Skip to main content

Full text of "Compte rendu de la IX. session, Vienne 1903"

See other formats


Google 


This  is  a  digital  copy  of  a  book  thaï  was  prcscrvod  for  générations  on  library  shelves  before  it  was  carefully  scanned  by  Google  as  part  of  a  project 

to  make  the  world's  bocks  discoverablc  online. 

It  has  survived  long  enough  for  the  copyright  to  expire  and  the  book  to  enter  the  public  domain.  A  public  domain  book  is  one  that  was  never  subject 

to  copyright  or  whose  légal  copyright  term  has  expired.  Whether  a  book  is  in  the  public  domain  may  vary  country  to  country.  Public  domain  books 

are  our  gateways  to  the  past,  representing  a  wealth  of  history,  culture  and  knowledge  that's  often  difficult  to  discover. 

Marks,  notations  and  other  maiginalia  présent  in  the  original  volume  will  appear  in  this  file  -  a  reminder  of  this  book's  long  journcy  from  the 

publisher  to  a  library  and  finally  to  you. 

Usage  guidelines 

Google  is  proud  to  partner  with  libraries  to  digitize  public  domain  materials  and  make  them  widely  accessible.  Public  domain  books  belong  to  the 
public  and  we  are  merely  their  custodians.  Nevertheless,  this  work  is  expensive,  so  in  order  to  keep  providing  this  resource,  we  hâve  taken  steps  to 
prcvcnt  abuse  by  commercial  parties,  including  placing  lechnical  restrictions  on  automated  querying. 
We  also  ask  that  you: 

+  Make  non-commercial  use  of  the  files  We  designed  Google  Book  Search  for  use  by  individuals,  and  we  request  that  you  use  thèse  files  for 
Personal,  non-commercial  purposes. 

+  Refrain  fivm  automated  querying  Do  nol  send  automated  queries  of  any  sort  to  Google's  System:  If  you  are  conducting  research  on  machine 
translation,  optical  character  récognition  or  other  areas  where  access  to  a  laige  amount  of  text  is  helpful,  please  contact  us.  We  encourage  the 
use  of  public  domain  materials  for  thèse  purposes  and  may  be  able  to  help. 

+  Maintain  attributionTht  GoogX'S  "watermark"  you  see  on  each  file  is essential  for  informingpcoplcabout  this  project  and  helping  them  find 
additional  materials  through  Google  Book  Search.  Please  do  not  remove  it. 

+  Keep  it  légal  Whatever  your  use,  remember  that  you  are  lesponsible  for  ensuring  that  what  you  are  doing  is  légal.  Do  not  assume  that  just 
because  we  believe  a  book  is  in  the  public  domain  for  users  in  the  United  States,  that  the  work  is  also  in  the  public  domain  for  users  in  other 
countiies.  Whether  a  book  is  still  in  copyright  varies  from  country  to  country,  and  we  can'l  offer  guidance  on  whether  any  spécifie  use  of 
any  spécifie  book  is  allowed.  Please  do  not  assume  that  a  book's  appearance  in  Google  Book  Search  means  it  can  be  used  in  any  manner 
anywhere  in  the  world.  Copyright  infringement  liabili^  can  be  quite  severe. 

About  Google  Book  Search 

Google's  mission  is  to  organize  the  world's  information  and  to  make  it  universally  accessible  and  useful.   Google  Book  Search  helps  rcaders 
discover  the  world's  books  while  helping  authors  and  publishers  reach  new  audiences.  You  can  search  through  the  full  icxi  of  ihis  book  on  the  web 

at|http: //books.  google  .com/l 


Google 


A  propos  de  ce  livre 

Ceci  est  une  copie  numérique  d'un  ouvrage  conservé  depuis  des  générations  dans  les  rayonnages  d'une  bibliothèque  avant  d'être  numérisé  avec 

précaution  par  Google  dans  le  cadre  d'un  projet  visant  à  permettre  aux  internautes  de  découvrir  l'ensemble  du  patrimoine  littéraire  mondial  en 

ligne. 

Ce  livre  étant  relativement  ancien,  il  n'est  plus  protégé  par  la  loi  sur  les  droits  d'auteur  et  appartient  à  présent  au  domaine  public.  L'expression 

"appartenir  au  domaine  public"  signifie  que  le  livre  en  question  n'a  jamais  été  soumis  aux  droits  d'auteur  ou  que  ses  droits  légaux  sont  arrivés  à 

expiration.  Les  conditions  requises  pour  qu'un  livre  tombe  dans  le  domaine  public  peuvent  varier  d'un  pays  à  l'autre.  Les  livres  libres  de  droit  sont 

autant  de  liens  avec  le  passé.  Ils  sont  les  témoins  de  la  richesse  de  notre  histoire,  de  notre  patrimoine  culturel  et  de  la  connaissance  humaine  et  sont 

trop  souvent  difficilement  accessibles  au  public. 

Les  notes  de  bas  de  page  et  autres  annotations  en  maige  du  texte  présentes  dans  le  volume  original  sont  reprises  dans  ce  fichier,  comme  un  souvenir 

du  long  chemin  parcouru  par  l'ouvrage  depuis  la  maison  d'édition  en  passant  par  la  bibliothèque  pour  finalement  se  retrouver  entre  vos  mains. 

Consignes  d'utilisation 

Google  est  fier  de  travailler  en  partenariat  avec  des  bibliothèques  à  la  numérisation  des  ouvrages  apparienani  au  domaine  public  et  de  les  rendre 
ainsi  accessibles  à  tous.  Ces  livres  sont  en  effet  la  propriété  de  tous  et  de  toutes  et  nous  sommes  tout  simplement  les  gardiens  de  ce  patrimoine. 
Il  s'agit  toutefois  d'un  projet  coûteux.  Par  conséquent  et  en  vue  de  poursuivre  la  diffusion  de  ces  ressources  inépuisables,  nous  avons  pris  les 
dispositions  nécessaires  afin  de  prévenir  les  éventuels  abus  auxquels  pourraient  se  livrer  des  sites  marchands  tiers,  notamment  en  instaurant  des 
contraintes  techniques  relatives  aux  requêtes  automatisées. 
Nous  vous  demandons  également  de: 

+  Ne  pas  utiliser  les  fichiers  à  des  fins  commerciales  Nous  avons  conçu  le  programme  Google  Recherche  de  Livres  à  l'usage  des  particuliers. 
Nous  vous  demandons  donc  d'utiliser  uniquement  ces  fichiers  à  des  fins  personnelles.  Ils  ne  sauraient  en  effet  être  employés  dans  un 
quelconque  but  commercial. 

+  Ne  pas  procéder  à  des  requêtes  automatisées  N'envoyez  aucune  requête  automatisée  quelle  qu'elle  soit  au  système  Google.  Si  vous  effectuez 
des  recherches  concernant  les  logiciels  de  traduction,  la  reconnaissance  optique  de  caractères  ou  tout  autre  domaine  nécessitant  de  disposer 
d'importantes  quantités  de  texte,  n'hésitez  pas  à  nous  contacter  Nous  encourageons  pour  la  réalisation  de  ce  type  de  travaux  l'utilisation  des 
ouvrages  et  documents  appartenant  au  domaine  public  et  serions  heureux  de  vous  être  utile. 

+  Ne  pas  supprimer  l'attribution  Le  filigrane  Google  contenu  dans  chaque  fichier  est  indispensable  pour  informer  les  internautes  de  notre  projet 
et  leur  permettre  d'accéder  à  davantage  de  documents  par  l'intermédiaire  du  Programme  Google  Recherche  de  Livres.  Ne  le  supprimez  en 
aucun  cas. 

+  Rester  dans  la  légalité  Quelle  que  soit  l'utilisation  que  vous  comptez  faire  des  fichiers,  n'oubliez  pas  qu'il  est  de  votre  responsabilité  de 
veiller  à  respecter  la  loi.  Si  un  ouvrage  appartient  au  domaine  public  américain,  n'en  déduisez  pas  pour  autant  qu'il  en  va  de  même  dans 
les  autres  pays.  La  durée  légale  des  droits  d'auteur  d'un  livre  varie  d'un  pays  à  l'autre.  Nous  ne  sommes  donc  pas  en  mesure  de  répertorier 
les  ouvrages  dont  l'utilisation  est  autorisée  et  ceux  dont  elle  ne  l'est  pas.  Ne  croyez  pas  que  le  simple  fait  d'afficher  un  livre  sur  Google 
Recherche  de  Livres  signifie  que  celui-ci  peut  être  utilisé  de  quelque  façon  que  ce  soit  dans  le  monde  entier.  La  condamnation  à  laquelle  vous 
vous  exposeriez  en  cas  de  violation  des  droits  d'auteur  peut  être  sévère. 

A  propos  du  service  Google  Recherche  de  Livres 

En  favorisant  la  recherche  et  l'accès  à  un  nombre  croissant  de  livres  disponibles  dans  de  nombreuses  langues,  dont  le  français,  Google  souhaite 
contribuer  à  promouvoir  la  diversité  culturelle  grâce  à  Google  Recherche  de  Livres.  En  effet,  le  Programme  Google  Recherche  de  Livres  permet 
aux  internautes  de  découvrir  le  patrimoine  littéraire  mondial,  tout  en  aidant  les  auteurs  et  les  éditeurs  à  élargir  leur  public.  Vous  pouvez  effectuer 
des  recherches  en  ligne  dans  le  texte  intégral  de  cet  ouvrage  à  l'adressefhttp:  //book  s  .google .  coïrïl 


I 


0/ 


.161 


t 


!•.*• 


».  ? 


\ 


/ 


\ 


CONGRÈS 

GÉOLOGIQOE  INTERNATIONAL 

COMPTE  RENDU 

DE   LA 

IX.  SESSION,  VIENNE  1903 


VIENNE  (WIEN) 

IMPRIMERIE  HOLLINEK  FRÈRES,  VIENNE.  III. 

1904. 


L'AUGUSTE  PROTECTEUR 

DU  CONGRÈS 

SON  ALTESSE  IMPÉRIALE  ET  ROYALE 

L'ARCHIDUC  RAINER 


LE  PRÉSIDENT  D'HONNEUR 

DU  CONGRÈS 

SON  EXCELLENCE  LE  MINISTRE  DES  CULTES 
ET  DE  L'INSTRUCTION  PUBLIQUE 


W.  DE  HARTEL 


402472 


COMPTE  RENDU 


DE  LA 


>  f 


II  SESSION  DD  GONBRES  6Ë0HDE I 


(VIENNE  1903) 


PREMIER  FASCICULE 


VIENNE  (WIEN) 
1904. 


Préface. 

Sur  la  proposition  de  M.  Frazer  le  congrès  de  St.  Péters- 
bourg  dans  sa  séance  de  clôture  a  exprimé  le  voeu,  que  le 
compte  rendu  de  chaque  session  du  congrès  géologique  inter- 
national soit  publié  dans  les  deux  années,  qui  suivent  les 
sessions  respectives.  De  cette  manière  tous  les  documents 
contenus  dans  les  procès-verbaux  et  dans  les  divers  rapports 
de  la  session  antérieure,  dont  on  pourrait  avoir  besoin,  seraient 
mis  à  temps  opportun  à  la  disposition  des  commissions  et  du 
comité  d'organisation  de  la  prochaine  session. 

Les  bureaux  des  congrès  de  St.  Pétersbourg  et  de  Paris 
se  sont  conformés  à  ce  voeu  et  le  bureau  du  congrès  de  Vienne 
n'a  pas  non  plus  voulu  se  laisser  prendre  en  défaut  en  retardant 
la  publication  des  travaux  de  cette  réunion.  Le  compte  rendu 
du  IX^™®  congrès  géologique  international  paraît  moins  d'un 
an  après  la  clôture  de  nos  séances,  suivant  l'exemple  donné 
par  nos  confrères  de  France.  J'espère  toutefois,  que  la  hâte, 
que  nous  avons  mise  à  presser  l'impression  de  cet  ouvrage 
n'en  a  pas  trop  amoindri  la  valeur.  S'il  y  avait  néanmoins 
quelque  négligeance  de  notre  part  à  regretter,  nous  en  deman- 
dons d'avance  pardon  aux  lecteurs,  en  supposant,  qu'ils  pré- 
féreront d'accepter  quelques  petites  erreurs  ou  omissions,  à 
subir  du  retard  dans  la  publication  des  mémoires  importants 
communiqués  dans  ce  volume. 

Comme  ce  dernier  a  atteint  une  étendue  assez  grande, 
nous  avons  trouvé  bon  de  le  diviser  en  deux  fascicules,  cette 
division  n'ayant  aucun  rapport  avec  la  distribution  des  matières 
traitées  dans  notre  ouvrage. 

Cette  distribution  des  matières  a  été  faite  plus  ou  moins 
suivant  les  principes  généralement  adoptés  pour  des  publications 


VI 

de  ce  genre.  Notre  compte  rendu  se  compose  à  cet  égard  de 
sept  parties. 

La  première  partie  comprend  un  rapport  succinct  sur 
les  travaux  préparatoires  de  la  IX^°^®  session.  Elle  fait  connaître 
la  composition  du  comité  d'organisation  comme  celle  du  comité 
exécutif.  Aussi  les  circulaires,  que  ce  dernier  avait  fait  paraître, 
s'y  trouvent-elles  reproduites. 

La  seconde  partie  s'occupe  du  séjour  des  congressistes 
à  Vienne  et  rapelle  les  réunions,  qui  ont  eu  lieu  durant  la 
session,  à  part  du  travail  sérieux  des  assemblées  générales,  des 
commissions  et  des  séances  du  conseil,  ces  réunions  ayant  eu 
pour  but  principal  de  donner  aux  membres  du  congrès  l'occa- 
sion de  cultiver  les  anciennes  amitiés  ou  d'entamer  de  nouvelles 
relations  amicales. 

La  troisième  partie  montre  la  composition  du  congrès. 
On  y  trouve  la  liste  générale  et  la  liste  classifiée  des  membres, 
puis  la  liste  des  délégués  des  divers  gouvernements  réiré- 
sentés  au  congrès,  comme  les  noms  des  instituts  ou  sociétés 
savantes,  dont  les  réprésentants  étaient  dûment  accrédités 
auprès  de  notre  bureau. 

La  quatrième  partie  contient  les  procès- verbaux  des  séances 
du  conseil,   des  séances  générales  et  des  séances  de  section. 

La  cinquième  partie  se  borne  aux  rapports  des  commissions. 

La  sixième  partie,  la  plus  volumineuse  de  toutes,  présente 
les  mémoires  communiqués  pendant  les  séances^).  Ces  mémoires 
ont  été  insérés  de  sorte,  que  les  conférences  formant  par  les 
matières  qu'on  y  traite,  un  ensemble  scientifique,  se  trouvent 
chaque  fois  réunies  dans  la  suite  des  pages,  tandis  que  les  com- 
munications sur  des  sujets  divers  ont  trouvé  leur  place  à  la  fin 
de  cette  partie  sans  ordre  distinct. 

La  septième  partie  s'occupe  des  diverses  excursions,  qui 
ont  été  faites  avant,  pendant  et  après  la  session.  Il  ne  s'agit 

*)  A  quelques  exceptions.  Nous  regrettons  par  exemple,  que  M.  van  Hise 
s'est  trouvé  dans  l'impossibilité!^  de  nous  faire  parvenir  son  manuscrit  avant  la 
clôture  de  notre  travail.  Kn  revanche  nous  avons  été  à  mOuie  de  faire  im]>rimer  les 
conférences  annoncées  à  i)ropos  du  congrès  ])ar  quelques  auteurs,  qui  n'étaient 
pas  présents  à  Vienne  pendant  les  séances. 


vu 

pas  ici  de  répéter  tous  les  détails  scientifiques  de  notre  livret 
guide.  Il  s'agit  plutôt  d'un  résumé  historique  des  voyages 
exécutés  par  les  participants  de  ces  excursions.  Ce  sont  les 
rapports  des  conducteurs,  qui  donnent  la  description  de  ce  qui 
s'est  passé  en  route  et  qui  du  reste  ont  profité  de  cette 
occasion  à  rendre  hommage  à  tous  ceux,  qui  ont  bien  mérité 
de  nos  hôtes  en  leur  rendant  le  séjour  dans  les  contrées 
parcourues  par  eux  aussi  agréable  que  possible 

Les  mémoires  et  les  rapports  contenus  dans  cette  publi- 
cation s'y  trouvent  insérés  chaque  fois  dans  la  langue,  dans 
laquelle  ils  ont  été  présentés  à  notre  secrétariat  savoir  en 
français,  en  anglais  ou  en  allemand.  Tous  ces  matériaux  ont 
été  rassemblés  et  classés  par  le  secrétaire  général  du  congrès, 
M.  Ch.  D  i  e  n  e  r,  tandis  que  M.  F.  T  e  1 1  e  r  était  chargé  de  diriger 
l'exécution  des  planches  et  des  illustrations  assez  nombreuses, 
qui  accompagnent  le  texte  des  mémoires.  Les  épreuves  en  ont 
été  envoyées  par  M.  D  i  e  n  e  r  aux  auteurs  pour  les  corrections 
et  relues  par  moi  même  avant  l'impression. 

Sauf  cela  mes  soins  spéciaux  n  étaient  réclamés  que  par  la 
rédaction  de  quelques  pages  des  parties  historiques  de  l'ouvrage. 

En  livrant  à  présent  ce  volume  au  public  il  me  reste 
encore  à  exprimer  la  reconnaissance  la  plus  respectueuse 
à  notre  gouvernement,  spécialement  au  ministère  des  cultes 
et  de  l'instruction  publique,  qui  a  bien  voulu  mettre  à  la  dis- 
position du  comité  exécutif  un  crédit  de  40.000  couronnes 
payable  en  plusieurs  quote-parts  pendant  les  années  1900 — 
1904  Ce  n'est  quen  ajoutant  cette  somme  assez  considérable 
aux  cotisations  des  membres,  que  nous  étions  à  même  de 
pourvoir  à  toutes  les  dépenses  causées  par  le  congrès  et  par 
les  diverses  publications  se  rapportant  à  cette  réunion,  y 
compris  ce  compte  rendu  et  les  1100  pages  du  livret  guide 
publié  en  1903.  Qu'il  me  soit  permis,  de  rappeler  en  même 
temps  le  puissant  appui  que  le  ministère  commun  austro- 
hongrois  des  finances  a  prêté  à  l'organisation  de  l'excursion 
en  Bosnie  et  en  Hercégovine,  appui,  qui  avait  d'autant  plus  de 
prix    pour  nous,   que  le   haut  ministère  avait  bien  voulu  se 


vm 

charger  des  frais  de  la  publication  d'un  livret  guide,  spécial 
et  assez  détaillé  pour  la  dite  excursion. 

Disons  aussi  les  remerciements  les  plus  sincères  à  mes- 
sieurs les  conférenciers,  qui  étaient  assez  aimables  de  nous 
envoyer  leurs  manuscrits  à  temps  droit  pour  l'impression  et 
dont  les  communications  contribuent  tout  essentiellement  à 
la  valeur  scientifique  de  la  publication  d'aujourd'hui. 

Enfin  nous  ne  voulons  pas  oublier,  que  plusieurs  amis 
de  la  science,  plusieurs  corporations  et  nombre  de  villes  ou 
communes  (en  première  ligne  la  municipalité  de  la  ville  de 
Vienne)  ont  gracieusement  facilité  la  tâche  des  organisateurs 
du  congrès,  en  accueillant  avec  cordialité  les  congressistes, 
qui  visitaient  notre  pays  si  varié  aussi  bien  au  point  de  vue 
géologique  qu'en  fiiit  des  nations,  qui  Thabitent.  Il  se  peut, 
que  les  contrastes  provoqués  par  les  besoins  différents  de  ces 
nations  et  par  les  ambitions  des  factions  politiques  produisent 
quelquefois  à  l'étranger  les  apparences  de  certaines  graves 
complications  dans  notre  vie  publique,  mais  il  me  semble,  que 
nos  savants  confrères,  qui  prétendaient  à  notre  hospitalité,  ne 
pouvaient  guère  s'apercevoir  de  ces  différences  d'opinion.  Un 
accord  parfait  s'était  établi  parmi  les  géologues  autrichiens  et  ce 
même  accord  se  manifestait  aussi  quant  au  public  des  endroits 
visités  par  nos  excursionnistes,  faisant  clairement  ressortir  aux 
yeux  des  étrangers  les  liens  traditionnels,  qui  réunissent  tous 
les  membres  de  la  grande  famille  des  peuples  autrichiens. 

Je  m'estime  donc  heureux  de  pouvoir  constater  quen 
rendant  hommage  à  la  science  et  à  nos  collègues  savants 
non  seulement  les  autorités  municipales  mais  aussi  nombre  de 
particuliers  dans  tous  les  pays  de  l'Autriche  ont  prouvé  qu'ils 
s'intéressaient  aussi  vivement  au  succès  du  congrès  de  Vienne, 
que  les  membres  viennois  de  notre  comité.  Que  toutes  ces 
corporations  et  tous  ces  particuliers  agréent  eux  aussi  l'ex- 
pression de  nos  sentiments  reconnaissants. 

Vienne,  le  4  juillet  1904. 

Le  président  du  congrès 

Emile  Tietze. 


PREMIERE  PARTIE. 


PRÉPARATION  DU  CONORÈS 


Préparation  du  Congrès- 


L'idée  de  réunir  le  Congrès  géologique  en  Autriche  fut  exprimée 
pour  la  première  fois  à  la  session  de  Londres,  en  1888.  Pour  diverses 
raisons  graves  les  géologues  autrichiens  avaient  été  obligés  do  renoncer 
à  rinvitation,  qu'ils  voulaient  faire  à  la  session  de  Washington.  A  St. 
Pétersbourg,  en  1897,  le  délégué  officiel  de  l'Autriche  fut  chargé  d'une 
invitation  formelle  au  Congrès,  de  tenir  sa  9®  session  à  Vienne. 

En  attendant  la  résolution  décisive  du  Congrès  réuni  en  8*^  session 
à  Paris,  les  géologues  autrichiens  avaient  fait  les  démarches  nécces- 
saires  à  préparer  une  réunion  des  congressistes  en  Autriche.  Un 
Comité  provisoire  s'était  constitué  à  Vienne  sous  la  présidence  de 
M.  E.  Suess,  président  de  l'Académie  Impériale  des  sciences.  L'élection 
de  ce  comité  provisoire  avait  été  le  réïniltat  d'une  réunion  des  géologues 
de  Vienne,  convoqués  par  M.  G.  S  tache,  alors  directeur  de  la  k.  k. 
Geologische  Rcichsaustalt.  Pendant  la  8°  session  du  Congrès  à  Paris 
l'invitation  officielle  fut  répétée.  A  la  séance  générale  du  27  août  1900 
la  résolution  de  se  réunir  en  9®  session  à  Vienne  fut  votée  d'acclamation. 

Le  Comité  provisoire,  composé  du  président  E.  Suess,  du 
secrétaire-général  E.  T  i  e  t  z  e,  des  secrétaires  C.  D  i  e  n  e  r,  F.  T  e  1 1  e  r 
et  A.  V.  B  o  e  h  m  et  des  membres  F.  B  e  c  k  e,  F.  K  a  r  r  e  r,  A.  K  il  c  k  e  r, 
G.  Stache,  F.  Toula,  6.  Tschermak  et  F.  Zechner,  avait  été 
remplacé  par  un  Comité  d'organisation  élu  par  une  assemblée  générale 
des  géologues  autrichiens  le  10  juin  1900. 

L'organisation  du  Congrès  fut  confié  par  ce  nouveau  comité  à  un 
Comité  exécutif,  résidant  à  Vienne  et  composé  de  tous  les  membres 
de  l'ancien  Comité  provisoire.  M.  Suess  qui,  par  acclamation  générale, 
avait  été  nommé  de  nouveau  président,  déclara  cependant  au  grand  regret 
des  autres  membres  de  ne  pouvoir  se  charger  des  fonctions  de  la 
présidence  que  pendant  le  commencement  du  travail.  En  conséquence 
de  cette  résolution  il  remit  sa  charge  à  la  disposition  du  comité  dans 
la  séance  du  6  juin  1902,  savoir  immédiatement  avant  la  publication 
de  la   première    circulaire.    C'est   alors   que  M.  E.  Tietze,   à  présent 


directeur  de  la  k.  k.  Geologische  Reichsanstult  fut  noninié  président,  et 
que  M.  C.  Diener  fut  nommé  secrétaire-général  du  Comité  exécutif. 
Avant  la  réunion  du  Congrès  ce  comité  eut  à  déplorer  la  mort  de  deux 
membres,  du  conseiller  royal  F.  Karrer  et  du  chef  de  section  au 
ministère  de  l'agriculture  et  des  mines  monsieur  F.  Zechner. 

Au  moment  de  l'ouverture  du  Congrès   le  Comité  d'organisation 
était  composé  comme  suit. 

M.  V.  Arbesser,    conseiller   supérieur  des    mines.    Vienne,  ministère 

des  finances,  département  des  salines. 
G.  V.  Arthaber,  Privatdocent  à  l'université  de  Vienne. 
F.  Becke,  professeur  à  l'université  dé  Vienne. 

F.  Berwerth,  professeur  à  l'université  de  Vienne. 
J.  Blaas,  professeur  à  l'université  d'Innsbruck. 

A.  V.  Bohm,  professeur    adjoint  a  l'école   polytechnique,  employé  au 

musée  imp.   d'histoire  naturelle  à  Vienne. 
6.  V.  Bukowski,    géologue    en    chef  à  l'institut   géologique  imp.  et 

roy.,  Vienne. 
Le  baron  0.  de  Buschmann,    conseiller   aulique.  Vienne,   ministère 

des  finances,  département  des  salines. 
R.  C  an  aval,  conseiller  supérieur  des  mines,  Klagenfurt. 
H.  Commenda,  directeur  de  la  Realschule  à  Linz. 
C.  Diener,  professeur  à  l'université  de  Vienne. 
C.  Doelter,  professeur  à  l'université  de  Graz. 
J.  Dreger,  géologue  à  l'institut  géologique  imp.  et  roy..  Vienne. 
A.  Fillunger,  conseiller  des    mines,    directeur  général  des   mines  à 

Ostrau. 
A.  Fric,  professeur  à  l'université  tchèque,  directeur  du  musée  national 

à  Prague. 
Th.  Fuchs,    directeur    du    département    géologique    du    musée    imp. 

d'histoire  naturelle  à  Vienne. 
E.  Fugger,  professeur  à  Salzburg. 

G.  Geyer,  géologue  en  chef  à  l'institut  géol.  imp.  et  roy..  Vienne. 
M.  V.  Gutmann,  conseiller  des  mines,  Vienne. 

J.  E.  H  i  b  s  c  h,  professeur  à  l'école  supérieure  agronomique  à  Teischen- 

Liebwerda. 
V.  Hilber,  professeur  à  l'université  de  Graz. 
H.  Hoefer,    conseiller   aulique,    professeur   à  l'école    sup.  des  mines 

à  Leoben. 
R.  Hoernes,  professeur  à  l'université  de  Graz. 
A.  Hofmann,  professeur  à  l'école  sup.   des  mines  à  Pfibram. 
J.  Holobek,  conseiller  sup.  des  mines  à  Cracovie. 


J.  Jahn,  professeur  à  l'école  polytechnique  tchèque  a  Briinu.       .    . 
F.  Katzer,    géologue  du    service  géologique  de  la  Bosnie,  Sarajevo. 

F.  y.  Kerner,  géologue  à  l'institut  géologique  imp.  et  roy.,  Vienne. 

E.  Kittl,  conservateur  au  musée  imp.  d'histoire  nat.  à  Vienne. 

G.  A.  Koch,  professeur  à  la  Hochschule  filr  Bodencultur,  Vienne.  . 

F.  Kossmat,    adjoint  à  l'institut   géol.    imp.    et  roy.,    privatdocent  à 
l'Université  de  Vienne. 

F.  Kreutz,  professeur  à  l'université  de  Cracovie. 

E.  Langer,  conseiller  aulique  à  Pfibrani. 

A.  v.  Loehr,    conseiller   du   gouvernement,    président   de   la  Société 
rainéralogique  à  Vienne. 

F.  Lôwl,  professeur  à  l'université  de  Czernowitz. 

A.  Makowsky,  professeur  à  l'école  polytechnique  allemande  à  Brlinn. 

E.  v.  M  o  j  s  i  s  o  V  i  c  s,  conseiller  aulique.  Vienne. 

J.  N  i  e  d  z  w  i  e  d  z  k  i,  conseiller  aulique,    professeur  à  l'école  polytech- 
nique à  Lemberg. 

F.  Noë,  professeur  à  Vienne. 

A.   Penck,  conseiller  aulique,  professeur  à  l'université  de  Vienne. 
K.  Pfeiffer  von  Inberg,  k.  k.  Berghauptmann  a.  D.,  Vienne. 

F.  Poech,  conseiller  supérieur  des  mines,  Vienne,  ministère  commun 
austro-hongrois  des  finances. 

A.  Redlich,  Privatdocent  à  l'école  sup.  des  mines  à  Leoben. 

E.  Reyer,  professeur  a  l'université  de  Vienne. 

E.  Richter,  professeur  à  l'université  de  Graz. 

A.  Rosiwal,    géologue    en    chef  à  l'institut  géologique  imp.  et  roy., 

Vienne. 
A.  Rticker,  conseiller  supérieur  des  mines.  Vienne. 
A.  Rzehak,    professeur   adjoint   à  l'école    polytechnique   allemande  à 

Briinn. 
A.  Slavik,  professeur  à  l'école  polytechnique  tchèque  à  Prague. 

G.  S  tache,  conseiller  aulique  à  Vienne. 

E.  Suess,  président  de  l'académie  des  sciences  à  Vienne. 

Fr.  P].  Suess,    géologue  à  l'institut  géologique  imp.  et  roy..  Vienne. 
L.  V.  Szajnocha,  professeur  à  l'université  de  Cracovie. 

F.  Te  lier,    géologue    en    chef  à   l'institut    géologique    imp.    et   roy., 
Vienne. 

E.  Tietze,  conseiller  sup.  des  mines,  directeur  de  l'institut  géologique 
imp.  et  roy.  à  Vienne. 

F.  Toula,    conseiller   aulique,    professeur   à   l'école    polytechnique    à 
Vienne. 

G.  Tschermak,  conseiller  aulique,  professeur  à  l'université  de  Vienne. 
V.  Uhlig,  professeur  à  l'université  de  Vienne. 


M.  Vacek,    géologue    en    chef  à  Tinstitut   géologique    imp.    et  roy., 

Vienne. 
F.  Wâliner,  professeur  à  Técole  polytechnique    allemande  à  Prague. 
J.  N.  Woldfich,  professeur  à  l'université  tchèque,  Prague. 
H.  Zugmayer,  conseiller  du  commerce,  Vienne. 


COMITE  EXECUTIF. 
i  Président: 

E.  Tietze,  conseiller  sup.  des  mines,  directeur  de  l'institut  géologique 
j  imp.  et  roy. 

I  Secrétaire  général: 

! 

C.  Diener,  professeur  à  l'université. 

Secrétaires: 

F.  Te  lier,  géologue  en  chef  à  l'institut  géol.  imp.  et  roy. 
6.  Geyer,  géologue  en  chef  à  Tinstitut  géol.  imp.  et  roy. 

A.  V.  Bôhm,    professeur    adjoint  à  l'école  polytechnique,  employé  au 

musée  imp.  d'histoire  naturelle. 
F.  V.  Kerner,  géologue  à  l'institut  géol.  imp.  et  roy. 

Trésorier: 

M.  V.  Gutmann,  conseiller  des  mines. 


Membres  : 

F.  Becke,  professeur  à  l'université. 

A.  Riicker,  conseiller  supérieur  des  mines. 

V.  P  osch,  conseiller  des  mines  au  ministère  de  l'agriculture  et  des  mines. 

6.  S  tache,  conseiller  aulique. 

E.  Suess,  président  de  l'académie  imp.  des  sciences. 

F.  Toula,  conseiller  aulique,    professeur  à  l'école  polytechnique. 
6.  Tschermak,  conseiller  aulique,  professeur  à  l'université. 

V.  U  h  1  i  g,  professeur  à  l'université. 

C.  V.  Webern,    conseiller   aulique    au    ministère    de    l'agriculture    et 
des   mines. 


Le    Comité    exécutif  fit    paraître    successivement    les    circulaires 
suivantes. 


Vienne  le  12  juin  1902, 


CONGRÈS  GÉOLOûlQUE  INTERNATIONAL 


IXc  SESSION  1903. 


Ire  CIRCULAIRE. 


Le  congrès  géologique  international  a  reçu  déjà  à  St.  Pétersbourg  Une 
invitation  préliminaire  de  se  réunir  en  IX>t»c  session  en  Autriche.  Pendant  la 
VIII»nc  session  du  congrès  à  Paris  cette  invitation  a  été  répétée  et  le  congrès  de 
Paris  résolut  définitivement  dans  sa  séance  générale  du  27  août  1900,  que  sa 
IXmc  session  se  tiendrait  à  Vienne. 

Dans  l'attente  de  cette  résolution  les  géologues  autrichiens  avaient  con- 
stitué déjà  avant  la  session  de  Paris  un  comité  d'organisation  chargé  des  démarches 
nécessaires  à  préparer  la  réunion  des  congressistes  en  Autriche. 

Ce  comité  d'organisation  se  compose  actuellement  comme  suit. 


Comité  d^organisation. 


M.  V.  A  r  b  e  s  s  e  r,  conseiller  supérieur 
des  mines.  Vienne,  ministère  des 
finances,  département  des  salines. 

G.  V.  Arthaber,  privatdocent  à  l'uni- 
versité de  Vienne. 

F.  Becke,  jîrofesseur  à  l'université  de 
Vienne. 

F.  Berwerth,  professeur  à  l'université 
de  Vienne. 

J.  H 1  a  a  s,  professeur  à  l'université  d'Inns- 
bruck. 

A.  V.  Bôhm,  employé  au  musée  imj). 
d'histoire  naturelle  à  Vienne. 

G.  y.  Bukowski,  Vienne,  institut  géo- 
logique imp.  et  roy. 

Le  Baron  0.  de  Buschmann,  con- 
seiller aulique,  Vienne,  ministère  des 
finances,  département  des  salines. 

R.  C  an  aval,    conseiller  supérieur  des 

mines,  Klagenfurt. 
H.  C  o  m  m  e  n  d  a,  inspecteur  des  écoles  • 

de  la  Haute  Autriche,  Linz. 
C.  Diener,  professeur  à  l'université  de 

Vienne. 
C.  D  o  e  1 1  e  r,   professeur   à  l'université 

de  Graz. 


J.  Dreger,  Vienne,  institut  géologique 

imj).  et  roy 
K.  V.  Ernst,    conseiller  supérieur  des 

mines. 
A.  Fillunger,    directeur  général  des 

mines  à  Ostrau. 
A.  F  r  i  c,  professeur  à  l'université  tchèque 

à  Prague, 
Th.  Fuchs,    directeur    de    la    division 

géologique  du  musée  imp,  d'histoire 

naturelle  à  Vienne. 
E.  Fugger,  professeur  à  Sijzburg. 
G.  Geyer,  géologue  en  chef  à  Vienne, 

institut  géol. 
M.  V.  Gutmann,  conseiller  des  mines. 

Vienne. 
J.  E.  Hibsch,   professeur  à  Tetschen- 

Liebwerda. 
H.   Ho  e  fer,     conseiller    aulique,    pro- 
fesseur  à   l'école  sup.   des   mines   à 

Leoben. 
A.  Hofmann,  professeur  à  l'école  sup. 

des  mines  à  Pfibram. 
R.  Hoernes,    professeur  à  l'université 

de  Graz. 
J,  Holobek,  conseiller  sup.  des  mines 

à  Krakau. 


F   T.  i;*ra*- 


».    J^tw  iil  *   JTi^uI'X- 


t  Jii?- :ir»  m",  t    «  >îîLi»^- 

F.  ±.  i  ^iiLi'L   TVaaf^.   zmsci'n"  j-cL-rç 
Tn  j    -«  r  j 

F.  1 1  ▼  -    ^r:?>* 


^T-*. 


A-    E:4:Ti.l   VîfijL»*     rrsdrrt    Â*r:"> 
A.  ST:k-»r-    :':a*BL>r    *Œr»fïWTr    ■>» 

F.  r-»".  1-ir.  i'^'-L-rîTi'^  fa.  Ti"*r'  i  "-isii::!: 
.-.     7  *  :  i  f  r  m  i.      :•:  i-h^l  tc     1:1"  ■.  ::f. 

^  - 
•      '  -  T  T. 


C^MBitè  exè^siif. 


-  r::-f«ks  :  :   _ 


9 


Secrétaires  : 

F.  Tel  1er,  géologue  en  chef  à  l'institut  géol.  imp.  et  roy. 

G.  Geyer,  géologue  en  chef  à  l'institut  géol.  imp.  et  roy. 
A.  V.  Bôhm,  employé  au  musée  imp.    d'histoire  naturelle. 

Trésorier: 

F.  Karrer,  conseiller  royal. 

Membres: 

F.  Becke,  professeur  à  l'université  de  Vienne. 

A.  Rûcker,  conseiller  supérieur  des  mines. 

V.  Pose  h,  conseiller  des  mines,  ministère  de  l'agriculture  et  des  mines. 

G.  S  tache,  conseiller  aulique. 

E.  Suess,  président  de  l'académie  imp.  des  sciences. 

F.  Toula,  conseiller  aulique. 

G.  Tschermak,  conseiller  aulique. 

V.  Uhlig,  professeur  à  l'université  de  Vienne. 

C.  V.  Webern,  conseiller  aulique,  ministère  de  l'agriculture  et  des  mines. 


Session. 

La  séance  d'ouverture  du  congrès  aura  lieu  jeudi  le  2J  août  1903  et  la 
séance  de  clôture  le  27  août  1908.  Des  données  plus  détaillées  sont  réservées  à 
une  future  circulaire. 

Excursions. 

Suivant  l'habitude  des  derniers  congrès  et  dans  le  but  de  faire  connaître 
aux  congressistes  quelques  parties  de  l'empire  autrichien,  qui  comptent  parmi 
les  plus  intéressantes  au  point  de  vue  géologique  le  comité  va  organiser  plusieurs 
excursions  qui  auront  lieu  avant  et  après  la  session. 

Pour  de  diflTérentes  raisons  et  surtout  parce  qu'il  ne  sera  pas  facile  de 
loger  partout  beaucoup  de  monde,  le  nombre  des  congressistes  participant  à  ces 
excursions  doit  être  quelquefois  limité,  surtout  dans  les  Alpes,  où  les  hôtels 
pendant  la  saison  d'été  se  trouvent  ordinairement  encombrés  de  touristes.  Il  est 
évident,  qu'avant  tout  on  admettra  aux  dites  excursions  les  spécialistes  supposés 
à  porter  un  intérêt  particulier  aux  régions  à  visiter.  De  même  les  géologues 
étrangers  auront  dans  ce  cas  la  préférence  sur  les  géologues  autrichiens. 


Excursions  avant  la  session. 

J.  Région  paléozoiqne  dn  centre  de  la  Bohême,  sous  la  conduite  de 
MM.  Jahn  et  Hofmann.  Rendez-vous  à  Prague  le  9  août,  au  soir.  Durée  de 
Texcursion  9  jours,  coût  approximatif  180—200  couronnes. 

2.  Eanx  thermales  et  terrains  érnptifs  du  nord  de  la  Bohême,  puis 
environs  de  Brlinn  en  Moravie,  sous  la  conduite  de  MM.  Rosiwal,  Hibsch 
et  Fr.  £.  Sues  s.  Les  excursionnistes  se  rassemblent  à  Eger  (Bohême)  le  5  août,  au 
matin.  Durée  de  l'excursion  exactement  14  jours.  Coût  approximatif  260  couronnes. 

2 


10 

3.  Oalicie.  Cotte  oxcursion  8o  divisera  en  deux  parties  (p  et  r),  qui  ne 
seront  réunies  qu'au  commencement  du  voyage  (n).  On  se  rassemble  à  Ostrau  en 
Moravie  le  7  août,  au  soir. 

a)  Terrain  honillier  À  Ostrau,  puis  enTirons  de  Cracoyie  (Krakau)  et  de 
Wieliezka  en  Galicie,  sous  la  conduite  de  MM.  Fillunger  et  Szajnocha. 
Durée  3  jours.  Coût  approximatif  50  couronnes. 

b)  Terrains  pétroliT^res  de  la  Galieie,  ^H  carpatliique,  sous  la  conduite  de 
MM.  Szajnocha,  Grzybowski,  Holobek  et  Zuber.  Durée  7  jours. 
Coût  approximatif  250  couronnes. 

c)  Kégrion  des  klippes  earpathiqnes  et  montagrne  du  Tatra,  sous  la  conduite 
de  M.  Uhlig.  Durée  9  jours.  Coût  approximatif  230  couronnes.  Le  nombre 
des  participants  de  cette  excursion  sera  borné  à  85  tout  au  plus. 

4.  Salzkammergut,  sous  la  conduite  de  MM.  Fugger,  Wâhner,  Kittl 
et  Bôhm.  Rendez- vous  à  Salzburg  le  4  août.  Durée  de  l'excursion  15  jours. 
Coût  approximatif  300  couronnes.  Le  nombre  des  participants  de  cette  excursion 
sera  borné  à  30  personnes  tout  au  plus. 

5.  Styrîe.  Environs  de  Graz  et  de  Léoben.  Terrains  paléozoiques  et  néo- 
zoiques.  Sous  la  conduite  de  MM.  C 1  a  r,  H  o  e  f  e  r,  H  o  e  r  n  e  s.  H  i  1  b  e  r,  P  c  n-e  c  k  e 
et  Vacek.  Rendez-vous  à  Graz  le  10  août,  ajirès  midi.  Durée  de  l'excursion 
10  jours.  Coût  approximatif  200  couronnes  par  tête. 

Excursions  après  la  session. 

6.  Terrain  des  dolomies  en  Tirol,  sous  la  conduite  de  M.  Diener. 
Rendez-vous  à  Toblach  en  Tirol  le  30  août,  à  midi.  Durée  de  l'excursion  8  jours. 
Nombre  limité  de  25 — 30  pai-ticipant«.  Coût  approximatif  par  personne  200 
couronnes. 

7.  Bassin  de  TAdige  (^Etsclibucht)  en  Tirol,  sous  la  conduite  de  M.  Vacek. 
Rendez-vous  à  Bozen  le  30  août,  au  soir.  Durée  8  jours.  Coût  approximatif 
180  couronnes.  Nombre  limité  à    16  participants. 

8.  Région  occidentale  des  Hohe  Tauern  (Zillertal).  Roches  cristallines 
de  la  chaîne  centrale  des  Alpes,  sous  la  conduite  de  M.  Recke.  Rendez-vous  à 
Jenbach  (Tirol  du  Nord)  le  30  août,  au  soir.  Durée  de  l'excursion  8  jours,  coût 
approximatif  250  couronnes.  Nombre  limité  des  participants  à  12  personnes. 

9.  Région  centrale  des  Holie  Tauern  (Venediger).  Roches  cristallines,  sous 
la  conduite  de  M.  Lôwl.  Rendez-vous  à  Zell  am  See  le  30  août,  après  midi. 
Durée  8  jours,  coût  approximatif  250  couronnes.  Nombre  limité  à  8  participants 

10.  Predazzo,  sous  la  conduite  de  M.  Doelter.  Rendez  vous  à  Bozen  le 
8  septembre.  Les  participants  des  excursions  6,  7,  8,  9  auront  en  partie  l'occasion 
d'accompagner  les  excursionistes,  qui  iront  visiter  les  roches  éruptives  des  environs 
de  Prédazzo,  l'excursion  10  étant  en  correspondance  avec  les  excursions  ci  devant 
mentionnées.  Durée  7  jours,  coût  approximatif  140  couronnes.  Nombre  limité  à 
20 — 25  pai-ticîpants. 

11.  Alpes  carnioles  et  juliennes.  Terrains  paléozoiques  et  mésozoiques  des 
Alpes  du  Sud,  sous  la  conduite  de  MM.  Geyer,  Kossmat  et  Teller.  Jiondez- 
vous  à  Oberdrauburg  le  30  août,  ii  midi.  Durée  de  l'excursion  15  jours,  coût 
approximatif  par  i)ersonne  250  couronnes.  Le  nombre  des  participants  sera  limité 
à  12—15. 


Il 

12.  Terrains  grlaeiaires  des  Alpes  autrichiennes.  On  visitera  entre  autres 
les  vallées  du  Traun,  de  l'Inn  et  de  l'Adige  (Etsch),  sous  la  conduite  de  MM. 
PencketRicliter.  Durée  14  jours.  Nombre  des  participants  limité  à 30  personnes. 

13.  Bosnie  et  Dalmatie.  Grâce  à  l'obligeance  complaisante  du  ministère 
commun  austro-hongrois  des  finances  (chargé  de  l'administration  de  la  Bosnie  et 
de  THercégovine)  une  excursion  sera  organisée  en  Bosnie  et  en  Hercégovine.  Los 
excursionnistes  se  rassemblent  à  Budapest  après  la  clôture  de  la  session  (voir  ci 
dessous  l'invitation  de  la  société  géologique  de  Hongrie).  Durée  de  l'excursion 
en  Bosnie  à  peu  près  9  jours.  Cette  excursion  aboutira  à  Ragusa  en  Dalmatie, 
d'où  l'on  commencera  à  visiter  les  points  les  plus  intéressants  de  ce  pays.  Durée 
du  séjour  en  Dalmatie  10  jours.  Des  notions  plus  détaillées  sur  ce  projet  seront 
données  dans  une  future  circulaire. 


Sauf  les  grandes  excursions  ci  dessus  énumérées  on  fera  encore  quelques 
petites  courses  dans  les  environs  de  Vienne  pendant  la  session. 

Un  livret  guide  écrit  par  les  directeurs  des  diverses  excursions  est  en 
préparation . 

Messieurs  les  congressistes  sont  prévenus ,  qu'on  aura  besoin  pour  les 
excursions  dans  les  Alpes  (à  l'exception  de  l'excursion  V.)  et  de  même  pour  la 
visite  du  Tatra  d'un  équipement  alpiniste  et  qu'il  faudra  se  pourvoir  à  ce  projjos 
avant  tout  de  fortes  chaussures  à  gros  clous. 


Avis. 

La  société  géologique  de  Hongrie  se  propose  d'inviter  les  membres  du 
Congrès,  de  se  rendre  après  la  séance  de  clôture  à  Budapest. 

D'ailleurs  une  excursion  sera  organisée  sur  l'invitation  et  sous  la  conduite 
de  la  dite  société,  pour  visiter  les  alentours  du  bas  Danube  (la  région  des  cata- 
ractes et  de  la  porte  de  fer).  Durée  de  cette  excursion  en  Hongrie  (le  retour  à 
Vienne  y  compris)  8  jours,  coût  approximatif  par  personne  200  couronnes.  Le 
nombre  des  participants  ne  peut  dépasser  100  personnes. 

Un  délégué  de  la  société  va  réitérer  ces  invitations  à  la  séance  d'ouverture 
du  Congrès  à  Vienne. 

Ah  nom  du  comité  iV organisation  : 

Emile  TIETZE.  Président. 
Charles  DIENER,  Secrétaire  général. 


()♦ 


12 


Vienne  le  20  février  1903, 

CONGRÈS  GÉOLOGIQUE  INTERNATIONAL 

IXe  SESSION  1903. 

2^IK  CIRCULAIRE. 

Nous  référant  à  notre  première  circulaire  de  juin  1902  nous  avons  l'honneur 
de  vous  donner  les  détails  suivants  sur  la  neuvième  session  du  Congrès  géologique 
international. 

Comité  d^organisation.  *) 

M.  Emil  Langer,  conseiller  aulique,  directeur  de  la  mine  de  Pfibram,  a  été 
adjoint  au  Comité  d'organisation. 

Comité  exécutif. 

M.  F.  Karrer,  élu  trésorier  du  Comité  exécutif,  fut  obligé  de  renoncer  à 
cette  charge  à  cause  d'une  maladie  grave.  D'un  consentement  unanime  M.  Max 
V.  Outmann,  conseiller  des  mines  à  Vienne,  fut  élu  trésorier  dans  la  séance  du 
Comité  exécutif  du  IG  janvier  1903. 

Session. 

Les  séances  du  Congrès  se  tiendront  à  Vienne.  Elles  s'ouvriront  jeudi  le 
20  août  et  se  termineront  le  27  août  1903. 

Le  nombre  des  membres  du  Congrès  restant  illimité,  le  Comité  d'organisation 
fait  appel  aux  géologues  et  aux  personnes  qui,  dans  tous  les  pays,  s'intéressent 
sérieusement  aux  applications  de  la  géologie.  La  cotisation  donnant  droit  de  parti- 
cipation à  la  neuvième  session  du  Congrès  a  été  fixée  à  20  Kronen  (^21  francs 
=^  18  Mark  =^  18  shillings^.  Cette  somme  devra  être  adressée  au  nom  de  notre 
trésorier  : 

Max  von  Gutmann,  conseiller  des  mines.  Vienne,  I.,  Kantgasse  6. 

Les  personnes,  désirant  faire  partie  du  Congrès,  qui  auront  envoyé  leur 
adhésion  au  secrétaire-général  et  qui  auront  acquitté  le  montant  de  leur  cotisation, 
recevront  la  carte  de  membre  et  dans  la  suite  l'ouvrage  imprimé  des  travaux  de 
la  neuvième  session  du  Congrès.  La  carte  de  membre  donne  droit  d'assister  aux 
séances,  de  prendre  part  aux  excursions  arrangées  pendant  les  intervalles  des 
joui*8  de  séances  et  de  recevoir  le  Compte-rendu  du  Congrès.  Quant  aux  excursions 
spéciales  arrangées  avant  et  après  le  Congrès  le  Comité  ne  peut  admettre  qu'un 
nombre  limité  de  congressistes. 

Le  Livret- jETuide  écrit  par  les  directeurs  des  excursions  géologiques,  s(u-a 
adressé,  franc,  de  port,  aux  membres  du  Congrès.  <iui  on  feront  la  demande, 
moyennant  le  prix  de  10  couronnes. 

*)  Par  suite  d'une  inadvertance  regrettable  M.  V.  Hilber,  professeur  à 
Tuniversité  de  (rraz,  ne  figure  pas  parmi  les  membres  du  Comité  d'organisation, 
page  2  de  la  première  circulaire. 


13 

Quant  au  programme  scientifique  de  la  neuvième  session  du  Congrès  géologique 
international,  le  bureau  exécutif  du  Comité  d'organisation  s'est  mis  en  rapport  avec 
plusieurs  géologues  illustres  en  Europe  et  en  Amérique.  En  considération  des 
réponses  reçues  le  Comité  se  propose  d'arranger  une  série  de  conférences  traitant 
des  questions  actuelles  et  encore  fort  discutées.  De  cette  façon  les  membres  du 
Congrès  seront  bien  informés  de  l'état  actuel  de  diverses  questions  d'un  intérêt 
général.  Les  discussions  qui  suivront  ces  conférences,  ne  tarderont  pas  à  contribuer 
à  un  progrès  véritable  de  nos  connaissances.  Nous  avons  la  ferme  conviction,  que 
par  de  telles  discussions  on  arrivera  à  modifier  certaines  idées  en  cours  sur  les 
grands  problèmes  de  notre  science. 

Le  Comité  exécutif  s'est  assuré  le  concours  de  plusiers  sommités  de  la 
science  géologique  qui  ont  bien  voulu  nous  promettre  de  conférences.  Les  commu- 
nications annoncées  permettent,  dès  à  présent,  d'indiquer  les  questions  suivantes 
parmi  celles,  qui  mériteront  d'attirer  du  Congrès: 

1.  L'état  aetuel  de  notre  connaissance  des  schistes  cristallines  (MM.  F. 
Beckc,  C.  van  Hise,  P.  Termier,  F.  E.  Suess,  A.  Sauer,  J.  Sederholm, 
L.  Mrazec. 

Une  séance  spéciale  sera  réservée  à  cette  question,  qui  à  été  choisie  pour 
l'objet  des  conférences  se  rapportant  à  la  branche  pétrographique  de  la  géologie. 
Quoique  le  problème  des  schistes  cristallines  fut  discuté  sérieusement  au  Congrès 
géologique  international  de  Londres  en  188",  les  progrès  remarquables  en  fait 
d'observations  et  les  idées  nouvelles  émises  depuis  ont  décidé  notre  Comité  de 
renouveler  la  discussion  au  Congrès  de  1903. 

2.  Le  problème  des  flambeaux  de  reconvrement^^  des  ,,nappes  do 
eharriage^^  et  des  ,,Klippen^^*  Des  conférences  se  rapportant  à  ce  sujet  nous 
ont  été  promises  par  MM.  V.  Uhlig,  M.  Luge  on,  F.  Toernebohm,  Bailey 
W  il  lis,  F.  Kossmat. 

Une  séance  sjiéciale  pourra  être  consacrée  à  des  résumés  sommaires  con- 
cernant la  QT^olo^ie  de  la  Péninsule  Balcauique  et  de  TOrient,  des  conférences 
étant  annoncées  par  MM.  F.  Toula,  V.  Ililber,  J.  Cvijic,  G.  v.  Bukowski, 
F.  Katzcr,  A.  Philippson. 

L'ordre  du  jour  des  séances  du  Congrès  comprendra  en  outre  les  rapjjorts 
des  commissions  scientifiques  et  des  communications  diverses  d'un  intérêt  général. 
V'u  la  brièveté  du  temps  disponible  le  Comité  est  obligé  de  fuire  un  choix  très 
restreint  des  demandes  qui  nous  sont  parvenues  à  ce  sujet  en  assez  grand  nombre. 

Les  séances  ne  seront  pas  tenues  j^ar  sections. 

Des  renseignements  détaillés  sur  les  assemblées  générales  du  Congrès  sont 
réservés  à  une  future  circulaire. 

Excursions. 

Nous  offrons  au  choix  des  congressistes  quatorze  excursions,  qui  auront  lieu 
simultanément  avant  et  après  la  session  du  Congrès. 

La  date  des  rendez  vous  assignés  dans  cette  circulaire  est  seule  définitive. 
Le  nombre  des  journées  de  course  et  leurs  itinéraires  pourront  être  modifiés 
suivant  le  temps  et  les  circonstances,  par  entente  entre  les  participants  et  les 
directeurs  de  chaque  excursion. 

Les  prix  indiqués  pour  les  excursions  ont  été  établis  d'une  façon  provisoire 
à  comi3rendre  tous  les  frais  prévus  au  cours  du  voyage  à  l'exception  des  deux 
routes  en  chemin  de  fer,  aller  et  retour,  de  Vienne  ou  de  la  frontière  aux  centres 
d^excursions. 


14 

La  i^lupart  des  excursions,  surtout  dans  les  Alpes,  n'est  practicable  que 
pour  un  nombre  restreint  de  i^articipants.  A  ces  excursions  on  admettra  avant 
tout  les  spécialistes  supposés  à  porter  un  intérêt  particulier  aux  régions  à  visiter. 
Il  est  évident  que  les  géologues  étrangers  auront  dans  ce  cas  la  préférence  sur 
les  géologues  autrichiens.  Le  nombre  des  places  étant  limité,  les  congressistes 
sont  priés  de  numéroter  les  excursions  qu'ils  désirent  suivre,  afin  de  s'assurer  un 
2®  ou  8^  choix  dans  le  cas,  où  le  cadre  de  l'excursion  choisie  par  eux  en  première 
ligne  serait  déjà  rempli. 

Les  dames  inscrites  comme  membres  du  Congrès  ne  seront  admises  qu'aux 
excursions  I,  II,  III,  IV  a,  V,  XIII,  et  à  l'excursion  en  Bosnie,  pourvu  qu'elles 
pourraient  faire  valoir  un  intérêt  scientifique  à  la  région  parcourue. 

En  adoptant  le  procédé  du  Congrès  de  Paris,  ceux-là  seuls  seront  con- 
sidérés comme  inscrits  à  une  excursion,  qui  auront  effectué  à  ce  sujet  un  versement 
préalable,  indépendant  du  prix  de  la  cotisation  et  du  livret-guide.  Ce  versement 
a  été  fixé  à  20  couronnes  pour  chaque  excursion.  Cette  somme  sera  portée  au  compte 
de  ceux  qui  suivront  effectivement  l'excursion  choisie  par  eux  ;  elle  diminuera  pour 
eux  la  dépense  de  cette  excursion;  elle  sera,  au  contraire,  perdue  définitivement 
pour  les  personnes  inscrites,  qui  n'auraient  pas  suivi  l'excursion,  à  laquelle  elles 
étaient  admises. 

Les  personne?,  qui  désirent  participer  aux  excursions,  sont  invitées  d'envoyer 
leur  demande  d'admission  le  plus  tôt  possible.  En  réi)onse  à  de  nombreuses  lettres 
le  Comité  est  obligé  de  faire  savoir,  qu'il  se  veiTa  dans  l'impossibilité  de  donner 
aux  congressistes  une  décision  sur  les  demandes  d'admission  aux  excursions  avant 
le  1  juin. 

Les  participants  aux  excursions  dans  les  Alpes  et  de  l'excursion  III r  (Tatra) 
ayant  a  faire  des  courses  à  pied  considérables  et  des  ascensions  de  montagnes, 
feront  bien  de  se  munir  d'un  équipement  alpiniste  et,  surtout,  d'une  forte  chaussure 
à  gros  clous. 

Excursions  avant  la  session. 

I.  Région  paléozoique  dn  centre  da  la  Bohême,  sous  la  conduite  de  MM. 
J.  Jahn  et  A.  Hofmann. 

Coût  approximatif  par  personne:  200  couronnes.  Nombre  limité  de  100  par- 
ticipants. Durée  de  l'excui-sion  9  jours. 

Étude  stiatigraphique  du  terrain  paléozoique  inférieur  (sous  la  conduite 
de  M.  Jahn).  Succession  des  étages  cambriens,  siluriens  et  dévoniens,  leurs 
faunes  et  leurs  faciès.  Colonies  (Barrande).  Mines  de  Pfibram  (.sous  la  conduite 
de  M.  Hofmann), 

Réunion  des  excursionnistes  à  Prague  le  soir  du  9  août. 

Lundi,  10  août:  De  Prague  en  bateau  à  vapeur  à  Zlichov  par  la  Moldau  ; 
de  là,  à  pied,  à  Hlubocep,  Klein-Kuchel,  Grofi-Kuchel.  Étude  de  la  colonie  Krejci. 
Trajet  à  la  colonie  Hodkoricky.  Visite  de  Branik  et  Dvorce.  On  retournera  à 
Prague*)  en  bateau  à  vapeur. 

Mardi,  11  août:  Séjour  à  Pragrue.  Un  comité  local  facilitera  aux  excursion- 
nistes la  visite  de  la  ville  et  des  collections. 


*)  Les   noms  écrits   en   caractères   bien   nourris  indiquent  les  localités,   où 
l'on  passera  la  nuit. 


15 

Mercredi,  12  août:  De  Prague  à  Beraiin,  en  chemin  de  fer.  Excursion  aux 
environs  <le  Beraun  (ten-ain  silurien  inférieur).  De  Bèraun  par  Ostry,  Dëd,  Zahofan 
Podcapel  à  Kônigshof,  à  pied;  de  là  retour  à  Beranu  en  chemin  de  fer. 

Jeadi,  13  août:  Par  le  chemin  de  fer  à  Kônigshof;  de  là,  à  pied,  Dlouha 
hora — Litohlav— Konéprus— Zlaty  kun.  Retour  à  Beraun  par  Bytov,  Kolednik 
et  Jaiov- 

Vendredi,  14  août:  Excursion  à  pied,  Beraun— Listice — Hostin  — St.  Johann 
—  Sedlec— Lodevice;  de  là,  en  chemin  de  fer,  à  Beraun. 

Bamedi,  15  août:  Par  le  chemin  de  fer  à  Karlstein.  Excursion  aux. environs 
de  Karlstein  et  retour  à  Berann. 

Dimanche,  16  août:  Par  le  chemin  de  fer  à  Jinec.  Étude  du  terrain 
cambrien.  Le  soir  ou  partira  pour  PHbram,  en  chemin  de  fer. 

