und beschrieben but, an die enormen Bk)ckanhaufungen von
Kruhel bei Przemysl, die nach Ni e dz w ie dzk i viele Jahre lang
eine lebhaft betriebeno Kalkindustrie alimentierten, und verweisen
namentlich auf die Beschreibungen Hoheneggers. Man kônnte
441
Seiten mit Zitaten von Lill, Boue und Beyrich angefangen bis
in die neueste Zeit hinein ausfuUen, die sich auf dièse Blockbildungen
beziehen. Wiederholt wurden Kontroversen iiber die ziemlich irre-
levante Frage geflihrt, ob einzelne besonders groBe Massen anstehen-
des Gestein oder nur lose Blôcke bilden.
Wie in der sUdlichen Klippenzone wurden auch hier bei plastischer
Beschaffenheit der Klippengesteine dièse mit der KlippenhUUe parallel
gepreCt. Nur bei harter Beschaft'enheit und massiger Entwicklung der
Klippen blieb die ursprungliche Ablagerungsdiskordanz erhalten. Den
letzteren Fall zeigen am deutlichsten die grofien, miichtigen Klippen
von Nikolsburg. Die senonen HuUschichten sind hier nicht nur am
Saume der Klippen entwickelt, sondern sie breiten sich in flacher
Figr. 8.
Tithonklippe nôrdlich von Nikolsburg.
1 WeiBer Tithonkalk, bei 1 a liegt der groûe Turold-Steinbruch, 2 Senonkreide,
oben grunliche glaukonitische Inoceramenmergel, darunter eine zirka 2 m miichtige
gelbliche Lage.
Von den kleinen Verwerfungen, die im Turold-Steinbruch aufgeschlossen sind, ist
eine alter, zwei jtinger als die Senonhûlle.
(Aus ^Bild und Bau der Karpaten*, S. 196.)
Deckenform weithin Uber den Klippenkalk aus (s. Fig. 8) und senone
Breccien mit Tithonfragmenten erfiillen, wie Abel gezeigt hat, die
Spalten des Tithonkalkes. Die spiiteren Faltungen haben hier nur ver-
haltnismaCig wenig eingegriffen, es entstanden wohl kleinere BrQche,
aber die Lagerung blieb verhiiltnismaBig flach. Vielleicht ist dieser
Umstand iibrigens nicht bloB auf die massige Beschaffenheit derKlippen-
kalke, sondern auch auf die vermutlich granitische Unterlage der Kalke
zuruckzufuhren.
Wiederum an anderen Punkten sind sprode, aber kleine Kalk-
massen von Sandsteinen umgeben, wie in Kurowitz und Czettechowitz
in Mahren und in Roczyny in Galizien. In Kurowitz zeigen Quetsch-
fliichen zwischen dem Klippenkalke und der Conglomerathiille, daB hier
5G
442
eiiie Abscherung des Klîppenkalkes begonnen bat (s. Fîg. 9). In Czette-
chowitz ist dieser ProzeB viel weiter vorgeschritten : der KlippenJcalb
ist hier beiderseits durch wellîg verlaufende Brilcbe begrenzt, deoeo
parallel Quetschflacheii durcli den unigebeiiden Saudsteiu verlaufen (sîebe
FJg. 10), Hier erfolgte alao eijie Emporpressung der sproden Kalkmasse.
Wie mannigfaltig sicb auch die verschiedeiien Modifilcationen
der karpatischen Elippen gestalten inogen, so gleicbeii sie sich doch
oUe in einera Puiikte: in dem steten Voibandensei n von
C o n glo m e r a t b 1 ô c k e n der Kl i p p en ge s te in e in der
KlippenhUlle. Dîese Erscbeiiiung war es deim auch /.unieist, die in
G. Stache (1871) die Vorstellung erweckte, es niUQten die Klippen der
Pieninen schon vor Ablagermig der KlippeiibUlle eiii gehobeues Gebirge,
NW
Tithonklipie (on Earowitz m Mlhren
1 Obeitithonisihei Apfychenl alk 2 Steiiiitztr '^flndatein altterfiiir, bei 2a eine
ni3.chtjge AI Iflgeiuii^ \on Tithonkulkgc^ehieben mit Pinzelnen Mandat rei feu,
3 M iiilisaDd''tein altt-ertnr
(Aus ,Bild und Bau dpr kariaten" S 198.)
einen klippenreiclien KUstenstricb nach Art des dahnatiscben EQsten-
landes gebildet haben, nachdem schon vorber L. Hohenegger fllr
dro Nordkarputen abnliclie Anschamingen ausgesprodien batte.
Mit jenur Sicberheit und Scbiiife, die nur durch intensive und
sorgfiUtige Naturbeobiicbtung gewoiiiieii werdiMi ki'mnen , erkimnte
L. llolienegger Mcbon in den f'iliit'ziger Jahron des vorigen Jalir-
hunderts die Ablageniiigslilcke, die Faltuiigs-, Kiintincntal- und Erosions-
période zwisclu'n UnttT- und Oberkrt'ide, /wi.sclii-u dieser und deru
Eociin. Die selbstiindige Verbreitung di'r Unterkrcide. der Oberkreide
und des Eociins und das Wcsen der Itluckliilduiigfii am Itande der
Kariiaten waren ihni ebensowenig entgangen kw die Spnren der geniein-
saïuen nachnialigen Faltung und so wurde ei-, oline eigentlich die Prage
der Klippenbildung im Auge zu haben, zura eigentlîclien Urheber jener
jjeobistoriscbeii Betrncbtungsweise, die wir dem Klippenproblem zu-
gruiidelegeii iiiUsseii.
UnJ in der Tat, aile die Erscheiiiungen, die wlr liier aus ver-
schiedeiieii Teilen der Karpateii flUclitig Uberblickt haben, konvf^rgieren
ttie in einem Brennpunkt in der Ins eltli eo rie. Uiimoglicb konnen
wir uns dem Gewichte der Tatsacbe entzieben, daû die Klippenzone
voni Rande des Wiener Beekons bis nacb Humanien von einem Krnnze
von Conglonieratbildungeii umzogen ist und daB sich soIcHe Conglo-
merate auch in der gan^en niirdlichen Klippenregion wie niclit niinder
in Westsiebenbîlrgen und bei den iiltcren Klippen der Bukowina
wiedei-finden. Wir konnen unintiglich die Bedeutung der weiteren
FIsr. 10.
Weïtliche Juraklippe in Czett«(;howitz, MUhren.
In der Mitte Kalkstein naeh Art des Kurowitzer Tithonkalkea, an den Seiten
Mftrchsandsteine mit (îeachicbcn. Diu Kontaktflâchen bilden BruchAdchen. psrallel
dieaen Itturhflâchcn durchsetzen Quetschzonea den Simdstein.
(AuH ,Ki1d und Bau dur Karpaten", S. 199.)
Tatsuche verkennen, dall dièse Couglomerate in griiUerer Entfernung
von den Klippen- und KUstenregioneu ininier &pilrlichcr, die Blocke
imnier kleiner werden und schlieWicli l'ast vei"scliwinden,
Der Unistand, daB sîcli den Kalkblocken der KiîppeubUllen auch
Blocke viin (ïnuiit und andereu kristallinen Gosteinen beiniischen,
kanii die Bedeutung der Tatsaclie, daB die Kalk- nnd Hornsteingeschiebe
mit dem Muttergesteine der Klippen identJsch sînd, niebt nur nicht
verdunkeln, sondern bestiirkt nns nocli niehr in der Aunalime be-
deutender vorobercretacisclier und voreociiner Hebungeii. Betrachten
wir die '.vahrliaft enornien, selbst die Nagelflulie dur Schweîzer Molasse
in Schatten stellenden Conglomerate der Ostkarpaten, so werden wir
zwar Uber die GroBartigkeit der Denudationsvorgîinge billig erstaunt
66*
444
sein und vielleicht die Eutstehung und Einstreuung der hausgroBen
Blocke schwer verstândlicli finden, aber gewiU werden wir keinen
Augenblick daran zweifeln, dafi hier das Neocom samt allen alteren
Formationen ein gehobenes Gebirge bildete, als hier das Oberkreide-
meer eindrang und das gewaltige Spiel seiner Braudungswellen begann.
Dafl sich die Blocke zuweilen nur an einer Seite der Klippen
vorfînden und die lithologische Beschaffenheit der HUllschichten zu
beiden Seiten eines Klippenstriches nicht immer ganzlich Uberein-
stimmt, ist in der Art der Ablagerung am Saume von Ktisten- und
Inselstrichen wohlbegriiudet. Stecken besonders manche kleinere Klippen
nicht sâmtlich in echt litoralen, sondern teilweise auch in feinklastischen,
kalkreichen und in grôCerer Tiefe abgesetzten Sedimenten (Puchower
Mergel, Inoceramenmergel), so hângt dies wohl mit der positiven
Bewegung der Strandlinie zusamraen, die sich im Verlaufe der Ober-
kreide voUzog und welche die kleinereu Klippen rascher den litoralen
Bedingungen entzog als die groBen Felsmassen. Spielen ferner
dièse feinklastisch-kalkigen Sedimente in den Pienineu eine grôâere
RoUe als in den Ostkarpaten und im Waagtale, so ist das ersichtlich
der exponierten Stellung der Pieninen zuzuschreiben, die der Haupi-
masse des mesozoischen Gebirges weiter entrîickt und mehr in den
Ozean vorgeschoben waren, als die eng an das Gebirgsrlickgrat sich
anschmiegenden Klippen der Ostkarpaten und des Waagtales.
Ebensowenig wie die Natur der HUllschichten kônnen wir aber
auch die Tatsache der eigenartigen Tektonik der Klippenziige, ihren
spezifischen Bau, ihre regelmâBige Verteilung und besonders den in
den Ostkarpaten klar zutage liegenden Ûbergang der kleineren Klippen
in die groBen und miichtigen, auf dem illteren Gebirge aufruhenden
Tithonziige auBeracht lassen. Beunruhigt uns vielleicht der Umstand,
daB die jungeren riiillschichten in den Pieninen vorwiegend nur ini
Umkreise der Klippen liegen und nicht sie selbst bedecken, so zeigen
uns die Ostkarpaten Jura- und Neocom kalke als breiten Unterbau der
Kreideconglomerate und wir sehen letztere in meilenlangen schwebenden
Decken ûber die Hohen des kristallinen Grundgebirges hinziehen.
Die urspriingliche Ablagerungsdiskordanz ist in den Pieninen
durch nachtragliche Faltung stark verwischt, aber in den Ostkarpaten
komien wir sie untriiglich nachweisen. Erkennen wir endlich in den
Ostkarpaten iiltere wiederholte Klippenbildungen im Jura und Neocom,
die sich ebenfalls im Zusammenhange mit He- und Ingressionen des
Meeres im wesentlichen unter denselben Erscheinungen vollzogen,
wie die groBartigere Klip])onbildung der Oherkreide- und der Eocan-
zeit, so finden wir uns auch hierdurcli auf die Inseltheorie verwiesen.
Auch die vielfachen Moditikationen des Klippenphilnomens, das Auf-
445
treten von Klippen mît parallel gefalteter HUlle und von Klippen, die
voii BrUchen begreiizt oder selbst îlberschobeii sind, steheii nicht iin
Widerspruche zu dîeser Théorie, sie vertiefen vielmehr unseren Einblick
in die Vorgânge der Klippenbildung und die niitwirkenden Umstunde.
Selbstverstuiidlich darf die Inseltheorie iiicbt in dem 8inne auf-
gefaUt werden, als entsprUche jeder Klippe des gegenwartîgen Geltindes
eine genau ebenso unigrenzte Klippe der Obeikreide- und Eociinzeit.
Xicbt selten werden obercretacische oder eocitne Klippen und Ktlsten-
regionen durch Aufschtlttung der Hilllen und nacbmalige Faltung in
eine viel griiUere Ânzahl von kleineren Einheiten zerlegt worden sein,
^¥obei dièse Zerlegung bei harter Gesteinsbeschaffenheit unter Faltung
und Bruch, bei plastischer vorwiegend nur unter Faltung erfolgt sein
Fig. II.
Tithon-Neocomkolkklippe, umhfillt von Oberlt rei de ■ Conglomérat am Wege von
Hâromkut (Kis B^kùs) zum Sialok, nordastlichea Siebenbûrgen.
1 WeiÛer koralligener Tilhon-Neoconikalk, 2 Cenom an conglomérat mit runden
Geachieben von Tithon-Neocomkalk, Gneia und anderen Gesteinen. Einzelne
Geschicbepattipn kleben nn der Wand der Klippe. GesamthChe der Klippe iiber
dem boden 5—6 m.
(Aua .Bild und Uau der Karpateu", S. Ili9.)
dtlrfte. Daber ist also nicht die strenge und vollige Zerlegung der
niesozoisclien Faltungs- und Hebungszonen in obercretacische und
eocâne Insein eine onerliiBlich notwendige Voraussetzung der Insel-
theorie, sondorn esgenilgt derBestand von zurOberkreide-
und Eocilnzeit gehobenen Faltungszonen.
Jene Klippen, die von BrUchen begrenzt sind, erinnern an die
Neumayrsche DurchspieUungstheorîe, die auf karpatiscbem
Boden aus teilweise zutre^enden Beobachtungen entstanden und daber
gewissermaBen berechtigt, wenn auch in ihrcr ursprûngliclien Form
nicht richtig ist. Der Unterschied zwischen der DurchspieCungs- und
der Inseltbeorie ist bei niiherer Betrachtung nicbt so groû, wie es
auf den ersten Blick erscheinen mag. Belde haben, um mich eines
446
modemen Ausdruckes zu bedienen, Faltung „en place** zur Vorau»-
setzung, beide legen dem Hiirteunterschiede der gemeinsam gefalteten
Gesteine eine groCe Bedeutung bei, beide nehraeu gewisse, die regel-
mâBige Faltung abândernde Urastiiiide in Aiispruch. Wâhrend aber
die Inseltheorie dièse Unistande ganz allgemein in der Ablagerungs-
diskordanz zwischen Klippen und HuUe und der, der Ablagerung der
Huile vorangehenden Faltung und Erosion erblickt , stûtzte sich
Neumayr auf lokale Verhaltnisse. Die Juragesteine der Klippen
deuten nach Neumayr auf groCe Diflferenzen der Ablagerungstiefe
und demnach auf einen sehr unebenen, ungleiche Widerstande bietenden
Untergrund. Ferner nahm Neumayr auch in den cretazischen Schichten
groBe Harteunterschiede an, indem gerade am Rando der Klippenzone
die harten und massigen Chocsdolomite durcli terrigene , plastisehe
Gesteine ersetzt sein sollen.
Letztere Annahme beruht auf der irrigen Voraussetzung, dafi
die groÛe Feismasse von Haligocz in den Pieninen zum Chocsdolomit
gehôrt; in Wirkliclikeit besteht sie aus Trias- und Liaskalken. Auch
die erstere Annahme bat wohl nicht die Bedeutung, die ihr Neumayr
zusclirieb, die zahlreichen Ubergiinge zwischen den Hornsteinkalken
nnd der versteinerungsreichen Faciès warnen vor der L berschâtzung
dièses Faktors. Neumayrs begUnstigende Umstande reichen daher
nicht aus, uni dem Einwurfe zu begegnen, daC sich ein ahnlicher Hârte-
unterschied gemeinsam gefalteter Gesteine wie in den karjîatîschen
Klippen in vielen anderen Gebieten wiedei-finde, ohne daU dort Klippen-
bildung eintriite. Endlich versagt die Durchspiefiungstheorie voUstandig
bei den Klippen der nordlichen Klippenzone und den groÛen Klippen
und Insein der Ostkarpaten und Westsiebenbûrgens.
Und nun kommeu wir zu den eingangs erwiihnten Hypothesen,
vvelche die Klippen teils mit grofienUl)erschiebungeu, te ils
mit einer Einwanderung aus dem SUden in Zusammenhang
bringen. Die Karpaten bilden, wie ich teilweise schon im Jahre 1897
zeigen konnte, keinen giinstigen Boden fUr dièse Vorstellungen, sie
bieten nicht nur keinen Anhaltspunkt hierfiir, sondeni die bestimnitesten
Anzeichen dagegen und ich iibertreibe sicher nicht, wenn ich behaupte,
daB derartige Hypothesen auf karpatischem Boden gewiB niemals hatten
entstehen konnen.
Man macht sich eine ganz falsche Vorstellung von den karpatischen
Klippen, wenn man dabei an Kalkmassen donkt, die nach Art der
westalpinen „ Klippen" auf dem Flysch aufzuruhen, gleichsaiu zu
schwimmen sclieinen. In den Karpaten kann in dieser Beziehung keine
Tauschung aufkommen, da die Klippen hier teils die HuUen ersichtlich
tragen, wie vielfach in den Ostkarpaten, teils deutlich die Htlllen
447
durchsetzen und in den Aufschlilssen von unten heraufkommen, wie
in den Pieninen. Das letztere ist selbst der Fall, wo die Klippen von
Briichen begrenzt oder an HtiUgesteine angeschoben und selbst schief
ubergeschoben sind.
Vielleichthat die Bemerkung H o h e n e gg e r s, daB einzelne Ideine
Klippen durcli Steinbruchbetrieb ganzlich ausgerottet vvurden, auf
fernerstehende Geologen den Eindruck gemacht, als giibe es „wurzel-
lose" Klippen auch in den Karpaten, wie nian dies fQr die Westalpen
annimmt. Aber dièse Bemerkung galt teils groBen EinschluBblocken,
teils den obenerwiihnten kleinen heteropischen Stramberger Kalkriffen
der Unteren Teschener Schiefer und ist soniit fur unsere Frage ohne
Belang.
Die Uberschiebung der Klippenkalke batte nach Absatz des
Alttertiârs erfolgen mUssen ; damais aber waren die inneren Zonen der
Karpaten sclion voUig gefaltet und im wesentlichen im Zustande von
heute. Dièse inneren Zonen sind von einem ununterbrocheneu Kranze
von Numraulitenconglomeraten, voU von AbfallstUcken ihres eigenen
Felsgeriîstes umgeben und flache, selbst horizontale Eocânschicbten
breiten sich zwischen dem Kerngebirge und der Klippenzone aus.
V on Suden her konnte also die Uberschiebunff nicht kommen. Eben-
sowenig aber auch von Norden, denn der nôrdlichen Uberschiebung
steht die siidliche Neigung der Sandsteinzone sowie die Tatsache ent-
gogen, daB nirgends in der Sandsteinzone Trias, Lias und Dogger
eutwiekelt sind. Wiiren die Klippen wurzellose Massen, so milBten es
naturgenûiB auch die kristallinen Schiefer der Ost- und SUdkarpaten
und Westsiebenbllrgens sein, auf denen die Kreide und das Eocau
deckenformig aufruhen und die das eigentliche Gebirgsriickgrat der
Ostkarpaten bilden. Auf die wiederholte Klippenbildung der Bukowina
und die Erscheinungen der nordiichen Klippenzone ist die Uber-
sehiebungshypothese nicht anwendbar. .Endlrch versagt die Uber-
schiebungshypothese und die verwandte Einwanderungshypothese von
M. Luge on voUig der unbestreitbaren und offenkundigen Tatsache
gegenllber, daB sowohl die Klippen der siidlichen wie die der nord-
lichen Klippenzone ilire eige ntiini liche, in k einem anderen
Teile der Karpaten w i ed erkehren de Faciès aufweisen
und daher unmoglich au s anderen Te il en der Karpaten
b e r g e 1 0 i t e t w e r d e n k o n n e n. Ist es nicht widersinnig, die
koutinuierliclie Kette der Oberkreide der Klippenzone mit ilu'er nord-
Hclien hercynischen Fauna auf den SUden. und auf eine Gegend be-
zielicn zu woUen, in der die Oberkreide grôBtenteils fehlt und, wenn
vorhanden. eine andere Faciès zeigt? IJnd ist es endlich nicht ebenfalls
widersinnig, die einzige mesozoische Zone der Karpaten, die durch das
448
ganze Gebirge ununterbrochen hinzieht, aus denjenigen Teilen des
Gebirges herleiten zu woUen, wo das Mesozoicum viele Meilen weit
voUstândig fehlt, wie im Osten, oder nur in unterbrochenen, auf
kleinere Gebirgseiriheiten beschrankten und zum Teil durch Flysch
getrennten Partien auftritt, wie im Westen?
Wenn sich nun auch klar herausstellt, daB nur die Inseltheorie
den Erscheinuugen der karpatischen Klippen gerecht wird, so ver-
schlieBen wir uns doch durchaus nicht der MOglichkeit, dafi auch
durch andere Prozesse klippenahnliche Bildungen zu-
stande kommen konnen, wie zuni Beispiel durch Uberschiebung, durch
Horstbildung, auch durch Durchspiefiung und selbst durch vulkanische
Explosionen und Eruptionen. Man tut aber Unrecht, wenn luan derartige
Bildungen als Klippen bezeichnet. Waren es doch die karpatischen
Klippen, die zuerst so benannt wurden, und man kann daher nur
solche Vorkommnisse Klippen nennen, die ï^^i^ den kar-
patischen demWesennach iibereinstimmen. Die fast schon
liblich gewordenen Bezeichnungen ^tektonische" und ^vulkanische
Klippen" verstofien daher gegen das Gesetz der Prioritat, sie wider-
streitenaber auch dem geographischen und allgemeinen Sprachgebrauche.
Man sollte daher die klippenartigen Gebilde, die nicht echte Klippen
bilden, nach ihrem jeweiligen tektonischen Charakter ansprechen und
das Wort Klippe hierbei ganz aus dem Spiele lassen. Eine sogenannte
„Horstklippe" ist doch filglich nichts anderes als ein kleiner Horst,
eine Uberschiebungsklippe nichts anderes als eine kleine Uberschie-
bungsscholle oder ein Uberschiebungszeuge, wie sich A. Rothpletz
ganz richtig ausdriickte, eine DurchspieBungsklippe nichts anderes aïs
eine kleine DurchspieBungsantiklinale. Fur die durch vulkanische Krafte
isolierten Massen kônnte vielleicht die Deffnersche, fiir gowisse Partien
des Rieses verwendete Bezeichnung Sporaden beibehalten werden.
Selbst die Ausdehnung der Bezeichnung ,, Klippe" auf samtliche
karpatischen sogenunnten Klippen unterliegt gewissen Bedenken. Die
Entstehung der Klippen, wie wir sie in den Pieninen vor uns sehen,
ist im wesentlichen auf droi Phasen zuruckzufiihren : 1. Erste Faltung
und Hebung sowie Relicfbildung; 2. Iiigression des Meeres und Absatz
der HuUschichten ; 3. nachmaligo gemeinsame Faltung der Klippen-
und IlUUgesteine. Uiiter don karpatisclien Klippen finden wir nun
solche, bei denen die jetzt vorliegende Gestaltung wesentlich durch die
beiden ersten Prozesse bedingt ist, und andere, bei denen auch oder
nur die dritte Phase starke Spuren liiuterlassen luit. Bezeichnet man
nun nur die Klippen der ersteren Art sclilechtweg als Klippen, so
bleibt man in strenger ln)ereinstinnnung mit doni geographischen
Begriffe einer Klippe.
449
Von diesen echten Klippen wâren die Klippen der zweiten Art
zu sondem, deneii auch die nachmalige gemeinsame Faltung wichtige
Eigenschaften aufgepriigt hat. Da wohl so ziemlich aile Klippen der
eigentlichen Pieninen zu dieser letzteren Gruppe gehoren, môchte ich
vorschlagen, Klippen derletzter en Art danachals„Pienin-
klippen" oder kurzweg al s „Pienine" zu bezeichnen.
Jeder Pienin war ursprunglich eine Klippe oder ein Teil einer Klippe
oder eines gehobenen, mehr oder minder gefalteten und erodierten
Terrains, aber erst dureh die nachmalige Faltung wurde die Klippe
oder das gefaltete Terrain in einen oder mehrere Pienin e umge-
wandelt.
Die groBen kristallinen Massen der Ost- und Siidkarpaten sind
sicher als obercretazische und eocane Klippen und Insein zu deuten,
sofern sie von den entsprechenden Conglomeraten rings umgeben sind
oder waren, aber nicht als Pienine, da die nachmalige Faltung auf die
Hauptgestaltung ihrer kristallinen Kerne kaum einen wesentlichen Ein-
fluO ausgeiibt haben dilrfte. Die kleineren jurassisch-neocomen Kalkmassen
dagegen, welche die ostkarpatische Insel am AuCenrande begleiten, haben
groCtenteils den Charakter von Pieninklippen. Die mesozoischen Gebirge
der West- und Zentralkarpaten kônnen als eocane Klippen, Insein und
Halbinseln bezeichnet werden, aber niangels der dritten Phase nicht
als eocîine Pienine, In demselben Gebiete kann man auch Klippen der
Miociinzeit und der Oongerienporiode nachweisen, aber nicht Pienine
dieser Perioden.
Die geologischen Erscheinungen sind naturgemaB im Bereiche
der Pieninklippen weit niannigfacher als bei echten Klippen im engeren
Sinne. Wir fanden bei einzelnen Pieninklippen die urspriingliche
Ablagerungsdiskordanz noch deutlich oder in Spuren erhalten, bei
anderen fast giinzlich oder giinzlich verwischt. Einzelne Pienine haben
die ursprunglich nordliche Neigungsrichtung bewahrt, andere wurden
durch die jungere Faltung gleichsam nach Siiden gebeugt. Wieder
andere wurden verschoben und vielleicht auch abgeschert und iiber-
schoben oder sie erhielten eineBegrenzung durch vvellige Quetschflâchen
und Bruche und an Stelle der urspriinglichen Ablagerungs- trat eine
sekundare Bruchdiskordanz. Bei einzelnen Klippen kann man die altère
Unterlage oder das Grundgebirge nachweisen, bei anderen nicht. Die
Vorgânge der Hebung, Umhiillung und nachmaligen Faltung wieder-
holten sich hauptsiichlich in derEociin-und in der Oberkreidezeit und jede
Phase hinterliefi ihre besonderen Einwirkungen auf die lokal verschieden-
artig entwickelten Gebirge. So bildet die endgUltige Gestaltung eines
Klippengebietes das Produkt sehr vielfaltiger und verschiedenartiger
Vorgânge.
67
450
Das wechselnde Hervortreteii bald des eiiien Faktors der Klippen-
bildung, der Hebuiig und Erosion, bald des anderen, der Faltung, hat
zur Folge, dafl iiicht nur Dbergange von echteu zu Pieniiiklippen be-
stehen, sondern auch mebr oder minder deutliche Anulogien mit rein
tektonischen, lediglich auf Faltung und t'berschiebung benihenden
Erscheiuuugen. Blieb zuni Beispiel die ursprQugliche Diskordanz
zwischen Klippe und Httlle bei geringer Einwirkung der uachninligen
Faltung erhalten, so kann die Grenze zwischen der echteii und der
Pieninklippe verwischt sein. War aber anderseits die Einwirkung der
dritten Phase, der nachmaligen Faltung, auCerst intensiv, die der
ersten dagegen sehr schwach, so konnte deni betreffenden Klippen-
gebiete ein vorwiegend tektonischer Charakter aufgepragt werden,
dann war Faltung oder Uberschiebung fîlr die endgUltige Gestaltung
ausschlaggebend und wir habt»n den Fall zu verzeichnen, \vo der
Pienin das Wesen eiuer vorwiegend tektonischen Erscheinung, einer
Faite, eines Horstes oder einer Uberschiebung annehnien kann und die
Grenze zwischen Pieninklippen und tektonischen Klippeii verschwiniint.
Ans dieseni Verhiiltnisse koiinen aber Scliwierigkeiten fttr die
geologische Auffassung nur dann entstehen, wenn SchluBfolgerungen
auf einzelne Punkte statt auf das ganze Gebirge ])egriindet werden.
Die Mannigfaltigkeit der Erscheinungen ist hier viel zu groQ, uni an
wenigen Stellen erschoptl sein zu konnen. es l)edarf der Untersuchung
weiter Strecken in verschiedenen Teilen des Gebirges, uni die grolieu
ZUge entziffern zu konnen, in denen die Natur die geologische Ge-
schichte der Karpaten niedergeschrieben hat.
Bilden nun die Klippen wirklich eine Art Interferenz-
erscheinung zwischen den transgredierenden Forniationen der Ober-
kreide und des Eociins und den alteren, vorher gehobenen Gesteinen,
waruni spielen sie, wird man fragen, gerade in den Karpaten eine so
bedeutungsvolle KoUe, wiihrend doch die erwillmten Transgressionen
ziemlich allgeniein verbreitet siud? Die Uisache davon liegt avqIjI
hauptsachlich in lokalen Verhiiltnissen. Nicht unisonst bilden die
Karpaten denjenigen Teil der niediterranen Ketten. in dem die
klastisch - terrigenen Absiitze der Saudsteinzone die niiichtigste Ent-
wicklung erlangt liabeii. Der cenonianen Phase der ostkarpatîschen
Geschiebebildung \lii\t sicli in den Westalpen niclits an die Seite setzen :
selbst die eociinen Conglonierate der Schweiz treteii dagegen weit zu-
rlick und erst das Miociin l^ringt in den Westalpen in seiner Nagel-
fluh eine iihnliche Bildung hervor. Die sononeii GeschieV»e der Karpaten
liaben nur in den ()stalp<*n in den Gosauc(>iiglonicratt*n ein Aquivalent,
in den AVestalpen fehlen zunieist auch dièse Spureii. Uni die groJQe
Bedeutung des Eociins und Oligocans in den Karpaten ini Gegensatze
451
zu den Alpen zu wiirdigen, geniigt wohl ein Blick auf die geologische
Karte. Endlich zeigen die Ostkarpaten schon im Jura und Neocom
untriigliche Anzeichen von wiederholten Denudationen und Trans-
gressionen, wovon in den Alpen nichts bekannt ist.
Die Entwicklung der nordlichen JiuBeren Klippenzone, eine weitere
Sondererscheinung der Karpaten, ist durch die groBe Breite der Geo-
synklinale des Karpatensandsteines bedingt, Im wesentlichen entspricht
die nordliche Klippenzone den ersten Anlandungen des iibergreifenden
Meeres der Sandsteinzone am sudetisclien und ostgaliziscben Aufien-
ufer; dièse titlionisch - untercretazischen Anlandungen blieben durch
das weite Svnklinoriuni der eociinen und obercretazischen Sandsteine
von den inneren Teilen der KîU-paten getrennt und erhielten dadurch
den Charakter einer selbstandigen Klippenzone am AuBenrande.
Finden wir in den West- und Zentralkarpaten nur eine innere,
sUdliche Klippenzone entvvickelt, im Osten dagegen zwei, und zwar
eine am Rande des ostkarpatischen, die andere am Rande des west-
siebeiibilrgischen Gebirgsrlickgrats, so entspricht das dem Umstande,
daI3 das Gebirge im Osten schon zur Zeit des Cenomans fQr das Meer
fast ebenso durchgiingig war wie im Eocan, wâhrend es im Westen
dem Cenomanmeere ein geschlossenes Ganze entgegenstellte, in das
das Meer nur am Rande ehidringen kounte. Im Osten scheint schon
die vorcenomane, im Westen erst die voreociine Faltung die groBen
Hauptziige des geologischen Baues des mesozoischen Gebirges vor-
geschrieben zu haben.
Die namentlich in den Zentralkarpaten auffallend hervortretende
Selbstiindigkeit der pieninischen Klippenzone hângt ersichtlich mit der
eigentiimlichen Gesamtanlage der karpatischen Faltengebirge zusammen.
Die gebirgsbildenden Krafte iiuBerten sich hier nicht in eng zusammen-
gepreCten FaltenzUgen wie in den Alpen, sondern es entstand hier
im innersten Teile (dem sogenannten inneren Giirtel) ein grofies flach-
schildformiges Gebirge mit fast schwebend gelagerten symmetrischen
Triasdecken, vveiter nach auBen folgteii wohlabgegrenzte Faltungs-
und Erhebungszentra mit je einem priipermischen, besonders graniti-
schen Kerne, die Région der kuppelformig symmetrischen inneren
und der einseitigen iiuBeren Kerngebirge und endlich der schwach
gehobene Faltungsbogen der Klippenzone. Zwischen den inneren und
iiuBeren Kerngebirgen, zwischen diesen und der Klippenzone befinden
sich breite, flache und tiefe Zonen ungefalteten oder nur schwach
gefalteten Landes, die sogenannten Austônungszonen. In dièse durch
die voreociine Gebirgsbildung geschafi'enen neutralen Tiefenregionen
drang das Eociinmeer ein. Seinen Strand markieren allenthalben am
Rande der Tatra, der Niederen Tatra, des Fatrakrivan, des Lubochnia-
67*
452
gebirges, des Sucby- und Mala Maguragebirges, des InoTecz und der
Kleinen Karpaten mâchtige Conglomeratbander, die sicb da und dort
tief in das Gebirge binein erstrecken und teilweise unmittelbar auf
Granit und kristallinen Scbiefern ruben. Flacb, selbst fiist horizontal
liegt das Eocan in der Tiefe der inuerkarpatiscben Kessel und
Niederungen. Die nacbalttertiiire Faltung, die ibren eigentlichen Sitz
în der Sandsteinzone batte, erstreckte ibre Wirkung bis in die sQd-
licbe Klippeuzone. Sie zwang bier die Klippen zu neuerlicber Ad-
justieruug, bracbte wolil aucb DurcbspieBungen, Zusammenpressungen
und kleinere Dborscbiebungen bervor, aber ibre Einwirkung ging
nacb SUden nicbt Uber den Klippenbogen binaus. Am Walle dièses
auQeren Faltungsbogens der mesozoiscben Karpaten bracb sich die
Wucbt der nacbalttertiaren Faltung und das Alttertiâr der inuer-
karpatiscben Kessel blieb daber vor faltigem Zusammenscbube bewahrt.
Die Faltungen der Geosynklinale der Sandsteinzone fanden aber
in den inneren Karpaten eine Art Ergîinzung in BrQcben. Belastet
mit alttertiiiren terrigenen Sedinienton, senkten sicb die Austonungs-
zonen, und zwar ani AuBenrande der Kerngebirge vorwiegend mit breiter
Flâcbe, am Innenrande an scharfen Briicben, dm grofitenteils wîeder
auflebenden alten Handbrilcben folgten.
Ein solcber Randbrucb begrenzt aucb die Innenseite der Klippen-
zone und ein solcbes flacbes Senkungsge])iet trennt sie voui Kerngebirge
der Tatra, und so bat die eigenartige Isolierung der Pieninen ilire
Wurzel in der Existenz der neiitralen Austonungszonen, die dem geo-
logiscben Bau der Karpaten ein liervorstecbendes Gepnige verleihen.
Gerade dièses verdient a])er in bobeni Grade unsere Aufuierk-
samkeit. Die neutralen Austonungsregionen, die schwebende Lagerung
des Mesozoicums ini innersten Teile der Karj»aten, der symmetrische
Bau dièses iimersten Teiles und der inneren Kerngebirge beweisen,
daB die Faltung nicbt in allen KetttMigehirgen ausschlieWicb in seit-
licben Zusammenschiebungen zum Ausdruck komnit. Mit untriiglicher
Klarbeit zeigen gerade die Karpaten, daU die Faltung nicbt nur zu
sei tli cil en Verlagerungen, sondern vor allein zu E m portlir mu nge n
und A ufpre ssu n gen tïibrt, und daU sjxr/iell die kristallinen Zentral-
kerne die Haupttriiger dieser Erselieiiuinj^a'n l)ilden.
VVegen der geringeren Intensitiit der Faltung konservierten sich
in den Karpaten die Einwirkungeii der vorperiiiisclien. der vor- und
nacb-obercretazisclien Faltungsperioden in vit'l diMitlicherer Weise aïs
in jenen Ge))irgen, in denen die tertiiiren Faltungspliasen zwar go-
waltige Verscliie])ungen bewirkt, a])er dadurcli aucb die Spuren der
iilteren Bevveguiigen V()llig verwiscbt liabeii. So tritt gerade die geo-
logiscbe Gescbicbte unserer Kettengebirge in den Kar[)aten in ein viel
ut
•
helleres Licht als in andcren weit grofiartigeren Gebirgsabschnitten,
Es zeigt sich aber auch, zu wie verschiedenartigen Gestaltungen die
Gebirgsbildung in verschiedenen Teilen eines und desselben grofien
Kettenzuges fllhren kann und wie verfeblt es wâre, wollte man die
Gestaltung eines Teiles als mafigebend fiir aile anderen anseben.
Nicht durch iiberwâltigende GroBartigkeit, wohl aber durch die
Klarheit der geohistorisclien und geotektonischen Erscheinungen sind
die Karpaten bemerkenswert und in diesem Sinne sind sie berufen,
nicht nur zur Klârung der Klippentheorie, sondern auch zur Richtig-
sfcellung unserer Anschauungen Uber den Bau und die Entstehung der
Kettengebirge bçîzutragen.
Literaturaotiz.
Die Literatur iil^er die karpatischen Klippen findet sich in fol-
genden Arbeiten zusamniengetragen:
V. Uhlig. Ergebnisse geologischer Âufnabmen in den westgaliziscben Kai'paten.
ir. Der pieninische Klippenzug. Jahrb. d. k. k. geol. R.-A. 1890, 40. Bd., S. 559.
— Die Géologie des Tatragebirges. Denkschr. der kais. Âkademie der Wissensch.
matb.-naturw. Klasse, LXIV, 1897, S. 643, LXVIII, 1899, S. 43.
— Beitriige zur Géologie des Fâtrakrivân-Gebirges. Denkschr. der kais. Akademie
der Wissensch. math.-naturw. Klasse, LXXII, 1902, S. 1.
— Beziehungen der siidlichen Klippenzone zu den Ostkarpaien. Sitzungnber. der
kais. Akademie der Wissensch. math.-naturw. Klasse, Bd. CVI, 1897, S. 190.
— Bau und Bild der Karpaten. Wien und Leipzig, 1903. Verlag von F. Tempsky.
Betreffs der Oberkreide der Ost- und Siidkarpaten ist namentlich
auf die Arbeiten von J. Simionescu, Popovici-Hatzeg,
Blanckenhorn und F. von Nopcsa, betreffs WestsiebenbUrgens
auf die Aufnahnien der konigl. ungar. geologischen Anstalt (besonders
L. von Roth-Telegd und M. von Palfy) hinzuweisen.
464
' I
Inhaltsangabe.
8<
Die sfldiiche Klippenzone ^
Die Klippen der Ost- und Stidkarpateii 4
Westsiebenbûrgische Klippen ^
Die nOrdliche Klippenzone am AnOenrande der Karpaten ^
Die Inseltheorie i
Die Durchspieûungstheorie ^
Die Ûberschiebungs- und Einwanderungshypothese ^
Klippen&hnlicbe Bildungen als Ergebnis tektonischer Prozesse ^
Pbasen der Klippenbildung j
Klippe und Pienin • ^
Tektoniscbe Beeînflussung der Klippen und Modifikationen der Klippenbildung ^
Âbbiingigkeit der karpatischen Klippenbildung von der CreBamtanlage der
Karpaten • . . <
Les phénomènes de charriage'^ dans les Alpes delphino
provençales.
Par W. Kilian.
Sommaire :
I. Introduction et esquisse historique. Différentes conceptions du phénomène do
^charriage" ; équivoques regrettables.
II. Liaison génétique et existence de termes de passage entre les plis
normaux, les plis-failles, la structure imbriquée, les plis couchés et les nappes
de charriage. Le charriage a suivi et non précédé le plissement initial;
il en est l'exagération. — Nappes reployées; mouvements successifs.
III. Répartition, dans les Alpes delphino-provençales, de la structure imbriquée
et des chaniages. Rôle résistant ou directeur des noyaux hercyniens.
Passages des „ nappes* à la structure imbriquée (au Golibier etc.)
IV. Comparaison avec les récentes découvertes du Prof. Lugeon dans les Alpes
suisses. — Continuation des , racines** externes de la Suisse au S. du Mt, Blanc.
— Les charriages de l'Ubaye correspondent probablement à la
nappe supérieure de Glaris; les ^écailles^ et plis couchés de Guillestre
et du Briançonnais correspondraient alors aux Préalpes
internes, ainsi que les nElippes" des Annes et de Sulens. Absence de
traces de nappes à «racines internes** dans les Alpes delphino-
provençales.
V. Résumé; le processus des charriages n'est pus un phénomène distinct du
plissement ; Caractères de détail du phénomène dans les Alpes du Dauphiné
et de la Haute Provence.
VI. La «quatrième écaille* de M. Termier; Dualité d'Origine de
l'éventail axial des Alpes françaises: il résulte: a) de la formation et de
l'empilement de plis couchés vers l'O. ; b) de la production ultérieure de „pli8
en retour* i R ti c k f a 1 1 u n g) qui ont produit le déversement vers l'E. de ses
éléments orientaux. — Arguments et preuves à l'appui de cette conception.
^) Nous nous reprocherions de ne pas rappeler ici les travaux désormais
classiques de M. Marcel Bertrand, qui dès 1884, eut le premier l'idée de faire
intervenir dann la structure des Alpes les grands charriages horizontaux et que
suivirent, en une rapide et riche succession, les beaux mémoires de MM. H. S chardt,
M. Lugeon, L. Duparc et Ritter, E. Haug, P. Termier, Ph. Zûrcher
456
I.
L'existence de phénomènes de charriage dans les Alpes delphino-
provençales a été mise en lumière par une série de travaux récents ^)
et peut être considérée désormais comme un fait acquis à la science.
11 ne peut venir à Tesprit d'aucun des géologues qui ont étudié de
près les régions si curieuses de l'Ubaye, du Briançonnais ou de
l'Embrunais de manifester le moindre doute sur les superpositions
et tant 'd*au ires auxquels nous devons de posséder aujourd'hui une connàisHance, pour
beaucoup de points définitive, de nos Alpes. — Nous n'oublions pas non plus que nos
premiers pas dans Tétude si difficile de la tectonique alpine, furent guidés par
Ch. Lorj, puis par des Maîtres aimés tels que MM. Marcel Bertrand, Potier et
Michel-Lévy dont nous nous rappelons avec une profonde gratitude les précieux
enseignements.
Les considérations qui sont réunies dans cette note représentent notre
opinion personnelle sur la structure des Alpes françaises, telle qu'elle résulte dei
progrès rapides qu'a faits depuis vingt ans la connaissance géologique de cette
région et notamment des nombreuses et amicales discussions que nous avons eues
sur les lieux même avec nos confrères MM. P. Termier et E. H au g. Noua
conserverons toujours le souvenir de ces échanges de vues dont nous avons tiré
le plus grand profit et qui comptent parmi les moments les plus lumineux de
notre carrière; il nous est particulièrement agréable d'avoir ici l'occasion de
rappeler avec une vive reconnaissance leur féconde utilité et leur constante
cordialité.
Nous regi'ettons de ne pas partager entièrement la manière de voir de notre
sincère ami M. Termier qui vient de publier sur la même question un travail
dans lequel des choses si justes sont dites avec tant de charme et tant d'élévation
et dans lequel se trouve posé avec un grand talent un problème dont il nous
pardonnera de proposer une solution un peu différente de la sienne.
Il convient aussi de mentionner ici la belle étude de M. Diener sur
les Alpes Occidentales (Der Gebirgsbau der Westalpen, Vienne 1892) qui
constitue un tableau très fidèle de nos conaissances avant la dernière phase par
laquelle a passé la géologie alpine ; cette remarquable synthèse a servi plus d'une
fois de point de départ à nos recherches récentes.
*) E. H au g et W. K i I i a n. Lambeaux de recouvrement de l'Ubaye. (Bull. Soc.
de Statistique de l'Isère, c. r. de la séance du 14 nov. 1892) id. C. Rend. Ac. des
Se. 81 déc. 1894; - Annales Univ. de Grenoble. 3'ne trim. 1895; C. Rend. Ac.
des Se, 14 février 1898; G. Rend. Collab. Serv. Carte géol. de France pour 190X
(1902); id. pour 1902 (1903) etc., etc.
P. Termier. Sur les terrains cristallins etc. . . . des Montagnes de PEychauda
etc.. et: , Les Nappes de Recouvrement du Hrianyonnais." (Bull. Soc. ^éol. de
France, 8me série, tome XXIH [1896] et tome XXVII [1899].)
E. H au g. Comi^te Rendu des Collaborateurs. Feuille de Gap. . . . 1898 et
1902. (Bull. Serv. Carte géol de France.)
W. Kilian. Nouvelles observations géologiques dans les Alpes delphino-
provençales. (Bull. Serv. Carte géol. de France, tome XI, Nr. 75 [19(X)].)
P. Termier. Quatre coupes à travers les Alpes franco-italiennes. (Bull. Soc
géol. de France, 4»"^ série, tome II, 1902.)
457
anormales qui s'y rencontrent pour ainsi dire à chaque pas. Si les
massifs de recouvrement de TUbaye dont M. H au g et l'auteur de
ces lignes signalaient, dès 1892, la prestigieuse ampleur et auxquels
ils ont consacré depuis lors une série de notices détaillées, ne sont
plus contestés par personne; si les ,.nappes' superposées du Briau-
çonnais, si suggestivement décrites par M. Termier, le colossal charriage
du Flysch de l'Embruniiis, découvert et minutieusement précisé dans ses
détails par M. Haug, le déroulement et les ondulations de nappes
anticlinales superposées que nous avons nous même fait connaître ^) dans
les montagnes de Guillestre, de Saphie, d'Escreins et de St.-Crépin
doivent être admis sans conteste, on s'aperçoit facilement que la sig-
nification de ces accidents et le mécanisme qui leur a donné naissance
ne sont pas compris de la même façon par les divers auteurs et qu'il
règne, notamment en ce qui concerne le terme et la conception du
„ charriage", une regrettable équivoque. Alors que plusieurs ne voient,
en effet, dans ce phénomène qu'une conséquence et une forme extrême
du plissement, d'autres le considèrent comme un processus spécial
dû à une sorte de „ décollement" et de glissement des couches
(Schardt*^) ou bien encore ayant accompagné ou même précédé le
plissement véritable. (Marcel Bertrand. •^)
En effet, M. S char dt, auquel s'est rallié pendant quelque temps
M. Lugeon, a imaginé, pour expliquer l'existence de grandes masses
charriées sur le bord exfcerne des Alpes suisses, dont il a le premier
révélé l'existence, une sorte de décollement s'étant produit dans
les parties élevées de la chaîne, pendant sa formation, c'est-à-dire
pendant le plissement, et qui aurait été suivi d'un formidable glissement
sur un plan incliné, glissement que l'auteur fait également intervenir
dans la formation des brèches éogènes ^) des Alpes suisses. Les nappes
elles mêmes se seraient plissées dans le cours de ce glissement ou
postérieurement.
Peu après, M. Marcel Bertrand fit connaître une autre con-
ception du „ charriage": dans un mémoire important"') consacré aux
grands charriages et aux déplacements du pôle, l'éminent Maître de
V) W. Kilian. Bull. Serv. Carte géol. de France Nr. 75 (1900).
*) H. Sohardt. Origine des Préalpes romandes. (Ecl. géol. Helv. IV,
1898, p. 149.)
^) Compt*îS-renduH Ac. des Se. tome CXXX (1900). Séances du 29 janvier
et du .0 février.
"*) L'existence de relations entre ces phénomènes de glissement avec la
formation des brèches du Flysch a été victorieusement réfutée par M. Haug,
puis par M. Lugeon.
•"') Réunion d'une suite de notes parues dans les C. Rend. Ac. des Se;
tome CXXX, 29 janvier, 5 et 19 février 1900.
58
458
TEcole des Mines de Paris étudie — en prenant pour point de départ des
phénomènes de recouvrement découverts par lui dans le bassin houiller du
Gard — le mécanisme des déformations de l'écorce terrestre et arrive, à
la suite d'une démonstration ingénieuse et séduisante, à constituer une
théorie de la formation des chaînes de montagnes. Le mécanisme qu'il
imagine — lequel, quoique extrêmement plausible, ne doit peut être pas,
malgré les calculs employés pour l'établir, être considéré comme ayant
fatalement et nécessairement fonctionné — présente' les grands charriages
comme une phase normale se produisant au cours de la formation des
chaînes de montagnes: le «redoublement" des couches par charriage
suivrait nécessairement la production du géosynclinal précurseur de la
formation de toute chaîne montngneuse : le plissement ne ferait que se
superposer en quelque sorte au phénomène précédent qui n'en serait
ni la conséquence ni l'exagération.
Dans une première conception de la structure du Briançonnais,
M. Termier^) semble avoir adopté cette manière de voir: il admet
l'existence de plusieurs „ écailles" ou nappes charriées qui se seraient
superposées avant le plissement de cette région et ne voit là
qu'un cas particulier des grands charriages „qui se produisent
périodiquement à la surface du globe".
Mais les récentes découvertes de M. Luge on, en révélant
l'existence d'une série de «racines" auxquelles le savant et génial
géologue de Lausanne a pu rattacher les diverses nappes charriées de
la Suisse ont eu pour effet, ainsi que nous le faisions prévoir en U>01
(Bull. Soc. géol. de France, 4"'^ série, tome I, Héunion dans le Chablais),
de ramener la conception du processus du charriage à une simple
exagération du phénomène de plissement. La brillante et très remar-
quable synthèse de M. Luge on-) explique en effet mieux qu'aucune
autre et d'une façon (jui satisfait pleinement l'esprit la plupart des parti-
cularités jusqu'alors inexpliquées des Alpes Suisses, et cela s>ans faire
intervenir aucun mécanisme autre que la formation de grands plis couchés
plus ou moins laminés et reployés „s'escalaclant" les uns les autres vers
le bord externe de l'Arc alpin.
Il importe enfin de reniarciuer qut* dans une récente hypothèse
concernant la structure des Alpes françaises, exj)Osée avec un grand
talent et dans laquelle M. Termier ima<(ine une grande nappe de
charriage, la ^ vraie nappe ^, système complexe, dont il ne resterait
actuellement aucun témoin dans toutes h»s Alpes delphino-proven-
^) Toriuicr. Bull. Soc. ^éol. de Franco. 3"'*' série, tome XXVII, 1899.
^) Luge on. Les grandes nappes de recouvrement des Alpes du Chablais
et de la Suisse. (Bull. Soc. géol. de France, 4ï»f' série, tome 1. p. 723.) 1901.
459
cales et qui aurait joué le rôle de ^rouleau écraseur", le charriage se
serait produit après le plissement principal et non avant ou en
même temps que lui. comme le supposaient les hypothèses antérieures du
même auteur et comme le demanderait semble-t'-il la théorie de M. Marcel
Bertrand. Les grands plis couchés de la Suisse ou du moins une bonne
partie d'entre eux ne seraient pour M. T e r m i e r que „des plis roulés sous
la véritable nappe** de charriage et non pas l'équivalent de cette «vraie
nappe' qui leur serait supérieure. Il ne faut pas oublier que
l'hypothèse de cette immense translation dont il ne reste pas le moindre
lambeau est basée uniquement sur un fait isolé: l'existence dans
les montagnes du massif de Prorel d'un «lambeau de poussée"
paraissant venir d'un point situé à l'Est de Briançon et dont la
présence pourrait du reste s'expliquer autrement (voir plus loin), car
la nature même des lambeaux de Prorel n'indique point une pro-
venance lointaine, et une de ces assises les plus caractéristiques
(brèche à Micaschistes du Flysch) se rencontrant dans des plis plus
occidentaux de l'éventail (Gros près Guillestre, etc.).
L'on peut se demander pourquoi, s'il a passé sur les Alpes
des masses si considérables venant de l'Est et capables de déformer
l'éventail alpin dans les proportions qu'admet M. T e r m i e r, ces
mêmes masses n'ont pas eu pour effet de modifier l'allure de santi-
clinaux situés à l'E. de Briançon, si régulièrement déversés vers l'Italie
et qui n'accusent aucune trace de .retroussement". Il est bien possible
que l'allure „ écrasée" du sommet de l'éventail si bien mise en évidence
par M. T e r m i e r, soit due, comme le pense ce dernier à des plis couchés,
aujourd'hui enlevés par l'érosion, sauf le petit lambeau de l'Eychauda-
Prorel. mais il n'y a pas lieu d'admettre que ces nappes aient été autre
chose que des trainages limités de même nature que les grand plis
couchés signalés en Suisse par M. Luge on ayant leurs racines dans
un voisinage relatif, et ni de supposer qu'ils datent d'une période
postérieure à ces derniers. On ne s'explique pas non plus ^) la prove-
nance de telles nappes émanées des zones les plus intérieures des Alpes,
ni la cause quiaurait déterminé leur translation vers l'Est, postérieurement
au plissement principal de l'axe alpin. Enfin M. Luge on a démontré,
dans son admirable travail synthétique, que ce sont les nappes «à racines
*) L'intervention de cen „ nappes" hypothétiques semble — malgré les
nombreux arguments par lesquels le fin connaisseur de la géologie alpine qu'est
M. Termier s'applique à justifier leur existence — procéder, inconsciemment
peut-être, d'une conception élevée à l'état d'axiome, c'est qu'il ne peut pas ne
pas y avoir eu do ces grands déplacements horizontaux „qui se seraient produits
périodiquement-* à la surface du globe. Or c'est là précisément ce qu'il faudrait
démontrer.
68*
460
internes" qui se sont formées les premières. Or l'hypothèse de
M. Termier — qui cependant parait inspiré par le désir d'accorder
les faits observés dans les Alpes françaises avec le mécanisme si lumineu-
sement reconstitué par notre confrère de Lausanne pour les Alpes Suisses
— fait arriver en dernier lieu, et après la formation de l'éventail et des
nappes briançonnaises, les „ vraies nappes" qu'il suppose émanées du
bord interne des Alpes.
11 n'est dès lors pas inutile, on le conçoit, d'examiner, en ce qui
concerne les Alpes delphino-provençales, quelle est celle de ces
conceptions que paraissent corroborer les faits observés
et dépouillés de la part d'hypothèses dont on lésa
entourés. Les lignes suivantes résument ce qui peut-être affirmé
à cet égard.
IL
n y a longtemps déjà que M. Heim et son école') ont mis
en évidence et rendues classiques la liaison d'origine et les transitions
qui rattachent entre eux les simples voûtes anticlinales, les plis iso-
clinaux et les plis-failles (failles inverses): nous avons nous-méme
montré 2) dans le cas très simple et très net de la montagne de Lure
comment le même effort de striction diversement accentué
le long d'une même ligne peut produire d'abord un simple bombement
anticlinal (E. de Lure), puis un pli déversé . un pli-faille et un
chevauchement (portion centrale de Lure). Il serait facile de citer
dans nos Alpes et principalement dans les chaînes subalpines bien
d'autres exemples du même genre; nous ne rappellerons qu'un des
plus connus, la ^faille de Voreppe", dans le massif de la Grande
Chartreuse, qui présente tous les intermédiaires entre un chevauche-
ment sans flanc inverse, un pli-faille (pli rompu) avec flanc inverse
conservé, et passe au Nord de la gorge du Froii et au S. du Vercors à
un anticlinal à allure normale •*).
Les plis-failles dérivés des anticlinaux sont devenus à leur tour
des , plans de glissemenf* (Encombres -Galibier. Charmont-Som, N.
de St. Pierre d'Entremont, etc.) qui, lorsqu'ils sont isochnaux et
répétés, donnent lieu à la s t r u c t u r e i m b r i q u é e (Schuppenstioiktur i,
MHeim.MechanismusderGebirgsbildunor, et surtout: HeimetdeMargerie.
Les Dislocations de l'écorce terrestre. (Die Dislokutionen der Erdrinde.) Zurich,
Wurster, 1888.
2) Kilian. Description de la montagne de Lure. Paris 1889. (Annales des
Se. Géol.) — Livret-guide Congr. géol. 1900. Exe. Xlllc, p. 0—7.
^) Kilian. Livret-guide Congr. géol. 1900. Exe. XlUa. V, aussi Kilian et
Mat te. Excurs. géol. Dauphiné (Trav. Lab. géol. Univ. Grenoble, t. VI).
461
bien connue par les lignes que lui a consacrées Ed. Suess (Autlitz,
tome I. p. 149), et deviennent, lorsqu'ils se rapprochent de l'horizontale,
des „plans de charriage" isolant entre eux des , nappes de recouvre-
ment" ou «écailles**. Les nappes de charriage passent, en effet, toujours
dans nos Alpes (lorsqu'on les suit dans la direction voulue) à des plis
normaux ou à la structure imbriquée isoclinale. C'est ce que l'on observe
avec évidence pour les nappes du Briançonnais, lorsqu'on étudie leur con-
tinuation au Nord de la Guisane ^) ou vers le col de Larche, et pour
les nappes de l'Ubaye, lorsqu'on les suit à l'E. du Mercantour et vers
le Col de Tende.
On est en droit d'affirmer, par conséquent, que l'on connaît
actuellement des passages graduels conduisant du pli
anticlinal normal au pli- faille et à la structure imbriquée
et de cette dernière aux lames de charriage les mieux
caractéri sées.
Cette constatation nous mène logiquement à l'importante con-
clusion suivante : le charriage a suivi et non précédé Teffort
initial de plissement.
Nous savons du reste -) que la forme de dislocations qui correspond
à la j)hase de plissement minimum (initiale) est la forme en dômes
et en cuvettes s y n c 1 i n a 1 e s. C'est cette forme qu'ont produite les
efforts prénummulitiques dans les Basses-Alpes^ et le Dévoluy *), c'est
elle que montrent les suillies antétriasiques des environs de la Mure
(Isère "^l, c'est elle encore qu'ont produite sur le pourtour des Alpes
(Montfort-) (Basses-Alpes) environs de Moiitélimar*») et sur les plateaux
du Jura (Avoudrey*^) les derniers échos affaiblis de la striction alpine.
Les phénomènes de charriage ne peuvent donc pas être considérés
comme ayent précédé le plissement, ni comme une phase préliminaire
nécessaire de ce plissement, quisque dans un grand nombre de cas
il est possible de prouver que les plissement proprement dits n'ont
fait que compliquer et accentuer des dômes et des brachyanticlinaux
résultant d'une première déformation, phase initiale laquelle n'a rien
qui rappelle, même de loin, les charriages et les recouvrements.
') K i 1 i a n. Livret-Guide. Congrès géol. de 1 900 ; Exe. X lll a, p. 26. T e rin i e r.
Bull. Soc. géol. de France, 4»ne gérie, tome 2, p. 41 G.
*'i Kilian. Le brachyanticlinal de Montfort. (Bull. Soc. géol. de France,
3inc série, tome XXV .. 491.) 1897.
^) D'après M. Ph. Zûrchei (environs de Castellane). (Bull. Serv. Carte géoL)
*) D'après M. Pien-e Lory.
*) id.
*) D'après M. V. Paquior.
"} D'après nos propres observations.
462
On peut affirmer par contre que cette phase préliminaire de
bossellement a parfois été suivie postérieurement de plusieurs
efforts de striction. II en est ainsi dans le bassin de la Durance:
la disposition des plis couchés r u p 1 o y é s sur eux-mêmes (aux
environs de Guillestre par exemple) montre en effet jusqu'à Tévidence
qu'il y a eu dans la zone du Briançonnais deux phases de plissement
successives: la première et la plus intense a produit de grands plis
couchés qui se sont déroulés, escaladés et empilés en laminant leur
flanc inverse; la seconde a onilulé et m6me plissé le système ainsi
produit. Néanmoins, ces deux derniers efforts, tous deux postoligocènes,
appartiennent à la même grande phase des plissements alpins propre-
ment dits, dont ils doivent être considérés conmie de simples épisodes ^).
On verra la suite que l'influence de massifs anciens pré*
existants et déjà plissés (hercyniens) sur le développement, l'ampleur et
la destruction par Terosion des plis couchés et des charriages pandt
avoir été très importante.
III.
La répartition de ces diverses formes de dislocations et,
notamment, celle des nappes de charriage, des „ écailles" et des plis
couchés dans les Alpes delphino-proven cales est très in-
structive.
Sans avoir à aucunement nous prononcer ici, malgré tout ce qu'a
d'ingénieux, de sérieusement étudié et de vraisemblable l'exposé du
génial professeur de Lausanne sur les détails d'agencement des systèmes
de plis couchés imaginés par M. Luge on pour rendre compte de la
structure des Alpes suisses, nous ne retiendrons pour le moment que le
fait incontestable du développement grandiose qu'atteignent dans ce
pays de grands plis couchés „s'escaladant" les uns les autres et
réalisant ainsi une disposition qu'on pourrait appeler avec MM. Luge on
et H e i m un ^s u r c h e v a u c h e m e n t •* (Uberiiberschiebung).
^) U est curieux de remarquer que daus les Alpes de la Haute Provence
la structure imbriquée de la .Zone du Gapençais" et les charriages de TCTbaye-
Embrunais sont manifestement postérieurs, non seulement aux dôcnos prénum-
mulitiques, mais encore, aux plis E— 0 des régions subalpines i^St. Genièz i d*âffe
antéoiigocène (E. Haug) et même à certains plis postérieurs au Miocène inférieur
qu'ils ont recoupés. Ils résulte de cette const.itation que les phases de striction
du plissement ^alpin** ont été multiples, successives et se sont continués jusqu'à
une éi>oquH relativement récente (Pliocène?). Les éléments lithologiques (g-aletsi
contenus dans les conglomérats oli<,'Ocènes i Hnsses-Alpes) etc.; montrent du reste
nettement quel existait dès l'Eocène supérieure des saillies anticlinal es faisant
affleurer le Granité et le Trias des zones alpines.
463
Il convient de considérer désormais comme un fait capital pour
la sti-ucture des Alpes helvétiques, l'existence de ces nappes, provenant
de racines externes et internes, diversement reployées et étirées, et
Tabsence — en dehors d'elles — de toute nappe de charriage
qui ne puisse être ramenée à des plis couchés ou qui soit
antérieure au plissement alpin. Ce régime, qui comprend le Chablais
et le Faucigny, s'étend vers le SO jusqu'à la vallée de l'Arve et la
dépasse même notablement.
Les beaux travaux de MM. Marcel Bertrand et E. Ritter
sur l'extrémité méridionale du massif du Mont Blanc ont fait voir en
effet, que le développement des grands plis couchés se poursuit dans
les Alpes françaises; les racines en sont situées en arrière de la zone
Aiguilles Rouges-Belledonne jusque vers Beaufort. A ces plis couchés
se rattachent les lambeaux du Chart-du-Beurre, du Crest-Volant, etc.,
étudiés par M. Ritter. Dans les zones externes, les lambeaux exo-
tiques des Annes et de Sulens témoignent également d'un charriage,
mais peuvent être très plausiblement attribués à des plis couchés dont
les racines isoclinales aujourd'hui „ décapitées" seraient à rechercher
dans la zone à structure imbriquée qui s'étend au N-0 de Moutiers
en Tarentaise et continue vers le col de lu Seigne la zone des Aiguilles
d'Arves et du Briançonnais.
Cependant, au Sud d'une ligne Bourg-St.-Maurice-Albertville-
Annecy, on n'a signalé, malgré les explorations détaillées dont ces
régions ont fait l'objet, aucune dislocation qui témoigne de
grands charriages et de déplacements horizontaux comparables aux
nappes (plis couchés) de la Suisse, du Chablais et du Mont Joly, et ce n'est
que dans le bassin de la Durance que réapparaissent, avec le ^Flysch
charrié** de l'Embrunais, les ^écailles" du Briançonnais et les „recouvre-
ments" de l'Ubaye, la trace de phénomènes analogues. Il est intér-
essant d'examiner de près ces différentes régions
A. Entre une ligne transversale aux Alpes reliant la Vanoise et
le Mt. Jovet à Albertville et Rumilly et une autre ligne également
transversale reliant le Monétier-de-Briançon à la Mure et Valence, il
faut signaler l'absence complète des phénomènes de charriages.
Dans les chaînes externes (subalpines; de cette section les dislo-
cations les plus énergiques sont de simples plis -failles (Beauges,
Chartreuse, Vercors), dont certaines, comme celles du massif de la
Chartreuse, sont notablement inclinées sur l'horizon et constituent de
véritables chevauchements. Certains de ces accidents sont dirigés vers
l'intérieur de la chaîne^) (bord E. du Vercors; environs de Varces, de
^) Recherches de MM. Kilian et P. Lory.
464
Moiiteynard et de la Motte-les-Bains [Isère]), mais on ne relève dans ces
régions aucune trace de charriages proprement dits ni de plis à longs
cheminements. Il est intéressant de faire ressortir que ce régime coïncide
avec Texistence, à TE. des chaînes subalpines, des massifs cristal-
lins de Belledonne et des Grandes Rousses, qui semblent bien, comme
l'admet aussi M. Terni ier, avoir opposé à la propagation de la poussée
E. 0. une résistance efficace.
11 convient également de faire remarquer que, du reste, le carac-
tère détritique et la nature lithologique des éléments dont se composent
certains déï)ôts tertiaires subal])ins (conglomérats éocènes et oligocènes
de Barrème, conglomérats miocènes du Bas-Dauphiné, etc.) sufBsent
à convaincre les plus sceptiques de hi nature autochtone de ces chaînes;
le développement harmonieux des faciès des dépôts mésozoïques ')
dans tout le Sud-Est de la France exclut également toute velléité de
considérer comme exotiques aucune des portions de nos chaînes sub-
alpines du Dauphiné et de la Haute Provence -), La nature autoch-
tone des chaînes subalpines dauphinoises est encore péremptoirement
prouvée par la liaison évidente des leurs couches tertiaires (Sables
éocénes, oligocène saumiitre et mollasses miocènes) avec ceux de la
vallée du Rhône et aussi par le passage du Tithonique supérieur sub-
alpin au Pur])eckien, à la Cluse de Chaille (Savoie).
Sur le ])ord externe de la chaîne cristalline de Belledonne, les
étirements sont nombreux, il est vrai (d'après M. P. Lory), mais on
n'v constate aucune trace de charriajxe horizontal.
Dans les zones plus internes de la section considérée, les plis-
^) On n'iK'cordo «généralement (]ue trop piui d'importance aux ai*^unient8
tirés de cet ordre do considénitions. 11 nous semble cependant qu'elles constituent
un critérium précieux pour contrôler les hypothèses souvent trop hardies aux-
quelles peut conduire la pratique t r o p e x c 1 u s i v e de la tectonique. La tectonique,
qui n'existerait pas .sans la stratigraphie, ne peut en eft'et, se passer de ce
contrôle; aussi nous semble-t-il étrange de voir M. liUgeon (loc. cit. p. 727)
écrire ces lignes «juelque peu paradoxales: ,Les faits tectoniques surtout ont fait ma
conviction, tant leur valeur est supérieure aux arguments stratigraphiquen*, alors
que le même auteur reconnait avec raison (juchpies pages plus loin la haute
portée des considérations de faciès émises par M. II a u g au sujet des Préalpes
et des Hautes Alpes calcaires suisses.
Ce sont des arguments de cM'.tte nature qui nous empêchent d'admettre,
pour la Provence, l'existence d'une nap]>e de charriage unique de provenance:
lointaine.
■-) Les beaux travaux de M. Haug sur révolution du géosynclinal mé«o-
zoïque des Alpes deIphino-j)rovenvftles, pendant l»'s époques liasique, medio- et
supra jurassique, ceux de M. Paquier pour le Crétacé en constituent une démon-
stration éclatante.
465
failles, la structure isoclinale et imbriquée ^) (environs de Moutiers en
Tarentaise, région du Grand-Galibier) sont nettement prononcés; des plis
très déversés existent dans le massif du Pelvoux (d'après M. Termier),
des paquets repliés et étirés existent au sommet du Mont Jovet
(M. Bertrand), mais, malgré la forte présomption qu'entraine la
présence de faisceaux isoclinaux imbriqués, racines possibles de plis
couchés importants, nulle part nous n'avons à signaler de
nappes de charriage ou de plis couchés à long cheminement qui
aients échappé à l'action de Térosion et nous aient été conservés.
1i, Il en est autrement au Sud de Belledonne et surtout au Sud
du Massif du Pelvoux au Midi d'une ligne Monétier-de-Briançon — la
Mure — Valence; nous voyons ici apparaître les traces indiscutables des
dislocations les plus intenses.
Si nous considérons d'abord les chaînes externes de ce tronçon
méridional de nos Alpes, ce n'est que dans les régions de ces
chaînes les plus éloignées de l'axe alpin, c'est-à-dire dans le Diois
occidental et la chaîne Ventoux-Lure que se rencontrent exceptio-
nellement des plis-failles et des chevauchements dirigés vers le N.
(Lure) ou vers l'O. (Montagne d'Angèle). Nous constatons avec
netteté en outre que la structure imbriquée (en écailles) atteint, dans
la portion orientale de ces chaînes externes, son maximum d'intensité
dans la région (zone du Gapen(,aisj qui est située en avant de l'inter-
valle que laissent entre eux les massifs du Pelvoux et du Mercantour:
en effet, si du Diois occidental, nous nous rapprochons des Grandes
Alpes, nous sommes frappés du fait que tous les accidents sont
déversés vers l'O. Nous voyons se dessiner d'abord, dans le Diois
oriental, sur les limites du Beauchuine, la ligne de chevauche-
mentde Bonneval d'âge postoligocène, décrite par M. Paquier,
à laquelle font suite au S-E les „Ecailles" répétées du Gapençais,
dont nous devons la connaissance à M. H au g-). Ce régime spécial
se poursuit au S-E par les environs de Castellane et de Soleilhas,
^) 11 importe de remarquer avec M Luge on que rien n'empêche dans
beaucoup de cas, de voir dans ces régions isoclinales et imbriquées les racines
relativement droites et pour ainsi dire ^décapitées** d'une série de plis couchés
dont la portion charriée aurait totalement disparu par l'effet de l'érosion. (Lugeon,
loc. cit. p. 817.) — Cela paraît être le cas notamment pour la zone isoclinale
qui s'étend du Col de la Seigne et du Petit St. Bernard à Moutiers et au Galibier,
et en général en arrière des massifs cristallins qui avaient du motiver un relèvement
notable des nappes charriées, lorsque celles-ci existaient.
-) Ces écailles, très inclinées sur l'horizon, n'ont pas le caractère rigoureu-
sement isoclinal qui distingue les , racines* de plis couchés; en outre, elles portent
la trace de plia E— 0 antérieurs (d'après E. H au g).
59
466
faisant le tour de l'aire synclinale du Haut-Verdon et de la Haute
Bléono à allures plus tranquilles qu'accidentent quelques dômes
infracrétacés (Allos) ou supra] urassiques (Bouchier ^). Ajoutons que dans
une zone plus extérieure encore, dans ce qu'on a appelé récemment
les „Préalpes maritimes", c'est-à-dire dans la portion des chaînes sub-
alpines qui font face aux Maures et à l'Estérel, on voit se développer
des dislocations analogues: structure imbriquée, plis déversés vers le
S., dont MM. Ziircher et Guébhard ont étudié l'allure et dont
ce dernier a fait connaître avec une louable minutie les moindres
accidents de détail. Il semble qu'il y ait là l'ébauche avortée
de la formation de plis couchés vers le S , et cette structure parti-
culière doit sans doute sa cause à l'existence rapprochée (au S.-S.-E)
des massifs résistants anciens des Maures et de l'Estérel.
Considérons maintenant les chaînes internes situées au Sud
du Monétier-de-Briançon :
„L' „ enracinement * de la portion axiale de la zone 2) du Brian-
connais, outre qu'il ressort avec évidence malgré Texistence d'impor-
tants refoulements vers TOuest, de la continuation de cette zone
vers le Nord et de l'apparition constante, dans la partie méri-
dionale, de larges anticlinaux de quartzites (La Blachière [Ubaye],
E du Veyer [Queyras] dans sa zone médiane, apparaît comme irréfu-
table par suite de l'existence manifeste de charnières anticlinales
tournées vers l'extérieur, de part et d'autre de cet axe (cette dis-
position est bien visible entre Vars et Abri es), et par suite aussi de
la distribution des faciès passant graduellement à l'E. comme à
l'O. à ceux, si différents dans leur ensemble, des zones voisines.
La partie occidentale de cette zone du Briançounais, qui a été
distinguée par M. Haug sous le nom de „sous-zone des Aiguilles
d'Arves" et que M. Termier appelle „zone du Flysch", est parti-
culièrement intéressante au S. de la Guisane. Bien que chevauchée par
les „ écailles" (plis couchés) de Vallouise et de Guillestre, comme elle
l'est plus au Nord par les plis imbriqués du Gaiibier et comme elle
chevauche elle-même les „terres noires" jurassiques de l'Embrunais, cette
bande synclinale de dépôts éogènes quoique certainement chevauchée à TE.
par des plis plus intérieurs et se poursuivant sous ces derniers assez loin
vers l'Est, ne nous paraît pas cependant devoir se prolonger souter-
rainement sous les Alpes Briançonnaises jusqu'à l'aplomb de Briançon.
•) W. Kilian. C. R. Ac. des Se. et Feuille Digne (^E.) de Carte geol.
détaillée de la France (1 :8(>.i.0!i).
■'') Cette dénomination a été créée en 1892 par M. D iener.
467
comme le pense M. Termier^). En effet, immédiatement au Nord du
Briançonnais, cette bande affecte le caractère d'un simple synclinal en
V déverse vers TO., dont les bords ne présentent aucune trace de
charriage (St.-Julien-de-Maurienne) ; il se poursuit ainsi en diminuant
de profondeur (Crève-Téte près Moutiers) jusqu'en Tarentaise où il se
décompose au N. de Moutiers en plusieurs petits synclinaux
en V séparés par des anticlinaux de roches mésozoïques (environs de
Roselend).
Mais une continuité manifeste, et que nul ne peut nier
rattache, dans le sens transversal aux plis, les masses de Flysch
charrié de TEmbrunais et de l'Ubaye aux nappes décrites près de
Vallouise par M. T e r m i e r et ces dernières au Flysch isoclinal à
structure imbriquée du Galibier, qui lui-même se continue indiscu-
tablement par les dépôts éogènes des Aiguilles d'Arves, de St-Julien-
en-Maurienne, du Cheval-Noir et de la Tarentaise, ces derniers se révélant
comme de simples replis synclinaux nullement charriés.
Au Sud-Est les masses de recouvrement de TUbaye semblent
également s'incurver et passer, à l'E. du Massif cristallin du Mercan-
tour, à un ensemble isoclinal déversé vers le S. à structure imbriquée
(Col de Tende)-) analogue à celui du Galibier.
Ainsi dans les zones alpines internes, nous voyons avec netteté,
au S. de la Guisane, le faisceau isoclinal imbriqué du Galibier dérivant
lui-même des plis normaux du Massif des Encombres, se transformer
graduellement (Col de TEychauda) en une série de plis couchés (nappes)
à long cheminement, s'avançant et s'empilant vers l'Ouest dont les
plus internes sont les „Ecailles" décrites par M. Termier entre
Briançon et Vallouise et dont la plus extérieure constitue la base du
«Flysch charrié" décrit par M. H au g. Ces charriages ont leur plus
grande ampleur dans l'Embrunais et dans la région de l'Ubaye (MM.
M. Kilian et H au g) ainsi ^) que dans les Montagnes comprises entre
Guillestre, Vars, Escreins et le Col dos Ayes (M. Kilian); au SE,
dans la Haute Ubaye, les plus internes passent à des plis normaux ;
^) Nous avons publié (Asaoc. fr. pour l'Avanc des Se. Congrès de Boulogne,
un profil schématique de lu zone du Briançonnais — qu'il est intéressant de comparer
avec les coupes réelles éditées depuis lors — et où nous figurons bien le prolongement
vers TE. de ce synclinal sous les plis-couchés du Briançonnais sans toutefois le
pousser jusque sous le Houiller de Briançon.
'^) Voir la coupe qu'ont donnée de cette région MM. Franchi et B a 1 d a c c i.
(Boll. del R. Comitato geol. 19^0, Nr. 1.)
^} Où ils ne dépassent pas vers le S — 0 et le S. une ligne jalonnée par les
localités de Savines, Pontis, Ubaye, le Lavercq, Sestrières, Talon, le Col de
Granges-Communes.
59*
468
les plus externes existent encore à Argentera (Italie), mais ils vont
en s'attënuant vers le S-E et cette atténuation coïncide avec
l'apparition du massif cristallin du Mercantour.
On voit donc nettement que ces déplacements horizontaux atteig-
nent dans Tetat actuel de leur conservation, leur maximum comme Tont
montré nos travaux et ceux de M. H au g dans TintervuUe compris entre
les massifs du Mercantour et du Pelvoux et à ce maximum ^) correspond
vraisemblablement un charriage qui ne dépasse pas trente ou quarante
kilomètres.
Le rapide examen que nous venons de faire de la répartition des
charriages et de la structure imbriquée dans les Alpes delphino-pro-
vençales, entre TArc et l'Ubaye, nous a amené à constater Tinfluence
manifeste que semblent avoir eue sur leur développement (ou tout au
moins, dans certains cas, sur leur conservation au dessous du niveau
atteint par la dénudation) la présence ou ra])sonce des massifs centraux
cristallins déjà anciennement plissés par les efforts hercyniens et repris,
après une immersion souvent très longue, par les plissements alpins ;
cela est particulièrement net pour le massif do Bellcdonne, extérieurement
auquel les accidents font totalement défaut et qui constitue un bon exemple
de cette résistance du „Vorland" h la propagation de la striction; cela
semble également évident pour le Pelvoux et le Mercantour dans l'inter-
valle desquels nous voyons les faisceaux imbriqués de la zone du Brian-
çonnais se coucher et se transformer en de vastes charriages et la
structure imbriciuée du s u 1) s t r a t u m se poursuivre vers l'Ouest jusqu'à
Digne et Castellane.
11 semble que ces massifs auxquels les plissements antéhouillers
avaient donné préalablement une plasticité moins grande aient fait
obstacle à la propagation et au développement du charriage et des
plis que M. Terni ier désigne si justement par le terme de „plis à
long cheminement'* . Ainsi se manifeste clairement l'i n fl u e n c e des
noyaux hercyniens contenus dans certains faisceaux à axe suré-
levé des plis alpins sur la structure définitive des Alpes françîiises.
Cependant certains de ces massifs hei cyniens. conmie le Pelvoux, tout
en formant obstacle au cheminement des nappes plus intérieures, ont été
eux-mêmes energiquenient plissés à l'époque des mouvements alpins;
rincurvation brusque de quelques unes de leurs têtes anticlinales,
signalée par M. Terniier, peut faire supposer qu'ils ont eux-mêmes
été „ escaladés" par de grands plis couchés })ro venant probablement
^) La disparition successive des nai)pos vers le Sud Est est particulièrement
nette entre Escreins, Vars. Maurin et Larche.
469
des zones voisines du Flysch et du Briançonnais, et qui les ont
déversés, vers T Ouest. ; •
Dans les régions où un abaissement des plis des massifs
cristallins correspond à la disparition („énnoyage") nioînentanée de ces
derniers, les nappes charriées se sont déroulées dans des régions
déprimées ou elles ont été généralement, au moins partiellement,
épargnées par l'érosion et c'est dans ces points privilégiés
q u'i 1 convient d'e n r e c li e r c h e r les vestiges. C'est le
cas, par exemple, pour les lambeaux des Année et de Sulens qui
sont situés en avant d'une sorte de dépression transversale corres-
pondant à Tenu oy âge du Mont-Blanc et à la saillie encore
très faible de la zone Mégève— Belledonne qui, plus au S. où elle a
plus d'importance, a formé obstacle à la propagation des nappes. C'est
également le cas pour les masses charriées de TEmbrunais et de
rUbaye entre le Pelvoux et le Mercajitour, soit que le cheminement
des plis ait été plus grand dansces intervalles où aucun
noyau hercynien résistant ne gênait leur développement, soit que
l'érosion ait été moins forte dans ces portions déprimées de la chaîne
et y ait laissé substistuer ce qu'elle enlevait ailleurs. Les faits observés
par MM. Haug et P. Lory sur le bord méridional du Pelvoux et
qui accusent une forte inflexion (vers le NE.) en arc de cercle du bord
de la masse charriée nous font toutefois incliner vers la première de
ces hypothèses.
Le rôle passif des massifs hercyniens a été également constaté en
Suisse par M. Luge on. à la géniale sagacité duquel il ne pouvait
échapper (loc cit. p. 81o); il avait, du reste, déjà frappé M, Baltz^r.
IV.
Nous croyons, avec M. Luge on, que les Alpes françaises ne
possèdent plus que des témoins isolés de l'ancien manteau de nappes
charriées iplis couchés) qui les recouvrait, mais il semble bien, d'après
certains indices, que ce manteau n'y possédait ni la complexité ni
l'importance qu'il atteignait dans les Alpes suisses et surtout à l'E.
du Khin. Il est utile, en outre pour éviter des malentendus et faciliter la
compréhension de ce qui suit de rappeler que pour nous, comme pour
notre collègue suisse, chacune des ces „ nappes" peut comprendre,
comme celles de la Suisse, plusieurs écailles ou plis couchés.
Examinons maintenant les rapports qui existent entre les „ nappes"
reconstituées, par notre ami de Lausanne et les éléments tectoniques
des Alpes savoyardes et delphino-provençales :
470
A. Les nappes du Mont Joly font partie de ce que M. Luge on
appelle les nappes „à racines externes" ; il semble inutile de discuter
cette assimilation qui paraît définitivement établie. Il s'en suit que les
plis isoclinaux de la bande Beaufort-Petit-Cœur-Col de la Madeleine-
Grandes-Rousses qui continuent au Sud le fuisceau du Mont-Joly, sont
l'homologue et la continuation des racines des plus extérieures des
^nappes à racines externes" (Nappes de Mordes, des Diablerets, des
Hautes Alpes vaudoises et bernoises etc. . . .) de M. Luge on, mais
aucun lambeau situé à l'O. ne permet d'affirmer que ces racines
correspondaient, au S. d'Albertville, à des ^nappes à long chemine-
ment" comme d'ailleurs aucun fait n'autorise à prétendre le contraire ^).
Ji. La zone plus interne, imbriquée et isoclinale à affleurements
éogènes : Chapieux-Cormet d'Arèches-Crève Téte-Niélard-Montri cher-
Aiguilles d'Arves, suite de la portion externe de la zone du val Ferret,
est reliée au S. par une incontestable continuité (v. plus haut) aux
recouvrements des environs d'Em])run. Les lames et le Flysch charrié
de l'Embrunais et de TUbaye sont donc l'homologue et la continuation
probable des nappes glaronnaises rangées également dans les nappes
,à racines externes".
C, La zone plus interne encore, qui comprend le Petit-St. Bernard,
TamygdaloYde de Montfoi-t, le Mont Jovet, le Galibier et les „ nappes
briançonnaises" ainsi que les plis situés à TE. de Guillestre, est elle-
même extérieure à la zone des Schistes lustrés et aux plis couchés
du Simplou et du Mont Hose : il en résulte que les charriages qui en
émanent correspondent, en Suisse, à la zone interne desPréalpes,
qui dériverait en partie de la portion E. de la zone du val Ferret ou de
la bande houillère qui lui succède à TE. et que M. Luge on considère
encore comme taisant partie des nappes „à mcines externes** ^).
1>. Quant aux grands plis couchés de la zone du Simplon, ils ne
seraient représentés en France que par la 4'"*' écaille de M. Termier
et par le Lias du Mont-Jovet.
Les plis et nappes à „ r a c i n e s internes** (nappe des Préalpes
médianes, nappe des brèches et du Hhaeticon) de M. Luge on, ne
*) Quant aux ^Klippes** des Annes et de Sulens que M. Lugeon assimile
aux nappes ^à racines internes-* (Prt^nlpes médianes), elles paraissent bien plutôt
correspondre aux Préalpes internes: c'est à dire ta des plis encore rangés dans
les Nappes à racines externes.
•) C'est dans cette bande qu'il conviendrait de rechercher, à notre avis les
racines des ^Klippes-' de Sulens et des Annes si bien décrites par Maillard pnis
par MM. Haug, Lugeon et Ch. S a ras in.
471
paraissent donc pas exister dans les Alpes delphino-proven cales; notre
éminent confrère suisse semble avoir démontré que leur origine se
placerait au S. du massif du Mont Rose et un peu au N. de la zone
d'amphibolites d'Ivrée, c'est à dire dans une bande intérieure à la
zone des Schistes lustrés et qui n'est plus représentée, au S. de la
ligne Modane-Turin, que par les montagnes qui bordent la plaine
piémontaise (Torre Pellice, Orta) et qui ne semblent pas avoir le caractère
de ^racines" M. Termier, dans sa brillante conception, suppose, il
est vrai, l'existence de ces nappes, mais nous croyons avoir montré
tout ce que cette reconstitution a d'hypothétique. 11 n'y a du reste,
pensons nous, aucune raison pour que le nombre des plis charriés
reste le même du Rhaeticon à la Durance, M. Luge on ayant fait
ressortir d'une façon magistrale que ces accidents sont sujets à dis-
paraître et à se «relayer". Leur nombre, leur amplitude et leur niveau
(elles paraissent s'enfoncer de plus en plus à l'E. du Rhin) varient
considérablement de la Suisse occidentale au Vorarlberg et au Rhaeticon ;
nous ne voyons pas pourquoi une variation analogue mais inverse ne
se produirait pas de la Suisse à la Durance et à la Méditerranée.
V.
D'autres conclusions découlent de ce qui précède :
Rien ne permet, dans ce que nous connaissons des Alpes occiden-
tales, de considérer les phénomènes de charriage comme produits par
un processus distinct et indépendant du plissement; nulle part ces
phénomènes n'ont précédé la phase principale du ridement, bieji
que parfois (Guillestre, Ubaye) ils aient été certainement suivis et
compliqués de plissements ultérieurs. M. Luge on abandonne du reste
catégoriquement, dans son dernier et important travail p. 724 et p. 775),
la conception de -grands plissements- faisant des charriages un phénomène
spécial, et c'est avec une vive satisfaction que nous le voyons tirer de ses
ingénieuses observations la conclusion que nous en avons déduite nous-
méme dans une communication faite en septembre 1901 à Thonon
devant la Société géologique de France, à savoir que ces accidents
rentrent dans les résultats normaux de la contraction tangentielle et
des efforts de plissement.
Cette proposition ne paraît pas devoir être limitée aux Alpes
delphino-provençales: nous croyons que nulle part dans les Alpes les
charriages ne peuvent être séparés des manifestations classiques des
efforts de plissement; ils ne sont, à notre avis, qu'une forme extrême
des plis couchés et doivent être considérés comme le terme ultime
des dislocations engendrées par la striction orogénique ; rien n'autorise
472
à les séjiarer des diverses formes du plissement auxquelles ils se
rattachjent par des intermédiaires, et dont ils ant tous les caractères.
Nous avons vu, m\ effet, que même le Flysch charrié de rEinbrunais
avec sôs nombreuses intercalations anliclînales reployé es se rattache,
lorsqu'on le suit vers le N-E sur le bord S. et S-0 du massif du Pel-
voux, à un faisceau de plis imbriqués (Eychauda, Galibier), dont le
flanc occidental montre des brèches éogènes (Lautaret) contenant des
débris des schistes cristallins sur lesquels il s'appuie^) et attestant
ainsi leur liaison intime avec le substratum autochtone.
' Les lames ou écailles dérivées des plis couchés s'empilent
„s'escaladent" fréquemment, suivant l'heureuse expression de M,
Lugeon et viennent „défe rie r" comme des vagues sur les zones
plus extérieures ; elles présentent une série d' accidents accessoires
tels que disparition locale et étirement du flanc inverse, ,,nourissag'e*
des-^harnières^-), disparition locale du noyau anticlinal étiré en „ cha-
pelet** et réduit temporairement à une simple „ cicatrice" (Région de
rUbaye ; Kil ian et H au g). Mais ce ne sont là que des faits secon-
daires iqui n'enlèvent rien à la netteté avec laquelle se présentent dans
leur ensemble les phénomènes dont nous venons de tenter le grou-
pement synthétique
Les cas indiscutables de charriages dans les Alpes delphino-
provençales se réduisent donc à des déplacements horizontîiux qui ne
dépassent pas, entre Gap et Châteauroux, une trentaine de kilo-
mètres au maximum-^. Ces charriages sont accompagnés dans leur
„Vorland'* d'une structure isoclinale accentuée avec imbrication fréquente
des plis (Région entre Gap et Digne).
Au S-E et au N-E ils passent eux-mêmes à de simples faisceaux
isoclinaux également imbriqués, qui se résolvent à leur tour en plis
normaux. -
Tous, ces plis couchés ne sont, à tout prendre, que des acci-
dents ^) plus ou moins importants dans le côlé externe du même
bourrelet alpin témoignant de l'intensité très grande d'une poussée
unique dirigée vers le bord subalpin. Aucun d'eux n'émane,
^) Ce fait est admis également par M. Termier.
-) Observées par M. H au g et par moi. La région frontale des plis
couchés supérieurs de l'Ubaye accuse en effet, au Morgon, une grande compli-
cation, jointe à une épaisseur des couches sensiblement supérieure à celle qu'elles
montrent dans le voisinage de leurs racines.
^) En Sui^sse, M, Luge on, estime à 79 90 kilomètres la distance qui
sépare les plus importantes de ces nappes frontales de leurs racines.
*) Qui ont pu se produire partiellement en profondeur, ainsi que Tont fait
voir MM, M. Bertrand et Luge on.
473
en ce qui concerne notre région, du côté interne') de ce bourrelet
alpin 2) (versant italien des Alpes).
Remarquons également que tous ces charriages sont dirigés
vers rOuest, le S-0 et le N-0, c'est-à-dire vers la région externe
(périphérique) de Tare alpin.
Ce n'est que dans certaines parties des chaînes externes (0. de
Belledonne,' 0. du Diois) occupant une situation particulière à Tabri
d'importants massifs hercyniens, et éloignées de la région axiale
de nos Alpes affectée par ces charriages, dans ce que M. Termier
a appelé très heureusement la ^région des plis hésitants'*, que se
rencontrent des plis-failles et des plis déversés vers TE. ou le N-E.
VI.
Ces considérations nous amènent à la conception suivante:
Malgi'é ce qu'a d'infiniment séduisant, de logique et de grandiose
la récente théorie de M. T e r m i e r, il semble que la présence de sa
„ quatrième écaille" 3), comme celle des paquets de Lias plissé du Mont
Jovet-*), au sommet de l'éventail axial alpin puisse s'expliquer assez
naturellement sans l'intervention d'une phase de très grand charriage
absolument hypothétique, qui serait survenue après la constitution de
r éventail alpin et des plis couchés du Briançonnais. Il suffit pour cela
d'admettre que les plis de cette région étaient primitivement tous
déversés vers l'Ouest (y compris la 4"^^ Ecaille et le Lias du Mt. Jovet)
et que la formation — à l'E. d'une zone considérée aujourd'hui comme
axiale — de plis déversés vers l'Italie (E. de Briançon) s'est produite
postérieurement sous l'eifet d'une autre cause (affaissement
ou décompression du bord interne des Alpes) par suite de la formation
de „p 1 i s en retour", mécanisme désigné depuis longtemps par
M. Heim sous le nom de „RUckfaltung". L'érosion ultérieure aurait
*) La 4«ïc écaille elle même ne peut provenir, comme l'indiquent les faciès
des terrains qui la composent que d'un point peu éloigné de Briançon, comme
le pense aussi M. Termier. On verra plus loin comment nous en expliquons
l'origine.
'-^j Assurément l'érosion a fait disparaître un certain nombre de ces nappes,
mais nous avons montré plus haut combien il faudrait mêler l'hypothèse aux faits
connus pour admettre, dans notre région l'existence de plis à racines internes
qui seraient aujourd'hui complètement détruits.
•') „ Aucune théorie**, a écrit récemment ce savant, ^n'est recevable pour
rexplication de la structure du Briançonnais si elle ne rend compte de l'origine
de la (quatrième écaille."
*) Décrits par M. Marcel Bertrand.
60
474
alors isolé la 4"^*^ écaille de sa racine, déformée et déversée vers 1*E.
par ces plissements, en somme secondaires et postérieurs à la
striction principale.
Cette hypothèse nouvelle, outre qu'elle explique Tabsence, dans
les plis de la zone du Piémont '), de charriages dirigés vers TE. et
la prédominance remarquable et exclusive, dans toute la chaîne, des
accidents poussés et charriés vers le bord externe de l'arc alpin ^,
pourrait peut être un jour s'accorder avec une explication du régime
spécial (déjà signalé par M. Suess) qu'aifectent les dislocations dans
les zones calcaires (Dinarides) du bord intérieur (périadriatique) des
Alpes orientales où se montrent des effondrements et des coulées
éruptives et où dominent les plis relativement simples et les failles
dénotant une striction bien moindre que celle qui a produit les zones
centrale et externe des Alpes, avec leurs charriages et leurs recouvre-
ments. Par elle, on comprend également pourquoi aucun des plis déversai
vers l'Italie ne montre le retroussement vei*s TO. et la déformation qui
semblerait cependant nécessairement devoir exister dans Thypothèse de
M. Termier.
Enfin elle écarte la difficulté qu'il y aurait à comprendre nettement
la raison déterminante des transports vers TE., après le plissement
alpin, de nappes aussi considérables que celles que suppose M. Termier
et dont l'existence elle-même n'a été imaginée par ce savant que pour
expliquer les déformations et le déversement vers l'Ouest des plis autoch-
tones de l'éventail alpin et du Pelvoux.
En résumé, nous voyons dans la structure si complexe des Alpes
delphino-provenyales la trace des phénomènes suivants tous postérieurs
aux phases de bossellement et de plissement anténummulitiques et
antémiocenes :
I a. Formation de grands plis imbriqués et couchés vers Te x-
térieur de la chaîne, accompagnés, notamment entre les massifs
du Pelvoux et du Mercantour, de „surchevauchenients" et de nombreux
charriages et ayant déterminé dans leur „Vorland" une structure
imbriquée très nette dirigée dans le même sens (zone du Gapençais).
Ib. Nouvelle phase de striction produisant le reploiement
de ce plis couchés et des nappes qui en dérivent (Montagnes entre
*) M. Termier a très justement fait remarquer (Bull. Soc. géol. 4>nc série,
tome II) le contraste frappant qui existe entre la forme et le régime des plis situés
à TE. de l'arc de l'éventail et l'allure (ju'ils ont à l'O. de cet axe.
*) Le double pli glaronnais formait une excei>tion à cette règle; l'abandon
de eette conception par son auteur même est un des i)lus beaux Fuccès qui aient
couronné les démonstrations si lucides et si documentées de M. Luge on.
Briîiiiçoii et Vallouise, Guillestre) et dont une grande partie est
actuellement détruite par des érosions ultérieures ^).
IL Phénomènes de plissement en retour ou de „Rtickfaltung" déter-
minés par un affaissement des régions piémontaises -) et se manifestant
seulement sur le côté interne du bourrelet (arc) alpin ainsi constitué;
cette sorte de «poussée au vide" produit une série de «plis en retour"
déversés vers l'Italie (notamment dans la racine de la 4'"^ Ecaille)
et ainsi se dessine la structure en éventail assymétrique si
caractéristique de nos Alpes françaises ^).
Toute cette structure a pu se produire dans l'intérieur d'un
épais manteau de Flyscb sans se trahir au dehors autrement que
par la formation d'un énorme bourrelet suivi de la production à TEst
d'un aire déprimée, origine et cause de la «Rtickfaltung".
Cet éventail ^) manifesterait ainsi, suivant que l'on considère les
causes qui ont produit sa portion externe (0., N-0 et N.) ou ses
éléments internes") (E., S-E et S.), une dualité d'origine tout
à fait remarquable et sur laquelle nous croyons intéressant d'attirer
l'attention de nos confrères.
Nous avons comparé, en 1899^), la zone houillère du Briançonnais
à un „massif central encore revêtu de sa couverture
s é d i m e n t a i r e" . Cette conception subsiste dans notre nouvelle hypo-
thèse, malgré la production de ^plis en retour* que nous invoquons
pour rendre compte de le formation de „ l'éventail Briançonnais".
*) C'est-peut être à ce moment seulement, comme le pense M. Luge on,
que le relief alpin a commencé à ge dessiner à l'extérieur autrement que par de
vagues bombements de la lithosphère quoique la composition des conglomérats
oligocènes (Molasse rouge, grès d'Annot) prouve nettement l'existence d'affleure-
ments granitiques, triasiques etc. dans la région à l'Epoque éogène.
■-) Dans lesquelles les terrains antéhouillers occupent une altitude bien
moindre que dans les massifs centraux du Pelvoux, de Belledonne etc., puisqu'ils
n'existent guère qu'en profondeur (v. Termier loc. cit. p. 480) la plupart des
gneiss de cette région étant permo-carboniféres.
^) Il s'agirait alors non plus d'une déformation de l'éventail alpin
postérieurement à la i^roduction des plis couchés, comme le suppose
M. Termier, mais bien de la formation même de cet éventail aux dépens de
ces mêmes plis et par suite de la naissance, dans le flanc normal des plus orientaux
d'entre eux, de plis accessoires déversés en sens contraire par suite de la poussée
au vide.
"*) Voir les belles coupes récemment publiées par M. Termier. (Bull. Soc.
géol. de France, 4'»«c série, tome \\, pi. XII et Xlll.)
^) Une étude tectonique compétente et attentive du bord intérieur des
Alpes exécutée dans un esprit synthétique rendrait assurément de grands services.
'*) Association Fr. pour l'Avanc des Se. Congrès de Boulogne.
60*
476
Le massif du Pelvoux, avec le déversement uniforme de ses plis
vers l'O., pourrait avoir en effet, s'il avait conservé sa couverture
sédimentaire et si la formation d'une importante dépression, ou un
fort effondrement en arrière de lui avait provoqué la production de
„Plis en retour,** exactement la même structure que celle que présen-
tent actuellement les Montagnes comprises entre Cézanne et Vallouise.
Les grandes nappes de recouvrement des Alpes suisses.
Conférence de M. Manrice Lngeon.
Messieurs !
En 1893, vers la fin d'une belle journée du mois d'août, j'expliquais,
k quelques géologues réunis dans le Chablais, une dislocation importante
de ce beau paysjdes Alpes françaises. Mon interprétation n'avait aucun
succès. Et même, Tun des participants à cette excursion de la Société
géologique suisse, un homme pourtant habitué aux grands phénomènes
tectoniques, M. Marcel Bertrand, laissa tomber cette phrase de ses
lèvres: „ C'est fantastique." J'avais une telle confiance dans les résultats
de mon étude que je ne me laissais point abattre, car si cette parole
venait d'un grand maître, à la critique redoutée, elle venait aussi d'un
homme que nous savions tous être bon et je répondis : „ C'est fantastique,
peut être, mais c'est vrai." Le mot fit l'amusement d'un instant. Mais
les soupçons n'en persistèrent pas moins.
Le lendemain, en ascensionnant les pentes herbeuses qui dominent,
au dessus de St. Jean d'Aulph, la verte vallée de la Drance, je vis,
pas à pas, heure après heure, mon explication devenir triomphante —
il s'agissait d'un pli anticlinal plongeant — et vers la fin du jour l'un
des excursionistes me dit: „ Vous êtes un peu révolutionnaire." Depuis
j'ai été comme marqué au fer par cette phrase.
Et cependant. Messieurs, je n'aurai été, moi aussi, qu'un simple
ouvrier dans le travail de ce champs fécond pour la géologie que sont
les Alpes françaises et suisses. Il y aura eu les défricheurs, les de
Saussure, les Léopold de Buch, les Escher, les Ebel, les Lory, les Studer,
puis vinrent les laboureurs qui furent autant après à la besogne que
leurs prédécesseurs et dont quelques représentants sont au milieu de
nous. Je les salue avec joie et avec le respect que l'on doit aux maîtres.
Aujourd'hui c'était l'heure de la moisson et j'ai moissoné mais d'autres
viendront encore qui pourront rompre le pain de la vérité, car la science
ne se fait pas en un jour. Je n'aurais pu résoudre certains problèmes
si les éléments n'avaient pas été préparés. Remettons donc les choses
à leurs places et laissez nxoi croiie que daus ma tentative de construction
478
d'une synthèse, les pierres apportées péniblement par les uns et les
autres sont plus belles encore que l'édifice.
*
Il est une date mémorable, qu'on ne saurait assez rappeler, dims
la géologie des Alpes suisses, c'est Tannée 1884. Il y a bientôt vingt
ans, qu'un homme de génie, M. Marcel Bertrand, après une étude
attentive d'un ouvrage dont la célébrité n'a pas diminué, proposait
au lieu des deux grands plis en regard des Alpes glaronnaises un pli
unique venu du sud. Essayant d'interpréter l'ensemble du versant nord
des Alpes, le professeur de l'Ecole des mines de Paris voyait déjà que
le phénomène de recouvrement n'était pas spécial aux Alpes de Glaris,
mais s'étendait à travers toute la Suisse, du Rhéticon à la Savoie. Je
ne dirai pas ici ce qui fit abandonner plus tard cette théorie par son
auteur, ni comment elle fut reprise par M. Schardt, avec plus de
détails et de caractères positifs en ce qui concerne les Préalpes romandes,
ni comment je fus amené à une autre hypotlièse rapidement abandonnée,
et encore moins comment je suis arrivé moi-même à étendre l'hypo-
thèse à l'ensemble du versant nord des Alpes de la Suisse. J'ai écrit
dans mon mémoire sur les grandes nappes de recouvrement, publié
par la Société géologique de France à la suite d'une excursion de
cette Société dans le Chablais, cet historique certainement intéressant.
Je n'y reviendrai pas ici car l'heure est brève, mais je retiens seulement
ceci : tous nous avons fait des erreurs, mais ces fautes étaient salutaires,
car elles éloignaient de notre esprit des idées qui auraient pu être
préconçues. Nous avons ramassé nos matériaux avec d'autres idées
en tête que celles auxquelles nous sommes petit à petit arrivés. Et
c'est là me semble-t-il une garantie de la vérité des grandes lignes
de la théorie nouvelle, puisque c'est en croyant établir une hypothèse
souvent inverse que nous y sommes parvenus.
Quand on contemple une carte dos Alpes suisses ^) un fait important
se révèle au premier coup d'oeil. Là où de sa direction S — N la chaîne
devient SW — NE une grande région semble sortir do la chaîne. C'est
la zone du Chablais, suivant l'heureuse dénomination due à M. Diener.
Cet immense ensemble, limité par l'Arve et par TAar est formé par
plusieurs nappes de recouvrement superposées, dont la plus inférieure
repose sur la Molasse oligocène. De tout temps cette région a attiré
l'attention des géologues alpins, soit par le caractère particulier de ses
*) La conférence était accompagnée par un nombreuse série de grandes
planches et de cartes reproduisant les figures et les planches i)ubliées dans le
mémoire: Les grandes nappes de recouvrement des Alpes du Chablais et de lu
Suisse. (Bull. Soc. géol. de France. 4. t. I. pag. 723. 190L)
479
dislocations soit par la présence de faciès difiFérents de ceux des hautes
chaînes calcaires, qui d'habitude forment le front de la chaîne alpine.
Mais le problème de ces Préalpes se répète ailleurs. En quelques places
des Alpes savoyardes et suisses, on voit apparaître au milieu des chaînes,
à faciès dit helvétique, des montagnes dont les terrains sont les
mêmes que ceux de la zone du Chablais. Découpées par Térosion, ces
montagnes exotiques ne représentent plus que des fragments de ce
qui, entre TArve et TAar, occupe un grand territoire. On remarque,
du reste, à Tappui de cette manière de voir, que ces fragments sont,
règle générale, d'autant plus étendus que leur base est plus basse.
Ainsi sur les régions élevées qui dominent le Brunig s'élève, comme
des ruines, la masse du Giswjlerstock. Au contraire dans la dépression
de Stiinz surgissent plusieurs de ces montagnes, qui occupent là un
territoire relativement grand. Et plus loin, sur le socle élevé du Flysch
de Schwyz, ce ne sont plus que les deux orgueilleuses pyramides des
Mytlien qui bravent encore les orages.
L'étude très détaillée d'un de ces groupes exotiques dans les
environs d'Yberg, puis au Giswylerstock, a permis de montrer que
ces montagnes sont sans racine, qu'elles ne sont plus que des
lambeaux de recouvrement, derniers témoins encore respectés
par l'érosion, d'une immense nappe, d'origine lointaine, conservée plus
intégralement entre l'Arve et l'Aar parce que là elle s'est logée dans une
partie dont l'altitude moyenne est plus basse. Ainsi la fameuse règle de
l'égalité de hauteurdes sommets dans une même chaîne vient nous montrer
la raison de ce morcellement des grandes nappes de recouvrement.
C'est donc dans la région où la nappe présente sa plus grande
étendue que l'absence de racine doit être le plus difficile à prouver,
et cependant à force de recherches de détail que m'avaient imposées mes
maîtres, MM. R e n e v i e r, M i c h e 1 - L é v y et B e r t r a n d, je suis arrivé
à cette démonstration pour la nappe actuellement la plus élevée dans cette
empilement de nappes, celle que nous avons appelé nappe de la Brèche,
parce que le Jurassique y présente un faciès détritique caractéristique.
En serrant le problème, j'ai pu montrer que la nappe la plus
basse, celle formant une zone interne, non seulement repose sur un
substratum plus jeune mais qu'une des écailles qui la constitue prend
naissance, a sa racine partiellement conservée dans la vallée du Rhône,
au sud de la zone helvétique, dans la région comprise entre Sierre et Sion.
Enfin, en critiquant un mémoire important sur le Falkuis, à l'est
du Rhin, mémoire du à M. Lorenz, un élève de M. Steinmann,
j'ai pu montrer que, grâce à la profondeur de la vallée, ce qui se
voyait dans les montagnes exotiques isolées se révélait aussi dans cette
partie mieux conservée de la nappe, c'est-à dire l'absence de racines.
480
Et j'ai eu, à ce moment là, la joie de voir mes amis de Frahcé
se rallier à la théorie que j'ai défendue avec ardeur. Les preuves qu'ils
exigeaient je les ai données petit à petit. Aujourd'hui, Mespieurs, je
ne me présente donc point devant vous pour vous faire la preuve, car
elle est faite. Et cela doit être, pour vous, une garantie de la vérité
de la théorie de savoir que les hommes qui furent les adversaires des
premiers jours sont maintenant des partisans.
Je ne puis pas en ces courts instants vous faire un exposé détaillé
qui serait du reste la répétition de ce que j'ai écrit et que vous avez
peut-être daigné lire. Voyons simplement les caractères généraux de
ces grandes nappes de recouvrement.
Elles viennent de l'intérieur des Alpes. Le fait d'avoir découvert
l'une des racines dans la vallée du Rhône ne laisse plus aucun doute.
On remarque alors que chaque élément des nappes, je veux dire chaque
pli ou repli, est toujours le résultat manifeste d'une poussée venant
du sud. Les exceptions sont extrêmement rares et locales. On peut
donc, par le simple examen d'une partie de nappe, détenniner le sens
de la poussée.
Je vous ai dit que plusieurs nappes de recouvrement existaient
entre l'Arve et l'Aar. Voyons leurs rapports réciproques.
Une zone d'altitude déprimée dite zone des cols ou zone interne
forme, au sud, la frontière des Préalpes, Là, on voit un ensemble de
couches isoclinales plongeant sous le reste de la zone du Chablais et
reposant sur les plis aux contournements grandioses des Hautes-Alpes
calcaires. Deux styles tectoniques sont en présence et cependant nous
savons maintenant que Técaille ou lame la plus inférieure de cette
zone des cols vient aussi de la région des Hautes-Alpes. Quels étranges
dislocations présente cette zone interne des Préalpes! Je crois que
jusqu'ici un tel bouleversement n'a été signalé nulle part dans les Alpes.
Que Ton se figure une série de lames superposées sans rapports d'âge
les unes avec les autres. Plusieurs fois la série sédinientaire se répète
du Trias au Flysch, mais les terrains n'ont plus que quelques mètres
d'épaisseur. Ceux qui sont formés par des calcaires compacts s'égrènent
en lentilles. C'est le mérite d'un de mes élèves, M. Ro es singer, d'avoir
su avec une très grande patience démêler, dans la vallée de Lauenen
les éléments de cette zone de broyage. Nous voyons donc que les
nappes qui forment le substratum de rensenible des Préalpes sont
particulièrement écrasées. Quelque chose a passé qui les a laminées.
Et l'on ne peut chercher la cause que dans les nappes supérieures.
Ces dernières nappes sont au nombre de deux, que j'ai appelées
nappe des Préalpes médianes et nappe de la Brèche. Celle-ci est
481
supportée par la première. Leur tectonique se différencie fortement
de celle de la zone interne. La nappe de la Brèche, mieux conservé^e
dans le Chablais que dans les Alpes bernoises, s'y montre comme une
immense vasque ondulée de quelques plis transversaux. Le pli frontal
est admirablement conservé, près d'Abondance. Dans le Simmental la
nappe ne se présente guère que sous la forme de plis frontaux plongeant,
enfouis dans le Fljsch. Elle s'est donc digitée dans sa marche en avant
vers le nord. Quant à la nappe des Préalpes médianes, son caractère
de plis déjetés est bien connu; rien dans la forme régulière de son
plissement ne laisserait soupçonner que Ton est dans une nappe de
charriage, mais les vallées du Rhône et de TArve viennent nous montrer
leur substratum oligocène.
Pour expliquer le caractère d'écrasement i tense de la zone
interne, il nous faut admettre que les écailles et les lames qui la
caractérisent sont le résultat du laminage produit par le passage des
deux autres grandes nappes. Ainsi dans Tordre de succession des
phénomènes qui ont créé ces régions des Alpes suisses, nous devons
considérer que les premiers grands plis couchés qui se sont formés
sont ceux de la zone interne des Préalpes; plus tard le passage des
autres nappes a déterminé le broyage, étirant les parties tendres,
c'est-à-dire les schistes et égrenant les parties dures, c'est-à-dire les
calcaires. Mais il y a eu quelque chose de plus extraordinaire encore.
Dans leur marche en avant, les nappes supérieures ont arraché puis
entraîné une partie de cette zone interne. Elles l'ont poussée en avant,
complètement détachée de sa racine, et ces fragments de lame de
charriage sont venues former la zone bordière des Préalpes. C'est là
un mécanisme extrêmement intéressant et dont on ne doit pas oublier
l'importance quand on essaye d'expliquer ces fantastiques mouvements,
car vous voyez que des masses peuvent être emportées plus loin que
ne leur permettait leur propre mouvement. Et quand on examine la
tectonique de cette zone arrachée, on voit qu'elle est formée par des
écailles superposées, guère plus disloquées que celles que l'on voit
dans les territoires à structure monoclinale.
Quant à la marche des deux nappes supérieures je crois que ce
que j'ai dit tout d'abord, en publiant mon ouvrage sur le Chablais,
sur leur position primitive réciproque, se vérifiera. La nappe de là
Brèche placée actuellement au-dessus de la nappe des Préalpes médianes
n'aurait pas nécessairement pour cela une racine plus interne dans les
Alpes centrales. Je reviendrai tout à l'heure sur cette supposition quand
je vous aurai parlé des nappes des Hautes-Alpes calcaires et quand
j'essayerai de vous établir les relations de celles-ci avec les Préalpes.
*
61
482
Quittons maintenant les verts territoires des Alpes chablaisiennes
et montons sur les hautes régions dénudées des Alpes vaudoises. Nous
entrons dans un autre monde; un spectacle nouveau s'offre à nous.
Nous voyons apparaître des contournements grandioses. Les parois
urgoniennes inconnues dans les Préalpes schématisent les plis. L'archi-
tecture du sol a changé!
Sur le socle de roches cristallophylliennes, prolongement du massif
des Aiguilles-Rouges, s'étend le majestueux pli couché de Mordes que
les travaux d^un des anciens présidents du Congrès, mon maître M. E.
R en évier, ont rendu classique. Voyons ce que devient ce pli vers le
nord — est. Sa carapace s'abaisse; des plis presque droits y prennent
naissance ; tout cet ensemble colossal du Muveran, et son cortège de
hautes cimes, brusquement disparaissent du sol dans la vallée de laLizeme.
D'immenses parois s'élèvent transversalement à la direction des
plis. Elles appartiennent à un ensemble d'une autre nappe de recou-
vrement, celle que j'ai appelée nappe des Diablerets. C'est un des
grandioses phénomènes que présentent les Alpes suisses que ce
relayement de la nappe de Mordes par une nouvelle plus immense
qu'elle. Il faut voir grand devant ces formidables dislocations. Et c'est
une rude école pour celui qui cherche à démêler ces fantîistiques con-
structions. Le phénomène est encore compliqué car une bande de la zone
interne des Préalpes vient s'intercaler entre les deux grandes nappes :
dans le coeur éocène du synclinal qui sépare les deux recouvrements ou
constate en effet, avec étonnement, une zone de Néocomien à faciès alpin.
L'étude des Préalpes nous a donc montré que les nappes de la
zone interne paraissaient les plus anciennes, parce qu'elles avait subi un
laminage intense par le passage des nappes de la Brèche et des Préalpes
médianes. Tous les efforts semblent donc s'être donnés rendez -vous
pour écraser cette zcme interne puisque les grands plis couchés des
Alpes à faciès helvétique y pénéti*ent comme des socs de charrue dans
la terre. Et nous voyons alors, comme dans les environs de Lauenen,
de vrais lacets d'Oxfordien ou de Lias en plein Flysch !
Les nappes des Hautes-Alpes à faciès helvétique sont ainsi plus
récentes que les nappes préalpines.
Mais continuons notre marche vers TEst, et vous allez voir se
dérouler devant vous des spectacles d'une grandiose beauté. Que ne
puis-je vous transporter sur ces hautes régions! Vous verriez monter,
de ce pays du soleil qu'est le Valais, de grandes barres rocheuses ;
vous les verriez au Sanetsch s'étaler, couvrir entièrement la nappe des
Diablerets et plonger plus loin ({ue celle-ci sous les niasses préalpines.
C'est une nouvelle nappe de recouvrement, celle du Wildhorn qui vient
former à son tour les niontagnc^s. Si les ])rofondes vallées de la Lizerne
483
ou de la Morge ne venaient pas entamer profonde^ment la chaîne, jamais
on n'aurait pu deviner que ces admirables contournemeuts des couches,
si fréquents dans cette région, n'étaient que les détails superficiels de
plis d'une beaucoup plus grande ampleur, puisqu'ils s'étendent sur des
kilomètres. Et c'est là justement l'avantage des Alpes suisses sur la
plus grande partie de la chaîne tertiaire. Ici, nous pouvons faire la
preuve d'une manière absolue, parce que les niveaux de base sont
plus rapprochés et plus bas. Ailleurs, dans les Alpes orientales de
graves indices nous montrent que le phénomène doit s'y répeter. Mais
n'anticipons pas sur les travaux de l'avenir, voyons bien ces exemples
grandioses que montrent les montagnes de la Suisse.
Ainsi trois grandes nappes de recouvrement viennent tour à tour
former la haute chaîne qui sépare la vallée du Rhône des bassins
tributaires du Rhin. Et nous constatons le fait important que plus
une racine d'une nappe est lointaine dans l'intérieur de la chaîne,
plus son front est porté au loin vers l'avant. La nappe de recouvrement
dont le départ est le plus éloigné du rivage alpin s'avance plus
que les autres sur la grève. Gigantesques vagues de pierres de la
lithosphère qui semblent jouer comme les vagues de la mer!
Suivez-moi encore. Messieurs, sur la même chaîne. Elle est située,
ainsi que vous le voyez, entre les massifs anciens des Aiguilles-Rouges —
Mt. Blanc et le Finsteraarhorn. Ces môles cristallins s'enfoncent profon-
dément, ce qui détermine un ensellement considérable des teiTains
sédimentaires situés entre eux. C'est ce fait qui permet de voir cette
succession de nappes de recouvrement, et peut-être trouverons-nous
sur les points les plus bas de la selle une quatrième nappe. C'est le
cas en effet. Vers les hauteurs neigeuses des Wildstrubel monte de
la région de Sierre une immense nappe. Morcelée par l'érosion sur
les crêtes, elle n'a plus laissé que quelques lambeaux de recouvrement,
mais c'est cette nappe qui se continue dans la zone interne des Préalpes.
Elle fait un saut subit d'un millier de mètres le long de la descente
vers le nord de la nappe du Wildhorn qui lui sert de substratum.
Mais pourquoi cette nappe des Wildstrubel prend -elle un aspect
tectonique nouveau. C'est sans doute ainsi que je l'ai dit parce qu'elle
est plus ancienne que celles qui lui servent de substratum. Et cela
paraît d'autant plus vrai qu'elle a subi les contouniements de surface
de la nappe sur laquelle elle repose.
Ainsi nous voyons que les nappes à faciès helvétique participent
aussi à la construction des Préalpes. C'est là un fait nouveau dont la
signification théorique est considérable. Il nous montre en eftet que
tous les ternies de passage existent entre les simples plis anticlinaux
et les nappes de recouvrement les plus exagérées. C'est cette transition
61»
484
vérifiée en France par mes collègues du Service de la Carte, qui nous
fait abandonner la conception purement hypothétique que nous nous
faisions de la marche des nappes de recouvrement. C'est un grand
pas que nous avons fait. Mais il y a encore autre chose. Les nappes
des Diablerets et du Wildhom se sont développées sous la nappe des
Wildstrubel existante avant elles. Nous voyons donc que de grandes
masses de Técorce terrestre peuvent se déplacer en profondeur. Dans
le cas particulier elles ont cherché à escalader les massifs cristallins
de la première zone alpine; elles y ont pleinement réussi. L'eflFort a
été successif comme des vagues qui, devenant de plus en plus puissantes,
parviendraient au fort de l'ouragan à escalader et à couvrir enfin un
écueil vers lequel elles montaient à l'assaut.
Quittons maintenant les Alpes de la Suisse occidentale et allons
dans ces pays de Glaris et d'Uri devenus classiques par les travaux
dus à un homme illustre, ici présent.
Mais laissez-moi, Messieurs, m'adresser directement à ce maître
à tous en matière tectonique. Il est des heures, et celle-ci en est une,
qui restent marquées dans la vie d'un homme. C'est la première fois,
mon bon maître, M. Heim, que vous allez entendre décrire à grands
traits autrement que vous les avez conçues les régions que vous aimez
à parcourir et à décrire magistralement. L'émotion m'étreint en ce
moment, je ne puis y échapper. Je vois à travers le temps votre travail
acharné ; les pages de vos ouvrages resplendissent à mes yeux comme
des écrits lumineux et je vous assure que la lecture approfondie que
j'ai du faire de vos mémoires m'a montré plus encore que je ne le
pensais la puissance de leur dialectique. Les heures passent, les théories
aussi, mais les faits restent. Et si vous n'aviez point accumulé ces faits
avec une précision qui restera un modèle immortel je n'aurai pu
envisager autrement que vous ne l'avez fait les territoires de vos belles
montagnes. Laissez-moi encore vous dire, car je puis un peu être arbitre
dans ce jour, que de tous ceux qui ont écrit sur la région du fameux
double-pli de Glaris c'est vous seul qui étiez le plus près de la vérité.
Vous êtes notre maître, vous êtes parmi ceux qui ont ouvert les chemins
nouveaux de la tectonique moderne. Vous aviez tracé la voie, je n'ai
eu simplement qu'à la suivre; d'autres viendront encore perfectionner
l'oeuvre et j'essayerai de leur montrer, si cela m'est possible, la même
grandeur d'âme que vous avez eue pour moi. L'on sait bien ici, dans
cette assemblée où se pressent tant d'hommes illustres que rien n'est
tombé de votre oeuvre grandiose; ce que j'ai fiiit n'a été qu'une simple
perfection de l'édifice que vous nous avez appris à construire.
485
Chacun connaît les coupes de la région glaronnaise dans l'hypo-
thèse du double-pli. Le fait d'avoir pu trouver dans la Suisse occidentale
un ensemble à peu près semblable, mais possédant toujours une racine
au sud, permettait de rependre le problème des Alpes de Glaris.
Avant-moi, du reste, MM. Bertrand et Golliez s'étaient approchés
très près des territoires classiques du double-pli, mais n'avaient pas
entamé la critique serrée de ce dernier; elle restait à faire c'est à quoi
je me suis adonné et aujourd'hui il ne faut plus voir dans les Alpes
calcaires de la Suisse orientales que d'immenses plis superposés venus
du sud.
Le problème, dans les Alpes de Glaris présente un intérêt
fondamental car il entraîne à voir un charriage sensiblement vers le nord
de l'ensemble du bord septentrional des chaînes frontales de la Suisse
orientale. Je viens de prononcer catégoriquement. Messieurs, les mots
de vers le nord. Or, vous savez que dans ces derniers temps, plusieurs
théories ont été émises dans lesquels on faisait intervenir des mouvements
en sens divers pour expliquer l'entrelacement des strates de cette partie
des montagnes suisses. Je m'oppose énergiquement contre ces con-
ceptions. Dans la théorie du double-pli le mouvement envisagé avait
aussi une direction à peu près méridienne, et c'est ce qui nous a permis
M. Heim et moi de tomber si rapidement d'accord. Dans la manière de
voir de mon illustre maître, tout comme dans la mienne, nous admettons
des mouvements transversaux à la direction de la chaîne, et si je suis aussi
affirmatif dans le sens de la poussée c'est que chaque élément, chaque
repli des nappes indique cette poussée vers le nord. Or Texpérience
acquise dans les Alpes du Chablais, dans les Hautes Alpes calcaires,
nous montre que c'est là une loi. Et je ne comprendrai pas que les
éléments mécaniques de la force, le résultat de l'unité de travail pour
ainsi dire, ne soit pas les mêmes dans un ensemble de nappes que dans
un autre. Ceux qui ont émis l'idée de mouvements longitudinaux ou
obliques ou encore circulaires, comme MM. Rothpletz et Lorenz,
ont été trompés par de simples problèmes de géométrie descriptive
([u'ils n'ont pas su résoudre.
L'étude des nappes des Alpes ])erno-valaisannes m'a montré, ainsi
que les remarquables et capitides découvertes de MM. M. Bertrand
et Ritter en Savoie, que les nappes peuvent reposer sur des bases
inclinées transversalement au sens de la poussée. Je veux dire que
tout comme les plis, l'axe d'une nappe n'est pas nécessairement hori-
zontal. Or, témoignant en surface l'abaissement vers l'est ou le nord-
est du massif ancien de l'Aar, les nappes glaronnaises s'abaissent
aussi vers l'est. Comme la surface inférieure de la nappe est légèrement
incurvée, il est bien évident que l'intersection avec un plan à égale
altitude, comme la vallée du Rhin, doit être un cercle. C'est en
commettant cette erreur de géométrie que M. Lorenz, dans des
mémoires du reste fort remarquables et précieux, a émis Thypotlièse
de la „Glarnerl)Ogenfalte". Il n'y a aucuu mouvement des Alpes
orientales vers les Alpes occidentales. Que Ton examine donc d'un
oeil plus habitué à la géométrie les parois du Falkniss et du Flâscher-
berg, et Ton verra que la direction du mouvement ne prête à aucune
ambiguïté.
Ceci dit, voyons rapidement le détail des Alpes glaronnaises. Diuis
ce que je vais vous dire je suis certain que l'avenir apportera de
nombreuses modifications, mais les grandes lignes seront res]>ectées.
On sait, par les recherches de M. Burckhardt, un élève de
M. Heim, que deux faciès caractérisent les ten-ains crétaciques des
chaînes à faciès helvétique de la Suisse orientale. Or j*ai pu montrer
que ces faciès sont distribués dans deux nappes superposées que j'ai
appelées nappes supérieure et inférieure glaronnaises.
La nappe supérieure n'est i)eut-étre qu'une digitation de la nappe
inférieure, c'est ce que l'on pourra démontrer dans la suite, soit dans
un sens soit dans l'autre, mais toujours est-il que ces deux nappes
ont une individualité bien marquée. Un synclinal nummulitique renversé
les sépare. La nappe inférieure (peut-être y a-t-il sous elle une lame
de charriage) forme par exemple les montagnes qui s'étendent entre
le Klausen et le Glarnisch, et toutes celles (jui s'étendent à Test de
la vallée de la Linth. Un empilement de })lis la caractérise dans le
Glarnisch, mais la nappe supérieure semble avoir entraîné en avant
tout un paquet qui constitue la chaîne frontale du Wageten et des
Aul)erg.
La nappe supérieure, remarquable par ses digitations au nord du
Klonsee, ainsi qu'il en résulte des travaux de M. Burckhardt que
j'ai inteq)rétés un peu différemment (^ue leur auteur, s'étend, par
exemple, entre le lac des Quatre-Cantons et la Linth au nord d'une
ligne qui passe par Sisikon, le Pragel et Nettstall. Dans la paroi des
Churfirsten les deux nappes se rejoignent {)ar la disposition de leur
synclinal intermédiaire.
Mais, vous le voyez, Messieurs, auxtjuelles conclusions considérables,
cela nous entraîne. La masse grandiose du Sentis n'est plus que le
pli frontal de cette immense nappe d(nit Tétendue au sud de ce chaînon
est de près de 1)5 kilomètres ! Un honnne a pressenti cette explication
il y a bien des années, c'est celui que vous avez nc( lamé si chaleureuse-
ment dans la séance d'ouvt^rture de ce congrès, c'est M. S u e s s.
Ainsi grand savant que grand devin comme le sont ces rares hommes
qui peuvent manier les grandes synthèses, qui niarfcellent en forgerons
487
de la pensée les outils dont nous savons à peine encore nous servir,
celui qui est le grand maître de notre belle et féconde science a vu
depuis longtemps de ses yeux perspicaces ce que nous avons eu tant
de peine à percevoir. Je ne puis m'empècher de vous citer ici cette
plirase, belle par sa pénétrante et fraîche poésie qu'il écrivit en con-
templant le panorama du Hohentwiel: „Et au delà de TUntersee,
derrière la sombre silhouette de la ville de Constance et la surface
miroitante du lac, s'échafaudent les grands plis du Sentis, semblables
à un flot montant de Técorce terrestre en mouvement."
On ne pourrait mieux dire. En effet, les nappes de Glaris reposent
sur un plan incliné vers le nord, mais elles se relèvent dans leur front,
tout comme un flot descendant qui essayerait de gravir un obstacle
quMl rencontrerait. Nous allons voir du reste tout à l'heure l'impor-
tance de cet enfouissement des nappes, dans la bordure des terrains
tertiaires.
Je vous ai dit que la nappe inférieure passait sous la supérieure
et constituait les petits plis frontaux de Wageten et des Auberg. Ces
chaînons présentent un phénomène extraordinaire, qui est leur brusque
tronçonnement. A Touest du Kopfler la barre du Wageten est brusquement
coupée ; le Grand et le Petit Auberg forment comme d'immenses lentilles
— j'allais dire des Klippes! — au milieu du Flysch. C'est là un phéno-
mène unique dans les Alpes de la Suisse, et il se répète, moins typique
il est vrai, entre le Pilate et le lac de Thoune. J'ai expliqué tout
dernièrement la cause de ce tronçonnement. Si ces montagnes n'avaient
pas des contacts très tourmentés, avec le tertiaire qui les environne,
ou pourrait penser à de simples dômes nettement enracinés, mais
Burckhardt a montré, à force de patience, combien étaient tantôt
brisées tiintôt effilées les couches des contacts. Je vois dans cette
fragmentation quelque chose d^analogue au tronçonnement de la
bélemnite. Le front de ces nappes, en marchant vers Pavant, a du
prendre un espace de plus en plus grand. Tout comme un glacier se
fend par les crevasses frontales, ces fronts de nappes se sont sub-
divisés et les cassures transversales du Sentis que Escher avait déjà
remarquées sont comme la marque d'un eflbrt qui n'a pas à cet endroit
été suffisant. ^ ^
Mais ce n'est pas tout. Sur la nappe glaronnaise, sur la rive
droite du Rhin, ou voit les restes de la nappe préalpine conservés
dans le Falkniss. Et sur ce dernier s'étend l'énorme masse de la nappe
du Hhéticon. Pincé entre deux nappes, celle du Falkniss a été roulée
pour ainsi dire. Elle se présente comme une énorme lentille. Mais la
niasse du Hhéticon surtout attire nos regards. Dans ces derniers temps
488
tous ceux qui se sont occupés de cette région sont à peu près d'accord
pour y voir une grande nappe de recouvrement, mais ils le sont moins
quant au sens de la poussée. Me fiant aux recherches minutieuses de
M. Lorenz, qui n^a il est vrai étudié qu'une partie du bord de la
nappe, mais dont le mémoire est accompagné par une carte excellente
que Ton sent levée très objectivement, comparant aussi les anciens
travaux de MM. de R i c h t h o f e n et de M o j s i s o v i c s j^arrive forcément
à admettre une marche vers le nord encore et non vers Touest ainsi
que le désire M. Rothpletz. L'incurvation des plis signalés déjà
par M. de Mojsisovics serait comparable a celles que montre la
zone du Chablais à ses deux extrémités.
Or admettre que la nappe du Rhéticon a été poussée vers le
nord, cela entraîne l'ensemble du versant nord des Alpes orientales,
et forcément le phénomène des nappes doit s'y continuer. Le contact
des montagnes calcaires triasiques de Bavière et du Flysch se fait à
partir de l'Ill vers l'est suivant un plan fortement incliné, que beau-
coup considèrent encore comme une ligne de faille. Le Sentis nous
montre heureusement un exemple semblable, et là nous pouvons
heureusement montrer, péremptoirement, que le chaînon forme le pli
frontal des grandes nappes glaronnaises. Ainsi les Alpes orientales
obéiraient aux mêmes lois que les Alpes de Suisse et les grandes
nappes de recouvrement doivent se prolonger dans le sens longitudinal
jusqu'aux portes de Vienne. Le phénomène a pu être démontré tout
d'abord dans les Alpes de la Suisse uniquement à cause de l'importance
de l'érosion. Quelque peu plus élevées à l'origine grâce à la reprise
des massifs hercyniens lors des plissements tertiaires le niveau de base
est relativement plus bas. Les Alpes orientales nous représentent donc,
à ce point de vue, un stade moins avancé de destruction: le fond des
vallées n'a pas encore atteint le substratum tertiaire ou crétacique.
Voilà, Messieurs, ce que je voulais vous dire du front nord de
la chaîne alpine à partir de l'Arve vers l'Est. Accordez-moi encore
un instant d'attention et pénétrons par la pensée dans l'intérieur de
l'inmiense région montagneuse.
11 n'y a pas que la série secondaire et tertiaire qui soit atteinte
par le phénomène des nappes. D'énormes plis couchés existent dans
le bord nord de la région cristallophylienne. Je les ai suivis déjà de
la région du Siniplon à la Suretta. Le tiavail, il est vrai, m'avait été
bien préparé. Déjà MM. G o 1 1 i e z , S c h m i d t et S c h a r d t avaient
amorcé d'énormes plis couchés dans le versant sud du massif du Simplon.
Ainsi, en se basant sur la carte de G e ri a c h on peut, avec M. S c h m i d t,
voir déjà un recouvrement du gneiss d'Antigorio, (|ue l'on se plait à
489
regarder comme une roche plutonique, atteignant une vingtaine de
kilomètres.
Mais rénorme masse de gneiss qui constitue le fier Monte-Leone
et le grand Ofenhom est formée aussi par une ou plusieurs nappes
de recouvrement digitées. C'est au moins sur une trentaine de kilo-
mètres que ces gneiss ce sont étendus. Et mon hypothèse, j'ai la joie
de vous le dire, est aujourd'hui vérifiée par les travaux de perforation
du tunnel du Simplon. Ainsi, les nappes de recouvrement que je vous
ai montrées n'être que l'exagération des plis anticlinaux déjetés et
couchés, s'étendent aussi dans les profondes régions des gneiss.
*
Mais une question se pose encore. D'où viennent ces nappes?
En ce qui concerne celles à faciès helvétique aucune difficulté
ne se présente car nous connaissons en plusieurs points les racines.
Elles avoisinent toutes les massifs cristallins de la première zone
ali)ine. Ainsi du Calanda au Panix cette racine est représentée par ce
que l'on désignait comme pli sud dans la théorie du double-pli de
Glaris. Plus loin, vers Touest, la racine est détruite, car les massif
cristallins s' étant trop élevés Térosion en a eu raison. Mais lorsque
le massif de l'Aar vient à s'abaisser, avec lui s'abaissent les racines
au-dessous du plan de dénudation supérieur. Rien n'est plus grandiose
que le phénomène de départ de ces nappes au milieu des roches
cristallines qui fonnent le soubassement du Torrenthorn.
La recherclie de la racine, en ce qui concerne la zone du Chablais,
les lambeaux de recouvrement à faciès chablaisien des montagnes de
Stanz et de Schwyz, la nappe du Falkniss et celle du Rhéticon, est
plus difficile.
Je vous ai dit d'où venait une des écailles de la zone interne
des Préalpes. Par analogie de faciès, de conditions tectoniques aussi,
je crois que l'ensemble de cette zone vient aussi de la vallée du Rhône
ou de son voisinage immédiat, et par conséquent de se continuation
par le Mont Blanc le Val Ferret et le Grand St. Bernard. Mon ami
Ritter a montré que les racines formaient souvent des zones très
étroites de roches sédimentaires dans les terrains cristallins. C'est pour
cette raison que je me suis souvent demandé, je l'avoue, si tout
l'ensemble préalpin ne venait pas aussi de cette même zone. Les
roches constituant la région de la Brèche rappellent beaucoup les
schistes lustrés. Je suis à peu près convaincu aujourd'hui, après y
avoir travaillé, que les régions, où s'étendent ces dernières roches, sont
probablement la patrie de la nappe de la Brèche. Cela reviendrait à
confirmer la première hypothèse que je fis en 189(5 dans mon ouvrage
62
490
sur la llégion de la Brèche du Chablais de la position réciproque des
racines des nappes des Préalpes médianes et de la Brèche.
Les Préalpes médianes et les lambeaux de recouvrement du
voisinage du lac des Qu'itre-Cantons se lient par leurs faciès aux nappes
du Falkniss et du Rhéticon. Or on peut montrer, par les recherches
de MM. Lorenz et Iloek, qu'il y a une analogie frappante eutre
les terrains du Uhéticon, ceux des montagnes d'Arosa et des lambeaux
de recouvrement du canton de Schwyz. Or les montagnes d'Arosa sont
brusquement coupées obliquement ou transversalement à la direction
des plis par la dépression du Parpan. Nous voyons donc que ces
régions qui contiennent pourtant des roches 'ci'i^tallines reposent sur
un socle de Schistes des Grisons plus récent qu'une partie des roches
des montagnes recouvrantes. L'Oberhalbstein coupe aussi, comme à
U emporte-pièce, la prolongation vers le sud de cette formidable nappe
de recouvrement. Formidable en effet puisque le Rhéticon en forme
la partie frontale et })uisque les lambeaux de recouvrement des Alpes
de Schwyz en dépendent aussi. C'est près du Septimer qu'il me semble
que Ton doit trouver la racine de cette <*norme placpie qui aurait nuirché
vers le nord d'environ 80 kilomètres. Et le fameux problème des
relations entre les Alpes orientales et les occidentales se semble
résoudre en ceci : les Ali)es occidentales s'enfoncent sous les Alpes
orientales. Et voilà pourquoi, en plein Flysch des Alpes de Bavière,
Ton voit de place en place sortir, au-delà de l'ill vers l'est, des plis
à faciès helvétique. Les Alpes occidentales se perpétuent donc très loin
sous les Alpes orientales qui représentent des nouvelles vagues de la
lithosphère ayant marché vers le nord.
Cette nappe du Rhéticon est-elle l'homologue des Préalpes médianes?
Tout semble nous le laisser croire et dans ce cas la racine de ces
Préalpes serait à rechercher très loin dans le sud, dans le voisinage
de la zone des amphibolites dlvrée. Quand on fait une coupe des Alpes
en passant par une ligne suivant laquelle, grâce aux travaux récents,
tout nous est connu, du moins eu surface, par exemj)le entre le Gurnigel
et le lac Majeur, toutes les nappes des Préalpes ])euvent trouver leur
place, sauf celle des Pr«'alpes médianes. La zojie des schistes lustrés
qui, entrelacée dans lus grandes napj)es des gneiss du Simplon, occupe
d'immenses territoires, nous force à rechercher hi racine très loin vei"s
le sud. Peut-être qu'un jour on fera la découverte d'une racine plus
rapprochée, peut-être, je le répète, dans la vallée du Khône, mais dans
l'état actuel de nos connaissances, c'est dans le voisinage de la zone
des Amphibolites qu'il faut nous arrêter. En France. M. Terni ier a
montré également ([Ue la quatrième ('caille du P)rian(;onnais devait venir
du versant sud, du Piémont. Alors la règle que j'ai montrée et qui
491
veut que plus une nappe a une racine lointaine plus elle cherche à
occuper les territoires les plus septentrionaux se vérifierait pour les
Préalpes médianes. La région de la Brèche qui les recouvre serait d'origine
moins lointaine.
Voilà, Messieurs, ce que nous savons. Vous pourriez encore me
demander comment j'explique le mécanisme de tels déplacements de
l'écorce terrestre. Contentons-nous pour aujourd'hui des faits, cela est
déjà suffisant. Je pense qu'entre nappes de recouvrement et plis couchés
il nV a pas de différence. Que Tun des phénomènes, comme l'autre,
est le résultat de la force tangentielle, mais que dans la marche
successive de ces grandes nappes il s'est produit des phénomènes
spéciaux qui ont facilité la marche.
Durant les temps qui se sont écoulés jusqu'au Tertiaire, aucun
phénomène de sédimentation ou d'érosion dans les espaces occupés
par la future chaîne n'a eu d'effet sur le mécanisme qui, au temps
oligocène, a produit cette chaîne ; mais il y a une exception importante,
celle jouée par les restes de la chaîne hercynienne. C'est contre ces
horsts que se sont produits les premiers écrasements, et que s'est
déterminée de la première vague de pierre qui les a franchi : la zone
interne des Préalpes. Puis sont venues les nappes de la Brèche, des
Préalpes médianes et du Rhéticon. Marchant sous d'énormes épaisseurs
de Flysch, ces nappes ont fini par marcher en surface, alimentant de
leurs débris les mers de la molasse. Pendant le Miocène ont pris
naissance les nappes à faciès helvétique. Naissant sous les nappes
préalpines, elles ont poussé vers l'avant ces dernières avec les débris
(qu'elles s'étaient mutuellement arrachés. Il est possible que ce mouvement
se soit accompli alors que ces nappes préalpines étaient déjà détachées
de leurs racines. Enfin une dernière contraction a rejeté, à la fin des
temps miocènes, les nappes sur la molasse ; la chaîne s'est incurvée
et ce qui nous frappe le plus, ces innombrables cortèges de sommets
ne sont que le résultat d'un dernier effort avant la mort. Plus tard
et peut-être encore de nos jours des failles se sont fait sentir comme
si les voussoirs avaient été trop exagérés.
*
C'est là tout ce que je vous dirai de la genèse de ces colossals
mouvements. N'oublions jamais que sous ses efforts la terre manie
les niasses de la lithosphère comme de l'argile, comme de la boue.
Le grand épanouissement des Préalpes coincide en gros à ce défilé
des chaînes hercvniennes entre le massif de FAar et celui du Mont-
Blanc. Il semble en être ainsi dans les Alpes françaises, ainsi que
l'ont fait remarquer mes deux amis MM. H au g et Kilian et comme
62*
492
l'a pressenti M. Su es s. Il semble encore que le tout s'est propagé
comme les vagues d'une mer qui monteraient à l'assaut des ëcueils et
du rivage.
Tout cela est effrayant, parce que cela dépasse la conception
humaine. Ce sont des mouvements planétaires, me disait il y a deux
jours M. S u e s s, nous ne pouvons les évaluer avec les mesures de no»
forces. Mais l'esprit humain est ainsi fait que les manifestations
grandioses de la nature ne nous étonnent plus quand elles deviennent
coutumières. Par un beau jour nous voyons monter dans la voûte du
ciel le soleil ; puis nous le voyons redescendre peu à peu. La nuit
des milliers d'astres constellent le firmament. Nous voyons ainsi des
mouvements autrement fantastiques et nous ne nous en étonnons plus.
Que sont alors les mouvements de l'écorce terrestre, que, dans le
bégayement de la Science, nous commençons à entrevoir. Ce n'est pas
parce que nous ne pouvons les comprendre que l'on doit les nier. Et
tout nous laisse croire que nous ne sommes encore qu'à la porte
d'entrée d'un édifice dont l'intérieur nous montrera des merveilles.
Que signifie cette zone des tonalités et la zone des amphibolites ?
Comment se répercutent en profondeur ces mouvements gigantesques
de la surface? Sachons attendre.
J'aurai, aujourd'hui, rempli ma mission si j'ai pu, ainsi que je
Tespère, convaincre encore quelques hésitants. J'attends avec confiance
ceux d'entre vous qui auraient des objections à me faire, car ainsi
certainement se poseront des questions nouvelles qui viendront stimuler
le zèle des travailleurs.
Je vous remercie. Messieurs, de votre aimable attention.
Les grands charriages lîe TEmbrunais et lîe rUbaye.
Par Emile Hang,
Professeur adjoint à la Faculté des Sciences de l'Université de Paris.
La partie des Alpes sur laquelle je désire, Messieurs, attirer un
instant votre attention, en raison des gigantesques recouvrements que
l'on y observe, est connue depuis les travaux de Charles Lory, sous
le nom de „région des grès de TEmbrunais". Comme c'est un pays
assez délaissé des alpinistes et des géologues, je suis obligé, afin d'être
compris, d'en définir tout d'abord la situation dans la chaîne des Alpes..
Vous savez que c'est à Charles Lory qu'est dû le premier essai
de subdivision des Alpes occidentales en régions naturelles; bien que
datant de 1806, cet essai peut encore actuellement servir de base à
toutes les tentatives analogues. Lory distinguait dans ses ^chaînes
alpines", qu'il opposait aux «chaînes subalpines", quatre zones parallèles,
qui ont conservé jusqu'à ce jour toute leur valeur en tant qu'unités
tectoniques d'ordre supérieur, pour peu, toutefois, qu'on ne cherche
pas à les étendre au-delà de la région restreinte que Lory avait étudiée.
La 1" zone de Lory est aujourd'hui assez généralement connue
sous le nom de „zone du Mont Blanc", qui lui a été donné par
M/Diener. Dans le segment des Alpes occidentales situé au sud de
Grenoble elle comprend les deux massifs cristallins du Pelvoux et du
Mercantour.
J'ai proposé pour la seconde zone de Lory le nom de „zone
des Aiguilles d'Arves", c'est la ,,zone du Flysch" de M. Termier.
J'ai appelé „zone axiale de l'éventail alpin" la 3*" zone de Lory.
On tend à présent à lui réserver la dénomination de „zone du Brian-
çonnais", que M. Diener avait appliquée à l'ensemble de la seconde
et de la 3® zone.
Enfin, la 4** zone est appelée tantôt „zone du Mont Rose" (D i e n e r),
tantôt „zone du Piémont" (H au g).
La région des grès de l'Embrunais était envisagée jusque dans
ces dernières années comme une partie de la zone du Mont Blanc. Je
vais essayer de vous démontrer qu'elle correspond à une partie des
494
Alpes dans laquelle la zone des Aiguilles d'Arves est charriée sur la
zone du Mont Blanc.
Située entre le massif cristallin du Pelvoux, au nord, et celui du
Mercantour, au sud-est, la région des gi*ès de l'Embrunaîs apparaît à
première vue comme une vaste dépression de terrains num ni uli tiques,
comprise entre deux aires de surélévation. Deux profondes coupures
transversales, la vallée de la Durance et celle de TUbaye, son affluent,
permettent de reconnaître le soubassement des terrains tertiaires, qui
est généralement formé par des dépôts jurassiques, plus rarement par
des dépôts crétacés. Ces formations affleurent dans le fond des vallées,
tandis que les hauteurs, qui dépassent quelquefois 3000 mètres, sont
presque exclusivement constituées par des schistes et des grès, éocènes
et oligocènes, qui méritent souvent le nom de Flysch.
Cependant le profane lui-même est frappé, rien qu'en traversant
la région, de voir surgir au milieu de ce monotone pays gréseux et
schisteux quelques montagnes calcaires aux formes hardies, comme
Chabrières, le Morgon, les Séolanes, semblables à des forteresses qui
gardent l'entrée des vallées. Leur nature mésozoïque est connue depuis
longtemps et Charles Lory les envisageait comme autant d'îles dans
la mer éocène ^). G or et 2), auquel on doit la première description
géologique de TUbaye, y voyait par contre des massifs limités sur
toute leur périphérie par des failles verticales.
Tel était, si Ton fait abstraction de quelques données strati-
graphiques bien sommaires, Tétat de nos connaissances de l'Embrunaîs
et de rUbaye, lorsque, en 1889, nous visitâmes ensemble pour la
première fois, M. Kilian et moi, la vallée de Barcelonnette. Nous
ne tardâmes pas à nous apercevoir que la complication tectonique de
la région était bien plus grande que nous ne nous l'étions imaginés,
aussi décidâmes-nous d'entreprendre en collaboration l'étude détaillée
de la vallée de l'Ubaye et c'est ainsi que, presque tous les automnes,
depuis quinze ans, nous avons consacré , indépendamment de nos
recherches individuelles dans des régions voisines, plusieurs jours ou
plusieurs semaines à des courses communes dans cette vallée intéressante
et difficile entre toutes. Ce n'est donc pas seulement en mon nom per-
sonnel, c'est aussi au nom de mon collègue et ami M. Kilian que je
viens vous exposer le résultat de nos explorations.
Dès notre première visite nous avons pu nous convaincre du rôle
considérable que jouent dans la région les pliénomènes de recouvrement.
*) Lory: Reuiarques au sujet des Alpes de Glaris et des allures du leiTain
éocène dans les Alpes. Bull. Soc. Géol. Fr. 3^ sér., t. XII, pag. 728, 1884.
*) Goret: Géologie du bassin de TUbaye. Ibid. S*^ sér., t. XV, pag. 539 — 556,
pi. X, 1887.
495
Dès 18î)2, nous annoucions Texistence de ces phénomènes et nous en
donnions des preuves dans une note préliminaire ^), publiée en 1894,
à une époque où les recouvrements réellement démontrés étaient encore
peu nombreux dans les Alpes et notamment dans les Alpes françaises.
Ces preuves étaient à la fois d'ordre tectonique et d'ordre strati-
grapliique.
Les preuves tectoniques du recouvrement sont tirées de la présence
de niasses de calcaires jurassiques ou triasiques complètement isolées
et posées sur un soubassement de Flyscb. La petitesse de certaines
de ces masses ne laisse aucun doute à cet égard. Le Joug de l'Aigle,
près du col de Famouias, par exemple, n'est autre chose qu'un immense
bloc de quartzites triasiques perché sur des schistes noirs priaboniens.
D'autres masses sont plus volumineuses, mais la même interprétation
s'impose là encore. Ainsi la Grande Séolane est une lame énorme
posée sur le Flyscb, elle comprend en succession renversée: des grès
à grandes Xummulites, des calcaires tithoniques coralligènes, le Lias
inférieur à Gnjphaea arcuafa et, au sommet, un lambeau de Rhétien.
Ailleurs, la succession des couches secondaires est normale, mais leur
superposition au Flyscb est non moins évidente.
Ces fiiits nous conduisent à envisager toutes ces masses, non pas,
ainsi que l'avait cru Charles Lory, comme des îlots, comme des écueils
dans la mer du Flyscb, mais comme des témoins, isolés par l'érosion,
d'une nappe de terrains secondaires qui reposait sur les couches tertiaires.
('e sont de véritables lambeaux de recouvrement, analogues à ceux que
M. Marcel Bertrand a décrits en Provence, analogues aux «Klippen**
suisses, dont la vraie nature n'était d'ailleurs pas encore connue, lorsque
nous signalions le phénomène dans l'Ubaye.
Il existe toute une ceinture de ces lambeaux, depuis la vallée
d'Ancelle, dans le bassin du Drac, jusqu'à la limite des Alpes-Maritimes ;
les principaux sont les suivants : la Pusterle et Chabrières, sur la rive
droite de la Durance ; le Morgon, FEscoureous, entre la Durance et
rUbaye ; les Séolanes, le Lan, le Gias du Chamois, le Mouire-Haut,
sur la rive gauche de l'Ubaye.
Tantôt ils reposent sur le Flyscb, tantôt ils sont en contact avec les
terrains secondaires du soubassement. Dans ce cas, le contraste est parti-
culièrement frappant entre les faciès du soubassement et les faciès des
lambeaux de recouvrement. Et c'est ce contraste entre les deux faciès
qui va nous fournir une preuve stratigraphique du recouvrement.
Les terrains mésozoïques du soubassement appartiennent au type
^) E. Haug et W. Kilian: Les lambeaux de recouvrement de l'Ubaye,
C. R. Ac. Se. 31 décembre 1894.
49G
dauphinois. Le Bajocieii est identique à celui des environs de Gap. Le
Bathonien, le Callovieu, TOxfordien forment un ensemble extrêmement
puissant, constitué par des marnes ou des schistes et connu dans le
pays sous le nom de ^terres noires". Les termes supérieurs du Juras-
sique sont à l'état de calcaires compactes. Le Néocomien est marneux.
Tous ces terrains présentent le faciès vaseux, bathyal. C'est la
série autochtone.
Les terrains mésozoïques des lambeaux de recouvrement appar-
tiennent par contre au type hriançonnais. Le Lias y présente quelque-
fois des brèches analogues à la brèche du Télégraphe, d'autres fois il
ressemble d'une façon étonnante à celui des environs de Digne. Le
Dogger est absent. Le Malm est soit à l'état de calcaire corailligène,
soit à l'état de brèche à ciment nmge, identique au marbre de Guillestre.
Le Néocomien n'existe qu'en un point, au sonimet du Lan, près Bar-
celonnette. En général, ce sont les formations néritiques qui prédomi-
nent. C'est la série exotique.
Comme en Suisse, la série autochtone et la série exotique sont super-
posées sur une même verticale. Cependant il est possible, dans TLIbaye
et dans TEmbrunais, contrairement à ce qui a lieu pour les „Klippen"
suisses, d'indiquer la direction d'où est venue la masse eu recouvrement
et cela rien que par la nature des faciès de la série exotique. Le charriage
vient évidemment de la direction du Brianyonnais, où se retrouvent des
faciès analogues, c'est-à-dire du N. E.
La tectonique des lambeaux de recouvrement vient à l'appui de
cette manière de voir. En effet, on y observe des plis dont les char-
nières sont conservées, des plis en C, ouverts, les anticlinaux vers
l'intérieur de la chaîne, les svnclinaux vers l'extérieur. Le lambeau du
Lan ou Chapeau de Gendarme, près Barcelonnette, est découpé dans
un vaste anticlinal couché de Malm, avec noyau de Lias et de Trijvs,
ouvert vers le N. E. Le Morgon, dans sa façade visible de la gare de
Prunières, est un immense synclinal de Trias, avec novau de Lias,
ouvert au S. W. Il y a cependant des exceptions sur lesquelles je
reviendrai tout à l'heure.
Nous pouvons ainsi déterminer, au moins approximativement, la
position du pli frontal de la grande napj)e charriée à faciès briau-
ronnais, ({ui s'étend en recouvrement par-dessus le Flysch de l'Enibrunais
et de rUl)aye. Il est plus difficile de fixer la j)osition de sa racine.
Nous avions cru tout d'abord, M. Kilian et moi, que les lambeaux
de recouvrement provenaient d'une nappe dont la racine est visible au
milieu du Flvsch. sur la rive droite de lUbaye, sous la forme d'une
lame anticlinale de Trias. Xous avons cependant dû reconnaître bientôt
que cette interprétation n'était pas admissible, puisipie cette lame est
49V
dans le Flysch, tandis que les lambeaux de recouMrement jsont posés
sur le même Flysch.
Nous avons pensé ensuite que la nappe supérieure, dont faisaient
partie les lambeaux de recouvrement, provenait de Tun ou de Tautre
des anticlinaux qui constituent, sous la forme d'un faisceau isoclinal,
le bord externe de la zone du Briançonnais, aux environs de Réotier
et de Cliampcella, et il est fort probable que les masses exotiques de
marbre de Guillestre qui forment les cimes de la Pusterle et de
Chabrières, sur la rive droite de la Durance, ont réellement cette
origine. Par contre, cette interprétation ne peut s'appliquer aux masses
situées sur la rive gauche, car il existe deux faciès, qui jouent un rôle
très important dans les lambeaux de PUbaye, mais qui sont inconnus
dans toute la zone du Briançonnais. Ce sont d'abord les argilolithes
rouges et vertes, par quoi est représenté le Trias supérieur dans le
niiissif du Morgon ; ce sont , ensuite , les calcaires et les brèches à
grandes Nummulites (A^ millecaput Boubée = complanntus au t., N. aturicus
Joly et Leym. = perforahis aut.), dont la présence est un des traits
stratigraphiques les plus remarquables des masses exotiques du Morgon,
des Séolanes, de Talon, du Mourre-Haut et du Gias du Chamois.
C'est la découverte très inattendue de quelques lambeaux de ces
brèches à grandes Nummulites, que nous avons faite tout récemment
près de Saint-Clément, en plein Embrunais, qui nous permet de préciser,
avec beaucoup de probabilité, l'emplacement de la racine du pli couché
dont les masses exotiques de TUbaye sont des témoins. Ces brèches
forment, sur une faible longueur, une intercalation anticlinale au milieu
du Flysch. Voilà probablement tout ce qui reste d'un pli immense, qui
})artout ailleurs est entièrement laminé et séparé de sa racine.
Ce pli supérieur n'était pas le seul dont la racine se trouvât dans
la zone du Flysch; en avant de lui et sous lui il en existe plusieurs
autres, qui se manifestent aujourd'hui soit sous la forme de lames de
terrains mésozoïques affleurant au milieu du Flysch, sur les flancs des
grandes vallées de la Durance et de TUbaye; soit sous la forme de
pointements anticlinaux, dont les charnières sont nettement visibles.
Vous voyez donc, Messieurs, que les phénomènes de recouvrement
de rUbaye et de l'Embrunais, signalés par M. Kilian et moi, il y a plus
de dix ans, sont dus simplement à l'existence de plusieurs grands plis
couchés supeq)Osés, formant des intercalations anticlinales dans les
puissantes masses de Flysch de la région. Dans ces plis, de nom])reuses
lacunes dans la succession des couches, constatées aussi bien dans les
flancs inverses que dans les flancs normaux, attestent l'intensité des
étirements. D'ailleurs les schistes et les calcaires stratifiés montrent
des traces fréquentes du plus extraordinaire laminage.
63
500
triasiques sépare le Flysch charrié des grès d'Annot autochtones. Ici
j'ai pu compléter nos observations au moyen de celles que M. Portîs
a publiées sur les environs d'Argentera. La ligne de contact aiiomial
descend vers cette localité, elle passe donc en arrière du massif cristallin
du Mercantour, marquant toujours la limite de la série en placé et de
la série charriée. J'ai suivi de même la ligne d'affleurement du plian de
charriage vers le nord. A partir d'Ancelle une masse de grès d'Annot
renversée est charriée sur le soubassement autochtone, constitué soit
par du Flysch, soit par du Bajocien, soit par du granité. La ligne de
contact passe ainsi par le Pont-du-Fossé, par le con6uent des deux
Dracs et longe ensuite le versant nord-ouest de Taréte des Alibn^ndes,
entre Champoléon et Orcières. Finalement elle sépare le Tertiaire charrié
d'un coin granitique qui, d'après les levés de M. Termier, se soude
plus au nord au granité du Pelvoux.
Il est donc certain que la ligne de contact anormal passe derrière
le massif cristallin du Pelvoux, tout comme, vers le S. E., elle passe
derrière le Mercantour.
L'érosion permet également de se rendre compte de l'extension
du charriage dans le sens transversal, perpendiculaire à la direction
générale des plissements. La ligne de contact anormal dont je viens
d'indiquer le trajet ne marque pas la limite extrême du charriage vers
l'extérieur de la chaîne. En avant d'elle, il existe, sur la rive droite
de rUbaye — abstraction faite de petits lambeaux très nombreux
situés sur la rive gauche — des témoins très étendus de Flysch
charrié, séparés par Térosion de la nappe principale.
Le soubassement des Séolanes est une masse très puissante de
Flysch, tenant au soubassement, également charrié, du Morgon par un
pédoncule très étroit, qui traverse TUbaye en aval de Kevel. La preuve
du charriage est fournie ici aussi par la présence de lames discontinues
de gypse triasique intercalées entre le Jurassique ou le Tertiaire autoch*
ternes et le Flysch qui supporte les Séolanes.
Entre les Séolanes et le Lan, on compte de nombreux témoins
de minimes dimensions, formés de calcaires à Globigérines bartoniens
très laminés, posés soit sur les terres noires calloviennes, soit sur le
Flysch noir priabonien. Le Lan lui-même, ce témoin imposant du pli
couché supérieur, est séparé de son soubassement autochtone par des
lames fortement étirées do Flysch charrié et de Trias.
Enfin, les lambeaux de recouvrement du Glas du Chamois et du
Mourre-llaut s*appuient sur une masse énorme de Flysch, qui, sur une
longueur de 14 kilomètres et sur une largeur variant de G kilomètres
à 500 mètres, repose, soit sur le Jurassique, soit sur les grès d'Annot
autochtones. Ce Flysch a été considéré ])ar M. Léon Bertrand comme
501
faisant suite normalement aux grès d'Annot et comme représentant par
conséquent le terme le plus élevé de la série nummulitique des Alpes-
Maritimes; je suis en mesure d'affirmer qu'il est également charrié.
En effet, sur toute la périphérie du témoin de Flysch, des lames dis-
continues de quartzites, de calcaires et de cargneules ti-iasiques, associées
ni6me à du Lias et à du Malm, jalonnent le contact avec le substratum.
Dans les parois rocheuses de Ventebrun, de Kémezine et du col de
la Gypière, les calcaires triasiques présentent des replis multiples, dont
les cliarnières anticlinales tournent leur convexité vers le S. et vers le
W. La poussée semble donc être venue du NE. C'est aussi la direction
qu'accusent les charnières des lames anticlinales des Orres et de la
montagne des Crottes.
L'existence de tous ces témoins de la nappe du Flysch charrié
épargnés par Térosion indique bien Textension minimum de cette nappe
vers le S. et vers le W., elle n'indique pas l'extension maximum, et il
y a peut-être lieu d'admettre que toute sa partie frontale a été détruite,
car on observe en plusieurs endroits, en avant du front aduel de la
nappe, des imbrications dans le soubassement autochtone, qui pourraient
suggérer l'idée, suivant l'heureuse expression de M. Termier, d'un
„ traîneau écraseur" arrachant des lames du substratum. Je ne m'explique
j)as autrement la bande étroite de Trias qui sépare deux masses de
Flysch, en longeant la rive droite du torrent de Champanastays, au
S. du Lauzet, ni les imbrications avec poussée vers le massif du Pelvoux,
qu'a décrites M. Pierre Lory au S. du Chaillol.
Dans un autre ordre d'idées, le fait que le grand témoin qui
supporte le Mourre-Haut arrive vers le S. jusqu'au col de la Moutière,
et vers l'E. jusqu'au col de Pelouse nous indique nettement que la
nappe recouvrait tout au moins l'extrémité septentrionale du massif
du Mercantour, de manière à rejoindre sa racine dans la vallée de la*
Stura. Aucun fait analogue ne nous pennet de supposer, dans l'état
actuel de nos connaissances, que la nappe de l'Embrunais ait recouvert
})artiellement le massif du Pelvoux.
Connaissant l'extension minimum du charriage vers l'extérieur
des Alpes, on doit chercher à préciser où se trouve l'emplacement de
la racine du Flysch charrié, de mfinière à pouvoir évaluer la largeur
minimum sur laquelle s'est étendu le recouvrement.
Les marnes jurassiques du soubassement, semblent au premier
al)ord disparaître à Châteauroux, car à partir de cette localité la
Durance n'entame plus que du Flysch jusqu'au Plan - de - Phazy et
jusqu'à Héotier, en amont. Là apparaissent des couches triîisiques et
liasiques que Ton serait tenté de croire autochtones. On pourrait
évahior. d'après ces données, la largeur de la racine à 6 kilomètres.
» •
502
Mais, en réalité, elle est bien moindre et en voici la raison. J
découvert il y a deux ans, en aval de Saint-Clément, dans le lit du
torrent de Couleau, à 1 kilomètre environ de la route nationale, un
affleurement de marnes noires bathoniennes ou calloviennes, identiques
à celles qui forment la plus gi-ande partie du soubassement de TEmbrunais.
Entre ces marnes, manifestement autochtones, et la couverture de Flysch,
j*ai rencontré, comme c'est presque la règle dans la région, une mince
lame de cargneules triasiques. Le Flysch est donc ici encore charrié,
et le petit affleurement du ravin de Couleau n'est autre chose qu'une
fenêtre^ dans le sens que M. Suess attribue à ce terme, c'est-à-dire
une ouverture pratiquée par T érosion dans une masse charriée et
permettant d'apercevoir le substratum. Et cette „ fenêtre* n'est guère
à plus de 2 kilomètres des affleurements triasiques et liasiques de
Réotier, qui présentent le faciès briançonnais dans toute sa netteté!
Il résulte de cette découverte assez inattendue que, si les plis
mésozoïques de Réotier et du Plan-de-Phazy sont réellement en place,
la racine de la grande nappe charriée du Flysch de l'Embrunais se
trouverait réduite, par le laminage qu'elle a subi, a une largeur de
2 kilomètres et que, de plus, les terrains jurassiques à faciès dauphinois,
autoclitones seraient rapprochés d'autant, par les compressions latérales,
des terrains à faciès briançonnais.
Je ne puis me résoudre à admettre qu'il en est réellement ainsi,
car le Flysch de l'Embrunais et celui du bord du Briançonnais sont
en parfaite continuité au sud de Risoul, de sorte que les anticlinaux
mésozoïques qui les séparent au nord de cette localité ne sont sans
doute pas autre chose que des têtes redressées de grands anticlinaux
couchés, dont la racine droite doit être cherchée en profondeur assez
loin au NE. de leur zone d'affleurement actuelle. De même la voûte
à noyau de quartzites triasiques et de porphyrite, que met à nu la
gorge du Guil et que M. Kilian envisage comme étant en place,
n'est vraisemblablement que le flanc normal d'un pli couché situé en
profondeur. Il est impossible de dire actuellement où est la racine de
tous ces anticlinaux; on ne peut pas indiquer jusqu'où vers le nord-
est s'étend la nappe de Flysch qui englobe et supporte ces mêmes
plis; on ne peut pas davantage affirmer que les terrains autochtones,
à faciès daupliinois, ne pénètrent pas en profondeur sous ce Flysch
charrié, de manière à passer sous Guillestre, sous Saint- Crépin, en
d'autres termes sous le bord externe du Briîinçonnais, rejoignant ainsi,
à une distance que nous pourrons peut-être un jour évaluer appro-
ximativement, la zone à jamais cachée à nos yeux où s'effectue le
passage latérîil du faciès dauphinois au faciès briançonnais.
Mais revenons à des faits d'observation. Si nous ne tenons compte
503
que des recouvrements réellement constatés, nous pouvons assigner à
la zone de charriage du Flysch une largeur minimum de 25 kilomètres.
En fixit, cette largeur était probablement au moins double. Il semble
toutefois qu'elle n'a pas été partout aussi considérable et que ces
évaluations ne se rapprochent de la réalité que dans la partie axiale
de la dépression de TEmbrunais, dans une zone transversale qui est
il égale distance des aires surélevées du Pelvoux et du Mercantour.
Vers le nord, en approchant du massif cristallin du Pelvoux, l'étendue
du charriage est certainement bien moindre. Dans la vallée d'Ancelle
nous pouvons encore Tévaluer à un minimum de 6 kilomètres, grâce
à la présence de deux „ fenêtres" qui laissent apparaître, sous le Flysch
charrié, deux lambeaux de poussée de Malm et les marnes noires du
Jurassique moyen autochtone.
Plus au nord, dans la vallée d'Orcières, Térosion ne met plus
à nu le soubassement du Flysch, mais l'existence, à Prapic, de plis
en retour ( „RUckfaltung") montre qu'un obstacle devait s'opposer à
la propagation du charriage. Puis on arrive, en se dirigeant vers le
NE., dans le vallon de la Biaisse, où le substratum des terrains nummu-
litiques est de nouveau visible, grâce à l'immense cirque de Dormillouse ;
mais fci toute trace de charriage a disparu, car des couches éocènes
fossilifères reposent normalement et en transgression sur des schistes
cristallins et sur des restes de dépôts secondaires. La coupe est à peu
j)rès la même que dans le vallon du Fournel et que sur le bord oriental
du massif du Pelvoux. M Termier a envisagé avec raison tous ces
terrains comme étant en place.
Malgré le recouvrement probable de la partie septentrionïde du
massif du Mercantour par le Flysch charrié, on peut conclure que le
charriage a atteint son maximum dans l'espace compris entre les deux
massifs cristallins, tandis qu'en arrière d'eux la même zone du Flysch
est en place. Ainsi se trouve vérifié le résultat que j'annonçais au
conmiencement de cette conférence: dans la «région des grès de
l'Embrunais" la zone du Flysch ou zone des Aiguilles d'Arves est
charriée sur la zone du Mont Blanc.
La zone du Briançonnais est à son tour charriée sur la zone des
Aiguilles d'Arves, comme l'ont démontré les belles recherches de
M. Termier, et le maximum de ce charriage s'est trouvé atteint au
N. de la région dont je viens de vous entretenir, dans le Briançonnais
même. Les plis couchés du Briançonnais cachent presque entièrement
la zone du Flysch, qui est réduite, en arrière du Pelvoux, à une très
faible largeur. Le même fait se reproduit en Italie, en arrière du
Mercantour, dans le prolongement vers le SE. de la même zone, il
est donc probable que la aussi le Flysch s'enfonce sous la zone du
504
Briançoniiais. On a l'impression que le charriage du Brianyonnais
atteint son maximum précisément aux endroits où celui de la zone du
Flysch est réduit à zéro, comme si les deux mouvements, résultat d'une
même poussée, s'étaient compensés.
Mais avant d'aborder les enseignements théoriques qui découlent
de l'étude de l'Embrunais et de TUbaye, il me reste à vous faire
connaître une dernière particularité de la tectonique de ces régions,
qui nous révélera une nouvelle phase de leur histoire.
Je vous ai montré que la ligne d'affleurement de la surface de
contact anormal qui sépare les terrains autochtones du Flysch charrié
trace un contour sinueux sur les flancs des deux vallées principales,
décrivant des angles rentrants au passage de toutes les vallées latérales.
Ce contour ne suit qu'exceptionnellement une courbe de niveau.
A Châteauroux et à Jausiers il coupe le thalweg de la Durance
et celui de l'Ubaye respectivement aux cotes 800 et 1250 environ. De
ces points il s'élève graduellement dans chacune des deux vîdlées,
jusqu'aux altitudes maxima do IGOO mètres, dans le premier cas, et
de 2000 mètres, dans le second. Mais dans TU baye, et en particulier
sur la rive droite, la ligne d'affleurement s'élève très irrégulièrement,
passant successivement par dos maxima et des mininia d'altitude, oscillant
à deux reprises entre la cote 2000 et le niveau de la vallée, au-dessous
duquel elle se meut morne un instant. Des oscillations de moindre
amplitude s'observent dans la vallée de la Durance.
Il résulte de ces faits (|ue la surface do base du Flysch charrié
n'est pas un simple plan incliné, c'est une surface fortement ondulée,
présentant dos îmticlinaux et dos synclinaux, comme lo ferait le contact
normal dos deux couches plissoes. N'était l'heure qui presse, je pourrais
vous démontrer que l'axe de ces plis est dirigé N\V. — SE., perpendi-
culairement à la direction du cliarriago. Mais ce n'est pas tout, car la
nappe supérieure qui repose sur le Flysch charrié, a su])i ces mêmes
ondulations. Elle n'a subsisté que dans les régions synclinales, sous la
forme de lambeaux de recouvrement épargnés par l'érosion. Dans sa
région frontale elle so digite ot so décompose en plusieurs plis super-
posés, couchés niônio au delà de l'horizontale, comme c'est le cas dans
la ])artio est du massif du Morgon. Quoiquos-uns de ces plis sont repliés
à leur tour, il vn résulte, l'érosion intervenant, de „faux synclinaux**,
c'est-à-dire des synclinaux dont le noyau est [)lus ancien que les flancs,
dos api)arencos de synclinaux de Lias encastrés dans le Flysch, quelque-
fois avec noyaux do Trias. En réalité ce sont dos têtes d'anticlinaux
retournés ^).
*j V. de Margerie et A. Heim: Les dislocations de l'écorce terrestre, p. 63*
505
Ces complications extraordinaires, dont M. Kilian et moi nous
poursuivons l'étude depuis plusieurs années, ne peuvent s'expliquer que
si l'on admet un nouveau plissement postérieur à l'empilement des plis
couchés et postérieur au charriage.
Voici, en résumé, comment je m'imagine la succession des phéno-
mènes qui ont donné à la région de l'Embrunais et de l'Ubaye son
extraordinaire complication.
Des plissements anténummulitiques, comparables à ceux dont on
peut reconstituer les directions dans les chaînes subalpines de Gap et
de Digne, ont certainement affecté le pays qui nous occupe. Pendant
la période d'émersion correspondante il s'est formé une pénéplaine sur
laquelle s'est étendue ensuite la mer éocène, car les dépôts lutétiens,
bartoniens ou priaboniens reposent en transgression sur des couches
d'âge très divers, voire même sur les terrains cristallins. A l'Oligocène,
les massifs du Pelvoux et du Mercantour devaient déjà commencer à
émerger, car les galets de granité et de micaschiste sont assez communs
dans les sédiments de cette époque.
C'est vraisemblablement après l'Oligocène que sont entrées en jeu
dans le Briançonnais, les forces orogéniques dont l'effort se traduit
aujourd'hui par des plissements dirigés en moyenne NW. — SE., donnant
lieu tout d'abord, et sans doute en profondeur seulement, à des plis
isoclinaux déversés vers l'extérieur de la chaîne. Peu à peu, les
poussées continuant à agir toujours dans la même direction, les plis
ont dû s'allonger, se coucher, se superposer.
A ce moment les premiers étirements ont dû se produire, et c'est
alors aussi que l'hétérogénéité de l' avant-pays a commencé à exercer
une action directrice sur la propagation du phénomène de plissement.
Dans l'axe de la région comprise entre le Pelvoux et le Mercantour,
la propagation était facile, mais sur les bords elle était gênée par la
présence de ces deux massifs d'ancienne consolidation, de sorte que
les plis se sont trouvés déviés, décrivant des sinuosités à concavité
tournée vers l'intérieur de la chaîne, tangentes aux deux dômes
cristallins. Bien plus, l'aire qui est aujourd'hui TEmbrunais et l'Ubaye
formait une dépression vers laquelle pouvaient s'écouler les masses
sollicitées par les poussées tangentielles. De grandes ruptures se pro-
duisirent dans les plis couchés, les parties normales des anticlinaux
cheminèrent davantage que les parties inverses, qui restèrent en pro-
fondeur. La masse du Flysch, sous le poids de laquelle s'effectuaient
ces déformations, fut entraînée dans le mouvement et charriée dans
la dépression. En même temps, quelques plis furent entièrement étirés
et privés de toute continuité avec leur racine; leurs lambeaux furent
englobés dans le charriage, formant maintenant des lames jalonnant
64
506
la surface de recouvrement ou intercalées dans la masse de Flysch.
Le soubassement lui-même fut rabotté et, pai* places, emporté dans le
mouvement. Postérieurement à ces phénomènes, toute la région subit une
striction générale ; elle est plissée, comme le serait une série de couches
concordantes et horizontales ; il se forme des plis droits ou légèrement
déjetés vers le SW., parallèles à la direction des grands plis couchés.
C'est à ces derniers plissements qu'est due sans doute la sur-
élévation définitive de la région, aussi les agents atmosphériques entrent-
ils en jeu; les vallées se creusent et, jusqu'à nos jours, les torrents
exercent leurs dévastations.
L'immense organisme que nous avons vu naître est disséqué
profondément et nous pouvons maintenant étudier les complications
extrêmes de sa structure interne.
Nos études communes nous permettent aujourd'hui, à M. Kilian
et à moi, d'apprécier tout autrement la constitution géologique de
rUbaye que ne le faisait Goret en 1887, qui la qualifiait de .très
embrouillée en apparence, relativement simple en réalité". C'est pr^
cisément l'inverse qui est vrai.
Je vous ai dit en commençant que Goret expliquait par des
failles les difficultés tectoniques de la région.
Je crois vous avoir montré que c'est le phénomène de plissement,
dans ce qu'il y a de plus intense, qui prédomine.
Je vous ai rappelé aussi que Charles Lory considérait, encore
en 1884, les masses exotiques de l'Embrunais comme des îles dans
la mer éocène, alors qu'il est certain maintenant que ce sont des
lambeaux de recouvrement.
Toutes les idées que nous avions il y a vingt ans sur les Alpes
occidentales se sont ainsi trouvées bouleversées grâce à l'impulsion
vigoureuse donnée à la géologie alpine par nos trois grands maitres,
Sues s, Heim et Marcel Bertrand.
Permettez-moi, Messieurs, de me demander si un bouleversement
analogue n'attend pas la géologie des Alpes orientales et peut-être
celle de mainte autre chaîne de niont^ignes. Là aussi la simplicité est
encore considérée comme la règle, la faille supplée trop souvent à
l'insuffisance des observations, comme chez nous au temps de Lory,
Qui sait comment on interprétera, dans vingt ans d'ici, la structure
des Alpes orientales?
Oherschiehungen im Randgebiete des Laihacher Moores.
Von Dr. Franz Kossmat.
(Mit Kaite und Profiltafel.)
Die Hochkarststufe, welche die groSen Kreide- und Juraplateaux
des Krainer Schneeberges, Birnbaumer-, Temowaner Waldes umfaBt
und von der langen SO— NW laufenden Dislokationslinie Laas — Zirknitz
— Idria durchsclinitten ist, legt sich im Isonzotale unmittelbar an die
AuBenseite der Julischen Alpen an, so daB zwischen ihr und dem
noch weiter nach Osten zu verfolgenden Abbruche der letzteren ein
<^egen die Laibacher Ebene offener Winkel zustande kommt.
Hier begegnen die inné r en Zonen der Karstgebirge d e n
fast ostwestlich streichenden alpinen Ziigen des Save-
System s, welche den Auslâufern der Kalkalpen vorgelagert sind und
in die ungarische Ebene hinausziehen. In diesen Falten treten lange
Streifen von Carbongesteinen zutage, deren sUdlichster als Aufbruch
von Littai (auch Wacherzug ^) genannt) bezeichnet werden kann. Er
taucht zuerst westlich von Drachenburg auf, laSt sich dann in der
Richtung liber Littai bis zur Laibacher Ebene verfolgen, ragt iri
einzelnen Inselbergen aus dieser auf und zieht sich weiterhin, von
zerstlickten TriasschoUen bedeckt, in den ebenerwâhnten Gebirgswinkel
zwischen dem Siidabfall der Julischen Alpen und der Innenseite des
Hochkarstes hinein.
Der SUdrand der paliiozoischen Aufbruchszone zeigt in der
Umgebung der Laibacher Ebene an vielen Stellen einen sehr unregel-
milBigen Verlauf, welcher mit tektonischen Erscheinungen komplizierter
Natur zusammenhiingt. Besonders das HUgelland im Westen des Moores
bietet in dieser Beziehung wichtige AufschlUsse.
Bezuglich der Stratigraphie der Gegend ist kurz folgendes
zu ])emerken :
') Veigl. daiûber Dr. C. Diener: Bau und liild der Ostalpen und des
Knr.stgol)ieteH. Wicn 1903, S. 564.
64*
508
1. Die paltiozoiscbe Unterlage besteht vorwiegend atts
grauschwarzen dtinnblattrigen Tonschiefern, glimmerreichen Sandsteinen
und Quarzconglomeraten. Nach den Pflanzenresten (Calamiten), welche
man iii diesen Schichten bei Laibach entdeckt bat, bandelt es sich
um Carbon. In den tiefsten Lagen dieser Série fand ich bei Vandrovc
nordlich des PoUander Taies mebrere guterhaltene Exemplare eines
groBen Produdus Cora d'Orh. Es muB aber bervorgeboben werden,
daB nicbt die ganze paliiozoische Région zwischen dem Pollander und
Selzacher Taie dem Carbon zufâllt, sondern daB die weitverbreiteten
Kalke (zum Teil halbkristalliniscbe Biinderkalke), sericitischen Grau-
wacken, Mandelsteine etc. einer alteren Abteilung der Formationsgruppe
angeboren und einen vo m Carbon und derjUngerenGesteins-
decke abweichenden tektonischen Bau aufweisen.
In das hier zu besprecbende Gebiet reichen sie nur mit einem
schmalen Auslilufer herein.
2. Das P e r m besteht aus roten oder bunten Sandsteinen,
Schiefern und Conglomeraten (Grôdener Sandstein), welche gegen oben
durch ein Dolomit- und Kalkniveau — das Aquivalent der bekannten
Bellerophonkalke von SUdtirol — abgegrenzt sind.
3. Die Schichtfolge der Trias ist sehr miicbtig und durch
Einschaltung von mergeligen Gesteinen in verschiedenen Horizonten
gut gegliedert. Uber den allenthalben sehr gleichfôrmig entwickelten
Werfener Schiefern folgt der Muschelkalk in vorherrschender Dolomit-
und Kalkfazies. (Nur in der Umgebung von Bischoflack ist ein braunes
Schieferniveau eingeschaltet.) Wengener Schiefer und TufFe, stellen-
weise durch Fossilftihrung ausgezeiclinet, trennen dièse machtige
untere Gruppe ab von den kalkigen und doloniitischen Àquivalenten
der Cassianer Schichten, und in analoger Weise bilden die stellen-
weise ibssilreichen, sandigschiefrigen Raibler Schichten die Abgrenzung
der letzteren gegen die jUngste Schichtgruppe der hiesigen Trias,
den Hauptdoloniit.
Es bilden also drel durch Fossilfilhrung und petrogi-aphiscbe
Cliaraktere leiclit kennbare schiefrige Horizonte ini Wechsel mit drei
Dolomitgruppen das liiesige Triasprofil.
Wiihrend in den Karstgebirgen weiter im SUden Uber der Trias
nocli bedeutende Kalkniassen des Jura und der Kreide konkordant
aufliegen, sclilieBt hier die zusaninienliangenrle Schichtfolge mit dem
Hauptdoloniit ab und nur am Kande gegen die Ebene ist stellenweise
ein Tertiilrconglonierat angehigert, welches dem 01 i go c au zugeteilt
werden niutî und mit pflanzenfiihronden Schicliten dieser Stufe in
Verbindung stelit. Die Abhigerung fand, wie die deutliche Diskordanz
509
gegeniiber der Trias beweist, statt, nachdem die Hauptperiode der
Gebirgsbildung hier schon vorliber war.
Letztere muB îxIso, weil unmittelbar im SUden die Profile eine
geschlossene Schichtfolge bis in die Kreide hinauf zeigen, mit dent
Alttertiiir zusainmenfallen , beiliiufig wobl mit dem Zéitabschnitt<
welcher die Aufrichtung der Plateaux des Hochkarstes bezeichnet
iiiid durch die Diskordanz zwischen obereocânem Fljsch und creta-
cischem Radiolitenkalk charakterisiert ist.
Die niichste Faltung fand nach Ablagerung der oberoligocânen
Schichten des Randgebietes statt; erst die jUngsten Tertiarschotter
des Savetales liegen horizontal.
A. Das Carbon mit den auflagernden Triasschollen von
Bischoflack und Billichgraz.
Das Triasgebirge, welches ostlich der Saveebene den Littaier
Carbonaufbrucli gegen das nâchstnordliche palaozoische Gebiet von
Stein-TQfler begrenzt, setzt sich in einer Anzahl von Inselbergen nach
W durch die Niederung fort und ist in den jenseits derselben auf-
steigenden Hohen wieder zu erkennen. Ein einheitliches Streichen der
Gesteine ist hier nicht mehr vorhanden, weder in alpiner noch in
dinarischer Richtung, sondera die Kalk- und Dolomitmassen der
mittleren Trias ruhen in Forra von groBen, vielfach zerstUckelten
Schollen auf einer aus Werfener Schichten und palaozoischen Ge-
steinen bestehenden Basis. Wenn auch im grofien und ganzen ihr
tektonisches Verhâltnis gegenuber der letzteren als einfache Auf-
higerung bezeichnet werden kann, so ist doch an zahlreichen Stellen,
besonders am SQd- und Sûdwestrand, deutlich zu beobachten, daB die
untersten Trias- und die Perraschichten lokal rasch verschwinden, so
daB dann der Muschelkalk oft scharf an das Carbon anstoBt oder nur
durch einen iiuBerst schmalen, bald aus roten Sandsteinen, bald aus
oberen Werfener Schichten bestehenden Streifen von ihm getrennt ist.
Dîibei haben die Kalke und Dolomite keinerlei klastische Beschaifenheit,
vvelche eine Transgression annehmen lieBe, und die Luckenhaftigkeit
der Schichtfolge zeigt sich nach meinen Beobachtungen ganz besonders
an den vorgeschobenen Teilen des Randes, wahrend sich in den ein-
springenden Winkeln die Profile meist vervoUstandigen.
Ich glaube, daB derartige Erscheinungen leicht zustande kommen,
wo ein ])ereits gefaltetes und durch Erosion zerstûckeltes Gebiet noch
einnial, in diesem Falle nach dem Oberoligociin, von Gebirgsbewegungen
ergrifi'en wurde. Die starren, freiliegenden Dolomitmassen, welche oft
510
plateauaitige Lagerung zeigeii, gabën dann dem Drucké bedeutend
weniger nacli als ihre aus schiefrigen Materialien bestehende Basis, sd
daB sich die ursprliiigliche Auflagerungsgrenze verschieben konnte und
in den raiidlichen Partien lokal eiii anormaler Kontakt mit der Basis^
also eine Ai't Uberschiebung, zustande kam.
B. Das Triasgebiet sûdlich der palâozoischen Région.
Wâhrend von diesen unregelinaBig auf dem Carbon aufsitzenden
TriasschoUen die jUngeren Abteilungen der Trias — vom Muschelkalk
angefangen — durch Erosion Uberall entfernt sind, hat man sûdlich
der Grenze des Carbonaufbruches ein ausgedehntes Terrain, in welchem
die Schichtfolge weit voUstandiger ist und vpm Perm bis in die oberste
Trias reiclit.
Auch in der Tektonik zeigt sich ein merklicher Unterschied:
statt der unregelmaCigen Schollenstruktur entwickelt sich hier ein
Faltengebiet mit langen, oft regehnaBigen GesteinszUgen, welche ini
allgemeinen von WNW nach OSO streichen, ungefâhr im Siiine der
groBen Bruchlinie von Idria — Zirknitz, welche zu den bedeutendsten
Dislokationen der dinarischen Gebirge ziihlt.
Stellenweise ist die regelmaBige Anordnung der Zonen jedoch
durch Querstôrungen unterbrochen, welche hier mit seltener Deutlich-
keit entwickelt sind.
Die grofite Bedeutung besitzt unter ihnen eine Verwerfung, welche
bei Loitsch von der Idrianer Bruchlinie abzweigt und in der Richtung
gegen Nord weiterzieht, aber am Nordabhange des Sairacher Berges
entsprechend dem Schichtstreichen melir und mehr gegen Westen
einlenkt. An ihr kommt das Carbon zutage, schneidet anfangs die ver-
schiedenen Triaszonen fast quer ab, wird aber in der Strecke, wo der
Querbiuch alhnahlich in eine Liingslinie iibergeht, gegen SUden regel-
maBig von Perm und Trias uberlagert.
Gegen diesen konvexen Carbonrand , welcher die geologische
Innengrenze des Falten- und Uberschiebungsgebietes von Idria und
Gereuth bezeichnet, ist im Osten und Nordosten die zwischen Ober-
laibach und Polland befindliche Triasregion abgesunken, derart, daB
ihre jungsten Schichton unniittelbiir an ilin lienintreten : anfano-lich die
auBere Zone von Hauptdolomit (bei Podlipa), dann, entsprechend dem
weiteren Eindringen der Bruchgrenzo, der daraulTolgende Raibler Zui?.
Das Streichen der Gesteine, welclies in der Nilhe der Sumpfebene
von Oberlaibach beinahe ostwestlicli ist, drelit sich im weiteren Ver-
laufe der ZUge gegen das Pollander Tal wieder langsani in die Nord-
511
westrichtung, so daC fiir eiii kurzes Stilck eine schwach bogenfiirmige
Aiiordnung zustande kommt. Die Antiklinalen uiid Synklinalen sind
anfangs zienilich eng aneinander geprefit und hâufig mit Lângs-
storungen verbunden. In den AufbrUchen komraen als tiefste Schicht-
glieder untere Trias und Perm zutage, die Mulden enthalten in den
sudlichen Ziigen noch Hauptdolomit, wâhrend in den nôrdlicheren nur
melir mittlere Triashorizonte vertreten sind ^).
Gegen Nordwesten gleichen sich die Falten mehr und mehr aus,
es entwickelt sich eine groCe flache Mulde, welche als jiingstes Schicht-
glied die Kaibler Schiefer enthâlt und im Nordosten von steil auf-
gestellten, meist uberkippten Gesteinen der unteren Trias und des
Perm begleitet wird, vvahrend sie im SUdwesten durcli eine Antiklinal-
aufvvolbung (mit Muschelkalk und Werfener Schiefer) von dem am
Carbonrand des Sairacher Berges absinkenden GUrtel obérer Trias ge-
trennt wird. Mit der Anniiherung an das Pôllander Tal verliert sich
auch dièse Antiklinale und infolgedessen nehmen in der Trias die
jQngeren Abteilungen: Cassianer Dolomit und Kaibler Schichten, den
groCten Raum ein ; im Westen ist sogar noch Hauptdolomit erhalten
— ein GegenstUck zur Umgebung von Podlipa.
Unter tektonisch sehr vervvickelten Verbal tnissen, deren Dar-
legung ttber den Rahmen der hier gesteckten Spezialaufgabe hinaus-
fuhren wiirde, findet das Triasgebiet seine Fortsetzung in der fast
keilformig dem palâozoischen Terrain eingezwângten Hauptdolomitpartiç
des Kopacnicatales, welche noch kleine Aufbriiche von Raibler Schichten
in sich schlieCt; auch die TriasschoUe des Blegas steht mit ihr in
enger Beziehung und bat mit den friiher erwahnten Erosionsresten,
welche ôstlich von ihr auf dem âlteren Untergrunde sitzen, keine
Ahnlichkeit.
Hinsichtlich ihrer Stellung in der allgemeinen Gebirgsanlage
ist die hier skizzierte Polland — Oberlaibacher Triasregion sowie das
durch den Loitsch— Kirchheimer Bruch von ihr geschiedehe Idria —
Gereuther Iliigelland^) die Fortsetzung der groBen kroatisch-dalmati-
nischen Triaszuge, welche Uber das Quellgebiet der Kulpa und die Um-
gebung von Auersperg nach Nordwesten zu verfolgen sind. Die Unter-
*) Vergl. die Profile in F. Kossinat: Ûber die Lagerungsverhàltnisae der
kohlenfiihrenden Raibler Schichten von Oberlaibach. Verhandl. d. k. k. geol.
R.-A. Wien 1902, S. 150—162.
*) F. Kossmat: Die Triasbildungen der Umgebung von Idria und Gereuth.
Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. 1898, S. 86-104.
Das Gebirge zwischen Idria und Tribusa. Ibid. 1900, S. 65—78.
Ûber die geologischen Verhaltnisse des Bergbaugebietes von Idria, Jabrb,
d. k. k. geol. R.-A. 1899, S. 259—286.
512
brecbung ani Laibaclier Moore ist nur eine oberfltichlicbe, wie die Zu-
sainmensetzuiig der zablreicbeii kleinen Inselberge iiord(>stlich von
Oberlaibach beweist.
C. Die Uberschiebungszone.
Die Nordostseite des isolierten Hauptdolomitgebietes der Kopacnica
wird von eiiiem Raude steil angepreBter paliiozoischer Schiefer begleitet,
welche durch ibre petrograpbische Bescbaffenheit uiid die Eiiiscbaltung
eines Nivejius von Btinderkalk sich als die Fortsetzung der weiter im
Norden befindlichen priicarboniscben Région erweisen. Sie bildeii hier
aber nur einen etwa 300 m breiten Zug, an welchen sich im Osten
unraittelbar die schwarzeu glimmerigen Carbonscbiefer mit dem bei
Vandrovc entwickelten ProrfMc^M.s-Niveau anscbliefien. Der Raudzug vor-
carboniscber Gesteine Uberschreitet zusammen mit dem Uauptdolomit
das PoUander Tal westlich von Trata und biegt dabei idlmâhlich gegen
Osten um. Gleichzeitig taueben an der Dolomitgrenze zum erstenmal
die buntgetïirbten karneolfïihrenden Raibler Schichten auf, welche ganz
jenen der Oberlaibach — Pollander Zone gleichen und nur durch eine
Abzweigung des Carbonaufschlusses am Sairacher Berge von ihnen
getrennt sind. Auch auf der Nordseite des Pollander Taies, westlich
von Trata, sind Raibler Schichten entbloCt, welche aber durch den
schmalen pracarbonischen Gesteinszug von der sildlicben Partie der
gleichen Schichten geschieden werden.
Verfolgt man von hier ab den linken Hang des Pollander Taies
fluCabwarts, so kann man wiederholt Cassianer Dolomite und bunte
Raibler Schiefer beobacliten, wiihrend die im Norden sich unmittelbar
anschliefienden Hôhen ausschlieBlich aus Carbonschiefern und Saiid-
steinen bestehen.
In einem kleinen Erosionsgraben westlich von Polland tritt in-
mitten der typiscben Carbongesteine der Triasdolomit am Fulîe der
Gehîinge ganz in der Weise zutage, wie sonst unter einer jOngeren
Decke der Untergrund durch Auswasclmng entbloBt wird, also ein
âhnlicher Fall wie im obenervviihnten Graben westlich von Trata.
Noch viel instniktiver sind die VerhiLltnisse auf der gegenUber-
liegenden S U d s e i t e des Pollander Taies.
Man glaubt hier, wenn man enthing des Gehiinges geht, sich am
Saume eines zusammenbiingenden, flach gelagerten Triasgebietes zu
befinden : weitverbreitet erscheint der lichte, uuissige Cassianer Dolomit,
welcher wiederholt unter den bunten Raibler Mergeln und karneol-
fllhrendeu Sandsteinen untertaucht. Ein Aufschlul3 ostlich von Sredna
513
vas (bei Polland) lieferte hart an der Greiize beider Schichtgruppen
typisclie Exemplare von Myophoria Kefersteini WuJf., Pachycardia
rugosa Hauer^ Perna sp. und andere nicht naher bestimmbare Bivalveu.
Geht man in dem Graben, welcher nahe dieser Stelle das Haupt-
tal erreiclit, aufwarts, so bleibt man in Triasdolomit, welcher anfangs
noch lioch auf das Gehiinge hinaufreicht, in den beiden ganz schmalen
oberen Asten des Grabens sich aber mehr und mebr der Sohle niihert,
links und rechts begrenzt von den schvvarzen Tonschiefern und glimme-
rigen Sandsteinen des Carbon.
Endlich taucht der Dolomit, in welchem auch das Wasser des
ostlichen dieser beiden Seitengrâben versiegt, ganz unter und es schlieBt
sich das hier flach von der Grenze abfallende Paliiozoicum.
Es wiederholt sich hier also in grôBerem Maflstabe die gleiche
Erscheinung, wie man sie auf der linken Seite des Pôllander Taies
beobachten kann.
Nach dem Ersteigen der welligen Plateauhôhe befindet man
sich fortwiihrend im carbonischen Tonschiefer mit zahlreichen kleinen
Quarzgiingen ; das Fallen ist unregelmâCig — man bat auf Schritt
und Tritt das gleiche Bild wie in dem grofien Carbongebiete. welches
sich nordlich des Haupttales auf viele Quadratkilometer erstreckt. In
einem kleinen Graben stoBt man wieder auf einen rings vom Schiefer-
gebiete umschlossenen AusbiB mittlerer Trias.
Steigt man gegen die zwei grôBeren Bâche hinab, welche das Ton-
schieferplateau im Siiden und Osten begrenzen, so kommt man allent-
halben wieder in Raibler Schichten — meist mit einem knolligen, horn-
steinfiihrenden Kalkniveau an der Basis — und Schlerndolomit, welche
der nach Siidosten in das Faltungsgebiet fortziehenden Zone angehôren
und gegen den Querbruch von Loitsch durch eine Hauptdolomitzone
begrenzt werdeu, die spaterhin auskeilt. Die Schichten bilden einen
gegen das Carbongebiet flach untertauchenden Saum. Der Tonschiefer
dièses kleinen Plateaus nimmt geologisch also eine Stellung ein, wie
sie eine auf dem Triasuntergrunde transgredierende Schichtgruppe zeigen
mQBte, An einer Stelle ist sogar eine Partie ganz davon abgetrennt,
vveil auf einer Einsattlung zwischen zwei in Trias eingeschnittenen
Graben die Raibler Schichten durchziehen.
Mit dem Carbongebiete nordlich des Pôllander Taies besteht ober-
fliichlich keine Verbindung, weil das AUuvium die Gesteine verhiillt,
aber in Walirheit existiert offenbar ein Zusammenhang, demi beim Orte
PoUand kommt der Tonschiefer beiderseits zur Talsohle herab, wiihrend
ôstlich davon auf beiden Seiten ebenso der Triasdolomit erscheint.
Ganz isoliert ist die groBe, sUdostlich der eben besprochenen
Scholle folgende Carbonmasse. Noch mehr wie bei der ersten hat das
66
514
Gebiet, welches sie eiiiiiininit, den Charakter eiiies Plateaus, voii welcheni
zahlreiche GnU)eii — die oberen Aste verscliiedener Tiiler — ausstralileu.
Die paliiozoischen Schicbten besteheii aus scbwarzeii dtinn-
spaltendeii Tonscbieferu, ans glinimerreicbeu duiikleii Sandsteinen uiid
Quarzcoiiglonieraten, also Vertreteni der in der ganzen Gegend îm
Carbon auftretenden Gesteine. Die Triasglieder, mit denen sie zu-
samnientretfen, sind zalilreielier als bei der zuerst beschriebenen Partie.
AuBer Kaibler Scbichten kommen Cassianer Doloniit, hornsteiiireiche
Wengener Scliicbten mit Pietra verde und endlicb aucb der Muscliel-
kalkdolomit mit dem Kande der Carbonmasse in BerQbrung, wie es
eben der Bau der grofien Synklinale, welcber sie angehoren, bedingt.
Zum Schlusse sei nocli ein ganz kJeiner Carbonrest erwahnt.
welcber auf dem Gipfel einer Triaskuppe zwischen den beideii Haupt-
partien im unmittelbaren Kontakt mit Pietra verde und Dolomit
ersclieint.
Die palilozoiscben Schicbten treten hier also unter Erscheiiiungeu
auf, welcbe man bei den sonst nicbt seltenen Aufbruchen der weitereu
Umgebung nirgends beobachten kann. Erstens weicht die lappenartige
Form ganzlicli von jener der immer langgestreckten Aufpressungen ab,
zweitens treten nirgends am Kande Perni oder untere Trias auf, welche
sonst aile Carbonaufbriiche der Gegend begleiten und mit ihneii immer
eng ver])Uiiden sind. Die M()gliclikeit, daC hier die mittlere und obère
Trias ursi)runglicli bis auf die paliiozoischen Schicbten transgredierteii,
ist ausgesclilossen, denn erstens fehlen in ihnen aile Spureii von
Triimmern der unmittelbar benachbarten Garbongesteine, zweitens ist,
wie man sich gleich in den niiclisten b ei d erse iti gen Antiklinalen
ttberzeugen kann, die Série llickenlos und von Transgression keine Rede.
AuBerdem liegt nicht die Trias hier auf dem Garbon, sondern umge-
gekehrt das Carbon auf der Trias, deren einzelne Stufen unter ihm
verschwinden. Zalilreiche Détails bestiitigen dièse Beol)achtung. Der
(!!arbonrand sell)st ist durch Erosion ausgezackt, am deutlichsten in der
nordwestlichen Scholle, in welclie ein Graben tief einschneidet; kleine
Partien sind an zwei Stellen deutlich al)getrennt und rings von Trias
umgel)en. wiihrend an auderen Punkten gelegentlich kleine Triasent-
bh")I3ungen mitten ini paliiozoischen Terrain ersclieinen. Der wichtige
Unterschied ist aber immer der, daB dièse T r i as e ntblofiungen im
Grunde von E ro s i on sr i n n en, die kl ein en Carbonreste
auf der Hcihe der Kui)pen auftrcteu. Die Verhaltnisse sind
meines Erachtens nur mit der Annalime in Einklang zu bringen, daB
die Carbonschichten infolg*' von tektonischen Bewegungen der Trias
aufliegen und durch Erosion zerstiickelt \Nurden. daB es sich also
uni sogenannte Decksclujllen (rberscliiebungszeugcn) handelt.
01 o
Die Frage iiach dem Gebiete, von welchem dieselben abgetrennt
siiid, ist leicht zu beantworten. Wie schon erwâhnt, kann nach den
Aiifschliissen kein Zweifel sein, daJ3 die nordwestliche Scholle von dem
geschlossenen Carbongebiete der Nordseite des PôUander Taies nur
durch das AUuvium geschieden ist. Das Carbon schwenkt hier gegen
Osten um den Rand der Trias lierum und zieht dann hinter dieser und
den beiden DeckschoUen gegen Siidosten.
Geht man von den letzteren aus quer liber das Triasgebiet
gegen diesen zusanimenhângenden Carbonrand, so kommt man in
inimer tiefere Schichten : durch Muschelkalk in Werfener Schiefer,
welche eine breite Zone bilden, es erscheinen dann die Bellerophonkalke
mit ihren bezeichnenden Fossilanwitteruiigen, hinter ihnen kommen die
dunkelroten Grodener Sandsteine und Quarzconglomerate — aile mit
iiberkippten, gegen Osten fallenden Schichten; endlich tritt man in
das Carbon ein, welches hier gleichfalls ostlich fâllt. Man wiirde zu-
niiclist den Eindruck gewinnen, daB es sich einfach um einen Uber-
kippten Faltenflugel handelt, wenn man nicht an einer Stelle sehr
schon beobachten konnte, wie der Carbonsaum bogenartig Uber ver-
schiedene ZUge der Randzone hinausgreift und bis an den Muschelkalk
herantritt. Sobald dann der Rand zurilckweicht, kommt Zug fiir Zug
wieder in der gleichen Lagerung zum Vorschein.
An zwei Stellen liegen kleine Reste von palâozoischem Tonschiefer
auÛer dem Rande — zwischen ihm und den DeckschoUen ; ich glaube^
daC es sicli nicht um selbstândige Aufbrllche handelt, sondern um die
letzten Reste der ehemaligen Verbindung. Auch am Abhange des
Pasjarovan , eines aus Triasdolomit bestehenden Berges, liegen an
einzelnen Stellen in groCer Hâufigkeit kleine Triimmer von Tonschiefer
und Quarz, wie er im paliiozoischen Terrain als Relikt nach den vielen
Quarzadern und Linsen hâufig ist.
Verfolgt man den Rand weiter nach; SO, so bemerkt man, daB
die breite Carbonzone sich allmahlich ausspitzt und die auf ihr auf-
lagernde Trias- und Permscholle bis an die Uberschiebung herantritt.
Es kann sich nur um eine Absitzung an einem Querbruche handeln,
welcher auch in der Fortsetzung nach N und S verschiedene Gesteins-
ziige scharl' abschneidet. Ein Parallelismus mit dem Querbruch von
Loitsch ist unverkennbar. Sobidd man Uber dièse kurze Strecke hinaus
ist, nimmt das Carbon wieder groBe Ausdelinung an, tritt in breiter
Masse an das Moor liinaus, bildet die Hohen in dessen Umgebung
und setzt sich jenseits in ebenso milchtiger Entwicklung weit fort in
die Littaier Gegend. Dièses Carbongebiet zeigt ebenfalis an seinem
sudlichen Rande Erscheinungen, welche im Zusammenhange mit den
eben beschriebenen DeckschoUen von Interesse sind.
GO*
516
()stlich von der Querstôrung, welche in das Ûberschiebungsgebiet
einschneidet, tritt im Silden nicht nielir der rote Sandstein, also dîe
Tiiasunterlage, an den Carbonrand heran, sondem vor diesem liegeu
enggeprefite Zilge, welche in unniittelbareni Kontakt mit den hier
ebenfalls steil aufgerichteten Tonseliiefern noch fossilttihrende Weiigener
und Cassianer Schichten uinfassen, und zwar in einer Anordnung, welclie
dem SUdflQgel einer neuen, aber nur teilweise aufgedeckten Mulde ent-
spricht ^).
Bald aber dringt die Uberschiebungsgrenze wieder nach SQden
vor, sclineidet nachoinander die einzelnen Schicliten ab und tritt jeiiseits
des versunipften Suicatales bei Log bis an das fossilfUhrende Raibler
Niveau heran, aber ohne dafl der Zusammenhang mit dem palâozoischen
Hauptgebiet unterbrochen wiire.
Wir befinden uns hier in der sUdostlichen Verlangenmg des
Aufienrandes der beiden Deckschollen. Zwischen Log und Bresowitz
tritt an Stelle des (Carbon ein Itest der frttlier jedenfalls allgeinein
vorhandenen Decke von permischem roten Sandstein und unterer Trias
an den Hand der Ebene, aber bereits auf den ini Silden vor-
1 i e g e n d e n I n s e 1 1) e r g e n von I n n e r- und A u B e r - G o r i t z
beiderseits der Triester Bahnstrecke erscheint im Kontakt mit Trias-
doloniit und lîaibler Schichten, welch letztere an einer Stelle fossil-
fUhrend sind, wieder der Carbonschiefer, bei AuBer-Goritz allerdings
als so kleiner Erosionsrest, daB man ihn kartographisch kauni zum
Ausdruck bringen kann.
Die Verbindungslinie aller dieser Punkte fiilirt hinllber auf die
Ostseite des Moores und tatsiichlich tritt hier bei Orle die gesclilossene
Carbonnuisse, welche am Laibacher SchloBberge und noch weiter sUdlich
an der StraCe Pflanzenreste geliefert hat, unmittelbar an Zllge von
llauptdolomit, Raibler Schichten und Schlerndolomit, welche mit ab-
weichender Streichrichtung ans dem Karstgebiete von Auersperg herauf-
kommen, und sclineidet sie scharf ab.
Ich batte noch nicht Gelegenheit, den llum] des Carbonîxufbruclies
weiter nach Oston zu verfolgen, ghiube aber, daB die interessanten
tektonischen Erscheinungeii, welche ihn begleiten, sich noch fort-
setzen diirfteu.
Anmerkung. Das aus (1er allgenieinen Gebirgsanlage heraus-
geschnittene ïerrainfragment (h.'r beigege])eii«'n Karte konnte bei der
vielfiich vorhandenen Geneif^theii, das AusniaU der l'berschiebunj'en
innerhalb der Kettengebirge a i)riori lïir uiil)fgrtiizt zu halten, leicht
') Kin ganz sclinuder Aufbriuli von CarbonMtliiet'j'r st'liiel>t sich an der
Grcnzo zwisclien d»Mn roten SîindstiMnziijrn und dieser neiien Zone ein.
517
(lie Vorstellung erwecken, daB p,uch der Saîracher Berg samt den
sQdwestlich von ihm liegenden FaltenzUgen von Idria und Gereuth
nur eine Deckmasse sei, wiihrend das ganze Triasgebiet zwischen
Pollîind und dem Laibacher Moore ein unter der riesigfen Ûberscliie-
bungsflache freigelegtes „Fenster" darstelle. Es sei darum beraerkt,
daû eine derartige Auslegung nicht statthaffc ist. Verfolgt nian die
randlicbe Storung des Sairacher Berges nach S, so wird die Sprunghohe
immer kleiner und schliefilich steht am Polje von Loitsch auf ihren
beiden FlQgeln der gleiche Hauptdolomit an. Ferner ist der vollkommene
tektonische und stratigrapbische Zusammenhang des Sairach — Idrianer
Gebietes mit dem Ternowaner — Lascik — Veitsbergplateau. also einer
im W unter den Flyschbildungen des Isonzotales flach versinkenden
Hocbkarststufe, festgestellt, wahrend die PôUander Uberschiebung
aus dem LittaierAntiklinalaufb ruche, also einem ganz andereu
Faltensystem, hervorgegangen ist und nach W mit der Kirchheimer
Storungszone — zwischen Hochkarst und Julischen Alpen — in.Ver-
bindung tritt.
In dem hier besprochenen Gebirgsausschnitte ist Qberall die tiefste
aufgeschlossene Schichtreihe der nôrdlichen Gebirgspartie, und zwar
zwischen Polland und der Laibacher Ebene das Carbon, am Rande
der Hauptdolomitmasse derKopacnica sogar das altère Palaozoicum
auf verschiedene Triashorizonte des vorliegenden Terrains hinauf-
geschoben, ohne daB auch nur eine Andeutung vom verdriickten
Mittelschenkel oder oberen ScheitelstUck einer liegenden Faite vor-
handen ware. Man darf sich wohl vorstellen, daB sich in
dièse m Falle die Spannung bereits in einem ZerreiBen
des Zusammenhanges ausloste, bevor es zu einer Uber-
faltung in grôBerem MaBstabe kam^).
Dabei wurden die siidlich von der Oberschiebungszone gelegenen
Triasi>artien in Siittel und Mulden zusammengestaut, wahrend die im
*) Ein ausgezeichnetes Beispiel fiir einen anderen Typus liefért die von
F. V. Kerner beschriebene Oberschiebung von Traù in Norddalmatien
(Fiihrer fur die Exkursionen des IX. Internationalen Geologen-Kongresses, Wien
1903, und Verhandl. d. k. k. geol. R.-A. Wien 1899, Nr. 13 u. 14), welclie sich
nicht nur durch die verkehrte Schichtfolge des Oberschiebungszeugen, sondern
auch durch das Vorhandensein von deutlichen Resten des verdriickten Mittel-
fliigels noch eng an den dort herrschenden Faltenbau anschlieÛt. Hier wie in
mancben âhnlichen Fiillen (zum Beispiel im belgischen Kohlengebirge, im Deck-
schollengebiet von Beausset in der Provence etc.) scheint grôûere Nachgiebigkeit
des Gcbirges gcgenûber der Faltung das ZerreiBen der Massen langer hinaus-
geschoben zu haben. . .
518
Nordeii dem aufgeschobenen Carbon aufliegendeii Schichtmassen un-
regelraafiig zerbrachen.
Die Schubweite ist keiiieswegs eine unbedeutende : Der AuBeii-
rand der sttdostliclien DecksclioUe ist 4 km m eiiier quer auf das
Streicheii gezogeiien Linie vom zu.saiiinifcuhangenden Carbonrande.
welcher ja gleichfalls noch ein StUek weit aufgeschoben ist, eiitferiit.
Die Distanz vergroCert sicli auf nielir als ^Yi km. wenn niaii bis
zum innersten VVinkel der TriasentbloBung im Pollaiider Taie zurQck*
rechiiet.
Die Carbongesteine zeigen an vielen Stelien die Merkiuale eines
groCen, auf sie ausgeiibten Druckes, die Schiefer sind dann zerkiiittert.
in linsenartige, fettig gliinzende Stticke aufgelost. Jedenfalls sind dièse
niîichtigen Komplexe wenig widerstandsfâhiger Gesteine ein MateriaL
welehes bei groBer Pressuiig leicht in der Niihe der Oberfliiche uach
einer Seite ausweichen und liber l)enîicliburte Gesteine hinweg^leiteu
kann. Ein naheliegendes Beispiel datiîr liefern die ausgedolinten unter-
irdiscben Aufscblilsse, welcbe uns der Quecksilberbergbau von Idria
bietet ^).
In den tieferen Abbauhorizonten (zirka 300 m unter der 01)er-
flacbe) bat man stark zusanimengepreCte, sebr steil steliende Trias-
schicbten vor sich, welcbe ini Nordosten durch eine scbarfe, fast senk-
reclit steliende Verwerfung — Nordkontakt — vom Carbonscliiofer
getrennt sind. Verfolgt nian aber dièse Grenzdislokation innerhalb der
Grube nacli aufwarts, so kann man beobacliten, wie sie allmalilich
geringere St<*illieit annimmt, so duB sicb in den oberen Horizonten
eine regelrechte flache Aufscbiebung des Carbon iiber den erzflihrenden
Triaskorper entvvickelt. Aucli in dieseni Falle kani es zu keiner Uni-
kelirung des Ilangendfliigels, denn auf dem Carbon liegt in normaler
Heilie die untere und mittlere Trias. ])ie Carbonsebiefer (Silberscbiefer)
des Idrianer Bergl)aues sind petrograidiiscb mit jenen des Poiïander
Taies identisch und bal)en in ilirer uinnittell)aren Fortsetzung iiach
SQdost vereinzelte Pflanzenreste geliefert, unter welcben von D. Stur
Cdlamites, iSagenaria^ Dldijopteris Urontjfàarti Gnth. bestimmt wurden.
Icb betrachte die Aufscliliisse von Tdria als tvpiscb fQr vîele
alpine in)erscliiebungen. so aucli fiir jene von Polland. Bekanntlicli
ist die Zabi der Ul)erscliiel)ung('n obne Umkebrung der Schicbtfolge
eine sebr groBe; icb l>rauclie iiur auf die zablruiclicn Beispiele dieser
Art in der Arbeit von A. Kotlipletz: (u'otektonisebe Problème
(Stuttgart 1 Hîl4 ) liinzuweisen.
*) F. Kosfliuat: Geolojçie den I.!or«,'I);iu<,M'l)iolos von Idrin. Jahrl). d. k. k^
gcol. R.-A. Wien 18ÎJÎ), S. 251) \\\
519
Mit jener Art der tektonischen Anlage, welche M. Luge on ^)
und aiidere Geologen zur Erklârung des westalpinen Gebirgsbaues
aniiehmen, kann ich die hier beschriebenen Erscheinungen nicht in
Beziehimg bringen.
Ein wesentlicher Unterschied ist nacb meiner Ansicht in folgendem
zu erkennen: Auf den von M. Luge on publizierten hypothetischen
Profilen ist das angenommene Ursprungsgebiet seiner Ubereinander
liegenden Falten und Ûberschiebungen meist hoher als die „ nappes de
recouvrement". Letztere kônnen nach dieser Anschauung noch ganze
Gebirge, wie zum Beispiel die „Préalpes" etc., zusamniensetzen, wâhrend
die Wurzeln schon durch Erosion zerstôrt sein soUen 2). Bei tektonischen
Gebilden, wie jeneu von Polland und anderen Ûberschiebungen, soweit
sie mir bekannt sind, muB genau das Gegenteil stattfinden: Wenn die
Erosion weiter fortschreitet, konnen ihr zuerst nur die vorgeschobenen
Partien zum Opfer fallen, wâhrend das tiefer liegende Ausgangsgebiet
noch immer als tektonisches Elément erhalten bleibt.
Das PoUander Gebiet ist noch in anderer Beziehung von Interesse :
Wie in der Einleitung betont wurde, schneidet hier eine der Aufbinichs-
zonen des „Savesystems" verschiedene aus Stidosten heraui*kommende
ZOge des Karstgebirges ab, es besitzt also der ÛberschiebungsgUrtel
fiir die Umgebung der Laibacher Ebene die Bedeutung einer Grenze
zwischen sudalpinen und dinarischen Faltungen. Dabei muB aber
hervorgehoben werden, daB der westliche Teil der Aufbruchsregion
— das Gebiet der DeckschoUen — in dinarischem Sinne abgelenkt ist,
eine Erscheinung, die nicht auffallen kann, weil ja auch noch weiter
im Norden, sogar im Bereiche der Zentralzone, einzelne Dislokationeu
von dinarischem Streichen in den alpinen Gebirgsbau eingreifen.
Daraus ergibt sich fiir das Gebiet eine Interferenz
zwischen zwei Stôrungsrichtungen. Was im Sinne der
NNW — SSO streichenden Karstgebirge des Auersperg — Zirknitzer
Gebietes eine Lângslinie ist, stellt im Bereiche der Stôrungen des
„Savesystems" eine Querlinie dar. Der enge Zusammenhang beider
zeigt sicli wohl ani klarsten in der auf S. 510 besprochenen Umrandung
des Idria — Gereuther Gebietes. Aus diesem Grunde halte ich gegen-
wiirtig den Versuch fiir gewagt, eine bestimmte Altersfolge der einzelnen
Dislokîitionsrichtungen festzustellen, um so mehr, als zweifellos hier wie
anderswo Bewegungen im gleichen Streichen zu verschiedenen Zeiten
stattgefunden haben.
^) M. Lugeon: Les grandes nappes de recouvrement des Alpes du Chablais
et de la Suisse. Bull. Soc. géol. de la France. 4'"<^ série, tome I, p. 723 if. Paris 1901.
-) Vergl. das schematische Profil in der Arbeit von Lugeon, L c. S. 773,
520
Die Froge nach dem geologischen Abschnitte, in wclchen iliftfl
Ëntatehuiig der Uberschiebung fallt, ist scbwer geiiau /.a beantworteu, J
weîl 90wohl Tor als auch nach der Âblt^erung der oligocâneii Scliichinta
eine Faltuiig stattfand.
Der Fàrallelismus zwischen der vom Pasjarovaii uacb Sfidon
streichenden Wengener Zone mit dem NO-Rande dei' zweiten Deckacholl
laQt eine nachtrugliche gemeinsame Bewegung Ijeider verniuten')^
wodurch aicb auch manche EigentUmIichkeiten in deii Niveauverhii^ '
nisseo einzelner Partien des Uberschiebungsgebietes am uiig*-"
zwûngensten erkliiren lieUen. Auch lagert das OligociLnconglomer***
westlich von Zwischen wâssern nicbt nur an der miltlerL'n Trias, souder*
auch an dem Grodener Sandstein der Schollen von BiiLlKiflack und Billid*'''
graz, wélche auf der Uberscbobenen Carbonmasse lit^^pu; es war al**
die Zeratorung des HangendflUgels bereib) diuuala wi'it vorgescbrittc^'*
Zudem beschrankt sîcli die Conglomeratablagerung iiur auf den Ra#^
der Ebene, so daÛ die Hauptaolage des Gebirges schon vorher «r^
standen sein muB.
') Vergl. auch die nachtriigliche Faltung der Idriuner Ubers
flichen. EoBBmat, Jahrb. d. k. k. geol. R.-A. 1899, S. £76.
'E^Ê
Wengeoer Schiefer
CaMwoer Kalk u. H 1
Dolomit I 1
Baibler Schiefer I I
Hnu pi dolomit
«hiebungagrenzen und Querbriiche aind dutch
[dickte Liniea a.agedeutet.
il
;•?
^
IX« Session 1903.
Profile aus dem Ubersehiebungsg
SairadierBerj firebornim
yr$yr
SalradierBerô
{900)
Brebouniea â^Usne
{sot)
(SiS)
(Mi)(m
(ca 910)
sv
^S ^
Memngl
Hafistab flir It
C = Carbonischo Schiefer und 8and»teine.
Wg = Wengener Schiefer.
G = GrAdoner Sanà**
CD = Cassianer £ift •
lntei*na.tiona.l.
Westrande des Laibaeher Moores.
lu^Âat?ia£nar Schwaîrenlierg
Bellerophonknlk. - H" = W«rferer Schipfer. — M ^ Muschelkalk. -
t. — H = Baibler Schichteii - Hb ^ HBuptdolomit.
COMPTE RENDU
DE LA
A f
II SESSION DU CONGRES 6E0L0&100S 1
(VIENNE 1903)
DEUXIÈME FASCICULE
VIENNE (WIEN)
1904.
\
*■ ■
Ober die grosse Oberschiebung im skandinaviscben Faltengebirge.
Von A. E. Tornebohm.
Schon bei deu ersten geologischen Ubersichtsreisen, die zu Ende
der sechziger Jahre in den Hochgebirgsgegenden Schwedens vor-
genomineii worden sind, hat es sicli herausgestellt, dafi bedeutende
von Qnarziten und kristalliniseben Schiefem (sogenanuten Areschiefem)
aufgebaute Gebirgsmassen auf eiuer Unterlage von Silur ruhen, und
zwar mit ganz flacher Uberlagerung.
So auflfallend dièses Verhâltnis auch war, wurde jedoch in der
uni dièse Zeit herkomnilicben Weise die Lagerungsfolge als der Alters-
folge entsprechend angenommen ; es wurden folglich die genannten
mîichtigen und weitverbreiteten Bildungen von Quarziten und kristal-
liniseben Schiefeni als spâtsiluriseh oder gar postsilurisch aufgefafit.
Von Tôrnebobm, der im Jahre 1872 die ersten Mitteilungen hier-
liber veroflentlicht hat, sind sie unter dem Namen »die Sevegruppe"
beschrieben worden.
Zu ahnliehen Resultaten wie auf der schwedischen Seite der
skandinaviscben Halbinsel war man schon frtiher in den norwegischen
Hochgebirgsgegenden gelangt. Auf einer schon 186G veroflFentlichten
Karte iiber einen bedeutenden Teil des slidlichen Norwegens batte
Kjerulf unter dem Namen „Hochgebirgsquarzit und Schiefer" eine
groL^e aus Quarzit und kristalliniseben Schiefern bestehende Fomiations-
gruppe als postcambrisch ausgeschieden, weil sie liber Phylliten lagert,
die schon damais durch einzelne Fossilfunde als zum Teil dem Cambrium
angehorig hatten bestimmt werden konnen. Durch weitere Fossilfunde
ist es nunmehr dargelegt, daB die Hauptmasse jener Phyllite dem
Silur zuzurechnen ist.
Die Ûbereinstimmung zwischen den in Schweden und in Norwegen
gewonnenen Resultaten schien also recht befiriedigend zu sein; die
Sevegruppe in Schweden und die Gruppe des Hochgebirgsquarzits in
Norwegen konnten ja sowohl in petrographischer als in stratigraphischer
66
522
Hinsicht ungezwungen einander gleichgestellt werden. Als die Karten
beiderseits der Reichsgrenze aneinander gelegt wurden, ergab es sich
aber, daB sich die Sevegnippe aus Schweden wohl uber die Reichs-
grenze nach Norwegen hineiii er.streckt, dafi sie dort aber aufGrund ihres
Verhaltens zu hie und da vorkommenden Partien von versteinerunsrs-
fuhrendem Silur fiir prasilurisch gehalten und als der prilsilurischen
Sparagmitfomiation zugehorig aufgefaBt worden war. Der Hochgebirgs-
quarzit Kjerulfs dagegen reichte gegen Osten nicht bis an die Reichs-
grenze. Dabei ist jedoeh zu bemerken, daB sich dièse Formation nach
Kjerulfs eigeuem Gestiindnis von gewissen petrographisch ganz ahn-
licheu, aber sicher der pracambrischen Sparagmitformation angehôrigen
Ablagerungen nicht scharf abgrenzen lieB.
So war die Lage der skandinavischen Hochgebirgsfrage im
Jahre 1873, nachdeni Tornebohm die erste geologische Ûbersichts-
karte eines kleinen Teiles des schwedischen Hochgebirges verôflFent-
licht hatte. In den niichsten zehn Jahren wurden zwar hin und wieder
geologische Streifziige in den schwedischen Hochgebirgsgegenden von
mehreren Geologen vorgenonimen und dabei die âlteren Beobachtungen
bestiitigt; die erwahnten geologischen WidersprQche wurden aber ihrer
Lôsung nicht geniihert.
Im Jahre 1882 nahm Tornebohm seine Arbeit in den Hoch-
gebirgsgegenden wieder aut mit dem Bestreben, die Lôsung des Hoch-
gebirgsproblems zu finden. Es galt da vor allem, iiber das wirkiiche
Alter der kristallinischen Schiefer Areskutans (der sogenannten „Are-
schiefer"), die das Silur so unzweideutig Uberlagern, Klarheit zu ge-
winnen. Dièse Schiefer kônnen in drei Hauptglieder gesondert werden,
namlich — von unten nach oben — Glimmerschiefer, Homblende-
schiefer und brauner Glimmergneis. Petrographisch ziemlich ahnliche
Gesteine waren innerhalb des metamorphischen Silurs des Trondhjenier-
gebietes bekannt; konnten sie aber auch geognostisch mit ihnen paralle-
lisiert werden? Das war die Frage.
Um dièse Frage beantworten zu konnen, wurde eine ziemlich
durchgreifende Revision des groBen Trondhjemer Silurgebietes und
seiner Umgegend vorgenommen, eine Revision, die mehrere Sommer
in Anspruch nahm. Aïs Endresultat ergab sich, daB ni dits innerhall)
des genannten Silurgebietes den Areschiefern gleichgestellt werden
konnte, daB sich aber am Westrande jenes Gebietes, zwischen dem Silur
und dem Urgebirge, eine Formation vorfand, die nicht nur nach ihrer
petrographischen Beschalfenheit, sondern auch nach ihrer Gliederung
die alIergruBte Ubereinstimniung mit den Areschiefern aufwies. Als
dièse beiden Schieferformationen — die eine im Osten, die andere im
Westeu des Trondhjemer Gebietes — weiter verfolgt wurden, stellte
523
es sich auch lieraus, dafi sie zusammen eîne fast uniinterbrochene Um-
saumung rund um das Trondhjemer Silurgebiet bilden ; es war da nicht
rnehr môglich, ihre Zusammeugehôrigkeit zu bezweifeln. Die ervvâhnten
kristallinischen Schiefer am Westrande des Trondhjemer Beckens sind
îiber ganz entschieden îilter als ailes Silur und da konnte die SchluB-
folgerung nicht abgewiesen werden, daÛ die Auflagerung der Are-
schiefer auf dem Silur anormal sein muBte. Zugleich war es auch klar,
daû die Areschiefer, der Hochgebirgsquarzit und die Sparagmitformation
zusammen eine groBe pracambrische Formationsgruppe bilden. Auf
dièse wurde nun der Name „Sevegruppe** iibertragen.
Das Vorhandensein einer bedeutenden Uberschiebung war somit
f estgestellt ; die nachste Aufgabe war nun, ihre Grôfle und Ausdehnung
zu erforschen. Dièse Arbeit wurde zuerst auf der Strecke vom Ronderne-
gebirge in Norwegen gegen Nordosten bis in den nôrdlichen Teil der
Provinz Jemtland in Schweden, einer Strecke von beinahe 400 hn
Liinge, vorgenommen. Dièse Arbeit erforderte wiederum mehrere
Sommer. Wie zu erwarten war, stellte es sich dabei heraus, daB
mehrere Ûberschiebungen hintereinander vorhanden sind; eine davon
ist jedoch die weitaus grôBte und nur dièse soll hier betrachtet
werden.
Wie aus der beigegebenen Karte am besten zu ersehen ist, bildet
die iiberschobene Partie eine breite Zone ôstlich vom Trondhjemer Silur-
gebiete. Die ursprilngliche Breite dieser Zone oder Scholle mit abnormer
Auflagerung kann nicht auf weniger als 100 — 130 km geschatzt werden.
Jetzt ist sie durch die Einwirkung denudierender Krâfte stark an-
gefressen ; ihr Rand ist ausgenagt, einzelne Partien sind von der Haupt-
masse abgesondert worden und liegen jetzt wie eine Inselreihe an einer
KUste da. Der Hauptrest der Scholle ist an einigen Punkten durch-
lochert, und zwar besonders dort, wo sich im Untergrunde Erhôhungen
von recht festen und widerstandsfdhigen Gesteinsmassen, hauptsiichlich
Porphyren, vorfanden. So zum Beispiel westlich vom Areskutan und
sudlich vom Sylarnegebirge an der Reichsgrenze.
Die Hauptmasse der Scholle wird aus Gesteinen der Sevegruppe
gebildet. An ihrem Ostrande sind jedoch hauiig groBe Partien von
Urgesteinen, nieistens stark ausgewalzten Graniten, beteiligt und in
ihrem Innern finden sich hin und wieder Gebiete von Schiefer, die
etwas junger als die Sevegruppe sind. Die Unterlage der Scholle ist
sehr wechselnd, bald Schichten des Unter- oder Obersilurs, bald
Gesteine der Sevegruppe, die sich von jenen in der Scholle durch den
geringen Grad ihrer mechanischcn Umformung in auffallender Weise
unterscheiden , bald aucli dem Urgebirge angehorige Granité und
Porphyre.
m*
524
Meistens ist der Felsgi-und zu selir bedeckt, um die feineren Zûge
der Tektoiiik erkennen zu lassen. In den erwâhnten, durch die Denu-
dation abgesoiiderten Partien laBt sicli jedoch niitunter der geologische
Bau reclit gut studieren. Ein pjiar Beispiele mogeii vorgefîilirt werdeii.
Ani Stidrande der Partie nordlicli von Otlerdal sieht man Con-
glomerate und Qiiîirzitschiefer der Sevegruppe in flacher Lagerung Qber
das gegen Osteii stark îiberfaltete Silur. Die Gerolle der Congloiiierafce
bestehen vorwiegend aus Porj)hyren und Quarziten: solche von silu-
risclien Gesteinen wurden vergebens gesucht. Eiuen sehr verwickelten
Bau liât die Partie ôstlich von Koppang in Norwegen (zwischen Oster-
dalen und Rendalen). Uber Sparagniit mit eingekneteten Scluiiitzeu
von Alaunschiefer (mit Agnostus) liegt hier die Scholle, die zu unterst
aus stark ausgewalztem Sparagmit ui ogenannteni Augengneis (ver-
scbieferteni Porj)hyrgranit) besteht, Dann folgt Sparagmitsehiefer
von bedeutender Miielitigkeit und zu obejst wieder Augengneis.
Dièse VerliîQtnisse werden aïs Heste einer liegenden Schlinge
gedeutet,
Am Ostrande der Scholle ist der potrographische Unterscliied
zwisclien ihr und der Unterlage oft auitallend groB, da im Au f bau
der Scholle Oesteine beteiligt sind, die in normaler Lagening erst
100 hn westlicher zu finden sind. Je weiter man aber gegen Westen
fortschreitet, desto geringer wird dieser Unterscliied; zuletzt ver-
schwindet er vollstiindig und gleichzeitig biegt die vorlier flach liegende
Parallelstruktur der Scholle gegen die Tiefe ein. Hier durfle wobi
die Wurzellinie der Uberschiebung zu finden sein. (Siehe die neben-
stehende Karte.)
Von den jetzt besproclienen Gegeiiden im zentralen Skandinavien,
wo das Uberschiebungsphiinonien zuerst beobachtet und nâher studiert
worden ist, ist die Uberschiebungszone spiiter weiter vertblgt worden
sowohl gegen Norden als gegen Sudwesten.
Durch die Arbeiten niehrerer sclnvedischen Geologen ist es
nunniehr festgestellt, daC sich liings dem Ostrande des skandinavisclien
Gebirges bis in den nordiichsten Teil Schwedens analoge Verbal tuisse
vorfinden wie jeno im zentnilen Skandiuavien. Als Beleg hiei*tt\r mag
das Profil liings deiu SiidulVr des Tornesees dienen, wo die neue
Eiseiibahii nach deni Ofotcnfjonl iii Norwegen die Gebirgskette îil)er-
schreitet. l'ber wonig veriinderten Gnuiiteii liegen hier Silurschicliten,
die den Fossilfunddu eiiispreclioiid weiiigstens bis in die Mitte dos
Untersilurs hiiiautVeichcii. Sie werden mit Hacher Uberlagerung von
arg gequetschten Graniten l^Mlcckt, aut denen eine etwa 800 bis UOO m
niiichtige Schieferserie liegt. In den r)stlich von der Uberschiebungs-
zone «^ele<cenen Gej^enden fimlet sich keine iihiiliche, aber westJich
Die gvoBe Cberscliiebung im Rkandinavischen Hochgebirgarflcken,
526
davon hat eine solche grofie Verbreitung und erweist sich dort als
prâcambrisch. Eine mâchtige, von priicambrischen Gesteinen und alten
GranRen zusammengesetzte Scholle liegt also hier flacli anf dem Unter-
silur. Das AusniaC der tlberschiebung hat nicht genau bestimmt werden
konnen ; es diirfte aber wenigstens 20 bis 25 km betragen. Dièse îst
jedoch allem Anschein nach nicht die groCte Ub^rschiebuiig in jenen
Gegenden, denn in den hôchsten Gebirgen finden sich hier vereinzelte
SchoUen von stark ausgewalzten Gesteinen, die jedenfalls Reste einer
anderen liberschobenen Partie sind, deren Wurzellinie westlich von
der norwegischen Grenze zu suchen sein diirfte.
In den Gegenden siidwestlich vom zentralen Skandinavien ist
durch ' die Arbeiten niehrerer norwegischen Geologen, namentlich
Reusch, Bjôrlykke und Rekstad, erwiesen worden, daB auch
hier grofie Schollen von stark geprei3ten Quarziten und Graniten flach
auf silurischem Phyllit ruhen. Am Sudvvestende des Gebirges tritt
sogar die unerwartete Erscheinung entgegen, dal3 sich dièse anormale
Uberlagerung quer durch die ganze Zentralzone erstreckt. Es sieht
hier aus, als ob das ganae Gebirge eine groBe Uberschobene Masse
wîire und eine solche Ansicbt ist auch von Bjôrlykke ausgesprochen
worden. Mehrere Verhiiltiiisse, auf die hier nicht niiher eingegaugen
werden kann, scheinen jedoch gegen eine solche AufFassung zu
sprechen; es diirfte — vorderhand wenigstens — wahrscheinlicher sein,
dafi bei der Entstehung der erwiihnten abnormen Uberlagerung ein
im Sinne der Liingsachse der Gebirgskette wirkender Druck mit-
gespielt hat.
Auch am Siidvvestende des skandinavischen Gebirges ist die Uber-
schobene Scholle stark zernagt und zerteilt. GniBere und kleinere
Reste liegen in oft bedeutenden Abstiinden von der Hauptmasse zer-
streut. Als ein solcher Rest, der durch eine muldenfôrmige Einftiltung
geschiltzt geblieben ist, durfte die l)ei Bergen zwischen zwei synkli-
nalen Zonen von Silur eingekleninite Partie von Quarziten und ge-
preBten Graniten aufzufassen sein.
An der Westseite des skandinavischen Kettengebirges kommen
selten wirkliche Uberschiebungen, oft aber starke Uberfaltungen vor,
und zwar in entgegengesetztem Sinne zu jenen an der Ostseite. Profile
quer durch das Gebirge zeigen daher eine Fiicherstruktur, die jedoch
an verschiedenen Streeken von wesentlicli verscliiedenem Bau ist, indem
die Mittelpartie bald von den jiingsten Lagern (0))ersilur) gebildet
wird, wie zuni Beispiel im Trondlijenior Becken. bald von Urgesteinen,
an deren Seiten Silurlager eingekleiumt sind. So scheint es der Fall
im J o tu n gebirge zu sein. Dieser Unterschied diirfte auf einer
urspriinglichen Verschiedenheit des von der Faltung betrotfenen Berg-
527
j^riiiides beniheu. Das Jotungebirge vvar allem Anschein nach nie vom
Silur uberdeckt; es ragte inselartig aus dem Silurnieere heraus und
wahrend der Période der Gebirgsbildung leisteten seine niassigen Ur-
gesteine den faltenden Kriiften einen starken Widerstand. Mit den
niilchtigen, aber wenig festen Silurablagerungen des Trondhjemer
Beckens hatten jene Kriifte dagegen ein leiehteres Spiel.
Die Faltungsperiode scheint schon wahrend der spateren Silurzeit
angefangen zu haben und dauerte in die Devonzeit und vielleicht noch
langer fort. Wann sie zum AbscliluB kam, liiBt sich nicht nâher be-
stiramen, da die jiingsfcen in unseren Gegenden vorkommenden Gesteine
— auch fossllfreie — auf Grund ilirer Lagerungsverhaltnisse wahr-
sclieinlich devonische Sandsteine sind. Auch sie haben sowohl Faltung
als Kegionalmetamorphisraus erlitten , aber in ihren Conglomeraten
finden sich Gerolle von geprel3ten und metamorphosierten Silur-
gesteinen und dies beweist, daB die Faltung schon vor der Ablagerung
dieser Sandsteine ihren Anfang genonimen hatte. Die eigentliche Uber-
schiebung aber ist wohl erst gegen das Ende der Faltungsperiode
eingetreten und diirfte also nicht fruher als in devonischer Zeit be-
gonnen haben. Sicher dauerte sie durch lange Perioden fort; wann
der endliche Ruhestand eintrat, kann aber — wie gesagt — nicht
einmal anniihernd festgestellt werden.
Mehrere Umstânde deuten darauf hin, dali die Oberflâche, iiber
die die Scholle bewegt wurde, recht uneben war. So zum Beispiel
liiCt sich die Einwirkung einiger aus dem Untergrunde noch herauf-
ragenden Berge auf den Grad der Déformation der SchoUengesteine
deutlich erkennen. Auch das sehr wechselnde Auftreten der Friktions-
gesteine, die aus dem erharteten Friktionsbrei entstanden, der durch
die lleibung zwischen der Scholle und ihrer Unterlage gebildet wurde,
liiCt auf bedeutende Unebenheiten der letzteren schlieBen. Dièse Ge-
steine — die sich haufig gar nicht petrographisch bestimmen lassen —
sind nânilich bîild sehr schwach, bald als bedeutende Massen von mehr
als 50 m Miichtigkeit entwickelt, je nachdem sie sich an der StoBseite
oder an der Leeseite aus dem Untergi'unde heraufragender Gesteins-
niassen befinden.
Im Verhilltnis zu ihrer Ausdehnung ist die Dicke der Scholle
sehr gering, hôchstens 1400 bis 1000 ?/?, in der Regel jedoch bedeutend
wenlger. Die jetzige Dicke ist aber gewiB nur ein Bruchteil der
ursj)rilnglichen, denn auf den hôchsten Gipfeln der Berge findet man
niitunter Gesteine, die durch ihre hochgradige mechanische Défor-
mation deutlich bekunden, daB sie einst von gewaltigen Gesteins-
massen bedeckt waren.
Ûber den Mechanismus der Ûberschiebungsbewegung lâBt sich
528
gegenwârtig iiicbis Nâheres aussagen. Die bis jetzt geniachten Unter-
suchungen zielteii zunachst darauf Iiin, das Vorhandeiisein und die
Ausdehnung der t berschiebung festzustellen. Dies ist jetzt auf einer
Strecke von etwa 1 2(K) hm geschehen. Ein naheres Studium der Cber-
schiebungstektonik hat noch nicht vorgeuomnieii werden konneii und
dOrfte in den unwirtsaïuen und wesentlich von versteinerungsleeren
und noch dazu selten gut aufgeschlossenen Gesteinen aufgebauten
Hochgebirgsgegenden Skandinaviens nur schwer ausf&hrbar sein.
Dberscbiebungen in den^Vereinigten Staaten von Nordamerika.
Von Bailey Willîs.
I. Définition des Begriffes.
Uberschiebuiig ist die Bezeichnung fîlr eine grofle Klasse von
Erscheinungen in den Vereinigten Staaten; man versteht darunter den
Vorgang, daB eine Gesteinsmasse mit Bezug auf eine andere in solclier
Weise bewegt wird, dal3 die obère Uber die untere hiniibergeschoben
wird. Bekanntlicli hat nian in der Literatur fUr dièse Erscheinung viele
andere Ausdrticke gebraucht, wie : Reversed faults, faille inverse, over-
faulfc overlap fault, upthrow fault; fold fanlt, pli-faille, pli-faille inverse,
Faltenverwerfung, chevauchements, thrust, overthrust, décrochements
horizontaux, lambeaux de recouvrement und nappes de charriage. In
den Vereinigten Staaten wird jetzt das Wort overthrust oder thrust
gewohnlich gebraucht.
Es wird angenommen, daU Uberschiebungen das Werk von tangen-
tialen Krâften seien und wir konnen bei ihnen wenigstens drei Unter-
klassen unterscheiden :
1. Uberschiebungen, bei welchen die Trennungsflâche unabhangig
ist von alteren Strukturen ;
2. Uberschiebungen, welche durch friihere Falten und Lagerung
der Gesteine bedingt sind, und
3. solche, welche durch Lagerung und Erosion verursacht werden.
Dicse drei Typen sind in der Literatur beschrieben und man kann
in den Vereinigten Staaten Beispielen eines jeden dieser Typen begegnen.
Sie werden im folgenden kurz beschrieben. Vorerst will ich jedoch die
charakteristischen Merkmale eines jeden Typus erwâhnen.
1. Urspruiigliclie oder unabhangige Uberschiebungen,
Scissions- oder Scherungsuberscliiebungen.
Die Uberschiebungen, fiir welche hier der Name Scherungsuber-
schiebungen (Scissions-thrusts) vorgeschlagen wird, sind durch eine aus-
gedehnte Trennungsflâche gekennzeichnet, welche unter einem kleinen
67
530
Winkel zur Horizoïitalen geiieigfc ist und welche die Gesteine ganz
unabliângig von alteren Strukturen durchzielit. Sie kommen gewohiilich
in Schiefern, in Gneis und in Granit vor. Es ist damit mancbmal
Métamorphose der Gesteine, Umkristallisation und Entwicklung von
Schieferung verbunden. Hieraus mufl geschlossen werden, daB dièse
Art der Uberschiebungen in der Zone sieh ereignet, in welcher die
Gesteine durcb groBen Druck plastisch sind: in der Plastizitatszctne,
der Zone von „rock flowage". Die typische Lokalitât der Vereinfgten
Staaten fdr dièse Art Uberschiebungen liegt in den sUdlichen Appa-
lachien, nâmlich in den sogenannten Smoky mountains, deren Uber-
schiebungen seit 18 Jahren von Keith bearbeitet worden sind, Seine
Forschungsergebnisse sind zum groCen Teil noch nicht verôffentlicht,
abër eine kurze Beschreibung ist in dem Cranberry-Folio des geologischen
Atlas enthalten und die Tatsachen von ihm in dem nâchsten Artikel
kurz zusammengefaBt. Es ist hôchst wahrscheinlich, daB die Struk-
turen, welche Keith in den Smoky mountains beobachtet hat, denen
der schottischen Gebirge ganz iihnlich sind und dafi die schottischen
Beispiele, welche zuerst beschrieben worden sind, als die typischen
angesehen werden mlissen.
2. Faltenuberschiebungen oder pli -failles oder fold - thrasts.
Eine zweite Unterklasse der Uberschiebungen ist mit Falten se
eng verbunden, dafi man sie wohl als fold-thrusts bezeichnen kaun.
Sie sind dadurch gekennzeichnet, daB sie nur in gefalteten Sedimenten
vorkommen, und zwar gewôhnlich bei einer iiberschobenen Antiklinale
zwischen den zwei parallelen Schenkeln der Antiklinale und der benach-
barten Synklinale. ZertrQmmerung ist gewôhnlich die damit verbundene
Struktur, aber es kann auch geschehen, dafi Schieferung dabei gebildet
wird. Unter diesen Umstanden ergibt sich, daB Uberschiebungen dieser
Klasse in derjenigen Zone entstehen, wo die Gesteine zum Teil plastisch,
zum Teil fest sind, je nachdem ihr Zustand durch das Verhâltnis des
Druckes zu der Festigkeit bedingt wird ; sie entstehen nur nach der
Entwicklung von Falten, aus welchen sie sich ergeben. In den Ver-
einigten Staaten kommt dieser Typus in der Appalachien-Provinz vor
und namentlich ini Great Valley von Pennsylvanien, Virginia, Tennessee,
Georgia und Alabama. Sie wurden hier von dem beriihmten Geologen
Roger s schon im Jahre 1841 beschrieben und spiitere Untersuchungen
haben seine Beobachtungen nur bestiitigt. Man findet die Faltentiber-
schiebungen auf groBartige Weise in dem Arkansas-lndian-Territory
entwickelt und sie sind Uberliaupt am weitesten verbreitet.
531'
3. Ërosiônsuberscbiebungen oder oberflâchliche Ûber-
scbiebnngen^ snrface-thrnsts.
Lberschiebungen der dritten XJnterklasse sind dadurch ausge-
zeichnet, daB eine topographische Ebene sich als Trennungsflâche der
Uberschiebung ununterbrochen fortsetzt oder friiher fortgesetzt bat.
Es kann zwar gescheben, daB die topographische Ebene durch spiitere
Erosion zerstort worden ist und ni an sie nur durch Rekonstruktion zu
erkennen verihag, aber die Struktur wird durch dièse spâtere Ent-
wicklung der Landschaft nicht verandert. Solche tJberschiebungen
entstehen natUrlich nur an der Erdoberflacbe, und zwar unter der
Bedingung, daB eine starre, flach geneigte Ablagerung von tiefem
Drucke vorwârts bewegt wird. Es wurde schon durch Expérimente
von W i 1 1 i s gezeigt, daB solche tJberschiebungen wohl vorkommen und
tatsiichlich wurden sie spiiter in den sUdlichen Appalachien von Haye s
entdeckt. Im Jahre 1901 bat Willis eine solche Uberschiebung von
groBen Diraensionen aus dem westlichen Montana beschrieben.
II. AUgemeine Verhâltnisse in den Vereinigten Staaten.
1. Geographîsche Verbreitung.
tJberschiebungen von bemerkenswerter GrôBe koramen in drei
Provinzen der Vereinigten Staaten vor: in der Appalachien-Provinz, im
Arkansas-Indian-Territory und in dem nôrdlichen Felsengebirge. Sie sind
auch als untergeordnete Erscheinungen mit Falten in jenen Gebieten
gefunden worden, wo Falten eng gedrângt sind, wie im Lake Superior-
Distrikt, in dem Joplin-Missouri-Distrikt, in den gesamten Felsen-
gel)irgen, in dem Great Basin und in den Coast Ranges in Californien,
Oregon und Washington.
2. Geologisclie Verhâltnisse,
Arten von iiberschobenen Gesteinen.
Wir kônnen behaupten, daB in den Vereinigten Staaten die
verschiedensten Gesteinsarten von tJberschiebungen betrofFen worden
sind, wenn wir nicht mit den vulkanischen Felsen eine Ausnahme
niachen mQssen. In einer oder der anderen Provinz sind Granit, Gneis,
kristallinische und andere Schiefer, das heiBt Eruptivgesteine, nieta-
morphosierte Gesteine und Sedimentgestein, mehr oder weniger iiber-
schoben. Daraus folgt, daB die Uberschiebungen vom Gestemscharakter
ganz unalihîlngig sind.
67*
532
Die mit den Uberschiebungen verbuhdenen Strukturen.
Ûberschiebungen kommen nur in denjenigen Distrikten vor, in
welchen es andere Strukturen gibt, die unter tangentiiilem Drucke
stehen. Mag sich der Druck durch Schieferung oder Faltung kenntlich
machen — immer ist eine oder die andere dieser Strukturen in hoheni
Grade entwickelt, wenn Uberschiebungen vorkommen, das keiOt die
Ûberschiebungen kommen nur da vor, wo ein Teil der Erdrinde
zu engerem Raume zusammengepreBt worden ist. Man kann hierbei
unterscheiden die Strukturen, welche 1. unabhângig, und zwar ge-
wohnlich alter als die Ûberschiebungen sind; 2. solche, welche als
unmittelbare Ursache der Oberschiebung angesehen werden mûssen,
wie zum Beispiel die Falten bei den Falteniiberschiebungen, und
3. solche, die aus den Uberschiebungen sich ergeben. Es kann
auch vorkommen, daB die TrennungsfliLche einer Uberschiebung
verschoben oder gefaltet worden ist und dabei die Struktur kompliziert
wird. Dièse Strukturen sind schon kurz angedeutet worden in der
Beschreibung der drei Typen und es ist nicht notig, die Beschreibung
jetzt weiter auszuftihren.
Epochen von Ûberschiebungen.
Die Uberschiebungen der Vereinigfcen Staaten kann man in zwei
Epochen gruppieren : Erste Période : diejenige der Appalachien-Provinz
sowie auch die des Arkansas-Indian-Territory gehoren wahrschein-
lich aile zu der Epoche der sogenannten „Appalachian-Revolution",
welche nahe deni Ende der Carbonperiode stattfand ; die Uberschiebungen
in dem nordlichen Felsengebirge miissen aber als tertiîir angesehen
werden und sind wahrscheinlich eocanen Alters. Dièse Verteilung
stinimt mit der der hauptsâchlichen Epochen von Kompression der
Erdrinde in Nordamerika (iberein. Weniger bemerkenswerte Uber-
schiebungen sind wahrscheinlich vor dem carbonischen Zeitalter sowie
auch viel spater bis ins Pliocan vorgekommen.
Man darf nicht verallgemeinern und annehmen, daB sich aile
Uberschiebungen in der Appalachien-Provinz ani Ende der carbonischen
Période entwickelteu ; denn unter den Uberschiebungen dieser Provinz
sind aile drei Typen vertreten und die verschiedenen Klassen sind
zweifellos nicht zu gleicher Zeit entstanden. Man weiB aber bis jetzt
noch nicht, ob zwischen ihiien lange oder kurze Intervalle liegen.
Die ScherungsUberschiebungen (Scissions -thrusts) sind gewiB die
iiltesten. Es ist bekannt, daB sie Ablagorungen von cambrischem Alter
durchschneiden und daB di^so zur Zeit, wo sie uberschoben wurden,
ticf in der Erde begraben waren. Jetzt sind die Sediniente> welche
533
liber ilinen lagerten, erodiert worden und man kann nur vermutcn,
diiB sich vielleicht Sedimente der carbonischen Période darunter be-
innden. So kanu raan mit Gevvifîheit nur sagen, dafi dièse Scherungs-
uberschiebungen jUnger sind als das Cambrium. Anderseits aber sielit
mail, daB die Uberschiebungen selbst gefaltet wurden, nachdem sie
sich giiiizlich entwickelt liatten, und daB dièse Faltung von demselben
Charakter ist und zu derselben Zeit eutstanden ist, wie die wohl-
bekannte Faltung des Palaozoikufng im Great Vallej. So ist es gewiB,
daB die alten ScherungsQberschie\)ungen iilter sind als die Faltung,
welche der Appalachienrevolution angehôrt, und es kann wohl sein,
daB sie als die ersten Ereignisse dieser Révolution anzusehen sind.
Die Uberschiebungen, welche mit Falten vorkommen und welche mit
denselben ursiichlich verbunden sind, sind zwar jUnger als die erste
Entwicklung der Falten, aber sie sind unmittelbar mit ihren spîiteren
Phasen entstanden. Die groBen Uberschiebungen, welche Haye s
unter dem Namen Rome- und Carte rville-th ru sts beschrieben hat, sind
jiinger als die Faltung des Paliiozoikums, denn sie wurden dadurch
verursacht, daB sich Uber der gefalteten Zone eine topographische
Ebene entwickelt batte und der Rand des machtigen, starren, cainbro-
silurischen Kalksteines bloBgelegt worden war. Die Kalklage wurde
daiin auf dièse topographische Ebene vorgeschoben und bei dieser
Bewegung oder spiiter wurde die Uberschiebungsflache sanft gefaltet.
Dièse Uberschiebungen kann man also als die letzte Tatigkeit der
Appalachienrevolution ansehen.
3. Die mechanîsclien Bedingungen von Uberschiebungen.
Natur des Druckes.
Der Druck, unter welchem eine Uberschiebung entsteht, ist
iiumer durch zwei Kriifte, welche einander entgegengesetzt sind, aber
sich nicht unmittelbar gegeniiberstehen, hervorgerufen. Die Tatsachen,
die man bei den Uberschiebungen erkennt, beweisen, daB Krâfte,
welche in der geschilderten Weise gegeneinander wirken, in der
tieferen Zone der Erdkruste sich entwickeln, wo die Gesteine plastisch
sind, in der Zone, wo die Gesteine biegsam sind, und auch in der
oberflilchlichen Zone bis zur auBersten Oberflâche.
Schieferung und Uberschiebung.
Da in der tiefen Zone der Plastizitat die Uberschiebungen immer
mit Schieferung eng verbunden sind, so scheint es, daB beide
Strukturen ans einer gemeinsamen tangentialen Bewegung entstehen
534
kônnen. Die Bedingungen dieser Bewegùng sind weiiig bekannt und
liegen vielleicht auBerlialb der Grenzen dièses Vortrages, aber ich werde
mir spiLter erlauben, Ihneii hieiniber eiiiigc Anschauungen vorzulegen.
Zunacbst kommt es nur darauf an, zu sagen, daB die Scbieferung und
UberschiebvMig die Ergebnlsse der gleichon Kriifte sind und daB wohl
die Uberschiebung ans der Scliieferung erfolgen kann; ini letzteren
Falle ist die Bewegùng, welche sonst durchaus in einer groBen Gesteins-
masse verbreitet . war, auf eine bestimnite Ebene konzentriert
Bedingungen der Faltenuberschiebungen.
In Beziehung auf die Uberschiebungen, welche mit den Falteii
eng verbunden sind, also die Falteniiberscbiebungen, muB man die
Gesetze der ^konipetenten Struktur" sich vorhalten. Unter „kompe-
tenter Struktur" wird jene Struktur verstanden, bei deren Entwicklung
die Schichtenlagen fâhig sind, die auf ihnen ruhende Last in einer
gewissen llichtung in Bewegùng zu setzen, ohne in hohem Grade
einen Druck in andere Uichtungen auszuiiben. Man kann sich also
die kompetente Struktur als den Gegensatz der plastischen Struktur
vorstellen. Bei der kompetenten Struktur spielen die Schichtl)anke eine
wichtige RoUe, indem eine jede von ihnen als ein Glied anzusehen
ist, das mehr oder weniger von den anderen unabhiingig den Druck
in der Richtung der Schichtung fortsetzt. In einem miiclitigen Komplex
von Schichten gibt es immer einige, die in dieser Hinsiclit fiihiger
sind als die anderen mit ihnen vorkommenden Schichten und die die
Entwicklung der Struktur bestimmen; es sind solche, nach welchen sich
Orbund Neigung èiner Uberschiebung richten. Die IJberschiebungsebene
liegt gewohnlich ihren Schichtflachen parallel und kommt zwischen den
zwei parallelen Schenkeln einer uberscliobenen Antiklinîde und der
benachbarten Synklinale vor. Die zwei entgegengesetzten, aber niclit
unmittelbar einander gegeniiberstehenden Kriifte werden durch dièse
Schenkel ausgeilbt, wobei die dazwischen liegenden Schichten ge-
brochen, zerrissen oder ausgedehnt werden, je nach ihrer Festigkeit
und der GroBe der Last. Es versteht sich von selbst, daB zwischen
der Plastizitiitszone und derjenigen der kompetenten Struktur keine
scharfe Grenze liegen kann. Kalkstein und Quarzit sind fest und trag-
fiihig in der Tiefe, wo Mergelschiefer plastisch und nicht tragfiihig
ist: deswegen kommt es vor, daB Strukturen, welche der Plastizitiits-
zone angehoien, sith in einer Schichtbank ontwickeln, wiihrend die
benachbarten festeren Scliichten tragfiîliige Antikliiialen gebildet ha])en.
Dièse YerhiLltnisse sind fur di(î Entwicklung von Faltenuberschiebungen
sehr gUnstig. •
535
Bedingungen der oberflâchlichen Ûberschiebungen.
Die niechanischen Bedingungen der oberflâchlichen Uberschie-
bungen bestehen darin, daD eine starre Schichtbank oder irgendein
anderes Glied der Erdkruste, das sich durch Starrheit besonders aus-
zeichnet, einen Druck in einer Richtung ausiibt, von der kein Wider-
stand entgegengesetzt wird. Dièses Verhiiltnis entsteht beim Auftauchen
der geneigten starren Schicht aus der Tiefe an die Oberflache und
wird gewohnlich durch die Erosion einer sanft gefalteten Schichten-
lage hervorgerufen. Da werden die zw ei entgegengesetzten Krafte durch
die starre Schichtenlage im oberen Teile und durch die liegende Erd-
niasse ausgeiibt. Man erkennt also eine solche Uberschiebung nicht
nur an den ungewohnlichen Verhaltnissen der hangenden und liegenden
Schichten, sondern auch durch die Fortsetzung der Uberschiebungs-
ebene in einer topographischen Ebene.
Verhaltnis der drei Arten von Ûberschiebungen zueinander.
In der Appalachien-Provinz, vvo aile drei Arten von Uberschie-
bungen entwickelt sind, wird, wie wir schon gesehen, durch die Tat-
sachen der Faltung und der Erosion mit Sicherheit erwiesen, daB sie
sich in einer gewissen Ordnung entwickelt haben, namentlich daB die
tiefen Uberschiebungen die altesten und die oberflâchlichen Uber-
schiebungen die jiingsten sind. Daraus ersieht man, daB die Bewegung
in der Tiefe entstanden ist und daB sie in der Richtung der tiefen
Uberschiebungen, namentlich von Sudosten nach Nordwesten, statt-
gefunden hat. Wenn man aus diesen Verhaltnissen einer einzelnen,
aber groBen Provinz eine- SchluBfolgerung ableiten darf, so wird man
annehmen niussen, daB die oberflâchlichen Uberschiebungen als spâtere
Folge der Faltung entstanden sind, daB die Faltungstiberschiebungen
unniittelbar aus der Faltung sich ergeben haben und daB die tiefen
Uberschiebungen die Faltung und die damit verknlipften Faltungs-
iiberschiebungen verursacht haben. Wir sind dadurch zu einer tief-
liegenden Ursache der ganzen Bewegung zuriickgefUhrt. Dièse Ansicht
ist nicht neu, aber die Arbeiten von Keith haben uns neue Beweise
flir dieselbe sjfeffeben.
4. Uberschiebangen und Palaogeographie.
Allgemeines.
Wenn man die Uberschiebungen nicht als zufàllige Ereignisse,
sondern als gesetzmâBige Folgen gewisser ihnen vorausgehender Be-
dingungen ansieht, so ist man bei der Erforschung dieser Bedingungen
auf die Paliiogeographie. angewiesen. Deim die Verteilung von Laud
536
uiid Meer, von Gebirge iind Ebene entspricht der Wirkung der Erd-
krafte, welche wir im allgemeinen kennen niussen, wollen wir einzelne
Resultate auf ihre nâchsten Ursachen zuriicktïihren.
FUr die drei Provinzen der Vereinigten Staaten, in welchen die
Uberschiebungen auf grofiartige Weise entwickelt sind, sind die haupt-
sâchlichen Tatsjaclien der Palaogeograpliie bekannt.
Palâogeographische Zuge der drei Provinzen.
In der Appalachien-Provinz war wjihrend eines groBen Teiles der
palaozoischen Période das Verhaltnis von Land und Meer ein solches,
dafi eine Strandlinie oder vielmehr Strandzone sich von Nordost nach
SQdwest viele huudert Kilometer weit liinzog. Das Land lag.im Osten,
das Meer im Westen dieser Zone. Das Land wurde wiederliolt im Ver-
haltnis zum Meeresniveau gehoben und erodiert. Der Seeboden ist in
noch groBerem MatJe gesunken und mit Sedimenten verschiittet worden.
Aus der bekannten Miichtigkeit der Sedimente und der geschatzten
Tiefe der Denudation kann nian ungeiahr bostimmen, daB irgendeine
Flîiche, zum Beispiel die Oberfliiche des Kontinents, welche zu Anfang
dieser entgegengesetzten Bewegung eine Ebene bildete, ani Ende der-
selben entlang der Strandzone geteilt, und zwar der westliche Teil
4500 bis 14.000 m tiefer gesunken war als der ostliche. Lifolge dieser
vertikalen Bewegung ist das Verhaltnis zweier grofien Massen der
Erdoberfliiche ganz veriindert worden. Im Osten der Strandzone sind
metamorphosierter Schiefer, Gneis und Granit aus der Tiefe ans Licht
gekommen. Im Westen derselben sind fast horizontale biegsame
Sedimentablagerungen als ein Strukturelement an Stelle sprôder Massen
getreten.
In dem Arkansas-Indian-Territory sind die Grundziige der Paliio-
geographie derjenigen der Appalachien-Provinz so ahnlich, daB man
sie nicht nur als parallel, sondern eher als identisch ansehen muB.
Eine Strandzone, die eine Ostwestrichhing hatte, verlief zwischen einer
Landmasse im Siiden und einem Meeresbecken im Norden. Die relative
Erhebung der sudlichen Masse und die Senkung der nordlichen habeii
hier, wie in den Appalachien, eine Veranderung der Struktur der Erd-
rinde verursacht.
Der Distrikt der Uberschiel)ungen im niirdliclien Felsengebirge
liegt zum Teil ani westlichen Rande der Ablagerungen des cretazischen
Meeres, zum Teil wahrscheinlich in dem westlicb von diesem Meere
gelegenen Lande, das aus carbonisclien und prilcambrischen Schichten
besteht. Dieser Distrikt ist bis jetzt nicht mit solcher Genauigkeit
kartiert und geologisch untersuclit worden, daB man dièse Verhaltnisse
537
ùiit Sîcherheit beschreiben konnte. Doch ist es sicher, daB die Ûber-
schiebungen da entstanden sind, wo eine lângst erodierte, d. h. relativ
erhobene Masse an eine tief verscliUttete, d. b. gesunkene Masse stôBt.
Schiuss.
Wenn nian die palâogeograpbische Geschichte der drei Provinzen
vergleicbt und die spâter entvvickelten Strukturen studiert, so mufi
man zu dem Scblusse gelangen, daB groBe vertikale Bewegungen der
Erdrinde, vvelche die eine vori zwei benachbarten Massen der Erosion
preisgeben und die andere tief unter deren Trtimmern verschiitten,
fQr die Entwicklung von Uberschiebungen gunstige Bedîngungen
herstellen.
5. Hypothesen.
Verschieden belastete Zonen.
In dem Vorausgehenden haben wir mehrmals von verschieden
belasteten Zonen gesprochen. Darin folgtenwir den schon vor 30 Jahren
veroffentlichten Ansichten Heims und den spâter vôUig motivierten
SchluBtblgerungen Van Hise's. Wir mochten aber darauf aufraerksam
machen, daB die Gesteinsmassen in den einzelnen Zonen sich einem
tangentialen Drucke gegenilber in ganz verschiedener Weise verhalten,
und zwar je nachdem sie sich in der Zone der Plastizitât oder in der-
jenigen der Festigkeit und des Bruches befinden.
In der tiefen Zone der Plastizitât unter liber wâltigender Last sind
Gesteinsmassen so aneinander gedrtickt, daB sie irgendwelche Selb-
stândigkeit, die sie sonst besitzen kônnten, in hohem Grade oder gânziich
verlieren. Eine Masse, aus Granit, aus kristallinischem Schiefer oder
aus Schichtgesteinen bestehend, ist an die benachbarten Massen so
gepreBt, daB die verschiedenen selbstândigen Strukturen bei der Um-
fornmng — Déformation — von keinem Einflusse sind. Da in dieser
Zone sich die Gesteine durch Belastung in einem plastischen Zustande
l)efinden, wâhrend sie doch ebenso stark oder stârker sind als unter
leichterer Last, so miissen sie allmâhlich einen tangentialen Druck in
allen Bichtungen ausUben und déswegen wird eine langsam zunehmende
Kraft endliclî in der horizontalen Richtung eine Bevvegung dort hervor-
rufen, wo der VViderstand ara schwâclisten ist; und weiter: da die
Oberflâche frei ist, wird die horizontale Kraft sich mit einer vertikalen
Komponente verbinden und die Richtung der Bewegung wird eine schiei
aufvvârts steigende sein.
Ganz anders sind die Bedingungen der Umformung in der Zone
der festen und bruchfâhigen Gesteine. Da ist jede verschieden gestaltete
68
538
Gesteinsmasse selbstandig. Eine Granitmasse verhalt sich als MassiV;
Schiefer weichen an den Schieferungsebenen aus; Schichtgesteine be-
wegen sich mehr oder weniger unabhangig, ein jedes die Faltung oder
Verschiebung erleidend, die seine Festigkeit und seine Unigebung be-
stiniraen. Daraus folgen groDe Ungleichheiten der Widerstandsfahigkeit
und wenn dièse verschiedenen Massen durch relative Hebung und Senkung
nebeneinander gebracht werden, so ergibt sich, daU in der Zone der
Festigkeit und des Bruches in den verschiedenartigen Gesteinsmassen
die Umformung in sehr ungleichera MaDe auftritt.
Man kann das Verhâltnis der zwei Zonen so aufFassen, daû man
sagt: In der tiefen Zone der Plastizitat sind allerlei Gesteinsmafesen
einem horizontalen Drucke gegenliber ungefâhr gleich widerstandsfahig
und zusammengenommen kann man sie in dieser Hinsicht als homogen
ansehen. In der relativ oberflachlichen Zone der Festigkeit und des
Bruches verhalten sich verschiedenartige Gesteine einem horizontalen
Drucke gegenûber sehr ungleich und man muB sie in dieser Hinsicht
als heterogen bezeichnen.
Aus diesen hypothetischen, aber auf Tatsachen wohlgegrttndeten
Betrachtungen diirfte folgen, daB der tangentiale Druck der Erdkrafte
in der Tiefe sich als eine allgemeine Erscheinung, gegen die Oberflâche
aber sich als eine beschraukte erweist. Die allgemeine Verbreitung der
Schieferung in den aus der Tiefe aufgetauchten Gesteinen und die auf
Gebirgsstrecken beschriinkte Faltung der nietamorphosierten Schichten
sind Tatsachen, welche dieselbe Bedeutung haben.
Mechanismus der Ûberschiebungen.
Wenn man zwei Linien .4^ und CD in eine Lange EF und GH
zusammendrângt und die eine derselben EF in verschiedenen Teilen
ungleichmâfiig, die andere aber durchaus gleichmaBig verkiirzt wird,
so wird eine beliebige zwischen ihnen verlaufende Linie 3/iV verbogeu
und zu M'N' ausgezogen. Als dieser einfache Vorgang stellt sich nach
deni Vorausgegangenen der Mechanismus der Uberschiebungen dar.
AB und EF kônnen die Zone der Faltung vorstellen, CD und G H
die gleiche Strecke in der Zone der Plastizitiit. Tritt uun die Beweguug
von M'F Uber N'H in der Fliiche M'FHS' ein. so entsteht schief
geneigte Schieferung; ist sie auf eine gewisse Ebene konzentriert, so
erfolgt eine Uberschiebung.
Im sUdlichen Appalachiengebiet ist eine Schichtenbreite von
100 englischen Meilen {AM) auf 05 oder weniger Meilen (JE'iM'') ge-
driingt. Aus dem Verhiiltnis der Uberschiebungen und der Falten ergibt
sich, wie schon erwiihnt, der ScliluB, dîiB eine ustlich liejîende Masse
539
(M*F) sich nach Nordwest bewegt hat, und zwar nacb den obigen
Zahlen auf eine Entfernung von wenigstens 35 Meilen. Dabei ist eine
Uberschiebung von 20 Meilen (NN')^ wie sie Keith ungefahr bestimmt
hat, sehr wabrscheinlich und kann dièse ZifFer wohl nocb Ubersteigen.
Indem ich dièse kurze und unvollstiindige Darstellung scblieCe,
niochte ich nur darauf Gewicht legen, daB die Ûberschiebungen in den
Vereinigten Staaten sich auf gesetzmafîige Weise entwickelt zu haben
scheinen und dafi sie sich durch die Erkenntnisse der Palaogeographie,
des Mechanismus der Uraformung und der geophysikalischen Verhâlt-
nisse erklâren lassen werden.
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Vereinigten Staaten.
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Folded faults of the Southern Appalachians.
By Arthur Keitli.
The geological structures of the Appalacbian Province are verj
well defined. Fifteen years ago it was generally supposed that the
Appalachian type of structure was well understood and that the
structural problems had been at least outlined, if not solved. At that
time systematic work in mapping the geological formations was begun
by the United States Geological Survey. At first, no stnictural features
were encountered sufficient to niodify existing views. In a few years
it was seen, however, that some of the broad features of faulting in
the Southern Appalachians had not been grasped. Concerning most of
thèse features, it is now possible to make a statement. This is in no
sensé an argument but merely shows the chief results and their
bearings.
The difficulties in the way of a correct solution of some of the
complex problems bave been very great. Thèse include the rugged
character of the région, the heavy forest cover, the deep residual
deposits, unconformities of érosion and déposition, close folding and
faulting, and metamorphisni. The détermination of the séquence and
âge of great areas of the older formations bas been forced to wait
until thèse spécial groups of faults were proven and understood.
Tjipieal stractures*
Typical Appalachian structures bave many features in common
throughout their entire extent. The folds are closely compressed, wîth
dips mainly toward the southeast and are about parallel to the adjacent
upthrust strata. Thèse structures are very long, the longest being
measured in hundreds of miles; they are also very straight, at times
almost geometrically so for thîrty or forty miles. The displacement of
thèse faults is such that the older rocks are thrust over upon the
younger to varying distances up to two or three^ miles.
r)42
Horizontal overthrusts.
The foregoing features are those which hâve l)een understood
for many years. A spécial kind of fault attracted attention after a few
years of areal raapping. Its beginnings were seen in that portion of
East Tennessee mapped by myself, and its full development in Georgia
and northern Alabama, mapped by Dr. C. W. Haye s. Thèse faults
are characterized by a great variety of dips, as distinguished from the
usual uniformity, and hy an equal variety in direction. The dips are
noticeably light, and although sometimes slightly toward the north-
west, in raarked contrast with the type, it was not certain that the
fault plane had been folded. Younger rocks were frequently thnist
over upon the older, and the inception of the faults in anticlines was
often obscure. In those which were studied by myself there was no
sufficient évidence to class them separately from the usual faults. An
explanation of them oifered by Dr. Haye s involved an extensive
interval of érosion to account for the attitudes.
Folded oTerthrnsts.
As work progressed eastward from the Appalachian Valley iuto
the mountain section of Tennessee and North Carolina new problems
were met among the sedimentary and crystalline rocks; large areas ot
rocks of unknown âge were found, and varions hypothèses were
presented in connection with them. Still farther work in the mountain
section gradually accumulated the évidence of a new type of faults.
Thèse showed no trace of anticlinal origin. Most conspicuous of their
characteristics was the enormous visible thrust, greatly exceeding the
faults previously known. The greatest thrust thus fer proven is at
least 20 miles and many exceed 10 miles. With further study and
further évidence still more of the history of thèse faults was deciphered.
Many planes which were determined to be fault planes were seen to
hâve been deformed again, rock masses, tlirust plane, and ail. This
secondary déformation was of the same kind and magnitude as the
usual Appalachian folding. In places it was so extrême that the fault
planes were overturned: hère and there, also, their planes were broken
and displaced, together with the adjacent strata. By such features of
folding and faulting subséquent to their formation thèse fault planes
are differentiated from ail previously known and compose a new chapter
in Appalachian déformation.
Bases of proof.
Statements of the foregoing character, which involve the theory
of Appalachian déformation of course require an excellent foundation
543
in fact. It is impracticable to go into détails în tliis connection. It
will be sufficient to state that the proof is gathered from observations
covering manj tliousand square miles and considered during many
years. In weighiug the évidence décisions were arrived at according
to a few fundaniental ideas. The Appalachian strata were marked by
parallel déposition. Even where considérable time elapsed without
déposition, divergence of the strata at that horizon is exceedingly i*are.
Hère and there the séquence of strata is broken, and the break con-
stitutes a fault. It may be marked by the juxtaposition of beds which
normally are separated, by discordant dips on either side of the plane,
or by unconfonnity on a large scale between the adjoining formations.
The fact that the rocks now in contact were separated at first by
other layers has to be independently proved, while the unconformity
and discordant dips are self évident.
It is a fundamental principle of geology that an overlying stratum
is younger, unless the relation can be proved to be abnormal. The
presumption is in favor of the relation, as it stands, and the burden
of proof rests upon any other theory.
Proof that strata visibly on top of others are actually older instead
of younger may be obtained by the discovery of fossils in the beds
in question, in which case the strength of the proof goes back to the
localities where the relative âges of the fossils were determined, fre-
quently by direct superposition of the strata.
Where fossils cannot be found, proof may also be obtained
through the séquence or lack of séquence of the strata. The value of
this class of proof varies greatly with the number of formations in
the séquence and with their distinctness. A séquence of two or three
formations can readily be duplicated at différent parts of the geological
column. With five or six formations in a definite order the chance of
its duplication at another âge is very remote. Where beds of unusual
and spécial nature enter into a séquence of five or six membres the
chance of duplication may be disregarded. Take, for instance, the great
overthrust at the border of the Appalachian Valley in northeastern
Tennessee. The beds there involved include a séquence of eight members;
the only approach to fossils in thèse strata is a number of Scolithus
borings found in one of the quartzites. Thèse niarkings are a promi-
nent characteristic of the top member of the Cambrian quartzite séries
in ail of the adjoining régions, separated by only a few miles, and
occur only in that. A portion of this séquence is coniposed of a
highly specialized group , including granité , basai conglomerate, an
amygdaloid flow, and overlying purple quartzites. Thèse beds are ail
niost strongly ditferentiated. The amygdaloid flow in particular is nôt
544
known at any horizon or région in tlie Appalachians except this. This
séquence of eight members appears in ail its détails, both in the
overthrust raass and in the Cambrian quartzites three or four miles
away. The possibility of their being two identical séries of différent
âge is so remote that it can be entirely disregarded. Added to this
is the actual unconfonnity of the formations, both above and below
the fault plane. The two lines of proof unité in niaking a complète
démonstration, which is clinched by tracing the plane for a short
distance southwest to points where a fault is visible and undeniable.
Similar évidence and similar arguments independently yield the
same proof in many localities along this great tault. It should be
noted that the proof does not include superposition as an argument,
but is arrived at in spite of it, for the Cambrian rocks rest on the
Silurian in open synclines of the most unequi vocal kind. In. fact, the
déduction is clear that in faulted régions mère superj)osition is worth-
less as a proof of âge.
Magnitude.
Having once established the existence of this thrust fault two
inferences of great importance are to be made :
First. The fault plane and the adjoining rocks hâve been deformed
since their production.
Second. The amount of thrust is tremendous, far greater than
anytbing previously known in this country. The présent distance betweeu
the outcrops of the fault plane in a northwest-southeast direction across
the strike, is al)0ut J2 miles in the fault above cited. With due
allowance for the amount of shortening by subséquent folding and for
the demands of the local structure, a minimum measure of 20 miles
can be given to the displacement along this line. The same great
fault farther southwest in Tennessee lias displacements of over 15
miles in two places. As the ty|)ical Appalachian fault seldom exceeds
three miles in throw, the magnitude of thèse folded thrusts is very
évident. Faults with similar features to thèse, and for similar magni-
tude, hâve been discovered in the Rocky Mountains, in Scotland, and
in Sweden. In none of thèse, however, is the élément of subséquent
folding so extrême. A score of instances can be found in thèse faults
where the fault plane and enclosing strata hâve been overturned ; in
fact the subséquent folding and faulting is quite as great as is seen
in the typical Appalachian structures.
Age.
It is évident froni the foregoing features that thèse thrust
planes were among the earliest stages of the great Appalachian defor-
545
matioii. Whether they were prodiiced at a period entirely separated
trom the gênerai period of déformation, or whether they merely begau
it, the évidence at présent is not sufficient to décide. Inasmuch as
strata of the lower Carboniferous, or Mississippian âge, are involved
in thèse thrusts, the earlier limit is thus set.
Original form.
A close study of the unconformities above and below thèse fault
planes shows that the formations above the plane are successively
older toward the south and southeast. The angle at which the plane
crosses the formations is small and varies considerably. Eliminating
the subséquent folding, the recoustructed fault plane is seen to hâve
had a light dip toward the south and southeast, gradually traversing
the strata as a shear plane. This is distinct from the usual Appa-
lachian faults, which are for the most part slip planes along the bedding.
Locns and canse.
Thrust faults, especially of this type, were due to enormous
pressures, transmitted by rocks which were very rigid. The most rigid
formations in this région are the great granité masses, which underlie
the Cambrian sédiments. Down into this granité the faults are seen
to pass in northeastem Tennessee, where érosion has best exposed
the underlying structures. In a case like this, where one sees a rigid
granité mass thrust over upon weak, thin-bedded shales, the con-
clusion can not be escaped that the granité was the active and moving
portion. Relief from pressure comes, not downward and inward, but
upward and outward into positions of less strain, and the weak shales
could scarcely thrust themselves into the granité or down into régions
of greater pressures. The enormous différence in rigidity between the
granités and the Cambrian strata, considered in connection witli the
original etistward dip of the shear plane down into the granité, renders
it very clear that the déformation was due to an actual thrust by the
granité mass as it moved from southeast to northwest.
60
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On tbe exotic blocks of the Himâlayas.
By C. L. Grîesbach, C. I. E.
The subject which I hâve been called upon to discuss is such a
large one, that to do it complète justice and to render it perfectly
clear to geologists who are not acquainted with the structure of the
Indiaii peniiisula, much more ample time would be required than is at
mj disposai. Those amougst my learned audience who are not aiready
familiar with the salient features of Indian geology I must refer to
the publications of the Geological Survey of India. Very few words
on the gênerai structure of the Central portion of the Himâlayas
must therefore suffice. The ranges of hills which are confined between
the Kali river (Népal frontier) on the eastern side, to the valley of the
Sutlej on the western side, are known to us in India as the „ Central"
Himâlayas and within this portion several well-defined zones may again
be distinguished. Broadly speaking the Himalaya mountains form as it
were the outer „rim" of the high plateau of Tibet. This „rim" is
pierced by the Indus, the Sutlej and by the Brahmaputra rivers, which
escape by way of gigantic transverse gorges into the lower levels of
India. The „rim- is, however, intact as far as the so-called Central
Himâlayas is concerned, as there it forms a well-defined watershed
between the Ganges drainage and the Sutlej, and with this portion we
are now specially concerned.
This „rim", which also forms the political boundary between India
and Tibet, forms a mighty range of an average élévation of 5 — 6000
meter with many spurs and parallel ridges, crossed by a number of high
passes. This line of w^atershed with its spurs is entirely formed ot
an immense séquence of sedimentary beds, ranging from the lowest
strata of the palaeozoic group into marine deposits of the lower
cretaceous System and this seemingly without the slightest break
or unconformity. This séquence is however affected by an intense
disturbance probably of post-eocene âge expressed by complicated
folding, and locally by faults. This disturbance affects alike the oldest
strata as also the members of the marine beds of the tertiary (eocene)
69*
r)48
System, which may be cleîirly obseived. In spite of this tlit» structure
of the région is iiut so difficiilt to unravel as nûght be supposed, as,
witlî the exception of patelles of snow and large glaciers, the ground
is not hidden from view by more than a most primitive végétation
which can not obscure the geological features.
North and northeastwards, the sedimentary belt passes into the
Tibetan région ; this again is physically well defined. As far as we
know a chain of mountains runs parallel to the Indian watershed,
exhibiting a geological structure very similar to the latter range, and
thus defines the valley of the Sutlej. Vast spreads of horizontally
disposed strata of a younger tertiary freshwater formation fill the
Sutlej Valley and constitute a true high plateau, which is known as the
Hundés province of Tibet. The more eastern portion of that area is
characterised by enormous ontflows of younger eocene volcanic for-
mations probably of the nature of fissure éruptions.
The zone which I hâve hère roughly described fornis the true water-
shed and the rim of the Tibetan high plateau. South and southeast of
this sedimentary belt extends a broad zone of mountainous countrv,
arranged into many ramifications of mountaiu chains within which we
distinguish several zones. Most prominent amongst them is the chain
of immense snowy peaks, which though not demarcating a waterparting,
constitutes the most sali eut feature of the mountain svstem : in it are
ail the great heights of the Central Himiilayas with such massifs as
that of the Nanda Devi (25660 feet or 782^5 meter). This zone of
ranges are composed ot crystalline rocks within the folds of which
narrow strips of the oldest sedimentary deposiis are inclosed. With this
crystalline zone we are hère not more closely concerned and for a more
detailed description of it and of the adjoining area I must refer to
my earlier reports*) and to the description of Prof. Diener^).
To return to the discussion of the geological structure of the
sedimentary belt which constitutes the great divide between the Sutlej
and Ganji^es Systems, I hâve alreadv mentioned that it consists of an
unbrokon séquence of strata from the lovvest member of the palaeozoic
group up to the cretaceous systeni.
It is probable tliat the cretaceous beds are overl.iid c<mformably
by marine eocene strata, which may be seen in a t'ragmentary section
north of the Niti pass. Portions of such lower tertiary sections may
also be seen in obscure positions in the deeply eroded V-shaped
gorges which the tributaries of the Sutlej river bave scooped through
'} Records, G. S. I. Vol. XIll. Tt. 2. 1880. Memoirs, G. S. 1. XXIIl. 1891
*) Denkschr. d. Akud. d. Wissensch. 1895. 13d. LXll, pp. 533—608.
549
the horizontal upper tertiary deposits of Hundes. In this belt of the
Central Himalayas we hâve not met with any intrusions of volcanic
rocks and it is not until we get actually into the watei'parting itself that
we corne across isolated dykes of igneous rocks and further northwards
(région of the Balchdhura passes and Manasarowar lakes) into areas
of widespread flows of such rocks. The latter hâve been described
many years ago by General Sir Richard Strachey, K. C. B., to whom
we owe the first description of the geological features of this portion
of the Himîilavas.
It was in 1879 when examining the Tibetan area just north of
the passes that I had corne across masses of limestone, more or less
in isolated and obscure positions which at the time puzzled me not a
little. They were found generally at the base of several of the deep
V- shaped valleys of Hundés north of the Ma-Rlii-La already mentioned
above, and were with few exceptions highly altered, even converted into
a kind of marble. They are closely connected, and in places partly
inclosed in igneous rocks and they are locally also greatly obscured
by the younger tertiary deposits of Hundés.
A few of theni however hâve yielded in less altered portions a
few nummulites which proved their eocene âge, and their occurrence
together with volcanic rocks reminded me of Dr. Stoliczka's dis-
covery of similar eocene limestone associated with volcanic rocks in
the Rupshu area in the northwest Himalayas. The find of nummulites
and their position close to the cretaceous Gieumal formation led
me to believe then that I had to do with fragmentary sections of
possibly upper cretaceous and eocene beds both much influenced and
altered by intrusive volcanic rocks. In reality they were isolated niasses
of rock, true exotic blocks of the same nature, and belonging to the
sanie set of phenomena, as the later discovered blocks which form the
subject of this paper.
It was not until 1892 vvhen visitig the ground northeast of the
Kungribingri passes in company with Dr. Cari Di ener andMr. Mid-
dleniiss, that we met with less altered spécimens of limestone more
or less structurally involved with igneous rocks.
It may be said that our more exact knowledge of exotic blocks
within the Himalayas dated from that time, when our party discovered
and closely examined the fine crag of Chitichun, or as Dr. Krafft
aflerwards preferred to call it, „Chirchun" ; this crag is 17.740 ft in
lieight (5408 nieter).
It is a niass of limestone, which rests apparently on much crushed
strata of Spiti shales (upper jurassic), and might hâve been taken to be
younger tban the latter, had the limestone not yielded a fine séries
550
of fos«ils wlicli denionstrated that tlie strata range J from penuiaii into
the lower trias and could therefore not overlay the jurassic Spiti shales
in a natural manner. It was also found that the crag was connected
with an outburst of basic igiieous rocks, which could be observed iu
situ not far west of the crag; moreover the igiieous rock traversed
the limestone block right across in torm of a dyke. Several other
blocks siniilar in nature, were found in the same neighbourhood, and
it was thought with regard to them that an arrangement into well
defined zones could be discerned. I described the crags later on in
the Records of the Geological Survey of India^) and Dr. Diener^)
did the saine in 1898.
I expressed the opinion that the crags were not of the nature
of the Klippen of the Karpathians, for wliieh a totally différent orîgin
is clainied by the Austrian geologists, but owed their existence rather
to structural causes, being fragments of the older séries of rocks brought
to the surface through extensive crushing and thrust-faults. The faults
itself could not be distinguished on the surface : as is generally the
case in disturbances within a complex of soft shîdes, such as the Spiti
shales, the actual line of dislocation must hâve been obliterated on
the surface itself, and could only be inferred by the présence of
igneous rocks, which had reached the surface along the résultant fissure.
That was my opinion in 18i^2 and in some modification, that explanation
I believe to be still applicable to this locality, which as we hare learned
subsequently, forms the southernmost example of thèse blocks. Kather
than call it an exaniple of «Klippen", which we thought it to be when
first examining the locality, I preferred to define it as an „exotic
block", which actually it is in relation to the rock-system on which
the crag reste d.
As later researches hâve denionstrated, thèse blocks are véritable
foreign substances in tlie surrounding rocks and in that sensé the terni
exotic block bas remained in ludian geological nomenclature.
It was not until 1900 that further opportunities for a study
of thèse interesting localities occurred. Drs. T. L W a 1 k e r and
A. von Krafft, botii ofKcers of the Geological Département were
deputed to tlie borderland between Iiulia and Tibet; Dr. Walkcr to
Chitichun, and Dr. von Krafft to the Balclidhura pass. The tirst owing
to sickness was unable to stav more tlian a few davs, but the second
speiit a considérable time in the iieiglibi)ur])ord of the Balchdhura pass
and in the région known as Laptal, which places 1 had only cursorily
') Heooids. XXVI. Pt. 1.
-) Meinoii-H. XXVllI. Pt. 1.
551
examlned in 1879, and scarcely touched in 1892 when visiting tlie
country in company witli Dr. D i e n e r and Middlemiss.
The resuit of Dr. von Krafft's work is embodied in a fairly
detailed report in Memoirs of the 6. S. I. Vol. XXXII. Pt. 3, and in
it the authqr reviews sonie of the théories wlich hâve been advanced
from time to time by varions observers on the so called Klippen
phenoniena of Europe, and he cornes to the conclusion that the blocks
of the Balchdhura, of which be describes a large number in great
détail, hâve nothing in common with the Karpathian or Swiss Klippen,
but are fragments torn from sedimentary rocks in situ and hâve been
ejected along with the igneous mass, through the fissures by way of
which the latter were forced to the surface.
Whilst it cannot be denied that this theory meets tlie case of
the numerous blocks, which were found to be entirely enveloped in the
igneous flows, it appears probable to me thp,t enormous dislocations
must be supposed as having taken place, to- enable fissures to form,
through which great masses of volcanic lava could be erupted to cause
widespread flows in that région, and in such a case it is certain that
niuch of the older sedimentary rocks must hâve been brought to the
surface, not only as part of the sections, but also in crushed masses,
and detached blocks torn otf from situations in situ, a phenomenon
common to ail disturbed areas. The outcrops of dislocations which
hâve later undergone weathering and denudation, must of course hâve
been shorn of ail crushed and loose fragmentary masses, but where
dislocations are accompanied by the éjection of vast igneous flows,
the fragmentary sedimentary rocks, the resuit of crushing and dis-
location of the strata, must surely hare been swept up and carried
along with the flows. This does not disprove the possibility that
many of the blocks hâve actually been torn ofl* from the strata below
by the action of the volcanic outbursts itself.
But I do not think that it is necessary to assume that the blocks
hâve come originally from a situation very far from their présent
resting place.
Much of the fragmentary évidence which we possessof the geological
structure of Hundés is in favour of the theory that the Sutlej valley
marks a long dislocation which runs parallel to the gênerai trend of
the Himalayan ranges, for we know that the watershed between the
Sutlej and Indus resembles structurally the ranges which form the outer
rini of Hundés and with it the watershed between the Ganses and
Sutlej, and is in fact a répétition of the same section.
To explain such a feature it is plainly obvions that we hâve to
assume parallel dislocations, which with or without an overthrust, are
552
able to originate such a structure, and I advance the supposition that
it is along thèse very dislocations and Systems of faults that the
eruptive flows found an outlet to the surface ; and whilst I agrée with
Dr. von Krafft that the eruptive masses may hâve tom oft' rocks from
in situ, I also contend that they also must hâve swept up masses that
had already been torn off the main mass by the crushing and dis-
locating action. The latter was part of the gigantic structural agencies
which led to the latest stage of the Himâlayan upheaval which falls
into the period after the déposition of the upper cretaceous System
and occurred prior to the déposition of the younger tertiaries, and in
fact. fits into the period during which the great flows of Dekkan tnip
took place in India generally.
Dber Mineralbestand und Struktur der kristallinischen Schiefer ^).
Von F. Becke.
Es ist nicht das erstenml, daû das Problem der kristallinen
Schiefer zum Gegenstande der Diskussion bei dem Internationalen
Geologen-KongreB geniacht wurde.
Auf der Tagung des Internationalen Geologen - Kongresses zu
London war dièses Thenia sogar einer der Hauptprogranimpunkte und
auf die Einladung des daraaligen vorbereitenden Komitees haben damais
die hervorragendsten Geologen ihre Ansichten ilber die kristallinischen
Schiefer dargelegt^).
Viele von den dort hervorgehobenen Gesichtspunkten stehen noch
heute im Vordergrunde des wissenschaftlichen Interesses und manche
der dort vertretenen Ideen — ich verweise nur auf die Injektions-
hypothese von Michel-Lévy, auf die damais von H e i m und
Lossen vertretene Idée der Dynamometamorphose — beschiiftigen
heute wie damais die Forscher, die sich mit der Entzifferung dieser
schvvierigsten aller Dokumente der Erdgeschichte befassen.
Die Frage der kristallinen Schiefer ist auch auf der vorletzten
Tagung des Internationalen Geologen - Kongresses in St. Petersburg
1897 angeschnitten worden, und zwar von Johannes Walter in
seinem Versuche einer Klas3ifikation der Gesteine auf Grund der ver-
gleichenden Lithogenie ^). Nach der zufolge der Berichte mit groCem
Beifalle aufgenommenen Auseinandersetzung wUrden die kristallinischen
*) Eine ausfûhrlichere Arbeit iiber diesen Gegenstand publiziert der Ver-
fasser in dem 75. Bande der Denkschriften der kaiserlichen Akademie der Wissen-
schaften in Wien als Einleitung zu dem Berichte ûber die petrographischen Unter-
suchungen an den Gesteinen der Zentralkette der Ostalpen. Die vorliegende Skizze
enthiilt einzelne Abschnitte, die beim miindlichen Vortrage in der ersten Sitzung
des Geologen - Kongi-esse» wegen der notwendigen Zeitbeschrilnkung nur kurz
gestreift werden konnten.
^) Études sur les schistes cristallins. Congrès géologique international.
4me session. London 1888.
^) Comptes rendus des Internationalen Geologen-Kongresses. VII. Session.
St. Petersburg. S. 9—25.
70
554
Schiefer als selbstandige KLisse ganz zu verschwinden haben und uuter
die anderen Abteilungen (Eruptiv- und Sedinientgcsteine'ï aufzuteilen sein.
Auf diesen Stîindpunkt kônnte icb mich schwer stellen. Ganz
abgesehen von den praktischen Schwierigkeiten, die sich einer solchen
Aufteilung entgegenstellen niochten, glaube ich, daB es ganz wohl
definierbare geologische Prozesse sind, welche aus vorhandenem Materîal
kristallinische Schiefer erzeugen, Prozesse, die man ebensogut als selbst-
fitaudige geologische Vorgânge îiuffassen kann, wie die Bildung eines
Sédiment- oder Eruptivgesteines.
In der kurzen Zeit, die hier zur Verfiigung steht, kann natûriich
nicht beabsichtigt werden, die Frage der kristîillinen Schiefer nach
allen ihren Beziehungen erschopfend zu behandeln.
Die geologischen Verhâltiiisse der wichtigsten Gebiete kristalliner
Schiefer werden in einer Reihe von Vortriigen heute noch erortert
werden.
Vom Standpunkte des Mineralogen mochte ich aber den Versuch
niachen, die wesentlichen Punkte hervorzuheben, die sich beziehen auf
den M in e rai be stand und die Struktur der kristallinischen Schiefer.
Es ist ein wichtiger erkenntnistheoretischer Grundsatz, daO un-
voUkonmien erforschte Wissensgebiete dem Verstiindnis nâher gebniclit
werden konnen durch den Vergleich mit anderen genauer bekannten,
deren Begriffe besser durchgearbeitet und uns gelâufiger sind.
Durch die Arbeiten der hervorragendsten Petrographen aller
Lânder sind uns die Erstarrungsgesteine in ihrem Wesen vertruut
geworden, so daC eine Reihe von Begriffen auf diesem Gebiete als
feststehendes Gemeingut gelten kann.
Es soUte nun lehrreich sein, die Frage aufzustellen : Wodureli
unterscheiden sich die kristallinen Schiefer in ihrem Mineralbestande
und ihrer Struktur von den Massengesteinen?
Dièse Frage soll hier enirtert werden, ohne auf die Frage der
Bilduni' der kristallinischen Scliiefer Riicksiclit zu nehmen.
Es soll also weder behanptet noch gcleugnet werden, ob aile
oder ob ein Teil der kristallinen Scliiefer frQher Erstarrungsgesteine
waren sondem die ])eiden Klassen sollen nur vergleichend neben-
einander gestellt werden, wobei es klar ist, dal3 der Vergleich dort
am lehrreichsten ausfallen nuiC, wo sich die Vertreter beider Klassen
stofflich, das heiBt uacli ihrem clieniischen Hestande nicht oder nicht
viol unterscheiden. DaB es solche Fiillo gibt, kann ebeiisowenig geleugnet
werden, als daB es anderseits kristalline Schiefer gil)t. die ihre stoff-
lichen Analoga nicht unter den Eruptivgesteinen, sondern unter den
normalen Sedimenten haben.
555
Mineralbestand der kristallinisclien Scliiefer.
In den Erstarrungsgesteinen kristallisieren die Geraengteile nach-
einander in zum Teil ûbergreifenden Bildungsperioden aus dem Magma.
Daniit ist schon zugestanden, daû nicht aile Gemengteile des Er-
starrungsgesteines miteinander in chemischem Gleichgewicht stehen.
Wirklich im Gleichgewicht sind nur die gleichzeitig sich abscheidenden
Gemengteile (im Wortschatze der modernen physikalischen Chemie die
Bodenkôrijer) und der flUssige Magmarest. Der letztere ândert sich aber
im Laufe der Erstarrung, nicht nur in bezug auf das Mengenverhâltnis
auskristallisierbarer Stoffe, sondern nanientlich auch in bezug auf das
Verhâltnis zwischen kristallisationsfâhigen und gasfôrmig oder fliissig
abgegebenen Bestandteilen (Mineralbildnern, agents mineralisateurs) ;
es andert sich ferner stets die Temperatur, zumeist wohl auch. der
Druck. Daher stehen die ersten Ausscheidungen des Magmas mit den
spateren oder gar mit dem letzten flussigen oder flUchtigen Magmarest
nicht im chemischen Gleichgewichte.
Spuren davon sind die bekannten mannigfaltigen Erscheinungen
magmatischer Résorption und Korrosiou, die Zonenstruktur der aus
isomorphen Mischungen bestehenden Gemengteile, welche im groflen
und ganzen der Regel tblgt, daB sich in den iiufleren Zonen die Kom-
ponente mit niederem Schmelzpunkte anreichert.
In diesem Sinne kann man also sagen, daB in den Erstarrungs-
gesteinen haufig Gemengteile auftreten, die miteinander nicht in
chemischem Gleichgewichte stehen und welche unter Umstanden mit-
einander chemisch reagieren konnen.
Bei einem vollkommen entwickelten kristallinen Schiefer gibt es
nichts dergleichen. Hier werden aile Gemengteile miteinander in Beziehung
gebracht durch die das ganze Gestein durchziehenden Lôsungsmittel.
Manche an den kristallinen Schiefern wohlbekannte Ersclieinung
findet so ihre naturgemâBe Erklarung.
Ihnen allen ist wohl, sei es durch eigene Erfahi-ung oder aus
der Literatur, die Entstehung von Griinschiefern oder Amphiboliten aus
basischenEruptivgesteinen bekannt. Eine der auffallendsten Erscheinungen
bei dieser Umwandlung ist das Verschwinden der Eisenerze und der
basischen Silikate wie Olivin. Sie werden zu Titanit, Epidot, Biotit,
Hornblende verarbeitet und verschwinden sehr bald vollig.
Fiihrt also die Bildung der Erstarrungsgesteine zur Differentiation
der Stoffe, so sind die Vorgilnge bei Bildung kristalliner Schiefer von
der Art, daC vorhandene Unterschiede ausgeglichen und ein allgemeiner
chemischer Gleichgewichtszustand angestrebt wird.
70*
556
Die Mineralkombinationeii der Erstarrungsgesteine und chemisch
gleich zusammengesetzter kristalliner Schiefer sind dalier niclit die
gleichen. Einer der vvichtigsten Unterschiede liegt hierbei in deu ver-
anderten Loslichkeitsverhaltnissen fester Lôsungen.
Nach Analogie des Verhaltens von FlUssigkeiten ist vorauszu-
sehen, daB l)ei der hohen Erstarrungstemperatur molekulare homogène
Misclîungen bildungs- und bestandfâhig sind, die es bei einer niederen
Teniperatur nicht mehr sind, sondern die Tendenz haben, zu zerfallen.
Es ist nicht unwahrscheinlich, dafi auf diesem Grunde manche
von den Unterschieden im Mineralbestand der Erstarrunffs<îesteine und
der kristallinen Schiefer beruhen.
Auf einen Unterschied dieser Art will ich hier besonders auf-
merksam machen, da er sich auf die so genau bekannte Feldspat-
gruppe bezieht.
In vielen Erstarrungsgesteinen spielen Anorthoklase, das ist
pliysikalisch homogène Mischungen von Kalifeldspat und Plagioklas-
substanz, eine nicht unwichtige Rolle.
In kristallinen Schiefern ist noch nie ein Anorthoklas gefunden
worden, soweit nieine Erfahrung reicht und sovveit ich die Literatur
kenne. Auch in solchen Gesteinen nicht, die nach ihrer chemischen
Zusammensetzung zur Anorthoklasbildung f()rmlich priidisponiert er-
scheinen. Immer tinden sich deutliche Verwachsungen von Kalifeldspat
(haufig in Mikroklinform) und Albit oder Oligoklasalbit in der Form
von Perthiten oder Mikroperthiten.
Ein anderer Eall, den ich erwîLhnen mochte, betriflft den Titan-
gehalt von Mineralen der Pyroxen-Aniphibolgruppe.
Nie noch liât man, soviel mir bekannt ist, in kristallinen Schiefern
jene violettbraunen Augite oder jene dunkelbraunen llomblenden ange-
troffen, welche in Erstarrungsgesteinen so haufig auftreten und deren
eigentUmliche Farbennuaucen man dem Titangehalte wohl mit Recht
zuschreibt. Ob ein dem Silikat isomorphes Titanat, ob vielleicht eine
vom Pyroxen oder Amphibol verschiedene Titan ver])induug anzunehmen
sei, die in dem Silikat nach Art einer festen Losung intemiolekular
verteilt wiire, mag strittig sein, jedenfalls liandelt es sich bei diesen
tief gefàrbten Mineralen der Erstarrungsgesteine um eine physikalisch
homogène Mischung.
In kristallinen Schiefern sucht man solche Pyroxene und Amphibole
vergebens. Dagegen findet man in Grunscliiefern und Amphiboliteu nicht
selten Hornblonden, die einen bis zur Undurchsiclitigkeit trilben Kern
haben. In manchen Fallen zeigt sich, daC die Hornblenden homoaxe
Pseudomorphosen nach Pyroxen (also Uralite) sind. Bei naherer Unter-
suchung zeigt sich, daB die Trubung herriihrt von einer Unzahl winziger
557
Einscliliisse. die bisweilen aus Titanit, bisweilen aus Rutil bestehen.
Auch hier sehen wir an Stelle eines bomogenen Mischkristalls eiu
niechanisches Gemenge treten.
In beiden Fallen liegt folgende Auffassung nahe: Bei der hohen
Erstarrungsteraperatur des Massengesteines ist die isomorphe Mischung,
bezUglich die feste Lôsung bildungs- und bestandfâhig.
Bei etwas niederer, aber immer noch relativ hoher Temperatur
wird ein Umwandlungspunkt erreicht und aus der homogenen Mischung
wird ein inhomogenes Gemenge. Dies wird eintreten, wenn das Material
eine Umbildung zu einem kristallinen Schiefer erfahrt.
Wird dièse Umwandlungstemperatur rasch und bedeutend unter-
schritten, so kann die homogène Mischung unbegrenzt lange bestehen
bleiben. Dies wird die Regel bei der Bildung von Erstarrungs-
gesteinen sein.
Spuren einer solchen Entmischung sind auch bei den kômigen
Massengesteinen ofter nachweisbar und leicht verstândlich, da ja bei
der langsamen AbkUhlung der Tiefengesteine die Substanzen lângere
Zeit in der Nahe der Umwandlungstemperatur verharren als bei der
raschen AbkUhlung der ErguCgesteine.
Chemisch-physikalisch laBt sich das Auftreten der erwâhnten
homogenen Mischungen in den Erstarrungsgesteinen und ihr Fehlen
in den kristallinen Schiefern so auffassen, daB beim Ubergang aus dem
magmatischen Zustande in den starren nicht sofort der définitive stabilste
Zustand erreicht wird, sondeni zuerst ein niichstliegender, gewissermaUen
provisorisclier, der dann erst spâter dem stabilsten weicht. In den
kristallinen Schiefern hâtten wir somit die Stoffe in der Regel in
ihren stabilsten Verbindungen.
Ein anderes Moment, das hervortritt, wenn man die Mineral-
zusammensetzung eines Erstarrungsgesteines vergleicht mit der eines
chemisch gleichartigen kristallinischen Schiefers, pragt sich aus, wenn
man die Molekularvolumina der Gemengteile berucksichtigt. Uni der-
artige Vergleiche anstellen zu konnen, war es erforderlich, die Molekular-
volumina der wichtigsten Gesteinsgemengteile zu berechnen, in iihnlicher
Weise, wie dies Loewinson-Lessing getan hat ^). Das Résultat dieser
Arbeit ist in der nachlblgenden Tabelle gegeben.
Die Tabelle enthiilt auUer der bei der Berechuung zugrunde
gelegten Formel noch die Bezeichnung, ob das Minerai ein groCeres
(+) oder ein kleineres (— ) Volumen hat als die Oxyde, aus denen es
zusanimengesetzt gedacht werden kann.
^) F. Loewinson-Lessing, Studien ûber die Eruptivgesteine. Comptes
rendus de la VIL session du Congrès géologique International. Russie 1397.
der Molekularvolumina der hâufigen Gesteins-
gemengteile.
Sulflde.
Heobachlet Berechnet
Pyrit FeS2 23*2 —
Markîisit FeSo 25*4 —
Ma^etkies FeS 19*1 —
Oxyde,
Brucit Mg02H2 .
Diaspor ^4/27/2^4
Korund -4/2O3 .
Periklas MgO .
Quarz SiO^ . .
Tridymit 6ÏO2 .
Rutil 7Y()2 . .
Anatas 77 Og
Brookit 7^/02 .
Zinnstein Sn02 -
Hamatit /^^2^3 •
-Ilmenit FeTi(\.
Magnetit Fe.J\
Chromit Fed^O^
-fSpinell MgAl20^
+Hercynit FeAl20^
Carbonate.
Calcit CaCO.^ . .
Magnesit MgCO^ .
Dolomit CaMgC20^,
Siderit FeCO^ . .
Mangaiispat MnCi\
Zinkspat ZnCO.^ .
Silikate.
— Forsterit MgoSiO^ . .
— Fayalit Fe^SiÔ^
-fMonticellit CuMgSiO^
+Wollastoiiit CaS/Y>3
--Enstatit Mg2'^^2^K, •
— F €2^1 20^ . .
24-8
(29-3)
36-4
43-2
25-2
11-3
22-8
26-3
19-1
20-6
19-5
22-0
30-3
31-7
33-6
44-8
49-7
40-(î
36-5
44-4
397
3(5-8
73-2
27-9
67-3
G4-7
140-5
29 5
70-5
31-1
69-7
28-8
43-9
45-4
47-3
51-8
51!)
51-3
41-5
4t0
(i40
G8-2
72-5
74-0
559
Beobachtet Berechnet
■Diopsid CaMgSi^O^ ,
-Hedenbergit CaFeSi20Q
Gemeiner Augit . .
-Akmit NaFeSf^O^ . .
■Jadeit iNTaJ/^VgOg . .
■ Anth ophylli t il/r/^ Si\ 0^^
"Tremolit CaNg^Si^O^^
■Gemeine Hornblende .
Glaukophan Na A I2 St\ 0^2
4-Sodalith 3 NaAlSi(\+NaCl
+Nephelin NaAiSiO^ .
4-Leucit KAlSi20Q . .
4-Ortboklas KAlSi^O^ .
+Albit NaAlSi^Os . .
+Anorthit 6'a^/2^'2^6 •
+Andalusit ^/g'^^^s
+Sillimanit Al2SiO^
- Distben AJ2SiO^
-Staurolith HFeA1^Si20^^
— Gf rossular Ca^Al2 Si-^ 0^2
— Ahnandin Fe^ AI2 Si^ 0^2
-Pjrop My^Al2Sl^0^2 •
— Demantoid Ca^F€2SfQ0^2
+Cordierit Mg2Al^Si^0i^
Beryll B^Al2Sf,0,s •
Zoisit HCcu^Al^ Si^ O^^
Klinozoisit HCa2Ah^Si^0i'^
Epidot HCa2{AJ Fe)^Si^O^^
-Vesuviaii Hj^B^2^h^hQ^\^
Ch ry 80 ti 1 H^ Mg^ Si 2 O9
A n t igo ri t IT^ Mg^ Sio O9
Talk l[2Mg,Si,0^2. .
■Cblorltoid H2FeAl2SiO^
Pennin «Spg/lfg •
Klinocblor SpAf . .
Amesit II^Mg2Al2SiO^
68-0
74-1
720
77-3
68-2
670
71-3
61-4
69-2
135-0
136-4
135-0
142-3
140-5
136-4
143-6
2110
204-4
56-5
56-5
88-0
75-9
109-4
98-7
100-3
920
lOl-l
880
51-8
48-0
50-2
48-0
44.4
48-0
123-0
132-1
125-8
145-2
119-8
137-1
118-0
127-5
132-2
1503
233 0
187-0
200
137-0
149-6
135-9
149-6
148-0
474-9
546
113-0
115-5
1090
1 1 5-5
142-4
143-1
69-6
80-5
106-1
106-5
110-9
—
560
Beobachtet Berechnet
-Muscovit H^KAl^Si^O^^ .... 1400 142-0
Biotit ^^' ^\f 'f'în . 2 X 153-0 -
+Perowskit CaTiO^ 42-0 363
-Titanit GaTiSiO^ 55-6 59- 1
Vergleicht man die Verteilung dieser Plus- und Minuszeichen,
80 findet man, daB viele Minérale, die in Erstarrungsgesteinen und in
echten Kontaktgesteinen eine BoUe spielen, die aber normalen kristallinen
Schiefem fehlen, mit -f- bezeichnet sind (zum Beispiel Monticellit,
Wollastonit, Sodalith, Leucit), wâhrend umgekehrt manche den Er-
starrungsgesteinen fehlende, aber in den kristallinischen Schiefem
heimische Minérale das Zeichen — tragen (zum Beispiel Disthen, Zoisit,
Epidot, Granat, Muscovit, Talk, Chloritoid).
Doch kann man nicht behaupten, dafl die Regel durchgreift, da
vielmehr auch Plusminerale unter den Gemengteilen kristallinischer
Schiefer vorkommen, wie zum Beispiel die Feldspate ^).
Das ist es aber nicht, was hervorgehoben werden soU, sondern
wichtiger erscheint es, Vergleiche auszufïihren bei chemisch gleichartig
zusammengesetzten Erstarrungsgesteinen und kristallinen Schiefem.
Wenn sich dièse in ihrer Mineralzusammensetzung unterscheiden, so
mufi es môglich sein, eine chemische Gleichung aufzustellen, welche
auf der einen Seite die Gemengteile des kristallinen Schiefers enthalt,
auf der anderen die Gemengteile des Erstarrungsgesteines. Berechnet
man dann die Molekularvolumina auf beiden Seiten, so zeigt sich mit
groBer RegelmâBigkeit ein kleiueres Volum auf der Seite des kristal-
linen Schiefers.
Manchmal ist es môglich, eine restlose Gleichung dieser Art auf-
zustellen; manchmal laBt sich die Gleichung nur bilden unter der
Annahme, daB im kristallinen Schiefer kleine Mengen von H^O oder
CO2 vorhanden seien, welche dem Erstarrungsgesteine fehlen. Trotzdem
ist nicht seiten das Volumen des Schiefers (ifter noch kleiner als das
Volumen des Massengesteines.
Es folgen hier einige wenige Beispiele solcher Volumgleichungeu,
welche das Gesagte illustrieren '^).
*) Der nun folgende Teil des Vortrages muÛte wegeii der festgesetzten Zeit-
beschriinkung stark gekiirzt werden ; er wird hier in et wiis ausfuhrlicher Weise
mitgeteilt.
'^) Ausfùhrlicheres siehe in der Arbeit in den Denksohriften der Wiener
Akadeniie.
561
Beispiele von Volumgleicliungen.
Gabbro
Olivin, Augit, anorthitreicher Plagioklas
Augit
CaMgSi^(\ . . . 68-0
M(j Al^ Si 0^ . . . 68-0
136-U
Augit -f Anorthit
CaMgSi^O^ . . . 68-0
Ca Al^ Si^ Og
. 101-1
1691
Olivin + Anorthit
i%, Si 0^ .
Ca Al^ Si^ Og
» » m
• • •
43-9
lOl-I
1450
Albit des
Plagiokl
lises
Xa Al Si^ (\
• • •
100-3
Diabas
Labrador, Augit, Titaneisen
Augit + Anorthitsubstanz -f- Wasser =
7 CaMgSi^O^\
2 MgAl^SiOf^j
A CaAl^Si^ Og .
2 f /, 0 . . .
. 6120
. 404-4
. (860)
1016-4
(1052-4)
Labrador -f Augit + Titaneisen 4-Wa.s8er
3 NaAlSi^O^, . . . 300'9
13 ('aAl^Si^ (\. . . 303-3
2 Ca Mg Si^ Og . . .1 86-0
FeTiO^ 31-7
3 //, 0 (540)
{;
771-9
(825-9)
idor +AugitH- Titaneisen +Wa^
iVrt Al Si^ i\ .
. . 100-3
CaALSi^ Oy
. . 1011
2 Cit Mg Si.^ Og
. . 136-0
3 Fe Ti O3 .
. . . 95-1
4 //, 0 . .
. . . (72 0)
432-5
(504-5)
Eklogit
Omphazit, Granat, Quarz
Granat
/?, /i;,6V, Ojj zirka . 1200
Granat + Quarz
R^Al^Si^O^^ . . . 125-8
SiO, 22-8
148-6
Granat
R^Al^Si^O^^ . . . 125-8
lYa^Z-Silikat im Omphazit -f- Quarz
Art Al Si^ 0« ... 64-8
Si O,
22-8
87-6
Grûnschiefer)
Albit, Hornblende, Zoisit (Epidot),
Chlorit, Quarz, Titanit
Stralstein -f- Zoisit
à CaMg^Si^O^.^ . . 405 0
4 // Ca^ Al^ Si^ Oj3 . 5480
9530
Zoisit+Chlorit +Titanit +Quarz 4-Albit
2 HCa,Al^Si^(\^ . 274-0
U^ U^ Si, Og . . .
CaSiTip^ . . .
SiO.
3 Sa Al 513 Og
106-5
55-6
22-8
300-9
759-8
{
Chlorit + Titanit + Albit
U^R^Si^O^, . . . 106-5
//, R. Al^ Si Og . .
3 CaSiTiO^ . .
.Vrt Al Si^ 0«
. 106-5
. 166-8
. 100-3
480-1
71
5()2
So lehrreich (las Studium dieser Volunisverhâltnisse ist, so muB
niaii sich doch hUten, die Tragweite dieser Erkenntnis zu Qberschiitzeu.
Ein voUstiindiger Uberblick der aufstellbaren Vergleiche lehrt, dafi das
Volunigesetz derBildung von Kalifeldspat und anortbitreicher Plagioklase
entgegenwirkt. Und doch gibt es grofie Gebiete kristallinischer Schiefer,
in denen gerade dièse Minérale eine sehr wichtige RoUe spielen.
Es muB also ein Moment geben, das dem Volumgesetze entgegen-
wirkt — die Temperatur.
Sehen wir von mehr lokalen Warniequellen ab und ziehen zunilchst
nur das Erdinnere als allgemein wirksame Warniequelle in Betracht,
so werden wir zu der Vorstellung gefiihrt, daB es innerhalb der Erd-
riude zwei Tiefenstufen geben muB : eine tiefere, in der die Temperatur
so hoch ist, daû die Bildung hydroxylreicher Minérale ausgeschlossen
ist, und eine obère, in welcher solche Minérale sich bilden konnen.
In der oberen Tiefenstufe beherrscht das Volunigesetz die Mineral-
bildungen, in der uuteren kommt eine groBere Verwandtschaft zu den
Mineralbildungen der Erstarrungsgesteine und der Kontaktbildungen
in den innersten Kontaktliofen zur Geltung.
Ich habe versucht, die fiir die beiden Tiefenstufen charakteristischen
Minérale in folgender Tabelle zusammenzustellen, in der die Gemeng-
teile nach den in ihnen auftretenden Basen geordnet sind.
Obère Tiefenstufe
Al allein . . . . Disthen
Fe -\- Al , . . . Chloritoid, Granat
Mg allein .... Antigorit
M(j + Al .
Mff + Ca .
Ca -f Al .
Na -h Al .
Xa -(- Fe .
Ka -\- Al , .
K -h Fe -h Mg
Cblorit
Hornblende
Zoisit, Epidot
Albit, bei^V-Mangel
(îlaukophan
^Va-Hornblenden
Muscovit
Biotit
Ti meist mit Ca und
Si als Titanit
Untere Tiefenstufe
Disthen, Sillimanit
Alniandin
Rhomb. Pyroxene, bei 6V-Mangel Olivin
Pyrop, Cordierit
Diopsid, Omphacit
Anurthitreicher Plagioklas
Albitsubytanz imPlagioklas, beiSi-Mangel
iSTï vl/-V^erbindung im Omphacit
Agii-in als Heimischung im Omphacit
Kalifeldspat
Biotit
Rutil
Es liegt in der Natur der Sache, daB diesc Stufen nicht scharf
voneinander gescliieden sind, daû Minérale der unteren Stufe in die
obère Ubergreifen, anderseits die fiir die obère Stufe charakteristischen
Minérale bis zu verschiedenen Tiefen in die untere Stufe vordringen.
Bei hydroxylhaltigen Mineralen entspricht das der verschiedenen
Temperatur, bei der der Hydroxylgehalt unter Bildung von Wasser-
dampf verloren geht. So reichen offenbar die E})idote tiefer herab als
die Chlorite, die Biotite und Granaten hoher hinauf als die Pyroxene.
563
Straktur der kristallinen Schiefer.
Auch bezUglicli der Struktur der kristallinen Schiefer dtirfen wir
von einem Vergleiche mit dem Massengesteine manche Aufklîirung
erwarten. Die Struktur der Erstarrungsgesteine — ein so vielfach um-
strittenes Kapitel der Pétrographie — ist trotz mancher Divergenzen
in der Auffassung und Bezeichnung doch in ihrem Wesen heute richtig
erkannt. Es ist das genetische Moment, welches dièse allgemeine
und richtige Erkeuntnis verniittelt hat, die Erkenntnis, daB in den
Erstarrungsgesteinen Gebilde vorliegen, die durch einen z e i 1 1 i c h
fortschreitenden Kristallisationsprozefi entstanden sind.
Die Struktur der Erstarrungsgesteine wird beherrscht durch den in
zeitlicher Folge nacheinander sich vollziehenden Ubergang der Gemeng-
teile aus dem magmatischen Zustande in den kristallisierten.
Von diesem genetischen Gesichtspunkte aus sind erst aile die
verschiedenen Gestaltungen der Struktur der Erstarrungsgesteine ver-
stiindlich geworden.
Die einzelnen Modifikationen der Massengesteinsstrukturen hier
zu besprechen oder nur aufzuzâhlen, haben wir keine Veranlassung.
Sie sind ebenso wie die u})lichen Bezeichnungen hinlanglich bekannt.
Von diesem Nacheinander der Kristallisation ist nun bei den
kristallinen Schiefern nichts zu bemerken. Im geraden Gegensatze : bei
einem voUkommen entwickelten kristallinen Schiefer erscheint ailes
gleichzeitig kristallisiert. Und die Struktur der kristallinen Schiefer
ist charakterisiert durch das gleichzeitige Wachsen und die gegenseitige
Anpassung der Gemengteile aneinander und an die im Gesteine wirk-
samen Druckkrafte.
Die eigentUmliche Struktur, die durch dièses gegenseitige An-
passen der Gemengteile im starren Zustande hervorgeht, bezeiclmen
wir als kristalloblastisch (py.xGXzty ^ sprossen) und es soll unsere
niichste Aufgabe sein, die Kennzeichen und Modalitâten dieser Struktur
namhaft zu machen.
Als Merkmale der typischen kristalloblastischen Struktur sind
anzuflihren :
1. Die wesentlichen Gemengteile des kristallinen Schiefers sind
gleichwertig, keiner ist vor dem anderen kristallisiert, wie die Ein-
schliisse beweisen. Jeder Gemengteil iîndet sich gelegentlich als Ein-
schluB in allen anderen vor.
2. Ausbildung der Kristallformen ist verhiiltnismaBig selten. Die
vorhîindenen Kristiillformen sind stets sehr einfach und oft entsprechen
die Kristallfliichen den Spaltfliichen. Iliiufig sind Individuen, welche
nur partiell Kristallformen zeigen, zum Beispiel solche, die nur ein
71*
564
Kristallfltichenpaar zeigen, dem dann die Spaltbarkeit entspricht, oder
eine Zone von Kristallfliichen, der dann auch Spaltflachen angehôren.
Die Bander der Tafeln, die Enden der Stiulen oder Nadeln entbehren
der Kristallflâchen (Tafeln von Glimmer, Chlorit, Talk, Nadeln von
Hornblende, Sillinianit, Zoisit).
3. Durchweg fehlen durch Voraneilen des Kanten- oder Ecken-
vvaclistums entstehende Skelettformen.
4. Nach der Ausbildung der Kristallfomi lassen sich die Gemeng-
teile in eine Reihe mit abnehmender Kristallisationskraft bringen, so
dafi jedes in der Reihe voranstehende Minerai bei Beriilirung mit einem
nachfolgenden seine Kristallform zur Geltung bringt.
Die Gemengteile kristallinischer Schiefer nach abnehmender
Kristallisationskraft, kristalloblastische Reihe :
1. Titaneisen, Rutil, Magneteisen, Eiseiiglanz, Titaneisen, Granat,
Turmalin, Haurolith, Disthen.
2. Epidot, Zoisit.
3. Pjroxene, Hornblenden.
4. Breunnerit, Dolomit, Albit.
0. Glimmer, Chlorit, Tnlk.
G. Calcit.
7. Quarz, Plagioklase.
8 Ortboklas, Mikroklin.
Ausnahmen kommen natUrlich vor; sie sind vielleicht aufâuBere
Momente zu schieben, welche die Kristallisationskraft andern. Kleine
Individuen haben, wie es scheint, mehr Aussicht, ihre Kristallform zur
Geltung zu bringen als grofie.
Was hier Kristallisationskraft genannt wird, dafiir ist es vielleicht
moglich, einen exakteren Ausdruck zu finden, wenn man die Vorstellungen
von Curie tiber die Ursache der Ausbildung der Kristallfomien ilber-
haupt beniitzt. Ohne hierauf nalier einzugehon, sei nur darauf hin-
gevviesen, dafi die oben auf Grund zahlreicher Einzelerfahrungen auf-
gestellte Reihe im groBen und ganzen eine Keilie nach abnehmendem
spezifischen Gewichte darstellt. Da anderseits unverkennbar Spaltflachen
als Kristallfliichen bevorzugt werden, liegt es nahe, anzunehmen, dafi
das eigentliche primum movens die dichte Scharung der Molekel ist,
und dafi jene Minérale Kristallfomien annelimen, welche die dichtest
gescharten Molekel besitzen, und dafi unter den verschiedenen KrisUill-
fliichen desselben Minerais jene ani leichteston entstehen, in denen
die Anordnung der Molekel ani dichtesten ist.
Jene Gemengteile, welche im kristallineii Schiefer Kristallfomi
zeigen, sollen Idioblasten (adj. idio})lastiscli), jene, die der Eigen-
form entbehren, Xenoblasteii i^adj. xenoblastischj liciCen.
565
Dièse Bezeichnungen efscheinen vielleicht auf den ersten Blick
als UberflUssig und koniiten ersetzt werden durch idioniorph oder
automorph und allotriomoi*ph oder xenomorph.
Es ist aber unsere Ausicht, dafi die Bezeichnungen fUr Struktur-
verhâltnisse erst dann wissenschaftlichen Wert erlangen, wenn sie
gleichzeitig genetische Bedeutung haben. FUr die Erstarrungs-
gesteine ist das allgemein anerkannt. Mit den Ausdrticken idiomorph etc.
ist nach unserer Ansicht unlôsbar verbunden die Vorstellung sukzes-
siver Erstarrung aus dem magmatischen Zustande. Ein Erstarrungs-
gestein kann nur richtig beschrieben und bezeichnet werden, wenn wir
es so genetisch auffassen. Da der Bildungsgang und die Kristallisations-
verhaltnisse im kristallinen Schiefer ganzlich andere sind, indem hier
die Ausbildung der Kristallform nicht Folge des KristalUsierens nach-
einander ist, sondern als Folge grôBerer Kristallisationskraft bei gleich-
zeitigem Wachsen und Anpassen im Karapfe uin den Raum gewonneu
wird, erscheint es uns zweckmâBig, fiir die formalen Verhaltnisse der
kristallinen Schiefer auch besondere, ihnen angepaBte Bezeichnungen
vorzuschlacren.
Nicht selten findet man dort, wo zweierlei Gemengteile zusammen-
stoBen, daB der eine meist konvexe, der andere konkave Obei-flachen
entwickelt. Namentlich Orthoklas und Mikroklin hat beim Zusaminen-
tretfen mit Plagioklas und Quarz die Neigung, in solchen oft sehr
wunderlich gezackten Xenoblasten aufzutreten; auch beim Calcit ist
die Erscheinung oft zu sehen.
Wir fahren nun fort in der Aufzâhlung der Merkmale der kristallo-
bhistischen Struktur:
5. Parallelstruktur kommt zustande nicht allein durch Pamllel-
stellung fertiger Kristalle mit ihren Langsdimensionen (wie bei der
Fluidalstruktur der Erstarrungsgesteine), auch nicht bloB durch mecha-
nische Kataklase oder durch Translation oder Gleitung innerhalb der
Individuen, sondern durch Begtinstigung des Wachsens der
Gemengteile in der Richtung senkrecht zur starksten
Pressung. Sie gewinnt den groBten Teil ihrer Wirkung, wenn
Minérale vorhanden sind, die ihrerseits begUnstigte molekulare Wachs-
tumsrichtungen haben.
Dièse Siitze verlangen zuniichst eine kurze Erorterung liber die
Druckkrilfte in einem sich entwickelnden kristallinen Schiefer. Streng
zu unterscheideu ist der allseitige Druck, welcher auch bestehen
bleibt, wenn wir uns das Gestein durch eine Fltissigkeit ersetzt denken.
Dieser Druck hiingt ab von der Tiefe unter der Oberfliiche, in der sich
das Gestein befindet. Zum mindesten ist dieser Druck gleich zu setzen
mit dem Drucke einer VVîissersilule von der Hohe der Uberlagernden
5G()
Geste insmassen. Fur lang andauernde, eine allmiihliche Verschiebupg
innerhalb des Gesteines selbst bewirkende Vorgtinge mufi man wQhl
den Druck der ilberlagernden Gesteinssiiule selbst in Betracht ziehen.
Ferner ist zu beriicksichtigen der eiiiseitige Druck, Gebirgsdruck,
der sich im groBeii iii Faltung, Uberschiebung uud îibnlichen tekto-
nischen Vorgiingen iiuBert uiid der natiirlich schlieûlich an jeder einzeluen
Gesteinslage, ja an jedem einzelnen Korn eines Gemengteiles wirksam
sein muB. Diesen ungleichmâBigen Druck, welcher Bewegungen inner-
halb der Gesteinsmasse, Deformationen, Strukturveriinderungen liervor-
zurufen irastande ist, woUen wir Pressung nennen.
Wahrend der Druck wesentlich auf die V o I u m e n e r g i e der
ihm unterliegenden Korper wirkt, wird die Pressung zunLichst form-
andemd wirken ; sie wird zuniichst elastische Deformationen herbei-
fiihren und die Korper werden ihr For ni énergie entgegensetzen.
Theoretisch findet sich Fornienergie nur bei festen Korpern, daher
kann Pressung nicht auf flUssiges Magma einwirken.
Der Pressung kann nun das Gestein auf verschiedene Weise
nachgeben :
1 . Durch elastische Deformationen. Sie wtirden bei Aufhoren der
deformierenden Kraft wieder verschwinden. Dièse elastischen Defor-
mationen kônnen wegen der engen Elastizitiitsgrenze der Minérale keine
hohen Betrâge erreichen. Spuren davon soU man in Steinbriichen
bemerkt haben.
2. Durch Translation und Gleitung innerhalb der Individuen.
3. Durch Kataklase.
Es gibt aber Schieferstrukturen und sie sind weit verbreitet, die
sich durch dièse Vorgange aile in nicht deuten lassen, und zwar sind
sie auBerordentlich verbreitet. Ihrer Besprechung wollen wir uns nun
zuwenden.
Von H e i m wurde die Vorstellung der b r u c h 1 o s e n U m-
formung der Gesteine eingefUhrt. Unterliegt ein Gestein einer
vertikalen Belastung, welche die Bruchfertigkeit des Gesteines und
seiner Gemengteile Uberschreitet, so wandelt sich dièse in einen all-
seitig fortgepflanzten hydrostatischen Druck und die Gesteine und ihre
Gemengteile geraten in einen Zustand latenter Plastizitilt. Sie sind nun
imstande, einem hinzutretendeu gerichteteii Druck, einor Pressung nach-
zugeben durch plastisclie Umfoinunig ohne Kataklase.
Von hier ans ist die Vorstellunsî au8<i^e<;aii<i:en und ziemlich ail-
gemein angenonimen worden, daB in der Erdrinde zwei llegionen zu
unterschoiden seien : eine obère Uetrion der Uniforniun^ mit Bruch
und eine untere tiefere Région der bruclilosen Umformung.
567
Die Vorstellung der briichlosen Umformuiig entspricht tatsiich-
lichen Beobiichtungen, die sich jedem aufdrângen, der unbefaiigen in
Gebieten kristalliner Schiefer beobachtet.
Wir glauben aber, daB die Uraformung nicht so sehr durch eine
niechanische Plastizitiit (Uberwindung der Kohasion, der inneren Reibung)
der Gemengteile bewirkt wird als durch chemîsch-physikalische Vor-
gange (Autlosung und Kristallisation). Dièse Vorstellung erhâlt eine
vortreffliche StUtze durch eine intéressante, aber, wie es scheint, in
Geologenkreisen noch nicht gewilrdigte theoretische Untersuchung von
Riecke^).
Nach Riecke wird durch mechanischen Druck oder Zug, tiber-
haupt durch Déformation der Schnielzpunkt eines Kôrpers herabgesetzt,
und zwar ist die Dépression unabhiingig davon, ob die Substanz ihr
Volumen beim Schmelzen vergrôBert oder verkleinert.
Riecke hat selbst auf raôgliche geologische Konsequenzen seiner
Théorie hingevviesen. Er sagt unter anderem folgendes zur Erlâuterung:
„In einer gesattigten Losung befinden sich zvvei Prismen, die aus
der gelôsten Substanz hergestellt sind. Wird das eine einem longitu-
dinalen Zuge oder Drucke unterworfen, so wird sein Schnielzpunkt
erniedrigt. Bei konstanter Temperatur tritt Schmelzung ein und die
Konzentration der Losung wird vermehrt; das zweite Prisraa ist mit
dieser im Gleichgewicht nur bei der ursprUnglichen Konzentration.