Lundi,  17  août:  Étude  de  la  coupe  de  Ph'bram,  en  examinant  le  bord  du 
granité  et  la  partie  méridionale  du  pli  de  la  Grauwacke  (A,  B,  Barrande)  jusqu'à 
son  contrefort  au  Birkenberg.  Après  midi  on  visitera  les  collections  de  la  direction 
de  la  mine  et  de  l'école  des  mines  à  PHbram» 

Mardi,  18  août:  *Au  matin  on  visitera  les  mines  de  Pfibram  (veines  de 
galène  argentifère)  Durée  de  la  descente  dans  la  mine  quatre  heures.  L'après- 
midi  visite  de  la  fonderie  d'hrgent  et  départ  pour  Vienne,  en  chemin  de  fer,  par 
Prague  ou  par  Pilsen.  Arrivée  à  Vienne  au  soir. 

la.  Craie  de  la  Boliême,  sous  la  conduite  de  MM.  Slavik,  Woldfich 
et  Poe  ta. 

Coût  approximatif  par  personne  :  40  couronne?.  Nombre  limité  de  50  parti- 
cipants. Durée  le  l'excursion  2  jours. 

Outre  l'excursion  à  la  région  minière  de  Pfibram  le  Comité  se  voit  à 
même  de  proposer  encore  une  excursion  à  Liebenau  et  à  Turnau.  Les  con- 
gressistes, qui  désireront  prendre  part  à  cette  excursion,  se  rendront  le  soir  du 
16  août  à  Prague.  Le  plan  détaillé  de  cette  excursion  sera  ijublié  dans  la  pro- 
chaine circulaire. 

!!•  Eaux  tliermales  et^terrains  éruptifs  du  Nord  de  la  Boliême.  EuTironn 
de  Brlinn  en  Moraiie,  sous  la  conduite  de  MM.  A.  Rosiwal,  J.  Hibsch, 
A.  Makowsky  et  F.  E.  Su  es  s. 

Coût  approximatif  par  personne  :  26  )  couronnes.  Nombre  limité  à  50  parti- 
cipants. Durée  de  l'excursion  14  jours. 

Terrains  volcaniques  de  Franzensbad.  Granité  et  phénomènes  thermales 
de  Karlsbad,  Marienbad  et  Teplitz  (sous  la  conduite  de  M.  A.  Rosi  w al).  Faciès 
divers  du  Crétacé.  Bassin  tertiaire  au  Sud  de  l'Erzgebirge.  Roches  éruptives  et 
Laccolithes  du  Mittelgebirge  (sous  la  conduite  de  M.  Hibsch).  M.  F.  E.  Sueli 
continuera  l'excursion  par  les  environs  de  Brûnn.  Terrain  permocarbonifère  de 
Rossitz.  Calcaire  dévonien  et  grottes  de  Sloup  (sous  la  conduite  de  M.  Ma  k o  w s ky). 

Mercredi,  ô  août:  Rendez-vous  à  d^  du  matin  à  Eger  (Hôtel  de  ville). 
Course  à  Franzensbad  par  Stein  et  le  Kammerbiihl  (courant  de  lave  et  débris 
volcanique).  Au  soir  retour  à  Ejrer. 

Jeudi,  6  août:  Au  matin  à  Marienbad,  en  chemin  de  fer.  Excursion  aux 
environs  de  Marienbad. 

Vendredi,  7  août:  Au  malin  course  à  Schônwehr  par  Tepl  et  Petschau. 
De  là  on  examinera  la  coupe  le  long  de  la  trace  du  chemin  de  fer  jusqu'à 
Schlaggenwald  (Granité  stannifèrc).  Après  midi  on  partira  pour  Elbogen  pour 
arriver  le  soir  à  Karlsbad. 


16 

Samedi,  8  août:  Excursion  aux  environs  de  Karlsbad.  Visite  de  sources 
diverses  de  la  zone  thermale.  Ascension  du  Hirschensprung  et  de  la  Franz  Josefs- 
Hôhe  pour  examiner  la  structure  de  la  vallée  de  la  Tepl  et  de  la  région  thermale. 

Dimanche,  9  août:  On  continuera  les  excursions  aux  environs  de  Karls- 
bad en  se  dirigeant  au  Veitsbcrg  par  le  Dreikreuzberg  et  la  Stephaniewarte. 

Lundi,  10  août:  Par  le  chemin  de  fer  à  Teplitz.  En  rout€  examen  des 
coupes  du  bassin  miocène  de  Brux  et  Dux  (visite  d'une  mine  de  houille).  Dîner 
à  Teplitz»  Après  midi  étude  des  gisement  fossilifères  du  Turonien  près  de  Hundorf 
et  Losch. 

Mardi,  11  août  :  Au  matin  départ  pour  Boreslau,  en  chemin  de  fer.  Ascension 
du  Milleschauer  (835  «').  Retour  à  Boreslau.  De  lîi,  en  chemin  de  fer,  à  Lobositz. 
Après  midi  en  bateau  à  vapeur  en  aval  l'Elbe  à  Aussig. 

Mercredi,  12  août  :  Au  matin  en  bateau  à  vapeur  à  Wesseln.  Le  long 
des  pentes  du  Ziegenberg  (laccolithe  composé  d'une  phonolite  tephritique  et  des 
filons  de  Monchiquite  et  Bostonite)  à  Nestersitz,  Pômmerle  et  Rongstok.  Essexite 
et  phénomènes  de  contact.  Après  midi  ascension  du  Kahlenberg  près  de  Jakuben 
(rive  droite  de  l'Elbe).  Départ  de  Topkowitz  pour  AuKsig  en  bateau  à  vapeur. 

Jeudi,  lîJ  août:  Au  matin  en  bateau  à  vapeur  à  Grofipriesen.  Après  midi 
visite  du  Schlofiberg  et  course  à  Schwaden  par  Warta.  Retour  à  Aussi  g  en  bateau. 

Tendredi,  14  août  :  A  pied  au  Brand  (Tephrite  leucitique  et  couches  d'un 
tuf  tephritique)  par  le  Marienberg  (Phonolite).  Dîner  à  Aussig.  Après  midi  à 
Kleische.  Ascension  du  Strisowitzer  Berg  (Tephrite  à  hauyne).  Retour  à  Aussig 
l)ar  St.  Laurenz. 

Samedi,  15  août:  A  Kojoditz,  en  voiture  (beau  laccolithe  j^honolitique). 
Ascension  de  la  Hohe  Wostray  (à  pied).  On  descendra  à  Schreckenstein,  où  un 
déjeuner  sera  servi  au  congressistes.  Après  midi  trajet  à  Wanow.  Visite  du 
Warkotsch  (dyke  basaltique).   Retour  à  Aussig  à  pied  le  long  le  bord  de  l'Elbe. 

Dimanclie,  10  août  :  Par  le  chemin  de  fer  à  Brûnn.  Au  soir  réunion  des 
congressistes  à  Brlinn  (Deutsches  Haus). 

Lundi,  17  août:  Au  matin  avec  le  train  de  6**  40'  à  Raitz;  de  là  en  voitures 
aux  grottes  de  Sloup  et  à  l'abîme  de  la  Mazocha.  Retour  à  Brlinn  par  Blansko. 
Visite  de  la  ville  et  de  l'école  polytechnique. 

Mardi,  IH  août:  A  Çh  du  matin  départ  pour  Tetschitz.  Phénomènes  de 
contact  de  Neslowitz.  Course  à  Segengottes,  en  voiture.  Visite  de  Tuhine  et  des 
mines  de  houille.  Retour  à  Brlinn  à  9^1  10'  du  soir  (Clôture).  Arrivée  à  Vienne 
le  19  août. 

m.  Oalicie.  Cette  excursion  se  divisera  en  deux  parties  indépendantes, 
qui  ne  seront  réunies  qu'au  commencement  du  voyage. 

nia*  Terrain  lioulller  d'Ostrau  en  Moravie.  Environs  de  Craeovie  et 
de  Wieliczka,  sous  la  conduite  de  MM.  Fillunger,  L.  Szajnocha  et 
J.  N  i  e  d  z  w  i  e  d  z  k  i. 

Coût  approximatif  i)ar  personne:  00  couronnes.  Nombre  limité  à  85  parti- 
cipants. Durée  de  l'excursion  3  jours. 

Bassin  houiller  d'Ostrau  (Culm  et  terrain  carbonifère),  sous  la  conduite  de 
M.  Fillunger.  Terrains  paléozoiques  et  jurassiques  dans  les  environs  de  Craeovie 
(sous  la  conduite  de  M.  L.  S  zaj  n  och  a).  La  bordure  miocène  des  Car^jathcs  près  de 
Wieliczka  (sous  la  conduite  de  M.  J.  Niedz wiedzkij. 

Réunion  des  excursionnistes  à  MUhrIscli-Ostrau  (Festsaal  des  Deutschen 
Hanses)  Vendredi,  7  août,  à  8^^  du  soir. 


17 

Samedi,  8  août:  Départ  de  la  Antoni-Platz  à  8^  du  matin,  pour  examiner 
les  affleurements  des  terrains  miocènes  et  de  la  nappe  de  basalte  du  Jaklowetzer 
Berg,  du  terrain  carbonifère  près  Polnisch-Ostrau,  Hruschau  et  Koblau  le  long 
des  rivières  Oder  et  Ostrawitza,  du  Culm  près  de  Hoschialkowitz.  On  retournera 
à  Witkowitz  par  Schônbi-unn.  Les  géologues  désireux  de  visiter  les  mines  de 
houille,  y  feront  une  excursion  spéciale.  Après  midi  dîner  au  Werkshôtel.  On 
examinera  l'exposition  des  coupes  géologiques  et  des  échantillons  et  on  visitera 
les  établissements  industriels  de  Witkowitz  jusqu'au  départ  du  ^train  en  corre- 
spondance avec  Texpress  de  la  Nordbahn  qui  partant  de  Mâhrisch-Ostrau  à  5^  23' 
arrive  à  Cracovie  à  8^  18'  du  soir.  Réception  des  excursionnistes  au  cabinet 
géologique  de  l'université  à  9*»-  On  passera  la  nuit  à  Cracovie. 

Dimanche,  9  août:  Au  matin  départ  pour  les  environs  de  Krzeszowice. 
Examen  des  terrains  jurassiques,  carbonifères  et  dévoniens  entre  Tenczynek,  Czema 
et  Debnik  et  du  porphyre  de  Miçkinia.  Au  soir  à  6h  16'  retour  à  CracoTie. 

Lundi,  10  août:  A  8^  30'  du  matin  départ  pour  Wieliczka.  Visite  de  la 
mine  de  sel  et  de  la  bordure  du  grès  carpathique.  Après  midi  retour  à  Cracovie. 
Visite  de  la  ville  et  excursion  à  Witkowice.  Les  participants  de  l'excursion  III 6 
partiront  avec  le  train  de  8^  38'  du  soir  pour  Boryslaw.  Les  participants  de 
Texcursion  III c  partiront  le  soir  k  IV^  40'  pour  Neumarkt. 

JUb»  Terrains  pétrolifères,  grès  carpathique,  terrain  paléozoique  du 
plateau  Podoliqne,  sous  la  conduite  de  MM.  L.  Szajnocha,  J.  Grzybowski, 
J.  Holobek  et  M.  Lomnicki. 

Coût  approximatif  par  personne  :  240  couronnes.  Nombre  limité  à  50  parti- 
cipants. Durée  de  l'excursion  7  jours. 

Sondages  de  naphte  et  mines  d'ozokerite  de  Boryslaw  (sous  la  conduite 
de  M.  Holobek).  Terrains  pétrolifères  de  Schodnica  (sous  la  conduite  de 
M.  Grzybowski).  Couches  siluriennes  de  la  Galicie  orientale;  Ten*ain  miocène 
de  Czortkôw  et  de  Zaleszczyki  ;  grès  carpathique  de  la  vallée  du  Prut  (sous  la  conduite 
de  M.  Lomnicki). 

Mardi,  11  août:  Arrivée  à  Boryslaw  à  5h  19'  au  matin.  Visite  des  mines 
d'ozokerite  et  de  pétrole.  On  passera  la  nuit  à  Boryslaw. 

Mercredi,  12  août  :  Au  matin  départ  pour  Schodnica,  en  voitures.  Après 
midi  retour  à  Boryslaw.  A  6**  54'  du  soir  on  partira  avec  le  chemin  de  fer  pour 
Czortkôw  (par  Stanislau). 

Jeudi,  13  août:  Arrivée  à  Czortkôw  à  8^  33'  du  matin.  Examen  des  couches 
siluriennes  et  miocènes  des  environs  de  Czortkôw.  La  nuit  à  Czortliôw  ou  à 
Zaleszczyki. 

Vendredi,  14  août:  Étude  des  terrains  siluriens  et  miocènes  des  environs 
de  Zaleszczyki  et  de  Hosperowce.  La  nuit  à  Zaleszczylii. 

Samedi,  15  août  :  Départ  de  Zaleszczyki  avec  le  chemin  de  fer  à  4^»  33'  du 
matin.  On  arrivera  à  Jaremcze  à  1^  49'.  Visite  des  environs  de  Jaremcze,  Jamna 
et  Mikuliczyn,  en  voitures.  A  8*^  44'  on  partira  de  Tartarôw  pour  Lemberg  par 
Stanislau. 

Dimanche,  16  août:  Arrivée  à  Lemberg  à  6^»  20'  au  matin.  Réception  des 
excursionnistes  à  Lemberg  par  un  comité  local.  Visite  de  la  ville  et  de  ses  environs. 
On  x^assera  la  nuit  à  Lemberg. 

Lundi,  17  août:  Départ  de  Lemberg  à  8^  80'  du  matin,  arrivée  à  Vienne 
au  soir  à  9^  32'. 

3 


18 

lire.  Ee^ion  des  Klippes  earpatliic|iies  et  du  T&tra,  sous  la  couduite  de 
M.  V.  Uhlig. 

Coût  approximatif  par  personne:  .00  couronnes.  Nombre  des  participants 
limité  à  35.  Dnr6e  de  l'excursion  7  jours. 

Klippes  de  Czorsztyn.  Type  d'arrangement  sériai.  Klippes  à  „Hoi'nstein faciès"*. 
Enveloppe  des  klippes  avec  galets  des  terrains  récifals.  Pieniny.  Développement 
massif  des  klippes.  Enveloppe  néocrétacique  et  éocène,  riche  en  conglomérats. 
Klippe  de  Jaworki.  Type  d'arrangement  en  groupes.  Succession  des  terrains  et 
structure  générale  du  Tâtra. 

Départ  de  Cracovie,  Lundi,  10  août,  à  ll^i  40'  du  soir. 

Mardi,  11  août:  Au  matin  à  Neumarkt  (Nowytarg).  Course  à  Czorsztyn, 
en  voiture.  Visite  du  groupe  des  klippes  de  Czorsztyn.  Vers  5*»  en  voitures  à 
Szczawnica.  On  passera  la  nuit  à  Szczawnica. 

Mercredi,  12  août  :  Excursion  au  groupe  des  Pieniny  par  Szczawnica  wyznia. 
La  nuit  à  Szczawnica. 

Jeudi,  13  août  :  Excursion  au  groupe  des  klippes  de  Jaworki  et  à  Szlachtowa. 
La  nuit  à  Szczawnica. 

Vendredi,  14  août  :  De  Szczawnica  par  Neumarkt  (Nowytarg)  à  Zakopane, 
où  l'on  arrivera  à  4*»  p.  m. 

Samedi,  15  août:  De  Zakopane  au  col  de  Liliowe  (1918  m)  par  Kopa 
Krolowa  et  Kopa  Magdry.  La  nuit  à  Zalcopane. 

Dimanche,  16  août:  Étude  de  la  région  à  faciès  tatrique  (hochtatrische 
Entwicklung)  du  Czerwone  wierchy  (2128  ni).  Retour  par  l'Alpe  de  Tomanowa  et 
la  vallée  de  Koscielisko.  La  nuit  à  Zakopane. 

Lundi,  17  août:  De  Zakopane  par  la  Dolina  Bialego  à  la  Mala  Swinica 
et  dans  la  vallée  de  Strî|ziska  (terrain  à  faciès  subtatrique).  La  nuit  à  Zakopane 
(Clôture). 

Au  matin  du  18  août  on  i>artira  pour  Vienne. 

IV.  EuTirons  de  Salzburg  et  Salzkammergrnt,  sous  la  conduite  de  MM. 
E.  Fugger,  F.  Wiihner,  E.  Kittl,  A.  v.  Bôhm. 

Coût  approximatif  par  personne:  300  couronnes.  Nombre  des  particii)ants 
limité  à  Si)  personnes.  Durée  de  l'excursion  10  jours. 

Terrains  mesozoiques  de  l'Untersberg.  Flysch  de  Muntigl  et  couches  éocènes 
de  Mattsee  (sous  la  conduite  de  M.  Fugger).  Terrains  liasiques  d'Adnet  et  du 
Schafberg  (sous  la  conduite  de  M.  Withner).  Faciès  divers  du  Trias  à  Hallstatt 
et  à  Aussee.  Couches  crétaciques  de  la  vallée  de  Gosau  (sous  la  conduite  de  M. 
Kittl).  Plateau  triasique  du  Dachstein   (sous  la  conduite  de   M.   A.   v.  Bôhm). 

Rendez-vous  des  excursionnistes  à  Salzburg  (Stiidtisches  Kurhaus)  le  4  août, 
au  soir.  Les  participants  pourront  s'assurer  un  séjour  à  Salzburg,  dans  des  hôtels 
confortables  par  l'intermédiaire  de  M.  E.  Fugger,  Salzburg,  Ernst  Thunstrasse  7. 

Mercredi,  5  août:  Au  matin  en  voiture  à  Leopoldskron  (marais  tourbeux) 
et  au  Furstenbrunn.  Ascension  dé  la  pente  Nord  de  l'Untersberg  juscju'au  Rehlack 
(960  m).  Descente  à  Groûgmein.  Retour  à  Salzburg  en  voiture. 

Jeudi,  6  août  :  Avec  le  chemin  de  fer  à  crémaillère  au  sommet  du  Gaisberg 
(1286  m).  Descente  par  la  route  de  Glasenbach.  Après  midi  on  visitera  le  musée 
et  le  Mônchsberg.  La  nuit  à  Salzburg. 

Vendredi,  7  août:  Avec  le  chemin  de  fer  à  Muntigl  (Couches  fossilifères 
du  Flysch  crétacique).  Par  le  Haunsberg  à  Mattsee  (Eocène  fossilifère).  Retour  à 
Salzburg  en  voitures. 


19 

Samedi,  8  août:  Au  matin  à  Hallein,  en  chemin  de  fer.  Course  à  Adnet 
(carrières  liasiques),  en  voiture.  Après  midi  de  Hallein  à  Golling,  en  chemin  de 
fer.  Visite  des  SalzachOfen.  Par  la  gorge  du  Pass  Lueg  à  Sulzau  (en  voiture). 
Retour  à  Salzbnrg,  avec  le  chemin  de  fer. 

Dimanche,  9  août:  Avec  le  chemin  de  fer  et  le  bateau  à  vapeur  à  St. 
Wolfgang.  De  là  avec  le  chemin  de  fer  à  crémaillère  au  sommet  du  Schafberg 
(1780  m).  La  nuit  à  l'hôtel  Sehafbergspitxe. 

Lundi,  10  août:  Descente  à  Scharfling  au  Mondsee  par  Eisenau.  En  chemin 
de  fer  à  la  station  de  Billroth,  près  de  St.  Gilgen.  On  traversera  le  lac  de  St. 
Wolfgang  en  bateau  à  vapeur  pour  arriver  à  St.  Wolfgang.  De  là  en  chemin  de 
fer  par  Ischl  à  Hallstatt.  Réunion  à  T hôtel  Seeauer. 

Mardi,  11  août:  Hallstatt— Ischl  (en  chemin  de  fer),  Pemeck— Laufen  — 
Anzenau— Hallstatt  (en  voiture). 

Mercredi,  12  août:  De  Hidlstatt  moyennant  des  voitures  à  Steg— GroDer 
Zlambach  —  Goisern — Stammbachgraben — Hallstatt. 

Jeudi,  13  août:  Hallstatt— Gosaumuhle—Gosausee—Gosau—Hofergraben— 
Brieltal — Hallstatt  (en  voiture). 

Vendredi,  14  août:  Hallstatt— Echemtal— Dûrrenalpe— Klausalpe—Salz- 
berg— Sommeraukogel— Steinbergkogel — Hallstatt. 

Samedi,  15  août:  Hallstatt— Salzberg— Steingrabenschneid— Sattel—Schiech- 
linghôhe— Hallstatt. 

A  Hallstatt  les  excursionnistes  se  diviseront  en  deux  groupes. 


Groupe  b 

sous  la  direction  de  M.  A.  v.  Boehm. 

Dimanche,  16  août:  Hallstatt— 
Wiesalm  — Hierlatz  (1968  w)  —  Wiesalm 
— SimonyhUtte  (2210  m). 

Lundi,  17  août:  Simonyhtttte — 
Taubenriedl  —  Taubenkar  —  Hallstatt 
(Clôture). 

Cette  excursion  est  longue  et  pénible. 
La  première  journée  demande  une  marche 
de  neuf  heures  pour  gravir  2000  m.  La 
descente  du  Taubenriedl  au  Taubenkar 
traverse  un  terrain  rocheux  sans  chemin 
praticable. 


Groupe  a 

sous  la  direction  de  M.  E.  Kittl. 

Dimanclie,  16  août:  Avec  le  chemin 
de  fer  de  Hallstatt  à  Kuinisch  (près 
Aussee).  Ascension  du  Feuerkogel  par 
Langmoos.  Descente  à  Straussental. 
Retour  à  Àussee  (en  voitures). 

Lundi,  17  août:  Aussee -Pôtschen- 
hôhe  (en  voitures)  Fischerwiese— Vor- 
dere  Sandlingalpe  —  Pôtschenstrasse  — 
Aussee. 

Mardi,  18  août:  Aussee— Alt-Aussee 
—  Salzberg— Alt-Aussee.  Après  midi  as- 
cension du  Loser  (1836  m).  La  nuit  à 
Aussee  (Clôture). 

Avis,  Les  congressistes,  qui  désireront  prendre  part  à  l'excursion  au  Salz- 
kammergut  sont  priés  d'indiquer  le  groupe  dont  ils  préféreront  faire  partie. 

V.  Styrie,  sous  la  conduite  de  MM.  Clar,  Hilber,  Hoefer,  Hoernes, 
Holler,  Penecke,  Redlich,  Sedlaczek,  Sigmund  et  Vacek. 

Coût  approximatif  par  personne:  180  couronnes.  Nombre  limité  à  100 
participants.  Durée  de  l'excursion  9  jours. 

Terrains  paléozoiques  et  tertiaires  des  environs  de  Graz  et  de  Leoben. 

Les  excursionnistes  se  réuniront  le  soir  du  10  août  (lundi)  à  Gniz  au 
Schlossberg. 

Mardi,  11  août:  Le  matin  à  Graz.  Visite  de  la  ville  et  des  collections 
scientifiques.  Après  midi  excursion  à  Voitsberg  (terrain  miocène)  sous  la  direction 
de  M.  R.  Hoernes. 


:   .1 

I 


I 
I  ■ 

r 


I 

I  ■ 

I 

I 


ïi 


r-.. 


I.  I 


I'  ■ 


!  .1 


r   ' 
Il  < 


ï 


:î'. 


î 


^  4 

•   I  ■  ! 
/ 


20 

Mercredi,  12  août:  Excursion  à  Gleiclienberg,  sous  la  direction  de  MM. 
Clar  et  Sigmund. 

Jeudi,  13  août:  Course  à  Oisnitz  (couches  miocènes  marines),  sous  la 
direction  de  MM.  Hoernes  et  Holler.  Après  midi  on  examinera  les  couches 
d'eau  douce  miocènes  près  de  Rein  (sous  la  direction  de  M.  Panecke).  La 
nuit  à  Graz. 

Les  excursionnistes  se  diviseront  en  deux  groupes. 


Groupe  a 

sous  la  direction  de  M.  K.  A.  Penecke. 

Ce   groupe  examinera  les   terrains 
îj,f|  dévoniens   des  environs  de  Graz,   et  de 

la  Teichalpe. 

Nombre  des  participants  limité  à  30. 


\  Dames  exclues. 


Groupe  b 

sous  la  direction  de  M.  V.  Hilber. 

Ce  groupe  étudiera  les  blocs  erra- 
tiques de  la  Styrie  méridionale. 

Vendredi,  14  août:  Graz— Leibnitz 

—  Sulmtal— Eibiswald, 

Samedi,  15  août:  Par  le  Radlberg 
à  Mahrenberg  sur  la  Drau.  Le  soir 
retour  à  Graz   avec  le  chemin  de  fer. 

Dimanclie,  16  août:  Au  matin  Graz 

—  Gratwein.  Blocs  erratiques  des  environs 
de  St.  Stefan. 

Le  soir  du  IG  août  réunion  de  tous  les  excursionnistes  à  Leoben. 

Lundi,  17  août:  Bassin  miocène  Mûnzberg  — Tollinggraben,  sous  la  direction 
de  M.  H.  Hoefer.  La  nuit  à  Leoben. 


ir:',  Mardi,    18   août:    Visite   des  mines  de  fer   au   Erzberg    (près   Eisenerz), 

||)i  sous  la  direction  de  MM.  M.  Vacek  et  E.  Sedlaczek. 

î.f^î  Mercredi,   19  août:  Au   matin  excursion  à  Kraubat  (peridotite,   mines  de 

PMI  '  .  . 

chrom),  sous  la  direction  de  M.  K.  Kedlich. 
*";  Après  midi  départ  pour  Vienne.   Arrivée  à  Vienne  à  9**  45'  du  soir. 


';i  Excursions  pendant  la  session. 


Des   courses   d'un   à  deux  jours   seront   faites,   pendant  les  intervalles  des 
jours  de  séances  du  Congrès,  dans  les  environs  de  Vienne.  Les  excursions  suivantes 
[  ;  seront  offertes  aux  congressistes  : 

1  1.  Excursion  au  Semmering  (sous  la  direction  de  M.  F.  Toula). 

2.  Excursion  au  Schneeberg  (sous  la  direction  de  M.  G.  Geyer). 

3.  Excursion  au  Waldviertel  (sous  la  direction  de  M.  F.  Beoke). 
lî';:                                                             4.  Excursion   aux   gisements   fossilifères   principaux  du   terrain  miocène  au 

bassin  alpin  de  Vienne  (sous  la  direction  de  MM.  Th.  Fuchs  et  F.  Schaffer). 

5.  Excursion  à  Eggenburg  (sous  la  direction  de  MM.  Th.  Fuchs  et 
0.  A  bel). 

6.  Excursion  au  Kahlenberg  (sous  la  direction  de  MM.  0.  A  bel  et 
J.  Dregerj. 

7.  Excursion  à  Pausram  en  Moravie  (sous  la  direction  de  M.  A.  Rzehak). 

Des  notions  plus  détaillées  sur  ces  excursions  sont  réservées  à  une  future 
circulaire.  Les  géologues  désireux  de  participer  ii  une  de  ces  excursions  ne  sont 
pas  obligés  de  faire  leur  choix  avant  la  réception  de  la  prochaine  circulaire. 


21 


Excursions  après  la  session. 


VI.  Alpes  Dolomitlqnes  du  Tirol,  sous  la  conduite  de  MM.  C.  Diener 
et  G.  V.  A  r  t  h  a  b  0  r. 

Coût  approximatif  par  personne:  180  couronnes.  Nombre  limité  de  30  parti- 
cipants. Durée  de  l'excursion  7  jours. 

àSuccession  normale  des  couches  triasiques  du  Werfénien  au  Dachstein- 
kalk.  Principaux  gisements  fossilifères  do  la  Seiser  Alpe.  Étude  comparée  des 
faciès  variés.  Particularités  stratigraphiques  et  mode  de  formation  des  massifs 
dolomitiques. 

Lundi,  31  août:  Rendez-vous  à  Waidbruck  à  midi  (Hôtel  „zur  Sonne"), 
où  on  arrivera  en  quittant  Vienne  ou  Budapest  le  soir  du  dimanche  avec  les 
trains  de  grande  vitesse  de  la  Siidbahu.  Départ  à  4  h  j:».  m.  pour  Sels. 

Mardi,  1  septembre:  Seis— Ratzes -Prosliner  Hutte  (couches  fossilifères 
de  Wengen);  ascension  du  Schlern  (2561  m),  SelilernliauM  (2451  m). 

Mercredi,   2   septembre:    Schlernhaus -Rote  Erde— Tierserjoch    (2450   m) 

—  Seiaeralpenhaus  —  Prosliner  Hiitte  —Seis. 

Jeudi,  3  septembre:  Seis  Selaus  Alpe  (1900  m).  (îîseraent  fossilifère  du 
tuf  volcanique  à  Pachi/cardia  rugosa.  Section  de  Pufels.  Descente  à  St.  Ulricli 
im  Oroeden. 

Vendredi,  4  septembre:  De  St.  Ulrich  à  Waidbruck  en  voiture.  De  Waidbruck 
à  Toblach  en  chemin  de  fer.  De  Toblach  à  Cortina  par  la  route  d'Ampezzo 
(en  voiture). 

Samedi,  5  septembre:  Cortina— Passo  Tre  Croci  (1815  w)— Lac  de  Misurina 

—  Vallée  de  Rimbianco—Landro. 

Dimanche,  6  septembre:  Ascension  du  Diin-enstein  (2840  m).  On  descendra 
à  Schluderbach  par  la  Pliitzwiese.  Visite  du  gisement  fossilifère  de  la  Seeland- 
Alpe.  On  arrivera  à  Toblach  le  soir  (Clôture). 

VII.  Bassin  de  i^Adige  (Ëtsclibuclit),  Tirol,  sous  la  conduite  de  M. 
M.  Vacek. 

Coût  approximatif  par  personne  :  180  couronnes.  Nombre  limité  de  10  parti- 
cipants. Durée  de  l'excursion  8  jours. 

Terrains  mesozoiques  et  paléogènes;  succession  des  niveaux  fossilifères. 
Tectonique  générale. 

Lundi,  31  août:  Rendez-vous  à  Bozen  (Hôtel  Greif)  au  soir. 

Mardi,  1  septembre:  Parle  chemin  de  fer  à  Eppaii:  Ascension  du  Mendel- 
pass  par  la  vieille  route  de  Kaltern  pour  examiner  la  coupe  des  pentes  de  la 
Mendel,  Après  on  continuera  l'examen  de  la  coupe  du  Mendelhof  jusqu'à  l'ancien 
moulin  de  Ruffré.  On  passera  la  nuit  au  Mendelhof  (1354  m). 

Mercredi,  2  septembre:  Au  matin  ascension  du  Pcnegal  (1733  m).  Course 
à  Clés,  en  voitures,  par  Romeno,  Salter  (gisements  tithoniques  et  scaglia),  Malgolo 
et  St.  Zeno.  Après  midi  visite  de  la  gorge  du  Noce  à  Cagnô.  On  passera  la 
nuit  à  Cles. 

Jeudi,  3  septembre:  En  voiture  par  la  Rocchetta  à  la  station  de  San 
Michèle.  De  là  par  le  chemin  de  fer  à  Trient.  Excursion  au  Buco  di  Vêla. 

Vendredi,  4  septembre:  Examen  de  la  coupe  de  Villazano  à  Matarello. 
Après  midi  visite  des  affleurements  près  Ponte  alto  et  de  la  cascade  de  la 
Fersina.  Par  Cognola  aux  carrières  tithoniques  de  la  localité  Aile  Laste.  La 
nuit  à  Trient. 


22 

Samedi,  5  septembre:  Examen  de  la  coupe  de  Val  Oola  près  Ravina. 
Après  midi  par  le  chemin  do  fer  à  Roirereto.  Visite  du  Museo  civico. 

Dimanche,  6  septembre:  Examen  de  la  coupe  de  St.  lllario— Toldi  — No- 
riglio  -  Perragnolo.  Après  midi  visite  des  carrières  de  Sega  di  Noriglio.  Le  long 
de  la  pente  de  Madonna  del  Monte  à  Rovereto. 

Lundi,  7  septembre:  Par  le  chemin  de  fer  à  Nago.  Examen  de  la  coupe 
du  Monte  Perlone.  Étude  des  couches  de  scaglia  et  de  Spilecco  près  Nngo, 
des  calcaires  et  des  tufs  éocènes  à  Torbole.  Après  midi  visite  du  Mte.  Brione 
(Couches  oligocènes).  On  passera  la  nuit  à  Kiva  (Clôture). 

Avis,  Messieurs  les  congressistes  sont  prévenus,  qu'il  faudra  quitter  Vienne 
le  80  août  à  9^  45  du  soir,  ou  Budapest  à  8^  du  soir  avec  les  trains  express  de  la 
Siidbahn  pour  arriver  à  Waidbruck  le  31  à  1  h  14'  p.  m.  et  à  Bozen  à  1  h  45'  p.  m. 

YIII.  Région  occidentale  des  Hohe  Tauem  (Zillertal),  sous  la  conduite 
de  M.  F.  Becke. 

Coût  approximatif  par  personne  :  250  couronnes.  Nombre  des  participants 
limité  à  12  personnes.  Durée  de  Texcursion  8  jours. 

Roches  cristallines  de  la  chaîne  centiale  des  Alpes  orientales. 

En  quittant  Vienne  le  30  août  à  10  h  du  matin  avec  le  triiin  express  de 
la  Westbahn  on  arrivera  à  Jenbaeb,  le  lieu  de  la  réunion  des  excursionnistes, 
à  9  h  34'  du  soir. 

Lundi,  31  août:  Par  le  chemin  de  fer  à  Zell  am  Ziller.  Visite  de  la  Gerlos- 
klamm.  Course  à  Mayrhofen,  en  voiture.  Après  midi  excursion  à  Finkenberg— 
AstegghOfe  — Grubenwand.  On  passera  la  nuit  à  Mayrhofen. 

Mardi,  1  septembre:  Hochsteg— Dornaubergklamm— Ginzling.  Visite  de 
la  vallée  de  la  Floitc.  On  passera  la  nuit  à  Rosshag» 

Mercredi,  2  septembre:  Breitlahner,  Zemmgrund -  Berliner  Hiitte  (2057  m). 
Après  midi  visite  de  la  Granathûtte  et  du  Rossrucken.  La  nuit  à  la  Berliner 
HUtte. 

Jeudi,  l\  septembre  :  Excursion  au  Schwarzsee  (2469  m)  et  au  Rosskar.  La 
nuit  à  la  Berliner  Htitte. 

Vendredi,  4  septembre:  A  travers  le  sommet  du  SchOnbichlerhorn  (3135  m) 
au  Schlegeisgrund.  La  nuit  à  la  Dominicus-HUtte  (1684). 

Samedi,  r>  septembre:  Pfitscherjoch  —  route  de  Landshut  —  Landsbuter 
HUtto  (2637  m). 

Dimanche,  6  septembre:  Continuation  de  la  route  de  Landshut.  Ascension 
du  Wolfendom  (2775  m).  Descente  à  la  station  de  Brenner  par  le  chemin  de  fer 
à  8tei*zing. 

Lundi,  7  sept.  :  Examen  de  la  coupe  do  Mauls  et  des  carrières  de  Grastein. 
Par  le  chemin  de  fer  à  Bozen  (Clôture). 

IX.  Ri'vrion  centrale  des  Hohe  Tauern,  sous  la  conduite  de  M.  F.  LOwl. 

Coût  approximatif  i)ar  personne:  250  couronnes.  Nombre  des  participantji 
limité  à  8  personnes.  Durée  de  l'excursion  8  jours. 

Roches  cristallines  et  mesozoiques  de  la  chaîne  centrale  d(.»s  Alpes. 

Les  excursionnistes  (luitteront  Vienne  avec  le  train  express  de  la  Westbahn 
le  30  août  à   91»  du  soir.  Arrivée  à  Zell   am  Soe   h»  bl  août   à  5'»  5G'   du  matin. 

Lundi,  l\i  août  :  Avec  le  chemin  de  fer  du  Piiizî^Mu  à  la  station  de  Krimml. 
De  là  par  le  Falkenstein  (calcaire  triaMi^ne)  nu  villaurp  d,»  Kriniml.  Vi<«ite  des 
chutes  de  la  Krimmler  Ache. 


23 

Mardi,  1  septembre:  Par  la  vallée  de  la  Krimmler  Ache  à  la  Warns- 
dorfer  Htttte  (2500  m). 

Mercredi,  2  sept.:  Ascension  du  Gamsspitz.  Par  le  col  de  rObersulzbach- 
tdrl  (2926  m)  à  la  Johannishiitte  (2121  m).  On  descendra  à  PrSgrraten.  Le  passage 
de  rObersulzbachtôrl   est  une  assez  longue  mais  peu  difficile   course   de  glacier. 

Jeudi,  li  sept.:  De  Pragraten  par  Virgen  à  Windisch-Matrei.  Excursion 
au  Bûrgergraben. 

Vendredi,  4  sept.:  Par  le  Tauerntal  au  Gschlôss.  On  passera  la  nuit  au 
Refuge  de  Inner-Gschlî^ss. 

Samedi,  5  sept.:  Vclbcrtauern  (2540  m)— Barenkopf  (2859  tw)- Grûnsee  — 
Tabergraben  —  Inner-Gscliloss. 

Dimanche,  6  sept.  :  Visite  du  glacier  de  Schlatenkees.  Retour  à  Windiscli- 
Matrei. 

Lundi,  7  sept.  :  Ascension  du  Kalsertôrl  (2206  m)  et  du  Rotenkogel.  On 
descendra  à  Iluben.  Par  la  grande  route  à  Lienz  en  voiture  (Clôture). 

X.  Predazzo  et  Monzoni,  sous  la  conduite  de  M.  C.  Doelter. 

Coût  approximatif  par  personne  :  140  couronnes.  Nombre  limité  à  85  parti- 
cipants. Durée  de  l'excursion  8  jours. 

Roches  éruptives  et  phénomènes  de  contact.  Étude  comparée,  au  point  de 
vue  géologique  et  pétrogi*aphique,  des  deux  régions  volcaniques  de  Predazzo  et 
du  Monzoni. 

Réunion  des  excursionnistes  au  soir  du  8  septembre  (mardi)  à  Bozen  (Hôtel 
Kaiserkrone). 

Mercredi,  0  septembre:  Départ  de  Bozen  avec  le  train  du  matin.  Arrivée 
à  Auer.  En  voiture  à  Predazzo  par  la  route  de  Fontana  fredda  et  Cavalese.  Après 
midi  visite  du  Canzoccoli.  La  nuit  à  Predazzo. 

Jeudi,  10  sept.  :  Ascension  du  Mulat  (2151  m)  par  les  vallées  de  Travignolo 
et  de  Viezzena.  Descente  à  Mezzavalle  par  la  mine  de  cuivre.  Retour  à  Predazzo. 

Vendredi,  11  sept.:  Ascension  de  la  Malgola  du  versant  NOuest.  On 
descendra  au  pont  de  Boscampo.  Après  midi  examen  du  contact  de  la  Monzonite 
et  de  la  Porphyrite  i)lagioclasique  à  la  rive  droite  de  l'Avisio  vis-à-vis  de  la 
brasserie.  La  nuit  à  Predazzo. 

Samedi,  12  sept.:  Par  le  Val  di  Rif  à  la  Malga  Gardone.  Ascension  du 
plateau  de  Cornon  (Agnello).  On  retournera  à  Predazzo  par  la  vallée  de  la  Sacina. 
La  nuit  à  Predazzo. 

Dimanche,  Vi  sept.:  A  6^  du  matin  visite  de  la  pente  SE  du  Mulat to. 
Après  midi  à  Moena,  en  voiture. 

Lundi,  14  sept.:  Excursion  ii  la  pente  Sud  du  Monzoni  et  dans  la  vallée 
de  San  Pellegrino.  La  nuit  à  San  Pellegrino. 

Mai*di,  15  sept.  :  San  Pellegrino  —  Le  Selle  (Monzoni,  2531  w)  —  Vigro. 

Mercredi,  16  sept.:  De  Vigo  à  Bozen  par  la  route  du  Karrersee-Pass  et 
de  l'Eggental,  en  voiture.  Clôture  de  l'excursion  à  Bozen. 

AtHs*  L'excursion  à  Predazzo  est  en  correspondance  avec  les  excursions 
VI,  VII,  VIII,  IX. 

XI.  Alpes  eai*niques  et  Juliennes,  sous  la  conduite  de  MM.  G.  Geyer, 
F.  Kossmat  et  F.  Teller. 

Coût  approximatif  par  personne  :  200  couronnes.  Nombre  des  participants 
limité  à  12  personnes.  Durée  de  l'excursion  10  jours. 


24 

Terrains  silurienB  et  dévonîens  de  PlOcken  et  du  lue  de  Wolaya.  Carbonifère 
supérieur  du  Nassfeld.  Terrain  permien  de  Tarvis  (sous  la  direction  de  M.  Geyer). 
Succession  des  étages  triasîques  de  Raibl  (sous  la  direction  de  M.  Kossmat). 
Terrain  permocarbonifère  de  Neumarktl  (sous  la  direction  de  M.  Telle  r). 

Les  excursionnistes  quitteront  Vienne  le  30  août  à  9^^  45'  du  soir  ou  Budapest 
à  8h  du  soir  avec  les  trains  express  de  la  Sûdbahn.  Arrivée  à  la  station  de 
Oberdrauburg  le  31  août  à  8l»  52'  du  matin. 

Lundi,  31  août:  Rendez-vous  à  Oberdrauburg  (Gasthof  ,.zur  Post  ).  Après 
midi  par  la  route  du  Gailbcrg  à  Manthen  (Gailtal)  en  voitures. 

Mardi,  1  septembre:  Excursion  à  Plôcken.  Eventuellement  on  examinera 
les  couches  siluriennes  de  la  Cellonalpe.  La  nuit  uu  PlSekenhans  (1215  m). 

Mercredi,  2  sept.:  Par  le  Valentintal  et  le  ValentintOrl  (2136  w)  au  Refuge 
j)rès  du  lac  de  Wolaya  (ca.  2000  m).  Étude  du  silurien  et  du  dévonien  inférieur 
aux  environs  du  lac.  La  nuit  au  Eefngre  de  Wolaya. 

Jeudi,  3  sept.:  Au  Valentintôrl  par  les  Raucbkofelbôden.  Descente  à 
Manthen. 

Vendredi  4  sept.:  De  Mauthen  à  Hermagor  par  la  route  du  Gailtal,  en 
voiture.  Avec  le  chemin  de  fer  à  Pontafel. 

Samedi,  5  sept.:  Ascension  de  la  Kron-Alpe.  Examen  du  carbonifère 
8ui)érieur  de  la  Krone  (1834  m).  Retour  à  Pontafel. 

Dimanche,  ft  sept.:  A  Tarvis  en  chemin  de  fer.  Couches  permiennes  de 
Goggau.  Après  midi  course  à  Raibl.  Examen  des  affleurements  triasiques  le  long 
de  la  route.  La  nuit  à  Raihl. 

Lundi,  7  sept.:  Au  matin  ascension  de  la  Raibler  Scharte  (1325m).  Après 
midi  on  descendra  dans  la  mine  ou  on  examinera  les  affleurements  du  Kun  •**n- 
graben. 

Mardi,  8  sept.:  Au  col  de  Predil,  en  voiture.  De  là  par  le  Torersattel  tt 
Tôrlsattel  à  Raibl.  Après  midi  à  Tarvis,  en  voiture. 

Mercredi,  9  sept.:  Avec  le  chemin  de  fer  à  Krainburg.  De  là  à  Neumarktl, 
en  voiture.  Après  midi  visite  du  calcaire  i)ermocarbonifère  de  la  Teufelsschlucht 
(Clôture). 

XII.  Terrains  glaciaires  des  Alpes  autrichiennes,  sous  la  conduite  de 

MM.  A.  Penck  et  E.  Richter. 

Coût  approximatif  par  personne:  260  à  300  couronnes.  Nombre  des  participants 
limité  à  30  personnes.  Durée  de  l'excursion  13  jours. 

L'itinéraire  de  cette  excursion  ne  peut  être  donné  que  d'une  façon  provisoire, 
l'indicateur  des  chemins  de  fer  et  des  bateaux  à  vapeur  pour  Tété  n'ayant  pas 
encore  paru. 

Lundi,  31  août:  Départ  de  Vienne  pour  Steyr  avec  le  chemin  de  fer. 
Examen  des  coupes  au  Nord  de  Steyr,  avec  les  affleurements  des  graviers  de 
quatre  époques  glaciaires.  La  nuit  à  Steyr. 

Mardi,  1  septembre  :  Étude  des  coupes  a  l'Ouest  de  Steyr,  montrant  les 
graviers  de  quatre  époques  glaciaires.  Course  à  tmvers  la  partie  orientale  de  la 
Traun-Enns-Platte  à  Kremsmûnster.  Moraines  des  phases  de  J^lindcl  et  de  Riss 
dans  les  environs  de  Kremsmtinster. 

Mercredi,  2  sept.:  Course  à  travers  la  partie  occidentale  de  la  Traun- 
Enns-Platte  au  Traunfall.  De  là  on  traversera  à  pied  les  moraines  des  époques 
glaciaires  mindelienne,  rissienne  et  wilrmienne  jusqu'à  Gmunden,  où  l'on 
passera  la  nuit. 


25 

Jeudi,  3  sept.:  On  traversera  le  lac  de  Gmunden  en  bateau  à  vapeur, 
pour  arriver  à  Ebensee.  Visite  des  moraines  du  stade  de  Bûhl  en  aval  et  du  stnde 
de  Gâchnitz  en  amont  de  Isebl. 

Tendredi,  4  sept.:  De  Ischl  à  Salzburg  avec  le  chemin  de  fer  (par  bateau 
à  vapeur  à  travers  le  lac  de  St.  Wolfgang).  Examen  du  delta  interglaciaire  du 
MOnchsberg.  Coup  d'oeuil  sur  le  ,Zungenbecken*  de  l'ancien  glacier  de  Salzach. 
Eventuellement  visite  des  graviers  de  Laufen  (oscillation  de  Laufen).  La  nuit 
à  Salzburgr. 

Samedi,  5  sept.:  Avec  le  chemin  de  fer  à  Kirchbichl  (Vallée  de  l'Inn). 
Etude  des  moraines  terminales  et  des  drumlins  du  stade  de  Biihl.  La  nuit  à 
KirchbUehl. 

Dimanehe,  6  sept.:  A  Innsbruck  en  chemin  de  fer.  Étude  de  la  brèche 
interglaciaire  de  Hôtting.  La  nuit  à  Innsbruck. 

Lundi,  7  sept.:  Au  matin  à  Telfs  en  chemin  de  fer.  Visite  de  la  terrasse 
de  la  vallée  de  l'Inn.  Moraines  du  Schoasgletscher  (stade  de  Gschnitz).  Even- 
tuellement on  visitera  le  delta  près  de  Zirl.  La  nuit  à  Innsbruck. 

Mardi,  8  sept.:  Excursion  au  Stubaital  par  la  route  de  Brenner,  en  voitures. 
Graviers  interstadiaires  de  roscillation  de  Achen.  Moraines  terminales  du  stade 
de  Gschnitz.  La  nuit  à  Neustîft. 

Mercredi,  0  sept.:  Par  Ranalt  (moraines  terminales  du  stade  de  Daun)  à 
la  Niirnberger  Hutte  (2297  m).  Limite  supéneure  des  traces  glaciaires.  On  traverse 
le  Griibelferner  (moraine  de  fond  de  formation  subglaciale),  pour  atteindre  le 
sommet  du  Wilder  Freiger  (o42(;  m).  La  nuit  au  Kecberhaus  ('6200  w). 

Jeudi,  10  sept.  :  Descente  à  Ridnaun  par  le  Ubeltalferner  et  Hangendferner 
(moraines  de  fond  sans  des  moraines  superficielles).  La  nuit  à  Ridnaun. 

Pour  l'excursion  de  Ranalt  à  Ridnaun  un  équipement  de  montagnard  est 
indispensable. 

Vendredi,  11  sept.:  Course  à  Stei-zing  (à  pied).  Avec  le  chemin  de  fer  à 
Bozen.  Après  midi  course  à  Welschnofen,  en  voitures,  par  le  Eggental  (formation 
de  vallée  épigenétique).  La  nuit  à  Welscbnofen. 

Samedi,  12  sept.:  Visite  des  moraines  terminales  du  glacier  de  Latemar 
(stade  de  Gschnitz)  et  des  pyiamides  d'érosion  (cheminées  de  fées)  de  Gummer. 
Retour  à  Bozen  (Clôture). 

XII  a.  Région  glaciaire  de  TAdige. 

Eventuellement  M.  le  professeur  A.  Penck  prolongerait  l'excursion  glaciaire 
jusqu'au  lac  de  Garda  Les  glacialistes  désireux  de  l'accompagner  sont  priés  de 
8'adresser  à  M.  Penck  (Institut  géographique  de  l'Université  de  Vienne).  Coût 
approximatif:  50  couronnes.  Durée  de  cette  excursion  spéciale  3  jours. 

Dimanche,  V\  sept.:  Avec  le  chemin  de  fer  à  Trient,  où  l'on  examinera 
la  brèche  interglaciaire  Course  à  travers  la  région  d'éboulement  des  Marocche  îl 
Areo,  en  voiture 

Lundi,  14  sept.:  Promenade  à  Riva.  Visite  des  dépôts  interglaciaires  de 
Ceole  et  Varone.  Par  bateau  à  vapeur  à  îSalô. 

Mardi,  15  sept.:  Étude  de  l'amphithéâtre  morainique  du  lac  de  Garda. 

XIII.  Dalmatie,  sous  la  conduite  de  MM.  (ï.  v.  Bukowski  et  F.  v.  Kerner. 

Coût  approximatif  par  personne:  250  couronnes.  Nombre  des  participants 
limité  à  65  personnes.  Durée  de  l'excursion  8  jours. 

Cette  excursion  est  en  correspondance  avec  l'excursion  en  Bosnie  et  Herce- 
govine.  Les  participants  se  réuniront  à  Gravosa  le  soir  du  10  septembre  à  bord  d'un 

4 


27 

Trebevié;  Tautre  traversera  la  vallée  de  la  Stavnja  pour  visiter  les  mines  de  fer 
de  VareS.  Le  soir  retour  à  SaraJeTO-Ilidie. 

Dimanehe,  6  sept.:  Avec  le  chemin  de  fer  à  Jaice  par  Lasva  et  Travnik, 
Excursion  aux  environs  de  Jaice  (couches  lacustres  des  époques  tertiaires  et 
quaternaires'.  Visite  de  la  cascade  de  Pliva.  La  nuit  à  Jaice. 

Lundi,  7  sept.:  Environs  de  Jaice  et  de  Jezero  (Terrain  triasique  et 
paléozoique  supérieur,  roches  éruptives).   Le  soir  à  Bugrojno,   en   chemin  de  fer. 

Mardi,  8  sept.:  A  Jablanica  (vallée  de  la  Narenta)  par  le  col  de  Maklen, 
Prozor  et  la  vallée  de  la  Rama.  Oligocène  lacustre  reposant  sur  le  Trias  supérieur. 
Massifs  éruptifs  du  Trias  inférieur  (porphyrite  diabasique,  gabbro  près  de  l'em- 
bouchure de  la  Rama).  La  nuit  à  Jablanica. 

Mercredi,  9  sept.:  Promenade  dans  les  environs  de  Jablanica  (terrasses 
quaternaires  de  la  Narenta,  couches  de  Werfen).  Avec  le  chemin  de  fer  à  Mostar 
par  le  défilé  de  la  Narenta.  Environs  de  Mostar  (calcaire  crétacique,  terrains 
éocènes.  couches  oligocènes  d'origine  lacustre,  brèche  quaternaire).  La  nuit  à 
Mostar. 

Jeudi,  10  sept.:  En  chemin  de  fer  à  Dubravica.  Étude  de  la  succession 
normale  des  couches  crétaciques  et  éocènes.  De  Dubravica  à  Zavola  (région  du 
Karst,  Popovo  polje;  éventuellement  visite  des  Ventarole  Vjetrenica).  Le  soir  à 
OraTosa  (Clôturée 


Excursion  à  Budapest  et  an  bas  Dannbe. 

Une  invitation  de  la  Société  géologique  de  Hongrie  aux  membres  du  Congrès, 
de  PC  rendre  à  Budapest  après  la  séance  de  clôture  est  portée  à  la  connaissance  des 
géologues  par  le  bulletin  adjoint  à  cette  circulaire.  Ce  bulletin  contient,  en  outre, 
les  détails  de  l'excursion  au  bas  Danube,    qui  sera  organisée  par  la  dite  société. 

Avis. 

Nous  prions  toutes  les  personnes,  qui  désirent  être  inscrites  commes  membres 
du  IX.  Congrès  géologique  international,  de  nous  envoyer  leur  adhésion  par  le 
moyen  du  bulletin  ci-joint,  affranchi,  en  y  marquant  les  excursions  auxquelles 
elles  désirent  participer. 

Au  nom  du  Cotnitr  iV organisation  : 

E.  TIETZE,  Président. 
C.  DIENER,  Secrétaire-général. 


Note:  11  est  évident,  qu'il  nous  faut  réproduire  pour  la  partie  historique 
de  notre  compte-rendu  la  petite  carte  démontrant  les  itinéraires  des  excursions, 
telle  qu'elle  avait  été  adjointe  à  la  lln>^  circulaire.  Mais  nous  faisons  observer, 
que  cette  carte  diffère  sous  quelques  rapports  de  la  carte  semblable  accompagnant 
le  livret-guide  des  excursions,  qui  met  déjà  en  compte  les  changements  de  pro- 
gramme survenus  depuis  la  publication  de  cette  circulaire. 

4* 


28 


riVwwé»,  U  12  juin  1903. 

CONGRÈS  GÉOLOGIQUE  INTERNATIONAL 

IXe  SESSION  1903. 

Illme  CIRCULAIRE. 

Nous  avons  rhonneur  de  vous  faire  savoir,  que  Son  Altesse  Impériale 
Monseigneur  l'Archiduc  Rainer,  curateur  de  TAcadéraie  Impériale  des 
Sciences,  a  daigné  accepter  le  protectorat  de  la  neuvième  session  du  Congrès 
géologique  international.  De  même  Son  Excellence  W.  de  Hartel,  conseiller 
intime  de  Sa  Majesté  et  ministre  des  cultes  et  de  l'instruction  publique  a  bien 
voulu  se  charger  de  la  présidence  d'honneur  du  Congrès. 

Comme  nous  avons  eu  l'honneur  de  notifier  dans  notre  2°»^  circulaire,  les 
séances  du  Congrès  s'ouvriront  à  Vienne  jeudi  le  20  août  et  se  termineront  le 
27  août  1903.  Elles  se  tiendront  dans   le  palais  de  l'Université   (F.  Franzensring). 

Le  Conseil*)  est  invité  à  se  réunir  avant  l'ouverture  de  la  session,  le  20  août 
à  9Vj  heures,  dans  la  petite  salle  de  fêtes  de  l'Université,  pour  préparer  la 
constitution  du  bureau  de  la  session  de  Vienne  et  pour  fixer  l'ordre  du  jour 
des  séances. 

Le  programme  suivant  de  la  IX^^  session  fera  proposé  au  Conseil  par  le 
Comité  exécutif: 

Mereredi,  19  août: 

A  7  heures  du  soir  —  Réunion  des  Membres  du  Congrès  au  Restaurant 
,Volkagarten"  (I.  Burgring).  Entrée  gratuite  sur  la  présentation  des  cartes 
de  membre. 

Jeudi,  20  août: 

A  9V2  heures  du  matin  —  Séance  du  Conseil. 

A  11^*2  heures  du  matin  -  Ouverture  du  Congrès  et  assemblée  générale 
dans  la  grande  salle  de  fêtes  (groiier  Festsaal)  de  l'Université. 

A  3V2  heures  de  l'après-midi  —  Séance  consacrée  aux  communications  sur 
des  sujets  divers. 

Vendredi,  21  août: 

Excursion  aux  gisements  fossilifères  principaux  du  terrain  miocène  du  bassin 
alpin  de  Vienne  (sous  la  direction  de  MM.  Th.  Fuchs  et  F.  X.  Schaffer). 

Samedi,  22  août: 

A  9  heures  du  matin  —  Séance  du  conseil. 

A  10 '/a  heures  du  matin  et  à  3  heures  de  l'après-midi  —  Assemblée 
générale  consacrée  aux  conférences  sur  l'état  actuel  do  notre  connaissance  des 
schistes  cristallines,  dans  la  salle  d'amphithéâtre  de  l'Institut  géologique. 

*)  Le  conseil,  dans  cette  séance,  qui  aura  lieu  avant  l'ouverture  du  Congrès, 
se  compose,  aux  termes  du  règlement  général,  des  congressistes  ayant  siégé  dans 
les  précédents  Conseils,  des  délégués  des  divers  pays  ou  des  sociétés  savantes 
dûment  accrédités,  et  des  membres  du  Comité  régional  d'organisation. 


29 

Les  conférences  suivantes  ont  été  annoncées: 

F.  Becke:  Ûber  kristallinische  Schiefer  mit  besonderer  Berûcksichtigung 
ihrer  Struktur.*) 

P.  Termier:  Les  schistes  cristallines  des  Alpes  occidentales. 

A.  Sauer:  Die  kristallinischen  Schiefer  der  mitteldeutschen  Gebirge. 

F.  E.  8uel3:  Alpine  und  aufieralpine  Schiefergesteine. 

Ch.  R.  van  Hise:  The  crystalline  rocks  of  the  United  States  of  North 
America. 

J.  J.  Sederholm:  Ûber  den  gegenwJirtigen  Stand  unserer  Kenntnis  der 
kristallinischen  Schiefer  von  Finnland. 

L.  Mrazec:  Les  schistes  cristallines  des  Cai-pates  méridionales. 


Dimanche,  2:{  août: 

Excursions  aux  terrains  archéens  du  Waldviertel  (sous  la  direction  de 
M.  F.  Becke),  à  Eggenburg  au  bassin  miocène  extra-alpin  de  Vienne  (sous  la 
direction  de  MM.  Th.  Fuchs  et  0.  A  bel),  et  aux  dépôts  paléogènes  de  Pausram 
en  Moravie  (sous  la  direction  de  M.  A.  Rzehak). 

Lundi,  24  août: 

A  9  heures  du  matin  —   Séance  du  Conseil. 

A  10* ,  heures  du  matin  et  à  3  heures  de  l'après-midi  —  Conférences  sur 
le  problème  des  , Lambeaux  de  recouvrement*,  des  ^Nappes  de  charriage**,  et 
des  „Klippen",  dans  la  petite  salle  de  fêtes  (kleiner  Festsaal)  de  l'Université. 

Les  conférences  suivantes  ont  été  annoncées: 

V.  Uhlig:  Die  Klippen  der  Karpathen. 

M.  Luge  on:  Les  nappes  de  recouvrement  des  Alpes  Suisses. 

E.  H  au  g:  Les  grands  charriages  de  l'Embrunais  et  de  l'Ubaye 

F.  Kossmat:  Ûberschiebungen  am  Westrande  der  Laibacher  Ebene. 
A.  E.  Toernebohm:  Die  groûe  skandinavische  Ûberschiebung. 

Bailey  W  il  l  i  s  :  The  overthrust  faults  of  the  United  States  of  North  America. 
C.  L.  Griesbach:    The   exotic  blocks  of  the  Chitichun   and   Balchdhura 
régions  in  the  Central  Himalayas. 

Mardi,  25  août: 

Excursions  au  Semmering  (sous  la  direction  de  M.  F.  T  o  u  1  a)  et  au  Schneeberg 
(sous  la  direction  de  M.  G.  Geyer).**) 


*)  Les  trois  coupes  de  la  chaîne  centrale  des  Alpes  orientales:  1.  Gastein — 
Mallnitz  — Oberdrauburg,  2.  Schwaz— Zillertaler  Hauptkamm— Brunneck,  3.  Ôtz — 
Gurgl — Vintschgau.  relevées  par  MM.  F.  Becke,  F.  Berwerth  et  U.  Gruben- 
mann  par  ordre  de  l'Académie  impér.  des  sciences,  seront  exposées  avec  une 
collection  d'échantillons  au  département  minéralogique  du  Musée  Impérial  d'histoire 
naturelle  (salle  V)  durant  la  session. 