Die Wiederherstellung des Gleichgewichtes kann nur durch Auskristal-
lisieren der gelôsten Substanzmenge erfolgen. Wenn dièse auf dem
zweiten Prisma sich niederschlagt, so wiichst seine Masse auf Kosten
der deformierten."
Die theoretische Studie Riecke s behandelt nur den Fall der
homogenen Déformation. Es kann aber kein Zweifel bestehen, daB die
Grunderscheinung auch bei inhomogener Defonnation bestehen bleibt.
Denken wir uns ein Gestein, bestehend aus kristallinen Individuen.
Auf den kapillaren Kliiften zirkuHere eine kleine Quantitat vonFliissigkeit,
zum Beispiel Wasser, welches eine gesiittigte Losung der Gesteins-
gemengteile darstellt, und das Ganze sei einer einseitigen Pressung
unterworfen. In einem solchen Aggregat wird sich die Pressung auf
der Oberflilche der einzelnen Gemengteile verteilen und man wird
Stellen schwacherer und stiirkerer Pressung an den Berilhrungsstellen
der einzelnen Korner unterscheiden Oberflachenelemente, welche senk-
recht zur Pressung orientiert sind, werden am meisten gepreBt und
^) E. Riecke: Cher das Gleicbfîewicht zwiscben eineui festen, homogen
defbrinierten Korper und einer fliissigen Phase, insbesondere ûber die Dépression
des Schnielzpunktes durch einseitige Spannung. (iôttinger Nachrichten 1894. 4.
S. 278-284.
o()8
deforniiert sein, Oberfliicheneleniente, welche in die Kichtung der
Pressung fallen, werden relativ frei von Pressung und Déformation
sein. Die Anwendung des Rieckeschen Prinzips auf diesen Fall
wtirde ergeben, daB die am stârksten gepreÛten Stellen der Komer
gelôst werden, wâhrend die am schwâchsten geprefiten in der zirkn-
lierenden Lôsung weiter wachsen. Hierdurch werden die einzelnen
Korner in der Richtung der stiirksten Pressung durcli Auflôsung ver-
kleinert — abgeplattet, in der Richtung des leichtesten Ausweichens
durch gleichzeitiges Wachsen ausgedehnt.
Diesen Vorgang bezeichnen wir als K r i s t a 1 1 i s a t i o n s-
schieferung. Die voile Wirkung wird sich dort einstellen, wo
Gemengteile vorhanden sind, die an und fiir sich begUnstigte Wachs-
tunisrichtungen haben, das heiBt die Neigung, tafelige, schuppige oder
stengelige, nadelige Fomien zu liefeni.
In der Tat scheint das Vorhandensein solcher Minérale mit aus-
gezeichneten molekularen Wachstumsrichtungen, wie Glimmer, Chlorit,
Talk, Hornblende usw., eine der Bedingungen zu ausgepriigter Schieferung
zu sein. Fallt mit der bevorzugten Ltingen- oder Flâchenausdehnung
der Kristalle noch eine kristallinische Spaltbarkeit zusammen, so iiber-
triigt sich dièse auch auf das Gestein.
Gesteine, die arm an solchen schieferholden Gemengteilen sind,
wie die Kalksteine, Quarzite, erreichen auch niemals das MaC von
Schieferung und Spaltbarkeit, wie die mit ihnen wechsellagemden und
den gleichen Druckkraften ausgesetzten Glimmerschiefer, Phyllite,
Griinschiefer.
DaB so durch das Wachsen unter Pressung und nicht durch
Parallelordnung fertiger Schuppen oder Nadeln allein die Schiefer-
struktur der kristallinen Schiefer zustande kommt, wird anschaulich
dadurch dargettiu, daB man in jedem schieferigen Gesteine dieser Art
neben den zahlreichen, ungefâhr parallel der Struktui*flache gestellteu
und nach ihr ausgedehnten Individuen auch solche antrifft, welche eine
andere Stellung einnehmen; dièse hissen aber daim die Ausdehnung
nach der ihnen eigentUmlichen Wachstuuisrichtung vermissen.
Pressung allein kann gewiB keine Kristallisationsschieferung liervor-
bringen; die Intervention einer Losung erscheint als ein notwendiges
Postulat. Wohl aber ist Pressung, also Gebirgsdruck, tektonische Vor-
giinge, ein Hauptfaktor der Métamorphose, nicht uur weil durch die
Pressung die Gemengteile zermalmt werden und die Beriihrungsflâche
zwisclien festen Teilen und Losung vermehrt wird, sondern weil die
Pressung nach dem Rieckeschen Prinzip im starren Gestein neben-
einander Stellen von Losung und Kristallisation erzeugt und so chemische
und Kristallisationsprozesse in Gang bringt, die unter den vorhandenen
569
Druck- uiid Teniperaturverhaltnissen ohne Pressung nur mit unendlicher
Laiigsamkeit von statten gegangen wiiren. In diesem Sinne fassen wir
auch den Satz von Rosenbusch auf, daB sich mechanische Arbeit
in cheniische umsetze, und sehen in dem Rieckeschen Prinzip das
Bindeglied, welches mechanische und chemische Arbeit in Wechsel-
wirkung bringt.
Doch kehren wir zuriick zur Charakterisierung der kristallo-
blastischen Struktur:
Mit dem eben entwickelten Rieckeschen Prinzip hângt noch
ein weiteres Merkmal der kristalloblastischen Struktur zusammen.
6. Die kristalloblastische Struktur ist fenier charakterisiert durch
die môglichste Kompaktheit der mit ihr ausgestatteten Gesteine. Weder
bhisige noch zellige noch miarolitische Strukturformen kommen bei
kristallinischen Schiefern vor. Die Tendenz, in Entstehung begriifene
Hohlrâume sofort durch kristallinische Neubildungen zu fuUen, ist
deutlich erkennbar in den stets kristallinisch gefUllten StreckungsklUften
gestreckter Gesteine, in den bekannten Streckungshofen oder toten
Raumen, die sich in gestreckten Gesteinen an einzelne groBere Gemeng-
teile in der Streckungsrichtung angliedern, in der Ausfullung klaflfender
Fugen bei gefalteten Gesteinen in den Satteln und Mulden usw.
7. Zonenstruktur fehlt den Gemengteilen der kristalliuen Schiefer,
oder wenn vorhanden, folgt sie anderen Gesetzen als in den Erstarrungs-
gesteinen.
Auffallend macht sich das bei den Phigioklasen geltend. Es ist
eine bekannte Regel, daC in den Erstarrungsgesteinen der Kern der
Plagioklase anorthitreicher, die Hiille anorthitarmer ist.
In zahlreichen kristallinischen Schiefern kommt eine schwach
angedeutete Zonenstruktur vor, bei der umgekehrt der Kern dem Albit
miher steht als die HUlle. Beispiele kenne ich aus dem niederoster-
reichischen Waldviertel, dem siichsischen Granulitgebirge, dem kristallinen
Schiefergebiete von SUdschweden, den Alpen ; sie finden sich sowohl bei
anorthitarmen als bei anorthitreichen Mischungeu. VViihrend die Zonen-
regel der Plagioklase in Erstarrungsgesteinen bekannten physikalisch-
chemischen Gesetzen folgt, wonach bei Kristallisation isomorpher
Mischungen aus Losungen die ersten Ausscheidungen reicher sind an
der schwerer schnielz})aren Komponente, ist filr die entgegengesetzte
Zonenregel in kristallinen Schiefern ein plausibler Erklarungsgrund
bisher nicht gefunden.
8. Ein letztes Merkmal der kristalloblastischen Struktur: Die
Einschlusse folgen nicht dem Schichtenwachstum der Kristalle, sondern
entsprechen entweder dem Aufbau der Kristalle aus Anwachspyramiden
72
r)7o
oder verraten eiiie iiltere Stiuktur, oft eine getiiltelte Struktur —
helizitische Struktur (Weiiisch eiik).
Ist einmal der Begriô* der kristalloblastischen Struktur als der
charakteristischen von der der Erstarrungsgesteine genetisch gruiid-
verschiedenen Struktur der kristallinen Schiefer festgelegt, so ergeben
sich iiun leicht uuch die Unterkategorieu. Der haufig vorkommeude Fall,
daB die Gemengteile eines kristallinisclien Schiefers ungefUhr gleich
groB sind, wird als homoeoblastisch bezeichnet. Hierzu gehort
die gewohuliche Schuppenstruktur (lepidoblastisch), die zyklopische
(Sederhol m ) oder gabbroide (S c h a 1 c h) Struktur (— granoblastiscb).
Eine auBerlich an die Pegniatitstrukturen erinnernde Modifikation, woliei
die Gemengteile, aufgelost in einzelne Stengel, Kornchen, Fetzen, ein-
ander im selben Raume durcbdringen, wird als diablastisch be-
zeichnet. Poikiloblastisch heiCt die Struktur, bei welcher kleinere
Idioblasten des einen Gemengteiles in eineni Aggregat groBerer Xeno-
blasten eines anderen Gemengteiles liegen. Dièse bei GrQnschiefer
haufige Struktur erinnert formell an die ophitische oder poikilitische
Struktur der Erstarrungsgesteine.
Diesen homoeoblastischen Strukturfbrmen steht die porphyro-
blastische Struktur gegentiber, bei welcher groBe Individuen einer
Art, die sich oft als Idioblasten reprasentieren, in einem viel feineren
Grundgewebe liegen. Hierdurch entsteht eine formelle Àhnlichkeit mit
der porphyrischen Struktur der Erstarrungsgesteine.
Genetisch von groBer Wichtigkeit sind die P a 1 i m p s e s t-
strukturen. Sind in eineni kristallinen Schiefer noch die Reste einer
frllheren granitischen, ophitischen, porphyrischen Struktur zu erkennen,
so bezeichnen wir die Struktur als blastogranitisch, blastophitisch,
blastopori)hyriscli. Ist die Struktur eines Conglomérats, einer Breccie,
eines Sandsteines zu erkennen, so bat der kristalline Schiefer blasto-
psephitische, blastopsammitische Struktur. Pelitische Gesteine haben
keine Struktur, die auch nach deni Unikristallisieren noch erkennbar
wâre; sie liefern das beste Material fUr die Entwicklung der reinen
kristalloblastischen Struktur.
Les Schistes cristallins des Alpes occidentales.
Conférence de Mr. Pierre Termier,
professeur à l'Ecole des Mines de Paris.
Voici la troisième fois, Messieurs, que, dans un Congrès inter-
national de géologie, il est question des schistes cristallins des Alpes
occidentales. La première fois, c'était à Londres, en 1888: Charles
Lory avait préparé, pour cette session, un mémoire d'une vingtaine
de pages, où l'on trouve résumées toutes ses idées, non seulement
sur les micaschistes et les gneiss, mais aussi sur les Schistes lustrés,
et même sur la structure des Alpes franco-italiennes; et, ce qui donne
H ce mémoire une importance particulière, c'est qu'il est la dernière
œuvre, la dernière leçon, et comme le testament scientifique de ce
maître, mort peu de mois après. La deuxième fois, c'était en 1894,
à Zurich; et vous vous rappelez l'admirable conférence, dans laquelle,
tout en vous parlant de la structure des Alpes françaises, M. Marcel
Bertrand vous fit connaître les gneiss permo-houillers, vous montra
les rapports de ces gneiss avec les Schistes lustrés, et vous exposa
enfin, avec la largeur de vues et l'éloquence familière qui sont les
caractéristiques de son talent, sa doctrine de la récurrence de certains
faciès sédimentaires. En relisant, aux comptes-rendus des deux Congrès,
la conférence de M. Marcel Bertrand après le mémoire de Charles
Lory, vous vous étonnerez des progrès réalisés, en moins de six
années, dans la connaissance des Alpes occidentales. Il n'est que juste
de dire qu'une bonne partie de ces progrès était due à deux de nos
collègues d'Italie, MM. Zaccagna et Mattirolo. La publication du
beau livre de M. Zaccagna, Sulla geologia délie Alpi Occi-
dentali, date de 1888: et c'est ce livre qui nous a, M. Marcel
Bertrand et moi, inspirés et guidés dans le début de nos recherches.
Depuis 1894, nous n'avons fait, en France, que fortifier nos
convictions à l'endroit des terrains métamorphiques des Alpes: et ce
qui a le plus contribué à les fortifier, ce sont les découvertes faites,
en Piémont, par nos jeunes collègues du Corps Royal des Mines
d'Italie, MM. Franchi, Novarese et Stella. Ces découvertes
72*
572
réalisent toutes les prévisions de M. Marcel Bertrand et toutes les
miennes; et nous n'eussions jamais osé espérer, pour nos déductions,
qui nous semblaient à nous-mêmes presque téméraires, une confir-
mation aussi rapide, aussi éclatante, aussi décisive.
Vous savez tous aujourd'hui qu'il y a, dans les Alpes occiden-
tales , trois séries cristallophylliennes, trois complexes
métamorphiques, d'âges fort différents. Dans chacune de ces séries,
dans chacun de ces complexes, il y a des micaschistes, et des gneiss,
et des amphibolites ; et je ne crois pas que le métamorphisme soit
beaucoup moins intense dans l'une des séries que dans les autres.
Dire cela, c'est dire que nulle part au monde l'étude du problème
des terrains cristallophylliens ne peut être poussée aussi loin que dans
les Alpes occidentales; c'est dire encore que, tant qu'il y aura des
Congrès géologiques, et qui continueront de scruter ce difficile pro-
blème, on parlera, dans ces congrès, des terrains métamorphiques de
nos Alpes.
La première série cristallophyllienne, la plus ancienne des trois,
est antérieure au Houiller; et l'on ne sait rien de plus sur son âge.
C'est le terrain cristallin de la première zone alpine, de Charles
Lory: et ce savant lui donnait volontiers le nom de terrain
primitif. D comprend les micaschistes et les gneiss de la chaîne de
Belledonne, des Grandes-Rousses, du Mercantour, du Pelvoux, du
Mont-Blanc, des Alpes Bernoises.
La deuxième série est formée par le Houiller et le Permien,
devenus, graduellement, métamorphiques. Vers l'Ouest, ces terrains
métamorphiques passent latéralement à des grès à anthracite, ou à
des sédiments permiens du type ordinaire. Vers l'Est, de plus en plus
épais, et de plus en plus cristallins, ils sup])ortent le Trias et les
Schistes lustrés. Ce sont les micaschistes et les gneiss de la Vanoise,
du Mont-Pourri, du Ruitor, du Val-Grisanche ; les C a s a n n a S c h i e f e r,
de Gerlach; les micaschistes et les gneiss du Petit-Mont-Cenis, du
Grand-Paradis, du Mont- Rose, du Tessin, d'Antigorio, de la partie basse
des vallées piémontaises.
La troisième série, enfin, ce sont les Schistes lustrés, avec leur
cortège de roches vertes et d'assises cristallines diverses. Nous
savons aujourd'hui, par M. Franchi, que cette série est postérieure
au Trias supérieur. C'est donc une série niésozouiue, comme l'avaient
indiqué déjà, mais sans preuves paléontologiques, Charles Lory et
M. Marcel Bertrand. Comme ce complexe méhimorphique a une
épaisseur formidable, la partie haute peut ôtre relativement jeune.
J'incline à croire, pour ma part, que cette partie haute est d'âge
éocène, et je vois dans les Schistes lustrés une série compréhen-
573
sive, mésozoïque et néozoïque, je veux dire une série sédiraentaire
continue, allant du Trias supérieur à TEocène.
La difficulté de distinguer ces trois séries cristallophylliennes
explique les longues et multiples variations des géologues italiens et
français, et Thistoire, vraiment troublée, de la géologie des Alpes
occidentales. Charles Lory, qui a très bien vu l'âge mésozoïque des
Schistes lustrés, s'est refusé à admettre le métamorphisme du Pemiien
et du Houiller. M. Zaccagna, qui a montré, non seulement Texistence,
mais encore la grande extension du Permien métamorphique dans les
Alpes franco-italiennes, a cru devoir vieillir les Schistes lustrés, et,
du Trias où ils étaient, les a remis dans le Prépaléozoïque ; et presque
tous, en France, de 1888 à 1893, nous avons cru que, sur cette
question capitale, c'était Lory qui se trompait, et M. Zaccagna
qui avait raison. Mais il est bien remarquable qu'un homme se soit
rencontré — ^ l'ingénieur des Mines Lâchât, mort récemment à Cham-
béry — qui, dès 1861, a signalé la présence, dans la région de
Modane, d'un terrain houiller métamorphique, et qui, en 1889, après
la publication du mémoire de M. Zaccagna, a continué de croire
à l'âge mésozoïque des Schistes lustrés. Lâchât a eu, trente ans avant
nous, l'intuition des trois séries cristallophylliennes. Il n'a pu, natu-
rellement, les connaître comme nous les connaissons aujourd'hui, et
il n'a pas tout prévu : mais il est, de tous les géologues qui se sont con-
sacrés à l'étude des terrains cristallins des Alpes occidentales, celui
qui s'est le moins trompé. Son nom devait être cité dans cette con-
férence. C'est le nom d'un des bons ouvriers de la première heure.
Je voudrais. Messieurs, que, dans les quelques instants qui me
sont accordés, vous voulussiez bien regarder avec moi les traits géo-
logiques et lithologiques importants, les traits vraiment caractéristiques,
des trois séries cristallophylliennes. De ce rapide coup-d'œil, nous
pourrons tirer quelques conclusions d'ordre général, qui ne laisseront
pas de jeter un peu de lumière sur le problème des schistes cristallins.
Dans la première série, la série antéhouillère, ce qui domine, de
])eaucoup, ce sont les micaschistes à mica blanc et les chloritoschistes.
Dans ces derniers, la chlorite est toujours secondaire, et elle épigénise,
le plus souvent, la biotite. Après les micaschistes et les chloritoschistes,
dans l'ordre d'importance, viennent les gneiss ordinaires, je veux
dire ceux qui sont formés de quartz, de mica (blanc ou noir), et de
feldspaths riches en alcalis. 11 y a aussi des amphibolites et des pyro-
xénites, et des gneiss basiques, faits d'amphibole, ou de pyroxène,
et de feldspaths calciques : mais, somme toute, ces roches ami)liibo-
liques ou pyroxéniques, bien que fréquentes, n'ont (ju'une masse
relativement faible, et elles ne forment peut-èti'e pas le vingtième de
574
la masse totale du terrain cristallophyllien. La rareté des cipolins est
frappante. D'immenses régions en sont totalement dépourvues; et, là
où ils apparaissent, c'est sous la forme de minces lentilles. Par tous
ces caractères, le vieux terrain cristallophyllien des Alpes occidentales
se rapproche beaucoup de celui du Plateau central français.
Parmi les termes exceptionnels de cette première série cristallo-
phyllienne, je citerai les poudingues et les schistes carbures.
Je crois bien que la première mention des poudingues incorporés au
terrain cristallin ancien des Alpes est due à M. Golliez; et cette
mention est relative au substratum cristallin de la Dent-de-Morcles.
J'ai décrit des poudingues semblables dans les Grandes-Rousses ; et il
y en a d'autres dans le massif du Pelvoux. Ces poudingues sont formés
de galets empruntés à une plus ancienne série métamorphique : et donc,
la série que je décris en ce moment, et que j'appelle la première, n'est
pas réellement la première. Il y en a eu une autre, avant elle, qui
n'affleure plus nulle part aujourd'hui, et de laquelle on ne peut rien
dire, sinon qu'elle était, elle aussi, composée de micaschistes et de
gneiss, et qu'elle renfermait des roches granitiques. Quant aux schistes
carbures, ils sont fréquents dans la chaîne de Belledonne; et J'on
en trouve aussi, mêlés aux micaschistes et aux gneiss du Pelvoux.
Ils sont formés de quartz, d'ilménite, de rutile, d'un peu de mica
blanc, et renferment jusqu'à 2^/o de charbon. A l'œil nu, ils ressemblent
beaucoup aux schistes carbures, fréquemment graptolitifères, du Silurien
des Pyrénées: mais je n'ai pu y rencontrer, jusqu'à ce jour, la moindre
trace d'organisme.
Je rappelle enfin qu'il y a, intercalés dans la première série
cristallophyllienne, de nombreux amas de roches massives, parfois
immenses: tels sont les amas granitiques, bien connus, du Pelvoux,
de Beaufort, du Mont-Blanc, de Valorcine, du massif de TAar. D'autres
amas, plus petits, sont formés de syénite, de gabbro ou de péridotite.
Sur les bords des amas granitiques, les strates cristallines encaissantes
sont traversées, et parfois injectées, par des apophyses ou des veinules
d'aplite ou de microgranite : et cette injection les a, fréquemment,
rendues feldspath iques, quand elles ne Tétaient pas antérieurement.
Mais, bien souvent, ce métamorphisme exomorphe est nul, ou à peine
sensible ; et, dans tous les cas, la roche massive n'a subi, près du
contact, aucun endomorphisme. Tout indique que les strates étaient
delà cristallines, et même, quelquefois, déjà gueissifiées, avant la mise
en place de la roche granitique. Celle-ci apparaît comme le dernier
effet, et non pas comme la cause, du niétan orphisnie régional.
Quant aux amas de gabbro et de péridotite, ils semblent liés
aux amphibolites, aux pyroxéiiites et aux gneiss basiques. Partout
575
où on les trouve, les gneiss basiques abondent: et, là où les gneiss
basiques abondent, ou même simplement les amphibolites, on trouve
toujours quelque lentille de gabbro ou de péridotite, plus ou moins
métasomatosëe.
La série permo-liouillère a des traits un peu diflFérents, suivant
qu'on la considère sur son bord occidental, je veux dire près de la
zone où elle passe latéralement à des sédiments ordinaires, ou loin
de ce bord. Dans cette zone de passage, on voit le métamorphisme
grandir, quand on marche de TOuest vers l'Est. Bientôt le caractère
détritique disparaît; les strates sont devenues toutes et totalement
.cristallines; on ne peut donc plus dire que le métamorphisme, quand
on continue de marcher vers TEst, continue d'augmenter. Mais c'est
la feldspathisation qui augmente, et, graduellement, les gneiss prennent
la prépondérance. C'est cette transformation des assises, de l'Ouest à
l'Est, qui a trompé la plupart des observateurs. Ds ne pouvaient croire,
ni que les micaschistes de la Vanoise, si cristallins, prolongeassent
les poudingues permiens du massif de Polset; ni que les gneiss
porphyroïdes du Grand Paradis, d'un type si spécial, fussent la con-
tinuation, par dessous le synclinal de schistes lustrés du Val-Savaranche,
des gneiss fins et des micaschistes du Val-6risanche et de Tlnvergnan.
Dans la Vanoise, et dans le massif du Petit-Cenis, ce qui domine,
ce sont des micaschistes faiblement feldspathiques, à mica blanc,
chlorite, tourmaline et rutile. Il y a aussi des quartzites micacés, et,
assez fréquemment, des glaucophanites à albite et sphène. La plupart
des assises sont riches en sodium et très pauvres en calcium.
Dans le Val-6risanche, les micaschistes, à mica blanc, mica noir
^t chlorite, alternent avec des gneiss finement zones, qui se débitent
en minces plaquettes. C'est dans ce complexe que l'on a trouvé quel-
ques veines d'anthracite, témoins des couches de combustible que
renfermait l'ancien terrain sédinientaire. Les glaucophanites ont disparu.
Au col d'Entrelor, le faciès Grand Paradis fait son apparition,
par une intercalation de gneiss à grands cristaux d'orthose, au milieu
des micaschistes du type Val-Grisanche.
Dans les massifs de la Levanna et du Grand-Paradis, les gneiss
à grands cristaux d'orthose prédominent sur tous les autres terrains.
Ils alternent cependant avec des micaschistes à mica blanc et à mica
noir, et avec des gneiss fins. Quand on descend dans la série — c'est
à-dire quand on marche vers l'Est — , il semble que les gneiss
porphyroïdes deviennent de plus en plus homogènes, de plus en plus
semblables à du granité. Nul doute que le granité n'existe, à une
profondeur relativement faible, sous les gneiss les plus profonds du
Grand-Paradis.
576
Au sud de la Doire-Ripaire, les types dominants sont des mica-
schistes à mica blanc, des gneiss micacés fins et des gneiss graphi-
tiques. De même que dans la Vanoise, dans le Val-Grisanche et dans
le Grand-Paradis, les cipolins font complètement défaut.
Vers le Nord, les Casanna Schiefer prolongent, avec les
mêmes caractères, les gneiss et micaschistes du Val-Grisanche. Et
quant aux terrains cristallins des Alpes Pennines, du Cervin, du Mont-
Rose, du Simplon, du Tessin, ils oflî-ent un mélange des types du
Grand-Paradis et des types de la Vanoise.
Un fait important à retenir, c'est l'absence de roches massives
dans les gneiss et micaschistes perrao-houillers de la région française.
Dans les énormes montagnes cristallines de la Vanoise, de l'Aiguille-
du-Midi, du Mont-Pourri, il n'y a, ni un amîis, ni un filon de roche
massive. Il n'y en a pas davantage, en Italie, dans les terrains cristal-
lins du Petit-Mont-Cenis, d'Ambin, de la Levanna, du Grand-Paradis.
En d'autres points de la région italienne, des diorites ou des syénites
s'intercalent dans la série: c'est le cas des environs d'Ivrée, de la
vallée du Chisone, de la partie Nord du Val- Savaranche. Mais la
masse de ces roches est peu importante , si on la compare à la
masse immense des strates cristallines du voisinage; et leur présence
ne semble liée, ni à une intensité particulière, ni à une forme spéciale
du métamorphisme régional.
J'arrive à la troisième série cristallophylliene, celle dont l'âge est
mésozoïque pour la plus grande partie des assises, néozoïque, peut-
être, pour la partie haute. C'est la série des Schistes lustrés et
des piètre verdi.
On n'a pas assez insisté sur la cristallinité des Schistes lustrés.
Dans sa conférence de 1894, M. Marcel Bertrand semble dire que
ce sont des produits d'un métiimorphisnie incomplet. Cela peut-être
exact pour quelques termes de la série, mais qui sont des termes
exceptionnels.
Le terme habituel et normal de la troisième série cristallophyl-
lienne est un cîJcschiste très cristallin, formé de zones alternées,
généralement très minces, de cîdcite, de quartz, et d'un feutrage de
petites aiguilles de mica blanc englobant beaucoup d'ilménite et de
rutile.
Nous sommes si peu habitués à voir des calcschistes dans une
série cristallophyllienne qu'une pareille roche nous paraît, au premier
abord, beaucoup moins métamorphiciue qu'un micaschiste ordinaire.
Il suffit de l'examiner au microscope pour voir qu'il n'en est rien, et
que la différence entre un micaschiste et un schiste lusb'é tient à une
diversité originelle de composition, et non pas à une différence dans
577
rintensité du métamorphisme. Et la preuve, c'est que Ton rencontre,
sur beaucoup de points, intercalés dans les schistes lustrés, des bancs
de micaschistes et de chloritoschistes, et que ces roches ne diffèrent
en rien des roches similaires des deux autres séries cristallophylliennes.
Ce qui est vrai, c'est que quelques assises calcaires, peu nom-
breuses, et probablement sur une faible partie de leur surface, ont
échappé à la recristallisation totale, et ont ainsi gardé, plus ou
moins complètement, leur ancien aspect de sédiment. C'est dans de
semblables assises que nos collègues italiens ont découvert quelques
fossiles, et c'est ce qui leur a permis de fixer, d'une façon définitive,
l'âge de la formation.
Après la prédominance des calcschistes, le trait le plu« carac-
téristique de la série cristallophyllienne mésozoïque est l'abondance
des roches vertes. Les unes ont gardé leur structure: et ce sont
des gabbros, des péridotites, ou des variétés ophitiques ou microlitiques
de ces roches. D'auti'es sont entièrement métosomatosées ; mais elles
passent aux premières, et conservent, d'ailleurs, une apparence
massive et une quasi-homogénéité chimique : ce sont des serpentines,
des variolites, des ovardites, des prasinites, et quelques amphibolites
ou glaucophanites spéciales. Le laminage les rend souvent mécon-
naissables à l'œil nu. Nulle part, jusqu'à ce jour, on n'a vu des filons
de ces roches couper nettement les calcschistes encaissants. Les amas
sont parfois immenses, comme au Mont-Viso : et il y a aussi des amas
lenticulaires de très petites dimensions.
On a souvent confondu, avec ces roches vertes d'origine évi-
demment intrusive, des sti*ates cristallines, de couleur verte ou noire,
qui font corps avec la série cristallophyllienne, et qui sont, au même
titre que les calcschistes, des sédiments transformés. Ce sont, ou des
amphibolites chloritisées, ou des micaschistes à biotite chloritisés, ou
des pyroxénites, ou des amphibolites zonées (à hornblende, actinote,
ou glaucophane), plus ou moins chargées d'épidote.
Enfin l'on rencontre, mais rarement, avec les micaschistes, les
chloritoschistes et les amphibolites, des quartzites, des cornéennes, e t
des gneiss. Ceux-ci peuvent être, localement, porphyroïdes, et alors
ils ne différent presque en rien des gneiss porphyroïdes de la deuxième
série cristallophyllienne. Ils sont, le plus souvent, très micacés, et se
débitent en minces plaquettes. Leurs feldspaths sont toujours alcalins.
Les intercalations de micaschistes et de chloritoschistes, souvent
très puissantes et très étendues, ne semblent pas nécessairement liées
au voisinage d'un amas de roche verte. Mais les amphibolites, les
pyroxénites, les cornéennes et les gneiss, n'existent, à ma connais
sance, que là où l'on trouve des amas de gabbro ou de péridotite :
73
578
et alors, il y a toujours, alternant avec ces strates cristiillines, des
strates de micaschistes et de cliloritoschistes. Par contre, on peut voir
des amas de roche intrusive (^ui confinent aux calcschistes , et qui
ne sont associés, ni à des cliloritoschistes, ni à des cornéennes, ni à
des amphiholites.
Ces diverses roches cristallines, instrusives ou non, s'observent
à diverses hauteurs dans la formation des Schistes lustrés : elles ne
sont pas confinées dans un étage particulier.
La troisième série cristallophyllienne repose, le long de son bord
occidental, sur le Trias moyen et inférieur, qui repose lui-même sur
le Permo-Houiller. La concordance est absolue entre les trois for-
mations. Dans le Briançonnais, le Queyras et l'Ubaye, les calcaires du
Trias, qui supportent ainsi des calcschistes fort cristallins, ne sont pas
métamorphiques. Mais, plus au Nord, dans la région de Modane et
dans la Vanoise, le Trias devient peu à peu cristallin : les calcaires se
chargent d'albite, les quartzites deviennent micacés, les schistes
prennent des cristaux de tourmaline et de chloritoïde. Ce métamor-
phisme du Trias augmente encore dans la Haute-Maurienne. A partir
de Bonneval, ce sont des marbres véribibles, avec cristaux de feld-
spath et feuillets de mica blanc, qui remplacent les calcaires et les
cargneules du Triiis briançonnais. Pour reconnaître le Trias dans les
marbres de Val-Savarïinche, il faut vraiment l'avoir suivi, pas à pas,
depuis Modane : et c'est bien parce que ce terrain est devenu, en Italie,
presque méconnaisjifal)le, que Gastaldi, et, à sa suite, M. Zaccagna,
ne Font pas reconnu et l'ont rangé dans le Prépaléozoïque. Plus à l'Est
encore, il semble qu'il y ait passage entre les gneiss permo-houillers
et les calcschistes. Le métamorphisme a effacé toutes les limites; et
les deux séries cristallophylliennes n'en font plus qu'une.
Ainsi, le Trias, qui est placé entre la série cristallophyllienne
permo-houillère et la série cristallophyllienne mésozoïque, le Triîus
n'a pas échappé au métamoiiihisme. 11 y a seulement résisté davantiige
que le Houiller et le Permien sous-jacents, et que les schistes calcaires
qui le surmontaient. Dans tous les étages de cette zone alpine, depuis
le Houiller jusqu'à l'Eocène, tous concordants d'ailleurs, le méta-
morphisme augmente quand on marche vers l'Est; mais le métamor-
phisme ne commence pas partout simultanément, et, dans les divers
étages, il marche inégalement vite. C'est dans le Pennien, et dans les
schistes calcaires de la série mésozoïque, ([u'il commence le plus tôt
et qu'il marche le plus rapidement. Le Houiller résiste un peu plus;
et c'est ainsi que l'on a exploité, à Laisonnay, au Nord de la Vanoise,
de l'anthracite, sous les micascliistes permiens. Le Trias résiste plus
encore que le Houiller, et on le voit, dans la Maurienne et dans la
579
Tarantaise, garder son faciès briançoniiais entre des gneiss permiens
et des calcschistes à sëricite: mais bientôt il cède à son tour. J'ai
parlé de la difficulté de le reconnaître, ce Trias, dans les vallées ita-
liennes. Qui donc le reconnaîtrait dans les Alpes Pennines, à Zermatt
par exemple, s'il ne renfermait parfois des amas de gypse? Le gypse,
lui, n'a pas été transformé; mais les grès inférieurs sont devenus des
quartzites et des micaschistes à mica blanc, et les calcaires magnésiens
sont devenus des dolomies saccharoïdes, riches en minéraux variés.
Je n'ai pas besoin d'insister sur l'importance capitale de ce
métamorphisme du Trias. Là où le Trias est transformé d'une façon
intégrî.ile, il n'y a plus de séparation entre la deuxième série cristallo-
phyllienne et la troisième, puisque toutes les strates sont en concor-
dance. Il existe donc, entre les deux dernières séries cristallophylliennes
et la première, cette différence profonde, que celle-ci, la première, est
certainement et incontestablement indépendante des deux autres, et qu'elle
existait avant la chaîne des Alpes, dans le même état de métamor-
phisme oîi nous la voyons aujourd'hui : au lieu que la série permo-
houillère et la série mésozoïque ont la même histoire, qui est l'histoire
même de la chaîne des Alpes, et semblent devoir leur métamorphisme
à une seule et même succesion de phénomènes.
Tels sont les faits. Messieurs. Voyons maintenant à en dégager
quelques enseignements.
Tout d'abord, s'il restait quelqu'un parmi vous qui eût encore
des doutes sur l'origine sédimentaire des micaschistes et des gneiss,
ou qui crût encore à l'ancienneté nécessaire des terrains métamor-
phiques, voici de quoi le convaincre. Même pour la série anté-houillère,
l'origine sédimentaire n'est pas douteuse; et quant à l'âge des gneiss
et des micaschistes, il varie suivant les régions de la terre, et voici
une région privilégiée, où, dans l'espace de quelques jours, on peut
voir des gneiss et des micaschistes de plusieurs âges différents.
En second lieu, l'étude des Alpes occidentales montre avec
évidence que le métamorphisme régional — je veux dire la
cristallisation générale, sur un immense espace, de toute une série
sédimentaire — ne peut pas s'expliquer par les actions dynamiques,
par le dynamo-métamorphisme.
J'ai été. Messieurs, séduit, au début de ma carrière de litholo-
giste, par le prestige do ce mot de d y n a m o - m é t a m o r p h i s m e ;
j'ai voulu, comme tant d'autres, expliquer, par les actions dynamiques,
le dévelop})ement des cristaux dans les sédiments. Mais je suis revenu
de cette dangereuse erreur; et le dynamo-métamorphisme n'a pas
maintenant d'adversaire plus acharné que moi.
73*
580
Les actions dynamiques déforment: elles ne transforment
point, Elles sont parfois capables de dénaturer Taspect d'une roche,
au point que, à l'œil nu, elle devienne méconnaissable. Mais Texameu
microscopique permet toujours à un lithologiste exercé de reconnaître,
dans la roche écrasée et laminée, des débris de la roche primitive.
J'ai fait Texpérience cent fois, pour les roches de la région la plus
troublée, et la plus laminée, et la plus écrasée des Alpes françaises:
et j'ai constaté, naturellement, que certaines de ces roches sont broyées,
et que, dans les plans de friction, aux dépens des cristaux écrasés,
du quartz et du mica blanc ont pris naissance. Mais l'îispect, au micro-
scope, reste toujours celui d'une roche écrasée; et il y a toujours, çà
et là, des débris intacts qui permettent de reconstituer l'ancien état
de choses. Et môme, la plupart du temps, quelqu'ait été le laminage,
l'aspect extérieur des roches est à peine modifié, et il n'y a pas de
métamorphisme appréciable. Le Houiller du Briançonnais, réduit en
lames de quelques mètres d'épaisseur, et charrié par dessus les teiTains
éogènes, n'est pas du tout métamorphique ; la plupart des calcaires,
dans ce pays d'écaillés superposées, ont gardé, inaltérés, tous leurs
caractères ; et, môme dans les blocs de quai-tzites triîisiques ou de grès
permiens que l'on voit s'égrener le long des plans de charriage, il n'y
a presque pas de minéraux secondaires.
D'autre part, il y a de vastes régions des Alpes qui semblent
avoir joui d'une tranquillité relative, et n'avoir, en tout cas, subi, ni
plissement intense, ni écrasement, ni laminage. Telle est la partie méri-
dionale de la chaîne de Belledonne ; tel, encore, le nuissif du Grand-
Paradis. Et cependant, le métamorphisme des terrains cristallophylliens
y est aussi intense qu'ailleurs.
Enfin, et cette raison-là est décisive, les deux dernières séries
cristallophylliennes étaient déjà cristallophylliennes, elles avaient subi
tout leur métanioi-j)hisme, avant l'ère des grands plissements et des
grands charriages. Il existe, en effet, dans le Flysch du Briançonnais
— lequel correspond à la base de l'Oligocène ou au sommet de
l'Eocène — , des assises de conglomérats, dont les galets sont de mica-
schistes, de cornéennes, de roches vertes, ou de gneiss: et ces roches
cristallines proviennent i n d u b i t a b 1 e m e n t, non pas de la première
série cristallophyllienne, mais bien de la troisième. Ce sont des roches
cristallines de la formation des Schistes lustn»s. Le métamorphisme
des Schistes lustrés est donc antérieur au morcellement du géosynclinal
alpin, morcellement précurseur des grands mouvements orogéniques.
A cette époque, et dans cette région des Alpes, tous les étages, à
partir du Houiller, étaient encore à peu près horizontaux, sauf peutr
étre sur quelques points. Il ne pouvait donc y avoir eu, dans ces
581
étages, de dynamo-métamorphisme. Et cependant, le métamorphisme
régional était, non seulement commencé, mais achevé. Après cela, le
plissement est venu. Certains conglomérats éogènes à galets cristallins
ont été charriés vers TOuest, péle-méle avec les micaschistes et les
roches vertes qui leur avaient fourni la matière de leurs galets. On
peut alors comparer, dans la même écaille, les galets restés intacts,
et les micaschistes laminés : et l'on constate que le laminage n*a rien
ajouté aux gneiss, ni aux micaschistes.
Voila, je le répète, une preuve décisive. Et comme la découverte
de cet argument capital est le résultat des études de M, Kilian
tout autant, sinon plus, que le fruit de mes propres études, je m'en
voudrais de ne pas citer ici le nom de cet infatigable travailleur. Aussi
bien, on ne pourra jamais ne pas parler de lui, quand on traitera, de
quelque façon que ce soit, des Alpes occidentales.
Ainsi donc, Messieurs, le métamorphisme régional n'est pas du
dynamo-métamorphisme. Je sais qu'en faisant campagne contre le
dynamo-métamorphisme, je combats à côté de M. Weinschenk; et
je sais aussi que beaucoup d'autres lithologistes s'enrôleront volontiers
dans notre croisade. Il est donc permis d'espérer que le dynamo-méta-
morphisme ne survivra pas au neuvième Congrès géologique. Alors
même que notre réunion d'aujourd'hui n'aurait pas d'autre effet que
le déracinement définitif de cette erreur, il faudrait applaudir à l'ini-
tiative de ceux qui ont inscrit, en tète de l'ordre du jour du congrès,
la question des schistes cristallins. Mais je ne me contenterais pas du
déracinement de l'erreur; je voudrais aussi que l'on abolît le mot. U
faut réserver le nom de métamorphisme aux causes capables de trans-
former complètement une roche, capables de muer cette roche en
une autre roche, tout aussi définie que la première et vraiment différente,
et d'opérer cette transformation sur un vaste espace. Le métamorphisme
granitique est vraiment un métamorphisme. La plupart des roches
massives exercent autour d'elles un véritable métamorphisme. Le
métamorphisme régional est le plus énergique et le plus intense
de tous les métamorphismes. Mais le dynamo-métamorphisme n'existe pas.
Bien que le métamorphisme régional ne soit pas dû aux actions
dynamiques, il n'en est pas moins lié aux phénomènes qui ont préparé
les chaînes de montagnes : et c'est là le troisième enseignement que
nous pouvons tirer de l'étude des schistes cristiillins des Alpes occiden-
tales. Quelle que soit la cause du métamorphisme régional, cette cause
semble n'agir qu'au sein des géosynclinaux où s'élaborent les chaînes;
elle seml)le ne transformer que les matériaux qui sont dans une con-
dition géosynclinale ; elle ne réalise la plénitude de ses effets que dans
la région centrale de la grande fosse de sédimentation, et elle n'a
582
produit, sur les bords de cette fosse, qu'un métamorphisme inégal,
lequel choisit entre les assises, transformant les unes, et épargnant
les autres. „ Chaque chaîne a ses gneiss", nous disait, en 1894, M.
Marcel Bertrand. Je répète après lui: chaque chaîne a sa série
cristallophyllienne. Et quelle est donc la série cristallophyllienne des
Alpes? C'est, Messieurs, l'ensemble métamorphique formé par le Permo-
Houiller, le Trias, et les Schistes lustrés. A la vérité cet ensemble est
discontinu en France, et, sur quelques points, en Italie, à cause de
la présence de couches triasiques, qui, je ne sais pour quelles raisons,
sont restées réfractaires au métamorphisme. Mais je vous ai dit que,
quand on marche vers TEst, on voit les couches triasiques en question
céder peu à peu à la cause métamorphosante, jusqu'à ce qu'enfin,
dans la partie basse des vallées piémontaises, il n'y ait plus qu'une
seule série cristalline, parfaitement continue. Et c'est là, en effet, que
devait être la région centrale du géosynclinal alpin, puisque, comme
vous le savez, toute la moitié orientale des Alpes franco-italiennes
nous manque. L'ensemble des deux séries, permo-houillère et méso-
zoïque, voila la série cristallophyllienne alpine.
Quant à la série an té-houillère, elle existait avant les Alpes, et
elle en est indépendante. C'est un témoin d'une ancienne chaîne, repris
par le plissement alpin. Ses gneiss, ses micaschistes et ses granités
existaient, et affleuraient, avant l'époque du Houiller supérieur. Quel
est leur âge? Sont-ils dévoniens, comme l'indiquait, en 1894, M.
Marcel Bertrand? Ne sont-ils pas plutôt contemporains du Culm,
de la même façon que les plus jeunes des micaschistes alpins sem-
blent être éocènes? L'avenir nous l'apprendra. Ce qu'il faut retenir
pour le moment, c'est que les chaînes successives empiètent les unes
sur les autres. Les plis extérieurs de la chaîne alpine se sont
propagés jusqu'à l'intérieur du géosynclinal précédent, et ont ramené
à la surface des terrains métamorphiques qui s'étaient formés dîins la
région centrale, ou dans la région méridionale, de cette ancienne fosse.
Un jour viendra, peut-être, où la moitié orientale des Alpes franco-
italiennes — cette moitié qui nous manque, parce qu'elle est effondrée
— reparaîtra dans les plis extérieurs d'une nouvelle chaîne. Les
gneiss et micaschistes alpins, qui seront alors ramenés près de la
surface, joueront, vis-à-vis de cette nouvelle chaîne, le même rôle que
iouent, dans les Alpes, les terrains cristtdlins de Belledonne, du Pelvoux
et du Mont-Blanc.
Vu quatrième enseignement me paraît découler de notre étude,
c'est que le métamorphisme régional, ({uelle qu'en soit la cause, a
agi de la même façon dans toutes les chaînes et à tous les âges. Il
n'y a pas, en effet, dans les Alpes, de différence litliologique essentielle
583
entre les terrains cristallins perrao-houillers et les terrains cristallins
de la série anté-houillère. Et c'est pour cela qu'il nous a fallu, à
M. Marcel Bertrand et à moi, tant d'années et tant d'efforts pour
convaincre les lithologistes de l'âge permien ou houiller des premiers.
J'ai, comme les autres, cherché des différences. J'ai voulu reconnaître,
au microscope, un gneiss jeune d'un vieux gneiss. Et, comme les
autres, je n'ai rien trouvé, que des caractères accessoires et empiriques,
comme ceux qui, dans une même série Cristallophyllienne, font distin-
guer les roches de deux localités différentes. La structure est la même.
Je veux dire que tous les types de structure réalisés par Tune des
séries se retrouvent dans l'autre. Et je mets au défi le pétrographe
le plus habile de distinguer un micaschiste de la Vanoise, ou un gneiss
du Val-Grisanche, d'avec des roches similaires provenant du Plateau
central français ou de la chaîne de Belledonne. Il y a, il est vrai, le
glaucophane, qui est fréquent dans la Vanoise, et qui manque, jus-
qu'ici, dans les terrains anté-houillers des Alpes. Mais cette différence
ne sera pour personne une différence essentielle; et l'on sait d'ailleurs
que le glaucophane se trouve dans d'autres terrains — par exemple
à Tile de Groix — qui appartiennent à de très vieilles séries cristallo-
phylliennes.
De même pour les Schistes lustrés. On les distingue aisément,
parce que ce sont des calcschistes, et qu'il n'y a pas de calcschistes
dans les autres séries. Mais là où, dans les schistes lustrés, on trouve
des micaschistes, des gneiss et des amphibolites, ces roches ne diffèrent
point, on ne diffèrent que par des caractères accessoires, des roches
similaires des autres séries.
Lorsque la cause du métamoi'phisme régional a trouvé devant
elle des sédiments de nature différente, elle a, naturellement, fiiit, avec
ces matériaux divers, des roches différentes: mais elle-même n'a pas
varié; elle a agi de la même façon dans les Alpes et dans la cliaîne
précédente; elle est la même dans toutes les régions de la planète
et dans tous les temps.
Il y a un cinquième enseignement que l'on peut tirer de la
considération des terrains cristallins des Alpes occidentales: c'est que
le métamorphisme régional n'a point pour cause l'intrusion et la mise
en place des roches massives. Ce point a une importance capitale, et
je serais très heureux, Messieurs, si, après m'avoir écouté, vous en
jugiez de la même façon que moi.
Tout d'abord, il faut bien s'entendre. Je sais, comme tout le
monde, ([ue les roches massives peuvent exercer, autour d'elles, sur
des sédiments qui ne sont pas encore métamorphiques, un métamor-
phisme intense. J'ai dans l'esprit les beaux travaux de MM. Michel-
584
Lévy, Bar rois et Lacroix, sur cette matière, et j'admets qu' un
sédiment argileux, au voisinage du granité, par exeni})le, peut devenir
un micaschiste, ou même un gneiss. Cela n'est plus en discussion.
Ce que je prétends, c'est que le métamorphisme régioiuJ est
autre chose que ce métamorphisme, toujours local et limité, qui tient
au voisinage d'une roche massive.
Dans les montagnes du Pelvoux, par exemple, la mise en place
du granité n'a souvent presque rien ajouté au métamorphisme des
strates encaissantes, lesquelles étaient déjà cristallines avant cette mise
en place. Les gneiss, qui étaient gneiss avant l'arrivée du granité,
sont restés complètement indiflTérents. Les micaschistes, qui étaient
déjà des micaschistes, sont demeurés à cet état, ou n'ont été trans-
formés en gneiss que localement, et sur une faible épaisseur. La venue
du granité n'a été qu'un épisode du métamorphisme régional, et cet
épisode semble avoir été le dernier de tous.
Dans la série permo-houillère, j'ai dit que l'on pouvait traverser
des milliers de mètres d'assises cristallines, dont beaucoup sont feld-
spathiques, sans rencontrer un seul amas, ni même un seul filou, de
roche massive. Les amas que l'on connaît, en Italie, dans les gneiss
permo-houillers, n-e semblent pas avoir exercé autour d'eux d'action
bien sensible. Là encore, la mise en place des amas n'a été qu'un
épisode accessoire, dans le grand phénomène de cristallisation.
Quand aux Schistes lustrés, ils paraissent, bien souvent, indiffé-
rents aux roches vertes qui s'y sont introduites : et il y a d'immenses
régions, où, dépourvus de toute intrusion de roches vertes, ils ont
la même cristallinité qu'ailleurs.
Par contre, on peut observer entre certîiines particularités, je
dirais volontiers certains renforcements, du métamorphisme régional,
et les amas de roches massives, des relations de voisinage, qui ne
sont évidemment pas l'effet du hasard. Dans la série an té-houillère,
les gneiss basiques et les amphibolites forment auréole aux amas
de gabbros, ou, tout au moins, sont, autour de ces nmas, plus fréquents
et plus développés qu'ailleurs. Et, de même, dans les Schistes lustrés,
c'est, sinon autour, du moins au voisinage des intrusions de gabbros
ou de péridotites, que l'on trouve, le plus communément, les amphi-
bolites, les pyroxénites, les chloritoscbistes et les gneiss.
En résumé, la montée des roches massives n'a pas fait le méta-
morphisme régional; elle n'en a été qu'un épisode. La cristallinité
générale des assises et la mise en place des amas semblent liées entre
elles, non pas comme un effet à sa cause, mais comme deux effets
de la même cause. S'il y a des gneiss dans le Mont-Blanc, et des
niicaschibtes, ce n'est point parce que le granité est venu s'installer
585
au milieu de ces strates : mais le granité est venu se former au milieu
de ces strates sous l'empire de la même cause qui, de ces strates
sédimentaires, faisait des assises cristallines. On comprend ainsi —
ce qui, sans cela, serait incompréhensible — que les amas de roches
massives des Alpes tantôt semblent avoir agi, et tantôt semblent être
restés sans action, sur les couches encaissantes. Ils sont restés inertes,
toutes les fois que les terrains encaissants étaient déjà saturés des
fluides que ces amas pouvaient émettre. Ils ont ajouté quelque chose
au métamorphisme ambiant, toutes les fois que les terrains encaissants
n'avaient pas atteint la saturation.
Enfin, Messieurs, je tirerai un sixième enseignement de cette
revue rapide des schistes cristallins de nos Alpes. C'est que la cause,
quelle qu'elle soit, du métamorphisme régional, s'est étendue, dans le
sens horizontal, à des distances de l'axe du géosynclinal qui sont très
variables suivant les étages. Dans les divers terrains, tous concordants
et encore sensiblement horizontaux, qui étaient soumis à son action,
le métamorphisme régional a fait tache d'huile: mais la tache d'huile
s'est étalée très différemment aux divers niveaux. Je crains bien que
ce fait ne soit, de tous, un des plus difficiles à expliquer. Mais c'est
un fait. Des assises houillères, dans les Alpes, sont restées intactes
ou presque intactes, tandis que les assises permiennes. au dessus d'elles,
devenaient des micaschistes; et des calcaires du Trias demeuraient
inaltérés, tandis que les couches qui leur servaient de mur, et celles
qui leur servaient de toit, se transformaient d'une façon complète. Ne
regrettons pas trop cette énigme : car c'est elle qui nous a permis
d'établir l'âge permien des gneiss de la Vanoise, et l'âge mésozoïque
des Schistes lustrés.
Et maintenant, Messieurs, je pourrais conclure en essayant d'édi-
fier une hypothèse qui rendît compte de tous ces faits, une hypothèse
sur la cause du métamorphisme régional. J'ai fait cet essai, déjà, et
je me suis heurté à tant de mystère, que je préfère ne pas vous redire
ce que j'ai dit ailleurs, et qui est vague comme un rêve. Il est évident
— puis'que la condition géosynclinale semble nécessaire — que l'en-
fouissement des assises à une grande profondeur est l'un des éléments
du métamorphisme régional Mais il faut autre chose: il faut un apport,
puisqu' aucun terrain sédimentaire ne contient, ni autant d'alcalis, ni
autant de magnésie, qu'un terrain cristallophyllien. Cet apport, je le
demande à des colonnes filtrantes, venues d'en-bas, et qui
montent, comme d'une chaudière, du fond de la région centrale du
géosynclinal.
L'étude des schistes cristallins des Alpes ne résout pas le pro-
blème, tant s'en faut; mais du moins elle le pose avec une précision
74
586
singulière. Si nous mesurons du regard le chemin parcouru depuis
quinze ans — depuis le Congrès de Londres — dans la connaissance
des terrains métamorphiques; si nous songeons qu'aujourd'hui nous
en sommes venus, en présence d'un massif de gneiss, ou en présence
d'un granité que Ton aurait jadis appelé fondamental, à nous
demander l'âge de ce gneiss et de ce granité, et à essayer de rattacher
ces roches à un géosynclinal connu, à une chaîne de montagnes
déterminée: nous pouvons avoir confiance dans l'avenir. Nos succes-
seurs sauront sans doute ce que nous ne savons pas encore, et ce
que, peut-être, nous ne saurons pas nous-mêmes : comment s'est formé
le gneiss, et comment le granité. A chaque jour suffit sa peine.
Das alte Grundgebirge Deutschiands
mit besonderer Berûcksichtigung des Erzgebirges, Schwarzwaldes,
der Vogesen, des Bayrischen Waldes und Fichtelgebîrges.
Von A. Saner.
Das alte Grundgebirge Deutschiands, das heiBt die Qesamtheit
der im allgemeinen zum Pnicambrium gerechneten, sich durch ilire
kristalline Beschaffenheit auszeichnenden Schiefergesteine besitzt, soweit
es in den vom Deckgebirge entblôBten Rumpfgebirgen zutage tritt
und einen wesentlichen Bestandteil des Erzgebirges mit dem sâchsi-
schen Mittelgebirge, des Riesengebirges, Thiiringer Waldes, Fichtel-
gebîrges, Bayrischen Waldes, Spessart, Schwarzwaldes, Odenwaldes, der
Vogesen usw. ausmacht, bei gewissen gemeinsamen Zîlgen in der
Qliederung, im speziellen doch eine so groBe Mannigfaltigkeit in der
Zusanimensetzung wie im Aufbau, daB es weder tunlich ist, dasselbe
generell zu behandeln, noch bei der zurzeit bestehenden sehr ungleich-
artigen Erforschung desselben môglich ist, einen voUkommen befrie-
digenden Uberblick desselben zu geben und ein abgerundetes, in allen
Teilen gleichmâBig behandeltes Bild zu entwerfen, ohne reichlich hypo-
thetische Ergtinzungen hinzufdgen zu miissen. AUerdings ist man daran
gewohnt, die Hypothèse gerade als ein unvermeidliches Attribut der
kristallinen Schiefer und des Grundgebirges zu betrachten , obwohl
auch hier die moderne Forschung schon groBe Fortschritte zu ver-
zeichnen hat, indem sie uns mit ihren hochentwickelten Unter-
suchungsmethoden ganz besonders in den Stand setzt, das Tatsachen-
material zu vermehren, durcli mîihevoUe Kleinarbeit zu einem gesicherten
Besitz wohlbegrlindeter Erkenntnis fiihrt, um erst von da aus zu den
Erklarungsversuchen zu gelangen. So verzichte ich an dieser Stelle auf
eine ZusammenschweiBung heterogener Forschungsresultate alter und
neuer Zeit und glaube auch den Intentionen des Organisation skomitees
an das von mir zu erstattende Référât am besten zu entsprechen, wenn
ich in meinem Uberblicke diejenigen archâischen Gebiete bevorzuge,
74*
588
die den modernen Anforderungen durch geologische Spezialaufnahmen
entsprechen oder mir durch Autopsie bekannt wurden. Erzgebirge und
Schwarzwald wâren daher die Gebiete, in welchen ich, durch eine mehr
als zwei Jahrzehnte umfassende kartographische Tâtigkeit gut orien-
tiert, an eigene Beobachtungen ankniipfen kann, die ich aufierdem durch
vergleichende Untersuchungen in den Ubrigen angeftihrten Qebieten und
in den Alpen im Verlaufe von Jahren zu erweitern und vertiefen be-
strebt war.
Das Erzgebirge ist ein altes geologisches Kulturland, wo sich
seit Werners Zeiten bis auf den heutigen Tag die geologische
Forschung unausgesetzt betâtigte. Erinnere ich weiter daran, da6 es
denjenigen grôBeren archaischen Distrikt darstellt, welcher zuerst unter
allen einer speziellen Kartierung nach neuzeitlichen Anforderungen,
das heiBt im MaBstabe 1 : 25.000 teilhaftig wurde, dann sind damit
zwei Qriinde mehr angegeben, welche mich veranlassen, dièses Qebiet
in den Vordergrund meiner Besprechungen zu riicken. Ich bemerke
noch, dieselben wollen zuniichst nicht einen gedrângten Ûberblick
dièses auÛerst mannigfaltig zusammengesetzten archaischen Distrikts
geben, sondern nur die Grundlinien seiner genetischen Gliederung.
Die neue, von Hemiann Credner geleitete geologische Landes-
aufnahme fand die vortreffliche Naumann-Cottasche Karte vor,
deren hervorragender Wert fUr die Fôrderung unserer Kenntnis gerade
der archaischen Formation so allgemein anerkannt war, daB es gewagt
schien, einen grofien Fortschritt von der geologischen Spezialaufhahme
in wissenschaftlicher Hinsicbt zu erwarten. Die Erwartungen wurden
aber schon nach kurzer Zeit des Bestehens der Aufnahme erfUllt, ja
tibertroffen, und jetzt nach ihrem ersten Abschlufi darf man ohne jede
Ûbertreibung behaupten, sie bedeutet zweifellos einen wichtigen Ab-
schnitt in der Forschungsgeschichte des Urgebirges. Allerdings kam als
besonders gilnstiger Umstand hinzu, daB die geologische Spezialaufnahme
des Grundgebirges gerade im Erzgebirge ihreii Anfang nahm, wo nicht
bloB durch die groBe Naumann-Cotta sche Vorarbeit eine gute
Grundlage fOr die Weiterentwickhmg geschaffen war, sondern sich auch
die geologischen Verhiiltnisse in gewissen groBen Ziigen gut ilbersehen
lieBen und in dem sich darbietenden, geradezu klassischen Normalprofil
mit der Gneisstufe im unteren, der Glimmerschieferstufe im mittleren,
der Phyllitstufe im ol)eren Horizont und der weitei dariiber folgenden
lUckenlosen regehnilBigeii Auflagerung von Cambrium mit den Phjkodeu-
quarziten, von Silur usw., eine Orientierung leichter moglich war, als
in irgendeinem anderen archaischen Distrikt.
Eines der interessantesten Ergebnisse der neuen geologischen
Spezialaufnahme konnte bereits vor 18 Jahren den im Anschlusse an
589
den internationalen Kongrefi in Berlin ins Erzgebirge reisenden Geologen
an Ort und Stelle bekanntgegeben werden. Es war dies der Nachweîs
von grobstilckigen Conglomeraten mit einem teils halbklastischen, teils
rein kristallin-gneisigen Bindeniittel als Bestandteil der Glimmerschiefer-
formation in dem in der Folge sehr bekannt gewordenen Profil bei
Obermittweida ^). Die eminente Bedeutung dieser Einlagerung ftir die
Erklârung des alten Qrundgebirges wurde vollauf gewiirdigt, wenn auch
der vorlâufig ganz vereinzelte Nachweis dieser merkwtirdigen Bildung
noch Zweifeln an ihrer Zugehôrigkeit zur alten Gneis- und Schiefer-
formation Raum zu geben schien.
Als es aber in der Folgezeit gelang, derartige klastische Gesteine
in verschiedenen Teilen des Erzgebirges in groBer Verbreitung und
vielfacher Wechsellagerung mit den charakteristischen alten Gneisen
und Glimmerschiefern und in einer Mannigfaltigkeit der Ausbildung
nachzuweisen, wie man sie niemals hâtte alinen kônnen, muBte jeder
Zweifel an jener Zusammengehôrigkeit schwinden und es war damit
der greifbare Beweis geliefert vvorden von der rein sedimentâren Ent-
stehuug machtiger alter Schieferkoniplexe der archâischen Formation,
man darf sagen, voUkomraen einwjindfrei und zum erstenmal seit
Hutton und Werner.
Verfolgt man die Lehre von der Entstehung des alten kristallinen
Grundgebirges, die zugleich die Lehre vom allgemeinen Metaniorphismus
der Gesteine ist, von jenen Zeiten an, so trifft man immer als Grundton
durch aile Spekulationen und Vorstellungen, mochten dièse ausgehen von
von den Vertretern des tiufiersten Plutonismus oder radikalsten Neptunis-
mus, hindurch klingen die sedimentare Entstehung der kristallinen Schiefer
und es ist deshalb nachdrQcklich in Erinnerung zu bringen, daU der
GneisbegrifF, wie er sich in diesem Zusammenhange historisch entwickelt
hat und durch anderthalb Jahrhunderte unbeanstandet Geltung hatte,
mit diesen Vorstellungen von der sedimentâren Entstehung der kristal-
linen Schiefer eng verkniipft ist. DaB in neuerer Zeit, besonders seit den
sechziger Jahren des abgelaufenen Jahrhunderts daneben Anschauungen
sich entwickelten, wie sie von Sch eer en Co tta, Z irkel und Gilnibel
vertreten waren, welche auch eine eruptive Entstehung maucher Gneise
befiirworteten, und daB dièse Anschauungen im Lichte der neuesten
Forschungen ihre Besttitigung fanden, wenn auch in etwas verânderter
Fassung und Umgrenzung, ail dies iindert nichts an dem historisch
beglaubigten Vorzugsrecht des sedinientiir gebildeten Gneises auf den
Namen „ Gneis". Ich kann niich daher nicht entschlieflen, fiir die
^) Vergl. A. S.: Ûber Conglomerate in der Glimmerschieferformation des
sâchsischen Erzgebirges. Zeitschr. f. ges. Naturw. Halle a. S. 1879.
590
Gliederung der Gneise eine Bezeichnuiig zu akzeptieren, welche dièse
Tatsacheii nicht gebiihrend berilcksichtigt, und werde daher im folgenden
beide Arten von Gneisen als das, was sie sind und nur sein konnen,
bezeiclinen : als Sedimentgneise und Eruptivgneise und mich weder der
von Lepsius im Jahre 1893 in Zurich vorgeschlagenen Bezeichnung
anschlieÛen, welcher Metagneise den Sedimentgneisen entsprechend und
Protogneise den Eruptivgneisen entsprechend unterscheidet, noch der
Rosenbusch schen Bezeichnung folgen, welcher dafiir Paragneis und
Orthogneis einsetzt. Dagegen halte ich es fQr notwendig, noch eine
dritte und vierte Gruppe abzutrennen, die amphoteren Gneise als Misch-
gneise, aus Eruptiv- und Sedinientmaterial in engem Verband zusanimen-
gesetzte und die kryptogenen Gneise, die aile jene zahlreichen Vor-
koramnisse urafaBen, deren Genesis festzustellen noch nicht gelungen ist.
Was nun die archiiischen klastischen Sedimente im Erzgebirge
betrifil, so besitzen dièse auBer Obermittvveida noch an einigen finderen
Stellen den Habitus von Coiiglomeraten, sie sind, \vo das Bindemittel
gneisartig ist als CongK)meratgneise ^), liaufig aber feinkôrnig und grau-
wackenartig, und dann geradezu als archiiische Grauwacken zu bezeichnen.
Ganz dichte, bald mehr kornige, bald schiefrige Abanderungen gehen in
auBerst diiimschiefrige Formen tiber und sind dann unter Umstanden mit
Phylliten zu verwechseln, was auch in iilterer und neuerer Zeit geschehen
ist. In Ûbereinstimmung mit dem auBeren Habitus ergab die mikro-
skopische Untersuchung das Vorhandensein klastischer Elemente neben
einera kristallinen Zement mit allen Ubergïingen zu rein kristalliner Aus-
bildung von den sogenannten Grauwacken durch die dichten Gneise zu
makrokristallinen Gneisen. Gerade der vielfach innige Verband zwischen
grauwackeahnlichen Gesteinen und echten Gneisen muB als ein charak-
teristisches Merkmal der erzgebirgisclien archiiischen Formation ange-
sehen werden. Eine besondere Erwjihnung verdient die fleckige Be-
schaftenheit der dichten, gneisartigen Abanderungen, die damit aufierlich
an Gesteine ausEruptivkontakthofen erinnern. Aber sie gleicheii tatsâchlich
diesen ebensowenig wie die archaischen Conglomerate mit gneisigem
Bindemittel gewissen durch Eruptivkontakt metaniorphosiertensilurischen
^) Da wir mit Conglomérat (Psephit), Pnammit, Pelit drei wesentHch durch
Unterfchiede der Korngrôûe abgestufte Strukturtypen klastischer Sedimente nach
Naumanns Vorgange bezeichnen, erscheint es mir nicht ratsam, dièse Begriffe
gleichzeilig zur stofflichen Unterscheidung von Sedimentgneisen zu verwerten und
von Psammitgneisen im Gegensatz zu Pelitgneisen zu reden. Ein aus Quarz-Pelit
hervorgegangener Gneis kann einem aus sandigem Sedimente, aus Psammit her-
vorgegangenen Gneis stofîlich vôllig gleichen. aber auch strukturell, da ja die
ursprungliche klastische Struktur bei der Umkristallisation des Sedimentes voll-
kommen verloren ging.
oder devonischen Conglonieraten gleichen, mit welchen dièse auf Grund
oberflâchlicher Ahnlichkeit zu Unrecht identifiziert sind. Jene Fleckung
ist fast ausnahmslos auf die Ausscheidung und Ansamnilung winzigster
Granaten in einer dicht kristalliuen Grundmasse zurtickzuftihren, wâhrend
die Fleck- und Knotensubstanz der Kontaktschiefer bekanntlich in der
Regel aus Cordierit oder einem nicht nâher bestimmbaren Pigment
besteht ^). Auf Sektion Kupferberg der geologischen Spezialkarte des
Aonigreiches Sachsen gewinnen die gefleckten Gesteine der ersten Art
eine besonders groCe Verbreitung und treten in unendlich oft sich
wiederholender Wechsellagerung mit fein- bis grobschuppigen, gewôhn-
lichen glimmerreichen Gneisen auf. In anderen Gebieten des Erzgebirges,
zum Beispiel auf Sektion Schellenberg — Flôha^), treten Muskovitgneise
iind feinschuppige, granatfiihrende Muskovitschiefer in diesen Verband
der gefleckten Gneise und dichten Grauwacken ein und i-ufen hier eine
durch Wechsellagerung, Einschaltung und petrographische Ûbergiinge
bedingte Mannigfaltigkeit von Gesteinsvarietaten hervor, die wir als
Ausdruck der engsten genetischen Zusammengehôrigkeit anzusehen
haben. Das Metzdorfer Gestein ist schon in frilherer Zeit mehrfach
untersucht worden, sein eigenartiges Aussehen reizte dazu, ihm ver-
dankt es auch die altère Bezeichnung : dichter, dunkelfleckiger Glimmer-
trapp. Erst mit der geologischen Spezialaufnahme konnte seine Zu-
gehôrigkeit zur erzgebirgischen Gneisformation erkannt werden.
Den âlteren erzgebirgischen Geologen verdanken wir eine Ein-
teilung der Gneise nach wesentlich mineralogischen Gesichtspunkten,
die sich sehr eingebllrgert und in der Tat flir eine schnelle Bestimmung
und kurze Bezeichnung gut bewahrt hat, nach deni Vorherrschen des
Glimmers in graue oder Biotit- und in rote oder Muskovitgneise.
Dièse Einteilung rlihrt von H. Millier, C. F. Naumann und
B. V. Cotta her, sie soUte bis zu einem gewissen Grade eine genetische
sein, namentlich betonte dies Cotta, der fiir die roten Gneise eine
eruptive Entstehung in Anspruch nahm. Scheerer suchte dièse Ein-
teilung chemisch zu begrQnden. Nachdeni nun schon Hermann Credner-^)
^) Vor einiger Zeit sah ich mich veraulaÛt, von einem besonders frischen
Stûck der gefleckten Grauwacke von Plagwitz — Leipzig einen Schliff
heratellen zu lassen; ich fand hierbei die Tatsache, daÛ die Flecken zum Teil
aus Cordieritdrillingen bestehen, eine Bestâtigung fiir die kontaktmetamorphe
Entstehung der Flecken. die bei diesem Gesteine langst vermutet wurde.
^) Vergl. in den Erliluterungen von Sektion Schellenberg — Flôha den von
A. S. bearbeiteten Anteil, S. 16—21 und 28-31, 1881, liber den Metzdorfer
Glimmertrapp.
') Hermann Credner: Der rote Gneis des sachs. Erzgebirges. Zeitschrift
der Deutschen geol. Gesellschaft 1877.
592
nachgewiesen hatte, daB roter Gneis im Verbande mit den damais
genauer bekannten Gneisen eine Sonderstellung nicbt einnimmt, bat
sicb spiiter und zwav zuerst im Metzdorfer Gebiete herausgestellt, dafl
auch roten Gneisen eine dichte und klastische Faciès nicbt feblt.
Um vollkommen unabbiingig von anderen Gebieten und anderen
Forscbungen Anbaltspunkte fUr die genetische Deutung nach vorwiegend
bistologischen Merkmalen zu gewinnen, war der Weg, den die Forscbung
im Erzgebirge einzuscblagen batte, bestimmt vorgescbrieben. Man ging
von den ecbten sedimentaren, also grauwackenartig oder conglomeratisch
ausgebildeten Scbicbien aus, untersucbte die aufs engste mit ibnen
verbundenen vollkristallinen Gneise und gewann damit die strukturellen
Merkmale fiir sedimentâr gebildete Gneise. Auf diesem Wege gelang es
mir, eine Reibe von Strukturtypen auszuscbeiden, die durcb gewisse
gemeinsame Cbaraktere verbunden, mit gutem Grunde als bezeicbnend
fur metamorphsedimentare Gneise angeseben werden mufiten. Je ein-
gebender dièse studiert und sicberer in ibrer Zusammengeborigkeit
crkannt wurden, um so scbârfer traten nun Strukturen von anderen
Gneisen als Gegensatze bervor, die aucb scbon auCerlicli gewisse, wenn
aucb oft nur entfernte Anklânge an Eruptivgesteine, und zwar Tiefen-
gesteine verrieten. Es gelang so, vorsicbtig weiter tastend, die beiden
groBen Hauptgruppen der Eruptivgneise und Sedimentgneise im Erz-
gebirge in ibrer ungefabren Begrenzung festzulegen. Docb niag aus-
drQcklicb nocb bemerkt werden, daB die Eruptivgneise sicb oftmals
scbwer erkennen lassen, besonders wenn positive Merkmale feblen: in
solcben Fâllen bat man aucb den auBeren Habitus mit binzuzunebmen.
Im Jabre 18^)9 war icb uber die genetiscbe Gliederung der erz-
gebirgiscben und der sicb eng anscblieBenden mittelgebirgiscben Gesteine
bereits so weit im reinen, um F. Krantz in Bonn auf seinen Wunsch
eine Suite zusammenstellen zu kônnen mit folgender Gruppierung der
Gneise (Supplément 3 zu Katalog 4, S. 35) :
A. S e d i m e n t ii r g n e i s e.
a) Zweiglimmerige Gneise.
1. Kôrnigflaseriger Annaberger Gneis.
2. Scbiefrigflaseriger Rittersberger Gneis.
3. Wiesa'er Gneis.
4. Glimmerreicb schiefriger PreBnitzer Gneis.
5. Kleinscbuppigkorniger Plattengneis.
6. Granatfiibrender, koniigscbuppiger Flammengneis.
7. Hornfelsgneis.
8. Arcbâiscbe Grauwacke.
9. Conglomeratgneis.
593
h) Muskovitgneise.
1. Normaler Muskovitgneis des Zechenberges bei Kupferberg.
2. Turmalinfiihrender Muskovitgneis von Kupferberg.
3. Muskovitgneis mit Granatglimraerschiefer von Leubsdorf.
4. Schuppiger Granatglimmerschiefer (Granatglimnierfels frUher).
5. Derselbe in den gefleckten Hornfelsgneis (Gliramertrapp) Uber-
gehend. Metzdorf.
6. Derselbe in xfacher Wechsellagerung mit Quarzitschiefer usw.
B, Gruppe der FI a se r- und Augengneise Eruptivgneise.
1. Grobflaseriger Augengneis, Rabenberg, Tal der schwarzen
Pockau.
2. Derselbe, muskovitreicli. Katzenstein, Tal der schwarzen Pockau.
3. Lagenfbrraig streifiger Augengneis. Sphinxfelsen bei Kupferberg.
4. DUnnflaseriger Biotitgneis. Freiberg und Scheibenberg.
5. Foldunger Gneis. Hohenfichte.
6. Granulite usw.
Das sind nur Beispiele aus der damais zusammengestellten Suite,
zahlreiche andere, unter verschiedensten Lokalnamen bekannte Gneise
des Erzgebirges gelang es, dieser Einteilung strukturell anzuschlieBen :
so den bekannten Wegefahrter Gneis des Freiberger Gebietes dem
Annaberger Gneis, den Himmelsfurster Gneis dem Flammengneis, be-
ziehungsweise Plattengneis, H. M ii 11 ers Drehfelder und Krumm-
Hennersdorfer Gneis aber den Eruptivgneisen.
Aile fQr die Sedimentgneise des Erzgebirges cluirakteristischen
Strukturen haben eine bald grotkn*e, bald entferntcre Ahnlichkeit mit
der von H. Rosenbusch (Steiger Scbiefer) als Homfelsstruktur
bezeichneten Verwachsung, der dièse zuerst als ein Strukturmerkmal
ftlr kontaktmetamorph verânderte Schiefer erkannte, spâter auch filr
sedimeutar gel)ildete Gneise postulierte und damit ein âuBerst wichtiges
Kriterium fiir die Histologie der metamorphen Sedimente schuf. Die
kornigflaserige Struktur der erzgebirgisclien Gneise ist tatsiicblich eine
Homfelsstruktur, jedoch nicht in reiner Forni, sondern eine nacli den
besonderen Entstehungsbedingungen der Gneise modifizierte Homfels-
struktur. Metamorphe Gesteine dieser Art kombinieren Druck- und
Kontaktmetaniorphose. Es unterliegt fur mich keinem Zweifel, daB die
Bedingungen, welche die Kontaktmetamorphose hervorriefen, sich
nâhern muBten jenen der statischen oder Dynamometamorphose, wenn
dièse in betriiclitlicher Tiefe, also nicht bloC bei bedeutender Belastung,
sondern auch bei gleichzeitig erhohter Temperatur zustande kam ; die
Bedingungen fiir beide Vorgange waren sicherlich sehr ahnlich, wenn
75
594
aucli giaduell etwas verschieden. Beini Ëruptivkoiitakt w&r die bis
zur Erzeugung von GlaseiiischlUsseii îm Nebeiigestein sich steigernde
hohe Temperatur der tonangebende Faktor der Métamorphose, bei der
Utnbildung der ikltesten Sedimente in groBer Tiefe mutniaBlich hoher
Druck; dort vollzog sich die Umbildung relativ stUrniisch, oflmuls unter
Vernichtung der ursprQnglichen Schichtung, hier aul3erst langsam,
meist unter Erhaltung dieaer und mit der Tendeiiz zu einer schiefrigen
Ëntwicklung. Das charakteriatische Gestein des Ëruptivkontakts ist
der massige Hornfels, der Typus der altesten Sedimentgesteine ein
koiTiigflas ériger bis schiefrigflaseriger oder schiefrigschuppiger Gneis,
welchcr sich seine Parallelstruktur erworben bat schon wahrend der
¥lt. 1.
Métamorphose, ueshalh deim auch die dm (7hmmeilaj,«ii eingeschalteten
Quarz- und FeldspiitkOrner eine plattige Entwicklung anstreben.
In Fig 1 ist die typische Struktur eines Sedimentgneises (Anna-
berger Gneis) wiedergegeben. Wir seben ein groBes Feldspatkom
von Glimmer umflasert, reich au Einschliisseii \on Granat, Quarz.
zweierlei Glimmer, die in parallelen Zilgeu bindurchgehen, ein
Strukturbild, wie man es hiiufig bei deii kristallinen Schiefem der
Zentnilalpen ini Gebiete des Zillertales oder des sUdlichen Gotthard
antrifft. Auch aile Gneisglimmerscbiefer gehtiren dem gleichen Struktor-
typus an, ebenso der Rittersberger Gneis, der Mitrienberger Gneis des
des Erzgebirges. Die beiden letzten Gneise und der Annaberger nehmen
eine ziemlich tiefe Lage im erzgebirgischen Gneisprofil ein.
595
Dièse Struktur ist von fundanientaler Bedeutung ftir die genetische
Stellung dieser Gneise. Sie beweist, dafi der Feldspat mindestens gleich-
zeitig mit den tibrigen Gemeiigteilen des Gneises, keinenfalls spâter
entstanden ist, eine sogenannte Feldspatisation, die man aïs bequeme
Hypothèse gern anruft, ist hier also sicher ausgeschlossen.
Auch manche hornblendehaltige Gesteine, Amphibolgneise und
Feldspatamphibolite wiederholen dièse Struktur, was bei der jetzt
herrschenden Neigung, aile Hornblendegesteine môglichst unbesehen
metamorphosierten eingeschalteten basischen Ei-uptivmassen zuzuweisen,
ausdrîicklich erwâhnt zu werden verdient. „Der Feldspat ist in Form
zahlreicher, 2 — o mm groBer, rundlicher Korner der hauptsiichlich ans
Hornblendenadelchen bestehenden Schiefermasse beigemengt und dicht
mit Homblendemikrolithen erfUllt, die iihnlich wie der Graphitstaub
in den Quarzitschiefern dièses Gebietes in zueinander und zur Schichtung
parallelen Ziigen durch das Feldspatkorn in die umgebende Schiefer-
masse so vollkommen unabhangig von den Konturen und der Lagerung
des Wirtes hindurchsetzen, als wiire die Feldspatsubstanz gar nicht
vorhanden." (A. S.: Erlâuterungen zu Sektion Wiesental, S. 42.
Leipzig 1884.)
Die zweite Gruppe von Gneisen, die Erupti vgn eise, sind
hauptsilchlich zu finden unter den friiher als Flaser- und Augengneise
bezeichneten Gneisgesteinen, deren Tendenz zu granitischer oder granit-
gneisartiger Ausbildung in manchen Vorkommnissen sie schon friiher
eruptivverdâchtig gemacht hat. Wie in aplitischen Ganggraniten besitzen
die Quarze auch hier zuweilen die Tendenz zu idiomorphei Ausbildung
oder, wie in manchen porphyrartigen Graniten die Feldspiite eine zonare
Struktur. Ebenso benierkenswert sind krummstengelige Einwachsungen
von Quarz im Feldspat, dem Quartz vermiculé der franzôsischen
Petrogi'aphen entsprechend , ein Merkmal , das unsere Gneise mit
charakteristischen sauren Tiefengesteinen gemein haben. Ohne ein allzu
groBes Gewicht auf dièses Strukturmerkmal legen zu wollen, liabe ich
zu benierken, daB es nienials in zweifellos echten Sedimcntgneisen des
Erzgebirges beobachtet wurde. Die oft vorzuglich entwickelte Parallel-
struktur der Eruptivgneise bedarf noch einer besonderen Erklarung.
Sie ist ein Fluidalphiinomen und im vvesentliclien bedingt durch eine
lagenweise parallèle Anreicherung und Verteilung des Glimmerminerals,
aber auch das Quarz-Feldspatgemenge zeigt dieselbe Tendenz. Das
Verstandnis ftir dièse Struktur ging mir erst auf als ich im Jahre 1889
im Schwarzvvald'^ bei der Aufnahme von Blatt Gengenbach in der
Uandfacies des Durbacher Granitits ein ausgezeichnet fluidal, also
primtir parallelstreifiges, relativ grobkristallines Quarz-Feldspat-Biotit-
gestein kennen lernte, das in allen wesentlichen Merkmiden mit den
7b*
596
besprocheneo alten Gtieiseii des Er^gebirges und &hnlicben Gesteinen
des Schwarzwaldes Ubereiiistimnite. Die Parallelstniktur btldete seitdem
fUr mich kein Hindernis mehr, gewisse alte Gneîse filr eruptiv anzu-
sehen *).
Die Granulite fUgen sicb auts engste den Eruptivgneisen an, wir
lînden sie demnack auch im Erzgebirge mit diesen. Man bat sicb aber
zu hllten, d^n Begriff des Gesteioes ausschlieBlich auf das ÂuBere Âus-
sehen und die mineralogiscbe /usammensetzung zu grtinden. Da wQrde
Verscbiedenartiges zusamniengenorfen werdeii, Ich kenne iiicbt weniger
als vier verscbiedene, genetiscb sicb abstufende Gesteiiie. die man iiacb
ibrem auBerlichen Habitua Graiiulit uennen kann, und nenne da zuerst
den Ëgergranulit am SudfuBe des Erzgebirges als besonders normale
Ausbildung, geradezu ein gebiiiiderter Ajilit ^ Fig. 2 gibt ein Stniktur-
bild desselbeu — datm die ausgezeiclmet diinuplattigeii niittelgebirgi-
scheii Granulite, die mît ibrer primilieii Punillelstruktur Schiel)ungen
und Pressungen in wabrscbeinlîob schoii festem oder iiahezu festem
Zustande verkorpern und sich strakturell mit den Gneisgangen von
GroCsachsen und den Protoginen der alpine» Zentrahnassive vergleichen
lassen; elne dritte Art von Oranulitun geht im Soliwarzwalde ans fein-
gebunderten Sedimentguoisen bervor, eine vierto als rein dynaniische
') Nàhere» hieviiber in: A. .S,: Lieûlogische Ueobiiehtungen îni AarmftaKiT,
Sitzungeber. der kgl. preuS. Akndcmie der Wissensclioften. Berlin, 5. Juli I9U0,
und A, S.: GUer das Vorliommen von Parallelstriiktur hd Manniv^graniten des
y t 11 w a m w aides Situungslier. Oburrlieiii. geolog Verciii |-'J4.
59'/
Faciès aus glimmerreiclien porphyiischen Granititen im Pfahlgebiete
des Bayrischen Waldes.
Der eigentUmliche Habitus des mittelgebirgischen Granulits, d. h.
seine voUendete Parallelstruktur, ist meines Erachtens aus der Mit-
wirkuiig intensive!* dynamischer Krafte bei der Aufpressuug des schmelz-
flQssigen Gesteines zu erklâren, das gleiche gilt auch fdr die Aus-
bildung der Schieferhtille, welche die Kontakt- mit Drucknietamorphose
vereinigt. Der grobschuppige Andalusitglimmerschiefer der-
selben mit seinem hohen Gehalte an Staurolith, der meines Wissens
bisher Qbersehen wurde, entspricht nicht einem normalen Eruptiv-
kontaktschiefer, da gewohnlich Staurolith diejenigen Râume meidet, wo
der Eruptivkontakt zum reinen Ausdruck komnit, dagegen in raeta-
morphen Gneisen und Glimmerschiefern der anderen Art eine grofie
Verbreitung besitzt. Im siichsischen Granulitgebirge greifen also Dynamo-
und Kontaktmetamorphose libereinander.
Was nun die basischen Einlagerungen der erzgebirgischen und
mittelgebirgischen cambrischen und priicambrischen Schieferformation
betrifft, so sind auch dièse teils sedimentaren, teils eruptiven Ur-
spnmges. Manche der sogenannten kornigen Aniphibolite in den hôheren
Niveaus der archaischen Formation tragen fast noch unverwischt den
Stempel diabasischer oder gabbroartiger Eruptivstruktur an sich und
schon seit Joh. Lehman n s Untersuchungen vvissen wir, daB der Flaser-
gabbro des Granulitgebirges die druckmetamorphe Faciès eines normalen
Gabbro darstellt. Gelegentlich sieht man andere pyroxenitische, feld-
spatarme Gesteine, wolil auch eruptiven Ursprunges (Klingenberg bei
Freiberg\ Granat sekundar entwickeln und daher in eklogitartige Ge-
steine Ubergehen. Es wiire aber durchaus falsch, nunmehr aile eigent-
lichen Eklogite und eklogitartigen Amphibolite des Erzgebirges auf
gleiche Weise abzuleiten und fiir Relikte alter basischer Eruptivgesteine
zu erklâren ; auch sedimentâre Eklogite sind verbreitet.
Ein wesentlich anderes Bild als das Erzgebirge zeigt der Sch warz-
wald in seinem ffeoloorischen Aufbau aus archaischen Gesteinskom-
plexen. Phyllit und Glimmerschiefer fehlen vollstilnJig, Gneise herrschen
allein vor und mit ihnen die palâozoisch eingedrungenen Granité. Durch
die Erfahrungen im Erzgebirge wesentlich unterstUtzt, gelang es mir
schon bei Aufnahme von Blatt Gengenbach im Jahre 1889, eine Zwei-
gliederung in Eruptivgneise und Sedimentgneise (Schapbachgneise und
Renchgneise der amtlichen Publikationen der von H. Rosenbusch
geleiteten badischen Landesaufnahme) durchzufuhren ^ ., nicht aber
^) Sitzung des Oberrheinischen Geologenvereines in Oberwolfach 1890, in
Landau l-^B-l. Berichte Seit« 95.
ist es gelungi'ti, ini Bereiclie letsterer klastische Reaiduen alter Sedi-
tnente aufzufindcn. Dièse scheinen ini Scbwarzwdde tatsiicMicli zu
felilen. Dns hnngt, wie rnir scheint, wolil daniit zusaminen, daÛ der
ini Schwarzwalde zutage tretende archiiische Eomplex einem sehr tiefen
Niveau angehdrt, wo die Vernichtung der klastischen Sedimente durch
Umkristullisation eiiie viel Tollkonimenere sein mulite als hdher; deslialb
feblen auch îm Gegensatze zum Erzgebirge Glimmerschiefer und Urton-
schiefer, desbalb ist andei-seits die Verquickung vou Erupdvgneisen
uiid Sedimentgiieisen eine vollkonimeuere nls ini Erzgebirge und im
Zusamiiienhange hiermit dîe CordieritfUhruiig eine haufige Erscbeinung.
Cordieiit und Sillimanit sind in Schwarawaldgneisen ebenso baufig wie
sie selten sind in denen des Erzgebirges. FUr die Ausbildung der Gneise
gilt nocli folgendes. Die Sedinientgneise sind mebr kfirnigschuppig
als scbieferflaserig, ihre kristalliite Durchbildung ist eine sebr voll-
konimeue, lentikulare Eliiscbaltungen, die /.uweilen einen pegmatitiscben
Habitus annehnieu, sind liîiiiHg. sie gebiiren iimt aiisscblieClicb den
Sedimentgneisen an und sind zweifellos integrieieiide Bestandteile
dieser. Âber aucb lichtgefaibto. feinkiirnige. gliiiimei-arnie Quarzfeld-
apatbaggregattt, die eine sehr vollkomnieni', das gaiize Gestein beherr-
schende LagenKtruktur bedingen, oder wie in den Kieselschîefem Primar-
trUnimeni abnlicb oder wie in Gekrosesteinen in starkgekrUnimten Bândeni
das Gneisgestt'in durchsetzeii, Imben da eine weito Verbreitung. Sie
sind in gewisser Hinsiobt nocb ein Stniktuqiroliluni. In beistehenden
Figuren S und 4 soll das Cbai-akteristisclie und Tatsaclibche der Er-
599
scheinung bildlicb dargestellt werden. Fig. *6 zeigt eiii StUck des Lagen-
gneises im Querbruch, er ist nacb seiner Mikrostruktur ein normaler
Sedimentgneis , eher qu&rzreich als quarzarm; die belle granitoide
Lage keilt sich aus und verliert sicb allmahlich im Gestein. Der
Feldspat, Orthoklas, besitzt im grauen Gneis und bellen, kôrnigen Band
gleicbe Bescbaffenheit. Seltsam ist die Anreiclierung von Biotit an der
Grenze zwischen beiden, noch seltsamer das Verschwinden des Feldspats
in dieser glimmerreichen GrenzzDne, wabrend Quarz nicht fehlt. In deni
GneisstUcke mit der gekrôseartig gewundenen Partie (Fig. 4) ist die
Erscbeinung die vollkonimen gleicbe. Auf den ersten Blick glaubt man
einen der viel beschriebenen gefalteten Gange vor sich zu baben;
einem solcben widerspricht aber das Feblen jeder Faltung im Gneis,
das Feblen jeder Pressung im Gange (der Quarz zeigt keine Spur
unduloser Ausloscbung, gescbweige denn Kataklase), das Vorbandensein
des dunklen biotitreicben Hofes, der voUkommen genau allen Ein- und
Ausbucbtungen des bellen Quarzfeldspatlage folgt. Wenn aber eine
Gangbildung ausgescblossen ist, danu durfte folgende Deutung nabe-
liegen: In einera alten, aus tonigen und tonigsandigen Lagen be-
stebenden Sédiment erfolgte vor oder bei der Métamorphose eine
Zusammenfaltung, die Métamorphose selbst, einerseits in den tonigen
Lagen unter Bildung von Feldspat, Quarz und Glimmer, andererseits
in den kleselsaurereicben, sandigen, schwachtonigen Lagen unter Bildung
von Feldspat neben Quarz, womit zugleich unter Volumvermehrung an
der unraittelbaren Grenze dieser gegen jene eine Aufsaugung der kali-
haltigen Substanzen bei Bildung des Feldspats verbunden war, daher
das Feblen des Feldspats und reichlichere Ausscheidung von Glimmer.
Es wiirde zu vveit filbren, an dieser Stelle eine erschopfende
Analyse dieser eigenartigen Verbandsverhiiltnisse zu geben ; doch erbelit
schon aus dem Gesagten, daB sie imstande sind, uns wichtige Auf-
schlUsse tiber die Vorgange bei der Bildung gewisser kristalliner
Schiefer zu liefern.
Zu den Eigentumlicbkeiten der Scbwarzwiilder Sedlmentgneise
gehort auch das bisweilen reichliche Vorkommen von Quarzknauern,
die Neigung, quiu'zitiscbe Lagen auszubilden, die Verknilpfung mit
grapbitoidfiihienden Scbiefern, die Einscbaltung quarzitischer Pjroxen-
gesteine, kristalliner Kalksteine und Wollastonitgesteine ; dem gegen-
Uber zeicbnen sich die Eruptivgneise (Schapbachgneise) durch eine mehr
ruhige, gleicbartige Ausbildung aus, zuniichst durch das Feblen ail
der genannten Einlagerungerungen, die Hiiufigkeit echter Granulite und
granitgneisartiger AbiUiderungen. Orthitfiihrung ist weitverbreitet.
VVie das Erzgebirge ist das Schvvarzvv aider alte Grundgebirge reich
an basischen Einlagerungen von sebr wechselnd zusamniengesetzten
600
Pyroxeu- und Augitgesteinen ; dièse gehôren einerseits sicherlich zur
Sedimentreihe wie die schon angefdhrten quarzitischen Pyroxengesteine,
anderseits alten Eruptivmassen an und sind darum auch huâfig mit
Eruptivgneisen verkniipft, so auf Blatt Oberwolfach — Schenkenzell die
groBe Mehrzahl der fast 200 Einzelvorkonimnisse : auch ist bemerkens-
wert, dafi orthitfiihrende Amphibolite in diesen nicht selten, vor alleni
aber, daB Amphibolite vorhanden sind, die gut erhaltene Gabbrostruktur
zeigen (A. S., Erlâuterungen zu Blatt Gengenbach, Seite 23, 1894,
als gabbroide Amphibolite beschrieben '), ja sogar âuBerlich Gabbro-
habitus noch erkennen lassen , wie eiu Vorkommen westlich von
Schiltach im Kinzigtale (A. S., Erlâuterungen zu Blatt Hornberg —
Schiltach, Seite 17), das dem mehrfach untersuchten Gabbro von Ehrs-
berg, dessen Verbandverhàltnisse noch unbekannt sind, sehr âhnlich ist.
Verschiedene Serpentine, auch jene des siidlichen Schwarzwaldes wurden
als Einlagerungen der alten Eruptivgneise erkannt, und ftlr den bekannten
Todtmooser Serpentin, der auch zu diesen gehort, das Muttergestein
aufgefunden, als eine neue eigenartige Mineralkombination von blaBrôt-
lichem monoklinen Pyroxen, Granat, rotbrauner Hornblende und Pleonast
mit wenig Plagioklas, die ich Badenit benannte^). Dièse und ahn-
liche Gesteine und mit ihuen in Verbindung stehende Amphibolite sind
die Trager der nickelhaltigen Magnetkiese von Horbach und Todtmoos.
Die iibrigen deutschen Gebiete alten Grundgebirges zeigen ent-
weder Analogien mit dem Erzgebirge oder dem Schvvarzwalde; dièse
môgen noch kurz besprochen werden.
In den auf der anderen Kheinseite und dem Schvvarzwalde gegen-
iiberliegenden Vogesen ist die Zusammensetzung und Gliederung des
alten Grundgebirges, sovveit mir dies bekannt wurde, eine diesem
tiberaus ahnliche, manche Ausbildungsformen der Gneise sind geradezu
identisch.
GroBe Analogien mit dem Schwarzwalde weist auch der Bayrische
Wald auf. Weinschenk erkennt hier zwar keine alten Gneise an, er
glaubt bereits festgestellt zu haben, daB die Gneise des Bayrischen Widdes
entweder schiefrige Ausbildungsformen der Granité sind oder, und zwar
vorherrschend, Kontaktgesteine, deren kristalline Struktur durchaus den
Stempel einer spiiteren Bildung an sicli triigt •^). Es kann zugegeben
^) Desgl F. S chai ch: Die Amphibolite von Blatt Peterstal 1895. Erlâute-
rungen und Mitteil. d. Gr bad geol. Landesanstalt.
'^) Beiichte des Oberrheinischen Geologenvereines. Versammlung, Frei-
burg 1902.
^) E. Weinschenk: Kieslagerstiltte im Silberberg bei Bodenmais. Ab-
handlungen der kônigl. bnyrischen Akademie der Wi^senschaften. Mûnchen 1891,
Seite 353.
601
werden, daB gepreBte, gneisartige Granité eine groBe Verbreitung be-
sitzen, daB ferner die sogenannten Lagergranite und Lagersyenite oft-
raals ein reclit gneisartiges Ausseheii gewinnen und endlich die ara
Silberberg bei Bodenmais verbreiteten Schiefergesteine die Merkmale
der Kontaktmetamorphose an sich tragen, trotzdera bleiben im Bay-
rischen Walde noch miichtige Komplexe tlbrig, die sich diesen Kate-
gorien nicht einftlgen lassen. Hierzu rechne ich die den Arber auf-
bauenden Schuppengneise, die manchen Sedimentgneisen des Schwarz-
waldes (Renchgneisen) oft zum Verwechseln gleichen, auch in der
FUhrung gleich charakteristischer Einlagerungen, unter denen z. B. die
quarzitischen Augitgneise ^) zu erwahnen sind (Bâniau, Waldmiinchen).
Die Ubereinstimmung erstreckt sich in gleicher Weise auf alte Eruptiv-
gneise, wozu ein Teil der bojischen Gneise GUmbels zu rechnen ist,
z. B. auf jene der Umgebung von Pfreind. Auch die Unigebung von
Passau bietet recht auffiillige Analogien mit dem Schwarzwalde dar.
Vom Arber nach Osten ergânzt sich das Profil wie ira Erzgebirge
zura Phyllit.
Ira Fichtelgebirge erinnert uns die weite Verbreitung roter
Gneise an das Erzgebirge, auch die oftnials sehr vollstiindige Entwicklung
der altkristallinen Koraplexe bis zum Phyllit hinauf. Eine Sonderstellung
nimmt in tektonischer Hinsicht die MUnchberger Gneismasse ira nord-
lichen Teile ein. Ihre Lagerung ist zu den sie umgebenden palaozoi-
schen Sediraenten vorwiegend eine anormale und durch Dislokationen
bedingt, bei Oberkotzau und von da nach Osten ist aber der Zusamraen-
hang nicht gestôrt; hier folgt auf die kleinkôrnigschuppigen, biotit-
reichen Gneise rait teils quarzitischen, teils araphibolfllhrenden Zwischen-
lagen und allen strukturellen MerkniîJen kleinschuppiger Sedinientgneise
nach Osten erst Gliniraerschiefer, spiiter ein gliraraeriger Phyllit.
In einer an petrographischen Einzelheiten reichhaltigen Abhand-
lung hat unliingst Dr. DUll in MUnclien gcanz nach Weinschenk-
scher Auffassung des Bayrischen Waldes die Milnchberger Gneisraasse
gedeutet als einen gninitischen Eruptivstock, welcher palaozoische
Schiefer durchbrochen, intrudiert, îiufgebliittert und deren Bestandraassen
in verschiedenartiger Weise resorbiert und umkristallisiert habe. Die
Eklogite sind „ durch ein saures Granitbad uragewandelte Gabbros",
der belle Glimnier in jenen ^ein durch Quarz gebleichter Magnesia-
glimnier" und iiber den EkU)git des WeiBensteins heiBt es speziell:
„Mit auOerster VVueht in die Kluftnlunie injiziert, hat eine geringe
Menge von Quarz goniigt, um ini Verein mit ubeihitzten Danipfen die
Métamorphose dieser zentiiden Gabbropartie in Eklogit zu bewirken."
^) Von Gumbel iils Granulite kartiert.
76
602
Der Glimmergneis ist ihm ein Granit mit wenig oder keinen Resorptions-
produkten.
Der niichteme Beobachter sucht die bekannten Eruptivkontakt-
gesteine, welche gerade die um die MUnchberger Gneismasse ringsum
verbreiteten palâozoischen Schiefer, wo sie an palâozoische Granité
angrenzen, in bezeichnender Ausbildung liefern, im ganzen MUnch-
berger Gneisgebiete vergeblich. Dagegen stellt er fest, daB der Eklogit
einer eigentUmlichen Umwandlung unterliegt, die am WeiBenstein in
ihrem ersten Stadiuni so bezeichnend wie moglich sich kundgibt; es
ist das die Amphibolitisierung des Eklogits. M an denke hierbei nicht
an eine Eruptivkontaktbildung, dièse ist vôllig ausgeschlossen. Der
bekannte schone dickbankige Eklogit ist von hâufigen, das Gestein
kreuz und quer und ganz geradlinig durchziehenden KlUften unter-
brochen und von diesen ans 1 — 2 cm weit in ein ziemlich grobkôrniges
Gemenge von grttner blâttriger Hornblende und Plagioklas unigewandelt
worden. Danach konnte man sagen: Nicht aus einera Gabbro- oder
Dioritgestein ist der Eklogit, wie Dr. Diill zu beweisen sich bemilht,
hervorgegangen, sondern er geht in ein solches von ahnlicher minera-
logischer Zusammensetzung ilber. Aus diesera Vorgange erklârt sich
der hâufig enge Verband zwischen Eklogiten und Amphiboliten. Deun
nicht selten bilden dièse die randlichen Massen jener.
Die vergleichenden Untersuchungen uber das deutsche Grund-
gebirge soUen fortgesetzt und erweitert werden. Ich hotfe daher zu
gelegener Zeit wiederum hieriiber berichten zu konnen.
Kristallinische Schiefer Dsterreichs innerhalb und ausserhalb
der Alpen.
Von Franz E, Suess.
In Osterreich sind zwei groBe zusammenhangende Gebiete kristal-
linischer Scliiefergesteine bloBgelegt; das eine bildet die Zentralzone
der Ostalpen, das zweite das stidliche Urgebirge der bohraischen Masse.
Trotzdem in beiden Gebieten fast aile wichtigen Typen kristallinischer
Schiefergesteine in reicher Mannigfaltigkeit wiederkehren, stellt doch
jedes in seiner geologischen Gesamterscheinung einen besonderen Typus
dar: das eine als ein Teil eines jungen Kettengebirges und das zweite
als ein Bruebstiick eines alten, tief abgetragenen Massivs.
Die Erforschung und Klarlegung der verscbiedenartigen Gesteins-
komplexe der zentralen Ostalpen schreitet gegenwiirtig langsam vor-
warts. Seit langera unterscheidet man die „Zentralgneise" von der
aSchieferhîille"; erstere werden gegenwârtig als schiefrige oder massige
Intrusivniassen, teils relativ jungen (posttriadischen), teils aber minde-
stens vorpermischen Alters, erkliirt. Die Schieferhtille besteht aus
Schiefergneisen , Gliramerschiefern , Chloritschiefern, Grilnschiefern,
Serpentinen, Amphiboliten, Grauwackenschiefeni, Kalkglimmerschiefeni
und kristallinischen Kalken, das ist aus einer mâchtigen Série
von verânderten Sedimenten und Eruptivgesteinen. Der grôBte Teil
ist von palaozoischem und vorpaliiozoischem Alter; jedoch auch
mesozoische Sedimente bis zum cretacischen Flyscli haben durch
dynamische Beeinflussung Umwandlung zu kristallinischen Schiefern
erfahren.
In den Westalpen gestatten uns die glanzenden Untersuchungen
von Michel-Lôvy, Kitter. Duparc und anderen, in einer bestimmten
Zone der Zentralnuissen, und zwar in derjenigen, welche Desor
76*
604
als die erste Zone der Zentralmassen bezeichnet, variscische
Fragmente zu erkennen; solche sind: die Seealpen (Mercantour),
Pelvoux^ Grandes - Rousses, Montblanc. Sie endigen mit der Finster-
aarhornmasse.
In den Ostalpen haben bereits die Untersuchungen von T e 1 1 e r
und G e y e r gelehrt, daB in den Karuischen Alpen eine Transgression im
Obercarbon eintritt, welche jener im variscischen Gebirge entspricht.
Doch ist die Forschung in den Ostalpen heute noch niclit weit genug
vorgeschritten, um eine Entscheidung darQber zu ennoglichen, ob
irgendwelche Komplexe in den kristallinischen Schiefern der Ostalpen
(Schladminger Gneismasse ?) vielleicht als vorvariscische Kerne analog
jenen der Westalpen betrachtet werden kônnen.
In der Gliederung des stidlichen Urgebirges der bohmischen
Masse ist der bedeutsamste Zug die Abgrenzung einer Zone, welche
den ostlichen Rand begleitet und aus anderen Gestoinen bestelit als
das Hauptgebiet, welches das bôhmisch-miihrische Hochland, das nôrd-
liche Nieder- und Oberôsterreich und den Bohmerwald bis zuni Fichtel-
gebirge umfafit. Letzteres habe ich als das Donau-Moldaugebiet,
die randlichen Strecken dagegen als die raoravische Zone be-
zeichnet.
Die Grenze zwischen beiden Gebieten verlauft recht unregelmâUig,
von Krems in Niederôsterreich an der Donau nordwârts gegen Horn,
biegt dann weit gegen Westen nach Pernegg und verlauft zuletzt, fast
geradlinig, quer iiber das Thayatal nordostwiirts gegen Mâhrisch-
Kromau zum Rande der Masse ; nach einer kurzen Unterbrechung er-
scheint sie wieder bei Oslawan, zieht von hier gegen Westen und
spâter, von Verwerfungen begleitet und winklig abgebrochen, gegen
Norden nach Swojanow in Bohmen, wo das Urgebirge unter die Kreide-
decke hinabtaucht.
Das verbreitetste Gestein der nioravischen Zone ist ein dvnamisch
sehr stark veriinderter und nieistens hochgradig schiefriger porphyri-
scher Granit. Rosi w al hat ihn in der Gegend von Ois und Swojanow
als Granitgneis und Augengneis beschrieben; ich habe ihn in der
Gegend von GroB-Bittesch als B i 1 1 e s c h e r G n e i s bezeichnet. Graue,
seidengliinzende Phyllite sind zwischen den Bittescher Gneis einge-
faltet und eine of't recht schmale Zone von Phylliten, plattigen Biotit-
schiefern, Quarziten, diinnschiefrigen Amphiboliten und grauen Kalken
bildet auf groBe Strecken einen Sauni uni die raoravische Zone.
Wo nicht Verwerfungen die Grenze bilden, gelit sie im Hangenden
allmahlich Uber in die Glimmerschiefer und Schiefergneise des Donaii-
Moldaugebietes. An vielen Stellen sind diesem Zuge Graphitlager ein-
geschaltet.
605
Es ist hier nicht der Platz, um iiiiher einzugelien auf die koinpli-
zierten tektoiiischen Verhaltnisse innerhalb der nioravischen Zone, welclie
besonders in der verkehrten Lagerung auf der ganzen Kandstrecke von
Krenis an der Donau bis Swojanow in Bohmen znm Ausdrucke konimen ;
auf dieser ganzen Strecke liegen Granulit und Biotitgneis Uber Schiefer-
gneis und Glimmerschiefer und dieser Uber den Phylliten mit den
grauen Kalken. Es sei hier nur darauf hiugewiesen, daB der erwiihnte
kalk- und graphitftihrende Schieferzug ohne Zweifel emen stratigraphi-
schen Horizont von vorcarabrischen Sedimenten darstellt, der sich mit
relativ geringen Unterbrechungen auf eine Entfemung von zirka 160 km
verfolgen laBt. DaB dièse Gesteine nicht als veriindertes altères Paliio-
zoikum betrachtet werden kônnen, ergibt sich aus den Verhâltnissen
in der Umgebung von Tischnowitz in Miihren ; dort nahem sich namlich
die erwâhnten Schiefer und Kalke dera unverilnderten fossillilhrenden
Devonkalk von Eichhorn bis auf 5 hn. Derselbe vorcambrische,
stratigraphische Horizont kommt, wie es scheint, in den mâhrisch-
schlesischen Sudeten wieder zum Vorschein. Er ist hier gleichfalls
aïs ein breites Band von verschiedenartigen Phylliten und Schiefern
entwickelt und trennt dort, indem er die verkehrte Lagerungsweise des
Zuges von Swojanow w^iederholt, die dem Bittescher Gneise verw^andten
Gneise des Hochschar und des Kepernik von den Glimmerschiefeni und
Schiefergneisen an den Abliilngen des Spieglitzer Schneeberges. Dièse
erscheinen auch hier wieder im Hangenden und jene im Liegenden des
Schieferzuges, welchem die Graphitlager von Miihrisch-Altstadt — Golden-
stein und die KalkzQge in der Gegend von Goldenstein, Lindewiese und
Friedeberg angehoren.
Die bezeichnenden Gesteine der nioravischen Zone : der Bittescher
Gneis, die Phyllite '), die verhiiltnisnûiBig wenig veninderten Kalke,
fehlen im D o n a u - M o 1 d a u g e b i e t e. Neben ausgedehnten Batholiten
von Granit (vorwiegend Amphibolgranitit und Granitit) sind hier als
bezeichnende Gesteine zu nennen : zweiglimmerige oder nur biotit-
fiihrende Schiefergneise, oft auch auf weite Strecken vergesellschaftet
mit Cordieritgneisen, ferner mittel- oder feinkornige, nicht sehr glimmer-
reiche. granitische Biotitgneise (Gfohler Gneis), hilufig ubergehend in
Granulit, der aber auch stelbstiindig redit ausgedehnte Gebiete ein-
nimmt; dazu koninien noch basische Stocke von Peridotit, Eklogit und
Serpentin und mannigfache Zlige von Aniphibolit. Flir viele der
Gneise und Granulite ist Fibrolith ein bezeichnendes Minerai. Graphit-
linsen sind hilufig den Schiefergneisen und Cordieritgneisen zugesellt.
') Mit Ausnahnie der l'hyllitiiiseln im Gebiete des mittelbôhniiHchen Granit-
stockes.
606
Wo Linsen oder ZUge von Kalkstein im Gneis auttreten, sind sie in
weilien Marmor umgewandeit und ganz erfQllt von Kalksilikatmineralien,
oft treten an ihre Stelle wahre Kalksilikatfelsen oder Augitgneise.
Von allen diesen Gesteinen des Donau-Moldaugebietes ist wohl
vvahrzunehmen, dal3 sie âlter sind als die Stufen A und B des Barrande-
schen Systems, welche im mittler«n Bolimen in grolier Machtigkeit die
cambrischen Schichten unterlagern. Sowohl im Tepler Hochiande als
auch im Westen gegen den Bohmerwald liegen Glimmerschiefer und
Gneise âhnlich denen des Donau-Moldaugebietes unter den azoischen
Stufen A und B,
Schon vor Ulngerer Zeit bat Herr Prof. Becke die Untersch^i-
dung zweier Arten der Métamorphose der kristallinischen Scbiefer-
gesteine unter dem Namen der katogenen und der anogenen Méta-
morphose angeregt. In seineni heutigen Vortrage bat er beide Arten
als erste und als zweite Umvvandlungsstufe bezeichnet und
die Unterscheidung nâher begrilndet. In der ersten Stufe, bei welcber
der dynamische EinfluB vorwiegt, entstehen aus den chemischen Ele-
menten die spezifîsch schwersten Minérale oder jene, welche den
geringsten Ilaum einnehmen. Bezeichnende Neubildungen sind hier:
Muscovit, Chlorit, Quarz, Albit, Epidot.
In der zweiten Umvvandlungsstufe, welche der Métamorphose im
plutonischen Kontakt verwandt ist, scheint nicht der dynamische, sondem
der thermische EinfluB in erster Linie auf die Mineralgenese zu wirken.
Es entstehen die wârmebestândigeren Minérale und bezeichnend ist die
Neubildung von dunklem Glimmer, Orthoklas und basischem Plagioklas;
dazu gesellen sich haufig Sillimanit und Cordierit. Andere Minérale, wie
Granat, Disthen, Turmalin, Hornblende, sind beiden Stufen gemeinsam.
Beide Stufen werden in der Natur nur selten scharf voneinander ab-
gegrenzt sein ; in wechselnd breiten Zonen mag die Zuteilung von
verschiedenen Schiefern, Paragneisen oder Orthogneisen zur einen oder
zur anderen Stufe unbestimmt bleiben, aber in gesonderten Gebirgs-
teilen mag der Gegensatz sehr deutlich hervortreten.
So entsprechen im groBen und ganzen die Gesteine der moravischen
Zone der ersten, die des Donau-Moldaugebietes der zweiten tieferen Um-
wandlunirsstufe Dort fehlen vollkommen die bezeichnenden Mineralien
der Tiefenmetamorpliose, welche in den Biotitgneisen, Cordieritgneisen
und Fibrolithgneisen des Hauptgebietes so groBe Verbreitung gewinneu.
Dagegen bewegt sich die Umwandlung in der moravischen Zone bei-
liiufig in denselben Formen wie in groBen Gebieten der ostalpinen
Zentraizone. Die Phyllite, die Staurolith- und granatfUhrendeu
Schiefer von MaiBau bei Eggenburg, ebenso wie diejenigen vom
Kepernik in den Sudeten konnen ebensogut in der alpinen Schiefer-
607
hOlle angetrofFeii werden und die teils biotit-, teils sericitftihrenden
Augengneise der moravischen Zone und der Sudeten kann raan in
ganz âhnlicher Weise unter den Zentralgneisen wiederfînden.
Es fehlen in den Alpen die filr das Donau-Moldaugebiet so be-
zeichnenden geschlossenen Granulitgebiete sowie die Gebiete der den
Granuliten verwandten Gfohler Gneise und ebenso die ZUge von Cordierit-
gneis mit ihren Graphitlinsen. Der Granulit mit seinem Reichtum an
Orthoklas, Oligoklas (neben Quarz, Granat, Biotit und Disthen), mit
dem haufîgen Gehalt an Sillimanit, dem aber in der typischen Aus-
bildung der lichte Glimmer voUkommen fehlt, stellt den bezeichnendsten
Typus eines Orthogneises in der zweiten Umwandlungsstufe dar.
Cordierit und Sillimanit treten in den ostlichen Zentralalpen als
Kontaktgesteine auf oder sind in ihrem Vorkommen wenigstens auf
schmiilere ZUge in der Nahe der Intrusivmassen beschrankt.
In den Ostiilpen werden, abgesehen von vielen Abweichungeii
im einzelnen, die Umrisse und das Streichen der kristallinischen ZUge
von der allgem^inen Faltungsrichtung des Gebirges beherrscht; die
Ost-Westrichtung kommt sowohl in dem breiten Bande der kristallini-
schen Zentralzone als auch in der Aufbruchszone des Drauzuges zum
Ausdrucke. Auch die Reihe der jiingeren tonalitischen und granitischen
Intrusionen begleitet groBe Storungslinien und fQgt sich nach ihrer
Anordnung in den allgemeinen Gebirgsplan. Ein anderes GefUge zeigt
der tief abgetragene Horst.
In den nordlichen Gebirgen der ])ohmischen Masse, im Ricsen-
gebirge und im Erzgebirge, kann man das variscische Streichen in
den FaltenzUgen der Phyllite und palaozoischen Schiefer und in den
Aufwôlbungen von Gneis und Granulit gut erkennen. Im Erzgebirge er-
weisen sich die Umrisse der Granitstôcke als unabhangig von den Falten-
zUgen und nur knapp am Ilande sind da und dort durch den Granit
Schi dits tau chungen und Ablenkungen des Streichens hervorgerufen
worden. Im sUdlichen Urgebirge der bohmischen Masse ist die Ab-
tragung viel weiter vorgeschritten ; die unregelmâl3igen Batholitheu
haben deshalb bedeutend an Ausdehnung gewonnen. Das Streichen
der variscischen Falten ist nicht mehr vorhanden ; in um'egelmaliigen
Windungen ziehen die Gneis- und SchieferzUge zwischen den Granit-
stôcken hindurch und schmiegen sich in unvollkommener Weise den
Umrissen der Batholithen an. Die benachbarten Gesteine sind zugleich
mit der dynaniischen auch der thermischen Einwirkung ausgesetzt
gewesen und haben die der Kontaktmetamorphose verwandte Um-
wandlung der zweiten Stufe erfahren.
Wiihrend sowohl die moravische Zone mit den Sudeten als auch
die Kette der Zentralalpen die hochaufragenden Ruinen jUngerer Ketten-
008
gebirge mit der ihnen eigeii vorwiegend dynamischen Métamorphose
zur Ansicht bringen, sind im Donau-Moldaugebiete die variscischen
FaltenzUge abgetrageii und tiefere Teile der Erdrinde bloUgelegt
worden; die Stratospliiire tritt immer mehr und mehr zuriick und
eine Bathosphâre mit zunehmender Ausdelinung der Tiefengesteine
kommt allmahlich zum Vorschein.
Ûber den gegenwirtigen Stand unserer Kenntnis der kristallinischen
Schiefer von Finniand.
Von J. J. Sederholm.
I. Stratigraphie der prâcambrisclieii Terrains.
Es dUrfte kauni ein anderes Land von gleicher Ausdehnung geben,
wo die prâcambrischen Gesteine so gut aufgesclilossen sind und in so
groCer Mannigfaltigkeit vorkommen, wie in Finnland und Uberhaupt ini
ganzen ôstlichen Teile von Fennoskandia.
Ira westlichsten Teile von diesem Gebiete baben palaozoische
Faltungen stattgefunden und dadurch sind die BeschaflPenheit und die
Lagerungsverhâltnisse der prakanibrischen Gesteine verschleiert worden.
Dagegen kennt man in der Gegend, welehe sich ôstlich vom Kjolen-
gebirge erstreckt, keine anderen ausgedehnteren postcambrischen
Gebirgsfaltungen als die zum Timangebirge gehorigen, deren EinfluC
nach W. R a m s a y ^) auch in den wahrscheinlich devonischen Ab-
lagerungen ara Nordrande von Fennoskandia bemerkbar ist. Ira Zu-
saramenhange mit Dislokationen von palaozoischem Alter stand wahr-
scheinlich auch das Hervordringen der jiingsten Eruptivgesteine ira
nordlichen Teile von Fennoskandia, wie dasjenige der Nephelinsyenite
und Ijolite von Kola und Kuusarao, der Basait- und Granitporphyr-
gange von Enare sowie der Bildung der Erzgilnge derselben Gegend 2).
Endlich ist noch die vereinzelte postsilurische Faltung ara Andoraa-
flusse ôstlich vora Onega zu erwâhnen, welehe aber, wenn sie nicht,
wie V. Helraersen annabra, eine „ortliche Dislokation durch StUr-
*) W. Ram 8 a y, Neue Beitrage zur Géologie der Halbinsel Kola. Fennia 15,
Nr. 4. — Nach den Untersuchungeii des letzten Sommers sind ûber das devonische
Alter dieser Ablagerungen Zweifel entatanden und man môchte ibnen vielleicht
hOheres Alter zuscbreiben
*) Nach spjiteren Beobachtungen dûrften auch dièse Giinge iilter als bisber
angenommen, vernuitlich prilcumbriMcb und somit nioht zu.sammengehôrig mit
den Nephelingesteinen sein.
77
GIO
zung" 1) war, jedenfalls nicht als ein genîigender Beweis fllr eine aus-
gedehntere, mit Métamorphose verbundeiie Gebirgsfaltung angesehen
werden kann^).
Mit Ausnahme dieser Falle liegen die palâozoischen Scliichten
Uberall in Schweden, den Ostseeprovinzen und im Nordwesten Ru6-
lands horizontal oder sind nur durch Verwerfungen disloziert. FOr
die Existenz von Gebirgsfaltungen oder Eruptionen tiber das sQdliche
Finnland wâhrend palâozoischer Zeit hat man bis jetzt noch keine Spur
eines Beweises vorgebracht. Aile, welche dièses Gebiet naher kennen
gelernt haben, betrachten auch das pracambrische Alter aller hier
anstehenden festen Gesteine als ein Postulat, gegen welches man keinen
stichhaltigen Einwand vorbringen kann. Wiirde es in dieser Beziehung
irgendeinen Zweifel geben, so konnte er hochstens die jUngsten der
langen Altersreihe von Sédiment- und Eruptivgesteinen, die man fïir
dièse Gegend aufstellen kann, betreffen. Die Feststellung des Alters
dieser jUngsten pracambrischen Gesteine ist somit von groCer Wich-
tigkeit.
Unter ihnen kommen besonders groûe Massen von meistens
porphyrartigen, oft in Eugranit und Quarzporphyr ttbergehenden eigen-
tUnilichen Graniten vor, welche unter dem Namen Rapakivi bekannt
sind und die sich durch das Fehlen der druckmetamorphen Erschei-
nungen von den archâischen Graniten derselben Gegenden scharf unter-
scheiden. Am Rande der Rapakivigebiete trifft man oft Labradorite
an, welche etwas iilter sind. In Verbinduug mit ihnen kommen auch
Sandsteine und Conglome rate vor, welche zuni Teil (zum Bei-
spiel in Angermanland in Schweden) auf dem Rapakivi ruhen, zum
Teil (wie auf Hogland) von diesem ttberdeckt werden. Auûerdem
durchdringen Diabase (meistens Olivindiîibase) den Rapakivi und den
Sandstein und bilden miichtige deckenartige Massen. Aile dièse in
enger Verbindung miteinander vorkommenden Gesteine bilden mehrere
Gebiete, welche sich von dem nordlichen Schweden Uber das w^est-
liclie Finnland bis nach der Gegend von Wiborg und der NordostkUste
des Ladogasees erstrecken. Auch im archâischen Gebiete des sUdlichen
RuBlands hat man sehr typische Rapakivigranite gefunden^).
^) G. V. H el m ers en, Geol. u. ph3's.-geogr. Beob. im Olonezer Bergrevier.
Beitr. z. Keiintnis d. iuhs. Heicbes. 2. F., Bd. V, 1882, S. 15.
-) Vergl. die tJbersichtykarte von A. Karpinsky in Cbers. d. phys.-geo^.
Verh. d. europ. RuIJl. wâhrend d. verfl. geolog. Perioden. Beitr. z. Kenntnis d,
russ. Reiebes. 111. F., 1680.
^i Diigegen sind die Rapakivigesteine der Christianiagegend und der so-
genannte Rapakivi vom Ural nur strukturell ihnen abnlich und treten in ganz
anderer Gefolgschaft auf.
611
Der Sandstein von Angermanliind schliefit sicli eng dem iiach
Tôrnebohm sicher priicambrischen Dalasandstein an. In der Gegend
ostlich von Wiborg triift man einen Sandstein dieser Abteilung in zahl-
reichen, oifenbar aus eineni naheliegenden Muttergesteine entstam-
menden Blocken in derselben Gegend an , wo aucli der blaue Ton
von St. Petersburg, welcher den eambrischen Bodenbildungen zAïge-
zâhlt wird, anstehend gefunden wird. Es lâlit sich nicht wohl denken,
dafi der fest verkittete, kieselgetriinkte Sandstein jUnger sein konnte
als der lose Ton, sondera man ist genôtigt, fîir jenen ein pracani-
brisches Alter anzunehmen.
Endlich hat J. G. Andersson in einem Block von cambrischeni
Bodenconglomerat mit ToreUdla laevUjata Gerolle gefunden, welche dem
alandischen Rapakivi vollstândig iibnlich sind ^\ Dieser Fund beweist
jedenfalls, daC Gesteine von der Beschaifenheit der Kapakivigesteine
in pracambriscber Zeit in'Fennoskandia existierten und daC somit das
Vorkommen îlhnlicber Strukturformen in palâozoischen Eruptivgesteinen
als kein Bevveis fur das palaaozoisehe Alter des Rapakivi angesehen
werden kann.
Am meisten aber spricbt das Auftreten der Kapakivigesteine
dafur. daB sie zu dem priicambrischen Komplexe gehoren, weil sie
nahe der Greuze, aber nur innerhalb des kristallinischen Gebietes vor-
kommen, zum Teil in Kontakt mit archiiischen Graniten und kristallini-
schen Schiefeni ( vvobei auf Hogland eine deckenartige Uberlagerung
seitens des Rapakivi-Quarzporphyrs beobachtet wird), nirgends aber in
Beriihrung mit palâozoischen Sedimenten.
Wahrend nun dièse jungsten priicambrischen, von mir jotnisch
genannten Formationen keine Einwirkung von Gebirgsfaltungen zeigen,
sind die niiclist iilteren von den in Finnland in grolierer Verbreitung
vorkommenden Formationen, die von mir j atulisch benannt wurden,
schon recht stark gefaltet. Dièse bestehen hier hauptsiichlich aus sand-
steinartigen Q u a r z i t e n , oft schone Wellenmarken zeigend, mit
Dolomit und Tonschiefer sowie mit uralitisierten, decken-
fbrmigen Diabasen, die au den Faltungen teilgenommen haben, ver-
gesellschaftet. Die Miichtigkeit wird auf 1500 — 2000 ?w geschiitzt.
Die jatulischen Formationen komnien in] ostlichen sowie im nord-
lichen Finnland vor. Auch in Russisch-Karelien haben sie in der Gegend
nordlich vom Onegasee groCe Verbreitung. Dièse Schichten sind in
flache Falten zusamniengeschoben, in vvelchen Faltenverwerfungen zahl-
reich sind. Bei diesen Dislokationen scheint aber nirgends Granit hervor-
gedrungen zu sein. Die Faltungen sind, wie man an dem Kontakte
^) Geol. Fôien. i Stockholm. FOrh. Bd. 18, 1896, S. 58.
77*
612
des KafiSikivi nordôstlieh voiu Ladoga mit jatuli^cben Quarziten beob-
aehten kann. Tor dem Hervordringen des Rapakiri entstanden und sind
aLso «on prâjotni.schem Alter.
Die Quarzite. beziebungsweise quarzitischen Sandsteine tou Olonez.
welche ich frQber Tersuchsweise mit meinen jatulischen Bildungen
liaralIelÎMert habe. sind von den russîschen Forscbern seit alter Zeit
al» metamorphosierte palâozoiscbe • devonisch-carbonische > Schichten
betrachtet worden. Xur General v. Helmersen vertritt eifrig die
Annicht. daB der angenomniene Ubergang zwischen den palâozoischen
Schichten und dem Sandsteine am Westufer des Onega vollig hypo-
thetisch wâre und daB wahrscheinlich eine Diskordanz zwischen beiden
existierte.
Oie spâteren Untersuchungen W. Ram sa y s haben dièse An-
nahme v. Helmersens bestâtigt und gezeigt. daB die Formationen
des Olonezgebietes sich noch viel weiter zergliedem lassen ^ i. Der
Sandstein < Quarzit von Helmersens» am Westufer des Onega
wird nâmlich von ihm als jotnisch betrachtet. wâhrend von den Quar-
ziten nordlich vom Onega nur ein Teil zu den jatulischen gehôrt.
Zwischen den jotnischen und den jatulischen Formationen schiebt
Ram sa y die onegische Abteilung ein, zu welcher die Sand-
steine, Tonschiefer und Dolomite mit zugehôrigen Augit-
porphyriten etc. am Nordufer des Onega gehôren.
Dièse pnicambrische Formation ist deswegen von besonderem
Interesse, weil sie ein bis 2 m machtiges Lager von Anthrazitkohle
(Inostranzeffs Schungit) enthâlt, wohl das iilteste Kohlenlager unserer
Erde, das man bis jetzt kennt.
AuBerdem haben aber die Untersuchunjren von Frosterus'-) im
ostlichen Finnland und von Ranisay in Olonez gezuigt daB ein groBer
Teil der friilier zu den jatulischen gerechneten Quarzitformationen zu
einer alteren Abteilung gehort, die von iluien kalevisch genannt
wurde. Sie besteht aus Quarziten, Quarzitschiefern , Phyl-
1 i t e n und G l i m ni e r s c h i e f e r n, d o 1 o m i t i s c h e n K a 1 k s t e i n e n,
A m p h i b o l i t e n, Talkschi efern sowie Congloni eraten, die
l)esonders an der Basis dieser Formationen in groBen Massen auftreten.
In Karelien sind die kalevischen Bildungen Uberall j ti n g e r als
die niebr verbreiteten Granité (mit Ausnahine der Hupakivigranite). Im
nordlichen Finnland komnien dagegen neben jatulischen Gesteinen am
^) W. H a ni 8 II y. Cm de prckambr. form. o. bergveckn. i den sydôstra
delen af Fennoskandia. (leol. Foren. i Stockh. Fôrli. Bd. 24, 1902, S. 28.
'^) Benj. Frosterus, Bergbyggii. i sydostra Finnland. (Deutscbes Référât)
Bull. Comni. Géol. de Fini. Nr. 13.
613
Kemiflusse von V. Hackman studierte ahnliche Quarzite vor, welche
dem Typus nach den ostfinnliindischen kalevischeii Formationen îihneln,
welche aber hier von weitverbreiteten Graniten durchdrungen vverden.
Die kalevischen Formationen stehen Uberhaupt auf der Grenze
zvvischen den jUngeren prilcambrischen Formationen und dem eigent-
lichen „archiiischen" Urgebirge. Jene zeigen eine groCe Analogie mit
den Bildungen, die man in den Vereinigten Staaten zu dem algon-
kischen System zu zahlen pflegt Unsere jotnische Abteilung entspricht
dann dem K e w e e n a w a n (und dem Torridonian von Schottland),
wahrend die onegischen und jatulischen Formationen mit einem
Teile von dem, was man huronisch genannt hat, eine recht groCe
Analogie zeigen. Entfernter liegt schon die Ahnlichkeit zwischen dem
kalevischen und dem sogenannten „Lo\ver Huronian", dessen
Diskordanz gegen sein Liegeudes bestimrater angezeigt sein diirfte
als diejenige des kalevischen. Uberhaupt lâfit sich ja eine direkte
Parallelisierung nicht auf so grol3e Entfernungen lediglich auf Grund
petrographischer Analogien durchfiihren, da ja quarzitische Sandsteine
in fast allen sedimentiiren Formationen vorkommen mUssen.
Der gi'anitdurchwobene prâkalevische Komplex von Fennoskandia
hat ganz dieselbe Stellung wie der priihuronische Komplex von Nord-
amerika. Obgleich nmi in diesem iilteren «archaischen" Grundgebirge
granitische und gneisartige Gesteine vorherrschen, kommen auch hier
unzweifelhaft sedimentiire Schiefer in grol3er Ausdehnung vor.
Am besten erhalten sind die Primarstrukturen in den von mir
beschriebenen sogenannten b o 1 1 n i s c h e n Schiefern der Gegend von
Tammerfors im westlichen Finnland, welche aus sehr gut erhaltenen
C o n g 1 o m e r a t e n , P h y 1 1 i t e n und Glimmerschiefern mit ein-
gelagerten T u f f e n und Effusivgesteinen zusanimengesetzt sind ').
Andere Effusivgesteine (U rai i tp o rphy ri te) kommen in der Niihe
mehr selbstiindig vor. Auffallend ist das Felilen quarzitischer Sedimente
und der Kalksteine. Trotz der teilweise starken Métamorphose, der
Nahe von groOen Granitniassen und der senkrechten Lage sind dièse
Sedimente zum Teil so gut erhalten, dali auch feine Einzelheiten der
sedimentilren Struktur deutlich hervortreten. Ahnliche Bildungen
kommen aucli an der NordkUste des finnischen und an der Ostkiiste
de.s bottnischen Meerbusens vor.
In der Nilhe des groCen zentralen Gebietes der jUngeren Granité
sind jedocli dièse Schiefer zum Teil sehr stark veriindert, indem sie
durch das Eindringen von Granitadern die Beschaffenheit der sogenannten
') J. J. Sederholm, Uber eine archilische Sedimenttbrmation im siidwest-
ichen Finnland etc. Bull. Conini. Géolog. de Fini. Nr. 6, 1897.
614
Adergneise angenommen haUen, wahrend sie dagegeii an deni Kontakte
gegen den liegeiiden Koraplex besser erhalten sind. Auch an dieser
Kontaktlinie sind aber Granité oft eingedrungen und dabei sind sowohl
die petrographiscbe BeschaflPenheit wie die stratigraphischen Verhaltnisse
stark verschleiert worden.
Es zeigt sich uberhaupt ini ganzen Grundgebirge, daB die
Beschaffenheit und die Stratigraphie der archâischen Sedimentgesteine
sich nur dort entratseln lassen, wo sie durch ein horstartiges Liegendes,
welches gegen die Granitintrusionen Widerstand geleistet bat, geschiitzt
worden sind. So istdie weitverbreitete „ladogische" Schieferfomiation
des ostlichen Finnlands an der Westseite, wo sie mit Granit in grôBeren
Massiven sowie in feineren Adem innig verwoben ist, ûberaU in gneis-
artige Gesteine verwandelt worden. Im Osten dagegen, wo sie gegen
das Liegende von uralten granitischen Gesteinen stôfit. das sich zum
Teil un ter die Schieferfomiation einschiebt und zusanimen mit dieser
gefaltet worden ist, sind die betreliVnden Sedimente noch als Schiefer
schlechthin erhalten. Dièse Schiefer bestehen hauptsâchlich aus
P h y 1 1 i t e n und Glimmerschiefern, die oft massenhafb Staurolit,
Andalusit, Granat und ahnliche Mineralien enthalteu. Der Schiefer-
charakter ist sehr gut erhalten, dagegen fîndet man in ihnen nur
aufierst selten Andeutungen der primaren Struktur. Doch sind Conglo-
merate auch hier an einzelnen Stellen gefunden worden. Auch Einlage-
rungen von Q u a r z i t e n, kristallinischen Dolomitkalksteinen und
von Hornblendeschiefer, dessen Natur als umgewandelter Diabas
aus der chemischen Beschaffenheit sowie aus dem gelegentlichen Vor-
handensein von mit Quarz erftillten Mandeln erhellt, komnien vor. Die
Gesamtmachtigkeit durfte mehrere tausend Meter betragen.
Die ladogischen Schiefer und Adergueise erstrecken sich aus
dem ostlichen Finnland weit nach Westen und scheinen hier in die
prabottnischen Schiefer uberzugehen. Sicher liLBt sich jedoch das
gegenseitige Alter der bottnischen und ladogischen Formationen nicht
konstatieren, da man sie bis jetzt nicht in unmittelbarer Beriihrung
gefunden hat und noch nicht sicher konstatieren konnte , ob die
prabottnischen grauen Granité die ladogischen Schiefer durchdringen.
Die Mehrzîihl der Granité, welche mit den ladogischen Schiefern ver-
woben sind, durfte niimlich von postbottnischem Alter sein. Da nun
aber die ladogischen Schiefer im grol3en und ganzen, besonders was
die Einzelheiten aiigeht, viel stiirker metamoq)hosiert sind als die
bottnischen Sedimente. bin icli geneigt, anzunehmen, dali sie einer noch
iilteren archilischen Formation angehi)ren, welche von demselben Alter
wie die Melirzahl der Adergneise des siidlichen Finnlands ist, die aber im
ostlichen Finnland durch ihre gunstige Lage besser erhalten worden ist.
615
Auch im nôrdlichen Finnland kommen Schieferformationen vor,
welche den ladogischen recht iihnlich sind. Ob sie zu diesen gehôren
oder vielleicht noch ueue selbstiindige Formationen bilden, kann zur
Zeit nicht Qiitschieden werden In Verbindung mit den sedimentâren
Schiefern fi^den sich hier sehr groÛe Massen von stark umgewandelten
basischen Eruptivgesteiuen sowie ihrer Entstehung nach zweifelhaften
Griinschiefern.
Sicber sind die bottnischen und ladogischen nicht die einzigen
archaischen Seclimentformationen dieser Gegend, sondern nur die am
besten erhaltenen einer ganzen Reihe archaischer Formationen, von
denen die Mehrzahl durch die Granitintrusion und die gewaltsamen
Dislokationen zerstôrt worden ist.
Die oft noch sehr gut erhaltenen oder, richtiger gesagt, gleich-
sam stereotypierten Strukturen zeigen, daû dièse Sedimente unter ahn-
lichen Bedingungen entstanden vvie die spateren fossilfiihrenden For-
mationen. Von Dingen. die als archâische Fossilien gedeutet werden
kônnten, bat man jedoch bis jetzt fast nichts gefunden. Nur gewisse
eigentUniliche, sackfôrmige, kohlige Bildungen in den Tammerfors-
Phylliten sind in dieser Beziehung zu erwahnen.
Das Liegende der Ladogischen Schiefer des ôstlichen Finnlands
besteht vvie gesagt, aus granitischen Gneisen, welche mit keinen
sicber sedimentâren Schiefern verwoben sind. Ebenso findet man auch
im nôrdlichen Finnland ausgedehnte Gebiete von Granitgneisen, von
denen die Hauptmasse alter als aile hier vorkommenden sicber sedimen-
târen Gesteine sein dilrfte. Wenn nun Uberhaupt prâsedimentâre Ge-
steine in unserer Gegend vorkommen, so sind sie sicber in solchen
Gebieten zu suchen.
Da die betretfende Gegend wiederholt âuBerst starken Gebirgs-
faltungen und ausgedehnten Granitintrusionen ausgesetzt gewesen ist,
so muB ibre jetzige Struktur eine auCerordentlich verwickelte und
schwer zu entrâtselnde sein.
Im ostlicben Finnland und Olonez sind die Richtungen der jatuli-
schen Faltungen besonders deutlich. Sie streichen hier vorwiegend
NNW, zum Teil aber auch NW, N und in einigen Fâllen NO.
Der oft zu beobachtende Parallelismus im Streichen der jatuli-
schen Falten und des Granitgneises im ostlicben Finnland, welcher
auf meiner Ubersichtskarte von 1897 etwas zu schematisch erscheint
(vergl. die spiitere Karte von F ro s te ru s), sowie einige Beobach-
tungen iiber gepreOte Granitgânge im Granitgneisgebiete des west-
lichen Sebwedens, in welchem eine vorherrschende Streichrichtung
noch viel deutlicher bervortritt, haben De Geer zu der Annahme
veranlatit, dîiIJ die Granitgneise von Schweden und Finnland ihre jetzige
616
BeschaflPenheit erst bei der postjatulischen Faltungszeit erhalten hatten *).
Ja, er meint sogar, dafi dièses einfôrmige Gneisgebiet ursprQnglich
dieselbe abwechselnde Beschaffenheit wie das Grundgebirge im west-
lichen Finiiland und im ôstlichen Schweden gehabt haben kôniite,
daû aber fast aile seine Variationen durch eine iiberaus intensive
Metamoi-phose wahrend postjatulischer Zeit vei*tilgt waren. Dièse génial
durchgefuhrte kUhne Hypothèse, welclie die in Schweden und Finnland
miihsani gewonnenen Alterseinteilungen des Grundgebirges vollstîindig
uniwillzen vvUrde, findet abor koine Stiitze in den Gegenden, wo die
betrefFenden Faltungen tatsiichlich stattgefunden haben. In der Gegend,
wo De Geer die Wirkiingen der Gebirg.sfaltungen beobachtet hat,
konnen namlich auch spater paliiozoische Gebirgsfaltungen vor sich
gegangen sein. Es zeigt sich beim Studiuni der jatulisclien Bildungen,
daB die Métamorphose, der wir hier begegneii, nur sehr beschrânkter
Art ist und sich hauptsiichlich in einer relativ schwachen Umbildung
der Sedimente iiuBert. Die jiingeren archiiischen Granité sind in der
Nâhe der jatulisclien Formationen Finnlands und der analogen „Dal-
fonnation" Schwedens durchaus nicht ungewohnlich stark gepreBt und
ihr petrologischer Kontrast gegen den Granitgneis ist sehr ausgepnigt.
Ebenso sind die Diskordanzen gegen das Liegende sehr deutlich und
in den jatulischen, ja noch in den weit iilteren kalevischen Bodencgn-
glomeraten tindet man GeroUe von Granitgneis, in denen der letztere
schon seine jetzige Beschaffenheit hat.
Ja selbst die niachtige ladogische Schieferforniation liegt auf deni
Granitgneis und die Granitgerolle, die man gelegentlich in ihr beob-
achtet, dijrften auch aus dieseni stammen. Schon bei der Ablagerung
der kalevischen Schichten, welche zum Teil auf den iilteren ladogi-
schen Schiefern, zum Teil auf Granitgneisen ruhen, waren dièse aus
ihrer Schieferbedeckung herauserodiert und bei der Ablagerung der
jatulischen Schichten, die zum groBen Teil direkt auf dem Granit-
gneis liegen, existierte schon der jetzige Kontrast zvvischen dem Granit-
gneisgebiete im Osten und den mehr abwechselnden Schiefer-, Ader-
l'neis- und Granit<îebieten im Westen. Dasselbe diirfte auch von den
entsprechenden schwedischen Verhiiltnissen gelten.
Es ist somit meiner Ansicht nach ein uralter Zug in dem Baue
dieser Gegenden, der hier zum Vorschein kommt, und dièse horstartigen
Granitgneiskomplexe haben oifenbar auf aile spiiteren Ereignisse einen
wichti^en EinfluB ausjreubt.
Die Frage, wie die im ôstlichen Finnland und Olonez vorwaltende
^) G. De Geer, Om algonkisk bergveckning inoni Feniioskandins rand-
zoner. (îeol. Foren. i Stockh. Forh. Bd. 21, S. 695.
017
jiingere Streichrichtuiig in NNW sich zu den vorwiegend ostwestlichen
Richtuiigen des sUdwestlichen Finnland verhâlt, liiCt sich zurzeit noch
nicht ficher entscheiden. Frosterus hat gezeigt, daû eine altère ost-
westliche Richtung aucli im ostlichen Piniiland vorgekonimen ist, ob-
gleich sie durch die spiitere postjatuliscjie Faltung grofitenteils vertilgt
wurde. Aber auch das Streicben der âltaren Schiefer im niittleren Finn-
land und an der Kiiste des bottniscben I^eerbusens verlâuft in NW und
die Biegung der Streichrichtung folgfc dep Grenzen des groBen zentralen
Granitgebietes, was ein reclit alter Zug in der Geotektonik der Gegend ist.
Ich halte es fUr nicht unwabrscheinlich, daB auch dièse Struktur-
linien schon wâhrend priijatulischer Zeit existierten oder wenigstens
angelegt wurden. Uberhaupt kann sich ja bei einer spateren Faltung
die fruhere Richtung leicht wiederholen, da die Bewegung hier deni
geringsten Widerstande begegiiet.
Im Norden von Finnland wie in à^n angi*enzenden Teilen von
Kola streicben die Granitgneise und Uberhaupt die alteren kristallini-
sclien Schiefer iibervviegend in NW und NNW. Das Streichen der
jatulischen Falten geht auch hier zum Teil don alteren Schiefern
parallel, zum Teil aber in mehr ostwestlicher Richtung. Etvvas sîid-
licher, in Kuusanio und am Kemiflusse, herrscht ein entschieden. ost-
westliches, zum Teil sogar nordostliches Streichen sowohl bei den
alteren Schiefern wie bei den jatulischen Bildungen vor. Dièses ost-
westliche Streichen scheint sehr unvermittelt in die im SO davon
herrschende Streichriclitung in NNW, beziehungsweise NS, ilberzu-
gelien, welche letxtere noch 100 km N von Kajana vorkommt.
Die groBe Lllcke, die zwischen den untersuchten Teilen des sUd-
lichen und des nordlichen Finnlands existiert, macht Uberhaupt unsere
Kenntnis der HauptstrukturJinien des Landes noch zu einer sehr unvoll-
standigen.
II. Pétrographie der pràcambrisclien Pormationen.
Da bei Abwesenbeit von Fossilien die Alterseinteilung der For-
mationen nur auf solche geotektoniscbe Ereignisse gegriindet werden
kapn, welche die ganze Gegend oder groCe Teile derselben betroflPen
haben, vor alleni auf die Perioden von groBen Faltungen und Granit-
intrusionen , und da dièse Ereignisse oft merkwurdig gleichformig
gewirkt haben. niuC die Alterseinteilung auch im groCen und ganzen
eine Reibe von stiifenweise gesteigertem Metamorphismus sein. Von
den wiclitigeren Gesteinsty})en kann man somit ziemlich voUstiindige
Uberi^aniT^reilien von yfar nicbt zu allmablich immer stiirker metamor-
• 5 0 o
phosierten Gesteinen aufstellen.
78
618
An den rein klastischen jotnischen Quarzsandstein schliefieu sich
gewisse schwach gepreflte jatulische Quarzite noch ziemlich direkt an,
welche noch eine deutlich klastische Struktur und gut erhaltene Welleu-
marken auf ihren Schichtflachen zeigen. In anderen ist der Quarz starker
deformiert und sericitische Neubildungen kommen hâufig vor. In den
kalevischen Quarziten sind die Umgrenzungen der klastischen Quarz-
korner meistens vertilgt und es hat eine reichliche Neubildung von
Quarz und voUkristallinischem Muskovit stattgefunden. Das Gestein ist
schon ein typischer Schiefer gevvorden. Noch mehr kristallinisch sind
die Quarzite, welche zwischen den ladogischen Glimmerschiefern ein-
gelagert sind, und unter den mehr gneisâhnlichen ladogischen Schiefern
findet m an Quarzite, die gleichfalls eine ganz gneisartige, fast massige
und ziemlich grobkristallinische, isometrisch-kornige Struktur zeigen
und in welchen neben Muskovit reichlich Biotit vorkommt. Den feld-
spatreichen jotnischen Arkossandsteinen entsprechen Quarzmuskovit-
schiefer der kalevischen Foimationen; in den bottnischen Schiefern
kommen sie zum Teil mit erhaltenera Feldspat (Leptite) vor, zum Teil
wird dièses Minerai stufenweise in Biotit unigewandelt und die Gesteine
gehen in Phyllite oder bei grôberwerden des Konies in Glimmerschiefer
liber. Dem cambrischen Tone der Gegend von Wiborg entsprechen
jotnische und onegische Tonschiefer, bottnische Phyllite sowie fein-
bis grobkoniige, oft sogar gneisartige Glimmerschiefer von ladogischem
und vielleicht noch hôherem Alter. Die jotnischen Sandsteinconglomerate
haben noch âhnlich aussehende Aquivalente unter den jatulischen Boden-
conglomeraten. Sogar die kalevischen Conglomerate sind oft sehr schon
erhalten und zeigen groBe Mannigfaltigkeit. Ihrem Typus nach sind sie
oft dem bekannten Ober-Mittweidaconglomerate nicht unâhnlich. Auch
unter den senkrecht stehendeu bottnischen Schiefern findet man, wie
eine Anzahl der eminentesten Geologen gelegentlich des Kongresses im
Jahre 1897 an Ort und Stelle konstatieren konnte, in tiberaus groBem
MaBstabe typische, gut geschichtete Conglomerate mit kristallinischeni,
oft aus einem „Tuifschiefer" (F o r p h y r i t o i d) bestehenden Bindemittel.
Andere Conglomeratschiefer dieser Gegend haben eine fast gneisartige
Struktur. Auch die recht spiirlich vorkommenden ladogischen Conglo-
merate sind sehr kristallinisch entwickelt. Âhnliche Dbergangsreihen
existieren auch von den ErguBgesteinen. So habe ich im Jahre 1891
die in der Gegend von Tavvastehus vorkommenden archaischen (^bott-
nischen) Uralitporphyrite beschrieben ^), welche trotz der erlittenen
starken Umwandlung noch oft die feinsten Einzelheiten der Frimar-
^) J. J. Sed erholm, Studien iiber archilische Eruptivgesteine aus dein sûd-
westlichen Finnland. Tschermaks Min.-petrogr. Mitt. XII., 1891, S. 97.
619
strukturen eiues basaltischen, beziehungsweise andesitischen Gesteines
zeigen, wie hyalopilitlsche und fluidale Struktur, Mandein, vulkanische
Breccienstruktur etc. Sie sind mit Tutfen verbunden, welche besonders
aïs Einlagerungen in den Scbiefergebieten der Gegend von Tammerfors
vorkommen. Dièse sind oft zu Homblendeschiefern umgewandelt, die
zuweileu in Homblendegneise tibergehen.
Ich will hierbei ausdrilcklich bervorbeben, daB ich den Namen
Tuff nicht in der vagen Bedeutung anwende, in der er oft bei der
Diskussion der Entstebungsweise der kristallinen Schiefer gebraucbt
wird, sondem ich spreche von Bildungen, die sich durch die Zusammen-
setzung und Struktur, die Verknlipfung mit ErguCgesteinen, den ge-
schichteten Bau und die gelegentliche Gerôllftihrung deutlich als echte
TuflPe kennzeichnen.
Andere Hornblendeschiefer sind vvahrscheinlich umgewandelte
Diabase. Von diesen Gesteinen und ihren metamorpbosierten Aquiva-
lenten findet man hier Uberhaupt eine selten abwechslungsreiche, intér-
essante Ubergangsreihe. Der jungere jotnische Olivindiabas sowie der
jotniscbe Diabas von Ladoga und Onega zeigen keine metamorphischen
Einwirkungen, der altère jotnische Labradorit und der onegische Diabas
eine relativ schwache Umbildung (Amphibolitisierung). Der jatulische
Uralitdiabas ist fast durchweg uralitisiert, aber meistens nicht schiefrig
geworden. Dagegen finden wir unter den iilteren Schiefern, besonders
den ladogischen, sowie auch den ahnlich aussehenden Schiefern am
Kemiflusse im nordlichen Finnland Einlagerungen von Homblende-
schiefern, welche, wie die chemische Zusammensetzung und die zuweilen
erhaltene Mandelsteinstruktur zeigen, auch durch die Umwandiung von
diabasartigen Gesteinen entstanden sind.
Die Starke der Umwandiung der Diabas- und Peridotitgesteine
ist aber keineswegs immer proportioiial mit dem geologischen Alter,
sondern zeigt in dieser Beziehung auffallende UnregelmaBigkeiten. So
zum Beispiel finden wir in dem iiltesten Granitgneis des ostlichen
Finnlands Lagergange von basischen Gesteinen, welche durchgehends
in Homblendegneise umgewandelt sind , wahrend dagegen in der
analogen Granitgneisformation des ostlichen Schwedens âhnliche Gange
vorkommen, welche nur randlich in Homblendegneise umgewandelt
sind, wahrend sie sonst noch sehr gut erhaltene Olivindiabase vor-
stellen.
In dem stark gepreBten prabottnischen Komplexe des westlichen
Fiinilunds findet mau im grauen Gneisgranit groCe einschlui3artige Massen
von peridotitartigen Gesteinen, welche zum Teil in Amphibolit umge-
wandelt sind, zum Teil aber noch den Olivin und den Augit sowie
auch ihre Primarstruktur merkvviirdig gut erhaltin zeigen.
78*
620
Ein selir autfallendes Beispiel von ungleicbfi3rmiger Uniwandlung
zeigt der von Frosterus beschriebene Diabas des mittleren Finn-
lands ^), welcher von dem postbottnischen archaischen Granit durch-
setzt wird und sorait ungefâhr von demselben Alter ist wie die
durchweg uralitisierten bottnischen Uralitpoi-phjrite. Wo er von Granit
innig durchzogen wird, ist er in Hornblendeschiefer umgewandelt, an
andereu Stellen zeigt er aber eine sehr gut erhaltene primâre Diabas-
struktur und ist fast gar nicht verandert, wâhrend dagegen die viel
jUngeren jatulischen Diabase, wie erwâhnt, vollstandig uralitisiert sind.
Sehr auffallende Beispiele einer ungleichmâBig vor sich gegdn-
genen Regionalnietaniorphose bat Frosterus aus dem ôstlichen Finh-
land geschildert. Hier sind die in den priikalevischen (ladogischen ?)
Schiefern eingelagerten Oliviugesteine zum Teil als solehe erhalten, zuui
Teil in Asbestfelse, Serpentine und Talkniagnesitschiefer umgewandelt
worden. Die Verschiedenheit der Umwandlungsprodukte dieser Gesteins-
massen laCt sich am ehesten durch die Annahme erklaren, daB sie bei
der Métamorphose verschiedene Niveaux einnahmen. Wie ich schon
bei der Beschreibung der Uralitporphyrite hervorgehoben habe, ist es
wahrscheinlich, daB besonders bei der Umwandlung des Olivins (sowie
auch der Pyroxene) das Niveau eine groBe KoUe spielt. In den oberen
Teilen der Erdrinde wird der Olivin durch Verwitterung oder ihr
nahestehende Prozesse in Serpentin, oft unter reichlicher Carbonat-
bihlung, verwandelt. Unter anderen Umstiinden kann er in Strahlstehi,
Asbest oder, wie bei den Uralitporhyriten geschehen ist, in Biotit
verwandelt werden. In groBeren Tiefen scheint dagegen der Olivin,
wenn die ihn enthaltenden Gesteine nicht schiefrig geworden sind,
ein gegen regionalmetamorphè Einwirkungen sehr widerstandsfiihiges
Minerai zu sein und man fîndet ihn deswegen uiiveriindert auch in
den âltesten Gesteinen.
Auch die Granité und ihre poii)hyrischen Aquivalente zeigen ahn-
liche Reihen von ^regionalmetamorpli" umgewandelten Gesteinen. Die
Rapakivigranite bieten uns zum Vergleiche eine Probekarte der primiiren
Strukturen dieser Gesteinsfamilie, die an Vollstiindigkeit fast nichts zu
wUnschen Ubrig UlBt, mit gltasigen und mikrofelsitischen Quarzporphyren
beginnend, durch Mikropegmatit und Granitporphyr zu grobkornigen
porpliyrartigen Graniteu fUhrend; auch eclite kornige Granité kommeu
unter ihnen vor. Der gepreBte Quarzporpbyr von Karvia^), der den
^) Benj. Frosterus, Beskrifning t. kartbladet C. 2, St. Michel. (Résumé en
français) 1902.
-) J. J. S e d e r h o 1 m, Uber einen metamorphosierten prUcambrischen
e
Quarzporpbyr von Karvia in der Prov. Abo. Hnll. Couiin. géol. de Fini. Nr. 2, 1895.
621
postbottuischen Granit durclidriugt, zeigt uns in sehr typischer Gestalt
die hauptsîichlich mechanische Uniwandlung eines porphyrischen Granit-
gesteines, in welchem die pori)hyrischen Quarzkristalle zu scli wanzartig
gebogenen Streifen ausgeprefit worden sind. Dièse anscheinende Plasti-
zitîit des Quarzes, welche fast an ein FlUssigwerden erinnert, beruht
offenbar nur auf seiner auBerordentlicheu Sprôdigkeit, infolge deren
er zu Pulver zerdrilckt und demgemSiî auch leicht aufgelust und wieder
auskristallisiert werden konute. In der Kontaktzone des postbottnischen
Granits tretfen wir wieder altère, noch starker metamorphosierte Quarz-
porphyre.
Im allgemeinen sind jedoch die prâcambrischen Quarzporphyre in
Finnland aufFallend sparlich im Vergleiche mit Schweden, wo die jot-
nischen oder priijotnischen Porphyrdecken von Dalekarlien und die von
0. Nordenskjold beschriebenen metamorphosierten archaischen
Quarzporphyre von Smâland zu erwahnen sind.
In de II porphyrartigen Graniten Finnlands kommen auch die
successiven Stadien der Uniwandlung sehr deutlich zum Vorscheine.
Einige der jlingsten archaischen Porphyrgranite sind noch makro-
skopisch dem Rapakivi sehr ahnlich, zeigen aber mikroskopisch sowohl
schwache Druckphiinomene wie beginnende Veriinderungen der Gemeng-
teile. Starker umgewandelt sind schon zum Teil einige Granité des post-
bottnischen Zentralmassivs und unter deu alteren porphyrartigen Graniten,
zum Beispiel den priibottnischen grauen Graniten des westlichen Finn-
lands, finden wir schone Ûbergange in Augengneise, die durch mecha-
nische Zerdriickung der Gemengteile und gleichzeitige reichliche Mineral-
neubildung entstanden sind.
Etwas verschiedener Herkunft sind zum Teil einige der Augen-
gneise des ostlichen Finnhinds, welche nach Frosterus oft vor-
wiegend in der Niihe der Kontakte gegen die Uberlagernden kalevischen
Formationen auftreten und deren Bildung, wie er meint, durch eiue
vor der Gebirgsfaltung stattgefundenen Verwitterung und Lockerung
des Gefiiges eingeleitet wurde.
Die gleichkornigen Granité, welche mit dem bloCen Auge nicht
so deutlich wie die porphyrartigen Gesteine die erlittenen Veriinderungen
erkennen lassen, zeigen auch mikroskopisch abnliche Ubergangsreihen.
In den schwach nietani()r|)]iosierten Varietiiten tritt die mechanische Zer-
stôrung der Gemengteile in den Vordergrund. Bei den starker ver-
ânderten sind die Spuren der Katiiklase durch die reichliche Neubildung
von voUkristallinischen Mineralien, sowohl Quarz, Feldspath wie Biotit
oder Hornblende, wieder zerstort worden und die Struktur, die durch
die aquidimensionale Aubbildung der Gemengteile und ihre rundliche
622
Begrenzung gekennzeichnet ist, nahert sich der Gneisstruktur. Durch
die einheitliche Beschaffenheit unterscheideii sich jedoch auch die am
sfôrksteu gepreBten schiefrigen Giieisgranite von der Mehrzahl der
Gesteine, welche in Finnland als Gneise bezeichnet wordeu sind
und ftir welche eben das Gemisch uugleichartiger Teile charakteri-
stisch ist.
Dièse Gneise, die aus einer meistens vorherrschenden Masse von
Schiefermaterial und granitartigeu Adern bestehen, sind nâchst den
echten Graniten die ara meisten verbreiteten Gesteine Finnlands und
filr den eigentlichen archaischen Komplex besonders charakteristisch.
Der Rapakivigranit hat bei seiner Intrusion keine solche Adergneise
gebildet. Da Granitintrusionen auch in den onegischen, jatulischen und
in der Mehrzahl der kalevischen Bildungen fehlen, so ist die Haupt-
niasse der Adergneise von prâkalevischem Alter. Besonders die post-
bottnischen Granité haben durch ihre Intrusion in die sedimentâren
Schiefer zu der Entstehung solcher Gebilde Veranlassung gegeben. Die
bottnischen Sedimente wurden aber hierbei verhâltnismâfiig wenig an-
gegrifiFen, wâhrend dagegen die prâbottnischen Schiefer, die schon
friiher gefaltet waren und somit bei den in neuen Richtungen wirken-
den Dislokationen viel starker zerspaltet wurden, im groOen MaOstabe
granitisiert wurden. Auch pnibottnische Granité haben durch ihre
Injektion in alte Schiefer Adergneise erzeugt. Nicht nur zwischen den
Schichtfugen der Schiefer, sondern auch lîings den Schieferungsflâchen
der gneisartigen Granité konnte das spater hervordringende granitische
Magma auf dièse Weise eindringen und wir finden demnach auch bei
ihnen Analoga zu den Adergneisen und nioglicherweise sogar solche
Gesteine, die durch dièse Zuftihrung von neuem ^arteriellen** Materiale
gleichsani unigeschmolzen und regeneriert wurden.
Trotz den vielen Uberzeugenden Beispielen einer weitgehenden
Granitisation, die von Lehman n. Barrois und anderen gegeben
worden sind, hat die besonders von Michel- Lé vy vertretene Injek-
tionshypothese noch keineswegs allgemeine Anerkennung gefuiiden.
Dièses diirfte zum Teil darauf berulien, dafl man in einigen Fàllen
eine iibertriebene Auwendung dieser Lehre kennen gelernt hat, zum
Teil auf der Neigung vieJer Geologen, die von ihnen selbst untersuchte
Gegend als normgebend fUr die ganze Welt zu betrachten und des-
wegen Erscheinungen, die sie nicht selbst wahrgenommen haben, mit
grofieni Zweifel zu begegnen. Was Finnland betriôl, so ist es einfach
eine Tatsache, dafl von Granitadern durchschwiirmte Schiefergesteine
hier haufig vorkomnien und dafl dabei oft eine innige Verquickung
beider Gemengteile vorgekommen ist. Dièse Erscheinungen sind seit
alter Zeit beschrieben und alinlich gedeutet worden. Schon Du roche r
k
623
hat im Jahre 1856 solche ^gneis mélangés de granité" beschrieben
und naturgetreu abgebildet *).
Die Einzelheiteu des Bildungsprozesses dieser Adergneise lassen
sich am besteu im groflen in den durch glaziale Einwirkung geschliflPenen
Felsen, besouders an den Kontakten zwiscben den Scbiefern und den
groBen Granitmassen, studieren. Hier bekommt man einen lebhaften
Eiudruck davon, wie das eindringende Magma die Gesteinschichten
zerrissen, gebogen und oft zura Teil assimiliert hat, so daB oft die
Fortsetzung eines Schichtfragments nur durcb einen dunkleren Streifen
angegeben wird. Mikroskopisch zeigen dièse so abwechselnden Gesteine
weniger Interesse, da die schieferartigen Teile meistens die einformige
Gneisstruktur und die Adern eine mehr oder weniger typische Granit-
struktur zeigen. Die Einzellieiten der Granitisierungsvorgânge lassen sich
mikroskopisch am besten in den EinschlUssen der Granité studieren.
So hat Frosterus in den EinschlUssen der Rapakivigranite Um-
wandlungsvorgânge gefunden 2), welche den Erscheinungen, die Lacroix
aus den EinschlUssen der Effusivgesteine geschildert hat, sehr nahe
stehen. Die EinschlUsse der jUngeren archâischen Granité zeigen sodann
weitere Stadien der successiven Umwandlung oder allmahlichen Ver-
schmelzung mit dem sie umgebenden Granit. Man kann hier z. B.
beobachten, wie Fragmente von Conglomeratschiefer allmahlich ihre
Struktur verlieren oder wie Tuffschiefer zu massigen, dioritiihnlichen
Gesteinen umgeschmolzen werden. Lokal findet man auch in grôBorem
MaBstabe solche zu massig aussehenden Gesteinen umgewandelte grani-
tisierte Sedimentgesteine. Hâufîger werden aber auch hornblendereiche
Schiefergesteine durch die Granitinjektion bei Erhaltung der schiefrigen
Struktur in glimmerreiche Adergneise umgewandelt. Wahrend bei der
^regionalen Métamorphose", welche im Grundgebirge gewirkt hat, die
Umwandlung oft sehr langsam, MolekUl fîlr Molekul, stattgefunden
haben muB und deswegen die feinsten Primiirstrukturen in erstaun-
licher Deutlichkeit von dem neuen Bestande des Gesteines wieder-
gegeben werden konnen, strebt die Injektionsmetamorphose danach, die
prinûiren Verschiedenheiten der injizierten Gesteine so viel als môglich
zu veiiilgen.
Die irroBe Mehrzahl der archâischen Gesteine lassen sich sorait
in eine von den drei Gruppen einf ugen : 1. metamorphosierte
S e d i m e n t-, beziehungsweise vulkanische E r g u B g e s t e i n e ; 2. mehr
*) J. Durocher. Constitution géologique de la Norwège, de la Suède et
de la Finlande. Mem. d. 1. Soc. géol de France. 2. Sér. T. 6. I. P.
2) B. F r o s t e r u s. Beskrifning t. kartbl. C. 2, St. Michel (Résumé en français),
HelsingforH 1902.
624
oder weniger metamorphosierte plutonische Magma
geste i ne, oder endlich 3. granitinjizierte Schiefer. Dazu
kommt vielleicht noch eine vierte Gruppe von granitischen Gneisen, die
ihrer Herkunft nach niclit mit Sicherheit mit den plutonischen Eruptiv-
gesteinen parallelisiert werden konnen, obgleich sie ihrem Bestande
nach diesen âhnlich sind.
Wenn es endlich auch im fennoskandischen Grundgebirge Gesteine
gibt, deren Eutstehung noch sehr ratselhaft erscheint, wie die granulit-
artigen Granatgneise Lapplands (welche wohl sicher zum Teil gepreflte
Granitgesteine sind, in denen aber der Granatreichtum und auch in einigen
Fiillen der stofiFliche Bestand sehr schwer zu erklîiren sind), scheinen
mir doch die groBe Mehrzahl der „Hieroglyphen der Erde", wie
Inostranzeff einst die arcliaischen kristallinisclien Schiefer genannt
hat, solche Schriftzeichen zu sein, die schon gedeutet werden konnen.
III. Ursprung und Auftreten der pracambrischen
Eruptivgesteine.
Da nach den vorhergehenden Auseinandersetzungen eine weit-
gehende Granitisation als das am meisten cliarakteristische Merkmal
des Urgebirges zu betrachten ware.mufl die Frage der ersten Bildung
des Granitmîigmas und der Art seines Hervordringens fast als das
wichtigste noch zu losende liatsel der archiiischen Géologie gelteu.
Zugleich scheint es mir aber auch das schwierigste zu sein, weshalb
iclî mich dariiber nur mit aller Ileserve iiufiere.
Auch hier muB man von den jUngsten und am deutlichsten
erhaltenen Bildungen der betreffenden Gegend ausgehen, also von den
in so vielen Beziehungen interessanten Kapakivigraniten. Dièse treten
am SUdsaume des Wiborggebietes in Verbindung mit Quarzpoi-phyren
und Tuffen auf und sind an dieser Stelle otfenbar effusiver Nafcur.