**)  Ces  deux  excursions  n'offrent  pus  seulement  de  l'intérêt  au  point  de  vue 
géologique,  elles  mèneront  les  participants  aussi  au  milieu  des  paysages  les  plus 
pittoresques  des  environs  de  Vienne. 


H    ■',     • 


I 


I 


f      f 


il'.» 

S.-* 


.  I 


■7 


I 

'.■:>■ 
•■  -Pi- 

!n-: 

I 

.   Il 

3i"  ■. 

■  T 

».  • 


f-l 


;   i 


i  -.'î 


I  •  ; 


i;;- 


^'' 


;ï. 


30 

Mercredi,  26  août: 

A  9  heures  du  matin  —  Séance  du  Conseil. 

A  10^/2  heures  du  matin  et  à  3  heures  de  l'après-midi  —  Conférences  sur 
la  géologie  de  la  Péninsule  Balcanique  et  de  l'Orient,  dans  la  petite  salle  de 
fêtes  (kleiner  Festsaal)  de  l'Université. 

Les  conférences  suivantes  ont  été  annoncées: 

F.  Toula:  Der  gegenwjirtige  Stand  der  Erforschung  der  Balkanhalbinsel 
und  des  Orients. 

J.  C  V  i  j  i  é  :  Die  Tektonik  der  Balkanhalbinsel  mit  besonderer  Berûcksichtigung 
der  neueren  Fortschritte  in  der  Kenntnis  der  Géologie  von  Serbien,  Makedonien 
und  Bulgarien. 

F.  Katzer:  Der  heutige  Stand  der  geologischen  Kenntnis  von  Bosnien 
und  der  Herzegowina. 

A.  Philip p son:  Griechenland  und  der  kretische  Inselbogen. 

P.  Vinassa  de  Régny:  Ûber  die  Géologie  Montenegros  und  des  alba- 
nischen  Grenzgebietes. 

G.  V.  BukowHki:  Neuere  Fortschritte  in  der  Kenntnis  der  Stratigraphie 
von  Kleinasien. 

Jeudi,  27  août: 

A  9  heures  du  matin  -     Séance  du  Conseil. 

A  10' /«  heures  du  matin  —  Séance  consacrée  aux  communications  sur  des 
sujets  divers. 

Dette  séance  sera  tenue  par  sections. 

A  3  heures  de  l'après-midi  —  Assemblée  générale  dans  la  petite  salle  de 
fêtes  (kleiner  Festsaal)  de  l'Université.  Clôture  de  la  session. 

L'ordre  du  jour  des  séances  du  Congi-ès  comprendra  en  outre  les  rapports 
des  commissions  scientifiques  et  le  choix  du  lieu  de  réunion  du  Congrès  en  1906. 
Le  gouvernement  du  Mexique  par  l'intermédiaire  de  son  délégué  officiel,  M*"-  Agui- 
1er a,  directeur  de  l'Institut  géologique  de  Mexico,  invitera  le  Congrès  de  se 
réunir  en  X"*^  session  à  Mexico. 

Durant  la  session  un  bureau  aux  renseignements  sera  établi  dans  la  „Uni- 
versitâtsquâetur*.  Les  Congressistes  pourront  se  faire  envoyer  leur  courrier  sous 
l'adresse:  Wien,  Congrès  géologique,  Université.  Le  secrétariat  sera 
installé  dans  l'Institut  géologique  de  l'Université  (Téléphone  18220). 


Séjour  à  Vienne. 

Par  suite  d'un  entendu  avec  le  Comité  des  hôteliers  de  Vienne  (VIII,  Hôtel 
Hammerand)  les  membres  du  Congrès  pourront  s'assurer,  par  son  intermédiaire, 
des  logements  depuis  3  couronne**  par  jour  dans  des  hôtels  confortables.  Les 
Congressistes  qui  désirent  profiter  de  ces  conditions,  sont  priés  d'envoyer  le 
bulletin  ci-joint  muni  des  notes  nécessaires  à  l'adresse  du  dit  Comité  des  hôteliers 
jusqu'au  12  août,  en  se  servant  de  l'enveloppe  ci-jointe  affranchie. 

Les  Congressistes  profitant  de  l'intermédiaire  du  dit  Comité  sont  absolument 
libres  danM  le  choix  de  leur  hôtel. 


31 

Les  hôtels  suivants  se  trouvent  plus  ou  moins  dans  le  voisinags  de  l'Université  : 

1.  Hôtel  de  France,  I.  Schottenring  3. 

2.  Hot^l  Hanimerand,  VIII.  Florianigasse  8. 

3.  Residenzhotel,  I.  Teinfaltstrafie  6. 

4.  Hôtel  Klomser,  I.  Herrengasae  19. 

5.  Hôtel  Wandl,  I.  Peteraplatz  12. 

6.  Hôtel  Millier,  I.  Graben  19. 

7.  Hôtel  Hôller,  VII.  Burggasse  2. 

8.  Hôtel  MeiDl  <fe  Schadn,  l.  Kiiratnerstrafie  16. 

9.  Hôtel  Matschakerbof,  I.  Seilergasse  6.  . 
10.  Hôtel  Krantz,  I.  Kârntnerstrafie  22. 


Excursions. 

Pour  l'organisation  des  excursions  dans  les  environs  de  Vienne  pendant  la 
session  du  Congrès  il  est  bien  important,  que  nous  connaissions  à  temps  le  nombre 
des  participants.  Nous  prions  donc  tous  les  Congressistes,  qui  veulent  i>rendre 
part  à  ces  excursions  de  nous  envoyer  leur  adhésion  moyennant  la  carte  postale 
ci-jointe,  en  souslignant  les  excursions,  auxquelles  ils  désirent  participer.  Le  coût 
approximatif  d'une  excursion  se  tiendra  entre  10  —  20  couronnes.  On  ne  demandera 
pas  de  vei-sement  préalable. 

Monsieur  A.  Penck  organisera  une  excursion  supplémentaire  àla  Wachau 
et  à  Krems.  Cette  excursion  se  fera  après  la  clôture,   V^endredi  le  28  août. 

Coût  approximatif  12  couronnes  par  personne.  Nombre  limité  à  200  per- 
sonnes. Durée  de  l'excursion  un  jour. 

Vallée  de  percée  epigénétique.  Terrasses  de  vallée.  Loess.  Découvertes  paléo- 
lithiques du  Solutréen  dans  le  Loess,  qui  ont  fourni  25000  outils  en  pierre.  La 
couche  paléolithique  sera  mise  au  jour  pour  les  congressistes  par  des  fouilles 
récentes. 

On  quittera  Vienne  au  matin  avec  le  chemin  de  fer  de  l'ouest  pour  aller 
à  Melk.  Un  bateau  à  vapeur  conduira  de  là  les  excursionnistes  par  la  Wachau 
à  Krems.  On  retournera  à  Vienne  au  soir  avec  un    train    de   la  Franz  Josefbahn, 

Monsieur  P  e  n  c  k  se  met  à  la  disposition  des  congressistes  participant  à 
l'excursion  XII  (Terrains  glaciaires)  pour  les  conduire  de  Krems  à  Steyr  par  la 
vallée  héréditaire  de  la  Flanitz  et  par  St.  Pôlten. 

Pour  l'adhésion  à  cette  excursion,  qui  est  recommandée  spécialement  à  tous 
ceux,  qui  s'intéressent  à  l'étude  des  dépôts  quaternaires,  aussi  bien  que  pour 
l'adhésion  aux  diverses  excursions  pendant  la  session  du  Congrès  un  versement 
préalable  n'est  pas  nécessaire.  Des  détails  sur  l'excursion  au  Kahlenberg,  mentionnée 
dans  notre  II**""'  circulaire  seront  publiés  à  l'ouverture  du  Congrès. 

Excursion  dans  le  terrain  crétacique  de  la  Bohême,  sous  la 
conduite  de  MM.  A.  Slavik,  J.  N.  Woldfich  et  Ph.  Pocta. 

Voici  le  plan  détaillé  de  cette  excursion,  qui  se  rattache,  à  titre  alternatif, 
à  l'excursion  I  (Région  paléozoique  du  centre  de  la  Bohême)  au  lieu  de  la  visite 
de  Przibram. 

Lundi,  17  août:  Dépai't  des  excursionnistes  de  Prague  à  7  h  24'  du  matin. 
Rendez-vous  des  participants  à  7  h  à  la  gare  (Franz  Josefbahnhof).  On  partira 
avec  le  train  de  la  Bôhmische  Nordbahn  pour  Turnau,  où  on  arrivera  à  11  h  09'. 
Étude  de  la  coupe  de  Turnau  à  Liebenau.  Excursion  à  Friedstein,  Kopanina  et 
Klein-Skal.  La  nuit  à  Turnau. 


32 

Mardi,  18  août:  Excursion  aux  environs  de  Turniiu,  à  Waldstein,  Grofi-Skal 
et  à  la  crête  basaltique  du  Kozâkov.  On  rcîtournera  à  Prague  avec  le  train  du  soir. 

Pour  les  Congressistes,  qui  désirent  participer  à  l'excursion  1  (Région 
paléozoique  du  Centre  de  la  Bohême)  le  lieu  du  rendez-vous  (la  veille  du 
commencement  de  l'excursion,  savoir  le  9  août  à  8  h  du  soir)  sera  le  restaurant 
de  la  „Sophieninsel**  à  Prague. 

Au  même  restaurant  on  se  réunira  le  10  août  à  8  h  du  soir  après  la  visite 
des  environs  de  Prague. 

Le  11  août  à  8^/2  ^  ^^  matin  les  excursionnistes  se  rassembleront  au  Musée 
National   Wenzelsplatz).  Une  réception  à  l'hôtel  de  ville  aura  lieu  à  11  h  du  matin. 

Le  Comité  local,  qui  s'est  constitué  à  Prague  sous  la  présidence  de  M. 
Woldfich,  recommande  pour  le  séjour  à  Prague  les  hôtels  suivants:  Hôtel  de 
Saxe,  Hôtel  Schwarzes  Rofi,  Hôtel  Erzherzog  Stephan,  Blauer  Stern. 

Le  rendez-vous  des  participants  à  l'excursion  IT  sera  à  l'hôtel  de  ville 
(Rathaus)  à  Eger  à  9  h  du  matin  (b  août). 

Les  adhésions  aux  excursions  à  Budapest  et  en  Hongrie  ont  été 
transmises  au  secrétariat  de  la  Société  géologique  de  Hongrie,  qui  organisera  ces 
deux  excursions  en  dehors  du  IX.  Congrès  géologique  international. 

Le  secrétaire-général  a  eu  l'honneur  d'aviser  individuellement  les  membres 
étrangers  inscrits  aux  diverses  excursions  jusqu'au  1  juin,  qu'il  a  été  possible  au 
Comité  de  les  ranger  dans  les  exsursions  choisies  par  eux  en  premier  rang.  11 
n'a  été  fait  d'exception  que  pour  l'excursion  VI II  (Région  occidentale  des  Hohe 
Tauern),  en  raison  du  nombre  trop  considérable  des  demandes. 

Le  Comité  prie  toutes  les  personnes,  qui  désirent  prendre  part  à  une  des 
excursions  indiquées  dans  notre  2"'^  circulaire,  de  nous  envoyer  leur  adhésion  le 
plus  tôt  possible. 

Les  listes  des  excursions  seront  définitivement  closes  le  15  juillet  pour  les 
excursions  avant  la  session  et  le  30  juillet  pour  celles  après  la  session. 

Le  livret-guide  des  excursions,  rédigé  par  M.  F.  Teller,  va  paraître  vers 
la  fin  de  ce  mois.  Il  sera  envoyé  aux  souscripteurs  en  Europe  au  commencement 
du  juillet,  par  les  soins  des  secrétaires.  Vu  le  retard,  qui  c'est  produit  dans  la 
publication  du  guide,  le  livre  seni  remis  aux  géologues  des  autres  continents  ou 
aux  lieux  de  rendez  vous  des  excursions  organisées  avant  la  session  ou  à  Vienne. 

Au  nom  du   Comité  d'organisation  : 

E.  TIETZE,  Président. 
C.  DIENER,  Secrétaire-général. 


33 

Vers  la  fin  du  juin  1903  le  comité  reçut  Tinformation  que  la 
Société  géologique  de  Hongrie  avait  trouvé  bon  de  renoncer  tout  à 
fait  à  l'excursion  qu'elle  avait  projeté  de  faire  de  Vienne  à  Budapest 
et  au  Bas  Danube. 

L'arrangement  de  la  pluopart  des  excursions  organisées  en  Autriche 
fut  terminé  en  automne  1902.  M.  Teller  avait  bien  voulu  se  charger 
de  diriger  la  publication  du  livret-guide,  donnant  l'itinéraire  détaillé 
des  excursions  et  la  description  des  terrains  à  rencontrer.  Le  livret- 
guide  fut  envoyé  aux  souscripteurs  au  commencement  du  juillet. 

Mentionnons  encore  que  la  tâche  des  arrangeurs  des  excursions 
en  Bohême  et  en  Galicie  a  été  facilitée  par  des  comités  locaux,  qui 
s'étaient  constitués  entre  autres  à  Prague  (sous  la  présidence  de  M.  J. 
Woldfich)  et  à  Lemberg  (sous  la  présidence  de  M.  J.  Niedzwiedzki). 

La  composition  du  Comité  local  à  Prague  était  la  suivante: 

Président: 

J.  N.  Woldfich,  professeur. 

Membres  : 

K.  Vrba,    conseiller  aulique  et  professeur 

A.  Slavik,  professeur 

F.  Pocta,  professeur 

V.  Svambera,  privatdocent 

J.  Perner,  adjoint 

F.  Slavik,  assistant 

Jos.  Woldfich,  assistant 

A.  Hofmann,  professeur  \  ,  ^^.. 

^    „    ,  •     x  J         X        ?  *  rnbram. 

t,  Kyba,  privatdocent        j 

C.  Ritter  von  Purkyné  à  Pilsen. 

Sur  la  prière  du  Comité  exécutif  Son  Altesse  Impériale, 
Monseigneur  l'A  rchiducRainer,  curateur  de  l'Académie  Impériale 
des  Sciences  à  Vienne,  daigna  accepter  le  protectorat  auguste  du  Congrès. 
De  même  Son  Excellence  W.  de  H  art  el,  conseiller  intime  de  Sa  Majesté 
et  ministre  des  cultes  et  de  l'instruction  publique  en  voulut  bien  se  charger 
de  la  présidence  d'honneur. 

Tous  les  Congressistes  reçurent  à  leur  arrivée  à  Vienne  au  bureau 

de  l'Université  le  programme  des   occupations  du  Congrès.    De  inéme 

ou  leur  y  délivrait  une  médaille  en  argent  destinée  à  servir    d'insigne 

et  frappée  d'après  le  dessein  du  raédailleur  M.  J.  Tautenhayn. 

5 


,  à  Prague. 


CONGRES  GEOLOGIQUE  INTERNATIONAL 

IXe  SESSION  1903. 


■  19  uodl   I3Q3. 


Programme 

du 

IX.  Congrès  Géologique  International. 


Mercredi,  19  août. 

A  7  11  du  soir  —  Réunion  des  Membres  du  Cungrès  au  Restaurant  „Volk8- 
garten"  (I.,  Burgring).  Entrée  gratuite  sur  lu  présentation  des  cartes  de  membre. 

Jeudi,  m  aoDt. 

A  9'/î  ^  <ïi  matin  —  Séance  du  Conseil,  dans  )a  petite  nalIe  de  fttes  (kleiner 
Festsaal)  de  l'Université. ♦} 

A  11'',  h  du  matin  —  Ouverture  du  Congrèe  et  nasemblée  générale  dans 
la  grande  salle  de  fêtes  (groUer  Pcstsaol)  de  l'Univcrijité.  aous  le  baut  protectorat 
de  Son  Altesse  Impériale  Monseigneur  l'Archiduc  Rainer  et  sou b 
la  présidence  d'honneur  de  Son  Excellence  W.  de  Hartel.  conseiller  intime  de 
Sa  M^enté  et  ministre  des  cultes  et  de  l'instruction  pnblique. 

A  U'i,  h  de  l'aprèa-midi   —    Séance  consacrée  aux  communications  sur  des 
sujets  divers,  dans  la  salle  d'amphithéâtre  de  l'Institut  géologique. 
1.  A.  Baltzer:  0ber  die  [.akkolîthen  des  AarmassiTs. 
■>.  E.  0.  Hovey:  The  1<J02  éruptions  of  La  Pelée.  Martinique,  and  La 
Soufrière,  St.  Vincent. 

3.  J.  Holobek:  Das  Erdwachsvorkommen  von  Boryslaw  (Galizien). 

4.  A.  S.  Bickmore:   Illustrations  of  the  volcanic   phenoroena  in  the 
Ha  w  ai  ion  Islanda. 

A  5'.',  h  de  l'après-midi  —  Séance  de  la  Commission  de  la  Cai-te  géologique 
internationale  d'Europe,   dans  l'auditoire  de    l'Institut   géologique  de  l'Université. 

Vendredi,  t\  août. 

I.  Excursion  aux  terrains  mlooèies  du  bassin  alpin  de  Vienne.  (Atigersdorf, 
Baden,  VSsIau.)  (Etage  savmatique  et  couches  marines  du  bassin 
alpin  de  Vienne.) 

Direction  de  MM,  Th.  Fuclis  et  F.  X.  Schoffer.  Arrangement  de  M. 
F.  X.  Schaffer,  qui  se  chargera  do»  renseignements. 

')  Le  Conseil,  dans  cette  séance,  qui  aura  lieu  avant  l'ouverture  du  Congrès, 
ne  compose,  aux  termes  du  règlement  général,  Am  congrfinsisteM  ayant  siégé  dans 
les  précédentu  Conneila,  des  délégués  des  divers  pays  ou  de»  sociétés  siivantea 
dûment  accrédités,  et  des  membres  du  Comité  régionul  d'organisation. 


35 

7  h  du  iiintin  :  Réunion  des  participants  dans  If^  vestibule  de  la  gare  du 
chemin  de  fer  du  Sud.  (On  y  arrive  par  les  tramways  partant  de  la  Kârntner- 
straOe  et  du  Schwarzenbergplatz  ) 

7.10  h  Départ  du  train  pour  Atzgersdorf.  Visite  des  dépôts  sarmatiques. 

Arrêt  d'une  heure. 
8.42  h  Départ  pour  Baden. 

9.18  h  Arrivée    à   Baden.    On   ira   en  voiture   aux   tuileries  de   Baden, 
Soos    et   Vôslau    (Tegel    méditerranéen    de    Baden,    Faune    de 
G  ainfahrn). 
Il  h  Arrivée  à  Vôslau.     Réception    par  les   magistrats.     Visites  des 
caves  de  M.  Schlumberger  et  des  établissements  thermaux. 
12.30  h  Déjeuner  au  ^Kursalon**,   gracieusement  offert  par  la   ville    de 
Vôslau. 
3  h  p.  m.    Promenade   au   Rauchstallbrunngraben    et   à   St. 
H  e  1  e  n  a.  Réception  par  la   mairie  de  Baden  (5  h).    Visite  des 
eaux  thermales  de  la  ville. 
7.30  h  Dîner  au  .Kursalon*. 

On  retournera  à  Vienne  par  un  train  spécial.  L'heure  exacte  du  départ 
sera  indiquée  aux  participants  à.  Baden.  On  arrivera  à  Vienne  (Siidbahnhofi  vers 
11  h  du  soir.  Des  trains  spéciaux  du  tramway  électrique  conduiront  les  excur- 
sionnistes à  l'Université  par  Heugasse,  Schwarzenbergplatz  et  RingstralJe. 

Les  participants  de  cette  excursion  sont  priés  de  s'inscrire  au  bureau  de 
r Universitiitsquâstur  jusqu-à  Jeudi,  20  août,  6  h  p.  m.  et  d'y  verser  la  somme 
de  12  Kronen. 

Ils  recevront  une  plaque  jaune,  donnant  droit  : 

1.  aux  billets  de  2*^»"«  classe  de  Vienne  à  Baden,  aller  et  retour; 

2.  aux  voitures  de  Baden  à  Vôslau; 

3.  au  déjeuner  à  Vôslau; 

4.  au  dîner  à  Baden  (boissons  non  compris); 

5.  aux  trains  spéciaux  du  tramway,  circulant  du  Stidbahnhof  à  l'Université. 

H.  Réunion  du  Congrès  à  Baden. 

En  correspondance  avec  l'excursion  précédente  on  arrangera  une  réunion 
du  Congrès  à  Baden  pendant  l'après  midi.  Le  dîner  sera  pris  à  7  h  30  du  soir 
au  Kursalon  en  compagnie  des  participants  de  la  précédente  excursion. 

On  partira  du  Siidbahnhof  avec  le  train  de  3  h  55  ou  par  un  train  spécial 
à  4  h,  selon  le  nombre  des  participants.  Les  participants  sont  priés  de  se 
rassembler  au  vestibule  de  la  gare  à  3  h  45. 

Réception  par  les  délégués  de  la  ville  de  Baden,  qui  auront  l'affabilité  de 
se   charger  de   la  conduite   dans   la   ville,    aux   établissements   thermaux   et   aux 

environs  (Helenental). 

On  retournera  à  Vienne  par  le  train  spécial  qui  sera  mis  :\  la  disposition 
des  participants  de  l'excursion  précédente. 

Les  participants  de  cette  réunion  sont  priés  de  se  faire  inscrire  au  bureau 
de  rUniversitâtsquàstur  jusqu'à  Jeudi,  20  août,  6  h  du  soir  et  d'y  verser  la. 
somme  de  9  Kronen. 

Ils  recevront  une  plaque  blanche,  donnant  droit: 

1.  aux  billets  de  2«^»n<*  classe  de  Vienne  à  Baden,  aller  et  retour; 

2.  au  dîner  à  Baden  (boissons  non  compris); 

3.  aux  trains  spéciaux  du  tramway,  circulant  du  Sûdbahuhofà  l'Université. 

5* 


i  \ 


Samedi,  3â  aoQt. 

-  Séance  du  Conseil,  dons  l'auditoire  di 


Institut  géolo- 
dans  rinetitnt   géo- 


A  9  h  du  matin  - 
giijue  de  l'Université. 

Séance  de  la  Commimiion  internationale  des  glac 
graphique  de  l'UniverBité. 

A  lO'/i  du  matin  et  à  3  h  de  l'aprèB-midi  —  Asseinblëes  générales  consacrées 
aui  conférences  eut  l'état  actuel  de  notre  connaissance  des  BcbÏBtes  cristallineB. 
dans  la  salle  d'amphithéâtre  de  l'Institnt  géologique  de  l'Université. 
Les  conférences  suivantes  ont  été  annoncées  : 

F.  B  e  c  k  e  ;  Uber  kristallinische  Schiefer  mit  besonderer  BerQcksicbtignng 

ihrer  Struktur. 
P.  Termier:  Lee  schistes  cristallines  des  Alpes  occidentales. 
A.  Sauerr  Die  kristallinischen  Schiefer  der  niitteldeutachen  Gebirge. 
F.  E.  Suess:  Alpine  und  auOeralpine  Scbiefergesteine. 
Ch.  R.  van  Hise:  The  crystalline  rocks  of  tbe  United  States  of  North 

America. 
J.  J.  Sederholm;  Uber   den  gegenwîLrtigen    Stand  unserer  Kenntuis 

der  kristallinischen  Schiefer  von  Finland. 

L.  Mrazec:  Les  schistes  cristallines  des  Carpates  méridionales. 

L'intendance  de  la  cour  impériale  et  royale  a  bien  voulu  offrir  à  MM.  les 

congreesiates   étrangers   3011  billets  dans  les   stalles  et  au  parquet  de  l'Opéra 

pour   la   représentation  de  ce  soir.    MM.  les    congressistes  étrangers  désirant  deij 

billets    sont   priés   de   s'adresser   au  Secrétariat  jusqu'à  Vendredi    le  21  août 

Dimanche,  23  août. 
III.   Excursion  à  Eggenburg.   (Terrains   miocènes  du  bassin  extra- 
alpin de  Vienne.)  Direction  de  MM.  Th.  Fuchs.  0.  Abel,  i'.X.  Schnffer. 
Arrangement  de  M.  F.  X.  Scbaffer,  qui  se  chargera  des  renseignements. 

6.50  b  du  matin.    Départ  par  le  train  du  Kaiser  Fran£  Josefbabnhof 
(IX..  Althauplalz). 

On  y  arrive  par  les  tramways  parlant  du  Sebottenring.  Les  parti- 
cipants sont  priés  de  se  rassembler  au  vestibule  de  la  gare  à  6  3<)  b. 
9.03  b  Arrivée  n   Eggenburg.   Réception   par   le  magistrat.    Visite  des 
affleurements  le  long  de  la  route  du  chemin  de  fer  ut  dans  les  caves. 
Visite  du  Musée  Krahulefz,  de  lu  ville  et  du  KarUtal. 
1  h  p.  m.  Dîner  au  restaurant  ,(!oldener  Lowe". 

'i  h  Promenade   il  Guuderndorf  ('/>  b).   On    retournera  à  Eggenburg 
où  l'on  prendra  un  repus  nu  restaurant  de  lu  gare. 
7.06  b  du  soir.    Départ  pour  Vienne,   oii  l'on  arrivera  à  S)  h  à  ta  gare 
de  la  Kaiser  Frunx  Josefbahn. 


Les 


Hrtidpants  de  cette  e 
de  l'UniversitHtHquaiitur  jusi|u'à 
la  somme  de  16  Kroaei. 

Ils  recevront  une  plaque 

1.  aux  billets   de  2''">o  , 

2.  au  diner  et  au  repax 
Les    billets  seront   remis  a 


n  sont  priés  de  se  faire  i: 


Vendredi, 


oût,   I 


rire  au  bureau 
.  et  d'y  vemer 


'erte,  donnant  droit: 

lasse    du  Vienne  à  Eggenburg,  aller  et  retour; 

li  Eggenburg  (boissons  non  compris), 

lï  participants   à.  la  gare  par  le  directeur  de 


37 

IV.  Excursion  aux  terrains  archéens  du  Waldviertel. 

Direction  de  M.  F.  Becke. 

Rendez-vous  à  6  h  45  du  matin  dans  la  salle  d'attente  de  2^1"^  classe  au 
Kaiser  Franz  Josefbahnhof  (IX.,  Âlthanplatz). 

7.06  h  du  matin.  Départ  par  le  train  local  pour  Krems. 
10.08  h  Arrivée  à   la  Haltestelle  Kammegg.  Promenade  au  Kamptal   à 

Hosenburg. 

Dîner  à  Thôtel  Rosenburg. 

Après-midi   on   marchera   à   pied  du   château   de  Rosenburg  à 

Rosenburg  par  Ëtzmannsdorf,  Wanzenau  et  le  Kamptal.  Repas 

à  rhôtel  Rosenburg. 
7.32  h  du  soir.  Départ  de  la  station  de  Rosenburg. 
10.35  h  du  soir.   Arrivée  à  Heiligenstadt  (Station   de  la  Gûrtellinie   et 

Donaukanallinie  de  la  Stadtbahn). 
10.40  h  Arrivée  à  Vienne,  Franz  Josefbahnhof. 

Coût  de  l'excursion  (billets  de  2^°*®  classe,  dîner  et  repas  à  Thôtel  Rosen- 
burg —  boissons  non  compris)  13  Kronen  50. 

Les  participants  de  cette  excursion  sont  priés  de  verser  cette  somme  au 
bureau  de  F Universitâtsquastur  jusqu'à  Vendredi,  21  août,  6  h  p.  m. 

Ils  recevront  une  plaque  rouge. 

Les  billets  leur  seront  remis  à  la  gare  par  le  directeur  de  l'excursion. 

V.  Excursion  à  Pausram  en  Moravie.  (Terrains  paléogènes.) 

Direction  de  M.  A.  Rzehak. 

llendez-vous  des  participants  à  7  h  30  du  matin  à  la  gare  du  Nord  (Nord- 
bahnhof.  II.,  Praterstern),  où  le  directeur  de  l'excursion  se  chargera  de  prendre 
les  billets. 

Dépiirt  de  Vienne  à  8  h  du  matin  pour  Pausram.  Arrivée  à  Vienne  à 
10  h  15  du  soir. 

Coût  approximatif  de  cette  excursion:  20  Kronen.  Les  participants  de  cette 
excursion  sont  priés  de  se  faire  inscrire  au  bureau  de  rUniversitâtsquâstur  jusqu'à 
Samedi,  22  août,  3  h  p.  m. 

Lundi,  24  août. 

A  9  h  du  matin  —  Séance  du  Conseil,  dans  l'auditoire  de  l'Institut  géo- 
logique de  l'Université. 

A  10\'^  du  matin  et  à  3  h  de  l'après-midi  -  Conférences  sur  le  problème 
des  ^.Lambeaux  de  recouvrement",  des  „Nappes  de  charriage**,  et  des  „Klippen", 
dans  la  petite  salle  de  fêtes  (kleiner  Festsaalj  de  l'Université. 

Les  conférences  suivantes  ont  été  annoncées: 

V.  Uhlig:  Die  Klippen  der  Karpaten. 

M.  Lugeon:  Les  nappes  de  recouvrement  des  Alpes  Suisses. 

E.  Haug:  Les  grands  charriages  de  l'Embrunais  et  de  l'Ubaye. 

F.  Kossmat:   Oberschiebungen   am  Westrande  der  Laibacher  Ëbene. 
A.  E.  Toernebohm:  Die  grofie  skandinavische  Ûberschiebung. 
Bailey  WiUis:   The   overthrust   faults   of  the  United  States  of  North 

America. 
C.  L.  G  r  i  e  s  b  a  c  h  :  The  exotic  blocks  of  the  Chitichun  and  Balchdhura 
régions  in  the  Central  Himalayas. 


38 


>  ' , 


;■.  Sur  rinvitation  gracieuse  delà  commune  de  Vienne  une  réception  iiura 

n  lieu  à  l'Hôtel  de  ville  (Rathaus)  à  6^/2  h  du  soir.  Aux  congressistes  étrangers 

désirant  participer  à  cette  réception,  les  cartes  d'invitation  seront  délivrées  au 
bureau  de  l'Universitâtsquâstur  jusqu'à  Samedi  le  22  août  à4h  du  soir.  Les 
membres  autrichiens  sont  priés  de  s'adresser  au  secrétariat  jusqu'à  Samedi,  le 
22  août  à  2  h  de  l'après-midi. 

Entrée  par  le  «Hauptportal*  du  Rathaus  (tour  principale). 

Mardi,  25  août. 

VI.  Excursion  au  Semmering. 

Direction  de  M.  F.  Toula. 

Réunion  des  participants  à  la  gare  du  chemin  de  fer  du  Sud  (Sûdbahnhof). 
6  h  du  matin.  Départ  du  Sûdbahnhof  par  train  spécial. 
7.45  h  Arrivée  à  Payerbach*  Visite  des  affleurements  des  schistes  vertes 

(Grûnschiefer)  le  long  de  la  rive  droite  de  la  Schwarza. 
8.45  h  Départ  de  Payerbach  (en  train). 

8.57  h  Arrivée  à  Eichberg.  Visite  des  carrières  du  ^Forellenst^in*. 
9.57  h  Départ  de  la  station  de  Eichberg  (en  train). 

10.06  h  Arrivée  à  Klamm.  Visite  des  affleurements  carbonifères. 
11.26  h  Départ  de  Klamm  (en  train). 
11.46  h  Arrivée   à  la  station  de   Semmering  (895  m).    Dîner  à  l'hôtel 

Semmering.  Après  midi  Ascension  du  Sonnwendstein  (1523  m). 
On  descendra  par  Maria-Schutz  et  Schottwien  à  Klamm.  (Pour 
les  détails  de  l'excursion  voir  le  , Livret-guide*). 
8.15  h  du  soir.  Départ  de  la  station  de  Klamm  par  train  spécial. 

10.07  h  du  soir.  Arrivée  à  Vienne  (Sûdbahnhof). 
■.                                                           On  prévient  messieurs  les  congressistes,   que  les  temps  de  départ  indiqués 

ci-dessus  sont  fixés  d'une  manière  absolue.  On  est  donc  prié  d'éviter  chaque 
retard  pournepasmanquerletrain. 

Les  participants  de  cette  excursion  sont  priés  de  se  faire  inscrire  au  bureau 
de  l'Universitâtsquâstur  jusqu'à  Samedi,  22  août,  6  h  p.  m.  et  d'y  verser  la 
somme  de  17  Kronen. 

Ils  recevront  une  plaque  bleue,  donnant  droit  : 

1.  aux  billets  pour  le  train  spécial  (aller  et  retour). 

2.  au  dîner  à  l'hôtel  Semmering  ;boi8sons  non  compris'. 

3.  au  repas  au  Sonnwendstein  et  à  la  station  de  Klamm  (au  soir). 

Vil.  Excursion  au  Schneeberg  (2075  m).  Direction  de  M.  G.  Geyer. 

Réunion  des  participante  à  la  station  „Hauptzollamt"  (III.,  LandstraOe  Haupt- 
8trai3e)  de  lu  ,, Wiener  Stadtbahn"  à  7  h  45  du  matin. 

8  h  Dépjirt  de  la  station.  Arrivée  à  Puchberg  10.18  h,  à  la  station  Hoch- 
schneeberg  (1800  m)  vers  midi.  On  fera  l'ascension  du  Kaiserstein  (2061  m)  ou  du 
Klosterwappen  (2075  m)  et  on  retouniera  à  l'hôtel  Hochschneeberg.  Dîner  à  2.30  h. 
Départ  de  la  station  Hochschneeberg  vers  5  h.  Arrivée  à  Vienne  (Hauptzollamt) 
9.39  h  du  soir. 

Les  participants  de  cette  excursion  sont  priés  de  se  faire  inscrire  au  bureau 
de  rUniversitiitsquastur  jusqu'à  Samedi,  22  août  6  h  p.  m.  et  d'y  verser  la 
somme  de  13  Kronen. 

Ils  recevront  une  plaque  rose  et  des  blocs  de  billets  donnant  droit  au 
trajet  Vienne—  Hochschneeberg  (aller  et  retour)  et  au  dîner  à  l'hôtel  Hochschneeberg. 


39 

Mercredi,  26  août. 

A  9  h  (lu  matin  —  Séance  du  Conseil,  dans  l'auditoire  de  l'Institut  géo- 
logique de  l'Université. 

A  10^/2  h  du  matin  et  à  3  h  de  l'après-midi  —  Conférences  sur  la  géologie 
de  la  Péninsule  Balcanique  et  de  l'Orient,  dans  la  petite  salle  de  fêtes  (kleiner 
Festsaal)  de  l'Université. 

Les  conférences  suivantes  ont  été  annoncées: 

F.  Toula:  Der  gegenwiirtige  Stand  der  Erfoi-schung  der  Balkanhalb- 
halbinsel  und  des  Orients. 

J.  Cvijié:  Die  Tektonik  der  Balkanhalbinsel  mit  besonderer  Berûck- 
sichtigung  der  neueren  Fortschritte  in  der  Kenntnis  der  Géologie 
von  Serbien,  Makedonien  und  Bulgarien. 

F.  Katzer:  Der  heutige  Stand  der  geologischen  Kenntnis  von  Bosnien 
und  der  Hercegovina. 

A.  Philippson:    Der  heutige  Stand  der  geologischen  Kenntnis   von 

Griechenland. 
L.  Cayeux:  Les  lignes  directrices  des  plissements  de  l'île  de  Crête. 

P.  Vinassa  de  Régny:  Ober  die  Géologie  Montenegros  und  des 
albanischen  Grenzgebietes. 

G.  V.  Bukowski:  Neuere  Fortschritte  in  der  Kenntnis  der  Stratigraphie 
von  Kleinasien. 

Jeudi,  27  août. 

A  9  h  du  matin  —  Séance  du  Conseil,  dans  l'auditoire  de  l'Institut  géo- 
logique de  l'Université. 

A  10^/2  h  du  matin  —  Séance  consacrée  aux  communications  sur  des 
sujets  divers. 

Cette  séance  sera  tenue  par  sections. 

Section  A.  (Salle  d'amphithéâtre  de  l'Institut  géologique  de  l'Uni vei-sité.) 

G.  Bôhm:  Ûber  die  Géologie  der  Molukken. 

V.  Sabatini:  L'état  actuel  des  recherches  sur  les  volcans  de  l'Italie 
centrale  (2^me  communication  . 

R.  H  au  thaï:  Mitteilungen  ûber  den  heutigen  Stand  der  geologischen 
Erforschung  Argentiniens. 

Section  B.  (Auditoire  de  l'Institut  géologique  de  l'Université.) 

J.  W.  Sollas:  On  some  reconstructions  of  fossils  from  casts. 

0.  Abel:  Ûber  das  Aussterben  der  Arten. 

N.  Andrussow:  Die  Klassifîkation  des  siidrussischen  Neogens; 

M.  Blanckenhorn:  Gliederung  des  Pliocâns  und  Quai-tars  in  Europa, 

Vorderasien  und  Nordafrika. 
C.  Depéret:    Affinités  des  Lophiodon  d'après  les   caractères  du   crâne 

et  des  pattes.  Présentation  des  photographies. 
Ch.  Mayer-Eymar:    1.  Défense,  pièces  en  main,  de  ma  torminologie 

des    étages    tertiaires.     2.  Classification    détaillée    du    Nummulitique 

vicentin. 


40 

Section  C,  (Auditoire  de  l'Institut  géographique  de  l'Université.) 

E.deMartonne:  Sur  la  période  glaciaire  dans  les  Carpates  méridionales. 
Axel  Hamberg:  Zur  Technik  der  Gletscheruntersuchungen. 
H.  F.  Reid:  On  the  stratification  and  blue  bands  of  glaciers. 

Section  />.  (Auditoire  de  l'Institut  de  minéralogie  et  de  pétrographie  de 
l'Université.) 
Cl.  Angerman:  Das  Naphthavorkommen  von  Boryslaw  in  seinen  Be- 

ziehungen  zum  geologisch-tektonischen  Bau  des  Gebietes. 
K.  Redlich:  Die  Kieslagerst&tten  dcr  Steiermark. 
R.  Canaval:   Ober  die  Genesis  gewisser  alpiner  lagerartiger  Sulfîiret- 
lagerst&tten. 
A  3  h  de  l'après-midi  —  Assemblée  générale  dans  la  petite  salle  de  fêtes 
(kleiner  Festsaal)  de  l'Université.  Séance  de  clôture. 
Présentation  des  Rapports  préparés: 

1°  par  la  Commission  de  la  Cai*te  géologique  d'Europe  (M.  Beyschlag). 
2°  par  la  Commission   des  lignes   de  rivage  de  l'hémisphère  Nord    (Sir 

Archibald  Geikie). 
3°  par  la  Commission   de  Coopération  internationale  dans  les  investi- 
gations géologiques  (Sir  Archibald  Geikie). 
4*^^  parla  Commission  de  la  ^Palaeontologia  universalisa  (M.  D.  Oehlert). 
6°  par  la  Commission  internationale  des  glaciers  (M.  S.  F  i  n  s  t  e  r  w  a  1  d  e  r). 
6°  par  le  Comité  du  Prix  Spendiaroff. 
Choix  du  lieu  de  réunion  du  X.  Congrès  géologique  international. 
7Vx  h  du  soir:  Dîner  à  l'Hôtel  Continental  (IL,  TaborstraÛe 6,  grofier 
Festsaal). 

Prix  du  couvert  5  Kronen  (boissons  non  compiis).  Les  congressistes  désireux 
de  participer  à  ce  dîner,  qui  suivra  la  clôture  de  la  session,  sont  priés  de  verser 
cette  somme  au  bureau  de  l'Universitiltsqu^tur jusqu'à  Lundi,  24  août,  6  h  p.  m. 

Vendredi,  28  août. 

VIII.  Excursion  à  la  Wachau  et  à  Krems.  (Vallée  épigénétique  du 
D  anube,  Loess  des  environs  de  Krems,  Découvertes  paléolithiques 
du  Solutréen.)  Direction  de  M.  A.  Penck. 

7.40  h  du  matin.  Départ  pour  Melk  par  la  gare  de  l'Ouest  (Westbahnhof). 
10  h  Départ  de  Melk  en  bateau  à  vapeur. 
12  h  Déjeuner  à  Krems  (Bahnhofhotel). 
Après-midi  visite  du  Musée  et  de  la  station  paléolithique  du  Hundsteig  ; 

coup  d'oeil  sur  le  paysage  du  loess. 
On  retournera  à  Vienne  au  soir  avec  un   train  de  la  Franz  Josefbahn. 
Des  détails  sur  cette  excursion  seront  publiés  par  le  directeur,  M.  A.  Penck, 
pendant  la  session  du  Congrès. 

IX.  Excursion  à  Helllgenstadt,  Nussdorf  et  au  Kahlenberg  (483  m).  Direction 
de  MM.  0.  A  bel  et  J.  Dreger. 

Rendez- vous  à  9  h  15  du  mutin  au  vestibule  de  la  station  Heiligenstadt  de 
la  Stadtbahn. 

A  midi   déjeuner  à  l'Hôtel  Kahlenberg  (6  Kronen.  boissons  non  compris). 

2  h  p.  m.  Départ  avec  le  train  du  chemin  de  fer  à  crémaillère.  Arrivée  à 
Vienne  (Schottenring)  3  h. 

Les  participants  de  cette  excursion  sont  priés  de  s'inscrire  au  bureau  de 
rUniversitiitsquiistur  jusqu'à  Mercredi,  26  août,  6  h  p.  m. 


41 

Samedi,  29  août. 

X.  Excursfon  au  Wienerberg  et  à  Inzersdorf.  (Anciennes  terrasses  de 
vallée  du  Danube,  couches  à  Congeria.)  Direction  de  MM.  Th.  Fuchs  et 
F.  X.  Sehaffer.  Arrangement  de  M.  F.  X.  Schaffer,  qui  se  chargera  des 
renseignements. 

Les  membres  du  Congrès,  désirant  prendre  part  à  cette  excursion  d'une 
demi-journée,  sont  priés  de  se  faire  inscrire  au  bureau  de  rUniversitâtsquiistur 
jusqu'à  Mercredi,  26  août,  6  h  p.  m.  Les  frais  ne  dépassant  pas  la  somme 
d'une  couronne,  un  versement  préalable  n'est  pas  nécessaire. 

On  partira  à  7.30  h  du  matin  de  la  station  Karntnerstrafie  (Kârntneî:- 
ring)  avec  le  Tramway  électrique.  On  prendra  individuellement  ses 
billets  pour  la  Triesterstrai3e.  Ascension  de  la  Spinnerin  am  Kreuz. 
Promenade  à  Inzersdorf  (20  min.).  On  y  visitera  les  établissements 
de  la  Wienerberger  Ziegelfabriks-  und  Baugesellschaft  (couches  à 
Covfferia)  et  prendra  un  repas,  offert  par  la  direction  de  la  dite  société. 

On  retournera  par  la  même  route  vers  midi. 


Durant  la  session  un  bureau  de  poste  sera  établi  dans  r„Universitâts- 
quastur*.  Messieurs  les  Congressistes  pourront  se  faire  envoyer  leur  courrier  sous 
l'adresse:  Wien,  Congrès  géologique.  Université  jusqu'au  29  août. 

Le  bureau  de  l'Universitàtsquâstur  sera  ouvert  tous  les  jours  (exceptés  les 
dimanches)  de  8  h  30  à  midi  et  de  2  h  à  G  h  de  l'après-midi. 

Pour  les  renseignements  nécessaires  sur  les  affaires  du  Congrès  et  sur 
les  excursions  on  est  prié  de  s'adresser  au  Secrétariat  (Geologisches  Institut  der 
Universitât,  Téléphone  18220).  MM.  les  congressistes  étrangers,  auxquels  le  livret- 
guide  n'a  pas  encore  été  remis,  y  en  seront  pourvu  par  le  bureau. 

Comme  lieux  de  rendez-vous  et  des  repas  journaliers  nous  indiquons  les 
suivants  (dans  le  voisinage  de  l'Université): 

Restaurant  Mitzko,  I.,  Schottengasse  7. 
Hôtel  de  France,  L,  Schottenring  3. 
Riedhof,  VIII.,  Wickenburggasse  15. 
Restaurant  Volksgarten,  L,  Burgring. 
Rathauskeller,  L,  Lichtenfelsgasse  3. 

Pendant  toute  la  durée  du  Congrès  les  membres  seront  admis  gratuitement, 
sur  la  présentation  de  leur  cai-te,  à  visiter  le  Musée  Imp.  et  Roy.  d'histoire 
naturelle  (k.  u.  k.  Naturhistorisches  Hofmuseum)  aux  jours  suivants: 

Lundi        de     1  h  à  5  h  p.  m. 

Mercredi    ^    10  h  a.  m.  à  3  h  p.  m. 

Jeudi         ,    10  h  a.  m.  à  5  h  p.  m. 

Samedi      „    10  h  a.  m.  à  3  h  p.  m. 

Entrée  par  le  «Hauptportal*,  L,  Maria  Theresienplatz. 

Le  département  géologique  du  Musée  sera,  en  outre,  ouvert  pour  les 
membres  du  Congrès  tous  les  jours  de  9  h  a.  m.  à  2  h  p.  m.  Entrée  par  l'escalier 
de  service  (Dienststiege)  Nr.  I,  Burgiing  Nr.  7. 

Au  département  minéralogique  du  Musée  (salle  V.)  les  trois  coupes  de  la 
chaîne  centrale  des  alpes  orientales:  1.  Gastein-Mallnitz-Oberdrauburg,  2.  Schwaz- 
Zillertaler  Hauptkamm  •  Brunneck,  3.  Ôtz-Gurgl- Vintschgau,  relevées  par  MM. 
F.  Becke,  F.  Berwerth  et  U.  G  rub  en  m  ann  par  ordre  de  l'Académie  impériale 
des  sciences,  seront  exposés  avec  une  collection  d'échantillons. 

6 


42 

A  cette  exposition  len  congressistes  seront  admis,  sur  la  présentation  de 
leur  carte  tous  les  jours  de  9  h  a.  m.  à  5  h  p.  m.  Entrée  par  l'escalier  de  service 
(L,  Burgring  7,  Mineralogisch-petrographische  Abteilung,  Hochparterre),  pourvu, 
que  la  porte  principale  ne  soit  pas  ouverte. 

Une  explication  de  cette  exposition,  qui  servira  d'introduction  aux  excursions 
VII!.  et  IX.  sera  donnée  par  M.  F.  Becke,  Mercredi,  le  26  août  à  2  h  p.  m. 
Ce  discours  sera  suivi  d'une  conférence  de  M.  F.  Berwerth  sur  les  acquisitions 
nouvelles  de  la  collection  de  météorites  du  Musée. 

Les  congressistes  sont  invités  à  visiter  la  riche  collection  de  minéraux  du 
membre  défunt  de  la  Société  minéralogique  de  Vienne,  M.  Lechner  dans  l'hôtel 
de  M.  Adolf  Lechner,  IV.,  Schaumburgerstralie  *>,  LT.  La  collection 
sera  exposée  tous  les  jours  du  20  au  27  août  de  3  h  à  6  h  p.  m.  et  le  28  août 
de  S  h  à  midi. 

Le  ^Wissenschaftliche  Club"  invite  les  membres  étrangers  du  Con- 
grès de  visiter  fes  localités  (I.,  Eschenbachgasse  9,  près  du  Schillerplatz)  pendant 
la  session.  Il  les  mettra  à  leur  disposition  de  S'/j  du  matin  jusqu'à  10  h  du  soir. 
Messieurs  les  congressistes  pourront,  sur  la  présentation  de  leur  carte  de  membre, 
visiter  les  salles  de  lecture,  où  ils  trouveront  un  grand  nombre  (350)  de  journeaux, 
de  revues  etc. 

Excursions  après  la  session. 

a.  Excursion  en  Bosnie  et  Hercégovine. 

Un  train  spécial  conduira  les  congressistes  de  Budapest  à  Brcka.  Il  partira 
de  Budapest  Lundi,  31  août  vers  6  h  du  matin  (Zentralbahnhof). 

La  cotisation  pour  cette  excursion  a  été  fixée  à  135  Kronen. 

Cette  somme  —  moins  le  versement  préalable  de  20  Kronen  pour  l'inscrii^tion 
—  devra  être  versée  au  bureau  de  l'Universitiitsquâstur  dans  le  courant  de  la 
semaine  du  Congrès  jusqu'à  Mercredi,  26  août  G  h  p.  m.  Elle  couvrira  les 
frais  de  l'excursion  en  Bosnie  (premier  déjeuner  et  boissons  non  compris)  et  le 
prix  des  billets  du  train  spécial  de  Budapest  à  Brcka. 

b.  Excursion  en  Dalmatie. 

Le  bateau  spécial  ,Metkovich"  sera  mis  à  la  disposition  des  congressistes. 

La  cotisation  pour  cette  excursion  a  été  fixée  à  270  Kronen. 

Cette  somme  —  moins  le  versement  préalable  de  20  Kronen  pour  l'in- 
scription —  devra  être  versée  au  bureau  de  l'Universitiitsquâstur  jusqu'à  Mercredi, 
26  août  6  h  p.  m.  Elle  couvrira  tous  les  frais  de  l'excursion  à  partir  do  Gravosa 
jusqu'à  l'arrivée  à  Triest  (boissons  non  compris). 

c.  Excursion  dans  ies  terrains  glaciaires  des  Alpes  autrichiennes. 

Les  participants  de  cette  excursion  sont  prévenus  qu'un  programme  spécial 
en  a  été  publié  par  les  directeurs  MM.  A.  Penck  et  E.  Rie  h  ter.  L'excursion 
commencera  Vendredi,  28  août  (au  lieu  de  Lundi,  31  août). 

Pour  le  programme  spécial  s'adresser  au  secrétariat  ou  à  M.  Penck. 

La  société  géologique  de  Hongrie  a  renoncé  à  l'arrangement  des  excursions 
à  Budapest  et  au  bas  Danube. 

Aux  dates  des  rendez- vous  des  excursions  VI,  Vil,  VIII,  IX,  X,  XI  et  XIIF, 
assignées  dans  notre  seconde  circulaire,  rien  n'a  été  changé. 

Au  nom  du  Comité  (inorganisation 

E.  TIETZE,  Président. 
C.  DIENEK,  Secrétaire-généraL 


DEUXIÈME  PARTIE. 


BÉONIONS  DES  CONGEBTËS  PËNDiNT  LA  SESSION. 


t 


I 

I 

*  i 

!■ 

1 

•  i. 

;lv, 

-. 
>•■■» 

i 


y 


i' 


^-.- 


ft 


Réunions  des  congressistes  pendant  la  session. 


La  veille  du  jour  de  la  séance  d'ouverture,  savoir  le  19  août  au 
soir  les  membres  du  congrès  présents  à  Vienne  se  réunirent  con- 
formément au  programme  dans  la  vaste  salle  du  restaurant  .,Volks- 
garten**,  le  temps  alors  pluvieux  ne  permettant  pas  de  passer  la  soirée 
au  jardin  du  dit  établissement. 

Pour  la  soirée  du  22  août  l'intendance  des  théâtres  imp.  et  roy. 
avait  eu  la  complaisance  d'offrir  aux  congressistes  des  places  au  parquet 
et  dans  les  stalles  de  l'opéra  (Cavalleria  rusticana,  I  Pagliacci  et  la 
perle  d'Ibérie).  MM.  les  membres  profitaient  en  nombre  assez  con- 
sidérable de  c^tte  occasion  à  admirer  le  travail  accompli  de  nos 
artistes,  tandis  qu'une  centaine  de  congressistes  suivirent  en  même 
temps  l'invitation  de  MM.  E.  Tietze,  E.  Suess,  M.  von  Gutmann 
et  E.  von  Mojsisovics,  qui  avaient  prié  chacun  une  trentaine  de 
géologues  de  venir  diner  amicalement  avec  eux. 

La  municipalité  de  Vienne,  au  nom  de  laquelle  M.  Strobach 
avait  souhaité  la  bienvenue  aux  géologues  étrangers  lors  de  la  séance 
d'ouverture,  avait  fait  distribuer  aux  congressistes  un  album  illustré  et 
élégamment  relié  contenant  des  vues  de  notre  capitale.  De  plus  elle 
a  bien  voulu  inviter  le  congrès  entier  de  se  réunir  à  l'hôtel  de  ville 
le  24  août  au  soir. 

Pour  des  raisons  de  santé,  qui  l'obligeaient  de  passer  quelque 
temps  aux  eaux,  le  maire,  M.  Lueger  était  alors  absent  de  Vienne. 
A  sa  place  MM.  Strobach  et  Neumayer,  maires-adjoints  de  la 
ville,  faisaient  les  honneurs   de  la  maison. 

Sous  l'aimable  conduite  de  monsieur  le  secrétaire  Pfeiffer,  qui 
s'était  chargé  de  l'arrangement  de  cette  réception,  et  de  quelques  autres 
employés  de  la  magistrature  les  géologues  se  mirent  d'abord  à  par- 
courir les  collections  du  musée  municipal  et  à  visiter  les  diverses 
salles  de  séance.  A  7  h.  parurent  MM.  Strobach  et  Neumayer, 
accompagnés  par  la  plupart  des  conseillers  municipaux  alors  présents 
en  ville  et  par  les  premiers  fonctionnaires  du  magistrat  de  la  capitale. 


\  ! 


I 


■•f 


"1  I 


46 

Le  président  du  congrès  M.  T  i  e  t  z  e  prit  alors  la  parole  en 
abordant  le  premier  maire-adjoint: 

„Hochgeehrter  Herr  Bttrgermeister! 

Gestatten  Sie,  daB  ich  Ihnen  im  Namen  unseres  Organisations- 
komitees  sowie  im  Namen  sâmtlicher  Mitglieder  des  Intemationalen 
Geologen-Kongresses  den  wârmsten  und  aufrichtigsten  Dank  ausspreche 
filr  die  Ehre,  die  Sie  uns  durch  Ilire  werte  Einladung  haben  zuteil 
werden  lassen,  wodurch  uns  erniôglicht  wurde,  die  schonen  Ratime.i;nid 
Sammlungen  dièses  Hanses  unter  freundlicher  Ftthrung  zu  besichtigen. 
Seien  Sie  versichert,  daB  sâmtliche  Teilnehmer  unseres  Kongresses  jene 
Ehre  zu  schatzen  wissen  und  dal3  sie  dièse  Einladung  auffassen  als 
einen  Beweis  der  Achtung,  welche  die  Stadt  Wien  der  VVissenschaft 
entgegenzubringen  wQnscht  Wir  fassen  dieselbe  aber  weiterhin  aucb 
auf  als  einen  Beweis  der  altberilhmten  LiebenswUrdigkeit  der  Bewohner 
Wiens,  welche  Sie  hier  so  wUrdig  vertreten.  Von  dieser  Liebens- 
wUrdigkeit haben  unsere  fremden  Gâste  in  den  ietzten  Tageu  zwar 
sicher  bereits  mancherlei  Beweise  erfahren.  Ihren  solennsten  Ausdruck 
dtirfte  dieselbe  aber  am  heutigen  Abend  finden,  an  welchem  uns  die 
Vertreter  der  Stadt  so  freundlich  entgegenkommen." 

M.  Strobach  répondit  à  ce  discours  comme  suit: 

„Sehr  verehrter  Herr  Prasidentî 

Meine  hochverehrten  Dam  en  und  Herr  en! 

Es  ist  heuer  das  erstemal,  dafi  die  Beratungen  des  hochansehn- 
lichen  Intemationalen  Geologen-Kongresses  in  unserer  Stadt  abgehalten 
werden.  Wenn  schon  dièses  Ereignis  an  sich  der  Vertretung  der  Stadt 
grofie  Freude  bereitet,  so  wird  dieselbe  noch  dadurch  gesteigert,  daS 
wir  die  geehrten  Damen  und  Herren  heute  in  den  Kâumen  des  Rat- 
hauses  begrUUen  konnen.  Ich  erlaube  mir  daher  die  geehrten  Damen 
und  Herren  auf  das  herzlichste  willkommen  zu  heiUen  und  den  Wunsch 
auszusprechen,  es  môgen  die  Stunden,  die  Sie  hier  verbringen,  zu  den 
angenehmen  zahlen  und  der  Erinnerung  wert  sein.** 

Sur  l'invitation  de  M.  Strobach  toute  rassemblée  se  rendit  alors 
dans  la  salle  de  fêtes,  magnifiquement  éclairée,  où  le  diner  offert  par 
la  ville  en  l'honneur  du  congrès  fut  servi.  Etaient  présents  à  peu  près 
500  personnes  y  compris  plusieurs  conseillers  municipaux  et  d'autres 
fonctionnaires  de  la  magistrature  de  Vienne.  De  même  Son  Exe. 
M.  Engel,  commandant  la  ville  de  Vienne,  et  M.  Habrda,  préfet  de 
police  assistaient  à  cette  réception.  ' 

Vers  la  fin  du  diner  M.  Strobach  porta  la  santé  de  Sa  Majesté 
l'Empereur.  Il  dit: 


47 


M  e  i  n  e  s  e  h  r  <i  e  e  h  r  t  e  n  I)  a  m  e  ii  u  n  d  H  e  r  r  e  n  ! 


Aus  allen  Teilen  der  Erde  sind  Sie  in  die  alte  Kaiserstadt  an 
der  Donau  gekonimen,  um  hier  in  ernster  Arbeit  den  Zwecken  der 
Wissenschaft  zu  dienen.  Icli  danke  den  hochgeehrten  Herren  lierzlichst 
dafiir,  dali  Sie  im  heurigen  Jahre  unsere  Stadt  zum  KongreCort  gewiihlt 
habeu,  und  hofFe,  dal3  Sie  auch  mit  Befriedigung  des  hiesigen  Auf- 
enthaltes  gedenken  werden.  Wie  Sie,  nieine  liocbgeelirten  Damen  und 
Herren,  alluberall,  sei  es  in  der  Heiraat  oder  in  der  Freinde,  Ibres 
Staatsoberbauptes  gedenken,  so  gedenkt  aucb  der  Wiener  bei  allen 
festlichen  Anliissen  stets  freudig  seines  Monarcben.  Se.  k.  u.  k. 
Apostoliscbe  Majestiit  Kaiser  Franz  Josefl.  bat  wahrend  seiner 
langen  Regierung  stets  das  VVolil  seiner  Vôlker  unablassig  gefordert 
und  namentlicb  die  Keicbsbaupt-  und  llesidenzstadt  Wien  verdankt  der 
Gute  und  Gnade  Sr.  Majestiit  des  Kaisers  ibr  Wacbsen,  Bluben  und 
Gedeiben.  Jeder  kaisertreue  Bewobner  unserer  Stadt  biingt  dalier  mit 
gliibender  Liebe  und  Begeisterung  an  der  gebeiligten  Person  unseres 
Kaisers.  Icb  bin  tiberzeugt,  daB  aucb  Sie,  meine  bocbverebrten  Damen 
und  Herren,  unsere  Gefublc  wiirdigen  und  ebenso  unserem  Monarcben, 
dem  Friedenskaiser,  Ibre  Huldigung  entgegenbringen.  Icb  erlaube  mir. 
Sic  daber  einzuladen,  das  Glas  zu  erbeben  und  mit  mir  einzustimmen 
in  den  Ruf:  Se.  k.  u.  k.  Apostolisclie  Majestiit,  uiiser  allergniidigster 
Herr  und  Kaiser  Franz  Josei  I.,  lebe  bocb,  boch,  bocb!'' 