Aber auch an Stellen, wo dièse groBen Eruptivmassen eine grobkomige
granitische oder porphyrgranitische Beschaffenheit zeigen, deuten
mehrere Umstande, wie der sich schlingende Verlauf der Grenzen und
das Vorkommen von inselîirtigon Parti en von illteren Gesteinen inner-
halb derselben, sowie direkte Beo])achtungen eiiier horizontalen unteren
Grenze auf ein gewissermaBen deckenartigos Auftreten des Rapakivi.
DaB die Eruption im Zusammenliange mit vertikalen Dislokationen
geschah, wird durch das gelegeiitliche Vorkommen vertikaler Grenz-
wande und Spaltengange, welche die Umgegeud scharf durchschneiden,
dargetan.
k
625
Das Auftreten der Rapakivi granité zeigt ûberhaupt eiiie groBe
Analogie mit demjenigen der Diabase, mit denen sie auch strulvturell
eine gewisse Verwandtschaft aufweisen. Auch dièse sind ja im allge-
meinen ira Zusammenhange mit vertikalen Dislokationen hervorgetreten
«nd bilden Giinge, efFussive Decken oder deckenartige Intrusivmassen
in den oberen Teilen der Erdrinde, das heiBt entweder zwischen den
Sedimentscbichten oder auch in den obersten Teilen ihres Liegenden;
80 konimen sie zum Beispiel ira Granitgneisgebiet des ôstlichen Finn-
lands nur in der Nahe der Grenze der hangenden ladogischen Schiefer-
forraation vor und im schwedischen Granitgneis auch nur in der Niihe
der Grenze gegen das relativ jilngere Grundgebirge.
Dafi dièse Magmaeruptionen in so vielen Fiillen nicht die Erd-
obei-flâche erreicht haben, beiiiht oflenbar darauf, dafi die obersten Teile
der Erdrinde wegen ihres geschichteten Baues, der horizontalen Zer-
kliiftung und der hier zu Stande gekommenen Horizontalverschiebungen
sich leicht von der Unterlage abheben hissen, wodurch das Magma
sich Gelegenheit verschafFt, nach den Seiten hin hervorzudringen. Auf
âhnliche Weise môchte ich mir das Hervordringen des Rapakivigranits ■
vorstellen, wobei vielleicht in einigen Fiillen das „Dach" der Eruptiv-
massen auch durch frQher hervorgedrungene Effusivdecken sich hat
bilden kônnen. Dafi die basischeren Eruptivgesteine so viel ofter als
die saueren deckenartig an der Erdoberflache oder in den oberen Teilen
der Erdrinde eingeschaltet auftreten, wâhrend die saueren Gesteine bei
den Tiefengesteinen vorherrschen, diirfte vielleicht dadurch zu erkliiren
sein, dafi das Magma jener unter den gegebenen Unistiinden leicht-
flUssiger war und somit die Eruptionskaniile nicht so leicht zu-
stopfte.
Dafi das Hauptagens beini Hervordringen der Eruptivmîissen ihre
eigene lebendige Kraft war, die Explosionen oder eine Hebung ver-
anlassen kaiin, liiCt sich wohl nach den letzten Erfahrungen der
Vulkanologie nicht leugnen. Darin ist wohl die Hauptursache der
Bildung der horizontalen Spalten zu sehen. Es zeigt sich aber auch an
den Kontakten des Kapakivis gegen die ihn umgebenden Gesteine oder
die in dieser nieistens honiogenen Eruptivmasse an einigen Stellen
massenhaft vorkoninienden Einschlusse fremder Gesteine, dafi das
granitische Magma die Nebengesteine gleichwie zerfressen hat, indem
sie sie nach und nach erweicbt, zerspaltet und teilweise assimiliert hat.
Dièses ist wahrscheinlich nicht nur im kleinen, sondern auch im grofien
geschehen und es scheint dalier wahrscheinlich, dafi das granitisclie
Magma auch zum Teil sich selbst durch Auflosung und Einschmelzung
der nebenliegenden Gesteine sein en Wcg bahnto.
Wiihrend die Grenzlinien der Rapakivigebiete, auch wo sie nicht
79
626
durch spiitere Verwerfuiigen entstauden siiid, die Streichrichtungen der
sie umgebeiulen kristallinisclien Scliiefer quer durchschneiden, gehen
die Grenzlinien der archîiischen Granitgebiete vorwiegend parallel mit
dem Streichen des sie umgebenden Schiefergebirges, so daU sie oft
langgezogene Lagergîinge bilden. Sehr auiialleiid ist das Verhalten
der bottniseheii Schiefer am Sudraiide des zentraleii Graiiitiiiassivs, wo
sie eine Unirauduug des Massivs bilden uud auch das Streiclieu der
àlteren kristallinisclien Schiefer der Grenze folgt. Dièses Verbal tnis
scheint anzudeuten, daB das Hervordringen der Granitmassen im
Zusanimenhange mit faltungsartigen Bewegungen der Erdrinde gescliab.
Da die das Massiv umgebenden Schiefer vertikal stehen, bekommt
man den Eindruck, daB auch die Granitmassen ihre grôBte Ausdehnung
in vertikaler Richtung besâBen. Dennoch fallt es mir schwer, mir
vorzustellen, daB die archiiischen Granitmassive Batolithe wâren, welche
nirgends einen Boden hiitten. Denn sie sind meistens nicht groBer als
die Rapakivimassive, zeigen dieselben Strukturformen wie dièse und
auch in ihrer Geotektonik sind nicht so groBe Verschiedenheiten, daB
man auf einen ganz unahnlichen Ursprung schlieBen milûte.
Das Vorhandensein von breiten Kontaktzonen mit Quarzporphyr-
struktur im groBen zentralen Granitmassiv beweist, daB das Magma
auch hier aus tieferen Teilen der Erdrinde kam und am Kontakt
gegen das Nebengestein erkaltete.
Die haufig zu beobach tende Tatsache, daB die archaischen Schiefer
sedimentiiren Ursprungs auch auf der Seite des Liegenden von jiingeren
Graniten intrudiert worden sind, so daB sie von diesem Liegenden los-
gelôst, gleichwie in Granit schwimmend liegen, mochte ich nicht mit
Lawson durch eine Wiederaufschmelzung in situ erkliiren, sondern
dadurch, daB eben an der Grenze gegen die mehr widerstandsfâhige
Unterlage leicht Risse entstanden, so daB Intrusionen hier vorwiegend
stattfanden.
Wenn ich somit zu der Annahme geneigt bin, daB auch die
groBen archaischen Granitmassive dieser Gegend nicht Teile eines
unermeBlichen unterirdischen Magmaozeans sind, sondern aus einer
unbekannten Tiefe kamen und in die zerspalteten oberen Teile der
Erdrinde intrudiert worden sind, mochte ich den Sitz aller hier
zu beobachtenden eruptiven Erscheinungen tiefer verlegen, als unsere
Beobachtungen reichen. Die Losung der Frage iiber die Entstehung
des granitischen Magmas scheint mir noch der Zukunft vorbehalten
zu sein,
Einen sehr auffallenden Umstand mochte ich noch besonders
hervorheben und das ist der stetige Wechsel in der Beschaffenheit
627
der Eruptionsprodukte und in der Art der eniptiven Tiitigkeit in
dieser Gegend. Wiihrend oder nacli jeder liingeren Période von
Sédimentation, die hier seit ladogischer und vielleicht noch iilterer
Zeit vorgekonîraen ist, hat eine echte vulkanische Tatigkeit statt-
gefunden, wobei die Ergiisse iiberwiegend basisclier, zum Teil aber
auch saurerer Beschaffenheit gewesen sind. Zwischen diesen sich
wiederlîolenden Perioden von ruhiger Sédimentation und von Vulka-
nismus haben in denselben Gegenden weit ausgedehnte Granitintrusionen
stattgefunden, die oft mit groBartigen Faltungsbewegungen oder tief-
gehenden vertikalen Dislokationen in Verl)indung standen. Dièse Um-
stîinde scbeinen darauf hinzudeuten, datà wir es nicht mit seit der
Urzeit erhaltenen, allmahlicli erloschenden oder sich entleerenden
Magmaherden, sondern mit einer proteusartig sich verândernden, mit
jedem geologischen Ereignisse der betreffenden Gegend in Wechsel-
wirkung stelienden unterirdischcn Tatigkeit zu tun gehabt haben.
Recht ausgedehnte Gebiete von dieser Gegend sind dabei seit
uralter Zeit von diesen Eruptionen verhaltnismiLBig wenig beriihrt
worden und seit palîiozoischer Zeit hat hier Ruhe geherrscht. Die
groBen archiiischeTi Gebiete, wie der ^baltische Schild" oder der analog
gebaute „caiiadische SchiUl", sclieinen uberhaupt gegen spiitere Ein-
wirkungen sehr widerstandsfahige Teile der Erdrnide gewesen zu sein.
Aber auch die stiirksten Schilde konnen gebrochen werden. Wir konnen
naturlich nicht wissen, ob der Stillstand der Faltungsbewegungen und
der eruptiven Tiitigkeit, der in Fennoskandia seit paliiozoischer Zeit
gelierrscht hat, immer dauern wird, uni so melir, als dièses Gebiet
jUngst wiihrend spiit- und postghizialer Zeit recht selbstandige Be-
wegungen durchgemacht hat und sein scharf hervortretender Nord-
westrand wiihrend tertiiirer Zeit entstand.
IV. Einteilung und Nomenklatur der pràcambrischen
Bildungen.
Es wurde uns zu weit f'Qhren, hier die Frage liber die Einteilung
und Nomenklatur der prilcanibrischen Bildungen ausfuhrlicher zu dis-
kutieren. Ich will nur einige Hauptpunkte kurz erwillinen.
Als Gesanitbezeichnung dieser Formationen muC man dcn ein-
zigen unzweideutigen Terminus p r il c a m b r i s c h beibehalten. Seine
Anwendung kann nicht willkurlich auf einen Toil der prilcanibrischen
Bihluiii^eii, wie man vorer^schla^en hat, beschrilnkt werden. VVill man
die jiingeren Abteilungen von diesem Komplexe uiiter einen gemein-
79*
628
samen Namcn vereiuigen, so mag raan sie j Un gère prîicam-
brise h e Formationen nenneu. Oder , wenn niau fiir bewiesen
hiilfc, daB sie Kesbe von Organismen einschlieBen oder eingeschlossen
haben (fdr die jUngsten pracambrischen Formationen ist ja dièses von
Walcott dargetan worden), so kann man sie mit einem theorctisclien
Gruppeniiamen bezoiclinen, welcher in Analogie mit den Namen der
jiingeren Gruppen gebildet ist, wie archaozoisch, proozoisch,
eozoisch oder auch proterozoisch, wenn man diesen Namen
nicht als einen zusammenfassenden Begriff ftlr aile priicambrischen
klastischen Formationen, also als einen Gegensatz zu azoisch an-
wendet ^).
Will man den Namen algonkisch hier benutzen, so mufi man
seine Anwendung den praktischen Forderungen der Feldgeologie an-
passen, so daiJ man die untere Grenze dieser Abteilung bis zur tiefsten
in jeder Gegend deutlich hervortretenden Diskordanz verlegt. Denn
gibt man diesem Namen eine rein theoretische Bedentung, so dali er
aile postazoischen pracambrischen Formationen umfassen soll, so wird
seine Anwendung in Fennoskandia, wie Tornebohms Versuch es
zeigt-), dazu fuhren, dal3 das ganze Grundgebirge, nur mit Ausnahme
der iiltesten Granitgneise, dieser Abteilung zugoziihlt werden wird. Man
wUrde also dazu kommen, den wohlklingenden Namen archaisch durch
algonkisch fast vollstilndig ersetzt zu sehen, welcher Name in Analogie
mit den Systemnamen gebildet worden ist und trotzdem eine, wahr-
scheinlich sogar mehrere Gruppen umfassen wiirde.
Verlegt man die Grenze zwischen den jiingeren und alteren
pracambrischen Bildungen wie vorgeschlagen wurde, so wird auch
dièse Abteilung klastische und einmal wahrscheinlich „zoiscbe" For-
mationen umfavSsen. Nennt man dièses altère Urgebirge archaisch,
so soll man also nicht dièses archaisch als gleicbbedeutend mit azoisch
ansehen. Der Name archaisch wurde ja eben deshalb von Dana vor-
geschlagen, weil er die Frage, ob das Urgebirge fossilienfQlirend Wîir
oder nicht, offen lassen woUte. Aus ahulichen Grunden will ich auch
die iilteslen, wahrscheinlich priiklastischen Granitgneise lieber katar-
chaisch als azoisch nennen, weil jene Bezeiclinung, welche nur
gleichbedeutend mit altarchiiisch oder s()zu>*ageu inkarniert archaisch
ist, aucli wenn die theoretische Deutung unrichtig wiire, aufrecht er-
halten werden konnte.
*) J. J. Sederholiu, Oui indeln. o. nomenklatur. for de priikambr. bildn.
Geol. Foren. i Stockh. Forh. 1897.
-) E. E. TcW'nebobm, Oui nnvilndn. af tcrm. urkeisk o. algonkisk pâ
skandinav. forbfiU. Geol. Foren i Stookh. Forb. Hd. 18, 1896, S. 286.
629
Wie man auch die Namen wahlt, so ist es notwendig, eine solche
Einteilung anzuwenden, daB sie einerseits die jUngsten, aiiderseits
die altesten pracambrischen Gesteine aus der Gesamtheit dieser
Formationen auszuscheiden zulâflt.
Bei der Einteilung des Urgebirges ist man in Verlegenheit, wie
man die einzelnen Abteilungen desselben benennen soll, um so mehr,
als es oft unsiclier ist, ob sie der Umfassung nach einer Série, einem
System oder einer Gruppe entsprechen, und auflerdem fast aile filr
solche Zwecke anwendbîiren Worte der Sprache fUr die Einteilung der
postcambrischen Terrains benutzt worden sind, wobei die Bezeich-
nungen so definiert wurden, daÛ ihre Anwendung ini nicht fossilien-
fiihrenden Grundgebirge unzulâssig erscheint. In Finnland haben wir
vorlaufig einfach von Abteilungen des Pracambrischen geredet oder
auch die Pluralforni Formationen angewandt, also jatulische Ab-
teilung, bottnische Formationen etc.
Vor allem halte ich fiir wichtig, daû man die Terminologie der
pracambrischen Bildungen nicht frlihzeitig festnageln solle, sondem
die Frage otfen lieBe, bis dièse verwickelten Verhaltnisse besser auf-
gekliirt sind.
Es ist nicht leicht, in einem Vortrage ilber die schwierigen Fragen
von der Entstehung des kristallinischen Komplexes von Nordeuropa,
fiir deren ausfiihrlichere Erorterung man fast ein ganzes Semester
bniuchen wiirde, auch libersichtlich zu referieren. Ich wilre froh, wenn
es mir gelungen wiire, bei meinen Zuhorern die Vorstellung zu
erwecken, daû in Fennoskandia nicht nur ein relativ homogènes Gebiet
von einformigen Gneisen und riitselhaften Schiefern vorkommt, sondern
daB hier eine sehr mannigfaltige Reihe von Gesteinen vorliegt, welche
sich zum groBen Teile schon entriitseln lassen und an die einige der
interessantesten Fragen der Géologie sich ankniipfen.
Es wird wohl von der groBen Mehrzahl der Geologen angenommen,
daB die or^ranische Entwicklunjr wahreud fast unmeBbarer Zeit vor der
Abla<rerun<r der iiltesten cambrischen Schichten statt^refunden hat. An
diesen Satz wagen sie aber nur als Paliiontologen zu glauben. Wenn
von der Stratigraphie der pracambrischen Formationen die Kede ist,
da sclieint noch die alte antiaktualistische und antidarwinistische Ansicht
sich einer weiten Anerkennung erfreuen zu konnen. Wenn man die
Reihenfolge der sedimentaren Ablagerungen schildert, da spricht man
noch fast iu jedor Géologie, als ob sie mit den Cambrium beginne.
Hochstens reiht man ihnen ein iilteres prilcambrisches System oder zwei
oder drei solcher Svsteme an.
Tell l)in lebhnffc davon iiberzeugt. daB in deni pracambrischen
Komplex nicht nur spiirliche Uberreste einiger weniger Sédiment-
630
formationen, sondem eine ganze Urwelt vorliegt, welche, nach ihrer
Bildungszeit geniessen, der postcambrischen wenigstens ebenbOrtig ist.
Das von der Deszendenztheorie gemachte Postulat einer solchen langen
Urzeit kann beim Studium des fennoskandischen Gnindgebirges voll-
kommen bewiesen werden. Zu der historischen Géologie in der gewobn-
lidien Auffassung, aïs einer Gescbichte der postcambrischen Zeiten,
niuB die arcbiiische Géologie, eine Archaologie der Erde, hinzugefùgt
werden, dereu Grund nur in den Lândern, wo die pracambrischen
Bildungen am mannigfaltigsten entwickelt sind, gelegt werden kann.
Sur les schistes cristallins des Carpathes méridienales
[versant roumain]
par L. Mrazec.
(Avec'deux planches.)
Je me propose d'exposer Tétat actuel de nos connaissances sur
les schistes cristallins du versant roumain des Carpathes méridionales,
en résumant les résultats des études que nous avons entreprises,
M. Murgoci et moi ^).
Il est nécessaire pour l'orientation générale et pour comprendre
les faits qui seront exposés, de donner un bref aperçu de la tectonique
du versant roumain des Carpathes méridionales.
') Biblio§rraphie.
L. Mrazec et Duparc. Sur un schiste à chloritoïde des Carpathes. (C. R.
Paris 1893.)
L. Mrazec. Structura microscopicâ a câtor-va roce din Carpa^i. (Bul. Soc. de
yciin^e fisci. Bucuresci 1893.)
— Considérations sur la zone centrale des Carpathes roumaines. (Bul. Soc. de
Sciin^e fisci. Bucuresci 1895.)
— Feuille Vorciorova-Turnu-Severin. (Bul. Soc. de fcjciin^e fis. Bucuresci 1895.)
— tJber die Anthrazitbildungen des sûdlichen Abhanges der Sûdkarpatben.
(Kaiserliche Akademie der Wissenschaften Wieu 1895.)
— Contributions à l'étude petrographique des roches des Carpathes du Sud. (Bul.
Soc. de Sciin^e fis. et Anuar. mus. de geol. Bucuresci 1896.)
— Note sur lu géologie de la partie sud du haut plateau de Mehedintzi. (Bul.
Soc. de Sciin^e fis. An. V. Bucuresci 1896.)
— Contributions à l'étude pétrogi-aphique des roches de la zone centrale des
Carpathes méridionales. (Bul. Soc. de Sciin^e fis. An. VI. Bucuresci 1897.)
— et Murgoci. Lu Wehrlite du Mont Ursu. (Bul. Soc. de Sciin^e fis. An. VI.
Bucuresci 1S97.)
— — Sur les gneiss à cordièrite des montagnes du Lotru. (Bul. Soc. de Sciin^e
fis. An. VI Bucuresci 1807.)
— Essai d'une classification des roches cristallines de la zone centrale des Carpathes
roumains. (Arch. des Sciences phys. et natur. T. III. Genève 1897.)
— Dare do séinu asupra cercetarilor geologice din vara 1897. I. Partea de £ a
mun^ilor V^ulcan. Bul. Soc. Ing. de mine. Bucureçti 1898.
632
T.
M. Uhlig i\ démontré par ses travaux que l'arc carpathique doit
être envisagé comme formé par deux systèmes de montagnes: la zone
des klippes et la zone du flyscli crétacé et éogène. En nous rapportant
à cette idée sur la constitution des Carpathes, nous constatons que les
Carpathes méridionales sont formées presqu'exclusivement par une
grande klippe, la klippe ou Tile du Sud, qui embrasse les Alpes de
Transylvanie et les Mts. du Banat. La haute région des Carpathes
méridionales, depuis la vallée de la Prahova à l'Est, jusqu'au Danube
à rOuest, est entièrement constituée par des schistes cristallins avec
des massifs intrusifs de roches éruptives ; sur ces roches reposent dans
cette région en discordance des lambeaux de verrucano et de formations
mésozoïques pinces par endroits dans leur soubassement cristallin.
La zone du flysch ne joue qu'un rôle secondaire dans cette
partie de l'arc carpathique. Ses plis qui constituent encore l'extrémité
orientale des Alpes de Transylvanie, descendent vers l'Ouest depuis
la vallée de la Prahova, dans la région subcarpathique (région des
collines) pour disparaître à la grande dislocation transversale qu'on
constate dans la vallée de la D â m b o v i ( a.
A l'Ouest de cette vallée on rencontre le flysch formant seulement
la couverture ou le manteau de la klippe. Ainsi le contour méridional de
l'île est marqué par une bande de flysch crétacique et éogène, s'élevant
par dessus le bord de l'île ^). Cette bande de flysch suit fidèlement
L. Mrazec et Murgoci. Dare de sema asupra cercetarilor gcologice din vara
1897. m. Mun^ii Lotrului. Bul. Soc. Ing. de mine 1898. Bucure^ti.
— Contributions à l'histoire de la vallée du Jiu. (Bul. Soc. de Sciin^e fis. An. VIII.
Bucuresci. 1899.)
— Despre clasificarea cristalinului din Carj)a^ii meridionali. (Bul. Soc. de Bciin^e
fis. An. VllI. Bucuresci 1899.)
— Contribution à l'étude de la dépression subcarpathique. (Bul. Soc. de Sciin^e
fis. An. VIII. Bucuresci 1900.)
6. Murgoci. Comunicare asupra tectonicei din N. Parîngului. (Bul. Soc. Sciin^e
fis. Bucuresci. 1898.)
— Serpentinele din Urde, Muntin ci Guuri (Massivul Parîngu). Les serpentines
des Urde, Muntin et Gauri (Massif du Parîngu). An mus. de geol. Bucuresci 1898.
— Masivul Parîngu. (Bul. Soc. Ingin. de mine. Bucuresci 1898.)
— Grupul superior al Cristalinului în massivul Parîngu. (Bul. Soc. Ingin. de mine.
Bucuresci 1899.)
— Ûber die Einschliisse von Granat-Vesuvianfels aus dem Serpentin von Parîngu-
Massiv. (Bul. Soc. de Sciin^e. Nr. 5 ci 6. Tesa de doctorat. Bucuresci 1900.)
*) Les conglomérats cénomaniens s'élèvent dans le massif des Bucegi
jusqu'à 2510 m (Omu), à 1200 m (Mt. Frun^ii et Glii^u) dans la vallée de
l'Arge-s et à loCO m (Sturii OlTineçtilor) entre les vallées de l'Oit et de
la Bistri^a etc.
633
vers rOuest la bordure de Tîle cristalline jusqu'au voisinage de la vallée de
B i s t r i ( a (0 1 1 e n i a) où le flyscli disparait, tandis que le Sarmatien et
le Pontien, dans leur ensemble légèrement inclinés vers le Sud, viennent
s'y appuyer directement contre Tîle cristalline. Dans Tintérieur de Fîle
le flyscb ne forme que quelques baies, comme celle de Tisesti-
Brezoiu. dont les dépôts sont disloqués^). Depuis la vallée de la
Dâmbovi^a jusqu'à TOuest de la rivière Jiu, le Levantin s'appuie
en général directement contre l'île cristalline. Il se trouve en posisition
peu ou pas disloquée et discordante envers les autres terrains tertiaires, et
il s'élève à 150 — 200 m au-dessus des vallées, jusqu'à la hauteur d'une
terrasse taillée dans les roches de l'ile du Sud, terrasse qui présente
l'ancien rivage du lac levantin.
Les lambeaux mésozoïques de l'île sont formés d'une part par des
arkoses, quartzites, schistes et des grès charbonneux et calcaires, d'autre
part par des schistes cristallins. De tous ces terrains le plus ancien
qu'on ait pu déterminer jusqu'à ce jour appartient au Lias, tandis que
le sommet du complexe mésozoïque paraît être occupé par le barrémien
(Ht. Plateau de Méhédi nti (?), Polovraci, Dobri(a). A la base
du mésozoïque on rencontre dans la partie occidentale des Alpes
transylvaines, au versant roumain (Environs de Dobri(a et Vàlarï,
M t. Oslia — Sturu — à Tismana — Dràgoeçti etc.), le Verrucano
dont le faciès rappelle beaucoup celui des Alpes occidentales.
Les terrains mésozoïques sont disposés en plusieurs bandes et
en lambeaux épars dont les plus importants sont: les massifs calcaires
thitoniques-néocomiens ainsique les dépôts barrémiens de l'extrémité
Est de l'île (Pi a tra Craiuluï — Podu Dâmbovi^a — Nàmàesti —
V. de Jalomita); entre les vallées de l'Oit et du Jiu sur le bord
méridional de l'ile, les massifs cîilcaires de Bistrita et de la partie
de P o 1 () V r a c i - C e r n a d i a, qui par les lambeaux de Lias et Malni
du Mt. Zavedean se relient à la zone du mésozoïque métamorphosé
de Latori^a — Parîngu — Jiu — Oslia; à l'Ouest du Jiu, toujours
le long du contour méridional de l'île, comme continuation vers l'Ouest
de la zone de P o I o v r a c i - C e r n a d i a, celle de S c h e 1 a — D o b r i ( a
— Tismana ({ui se prolonge vers le Sud-Ouest jusqu'au Danube, d'une
part par le synclinal mésozoïque de B al ta — V e r c i o r o v a, d'autre
part par la crOte calcaire des Mts. de la Cerna, qui s'unit avec le
synclinal-faille mésozoïque des vallées Ce m a — Jiu. Outre ces grandes
IKirtios on trouve encore dans les Mts. du Vulcan de petits lambeaux
et pincements du Lias et du Malm (Pàrete, Buliga, Uafaïla etc.).
^) Le Biirdigalien et Tortonien forment également de petites bnies à Bnhna,
Bal ta et Tamisa d:uis le cristallin du Ht. Plateau de Mehedin^i.
SO
634
L'âge mésozoïque (Dogger, Malm. Barrémien) des zones péri-
phériques des Alpes transylvaines est en grande partie déterminé par
quelques trouvailles de fossiles. Les roches de la bande centrale
(Lato ri ta — Parîngu — Jiu — Oslia) en sont au contraire complète-
ment dépourvues d'après nos connaissances actuelles. C'est seulement
au point de vue tectonique et pétrographique qu'on a pu rattacher ses
roches au niésozoïque. On trouve, ou réalité, piu*nîi ces roches forte-
ment niétamori»hosées, des arkoses, des grès et des schistes charbonneux
caractéristiques du Lias; d'autre part la liaison de cette partie avec le
mésozoïque des massifs Polovraci— Cernadia est évident et enlève
tout doute sur leur âge.
Au-dessous du Lias ou y rencontre parfois (Oslia, Jie(u) des
calcaires paléontologiquement indéterminables, faute de fossiles, mais
dont Tâge triasique par leur position parait assez probable ^).
D'après mes études il résulte que les bandes et les lambeaux
mésozoïques des Alpes transylvaines ne sont pas en place, (^e sont des
restes d'une couverture qui a éclaté par le soulèvement de son sou-
bassement cristallin et dont la lèvre du Sud a été charriée -) et s'est glissée
dans la région de Taffaissenient de la Roumanie occidentale, où le
mésozoïque empilé se trouve enseveli sous l'épaisseur énorme du
tertiaire. Quelle que soit l'hypothèse qu'on voudrait émettre sur la
cause du charriage, celui-ci est certain ; il est confirmé par la forte
et brusque inclinaison (30^—70^) vers le S et SE des parties méso-
zoïques du bord méridional de l'ile, ce qui implique nécessairement
la présence d'une grande dislocation, d'une faille marginale.
En rapport avec ce charriage on trouve le Verrucano, ainsi que
le Lias laminés et en partie dynamométamorphosés sous Ténorme poids
des calcaires jurassiques. ( -eux-ci sont en général vers leur base re-
cristallisés, ce qui peut Otre mis sur le compte de l'étirement auquel
a été soumise la couverture calcaire. Conmie eflet du charriage on
rencontre en outre les schistes liasiques souvent refoulés au S des
traînées calcaires. Les lambeaux mésozoïques de l'extrémité orientale
de l'île (Vallée de 1 a J a l o m i ( a et de l a D à m I) o v i ( a) sont
moins charriés, et les effets produits par le mouvement se résument
dans un écrasement et un laminage du Lias et du Dogger .sans autres
phénomènes de niétanïorphisme.
La dislocation marginale se prolonge vers le SW jus({U*au Danube,
en séparant le Haut Plateau de Mehedi n ^ i des M t s. de la Cerna.
') Voir le proiil du Mt. Oslia do la Coupe 111.
') Ce phénonu'ne est certainouient. antecénonianien. 11 ne doit pas être
confondu avec les mouvements qui se sont surcedés depuis alors jusqu'au
pleistocène.
635
Le Haut Plateau représente en quelque sorte une partie affaissée
de l'ile cristalline, entrant dans Taire d*affaissement de la Roumanie
occidentale. Il s'attache au type tectonique des Mts. du Banat par les
plis-failles que présentent ses bandes mésozoïques.
II.
On peut distinguer dans les Alpes transylvaines deux séries
cristallophylliennes,
1 . Une série probablement antécarbonique, mais certainement
antémésozoïque, et
2. une série cristallopliyllienne mésozoïque.
Les schistes cristallins de la première série sont certainement
plus anciens que les couches mésozoïques. Dans le Banat, d'après
MM. J . B o c k h, R o t h de T e 1 e g d et S c h a f a r z i k, les schistes
cristallins auraient fourni les éléments des conglomérats carbonifères
et leur seraient par conséquent antérieurs. M. Schafarzik cite
cependant des conglomérats des environs de Poiana Marului, qu'il
est incliné à considérer comme carbonifères et qui passent insensiblement
aux schistes cristallins soujacents.
Sur tout le versant roumain des Alpes de Transylvanie le carbonifère
n'est pas connu jusqu'à l'heure qu41 est. On sait seulement que le
Verrucano est supérieur aux schistes cristallins de la première série ^).
La série cristallophyllienne ancienne comprend les faciès communs
à la formation des schistes cristallins qui, dans leur ensemble, peuvent
être classés en deux groupes dont chacun est caractérisé par un complexe
de roches.
I. Le type micaschiste domine. Ce sont des micaschistes divers,
très souvent chargés de matières charbonneuses, en général feldspathiques
— le feldspath est alors une albite ou une oligoclase acide — à grenat
turmaline, disthène, staurotide, cordiérite, sillimanite ; parfois gneissifiés
— à coté des feldspaths potassiques se trouvent aussi des plagioclases —
micaschistes feldspathiques (Leptynolites), amphibolites diverses, calcaires
cristallins, calcaires à silicates et micacés, ainsi que des faciès de transition
entre toutes ces roches; avec des roches chlorito-sériciteuses, quartzites,
schistes argileux charboinieux et calcaires compactes subordonnés. On
peut distinguer dans les Mts. de Fàgàras un horizon dans ce groupe où,
à côté des micaschistes, on rencontre les roches de la dernière catégorie
très développées.
^) Le Verrucano de la vallée de la Sa.^ita repose sur le graDite et ne montre
pas des phénomènes de contact éruptif.
80*
636
II. Roches phylliteuses dans lesquelles domine le type cblorito-
sériciteux souvent gneissifié par injection ; schistes argileux charbonneux,
schistes graphiteux micacés et feldspathisés, schistes micacés à grenat,
à sillimanite, calcaires cristallins à silicates et micacés, calcaires compactes
et schistes marneux, cornéennes micacées et pyroxéniques parfois graphi-
teuses, roches rappelant des porphyroïdes et des quartzites.
Les deux groupes conespondent évidemment à la formation des
micaschistes et à celle des phyllites des autres régions cristallines d'Europe.
Nous appellerons ces deux groupes: premier et deuxième
groupe de la série cristallophyllienne ancienne, le premier
groupe comprenant le premier complexe des roches.
On voit que dans les deux groupes ou rencontre des roches
sédimentaires point ou peu métamorphosées à côté de roches dénotant
un haut degré de métamorphisme, ce qui — lorsque les roches sédi-
mentaires sont abondantes — rend très délicate la distinction entre
les groupes.
En réalité, dans les schistes chlorito-sériciteux du deuxième groupe
on rencontre des conglomérats de quartz. Dans les schistes marneux,
on trouve parfois des blocs roulés de calcaires blancs. Les quartzites
passent souvent à de véritables arkoses et forment dans les Mts. du Vulcan
non seulement des enclaves dans les roches éruptives et des intercalations
dans les schistes cristallophylliens, comme c'est le cas pour les roches
précédentes, mais elles forment même des assises puissantes. Dans
toute la série des schistes cristallins des Mts. de Fâgàraç appartenant
au premier groupe, depuis les schistes micacés sériciteux jusqu'aux mica-
schistes gneissiques à turmaline, se trouvent des lentilles et des traînées
froissées d'un quartz probablement sédimentaire qu'on rencontre dans
des conditions identiques dans les phyllites de la Poiana Ruska.
Le premier groupe embrasse les Mts. de Fàgàraç, la partie Est
et Nord des Mts. du Lotru, et le Haut Plateau de Mehedin^i.
La présence du deuxième groupe a été constatée sous les lambeaux
mésozoïques à l'extrémité orientale de l'ile cristalline, dans les vallées
de la D â m b o v i ( a et de la J a 1 o m i ^ a ; il forme les Mts. du Vulcan
et s'enfonce comme un coin au milieu des formations du premier
groupe des Mts. du Lotru en suivant vers l'Est le cours de la rivière
Latori^a. Vers l'Ouest il s'effile dans les Monts de la Cerna.
Dans la série cristallophyllienne ancienne on rencontre les roches
éruptives suivantes : Des Gneiss m as si f s ^j et des granités accompagnées
*) ISous le nom de gneiss massifs j'entends provisoirement ce que M. Sauer
a fixé comme gneiss par protoclase et M. Weinschenk comme granité piezo-
cristallisé; ces gneiss se présentent dans les Carpathes méridionales en général
en grandes zones avec du granité subordonné.
637
par leur cortège habituel de roches filoniennes; des diabases, diabas-
porphyrites et peridotites. Dans les Alpes transylvaines les gneiss sont
intrusifs dans les roches du premier groupe, tandis que les grands
massifs de granité paraissent en général être liés au deuxième groupe.
Les roches éruptives intrusives ne se présentent en général pas
sous la forme de massifs elliptiques ou de bosses, mais sous celle de
traînées (zones) qui correspondent probablement à une sorte d'énorme
dyk de profondeur, forme habituellement propre aux schistes cristallins
et gneiss.
On y connait une seule traînée de gneiss dans cette chaîne, le
gneiss de Cozia comme l'appela Primics. La longueur de cette
traînée est de plus de 100 km. Elle s'étend vers l'Ouest depuis le
massif alpin du Ezeru par le Mt. Cozia, jusqu'au delà de l'Oit, où
elle disparaît sous les micaschistes des Mts. duLotru; vers le NE on
peut la suivre jusque près de la vallée de TOlt en Transylvanie. La
largeur maximum ne dépasse pas 8 km.
De tous les massifs granitiques le plus important est celui du granité
de Su si ta, une granitite basique (64 — 65^/o SiO^ peu homogène.
C'est un véritable bourrelet granitique limité au bord méridional des
Mts. du Lotru et Mts. duVulcan. Il s'étend depuis la vallée du
Luncavà^ à TEst, jusqu'au Ht. Plateau de Mehedin^ià TOuest.
Cette traînée granitique dont la longueur atteint 100 Zrm, présente des
gonflements et des serrements. Elle atteint à Tismana sa largeur
maximum de 17 km\ en moyen elle ne dépasse pas 7 — 8 km. Le
contour septentrional du granité est formé par les roches cristallines
du deuxième groupe; son bord méridional coincide à TEst, jusqu'à
P 0 1 o V r a c i, avec la limite du L groupe dont il est séparé fort pro-
bablement par une dislocation ^) ; d'ici vers l'Ouest sur une distance
d'à peu-près 70 km son contour coïncide avec la faille marginale du
Sud''^). Il ne reste de la couverture schisteuse méridionale du granité,
disparue à la suite de l'affaissement produit par la faille, que des
laml)eaux de cornéennes micacées et de calcaires à silicates.
On doit très probablement envisager le granité de Bai a de
A rama dans le Haut Plateau de Mehedin^i ainsi que la lame de
granité qui suit le bord NW du Haut Plateau, comme la continuation
du granité de Su .si ta. Une autre lame de granité paralèlle au granité
de la Suivit a suit la vallée de laLatori^a vers l'Ouest jusque dans
le massif du Parîngu.
Les diabases et diabases-porphyrites se rencontrent en filons isolés
^) Voir le profil du Mt. Zavedeanu de la coupe I.
-) Voir le profil près de Tismana de la coupe III.
638
dans les Mts. du Fàgà ras et ceux du Lot ru mais elles forment une
traînée, un faisceau de filons peu interrompu sur le bord méridional
du granit de Suî^ita, suivant la grande faille. Dans le Haut Plateau
de Mehedin(i elles apparaissent variolitiques, en dyk puissant dans
la vallée Turcului. Les diabases-poqjhyrites percent le Lias et dans
la vallée Turcului elles contiennent même des enclaves de calcaire
appartenant probablement au Malm.
Les péridotites et les serpentines traversent en filons les roches du
premier groupe dans les Mts. Lotru (Vf. Saça, Petrimanu, Ursu)
et dans le Haut Plateau de Meliedin^i (Vf. lui St. Pet ru,
vallée de la Jidoi^tita etc.). Il y a en outre des serpentines qui
sont intimement liés à des massifs d'ampliibolites.
Jll.
La série cristallophyllienne mésozoïque est formée par des coriié-
ennes vertes et violacées à épidote et zoïsites, contenant aussi du
grenat, des pjroxénes, du vesuvian, de la prehnite (Lotrite) ; par des
épidosites et prasinites, puis })ar des amphibolites à saussurite et des tufs
diabasiques altérés, enfin aussi par des calcaires à silicates et des calcaires
micacés ^), roches intercalées dans un complexe de schistes argileux séri-
citeux et chloriteux charbonneux et de calcaires compactes, auxquelles
sont subordonnés des arkoses, quartzites et grès charbonneux liasiques.
11 n'est pas impossible que le Verrucano (permien) qui s'étend vers l'Est
jusqu'aux Mts. du Lotru et qui supporte en concordîince le méso-
zoïque ne soit compris dans la série métamorphosée.
Dans l'horizon à cornéennes se trouvent des nappes intrusives,
des lentilles, parfois de véritables laccolithes de serpentine. Je con-
sidère cette roche dans ces conditions de gisement comme éruptive
et consolidée primitivement et non due à une action quelconque post-
volcanique. Dans les sei*pentines du mésozoïque on rencontre souvent
des enclaves de grenatite et vesuvianite -) qui peuvent être considérées
si bien comme enclaves endopolygènes qu'aussi exopoly gènes. On y
rencontre en outre des enclaves de schistes cristallins et de granités
appartenant au premier groupe des schistes cristallins anciens, enclaves
d'habitude épidotisés par le contact avec la roche éruptive.
Entre les serpentines et les roches sédinientaires on constate donc
^) G. Murgoci: Ober die Einschliisse im Granat- und Vesuvianfels ans dem
Serpentin vom Parîngumassiv. lî)00.
-) Roche formée principalement où exclusivement par du vesuvian avec un
peu de grenat et chlorite.
6â&
des phénomènes évidents de contact érnptif, qui ont transfoimé les
roches sédimentaires en cornéennes, etc.
On ne connait pas avec certitude les racines des nappes dé
serpentines du méso/oïque métamorphosé des Carpathes méridionales
comme c'est d'ailleurs le cas aussi pour les serpentines des schistes
lustrés des Alpes occidentales.
On pourrait peut-être expliquer une séparation des nappes de
leurs racines par le charriage qu'a subi la couverture mésozoïque,
car, comme il a été déjà dit, on connait des filons de serpentine dans
le cristallin ancien. Dans des régions où le mésozoïque n'est pas charrié,
comme c'est le cas pour le mésozoïque du Haut Plateau de
Mehedin^i, la serpentine, avant de pénétrer dans le mésozoïque,
perce nettement les micaschistes à grenat du premier groupe (V. Gra-
din e ( u près de P o d e n ï, Il o v à t). Nous considérons en conséquence
la serpentine comme éruptive transformant les couches mésozoïques
dans lesquelles elle a pénétré.
Les mouvements postérieurs à la venue de la serpentine, qui ont
été la cause du charriage de la nappe mésozoïque, ont disloqué ses
couches; les nappes et les laccolithes de serpentine, par leur forme
et leur structure, ont été forcées de glisser entre les couches sédimen*
taires. C'est ainsi que se sont produit les irrégularités et les nombreuses
dislocations que l'on observe dans les nappes de serpentines.
En ce qui concerne la distribution géologique des serpentines
on remarque que dans le H t. P 1 a t e a u de M e h e d i n ^ i les serpentines
forment une traînée suivant la faille qui le sépare des Mts. de la
C e r n a. Sur la ligne de faille de l'Ouest qui borde le synclinal
mésozoïque de B a 1 1 a ~V e r c i o r o v a affleurent des bosses de
serpentine. Au M t. Oslia, la serpentine se rencontre dans les failles
entre les schistes charbonneux (Lias?) et les calcaires (Trias?). Dans
les Mts. du Lotru, on observe que le mésozoïque métamorphosé par la
serpentine se trouve dans l'aire des grandes dislocations (Zone de la
faille d e Lot a r i t a - J i e t u, faille de B a 1 o t a) le long desquelles
la serpentine est parfois localisée. Ces observations paraissent indiquer
(|u'il doit existai- une relation entre ces dislocations et la venue de
la serj)entine, son mode d'mtrusion et de métamorphisme exomorphe.
Le mésozoïque métamorphosé est restreint dans les Alpes tran-
sylvaines à la zone svnclinale L a t o r i t a — Pai'i n <iju — Jiu — Oslia.
Les couches mésozoï<jues du Haut Plateau de M e h e d i n ^ i parais-
sent être moins métamorphosées par la serpentine; mais des phéno-
mènes post-volcaniques qui se traduisent surtout par une kaolinisation
profonde des assises schisteuses, sont au contiaire très développés par
endroits.
640
IV.
La carte géologique schématique ci-jointe montre déjà que c'est
le premier groupe qui est le plus développé dans les Âlpes de la Transyl-
vanie. Un coup d'œil jeté sur cette carte, nous laisse l'impression que
le deuxième groupe occupe dans son ensemble une position svnclinale
vis-à-vis du premier groupe, d'apparence un fossé bordé en partie par
des traînées et zones de granité. La coupe des Mts. du Lotru parle en
faveur de cette supposition (voir coupe I). L'aire d'extension du deuxième
groupe coïncide en outre jusqu'à une certaine mesure (Mts. du Vulcan
et du Lotru) avec le synclinal du mésozoïque métamorphosé, avec la
traînée Latori^a— Parîngu— Jiu — Oslia.
Il parait donc très plausible d'attribuer une importance à cette
disposition tectonique, d'admettre des relations entre la formation du
fossé et la venue des roches éruptives.
Si l'on en juge principalement d'après les travaux des géologues
hongrois sur le cristallin du Banat, les deux groupes de la série
cristallophyllienne ancienne présentent des horizons stratigrapliiquement
différents, et le deuxième groupe est plus jeune que le premier.
M. J. Bock h et M. de Inkey ont donné, le premier, une
classification des schistes cristallins du Banat, et le second, une classi-
fication de ceux des Alpes transylvaines. Moi-même j'ai cherché à
démontrer, en 1897 et en 1900, que dans les Alpes transylvaines il n'existe
que deux groupes de schistes cristalIophylHennes qui correspondent au
groupe supérieur et au groupe moyen de M. Bôckh. Le groupe in-
férieur de sa classification comprend des gneiss et des roches am-
phiboUques, que je considère, dans les Alpes transylvaines, comme érup-
tives. Le premier groupe de M. Inkey, le groupe le plus ancien de sa
classification comprend des granités et tombe par conséquent de soi-même.
La classification de M. Bockh correspond en général aux classi-
fications admises ailleurs pour les schistes cristallins, où on a pu
démontrer (Erzgebirge, Forêt noire) la présence de gneiss sédimentaires
à la base des micaschistes. Je ne connais jusqu'à présent aucun exemple
de gneiss sédimentaires inférieurs aux micaschistes du premier groupe
dans les Alpes trans^^lvaines, mais des conglomérats principalement
quartzeux, laminés, d'aspect gneissique se rencontrent dans le deuxième
groupe du cristallin ancien.
11 n'est pas même partout prouvé que des roches caractéristiques
pour le deuxième groupe sont supérieures aux micaschistes correspondants
au premier groupe. On connaît au contraire, d'après les travaux de
M. Schalarzik, des exemples, comme à Poiana Màruluï dans
le Banat, où les roches du premier groupe reposent sur ceux du
deuxième groupe. Dans le Banat même au M t. Fulgu, ainsi que dans
641
les Mts. du Lotru, il y a ëvidement chevauchement du premier gioupe
par-dessus le deuxième. Il resterait à fixer pour les environs de Poiana
Màruluï si la disposition stratigraphique qui nous fait paraître le
deuxième groupe comme inférieur au premier, n'est pas due à des
dislocations analogues.
Pour ce qui concerne V origine de la série cristallophyl-
lienne an temésozoïque, il est nécessaire de nous occuper de
près des relations entre les massifs ériiptifs intrusifs et leur couverture
schisteuse.
La zone du gneiss de Cozia se trouve, comme il a été déjà
dit, entièrement enveloppée par les roches du premier groupe. Le gneiss,
à mesure qu'il s'abaisse vers l'Ouest sous les micaschistes, passe à un
gneiss glanduleux très micacé, formant transition aux micaschistes. Le
faciès glanduleux se développe principalement dans l'axe de la zone
gneissique, tandisque transversalement on passe en général très rapide-
ment aux micaschistes.
Dans le massif même il y a alternance des parties granitiques
avec des parties plus micacées ou amphiboliques. Des amphibolites
feldspath iques forment des traînées assez importantes dans le gneiss
(Gorges deTArgeç). On remarque en outre des enclaves de mica-
schistes feldspathiques et plus rarement de vesuvianites (Poiana
S c r o a f e i sur le P 1 a i u J i p e 1 o r près de C o r b e n ï). Les micaschistes
du voisinage du gneiss possèdent une certaine homogénéité; ils sont
riches en tourmaline, en staurotide etc. Lorsqu'on s'éloigne du Cozia
gneiss vers le Nord, les micaschistes perdent de leur homogénéité
et ils alternent avec des roches (voir coupe II) dénotant une moindre
cristallinité ou même avec des roches nettement détritiques qui forment
la crête des Mts. de Fàgaràs.
La structure parallèle du gneiss est primaire, due à la protoclase,
comme l'admet M. Sauer pour certains gneiss de l'Allemagne et
M. Weinschenk pour les gneiss de la zone centrale des Alpes. Le passage
latéral aux micaschistes qui se lait graduellement et par alternance,
ainsi que la gneissitication des micaschistes (micaschistes glanduleux)
de la clef de voûte, parlent en faveur d'une injection granitique sous
l'influence des mêmes forces qui ont produit la structure parallèle dans
le granité consolidé ainsi scnis la forme de gneiss.
Par le tait que dans les Alpes transylvaines ces gneiss paraissent
en général être liés aux schistes du premier groupe, l'hypothèse que
les roches du premier groupe pourront naitre dans des conditions
identiques à celles sous lesquelles s'est consolidée la roche éruptive
devient très plausible.
81
642
M Du parc et moi, nous avons démontré *) que. d'une part, l'injection
granitique dans la couverture schisteuse du Mt Blanc, dont nous avons. —
en le précisant, — établi tout le mécanisme, et d'autre part, la mise
en place du granité, sont dues principalement aux forces orogéniques
qui sont la source première des lames gneissiques inclues dans le granité
central, ainsi que des lames gneissiques observées dans le manteau cristallin
du masiiif. MM. \V e i n s c h e n k et S a 1 o m o n sont arrivés, indépendam-
ment, à des vues analogues pour certains massifs éniptifs intrusi&
des Alpes orientales. Les forces orogéniques facilitent la pénétration
des minéralisateurs dans les couches en plissement, intensivement
métamorphosées par ces agents. Puis au fur et à mesure du plissement le
magma monte et s'injecte dans les roches préalablement métamorphosées.
La gneissification des micaschistes par l'injection magmatique doit
donc être logiquement la plus forte dans la direction verticale et la
moindre dans la direction transversale; cela explique l'arrangement zonaïre
du gneiss massif ainsi que la présence de nombreuses lames de gneiss
dans les micaschistes. Dans ce cas, les roches du premier groupe des
Mts. de Fàgàra^ nous présenteraient des roches sédimentaires : quartzites,
pliyllites, schistes argileux et calcaires métamorphosés par l'intrusion
d'un magma granitique, conséquence naturelle des effets orogéniques.
Tous les faits parlent pour un métamorphisme exercé dans une grande
profondeur avec apport dû principalement aux minéralisateurs.
Cette interprétation est-elle appliquable aussi à d'autres régions
où sont développés des micaschistes? C'est encore discutable, car il
n'est nullement prouvé par l'exemple cité que ces roches ne peuvent
naître que dans ces conditions. Toutefois je crois que dans les régions
où l'on peut démontrer des plissements intensifs et profonds, svn-
chroniques à l'intrusion d'un magma éruptif, les roches cristallo-
phylliennes se sont formées dans des conditions analogues.
La mise en place du granité de Susi^a dans le deuxième groupe
du cristallin ancien paraît avoir eu lieu dans des conditions différentes.
Le granité est inhomogène ; il est basique et criblé par des filons
de pegniatites et des filons de niicrogranulites, et passe vers son l)ord
septentrional sur toute son étendue à un granité à amphibole qui
entoure comme une écorce un noyau granitique acide, dont on rencontre
le type i)rincipalenient dans les environs de Tisniana (voir coupe III). La
couverture du massif granitique est traversée par un réseau de pegma-
tites et aplites ; elle est fortement imprégnée par la roche éruptive et
on rencontre dans l'immense auréole de contact ious les faciès des roches
*) Sur le phénomène d'injection et métam. exercé p. la protog. Arch se,
phys. 1898 — Le Mont Blanc, Mem. pec. phys. Genève 1898.
643
de contact métamorphique depuis les cornéennes micacés jusqu'aux
gneiss, dont les éléments phjUiteux sont le plus souvent empruntés
aux roches sédimentaires primitives. Les schistes argileux charbonneux
sont transformés en schistes graphiteux feldspathisés (Buliga, Crète
du Copiletu etc.'i, les calcaires sont intimement liés à la naissance
d'amphibolites (p. e. V. Osli^a, V. du Jiu).
Le caractère éminemment inhomogène d^une grande partie du
massif granitique, les nombreuses enclaves de quartzites et phyllites,
la pénétration en filons et en lames du granité dans la couverture
métamorphosée me paraissent des arguments qui parlent en faveur d'une
montée lente du magma granitique accompagné des phénomènes endo-
morphes et exomorphes et non à une ascension directement due au
forces orogéniques.
Ce sont des phénomènes analogues à ceux décrits par MM. Michel
Levy et Lacroix comme caractéristiques pour le contact des granités
des massifs du Plateau central et des Pyrénées, pîir MM. Lowl et
Weinschenk pour les Alpes orientales, par M. Ter mi er, Duparc
et moi pour les Alpes occidentales.
Dans les Alpes transylvaines nous ne connaissons les roches
d'une cristallinité supérieure du deuxième groupe que dans le voisinage
des roches intrusives. Ses sédiments non métamorphosés formant la
couverture de l'auréole de contact exomorphe, sont traversés par des
filons isolés d'aplites ou de pegmatites; il esta remarquer que contraire-
ment à ce qu'il a été dit pour le gneiss de Cozia, les roches sédi-
mentaires de la clef de voûte paraissent être moins métamorphosés
que celles qui se trouvent sur les flancs.
Font exception à cet état de choses, les roches du deuxième
groupe de l'extrémité Est de Tile cristalline dans les vallées de Jalo-
ni i 1; a et de Dâm b o V i ^ a, où l'on rencontre principalement des schistes
chlorito-sériciteux peu métamorphosés.
En résumant nos observations, il paraît que le deuxième groupe
ne représente dans les Alpes transylvaines qu'un complexe de phyllites,
schistes chloriteux, sériciteux, quartzites, calcaires compactes et mar-
neux, schistes et grès charbonneux qui ont subi autour du granité
des phénomènes de contact. Celui-ci les a transformé en cornéennes
micacées, schistes micacés graphiteux et feldspathisés, amphibolites etc.
Mais le granité aussi par Tassimilation de ses salbandes présente des
modifications endomorphes profondes, développées surtout sur son versant
Nord. L'éruption du granité est très probablement plus récente que
celle du Coziagneiss et si la mise en place de ce dernier s'est produit
dans une grande profondeur, la mise en place du granité paraît s'être
passée dans des couches plus voisines de la surface.
81*
044
Entre les roches métanioi-phiques des deux groupes anciens, les
amphibolites occupent une place importante. On peut distinguer, tant
au point de vue géologique qu'au point de vue pétrographique deux
catégories d'amphibolites :
I. Amphibolites en massifs fonnant des corps elliptiques ou des
bandes qui occupent en général une position axiale dans les schistes
cristallins (Vallée du J iu, Mt. Parîngu, Ht. Plateau de Mehe-
din^i, M t. de Fâgàraç). Ce sont des amphibolites feldspathiques ou
parfois gneissiques, rubannés, dont l'élément blanc est une plagioclase en
général complètement saussuritisée. J*ai pu cependant, dans des cas isolés,
déterminer de Tandesine basique. Outre ces roches on rencontre de
véritables diorites, des faciès aplitiques, des homblendites, des amphi-
bolites micacés et des serpentines.
La structure générale des massifs est fluidale-bréchoide
(schlierig). Dans les amphibolites on rencontre des enclaves de
schistes sériciteux-graphiteux et des calcaires parfois magnésiens, ceux-ci
souvent accompagnés par du talc. Les calcaires se présentent dans les
amphibolites de la vallée du Jiu en lambeaux irréguliers empâtés dans
des amphibolites feldspathiques à structure extrêmement fluidale. Us
sont corrodés et une hornblende verte et brune associé à des feld-
spathes saussuritisés pénètre de toute part dans le calcaire dans lequel
se développe Taugite, de Talbite et un peu de mica blanc ; l'hornblende
est rare dans le calcaire et probablement développée seulement près
du contact. Tous les phénomènes parlent en faveur d'une corrosion du
calcaire par un magma éruptif. L'amphibole est un produit endomorphe
de contact au détriment du calcaire assimilé, tandis que le calcaire même
par le métamorphisme «xomorphe se transforme en calcaire cristallin
à pyroxène. Les amphibolites de la vallée du Jiu passent latéralement
et par alternance à des schistes chlorito-sériciteux et quartzites qui
forment leur couverture; ce passage latéral est insensible tandis que
le passage vertical est brusque. Tous ces faits militent en faveur d'une
montée d'un magma dioritique (granitique ?) dans un voussoir sédimen-
taire principalement calcaire, dont il assimile les parois.
Je crois que c'est seulement par cette hypothèse qu'on peut
expliquer la structure de la roche, les enclaves de calcaires et de schistes
graj)hiteux, ainsi que les multiples et complexes phénomènes de différen-
tiation magmatique, dont lu serpentine accompagnant ces amphibolites
nous présente précisément un exemple. J'ajouterai que des filons de
diorites sont connus dans le premier groupe du cristallin ancien au
voisinage immédiat du massif amphibolique de la vallée du Jiu.
n. La deuxième catégorie d'amphibolites comprend les amphi-
bolites intercalés en couche ou lentilles dans les micaschistes auxquels
645
elles forment en général tous les passages de transition. Elles ne sont
pas accompagnées par des serpentines. Dans les Monts de Fàgàraç
ces ampliibolites sont le plus développées dans les horizons du premier
groupe les plus riches en calcaires cristallins. Déjà P ri mies a
remarqué cette curieuse coïncidence, d'où il tirait la conclusion qu'il
doit exister une relation génétique entre la présence des calcaires et
la naissance des amphibolites. Cette hypothèse n'est cependant pas
complètement confirmée par l'étude microscopique de quelques calcaires
dépourvus d'amphibole, mais qui sont chloriteux, micacés ou qui con-
tiennent des traînées d'epidote ; ces roches passent même aux micaschistes.
Dans le deuxième groupe du cristallin des Mts. Vu le an l'amphibole se
développe autour des calcaires compactes de l'auréole des contacts
du granit de Su ci ta.
Nous sommes encore loin de pouvoir donner une interprétation
satisfaissante pour la naissance de toutes ces amphibolites. Ce sont
en grande partie probablement des sédiments plus ou moins calcaires,
qui ont subi le même métamorphisme que les micaschistes etc.
Je ne puis pas toujours admettre, que les couches d'amphibolites
d'une épaisseur parfois tout-à-fait insignifiante ne soient que des gabbros
ou diabases métamorphosés. On trouve dans les Mts. de Fàgâraç des
diabases traversant des amphibolites; mais la roche éruptive n'est pas
toujours altérée et ne présente pas les caractères des amphibolites.
V.
Les résultats de nos études nous conduisent donc à voir toute
la série cristallophyllienne ancienne comme formée par des sédiments
métamorphosés. Les roches primitives, en jugeant à) d'après les enclaves
dans les granités, diorites et gneiss, h) diaprés les roches nettement
sédinientaires ou peu métamorphosées qui sont intimement liées aux
schistes cristallins des deux groupes, sont, comme il a été déjà dit, des
quartzites, parfois de véritables arkoses, des phyllites, des schistes chlorito-
sériciteux, des schistes argileux, des calcaires compactes, dolomies et
marnes, roclies qui en général contiennent toutes des matières charbon-
neuses. 11 est difficile pour le moment de donner une division exacte dans
la série de ces roches car, outre qu'elles sont métamoi-phosées en majeure
partie, on a affaire, selon toutes les apparences, à un complexe de roches
caractérisées 2>ar une alternance de faciès silicieux, argileux et calcaires.
D'après mes observations dans les Mts. Vulcan je crois qu'il
existe ici un niveau calcaro-argileux à la base surmonté par un horizon
quartziteux sériciteux. Cette question d'ailleurs ne peut être proba-
blement pas résolue d'une manière satisfaisante que par l'étude du
cristallin de la région de Sud-Ouest de la Transylvanie, où le groupe
646
des pliyllites peu ou point métamorphosés par des roches éruptives,
est très développé.
Comme les roches sédimentaires se rencontrent dans les deux
groupes du cristallin ancien sous des faciès très analogues, comme
d'autre part, d'après ce que j'ai exposé sur le métamorphisme exercé
par l'intrusion du gneiss et du granité, l'état niétamorpliique des schistes
cristallins ne parnît pas dépendre d'un horizon strati graphique mais
principalement des conditions du métamorphisme, j'arrive à la con-
clusion qui me paraît très vraisemblable, que les deux groupes du
cristallin artcien nous présentent deux faciès métamorphiques d'une
même série sédimentaire, dues à un métamorphisme différent. D'après
ces considérations, je crois que le premier groupe peut être plus
ancien que le deuxième, mais cela ne doit pas être pris comme une
règle, car la différence pétro graphique entre les deux
groupes ne réside pas dans l'âge des roches mais exclu-
sivement dans les effets des métamorphismes
différents.
VI.
Tous les schistes cristallins, les roches éruptives ainsi que le
Verrucano et les formations mésozoïques, présentent d'habitude des
déformations intenses dues au dynamométamorphisme. C'est surtout
le long des lignes des grandes dislocations que les effets du dynamo-
métamorphisme atteignent leur maximum d'intensité. (Faille marginale
du Sud, le long de la faille de la Cerna, faille du Ht. Plateau
de Mehedin^i, F. Latori^a — .lie^u — Jiu — Oslia etc.)
Le dynamométamorphisme efface la structure cristalline des roches
éruptives et des schistes hautement cristallisées. Les granités deviennent
schisteux mais ne se transforment jamais en gneiss.
Les roches sédimentaires au contraire recristallisent jusqu'à une
certaine mesure ce qui est dû non seulement à leur structure et
composition minéralogique, mais aussi, et peut-être principalement, au
pouvoir de contenir de grandes quantités d'humidité. Les grès quartzeux
du Lias deviennent par laminage des schistes sériciteux, les schistes
charbonneux se chargent à Rafaila dans la V. du Jiu de chloritoïde
et les grès charbonneux sont transformés en un aggregat de chloritoïde
et séricite dans lequel sont noyés des grains et des galets de quartz.
Le Verrucano pjisse par laminage à des conglomérats gneissiques chlo-
riteux. Les calcaires de la nappe niésozoïque deviennent par les eff'ets du
chairiage, cristallins; entre les VeiTucano et les calcaires se produit alors
par dynîimoniétamorphisnie une véritable soudure. (Vaideni s. la Suçita.)
En somme les termes extrêmes des roches cristallines
et sédimentaires dyn am oni étam orph osées tendent ma-
647
croscopiquem en t, à Texception des calcaires, vers le
même type pétrographique, type des phyllites.
En général le dynamométaraoï-phisnie n'efface cependant pas
complètement la structure détritique des sédiments. On peut dire que
la différence entre un sédiment dynamométamorphosé et la roche
primitive est toujours plus petite qu'entre le premier et un membre
quelconque de la série cristallophyllienne. Dans les sédiments dynamo-
métamorphosés ou n'a jamais rencontré de véritables cornéennes. D'autre
part il est parfois tout-à-fait illusoire de vouloir distinguer des termes
extrêmes de roches cristallines et sédimentaires laminées, les unes des
autres.
VII.
L'âge de la série cristallophyllienne ancienne est difficile à déter-
miner. Il n'est pas encore exclu qu'elle ne comprenne même par
endroits le paléozoïque supérieur. Très probablement la majeure partie,
si non la totalité, des schistes cristallins appartient à un système pjiléo-
zoïque inférieur au carbonifère. Dans tous les cas on n'a aucun
argument pour prouver, qu'ils seraient archéens. Toutes les séries
crystallophylliennes présentent, avec les séries des autres régions alpines
des ressemblances frappantes. Le premier groupe des Carpathes méridio-
nales trouve un équivalent pétrographique dans les micaschistes
ç- de la carte géologique française, dans le „iiJtere Glimmerschiefer-
gruppe" de l'Archéen des géologues et pétrographes autrichiens. Le
deuxième groupe rappelle en grande partie l'X (précambrien) de
la cai*te française et certains faciès des schistes de Casanna des
Alpes Valaisannes; c'est le groupe des phyllites et en partie la ^Schiefer-
hiille" des gneiss centrales des géologues autrichiens.
Le mésozoïque métamorphosé nous rapelle tant par la pétro-
graphie de ces assises que par la présence de la serpentine, certains
faciès caractéristiques des schistes lustrés des Alpes occidentales et
certains faciès de schistes supérieurs (Matreier Schiefer) de la „Schiefer-
hlille" des géologues autrichiens: le métamorphisme est cependant dans les
Car[)athes beaucoup plus restreint. Dans les Alpes transylvaines comme
dans ](*s Alpes occidentales et très vraisemblablement dans les Alpes orien-
tales ou connaît du mésozoïque non métamorphosé à côté du mésozoïque
métîiniorphosé ; comme dans les régions des Alpes le niétanioqihisme
du mésozoïque parait être restreint dans les Carpathes méridionales à des
régions très disloquées. On devrait très probablement se tenir pour la
classification des schistes cristallins des Alpes à la classification de
M. Termier qui admet une série cristallophyllienne antécarbonifère,
une série permocarbonifère et finalement le groupe des schistes lustrés
qui comprend le mésozoïque et l'eocène metamoq^hosé.
648
On peut, au point de vue pétrographique comparer en outre les
deux groupes cristallins anciens des Carpathes méridionales aux schistes
cristallins extra-alpins d'Europe. Toutefois les gneiss sédimentaires du
cristallin du Erzgebirge et de la Forêt noire si magistralement
décrits par M. Rosenbusch et Sauer ne se trouvent pas à la base
du premier groupe des Alpes transylvaines.
D^iprès notre hypothèse sur la naissance des schistes cristallins il
serait nécessaire pour déterminer Tàge du métamorphisme des sédi-
ments paléozoïques, de connaître Tâge de Tintrusion des gneiss et des
granités dans les schistes cristallins. Or nous avons dans les Alpes
transylvaines un indice qui semble nous permetre d'éloigner l'hypothèse
d'une éruption tertiaire. C'est que dans les conglomérats du céno-
manien on rencontre des galets et des blocs de roches de tous les
groupes cristallins. Les éruptions doivent donc coïncider avec des
phases de mouvement antécénomaniennes. S'il était prouvé que les
blocs des schistes cristallins des conglomérats carboniques du Banat
proviennent en réalité des schistes cristallins des groupes anciens, et
non pas d^autres schistes cristallins antérieurs, et si, d'autre part,
on pouvait démontrer leur liaison avec les formations dévoniennes de la
Transylvanie l'âge des séries cristallophilliennes serait fixé. Mais je rappelle
que dans le Banat on connaît des éruptions granitiques tertiaires et il
n'est pas impossible qu'une partie des schistes cristallins soit très jeune.
Je rappellerai encore que M. H. B ô c k h a démontré que les schistes
micacés et les gneiss des environs de Schemnitz sont des couches de
W erfen métamorphosés par l'injection de granités et de diorites néogènes.
La question de l'âge du métamorphisme reste donc ouverte pour
la série cristallophyllienne ancienne, l'hypothèse la plus vraisemblable
étant que la majeure partie des schistes cristallins sVst formée avant
le carbonifère.
Pour ce qui concerne les schistes cristallophyllieunes mésozoïques
leur métamorphisme est certainement antétertialre et probablement
postbarrémien.
Pendant l'impression de cette note a para Tesquisse géologique des
environs de la vallée du Danube du coté du Banat, par M. Schafarzik '). C'est
avec plaisir que je constate que mon honoré confrère considère aussi le premier
gi'oupe des schistes cristallins de M. BOckh comme érnptif ce que du reste a
été déjà exprimé par moi en 1897. Quant à la nature et la genèse du deuxième
et du troisième groupe du savant directeur de la carte géologicpie hongroise, on
trouverait mes idées exposées dans l'article précédant.
*) Kurze Skizze der geologischen Verhaltnisse und Go^chichte des Gebirges
am Eisernen Tor an der unteren Donau. Fcildt. Kozlony. 1903. 7—9, pag. 404.
•1
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I .■
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■u
Mitteilungen ûber den heutigen Stand der geologischen Erforschung
Argentiniens.
Von Prof. Rudolf Hauthal 0
Mit zwei Tafeln (PI. I und II).
Eine eigentliche systeraatische geologische Landesaufnahnie
existiert nicht, aber es ist begriindete Hoffnung vorhanden, daB die
energischen Bemilhungen des Dr. F. P. Moreno, des verdienstvollen
Leiters des La Plata-Museums, die bei dem derzeltigen Landwirfcschafts-
minister Dr. W. Escalante ein einsichtsvolles Entgegenkomnien
finden und welche auf die Errichtung einer geologischen Landesanstalt
gerichtet sind, in kiirzerer Frist von Erfolg gekront sein werden.
Das, was wir bisher von der Géologie Argentiniens wissen, ver-
danken wir zum alIergroBten Teil der oft mit groBen personlicben
Opfern verbundenen privaten Initiative — so waren in friiheren Jahren
Bravard, Stelzner, Burmeister und Brackebusch tatig,
spiiter Bodembender und die Gebriider A m e g h i n o.
Man niag Uber die Deutung der Forschungsergebnisse ver-
schiedener Ansicht sein, aber das darf raan nie vergessen, daB Florentin©
Ameghino, jetzt Direktor des Muséums in Buenos Aires, 15 Jahre
*) Bevor der Vortragende zu seinem Thema ûberging, entledigte er sich
in wonigen Worten des ihm gewordenen ehrenvollen Auftrages, die argentinische
Regierung auf dem IX. International en Geologen-Kongreû zu Wien zu vertreten.
Redner wiea darauf hin, daÛ dièse Tatsache von groûer kultureller Bedeutung,
heweise sie doch, dali das aufblûhende Argentinicn in stetiger fortschreitender
Entwickîung begriffen, von dem rcdlichen Streben beseelt sei, sich in wissen-
schaftlicher Beziehung den alten Kulturstaaten an die Seite zu stellen, um mit-
zuarbeiten in gemeinsamem idealen Streben am Ausbau der Wissenschaften.
Auch die „Deutsche akademische Vereinigung zu Buenos Aires" ubersendet
diircb Vermitthing des Vortragenden dem IX. Geologen-Kongreû die besten Glûck-
wiinscbe und Griiûe und liiût den Teilnebmern drei in der Vereinigung gebaltene
Vortriige :
1. Mercerat: ^Die fossilen Vôgel Patagoniens" ;
2. Hauthal: ^Btiûerschnee" ;
3. Chavanne: „Die Temperatur- und Regenverhiiltnisse Argentiniens"
vibeiTeicben.
82
650
hindurcli die Kosten der Forscliungsreisen seines Bruders in Patagouien
aus eigener Tasclie bestritt.
Besondere Verdienste um die ffeologische Erforschungr namentlich
der Cordilleren hat sich aber vor allem Dr. F. P. M or en o erworben.
Derselbe wurde im Jahre 189G zum Sacliverstilndigen ini Grenzstreite
mit Chile ernannt und liât als solcher nicht nur seine schon friiher
(auch îius Privatniitteln) ]>egonnene Erforschung der Cordilleren per-
sonlich fortgesetzt, sondern auch ganz besonders dafUr Sorge getragen,
daC speziell geologisclie Komniissionen hinausgesandt wurden, um die
fiir die Grenzfrage wichtigsten Teile der Cordilleren zu erforsclien.
W e h r 1 i, B u r c k h a r d t, R o t h und Vortragender haben so in den
letzten zehn Jahren Gelegenbeit gebabt, manche bisher unbekannte
Gebiete der argentinischen Cordilleren der Wissenschaft zu erschlieBen.
Aber es sind das immer nur Teilstiicke, die uns wohl die Géologie
einzebier Gebiete kennen lehren, sich auch zum Teil gegenseitig er-
gilnzen, die aber noch nicht gestatten, ein zusammenfixssendes Bild
des geologischen Aufl)aues der Gesamtcordilleren zu entwerfen.
Das aber haben dièse Einzelforschungen ergeben, daB die Cor-
dilleren durchaus nicht ein so einheitliches Gebilde sind, wie das friiher
angenommen wurde.
Wir konnen schon jetzt zwei nach Form und Entstehung ganz
verschiedene Regionen in der argentinischen Cordillère unterscheiden.
Im Norden, wohl bis zum 40*^ s. Br. reichend, ist die Cordillère ein
îiusgesprochenes Faltungsgebirge, das aus mehreren parallelen von Nord
nach Siid streichenden Faltenziîgen besteht, von denen die nstlicheren
allerdings schon unter î^S^ s. Br. ihr Ende erreichen.
AuBer der Faltung ist es der Vulkanismus, welcher in der nord-
lichen Faltungsregion bei der Gebirgsbildung eine groCe Rolle gespielt
hat. Hier erheben sich viele groBe Vulkane, fast aile (îOOO m hoch, in
Gruppen oder auch Reihen geordnet.
Ganz andere Formen bietet die Cordillereregion sttdlich voni
40^ s. Br. Hier besteht die Cordillère nicht *aus langgestreckten
parallelen Faltenziigen, sondern aus einzelnen, oft durch tiefe Quer-
depressionen voneinandor getrennten Massiveii. Dièses eigentumliche
Relief, das so auffallend verschieden ist von dem der nordlichen Cor-
dillère, weist dîiraut' liin, daB die Kriifte und Vorgîinge, welche hier
gebirgs])ildend wirkton, ganz anderer Xatur sind als im Norden.
Meinc Beobachtungcn im Siiden zwischen 40 — 51 ^ s. Br. haben
ergeben, daB hier die (Mir/elnen Massive auf die lakkolithische Natur
der dieselben bildendeii irranitischcn Aufbriiche zuriickzufiihren sind,
und ich glaube es zum mindesten als selir walirscheinlich hinstellen
zu koiuien, daB auch der Teil der Cordillère zwischen 40 — 48^ s. Br,
051
durch diis Auftreten granitisclier Lakkolithe sein eigenartiges Relief
erhalten hat.
lui Norden bedingen also Faltung und Vulkanismus die Gebirgs-
formen, die in jener trockenen, an Niederschlagen armen Région ein
wenig durch denudierende und erodierende Agentien zu mannigfaltigeren
Formen ausmodellierfc worden sind — im Siiden dagegen ist es durch
granitische Lakkolithe bedingte Hebung, die, unterstiitzt durch die
modellierende Arbeit des Wassers und Eises hier das eigentiimliche,
an mannigfaltigen, offc bizarren Formen so reiche Relief heraus-
ffearbeitet hat.
Zu den in der letzten Zeit besser erforschten Gebieten auBer-
halb der Cordillère gehôren die Gebirge der Provinz Buenos Aires.
Hier waren frilher Dôring, Aguirre, Valentin und zuletzt der
Vortragende tilt i g.
Im Gebirgssystem der Provinz Buenos Aires lassen sich zwei
getrennte Zonen unterscheiden, eine siidliche, die von Bahia Blanca
])is Pigut^ sich erstreckt, ans mehreren parallelen Ketten besteht und
Hohen bis zu 1400 m erreicht, und eine nordliche Zone, die, von
Mar del Plata bis Olavarria sich erstreckend, nur etwa 400 m Meeres-
hohe aufweist.
Das Material der sUdlichen Zone besteht von unten nach oben
ans Conglomérat, Sandstein mit Tonschiefereinlagerungen und Quarzit,
dem Vontanaquarzit, weil er fast ausschlieBlich die hochste Erhebung,
die Sieria de la Ventana, zusammensetzt, so genannt nach einer fenster-
artigen ()ftiiung in einem der hoheren Berge.
Die Gesteine dieser Zone sind stark gefaltet und bilden die
Kettenziige einen nach SUd otfenen Bogen, so zwar, daB die Gebirgs-
ketten im Osten zunilchst von Sildost nach Nordwest streichen, dann
ein rein westliches Streichen annehmen und ganz im Westen bei Pigué
iii sudwestlicher Richtung umbiegen.
Die nordliche Zone besteht aus Plateaugebirgen. Hier sind die
JSedimente Dolomit, Quarzit und zu o])erst dunkle Kalke in nahezu
hnri/ontîder Lageruiig, diskordant dem stark gestorten kristalbnischen
Urgel)irge (Gneise mit kalkigen, serpentinosen und amphibolischen
Einljigerungen, Glimmerschieter) aufgehigert. Dièse Zone zeigt von
Fîiltung kc'ine Spur, wohl aber vvird sie von Verwerfungen durch-
schnittcii.
Da bis vor wenigen Jahren Fossilien in den Gesteinen dieser
Gebirgo nicht gefunden wurden, war die Altersbestimmung sehr
schwankend. Aguirre glaubte ein jurassisches Alter annehmen zu
dilrfen, wiihrend Siemiradzki die dunklen Kalke als devonisch
ansprach.
82*
652
Nun gliickte es dera Vortragenden, vor wenigen Jîxhren in den
Quarziten von Balcarce eiii Fossil zu eiitdeckeii, das von Herni Dr. A.
Katzer in Wien als Arthrophj/cus Harlani Hall (aus dem silurischen
Medinasandstein Nordamerikas bekannt) bestimnit wurde. Damit ist das
silurische Alter dieser Gesteine also sichergestellt.
Die Zugeliorigkeit dieser Gebirge zuni System der Cordillère
(es sollte sicli hier uni Bifurkation der Cordillère handeln) laBt sicli
nicbt langer aufrecht erhaltcn; die jetzt bekannt gewordenen tekto-
nisclien Verhaltnisse widersprecben dieser Annahme direkt.
Wir baben es hier mit einem Gebirgssystem zu tun, das, viel
îilter als die jugendliche Cordillère, uns einen der iiltesten Teile des
siidamerikanischen Kontinents reprasentiert und wahrscheinlich einen
Toil der Landmasse bildete, die nach Dr. A. Katzer schon zur Devon-
zeit existierte.
Eine geologische Detailaufiiahme dieser so hochinteressanten
Gebirge ist sehr zu wunschen.
Dafl auch weiter im Norden schon zu paliiozoischen Zeiten Land-
massen existierten, bat Bodembender durch pflanzenfUhrende Ab-
lagerungen, die vom Devon durch das Permcarbon (Gondwanastufe)
bis zum Rhiit reichen, nachgewiesen und Rot h bat jUngst weiter im
SUden im Lias (Gobernacion del Rio Negro) pflanzenfiihrende Schichten
aufgefunden.
Von l)esonderem Interesse, weil die îilteste bisher aus SUdamerika
bekannte Dicotyledonenflora betreffend, sind die vom Vortragenden im
Jahre 1898 am Cerro Guido im sUdlichen Patagonien in der Gegend
von Ultima Esperanza in Sîindsteinen entdeckten, sehr gut erhaltenen
Pflanzenreste, die von Prof. Kurtz in Cordoba als eine der Dakota-
flora Nordamerikas sehr nahe verwandte Flora von cenomanem Alter
bestimmt wurde.
Eine andere Flora entdeckte Vortragender an dem in der Nâhe
des Guido gelegeuen Cerro Casador (5 km sUdlich). Von dieser Lokalitât
legte der Vortragende einige Handstiicke vor. Die hier mit den Dico-
tyledonenbliittern (eine olcdcea und eine lauracea) in demselben Hand-
stQcke vorkommenden Ammoniteu, Gastropoden und Bivalven ergeben
fiir dièse Schichten ein etwas hoheres Alter.
Dr. C. Burckhardt bat jUngst einen pacifischen Kontinent
postuliert.
Burckhardt spricht die von 32 — 38^ s. Br. im Gebiete der
Cordillère bekannten porphyrischen Tuffe und Conglomerate , deren
oberjurassisches Alter er nachgewiesen bat, als Kiistenbildung eines
Kontinents an, der sich zur Jurazeit bis an die Kusten Neuseelauds
und Australiens ausgedebnt haben soll.
653
Die Frage, ob es sich um einen Kontiuent oder groCere Insein
liandt'lt, offen lassend, bemerkt Redner, daB er im Jahre 1901 zwischen
45—48^ s. Br. am Ostabliange der Cordillère gleiclie Bildungen
angetroffen hat, die entschieden als Strandbildungen aufzufassen sind.
Es sind porphyrische TiiiFe und Conglomerate, die jedenfalls mit den
gewaltigen Porphyrergiissen, die an vielen Stellen sowolil ini Innern
Patagoniens als aiich an der atlantischen Kuste in Gest^ilt von aus-
gedelinten Decken zutage treten, im Zusammenhang stehen.
Dièse Porphyrtuffe fallen nacli Osten ein und liegen diskordant
auf stark gefalteten, tonig-sandigen und schiefrigen Gesteinen, die zum
Teil metamorphisch sind. Das Alter dieser Schichten sovvie das der
Porphyrtuffe kann, da Fossilien felilen, nur dadurch nach oben begrenzt
werden, daB die Porphyrtuffe von Neocomschichten Uberlagert sind ; sie
niUssen also iilter als Kreide sein. Hochstwahrscheinlich sind dièse
Porphyrtuffe also gleichalterig mit den von Burckhardt weiter im
Norden nachgewiesenen, mit denen sie auch in petrographischer Be-
schaffenheit Ubereinstimmen und beweisen, daB die von Burckhardt
postulierten Landmassen sich sicher bis zum 48^ s. Br. ausgedehnt
haben.
Dièse westlichen Landmassen, wurden dann wahrscheinlich im
Beginne der Kreidezeit vom Meere Uberflutet, wiihrend im Osten der
heutigen Cordillère Landbildungen begannen, die allerdings bis in die
spiite Tertiilrzeit hinein wiederholt lokal mehr oder minder ausge-
deiinten Transgressionen des Meeres (Atlantischer Ozean) ausgesetzt waren.
Der hierdurch bedingte Wechsel (in horizontaler und vertikaler Hichtung)
und das Ineinandergreifen von terrestrischen und marinen Bildungen,
die allerdings stets einen litoralen Charakter tragen, ergibt fQr die
exakte Altersbestiuiinung der patagonischen Schichten (die durchaus nicht
aile ^ein eociiner Lehni", wie noch jlingst in einer geographischen Zeit-
schrift zu lesen war) erhebliche Schwierigkeiten, die noch dadurch ver-
grr)Cert werden, daB bei den ungeheuren Entfernungen die Entscheidung,
ob wir es in einer bestimniten Schicht mit einer Faziesbildung zu tun
li.iben oder nicht, schvvierig ist. Es ist deswegen auch leicht erkliirlich,
d;iB Meinungsverschiedenheiten ilber das Alter einer Schicht vorhanden
sind. StreittVagen, wie sie zwischen Hat cher und Ameghino ob-
walten, werden erst dann verschwinden, wenn wir eine so dringend not-
wendige geologische Detailaufiiahme Patagcmiens vornehmen konnen.
In ursachlichem Zusammenhange mit der Hebung der siidlichen
Cordilleren und der dadurch bedingten Landbildung in Patagonien
stelion die schon oben erwiihnten Lakkolithe, die Vortragender in den
lotzten Jaliren in der patagonischen Cordillère nachweisen konnte. Es
sind das Lakkolithe granitischer Natur von recht jugendlichem Alter
654
— keinesfalls alter als jungcretazisch, vielleicht alttertiiir, da Scliichteii,
die zur oberen Kreide gehôren, noch nicht aufgewôlbt siiid.
Als unzweifelhafle Lakkolitlie haben sich erwiesen: der Fitz Roy
in der Cordillère nordwestlich vom Lago Viedma und weiter sUdlich
der Cerro Payne bei Ultima Esperanza. Es sind aber in den sUdlichen
Cordilleren noch niehr junggranitische Ausbriiche lakkolitliischer Natur
vorlianden, so besonders in der sehr schwer zugiinglichen Cordillère
westlich vom Lago Argentino sowie in der Cordillère zwischen
Lago Viedma und Lago Buenos Aires und weiter nordlicb (Cerro Bal-
maceda, Cerro Castillo etc.). Sie lassen deutlich eine N-S gerichtete
reihenformige Anordnung erkennen, genau wie auch weiter im Norden
die groCen Vulkane, die — und das ist sehr auffallend — in der sUd-
lichen Cordillère, da wo Lakkolithe vorhanden, fehlen. Dagegen finden
sich kleine 3—400 m hohe Kratervulkane oft gruppenweise geordnet
/•.•V.^■^ 'r^yrf- -..
■*.•...•.'' • •.. • •. . .
Der Lakkolith Paync von Osten gesehen.
Cr =--- Kreide. — G = Granit.
sowie basaltisclie Deckenergiisse, die oft eine sehr groBe Ausdehnung
erreichen, im Osten der Cordillère im patagonischen Tafelhmde.
Die lakkolitliische Natur des Payne und Fitz Roy tritt um so
klarer hervor, als die Erosion beide Berge bis zum innersten Keni
bloUgelegt hat. Scliou weit im Osten auf den Mesetas des i)atagonis(!hen
Tafellandes fâllt den vom Atlantischen Ozean her sich der Cordillère
nîihernden Reisenden die eigenartige Form des Cerro Payne, der weit-
liin sichtbar ist, auf. Er besteht in seinen zeutralen Partien ans drei
gewaltigen, 2000 m hoch aufragen den steilen granitischen TUrnien, deren
einer noch von horizontalen Kreideschichten kappenartig bedeckt ist. In
den Fliuikenpartien bedecken die dunklen Sedimente mantelartig den
hellen granitischen Kern, gleichslnnig allseitig ubfallend ; Apophysen
verzweigen sich vom granitischen Kern ausgeliend aderartig in die
Kreideschichten hinein, die zum grôBten Teil metamorph sind.
655
Die beidcn ilem vorliegenden Aufeatue beigegebenen Abbildungen
(PI. I und II) und die Skizzen Fîg. 1 und 2, welcbe den LakkoUth
Payiie von Osten und von SOdeii geselien diirstelleii, siiid selir geeignet,
eiii anseliauliches Bild von den eigenartigen Fornien dièses intei-ess&nten
Berges zu geben. Es ist mm sehr bemerkenswei-t, daQ der Fitz Roy
dièse eigeiitUmliehe Form des Cerro Payne bis ius einzelne genuu
wiedeibolt, nui- sind seine Fonnen iiocb imposanter, railchtlger, gigan-
tischer — erreicht er docb eine Hohe von 3600 m, wabvend der Payne
bis 2800 i« aufragt.
FOr dns Vei-stiindnis der Tektonik der sUdliclien Cordillère ist
der Nacbneis dieser Lakkolîthe von eînschneidender Bedeufcung. Die
gewaltigen, die grollen andinen Seen enthaltenden Querdepressionen
FIf. 2.
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Dit Lakkolitli Pajne von Silden gesehen.
Cl- = Kreide. ^ C, —- Granit.
stflien vviibi"sdieinlidi insiifeni mit den Liikkolitben in Zusammenlmng,
iils ilire ei-ste Aiibigo wobl în oberfliichlicben Spalteu zu sucben ist,
die liL'im Aufiirucb dieser Liikkolitben entstanden sind.
Aufli iuil' oineni iindcren Oebîete, deni der glazialeii Erscbeinungen,
li;ili('ii dii' mit der (irenzregulicrung verbundenen geologischen For-
seliuriyrii licnierkenswerte Itesultiite ergeben.
Ks liissi'Ti sifli in Patagimien gut drei Eiszeiten unterstbeiden, die
ciNti' war entscliieden die l)edeutendste. Willirend dei-selben und aucb
wiihrcnil der nweiteu Eiszeit dningen die Eisniassen ans der antark-
tist-lien Itegiou ilber das jet^ige Feuerland bis etwa zum iW stldlicher
lîieite vor. Die Verbreitung von Wiisser und Larid niuB damais eine
amiere gewesen .sein al» jetzt — entscbieden war nielir Land vorbauden.
Die MagelbaenstraBe ist wohl erst nach der zweiten Eiszeit entstanden.
Z-ir -'^«r,''i ^f*7^îr ▼ir'-rfi liii-a n im -»fO'r:r»rn i^-r rr- '-jlî
t*' T-A V>^,-;i;ia i»*'r'r.-^n in»i iiit-:i ^kî. T-*Tf*r i-'i-C*-! n t»-n "K1->—
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. -. •' > • i'- ■', . ,•/ >«- r. -r -. E.t' ■. .--.' ■ . ;:i ^ A •z-^r. t. -_-"-- :J"t *-kz. v . r î- ^ ! -*. u^-rh;
r> ' ■ \r, < ^i -i . - ^->', . 'X **' '■'- E.t* . r*«: h : z z A -^-r :iTLi--r z> r. ~ r -î^ î: r liLz^r-^iiïi
<l;*r O^"*.."/^ T^r. •.',/':.-/ 'j^ ^r.i toi. B-i-r.'-s Air-ri. k-rZLZT- Ti^îr irtiAilIirrrtrrr
irri N'of'i'rr. T"*!'- ^l^-r roriillrre zwî-<h^n d'>ni 41 cul 47» '». Br.. wo
li'/f. h t^itiir 'A;ir. -o'.^:»- ;v*:it*-r n'^rdlich ^\u7,^\t.^ •f*-'f'i»rt»r. «^^ mu Xuhuel-
h»i;ipi Dfi'J f^ifiir, V,** \V*-hrIi. hel La> I^^ja^ uîi«i i*ni I\iS^^»^ Arci». \vn
l' Ji f/; le Ji îAT'i t, li*ri Tiriifîjiriri'^a. wo \V*.*hrIi urA Bu rckhard t, eiii-
y,i'lfit' (ft\,itU: (\tir Provir:z*'ri M»*rîdo/.a ur.'l <fon Su;in. wo B o «l e iii-
h t' u f\ t' r ift'iirUtiU'l liai)'!!.
A'ht-r *'/", '.iiit\ dorh inirii^-r nur «lie Huuptzuî^e der geoloirischen
V'«rli}ilt.ni" ■'• 'l<r ar^7iitini-.f:li<n Iif-fiublik. «^lie uir ».*inij;erinaUeii kenneii.
Nur <'in<' .-y-.UTii;it.i-»rli (Juic]i^f,'t'uhrte «^eologisclie Laudeser-
l'oi '.rliuii;/, v, j<- !<• îiiirli fur v\rg<iitiiii*n ♦iFi Bt'jludnis i^t, wenn aiich
llii . <r f,*' iin M;it»-t;ilM- 1 : 100.(K)0 («lie kîirtojrraphische Griindhige ist
ja /Il m j4rot{<n 'r«il r|;iFik drMi Av\)i-\b'U der Gniizkoniinissioiit*n vor-
li;uMl«'nj. Kiiiiii 'l;i:, Z<r.-.ir<'iit<- sîiFiiniehi iiiid uns einer wirklichen Erkennt-
tii ; (|ir ^t(i\it'/\ .r\\^•]\ Vf-rliriUnissc Ari^^f-ntinicns zufuhren.
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Geologische Ergebnisse einer Reise in den Molukken.
Von Prof. Georg Boehm (Freiburg i. B.) i).
Meine Reise wurde durch eine Uber 200 Jahre alte Notiz von
Rumphius veranlaCt, die erklarlicherweise bisher vollig iibersehen
vvorden war und von Herrn W i c h m a n n in Utrecht ans Licht gezogen
wurde Aile Beaniten der niederliindisch-indischen Regierung — von
Si*. Exzellenz deni Herrn Gouverneur General Rooseboom bis zum
Postenhalter W i n dli o u w e r — haben die verschiedenen Expeditionen
lebhaft unterstUtzt. Herr Dr. Verbeek speziell hat mit groBer Hin-
gabe aile Vorbereitungen in die richtigen Wege geleitet. Herr van
Nouhuys in Ternate, z. Z. erster Leutnant und jetzt Kapitân des
dortigen Regierungsdampfers, war bei zahlreichen AusflUgen nicht nur
oin sehr lieber, sondern auch ein Uberaus nUtzlicher Gefâhrte.
Zunachst seien hier einige Bemerkungen iiber Riô'korallen ge-
stattet. Im weiten Aroale der Sundainseln und der Molukken, und
zwar bis Neuguinea, hat nian es mit einem stationaren, beziehungsweise
llebungs-Gebiete zu tun. Speziell an den SiidkUsten der Sulainseln
Taliabu und Mangoli tritft man, wenn man die Bâche aufwiirts, in den
Urwald dringt, Uberall ziemlich tief ins Land hinein zahlreiche, récente
Korallen. Auf der SUdkilste von Taliabu land ich sogar ein kleines
KifF von einer Erhaltung, als ob es eben erst trocken gelegt wiire.
Ferner habe ich nirgends Barriereriffe oder A toile gesehen. Auch
Gisser, an der Sudostecke von Ceram ist — wie Wichmann neulich
bestiltigt hat — kein Atoll. Soweit ich beobachtet habe, bilden in
unserem Gebiete récente Korallen nur dUnne Krusten oder Schleier
îiuf alleii muglichen Gesteinen. Einige Beispiele werden hier geniigen.
An der SudkQste von Mi sol entlang dampfend, entstand plôtzlich
groBe Unruhe an Bord. Man sagte mir, das SchiiF sei knapp tiber
ein ^Korallenriif" weggeglitten. Einige Wochen spilter bot sich bei
*) Unter Vorlage einer Karte im groDen Maûstabe und zahlreicher Fossilien
berichtete der Vortragende in der Sitzung der I. Sektion des IX. Internationalen
Geologen-Kongre8ses am 27. August 1908 tiber die Studien, die er im Winter
1900 1901 in den Molukken ausgeftthrt hat
83
658
besonders tiefer Ebbe Gelegenheit, dièses «Korallenriff* uâher zu
studieren. Es besteht aus jurassischen Gesteinen, auf denen sich gaiiz
oberflâchlich neben zahlreichen anderen Formeu auch Riffkorallen an-
gesiedelt hatten. Noch Lehrreicheres zeigte sich bei Sàiiana und beson-
ders auf der kleinen typischen „Koralleninsel" Passi Ipa in derVesuvius-
bai, an der StidkUste der Insel Mangoli. Ich habe Passi Ipa gequert,
die Insel besteht anscheinend ganz aus Korallen. Aber dièse Korallen
bilden tatsiichlich nur eine ganz oberflâchliche Decke. Mit einem ein-
fachen Hamnierschlage kam man durch diesen Schleier auf das unter-
lagernde jurassische Gestein. An der StidkUste des Inselchens fand ich
in den Korallen massenhaft Knollen, die vollig den jurassischen Ton-
knoUen der Insel Mangoli entsprechen. Aber schon vor niir hatte Herr
V. Nouhuys aus deni jurassischen Gesteine, unmittelbar un ter dem
KorallenUberzug, einen Ammonitenabdruck zutage gefôrdert. Ich habe
ihn in meiner Sammlung. Es kann kaum einem Zweifel unterliegeu,
dafi Passi Ipa durch das Meer abgehobelt und dann von Korallen be-
deckt wurde.
Die Bezeichnungen „Korallenriife" und „Koralleninseln" erwecken
geologisch und tibrigens auch zoologisch vollig falsche Vorstellungen.
Man soUte dièse Bezeichnungen in der Wissenschaft fallen lassen.
Auch sollte man die AusdrUcke „Koralleninseln" und ^Atolle"* nicht
identifîzieren. Die letztere Gleichstellung besonders ftihrt zu groCen
MiBverstandnissen. Atolle môgen mit Senkungen im Zusamnienhauge
stehen, viele „Koralleninseln" unseres weiten Gebietes jedenfalls nicht.
Um alsbald auf die eigentliche Géologie zu kommen, so befinden
sich die westlichsten in Itede stehenden Punkte an den SUdkusten der
Sulainseln Taliabu und Mangoli. Hier ist sowohl untere Kreide.
besser vielleicht Grenzschichten zum Jura, als auch unterer Oxford
und mittlerer Dogger entwickelt, und zwar aile drei mit einem
seltenen Reichtum an vorzUglich erhaltenen Fossilien. Ubrigens ist das
Studium der alteren Formen noch nicht abgeschlossen und es ist môglich,
daS auch Kellovvay, unterer Dogger und Lias vertreten sind.
Was zunachst die Grenzschichten zwischen Kreide und Jura be-
triflft, so war es fllr mich sehr wichtig, daB durch das Entgegeukoramen
des Herrn Uhlig hier bei dem KongreB die Fossilien der Spiti shales
ausgestellt sind. Es ergab sich namlich alsbald, daB Hoplites Wallichi
Gray sp, und Flu/llocenta sfrigile Blanford sp. den Spiti shales des Hima-
laya und den Sulainseln gemeinsam sind. Letztere Art ist der Typus einer
neuen Formenreihe innerhidb der Gattung PhyllocerdS^ einer Formen-
reihe, die bisher nur von Spiti und den Sulainseln nachgevviesen ist.
Die Oxfordschichten enthalten neben zahllosen Inoceramen
und Belemniten massenhaft Phylloceraten, Macrocephaliteu, Perisphincten,
659
daneben seltener Brachiopoden und Peltoceraten. Die Altersbestimmung
ist gesichert. Aber wie Uberraschend auch die prachtige Erhaltung
aller dieser Fossilien sein mag, die grôBte Uberraschung bieten jeden-
falls die Arten des niittleren Dogger. Hier namlich fînden sich
neben vielen anderen Formen auch solche aus der Humphriesi- und
GerviUii - Brongnlarti - Gruppe, von denen ich einzelne hier vorlege
und bei deren Sammeln drauBen ich mich inimer wieder fi-agte, ob sie
nicht doch aus Schvvaben stamnien konnten. In der Tat ist nicht nur
die Ubereinstinimung der Artmerkmale, sondern auch die der Erhal-
tung geradezu verblUffend.
Angestachelt durch so unerwartete Erfolge beschloB ich, auf
ungefâhr demselben Breitegrade — 2^ siidlich — weiter nach 0 zu
fahren. Ich wurde hierbei durch eine Andeutung der Sibogaexpedition
geleitet, deren Richtigkeit Herr W ich m an n zuerst bezweifelt, dann
aber, knapp vor Abgang des Danipfers von Surabaja, bestatigt hatte.
Auf der Insel Obi fanden sich keine Fossilien. Dagegen wurden zirka
550 Inn ostlich von den Sulainseln auf und bei der Insel Misol, in der
Niihe des Dorfes Lilinta, tertiiire Alveolinenkalke, zahlreiche
Glieder des Jura sowie Daonellenschiefer der Trias und
obères Paliiozoi c uni nachgewiesen. Es gab auch hier einige
Ubernischungen. In einer Schichtgruppe, die iiuBerlich von hoheren
Horizonteu der Breisguuer ^'oMv^è///-Schichten nicht zu unterscheiden
ist, fiinden sich neben frenidartigen Ammoniten sehr mitteleuropaisch
aussehende Ctenostreen und Trigonien. Ich iiuBerte meinem damaligen
Begleiter gegenuber mein Erstaunen Uber derartige Ahnlichkeiten und
meinte sclierzweise, jetzt fehle nur noch eine europaische, besonders
leicht kenntliche Art, der Fecfen lens. Bald darauf sammelte ich ein
Stiick, auf deni neben Serpeln, gefalteten Austern und clavellaten
Trigonien eine Klappe liegt, die — ini niittleren Dogger des Breis-
gaus gefunden — wohl jeder Geologe ohne Bedenken zu Fecfen lens
stellen wiirde ^). An einer anderen Stelle, nahe bei Lilinta, wurden
llarpocerateii gefunden, deren Aluilichkeit mit unseren oberliasischen
Vorkonininissen wiederuni ganz verblUflend ist. Sie siiid noch nicht
niihor studiert.
VVas die Trias, das lieiBt die D ao n ellenschief e r, auf Misol
hetritît. so gel)Uhrt - wie ich hier hervorheben mochte — das Verdienst
ihres Auftiudens Herrn v. Nouhuys. Mir waren gewisse Tonschiefer
an der Sudkuste, westlich von Lilinta, wohl verdiichtig vorgekommen,
doch fand ich zur Zeit keine Fossilien darin. Nach Europa zurUck-
gekehrt, bat ich nieinen lieben Reisegetahrten, gerade in jenen gemein-
^) Der Vortragende legte das in Rede stehende Gesteinsstûck vor.
83*
660
schaftlich besuchten Schiefern, wenn irgendsicli Gelegenheit bote, erneut
nachzuforsclien. Wirklich schickte der Genanute von einer Stelle, deren
ich micli genau erinnere und die er kartographisch festgelegt hat,
massenbaft Daouellen. Sie siiid zwar scblecbt erbalten, diirfteii aber mit
einer Art von Sumatra identisch sein. Ubrigens hat Herr v. Nouhuys,
der bei unseren genieinschaftiichen AusflUgen erfreulicherweise an
Géologie ein groBes Interesse gewonnen bat, spater mehrfacb Avichtige
Fossilien, unter anderem aucb Alveolinenkalke von Halmahera, gescbickt.
Letztere vvaren zwar im Archipel sclion in weiter Verbreitung nach-
gewiesen, aber — nacb gUtiger brieflicher Mitteilung des Herm
Wicbmann — von der Insel Halmahera bisher nicht bekannt.
SchlieBlich noch einige vollig neue Funde von anderen Insein.
Auf Bu ru wurden — abgesehen von wahrscheinlich oberjurassisehen
Ammoniten — Tissotien der oberen Kreide entdeckt, die allerdings
noch niclit studiert sind. Die flachgedrUckten Ammoniten von der Bara
Bai diirften ebenfalls Kreideceratiten sein. Mit ihnen zusammen finden
sicli Fischschuppen und ein Fecten huruficuSj n. sp. Auf Ambon fand
ich einen Brachiopodenkalk mit zahlreichen Exemphiren der Gattung
Rhynchopova^ die bisher uur aus j u n g p a 1 ii o z o i s c h e n Schichten
bekannt ist. Das Auftreten dieser Gattung auf Ambon ist deshalb Uber-
raschend, weil man sie zwar aus Ost- und Mitteleuropa, aber bisher
weder aus den Alpen, noch aus Sizilien , noch aus Britisch- Indien
kennt.
Die hier vorgelegten Fossilien zeigen zunachst eine Mannig-
faltigkeit und einen Heichtum verschiedenaltriger mariner, mesozoischer
Faunen, wie sie aus so unmittelbarer Niihe des Aquators und in
dieser Schonheit bisher aucli nicht annilhernd bekannt waren. Die
Darstelluug der Jurafossilien allein wird einen ganzen Jahrgang der
Palaeontograi)hica fullen und neben zahlreichen vortreiflich erlialtenen
Lobenlinien sind bereits gegen vierzig Tafeln fertig gezeiclniet. Die
Lobenlinien sind vielt'ach so gut erhalten, daB sie direkt, das lieiBt
ohne Farbe, gepaust werden konnten. Wie das vorliegende Material
zeigt, wurde da, wo es notig war, die Farbe nicht — wie dies
meist geschieht — i n, sondern n e b e n die Sutur gesetzt. Damit
ist jedem Fachgenossen die Miiglichkeit gegei)en, jede Zeichnung einer
Sutur an jeder Stelle sofort, ohne Entfernung der Farbe, zu revidieren.
Bei solcliem Material tritt klar hervor, daB ein s i n o - a u s t r a 1 i s c h e r
J urako n t in ent im Sinne N euni a v r s nicht vorlianden war. GewiB,
dieser Kontinent ist schon fi*ilher mehrfach bestritten worden, und
zwar mit fur mich ausreichonden Griinden. Allein, er spukte hie und
da noch fort, selbst in Lehrbiichern neuesten Datums. Jetzt gibt es
keinen Zweifel mehr.
661
Die bahnbrechenden Funde Wiclimaiins auf Rotti bei Timor
und die Schllisse, die von Rothpletz daraus gezogen wurden, haben
sich, trotz mancher Zweifler, voUauf bewahrheitet. Xur konnen wir
heute fiir die geologische Geschichte des gesaniten Archipels einen
guten Schritt weiter gehen. Zuniichst einiges Neue liber den alten
Fundpuiikt Rotti. Den unerwarteten Macroceph alites macrocephalus^ den
Herr Verbe ek dort gesaninielt bat, vermag ich von gewissen fein-
rippigen europaischen Varietâten ans der Compressus-lieihe noch inimer
nicht zu unterscheiden. An derselben Schlamniquelle hat Herr Verbe ek
das BruchstUck eines weiteren Ammoniten gesammelt, das zwar Ubel
erbalten ist, aber ani meisten an gewisse IIumphriesi-Formen unseres
mittleren Dogger erinnert. Dazu komnien nun aber die tadellos er-
lialtenen Fossilien der Sulainseln und von Misol und, ganz unerwartet,
die Fossilien von Buru! Unsere unbestritten erste Autoritat — Suess
— hat, noch bevor er meine Funde gesehen hat, ausgesprochen, daB im
ganzen Gebiete des Archipels „die marine Schichtenfolge keine wesent-
liche Lllcke vom Obercarbon bis zur Gegenwart zu besitzen scheint**.
Ich wage zu hotten, dal3 der grofie Meister n a c h Besichtigung der
vorgelegten Fossilien auch dièses „scheint" noch fallen lassen wird
— wenigstens flir die Molukken. Aber daniit nicht genug. Die Uber-
oinstimmung einzelner Fonnen mit solchen aus Europa ist eine so
groCe, da]3 vom Perni bis in die Kreide eine direkte Meeres-
verbinduug von W her quer durch Asien, liber die Gegend des heutigen
Himalava hin. I)estanden haben muB, Dièses uralte Meer, das einen so
wichtigen und lange bestehenden Zug im Antlitz unserer Erde bildete,
hat also langer angedauert und sich viel weiter nach 0 ausgedehnt,
als nian bisher annahni. Es stand am Aquator in offener Verbindung
mit doni Pacifie. Man hat diesem Meere verschiedene Naraen gegeben,
wie zentrales Mittelmeer, li^rofies Mittelmeer, Tethys. Allein dièses Meer
hat sicherlich im Laufe der Jahrmillionen mannigfache Verand rungen
— auch in seinem Kontur — erlitten. Ich l)in der Ansicht, man sollte
es einfach Mittelmeer nennen und die Zeitbestimmung beifllgen, also
z. B. oberjurassisches, untercretacisches, jetziges Mittehneer oder auch
l\(t(li<ms- Humph riei<i- MacrocfphdnS' 7V8.s'o/<Vw -Mittehneer.
A uf die j u r a s s i s c h e n M e e r e s p r o v i n z e n und K 1 i m a-
zonen niochte ich hier am liebsten nicht eingehen. In diesen Uber-
aus schwierigen Fragen felilen uns noch so ziemlich aile Grundlagen.
Auf jeden Fall ist durch die vorliegenden Funde erwiesen, dafi —
abgesehen von dem noch nilher zu studierenden Pecfen Jerts und anderen
Pt'lecypoden — gewisse Jura- Ammoniten in den Molukken slidlich vom
Aquator und zu gleicher Zeit in Deutschland, England und Frankreich
lebten. Das spricht, wenn auch nicht absolut gegen, so doch jeden-
662
falls durchaus nicht ttir die Selbstândigkeit einer mitteleuropâischeii
Juraprovinz. Man soUte bei Abgrenzung von Meeresprovinzen aui
wenigsten die Tiefseebewolmer und die pelagischen Tiere nur mit groBer
Vorsicht heranziehen Dagegen, meiiie ich, niUBte nian, mindestens
in der Géologie, vor allem sessile Kiistenbewohner beriicksichtigen
Ob von dieseni Gesichtspunkte aus Animoniten und Belemniten beson-
ders geeignet sind? Wir wissen von ihrer Lebensweise nichts. Auch
kommen bei der Verbreitung mariner Tiere nicht nur klimatiscbe Unter-
schiede und Landscbranken, sondern auch andere Faktoren, besonders
Meeresstromungen, in Betracht.
Die Verschwemmungstheori e leerer Gebause wird durch
die vorliegenden Funde unhaltbar. Es ist niir ilbrigens nicht recht
verstandlich, wie man die iSp/r///a-Gehause fUr dièse Théorie veiwenden
kann. Doch niochte ich darauf hier nicht naher eingehen. Wenn
schlieBlicb noch das Entstehungszentrum und die Wanderungen
unserer Fornien gestreift werden soUen, so niag man sich angesichts
des Sfephitfioceras Ilumphriesi und des Macroceph alites mcwrocephalus
fragen, ob sie von W nach 0 oder von 0 nach W um die Erde
gewandert sind und ob ihr Ursprung am Aquator oder mehr polwârts
zu suchen sei. Aber es ist wohl besser, man laBt es in solchen wie
in manchen anderen Dingen vorliiufig bei der Frage bewenden.
De Tétat actuel des recherches sur les volcans de ritalle centrale.
Communication II faite à la session de Vienne du Congrès
géologique international ^)
par Venturino Sabatini.
(Avec deux planches.)
L'étude des régions volcaniques, comparée à celle des régions
sédinientaires, a le désavantage des recherches plus détaillées et patientes,
dans lesquelles le hasard joue un rôle souvent bien plus important que
tout ailleurs. Mais, en revanche, elle a presque toujours un intérêt
général, tandis que l'autre a le plus souvent un intérêt local. Pour
cette raison je continue une série de communications commencées à
la session de Paris de notre Congrès, en 1900, sur Tétat des recherches
dans les volcans de l'Italie centrale, qui m*ont été confiées par le
Bureau géologique italien, dont j'ai l'honneur de faire part.
§ 1. Région Vulsinienne.
La partie orientale du Lac de Bolsena est désormais réconnue sui
le terrain, quoique la carte n'en ait été encore publiée, en attendant
lîi fin de mon étude sur cette région volcanique, étendue et difficile.
Je présente, dans cette communication, un esquisse de ma carte, pour
la partie déjà étudiée, et qui a une importance théorique, car vous y
verrez reproduit, avec les laves de la contrée, le schéma des fragments
de cratères emboîtés (crateri a sfoglie , que l'on reconnaît encore
dans le pourtour oriental et méridional du lac (pi. I).
') La Communication I a été faite à la session du Congrès géologique
international de 1900 à Paris et se trouve publiée dans les Comptes-rendus relatifs
(Vol. I, pag. 366 -376)
664
Ce phénomène de cratères successifs, qui s'emboitent et s'entre-
croisent, est banal dans tous les volcans, chez lesquels il se retrouve
plus ou moins répété, plus ou moins effacé. Pour qu'il n'existe pas il
faut avoir affaire à des volcans élémentaires tels que ceux
de San Venanzio, près Perugia^). En ligne générale, il s'agit donc
d'un feit commun et qui n'a pas d'importance. Pour le cas spécial
du Lac de Bolsena, où ce même phénomène est très net, il y a au
contraire un intérêt capital. En effet, comme je le disais dans ma
communication a Paris, deux hypothèses sont en face pour expliquer
la fonnation de la cavité du lac. Suivant l'une il s'agirait d'une cavit*^
cratérifornie obtenue par affaissement, suivant l'autre d'une cavité
cratérique due à l'action explosive du volcanisme. Aucun fait sérieux,
jusqu'à présent, n'a pas été avancé en soutient de la première hypo-
thèse, et moi même je n'ai constaté aucune dislocation importante dans
les environs. Il est à peine à remarquer quelques lithoclases minimes,
d'étendues insignifiantes et tout à fait locales. Au contraire, tous ces
remparts concentriques, à parois abruptes vers le lac, séparés d'atrios
plus ou moins remblayés, et traversés radialement par les couis d'eau
qui sillonnent le pourtour de l'entonnoir, constituent un argument
très important, que j'ai mis en évidence, en appui de l'hypothèse
cratérique.
Un second argument, dans le même sens, c'est la grande dis-
proportion entre les matériaux rejetés et la cavité produite 2). Du
reste, le même fait de ces emboitements on le voit dans la cavité de
Latera près l'ouest du lac de Bolsena) qui, étant vide, montre plus
clairement sa structure à quatre cratères emboités, outre un cinquième
rempart, contenant le petit Lac de Mezzano.
A Paris j'ai indiqué deux beaux exemples de structure prismatique
dans les laves vulsiniennes. J'en reproduis ici trois photographies. La
première (fîg. \) représente le piètre lanciate, déjà rappelées par
les auteurs, près du village de Bolsena; les autres (fig. 2, 3) montrent un
exemple encore plus beau que j'ai découvert dans le ravin du Romeidla
*) J'ai donné le nom de crateri ii sfoglie aux volcans à remparts
multiples, encore bien rcconnaissables, c'est à dire qui n'ont été effacés par des
superpositions consécutives, ni détruits par des explosions ou par l'érosion.
*) Cet argument je l'ai donné aussi pour démontrer que les entonnoirs de
Nemi et de Castel Gandolfo ne pouvaient pas s'expliquer i)ar affaissements. En
effet, j'ai calculé que le Volcan Latial a rejeté une quantité de matériaux supérieure
à 200 ch. c, tandis que les deux entonnoirs ont ensemble un volume entre deux et
trois ch. c. 11 sont, en outre, latéraux par rapport au centre du volcan. (I Vulcani
de ritdlia centrale e i loro prodotti. Parte 1, Vulcano Laziale.
Mem. Carta geol. d' Italia, Vol. X Roma 1900.)
665
près Castel Giorgio (Orvîeto'. Ce sont deux points que l'on peut comparer
k la montagne de Wannov près Aussig, que nous avons vue dans notre
course au nord-ouest de la Bohème,
J'ai parlé aussi à Paris des intéressants phénomènes d'érosion
que l'on observe dans cette région, et de la vallée à coulisses
Flf. 1.
Piètre lanclate près Bolsena.
du CiivoTi tiruude près Bugiuirea, qui constitue te plus bel exemple
dt liUMfs d'i'rosion dans l'argile connu jusqu'ici. Dans cette cummuni-
catiitri j'en donne la photographie (fig. 4). De même je reproduis une
phutogiaphie du lambeau de tuf sur l'argile pliocène et au dessus
duquel est bâtie la ville de Civita, entre Bagnorea et le Cavon Grande.
Cette ville s'éboule piir parties successives, avec le tuf sous-jacent, au
fiir et II mesure que l'iirffilo est ilêliiyée, et que le tuf, fiiute d'nppui,
précipite pur trjinclies verticales diius les vallées environ liantes (fig, 5).
Le sol sur lequel sont bâties Bagnoreii, Uelleno, etc. montre on premier
degré de cette destruction, par laquelle le tuf, superposé fi l'argile, ae
détache en péninsules du sol adjacent, moyennant des coupures entaillées
pur les eaux. Les éboulenients remontent successivement (comme il
arrive à présent d'une façon très nette à liagnorea), l'istlinie est corrodé.
La lare itu Itomcalla prés Castd Giorgio.
aminci, détruit. Le niiir
deuxième di'gré du pliénii
A ce point la destructif»
côté sur lequel s
:if s'isolf de tout ci>té et (iii arrive à un
iiène dans lus iles de Civita, Orvicto, Orte etc.
se releiitit. Quoique il y ait un quatrième
ction directe des tigcnts extérieurs, la nappe
phréatique qui venait jadis du sol en iiniont. entre le tuf et l'argile,
trouve rec(jupé<:, elle ne peut plus poursuivre son elieniiii dans 1«
issif ainsi isolé, et les otiux ])hréati(|Ui:s de ce dernier sont réduites
;elles qui tombent ilirecteineiit sur le massif et qui filtrent il travers
60 7
son tuf. LiL destruction cependant, iguoique un pou riilentie, se poursuit
et on aiTivc À l'état de Civita, où les rues, les maisons s'écroulent par
lambeaux. Enfin il ne reste qu'une ai)^uille isolée comme le Muntîone
(près Civita, fig. 11). Puis le tuf disparait, et le petit mammelon d'argile,
qui reste en dessous, disparait aussi ensuite,
FlB. 3.
l'ust liiclifux que l'Iionnne, pur son ignorante et par sa cupidité
ait produit ce résultat, d'après le déboisement du pays. A l'est de
Hagnorea, sur six ou sejit kilomètres, avec cinq kilomètres de large,
l'iifil jdanc sur une région niailieureu.se, où des profonds ravins sont
découpés dans l'argile, que par ci, par là recouvrent encore quelques
84*
668
petits lambeaux de tuf, et où les chemins sont devenus longs et
difficiles. On comprend que là il y avait jadis une plaine légèrement
ondulée, recouverte par une couche continue de tuf, au temps où
d'épaisses forêts défendaient le pays contre le ravinement.
§ 2. Région Ciminienne.
Sans mettre en ligne de compte le Volcan Latial, dont j'ai déjà
publié l'étude, la région sur laquelle mes recherches sont les plus
avancées est celle au sud de Bolsena, c'est à dire des Monts Ci mini.
Le Volcan Cimino est effectivement l'ensemble de deux volcans : l'un
trachy-andésitique, c'est le Mont Cimino proprement dit ou Montagne
de Soriano, dont le faite est à 1053 m; l'autre leuco-andésitique est
le Lac de Vico, au sud du précédent. Le Mont Cimino a débuté le
premier, et il était encore en activité quand le Volcan de Vico a
commencé ses éruptions.
Le soubassement de la région est constitué d'abord par de reocène
calcaire, souvent nummulitique, rarement gréseux, sur lequel repose le
pliocène. A la partie inférieure de celui ci il y a des argiles, puis des
sables en petite quantité, enfin du gravier et des cailloux roulés.
Dans une seule localité, à Villa Ravicini, près Viterbe, contemporain
des sables il y a un dépôt côtier de tuf calcaire, pétri de fossiles, qui
ont été déterminés par mon éminent confrère et ami, M. G. Di Stefan o ^).
A la partie la plus haute du pliocène marin on commence, par ci, par
là, à retrouver des éléments volcaniques, surtout de l'augite.
Superposé à cette série marine, on voit du gravier quaternaire,
dont les cailloux sont imprégné de calcaire. Celui-ci, comme à Gallese,
à Orte etc., a cimenté le gravier en une roche solide. Autrefois il a
simplement blanchi les surfaces. Souvent il y a intercalées des croûtes
travertin cuses. En bien de points le calcaire forme des bancs do vrai
travertin, souvent si compact à ressembler à certains calcaires secondaires.
Ces travertins commencoiit à la ])ase du gravier quaternaire et se
continuent à travers les tufs qui y sont supeiposés et arrivent à nos
jours. En effet, près Viterbe (au Bulicame, au Bagnaccio, etc.) il s'en
forment encore aujourd'hui par le dépôt d'eaux thermales chargées de
calcaire. Les éléments volcîiniques se retrouvent presque toujours dans
le gravier quaternaire et dans les travertins.
') Boll. Corn. geol. d' Italia, 1899, n. 4.
§ 3. Volcan trachy-andésitique du Mont Cimino.
La pieniière roclie volcanique produite par les éruptions du Mont
Cimino est la pépérite (peperiiio) des hauteurs.
Le massif du Cimino est couronné à l'est, au nord et à l'ouest
pur une série de hauteurs, dont les principales sont le Motterone, celle de
Koriuno '), Monte (îigliano, Roccaltio, Monte Torelio, le Mont de Vitor-
cliiano, Montiilto, La Kocchetia, San Valeutino, Montecdiio. La Palluu/.aua
ou Montaj^ne de Viterbe. Ce sont des élévatioiiM, souvent coniques, que
Flir. 4.
Laines d'érusion du CnTOn Grantle, pr^s Bagnorca.
i'cni dirait au premier almrd des cônes parasites. La Pallanzana, dont
II' suinniet e^t à 802 m d'altitude, se soulève de ;-ïOO )« sur le sol
l'iiviruiinunt à l'ouest, et de jiKis de 100 m k l'e.st. Cette montjigne
iHl. l■^t II' nom hifoi du Moiit (.'imitio, c'eut à dire du massif principal. Diina te
]iiivs, on :i]i[>dl« i.v Cimino (H Cimino) l' ensemble des monta que j'oi appelé
VoU'iiii:) Cimiiii (Mont Cimino proprement dit et monts ipii constituent le
vnlciin de Viro).
G70
est In plus élevée parmi les hauteurs précédentes. On la dirait un
petit volcan avec son cratère ouvert au S.-O.
Or, toutes ces hauteurs sont iorniée par la iiépérite, que j'ai nommée
justement pépérîte des hauteurs.
C'est une roche à G^^/q de silice, à pâte grise, ou rougeâtre
ou l}l an châtre, se désagi'égeiuit en sable lilanchâtre ou jaune, générale-
nieut à cristaux porpliyri<iues de siniidine, en lamelles qui îittei;^-
nent deux centimètres, et paisemée de pyrosène et île feldspatlis de
Fis. :.
Civitn pri's Baïiiuica.
quelques millimètres, en jietits aj,'ri'gats raccourcis. pres([iu' polyguiiaux.
Des lamelles de mica noir sont plus ou moins visibles, mais ,irénériili'inent
peu nombreuses. Au microscope, au contraire, on voit que le mica
est abondant, eu grandes lamelles, maïs le plus souvent il e^t pres.nie
couqdètenieiit résorbé, ce qui explique pi)ui(|noi on eu voit peu à l'ueil
nu. Le pyioxêue est en niaj.^ure partie rli(inibi(|ne et né.itatif iliyp«»r-
sthène). <buis le reste est de l'augile, rpii suuvent enviniune l'hyper-
stliène en mince couronne. l>e i'rlds]iatbs i>sfc de l'oitliosi! et du
plagiuelase. celui-ci constituant une série variable des termes acides
e7l
aux termes basiques. Lo mngma. très vitreux, montre fréquemment
une stnictiire fluidiile par tnilniies d'îiicUisloiis, d'imiiurete's fci-nigineuses
ou (le micruLitliCis teliUpiitliique» très tins, avec extinctions longitudinal es,
contouniaiit les grands cristaux. Ce magma est en effet très souvent
plus ou moins dévitrifié en microlitlies d'oligoclase, ou en très petits
Pir. <.
l.e Monttonc {teta Bngnoren.
irraiiis. ini ou (-|iiiii'ft's de même nature. Cependant dans quidques
liLi'jiiirutinDs (111 runiarquo des interruptions dans la fluidalité, pour les-
(|ucllvs lin pa-si- l)rusi|uen)eiit des parties fluidales aux parties non
fliiidulu^. Ce t'ait, avec l'autre de l'état des eristimx, qui, en certains
jniints. uHintrent un vrai jH-trissuge, fait penser qu'il s'agit d'un tuf,
quoique la roclie il l'oeil nu paraît une lave.
672
Cette roche constitue le noyau du volcan, et nppnrait limitée
par des parois abruptes presque partout. Contre ces parois va se
plaquer une autre roche que j'ai nommée pépérite typique
(peperino tipico) et qui s'étend sur un énorme arc de cercle à
Test, au nord et à l'ouest du Cimino, à des distances vaiiables entre
huit et quatorze kilomètres, à partir du sommet.
La pépérite tyi)ique est «jfénénilement grise, d'un gris-clair qui,
par altération, devient rougeâtre, verdàtre, jaune ou blanche. Les deux
dernières couleurs correspondent à une altération plus poussée, quand
la roche perd une partie de sa cohésion et arrive à se désagréjçer
complètement en tuf incohérent jaune ou l^lanchâtre. Dans les parties
grises, qui sont les moins altérées du reste, la cohésion n'est pas très
grande, étant un peu plus grande que celle d'un tuf lithoïde ordinaire, d'où
la facilité d'extraction en larges dalles, (|u'on emploit dans le pays pour le
j)avage des rues principales, et en pierres de construction, cjue l'on dresse
avec une certaine rapidité. Sur le gris ou Je rouge de la pâte, on voit
une grande quantité de lamelles de mica noir brillant, de feldspaths,
d'augite et d'hypersthèue, généralement jusqu'à un ou deux millimètres.
Dans les échantillons blanchâtres, les micas commencent à s'effacer, et
plus encore ils s'elîaccnt dans les échantillons jaunâtres. Dans les
j)arties grises, les moins altérées, il y a des jioints à l'aspect très frais,
qui à l'oeil nu paraissent parfois du granité, parfois des agr€»|LÇiits de
minéraux, tel que d(îs enclaves holocristallines.
La pépérite typique, quand elle est lithoïde, montre souvent des
cavités très ])etites hérissées de petits cristaux de feldspaths, dûs
évidemment à une cristallisation secondaire. Entre cette roche et celle
des hauteurs on trouve tous les i)assages, mais les termes intermédiaires
sont visibles en peu de points.
Dans la niarche de l'altération de la péj)érite typique, plusieurs
faits intéressants se manifestent. La roche tend à se diviser en lits
horizontaux. Les arêtes se désagrègent, les séparations s'accentuent,
des blocs de toutes dimensions, depuis (quelques mètres cu))es jusqu'à
cinquante et même plus, se séparent, les uns à côté des autres, les
uns superposés aux autres. On dirait des coulées discontinues ou des
blocs projetés par le volcan. Quelquefois un ))loc pierreux gris noirâtre
est perché sur un ])()intement l)lanchâtre de [pépérite incohérente.
Autrefois il y a des blocs isolés ([u'on dirait rouh's par l'érosion du
idancher jusqu'à plusieurs kilomètres du volcan, et cependant il s'rt«rit
d(» parties en plact?, de ce (jui reste de l'ancienne masse, (juand
les parties interposées ont disparu. On peut s'en apercevoir bien de
fois en regardant la base <lu l>Ioc, constituée de pépérite plus ou
moins altérée, en place, qui entoure une petite partie de la surface
673
du bloc aux environs du point d'appui. Ce sont des phénomènes qu'on
retrouve dans la pépérite des hauteurs, ainsi que dans des laves altérées
de différentes localités, dans les Cimini et ailleurs. C'est le même fait
qu'on a déjà décrit dans les granités.
J'ai décrit un fait semblable dans l'andésite du Cal zone del
Muto près de l'île de Ponza. Le Cal zone del Muto est formé
par deux petits îlots qui apparaissent comme une accumulation de
tubes et de boules d'andésite. C est là un phénomène de contraction
par refroidissement, substitué dans les tufs par un phénomène de
contraction par dessèchement, auquel est venu se joindre l'action
érosive postérieure. Cette érosi(m qui a agi sur la roche en grand,
chez l'andésite du Calzone del Muto, a agi aussi en petit; et, par
conséquant, dans l'intérieur de la masse des tubes et des boules, quand
elle a été exposée à l'air, on voit le magma rongé et un grand nombre
de sanidines porphyriques qui sont restées bien isolées, en saillies.
Ce double fait de l'érosion qui agit en grand et en petit,
se retrouve dans la pépérite typique. Mais ici ce ne sont pas des
cristaux qui s'isolent de la masse environnante ; mais des noyaux plus
durs et moins altérables se détachent, en gris-noirâtre, sur le restant
de la roche, qui a des couleurs plus claires. En bien d'endroits la
pépérite typique apparaît ainsi comme si elle était pleine d'enclaves.
Ces noyaux ont des contours j)lus ou moins estompés, ils ont des
formes plus ou moins irrégulières, parfois avec ramifications effilées.
11 n'est pas rare de voir ces parties moins altérées disposées en len-
tilles très allongées et parallèles à la base de la roche, G. Vom
Rat h, et d'autres, ont remarqué la ressemblance de ces tâches avec
les flammes du piperno de Soccavo et de Pianura. Mais le piperno
étant une lave, il s'agit chez lui d'un phénomène qui est plutôt com-
])arable à celui des tâches verdâtres qu'on voit dans certaines leucitites
(lu Volcan Latial, et qui constituent le premier degré de la trans-
formation en sperone ^).
Lorsque dans la pépérite typique ces parties sombres sont arrondies,
il la suite de la désagrégation des parties environnantes, elles s'isolent
pt'tit il petit de tout le reste. D'abord elles se détachent en relief sur
la masse, puis complètement découvertes elles y adhérent par quelques
l)()ints. enfin elles toml)ent, tandis que la masse, en rétrogradant, met
en vue d'autres noyaux semblables. En certains points la roche en est
pétrie. On dirait d'avoir affaire à des enclaves, mais on peut suivre
tous les degrés de la transformation. Lorsque ces parties sombres ont
^) V. Sabatini: 1 Vulcani delT Italia centrale etc. (loc. cit.), et
Communication dans les Comptes renduH du Congrès de Paris (190 )
85
074
des formes irrégulièrfs. en lentilles très aplaties et très niincenient
ramifiées, c'est Pindice qu'en ce point la roche n'opposait pas une
résistence très différente du reste de la niasse: et l'altération, qui a ainsi
aminci le novau, continue son oeuvre et le détruit avec tout le reste.
Autrefois dans le même novau. une partie plus résistente est restée
plus renflée, ses diramations moins résistentes se sont amincies, elles
iront disparaître et la partie renflée finira par s'isoler. Souvent, comme
dernier résultat, on trouve un nombre j)lus ou moins grand de noyaux,
avec une masse environnante plus ou moins terreuse, et la séparation
est tout à fait tranchée. On s'explique comment quelques uns de mes
devanciers aient considéré ces noyaux comme des enclaves et non pas
comme le dernier terme d une transformation graduelle.
Dans la pépérite des hauteurs ce phénomène fait presque complè-
tement défaut.
Or, sur deux questions les savants, qui ont étudié ces roches,
se sonè partagés:
1. Laquelle des d(îux pépérites a été antérieure à l'autre?
2. S'agit-il de laves ou de tufs?
Suivant Brocchi, la pépérite des hauteurs est antérieure à l'autre,
qui en contient des enclaves. Mais le savant professeur, avec les moyens
de diagnostic de son temps, devait s'égarer sur un matériel si difficile
à reconnaître à travers ses variations et ses caractères contradictoires,
du moins à un examen un ])eu su])erficiel. Il tomba en quelques contra-
dictions, et finit })ar promener sa necrolite le h)ng de la pépérite
viter])oise, du trachyte de Monte Amiata, de celui de la Tolfa, et
jus([u'à la roche, trachytique aussi, de l'Arso dans TiJe d'ischia. D'autres,
ne reconnaissant ])as, parmi les enclaves do la pépérite typique, la
roche des hauteurs, ont crû celle-ci su])erposée à la {)remière. On a
même pensé qu'elle était en dessous, mais à cause d'une intrusion
postérieure.
Le motif de ces contradictions a été souvent la difficulté de
l'observation. La région du (^imino est presque com{)lètenient boisée,
surtout dans les j)oints où l'on pouvait songer à trouver de l)ons con-
tacts. Mais, il Soriano et à (.^inei)iiia le sol ayant été découvert ])our
les maisons de ces deux villes (ju'on y a bâti, c'est là ({u'on j>ouvait
trouver la clef du problème, s'il y en avait une. Et c'est en efl'et dans
la première localité, au lavoir du Ponticidlo. (fUr j'ai vu nettement sur
les falaises prescjue verticales de la pépérite des hauteurs, qui en cet
endroit est rougeâtre, se plaifuer la pépérite typi([ue. La relation des
deux roches n'apjKirait évidente dans aucun autre })oint, si l'on excepte
des puits ereust's coninif réservoir de neige, dans la même ville de
670
Sorianô, et qui traversent en haut la deuxième roche s'arrêtant au
fond sur la première. Ces constatations étaient bien plus sûres que
les enclaves, qu'on pouvait croire dues à des roches provenant
d'éruptions différentes de celle qui avait donné la roche en place sur
les hauteurs, quoique de même composition. Ou, ce qui aurait été le
même, admettre des éruptions de pépérite des hauteurs avant et après
la pépérite typique.
Les enclaves de la première roche, en plusieurs points, se trouvent
à la base de l'autre en quantité si grande qu'elle y constitue un banc
de cailloux et de blocs, qui généralement ne sont pas bien roulés.
Ainsi près Bagnaia et près Vitorchiano. Dans ces derniers mois, le
creusement d'une tranchée dans le ravin de la Lupara, à côté de la
Pallanzana, pour la construction du nouvel aqueduc de Viterbe, a fait
découvrir un autre point où l'on voit un cailloutis semblable. La com-
position de ses fragments est identique à celle de la roche, à grand
cristaux de sanidine, qui se trouve à peu de distance à la Pallanzana ;
de même (jue dans les deux localités précédentes cette composition
était celle de la roche des hauteurs la plus rapprochée sans feldspaths
porphyriques.
Les falaises presque verticales qui terminent la pépérite des
hauteurs montrent qu'un hiatus assez long a dû séparer la formation
de cette roche de celle de la pépérite typique. Tandis que les alluvions
roulaient les fragments de la première, la deuxième commença à se
déposer, et ses bancs inférieurs englobaient le cailloutis de Tautre. A
la suite de ces alluvions, d'autre pépérite typique vint se déposer.
Dans les alluvions de la V^ezza. près Oorbiano, on voit en dessus des
lorniîitions pliocènes, des cailloux roulés, parmi lesquels se trouve aussi
de la pépérite typique. A la base de cette dernière, on trouve aussi
(les ponces ronlées de même composition.
De ces observations résultent les conclusions suivantes:
1 . Il y a eu plusieurs émissions de pépérite typique,
2. Les ponces roulées et les cailloux de pépérite des hauteurs
à ]ii base de la pépérite typique, sont les équivalents du conglomérat
(le calcaires et de silex roulés du quaternaire.
La pépérite typique a dû commencer par tomber dans la mer.
A Bonuirzo on peut ajouter, à Tappui, que dans un banc de sable
marin à huitres, superposé immédiatement à l'argile pliocène, on
trouve, avec des éléments de sables volcaniques de petits fragments
de pépérite typique, et, en dessus, cette roche en place. A quelques
kilomètres en aval, vers Attigliano, dans les premiers tufs qui recouvrent
le conglomérat marin, j'ai trouvé des ossements i*Elephas,
85*
()70
Passons à la deuxième question. Ces pépérites sont-elles des
laves ou des tufs?
La pépérite typique, un peu partout à sa base, et dans presque
toute la masse à la périphérie de la formation, est constituée de petits
fragments et contient des ponces abondantes, aplaties et couchées à
plat, dérivées du même magma pépéritique, outre des lits de lapillis.
ponceux aussi. Ce phénomène, observé aussi par M. Mercalli en
quelques points près Viterbe, est général dans toute la formation
pépéritique.
Mais j'ai mis en évidence un autre fait, à l'appui de Thypothèse
tufacée. Certains enclaves argileux ou argilo-gréseux, gris et non cuits,
que j'ai fait cuire et rougir, à la chaleur d'un four à brique, montrent
que la roche qui les a englobés n'avait pas une température suffisante
à les cuire. A côté de ce résultat il faut mettre le fait de certaines
argiles et de certains sables du pliocène, sous-jacent à la pépérite
typique, et que l'on voit rougis au contact. Il s'agit là d'un phéno-
mène dû à rintiltration d'eaux ferrugineuses, qui ont modifié l'état
d'hydratation du fer, et non pas d'une action thermique. M. E. Casoria,
le savant professeur de l'Ecole d'Agriculture de Portici, qui a bien
voulu se charger de plusieures recherches chimiques sur le matériel
que j'ai ramassé dans les Cimini, vient de confirmer ce fait.
En résumé les deux pépérites ont la même composition, celle
d'une oligoclasite à mica noir et hypersthène ; la même structure ; ça
et là des indices d'origine détritique. Sur le terrain, la roche des hauteurs
parait une lave, l'autre prend à la partie inférieure un aspect de tuf,
qui s'étend à toute la masse près de la périphérie. De là l'hypothèse
que j'ai déjà avancé, qu'il s'agit d'une brèche ignée ^). Dans les environs
du cratère, les lambeaux projetés rétombaient encore très chauds et
par conséquent assez liquides pour se resouder, reconstituant la roche
massive, plus ou moins bien, suivant la température des différents points.
Des mouvements devaient se produire dans cette masse, sans qu'elle
pouvait se transformer en coulée, mais suffisants à produire la structure
iluidale dans les parties qui s'étaient le plus déplacées. Au contraire
la structure détritique devait persister dans les points où les matériaux
rejetés pouvaient mieux se refroidir, c'est à dire à la base, souvent
formée dans l'eau, et à la périphérie.
Cette hypothèse n'a rien d'invraisemblable. L'atmosphère, même
à plusieurs kilomètres du cratère, peut se réchauffer à une température
très élevée, pendant une éruption, pour permettre aux morceîiux projetés
de retomber sur le sol encore complètement liquides. A St. Pierre, le
') Boll. Coniitato geologico d* Italia. 1902, n. 4.
677
8 mai de Tannée dernière, lors de la terrible catastrophe, on eût une
température de plusieurs centaines de dégrés. A Rocca di Papa j'ai
constaté qu'il y a des lapillis resoudés, jusqu'à montrer des points
dans la masse détritique, où la séparation entre les diflférents morceaux
a même disparue ^).
Le fait que la pépérite des hauteurs se trouve en place dans les
environs immédiats du centre du volcan, et qu'eu enclaves elle n'arrive
pas très loin, pourrait aussi faire penser que cette roche soit sortie à
l'état de lave très visqueuse, comme celle des cumolo-volcans de
Santorin, du nouveau cône qui s'est formé dans le cratère de l'Etang
Sec à la Martinique, etc. Le crèvement de l'ampoule aurait donné
quelque quantité de matériaux détritiques, qui se seraient plus ou
moins resoudés. La pépérite typique serait due à une période explosive
postérieure, comme dans la précédente hypothèse.
M. L. Jan tappié a avancé dernièrement une autre hypothèse 2),
suivant laquelle la pépérite des hauteurs serait une lave, et la pépérite
typique le résultat du démantèlement de la première, qui se serait
reconstituée à la façon de l'arkose. Trop d'objections on peut faire
contre cette hypothèse. En eflfet, le roulement des éléments de la
deuxième roche devrait rendre bien plus nette sa structure détritique.
Pour hi même raison les éléments minéraux devraient être plus ou
moins roulés, tandis qu'ils sont au contraire souvent à contours
cristallins très nets et plus souvent encore en débris anguleux. En
outre le même roulement des éléments, qui est arrivé à faire dis-
paraître les sanidines porphyriques de la roche originelle, aurait dû
réduire les dimensions des lamelles de mica, et surtout les rendre
bien plus altérées. D'après ce que nous avons dit, ça n'arrive pas. Les
micas sont très altérés dans la pépérite des hauteurs, tandis qu'ils sont
de beaucoup ])lus intacts dans la pépérite typique. On peut dire qu'en
général chez la deuxième roche les grunds cristaux, c'est à dire les
éléments primordiaux, sont plus frais que chez la première. Enfin dans
une roche à mica, qui se serait réconstituée à la façon de l'arkose,
on trouve ordinairement du mica secondaire, qui n'existe pas dans la
pépérite typique.
Quel était le cratère qui a donné la roche des hauteurs? Il est
assez prol)able que les hauteurs, plus ou moins coniques, qui font le
^) Il ne faut pas confondre ce fait avec celui qu'on observe au Vésuve, où
au dessus de certaines laves il y a passage entre la masse scoriacée qui les
recouvre et les lapillis tombés après. Dans ce cas la séparation existe toujours,
mais elle échappe à l'observation; tandis que dans Tautre la séparation n'existe plus.
'^) Rendiconti Lincei, 1903. 2« sem., p. 36 et 37.
678
tour du Mont Cimino à Test, au nord et k l'ouest soient des lambeaux
de ce cratère, qui devait avoir de 6 à 7 Icm de diamètre. Je déduis
cette hypothèse des remarques suivantes :
1. Si la roche des hauteurs est due k un mate'riel projeté et
resoudé ensuite, on peut observer que ces élévations secondaires n*oiit
pas de structure à manteaux, ou par couches coniques superposées,
et qu'à leur sommet il n'y a pas d'indices de cratères, sauf un indice
très-douteux pour la Pallanzana. Or, si les cratères pouvaient disparaître,
la structure des cônes de débris devrait se reconnaître encore. On
observe, au contraire, tantôt une masse uniforme traversée de litho-
clases en plusieurs sens, tantôt une division en bancs presque hori-
zontaux.
2. Si la roche des hauteurs est une lave, on pourrait penser
que les cônes secondaires sont des cumolo-volcans autour de la ransse
centrale, qui serait le cumolo-volcan principal. Or cette couronne de
cumolo-volcans secondaires, et contemporains avec le cumolo-volcan
central, est bien difficile à admettre. De même si l'on songeait à voir
dans ces cônes des bouches adventives ordinaires d'effusion ; d'autant
plus qu'on ne voit pas les coulées issues de leur pied.
Mais enfin, quand même il s'agissait de cônes adventifs, le cratère
central aurait été un peu plus restreint, et c'est tout. La cliose, comme
on le voit, n'a pas d'importance.
Au milieu de ce premier cratère, et après un long interval,
pendant lequel l'érosion aurait fait ébouler d'innombrables quartiers de
la roche primitive, et les torrents les auraient fragmentés et transportés
peu loin, se serait produite une nouvelle série d'éruptions îivec la
pépérite typique, en édifiant ainsi l'édifice central, correspondant à une
partie du Mont Cimino. En effet les parties les plus basses de celui-ci
existaient déjà: c'étaient des fragments de l'ancien cratère. La nouvelle
bouche a réjeté des niatériaux que l'on reconnaît au milieu du bois,
jusqu'à 800 m.
Un fait remarqua])le est qu«i du côté sud-ouest du Mont Cimino
il n'existe plus aucune trace de l'ancien rempart. Le sol, entre Mont
Cimino et le lac de Vico, se voit réhaussé par les déjections de ce
dernier Le rempart autour du lac monte du côté du Cimino jusqu'à
."^39 m d'altitude, et la vallée entre les deux volcans montre des cotes
minimes de GOU m. A la distance de 4 //m, au sud du Mont Cimino,
c'est à dire au même interval qui le sépare de la Pallanzana, on se
trouve déjà dans les environs de 800 m sur le flanc externe du pourtour
du lac. On voit que ce qui reste du rempart extérieur du Mont Cimino
peut bien se trouver enseveli sous les déjections du volcan de Vico,
679
lors même que des explosions locales ne l'ont pas détruit. 11 se peut
bien, du reste, qu'à l'ouest de la zone entre les deux volcans rérosion
ait bien travaillé jusqu'à y ébrécher l'ancien rempart du Cimino sur
4 /j;//, c'est à dire plus largement que dans le reste du poui-tour.
Même sur les parties conservées, entre Soriano et le Motterone, il y a
une interruption de 3, 5 km.
Les laves issues du nouveau cratère se voient plus fréquentes
sur les versants est, nord et ouest. Ce sont des types variables entre
la labradorite et le traclivte. De vrai tracbvte il v en a très i)eu. Les
types les plus abondants sont intermédiaires entre les deux extrêmes
de cette série. Au sud de Soriano il v a des labroandésites à mica
noir, andésine et liyperstliène. Près de la Colonnetta de Canepina on
trouve de petits affleurements d'andésite à mica noir et olivine. Quel-
ques unes de cos dernières laves se confondent, du moins à l'oeil nu,
avec la pépérite des liauteurs. Au microscope la sépîiration n'est pas
toujours facile, mais la présence de l'olivine, qui ne se trouve pas
dans la pépérite, du moins comme élément constituant, est un bon
carîictère pratique pour reconnaître l'andésite. La lave qui a coulé à
l'est de Koccaltio sur le Piano Cigliano, jusqu'à la Madonna di Loreto
est une andésite à olivine; l'bypersthène s'y trouve en petite quantité;
le mica, pas abondant, y est plus ou moins résorbé.
La roche que M. Washington a appelé Ci mi ni te, et qui,
du sonmiet du Moiît ('Imino, est descendue d'abord vers le O.-S.-O.
et ensuite s'est dirigée au N.-O., en passant entre la Pallanzana et le
San Valentino, jusqu'à la Quercia, sur un parcour de 8 Lin environ,
est une labradorite, passant à la labroandésite à mica noir, à beau-
cou[> d'olivine, à bypersthène rare et à cristaux porphyriques de sanidine.
Dans le second temps, on trouve généralement, avec des microlithes de
labrador, d'autres d'oligoclase et des lan) elles de sanidine.
§ 4. Volcan leuco-andésitique de Vico.
C'est un volcan à rempart cratérique extérieur, contenant le lac
de Vico (.")U7 /// d'altitude), et à cône intérieur nommé le Monte Venere,
placé à l'extrémité du lac, vers le nord du cratère extérieur. Les laves
issues de celui-ci se rattachent à deux types: andésitique et leuco-
t('pliritiqne.
a) Laves leucotépliritiques.
Petrisco.
C'est la coulée la plus étendue des Cimini, car la partie de son
«léveloppement qui est encore visible aujourd'hui est de 11 km à peu
I
680
i
3
I
I
I ,
j
l
t
T.
t
près. Son origine n'est pjis visible: peut-être elle disparait sous les
déjections les plus récentes du cratère de Vico, peut-être elle a été
enlevée par Térosion. On commence a trouver cette coulée un peu
au dessus de 700 m d*altitude, près l'endroit où la route de Canepina
se détache de la Cassienne. De là contournant la Pallanzana, elle se
paiiage en deux embranchements. L'un se pousse jusqu'à un kilomètre
de Viterbe: l'autre, plus au nord, passe par la Quercia, d'où, en se
coudant, rejoint le hameau de la Moneghina sur la route de Celleno,
avec un plus long parcours.
Le petrisco est une lave gris-claire à la surface et dans les fentes,
un peu plus foncée dans la masse. Son fendillement est extrême,
surtout suivant la direction d'écoulement, d'où il parait souvent une
agglomération de brèche d'empierrement, D est très difficile d'en tirer
de bons échantillons au marteau, car le plus souvent Ton n'obtient
que de petits ft*agments de quelques centimètres. La pâte est remplie
de cristaux de feldspaths qui atteignent un centimètre de longueur. En
outre elle contient beaucoup de leucites, blanchies par altération, iné-
galement distribuées: quelques unes atteignent un centimètre de dia-
mètre, rarement deux, exceptionnellement trois. Dans quelques points
de la masse elles sont nombreuses, sans jamais apparaître très abon-
dantes. Au microscope on voit qu'il s'agit d'une leucotéphrite acide
à sanidine porphyrique et avec peu de mica noir dans les deux temps.
Comme on le voit sur le croquis (Planche IF) tiré de la carte
encore inédite que j'ai dressé, la dérivation de cette lave n'est pas très
claire. La dérivation du cratère de Vico est séduisante à cause de
trois arguments:
1. Les laves sûrement issues du Mont Ciniino n'ont jamais donné
de leucite.
2. Le petrisco, à son origine visible, paraît remonter un peu sur
la pente extérieure du cratère de Vico.
3. Il y a d'autres affleurements de laves semblables au petrisco,
et l'un d'eux se trouve sur le flîinc ouest du cône de Vico.
Le premier argument n'a pas une valeur absolue. En eflet s'il est
vrai que les laves sûrement issues du Mont Cimino ne contiennent pas
de leucite, il serait très difticile à ne pas reconnaître comme due à ce
volcan une partie du tuf lithoïde. dont je parlerai tout à l'heure, et
qui contient beaucoup de leucite dans sa masse. Le deuxième
argument a une valeur encore moindre. En effet, le remontage du
petrisco sur la pente extérieure du cratère de Vico n'est pas assez
prolongé, et sur plusieurs points, comme près du Grottone, sur la route
de Canepina en amont de la Pallanzana, etc., on voit la même lave
681
disparaître sous les tufs incohérents. En outre j'ai trouvé des enclaves
de petrisco dans les mêmes tufs incohérents près de la Moneghina.
L'âge de cette roche, en eflfet, n'est pas si récente qu'on Pavait crû
dans les précédentes recherches. Comme on vient de le voir il y a eu
des éruptions tufacées après son écoulement, quoiqu'elle ne soit re-
couverte par aucune autre lave. Au contraire elle recouvre la Ciminite
Il la Quercia^ et les leucotéphrites de Vico à la fontaine de Fiescoli.
Enfin pour le troixième argument, nous observerons qu'il y a,
outre la sous-dite coulée de petrisco, d'autres affleurements de laves
qui lui ressemblent. Près Canepina il y en a un lambeau, un peu douteux,
car, si la ressemblance de la masse au vrai petrisco est incontestable,
les leucites, s'il y en a, sont si altérées à n'être plus reconnaissables.
Mais ce lambeau, par sa position, n'a pas d'importance. Les affleu-
rements qu'il fixut bien citer sont au contraire ceux qu'on voit sur
la route Aurélienne, à l'ouest du cratère de Vico. Je ne les ai pas
encore étudiés: pourtant si les minéraux blancs kaolinisés qu'ils
contiennent sont à rapporter à la leucite, celle-ci serait en cristaux
beaucoup plus petits et moins nombreux que dans le vrai petrisco.
Même en dehors de ce caractère, il n'y a aucune preuve qu'il s'agit
du même épanchement.
Quoique ce soit, et sous toutes réserves, à cause des obser-
vations précédentes, les petriscos ont un certain air de famille, et il
y a des probabilités qu'ils soient tous issus du même centre, qui serait
celui de Vico.
Nous avons dit que la coulée de la nmte Cassienne recouvre les
autres laves leucitiques du volcan de Vico. On peut dire le même
pour les petriscos de la route Aurélienne. Ces autres laves leucitiques,
dues certainement au centre de Vico, sont aussi des leucotéphrites.
Elles sont acides et basiques et, à l'oeil, se partagent en trois groupes:
1. à grandes leucites, jusqu'à 1 — 2 centimètre de diamètre, et
si nombreuses qu'elles sont presque t^mgentes les unes aux autres (H c).
2. à leucites moyennes, également abondantes, mais atteignant
1 — 2 millimètres, rarement i\ (M'/;).
o, à petites leucites qui donnent sur la roche l'aspect d'un poin-
tillage blanc fait à la plume (M'(/).
En ligne générale, le type 4'V* apparaît supérieur au ^r/>. Le M'a
commence en dessous de M '6, se retrouve en dessus, et s'intercale dans
les MV.
Mais, antérieure à toutes ces roches, il y en a une autre, qu'on
trouve en place dans le fosso Mali no, intercalée entre la pépérite
typique et les premiers tufs qui lui sont superposés. C'est une leucotéphrite
60
682
acide très altérée, grisâtre, à parties scoriacées noires, avec de grandes
leucites, nombreuses, mais pas abondantes comme dans les Wc. Cette
roche a une grande importance, d'abord parce qu'on la trouve en enclaves
abondantes dans le tuf lithoïde, à l'état de scories grises et, plus
souvent, noires. Ensuite, si cette lave pourrait se rattacher au volcan
de Vico, on en déduirait qu'il aurait débuté immédiatement après les
pépérites et avant les éruptions du tuf lithoïde. Il est à remarquer,
quant à la position de ce dernier, qu'il contient les trois 4' et qu'il
est encore recouvert par quelques ^1 V, d'où son émission serait arrivée
vers le haut de la série des ^\
b) Laves andésitiques (à feldspaths acides).
Vulsinite.
C'est un trachyte rougeâtre, ou blanchâtre par altération, avec
de grands cristaux de sanidine, et où les pyroxènes sont du type aiigite-
aegyrine semblable à celui qu'on rencontre dans le s p e r o n e du
Volcan Latial. Il y a, en outre, du feldspath du premier temps,
variable de l'oligoclase au labrador. Le nom de Vulsinite a été donné
par M. W a s h i n g t o n à cette roche qui se rencontre sur la route
Aurélienne, à Touest du lac de Vico. On voit très bien qu'elle
recoupe en filon net la tranchée verticale sur la même route. Du côté
nord sa salbande est constituée par de nombreux fragments du petrisco
qui se retrouve dans le même endroit, comme je l'ai dit plus haut.
La vulsinite contient aussi quelques enclaves, que je n'ai pas encore
étudié au microscope, mais qui paraissent dûs au même petrisco des
environs. La première roche est par conséquant plus jeune que la
deuxième.
On trouve, en outi-e, de la trachy-andésite à S. Angelo (sur le
versant ouest du rempart du lac) ; des andésites micacées à Capranica,
à Konciglione et sur l'intérieur du rempart du lac; une labradorite-
sperone à la Montagna Vecchia (sur le côté nord du même rempart);
etc. Quand on peut constater la position de ces dernières laves, on
voit, de même (jue pour la vulsinite, qu'elles sont postérieures aux
laves à leucite. Ainsi l'andésite à grands cristaux de sanidine, qui se
trouve en dessous de S. Kocco, sur le flanc intérieur du roniiiart du
lac, est su])erj)Osée aux leucotrpli rites à grandes leucites {^\\ c) et à
leucites moyennes (y h).
J'ai cit(* à [)lusieures reprises le tuf 1 i thoïd e à scories noires
qui est généralenieut jaune, et qui passe |Kir endroit à un tuf bleuâtre
rougeâtre ou grisâtre, chargé de leucites. (ye>t une formation très
caractéristique dans les volcans de l'Italie centiale. Ello commence
G83
près de Rome et remonte vers le nord, abondamment répandue autour
des volcans Sabatini (centre du lac dé Bracciano), des Cimini et des
Vulsini (centre du lac de Bolsena). L'uniformité et la continuité de
cette formation (enclaves a part) fait penser qu'elle soit due à une
série d'éruptions contemporaines^). Mais, comme je viens de le dire,
il serait très difficile de rattacher au volcan de Vico, avec la partie du tuf
qui entoure ce dernier, aussi celle qui est au nord du Mont Cimino.
La première contient très abondamment les trois H:, tandis que dans
l'autre ils sont très rares, toujours plus rares en s'éloignant du lac de
Vico. La séparation entre les deux parties est très difficile à faire.
Quant au Monte Venere, il est un cône à trois sommets, qui
s'élèvent de presque 300 ni sur la surface du lac. M. Washington
le considère comme un dôme. Mais il faut remarquer que ce savant
le visita quand il était encore récouvert de son ancien manteau de
bois. Dans les dernières années ce bois a été détruit en grande partie,
par un vandalisme qu'on n'a pas le courage d'empêcher, même quand
il est dangereux au régime des eaux, et qui nous enlève les derniers
vestiges de nos anciennes forêts.
Monte Venere apparaît à présent comme un ensemble de tuf
incohérent jaune, de scories et de lapillis rougeâtres et de laves.
Celles-ci se montrent diflFérentes, même à l'oeil nu. A l'E. S. E. de la
base du cône, une de ces roches forme une petite coulée, très scoriacée
à la surface. Au microscope ces roches se partagent en leucotéphrites
acides et basiques, dont les feldspaths du premier temps vont jusqu'à
la bvtownite et même au delà.
En concluant, les Cimini ont donné d'abord des roches trachy-
tiijues (pépérites). Ensuite le volcan de Vico a commencé ses éruptions
de laves leucotéphritiques, vers le haut desquelles les deux volcans
de Monte Cimino et de Vico ont donné, en même temps peut-être que
les Sabatini et les Vulsini, des éruptions imposantes de cendres leuci-
tiques (tuf lithoïde à scories noires). Les éruptions des labroandésites
et dos trachyandésites du Monte Cimino ont ensuite marqué la fin de
l'activité de ce volcan. L'autre, au contraire, donna encore les petriscos,
et, ensuite, des andésites et des trachytes, couronnés par un tuf blanc,
à scories grises, souvent lithoïde. Le cône de M. Venere marqua la
11 11 du volcanisme dans le cratère de Vico. Cette série probable se
trouve résumée dans le tableau suivant.
M T-<e mot ^conteinporaines* doit être accepté entre certaines limites. En
effet on trouve au moins deux émissions de tuf à scories noires, séparé par d'autres
éruptions.
66^
681
Série probable des éruptions des Volcans Ciminiens.
Volcan Cimino:
u
•c fl
•2 fi
•^ o
«S ^.
es V
S V
s "S
{
5 — Labroandésites et trachyan-
désites.
4 — Tuf lithoïde à scorie noires
3— Pépérite typique.
2— Pépérite des hauteurs.
Volcan de V i c o :
7' — Leucotéphrites et dernières
projections de cendres grises
stratifiés.
6' — Tuf blanc souvent lithoïde
à scories grises.
6' — Andésites et trachyte (vul-
sinite).
4' — Petriscos
a. >
3 - rc et tuf lithoïde àj
scories noires. \ M"a
2'- T6. j
1' - Leucotéphrite scoriacée
1. Sables volcaniques de provenance incertaine.
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Congrès Gk
De l'état actuel des rechercW
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EMbl. (Miiapb. O. rnjtMt à B
Volcans de l'Italie Centrale
Congrès géologique international.
IX'^ Session li)03. PI. II.
De IVtat actuel îles l'echet-clies snr les Volcans de Tltalie Centrale
par V. S a b a t i n î.
Ei'lidie litUUiOU.
Les études géologiques réceotes de M. A. Brives sur le Maroc.
Par E. Ficlieur.
(Présentation d'une carte géologique manuscrite à 1:1,000.000.)
Note présentée au Congrès géologique international de Vienne,
le 27 août 1903.
Introduction.
La carte que j'ai rhonneur de présenter au Congrès géologique
international expose les principaux résultats acquis par l'exploration
récente faite par M. Brives de décembre 1901 à mars 1902.
M. A. Brives est l'un des collaborateurs les plus actifs de la
Carte géologique de l'Algérie, aux travaux de laquelle il participe
depuis 1 2 ans ; ses études sur les terrains miocènes *) ont été suivies
de rechercbes détaillées sur différentes régions de l'Algérie occiden-
tale. Aussi, grâce à sa connaissance précise de la géologie Algérienne,
M. Brives se trouvait-il placé dans les conditions les plus favorables
pour étudier le Maroc et établir d'intéressants rapprochements avec
l'Algérie.
Les seules esquisses de cartes géologiques publiées à ce jour
sur le Maroc sont renfermées dans les publications de MM. Blancken-
horn-) et de Thomson^).
Les régions étudiées par M. Brives comprennent d'abord le
Maroc occidental depuis le littoral, entre Rabat et Mazaghan, jusqu'au
pied de l'Atlas, puis le Bassin de Fès-Meknès. Les tracés géologiques
ont été effectués en majeure partie à Taide de Cartes au 200.000,
encore inédites, et dont la réduction a été opérée sur cette feuille à
réclielle de 1:1,000.000 ^extrait de la Carte du Maroc par M. de
F 1 o 1 1 e - R o q u e v a i r e).
^) Brives. Les terrnins miocènes du Chélif et du Dahra. Alger 1897.
'') H l a n c k e n h o r n (M.) Die geognostischen Verhiiltnisse von Afrika. I. Teil.
Der Atlas des nordafrikanischen Faltengebirges. (Peterm. Mitteil. 1888.)
^) Thomson. Travels in the Southern Marocco and Great-Atlas. 1889.
• ■,
686
Aperça géographique.
M. Brives a exposé, dans des notes succinctes^) la disposition
générale que présentent les grandes plaines de T Ouest-Marocain, dis-
position en plateîiux étages, s'étendant depuis le littoral atlantique
jusqu'au pied de TAtlas et à la chaîne du Rif.
Deux larges zones se distinguent ainsi : Tinférieure, voisine du
littoral, est la zone des cultures, la suivante jusqu'au pied des grandes
chaînes, correspond aux pâturages et aux irrigations. Celle-ci contourne
une série de petits chaînons, plus ou moins isolés, témoignant de
l'existence d'une troisième zone, aujourd'hui démantelée, qui comprend
la région forestière et désertique.
D'une manière générale, ces trois zones forment trois plateaux
en larges gradins. Dans la région de Fès la nature plus marneuse des
sédiments a permis l'ondulation apparente par suite des ravinements
plus faciles; mais dans la région occidentale, de Mazaghan à Marrakech,
la composition plus rocheuse du terrain a conservé la disposition
horizontale des plateaux, dans lesquels les érosions ont découpé les
berges élevées de rivières profondément encaissées.
Le plateau inférieur (littoral) dont l'altitude s'élève insensiblement
jusqu'à la cote 280, correspond à l'extension de la mer pliocène, sur
00 à 70 kilomètres de profondeur. Le plateau moyen, d'une altitude
de 300 à 600 mètres, représente „la pénétration" de la mer miocène
jusqu'au pied de l'Atlas, tandis que les témoins du plateau supérieur
sont couronnés par les assises horizontales de l'eocène.
Le substratum de ces différentes plateformes est constitué pjir
les terrains primaires dans l'Ouest, et par les terrains secondaires dans
le bassin de Fès.
Stratigraphie.
Les terrains cristallophylliens et primaires affleurent dans la
majeure partie du triangle Kîi])at — Mazaghan— Mîirrakech, où ils forment
le substratum des terrains tertiaires. Les assises y sont fortement plissées
avec une orientation générale N. 20^ E., tandis que tout le revêtement
jurassique et tertiaire est disposé en couches horizontales-). L'arasement
de cette chaîne ancienne a commencé avec les formations secondaires.
^) Brives. Considérations géogr. sur le Maroc occidental. (Bull. Soc. géog.
d'Alger, 1902.)
*) Brives. Sur la constitut. géolog. du Maroc occidental. (C. R. Ac. Se.
21 avril 1902.)
687
I. Terrain cristallophyllien.
Des gneiss et micaschistes avec roches granitiques en amas
ou en filons s'étendent depuis le flanc sud du Jebel Lakhdar jusqu'au
Jebilet, puis au Jebel Kerkour jusqu'à la plaine de Marrakech, au
pied des premiers contreforts de l'Atlas.
Le granité, qui présente deux amas importants, parait analogue
au granité de Nedroma (Oran), postérieur au silurien.
11. Terrains primaires.
La série primaire comporte trois divisions, lithologiquement bien
tranchées, et qui paraissent se rapporter aux systèmes suivants:
Silurien, Puissante succession de schistes argileux gris-bleuâtres,
se débitant en grandes dalles, ou en plaquettes, schistes ardoisiers avec
quartzophyllades, et s'intercalant de bancs de quartzites jaunâtres plus
ou moins épais. Ces assises, toujours très plissées, affleurent à Casa-
blanca, sous la couverture pliocène; elles occupent une grande partie
du plateau des Ghaouia et forment le substratum de ces terres-noires
(tirs), dont la fertilité a été constatée par tous les voyageurs. Le silurien
reparaît dans l'Oued Oum-er-R'bia, au gué de Mechra-bou-Laouane, puis
disparait sous le miocène pour se relever au flanc nord du Jebel
Lakhdar, et plus au sud dans la partie médiane du Jebilet. Au sud
de Marrakech, ce sont ces assises qui se montrent en bordure de la
plaine et constituent les premiers contreforts de l'Atlas, depuis Amizmiz
jusqu*ii Demnat.
Ces schistes et quartzites présentent une similitude absolue avec
les schistes primaires de l'Algérie (schistes des Traras, schistes de la
Chifî'îi), dont l'âge reste indéterminé, et qui ont été classés provisoirement
dans le Silurien. Au Maroc, pas plus qu'en Algérie, aucun fossile n'a
été rencontré dans cette série, mais ici les relations avec les assises
suivantes donnent la plus grande probabilité a l'attribution de ces
schistes au système silurien.
Déronien. Des grès siliceux noirâtres en bancs et en plaquettes,
surmontent les assises précédentes et forment deux petites bandes,
l'une au Jebel Lakhdar, l'autre dans le Jebilet; la rigidité de ces
couches donne lieu à la formation de gours dont les plus remarquables
sont la Gara d'Ouzern et celle de Chabeurguia (ouest de Quelaâ).
Ces grès sont identiques à ceux qui caractérisent le dévonien
intérieur du Sahara Algérien, reconnu dans l'Oued Saoura, le Touat,
et le Tidikelt (couches à Pleurodidyum, Orfhis, Chonetes, Spir/fer^ etc.)
et antérieurement par M. Fouieau dans le Tassili des Azdjer (Sahara
Oriental).
688
Le Carbon if érieii n'a pas été reconnu dans la région étudiée ; on
sait qu'il a été signalé plus à Touest par M. Th. Fischer sous la
forme de calcaires à encrines.
Pennien, Poudingues durs et schistes violacés, traversés de
porphyres rouges, qui forment des dykes énormes iSrours) et qui
ailleurs paraissent interstratifiés. Ce sont ces roches qui présentent des
escarpements curieux le long de TOued Oum-er-R'bia.
Ces poudingues et schistes présentent absolument Taspect des
couches qui en Algérie (Djebel-Kahar, Beni-Menir, Djebel Doui) ont
été attribués au Permien; on n'y a trouvé jusqu'ici aucun fossile
caractéristique. Ce terrain, en relation avec les scliistes siluriens, comme
en Algérie, occupe une vaste surlace le long de TOum-er-R'bia et sur
le plateau au sud-ouest.
Toute cette série primaire paraît faire défaut dans le bassin
du Sebou.
III. Terrains secondaires.
Trias. Se i)résente sous le faciès gypso-ophitique avec argiles
irisées, comme en Algérie. Ce terrain forme, près de l'embouchure de
rOum-er-R'bia, un petit îlot directement recouvert par le pliocène.