M.  le  docteur  Neumayer  deuxième  maire-adjoint  de  la  ville 
de  Vienne  prit  alors  la  parole  pour  présenter  les  bommages  de  la 
municipalité  aux  congressistes.  Il  parla  du  travail  sérieux  et  du  succès 
du  congrès  en  appuyant  sur  la  nécessité  de  cultiver  les  études  géologiques 
dans  cbaque  pays.  Il  se  répandit  ensuite  sur  les  voyages  des  géologues, 
dont  les  rechercbes  embrassent  le  monde  entier  correspondant  au 
caractère  éminemment  international  de  leur  science.  L'orateur  conclut 
son  discours  comme  suit: 

„ Unsere  Giiste  verdanken  den  Erfolg  des  Kongresses  ibrem  Priisi- 
dium,  wie  nicbt  min  der  dem  warmen  Interesse,  welcbes  unser  den 
Wissenscbaften  stets  geneigtes  Kaiserbaus  dieser  Versammlung  ent- 
gegenbracbte,  indem  es  durcb  die  Entsendung  des  durcblaucbtigsten 
Herrn  Erzberzogs  Rainer,  welcber  d(mi  Kongresse  als  Protektor 
vorzusteben  gerubt,  die  bobe  Bedeutung  dieser  Veranstaltung  wiirdigte. 
Dafi  aber  der  Erfolg  so  groU  war,  ist  scblieBlicb  nur  durcb  das 
Zusammenwirken  aller  Mitglieder  môglicb  gewesen.  Desbalb  bringe 
icb  mein  Glas  auf  dièses  scbone  Zusammenwirken  und  rufe:  Der 
Internationale  Geologen-KongreB  in  Wien  er  lebe  bocb  !•* 


'  I 


4S 


1 


Qaelqaes  minâtes  après  M.  T  i  e  t  z  e  monta  la  tribune  poar 
remercier  la  municipalité  de  l'accaeil  chaleureux,  qui  avait  été  fait  aux 
membres  du  congrès.  Il  dit: 

.Meine  Damen  und  Herren! 

Auf  die  Worte  der  beiden  Herren  Vizebûrgermeister  habe  ich 
die  Pflicht.  zu  erwiedem  und  insbesondere  Lst  es  die  liebenswûrdige 
BegrQfiung.  die  uns  Herr  Dr.  Xeumajer  bat  zuteîl  werden  lassen. 
welche  mir  dièse  Pflicht  auferle;?!.  Ich  will  mir  dabei  erlauben.  speziell 
an  eine  Bemerkung  anzuknûpfen.  welche  der  geehrte  Herr  Vorredner 
gemacht  bat.  Derselbe  meinte.  daB  kauni  eine  Wissenschaft  einen 
solchen  intemationalen  Zug  aufweise  aïs  die  unsere  und  er  erinnerte 
dabei  daran.  daS  die  Geologen  die  Aufgabe  baben.  ibre  Untersuchungen 
ûber  die  ganze  Welt  auszudehnen.  Vollstândig  kann  ich  jedoch  dieser 
Ansicht  nicht  zustimmen.  Die  Sache  lâât  sich  jedeu£ills  auch  von  einer 
anderen  Seite  ansehen. 

Die  Géologie  ist  zwar  wie  die  meisten  anderen  Wissenschaften 
eine  kosmopolitische  Wissenschaft  und  deshalb  intemationalen  Cha- 
rakters.  was  ich  gerade  angesichts  eines  intemationalen  Kongresses 
nicht  nâher  zu  betonen  branche,  allein  ohne  Einscfanînkung  gilt  dieser 
Satz  nicht.  Unsere  Wissenschaft  ist  kosmopolitisch  und  international 
in  dem  Sinne.  daS  allen  Fachgenossen  die  hôchsten  Problème  des 
Fâches  gremeinsam  am  Herzen  liegen.  daS  die  idealen  Ziele  nach 
Erkenntnis  allgemeiner  Gesetze  fïir  aile  dieselben  sind.  ebenso  wie 
teilweise  auch  die  Methoden,  diesen  Zielen  nâher  zu  kommen,  und 
^1  insoweit  bezQglich  dieser  Methoden  noch  E>ifferenzen  bestehen,  tragen 

ja  die  intemationalen  Kongresse  dazu  bei.    auch  hier  einen  Ausgleich 
zu  schaffen  ;  aber  aut  der  anderen  Seite  ist  es  offenbar.  daB  die  Wissen- 
-'  schaft,  die  sich  mit  der  £rde  und  mit  der  Zusammensetzung  des  Bodens 

beschâfcigt,    in    ibrer  Entwicklung   mehr   als   manche   andere  Ton    der 
f  Scholle  abhâugt.  die  >ie  bei  ihren   Untersuchungen  jeweilig  zum  Aus- 

r  gangspunkte    nimmt.     Mit    anderen    Worten    und   um  tinen  Ausdruck 

'  unseres   verstorbenen  Altmeister^  Quenstedt    zu    irebniucben:   trotz 

des  intemationalen  Charakters  gewisser  Problème  ist  der  Geologe  stets 
mt^hr  oder  wenisrer  ein  Kind  des  Bodens.  auf  dem  er  lebt  und  arbeitet 
Die  r»rtlichen  Untersuchungen.  dit-  lokalen  Siudieu  spielen  daher  bei 
irar  ktriner  Xaturwisst-nschatt  einif  solche  Kolle  :iis  srerade  in  der  Geo- 
loifie.  Es  ist  aber  naturiremâlJ,  daB  der  Geoloire  in  der  lîeiîel  zuerst 
seint-n  heimischen  Bod^^n  uniersucbt.  Daiî  er  die  anderwârts  gewonnenen 
Erfahrunirtrn  far  dît* se  Unit- r^uchung  verwertet,  i^l  ja  selbsiverstâindlich. 
Aus  der  Summe  und  dem  Vergleiche  dieser  Lokaistudien  haut  sich 
dann  natilrlich  erst  aie  îdlsjemeiîie  Wissenschiift  auf. 


U 


49 

Dièse  Untersuchiing  der  heiinatlichen  SchoUe  bringt  aber  den 
Geologen  in  die  mannigfaclisten  Beziehungen  zu  den  Mitbtirgern,  die 
mit  ihm  dieselbe  SchoUe  bewohnen,  und  er  ist  erfreut,  wenn  er  dabei 
die  Sympathie  dieser  Mitbtirger  findet  und  wenn  er  bei  denselben  dem 
nôtigen  Verstandnis  fûr  die  Bedeutung  seines  Fâches  begegnet,  so  wie 
er  umgekehrt  seine  Erfahrungen  spezieller  oder  allgemeiner  Natur 
seinen  Landesgenossen  gern  zur  Verfligung  stellt.  Gerade  hier  in  Wien 
hat  sich  ein  derartiges  Verhaltnis  schon  seit  lange  herausgebildet.  Zum 
Nutzen  des  Gemeinwesens  ist  geologischcr  Rat  schon  manchraal  in 
Anspruch  genommen  worden  und  andrerseits  haben  wir  hier  vielfach 
Verstandnis  filr  unsere  Aufgaben  speziell  in  den  Kreisen  gefunden, 
die  mit  der  Leitung  dièses  Gemeinwesens  betraut  waren  oder  sind. 
Beweise  dafiir  sind  uns  mehrfach  geliefert  worden.  Ich  erinnere  zum 
Beispiel  an  die  Ehrungen,  welchc  einzelnen  unserer  hervorragendsten 
Geologen  teils  bei  Lebzeiten,  teils  nach  ihrem  Tode  zuteil  wurden. 
Ich  erinnere  daran,  daC  unserem  Altmeister  Suess  schon  vor  liiiigerer 
Zeit  das  EhrenbUrgerrecht  von  Wien  verliehen  wurde  und  dafi  andrer- 
seits das  Andenken  einiger  unserer  hervorragendsten  Meister  wie 
Haidinger,  M  oh  s  und  Hauer  durch  die  Errichtung  von  Ehren- 
grâbem  hochgehalten  wurde,  welche  die  Gemeinde  Wien  unter  ihre 
spezielle  Obhut  genommen  hat.  Ich  erinnere  aber  auch  an  das  Ver- 
trauen,  welches  uns  und  unserem  Urteile  bei  verscliiedenen  Gelegen- 
heiten  entgegengebracht  wurde,  und  wenn  es  noch  eines  weiteren 
Beweises  fUr  unser  gutes  Einvernehmen  mit  unseren  MitbUrgern  bedurft 
hatte,  so  liefert  uns  denselben  der  heutige  Abend,  wo  nicht  bloB  wir 
W^iener  Geologen,  sondern  mit  uns  die  Kollegen  aus  ganz  Osterreich 
und  unsere  Gâste  aus  allen  Teilen  der  Welt  die  Ehre  haben,  Gaste 
dièses  Gemeinwesens  zu  sein. 

FUr  dièse  Ehre  erlaube  ich  mir,  der  Vertretung  der  Stadt  sowie 
speziell  auch  den  beiden  Herren  Vizebtirgermeistern  und  dem  abwesenden 
Hemi  Blirgermeister  den  aufrichtigsten  und  wârmsten  Dank  des  ganzen 
Internationalen  Geologen-Kongresses  auszudrQcken,  und  indem  ich  noch- 
mals  der  Freude  darUber  Ausdruck  gebe,  daC  die  Bedeutung  unseres 
Fâches  an  dieser  Stelle  die  verdiente  WUrdigung  findet,  erhebe  ich 
mein  Glas  auf  das  Wohl  der  Stadt  Wien." 

Monsieur  Depéret  au  nom  des  géologues  étrangers  porta 
ensuite  la  santé  de  MM.  Strobach  et  Neumayer  et  de  toute  la 
municipalité  de  Vienne  en  fiiisant  l'éloge  des  aimables  qualités  et  de 
l'hospitalité  des  Viennois,  qualités,  que  l'orateur  avait  déjà  eu  l'occasion 
à  apprécier  lors  d'un  séjour  antérieur  dans  cette  ville.  M.  Loewinson- 
Lessing   se    rallia   aux   sentiments    exprimés    par   M.    Depéret   en 


\ 

•  I 


I 


I  I 


* 


50 

disant   que   la  réception    des   congressistes    de    la   part   de   la   ville    a 

surpassé  tout   ce  que    les  étrangers  pouvaient  attendre  de  rhospitalitë 

bien   connue    de   la   municipalité   de    cette    capitale.    M.   S.  E  m  m  o  n  s 

exprima   les    vifs   regrets    de   l'assemblée    à   propos    de   Tabsence    du 

premier  maire  de  la  ville,  monsieur  le  docteur  Lueger,  dont  il  faut 

reconnaître  l'intérêt  sincère,  qu'il  avait  porté  à  la  réussite  du  congrès  et 

en  l'honneur  duquel  on  leva  les  verres  en  lui  souhaitant  le  rétablissement 

prompt  et  entier  d'une  santé  naturellement  quelquefois  altérée  par  les 

fatigues  continuelles  de  son  emploi  important  et   de    sa  charge  pleine 

de  responsabilité.  Parlaient  encore  M.  Strobach  en  buvant  à  la  santé 

des  dames   congressistes  et  M.  le  baron  de  Richthofen  en  portant 

la   santé    des    dames  viennoises.    Les  participants  à    ce  banquet  ne  se 

séparèrent   qu'après    minuit   en  emportant   les    meilleurs    souvenirs    de 

l'aimable  hospitalité  du  conseil  municipal  de  Vienne. 

Le  soir  du  27  août,  après  la  séance  de  clôture  les  congressistes 

avant  de  quitter  la  ville  du  congrès  se  réunirent  encore  une  fois  dans 

la  grande  salle  de  l'Hôtel  Continental.  La  santé  de  l'empereur  fut  portée 

à   cette  occasion   par  M.  T  i  e  t  z  e,    qui  prononça   le    discours  suivant  : 

Il  ^ 

y  '  ^Mesdames  et  messieurs! 

Dans  la  première  moitié  du  siècle  passé  la  géologie  qui  com- 
mençait déjà  de  se  développer  en  Allemagne,  en  Angleterre,  en  France 
et  ailleurs,  se  trouvait  en  Autriche  encore  dans  un  état  assez  retardé. 
Il  n'y  avait  que  bien  peu  de  personnes  qui  s'en  occupaient:  quelques 
savants  dont  on  n'appréciait  pas  encoj'e  suffisamment  les  efforts  comme 
Part  se  h,  quelques  amateurs  comme  Ueuss  le  père,  le  baron  de 
Reichenbach,  le  comte  de  Sternberg,  puis  quelques  ingénieurs 
des  mines  comme  Lill  de  Lilienbach  avaient  fait,  il  est  vrai,  certaines 
recherches  qui  ne  manquaient  pas  de  mérite,  ainsi  que  quelques  étrangers, 
dont  j'ai  parlé  dans  mon  discours  dans  la  séance  d'ouverture,  faisaient 
des  voyages  scientifiques  dans  nos  montagnes.  Mais  ces  derniers  s'y  ren- 
5  daient  à  peu  près  comme  on  fait  aujourd'hui  des  vojages  d'exploration 

dans  les  terrains  peu  connus  de  l'Afrique,  sinon  quant  à  la  difficulté 
!j1  du  voyage    au  moins  quant  à  l'espoir  de  nouvelles  découvertes.  Cepen- 

dant on  n'o))tiiit  souvent  que  de  médiocres  résultats,  i)arce  que,  malgré 
l'importance  incontesta))le  de  ces  ettorts  pour  l'histoire  de  notre  science, 
,  _;■«  nos    terrains,    surtout  dans    les   Alpes,    ne  paraissaient  pas  se  prêter  à 

'  la  comparaison  avec  les  terrains  étudiés  ailleurs. 

Ce  qui  ncnis  man(|uait  c'étaient  des  reclierches  organisées  et 
c'était  aussi  l'enseignement  de  notre  science  dans  les  hautes  écoles. 
La  géologie  s'y  trouvait  al)and()nnée  aux  minéralogistes,  quelquefois 
d'excellents  savants,  il  iaut  l)ien  le  reconnaître,  qui  faisaient  tout  leur 


J.Î 


-irl 


'•  i 


■  <:. 


51 

possible  pour  s'acquitter  de  bonne  grâce  de  cette  tâche,  mais  qui,  à 
eux  seuls,  ne  pouvaient  guère  contribuer  suffisamment  au  développe- 
ment d'une  science  qu'ils  devaient  regarder  comme  de  second  rang, 
surtout  parceque  dans  le  pays  même  il  y  avait  encore  tout  à  débrouiller 
pour  nos  terrains  et  que  concernant  ces  terrains  les  professeurs  n'en 
savaient  pas  plus  long  que   les  étudiants    qu'ils   auraient  dû   instruire. 

Cet  état  des  choses  a  complètement  changé  depuis  une  cinquantaine 
d'années  et  si  nous  demandons  à  qui  nous  devons  ce  changement,  il 
ne  faut  pas  nous  y  tenir  seulement  aux  éminents  savants  qui  ont  élucidé 
les  problèmes  des  Alpes  et  de  nos  autres  montagnes  ;  pour  bien  répondre 
à  cette  question  il  faut  penser  aussi  à  celui,  qui  a  eu  le  pouvoir  de  protéger 
les  sciences  en  Autriche  et  qui  a  su  employer  ce  pouvoir  à  secourir  le  mou- 
vement scientifique  de  toute  sagesse.  Je  parle  de  notre  auguste  souverain. 

Rappelons-nous  quelques  faits.  Comme  nous  devons  au  gouver- 
nement de  Sa  Majesté  la  fondation  nouvelle  de  plusieurs  universités  et 
d'autres  hautes  écoles  en  Autriche,  l'enseignement  de  notre  science  a  pu 
s'étendre  au  fur  et  à  mesure  de  ces  fondations.  Mais  pour  nos  universités 
il  nous  faut  noter  aussi  la  création  de  chaires  spéciales  qui  permettaient 
de  cultiver  la  géologie  comme  telle  et  indépendamment  des  branches 
voisines  de  la  science.  La  première  de  ces  chaires  a  été  créée  ici  à 
Vienne  déjà  en  1862.  Elle  fut  confiée  à  notre  illustre  maître,  monsieur 
Suess  et  c'est  aussi  ici  à  Vienne  qu'on  a  créé  pour  la  première  fois 
une  chaire  spéciale  pour  la  paléontologie,  laquelle  nous  considérons 
comme  une  des  plus  importantes  branches  auxiliaires  de  notre  science. 
Mais  avant  tout  je  me  permets  de  vous  rappeler  la  fondation  de  notre 
institut  géologique,  de  la  Geologische  Reichsanstalt,  qui  fut  confiée 
à  la  direction  de  H  a  i  d  i  n  g  e  r  et  où  par  le  zèle  de  François  de  H  a  u  e  r 
et  de  ses  collaborateurs  les  traits  généraux  de  la  constitution  géologique 
de  notre  empire  furent  bientôt  suffisamment  connus.  Cette  fondation 
se  faisait  très  peu  de  temps  après  l'arrivée  au  trône  de  Sa  Majesté 
et  notre  institut  était  même  le  premier  institut  scientifique  fondé  sous 
les  auspices  de  l'empereur  François  Joseph.  Pour  mieux  apprécier  le 
mérite  de  cette  fondation  il  suffit  de  dire  que  dans  ce  temps-là  la 
plupart  des  instituts  géologiques,  qui  fleurissent  aujourd'hui,  n'existaient 
pas  encore  et  que  l'Autriche  dans  l'organisation  des  relevées  géolo- 
giques a  devancé  au  commencement  bien  d'autres  pays. 

On  peut  donc  soutenir  avec  de  bonnes  raisons,  que  nous  avons 
le  droit  et  le  devoir  de  reconnaître  avec  la  plus  vive  gratitude  les 
soins  de  Sa  Majesté  pour  notre  oeuvre  scientifique  et  je  vous  engage  à 
exprimer  nos  sentiments  de  reconnaissance  respectueuse  envers  notre 
bienaimé  souverain  en  levant  les  verres:  Vive  Sa  Majesté,  l'Empereur 
François  Joseph!" 

7* 


3 
j 


t 
I      .^ 


i 


■  i 

•  I"        ^ 
l 


52 


»  M.  G.  Qeyer  au  nom  des  géologues  autrichiens  porta  ensuite  la 

^j  santé  des  géologues  étrangers  en  rendant  des  hommages  aux  gouver- 

nements des  divers  pays  réprésentés  au  congrès  et  aux  chefs  d'état  de 
ces  pays. 

Sir  Archibald  Geikie  fit  alors  valoir  le  mérite  du  bureau 
du  congrès  et  du  comité  d'organisation,  M.  Zirkel  leva  son  verre  en 
l'honneur  de  la  ville  de  Vienne,  le  baron  F.  de  Richthofen  en 
buvant  à  la  santé  de  M.  Ti  etze,  directeur  actuel  de  l'institut  géologique 
imp.  et  roy.  d'Autriche  (k.  k.  geologische  Reichsanstalt),  rappela  à 
;{  l'assemblée   l'importance    de   cet   institut,    aux  travaux  duquel  il  avait 

participé  au  commencement  de  sa  carrière  scientifique.  M.  Termier 
en  appréciant  le  travail  des  savants  professeurs  de  l'université  de  Vienne 
exprima  la  reconnaissance  des  congressistes  au  sénat  de  cette  haute 
école,  qui  en  avait  mis  le  palais  à  la  disposition  du  congrès.  Après 
un  discours  de  M.  Tcherny sche  w,  qui  au  nom  des  géologues 
étrangers  avait  porté  la  santé  de  tous  les  collègues  autrichiens,  le 
président  M.  Tietze  prit  de  nouveau  la  parole  pour  remercier  les 
I  orateurs,   qui  avaient  bien  voulu    témoigner   leurs   sentiments  d'amitié 

\  '  dans  des  termes   si  flatteurs  à  tous  ceux,  qui  avaient  essayé  d'assurer 

la  réussite  de  la  réunion  de  Vienne. 
v  La  santé  des  dames  fut  portée  par  M.  Branco.  Il  nous  faut  men- 

tionner ensuite  les  bons  voeux,  que  M.  Goll  exprima  pour  la  jeunesse, 
j'  qui  s'occupe  de  l'étude  de  la  géologie,    mais  n'oublions  pas  non  plus 

'j  les  paroles  de  M.  H  au  thaï,  qui  démontra  la  géologie  comme  une  de 

?  ces  sciences  qui,  tendant  à  écarter  tout  ce  qui  sépare  les  nations,  ne 

laissent  aucune  place  aux  ambitions  exclusives  et  étroites  d'un  chau- 
vinisme quelconque.  Enfin  nous  pouvons  citer  encore  un  discours  très 
applaudi  de  M.  E.  Suess,  qui,  faisant  entrevoir  aux  savants  convives 
les  derniers  buts  de  notre  science,  prouva,  que  Pillustre  maître,  malgré 
son  âge  avancé,  embrasse  encore  avec  Tenthousiasme  ardent  de  la  jeu- 
nesse les  études  auxquelles  il  s'est  livré  durant  toute  sa  vie  consacrée 
au  travail. 


« . 


TROISIEME  PARTIE. 


COMPOSITION  DU  CONGRÈS. 


.    •    % 

.■    ri 


'9 

-ri 


■v 

■■'î 


I        * 


-  I 


I.  ■; 


Liste  générale  des  membres, 

*  Désigne  le»  Membres  présent»  A  la  Session  de  Viennp. 


Algérie-Tunisi  e . 

*Ficheur  (Emile),  Professeur  de  géologie  à  l'Ecole  des  sciences, 
Directeur  adjoint  du  Service  géologique  de  l'Algérie,  Mustapha- 
Alger. 

*Laiuothe  (Général  de),  Commandant  T Artillerie  d'Algérie,  Alger. 

Allemagne. 

A  mm  on  (Dr.  Ludwig  von),  Oberbergrat,  Professeur  à  TEcole  poly- 
technique, MUnchen. 

*Bamberg  (Paul),  Fabriksbesitzer,  Friedenau  bei  Berlin. 

*B  e  c  k  (Dr  Richard),  Professeur  à  l'Ecole  des  Mines,  Freiberg  in  Sachsen. 

*Bélowsky  (Dr.  Max),  Kustos  am  kgl.  Muséum  f.  Naturkunde,  Berlin. 

*Bélowsky  (Madame  Anna),   Berlin-Niederschônliausen. 

*Berg  (Dr.  Georg),  Ingénieur  des  Mines,  Géologue  de  la  kgl.  PreuB. 
Geologische  Landesanstalt,  Berlin. 
B  e  n  e  c ke  (Dr.  E.  W.),  Professeur  de  géologie  à  l'Université,  StraBburg. 

*Bergeat  (Dr.  Alfred),  Professeur  à  l'Ecole  des  Mines,  Klaustal  im 
Harz. 

*Bergt  (Dr.  Walter),  Professeur,  Dresden-Striesen. 

*Beyschlag  (Dr.  Franz),  Professor,  Geh.  Bergrat,  wissenschaftlicher 
Direktor   der  kgl.  preuBischen  Geologischen  Landesanstalt,    Berlin. 
Bis  tram  (Dr.  Baron  von),  Freiburg  i.  B. 

*Blanckenhorn  (Dr.  Max),  Privatdocent  de  géologie  à  l'Université 
d'Erlangen,  Pankow  bei  Berlin. 

*Bohm  (Dr.  Georg),  Professeur  adjoint  à  l'Université,  Freiburg  i.  B. 
B  ô  h  m    (Dr.    Johannes),    Kustos    an    der    kgl.   Geologischen    Landes- 
anstalt, Berlin. 

*Branco  (Dr.  Wilhelm),  Geh.  Bergrat,  Professeur  de  géologie  à  l'Uni- 
versité, Berlin. 


56 


I 


:i 


I      .,"- 


'  J": 


I  :•,  ■ 


,*'V 


I  <!• 


Brauns  (Dr.  Reinliard),  Professeur  à  TUniversité,  Giefien. 

Broili  (Dr.  F),  Assistent  an  der  Palâontologischen  Staatssammlung 

MUnchen. 
Brunhuber  (Dr.  August),  Vorstand  des  Naturwissenschaftl.  Vereines, 

Regensburg. 
Chelius  (Dr.  Karl),  Professer,  Oberbergrat,  Darnistadt. 
Credner  (Dr.  Hermaun,  Geb.  Bergrat,  Direktor  der  kgl.  sachsischen 
Geologischen  Landesanstalt,  Leipzig 
*Credner  (Mademoiselle),  Leipzig. 
■'  *Credner  (Dr.  Rudolf),  Professeur  de  géographie  à  TUniversité,  Pré- 

sident de  la  Société  de  géographie,  Greifswald. 
Dam  mer  (Dr.  Bruno),  kgl.  Geologe,  Berlin. 
Dannenberg  (Dr.  A.),  Aachen 
*Deecke    (Dr.     Wilhelni),    Professeur    de    géologie    à    l'Université, 

Greifswald. 
*Deninger  (Dr.  Karl),  Assistant  à  Tlnstitut  minéralogique  de  TEcole 
polytechnique,  Dresden. 
Drevermann  (Dr.  Fritz),  Assistant  à  l'Institut  géologique  de  TUni- 

versiié,  Marburg  i.  H. 
Du  Bois  (Dr.  Georges  Charles),  Ingénieur  des  Mines,  Frankfurt  a.  M. 
:;  '  *Dziuk  (A),  Ingénieur  des  Mines,  Hannover. 

*E  r  d  m  an  n  (Dr.  Hugo ),  Professeur  à  l'Ecole  polytechnique,  Charlotten- 
burg-Berlin. 
/';  *Erdmann  (Madame  Marie),  Charlottenburg-Berlin. 

V  Er dmannsdorfer    Dr.  0.  H.),  Geologe  an  der  kgl.  Geologischen 

Landesanstalt,  Berlin. 
*Felix  (Dr.  Johannes),  Professeur  à  l'Université,  Leipzig. 
*Fels  (Dr.  Gustav),  Assistant  à  l'Institut  minéralogique  de  l'Université, 

Bonn. 
*Finster  w  ald  er  (Ur.  Sébastian"!,  Professeur  à  l'Ecole  polytechnique, 
Miinchen. 
Fleischer  (Alexander),  Reichen])ach  in  Schlesien. 
*Fraas    (Dr.   Eberhard,    Professeur,    Directeur    du    Musée    dhistoire 

naturelle,  Stuttgart 
*Freudenberg  (Wilhelm\  cand.  geol.,  Freiburg  i.  B. 

Friederichsen  (Dr.   Max),  Hamburg. 
^Gilbert    (Dr.   Karl),    Geologe    der    kgl.    Geolo;,nschen    Landesanstalt, 
Leij)zig. 
Geinitz  (Dr.  Eugen),   Professeur  à  l'Université,  Rostock. 
*G  o  1 1  s  c  h  e.  Professeur.   Hamburg. 
*Gottsclie  (Madame),   Hamburg. 
*Graessner  (P.  A.),  kgl.  Bergwerksdirektor  a.  D.,  StaCfurt. 


57 

Greim  (Dr.  Georg),  Professeur  à  l'Ecole  polytechnique,  Darmstadt. 
*Groth  (P.  von),  Professeur  de  minéralogie  à  l'Université,  MUnchen. 

H  a  m  m  (Dr.  Herinann),  Médecin,  Osnabriick. 
*Heckmann  (Dr.  K.),  Elberfeld. 
*Heimbrodt  (Dr.  Friedrich),  Leipzig. 

Henrich  (Ludwig),  Frankfurt  a.  M. 
*H ess  vonWichdorff  (Dr.  Hans),  kgl.  preufiischer  Geologe,  Berlin. 
*Heusler  (C),  Geh.  Bergrat,  Bonn. 
*Hintze  (Karl),  Professer,  Breslau. 

Hoek  (Dr.  H.),  Freiburg  i.  B. 

Holzapfel  (Dr.  E.),  Professeur  à  l'Ecole  polytechnique,  Aachen. 
*Jentzsch  (Dr.  Alfred),  kgl.  Landesgeologe,  Professor,  Berlin. 

Kayser  (Dr.  Emanuel),  Professeur  de  géologie  à  l'Université,  Mar- 
burg  i.  H. 
*Keilhack  (Dr.  Konrad),  Professor,  Landesgeologe,  Berlin. 
*Klein  (Dr.  Karl),  Geh.  Bergrat,  Professeur  à  l'Université,  Berlin. 
*Koenen  (Dr.  A.  von),  Geh.  Bergrat,  Professeur  de  géologie  à  l'Univer- 
sité, Gottingen. 
*K  o  Ib  e  ck  (Dr.  Friedrich),  Professeur  à  l'Ecole  des  Mines,  Freiberg  i.  S. 
*Krahmann  (Max),    Ligénieur  des  Mines,   Editeur  de  la  ^Zeitschrifk 

fUr  praktische  Géologie",  Berlin. 
*Krantz  (Dr.  Fritz),  Bonn. 

*Krause  (Dr.  Paul  Gustav),  kgl.  Bezirksgeologe,  Berlin. 
*Kahn  (Dr.  Benno),  kgl.  Landesgeologe,  Berlin. 

Lenk  (Dr.  Hans),  Professeur  de  minéralogie  et  de  géologie  à  l'Uni- 
versité, Erlangen. 

Lepsius  (Dr.  Richard),  Geh.    Oberbergrat,    Professor,  Direktor   der 
Geologischen  Landesanstalt,  Darmstadt. 

Lorenz  (Dr.  Theodor),  Hamburg-Hohenfelde. 
*Loretz  (Dr.),  Geh.  Bergrat,  Grunewald-Berlin. 
*Lotz  (Dr.  Heinrich),  kgl.  Geologe,  Berlin. 
*Matuschka  (Dr.  F.  Graf  von),  Berlin. 
*Mentzel,  Bergassessor,  Bochum. 

Mie  g  (Mathieu),  géologue,  Mulhouse. 

Mo  eh  le  (Dr.  Fritz),  Wttrzburg. 

Naumann  (Dr.  Emst),  géologue,  Berlin. 
*Neumann  (Dr.  Ludwig),    Professeur   de    géographie    à  l'Université, 
Freiburg  i.  B. 

Oberdorfer  (Richard),  cand.  rer.  nat.,  Freiburg  i.  B. 

Oebbeke  (Dr.  K.),  Professeur  à  l'Ecole  polytechnique,  Mllnchen. 
*Oppenheim  (Dr.  Paul),  Charlottenburg-Berlin. 
*Osann  (Dr.  Alfred),  Professeur  à  l'Université,  Freiburg  i.  B. 

8 


58 


I    ■    . 
I    •  ■  • 


I   .    *a- 


*Paulcke    (Dr.  Wilhelm),    Privatdocent   de    géologie   à   l'Université, 

Freiburg  i.  B. 
*Philipp  (Hans),  Heidelberg. 

*Philippson  (Dr.  Alfred),  Professeur  adjoint  de  géographie  à  l'Uni- 
versité, Bonn. 
*Plagemann  (Dr.  A.),  Hamburg. 
Plieninger  (Dr.  Félix),  Privatdocent  à  l'Université,  Tiibingen. 
Proudzyvski  (Vinzenz  von),  Directeur,  Groschowitz,  Preuû.-Schlesien. 
*Rathsburg  (Alfred),  Leipzig. 
*Reinisch  (Dr.  Reinhold),  Privatdocent  à  l'Université,  Leipzig. 

Reifi  (Dr.  Wilhelm),  Geh.  Regierungsrat,  SchloB  Kônitz  (ThUringen). 
*Richthofen  (Dr.  Ferdinand  Freiherr  von),  Geh.  Reg.-Rat,  Professeur 

de  géographie  à  l'Université,  Berlin. 
*Richthofen  (Freifrau  von),  Berlin. 
*R  o  m  b  e  r  g  (Dr.  Julius),  Berlin. 

*Rothpletz  (Dr.  August),   Professeur  à  l'Université,  Mtinchen. 
*Rtihl  (Alfred),  Kônigsberg. 

*Sachs  (Dr.  Artur),  Privatdocent  à  l'Université,  Breslau. 
*Salonion  (Dr.  Wilhelm),  Professeur  à  l'Université,  Heidelberg. 
*Sauer  (Dr.  Adolf),  Professeur  à  l'Ecole  polytechnique,  Stuttgart. 
*Scheibe  (Dr.  Robert),  Professor  a.  d.  kgl.  Bergakademie,  Berlin. 
*Schellwien    (Dr.    Emst),    Professeur    de    géologie    à    l'Université, 

Kônigsberg. 
*Schenck  (Dr.  Adolf),  Professeur  adjoint  à  l'Université,  Halle  a.  d.  S. 

Schlagintweit  (Otto),  cand.  geol.,  MUnchen. 
♦SchlUter  (Dr.  Otto),  Berlin. 
*Schmeisser  (Karl),    Geh.  Bergrat,    Direktor  der  kgl.  Geologischen 

Landesanstalt  und  Bergakademie,  Berlin. 
*SchUtze  (Dr.  E\v.),  Assistent  am  kgl.  Naturalienkabinet,    Stuttgart. 
*Seligmann  (Gustav),  Koblenz. 
*Silberstein  (Georg),  cand.  phil.,  Berlin. 
*Soenderop  (Dr.  Fritz),  kgl.  Geologe,  Berlin. 
*Steuer  (Dr.  Alexander),  Landesgeologe,  Darmstadt. 
\\}  Steinmann  (D.  G.),  Hofrat,  Professeur  à  l'Université,  Freiburg  i.  B. 

*S tille  (Dr.  Hans).  kgl.  Geologe,  Berlin. 
r;  *StUbel  (Dr.  Alfons),  Dresden. 

;1'  *Vogelsang  (Madame  Antonie),  Bonn. 

Vorwerg  (Oskar),  Hauptmann  a.  D.,  Herischdorf. 
*Wahnschaffe  (Dr.  Félix),   Geh.  Bergrat,  Professeur  à  l'Université, 
Charlo  ttenburg-Berlin . 
Walther  (Dr.  Johannesj,  Professeur  de  géologie  et  de  paléontologie 

-,  à  l'Université,  Jena. 

hi-  • 

M       * 
.     1 

-» 

.  I"  ■ 
|il 


4  : 

»  '-i 


>    h. 


.1 

■:•" 
il 

i  . 
}■■' 


'•/ 


59 

W  e  b  e  r    (Dr.    Maximilian),    Privatdocent    à    TEcole    polytechnique, 
Milnchen. 
*Weigand  (Dr.  Bruno),  Professeur,  Straûburg. 
*Wessel  (Pedro  M.)  Consul  général,  Bremen. 
Wilckens  (Otto),    Assistant  à  l'Institut  géologique  de  l'Université, 
Freiburg  i.  B. 
*Witkamp  (H.),  Freiberg  i.  Sachsen. 
*Willfing  (Dr.  E.  A.),  Professeur  de  minéralogie  et  de  géologie  à  la 

kgl.  Landwirtschaftliche  Akademie,  Hohenheim  bei  Stuttgart. 
*Zahn  (Gustav  W.  von),  cand.  geogr.,  Halensee  bei  Berlin. 

Zimmermann  (Dr.  E.),  kgl.  Landesgeologe,  Berlin. 
*Zirkel  (Dr.  Ferdinand),  kgl.  Geheimer  Rat,  Professeur  à  l'Université, 
Leipzig. 

Colonies  Allemandes. 

*Uhlig  (Dr.  Karl),    Vorstand  der   Meteorologischen  Hauptstation    fUr 
Deutsch-Ostafrika,  Dâres-Salâm. 

Australie. 

Liversidge  (A.),  Professeur  de  géologie  à  l'Université,  Sidney. 
Mai tl and  (A.  Gibb),  Géologue  du  Gouvernement,  Perth. 

Autriche-Hongrie. 

a)  Autriche. 

*A  b  el  (Dr.  Othenio),  Privatdocent  de  paléontologie  à  l'Université,  Wien. 
*Altinger  (Dr.  Altmann),  Professeur  de  géographie,  Kremsmiinster. 
*Ampferer  (Dr.  Otto),  Assistent  der  k.  k.  Geologischen  Reichsanstalt, 

Wien. 
*An  gérer  (P.  Leonhard),  Kremsmunster. 
*Angermann  (Claudius),  Ingénieur  des  Mines,   Lemberg. 

Arbesser  (Max  von),  k.  k.  Oberbergrat  im  k.  k.  Finanzniinisterium, 
Wien. 
*Arthaber  (Dr.  Gustav  von),  Privatdocent  de  paléontologie  à  l'Uni- 
versité, Wien. 

A  s  cher  (Franz  A.),  Generaldirektor,  Graz. 
*Bachtler  (Dr.  Julius),  Wien. 

Bartonec  (Franz),  Inspecteur  des  mines,  Siersza  par  Trzebinia. 

Barvîf  (Dr.  Henri),  Professeur,  Prague. 
*Bayer  (Dr.  Franz),  Professeur,  Prague. 
*Beck  (Dr.  Heinrich),  Assistant  à  l'Institut  géologique  de  l'Université, 

Wien. 

8* 


i     :% 


i 


60 

*Becke  (Dr.  Friedrich),  Professeur  de  minéralogie  à  l'Université,  Wien. 
*Berwerth  (Dr.  Friedrich),  Professeur  à  l'Université,  Wien. 
*Blaas  (Dr.  Josef),  Professeur  de  géologie  à  l'Université,  Innsbruck. 
*BôhmEdler  vonBôhmersheim  (Dr.  August),  Professeur  adjoint 

à  l'Ecole  polytechnique,  Wien. 
*Brzezina   (Dr.  Aristides),    ancien  Directeur   au   Musée   Imp.    et   R. 

d'histoire  naturelle,  Wien. 
*B  u  k  0  w  s  k  i    (Dr.  Gejza  von),    Chefgeologe   der   k.  k.  Geologischen 
Reichsanstalt,  Wien. 
Bullmann  (Josef),  Ingénieur  et  Architect,  Graz. 
*Burgerstein  (Dr.  Léo),  Wien. 
Buschman  (Ottokar  Freiherr  von),  Ministerialrat   im  k.  k.  Finanz- 
''  ministerium,  Wien. 

C  an  aval  (Dr.  Richard),  k.  k.  Oberbergrat,  Klagenfurt. 
*Commenda  (Hans),  k.  k.  Realschuldirektor,  Linz. 

Cornu  (Félix),  stud.  phil.,  Graz. 
*Cranimer  (Hans),  k.  k.  Professor,  Salzburg. 

Dan  es  (Dr.  Georg  U.),  Prague. 
*Demmer  (Dr.  Fritz),  Wien. 
*Deutsch  (Paul),  stud.  phil.,  Wien. 
*Diener  (Dr.  Cari),  Professeur  à  l'Université,  Wien. 
*D  i  e  n  e  r  (Madame  Mietze),  Wien. 
*Doblhoff  (Josef  Freiherr  von),  Wien. 

DôU  (Eduard),  Realschuldirektor,  Wien. 
*D  o  e  1 1  e  r  (Dr.  Cornelio),  Professeur  de  minéralogie  à  l'Université,  Graz. 
Â]',  *Dreger  (Dr.  Julius),  Geologe  der  k.  k.  Geologischen  Reichsanstalt, 

H:  Wien. 

I;  *Eger  (Dr.  Leopold),  Wien. 

*Eichleiter  (C.  Friedrich),  Chimiste  de  la  k.  k.  Geologische  Reichs- 
anstalt, Wien. 
*Eissler  (Dr.  Hermann),   k.  k.  Kommerzialrat,  Wien. 
*Enderle  (Dr.  J.),  Wels. 
FiUunger   (Dr.  August),  k.  k.  Bergrat,    Zentraldirektor,  Mâhrisch- 
Ostrau. 
*Focke  (Dr.  Friedrich),    Assistant    au    Musée    de    minéralogie    et    de 

pétrographie  de  l'Université,  Wien. 
*Freytag  (Georg),  Libraire-éditeur,  Wien. 

Fritsch  (Dr.  Antoine),  Directeur  du  Musée  National,  Prague. 
*Fuchs  (Dr.   Theodor),    Directeur    au    Musée    Imp.    et   R.    d'histoire 

naturelle,   Wien. 
*Fagger  (Eberhard),   ancien  Professeur,  Salzburg. 
K.   K.  Geographische  (ïesollschaft,   Wien. 


.  f 


iil- 


^■f". 

■  '- 

1 1'  - 

H'*' 

H^ 

M  * 

.H  rV 

^D''* 

B1  '  ** 

■h    * 

:î-  . 

'J-- 

!"■'! 

'i-': 

■  :.i 

^E 

f 

^E 

• 

HH 

■■*:•   ' 

i  'B-' 

K  j 

"■* 

î- 

■1 

61 

*Geyer  (Georg),  Chefgeologe  derk.  k.  Geologischen Reichsanstalt,  Wien. 
*Gotzinger  (Gustav),    Assistant  à  Tinstitut   géographique    de    TUni- 

versité,  Wien. 
*Grânzer  (Dr.  Josef),  k.  k.  Realschulprof essor,  Reichenberg. 

Groger  (F.),  Idria. 
*Grund  (Dr.   Alfred),   Wien. 

Grzybowski  (Dr.  Josef),  Privatdocent  à  l'Université  de  Cracovie. 
*Gutmann  (Max  Ritter  von),  k.  k.  Bergrat,  Wien. 
*Hammer    (Dr.  Wilbelm),  Assistent  der   k.  k.  Geologischen    Reichs- 
anstalt, Wien. 
*Hasenohrl   (Dr.  Fritz),  Privatdocent  à  l'Université,  Wien. 
*Hassinger  (Dr.  Hugo),  Wien. 
*Hauser  (A.  A.),  Ingénieur,   Wien. 

Hilber  (Dr.  V.),  Professeur  à  l'Université,  Graz. 
*Hinterlechner  (Dr.  Karl),  Adjunkt  der  k.  k.  Geologischen  Reichs- 
anstalt, Wien. 
*Hlawatsch  (Dr.  Karl),  Wien. 
Ho e fer  (Hans),  k.  k.  Hofrat,  Professeur  à  l'Ecole  des  Mines,  Leoben. 
Ho  e rues  (Dr.  Rudolf),  Professeur  de  géologie  à  l'Université,  Graz. 
Hofmann  (Adolf),  Professeur  à  l'Ecole  des  Mines,  Pfîbrara. 
Ho  lier  (Dr.  Anton),  Primararzt,  Graz. 
*Holobek  (Johann),  k.  k.  Oberbergrat,  Krakau. 
J  ahn  (Dr.  Jaroslav),  Professeur  à  l'Ecole  polytechnique  tchèque,  Brlinn. 
*John  (Konrad   von),  k.    k.  Regierungsrat,  Vorstand  des   chemischen 

Laboratoriunis  der  k.  k.  Geologischen  Reichsanstalt,  Wien. 
*Karschulin  (Dr.  Georg),  Wien. 

*Kerner   (Dr.  Fritz    von),    Geologe  der   k.  k.    Geologischen    Reichs- 
anstalt, Wien. 
*Kittl  (Emst),    Conservateur  au  Musée  Imp.    et    R.  d'hist.  naturelle, 
Privatdocent  à  l'Ecole  polytechnique,  Wien. 
Klepsch    von    Roden    (Eduard),    Exzellenz,    wirklicher    Geheimer 
Rat,  Feldraarschalleutnant  d.  R.,  Wien. 
*Knett  (Josef),  Stadtgeologe,  Karlsbad. 
*Koch  (Dr.    Gustav  Adolf),    Professeur  de  géologie  à  la  k.  k.  Hoch- 

schule  fiir  Bodenkultur,   Wien. 
*Koechlin  (Dr.  Rudolf),  Kustosadjunkt  au  Musée  Imp.  et  R.  d'histoire 

naturelle,  Wien 
*Konig  (Dr.  Friedrich),  Wien. 

♦Kossmat  (Dr.  Franz),  Adjunkt  der  k.k.  Geologischen  Reichsanstalt, Wien. 
*Krahuletz(Joh.),  Conservateur  du  Musée  Krahuletz,  Eggenburg,  N.-O. 
*K  r  e  m  1  a  (H.),  Professor  an  der   k.  k.  Hôheren  Lehranstalt  filr  Wein- 
und  Obstbau,  Klosterneuburg. 


Kretschmer  (Franz),  IngiSnieur  des  Mines,  Sternberg. 
Kreutz  (Dr,  Félix),  ancien  Professeur  à  l'Université.  Cracovie. 
Kundrat  Bitter    von  Luftenfeld    (Josefi,    k.    k.    Sektîonschef 

a.  D.,  Wien. 
Langer  (Emil),  k,  k.  Hofrat,  Pribrara, 
•Lechleitner  (Dr.  Hans  ,  k.  k.  Professer,  Linz. 
*Lecliner  (Dr.  Adolf),  Wien. 
*Linianowski  (Miesislas),  Zakopane. 

Lippmnnn  (Dr.  E.).  Professeur  à  l'Université,  Wien. 
*L  o  e  h  r  (August  Ritter  von),  k.  k.  Rogierungsrat,  Priisident  der  Minera- 

logischen  Gesellscliaft,  Wien. 
*L  o  w  1    (Dr.    Ferdinand) .    Professeur   de    géographie   à    l'Université, 

Czemowitz. 
*L  o  z  i  il  s  k  i  (Dr,  Walerj'  Ritter  von),  Leuiberg. 

Machacek  (Dr.  Fritz),  Gymnasiallehrer,  BrUnn. 
*M  a  k  o  w  s  k  y  (Alexander),  Professeur  à  l'Ecole  polytechnique  allemande, 

BrUnn. 
*Marek  (Dr.  Richard),    Assistant  à  l'Institut  géographique  de   l'Uni- 

versité,  Graz. 
"Matosch  (Dr.  Anton).  Bibliothécaire  de  la  k.  k   Geologische  Reichs- 
austalt,  Wien. 
Mazufek  (Dr.  Paul  Johann),  Lemberg. 
Miller- A  ichholz  (Dr.  Heinrich  von),  Wien. 
♦Mojsisovics  Edler    von  Mojsvàr  (Dr.  Edmund),    k.   k.  Hofi-at, 

Wien. 
•Millier  (Hugo  M.),  Wien. 
•Maller  (Wilhelm),  Libraire,   Wien. 
*Muck  (Josef),  Ingénieur  des  Mines,  Wien. 

*Niedzwiedzki  (Dr.  Julian),  k,  k.  Hofrat,  Professeur  à  l'Ecole  poly- 
technique, Lemberg. 
*Noe  (Dr.  Fi-anz),  k.  k,  Gy mn as ialproi essor,  Wien. 
"Ohnesorge  (Theodor),  Volontiir  der  k.  k,  Geologischen  Reichsaustalt, 

lun.sbruck. 
*Palacky  (J.i,  Professeur  de  géojîraphie  à  l'Université  tchèque,  Prague. 
*Penck    (Dr.    Albrecht),  k.    k.    Hofrat.  Professeur    de    géographie   à 

l'Université,   Wien. 
"Perlep   (Dr.  Franz),  ancien   Avoué,   Wien. 

Perner  (Dr.  Jaroslav),  Adjoint  au  Musée  National,  Prague. 
•Petrnscheck  (Dr,  Wilhelm),  Assistent  derk.  k.  Geologischen  Reichs- 
anstalt,  Wien. 
Pfeiffer  von  Inberg  (lludolfj,  k.  k.  Berghauptmann  a.  D.,  Wien. 


63 

*Pocta    (Dr.    Philippe),    Professeur    de    paléontologie    à  TUniversité 
tchèque,  Prague. 

*Poech  (Franz),  k.  k.  Oberbergrat,  Wien. 

*Pollack  (Vinzenz),  Inspektor  des  k.  k.  Eiseubahnministeriums  a.  D., 
Wien. 

*Porsche  (Dr.  Josef),  Adjoint  à  l'Listitut  géologique  de  TEcole  poly- 
technique, Wien. 

*Posch  (Anton  Edler  von),  k.  k.  Bergrat,   Wien. 

*Redlich  (Dr.  Karl  A.),  Privatdocent  à  l'Ecole  des  Mines,  Leoben. 

*Reger  (Cari).  Libraire,  Wien. 
Reyer  (Dr.  Eduard),    Professeur    de    géologie    à  TUniversité,  Wien. 

*R  i  c  h  t  e  r  (Dr.  Eduard),  Professeur  de  géographie  à  l'Université,  Graz. 

•Rosiwal  (August),  Chefgeologe  der  k.  k.  Geologischen  Reichsanstalt, 
Wien. 

*Rilcker  (Anton),  k.  k.  Oberbergrat,  Wien. 
Ry  b  îi  (Dr.  Franz),  Privatdocent  et  Adjoint  à  TEcole  des  mines,  Pfibram. 

*Rzehak  (Dr.  Anton),  Professeur  à  l'Ecole  polytechnique  allemande, 
BrUnn. 

*Schaffer  (Dr.  Franz  X.),    Assistant  au  Musée  Imp.  et  R.  d'historié 
naturelle,  Wien. 

*Scharizer   (Dr.  Rudolf),    Professeur  de  minéralogie    à  l'Université, 
Czemowitz. 

^Schneider  (Leopold),  k.  k.  Bergrat,  Wien. 

*Schubert   (Dr.   Richard  Joh.),    Géologue    de    la   k.    k.    Geologische 
Reichsanstalt,  Wien. 

*Schwippel  i^Dr.  Karl),  k.  k.  Schulrat,  Gymnasialdirektor  d.  R.,  Wien. 

*Seidl  (Ferdinand^  Realschulprofessor,  Gôrz. 

*Sieger  (Dr.  Robert),  Professeui   de  géographie  à  l'Université,  Wien. 

*Sigmund  (Alois),  k.  k.  Professor,  Wien. 

*S  1  a  V  i  k  (Dr.  Alfred  ),  Professeur  à  l'Ecole  polytechnique  tchèque,  Prague. 

*Slavîk  (Dr.  Frantisek),  Prague. 
Sohle  (Dr.  Ulrich),  Grofipriesen  bei  Aussig. 
SpitzmUller  (Rudolf).  Oberinspektor  der  Osterr.-Ungar.  Bank  i.  R., 

Feldkirchen  (Kârnten). 
S  tache  (Dr.  Guido),  k.  k.  Hofrat,  ancien  Directeur  de  la  k.  k.  Geo- 
logische Reichsanstalt,  Wien. 

*S  u  e  s  s  (Eduard),  Prasident  der  kais.  Akademie  der  Wissenschafken,  Wien. 

*Suess  (Dr.  Franz  Eduard),  géologue  de  la  k.  k.  Geologische  Reichs- 
an.stalt,   Wien. 

Svambera  (Dr.  V.),    Docent  de  géographie  à  l'Université    tchèque, 
Prague. 

*Szajnocha  (Dr.  Ladislus),   Professeur  à  l'Université  de  Cracovie. 


♦Telle r  (Dr.  Friedrich),   k.  k.  Bergrat,    Chefgeologe   der   k.  k.  Geo 
logischen  Reichsanstalt,  Wien. 

*Tes»eyre  (Dr,  W.),  Lemberg. 

"Tietze  (Dr.  Emil),    k.  k.  Oberbergrat,    Directeur   de   k   k.  k.  Geo- 
logische  Reiclisaiistalt,  Wien. 

"Tietze  (Mademoiselle  Gertrud),  Wien, 

•Tietze  (Mademoiselle  Hildegardl,  Wien. 

*Toulji  (Dr.  Franz),    k.  k.  Hofrat,    Professeur   de   géologie  à  l'Ecole 
polytechnique,  Wîen. 

*Trener   (Dr.  Giovanni  Battista),   Praktikant  der   k,  k.  Geologischeu 
ReichsHQstaU,  Wien. 

Troll  (Oskar  Ritter  von),  stud.  phil..  Krumbach,  N.-Ô. 

•Tscbermak  (Dr.  Gustav),    k.  k.  Hofrat,    Professeur  de  minéralogie 
à  l'Université,  Wien, 

"Uhlig  (Dr.  Viktor),  Professeur  de  géologie  à  l'Université,  Wien. 

"Ulilig  (Madame  Luise],  Wien. 

*Urban  (Dr,  Hans),    Sekretar   des  Vereins  der  Bohrtechniker,  Wien, 

•Urban  (Madame  Leo|iol.line),  Wien. 

*Vacek  (Michael),    Chefgeologe  der  k.  k.  Geologischen  Reichsanstalt, 
Wien. 

*Vetters  (Dr.  Hermann),    Assistant  à  l'Institut  géologique  de  l'Uni- 
versité, Wien. 

"Viditz  (Dr.  Richard).  Wien. 
Vrba(K.),    Conseiller    aulique,    Professeur    à    l'Université    tchèque, 
Prague. 

*Vukovic  (Adolf),  Conseiller  royal,  Wien. 

*Waagen    (Dr.   Lukas),    Géologue    de   la   k.  k.  Geologische    Reichs- 
anstalt, Wien. 

*Wâhuer  (Dr.  Pranz),    Professeur  à  l'Ecole  polytechnique  allemande, 
Prague. 

•Webern    (Karl  von),    Ministerialrat   im    k.    k.  Ackerbauministerîum, 
Wien. 
W  i  s  n  i  o  w  s  k  i    (Dr.    Thaddaus),     Professer    am    VI.    Gynmasium, 
Lemberg. 

*Woldfich  (Dr.  Josef),  Assistant  à  l'Institut  géologique  à  l'Université 
tchèque,  Prague. 

"Woldrich  (Dr.  J.  N.),   Profe.sseur  de  géologie  à  l'Université  tchèque, 
Prague. 
Zelizko  (J.V.),  Assistant  au  Musée  de  la  k.  k.  Geologiscbe  Reichs- 
anstalt, Wien, 
Zugmayer  (H.),  k   k.   Kornmerzialrat,   Wien, 


65 

b)  Hongrrie. 
*Bene  (Géza  de),    Ingénieur  en  chef  des  Mines,    Vaskô,    par  Néniet- 

Bogsan. 
*Franzenau  (Dr.  A.),  Custode  du  Musée  national  hongrois,  Budapest. 
*Franzenau  (Madame),  Budapest. 

de  Inkey  (Bêla),  Propriétaire,  TariSdhaza,  p.  Dôniôtôri. 
*Koch  (Dr.  Antoine),    Professeur  de   paléontologie    et  de   géologie  à 

rUniversité,  Budapest. 
*K  r  e  n  n  e  r  (Dr.  Josef),  k.  k.  Hofrat,  Professeur  à  l'Université,  Budapest. 
*Krenner  (Mademoiselle  Angela),  Budapest. 

*de  Loczy  (Lajos),  Professeur  de  géographie  à  l'Université,  Budapest. 
*Lorenthey  (Dr.  Imre),  Agrégé  de  l'Université,  Budapest. 
*Nopsca  (Dr.  Franz  Baron),   Szacsal,  Hatszeg. 
*Szadeczky  (Dr.  Gyula),  Professeur  à  l'Université,  Kolozsvar. 
*Themak  (Prof.  Ed.),  Temesvar. 

e)  Bosiile-Hereegrovine. 

*Katzer    (Dr.  Friedrich),    bosnisch-herceg.    Landesgeologe,    Sarajevo. 

Belgique. 

Andrimont  (René  d').  Ingénieur  des  Mines,  Liège. 
Arctowski  (Henryk),  Bruxelles. 
*Bertiaux  (Achille),  Ingénieur  au  Corps  des  Mines,   Conillet. 
♦Bodart  (Maurice),  Ingénieur  civil  des  Mines,  Dison. 
*Fourmarier  (J.),  Ingénieur  au  Corps  des  Mines,  Assistant  de  géologie 

à  l'Université,  Liège. 
*Habets  (Alfred),    Professeur  d'exploitation  des  Mines  à  l'Université, 
Liège. 
d'Huart    (Baron    Raymond),  Ingénieur  civil    des  Mines,    Château  de 

Mauffi-in,  par  Natoye. 
Lohest  (Max),  Professeur  de  géologie  à  l'Université,  Liège. 
*Magery  (Jules),  ancien  Directeur  de  l'Aachener  Htittenaktienverein, 

Namur. 
♦Mourlon  (Michel),    Directeur    du    Service  géologique    de   Belgique, 
Bruxelles. 
Paquet  (Gérard  Théodore),  Capitaine  d'infanterie  retraité,  Bruxelles. 
Polak  (Gaston),  Ingénieur  civil  des  Mines,  Bruxelles. 
*Renier  (Armand),  Ingénieur  au  Corps  des  Mines,  Liège. 
Ru  tôt  (Aimé  Louis),  Conservateur  au  Musée  Royal  d'histoire  naturelle, 

Bruxelles. 
Société  Belge  de  Paléontologie   et  d'Hydrologie,  Bruxelles. 

9 


66 

S  ta  i  nier  (Dr.  Xavier),  Professeur  à  Tliistitut  agronomique  de  l'Etat, 
Président  de  la  Société  belge  de  géologie,  Gembloux. 
*Toubeau  (J.),  Bruxelles. 

Van  den  Broeck  (Ernest),  Conservateur  au  Musée  R.  d'histoire 
naturelle,  Binixelles. 

BrésU. 

Hussak  (Dr.  Eugen),    Géologue  du  Service  géologique    Sao  Paulo. 

Bulgarie. 

Bontschew  (Dr.  G.\  Professeur,  Sofia. 
*Isch  irkoff  (Dr.  A.),  Professeur  de  géographie  à  l'Université,  Sofia. 
*Theodoroff  (Petko),  Ingénieur  des  Mines,  Sofia. 
*Wankow  (Dr.  Lazar),  Géologue  d'Etat,  Sofia. 
♦Zlatarski  (Georges  N.),  Professeur  à  l'Université,  Sofia. 

Canada. 

A  m  i  (Dr.  Henry  M.),  Membre  Geological  Survey  of  Canada,  Ottawa. 
*Bell  (Robert),  Directeur  du  Service  géologique    du  Canada,  Ottawa. 

Kennedy  (Thomas  George),  Professeur  de  géologie  à  Kings  Collège, 
Windsor,  Nova  Scotia. 

Laflamme  (Mgr.  J.  C.  K.),  Professeur  à  l'Université  Laval,  Québec. 
*Walker  (Dr.  T.  L.),  Professeur  de  minéralogie  à  PUniversité,  Toronto. 

Danemark. 

*Madsen  (Dr.  Victor),  Staatsgeologe,  Copenhague. 
Steenstrup  (Dr.  K.  J.  V.),  Copenhague. 
Ussi  n  g  (Dr.  N.V.),  Professeur  de  minéralogie  à  l'Université,  Copenhague. 

Egypte. 

Hume  (Dr.  Frazer  William),  Membre  du  Service  géologique  de  l'Egypte, 
Caire. 

Espagne. 

*A  1  m  e  r  a  (Jaime),  Géologue,  Barcelona. 

♦Bofill  (Arthur),  Secrétaire  perpétuel  de  la  Real  Academia  de  Ciencias 
y  Artes,  Barcelona. 
Socorro  (Le  Marquis  del),  Professeur  à  l'Université,  Madrid. 

États  Unis  d'Amérique. 

A  m  e  r  i  c  a  ii  M  u  s  e  u  m  of  Natural  History,  New  York. 
*Becker  (George  F.),  U.   S.  Geologist-in-charge,    Washington,  D.  C. 
*Becker  (Madame  G.  F.),  Washington,  D.  C. 


67 

♦Blackwelder  (EUiot),  Palaeontologist,  Washington. 

*Bickmore  (Albert  S.),  Professeur  à  l'Araerican  Muséum   of  Natural 

History,  New  York. 
♦Bickmore  (Madame  Albert),  New  York. 
Branner  (Dr.  John  C),  Professeur  de  géologie,  Stanford  University, 

Califomia. 
Clark    (William    Bullock),    Professeur    de    géologie,   Johns   Hopkins 

University,  Baltimore. 
Cobb  (Collier),  Professeur  de  géologie  à  T Université  de  Chapel  Hill, 

North  Carolina. 
C  r  o  o  k  (A.  R.),  Professeur  de  minéralogie  au  Northwestern  University, 

Evanston,  111. 
Cross  (Whitraan),  Geologist  U.  S.  Geol.  Survey,  Washington,  D.  C. 
Davis  (W.  M.),  Professeur  de    géologie,    Harvard  University,    Cam- 
bridge, Mass. 
Dwight  (William  Buck),  Professor  of  Natural  history,  Vassar  Collège, 
Poughkeepsie,  New  York. 
♦Emmons    (Samuel   Franklin),  U.   S.    6eologist-in-charge,    Président 

Geological  Society  of  America,  Washington,  D.  C. 
*E  m  m  o  n  s  (Madame  S.  F.),  Washington,  D.  C. 