Dans la région de Fès et vers El-Ksnr, le trias est disposé en deux
bandes parallèles orientées est-ouest. La bande nord disparait sous
Teocène inférieur; la bande sud passe sous les calcaires liasiques du
Zalagh. C'est dans cette zone que se trouve la fameuse source sulfureuse
de Mouley-ben-Yacoub, qui jouit au Maroc d'une réputation d'ailleurs
méritée.
Lias. Au nord de Fès, au Jebel Zalagh, se montrent des calcaires
à Ammonites et à encrines peu déterminables, mais que leur faciès
permet, par comparaison avec les calcaires liasiques d'Algérie, d'attribuer
à cette formation.
Dogger. Calcaires dolomiticjues, très développés dans une bande
dirigée est-ouest, au nord de Fès, dans le Zerhoun. Au sud de la
plaine du Sebou, s'étend une zone très nettement marquée de ces
dolomies depuis Fès jusqu'à l'ouest de Meknès.
Quelques ilôts se montrent, au sud-est de Rabat (vallée de l'Oued
Bou-Regreg, puis dans le Jebilet. Ce sont ces assises qui reparaissent
sur le flanc du Grand-Athis au sud de Marrakech.
Les terrains crétacés manquent dans la région étudiée ; on sait que
le cénomanieu a été reconnu à l'ouest (réiriou de Mo^rador).
689
IV. Terrains tertiaires.
A, Eocène. Eocène inférieur. Marnes schisteuses noires, à la base,
surmontées de calcaires blancs à silex et à nummulites, couronnés de
bancs de grès. C'est le même faciès qu'en Algérie. Ce terrain s'étend
au nord de Fès, dans une bande continue du Zalagh au Zerhoun, se
développe autour du Zerhoun, et occupe une assez vaste surface un
peu îi l'ouest, au Djebel Outita et au Djebel Kafès. Dans le prolonge-
ment de cette zone, un affleurement se retrouve au sud de Rabat.
Dans la vallée de TOum-er-R'bia, deux petites bandes affleurent le
long de l'escarpement qui limite le plateau moyen sous la couverture
miocène.
Eocène moyen. L'étage précédent est surmonté au Jebel Gueb-
gueb (nord de Fès) par des marnes blanches et des grès, qui s'étendent
en transgression sur les calcaires à nummulites; ces couches se présentent
comme l'analogue des assises, qui, dans l'est de l'Algérie et en Tunisie,
ont été séparées de l'eocène inférieur et attribuées à l'eocène moyen.
Elles sont discordantes sous les assises suivantes.
Eochie supérieur. Alternances d'argiles feuilletées brunes et de
grès schisteux surmontés de grès quartzeux en bancs d'épaisseur variable,
présentant le faciès du flysch gréseux, puissamment développé en Algérie
depuis la Tafna jusqu'à la frontière Tunisienne. C'est l'étage que j'ai
désigné sous le nom de Medjanien, Ces argiles et grès à fucoïdes
avaient été depuis longtemps signalés à l'Est de Tanger par Coquand.
Ces assises contournent le massif du Rif; elles viennent reposer eu
discordance sur l'eocène inférieur entre le Jebel Kafes et le Zerhoun.
L'affleurement de ce terrain est surtout remarquable au Jebel Sarsar
et })rès de Larache, où il s'approche de la côte, grâce à la découpure
de rOued Loukkos.
B. Miocène. M. B r i v e s a reconnu les deux grandes divisions du
miocène de l'Algérie ; le Cartennien (ou l^"" étage méditerranéen) et
riïelvétion — Tortonien (ou 2*" étage méditerranéen).
Cartennien. Le miocène inférieur est représenté par des poudingues
et des grès à Pe^fen prœscabriusculus^ dont les affleurements sont
réduits par suite de l'extension de l'Helvétien. Sur le flanc du Zalagh,
prcstjue sous la ville de Fès, cet étage est bien caractérisé. Une grande
partie du plateau des Zemmour, au sud de Rabat, paraît constituée par
cette formation, d'après les fossiles rapportés à M. Brives, entre
autres (htrea carfenuiensis.
Dans la vallée de l'Oum-er-R'bia, le Cartennien se montre plus
développé, notamment aux environs de Quelaâ et jusque vers Tamelelt.
b7
690
Ce sont les poudingues de cet étage qui forment le sol de la plaine
de la Teçaout.
Miocène moyen. Cet étage est représenté par les marnes argileuses
de l'Helvétien si caractéristiques en Algérie, et qui se développent dans
la région comprise autre Fès et Laraclie. A la partie supérieure, ces
manies sont couronnées par les grès du T o r t o n i e n, qui forment la
terrasse Fès— Meknès. Sous cette dernière ville les grès passent à des
calcaires à LUhotliamnium^ analogues à ceux de la rive droite du Chélif,
en aval d'Orléansville.
Dans la vallée de rOum-er-R'bia, c'est le faciès grèso-calcaire ù
LUhothamnium qui prédomine.
Tout le plateau moyen est recouvert par ces bancs disposés
horizontalement.
M. B rives n'a pu observer la discordance qui sépare les deux
étages miocènes.
C, Fliocène, Ces dépôts, qui affleurent sur tout le littoral depuis
le Cap Spartel jusqu'au Cap Blanc en pénétrant plus ou moins pro-
fondément dans l'intérieur, sur la largeur du plateau inférieur, com-
prennent des argiles bleues surmontées de poudingues et de molasses
calcaires à Ostrea cucuUata^ avec une faune assez abondante.
Les observations de M. Brives établissent des rapprochements
très serrés entre les formations étudiées au Maroc et celles do l'Algérie :
nous devons attendre des résultats non moins importants de l'énergic^ue
activité, que déploie à l'heure actuelle M. Brives dans une nouvelle
exploration dans la région de Mogador et vers les crêtes du Grand-
Atlas occidental
La période glaciaire dans les Karpates méridionales
par E. de Martoiine.
La glaciation des Karpates méridionales a été signalée dès 1881
par le géographe L e h m a n n ^). Mise en doute par les géologues
Primics et Inkey^), elle était, jusqu'à ces dernières années, con-
sidérée comme probable et Ton voyait figurer sur toutes les cartes
représentant l'extension glaciaire en Europe une tache correspondant
aux Monts de Fogarash.
Depuis cinq ans mes recherches dans les Karpates méridionales
ont eu pour principal objet l'étude des traces glaciaires*^). Des faits
nouveaux ont été en môme temps mis en lumière par MM. Mrazec^),
S c h a fa r z i k ^) et L o c / y ^). Je crois qu'on peut maintenant con-
sidérer comme établi que
P les Karpates méridionales offrent des traces indiscutables de
glaciers du type pyrénéen,
2" que cette glaciation a été plus étendue qu'on ne le croyait
et a eu pour principal centre non les Fogarash mais le massif du
Banat (Retiezat— Godeanu— Tarco),
^) Beobachtungen iiber Tektonik und Gletscherspuren im Fogarascher Hoch-
gobirgo. Zeitschr. d. Deiitsch. Geol. Ges. 1881. — Die Siidkarpathen zwischen
Uetiezat und Kônigstein. Zeitschr. d. Ges. f. Erdkunde. Berlin 1885.
-) G. Primics, Die geologischen Verhiiltnisse der Fogarascher Âlpen,
Mitteil. au.« d. Jahrb. d. konigl. ungar. geol. Anst. 1881. — B. v. Inkey, Geotek-
toniHcht* Skizze der westlichen Halfte des ungarisch-riimanischen Grenzgebirges.
Fuldtany KozlOny 1^84.
^) Sur la période glaciaire dans les Karpates méridionale». Comptes Rendus
des Scnnces de l'Ac. d. Se. Paris, 27 nov. 1899. — Nouvelles observations sur la
période glaciuire dans les Karpates méridionales, ibid. 11 février 19'J1. — Con-
tribution à l'étude de la période glaciaire dans les Karpates méridionales. Bull.
^"^oc. géol. de France 1900 etc.
*) Sur l'existence d'anciens glaciers sur lé versant S. des Kai'pates méri-
dionales. Bul. Soc. d. Se. de Bucarest 1898.
•'■) Die geologischen Verhaltniase der Umgebung von Borlova und Pojana
Môrul. Jahresber. d. kOnigl. ungar. geol. Anst. 1899. — Ober die geologischen
Verhaltnisse der siid westlichen Umgebung von Klopotiva und Malomviz. Ibid. 1901.
^) Communication manuscrite d'après une excursion faite en 1903 au Retiezat*
87*
692
3"* que les conditions de la glaciation ont été très variables et
s'expliquent par un climat analogue au climat actuel quant à lu
direction des vents pluvieux et l'intensité relative des précipitations.
I.
L'étude des traces glaciaires dans une région de glaciers locaux
est toujours des plus délicates et la mise en lumière de preuves
décisives se heurte à de nombreuses difficultés. La conscience de ces
difficultés, la crainte de se laisser prendre aux apparences trompeuses
des phénomènes pseudoglaciaires des hautes montagnes expliquent la
réserve excessive de géologues aussi distingués que B. von Inkey.
Les roches cristallines qui constituent presque entièrement Tare karpatique
méridional se décomposent rapidement et ne conservent pas les stries
glaciaires. Leurs éboulis entassés dans presque toutes les hautes vallées
peuvent être facilement pris pour des moraines. L'insuffisance de la
cartographie de la région rend encore plus délicate l'étude d'une
question où les arguments topographiques jouent un grand rôle.
J'indiquerai brièvement les points principaux qui me paraissent
de nature à lever tous les doutes. Mes levés topographiques et géo-
logiques à l'échelle du 1 :5000, 1 : 10.000 et 1 : 25.000, de nombreuses
photographies et dessins déjà en partie publiés ^) rendent aisée la
vérification de tous les faits avancés.
Les moraines des petits glaciers se distinguent difficilement des
éboulis. Cependant on peut signaler dans les Karpates méridionales
plusieui*s moraines incontestables.
Le cirque de Soarbele dans la région des sources de la Cerna
peut-être considéré comme le point le plus décisif. Il présente trois
remi)arts successifs échelonnés sur une distance de 2 hn. composés
de blocs anguleux empâtés dans une arène mêlée de cailloux. Il est
impossible de voir dans ces dépôts détritiques dont l'épaisseur atteint
jusqu'à 50 et 70 w des éboulis. S'ils ne contiennent pas de blocs striés
ils ont tous les caractères d'une triple moraine frontale correspondant
*) Ces levés ont été exposés au Congrès ainsi qu'un certain nombre de
photographies. Le levé au 1:10.000 des cirques de Gauri et Gûlcescu (Paringu)
a été publié duna le Bul. Soc. Ingenerilor Bucarest, IV, 1900. Un fragment de
ma carte au 1:25.000 de tout le Massif du Paringu a i»aru dans le Hul. Soc.
géol. de France 1900. J'espère publier prochainement le levé topographique et
géologique de Soarbele au 1:10.000, les levés au 1:5000 de Gârdomanu et Jeseru,
ainsi que les photograi)hies particulièrement démonstratives de Soarbele. Un certain
nombre de photographies et dessins se rapportant au Paringu et aux Mts. de
Fogarash ont déjà paru dans le Bul. Soc. d. Se. de Bucarest (Recherches sur la
période glaciaire dans les Karpates méridionales).
693
à trois phases de retrait d'un petit glacier. En eflfet on peut voir d'après
mon levé au 1:10.000 que l" l'épaisseur du dépôt et la hauteur des
murailles va en augmentant vers l'aval c'est à dire justement du coté
où s'atténuent les escarpements, 2" la forme de moraine frontale accom-
pagnée de moraines latérales séparées des flancs de la vallée par une
dépression est de plus en plus nette vers l'amont, 3*^ les éléments du
dernier rempart qui descend à 1500 m sont empruntés à toutes les
roches qui affleurent en amont jusqu'au fond du cirque (calcaire crétacé,
malm, verrucano, micaschistes) alors que les escarpements qui le
dominent à droite et à gauche n'ofl'rent que le calcaire crétacé blanc.
Il était nécessaire d'insister sur Soarbele car c'est le point le
plus décisif. Grâce à la variété géologique des affleurements on peut
en eftet ajouter à l'argument topographique l'argument pétrographique
pour établir le caractère morainique des dépôts détritiques.
Dans la même région je signalerai encore deux localités présentant
des dépôts détritiques ayant conservé parfaitement les formes topo-
graphiques des moraines terminales, ce sont le cirque de Gârdomanu
avec son lac et sa l)elle moraine latérale et frontale descendant à 1650 m
dont j'ai exécuté un levé au 1:5000, et la vallée de Câmia où
M. Schafarzik a très bien décrit une moraine typique à la hauteur
de la Stina. L'uniformité de la géologie de la région d'alimentation
du névé ne permet pas d'invoquer ici l'tirgument pétrographique. Au
contraire c'est cet argument qui est décisif pour établir le caractère
morainique des terrasses de Càrbunele et Gàuri (1600 et 2000 m)
dans le massif du Paringu, tJors que les formes topogi-aphiques de la
moraine n'ont pas été conservées (voir carte du Paringu au 1:25.000,
dans Bul. Soc. géol. de France 1900, pag. 283).
A hi lumière de ces faits décisifs il semble qu'on puisse inter-
préter les cas douteux et reconnaître le caractère morainique des dépôts
qui se présentent à l'extrémité de presque tous les cirques dans la
hîiute montagne au point où le profil longitudinal de la vallée subit
h* plus fort ressaut, où le profil transversal passe brusquement de la
forme U à la forme V. Ces dépôts ont souvent dans ce cas l'aspect
de terrasses (Paringu, Fogarash, massif des sources de la Cerna).
On trouve plus haut, parfois même dans le fond des cirques des
murailles en fer à cheval qui ont l'aspect extérieur et la composition
d'une moraine frontale et qui doivent être regardés comme des éboulis
de névé datant de la dernière phase de retraite des glaciers. Urda
dans le Paringu en oflre un excellent exemple '). On peut en voir la
^) Lu partie de mon levé au 1 : 26.000 du Pnringu qui renferme ce cirque a
été publiée comme fond de la carte géologique détaillée donnée par M. Munteanu
694
reproduction en petit dans les fers à cheval d'éboulis qui se forment
actuellement encore au pied des escarpements où se maintiennent
jusqu'à la fin de l'été des flaques de neige (v. carte de Gàuri et
Gâlcescu au 1:10.000.)
Les moraines ne sont pas la seule trace glaciaire qu'offrent les
Karpates méridionales. Des roches moutonnées superbes se montrent
dans les cirques du Paringu et du IJetiezat et j'ai montré par mou
levé de Gàuri et Gâlcescu que leur situation topographique ne permet
pas de les interpréter comme des formes de déscjuamation. Parfois
d'ailleurs mais assez sûrement la surlace de ces roches a conservé le
poli et offre des stries glaciaires tv])iques (Gauri et Je.'jul dans le
Paringu, Capra dans les monts de Fogarash, Petrile dans le Ketiezat).
Les lacs sont extrêmement nombreux dans le Retiezat et le
Paringu ainsi d'ailleurs que dans toutes les parties des Karpates
méridionales dépassant 20u0 m. Dans le Paringu mes levés topo-
graphiques au 1:10.000 et au 1:25.000 le sondage et l'analyse des
boues du grand lac Gâlcescu ont établi le caractère glaciaire de la
plupart d'entre eux.
Enfin les cinpies superbes (pii donnent leur caractère aux hautes
Karpates ont été invoqués avec raison comme une preuve de ghiciation.
Nous ne pouvons reprendre ici la controverse sur l'origine glaciaire
des cir([ues. Je rappelerai seulement que c'est pour éclaircir cette
question que j'ai entrepris le levé topographique au 1:10.000 de
Gfturi et Gâlcescu et exécuté la carte au 1 : 2o.OOO du massif du
Paringu qui offre avec le Retiezat les plus beaux exenijdes de cirque
que je connaisse. J'ai été conduit à donner une définition rigoureuse
de la forme topographique connue sous le nom de cirque en fran^*ais,
Kare en x\llemand et pour laquelle les peuples montagnards ont par-
tout un terme spécial. Cette définition ])eut se résumer ainsi
A) Profil transversal en U, profil longitudinid en escalier, le
ressaut le plus fort étant généralement le dernier,
H) Lignes de plus grande pente des escarpements ccmvergeant
non vers un point uni(iue, mais vers une ligne de rupture de pente
qui entoure un fond i)lat ou déprimé,
C) Allure générale des courbes de niveau complètement dift'érente
de celle qu'on o])serve dans les vallées ordinaires, couri)es carrées dans
les creux (cinjues) et à angles aiguës dans les pleins (arêtes séparatrices).
.l'ai \m ainsi établir les différences essentielles de la forme cirque
et des formes voisines avec lesquelles on l'a confondue, notamment
Murgoci dans son mémoire: Ûber die Einschlûsse von Granat-VesuviunfeU iu
dem Serpentin des Paringumassivs. liukarcst 1901.
695
le bassin de réception torrentiel ou entonnoir d'érosion, et je crois
avoir démontré que le cirque typique ne pouvait être produit que par
l'action de petits placiers semblables aux glaciers de cirque des Alpes
et des Pyrénées actuelles. Mes coupes géologiques de Gàuri et Gâlcescu
(Bul. Soc. géol. de Fr. 1900) montrent que les lignes de rupture de
pente caractéristiques de la topographie du cirque ne sont pas en
rapport avec des différences de roches, ni avec des dislocations tectoni-
ques. On ne peut les expliquer que par une différence dans la nature
des agents du modelé: érosion glaciaire s'exerçant sur le fond du cirque
décomposition chimique et mécanique des roches s'éboulant constamment
sur les flancs escarpés qui dominent le glacier, érosion subaërienne de
la grande vallée libre de glaces au dessus de laquelle le cirque débouche
par un abrupt très marqué.
Les cirques se rencontrent dans les Karpates méridionales à
l'origine de toutes les hautes vallées dont le bassin d'alimentation
s'élève au dessus de 2000 m et descendent, presque toujours par
plusieurs paliers successifs, jusqu'à une hauteur qui varie entre 1600
et 1900 m. Chacun d'eux peut-être considéré comme représentant le lit
d'un ancien petit glacier.
II.
Il semble qu'on peut conclure des faits précédents que les Karpates
méridionales ont bien réellement participé au régime glaciaire pléistocène,
mais n'ont connu que de j)etits glaciers de cirque pouvant descendre
jusqu'à 1500 m (Soarbele) dans des cas exceptionnels, mais ne dépassant
pas en moyen 1750 m. Le chiffre de 1900 m peut être admis comme
la limite moyenne des neiges éternelles et l'on doit s'attendre à trouver
des traces glaciaires dans tous les massifs dépassant 2000 m,
La carte de l'extension glaciaire dans les Karpates méridionales
(fi^^ l) montre qu'il y eut en réalité G centres i)rincipaux de glaciation
correspondant comme le montre la courbe hypsoni étriqué de 1500 m
à autant de massifs montagneux distincts.
Il est curieux de remarquer (|u'aucun centre de glaciation ne se
trouve en dehors de l'ilùt de roches cristallines et mésozoïques an-
ciennes cjui forme le corps des Alpes transylvaines. Le Bucegiu à l'Est,
formé de calcaires jurassiques et de conglomérats crétacés, et le Tarco
à l'Ouest, constitué en partie par des conglomérats paléozoïques, des
grès, scliistes et calcaires mésozoïques sont d'ailleurs les seuls massifs
soumis à la glaciation qui ne soient pas entièrement cristallins. Il est
|)rol)al)le que la glaciation a été en partie le résultat d'un mouvement
(Ml ])loc de l'ilôt cristallin des Karpates méridionales que je considère
comme très récent.
697
La description des traces glaciaires de chaque massif sortirait du
cadre de ce bref exposé. Je me bornerai à faire ressortir quelques
faits intéressants au point de vue des causes qui influent en général
sur les variations locales de la limite des neiges étemelles. Ces faits
ressoiient de la carte de l'extension glaciaire et du tableau suivant.
I
Nom du massif
II
III
Surfaces au-
' dessus de
;i500m2000w
IV
Surface
des
glaciers
VI
Proportion
de
IVàll
1 Va III
Altitude de
la trace
glaciaire
la plus basse
Bucegiu
Mont« de Fogarash (sans
le Massif de Jezeru)
Paringu
Godeanu - Boresco . .
Retiezat
Tarco (sans Verfu Pétri)
km[_ 1
ktH_
170*8
32-0
656-1
lb37
302-3
48-9
168-6
34-1
200-6
67-4
59-3
10-4
5-64
55-1
29-0
16-76
34-7
7-8
%
°/o
3-3
17-5
8-4
30-0
96
69-0
10-3
49-2
17-2
51-2
7-6
75-6
m
1700
1550
1650
1500
1600
1650
On remarque que : l ^ les centres de glaciation se groupent et
s'étendent de plus en plus vers l'Ouest, 2® dans chaque massif l'extension
glaciaire paraît d'autant plus gi*ande qu'il est situé plus à l'Ouest.
Ces deux faits semblent une nouvelle illustration d'une loi générale
mise en lumière dès longtemps pour les montagnes de l'Europe centrale
et dont MM. Ovijic et Penck ont récemment montré l'application
à la péninsule des Balkans, loi d'après laquelle la limite des neiges éter-
nelles s'abaissait de l'Est à l'Ouest pendant la période glaciaire.
Mais si l'on examine les choses de plus près, on reconnait que
cette loi n'offre peut-être pas la meilleure explication de toutes les
particularités. On est tout d'abord frappé par le brusque abaissement
de la limite des neiges éternelles dans le massif Banatique. La moraine
(le Soar])ele descendant au dessus de 1500 îh est la trace glaciaire la
plus liasse qui ait encore été reconnue dans les Kaqiates méridionales.
Il y a là un fait analogue à celui qu'a signalé M. Penck dans le
massif de l'Orjen sur la côte dalmate, où Ton voit brusquement les
traces glaciaires descendre à 1100 ?// et 800 w. Le voisinage immédiat
(le la mer explique pour le savant glaciologue cette anomalie; mais
nous ne pouvons rien invoquer de semblable pour la chaîne du
(jodeanu.
L'étude détaillée des traces glaciaires dans chacun des massifs
des Karpates méridionales montre des variations étonnantes de la
glaciation suivant l'exposition.
88
698
Les diagrammes ci joints (fig. 2) les font nettement ressortir.
Fait curieux, l'exposition Ouest, loin d'être la plus favorisée est celle
où l'extension glaciaire est la plus réduite. Le contraste est en général
moins grand entre le Nord et le Sud qu'entre l'Ouest et l'Est, même
les pentes tournées au S. et S. E. sont celles qui offrent les traces glaci-
aires les plus basses de toutes (Soarbele 1500 w, Bucura 1600 m).
Cette constatation suffit pour montrer que les variations de l'extension
glaciaire sont dues à des conditions différentes de celles qui ont prévalu
dans l'Europe centrale et occidentale. En particulier l'insolation n'est
pas le facteur principal de ces variations. Du moins son influence est-
elle contrebalancée par celle d'autres facteurs, notamment de l'hypso-
métrie ; l'extension glaciaire étant plus grande en génénd sur les
versants où les surfaces supérieures à la limite moyenne des neiges
étemelles sont le plus développées. Ainsi s'expliquent les cas des Fogarash
et du massif Godeanu-Boresco, où la glaciation est à peu près égale
sur les versants Nord et Sud.
Mais le fait le plus général et le plus curieux est la prépondérance
de l'exposition Est, qui est sensible dans tous les diagrammes et pour
laquelle ni les conditions hypsométriques, ni la faible différence que
présentent au point de vue de l'insolation les expositions Est et Ouest
n'offrent une explication vraiseml)lable. La clef de cette anomalie
nous est donnée par le régime pluviométrique. Si l'on compare en
eflfet nos diagrammes avec la rose pluviométrique de Bucarest on
constate une ressemblance frappante. En effet le total des précipitations
tombées à Bucarest se répartit ainsi entre les quatre points cardinaux ;
48^/q tombent par vents d'Est, 28% par vents du Nord, 14% par vents
du Sud 1).
Ce régime pluviométrique, entièrement diff*érent de celui qui
prévaut dans l'Europe occidentale, où comme on le sait les pluies
viennent surtout par les vents d'Ouest, existait vraisenii)la})leuient à
l'époque glaciaire. Ce qui le prouve c'est qu'il a, à l'heure actuelle, des
conséquences semblables à celles qu'il y aurait eu alors. En classant
les observations d'enneigement, on arrive en effet au même résultat
qu'en observant les traces d'anciens glaciers. L'exposition Est est
prépondérante.
Nous pouvons maintenant expliquer toutes les particularités de
*) La station de Bucarest doit être préfért'e à tout autre parce que, située
en plaine, elle est entièrement soustraite à l'intluence du relief. La loi dogaiçée
pour Bucarest est facile à appliquer à la monta jj^ne: on aura toujours prédoiuiuanee
de la composante K. mais avec déviation vers le Nord sur le versant Nord (maxi-
mum de pluviosité par des vents du N. E) et vers le Sud sur le versant Sud (maxi-
mum de pluviosité par des vents du Sud-Est).
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rextension glaciaire dans les Karpates méridionales. Si le maximum
de glaciation est à l'Ouest, la cause en est due en partie au relief et
en partie au régime pluviométrique. C'est à l'Ouest en effet que les
Karpates méridionales présentent le plus de massifs élevés. C'est à
l'Ouest aussi qu'ils reçoivent les précipitations les plus abondantes.
La carte pluviométrique montre en effet que le rebord oriental du
massif du Godeanu est le point le plus arrosé de toute la Valachie; c'est
même le seul endroit où la sécheresse hivernale qui caractérise le
régime des pluies de montagne n'existe pas. Ainsi s'explique l'abaisse-
ment anormal de la limite des neiges étemelles sur le versant Est du
massif du Godeanu qui présente directement le flanc aux vents pluvieux.
Là encore les observations d'enseignement répondent pleinement à ces
déductions.
S'il nous était permis d'appliquer cette méthode à l'examen d'une
région que nous ne connaissons pas personnellement, nous montrerions
comment elle pourrait expliquer les conditions de la glaciation des
Alpes Illyriennes. L'extraordinaire abaissement de la limite des glaciers
pleistocènes signalée par M. Penck dans l'Orjen s'applique seulement
au versant Ouest. Or on sait quelle est à l'heure actuelle la richesse
en précipitations de la côte dalmate. Là se trouvent quelques uns des
points les plus pluvieux du globe. Ce n'est pas tant le voisinage de la
mer que l'orientation qui est ici le fait décisif. D'ailleurs il est probable
que l'Adriatique n'existait pas encore au début du pleistocène.
Nous croyons qu'on ne saurait trop accorder d'importance à ces
considérations d'orientation par rapport aux vents pluvieux. De multiples
exemples pourraient être donnés pour montrer leur application à
Textension actuelle des glaciers.
III.
Je ne puis terminer ce résumé succinct sans toucher deux questions
très délicates et qui demanderaient à être traitées plus longuement.
Y a-t-il eu plusieurs périodes glaciaires dans les Karpates méri-
dionales? A cette question j'ai cru pouvoir répondre par l'affirmative
à la suite de ma première campagne dans le Paringu. Je dois avouer
que les résultats de mes recherches postérieures n'ont pas répondu
à mon attente et que le faisceau d'arguments, que j'espérais voir
grossir, reste assez faible. Plusieurs faits de l'histoire des vallées
rendent cependant très vraisemblable cette hypothèse. D'après ce qu'on
peut observer dans la haute montagne, on peut croire que la seconde
glaciation a été strictement limitée aux cirques les plus développés,
peut-être spécialement aux petits cirques secondaires. C'est à elle
701
qu'il faudrait peut-être attribuer les quelques moraines qu'on rencontre à
rintérieur des cirques.
La seconde question intéresse la géographie physique autant que
la géologie. Quelle a été la valeur de l'érosion postglaciaire? D'après
tous les faits que j'ai pu réunir, elle semble avoir été en général assez
faible dans la haute montagne. Si les traces glaciaires ont été souvent
en grfinde partie oblitérées c'est à la décomposition des roches cristallines
et aux éboulis recouvrant les moraines qu'il faut surtout l'attribuer.
La valeur de l'érosion est d'ailleurs variable : très faible dans les
cirques creusés dans le calcaire comme Gàuri dans le Paringu. Soar-
bele dans le massif des sources de la Cerna, Muçâteca dans les monts
de Fogarash, elle a été plus forte dans les régions de roches vertes et de
micaschistes. Le massif du Paringu offre à cet égard des contrastes
très intéressants et qu'on peut suivre sur ma carte au 1 : 25.000. L'érosion
des torrents qui forment la tête des sources du Lotru parait avoir été
plus intense que celle des toiTents du Jie^u. Le fond du cirque de
Geseru a été presque entièrement décapé et transformé en entonnoir
d'érosion. A l'issue des cirques d'Urda et Dengheru il y a eu creuse-
ment d'une gorge profonde dans le rebord du palier inférieur couvert
de roches moutonnées. De même dans les monts de Fogarash il y a
un contraste assez marqué entre l'érosion des hautes vallées du versant
Nord où la pente est beaucoup plus forte, et celle du versant Sud.
Dans le massif des sources de la Cerna la chaîne du Godeanu offre
sur son versant Est des différences très grandes entre les cirques
méridionaux et ceux voisins des sources de la Cerna et du Jiu. La
moraine de Soarbele doit en partie à cette circonstance son parfait
état de conservation.
La persistance ou la disparition des traces glaciaires est en rapport
avec ces phénomènes d'érosion.
Là où les moraines ont subsisté on observe relativement peu de
roches moutonnées et de lacs creusés dans le roc; c'est au contraire
dans les massifs où il est le plus difficile de retrouver des moraines
(Paringu. Retiezat) que les roches moutonnées se montrent les plus
typiques et les bassins lacustres dans le roc le plus nombreux.
L'érosion postglaciaire doit d'ailleurs être considérée comme la
continuation de l'érosion antéglaciaire. C'est dans les entonnoirs d'érosion
torrentiels de la fin du pliocène que se sont établis les petits glaciers
pleistocènes. Plus le torrent était important et plus son bassin de
réception était excavé, plus le glacier a été étendu et plus le cirque
s'est élargi. Mais après la disparition des glaciers les cirques les plus
grandioses sont dévenus des bassins de réception torrentiels d'autant
plus importants: l'érosion plus forte a pu entrainer souvent presque
702
complètement les dépôts morainiques et faire même disparaître parfois
les seuils de roches moutonnées, alors que dans les cirques plus petits,
sièges de glaciers moins étendus les traces glaciaires subsistaient à
la faveur d'une moindre érosion. Ainsi s'explique cette loi en apparence
paradoxale, et qui rend compte de bien des difficultés dans l'étude
des traces glaciaires des Karpates: ce sont souvent les points où la
glaciation a été la plus forte qui en ont le moins bien conservé les traces.
En résumé la glaciation des Karpates méridionales doit être
considérée comme un épisode de leur histoire, dont on ne peut plus
douter, mais dont il ne faut pas s'exagérer l'importance; et qui, après
avoir donné quelque temps à la chaîne un aspect semblable à celui
des Pyrénées actuelles, a laissé comme principale trace les cirques, si
admirablement conservés grâce à la valeur insignifiante de l'érosion en
général faible dans la haute montagne.
The Relation of the Blue Veins of Glaciers to the Stratification,
with a note on the Variations of Glaciers.
By Harry Fielding Reid.
Silice the blue veins first received the careful attention of glacia-
lists in 1841, their origiu lias been the subject of much discussion.
Forbes thought they were surfaces of disruption due to the differential
motion. Agassiz divided theni into two groups: one he considered
the original strata of the névé-fields and the other he looked upon
as due to infiltration. Schlagintweit thought they were due to infil-
tration along surfaces niade porous by tension. Tyndall thought they
were due to pressure and were analogous with the slaty cleavage of
rocks; he supported his ideas with such cogent arguments, and with
such apt experiments and illustrations that his views were accepted;
and since the publication of his «Glaciers of the Alps" in 1861 until
recently thèse views hâve not been seriously called in question.
Since 1890 I hâve given much attention to this subject; I hâve
visited and exaniined many glaciers, though more tinie has been
given to the Forno glacier in the Engadine tlian to any other; that
glacier is very simple and shows the relation of the stratification to
tlie i)lue veins unusually well. I hâve also exaniined the glaciers which
Agassiz, Forbes and Tyndall especially studied: and niy definite con-
clusion is that tlie blue veins in the dissipator represent the stratii
of the névé.
Many objections hâve been made to this view, which can be
stated and answered as foUows:
Ist. Strata are destroved bv ice-falls such as that of the Rhône,
i)ut tlie blue veins appear below the foll.
The lueasurements made on the Rhône glacier reveal a very
régulai- moveineiit of the ice down the fall, showing that the distorted
portion of tlie ice is only superficial ; the fact is also overlooked that
the distorted ice is not recemented at the bottom of the fall, but is
iiielted oll', leaving at the surface the ice which flowed down the fall
under the brokeif surface ice.
704
2nd. The blue veins at the end of a glacier are very regular,
whereas the strata in the upper part of the dissipator are often
much folded.
Where glaciers are made up of several tributaries each has its
own System of strata; but unless thèse tributaries are of somewhat
equal sizes, the smaller will melt before reaching the end of the
glacier, which then consists of a single tributary with coiTesponding
regularity of stratification. Where two or three tributaries attain the
end of the glacier the blue veins are not so siniply arranged; but
still the more rapid movement of the centre of the glacier, and the
fact that the ice at the glacier's end has always been near the glacier's
bed, resuit in less irregularity than occurs in the upper part of the
dissipator.
3rd. Blue veins represent the surfaces where the differeutial
motion is greatest.
4 th. Blue veins are developed where the pressure is strongest
and are at right angles to the pressure.
The blue veins do not always lie in surfaces of greatest differential
motion, nor are they always at right angles to the greatest pressure.
In composite glaciers there are several groups of V)lue veins in the
same cross-section, whereas there can be but one systeni of surfaces
of greatest differential motion, or one System of surfaces at right
angles to the greatest pressure ; indeed, the blue veins are not related
to the form of the valley in the lower part of the glacier, where
they are most distinct, but are related to the tributaries of which the
glacier is composed. It is a better description of the position of the
blue veins to say that near the boundaries of the tributary in which
they lie they are in gênerai parallel with thèse boundaries, but that
in some cases, especially at a distance from the l)Oundaries they may
be folded; and there are even cases where they may be crumpled.
5 th. In places the blue veins are tilted up at a high angle;
this occurs especially at the foot of ice-falls and at the sides of
glaciers, and it seems difficult to believe that the horizontal strata
of the névé could be so greatly tilted up.
On a small tributary of the Forno glacier tlie nearly horizontal
strata become nearlv vertical within a distance of about a hundred
mètres; the steep strata are close to the side. The ^glaciers
rewanih^ (regenerierte Gletscher) of the Great Scheideck also show
a great change in the dip of their strata within a very short distance.
So that instances are known where strata are actually tilted up. [Lantern
slides of thèse cases were thrown on the screen.]
705
6th. Blue veiiis occiir in (jlariers remaniés where the original
stratification is undoubtedly destroyed.
The blue veins seen in thèse «placiers are n^erely the marks oi
tlie secondary stratification fornied by tlie successive avalanches which
lorni thèse glaciers. The stratification is very niarked on account of the
large amount of débris brought down by the avalanches and concen-
trated on the surface by melting. [A lantern slide showed the blue
veins in the Brenva glacier, and their absence from the (jlacier
rnnanié which lies on it.J
7 th. The blue veins and the strata hâve been found coexisting
and cutting each other at a higli angle.
Tyndall searched thoroughly for this phenomenon, and only
succeoded in finding it in two places. When we remember that blue
veins niay be caused by infiltration or niay be the scars of former
crevasses, and that there are frequently deceptive appearances of strati-
fication on the walls of crevasses, it is quite possible that Tyndall was
inistaken in l)is o])servation and reasoning. If the blue veins and strati-
fication were entirely distinct we should expect frequently to find them
together.
8 th. The strata of the névé-fields cannot be seen to change by
insensible degrees into the blue veins.
Of niany glaciers this is certainly true, but Agassiz claimed to
liavo followed this change on the Unteraar glacier, and I also hâve
succeeded both on this ghicier and on the Forno. On small glaciers
it is oa^v to follow the strata from their orij^in to the end of the ice,
l)ut hère the blue veins are not well developed. [A large nuniber of
lantern slides were shown illustrating the graduai change in the
appearances of the strata from the névé-fields to the lower part of
the glacier, where the surface markings of the strata were seen to
correspond exactly witli the blue veins in the crevasses.]
A note on the Variations of Glaciers.
At tlie VIII Session of the Congrès géologique international in
Paris ^) I called attention to the fact that we should expect a great
variation in the leni»th of a <;lacier when the névé-line occurs on a
wide jiart of the glacier and the dissipator runs into a narrow valley,
loi- tlieii a siuall cliaiige in the position of the névé-line would mean
a considérable change in the relative areas of the réservoir and the
'j Compte lendu, 2»»^ fascicule, pag. 763.
89
706
dissipator, and the latter would hâve to lengthen much in order
to restore the proper ratio.
The same condition wouid also cause a rapid rate of advance.
The excellent observations of Prof. F i n s t e r \v a 1 d e r and Drs. Bl ii m c k e
and Hess on the Vernagtferner hâve shown that the advance of a
glacier is the resuit of a thickening of the ice which begins in the
réservoir and advances down the glacier like a wave ; when it reaches
the lower end there is a rapid advance. Now if the dissipator is broad
in its upper pai-t where the wave enters and contracts towards its end,
the w^ave must diminish in breadth and increase in height (though much
of its energy is undoubtedly lost in friction) and therefore it is much
higher when it reaches the lower end than it would be if the glacier
had a uniform width; and the advance of the end is correspondingly
more rapid.
The Vernagtferner occasionally makos reniarkable advances, and
the quanti ty of ice poured down its valloy at thèse times is very great
though the slope of the surface is not materially altère d. What force
causes so great a flow? If we consider that the time necessary to
produce a given shear in glacier ice is proportional to the force, and
that the force acting in each section is the weight of the ice of that
section, we find that the average velocity is proportional to the square
of the thickness of the ice; in the case of a soniewhat V shaped valley,
the area of the cross-section is also proportional to the square of the
thickness; hence, the quantity of ice flowing, which is equal to the
product of the cross-section and the average velocity, is proportional
to the fourth power of the thickness. It is probable that the shear in
glacier ice increases more rapidly than the first power of the force,
and the flow through a cross-section may be proportional even to the
fifth power of the thickness. But axsuniing the law of the fourth power,
an increase in thickness of one twentieth would resuit in an increase
of one fifth in the amount of flow ; and an increase of one tenth would
cause an increase of nearly one half in the flow. It becomes verv évident
that a small increase in the accumulation of snow in the réservoir
causes a very great increase in the outflow , and supplies the ice
necessary for the increase of the dissipator.
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')i< 'V4ii-< i)i(} no ul^^h 'lui )« Mkie ^e*f «Cr*'J^^L ni ^liovrit* >'i il'jiifw .mh-'iitino
Explanation of Plate I.
(Frontispîece.)
Mont Pelé. The grent spine or obelisk from the ash-filled barin of the
Lac dc8 Palmistes, looking nearly S. 60° W. The apex is nbout 858 m above the
crater-rim, which is directly in front. The rock mass at the right on the edge of
the crater is the remains of Morne Lacroix.
Photographed 25 March, 1908, for the American Muséum of Natural History by
E 0. Hovey.
I
t
I
j
Coiigri's )ïé'>l(>^i<iuo intornatioiial.
IX'= Session. K. 0. Hovcy. PI. I.
M<nit PelC. The grcat spiiu
,1
The 1902—1903 Eruptions of Mont Peléi Martinique and tlie
Soufrière, St. Vincent^),
By Edmnnd Otis Hovey.
(With eleven Plates.)
When Columbus discovered the island of Martinique in 1502, he
found the natives living in a village on the site of the présent hamlet
known as Le Carbet. They were afraid to dwell in numbers nearer the
peculiar mouutain which towered 1850 m above the sea, for their
traditions taught theni that an uneasy nionster had his home there.
Perhaps the Carib name for the mountain has been preserved in the
présent iianie, „Ia montagne Pelée", or as more commonly given
^Mont Pelé", meaning „bald mountain". Such an appellation would
refer to some prehistoric condition and might indicate the occurrence
ol one or more volcanic éruptions witliin the traditions ofthe natives.
No one would deny the applicability ofthe term „bald'' to the mountain
in its présent state of dévastation. Mont Pelé, however, was considered,
by the white inhabitants of Martinique at least. to be an extinct and
tlierefore harmless volcano, in spite of the recorded slight éruptions
of 17()2 and 1851, until the events of May, 1902, placed it at once
in tlu' front rank of active and destructive vents. The historv of the
island of St. Vincent has been almost the same. An ancient ('arib
tnulition dechired that La Soufrière would be the death of the tribe,
unless the vindictive spirit dwelling boneath the placid waters of the
( nitiT lîike were kept ])acitied by continuons sacrifices. The fear voiced
in tliis tradition has l)een shown to hâve foundation, for in 171S and
1812 tliHie were «^reat volcanic outbursts froni the mountains, while in
') Tliis paper is l)ased upon the data obtaiued for the American Muséum
of Xatural llistory, New York City, during two expéditions 14 May to 16 July,
1902, and 5 Febiiiary to S May, 1903. It gives almost exelusively the result of
tlie Personal observations uf the author, and is substnnlially wbat was presented
orally at the session of 20 August, 11)03, but the history oi the volcanoea has
been brought down to the time of putting this matter into sbape for the printer
1 Febriiary, 1904.
89*
708
May, 1902, began the séries of éruptions now so well known, which
hâve far surpassée! the preceding in violence and magnitude. The outbreak
of May 7, 1902, destroyed a large proportion of the few Caribs still
living upon the island. The terrible loss of life, 32.000 persons having
been killed on Martinique and 1600 persons on St. Vincent, lias been
the feature of the présent séries of éruptions which lias appealed niost
strongly to the niinds and the hearts of the civilized world. but it is
not the purpose of the présent paper to dwell at length upon this
feature of the éruptions.
The volcanoes under our considération are found in the central
third of the chain of islands called the Lesser Antilles or the Carihbees.
The entire chain extends as a great festoon alniost 800 hm in length,
from Saba on the north to Grenada on the south. Such festoons
appear in several chains of volcanic islands, for example the Aleutians,
the Kuriles and the islands of Japan; tliey show lines of weakness in
the crust of the earth. and are held to be the resuit of the contraction
of the sphère. The Caribbean chain is coinposed of a double séries of
islands, an inner line alniost entirely volcanic, and an outer line,
sedimentary or partly sedinientary. Of the first line are Saba. St. Eustatius,
St. Christopher, Nevis, Montserrat, the Basse Terre of Guadeloupe,
Dominica, Martinique, St. Lucia, St. Vincent, the Grenadines ; of the
outer line are Anguilla, St. Martins, St. Bartholoniew, Barbuda, Antigua,
Barbados, the Grande Terre of Guadeloupe, Marie Galante. The Barbados
are coniposed of limestone. Martinique shows liniestone in its south-
eastern part.
Mont Pelé.
The island of Martinique lies almost in the niiddle of the
Caribbean festoon, with the sumniit of Mont Pelé in lat. 14^ 49" N.,
aud long. 61^ 10' W. of Greenwieh. The island is of vory irregular
shape, is about 72 km in length, is from K) to 24 km in width, and
has an area of about 975 .«</. km, It is the second largest of the
Lesser Antillean group, being exceeded in size l)y Guadeloupe îilone.
Before the vear 1902 Mont Pelé was one of the liiixher mountains of
the Caribbean islands, its accepted altitude l)eing K^ôO /// above the
sea. Mont Pelé is situated, in relation to tlie rest of Martinique, as the
Soufrière is to St. Vincent. At the base on the south and southeast
there are two jjfreat transverse vallevs. that of the ïioxelane river on
the west and that of the Capot river on tlie east, correspondiiig to
the gorges of tlie Wallibou and of the Kabaka at the base of the
Soufrière. The mountain consists for the inost i)art of tuff agglomerate
which has resulted from the weak consolidation of débris which has
709
been thrown out in ancient explosive éruptions. There are some lava
beds in the composition of the niountain, certain of which, like the
,,Goffin" near the Rivière Blanche, are flows, while some in the upper
part of the old cône may hâve been phigs or the remains of spines.
Deep gorges proceed in ail directions froni the sunimit of the niountain.
Most of thèse are largely or whoUy valleys of érosion ; but one, the
gorge of the Rivière Blanche, seems to hâve resulted in part from
the action of volcanic forces. It appears to hâve begun as a rent toni
in the ri m of the crater by one or more explosive éruptions.
The crater.
Before the éruptions began the crater of Mont Pelé was somewhat
oval in shape, with its longer axis of about 800 m extending from
aortheast to southwest. The highest point of the rim, and of the
mountain as well, was at the northeastern side, where Morne Lacroix
rose to the altitude of 1350 m above the sea, forming a rudely conical
mound of andésite about 140 m higher than the gênerai level of the
rini along the east side. From the foot of Morne Lacroix the crater-rim
decreased gradually and irregularly in both directions, until the great
V-shaped cleft in the southwest quarter was reached. At the north
side of this cleft rose the rock-mass known as Petit Bonhomme
(Ti-Bolhomme, in the vernacular), which probably had an altitude of
1220 m before the éruptions. On the south side of the cleft, the
obtuse angle of the rim which may be taken as marking the limits
of the crater, was at about 1070 ///, according to aneroid measurements
made iii June, HK)2, and March, 1903.
The two rock-masses just mentioned (Morne Lacroix and Petit
Bonhomme) seem to hâve ])een the only rock-masses in the rim or
walls of tlu» crater. In tlie south side of the gorge of the Blanche
u ithin 100 m of the point above indicated as the limit of the crater,
iliere is (or was in June, 11K)2) a comparatively small boss of rock.
OtluT rock-masses in the niake-up of the old C(me are at the head
ot" the Hivière Sèclie ; in two j)ronoiinced shoulders in the southeastern
part of the mountain (lieadwaters of Rivière Roxelane), and in a bluff
at the head of tlie Rivière Fahiise. Thèse indicate the occurrence of
lava as Hou s or plugs in connection with one or moie ancient éruptions
of tlu* voleano. Tln' author is inclined to refer the origin of Monie
Lacroix to tln' formation of a s])ine or plug like that which has charac-
tiMJzed one phase of the présent activity, and the other masses of rock
iioted to the extrusion of lava in a highly viscous condition which
cooled without forming a flow, in the same manner as has happened
710
with the présent new cône. In the Somma-ring just to the nortli of
the great crater there are two or more masses, or plugs, of rock.
The inner walls of the old crater dropped precipitously to the
altitude of 700 m above the sea, where there was an uneven plain
300 m across in which was situated the periodical lake known as
„rEtang Sec". The gorge of the Rivière Blanche continued into the
crater through the great gash, or cleft, in the southwest wall. Hot
springs were known to exist within this crater. On 4 June, 1900,
M. Roger Arnoux^), a raember of the Société Astronomique de
France, visited the summit of the mountain and noticed two small
funiaroles in the basin of l'Etang Sec, where a year previously the
same observer had seen nothing but rich végétation. The foliage about
the fumaroles had been destroyed over areas 30 to 40 m in diameter.
M. Ferdinand Clerc, a planter of Martinique, told the author that
he visited the top of Morne Lacroix on 8 May, 1901, and from that
point saw steam issuing from a new locality in the southeastern part
of the crater. Others report having observed several fumaroles in
l'Etang Sec in the spring of 1901, but it was not until March, 1902,
that the fumaroles were sufficiently strong or active to cause gênerai
comment in St. Pierre 2).
The ancient crater bas been almost filled by the formation of
the new cône of éruption within it. The spiral valley vvhich extended
in June, 1902, from the gorge of the Blanche around the new cône
has been completely filled on the west and northwest sides. The old
rim has been eut back from Morne Lacroix toward the south and
southwest to an indéterminable extent. The enlargement is indicated
by the widening of the V-shaped gash and by the sharp, ragged edge
which has taken the place of the rounded edge of the rim which
existed in June, 1902, and by the lenticular portions of the rim which
had slipped down or were on the point of slipping down into the
crater in March, 1903. The enlargement was particularly noticeable
in March, 1903, in the southeastern part, where an angle existed in
place of the curved contour of the crater wliich was observed in
June, 1902. On the other hand, not niuch enlargement can hâve taken
place toward tlie northeast, judging from the fact that in March, 1903,
the roots of plants were observable in this part of the wall of the
crater.
*) î?ee Camille Flammarion, ^Les éruptions volcaniques et tremblements
de terre", pag. 224, where M. Arnoux's account of the éruption is given in full.
*) Arnoux, loc. cit.
nf. 1. Mont Pelé and Vlclnltf, Martinique, F. W. I.
Baned upon tht^ Ch.irt of the French Hydrographie Service.
Tlii; avea cross-lined oliliquely froiii rÎRht to left is thiit wbich rei'eived serious
injurj froiii ash durinj* the éruptions of 8— 2() May, 6 -lune and 9 July. 1902.
It i« Il sLirfii(.'t; of about 8H ^. km, The portion of the iiinp lined irom left to right
represcnts the additional areu (about 35 sq. /.•mi devagtnted bj the éruption ot
m Augu.Bt. 1002. The dotted scctor is the zone of annihilation (about 28 ag. ha} of
the éruption of 8 May, 1902. The boundarioB of ihis zone were rather sharp, and
«■(■rc iiidieatcd liy the poKilion of the deairoyed cahle-repair ship .Grappler' off
Ihe mouth of the Rivière Jilnncbe. on the weet, and the burning of men and
bornes on the Grand Réduit, half-way from St. Pierre to Morne Bouge, on the eaat.
Thi- éruptions of August and Septt'niber, 1903, seriously affected an area exten-
diug about 3 t"i in every direction from the crater. judging from the reports of
M. J. Giraud published in the Journal OfËciel de la Martiuique.
712
The éruptions of 1902.
Mont Pelé, after the prolonged warnings already mentioned,
began in Mardi, 1902, to pour out sulphurous gases in sufficient
volume and strength to be a source of inconvenience to the inhab-
itants of the coast région between Ste. Philomène and Le Prêcheur ^).
The first outthrow of cinders or lapilli seenis to hâve taken place
23 April, 1902. On 3 May, the Usine Guérin at the mouth of the
Rivière Blanche was overwhelmed by the mudflow resulting from the
bursting of the retaining wall of l'Etang Sec in the crater. The following
day ashes and lapilli fell to such an extent on the Pinaud estate at
Macouba, 7 km north of the crater, as to interfère with work in the
canefields. At about 7 : 50 A. M., 8 May, occurred the terrifie explosion
which destroyed the beautiful city of St. Pierre, the j,Pearl of the
Lesser Antilles".
After the first éruption the walls of that part of the city south
of the Roxelane river were alniost îiltogether entire. The explosion
of 8 Mav killed the inhabitants and set the citv on fire. Several
éruptions between 8 and 19 May sent their dust clouds as far as the
city, but seeni to hâve wrought little damage. The second great éruption,
that of 20 May, caused much havoc among the walls left standing by
the first. This éruption completed the destruction of the quarter of the
city lying north of the Roxelane, razing to the ground every building that
was not protected from the fury of the blast by being under the lee of
the bluff along the river. The third first-class éruption, which occurred
6 June, was considered more severe than those jireceding it. but it
would be hard to say that it wrought additional havoc in St. Pierre,
for by this time the new cône rising within the great crater had
reached such proportions and had filled the gorge of the Rivière
Blanche to such an extent that the V-shaped gash had lost much of
its directive etfect upon the explosions.
The 8 May éruption seems to hâve left comparatively little dust,
ashes îind other volcanic débris in the city. The daily record for the
immediately succeeding days is incomplète, but the next éruption
cloud to reach the city seems to hâve been tliat of 19 May, when
the party searching for the body of the United States consul was
driven from the ruins. Then came the heavy éruption of the 20 th.
On the 21 st, when an éruption sent its cloud down to the northern
part of the city, and on the 22 d the author was in the ruined city
^) „Les Colonies", 25 Apiil, 1902, quoted by Hovey, Am. Jour. Sci., vol. XVI,
p. 270, October, 1903.
713
He observed 1*5 to 2 m of dust, etc., in Rue Victor Hugo near
the théâtre. The amount diminished toward the south until at the
end of town there was less than 30 cm. The subséquent éruptions
seeni not to hâve augmented this amount materially, the rains, however,
washed great quîintities of dust and lapilli down from the surrounding
hills, until the deposit was from 3 to 4 w deep in many parts
of the city, and one walked along the street on a level with the
second floors of the houses.
There are said to hâve been two persons in the city during the
éruption who escaped with their lives. The author saw one of thèse,
the prisoner Joseph Ludger Sylbaris^), at Morne Rouge 18 June, 1902.
Sylbaris, who is an ignorant negro, born about 1875, was in a soli-
tary confinement cell within an open court in the prison. The prison
was at the angle of Morne Mirail in the middle of the city, and the
main portion of the structure caught the fuU fury of the explosion.
The cell was entirely above ground, but it was partly protected by
the bluff behind it. It was perhaps 2*5 by 3*5 ;w in size, had
thick, strong walls, double door, small (about 20 by 30 cm) grated
window and a chimney-like ventilator. Sylbaris was confined hère the
week before the éruption, because he had broken his parole as a pri-
soner at large. The man saw and knew nothing of the éruption or
its phenomena aside from the facts that the prison burned, and that
red hot dust and sand sifted into his cell burning hini terribly. Two
persons from Morne Rouge passing through the city on Sunday res-
cued the prisoner after he had lain half-conscious in his cell, without
food or water for nearly four days. Sylbaris did not note any strong
sul])hurous or other peculiar odor in the éruption cloud, but his évidence
on this point would not be conclusive.
There were many illustrations of the hurricane force with which
the volcan ic blast swept over the city, but in addition to the démo-
lition of the walls of the houses, two examples stand out with parti-
cul;ir proniinence -). The fîimous statue of Notre Dame de la Garde,
wliich ovorlooked the city from tlie heights of Morne d'Orange, was
') This niiiue is spelled difterently in varions reports. The form adopted
In're is thut found in the Martinique newspaper , L'Opinion*, 7 August, 1902.
^1 The oft-quoted statement that the guns of the battery of Ste. Marthe
on Morne d'Orange were dismounted by the volcanic tornado is erroneous. The
iiiithor too has niade the statement (Am. Jour. Sci., XIV, p. 548, Nov., 1902) on
tlio nuthority of others. In February, 1903, he visited the battery and saw that
tho very position of the guns and their dismenibered carriages show that they
wero diniuantled by man. Persons familiar with the history of the colony state
that the dismantling was done years before the éruption took place.
90
714
hurled from its pedestal to the ground, and directly after the éruption
lay on the farther side of the pedestal from îind in line with the
crater, with its foot 15 m from its former position on the pedestal
and the head of the statue was still farther away from normal. The
statue was hollow, about 3*5 m high, of cîist iron. A still more
striking example of the violence of the propulsion of the cloud was
the condition of the two pairs of double storage tanks of a distillery
in the Fort Quai-tier, as that part of the city lying north of the
Roxelane river was called. Thèse tanks, which were made of boiler
iron fullj a centimeter in thickness, were riddled with holes as if they
had been bombarded with artillery. The holes were varions in size,
some being about 50 cm X 60 cm, though a strip a meter long and
25 or 30 an wide was tom from the edge of one of the tanks. Some
holes were mère cracks in the bottoms of dents, not piercing the iron.
The direction of impact was from the crater, and it was évident that
the stones which had pierced the tanks had originated there. Two
théories to account for the projectiles présent themselves: either the
stones were a feature of the éruption cloud which rolled down the
side of the volcano, and give us some measure of its force, or they
were éjecta which had been cast high into the air and in falling back
earth had encountered an éruption cloud which diverted them from
their course . . The former seems by far the more reasonable suppo-
sition.
Everywhere on the flanks of the mountain one sees the évi-
dences of mud-flows. Thèse flows were of two kinds; torrents, and
streams of thick material like molasses. Both were formed in the
same manner, through the saturation of cinders or dust by water
beyond the point of equilibrium. The author had a near view of
thèse torrents and flows on 24 June, 1902, in the valley of the Rivière
Sèche. The transporting power of the ash-laden waters was great.
Boulders 2 m m diameter were observed carried along by the torrent,
as if they had been corks. One of the floods in the Basse Pointe river
left a rock 4 m in diameter perched upon a bridge pier 5 m above
the bed of the stream after the flood had subsided Where the angle
of slope was sufficient, the eroding power of thèse heavily laden streams
was very great. One feature of this érosion w^as the planing and grooving
of the surface of the old agglomerate where the avalanches of mud,
sand and gravel swept over it on the exterior slopes of the old cône.
One of the torrents in the valley of the Sèche, which hâve just been
mentioned, deepened its gorge about 4 m during the hour in which
it lasted. It should be said however, that the material excavated was
the somewhat loosely compacted récent éjecta of the volcano.
715
On the middle slopes of the mountain, 300 m above tide,
on the plateau between the Rivières Blanche and Sèche, there was a
place where many of thèse avalanches of mud and stones had corne
suddenly to rest and had formed a great pile of débris. This was
where the 28^^ slope of the old outer cône of the volcano changed
to the 8^ or 10® slope of the lower portion. This heaping up of
débris was observed particularly in June, 1902. The subséquent
activity of the mountain covered this région with fresh ashes and
lîipilli, and in Februarv and March, 1903, the author observed there
sonie enomious ejected blocks. The largest one noted was about
13 m long before it was broken by its fall. Masses 4 and 5 m
across were comraon. Sonie were broken as they came to rest,
others were not even cracked. A part of the journey of thèse blocks
must hâve been through the air as projectiles, but undoubtedly many
of them rolled and bounded long distances after reaching the ground.
Most of those in the gorge of the Rivière Blanche were transported
by the dust-flows which traversed that région so frequently. On the
southeast side of the mountain where suitable soil was left to préserve
the record, many dépressions were seen in June, 1902, which had
been caused by the impact of falling bombs and blocks. Such de-
pressions were like the splashes made hy throwing stones into soft
mud. Thèse masses were thrown from the nevv cône in an incandescent
condition, but thev do not seem to hâve been actuallv molten. The
l)locks that were in a molten or partly molten condition when they
left the cône formed the bread-crust bombs which are to be found
in large numbers on the slopes of the mountain. Thèse bombs are
small in size when compared with the ejected blocks, rarely exceeding
Tu ciii in «^reatest dimension. The lariifest bombs seen bv the author
were 1*5 and 2 m across, aside from one nearly bm in leny^th which lay
upon tlie slope of Morne Lacroix in June, 1902.
Before the éruption, as has ])een stated already, the crater of
Mont Pelé was characterized ])v a great V-shaped cleft in the south-
westeni wall, extending to the bottom and opening directly into the
'^ort^e of tlir Rivière Blanche. This cleft, in connection with the
cunfining ett'ect of tlie high walls forniing the other sides of the crater,
directed toward the city of St. Pierre the horizontal component of
the explosions of S, 19, 20. 20 May and () June. Ever since the
l)t'i;inning of the cn'uptions the gorge of the Blanche has been the
favorite route of tlie dense clouds of steam charged with dust, cinders
and l)locks which hâve issued from the throat of the volcano. Before
tlie éruptions began the gorge had a depth of 100 tn or more in
its upper reaches, but the hundreds of dust-laden steam-clouds, or.
90*
716
raore briefly, . dust-flows" '), which hâve traversed it hâve nearly filled
the half of its length near the crater and hâve completely obliterated
the half toward the océan. In fact, the latter has been changed from
a gorge into a sloping plain several meters above the old borders
of the gorge.
Thèse dust-flows are of the same character as the volcanic
hurricanes which destroyed St. Pierre. They consist of highly heated
steam charged with volcanic dust to the point of forming a mass
which acts like a very mobile fluid. Their downward motion was due
to the force of the explosively expanding steam, influenced always by
the shape of the opening of the conduit and aflFected by the „cush-
ioning" oi the atmosphère. Such clouds often hâve traversed the
slope of the cône of éruption and the upper part of the gorge of
the Blanche at a velocity of from 80 to lOOÀrm per bour. The ei-up-
tion cloud of the moming of 8 May, 1902, is said to bave reached
the city in less than three minutes. Since the governor's bouse, the
prison, etc., forming the part of the city to which référence probably
was made, were distant about 7 km in a straight line from the crater
(l'Etang Sec), this would indicate an average velocity for that cloud
to that point of not less than 140 km per hour (about 39 m per
second). Inasmuch as such a cloud loses velocity very rapidly through
expansion and through friction against the atmosphère, its initial speed
must bave been enormously greater than 140 km per hour. Such a
blast would bave great transporting power without any contained dust
or sand, while with the enormous amount of such material which bave
characterized thèse flows from Mont Pelé the transporting power
would be greatly incre^ised, as is evidenced by the great blocks of
stone to be seen in the débris filling the gorge of the Rivière Blanche,
The eroding power of thèse dust-flows or clouds was great.
The best examples of such érosion which were seen by the author
were along the upper portions of the bluffs forming the left (south-
eastern) wall of the gorge of the Rivière Sèche, and on both sides
and the eastem end of Morae Saint Martin, though the effects were
to be observed on ail vertical or highly inclined surfaces opposed to
the blast from the volcano. Morne Saint Martin is one of the radial
ridges of old tuflf-agglomerate upon the flanks of the mountain. Its
top is 490 7n (aneroid) above the sea, and it rises abruptly about
200 m above the Sèche-Blanche divide, or plateau. On the north and
northwest it descends precipitously into the gorge of the Blanche,
at the place where some of the first observers of the May, 1902,
*) The „ nuages denses* of Lacroix.
717
éruptions erroneously located their „lower", or ^Soufrière", crater from
which thej supposer! the first great éruption clouds to hâve originated.
The ridge is about 2 liin distant from the nearest part of the great
crater, and is directly in line with the great V-shaped cleft and the
upper part of the gorge of the Blanche. On account of its position
it has been traversed by scores of the dust-flows, or clouds, and the
surfaces which hâve been exposed to their action hâve been planed
and grooved as if by a gigantic artificial sand-blast. On the map
pubUshed herewith the cross-lined portion shows approximately the
surface devastated by the éruptions. The zone of annihilation was a
„V" with the point at the crater, one arm passing about 750 m east
of St. Pierre, the other near the mouth of the Rivière Blanche where
the Guerin sugar facto ry is located. The éruption of 30 August, 1902,
continued the dévastation much to the east and southeast, and destroyed
the town of Morne Rouge and the villages of Ajoupa Bouillon and
Morne Balai. The ashes and the sand fell everywhere upon the island
and farther away. The dust was carried hundreds of kilometers. That
of 30 August fell in abundance at Guadeloupe, 200 km to the north.
The „Spine".
The most remarkable feature of the éruption of Mont Pelé and
the one which distinguishes it from ail other volcanic éruptions within
bistoric times, is the formation of the enormous „spine** or „obelisk"
which protruded from the top of the cône of éruption and attained,
at one time the altitude of 1585 m above the sea.
Such spines on a small scale are reported to hâve been elevated
duriug the éruption of Santorin in 186G, and that of Vesuvius in
18î^5, but they were covered up or destroyed so soon by the further
activity of the volcanoes that their existence was lost sight of or
forgotten.
Persons who visited the crater of Mont Pelé on 27 April, 1 902,
found ^) l'Etang Sec transformed into a lake 200 m • in diameter, to
the east of which, „back against the walls of the basin, and over-
hanging it slightly, rose a cône ten meters high and fifteen meters
in diameter across the summif*. This cône seemed to be composed
of cinders or ordinary lapilli
On 5 May Professer Landes of the Lvcée in St. Pierre was
• »■
in.si)eGting the crater from the Perrinelle estate, well up upon the
^) Les Colonies (St. Pierre, Martinique), 7 May, 1902. Cited from the Century
Magazine (New York) for August, 1902.
718
western slopes of Mont Pelé, when l'Etang Sec burst its retaining
wall and rushed down the gorge of the Rivière Blanche and over-
whelmed the Usine Guerin. He makes no mention ^) of the présence
of a new cône within the crater, so that the new feature could not
hâve been prominent at that time.
When the author and other observers on board the U. S. tug
^Potomac" first saw the mountain on 21 and 22 May, they noted the
existence of a cône within the great crater which evidently was the
centre of éruption. The cône seemed to be between 100 and 150 meters
in height, and was assumed to be an ordinary fragmentai cône. Three
first-class éruptions (8, 19, 20 May) had occured by this time and
the volcano was almost continuously in great activity. On 26 May
there was a fourth heavy éruption. On 1 June Messrs. Heilprin-),
Varian and Kennan^) stood upon the crater-rim and saw the top of
the new cône about on their level, 1200 m above the sea. This indi-
cates a growth of 500 iw in less than a month, if vve accept the alti-
tude ot l'Etang Sec as bemg 700 w above tide, the élévation usually
given. Great masses of rock were seen protruding from the sides of
the new cône, but no one doubted the fragmentai character of the
cône. No spine or tooth projected far above the gênerai top of the
new cône then or on 20 June when Mr. George Carroll Curtis and
the author*) stood on the eastern rini of the great crater. To the
author it seemed that there was a shallow crater in the top of the
new cône, surrounded by jagged masses of rock. On 29 June, from
the French gunboat „Jouifroy", Professor A. Lacroix •'^) saw a point
émerge from the clouds, but its altitude (1353 w) was so nearly the
old altitude of Morne Lacroix that it was not recognized as being
new. On 6 July Dr. T. A. Jaggar, Jr.®), saw a projection like a
shark's fin rising from the southwestern part of the summit of the
new cône to a height estimated at about GO m above the remainder
of the summit. About the middle of August it was reported on the
island that there was a proniinent projection rising from the top new
cône ^), but H e i 1 p r i n's photographs ®) taken 24 August do not show
*) Les Colonies, 7 May, 1902.
^) Mont Pelée and the Tragedy of Martinique, pag. 163. — The J. 13.
Lippincott Co , 1903.
•'') The Tragedy of Pelée, pag. 157. The Outlook Co., 1902
•») Bull. Am. Mus. Nat. Hist , Vol. XVI, pag. 356.
-') Journal officiel de la Martinique, 24 October, 1902
«) Am. Jour. Sci , IV, XVll, pag. 34. Jan., 1904.
') L'Opinion, 19. August, 1902. Fort de France, Martinique.
'') Mont Pelée and the Tragedy of Martinique, plate facing pag. 188.
719
such a feature, though he states \) that on that day he saw „homs'*
projecting obliquely from the south western part of the new cône.
Early in October began the second phase of the activity of the
volcîino, the élévation of the great spine from the eastern part of the
new cône. On 10 October from the observatory at Assier, east of the
niountain, Lacroix 2) saw the top of the new cône projecting above
8 1 05-3 pm^little cone gonc
fissure, 6-1 05
5 I 05
G
L
100
200
|_
30O
-J
Me ters
¥\g. 2. Mont Pelé.
Profile of spine as seen from Morne Fortuné, St. Lucia, in November, 1902, and
January, 1903. After sketch by Major W. M, Hodder. R. E., communicated to
the author nnd published in Am. Jour. Sci., Vol. XVI, p. 273, 1903.
the crater-rim and he soon became convinced that the new portion
consisted of soUd rock, not débris, and that Pelé was to be classed
as a c u m u 1 o - V o 1 c a n o, a theory which his subséquent observations ^)
and those of his colleague Giraud, and of Sapper^), Heilprin^)
^) Ibid.. pag. 181.
') Comptes Rendus. 27 October, 1902 Author's separate, pag. 2.
^) Comptes Rendus, 6 April, 1903 La Dépèche coloniale, 30 April, 1903,
pug. 97 etc.
'} Centralblatt fiir Min., Gcol. u. Pal , 1908, pag. 348.
■') Science. Vol. XVII I, pag. 184, 7 Aug., 1908.
720
and the author ^) hâve fully confimied. On 15 October it was noted^)
that one tooth of the dentate ridge along the eastern edge of the top
of the new cône rose rather prominently above the others. Three
weeks later this tooth, or spine, was 100 fn high, and in eighteen days
more (26 November) another 224 m had been added to the altitude.
The rate of élévation between 8 and 26 November averaged not less
than 12*4 m per day. The apex of the spine at the later date was
5032 ft. (1534 w) above the sea, according to Major W. M. Hodder^),
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Figr. 3. Mont Pelé.
Profile of spine as seen from Morne Fortuné, St. Lucia, in March and April, 1903.
After sketch by Major W. M. Hodder, R. E, communicated to the autbor and
pubh'shed in Am. Jour Sci.. Vol. XVI, p 273, 1903.
of the British Royal Engineers stationed at St. Lucia. The rate of
growth was not uniform, the officiai bulletins of the French com-
mission showing that at times during this period there were lossos in
altitude which were quickly recovered
^) Am. Mus. Journal, Vol. lll, pag. 45, July, 1903. — Century Magazine.
Vol. LXVI, pag. 757, September, 1903. — A m. Jour. Soi., IV, xvi, pag. 269.
October, 1903.
*) Lacroix, Comptes Rendus, 1 Dec, 1902. Author's separate, pag. 4.
3) Hovey, Am Jour. Sci., IV, xvi, pag. 275.
721
Between 26 November, 1902, and 3 January, 1903, the losses
were greater than the gains and the net diminution in altitude was
about ;04 m, Great slabs fell or were blown from the western portion
of the almost prismatic colunin, making it more slender in form, and
1568 m
o
L
loo
l'Etant/ Sec
700 m
I
300
400
soo
I
Met ers
Fiff. 4. Mont VeU.
Cross-seetion, ftpproximately t'unt and west. throuf^h the northern part of the
«rater: suiiimit phiteau and basin of the Lao des Palmistes at the rij^ht. Profiles
<»f 20 Jiine, 1902, and Marrh, lî'03. constnicted froni photofçraphs taken and
observations mnde l)y the author for th«» Anierican Muséum of Natural History.
sliiftiiiiT its axis 30 m to the eastwanl. From about this time the
upward niovement predoniinated again. The whole mass of the new
coiie seemcMl to rise about 125 m and the apex of the spine stood as
Wi<xh as bofore, attaining the altitude of 1508 m ^) bv the end of March 2).
') Lacroix. Comptes Rendus, G April, 1908. Author's sepanite, pag. 3.
-') The nuthor's personal observations of the mountain and its «urroundings
durin»^' this })eriod extended from 17 February to 1 March inclusive, and from
91
722
In April the officiai bulletins of the French commission (from which
most of the foUowing items are taken; record a loss, but in May the
gain was greater than the loss and on .iO May the maximum altitude
of 1 585 m was attained ^). During the night of 30 May the spine lost
50 wi of its altitude, but during June half of this loss was recovered.
The activity of the volcano during July and the early part of August
changed the spine completely, causing a net loss of 1 75 m, or 200 m
since 30 May.
The „Doine".
On 17 August M. Giraud at Morne des Cadets noted that the
„dome** or main mass of the new cône was rising bodily in connection
with a marked increase in the activity of the volcano. This inaugurated
the third phase in the history of thèse éruptions. The dôme rose with
occasional losses until it had recovered 127 m of the altitude lost bv
the spine, but 22 m of this height was lost in November and December.
Much fear was felt during August and September, on account of the
marked increase in activity, that there was to be another great éruption
of the volcano. The dôme altered much in shape from day to day.
At one time a spine 20 m high appeared on the north western part,
but it endured only a few days. The activity of the volcano was
centred at the two places, one in the southwestern and the other in
the nortlîwestern part of the new cône, which were particularly important
during the formation of the great spine. The numerous slight éruptions
which hâve occurred since September hâve destroyed the western
portion of the „dome", leaving the eastern part as a long, abrupt
ridge. The latest reports -) received state thîit the remains of the old
great spine hâve begun to rise again with référence to the rest of
the cône.
Origin of the „spine".
The ejected blocks and the bombs, especially those to be found
in the material fiUing the gorge of the Rivière Blanche, give some
notion of the composition and texture of the new cône and the great
spine. They are of lithoidal as well as densely vitreous hypersthene
andésite. Pumice too occurs in abundance. Most of this material is
perfectly fresh in appearance and therefore does not seem to bave been
19 Marclï to 3 April inclusive, lo<^ether with a perfect view of tlio coue from a
sloop becalmi'il oit" î?t. Lucia, 15 Marcb.
') Heilprin, tfcieiice, Vol. XVIII, pag. 184. 7 August, 1903.
2) Bulletin officiel de la Martinique, 5 and 8 .Tan., 1904.
723
derived from any of the superficial ancient lava flows or beds of the
volcano. The pumiceous breadcrust bombs hâve the usual densely
vitreous skin characterizing such niasses. The author found near the
basiii of the Lac des Palmistes one partly pumiceous bomb with some
of the old tutf agglomerate adhering to it. Evidently this mass had
been in contact with the walls of the conduit through the old tufl
beds of the mountain. The great spine showed on its northeast side
a comparât! s'^ely smooth, almost polished, surface which was vertically
grooved. When viewed from the east in the light of the rising sun
the spine resembled an enormous white monument rising above the
March, 1903.
o
L
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1
X
xoo
3««
Meters
Fi^. 5. Mont Pelé.
Profile of the „dome" as seen from Morne Fortuné, St. Lucia, in September and
Deceinber, 1903. After sketch communicated to the author by Major W. M.
Hodder, R. E.
mountain. The true color, however, of the northeast side of the spine
was a reddish brown with a whitish incrustation over part of it. The
Southwest side constantlv showed fresh surfaces on account of the
niasses which kept ftiUing from it. This face was gray or reddish gray
in color. Tlie spine and a large proportion of the cône is composed
of «solid"* lava. i. e., it does not consist of débris, except for the
})()rtion which lias fîillen or been blown off from the solid masses and
tliu rclatively sniall aniount of ordinary volcanic fragments. The spine
and the ribs of lava hâve been rifted in every direction and steam
and sulphur ga^es issue at times from the cracks.
91*
724
There is no central opening or pit-like dépression in the top of
the new cône corresponding to the gênerai idea of a crater. Steam
issues with vigor from ail parts of the cône and even issued from the
spine, but most of the explosions hâve taken place from the south-
western slope, above the gorge of the Rivière Blanche. Minor outbursts
hâve occurred from the northwestern slope of the new cône on the
side toward Prêcheur. There is no one definite conduit through the
cône to the exclusion of others. During the greatly renewed activity
of August and September, 1903, the whole mass of the cône was seen
again and again to glow with vivid incandescence ^).
The vertical fissures in the spine were observed to become
luminous at night from below upward and the light died out gradually
from above downward^). The angle of slope of the northeast side of
the spine, the side that seemed to form its original exterior, was from
750 to 87»,
AU thèse considérations lead to the conclusion that the cône and
its surrounding spine consist of recently solidified lava which h as been
pushed up bodily into its elevated position, the viscosity of the imper-
fectly molten andésite being sufficient to prevent the formation of a
flow. This condition was first recognized by Lacroix 3).
The puniiceous texture of the lava shows that it has expanded
as it has issued from the conduit below the new cône. This expansion
in connection with the ascensive forces acting from below, has main-
tained the great mass in place. Of course the puniiceous nature of a
portion of the new cône and spine has reduced the spécifie gravity
of the whole mass and has rendered easier the task of keeping it up.
The central and northeastern portion of the new cône, bearing the
great spine, has kept rising with référence to the southern and south-
eastern portion of the same cône, leading one to infer that the main
conduit of the volcano is below the northern poiijion of the new cône.
The cathedral-like outline as viewed from the south (see figs. 2 — 4) ;
the curved form of the northeastern side of the spine, together with its
external «skin** ; the vertical, freshly fi'actured south western face of the
spine, and the concentration of continued éruptions in that part of the
new cône near the base of the spine on the southwest and on the
northwest (on both sides of a ridge extending southwestward from
the spine at an altitude of about 1400 m above the sea), indicate an
explîination of the origin of the spine as distinguished from the dôme
M J. Ct ira ud. Bull. off. de la Martinique, Auguat and September. 1903.
') Lacroix, Comptes Rendus, 1 December, 19u2. Author's separate, p. 5.
^) Comptes Rendus, 27 October, 1902. Author'a separate, p. 2. Idem,
1 December, 1902. Author's separate. p. 5.
725
of the cône : The northem poiiion of the cône rose as a whole to a
greater degree than the southern portion and would hâve formed a
continuons donie, had there been no continued séries of slight éruptions.
Thèse repeated slight éruptions, however, kept destroying the south-
western portion of the niîiss as fast as it rose, but lett the northeastern
part to fonu the spine. The spine was mucli rifted and was therefore
too weak to withstand heavy shocks, hence it lost parts of its top
and sides from time to time. The activity of July and August, 1903,
shook off the spine above the transverse ridge at 1400 m, The great
activity of the volcano in August and September, 1903, was accom-
panied by the élévation of the whole dôme by a net amount of 120f»
and by the vivid incandescence of the whole luass. Diminution of the
éruptions led as before to renewed destruction of the southwestem
poiiion of the dôme and lefk an elevated ridge along the northeastern
portion of the cône ^), and, as already stated, according to the January
offlcial bulletins of M. J. Giraud, chief of the French volcano com-
mission on Martinique, a new spine is becoming prominent on the
spot where the old great obelisk stood.
The Soufrière.
The island of St. Vincent has a length of about 30 A:w, a width
of IG ^7w, and is about 350 sq. km in area. It is entirely volcanic in
origin, and the activity has progressed from the south to the iiorth.
The Soufrière is the only active volcano in the island and the only
niountain possessing a crater. Its summit is about 165 km nearly due
south of the summit of Mont Pelé, in lat. 13^ 20' N. and long. 6P 12' W.
of Greenwich. The island of St. Lucia which lies between Martinique
and St. Vincent, seems older than either. Upon it there is said to be
no crater or crateriform mountain, érosion having continued long enough
to destroy such topograpliic features.
The Soufrière, St. Vincent, has two craters: the great or „01d**
crater, utilized by the éruption of the year 1718, and the .New" crater,
formed at the side of the old crater by the éruption of the year 1812.
Around thèse craters upon the north rises a wall like that of Monte
Somma around Vesuvius. It is the remains of an enormous crater
more ancient than the présent craters. Upon the accompanying map the
cross-lined portion represents the part of the island most desolated by
the éruptions which began in May, 1902; it comprises about 130 6-5. Artw,
a third of the en tire surface of the island. The estâtes Fancv and Owia,
^) Communication from Major W. M Hodder, RE, of St. Lucia. Dccem-
ber, 1903.
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Ba.iFii upon the Bridah Adiiiiralty Charc.
The «re» frose-lined obllquelj le ibst wbicb recplvrd serioiis liijnry froni a»h In the emptloni
orHay, IMS. Thie 1* abonl 11g ag. in In exiont. Tho dnttcil iMirtlnn nf llila lectlon repreRenIs the
area of annihllsllon ubiint lOS rq, tml. rnmiiiiondliig to tlie Dui'ibikprd zanc of slmilar dpstruetioD
si Sloiit PolO. The: Hrca irn^s-liiipil veitlcnllf relurent» the addlttoiiBl portion of the tsl«iMl
(abolit 19 sq, tm) wlilrb vas ii'tnpnrnrilv di!veiliite(l by thn i4'npttou ol 3—4 Scptenitier. ISOÏ
irommunkalloii of T. Mai' «rcRor M«<- Douald, E«(|.l. Thtf hcavv trnptlous of 15-16 (>c-
loher, 190B air. W. .i. Durruiitp. and Ihii-e of ti-aO Marrh. ISOS Ucv. Thiiinan HoFkPTbvj.
Bcetn uot to hnve extoudi'd tbc areii of deali'actloti be^yond Ibe limita of llie prcccdlng outbnrats.
Tho coaling of a.th icrndtially dtiiilnlehcil lu tlifpkiiess from theeo areas outirnrd over Ibe
remaluder of the Islaud.
Reprodaced, with adilitloiis, froiii the author'n sketcb-ninp In Bulletin Ain. Mus. Xai. Hint.
727
in tbe extrême uortheni and northeastern part of the island, did not
receive a large quantity of ashes, probably being protected from the
low dust cloud by the Somma ring. The portions of the island sufiFering
the most were. on the windward side of the mountain, Georgetown, Lang-
ley Park, Orange Hill, Tourema, Lot 14 and several other estâtes and
the Rabaka river (a .dry^ river, in local parlance): on the west side,
Chateaubelair ; Kichmond and Wallibou estâtes; Wallibou river (another
„dry" ri ver j and Trespé and Rozeau valleys. The loss of life (about
1000 persons) took place only upon the windward ^ide (the east).
The inhabitants of the leeward side were alarmed by the rumblings
of the mountain, and on the evening of 6 May ail had made their
escape from the most dangerous zone, excepting one man, a Portuguese,
who reniained at the Wallibou factorv and was burned to death. The
first devastating éruption took place 7 May. The population of the
devastated area was estimated at 4382 before the éruptions began
In the résidence of the director of the Langley Park estate, one
mile north oi Georgetown, twenty-one ])odies were found the day after
the tîrst great éruption. An eye-witness (W. J. Durrant) of this éruption
told the author tliat the black cloud that rose from the crater at two
o'clock in the aftemoon of 7 May passed with the greatest rapidity toward
the east, contrarv to tlie direction of tlie trade-wind. After some moments
the cloud split, one part continuing its direct motion, the other returning
toward the island. AU the windows of the east side of this house, not
the side toward the crater, were broken, and the breakage was caused
])V the returnintf cloud. The return cloud was driven bv the trade wind,
assisted by the sucking of the atmosphère toward the cône, caused by
the great column of vapor rising from the crater and by the condensation
of the highly heated cloud after its first displacement of the air.
There are persons w^ho were saved, in spite of their présence in
the devastated région at the time of the éruption. A large number
escaped destruction through crowding into the rum cellar of the
distillery of the Orange Hill estate, se verni in the cellar of the house
of the director of the Lot 14 estate, and hère and there one or more
})ers()iis who had taken refuge in a cellar or elsewhere. Li almost ail
cases the peuple saved were in rooms with ail the openings closed
a«j^;iinst tlie entrance of the oniinous cloud with its burden of fatal
l)iirning tlust.
The secundary pluMioniena of the éruption were wonderful. VVhen,
on '24 May, lî:)U2. the author approached the Wallibou river (on the
west side). so niuch steani was rising that at first it seemed that an
éruption from the crater was in progress. It was like the roaring of a
thousand locomotives. A little later it was perceived that the noise
728
was due to the vapor rising from the enormous beds of hot cinders
which almost fiUed the gorge of the WalHbou river, and which were
being dreuched with raiu.
From the edge of the gorge, one could examine with some
satisfaction the beds of cinders and the secondary ^) éruptions Thèse
éruptions acted like geysers of mud or of black sand. When they
ceased, it seemed as if one looked upon a manufacturing village with
myriad jets of steam. The appearance on 30 May, 1902, is shown in
Plate IX, figure 1. The storras of the succeeding winter-season carried
almost ail thèse cinders to the sea, clearing the gorge. The same région
on 7 Mardi, 1903, is shown in Plate IX, figure 2. An enormous amount
of érosion has been effected in this gorge, since the éruptions of
May, 1902, fiUed it with ashes.
On 30 May, 1902, the author was fortunate enough to see several
secondary éruptions in the gorge of the Wallibou. Such éruptions took
place when the water of the river or of a shower crept in among the
hot cinders, until the steam engendered produced an explosion more
or less violent. One observed late in the afternoon of this dav showed
the cauliflower clouds of dust-laden steam and other features of an
éruption of the crater itself, and sent its cloud to a height roughly
estimated at 1*5 hn into the air.
One of the smaller secondary éruptions lasted a half-hour, and
constructed a dam across the stream. Shortlv afterward, the little lake
thus made rose to the summit of the dam, and rapidly eut its way to
the bottom. In this manner a torrent of mud was formed which ran Ut
the sea. In gênerai, during this time, the river was so charged with
cinders and mud that it could not flow except in irregular pulsations ;
it showed the action of a heavily overloaded stream. Its eroding power
was great.
The beds of ash left in the angles of the gorges retained their
heat for nionths. The author saw a secondary éruption from one of
the residuary beds in the gorge of the Wallibou on 6 March, 1903,
and on the following day found that this éruption had been attended
by a dust-flow which possessed ail the characteristics of the more
famous dust-flows from Mont Pelé. At first the beds of ash in the
Wallibou had a thickness of 20 to 30 m. Their cross-sections as
seen in March showed a sinuous line near the top which distinguished
the surface of the May, 1902, ash from the ash deposited by the
éruption on H and 4 Septeniber, 1902.
') liy a „ secondary " éruption is meant one which does not hiive a pro-
found source.
729
On the easteni side of the island, thèse phenomena were repeated
in the gorge of the Rabaka river, which was filled with ash in the
same manuer as that of the Wallibou. Thèse two gorges form an
almost straight line across the island between La Soufrière and the
mountains called Morne Garou. The bed of ash es in the Rabaka
presented from a distance the appearance of a glacier. The secondary
éruptions formed little cônes and craters on the surface of the ash
l)ed, but such cônes were rapidly washed away by the heavy rains.
There was as much érosion in the bed of cinders filling the gorge of
the Rabaka as there was in the Wallibou, and perhaps more. Where the
gorge left the mountains, the bed of cinders seenied to be more than
30 m thick. On 27 May, 1902, the writer sa\v secondary éruptions
occurring from the beds filling the Rabaka, and a visit to the locality
a few days later showed that some of thèse had formed a hike. The
dike of this lake at last reached the top of the wall of the gorge
itself, and then the waters of the lake found their exit over the rim
of the old gorge, cutting a ravine which soon became a gorge. In
March, 1903, this new gorge was seen to be 15 m wide and 30 to
35 m deep.
Naturally the destination of ail the cinders carried out from thèse
gorges is the océan. On the east side the cinders which hâve been
washed off from the slopes of the mountain, the ravines and the
gorges hâve been distributed along almost ail the coast of the island,
but particularly from Black Poiut on the south to Espagnol Point on
the north, augmentiug the sea beach some dozens of nieters. A long
the west coast. the circumstances were différent. From the Wallibou
on the south îis far as the village of Morne Ronde, 2^2 /»*^w to the
north without interruption, and for at least 3 hn farther to the
north, with interruptions, the old sea beach lias disappoared for a
Ijreadth of 100 ni in some places. This phenomenon was caused by
the shaking of the mountain during the éruptions of May, 1902. The
mouth of the Wallibou is one of the niost important of the places
which Juive suffered in tliis way. Ail ahmg this part of the coast one
can see the bluffs characteristic of land slides. Directly after the May,
1902, éruptions, tliey extended into the water without any shore line.
A sinjple calculation gives the resuit that not less than 5,500,000
cubic meters of ashes hâve been washed out of the Wallibou gorge
itself, to sav nothin<f of the thousands of cubic meters removed from
the watershed of the river. The shore line of the river was extended
not less than 100 ui hy the déposition of sédiment between
May, 1902, and March, 1903. The same extension happened at the
mouth of the liozeau and Larakai rivers, but in gênerai along the
92
730
west coast one cannot find the new sédiment except at the niouths
of the rivers and of the ravines where there is some beach. The remaining
coast is too précipitons.
The site of the village of Richmond, between the rivers Richmond
and Wallibou, was covered with eight or ten meters of cinders and
volcanic dust. Its position with référence to the Soufrière was like
that of St. Pierre to Mont Pelé. The volcanic blast destroyed almost
every vestige of the village. Bom])S of médium size are to be found
in the volcanic débris liere, but in gênerai the ash is rather fine in
texture. The bark was removed from the trees on the si de toward
the crater, and the wood was charred. while the other side was almost
uninjured. The Richmond estate on the terrace just above the village
suflfered total destruction from the éruption. The stone house of tlie
proprietor, which had been only partly rebuilt after the damage done
by the hurricane of 1898, was completely ruined. Directly after the
éruptions, the bed of ashes covering the flat portion of the terrace,
resembled perfectly the undulatory surface of freslily fallen snow. The
storms of the rainy season did not permit this surface to lemain long
undisturbed. Channels of érosion appeared in every direction, and one
saw develop under his eyes complète river Systems. Thèse Systems of
drainage were most perfectly developed upoii the slopes of the ridges,
and are a prominent feature of every photograph taken at that time.
The volcanic hurricane passed outward in ail directions from the
crater during the great éruptions. One finds everywhere upon the
eastern, southern and western slopes of the volcano overtumed trees
with the trunks pointing away from the crater. Such trees are not to
be confounded with the overtumed trees on Morne Garou which were
cast down bv the hurricane of \WH. At the Soufrière there was no
notch in the crater rim like the gorge of tlie Rivière Blanche at
Mont Pelé of sufficient depth in proportion to the crater to direct tlie
explosive force in one direction. The notch forming tlie head of tbe
Larakai gorge on the west side of the crater was the lowest portion
of the rim and was not more than 270 m lower than the highest
portion. The bottom of this notch, however, was not less than o70 m
above the bottom of the crater, so that the exploding cloud had
already lost some of its force through expansion before it reaclied
this part of the crater rim. The middle of the southern portion ot
the rim also was about a.s low. At the Soufrière the heavv dust-laden
steam cloud swept down the eastern, soutliern and western slopes of
the volcano propelled ))y the full force of tlie horizontally expandiiig
portion of the steam cloud. Tlie horizontal expîuision was probablv
increasecl by the cushioning eft'ect of the atmosphère and the preceding
731
eruption-cloud. The northeni third of the crater is circled by the
before-nieiitioned Somma ring rising 125 m higher than the higbest
portion (the northeni) of the présent crater. That part of the cloud,
therefore which went toward the north was checked in its advance
l)v havinjî to surniount tliis obstacle. The resuit was that the de va-
station was not as great on that side of the mountain, and the cloud
lost its momentum before reaching the Owia and Fancy estâtes at the
extrême northern and northeastern end of the island, and they were
not destroyed by tbe éruption. Parts of thèse estâtes, indeed, were
not iniured materiallv.
In May, 1902, the crests of the radial ridges of the mountain
were covered with a skin sonie centimeters thick of fine slippery mud.
This was composed of the finest dust from the éruptions, which with
water formed a cement-like substance that kept its position on the
nearly level crests of the ridges. Upon the slopes the mud from time
to time became saturated with water beyond its point of equilibrium,
when it descended the ravines in avahmches or mud-flows. The upper
reaches of the mountain were covered with a l)ed of the same fine
nmd , which was at least 2 m thick in places. This formed an
ooze which was extremely laborious to traverse. The éruption of
Septemi)er, 1902, covered the western sk>pes of the mountain with a
hard compact coating of coarse sand, cinders and little bombs. Under
this coatinjjf there could still be found, in March, 1903, the former
laver of fine stiff mud.
The cône.
The ancient cône is composed of several beds of cinders and
flows of solid lava from prehistoric éruptions. Dikes are rare in the
island. but two are to be seen in the north side of the crater wall,
Crossing the beds of cinders and lava from the bottom to the level
of about 9U() m. Measurement ot width was not practicable, but
the larger dike seemed to be about 15 ;// wide. Numerous ava-
lanches from the walls of the crater occurred during ail of the author's
five ascensions of La Soufrière. Without doubt the upper part of the
crater bas enlarged much through the agency of thèse avalanches
since the commencement of the éruptions, and will continue to enlarge
thus until the re-establishment of végétation checks the avalanches.
The crater.
The crater is a great pot-shaped dépression in the top of the
mountain. It is about 1*5 km in diameter and in May, 1902, the
92*
732
author estimated its visi])le deptli at about DM) w below the highest
point of the rim. The walls of the crater are for the most part
vertical or alniost vertical, whether they are of agglomerate or of lava.
Below, on 31 May, 1902, as on the 3 and 10 of March, 1903, one
could see a lake of mud, or of water thick with l)lack sand. The
lake was evidently in strong ebullition. Waves traversed the surface
and steam rose in force. In March, 1903, it seenied as if the surface
of the lake was about 60 m lower than on 31 May, 1902 That is
to say, the crater had deepened during the éruptions of September
and October, 1902. Before the éruption of 7 May, 1902, there was
a large lake of clear water in the crater which was of renowned
beauty. Its surface was almost 300 m below the edge of the crater,
that is to say, it was 600 ;// above the level of the sea. Its depth
was about 160 w. AU this mass of water, more than 50,000.000 cubic
meters, seems to hâve been thrown from the crater at one o'clock on
the afternoon of 7 May, 1902, causing inundations in the gorge of the
Rabaka, the Wallibou and other rivers.
An important question in May, 1902, was. „Had the crater of
1812 taken part in the hew éruptions?" Without having had a perfect
view of the crater, the author answered the question negatively at
that season ^), a décision which was confirmed afterward. The crater
of 1812 was almost filled with the cinders of the éruption of 10 Octo-
ber, 1902. In March, 1903, there were fumaroles in the mass of rock
forming the wall farthest from the great crater Perhaps they were
the outlets of the hefit of the cinders in the small crater, which were
probably 75 m deep. There were fumaroles also at the head of
the Larakai gorge at the west of the great crater, and at the head
of the Rozeau valley at the edge of the crater. Thèse were probably
true fumaroles, connected with fissures.
On 3 March, 190t3, the author saw small éruptions of the Soufrière
which possessed the characters of the great éruptions and were very
interesting. At the beginning the lake of mud was much agitated for
some moments, then a stream of black mud was thrown up in pul-
sations. Trough this black and white mass lose with rumbling a strong
column of steam, charged with brown and gray powder and sbowing
beautiful convolutions resembling cauliflower. In the column one
could see stones rising like rockets with trails or streamers of white
steam following them. On thèse days (31 May, 1902, 3 and 10 March
1903), the stones fell again into the crater, but many rocks had been
thrown ont on to the slopes of the cône within a few days before
1) Bull. A. M N. H. Vol. XVI, p. 337.
733
the ascejits were ruade Tliey made dépressions in the surface of the
slopes. Often they became broken in falling. Such blocks had been
heated to a high degree, but not to melting, like bombs. The great .
éruptions of tliis séries on St. Vincent are those of 7 and 18 May, (
3—4, 21 and 24 September, 16 October, 1902, and 23-30 March, '
1903. Ail hâve been characterized by the expulsion of vast quantities
of dust and lapilli, accompanied by numerous bombs and hot stones,
but there has been no flotr of lava. The quantity of steani was
enornious in proportion to the lava, and reduced it to the condition
of powder. This powder charged the steaai, so as to form a highly
mobile fluid, or rather a dense, heavy cloud having some of the pro-
perties of a fluid. The material of the éjecta is a hypersthene andésite
more basic than that of Mont Pelé.
Summary and Comparisons.
Two lessons stand out pre-eminently among those taught by the
Caribbean éruptions of 1902 and 903: those regarding the action of
dust-laden clouds of exploding steani, and the construction of a cumulo-
volcano.
The éruptions of the Soufrière of St. Vincent were typical ex-
plosive outbursts of the ordinary type with a great amount of water
vapor présent. The overloading of the steam-cloud with fine dust
caused the mixture to flow like a highly jnobile fluid down the slopes
of the volcano in ail directions impelled at first by the explosion and
aflerward by the rapid expansion of the highly heated vapor, which
gave the rolling cloud the high and destructive velocity of a hurricane.
The content of hot dust and lapilli, incandescent on leaving the crater,
maintained the température of the cloud to at least a scalding degree
to a distance of fully 8'5 km froni the crater. From the cloud advancing
along the mountain slopes steam rose in masses carrying enormous
quantities of fine dust with it. The column of steam and éjecta rising
verticallv from the crater possessed the cauliflower-like convolutions
and other familiar characteristics of such columns. It rose far above
the upper limit of the trade-winds and was carried toward the E. S. E.
(contrary to the trades) at the rate of 48 km per hour by the currents
of the atmosphère. The hoavy outbursts from the Soufrière hâve been
as numerous as thoî^e from Mont Pelé. Thev hâve been more violent
in character and bave thrown out more débris, although the érection
of the cône at Pelé more than compensâtes for the latter. The intervais
between the éruptions of the Soufrière hâve been periods of relative
or entire calm.
734
At Mont Pelé the earlier exploding dust-laden steam clouds were
iiot, like those of the Soufrière, free to expand and distribute their
force radially in ail directions. The great outbursts of 8, 19 and 20 Ma}'
had their force concentrated and directed toward the southwest by the
relations of the vvalls of the crater to the gréât V-shaped gash. Hence
\ the „zone of annihilation", as distinguished froni the area of more
temporary dévastation, of thèse éruptions was a narrow sector of a
circle, the centre of which was the crater, while the eastern radius
passe d about 750 m east of St. Pierre and the western passe d scarcely
500 m west of the mouth of the Rivière Blanche. From the beginning
there was some radial dispersion of the dust-laden éruption clouds
on the other slopes of the volcano, but this did not assume great
importance until the éruption of 6 June, 1902. By this time the top
of the new cône was on a level with the eastern part of the crater
rim and the walls of the crater had lost much of their directive effect.
The change was more marked in the éruption of 9 July, and w^heu
the great éruption of 30 August, 1902, occurred the point or points
of exit were so high that the expansion of the dust-laden cloud was
uninterrupted toward the east and southeast, as well as toward tte
southwest and west. The resuit was that the hamlet of Morne Balai,
the western half of the village of Ajoupa-Bouillon and the whole
of Morne Rouge were destroyed. Some of the houses in Morne Balai
or Ajoupa-Bouillon were not set on fire by the éruption cloud and even
the dry thatched roofs were unscorched; at Morne Rouge, however,
raany houses were burned. The configuration of the mountain slopes
protected Le Prêcheur from entire destruction. There seems to be no
évidence that this éruption cloud swept with violence over the site
of St. Pierre. It seems probable that the cloud did not préserve a
scalding or burning température for more than six or seven kilometers
from the crater, even iu the southern section of a circle drawn with
such a radius. The concentration, however, of the May, 1902, éruptions
maintained the incandescence of their clouds to a much greater distance
from the crater. Persons were burned by the steam of those outbreaks
who were about 10 km in a direct line from the crater.
The construction of a cumulo-volcano has been seen in the
érection of the new cône and its wonderful spine at Mont Pelé. The
élévation of the cône seems to be due to the exudation of extremely
viscous lava, in the same manner as foam rises from an open bottle
of Champagne. Some of this lava is pumiceous in texture, while the
rest is denselv vitreous or partlv lithoidal. The material has been too
rigid to flow on reaching the surface and it lias risen until equilibrium
has been established between the ascensional forces and the weight
736
of the niass, the ascensional forces being assistée! in raaintaining the
cône by friction, by the rigidity of the partly cooled mass and by
the expansion of the cône to a greater cross-section than that of the
deepseated conduit. A rough estimate of the mass of the cône makes
it 175,000,000 w^. If the spécifie gravity of the cône as a whole
is only 1-5, its weight would be 257,500,000,000 kg^ an indication
of the enornms power which has been exerted hère. The formation
of the cône would seem to be a function of extrême viscosity of the
hiva combined with abundant supply of water and a comparatively
niild continued activity. The éruptions of the Soufrière hâve been too
violent, the periods of rest too complète and the viscosity of the
more basic lava too low to permit of the formation of a lava cône
with or without a spine within the crater of the St. Vincent volcano.
Bibliography of literature on the West Indian éruptions
published in the United States.
Ailes, Milton E. „What the United States did to relieve the West Indian
Sufferers." CoUier's Weekly, \ol. 29, May 31. 1902. Authoritative account of
the mariner in which Président Roosevelt, Congress and the Departments of
State, War, Navy and Treasury coôperated in providing the means for,
organizing and despatching the relief ships . Dixie" and others.
Anonymous. The principal illustrated weeklies pubHshed in New York, viz.
„ColIier's Illustrated Weekly**, „Harper'H Weekly* and ^Leslie's Weekly", for
the weeks ending May 24 and 31 and June 7, 14, 21 and 28, 1902, contain
many interesting and valuable photographs showing Mont Pelée and the Soufrière
before and after the éruptions began. Descriptive articles detailing some of
the observations made by the correspondents of the periodicals, were published
in connection with thèse issues : the more important of the unsigned articles
are listed in this bibliography under the heading Anonymous, the signed
articles ure listed under the names of their authors. Of thèse, the séries in
pCollier's Illustrated Weekly' is the most complète.
— „The disaster in the West Indies nnd its exi)lanation.-' Sci. Am., LXXXVI,
p. 365, May 24, 1902. Early détails as gathered from télégraphie accounts
of newspaper correspondents, with statements of théories of vulcanism and
seismism.
— „A Scientific Witness of Pelée's éruption." 8ci. Am., LXXXVI, p. 392, June 7,
1902. Cites observations made by K. T. Hill.
— ^Earthquake recorders iii America."* Ibid. p. 400, June 7, 1902. No trace of
disturbance in seismographs in lialtimore from éruptions on Martinique and
St. Vincent.
— „A daring investigation of Mont Pelée. * Sci. Am.-, LXXXVI, p. 410, June 14,
1902. Editorial description of A. Heilprin's ascents of May 31 and June l,
citing observations made.
736
Anonymous. ,The Ruina of St. Pierre." Sci. Am.. LXXVI, p. 483, June 21, 1902
Of interest for the illustrations.
— ^Analysis of Mont Pelée's volcanic dust." Sci. Ani., LXXXVII, p. 19, July 12,
1002. Gives gênerai statements only regarding the chemical composition of
dust frora éruption of the Soufrière of St. Vincent, not of Mont Pelée.
— , Assistance rendered by Ihe United States to the Sufferers from the Volcanic
Eruption at Martinique." Papers relating to the Foreign Relations of the
United States, 1902, pp. 412—417. Washington 1903. Officiai documents
and reports.
— „ Assistance rendered by the United States to Sufferers from Volcanic Eruption
at Saint Vincent, Windward Islands." Papers relating to the Foreign Relations
of the United States, 1902, pp. 523—528. Washington 1903. Officiai documenta
and reports.
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— „A Wonderfui change in Pelée." Centui^ Magazine, voL LXVI, pp. 757 — 762,
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— „Mont Pelée from May to October 1903." Science, N. S., XVIIJ, p. 638—634,
Nov. 13, 1903. Describes destruction of spine and growth of dôme
— „The Marvelous Obelisk of Mont Pelée." Sci. Am. Suppl, LVI, pp. 23, 354,
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— «Initial Stages of the Spine on Pelée." Am. Jour. Sci., vol. XIV, p. 34,
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— „The éruption of Pelée, July 9, 1902." Pop. Sci Monthly, voL LXIV, pp.
219-231, Jan. 1904.
— „The éruption of Mount Pelée 1851." Am. Nat , vol. XXXVIII, pp. 51—73,
Jan., 1904. This paper is a translation of the report of the Government
commission consisting of Messrs. Le Prieur, Peyraud and Rufz, which was
instituted by the Government to investigate the phenomena. The aulhor of
the French document seems to hâve been Dr, Rufz.
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98
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by the Vice-General of the island^ in the form of a Jonmal. Mav 2—21. 1902,
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Reid c*. C. ,The catastrophe in St. Vincent. Narrow escapes from Soufrière
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Rost, E C. „Mont Pelée in Emption.^ Sci. Am., LXXXVII. pp. 106—108.
August 16, 1902. The author is a photographer and six of his photographs
are reproduced hère; three of thèse show stages in the éruption of 9 July, 1902.
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Geog. Mag.. vol. XIII, pp. 267—285, July 1902.
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May 29. 1902. Discusses éjecta and gases. Popular in character. No original
observations.
Wiechmann, F. G. ,.Analy&is of dust from Martinique éruption. Collected on
board. ,Alesandro del Bueno.* 100 miles from St. Pierre.* Science, N. S., XV,
p. 911, June 6, 1902.
Abbreviations.
Am. Geol. = American Geologist.
A m. Jour. Sci. -= American Journal of Science.
Am. Mus. Jour. = American Muséum Journal.
Am. Nat. = American Naturalist.
Bull. Am. Mus. Nat. Hist. = Bulletin of the American Muséum of Natural
History.
N. A m. Rev. = North American Review.
Nat. Geog. Mag. ^ National Géographie Magazine.
Pop. Sci. Monthly = Popular Science Monthly.
î^ci. Am. = Scientific American.
Sci. Am. Suppl. = Scientific American Supplément
ExplanatioQ of Plate II.
Fig. 1. Moût Pelé. View froin the southwest, 22 Mny. 1902, froni tbe
deck of the U 6. tug ^Potomac**.
Vifr. 2. St# Pierre. The ruined city as it appeared un 19 February, 1908.
The rcnewed végétation ia in évidence on the bluti's which were protected froni
the volcanic hurricane.
Photographa made for the American Muséum by E. 0. Hovey,
Congrès géologique international.
iX" Session. E 0. Hovey. PI. IL
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K !ff::.]j*iU'.!';.''J
Ëxplanation of Plate IIL
Fig. 1. 8t. Pierre. A vicw in thc enstern part of the „Quartior du
Centre" 21 May, 1902.
Fig. 2. 8t. Pierre. The valley of the Rivière; Roxehme in the northem
part of tho city as it appoured 22 Miiy, 1902. Thc Savannah or Inouïe vu rd was
at the right, the Jardin des Plantes was partly in the gorge at the rear.
Photographe made for thc American Muséum by E. 0. Hovey.
Conjiri'ès géolojjique internationa].
E. 0. Hovey. PI. ITI.
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Explanation of Plate IV.
Fig. 1. Mont Pelé. A dust-laden steam-cloud or ndust-flow". The bottoM
of the cloud traveraed the gorge of the Kivière Blanche nearly to Morne Saint
Martin
Photographed G July, 1902, for the American Muséum by £. 0. Hovej
Fig 2. Mont Pelé* A similar dust-flow photographed from a positio
nearly at right angles to the preceding. July (?), 1902.
Congrès gi?o logique iiitemutioiml.
IX'- Session. E. 0. Hovfv. I*l. IV.
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Explanation of Plate V.
Fi{^. 1. Mont Pelé. Tho ash-fillod gor^t* of the Rivière Blanche, viewed
from Morne Saint Martin. 20 Februnr}', 1903. Befor(> tho éruptions began the
U|»per portion of thi» ^^rge wa.s 100—160 m ib'ep. The view shows the opposite
ni (le of the spine froui thut in Plate 1.
Kig. 2. Hout Pelé. The Hurface ui the auh-iilleil gorge of the Kivièrc
Blanche, nhowing the great hloclcn whieh hiivt* heen hrought down Troni the new
cône with the du«»t-tiow8.
PhotographH made 20 February, 1903, for the American Muséum by E. O Hovey.
Congrès géologique ititernational.
I.V Session. E. 0. Ilnvo.v. PI. V.
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Explanation of Plate VI.
Fig. 1. Ejected block which fell upon the divide between Rivière Sèche
and Rivière Blanche, about 2 km from the crater. The material is a fresh, vitreoua
hypersthcne andésite.
Photographed 20 February, 1908.
Fig. 2. Mont Pelé from the French commission's obscrvatory at Morne dea
Cadets 9 km S. 10^ E. from the crater.
Photographed 1 Âpril, 1903.
Photographs made for the Âmarican Muséum by E. 0. Hovey.
Congrès géologique internationul.
IX' Session. K. 0. Hov.-v. PI. VI.
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Explanation of Plate VU.
Fig. 1. Mont Pelé. The spine, or obelisk, from the crater-rim beside the
V-shaped gash. Most of the material in view in of sulid (i. e. non-fra^mentary)
lava. The apex is about 500 m above the point of observation.
Fig. 2. Mont Pelé. The top of the spine* or obelisk, from the crater-rim,
looking about N. 30® W.
Photographs made 26 March, 1908, for the American Muséum by E. O. Hovey.
Congrès géologique international.
IX*^ Session. E. 0. Hovey, Pi. VH.
Explanation of Plate VIII.
ïi^. I. Thr Sonfrière, 8t. Vlneent. Th** vohano from the sonthwest
7 Maroh. 1903. Th*.* ulmipt «-hor^fline i*> due to land*lide? which occurred duiïnir
lh<; irruptiorih of May. \*j(y2. In th»r for».-tfroubd i^ tht.' mouth «if the Walliboa
river. The umourit 'A' tillin^f h<Te. due to fre.-h iu-hef waèhed down hy the xiver
hiuff. the erij|tti(in-<. i-^ indicuted hy th«' tact that in May. 1902. the shoreline wa«
îit the f:x trente rif^ht of the area «ihown in the photograph.
Viit, 2. The Soufrière, Ht. Vlneent. A putf from the volcano. 3 March. 1903.
i'hotographw made for the American Muséum by E. 0. Hovey.
Ooiiyivs ^éitli>jri(jue iiiteninttoniil.
lX'S.sHi,ii. K. 0. |[(.v.v. PI. VI
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Explanation of Plate IX.
Fig. 1. St. Tlneent. The ash-filled gorge of thc Wallibou river on 80 May,
1902. The little pond in the ibreground was formed by a temporary daiii thrown
acroH» the stream hy a secondary éruption from the bed of ash. Within balf an
hour the wntcrH had flowed over the dam nnd rut their wuy down to tbe level
prevailing before the dam was formed.
Fig. 2. 8t. Vincent. The ^ame area aï> the preceding, showing érosion
effected dunng one rainy Heason.
Photographe niade 7 Mnreh. 19<>3, for American Muséum by E O. Hovey.
<'oiif^fès gôol(>ffi(jue inh'niatiolial.
IX'' Session. E. 0. Hovoy. l'I. IX.
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Explanation of Plate X.
Fig 1. M. TlMcat. Aih-fiUed Rabaka rilier. Cône formed
dmrj ^Toption. Tb« scal« ii giren bj the fignrr- of ifae man «tanding on the aide
of tb« femali cône.
Pbotographed 7 Jane. Wr2.
Fig. 3. The SesCHère, 8t. Tlaecat. The mnd coating 1 to 3 m thick on
the apper klopeu of the rolcano. Thif wa» compoied of fine dn^ mingled vith
water. .Saturation hy water prodaced mad flows or mnd torrents from time to time.
Photographed 81 MaL 1902.
Photographii miide for the American Muaeam by E. 0. Ho^ej.
CoiigrÙH jçéolojjiquf iiiteriiiitional.
IX'Sessi.m. K. 0. IIovi'v. PI. X.
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Coi 1 (Très idéologique international.
iX" Session. E. 0. Hovey, PI. X.
Explanation of Plate XI.
Fig. 1. The 8oKfHère, St. Ttnfent. The Half-way Ridge (480 m) on
10 March, 1908. Shows the roagh, cindery coat deposited 3—4 September, 1902,
apon the fine, slimy coating left by the eruptionB of May, 1902.
Fig. 2. 8t. YlneeMt. Dévastation on windward (east) side of the Soufrière,
due to the éruptions of May, 1902
Photographed 4 June, 1902.
Photographs made for the American Muséum by E. 0. Hovey.
Congrès géologique international.
IX' Si'ssion. E. (). Hoïev. PI. XI.
Ober das Aussterben der Arten.
Von Dr. 0. Abel
Dozent fur Palftontologie an der Universitiit Wien.
An den wissenschaftlichen Beweis der Existenz ausgestorbener
Arten in den frUheren Erdzeitaltern durch 6. Cuvier knUpfte sich
naturgemaB die Frage nach der Ursache des Aussterbens der Arten.
Bekanntlich beantworteten Cuvier und mit ihm die Schule der
Kevolutioiiisten die Frage dahin, daB wiederholte, den ganzen Erdball
unifassende Katastrophen ailes Leben auf der Erde vernichtet und
ebensoviele Neuschopfungen die gleichsam mifilungenen Scliopfungs-
versuche durch die Erzeugung hoherstehender und voUkomniener
Fornien ersetzt hiitten.
Dièse abenteuerliche Théorie konnte den einsichtigeren und auf
gesiinderer Grundlage aufgebauten Anschauungen L y e 1 1 s und seiner
Schule nicht lange widerstehen. Der Grundgedanke dieser neuen
Lelire, die langsame, aber stetige Veriinderung der Erdobei*flache und
Negierung von Katastrophen im Sinne Cuvier s. niuBte eine tiefe
KUckwirkung auf die Frage nach der Entstehung, Uniforniung und
deni Aussterben der Lebewesen nach sich ziehen. Ch. Darwin und
neben ihm A. K. W a lia ce Avaren die ersten, welche die LyeUschen
Ideon auf dièse Fnige mit diirchsclilagendem Erfolge iibertrugen.
Wiihrend Darwin nocli wiihrend seiner Weltreise gelegentlich
der Entdeckung riesiger Siiugetiere in den Pampastonen „fast un-
widerstehlich zur Annahme einer groBen Katastrophe gefuhrt wurde** ^j,
s])nich er sich in seineni Hauptwerke dahin ans, dnti das Aussterben
der Arten lediglich eine Folge des Kampfes unis Dasein sei ; das
Erluschen der grolien Siiugetiere oder der riesigen Dinosaurier sei
keineswous wunderbar. da j'erade eine betriichtliche GroBe weji^en der
Scliwierigkeit der Nalirungs])eschatfung das Erloschen beschleunigen
miisse -).
M Ch. Diirwiu. Keise eiiies Naturforschers urn die Welt. 2. Aufl. 1885,
pag. 199.
-) Ch. Darwin, Die Entatehung der Arten. 2. Aufl. 1885, pag. 394—399.
93*
Ober das Aussterben der Arten.
Von Dr. 0. Abel
Dozent fur Paléontologie an der Universitat Wien.
An den wissenschaftlichen Beweis der Existenz ausgestorbener
Arten in den friiheren Erdzeitaltern durch 6. C u v i e r knlipfte sich
naturgemafl die Frage nach der Ursache des Aussterbens der Arten.
Bekanntlich beantworteten Cuvier und mit ihm die Schule der
Kevolutiouisten die Frage dahin, daÛ wiederholte, den ganzen Erdball
uinfassende Katastroj)hen ailes Leben auf der Erde vernichtet und
ebensoviele Neuschopfiingen die gleichsani miBlungeneu Scliopfuugs-
versuche durch die Erzeugung hôherstehender und voUkomniener
Forineu ersetzt hatton.
Dièse abenteuerliche Théorie konnte den einsichtigeren und auf
gesilnderer Griindhige aufgebauten Anschauungen Lyells und seiner
Schule nicht lange widerstehen. Der Grundgedanke dieser neuen
Lehre. die langsame, aber stetige Veranderung der Erdoberflache und
Negierung von Katastrophen ini Sinne Cuviers. niuBte eine tiefe
Ruckwirkuug auf die Frage nach der Entstehung, Umforinuug und
dein Aussterben der Lebewesen nach sich ziehen. Ch. Darwin und
neben ihm A. K. W al lace waren die ersten, welche die Lyellschen
Ideen auf dièse Frage mit durchschlagendem Erfolge ubertrugen.
Wiihrend Darwin noch wahrend seiner Weltreise gelegentlich
der Entdeckung riesiger Siiugetiere in den Pampastonen «fast un-
widerstehlich zur Annahnie einer grolien Katastrophe gefUiirt wurde" ^),
sprach er sich in seineni Hauptwerke dahin aus, dîiii das Aussterben
der Arten lediglich eine Folge des Kampfes unis Dasein sei ; das
Erloschen der groLJen Siiugetiere oder der riesigcn Dinosaurier sei
keineswegs wunderbar. da gerade eine betriichtliche GroBe wegen der
Schwierigkeit der Nahrungsbeschatîung das Erloschen beschleunigen
m lisse -}.
*) C-li. Darwin, Reise eines Naturfor^chers um die Welt. 2. Aufl. 1885,
pag. 19*J.
-) Ch. Darwin, Die Entstehung der Arten. 2. Aufl. 1885. pag. 394-899.
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Ober das Aussterben der Arten.
Von Dr. 0. Abel
Dozent fur Pal lion tologie an der Universitiit Wien.
An (len wissenscliaftlichen Beweis (1er Ëxistenz iiusgestorbeiier
Arten in den frDheren Erdzeitaltern durcli G. Cuvier knlipfte sich
naturgemaB die Frage nach der Ursaclie des Aussterbens der Arten.
Bekanntlich beantworteten Cuvier und mit ihm die Schule der
lîevolutionisten die Frage daliin, dafi wiederholte, den ganzen Erdball
umfassende Katastrophen ailes Leben auf der Erde verniclitet und
ebensoviele Neuschopfungen die gleichsani miBlungenen Scliopfungs-
versuche durcli die Erzeugung hôherstehender und voUkommener
Fornien ersetzt hiitten.
Dièse abenteuerliche Théorie konnte den einsichtigeren und auf
gesUnderer Grundlage aufgebauten Anschauungen Lyells und seiner
Schule nicht lange widerstehen. Der Grundgedanke dieser neuen
Lelire, die langsanie, aber stetige Verandeiiing der Erdoberfliiche und
Nt^gierung von Katastrophen im Sinne Cuviers, niuBte eine tiefe
Kuckwirkung auf die Frage nach der Entstehung, Umforniung und
deni Aussterben der Lebewesen nach sich ziehen. Ch. Darwin und
neben ihm A. K. W a lia ce waren die ersten, welche die Lyellschen
Ideen auf dièse Fnige mit durchschlagendem Erfolge iibertrugen.
Wiihrend Darwin noch wîihrend seiner Weltreise gelegentlich
der Entdeckung riesiger Siiugetiere in den Pampastonen ^fast un-
widerstelilich zur Annahme einer groBen Katiustroidie gefïihrt wurde" ^),
s])rach er sich in seineni Hauptwerke dahin ans, duB das Aussterben
der Arten lediglich eine Folge des Kampfes unis Dasein sei ; das
Erluschen der groBen Siiugetiere oder der riesigen Dinosaurier sei
koiiieswcgs wunderbar, da gerade eine l)etrachtliche GroCe wegen der
Scliwierigkeit der Nahrungsbeschaftung das Erloschen beschleunigen
niiîsse -).
M t'h. Durwiu, Reine eines Naturforschers um die Welt. 2. Aufl. 1885,
-) Ch. Darwin, Die Entstehung der Arten. 2. Aufl. 1885, pag. 394—399.
93*
740
■
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Dièse Théorie galt lange Zeit hindurch fdr eine vollstândig
befriedigende Erklârung des Artentodes. Dennoch wollten die schon
lange vor Darwin vorgebrachten Ansichten Ober die pradestinierte
Lebensdauer der Arten. Gattungen. Familien usf. nicht Terstummen
und noch in letzter Zeit finden sich da und dort Vertreter fiar dièse
Anschauungen \). Es ist kein Zweifel, daÛ nur eine unklare Erfassung
und MiCdeutung gewisser Erscheinungen die Veranlassung zu diesen
immer wieder von neuem auftauchenden Behauptungen geboten hat:
in ein neues Stadium trat dièse Frage erst im Jahre 1893 durch eine
kurze Note Dollos. in welcher er folgende Gmndsàtze aufstellte:
Die Entwicklung vollzieht sich sprungweise, ist irreversibel und be-
grenzt 2).
Dièse Anschauungen, welche sich in den nâchsten Jahren in
verschiedenen Schriften vertreten finden ^, fanden ihre weitere Aus-
gestaltung in einer wichtigen Arbeit von D. Rosa: ,La riduzione
progressiva délia variabilita* "*). Da aber A. Weismann'') in seinen
unlângst erschienenen «Vortrâgen iiber Deszendenztheorie*^ bei der
Erôrterung der Ursachen des Artentodes zu Schlussen gekonimen ist,
welche in grellem Widerspruche zu den Ergebnissen der Palàontolome
steheu, so verlohnt es sich wohl, dieser Frage etwas nâher zu treten,
zumal dies ein Gebiet ist, welches nach einem treÔenden Aussprucbe
K o k e n s recht eigentlich als das der Paliiontologie gelten kann ^).
Vor allera ist es notwendig, sich iiber den Begriff einer „aus-
gestorbenen" Art klar zu werden.
*) W. Kobelt, Die Verbreitung der Tierwelt. Leipzig 1901, pag. 34.
*) L. Dollo, Lea Lois de l'Évolution. Bull. Soc. Belge de Géol., Paléont
T. VII, Bruxelles 1893, pag. 164—166
^) W. Bateson, Materials for tbe >tudy ot Variation. London 1894.
W. Haacke, Gestaltung und Vererbung. Leipzig 1893.
Demoor, Massait et Vandervelde L't*volution régressive, iiibl. scienti-
fique internat. F'aris 1897.
Lameere, Entoniol. Soc. Belg., Ann., XLIII, 1899, pag 627.
H. de Vries, Mutationstheorie. Leipzij? 19 '1, pag. 46.
*) D. Rosa, La riduzione i»rogre!isiva délia Variabilitn. Verlag von C. Clausen
in Turin, 1899. Deutsch von H. BoÛbard: Die i)rogre?î>ive Keduktion der Variabilitat
und ihre Beziebungen zum Aussterbeii und zur Entstebung der Arten. Verlrtg- von
G. Fiscber in Jena, 1903.
Vgl. auUerdem :
E. D. Cop»», The Priniary Facture of Organic Evolution, Chicago 1896
The Law of th«* Uiispecializt'd, jiag. 172—174.
^) A. Weisniann. Vorthige ûber D»*szen(b'nztb('orie. IL Band. Jena 1902
pag. 390 tt'.
"} E. Kukeu, Die Vorwelt und ihre Entwicklun«jr''geï;chicbte. Leipzig 1893
pag. 627.
ii
741
Neuere Untersuchuiigen an fossileu Sirenen lehreii, daÛ dièse
Unterordnung der Ungulateii auf die Condi/larthra zuriickgefQhrt
werden mufl und daÛ die Stammart, von welcher die Abzweigung er-
folgte, den Gattungen Fleur aspidotherium und Orthaspidotherium sehr
iiahe gestanden sein muB. Ferner weiB nian schon seit langem, dafi die
Wurzel des Equidenstanimes gleiclifalls auf die Condylaîihra^ und zwar
auf die Gattung Fhenacodus, zurOckreicht. Von der Unterordnung der
Condf/Javfhra leben heute keine Vertreter mehr und nian pflegt daher
eine solche Gruppe als erloschen anzusehen. Dièse Argumentation
ist jedoch nicht richtig, da ja einzelne Gattungen und Arten dieser
primitiven Gruppe der Huftiere in den Sirenen, Equiden usf. noch
heute fortleben ; nian wird daher die Comlylarthra in ihrer Gesamtheit
nicht als ausgestorben ansehen dlirfen, sondern niuB sie als eine ini-
mutierte Gruppe betrachten und das gleiche gilt ftlr aile Vorlâufer
der lebenden Tier- und Pflanzenwelt.
Dagegen werden wir uns umsonst bemiihen, wenn wir die Nacli-
koninicn der Ichthyosaiiria^ Sauroiiferygia, Pf/fhonomorpha^ Dinosauria^
Tluihittosiichia, Mosasauria usw. unter den lebenden Tieren aufsuchen
wollten. Dièse Gruppen sind vôllig erloschen und stehen somit in
scharfeni Gegensatze zu jenen, als deren Vertreter die Condijlarthra
genannt wurden: die erwahnten Unterordnungen der Reptilien haben
keine Nachkomnien hniterlassen und sind als absolut ausgestorbene
Typen zu bezeichnen.
Das Absterben der Condylarthra sowie aller Vorfahren der heutigen
Fauna und Flora lilUt sich durch das Unterliegen der schwiicheren und
niangelhait adaptierten Forni vor den besser adaptierten Nachkomnien
))efriedigend erkliiren. Anderseits haiidelt es sich daruni, zu unter-
suchen, waruni eine so groBe Anzahl von Gruppen ohne Hinterlassen-
sc'haft eines besser adaptierten Nachwuchses zugrunde gegangen ist,
und hierin liegt der Schwerpunkt der Frage, mit welcher wir uns zu
beschilftigen haben.
Ohne Zweifel sind viele Arten im Kampfe unis Dasein so rasch
vernichtet worden. daB es ihnen nicht moglich war, sich der Ver-
niclitung durch die Erzeugung einer kanipfiahigen Nachkonimenschaft
VAX rntzit'hen und ebenso zweifellos hat dièse Vernichtung gleichzeitig
odtr iii nisclier Aufeiiianderfolge niehrere Arten einer Gattung, sogar
niehroro Gattungen ergreifen konnen. Dagegen bot das scheinbar
plot'/licho Erloschen weltweiter. ai*teii- und individuenreicher Gruppen,
cille der llauptrstiltzen der Katastrophentheorie, der Théorie Darwin s
groLle Schwierigkeiteu. 1) a r w i n machte dagegen geltend. daB das
Aussterbeii der Tril()}>iten, Amnioniten usw. nur scheinbar plotzlich
ertolgt sei, da zwischen den betretfeuden Formationsgrenzen viele
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742
Foriïien langsam erloschen sein diirften. Die Schwierigkeit wird aber
j;^ ■' durclî dièse Argumentation nicht beiseite geschafft; man darf wohl
eine Antwort auf die Frage verlangen, warum denn die verschiedenen
\ weltvveiten Arten der Trilobiten und spâter der Ammoniten keine
lebensfâhigen Nachkoninien produzieren konnten, wo doch so lange
Zeitrâume supponiert werdeu und nach der Darwin sclion Théorie
!■ i ein Organismus jede beliebige Uniformung erleiden kann, wenn ihm
î*'i ■{ nur die notige Zeit zu Gebote steht.
■' - Bekanntlich stehen Darwin, H a e c k e 1 und W e i s ni a n n
auf dem Boden des Gesetzes von der unbegrenzten Variabilitât. Am
scharfsten finden sich die Konsequenzen dieser Théorie in den
W e i s m a n n schen „ Vortriigen" ausgesprochen ; nach Weismann
wiire es seinerzeit der Dronte ganz leicht moglich gewesen, ihre
bereits verloren gegangene Flugfiiliigkeit wieder zu eriangen : nicht die
greisenhafte „Starrheit" des Organismus hinderte diesen erloschenen
Ratiten daran, seine Fltigel wieder zu entfalten und so seinen Feinden
zu entflieben, sondern nur die ^allen Arten zukommende Lanjrsamkeit
des Variierens". Wenn das dem Didus ineptus moglich gewesen sein
sollte, dann mliLUe es nach Weismann auch einem Delphin oder
Bartenwal moglich sein, eines Tages wieder ein Landtier zu werden,
und es miiBte im Sinne Weism ann s weiter moglich sein, daG dièses
Landtier eine fledermausartige Lebensweise annehmen kônnte !
DaÛ A. Weismann noch heute das Gesetz der unbegrenzten
Variabilitât verficht, wtihrend zehn Jahre frilher L. Dollo zuerst das
Gesetz von der Nichtumkehrbarkeit der Entwicklung aufgestellt und
seither in zahlreichen Arbeiten niiher ])egrundet hat, beweist, dafi
Weismann sich mit den deszendenzthooretischen Resultaten der
modernen Paléontologie nicht recht befreunden konnte. Kr aufiert
sich iiber dièse Anschauungen nur insoweit, als er jede Behauptung
von einem nGreisenalter*" der Art, von einer Erstarrung ihrer Fonii,
ihrer Untahigkeit endlicli, sich weiter umzuwundeln, als eine ^natur-
wisseiischaftlich unzuh'issige Phantasmagorie" brandmarkte.
Das Dollosche Gesetz von der Irreversibilitiit der Entwickhmg
beruht auf den langjilhrigen Beobachtungen der in den letzten Jahr-
zehnten tbrschenden Pah'iontologen, daLi rudimentiir gewordeiie oder
gilnzlich verloren gegangent? Organe nicht wieder entstehen konnen
und im Verlaufe der phylogenetischen Entwicklung nie wieder auf-
getreten siiid. Wiire die Entwicklung umkelirbar, so miiLJte sich leicht
nachweisen hi'^seii kounen, dai.^ rudimentar gewordene Organe wieder
funktionell geworden sind : bis jetzt ist kein einziger derartiger Fall
bekannt. Dagegen weilî man. daLi statt des verloren gegangenen Organs
unter Umstiinden ein Ersatz fur dasselbe geschatfen werden kann •
743
die Keduktion des primâreu Panzers bei den pelagischen Thecophoren
und die Entstehung eiiies ueuen sekundaren Panzers (iber den
Rudimenten des ersten bei den wieder zum littoralen Leben zuriick-
gekehrten Atheken ist wohl ein glânzendes Beispiel fQr dièse Er-
scheinung ^).
Anderseits sind die inadaptiv reduzierten Artiodactylen 2) nicht
irastande gewesen, ihre zu knotchenfonnigen Gebilden reduzierten
Metapodien zu langgestreckten GrifFeln umzuformen, wie dies bei den
Metapodien der lebenden, adaptiv reduzierten Artiodactylen der Fall
ist; ein anderes schlagendes Beispiel fUr die Richtigkeit des Satzes
von der Irreversibilitat der Entwicklung, dem sich viele weitere an-
reihen lieBen.
Neben der Nicbtumkehrbarkeit der Entwicklung kann noch eine
andere Ersclieinung im Verlaufe der phylogenetischen Entwicklung
zahlreicher Stâmme beobaclitet werden: die progressive Abnahnie der
Variation.
Schon E. HaeckeH) betout, dafl Gruppen, welche im Aussterben
begriffen sind, keine neuen Varietâten mehr hervorbringen. Rosa
hebt mit Recht hervor, dafl der Zusammenhang dieser Bemerkung
mit dem H a e c k e 1 schen Gesetze von der unbegrenzten Variabilitat
nicht recht im Einklange steht.
In der Tat steht es fest, dafl eine grofie Reihe einseitig spezia-
lisierter Formen dem Aussterben anheimfiillt, weil dieselben nicht im-
stande sind, genligend zu variieren und, wie schon A. R. Wall ace*)
hervorgehoben hat, steht die Moglichkeit einer Vervollkommnung in
direktem Verhaltnisse zu der Zahl gUnstiger Variationen. Die Zahl
der Variationen nimmt jedoch in dem MaBe ab, als die Spezialisation
fortschreitet, und wir verdanken dieser Verringerung der Variations-
breite die Moglichkeit, gegen das Ende der Stammesreihen den ge-
netischen Zusammenhang zwischen den einzelnen Formen leichter zu
erfassen, als dies mit den Anfangsstadien einer solchen Reihe der Fall
ist, weil hier die Variationen und Mutationen zahlreicher sind und
die meist explosiv entstehenden Arten stark differieren.
Man sieht also, dafl bei zunehmender Spezialisation, beziehungs-
weise Vervollkommnung die Variationsbreite geringer wird; «jede
^) L. D o 1 1 o, Sur rOrigine de la Tortue Luth (Dermochelys coriacea), Bull.
de la Soc. Roy. des scieno. médicales et natur. de Bruxelles, 1901.
■^) K o vv II 1 e w sky, Monographie der Gattung Anthracotherium und Versuch
einer natiirlichen KluR.sifikation der fossilen Huftiere. Palaeontographica XII (Neue
Folge II, 8).
^) E. Haeckcl, Natûrliche SchOpfuDgsgeschicbte. 9. Aufl
^) A R. Wall ace. Der Darwinismus. Braunschweig 1891.
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744
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einschneidende Aiipassung ist eine versteckte Gefahr fiir die Fortdauer
des Typus" (E. Koken).
DaÛ aber die progressive Reduktion der Variation bedingt ist
durch die progressive Reduktion der Variati onsfiihigk e i t oder
Variabilitat, hat D. Rosa in seiner zitierten Schrift uberzeugend
klargelegt.
Eine hiiufige Ursache des Aussterbens liegt in deni Anwachsen
der KôrpergrôBe. Es ist kein Zweifel, daB Gruppen von Tieren mit
geringer GrôBe langlebiger sind als jene, welche Riesenformen um-
fassen. Niemals liegen die Riesenfomien am Beginne, sondem stets
am Ende der Stammesreihe ^) ; immer sind sie mit einer gewissen
Spezialisationshôhe verbunden, welche keiner weiteren Steigerung fahig
ist, und ihre Entstehung ist nur bei reichlich vorhandener Nalirung
und Mangel von Feinden môglich. Die Sâugetiere bieten mit ihren
verschiedenen Arten, welche fast ausnahmslos im Quartâr das Maximum
der Kôrpergrofie erreichen, das beste Bild einer an Grôfie stetig zu-
nehmenden Gruppe dar; beachtenswert ist es, daC die Zunahme in
einzelnen Stîimmen unabhangig erfolgt, dai3 aber trotzdem die meisten
Riesenformen im Quartiir zusammentreften. Es scheint mir dies nicht
so sehr eigentiimliche klimatische Verhâltnisse, als den Hôhepunkt
der Entwicklung des Siiugetierstanimes anzudeuten.
Ebenso wie bei den Sâugetieren liegen auch bei den Ammoniten
die Riesenformen am Ende der Stammesreihen : Pinacoceras (Trias),
Arietites (Lias), Crioceras (Kreide). 0. Jaekel hat vor kurzem auf
die Zunahme der KorpergroBe bei den Brachyuren hingewiesen.
Das Auftreten zwerghafter Nachkonimen von Riesenformen ist
nicht geeignet, das Gesetz der konstanten GroBenzunahme zu alterieren ;
dies sind Falle von Degeneration wie bei den Zwergrassen der Elefanten.
welche durch die Isolierung auf Insein verkiinimerten und rasch zu-
grunde gingen.
Dièses Gesetz niuB bei der Verfolgung phylogenetischer Reihen
eingehend berllcksichtigt werden ; so wird es notwendig sein, anzu-
nehmen, daB die kleinen Zahnvvalgattungen Delphinopsis^ Neomeris
und Phocaena nicht von deni riesigen Zeuglodon, sondern von einem
anderen kleinen alttertiaren Wal abstammen.
Aber nicht nur Hypertrophien des gauzen Koi'pers treten gegen
das Ende der Stammesreihen auf, sondern vorvviegend sogar Hyper-
, I
*) 0. Jaekel, Uber verschiedene Wege phylogenetischer Entwicklung.
Jena, bei G. Fischer, 1902.
Ch. W. Andrews, îîome Suggestions on Extinction. Geol. Mag., Dec. TV,
Vol. X, Nr, 1, Jan. 1903, pag. 1.
!.."
745
tropliien einzelner Organe; sehr hiiufig diirfte dièse Erscheinung Ver-
anlassung zum Aussterben der Arten gewesen sein. Beispiele dieser
Erscheinung sind : Pachyacanthus \) (hochgradige Steigerung der
schon bei alttertiiiren Sirenen beginnenden Hyperostose), Helicoprion
(exzessive Steigerung der spiralen Einrollung der niittleren Zalinreihe
des Kiefers); unter den lebenden Formen : Georychus hottentottus
(exzessive Verlângerung der Inzisiven), Mesoplodon (exzessive Ent-
wicklung der Unterkieferzahne, die sich in einem Falle liber der
Schnauze kreuzen).
Die vier genannten Formen besitzen einen Grad von exzessiver
Spezialisation, welcher kciner Steigerung mehr fâhig ist. Aile durch
orthogenetische Prozesse extrem ausgestalteten Typen starben schnell
aus und wir kônnen das gleiche fQr Formen wie Georychus hotten-
tottus oder Mesoplodon voraussagen.
Die exzessive Spezialisation ani Ende der Stammesreihen fiihrt
uns zur Erorterung der Degenerationserscheinungen oder, wenn wir
uns eines Haeckelsclien Ausdruckes bedienen woUen, der Peracme
einer Stammesreihe.
Durch das Vermischen des Begriifes der Senilitat gewisser Typen
mit den Begriifen einer pradestinieiien Lebensdauer der Arten oder
einer Beschriinkung der „Lebenskraft" ist viel Verwirrung in dièse
Frage getragen worden. Da gewisse ausgestorbene Formenreihen an
ihren Enden ausgesprochene Degenerationserscheinungen zeigen, grifF
nian zu der Erkliirung, fiir jede Art, Gattung, Familie usw. eine prii-
destinierte Lebenszeit anzunehmen, nach deren Ablauf die Art ebenso
wie das Individuum altern und hinsclnvinden sollte.
Die Gegner dieser Anschauungen wiesen mit Erfolg auf die
Existenz persistenter Typen hin, von welchen ja einige vom Kambrium
bis zur Gegenwart fortdauern 2) ; es ist dies ohne Zweifel ein sehr
srhwerwiegender Einwurf gegen die Annahme einer im voraus fest-
gesetzten Lebenszeit.
Wenn wir uns jedoch die Erscheinung der progressiven Reduktion
der Vaviabilitiit vor Augen halten, so wird gerade die Existenz persi-
stenter, das heiBt seit Langer Zeit unveranderter Typen zu einer sehr
wiclitigen StUtze der Auffassung, daû die einseitige Spezialisation und
die mit ihr verbundene Reduktion der Variabilitat eine Schwachung
der inneren Konstitution bewirkt und das Aussterben rascher herbei-
^) P. Gervais. De l'Hyperostose chez l'Homme et chez les animaux. Joum.
de Zoologie. IV, pag 282, 455.
^1 A. Heilprin, The Geographical and Geological Distribution of Animais.
2e édition. London 1894, pag. 207.
94
746
fûhrt, wiihrend die konservativen persistenten Tjpen lange Zeitrâume
■' ] ûberdauern kônuen. Ferner zeigt ein Lberblick tiber die Zeitrâume,
in vvelchen sich die Entwicklung der einzelnen Stamme voUzog, dafi
rasch und reich variierende Gruppen rascher dem Aussterben verfallen
als sich langsam entwickelnde Formenreihen.
Ûbrigens beweisen die persistenten Typen auf das schlagendste.
I ; ! daiî eine allgemeine «Entwicklungstendenz" nicht existiert, sonst
i;i i, milBten Discina^ Lecla^ Cranta, Lingulay Limulus, Sphenodon uswr.
■ v) langst zu hoheren Typen umgeformt sein.
i ■ î Wenn also auch von einem Erlôschen der prâdestinierten Lebens-
I zeit oder einer ^Lebenskraft** keine Rede sein kann, so kann man doch
■ -1 mit voilera Rechte von einer Degeneration und Senilitât am £nde der
■' i Formenreihen sprechen.
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Ein vorzUgliches Beispiel daflir, wie sich bei hochspezîalisierten
Formenreihen schrittweise zunehmende Degenerationserscheinungen
bemerkbar machen, bieten die Animoniten ^).
i Wiihrend die palaozoischen Nautiloidea in der Art der Aufrollung
I i der Conchospirale eine groi3e Mannigfaltigkeit zeigen, beginnen die
, j altesten Ammonoideen sofort mit regelmîiBig eingeroUten, bilateral-
. i symmetrischen Spiralen. Ohne Zweifel ist dies vom niechanischen
■ Standpunkte aus die beste Einrollungsform, weil die Schale, ohne die
Bewegungsfreiheit zu schmiilern, auf den kleinsten Raum zusanimen-
geschoben wird. DaD ein Ammonit mit aufgerolltem Gehâuse eine
groBere Bewegungsfreiheit besit/t, wie Steinmann^) meint, diirfte
sich wohl bestreiten lassen.
Die verschiedenen Amnionoideenstamme behalten in ihren Au-
I I fangsstadien dièse Spiralfonn durchaus bei und die Schalenverande-
rungen wiihrend der BlUtezeit der Stammesreihen betreffen nie die
i I Einrollung der Spirale.
Mit dem Niedergange der einzelnen Stiimme stellen sich zuerst
", ganz unscheinbare, dann immer mehr und mehr zunehmende Ver-
j anderungen der Spirale ein. Dièse Erscheinungen zeigen sich zuerst
am Vorderrande der Wohnkammer. gi'eifen langsam weiter nach hinten
{SpJtaeroceras)^ ergreifen sodann die Unigiinge selbst (Scaphifes) und
endigen mit der Aufrollung des groliton Teiles der Schale (^Choristo-
céTa^-, Cviocera^y Anct/loceras), Bei dieser Gruppe bleiben die Gehâuse
1 ^) J. F Pompeckj, Uber Ammonoideen mit ^anormaler Wohnkammer'*.
Jahreshefte d. V^er. f vnterl. Xatiirk. in Wurttem])erg, 1894, pag. 220 — 290, Taf. IV.
j ^) G. S t e i n m a n n, Vorliiufige Mitteilung iiber die Organisation der
Ammoniten. Naturw. Gesellsch. Freiburg i. B. 18j?8, pag. 31—47; Elemente der
Palaontologie, pag. 452 — 454.
I
747
Tîoch bilateralsymmetrisch ; bei anderen {TurriliteSy Cochloceras) nimnit
die Schale eine turmfôrmig gedrehte oder geradegestreckte Forni an.
M o j s i s o V i c s ^) und Pompeckj bezeichnen dièse Verânderuiigen
als senile Charaktere und Degenerationserscheiuungen, welche entweder
dem Tode der Gattung (Moj sis o vies) oder den einzelneu Reihen
derselben (Pompeckj) unmittelbar vorangehen.
Es ist wichtig, daû sich die Ausbildung dieser Nebenformen nicht
auf die Kreide beschrankt, sondern daB sich dièse aberranten Typen
in verschiedenen Forniationen vviederholen ; so entspricht Rhàbdocevas
(Trias) — Baculina (Jura) — Bactilifes (Kreide); Cochloceras (Trias) —
Helicoceras Teillenxi (Dogger) — Turrilites (Kreide) ; Chorisfoceras (Rhiit)
— Crioceras (Kreide). Es sind also parallèle Degeiierations-Erschei-
nungen, die sich zu verscliiedenen Zeiten bei verschiedenen Stiimnien
wiederholen, und zwar hatV. Uhlig^) darauf hingewiesen, daÛ neben
den riesigen Crioceren und Ancyloceren zuweilen zwerghafte Formen
ini C'/'/ocerfl8Stadium vorliegen {Leptoceras).
Die nieisten Paliiontologen haben sich dafUr ausgesprochen, daB
hier senile Erscheinuugen vorliegen; 0. Fraas^) hat das Bild ge-
braucht, daB es den evoluten Crioceraten an Kraft gefehlt hiitte, die
VV^indungen eng aneinanderzulegen ; S t e i n m a n n sah in der Ent-
stehung von Nebenformen das Bestreben ausgedrdckt, die Schale be-
hufs freierer Bewegung und Erzielung eines Eibehiilters vom Korper
loszulosen. Quenstedt"*) und N e u m a y r ^) haben unter anderem
die Vermutung geauBert, daB Epidemien die Ursache der Entstehung
der Nebenformen gewesen seien.
Die Wiederholung der AufroUung der Spirale bei den Ammo-
noideen, die sich schon bei den piiliiozoischen Nautiloideen findet, in
Verbindung mit einer gewissen Spezialisationshohe der einzehien
Fornienreihen scheint ebenso wie das Auftreten ceratitischer oder amal-
theenai-tiger Loben bei Kreideanimoniten darauf hinzuweisen, daB die
Variabilitat der betreftenden Gruppen erschi)pft war und sich nunmehr
langsam verscliiedenartige Degenerationserscheinungen bemerkbar
M K. V. M oj «i so vie 8.. Das Gebirge um Hallstatt. I. Abt., Bd. II. Abhandl.
d. k. k. geolog. Heichsaustalt VI. Bd.. 2. Hâlfte. Wien 1893.
-) V. Uhlig. Die Cephalopodenfauna der Wernsdorfer Schichten. Denkschr,
d. kai<. Akad d. Wiss. Wien 1883. 4*5. Bd., pag 259.
•') O. Fraas. Vor der Sûndflutî Stuttgart 1866, pag. 312.
*} F. A. Quenstedt, Handbuch der Petrefaktenkunde. 3. Aufl. Tiibingen
1885, pag. 582.
■*) M. Neumayr, Erdgeschichte, I Aufl. I. Bd., pag. 356 u. 357, wendet
sirh entschieden gegen die Auffassung, dafi in dem Auftreten der Nebenformen
eine Ëntartung des ganzen Ammonitengeachlechtes zu erblicken sei.
94*
ir.a^;r;t^r.. W^nr. Ep:«i^rn*i*i:n «Tir Ur-âcrirn «i«^r Entstehani? der Xeben-
îom,*rn s^e'i*^-ï»:n r«i::L sôLt-rfi. âo wQiii»: •iifc^ nur fur triiitr allifeineiiie
rff:hwîir;h^ îiii'i W idrr^t^r.'i^Io^is/kr.t lier r^etr^rlfendeii Fomien sprecheiL
.S'omit oieiht «li^r '-^ahr-c'neir.ii'ifK»: Erkliirunir de> Unter^njjes
der ArTimoLÎten ani Au-sfantf^ drrr Kreidezeit die Erschr.ptuntr der
Gért;ilturij^rfahi;rk»rit d- s gar.ztrn -Stumme-. E>ie Vemichtung durch den
, Kanipf uiri* Da--'.-in kaiiri bei ein^r w^-ltwrriten uud îndividuenreichen
c Grupp^r. wie e^ die AiMïi'jnittrn witr^^n. k»riii«:r uedeuteudt- Rolle spielen
uiid e'ri»riisow'eniir ^ii:d u îr zu t\*rv AhCâbnie berechtigt. daB sicli die
Exi^tenzbf dinifun$ren tïir die Ammoniten an der Wende der mesozoischfn
und kânozol^ichen Ara durcbgreitVnd verând^rrt haVit-n.
Wf-iin *f- auih trewili ni*- môtrlich Wxn uird. die letztt-n Ursacht-n
i des Arteiitodes in allen Fallrn zu nmiitteln. >*» werden wir doch daran
r festzuhalten haVien. daC nicht nur âuiitrre Faktoren dabei in Frage
• kommen. sondem dat* die innere Organisation ein sehr wesentliches
Wort niitzun-den l:at. Iiî d»-n méi>ten Fâllen hat wohi eiue zu weit
gegangen** ein:*»'iti^e Speziali-ation in WrVdndunir mit der Reduktion
der VariaWilitiit d^-n Unterganir herV>eiireftibrt. Es «lifiiet sich hier
nocli ein weite^ Feld der Untersuchung. uni unserer Keiintnis von
den vielfafli ver>(:hlunj:enen Pfaden der Entwicklung einen neuen Stein
einzulugen.
Zur Technik der Gletscheruntersuchungen.
Von Axel Hamberg (Stockholm).
Die prakti.schen Erfîihrungen Uber Gletscheruntersuchungen, die
ich niir hier erlaube weiteren Kreisen bekannt zu niachen, habe ich
wiihreud laugjilhriger Arbeiten in Schwedisch-Lappland erworben. DaB
Gletscher in Schweden vorkommen, ist Uberhaupt nur wenig bekannt.
Die ersten wurden jedoch schon im Jahre 1807 von dem berilhmten
Botaniker G or an VVahlenberg am Sulitelma entdeckt. Durch die
Arbeiten schwedischer Kartographen in den siebziger Jahren und des
Staatsgeologen Dr. S v e n o n i u s in den achtziger Jahren des vorigen
Jahrhunderts wurde eine noch groBere Zahl von Gletschern in den
gebirgigen Teilen von Nordschweden bekannt. Eine ausfQhrlichere
Untersuchung irgendeines dieser Gletscher fand jedoch nicht statt.
Eine Praxis f(ir derartige Arbeiten hatte sich deshalb bei uns
nicht herausgebildet, als ich im Jahre 1896 meine Untersuchung der
wichtigsten Hochgebirgsgegend von Lappland, der Umgegend von
Sarektjokko, speziell wegen der dortigen zahlreichen Gletscher anfing ^).
Dièses Gebiet, das etwa hundert Gletscher enthalt, von denen ungefahr
die Ilalfte im Anfange meiner Arbeiten noch voUkommen unbekannt
war, unifaBt einen groBen Teil des Landes zwischen den beiden
Hau})tz\veigen des Lule-Klf und ])ildet das wichtigste Quellengebiet
desselben. Zur Zeit, als ich dièses Unternehmen anfing, waren die
schônen Arbeiten Uber Tiroler Gletscher von F i n s t e r w al d er, seinen
Schulern und Nachtblgeni noch nicht veroffentlicht, und ich befand mich
betretts Praxis und Théorie zuniichst auf dem Standpunkte, auf welchen sie
die Forscher der alpinen Gletscher in den vierziger und fl5nfziger Jahren
gebraclit liatten. Seit dieser Zeit hat bis zu den neunziger Jahren
dieser Zweig der Wissenschaft verhaltnismîiBig nur wenig Fortschritte
genuiclit. Ini Laufe der Untersuchungen fand ich aber bald, daB viele
Verl)esseruiigen und Erweiterungen der alten Methoden moglich,
wiiiischenswert oder sogar notwendig waren.
'j S a rj e k f j iil 1 e n, En geogrufisk undersôkning Ymer 1901 Seite 145 — 204
nnd 228—276 Referate in Petermanna Mitteilungen 1903, Geologisches Central-
blatt, Baud 11, 1902 und La Géographie 1903.
I ■
i •
750
Die Erscheinungen, die wir Gletscher nennen, beruhen bekannilich
hauptsâchlich auf dem Ûbergewichte des gefallenen Schnees ûber den
geschmolzenen und verdunsteten in den oberen Teilen der Oletscher.
auf der plastischen Umfornmng oder Bewegung des Oletschereises ond
auf dem Lberhandnehnien des Schmelzungsprozesses im Zungengebiete.
Der erste und dritte dieser Faktoren sind hauptsâchlich von dem Elimi
abhiingig und bedingen durch Vermittlung des zweitcn die AusdehDuog
und Mnchtigkeit der Gletscher. Bei der svstematischen Untersuchung
der Gletscher eines Gletschergebietes scheinen mir die Bestimmungen
dieser drei Faktoren in erster Linie wichtig, wenn auch andere
Beobachtungen von groBeni Interesse sein kônnen. Ich will mich
deshalb auf die Methoden fiir die Erraittlung dieser drei Faktoren
beschranken.
Nâher angegeben sind die zu bestimnienden Grôfien, die wir
besprechen wollen, folgende :
1. Der Betrag der mittleren jahrlichen Akkumulation im Fim-
gebiete ;
2. der Betrag der mittleren jahrlichen Abschmelzung im Zungen-
gebiete ;
3. die mittlere jâhrliche Bewegungsgeschwindigkeit in beiden
I Gebieten.
i Ich fange gleich mit den Akkumulationsbestinimunffen
! an. FUr dièse scheinen bis jetzt eigentliche Methoden zu fehlen, obi^Ieich
jedoch einzehie Beobachtungen dieser Art schon vorliegen. Hierzu
sind zu rechnen diejenigen iilteren Angaben liber die Dicke des jahr-
lichen Schneelagers. die von der Voraussetzung ausgeben, dafi ieden
j Sommer nur eine Schmelzrinde entstehe. Aile derartigen Angaben
^ dUrften aber sehr unsicher sein, du die Sonimersaison im allcremeinen
keine ununterbrochene Schmeizperiode bildet und der iibrige Teil des
Jîihres haufig keine ganz ununterbrochene Kiilteperiode darstellt. Kine
wirkliche Méthode wiire moglicherweise auf die Benutzung solcher
^ ans Holzstangen zusaniniengesetzten Signale zu griinden, wie der
■; sogenannten Stangendieikanten. die Blilnicke und H e B i) bei den
Messungen (1er Bewegungsgeschwindigkeit im Akkumulation.siyebiete
des Hintereisferners benutzten. Die Stungendreikanten scheinen sich
. i aber nicht gut dazu zu eignen. weil sie von dem sich anhaufendeu
und zusamuiensinkenden Sclinee zerdriickt werden. Besser dûrften dann
einzelne Stangen sein, wie sie von der Rhonegletscherverniessunir
*) Untersuchiingen ani llintereisferner Wis.senschaftliche Erg-lin ziini?shefte
zur Zeitschrift cl. Deutsch. u. Ôaterr. Alpenvereines. Band I, Heft 2, ISeite 50
751
augewandt werdeu. Die Ergebnisse dieser laiigjahrigen Vermessung
siiid bis jetzt nur durcli ziemlich kiiappe Mitteilungen Dekannt ^), aber
nacb deiiselben zu urteilen, scheiuen sowohl fiir die Ablations- als
auch ttlr die Akkuniulationsbestimmungen in das Eis gebohrte Stangen
benutzt zu werden. SoUen sie fiir Akkumulationen von etwa 4 m benutzt
werden und fiir ein ganzes Jahr ausreichen, diirften sie ziemlich lang
und schwer werden milssen, denn sie miissen wohl wenigstens 2 m
tief ins Eis gebohrt werden und der hinausragende Teil braucht zu-
mindest 1 oder 2 in langer als die vermutete Akkumulation zu sein.
Fiir die Akkunmlatiousbestiinmungen der lapplândischen Gletscher sind
solche eingebohrte Stangen indessen un ter keinen Umstanden zu ver-
wenden, denn dort bleibt der Schnee noch im Sommer und Herbst sehr
weich, und von einer Bildung des Firneises findet man auch in mâûigen
Tiefen unter derOberfliiche keineSpuren. EinBohren wiirdealso durchaus
unnotig sein, denn man konnte jedenfalls die Stangen schon mit den
Hiinden tief genug in den Schnee treiben, aber wegen der losen Be-
schaiïenheit des Schnees wlirden sie sicherlich umfallen.
Die ersten von mir an lapplândischen Gletscheru benutzten
Akkuniulationsmesser waren aus Bambus angefertigt, etwa wie Fig. 1
zeiii^t. Zwei Bambusse wurden kreuzweise auf die Oberflâche des Schnees
gelegt, am Kreuzungspunkte wurde das vertikale Rohr, mit w^elchem
die Messungen angestellt werden soUteu, befestigt und in der vertikalen
Stellung durch Stage von diinnem Drahtseil festgehalten, welche an
den mit Steinen beschwerten Enden des Bambuskreuzes festgebunden
waren. Der vertikale Bambus war, wenn eben aufgestellt, 5 — 8'5 m
lang. Die langsten Bambusrohre benutzte ich in den hochsten Teilen
des Akkumulationsgebietes, die kiirzeren in den niedrigeren Teilen,
wo die Akkumulation geringer ist. In Abstiinden von etwa 1*6 — 2 m
waren Marken angebracht, um die Messungen zu erleichtern.
Die Benutzung der Bambusse fiir diesen Zweck ist aber mit
mehreren Ûbelstanden verbunden. Wenn trocken, sind die Bambusse
sehr fest, aber in feuchtem Zustande nicht mehr so fest. Bei wieder-
holtem Trocknen und Durchniissen bersten sie bald und werden auch
dadurdi weniger fest. Mehrere Stander aus Bambus habe ich nicht
wiedergetunden, wahrscheinlich weil sie abgebrochen waren. Die
Drahtseilstage sind dadurch unzweckmaflig, dafl sie dem Zusammen-
sinken des Schnees im Wege stehen und dabei zerreiBen kônnen.
*) Vergl. Hagenbach-Biechoff, Vermessungen am Rbonegletscher.
Verhandlungen des Vif. internation al en Geographenkongresses, Berlin 1899,
Hand II, .Seite 269, sowie die Berichte der eidgenOssiscben Gletschcrkommission
in jedeni Jahrgange der Verhandlungen der schweizerischen naturforschenden
Gesellscbaft von 1895 aa.
iii
752
Ein dritter Ubelst&nd hesteht darin, daO das vertikale Rohr niclit
leicht verlângt;rt werden kann. Ist es zu kurs, um sicber fDr ein
ferneres Jahr zu reichen, so niuû man einen ganz neuen Stander
aufstellen.
Dieae Ubelatande hube icb ini letzteii Jahre durch die Wabl
eines anderen Materials und durch zweckniallige Anordnungeo zu be-
seitigeu versuclit. Icli bin dabei zu folgenden Vorrîchtuugen gelangt
Statt des Bambus benutzte ich Stahlrohren von derselben Sorte,
wie aie filr Fabrrader benutzt wird. Die Stahlrohren sind kauni scbwerer
und etwa ebenso feat wie die Bambuase, bersten nicht bei wîederholtem
Fig. 1.
AkkumiilationsiueâaRr a
NaBwerden und Trockuen und sind leichter als sie durch Ansetzen élues
neueii StUckes zu veriilngeru.
Zivei 3 m lange Rohren (vergl. Fig. 2) bilden den FuB, durch
eine VoiTichtuiig ans Schinîedeeiseu wird die vertikale Rôbre daran
-befestigt. Dièse besteht zunachst aus einem 4 m laugen StQck. An
das Ende kiinneii sowohl iindere gleith weite RohrenstUcke als auch
zienilich leicbte konische Spitzen von 2 — 3 m Liiiige angefUgt werden.
Die Spitzen sînd nicht ^ wie im Bilde — gleichmiiflig koniscb, denn
derartige wilrdeu schwierig herzustellen sein, sondern veijUugeii sich
von dem dicken bia zum scbmalen Ende stufenformig in zwjjlf gleich
753
lungen Absatzen. Der Zweck der
genUgeiide Lange zu gebeu, ohne
Telles erheblich zu vergrôQern.
Das erste Jahr kommt dîe Spîtze unaiittelbar aiif die 4 m lauge
àtzen ist der, den Standern eîne
ugleich dfts Gewîcht des oberen
(Z.ii
Flft. 2. Fir. 3.
t'ig. 2. Neu aufgestelllet Akkuinulalion8raeB>et aus Stahlrôhren.
i'ig. H. Derselbe im liritten Sotiiiner.
'eil |>er»pektiviscli. zum Teil im Duichschnilt. ■/«! àet natOTlichen GrSBe |
H'ihrc (Fig. 2). da die Schneeakkuniulatioa hScbstens 6 m betrageii
dilrfte. Im folgendeii Sommer fiiide îch nuii einen groBeren oder
geringereii Teil der Spitze oder sogar der Rolire Uber dem Scbnee
iiiid kiuni daraus die Dicke des SchiieeUgers berechnen. Sobald das
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754
^ spezifische Gewicht nach untenstehender Méthode bestimint wordet
* ist, wird der Stânder fUr das komraende Jahr hergerichiet, wie folgt
{ Die Spitze wird abgenonimen und eine Scheibe von Sisenblecfa, d»
in der Mitte ein Loch bat Uber das Rohr geschoben, um die augen-
* blickliche Schneeoberflâche zu ruarkieren. Danach verlSngere ich dk
■; Rëhre um ein ebenso dickes — je nach Bedarf — 2, 3, 4 etc.»
; langes Sttick, auf dessen obères Ende die Spitze wieder au%esteckt
worden ist.
- Im dritten Sommer ist natiirlich die Blechscheibe im Schnee
m
begraben (Fig. 3j, aber die durch Graben oder Sondieren zu ermit-
telnde Tiefe, in welcher sie liegt, entspricht ofiFenbar der Dicke der
Schneeschicht des verflossenen Jahres. Dièse Beobacbtungen scbeinen
s* mir beliebig lange fortgesetzt werden zu kônnen, wenn man nur jeden
^ Sommer die Rohre genligend verliingert und eine neue Scheibe zura
Markieren der jedesmaligen Schneeoberflâche des Somniers auflegt. Die
einzelnen Jahresschichten des Schnees werden in dieser Weise zwischen
1 '^
il ' zwei Eisenscheiben eingeschlo^sen und mit dem Stander in die sich
1
hiiufenden Schneemassen begraben werden. Doch fehien noch genQ<»"ende
Erfahrungen dariibur, wie lang<* die Kontinuitât der Beobacbtungen ohne
groÛere Schwierigkeiten beibehalten werden kann.
Die von mir benutzten Kohren huben einen Durchmesser von
! 32 mm und eine VVandstiirke von 1*2 mm. Die Wandstarke der Spitzeu
♦ am dickeu Ende ist 0*9 mm. Bei einei* Lange von nicht mehr als 6 m
} dQrften dièse Stander auch den heftigsten Sturnien widersteiien kônnen.
j Wenn mit Rauhfrost stark beladen, konnten sie aber von eineni Sturm
abgebrochen werden. An Stellen mit starker Rauhfrostbildung sind
daher grobere Stander zu nehmen.
Wenn icb mit diesen Bestinmiungen die Ermitthing der nn der
betreffenden Stelle sich mit dem Gletschor vereinigendeii Quuntitiit
dos Niedersehiages ])ozwecke, muLi ich auch Bestimmungen liber die
Dichte des Schnees ausfuhren. Naclidcni die Dicke der Schicht er-
mittelt ist, lasse ich deswegen eine hinliuiglich tiefe Grube mit einem
Spaten graben. was Uhrigens eine ziunilich miihsame Arbeit ist. Eine 2 nt
i tiefe Grube erfordert etwa eine Stunde Arbeit eines Mannes. Aus den
Wiinden der Grube uelinie icli mit einem Zylinder von starkeni Eisenblech,
der etwa (rf) Jjiter liillt, Prohen des Schnees, die mit einer Federwaîre
! . gewogen werden. Dt^rselbe Zylinder wird auch leer und mit Wasser
getiillt gewogen und danach winl das s])ezifische Gewicht berechnet.
Ich lasse hier einige im Akkumulationsgebiete des Mikagletschers
ausgefuhrte Bestimmungen der Dicke und Dichte der im Sommer
liegenbleibenden Schneescliiclit t'olgen, da illinliche Anguben in der
Literatur sehr selten sind.
755
Meereshôhe
in Meter
Zeitperiode
Dicke der
Schnee-
; scliicht in
Meter
Tiefe
der Probe
&
a>
Spezifisches è ^ z ^
Gewicht ^ - « ^^
5» i) o
in Meter ' der Probe » « c c
s K zj
w > «
1490
1410
1340
1500 , 4. Aug. I900bi8 25. Aug. 190]
1500 I 25. Aug. 1901 bis 2. Sept. 9021
1490 4. Aug. 1900 bis 25. Aug. 1901
25. Aug. 1901 bis 2. Sept. 1902
1410 |! 4. Aug. 1900 bis 25. Aug. 1901
2. Sept. 1902 bis 29. Juli 1908
116
2-10
1-03
1-90
1-24
4-51
, 2. Sept. 1902 bis 29. Juli 1903 2*35 |
00
10
20
0.0
0-5
1-0
(etwA wiei
in 1490 m
fUr die-
I aelbe
I Période J
0-524
0-566
0-588
0-882
0-595
0-591
letwa wiei
In 1500 m
{ fOr die-
I 8elbe
l Période
00
0-428
0-5
0-554
1-0
0-565
0-5
0-593
1-0
0-578
2-0
OG33
0-5
0-578
1-5
0-597
}
0.63
1-18
0 56
1-06
0-67
2-8
1-38
Noch am Ende des Sommers (ibersteigt die Dichte des Schnees
auch in der Tiefe von 2 m kaum 0'6. Auf den lappliindischen Gletscheni
bildet sich also im Akkumulationsgebiete in der Niilie der Ober-
fliiche iiberhaupt kein Firneis.
Ich gehe jetzt zu den Ablationsbestimraungen (iber. Dièse
werden wohl nunmehr fast ausschlieBlich durch Messung der Ab-
schmelzung von Bohrlôchern ausgefiihrt, sei es nun, daB sie durch
Holzstilbe gefiillt oder leer gelassen sind. Diejenige Méthode, die sich
auf das allmahliche Aufragen von Eispartien, die durch schlechte Warme-
leiter geschiitzt sind, grlindet, wird wohl nunmehr kaum angewandt,
obgleich vielleicht auch mit ihrer Hilfe gute Resultate zu erhalten wâren.
Das Bohren im Gletschereise hat durch die gelungenen Versuche
von BlUmcke und Hess in den letzten Jahren bekanntlich eine fllr
die Gletscberforschung bedeutungsvolle Entwicklung erfahren. Dièse
tiefeii Bohrlocher. die auBerhalb meines Erfahrungskreises liegen, sind aber
eigentlich nicht fiir die Ermittlung der Ablation bestimmt, sondera viel-
niehr fiir Tietiotungen. Filr die Ablationsbestimmungen auf den Gletschera,
die jeden Sommer wenigstens eiumal besucht werden kônnen, genUgen
59*
Tf)!)
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1 .
iu Lappland Lôcher von etwa 4 m Tiefe. Das Bohren so kurzer Lôclier
ist eine ziemlich einfache Sache, da aher Angabeu (iber die praktische
AusfUbrung der Gletscheruntersuchungen aufier-
ordentlich sparsam siiid uiid der Anfanger in den
meisten Fallen wohl nui* nach niifilungenen Ver-
sucheii ein praktisches Verfahren fiiidet, gestattc
ich niir, die von mir bonutzte Méthode zum Bohren
im Eise kurz zu erwabnen. Verschiedeiie Kon-
struktionon von Bohrern sind vorgeschlagen, wie
Loffelbohrer, Spiralbohrer und Meifielbohrer; ich
habe die letzteren vorgezogen, die ja au eh beim
Gesteinsbohren mit der Hand die gebriiuchlichsteo
sind. Das Bohnnehl entfemt sich bei der Aiiwen-
dung eines MeiBelbohrers sehr gut, wenn das Loch
nur mit Wasser gefUllt ist, denn bei jedeni Hammer-
schlage spritzt es mit dem Wasser heraus.
Um Gewicht beim Transport zu sparen, lasse
ich dièse fiir Bohrungen im Eise bestimmten MeiQel-
bohrer zum groBten Teile aus Holz anfertigen. Jeder
Bohrer besteht aus einem Stabe von guteni Holz
(z. B. der Esche), an dessen einem Ende (Fig. 5)
die aus Stahl angefertigte Schneide befestigt ist,
wahrend am anderen ein stahlerner Schutz gegen
die Schliige des Hammers angebracht ist. Wenn der
Holzstab aus ausgezeichnetem Material ist, bietet
er genOgende Festigkeit und Dauerhatligkeit. Ich
habe fiinf Jahre lang dieselben Bohrer l)enutzt,
ohne daB die Stilbe beschadigt worden sind, nur
die Deckel, welche die Hammerschlâge aufnehnien,
und einige Schrauben habe ich durch neue ersetzen
mussen. Fiir ein Loch von 4 m sind vier Bohrer
notig. von denen der lilngste 4*15 m lang, die
ubrigen um je 1 m kiirzer sind. Ter langste Bohrer
muB fiir den Transport in zwei Teile zerlegt werden
kunnen, die nach Art der Fig. 4 mittels eines Eisen-
rohres wieder zusnnimengesetzt werden. Ein ttlch-
tiger und des Gesteinsbohrens kundiger Mann kann
nach dieser Méthode ein Loch von 4 m in einer
Stunde bohren. FUr tieterc Locher als 5 — 6 m dOrfte
die Méthode kauni brrtuchbar sein, denn dann wtirde
es gewiB zu niUhsani sein, dièse Bohrer mit der Hand zu drehen.
Der Boden des Loches ist der Normalpunkt fiir die Ablations-
Fig:. 4 und 5.
MeiPelbohrer aus
eisenbcHchlagenen
Holzstiibeii.
C'jo der natûr-
lichen GroÛe.)
757
bestiramungen. Dieser Punkt kaim sich verrQcken, zum Beispiel wenn
sich der untere Teil des Loches unter dem Drucke des Eises ver-
sclilielit, diiiin hebt sich der Boden, oder wenn das Loch kurz ist und
voll Wasser steht, danu kann durch Konvektionsstrouiungen das warme
Wasser der Oberfliiche den Boden des Loches schmelzen und merkbar
senken. Zur Verraeidung des ersteren Ubelstandes werden von anderen
Gletscherforschern, wie Held am Rhonegletscher, BlUmcke und
Hess am Hintereisferner, Holzstiibe in die Locher gesteckt. Wenn
nian aber den Boden des Loches behistet, tritt aucli eine Schmelzung
daselbst ein, denn der Druck erniedrigt den Schnielzpunkt. Besonders
tritt dièse Fehlerquelle hervor, wenn die unteren Enden der Stâbe
aus wîirnieleitendem Material, wie Eisen, bestehen. An die Kontakt-
Figr. 6.
Wmm)}Jmmmmmmmk
Bohrioch mit Rotang, zum Teil herausgeschmolzen.
stelle, wo die Temperaturerniedrigung stattfindet, wird dann immerfort
Wiirme geleitet und dadurch die Schmelzung beschleunigt. Um allen
Druck am Boden des Loches zu vermeideu, stecke ich in das Loch
statt eines massiven Stabes einen hinlanglich langen, aber nur 3 — 4 mm
dicken Rotang (Fig. 6), an dessen unterem Ende StUckchen von steifem
Stahldraht befestigt sind, die als Widerhaken dienen und den Rotang,
der mit Hilfe des langsten Bohrers in das Loch eingeftihrt wird, an
einoni bestimmten Punkte festhalten. Der dUnne Rotang drUckt nicht
merklich. weil der herausgeschmolzene Teil sich wie eine Schnur auf
die Oberflache des Eises legt, Wenn sich der Boden des Loches durch
Schmelzen senken sollte, so hat das bei dieser Anordnung wenig
zu bedeuten, da die Drahte den Rotang festhalten, wenigstens bis das
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758
Loch so stark abgeschmolzen ist. dafi es nicht mehr fUr die Ablations-
bestimmungen verwendbar ist.
Die Bambusrohre. Stahlrôhren oder Holzstiibe im Akkumulations-
gebiete konnen natQrlich auch zu den Bestimmungen der Eewegungs-
geschwindigkeit daselbst gebraucht werden. Dazu kann man eben-
falls die Bohrlocher des Abschmelzungsgebietes benutzen, wenii sie nur
genau vertikal gebohrt sind. Da die Bohrlocher abschmeizen und an
ihrer Seite jiihrlich neue gemacht werden, so miissen dann auch die
Fixpunkte der Geschwindigkeitsmessungen jiihrlich versetzt werden, was
unbequem ist. Gewôhnlich hat man auch von den Geschwindigkeits-
bestimmungen verlangt, dafi sie an moglichst vielen Punkten angestellt
werden sollen und deshalb fast iramer nur moglichst einfache Marken,
deren Anordnung weder kostspielig noch zeitraubend ist, als erkenn-
bare Punkte auf dem Eise verwendet.
Die hâufigsten dieser bei Geschwindigkeitsbestimmungen im Ab-
schmelzungsgebiete angewandten erkennbaren Marken sind wohl durch
Farbe bezeichnete Steine. Solche benutzte ich auch im Anfange meiner
Untersuchungen. Die Messungen selbst filhrte ich in der Weise aus,
dafi ich jedesmal mit einem Distanzmesser und einer Latte eine Karte
der von den Steinen gebildeten Linie und der in den Gebirgswânden
angeordneten Fixpunkte im Mafistabe J : 5000 ausfuhrte. Ich faud
aber bald, dafi ich mit dieser Méthode keine genauen Resultate be-
kommen kônnte. Als Beispiele flihre ich hier die Messungen an einer
auf dem Mikagletscher ausgelegten Steinlinie an.
I
3tein-
uminer
II
Entfernnng
vom linken
Gletschcr-
ufer
III
Zurttckge-
legter W'e^
vom 8. Aug.
1895 bi.szum
20 Aug. 1897
IV
Zurttckjre-
Icgter Weg
pro Tag im
Mittel
V
Zurlickge-
legter Weg
vom 28. .luli
bis zum
20. Aug. 1897
VI
iiurttck|çe-
legter Weg
pro TapT ini
Mittel
m
m
cm
m
cm
1 . . . . 0
3-5
0-5
—
2 .
61
14-2
1-9
1-7
7-4
3
101
23-5
3-2
20
b-7
4
. 162
31-2
4-2
2-2
9-6
5
. 200
38-0
5-1
1-7
7-4
6
. 258
44-5
60
2-5
10-9
7
298
49-2
6-6
3-2
14-0
8
. 848
53-5
7-2
8-7
161
9
. 892
5G-5
7-8
4-2
18-3
10
427
56-5
7-6
3-5
15-2
11
. 483
55-5
7-5
2-0
8-7
12
. 526
56-0
7-5
2-0
8-7
13
. 580
56-0
7-5
2-7
11-7
\l
il
Stein-
Nummer
U
16
16
17
18
19
II
Entfernnng
vom linken
Oletscher-
ufer
m
. 681
. 682
. 728
. 779
. 884
. 833
20 (sm rectiieo urer) 973
III
ZurAckge-
legter Weg
vom 8. Aug.
1895 bis zum
20.Aug. 1897
m
52'ô
52-5
60-0
47-0
430
33-6
3-0
IV
Zurflckge-
legter Weg
pro Tag iiii
Mittel
cm
7-1
7-1
6-7
6-3
5-8
4-6
0-4
V
Zurûckge-
legter Weg
vom 88. Juli
bis znm
20. Aug. 1897
m
2-9
30
8-0
35
30
759
VI
Zurnckge-
legter VVeg
pro Tag im
Mittel
cm
12-6
13-0
18 0
15-2
180
Die vierte Kolonne enthiilt die Duichschnittsgeschwindigkeiten
zweier Jahrc, die sechste aber iiur die von 23 Sommertagen. Wenn
wir dièse Kolonnen vergleichen, finden wir, daB die Jahresraittel von
den Ufern aus iiach der Mitte hin anwachsen, daB die Werte fQr den
Sommer ai)er nicht nur groBer als die Jahresmittel, sondern auch viel
uiiregelmaûiger sind. Infolgedessen entstand bei mil* der Gedanke, daB
die Steine im Sommer an der Eisoberflache mehr oder vveniger ab-
wârts glitten. Ich legte deshalb an derselben Stelle eine neue Linie
von Steinen aus, in der jeder Stein auf einem DreifuB von Stahldraht
(Fig. 8) befestigt war, welcher das Gleiten desselben verhindern sollte.
AuBerdem verbesserte ich die Messungsmethode, indem ich auBer der
graphisclien Aufiiahme auch genaue Winkelmessungen mit einem
Universalinstrument vom Endpunkte der Linie austiihrte. Die Resultate
dieser Bestimmuugen waren folgende:
I
]
Stein-
iimmer
II
Bntfernung
vom linkeu
Gletscher-
ul'er
III
Zurl\ckge-
legter Weg
zwischen
25. Juli 1899
und SO. Juli
1901
IV
Zurttckge-
legter Weg
pio Tjig im
Mittel
V
ZurQckgc-
legter Weg
zwisclien
30. Juli und
25. Aug. 1901
VI
ZurQekge-
legter Weg
prô Taff im
Mittêl
m
m
an
m
cm
19 . . .
50-0
11-77
1-602
0-39
1-48
18 . . .
1060
22-13
3011
0-73
2-80
17 . . .
. 1380
28-15
3-830
0-895
3-44
16 ... .
. 186-0
36-66
4-988
1-29
4-97
15 . . .
. 2320
43-28
5-839
1-71
6-69
14 ... .
279-5
48-14
6-650
1-92
7-37
13 . . .
. 330-0
52-55
7-149
1-82
6-99
12 . . .
. 382-0
54-89
7-468
2-035
7-83
11 . . .
417-0
66-17
7-643
2-11
8-10
10 . . .
. 473-0
5673
7-719
1-95
7-49
9 . . .
. 534-0
56-73
7-718
2-29
8-80
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760
Stein-
Nummer
8 .
7 .
6 .
6 .
4 .
3 .
• •
II
m
IV
V
Entfernung
vom linken
Gletscher-
ufer
Zurûckpre-
legter Weg
zwlschen
26. Juli 1899
und 80. Juli
1901
ZurOckge-
lester Weg
pro Tag im
Mittel
ZorQckge-
legter Weg
zwischen
30. Juli und
25.ÂUg. 1901
m
m
cm
m
. 676-6
56-73
7-582
2-16
. 6230
63-62
7-296
2-03
. 661-6
51-56
7-016
1-90
. 716-0
48-61
6-613
1-73
. 777-6
44-76
6-089
1-695
. 845-6
38-71
6*266
1-39
VI
ZnrDckRe-
legrter Weg
pro Tai^ im
Mittel
etn
8*29
7-8 1
7-30
6-64
6-13
5-86
Die lieue Linie wurde 1899 ausgelegt, aber wegen ungQnstiger
Schneeverhâltnisse niuBte ich zwei Jahre warten, bis ich Gelegenheit
bckara, in demselben Sommer zwei Messungen ausftlhren zu konnen :
schlieBlich gelang es indessen Ich bekam nun als Jahresmittel viel
regelmilBigere Werte als vorher, was besonders bei der graphischen
Darstellung der Resultate hervortritt. Fiir den Sommer ist der Unter-
schied noch grofier. Auch ein anderer Umstand ist auffallend. Wenn
ich Steine ohne Sperrvorrichtungen benutzte, bekam ich fiir den
Sommer bedeutend groBere Bewegungsgeschwiiidigkeiten als fïir das
Jahr im Mittel. Die Steine mit Sperrvomchtungen gabeii aber
ziemlich gleiche Werte fQr den Sommer wie fllr das Jahr.
Offenbar hing dies davon ab, daB die Steine ohne Sperrvor-
richtungen im Sommer auf dem Eise etwas abgerutscht wareii. Die
einzelnen Steine sind dabei verschieden weit geglitten, deshalb bekam
ich sowohl grôBere als auch unregelmiiBigere Werte fiir den Sommer
als fUr das ganze Jahr In den Jahresmitteln treten dièse Unregel-
miîBigkeiten nicht hervor, weil die Steine im Win ter festg-efroren
liegen. Die Winterszeit ist im Geblete der lapplandischen Gletscher
lang und kann bis auf 9 — 10 Monate veranschhigt werden. Die Fehier,
welche das Gleiten auf dem Eise verursacht, iiben deshalb auf die
Werte fur das ganze Jahr bei weitem keinen so groBen EinfluU wie
auf die Bestimmungen des Sommers. Mit lose liegenden Steiiien
kann man also zwar nicht genaue, aber doch immerhin recht gute
Wei-te der mittleren Rewegung erzielen. Gilt es aber die Bestimniuni?
der Ge.schwindigkeiten des Sommers, so geben sie beinahe wertlose
Resultate. Die Ungenauigkeit. die von der eigenen Bewegung der
Steine herrUhrt, ist natUrlich bei langsam flieBenden Gletschern, wie
es die lapplilndischen sind, verhiiltnismaBig betrachtlicher als bei den
groBen Alpengletschern. Bei sehr geneigter Oberflâche dUrfte auch
das selbstandige Gleiten der Steine betriichtlicher sein als bei flacherer.
761
An der betreflfenden Steinlinie auf dem Mikagletscher war die mittlere
Neigung nur etwa 6**, im einzelnen war aber die Oberflâche sehr
unregelmâfiig und zeigte aile môglichen Neigungswinkel.
Wie bekannt, haben viele altère Bestimmungen eine bedeutend
grôBere Geschwindigkeit ftir die Sonimermonate gegeben. Die Herren
Blilmcke und Hess^), die aus theoretischen GrQnden zu der Ansicht
gelangt sind, dafi jeder Punkt eines stationâren Gletschers seine Ge-
schwindigkeit nicht mit den Jahreszeiten andert, suchen die Erklârung
der âlteren Angaben in der Ungenauigkeit der Messungen selbst. Ich
glaube dagegen, dafi das Gleiten der Marken im Sommer die wesent-
lichste Ursache ist.
Mehrere Gletscherforscher haben jedoch beilâufig bemerkt, dafi
die Steine auf dem Gletscher nicht still liegen, sondern eine eigene
Horizontalbewegung erkennen liefien. BlUmcke und Hess 2) er-
wâhnen es auch und erklâren dièse Tatsache durch die Annahme, dafi
Figr. 7. Figr. 8. FIgr. 9.
Verhalten von Steinen und Blechpiatten auf einer geneigten und abschmelzenden
EisoberflSx^he.
die Steine bisweilen Gletschertische bildeten und beim Herabrollen
von den Eissaulen kleine Horizontalverschiebungen erlitten. Dièse
Erklârung triflft aber bei den lapplândischen Gletschern nicht zu. So
kleine Steine bilden hier keine Gletschertische, sondern schraelzen um
sich herum ein Grlibchen aus. Am Boden dièses Grlibchens gleiten
sie aber abwârts (Fig. 7) und liegen also der niedrigeren Wand
niiher, wo sie den Schmelzungsprozefi beschleunigen.
Reid^) erwiihnt auch das Tischen der Steine und schlagt die
Beniltzung von Blechpiatten statt der Steine vor, vielleicht weil die
Blechpiatten keine Gletschertische bilden wUrden. Gleichzeitig mit den
oben angefdhrten Versuchen der Sperrvorriciitungen unter den Steinen
machte ich aucli einige Versuche mit Blechpiatten, die in der Nîihe
*) Untersuchungen am Hintereisfemer. Wissensch. Ergânzungsh. d. Deutsch.
und Osterr. Alpenvereines, Bd. I, 2, Seite 45.
«) 1. c. Seite 49.
3) Journal of Geology, Bd. 111 (1895), Seite 287.
96
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762
der Steine ausgelegt wurden. Die Versuchsperiode umfaOt die Zeit
vom 5. August 1900 bis zum 30. Juli 1901. Beobachtun^en an ge-
wôhnlichen Steinen wurden ebenfalls ausgeftlhrt. Die Lange des Weges,
um welche dièse Steine und die Blechplatten wahrend der angegebenen
Zeit den Steinen mit Sperrvorrichtungen vorangeeilt waren, ist folgende:
Stein derRcihe
auf den Seiten
759 und 760
Stein ohne
Sperrvorrichtung
Blechplatte
Nummer
m
m
11 . .
0-1
0-0
9 . .
0-8
0-7
8 . .
03
1-3
7 . .
0-4
2-0
6 . .
0-3
3-0
5 . .
1-0
8-7
8 . .
0-3
10
Die gewôhnlichen Steine waren also etwa 0*1 — 1*0 m, die Blech-
platten 00 — 8*7 m weiter abwarts getrieben als die Steine mit Sperr-
vorrichtungen. Die Blechplatten geben daher ein uoch weniger genaues
Résultat als die gewôhnlichen Steine. Dies dUrfte davon abhângen,
dafi die Platten, weil flach und eben, noch leichter als die Steine in
den Schmelzgrilbchen weiter gleiten. Tatsâchlich schneiden sie sich
sogar schief in der Richtung der Neigung ins Eis ein, etwa wie die
Fig. 9 zeigt.
Es ist ofFenbar zweckmaBig, daB die Unterseite moglichst uneben
ist. Darauf beruht ebenfalls der Vorteil, welchen die Steine mit den
DrahtfUBen darbieten; ein voUkommenes Résultat geben jedoch auch
dièse nicht, sondern sie gleiten ebenfalls etwas an der Obei'flâche abwarts.
Dies beweisen folgende Vergleichungen mit Bohrl()chern, die am
1. August 1901 an der Steinlinie neben einigen von den Steinen
gebohrt wurden. Nach Verlauf von 24 Tagen hatten sich die Steine
um folgende Wegstrecken von der Linie der Bohrlocher entfernt :
stein mît
Sperrvonic'htuug
Abf^Ieiten in
24 Tagen
Nummer
m
3 . .
. 0-0
7 . .
. 0-0
11 . . .
. 0-15
17 . . .
. 0-2
1 Zwei von den Steinen waren also an der Linie liegen geblieben
, die beiden ubrigen 15 — 20 cm abgeglitten. Von wirklich genauen
■ Bestimnmngen der sommerlichen Geschwindigkeiten kann also auch
763
bei dieser Méthode nicht die Rede sein. Dièse kleinen Fehler sind in
dor Tat groB genug, um die UngleichmâBigkeiten in der fûnften und
sechsten Kolonne der Tabelle auf den Seiten 759 (unten) und 760 zu
erkliiren. Die flir den Sommer gefundene geringe VergroBerung der
Bewegiingsgesclnvindigkeit liegt ebenfalls vollstiindig innerhalb der
Fehlergrenzen. Damitdarf es auch als niclit sicher bewiesen
angesehen werden, daB die Bewegungsgesch windigkeit
i m Sommer wirklichgrôBer alsimWinter sei. Ein geringer
Unterscbied in dieser Richtung dlirfte wobl doch vorliegen.
Aile obenerwâhnten, auf das Eis gelegten Marken haben also
flir den Sommer ein mehr oder weniger falsches Résultat gegeben.
Dies ist auch sehr natilrlich, denn auf der schiefen Unterlage muB
imnier eine Komponente entstehen, die die Marke in der Richtung
der Neigung abwârts fUhrt. Es ist sogar ein kleines Problem, eine
Form oder eine Konstruktion zu finden, welche die eigene Bewegung
relativ zum Eise beseitigen konnte. Ich habe die Losung in folgender
Weise gesucht:
Flgr. 11.
Wenn wir eine Flatte aus Eisenblech auf eine horizontale, ab-
schmelzende Eisoberfliiche legen, so schmilzt sie wohl ziemlich genau
vertikal ein. Nun konnte man glauben, daB die Flatte, wenn man
ein Gewicht darunter befestigte, sich vielleicht auch auf einer geneigten
Eisoberfliiche in der horizontalen Lage erhalten konnte. Wenn man
also einen Apparat von der Form der Fig. 10 hâtte, konnte man
vielleicht glauben, daB die Scheibe sich hier horizontal halten und der
Apparat sich genau vertikal einschmelzen wilrde. Das ware aber nicht
der Fall, denn der Apparat kann nicht sowohl mit der Scheibe (in
horizontaler Lage) als auch mit dem Lot gleichzeitig auf dem Eise
96*
il.-;
764
ruhen. Wenn daâ in etnem gegebeneu Augeiiblicke der Fall ware, so
wUrde im nâchsten die Schmelzung unter der Flatte Uberhandnehmen
und der Apparat auf der Spitze ruhen. Dann wtlrde aber das Oleich-
gewicht sogleich labil werden und der Apparat eine schiefe StelluDg
einnebmen, etwa wie die Fig. 11 zeigt.
Um zu bewirken, daQ die Scbeibe iniraer gleichzeitig mit dem
Lot auf das Eis drUcken uud dabei ein stabiles Gleicbgewîcht erhalten
bleiben kann, habe icii niir folgende Eonstruktion als eine mo^liche
LOsung der Frage gedacbt. Es sei die Scheibe (vergl. Fig. 12 — 14)
Fig. 18.
Flf. 14.
mit dem Lote nicht fest verbunden, sondern das Lot senkrecht zur
Scheibe beweglich und an einer SpiraU'eder unter derselben au%ehanfft.
Durcb die Spiralfeder wird die Last, mit welclier der Apparat auf das
Eis drilckt, auf die Unterlage der Sclieibe und die Spitze verteilt.
Es seien das Geiviclit des Lotes 4 kg, das der Scheibe O'I ?,-fj, die
Liinge des Lotes 40 cm, der Abstand zwiachen Scheibe uiid Lot bei
ungespaniiter Feder 20 cm, dagegen 40 cm, wenn die ganze Last des
Lotes auf der Feder ruht. Das Gewicht der Feder selbst und des im
Lote beweglicben Stieles seien hier der Einfachheit wegen unberUck-
sicbtigt gelassen.
765
Wenn das Lot in ein ins Eis gebohrtes Loch gebracht wird,
so daB die Scheibe auf der Eisoberflâche ruht, kônnen folgende Grenz-
falle des Gleichgewichts entsteheii.
Sobald die Feder gar nicht gespannt ist, wie Fig. 12 darstellt,
ruht der Apparat auf der Spitze des Lotes. Die ganze Lange ist dann
60 cm, der UnterstUtzungspunkt befindet sich also in dieser Tiefe
unter der Scheibe. Der Schwerpunkt des Apparats liegt aber in 39 rm
Tiefe, also 21 cm hôher als der UnterstUtzungspunkt. Dièses Gleich-
gewicht ist somit labil und der Apparat wUrde sich bald schrâg
stsllen.
Wenn die Feder 6 cm ausgezogen ist, wie die Fig. 13 darstellen
soll, so lastet 1*2 kg des Lotes auf der Scheibe, die tibrigen 2*8 kg auf
der Spitze des Lotes. Der Aufhangepunkt des Systems befindet sich
dann in 45 cm Tiefe und fâllt mit dem Schwerpunkte zusammen. Die
Stellung des Apparats ist nun nicht mehr labil, sondern indifi'erent;
wegen der Friktion der Scheibe gegen das Eis diirfte sie doch als
stabil angesehen werden kônnen.
Wenn zuletzt, wie in der Fig. 14 dargestellt ist, die Feder um
20 rm verlângert worden ist, dann zieht die ganze Schwere des Lotes
an der Scheibe. Der Aufhangepunkt des Systems befindet sich also
an der Oberflâche, vvahrend der Schwerpunkt in 58*5 cm Tiefe liegt.
Das Gleichgewicht des Apparats ist deshalb vollkommen stabil.
In allen Zwischenlagen zwischen denjenigen, welche die Fig. 13
und 14 darstellen, ist auch das Gleichgewicht stabil. Das Lot strebt
dann immer, die Scheibe in horizontaler Stellung zu halten, und der
ganze Apparat diirfte sich dabei vollkommen vertikal ins Eis ein-
schmelzen. DaB er nicht tief einschmilzt, besorgt die Scheibe. Da der
SchmelzprozeB unter dem Lote durch den Druck desselben befordert
wird, diirfte die Feder einigermaBen gespannt und der ganze Apparat
stabil gehalten werden.
Noch felilt aber eine genilgende praktische Prilfung des oben
angefQhrten Vorschlages. Bei einer solchen dUrfle sich wahrscheinlich
herausstellen, daB die Fiihigkeit des Lotes, sich einzuschmelzen, nicht
groB genug ist, uni eine gute Funktion des Apparats auch auf den
schnell abschmelzenden unteren Teilen der Gletscherzunge zu erlauben.
Elle eine genligende praktische Prilfung vorliegt, kann die Méthode
natUrlich nicht empfohlen werden. Fiir genaue Messungen derBewegungs-
geschwindigkoit zu verschiedenen Jahreszeiten sind also bis auf weiteres
nur vertikale Bohrlocher zu verwenden. Weil die Locher ja bald
vollstundig abschmelzen und danach unmoglich wiederzufinden sind,
wiiren filr die Geschwindigkeitsbestimmungen des Abschmelzungs-
766
gebieios jedoch zuverlilssige dauernde Marken sehr erwQnscht. da eine
VerrQckung der zu den Messungen dieneiiden trigonometrischen Punktt
sehr liistig ist.
Die hier niitgeteilten Methodeii iind Erfahrungen ]nnsicktlich der
Untersiichungen der Gletscher habeii ihre Anwendung hauptsuchlicli
in den Gegenden, wo sie gemacht worden sind. In Gegenden mit
ganz anderen klimatischen Verhaltnissen, wie in den Alpen, diirften
sie vielleicht zum Teil nicht zweckmaJiig sein. Aber in manchen anderen
Teilen der Erde konnten sie vielleicht wieder Anwendung finden.
I,
I .■
Oas Napbthavorkommen von Boryshw in seinen Beziehungen zum
geologisch-tektonischen Bau des Cebietes.
Von Ing. Claadius Angermann.
Mit 5 Tafeln (einer Situationsskizze, 4 Durchschnitten) und einer schematischen
Figur im Text.
Die grôflte Naphthagrube von Mitteleuropa, welche gegenwârtig
pro Monat zirka 5000 Zisternenwagen à 10.000 fc^ Erdôl liefert, hat
in den Fachkreisen ein gebiihrendes Aufsehen erregt. Es diirfte des-
wegen von Interesse sein, die dortigen geologisch-tektonischen Ver-
hàltnisse nâher kennen zu lemen.
Die tertiâren gebirgsbildenden Bevvegungen haben in den Nord-
karpathen ansehnliche, 100 bis 150 km brelte Faltungen zurtickgelassen,
welche eine Menge mit Naphtha gefQllter Spalten in sich bergen.
Dieser Reichtura an Naphthalinien, die ein halbes Jahrhundert
bestehende Exploitation, stets vorschreitende Bohrtechnik und eifrige
Bohrlust haben Galizien zu einem Lande geniacht, welches wie ge-
schaffen erscheint, das Napbtliavorkoramen wissenschaftlich aufzuklaren.
So vvurden hier die guten und eriblglosen Bohrstellen in tektonisch-
geologischer Hinsicht studiert, die Erfahrungen gesammelt und auf
Grund dieser Ergebnisse wurden zum erstenmal gewisse Grundsâtze
aufgestellt.
Die bisher geltende Annahme, daC die Sediraentschichten gar
keine freien Riiume zurtickgelassen haben, wurde als eine unrichtige
bewiesen und das Aufsuchen der Spalten wurde zu einem rationellen
Studium der jUngsten Tochter der geologischen Wissenschatt, „der
Naphthageologie", gemacht. Man kann heute auf Grund der geo-
logisch-tektonischen Studien reichere und armere SpaltenzUge : „die
Naphthalinien", unterscheiden und gerade Boryslaw muB als ein lehr-
reiches Beispiel angesehen werden. Der hiesige Naphthareichtum ist
768
durch die geologisch - tektonischen Verhîiltnisse voUkonimen aufge-
klârt, was ich mir in kurzen Worten vorzubringen erlaube.
Zu meinen Studien habe ich die folgenden Ânhaltspunkte gehabt:
die natUrlichen Aufdeckungen, die Wachsgruben und eiiie jçrofie Reihe
von Bohrungen, von welchen manche bis 1000 m Tiefe erreicht haben.
Eine speziell hierzu angefertigte Situationskarte im Mafistabe
1 : 1000 (Vgl. PL I) von dem ganzen Gebiete diente zur Markierung
der Schâchte etc.
Die Aufdeckungen werden bei der Beschreibung der tektonischen
Verhâltnisse angeftihrt, bezUglich der Bohrungen raufi ich jedoch einige
Worte vorausschicken. Dièse Bohrungen, von denen etwa 200 durch-
gefUhrt wurden, haben Daten geliefert, welche reich an der Zahl sind,
jedoch in qualitativer Beziehung viel zu wUnschen ilbrig lassen. Die
gahzisch-kanadischen Bohrapparate liefern keine Keme, deswegen kann
das Beobachten der durchbohrten Schichten nicht absolut genau sein.
Trotzdem liefern die Bohrrapporte und die herausgebrachten Stein-
stlicke ein wich tiges Material, aus welchem man bei einiger Routine
vicies entnehmen kann. Manche Stellen, wie der Ubergang vom
weichen Schiefer zum harten Sandsteine, starke Sch'efer- und Sand-
steinpartien, die Gase, Naphthaspuren und Ausbrliche, drlickende und
schilttende Stellen vvird ein jeder Bohrmeister vornierken und schon
dièse Vormerke nebst den gesammelten Steingattungen geben viele
Anhaltspunkte zum Studium. Wenn man zwei neben einander geniachte
Bohrungen vergleicht, wird man finden, dafl eine gewisse Anzahl der
auf dièse Weise angemerkten Stellen jeweilig in einer und derselben
harmonischen lleihenfolge ersclieint. Jene Stellen sind die Anhalts-
punkte, welche zugleich auch die Neigung der Schichten klarlegen.
Eine so geraachte Zusammenstellung der nebeneinander befind-
lichen Bohrungen gibt das Geriist fiir die Querschnitte, und die am
meisten markanten Schichten werden schon ni der Skizze her\'or-
treten.
Andere weniger miichtige Schichten werden auf die Weise aus-
gesucht, daB man aus einer groLk^ren Anzahl von dergleicben Stellen
die am meisten vorgemerkten herausfindet. Wenn zum Beispiel auf
vierzig Bohrrapporte dreiiiig einen Sandstein konstatieren und der Rest
lautcr Schiefer vorgemerkt liât, so wurdo der Sandstein als ein that-
siichlich bestehender betrachtet und eingezeiehnet. Die Aufdeckungen
miissen mit den Ergebnissen der Bohrungen vollkommen im Einklange
sein, wenn die gemachten Querschnitte der Wahrheit entsprechen
soUen. So hat man eine Kontrolle der Arbeit. Auf dièse Weise wurde
das dortige Bohrmaterial vorbereitet und durchstudiert, w^as wohl eine
Arbeit von einem lialben Jahre gewesen ist.
L,
769
Ira sûdlichen Telle von Borystaw, oberhalb des Friedhofes, treten
unverkennbar deutliche Menilitschiefer, schwarze schuppige Schichten
mit schwachen Einlagen von schwarzen Hornsteinen zu Tage. Das
miociine Alter der Erdôlscbichten von Boryslaw wurde frlJher als eine
Tatsache allgemein angenommen, obwohl Bevveise fehlten ; die Auf-
deckungen zeigen so deutlich die tjpischen Menilite und die darunter
Hegenden sogenannten eocânen Schichten, daB nunmehr wohl kein
Zvveifel Uber das Alter sein kann. Die Menilitschiefer werden allgemein
als oligocân angesehen, der Mangel an Fossilien erlaubt jedoch dièse
Frage heute noch nicht mit Sicherheit zu entscheiden.
Unter den Meniliten liegt eine Partie von etwa 500 m Machtigkeit
von griinlichgrauen Schiefem, mit ganz schwachen Sandsteinen wechsel-
lagernd, welche als das Eocan des nordlichen Karparthenrandes anzu-
sehen vviire.
Darunter folgt ein 200 m starker Komplex von schwarzen harten
Schieferii, mit stârkeren Sandsteinen vergesellschaftet , welcher die
ersten NaphthazuflUsse liefert. Selbstredend kommen jene ZuflQsse nur
aus den SprQngen in den Sandsteinen, da die plastischen Schiefer zur
Spaltenbildung weniger geeignet sind. Unter diesem Komplex wurde
ein zirka 100 m starker Sandstein mit ganz unbedeutenden schwarzen
Schieferschichtchen durchbohrt, welclier den reichen Haupthorizont von
Boryslaw darstellt.
Dieser Sandstein ist mit dem machtigen Jamnasandsteine, auch
Ruinensandstein genannt, identisch, welcher in Schodnica, Bdbrka —
Rawne, Kryg usw. die groBten Olmengen geliefert bat.
Zu den tektonischen Verhâltnissen Ubergehend, fange ich im Norden
bei den Erdwachsgruben an. In den Wachsgruben von Wolanka der
galizischen Kreditbank und des franzôsischen Konsortiums bat man
eine Antiklinale {AB) konstatiert, welche von SO gegen NW in der
gewohnlichen Karpathenrichtung streicht. Der nordliche Abbang bat
ein Fallen von zirka 40^ der sQdliche ein variables {li Schnitt I, II). Hie
und da in den Wachsgruben gefundenes steiles nordliches Fallen ent-
spricht eineni parallel verlaufenden Schliff der Abrutschung und keiner
Lagerfliiche der Schichten.
Die nordlich angelegten Bobrschachte Nr. 8 und 12 der Aktien-
gesellscliaft fUr Naphthaindustrie waren trotz bedeutender Tiefe trocken.
Im Scheitel der Antiklinale, wo sich ergiebige Spalten befinden dUrften,
wurden ])is nun keine Bobrungen gemacht, und zwar aus dem Grunde,
weil gerade hier das verbaute Zentrum des Stâdtchens Boryslaw sich
erstreckt.
Liings dem ganzen Rticken der Antiklinale von Wolanka SO bis
97
770
NW zur Grube der Herren Stvber und Zeitleben bestanden friiber
kleine Wachsgruben, welclie die Ausftillung der Spalteii aus Tiefen
bis 200 fil exploitiert haben.
Dièse Naphthagrube der Herren Stvber und Zeitleben (A) ist der
Knotenpunkt von ganz BorysJaw, hier macht die Antiklinule eine
Wendung gegen Sliden nach Kotoczyna uni zirka 40®.
(C Situation und Schnitt III.) In den Spalten der Aiitiklinale
liegen die guten Naphthabohrungen Nr. 2, ;5, 4, 7, 18, 19, 20, 24, 26,
31, 32, 38, 46, 47 der Galizischen Karpathen-Aktiengesellscliaft, Nr. 8,
10, 14Mecinski, Plocki. Sroczvnski. Suszvcki.
Dièse Al)biegung der Antiklinale muBte einen EinfluD auf die
Verteilung der Spalten und auf den tektonischen Bau der ini SUden
befindlichen Schicliten ausgeUbt haben, da die gewaltige Kubatur der
im SUden angrenzenden Schichten zusaramengedrlickt wurde und niuOte
einen Weg nach oben suchen. Auf dièse Weise wurde von der Bruch-
stelle der Antiklinale (A) ein dritter Sattel nach SUden hinaiifjjrepreBt
(AD Situation, D Sclinitte). Derselbe liiuft in der Hichtun^ des Tys-
mienicaflusses quer zur KosciuszkostraBe gegen das Dorf M raznica zu.
ttber die Bohrlôcher Nr. 7 Perkins, M. Kintos, Nr. 35, 36 der
Gîilizischen Karpathen-Naphthagesellsdiaft, Nr. 1 , 4 M e c i n s k i-, Plocki-.
Sroczvnski-, Suszvcki - Grube, Nr. 6, 15 Galizische Sparkasse.
Nr. 2, 3, f), () Dr. Freund Nr. 1, Syndikatgrube, Klaudius-
grube usw.
Das Tysmienicatal hat sein Bestehen der Antiklinale zu verdaiiken.
weil hier die Erosion des Wassers leichter vor sich gegangen ist.
t'ber don Bau jener Antiklhiale gil)t ein AufschluB am linken
Tysmienicaufer. gegeniiber der Grube des Dr. Freund eine Auf-
klîirung.
(Querschnitt 1, />.) Auf zirka 1 ;")();/? Lange sieht nian hier folgende
Verhiiltnisse : Hinter Nr. 6 der Aktiengcsellschaft fllr Naphthaindustrie
liegen gelb verwitternde wt-iche Sandsteinbiuike in der Lage 345^ li)^ S.
etwa 20 m woiter nordlich 34<.)'^ t^O^ S. nachher eine kleine Partie
lotrecht aufgericliteter Saiidsteiue uiul Schiefer, wonach wieder ein
fiaclu-res. 35 - 4r)*> FaUeii g«'gtoi SiidiMi (22—250 [^^ Jer Schnittfllache,
Querschnitt I D) toltrt. Einige Metor wciter sind stark zusanimen-
gepreUte Scliiefer. naclilier folgt wieder ein 50^ nordliches Fallen,
weh'ln's sofort in élu <)5'' sUdliches ilborgeht. Die Bohrlôcher Nr. 41.
4V) der Gali/ischm Karpathen-Aktiengesellschaft ergiinzen die weiteren
Verhiiltnisse j^ej^en Osten.
Das Anget'Uhrte /eigt. dafi liier die Antiklinale infolge des Hinaiif-
presseiis der tSciiichten ini Sclieitel gerissen und verschoben ist. Die
771
Bruchstelle ist hier mit lotrecht und steil aufgerichteten Sandsteiuen
und Schiefertrilmraern markiert. Der weitere sUdliche Verlauf des Sattels
im Tysmienicatale ist in dem Sclinitte III (IJ) zu ersehen, wo jeiie
Antiklinale eiiien mehr ruhigen Bau aufweist. Im Sclinitte U (/>) ist
der NW-Abhang des Sattels am weitesten gegen Mraznica zu sichtbar,
der SO-Aljhang ist hier durch Bohningen noch nicht klargelegt.
AuUer jenem dritten, in dem nordiichen Knotenpunkte A be-
ginnendem Sattel ist hier noch ein vierter kleiner Sattel entstanden,
welcher ebenfalls hier seinen Ursprung genommen hat. (^4 £7 Situation,
E Schnitt III.) In der Antiklinale liegen sehr gute Bohrlôcher der
Gruben Perkins, M. Kintos Nr. 4, 8, die Nr. 25, 28 der Galizischen
Karpathen-Aktiengesellschaft, Schacht Klaudius, Grube Sroczynski,
Fibich, Etna, Feilerschacht Mikucki, Perutz, Nr. 6 Syndikat-
grube Felizitas und Nr. 14 der Aktiengesellschaft fur Naphthaindustrie,
welche vviihrend der Exkursion der KongreCmitglieder fontanierte und
17 Zisternenwagen Rohôl pro Tag lieferte.
Gegen SUden verflacht sich jene Antiklinale und im Schnittel(B)
ist dieselbe nicht mehr zu sehen.
Die vier breiten iSattelriicken bergen hier vier Keihen von reichen
Spalten, welche aile in dem angefUhrten Knotenpunkte (A) zusammen-
milnden. Zwischen den Antiklinalen ruhen Synklinalen, welche auch
s])altenreich sind, und so ist hier eine zirka 2 Icm^ messende groBe
Fliiche mit den Naphthaspalten entstanden, welche ihr Entstehen dem
Abbiegen der Antiklinale bei A zu verdanken haben.
Ein Biegen der Antiklinale muBte aber auch an der AuCenseite
des Bruches bei A Spalten verursacht haben. An dieser Stelle wurden
die Schichten bei der Déformation auf Zug in Anspruch genommen,
somit auseinandergerissen und so sind auch an der Stelle Spalten
entstanden, welche in der Tiefe Naphtha und hôher oben das Erdwachs
liefern.
Das Entstehen dieser tektonischen Verhiiltnisse laflt sich leicht
auf einem entsprechend gebogenen Stlick Papier demonstrieren wie
die umstehend befindliche Figur zeigt.
Mit dem AngefUhrten ware dieNVV- undNO-Grenze des produktiven
Terrains gegeben, fehlt noch die SVV- und SO-Grenze.
Das Relief der beschriebenen Flîiche stellt eine gegen Siiden
schwach ansteigende Ebene von 400 m absoluter Hohe dar, welche voû
der Sudseite mit der Horodyszcze — Ratoczynkette (646 - 720 wi) abge-
sclîlossen ist. Mehrere von diesen Bergen flieflende Bâche geben reiche
AufschlQsse, nach welchen jener Teil von Boryslaw auch ohne Boh-
rungen studiert werden kann. Gehen wir entlang dem in der Mitte des
Teirains (EA) flieûendeu Bâche.
97*
772
Unterhalb des Schachtes Nr. 3 Anglo Galizian treten deutliche
Menilitschiefei- (schwarze schuppjge Schiefer mit Horastemlageti) in
der Lage 33ô° 10'' S, somit beinahe horizontal auf. 4U m ge^en SOden
ist die Lage 110" 35" S und auf der Grube Parana die Lage 31ô'> 15° S.
Auf einer Stelle sieht man eiiien lileinen Schîditenabbrucli (V Schnitt I).
Bei der Abzweigung des Feldweges gegen Stldeii sind die Menilit-
Bchiefer in der Lage 330» 30» S zu finden. Weiter sQdlich ist das
atldliche Fallen der SchichttiD stets eîn grOfieres, 45» S, 65" S und
noch »teiler, endlich Ubergeht es in ein lotrecht auf gerîch têtes TrUmmer-
zeug iu der Verwerfung. So sieht man hier auf einer Breite tou 300 m,
daQ das Falleu der Schichten von 10° S sich allmahlich auf 65" und
auf ein lotrechtes geandeii hat, was auf ein Bestehen der bekaonten
tektoniscbeu Form .eiuer Umbiegung der Schichten in der Nâhe des
Verwurfes" deuten wUrde.
Eine solche tektonische Fonn birgt auch parallel zum Verwurfe
verlaufende Spalten. welche hier von Ratoczyna, Bohrloch Nr, 1
Sroczyiiski Bogusz, aiii FuBe der Bergkette und parallel zu der-
selben sich erstrecken. (.VA' Situation.) Der sUdIich gelegene Verwurf
bildet hier die Grenze von Boryslaw (Schnitt I, U), an denselben
gienzt aildhch ein steiler Menilitsattel, nie man solche gewohnlicli an
der sildlichen Seite der Verwerfungen in den Karpathen fîndet,
Westlich von dem beschriebenen Bâche «are noch die Âufdeckung
iu Ratoczyna bei dem Bohrioche Sroczyiîski Bogusz zu erwâlinen,
wo die Menihtschiefer in der Lage 270" iW S und die gleicbe Um-
biegung der Schichten zu sehen ist.
Wo die Venverfung mit dem Haupt^ikttel AC zusamnienkonuut,
flieUt von SW ein Bach, welcher die Grenze zwischen Boryslaw und
Popi^ledorf bildet.
773
Ani linken Ufer des Bâches in Popiele sieht man ebenfalls die
Menilitschiefer, welche auf einer Breite von 250 m ein steiles 70^ S
Fallen sogar 90^ behalten. Uiese Aufdeckung in Popiele mllBte man
als die Ausfiillung der Verwurfsspalte betrachten.
MerkwQrdig ist es, daO die Verwurfsspalte in Boryslaw eine
schmale war und hier westlich hinter dem Grenzbache eine so breit
entwickelte ist.
Die Aufdeckungen zeigen, daB von dem Bâche an sich die tek-
touischen Verhaltnisse gânzlich geandert baben und dort die Boryslawer
Spalten nicht mehr zu finden sind.
Ubergehen wir zu dem SO-Teile der Verwerfung in Boryslaw. Hinter
dem Friedhofe gegen SUden sind ausgezeichnet klare Aufschltisse zu
finden, an welchen wieder die beschriebene Umbiegung der Schichten
zu sehen ist.
Die Richtung des Verwurfes jedoch ist nicht mehr die gleiche
wie vorher, sondern dieselbe verlauft in einer S-aiiigen Ausbiegung
(Situation mw) und unter einem Winkel zur friiheren Richtung gegen
das Tysmienicatal. Dort, wo die erste Abbiegung der Verwurfsrichtung
begonnen hat (Situation N) hat auch der sekundâre Sattel AE seine
Richtung genommen und es ist sehr leicht môglich, daB beides infolge
eines gegenseitigen Einflusses entstanden ist.
Das ware die SW-6renze des Boryslawer Terrains. Die SO-Grenze
von Boryslaw ist noch nicht ermittelt worden, hier in Tustauowice
vertiefen sich die Schichten (Querschnitt IV,) in eine Synklinale und
deswegen muB man hier tiefer als im Zentrum von Boryslaw bohren,
um in die gleichen Horizonte zu gelangen.
Der offene Weg gegen SO fûr Boryslaw gibt hier noch ein
breites Feld zur Entwicklung der Gruben ; es ist sehr leicht môglich,
daB weiter in der Richtung sich die Schichten wieder heben werden
und man dort noch reiche Antiklinalen wird erschlieBen kônnen.
Dièse Gegend wartet noch auf die Erforschung jener Stellen,
wo die Spalten sich in groBerer Menge vorfinden werden.
Was die Ergiebigkeit der Schachte anbelangt, so variieren dieselben
voni halben bis 20 Zisternenwagen in 24 Stunden. Die oberen Horizonte
sind iirmer, die tieferen reicher.
Im allgemeinen laBt sich hier dasselbe sagen, was fûr aile
Naphthaterrains Geltuug besitzt, daB nâmlich die Ergiebigkeit eine
Funktion der Anhiiufung von Spalten, der Tiefe und der Starke der
Naphthasandsteine ist.
Bisher kannte Boryslaw keine Pumpen; Fontainen und hunderte
von Syphonen arbeiten hier jahrelang mit besteu Erfolgen. Es gibt
i'
774
Schachte, die bereits 3000 Wageu Rohôl geliefert baben ; intéressant
ist aucb der Umstand, daO hier die Assoziation des kleinen Kapitals in
einem erfreulichen, bisber nicbt bekannten MaBe zur Geltung kam.
■ Mancbe Scbâcbte gebôren bis zu vierzig im Vereine arbeitenden
i Koiupagnons. Der Fortschritt in finanzieller Beziehung, selbstredend
] aucb in tecbniscber Bobrarbeit ist ein staunenswerter. Schachte von
1 1000 m Tiefe und 5 ZoU unterem Dianieter bobrt man hier ohne
; Schwierigkeit.
Ein allgemeiner Blick auf die Boryslawer tektonischen Verhâltnisse
zeigt uns bier eine sebr intéressante Komplizierung der gewôhnhcben
Faltung der Karpatben, wobei der angefûbrte Knotenpunkt {A),
I die Grube der Herren Styber und Zeitleben, als die ani meisten
; ! zerdrUckte Stelle von ganz Borjstaw erscbeint. Hier iu der NîLhe sind
! ; aucb die reicbsten Wacbsspalten zu finden. Nacb dem Entstehen der Kar-
j patben mufite hier eine offene Kommunikation mit der Oberflâche
j gewesen sein; das Wasser bat das Salz, Gips und den Calcit iu den
t Spalten abgesetzt. So findet man beute Ideine Spalten in den Sand-
1 steinen, welcbe an den Wiinden angesetzte Gips- oder Calcitkristalle
i » aufweisen; dièse Kristallisation wurde jedocb unterbrochen und das
Innere der Spalten ist mit dem Erdwacbs ausgefllllt.
Uie von unten binaufgepreUten Erdgase baben das Wasser ver-
driingt und es fing der KondensationsprozeB der Gase an. Die Kon-
densationsprodukte, „das Robol", muBten den Weg gegen die Oberflâche
': sucben und so muCte hier durcb eine gewisse Zeitperiode eine naturliche
Gasquelle, nacbber Napbtbaquelle bestanden baben. Im Laufe der Zeit
wurden die Spalten derart von scbwereren Koblenwasserstoffen ausgefllllt,
dafi die Quelle versiegte; die leichteren Koblenwasserstoffe wurden
von den angrenzenden Scbicbten aufgesaugt.
[ Dièse Ausfiillung der Spalten ist das beute gewonnene Erdwacbs.
unter welcbem das scbwere Kohol mit 5^/o Paraffingehalt und tiefer
stets leicbtere KoblenwasserstofFe sich befinden.
^ WUrde man sich beute die 900 m nûichtigen oberen Scliichten
! abgetragen denken, so kommt man zur Lberzeugung, dafl es niôglich
wâre, die friihere versiegte naturliche Napbtbaquelle wieder zu erhalten.
Dies wiirde weiter zeigen, dati aller Wahrscbeinlicbkeit nach der so
erbaltene NaphthazufluÛ ein hiugandauernder sein wQrde und daÛ man
mit der weiteren Bohrung auf eine sebr tiefgreifende Spaltenausdehnung
rechnen konnte.
i In dem Taie des TysmienicafluCes am linken Ufer, unweit von
Boryslaw, bat man Scliiefer gefunden, in welcben faustgroBe Findlinire
1 des Jurakalkes eingebetiet erscbeinen. Wie weit von der Stelle die
Juraklippe in dem Karpathenuieere gewesen ist, lafit sich nicht ermitteln
775
jedenfalls nahe, da so schwere Steingerôlle keinen langen Weg in deni
leichten Meeresschlamme nehmen konnten.
Moglich ist, dal3 gerade dièse Jurainsel die ruhige, gleichmâfiige
Faltung der tertiâren Sedimeiite in Boryslaw aufgehalten hat, so dass
hier die vora Norden angeschobene Antiklinale angehalten und ge-
brochen wurde. Der westliche Teil der Antiklinale wurde weiter gegen
Sliden geschoben als der ostliche und so konnten die beschriebenen
Verhiiltnisse entstanden sein.
Dièse Hypothèse scheint auch der Umstand zu bestâtigen, daû
die Verwerfungsspalte im Westen in Popiele eine weitaus breitere und
der Absturz der Schichten bedeutender ist als im sUdlichen Teile
von Borvslîiw, \vo die Verwurfsausftillung eine ganz schmale ist und
zu beiden Seiten des Verwurfes gleichartige Schichten der Menilit-
schiefer sich befinden.
Die tieferen Bohrungen und weiteren Studien konnen in der
Zukunft mehrere Anhaltspunkte zur Klarlegung der Frage liefem.
Die riesige Menge der in den Erdspalten aufge-
speicherten Naphtha, der Wert und die Bedeutung, welche das
Naphthavorkomnien tllr die Menschheit besitzt, sind enorm und dieser
Wert wird stets groÛer.
Man niuB jedoch die Erforschung der Naphthaterrains auf eine
rationelle und ganz detaillierte Weise filhren. Die Tektonik niuB in
der Zukunft die wissenschaftliche Basis fUr die rationelle grofie Naphtha-
exploitation sein; es fehlen jedoch noch die notigen Lehranstalten,
wo man die kUnffcigen Spezialisten erziehen konnte.
DieNaphthageologie ist ein sehr schweres, aber iiuBerst intéressantes
Studium und verdient, daU man ihr die gebiihrende Stelle einrâumt.
Mogen die wenigen angefilhrten Worte die Herren KongreC-
mitglieder iiberzeugen, daÛ das Nîîphthavorkommen im innigen
Zusammenhange mit der Tektonik steht und daiJ in allen Naphtha-
gebieten der Erde in Hiusicht auf das Studium dièses Zusammen-
hanges erst ein kleiner Anfang gemacht wurde
Es liegt im Interesse Ihrer eigenen Heimat, der Tektonik mehr
Intt'resse, als es bisher der Fall war, zu widmen.
Erklârung zu PI. I— V.
PI. I. Situalionaskizie von Roryptaw. Die Liniun I — T, II —II, III — ITI aod
IV— IV beïeichnen die Richtung der in PI. il V gezeîchneten Durclisohnitte.
Der Blauaufdruck zeigt nie die eattelartigeu BieguDgen verlaufen.
PI. 11. QuerBchnitt in der Richtung I — I der Situationskisze.
PI. III. Querschnitt nach der Linie II— II der Situation.
PI. IV. Quetachnitt nach der Unie III-lIl.
PI. V. Querschnitt nach der Linie IV— IV der ijituation.
Die besondera thiirakteriatiBchen Srhichtcn wurden zur bceseren Orientieruns mit
den Reihenziffern 1-19 bezeichnet; die heigeseizten Lettern bedeuten:
L = Schieferscbipht«n.
P = Sandsteinbiinke.
LF = Schiefer mit SaadateiDb&Dken.
jr = Spalten mit Erdwachs.
CONGRÈS
IX'' Sessio)!,
Situafionsskizze des Qrubenrevie.
ERNATIONAL.
C. A iigcriiiiinii, l'I. I,
3orystaw.
CONGRES GEOLOGi
Schnitt nach der Un:
0. Angernianit, PI. II.
Situationsskizze.
Schnitt nach der
INTKRNATIONAI.
('. Angeruiaun, PI.
I der Situationsskizze.
CONGRES Gl
Schnitt nach derli
RNATIONAL
0. Angeimann, PI. IV.
r Situationsskizze.
CONGRÈS GÉOL
INTERNATIONAL.
C. Angermatin, PI. V.
^^ ï "u -B.J'-yJ^rtH^'-7'ai-t'*rngH-/c<-
der Situationsskizze.
r
•I :
f .
1
Die Erdwachs- und Erdollagerstitten in Boryshw.
Von Joli. Holobek
k. k. Oberbergrat in Erakau.
Noch vor wenigen Jahren herrschten bezHglich der geologischen
Verhilltnisse dieser Lagerstatten trotz einem seit Jahrzehnten iiufierst
inteiisiv geftllu'ten Bergbau sehr mangelhafte Kenntnisse und irrige,
in zahlreichen Publikationen verfochtene Ansichten, welche seinerzeit
leider dazu beigetragen haben, den allgeniein bekannten und ver-
urteilten, niittels Tausenden von Dunkelschâchten gefîihrten Boryslawer
Kaubbau, der gegenwartig ganzlich beseitigt ist, zu begUnstigen. Es
nuiC jedoch anderseits betont werden, dafl eben dieser Raubbau und
die mit ihm ursachlich verkniipft gewesenen Verbâltnisse geologischen
Studien abtrâglich waren, jeden Ûberblick liber die Lager un gs verbâlt-
nisse vereitelten und hierdurch zu mannigfachen irrtiimlichen An-
scbauungen Veranlassung geben niufiten.
Der groCte Irrtum bestand darin, daC, von einigen abweicbenden
Behauptungen abgesehen, die jedoch nicht klar und eingehend genug
ausgefQhrt und motiviert worden waren und demnach auch nicht durch-
drangen, ziemlich allgemein angenommen wurde, der Ozokerit bilde,
wie die Kohle, eigene, sich meist wiederholende Flôze auf primarer
Lagerstatte und sein Auftreten auf Spriingen und KlUften, die durch
die Volumverminderung der sich zersetzenden organischen Massen
verursacht worden wâren und in welche der plastische Ozokerit ein-
g(*preBt worden soi, besitze eine nur nebensilchlicbe Bedeutung.
Die in den letztvergangenen Jahren durcligeitihi-ten Beobachtungen
uiid Forschungen haben die^^e Irrtihner eingehend widerlegt, so dafl
sich heute in der Haupisache bezUglich des geologischen Baues des
Borvslawer Terrains und der Xatur der dasel])st auftretenden Erdwachs-
uiul Erdollagerstatten klare und richtige Ansichten Bahn gebrochen
lijibon, die sich in bezug auf das Erdwachsvorkommen auf die in den
Enlwachsgruben gebotenen Tatsachen und deutlich ersichtlichen geo-
lo<^ischen Verhilltnisse stiitzen, deren Studium, dank der Einflihrung
rationeller und den Lagerungsverhiiltnissen genau angepafiter Abbau-
niethoden, gegenwartig ohne Schwierigkeit môglich ist, wovon sich
jene Ilerren, welche vor zwei Wochen Boryslaw und die dortigen
Berg])aue besucht haben, eingehend Uberzeugen konnten.
98
t
.i
■i
i 778
J Die neuere Literatur Uber Boryslaw bringt ailes Erwâhnenswerte ;
i ich fllhre nur folgende Publikationen an, welche zur genauen Orientierung
vollstândig genilgen : 1. „Der Erdwachsbergbau in Galizien und die neuen
Bergpolizeivorschriften fûr denselben", verofFentlicht vom k. k. Acker-
bauministerium, 1900, Verlag der Hof- und Staatsdruckerei in Wien.
p 2. „Der Erdwachsbergbau in BorysJaw" von Josef Muck, behôrdlich
autorisierter Bergingenieur in Wien, 1903, Verlag von Julius Springer
in Berlin. Dièses sehr ausfiihrliche Werk enthiilt eine kritisclie Be-
sprechung der gesaniten iilteren Erdwachsliteratur und bringt unter
I j zalilreichen Textfiguren in einem sehr griindlich bcarbeiteten geologischen
Teile siimtliche bislier verôftentlichten Profile der Miociiiiablafçerung
in Boryslaw. 3. „Ergebnisse der vom k. k. Ackerbauiuinisteriuni ein-
gesetzten Komniission zur Untersuchung der Betriebsverhaltnisse des
Erdwachsbergbau es in Galizien", Wien 19U3, k. k. Hof- und Staats-
druckerei, mit einer von Berginspcktor Frîxnz Bartonec verfaÛteii geo-
î logischen Skizze der galizischen Erdwachsablagerungen, welcher drei
Tafeln und mehrere Textfiguren beigegeben sind. 4. Die von mir ver-
faUte und im FUhrer fur die Exkursionen des IX. Internationalen
Geologen-Kongresses enthaltene Skizze (iber „Die geologischen Ver-
haltnisse der Erdwachs- und Erdôllagerstiitten in Boryslaw".
Wenn ich trotz dieser ausfUhrlichen Publikationen heute zu dem
gleichen Gegenstande zu sprechen mir erlaube, so geschieht dies, um
nicht nur das, was gegenwîirtig als Tatsache feststeht, kurz zusammen-
zufassen, sondern hauptsiichlich auch, um das, was noch zweifelhaft und
{ demnach in Zukunft festzustellen ist, in kurzen Worten zur Darstellung
l\ zu bringen, in der A])sicht, zu weiteren Forschungen anzuregen.
I Boryslaw, gegenwiirtig der wichtigste Erdwachs- und Erdôl-
•{ produktionsort Galiziens, fordert schon mit HUcksicht auf seine lioch-
entwickelte Industrie zu detaillierten Untersuchungen aller auf das
(. Erdwachs- und Erdolvorkoninien bezuglichen Verhiiltnisse auf. Dièse
I; Forschungen sind jedoch von um so grofierer Trîigweite, als sie mit
'^ RUcksicht auf die massenhafte Anhiiufung gasforniiger, flQssiger und
fester Kohlenwasserstofie, die zweifellos denselben Ursprung besitzen,
in einem ziemlich eng l^egrenzten Terrain vorzugsweise berufen sind,
iiuBerst wichtige Beitrilge zur Losuug der Frage beziiglich der Ent-
steluing des Erdoles und Erdwachses zu liefern.
Es galt ])is]ier als feststfhend, daO die Ablagerungen, in denen
die Erdwachs- und Erd()lla<^erstiitten in Boryslaw auftreten, der an
den nordliclii^n Karpathenraiid in einem langen, schmalen, sich stellen-
weise erweiternden und liie und da unterbrochenen Streifen anstoJîenden
sogenannten subUarpatliisclien Salzformation , das ist dem marinen
i Neogen, bezioliunj^sweise der 1. Meditcrninstufe des Wiener Beckens
\
ï:
1 .
angehoren. In neuester Zeit sind Zweifel hinsichtlich des untermiocânen
Alters dieser Ablagerungen aufgetaucht, von denen Ubrigens nocli spater
die Rede sein wird. Da jedoch das Nahere liierUber erst in einigen
Monaten durch Dr. Josef Grzybowski nach Bearbeitung des von
ihni in der jiingsten Zeit an Ort und Stelle gesanimelten Materials
veroffentlicbt werden wird, will ich in nieinen Ausfiihrungen an dem
bisher unbestrittenen untermiocânen Alter festhalten, um so mehr, als
fiir dièses zahlreirhe und gevvicbtige Anhaltspunkte sprechen.
Das Miocân ist in Boryslavv unmittelbar an den Karpatbenflysch,
und zwar an bituniinôse oligociine Menilitschiefer angelagert, vvelche
bier, gleicbwie in der weiteren Erstreckung, gegen Nordost Ûberkippt
sind, demnacb jUngere Bildungen îiberlagern und eine sUdwestliche
Einfallsrichtung aufweisen. Auf den Menilitschiefern, die Spuren von
Fischresten und namentlicb in ihren iilteren Ablagerungen zabireiche
Hornsteinlagen fQbren und Sandsteineinlagerungen enthalten, liegt eine
ebenfalls tiberstUrzte Scbicbtenfolge, die in siidvvestlicher Ricbtung
gegen Mraznica zu vollstandig aufgescblossen ist und zunâcbst aus
einem massigen, nach Dr. Grzybowski dem Jamnatypus ent-
sprechenden und von ihm zum Alttertiar gerechneten Sandsteine und
sodann aus macbtig entwickelten Inoceramenschicbten besteht. Die
ganze Schichtenreihe sowie das nordôstlich an die Menilite anstoÛende
Miociin streicbt im allgemeinen von SUdost nach Nordwest zwischen
Stunde 21 und 22. Das Miociin ist intensiv gefaltet, und zwar schliefit
sich an die iiberkippten Menilitschiefer zuniichst eine scliiefe Synklinale
an, der eine oder auch mehrere Antiklinalen folgen. Die Uberkippuug
und Cberlagerung der miocanen Bildungen durch die Menilitschiefer
ist deutlich unterhalb der ruthenischen Kirche in einer groUeren
GesteinsentbloBuug, die auch sekundiire Storungen aufweist, zu
])eobacliten. Die scliiefe Synklinale ist nicht nur durch die allgemeine
Tektoiiik der Boryslawer Ablagerungen, sondern auch durch einige
Tiefbohrungen auf Erdol sichergestellt, die, bereits in den MeniHt-
schiefern angesetzt, zunîichst dièse durchstieÛen, hierauf in das Miociin
gelangteii und nach dessen Durchteutung in bedeutenden Tiefen abermals
in dunklen bituminoseu Schiefern anstanden, deren Bohrmehl sich von
jeneni der miocanen Schiefertone scharf unterscheidet und die nur als
oligociine Menilitschiefer angesehen werden kônnen.
Fiir die von einigen gemachte Annahrae einer Bruchlinie am
Kontakt des Miociius mit dem Oligociin spricht weder eine Not-
wendigkeit noch irgendeine begriindete Tatsache. Namentlicb ist fUr
diejenigen, welche den Boryslawer Schichten ein oligocanes Alter zu-
schreiben, absolut kein Grund vorhanden, am Kontakt dieser Schichten
mit den Menilitschiefern eine Verwerfung anzunehmen, es sei denn,
98*
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780
dafi die Eonstruktion eines ideellen tektonischen Baues, der sich in
die allgemeine Tektonik nicht einfûgen und insbesondere mit dem
Aufbaue der Flyschgesteine in keinen Zusamnienhang bringen lâfit,
der Mitliilfe einer bisher durch iiichts erwiesenen Verwerfiing bedarf.
um einigermaBen wahrscheinlich zu werden. Im Gegenteile spricht
schon der hier vielfach gewundene Karpathenrand gegen die Annahme
einer einzigen groÛeren Dislokation im obigen Sinue.
Fraglich ist es aber, ob dieser Kontakt in einem stratigraphischen
Parallelismus oder in einer ausgesprochenen Diskordanz besteht. Der
erstere, der eine weitreichende Denudation zur Voraussetzung haben
raUBte, die Ubrigens nicht ausgeschlossen ist, wird von Bartonec
und Dr. Grzybowski, die letztere von Muck angenommen. Die
Beantwortung dieser Frage steht jedenfalls mit der genauen Alters-
bestimmung der Erdôl und Erdwachs fQhrenden Bildungen im Zusammen-
hange, die, wie bereits erwîihnt, bisher allgemein fur miocân gehalten
wurden und bezUglich deren in neuester Zeit ein oligocânes Alter ver-
mutet wird.
Ich habe frQher erwuhnt, daÛ sich an die schiefe Synklinale eine,
vielleicht auch mehrere Antiklinalen anschliefien. Eine Antikiinale, welche
in bezug auf die ErdwachsfUhi-ung eine besondere Bedeutung besitzt,
lâBt sich auf Grundlage der markscheiderischen Aufhahmen in den
Erdwachsbergbauen genau konstruktiv darstellen. Das Verflâchen der
SattelflUgel variiert im allgemeinen zwischen 10^ und 50^; der siid-
westliche Fltigel hat durch den bei der Gebirgsfaltung aufgetretenen
Horizontalschub eine leichte Stauung, beziehungsweise Einbuchtung
erhalten, so daB auf einem Teile desselben ein nordostliches Einfallen
festgestellt wurde, was Muck zur Annahme zweier beziiglich des Erd-
wachsvorkommens wichtiger Antiklinalen veranhiBt. Die Hauptsattel-
?! Unie streicht ebenfalls zwischen Stunde 21 und 22 und senkt sich
I' alhniihlich gegen Siidost, was sowohi durch Beobachtungen in den
îj Erdwachsgruben als auch durch Tiefbohrungen in Wolanka-Justanowice
nachgewiesen Avurde. Fraglich ist es aber, ob zwischen diesem mehr
gegen Nordost vorgeschobenen Sattel und dem Flysch, also in der
eigentlichen gegen wiirtigen Erdolregion, noch ein zweiter, beziehungs-
weise dritter Sattel vorhanden ist, auf den die bewiihrte Antiklinal-
théorie, ferner die GesteinsentbloBung am Tysmienicaflusse sowie mehr-
fâche bei den Tiefljohrungen gemachte Beobachtungen und Erfahrungen
hinweisen und der in den von Muck und Bartonec verôffentlichten
Profilen, die auch im „Fiihrer" fur die ostgalizische Gruppe der Geologen-
exkursion enthalten sind, ersichtlich gemacht, beziehungsweise ange-
deutet wird. Nordwestlich von Boryslaw, in Nahujowice, und sUdostlich
! . in Truskawiec lâfit sich nur ein Sattel nachw^eisen. Es ist mit RUcksicbt
*
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781
darauf, daB in bezug auf das Erdôl hauptsachlich gewisse Bruchzonen
der erdôlfûhrenden Sandsteine in Betracht kommen und dafi es un-
bestimmt ist, ob die letzteren ausgedehnte Schichten bilden oder an
verschiedenen Stellen eine blofi lokale Ausbildung besitzen, sowie mit
Kiicksicht darauf, daB Nebensattel nicbt ausgeschlossen und die auf
den Betrieben vorhandenen Bohrlochprofile zumeist unverlaBlich sind,
iiuBerst schwierig, sich gegenwartig eine genaue, auf tatsachlicben
Verhtiltnissen fuBende Vorstellung vom tektonischen Baue der Borys-
tavver Erdolregion zu machen. Es ist jedoch nicht ausgescblossen, dafi
eine genaue Zusammenstellung aller die samtlichen Bohriôcher um-
fassenden Daten, welche sicb auf die Tiefen, in denen die einzelnen
Erdolhorizonte erreicht und durcbteuft, in denen Gase erschrotet und
die unterirdischen Wasser abgesperrt wurden, beziehen, die Konstruktion
eines den wirklichen Verhaltnissen wenigstens nabe kommenden Profils
aucb in dem bier in Betracbt gelangenden Teile des Boryslawer Miocans
gestatten werden. DiesbezUgliche Arbeiten sind gegenwartig in Durcb-
fiilirung begriffen.
Die gesamte Miicbtigkeit der Miocanablagerungen ist, trotzdem
einige Bohrungen eine Tiefe von 1000 w Uberscbritten haben, nocb
nicht festgestellt. Die im Kontakt mit den Menilitschiefem durcbge-
fiihrten Bohrungen sind in dieser Beziehung nicht maBgebend.
BezUglich der in der Salztonformation in und um Boryslaw auf-
tretenden Gesteine wiederhole ich aus meinen Beitrage zum „Fuhrer
fiir die Exkursionen", dafi vorwiegend dunkelgraue, mit Sandsteinen
abwechselnde Tone, beziehungsweise Schiefertone mit zahlreichen
Steinsiilz- und Gipseinlagerungen auftreten. Die Sandsteine sind ent-
weder feinkomig und selir fest oder grobkornig und mUrbe; die
letzteren sind die eigentlichen Olsandsteine. Die Schiefertone sind
entweder vollstandig kompakt, âuBerst fest, von muschligeni Bruche und
grobbankig geschichtet oder sie zeigen schiefrige Struktur und sind
stellenweise auch miirbe, sandig und leicht zerreiblich. Dièse sowie
auch die festen Schiefertone verwittern auf der Halde unter dem
Einflusse der Atmospharilien zu einer lettigen, auBerst zîihen Masse,
In der oberen Lage Uberwiegen die Schiefertone, wiihrend mit zu-
nehmender Tiefe die Sandsteine in den Vordergrund treten. In der
uumittelbaren Niihe der Menilite kommt am Tyémienicaflusse unge-
schichteter, typischer Salzton zum Vorschein, dessen stratigraphische
Position zu den vorerwiihnten Gesteinsschichten noch nicht sicher-
gestellt wurde. Zwischen den Menilitschiefem und den miocanen
Bildungen treten nach Professor Dr. Zuber in Nahujowice und in
Truskawiec in eine dunkle, sandigtonige Masse eingebettete Conglo-
merate auf, die der genannte Forscher gleich den zwischen diesen
782
Conglomeraten und den Menilitschiefern in Nahujowice auftretenden
grUnlichgrauen, plattigeii Sandsteiiien mit Einlagerungen von dunklen
Schieferu als eiii Àquivalent der Dobrotower Scliichten bezeichnet und
denen er ein oberoHgociines, lioclistens untermiociines Alter zuschreibt.
Dièse letzterwiihnten Sandsteiiie und Congloiuerate kommeii in Borvsiaw
und dessen nilherer Unigebung nirgends vor.
Von den Erdwachsgiingen , den Iniprâguationen des in deren
Nachbarschaffc zerklQfteten Nebengesteines und der Olsandsteine ab-
gesehen, sind die Boryslawer Miocanablagerungen, deren Mangel an
j|î Petrefakten auffallend ist, sehr arni an Bitumen. EinschlUsse von
BruchstUcken altérer Karpathengesteine komnien dagegen ôfter vor.
Die das Miocân in einer stellenweise 20 m erreicbeiiden Gesamt-
miicbtigkeit Uberlagernden Diluvialbildungen besteben von unten nacli
oben aus einem grauen, wasserdicbten, plastischen Ton, nus einer
in der Mitte der Ablagerung stark wasserftibrenden Schotterschicht
und endlich aus Lôû.
In neuester Zeit wurden in BoiTslaw durcb Dr. G r z v b o w s k i
in den bisber fdr unterraiociln gebaltenen Ablagerungen Petrefakten-
funde geuiacbt, welche in Verbindung mit der stratigraphischen
Stellung auf ein oligocanes Alter der betreffenden Schichten schlieOen
lassen sollen. Es soll sicb um Nummulitenbrucbstiicke handeln. die
Ubrigens nocli nicht genau ])estimmt worden sind. Hier wirfk sich vor
allem die wicbtige Frage auf, ob sich dièse Petrefakten reste niclit auf
sekundarer Liigerstatte l)efinden, ob sie sich nicht als eine Ein-
schwemmung illterer Petreftikten in jiingcre Schichten darstellen. Es
lassen sich wohl in den Karpathen in zahlreichen Fiillen die Bezie-
hungen der oligociinen Ablagerungen zii den miocîlnen schwer klar-
stellen, auch besitzt der in einer GesteinsentbloBunff am Tvsmienica-
flusse auftretende griinliche Sandstein eine gewisse petrograpliische
Ahulicbkeit mit den in den Menilitschiefern eingelagerten Sandsteineu,
wiihrend die unbestritten miociineii, erdwachsfuhrenden Ablagerungen
in Truskawiec, Dziwiniacz und Starunia, die auch Schwefel und Pyrit
einschlieBen, in petmgraphischer Beziehung sich wesentlich anders ver-
halten als die Ablagerungen in Borvsiaw. Dagegen sind zahlreiche
MomtMite, welche auf ein miociines Alter hinweisen, nicht zu tibersehen,
namentlich die analoge Angliederung unzweifelhaft miocîlner Bildungen
am Karpathenrande an typische Menilitschiefer, der reichliche Salz-
und Gipsgehalt der Schiefertone und Sandsteine sowie die Einschltisse
miichtiger Salzstocke, das Auftreten unverkennbar miocanen Salztones
an der Menilitscliiefergrenze, die auffallende petrographische Ver-
schiedenheit der grauen, gipsfiihrenden Schiefertone und ihrer Ver-
witteruiigsprodukte von den Schiefern der Menilitgruppe, die Bitumen-
783
arniut der Sandsteine und Schiefertone an und fUr sich, insoweit sie
nicht mit Erdwachs oder Erdol imprâgniert sind, und endlich die er-
wahnten zahlreichen EinschlQsse von BruchstUcken îilterer Karpathen-
gesteine. In dieser Frage ist vvohl die âuBerste Vorsiclit geboten ;
Ubrigens ist eine Diskussion gegenwartig verfrQht, da Dr. G r z y-
bowski selbst nocli keine diesbezUgliche Auûerung verôffentlicht hat,
die vorher abgewartet werden inuB.
Icli libergehe nun zu den eigeutlichen Erdwachs- und Erdollager-
stâtten. In meinera Beitrage zuni „FUhrer flir die Exkursionen", auf
den ich hier verweise, habe ich ausgefdhrt, daB die Haltung der
Mioctinablagerungen auch die Ursache einer weitgehenden ZerklUftung
derselben war, wobei die niachtigen Sandsteinkoniplexe der an den
Flysch angrenzenden, in bezug auf das Erdolvorkomnien wichtigen
Zone, welche auch die frUher beschriebene Synklinade einschlieBt,
eine Unzahl von Rissen und Sprilngen erlitten haben miissen, wahrend
in der weiter gegen Nordost vorgeschobenen Zone, deren Sattel ein-
gehend besprochen wurde, die Bildung sehr mâchtiger, stellenweise
eine Machtigkeit von mehr als 20 m erreichender, unter Einfallwinkeln
von 45^—80^ verflâchender und bisher bis zu 69^) m mit vollster
Bestimmtheit nachgewiesener KlQfte erfolgte, welche die Schichten
ohne RQcksicht auf deren Streichen und Verfliichen nach mehrfachen
Richtungen durchqueren, wobei jedoch die Richtung SQdwest — Nord-
ost, also konform der Richtung der faltenden Kraft und nahezu senkrecht
auf das Streichen der Schichten, vorherrscht. Trennungen und Auf-
biegungen der letzteren, namentlich am Kontakt der Schieferton- und
Sandsteinbiinke, kommen ebenfalls, jedoch nur untergeordnet vor und
stehen stets mit den eben erwiihnten KlQften im Zusammenhange,
welche, was hervorgehoben werden muB, nicht allein auf den mehr-
erwiihnten Sattel beschriinkt sind. wenngleich sie sich daselbst anhiiufen,
indem das Vorhandensein einiger dieser miichtigen , bezUglich des
Erdwachsvorkommens wichtigen KlQfte selbst in der Nahe der Menilit-
schiefergrenze nachgewiesen worden ist. Man hat es hier keineswegs
mit Spalten zu tun, welche. wie von einigen behauptet wird, einem
Schwinden organischer Materie oder einem AustrocknungsprozeB der
Gesteinsschichten ihren Ursprung zu verdanken haben ; die Ursache
der weitgehenden Zerkliiftung ist einzig und allein der Horizontalschub,
welcher die intensive Falfcung der Miociiuschichten bewirkte.
Die Ausftillungsmasse der Kliifte besteht aus miocilnen Sand-
steinen und Schiefertouen, die von den Seitenwiinden eingebrochen
sind. Sie ist teils sandig, teils klein- oder grobschotterig oder sie
besteht aus groBeren zusammenhangenden Gesteinspartien, die an-
stehendem Gesteine gleichsehen und in friiherer Zeit vielfach zu irrigen
7«
Annahmen Veranlassung geerben laben. Dièse* Mat«rîal ist im Lkzii
d*rr Zeit durch den Gebirgsdnick ^ehr dicht znsazDinen^eprefit wordeiL
lias gleich<r Verhalten zei^en die mit dies-en Gâng^n im Zusammes-
hange su- h en den. in unteîyeordneter Wri^e vorkoxumenden. am Kon-
lakt der Gesteinsschichien enistjcdenei: Lagergâiige. deren Mâchrisrkeit
î»'rher] 2 m erreicht. Einzelne Haup»iir^R$re la^sen sîch deiu Streichct
uij'l V*rrflâcljeii nach auf >ehr irrofie Ectfemuiufeii nachweisen. Der
Vorriciituntr-bau ui-d dt-r Abbaubetrieb in den Erdwaehsgruben «"ira
dern Vorkommen dies«rr bereit> <eit niehreren Jahren g'enau snidierten
und bekannt»fn Gange entsprech^nd gefûhrt.
lu die'»»-n Gâniren und Lag^r^rângen tritt nun das Erdwachs ir.
s»'lir abratziger \\Vi>e auf. £•* i>x in dieselben. da es von oben nient
eiiigedrungen .sein konnu- und da dièse Gan^e. wenig"st**ns insoweii
ftie durcii den Erdwachsbergbau. der auf einem Teile des Terrains bis
zu 200 m Tiefe vorgedrungen i>t. aufgeschlossen sind. mît bituniiu^isen.
primaren Lagerstâtti^n nicht ini Zusammenhauge stehen. von unten au>
norlj nicht b#fkannter Tiefe unter grolîem I^rucke eingfepreât worden
und liât .sicii in groBeren Mengen aïs sogenanntes Stutwachs dort
angesamnielt. \vo Hohlraunie vorhanden waren. also vorwiegend am
Lieg»riiden und Ilang^-nden der KlQfte: es ist in die vorhanden ge-
\vesen»-ii Spalt#.'ii und Iii^se der Au^fîillungsniasse und des Nebengesteine?
eing»rdrung»-ii und liât die sandigt-n und schotterigen Partien in mebr
od«'r niiiider reiclier Weise inij»ragniert. Es wird demnach aus den
Gruben t«.*ils als .Stufwadis. da< ist reines Rohwachs, teils als Lep. das
ir»t mit Erd\vaf:h> in f»-'invt'rt»:-ilteni Zustande vernienj^es oder von
Krdvvarlis inipriignifrtes G»'steinsniaterial. das einem Aufl>ereirungs-
pro/ei» unterwori».-!) wird. gefijrdert. In den letztvergangenen Jahren
\}titru<r das dnrtli>clinittliche Ausbringen an Schmelzwacbs ( Verfcaufsware I
au-, di-r g^.-îmiteii Fonit-rnia^se ung«^fîihr 1*5% bis 2%. Bei einzelnen
Kluft'ii iiiacht >i(li iK-n-it^ bri der gegenuartig 260 i/i, beziehungs-
\v<-i"-«.- 'J'Jî) /// Ijetnignid»' Abbautiefe eine Abnahnie der Miichtigkeit
>o\vie d«;s Krdwacli^gelialtt.'s i>«'in«.*rkbar. Anderseits betriigt jedoch die
^n'"»Lit«' Ti»'tV*. in welch^r bisher Erdwachs durch Tiefl.>ohrungen in
H«>r\>law liai litrj'U iix/ii w urdr. <il»r) w. Die Produktion dilrfte. da sich
<li«: l><r^t« li<ii<l«-ii ^inilxii /nni«'i>t iioch in Vorrichtung befinden, wodurch
<]*iv eig«;ntli(ln' AMiaubetri».-!) sfhr eingeschrânkt ist und da ein selir
groL'M-r Tril d..s «rdwju li-^lVilirL-ndt-n Terrains durch Erdôlbetriebe
okkiij>i<rt ist. iin Jalir.î 1ÎM)3 ung»^talir 25.000 (/ Schmelzwachs betragen
iin îiiinillHrnub'ii AV«M't«* von 4.^K)0.000 Kronen.
l)a> t*nl\va(li>luiltigo Kluftsysteni steht mit den Erdollagerstâtten
unbcrliugt in ♦•iiicin /usaninit-nhange, da einzelne Erdwachsgiinge durch
(Vu:, cigriitlichc Ercloi/oiK* durchr^if tzcn. Benierkenswertist, daB, wenngleich
785
iu (len Erdwachsgruben aus GesteinsldQften Erdol austritt und aus den
ol>eren iinpragiiierteii Saiidsteinen im Erdwaclisterrain Erdol niittels
Seliachten gewonnen wurde, Tiefboluungeii auf Erdol in diesom Terrain,
von denen eine 1000 m uberscliritten hat, resultatlos verblieben. Die
vorerwiibuten erdolfUhrenden oberen Saudsteine, die mit den Erdwaclis-
gjingen zusammenhangen und, wie ihr Verhalten nachweist, von den
Giingen aus inipriigniert wurden. sind unbedingt als sekundiire Lager-
stiitten aufzufassen.
Aus dem Vorangofuhrten geht klar lïcrvor, daB bei Erdwachs
von primiiren Lagerstiitten unter keiner Bedingung gesproclien werden
kann, sondeni daB dasselbe sowohl auf den eigentlichen Giingen als
aucb auf den Lagergiuigen auf zweifellos sekundiirer Lagerstiitte
auftritt. Fraglich isthierbei, in welcher Form d as Erdwachs eingedrungen
ist, da aile Verhaltnisse auf eine geringere als die gegenwârtige
Konsistenz liinweisen.
Das reiche îîrdolvorkonimen, in bezug auf welches die besprochene,
an den Flysch angrenzende Synklinale jedenfalls auch eine hervorragende
KoUe spielfc, ist an Saudsteine gebunden. die entweder grobkornig
und poros und mit Erdol inipriigniert sind oder die durch ein sehr
verzweigtes System von Rissen und SprUngen ausgedehnte unterirdische
Ueservoire darstellen. Auch offene Spalten von groBorer Ausdehnung
sind nachzuweisen, doch wird von einigen diesen Spalten eine Bedeutung
zugeschrieben. die durch die tatsiichlichen Verhaltnisse nicht gerecht-
fertigt ist. Die olreichsten Saudsteine befinden sich in Tiefen, die 800 m
und selbst 900 m Ubersclïreiten. Die Erdolproduktion in Boryslaw betrug
im Jahre 1002 nach amtlichen Daten 2,335.004 7; dieselbe wird ira
Jahre 1903 sicher das doppelte Quantum erreichen.
Wiihrend sich das nicht besonders reichliche Erdol der oberen
Saudsteine, die durch die Erdwachsgîinge mit den tieferen Schichten
und ErdoUagerstiitten in Verbindung stehen, zweifellos auf sekundiirer
Lagerstiitte befindet, ist die Frage des primiiren oder sekundiiren
Vorkonimens bezuglich der gegenwiirtig ausgebeuteten ErdoUagerstiitten
noch nicht entschieden. Die weitere Fortsetzung der Tiefbohrungeu
wird ji'doch aufkliiren, ob das Erd^Uvorkonnnen mit den Miociinscliichten
vollkommen aufhoren wird oder ob nicht die unter dem Miociin auf-
tretenden oligociinen, })ituminosen Schiefer eine wichtige Wolle spielen,
was von einigen Forschern, wie von Prof. Dr. Szajnocha, an-
genommen wird. DaB die in Boryslaw auftretenden Menilitschiefer olleer
sind. bildet noch keinen Gegenbeweis, da die Erfahrung lehrt, daB
steil aufgerichtete Schichten bezuglich des Erdol vorkommens ungQnstige
Resultate aufweisen.
Uiermit ist der eigentliche Gegenstand nieiner Ausfuhrungen
yî)
786
■ erschopft. Ich will nun nocli auf einige Umstiinde aufmerksam niachen,
welche in bezug auf die zahlreichen Entstehungshypotbesen von
Interesse sind.
Erdwachs wurde in Galizieu in abbauwUrdigen Mengen bisher
nur in Boryslaw, Truskawiec, Dziwiniacz, Starunia und Molatlfow in
den der subkarpathischen Salztonformation angehôrigen Ablagei'ungen
vorgefunden, wiihrend in altereii Foriuationen, die einen groBen Erdôl-
reichtum aufweisen, nur Spuren von Ozokerit auftreten.
In der Nahe der Erdwacbslagerstâtten befinden sich iiberall
machtig entwickelte Menilitschieferscbichten, an welche sich die
Bilduugen der Salztonformafcion in der Begel unniittelbar anscblieÛen.
Erdwachs ist, namentlich in seinen barteren Soiien, vorwiegend
Cerasin, also der amorphe Zustand der festen Kohlenwasserstoffe der
Methanreihe, wiihrend das im Erdole gelôste und ans demselben oft
in namhaften Mengen sich ausscheidonde Paraffin den kristallinischen
Zustand reprasentiert. Es kommen zahh-eiche L bergangsprodukte vor,
als deren Endgiieder der sogenannte Kindebal und das Mamorwachs
(Boryslawit) angesehen werden konnen. Nach Muck ist Kindebal,
der sich gegenwiirtig in den tieferen Partien der Erdwachsgruben
nicht vorfindet und eine vveiche, dunkle, phistische, zumeist aus Paraffin
bestehende Masse vorstellt, ein offenbares Ubergangsprodukt von Erdol
zu Erdwachs. Muck fiihrt aus, daû hiirtere Wachssorten mehr Cerasin,
weichere mehr Paraffin enthalten, dafi der amorphe neben dem kristal-
linischen Zustande gleichzeitig vorkommt, dafi der Cerasingehalt des
Erdwachses, das auBerdeni Wachsharze enthiilt, zwischeu 35% und 90%
variiert und daû in Boryslaw die oberen Ole paraffinârmer sind als
die gegenwartig aus den tiefen Schichten produzierten.
in Wennorleich bisher charakteristische Teufenunterschiede nicht scharl
J hervortreten, so scheinen doch, namentlich lokal, mit zunelmieuder
M Abbautiefe die weicheren Erdwacbssorten mit niedrigerem Schmelz-,
■ai beziehungsweise Erstarrungspunkte Uberliandzunehmen und die harteren
'%V Sorten mehr zurllckzutreten.
=:i:^ Schliefilich sind iioch die ofter vorkommenden Erdwachs- und
.' ! Erdoleiiischlii^se im Steinsalze und die Salzeinschlllsse im Erdwachse
sovvie dîis sogenannte Schotterwachs zu erwahnen. Das letztere ist
nach Bartonec unter den diluvialen Schichten. und zwar an der
*. .. Schichtenscheide zwischen diescn und den miocîinen Bildungcn in
nahezu liorizontaler Lîige vorfindig. und seheint durch die Kliifte der
Salztonformation bis auf die Oberfliiche emporgedrilckt und dort
abgelagert worden zu sein.
i
Die granitiscben Iakkolitbenartigen Intrusionsmassen des Aar-
massivs 0.
Von A. Baltzer in Bem.
Mit vier Tafeln (PI. I-IV).
Die Lakkolithenforschung ging bekanntlich von Amerika aus
und kniipft sich an die Nanien Gilbert, Holmes, Jaggar, Howe
und andere. Lakkolithen wurden auch in Europa gefunden, zum Bei-
spiel bei Karlsbad von Lowl und ini bohmischen Mittelgebirge von
Hibsch, am Nordrande des Schwarzen Meeres und des Kaukasus.
In den Ostalpen wurde der Adamello als eigenartiger Lakkolith von
S a 1 o m o n erkannt. Der Voiiragende glaubt nun, gestiitzt auf
Fellenbergs grundlegende Monographie und eigene Beobachtungen,
im WestflQgel des Aarmassivs zwei deutliche Lakkolithen nachweisen
zu konnen. Daraus ergibt sich dann auch fiir ihn eine wesentlich
andere Auffassung des ganzen Massivs, wie er sie friiher vertreten hat.
Es sei in Erinnerung gebracht, dafl das Aarmassiv eine 22 Stunden
lange, in der Mitte 3 — 4^/2 Stunden breite elliptische Zentralmasse
bildet, an der nian im groBen Ganzen eine zentrale Granitzone, eine
aus dichten und feinkôrnigen Phylliten (GrQnschiefern Fellenbergs)
und Hornblende fiihrenden Gesteinen bestehende Schieferhiille sowie
eine nôrdliche und sUdliche randliche Gneisszone unterscheiden kann
(vergl. das beifolgende Querprofil Jungfrau — Rhonetal).
FUr das Folgende ist Blatt XVUI und XIII der geologischen
Dufour-Karte zu vergleichen.
1. Aletschlakkolith.
(Tafel I, II und Ilf, Textfiguren 1—7.)
Er ist nach dem Aletschhorn (4198 m) benannt; andere hervor-
ragende Punkte sind: Bietschhorn, Nesthorn etc. Derselbe bildet einen
in der Streichrichtung langgestreckten elliptischen GranitrUcken von
*) Ûber diesen Gegenstand vergl. auch: Neues Jahrbuch, Beilagebd. XVI
mit Literaturnachweisen.
99*
ungefillir 81) km Lani^e und îii ilc^r Mitte 3'2 km Breite. die sicii a»
deii Eiideii verringeit. Mittlere Breite \lbkm. Er beglnnt aiii Ost-
gehauge des Lcitscheiititlea uiid siiikt uiiter deit gewaltigen Kolofi des
Finsteraarlionis, uni iiuf der uudereii Seite wîeder auf/.utaucheii.
Flft. 1.
1 sich verbreiternder Lnkkolith mit nicht erhaltener Kappe.
Korn nach oben feiner. Motiv Bietschborn.
(Ganz scbemati^cb)';.
Mng hier eiii Zu^ammenhniig bestehen oder nicht. jedeiirults \ht
eiiic hedeuteiide Dépression vorhftiideii, welche einen besonderen Niiineii
far diesen Lakkulitheii zu geben gestattet. Seine Gruiidlnge ist \c.r-
borgeii, eiiie Kappe von Grîlnachiefern ist Torhatiden, aber vielfach
Flg. i.
Schtiuatihcher Quersibnitt Motit Aletacbborn
Decke diakordunt Redits G ing mit KontHkti
Scliicfer seitlich parallel m der
ptamorpbose bel n Rotbomgiuif;
denudiert Frei erhebt er fich im Bietschhorn (Textfigur 1) mit 800 w
Ober die naliere Umgebmig im GroBnestborn iTaf II und III) mit cnca
850 m. Am Aletsehborn stebt die obère GranitgreiiKe 719 m ilber deni
') Fig. 1—3 aind nithf. réelle Daifbsobnitte in einer Ebeae. aondern aun
verBchiedenen Schnitlen idéal roaibinirt.
Kessel des Obeialetschgletschers ; betrachten wir aber als FuQpunkte
deii Vorsprung des Torberges einerseits uiid den FuB des Dreieckhorna
anderseit% so eihalteii wir 811 m und 983 m, im Mittel 900 m.
Wenig entblôûter Lokliolith mit teil l-Tiikniiniittr leils dmkordnnter Sohiefer-
belle, rechts mit Kontnkmetimorphotp Motn Grilnhornlficke und Foulberg.
(Idéale hombination i
Warum lii^gt ein Lakkolith vor? 1. Weil die Rcitlich angienzeiiden
firUnscliieler dem granit isclieii Salbande paniUel lanfen ; 2. weil die
Kappe
Gi-ilii^cbiefern oft gut eihalten ist; !), weil seitlich und
Th. 4.
Ein Teil der Konlaktïone uni Botiiorngnng. SchoUe von Glimmerschiefer
HornUlcndeachicfer im Granit HOhc C m.
oben Giiiige aiH.^trablen und 4, Scbdlleiikoiitakt uud Kontiiktmineralien
auftretea.
Die Aiisidit Tafcl I und Texttigur 2 zelgt im Querschiiitte die
Rucken- oder Duniform des Lakkolith en, der sich hell von den dunklen
Détail am Giprel de» Aleischborns.
1 Schleppung dea GrUnacltieferii am Granitkontakt.
2 Eiiikleminun^ der GrUntichiefer im Granit (vergl. TaM I).
Orûnit^ang in Fhylliten mit kontaktmetamorpher Zone, am Ober-ÂletscbgtetBcher
bei 2S07 »i Rothorngang.
Gf = Granit. ~ Fh ^ Phjllite.
1 KontuktmetaiDorplie Zone (Granit mit PhyllilBcbollen, — 2 Grauer Muskotit-
gneis obne Einscbliisse. -— 3 Qiiarzpbyllit. — 4 Sericitgneis, Qaarzit beiu) Qemsplatz.
791
Hnllscbiefern abhebt. Dieselben. schon durch t. Felleiiborg er-
kannt, sind Sericitscbiefer, Chlorit fUhreude Gliiiimerschiefer uiid Horn-
blende filhrende Gesteine. Aiiffallend ist die diskordmite Stellung des
Schiefers in der Kappe; Graiiitapoph^'sen treten in sie ein (Text-
figur 5),
TJnter deu seitlich voni Granit ausstrahlenden Gaugen ist der
schônste mir bekunnte der FuQhonigang ani Oberaletschgletscher
(Textfigur 6), 120 m lang. an der Wurzel 8, ani Ende 6 m machtig.
Das Salband ist infolge EinfOtterns des Granits in die Schiefer eigen-
tilmlich geschlikngelt. Von besondereni Interesse ist die Âuscfamiegung
dur Schiefer am Ende des Ganges (Textfigur 7). femer der Unistand,
FI g. 7.
Ende des Granitganges im Phjliit nm
Gr =-- Grunit, zirka G m. uiaditig. - Ph
I Konkordante Einquetschiini; des Granits
den SchiefeM an den Granit.
Ober-Aletschhorn bei 2807 wi.
Phyllit. - Sch bebuttbaldo.
in die Stliiefi;r. — b Ansthniegung
- c—i- oiehe TexI.
daS der iluBerste Zipfel des Granits (bei a) konkordant in die
Schiefer eingequetsclit erscheint und daselbst gneisig unigewandelt ist;
endlich dentlirhe, das Salband scbneidende. den Schiefern piinillele,
uuf Druck beruliende TransversjJklUttung im Granit, Demrtîge Gange
wurden nocb viele beobuclitet, so ganze Schwiirnie von Giingen und
Adern ani Faulberg bei der KonkordialiOtte. Bei der Grilnhornlilcke
(Textfigur ;î) dringt der Granit teils in zweî kurzen klobigen Hornerii
in die steilgestellten Schiefer biiiein, teiU wird er von ihnen kon-
kordant bedeckt.
Ausschliiggebend aber ist der an einer Reibe von Punkteii nach-
gewiesene, durcb massenliattes Auftreten von GrUnschieferbruchstilcken
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792
im Granit charakterisierte Schollenkontakt; so zwischen Oberaletsch-
hutte und FuBhorn, am FuBlioingaiig sclbst, an mehreren Stelleii des
Faulberges. A m Fufîhorn sind es Honiblendescbiefer, Glimmerschiefer
"îj i mit griliieii Glininier und andere Gestoine. die als SchoUen vom Granit
rj ? umflossen sind (vgl. Fig. 2 bei a), wobei einige derselben nocb eckig.
jj 4 andere bei der Intrusion gepreCt und gestreckt wurden. (Textfigur 4.)
jll Auch der Granit selbst zeigt Spuren von Schioferung und Fluktuations-
struktur an den Schollcn. Dièse kontaktnietaniorphe Zone ist gegen die
Ilauptniasse des Granits weiter links sebarf abgesetzt. Von Kontakt-
ij ) mineialien fanden sicb in den Scbollen : Zoisit, Orthit, Titanit, Mag-
netit, Ilmenit, Eisenglanz.
■ ^ Bei der Oberaletscbklubbutte sind die Griinschiefer dunkler ge-
3 fleckt von Biotitanbàufungen, wonacb ein Teil der GrQuschiefer als
metaniorpbe Tonscbiefer zu betracbten wiire. Die Untersuchung ist
in bezug auf die Kontakterscbeinungen nocb zu vervollstandigen.
Nach alleni Gesagten kann man diesen Lakkolith nicbt wohl
als Gang betracbten, aber auch nicbt als Stock wegen der Konkordaiiz
• ♦ mit den Scliiefern, dem gleicbmaBigen Querscbnitte und des trotz vor-
î ■ komniender Apopbysen regelmiiCigen Umrisses.
Hie und da am Kande der Granits wird das Korn kleiner, der
Glimmer sebr reduziert; dièse aplitiscbe Uandfacies tritt besondei*s in
den oberen Teilen des Bietscbborns sowie an dei* Mieselen (Lauteraar-
gletscber) auf: Aplitgiinge und Aderu durcbscbwiirmen in Meiige den
\\ Granit: sie entstanden durcb Injektion eines sebr diinuflîissigeu Magma-
nacbscbubes ; aucli Sekretionen sind biiufig.
2. Gasterenlakkolitli.
: j- (Textfi<rur 8.)
Deni Aletscblakkolitben niirdlicb vorgelagert ist die Masse des
Gasterongranits. eines ecbten. niclit protogyniNch veninderten Biotit-
granits. Diose Masse bat eifoimigen UmriC, 3 km Breite auf 8 A*w,
!: beziebung.^weisi' 1;5 Im Liinge Iwenn man dîis Ende beim Breithorn
annimnit). Sebr cbarakteristiscb ist dor breite KUcken, der sicb (vide
Karte) unter dem Lr)tscbeniirn a)>zeicbnet. Am LotscbenpaU tritt
unter dem Kalke und Verriicano der PalJbolie auf der Nordseite
por|)byriscli-felsitiscbe Handfa/ies auf. Aucb Granitporpbyr soll in
Giingen und als Kandfazies auftreten. Aplitgiinge komnien am Birg-
born vor.
Dati am Lutscbenpaii in der Decke die GrQnscbiefer feblen und
dei- Granit mit Kalk und Verrucano in Berubrung tritt. kann durcb
793
Assimilation gedeutet weiden. Anderseits kommen merkwUrdige
Lageruugaverhiîltiiiïise vor, wie die ËiiiquetscbungeD von Ealk und
Doloniit in die GrUnschiefer oberliiUb Euninienalp, die wunderbaren
Biegungen im Lias des Kummensilphorns , besoiiders aber nach
Fellenberg die stellenweise Uberschiebung von Vernicano und
Dolomit durch die grUnen Scbiefer in der Kappe dee Berges.
Fig. S.
Partie dee (însterenlakkolithen mit der rOckenartijren rundlicher
von der Nordaeite des Lotsch en passes aufgenommen.
Hier ist kein Prîmiîrkontakt nielir vorhanden, es acheinen iiachtrag-
liche Dislokationsschiebungen, verniutlich bei der Hauptfaltung, er-
folgt zu sein. Sie wurden durcb den nieclianiscbeii Gegensatz zwischen
den kompakten Granitmassen und den flexiblen Schiefern begitnstigt.
Àhnliches gilt tUr den Aletscblakkolilh, wo die deutlicbe Schleppung
auf Schub von SO ber deutet.
7Ô4
3. Der QotthArdlaïkkoiith ,
I>a» Gotthardroas-sir bildet ein EIlrp^oLJ t.>c 72-^ i-at «eca. lô
Schweizerstond^srn Lange aod 3 — 4' ^ i-wi Brerte fn i^i Mîtte. wihrend
am Westfrnde die Breite ^ j. am Ostende l^ ^ km îm Gracit btrtrSgt.
Anch hier lîegt eÎD Lakkolith ror we^ren d<^r Kockordau toc
Granit and HQlI.schiefem. wegen der erfaaltenen Kapp« am Ostrnde
Cirn Val Somfix nach Heim): endlich kommen l^racitschollen imd
Ap^^phvsen im Gnei?« der Rotondoenipp^ an der Grenze s^egen den
Granit Tor. wie sie schon t. Frit se h beschrieben hat. Im mittleren
Teile de^i Maâsirs wird der Granit auf 40 tm Lâm^e darcb gneisige
Aquiralente (Sella-Fibbiagneis) Tertreten oder dann bleibt er in der
Tiefe zarQck*
Die Analogie mit dem Aarmassir ist schlagend. Abgesehen
Ton der âhnlichen Fonu. liegt die Haaptentwicklung des Lakkolitlis
ebenfaUs auf der Westseite RotondomassiT). Der Rotondogranit ist
fast identisch mit dem Protogyngranit des AarmassiTs: beide wunien
durch PreHSung zum Teil gneisig: es erscheint nicht unmôglich. da6
der Gotthardlakkolith nur eine Dependenz des AarmassiTs ist. das heiât
dièse beiden Granité unterirdisch zusammenhûngen.
Theorien nnd Hypothesen ûber das AarmassiT nnd seine
Lakkolithen.
Streifiger Aufbau des Massivs. Friihere AirfTassung.
Bedeirhing des Westflûgeis.
Vergleichen wir den Westflûgel des Aarmassivs mit dem mittleren
Teile (Unteraargletscher bis Reufitali. so tritt uns hier ein TÎel mehr
schichtiger oder besser streifiger Aufbau entgegen. Im Haslitale
kônnen wir schon mindestens vier grôBere Granitstreifen unterscheiden
und weiter ostlich scheint sich ihre Anzahl zu vermehren. Dièse
Streifen wechseln mit gneisigen Partien und im Ostflûgel ist es (nach
H e i hï; nicht anders. Da meine Aufhahmen sich frûher ausschlieQlich
im mittleren Teile des Massivs bewegten, wo fast keine randlichen
Gange auftreten, hielt ich lange Zeit die Anschauung archâischer,
stroniartiger Lagermassen fest und die geringfligigen Gange schienen
auf mechanischer Einpressung zu beruhen, wie sie ja in der Tat vor-
kommt.
Meine Begehungen im Westttiigel belehrten mich eines anderen.
Hier liegt der SchlUssel fiir die Erkeuntnis des Aarmassivs in den
klareii Gangverhiiltnissen, den Schollenkontakten, den kappenfôrmigen
Hullscliiefern der alten Decke, wie sie oben beschrieben worden sind.
795
Natur der Protogynzone. LinsenfSrmige Anordnung. Strukturen.
Der Protogyngranit ist fQr mich eiii wenig verânderter intrusiver
Granit; der charakteristische Wechsel desselben mit sogenanntem Gneis-
granit und Augengneis beruht, wie icli schon friiher^) aussprach,
wesentlich auf primâren Verschiedenheiten, Pressungen im noch nicht
verfestigten Magma, Schlierenbildung, Quetschungen ; der Augengneis
kann ans der Pressung von ursprilnglich granitporphyrischen Partien
hervorgegangen sein. Meine beziiglichen Ansichten bewegen sich in
der Riclitung derer von B r ô g g e r Qber Protoklase und Weinschenk
Uber Piezokristallisation. Die Umwandlung am Festen (Dynamometa-
morphose) bewirkte dann noch Kataklase gewisser Gemengteile, wie
Biotit und andere Strukturverânderungen.
Die einzelnen Granitstreifen zeigen nicht, wie ich frîiher meinte,
ein regelmâCiges Aushalten im Streichen, sondem bilden cher ab-
wechselnde Linsen ; es ist daher zum Beispiel nicht môglich , die
Granitstreifen im mittleren FlQgel durchzuziehen oder sie mit denen
des Fliigels in sletige Verbindung zu setzen.
Mit der Feststeliung der Intrusion fâllt auch die Vorstellung von
der Schichtung des Granits, jedoch bleibt die Moglichkeit, daû dièse
Intrusivmassen als Ganzes nach Art der Decken nnd Strôme gefaltet
werden. Die drei Haupstrukturen unseres Granités: a) Facherstruktur,
b) vertikale Bankung, senkrecht zur vorigen und zum Streichen,
c) flache Bankung, beruhen auf Pressung und Kontraktion beim Er-
kalten sowie auf spâterer Pressung im festen Zustande.
Drei Typen von Lakkoiithen. Die typischen Lakkolithen
von Nordamerika, wie wir sie zuerst durch Gilbert kennen lernten,
sind die rundlichen, brodlaibâhnlichen oder plankonvexen Linsenformen.
Ihre Unterhige ist horizontal : sie stehen auf Spalten, zum Teil wohl
auch auf Schloten.
Es gibt nun Formen, welche keine horizontale, sondem eine
schrâge und gewellte Unterlage besitzen und in einer Richtung etwas
gestreckt sind, demnach einen Ûbergang zu einem anderen Typus
zeigen.
Der zweite Typus ist der lineare Reihentypus, wo die eine
Dimension ganz vorwaltet und eine Spalte zugrunde liegt. Beispiel
Elk range in Colorado nach Holmes '^).
') Vgl. Mittleres Aarmasaiv, Beitrâge etc. 24 von 1888 sowie meinen Be-
i-icht im Compte rendu des Congrès intem. 1894 von 1897, pag. 457.
*) Annual. Rep. U. S. geol. Survey 1877, pag. 68; vgl. auch Su es s, Antlitz
der Erde.
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Dfn dritten Typus niochte ich als den der gefalteten Lakkolithen
oder gefîilteten intrusiyen Lagermassen bezeichnen. Beispiel Aletsch-
j und Gasterenlakkolith. Auf den ersten Blick hat dieser Trpus mît
I dem erstgenannten nichts gemein aïs den Intrusivcharakter und den
I Parallelismus des Salbandes mit dem Xebengesteine. Schon grôBer îst
die Formenâhnlichkeit mit dem zweiten Typus. der ja seinerseits mit
dem ersten durch Ubergange verbunden ist. Voraussetzung der ge-
falteten Lakkolithen i^t starke seitliche Intrusion und dadurch
Bildung seitliclier Lagermassen: sie werden zum besonderen Typus
erst durcb den EinfluQ eines neuen Momentes« nâmlich krâftiger
passiver Gebirgsfaltung unter starker Belastung. XaturgemaS treten
i sie daher in Kettengebirgen auf.
i| } Wer in unserem Falle statt Lakkolith den Xamen Stock vorzieht.
mUfite diesen BegrifF dann anders fassen. nâmlich auch Vorkommnisse
mit regelmâBigem Querschnitt einbeziehen und. uni auch der linearen
Erstreckung Kechnung zu tragen . etwa Gangstock sagen. Wer ani
Begriff' Lakkolitlï in seiner engen Fassung festbâlt. wûrde am besten
die Bezeiclinung Lagergang oder Intrusivlager an Stelle von Lakkolith
gebrauehen.
M e c h a n i s m u s und Installation. Warum bricht das Magma
an eincr bestimniten Stelle und gerade an dieser in die Kruste einr
Offenbar niuU ein Angriflspunkt vorhanden sein, eine schwache Stelle,
gl(Mchsam wie bei einer Festung der Angriff dort erfolgt. wo die
V^*rteidigungswerke ani wenigsten stark sind. Schwache Stellen sind dort
zu erwarteii, wo die Schieferhiille weniger mâchtig oder zerrilttet ist;
es konnen aber auch beim Abstau der Rindenteile entstandenc Hohl-
râunie die Veranlassung zum Eintritt des Magmas gegeben haben.
Beides kanii als Folge der Faltung angesehen w^erden.
,|(, Die Intrusion ist in unserem Falle eine langsame gewesen, wie
aus der h le un ri da vorkomnienden Ansehmiegung der Schiefer an die
Gîlng(5 hervorgeht.
Ob die Zufuhr des Magmas auf Schloten stattgefunden hat, wie
zum Beisj)iel Brogger fiir das Granitgebiet von Christiania annimmt.
oder ol). w'u) die f'ranzosisclie Schule meint, der Granit nach unten
■ I'? broit mit der Sclinieizfluiizone zusammenhiingt, ist fQr unseren Fall
nicht zu eiitsclieiden : demi weder ist ein solcher Stiel festgestellt,
noc'li irgeiidwii* Schiefer als Unterlage beobachtet worden. Oft bleibt
bei uns der JjakkoJitJi von oben l)is unten gleich breit, zuweilen wird
er nacli unten l)reiter (Bietschliorn) ; Verschmalerung nach unten
wie beini Adamellojakkolitli wurde nicht beobachtet.
Die A ssi ni i lati onsh ypoth ese (Kjerulf, Suess, Michel-
in evyi sclioint. das (ùanitniagma als primar vorausgesetzt, wenig an-
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wendbiir zu sein ; man sollte dann doch ani Kontakt mit den Schiefern
umfangreiche Einschmelzung der letzteren wahrnehmen, die sich durch
Farbenânderung, Ûbergangszonen und andere Anzeichen verraten mUfite.
Davon ist iiichts zu sehen, der Granit bleibt sich auffallend gleich.
Anders lage der Fall, wenn der Granit nicht mehr in seiner
urspriinglichen Bescliaffenheit vorliige und selbst ein magniatisches
Spaltungsprodukt wâre oder sich durch Aufnahme der chemisch âhn-
lich zusammengesetzten Schiefer in seiner ganzen Masse gleich-
mâUig verândert hâtte. Der Gegenstand liifit sich nur an der Hand
zahlreicher Phyllitanalysen verfolgen, an den en es jetzt fehlt.
Hob der Lakkolith aktiv? In dieser Beziehung schliefie
ich mich bekannten Anschauungen an, wonach die Intrusivmasse zwar
einen Vertikaldruck von unten nach oben ausUbt, derselbe aber iso-
statisch als Folge des Absinkens von peripherischen SchoUen am
Rande der Alpen aufzufassen ist.
Eine der klaffendsten LUcken in unseren Kenntnissen ist die
Unsicherheit des Alters der grllnen Schiefer (Phyllite). Weder der so-
genannte Stamm von Guttannnen mit den merkwUrdigen, an Calamiten
erinnernden EinschnUrungen, noch die gelegentliche GraphitfQhrung
konnten das palaozoische Alter einwandfrei festlegen; es ist also auch
archâisches Alter nicht ausgeschlossen, vielleicht wird in diesen hoch-
gradig metamorphen Gebieten der Alpen nie eine Losung kommen.
Ûber das Alter unserer Lakkolithen und den Zeitpunkt der
Intrusion mochte ich noch mit einem abschlieBenden Urteil zuriick-
halten, immerhin aber folgende Gesichtspunkte feststellen :
Die EinschlUsse im permischen Verrucano wurden besonders
von Salomon als fiir das hohere Alter der Protogynintrusion nicht
beweiskraftig angesehen. Nun entlûilt nach Mi Ich der Verrucano
des Kantons Glarus : Granit, Quarzporphyi, Porphyrit und wenig
Melaphyr; andere eruptive Gesteinsmassen sind untergeordnet oder
Seltenheiten. AUe dièse Gesteine, besonders der Granit, stehen in der
Niihe an und sind in derselben Weise vergesellschaftet. Bei Annahme
fernen Ursj)runges sollte man groBere Mannigfaltigkeit und namentlich
verschiedene Granitarten erwarten; der Granit des Verrucano hat aber
durchweg den gleichen Protogyntypus.
Desgleichen enthalt der Granit von Outrerhone im Rhonetal
reichlich Protogyngrîinit, wie ich mich an einigen mir durch Herrn
Eps te in Qberbrachten Proben iiberzeugte. Was liegt nâher, als ihn
voni Aletschlakkolithen abzuleiten? Weitere petrographische Unter-
suchung des Verrucano von Outrerhone und Valorciue ist wllnschbar.
Aber noch mehr : v. F e 1 1 e n b e r g hat im Verrucanoconglomerat des
Gasterentales \^nordlich des Gasterenlakkoliths) nicht nur gewohnl^chen
798
Gasterengranit, sondern auch die pfirsichblUtrote Abart desselben
gefunden. Hieraus folgt doch mit Wahrscheinlichkeit, daO unsere
Lakkolithen tilter sind als der Verrucano.
Ich bringe aus diesem Grunde die Entstehung des Lakkolithen
mit der jungcarbonischen Faltung in Verbindung und nicht mit der
tertiaren, wiewohl letztere die metamorphen Umwaiidlungen leichter
erklaren wQrde.
Manche Frage hleibt noch zu beantworten Ubrig: Sind die ge-
schilderten Lakkohthen des Aarmassivs nur eine lokale EigentQmlichkeit
des WestflUgels, etwa so wie die Ami)hibolgranit- oder syenitischen
Massen des Ostfltigels? Oder ist eine ganze Reihe von Lakkolithen
im Aaniiassiv anzunehmen? Konnen Gneise und Augengneise der
zentralen Granitzone fiirderhin noch als ursprQngliche, hie und da
vom Granit durchbrochene Erstarrungskruste aufgefaût werden? Oder
ist nicht viehnehr jene Zone als ein einziges grofies Lakkolith- oder
Intrusivlager zu betrachten, das im Mittel- und Ostflilgel starker meta-
morph beeinflufit wurde? Da es keine genetisch verschiedenen Gi'anite
im Aarmassiv gibt, der Gneisgranit nichts als geprefiter Protogyn-
granit ist, die Granit -Gneiszone petrographisch und genetisch eine
Einheit bildet, so dilrfte die Hyi)othese eines Aarmassivlakkolithen
als solche wohl ])erechtigt sein. Ob das Magma aus ein oder mehreren
Spalten oder Schloten, aus einem groBen oder mehreren kleinen Herden
ausgetreten ist, laCt sich ebensowenig entscheiden wie die Frage, ob
das Gotthardmassiv ein selbstiindiger Lakkolith sei oder eine durch
Faltung entstandene Dependenz des Aarmassivlakkolithen.
Niihere Ziele der Forschung sind zum Beispiel folgende: Sind
die Phyllite sedimentarmetamorplien Ursprungs oder enthalten sie
auch metamorphes Eruptivmaterial, zum Beispiel schiefrige Porphyre?
Und wie sind ihre Lagerungsverhiiltnisse in der Kappe zu erklaren?
Welches ist das Verhîiltnis der nordlichen und sUdlichen Gneiszone
zum Lakkolithen? Die sogenannte Zone der Homblendeschiefer ent-
hiilt wohl reichliches, durch Pressung mehr - weniger verandertes
Eruptivmaterial: welches ist dessen genetisches Verhâltnis zum Granit?
Ein weites Feld fur mikroskopisch-chemische Untersuchuugen
und fUr — Spekulationen.
Bern, Dezember 11)03.
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SEPTIÈME PARTIE.
COMPTE-RENDU DES EXCURSIONS.
A. Excursions faites avant le Congrès.
I. Bericht ûber die Exkursion I in das mittelbôhmische
Palâozoicum.
(10. August, 12.— 16. August.)
Von Prof. J. Jalin (BrUnn).
Teilnehnier an der Exkursion: P. Bamberg (Berlin), Prof.
Ch. Barrois (Lille), L. Do lié (Lille), Fr. Drevermann (Mar-
burg), Prof. J. Félix (Leipzig), Prof. E. Holzapfel (^Aachen), Prof.
M. Janischewskij (Tomsk), Dr. P. Oppenh eim (Charlottenburg),
Ing. G. Polak (BrUssel) [nur den l.Tag], Ingénieur A. Renier (LUttich),
F. R e y m o n d (Veyrins), T. D. LaTouche (Calcutta\ Upfield G r e e n
(London), Prof. B. Weigand (StraBburgi, C. Winian (Upsala), Dr.
J. Woldf ich (Prag). In Pribram kamen dazu Dr. H. Witkamp (Frei-
berg) und Ing. J. Fourniarier tLUttich). Von den einheimischen
Geologen haben sicli in Beraun angeschlossen Prof. C. v. Purkyné
(Pilsen), Prof. V. Spitzner (ProBnitz), Dr G. Dan es (Prag), Dr.
Nikolau (Prag), V. Blaha (Laun). Als Kassier der Exkursion
fungierte Laborant St. Ruzek (Brllnn).
1. Exkarsionstag.
Die Teilnehnier an der Exkursion fuhren um 8 Uhr frUh voni
Palackyquai in Prag mit dem Dampfer nach Zlîcliov. Vom Danipfer
aus konnten die Profile auf beiden Ufern der Moldau Qberselien werden.
Von Zlichov aus besuchten die Exkursionisten das Hluboceper Tal,
das die Mitte der bohmischen „Silunnulde" darstellt. In den zahl-
reichen Steinbriichen in dieseni Taie l)eobacbteten sie die Schichten-
folge der Barraudeschen Etagen F bis //, die niiichtigen Storungen
und Faltungen der devonischen Ablagerungen. An einigen SteUen
wurden intéressante Fossilien gesammelt. Die Exkursion erreichte
schliefilich das Prokopital und kelirte sodann zurilck in das Moldautal.
Hierauf wurde das intéressante Profil am linken Ufer der Moldau
zwischen Hlubocep und Kuchelbad, vor alleni der berUbmte Barrande-
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802
felsen besichtigt. Es folgte dann ein geraeinschaftliches Mittagsessen
in Klein-Kuchel Sodann wurde die Exkursion auf dem linken Moldau-
ufer fortgesetzt; man sammelte zahlreiche, mitunter selteiie Graptolitlien
in der noch nicht beschriebenen «Kolonie" bei dera neuen Stations-
gebâude „Kuchelbad" und besuchte die bekannte „Kolonie Krejci" bei
Grofi-Kuchel. Hierauf wurde die Moldau llberschritten (Fâhre).
Auf dem rechten Ufer des Flusses studierte man die interessanten
Aufschliisse bei Hodkovicky (Kolonie), Branik und zum Schlusse die
SteinbrUche bei der Podoler Zementfabrik. Dem letztgenannteu Auf-
schlusse wurde lângere Zeit gewidmet, da man hier fast samtliche
Etagen {e^a bis g^)^ welche die Teilnehmer auf dem Jinken Ufer vor-
fanden, in einem Profile betrachten kann.
Nach Besichtigung dièses Profils wurden die Exkursionisten in
der Zementfabrik vom Verwaltungsrat der Zementfabrik in Podol-Dvorce
bewirtet. Fiirsorglicher Gastgeber war Herr Ing. E. Schiffner, tech-
nischer Direktor der Zementfabrik, der den Exkursionisten zahlreiche
Fossilien widmete. Gegen 8 Ulir abends kehrten die Teilnehmer an
der Exkursion mit dem Darapfer nach Prag zurlick und versammelten
sich in der Restauration auf der Sophieninsel.
if i 2. Exknrsionstag.
Am Morgen des 12. August iibersiedelten die Teilnehmer an der
Exkursion nach Beraun. Wiihrend der Eisenbahnfahrt wurden die vor-
ziiglichen AufschlUsse und Profile im Taie der Beraun beobachtet. Auf
dem Bahnhofe in Beraun wurde die Gesellschaft vom BQrgemieister
Dr. Smolcnop und der Stadtvertretung Berauns begriifit. Auf die
Ansprache des BQrgenneisters antwortete der Fiihrer der Exkursion
FUr die Fahrt vom Bahnhofe nach der Stadt hatte die Stadt Beraun
den Exkursionisten Wagen zur Disposition gestellt. Ein Teil der
Exkursionisten wurde in Privatwohnungen untergebmcht.
Nachdem die Teilnehmer an der Exkursion ihre Wohnuugen
bezogen und ein Friihstûck eingenommen hatten, versammelten sie
sich auf dem groBen Platze in Beraun. Die erste Tour von Beraun
aus erstreckte sich auf das Gebiet des Untersilur. Von dem Aussi eh ts-
turm auf dem Berge Ostry sovvie von jenem auf dem Berge Déd wurde
fast das ganze Terrain des mittelbohmischen alteren Palâozoicums Qber-
sehen. Auf dem Berge Déd wurden viele Fossilien in den (/2-Quarziten
gesannnelt.
Am Fufie des Berges in einem Wiildchen wurden die Ex-
kursionisten von der bohniischen Montangesellschaft bewirtet. Fiir die
Bevvirtung dankten dem Gastgeber, Direktor Ing. E. Kratochvîl, der
Fiihrer der Exkursion und Upfield Green. Es wurden dann die
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intéressante!! Fossilienfiindorte Zahofan, Hàj, Konigshof und Podcapel
besucht, wobei viele Fossilien gesammelt worden sind. In Wagen der
bohmischen Montangesellschaft fuhren die Teihiehmer an der Exkursion
nach Konigshof. wo sie die Karl EmilshQtte besichtigt habei! und wo
ihnen Herr Direktor Kratochvfl zahireiche Fossilien widmete. In
Wagen der bohmischen Montangesellschaft Riickfahrt nach Beraun.
Abends Festbankett, gegeben von der Stadt Beraun. BegrilBungs-
rede durch Herrn Stadtrat Hojka, Ervviderung durch den Fiihrer der
Exkursion. Weitere Toaste sprachen: Reichsratsabgeordneter Stejskal
(bohmisch, deutsch), Ing. Hellraann (franzosisch, englisch), Barrois
( franzôsisch), Wiman (schwedisch), Janischewskij (russisch), La
Touche (hindostanisch), Dechant L e r c h (lateinisch, deutsch),
Upfield Green (englisch, deutsch), Holzapfel (deutsch) und der
FUhrer der Exkursion (bohmisch). An dem Festbankette nah!nen teil
zahireiche Angehôrige der gebildeten Kreise aus Beraun, Hofovic, Karl-
stein und Umgebungen, Vertreter der Staatsiimter etc. Bei dem Fest-
bankette wurden unter andei*em auch gebackene Trilobiten servi ert,
3. Exkarsionstag;.
Am Morgen des 13. August Uber Jarov zu dem bekannten Fund-
orte Dlouha hora, wo sehr viele Fossilien gesammelt worden sind;
von hier aus zu den Tm' riculaf us-Schiefern nach Litohlav in Gesell-
schaft von zahlreichen Freunden der Géologie aus Beraun und Konigs-
hof. Von Litohlav in Wagen der bohmischen Montangesellschaft nach
Konéprus. In Konéprus wurden die Teilnehmer an der Exkursion von
der Prager Aktiengesellschaft flir Zement- und Kalkindustrie bewirtet.
Auf die Begriiliungsrede des Herrn Direktors F. Suchomel erwiderte
Prof. Dr. Félix.
Sodann wurde das im Livret-Guide beschriebene Profil von
Konéprus studiert. Herr Direktor S u c h o !!i e 1 verteilte unter die Teil-
nehmer an der Exkursio!i sehr zahireiche, mitunter seltene Fossilien
aus /g. Mittelst festlich geschmiickten Separatzuges der Firma
Fr. S c h o n & S o h n e, geleitet von Ing. Fr. S c h o n, fuhren die Teil-
nehmer an der Exkursion zu den Steinbriichen am Berge Damil und
von hier aus zurîlck nach Beraun. Abends gemeinsames Nachtmahl
im Gasthause „U tfî korun".
4. Exkarsionstag.
Am 14. August besuchten die Mitglieder des Kongresses zuerst
das stadtische Muséum in Beraun ; als Erinnerung an diesen Besuch
erhielt jeder von ihnen ein groCes, auch in geologischer Beziehung
intéressantes Bild von Beraun und Umgebung. Viele Kongressisten
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besuchten sodann den Kaufmann H o j k a, bei dem sie zahireiche
Fossilien aus dem bôhmischen Silur kauften.
Uni lO Uhr vormittags trat man die Exkursion nach St. Jobann
an. Bei Listice haben die Teilnebraer an der Exkursion zahireiche In-
trusivgange von Diabas im Graptolithenschiefer und die durch dieselben
verursachte Kontaktmetamorphose bewundert. Das schône romantische
Tal des Kacâkbaches mit seinen fossilreichen Fundorten und den miich-
tigen und mannigfaltigen Dislokationen und Faltungen der Schichten
fand allgemeinen Beifall. In der Ortschaft St. Johann wurden die Teil-
nehmer an der Exkursion von der Bezirksvertretung Beraun bewirtet.
Obmann der Bezirksvertretung, Herr Suie, begriifite die Mitglieder des
Kongresses ; auf seine Rede erwiderten Ing. Renier (f ranzôsisch), L a
Touche (englisch), der Ftihrer der Exkursion (bôhmisch). Mitglieder
des Gesangvereines in Beraun trugen viele schône Lieder vor. Der
Direktor der bôhmischen Montangesellschaft, Ing. E. Kratochvil,
verteilte an die Teilnehmer der Exkursion zahireiche Photographien
(silurische Landschaften, vier Gruppenbilder der Exkursion). Ani Nach-
mittag wurden noch einige Fundorte im St. Johanntale und jene bei
Lodenic besucht und ausgebeutet. Mit der Eisenbahn kehrten die Teil-
nehmer nach Beraun zuriick. Abends gemeinsames Nachtmahl in der
e! Restauration „U koné".
5. Exknrsionstag ^).
Am Morgen des 15. August fuhren die Mitglieder des Kongresses
mit der Eisenbahn nach Karlstein. Auf dem Bahnhofe in Karlstein
wurden sie von dem dortigen Fabrikanten V. T o m a s e k begrilBt, der
an sie Photographien des bekannten Aufschlusses der mâchtig gefalteten
i'-Kalke verteilte. Es wurde vor allem dieser schône Aufschlufl und
dann das intéressante Profil im Hlubokytale studiert.
Wâhrend des gemeinsamen Mittagessens im Gasthause „U Earla
IV." dankten der Fiihrer der Exkursion und Dr. Dre vermann Herrn
Tomâsek flir die freundliche Bewirtung, fQr die erwâhnten Photo-
graphien und fUr eine den Exkursionisten gewddmete Broschilre Qber
die Geschichte der Burg Karlstein. Die Exkursionisten besuchten sodann
die Burg Karlstein. deren Denkwiirdigkeiten ihnen Dr. Melichar und
seine Gemahlin, geborene Griifin Dey m, in deutscher, franzôsischer und
englischer Sprache erklârten.
Auf dem linken Beraunufer wurde dann die Exkursion fort-
gesetzt. Bei Srbsko und Hostim w^urden die jUngsten Schichten des
*) Prof. Dr. Bar roi s zog vor, an dieaem Tage unter Fûhrung des Direktors
E. Kratochvil im Wagen der bôhmischen Montangesellbchaft das bOhmiHche
Prâcambrium und das berûhmte Cambrium von Tejfovic und Skrej zu besuchen.
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805
bohniischen âlteren Palaozoikums, die Etage H studiert. Beim Fund-
orte Kozel wurden die Exkursionisten von starkem Gewitter und
RegenguB Qberrascht und kehrten ganz durchnaBt nach Beraun zuriick.
Abends verabschiedeteu sich die Kongressisten von der Bilrger-
schaft Berauns, die ihnen wahrend ihres Aufenthaltes in Beraun soviel
Entgegenkommen gezeigt batte. Der Fiihrer der Exkursion dankte in
liingerer Rede der Stadt Beraun sowie siimtlicben Korporationen und
Einzelnen, die sich Verdienste um den gUnstigen Verlauf der Exkursion
erworben hatten. Prof. Dr. Holzapfel wiederholte diesen Dank in
deutscher Sprache im Namen der Exkursionisten und sprach dem Fuhrer
der Exkursion fiir die vorziigliche FUhrung seinen und der iibrigen Mit-
glieder des Kongresses aufrichtigen Dank aus. Der FQhrer der Ex-
kursion dankte filr dièse Worte sowie fllr die Beteiligung von so
vielen hervorragenden Geologen an der von ihm gefQhrten Exkursion
(deutsch). Es wurden noch folgende Toaste ausgebracht: La Touche
dem Andenken Barrandes (engli.sch), Barrois den Freunden der
Géologie unter der Bevolkerung Bohniens (franzôsisch), Hojka, der
ini Namen der Stadt Beraun fUr den Besuch der Stadt und des Muséums
dankte (bohmisch), Janischewskij auf die bohmische Nation
(russisch), Drevermann (der geologische Gedichte vortrug), Ingénieur
Hellmann ^ franzôsisch und englisch) und Direktor Stejskal auf
die Mitglieder des Kongresses (deutsch).
6. Exknrsionstag.
Bei ungiinstigem Wetter fiihren die Teiinehmer an der Exkursion
am 16. August vormittags nach Jince. Des Regens wegen mulite der
erste Teil der Exkursion (Besichtigung des Profils lângs der Eisen-
bahn) entfallen. Nach gemeinsamem Mittagessen wurde, oft von Regen-
wetter gestort, der zweite Teil des Exkursionsprogrammes absolviert
(Ohrazenice, Vystrkov, Luh). Nachraittags verlieBen einige Mitglieder
die Exkursion und kehrten nach Prag zurQck. Die iibrigen fuhren
unter FUhrung Prof. A. Hofmanns, der die Exkursion bereits in
Zdic erwartete, nach Pribram. Auf dem Bahnhofe in Pribram wurde
die Exkursion von den Vertretem der Bergdirektion, der Bergakademie
und der Stadtvertretung begriifit. Auf die Ansprache des Vizebtirger-
meisters antwortete im Namen der Teiinehmer an der Exkursion
Prof. Dr. Jahn. Abends Konzert der Bergkapelle.
806
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11. Bericht ûber den Empfang und Aufenthalt der KongreB-
teilnehmer der Exkursion I in Prag.
(9. und If. August)
Von Prof. J. N. WoldHch (Prag).
In Prag ist Uber Ansucheii des KongreÛprasidenten Herni
Dr. Ë. Tietze ein Lokalkoiuitee zusamniengetreteu. welches aus den
nachstehenden Geologen, Fataontologen und Minëralngen bestand :
Prof. Dr. J. N. Woldrich (Obmann), Hofrat Prof. Dr. K. Vrba.
Prof. Dr. A. Slavik, Prof. Dr. J. Jahn (BrUnn), Prof. A. Hofmaun
(PHbram), Prof. Dr. P. P o c t a (Schriftf ilhrer). Prof. C. Ritter v. P u r k y n è
(Pilsen), Dozeiit Dr. V. Svambera, Dozent Dr. F. lljba (Pribrum),
Adjunkt Dr. J. Perner, Assistent Dr. F. Sluvik und Assistent
Dr. Josef Woldi-icb. Das Komitee bat mehrerc beratende Sitzungen
abgehaltun — zu eîner derselben war auch der KongreBprasident nus
Wien eiiigetroffen — und stellte nach Einvernebmen mit dem Herrii
BUrgernibistei- der konigl. Haupstadt Prag das Programin betreS's des
EœpfaHges und des Aufentlialtes der Exkursionateilnehmer in Pmg fest,
Ëingetroffen sind daselb^^t folgende fremde KongreBmitglieder:
Upfield Green iLondoni, B. Wiegand (StraBhurg). E. Holzapfel
(Aacheni, P. Oppeuheim i Charlottenburg), M.Janysevskîj (Tonisk),
Ch. Barrois. Mad. Banoïs und Barrois jun. (Lille). L. DnUé
(Lille), C. Wiman (Upsala), J. Félix (Leipzig). F. Reymond
(Veyrins), P. Bamberg iFriedenau). T. D. La Toucbe (Calcutta).
J. Drevermiinn (Marburg). Renier (LUtticli), G. Polak (Brassel);
spater (zur Kreidecxkur&ion) siiid iii Prag no ch eingetroffen : U. Sfible
(GroBpriesen) und A. Bertiaux (Couillet). Das Lokalkoœitee empfing
die Kongressisten am 9. August abends in den Salen der Sophieninsel.
wo sicb aucb die Herren Stadtrate V. Broz und J. Hudl in Ver-
tretung der Stadt tingefiinden liatten. Prof. Dr. Woldfich begrilUta
die fremdeu Gaste in franzosischer Spracbe. wUnschte ihiieu einen guten
Erfolg ihrer Studieii und einen angenehmen Aufentbalt im Lande.
stelite ihnen die Mitglieder des Lokalkomitees sowie die anwesenden
Stadtrate vor. Stadrat Broz begrUBte sie in bfihniischer Spracbe im
Naraen der Stadtvertretung und lud sie zur Besichtigung des Rathauses
ein. Bei den Klangen der Konzertniusik unterbielten sich die Gaste
bis spat in die Nacht, Der 10. August war dem Ausfiuge în die
ktassisehen palaozoiscben Profile der Umgebung Prags mit der Gedenk-
tafel Barrande's gewidmet. Abends versammelten sich die Teilnehmer
wieder in den Sophiensalen; der Obniann des Lokalkomitees teilte ihnen
das Programni filr den 11. August mit, welcher Tag der Besichtigung
807
der DenkwUrdigkeiten der Stadt und der geologischen, palâontologischen
und mineralogischen Sainmlungen gewidniet war; der Herr BUrger-
meister stellte fQr diesen Tag Equipagen zur Verfiigung. Morgens
versammelten sich die Kongressisten im Landesniuseum, wo ihnen Prof.
Dr. Woldf ich den Musealsekretâr Prof. Dr. A. Slavîk, den Direktor
der geologisch-paliiontologischen Sanimlungen Prof. Dr. A. Fric und
den Direktor der rainei*alogischeii Sammlungen Hofrat Prof. Dr. K. Vrba
vorstellte. Prof. Dr. Fric begrlifite die Giiste in franzôsischer Sprache,
geleitete dieselben mit dem Adjunkten Dr. J. Pernerdurch die geo-
logisch-palâontologische Abteilung, in welcher er die einzelnen Gruppen
ausfiihrlich erkliirte und ein kurzgefaûtes „ Souvenir du Musée de Bohème
à Prague" verteilte. Die Teilnehmer bewunderten die Reichhaltigkeit
und den Urafang der Sammlungen, insbesondere des Barrandeums und
des Sternbergeums. Prof. Ch. Barrois dankte anerkennend Herm
Prof. Dr. Fric im Namen der KongreBmitglieder.
Hierauf begaben sich dieselben in die mineralogische Abteilung,
wo ihnen Hofrat Prof. Dr. K. Vrba in beredtem Vortrage die reichen
Sammlungen von Mineralien, Gesteinen und Meteoriten vorfQhrte; die
Mitglieder waren von der reichhaltigen, so viele Seltenheiten ent-
haltenden Sammlung sowie von der eleganten Ausstattung nnd Auf-
stellung derselben iiberrascht und mehrere bemerkten, eine so schone
Mineraliensammlung nicht leicht andernorts gesehen zu haben. Prof.
Barrois dankte dem Herrn Hofrate verbindlichst.
Befriedigt fuhren die Teilnehmer um 11 Uhr in das Altstiidter
Kathaus, wo ihnen Prof. Dr. Woldf ich im grofien Sitzungssaale den
Herrn Biirgermeister Dr. Vladimir Srb, die beiden Vizebllrgermeister
Ingénieur Neubert und Dr. Gros, die Gemeinderâte, darunter den Prof.
Dr. Slavîk, sowie den Baurat Lindley vorstellte. Prof. Schmidt-
Beauches zeigte und erklârte die DenkwUrdigkeiten des Hanses. Im
Primatorensaale begrOfite die Gâste herzlichst Biirgermeister Dr. Vladimir
Srb in bohmischer und franzôsischer Sprache auf historisch denkw^Ur-
digem Boden, wilnschte ihnen den besten Erfolg in ihren Fachstudien
im Lande, lieB an dieselben Blumenbouquets verteilen und lud sie ein,
sich am bereitstehenden „Vin d'honneur" zu erfrischen. Beim Klingen
der Champagnerglâser folgte eine sehr animierte Konversation in den
verschiedensteu Sprachen, an welcher sich auch Mad. Barrois lebhatt
beteiligte und welche lange liber Mittag dauerte. Prof. Barrois dankte
dem Herrn BUrgermeister fQr den herzlichen Empfang und fQr die
Bewirtung sowie fQr die Gelegenheit, die treffliehen Sammlungen des
Landesmuseums kennen gelernt zu haben, und schloB mit einem Hoch
auf das schone Land Bôhmen.
Nachmittags durchfuhren die Gâste unter Leitung der Komitee-
mitglieder die Stadt, besucbten die Sammlungen der geolo^ischen In-
stitute der deutschen usd der bohmischen Universitat. in welch letzterea
sie besonderR die palaozoîsche Sammlung mit groQen hierzugehorigen
Profilen, sowie ein Apparat zur experimentellen Daistellung der In-
trusiv- und Eruptivmassen und des kUnstlichen Vulkanausbrucliôs in-
teressierte; andere besucbten den „alten judischen Friedhof" und aile
fuhren bierauf auf den Hradciii, uni dîe alte Kônigsburg mît Ihren
SehenswUrdigkeiten zu besicbtigen, wobeî ihnen Prof. Sclimidt als
Fuhrer diente.
Abends fuhren die G'àste unter Ftlbrung des Eoniîteeobruannes mit
deni zur VerlUgung gestellten Salonwagen der elektrischen Stadtbahn,
zum Ûjezd und dann mit der Drnhtseilbahn, an deren Anfangsstation
aie durch Herrn Kazetsky begrtiUt wurdeii, in die elektrisch be-
leuchtete Kestauration auf dem Pétrin. Bei gUnstigeui Wetter und
berrlicher Auasicbt Uber die am FuQe sich ausbreitende Stadt und auf
die sicb dazwischen scblangelnde Moldau wurde der gesellige Abend
und der Aufenthalt in Prag spiit in der Nacht In lieiterster Stiinniung
bescblosaen und die Retourfahrt mit dem Salonwagen angetreten. Die
KongreQmitgliederverabscbiedeten sicb vomKomiteeobmannuad dankten
in AusdrUcken allseitiger Zufriedenheit ilber den Empfang in Prag und
das Arrangement desselben. Am nacbsten Tage fuhren dieselben unter
der Leitung des Prof. Dr. Jahn nach Beraun ab.
Der besondere Dank der KongreBleitung gebllhrt dem Herrn
Burgerraeiater der k. k. Hauptstadt Prag Dr. Vladimir Srb, den beiden
VizebUrgeimeistein Ingénieur Neubert und Dr. Gros und der ge-
samten Stadtvertretung, femer der Direktion der Dmhtseilbahn und
den Herren Prof. Dr. A. Fric, Hofrat Prof. Dr. K. Vrba und Prof.
Scbmidt-Beauches.
III. Bericht ûber die Exkursion nach PHbram (I).
(17. und 18. August.)
Von Prof. A. Hufiiianii (Pfibram).
Dus Progranini inutile in.sofeni eine Abauderung erfahren, als eine
Verschiebiing der fiir den 17. AugUi-t anberaumten oberti^çigen Begehung
auf den 1^. notwendig wurde. Da an diesem Tage, als dem Geburtsfeste
Sr. Majestiit, die Grube feierte, wurde die Grubebefahrung am 1 7. August
vorgenommen,
Ani 17. August 8 Uhr frUb wurde unter Leitung des Hofrates
E. Langer und des Oberbergrates H. Grogler und der Gruben-
809
beamten im Mariaschacht eingefahren, wo am 30. und 32. Laufe an
der Hand der Befahningskarte die wichtigsten Gange, der Adalbert-
hauptgang, der Adalbertliegendgang, der Sefcîner Gang und der Nord-
westgang beleuchtet wurden.
Am 30. Laufe N wurde auch die Lettenkluft verquert und das
auCerst intéressante Verhalten des Adalbertganges zu derselben be-
sichtigt.
In der Nâhe der Lettenkluft nimmt namlich der Gang an Mâchtigkeit
ab, zertriiniraert sich in der Kluft und nur unabbauwQrdige TrUmmer,
die nach Nordost abgelenkt sind, setzen in die Schiefer Uber. Sowohl
am 30. wie am 32. Laufe fQhren die Gange zum groBen Teile eine
quarzige Fullung, sogenannte Dtirrerze, der Bleiglanz wird seltener und
tritt nur nesterweise auf.
Nach der Grubenausfahrt wurde in der Ausfahrtsstube ein kleiner
Imbiû eingenommen und dann zur Silberhiitte gefahren, wo die Hiitten-
beamten die Teilnehmer begrUBten.
Unter Leitung des Bergrates Herrn A, Ciip wurden die Hûtten-
anlagen besichtigt. Hier wurde die Ubernahme des Erzes, die Zer-
kleinerung desselben, das Rosten, Schmelzen bis zum fertigen Metall
(Blei und Silber) so auch die Bleiwarenfabrik ins Détail erklârt.
A m 18. August 9 Uhr frilh wurde die montangeologische und
mineralogische Sammlung des Pfibramer Erzrevieres in der k. k. Berg-
direktion und hierauf die Sammlung der k. k. Bergakademie besichtigt.
Am Nachmittag wurdi die Tagbegehung vorgenommen. Uni 2 Uhr
fuhr die Gesellschaft zum Steinbruch beim neuen Teiche, hier wurde
der slidliche Muldenfliigel der Birkenberger Grauwackenmulde be-
sichtigt und dann zu Fufi bis ins Granitterrain hinter der Ortschaft
Brod langs den sparlichen Ausbissen im Liegendgestein der Ton-
schiefer ^ (B a r r a n d e) gewandert um dessen Veranderungen in der Nahe
des Granités zu beobachten.
An dem bloBgelegten Kontakte selbst sind dièse Schiefer total
metamorphosiert, die sonst weichen, milden Schiefer sind dort glashart
und klingend und von Kontaktmineralien geschwângert. Unter Beniitzung
von Werkswiigen begaben sich die Teilnehmer ins Hôtel zuriick und
hierauf zur Weiterfahrt nach dem Bahnhofe.
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IV. Bericht ûber die Exkursion in das Kreidegebiet
Nordbôhmens {la).
(17. und 18. August)
Von Prof. J. N. Woldrîch (Prag).
FUhrer: Prof. Dr. A. Slavik und Prof. Dr. Ph. Pocta. Prof.
i Dr. J. N. Woldfich, welcher sich an den Vorarbeiten und an der
Vorexkursion beteiligte, hat angesichts der geringen Zabi der Teil-
\ '■ nehnier die FUbrung nicht mitgemacht.
Teilnehmer waren die folgenden KongreBmitglieder : J. Félix
; (Leipzig), P. Oppenheira (Charlottenburg), Ch. Bertiaux (Couillet),
i U. Sôble (GroBpriesen) und Jos. Woldfich (Prag). Diesen haben
sich noch angeschlossen : J. W. Lindley aus Prag und P. Smolaf
au8 Jicîn.
Ani 17. August frQh erfolgte die Bahnfahrt von Prag nach Liebenau,
wo das Mittagessen stattfand. Bei dieser Station wurde lângs des Bahn-
kôrpers und in den Bahneinschnitten ein Querprofil besichtigt, und zwar
zunâchst Abrisse des turonen Plâners und stark gehobene Cenoman-Saiid-
steine. darunter eine Porphyreruption, sodann gehobene Permsandsteine
und Melaphyre mit mandelsteinartiger Ausbildung ; eine Strecke weiter
waren Phyllite aufgeschlossen. Von hier erfolgte die Wagenfahrt lilngs
der gehobenen cenomanen Sandsteine zum Dorfe Friedland, von wo
ein Abstecher zum Aussichtsturm auf der Kopanina (Kopainberg) ge-
macht wurde, von wo sich eine lohnende Rundsicht iiber die Isergegend
mit ihren Snndsteinen sowie Uber das Isergebirge, dessen orographische
. Verhiiltnisse deutlich hervortraten, darbot. Unterhalb der Ruine Fried-
f stein wurden zwei Steinbrilche in Basaltgângen mit zahlreichen meta-
; morphen Einschllissen turonen Planers besichtigt. Von Friedland w^urde
der Weg per Wagen zuniichst nach Kleinskal fortgesetzt, wo die steilen
Wande der cenomanen Sandsteine besichtigt wurden und daun auf
einem teilweise im Isertale zwischen steilen Abhângen der Iser- und Groû-
Skaler-Sandsteine fUhrenden Wege nach Tumau, w^o Ubemachtet wurde.
Am 18. August wurden zunâchst die diluvialen Terrassen der
Stadt selbst besucht; zuerst die niedrigste mit GranititgerôUen und die
mittlere mit GneiUgerôllen ; die âlteste und hochste Terrasse, welche
meist nur Lydit- und QuarzgerôUe fiihrt, die aus den Phylliten stammen,
wurde auf dem FuBwege auf das Plateau von Waldstein bei dem Dorfe
Maschov angetroffen. Am FuBwege von Waldstein nach GroBskal wurden
I die groCartigen Verwitterungserscheinungen an den Chlomecker Sand-
1 steinen in der „Felsenstadt", die den berlihmten Felsenstâdten von
! Ader.sbacli, Weckelsdorf und Jicin zur Seite gestellt werden kann, verfolgt.
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In GroB-Skal wurde Mittag gehalten und dann mit Wagen tlber
Rovensko nach Loktusch gefahren. Von hier wurde der Kozâkov be-
stiegen, an dessen Abhange die âltesten Kreideschichten Bôhmens,
niiinlich die Perutzer Kohlenletten neben Melaphyr zutage traten.
Beim Abstieg bot sich ein lelirreicher Teilanblick Uber den Aulbau
der bohmischen Kreide zwischen Kozâkov und Holstein, wo Sîimtliche
Stufen, ausgenommen die Teplitzer, ubgelagert sind. Von hier erfolgte
gegen abend die Riickfahrt nach Turnau zur Bahn. Mit anerkennenden
Dankesworten verabschiedete sich die Gesellscbaft von den FUhrern.
V. Bericht ûber die Exkursion in die Mineralquellengebiete
der Badestàdte Franzensbad, Marienbad und Karlsbad in
Bôhmen.
Von A. Rosiwal.
An dieser Exkursion haben teilgenommen : Die Herren M. A 1 1 o r g e
(Paris), W. Arschinow (Moskau), J. F. Becker und Gemahlin
(Washington), Dr. M. Bélowsky (Berlin), W. Freudenberg
(Freiburg i. B.), Dr. J. Grîinzer (Reichenberg), Dr. K. Heckmann
(Elberfeld), L. Henrich (Frankfurt a. M.), Dr. H. HeB v. Wiclidorff
(Berlin), B. Ho b son (Manchester), P. T. Hubrecht (Utrecht),
B. Ivanoff (MiaB, Orenburg), W. Karandéeff (Alexejewskaia,
Riasan), Dr. B, K il h n (Berlin), J. V. Mendez Guerreiro (Lissabon),
Dr. A. Osann (Freiburg i. B.\ Madame Elisabeth Révoutzky
(Moskau), S. H. Reynolds (Bristol), Dr. J. Romberg (Berlin),
V. Sabatini (Rom), F. Seidl (Gorz), Dr. G. Szadeczky (Kolozsvar),
0. Vorwerg (Herischdorf), Dr. T. L. Walker (Toronto, Kanada),
Dr. L. Wankow (Sofia) und Dr. A. P. Young (London).
Die Exkursionsteilnehmer vereinigten sich ani Morgen des
ô. August \Wii vor dem Stadthause in Eger, woselbst der BUrger-
meister dieser Stadt, Herr Dr. Gustav Gschier, die internationale
Versanimlung namens der Stadtvertretung begriiBte.
Unter Begleitung einer Abordnung der Stadtvertretung wurde
zunachst die alte Burg (kongl. Schloû) besichtigt und daselbst ein
Uberblick Uber die geologische Lage des Egertales gewonnen, durch
vvelches die Exkursion ihren Weg zum Karamerblihl nahm. Dem
Studium dièses beruhmten kleinen Schichtvulkans, den Aufsammlungen
in dem grofien Aufschlusse seiner Auswurfsmassen und der vom Gipfel zu
gewinnenden Ubersicht Uber die geologischen Verhiiltnisse des Franzens-
bades und Egerer Beckens wurde nach den Detailangaben des „FUhrers*
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der Vormittag gewidtnet. Sodann begab sich die ExkursionsgeseUschafl
nach Franzensbad, wo sie an der Grenze dieser Badestadt vom Herin
Bllrgermeiater, Architekt Gustav Wiedermann, und einer Vertretung
des Stadtrates empfangen und zu deni im Kursaal durch die Stadt-
vertretung zu Ehren der Exkursionateilnehmer varan stalteten Fest-
mahle geleitet wurde.
Wâhrend diesea Diners, bei welchera die Kurkapelle konzertierte,
spracli Herr Bllrgermeiater Wiedermann einen Toast auf Seine
Majestiit Kaiser Franz Josef und begrUBte sodann in herzlichster
Weise die Exkursionsteilnehmer, worauf namens dei-selben Herr G. F.
Becker (Washington) den Dank filr die freundiiche Aufnahnie iu der
Kurstadt Franzensbad aussprach. Am Nachmittage wurden die einzelnen
Franzensbader Mîneialquellen sowie das Verbreitungsgebiet des Mineral-
moors studiert und besucht, ferner die Samralung von Mineralien und
Gesteinsproben der Umgebung in der Salzquelikolonnade und eîne
weitere ini BUrgermeisteramte aufgestellte Sammiung von prabistorischen
Funden aus deni Moor besichtigt, wobei Herr Dr. Cartellieri aus
Franzensbad die nalieren Erkiarungen abgab.
Nach einer im Kurpark gereichten Erfrischung machte eine
Anzabl der Exkursionisten von der Einladung Gebrauch, ein Franzens-
bader Muorbad zu nehmen, worauf ein gemeinsames Abendessen im
Kursaale allen TeiJnebmern nocbmals Gelegenheit bot, der Stadtver-
tretung fUr das freundhcbe Entgegenkomuien und die Uberaus gast-
freundliche Authahme zu danken.
Am zweiten Tage (6. AuguHt) trafen die Exkursionsteilnehmer
mit dera Frilhzuge von Eger in Marienbad ein, wo sie bei der
Ankunft am BahnhoJe vom Herrn k. k. Bezirksbauptmann Pezellen,
einer Abordnung des Stadtrates mit dem Btirgermeister Dr. F. N it d I e r
an der Spitze sowie dem Vertreter des Stiftes Tepl, als der Eigen-
tUmerin der Marienbader Heilquellen, Herni Brunneninapektor P. W Q r f e I
begriiCt wurden. Die Exkursion erstreekte sich gleich vom Bahnhofe
aus zum Studium des geologischen Aufbaues des Marienbader Tal-
kessels Uber die westliclien Hohen desselben, den Darrnbergrtlcken und
die Kfiuigin Karola-Hobe, bis zur Waldquelle, sodann im Marienbader
Taie sUdwarts, wo die Detaitverhaltnisse sJimtlicher Marienbader Mirieral-
quellen l»is zu den sUdlichsteu derselben, der Kudolfsquelle und dem
Pottasuuerling, mit Hllcksicht auf die Abhangigkeit ihres so verschieden-
artigen chemischen Cbarakters von dera sie bedingenden Wechsel der
geologisclien Faktoren studiert wurde.
Bei deni liierauf im Hôtel Delphin von der Stadtverlretung zu
Ehren der Exkursionisten gegebenen Diner wurde die BegrUfiungsrede
des Herrn BUrgermeisters Dr. Nadter sowie eine telegraphiscbe
813
Begrilfiung des hochwiirdigen Abts des Stiftes Tepl P. Gilbert H e 1 m e r
mit lebhaftestem Danke der Versammelten aufgenomraen, dem Herrn
Professer Szâdeczky (Kolozsvar) und mehrere andere Mitglieder der
Exkursion Ausdioick gaben.
Hier, wie am Vortage in Franzensbad, bildete einen freudig be-
grllûten „literarischen Gang" des Meniis eine jedem Teilnehmer ge-
spendete Anzahl von Broschiircn ûber die Kurorte, insbesondere die
wertvollen Monographien Qber belde Kurstadte, welche in der Fest-
schrift zur voijâhrigen Versammlung deutscher Naturforscher und Àrzte
in Karlsbad enthalten waren.
Am Nachmittage erfolgte ein Rundgang ilber die ostlichen Hôhen
des Marienbader Taies zu den Kontiiktstellen des Marienbader Granit-
kernes mit den Uberlagemden Schiefern (Fibrolithgneis und Granat-
amphibolit) am Hamelikabache, dann auf den Hamelikabcrg und
siidlich gegen den Schweizerhof, woselbst Aufsammlungen der eklogit-
artigen, massigen Amphibolite gemacht wurden.
Bei den Begehungen des Marienbader Quellenrayons und der
umrandenden Hôhen wurden den Exkursionsteilnehmern in freundlicher
Weise nahere ôrtJiche Détails durch die begleitenden Herren, Direktor
des Salzsudwerkes L. Redtenbacher und stadtischen Ingénieur
lluppert, gegeben.
Bei dem gemeinsamen Abendessen im Hôtel Delphin wurde dem
Herrn Biirgermeister nochmals der Dank der Teilnehmer filr die gast-
freundliche Aufnahme, insbesondere auch fQr die von der Stadtver-
tretung in dankenswerter FUrsorge angebotene und in Riicksicht auf die
Hochsaison schwierige Bequartierung der Exkursionisteii an diesem Tage
in verschiedenen Hotels und Privathausern Marienbads ausgesprochen,
Am dritten Tage, G Uhr frlih, brachten Omnibusse die Exkur-
sierenden zum Bahnhofe Marienbad, wo sie seitens des Herrn Direktor-
stellvertreters der k. k. Staatsbalindirektion Pilsen, Regierungsrat
K. Patek, namens des Eisenbahnministeriums begrilUt wurden. FUr
eine Reihe wesentlicher BegQnstigungen bei der direkten Abfertigung
des Gepackes bis Karlsbad, Beistellung eines Aussichtswagens bis
Schonwehr, eines Separatwagens von Schlaggenwald nach Neusattl etc.
hatte die Verwaltung der Staatsbahnen, speziell Herr Stationsvorstand
H r u p 1 i s k a von Marienbad und Herr VerkehrskontroUor L a i m e r
in dankenswerter Weise Sorge getragen.
Von der Station Schonwehr aus wurden unter freundlicher Be-
gleitung des Herrn KontroUors Laimer und des Herrn Ingénieurs
Riedl die zahlreichen AufschlUsse auf der Strecke der neuen Bahn-
linie bis Schlaggenwald besichtigt und daselbst Aufsammlungen ge-
macht. Sie bildeten den Gegenstand spezieller Studien Uber die
814
Beziebungen des Granits zu den Schiefergesteinen der Schlaggenwalder
Gueisscholle. Von einigen der Exkursionsteilnehmer wurde aucli ein
Abstecher zu den aufgelockerten Granitvarietiiten { „Granitsandstein^
Reyers) bei Tôppeles unternommen. Xach eingenommenem Mittags-
mahle im Saale des Hotels Pobl in Schlaggen wald, bei welchem
Herr Biirgermeister A. Mertu die Exkursionsteilnebnier begrUBte,
zeigte Herr Hauptmann W. Steinbach im Sitzungssaale des Rat-
hauses die von ihm gesammelten Mineralien von Schlaggenwald und
Umgebung.
Hierauf wurde noch die Stâtte des derzeit erloschenen Zinnberg-
baues, die groBe Pinge „Hub" slidlich von Schlaggenwald, besucht
und gelang es daselbst doch, einige der bezeichnendsteu Mineralien
dieser berQliniten Lokalitat zu sarameln.
Es erfolgte die Weiterfahrt per Bahn bis Elbogen. Hier wurde
die Fahrt unterbrochen und die besonders charakteristische Gestalt
des Erosionstales der Eger im Granit durch einen Rundgang uni die
raalerisch gelegene Stadt anschaulich gemacht, wobei auf die Reyer'-
schen Studien iiber die Schlierenbildungen im Granit an den von ihm
angegebenen Stellen beim ^Reitertels" und au der ^Ringstrafie" um
das Egertal spezieller eingegangen wurde.
Von Elbogen brachte der Abendzug die Exkursionsteilnebnier
liber Neusattel nach Karlsbad. Hier batte die Stadtvertretung in
munifizenter Weise fQr eine gemeinsame Unterkunft aller Exkursions-
mitglieder im „ Grand Ilotel Schiitzenhaus" vorgesorgt, wo im Saale
der Schiitzengesellschaft ein gemeinsames Abendmahl die Teilnehmer
der Exkursion vereinigte. Herr Biirgermeister L. Schaffler hieB bei
demselben die internationale Exkursionsgesellschaft im Nameii der
Gemeindevertretuug in der Sprudelstadt willkommen, worauf Professor
Sabatini (Rom) und niehrere andere Redner dankten.
Die beiden folgenden Exkursionstage waren dem Studium der
Karlsbader Thermen und der Géologie der Karlsbader Umgebung
gewidmet. Hierbei fungierte Herr Stadtgeologe Ing. J. Knett nicht nur
gemeinsam mit dc*m Referenten als wissenschaftliclier Ftthrer der Exkur-
sionsgesellschaft, sondera trug auch in steter Obsorge fîir aile Mitglieder
der Exkursion dazu bei, die von seiten der Karls))ader Stadt vertre tu ug
angebotene GasttVeundschaft in reichstem Mal3e zur dankbar anerkannten
Durchfiihrung zu bringen.
Am ersten Tag (4. Tag der Exkursion) wurde ara Vormittag die
Karlsbader Thernialzone mit den Quellen studiert. Hierbei hatte Ing.
Knett intéressante Eiublicke in das Régime der Quellspalten dadurcli
ermoglicht. daW eine in Rekonstriiktion befindliche Quellfassung hinter
der MQhlbrunnkolonnade der Besichtigung zuganglich gemaclit wurde.
815
An derselben Wand waren auch durch Knett zahlreiche kleine Baryt-
kristalle aufgefunden worden und uoch zu sehen, deren Âbsatz aus
den Karlsbader Quellen vorher nur einmal beini Aushube der Kaiser-
quelle beobachtet worden war.
Die Démonstration der systematischen Messung der kleineren
Quellen, ferner des neuen SprudelmeBapparats von Knett schlossen
sich an dièse Begehung der Quellen innerhalb des Weiclibildes der
Stadt an, welche mit der Besichtigung der aufgedeckten Fassungen
der miichtigen Sprudelquellen schloÛ.
In der Mittagspause waren die Exkursionsteilnehmer zu einem
von der Stadt Karlsbad ihnen zu Ehren gegebenen Festdiner im
gioBen Siiale des Kurhauses geladen, zu welchem Vertreter des Ge-
meinderates mit dem Herrn BQrgermeister L. Schaffler an der Spitzo
erschienen waren und die Kurkapelle das Tafelkonzert besorgte. Auf
die Uberaus freundliche und ehrende Ansprache des Herrn BUrger-
meisters, welcher die Wichtigkeit der Géologie filr die Erhaltung und
den Schutz der Mineralquellen und damit der Kurorte hervorhob und
auf das weitere Gelingen der Exkursion sowie des Kongresses und dessen
Teilnehmer in Karlsbad sein Glas erhob, wurde durch Herrn M. Allorge
(Paris) der Dank der hier versammelten internationalen Gesellschaft
ausgesproclien und mit einem Toast auf den Karlsbader Sprudel und
das weitere Gedeihen der VVeltkurstadt, welche diesen Naturschatz
besitzt, erwidert, worauf noch eiue grôûere Zahl von Tischreden
folgte, die den Eindriicken in Karlsbad und der Gastfreundschaft seiner
Stadtvertretung galten.
Ani Nachmittage wurde die linke Talseite des Tepltales von
Klein-Versailles aus iiber den Hirschensprung begangen, die verschie-
denen Abarten des Karlsbader Granits, ihre gegenseitigen Alters-
beziehungen, die Richtungen der Zerkliiftung in ihnen, ferner die voni
Hirschensprung aus zu gewinnende Einsicht in den Verlauf des Tepltales
und die dadurch bedingte Anordnung der Karlsbader Quellenreihe
studiert, sowie die theoretischen Problème Uber die Karlsbader Thermal-
spîJten, die sich daran kniipfen, besprochen.
Im AnschluB an dièse Begehung wurde noch das stiidtische
Muséum besucht, in welchem Herr Stadtgeologe Knett die dortselbst
befindlichen Aufsammlungen prachtvoller Sprudelsteine und instruktive
Versinterungserscheinungen an ausgehobenen Teilenalter Quellfassungen,
ferner seine kiinstlich gezogenen Erbsensteine sowie eine Sammlung
von Gesteinen und Petrefakten aus dem Braunkohlenbecken im Norden
Karlsbads usw. demonstrierte.
Am Morgen des folgenden Tages (5. Exkursionstag, 9. August)
wurden zunachst die in der „ Karlsbader Bucht" an der Miindung der
816
Tepl in die Eger erhaltenen Schichten der BraunkohleDformatdon ïm
Détail studiert. wobei einige von Herm Stadtgeologen Knett zu
diesetn Zwecke vorbereiteten Beriiumungen und SchUrfgruben die
Feststellung der Schtchtfolge erleichterten.
Sod&nn iUhrte die Exkursionsroute Uber den Bruchrand des
Karlsbader Gebirges hinweg auf die rechtsseitigen Hohen der Tepl.
den Dreikreuzberg, die OttohShe, stets im Grunitgebiete zur Stephanie-
warte, wo auf herriicber Bergeshôhe seitens der Stadtvertrehing fîlr eine
Mittagsmablzeit freundlicbst vorgesorgt wordeii war. Vod dieser Warte
BUS wurde an detn prachtrollen Panorama ein instruktiver Ëinblick in
den geologiscben Aufbaii auch der weitereu Karlsbader Umgebung
gewonnen: dîe Grabenaenkung der Braunkohlenmuldi', der jeuseîtige
Bruchrand des Ërzgebirges, die Hdhen des Karlsbader Gebirges und
Tepler Hocblandes, die Pbonolith- und Basaltkegel der Nachbarscbaft
bildeten die markanten Ërscbeinungen, welcbe die geologiscbe Charakte-
rifitik dièses Telles des Exkursionsgebietes klar wie auf einer geologischen
Karte erkennen lieBen.