*Fairchild  (Herman  Le  Roy),  Professeur  de  géologie  à  l'Université 
de    Rochester,    Secrétaire    de    la    Geological    Society    of  America, 
Rochester,  N.  Y. 
Frazer  (Dr.  Persifor),  Professor  Horton  Soc.  of  Pennsylvania,  Phila- 

delphia. 
Gulliver  (Dr.  Frédéric  Putnam),  Southboro,  Mass. 
Hague  (Arnold),  U.  S.  Geologist-in-charge,  Washington,  D.  C. 
Hitchcock  (Dr.  C.  H.),  Professeur  à  Dai-tmouth  Collège,  Hannover, 
New  Hampshire. 
*Hopkins  (T.  C),  Professeur  de  géologie,  Syracuse  University,  Syra- 
cuse, New  York. 
*Hovey  (Dr.  Edmund  Otis),    Paléontologue  à  T American  Muséum  of 

Nat.  History,  New  York. 
*Hovey  (Madame  E.  0.),  New  York. 
Iddings  (Joseph  Paxton),  Professeur  de  pétrographie  à  l'Université, 

Chicago,  m. 
Kemp  (James  Furman),  Professeur  de  géologie,  Columbia  University, 

New  York. 
Kunz  (George    Frederick),    Expert  pierres  précieuses,    Agent  spécial 

U.  S.  Geological  Survey,   New  York. 
Leverett  (Frank),  GeologistU.  S.  Geological  Survey,  Ann  Arbor,  Michigan. 

Marsden  M  an  son  (Ph.  D.),   San  Francisco,  Ca. 

9* 


t  .■  • 

!  '-  * 

!  "•  .'• 
''r\  ■-• 
I-  ■ 

l    ■     : 


•yi 


68 

Mathews  (Edward  Bennett),  Professeur  adjoint  de  minéralogie,  Johns 

Hopkins  University,  Baltimore. 
Prosser  (Charles  S.),  Professeur  de  géologie,  Ohio  State  University, 
Columbus  (Ohio). 
*Reid  (Dr.  HarryFeilding),Professor  in  JohnHopkinsUniversity,  Baltimore. 
Il  i  c  e  (William  North),  Professeur  de  géologie,  Wesleyan  University, 

Midletown,  Conn. 
Ries    (Dr.  Heinrich),    Professeur   de    géologie    économique,    Comell 
University,  Ithaca,  N.  Y. 
*Schuchert   (Charles),    Assistant- Curator  U.    S.    National -Muséum, 

Washington,  D.  C. 
*Spencer  (Dr.  J.  W.)  Washington. 
'"Spencer  (Madame),  Washington. 

S  t  o  e  k  (Harry  H.),  Editor  Mines  and  Minerais,  Scranton,  Pennsylvanie. 
*Van  Hise  (C.  R.),  Président  et  Professeur  de  TUniversité  de  Wis- 

consin,  Madison,  Wisconsin. 
*Van  Hise  (Madame  Charles),  Madison,  Wisconsin. 
*Van  Hise  (Mademoiselle),  Madison,  Wisconsin. 
*Vaughan  (Dr.  Thomas  Wayland),    Palaeontologist  U.    S.    Gological 
Survey,  Washington,  D.  C. 
Walcott  (Charles  D.),  Director  U.  S.  Geological  Survey,  Washington, 

D.  C. 
♦Ward  (H.  A.),  Chicago. 

*Ward  (Lester  F,),  Palaeontologist  U.  S.  Geological  Survey,  Washington, 
D.  C. 
Wa  s  h  i  n  g  t  o  n  (Dr.  Henry  S.),  Locust,  New  Jersey. 
Westgate  (Lewis  G.),  Delaware,  Ohio. 

White  (David),  Geologist  U.  S.  Geological  Survey,  Washington,  D.  C. 
White  (J.  C),  State  geologist  of  West  Virginia,  Morgantown,  West 

Virginia. 

Whitfield  (Robert  Parr),  Professeur,  Conservateur  du  département 

géologique  de  T  American  Muséum  of  Natural  History,  New  York. 

*Willis  (Bailey),  Géologue  U.  S.  Geological  Survey,  Washington,  D.  C. 

Winchell  (Horace),  Geologist  for  the  Anaconda  Copper  Mining  Co., 

Butte,  Montana. 

France. 

*Allorge  (Maurice),  Paris. 
Wi  ;  *Aron  (Alexis),  Ingénieur  au  corps  des  Mines  de  France,  Paris. 

*Barrois  (Dr.  Charles),    Professeur  de  géologie  à  l'Université,    Lille. 
*Barrois  (Madame  Charles),  Lille. 
*Barrois  (^Jean),  Etudiant  phil.,  Lille. 


.  i*.;    . 


69 

*Bergeron  (Dr.  Jules),  Professeur  à  l'Ecole  Centrale,  Directeur  adjoint 
du  Laboratoire  des  recherches  géologiques  de  la  Faculté  des  Sciences, 
Paris. 

Bernard  (Augustin),  Chargé  de  cours  à  la  Sorbonne,  Paris. 

Bertrand  (Léon),  Professeur  à  l'Université,  Toulouse. 

Bertrand  (Marcel  Alexandre),  Ligénieur  en  chef  des  Mines,    Paris. 

Bigot  (Alexandre),  Professeur  de  géologie  et  de  paléontologie  à 
l'Université,  Caen. 

*Bioche  (Alphonse),  Paris. 
Bioche  (Madame  Alphonse),  Paris. 
Brongniart  (Marcel),  Licencié-ès-sciences,  Paris. 

Camena  d'Almeida  (P.  J.),  Professeur  de  géographie  à  l'Université, 

Bordeaux. 
Carez   (Dr.    Léon),    ancien   Président   de    la   Société    géologique    de 

France,  Paris. 

Cayeux  (Dr.    Lucien),    Professeur  à  l'Institut  national  agronomique. 
Chef  des  travaux  de  géologie  à  l'Ecole  des  Mines,  Paris. 
*Charnisay  (Philippe  de).  Ingénieur,  Docteur  en  droit,  Courbessac  près 
Nimes. 

Corbin  (Paul),  Ingénieur,  Chedde,  par  le  Fayet  (H***-  Savoy e). 
Courty  (Georges),    Chargé  de  mission  scientifique    dans   l'Amérique 
du  Sud,  Paris. 

*Delépine  (G.),  Lille. 

*Depéret  (Charles),  Professeur  de  géologie  à  l'Université,  Lyon. 
*Dollé  (Louis),  Assistant  de  géologie  et  de  minéralogie  à  la  Faculté 
des  sciences,  Lille. 
Dollfuss  (G.  F.),  Collaborateur  principal  à  la  Carte  géologique    de 

France,  Paris. 
Do  Ilot  (Auguste),  Ingénieur,  Correspondant   du  Muséum    d'Histoire 

naturelle,  Paris. 
D  o  u  V  i  1 1  é  (Henri),  Ingénieur-en-chef  des  Mines,  Professeur  à  l'Ecole 
des  Mines,  Paris. 
*Douxami  (Dr.  Henri),  Agrégé  de  l'Université,  Paris. 

*Fabre  (Georges),  Conservateur  des  Eaux  et  Forêts,  Délégué  du  Ministère 
de  l'Agriculture  de  France,  Nîmes. 
Fallot  (E.),  Professeur  de  géologie  à  l'Université,  Bordeaux. 
*Fèvre,  Ingénieur  en  chef  des  Mines,  Paris. 
*Fliniaux  (André),  stud.  geol.,  Lille. 
Fouquet  (Camille),  Député,  Paris. 

Froideraux  (Dr.  Henri),  Agrégé  d'histoire  et  de  géographie  à  la 
faculté  des  lettres,  Paris. 


70 

Gaudry  (Albert),    Président  de  T Académie  des   sciences,  Institut  de 

France,  Paris. 
6  eau  dey  (Ferdinand),  Lyon. 

G  i  r  a  r  d  i  n  (Paul),  Professeur  au  Collège  des  hautes  études  sociales,  Paris. 
Glangeaud  (Ph.),  Professeur  à  l'Université,  Clermont-Ferrand. 
Gosselet  (J.),  Professeur  honoraire  de  la  Faculté  des  sciences,  Lille. 
Grand-Eury  (François  Cyrille),  Correspondant  de  Tlnstitut,  St  Etienne. 
Grossouvre  (A.  de).  Ingénieur-en-chef  des  Mines,  Bourges   (Cher). 
*Haug  (Emile),  Professeur-adjoint  à  la  faculté  des  sciences  de  TUni- 
versité,  Paris. 
Janet  (Léon),  Ingénieur  au  Corps  des  Mines  de  France,  Paris. 
Kilian   (W.),    Professeur  à  l'Université,   Collaborateur    principal  au 

Service  de  la  Carte  géol.  de  France,  Grenoble. 
Lacroix  (A.),  Professeur  de  minéralogie  au  Muséum  d'histoire  naturelle. 

Paris. 
Lapparent  (A.  de).  Professeur  à  la  faculté  catholique.  Membre  de 

l'Institut,  Paris 
Le  riche  (Maurice),  Assistant  de  géologie  à  l'Université,  Lille. 
*Leroinville,    Lieutenant   au  36®  Reg^  d'Inf®  off'*  d'ordonnance  du 

Gén^   Comm^  la  10  brigade,  Caen. 
*L  o  r  y  (Pierre),  Chargé  de  conférences  de  géologie  à  rUnivei*sité,  Grenoble. 
Margerie  (Emm.  de),    ancien  Président   de   la   Société    géologique 
de  France,  Paris. 
*Martonne   (Emanuel   de).    Professeur  de  géographie  à  l'Université, 

Rennes. 
*Morel  (Dr.  Albert),  Chef  des  travaux  du  laboratoire  de  minéralogie 
à  l'Université,  Lyon. 
Morette  (A.),  Elève-ingénieur  au  Corps  des  Mines,  Orsay,  Seine  et  Oise. 
Nie  kl  es  (René),  Professeur  adjoint  de  géologie  à  l'Université,  Nancy. 
Ni  cou  (Paul),  Elève-ingénieur  au  Corps  des  Mines,  Paris. 
*Oehlert  (Daniel),  Secrétaire  de  la  „ Palaeontologia  universalis",  Laval. 
*Oehlert  (Madame  Pauline),  Laval. 

*Offret    (Albert),    Professeur    de    minéralogie    à    l'Université,    Vice- 
président  de  la  Société  de  minéralogie,  Lyon. 
P  e  n  c  h  i  n  a  t  (Auguste),  Ingénieur  chimiste,  Délégué  de  la  Soc.  d'Etudes 

des  se.  naturelles,  Ninies. 
R  a  m  0  n  d  (Georges),  Assistant  de  géologie  au  Musée  d'histoire  naturelle 

de  Paris,  Neuilly-sur-Seine,  près   Paris. 
Raveneau  (Louis),  Secrétaire  de  la  rédaction  des  Annales  de  géo- 
graphie, Paris. 
*Reymonfl  (Ferdinand),  Veyrins,  par  les  Aveniéres,  D^  Isère. 
Riche(A.),  Chargé  de  cours  à  la  faculté  des  sciences  de  l'Université, Lyon. 


71 

*Rouveure  (Charles),  Ingénieur  civil  des  Mines,  St.  Etienne. 
*Sayn  (G.),  Montvendre,  par  Chabeuil  (Drôme). 

*S  t  u  e  r  (Alexandre),  Comptoir  français  géologique  et  minéralogique,  Paris. 
*T  e  r  m  i  e  r  (Pierre),  Ingénieur-en-chef  des  Mines,  Professeur  à  TEcole 
des  Mines,  Paris. 
The  venin  (Armand),  Assistant  de  paléontologie  au  Muséum  d'histoire 
naturelle,  Paris. 
*T  h  o  m  a  s  (Hippoljte),  Chef  des  travaux  graphiques  de  la  Carte  géo- 
logique de  France,  Paris. 
Trap  et  (Louis  Joseph),  parmacien-major  de  l^'^*'  classe  de  Tarmée,  Paris. 
Trautner  (Marcel),  Professeur,  Paris 
*Vaffier  (Dr.  A.),  Chànes  (par  Crèches),  Saône  et  Loire. 
* Vé  1  a  i  n  (Charles),  Professeur  de  géographie  et  physique  à  la  Sorbonne, 

Paris. 
*Vidal    de    la   Blache,    Professeur    de    géographie    à   l'Université 
(Sorbonne),  Paris. 
Z  tir  cher  (Philippe),  Ingénieur-en-chef  des  Ponts  et  Chaussées,  Colla- 
borateur de  la  Carte  géol.  de  France,  Digne  (Basses  Alpes). 


Grande-Bretagne. 

Anderson    (Richard  John),  Professeur   à  Queen's    Collège,  Galway 

(Irlande). 
Bather  (Dr.  Francis    Arthur),  Assistant- Keeper  Dept.    of  geology, 
British  Muséum,  London. 
*Bauerman  (H.),  Professeur  de  métallurgie.  Royal  Ordonance  Collège, 
London. 
Blanford  (Dr.  W.  T.),  London. 
Bowman  (H.  L.),  Demonstrator  in  mineralogy,   University  Muséum, 

Oxford. 
Brough  (Bennett  H.),  London. 
Cole  (Grenville  Arthur  James),  M.  R.  J.  A.  Professeur  de  géologie. 

Royal  Collège  of  Science,  Dublin. 
C  r  i  c  k  (George  C),  Conservateur  au  British  Muséum  of  Natural  History, 
London. 
*Cullis  (C.  Gilbert),  Professeur  adjoint  au  Royal  Collège  of  Science, 

London. 
*Dixon  (Ernest),  Membre  du  Geological  Survey,  London. 
*Falconer  (John  D.),  M    A.  B.  Se.  Assistant  à  l'Institut  géologique 

de  l'Université,  Edinburgh. 
*Geikie  (Sir  Archibald),  ancien  directeur  du  Service  géologique  de  la 
Grande-Bretagne,  London. 


72 

Graves  (Henry  G.),  Ingénieur,  London. 
*Green  (Uptield),  Professeur,  Harlesden-London. 
*Griesbach  (C.  L.),  ancien  Directeur  du  Geological  Survey  of  India, 

London. 
*Griesbach  (Miss  Hilda),  London. 
*Hinton  (Henry  Arthur),  Darlington. 
*Hobson  (Bernard),  Professeur  à  Owens  Collège,  Manchester. 

Kidston  (Robert),  F.  R.  S.,  Stirling,  Scotland. 
*Louis  (David  A.),  London. 
Medlicott  (Henry  Benedict),  ancien  Directeur  Geological  Survey  of 
Lidia,  Clifton,  Bristol. 
*Pocock  (T.  J.),  Membre  du  Geological  Survey,  London. 
*Reynolds    (S.  H.),    Professeur  de  géologie  a   TUniversity    Collège, 
Bristol. 
Royal  Collège  of  Science,  Dublin. 
*Skeats    (Ernest    W.),    Demonstrator  of  geology,    Royal  Collège  of 
Science,  London. 
r  *Sollas  (Dr.  J.  W.),  Professeur    de    géologie  à  l'Université,  Oxford. 

»i  '  Stuart-Menteath(P.  W.),  Associé  de  l'Ecole  Royale  des  Mines, 

London. 
J..  *Trechraann  (Dr.  Charles  Otto),  West  Hartleprol. 

White  (J.  Fletcher),  Ingénieur  des  Mines,  Wakefield,  Yorkshire. 
Young  (Alfred  Collet),  London. 
*Young  (Dr.  Alfred  P.),  London. 


• 


■>■• 

li; 


k^r. 


'..  : 


y-  "• 
i-î: 

il-"' 


Grèce. 

*Chalikiopoulos  (Dr.  Leonidas),  Caire. 


Indes  Orientales. 

*La  T  ou  elle  (Thomas  H.  D.),    Superintendent   Geological  Survey  of 
i' '  ■ .  India,  Calcutta. 

y   .  Vredenburg  (E.),  Curator  Geological  Survey  of  India,  Calcutta. 

1"  ■• 

11:"-  Italie. 

.— ■ 

l"^,-:  Angelis  d'Ossat  (Gioacchino  de),  Privatdocent  de  géologie  à  TUniver- 

.j:    '  site,   Rome. 

*  • 

Bassani  (Dr.  Francesco),   Professeur  de  géologie  et  de  paléontologie 

à  l'Université.  Naples. 
Botti  (Comm.  Ulderigo),  Reg^i()-(^ahil)ria. 

Brugnatelli  (Dr.  Luigi),    Professeur    de    minéralogie  à  l'Univer- 
'  site,   Pavia. 


|)'. 

« 


73 

Cauavari  (Dr.  Mario),    Professeur,    Directeur  du  Musée  géologique 

de  rUniversité  de  Pisa. 
Capacci  (Cher  Celso),  Ingénieur  des  Mines,  Florence. 
*Capellini  (Giovanni),  Sénateur,   Professeur  de  géologie  à  TUniver- 

sité,  Bologna. 
*C  a  p  e  1 1  i  n  i,  (Dr.  Carlo),  Professeur,  Parma. 
*Cerulli-Irelli  (Dr.  Serafino),  Teramo,  Abruzzi. 
Cocchi  (J.).  Professeur  de  géologie  à  l'Université,  Florence. 
C  r  e  m  a  (Dr.  Camillo),  Géologue  du  R.  Ufficio  Geologico  d'Italia,  Rome. 

*Dainelli  (Dr.  Giotto),    Assistant  au  Musée  géologique  de  l'Univer- 
sité,  Florence. 
De  Marchi  (Dr.  Marco),  Milano. 
D  e  r  V  i  e  u  X  (l'abbé  Ermanno),  Torino. 

Di  Stefano  (Dr.  Giovanni),  Paléontologue  au  Corps  des  Mines 
d'Italie,  Rome. 

Fabre  (René),  Ingénieur.  Directeur  de  la  fabrique  d'huile,  Oneglia. 
F  e  r  r  a  r  i  s  (Erminio),  Ingénieur  des  Mines,  Monteponi  (Sardaigne). 
Franchi  (Secondo),  Ingénieur  des  Mines,  Turin. 

Issel  (Arturo),  Professeur  de  géologie  à  l'Université,  Gènes. 

Levi  (Baron  Adolfo  S.),  Florence. 

Mari  a  ni  (Dr.  Emesto),  Professeur,  Directeur  du  département  géo- 
logique du  Museo  Civico,  Milano. 

Mattirolo  (Ettore),  Ingénieur  au  Corps  Royal  des  Mines,  Rome. 

Meli  (Romolo),  Professeur  de  géologie  à  l'Ecole  R.  des  Ingénieurs, 
Rome. 

Novarese  (Vittorio),  Géologue  du  R.  Ufficio  Geologico  d'Italia,  Rome. 

P 1  a  t  a  n  i  a  (Gaetano),  Professeur,  Acireale. 

Portis  (Dr.  Alessandro),  Professeur  de  géologie  à  l'Université,  Rome. 

*Sabatini  (Venturino),  Ingénieur  au  Corps  Royal  des  Mines  d'Italie, 

Membre  du  bureau  géologique,  Rome. 
Sacco  (Dr.  Federico),  Professeur  à  l'Université  et  à  la  Scuola  d'appli- 

cazione  per  gl'  Ingegneri,  Castello  del  Valentino,  Torino. 
*Segré  (Claudio),  Ingénieur,  Chef  de  division  aux  chemins  de  fer  du 

réseau  Adriatique,  Ancona. 
Societii  geologica  Italiana,  Rome. 
Stella  (Augusto),  Ingénieur-géologue  du  R.  Ufficio  geologico  d'Italia, 

Rome. 
Vinassa    de  Regny  (Paolo),    Professeur    de    géologie   à   l'institut 

supérieur  d'agriculture,  Perugia. 
Viola  (Carlo),  Professeur  et  Ingénieur  des  Mines,  Rome. 
Zaccagna  (Domenico),  Ingénieur  au  Corps  Royal  des  Mines,  Rome. 

10 


74 

Japon. 

*Inouye  (Kiosuke),   Ingénieur  au  Ministère  imp.   de   Tagriculture    et 
du  commerce,  Tokyo. 
Ogawa  (T.),  Géologue  du  service  géologique,  Tokyo. 
*Kotô  (B.),  Professeur  à  l'Université,  Tokyo. 
*Omori  (Dr.  F.),  Professeur  à  TUniversité,  Tokyo. 

Mexique. 

*Aguilera  (Joseph  G.),  Directeur  de   l'Institut  géologique  National, 
Mexico. 

Pays  Bas. 

van  Calker  (Dr.  F.  P.),  Professeur  à  l'Université,  Groningue. 
*Hubrecht  (P.  T.),  cand.  geol.,  Utrecht. 

Portugal. 

Choffat  (Paul),  Professeur,  Lisbonne 

Delgado    (Joaquin  Filippe),    Directeur    du    Service  géologique    du 

Portugal,  Lisbonne. 
Gonçalvez-Guimarais  (Dr.  A.),  Directeur  du  Musée  géologique, 

Coimbra. 
Lima    (Wenceslau  de).  Professeur,  Ministre  des   affaires   étrangères, 

Lisbonne. 
*M  endezGuerreiro  (Jean  Verissimo),  Inspecteur  des  travaux  publics, 

Lisbonne. 
Société  de  géographie  de  Lisbonne,  Lisbonne. 

République  Argentine. 

*H  au  thaï  (Rudolf),  Professeur  à  l'Université  de  La  Plata. 
Museo  Nacional,  Buenos  Aires. 

Roumanie. 

*Alimanestianu  (Constantin),  Directeur  an  Ministère  de  Tagriculture 
de  l'industrie,  du  commerce  et  des  domaines,  Boucarest. 

*Alimtinestianu  (Madame  S.).  Boucarest. 
Licherdopol  (Jean  P. ),  ancien  Professeur,  Boucarest. 

*Mrazec  (Dr.  Louis),  Professeur  de  minéralogie  à  l'Université, Boucjirest. 

*M unteanu-Murgoci    (Dr.    G.),  Professeur    de  collège,    docent    à 
l'Université,  Boucarest. 

*P  o p  o  V i c i  -  H  a t  z  e  g  (Dr.  V. ),  Directeur  de  la  Section  géologique  au 
Ministère  des  Domaines,  Boucarest. 


k 


75 

*Stefanescu  (Grégoire),  Professeur  de  géologie  et  de  paléontologie 
H  rUniversité,  Boucarest. 
Stefanescu  (Sabba),  Directeur  du  Lycée  St.  Sabba,  Boucarest. 

Russie. 

*Agafonoff  (Dr.  Valeriau),  Maître  des  conférences  à  l'Institut  poly- 
technique, St.  Pétersbourg. 
*Alexeewsky  (P.),  cand.  geol.,  Gatschina. 
Amalitzky  (Wladimir),  Professeur  à  TUniversité,  Varsovie. 
Androussoff  (N.),    Professeur  de  géologie  à  l'Université,  Jourieflf 

(Dorpat). 
Armachewsky  (P.),  Professeur  à  l'Université,  Kiew. 
*Arschinow  (Woldemar),  Moscou. 
*Beresowsky  (Grigorowitsch),  Nikolay 
Bogdanowitsch  (Charles),  Ingénieur  des  Mines,  Professeur  à  l'Ecole 
des  Mines,  St.  Pétersbourg. 
*Borissiak  (A.),  Géologue  du  Comité  géologique,  St.  Pétersbourg. 
Chrustschoff  (Dr.  Constatin  v.).  Professeur  à  l'Académie  de  niédicine 

militaire.  St.  Pétersbourg. 
Commission  géologique  de  la  Finlande,  Helsingfors. 
*Doss  (Dr.  Bruno),  Professeur  à  l'Ecole  polytechnique,  Riga. 
Gourow  (Alexandre),  Professeur  de  géologie  à  l'Université,  Kharkow. 
Guérassimovv  (Alexandre),  Ingénieur  des  Mines,    St.  Pétersbourg. 
*Inostranzeff  (A.),  Professeur  émer.  de  l'Université  Imp.,  St.  Péters- 
bourg. 
*Ivanoff  (Leonid),  Usine  de  Miass,  gouv.  Orenburg. 
Jaczewski  (Léonard),    Ingénieur  des  Mines,    Chef   de    l'Expédition 
géol.  d'Jeniséi,  St.  Pétersbourg. 
*Janischewsky  (Michel),    Professeur  de    paléontologie    à    l'Institut 
polytechnique,  Tonisk. 
Jasinski    (Bronislaw),    Ingénieur    des  Mines,    Professeur   à   l'Ecole 

des  Mines^  Dombrowa. 
Joukoffsky  (Wladislas),  Ingénieur  des  Mines,  St.  Pétersbourg. 
Joukoffsky  (Madame  Hedwig),  St.  Pétersbourg. 
*Karakasch  (Dr.  Nicolas),  Privatdocent   et  Conservateur   au    Musée 

géologique  de  l'Université,  St.  Pétersbourg. 
*K  a  r  a  n  d  é  e  f  f  (Wissarion),   Alexejewskaia,  gouv.  Riasan. 
Karpinsky  (Alexandre),  Directeur  honoraire  du  Comité  géologique 
de  Russie,  St.  Pétersbourg. 
*Klementz    (Dmitry),    Directeur    du    Musée    Russe    de  l'Empereur 
Alexandre  III,  St.  Pétersbourg. 

*Kontkiewicz  (Stanislas),  Ingénieur  des  Mines.  Dombrowa. 

10* 


y  >  : 


'.I 
•  i 


V'..| 


76 

,.:  Lebedew  (N.  J.),  Professeur  de   géologie  à  l'Ecole   supérieure  des 

f  V     î  Mines,  Ekateriiioslaw. 

i     i.  I  Listow  (Juri  von),  Tscherkassy,   gouv.  Kiew. 

:^.j  *Loewinson-Lessing  (Dr.  François),  Professeur  de  minéralogie  et 

de  géologie  à  l'Institut  polytechnique,  St.  Pétersbourg. 
Loutougine  (Leonid),  Géologue  du  Comité  géologique.  St. Pétersbourg. 

M  a  k  e  r  o  w  (Jacques),  Conservateur  au  Musée  géologique  de  l'Université, 
!  ;<  St.  Pétersbourg. 

I  :  ^i  '  Meister  (Alexandre),  Ingénieur  des  Mines,  Géologue  de  l'expédition 

I  ir.    1  du  Jenisei,  St.  Pétersbourg. 

Mi  chai  ski  (Alexandre),  Géologue-en-chef  du  Comité  géologique  de 

Russie,  St.  Pétersbourg. 
Ne  tchvolodoff  (Alexandre  de),  Colonel  d'Etat-major,  Varsovie. 
Nikitin  (S.),    Géologue-en-chef    du  Comité    géologique    de    Russie, 

St.  Pétersbourg. 
0  b  r  o  u  t  s  c  h  e  f  f  (W.  A.),  Professeur  à  l'Institut  polytechnique,  Tonisk. 
Pawlow  (A.  P.),  Professeur  de  géologie  à  l'Université,  Moscou. 
*Pa\vlow  (Alexandre  W.),  Privatdocent  à  l'Université   Moscou. 

Pawlow  (Madame  Marie  ),  Moscou. 
*Peetz    (H.  von),    Privatdocent,    Conservateur   au    Musée    géologique 

de  l'Université,  St    Pétersbourg. 
*Piatnitzky  (P.),   Professeur  de  minéralogie  à  l'Université,  Kharkow. 
*Pokrowsky  (Alexandre),  Privatdocent  à  l'Université,  Kharkow. 
*P  o  1  e  n  o  w  (Boris),  Privatdocent  de  géologie  à  l'Université,  St.  Péters- 
bourg. 
*Popoff  (Boris),    Conservateur  au  Musée    géologique  de  l'Université, 

St.  Pétersbourg. 
*Popoff  (Madame  Nadine\  St.  Pétersbourg. 
*Pra  vvosla  w  e  w  (Dr.  Paul  A.),   Assistant  à  l'Institut  géologique    de 

l'Université,  Varsovie 
*Prendel  (Dr.  Romulus),  Professeur  à  l'Université,  Odessa. 
*Révoutzky  (Madame  Elisabeth),  Assistant  au  Cabinet  mineralogique 
de    l'Ecole  supérieure  pour   les  femmes,  Moscou. 
Uittich  (Pierre  de),  St.  Pétersbourg. 
*Samojloff  (J.),   Professeur  de  minéralogie  à  l'Institut  agronomique 
supérieur,  Nowo-Alexandria. 
Sch  midt  (Fr.),  Membre  de  l'Académie  Impér.  des  Sciences,  St. Péters- 
bourg. 
Schokalsky  (Jules  de),    Colonel    de  la    marine    imp..  Professeur  à 
l'Ecole  de  marine,  Adjoint  au  président  de  la  section  de  géographie 
phys.  de  la  Soc.  imp.  de  Géographie.  St.  Pétersbourg. 
*Sidorenko  (Michael).   Odessa. 


.«'.: 


77 

*Sioma  (Dr.  Joseph),    Assistant   au  Cabinet  niinéralogique  de  TUni- 

versité,  Varsovie. 
*Smirnoff  (Woldemar\    Conservateur    au   Musée    minéralogique    de 
rUniversité,  St.  Pétersbourg. 
Stahl  (A.  F.),  Ingénieur  des  Mines,  Varsovie. 
*S  t  i  b  i  n  g  (Léonid),  Conservateur  au  Musée  minéralogique  de  TUniversité, 

St.  Pétersbourg. 
*S  u  s  t  s  c  h  i  n  s  k  y  (Pierre),    Conservateur   au  Musée   minéralogique    de 

r  Université,  St.  Pétersbourg. 
*T  s  c  h  e  r  n  y  s  c  h  e  w  (Théodore),    Directeur  du  Comité    géologique  de 
Russie,  Membre  de  l'Académie  imp.  des  sciences.  St.  Pétersbourg. 
*Tolmatsch  ew  (J.  P.),  Conservateur  au  Musée  géologique  de  l'Aca- 
démie Impér.  des  sciences,  St.  Pétersbourg. 
Tolmatschew  (Madame  Eugénie),  née  K  a  r  p  i  n  s  k  y.  St.  Pétersbourg. 
Toutkowski  (Paul),    Membre  associé    du  Comité  géologique    de  la 

Russie,  Kiew. 
T  z  w  e  t  a  e  w  (Mlle.  Marie),  Moscou. 

Venukoff  (P.  N.),  Professeur  à  l'Université  St.  Vladimir,  Kiew. 
*Vernadsky  (W.),  Professeur  de  minéralogie  à  l'Université,  Moscou. 
*Vogdt  (Constantin  de).  Conservateur  au  Musée  géologique  de  l'Uni- 
versité, St.  Pétersbourg. 
*Wolff  (Erich,  Baron),  Ingénieur  des  Mines,  Hmzenberg  (Livland). 
Worobijeff,  Conservateur  au  Musée  géologique  de  l'Académie  des 
Sciences,  St.  Pétersbourg. 
*Zemjatsch  ensky  (Pierre),  Professeur  de  minéralogie  à  l'Université, 
St.  Pétersbourg. 

Serbie. 

*Antoula  (Dr.  Dimitri  J.),  Géologue  au  Service  des  Mines,  Belgrade. 
*Cvijic  (Dr.  J.),    Professeur   de  géographie  à  l'Université,    Belgrade. 
*Radovanovic  (Dr.  S.),   Professeur  à  l'Université,  Belgrade. 
*Radovanovic  (Madame  S.),  Belgrade. 
Z  u  j  o  V  i  c  (J.  M.),  Professeur  de  géologie  à  l'Université,  Belgrade. 

Suède. 

Bîickstrôm  (Dr.  Helge),  Chargé  des  cours  à  l'Université,  Stockholm. 
*Hamberg  (Dr.  Axel),   Docent  à  l'Université,  Stockholm. 
*Heimer  (Dr.  August),  Jonkoping. 

Johansson  (K.),  Ingénieur  des  Mines,  Wykmanshyttan. 
*Nathorst  (Dr.  Alfred   Gabriel),    Professeur,  Membre  de  l'Académie 

R.  de  sciences,  Stockholm. 
*Tôrnquist  (Sv.  Leonh.),  Professeur  à  l'Université,  Lund. 
*Wiman  (Cari),  Docent  à  l'Université,  Upsala. 


'.  ;■; 


i.'i- 


!     .1 


■  "•  I 


78 

Suisse. 

*Baltzer  (Dr.  A.),  Professeur  de  géologie  à  TUniversité,  Bern. 
Brunhes  (Jean),  Professeur  de  géographie  à  TUniversité,  Fribourg. 
Duparc  (Dr.  Louis),  Professeur  à  TEcole  de  chimie,  Genève. 
Forel  (François  Alphonse),    Professeur  honoraire    à   l'Université    de 
Lausanne,  Morges. 
1   .  *Frlih  (Dr.  Jakob),  Professeur  à  l'Institut  polytechnique,  Ziirich. 

*Gobet  (Louis),  Professeur  de  géographie  au  Collège,  Fribourg. 
«  ,;H  *Goll  (H.),  Paléontologue,  Lausanne. 

1^'  *6rubeumann    (Dr.    Ulrich),    Professeur   de    minéralogie   à   TEcole 

polytechnique  et  à  l'Université,  Ziirich. 
*Heini    (Albert),    Professeur  de  géologie     à  l'Université    et   à   l'Ecole 

polytechnique.  Président  de  la  Commission  géol.  Suisse,  Ziirich. 
*Heim  (Arnold),  cand.  geoL,  Ziirich. 

Hugi  (Dr.  Emil),  Assistant  à  l'Institut  géologique  de  l'Université,  Bern. 
*Jaccard  (Frédéric),  Assistant  à  l'Université,   Lausanne. 
*Jerosch    (Mademoiselle    Marie),    Assistant    de    géologie    à   l'Institut 
polytechnique,  ZUrich. 
Kissling  (Dr.  E.),  Privatdocent  à  l'Université,  Bern. 
*Lugeon  (Maurice),  Professeur  à  l'Université,  Lausanne. 
*Mayer-Eymar  (Dr.  Charles),  Professeur  de   pidéontologie  à  l'Uni- 
versité, Ziirich. 
*MUhlberg  (Dr.  M.),  Aarau. 

*Periraz  (John),  lie.  es  sciences  phys.  et  nat.,  Montreux. 
Jr  .  Preiswerck  (Dr.  Heinrich),  Assistant  à  l'Institut  minéralogique  de 

|ï'-:  l'Université,  Basel  (Bâle). 

*Ricklin  (Maurice),  Lausanne. 
Schardt  (Dr.  Hans),  Professeur  de  géologie  à  l'Académie  de  Neu- 

châtel,   Veytaux  près  Montreux  (Vaud). 
Schmidt  (Dr.  Karl),  Professeur  de  minéralogie  à  l'Université,  Basel 

(Bâle). 
Tobler  (Dr.  August),  Privatdocent  à  l'Université,  Basel  (Bâle). 

Transvaai-Colony. 

Molengraaff  (Dr.  G.  A.  F.),  Ancien  Professeur  à  l'Université 
d'Amsterdam,  ancien  Directeur  du  Service  géol.  de  la  République 
Sud-Africaine,  Président  de  la  Geological  Society  of  South  Africa, 
Johannesburg. 


t  ' 


I', 

A': 


Liste  classifiée  des  membres. 


inBcritc 


Membres  r 
présente 


Algérie-Tunisie      .... 

AUemagiio 

I  Colonies  Allemandes 

Australie 

Autriche-Hongrie  : 

")  Autriche    .... 
h)  Hongrie 

c)  Bosnie-Hercégo  ville 
I  Belgique 

[  Brésil 

-  Bulgarie 

I  Canada     

Danemark 

Egypte 

Espagne  

Etats-Unis  d'Amérique  . 
I  France     


'  Grande-Bretagne    .     . 

Grèce        

'  Indes  Orientales    .     . 

Italie 

, Japon       

Mexique 

I  Pays  Bas      .... 

Portugal       .... 

République  Argentine 
I  Roumanie  .... 
I  Russie 

■  Serbie 

I  Suède      

Suisse 

■  Transviuii-Colony  . 


.'il 

22 

74 

32 

31 

n 

1 

34 

(i 

3 

1 

2 

1 

Délégations. 


Algérie. 

Gouvernement  général  de  TAlgérie:  E.  Ficheur. 

Allemagne. 

Kgl.  Bayrische  Akademie  der  Wissenschaften  in  Mtinchen:  P.  Groth, 

A.  Rothpletz,  S.  Finsterw aider. 
Kgl.  Akademie  der  Wissenschaften  in  Berlin:  W.  Branco. 

Autriche-Hongrie. 

Académie    tchèque    de   l'Empereur   François   Joseph   à  Prague:   J.  N. 

Woldfich. 
K.  k.  Geographische  Gesellschaft  in  Wien:    E.  Tietze. 

Belgique. 

Ministère  de  l'industrie  et  du  travail:  M.  Mourlon. 
Société  Belge  de  géologie  etc.:  M.  Mourlon. 
Administration  des  Mines  de  Belgique:   A.  Bertiaux. 

Bulgarie. 

Gouvernement  princier  de  Bulgarie:  G.  Zlatarski. 

Université  de  Sofia:   G.   Zlatarski. 

Ministère  du  Commerce  et  do  l'Agriculture:  L.  Wankow. 

Canada. 

Geological  Survey  of  Canada,   Ottawa:   K.  Bell. 
Royal  Society  of  Canada,  Ottawa:  K.  Bell. 


81 
États-Unis  d'Amérique. 

National    Academy    of  Sciences,  Cambridge,  Mass.:    S.   F.    E  m  m  on  s, 

G.  F.  Becker,  C.  R.  Van  Hise. 
Smitbsonian  Institution,  Washington  :  Ch.  Schuchert. 
Geological  Society  of  America:  S    F.  Emmons,    H.  L.  Fairchild. 
U.  S.  Geological  Survey,  Washington  :  S.  F.  Era  m  on  s,  G.  F.  Becker, 

Bailey  WiUis,  C.  R.  Van  Hise,  T.  Wayland  V  au  g  h  an. 
Carnegie  Institution,  Washington:  C.   R.    Van  Hise. 
Geological  Society  of  Washington  :   S.  F.  E  m  m  o  n  s,  Bailey  W  i  1 1  i  s, 

T.  Wayland  V  au  g  h  an,  Ch.  Schuchert. 
Universitv  of  Wisconsin,  Madison  :  C.   R.   Van  Hise. 
American  Muséum  of  Nat.  History,  New  York:  E.  0.  Hovey. 

France. 

Ministère  de  TAgriculture :  G.  Fabre. 

Société  d'études  des  sciences  nat.  de  Nîmes:  A.  Penchinat. 

Université  de  Lyon:  C.  Depéret,  A.  Offre  t. 

Société  géologique  du  Nord  à  Lille:  Ch.  Bar  rois. 

Université  de  Paris:  E.  Haug. 

Société  française  de  minéralogie:  A.  Offre  t. 

Indes  Orientales. 

Geological  Survey  of  India,    Calcutta:    C.  L.  Griesbach,  Th.  H.  Lu 
Touche. 

Italie. 

Ministère  de  l'Agriculture,  de  l'Industrie  et  du  Commerce  :G.  Capellini. 
Società  di  studi  geografici  e  coloniali  in  Firenze  :  G.  Dainelli. 
Società  geologica  Italiana,  Roma:  G.  Capellini. 
Comitato  geologico  d'Italia:  Capellini. 

Japon. 

Gouvernement  du  Japon:  Inouyo. 
Service  géologique  du  Japon  :  K.  I  n  o  u  y  e. 

Mexique. 

Gouvernement  de  Mexique  :  José  G.  Aguilera. 

11 


République  Ai^entine. 

Gouvernement  de  la  République  Argentine:  R.  H  au  thaï. 


Roumanie. 

Académie  Roumaine  dea  sciences,  Boucarest:  G.  Stefanescu. 
Ministère  de  l' Agriculture,  de  l'Industrie,  du  Commerce  et  des  Domaines  : 
V.  Popovici-Hatzeg,  C.  Alimanestiauu. 


Gouvernement  de  la  Russie:  Tli.  Tsch  erny scli e  w. 
Haute  Ecole  des  lugénîeurs  à  Moscou:  A.  W.  Pawlow. 


PI 


Suède. 

Gouvernement  de  Suède:  A,  G.  Nathorst 

Académie  royale  des  sciences  à  Stockholm:  A.  G.  Nathorst. 


QUATRIEME  PARTIE. 


PROCES-VERBAUX  DES  SÉANCES. 


ir 


!; 


r    .  -    ' 

il*  ■ 

i  ^  ■ 

'i  •  ■ 


I»".  . 


1*' 


I.  Procès- Verbaux  des  Séances  du  Conseil. 


Première  Séance. 

20  août  1903. 

La  séance  est  ouverte  à  9  heures  ^/2,  dans  la  petite  salle  des 
fêtes  au  palais  de  l'Université. 

Le  président  du  Comité  d'organisation  souhaite  la  bienvenue  aux 
membres  du  Conseil. 

Etaient  présents: 

Allemagne:  MM.  F.  Beyschlag,  W  Branco,  H.  Credner, 
P.  Groth,  F.  Zirkel. 

Autriche-Hongrie:  MM.  F.  Be  cke,  J   B  1  aas,    A.  v.  Bôhm, 

C.  D  i  e  n  e  r,  E.  F  u  g  g  e  r,  6.  G  e  y  e  r,  M.  v.  G  u  t  m  a  n  n,  F.  v.  K  e  r  n  e  r, 
F.  Noe,  A.  Makowsky,  A.  v.  Posch,  E.  Richter,  A.  Rosiwal, 
A.  Riicker,  E.  Suess,  F.  E.  Suess,  F.  Teller,  E.  Tietze, 
F.  Toula,  G.  Tschermak,  V.  Uhlig,  F.  Wahner,  K.  v.  Webern. 
J.  N.  Woldrich. 

Belgique:  M.  M.  Mourlon. 

Bulgarie:  MM.  L.  Wankow,    G.  N.  Zlatarski. 

Canada:  M.  R.  Bell. 

Ètate-Unis:  MM.  G.  F.  Becker,  S.  F.  Emmons,  H.  L.  R. 
Fairchild,  E.  0.  Hovev. 

France:  MM.  C.  Barrois,  A.  Bioche,  C.  Depér et,  E.  Haug, 

D.  Oehiert,  A.  Offret,  C.  Vélain. 

Grande-Bretagne:  MM.  C  L.  Griesbach,  J.  W.  Sollas. 
Indes-Orientales:  M.  Th.  H.  D.  La  Touche. 
Italie:  M.  G.  Capellini. 

Mexique:  M.  J.  G.  Aguilera. 

Portugal:  M.  J.  V.  Mendez  Guerreiro. 

Roumanie:  M.  G.  Stefanescu. 
République  Argentine:  M.  R.  Hauthal. 

Russie  :  MM.  F.  Loewinson-Lessing,  T.  Tschernyschew. 


80 

Sur  la  demande  du  président,  le  secrétaire-général  donne  lecture 
de  la  liste   des   délégués. 

Le  président  prie  le  secrétaire-général  de  faire  connaître  les  proposi- 
tions du  Comité  exécutif  concernant  la  composition  du  bureau  du  Congrès. 

M.  Bar  rois,  appuyé  par  M.  Tschernjschew,  propose  de 
nommer  M.  Su  es  s  deuxième  président  d'honneur.  La  proposition  est 
vivement  applaudie  par  le  conseil.  M.  Suess  remercie  le  conseil  de 
cette  preuve  d'estime,  dont  il  sait  très  bien  apprécier  la  grande  valeur, 
mais  il  décline  cet  honneur  eu  déclarant,  qu'il  désire  prendre  librement 
part  aux  discussions  de  la  session.  M.  Barrois  prie  de  fixer  tout  de 
même  sa  proposition  dans  le  procès-verbal. 

La  liste  ci-jointe  des  membres  du  bureau  proposée  par  le  secrétaire- 
général  est  adoptée  ensuite  à  l'unanimité. 

M.  Suess  fait  néanmoins  observer,  que  le  nombre  des  vice- 
présidents  s'est  trop  accru  par  la  tradition  à  l'usage  à  chaque  session  et 
prie  le  président  de  lui  donner  l'occasion  dans  une  des  séances  prochaines 
de  soumettre  au  conseil  une  proposition  tendant  à  diminuer  le  nombre 
des  vice-présidents. 

Après  quelques  observations  de  MM.  Barrois  et  Capellini 
le  conseil  remet  la  discussion  de  cette  question  à  sa  deuxième  séance. 

Le  programme  détaillé  de  la  neuvième  session  du  Congrès  est 
soumis  à  l'approbation  du  Conseil  et  adopté. 

Le  secrétaire-général  fait  connaître  les  propositions  du  Comité 
exécutif  concernant  les  présidents  des   diverses  assemblées. 

Sont  choisis  comme  présidents: 

Jeudi,  20  août. 
Séance  d'après-midi M.  E  m  m  o  n  s. 

Samedi,  22  août. 

Séance  du  matin  .     .  M.  Zirkel. 

Séance  d'après-midi M.  Loewinson-Lessing. 

Lundi,  24  août. 

Séance  du  matin         Sir  Archibald    G  e  i  k  i  e. 

Séance  d'après-midi .     M.  Heim. 

Mercredi,  26  août. 

Séance  du  matin M.  Tschernyschew. 

Séance  d'après-midi M    Barrois, 

Jeudi,  27  août. 

Section  A  M.  T  e  r  m  i  e  r. 

Section   B  M.  Branco. 

Section   C     .     .     .  M.  F.  v.  Richthofen 

Section  D    .     .     .     .  M.  Schmeisser. 

La  séance  est  levée  à   10  heures   ^g- 

Le  sécréta  ire^f/éfiéf'al  :  O.  I>ieii€5ir. 


87 


Bureau  de  la  neuvième  session  du  Congrès  géologique  inter- 
national. 

Ancien-Président:  M.  Capellini. 

Président:  M.  E.  Tietze. 

Secrétaire-général:  M  C.  Diener. 

Vice-Présidents  : 

Allemagne MM.  H.   Credner, 

Freihen  v.  Richthofeu, 
Schmeisser,   Zirkel. 

Autriche-Hongrie E.  v.  Mojsiso vies. 

Belgique  Mourlon. 

Bulgarie Zlatarski. 

Canada Bell. 

Espagne  Aimera. 

Etats-Unis       .  Emmons,VanHise. 

France Barrois. 

Grande-Bretagne  Sir  Archibald  Geikie. 

Indes  Orientales Griesbach. 

Japon In  ou  y  e. 

Mexique Aguilera. 

Portugal Mendez  Guerreiro. 

République  Argentine       .     .     .  H  au  thaï. 

Roumanie  .  .  G.  Stefanescu. 

Russie Inostranzeff, 

L  o  e  w  i  n  s  o  n  -  L  e  s  s  i  n  g, 
Tsch  ern vsch  e  w. 

Suède Nathorst. 

Suisse Baltzer,  Heini. 

Secrétaires: 

MM,  A  b  e  1,  V.  A  r  t  h  a  b  e  r,  A.  v.  B  o  h  m.  D  o  1 1  é,  G.  G  e  y  e  r,  H  a  m  m  e  r. 
F.  V.  Kerner,  Ko  s  s  mat,    P.  Lory,  Luge  on,    Philippson, 

Schellwien,  Teller. 

Trésorier:  M.  M.  v.  Gutmann. 


88 


Deuxième  Séance  du  Conseil. 

22  août  1903. 

La  séance  est  ouverte  à  9  heures  du  matin,  sous  la  présidence 
de  M.  E.  Tietze. 

Etaient  présents:  MM.  Aguilera,  von  Arthaber,  Bar  roi  s, 
Becker,  BelJ,  Branco,  CapelJini,  Depéret,  Diener,  Dollé, 
Emmons,  Fugger,  Sir  Arch.  Geikie,  Geyer,  Griesbach,  von 
Gutmaun,  Haug,  H  a  ut  h  al,  Hovey,  Loewinson-Lessing, 
Lory,  Makowski,  Mendez  Guerreiro,  Mourlon,  Offret, 
Popovici-Hatzeg,  von  Richthofen,  RUcker,  Stefanescu, 
Suess,  Tietze,  Tschernysche w.  Uhlig,  Wahner,  Zirkel, 
Zlatarski. 

Le  procès-verbal  de  la  séance  du  20  août  est  lu  et  adopté. 

MM.  Suess  et  Capellini  demandent  que  le  nombre  des  vice- 
présidents  soit  réduit,  ils  proposent,  que  les  anciens  présidents  devien- 
draient vice-présidents  aux  congrès  suivants,  et  si  leur  nombre  n'était 
pas  suffisant,  on  pourrait  en  nommer  de  nouveaux,  bien  qu'ils  n'aient 
pas  été  présidents  aux  précédents  congrès. 

M.  T  s  c  h  e  r  n  y  s  c  h  e  w  émet  un  autre  avis.  Selon  lui  les  vice- 
présidents  doivent  se  faire  les  interprètes  des  voeux  du  congrès  auprès 
de  leurs  gouvernements  respectifs.  Il  propose  par  conséquent  de  nommer 
autant  de  vice-présidenis,  qu'il  y  a  de  nations  représentées. 

M.  Suess  ne  s'oppose  pas  à  cette  demande  mais  il  ajoute,  qu'il 
serait  peutétre  préférable  de  nommer  un  comité  par  nations,  dont  les 
membres  n'auraient  pas  le   titre  de  vice-présidents. 

Le  président  met  aux  voix  la  proposition  suivante,  qui  est  adoptée 
d'une  façon  unanime  :  Le  conseil  nomme  une  commission,  composée 
de  MM.  Suess,  Capellini,  Sir  Arch.  Geikie,  Barrois,  Tscher- 
nysche w,  chargée  de  lui  présenter  une  proposition  tendant  à  restreindre 
le  nombre  des  vice-présidents. 

MM.  Tschernyschew  et  Barrois  demandent  que  les  con- 
férences, faites  pendant  la  session  ne  dépassent  pas  comme  durée 
30  minutes  et  que  le  temps  accordé  aux  réponses  et  à  la  discussion 
soit  de  ô  minutes  pour  chaque  orateur. 

Cette  proposition  est  votée  à  l'unanimité. 

M.  Barrois  présente  le  rapport  de  la  Commission  sur  le  prix 
Spendiaroff.  Le  conseil  propose  de  décerner  ce  prix  au  professeur 
Brogger  à  Christiania.  Ce  vote  doit  être  soumis  à  l'approbation  de 
l'assemblée  générale  du  27  août. 


89 

MM.  Tschernyschew    et  Bar  rois    demandent  la  nomination 

d'un  comité  pour  T examen  des  travaux  à  faire  en  vue  du  prix  Spendiaroff. 

Us  demandent  aussi  à  établir  un  roulement  dans  Tordre  des  sujets 

donnés,  savoir: 

P  Pétrographie, 

20  Géologie, 

30  Paléontologie. 

Cette  proposition  est  adoptée  à  Tunanimité. 

M.  Suess  est  nommé  président  de  la  Commission  pour  le  prix 
Spendiaroff. 

En  font  partie:  MM.  Bar  rois,  Diener,  Sir  Arch.  Geikie, 
von  Richthofen,  Tietze,  Tschern  vsche  w. 

M.  Em nions  formule  au  nom  du  gouverneur  de  l'exposition 
universelle  à  St.  Louis  une  invitation  aux  membres  du  Congrès  à  se 
rendre  au  Congrès  International  des  arts  et  des  sciences  de  St.  Louis. 

La  séance  est  levée  à  10  heures. 

Les  secrétaires: 
Gr.  V.  A.i*tlial>eir.  L.  r>ollé. 


Troisième  Séance  du  Conseil. 

24  août  1903. 

La  séance  est  ouverte  à  î)  heures  du  matin,  sous  la  présidence 
de  M.  E.  Tietze. 

Etaient  présents  :  MM.  A  g  u  i  1  e  r  a,  von  A  r  t  h  a  b  e  r,  B  a  r  r  o  i  s, 
Becker,  Bell,  von  Bohm,  Branco,  Capellini,  Credner, 
Depéret,  Diener,  Dollé,  E  m  mon  s,  Fairchild,  Finster- 
w  aider.  Sir  Arch.  Geikie,  Gejer,  von  Gutmann,  H  au  g,  Hau- 
thal,  Heim,  Hovey,  vonKerner,  Koch,  Makowsky,  Mendez 
Guerreiro,  Noë,  Offret,  Philippson,  Penck,  Popovici- 
Hatzeg,  Richter.  von  Richthofen.  S  o  lias,  Stefanescu, 
Suess,  Tschernyschew,  Van  Hise.  Willis,  Zirkel,  Zlatarski. 

Le  procès-verbal  de  la  séance  du  22  août  est  lu  et  adopté. 

M.  Bar  roi  s  présente  le  rapport  de  la  Commission  chargée  de 
l'examen  de  la  question  des  vice-présidents  : 

„Le  Conseil  dans  sa  séance  du  22  août  a  nommé  une  commission, 
composée  de  MM.  Suess,  Capellini,  Sir  Arch.  Geikie,  Barrois, 
Tschernyschew,  chargée  de  lui  présenter  une  proposition,  tendant 
à  restreindre  le  nombre  des  vice-présidents." 

12 


90 

„La  commission  croit  qu'il  stMa  possible  d'arriver  indirectement  à 
ce  but,  en  modifiant  la  composition  du  conseil  lui-même,  et  en  appliquant 
strictemant  les  termes  du  premier  règlement  de  1878  (p.  7)." 

„  Aux  termes  de  ce  règlement  le  conseil  se  compose  : 

1^  des  membres  du  Comité  fondateur  (Pumpelly,  Lesley). 

2^  des  membres  du  Comité  d'organisation. 

3^  des  membres  du  bureau  du  Congrès. 

4"  des  présidents  actuels  des  sociétés    géologiques,    et  des 

directeurs  des  grands  services  géologiques. 
5^  des  membres  du  Congrès  que  le  conseil  appellera  à  siéger 

dans  son  sein." 

„Dans  ces  conditions  les  congressistes  ayant  siégé  dans  les 
précédents  conseils,  les  délégués  des  divers  pays  ou  sociétés  savantes 
dûment  accrédités,  cesseraient  de  faire  partie  de  droit  du  conseil  — 
comme  l'usage  s'en  était  établi  depuis  le  Congrès  de  Zurich  (p.  47)." 

„Le  conseil,  ainsi  constitué,  aurait  une  liberté  entière  pour  fixer 
à  son  gré,  suivant  les  circonstances  et  suivant  les  pays,  le  nombre  des 
vice-présidents  qu'il  jugerait  opportun." 

„Le  conseil  de  Vienne  se  bornerait  à  exprimer  le  voeu  que  le 
nombre  des  vice-présidents  soit  aussi  restreint  que  possible." 

„Nous  proposons  par  conséquent  à  vos  suffrages  les  trois  pro- 
positions suivantes: 

1^  Retour    aux    termes    du    règlement   de    1878    pour    la 

nomination  des  membres  du  conseil. 
2^  Liberté   absolue    Laissée  à    chaque    conseil    de    fixer   le 

nombre  des  vice-présidents  de  la  session  correspondante. 
3®  Voeu    que    le    nombre    des    vice-présidents    soit    aussi 

restreint  que  possible." 

Ces  propositions  sont  mises  aux  voix  et  sont  adoptées  par  une 
grande  majorité. 

M.  Finsterwalder  présente  le  procès-verbal  de  la  séance  de 
la  Commission  internationale  des  glaciers  du  22  août: 

FrotokoU    der    Sitzung    der    intemationalen    Gletsoher- 
kommission  in  Wien,  22.  August  1903. 

(Geographisches  Institut  der  Universitât.) 
Beginn  972  Uhr. 

Anwesend  die  ordentlichen  Mitglieder:  Finsterwalder  als 
Prasident,  Nathorst,  Reid,  Richter;  die  korrespondierenden  Mit- 
glieder: Ileini,  Hamberg.   Als  Giiste  :   Peuck,  Cvijic. 


91 

Der  Prâsident  begrUBt  die  anwesenden  Mitglieder  und  Gâste  und 
ûbertrâgt  Herm  Hamberg  das  Amt  des  SchriftfUhrers  ;  er  berichtet 
Qber  Zuschriften  der  Mitglieder  v.  Schokalsky  und  P  o  r  r  o ,  die 
ihr  Fernbleiben  von  der  Sitzung  entschuldigen.  Sodann  legt  er  den 
Entwurf  eines  Berichtes  liber  die  Tatigkeit  der  Kommission  wahrend 
der  letzten  drei  Jahre  an  den  KongreB  vor.  Der  Bericht  enthalt  auBer 
geschâftlichen  Mitteilungen  die  Resultate  eiuer  mathematischen  Unter- 
suchung  des  Vorsitzenden  liber  die  Forel-Rich  tersche  Théorie  der 
Qletscherschwankungen.  Auf  Antrag  des  Vorsitzenden  wird  dem  Ehren- 
prâsidenten  der  Kommission  Prinz  Roland  Bonaparte  der  Dank  flir 
die  moralische  und  finanzielle  Untersttitzung  ausgesprochen.  Der  Bericht 
des  Vorsitzenden  fand  die  Zustimmung  der  Kommission.  Es  wird 
beschlossen,  den  Bericht  in  der  vorgelegten  Form  zur  Publikation  in 
den  Comptes  rendus  zu  empfehlen;  fûr  den  Vortrag  im  Plénum  wird 
aus  praktischen  Grlinden  eine  Abktirzung  und  Popularisierung  des  theo- 
retischen  Teiles  gewilnscht. 

Zum  Vorsitzenden  fdr  die  nâchsten  drei  Jahre  wurde  einstimmig 
Herr  H.  F.  Reid  aus  Baltimore  gewâhlt,  als  Schriftflihrer  Herr  Muret 
aus  Lausanne,  der  das  Amt  schon  bisher  innehatte.  Es  wurden  noch 
Vorschlâge  zur  Verbesserung  der  Berichterstattung  in  den  englischen 
Kolonien  erôrtert.  Herr  Nathorst  erklârt  seinen  RQcktritt  von  der 
Kommission  und  schlâgt  an  seiner  Stelle  Herm  Baron  de  Geer  vor. 
Die  Kommission  nimmt  mit  Bedauern  von  dem  Rticktritte  des  Herrn 
Nathorst  Kenntnis ,  dankt  fur  dessen  langjâhrige  Tatigkeit  und 
acceptiert  seinen  Vorschlag.  Sie  bittet  schlieBlich  Herm  Nathorst, 
der  Kommission  als  korrespondierendes  Mitglied  weiter  anzugehôren. 
Als  weitere  korrespondierende  Mitglieder  werden  vorgeschlagen  und 
einstimmig  gewahlt  die  Herren  :  Prof.  Dr.  A.  Bliimcke  aus  Niirnberg, 
Prof.  Dr.  Hans  Hess  aus  Ansbach,  Hofrat  Prof.  Dr.  A.  Penck  aus 
Wien  und  Ingénieur  George  Vaux  aus  Philadelphia.  Die  Kommission 
votierte  schlieBlich  dem  bisherigen  Prasidium  ihren  besten  Dank. 

Die  aus  der  Sitzung  hervorgegangenen  Beschliisse  und  Wahlen 
unterliegen  wegen  der  zur  endgQltigen  BeschluUfassung  nicht  hin- 
reichenden  Zabi  der  anwesenden  ordentlichen  Mitglieder  einer  schrift- 
lichen  Bestatigung  seitens  der  nicht  anwesenden  Mitglieder. 

Wien,  den  22.  August  1903. 

Dr.  Seb.  Finsterwalder 
Pr^ident  der  international  en  Gletscherkommission. 

Axel  Hamberg 
ProtokoUfiihrer  der  Sitzung. 


.1^ 

A  1  •  r  -  <•,  b.  ^  :  l>r-  E«L  B  :  e  k  s  •*  r.  pr«i£  à  ranir^^té-  Gna.  Kôrblergasse  7. 
1/  4.  a  ai  <à  i'  k  :    Dr,  K.  J.  V.  ^t^i-fj-asirap.   rofH»iiAgae.   Forliaiibnigs- 

ùM/iua  AIl»^  !•> 
Fr^iK^*:  ^,  A.  U  prin«i=:  Rol&zi4  B»>zL&pa>rce.  Paris.    10.  Arenue 

•t<*:  J^na    Pr»**ident  «iTiocxe^ir  .  —  W.  K  i  I  î  *  n.  prot  à  l'uniTersité, 

^f *!i4«^-Br»5:iagiie:    DoG^a»    W.    Freshfield.   London.    Airlie 

GardeiL^.  Camp<i«rn  HilL  W. 
I  î  a  l  i  r  :  Frane^-î^eo   P  o  r  r  o .  pn>t1,  G«ioTa.   Salha    S.  Fiancesco  de 

Pi^.la  22, 
y  or  7  friiK:  J,  A.  •lien,  ^lliriiîtiiàiiià,  uniTersité. 
K  11  *  -  î  e  :    le  Colonel  J.  de  S  c  h  o  k  a  l  >  k  y .    S.  Petersbourg.    Canal 

Catherine   1 44. 
rju ê d e :  Dr.  F.  V.  S  t «trn o n i u s.  St«>ckholiii.  Institut  géologique. 
Tini^^Hi  V.  A.  ForeL  Morçes.  —   E.  Muret,  chef  du    service   des 

forêt»  du  canton  de  Vaud.  Lausanne. 
Terres»  polaire??:  le  baron  dt*  G  e  e  r.  prof,  à  l'uniTersité.  Stockholm. 