Nacb der Mittagspause wurde Uber die Hdbe der Bergfaauser
zum Basaltdurclibi'uch des Veitsberges gewandert, woselbst die Intrusion
des BasiiUgiinges in àmi Granit studiert und Aufsamnilungen der petro-
grapbisch iiuQerst mannigfnltig ausgestalteten KontaktstUcke zwischen
Basait und Granit geniaclit ivurden.
Nacb dem Abstiege vom Veitsberge erfolgte eine Besichtigung
des Kaiserbadea in Karlsbad, wobei Herr Stadtbaudirektor Drobny
und Herr Dr. GrUnfeld fieundlicb die Filbrung Ubemommen liatten.
Am Abend fand nocb eine gesellige Zusammenkuuft im Saaie
des Scliiltzenkorps statt, welcbe Gelegenheit gab, dem aiiwesenden
Herrn BUrgermeister nocbnials fUr die so ungemein gastfreundlicbe Auf-
nabnie in Karlsbad den ber/.licbsten Dank aller Exkursionsteilnehnier zum
Ausdruck zu bringen.
Am 10. August fiûb erfolgte die Abfuhrt nach Teplitz unter
der Fuhrung des nunmelirigen Exkursionsleiters Prof. Hibsch.
VI. Bericht ùber die Exkursion in das Bôhmische Mittel-
gebirge (II).
(I0.-I6. August.)
Von Prof. J. E. Hibsch (Tetschen).
Teilnebmer: M. AUorge (Paris), W. Arschinoff (Moskau),
George F. Becker (Washington). Madame G. F. Becker (Washington),
817
Max Belowsky (Berlin), G. Bruder (Aussig)i), F. Cornu (Wien),
F. Focke (Wien), W. Freu<ienberg(Weinheim,Baden), J. Grânzer
(Reichenberg), K. Heckmann (Elberfeld), L. Henri ch (Frankfurt am
Main), H. Hefl von Wichdorff (Berlin), B. Hobson (Manchester),
P. T. Hubrecht (Utrecbt), L. Iwanof f (Moskau), W. Karandéeff
(Moskau), J. K n e 1 1 (Karlsbad) i), B. K u h n (Berlin), L i p k a (Wien) i),
J. V. Mendez Guerreiro (Lissabon), A. Osann (Freiburg i. B.),
J. P G r s c h e(Wien)^), Elisabeth Revoutzky (Moskau), S. H. R e y n o 1 d s
(Bristol), J. Romberg (Berlin), V. S a b a t i n i (Rom), F. S e i d 1
(Gôrz), U. Sôhle (Groflpriesen bei Aufiig), 6. von Szadeczky
(Klausenburg), 0. Vorwerg (Ober-Herischdorf bei Warmbrunn,
Schlesien), T. L. Walker (Toronto, Kanada), L. Wankow (Sofia),
Alfred P. Young (London).
L Ezknrsionstag.
Am Morgen des 10. August vorsammelten sich die Teilnehmer
an der geologischen Exkursion ins Bobmische Mittelgebirge in Karlsbad
uuf dem Bahnhofe der Buschtiehrader Bahn. Von da wurde die Fahii;
Uber Briix nach Teplitz und ins eigentliche Mittelgebirge angetreten.
FUr die Eisenbahnfahrten nach Teplitz und ins Mittelgebirge stand
den Geologen von Karlsbad ab ein Salon wagen der Aufiig-Teplitzer
Eisenbahn zur VerfQgung.
Wahrend der Fahrt von Karlsbad ostwiirts wurden vom Eisenbahn-
wagen aus die kaolinisierten Granité des Karlsbader Gebirges, ferner
oligocane und miocâne Braunkohlengebilde des Falkenauer Beckens
beobachtet. Spater, von Schlackenwert ab, trat die Auflagerung basal-
tischer Gesteinsmassen des Duppauer Gebirges Uber dem Grundgebirge
in die Erscheinung. Bei Wikwitz wurde auf der rechten Talseite der
Eger die berlihmte Felswand betrachtet, welche aus mehreren decken-
fôrmigen Basaltstromen besteht, die durch Lagen von BasalttufF getrennt
werden. Bei der Weiterfahrt traten im Egertale die roten Gneise und
Granulite auffullend hervor, die unter der jUngeren Bedeckung an den
Gehângen des Flufltales und ini FluBbette selbst auftauchen.
Ôstlich von Kaaden betraten die Teilnehmer an der Exkursion
das groûe Teplitzer Braunkohlenbecken. Die Gegensâtze zwischen dem
ebenen Beckengrunde und der im Norden steil aufsteigenden Erz-
gebirgsmauer sowie dem westlich das Becken begrenzenden Duppauer
Gebirge waren deutlich zu erkennen.
In BrQx wurde die Eisenbahnfahrt unterbrochen, uni den ôstlich
bei Brtix gelegenen Richardschacht zu besuchen. Dieser Schacht ist
^) Nahm nicht an der ganzen Exkursion teil.
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818
von seineni Besitzer Herm Richard Baldauf in modernster Weise
eingerichtet worden. Schon die Bauart der Gebâude tragt architektonischen
Ansprûchen Rechnung. Ini ganzen Schacht ist elektrischer Betrieb
zur Anwendung gebracht. AUe Maschinen fiir Fôrderung, Sorti eren,
Verladung, Wasserhaltung und Beleuchtung werden elektrisch singe-
trieben. Auf dem Richardschachte ist die erste elektrische Fôrderungs-
maschine des Teplitzer Braunkohlenbeckeus aufgestellt worden. Da
femer am Richardschacht das grofle Bmunkohlenflôtz des Teplitzer
Beckens in einer Màchtigkeit von 26 m durch einen Tagbau ange-
schnitten ist, so erschien ein Besuch dièses Kohlenwerkes seitens der
Qeologen des intemationalen Kongrefies angezeigt.
Bei der Ankunft in Briix wurden die Exkursionsteilnehmer schon
auf dem Bahnhofe in festlicher Weise empfangen und begrttSt durch
Herrn Hofrat Hugo PreuB namens des vereinigten BrUx-Dux-Ober-
leutersdorfer Bergreviers, durch Herm k. k. Oberbergkommissâr Dr.
Th. Rudl namens des k. k. Revierbergamtes Brilx, Herm Bergrat
Karl Porsche namens des Montanistischen Klubs in Teplitz-BrUx,
Herrn Inspektor H. Lôcker namens der BrQxer Kohlenbergbau-
gesellschaft, durch Herm Richard Baldauf, Besitzer des Richard-
schachtes und den Bergdirektor dièses Schachtes Herm Paul Son utag.
Nach der BegrQBung wurden die Exkursionsteilnehmer von den
genannten Herren zum Richardschachte geleitet. Durch ein Spalier
von Bergknappen in schmucker Festtracht betrat man das Eanzlei-
gebâude, in welchem Herr Rudolf Baldauf an der Hand von Gruben-
plânen und Profilen die geologischen und bergtechnischen Verhàltnisse
des Richardschachtes und des abgebauten Kohlenflotzes erlàuterte.
Hierauf wurden unter freundlicher FQhrung des Herrn Bergwerkbesitzers
die Fôrderungs- und sonstigen Zechenanlagen besichtigt, dann die
Grube selbst befahren. AUenthalben gab Herr Richard Baldauf die
enisprechenden Erlâuterungen. Besonderes Interesse erweckte der
Tagbau, in welchem das reine Kohlenflotz mit schwachem nôrdlichen
Verflâchen in seiner ganzen Miicbtigkeit von 26 m ansteht. Das Flôtz
wird in seiner vollen Stârke abgebaut in der Weise, dafi am Liegeuden
des Flôtzes 3 m breite und 2 m hohe Strecken getrieben werden, die
sich rechtwinkelig kreuzen. Das Kohlenflotz ruht schlieBlich auf einer
Anzahl von Kohlenpfeilern. Der in dieser Art zum Abbau vorbereitete
Flôtzteil wird noch durch lotrechte Schlitze vom Qbrigen Flôtz abge-
trennt. Die Pfeiler werden endlich durch Dynamon zu gleicher Zeit
zersprengt und die von ihnen getragene Kohlenmasse stQrzt dann als
ein TrQmmerwerk in sich zusammen. Bei der Anwesenheit der Ex-
kursionsteilnehmer am 10. August wurde eine Kohlenwand gesprengt,
welche ein Kohlenquantum von nahezu 10.000 m^ oder mehr als eine
819
Viertelmillion Zentner Sttlckkohle ergab. Der plôtzliche Zusammenbruch
einer so gewaltigen Masse, aus welcher eine grofie Staubwolke sich
erhob, bot einen groûartigen Anblick.
Aus den Tiefen des Tagbaues durcbfuhren die Exkursions-
teilnehmer die angrenzende Grube und besichtigten noch die Fôrder-
einrichtungen am FuUort und die elektrisch angetriebenen Pumpen
filr die Wasserhaltung.
Vom FuUorte befuhren die Exkursionsteilnehmer noch eine Seiten-
strecke und befanden sich zu ihrem nicht geringen Erstaunen plôtzlich
in einer durch zahlreihe elektriscbe Lampen glânzend beleuchteten
Kneipstube, welche im Kohlenflôtz angelegt ist. Auf einem aus an-
stehender Kohle herausgearbeiteten Tische war fQr ein FriihstUck
gedeckt, dem aile Teilnehmer nun wacker zusprachen trotz der an den
Wânden der Kneipstube angebrachten, das Treiben der Geologen in
anzilglicher Weise parodierenden Sinnsprllche. Von Herzen kam der
Ausdruck innigen Dankes, mit welchem die Exkursionsteilnehmer von
ihrem freundlichen Filhrer und Wirte Abschied nahmen.
Wie die Geologen gekommen, so wurden sie auch zum Bahnhof
zurQckgeleitet und bald war wieder der Salonwagen bestiegen fllr die
Weiterfahrt durch das Braunkohlenbecken nach Teplitz.
Bei der Ankunft in Teplitz wurden die Kongressisten seitens
des k. k. Bezirkshauptmanns Herrn Graeff und seitens des Herrn
Bilrgermeisters Herrn Sanitatsrat Dr. Millier, der Herren Stadtrâte
Ingénieur Siegmund und F. Husak sowie durch den Museums-
kustos und Inspektor der prahistorischen Funde in Deutschbôhmen
Herrn Robert Ritter von Weinzierl herzlichst begrilBt und in die
Quartiere geleitet. Hierauf vereinigte ein Festdiner, zu welchem die
Stadtvertrctung von Teplitz die Exkursionsteilnehmer eingeladen batte,
die Geologen und die freundlichen Gastgeber im Saale des Hotels
„Altes Rathaus". Nach demselben wurde unter der sachkundigen
FQhruug des Inspektors Herrn von Weinzierl das Teplitzer Muséum
besichtigt, welches als „Zentralniuseum" aile prahistorischen Funde
Nordbohmens vereinigt. Von da begaben sich die Exkursionsteilnehmer
durch die reizenden Parkanlagen des Kurgartens zum Stadtbade. Hier
wurden unter der freundlichen FUhrung des Herrn Ingénieur Siegmund
der QuellscliHclit und die Badeeinrichtungen besichtigt.
Die Teplitzer Thernien flossen bis zum 13. Februar 1879 frei
aus Spalten eines Quarzporphyrgangstockes. Nach dem am 10. Februar
1879 erfolgten groBen Wassereinbruche im Dôllingerschachte bei
Ossegg westlich von Teplitz sauk der Spiegel des Thermalwassers in
den Quellspalten. Uni das Thermal wasser wieder zu erreichen, wurde
in der Folge ein Schacht im Quarzporphyr abgeteuft, aus welchem das
103*
Thermal wasser gegiinw^tig durch elektrîsch angetriebene Pumpen
gehoben wird. Herr Ingénieur Siegmund hieit unter Vorlage vod
Pliineii den Exkursionsteilnehniern tiber dièse Vorgange, die hiebei
HusgefUhrten Arbeiten, ûber die Yerdammung der Einbnichstelle im
DSllingerschachte und Uber die spiiteren Wassereinbrllche am Victorin-
schachte (^8. November 1887 und 25. Mai 1892) einen Vortrag.
Hieiauf wuideii unter der freundlichen Filhrung des Herm
BUrgernieisters und mehrerer Stadtrate die Badeeînrichtungen im Stadt-
bade und ira Kaiserbade in Augenschein genomnien. Ein Besuch der
Quarïporphyrbtlgel westlich von Teplitz, der Riesenquelle und der
Kalkbrilcbe bei Loosch und Hundorf schloS den Tag ab. Fur diesen
Ausilug batte die Teplitzer Stadtvertretung den Ëxkursionsteilnehmem
in liebenawUrdiger Weise eine groBe Anzabl von Wagen zur Ver-
tu gung gestellt.
Im Quarzporphyr westlich von Teplitz wurden die daselbst auf-
setzenden Barytgauge und AusUleidungen vorhundener Kluftflâchen mit
scbonen honiggelben Barytkristallen, ferner die ceiiomanen Porphyr-
conglomerate. welclie dem Quarzporphyr auflagem, beobachtet. In
Hundorf und Losch erregten die durcb groûe Gruben aufgeschlossenen
oberturonen Kalkmergel der Stufe des Scaphites Geinitzi und des
Sportdylus spinosus das Interesse der Ëxkursionsteilnehmer. Auch bot
stch reichlich Gelegenheit, oberturone Petrefakten aufzusammeln, ins-
besondere waren auf den Kalkwerken d«s Herm Stadtrats Husak
zablreiche Versteinerungen fUr die Geologen aufgespeichert.
2. Exkanioiiitag;.
Der Morgen des 11, August sah die Exkursionisten wieder auf
dem Teplitzer Bahnliof versunimelt. Frllh mit dem ersten Zuge ver-
lieBen die Geologen Teplitz und fubren nuch der Station Boresluu.
Von da wurde der Donnersberg (Milleschauerberg), der 835 »i Meeres-
hiihe erreichende Kulminationspuiikt des bôhmischen Mittelgebirges,
bestiegen. Dieser Berg stellt einen einheitlich aufgebauten Phouolith-
lakkolitben dar. Von seineni Gipfel genieBt nian eine Aussicht, die
nicht nur landschaftlich achon. fcondern auch geologiach iiuBerst inté-
ressant ist. Besonders sind es die vielen Basaltschlote und Phonolith-
lakkolithe, sUdlich und westlich des Dounersberges, welche aus ihrer
SedinienthUlle heniusgesfhJilt nun als steile Kegel in die Lilfte ragen
und ein Landschaftsbild bieten, das auf der ganzen Erdoberâache nur
wenige Orte in gleicher Weise zeîgen.
Niich dem Abstiege vom Dounei-sberge wurde der Fuudort von
den schonen, iu allen Minenilsammlungen vorbandenen basaltischen
Augitkristallen in der Paschkopole bei fioreslau besucht. Aus eiuem
821
glasreichen Leucitbasalt (Peperinbasalt Bofiekys) wittern Kristalle von
Augit und RubeUan so zahlreich aus, dafi die Exkursionsteibielimer
reiche Ausbeute fanden.
Von der Station Boreslau der Aussig-Teplitzer Eisenbahn wurde
dann die Fahrt Uber das Plateau des bôhmischen Mittelgebirges bis
Lobositz fortgesetzt. Wâhrend der Fahrt boten sich schône Ausblicke
ins Elbtal, auf den Donnersberg und seine slidliche Umgebung, auf
die Urgebirgsinsel des Woppamertales usw. Auch fUr dièse Eisenbalin-
fahrt hatte die Direktion der Aussig-Teplitzer Eisenbahn einen Salon-
wagen zur ausschliefilichen Beniitzung der Exkursionsteilnehmer in die
betreffenden Zttge eingestellt.
In Lobositz bestiegen die Kongressisten das Dampfschiff!, das sie
nach genuBreicher Fahrt auf der Elbe, zunâchst durch die enge Pforte
in der Urgebirgsinsel zwisclien Czernosek und Libochowan, weiters an
den mâchtigen Basaltkôrpern der Umgebung von Salesel, dann am
Basaltgange des Workotsch und am Schreckenstein vorbei nach Aussig
brachte.
Am Landungsplatze der Dampfschiffe in Aussig hatten sich zum
Erapfange und zur Begrllfiung der Exkursionsteilnehmer folgende
Herren eiugefunden; Der k. k. Bezirkshauptniann C. Lendecke,
der BUrgermeister von AuBig Dr. F. Ohnsorg, Direktor B. Titl-
bach, Ingénieur F. Rehatschek sowie der Kustos des Aussiger
Muséums Professor Dr. G. Bru der.
Nachdem unter freundlicher Mithilfe der Aussiger Herren die
Quartiere bezogen worden waren, wurden die groBen SteinbrUche im
Phonolith-Lakkolith des Marienberges unmittelbar bei Aussig besucht.
Dabei ergab sich Gelegenheit, den interessanten Aufbau dieser Lakko-
lithen zu studieren und schone Drusen von Natrolith, Apophyllit und
Calcit zu samnieln. Vom Marienberge begab man sich in das Aussiger
Muséum, wo die Exkursionsteilnehmer vom Vorstande desselben, Herm
Prof. Dr. G. Bru der, herzlichst empfangen und durchs Muséum selbst
freundlichst gefUhrt wurden. Das Aussiger Muséum soll fUr die Géo-
logie des bôhmischen Mittelgebirges als Z entrai muséum ausgebildet
werden. Ein guter Anfaug hiezu ist bereits gemacht, da die GeseU-
schaft zur Fôrderung deutscher Wissenschaft, Kunst und Literatur in
Bôhmen die geologischen Aufsammlungeu, welche sich bei der neuen
Aufnahme des bôhmischen Mittelgebirges ergeben, dem Aussiger
Muséum Uberwiesen hat. Herrn Prof. Bruder ist es auch in kiirzester
Zeit gelungen, aile wichtigeren Vorkonimnisse von Mineralen und
Gesteinen des Gebietes im Muséum einzureihen und in ttbersichtlicher
Weise aufzustellen.
822
Der genuflreiche Tag des 1 I . August wurde mit einem Besuche
der vom Aussiger Gewerbeverein veranlaBten groBen Gewerbe- und
Industrieausstellung abgesclilossen. Auch hier wurden die Kongressisten
von den Mitgliedern des Ausstellungskomitees, den Herreu Direktor
B. Titlbach, Sekretâr J. Hjihmann, Spediteur J. Nitsch u. a.
aufs herzlichste empfangen und durch die Ausstellung gefUhrt.
3. Ezknrsionstag.
Der Tag des 12. August war bestimmt zum Studium der Um-
gebung von Rongstock. Die Exkursionsteilnehmer fuhren deshalb mit
dem DampfschifFe frtlh uni 7 Uhr elbabwîirts bis Pômmerle. Wâhrend
der Fahrt wurde dem geologischen Aufbau der Gehânge des Elbtales
und des mittleren Teiles des Mittelgebirges Aufmerksamkeit zuge-
wendet, soweit dies vom Schiffe aus môglich war. Nach der Landung
in Pômmerle wurde das geologisch auÛerordentlich mannigfaltig ge-
staltete Talgehange am linken Elbufer entlang der Strecke der Staats-
eisenbahngesellschaft begangen. Unterhalb des Dorfes Pômmerle steht
zunâchst der oberturone Tonmergel an, welcher von vielerlei Eruptiv-
gangen der Ganggefolgschaften des Essexit und des Sodalithsyenit
durchsetzt ist. GroBes Interesse erregte ein gangfôrmiger Korper von
Mondhaldeït, welcher, an 300 m miichtig, groBtenteils als Eruptiv-
breccie ausgebildet ist. Im Mondhaldeït setzen wieder vielerlei Gange
auf, unter denen solche von Sodalithbostonit eine Mîichtigkeit von
30 m erreichen.
Dièses System von Gângen wird in der Folge am Talgehange
abgelôst von jUngeren Trachyttuffen. Die Exkursionsteilnehmer waren
erstaunt iiber die auBere Ahnlichkeit, welche verwitterte Stufen von
Mondhaldeït und von Trachyttuff besitzen. Des weiteren begiugen die
Exkursionsteilnehmer den groBen stockformigen Korper von Nephelin-
phonolith sQdlich Rongstock, welcher den Trachyttuff durchbricht. Auch
der Phonolithkorper weist stellenweise die Ausbildung einer Eruptiv-
breccie auf. Eifrig wurden HandstQcke des interessanten Nephelin-
porphyrs geschlagen, welcher im Nephelinphonolith gangfôrmig aufsetzt.
Nach Durchquerung des Phonolithkoipers gelangte man zu dem
nôrdlich bei Rongstock vorhandenen, mit Spannung erwarteteu Stock
von Essexit. Auch von diesem Gestein wurde reidilich gesammelt und
den verschiedenen Ausbildungsweisen desselben Aufmerksamkeit zu-
gewendet. Desgleichen wurden die im Essexitstocke aufsetzenden Gange
von Bostonit und Tinguait entsprechend gewUrdigt.
An den Essexitstock schlieCt sich nôrdlich ein Hof von Kontakt-
gesteinen an. Der Essexit hat die ihn umgebenden oberturonen Ton-
mergel, welche der Stufe des Inoceramus Cuintri angehôren, auf eine
823
Entfernung von 1000 m umgewandelt. Dieser Hof von Kontaktgesteinen
wurde von den Exkursionsteilnehniern in seiner ganzen Ausdehnung
begangen. Zunîichst wurden die Kalksilikathomfelse besichtigt, welche
den hochsten Grad der Umwandlung der Tonmergel am unmittelbaren
Kontakt mit dem Essexit aufweisen. Mit der waclisenden Entfernung
vora Kontakte fanden die ExkursioDsteilnehmer auch einen geringeren
Grad der Métamorphose im Tonmergel, bis zuletzt beim Katzenstein
die Nordgrenze des Kontakthofes erreicht wurde.
Die Uberaus grofle Ânzahl von Gesteinsgângen verschiedener Art,
welche im Kontakthofe aufsetzen und im inneren Kontakthofe aus pro-
pylitisierten Gesteinen bestehen, fand seitens der Geologen besondere
Beachtung.
Die Arbeit des Tages wurde durch eine Frilhsttlckspause im
DorKe Kongstock unterbrochen. Das lândliche Gasthaus batte ailes
aufgeboten, um die Geologen entsprechend zu bewirten. Der beschei-
denen Wirischalt batte die Gattin des Bankiers L. W olfrum tatkrâftig
durch ihr KUchenpersonal helfen lassen und so fanden die Exkursions-
teilnehmer im Gasthause des Herrn A 1 b e r einen reichgedeckten und
sinnig geschmQckten Tisch.
Nachdem noch Herr und Frau L. W olfrum die Geologen
freundlichst begriifit hatten, wurde die Begehung des Kontakthofes
bis zum Katzenstein fortgesetzt. Am Katzenstein, einer basaltischen
Schlotausfilllung im oberturonen Tonmergel, auBerordentlich reich an
verschiedenartigen EinschlUssen (Granit, Quarzporphyr, Gneis, Essexit,
Tonmergel usw.) und von vielerlei sich kreuzenden Gesteinsgiingen
einfacher und gemischter Art durchsetzt, wurde liingere Zeit verweilt
zum Studium der verwickelten und mannigfaltigen geologischen Er-
scheinungen. Von da begaben sich die Exkursionsteilnehmer nach dem
Dorfe Topkowitz, um auf das rechte Elbufer Qberzusetzen und zum
Kahlen Berge bei Jakuben zu gelangen. Der Kahle Berg stellt einen
Gangstock von Nephelinbasalt dar, in welcheni zahlreiche frische Gange
von Monchiquit und von Gauteït aufsetzen. Da sowohl Basait als auch
die Ganggesteine durch SteinbrQche erschlossen sind, so gab es gutes
Material fllr zahlreiche HandstUcke.
Hier wurde solange geweilt und eingesammelt, bis das bergwârts
fahrende DampfschifF zur RUckkehr auf das linke Elbufer mahnte. Mit
dem Schiffe wurde das Standquartier Aussig gegen Abend wieder
erreicht. Ein gemeinsames Mahl vereinte die Geologen wahrend des
Abends bei frôhlicher Laune.
824
4. Ezknrsionstag.
Am Morgen des 13. August wurde wiederum das Elbtal abwârts
von Aussig besucht. Das Dampfschiff fQhrte die Exkursionsteilnehmer
zunachst nach Wesseln nôrdlich des Ziegeiiberges. Nach der Landung
wurde in kurzer Zeit der Pbonolith-Lakkolith des Ziegenberges er-
reicht und die in ihm aufsetzenden Gange aus der Ganggefolgscliafk
des Essexit (Monchiquit und Bostonit) studierfc.
Bei Nestersitz wurde auf das rechte Elbufer libergesetzt. An den
steil gegen die Elbe abfallenden Gehangen der Katzenkoppe niichst
Grosspriesen wurden die Gange von Haujnophyr sowie von Gauteït
und Monchiquit besucht, welche teils der Ganggefolgschafk des Sodalith-
syenits, teils dem Ganggefolge des Essexits angehôren und im Basalt-
tufif als einfache oder „geniischte Gange" aufsetzen. Hierauf wurde
das WUste Schlofi aufgesucht, ein kleiner Stock von Essexit mit zahl-
reichen Gângen von Gauteït, Monchiquit usw.
Nach einer Mittagsrast im Dorfe Grosspriesen wurde der SchloQ-
berg bestiegen und das Auftreten von Hauyntephrit und von Sodalith-
syenit studiert. Auch wurden die Stellen besucht, an denen der ober-
turone Tonmergel zutage tritt, welcher durch den Lakkolith des
SchloBherges emporgewolbt worden ist. Dann wurden Gange von
Tinguait und Aegirintrachyt aufgesucht, die sUdlich und ôstlich vom
Schloflberg auftreten. Zuletzt besuchte man den Hirschberg ostlich
Schwaden. Dieser stellt einen gut aufgesclilossenen Lakkolith von
Nephelin-Phonolith dar, so daÛ die Emporwolbung der Sedimenthiille,
aus oberturonen Tonmergeln bestehend, durcli den Phonolithkôrper
und der unniittelbare Kontakt zwischen beiden beobachtet werden
konnte.
Ira Dorfe Schwaden wurde noch das alte kunsthistorisch inté-
ressante Kirchlein mit Skulpturen aus dem Mittelalter besucht. Gegen
Abend brachte das Dampfschiff die Exkursionsteilnehmer wieder in
ihr Standquartier Aussig zurlick.
5. Ezknrsionstag;.
In der MorgenfrUhe des 14. August wurden zunachst die Stein-
brllche im oberen Teile des Marienberges nachst Aussig besucht und
schône Drusen von Thomsonit gesamnielt. Hierauf begaben sich die
Exkursionsteilnehmer zu den hochgelegenen Diluvialterrassen am Marien-
berg selbst und nôrdlich davon am Wege nach Ziebernik. Von da
stieg man liber eine ausgedehnte Decke von Feldspatbasalt auf zum
^Brand'*. Dieser mit einem Aussichtsturm gekrônte Hôhenzug besteht
aus Tephrittuffen mit eingeschalteteu Decken von Leucittephrit. Wâhrend
825
der Exkursion wurde das Auftreten verschiedener Arten von Tephrit-
tuffen (Aschen-, Sand- und Brockentuff) sowie mehrerer Ausbildungs-
formen von Leucittephrit beobachtet. Der RUckweg nach Aussig fUhrte
tiber Ziebernik durch den Berthagrund, eine enge Talschlucht, welche
in BasalttufF eingeschnitten ist. Im Basalttuff wurden schlotfôrmig,
stromartig und gangformig auftretende Basaltkôrper beobachtet.
Nach einer kurzen Mittagsrast besuchten die Exkursionsteilnehmer
die Kohlenbrandgesteine im Dorfe Kleische, welche durch den Brand
von Kohienflotzen aus miocânen Braunkohlentonen hervorgegangen
sind, und stiegen dann auf zum Striesowitzer Berge. Entlang einer neu
angelegten StraÛe waren die prâchtigsten AufschlQsse im TephrittuflF,
aus welchem dieser Berg zum grôflten Telle besteht, zu beobachten.
Auf dem Berge selbst wurde ein durch SteinbrQche erschlossener
Korper von Hauyntephrit besichtigt. Vom Strisowitzer Berge stieg
man in westlicher Richtung ab zu den bei St. Laurenz schôn auf-
geschlossenen Kohlenbrandgesteinen. L)iese interessanten Gesteine
wurden von den Exkursionsteilnehraem reichlich eingesammelt. Auf
dem RUckwege zur Endstation der elektrischen Strafienbahn in Prôdlitz
hatten die Exkursionsteilnehmer unter groBer Hitze zu leiden, so daB
das Haus mit kiihlenden Getrânken, in das ein kundiger Fuhrer aus
Prôdlitz die Exkursionsteilnehmer leitete, mit Jubel begrUBt wurde.
Der Abend des Tages vereinte eine Anzahl der Exkursions-
teilnehmer in den Hallen der Aussiger AussteUung.
6. Bxknrsionstag.
Der 15. August fiihrte die exkursierenden Geologen auf die
hohe Wostray, auf den Schreckenstein und zum Workotsch. In aller
Frlih verlieBen die Exkursionsteilnehmer Aussig und fuhren mit der
StraBenbahn nach Schonpriesen, iibersetzten die Elbe und wanderten
im schattigen Talgrunde von Wolfschlinge nach Kojeditz. Auf dem
Wege wurde ein Gangstock von Feldspatbasalt und Basalttuff ange-
troffen. Bei dem Dorfe Kojeditz wurde der Phonolith-Lakkolith
besichtigt, welcher auf seineni Scheitel noch von dem aufgewôlbten
Tonmergel der oberen Kreide bedeckt ist.
Von da wurde durch schonen Wald die Spitze der Wostray
bestiegen und daselbst der in Tephrittuff aufsitzende Gang von Leucit-
tephrit, welcher auf dem Gipfel in Augitit-artigen Glastephrit Ubergeht,
besichtigt. Nachdem die groBartige Rundsicht vom Gipfel der Wostray
bewundert worden war, stieg man iiber ausgedehnte Basaltdecken zum
Dorfe Neudôrfel ab und besuclite einen mauerartig aus einem Schlacken-
basalt hervortretenden Augit-Monchiquitgang westlich von diesem Dorfe.
- Uber recht steil geboschte Decken von Nephelinbasalt stiegen die
104
^ ■ i
826
Ëxkursionsteilnehmer dann ab zu den Stellen, wo der allbekamite
«Nephelindolerit vom Schreckenstein" gangfôrmig ira dichten Basait
aufsetzt. Im Anblick der interessanten Formen, in welchen dièses
Gestein auftritt, vvaren die Beschwerden des steilen, zum Teil weglosen
Abstieges bald vergessen und frohen Mutes ging es zur Burg Schrecken-
stein, wo eine Erfrischung eingenommen wurde. Nach entsprechender
Rast begab man sich durch das Dorf Scbreckenstein zur Elbetiberfuhr
bei Wannow und setzte auf das linke Elbeufer liber. Hier wurden
die Geologen durch Herni Stadtrat J. Maresch aus Aussig begrQfit
und zum Workotsch geleitet. Die herrlichen Basai tsaulen und die
merkwUrdig regelmâBige Anordnung derselben, welcbe der Feldspath-
basaltgang des Workotsch aufweist, entziickten aile Teilnehnier der
Exkursion. Herr Maresch hatte (Iberdies in liebenswUrdigster Weise
Vorsorge getrofFen, daB auch der FelsrUcken des Workotsch mittelst
Leitern bestiegen werden konnte. Vom Workotsch wanderten die
Geologen im reizenden Elbtale angesichts der Burg Schreckenstein
nach Aussig. Das Programni der Exkursion ins bôhmische Mittelgebirge
war hiemit erledigt.
Die Ëxkursionsteilnehmer bentltzten den Rest des Tages, um die
reiche Ausbeute an Mineralstufen und an Gesteinen, welche die Aus-
flUge der Woche geliefert hatten, zu verpacken und in ihre Heimat
zu senden.
Am Abend des 15. August folgten die Geologen einer Einladung
seitens der Stadtvertretung Aussig in die Sale der Aussiger Ressource,
um den AbschluB der Exkursion entsprechend zu feiem. Ein Festmahl,
welchem sich ein solenner Koramers anschloB, vereinigte wâhrend der
Abendstuuden die Geologen mit ihren liebenswUrdigen Gastgebern in
frôhlicher Stimmung. Dièses Beisammensein bot den Teilnehmern an
der Exkursion erwunschten AnluB, den Herren in Aussig fiir den
liebenswUrdigen Empfang und filr die Gastfreundschaft in herzlichster
Weise zu danken. In neun europiiischen Sprachen wurde seitens der
Geologen dieser Dank zum Ausdruck gebracht. Auch wurde von
berufener Seite mit Worten voiler Anerkennung der Gesellschaft
zur Forderung deutscher Wissenschaft, Kunst und
L i t e r a t u r i n B (i h m e n gedacht, welche die geologischeu Aufnahmen
im bohmischen Mittelgebirge seit Jahren unterstUtzt und dadurch der
geologischeu Wissenschaft groBen Dienst ervveist.
Hochbefriodigt verlieBen die Geologen am 16. August Aussig.
um Ul)er Prag nach Briuin zu gelangen. Die geologische Exkui-sion
t ins bôhmische Mittelgebirge hatte ihren AbschluB gefunden.
Die Geologen waren bei ihren Studien in Nordbôhmen vom besten
: Wetter begunstigt. Uberall wurden die Ëxkursionsteilnehmer von der
:1
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I .
827
Bevôlkerung des Gebietes in herzlicher Weise empfangen und begrilBt.
Die schône Landschaft, die herrlichen geologischen AufschlUsse, der
intéressante Aufbau regten zur genuûreichen Arbeit an. So verlief
und endete dièse Exkursion in schënster Harmonie.
Allen jenen, welche zu dem guten Gelingen der geologischen Ex-
kursion ins bohmische Mittelgebirge beigetragen haben, sei an dieser
Stelle fur ihre Bemiihungen nochraals der warraste Dank ausgesprochen.
VIL Bericht ûber die Exkursion (II) nach Brûnn und Umgebung.
(17. und 18. August)
Von Prof. A. Makowsky (BrUnn).
Am 16. August 1903 kamen von Bôhnien her 28 Geologen nach BrUnn
und wurden von dem Referenten auf dem Bahnhof empfangen und in das
Grand Hôtel geleitet. Hierauf besuchten dieselben das deutsche Haus,
wo sie von der Brllnner Gemeinde begrttfit und festlich bewirtet wurden.
Am 17. frUh wurden dieselben mittels Eisenbahn nach Reitz, von
dort in von der Salmschen Gutsherrschaft beigestellten Wâgen Uber
das Gebirge nach Sloup gelllhrt, worauf eine Besichtigung der grofi-
artigen, im Devonkalk befindlichen Hohlenlabyrinthe stattfand. Von dort
durch das romantische, von steilen Kalkfelsen umschlossene Oede Tal
wurde der Aufstieg auf das Kalkplateau untemommen bis zum Erdfall
Mazocha. Die Rtlckkehr fand liber Blansko nach BrUnn statt. Nach
eingenoramenem Maie besichtigten die Teilnehmer die Steinbrtiche im
Granit, Syenit und Diorit von Brlinn am Fufie des Urnberges.
Am 18. August fand eine Exkursion in das Steinkohlenrevier von
Segengottes bei Rossitz unter FUhrung des Geologen F. S u e s s statt.
Am. 19. August wurden die geologischen Sammlungen der technischen
Hochschule in BrUnn einer eingelienden Besichtigung unterzogen, worauf
die Abreise nach Wien erfolgte.
VIII. Bericht ûberdie Exkursion (II) nach Segengottes bei Rossitz.
(18. August.)
Von Dr. F. E. Suess (Wien).
Der 18. August war der Begehung eines Profiles durch die Rot-
liegendfurche zwischen Neslowitz und Padochau bei Segengottes ge-
widmet. Mit dem FrUhzuge begaben sich die Exkursionsteilnehmer unter
Fuhrung des Herrn Dr. F. E. Suess von BrUun nach Petschitz;
104*
daselbst wurden sîe durch die Herren BUrgemieister J. K U □ 1. In-
génieur L. Zelniczek und Schicbtmeister E. Panek im Namen der
Rossitzer SteiQkoblengewerkschaft begrtlfit. Durch dte GefUIligkeit der
geaannten Qesellscliaft waren die zur leichteren Bewaltigung der Ex-
kursion benStigten Wagen beigestelU worden. Der erste Besuch galt
deo durch den Qranit der BrUnoer Eruptivmasse im Kontakt ver-
âaderten Ealken bei Tetsckitz, der niichate, nach der Wagenfabrik nach
Neslowitz, den dortigen Eontaktkalken. Zugleich konnte die Auf-
schleppung der aus Kulm besteheiiden Liegendconglomerate an der Ost^
gren/e der Furche gegen den Granit beobachtet werden. Von Xeslowitz
wanderten die Exkursionsteilnebmer durch die Schlucht des Neslowitzer
Bâches, în welcher die sanft ostwiirts einfallenden Arkosen des Rot-
liegenden blosgelegt sind. In einer Brandschieferlage war durch die
Freundiichkeit der Rossitzer Bergbaugesellschaft eine ËntbldQung her-
gestellt worden. Auf der weitereu Wanderung talabwarts wurde die
Verwerfung in den Schiefern des Rotliegenden beim Kesselhause von
Padochau besicbtigt.
An der Westseite der Furche kounte abermals das Hervortreten
der Grundconglomerate gesehen werden; sie bestehen hier nîcht mehr
aus Kulm und Devonkalk wie an der Ostseite, soadem aus dem Qneis
und Glimmerschiefer des benachbarten Urgebirges.
Von Padochau begab sicb die Gesellschaft nach Segengottes. wo
von der Rossitzer Kohlenbergb au gesellschaft das Diner vorbereitet, war.
Hier wurden die Ëxkursionsteilnehmer durch den Herrn Btlrgernieister
und durch den Herrn Zentraldirektorstellvertreter Oberbergverwalter
J. Schôffel begrliUt. Herr Zentraldirektor E. Jicinsky, welcher
verbindert war, personlich zu erscheinen, sandte auf telegrapbischem
Wege seinen GruB. Herr G. A. Becker (Washington) und Herr Prof.
Hibsch (Tetschen) dunkten im Namen der Geologen fQr den freund-
lichen Empfang. Am Abend erfoigte die RUckkehr nach BrUnn mittels
Eisenbahn.
IX. Bericht ûber die Exkursron (III n) des IX. Internationalen
Geologen-Kongresses in Mâhr.-Ostrau.
(8. August.)
Von Dr. A. FHIanger.
Die Exkursionsteibiehmer, 33 an der Zabi, trafen am 7. August 1903
abends in MiLbr.-Ostrau ein und wurde denselben nach herzlicher Be-
grUlîung durch den ExkursionsfUbrer das Programm ftlr den kommenden
Tag bekanntgegeben.
Il II'; .
829
Mit Rtlcksicht auf die verhâltnismafiig knapp bemessene Zeit
war es dem Exkursionsfilhrer nur durch genaue Zeiteinteilung môglich,
den Teilnehmern eineii klaren Uberblick iiber die Màhr.-Ostrauer geo-
logischen Verlialtnisse zu verschafFen.
Die Besichtigung der oberirdischen AufschlUsse, welche syste-
raatisch von den jUngsten Ablagerungen des Deckgebirges bis zu den
liegendsten Schichten des «Kulm** erfolgte, wurde am 8. August friih
im Amtsgebâude der Witkowitzer Steinkohlengruben durch eine Er-
lauterung des Scbichtenbaues an der Hand ausgestellter Karten und
Profile eingeleitet. Gleichzeitig wurden instruktive BelegstUcke, ins-
besondere die aus einigen Flôtzen herrUhrenden Steinrundmassen und
Torfsphîirosiderite sowie HandstUcke aus dem Kontakte zwischen unter-
irdischen Basaltgângen und der in Naturkoks verwandelten Eohle vor-
gelegt. Ferner wurden die auftretenden UnregebnâBigkeiten der Carbon-
oberfliiche mit Hilfe eines Reliefs veranschaulicht. Hierauf folgte die
Fahrt zum Jaklowtzer Berge in Poln.-Ostrau und nach Muglinau, wo
in den dortigen Basaltbrtichen unter den diluvialen Schichten bis zu
10 m mâchtige tertiâre Basaltconglomerate aufgeschlossen sind, welche
aus abgerollten, verschieden groBen Basaltkugeln mit kalkigem oder
tuôartigem Bindemittel bestehen und zahlreiche Gasteropoden- und
Bivalvenreste. insbesondere Pecten Jaklowensis enthalten.
Auf der Weiterfahrt nach Hruschau wurde nunmehr dem Ostrawitza-
ufer entlang das anstehende Carbon mit Flotzausbissen in ungestorter
Ablagerung (Sturs Gruppe IV) sichtbar.
Nach erfolgter Uberfahrt Uber die Oder bei Koblau fanden die
Exkursionsteilnehmer Gelegenheit, liings der steilen Gehîinge des nord-
lichen Ufers die auSàllige, vielfach gefaltete und miichtige Schichten-
folge des entblôBten Steinkohlengebirges mit zahlreichen Flotzausbissen
und Kohlenschmitzen (Sturs Gruppe II) wahrzunehmen. Insbesondere
bot das in einem am FuBe der Laudecke betriebenen Steinbruche ent-
blôBte Profil des „Nanetteflôtzes" lebhaftes Interesse.
Von der nun bestiegenen ^Laudecke", einer bewaldeten Ufer-
hohe, genoB man eine ausgezeichnete Fernsicht bis zu den Beskiden
und ergab sich bei diesem Anlasse die Gelegenheit, noch einmal auf
die Tektonik des vor den Augen der Exkursionsteilnehmer weithin
ausgebreiteten Ostrau-Karwiner Industriegebietes zuriickzukommen.
Nach Besichtigung der Tagesanlagen des am FuBe der Landecke
gelegenen Anselmschachtes begab man sich nach PreuB.-Ellgoth zu
den liegendsten Kohlensandsteinbanken, ferner zirka 300 m ins Liegende
zu dem Kulmvorkommen bei Bobrovnik. An beiden Steilen wurden
sowohl analoge Streichungsrichtungen, als auch ein gleichsinniges Ein-
fallen beobachtet.
830
Nach Beendigung tler Ëikursîon vereinigten sich die Teilnefaraer
derselbeii zu einem in den Gartenlokalitiiten des Hotels Zuber in
Miihr.-Ostrau abgebaltenen Festmale, an welcliem auch zaiilreiche Ver-
treter der Behdrd^n und der hiedgen Industrie teilnabmcn.
X. Bericht ûber die galizische Exkursion (III o) in die
Umgebung von Krakau ').
(8-10. August.)
Von Prof. Dr. L. Szajnocha (Krakau).
Am 8. Âugust abends kamen teils ans MShrisch-Ostrau. teils
direkt ans ibren Wobnorten 23 KongreQmit^lieder nacb Erukau und
wurden zuerst am Bahnhofe von dem Lokaikoniitee und dann um
9 Ubr abends in den Ràumen des Geologischen TJniversitatsinstituUi
von Prof. Dr. L. Szajnocha mit eineni Italten Abendessen empfangen.
An demselben nahmen ted : Dr. Dim. A n t o u 1 a (Belgriid), Prof.
Baitzer (Bern), Prof. Vidal de laBiache (Paris), Prof. Dr. Georg
Bôbm (Freiburg i. B.), Bergingenieur Pèvre (Paris), Prof Frnas
(Stuttgart; Direktor Gruesaner (StaBfurt), Ingénieur H. Graves
(London), Dr. A. Grund (Wien), Dr. Âugust Heimer (Jonkôping),
Dr. Jaccard. (Lausanne), Prof. B. Kotô (Tokio), Prof. P. Lory
(Grenoble), Dr. A, Louis (London), Prof, M. Lugeon (Lausanne),
Bergassessor Ment^el (Bochuni), Bergingenieur Morette (Orsay),
H. Philipp (Heidelberg), Bergingenieur Rouveure (St. Etienne),
G. Silberstein (Berlin), Bergingenier P. Teodorow (Sofia) und
Const. de Vogdt (St. Petersburg), nebst den Krakauer Universitâta-
professoren: Hofrat Dr. Zoll. Dr. Potkaiiski, Dr Ulanowski
und Dr. Bandrowski, den Mitgliedern des Lokalkomitees : Landes-
gerichtsrat Dr. Muczkowski, Herni Akademiker Lepszy, Oberberg-
rat H 0 1 o b e k. Prof. Szajnocba und Privatdozent Dr. Grzybowaki
und den Herren des Geologischen Universitatsiustituta: K. Wôjcik.
W. Kuiniar und Georg Smoleiiski. Dieselbe Gesellschaft, der sicb
noch die ara Sonntag in der FrUhe angekommeneu zwei Heiren Prof.
Schmidt und Dr. M Uhlberg aus Basel anschloQen, fuhr am Morgen
des 9. August mit dem durch die besondere Freundlichkeit der Qeneral-
direktion der k, k. priv. Nordbabn ausnahmsweise in Krzeszowice an-
>j Vbigl die detaillierte Beachreibunj; dieser Eikorsion dnrcb BergaseesEOr
entzel in Nr. 99 und 4U dRS XXXIX. Jahrgangcs dei „0i11ck aufl" in Eueu
1 der Ruhr.
831
haltendeu Schnellzuge nach Krzeszowice und begab sich von dort in
etwa zwanzig von der graflich Andréas Potockischen Gutsverwaltung
gUtigst beigestellten Equipagen zuerst nach Miçkinia zur Besichtigung
der vveitbekannten PorphyrbrUche des A. R. v. Baranowski und
Fr. Kulka und der anlagernden PorphyrtufiFe und dann nach Czema,
wo die KohlenkalkaufschlUsse besucht und auch einige Fossilfund-
punkte ausgebeutet wurden. Die FUhrung dieser Exkursion Ubernahmen
freundlichst der Bevollmiichtigte Seiner Exzellenz des Grafen Andréas
Potocki, Dr. Henoch, und der graflich e Berginspektor Fr. Bartonec.
Von Czerna zurîickgekehrt, wurden die Exkursionisten im grâflichen
Schlosse zu Krzeszowice im Auftrage Seiner Exzellenz des Statthalters
von Galizien Grafen Andréas Potocki mit einem opulenten FriihstQcke
bewirtet, bei dem auf Anregung des Prof. Baltzer eine telegraphische
Danksagung an den in Lemberg weilenden Statthalter abgesendet wurde
und nach welchem eine geologisch-bergmânnische, im anschlieBenden
Saale vom Berginspektor Bartonec arrangierte Lokalausstellung von
Grubenplanen und Fossilsuiten von iJlen Teilnehmern mit grôfitem
Interesse studiert wurde. Von Krzeszowice begab sich die ganze GeseU-
schaft zu Wagen in den graflich Tenczyneker Tiergarten zur Be-
sichtigung der mitteljurassischen AufschlUsse „na Kopcach" und am
«Kozlowiec** und dann zurllck zum Bahnhofe in Krzeszowice, von wo
um 4 Uhr mit dem Personenzuge die RUckreise nach Krakau angetreten
wurde. In den Nachmittagsstunden zwischen 5^2 und 7 Uhr besichtigten
mehrere Kongressisten interessantere Kirchen und Denkmaler in
Krakau unter der fachmânnischen FUhrung von Dr. Muczkowski
und L. Lepszy. Abends um 8^2 f*^d in^ Grand Hôtel ein zu Ehren
des Kongresses von dem Lokalkomitee mit einer Subvention der Stadt-
vertretung von Krakau arrangiertes Bankett statt, an dem auBer den
obenerwàhnten noch die im Lsiule des Tages in Krakau angekommenen
Herren wie: Prof. Zlatarski i Sofia), Prof. Schenk (Halle), Prof.
Stefanescu (Bukarest), Prof. C v i j i c (Belgrad), Direktor G r i e s-
bach (Calcutta), Dr. Petrascheck (Wien), Bergingenieur Dziuk
(Hannover) und Prof. Uhlig (Wien) mit den Assistenten Dr. Heiurich
Beck und Dr. Hermann Vetters teilnahmen.
Bei dem Bankett wurden mehrere Ansprachen sowohl von den
ausvvârtigen KongreBniitgliedern, wie auch von den Repriisentanten
der Krakauer Stadtvertretung, der Universitiit und der Akademie der
VVissenschaften gehalten. Am niichsten Morgen den (10. August) begab
sich die Mehrzahl der obenerwàhnten KongreBmitglieder um 8 Uhr
mit dem Personenzuge nach Wieliczka, wo sie am Bahnhofe von den
Beamten der k. k. Salinendirektion mit Herrn Oberbergrat MUmler
an der Spitze freundlichst empfangen und begrilBt wurde. Zuerst
832
besuchte man das schôn eingerichtete und sehr reicbhaltige Salinar-
museum, wobei Hofrat Prof. Niedzwiedzki und die Herren Berg-
beamten, insbesondere Bergrat M U lier, Obermarkscheider Frjt,
Oberbergverwalter Dietz und Bergverwalter Piestrak die Schichten-
lage und die Grubenverliâltnisse detailliert erklârten. Dann fuhr man
in die festlich erleuchtete und vielfach dekorierte Grube am Rudolf-
schacht ein, beging bei den Klangen der Salinarkapelle eine ganze
Reihe von Kammern im L, II. und III. Horizonte, studierte eingehend
die Lagerungsverhâltnisse und nahni zuletzt in der Walczynkammer
ein von der k. k. Salinenverwaltung gastfreundlichst dargebotenes Friih-
stUck ein, wobei Prof. Luge on und Bergwerksdirektor Graessner
in beredter Weise den Dank der Kongressisten fQr den glâuzeuden
Empfang dem k. k. Finanzministerium und der k. k. Salinendirektion in
Wieliczka wie auch dem Fiihrer der Exkursion Hofrat Niedzwiedzki
aussprachen. Auf dem RUckwege befuhr man in der Grube noch den
Salzsee und nahm die verschiedenen Methoden des Salzabbaues in
Augenschein. Nacli Verlassen der Grube wurden die aus Krakau hierher
dirigierten Wagen bestiegeii und die ganze Gesellschaft begab sich
tiber Podgorze nach Krakau, wobei noch bei den oberjurussischen Ealk-
steinbriichen in Podgorze ein kurzer Hait gemaclit und die Lagerung
und die Abbaumethode besichtigt wurde, wobei die Reprâsentiinten
der Stadt Podgorze, der Besitzerin der Briiclie, als Fiihrer fungierten.
Nach Krakau zuriickgekehrt, teilte sich die Gesellschaft. Ein Teil
besuchte unter fachmânnischer Fuhrung des Dr. Muczkowski und des
Akademikers Lepszy mehrere hervorragende Baudenkmâler der Stadt
und die alte Konigsburg am Wawel, walirend etwa 20 Kongressisten
mit Prof. Szajnocha einen Wagenausflug nach Witkowice — etwa
5 km von Krakau entfernt — untemahmen, uni die Aufljigerung der
oberen Kreide auf dem oberen Jura in den dortigen ausgezeichneten
Aufschlîissen kennen zu lernen.
Gegen 6 Uhr abeuds kanien aile Kongressisten zu einem gemein-
samen Diner im Grand Hôtel zusammen, mit dem auch die Exkursion
III a ihren offiziellen AbschluB gefunden hat.
Abends reiste der eine Teil der Kongressisten uni 8 Uhr 38 Min.
nach Borystaw, der andere Teil uni 1 1 Uhr 40 Min. in die Tatra ab.
833
XL Bericht ûber die ostgalizîsche Exkursion III b «).
(II. - 17. August.)
Von Prof. Dr. L. Szajnocha (Krakau).
Dièse am 10. August um 8 Uhr 38 Min. abends von Krakau ab-
gegangene Exkursion bestand auBer den FUhrern Prof. Szajnocha,
Oberbergrat J. Holobek, Assistenten Wdjcik und Georg Smolenski
aus folgenden 13. Teilnehmem: Dr. D. Antoula (Belgrad), Prof.
P.Vidal de la Blache (Paris), Dr. Max Blanckenhorn (Pankow),
Bergingenieur A. Dziuk Hannover), Bergdirektor P. Oraessner
(StaBfurt), Bergingenieur H. G. Graves (London), Dr. A. Heinier
(Jonkoping), Prof. B. Kotô (Tokio), A. D. Louis (London), Assessor
Mentzel (Bochum), Dr. A. Plag emann (Hamburg), Bergingenieur
P. Teodorow (Sofia) und Prof. Dr. Sven Tôrnquist (Lund).
Dank dem freundlichen Entgegenkommen des k. k. Hofrates und
Direktors der k. k. Staatsbahnen in Krakau Josef Horoszkiewicz
wurde fiir die gauze Dauer der Exkursion den Teilnehmern ein separater
Wagen IL Klasse zugewiesen, in dem sich die Exkursionisten wâhrend
vieler langer Fahrten hauslich einrichten und einen freien gesellschaft-
lichen Verkehr durch fûnf Tage lang unbehindert unterhalten konnten.
Am nachsten Morgeu (11. August) um 5 Uhr 20 Min. frUh, kam die
Gesellschaft in Boryslaw an, wo sie am Bahnhofe von dem Lokalkomitee
unter dem Vorsitze des Direktors Kasimir G^siorowski freundlichst
empfangen und in bereitgehaltenen Wagen nach dem Schulgebâude
geleitet wurde, wo ein vorbereitetes FrUhsttick die Gesellschaft er-
wartete. Nach einer Stunde begann der Rundgang in Boryslaw mit
einem Besuche der Landesbohrmeisterschule, wo Oberbergrat Holobek
und Dr. Grzybowski die ausgestellten Grubenpliine, geologischen
Karten uml Durchschnitte erliiuterten.
Dann wurden die geologischen Aufschlîisse liings des Tysmienica-
baches, viele Erdolgruben und Bohrungen mit verschiedenen Bohr-
sy stem en (Insbesondere der Aktiengesellschaft flir Petroleumindustrie
und der galizischen Karpathen Petroleumgesellschaft) unter der freund-
lichen FUhrung der betreifenden Direktoren und schliefilich sehr in-
téressante Versuche mit den komprimiertenErdôlgasen besichtigt, welche,
im Interesse der Erdolindustrie von Dr. Di^browski unternommen,
den Kongressisten eingehend demonstriert und erlâutert wurden. Nach
diesem l)is gegen ein llhr dauernden ungemein lehrreichen Rundgange
') Vgl. die detailliei'te Beschreibung dieser Exkursion durch Bergassesuor
Mentzel in Nr. 45 und 46 des XXXIX. Jahrganges dcR „ Gluck auf.** in Rssen
a. d. Ruhr.
105
834
in Boryslaw wurde ein opulentes — von dem Lokalkomitee darge-
botenes — FriihstQck eingenommen, an dem die meisten in Boryslaw
wohnhaften Bergbeaniten und Bergingenieure teilnahmen. — Spâter
teilte sich die Gesellschaft in zwei Gruppen ; die eine mit Oberbergrat
Holobek fuhr in die Erdwachsgrube der Galizischen Kreditbank in
L. unter der Fiihrung der Direktors G^siorowski ein, die andere
mit Prof. Szajnocha und Dr. Grzybowski befuhr die Erdwachs-
grube der Aktiengesellschaft ..Boryslaw" unter der FUhrung des Direk-
tors Bergrat Kasimir Szumski. Am Tage wurden dann verschiedene
Grubeneinrichtungen und Erdwachsschmelzen eingehend besichtigt.
Spâter kamen die beiden Gruppen bei dem von dem Lokalkomitee gleich-
falls dargebotenen glânzenden Festessen zusammen, welches aile Kon-
gressisten und fast sâmtliche Boryslawer Bergbeamte bis zu der gegen
7 Uhr abends erfolgten Abfahrt nach Schodnica vereinte und bei dem
in deutscher, schwedischer, englischer und poliiischer Sprache dem
Lokalkomitee der Dank der Kongressisten fdr das Gebotene ausgedriickt
wurde. Infolge vorgerilckter Abendzeit konnten auf dem Wege von
Boryslaw nach Schodnica keine Beobachtungen mehr gemacht werden.
Nachdem die Gesellschaft in den ebenfalls vom Lokalkomitee gUtigst
besorgten Wagen nach Schodnica gelangt war, wurde sie im Kasino-
lokal vom Schodnicaer Lokalkomitee unter dem Vorsitze des Direktors
Julian Kapellner herzlich begrilBt und in die bereitstehenden Nacht-
quartiere geleitet.
Der nâchste Tag, Mittwoch der 12 , wurde der eingehenden Be-
sichtigung der Schodnicaer Erdolgruben gewidmet. Vormittags wurde
der westliche Teil des Grubenterrains begangen und die Bohrungen,
Pumpwerke und die Werkstlitten der Galizischen Sparkasse, der Aktien-
gesellschaft ^Schodnica" und der ^ Anglo-Galician Oil Company" in
Augenschein genommen, wobei Dr. J. Grzybowski nebst den ein-
zelnen Direktoren und Beamten als Filhrer fungierte. Die „ Schodnicaer
Aktiengesellschaft filr Petroleum industrie" lieC dabei in zuvorkommender
Weise einen speziell filr diesen Zweck gedruckten und mit statistischen
Daten und geologischen Profilen versehenen kleinen Fiihrer Uber Schod-
nica unter allen Teilnehmern verteilen. Nach einem GabelfrUhstUcke
besichtigte man ausgezeichnete Aufschliisse im ostlichen Grubenterrain
und liinf's des Horbvszczebaches. Gei^en i\ Uhr versammelten sich aile
Kon<îressisten und die samtlichen Bermntjenieure der Schodnicaer Unter-
nehmiingen bei einem vom Lokalkomitee gustfreundlich dargebotenen
Diner. Der Dank der Kongressisten wurde dem Komitee durch Prof.
Vidal de la B lâche in wârmster Weise ausgedriickt. Gegen 5 Uhr
abends fiiliren die Teilnehmer nach Boryslaw zurilck, wo sie noch am
Balmliofe von vielen Herren aus Boryslaw und Schodnica wie auch von
835
dem in Boryslaw verbleibenden Oberbergrat Holobek und Dr.
Grzybowski sich verabschiedeten.
Gegen 7 XJhr abends erfolgte die Abreise mit der Bahn Uber
Drohobycz nach Stryj, wo in reserviertem Bahnlokal ein kurzes
Souper eingenommen wurde, und dann îiber Stanislau nach Buczacz.
Nach einer Bahnnachtfahrt von 12 Stunden traf die nunmehr aus 16 Per-
sonen bestehende Gesellschaft um 6 Uhr 49 Min. morgens am 13. August
in Buczacz ein. Nach einem kurzen FrtlhstUcke im Bahnhofrestaurant
begab nian sich zu den durch die giitige Vermittlung des k. k. Bezirks-
hauptmannes St. Bodnar aus Czortkdw hierher bestellten Wagen und
unter der freundlichen Ftihrung des k. k. Konzipisten Wladimir R. v.
Gniewosz wurde eine Rundfahrt durch die so malerisch gelegene
Stadt Buczacz untergenonimen, wobei niehrere Kirchen und zwei
Aufschlusse in den devonischen Sandsteinen eingehend besichtigt
werden konnten. Die Uber 40 km lange Wagenfahrt von Buczacz nach
Czortkdw fiihrte auf der Hohe der podolischen Hochebene aus dem
Gebiete des Strjpaflusses in das Serethtnl, wo bei Czortkdw grofiartige
Aufschlilsse in den obersilurischen und miociinen Schichten vorhanden
sind. In Czortkdw wurden die Kongressisten von dem Bezirksausschusse
unter dem Vorsitze des Obmannstellvertreters Alfred D o s c h o t, von dem
Gemeinderate mit dem Biirgermeister No fi und vom k. k. Bezirks-
hauptmann St. Bodnar erwartet und mit einem in den Riiumen des
Bezirksrates arrrangierten Festessen freundlichst empfangen. Nach dem-
selben besichtigte die Gesellschaft die Silur- und Miocanaufschltisse in
der nachsten Nahe der Stadt, wobei insbesondere im Silur zahlreiche
Fossilien gesammelt werden konnten. Abends wurden die Teilnehmer
gleichfalls mit einem von der Stadtgemeinde veranstalteten Souper be-
wirtet. Nachdem indessen durch eine Bergrutschung eine Betriebs-
storung auf der Lokalbahn Czortkdw — Zaleszczyki erfolgt war, muBte
man mittels derselben Wagen, die man vorniittags beniitzt hatte, die
lange und ziemlich ermiidende Fahrt nach Zaleszczyki bewerkstelligen,
wo die Gesellschaft erst spiit nach Mitternacht eintraf. In Zaleszczyki
wurden die Kongressisten dank dem gUtigen Entgegenkommen des
Massevervvalters Landesadvokaten Dr. Nathan Loewenstein und des
dortigen Gilterdirektors Bronislaw R. v. Leszczyiiski in dem der-
zeit leerstelienden herrschaitlichen Palais fUr zwei Nachte und einen
Tag einquartiert, wofiir sie wie auch fiir das ganze Arrangement der
Unterkunft und fiir die freundliche Beistellung der Wagen den beiden
Herren zu ganz besonderem Danke verpflichtet wurden.
Am Vormittage des 14. August wurden die imposanten AufschlUsse
an dem bukowinischen Dniestrufer bei Kryszczatek eingehend studiert
und eine Fufitour bis zur St. Johanneskapelle unternommen, in deren
105*
836
Nâhe die Lagerung der obersten Silurschichten, der Passage beds, der
miocânen Leithakalke und des miocânen Gipses mit Toilster Bequem-
lickkeit untersucht werden konnte.
Nachmittags fiihr man in mehreren Wagen nach der zirka 12 km
entfemten und am Sereth — in der Nâhe seiner Mûndung in den
DniestrfluQ — gelegenen Ortschaft Kasperowce, wo auBer den mittel-
cretacischen, hôchst eigentUmlichen Cidaritenschichten die beiden so
sehr gewundenen Tâler des DupafluBes und des Dniestr die Âufinerk-
samkeit aller Teilnehmer in hôchstem MaBe in Ânsprucb nahnien. In
Kasperowce wurde die Qesellschaft im Auftrage des dortigen Guts-
besitzers Georg Grafen Borkowski von dem Âdministrator mit einer
Jause gastfreundlich bewirtet. Gegen 7 Uhr abends kehrte man nach
ZaleF»zczyki zuriick, von wo am nâchsten Morgen bereits um 4^/2 Uhr
frûh die Bahnfahrt ûber Eolomea und Delatju nach Jaremcze im Pnith-
taie angetreten wurde. Wâhrend eines kurzen Aufenthaltes in Kolomea
wurde ein Gabelfrtihstûck eingenommen und mittags kam man in
Jaremcze im Karpathengebirge an, wo zuerst die ganz nahe am Bahnhof
liegenden, und seit vielen Jahren berilhmt gewordenen AufschlQsse in
den vielfach in steilen 6âtteln gefalteten Hieroglyphenschichten besucht
wurden. Die k. k. Domânendirektion in Lemberg lieB hier — wie auch
in Tartarow - speziell fQr dièse KongreBexkursion einen breiten Holz-
steg liber den PruthfluB bauen, um die am gegenûberliegenden rechten
FluBufer vorhandenen Aufschlûsse bequem und ge&hrlos zugângiich zu
machen, wofûr aile Teilnehmer dem k. k. Ackerbauministerium in Wien
und der k. k. Domânendirektion in Lemberg zu ganz besonderem Danke
verpflichtet wurden.
Nach einem im Hôtel Skrzynski eingenommenen Mittagsessen
fuhren die Kongressisten in mehreren bestellten Wagen auf einer herr-
lichen LandstraBe tiber Jamna und Mikuliczyn lângs des PruthfluBes nach
Tartarow bis zu dem fûrstlich Liechtensteinschen Jagdhause« wo ein
von dem fQrstlichen Oberfôrster Herm W i n t e r zubereiteter Imbifi die
Gesellschaft erwartete. Auf dem gegen drei Stunden langen Wege
wurden bei prachtvollem Wetter die Janinasandsteine in der Nâhe der
BahnbrQcke bei Jaremcze. die Hieroglyphenschichten bei dem Wasser-
falle des Kapliwiecbaches und die Menilitschiefer bei der Kirche in
Tartarow genau untersucht und die Lagerung der einzelnen Schicht-
komplexe eingehend besprochen. Die hohen landschaftlichen Schônheiten
des Prutthales zwischen Jaremcze und Tartarow wurden von den Mit-
gliedem vielfach bewundert, Vom Jâgerhause in Tartarow fuhr man
zum dortigen Bahnhof und trat die lange Reise ûber Delatyn und
Stanislau nach Lemberg an, wo die Gesellschaft — nach einem ganz
kurzen Abendessen in Stanislau — erst nach Mittemacht eintraf«
837
Am Bahnhofe in Lemberg erwartete die Ankommenden das
Lemberger Lokalkomitee, welches die Kongressisten in die im Hôtel
George bestellten Quartiere geleitete. — Sonntag, den 16. August be~
suchten die Kongressisten zuerst das graflich Dzieduszy ckische
naturhistorische Muséum, wobei der gegenwiirtige FideikommiBbesitzer
Graf Thaddâus Dzi eduszy cki, die Beamten des Muséums und das
Lemberger Lokalkomitee unter dem Vorsitze des k. k. Hofrates Dr. Julian
Niedzwiedzki den Gâsten die nôtigen Aufklârungen gUtigst erteilten.
Die reichen Schatze dièses Muséums wurden gebiihrend bewundert und
der gegenwartigen Organisation desselben das vollste Lob gespendet.
Von dort begaben sich die Kongressisten zu einem Rundgange durch
die Stadt und nach der Polytechnischen Hochschule, wo Prof. Dr.
Julian Niedzwiedzki die geologischen und mineralogischen Kollek-
tionen daselbst den Besuchern vorzeigte. Die ganze Gesellscbaft kam
dann um 2 Uhr zu einem vom Lemberger Lokalkomitee dargebotenen
Déjeuner im Hôtel George zusammen, bei dem mebrere BegriiOungs-,
Dank- und Abschiedsansprachen gehalten wurden. Nach demselben
begaben sich die Teilnebmer auf den „Wysoki Zamek** um von dort
eine Rundsicht auf die Umgebung der Stadt zu genieBen und die
Lagerung der miocanen Schichten in der Nahe unter der Fiihrung
des Schulrates M. Lomnicki kennen zu lernen. Leider machte ein
plôtzlich eingebrochenes Gewitter dièse Exkursion teilweise unmoglich
und nur ein Teil des Exkursionsprogramms konnte ausgefQhrt werden.
Um 7 Uhr abends waren aile Kongressisten von dem Majoratsherrn
Grafen Thaddâus Dzieduszycki zu einem Diner in den Riiumen
des Adelskasinos eingeladen, bei dem dem Gastgeber von allen Seiten
der Dank fûr das im Muséum Gebotene und fOr seine Gastfreundschaft
ausgesprochen wurde. Zuletzt begaben sich aile Kongressisten und zahl-
reiche Lemberger Naturhistoriker in das grafl. Dzieduszyckische Palais
auf Einladung der Griifin Viktorine Dzieduszycka, der Witwe nach
dem groBherzigen Griinder des Muséums Grafen WladimirDzie du szycki,
welche, von zahlreichen Mitgliedera ihrer Familie umgeben, aile Er-
schienenen freundlichst begrtifite und gastlich bewirtete.
Mit diesem fiir aile Teilnehmer in angenehmster und dankbarer
Erinnerung verbliebenen Abend schlofi der offizielle Teil der ost-
galizischen Exkursion. Am nachsten Morgen, 17. August, verlieBen die
meisten Kongressisten die Stadt Lemberg, um sich direkt Uber Krakau
nach Wien zu der Erôflftiung des Kongresses zu begeben.
838
XII. Bericht ûber die Exkursion III c in die Pieninische
Klippenzone und in das Tatragebirge.
(II. — 17. August.)
Von Prof. V. Uhlig (Wien).
Es nalmien an dieser Exkursion teil die Herren: A. Aron
(Paris), A. Baltzer (Bern), 6. Bohni (Freiburg i. B.), F. Bartonec
(Siersza), J. Cvijid (Belgrad), E. Fraas (Stuttgart), C. L. Griesbach
(London), A. Grund (Wien), F. Jaccard (Pully), M. Luge on
(Lausanne), P.Lory (Grenoble), W. Petrascheck (Wien), V.Popovici-
Hatzeg (Bukarest), G. Stefanescu (Bukarest), H. S tille (Berlin),
H. Philip p (Heidelberg), A. Schenk (Halle), M. Miihlberg (Basel),
G. Silberstein (Berlin), G. Zlatarski (Sofia.)
Die Teilnelinier der Exkursion versammelten sich am 9. und
10. August in Krakau, bestiegen am 10. August vor Mitternacht den
Personenzug nach Neuinarkt (Novytarg) und trafen hier am 11. August
6 Uhr morgens ein. Nach Einnahme eines FrlihstUcks im Hôtel Herz
in Neumarkt fuhren wir mit Wagen nach Czorsztjn, wo die Gesellschaft
um 10 Uhr vormittags aniangte und voni Gutsbesitzer Herni Stanislaw
von Drohojowski in freundiichster Weise begrliBt wurde.
In Czorsztyn begann die Begehung im Norden der SchloBklippen-
gruppe mit der Besichtigung der roten Mergel und milrben Sandsteine
der KlippenhUlle und der nordlich folgenden Kalksandsteine und blauen
Tone der ^nordlichen Grenzzone". Hierauf wurde die SchloBklippen-
gruppe untersucht und sowohl die Schichtenreihe von den Opalinus-
schichten bis zum Tithon, wie auch der charakteristische Bau der
Klippen der versteinerungsreichen Fazies (sUdlich fallende, von kleinen
Blattverschiebungen durchschnittene Schuppen) naher verfolgt. Man
betracbtete sodann die Puchovver Mergel, deren Ahnlichkeit nïit den
„ couches rouges" der Freiburger Alpen betont wurde, und die
ammonitenreiche, nordlich einfallende Klippe am Dunajec. Herr von
Drohojowski bot hierauf der Gesellschaft in freundlicher Weise ein
Déjeuner au, das in dem SchloBchen am FuBe der Czorsztyner Klippe
eingenommen wurde.
Der Nachmittag des 11. August war zunâchst den groBen Hora-
steinkalkklippen sUdlich von Czorsztyn gewidmet. Wir besichtigten
zuerst die nôrdliche dieser Klippen, zusammengesetzt aus Posidono-
myenschiefer und aramonitenreichen Hornsteinkalken. Bei Besichtigung
der sUdlichen Hornsteinkalkklippe am Dunajec wurde festgestellt, daB
die Hornsteinkalke und Hornsteine steil nordlich cinfallen und von
der KlippenhUlle scharf gesondert sind. Letztere zeigt hier nur Spuren
839
von roten Mergeln und hat einen vorvviegend sandigen Flyschcharakter.
Wie frQher wiederholt, wurde auch bei dieser Begehung hier ein
IiioceramenbruchstUck aufgefunden. Ferner wurde auf die grofie
Mîichtigkeit der den Sandsteinen untergcordneten Kongloiwerate und
Breccien hingewiesen, die liauptsâchlich aus Fragmenten von grUnlichem
Hornstein und grauem Hornsteinkalk besteben, deiïselben Gesteinen,
aus denen die groBe Hornsteinkalkkiippe sUdlich davon zusamnien-
gesetzt ist. Ferner wurde die hier durchstreichende sUdliche Klippen-
reihe der versteinerungsreichen Fazies bemerkt.
Nach 5 TJhr traten wir die Wagenfahrt nach Bad Szczawnica an.
Auf der Hôhe von Kluszkowce konnten noch vor Eintritt der Dâmmerung
AndesitdurchbrUche besichtigt werden. In Bad Szczawnica (Szczawnica
wyinia) wurden wir von dem Kurdirektor Herra Félix Wisniewski
auf das freundlichste empfangen und in die Wohnriiume geleitet.
Am 12. August begab sich die Gesellschaft um 7 Uhr morgens
in Wagen zum Pienineneingange. Hier erwies sich der scliône AufschluB
der HQllschichten in Folge einer StraCenerweiterung und Anlage eines
groBen Steinbruches als giinzlich veriindert. Hinter der in Fig. lO des
^Fuhrers" (S. 29) dargestellten und nunmehr abgebrochenen Sandstein-
wand (2) im Norden des Aufschlusses kamen koraplizierte Faltungen
zum Vorschein. Hierauf wurde der Pieninendurchbruch begangen und
erkannt. dafl die Homsteinkalke der Pieninenklippe im allgemeinen steil
nôrdlich einfallen und ausnalimslos aus der Tiefe hervorkommen. In
Huta wurden kalkigsandige und mergelige Hiillschichten mit einzelnen
Geschiebelagen beobachtet.
Nach Einnahme des Déjeuners in Szmérdsonka (KoronahegyfUrdô)
wurde mit Wagen nach Haligdcz aufgebrochen. Hier wurde auf
ungarischem Boden zuerst die SUdgrenze der Klippenzone und dann
die grofie eocâne Geschiebemasse des Aksamitka-Tokarnya-Zuges unter-
sucht. Die Exkursionsteilnehmer iiberzeugten sich beim Ûbersteigen des
Aksamitkazuges nach eingehender Priifung, daB dieser 1 km breite und
4 km lange, an die groBe Trias- und Liasklippe von Haligdcz angelehnte
Bergzug ausschlieBlich aus Kalk und Doloniitgeschieben besteht. In
der groBen Geschiebemasse wurde eine kleine, bisher unbekannte
Triîiskalkklippo, augenscheinlich eine Forisetzung der groBen Haligoczer
Triasklippe, entdeckt, ferner wurde erkannt, daÛ die Geschiebebildung
nach Westen hin in Alveolinenkalk mit Geschieben von Hornstein und
anderen Felsarten Ubergeht. Vom Aksamitkariicken begab sich die
Gesellschaft Uber rote Mergel und Sîindsteine, die Fortsetzung der
Klippenhiille von Huta, nach Lesnitz und erreichte bei einbrechender
Dâmmerung den Pieninendurchbruch. Bereitstehende Wagen fUhrten
die Gesellschaft nach Szczawnica wyinia, wo an diesem Abende zu
840
Ehren der Exkursionsteilnehmer eine bengalische Beleuchtung stattfand
und von der Kurkapelle sowie von den Kurgâsten polnische National-
lieder zum Vortrage gebracht wurden.
Der 13. August ftlhrte die Exkursionsteilnehmer nach Ja worki.
Hier wurde zuerst die kleine Tithonklippe am FluBufer, hierauf die
groBe, vom Kamionkabache durchschnittene Klippe von Krinoidenkalk und
Czorszytyner Kalk besichtigt. A m SUdrande des letzteren wurde eine
kleine Aufscbiebung von Czorsztyner Kalk festgestellt. Auch hier lieB
der Bacheinschnitt in klarer Weise erkennen, daB die Klippenkalke
selbst bei ini allgemeinen flacher Lagerung aus der Tiefe herauf-
kommen. Nach Besichtigung der westlichen Partie der Klippe und
der daselbst auftretenden 0/;rt//nM,s- Schichten sowie eines Andesit-
durchbruches nahm die Gesellschaft einen ImbiB im Freien ein und
begab sich sodann zu Wagen liber Szlachtowa nach Szczawnica wy4nia.
In Szlachtowa wurden die merkwUrdigen Conglomérat- und Breccien-
schichten genauer besichtigt, die bankweise den Hlillschichten einge-
lagert sind und an deren Zusammensetzung namentlich rote Hornsteine
und Kalke Anteil nehmen. Uni 5 Uhr nachmittags wurden in Szczawnica
wyÈnia der stark zersetzte Andesitdurchbruch im Bereiche der „ nord-
lichen Grenzzone" oberhalb der Badeanhige sowie die wichtigsten
Mineralquellen besichtigt. Abends wurden die Exkursionsteilnehmer
durch ein von der k. k. Akademie der Wissenschaften in Krakau als
Eigenttimerin von Bad Szczawnica wyznia dargebrachtes Festmahl
geehrt, bei welchem Herr Professor Dr. v. K o s t a n e c k i als Vertreter
der genannten Akademie in iiberaus liebenswurdiger Weise die Honneurs
machte.
Am nâchsten Tage, deni 14. August, wurde die Ubersiedelung
nach Zakopane vollzogen. Wir begaben uns mit Wagen von Szczawnica
wyinia iiber Czorsztyn nach Novytarg (Neumarkt), nahmen hier das
Déjeuner ein und bestiegen um 3 Uhr nachmittags den uns freundlichst
zur VerfQgung gestellten Salonwagen der Staatseisenbahn nach
Zakopane, wo wir um 4 Uhr nachmittags eintrafen. In Zakopane wurden
die Exkursionsteilnehmer vom Herrn Grafen Wladislaw Z a m o y s k i,
den Gutsherrn von Zakopane, von den Vertretem des Towarzystwo
tîitrzariskie und den Lokalbehorden auf das warmste willkommen
geheiBen. Herr Graf Zamoyski sorgte dafUr, daB das Reisegepack
auf seine Besitzung in Kuinice gebracht wurde und lud in Betâtigung
einer wahrhaft filrstlichen Gastfreundschaft saratliche Exkursions-
teilnehmer wiihrend der ganzen Dauer der Exkursion in der Tatra
zu sich zu Gaste ein.
Der zur Neige gehende Nachmittag wurde zur Besichtigung des
Tatramuseums in Zakopane, der originellen Villenanlage und eines
841
Aufschlusses der flach lagemden schwarzen Alttertiârschiefer am Dunajec-
ufer verwendet. Ein vom Tatravereine (Towarzysto tatrzaiiskie) freund-
lichst angebotenes Festmahl im Kurkasino von Zakopane beschloB
diesen Tag.
Der 15. August wurde programmgemâfi der Exkursion zum
Przelçcz lilijowe (LilienpaB) gewidmet. Wir beobachteten am Hinwege
die subtatrisclie Schicbtenfolge des Triasdolomits, des Keupers, der
Kossener und Grestener Schichten und ihr Lagerungsverhâltnis, ferner
wurden die Werfener Scbiefer untersucht und die Aufschiebung der
subtatrischen Schicbtenfolge an die hochtatrische an der Hauptttber-
schiebungsflâcbe beobachtet. Sodann wurden die hochtatrischen Kalke
und ihre Auflagerung auf rotem Triasschiefer, Permquarzit und Granit
beobachtet. In das Suchawodatal abgestiegen, erkannte man unter
dem Morânengeschiebe hochtatrische Kalke und untersuchte am Nach-
mittage die Schicbtenfolge und die Lagerungsverhâltnisse am Przelçcz
lilijowe. Vom Pafl sah man bei stUrmischera, aber genUgend klarem
VVetter die Sedimentarzone des Tychatales und die schone Kniefalte
der Tomanowa. Der Abstieg nach Kuznice erfolgte durch das Gorycz-
kowatal.
Am 16. August sollten programmgemâB die Czerwone wierchy
besucht werden. Schlechtes Wetter zwang zur Umkehr. Es wurde der
durch Denudation zwischen dem Kasperowa- und Goryczkowatale iso-
lierte kleine Pfeiler des Giewv^ntzuges untersucht und eine kleine Partie
von Oberkreide am hochtatrischen Kalkstein erkannt. Nach Einnahme
eines Imbisses begaben sich die Exkursionsteilnehmer zu Wagen in
das Koscieliskotal, wo bei groBtenteils regnerischem Wetter die Nummu-
litenkalke und die machtigeu eocânen Strandconglomerate des AuBen-
randes. ferner die subtatrischen Crinoidenkalke und Fleckenmergel und
die hochtatrischen Kalke bis zum Zuge des Pisanaquarzits besichtigt
wurden. In Koscielisko wurde das Diner eingenommen, worauf die
RQckfahrt nach Zakopane erfolgte.
Die Aufhellung des Wetters am 17. August ermoglichte die
AusfUhrung der interessanten Exkursion in die Czerwone wierchy.
Die Exkursion verlief im allgemeinen programmgemâB. Der Umstand
aber, daB einzelne Exkursionsmitglieder eigene Wege gingen, ver-
hinderte deii Exkursionsleiter, die wichtigen Aufschliisse des Czerwony
zleb allen Exkursioiisteilnehmern zu zeigen. Der Abstieg wurde Uber
die Alpe Tomanowa in das Koscielisker Tal ausgefiihrt. Von hier
wurden bereitstehende Wagen nach Kuznice bentitzt.
Am 18. August erfolgte die Abreise nach Wien. Ankunft in Wien,
Nordbahnhof, 9 Uhr 40 Min. abends.
106
842
XIII. Bericht ûber die Exkursion (IV) in die Umgebung von
Salzburg.
(4.-7. August.)
Von Prof. E. Fngger (Salzburg..
Teilnehmer : L. Chalikiopoulos (Kairo), C. Âguilera
(Mexiko), von K o e n e n (Qôttingen), Graf Matuschka (Berlin),
E. SchUtze (Stuttgart).
Am 4. August abends trafen sich die KongreBteilnehmer im
Restaurant des stâdtisclien Eurhauses zu Salzburg und wurden daselbst
von Prof. E. Fugger und einer Anzahl einheimischer Fachgenossen
begrttflt.
Der Morgen des 5. August brachte die Exkursionsteilnehmer zu
Wagen nach FUrstenbrunn am FuBe des Untersberges. N^achdem Lier
die Nierentaler Schichten besichtigt worden waren, welche an dieser
Stelle das umnittelbare Hangende des Untersbergmarmors bilden, stieg
man zur Fiirstenquelle auf, welche aus dem Dachsteinkalk entspringt
und die Stadt Salzburg mit Trinkwasser versieht. Nach Durch-
wanderung der neuen May r-Melnliofschen Marmorbrllche begab
man sich auf einem neuen, eigens fîir dièse Exkursion von der Guts-
vervvaltung hergestellten Wege Uber Tithonkalk zu den Hierlatzschichten
des Brunntales und von da herab zu den alten MarniorbrUchen der
Firnia Kiefer. Bei dem Veitlbruche wurden die Glanecker Schichten,
am Hasenberge die jUngeren Xummulitenschichten und im Ueindl-
bruebe die neuen Bauten der Ma yr-Melnhofschen Gut«verwaltung
in Augenschein genommen. Nach einem hier von der Verwaltung ge-
gebenen Friihstiicke wurde noch die bertihmte Gosaulokalitiit Wolf-
schwang mit ihren Spharuliten und Hippuriten besucht und daim die
Exkursion in Groûgmain beschlosseu. Die llUckfahrt nach Salzburg
geschah mittels Eisenbahn von Keichenhall ab.
FUr den Vormittag des 6. August war eine Fahrt auf den Gaisberg
und der Besuch des Glasenbaches projektiert gewesen. Da jedoch die
Witterung uiigiinstig war, entfiel die Gaisbergfahrt und wurden statt
derselben einige Stundeii dem Besuche der mineralogisch-geologischen
Abteilung des stildtischen Muséums gewidmet. Nacbdem es zu regnen
autgehurt batte, wurde nachmittags ein Ausflug in den Ghisenbach-
graben mit seiiien intéressante!! Liasaufschltissen unternommen.
Der Himmel batte sich wieder voUkommen aufgehellt und so tuhr
die Gesellschalt programingemaB am Morgen des 7. August auf einem
von der k. k. Landesregierung giitigst zur VerfUgung gestellten Schitfe
nach Muntigl, wo die Flyschsteinbrilclie eingehend besichtigt wurden.
843
Der nâchste Eisenbahnzug brachte dann die Geologen nach Weitwôrth,
von wo man nach kurzer Wanderung die Steinbriiche von St. Pankraz
— altère Nummulitenschichten — erreichte. Nuu wurde die Hohe des
Haunsbergea erstiegen ; ein prachtiger Ausblick auf Gebirge und Ebene
lohnte reicblich die geringe MUhe des Aufstieges. Der Abstieg geschah
an der Ostseite des Berges Uber die Nierentaler und Nummuliten-
schichten des Teufelsgrabens nach Seeham. Hier wurde das Mittagsmahl
eingenommen, dann die Fahrt zu Wagen nach Mattsee zu den dortigen
Nummulitenschichten und von da nach Seekirchen fortgesetzt, von wo
der Eisenbahnzug die Exkursionsteilnehmer wieder nach Salzburg
zurûckbrachte.
AuPer den Eongressisten beteiligten sich an diesen Exkursionen
stets mehrere einheimische Fachgenossen.
XIV. Bericht îiber die Exkursion (IV) nach Adnet und auf
den Schafberg.
(8.— 10. August.)
Von Prof. F. Wahner (Prag).
8. August (yierter Tag der Exkursion lY).
Adnet und Pafi Lue g.
Am Morgen des 8. August fuhren die Exkursionsteilnehmer mît
der Bahn nach Hallein, von hier zu Wagen auf der neuen StraBe durch
den „Strub" (Erosionsschlucht der Ahn, welche den Zug der Ober-
almer Schichten des Riedis durchbricht) nach Adnet, wo zuerst der
im Kirchenbruch aufgeschlossene rhîitische Korallenkalk besichtigt
wurde. Sodann fuhr man zum Dumbergerbruch, der in einer ziemlich
voUstiindigen liasischen Schichtenreihe angelegt ist, besah flilichtig noch
zwei andere ahnliche Steinbriiche, ging zum SchnoUbruch und von hier
auf die Hohe des Kirchholz, wo der ini Riff kalk liegende Urbanobruch,
der die aufgelagerten Liaskalke durchsetzende Lienbacherbruch und
die Tropfbriiche besucht wurden. Gegen Mittag wurde die RUckfahrt
nach Hallein angetreten.
Nachmittag fuhren die Teilnehmer mit der Bahn nach Golling
und zu Wagen in den PaB Lueg. Die Erosionsschlucht der Salzach-
ôfen wurde eingehend besichtigt, wobei u. a. Gelegenheit war, an
einem groBen Block von Dachsteinkalk zahlreiche schône Durchschnitte
der ^Dachsteinbivalve" zu sehen. Von der Kapelle Maria-Brunneck
wurde die Weiterfahrt durch den EngpaB angetreten, zunachst wie
bisher durch die regehnaBig gebankten Dachsteinkalke des Tânnen-
106*
844
und Hagengebirges, worauf man sich bei Stegenwald dem prâchtig
beleuchteten KorallenriflTkalke des stidiichen Abschnittes des Tânnen-
gebirges nâherte, der sich von dem liegenden Wettersteindolorait
(„Ramsaudolomit") gut abhob. Von der Haltestelle Sulzau brachte die
Eisenbahn die Gesellschaft gegen Abend nach Salzburg zurtick.
Mit diesem Ausfluge, an dem von Salzburgern aufier Herrn Prof.
Fugger auch die Herren Apotheker v. Angermey er und Direktor
B e u e r l e i D teilgenomraen hatten, schlossen die Salzburger Exkursions-
tage. Die beiden erstgenannten Herren machten der Gesellschaft das
Vergniigeu, sie noch auf den Schafberg zu geleiten. Dagegen wurde
allgemein bedauert, daB Herr Geheimrat v. Koenen durch ein Fufi-
leiden genôtigt war, sich Schonung aufzuerlegen und von der folgenden
Exkursion fernzubleiben.
9. a. 10. Aagnst (funfler und sechster Tag der Exkursion lY).
Schafberg (1780 m).
A m 9. August frllh wurde mit der Salzkammergut-Lokalbahn an
den Abersee zur Haltstelle Billroth gefahren, in den daselbst ange-
schnittenen Gosaubildungen gesammelt, hierauf an das Seeufer gegangen,
wo die schôn aufgeschlossenen Rudistenbânke besichtigt wurden. Von
St. Gilgen fuhr man mit Dampfschiff nach St. Wolfgang, von hier
mit der Zabnradbahn sogleich auf den Gipfel des Schafberges, der
mittags erreicht wurde und eine umfassende reine Aussicht gewâhrte.
Nachmittags wurde zuerst einige Zeit verwendet, um aus den hellen
Gipfelkalken zahh-eiche Hierlatz-Brachiopoden zu gewinnen. Die ilbrigen
Stunden wurden zu dem landschaftlich lohnenden und geologisch lehr-
reichen Rundgange um den Gipfel Uber den MUnichsee, Grtinsee und
Suèflensee verwendet. Ein am spaten Abend ausbrechendes Gewitter
traf die Teiluehmer schon wohlgeborgen und in frôhlicher Vereinigung
im Hôtel ,Schafbergspitze".
Der unfreundliche Morgen des 10. August bot Veranlassung, den
Abstieg Uber die Eisenau aufzugeben. Bei gutem Wetter ging jedoch
die Gesellschaft zur Schafbergalm herab, wo man hauptsâchlich die
Spongienkalke und ihre Auflagerung auf den Gipfelkalken kennen
lernte. Erst als man hier die Talfahrt mit der Zabnradbahn antrat,
begann es zu regnen. Obgleicb nun der Regen anhielt, konnte er
nicht mehr viel verderben. Den Mittag und einige Nachmittagstunden
^) Die Direktion der Salzkammergut-Lokalbahn, welche dem Exkursions-
leiter schon fur die vorbereitenden Arbeiten weitgehendes Ëntgegenkominen
bewiesen hatte, bewilligte in dankenswerter Weise den Teilnehmern fur die
Strecke Salzburg— lechl und die Schafbergbahn namhafte Fâbrpreiserm&Oigung.
845
brachte man in St. Wolfgang zu. Es folgte die Bahnfahrt tiber Ischl ^)
nach Hallstatt, wo die Teilnehmer wieder mit Herrn Geheimrat
V. Ko en en zusammentrafen, und wo sodann Herr Kustos Kittl die
FUhrung tibemahm.
XV. Bericht ûber die Exkursion (IV) in das Salzkammergut.
(II.— 17. August.)
Von Kustos E. Kittl (Wien).
Âm Abend des 10. Augil8t trafen fUnf Exkursionsteilnehmer:
Direktor J. Aguilera (Mexiko), L. Chalikiopulos (Kairo), Geh.
Bergrat A. v. Ko en en (Gôttingen), Dr. Graf F. Matuschka (Berlin),
Dr. E. SchUtze (Stuttgart) unter der FUhrung Prof. Dr. F. Wiihners
im Hôtel Kainz in Hallstatt ein, wo der Berichterstatter die Leitung
der Exkursion tibemahm; den obgenannten Heiren schlossen sich fUr
einige Tage die Herren Prof. E. Haug (Paris), Dr. Farvager (Aussee)
und F. Pauly (Wien) an.
Am II. August (1. Exkursionstag) besuchte man die Umgebung
von Ischl.
Der kleine Aufbruch der unteren Trias in Kaltenbach
bot neben Werfener Schiefer und Rauchwacken insbesondere die
schwarzen Reichenhaller Kalke dar, in welchen auch Fossilien (Pelecy-
poden) gefunden wurden.
Es folgte die Besichtigung der Titlio nk al ke des K al v arien-
berge s, welcher zwar zahlreiche Fossildurchschnitte zeigte, jedoch
keinerlei neue Funde darbot.
Nach einem Besuche des N e o c o m - Aufscblusses am R e 1 1 e n-
bache wurde das Profil des Siriuskogels durchgenommen, wo
in den grauen Hallstâtter Kalken befriedigende Fossilfunde gemacht
wurden.
Nachmittags statteten die Exkursionsteilnehmer zuerst dem
Neo com-Vorkommen von Perneck einen Besuch ab. Hier wurden
dieselbeu von den Beamten der Ischler k. k. Salinenverwaltung, und
zwar den Herren Oberbergrat K. Schedl und Bergverwalter K. Bret-
schneider an der Spitze, festlich empfangen, zunachst in die Mark-
scheiderei geleitet, wo Herr Oberbergrat Schedl die Verhaltnisse
des Ischler Salzvorkonimens erliiuterte und die Teilnehmer sodann zu
einem Neocomaufsclilusse neben der Schmiede geleitete.
Die Fossilfiihrung zeigte sich hier reichlich, jedoch war es nicht
môglich, aile Funde mitzunehmen, weshalb sich die Salinenverwaltung
hapelle Âufstellung genommen hatte, um den EzkursionsteilnehmerD
wiihrend des opulenten Imbisses aufzuspielen. Herr Bergrat v, Kirn-
bauer toastete hier auf den obersten Bergherrn Se. Majest&t den
Kaiser, Kustos E. Kittl auf die Herren der Salinenverwaltung, Graf
Matuschka auf Hall statt, Dr. SchQtze auf den Bergbau, Oberberg-
Terwalter Blascbke fiuf die Verbindung von Géologie und Bergbau
usw. Am Abend desselben Tages uocb verlieCen die EzkursioosteiU
nebmer Hallstatt, um sicb iiach Aussee zu begebeit, wo im Hôtel
„7.mii Kaiser von Osterreich" Quartier filr dia letzten Tage der Ex-
kursioM genommen wurde.
Am (5. August (5. Exkursionstag) folgte dem Programm ent-
sprechend der Besucb des Feuerkogels von Kainisch aus. Die
uiisichere Witterung gesfattete nur die Untersucbung der fossilfQhrenden
kamischen Kalke (Aono/f^es-Schichten) des Feuerkugels. AuBer den
Arten der hinreicliend bekannten Fauna gelang es hier dem Herrn
Dr, SchUtze sowie dem Berichterstatter, je ein Fragment von
Asteroconites zu entdecken, welche Gattuug bisher nur aus den nach
Mojsisovics unternorischen Kalken der Karawanken bekannt war,
wo sie von F. Teller aufgefunden wurde. Herrn Dr. SchUtzes
Exemplar stanimt nus dev Bank mit Daonella styriaca, das andere aus
dem roten Cephalopodenkalke. Der sehr lohnende Ausblick voni Feuer-
kogel aus war insbesondere gegen das Tote Gebîrge bin sehr instruktiv,
gegen den Dachstein zu aber meîst durcb Gewolke vcrdeckt,
Der Abstieg von der benacbbarten Langmoosalpe erfolgte nach
Gscbwendt, von wo uns die RUckkehr nach Aussee per Wagen bewerk-
stelligt wurde.
Am 16. August (6. Exkursionstag) wurde die Tour auf die Vorder-
sandlingalpe und auf die Fischerwiese ausgef'Ohrt, welcbe von der
Witterung recht begUnstigt ward. Es konuten mehrere Aufecbltlsse bei
der Vordersandlingalpe, so iu den unterkaniischeu Aonoidesscbicliten
und in den oberkaniiscben SubbuUntusschîcliteu untersucht und der
kleine Aufi>rucb der untereii Trias uuchst den AlpenhUtten mît den
Werf'eiier Scliiefern und dem Dolomit gezeigt werden. An den beiden
Stellen in den HiilUtiitter Kulken kouuten Fossilfunde gemacht werden;
insbesondere die Subbullatu.sschichten erwiesen sich ergiebig, Der
Besnch der oberkaniisclien Kalke bot dîe tn diesem Fitlle vielleicht niclit
gaiiz willkommene Gelegenlieit einer kurzen Wanderung Uber eines
der dortigen Karrenfeider.
Sebr lolmend war liîer der Anblick des Hoben Sandling mit seinen
ausgedehnten GoriSllIialden am Fufle der Steilwiinde. An einer Stelle
untersucbte man die Basis des Berges, wo sîcb Oberalmschichten zeigten,
849
in welchea der Exkursionsleiter ein Fragment eines Perisphincten,
Herr Dr. S c h ti t z e ein solches eines Aptychus entdeckte, welche Funde
trotz ihrer Mangelhaftigkeit bei der Seltenheit der Fossilien an dieser
Stelle nicht unwiclitig erscheinen.
Der Abstieg wurde îiber den alten Weg genommen, der gegen
den Bauernhof Waldhauser ftihrt und hier ein AufschluB in den Choristo-
cerasmergeln besichtigt. Ein âhnlicher fand sich dann im ostlichen Teile
der Fischerwiese, woselbst die korallenfUhrenden Mergel ausgebeutet
wurden. Hier fand Herr Dr. S ch ti t z e ein Fragment eines Di brandi iaten-
rostrums, welches er mit Rticksicht auf die radialfasrige Struktur als
Bdemnites ansprach, wâhrend âhnliche Funde bisher als Atractites an-
gefUhrt erscheinen.
Den 17. August (7. Exkursionstag) widmeten die Exkursionsteil-
nehmer dem Ausseer Salzberg, woselbst die 6 r u b e n besucht und
sodann die Triaskalke an drei fossilfdhrenden Lokalitâten (Stein-
berg, Breunig und Moosberg) besichtigt wurden.
Die Lagerung des Haselgebirges und dessen Verhâltnis zu den
Hangendschichten interessierten die Teilnehmer in besonderem Mafie,
Von der k. k. Salin enverwaltung intervenierte hier Herr Oberbergrat
A. Schernthanner, der in liebenswtirdiger Weise fUr die Ftihrung
durch Herrn Adjunkten Rudolf 6 u m p e 1 und Bewirtung vorgesorgt hatte.
Wie aus dem vorstehenden Berichte hervorgeht, haben die Ex-
kursionsteilnehraer den Salzbergbauen ein Interesse entgegengebracht,
welches dieselben sicherlich verdienen ; es darf das wohl als eine Auf-
munterung zur erneuten geologischen Untersuchung dieser Salzlager-
statten betrachtet werden. In dieser Hinsicht ist aber auch schon von
den im Gange befindlichen neuen Aufschlufiarbeiten (ErbstoUen bei
Laufen und Schurf am Lauterbache bei Hallstatt) einiges zu erwarten
und zum Teil schon erzielt worden.
XVI. Bericht ûber eine (inoffizielle) Exkursion nach Ober-
steiermark.
(17., 18. und 21. August.)
Von Prof. K. Redlich (Leoben).
Obwohl die offiziellen Exkursionen nach Steiermark infolge Mangels
an Teilnehmern abgesagt worden waren, fiihrte der Berichterstatter,
einer Bitte des Herrn Geheimrates v. Groth folgend, vor dem KongreB
am 17. und 18. August mehrere Kongressisten auf den Erzberg und
in das Peridotitgebiet von Kraubath. Wâhrend des Kongresses ver-
107
850
anstaltete er, «abermals einem Ersuchen des Herrn GeheiniraUs v. Gr o th
nachkomniend, eine im offiziellen Reiseprogramm nicht vorgesehene
Exkursion zu den Magnesitwerken der Veitsch. Durch das liebeiis-
wtirdige Entgegenkommen des Herrn Direktors Bell standen am
21. August in der Siidb ah n station Mitterdorf Wagen zur VerfQgung,
welche die dreifiig Teilnehnier zu dem beilaufig eine Stunde entfernten
Werke in der Veitsch brachten. Da eine Beschreibung der Veitsch im
Fiihrer fUr die geologischen Exkursionen des IX. Internationalen Geo-
logen-Kongresses fehlt, soU sie hier mit wenigen Worten nachgetragen
werden.
In den steirischen Alpen im Veitschbachtale, zirka 5 km nôrdlich
von der Station der ôsterreichischen Siidbahn Mitterdorf (Milrztal)
entfernt, ist 664 m ûber dem Meeresspiegel das Dorf Veitsch gelegen.
Zwei Kilometer weiter nôrdlich befinden sich die Anlagen der
seitens der Firma Karl Spater im Jahre 1881 begriindeten Veitscher
Magnesitwerke, jetzt Aktieugesellschaft, in 710 m Hohe ^). Seitlich
werden die Werke von zwei zirka 1000 m holien Bergen eingeschlossen,
welche in einem von 0 nach W streichenden Carbonzuge machtige
Ablagerungen kristalliuischen Magnesits in gleichmâUiger Zusammen-
setzung bergen. Das Hauptvorkommen liegt am Sattlerkogel und zeigt
hier eine Lângenausdehnung von 850 m bei einer Machtigkeit von
350 m. Der Magnesit wird wegen der pinolienartigen Form seiner
einzelnen Mineralelemente Pinolith genannt. Er enthâlt bei einem
geringen Calcium-, Aluminium- und Kieselsâuregehalt neben Magnésium
als wichtigsten Bestandteil Eisenoxyd, und zwar gerade in einem Mengen-
verhâltnisse, welches eingehalten sein muB, wenn einerseits das Material
voile Feuerfestigkeit besitzen soll, anderseits in hoher Temperatur
auch denjenigen Grad von Sinterung erleiden soll, der fUr Zusammen-
hang und Formengebung erforderlich ist. Weder die vorhandene Kiesel-
sâure noch der geringe Calcium- und Tonerdegehalt haben einen
Einflufi auf die Feuerbestândigkeit des Materials.
Der gebrannte Magnesit hat im Durchschnitte folgende Zusammen-
setzung :
Magnesiumoxyd 88*22
Calciumoxyd 0*87
Manganoxydul 0*59
Eisenoxjd 7*07
Aluminiumoxyd 0*86
Kieselsâure 2*35
^) Veitscher Magnesitwerke, A. -G., 1900. Broschiire fîir die Poriser Welt-
ausstelluDg 1901.
851
Der Magnesit verdankt seine Entstehung einer Métamorphose,
welche den urspriiuglichen Kalk teils voUstândig verdrângt, teils in
Dolomit umgewandelt hat, den wir in Form von verschieden groBen
Brocken in der Lagerstâtte antrefFen ^).
Das Minerai wird tagbaumâûig in neun Etagen abgebaut und zur
Weiterverarbeitung veiniittels Bremsbergen den Werken zugeftihrt. In 21
Kalzinierofen mit einer Leistungsfâhigkeit vonjâhrlich 71.855 Tonnen wird
der RohstofF unter sehr hoher Teniperatur gesintert ; ausgebreitete Auf-
bereitungsanstalten, Mahlwerke, Sortieranlagen, hydraulische Pressen etc.
dienen zur Weiterverarbeitung.
Zum Brennen der Steiue von verschiedenen Formen, Dtisen
Tiegeln, Rôhren sind 76 Brennofen in Tâtigkeit; dieselben liefern als
Jahresprodukt zirka 16.000 Tonnen Fabrikate.
Die Belegschaft besteht aus 600 Bergleuten und 800 Hiitten-
und Fabiikarbeitern.
Der Magnesit wird in den verschiedensten KomgroCen bis zum
Melile geliefert und geht fQr metallurgische Zwecke in aile Welt,
sowohl zu Siemens Martinofen, als Diisen und Roheisenmischersteine,
zum Betriebe basischer Konverter, zu elektrischen Ofen, Karbidofen,
Gekrâtzôfen, Zementofen usw.
Nach Einnalime des von der Aktiengesellscliaft beigestellteu
Imbisses, bei welcher Gelegenheit Herr Gelieimrat v. Groth auf die
Herren Gelieimrat Spâter, Direktor Bell und den Exkursionsleiter
toastierte, erfolgte die Besichtigung des Werkes und des eine halbe
Stunde entfernten metamorphen Kies- und Fahlerzvorkommens am
Diirrsteinkogel.
Um 10 Uhr abends kehrten die Exkursionsteilnehmer nach Wien
zurlick.
^) Red lie h, K. A. Ober das Alter und die Entstehung einiger Erz- und
Magnesitlagerstiitten der steirischen Alpen. Jahrb. d. k. k. geol. R.-A. 19u3,
pag. 286.
107'
852
B. Excursions faites pendant le Congrès.
Ausflug in das inneralpine Wiener Becken.
(21. August.)
Unter Fuhrung von Prof. Th. Fuchs und F. X. Schaffer.
Uni die miocânen Ablagerungen des inneralpinen Wiener Beckens
zu zeigen, wurde am 21. August ein Ausflug nach den typischen
Lokalitâten Atzgersdorf, Baden und V ô s 1 a u unternommen. Unter
Fiihrung der Herren Direktor Theodor Fuchs und Assistenten
Dr. F. X. Schaffer vom k. k. naturhistorischen Hofrauseum in Wien
fuhren 115 Teilnehmer uni 6 Uhr frîih vom Wiener Stidbahnhof nach
Atzgersdorf, vvo die in der Niihe des Bahnhofes gelegenen Auf-
schllisse in den Cerithiensandsteinen besucht wurden. Das von hier
stammende Baumaterial wird als Atzgersdorfer Stein in Wien seit
langer Zeit vervvendet und sehr geschatzt. Die freniden Geologen
hatten hier Gelegenheit, dièse Ablagerung in der bezeichnendsten
Ausbildung mit Fossilien kennen zu lemen. Herr Direktor Fuchs
gab hier die notigen Erliiuterungen und sprach tiber die Bedeutung
der Brackwasserfacies.
Von Atzgersdorf wurde nach einstiindigem Aufenthalte die
Weiterfahrt mit der Bahn nach Baden unternommen, von wo man
in zahlreichen Wagen auf der StraOe nach Vôslau fuhr. Auf dem
Wege wurde zuerst die Badener Ziegelei besucht, wo man den feinen
blaugrauen Tegel mit der typischen Badener Fauna mit ihren zahl-
reichen Pleurotomen, Dentalien und Amussien kennen lernte. Auch
konnte hier gezeigt werden, wie der Tegel in seinem hôheren Horizont
sandig wird und eine ausgezeichnete Gainfahrner Fauna mit Vermetus
arenariu^ etc. enthillt. Uberlagert wird er von eineni Schuttkegel, der
aus gerollten Blockeu von Alpenkalk und Leithakalk besteht.
Auf der Weiterfahrt wurde die Ziegelei in Soos besucht, wo
be.soiiders die Gerôllformation in groOerer Machtigkeit sehr schôn auf-
geschlossen ist. Hier konnte man vielfach Taschenbildung der Gerôlle
im Tegel erkennen, der oft zungenfonnig in die Gerollmasse eingreift.
Danii wurde den Ziegelgruben des Herrn F. Breyer in Vôslau
ein Besuch abgestattet. Hier wurden die Exkursionisten vor dem
festlich dekorierten Verwaltungsgebiiude von den Herren der Stadt-
853
vertretung Vôslau unter FQhrung des Biirgenneisters Guido Herr-
mann, des Bâderdirektors Karl Adier und einiger Gemeinderate
empfangen, die ihre Freude dariiber aussprachen, eine so auserlesene
gelehrte Gesellschaft auf dem Gebiete ihrer Stadt begrûBen zu kônnen.
Herr Direktor Fuchs dankte fDr den fVeundIiclien Empfaiig. Herr
Ziegelwerksbesitzer Brever batte fiir die Teilnehmer der Exkursion
kleine Sammlungeii in Kartons vorbereitet, die eine angenehnie Uber-
raschung bildeten und reiBenden Absatz fanden. Aufierdem batte er
einige besonders prachtige FundstUcke aus seinen Gruben ausgestellt.
Der Aufschlufi, der sowohl den typischen Badener Tegel mit seiner
Fauna als auch die batbymetrisch hohere Gainfahrner Fauna, die in
Gerolllagen liegt, zeigt, erregte das Interesse der Forscher. Ein
sicherer Treppenweg war lângs der besonders fossilienreichen Siidwand
errichtet, auf dem die Herren die fossilienfllhrende Schicht selbst
bequem ausbeuten konnten.
Von der Ziegelgrube wurde die Fahrt unter Ftihrung des Herrn
Robert v. S chlum berger zu dessen bekanntem Weinetablissement
angetreten, wo die Gesellscbaft unter PoUerschiissen empfangen wurde.
Die Chefs der Firma geleiteten hierauf die Exkursionisten durch die
ausgedehnten Lagerkellereien, die besonders das Interesse der Herren
aus Frankreich erregten. Im Champagnerkeller wurden den Herren die
verschiedenen Prozesse der Schaumweinbereitung vorgefiibrt und so-
dann im Prefihause ein Imbiû eingenommen, bei dem mit den all-
gemein vortrefflich mundenden Schaumweinen der Firma auf das Wohl
der Géologie und des Weinbaues getrunken wurde.
Dann wurde die Weiterlahrt zum Voslauer Badeetablisse-
ment angetreten, in dessen Nâhe zuerst ein im Leithaconglomerat
liegender Keller besichtigt wurde, in dem man aus der Tiefe das
Rauschen der BadequeUe vernimmt. Sodann wurde dem wegen seiner
herrlichen Lage bekannten grofien Bassin ein Besuch abgestattet, das
zur Damenstunde ein sehr belebtes Bild bot und bei allen Exkur-
sionisten vollen Anklang fand.
Das von der Stadt Voslau den fremden Gâsten gegebene
Déjeuner vereinigte hierauf etwa 140 Personen in dem prâchtig
gelegenen Kursalon des Bades. Die liebenswiirdige Gastfreiheit, mit
der die Teihiehmer der Exkursion bewirtet wurden, die Vortrefflichkeit
der aufgetischten Weiiie der nâchsten Unigebung wurden in zahlreichen
Toasten gefeiert, die von den Herren der politischen und stadtischen
Verwaltung auf das liebenswUrdigste erwidert wurden. Erst gegen
3 Uhr nachmittags trennte man sich von dem reizenden Orte, an
dessen Ausgang Herr Direktor Fuchs von der Terrasse des Hôtel
Bellevue aus den Ausblick liber die Niederung von Baden und Voslau
854
geologisch erklarte. Er sprach tiber die Bedeutung des Abbruclies der
Kalkalpen an der Thermenlinie von Baden, die AusfUUung des Beckens
und die Bedeutung des fernen Leithagebirges fiir den Zusammenhang
der Alpen und Karpathen.
Sodann wurde auf der Terrasse der Wiener HochqucUenleitung,
die den Geologen sehr viele wertvolle Aufschlûsse geliefert hat, der
Marsch nach Baden angetreten. Vor dem Dôrfchen St. Helena
zweigte man zur linken Hand ab und stieg hinauf in die Steinbriiche
des Rauchstallbrunngrabens, wo man die Leithakalk formation
in einem groBartigen, durch seine faciellen Unterschiede bemerkens-
werten Aufschlufl kennen lernte. Auch hier glûckte es einem Sammler,
Fossilien zu erbeuten.
Durch den Park der Weilburg wanderte man sodann nach
Weikersdorf, wo der Btirgermeister von Baden Herr Rudolf
Zôllner und die Herren der Weikersdorfer Gemeindevertretung den
KongreB empfingen. Unter Fllhrung des kaiserlichen Rates Herrn Prof.
G. A. Koch wurden hierauf einige Thermen besichtigt und zum
Schlusse vereinte ein Bankett im Kursalon die Teilnehmer in frohlichst
gehobener Stimmung, bis die Zeit zur Abfahrt gekommen war.
Um ^/4l0 Uhr verlieBen die Teihiehmer mit der Bahn Baden
und trafen um ^2^^ Uhr abends am SUdbahnhofe in Wien ein.
Ausflug nach Eggenburg.
(^23. August )
Unter Fuhrung von Prof. Tli, Fuchs, 0. Abel und F. X. Scliaffer.
Sonntag den 23. August unternalmi eine Anzahl von KongreB-
mitgliedern unter FUhrung der Herren Direktor Theodor Fuchs,
Dr. Othenio A))el und Dr. F. X. Schaffer einen Ausflug nach
Eggenburg zum Studium der Ablagerungen des auBendpinen Wiener
Beckens, an dem sich hauptsîichlich Tertiiirgeologen des Auslandes
beteiligten.
Um 7 Ulir frQh verlieB die Gesellschaft mit der Kaiser Franz
Josefsbahn Wien und traf um ^2^ Uhr in Eggenburg ein, wo sie
am Bahnhofe von den politischen Behôrden des Bezirkes unter Ftihrung
des Bezirkshauptmannes Fuchs von Horn und von den Vertretem
der Stadt, mit dem Biirgermeister Leopold Apfelthaler an der
Spitze, begriiCt wurde.
855
Zuerst erlâuterte Herr Direktor Th. Fuchs von einer Anhôhe
gegenQber dem Bahnhofe die Anlage des Beckens von Eggenburg-
Mai Bau. Sodann wurde das neue und nur vortibergehend aufgeschlossene
Profil am Bahnhofe studiert, wo die Schichtenfolge besonders gut zu
erkennen ist und reiche Fossilienfuude gemacht wurden. Hierauf wurden
in einer Sandgrube und in einigen Weinkellern die Gaudemdorfer
Tellinensande gezeigt und ein von Herm Burgermeister L. Apfelthaler
angebotener ImbiQ eingenommen, der den fremden Gasten Gelegenheit
bot, sich von der Vortrefflichkeit der Weine dièses Gebietes zu tiber-
zeugen
Dann erfolgte die Besichtigung des Krahuletz-Museums,
dessen reiche Schâtze durch die vierzigjâhrige Sarameltâtigkeit des
Herm Johann Krahuletz zustande gebracht worden sind und das
besonders fiir die Vorgeschichte der Umgegend, flir die Géologie des
auUeralpinen Wiener Beckens sowie fQr die Volkskunde des Viertels
ober dem Manhartsberge von groBter Bedeutung ist. Besonderes
Interesse erregten hier die zahlreichen paliiolithischen Funde sowie
die Reichhaltigkeit der palâontologischen Fauna, unter deren aus-
gestellten Objekten sich zahlreiche Reste von Sâugetieren befinden.
Herr Krahuletz machte hier in liebenswtirdigster Weise den Ftihrer.
Von hier ging es dann durch die festlich beflaggte Stadt zum
Gasthause „zum goldenen Lôwen", wo im Saale ein genieinsames
Mittagsmahl mit den Vertretern der Behôrden eingenommen wurde.
In zahlreichen TrinksprQchen wurde von den liebenswûrdigen Wirten
die Freude liber den zahlreichen ehrenden Besuch ausgesprochen,
worauf die KongreBteilnehmer mit dem aufrichtigsten Danke flir den
freundlichen Empfang erwiderten.
Nachmittags wurde ein Ausflug liber Pulkau nach G au der n-
dorf untemommen, wo die am Wege liegenden AufschlUsse studiert
wurden.
Um 6 Uhr abends versammelten sich die Teilnehmer nochmals
im Gasthaus am Bahnhofe mit den Herren von Eggenburg und traten
hierauf um 7 Uhr die Rlickfahrt nach Wien an, wo sie um 9 Uhr
abends eintrafen.
856
Exkursion ins Kamptal.
(23. August.)
Unter FUhrung von Prof. F. Becke.
Sonntag den 23. August friih versammelten sich tiber 70 KongreB-
mitglieder am Franz Josefsbahnhofe und fuhren mit dem Morgenzuge
bis zur Haltestelle Kammegg der Kamptalbahu. Hier wurde aus-
gestiegen und unter FUhrung von F. Becke wurdeu die lângs der
StraBe kampaufwarts vorhandenen AufschlUsse in den Amphiboliten und
Schiefergneisen mit aplitischen und pegmatitischen Intrusionen und
Injektionen besichtigt. Nach der Mittagsrast in Rosenburg wurde das
Profil durch den Nordostflûgel der Gfôhler Gneismulde von Rosenburg
bis Wanzenau begangen: Adergneise, kornigstreifige Amphibolite,
Granulit bei Etzmannsdorf, Diallagamphibolit bei Wanzenau. Der Rilck-
weg wurde langs des mâaudrischen Kamplaufes an der hochgelegenen
Talkante genommen und gewahrte aufier einer Wiederholung des eben
gequerten Profils herrliche Ausblicke in die von Wald ei-flillte Erosions-
schlucht des Kampflusses.
Von Rosenburg erfolgte die RUckfahrt mit dem Abendzuge, der
die Teilnehmer gegen Mitternacht nach Wien brachte.
Die Exkursion war von lierrlichem Sommerwetter begUnstigt;
sie gab AnlaB zu mannigfaltigen Diskussionen tiber Bildungsweise und
Alter der kristallinen Schiefer des niederôsterreichischen Waldviertels.
Von kompetenten Teilnehmern der Exkursion wurde die grofie Àhnlich-
keit der Gesteine und Lagerungsverhaltnisse mit dem Schwarzwalde
betont.
Exkursion nach GroB-Seelowitz — Auerschitz — Pausram.
(23. August.)
Unter Ftihrung von Prof. A. Rzehak (BrUnn).
Dank dem freundlichen Entgegenkommen des Herm Zuckerfabriks-
besitzers Justin Robert in iSroB-Seelowitz konnte die ursprtlnglich blofi
nach Pausram — Auerschitz geplante Exkursion wesentlich ausgedehnt
werden. Es wurden zuuachst die Ablagerungen der zweiten Mediterran-
stufe auf der Nordseite des Weihonberges bei GroB-Seelowitz (Tegel
und Leithakalk), hierauf die Schlierbildungen bei Nufilau (Vaginellen-
und Aturienmergel) aufgesucht. Zwischen NuClau und GroB-Niemtschitz
857
wurde die Originalfundstâtte der „Niemtschitzer Schichten" (Obereocân,
zum Teil vielleicht Mitteleocân) besichtigt; in Grofi-Niemtschitz selbst
konnten kieselige, kalkige Schiefer, die einen Ubergang zwischen den
âlteren schlierartigen ^Niemtschitzer Schichten" und den jUngeren
Menilitschiefern bilden, sowie typische, sUdôstlich einfallende Menilit-
schiefer beobachtet werden. In Auerschitz wurde ein Aufschlufi in
alttertiaren Pteropodenmergeln aufgesucht und hierauf der Weg durch
den „Kolbenwald" nach Pausram fortgesetzt, woselbst in dem dortigen,
durch nesterartige Einlagerungen von Dolomit, wie sie auch in den
typischen „Nieratschitzer Schichten" auftreten, ausgezeichneten fossil-
fiihrenden Mergel gute AufschlUsse studiert werden konnten. Dortselbst
fand auch die Exkursion ihr Ende. Herrn Fabrikbesitzer Justin Robert,
welcher nicht nur Wagen beigestellt, sondem auch die Exkursions-
teilnehmer in seinem Hause gastlich aufgenommen hatte, gebtihrt auch
an dieser Stelle der herzlichste Dank.
An der Exkursion nahmen aufier dem Leiter derselben folgende
Herren teil: Geheimrat Prof. Dr. A. v. Koenen (Gôttingen), Hofrat
Prof. Dr. J. Niediwiedzki (Lemberg), Prof. Dr. L. S z a j n o c h a
(Krakau), Prof. Dr. B. Weigand (Strafiburg) und Hauptniann a. D.
Vorwerg (Herischdorf bei Warmbrunn).
Exkursion auf den Schneeberg (2075 m).
Dièse Exkursion wurde Dienstag den 25. August — unter der
Leitung des Herrn Chefgeologen G. Geyer — programniâfiig aus-
gefQhrt. Sie war von Uber hundert Teilnehmem besucht. Leider ver-
hinderte die im Laufe des Tages nach einem vielversprechenden schônen
Morgen sich ungtinstig gestaltende Witterung den vollen GenuB der
hohen landschaftlichen Schonheiten, welche die Schneeberg-Exkursion
sonst darbietet.
Exkursion auf den Semmering.
Unter der Fuhrung des Herrn Hofrates F. Toula begaben slch
am 25. August Uber 100 Congressisten nach dem Semmering. Als die
Gesellschaft am Sattel des Berges angelangt war, bildeten sich zwei
Gruppen, von denen die eine unter Hofrat Toula das Gipsvorkommen
am Haarbreit und das Rhiit im Gostritzgraben besuchte, wâhrend die
andere unter FUhrung des Herrn A. Rosiwal den Gipfel des Sonn-
wendstein (1528 m) erstieg, vvo sich leider Nebel einstellte.
108
858
Ausflug nach den alten FluBterrassen am Laaerberg.
Mittwocli den 26. August vuriuittags untemahmen einige Mît-
glieder des Geologen-Kongresses unter FUhrung des Âsaistenten am
k. k. naturhistorischen Hofmuseuni Herm Dr. F. X, Schaffer eiiien
Âusâug nach den alten FluBterrassen am Laaerberg, die infolge
ihrer jUngst durchgefUhrten Abtrenuung und Qliederung ein besonderes
Intéresse besitzen. Es wurden die Schottergnibeii von Si ni me ring,
vora Arsenal und am ,Geiereck* beaucht und die fremden Geologen
erkannten den Wert dieser Ablagerungen filr dîe Kenntnis der jUngsteii
geologischen Vorzeit des Beckens von Wien.
Ausflug nach Inzersdorf.
Samstag den 29. August wurde unter Fuhrung der Herren Direktor
Theodor Fuchs und Assistent Dr. F. X, Schaffer ein Ausfiug uach
den Ziegelgruben von Inzeradorf uotemommen, die die gr&fiten Auf-
BchlUsse im Inzersdorfer Congeri ente gel der Umgebung von Wien sind.
Eine grfiUere Anzahl von Herren begab sich zu diesem Zwecke
Uber die Triester Strafie zur .Spinnerin am Kreuz", wo der in
technischer Hinsicht besonders intéressante Wasserturm besichtigt und
bestiegen wurde, Der priichtige Uberblîck, der HÎcb von seiner Hshe
uber das Becken von Wien eroifnet, wurde von Herm Direktor Th. Fuchs
geologisch erklârt.
In Inzersdorf wurden die Herren von Herm Inspektor Kofler
empfangen und durch einen Teil der ausgedehnten Werke geleitet.
Herr Direktor Fuchs gab die nOtigen Erlauterungen der dortigen
AufschIUsse und es konnte auch den fremden Geologen eine Ânzahl
von Fossilien dîeser Schichten zum Geschenke gemacht werden.
Der Werkdirektor lud hierauf die Exkursionisten in lieben»-
wUrdigster Weise zu einem ImbiD ein, der die Teilnehraer bis in die
ersten Nuchmittagsstunden beisammenhielt. Hierauf wurde die RUck-
t'ahrt- nach Wien imgetreten.
859
C. Excursions faites après le Congrès.
I. Bericht ûber die Exkursion (VI) in die Dolomiten von
Sûdtirol.
(31. August — 6. September.)
Von C. Diener.
Exkursionsleiter ; Prof. C. Diener und Dr. G. v. Arthaber.
Teilnehmer W. Arschinow (Moskau) i), 6. DiStelano (Rom), S. F.
Emraons (Washington), J. D. Falconer (Edinburgh), A. Fleischer
(Reichenbach) 1), Frâulein Marie Jerosch (Zîirich), S. Reynolds
(Bristol), K. Schmeisser (Berlin), D. Zaccagna (Rom).
Die Exkursion konnte, von lierrlichstem Wetter begiinstigt, pro-
grammaBig ausgefUhrt werden.
Montag 31. August.
Nach einem gemeinsamen Mittagessen im Gasthof, „zur Sonne*
in Waidbruck, wo die Exkursionsteilnehmer zusammentrafen, wurde die
Wagenfahrt nach Seis angetreten. Ein iJingerer Aufenthalt in Kastel-
ruth konnte zu einem Besuche des Schlofiberges benlltzt werden, um
eineu Uberblick Uber das Porpliyrplateau und die dariiber aufragenden
Triasberge zu gewinnen.
Dienstag, 1. September.
Aufstieg zum Schlem. Begehung des Triasprofils im Frotschbach,
bei der die Lagerungsverhiiltnisse eingehend studiert und in den ein-
zelnen Schichtgruppen auch die Hauptleitfossilien gesammelt werden
konnten. Nach einem frugalen FrilhstUck in der Prosliner HUtte wurde
ein kurzer Abstecher in den Ochsenwaldbach unternommen, um die
Verzahnung der TufFe und des Schlenidolomits der RoBzâhne zu zeigen.
Aufstieg zum Schlernplateau ilber den Reitsteig. Die Fossilfundstâtte
im Schlemdolomit der Plateaukante lieferte zahlreiche Exemplare von
Mysidioptera div. sp,, Myophoria^ Mytilus etc. Die fossilreichen Raibler
Schichten am Oberrande der Schlernklamm boten ebenfalls ein dank-
*) Nur an den drei ersten Exkursionstagen.
108
860
bares Objekt fUr den Sammeleifer der Exkursionsteilnehmer. Gegen
Sonnenuntergang erreichte unsere Gesellschaft deu Gipfel des Schleni
(2561 m) und genofi bei wolkenlosem Himmel eine ungetriibte Fem-
sicht. Nachtlager im Schlemhaus, wo durch das liebenswUrdige Ent-
gegenkommen der Sektîon Bozen des Deutschen und Ôsterreicbischen
Alpenvereines Zimmer reserviert wordeii waren.
Mittwoch, 2. September.
Wanderung tiber die Osthâlfte des Schlernplateaus. t)ber Wunsch
der Exkursionsteilnehmer wurde die Roterdspitze (2652 m) bestiegen.
Die Meinung des Referentén, dafi der Zwischendolomit der Rofizâline
und der Dolomit des Schlem eine einheitliche, untrennbaré Masse seien,
fand ungeteilte Zustimmung. Ebenso konnten sich auf . dem Âbstiege
von der Roterdspitze aile Exkursionsteilnehmer von der Thatsache Uber-
zeugen, daB zwischen dem Melaphjr des Schlern und jenem des Tierser
Alpls kein direkter Zusammenhang besteht. Die Grenze der Melaphyre
des Tierser Alpls gegen den Dolomit des Rosengartens gab zu Dis-
kussionen AnlaB. Die Mehrzahl der Teilnehmer war geneigt, dièse Grenze
als einfache Anlagerungsgrenze der Melaphyre an den (sonach àlteren)
Dolomit und nicht als einen Bruch anzusprechen. Réfèrent selbst er-
achtete die Aufschltisse an dieser Stelle als fUr eine Entscheidung der
Frage nicht hinreichend. Mittagstation im Seiser Alpenhaus (2150 m).
Das herrliche Profil der RoCziihne mit ihren in den Tuff eingreifenden
Kalkzungen wurde gebtihrend bewundert. Abstieg iiber die Mahlknecht-
hUtten und den Kamm des GrtinserbUhels zur Prosliner Htitte. Da sich
in Anbetracht des anstrengenden Tagmarsches keine Liebhaber fUr
den Umweg Uber den Touristensteig fanden, so kehrte die Gesellschaft
auf dem Proslinersteig iiber Ratzes nach Seis (Hôtel Salegg) zurtick.
Donnerstag, 3. September.
Begehung des Profils im Frombach. Der prachtige AufschluB der
fossilreichen PachycardientufFe gegeniiber der Selausalpe hielt die Teil-
nehmer so lange fest, dafi auf den Besuch der Cassianer Schichten der
Pflegerleiten verzichtet werden muBte. Mittagessen in der Selausalpe.
Nachmittags Besichtigung des typischen Profils der Pufelser Schlucht.
Die Ankunft in St. Ulrich im Grôdentale erfolgte zeitig genug, um
am Abend noch eine kleine Exkursion nach St Jakob untemehmen
zu kônnen, wo einige bezeichnende Fossilien in den Bellerophonkalken
erbeutet wurden.
861
Freitag, 4. September.
Wagenfahrt nach Waidbruck, von da mit der Eisenbahn nach
Toblach(Mittagstation). Nachmiitags Wagenfahrt nach Cortina d' Ampezzo
(Hôtel Croce bianca.)
Samstag, 5. September.
Marsch iiber Tre Croci nach Mesurina. Von da auf den Sattel im
RUcken des Monte Piano zwischen Val Popena und Bimbianco, wo wir
eine reiche Ausbeute in den Cassianer Mergeln machten. Bei dem Ab-
stiege ins Rienztal wurde auf den groBen Unterschied in der Ent-
wicklung des Schlemdolomits in den Bergen von Ampezzo und den
Sextener Dolomiten hingewiesen. Nachtlager in Landro.
Sonntag, 6. September.
Besteigung des DUrrenstein (2840 m). Hier wie an anderen Stellen
unserer Route war die Gesellschaft iiberrascht durch das verhâltnis-
mâfiig haufige Vorkommen von Korallenresten im Schlerndolomit. Von
den Gegnern der Rifftheorie pflegt auf die angebliche Seltenheit der
Korallen im Schlerndolomit und die relative Hâufigkeit von Diploporen-
resten hingewiesen zu werden. Réfèrent, der viele Sommer in den
Dolomiten zugebracht hat, hat den entgegengesetzten Eindruck ge-
wonnen und in dieser Hinsicht die Zustimmung der Exkursionsteil-
nehnier gefunden. Der Aufenthalt auf der Spitze des DUrrenstein bei
wolkenlosem Himmel war einer der Glanzpunkte der Exkursion, deren
befriedigender Verlauf von allen Teilnehmern bei dem Mittagessen
in dem reizenden Hôtel auf der Platzwiese in schwungvollen Toasten
konstatiert wurde. Abstieg nach Schluderbach. Abends Wagenfahrt nach
Toblach, wo die Exkursion abgeschlossen wurde.
II. Bericht iiber die Exkursion (VII) durch die Etschbucht
(Mendola, Trient, Rovereto, Riva).
(I.— 7. September.)
Von M. Vacek.
Von ausgezeichnetem Wetter begilnstigt, konnte unter Fuhrung
des Herrn Chefgeologen M. Vacek die VH. KongreBexkursion durch
die Etschbucht (Trentino) vom 1. — 7. September bis auf wenige
unwesentliche Anderungen programmgemaB (vergl. „Fllhrer", Exkursion
Nr. VH) durchgefiihrt werden. VorzUglich gefôrdert wurde die Ex-
kursion auch durch das rechtzeitige Erscheinen der drei Kartenblatter
862
Clés, Trient, Rover et o-Riva im Farbendrucke, so dafi aile Teil-
nehmer mit dem neuesten geologischen Eartenmaterial ausgenlstet
waren, ein Umstnnd^ der besonders an aussichtsreichen Stellen den
Ûberblick in hohem Grade erleichterte und auch zum besseren Ver-
stândnisse des „Ftihrers" sehr beitrug.
An der Exkursion nahmen teil die Herren: Prof. A. Baltzer
(Bern), Dr. Friedrich Baltzer (Bem), P. Luigi Don Baroldi
(Pranzo bei Riva), Dr. Giov. Batt. Trener (Wien), Dr. R. Pezzi
(Trient). In Torbole schloB sich auch Prof. Dr. A. Pelikan (Prag)
der Exkursion auf den Mte. Brione an.
1. Tag. Dienstag, 1. September.
M e n d 0 1 a.
Nachdem die Exkursionsgesellschaft schon am Abend des Vor-
tages (31. August) im Hôtel „6reif** zu Bozen sich zusammengefunden,
wurde am folgenden Morgen (1. September) der nach 6 Uhr abgehende
Lokalzug der Uberetschbahn benUtzt, um zunâchst bis Kaltern zu
gelangen. Unterwegs ergab sich gentigend Gelegenheit, der Bahntrace
entlang AufschlQsse im Porphyr sowie in den Glazialschottern und
Sanden der Hochflâche von Eppan zu sehen. Auch den groBen
Bergsturz am FuBe des Gondberges zwischen Pingeno und Ober-
Planitzing konnte man gut liberblicken.
Von der Endstation Kaltern ab wurde zunâchst die auf glazialen
Ablagerungen weit ausgedehnte Ortschaft bis an die Fraktion PfuB
zu Wagen gekreuzt. Da sich gute Gelegenheit bot, im PfuBgraben
die frischen AufschlUsse im Grôdener Sandstein, Werfener Schiefer
und unteren Muschelkalk zu sehen, welche durch die Trace der im
Bau befindlichen Mendola-Dratseilbahn gescbafFen wurden, entschloB
sich die Gesellschaft, den etwas beschwerlicheren Aufstieg durch den
PfuBgraben zu machen und erst etwas hôher durch QueruDg des
Hanges den alten Kalterer Steig zu erreichen, dem entlang programm-
gemaB die Tour erfolgten sollte.
Auf diesem kleinen Umwege batte man Gelegenheit, klar zu
sehen, daB der PfuBgraben und der mit ihm korrespondierende
MendolapaB einer kleinen ostwestlichen Schichtverschiebung im Betrage
von etwa 50 w entsprechen, durch welche die nôrdliche Bruchlippe
(Penegalseite) etwas gehoben erscheint. Man gelangte auf dièse Weise,
nachdem man im PfuBgraben die Schichtfolge bis an den Schlem-
dolomit gekreuzt, auf dessen linkem Hange unvermittelt wieder in viel
tiefere Schichten und querte nun auf dem Kalterer Steige oberhalb
des Wegkreuzes noch einmal in besonders gutem Aufschlusse die
863
Schichtfolge des unteren Muschelkalkes, auf welchen etwas unterhalb
der Einmûndungsstelle des Steiges in die Straûe regelmafiig die
mâchtige Dolomitmasse folgt, in welcher man oben auf dem PaBe und
bei den Hotelanlagen in groBer Hâufigkeit Diplopora annulata fand.
Nachdem ira Hôtel Mendelhof eine Erfrischung genommen worden
war, setzte die Gesellschaft die Querung des Triasprofils gegen Ruffrè
fort. Der FahrstraBe entlaug sah man gute AufschlUBe in den hier
unmittelbar aut den Diploporendolomit folgenden Augitporphyrtulfen.
Besonders gut entbloBt war eine Stelle unter der Villa Maria, an
welcher ein Haufwerk von Lapilli, aus dem weicheren Tuffmaterial
auswitternd, einen kleinen Vorsprung an der StraBe bildet. Weiter
abwârts der StraBe folgend, gelangte man an einen grôBeren Stein-
bruch im Hauptdolomit, an dessen Basis, durch Wechsellagerung ver-
mittelt, die Ûbergânge zu den tieferen roten Mergeln vom Raibler
Tjpus und geschichteten TufiFen, besonders auf dem Fahrwege gegen
Ruffrè, gut zu beobachten waren.
In der Tiefe der Talrunse gegen Ruffrè wieder auf Diploporen-
dolomit angelangt, kehrte die Exkursionsgesellschaft auf dem Cavareno-
steige um 3 Uhr nach dem Mendelhofe zurtick, wo zu Mittag gespeist
wurde. Um 4 Uhr wurde sodann der Wagen bestiegen und auf der
aussichtsreichen MendolastraBe die Riickfahrt nach Kaltern gemacht.
Um 7 Uhr abends langten die Teilnehmer mit der Uberetschbahn
wieder in Bozen an.
2. Tag. Mittwoch, 2. September.
Roche tt a. Buco di Vêla.
Die Exkursionsgesellschaft verlieB mit dem Morgenzuge der Stid-
bahn Bozen und erreichte gegen 7 Uhr die Station S. Michèle, den
Ausgangspunkt zum R o c h e 1 1 a-Profil.
Wahrend der Bahnfahrt ergab sich Gelegenheit, die landschaft-
lichen Gegensiitze zu beobachten, wie sie einzelne Teile der durch-
fahrenen Etschtalstrecke infolge der verschiedenen Hiirte der voni
Talrisse gekreuzten Sedimentmassen zeigen. Auf die enge, in harten
Porphyr eingewaschene Talstrecke zwischen Bozen und Auer folgt
die den weicheren, am Vortage an der Mendola studierten Ablagerungen
des Grôdener Sandsteines, Werfenea? Schiefers und unteren Muschel-
kalkes entsprechende fruchtbare Talweitung von Neumarkt-Tramin,
auf welche tiefer die in den machtigen Komplex von Schlerndolomit
scharf eingeschnittene, schluchtartige Talenge von Salurn folgt.
Ein bereitstehender Wagen brachte die Gesellschaft in etwa
einer halben Stunde von der Station S. Michèle quer durch den
864
langgestreckten Ort Mezzolombardo zunUchst zu der Stelle, an
welcher sUdlich der Nonsbergstrafle durch einen zufâlligen BachriS
im Oehângschutte die basalen Bildungen der Hauptdolomitgruppe auf-
geschlossen sind. Eine fossilfUhrende Bank in dem zumeist weichen,
dunklen Kalkniergelkomplex gab Gelegeuheit zum Sammeln. Von hier
wurde das gut aufgeschlossene und infolge der steilen Stellung der
Schichten leicht zu querende Profil durch die Rochettaenge eingehender
verfolgt. Auf den Hauptdolomit folgen bei dem SpeiTfort unmittelbar,
das heiût ohne Vertretung der Rhâtgruppe, graue Kalke des Lias mit
Terebratula Rotzoana, zu oberst durch dicke Bânke mit Lithiotis
problematica und Megalodus piimilus gut charakterisiert. Oolithe des
Lias fehlen hier ebenso wie die ganze tiefere Abteilung der Juraserie.
Auf die Grauen Kalke folgt vielmehr unmittelbar Tithon, welches mit
einer bianconeâhnlichen Majolicabildung schliefit; auf dieser liegt mit
scharfer Grenze das Aquivalent der obersten Kreide, rote Scaglia, die
ihrerseits nach oben in die grauen Mergel des Eocans abklingt, welche
als oberstes Profilglied den tiefsten Teil der Nonsberger Mulde fUUen.
Nachdem sich die Gesellschaft von der Richtigkeit der eben-
erwahnten Lagerungsverhaltnisse Uberzeugt batte, wurde nach Mezzo-
lombardo zurttckgefahren, daselbst eine Erfrischung genommen und
sodann mit dem nachsten Zuge Trient erreicht, woselbst Mittagsrast
gehalten wurde.
Der Rest des Nachmittags wurde zu einem Besuche des Buco
di Vêla benûtzt, des schluchtartigen Einganges in das Quertal von
Cadine. Gegenstand der Beobachtung waren daselbst hauptsâchlich die
diskordante Anlagerung der Scaglia an Schlerndolomit sowie die
Zwischenbildungen an der Basis des Hauptdolomits, in welche sich
hier teilweise auch Augitporphyrtuflflagen einschalten. Von der Kante
des Doss di Vêla ûberblickte man schliefilich bei gQnstiger Abend-
beleuchtung den Bau der Trienter Mulde und konnte sich gleichzeitig
auch Uber die am nachsten Tage auszuftihrende Tour am Westgehange
des Mte. Calisio orientieren.
3. Tag^. Donnerstag:, 3. September.
Monte Calisio.
Um 6 Uhr morgens brach die Gesellschaft von Trient auf und
fuhr mit Wagen QberGardolo bis an die Wegscheide gegen Meano.
Im Aufstiege gegen Meano wurden die guten AufschlUsse im Grôdener
Sandstein und Porphyr besichtigt. Von Meano begab man sich iiber
die Kreuzhôhe ins Val Torchio, in dessen Hintergrund der Grôdener
Sandstein sowie dessen Verhiiltnis zum Porphyruntergruude besonders
865
gut aufgeschlossen sind. Aus dem Val Torchio stieg dîe Gesellschaft
gegen Masi Saracini auf, uni unterwegs die gut entblôflte Schicht-
folge des Grôdener Sandsteines bis in die untersten Seiser Schichten
ira Détail zu verfolgen.
Von Masi Saracini wurde sodann der Weg gegen Martignano
am Wêstgehânge des Mte. Calisio eingeschlagen und auf diesem
die steilgestellte Schichtfolge, welche die Nordflanke der Trienter Mulde
bildet, vom Hauptdolomit durch Graue Kalke bis zur Scaglia verquert.
Von Martignano iibersah man die Eocânmulde des Mte. Calmus im
Querschnitte und kreuzte sodann die jlingsten Glieder des Profils,
Basalttuffe und Eocanmergel, auf dem Wege iiber C o g n o 1 a zur Station
Ponte alto der Valsuganababn, mit welcher nach 2 Uhr die RUck-
fahrt nach Trient erfolgte.
4. Tag^. Freitag, 5. September,
Bahneinschnitt Povo-Villazano. Fersinafall. Steinbrttche
Aile Laste.
Es wurde um 6 Uhr von Trient aufgebrochen und zunâchst
entlang dem linken Fersinadamme in den Kulturkomplex Consolati
eingebogen. Unmittelbar hinter dera Hause sah man in guten Auf-
schlUssen lichtgraugriine kristallinische Schiefer anstehen, den west-
lichsten bis an das Etschtal vorgreifenden Ausliiufer der kristallinischen
Insel der Cima d' Asta. Eine kurze Strecke aufwarts gegen Berna-
delli liegen ilber diesen serizitischen Quarzphylliten zunâchst grobe
Conglomerate, bestehend aus runden PorphyrgerôUen, im Wechsel mit
umgeschwemmtem Porphjrtufiinaterial. Nach oben werden die Gerôll-
lagen immer seltener, das TufFmaterial feinkôrniger. Es stellt sich
deutliche Schichtung ein und daniit allmahlicher Ubergang in den
Grôdener Sandstein. Diesen Ubergang fand die Gesellschaft besonders
klar und schon aufgeschlossen in dem Bahneinschnitte zwischen Povo
und Villazano, in welchem man von den basalen Conglomeraten an
bis zu den oberen Werfener Schiefern einen kontinuierlichen AufschluÛ
findet und sich von der Einheitlichkeit der ganzen untertriadischen
Schichtserie klar iiberzeugen konnte.
Bei der Villa Rossi ergab sich Gelegenheit, die sogenannte
Malpensadabreccie, welche fur die Rohbauten der Valsuganababn ein
ausgezeichnetes Material lieferie, kennen zu lernen. Von der Villa
Rossi begab sich die Gesellschaft abvvàrts zur StraBe und verfolgte
dieser entlang das Schichtprofil in aufsteigender Reihe, vom unteren
Muschelkalke durch Schlerndolomit, Zwischenbildungen und Haupt-
dolomit bis in die Gegend von Matarello und kehrte von da mit
dem Mittagszuge der Siidbalm nach Trient zurilck.
109
866
Nach der Mittagspause fuhr raan um 2 Uhr mit der Valsugana-
bahn bis Ponte alto und besichtigte hier zunâchst die schônen Auf-
schlûsse im Bahneinschnitte, in welchem man die diskordante An-
lagerung der Scaglia an den Hauptdolomit des M te. St. A gâta,
prachtvolle Knickungen in Scaglia sowie Entblôfiungen in den darliber-
lagernden Basalttuflfen in frischen Anbrilchen auf das klarste beob-
achten konnte.
Sodann besuchte die Gesellschaft den als Sehenswtlrdigkeit der
Gegend bekannten Fersinafall bei Ponte alto und begab sich hierauf
liber Cognola zu den altberiihmten tithonischen Steinbrûchen bei
Aile Laste, teils um zu sammeln, teils um von der aussichtsreichen
Bergkante noch einmal einen Uberblick der bisher im Détail unter-
suchten Trienter Mulde sowie eine Orientierung ilber das kompliziert
gebaute westliclie Etschtalgeliange zu gewinuen, welches letztere den
Gegenstand der nâchsttagigen Exkursion biJden sollte.
5. Tag^. Samstag, 6. September.
Val Gola.
Von Trient ging die Exkursionsgesellschaft zunâchst dem rechten
Etschdamme entJang und hatte von hier bei gUnstiger Morgen-
beleuchtung freien Ausblick auf das westliclie Steilgehânge des Etsch-
tales zwischen Doss Trento und Belvédère. Auf diesem Gehânge zeichnet
sich die etwas in N Uberkippte Steilmulde der B o n d o n e-Falte im
Querrisse auf das klarste und wurde im Détail naher verfolgt. Ins-
besondere wurden oberhalb Belvédère die Aufschlttsse im unteren
Muschelkalk nâher untersucht und der allmâhliche tîbergang desselbcn
in den Schlerndolomit beobachtet.
Von hier auf Steigen zu der Mllhle von R ovin a querend, kreuzte
man die oberste Partie der Canipiler Schichten, welche im Kerne des
Bondone-Gewolbes auftauchen und ziemlich stark von Gipslagen durcli-
setzt sind. Hinter der MUhle in Val di Tovi bietet der Auswaschungs-
kessel unterhalb des Wasserfalles einen sehr klaren Aufschlufl im unteren
Muschelkalk. Insbesondere sah man an dieser Stelle die Conglomerat-
bânke, welche hier vvie an vielen anderen Punkten der Etschbucht die
Basis der Muschelkalkgruppe clianikterisieren, sehr schôn bloUgelegt
sowie hoher am Steige nach Val Gola die charakteristischen blau-
grauen Kalkbânke mit Rliizocorallien, aus welchen sich nach oben
allmâhlich der Schlenidolomit entwickelt.
Im oberen Val Gola fand man, trotz der Vermurungen des
letzten Frilhlings, die Stelle am Bâche sehr gut entblôfit, an welcher
die dunklen Biiuderkalke und Mergelschiefer der Ao(^AMs-Schichten
867
diskordant an den Schlerndolomit angelagert erscheinen. Auch die
Breccienbildung an der Kontaktgrenze war gut zu sehen. Vora Bâche
aufwiirts, einem schnialen Pfade folgend, kreuzte nian auf diesem und
dem Fahrwege nach Margon die Série der Zwischenbildungen, die
hier mâchtiger entwickelt und besser difFerenzierfc sind als an den
meisten Punkten der Etschbucht, zudeni sich auch durch Fossilfiihrung
auszeichnen, wie die Gesellschaft niehrfach sich iiberzeugen konnte.
Von Margon abwarts, dem Fahrwege entlang, kreuzte man noch
einnial ins Liegende den Schlerndolomit und unteren Muschelkalk bis
Ravina, von wo ein Wagen die Gesellschaft uni 2 Uhr nach Trient
zuriickbrachte. Die fUr den Rest des Nachmittages programmgemâfi
angesetzte Lbersiedlung nach Rovereto muBte wegen Umbaues des
Hôtel Glira unterbleiben.
6. Tag^. Sonntag^, 7. September.
Volano — Noriglio — Rovereto.
Mit dem Morgenschnellzuge der Siidbahn fuhr die Gesellschaft
von Trient nach Rovereto und von der Station mit Wagen nach
St. Illario. Von hier wurde der alten Fahrstrafie entlang das schon
durch die klassischen Arbeiten Beneckes bekannte Profil verfolgt,
welches der Durchbruch der Etsch zwischen Volano und Nomi
geschaifen hat. Eine ganze Reihe von kleinen Steinbriichen ermoglicht
hier einen guten Einblick in die BeschafFenheit der aufeinander-
folgenden Straten der maûig in W geneigten Schichtfolge. Eine kurze
Strecke hinter St. Illario schlieBt ein Steinbruch die unterste Partie
des Eocans auf. Einige Schritte weiter (Jstlich folgt ein groûerer
Steinbruch in Scaglia. SUdlich von der Vereinigungsstelle der alten
und der neuen StraBe bei Volano findet man den Biancone sehr gut
aufgeschlossen. In den Steinbriiclien beim Friedhofe von Volano zeigt
sich endlich das Tithon und die unmittelbar darunter folgenden Oolithe
des obersten Lias auf das klarste entbloBt. Durch eine Verschiebung,
welche man von Volano bis ins Lenotal hinUber klar verfolgen konnte,
erscheint die ganze Partie des Doss Gardole gogeniiber dem ostwâi*ts
fol^^enden Doss Lugherini gehoben, so daB man in dem Profil
bei Volano ans den Oolithen des Lias abermals in Biancone und Tithon
kommt. So hatte die Gesellschaft Gelegenheit, einen instruktiven Fall
von Verschiebung zu beobachten.
Von Volano wurde sodann der Aufstieg iiber Toldi und den
Mte. Ghello gemacht und von hier liber Zaffoni, Val te ri,
Noriglio zum Ponte S. Colomba no im Arsatale abgestiegen.
Auf diesem Wege kreuzte man noch einmal Tithon und Liasoolith,
109*
868
tiefer aber auch die Grauen Kalke des Lias in der typischen Noriglio-
facies sowie die tiefer folgenden Kalke mit Gervillia Bxichi^ die am
Ausgaiige der Schlucht von Terragnolo prachtig aufgeschlossen sind.
Von Ponte S. Colombano fuhr die Gesellschaft zu Wagen
durch die den ganzen Liaskomplex ûbersichtlich aufschlieBende L e n o-
schlucht nach Rovereto, woselbst zu Mittag gespeist und sodann
unter FUhrung des Direktors G. B. de Cobelli das durch seine reicbe
geologische Lokalsammlung bekannte Museo civico besucht wurde.
Nachmittags fuhr die Gesellschaft zu den altbekannten Stein-
brilchen von Sega di Noriglio, woselbst die klar aufgeschlossen e
Schichtfolge der typischen Grauen Kalke im Détail untersucht und in
einzelnen Lagen gesammelt wurde.
Von den Brtichen stieg man am SUdabhange der Lenoschlucht
gegenMarsili auf, untersuchte den Hang bei Mda. de 1 Monte und
stieg sodann nach Rovereto ab, um mit dem Abendzuge nach Trient
zurûckzukehren.
7. Tag. Montag, 7. September.
GletschertOpfe bei Nago. Mte. Perlone. Mte. Brione.
Die Gesellschaft verliefi mit dem Morgenschnellzuge Trient,
fuhr bis Mo ri und von da mit der Lokalbahn bis Nago. Unterwegs
war Gelegenheit, die an den Vortagen gemachten Erfahrungen liber
den Bau des Gebirges zu beiden Seiten der durchfahrenen Etschtal-
strecke zwischen Trient und Mori noch zu reassumieren sowie weiter
auch liber den Bau der Hânge zu beiden Seiten des Loppiotales
sich flUchtig zu orientieren.
Von der Station Nago begab sich die Gesellschaft auf der Arco-
strafle zunâchst zu den Gletschertôpfen. An der StraBenbiegung
bei Fort Nago hatte man bei gîinstiger Morgenbeleuchtung den be-
kannten schônen Ausblick auf den Gardasee, die Sarcaebene und ihre
malerisclie Gebirgsumrahmung. Auch den Bau des gegeniiberliegenden
Mte. Brione konnte man aus nachster Nahe iiberblicken.
Bevor man die kleine Gnippe von 10 linear 0 — W in kurzen
Abstanden aneinandergereihten Gletschertôpfen am Westabhange des
Mte. Perlone erreichte, konnte man oberhalb der Straûe vielfech
schone GletscherschlifFe auf dem Nummulitenkalkfelsen beobachten
sowie unterhalb der StraBe auch Reste von grofien Gletschertôpfen
sehen, die schon Stoppani gekannt und beschrieben hatte. Da die
neuentdeckten Gletschertôpfe erst vor weuigen Jahren unter sach-
verstandiger Leitung von dem sie verhiillenden Moranenschutte blofi-
gelegt wurden, konnte man aile Einzelheiten der Erscheinung in bester
Erhaltung sehen.
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Von den Gletschertopfen erreichte die Gesellschaft nach etwa
halbstiindigem Anstiege die Bergkante des Mte. Perlone und hatte
von hier einen freien Ausblick Uber die prachtvolle Berglandschaft
von Nago — Arco — Riva, deren geologische Struktur an der Hand der
Karte erlautert werden konnte. Absteigend vom Mte. Perlone, querte
mau das schôn aufgeschlossene Profil ober dem Bahnhofe Nago von
der oberen Nummulitenkalkbank absteigend durcb Basalttuff, unteren
Nuramulitenkalk, Spileccolage, Scaglia, Tithon und Oolithe des obersten
Lias. Bei Nago wurde in einem guten Aufschlusse die Spileccobank
gezeigt und auf dem Wege nach Torbole noch einmal die Eocân-
serie gekreuzt.
Nach der Mittagspause in Torbole, woselbst sich Prof. Pelikan
aus Prag der Gesellschaft anschlofi, wurde als letztes Programmobjekt
der Mte. Brione bei Riva besucht, um auch die jUngsten oligocânen
und miocanen (Schio-) Bildungen der Gegend kennen zu lernen, aus
denen sich der isolierte Denudationsrest des Mte. Brione aufbaut.
Nachdem eine kurze Zeit dem Aufsammeln in den Schiomergeln ge-
widmet worden, begab man sich noch zu den Steinbrllchen in Pietra
morte, der jUngsten Ablagerung der Gegend, und von da nach Riva.
Damit schloB die Exkursion Vil durch die Etschbucht, welche,
von ausgezeichnetem Wetter begiinstigt, programmgemafi verlief und
die allseitig geiiuBerte Befriedigung der Teilnehmer fand.
III. Bericht ûber die Exkursion (VIII) in die Zillertaler Alpen.
(31. August bis 7. September.)
Von Prof. F. Becke (Wien).
An der Exkursion ini Zillertal nahmen folgende KongreBraitglieder
teil: Dr. Axel Hamb erg (Stockholm), Dr. Kinosuke Inouye (Tokio),
Dr. R. Oberndorfer (Karlsruhe), Dr. E. Philipp (Heidelberg),
Dr. J. Rom b erg, (Berlin), Dr. L. Stibing (St. Petersburg), Prof.
P. Termier (Paris), Dr. A. P Young (London).
Die Fuhrung hatte Prof. F. Becke aus Wien, der von Herrn
Hermann T e r t s c h, derzeitig Assistent am mineralogischen Universitâts-
institut, in dankenswerter Weise unterstutzt wurde.
Der groBte Teil derExkursionistenverliefi Wien schon aui 29. August
vormittags und erreichte Jenbach am Abend desselben Tages. Ein heftiges
Unwetter schien keine gihistige Wetterprognose zuzulassen. Um so an-
genehmer war es, am niichsten Tage friih bei sich aufheiterndem Himmel
in den unteren Teil des Zillertales einzufahren. In Zell wurde der Zug
870
verlassen und ein Abstecher in die Gerlosklaram gemacht, uiii die
Phyllite des unteren Zillertales kenneu zu lernen. Nachniittag fuhren
die Teilnehmer nacli Mairhofen weiter, wo nach einem Spaziergange
zum Ausgang der StilIupUIaiiim tibernaclitet wurde. Infolge des frtiheren
Aufbruclies von Wien koiinte der ganze nticliste Tag (30. August) der
Begeliung des Mairhofer Schieferzuges und der Triasauflagerung der
GschoBwand gewidmet werden.
Der 31. August war dem Studium des Hochstegeukalkes und dem
Querschnitte der auBeren Randzone des Duxer Granitgneises gewidmet.
Die Geselischàft machte von Neuginzling, wo Mittag gehalten Avurde,
einen Abstecher in die Floite und tibernachtete in Rofibag.
Der 1. Septeniber fiihrte durch den Granitgneis des mittleren
Zemmgrundes und das herrliche Profil durch die Greiuer SchoUe zur
Berlinerhiitte. Die Sektion Berlin des Deutschen und Osterreichischen
Alpenvereines batte in zuvorkomniender Weise fUr die Unterbringung
der Exkursionsteilnehmer die besten Zinimer zur VerfQgung gestellt.
Der Nachmittag wurde dem Studium der Randzone des Tonalitgneis-
kernes derZillertalerHauptkette gewidmet, die iu trefflicben AufschlUssen
ani Horngletscher zugîiuglich ist.
Der 2. September galt der mannigfaltigen Gesteinsentwicklung
der hochkristidlinen Schiefer der Greiner Scholle auf der Linie Berliner-
liiitte — Schwarzsee — Rofikar. Hier waren es namentlich die merkwurdigen
Conglomeratgneise, die Amphibolgarbeuschiefer, der Serpentin und
seine Begleitgesteine, welche die Teilnehmer lebhaft interessierten. Der
herrliche Rundblick von der Hohe oberhalb des Schwarzsees, der Aus-
blick von der nordlichen Morchenscharte in das Floitental und der
wolkenlose blaue Himmel wie das kriiftige Sonnenbad in den Nach-
mittaffsstunden vor der Berlinerhiitte wurden von den Exkursionisten
als angenehme Beigabe empfunden.
Ani 3. September tiberschritt die Gesellschaft, von drei Ftihrern
geleitet, den Greiner Kamni auf dem sogenannten Berlinerweg, iiber
das SchonbQchler Horn. Der Felssteig Uber die Kriihenfufiwand hinauf
bot intéressante Aufschliisse im Schiefergneis und Glimmerschiefer der
Greiner Scholle und in den sauren und basischen Intrusivgesteinen. Auf
der Hohe des SchonbUchler Homes genossen die Exkursionisten einen
tadellosen Rundblick. Rasch vollzog sich der Abstieg in die Furtschagel-
hlitte, wo Mittagsrast gehalten wurde. In dem Rundhockerterrain des
Furtschagels wurde nochmals die [tandfacies des Tonalitgneiskemes
geprQft. Dann folgte der Abstieg ins Schlegeistal und die Wanderung
zur Dominikushiitte.
Der Morgen des 4. September sah die Geologen auf dem Mîirsch
zu der Hohe des Pfitscheijoches. Hier wurde ein drittes Querprofil
871
durch die Schiefer der Greiner Scholle begangen und am Nachmittag die
Wanderung auf dem Landshuter Wege fortgesetzt bis zur Landshuter
Hiitte. Auch hier war den Kongressisten durch das Entgegenkommen
der Sektion Landshut bequeme Unterkunft und freundliche Aufnahme
gesicherb. Ein Mitglied der Sektion, Herr Gi ers ter war der Exkursion
schon Tags vorher bis zurn Furtschagel entgegengekommen und schloû
sich der weiteren Exkursion an.
Das herrliche Sommer wetter und die gute Stimmung und Wander-
lust der Exkursionsteilnehmer veranlaÛten am 5. Septemper eine Er-
weiterung des Programms, indem nach Begehung des prachtvoUen
Kammvveges von der Landshuter Hiitte zum Wolfendorn, der einen so
lehrreichen Einblick in das Verhâltnls des Granitgneiskemes zu seiner
Schieferhiille gewahi*t, nicht zum Brenner abgestiegen wurde, wie das
Programm vorschlug, sondern die Fortsetzung des Kammweges Qber
Flatschspitze, Schltisseljoch, Amtorspitze, Weifispitze, Saun-Sterzing ge-
macht wurde. Sie gewâhrte den Teihjehmern die Beobachtung der
Kalkglimmerschiefer und PhyUite der Amtorspitze, die von P. Termier
als die vollkommenen Àquivalente der schistes lustrés der Westalpen
angesprochen wurden, und eine vorzilgliche Rundsicht von dem be-
rtihmten Aussi chtspunk te der Amtorspitze. Tn Sterzing wurde nach fUnf-
tâgiger Wanderung ira Hochgebirge die Beriihrung mit der Kultur und
dem hierher vorausgeschickten Gepîicke angenehm empfunden, und am
Abend vereinigte ein frohliches Mahl die Exkursionsteiinehmer auf der
Terrasse des komfortablen Bahnhofhotels.
Der Voraiittag des 6. September wurde zu einer raschen Be-
sichtigung des Profils von Mauls (Streifen von Trias und Verrucano
eingeklemmt zwischen die kristallinen Schiefer) und der tonalitgneis-
artigen Randzone des Iffinger Kernes beniitzt. In Grasstein loste sich
nach der Besichtigung der Granitsteinbriiche die Gesellschaft auf, indem
ein Teil der Teilnehmer nach Sterzing zuriickkehrte, ein anderer den
Zug nach Bozen nahm.
Die ganze Exkursion war von auBerordentlicheni WetterglQck be-
giinstigt. Eine ununterbrocliene Reihe sonnenheller, klarer Spiitsommer-
tage, wie sie nur selten von solchom Glanz und solcher Dauer
vorkommt, lieC nicht nur das Progrannn in vollkommenster Weise er-
ledigen, sondern trug auch viel bei zu der frohen Stimmung, die aile
Teilnehmer bis zum letzten Moment des Beisammenseins erfùUte und
in jedem einzelnen eine angenclimo Erinnerung an die Tage der ge-
meinsamen Wanderung durch die Gel)irgswelt der Zillertaler Alpen
hinterlassen niuCte.
872
IV. Bericht ûber die Exkursion (IX) in die Zentralkette der
Hohen Tauern.
(31. Augu8t bis 7. September.)
Von Prof. F. Lowl (Czeniowitz.)
Die IX. Exkursion, an der die Herren A. Dannenberg (Aachen),
U. Grubenmann (Ztlrich\ W. H a m mer (Wien), P. Hubrecht
(Utrecht), R. Scheibe i Berlin) iind B. Weigand (StraBburg) teil-
nahmen, wurde von dem Berichterstatter in acht Tagen von Zell am
See Uber Krimml und diirch die Venedigergruppe nach Lienz geftUirt.
Dank der auûerordentlicb gQnstigen Wetterlage in der ersten September-
woche konnte das umfangreiclie Programm Punkt fUr Punkt erledigt
werden.
Es handelte sich vor allem um die Untersuchung der ge-
schieferten Granitkerne der Hohen Tauern und ihren Beziehungen zu
den sedimentâren kristallinen Schiefern. Gleich am ersten Tage lernte
man nach einem raschen Ûberblicke des Krinimler Profils — vom Trias-
kalk der NeÛlinger Wand bis zum palaozoischen Hochstegenkalk — im
Bereiche der Krimniler Wasserfiille einen durch starke Kataklase aus-
gezeichneten Granitrand keunen. DaB sich der Hochstegenkalk, der
ganz indiffèrent am Granit lehnt, im Primarkontakt befindet, erschien
nicht redit glaublich. Aber auch die Frage, ob die Grenze mit einem
Bruche oder mit einer Anlagerungsfliiche zusammenfallt, lâBt sich in
Krimml nicht entscheiden. Auf dem Wasserfallwege, der an den
schonsten natUrlichen und kiinstlichen AufschlQssen vorQberfdhrt,
erregten die hiiufigen Quetsclizonen Aufsehen, in denen der Granit in
einen gefaltelten Sericitphyllit verwandelt wurde.
Nachdem die Exkursion mitten in der donnernden Romantik der
WasserstQrze in Ilofers Gasthaus ^zwischen den Fallen" U))ernachtet
hatte, ging es am zweiten Tage durch das Achental hinauf zum
Krimmler Gletscher und zur Wanisdorfer Htttte (243U m). Im unteren
Talabschnitte konnte man beo))achten, wie der Flasergranit durch di*n
aus 0 heriiberstreichenden, mit Garbenhornblende, Biotit und Epidot
erfullten Grunschiefer in zwei Zttge gespalten wird, die in der Nahe
der Schiefermulde durch den Ausfall der basischen Konkretionen und
des Biotits eine saure, aplitische Kandfacios aunehmen. In der Talgabel
hiuter dem Tauernhause ist der zweite Granitzug mit dem weit
basischeren, aus einem tonalitischen Magma erstarrten Venedigerkern
verschweiUt. Vou hier l)is zur Wanisdorfer HUtte traf man unge-
schieferte, geflaserte und stark geschieferte und gestreckte Tonalité
873
in raschem Wechsel an, aile reich an Konkretionen und starken
Schlleren von dioritischem Bestande.
Ara dritten Tage folgte der schône, in geologischer wie in landschaffc-
licher Hinsicht lohnende tîbergang iiber dus Obersulzbachtôrl (2926 m)
nacb Pragraten. Der gut ausgeaperte Grat, der vom Krimmler Torl iiber
das Garasspitzl zura Absturze der Maurerkeeskôpfe zieht, bot ein lehr-
reiches Profil durcb den Siidrand des Venedigerkernes mit dem mâchtigen
Schiefereinschlusse des Gamsspitzlrîickens und der gleichformig aufge-
lagerten sUdlichen SchieferhiiUe. In dem Randgranit, der sich zwar
durch die Abnahme der Konkretionen merklicli von dem basischeren
Kerngesteine unterscheidet, aber nicht zum Aplit wird wie auf der Birn-
lUcke, wurden zvvei von den sehr seltenen lamprophyrischen Gângen
angetrofFen, die im Bereiche des Tauerngranits den letzten Nachschub
bezeicbnen. In dem nôrdlichen Gange fand sich ein.zirka ^/2 ni langer
granitischer EinschluB. Auf dem Abstiege iiber das Dorfer Kees lieu
sich die flache Auflagerung der siidlichen SchieferhiiUe auf dem
Venedigerkern mit voiler Deutlichkeit beobachten. Weiterhin wurde
im Dorfer Tal iiber dem Glimmerschiefer der Kalkglimm-erschiefer mit
seinen haufigen und starken Chloritschieferlagen gekreuzt und der
Serpentin des Islitzfalles besichtigt.
Der vierte Tag blieb den Matreier Schiefern vorbehalten, am
fïinften aber ging es durchs Tauerntal zurQck in den Zug der Granit-
intrusionen. Hier konnte man im Gschlofi die Biinderung, Durch-
aderung und Durchtrânkung der SchieferhQlle mit Granit auf Schritt
und Tritt beobachten. Vor manchen Aufschliissen brachen hart-
nâckige Meinungsverschiedenheiten aus. Was der eine als granitisierten
Schiefer ansah, kam dem anderen wie ein Granit mit zerflieBenden
Schiefereinschliissen vor, und im Grunde genommen hatten beide
in demselben Mafie recht. Ein gewichtiges Riesenhandstiick, das
die Abstufungen der granitischen Intrusion deutlich erkennen lâfit,
dedizierte die Exkursion IX durch Herrn Dr. Hammer der k. k. geo-
logischen Reichsanstalt. DaÛ die SchieferhiiUe am Ostende des Venediger-
kernes den Granit nicht mehr gleichformig iiberdeckt, sondern in schwe-
bender Lagerung an ihm abstôl3t, brachte man nicht mit Briichen, sondern
im Hinblicke auf die starke Durchaderung der SchieferhiiUe einhellig mit
einem stockformigen Durchgreifen des Intrusivgesteines in Verbindung.
Der sechste Tag galt dem Granatspitzkern und hielt die Exkursion
vom friihen Morgen bis zum spiiten Abend auf den Beinen. Um das Aus-
keilen des Granitkernes an seineni SW-Rande zu beobachten, erstieg
man zunâchst den sûdostlich vom Velber Tauern im Hintergrunde des
Messelingkars verborgenen, von der Touristenwelt ganz Ubersehenen
Bârenkopf (2859 m), dessen Rundschau durch einen prachtvollen
110
874
Wechselblick auf Grofivenediger und Grofiglockner gekennzeichnet
wird. Hier zeigte sich, daB der Gramtkern mit seinem flach gegen
W abfallenden Schieferdache durcli das Ineiuandergreifen von Granit-
und Schieferzungen formlich verzahnt ist; und nachdem man sUdwârts
zum Grtinsee (2247 m) abgestiegen war und den breiten RUcken zwischen
Messeling- und Tabergraben erreicht batte, konnte man dieselbe Ver-
zahnung auch im Liegenden des Granits beobachten. Sie bringt es
hier mit sich, daO der sôhlige Schieferboden des Kernes nicht durch-
weg in demselben Niveau, sondern auf dem angegebenen Riicken unter
dem Taberkôgele etwa 50 m hôher liegt als am Griinsee. Nachdem man
sich von der Auflagerung des Granitkernes auf dem Schiefer Uberzeugt
hatte, stieg man zum Tauernhaus ab und trat von hier den RUckweg
nach Windisch-Matrei an. Der nachste Vormittag verging mit dem
Verpacken und Abfertigen der Gesteinslasten aus dem GschlôB. Erst
nachmittags erfolgte der Aufbruch zum Kaiser Tôrl (2206 m), von
dessen Unterkunftshaus man am achten und letzten Tage ilber den
grofien Tauernbruch hinweg den Rotenkogel (2760 m) bestieg. Nach
der Besichtigung der Granitintrusionen im Glimmer- und Homblende-
schiefer ging es hinab nach Peischlach im Ausgange des Kaiser Taies
(Lagergange von Turmalinpegmatit aus der Gefolgschafb des Rieser-
ferner Tonalits) und nach Huben. Die Wagenfahrt von hier nach Lienz
wurde nur in St. Johann unterbrochen, wo man den bekannten Tonalit-
gang aufsuchte. Abends wurde die Exkursion in Lienz geschlossen.
V. Bericht uber die Exkursion (X) nach Predazzo.
(9.— 16. September.)
Von Prof. C. Doelter (Graz).
Exkursionsleiter : C. Doelter (Graz).
Teilnehmer die Herren: M. AUorge (Paris), W. Arschinoff
(Moskau), A. Baltzer (Bern), A. Baltzer jun. (Bern), M. Brongniart
(Paris), A. Dannenberg (Aachen), J. L. Falconer (Edinburgh),
U. Grubenmann (Ziirich), A. Hamberg (Stockholm), Alb. Heim
(Zurich), Am. Heim (Ziirich), C. Hlawatsch (Wien), K. Inouye
(Tokio), Frl. M. Jerosch (ZUrich), Herr H. Proboscht (Graz),
H. R e y n o 1 d s (Bristol), Fr. S 1 a v i k (Prag), C. U h 1 i g (Dar-es-Salam),
H. Witkamp (Freiberg).
Die Geologen versammelten sich am 8. September abends im
Hôtel „Kaiserkrone** in Bozen zu einem gemeinschaftlichen Abendessen,
bei vvelchem der Exkursionsleiter die Teilnehmer begrllBte.
875
1. Ezkariionitag. Mittwoch, 9. September.
Um 6 XJhr fand die Abfahrt der Exkursionsteilnehmer vom Bahn-
hofe Bozen statt; in Auer angekomnien, bestiegen sie die bereitge-
haltenen Wagen und fubren die steile StraBe nach Cavalese binauf.
Auf der Fahrt nach Montan war Gelegenheit, die Entwicklung der
Quarzporphyre sowie die Glazialerscbeinungen des Etsclibeckens zu be-
obachten, insbesondere erregten die an der Strafie sichtbaren Gletscher-
schliffe die Aufmerksamkeit. Unterhalb des Schlosses Enn verlieBeh die
Geologen die Wagen, um die Quarzporphyre naher zu besichtigen ; sie
hatten dabei das GlUck, die seitenen Vitrophyre zu sammeln. Hierauf wurden
die Grodener Sandsteine besichtigt. In Fontana fredda wurde ein aus-
gezeichnetes FrUhstiick eingenoramen und nach einer zweistUndigen
Rast wurde die Fahrt talabwîirts fortgesetzt; vor Cavalese bei Varena
wurden die den Bellerophonschichten angehorigen Gipsbriiche besichtigt,
uftd hierauf die Fahrt nach Predazzo ohne Aufenthalt fortgesetzt. Leider
war die StraBe von einer tiefen Staubschicht bedeckt, welche stark be-
lâstigte.
Um 3 Uhr in Predazzo angekommen, wurde die Geologenexkur-
sion feierlich empfangen und batten sich hinter der Travignolo-
briicke eingefunden: der k. k. Bezirkshauptnjann von Cavalese Theodor
Ritter v. P o s t i n g e r, der Kommandant der k. u. k. Garnison von Predazzo
Hauptmann Fr. Schindl, der Podestà von Predazzo Herr Franz
Giacomelli mit dem Gemeinderat, der Pfarrer von Predazzo, der
Vertreter der k. k. Forstverwaltung Herr Karl Budaker.
Nach kurzer BegrliBuiig von seiten der Behorden und Vertreter
begab sich die ganze Gesellschaft unter Vorantritt der Predazzaner
stadtischen Musikkapelle nach dem Ratbause, wo nach gegenseitiger
Vorstellung BUrgermeister Giacom elli in liingerer warmer Rede die
Geologen im Namen der Gemeinde Predazzo begruBte, worauf der
Exkursionsleiter ervviderte. Es folgten dann noch verschiedene Ansprachen,
darunter die des Vertreters der Forstverwaltung.
Hierauf begaben sich die Geologen in das altberiihnite, reichge-
geschmiickte Hôtel „Nave d'oro'\ uni dann nach kurzer Zeit die Be-
sichtigung des Canzoccoli vorzunehmen. Es wurden der Monzonit sowie
die verschiedeiien ini Fulirer erwahnten Gange besichtigt und dann
die Kontaktstellen eingehend untersuclit, wobei die Anlage eines neuen
Steinbruches sehr zustatten kam.
Um 7 Uhr versanimelten sich die Geologen sowie der Garnisons-
kommandant, der Vertreter der Forstverwaltung und mehrere Gemeinde-
râte zu einem ausgezeichneten Diner; im Verlaufe desselben brachte
der Exkursionsleiter den Kaisertoast aus, wahrend Prof. Heini den
110*
876
Dank der Geologen den verschiedenen Behôrden und der Gemeinde
Predazzo ftir den warmen Empfang aussprach. Es folgte eine Reihe
von Reden in den verschiedenen Sprachen der Exkursionsteilnehmer.
2. Ezkarsionstag. Donneritag, 10. September.
Um 6 Uhr friih brach die Gesellschaft in Wagen gegen Bella-
monte auf. Es wurde bei dem bekannten Steinbruche an der StraBe Hait
gemacht, um den Granit und die denselben durcbsetzenden Cami)toiiit-
gânge zu besichtigen. Bei der Saluna genannten Lokalitât wurden die
Wagen verlassen und der Aufstieg ins Viezzenatal begonnen. Die Geo-
logen fanden Gelegenlieit, Blocke des von Hlawatsch und Osann
uutersuchten Nephelinsyenitporpliyrs zu untersuchen und sammelten die
verschiedenen Ganggesteine des Val Viezzena.
Ein lângerer Aufenthalt faud bei dem bekannten Felsentor statt,
wo auch schône AufschlQsse der verschiedenen Ganggesteine unter-
sucht wurden. Hierauf begab man sich talabwîirts in die erst vor ganz
kurzem aufgeschlossenenneuen MarmorbrQche an der Grenze desEruptiv-
gebietes ; hier erregten kleine Gange eines sehr zersetzten schwarzen Ge-
steins (wohl Melaphyr) die Aufnierksamkeit und es wurden viele Photo-
graphien dièses Aufschlusses aufgenommen. Hierauf wurde der kleine
Weg, der zum Mulatto fUhrt, wieder betreten und der Monzonit mit
verschiedenen Gângen, dann der Melaphyr, respektive Porphyritbesichtigt.
Am Sattel angekommen, bot sich Gelegenheit, die herrliche Aussicht
zu bewundern und gab der Exkursionsleiter dort wie auf dem Gipfel des
Mulatto eine allgemeine Erkiirung der geologischen Verhiiltnisse der
Gegend von Predazzo. Vor Ersteigung des Gipfels wurde das FrQhstUck
eingenommen und dann die sehr interessanten Gesteinsvorkommen
nordlich des Gipfels untersucht, Porphyrit- und Kersantit-, Syenit-
giinge etc. gesamnielt.
Auf dem Gipfel wurde eine liingere Rast gehalten und die ver-
schiedenen Gesteine in der Nahe untersucht, namentlich auch ein
groCer Kersantitblock mit Syenitschniiren unter dem hochsten Punkte
gegen SW. Dr. Hlawatsch machte auf die Ablenkung der Magnet-
nadel auf dem Mulattogipfel aufmerksam.
Es wurde dann das Mulattoplateau hmgsam verquert und die ver-
schiedenen Varietiiten von Plagioklas- und Uralitporphyrit, Monzonit etc.
gesammelt.
Nachdem noch der Liebeneritporphyr am Westrande besichtigt
worden war, begann der Abstieg im Monzonit, wobei zweimal der
Kontakt zwischen Monzonit und Porphyrit verquert und dieser genau
gopriift wurde, msbesoiidere unmittelbar vor dem Eiugange zu der
877
Kupfergrube Bedoviua. Hier wurde auch der bekannte Tinguaitporphyr-
gang angetroffen.
Es folgte dann die Besichtigung der Grube unter der Leitung des
Vertreters des Besitzers, nachdein der Exkursionsleiter das Vorkommen
erklârt und namentlich auf das Turmalinvorkommeii aufmerksam ge-
macht hatte.
Hierauf wurde der RQckweg angetreten. Zunâchst unten wurde
der Kontakt der genannten Gesteine sowie auch der Tinguaitporphyr-
gang nochmals in seinem weiteren Verlaufe angetroffen ; hierauf wurde
noch der untere Westabhang mit Monzonit und Granit durchstreift und
eine Stelle in der Nâhe des Kontakts von Granit und Melaphyr be-
sichtigt, welche durch einen pegmatitischen, vielleicht gangartigen Granit
charakterisiert wird. Es erhob sich an Ort und Stelle eine Diskussion,
ob man dies als einen Beweis des relativ jîingeren Alters des Granits
gegenllber dem Melaphyr anzusehen habe, doch wurde zumeist die
Meinung ausgesprochen, dafi an dieserj Stelle eine Entscheidung nicht
moglich sei. Der Ubrige Teil der Strecke bis Predazzo wurde rasch
erledigt, da er ohnedies spâter besichtigt werden soUte.
3. Exkarsionstag. Freitag^, 11. September.
Uni ^/27 Uhr erfolgte der Aufbruch zur Malgola. Zuerst wurde
die Nordwestecke besichtigt mit Granit, Porphyrit etc., dann erfolgte
der Aufstieg auf dem FuBwege, Besichtigung des von Reyer be-
schriebenen Pyroxenit etc. ; ein kleiuer Augitporphyritgang erregte eben-
falls die Aufmerksam keit. Hierauf wurde ein oben ini Walde liegeuder
Marmorbruch besichtigt, dessen Besuch nicht im Programm lag, weil
bisher kein Weg hingefUhrt; durch die Liebenswiirdigkeit der Gemeinde-
vertretung von Predazzo, welche einen kleinen Steg angelegt hatte,
wurde dies ermoglicht und die Geologen sahen eine prachtvoUe Mon-
zonitapophyse im Marmor, welche allgemeine Bewunderung erregte.
Hierauf beobachteten die Geologen den Monzonit der Coronelle,
dann die oberen Steinbriiclie mit Camptonitgang und Serpentingiingen
usw. Auf dem Plateau erkliirte der Exkursionsleiter an^fesichts des
Siidabhanges des Mulatto dessen tektonische Verhilltnisse, ferner wurden
die erratischen Blocke von Quarzporphyr besichtigt, wobei sich auch
ergab, dal3 die Blocke von Augitporphyr nicht dieseu Ursprung haben
kônnen. Es wurden mehrere Giluge von Augitporphyr besichtigt und
dann durch intéressante Schrunde ostlich von Boscampo der Abstieg
angetreten, wobei die von Ipp e n untersuchten Doppelgange von Alkali-
Syenit und Porphyrit besichtigt und viel gesammelt wurde.
878
Das FrUhstiick wurde in der Nâhe der berûhmten BoscampobrUcke
eingenommen, hierauf die nâchst der BrUcke liegenden Gesteine mit
Liebeneritporphyrgângen besichtigt und hierbei ein an dieser Stelle nocb
nicht gefundener ganz frischer Tinguaitporphyr angetroflfen.
Nachmittags begab sicb die Exkursionsgesellscbaft auf das recbte
Avisioufer, um die hinter der BrUcke gelegenen Kontakte zwischen
Monzonit und Porphyrit zu besichtigen, und wurde die Série vom
kômigen zum braunen pyritreichen Monzonit und dann bis zum nor-
malen Porphyrit beobachtet; ferner wurde auch noch der Granitstein-
bruch an der StraOe nach Moena mit den vielen Camptonitgângen
untersucht.
4. Ezkariionstag. Samstag, 12. September.
Um 6^/2 Uhr frllh verlieCen die Geologen Predazzo und stiegen
das Val di Rif aufwarts ; es wurden Porphyrit und Monzonit besichtigt,
hierauf die unteren Triaskalke mit Porphyritzungen und -Gângen.
Bei der Gardonealpe muûte eine kurze Rast gemacht werden,
da inzwischen Regen gefallen war, doch bald heiterte sich das Wetter
wieder auf und der Marsch wurde fortgesetzt; man gelangte in das
Gebiet der graugriinen Monzonite und dann in das des roten Syenits.
Die Teilnehmer hatten Gelegenheit, von den verschiedenen Gesteinen
HandstUcke zu schlagen und die Unterschiede wahrzunehmen.
Hierauf wurden die weiter oben anstehenden Doppelgânge von
Quarzsyenit (der Granit nach Brogger) und von Augitporphyrit
beobachtet und dabei von den Teilnehmern der genetische Zusammen-
hang sowie das relative Alter erôrtert. Die Ansichten darûber waren
versclîieden, obgleich der Exkursionsleiter eine Stelle demonstrierte,
welche es wahrscheinlich niaclit, dafi der Granit jQnger sei ; die Ansicht,
daû dièse Gange genetisch zusammenhangen, war eine ganz allgemeiue.
Leider stellte sich eine unliebsame Uberraschung in Gestalt eines
heftigen Regens ein, so dafi es bei dem weiteren Aufstiege notig war,
eine kleine Sennhtitte auf der Tresca aufzusuchen, in welcher das
FrIihstUck eingenommen wurde. Da inzwischen der Regen sich in
Schnee verwandelt hatte, beschloB man, den Aufstieg zum Cornon zu
unterlassen und trat den RUckweg an ^). Da jedoch spater das Wetter
sich klârte, wurde das kleine Seitental des Val di Rif, an welchem
der neue Weg nach Vardabe fiihrt, niiher besichtigt und der Durch-
bruch des Melaphyrs in den Triasschichten studiert und ebenso die
Kontaktmetamorpho.se der Triaskalke, die schôn gebiinderten Horn-
M Ein kleiner Teil der Gesellschaft erstieg spater doch den Cornon.
879
steine. Dr. Hlawatsch fand auch im unteren Telle des Grabens
einen neuen Bostonitgang.
An diesem Tage besuchten die Geologen auch das Muséum von
Predazzo, dann die fiir sie eingerichtete Ausstellung von Mineralien
und insbesondere von geschliflenen Marmoren.
Am Abende wâlirend des Mahles brachte die Banda civica von
Predazzo den Geologen ein Standchen.
Der nâchste Tag, Sonntag, brachte ein entsetzliches Regen-
wetter, und es wurde daher beschlossen, diesen Tag zum Rasttage zu
machen, was wohl unbedingt notig war, denn nachmittags ging ein
fUrchterliches Gewitter ilber Predazzo. Die freie Zeit wurde zum Packen
der gesammelten Gesteine verwendet und um 5 Uhr nachmittags hielt
der Exkursionsleiter in der Schule von Predazzo einen lângeren Vortrag
ttber Predazzo und Monzoni.
5. Exkarsionstas. Montag, 14. September.
Da das Wetter wieder sehr schon geworden war, so erfolgte
programraâBig der Besuch des SUdostabhanges des Mulatto zur Be-
sichtigung der Nephelingesteine.
Die Exkursion verlief wie im Ftihrer vorgesehen ; bei der Be-
sichtigung der Breccien im Val Scandole, welche Liebeneritporphyr-
bruchstilcke enthalten, eutspann sich eine Diskussion ilber das Alter
des Liebeneritporphyrs und wurde von manchen die Môglichkeit als
denkbar aufgestellt, daû es jUngere und altère Liebeneritporphyre
geben konnte ; liierauf begab man sich zur SO-Schrunde.
Die Magnetitraine und die unter dieser gelegenen Nephelinsyenit-
porphyre wurden infolge vorgerUckter Stunde nicht besucht ; die RUck-
fahrt erfolgte von Saluna aus im Wageu.
Das Frllhsttick wurde mittags in Predazzo eingenommen und
hierauf rQsteten sich aile zur Abfahrt, welche um 3 Uhr vor sich ging.
Die Teilnehmei- âuBerten sich sehr entzlickt ilber
die ausgezeichnete Verpfleguug und Unterkunft im
Nave d'oro sowie ilber die warmeTeilnahme der ganzen
Bevôlkerung von Predazzo.
Die Fahrt erfolgte programnigenitiB, wie im FQhrer geschildert.
Besonders interessierten die Gange von Forno und der Liebenerit-
porphyrgang bei Bisola. In Moena wurden die Geologen unter Poller-
schilssen von der Gemeindevertretung begriiBt und in die Gasthiiuser
Albergo alpino und Corona gcleitet.
880
6. Exkarsionstas. Dienstag, 15. September.
Leider war in der Naclit heftiges Regenwetter eingetreten und
niufite die Tour zum Sudabhange des Monzoni, da dieser mit Schnee
bedeckt war, aufgegeben werden. Da jedoch gegen 9 Uhr das Wetter
sich besserte, beschlofi man, wenigstens nach S. Pellegrino zu gehen.
Gleich hinter Moena wurden die Perm- und unteren Trias-
schichten besichtigt und dann bei der Finanzwachhûtte die BrUcke
passiert. Am rechten Ufer steht bereits Melaphyr an, welcher be-
sichtigt wurde.
Es wurde nun am Abhange aufgestiegen und der Weg in die
Lasteischlucht genommen. Hier wurden zwei neue Gange angetroffen:
ein Camptonitgang und ein Gestein, dessen nachtrâgliche Untersuchung
ergab, daB es sich um ein dem AUochetit nahestehendes handelt. In
der Lasteischlucht wurden die Lavabânke, die grofien Bomben und
Breccien mit Lapilli gezeigt. Allé waren einig, dafi es sich hier um
aus dem oberen Pezmedatal geflossene Lavastrôme handelte.
Da das Wetter sich wieder verschlechtert hatte, wurde nach
Ronchi abgestiegen und der weitere Weg auf der Strafie fortgesetzt.
In S. Pellegrino, wo die Geologen gute Aufnahme in dem schônen
neuen Hôtel Monzoni fanden, wurden vor dem Nachtessen verschiedene
Vortrage gehalten, darunter von Dr. Uhlig Uber eine Besteigung
des Kilimandscharo und von Professor H e i m ûber seine Traversierung
der Alpen im Luftballon.
7. Exkarsionstag. Mittwoch, 16. September.
Am nâchsten Morgen wurde konstatiert, dafi der Schnee sehr
hoch sei und da die Campagnazza auch voUkommen mit Schnee be-
deckt war, so muBte von dem Cbergange ûber Le Selle zum grôfiten
Bedauern aller Abstand genommen werden. Herr Trappmann aus
Vigo, welcher sich zur Besichtigung der Mineralfundstâtten der Ex-
kursion angeschlossen hatte, ûbernahm es mit Herrn Lehrer Locatin
aus Pozza und einem Ftihrer, den Ubergang zu bewerkstelligen und
die im neuen Unterkunftshaus des Trientiner Alpenklubs versammelte
Deputation des Vereines von dem Nichteintreffen der Geologen zu
benachrichtigen. Dièse Aufgabe erwies sich als aufierst schwierig, da
stellenweise der Schnee 1 m hoch lag. Der Rûck weg wurde per Wagen
angetreten, spater zu Fufi fortgesetzt. Von Moena fuhr die Gesell-
schaft nach Pozza und von da in das Monzonital, wo einige Gesteine
gesammelt wurden, sowie zu den Abhangen des Bufaure.
Herr Jnouje aus Tokio fand in einem GerôUe einen Uberaus
turmalinreichen Monzonit mit Turmalinrosetten.
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Am Abende fand im Gasthause „zur Corona" ein sehr animiertes
Abschiedsbankett statt, an welchem auBer den Exkursionsmitgliedern
noch die Deputation des Trientiner Alpenklubs mit Herni Spazzali
sowie Herr Schulleiter Trappmann und Lehrer Locatin aus Pozza
teilnahmen. Es wurden in verschiedenen Sprachen (franzôsisch, japanisch,
italienisch, englisch, schwedisch sowie in verschiedenen Dialekten)
Toaste ausgebracht.
8. Exkarsionstag. Donnerstag, 17. September.
Am nâchsten Tage, 17. September, wurde zu Wagen die RUck-
fahrt nach Bozen angetreten.
Im prachtvoUen Karrerseehotel wurde ein ausgezeichnetes Friih-
stUck eingenommen und nach langerer Rast nach Welschnofen weiter
gefahren. In letzterem Orte begrtiCte Herr Professer Penck, welcher-
mit Familie dort weilte, die durchreisenden Geologen, welche dann bei
der weiteren Fahrfc durch das romantische Eggental noch vielfach
Gelegenheit hatten, ihre Samnilung durch verschiedene Handstticke
der vielen Quarzporphyrvarietiiten zu bereichern. Interesse eiTegte auch
der Blick auf die Erdpyramiden, auf welche Professor Penck noch
besonders aufmerksam geniacht batte.
Die Ankunft in Bozen erfolgte programmgemiiB gegen 7 Uhr
abends; ein Teil der Geologen fuhr direkt zum Bahnhof, wiihrend
andere im Hôtel Kaiserkrone abstiegen. Hier endete dièse sehr gelun-
gene Exkursion, die leider nur durch das Unw^etter von Monzoni an
eine Trtibung erfahren batte.
DerExkursionsleiter stattet hiermit allen Teilnehmem (insbeson-
dere Herrn Dr. Hla>vatsch fiir seine UnterstUtzung bei der Fiihrung)
seinen Dank ab, ebenso allen Behorden und Privaten, die durch ihre
Mithilfe die Exkursion zu einer erfolgreichen machten, und den
Gemeinden von Predazzo (insbesondere dem Podestà Herrn Franz
Giacomelli) von Moena und Vigo, dann dem Trientiner Alpenklub
und Herrn Trappmann in Vigo.
VI. Bericht ûber die Exkursion (XI) in die Karnischen Alpen.
(31. August bis 6. September.)
Von G. Geyer.
Nachdem sich mehrere Teihiehnier dieser Exkursion schon am
30. August in Kôtschach im Gailtale eingefunden hatten, wohin mit
RUcksicht auf die kurz vorher eingetretene Brandkatastroplie von
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Mauthen das Hauptquartier fUr die Touren im zentralen Teile der
Karnischen Alpen verlegt werden muBte, traf die Mehrzahl der Ex-
kursionisten programmgemâfi ain 31. August vormittags in Ober-
draub urg ein.
Nach einem orientierenden Spaziergange in der nâchsten Umgebung
wurde nachmittags die Fahrt Uber den Gailbergsattel nach Kôtschach
angetreten. Auf dieser Wagenfahrt verquerte die Gesellschaft den
Triaszug der Gailtaler Alpen, dessen stark dislozierte rhâtische
GriflFelschiefer und Mergelkalke entlang der Straûe wiederholt beob-
achtet werden konnten. Der Leiter der Exkursion demonstrierte unter
anderem auch den im RUckblick deutlich sichtbar werdenden Verlauf
der Draubruchlinie, welche am linken Talgehânge die Hauptdolomit-
vorlage von Oberdrauburg von den kristallinischen Schiefem der Kreuz-
eckgruppe abschneidet.
Auf dem sUdlichen Abhange des Passes wurde die AuUagerung
des Grôdener Conglomérats Uber dem Quarzphyllit an einer Strafien-
bôschung besichtigt.
Um 4 Uhr nachmittags erfolgte die Ankunft in Kôtschach,
von wo nach Verteilung der Quartiere noch ein Gang nach dem etwa
2 km entfernten Bade Manndorf unternommen wurde. Durch den Ein-
schnitt des Valentintales bot sich hier ein instruktiver Blick auf die
Kellerwandgruppe dar, welche im Laufe der folgenden Exkursionen das
Studienobjekt der Reisenden bilden soUte.
Abends versammelte sich im Gasthofe Rizzi die ganze aus fol-
genden Hen-en bestehende Gesellschaft: Dr. F. Broili (Mtinchen),
J. Bullmann (Graz), Dr. C. D e n i n g e r (Dresden), Dr. P. G. K r a u s e
(Berlin), Dr. W. Paulcke (Freiburg i. B.), Prof. Dr. A. Rothple tz
(MUnchen), Bergrat Dr. A. Steuer (Darmstadt), Th. La Touche
(Calcutta), 0. Vorwerg, Hauptmann a. D. (Herischdorf), sowie der
Exkursionsleiter Chefgeologe G. Geyer und Herr Dr. L. Waageu,
Assistent der geologischen Reichsanstalt, welcher die Aufgabe iiber-
nommen hatte, den FUhrer der Exkursion zu untersttitzen.
Am 1. September frlih 7 Uhr erfolgte bei prachtvoUem Wetter
der Aufbruch nach dem Plôcken gasthofe, der den weiteren Touren
zum StUtzpunkte dienen sollte. Ohne Aufenthalt wurde nach Uber-
querung des Gailtales von Mauthen entlang dem bewaldeten RUcken
von Maria-Schnee liber ein aus glazialen Schottern bestehendes Terrain
angestiegen bis dortliin, wo der Fahrweg unter dem Lamprechthofe
zum erstenmal anstehendes Gestein verquert. Die Teilnehnier wurden
auf die hier auftretenden weifien, gelben und grûnlichen glimmer-
reichen halbkrstallinischen Kalke und Kalkphyllite auftnerksam ge-
macht, welche im Verein mit grauen schiefrigen Biinderkalken von
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883
dem Exkursionsleiter als faziell abweichende und zum Teil durch Ge-
birgsdruck verânderte Àquivalente des iiormalen karnischen Obersilur
aufgefaBt werden. Gleich darauf konnte am Wege die Unterlagerung
diesel* Bânderkalke durch schwarze Toiischiefer und lichtere Grauwacken
beobachtet werden.
An der Hand der gedruckten geologischen Spezialkarte, Blatt
Oberdrauburg und Mauthen, von der jedeni Teilnelinier ein aufgespanntes
Exeraplar samt den dazugehôrigen Erlâuterungen zur Verfligung ge-
stellt vvorden war, demonstrierte der Exkursionsleiter die Antiklinale
der Mauthener Alpe, in deren SUdflUgel die bezeichneten Bânder-
kalke siidlich vom Eder spâter nochmals verquert wurden. Neben
vôUig Ubereinstimmenden Kalkphylliten und Bânderkalken treten hier
jedoch auch noch bunte, flaserige Kalke auf, die bereits den Ubergang
in die normale Entwicklung des Kellerwandzuges vermitteln.
Der steile, aus dem Valentintale nach Plôcken aufsteigende Fufi-
weg verquert eine starker gefaltete Zone dieser Obersilurbildungen,
welche im Norden von einer in das Pollinikmassiv einschneidenden
und dort durch ein schvvarzes, die Wânde durchziehendes Schieferband
markierten Ûberschiebungsfliiche abgeschnitten wird. Es wurde dabei
die Frage aulgeworfen, ob nicht die Silurschieferbiinder im Absturz
des Mooskofels eine westliche Fortsetzung der Lberschiebungsflâche
am Pollinik andeuten. Dagegen wurde von einera Teile der Fach-
genossen eingewendet, daB die geschichteten Devonkalke des Moos-
kofels nach Norden, also entgegengesetzt einfallen wie die Gipfel-
scholle des Pollinik, und dafi aus diesem Grunde niclit an eine gemein-
same Bewegung oder an eine einheitliche, heute nur durch die Ero-
sionsrinne des Valentintales gegliederte Schubmasse zu denken sei.
Am Nachmittag des 1. Septeniber wurde eine mehrsttindige
Exkursion nach der am Fufie des Cellonkofels hinziehenden Terrasse
unternommen, um die dort in einem WasserriB anstehenden, fossil-
fiihrenden Obersilurbildungen in Augenschein zu nehmen.
Dabei konnten nicht nur in einem den eisenhâltigen unteren
Orthocerenkalken eingelagerten dunklen Thonschieferbande gut er-
haltene Trilobitenreste gesammelt, sondem auch in den etwas hôher
folgenden grauschwarzen Kalkschiefern (mit Cardiola interrupta Soti\)
deutliche Abdriicke von Monograptus sp. nachgewiesen werden. Aus
einem so hohen Niveau waren bis dahin in den Karnischen Alpen keine
Graptolithenreste bekannt geworden.
Der Abstieg wurde nach dem PlôckenpaB genommen, um noch
die dort auf der italienischen Seite befindlichen altrômischen Inschriften
zu besichtigen.
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Im Laufe dieser Tour machte sich die Meinung geltend, dafi der
Wandabfall der Cellonterrasse als eine tektonisch mit dem Palgebirge
zusammenhtingende DevonkalkschoUe aufzufassen sei, ilber welcher
die Silurschiefer der Cellonalpe nordwârts aufgeschobeu wâren, eine
Ersclieinung, die sich, wie man ara nâchsten Tage beobachten konnte,
wohl liber die obère Valentinalpe und das Wodner Torl gegen das
untere Wolayer Tal verfolgen lâût und dort durch die Aufschiebung
des Silurschiefers auf dem Devonkalke der Maderwand in deutlichster
Art zum Ausdruck gelangt.
Das Unterdevon bestUnde auf dieser ganzen Linie aus den dunkel-
blaugrauen oder schwarzlichen hornsteinfUhrenden Plattenkalken, in
welchen bisher aufier Crinoidenresten und kleinen, wenig bezeichnenden
Brachiopoden keine Fossilien gefunden worden sind.
Am frlihen Morgen des 2. September erfolgte der Aufbruch zum
Wolayer See lângs des Steiges zur unteren und sodann zur oberen
Valentinalpe, in deren Nâhe beim Ursprung des Bâches eine Rast
abgehalten wurde.
Hier und in der weiteren Fortsetzung des Anstieges durch die
mit Fimschnee erfiillte oberste Valentinschlucht konnten sowohl der
Zusammenhang der Cellonsynklinale mit der lotrecht liber dem Haupt-
platze aufsteigenden Eiskarwand als auch die vorerwâhnte Nordiiber-
schiebung des Silurs am Rauchkofel liber dem Devon des Wodner Torls
aus relativer Nahe betrachtet werden.
Nach Ûberschreitung des Wolayer Tôrls (2136 m) gelangte man
um die Mittagszeit zur Schutzhlitte des Deutschen und Osterreichischen
Alpenvereines am Wolayer See (zirka 2000 m),
Der Nachmittag war der Besichtigung des Profils am Fufie des
Seekopfes und der Aufsammlung von Fossilien in den abgestlirzten
Devonkalkblôcken rund um den See gewidmet. Ein herlicher Abend
folgte diesem ebenso genuBreichen als instruktiven Tage und als nach
Sonnenuntergang der Mond den von Felsen umschlossenen Seekessel
beleuchtete, bot sich den Kougressisten noch ein prâchtiges Natur-
schauspiel dar.
3. September. Das anhaltend klare Wetter bewog die Teilnehmer
an diesem Tage zu einer kleinen Erweiterung des Programms, indem
beschlosseu wurde, die BesteigUDg des Rauchkofels (2478 m) in
dasselbe aufzunehmen. Man brach infolgedessen wieder frlihmorgens
auf und verfolgte zuniichst den von auflTallenden Querverschiebungen
durchsetzten Riegel, welcher sich ôstlich von der Htitte zu den ara
FuCe des Rauchkofels liegenden „Bôden" erhebt. Nach etwa zwei-
sttindigem Aufstieg war die ganze Gesellschaft auf dem Gipfel des
Rauclikofels vereint und genofi neben der Ûbersicht dièses stark dislo-
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zierten Teiles der Karnischen Alpen, in welchen die Silurschiefer und
Devoiikalke in landschaftlich sehr auffallender Art abwechseln und
kontrastieren, einen glânzenden Fernblick auf die Dolomiten Siidtirols.
die Firnreihe der Hohen Tauern und die Felsgipfel der Julischen Alpen.
Besonders imposant erhob sich nahe im SUden der gewaltige Keller-
wandgrat mit dem tiefen, durch den Seespiegel markierten Wolayer
Pafi, durch welchen hindurch die venezianischen Dolomiten bis zur
Gruppe des Monte Cavallo sichtbar waren.
Auf dem Gipfelgrate stehen die tiefbraun anwittemden eisen-
schilssigen Orthocerenkalke des Obersilurs an. In der westlich folgenden
Einschartung des ersteren konnten grëfiere Platten voll von Durchschnitten
des Orthoceras potens Barr. und anderer Ai-ten beobachtet werden. Im
Abstiege zu den Rauchkofelbôden wurde sodann die liber dem dunklen
untersilurischen Tonschiefer aufruhende, nach SUden einfallende, aber
stark gestôrte obersilurische Schichtfolge in ihren tieferen Gliedern
verquert.
Aufier dem obenerwâhnten Eisenkalk traf man hier schwârzliche,
dUnnplattige und scliiefrige Mergelkalke mit Cardiola interrupfa Soir,^
sodann abwechselnd blaulichrot und blaugrau gefârbte Plattenkalke mit
rostgelben Schalen von Orthoceras alticola Barr,
Auf den Bôden selbst zeigten sich tektonisch bemerkenswerte
Erscheinungen in Form von Einquetschungen der Obersilurkalke inner-
halb der âlteren Tonschiefer.
Von Seite der KongreUIeitung war zur Bequemlichkeit der
Exkursionisten die Anlage eines Steiges durch die von den Bôden
zum Wolayer Torl hinabziehende Klamni vorgesehen worden, von dem
aus eine scharf ausgepragte Blattverschiebung sich in grôBter
Nahe beobachten lieC. Der Westfliigel des aus den bunten Obersilur-
bildungen bestehenden Kalk- und Schieferzuges zeigt sich hier uni
ein betriichtliches nach Norden verschoben im Vergleiche zu dem
sQdlich zurilcksteheiiden OstflUgel, welcher seinerseits von einer gut
aufgeschlossenen Lângsstôrung betroffen vvird, an der die spitzen,
roten Kalkklippen ostlich vom Torl abgesunken sind.
DaB auch durch das Wolayer Torl selbst, und zwar anscheinend
gerade liber den roten Flaserkalken, eine Lângsstôrung durchstreiche
und somit das zweimalige Auftreten der roten Kalke auf eine tekto-
nische Wiederholung zurlickzufiihren ist, darf nach diesen Beobachtungen
als hôchst wahrscheinlich angenommen werden. Eine solche Lângs-
stôrung am NordfuBe des Coglianszuges wlirde in Kombination mit
dem Querverwurfe durch den Wolayer PaB die eigenartige Terrain-
konfiguration im obersten Valentinkar und in der Umgebung des
Wolayer Sees erklâren.
Die Begehung des Durchschnittes am Wolayer Tori wurde sodann
entiftng der Westflanke des TSilkopfes bis auf das sUdlîche oder obère
Wolayer Tôrl fortgesetzt. Hier gelaiig es Herrti Dr, W. Paulcke
in einer bestimmten Lage der grauen, Uhynchonella Megaera Ban:
fObrenden, von Prof. F. Frech schon aura Unterdevon gestellten
Crinoidenkalke groDe und schSn erhaltene Exetnplare von Cardiola
interrupta Sow. zu sammeln, welche in GrôOe und Erhaltung mit den
bôhmischen oder Gotlander Vorkommen verglichen werden dilrfen.
Dieser Fund darf wohi als eîne gewicbtige StUtze der Auffassung
des Referenten angesehen werden, wonacb jene Schichte und demzufolge
uni so raebr die tiefer liegenden roten Goniatitenkalke noch in das
Obersilur zu stellen sind.
Der Abstieg vom sttdiichen TOrl erfolgte direkt zu den Schutt-
und Firnhalden des oberen Valen tintai es. Von der oberen Valentin-
alpe ging man diesmal Uber den Moranenrtlcken geradcswegs htnab
und beobacbtete dabei groQe Rundhocker auf den steil gefalteten Si]ur-
scbiefern, in denen der Bach hier eingeschnitten iat.
Auch die sicb mehrfach wiederholenden scbwarzen Scbiefer/Uge
im Abfalle des Mooskofels konnten nun bei Nachniitt^sbeleuchtung
deutlicher wahrgenoninien werden als am Morgen des Vortages.
Dasselbe war auf dem Marsche von der unteren Valentinalpe gegen
die PlockenstraQe bezilglich der tektonischen Détails im Auflinue
des Pollinik der Fall.
Nacbkurzer Sammelrast beini Eder erfolgte der abendlicheHeimgang
nacli Kûtschaclt, dem Ausgangspunkte dieser dreitagigen Exkursion.
Der 4. September bildete inaofern einen Rasttag nach der letzten
zienilich anstrengenden Tour, als derseibe bloBzur Reise nach Pou tafel
bentitzt wurde.
Zu Wagen ging es in spater Morgenstunde nacb Abseuduug der
6e)jteinsaufs!unmlungen zunachst nach Kirchbach iui Gailtal und nach
stiirkender Mittagsrast von hier weiter nach Herniagor. Wahrend dieser
Fahrt durch das breite Gailtal konnten an der Hand der Karte die
Hauptzilge im Aufbau der Eamischen Ketteii, so insbesondere das
umfassende Profil des Gartnerkofels vom Wagen aus verfolgt werden.
Von Herniagor erfolgte die Weiterreise mîttels Bahn zunachst bis
Arnoldsteiti und von da nach Pontafel, wo die Teiluehmer von Herni
Prof. E. S c h e 1 1 w i e n ain Bahnhofe empfangen wurden.
Der Genannte, welcher schon einige Tage vorher mît den Herren
Direktor Th. T s c b e r n y s c b e w (St. Petersburg), Prof. A. R o t h p 1 e t z
und Dr. J. Broili (MUnchen) das Profil der Krone begangen hatte.
war so liebenswUrdig gewesen, mittlerweile in Pontafel fUr Unterkunft
zu sorgen und unter den Ankoramenden eine Quartierlîste zu verteilen.
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Das noch imnier anhaltend schône Wetter gestattete programm-
gemâB am frllhen Morgen des 5. September den Aufbruch zur Exkursion
auf die Kronalpe. Nach Passierung des in einer mehrfach liberschobenen
Triaszone eingeschnittenen Bombaschgrabens, dessen oberste Enge bis
in den korallenfQhrenden Devonkalk des Malurchberges eingesagt ist,
wandte sich die Gesellschaft ostlich empor Uber den Fufisteig zura
Lochsattel. Im Walde knapp unter der Lochstallalpe verqueren dunkel-
graue, etwas kalkige Schiefer den Weg. Hier batte Prof. Schellwien
seinerzeit die von ihm erst aus Blocken aufgesaninielte Fauna seiner
„Spiriferenschicbt" im Anstehenden wiedergefunden. Auf seine Veran-
lassung war nun eine grôfiere Gesteinspartie abgesprengt worden, um
den Teilnehniern an dieser Exkursion die Aufsammlung der Fossilien
zu erleichtern.
Nacb lângereiu Aufenthalte verfolgte man die im Guide nâher
beschriebene Route vveiter bis zur Ofenalpe, um hier angesichts
des RoBkofels iDevon), Auernig (Obercarbon) und Trogkofels (Permo-
carbon) die Mittagsrast abzuhalten. Hierauf wurde das Profil der K r o n e,
das sich iiber dem Garnitzensattel in schvvebender Lagerung aufbaut,
bis zur Conocardiumschicht des Gipfelrlickens begangen und dabei in
den fossilreicheren Bânken gesammelt. Erst im Abstiege traf ein Teil
der Exkursionisten reichere pflanzenfQhrende Schichten am SUdwest-
abhange eines zur Ofenalpe hcrabschauenden Erkers der Krone, etwa
60 m Uber dem Garnitzensattel. Eine von Prof. Schellwien neu
entdeckte, an gut erhaltenen Brachiopoden reiche Fundstelle, die sich
etwa 10 Minuten von jeneni Sattel westlich hart am Plateaurande
befindet, wurde noch zum Schlusse aufgesucht.
Reich beladen mit fossilen Schatzen trat die Gesellschaft nach
kurzer Sammelrast auf der Ofenalpe den steilen Abstieg iiber die
„Wiesen** nach dem Bombaschgraben an und traf noch vor An-
bruch der Nacht in Pontafel ein.
Der letzte Exkursionstag in den Karnischen Alpen, der 6. September,
brach ebenso herrlich an wie seine Vorgiinger. Man fuhr nach Expedierung
der Aufsammlungen am Vormittag nach Tarvis, wo die Teilnehmer auf
dem Bahnhofe bereits von den Leitern der Exkursionen nach Raibl
und Neumarktl begriiiU wurden. Sodann erfolgte die niUhelose Besich-
tigung des P e r m p r o f i 1 s von G o g g a u auf ebener Landstraûe,
lângs deren eine von Uggowitzer Breccie, Grodeuer Sandstein und
der Bellerophonkalkstufe umhullte Antiklinale weiOen und rotlichen
permocarbonischen Kalkes, der Schuagerina princeps Ehrb, filhrende
Trogkofelkalk, priichtig aufgeschlossen ist.
Nach dem gemeinsamen Mittagsmale im Bah n restaurant wurden
die VVagen zur Fahrt nach Raibl bestiegen.
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VIL Bericht ûber die Exkursion (XI) in das Triasgebiet
von Raibl.
(6. bis 8. September.)
Von Dr. Franz Kossmat.
Wâhrend der nachmittâgigen Fahrt nach Raibl am 6. September
wurde wiederholt bei den wichtigeren Aufschlûssen Hait geniacht, um
die unteren Triasglieder zu besichtigen. Die niâchtige Série der
Werfener Schichten, das Muschelkalkconglomerat und die niannigl'altig
zusamniengesetzte Gruppe der Kaltvv assert uffe mit den fossilfiihrenden
Einschaltungen der Knollenkalke im unteren Kaltwassergraben konnten
auf dièse Weise in rascher Aufeinanderfolge beobachtet werden, ebenso
ergab sich Gelegenlieit zum Studium eiues Poi-phyraufschlusses an der
StraBe, wahrend die geologisch eintonige Talstrecke zwischen den mâch-
tigen Dolomiten und Kalken des Kônigsberges und Fiinferspitz rasch
durchfahren wurde.
Bald nach der Ankunft in Raibl wurde ein kleiner Abendausflug
zum See unternommen, an dessen Westseite im Eisengraben ein Auf-
schluB der Torer Schichten zahlreiche Fossilien lieferte.
Montag den 7. September wurde um 7 Ulir zur Raibler Scharte
aufgebrochen. Dank dem liebenswUrdigen Entgegenkommen des
Herrn Bergdirektors J. Habermann standen als Trager mehrere
Bergarbeiter zur Verfiigung, welche beini Sammeln von Petrefakten
an den beriihmten Aufschliissen der Fischschiefer im Rinnengraben und
der Myophorienbiinke auf der Scharte gute Dienste leisteten. Der Aus-
blick von dem Sattel gab nicht nur ein landschattlich herrliches Bild der
Wischberggruppe, sondern lieC auch die Fortsetzuug der verschiedenen
Raibler Horizonte gegen Westen deutlich erkennen.
Nachmittags wurden unter der freundlichen Leitung der Herren
A. Fiasse r und H. Pellis von der k. k. Bergdirektion die oberen
Grubenhorizonte besucht, nachdem den Exkursionsteilnehmern an der
Hand von Grubenkarten und Erzstufen eine vorbereitende ÎJbersieht ge-
geben war. Sowohl die tektonischenErscheinungen(Blattverschiebungen)
als auch die instruktiven, mit ihnen verbundenen Erzanbrilehe, welche
besonders in den hoheren Etagen des Bergbaues sehr schon den EinfluB
sekundiirer Umwandlungsprozesse zeigen, erregten groBes Interesse.
Den Geologen wurden zahlreiche tjpische Erzstufen sowâe auch schône
Fossilienplatten, welche kurz vorher zu diesem Zwecke im Rinnengraben
gesammelt worden waren, zur VerfUgung gestellt. — Am Abend folgte
eine geselligo Zusammenkunft zwischen den Exkursionsteilnehmern und
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den Bergbeamten im Hôtel «Grafenkrone", wo aus diesem Anlasse ein
Konzert der Knappenkapelle stattfand.
Dienstag den 8. September wurde bei herrlicheni Wetter um
726 Uhr die Fahrt ûber den Predilsattel zum Mangartbache unter-
nommen, von wo aus um ^/^T Illir der letzte Anstieg auf die Torer-
scharte begann. Das Samnieln in den auBerordentlich fossilreichen
Torer Schichten sowie das Studiura der interessanten Aussicht, welche
in geologischerBeziehung vor allem das vôllige Verschwinden des ganzen
mergeligen Schichtkomplexes der Raibler Scharte (vergl. Exkursion
vom 7. September) deutlich erkennen lâBt, machten diesen Teil der
Exkursion besonders lohnend. Nach halbstUndiger Mittagspause wurde
um 12 Uhr der Abstieg gegen Raibl durch den Rauschengraben an-
getreten.
Leider war eine eingehende Besichtigung der Lagerungsverhâlt-
nisse im Kunzengraben, wo das erwâhnte Auskeilen der Raibler Schichten
stattfindet, nicht mehr môglich und der etwas milhsame Abstecher in
den unteren Teil des Grabens konnte wegen der sehr knapp bemessenen
Zeit nur relativ wenig bieten. Um ^48 Uhr nachmittags traf man in
Raibl ein, von wo nach ziemlich kurzem, hauptsiichlich dem Verpacken
der Sammlungen gewidraetem Aufenthalte die Abfahrt nach Tarvis er-
folgte. Um 5 Uhr 35 Min. reisten die Exkursionsteilnehmer ab, um
teils liber Podnart, teils Uber Krainburg das nâchste Ziel, Neumarktl,
zu erreichen.
VIII. Bericht ùber die Exkursion (XI) in das Feistritztal bei
NeumarktL
(9. September.)
Von F. Teller.
An dem Ausfluge an die SUdabdachung der Karawanken nahmen
ungeachtet der hohen Anforderungen, welche die vorhergegangenen
Gebirgswanderungen in den Karnischen und Julischen Alpen an die
Ausdauer der Geologen gestellt hatten, noch aile Mitglieder der Exkursion
in voiler Frische und Riisfcigkeit teil. Auch Prof. E. Schellwien,
welcher das Gebiet erst kurz vorher in Gesellschaft von Tscherny-
schew besucht batte, fand sich nochmals in Neumarktl ein und unter-
stUtzte die Exkursionsleituug in liebenswUrdigster Weise durch die
Sichtung und Bestimmung der palaontologischen Ausbeute, welche
gelegentlich dieser Exkursion in den Permocarbonkalken der Teufels-
schlucht erzielt wurde.
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Ein Teil der Exkursionsteilnehmer hatte sich schon Dienstag den
8. September abends in Neumarktl eingefunden, der grôfiere Teil ilber-
nachtete in Krainburg und traf am 9. September zu friiher Stunde
unter Filhrung von Dr. Kossmat in Neumarktl ein. Von dem Sammel-
punkte im Hôtel Radetzky begab sich die Gesellschaft zunâchst auf
die Anhôhe mit der Kirche St. Josef im SUden von Neumarktl,
Nvelche den besten Ûberblick ûber die Vereinigung von St. Anna- und
Feistritztal, die Relikte ihrer alten Terrassenbildungen und die prâchtige
Gebirgsurarahraung bietet. Die Anhohe selbst fâllt in eine Zone von
Schiefern und Sandsteinen des oberen Muschelkalkes, die slidwârts von
den hellen Dolomiten der Kokovnica liberlagert werden. In der Grenz-
région gegen dièse Dolomite (Sclilerndolomit) treten Lagermassen von
Felsitporphyr und Porpliyrtuffen auf, welche den Einiptivgebilden von
Kaltwasser bei Raibl âquivalent sind.
Von der Kirche St. Josef fUhrte die Wanderung nun dem linken
Ufer der Feistritz entlang taleinwârts. Es enthUUte sich hierbei, ohne
daB es nôtig gewesen wâre, den Talweg zu verlassen, die gesamte
wohlgegliederte Folge untertriadischer und permischer Sedimente,
welche das im „FUhrer'' verôflFentlichte geologische Profil zur Dar-
stellung bringt. Die horizontale Verbreitung der einzelnen Schicht-
abteilungen, die sich ebenfalls vom Talgrunde aus recht gut Uber-
blicken liiiJt, wurde an der Hand der vom Exkursionsleiter aufge-
nommenen Originalkarte im Mafistabe 1 : 25.000 erlâutert.
Waren die Geologen von den einfachen, fast vôUig ungestorten
Lagerungsverhaltnissen iiberrascht, welche diesen Abschnitt des Feistritz-
tales auszeichnon, so erschienen sie in noch hôherem MaBe von den
Schwierigkeiten gefesselt, welche die Deutung der komplizierten
Storungen des Schichtenbaues in der Teufelsschlucht und in der
nâchsthoheren Talstufe darbietet. Die Begehung dieser durch eine
neue StraCenanlage trefflich aufgeschlossenen Talstrecke erforderte
daher einen groBeren Zeitaufwand, um so mehr, als sich hier auch
vielfach Gelegenheit zum Sammeln von Versteinerungen ergab. Die
groBten Erwartungen knUpffcen sich in dieser Beziehung an die Kalke
des Permocarbons. aus denen Scliellwien auf Grund mehrjâhriger
Untersuchungen eine so reiche und intéressante Fauna bekannt gemacht
hatte. Da es der Exkursionsleitung aus eigener Erfahrung bekannt war,
wie schwer sich dièse Schâtze mit den unzulanglichen Werkzeugen des
wandernden Geologen erschlieBen lassen, hatte dieselbe, durch Herm
Direktor Simon R i e g e r in Neumarktl in zuvorkommendster Weise
unterstUtzt, schon im voraus eine um fan grei chère Aufsammlung von
Versteinerungen veranlaBt, welche nun eine willkommene Erganzung
des wiihrend der Exkursion selbst erzielten Sammelergebnisses bildete.
891
Uber einige palâontologisch neue Funde, die bei dieser Aufsammlung
zutage kamen, hat Prof. Schellwien eine besondere Mitteilung in
Aussicht gestellt.
Mit RUcksicht auf die vorgeschrittene Zeit wurde das Profil des
Feistritztales nur bis zu jenem Punkte begangeii, wo die von inehreren
Stôrungen durchsetzte palâozoische Schichtenaufwôlbung der Teufels-
schlucht nordwarts an einem scharf ausgesprochenen Liingsbruche gegen
Schlemdoloniit, dem Gegenstlicke des Dolomits der Kokovnica, ab-
schneidet. Von hier muBte der RUckweg angetreten werden, da die
Mehrzahl der Teilnehmer noch die AbendzUge der Savetallinie zu
erreichen wUnschten. In Neumarktl versammelten sich die Geologen
zu einem Abschiedsmahle, bei vvelchem die Herren Bergrat Dr. A. Steuer
(Darmstadt) und Superintendent Th. LaTouche (Calcutta) das Wort
ergriflfen, uni der Freude ûber den glânzenden Verlauf der Gesamt-
exkursion Ausdruck zu geben, allen jeneu zu danken, welche sich mit
so schônera Erfolge um deren Gelingen bemiJht hatten, und endlich
den alten und den neugewonnenen Freunden und Kollegen ein herzliches
Lebewohl zu sagen.
Unmittelbar nach dem Abschluase der Exkursion trat im Gefolge
einer auch fiir die Sildalpen ungewôhnlich langen Série von schonen
Tagen jener Wettersturz ein, welcher besonders fllr den kiirntnischen
Teil des Exkursionsgebietes so verhangnisvoU werden sollte und der
auch aile die Unternehmungen vereitelte, welche von den Geologen
flir die Zeit nach Beendigung der gemeinsamen Reise geplant waren.
IX. Bericht ûber die Glazialexkursion (XII).
(29. August bis II. September.)
Von Prof. A. Penck (Wien).
Dank einer auBerordentlichen Gunst der Witterung konnte die
Glazialexkursion genau nach dem aufgestellten Programm ausgefQhrt
werden und war es diesen oder jeneu Abend unsicher, ob der nachste
Tag schôn sein werde, so beruhigten die Wettertelegramme der k. k.
meteorologischen Zentralanstalt, die dank der GUte des Herrn Direktor
Pernter allabendlich zugesendet wurden, Uber die Aussichten fiir den
kommenden Tag. Die Exkursion begann im AnschluB an den Ausflug
in die Wachau. Von den 60 Teilnehmern desselben waren am 28. August
in Krems geblieben die Herren: A 11 orge, Blanckenhorn, Cram-
mer, Cvijic, Delépine, Dainelli, Friih, Gobet, Elément z,
Madsen, Pocock, Polenow, Sollas, Soenderop, Tolmat-
112*
892
schew, C. Uhlig, Wahnschaffe, die beiden Exkursionsflihrer und
Assistent Hassinger. Sie fuhren zu Wagen, begleitet von einigen
Herren aus Krems. darunter Prof. Strobl, am Morgen des 29. August
durch das Tal der Flanitz nach St. Pôlten, wo sie mit den Herren
Albert und Arnold Heim, de Lamothe und Lory, zusammen-
trafen und mit ihnen die Eisenbahnfahrt nach Steyr fortsetzten. Die
Zeit erlaubte, die Variante U des Flihrers zu wahlen und liber Klein-
Reifling durch das Ennstal zu fahren; unterwegs gesellte sich hier
zu ihnen noch Herr Machacek, in Steyr stieûen am 30. August zu
ihnen die Herren Brunhes, Commenda und De père t, sowie
Herr Dr. A. E. F o r s t e r, welcher eigens herbeigeeilt war, um bei der
FUhrung Uber die von ihm geologisch aufgenomraene Traun-Ennsplatte
behilflich zu sein. Programmâfiig wurden die AusflUge um Steyr er-
ledigt, nach deren Beendigung sich Herr de Lamothe verabschiedete.
Auf der Fahrt nach Kremsmtinster wurde die Exkursion in Bad Hall
durch den hochwûrdigen P. Altman Altinger namens des Stiftes
Kremsmilnster begrllBt; und in dessen Umgebung zeigte P. Franz
Schwab die fÛr die Exkursionen ausgefQhrten Blofilegungen in den
Steinbrilchen. Etwa die Hâlfte der Exkursionisten wurde ira Stifte
gastlich aufgenommen, wodurch die schwierige Frage der Unterbringung
in dankenswerter Weise gelost wurde. Abends waren aile Teilnehmer
der Exkursion, deren Zahl durch das Hinzukommen von Herrn Hau-
thal wiederauf 29 gewachsen war, zu einem gemeinsamen Mahle im
Stifte geladen, das ebenso feierlich wie anregend verlief. Bei herr-
lichem Wetter wurde am Vormittage des 31. August die Traun-Enns-
platte zwischen KremsniQnster und Lambach zu Wagen gequert und
am Nachmittage das Altmoranengebiet des Traungletschers zwischen
dem Traunfalle und Laakirchen besichtigt. Abends begriifiten in
Gmunden die Herren Sektionschef v. Lorenz und Prof. G. A. Koch
aus Wien, Professor F u g g e r aus Salzburg und Direktor S c h u h
aus Gmunden gelegentlich des gemeinsamen Essens die Exkursion ;
am nâchsten Morgen zeigte Herr Sektionschef v. Lorenz seine Auf-
sammlungen aus dem Gmundener Moranengebiete ; die Herren Prof.
Koch und Fugger filhrten eine Gruppe zu den im Flysch von
Gmunden entdeckten Tierfâhrten, die librigen Exkursionsteilnehmer
durch wanderten das Jungmorânengebiet in Begleitung von Herrn Di-
rektor S ch u h. Nach der Fahrt Uber den Gmundener See verabschiedeten
sich im Laufe des 1 September die Herren F o r s t e r und P. Pôsinger
aus Kremsmilnster, der sich dort angeschlossen hatte. Nach kurzem
Aufenthalt in Ischl wurde nachmittags nach Salzburg gefahren, nach-
dem hier nach lângerem Verhandeln mit verschiedenen Gasthôfen im
Hôtel de l'Europe durch freundliche Vermittlung des Herrn Archiv-
893
direktor Schuster fiir die gesamte Exkursion Quartier gewonnen
worden war. Herr Comnienda kehrte von hier heim.
Am 2. September wurde in programmâfiiger Weise das Morauen-
gebiet des Salzachgletschers besucht, mit der Eisenbahn wurde nach
Mattighofen gefahren und zu Wagen der dreifache Endmorânenkranz und
die Drumlinlandschaft bis Laufen gequert; hier allerdings blieb nur
wenig Zeit zur Besichtigung des interstadialen Profils. Der Vormittag
des 3. September galt dem Studium der interglazialen Salzburger Nagel-
fluh, deren Auflagerung auf Morànen ausgezeichnet zu sehen war,
namentlich auch auf der Ostseite des Rainberges, wo Herr Prof.
Crammer eine Entblôfiung hatte schaflFen lassen.
Vor dem Aufbruche der Exkursion ins Gebirge verabschiedete sich
in Salzburg der eine Exkursionsleiter, Prof. Richter, welcher trotz
etwas angegriflfener Gesundheit bisher an der Fiihrung teilgenommen
hatte. Es wurden am Nachmittage des 3. September noch die Umgebung
von St. Johann im Pongau und die Kitzlochklamm besucht; am Abend
stieB in Kitzblihel, einer Einladung der Exkursionsleitung folgend,
Prof. Blaas aus Innsbruck zur Gesellschaft, um sich im Gebiete des
Inntales an der FUhrung zu beteiligen. Hier wurden am 4. September
das Drumlingebiet und die Bûhl-Endmorânenlandschaft zwûschen Kundl,
Kirchbichl, Haring und Kufstein, am 5. September die Hottinger
Breccie und am 6. September, nachdem sich die HeiTen D e p é r e t
und Lory verabschiedet hatten, die Inntalterrasse bei Telfs mit den
aufgesetzten Morânen des Gschnitzstadiums bei Mieming besucht. Stand-
quartier war Innsbruck.
Der Vormittag des 7. September diente in Innsbruck einer Anzahl
von Exkursionsteilnehmern zur Vervollstândigung ihrer alpinen Aus-
rlistung; eine stattliche Gruppe besuchte die Umgebung von Igls und
tiberblickte von den Lanser Kôpfen das in den prâglazialen Talboden
eingeschnittene Inntal. Nachmittags fuhr man, nachdem sich Herr
Prof. Blaas sowie Herr Frtih verabschiedet und Herr Hamberg
zur Exkursion gestoBen, zu Wagen die Brennerstraûe hinauf und ge-
langte nach Mieders im Stubaital. Hier schieden erst die Herren Hau-
thal und Klementz, dann Alfred und Arnold Heim, aber
durch das Hinzukomnien von Herrn Stibing war die Zahl der Ex-
kursionsteilnehmer, denen sich Herr De Koninck aus Lille schon in
Innsbruck als Gast ^) beigesellt hatte, wieder auf 22 gewachsen. Sie
brachen am 8. September bei trQber Witterung auf. In Neustift wurden
Fiihrer genommen, und zwar ausschliefllich seitens der einzelnen Ex-
^) ÂIs Gast der Exkursion ging am 6., 6. und 7. September auch Herr
Dr. Erebs aus Triest mit.
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kursionateilnelimei' ; im ganzeu gingen acht FUhrer und zwei Trager mit
Hatte es sich gegen Mitt^ aufgeheitert, so fiel gegen Âbead Nebel
ein, der einen Teil des Eskursionsprogramms, das Studium der Gipfel-
fornien, unmôglich machte; immerhin koiinte der Verlauf der Dauii-
Endmoranen oberhalb Ranalt gut verfolgt werden. Die Nacht wurde
in der NUmbergerhtltte (2291 »») verbracht, die dank besonderem
Entgegenkommen der Sektion NOrnberg des Deutachen und Oster-
reichischen Alpenvereines auschlieBlich der Glazialexkursion zur Ver-
ftlguDg stand.
Nach einer regneriscben Nacbt folgte am 9. September ein herr-
licher Morgen, welcher den geplanten Ubergang Ober den Grtlblfemer
und Wilden Freiger zuni Obeitalferner sicherte. Die 32 Kflpfe zâhlende
Gesellscbaft wurde in Gruppen von drei, beziehungsweise vier geteilt,
gewâbnlicb aus einem Fuhrer und zwei Exkursionisten bestehend:
jedoch hatten eiozelne Gruppen zwei FUhrer ; zwei aber gingen fuhrerlos.
Man raarschierte getrennt, die Gruppen weniger geûbter Bergsteiger
bracheii zuerst, die anderen spiiter uuf. Damit gin g allerdings der
Voiieil einer einheitlichen Demonstrierung verloren. aber es konnten
die einzelnen nach ibren WUnschen rascher oder langsamer gehen.
ohne andere zu st5ren. So lieB sich erreichen, daQ die ganze Geseil-
schaft anstandslos und in bester Verfassung nach 3 — 4stUndiger
Gletscherwanderuug den Gipfel des Wilden Freiger (3426 »i) erreichte,
obwohl eine AnzabI ihrer Teilnebmer noch nie zuvor im Hochgebirge
gegangen war. Die Aussicht nacb Norden war klar, ira Silden hinderten
Wolkenballen an den Nacbhargipfeln den weiteren Ausblick sowie spater
den t)berblick ilber das Fimfeld des Ûbeltalfemers. Man war im
Becberbause, wo dieser Oberblick ein ganz vorzUglicher batte sein
kônnen, im Nebel.
Die Nacht voni 9. bis 10. September wurde in der TepUtzer
Hutte (2560 m) verbracht, welche aueh von der besitzenden Alpen-
vereinssektion in dankenswerter Weise filr die Ëskursion reserviert
worden war. Bis hlerher war der Prasident der Gletscherko m mission
des Geologen-Kongi-esses, Herr Profesaor Dr. S. Finsterwalder
aus Mtlnchen, der Eskursion entgegengekommen. Dieser ausgezeich-
nete Gletscherforscher demonstrierte am Morgen des 10. September
nanientlich die physikalischen Eigenschaften des Gletschereises an der
Zunge des Ubeltalfemers, deren kartographische Aufnahme er im
Interesse der Exkursion angeregt hatte. Erfreuli cher weise hôrte der
Regen bald auf, der in den Morgenstunden eingetreten war; es
schwaiiden auch die Nebelschwaden, die ûber den hôheren Partien
des Gletschers lagen, und bei heiTlichem Sonnenschein vollfllhrte die
Ëxkursion den Abstîeg nach Ridnaun, wo daa Pochwerk des Sohnee-
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berger Zinkbergwerkes besichtigt wurde. Ûber den groBen Ridnauner
Bergsturz wurde danti zur Gilfenklamiu herabgestiegen und abends
Sterzing erreicht, wo der ofBzielle SchluB der Exkursion gefeiert wurde.
Elf Teilnehmer, die Herren Allorge, Cvijic, Brun h es, Dai-
nelli, Delépine, Gobet, Madsen, Pocock. Soenderop und
Wahnschaffe und der Unterzei chnete unternahmen am 1 1 . September
nocheineErgânzungsexkursion in dasMorânengebiet desBozener Porphyr-
plateaus. Sie fuhren mit der Eisenbahn nach Bozen und von hier mit
Wagen durch das Eggental nach Welschnofen. Sie hatten Gelegenheit,
die Aufeinanderfolge von Klamm und Talverbauung mit epigenetischer
FIuBstrecke kennen zu lernen. Der Besuch der groBartigen Morânen
des Karrerseegletschers am 12. September wurde aber durch heftigen
Regen ganz wesentlich beeintrâchtigt.
Es kann hier nicht der Ort sein, von den wissenschaftlichen
Ergebnissen der Exkursion zu reden, darilber haben bereits zwei
Teilnehmer berichtet ^). Ich kann meinerseits nur mit lebhafter Dank-
barkeit der vielen Anregungen gedenken, die mir das Zusammensein
mit so zahkeichen ausgezeichneten Forschern geboten hat, und kann
mit aufrichtiger Freude berichten, daB, wie lebhaft auch Uber die
vielen Problème diskutiei*t worden ist, die wâhrend der Exkursion
berQhrt worden sind, die Sachlichkeit der wissenschaftlichen Erôrterung
immer gepaart blieb mit dem besten personlichen Einvernehmen der
zahlreichen Exkursionsteilnehmer. Sie haben durch 14 Tage gelebt
wie ein Kreis von Freunden.
Die Teilnehmer der Glazialexkursion haben an den Prâsidenten
des Kongresses folgendes Schreiben gerichtet -) :
Innsbruck, 1903, IX. 7.
An das Organisât ionskomitee des IX. Internationalen G eologen- Kongresses
in Wien.
Hochgeehrte Herren !
Die sanitlichen Teilnehmer an der Exkursion Nr. XII des Inter-
nationalen Geologen-Kongresses in das Glazialgebiet der osterreichischen
Alpen sind von ihren Wanderungen und Studien in hoheni MaBe be-
friedigt. Sie haben aber dabei aile den Mungel an einer kartographischen
*) Jean Brunhes et Louis Gobet L'excursion glaciaire du IXe Congrès
géologique international. La Géographie VIII, S. 357—376.
Dainelli: 11 IX. CongressoGeologico internationale e l'escursione glaciale
nelle Alpi Austriache. Rivista geografica italiana XL 1904 S. 24.
-) Dièses Schreiben ist von dem Priisidiiim des Kongresses der hohen kaiser-
lichen Akademie der Wissenschaften zur geneigten Berûcksichtigung abgetreten
worden. Anm. der Red,
Danttellung der Glazialpbanomene der Alpen lebbafl empfîiQden. Da
nun die bezUglichen Untersuchungen soweit abgeschlossen sind ab es
hierftlr notig ist, gestatteu sie sich, der KongreSIeitung die Ânregung
zu Ubermitteln, es mJJcbte, vielleicht mit HQlfe der kohen Akademte
der Wissenschaften, die Herausgabe einer geologischen Karte der
ehemaligen Vergletscherung der Alpen und ibrer Vorlande angestrebt
werden. Eine solche Karte wUrde nicht nur ein heniiches Lehrmittel
und ein Vorbild fUr die weitere Erforschung der GlazialerscheioungeD
in anderen Landern sein, sie ware vor allem ein klassiscbes Dokuiuent
der geologischen Wissenschaft.
(Folgen die Unterschriften siinitlicher Exkursionsteilnehmer.)
X. Bericht liber die Exkursion (XIII) in Sùddaimatien.
(U.-U. September.)
Von Gejza v. Bukowski.
Der Haiiptzweck dieser Exkursion war, an der Hand des Studiums
gewisser Profile in dem Gebiete von Budua die komplizierten tektonîschen
Verhiiltnisse zu zeigen, durch nelche sicb das sûddalniatinische Gebirge
auszeichnet. Aullerdem sollte daiin den Kongressisten Gelegenheit ge-
boten werden, die Entwicklung des Obercarbons, der Triasbildungen,
der obereii Kreide und des oberen Eocâns in der besagten Région durch
Augenschein naber kennen zu lernen.
An den Exkursionen in Suddalniatien haben folgende Mitglieder
des Koiigresses teilgeiionimen : die HerrenD. J. A n to ula, P.Baniberg.
H.Bauerman, R-Beck, R.Bell, W.Bergt, L. Chalikïopoulos,
Pb. de Charnisay, Friîulein Credner, die Herren H, Credner,
R. Credner, W. Deecke, L. Dollé, J. Dreger, G. Fabre,
A.Fliniaux, A.Habets,F.Heiiubrodt,B.Hobson,F.Kolbeck,
P. Lory, D. A. Louis, H. Marek, Grai F. Matuschka, J. V.
Mendez Guerreiro, L. Neumann, A. Oftret, A. Pencbinat,
A. Plage m au n, Frau Hadovano vie, die Herren S. Radovanovic,
F. Rejmond, 0. SchlUter, G. Silberstein, H. Tbomas, Frau
A. Vogelsang. die Herren L. Wankow, P, M. Wessel, Baron
E. Wolff, G. W. von Zahn, F. Zirkel.
Die Einschiffung der Exkursionsteilnebmer auf den fUr aie be-
stimiuten Separatdanipt'er des Osterreichischen Lloj'd ,Metkovicb" er-
folgte in GravoNu ani Abeiid des 10. September unniittelbar uacb der
Ankunft aus der Hercegoviua. Der nachste Vormittag war der Besicb-
tiguug von Ragusa gewiduiet. Zeitig in der Frtlbe begab man sich
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mittels Wagen von Gravosa nach Ragusa, wo zunâchst ein Rundgang
auf den Umfassungsmauern der Stadt einen Ûberblick iiber die reiz-
volle Lage dièses Punktes und die Szenerie des benachbarten Kiisten-
striches gewâhrte.
Wâhrend der Fahrt nach Cattaro, welche nachmittags stattfand,
konnten die Exkursionisten, vom Wetter begUnstigt, die durch ihre
landschaftliche Schônheit beriihmten Bocche di Cattaro sehen. Die
Reise weiter nach dem SUden wurde erst gegen 1 Uhr nach Mittemacht
fortgesetzt und raan hingte vor San Stefano am 12. September beim
Morgengrauen an.
Hier muBte die erste geologische Exkursion, welche von San Stefano
auf das Plateau Gradzanica geplant war, wegen der starken Brandung,
die das Landen nicht gestattete, aufgegeben werden. Das Schiff verlieC
sofort den Ankerplatz bei dem Scoglio San Nicolo und ging an die
Boje auf der Rhede von Budua. Anstatt der eben genannten wurde an
diesem Tage die im FUhrer als zweite beschriebene Exkursion von
Budua nach Mainibraic Uber Boreta und Stanisic ausgefîihrt. Sie verlief
programmaCig.
Wir unterzogen daselbst einer genaueren Betrachtung sowohl die
Faciès des Obercarbons, der meisten Triasglieder, der Kreideschichten
und des eocanen Flysches als auch die mannigfachen tektonischen Er-
scheinungen, welche in dem in Kede stehenden Terrainabschnitte zu
beobachten sind, unter anderem das staffelformige Absitzen des Ge-
birges gegen die See an LiiiigsbrUchen. die stark zusamniengepreBten
liegenden Triasfalten nordôstlich vom Koslun, die Aufpressung des
karnischen Hallstiitter Kalkes bei Mainibraic und die besonders in der
letztgenannten Gegend sich als sehr intéressant darstellenden Uber-
schiebungen.
Am 13. wurde vormittags, da bei der auBerordentlichen Hitze
und der durch den Scirocco nebstbei bewirkten Schwiile die Aus-
fQhrung der langdauernden beschwerlichen Tour nach Braic und zur
Grenze Montenegros nicht ratsani erschien, das Profil an der StraCe
zwischen Budua und dem Rlicken Saraspil bei Kafaelovic begangen.
Ein Teil des heutigen VVeges eiitfiel auf die uns schon vom vorher-
gehenden Tage bekannte Région des Koslun. Nachher gelangten wir
in die auf den Kreidekalk des KoSlun hinaufgeschobenen, hier in das
Meer ausstreichenden Triasfalten. Es kanien auf dieser Strecke zur Be-
obachtung: der Muschelkalk sowohl in sandigniergeliger als auch in
kalkiger Entwicklung. der Noritporphyrit, die dazugehorigen Tuffe
vom Alter der VVengener Scliicliten. ferner Cassianer Schichten, ge-
bildet durch plattige. mit diinnen Schieferlagen wechsehide Kalke und
endlich graue, hornsteinfûhrende karnische Kalke. Jenseits Rafaelovic
113
sieht man besonders scliën den allm&hlicheQ lithologisclien Ûbergang
zwischen den AbJageruDgen der ladinischen und der karnischen Stufe,
Die FlQckehr nach Budua erfolgte vou Ra&eloTic aus mittels Barken.
Gegen Abeiid unternabnien wir sodana eine Bootfahrt lângs des
schro£Fen sUdwestlicben Abfalles des Scoglio San \icolo (Scoglio Budua)
und beiilhrten auch die SteilkUste bei Budua, um die Âhrasionser-
scht^ioungen an den nordSstlich gegen das Land ein&Uenden plattigen
Hallstatter Kalken zu -studieren.
Da am Abend die See wieder sehr stUnnisch zu werden begann
und auch eiu Nachiassen dtir Hitze nicht zu erwarten war, entschloB
ich mich nun, von weiteren geologischen LandausflQgen am nâchsten
Tage abzusehen und dafQr die Fahrt durch den Archipel Suddalmatiens
nicht, wie ursprilnglJch projektiert war, in der Nacht, sondem bei Tag
zu machen.
Unser Danipfer verlieB am Morgen des 1d. September Budua und
wirfuhren bei zieniltch starkem Scirocco durch den Kanal von Caiamotta,
den Kanal von Meleda und jenen von Curzola nach Lésina, wo wir liber
Nacht verblieben.
Voni Deck aus wurde hierbei nicht nur dem landschaftlicheu
Charakter der an uns vorûberziehenden Gegenden, sondern auch mancben
geologischen Verhaltnissen Aufmerksamkeit geschenkt. Unt«r dem
frischen Eindrucke der bei Budua geaammelten Ërfahrungen trat vor
allem die Tatsache klar vor die Augen, daû die dem Festlande vor-
gelagerten Insehi und Scoglien mit ihren zumeîst parallel dem Schicht-
streichen verlaufenden Achsen nichts anderes sind, als die Reste ab-
gesunkener langer FaltenzUge, deren Zertriimmerung in einer relativ
spaten Dislokationsperiode schon nach dem Schlusse des Ëocans erfoigt ist.
Der Aufeuthalt in Lésina wurde hauptsachlich dazu benUtzl, die
Sehenswilrdigkeiten der Stjtdt in Augenschein zu nehmen.
Morgens ani 15. September stiichen wir wieder in See, die Richtung
nach Spalato nehmend, und trafen wir iu der letztgenannten Stadt, wo
der meiner FUhrung Uberantwortete Teil der bosnisch - dalmatinischen
Reise ihr Ende tand, noch am Vormittag ein.
Wegen der Ungunst der Witteruug, namentlich wegen der groBen
Hitze, die zu jener Zeit dort geherrscht hat, konnte. wie man aus
dem Voransteheiiden ersieht, das ini Livret-guide fUr SUddalmation aut-
gestellte Exkursionsprogranim nicht ganz durchgefilhrt werden. Infolge
dt's Wegtalles der Tour von San Stefano aus sind die Kongressisten miter
anderem nicht in die Lage gekommen, die bei Marovic und auf dem
(iradzanicaplateau sciioii iiusgebildeten, kleinen, an zwei verachiedene
Uberschiebungen geknilpften DeckschoUen zu beobachten. Das gleiche
gilt iiuch hezdglich der ausgedehnten Au^ressungen iilterer Triasglieder
899
mitten im Bereiche des Hauptdolomits und Dachsteinkalkes in der
Braicer Landschaft, deren Besuch fur den 14. September festgesetzt war.
Trotzdem glaube ich aber wohl der Meinung Ausdruck verleihen
zu dtirfen, daU die ausgefiilirfcen Exkursioiieu so weit wenigstens geniigt
haben, um eiuen allgemeinen Eiublick in den geologischen Bau des
sUddalmatinischen Ktistengebirges zu gewinnen.
XI. Bericht ûber die Exkursion (XIII) in Norddalmatien.
(15—18. September.)
Von Dr. Fritz v. Kerner.
Am Vormittag des 15. September traf die ^Metkovic" in Spalato
ein. Die Exkursionisten wurden hier bei ihrer Landung vom Statt-
haltereirat Dr. F Madirazza, ReicLstagsabgeordneten L. Borcié
und Biirgemieister V. Mi lie, welcher an der Spitze der Stadtvertretung
erschienen war, begrilCt. Alsdaun fand unter Fûhrung von Direktor
F. Bulid eine Besichtigung der Ruinen des diokletianischen Palastes
statt. Nach dem Déjeuner unternaLm der groCere Teil der Reisegesell-
schaft einen Ausflug zu Wagen nach dem antiken Ruinenfelde von
Salona, woseibst gleichfalls Direktor F. Bulic in liebensvvUrdigster
Weise als Flihrer tatig war. Eine kleine Gruppe von Geologen bestieg
den Monte Marian und besichtigte die Uberschiebung des Alveolinen-
kalkes auf den Hornsteinkalk des oberen Lutetien, welche gleich
westlich von der Hauptkuppe aufgeschlossen ist. A m Abend fand im
Foyer des Theaters ein glânzender Empfang der Geologen durch die
Stadt Spalato statt, bei welchem ehrende Ansprachen von seiten der
liebenswiirdigen Gastgeber gehalten wurden und mehrere der geladenen
Gaste im Namen aller mit warmen Dankesworten erwiderten.
Am 16. September fuhr die „Metkovic" friihmorgens von Spalato
nach Traù. Nach festlicher BegrQBung durch die Stadtvertretung bestieg
hier der groBere Teil der Geologen bereitstehende Pferde, um die
tektonisch intéressante Tour nach Baradic zu unternehmen. Nach Durch-
kreuzung der von quartiiren Breccien erflillten Uferzone erfolgte der
Aufstieg liber den Gebirgsnind, wobei sich Gelegenheit ergab, die fur
das norddalniatische Kustengebiet charakteristische Schichtfolge des
Eocâns zu sehen. Alsdann erreichte man den Sattel zwischen der
Stirne des dem Eociinkomplex aufgeschobenen Kreidekalkes und dem
derselben vorgelagerten Uberschiebungszeugen. Nachdem sich hier die
Geologen mit von der Stadt Traù freundlichst gespendeten Erfrischungen
gestârkt hatten, wurde jener Felsabhang besichtigt, wo man zwischen
113*
900
dem Nummulitenmergel im Liegenden der Ûberschiebung und dem
Kreidekalke des Ûberschiebungszeugen die âlteren Glieder des Eocâns
in ûberstUrzter Lagerung antrifiPb, also einen Rest des ausgewalzten
MittelflUgels konstatiert. Um jene Exkursionisten, welche an der Tour
nach Baradic uicht teilnahmen, war die Stadtvertretung von Traù, an
ihrer Spitze Bûrgernieister Baurat Dr. J. Slade, aufs eifrigste bemliht.
Es wurde eine Wagenfahrt nach der an geologisch interessanten Aus-
blicken reichen BergstraÛe oberhalb Seghetto und eine Barkenfahrt
nach den Felskûsten der Insel Bua arrangiert und Gelegenheit geboten,
die alten Baudenkmale des Stâdtchens unter kundiger Fûhrung zu
besichtigen.
Nach dem an Bord servierten Déjeuner erfolgte die Abfahrt von
Traû unter den Klangen der Stadtkapelle und unter AbschiedsgrUQen
der zahlreich am Eai erscbienenen Bewohnerschaft des Stâdtchens.
Die ^Metkovic" nahm ihren Kurs durch den Golf von Saldon, den
Canale di Zirona an der Punta Planka vorbei und weiter lângs der
KUste von Capocesto in den Canale di Sebenico, um nach Passierung
des Canale S. Antonio in den Muldenhafen von Sebenico einzufahren.
Dièse bei schônstem Wetter und vôUig ruhiger See erfolgte Fahrt
bot instruktive Bilder der Struktur des norddalmatischen Ktistenlandes,
besonders der Ûberschiebungen von Kreide auf Eocân am Scoglio
Smokvica und auf der Strana Kremik. Nach der Ankunft in Sebenico
bestiegen die Exkursionisten den oberhalb der Stadt aufragenden
Festungshiigel, auf welchem sich ein vorzttglicher Gesamtblick Uber
eines der klassischen Gebiete des dalmatischen Ktlstentypus darbot.
Am Vormittag des 17. September wurde auf kleinem Extra-
dampfer der Ausflug zu den Kerkafallen untemommen. Die Fahrt auf
der unteren Kerka bot ausgezeichnete Einblicke in den Faltenbau des
von diesera Flusse durchzogenen Gebietes. Besonders die natûrlichen
Querschnitte durch die Kreidesâttel und Eocânmulden bei Zaton und
Scardona sind sehr instruktiv. Der Wasserfall selbst prasentierte sich
gegen Ende der sommerlichen Trockenzeit naturgemâfi sehr ungilnstig,
um so besser konnten darum seine mâchtigen TujQPbildungen besichtigt
werden. Von dem Wasserfalle wanderten die Exkursionisten auf der
dem linken Ufer folgenden FahrstraBe noch eine kurze Strecke weit
fluBaufwârts, um die von Prominaschichten gebildete Muldenzone zu
betrachten, in welcher die Vereinigung der Eerka mit der Cikola
stattfindet.
Nach dem an Bord der Metkovic servierten Déjeuner untemahm
die Mehrzahl der Exkursionsteilnehmer auf vier groBen bereit gehaltenen
Ruderbarken einen Ausflug in die Bucht von San Pietro. Es bot sich
dort Gelegenheit, das teils limnische, teils brackische Libumien in
901
typischer Entwicklung zu studieren und seine Einschaltung zwischen
die marinen Sedimente der oberen Kreide und des niittleren Eocâns
zu sehen. Nach eingehender Besichtigung des sehr hûbsch aufge-
schlossenen Profils fubren die meisten Exkursionisten zur See zurUck ;
eine kleine Zabi von Geologen zog es vor, den RUckweg liber Land
zu nehmen, wobei sicb eine gute Gelegenheit ergab, die Scbuppen-
struktur des Sûdostufers des Sebenicaner Muldenhafens in Augenschein
zu nebmen. Gegen Abend trafen aile Exkursionsteilnebmer an Bord
der „Metkovic" zusammen und dièse licbtete bierauf die Anker zur
Heimfahrt nacb Triest. Der Dampfer steuerte nacb der Ausfabrt aus
dem Canale S. Antonio noch bei Tageslicht durcb das Inselgewirre
des celadussiscben Arcbipels, passierte dann im Laufe der Nacht den
Canale di Zara und den Quarnero, um am folgenden Morgen nacb
der Fabrt entlang der Westkilste von Istrien in den Golf von Triest
zu gelangen. Gegen Mittag des 18. September erfolgte die Ankunft
in Triest, womit die dalmatinische Exkursion und die Exkursionen
des IX. International en Geologen-Koiigresses tiberbaupt ihren AbscbluB
fanden.
Mehrere der Exkursionisten traten von Triest sogleicb die
RUckreise in ibre Heiniat an. Viele verwendeten den Nacbraittag zu
AusflOgen nacb Miramare und Obcina. Abends fand eine Reunion der
Kongressisten in Barcola statt. Am folgenden Tage bot sich denselben
nocb Gelegenbeit, an einem sebr interessanten Ausfluge nacb der Grotte
von St. Canzian teilzunehnien, den zu arrangieren Herr Direktor
C. Marchesetti in Triest die groûe LiebenswUrdigkeit besaB.
XII. Bericht ûber die Exkursion durch Bosnien und die
Hercegovina.
(I.— 10. September.)
Von Dr. Friedrich Katzer.
T e i 1 n e b m e r : a) Aus dem Deutscben Reiche: Bamberg
(Paul), Fabriksbesitzer, Friedenau bei Berlin; Beck (Dr. Richard),
Professor der Bergakademie, Freiberg in Sachsen ; B e r g e a t (Dr. Alfred),
Professor der Bergiikademie. Claustal im Harz ; Bergt (Dr. Walter),
Professor, Dresden-Striesen ; C r e d n e r (Dr. Hermann). Geh. Oberberg-
rat, Leipzig; Friiulein Gertrud Credner, Leipzig; Credner (Dr. Rud.),
Professor der Universitiit, Greifswald ; Deecke (Dr. Wilh.j, Professor
der Universitiit, Greifswald; Dziuk (A.), Bergingenieur, Hannover;
Erdmann (Dr. Hugo), Professor der technischen Hocbscbule, Char-
902
lottenburg-Berlin ; Frau Professer E r d m an n (Marie), Charfotten-
burg-Beriin ; Graessner (P. A.\ kgl. Bergwerksdirektor a. D., Staû-
furt; Heimbrodt (Dr. Friedrich). Leipzig: Kolbeck (Dr. Friedrich},
Professer der Bergakademie, Preiberg i. S. : Matuschka (Dr. F. Graf
von). Berlin ; Ne u m a n n (Dr. Ludwigl, Professer der Uiiiversitat.
Freibiirgi. B. ; Oppenheim (Dr. Paul), Charlottenburg-Berlin ; Osana
(Dr. Alfred), Professer der TJniversitat, Freiburg i. B,; Philippson
(Dr. Alfred), Professer der Universitat, Bonn; Plagemann (Dr, A.i,
Hamburg; S c h e d c k (Dr. Âdolf), Professer der Universitat, Halle a. d. S. ;
SchlUter(Dr. Otto), Berlin; Silberstein (Georg), Berlin; Frau
Professer Vogelsang ( Antonie), Bonn ; W e a s e 1 (Pedro M.), General-
konsul, Bremen ; Zaha (Gustav W. von), Halensee bei Berlin ; Zirkel
(Dr. Ferdinand), kgl. Geh, Rat. Professer der Universitat, Leipzig. —
6) Aus ôs terreich: Dreger (Dr, Julius , Wien, Geologische Reichs-
anstalt; Hibsch (Dr, José f E manuel), Professer an der k. k. landwirt-
schattlicben Akademie Tetschen-Liebwerd; LoziiiEiki (Dr. Walery
Ritter von), Lemberg; Marek (Dr. Richard), Universitat, Graz; Siéger
(Dr. Robert), Professer der Universitat, Wien ; S u e a s (Dr. Franz Eduard),
Wien, Geologische Reichsanstalt ; Szajnocha (Dr. Ladislaus), Uiii-
versitatsprofesaor, Krakau. — v) AusUngarn: Szâdeczky (Dr. Gyula),
Professer der Universitat, Kolozsvâr. — d) Aus Belgien: Andrimont
(René d'). Ingénieur des Mines, Liège; Habets (Alfred). Professeur
d'exploitation des Mines à l'Université, Liège; Magery (Jules), Naniur;
Toubeau (J.), Professeur à l'Université, BrUssel. — e) AusBulgarien:
Wankow (Dr. Lazar , Staatsgeologe, Sofia; Zlatarski (Georges K ),
Uni versitatsprof essor, Sofia. — /, Aus Canada: Bell (Robert), Director
of the GeologicalSurvey of Canada, Ottawa, — y) Aus den Vereinigten
Staaten vonNordainerika: Becker (George F.), U. S. Geologist-
in-charge, Washington. D. C; Frau Beck er (G. F.), Washington, D. C.
— y») Aus Frankreich: Charnisay (Philippe de). Ingénieur, Docteur
endroit, Ceurbessac près Nîmes; Dollé (Louis), Assistant de géologie
et de minéralogie à la Faculté des sciences, Lille; Fabre (Georges),
Conservateur des Eaux et Forêts, Délégué du Ministère de l'Agri-
culture de France, Nîmes; Fliniaux (André), Lille; Offret (Alberto,
Professeur de minéralogie à l'Université, Viceprésident de la Société
de minéralogip, Lyon; Penchinat (Auguste). Ingénieur chimiste,
Délégué de la Soc. d'Etudes des se. naturelles, Nîmes; Raymond
(Ferdinand), Veyrins, par les Aveniéres, D'- Isère; Sayn (G.), Mont-
vendre, Drônie; Thomas (Hippelyte), Chef des travaux graphiques de
la Carte géologique de France, Paris. — ») Aus England: Bauer-
man (H ), Professeur de métallurgie, Royal Ordonance Collège, Loodon ;
Gui lis (C. Gilbert), Professeur adjoint au Royal Collège of Science,
903
London; Dixon (Ernest), Membre du Geological Survey, London;
H i n t o n (Henry Artur), Darlington ; H o b s o n (Bernard), Professeur
à Owens Collège, Manchester; Louis (David A.), London; Skeats
(Ernest W.), Demonstrator of geology. Royal Collège of Science,
London. — i) Aus Griechenland: Chalikiopoulos (Dr. Leonidas),
Volo. — /) Aus Japan: Kotô (B.), Professeur à l'Université, Tokyo.
— m) Aus Portugal: Mendez Guerreiro (Jean Verissimo),
Inspecteur des travaux publics, Lisbonne. — w) Aus Ru Clan d : Doss
(Dr. Bruno), Professeur à l'Ecole polytechnique, Riga ; Sam o j 1 o f f (J.),
Professeur de minéralogie à Tlnstitut agronomique supérieur, Nowo-
Alexandria; Vernadsky (W.), Professeur de minéralogie à l'Université,
Moskau; Wolff (Erich, Baron), Ingénieur des Mines, Hinzenberg,
Livland. — o) Aus Serbien: Antoula (Dr. Dimitrij J.), Géologue
au Service des Mines, Belgiade; Radovanovic (Dr. S.), Professeur
à rUniversité, Belgrade; Radovanovic (Madame S.), Belgrade. —
j)) Aus Schweden: Heimer (Prof. Dr. August), Jônkôping.
Mit dem touristischen Reisearrangement war von der bosnisch-
hercegovinischen Landesregierung Badeinspektor J. Pojman betraut.
Am 30. August versanmielten sich die Exkursionisten in Budapest,
von wo am 31. frQh die gemeinsame Reise nach Brcka angetreten wurde.
Seitens der Direktion der Kgl. Ungarischen Staatsbahnen waren der
Gesellschaft in daukenswertester Weise sowohl im separierten Zugteile
bis Szabadka als im bescbleunigten Sonderzuge von Szabadka nacli
Brcka so viel Plâtze zur VerfQgung gestellt worden, dal3 die Fahrt
iiber die weite ungarische Ebene trotz des beiBen Tages eine bequenie
und angenehme war. Der Zug traf in Brcka a])ends ein. Am Bahnhofe
wurden die Exkursionisten namens der Landesregierung von den Spitzen
der Behôrden und der Stadtvertretung bewillkommt und spîiter beim
gemeinsamen Nachtmahle vom Bttrgermeister Mujaga K a r a m e h-
medovic mit einer herzlichen Rede nochmals begriiUt. Im Namen
der Exkursion dankte Geh. Oberbergrat Prof. H. Credner aus Leipzig.
Am Morgen des 1. September begann programmâUig die Exkursion
von Brcka quer Uber das Majevicagebirge nach Dônja Tuzla. Die andert-
halbstUndige Wagenfahrfc liber die Saveebene bis zum FuBe des Gebirges
bot wenig AnlaO zu geologisclien Beobuchtungen. Im Gnjicatale von
Celic aufwiirts gehmgten in den guten AufschlUssen namentlich die
linsenfôrmigen Einschaltungen der Sîindsteine in den Schiefern und
die Gesamtheit der Flyschentwicklung des dortigen jUngeren Eocans
zur Beobachtung. Im Sandsteine wurden an mehreren Stellen schône
Pseudofossilien, algenartige Wulste, Hieroglyphen und Protuberanzen
gefunden und im StraBenumbuge bei Pirkovci in der Nàhe von Lopare
im sandigen Grobkalke massenhaft Versteinerungen des Mitteleocans
904
geBammelt, darunter auch Ezemplare eines groSen, dem Cer. Lachesix
Bay. nahestehenden Cerithiuras, welcbes von diesein Fundorte bis dahin
nîcht bekannt war.
Nach angenehmem Mittagsaufenthalt in der ziemlich in der Mitte
eîner muldenforniigen Oligocanauflagerung gelegenen Gendarmerie-
kaserne Lopare, bei welcher sich die Grenze zwischen der von Celiiî
bis Pirhorci anhaltenden nôrdlicben und der jenseits von Lopare un-
weit des Ristin ban beginnenden sUdlichen Zone des M^jevicaeocans
befindet, wurde der Aufstieg zur Sattelhôhe bei Konjikoviâi fortgesetzt.
Die atldliche Eocanzone ist reich an SchwaTzkohlenflôzen, deren
zumeist wenig miichtige Ausbiï>se an einigen Stellen besicfatigt wurden.
In den foasilienreichen Begleiischichten dieser EohIenzUge wuiden
insbesondere im Einschiiitt des Duboki potok aus Mergeln ausgewitterte
Versteinerungen gesaminelt, darunter massenhaft Lucina saxorum,
Chama bosniaca, Modiola corrugata, Cardium sp, und Natica Vuhani.
Paul Oppenheim (Cbarlottenburg) erkannte auch einige andere
seltenere Funde und Prof. Deecke (Greifswald) niacbte auf das reich-
liche Vorhandensein von abgebrocheoeu Chamastacheln im Gestein
aufmerksam.
Der vorgeschritteiien Zeit wegen konnte in den oligocanen und
miocanen Schichben vom Kamni gegen Tuzia herab nur an wenigen
Stellen etwas verweilt werden, uni die litbologiscbe Ausbildung dieser
fossilienarnien Ablagerungen kennen zu lernen, Erst abends langte die
Gesetlscbaft in DAnja Tuzla ein. wo aie von Vertretern der Behorden
mit Henn Kreisvoi-steber Foglar an der Spitze empfangen wurde.
Spater versainnielten sich die Exkursionisten bei gemeinsainer Tafel,
wiihrend welcher die Bergmiisik konzertierte und Kreisvorsteher Foglar
in einer kernigen Kede die Gelegenheit wabnmhm, die Âufmerksamkeit
der Exkursionisten auf die Tatsache ku lenken, daB in der waldreichen
Majevica, weiche die Geologen soebeu imf wissenschaftlicher Exkursion
friedlich Uberqueren konnten, noch vor 20 Jahren berûchtigte lîâuber-
banden ibr Unwesen trieben, uni an dieseni Beispiele zu zeigeu. welcbe
ungeheuren Fortschritte die Ordnung und Wohlfehrt im Lande der
fisteiTeichiscben Verwallung verdankt. Prof. Offret (Lvon) dankte
in beredteii Worten fllr den frenndlicben Enipfang und erhob sein
Glas auf das Gedeihen von Tunla und seiner Bergindustric.
Ani 2. Seiitember des Morgens wurde in der Umgebung von
Dônja Tuzbi exkursiert. Zunaclist wurde das Schliergebirge sildlich von
der Stadt begangen, die Salzbolirungen und die Pumpwerke beim
Salïschacbt besiclitigt und sodann die Exkursion gegen das Tusanjka-
tal fortgesetzt, wo im Hoblweg uuterbalb des Mauthauses Fossilien
gesamnielt wurden. Es fanden sich nebst den bekannten Leitfossilien
905
auch einige sonst seltene Arten, wie zum Beispiel das Bruchsttlck eines
Naittilus, in welchen Franz E. Suess (Wien) solche zu erkennen ver-
mochte, die im Schlier Oberôsterreichs ebenfalls vorkommen.
Die beabsichtigte Exkursion in das Pasabunartal, wo die steil
aufgerichteten Schichten der sarmatischen und der Congerienstufe sehr
schôn oflfen liegen, muBfce Zeitmangels wegen unterbleiben und es
konnte der Ûbergang zwischen den beiden Stufen nur im Straûen-
aufschluB zwischen Dônja Tuzla und dem Kohlenwerke Kreka besichtigt
werden Beim Kohlenwerke selbst gab Bergdirektor Sladecek einige
Aufklârungen liber die Verhâltnisse des Bergbaues, worauf die Ex-
kursionisten durch die sauber gehaltene, ausgedehnte Arbeiterkolouie
zur Sahne geleitet wurden, deren Besichtigung unter Fiihrung des
Salinendirektors Pszorn stattfand.
Von der Saline ab erfolgte sodann die Fahrt mittels von der
Landesregierung beigestellten Sonderzuges nach Lukavac, einera groBen
Fabriksorte, von gewissermaBen „geologischem" Ursprung, insofern als
er seine Griindung der Salzlagerstiitte von Tuzla verdankt, welche
AnlaB zur Errichtung der Sodafabrik gab. Auf dem Bahnhofe wurden
die Exkursionisten vom Fabriksdirektor Herrn G. v. Tempelhoff
und den Beamten empfangen und in festlichera Zuge unter Vorantritt
der Musikkapelle durch den beflaggten und geschraUckten Ort in die
Restauration geleitet, wo das gemeinsame Mittagmahl eingenommen
wurde. Hier begriiBte Direktor v. Tempelhoff die Giiste mit einer
schwungvollen Rede, auf welche Herr Geheimrat Zirkel (Leipzig) im
Namen der Exkursion erwiderte und auf das Gedeihen von Lukavac
toastierte. Der mitanwesende Herr Kreisvorsteher Foglar batte aber-
mals Gelegenheit, die erstaunlich rasche Entwicklung Bosniens in
drastischer Weise an dem Beispiele von Lukavac zu illustrieren.
Denn wo gegenwartig die groBe Ammoniaksodafabrik mit allen ihren
Nebenanlagen und der ganze neuerstandene, ansehnliche Fabriksort
liegt, war vor zehn Jahren noch ein von Dickicht bedeckter, kaum
passierbarer Sumpf. Herr G. F. Becker (Washington) wies in einem
Toast mit Recht auf den hervorragenden Anteil hin, welcher der Hebung
der Bodenschâtze an dem Aufschwung Bosniens zukommt. Da die Zeit
eilte, muBte an die Weiterfahrt gedacht werden. Am Wege zum Bahn-
hof wurde ein Gruppenbild der Gesellschaft aufgenommen, worauf
Herr Prof. Rudolf Credner (Greifswald) in einer tiberaus herz-
lichen Ansprache im Namen aller Exkursionisten Herrn Direktor
V. Tempelhoff ftlr den schonen Enipfang nochmals dankte.
Erst gegen 5 Uhr nachm'ittags langte der Sonderzug in Doboj ein,
von wo alsbald eine Exkursion in das Spreca- und Bosnatal angetreten
wurde. Im Sprecadefilee wurden die dortigen eocanen Lithothamnien-
114
906
kalke besichtigt, worauf im BosnataJ die eîgenttlmliche Entwickluug
der von Eruptivgesteinen durchsetzten und von Kalksteinen beglei-
teten, wahrscheinlich jurassischen Tuffit- und Jaspisschichten besichtigt
wurden. Bei Kostajnica erwies sich der dort Mergelkalke und Schiefer
durchbrechende, gewissermaBen die Wurzel eines Serpentinergusses
bildende Gabbrogang im AufschluB an der StraUe sehr stark ver-
wittert und teilweise in Sand aufgelôst, so daU auch die roten ver-
kieselten Mergelkalkeinschlilsse darin nicht deutlich genug hervor-
traten ; Prof. 6. Szàdeczky (Klausenburg) gewann ein etwas besseres
Sttlck. Auf dem alten Wege oberhalb der gegenwârtigen StraBe *)
wurden dagegen in unmittelbarer Nachbarschaft des Serpentins na-
mentlich durch Prof. Hibsch (Tetschen) und Prof. Zlatarski (Sofia)
einige frische GabbroanbrUche erzielt und Prof. Bergeat (Claustal)
erbrachte Stûcke, welche das Ineiuandergreifen des Gabbros und Ser-
pentins im kleinen zeigten. Die Âuflagerung der Eocânkalke auf dem
Serpentin konnte der vorgeschrittenen Zeit wegen nicht nâher besichtigt
werden und auch auf dem Rûckwege nach Doboj konnten, da es mittler-
weile schon recht dunkel geworden war, auf dem linken Bosnaufer keine
genaueren Beobachtungen mehr angestellt werden.
Beim gemeinsamen Abendmahl in einer fUr diesen Zweck in der
Nâhe des Bahnhofes eigens erbauten Halle sprachen der Expositurs-
leiter von Doboj Herr Nikodemowicz und der Biirgermeister
Mujagic Hadzi Beg ihre Freude tlber den Besuch der Geologen
aus, worauf Herr Professor B. Hobson (Manchester) namens der
Exkursionisten in wirkungsvoller Rede antwortete und fttr den liebens-
wiirdigen Empfang dankte.
Am anderen Morgen (3. September) besuchten die eifrigen
Petrographen der Exkursion unter Leitung der Professoren Hibsch
(Tetschen) und Osann (Freiburg i. B.) schon sehr zeitlich friih den
Dobojer Diabas-Burgberg, um die Abfahrt des Sonderzuges nach
Zenica nicht zu versiiuraen, welche um 7 Uhr stattfand. Nach 10 Uhr
traf die Gesellschaft in dieser durch bedeutende Berg- und Eisen-
industrie ausgezeichneten Bezirksstadt ein und begab sich alsbald auf
Exkursionen. Einige Teilnehmer besuchten das Eisenwerk und das
Kohlenbergwerk, die meisten aber unternahraen eine Exkursion auf
der StraBe nach Cajdras in den TaleinriB des Kovacevacbaches, in
M Es sei darauf hingewiesen, daû der nunmehrige Strafienzug nicht voll-
kommen der in der Karte der Umgebung von Doboj im „6eologischen Fûhrer
bloû als projektierte Route eingezeichneten rechtseitigen Bosnatalstrafie ent-
spricht, wodurch es bewirkt ist, daû der GabbroaufschluÛ, der sich tatsâchlich
nord lie h von der jetzigen Straûe befindet. scheinbar iitig sûdlich von derselben
ersichtlich geraacht erscheint.
907
welchem die Haugendschicbten der oligoraiocânen Braunkohlenab-
lagerung sehr gut aufgeschlossen sind. Aus den fossilenreichen Lagen
im unteren Teile der Conglomeratstufe batte Herr Beigdirektor
F. Richter fiirsorglicb sortierte Kollektionen bereitlegen lassen,
wodurch das zeitraubende Ausklopfen erspart wurde. Herr Dr. Dreger
(Wien) dankte hierfîir in einer lebbaft aklaniierteu herzlicben Ansprache,
worauf die RUckkebr nacb Zeuica erfolgte. Beim gemeinsamen Mittag-
mahl begrUBten der Bttrgermeister Alikadic Essad Effendi und
der Bezirksvorsteher Graf Brandis in scbwungvollen Toasten die
Gâste, in deren Namen Herr Konservator Georges Fabre (Nîmes) in
beredten Worten dankte.
Nachmittags fQbrte der Sonderzug die Exkursionisten in der
Richtung gegen Sarajevo iiber das Weicbbild von Zenica hinaus bis
zu einer Stelle, wo die des Morgens im Kovacevactale begonneue Be-
sichtigung des Profils der kohlenfiihrenden Schichtenreihe nun ira Bosna-
tale vom Hangenden zum Liegenden fortgesetzt werden konnte. Auch
hier batte HeiT Bergdirektor Richter fiir frische Abschûrfungen
und Sâuberung der knapp an der Bosna gelegenen Aufschlûsse
vorgesorgt, so daB mit leichter Miihe manche gute Fossilienplatte
gesammelt werden konnte. Herr Oppenheim (Charlottenburg)
âuBerte die Meinung, daB die tierischen Reste, insbesondere die
Limnaeen, einen sehr jugendlichen Eindruck machen und ihn an den
levantinischen Lhnnaeus Adelinus erinneni, was allerdings mit der
groBen Machtigkeit der Schichtenreihe schvver in Einklang zu bringen
sei. Katzer wies darauf hin, daB ahnliche Limnaeen schon in den
allertiefsten Schichten der Ablagerung, also jedenfalls tief unter dem
Horizont der Melania Escheri vorkommen und daB palâontologisch
ziemlich Qbereinstimmende Bildungen in Nordbosnien von marinen
Miocânschichten diskordant Uberlagei-t werden. Vielleicht wâre gegen-
iiber diesen Tatsachen eher zu erwagen, ob nicht etwa die fraglichen
levantinischen Schichten alter sein konnten, als angenommen wird.
An der anregenden Diskussion tiber diesen Gegenstand beteiligte sicb
auch Herr Dr. Dreger (Wien) und Herr Oppenheim stellte in
Aussicht, seinerzeit genaue palaontologische Bestimmungen und Ver-
gleiche vornehmen zu woUen.
Durch die Anderung der Tahichtung gelangte man bei Fort-
setzung der Exkursion aus den tieferen wieder in die oberen Schichten-
stufen des Binnenlandtertiars zuriick und besichtigte hier insbesondere
zwischen Janjici und Lasva an deu Hangendkalkconglomeraten die
prâchtigen burgâhnlichen Erosionsgebilde, Saulen, Pilzsteine usw., ehe
man den Sonderzug bestieg, welcher die Exkursion nun in rascher
Fahrt nach Sarajevo brachte.
114*
908
Auf dem Bahnliofe in Sarajevo batte sich zum £mpfange eine
Abordnung der Stadtvertretung, der Kommissar fiir die Landeshaupt-
stadt Herr Regierungsrat Ritter v. Zarzycki und das Lokalkoniitee
eingefunden. Herr VizebUrgermeister Dr. Nie (5 begrllBte die Gâste
namens der Landesbauptstadt mit einer herzlichen Ansprache, worauf
die eine Halfte der Exkursionisten in ihre Wohnungen in den Stadt-
hotels, die andere Halfte nach Bad Ilidze fuhr, weil es wegen der
noch wâbrenden Saison und wegen des sommerlicben Touristen-
andranges unmôglich war, aile Teilnehmer entweder nur in der Stadt
oder nur in Ilidze zu bequartieren.
Der nâchste Tag (4. September) war Besichtigungen in Sarajevo
gewidmet. Uni die Mittagstunde wurde eine Deputation der Exkursion
von Sr. Exzellenz dem Landeschef und kommandierenden General
Baron Appel im Eonak in Audienz empfangen, um namens des
Geologen - Kongresses den Dank abzustatten fUr die weitgehende
munifizente UnterstUtzung, welche der Exkursion durch Bosnien und
die Hercegovina von seiten der Landesregierung in so tlberaus zuvor-
kommender Weise zuteil wurde. Die Mitglieder der Deputation —
B e c k e r (Washington), Bell (Ottawa, Canada), H. Credner (Leipzig),
Rud. Credner (Greifswald), Fabre (Nîmes), Kotô (Tokyo, Japan),
Mendez Guerreiro (Lissabon), Zirkel (Leipzig) — wurden vom
Landesgeologen K a t z e r Seiner Exzellenz vorgestellt, worauf Herr
Geheimrat Zirkel an Seine Exzellenz eine formvollendete, den tief-
gefQhlten Dank der Geologen und die Bewunderung liber das in
Bosnien Beobachtete zum Ausdruck bringende Ansprache richtete.
Seine Exzellenz der Herr Landeschef erwiderte, wie sehr es ihn und
das ganze Land freue, eine so illustre Gelehrtengesellschaft, in welcher
fast aile Nationen der Welt vertreten seien, in Bosnien geologischen
Studien nachgehen zu sehen. Er wtinsche auch der Fortsetzung der
Reise denselben Erfolg und dieselbe Befriediguug, welche ihr Beginn
den Geologen geboten habe. Die Deputation war tiber den liebens-
wiirdigen Empfang und die herzlichen Worte Seiner Exzellenz ent-
zQckt.
Zum Diner fanden sich aile Exkursionisten im Vereinshause zu-
sammen. Die einige Tage vorher in Travnik ausgebrochene Brand-
katastropbe erregte allgemeines Mitgefilhl, welchem Herr Georges F.
Becker (Washington) in ergreifenden Worten Ausdruck verlieh, indem
er zu einer KoUekte fQr die Abbrândler auiforderte. Fraulein Gertrud
C r e d n e r (Leipzig) ilbernahm die Spenden, deren namhaftes Ertrâgnis
durch Frau Becker dem Herrn Sektionschef Baron B e n k o als Bei-
trag der Geologen zur Linderung des Elendes in Travnik ûbermittelt
wurde.
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Vom Vereinshause begaben sich die Exkursionisten nachmittags
nach Bad Ilidze zur Besichtigung der Therme und der Badeanstalten
sowie zu einem Ausfluge zur Bosnaquelle. An diesem nahni etwa die
Hâlfte der Exkursionisten teil, von welchen beim Kiosk in der Nâhe
der Quelle fiir die Zeitschrift „Nada** ein Gruppenbild aufgenommen
wurde. Abends fand im groûen Kursaal ein von der Landesregierung
zu Ehren der Geologen gegebenes Festbankett statt, an welchem sich
die obersten Spitzen der Zivil- und Militarbeliorden des Landes sowie
des ôflfentlichen Lebens von Sarajevo beteiligten und zu welchem aile
Teilnehmer der Exkursion eigens geladen waren.
Der Verlauf des Festbanketts war ein iiberaus animierter. Von den
Damen der Exkursion wurden zur Tafel gefUhrt : Frau Prof. Vogelsang
(Bonn) von Seiner Exzellenz dem Landeschef Baron Appel; Frau G. F.
Becker (Washington) von Herrn Sektionschef Baron Benko; Frau
Prof. Erdmann (Berlin) von Herrn Sektionschef N. v. Rajner; Frau
Prof. Radovanovic (Belgrad) von Herrn Oberlandesgerichtsprâsidenten
K e n d j e 1 i c ; Fraulein C r e d n e r (Leipzig) von Herni Kreisvorsteher
Baron Mollinary. Als der Champagner in den Kelchen perlte, erhob
sich Seine Exzellenz der kommandierende General und Landeschef
6. d. K. Baron Appel, uni die Gâste naniens der Landesregierung
herzlichst zu begrOBen und der Freude darQber Ausdruck zu verleihen,
daB eine so groÛe Vereinigung hervorragender Vertreter der geologischen
Wissenschaft ihr Interesse dem Naturreichtum Bosniens und der Hercego-
vina zuwendet. Wie durch die geologischen Sehenswtirdigkeiten, so
môgen die gelelirten Exkursionisten auch durch die Naturschônheiten
dieser Lânder vollauf befriedigt werden und môgen sie sich auch er-
freuen an dem kraftigen Kulturstroni, vvelcher dièse Lânder durclizieht.
Seine Exzellenz schloB seine markante, mit lebhaftem Beifall aufge-
nommene Rede mit einem Hoch auf die wichtige geologische Wissen-
schaft und ihre anwesenden Vertreter.
Nachdem noch Herr Sektionschef Baron Benko in franzôsischer
Sprache einen sehr wirkungsvollen, geistreichen Toast auf die Damen
ausgebracht hatte, dankte Herr Geheimer Oberbergrat Prof. H. Credner
(Leipzig) als Sprecher der Fachgenossen sowohl als der Damen zunâchst
beiden hohen Funktionâren fiir ihre liebensvvUrdigen Willkommensan-
sprachen und ftihrte dann in schwungvoller Rede aus, welchen Eindruck
die Exkursionisten, ganz abgesehen von den lehrreichen geologischen
Beobachtungen, von den allgemeinen Verhâltnissen des Landes enipfangen
hatten. „Wir hatten ja aile" — sagte der Redner — ,,lângst gehort und
gelesen von der unvergleichlichen zivilisatorischen Leistungsfâhigkeit,
mit welcher Osterreich-Ungarn dem noch vor wenigen Jahrzehnten
wilden, von blutigen Kampfen zerrissenen Lande den reichen Segen
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eitier weisen Verwaltung gebracht liât. Âber das MaB dieser segens-
reichen Verwaltung trat uns Freinden in staunenswerter Hôhe entgegen
und erfUUte uns mit Bewunderung! Cberall vor uds und um uns die
sprecliendeD Erfolge dieser frieden- und kulturschaffenden Tûtiglceit . . .
Es scheint in der Tat ein Wunder, was Ôsterreich-tJnganis starke Hand
in wenig Dezennien hier rollbracht! Es ist ein idéales Zeugnis tiefer
politischer Einsicht und energischer Tatkraft des Staates und der opfer-
willigen Ârbeit seiner trefFlich disziplinierten Organe' In diesem be-
wundemden BewuBtsein gereicht es uns zur doppelten Ehre und Freude,
von der Regierung diesea Landes und an deren Spitze von dessen bohem
Landeschef so liebenswQrdig begiHBt und so gastfrei aufgenommen zu
werden. Den uns hierfQr beseelenden Dank kdnnen wir nur durch den
von Herzen koœmenden Wunsch zum Âusdruck bringen, daB Bosnien
sicb auf den ibm gegebenen Bahnen rasch und krâftig weiterent-
wickeln moge. Die Faktoren, welche Bosiiien-Hercegovina zu diesem
bohen Ziele ftlhren werden, wie sîe es zu dem heutigen Ëntwicklungs-
stadiuni gefUhrt haben, sind in erster Linie die Regierung und an deren
Spitze der hohe Landeschef. Ihnt^n beiden gebOhrt unsere Bewunderung
ihrer bisherigen Leistungen, uuser Wunscb ftlr den segensreichen Erfolg
ihrer fortgeaetzten Ânstrengungen, unser Daiik ftlr das, was aie mis
voiler LiebenswUrdigkeit dargeboteu haben. Zum Zeugnis dieser unserer
GefUhIe erbeben wîr das Glas und leeren es mit dreifachem Hoch auf
die hohe Landesregierung und auf den Landeschef von Bosnien und
der Hercegovina, Seine Eïzellenz Herm G, d. K. Baron Appel! Sie
leben hoch, hoch, hoch!' — Ein brausendes dreifaches Hoch und lauter
Jubel erscholl, als der Redner geendet.
Der niichste Redner Herr VizebUrgernieister Dr. Nieé begrUfite
die Geologen namens der Landeshauptstadt, worauf Prof. Bauerman
(London) erwiderte, indem er seine Bewunderung fQr den hohen Stand
des Bergbaues in Bosnien aussprach und seinen Toast in einem Hoch auf
die Landeshauptstadt Sarajevo auskllngen lieS.
Nach dem Bankett wurde in den Gesellscbaftsrâumen des Hotel
,Bosna-' der KafiTtie genonimen, worauf die Rtlckfahrt jener Festgaste,
die nicht in Ilidze Wohnung genommen hatten, nach Sarajevo erfoigte.
Am nachsten Tage (5. September) wurden fiir jene Herren, welche
nicht vorzogen, mit den Damen in Sarajevo zu bleiben, Teilexkursionen
arrangiert, Vier Herren begaben sich mit Herrn Oberbaurat Ballif
auf die Bjelasnica (SOÔT m), um das dortige meteorologische Hoch-
observatorium zu besuchen; o eu» Herren machten, geleitet von Herm
Berghauptmann Grinimer, einen Ausâug zum bertlhmten Âmmoniten-
fundort in der Trias beim Han Bulog und 34 Herren unteraahmen
unter Fuhrung Eatzers eine Eskursion in den Eisenerzdistrikt von
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Vares. Dièse letztere Abteilung, zu welcher aile Mineralogen, Montan-
hochschulprofessoren und aile sich fiir das Bergfach interessierenden
Exkursionisten zâhlten, wurde auf dem Bahnhofe in Vares vom Eisen-
werkdirektor Herrn A. S 1 o mk a von H a b d a n k, dem Expositursleiter
Herm Potuczko und dem BUrgermeister Mijo Crvenkovié em-
pfangen und trat unverweilt die Exkursion in die Eisenerzzone und
in das Banjatal an. Im Bereiche der iiber die Trias iiberschobenen
steil aufgerichteten und zerpreBten Juramergel und Schiefer wurden
Fucoiden gesammelt ^) ; ein liingerer Aufenthalt wurde aber nur in den
Eisenerztagbaueu und bei den Eruptivgesteinen des Stavnja- und
Banjatales genommen. Im letzteren interessierte insbesondere der
dortige diallagreiche, grobkomige Gabbro und die im „FUhrer" ge-
wissermaBen mit einer Contradictio in adjecto aber zutreiFend als
„kiihle Therme" bezeichnete Banjaquelle, welche eine die Durchschnitts-
temperatur der Gegend nur um 3^ C iibersteigende konstante Tem-
peratur besitzt. Nach der RUckkehr nach Vares (Kralupi) beim gemein-
samen Mittagsmahl richteten zunâchst der Herr BUrgenneister und
sodann der Herr Eisenwerkdirektor herzliche BegriiBungsansprachen an
die Exkursionisten, in deren Namen Herr Zentraldirektor Magery
(Namur) in vortreffliclier Rede dankte. Nachdem in den Nachmittag-
stunden noch das Eisenwerk — nebenbei bemerkt das grôfite Holz-
kohlenbochofenwerk Europas — gruppenweise besichtigt worden war,
MTurde die RUckfahrt nach Sarajevo angetreten.
Am 6. September friih verlieû die Exkursion Sarajevo, wo sich
das Lokalkomitee zur Verabschiedung eingefunden hatte, uni mittels
Sonderzuges nach Jajce zu fahren. In Travnik, der durch die fQrchter-
liche Brandkatastrophe fast zur Hiilfte vernichteten Kreisstadt, wo der
Zug um ^/2l2 Uhr eintraf, wurde Mittagstation gemacht. Auf dem Bahn-
hofe war eine Abordnung der Gemeindevertretung mit dem Vizeblirger-
btirgermeister Dr. Mu si al erschienen, um die Geologen zu begrlifien
und ihnen filr die erwiesene Teilnahme zu danken. Herr Geheimer
Oberbergrat H. Credner (Leipzig) erwiderte mit dem Wunsche, daB
der Stadt die notwendige Hilfe in ausgiebigster Weise zuteil werde
und sie von neuem aufblilheii und jjedeihen mojre.
Gegen 3 Uhr nachmittags langte die Exkursion in Jajce ein, wo
auf dem Bahnhofe ebenfalls eine offîzielle BegrODung durch den Bezirks-
vorsteher Herrn V e c e r i n a und den BUrgermeister Herrn M u j a g a
Krpo stattfand. Auch hier wurde die Zeit streng ausgeniltzt und als-
bald eine Exkursion Vrbas aufwiirts unternommen. Ziiniichst wurden die
V; Nach den neuesten Bestimmungen von Prof. Uhlig und Dr. Beck
gehOren dièse Schichten dem Lias an.
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groBartigen Kalksinterablageningen an der Plivamllndung und die darin
eingeschlosaenen Eulturschichten besîchtigt. Herr Prof. Philippson
(Bonn) machte aufmerksam, daB die Ânordnung einiger Eulturreste
den Eindruck mâche, als wenn aie in vordeni bestandene Aushôhlungen
des Tuffes eingelegt worden waren, so dalJ sie viel jUnger ats der
Kalksinter selbst sein kônnten. Die anregende Erôrterung liiertlber,
an welcher sich namentlich die Herren Prof. Bergeat (Glaustal),
Prof. Deecke (Greifswald) und Dr. Oppenheim (Charlottenburg)
beteiligten, lieB indessen die bezUgliclie Auffassung des „Fulirers'
(B. 185 ff.) doch aïs die wahrsclieinlichere gelten, hauptsiichlich des-
halb, weil die Kulturschichten durchgebende, konstaiite Horizonte
bilden,
Bei der Fortsetzung der Exkursion gegen das Dorf Bravnice
interessierten die ini nFuhrer' nicht besonders erwahnten, offenbar
durch den Cusinediorit bewirkten Metamorphosierungserscheinungen
an den ursprUnglich kaikigen Einschaltungen der doHigen Weifeiier
Scbichten, worauf insbesondere Herr Prof, Hibscb (Tetschen) bin-
wies; ferner der in ziemlicb identiscbem litbologischeu Charakter der
Perm- und unteren Werfener Scbichten zum Ausdruck gelangende
enge Zusammenhang xwischen PalBOzoikum und Trias dièses Gebîetes,
der, wie Herr Dr. Dreger (Wien) betonte, eine scharfe Scbeidung
von Perm und Trias eigentlicb iinniOglich macbe; und endlicb das
Gestein des Eruptivmassivs von Cusioe selbst, von welchem leider,
weil dort gegenwartig kein Steinbruch im Betriebe steht, nur wenig
frische StUcke gewonnen werden konnten. Herr Prof. Osann (Frei-
burg i. B.), welcher dichte Abarten saninielte, und auch andere Herren
Petrographen der Gesellschaft wîesen auf den geringen niakroskopisch
wabniehmbaren Quarzgehalt des Gesteines hin, welcher dessen Be-
zeichnung als QuarzdJorit mSglichetweise als nîcht zutreffend erscheinen
lassen kônnte. Der RUckweg wurde auf eînem bescliwerlicben Snunipfade
Uber das Gebirge angetreten und erst bei volliger Dunkelheit langte nian
wieder in Jajce ein.
Ara uacbsten Morgen (7. September) teilte sich die Gesellschaft:
eine Partie (38 Herren) untemahm zu Pferde eine Exkursion in die
Vrbasschlucht unterhalb Jajce, wabrend dîe ilbrigen Teilnehnier mit
den Danien sich zu Wagen nach Jezero begaben, wo die erstere Partie.
ilber das Gebirge reitend, am apâten Vormittag ebenfalls eintral'.
In der VrbasscbUicbt, deren landscbaftlicbe SchSnheit allgeraeine
Bewunderung erregte, wurden die raehriach deutlich aufgeschlossenen
Auflageningen des Biunenlandtertiars auf dem Jura besichtigt und in
den gelben Jurukalken an mebreren Stellen Fossilien gesucht, leider
ohne Erfolg. Wegen vorgeschrittener Zeit muBte der Ritt nach Jezero
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beschleunigt werden, so daB bei den einzelueii Aufschliissen nur kurzer
Aufenthalt genommen werden konnte. Bei Jezero wurden von einigen
Exkursionisten die dortigen gebankten Quarzporphyre besichtigt.
Nachmittags wurde die Reise mittels Sonderzuges nach Bugojno
fortgesetzt. Die ausgedehnten Vorkommen von Ergufigesteinen, namentlich
Diabasporphyriten auf der Strecke zvvischen Jajce und Dônji Vakuf, wurden
mit Interesse verfolgt, jedoch konnte dem Wunsche einzelner Herren
Petrographen (namentlich Prof. Sziideczkys) nach einer nàheren
Besichtigung wegen Zeitmangels leider nicht entsprochen werden.
Gegen Abend langte der Zug in Bugojno ein, wo sich nebst den
Vertretern der Behôrden mit Herrn Bezirksv.orsteher Zaharié an
der Spitze und dem Gemeinderate ohne Ûbertreibung die halbe Stadt
zum Empfange auf dem Bahnhofe eingefunden hatte. BQrgermeister
Herr Pavlovié begrilBte die Geologen mit einer kernigen Ansprache,
worauf namens der Exkursion Herr Geheimrat Z i r k e 1 (Leipzig)
erwiderte. Die Geologen seien in das Land gekommen, um sich mit
der „Bosnia geologica" bekannt zu machen, was ihnen wohl in reichem
MaBe gelinge; aber nicht niinder sei ihnen beschieden, die „Bosnia
hospitalis" kennen zu lernen. Die groBe Gastfreundschaft, welche den
Geologen iiberall zuteil werde, habe nun auch einen erfreulichen Aus-
druck in dem liebenswUrdigen und herzlichen Empfange seitens der
Stadtbevolkerujig von Bugojno gefunden. wofiir er im Nanien aller
Exkursionsteilnehmer danke.
Am nachsten Tage (8. September) zeitlich friih wurde die Wagen-
fahrt von Bugojno liber den Maklensattel und Prozor nach Jablanica
angetreten. Die Auflagerung der plattigen, querklilftigen Liegendkalke
des Binnenlandoligociins auf dem in gleicher Weise zerkliifteten, dUnn-
schichtigen Triasdolomit, welche beiden Gesteine demzufolge namentlich
in etwas angewitterten EntbloBungen im Aussehen kaum voneinander
zu unterscheiden sind, wurde beim Han Rados und bei Zlavast ein-
gehend besichtigt und in den SuBwasserablagerungon eine Menge
Fossilien gesamnielt. Lebhaftes Interesse erregteii die weiter sQdlich
anstehenden jungtertiiireii Conglomerate mit prachtigen hohlen GerôUen,
von welchen die meisten Exkursionsteilnehmer gute Formate aus den
StraBenschotterbriichen von Moscani und voni Han Ploce mitnahmen.
Um den in weitausgreifenden StraBenserpentinen sich sehr in
die Lange ziehenden Aufstieg zum Maklensattel abzukiirzen, zogen es
die guten FuBganger der Exkursion, allen vorau Herr Bergdirektor
Graessner (StaBfurt) vor, vorauszugehen. Auf der Hohe des Maklen,
wo ein kleiner ImbiB verabreicht und ein Trunk verzapft wurde,
fanden sich die Teilnehmer wieder zusammen. Hier wurde auch
wieder intensiver geologisiert. Die Herren Prof. Deecke (Greifs-
115
914
wald) und Dr. Oppenheim (Charlottenburg) fandeu die vom ^Ftlhrer'
zur Trias ge^ahlten Kalksteine des Makien auiJerlich gewisseii Kreide-
kalken sehr âhnlich. Prof. Bergeat (Claustal) wies aiif die Àhnlichkeit
der als fluvioglazial gedeuteten Bedeckungen mit GniDdiiioranen»cbutt
hin. Die Aussjcht auf die herrliche Gebirgslandschaft der Prenj- und
Ctvrstnicagruppe war leîder durch leichteii Nebel etwas beeintrachtigt,
wurde aber dennoch grollartig und entztlckend gefundeu.
Zur BegrllBung der Eskursion hatten sich auf dem Makleasattel
auB Prozor die Herren Bezirksvorsteher Bozié und Btirgermeister
Osmanaga Fejzic sowîe aus Maskara der Betriebaleiter des dortigen
Kupferbergbaues Herr Wulz eingefunden, welche Herren nun die
Gesellschaft nacb Prozor geleiteten, wo das Mittagmahl eiugenommen
wurde, Bei demselben ricbtete Herr Bezirksvorsteher Bozic an die
Geologen eine sebr herzliche Willkommenansprache, auf welche Herr
Prof. K o t ô (Tokyo, Japan) erwiderte, iodem er nach einigen einleitenden
englischen Worten in japanischer Sprache den Dank der Exkursion aus-
sprach und sein Glas auf das Wohl und Gedeihen von Prozor erhob.
Die nacbmittâgige Fortsetzung der Reise auf der RamatalstraCe
enthullte den Exkursionisten die tandschaftlichen SchSnheiten dieser
Gegend und bot vielfachen AnlalJ zu geologischen Beobachtungen, so
namentlich betreffend das VerhiiUnis der tertiaren Binneulandbildungen
zur unterlagernden Trias, betreffend die Ealktuffablagerungeo der
Duscica, beztiglich der AbsenkungsbrUche in der Trias und bezUglich
der in ibreni Bereiche von Gracanica abwarts auftretenden Eniptiv-
gesteine. Beini Durchbruche des navitartigen Melapbyrs an der Milndung
des Gracanicabiicbes wurde langer verweilt und viele Teilnehmer ge-
wannen hier frische Formate des eigenartigen Gesteines, fUr welcbes
sich insbesondere auch Herr Geheimrat Z i r k e I (Leipzig) lebhaft
interesaierte. Die Herren Konservator G. Fabre (Nlnles) und Prof.
Offret (Lyon) wit^seii darauf hin, daÛ der an den Na vit angrenzende
Dolomit wabrscheinlich eine kontaktinetamorphe Auréole um denselben
bilde. Auf der Weiterfahrt wurden insbesondere die stroniartigen Ein-
lagerungen von tuflîtiscben Gesteinen in Halbjaspis- und glimmerig-
sandigen (Werfener?) Schiefern beachtet und mit dem navitischen
Melaphyr von Gracanica in Zusammeahang gebracht, obwohl sie keine
echten Massengesteine sind.
Die Nacht war scbon hereingebrochen. als nian in Jablanica
einlangte, weshalb auch im letzten Abachnitte der Tour keinerlei
Beobachtungen niehr vorgenommen werden konnten. Das Wichtigste
wurde am anderen Morgen {'.'. September) auf einer ExkursioD zur
Ramamtlndung nachgeholt.
Zunachst wurden die diluvialen Narentaterrassen besichtigt, denen
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namentlich die Geographen unter den Exkursionsteilnehmern Interesse
entgegenbrachten. HerrProf. Philippson (Bonn) machte aufmerksam,
dafi, wiewohl zwei Terrassen weithin ausgepragt seien, doch entlang
dem Flusse noch eine dritte Terrasse zu unterscheideu sei, die aber
von anderen Teilnehmem der Exkursion als rezente Hocliwasser-
bildung gedeutet wurde. Den prachtig aufgeschlossenen Gabbrostock
nôrdlich von Jablanica erkliirten die Petrograplien als einen Glanz-
punkt der Reise und von den verschiedenen Abarten des Gesteines
wurden zahlreiche Formate entnomnien. Herr Prof. Hibsch (Tetschen)
fand an einigen Typen des Gesteines eine gewisse Essexitâlinlichkeit.
Prof. Hobson (Manchester) sammelte saure, grobkôrnige Ausschei-
dungen und Prof. Osann (Freiburg i. B.) betonte, welches inté-
ressante Objekt dieser leicht zugjingliche Eruptivstock fUr ein spezielles
Studium namentlich auch der Kontakterscheinungen darbieten wUrde
und stellte in Aussicht, einen seiner Schtiler zu dieser vielversprechenden
Arbeit anzuregen.
Das landschaftliche Gepriige der Umgebung von Jablanica wurde
viel bewundert und Herr Dr. Franz E. Suess (Wien) zog Parallelen
zwischen dem Charakter dieser Gebirgslandschaft und jenem gewisser
Partien der Salzburger Alpen. Auch wahrend der gegen 10 Uhr vor-
niittags angetretenen Weiterfahrt nach Mostar iiberwog das Interesse
an den landschaftliclien Schonheiten des Narentadefilees fast das Inter-
esse an den geologischen Erscheinungen.
Mittags traf der Sonderzug in Mostar ein, vvo sich auf dem Bahn-
bofe Herr Kreisvorsteherstellvertreter Bijelic mit den Beamten und
der BUrgermeister Herr H a d z i o ni e r o v i c sowie ein zahlreiches Pu-
blikum zur BegrQBuug eingefunden hatten. Beim gemeinsamen Mittags-
mahl toastierte Herr Kreisleiter Bij elic auf die Gilste, in deren Namen
Herr Prof. Dr. Heinier (Jonkoping) in schwedischer Sprache eine
zUndende Dankrede hielt, an deren SchluB er ein vierfaches Hurrah
auf die Hercegovina ausbrachte, in welches die Versammlung, hinge-
rissen von der priichtigen Kede, begeistert einstinimte.
Die fur den Nachmittag proponiert gewesene, auf sechs Stunden
berechnete Exkursion, fur welche aile Vorbereitungen getroifen worden
waren, gelangte wegen zu groLJer Hitze und deshalb, weil die meisten
Teilnehmer die kurz beniessene Zeit zur Besichtigung von Mostar be-
nlitzen wollten, nicht zur Ausfuhrung, obwohl einige Herren, darunter
Geheimer Oberbergrat Credner (Leipzig), den Wunscli hegten, die
Nummulitenkalke des Humberges zu besuchen. Nur auf einem Spazier-
gange zur Aussiclitswarte bei der serbischen Kirche wurden von einer
kleinen Gruppe geologlsclie Beobachtungen angestellt, welche die eigen-
tQmlichen, geschichteten und talwarts geneigten, wahrscheinlich jung-
115*
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tertiâren Schuttmnssen ani steîlen Sndgeh^ge von Mostar betrafen.
An der diesbezUglichen Diskussion nahmen teil die Herren : Prof.
Rudolf Credner (Greifswald), Dr. Dreger (Wîen) und Bergdirektor
Graessner (StaÛfurt).
Abends versammelteii sich die Exkursionisten beim gemeinsamen
Ditier zum letïenmal volizablig, weil am nachsten Tage einige Teilnehmer
direkt heimreisen muBten. Herr Btlrgermeister Hadziomerovic
brachte einen herzlichen Toast auf die Geologen aus. worauf Herr
Ingenieurinspektor Mendes Guerreiro (Lissaboii") iu portugieHischer
Sprache nameus der Exkursioii dankte und sein Glas auf eine gedeih-
liche Zukunft der Hercegovina und ihrer Hauptstadt leerte. Nachdem
Herr Gehei mer Oberbergrat H. Credner (Leipzig) eîne Dankzusclirift
der bosniach-liercegovinisclien Landesregierung fllr die den Travniker
Abbrandlem gewidmete UnterstUtzung verlesen batte, beantragte er
die Absendung von Telegramnien an die Landesregierung in Sarajevo
und an Seine Exzellenz den Herrn Reîchsiinanzminister Baron von
Buriân in Wien behufs ebrerbietiger Kundgebung des pflichtscbul-
digen Dankes fUr die groQartige Gastfreundschaft, welclie die Geologen
in Bosnien gefunden batten und die allseitige Fordening der Rxkursion.
Dieser Antrag wurde unter lebhaften ZustimmungsâuBerungen einhellig
angenommen. Hierauf brachte Herr Konservator G. Fabre (Nimes) einen
herzlichen Dankestonst auf den Fuhrer der Exkursion, Laudesgeologen
Dr. Katzer, aus und Herr Prof. Erdmann (Charlottenburg) toastîerte
auf Herrn Badeiiispektor J. Pojman, deni er tllr die wâhrend der
Exkursion stage deni iiuBeren Wohl der Eskursionisten gewidmete FUr-
sorge den Dank aussprach.
Ani nachsten Tag (10. September) wurde Moatar schoo mit dem
Morgengrauen verlassen und die Weiterreise mittels Sonderzuges in
das Popovo polje augetreten.
Li der Station Dubravîai wurde der Zug verlassen und eine Ex-
kursion in die nilcliste Unigebung unternommen. Es wurden dîe in dîe
Kreide eingesenkten niitteleociinen Alveolinenkalke besichtigt und
schëne Formate gewonuen von Herrn Dr. Antoula (Belgrad) auch
einzelne der groUen Alveolinen berauspriîpariert. FUr eine kurze Fahrt
wurde nocb di-r Zug lienîUzt, welcher dann in die Station Hrasuo
vorausfulir, wiilirend die Mehrzahl der Exkursionisten dièse Strecke
zu FuU zurllcklegte. Hierbei wurde die gauze Eociineinsenkung bis
zur Kreidegreuze beî Hrasuo Uberquert und konstatiert. dall die
hiesigen Kalke. soweit wie nîcht ausgesproebene Alveolinen- und
Miliolideiigesteine sind. mvar loka! etwas reichlicber Orbitoiden, aber
luir sehr selten Numnmliten enthalten. An eîner durch eîne Scbicbtr
abgleitung gescbatt'cnen EntbIoCung wurde voni Herrn Prof. Deecke
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(Greifswald) eine Fauniila entdeckt, bestehend aus Korallen, Gastro-
poden und Lamellibranchiern, deren Erhaltungszustand Herr Dr. Oppen-
heim (Charlottenburg) als ganz ausgezeichnet erklarte und deren
vollstândigere Ausbeutung er anregte. Da âhnliche Schichtenschlipfe,
welche eben durch die fossilftihrenden, mehr tonigen Zwischenlagen
bewirkt werden, jeden Winter stattzufinden pflegen, dUrfte es môglich
werden, dieser Anregung in umfassenderer Weise zu entsprechen.
Nachdem noch bei den asphaltischen Einlagerungen in den Eocân-
kalkeu und dann nâchst der Station Hrasno bei den Kreidekalken mit
zahlreichen Rudistenauswitterungen verweilt vvorden war, wurde der
Sonderzug bestiegen und die Fahrt ging nun entlang dem Popovo polje
ohne weiteren Aufenthalt nach Zavala.
Hier wurden die Gaste vom Herm Bezirksvorsteher Matosovic
aus Ljubinje und der Geistlichkeit des griechisch-orthodoxen Klosters
Zavala mit dem Iguman M i h a j 1 o v i c an der Spitze begrUBt und zum
gemeinsamen Mittagsmahl geleitet. Bei deraselben wurden mehrere
Toaste ausgebracht, darunter ein selir freundlicher von Herrn Doktor
Dreger (Wien) auf den FQhrer der Exkursion, welcher Toast AnlaB
zu einer auÛerst herzlichen Dankesovation der Exkursionsteilnehmer
fUr Landesgeologen Dr. Katzer bot, und einer von Prof. Hibsch
(Tetschen) auf das vertrâgliclie Zusammenleben der verschiedenen Kon-
fessionen im Lande und die friedliche Weiterentwicklung der Herce-
govina. Auf den letzteren Toast antwortete Herr Iguman Mihajlovic
mit einer Ansprache, in welcher er der Freude darliber Ausdruck ver-
lieh, daÛ es aucli dem kleinen Zavala beschieden war, die Geologen
begrliBen zu konnen, und in welcher er wiinschte, daB sie der Aufent-
halt am Popovo polje ebenso befriedigen moge, wie das Verweilen in
den schon durchwanderten Gegenden Bosniens.
Die Zeit war niittlerweile so vorgerilckt, daB weder an den
Abstieg zu den SchluckschlUnden des Poljenbodens, noch an eine
Exkursion gegen Slano nielir gedacht werden konnte. Es konnte
nur noch die Karsthohle Vjetrenicii besucht werden, wozu sich die
meisten Exkursionsteilnehmer entschlossen, wahrend die Zuriick-
gebliebeneu eine Besichtigung des Klosters vornahmen. Da in der
Hôlîle domartige Ausweitungen mit engeu Kilumen abwechseln, muBte
euie Trennung in Gruppen Platz greifen. deren eine Herr Iguman
Mihajlovic, die andere Laudesgeologe Katzer fUhrte. Dièse letztere
Partie, zu welcher auch Fniu Prof. Erdmann (Charlottenburg) ge-
horte, drang bis zum ^groUen Sec" vor. Die eigentUnilichen pilz-,
schiissel- und kranzforniigen Stalagmiten in diesem Teile der Grotte
erregten das meiste Intéresse. Die „Troniniel" und die „Muhlsteine**
lieBen ihr Geriiusch diesmal leider niclit vernehmen.
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Daniit war die Exkursion des IX. Inteniationalen Geologen-
kongresses durch Bosnien und die Hercegovina eigentlich beendet, denn
auf der noch folgenden kurzen Eisenbalinfahrt auf hercegovinischem
Gebiete bis zur Grenzstation Uskoplje konnten geologische Beob-
achtungen nur mehr vom Coupéfenster aus geraacht werden.
Am Spâtnachmittage traf die Gesellschaft in Gravosa ein, wo sie
vom Herm Chefgeologen v. B u k o w s k i, dem FUhrer der sich an die
bosnische anschlieBenden sUddalmatinischen Exkursion, empfangen wurde.
Ein RUckblick auf den vorstehenden Bericht iiber den Verlauf
der geologischen Exkursion durch Bosnien und die Hercegovina lafit
drei Tatsachen besonders hervortreten :
Ers t en s die, daB trotz der auBerordentlich ausgedehnten Reiseroute
und der dadurch bedingten oft sehr hastigen Absolvierung der einzelnen
Exkursionsabschnitte, die zuweilen nur das zu beachten gestattete, was
sich sozusagen auf dem Wege mitnehmen lieB, doch viel gesehen
und gesammelt und sehr viel angeregt wurde, was bei der
weiteren geologischen Erforschung des Landes im gUnstigsten Sinne
weitervvirken wird. Das Hauptverdienst geblihrt derAusdauer, dera
lebhaften Fachinteresse und dem FleiBe derExkursions-
t e i 1 n e h m e r.
Z w e i t e n s die iiberaus z u v o r k o m m e n d e U n t e r s t tt t z u n g
und werktiitige Forderung, welche das hohe gemein-
sameMinisterium in Angelegen h eiten Bosniens und der
Hercegovina und die "bosnisch-hercegovinischeLandes-
regierungderExkursion in reichstemMaCezuteilwerden
liefien und welche vom Beginn der naturgemaB weit zurllckgreifenden
programmatischen und wissenschaftlichen Vorbereitungen, von der Ab-
fassung eines eigenen umfassenden „Ftihrers" tilr die Exkursion, von
der Druckleguiig des Bûches auf Landeskosten und von allen sonstigen
Vorarbeiten an bis zur Ausfilhrung der Exkursion nicht nur nie er-
lahmte, sondern durch die kostenlose Beistelluug der SeparatzUge und
aller anderen Beforderungsmittel, durch die Zuweisung des Herm Bade-
inspektors J. Pojman als touristischen Reiseleiters und durch die rege
EinfluBnahme aller amtlichen Kreise, insbesondere der Herren Sektions-
chef Dr. N. von Rajner und Oberbergrat F. Poech, auf ein gu tes
Gelingen der Exkursion vielmehr noch gesteigert wurde.
Wie fur dièse allerorts gleich regen Bemiihungen der Verwaltungs-
behorden um den iiuBeren Verlauf der bosnischen Reise, so miissen
die Exkiirsionsteilnehmer und mit ibnen die KongreBleitung tief dankbar
sein filr die 1 e b h af t e A n t e i 1 n a h m e an den Z w e c k e n und
Zielen der Exkursion.
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Die formellen und zugleich herzlichen BegrtiSungen durch die
Lokalbehôrdeu und die Vertreter der Bûrgerschaft an alleu Orten, wo
die Exkursion wenn auch nur kurzeu Aufenthalt nalim, die glânzende
Gastfreundschaft der Landesregierung, das huldvolle Verhalten der
hôchsten Regierungsfunktionare und Seiner Exzellenz des Landeschefs
waren Beweise sowohl einer ehrenden Wiirdigung der Bedeutung und
Wichtigkeit der geologischen Wissenschal't als aufrichtiger Genugtuung
ûber den Besuch Bosniens und der Hercegovina seitens so zahlreicher
hervorragender Mitglieder des IX. Internationalen Geologen-Kongresses.
Und die dritte Tatsache, welche zum Gelingen der Exkursion
sehr wesentlich beitrug und wârmstens hervorgehoben werden muB,
war die ûber jedes Lob erhabeneDisziplin, die sich aile Teil-
nehmer auferlegten, und ihre iiberaus liebenswîirdige Nachsicht, ftir
welche der Leiter der Exkursion nicht genug dankbar sein kann Landes-
geologe Katzer wurde von jedem einzelnen Mitgliede der Exkursion,
wo immer sich Anlafi dazu bot, bestens unterstUtzt und als er infolge
einer Erkaltung heiser wurde, liehen ihm die Herren Prof. Bergeat,
Prof. Erdmann, Bergingenieur Dziuk und Andere bereitwiUigst
ihre Stimmen, um seine nur den Nachststehenden verstandlichen Er-
lâuterungen auch den ilbrigen Zuhôrern zu iibemiitteln. Unter den
wechselnden Eindriicken des Tages und bei der Zersplitteruug der Auf-
merksamkeit konnte das eine oder anderemal leicht em Mifiverstândnis
entstehen. Es ist zu wUnschen, dafi, wenn dergleichen vorgekommen
ist, darUber Vergessen gebreitet werde und daB aile Mitglieder des
Wiener Geologen-Kongresses, welche an der Exkursion durch Bosnien
und die Hercegovina teilgenommen baben, sich mit einiger Befriedigung
ihres Aufenthaltes im osterreichischen Teile der Balkanhalbinsel er-
innern môgen.
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Table des Matières.
Préface.
Première Partie.
Pag^
Préparation du Congrès 3
Liste générale du Comité d'organisation 4
Comité exécutif 6
1ère circulaire 7
lime circulaire 12
III»ie circulaire 28
Programme 34
Deuxième Partie.
Réunions des Consrrcssistes pendant la session 45
Réunion au Volksgarton 45
Visite de l'opéra 45
Réception par la municipalité de Vienne, discours de MM. Strobach,
N e u m a y e r. T i e t z e, D o ]) ère t, L o w i n s o n - Ij e s s i n g. E m m o n s
et Richthofen 45
Banquet à l'hôtt?! continental, discours de MM. T i e t z e, (t e y e r, (i e i k i e,
Zirkel, Richthofen, Tscher ny se h e w, Hranco, (loll, Hau-
t h a 1 et S u e s 3 50
Troisième Partie.
Liste générale des membres 55
Algérie-Tunisie 55
Allemagne 55
Colonies Allemandes 69
Australie 59
Autriche-Hongrie 59
116
!2
Pajre
Belgique 65
Brésil 66
Bulgarie 4 66
Canada 66
Danemark 66
Egypte 66
Espagne 66
États Unis d'Amérique 66
France 68
Grande-Bretagne 71
Grèce 72
Indes Orientales 72
Italie 72
Japon 74
Mexique 74
Pays Bas 74
Portugal 74
République Argentine 74
Roumanie 74
Russie • . . . 75
Serbie 77
Suède 77
Suisse 78
Transvaal-Colony 78
ste elassifiée des membres 79
^légations 80
Quatrième Partie.
I. Procès -Verbaux des Séances du Conseil 85
Première Séance du Conseil. — Proposition concernant le bureau du
congrès 85
Deuxième Séance du Conseil. — Propositions tendant à diminuer le
nombre des vice-présidents, question du prix Spendiaroff 88
Troisième Séance du Conseil. — Question des vice-présidents, rapport
de M. Finsterwalder, observations de M. Tschernyschew,
invitations pour le X'n^' congrès, proposition de M. Emmons relative
à un institut international de géophysique 89
Quatrième Séance du Conseil. — Rapport de la commission pour le prix
Spendiaroff, proposition de M. G e i k i e, discussion sur les invitations
en vue du i^rochain congrès 93
Cinquième Séance du Conseil. — Rapports de MM. Oehlert etGeikie 94
[. Procès -Verbaux des Séances Générales 95
Séance d'ouverture. — Allocution du haut protecteur du congrès,
discours de MM. de Hartel, Schipper, Strobach, Capellini,
liarrois. Tietze et Diener, élection du bureau 96
923
Page
Deuxième Séance Générale. — Conférences des MM. Baltzer, Hovey,
Bickmore, Sabatini, observations de M. S al o m on, invitation à
visiter la bibliothèque impériale 110
Troisième Sénnce (Générale. — Conférences de MM. Bec ke et Termier,
observations de M. L Ô w i n s o n - L e s s i n g 1 14
Quatrième Séance Générale. -- Conférences de MM. S au e r, F. E. S u e s s.
Van Hise, Sederholm, Mrazee, discours de M. H. Credner 115
Cinquième Séance < Générale. — Discours de M. (leikie. Conférences do
MM. U h 1 i jr et L u *j e o n, ol)servations de MM. F r a a s, B a 1 1 z e r,
Heim, Rothpletz, Hauj?, Termier , 117
Sixième Séance (»énéralc. — Conférences de MM. Hauff. Willis,
Kossmat. TOrnobohm 133
Septième Séance Générale. — Discours de M. Heim (relief du Siintis).
conférences de MM. Toula. Cvijic. Katzer, observations de MM.
Palacky et Kichter 134
Huitième Séance (Générale. — Conférences de MM. P h i 1 i p p s o n,
Cayeux, Bukowski, observations de M. Se bel Iwi en 138
Neuvième Séance <.iénérale. — Rapports des commissions, résolution quant
à la création d'un laboratoire international de «géophysique, discussion
sur le lieu de réunion du prochain conjirrès, l'invitation du Mexique
acceptée, discours de clôture (Barroi s, Tietze) 139
III. Procès -Verbaux des Séances de Sections 147
Section A . — Ccuiférences de M M. G r i e s b a c h, B o e h m, H a u t h a 1.
F i c h c u r , observations de M M. (i e i k i e , W a 1 k e r , D i e n e r ,
Hubrecht 147
Section B. — Conférences de MM. A b e 1. M e y e r - K y m a r, observations
de MM. S o 1 1 a s. V a 1 a c k y. D «» p é r e t, !î r a n c o 149
Section C. — Ctmférencos de MM. Keid, de M art on ne, A. Hamberg 161
Section />. — Conférence de M. An^ermann. ol)servations de MM.
Szajnocha t*t Dziuk 151
Cinq
uième Partie.
Rapports des Commissions 155
Rapport de la Commission de la ^Palaeontolo^dii Universalis"* .... 155
Rapport de la Commission des Lij^nes de Riva^'e de rHémisi)hère Nord 168
Rapport de la Commission de Coopération internationale dans les in-
vesti^'ations «.n'oloj^iques 159
Bericht der internationab.Mi (ilot^cherkommission 161
Rai»port de lu Commission du Prix Speiidiarotf 170
Rapport de Ui Hirection de Ui Carte iréolo^rique d'Europe sur l'état des
travaux de cette carte 171
116*
924
Sixième Partie.
Mémoires scientifiques communiqués dans les séances.
Page
F. T 0 u 1 a; Der gegenwârlijçe Stand der geologischen Erforschung der Balkan-
balbinsel und des Orients 175
F. Eatzer: Ûber den heutigen Stand der geologischen Kenntnis Bosniens
und der Hercegovina 331
P. Vinassa de Regny: Die Géologie Montenegros und des albanesiscben
Grenzgebietes 339
J. C V i j i c : Die Tektonik der Balkanbalbinsel mit besonderer Berucksicbtigung
der neueren Fortschritte in der Kenntnis der Géologie von Bulgarien,
Serbien und Makedonien 347
A Pbilippson: Ûber den Stand der geologischen Kenntnis von Griechenland 371
L. Cayeux: Les Lignes directrices des plissements de l'île de Crète . 383
G. V. Bukowski: Neuere Fortschritte in der Kenntnis der Stratigraphie
von Kleinasien 393
V. Uhlig: Ûber die Klippen der Karpaten 427
W. Kilian: Les phénomènes de chaînage dans les Alpes delphino-provençal^s 455
M. Lugeon: Les grandes nappes de recouvrement des Alpes suisses . . 477
E. H au g: Les grands charriages de l'Embrunais et de l'Ubaye 493
F. Kossmat; tiberschiebungen im Randgebiete des Laibacher Moores . . 507
A. E. Tôrnebohm: Ûber die groCe Ûberschiebung im skandinavischen
Faltengebirge 521
B. Willis: Ûberschiebungen in den Vereinigten Staaten von Nordamerika 529
A. Keith: Folded faults of tbe Southern Appalachians 541
C. L. G ri es bac h: On the exotic blocks of the Himalayas 547
F. Becke: Ûl>er Mineralbestand und Struktur der kristallinischen Schiefer 553
P. Termier: Les Schistes cristallins des Alpes occidentales 571
A. Sauer: Das alte (îrundgebirge Deutschlands mit besonderer Berûck-
sichtigung des Erzgebirges, Schwarzwaldes, der Vogesen, des Bayrischen
Waldes und Fichtelgebirges 587
F. E. Su es s: Kristallinische Schiefer ôsten-eichs innerhalb und aufierhalb
der Alpen 603
J. J. Sederholm: Ûber den gegenwiirtigen Stand unserer Kenntnis der
kristallinischen Schiefer von Finnland G09
L. Mrazec: Les schistes cristallins des Carpathes méridionales .... 631
R. H au thaï: Mitteilungen u])er den heutigen Stand der geologischen Er-
forschung Argentiniens 649
G. Boehm: Geologische Ergebnisse einer Reise in den Molukken .... 657
V. Sabatini: De Véiat actuel des recherches sur les volcans de l'Italie
centrale . . . -: - 6^3
E. Fie heur: Les études g(''ologiques récentes de M. A. Brives sur le Maroc 685
E. de Martonne: La période glaciaire dans les Karpates méridionales . 691
H. F. Reid: Tbe relation of tbe blue veins of glaciers to the stratification,
witli a note on the variations of glaciers 703
E. 0. Hovey: The 1902—1903 Eruptions of Mont Pelé, Martinique and the
Soufrière, St. Vincent 797
0 A bel: Ûber das Aussterben der Arten 739
925
Pftge
A. Hamberg: Zur Technik der Gletscheruntersuchungen 749
C. Angermann: Das Naphthavorkommcn von Boi yslaw in scinen Beziehungen
zum geologisch-tektonischen Bau des Gebietes 767
J. Holobek: Die Erdwachs- und Erdôllngerstiltten in Boiyshiw .... 777
A. Baltzer: Die granitischen lakkolithenartigeu Intrusionsmassen des Aar-
masfiivs 787
Septième Partie.
Compte-rendu des excursions.
A. Excursions faites avant le Congrès.
J. Jahn: Beiicht ûber die Exkursion I in das mittelbôhmi<5che Palâozoikum SOI
J. N. Woldrich: Bericht ûber den Empfang und Aufenthalt der Kongreû-
teilnehmer der Exkursion I in Prag 806
A. Hofmann: Bericht iiber die Exkursion nach Prfbram (I) 808
J. N. Woldrich: Beiicht liber die Exkursion in das Kreidegebiet Nord-
bôhmens (la) 810
A. Rosiwal: i3ericbt uber die Exkursion in die Mineralquellengebiete der
Badestâdte Franzensbad, Marienbad und Karlsbad in BOhmen (II) . . 811
J. E. Hibsch: Bericht tiber die Exkursion in das bôhmische Mittelgebirge (II) 816
A. Makowsky: Bericht iiber die Exkursion (II) nach Briinn und Umgebung 827
F. E. Suess: Bericht iiber die Exkursion (II) nach Segengottes bei Rossitz 827
A. Fillunger: Bericht iiber die Exkurtîion (Ula) des IX. Internationalen
(ieoIogen-Kongresses in Miihrisch-Ostrau 828
h. Szajnocha: Bericht iiber die galizisclie Exkursion (Ula) in die Um-
gebung von Krakau 839
L. Szajnocha: Bericht ii]>er die ostgalizische Exkursion (1116) .... 833
V. Uhlig: Bericht iiber die Exkursion III r) in die Pi^nnische Klippenzone
und in das Tatragebirge 838
E. Fugger: Bericht iiber die Exkursion (IV) in die Umgebung von Salzburg 842
F. Wiihner: Bericht iiber die Exkurssion (IV) nach Adnet und auf den
Schan)erg 843
E. Kittl: Bericht iiber die Exkursion (IV) in das Salzkammergut . . . . 845
K. Redlich: Bericht iiber eine (inoffizielle) Exkursion nach Obersteiermark 849
B. Excursions faites pendant le Congrès.
Th. Fuchs und F. X. Schaffer: Aiisflug in dus inneralpine Wiener Bocken 852
Th. Fuchs, 0 A bel und F. X. Schat'fer: Ausflug nach Eggenburg . . 854
F. Becke: Exkursion ins Kamptal 856
A. Rzehak: Exkuijsiun nach <troû-8eelowitz -Auerschitz— Pausram . . . 856
Exkursionen auf den Semmering und auf den Schneeberg 857
Ausflug nach den alten FluUterrassen am Laaerberg 857
Ausflug nach Inzersdorf , 858
926
C. Excursions faites après le Congrès.
"^ ■ Pagre
C. Diener: Bericht iiber die Exkursion (VI) in die Dolomiten von SQdtirol 859
M. Vacek: Bericht ûber die Exkurâion (Vil) durch die Etschbueht (Mcndola,
Trient, Rovereto. Riva) 861
F. Becke: Bericht iiber die Exkarsion (VIII) in die Zillertaler Alpen . . 869
F. Lôwl: Bericht ûber die Exkurbion (IX) in die Zentralkette der Hohen
Tauern 872
C. Doelter: Bericht ûber die Exkursion (X) nach Predazzo 874
G. Geyer: Bericht ûber die Exkursion (XI) in die Karnischen Alpen . . 881
F. Kossmat: Beiicht ûber die Exkursion (XI) in dus Triasgebiet von Raibl 888
F. Tel 1er: Bericht ûber die Exkursion (XF) in das Feistritztal bei Neumarktl 889
A. Penck: Bericht ûber die Glazialexkursion (XII) 891
G. V. Bukowski: Bericht ûber die Exkursion (XIII) in Sûddalmatien . . 896
F. V. Kerner: Bericht ûber die Exkursion (XIII) in Norddalmati-n . . . 899
F. Katzer: Bericht ûber die Exkursion durch Bosnien und die Hercegovina 901
Liste des Planches (hors texte).
Page
Itinéraires des excursions à Toccasion de la IXe session du Congrès
géologique international 1903 26
F. Toula: Uber den gegenwârtigen Stand der Erforschung der Balkanhalb-
insel und des Orients. Karte 1 : 3,500X00. i PI. I) 330
— Versuch einer vergleicbenden Darstellung der verschiedenen Anschauungen
ilber den tektonischen Bau der Balkanbalbinsel mit Morea, des Archipels
mit Kreta und Cypern der Halbinsel Anatolien, Syriens und Palastinas.
(PI. II) 330
P. Vinassa de Regny: Geologische Karte vom siidôstlichen Monténégro
und des albanesischen Grenzgebietes. MaCstab 1 : 200.000. (PI. 1) . . . 346
J. Cvijié: Tektonische Skizze des Balkans, der Srednja gora und der (lebirge
Ostserbiens im Maûstabe 1:1,200.000. (PI. I) 370
F. Kossmat: Geologische Ubersichtskarte des tîberschiebungsgebietes am
Westrande des Laibacher Moores 1:75.000. (PI. I) 520
L. Mrazec et G. M Mur go ci: Carte schématique montrant la distribution
des schistes cristallins dans les Carpathes méiidionales. (PI. I) ... 648
L. Mrazec: Coupes par les Mts. du Lotru, par les Mts. de Fagîlras, par
le Massif du Retezatu et par les Mts du Vulcan. (PI. II) 648
R. H au thaï: Der Lakkolith Payne von Osten gesehen. (PI. I) 656
— Der Lakkolith Payne von Sûden gesehen. (PI. II) 656
V. Sabatini: De l'état actuel des recherches sur les volcans de l'Italie
Centrale. (PI. 1) 684
— De l'état actuel des recherches sur les volcans de l'Italie Centrale. (PI. II) 684
E. 0. Hovey: Mont Pelé. The great spine. (PI. 1) 706
— Mont Pelé. View from the S. W. — St Pièi-re, 19. February, 1903. (PI. II) 738
— St. Pierre. A view in the eastem part of the ^Quartier du centre". —
St. Pierre. The valley of the Rivière Roxelane. (PI. Ill) 738
— Mont Pelé. A dust-laden steam-cloud — Mont Pelé. A dust-flow. (PI. IV) 738
— Mont Pelé The ash-tilled gorge ol the Rivière Blanche. (PI. V) . . . . 738
— Ejected b1ock between Rivière Sèche and Rivière Blanche. Mont Pelé
from Morne des Cadets. (PL VI) 738
— Mont Pelé. The spine, or obelisk. — Mont Pelé. The top of the spine.
(PI VII) 738
— The Soufrière, St. Vincent, from the SW. — The Soufrière, St. Vincent
A puff from the volcano. (PL VIII) 788
928
Page
E. 0. Hovey; 8t. Vincent. The gorge of the Wallibou river. (PI. IX) . . 7S9
— St. Vincent. Âah-fiUed Raboka vallej. The Soufrière, St Vincent. The mad
coating on the apper alopes of the volcano. (PI. X) 738
— The Soufrière, St. Vincent. The Half-way Ridge on 10 March, 1903 —
St. Vincent, Devastalion on eaat aide of the Soufrière (PI. XI) . . . 798
Cl. Angermaun: Situation sskizze des Crmbenreviers von Boryslaw. (Pl.I) 776
— Scfanitt uach der Linie I— I der Situationeskizze. (PI. Il) T76
— Sehnttt nach der Linie II-II der Situation sskizze. (PI. III) 776
— Schnitt nach der Linie III— III der Bitnationsakizze (PI. IV) 776
— Schnitt nach der Unie IV-IV der Situationsskiïze. iPl V) 776
A. Itaitzer: Der Aletschlokkolith im natûrlkhen Querachnitte. <P1. 1) . . 798
— Ansicht dea zum Aletschtakkolithen gehtirigen GroS-Neethorns (S820 m)
von Osten. (PI. II) 798
— Daa einen Teil dea AletschIakkoUlhen bildende GroS.Nesthom von Westen.
(PI ni) 798
— und Ë. V. Fellenberg: Querprofil : Jungfrau, Aletschboro, Goppisberg,
Rhonetal. (PI. IV) 798