IjA  lecture  de  ce  procès  verbal  faite.  M.  Tschern  vsche  w  fait 
remarquer  que  la  nomination  du  Colonel  J.  de  Schokalsky  en 
qrjalité  de  r*-présentant  de  la  Russie  n'ait  pas  été  soumise  à  Tappro- 
k^/ation  antérieur^  ni  de  la  Société  de  géographie  russe  ni  du  Comité 
géologique  de  la  Russie. 

I>r  président,  après  observations  de  MU.  Finsterw aider  et 
Tscher  ny -ch  e  w.  constate  que  la  Commission  étant  libre  de  choisir 
hHH  membres  n'a  pas  eu  l'intention  d'empiéter  sur  un  droit  des  dites 
corporations. 

M.  Aguilera.  au  nom  du  gouvernement  mexicain,  invite  le 
Congrès  à  tenir  sa  dixième  session  en   1W6  à  la  ville  de  Mexico. 

M.  Bell  invite  le  Congrès  à  se  réunir  en  dixième  session  au 
Canada. 

Le  président  donne  lecture  d'une  lettre  de  M.  Molengraaff 
(nu  nom  de  la  Geological  Society  of  South  Africa),  demandant  une 
réuuion  du  X'""'  Congrès  géologique  international  à  Johannesburg  dans 
l'Afrique  du   Sud. 

Une  discussion  s'engage,  à  laquelle  prennent  part  MM.  Capellini, 
Penck.  Suess  et  Bar  rois.  Le  président,  se  faisant  l'interprète  de 
la   plupart    de>    membres    du    conseil,    demande    que    la    question    des 


93 

invitations  soit  remise  à  une  séance  ultérieure.  Cette  proposition 
est  adoptée. 

M.  Emmons  fait  une  proposition  relative  à  la  création  d'un 
Institut-modèle  de  géophysique,  permettant  d'aborder  par  des  recherches 
de  laboratoire  l'étude  des  problèmes  géologiques  qui  entrainent  de 
nouveaux  progrès  en  chimie  et  en  physique. 

Le  conseil  appuie  cette  proposition,  qui  sera  soumise  à  l'appro- 
bation du  Congrès  dans  sa  dernière  assemblée  générale. 

La  séance  est  levée  à  10  heures. 

Les  secrétaires: 
I^.  r>ollé.  A..  Pliilippsoii. 


Quatrième  Séance  du  Conseil. 

26  août  1903. 

La  séance  est  ouverte  à  9  heures  du  matin  sous  la  présidence 
de  M.  E.  Tietze. 

Etaient  présents:  MM.  Aguilera,  von  Artbaber,  Barrois, 
Becker,  Bell,  Beyschlag,  Branco,  Capellini,  Diener,  Dollé, 
Dreger,  Emmons,  Fairchild,  Sir  Arch.  Geikie,  Geyer,  Gries- 
bach,  Hauthal,  Heim,  Hovey,  von  Kerner,  Loewinson- 
Lessing,  Mayer-Eymar,  Offret,  Penck,  von  Richthofen, 
Schmeisser,  Schuchert,  Stefanescu,  Suess,  Tschernyschew, 
Uhlig,  Zlatarski. 

Le  procès-verbal  de  la  séance  du  24  août  est  lu  et  adopté. 

M.  Barrois  présente  le  rapport  de  la  Commission  pour  le  prix 
Spendiaroff,  qui  après  réunion,  propose  comme  sujet  de  prix 
pour  1 906  : 

„  Monographie  d'un  niveau  stratigrapJiique  déterminé,  sur  des  éten- 
dues du  globe  aussi  grandes  que  possible.^ 

L'examen  des  mémoires  envoyés  sera  confié  à  la  commission 
chargée  du  choix  du  sujet  du  prix,  après  un  vote  des  membres  du 
Congrès. 

M.  Stefanescu  propose  d'ajouter  le  nom  de  M.  von  Zittel 
à  la  liste  des  membres  de  la  Commission  du  prix  Spendiaroff. 

Cette  proposition  est  adoptée  à  l'unanimité. 

Sir  Archibald  Geikie  propose  de  nommer  une  nouvelle  com- 
mission  qui    centraliserait    les    renseignements,    méthodes    et   résultats 


94 

scientifiques  relatifs  à  la  géologie,  et  qui  sont  hors  de  la  compétence 
du  Congrès.  Cette  commission  ferait  en  outre  un  relevé  des  instruments 
et  méthodes  donnant  les  meilleurs  résultats  dans  les  recherches  géolo- 
giques. 

Feraient  partie  de  cette  commission  :  MM.  K  a  r  p  i  n  s  k  y,  S  u  e  s  s, 
Credner,  Barrois,  Sir  Arch.  Geikie,  Becker. 

Cette  proposition  est  adoptée  à  Tunanimité. 

L'ordre  du  jour  appelle  le  choix  du  lieu  de  réunion  du  X^*"^  Congrès 
géologique  international.  Prennent  part  à  la  discussion  MM.  Sir  Arch. 
Geikie,  Diener,  Suess,  Penck,  Beyschlag,  Schmeisser, 
Emmons,  Loewinson-Lessing,  Stefanescu,  Bell, 
Aguilera,  Hauthal. 

La  proposition  du  Mexique  obtient  une  forte  majorité. 

Le  conseil  autorise  le  bureau  du  présent  Congrès  de  s'adresser 
au  Canada  pour  l'invitation  du  X^™®  Congrès  au  cas  échéant,  s'il  y 
aurait  des  obstacles  pour  maintenir  l'invitation  du  Mexique. 

Le  conseil  exprime  ses  remerciments  aux  géologues  du  Mexique 
et   du  Canada. 

L'invitation  du  Mexique  sera  soumise  à  l'approbation  du  Congrès 
dans  sa  dernière  assemblée  générale. 

M.  Barrois  demande  qu'il  soit  fait  des  démarches  auprès  des 
différents  gouvernements  afin  d'être  fixé  sur  le  nom  du  pays  où  se 
réunira  le  XP"^^  Congrès  géologique  international. 

La  séance  est  levée  à  10  heures  ^2- 

Les  secrétaires: 


Cinquième  Séance  du  Conseil. 

27  août  1903. 

La  séance  est  ouverte  à  9  heures  ^/g  du  matin,  sous  la  présidence 
de  M.  E.  Tietze. 

Etaient  présents  :  MM.  Aguilera,  v.  Arthaber,  Barrois, 
Becker,  Branco,  Capellini,  Depéret,  Diener,  Dollé, 
Dreger,  Emmons,  Fairchild,  Sir  Arch.  Geikie,  Griesbach, 
Haug,  Hauthal,  Inouyé,  v.  Kerner,  Mendez  Guerreiro, 
Oehlert,  v. Richthofen,  Stefanescu,  Suess,  Tschernyschew, 
Uhlig,  Zlatarski 


95 

Le  procès-verbal  He  la  dernière  séance  est  lu  et  adopté. 

M.  0  eh  1er t  lit  le  rapport  de  la  Commission  de  la  „Palaeontologia 
Universalis*. 

MM.  Depéret  et  Capellini  émettent  le  vœu  que  des  catalogues 
ou  des  publications  de  collections  pour  les  descriptions  des  divers  types 
des  fossiles  soient  faits  dans  les  revues  scientifiques  locales. 

M.  Tschernyschew  remercie  M.  Oehlertdu  dévouement  qu'il 
apporte  à  la  publication  de  la  „  Palaeontologia  Universalis". 

Sir  Archibald  Geikie  présente  les  rapports  de  la  Commission 
des  lignes  de  rivage  de  Themisphère  Nord  et  de  la  Commission  de 
coopération  internationale  dans  les  investigations  géologiques. 

Le  président  demande  que  conformément  à  la  décision  du 
yillème  Congrès  à  Paris  il  ne  serait  accordé  plus  d'une  feuille  aux 
Comptes-Rendus  des  conférences  faites  pendant  la  session. 

Cette  motion  est  votée  à  l'unanimité. 

La  séance  est  levée  à  10  heures. 

Ije  secrétaire:  T^,  I>olI<^. 


1  • 


,  I 

p. 


> 


.  • 


.!:■    :" 


JT 


i.    ■• 


.I' 
< 
•^ 


•  ■•<  . 


I 

]■:  'i  •  ■' 

Si:    '.. 


IL  Procès- Verbaux  des  Séances  Générales. 

Séance  d'ouverture. 

20  août  1903. 


La  séance  est  ouverte  à  IIV2  lieures  dans  la  grande  salle  de 
fêtes  au  palais  de  l'Université,  sous  le  haut  protectoiat  de  Son 
Altesse  Impériale  Monseigneur  l'Arcbiduc  Rainer  et 
sous  la  présidence  d'honneur  de  Son  Excellence  W.  v.  Hartel,  ministre 
des  cultes  et  de  Tinstruction  publique. 

Etaient  présents  environ  350  congressistes  et  un  certain  nombre 
de  dignitaires  invités  par  le  comité  à  cette  occasion  solennelle.  Nous 
citons  ici  entre  autres  Son  Exe.  le  ministre  président  M.  de  Koerber, 
Son  Exe.  le  ministre  des  chemins  de  fer  M.  de  Wittek,  Son  Exe.  le 
ministre  de  l'agriculture  M.  le  baron  de  Giovanelli,  Son  Altesse 
le  prince  de  W  i  n  d  i  s  c  h  g  r  a  e  t  z,  président  de  la  chambre  des  seigneurs, 
Son  Exe.  le  feldmarschalleutnant  M.  En  gel,  commandant  la  ville  de 
Vienne,    M.  Wurmb,    chef  de   section    au  ministère    des    chemins   de 

:  fer,    M.  le    colonel    Frank,    commandant    l'institut   militaire    de   géo- 

graphie,   M.  Strobach,  premier  maire-adjoint  de  la  ville  de  Vienne, 

*.  M.  Schipper,  Prorector  de  l'université,  M.  Bormann,  doyen  de  la 

faculté  des  sciences,    et  M.  le  professeur  Krafft,    recteur    de    Técole 
polytechnique. 

Son  Altesse  Impériale  parut  accompagné  par  Son  Exe.  le 
comte  0  r  s  i  n  i  -  R  o  s  e  n  b  e  r  g.  Avant  le  commencement  de  la  séance 
Elle  daigna  se  faire  présenter  plusieurs  délégués  et  d'autres  membres 
du  congrès  dans  la  salle  du  sénat.  En  ouvrant  ensuite  la  séance  Son 
Altesse  Impériale  prononça  Tallocution  suivante  : 

T\  •  „Iminer  mehr  wird  der  Wettbewerb  der  Volker  auf  wissenschaft- 

'1  '  ••  • 

Ik.  :■  lichem  Gebiete  durch  die  internationaleu  Kongresse  und  Versammlungen, 

.Î;1  :  welche  die  Manner  der  Wissenschaft  zusammenfiîhren,  um  Angelegen- 

lieiten  ihrer  Disziplinen  zu  erortern,  gefordert  und  geregelt. 

Dafi    dabei    die    Géologie    nicht   zuriickbleiben    durfte,    ist   leicht 

verstiindlich.  Ist  sic  ja  doch  eine  Wissenschaft,  welche  dem  menschlichen 


97 

Geiste  hochbedeutsame  Anregungeu  bietet,  indem  sie  einen  Blick  in 
die  Vergangenheit  unseres  Erdballes  und  in  die  Geschichte  der  Lebe- 
wesen  vermittelt,  und  unbestritten  ist  ihre  Bedeutung  und  Wichtigkeit 
fur  Industrie  und  Volkswirtschaft.  Nachdem  sich  daher  bereits  im 
Jahre  1878  eine  groJîere  Zabi  von  Geologen  verschiedener  Staaten 
in  Paris  zusammengefunden  batte,  ist  seitdem  die  Bedeutung  der  inter- 
nationalen  Geologen-Kongresse  mehr  und  mehr  gewachsen.  Auf  den 
ersten  Kongreû  in  Paris  folgten  die  Versammlungen  von  Bologna, 
Berlin,  London,  Washington,  Zurich  und  St.  Petersburg  und  bei  der 
vor  drei  Jahren  abermals  in  Paiis  abgehaltenen  Session  des  Geologen- 
Kongresses  wurde  Wieti  als  der  Ort  der  nâchsten  Tagung  bestimmt. 
Mit  Befriedigung  wurde  dieser  BeschluB  nicht  allein  von  den  beteiligten 
Fachleuten,  sondern  auch  von  auderen  Kreisen  in  Osterreich  auf- 
genommen  und  bald  war  man  hier  in-  und  auflerhalb  Wiens,  in  allen 
Pflegestatten  der  osterreichischen  Géologie  bei  der  Arbeit,  um  Vor- 
bereitungen  fîir  den  Wiener  KongreB  zu  treffen. 

Dem  Branche  dieser  Kongresse  gemafl  wurde  dabei  ein  besonderes 
Gewicht  auf  die  Veranstaltung  von  Ausflilgen  gelegt,  welche  die  Kenntnis 
des  Landes  den  Freniden  fachmiinnisch  vermitteln  sollen.  Einen  Teil 
derselben  haben  Sie  bereits  vor  dieser  Tagung  durchgefiihrt.  Ein  anderer 
Teil  wird  wahrend  der  Tagung  und  nach  derselben  folgen.  Sie  werden 
sich,  wie  ich  hoffe,  bei  dieser  Gelegenheit  Uberzeugen,  dafl  Ihnen  in 
allen  Teilen  des  Landes  Sympathien  fiir  Ihre  Bestrebungen  entgegen- 
gebracht  werden.  Mit  dem  heutigen  Tage  aber  beginnen  Ihre  Beratungen 
Uber  einen  Teil  der  Fragen,  welche  gegenwartig  im  Vordergrunde 
des  Interesses  fiir  Ihre  Wissenschaft  stehen.  FUr  dièse  Beratungen 
und  Verhandlungen  vvUnsche  ich  Ihnen  den  besten  Erfolg,  und  indem 
ich  Sie  an  dieser  SteUe  willkommen  heiBe,  erklâre  ich  die  neunte 
Session  des  internationalen  Geologen-Kongresses  fUr  erôffnet." 

M.  W.  V.  Hartel,  Ministre  des  cultes  et  de  Tinstruction  publique, 
prend  ensuite  la  parole  : 

„Mit  Freude  begrilBe  ich  Sie  im  Namen  der  Regieruug,  die  Sie 
hier  aus  nali  und  fern  sich  vereinigt  haben,  um  in  unserem  durch  die 
Verschiedenartigkeiten  seines  Baues  in  so  hohem  Grade  ausgezeichneten 
und  eigenartigen  Reiche  Ilire  neuen  Anschauungen  und  Erfahrungen 
tiber  die  Struktur  des  Planeten  auszutauschen  und  zu  vergleichen. 

Sie  werden  hier  alte  und  junge  Formationen  sehen  und  auf  diesera 

so    gestaltungsreichen    Boden    altehrwtirdige    menschliche   Kultur   und 

junge  Bildung,    und    diejenigen   von  Ihnen,    welche   Ihre    Exkursionen 

nach  dem  SUden  ausdehnen  werden,   werden  auch  jUngste  Zivilisation 

zu  sehen  Gelegenheit  liaben.  Verschiedene  Volker  mit  eigenen  Sprachen, 

18 


98 

Sitten  und  Trachten  werden  Sie  antreffen,  bei  allen  aber  eine  herz- 
liche  Aufnahme  und  eine  aufrichtige  und  warme  Verehrung  fiir  die 
Wissenschaft  Uberhaupt  und  insbesondere  ein  allgemeineres  Interesse 
fiir  Géologie  finden.  Wie  soUte  es  auch  anders  sein  in  einem  Reiche, 
in  welchem  die  Schâtze  des  Bodens  von  jeber  einen  so  betrâchtlichen 
Teil  des  Volkswohlstandes  ausmacben,  die  mit  der  WUnscbelrute 
geologischer  Wissenschaft  leicht  entdeckt  und  mit  ihrer  Hilfe  sicber 
gehoben  werden  kônnen? 

Wenn  demnacb,  wie  anders wo,  so  bei  uns  das  Bedllrfnis  des 
Lebens  zu  geologischen  Forschungen  angeregt  hat  und  die  werdende 
Wissenschaft  um  ihrer  praktischen  Erfolge  willen  schâtzen  lehrte, 
indem  ja  in  zablreichen  Fâllen  von  dem  Urteile  des  Geologen  iiber 
die  BeschaflFenbeit  einer  Gegend  die  Inangriffnahme  oder  Weiterfiihi-ung 
bestimmter  Arbeiten  abhiingig  erscheint,  so  ist  doch  die  Beschâftigung 
mit  praktischen  Fragen  der  Entwicklung  der  Théorie  und  der  Erwerbung 
jener  Erkenntnisse,  welche  zuniichst  nur  ein  theoretisches  Interesse 
bieten,  nicht  nachteilig  gewesen  ;  beft*uchten  sich  ja  Théorie  und  Praxis 
kaum  in  einer  anderen  Wissenschaft  in  gleichem  Mafie. 

Beide  Seiten  aber,  Théorie  und  Praxis,  haben  bei  uns  in  Osterreich 
eine  gleichmiiûige  Pflege  gefunden.  Wir  riihmen  uns  dessen  nicht, 
sondern  halten  es  fiir  eine  Folge  der  natUrlichen  Lage  der  Dinge  und 
der  gesunden  Einsicht  jener  Manner,  die  auf  diesem  Gebiete  richtung- 
gebend  waren,  dafi  Osten-eich  mit  zu  den  ersten  Staaten  zâhlt,  welche 
ein  selbstandiges  Institut  fiir  geologische  Landesaufiiahmen  errichtet 
haben,  dafi  bei  uns  nicht  lange  darauf  begonnen  wurde,  die  geolo- 
gischen Doktrinen  von  den  mineralogischen  Lehrkanzeln  abzutrennen 
und  fiir  sie  an  den  Hochschulen  selbstândige  Professuren  zu  schaflFen, 
dafi  spater  der  Paliiontologie  an  vielen  unserer  Hochschulen  eine 
selbstândige  Vertretung  und  besondere  Institute  gevvidmet  wurden 
und  daB  anderseits  durch  auiJerordentliche  Professuren  fUr  Pétrographie 
sowie  in  Wien  durch  Griindung  einer  zweiten  selbstandigen  Lehrkanzel 
fiir  Géographie,  niimlich  durch  die  Scheidung  der  physischen  und 
historischen  Géographie,  die  eingreifendere  Behandlung  aller  mit  der 
Geschichte  der  Erde  in  Verbindung  stehenden  Zweige  der  Natur- 
wissenschaften  ermoglicht  worden  ist.  Dièse  Reihe  von  Mafiregeln, 
von  meinen  Vorgangern  im  Amte  planmâBig  verfolgt,  von  mir  selbst 
gern  weitergefiihrt,  ist  es,  die  Ihnen,  meine  Herren,  die  Sie  gewohnt 
sind,  nach  Tatsachen  und  nicht  nach  Worten  zu  urteilen,  die  Unterrichts- 
verwaltung  wie  zuni  Grui3e  heute  vorfiihrt.  Inwieweit  der  richtige 
Weg  eingesclîlagen  wurde  und  wie  weit  die  Erfolge  den  Absichten 
entsprechen.  werden  Sie.  die  grofien  Meister  des  Fâches,  selbst  zu 
beurteilen  haben. 


99 

Nicht  aber  die,  wenn  auch  der  Anerkennung  nicht  unvvUrdigen 
Leistungen  dièses  Staates  und  anderer  Staaten  fUr  sich  haben  die 
Entwicklung  der  Géologie  auf  jene  Hohe  gebracht,  die  sie  heute  ein- 
nimmt.  Die  Quelle  dieser  mâchtigen  Entwicklung,  der  grofiartige  Ausbau 
Ihrer  Wissenschafk  nach  Form  und  Inhalt,  uach  Genauigkeit  und  Strenge 
der  Methoden  sowie  nach  Sicherheit  und  Reichtuni  der  Resultate 
entspringt  vielmehr  dem  eintriichtigen  Zusamnienwirken  aller  Staaten 
und  Nationen  und  hat  sich  durch  das  Mittel  Ihrer  Kongresse,  welche 
Mitglieder  fast  sumtlicher  Staaten  der  Erde  vereinigen,  voUzogen.  Sie 
haben  damit  vvieder  in  glânzender  Weise  gezeigt,  was  sich  durch  den 
ZusammenschluB  zersplitterter  Krafte  erreichen  laBt,  und  sind  so  vor- 
bildlich  geworden  flir  jene  Schopfung  unserer  Tage,  die  Association 
générale  der  grôBeren  Akademien  und  Institute,  welche  auf  anderen 
Gebieten  der  Natur-  und  Geisteswissenschaften  an  die  Losung  von 
Aufgaben  herantritt,  denen  ein  einzelner  Staat  oder  ein  einzelnes 
Institut  mit  seinen  Mitteln  und  Krâften  nicht  gewachsen  ist,  und  auf 
planmiiBig  vorbereiteten  Wegen  hochste  Ziele  zu  erreichen  strebt. 

Indeni  ich  hoffe  und  wiinsche,  daB  ein  reicher  Ertrag  Ihrer  Be- 
ratung  auch  diesem  Kongresse  nicht  fehlen  werde,  wiederhole  ich  den 
GruB  der  Regierung.  Unsere  scliônen  Berge  erwarten  nun  Ihren  Besuch, 
erwarten  den  befragenden  Schlag  Ihrer  Hiimmer.  GlUck  auf!" 

M.  E.  Schipper,  recteur  de  l'Université,  souhaite  la  bienvenue 
aux  Congressistes  au  nom  de  l'Université. 

„H  o  c  h  a  n  s  e  h  n  1  i  c  h  e  Ve  r  s  a  m  m  1  u  n  g  ! 

Es  ist  mir  eine  groBe  Ehre  und  Freude,  den  IX.  Internationalen 
Geologen-KongreB  hier  im  Nanien  des  akademischen  Sénats 
begriiBen  und  willkommen  heiBen  zu  diirfen.  Der  akademische  Sénat 
hat  Ihnen,  hochgeehrte  Herren,  geni  die  Hochschule  und  sonstigen 
Raume  dièses  schônen  Heims  der  Wissenschaft  zur  Abhaltung  Ihrer 
Versammlungen  und  Sektionssitzungen  zur  VerfQgung  gestellt.  Denn 
die  allumfassende  Kulturmission  einer  Universitiit  kann  kaum  einen 
schôneren  Ausdruck  finden,  als  wenn  sich  in  ihren  Hallen  von  Zeit 
zu  Zeit  aus  allen  zivilisierten  Lilndern  der  Welt  Manner  der  Wissen- 
schaft zur  Fôrderung  eines  besonderen  Zweckes  vereinigen.  Und 
welchem  Wissenschaftsgebiete  kônnte  eine  solche  allgemeine  Vereini- 
gung  aller  ihm  sich  widmenden  Krafte  naher  liegen  als  dem  liirigen, 
das  von  der  wissenschaftlichen  Kenntnis  des  Baues  der  Erde 
handelt. 

Aber  indem  Sie  so  Ihr  groBes  Forschungsgebiet  mit  gemeinsamen 

Krâften    auszubauen    bestrebt    smd,     erfullen    Sie    noch    eine    hôherd^   r 

13* 


100 

Kulturmission,  die  auch  Ihrem  Kongresse,  âhulicli  wie  allen  groBen 
inteniationalen  wissenschaftlichen  Versammlungen,  die  fast  alljahrlich 
und  mit  Vorliebe  iii  den  europiiisclien  Hauptstâdten  tagen,  eine  be- 
sondere  Bedeutung  verleiht.  Dadurch,  daB  sie  aus  allen  Landeni  und 
Weltteilen  die  Geister.  die  sich  auf  anderen  Gebieten  ôfters  befehden. 
zusammenfiihren  zur  Anerkennung  und  Fôrderung  gemeinsamer,  hoher, 
tiber  die  Fragen  des  Nationalitâtenhaders  weit  hinausgehender  idealer 
Aufgaben  und  Ziele,  stiirken  Sie  die  mehr  und  mehr  durchdringende 
Uberzeugung,  daB  schlieBlich  die  Genieinsanikeit  der  kulturellen  Inter- 
essen  auch  zu  eineni  friedlichen  Zusamniengehen  der  Vôlker  fiihren 
muB  und  fiibren  wird.  Solchen  idealen  Bestrebungen  der  Wissenschaft 
ein  gastliches  Obdacb  darbieten  zu  konnen,  wird  jede  Universitât  sich 
zur  hohen  Ehre  anrechnen.  Und  so  heiûe  auch  ich  Sie  im  Namen 
unserer  Hochschule,  von  der  so  viele  hervorragende  Mitglieder  Ihrem 
KongreB  angehoren,  hier  herzlich  willkommen  und  wUnsche  Ihren 
Verhandlungen  den  schonsten  Verlauf  und  reichen  wissenschaftlichen 
Erfolg." 

M.  E.  Schipper  est  suivi  à  la  tribune  par  M.  Strobach, 
maire-adjoint  de  la  ville  de  Vienne,  qui  salue  le  Congrès  au  nom  de 
la  commune. 

„In  meiner  Elgenschaft  als  geschaftsfiihrender  Vize-BUrgermeister 
habe  ich  die  hochverehrten  Herren  Teilnehmer  an  dem  IX.  Inter- 
nationalen  Geologen-Kongresse  namens  der  Reichshaupt-  und  Residenz- 
stadt  Wien  auf  das  Herzlichste  zu  begrUBen. 

Es  gereiclît  der  Stadt  Wien  zur  besonderen  Ehre  und  Freude, 
eine  so  stattliche  Anzahl  hervorragender  Manner  der  Wissenschaft  in 
ihren  Mauern  zu  beherbergen. 

Ich  hoffe,  daB  sich  die  hochverehrten  Herren  in  den  wenigen 
Tagen,  welche  sie  in  unserer  lieben  Kaiserstadt  zubringen,  wohl  und 
heimisch  fiihlen  niiigen  und  wUnsche  ihren  wichtigen  Beratungen  und 
Exkursionen  den  besten  Erfolg." 

Après  ces  discours  de  bienvenue  la  parole  est  prise  par  M. 
Capellini,  ancien  président  du   Congrès  de  Bologne. 

„Mons  e  i  gn  e  u  r  ! 

Messieurs  les  membres  du  Congrès! 

Les  membres  du  2'"^'  Congrès  international  de  Géologie  à  Bologne 
en  18S1   m'avant  fait  l'honneur  de  ni'élire  leur  Président,  c'est  à  ce  titre 
que  dans  cette  circonstance  solennelle  je  me  trouve  investi  de  la  mission 
:  île  me  faire  rint»^rprète  des  sentiments  de  cette  brillante  assemblée. 


101 

C'est  vraiment  avec  une  bien  vive  émotion  que  nous  voyons  notre 
assemblée  présidée  par  Son  Altesse  Impériale  l'Archiduc  Rainer, 
curateur  de  l'Académie  des  Sciences. 

S.  A.  I.  ayant  daigné  accepter  le  Haut  Protectorat  de  ce  neuvième 
Congrès,  par  son  heureuse  influence  en  avait  assuré  d'avance  sa  parfaite 
réussite. 

Monseigneur!  Au  nom  des  géologues,  et  de  tous  ceux  qui  s'inté- 
ressent aux  progrès  des  sciences  je  suis  fier  de  pouvoir  exprimer  à 
Votre  Altesse  Impériale  les  sentiments  affectueux  de  la  plus  vive  recon- 
naissîince. 

Les  aimables  paroles  que  Votre  Altesse  Impériale  nous  a  fait 
l'honneur  de  nous  adresser,  resteront  à  jamais  gravées  dans  nos  coeurs. 

Son  Excellence  W.  de  Hartel,  ministre  des  cultes  et  de 
rinstniction  publique,  qui  a  bien  voulu  se  charger  de  la  Présidence 
d'honneur,  témoigne  d'une  manière  éloquente  que  le  Gouvernement 
autrichien,  fidèle  à  ses  nobles  traditions,  aime  à  donner  son  appui  et 
son  encouragement  aux  études  géologiques. 

De  la  pai't  encore  du  Gouvernement  italien  qui  s'intéresse  d'une 
manière  toute  particulière  de  notre  Congrès  depuis  son  origine,  pour 
notre  Président  d'honneur  l'assurance    de  la  gratitude  la  plus  sincère. 

Monsieur  le  Maire,  qui  honore  de  sa  présence  cette  assemblée 
et  qui  nous  a  adressé  des  paroles  si  aimables  de  bienvenue  prouve  à 
tous  que  le  culte  des  sciences  géologiques  est  d'ancienne  date  dans 
cette  noble  ville  de  Vienne.  De  la  courtoisie  et  de  la  cordialité  viennoise 
nous  avons  déjà  reçu  bien  de  témoignages  et  je  prie  Monsieur  le 
Maire  de  vouloir  bien  agréer  nos  meilleurs  remerciments.  De  même, 
je  crois  bien  interpréter  les  sentiments  de  l'assemblée  en  adressant 
aussi  des  remerciments  à  Monsieur  le  Recteur  et  au  Sénat  de  l'Uni- 
versité pour  l'hospitalité  qu'ils  viennent  de  nous  accorder. 

Qu'il  me  soit  permis  enfin  d'exprimer  la  reconnaissance  de  tous 
au  Président  du  Comité  d'organisation  à  Mr.  le  directeur  Tietze  qui 
déjà  à  Bologne  a  si  bien  mérité  des  Congrès  en  proposant  au  nom 
des  géologues  autrichiens  l'exécution  d'une  Carte  géologique  d'Europe. 
Cette  initiative  a  eu  pour  résultat  l'unification  du  coloriage  et  de  la 
nomenclature  géologique.  Je  remercie  aussi  tous  ceux  qui  ont  con- 
tribué à  préparer  ce  neuvième  Congrès  admirablement  organisé  ;  qu'ils 
veuillent  bien  agréer  nos  compliments. 

La  carte  géologique  d'Europe  votée  à  Bologne  en  1881,  après 
des  nobles  et  pénibles  eff^orts  est  maintenant  un  lait  accompli  ;  par 
les  soins  que  le  Comité  d'organisation  a  voulu  se  donner,  le  succès 
de  notre  neuvième  Congrès  à  Vieime  est  assuré. 


102 

Monseigneur!  Messieurs  les  membres  du  Congrès!  Je  crains 
d'avoir  exprimé  d'une  manière  bien  imparfaite  les  sentiments  qui  nous 
animent  dans  cette  circonstance.  Je  regrette  vivement  que  notre  éniinent 
confrère,  Monsieur  Albert  G  au  dry,  président  du  huitième  Congrès  à 
Paris,  n'ait  pu  venir  à  mon  aide,  car  il  aurait  été  un  interprète  plus 
éloquent  que  moi;     aussi  je  réclame  toute  votre  aimable  indulgence." 

M.  Ch.  Barrois,  secrétaire-général  de  la  dernière  session  du  Congrès 
à  Paris,  prend  alors  la  parole  et  propose  la  ratification  par  l'assemblée 
de  la  constitution  du  bureau  du  présent  Congrès,  telle  qu'elle  a  été 
élaborée  le  matin  par  le  conseil. 

Discours  de  M.  Barrois: 

^Monseigneur,  Mesdames,  Messieurs! 

J'ai  le  rôle  ingrat  de  représenter  le  passé  et  la  tradition  dans  une 
assemblée  qui  doit  se  préoccuper  de  l'avenir,  et  ma  tâche  se  réduira  à 
vous  indiquer  notre  bureau. 

Avant  de  présenter  à  vos  sufirages,  au  nom  du  conseil,  le  nouveau 
bureau  qui  dirigera  vos  travaux,  permettez-moi  cependant  de  vous 
exprimer  au  nom  du  savant  éminent  qui  présida  le  Congrès  de  Paris, 
ses  regrets  de  ne  pouvoir  assister  à  cette  séance.  Actuellement  Président 
de  l'Académie  des  sciences,  M.  Albert  Gaudry  s'est  trouvé  retenu  à 
Paris  par  les  soins  de  sa  charge.  Il  se  rappelle  que  si  le  Congrès  de 
1900,  qui  devait  se  tenir  à  Vienne,  s'est  tenu  à  Paris,  cela  a  été  dû 
à  la  grande  bienveillance  des  savants  autrichiens  et  il  aurait  été  heureux 
de  leur  en  témoigner  sa  reconaissance,  et  aussi  de  leur  dire  son  ad- 
miration pour  leurs  oeuvres  géologiques.  Il  m'a  chargé  de  le  dire  en 
son  nom. 

Les  recherches  exécutées  en  Autriche  par  tant  d'hommes  éminents 
touchent  à  tous  les  cotés  de  la  géologie,  et  chaque  année  a  marqué 
chez  vous  un  progrès  nouveau  de  la  science  depuis  Haidinger  et 
von  Hauer  jusqu'  à  nos  jours.  La  continuité  de  vos  progrés  n'a  été 
interrompue  semble-t-il  que  par  une  impulsion  brusque,  partie  de  Vienne, 
et  communiquée  aux  géologues  du  monde  entier,  par  la  synthèse  puissante 
de  M.  Suess.  Aussi  les  représentants  de  tous  les  pays,  assemblés 
en  conseil  ont  voulu  témoigner  à  M.  Suess  leur  reconaissance  en  le 
proclamant  deuxième  Président  d'h  o  n  n  e  u  r  de  ce  Congrès.  Nous 
avons  le  regret  de  vous  dire  que  M.  Suess  a  cru  devoir  décliner  cet 
honneur:  il  veut  prendre  librement  part  k  vos  discussions. 

Le  nouveau  bureau  que  le  conseil  présente  aux  sufirages  du  Congrès 
et  que  nous  vous  prions  de  nommer  par  acclamation,  est  composé  de 
:  b  fiiyon  suivante. 


103 

Ancien-Président:  M.  Cap  e  II  in  i. 

Président:  M.  E.  Tietze. 

Secrétaire-générai:  M.  C.  Diener. 

Vice-Présidents  : 

Allemagne MM.  H.  Credner, 

Freiherr  v.  R  i  c  h  t  h  o  f  e  n, 
Schmeisser,  Zirkel. 

Autriche-Hongrie E.  v.  Mojsisovics. 

Belgique Mourlon. 

Bulgarie Zlatarski. 

Canada Bell. 

Espagne Aimera. 

Etats-Unis Emmons,  Van  Hise. 

France  .  Barrois. 

Grande-Bretagne Sir  Archibald  Geikie. 

Indes  Orientales Griesbach. 

Japon Inouye. 

Mexique    .     .     .  Aguilera. 

Portugal MendezGuerreiro. 

République  Argentine H  au  thaï. 

Roumanie G.  Stefan  esc  u, 

Russie Inostranzeff, 

Loewinson-Lessing, 
Tschernyschew. 

Suède Nathorst. 

Suisse Baltzer,  Heini. 

Secrétaires  : 

MM.  A  bel,  V.  Arthaber,  A.  v.  B  ô  h  m,  Do  lié,  Geyer,  Hammer, 
F.  V.  Kerner,  Kossraat,   P.  Lory,    Lugeon,    Philippson, 

Schellwien,   Telle  r. 

Trésorier:  M.  v.  Gutmann." 

Les  propositions  sont  adoptées  par  acclamation.  M.  Barrois 
remet  alors  la  présidence  du  IX.  Congrès  à  M.  Tietze. 

Discours  de  M.  Tietze: 

„M onseigneur,  Mesdames  et  Messieurs! 

Permettez  moi  de  vous  dire  les  remerciments  les  plus  sincères 
pour  mon  compte,  comme  au  nom  des  autres  fonctionnaires  du  bureau, 
que  vous   venez  de   nommer.     Je  vous    remercie  de   la  confiance  que 


104 

vous  nous  prouvez  par  votre  vote  et  de  rhonneur  que  vous  nous 
conférez  par  cette  confiance.  De  même  je  suis  bien  reconnaissant  des 
paroles  bienveillantes  que  le  digne  président  du  congrès  de  Bologne 
a  bien  voulu  adresser  aux  organisateurs  de  la  réunion  de  Vienne.  Mais 
j'avoue  que  pour  ma  part  je  ne  peux  accepter  la  présidence  d'une  si 
illustre  assemblée  qu'en  me  reposant  sur  votre  indulgence  sous  bien 
des  rapports,  surtout,  si  je  prends  en  considération  les  circonstances, 
qui  ont  précédé  la  constitution  définitive  de  notre  comité  d'organisation. 

Selon  la  composition  originaire  de  ce  comité  la  place,  que 
j'occupe  à  présent  aurait  dû  être  occupée  plus  dignement  par  un 
savant,  dont  le  mérite  surpasse  bien  le  mien  et  dont  la  haute  répu- 
tation dans  le  monde  scientifique  l'a  placé  dans  les  premiers  rangs  des 
géologues  contemporains.  Je  parle  de  l'illustre  Nestor  des  géologues 
autrichiens,  de  Monsieur  le  professeur  S  u  e  s  s.  C'est  lui  qui  était  à  la 
tête  de  notre  organisation  au  commencement  du  travail  m'ayant  à 
son  coté  comme  secrétaire  général.  Mais  à  notre  regret  il  a  refusé  de 
remplir  à  la  longue  la  charge  du  président  à  cause  des  fatigues  et 
des  inconvénients,  qu'elle  semblait  imposer  à  son  âge  avancé.  Néan- 
moins nous  avons  été  assez  heureux  de  le  voir  garder  son  siège  dans 
notre  comité,  où  il  n'a  jamais  manqué  à  nous  aider  de  ses  bons  con- 
seils et  de  son  expérience  étendue.  Je  me  permets  de  l'en  remercier 
ici  publiquement  devant  vous  et  de  lui  rendre  tous  les  hommages 
mérités  par  son  zèle  pour  la  cause  du  congrès. 

Mesdames  et  Messieurs!  C'est  déjà  depuis  longtemps  que  nous 
avons  remué  le  projet  d'inviter  le  congrès  géologique  international  ici 
à  Vienne.  Notre  première  tentative  dans  ce  sens  a  été  faite  déjà  à 
l'occassion  du  congrès  de  Londres,  tentative,  il  faut  l'avouer  encore 
un  peu  timide  et  restée  sans  conséquences.  Certes  il  me  faudrait 
cacher  la  vérité  si  je  voulais  affirmer,  que  notre  désir  de  voir  chez 
nous  cette  réunion  de  savants  se  soit  manifesté  sans  aucune  hésitation 
et  sans  quelques  craintes,  vue  la  grande  responsabilité  d'une  telle 
entreprise  et  vues  les  difficultés  des  arrangements  à  prendre,  difficultés 
qui  chez  nous,  vous  pouvez  le  croire,  ne  paraissaient  en  effet  pas 
moindres  qu'ailleurs.  Si  nous  doutions  un  peu  de  ia  réussite  de  notre 
projet,  nos  doutes  devaient  même  augmenter  avec  le  temps,  lorsque 
nous  voyions  de  quelle  habileté  les  congrès  géologiques  avaient  été 
préparés  par  nos  prédécesseurs  et  de  quelle  grâce  les  comités  d'orga- 
nisation des  sessions  antérieures  jusqu'ici  ont  su  accomplir  leur  tâche. 

Mais  enfin  il  nous  fallait  mettre  de  coté  chaque  hésitation,  nous 
ne  pouvions  plus  longtemps  difiérer  de  remplir  un  devoir  international 
envers  nos  confrères  à  l'étranger  et  peut-être  puis-je  ajouter  un  devoir 
aussi  envers  nous-mêmes. 


105 

Veuillez,  Mesdames  et  Messieurs,  me  permettre  de  m'expliquer 
un  peu  plus  amplement  à  propos  de  ce  que  j'entends  par  ce  devoir 
envers  nous-mêmes. 

C'est  dans  cette  intention  que  je  veux  dire  d'abord  quelques 
mots  sur  les  congrès  en  général.  L'institution  des  congrès  scientifiques 
s'est  grandement  développée  dans  la  dernière  moitié  du  siècle  passé, 
mais  à  peine  ce  développement  fait,  on  entend  des  voix,  qui  prétendent 
que  l'institution  en  question  soit  déjà  un  peu  surannée.  On  n'hésite 
cependant  pas  à  admettre,  que  le  contact  personnel  de  tîmt  de  savants, 
qui  souvent  auparavant  ne  se  connaissaient  guère  que  de  renom  et 
par  l'étude  mutuelle  de  leurs  travaux,  puisse  être  avantageux  pour  un 
grand  nombre  de  congressistes,  mais  on  est  quelquefois  incliné  à 
croire,  que  le  profit  à  tirer  de  nos  congrès  ne  se  trouve  pas  toujours 
suffisamment  en  accord  avec  tout  l'appareil  de  l'arrangement  de  ces 
réunions.  Qu'on  ne  marche  donc  pas  si  vite  et  qu'on  ne  s'émousse  pas 
prématurément  sur  les  assemblées  des  savants. 

Peut-être  le  scepticisme  malin  dont  je  viens  de  parler,  pourrait 
avoir  raison,  si  les  problêmes  à  discuter  commençaient  à  nous  manquer 
et  s'il  nous  fallait  nous  ambiliquer  l'esprit  à  établir  convenablement 
l'ordre  du  jour  de  nos  séances.  Nous  en  sommes  encore  bien  loin. 
Ceux,  qui  étaient  de  même  à  poursuivre  le  mouvement  scientifique 
produit  par  les  congrès  le  savent  bien  et  du  reste  ils  ont  appris  à 
apprécier  surtout  une  chose,  savoir  que  les  congrès  préviennent  l'iso- 
lement des  idées  et  des  études,  sans  toutefois  en  restreindre  l'indé- 
pendance. S'il  n'y  avait  que  ce  seul  argument  en  faveur  de  nos  réunions- 
on  pourrait  en  prouver  leur  raison  d'être  de  toute  certitude.  Aussi  ne 
voit-on  guère  d'autre  expédient  pour  s'entendre  sur  certaines  questions 
formelles  comme  par  exemple  sur  la  terminologie  scientifique,  quoiqu'on 
avouera  volontiers  et  partout,  qu'on  ne  puisse  s'occuper  de  telles  questions 
fonnelles  à  l'occasion  de  chaque  session.  Aussi  les  avons  nous  supprimées 
pour  la  nôtre.  Mais  il  s'agit  encore  d'autre  chose  et  c'est  par  là,  que 
je  reviens  à  l'explication  du  devoir  que  nous  ressentions  envers  nous- 
mêmes  en  invitant  ce  congrès. 

Nous  avions  le  devoir  de  ne  pas  manquer  une  bonne  occasion 
à  faire  valoir  devant  tout  le  monde  chez  nous  et  ailleurs  le  travail 
des  géologues  autrichiens. 

Peut  être  vous  ne  me  reprocherez  pas  trop  de  fatuité,  si  je  dis, 
que  l'Autriche  occupe  une  place  assez  remarquée  dans  les  études 
géologiques.  Certes  je  n'en  réclamerai  pas  le  mérite  entier  pour  les 
géologues  autrichiens.  Ce  mérite  est  dû  plutôt,  au  moins  en  grande 
partie,  à  la  nature  ti'ès  compliquée  et  très  variée  de  nos  terrains,  dont 
la  simple  description  offre    et    offrira    toujours    un    intérêt    particulier. 

14 


■  1 


I  • .  ' 


I 


•':T. 


f 


106 

C'étaient  ces  terrains,  qui  déjà  depuis  longtemps  avaient  attiré  l'attention 
d'illustres  savants  étrangers  comme  par  exemple  des  Ami  Boue,  des 
Barrande,  des  Sedgwick,  des  Murchison,  des  Buch  et  des 
Beyrich,  auxquels  on  doit  d'importantes  recherches  faites  dans  nos 
montagnes  à  une  époque,  où  la  géologie  chez  nous  commençait  à  peine 
sortir  d'enfance.  Mais  on  ne  contestera  non  plus,  que  ces  ten'ains  ont 
trouvé  aussi  chez  nous  en  Autriche  de  bons  travailleurs,  qui  selon  les 
moyens  à  leur  disposition  (au  commencement  encore  quelquefois  assez 
restreints)  ont  fait  leur  mieux  pour  déchiffrer  ou  au  moins  pour  faire 
■!,]..;,  connaître  les  problèmes  géologiques,  qui  se  présentaient  soit  dans  les 

Alpes,  dans  les  montagnes  illyriennes  et  dans  la  chaîne  des  Carpathes, 
soit  dans  les  plaines  onduleuses  de  la  Galicie,  soit  enfin  dans  l'ancien 
massif  de  la  Bohême  et  des  pays  qui  l'environnent.  C'est  de  cette  manière 
que  plusieurs  contrées  en  Autriche  comptent  aujourd'hui  parmi  les  pays 
quasi  classiques  de  la  géologie  et  que  quelques  uns  de  nos  terrains 
comme  par  exemple  les  ten-ains  triassiques  des  Alpes  servent  géolo- 
giquement  parlant  de  types  modèles  pour  de  vastes  régions  du  globe, 
où  affleurent  des  couches  ou  des  roches  semblables  à  celles  de  nos 
montagnes. 

Or,  en  vous  rendant  en  si  grand  nombre  à  notre  invitation  vous 
nous  donnez  le  témoignage  bien  précieux,  que  vous  appréciez  le  travail, 
qui  à  été  accompli  dans  le  pays  des  Haidinger,  des  Hauer,  des 
Hochstetter,  des  Stur,  des  Bittner,  pour  citer  quelques  noms 
seulement  de  ceux  que  couvre  déjà  la  tombe,  comme  il  est  évident, 
qu'il  me  faut  écarter  chaque  mention  de  ceux  qui  sont  encore  vivants  et 
qui  se  trouvent  encore  parmi  nous,  peut-être  même  installés  dans  cette 
salle-ci.  Nous  vous  sommes  très  reconnaissants  de  ce  témoignage  et  nous 
sommes  fiers  des  hommages,  que  vous  nous  rendez  par  votre  présence. 
Ce  sentiment  d'orgueil  paraît  du  reste  assez  naturel,  parce  que  celui, 
qui  invite  une  illustre  compagnie  et  dont  on  accepte  si  cordialement 
l'invitation  prouve  à  qui  en  veut  ou  à  qui  en  peut  tirer  les  conclusions, 
qu'il  jouit  (au  moins  dans  son  monde)  d'une  position  reconnue. 

En  effet  vous  êtes  venus  ici  en  représentants  presque  de  tous  les  états 
du  monde  civilisé  et  de  toutes  les  parties  du  globe  et  en  parcourant 
la  liste  des  adhésions  à  notre  congrès  on  n'y  trouve  pas  seulement 
les  noms  de  bien  de  jeunes  savants,  qui  font  l'espoir  de  l'avenir  de 
la  géologie,  mais  aussi  les  noms  de  vaillants  explorateurs  et  d'illustres 
sommités,  dont  le  mérite  depuis  longtemps  fait  la  gloire  de  notre 
science. 

Je  vous  répète  donc,  que  nous  vous  savons  gré  de  ce  que  vous 
vous  êtes  réunis  en  Autriclie  et  en  renouvelant  mes  remerciments  je 
vous  souhaite  à  tous  la  ])ienveuue. 


.1 


.*  •* 


\-  > 


îfl'.  \ 


Il  ■ . 

'1  '    * 


107 

Pour  honorer  votre  présence  nous  ne  vous  conduirons  pas  de 
festins  à  festins,  nous  nous  bornerons  en  général  à  poursuivre  la  tâche 
scientifique  du  congrès.  Les  congrès  géologiques  en  fournissant  l'occasion 
d'étudier  de  plus  près  le  travail  d'autrui  et  de  visiter  les  divers  pays  sous  la 
conduite  de  collègues  savants  ressemblent  aujourd'hui  à  une  école  pratique 
de  géologie  comparée.  Nous  espérons,  que  les  excursions  organisées 
par  nous,  qui  vous  ont  conduit  et  qui  vous  conduiront  encore  d'un 
bout  de  la  monarchie  à  l'autre,  vous  feront  connaître  par  autopsie 
la  constitution  variée  de  notre  pays  et  nous  espérons  de  même,  que 
l'échange  des  idées,  qui  suivra  nécessairement  les  conférences  indiquées 
dans  notre  programme  ne  manquera  pas  d'élucider  certaines  questions 
d'un  intérêt  actuel  pour  nos  études.  Puisse  le  travail  commun  nous 
rendre  tous  amis  et  puissiez  vous  rapporter  de  votre  séjour  en  Autriche 
les  meilleurs  souvenirs.** 

Discours  de  M.  C.  Diener: 

«Mon seigneur.  Mesdames  et  Messieurs! 

L'honneur  que  vous  m^avez  fait  en  me  chargeant  des  fonctions 
de  secrétaire-général  m'inspire  la  plus  vive  reconnaissance.  On  se  dirait 
bien  exempt  d'amour-propre  pour  ne  pas  être  sensible  à  une  pareille 
preuve  de  confiance.  En  renonçant  complètement  à  mon  individualité 
scientifique  pendant  l'année  passée  et  en  faisant  don  de  ma  personne 
entière  à  l'idée  de  préparer  pour  vous  ce  Congrès,  j'ai  obéi  à  un 
devoir  moral  envers  mes  illustres  confrères.  Malheureusement  j'ai  si 
rarement  la  chance  de  leur  témoigner  mon  estime,  qu'il  faut  profiter 
de  l'occasion  dès  qu'elle  se  présente. 

Je  passerai  brièvement  en  revue  les  résultats  de  l'activité  de 
notre  comité  d'organisation.  Après  le  discours  explicite  de  notre 
président  il  me  sera  permis  d'être  bref. 

A  la  session  de  St.  Pétersbourg,  en  1897,  le  délégué  officiel  de 
l'Autriche  avait  été  chargé  d'une  invitation  formelle  au  Congrès  géo- 
logique international  de  tenir  sa  neuvième  session  à  Vienne.  Pendant 
la  huitième  session  du  Congrès  à  Paris  cette  invitation  fut  répétée  et 
le  Congrès  de  Paris,  dans  sa  séance  générale  du  27  août  1900,  résolut 
définitivement  que  sa  neuvième  session  se  tiendrait  à  Vienne. 

Dans  l'attente  de  cette  résolution  les  géologues  autrichiens  avaient 
constitué  un  comité  d'organisation  chargé  des  démarches  nécessaires  à 
préparer  la  réunion  des  congressistes  à  Vienne.  L'organisation  du 
Congrès  fut  confiée  à  un  comité  exécutif,  qui  fonctionnait  d'une  façon 
définitive  dès  la  résolution  du  Congrès  de  Paris.  Il  fut  aidé  dans  la 
réalisation  de  sa  tâche  par  les  grands  sacrifices  budgétaires,  que  le  haut 

14* 


108 

Ministère  des  cultes  et  de  l'instruction  publique  s'est  imposés  pour 
Tarrangenient  de  la  session  et  des  excursions  projetées. 

Son  Altesse  Impériale,  Monseigneur  TArchiduc 
Rainer,  curateur  de  T Académie  Impériale  des  Sciences,  daigna 
accepter  le  protectorat  auguste  du  Congrès.  De  même  Son  Excellence 
W.  de  Hartel,  conseiller  intime  de  Sa  Majesté  et  ministre  des  cultes 
et  de  l'instruction  publique  a  bien  voulu  se  charger  de  la  présidence 
d'honneur. 

L'organisation  des  excursions  a  été  un  des  premiers  actes,  sinon 
le  premier  de  notre  comité.  Quinze  excursions  différentes  furent  orga- 
nisées simultanément  avant  et  après  la  session  dans  le  but  de  faire 
connaître  aux  congressistes  la  géologie  de  l'empire  autrichien.  Ces 
excursions  s'étendront  sur  les  régions  les  plus  intéressantes  au  point 
de  vue  géologique.  Les  excursions  que  vous  avez  déjà  faites,  vous  ont 
montré  les  coupes  classiques  du  système  paléozoique  au  centre  de  la 
Bohème,  les  phénomènes  volcaniques  le  long  de  la  grande  ligne  de 
dislocation,  qui  longe  la  pente  méridionale  de  l'Erzgebirge,  le  terrain 
houiller  d'Ostrau  avec  son  industrie  florissante,  les  „klippes"  remar- 
quables au  Nord  du  Tatra,  les  vastes  plateaux  et  les  gorges  profondes 
de  la  Galicie  orientale.  Mais  il  vous  reste  encore  à  visiter  les  montagnes 
grandioses  et  les  vallées  pittoresques  de  nos  Alpes,  les  villes  de  la  côte 
adriatique  entre  des  grèves  de  sable  rouge  et  les  écroulements  de  roches 
et,  grâce  à  la  complaisance  du  gouvernement  local  de  la  Bosnie  et  de 
l'Hercégovine,  les  effets  du  coup  de  baguette,  dont  la  civilisation  a  frappé 
cette  vieille  terre  endormie,  pour  y  reveiller  une  nouvelle  Autriche. 

Si  nous  nous  efforçons  de  vous  faire  connaître  la  géologie  de  notre 
beau  pays,  dont  la  composition  géologique  et  ethnographique  rivalisent 
en  diversité,  c'est  parceque  nous  mettons  dans  l'organisation  des  ex- 
cursions scientifiques  une  des  raisons  principales  de  ce  Congrès.  Nous 
arriveions  certes  à  doter  la  science  géologique  d'un  admirable  instrument 
de  travail  par  l'arrangement  de  ces  excursions,  qui  remplaceront  la 
lecture  dos  descriptions  régionales  par  la  vue  de  faits. 

La  mythologie  liéllénique  nous  raconte  l'histoire  du  fils  de  la 
terre,  Antaeus,  dont  les  forces  épuisées  se  renouvelèrent  en  touchant 
sa  mère.  De  même  les  o:éolo<;ues  renouvelleront  la  force  de  leurs 
idées  en  cherchant  le  contact  le  plus  intime  avec  la  terre,  l'objet  de 
leur  science.  Les  observations  sur  le  terrain  même  auront  l'influence 
salutaire  d'un  poids  de  plomb  qui  abaissera  les  ailes  de  leurs  théories 
trop  élevées.  Elles  seront  Télément  le  plus  efficace  pour  rapprocher 
la  géologie  comparée  aux  sciences  exactes. 

Suivant  l'usage  des  derniers  Congrès  un  livret-guide  écrit  par 
les    directeurs    des    excursions    géologiques    a   été   publié   par  le   soin 


109 

de  notre  secrétaire  M.  Te  lier.  Ce  n'est  pas  à  nous  d'en  juger  la 
valeur.  Je  me  bornerai  à  dire  que,  grâce  à  notre  effort  international 
nous  aurons  de  cette  façon  peu  à  peu  une  description  géologique  du 
monde,  qui  sera  une  glorieuse  récompense  de  l'activité  des  Congrès 
géologiques  internationaux. 

En  dehors  de  l'organisation  des  excursions  et  de  la  publication 
du  livret- guide  il  nous  restait  à  fixer  le  programme  scientifique  de  la 
session  à  Vienne. 

Ce  programme  a  été  l'objet  d'une  longue  étude  dans  le  sein  de 
notre  comité.  L'opinion  de  nos  confrères  n'est  pas  unanime  sur  la 
question  de  la  préoccupation  dominante  des  Congrès  géologiques.  Il 
y  en  a  qui  pensent,  que  le  véritable  but  des  Congrès  doive  être  la 
décision  des  questions  d'un  caractère  général,  notamment  l'unification 
du  langage  géologique.  Mais  il  y  en  a  d'autres  qui  affirment,  que 
toutes  les  discussions  dans  le  sens  de  l'unification  de  la  nomenclature 
et  des  déterminations  obligatoires  se  soient  montrées  impraticables 
et  qu'il  fallait  sortir  de  cette  voie,  tracée  par  les  trois  premiers 
Congrès  géologiques  internationaux. 

Je  ne  sais  pas  si  vous  applaudirez  à  la  décision  que  nous  avons 
prise,  en  nous  rangeant  du  côté  opposé  à  la  discussion  des  questions 
de  nomenclature.  En  prenant  modèle  de  la  session  de  Londres,  notre 
comité  s'est  proposé  d'arranger  une  série  de  conférences  traitant  des 
questions  actuelles  et  encore  fort  discutées.  De  cette  façon  les  mem- 
bres du  Congrès  seront  bien  informés  de  l'état  actuel  de  diverses 
questions  d'un  intérêt  général.  Nous  avons  la  ferme  conviction  que 
par  les  discussions  qui  suivront  ces  conférences,  on  arrivera  à  modifier 
certaines  idées  en  cours  sur  les  grands  problèmes  de  notre  science 
par  un  travail  commun,  qu'aucun  échange  de  publication  ou  de 
correspondance  ne  pourra  jamais  remplacer.  Ce  sera,  bien  entendu, 
une  condition  indispensable  au  succès  de  ce  travail  commun,  que 
les  questions  discutées  ne  soient  jamais  résolues  par  les  votations 
d'une  majorité. 

Trois  questions  mériteront  d'attirer  l'attention  du  présent  Congrès 
en  première  ligne:  l'état  actuel  de  notre  connaissance  des  schistes 
cristallines,  le  problème  des  lambeaux  de  recouvrement,  des  nappes  de 
charriage  et  des  Klippes,  et  la  géologie  de  la  Péninsule  balcanique 
et  de  l'Orient. 

Il  n'en  restera  pas  moins  à  traiter  diverses  propositions  de  coo- 
pération internationale  et  à  écouter  les  rapports  des  commissions 
permanentes,  qui  réalisent  la  continuité  de  l'oeuvre  des  Congrès  géo- 
logiques internationaux. 


**.. 


^'        .  ■     •  "• 


1* 

i 


11."    •. 


1*1 ■  •  *  •  '  ■    • 


's.--  . 


■I 


1: 
'Al 

« 


110 

Voilà,  Monseigneur,  Mesdames  et  Messieurs,  les  travaux  pré- 
paratoires de  notre  comité.  Espérons,  qu'ils  servent  à  faciliter  la  tâche 
du  neuvième  Congrès  géologique  pour  qu'il  marche  d'un  pas  ferme 
dans  la  voie  du  développement  et  du  progrès  de  notre  science,** 

La  séance  est  levée  à  1   heure. 

Le  secrétaire-général:  O.  Uioner. 


i:  \  Wien.  v.  Annenheim. 


Deuxième  Séance  Générale. 

20  août  1903  (après-midi). 

La  séance  est  ouverte  à  3  heures  ^2  ^^^s  la  présidence  de 
M.  E  m  m  on  s,  vice-président. 

Le  Secrétaire-général  informe  l'assemblée  qu'il  a  reçu  les  télé- 
grammes suivants: 


Bitte  dem  Geologen-Komjrefi  meine  hesten  Gnifie  imd  Wûnsche  zu 
entbieten  und  den  Herren  zu  sagen,  dafi  ich,  tvenn  auch  ans  der  Ferne^ 
doch  mil  Intéresse  seinen  fiir  das  Obersf  h  animer eramt  wichtîgen  Verhand- 
lungeti  folgen  werde.  Weckbeck^r, 


Wien^  de  St.  Pétersbourg, 

Jv   .  '  Regrette  infiniment  ne  j^ouooir  assister  Congrès.   Veuillez  fratismetfre 

chaleureux  souhaits  collègues  autrichiens  et  tous  confrères,     Karpinskg. 

^^'  '■■      •  • 

^<:    •  jc  :  Le  Secrétaire-général  dépose  sur  le  bureau,  de  la  part  des  auteurs, 

les  publications  suivantes: 

Maria  M.  Ogilvie-Gordon:    „The   geological   structure  of 
Monzoni  and  Fassa." 

Mars den-Man son:   „The  Evolution  of  Climates."^ 
J:"!.--  L,  Pervinqui  ère:   ..Etude  géologique  de  la  Tunisie  Centrale" 

(présenté  par  M.  H  au  g), 

Veroffentlichungen    der   Deutschen   Akademischen 
ij-   •  Vereinigungzu     Buenos     Aires     (L    Vol.)    (présenté    par 

M.  Hauthal). 

iyS  ;  T.  Cooreman.    6.  F.   Dollfuss    et   G.  Ramond:     „Compte 

Rendu  des  excursions  de  hi  session  extraordinaire  de  la  Société  Belge 
de  géologie,  de  paléontologie  et  d'hydrologie  dans  les  départements 
français  de  la  Marne  et  de  l'Aisne  (du  8  au  15  août  1901).** 


.'   j 


111 

G.  Ramond  et  Â.  Do  11  et:  ^Etudes  géologiques  dans  Paris  et 
sa  banlieue/ 

G.  Ramond:   „Le  chemin  de  fer  d'Issy  à  Viroflay." 

C.  G.  Héréus  (1720):  „La  cavenie  de  Ratelstein  en  Styrie" 
(présenté  par  M.  G.  Ramond). 

C.  Diener,  R.  Hoernes,  F.  E.  Suess,  E.  Suess  et  V.  Uhlig: 
„Bau  und  Bild  Osterreichs",  Tempsky  &  Freytag,  Wien  und  Leipzig, 
1903  (présenté  par  M.  G.  Freytag). 

Le  président  donne  la  parole  à  M.  Baltzer,  qui  fait  sa  con- 
férence:  „Uber  die  Laccolithen  des  Aarmassivs."' 

M.  W.  Salomon:  „Ich  muB  hervorheben,  daB  ich  mit  zahl- 
reichen  Punkten  der  Ausfdhrungen  von  Baltzer  nicht  einverstanden 
bin,  soviel  Intéressantes  und  Bemerkenswertes  dièse  auch  geboten 
haben,  will  jedoch  in  Anbetracht  der  Kiirze  der  filr  die  Diskussion 
zur  Verfïigung  stehenden  Zeit  nur  einen  einzigen  derartigèn  Punkt 
herausgreifen,  niimlich  die  Laccolithnatur  des  Gasterengranits.  Aus  den 
ausgestellten  Profilen  geht  hervor,  daB  derselbe  Verrucano,  der  nach 
Baltzers  Angaben  Gerolle  des  Gasterengranits  enthalten  soU,  auch 
dessen  kuppelformige  Decke  bildet.  Auf  der  Kuppelform  der  Decke 
beruht  aber  eben  die  Bezeichnung  der  Intrusivmasse  als  „Laccolith". 
Enthâlt  nun  der  Verrucano  wirklich  Gerolle  des  Granits,  so  ist  er 
unstreitig  jîinger  als  dieser,  aber  der  Kontakt  zwischen  Granit  und 
Deckschicht  ist  dann  ein  Sekundtirkontakt  und  die  jetzige  Form  der 
Granitmasse  verschieden  von  der  urspriinglichen.  Es  fehlen  also  dann 
aile  Elemente,  die  zu  der  Beurteilung  der  Lagerungsform  des  Granits 
nôtig  sind.  Ist  aber  der  Kontakt  primiir,  der  Verrucano  also  iilter  als 
der  Granit,  dann  kann  dieser  ein  Laccolith  sein,  aber  die  von  Baltzer 
mit  dem  Gasterengranit  identifîzierten  Gerolle  mlissen  dann  einen 
anderen  Ursprung  haben." 

Avant  de  continuer  l'ordre  du  jour  le  Président  accorde  la 
parole  au  Secrétaire-général  pour  faire  les  communications  suivantes  à 
l'Assemblée  : 

„ Grâce  à  la  complaisance  du  ministère  commun  austro-hongrois 
des  finances  un  livret-guide  spécial  de  l'Excursion  en  Bosnie  et  en 
Hercégovine  a  été  publié  par  le  gouvernement  local  à  Sarajevo.  Ce 
livret-guide  sera  envoyé  aux  congressistes,  présents  à  la  session  de 
Vienne,  par  les  soins  des  secrétaires  au  mois  d'octobre.  11  sera  remis 
aux  participants  de  l'excursion  à  Budapest  par  M.  Katzer. 

Le  Conseil  municipid  de  la  ville  de  Vienne  a  bien  voulu  faire 
cadeau  au  congressistes  d'un  album  artistique  de  la  capitale.  Cet  iJbum 


112 

est  à  la  disposition  de  tous  les  membres,  qui  pourront  le  recevoir  au 
bureau. 

M.  J.  Karabacek,  conseiller  aulique  et  directeur  de  la  biblio- 
thèque de  la  Cour  Impériale  a  fait  préparer  une  exposition  d'un  intérêt 
spécial  pour  les  géologues  étrangers  et  les  invite  à  visiter  cette 
exposition*). 


*)Catalogue  de  l'exposition  dans  la  bibliothèque  de  la  Cour 
Imp.  etRoy.,  préparée  pour  le  Congrès  géologique  International. 

Beihe  I. 

Vitrine  1.  Papyrus  Nr.  290,  770  und  1078  (des  Fûhrers  durch  die  Sammlung 
Erzherzog  Rainer). 

Vitrine  2.  Kuttenberger  Cantionale.  XV.  Jahrhundert.  Mit  der  Darstellung 
des  Kuttenberger  Silberbergbaues.  (Cod.  15501.  Nr.  106  des  Miniaturen- 
ausstellungskatalogs.) 

Vitrine  3.  Druckwerke: 

I.  Agricola  Georg.   1490—1655.  Vom   Bergwerk.  (Deutsche   Ober- 

setzung  von  „De  re  metallica".)  Basel  1557. 
II.  —  ,  De  re  metallica".  Basel  1556. 

III.  —  „De  re  metallica**.  Basel  1657. 

IV.  —  De  ortu  et  causis  subterraneorum,  de  natura  eorum  quae  effluunt 

ex  terra,  ....   Bcrmannus  sive  de  re  metallica  dialogus  .... 
Basel  1546. 
V.  Munster  Sebastian.1489— 1552.  Cosmogi-aphia  uni  versa.  Basel  1550. 

Vitrine  4.  Druckwerke: 

I.  Lister  Martin.    Historia   sive   synopsis   mcthodica   conchyliorum. 

London  1685. 
II.  —  Historia  conchyliorum.  London  1685. 

lU,  Born    Ignaz,    Edler   von.     Ober    das    Anquicken   der  gold-  und 
silberhaltigen  Erze,  Rohsteine,  Schwarzkupfer  und  Huttenspcise. 
Wien  1786. 
IV.  Boetius  de  Boodt  Anselmus.    Gemmarum  et  lapidum  historia. 

Hannover  1609. 
V.  Brown  Edward.  Reisen.  Amsterdam  1682.  Stich,  Darstellung  des 
Goldbergwerkes  in  Kremnitz  (Ungarn).  (Rarissimum.) 

Vitrine  5.  Simony  F.    Panorama  des  Schafberges.  (Min.  10.) 

Reihe  U. 

Vitrine  1.  Genesis.  IV.— V.  Jahrhundert.  Fragmente  eines  gekûrztcn  Textes  des 
1.  Bûches  Moses,  griechisch.  Alteste  erhaltene  cyklische  Darstellung 
ans  der  Bibel,  hochbedeutendes  Beispiel  der  Malerei  der  ausgehenden 
Antike.  Aile  24  vorhandenen  Bliitter  von  purpurgefârbtem  Pergament 
sind  ouf  boiden  Seiton  zur  Hillfte  mit  Schrift,  und  zwar  in  Silber 
und  Gold,  zur  Halfte  mit  einem  Bildstreifen  bedeckt.  Unter  andei*en 
waren  ausgestellt:  Seite  8.  Darstellung.  Die  Sintflut.  Theol.  31. 
(Nr.  1  dcH  Miniaturenausstellungskatalogs.) 

(Fortsotzung  der  Anmerkung  nachste  Seite.) 


113 

M.  Heim  a  bien  voulu  exposer  son  magnifique  relief  du  Sântis 
au  grand  vestibule  du  palais  de  l'Université  pour  les  membres  du 
Congrès.  Il  fera  une  explication  auprès  du  relief  Mercredi  le  26  août 
à  10  heures  ^/2. 

M.  F.  R  e  i  d,  qui  est  obligé  de  partir  après-demain,  fera  sa  con- 
férence annoncée  pour  la  section  C  de  la  dernière  séance,  demain  à 
3  heures  de  l'après-midi  dans  la  salle  d'amphithéâtre  de  l'Institut 
géologique." 

Suivent  les  conférences  annoncées  de 

M.  E.  0.  Hovey:  „The  1902  éruptions  of  La  Pelée^  Martinique, 
and  La  Soufrière,  St.  Vincent^ 

et  de  M.  A .  S.  B  i  c  k  m  o  r  e  :  „  Illustrations  of  the  volcanic  phenomena 
in  the  Hawaiian  Islands,^ 


Vitrine  2.  I.  FranzôsiacheBilderbibel.  XIU.  Jahrhundert.  Links der Schôpfer 

als  Architekt  mit  dem  Zirkel.  Rechts  die  Schôpfungstage.  Cod.  2554. 
(Nr.  132  des  Miniaturenausstellungskatalogs.) 
11.  Naturhistorisches  Handbuch.  Anfang  des  XVI.  Jahrhunderts. 
Miniaturen    der    italienischen    Schule.      (Cod.   2396.    Nr.   247    des 
Miniaturenausstellungskatalogs.) 
111.  Matt're  Ermengau.  Breviari  d'amor  (provençal).  XIV.  Jahrhundert. 
In  dieser  mitlelalterlichen    Enzyklopâdie   auch   kosmologische  Be- 
trachtungen.  (Cod.  2683.  Nr.  139  des  Miniaturenausstellungskatalogs.) 
Vitrine  3.  Wenzelsbibel.  Deutsche  Bibelûbersetzung  in  sechs  groOen  Bâ^ndeu. 
XIV.  Jahrhundert,   ftir  Eônig  Wenzel  bestimmt.   Links:  Grablegung 
Mosis.    Rechts:    Kônig  Wenzel   mit  seinen   Badefrauen.    (Cod.  2760. 
Nr.  105  des  Miniaturenausstellungskatalogs.) 
Vitrine  4.  Tabula  Peutingeriana.   (Altrôniische   Straûenkarte.)   Kopie  (XIII. 
Jahrh.)  einer  altnjmischen  Straûenkarte  des  II.  Jahrhunderts.  Sector: 
Roma  und  Vindobona 
Vitrine  5.         Sector:  Aquileia. 

Beihe  III. 

Vitrine  1.  I.  Born  Ignaz,  Edler  von.  Eigenhândige  Schreiben.  Eines  iiber  Funde 

in  NordbOhmen,  ein  zweites,  die  Obergabe  eines  der  Kaiserin  Maria 
Theresia  gewidmeten  birmanischen  Katechismus  an  die  Hofbibliothek 
betreffend.  Dièses  Widmungsexemplar  in  goldgesticktem,  mit  birma- 
nischen Inschriften  gezierten  Einband  liegt  bei.  Der  Griffel  ist  mit 
Brillanten  und  einem  Rubin  geschmiickt. 
II.  MineralogischeTafeln  au  s  Philipp  von  Rottenbergs  Institutions 
archiducalis  Ferdinandeae   opus,   von   Karl   Rottiers   gemalt.    Zum 
Anschauuugsunterricht  dem    Erzherzog  Ferdinand  1769   gewidmet. 
Vitrine  2.  Fischer  Josef.    Ansichten    aus    Sûdtirol  und  dem   Lombardo-Venezia- 
nischen,  1831  —  1839,  in  Aquarell  gemalt.  Vermâchtnis  Sr.  kaiserlichen 
Hoheit  des  Erzherzogs  Rainer,  Vizekônig  der  Lombardei  und  Veneziens. 
Vitrine  3.  Blâtter  aus  dem  «Malerischen  Atlas**  der  im  Bau  begriU'enen  Italiener- 
straûe    zwischen    Tarvis    und    Arnoldstein,     1853  —  1858.    Aquarelle. 
Geschenk  Sr.  Maj estât  des  Kaisers. 

15 


114 

M.  Holobek  étant  retenu  à  Cracovie  par  les  soins  de  sa  charge, 
sa  conférence  est  ajournée  et  remplacée  par  une  conférence  de 
M.  V.  Sabatini:  ^^ L'état  actuel  des  recherches  sur  les  volcans  de 
V Italie  centrale,^ 

La  séance  est  levée  à  6  heures  du  soir. 

Les  secrétaires: 


Troisième  Séance  Générale. 

22  août  1903  (matin). 

La  séance  est  ouverte  à  10  heures  ^/2,  sous  la  présidence  de 
M,  Zirkel,  vice-président. 

Le  président  accorde  la  parole  à  M.  E  m  m  on  s,  qui,  au  nom  du 
gouverneur  de  l'exposition  universelle  à  St.  Louis  en  1904,  invite  les 
membres  du  Congrès  de  se  rendre  au  Congrès  international  des  arts 
et  des  sciences  de  St.  Louis. 

M.  Do  lié  formule  la  résolution  du  Conseil  que  les  conférences, 
faites  pendant  la  session  ne  doivent  pas  dépasser  comme  durée  une 
demi-heure  et  que  le  temps  accordé  aux  réponses  et  à  la  discussion 
soit  de  cinq  minutes. 

M.  Becke  fait  sa  conférence:  „Ober  kristaïlinische  Schiefer  mit 
besonderer  Berûcksichtlgung  ihrer  Strukttir,^ 

M.  Loewinson-Lessing  (St.  Pétersbourg):  „Ich  muB  darauf 
aufmerksam  machen,  daB  es  nicht  angeht,  zu  behaupten,  daC  die 
Minérale  mit  zu  kleinem  Molekularvolumen  (in  der  Tabelle  des  Vor- 
tragenden)  f(ir  die  kristallinischen  Schiefer  charakteristisch  seien.  Wie 
ich  nachgewiesen  habe,  sind  auch  in  den  Erstari-ungsgesteinen  Minérale 
mit  groflem  und  kleinem  Volumen  im  Vergleiche  mit  dem  Volumen 
der  Oxyde  vorhanden.  Auf  das  Beispiel  der  Feldspate  hat  der  Vor- 
tragende  selbst  hingewiesen. 

In  betreif  der  Strukturbilder,  die  vorgefilhrt  wurden,  habe  ich 
den  Eindruck  gewonnen,  dai3  manche  der  vorgefûhrten  Gesteine  als 
das  Résultat  einer  unter  besonderen  LTmstîinden  erfolgten  Erstarrung 
aus  magmatischem  Zustiinde  aufgefaWt  werden  kônuten.** 

Le  Président  accorde  la  parole  au  Secrétaire-général,  qui  fait  une 
communication    officielle    concernant    l'invitation    de    la    commune   de 


115 

Vieniie  pour  la  soirée  du  24  août,  et  concernant  les  excursions  projetées 

à  Pausram  et  à  Krems. 

M.  Termier  fait  sa  conférence:  y, Les  schistes  cristallines  des  Alpes 

occidentales.  " 

Pas  d'observations. 

La  séance  est  levée  à  midi. 

Les  secrétaires: 


Quatrième  Séance  Générale. 

22  août  1903  (après-midi). 

La  séance  est  ouverte  à  3  heures,  sous  la  présidence  de  M. 
Loewinson-Lessing,  vice-président. 

M.  A.  Sauer  fait  sa  conférence:  ^Die  kristallinischen  Schiefer  der 
mitteldeutschen  Gébirge."^ 

M.  H.  Credner:  ^In  Anknlipfung  an  den  Vortrag  des  Hemi  Prof. 
Sauer  môchte  ich  konstatieren,  dafl  es  bereits  den  wâhrend  der  letzten 
diei  Jahre  fîir  die  kôniglich  sâchsische  Landesanstalt  ira  Erzgebirge 
tâtigen  Geologen,  Herren  Prof.  Dr.  R.  Beck  und  Dr.  C  Gâbert, 
gelungen  ist,  die  Scheidung  der  erzgebirgischen  Gneisformation  im 
Gebiete  von  Eruptivgneisen  und  von  Sedimentgneisen  kartographisch 
durchzufiihren.  Erstere  sind  mit  normalen ,  massigen ,  Fragmente 
filhrenden  Graniten  durch  lokal  Schritt  ftir  Schritt  zu  verfolgende, 
immer  flaseriger  und  gestreckter  werdende  Ûbergangsmodifikationen 
innig  verkniipft  und  bauen  den  grofleren  Theil  des  nordôstlichen  Erz- 
gebirges  auf.  Ihre  ausgezeichnete  Flaserung  und  Streckung  ist  kein 
sekundarer,  dynamometamorpher  Erwerb,  sondern  eine  primâre,  d.  h. 
Erstarrungserscheinung. 

Viel  beschrânkter  ist  die  Verbreitung  der  Sedimentgneise.  Dièse 
schlieBen  sich  meist  randlich  an  die  Massive  der  archâischen  Eruptiv- 
gneise  an  und  zeichnen  sich  im  Gogensatze  zu  der  petrographischen 
Monotonie  der  letzteren  durch  eine  grofiere  Mannigfaltigkeit  ihrer  Arten 
und  Varietaten,  namentlich  aber  durch  ihre  Wechsellagerung  mit 
kristallinen  Kalksteinen,  mit  Quarziten  und  mit  zum  Teil  gerôllfllhrenden 
archâischen  Grauwacken  aus. 

Ebenso  wie  beziiglich  der  Genesis  der  erzgebirgischen  Gneise, 
80   vollzog   sich    wâhrend  uiigefâhr  des  nâmlichen  Zeitraumes  bei  Be- 

16* 


116 

arbeitung  der  neu  aufzulegenden  Kartenblâtter  des  sâchsischeu  Granulit- 
gebirges  ein  voUstandiger  Umschwung  in  der  genetischen  Auffassung 
der  Graiiulitformation,  und  zwar  wesentlich  mit  auf  Qrund  neuer 
Aufschllisse  durch  auflergevvôhnlich  lange  und  tiefe  Bahnein-  und 
-anschnitte.  Unsere  gegenwârtige  Deutung  der  sâchsischen  Granulit- 
formation  lafit  sich  in  folgende  kurze  Hauptsâtze  zusammenfassen  : 

1.  Die  Granulitformation  des  sâchsischen  Mittelgebirges  nebst 
den  ihr  eingeschalteten  Pyroxeugranuliten,  Serpentinen  und  Qabbros 
bildet  ein  en  regelmaBig  elliptisch  umrahmten,  ziemlich  flach  gebôschten 
Lakkolith,  der  sich  der  Hauptsache  nach  aus  vollkommen  massigem, 
kleinkornigem  Granulitgranit  zusammensetzt,  in  welchem  sich  lokal 
eine  unregelmâflige  Flammung  und  Streifung  oder  Andeutungen  von 
Bankung  bemerklich  machen. 

2.  Die  ausgezeichnet  ebenbankigen,  plattigen,  schiefrigen  Granulite, 
welche  friiher  wegen  dieser  ihrer  hervorragenden  Parallelstruktur  in 
erster  Linie  das  Auge  der  Geologeu  auf  sich  gezogen  haben,  stellen 
sich,  durch  Ubergânge  mit  dem  Granulitgranit  verknQpft,  in  ihrer 
vollkommensten  Ausbildung  in  den  oberen  Horizonten  des  Granulit- 
lakkoliths  ein.  Das  Streichen  und  Fallen  derselben  ist  an  der  hangenden 
Grenze  des  letzteren  dieser  konkordant.  Keinesfalls  ist  ihre  Parallel- 
struktur ein  dynamometaraorphes  Produkt,  sondem  hat  sich  in  dem 
Granulitmagma  noch  vor  dessen  Erstarrung  primâr  herausgebildet. 

3.  Der  Granulitlakkolith  wird  von  einem  kontaktmetamorphischen 
Hofe  von  kristallinen  Schiefergesteinen  umzogen,  in  dessen  unterste, 
also  innerste  Zone  Granitlager  von  wechselnder  Mâchtigkeit,  im  ail- 
gemeinen  der  Schichtung  der  Kontaktschiefer  parallel,  injiciert  wurden, 
wobei  letztere  zugleich  von  Schniitzen,  Nestern  und  kleineren  Aggre- 
gaten  des  granitischen  Magmas  impragniert  worden  sind  (Lagergranite 
und  Gneisglimmerschiefer). 

Die  âuBere  Kontaktzone  charakterisiert  sich  durch  ihren  kristallinen 
Habitus,  durch  ihre  Fiihrung  von  Andalusit  (Garbenschiefer,  Frucht- 
schiefer,  Andahisitglimnierschiefer)  sowie  durch  die  Amphibolitisierung 
der  silurischen  Diabase  und  Diabastuffe  (Amphibolite  und  Epidot- 
amphibolschiefer). 

Das  sâchsische  Granulitgebirge  gibt  sich  demnach  als  Torso,  îils 
basaler  Rest  eines  palaozoischen  Lakkolithen  mit  ausgeprâgtem  Kontakt- 
hof  zu  erkennen.  Dieser  Granulitlakkolith  nebst  seiner  kontaktmeta- 
morphischen Schieferbedeckung  ist  durch  Denudation  in  dem  MaBe 
planiert  worden,  daB  an  seinen  Bôschungen  die  von  ihm  in  grôBter 
Tiefe  durch  Injicierung  und  Imprâgnation  mit  granitischem  Magma 
erzeugten  Tiefenkontaktprodukte  bloBgelegt  wurden.  •* 


117 

M.  F.  E.  Suess   fait   sa   conférence:    „ Alpine   und    aufferalpine 

Sch  ie/ergesteine.  " 

Pas  d'observations. 

M  Ch.  R.  Van  Hise  fait  sa  conférence:  r,The  crystalline  rocks 
of  the  United  States  of  North  America,^ 

Pas  d'observations. 

M.  Becke  excuse  M.  Sederholm  de  ne  pouvoir  assister  à  la 
séance  et  donne  lecture  de  la  conférence  annoncée:  „Ûber  den  gegen- 
tcàrtigen  Stand  unserer  Kenntnis  der  kristallinischen  Schiefer  von  Fin- 
land.'^  Le  Président  estime  que  vu  l'absence  de  l'auteur  il  n'y  a  pas 
lieu  d'ouvrir  une  discussion. 

M.  Mrazec  fait  sa  conférence:  „Les  schistes  cristallines  des  Car- 
potes  méridionales.'^ 

Pas  d'observations. 

Le  Président  constate  que  les  conférences  entendues  aujourd'hui 
ont  mis  en  lumière  la  grandeur  des  progrès  récemment  réalisés  dans 
la  connaissance  des  schistes  cristallins.  A  leur  étude  si  difficile  tous 
les  ordres  de  recherches  géologiques  ont  apporté  leur  contribution  et 
il  est  nécessaire  qu'il  en  soit  ainsi  dajis  l'avenir  pour  que  les  progrès 
se  poursuivent. 

La  séance  est  levée  à  5  heures  ^2  ^^  ^^^^' 

Lr,  secrétaire:    F.   Lory. 


Cinquième  Séance  Générale. 

24  août  1903  (matin). 

La  séance  est  ouverte  à  10  heures  ^2'  ^^^^  ^^  présidence  de  Sir 
Archibald  Geikie,  vice-président. 

Le  Président  prononce  l'allocution  suivante: 

a  Parmi  les  questions  tectoniques  qui  dans  les  dernières  années 
ont  beaucoup  occupé  l'attention  des  géologues,  celle  que  le  Comité 
d'Organisation  a  bien  voulu  nous  soumettre  à  discussion  aujourd'hui 
est  une  des  plus  importantes  et  des  plus  intéressantes.  Quoique  nous 
possédons  maintenant  une  foule  de  renseignements  au  sujet  des  „ Nappes 
de  Charriage"  et  ^Lambeaux  de  recouvrement",  des  „Thrust-plains"  et 
„Thrust-faults",  et  des  „Uberschiebungen"  et  Klippen  nous  sommes 
encore  loin  de  comprendre  tous  les  phénomènes  que  nous  avons  étiquettes 
par  ces  termes." 


118 

flj'espère  que  la  discussion  d'aujourd'hui  contribuera  à  leur  expli- 
cation. Je  voudrais  prier  messieurs  les  auteurs  des  communications 
de  vouloir  bien  se  borner  aux  détails,  qui  sont  essentiels,  pour  nous 
donner  un  coup  d'oeil  clair  et  lumineux  des  phénomènes,  et  pour 
nous  conduire  à  de  vraies  conclusions  théoriques.  Ces  messieurs  sont 
limités  par  le  Conseil  à  une  demi -heure  pour  chaque  communication 
et  les  orateurs,  qui  les  suivront  ne  doivent  pas  passer  la  limite  de 
cinq  minutes." 

Ensuite  M.  Uhlig  fait  sa  conférence:  ^Die  Klippen  dei'  Kar- 
paten.^ 

M.  E.  Fraas  (Stuttgart):  „Zunâchst  mochte  auch  ich  dem  Danke 
Ausdruck  verleihen,  den  wir  unserem  Ftihrer  in  dem  Pieniny  und  der 
Tatra,  Herrn  Prof.  Dr.  Uhlig,  schulden,  und  nicht  minder  meine  voile 
Anerkennung  aussprechen  filr  die  geradezu  staunenswerte  Exaktheit, 
mit   welcher  er  dièse  schwierigen  Gebiete  kartiert  hat. 

Wenn  ich  mir  hier  gegenilber  seinen  theoretischen  AusfQhrungen 
iiber  die  Klippen  eiue  Bemerkung  erlaube,  so  mochte  ich  voraus- 
schicken,  daB  ich  mich  ausschliefilich  auf  das  Gebiet  beschrânke,  das 
wir  auf  der  Exkursion  zu  sehen  Gelegenheit  gehabt  haben,  und  dafl 
es  mir  fernliegt.  zu  der  Auffassung  TJ  h  1  i  g  s  ilber  die  weiteren  Gebiete 
der  Karpaten  Stellung  zu  nehmen. 

In  dem  voii  uns  besuchten  Gebiete  beobachteten  wir  zwei  recht 
veràchiedene  Faciès  des  Jura,  eine  Entwicklung  mit  crinoiden- 
reichen  Massenkalken  und  eine  solche  mit  dlinnbankigen  Aptychen- 
kalken.  Dièse  beiden  petrographisch  so  verschiedenen  Gebilde  haben 
sich  auch  bei  der  intensiven  Gebirgsbewegung,  welche  sie  spâter  er- 
fahren  haben,  sehr  verschieden  verhalten,  und  zwar  lieferte  der  Massen- 
kalk  ein  ausgesprochenes  Bru  chgebi  e  t  (Klippen  von  Czorsztyn  und 
Jaworki),  wahrend  der  Aptychenkalk  ein  ebenso  ausgesprochenes  Falten- 
gebirge  (Pieniny)  ergab.  Der  Unterschied  scheint  mir  ausschlieBlich 
in  der  petrographischen  Verschiedenheit  zu  liegen,  wahrend  die  tek- 
tonische  Ursache  bei  beiden  dieselbe  ist. 

Die  sogenannten  „Hullschichteii"  bestehen  aus  obercreta- 
cischen  Inoceramenmergeln  (P  u  c  h  o  w  e  r  S  c  h  i  c  h  t  e  n  )  und  aus  F 1  y  s  c  b 
von  nieist  palaogenem  Alter.  Es  lieC  sich  nun  sowohl  bei  Czorsztyn 
wie  bei  Jaworki  mit  Sicherheit  beobachten,  daB  die  Puchower  Schichten 
konkordant  auf  den  obersten  tithonischen  Klippenkalken  auflagern  und 
mit  diesen  tektonisch  ein  Gîinzes  bilden,  wahrend  die  Flyschregion 
stets  diskordant  zur  Juraklippe  lagert,  d.  h.  von  dieser  durch  Ver- 
werfungen  getrennt  ist.  Dièse  beiden  stratigraphisch  wie  tek- 
tonisch   g  être  un  te  11   Horizon  te    einheitlich   als   „Hiillschichten* 


119 

zu  erklâi-en,  ist  nicht  einleuchtend  uud  soUte  meiuer  Ansicht  nach 
vermieden  werden  Im  Pieniny  ist  durch  die  intensive  Faltung  sowohl 
der  petrographische  Unterschied  wie  die  Lagerungsverschiedenheit 
der  beiden  Horizonte  verwischt,  und  ich  môchte  auf  Grund  der  einen 
Exkursion  in  diesem  Gebiete  keinerlei  bestimmte  Ansicht  aussprechen. 
Ich  halte  es  jedoch  nicht  fiir  ausgeschlossen,  dafi  auch  dort  eine  Aus- 
scheidung  und  Trennung  der  beiden  Formationen  vorgenommen 
werden  kann. 

Die  Conglom erate,  vvelche  wir  zu  beobachten  Gelegenheit 
hatten,  und  ich  bemerke  nochmals,  daB  ich  nur  von  diesen  Lokalitâten 
rede,  traten  meines  Wissens  niemals  in  den  Puchower  Schichten, 
sondern  nur  im  Flysch  auf.  An  der  ganz  eigenartigen  Triasklippe  von 
Haligocz  mit  der  sogenannten  „Pseudoklippe  der  Aksamitka"  tragen 
die  mâchtigen  Conglomerate  und  Breccien  allerdings  einen  ausgesprochen 
lokalen  Charakter  und  lassen  sich  mit  eineni  typischen  Kttstenconglo- 
merat  vergleichen.  Dièse  Conglomerate  (Typus  der  Sulower  Conglo- 
merate) sind  aber  sehr  verschieden,  sowohl  was  die  Massenhaftigkeit 
ihres  Auftretens  als  was  die  lokale  Natur  ihres  Ursprunges  anbelangt, 
von  den  Conglomeraten ,  welche  sich  im  Bereiche  der  Juraklippen 
beobachten  lassen,  Nur  am  Ruskabache  in  Szlachtowa  (Klippengruppe 
von  Jaworki)  konnte  man  von  lokaler  Bildung  in  der  Art  einer  Reibungs- 
breccie  oder  lokal  verarbeitetem  Gehângeschutt  reden,  wahrend  sonst 
das  Conglomérat  sowohl  beziiglich  der  Verarbeitung  zu  kleinen  Ge- 
rôllen  als  auch  beziiglich  des  verarbeiteten  Materials  durchaus  k  e  i  n  e  n 
lokalen  Charakter  trug.  Ich  kann  darin  nur  eine  Bildung  erkennen, 
welche  darauf  hinweist,  dafi  zur  Flyschzeit  die  Ktiste  nicht  allzufern 
war  und  dafi  das  Meer  an  dieser  KUste  bereits  an  dem  dort  bloB- 
gelegten  jurassischen  Untergrund  leckte. 

Wenn  es  erlaubt  ist,  aus  dem  wenigen,  was  wir  auf  der  Ex- 
kursion gesehen  haben  —  ich  nehme  freilich  an,  daB  uns  dabei  gerade 
das  besonders  typische  gezeigt  worden  ist  -  einen  Schlufi  zu  ziehen, 
so  geht  er  dahin,  dafi  im  wesentlichen  sich  die  Lagerungsverhaltnisse 
auf  einen  einheitlichen  gebirgsbildenden  Vorgang  zurlickfUhren  lassen, 
der  je  nach  der  Beschaffenheit  des  Materials  zur  Faltenbildung  oder 
zur  Bildung  eines  Bruchgebietes  flihrte.  Die  Hiillschichten  sind  mit 
Ausnahme  derjenigen  an  der  Triasklippe  von  Aksamitka  und  vielleicht 
derjenigen  von  Szlachtowa  nicht  als  Umhiillungen  bereits  bestehender 
^Klippen"  im  Sinne  Uhligs  anzusehen,  sondern  sie  bestehen  teils  aus 
konkordaut  auf  dem  Tithon  lagernden  obercretacischen  Mergeln,  welche 
die  tektonische  Bewegung  der  Juraschollen  mitgemacht  haben,  teils  aus 
Flysch,  gegen  dessen  Schichten  die  Juraschollen  geprefit  sind.  Der 
Charakter  der  „Klippen"  ist  also  wesentlich  auf  tektonische  Vorgiin^e 


120 

zurlickzufUhren,  bei  welchen  sich  das  verschiedenartige  Qesteinsmaterial 
sowohl  der  beiden  Faciès  des  Jura  wie  der  Kreide  und  des  Flyscbes 
sehr  verschieden  verhielt.  Nicht  zu  unterscbâtzen  ist  endlich  die  weit- 
gehende  Erosion,  welche  die  hârteren  JuraschoUen  orographisch  als 
Klippen  herausiuodelliert  hat." 

M.  A.  Baltzer  (Bern):  „Ich  kann  als  eiu  Teilnehraer  an  der 
Exkursion  in  die  Karpaten  die  Anschauungen  von  Uhlig  bestatigen, 
insofern  als  auch  ich  auf  Grund  der  vorhandenen  Strandconglomerate 
den  Eindruck  gewann,  daB  ani  Rande  der  Karpaten  wirklich  Insel- 
klippen  existieren.  Die  tektonisehe  Beeinflussung  der  Klippen  ist  jedoch 
an  melireren  der  besuchten  Puukte  sehr  deutlich  ausgepragt  und 
kônnten  solche  Klippen,  flir  sich  betrachtet,  sehr  wohl  auch  aïs 
tektonisehe  DurchstoBungsklippen  aufgefaBt  werden. 

In  der  Schweiz  dagegen  sind  uuzweifelhafte  Ûberschiebungs- 
klippen  vorhanden  (Schyn  bei  Iberg,  Giswylerstocke  etc.).  Die  karpa- 
tischen  und  ein  groBer  Teil  der  alpinen  Klippen  scheinen  verschiedener 
Natur  zu  sein.  Die  Einteilung  Uhligs  durfte  den  Tatsachen  ent- 
sprechen.  Ein  abschlieBendes  Urteil  ware  ftir  mich  allerdings  erst  durch 
ein  weiteres  Studiuni  typischer  Inselklippen  mit  Strand  und  Con- 
glomeratbildungen  môglich.  Fiir  ein  solches  reichte  jedoch  die  Zeit 
nicht  aus." 

V.  Uhlig:  „Die  von  Herrn  Professor  E.  Fraas  ausgesprochenen 
Anschauungen  stinimen  in  mancher  Hinsicht  mit  meinen  eigenen 
iiberein  Auch  ich  habe  wiederholt  betont,  daB  die  verschiedenartige 
Tektonik  der  Klippen  der  versteinerungsreichen  und  der  Hornstein- 
kalkfacies  ini  wesentlichen  auf  die  physikalische  Verschiedenheit  der 
Gesteine  dieser  Faciès  zurlickzufUhren  ist.  Nach  meiner  Ansicht  âuBert 
sich  die  nachmalige  Faltung  in  vielen  Fîillen  so  bedeutungsvoll,  daB 
vorwiegend  sie  den  tektonischen  Cliarakter  der  Klippen  bedingt.  Ich 
habe  ferner  benierkt,  daB  dièse  Faltung  auch  zu  kleineren  Uber- 
schiebungen,  vielfachen  Verwerfungen  und  Abscherungen  fiihren  kann 
und  speziell  in  den  von  uns  besuchten  Pieninen  bei  der  groBen  Ent- 
fernung  dièses  Gebietes  voni  innereii  âlteren  Gebirge  zu  besonders 
kriiftiger  Entwicklung  golangt.  Auch  ich  raume  daher  der  Faltung 
einen  groBen  EinfluB  auf  die  Gestaltung  des  Klippengebirges  ein. 

Wîis  die  Bemerkungen  des  Herrn  Professors  E.  Fraas  iiber  die 
Klippenhulle  betrifft,  so  gebe  ich  bereitwillig  zu,  daB  die  Puchower 
Mergel  in  C/.orsztyn  und  Jaworki  konkordant  auf  dem  Tithon  auf- 
ruheii.  Dièse  Art  der  Liigerung  ist  ja  als  Erscheinung  der  Klippen- 
zone    sclion    vielfach    ]>esclirieben    und    diskutiert  worden.    Auch  darin 


121 

stimme  ich  vollstilndig  mit  Herm  Professer  Fraas  iiberein,  daB  sich 
die  Klippen  samt  der  Oberkreide  dem  Eocan  gegentiber  aJs  ein  tek- 
tonisches  Ganze  verhalten.  Wurden  doch  die  Klippen  samt  ilirer  Ober- 
kreidehiille  nach  meiner  Anschauung  gehoben  und  auch  wohl  leicht 
gefaltet,  bevor  noch  das  Eociin  als  zweite  Httlle  zum  Absatze  gelangte. 
Nur  darin  kann  ich  ihm  nicht  beipflichten,  dafi  zwischen  den  Jura- 
klippen  und  den  Puchower  Mergeln  stets  Konkordanz,  gegen  das  Eocan 
dagegen  stets  Diskordanz  bestehe.  Dieselben  Puchower  Mergel,  die  in 
Jaworki  konkordant  auf  dem  Tithon  ruhen,  ratissen  wenige  Meter 
weiter  sttdlich  an  den  Doggercrinoidenkalk  der  groflen  Klippe  dis- 
kordant  anstoQen.  Anderseits  besteht  zwischen  den  eocanen  Schichten 
der  Aksamitka,  den  Puchower  Mergeln  und  der  Triasliasklippe  daselbst 
vollkommene  Konkordanz. 

Nach  meinen  Erfahrungen  verhâlt  sich  die  Sache  folgendermaBen  : 
Die  obercretacische  HuUe  ist  dem  Stoffe  nach  von  den  Juraklippeu 
stets  scharf  getrennt  und  es  bilden  die  Juraklippen  ein  Gebirge  mit 
eigenartiger  Tektonik,  aber  auch  mit  eigenartiger  Verteilung  im  Be- 
reiche  der  obercretacischen  Httlle.  Das  hindert  nicht,  daB  sich  die  Jura- 
klippen samt  ihrer  ersten  obercretacischen  Httlle  den  eocanen  Schichten 
gegenttber  als  ein  geschlossenes  Ganze  verhalten.  Ebensowenig  schliefit 
das  aber  auch  aus,  dafi  auf  der  anderen  Seite  Oberkreide  und  Eociin 
den  ELlippen  gegenttberstehen  und  eine  hohere  Einheit  bilden,  die 
durch  gemeinsame  tektonische  Merkmale  und  eine  âhnliche  geohistorische 
Rolle  bedingt  ist.  Die  obercretacischen  und  eocanen  Httllschichten 
stehen  aber  auch  den  weitgedehnten  Flyschbildungen  im  Norden  und 
Sttden  der  Klippenzone  insofern  als  eine  hohere  Einheit  gegenttber, 
als  ihr  Auftreten  auf  die  eigentliche  Klippenzone  beschriinkt  ist,  wahrend 
sich  in  der  Région  nôrdlich  und  sttdlich  davon  zunâchst  nur  jttngere 
Flyschgesteine  ausbreiten.  Eine  Zusammenfassung  der  obercretacischen 
und  eocanen  Httllschichten  kann  daher  in  dieseni  Sinne  wohl  gestattet 
werden.  Leider  zwang  hierzu  in  manchen  Fallen  auch  der  bedauerns- 
werte  Umstand,  daB  es  bei  petrographisch  âhnliclier  Entwicklung  der 
Oberkreide  und  des  Alttertiars  und  ihrer  Fossilarmut  hiiufig  unmôglich 
ist,  obercretacische  und  alttertiare  Gesteine  mit  Sicherheit  zu  sondem. 
Dafi  echter  Flysch  auch  in  der  Oberkreide  vorkommt,  beweisen  die 
tvpischen  Flyschsandsteine  mit  groBen  dttnnschaligen  Inoceramen  — 
auch  bei  unserer  Exkursion  wurden  wieder  Bruchstttcke  davon  ge- 
funden  —  an  der  groBen  Hornsteinkalkklippe  sildlich  von  Czorsztyn. 
Aber  auch  an  mehreren  anderen  Punkten,  die  wir  nicht  besuchen 
konnten,  wurden  innerbalb  der  KlippenhttUe  groBe  Inoceramen  in 
typischen  Flyschgesteinen,  sogar  in  redit  massigen  Sandsteinen  auf- 
gefiinden. 

16 


122 

Die  Voraussetziiiig  des  Herrii  Prof  essor  Fraas,  daB  samtliche 
Flyschgesteine  der  Klippenzone  einfach  dera  Eocân  angehôren  und 
die  Oberkreide  nur  durch  Puchower  Mergel  vertreteii  sei,  trifiPt  dalier 
nicht  zu.  Leider  ist  man  nur  allzuoft  ira  Zweifel  tiber  das  geologische 
Alter  gewisser  Hullschichten.  Bote  Schiefer  und  Sandsteine  zum  Beispiel, 
vvie  diejenigen,  die  die  ScbloBklippe  von  Czorsztyn  im  Norden  un- 
mittelbar  umfassen,  haben  ebensoviel  petrogi*aphische  Beziehungen  zum 
Eocan  wie  zur  Oberkreide.  Ihre  Zugeborigkeit  zum  Eocân  ist  daher 
durchaus  nicht  sichergestellt.  Ahnlich  verhâlt  es  sich  leider  auch  an 
anderen  Punkten. 

Die  Forderung  nach  strenger  Unterscheidung  der  obercretacischen 
und  der  eocânen  Hullschichten  ist  also  zvvar  sehr  berechtigt,  konnte 
aber  bisher  aus  Grilnden,  die  in  der  Natur  der  Sache  liegen,  nicht  zu 
voiler  Befriedigung  durchgefûhrt  werden. 

Prof.  Fraas  betont  den  Maugel  von  Conglomeraten  in  den 
Puchower  Schichten  Dieser  ist  aber  bei  der  feinklastischen  und  kalk- 
reichen  Zusamraensetzung  dieser  Schichten  ganz  natQrlich.  Deshalb 
niufite  ich  auf  die  zwar  wenig  zahlreichen,  aber  doch  unbestreitbareu 
Kalkgeschiebe  in  den  feinkhistischen  und  kalkreichen  Hullschichten 
von  Huti,  die  dem  Streichen  nach  in  Puchower  Schichten  iibergehen 
und  ihnen  petrograpliisch  nahestehen,  besouders  hohen  Wert  legen, 
denn  dièses  Vorkoramen  beweist,  daU  die  Geschiebebildung  in  der 
Klippenzone  so  verbreitet  war,  daB  selbst  in  feinklastische  und  kalkige 
Absâtze  Geschiebe  hineingerieten.  Wo  abei*  obercretacische  Hullschichten 
einen  mehr  sandigen  Charakter  haben,  wie  bei  der  Hornsteinkalkklippe 
sUdlich  von  Czorsztyn,  stellen  sich  auch  sofort  Geschiebe  in  Menge  ein. 

Prof.  Fraas  bestreitet  ferner  den  lokalen  Charakter  der  Geschiebe. 
Es  ist  richtig,  daB  bei  sehr  mâchtigen  Geschiebeanhâufungen  auch 
Quarzite,  Melaphyre  und  selbst  Grîinite,  also  Einstreuungen  aus  groBerer 
Entfernung,  und  zwar  îius  den  inneren  Zonen  der  Karpathen  vor- 
koramen. Die  Hauptraasse  der  Geschiebe  besteht  aber  fast  Uberall  aus 
Hornsteinkalken  und  Horsteinen,  also  denjenigen  Bildungen,  die  in  der 
Klippenzone  an  Masse  weitaus  vorherschen.  Wenn  wir  zum  Beispiel 
in  der  groBen  Hornsteinkalkklippe  von  Czorsztyn  grUne  Homsteine 
und  graue  Kalke  vorfinden  und  wenige  Schritte  davon  entfernt  in  den 
obercretacischen  Hullschichten  niehrere  Meter  uiiichtige  Geschiebebanke 
antretfen,  die  fast  nur  aus  Geschiel)en  von  grUnem  Hornstein  und 
graueni  Honisteinkalk  bestehen,  so  sind  wir  wohl  berechtigt,  dieser 
Gescliiebebildung  einen  lokalen  Chanikter  zuzusprechen.  Denselben 
Charakter  haben  aber  auch  aile  ubrigen  Geschiebebildungen,  nur  tritt 
er  i)ald  deutlicher,  bald  weniger  deutlich  hervor.  DaB  Geschiebe  von 
rotem    Czorsztyiier    Kalk     und    Crinoidenkalk    eine    nur   geringe    Rolle 


123 

«pieleu,  steht  mit  der  schwachen  Massenentwicklung  dieser  Faciès  in 
guter  Ubereinstimniung.  Imnierhin  wurden  auch  solche  Geschiebe  an 
mehreren  Punkten  aufgefunden,  ani  massenhaftesten  in  der  Lokalitat 
Littinanowa  in  Ungarn,  die  wir  leider  nicht  besuchen  konnten. 

Prof.  Fraas  gibt  selbst  zu  —  und  ich  bin  dariiber  sehr  erfreut  — 
daU  die  Conglouierate  der  Aksamitka  und  die  von  Szlachtowa  einen 
lokalen  Charakter  haben,  und  daU  sich  erstere  mit  einem  typischeu 
Kûstenconglomerat  vergleichen  lassen,  bestatigt  also  in  die  se  m 
Punkte  vollstandig  raeine  Auffassung.  Wenn  er  hieraus 
keinen  weitergehenderen  SchluB  ziehen  zu  konnen  glaubt,  als  dal3  die 
Kiiste  nicht  allzuferne  war  und  das  Meer  au  dieser  KiJste  bereits  an 
dem  dort  bloBgelegten  jurassischen  Untergrunde  leckte,  so  entfernt 
er  sich  damit  im  Grunde  genoramen  gar  nicht  weit  von 
m  e  i  n  e  r  e  i  g  e  n  e  n  A  n  s  i  c  h  t  und  bestatigt  jedenfalls  meine  Auf- 
fassung der  geologischen  Geschichte  der  Karpaten. 

Ist  einmal  der  lokale  Charakter  der  Geschiebe  der  Aksamitka 
und  von  Szlachtowa^)  zugestanden,  so  ist  kaum  einzusehen,  warum  ftir 
die  grQnen  Hornsteine  und  die  grauen  Hornsteinkalke  nicht  dasselbe 
gelteu  soUte. 

Wenn  feruer  zugegeben  werden  muB,  dali  bei  Haligocz  und 
Szlachtowa  bedeutende  Aufragungen  des  alteren  Gebirges  zur  Zeit 
der  Ablagerung  der  Oberkreide  und  des  Eociins  bestanden  haben,  daun 
ist  auch  die  wesentliche  Forderung  der  Insel théorie  der  Klippen  ein- 
geràumt  und  es  kann  sich  nur  noch  um  untergeordnete  Ditferenzen 
handeln. 

Halten  wir  uns  vor,  dafi  die  Klippeuzone  vom  Rande  des  Wiener 
Beckens  bis  nach  Rumânien  von  einem  ununterbrochenen  Kranze  von 
Geschiebebildungen  begleitet  ist,  bemerken  wir,  dafi  dièse  Geschiebe- 
bildungen  eine  um  so  grôflere  Miichtigkeit  haben,  je  machtiger  die  be- 
treffenden  Muttergesteine  sind,  betrachten  wir  endlich  die  Conglomerate 
der  Ostkarpaten  mit  ihren  kopf-  bis  hausgroBen  Jura-  und  Neocom- 
kalkblocken  und  Urgebirgsgeschieben,  Conglomerate,  welche  die  Jura- 
und  Neocomkalke  in  so  wunderbarer  Weise  ummanteln  und  in  ein- 
zelnen  Regionen  bis  zu  1000  und  mehr  Meter  mâchtig  werden  konnen, 
so  werden  wir  die  Annahme,  daB  der  letzten  Faltung  der  Klippen- 
region  eine  Hebung,  beziehungsweise  eine  erste  Faltung  und  Denu- 
dation  vorangingen,  nicht  ganz  unbegriindet  iinden." 


*)  Die  merkwûrdigen  roten  Hornsteinkalkbruchstûcke  von  Szlachtowa  konnen 
keine  richtige  Reibungsbreccie  bilden,  wie  es  Prof.  Fraas  fiir  môglich  hiilt,  da 
8ie  den  Schichten  bankweise  eingelagert  sind  und  geschiebeflihrenden  Schiefern 
und  Sandsteinen  streng  konkordant  liegen.  SiidHch  von  dieser  Bildung  kommen 
an  der  Klippe  Rabstein  rote  Hornsteine  und  rote  Kalke  im  Malm  vor. 

16* 


124 

M.  M.  Luge  on  (Lausanne)  fait  sa  conférence:  „Les  nappes  de 
recouvrement  des  Alpes  Suisses,^ 

M.  A.  Heim  (ZUrich)  :  „Ich  hatte  nicht  die  Absicht,  mich  an 
der  Diskussion  zu  beteiligen.  Nun  da  ich  dazu  aufgefordert  werde, 
kann  ich  nur  sagen,  daB  ich  tief  ergriffen  bin  von  der  herriichen 
Darlegung,  die  wir  eben  gehort  haben.  Seit  mehreren  Jahren  habe 
ich  mich  beniUht,  Gegengriinde  gegen  die  Auffassung  von  Luge  on 
zu  finden,  allein  ich  fand  bisher  nur  GrQnde  ftir  dieselbe.  DaB  die 
„Glarner  Doppelfalte  '  nur  eine  einzige  von  SQd  kommende  énorme 
liegende  Faite  sein  mochte,  ist  zuerst  von  Bertrand  und  von  Suess 
mir  gegenUber  ausgesprochen  vvorden.  Ich  meinerseits  bin  heute  hier- 
von  fast  voUstândig  Uberzeugt  trotz  grofier  Schwierigkeiten,  die  sich 
in  einigen  Punkten  noch  daraus  ergeben.  Ich  habe  im  besonderen 
gefunden,  daû  aile  uuterliegenden  Eocanschichtenkopfe  von  der  tiber- 
liegenden  Verrucanoplatte  in  gleichem  Sinne  nach  Norden  geschleppt 
sind.  Eine  ganze  Anzahl  von  Erscheinungen  der  ostlichen  Schweizer 
Alpen,  vor  denen  wlr  bisher  als  ungeloste  Râtsel  gestanden  haben, 
werden  uns  durch  dièse  neue  Auffassung  verstândlich.  Ich  erwahne 
diesbeztiglich  bloB  die  im  Tal  der  Reuss  sich  erweisende  Wurzeliosigkeit 
der  Juramasse  des  Glarnisch  und  des  Urirothstockes,  die  Facieswechsel 
von  Kreide  und  Lias  in  den  verschiedenen  Ketten,  die  eine  ganz  ver- 
stellte  Reihenfolge  aufweisen,  oder  die  Triasberge  Graubiindens,  die  auf 
liasischem  BUndnerschiefer  schvvinimen.  Unsere  neuesten  detaillierten 
Untersuchungen  in  der  Umgebung  von  Glarus  sprechen  aile  mehr  fîir 
die  Lugeonsche  als  fiir  die  bisherige  Auffassung.  GewiB  ist  es* 
schwer,  solche  ungeheure  Bewegungen  sich  vorzustellen.  GewiB  geben 
viele  Gebiete,  wie  zuni  Beispiel  der  Siintis,  auch  bei  genauester  Unter- 
suchung  keine  Anhaltspunkte  fUr  oder  gegen  die  Lugeonsche  Auf- 
fassung. Jedenfalls  wird  dièse  letztere  eine  grol3e  Anregung  zu  erneuter 
Beobachtung  sein.  Ganz  besonders  sind  nun  genaue  Untersuchungen 
iiber  den  Facieswechsel  von  Kette  zu  Kette  notwendig.  Was  ich  aber 
vor  allem  Luge  on  wiinschen  mochte,  das  ist  ein  Bohrloch  an 
passender  Stelle,  etwa  bei  Brunnen  auf  etwa  3000  m  Tiefe.  Das 
konnte  entscheiden  !" 

M.  Baltzer:  „Ich  anerkenne  durchaus  die  groBe  Bedeutung  der 
Uberschiebungen,  wie  sie  im  tiefen  AufschluB  des  Rhonetales  im  Unter- 
wallis,  in  der  ^Nappe  des  Brèches",  im  Kiental,  in  der  Basis  des 
Glarnisch,  im  Rhiitikon.  in  den  Ost-  und  Westalpen  auftreten  und  auch 
der  Siidseite  der  Alpen  (camunische  Uberschiebung)   nicht  fremd  sind. 

Dai^egen  verhalte  ich  mich  zweifehid  und  kritisch  zu  dem,  was 
man  die    „Hypothose  Lugeon^    nennen  kann,  wonacli  mit  BenQtzuug 


125 

d«r  vorhaiideiieu  Griuidlagen,  weiterhin  uber  in  iiieist  koiistruktiver  Weise 
das  Prinzip  der  Ûberscbiebung  aut  die  gesamteu  nordlichen  Kalk- 
alpeii  plus  Karpaten  Ubertragen  wird.  Zwar  ist  Schardt  der  Vater 
der  Ûberschiebungen  der  Préalpes  und  ihrer  Abkuuft  von  Stiden, 
Luge  on  s  Hypothèse  geht  aber  viel  vveiter. 

Anfechtbar  erscheint  zuniichst  die  Méthode,  ein  fremdes  Gebirge 
noch  vor  der  eigenen  Untersuchnng  in  ein  theoretisches  Schéma  ein- 
zuzwângen,  wie  es  hinsichtlich  der  Karpaten  geschah.  Auch  wechselt 
Luge  on  seine  Theorien  rascher  als  eâ  sonst  iiblich  ist.  Seine  An- 
sehauungen  erscheinen  vieltach  zu  weitgehend  und  phantastisch,  zum 
Beispiel  vvenn  er  die  Wurzel  der  mittleren  Préalpes  in  die  Amphibolit- 
zone  von  Ivrea  versetzt.  Charakteristisch  ist  folgender  den  ,. Nappes 
de  recouvrement"  entnommener  Satz:  „Si  la  région  granitique  du  Piz 
d'Err  est  bien  réellement  charriée  vers  le  nord,  le  phénomène  prend 
une  ampleur  inattendue;  c'est  l'ensemble  des  Alpes  de  TEngadine 
qui  a  été  charrié.^  Es  friigt  sich  aber  doch,  ob  solche  granitische 
Massen  nicht  autochthone  Lakkolithen  darstellen  ^). 

Wenn  Luge  on  das  vindelicische  Randgebirge  als  eine  veraltete 
Hypothèse  hinstellt,  so  muB  dem  widersprochen  werden,  da  die  bunte 
Nagelfluh,  die  Faciesverschiedenheitén,  die  Uberschiebungen  von  Norden 
her,  in  ihm  eine  gute  Erkliirung  finden.  Desgleichen  besteht  die  An- 
nahme  der  RUckstauung  bei  Krustenbewegungen  noch  zu  Recht  und 
ist  mechanisch  leicht  verstandlich ,  was  man  von  den  wunderbaren, 
langen  ^nappes**  von  Luge  on  nicht  behaupten  kann  (vergl.  Lugeons 
Schéma  der  Nappes). 

Ich  bin  ferher  nicht  der  Meinung,  daU  die  Glarner  Doppelfalte 
schon  ein  ûberwundener  Standpunkt  sei  oder  die  Ableitung  der  Uber- 
schiebungsklippen  von  Norden.  Um  hier  Bresche  zu  schieUen,  ware 
schwereres  Geschtitz  und  vor  allen  Dingen  weitere  Untersuchung  notig. 
Ahnliches  gilt  fiir  die  erste  Kalkkette  :  Hohgant  —  Pilatus  —  Siintis.  Der 
Uberkippung  der  Falten  nach  Norden  wird  zu  viel  Gewicht  beigelegt. 
Nicht  nur  gibt  es  eine  Reihe  von  Ausnahmen  (Unterwalden,  Schwyz, 
Schachentaler  Windgalle),  es  sind  auch  die  Falten  oft  nur  deswegen 
nach  Nord  tibergefaltet,  weil  ihr  Nordfuû  tiefer  stand. 

Auf  die  Erklâiamg  der  bis  80  und  100  Icm  langen,  zur  Oligocan- 
zeit  vor  der  groBen  Hauptfaltung  gebildeten  „Nappes"  geht  Luge  on 
wenig  ein,  der  Fall  ist  auch  mechanisch  vorlâufig  noch  unfaUbar;  um 
so  mehr  muB  man  verlangen,  daU  die  Tatsachen  sichergestellt  werden. 


*)   Vergl.   z.   B.   die    z.   T.    auf    Sédiment    sich    ausbreitenden    Meissen  — 
Lausitzer  Granit  lakkolithen  und  gewisHB  amenkanische  Lakkolithen. 


126 

Waruni    in    der    Oligociinzeit   eiiie    so    gaiiz    undere   Tektonik    vvie  ani 
Schlusse  der  Miociinzeit? 

Lugeons  Hypothèse  beruht  auf  deai  Bestrebeu,  die  ganze  uurd- 
licbe  Kalkalpenzone  tektonisch  gleicbmaBig  zu  gestalteu,  gleichsam  zu 
uniforniieren.  Sogar  die  Karpateii  miisseii  sicb  dem  obligatorischen 
Schéma  fQgen.  Nuii  sind  die  Alpen  zwar  eine  grofiartige  Einbeit,  das 
schlieBt  aber  eine  uugleichraaBige  Wirksamkeit  der  tektonischen  Krâfte 
selbst  in  benachbarten  Gebieten  keineswegs  aus.  Der  Bauplan  unserer 
schweizerischen  Kalkalpen  kann  nicht  ohne  weiteres  auf  die  Ostalpen 
Ubertragen  werden,  wie  auch  nicht  umgekehrt,  es  gibt  keinen  Passe- 
partout,  mittels  dessen  mau,  wie  Luge  on  meint,  aile  tektonischen 
Pforten  ofthen  kônnte." 

A.  Rothpletz:  Auf  die  bohe  Begeisterung  und  Beredsanikeit, 
mit  der  Herr  Luge  on  uns  ein  so  farbenprâchtiges  Bild  von  der 
Entstehung  der  Alpen  soeben  entworfen  bat,  klingt  der  trockene  Ton 
niîchterner  Kritik  kalt  und  unlieb  in  die  Ohren.  Gestern  habe  ich  in 
einer  lilngeren  Unterredung  Herrn  Lugeon  zu  bewegen  versucht,  daB 
er  heute  wenigstens  die  Ostalpen  aus  dem  Spiele  lasse  —  leider  ohne 
Erfolg  -  und  so  niuB  ich  denn,  wenn  auch  mit  Widerstreben,  das  Wort 
ergreifen. 

Seit  liber  20  Jahren  bin  ich  mit  der  Erforschung  des  Baues  der 
Ostalpen  beschiiftigt,  die  Herr  Lugeon  kaum  aus  eigener  Anschauung 
kennt,  und  es  ist  mir  in  dieser  Zeit  keine  einzige  geologische  Tatsache 
bekannt  gevvorden,  welche  mit  der  Auffassung  im  Einklang  staude 
oder  gar  zu  ihr  hinfiihren  miiÛte,  nach  der  die  weit  ausgedehnten  und 
so  gewaltigen  Massen  der  nordlichen  Kalkketten  unserer  Ostalpen 
urspriinglich  auf  der  Sudseite  der  Alpen  gelegen,  von  dort  ttber  die 
Zentralketten  heriibergeworfen  und  ubei*  ein  daselbst  befindliches  Flysch- 
gebirge  heraufgeschoben  worden  waren.  Unsere  gesamte  Kenntnis 
dièses  Gebirges  steht  vielmehr  in  unvereinbarem  Gegensatz  zu  Herrn 
Lugeons  neuester  Hypothèse  und  wenn  er  auch  auf  einige  eigene 
Beobachtungen  hingewiesen  hat,  die  seiner  Auffassung  zur  StQtze 
dienen  sollen,  so  unterlieB  er  es  doch,  dieselben  so  genau  anzugeben, 
daJJ  uns  eine  Beurteilung  ihrer  Beweiskraft  ermôglicht  ware. 

Besser  begriindet  erscheint  mir,  vvas  er  liber  das  Gebiet  der 
Glanier  Alpen  sagte,  insofern  er  die  sogenannte  Glarner  Doppelfalte  in 
eine  einzige  Uberschiebung  aufgelost  bat.  Zu  einem  âhnlichen  Ërgebuis 
haben  mich  langjahrige  Studien  gefiihrt,  die  ich  vor  sechs  Jahren  ver- 
oôentlicht  habe  (siehe  ^Das  geotektonische  Problem  der  Glarner  Alpen* 
Jena  1SU8).  Aber  freilich  bleiben  aucli  da  im  einzelnen  zwischen  seiner 
und    nieiner  Auffassung    erhebliche    Verschiedenheiten    bet^tehen.     Die 


127 

genaue  Untersuchung  der  verschiedenartigen  Fuciesentwicklung  inner- 
halb  derjenigen  Formationen,  welche  sowobl  ira  basalen  als  auch  ira 
iiberschobenen  Gebirgsteile  vorkonimen,  hat  niicb  belehrt,  daB  der  Schub 
in  ostwestlicher  Richtung  erfolgt  sein  mlisse,  wahrend  Herr  Luge  on 
einen  Schub  von  Stiden  her  annimrat,  obwohl  er  dabei  zugibt,  dal3 
gewisse  stratigraphische  Bedenken ,  die  schon  friiher  Herr  H  a  u  g 
dagegen  aufgeworfen  hat,  nicht  voUig  zu  beseitigen  sind.  Da  er  in- 
dessen  auch  heute  wieder  meine  diesbezugliche  BeweisfQhrung  gânzhch 
unerwiihnt  lâflt.  so  sehe  ich  mich  der  MUhe  enthoben,  darauf  nâher 
einzugehen  und  ich  begnûge  mich,  die  Hoffnung  auszusprechen,  dafi 
er  mit  der  Zeit  deren  Bedeutung  anerkennen  und  dementsprechend 
seine  Hypothèse  umandern  werde, 

Grilnde  ahnlicher  Art  sind  es  auch,  die  eine  Uberschiebung  der 
Ostalpen  von  SUden  her  ausschlieBen.  Wer  die  Verbreitung  und  Facies- 
entwicklung  der  dortigen  Trias-  und  Juraformation  aus  eigener  An- 
schauung  kennt,  wird  keinen  Augenblick  tlber  die  Unwahrscheinlichkeit 
jener  Hypothèse  im  Zweifel  geblieben  sein.  Groflartige  flache  Uber- 
schiebungeu  treten  allerdings  sehr  deutlich  im  Grenzgebiete  der  Ost- 
und  Westalpen  auf.  In  Vorarlberg  und  im  Rhiitikon  hat  sie  schon  vor 
50  Jahren  Herr  von  Richthofen  erkannt.  Aber  lange  Zeit  wufite 
man  nichts  dauiit  anzufangen,  bis  in  neuerer  Zeit  Herr  Steinmann 
und  der  Kedner  den  Gegenstand  wieder  in  AngriflF  genommen  haben. 
Auch  Herr  Luge  on  hat  dièse  Uberschiebungsflacheu  acceptiert,  aber 
er  betrachtet  sie  nicht  als  die  Unterlage  am  Stirnrande  eines  von 
Osten  kommenden  Schubes,  sondern  als  den  durch  Erosion  freigelegten 
Boden  einer  von  Sttden  her  bewegten  Schubmasse  Die  Trias  des  AUgiiu, 
Vorarlbergs,  Graubtindens  und  des  Ortler  sind  ihm  fremde  Giiste,  die 
aus  dem  Gebiete  des  Veltlin  und  des  Adamello  stammen  soUen. 

Wenp  man  aber  die  rhâtischen  Uberschiebungsflachen  Schritt  fiir 
Schritt  nach  SClden  und  Norden  verfolgt,  dann  ergibt  sich  ein  ganz 
anderes  Bild  Die  flach,  oft  sogar  horizontal  liegenden  Schubflachen 
stellen  sich  plôtzlich  bei  Hindelang  im  AUgau  steil  aufrecht  und  zu- 
gleich  dreht  sich  ihr  Streichen  aus  der  Nordsiid-  in  die  Ostwest- 
richtung  um,  das  heiût  sie  gehen  ohne  Unterbrechung  in  jene  schon 
seit  langem  wohlbekannten  longitudinalen  Bruchflachen  Qber,  welche  die 
nôrdliche  Kalkalpenzone  von  der  Flyschzone  trennen.  Auch  im  SUden 
zeigt  sich  die  gleiche  Erscheinung  und  vom  CasannapaB  bis  Livigno 
an  lâuft  in  ostlicher  Richtung  eine  groBe  Liingsspalte  bis  zum  Stilfser 
Joch  und  dem  Suldentale.  Hier  tritt  sie  dann  in  ein  Gebiet  stark 
gefalteter  und  uragewandelter  palâozoischer  Schiefer  und  Marmore  ein, 
in  dem  ihr  weiterer  Verlauf  mit  Sicherheit  wohl  erst  festgelegt  werden 
kann,    wenn    die    im   Gange    befindliche    geologische  Aufnahme    dièses 


128 

Distrikts  durch  Herrn  Hanimer  vollendet  sein  winl.  Aber  aii)  Iffinger 
bei  Meran  tritt  sie  wieder  piit  voiler  Ueutlichkeit  hervor  und  setzt 
sich  in  den  groBen  Langsbrliclien  gegen  Osten  fort,  die  durch  die 
Aufnahmen  der  osterreichischen  Geologen,  insbesondere  der  Herren 
Sues  s,  Geyer  und  Te  lier  ini  Drautal,  in  den  Karniscben  Alpen 
und  den  Karawanken  langst  nachgewiesen  sind.  So  also  ist  die  groBe 
rhatische  Schubniasse  im  Nordç n  wie  im  Stiden  von  Langsspalten  begrenzt 
langs  deren  die  horizontale  BaVegung  der  Gebirgsmassen  gegen  Westen 
stattgefunden  bat,  wo  sanft  ansteigende  Schubflachen  ein  Gleiteu  um 
niindestens  30  km  ûber  die  Westalpen  ermôglichten.  Es  ist  das  aus- 
schlieBliches  Ergebnis  geologischer  Auftiahmen  im  Felde.  Theoretische 
Spekulationen  haben  keinen  bestimraenden  EinfluB  darauf  ausgeiibt  und 
auch  jetzt  noch  habe  ich  es  absichtlich  unterlassen,  dasselbe  in  eine 
spekulative  Gewandung  einzukleiden  und  dadurch  gefâlliger  zu  machen. 
Bei  der  noch  iinnier  bestehenden  LUckenhaftigkeit  des  Tatsachen- 
materiales  konnte  man  sich  bei  jeder  weiteren  Ergiinzung  desselben  sehr 
leicht  gezwuugen  sehen,  andere  Hypothesen  aufzustellen.  Herr  Luge  on 
hat  vor  zehn  Jahren  mit  der  sogenannteu  Champignontheorie  begonnen, 
fîlnf  Jahre  spiiter  ist  er  zu  der  Schardtschen  Uberschiebungstheorie 
tlbergegangen  und  seit  einem  Jahre  hat  er  sich  seine  dritte  Hypothèse 
gebildet,  die  er  uns  heute  vorgetragen  hat,  aber  nicht  ohne  seine 
Bereitschaft  zu  erklaren,  wenn  es  nôtig  werde,  zu  einer  vierten  Hypo- 
thèse Uberzugehen  zu  wollen.  Ich  glaube,  daû  er  schou  heute  dazu 
Veranlassung  iiehmen  konnte. 

Ein  Gedanke  liegt  so  nahe,  daB  ich  ihn  kaum  auszusprechen 
branche.  In  der  Erdkruste  bestehende  tangentiale  Spannung  —  nimrat 
man  zumeist  an  —  soll  durch  Zusammenschub  in  der  NS-Richtung 
die  Faltung  der  Ostalpen  erzeugt  haben.  MiiBte  das  nicht  auch  eine 
Tendenz  zum  Zusammenschub  in  der  OW-Richtung  zur  Folge  geliabt 
haben?  In  der  Tat  wlssen  wir,  daB  der  rhatische  Ostwestschub  erst 
nach  der  ersten  alpinen  Faltung,  welche  in  die  Oligocanperiode  gefallen 
ist,  erfolgte.  Liegt  dieser  zeitllchen  Folge  nicht  vielleicht  ein  ursâch- 
licher  Zusamnienhang  zugrunde?  Leider  wissen  wir  etvvas,  was  bei 
Beantwortung  dieser  Frage  unbedingt  gevvuBt  werden  muB,  noch  nicht, 
namlich  das  zeitliche  Verhiiltnis  dièses  Schubes  zu  der  zweiten  alpinen 
Faltung  zu  Ende  der  Miociinperiode.  Es  ist  denkbar,  daB  sie  ihr  vor- 
ausging,  nîichfolgte  oder  gleichzeitig  eintrat.  Die  Antwort  darauf  er- 
gibt  sich  vielleicht,  wenn  wir  das  ostliche  Ende  jener  die  Schubniasse 
begrenzenden  Liingsspalten  kennen  gelernt  haben  werden ,  das  an- 
scheinend  in  Uiigarn  liegt.  Dort  hal)en  wir  wohl  auch  den  Schliissel 
fiir  das  Verstiindnis  der  groiJen  Sc]uibl)evvegung  zu  suchen  und  je  tiefer 
wir  in  dièses    einzudringen  versuchen,    um  so   weiter    werden   wir  von 


129 

dem  westlichen  Stirnrande  weggeftihii.  Das  UntervSuchungsgebiet  nimmt 
dadurcli  Ausdehnungen  an,  die  die  Arbeitskraft  eiiies  einzelueu  weit 
tiberschreiten.  Nur  gemeinsame  Arbeit  vieler  kann  hier  helfen  und  ich 
erwarte  dièse  Hilfe  in  erster  Linie  von  den  Feldgeologen,  die  in 
uuentwegter  stiller  Arbeit  das  Materiul  zusammentragen,  aus  dem 
einstmals  das  klare  Bild  der  groBen  alpin  en  Ui^erschiebungen  zusammen- 
gefiigt  werden  wird." 

M.  Haug,  en  réponse  aux  observations  de  M.  Baltzer,  croit 
devoir  protester  contre  l'attribution  à  M.  Schardt  de  l'interprétation 
que  vient  de  développer  si  brillamment  M.  Luge  on.  C'est  M.  Marcel 
Bertrand  et  non  M.  Schardt  qui,  dès  18S4,  émettait  l'hypothèse 
du  recouvrement  des  Préîilpes  et  du  pli  unique  de  Glaris.  M.  Schardt 
a  repris  beaucoup  plus  tard  une  partie  de  cette  hypothèse,  sans  apporter 
à  son  appui  des  faits  suffisamment  probants  pour  l'imposer  à  l'accep- 
tation de  tous.  Il  était  réservé  à  M.  Lugeon  de  donner  à  la  théorie 
des  nappes  de  charriage  sa  foniie  actuelle  en  la  basant  sur  des  faits 
qui  n'admettent  guère  d'autre  interprétation  et  qui  sont  de  nature  à 
entraîner  la  conviction  des  plus  réfractai res. 

M.  Termier  fait  connaître  que  l'étude  du  Briançonnais,  com- 
mencée longtemps  avant  la  naissance  de  la  théorie  de  M.  Lugeon 
conduit  à  des  résultats  fort  analogues  à  ceux  que  M.  Lugeon  vient 
d'exposer.  Les  Alpes  franco-italiennes  ont  été  enfouies  sous  un  paquet 
de  nappes,  dont  il  ne  reste  plus  que  quelques  lambeaux  ;  et  ces  nappes 
proviennent  de  la  région  centrale  du  Piémont.  Il  y  a  là  une  confir- 
mation intéressante  de  la  doctrine  de  M.  Lugeon. 

M.  Lugeon:  „Je  répondrai  tout  d'abord  à  M.  Baltzer.  Les 
arguments  que  soulève  mon  honorable  confrère  de  l'Université  de 
Berne  ne  sont  pas  faits  pour  m'étonner  et  me  surprendre.  Dans  les 
nombreuses  conversîitions  que  j'ai  eues  avec  de  savants  maîtres  et 
collègues  avant  et  pendant  la  publication  de  mes  travaux,  les  objections 
que  l'on  vient  d'entendre  m'ont  été  souvent  opposées,  mais  lorsque 
j'ai  conduit  sur  le  terrain  ces  contradicteurs  de  jadis,  je  les  ai  vus, 
tour  à  tour,  se  rallier  à  ma  manière  de  voir,  même  ceux  qui  furent 
militants  dans  les  débats. 

En  science,  et  peut-être  plus  encore  en  géologie,  toute  nouvelle 
idée  —  et  je  reconnais  que  la  théorie  que  je  vous  ai  exposée  s'y  prête 
particulièrement,  à  cause  de  son  envergure  qui  dépasse  un  peu  la 
norme  habituelle  —  toute  nouvelle  idée  suscite  souvent  non  seulement  la 
méfiance,  mais  parfois  une  sorte  de  répugnance.  L'habitude,  les  préjugés 
des  questions  de  sentiments  jouent   un  grand    rôle,    et  je    comprends 

17 


130 

que  les  esprits  de  nature  conservatrice  mettent  plus  de  temps  à  se 
convertir  que  les  autres. 

M.  Baltzer  attaque  ma  méthode.  Discutons  un  peu  sur  ce  point. 
J'ai  comme  base  dans  mes  principes  scientifiques  la  confiance  mutuelle, 
mon  collègue  me  parait  poser  en  principe  la  défiance.  Il  est  impossible 
à  un  homme  qui  cherche  à  constiniire  une  synthèse  de  tout  voir;  il 
faut  qu41  se  base  avec  discernement  sur  des  faits  observés  par  ses 
confrères,  si  non  toute  corrélation  est  impossible.  Après  avoir  mis  à 
répreuve  la  valeur  des  observations  d'un  auteur,  après  s'être  incarné 
l'esprit  d'observation  de  ce  dernier,  on  peut  se  servir  de  ses  mono- 
graphies avec  fruit.  Rester  dans  le  domaine  limité  des  monographies 
purement  régionales,  ce  qui  a  été  le  caractère,  parce  qu'il  en  était  le 
temps,  à  une  partie  de  la  génération  dont  M.  Baltzer  a  appartenu, 
n'est  plus  guère  en  accord  avec  la  tendance  de  la  science  actuelle. 
Nous  avons  gravi  péniblement  un  échelon  de  plus,  ce  n'est  pas  mon 
confrère    qui    me  le  fera  redescendre. 

M.  Baltzer,  qui  compare  les  dômes  granitiques  du  massif  de 
l'Aar  avec  les  laccolites,  a-t-il  vu  le  territoire  classique  de  ces  dernières? 
Je  ne  le  crois  pas.  Quand  on  veut  faire  la  critique  des  autres  il  faut 
d'abord  la  faire  à  soi-même.  Mon  confrère  parle  d'un  passe-partout 
qui  ferait  croire  au  temps  de  la  magie.  Je  lui  dirais,  puisqu'il  m'oblige 
à  le  faire  —  à  mon  regret,  car  je  ne  voulais  pas  dire  un  seul  mot 
des  Carpates  ici  —  que  c'est  en  me  confiant  aux  brillantes  obser- 
vations de  mes  savants  et  illustres  collègues  autrichiens  que  j'ai  essayé 
d'interpréter  cette  chaîne.  Aujourd'hui,  après  avoir  vu  les  lieux  qui 
m'intéressaient,  je  me  félicite  de  ne  point  m'être  trompé,  ce  qui  prouve 
que  ma  méthode  n'est  pas  si  mauvaise.  C'est  en  comparant  le  bassin 
houiller  du  nord  avec  la  région  glaronnaise,  où  il  n'avait  jamais  été, 
que  M.  Marcel  Bertrand  a  émis  le  premier,  quoi  qu'en  dise  mon 
confrère,  l'idée  de  la  grande  marche  vers  le  nord  des  régions  sédimen- 
taires  du  versant  nord  des  Alpes  suisses. 

M.  Baltzer  ajoute  que  je  change  souvent  de  théorie.  Je  répondrai 
à  mon  savant  collègue  qu'en  dix  ans,  dans  un  tel  domaine  on  a,  suivant 
l'expression  d'un  de  nos  grands  maîtres  et  d'un  des  plus  grands  critiques, 
le  droit  si  non  le  devoir  de  se  tromper.  Et  si  mon  adversaire  de  ce 
jour  voulait  un  peu  se  donner  le  soin,  cela  en  vaut  la  peine,  c'est 
prudent,  quand  on  veut  entrer  dans  l'arène,  de  lire  tout  mon  oeuvre 
en  matière  tectonique,  il  verrait  que  le  changement  d'idée  dont  il  veut 
faire  arme,  n'est  qu'une  évolution  de  la  pensée,  la  marche  lente, 
travaillée,  étudiée,  pour  Tédification  d'une  tliéorie  dont  les  adeptes 
deviennent  de  plus  en  plus  nombreux.  Ne  soyez  donc  pas  plus  cata- 
clystiques  que  nos  devanciers.  J'ai  toujours  dit  les  raisons  qui  faisaient 


131 

évoluer  ma  manière  de  voir.  J'ai  même  été,  pour  moi,  assez  sévère 
dans  ma  critique.  Et  si  dans  l'avenir  je  modifie  encore  ma  manière 
de  voir,  j'en  serai  heureux  car  cela  m'amènera  peut-être  à  voir  plus 
loin  encore.  Une  science  finie  est  une  science  morte.  La  mienne  je 
la  veux  vivante. 

Le  professeur  de  l'Université  de  Berne  ne  m'étonne  pas  non  plus 
quand  il  parle  du  caractère  fantastique  de  la  théorie  que  je  viens 
d'exposer.  C'est  là  un  terme  qui  est  propre  à  ceux  qu'une  grande  idée 
efifraye.  En  son  temps,  qui  ne  vit  pas  dans  les  plis  des  gneiss  de  la 
Jungfrau  quelque  chose  de  si  extraordinaire  que  jusqu'ici  la  géogénie 
n'en  a  pas  été  plus  expliquée  que  le  travail  mécanique  des  nappes  de 
recouvrement?  Il  ne  faut  pas  confondre  les  faits  avec  la  théorie.  Tout 
restera  hypothèse  dans  l'explication  mécanique,  car  un  mécanisme  ne 
devient  indiscutable  que  lorsque  la  science  s'est  élevée  dans  le  domaine 
des  voies  mathématiques.  Nous  sommes  loin  encore  de  pouvoir  faire 
le  mécanique  même  d'un  simple  anticlinal. 

Quant  à  vouloir  soutenir  encore  l'hypothèse  de  la  chaîne  vindé- 
licienne,  c'est  faire  à  tel  point  abstraction  d'une  telle  série  de  faits 
que  je  crois  qu'il  est  dans  mon  droit  de  ne  point  répondre  laissant 
—  mais  là  M.  Baltzer  ne  m'appartient  plus  parce  qu'il  n'est  plus 
mon  contradicteur  —  laissant  à  regret  mon  confrère  en  contemplation 
devant  un  des  plus  fameux  avatars  de  la  géologie  suisse. 

Et  les  plis  tournés  vers  le  sud  que  cite  mon  collègue?  J'ai  le 
regret  encore  de  lui  dire  que  toutes  les  fois  que  j'ai  essayé  de  voir 
quelques  uns  de  ces  fameux  plis  je  me  suis  aperçu  que  l'on  avait 
confondu  les  charnières  anticlinales  avec  les  synclinales,  erreur  très 
excusable  à  l'époque.  Du  reste  je  suis  loin  de  nier  les  nRttckfaltungen". 
L'excemple  grandiose  de  l'éventail  des  Alpes  françaises  est  trop  signi- 
ficatif. Dans  le  Schâchental,  j'ai  donné  l'explication  du  fameux  pli, 
tourné  vers  le  sud,  qui  semblait  un  argument  péremptoire  de  la  théorie 
du  double-pli  de  Glaris.  Et  cette  explication  détruisant  le  caractère 
péremptoire  de  l'argument,  il  n'y  avait  plus  à  hésiter.  Mon  cher  maître 
M.  Heim  m'a  heureusement  apporté  le  secours  de  sa  conviction 
nouvelle.  Et  il  fallait  que  la  théorie  du  double-pli  soit  bien  enracinée 
et  solide  pour  que  son  auteur  l'abandonnant  et  cela  avec  une  telle 
noblesse  de  pensée  que  l'on  en  reste  ému,  d'autres  s'y  cramponnent 
avec  la  ténacité  de  ceux  qui  s'accrochent  aux  épaves. 

M.  Baltzer  demande  de  nouvelles  recherches.  Je  suis  aussi  de 
cet  avis  car  elles  ne  pourront  que  perfectionner  nos  connaissances  et 
je  les  attends,  confiant  dans  Tavenir,  puisque  les  propres  élèves  de 
mon  savant  contradicteur  ont  apporté,  pour  ma  manière  de  voir,  des 
faits  importants. 

17* 


132 

Je  lierai  pas  plus  loin,  car  M.  Baltzer  admet  déjà  la  possibilité 
des  nappes  de  recouvrement.  Seule  la  synthèse  lui  parait  inacceptable. 
L'histoire  de  la  science  se  renouvelle  chaque  fois  qu'une  idée  nouvelle, 
un  peu  subversive,  apparaît  et  vient  troubler  les  esprits  de  ceux  qui 
s'étaient  fait  un  schéma.  Ainsi  Léopold  de  Bue  h  qui  avait  vécu  aux 
temps  de  la  vieille  théorie  du  Diluvium  n'a  jamais  voulu  croire  à  la 
théorie  glaciaire.  Sachons  prendre  des  leçons  dans  l'histoire  de  la 
pensée  humaine,  elles  sont  réconfortantes. 

Je  réponds  maintenant  à  M.  Rothpletz  et  je  lui  citerai  tout 
d'abord  une  simple  anecdote,  à  propos  du  poids  de  ses  vingt  années 
de  travail  dans  les  Alpes  orientales  dont  il  veut  m'accabler  moi  qui 
n'ai  fait  que  passer  dans  ces  régions. 

Un  de  nos  illustres  ancêtres,  de  Saussure,  dont  on  se  plait  à 
juste  titre  à  signaler  l'esprit  éminemment  critique,  connaissait  admi- 
rablement les  glaciers  et  leurs  moraines.  Ce  savant  célèbre  passa 
cependant  presque  toute  son  existence  sur  les  moraines  qui  entourent 
Genève  sans  se  douter  que  les  glaciers,  qui  lui  étaient  tout  familiers, 
avaient  été  les  agents  créateurs  de  ces  collines  qu'il  aimait  à  parcourir. 
Vingt  ans,  ce  n'est  pas  encore  une  vie.  Je  laisse  faire  l'apologue  à  mon 
confrère. 

Une  partie  de  la  réponse  à  M.  Baltzer  s'appliquant  directement 
aussi  à  M.  Rothpletz  j'arrive  aux  faits  et  je  serai  très  bref,  car  je 
maintiens  entièrement  ma  manière  de  voir  malgré  la  tentative  bien 
intentionnée  de  mon  collègue.  Examinons  seulement  une  conséquence 
de  la  théorie  de  M.  Rothpletz,  qui,  comme  un  grand  coin,  fait 
avancer  les  Alpes  orientales  d'un  seul  bloc  vers  l'ouest.  Dans  sa 
manière  de  voir  comme  dans  la  mienne,  le  bord  actuel  de  la  nappe 
du  Rhiiticon  a  été  coupé  par  l'érosion  Or  tout  revient  à  se  demander 
jusqu'oii    primitivement    allait   le    bord    frontal    du    coin    Rothpletz. 

Les  différents  auteurs  qui  se  sont  occupés  des  masses  sans  racines 
que  l'on  trouve  dans  la  région  d'Yberg,  plus  loin  aux  Mythen,  plus 
loin  encore  dans  le  Giswylerstock  ont  montré  la  parenté  de  faciès  de 
ces  montagnes  exotiques  avec  les  Alpes  orientales.  Ces  masses  sont, 
par  leurs  faciès,  étrangères  aux  chaînes  qui  les  entourent,  prolongeant 
la  nappe  du  Rhaticon.  Dans  l'idée  de  M.  Rothpletz,  cette  nappe 
aurait  dû  s'étendre  par  dessus  les  Alpes  suisses  déjà  jusqu'au  Giswyler- 
stock. Mais  ce  dernier  massif  se  rattache  par  ses  faciès  aux  Préalpes 
médianes,  celles-ci  aux  Annes  et  à  Sulens  en  Savoie.  On  voit  alors 
que  le  fameux  coin  auvait  marché  sur  près  de  trois  cents  kilomètres 
et,  fidèle  à  sa  patrie  les  Alpes,  il  aurait  suivi  la  chaîne  en  s'incurvant 
aussi    Voilà  où  mène  forcément  la  théorie  que  l'on  oppose  à  la  mienne. 


133 

On  avouera  que  je  suis  encore  bien  modeste  avec  les  soixante  à  quatre- 
vingts  kilomètres  de  mes  estimations  maximales! 

J'ai  montré  Terreur  de  ceux  qui  avaient  cru  voir  vers  la  vallée 
du  Rhin  des  mouvements  de  Test  vers  l'ouest.  Je  m'en  rapporte  à  ce 
que  j'ai  dit  et  vu.  Et  je  ne  crois  pas,  comme  l'espère  mon  confrère, 
que  j'abandonnerai  ma  manière  de  voir  pour  la  sienne.  Jadis  j'ai  cru 
que  le  long  de  la  vallée  du  Rhône  il  y  avait  un  phénomène  quelque 
peu  semblable  à  celui  qu'expose  M.  Rothpletz.  C'est  lui  dire  que 
c'est  lui  qui  me  suit  et  non  moi.  J'ai  pu  évoluer  heureusement  dans 
ma  manière  de  voir,  tandis  que  mon  confrère  ne  me  paraît  pas  pousser 
assez  loin  la  critique  vis-à-vis  de  lui-même. 

Et  le  ton  sec  de  la  critique,  dont  parle  M.  Rothpletz,  sonne 
froidement  et  désagréablement  en  effet  aux  oreilles  car  il  nous  parait 
entendre  le  glas  annonçant  la  fin  de  sa  théorie." 

La  séance  est  levée  à  midi  et  demi. 

lies  secrétaires: 

O.  A.l>el.  A..  Pliilippson. 


Sixième  Séance  Générale. 

24  août  1903  (après-midi). 

La  séance  est  ouverte  à  3  heures,  sous  la  présidence  de  M.  Heim, 
vice-président. 

Le  président  informe  l'assemblée  que  l'invitation  du  Conseil 
municipal  au  Rathaus  exigera  la  clôture  de  la  séance  à  5  heures  et 
que  les  conférences  qui  n'ont  pas  été  faites  aujourd'hui  seront  remises 
à  la  section  A  de  la  dernière  séance,  tenue  en  sections. 

M.  H  au  g  fait  sa  conférence:    „Les  grands   charriages   de   VEm- 

hrunais  et  de  VXJhaye,^ 

Pas  d'observations. 

M.  Bailey  Willis  fait  la  conférence  annoncée  :  „ The  overthrust 
fauîts  of  the  United  States  of  North  America*'   en  allemand. 

Pas  d'observations. 

Le  secrétaire-général  excuse  M.  Kilian  de  ne  pouvoir  assister 
au  séances  du  Congrès  et  annonce  l'envoi  d'une  communication  écrite 
au  sujet  du  „Phénomène  de  charriage  dans  les  Alpes  delphino-proven- 
çales."^ 


134 

L'intérêt  qui  s'attache  à  cette  communication  justifiera  sa  publi- 
cation dans  les  Comptes-Rendus  du  Congrès. 

M.  Kossmat  fait  sa  conférence  :   „  Vberschiébungen  am  Westrande 

der  Laibacher  Ebene," 

Pas  d'observations. 

La  communication  de  M.  Toernebohm,  abpent :  „ Die  grofte 
skandinavische  Ûberschiebung"^  est  lue  par  M.  A.  v.  Boehm. 

La  conférence  de  M.  Griesbach  est  ajournée. 

Le  président  lève  la  séance  à  5  heures  avec  les  paroles  suivantes  : 

„Das  Phânomen  der  Uberschiebung  findet  sich  viel  hâufiger,  als 
man  ursprtinglich  glaubte,  fast  in  allen  Teilen  der  Erde.  Aber  man 
wird  eine  strenge  Kritik  dabei  tiben  mtlssen,  damit  man  nicht  dort 
Ûberschiebungen  sieht,  wo  sie  nicht  sind.  Wir  dUrfen  nicht  vergessen, 
daB  die  Ziige  im  Bauplan  der  Erde  sehr  verschieden  sind  von  Ort  zu 
Ort,  wahrend  unsere  Aufiassung  sehr  verschieden  ist  von  Zeit  zu  Zeit." 

Les  secrétaires: 
O.  V.  Ai-tli8il3er.  O.  Oeyer. 


Septième  Séance  Générale. 

26  août  1903  (matin). 

La  séance  est  ouverte  à  10  heures  sous  la  présidence  de  M.  Barrois, 
vice-président,  au  vestibule  de  l'Université. 

Le  président  accorde  hi  parole  à  M.  H  e  i  m  pour  faire  une  expli- 
cation de  son  relief  du  Siintis  auprès  du  relief  exposé. 

Discours  de  M.  A.  Heim: 

„Das  Gebirgsrelief  gehort  gewiB  zu  denjenigen  Erfindungen, 
die  an  verschiedenen  Orten  und  zu  verschiedenen  Zeiten  unabhangig 
voneinander  ofters  geraacht  worden  sind.  Das  alteste  bekannte  Werk  ist 
das  Relief  der  Zentralschweiz  von  Oberst  F  f  if  fer  in  Luzern,  das  vor 
zirka  150  Jiihren  fertiggestellt  worden  ist.  Dami  folgte  Eugen  Milliers 
Relief  eines  groBeu  Telles  der  Schweiz  in  zirka  1  :  20.000.  Da  wurde 
stets  das  Relief  nach  der  Natur  gemacht  und  nachher  die  Landkarte 
nach  dem  Relief  gezeichnet.  Mit  den  topographischen  Karten  kehrte 
sich  das  Verhiiltnis  uni.  Es  folgt  eine  lange  Période,  wo  man  das  Relief 
nur  als  eine  grobe  Ubersetzung  der  Karte  in  das  Râumliche  auffafite. 


135 

Erst  in  einer  dritten  Phase  ist  die  Reliefkunst  wieder  auf  die  Natur- 
beobachtung  zuriickgekommen.  Das  Relief  liât  nur  Sinn,  wenn  es 
mehr  bietet,  als  die  Karfce  bieteii  kann.  Nur  der  iu  Anatomie  Geschulte 
kann  eine  menschliche  Figui  richtig  niodellieren.  Ebensosehr  kann 
nur  der  in  Anatomie  der  Erde  nach  Bau  und  Form  der  Erdrinde 
Geschulte  ein  Sttick  Gebirge  im  Relief  richtig  darstellen.  Der  Relief- 
darsteller  muB  Topograph  und  Geologe  sein. 

Vielleicht  sind  mir  hier  einige  persônliche  Mitteilungen  erlaubt. 
Als  zehnjâhriger  Knabe  habe  ich  aus  eigener  Erfîndung  zuerst  probiert, 
ein  Relief  herzustellen.  Dièses  Streben  hat  mich  fort  und  fort  begleitet. 
Ich  fend,  daS  die  Karten  nicht  genligen  und  zeicbnete  nach  der  Natur. 
Ich  fand,  daU  man  das  Gebirge  verstehen  niiisse,  um  es  richtig  dar- 
zustellen,  und  dies  hat  niich  zuerst  mit  meinem  Meister  Ara.  Es  cher 
V.  d.  Linth  in  Verbindung  gebracht  und  hat  mich  der  Géologie  flir 
immer  zugefdhrt.  Das  Reliefwesen  ist  mir  immer  nahe  geblieben.  Es 
hat  sich  eine  Reliefschule  entwickelt.  Nun,  in  dem  Alter,  von  dem 
es  heifit  „stillestahn",  woUte  ich  nochmals  versuchen,  soweit  als 
moglich  das  zu  verwirklichen,  was  mir  mehr  und  mehr  als  Reliefideal 
vorschwebte.  Ich  fand  in  der  Person  des  Herrn  Kunstzeichners  C.  Meili 
einen   tiichtigen  Helfer,  der  sich  in   meine  Autfassung  einschulen  liefi. 

Als  Gegenstand  der  Darstellung  wâhlte  ich  das  Siintisgebirge, 
weil  ich  es  fUr  eines  der  schonsten  Gebirgsstiicke  der  Erde  halte,  wo 
am  klarsten  der  Zusammenhang  von  Form  und  Bau  sich  ausspricht. 
Ich  begann  mit  einer  voUstândigen,  detaillierten  geologischen  Neu- 
aufnahme  des  Sântisgebirges.  Dabei  machte  ich  gegen  400  Zeichnungen 
nach  der  Natur  und  zirka  600  Photographien.  Uberdies  standen  mir 
noch  zirka  200  Photographien  von  anderen  zu  Gebote.  Die  Dimen- 
sionen  sind  den  eidgenôssischen  topographischen  Vermessungen  ent- 
nommen.  Der  Maflstab  ist  1  :  5000  —  Lângen  und  Hôhen  selbstver- 
standlich  in  genau  gleichem  Mafistabe.  Mein  stiindig  angestellter  KOnstler 
hat  unter  meiner  steten  Leitung  und  Mithilfe  voile  3^2  Jahre  an  dem 
Werke  gearbeitet. 

Betreffend  die  Bemalung  ist  hervorzuheben,  daC  sich  die  vier 
Hauptabteilungen  des  Kreidesystems,  welche  den  Sântis  bilden,  schon 
so  deutlich  durch  ihre  nur  wenig  schematisierten  natClrlichen  Farben 
unterscheiden,  dafl  keine  konventionellen  geologischen  Farben  an- 
gewendet  werden  muBten,  sondern  auch  bei  Bemalung  in  den  natlir- 
lichen  Farben  die  Géologie  deutlich  zum  Ausdrucke  kommt.  Wenn 
man  ein  Relief  in  den  direkt  uatUrlichen  Farben  bemalt,  wird  es 
hâOlich,  hart  und  klein.  Viele  Versuche,  ebenso  wie  meine  zum  groBten 
Teil  zu  diesen  Studien  unternommenen  Ballonfahrten,  haben  gelehrt, 
daS    man    das  BlâulichweiB    der  Luftperspektive   in    demjenigen  Grade 


136 

allen  Farben  beimengen  mufi,  welcher  der  Entfernung  im  MaBstabe 
des  Reliefs  entspricht,  in  welcher  gewôlinlich  des  Beschauers  Auge 
davorsteht. 

Sie  sehen  in  dem  Relief  den  herrlichen  Faltenbau  des  Sântis- 
gebirges.  Es  sind  sechs  parallèle  Falten,  aile  etwas  nôrdlich  iiber- 
liegend,  allô  haben  den  iiberkippten ,  verkehrten  Scbenkel  reduziert 
oder  fast  ganz  verquetscht.  Oft  lost  die  eine  Faite  die  andere  ab,  die 
eine  taucbt  auf,  eine  andere  tauclit  uuter. 

Man  sieht  ferner  im  Relief  eine  groBe  Anzahl  von  horizon talen 
Querverschiebungen  („Bl5itter").  Viele  haben  geringen  Betrag,  eine 
a})er  scheert  Tiiler  ab  und  schiebt  einen  Bersrkaniin  davor,  so  daB  im 
abgescherten  Taie  ein  See  entsteht. 

Sie  sehen  ferner,  wie  die  prachtvoU  scharfen  Formen  bedingt 
sind  teils  durch  die  Steilstellung  der  Schichten,  teils  dadurch,  daB 
die  Verwitterung  die  resistenzfëhigen  Schichtkomplexe  aus  den  leichter 
verwitterbaren  herausgeschiilt  hat.  Meistens  sind  die  Gewôlbe  Kamme, 
die  Mulden  aber  Tàler  geworden  ;  nur  der  prâdestinierfc  hôchste  Kamm 
ist  Antiklinaltal  geworden.  Schuttkegel,  Moranen.  BergstUrze,  Karren- 
felder  etc.  sind  aile  bis  ins  kleinste  exakt  nach  der  Natur  dargestellt. 
Ich  glaube,  ich  darf  wohl  garantieren  daflir,  daB  Sie  auf  der  ganzeu, 
fast  4  ///2  groBen  Relieffliiche  keine  noch  so  kleine  Form  finden,  deren 
Richtigkeit  ich  Ihnen  nicht  an  der  Hand  der  Photographien  und 
Zeichmnigen,  von  denen  eine  kleine  Auswahl  vorliegen,  nachweisen 
konnte. 

Wie  man  die  Natur  nicht  auf  den  ersten  Blick  ganz  erfaBt,  so 
erfordert  auch  das  vorliegende  Siintisrelief  ein  eingehendes  Studium. 
Je  langer  Sie  es  ansehen,  desto  mehr  werden  Sie  darin  finden.  Ich 
hoffe,  durch  dièses  Stiick  den  Beweis  geleistet  zu  haben,  daB  dem 
fachmiinnisch  durchgefuhrten  Relief  des  Gebirges  noch  eine  groBe 
Zukunft  bevorsteht  in  zwei  Richtungen  :  teils  als  UnterrichtsmitteL 
teils  als  Dokument  geologischer  Erkenntnis. 

Ich  konnte  nicht  hoffen,  jenials  wieder  in  meinem  Leben  meiu 
Relief  einer  so  groBen  Zabi  von  Sachverstiliidigen  vorlegen  zu  konnen, 
wie  hier  beim  GeologenkongreB.  Ich  habe  deshalb  dièse  Gelegenheit 
beniltzt  und  es  bleibt  mir  noch  ilbrig,  der  KongreBleitung  fur  ihr 
Entgegenkommen  in  dieser  Angelegenheit  meinen  herzlichsten  Dauk 
auszusprechen." 

Après  le  diïscours  de  M.  Heini,  qui  est  couvert  d'applaudissements, 
les  congressistes  se  rassemblent  dans  hi  petite  salle  des  fêtes,  où  l'ordre 
du  jour  appelle  les  conférences  sur  la  géologie  de  la  Péninsule  Balca- 
nique  et  de  l'Orient. 


137 

M.  F.  Toula  fait  sa  conférence:  j^Der  gegenwârtige  Stand  der 
Er/orschung  der  Balkanhalbinsel  und  des  Orients,^ 

Ensuite  M.  J.  C  v  i  j  i  c  fait  sa  conférence  :  „Z)/e  Tektonik  der  Balkans 
halbinsel  mit  besonderer  Beriicksichtigung  der  neiieren  Fortschritte  in  der 
Kenninis  der  Géologie  von  Serbien,  Makedonien  und  Bulgarien,*^ 

Le  président  félicite  M.  Cvijic  sur  les  résultats  importants  de 
ses  études   géologiques  et  accorde  ensuite   la   parole  à  M.  Palacky. 

M.  Palacky:  „Ich  habe  mir  das  Wort  zu  einer  Anfrage  an 
Hofrat  Toula  erbeten,  ob  die  bisher  bekaunten  Resultate  der  Tief- 
seeforschung  im  nordlichen  Agiiischen  Meere  (Pola),  insbesondere  in 
der  Tiefenrinne  im  Zentrum,  zu  geologischen  SchlUssen  hinreichen. 
Wenn  nicht,  so  môge  eine  Ergânzung  derselben,  speziell  nach  dem 
Muster  der  Forschungeu  des  FUrsten  von  Monaco,  durch  die  berufenen 
Faktoren  angeregt  werden." 

M.  F.  Toula  fait  remarquer,  que  les  notes  publiées  sur  la  Mer 
de  Marmara  se  trouvent  dans  sa  liste  des  publications  géologiques 
concernant  TOrient,  mais  que  les  études  submarines  mentionnées  par 
rinterlocuteur  n'ont  aucun  rapport  spécial  avec  le  sujet  de  sa  conférence. 

A  la  suite  de  cette  communication  M.  Toula  fait  voir  une  carte 
géologique  de  la  Bulgarie  dressée  par  M.  Zlatarski  et  publiée  tout 
récemment,  que  l'orateur  vient  de  recevoir  pendant  la  séance. 

M.  F.  Katzer  fait  sa  conférence:  y^Der  heutige  Stand  der  geo- 
logischen Kenntnis  von  Bosnien  und  der  Hercegovina.'^ 

Le  président  remercie  M.  Katzer  pour  sa  communication 
intéressante  et  accorde  la  parole  à  M.  Richter. 

M.  Richter:  „Da  ich  selbst  mit  geographischen  Studien  Uber 
Bosnien  beschâftigt  bin,  so  kann  ich  Zeugnis  dafUr  ablegen,  welche 
Fortschritte  in  der  Erkenntnis  des  geologischen  Baues  jener  Lîinder 
ûber  die  erste  Aufnahme  hinaus  wir  Herrn  Dr.  Katzer  verdanken, 
der  nun  seit  einigen  Jahren  dort  tiitig  ist.  Es  ist  einerseits  eine 
beneidenswerte  Aufgabe  fiir  einen  Geologen,  ein  Land  von  der  GrôBe 
Bosniens  —  mehr  als  50.000  km'^  —  gewissermal3en  als  seine  eigene 
Domâne  zur  Erforschung  zugewiesen  zu  erhalten;  anderseits  kônnte 
ein  weniger  rastloser  und  riistiger  Mann  als  Herr  Dr.  Katzer  ange- 
sichts  einer  solchen  Aufgabe  wohl  erlahmen.  Von  ihm  konuen  wir 
aber  erwarten  und  hoffen,  daC  er  dieser  schweren  Aufgabe  gewachsen 
ist,  und  wir  konnen  nur  wunschen,  daB  die  l)0snische  Regierung, 
welche  unserem  KongreB  ein  so  groBes  Entgegenkommen  gezeigt 
hat,  in  weiterer  Wttrdigung  des  Wertes  geologischer  Erforschung 
Herrn  Katzer  in  der  wissenschaftlichen  Seite  seiner  Tatigkeit  fordern 
und    unterstUtzen    moge,    hauptsiichlich    durch    Gewiihrung   yon    Hilfs- 

18 


138 

arbeitern.  Als  Ôsterreicher  freut  es  mich  aber  besonders,  (}aS  wir 
imstande  sind,  den  KongreBteilnehmern  das  erfreuliche  Bild  eines 
groBen  wissenschaftlichen  Fortschrittes  aufweisen  zu  konnen,  der  nur 
mit  den  persônlichen  und  moralischen  Mitteln  des  alten  Osterreich: 
errungeu  worden  ist." 

La  séance  est  levée  à  midi  et  demi. 

Les  secrétaires: 
F.  V,  Iternei:*.  F.  ICossinat« 


Huitième  Séance  Générale. 

26  août  1903  (après-midi). 

La  séance  est  ouverte  à  3  heures,  sous  la  présidence  de  M.  T s  ch  e r- 
nyschew,  vice-président. 

M.  A.  Philippson  fait  sa  conférence:  „/)er  heufige  Stand  der 
yeologischen  Kenntnis  von  Griecherdand."' 

En  l'absence  de  M.  Cay  eux,  qui  est  retenu  par  un  deuil  à  Paris, 
M.  Terniier  fait  lecture  de  la  communication  annoncée:  ^^Les  lignes 
directrices  des  vlissements  de  VUe  de  Crêle,^ 

M.  A.  Philippson:  „Ich  môchte  darauf  hinweisen,  daU  die 
kristallinen  Schiefer  vielfach  ein  anderes  Streichen  besitzen  als  die 
auflagernden  jUngeren  Sedimente.  Soweit  ich  die  Mitteilungen  von 
Cay  eux  verstanden  habe,  zeigen  die  mesozoisch-alttertiîiren  Sedimente 
in  Kreta  das  anniihernd  westostliclie  Streichen,  das  man  nacli  der 
Annahme  eines  sUdagâischen  Faltenbogens  erwarten  durfte,  dagegen 
streichen  die  kTistallinen  Schiefer  des  westlichen  Teiles  der  Insel 
Nordost.  Dièses  letztere  Streichen  findet  sich  aber  auch  schon  in  den 
kristallinen  Schiefern  Kytheras  und  der  sUdostlichen  Halbinsel  des 
Peloponnes.  Es  hundelt  sich  dabei  augenscheinlich  uni  zwei  verschiedene 
Faltungsperioden  und  die  al)weichende  Richtung  der  kristallinischen 
Schiefer  ist  kein  Grund,  uni  den  Zusammenhang  der  Faltung  der 
mesozoisch  -  alttertiaren  Schichten  Kretas  und  des  Peloponnes  zu 
leugnen." 

M.  Termier  répond,  que  le  devoir  de  défendre  son  opinion  reste 
à  M.  Cay  eux,  qui  a  étudié  les  terrains  de  l'île  de  Crète  en  personne. 

M.  G.  V.  Bukowski  fait  sa  conférence:  ^Neuere  FortschriUe  in 
der  Kenntnis  der  Stratigraphie  von  Kleindsien,"" 


139 

M.  Schellvvien:  ^Die  von  dem  Vortragenden  als  obertriadisch 
gedeuteten  roten  Kalke  der  Insel  Chios  dUrften  dem  Muschelkalke 
angehôren.  Aus  dem  einzigen  fossilfiihrenden  GesteinsstUcke,  das  Herr 
Professer  Philippson  mitgebracht  hat,  sind  durch  Herm  Dr.  Quitzow 
in  Konigsberg  fQuf  oder  sechs  Ammoniten  herausprapariert  worden, 
die  zu  folgenden  Formengruppen  gehôreii  ;  Erstens  eiuige  kleine  Mono- 
phylliten  mit  einfacher  Lobenlinie,  wie  Monophyllites  Suessii  aus  dem 
alpinen  Muschelkalke  oder  jene  einfuchen  Monophylliten,  die  Diener 
aus  dem  Muschelkalke  von  Chitichun  im  Himalaya  und  Toula  aus  der 
XJmgebung  des  Golfes  von  Ismid  beschrieben  haben.  Ferner  fand  sich 
ein  Windungsbruchstilck  eines  Ammoniten  aus  der  Gruppe  der  Ceratites 
geniinati  Mojs,^  ahnlich  jenen  Formen,  die  im  Daonellenkalke  von  Spitz- 
bergen  vorkommen,  oder  noch  ahnlicher  einer  von  Diener  als  Ceratites 
sp.  ind.  abgebildeten  Art  aus  dem  Muschelkalke  von  Chitichun,  aller- 
dings  mit  stârkerer  Biegung  der  Rippen.  Das  letztej  Faunenelement 
war  ein  nicht  naher  bestimrabares  Windungsbruchstilck  eines  sehr 
involuten  Ammoniten  mit  einfacher,  ceratitischer  Lobenlinie.  Nach  dem 
Zusammenvorkommen  dieser  Formen  kann  kaum  ein  Zweifel  darUber 
bestehen,  daB  der  rote  Kalk  von  Chios  dem  Muschelkalke  angehôrt." 

Le  secrétaire-général  informe  l'assemblée,  que  M.  Vinassa  de 
Régny,  qui  s'est  trouvé  retenu  à  Perugia,  a  envoyé  au  secrétariat 
le  manuscrit  de  sa  conférence  sur  la  géologie  du  Monténégro  et  de 
la  région  voisine  de  l'Albanie.  Il  est  décidé,  que  cette  conférence  sera 
insérée  dans  les  Comptes  Rendus  du  Congrès. 

Le  président  remercie  les  orateurs  et  lève  la  séance  à  5  heures. 

Le  secrétaire:  E.  Sdiell-^vien. 


Neuvième  Séance  Générale. 

Séance  de  Clôture. 
27  août  1903  (après-midi). 

La   séance  est  ouverte  à  3  heures  dans  la  petite  salle  des  fêtes 
de  l'Université,  sous  la  présidence  de  M.  E.  Tietze,  président. 

La  parole  est  accordée  àM.  Bejschlag  qui  présente  le  rapport 
de  la  Commission  de  la  Carte  géologique  d'Europe. 

Le    rapport    est    adopté    par    l'assemblée    générale    et    vivement 

applaudi. 

18* 


140 

Sir  Archibald  Geikie  présente  les  rapports  de  la  Commission 
des  lignes  de  rivage  de  rhéniisphère  Nord  et  de  la  Commission  de 
coopération  internationale  dans  les  investigîitions  géologiques. 

11  propose  de  nommer  une  Commission,  composée  des  MM.  Bar- 
rois,  Becker,  H.  Credner,  Sir  Archibnld  Geikie,  Karpinsky 
et  Suess,  qui  soit  chargée  de  se  mettre  en  rapport  avec  les 
bureaux  scientifiques  des  divei*s  pays,  pour  centraliser  les  documents 
relatifs  aux  méthodes  et  aux  résultats  jusqu'à  présent  obtenus  dans 
les  recherches,  qui  sont  hors  de  la  compétence  du  Congrès,  mais  qui 
ont  une  grande  importance  géologique.  En  outre  cette  commission 
sera  chargée  d'obtenir  tous  les  renseignements  de  chaque  pays  sur 
les  instruments  et  les  inéthodes  qu'on  a  trouvées  les  plus  convenables 
pour  les  recherches  purement  géologiques. 

L'assemblée  générale  adopte  à  l'unanimité  les  conclusions  de  ces 
rapports  et  ratifie  à  l'unanimité  les  noms  des  géologues  proposés  pour 
faire  partie  de  la  dite  commission. 

M.  D.  Oehlert  présente  le  rapport  de  la  Commission  de  la 
„Palaeontologia  Universalis". 

Le  rapport  est  adopté  à  Tunanimité. 

La  parole  est  donnée  à  M.  S.  F  i  n  s  t  e  r  w  a  1  d  e  r  pour  présenter 
le  rapport  de  la  Commission   internationale  des  glaciers. 

Le  rapport  de  la  Commission  est  adopté. 

M.  Barrois  présente  le  lapport  de  la  Commission  du  Prix 
Spendiaroff.  La  proposition  du  Conseil  de  décerner  ce  prix  à 
M.  Broegger,  professeur  à  l'Université  de  Christiana  est  soumise  à 
l'approbation  de  l'assemblée  générale. 

Le  nom  de  M.  Broegger  est  acclamé  et  à  l'unanimité  l'assemblée 
générale  ratifie  le  choix  heureux  de  la  Commission. 

M.  Barrois,  en  résumant  les  déterminations  du  Conseil  à  propos 
du  sujet  du  prix  Spendiaroff  en   190G,  lit  le  rapports  suivant: 

Le  Conseil  du  IX^*"^  Congrès  géologique  international  dans  sa 
séance  du  24  août  a  chargé  une  Commission,  composée  des  MM.  Suess, 
président,  Barrois,  Diener,  Sir  Archibald  Geikie,  v.  Richt- 
hofen,  Tietze  e  t  Tsch  e  rny  sch  e  w,  d'indiquer  le  sujet  pour  le 
prix  Spendiaroff  en  1906. 

Le  Conseil  ayant  décidé  que  le  prix  Spendiaroff  serait  succes- 
sivement attribué  dans  les  diverses  sessions  du  Congrès  à  la  pétro- 
graphie, géologie  générale  et  paléontologie,  notre  Commission  a  dû 
faire  choix  d'un  sujet  de  géologie  générale. 

Après  avoir  discuté  diverses  motions  elle  propose  comme  sujet 
dt;  prix  pour    1906  : 


141 

j, Monographie  d*un  niveau  strati graphique  déterminé^  sur  des 
étendues  du  globe  aussi  fjrandes  que  possible.*^ 

Conformément  au  règlement  du  prix  fixé  par  le  Conjjp'ès  de  Paris, 
le  droit  de  priorité  pour  obtenir  le  prix  appartiendra  aux  oeuvres 
traitant  le  sujet  indiqué.  Toutefois  si  les  oeuvres  de  cette  catégorie 
n'étaient  pas  jugés  dignes  du  prix,  le  congrès  pourra,  sur  lu  proposition 
du  jury,  choisir  parmi  les  ouvrages  publiés  pendant  les  cinq  années 
précédentes  ceux,  qui  seront  reconnus  les  plus  importants  par  leur 
portée  scientifique. 

Le  Conseil  propose  de  confier  l'examen  des  mémoires  envoyés 
a  une  Commissions,  composée  des  MM.  B  a  r  r  o  i  s,  D  i  e  n  e  r.  Sir  Arcbibald 
Geikie,  v.  Riclithofen,  Suess,  Tietze,  Tscliernyscliew, 
V.  Zittel. 

Les  propositions  de  ce  rapport  et  la  composition  du  jury  du  prix 
SpendiaroflF  sont  adoptées  par  l'assemblée  générale. 

M.  E  m  m  o  n  s  prend  la  parole  pour  faire  part  à  l'assemblée 
générale  de  la  proposition  du  Conseil  sur  la  création  d'un  laboratoire 
international  de  géologie. 

„  Messieurs! 

C'est  un  fait  généralement  admis,  que  nombre  de  problèmes 
fondamentaux  de  la  géologie  ne  peuvent  pas  être  actuellement  abordés 
.sérieusement,  faute  de  connaître  suffi.snmment  les  conditions  physiques 
et  chimiques  nécessaires  pour  leur  solution.  Tels  sont  par  exemple 
les  problèmes  relatifs  aux  mouvements  du  sol,  oscillations  positives 
ou  négatives,  formation  des  montagnes,  volcanisme,  déformations  et 
métamorphisme  des  roches,  genèse  des  gîtes  métallifères  etc.  La  théorie 
des  grands  étirements,  soit  dîxns  les  corps  plastiques  ou  dans  ceux  qui 
sont  élastiques,  n'a  pas  encore  été  contrôlée;  d'autre  part  il  faut 
reconnaître  que  nos  connaissances  sont  encore  bien  restreintes  sur 
les  phénomènes  chimiques  et  physiques  quant  aux  températures  qui 
dépassent  le  rouge. 

Il  n'y  a  donc  pas  que  la  géologie,  mais  aussi  la  physique,  la 
chimie,  l'astronomie,  qui  profiteraient  d'investigations  poussées  dans 
les  voies  que  nous  indiquons.  Il  est  vrai  que  des  recherches  de  ce 
genre  offrent  de  grandes  difficultés.  Elles  exigent  d'abord  des  dépenses 
considérables,  longtemps  continuées,  et  surtout  l'organisation  et  la 
coopération  d'un  état-major  de  spécialistes.  Il  nous  seml)le  qu'aucune 
de  nos  universités  n'est  aujourd'hui  installée  d'une  manière  qui  lui 
permette  de  mener  ces  investigations  à  bonne  fin. 

En  conséquence  le  Conseil  du  Congrès  géologique  international 
estime  qu'il  serait  de  la  plus  haute  in  portance  pour  le  monde  scienti- 


142 

fique  tout  entier,  qu'il  fut  fondé  un  Institut-modèle  de  géophysique^ 
permettant  d'aborder  par  des  recherches  de  laboratoire  l'étude  des 
problèmes  géologiques  qui  entraînent  de  nouveaux  progrès  en  chimie 
et  en  physique." 

Le  président  donne  la  parole  à  M.  S  u  e  s  s  qui  appuyé  vivement 
la  proposition  de  M.  Emmons.  A  l'unanimité  l'assemblée  générale 
adopte  et  fait  sienne  la  proposition  émise. 

L'ordre  du  jour  appelle  ensuite  le  choix  du  lieu  de  réunion 
d u  X'*"^  Congrès  géologique  international. 

Le  président  M.  Tietze  fait  observer,  que  l'assemblée  aura  à 
faire  son  choix  entre  trois  invitations  et  rappelle  l'histoire  de  ces 
invitations  : 

En  1900,  pendant  la  session  du  Congrès  géologique  international 
à  Paris,  un  grand  nombre  de  congressistes  avait  exprimé  le  désir,  que 
la  session  de  1906  eut  lieu  dans  les  pays  Scandinaves.  Conformément 
à  ce  voeu  le  Comité  d'organisation  du  présent  Congrès  avait  fait  les 
démarches  nécessaires  auprès  des  géologues  de  la  Suède  et  de  la 
Norvège  ;  mais  ceux-ci,  après  des  négociations  de  longue  durée,  prirent 
enfin  la  décision  de  ne  rassembler  le  prochain  Congrès  ni  à  Stockholm 
ni  à  Christiania.  De  même  le  Japon,  dont  les  délégués  à  des  occasions 
antérieures  avaient  fait  entrevoir  la  possibilité  d'une  réunion  à  Tokio, 
ne  paraissait  pour  le  moment  pas  disposé  à  recevoir  le  congrès.  La 
succession  du  Congrès  de  Vienne  restait  donc  ouverte  et  non  sollicitée. 
C'était  au  commencement  du  mois  de  mars  1903,  que  sous  ces  auspices 
défavorables  le  Comité  exécutif  s'adressa  en  ni6me  temps  aux  géologues 
du  Portugal,  de  l'Ecosse,  du  Mexique  et  du  Canada,  en  les  priant  de 
prendre  en  considération  une  invitation  de  la  dixième  session  du  Con- 
grès, que  le  Comité  exécutif  serait  enchanté  de  soumettre  à  l'appro- 
bation de  rassemblée  générale  du  Congrès  de  Vienne. 

M.  Delgado,  directeur  du  service  géologique  du  Portugal  donna 
une  réponse  négative.  MM.  Home,  directeur  du  service  géologique 
de  l'Ecosse,  et  Bell,  directeur  du  service  géologique  du  Canada,  in- 
formèrent le  secrétaire-général,  qu'ils  étaient  bien  disposés  d'inviter 
le  Congrès  et  qu'ils  se  chargeraient  des  démarches  nécessaires  pour 
obtenir  l'autorisation  à  une  invitation  officielle,  mais  leurs  réponses  ne 
pouvaient  guère  être  considérées  comme  définitives.  De  la  part  du 
gouvernement  du  Mexique,  par  l'intermédiaire  de  M.  A  gui  le  ra,  un 
cablogramme  fut  adressé  au  président  le  3  avjil  1903,  contenant  l'invi- 
tation officielle  du  Congrès  de  se  réunir  en  dixième  session  à  Mexico. 

Jusqu'au  12  juin,  le  jour  de  la  publication  de  notre  troisième 
circulaire,  aucune  nouvelle  ne  fut  reçue  ni  de  M.  Home  ni  de  M.  Bell, 
concernant  la  question  des  invitations  de  l'Ecosse  et  du  Canada.  Il  ne 


143 

restait  donc  en  ce  moment  que  l'invitation  du  Mexique,  qui  fut  portée 
à  la  connaissance  de  tous  les  congressistes  par  la  dite  circulaire. 

Ce  ne  fut  que  par  une  lettre  datée  du  7  juillet  que  le  secrétaire- 
général  fut  informé  de  la  part  de  M.  Bell  que  le  Canada  sollicitait 
l'honneur  de  recevoir  le  Congrès  géologique  en  1906  à  Ottawa  et  que 
la  Royal  Society  of  Canada  et  le  gouvernement  du  Canada  avaient 
offert  leur  concours  bienveillant  à  ce  sujet.  En  même  temps  une  lettre 
de  M.  Molengraaf,  datée  Johannesburg,  le  28  juin,  nous  annonça  la 
nouvelle  d'une  invitation  du  Congrès  à  Johannesburg  de  la  part  de  la 
Geological  Society  of  South  Africa. 

L'invitation  dans  l'Afrique  du  Sud  n'a  pas  été  renouvelée  devant 
le  Conseil  par  un  délégué  dûment  accrédité,  comme  M.  Molengraaf 
n'est  pas  présent  à  Vienne.  Aussi  a-t-elle  été  écartée  par  le  Conseil. 
D  reste  donc  à  examiner  avant  tout  les  propositions  du  Mexique  et  du 
Canada. 

M.  Aguilera  prend  la  parole.  En  quelques  mots  chaleureux 
et  vivement  applaudis  il  invite,  au  nom  du  gouvernement  du  Mexique, 
le  Congrès  à  se  réunir  en  190(5  à  Mexico. 

M.  Bell,  dans  des  termes  non  moins  chaleureux  et  également 
applaudis,  invite  au  nom  de  son  pays  le  Congrès  pour  1906.  Il  affirme 
qu'il  ne  s'attendait  pas  à  rencontrer  une  concurrence  à  Vienne,  vue  la 
réponse  qu'il  avait  faite  à  la  lettre  du  Comité  exécutif. 

En  réponse  à  la  demande  d'un  membre,  le  président  indique 
que  le  Conseil  a  voté  pour  l'invitation  du  Mexique.  Il  ajoute  que  les 
lettres  écrites  par  le  secrétaire-général  au  nom  du  Comité  exécutif 
aux  directeurs  des  services  géologiques  du  Portugal,  de  l'Ecosse,  du 
Mexique  et  du  Canada  étaient  toutes  dans  le  même  sens,  et  qu'à 
propos  de  ces  demandes,  la  décision  de  l'assemblée  générale  n^était  en 
rien  engagée  ni  par  la  forme,  ni  par  le  contenu  des  dites  lettres, 
cette  assemblée  étant  seule  compétente  pour  faire  le  choix  en  question. 

Au  vote  rinvitation  du  Mexique  est  adoptée  à  une  grande 
majorité. 

Le  président  exprime  le  voeu  que  le  XP  Congrès  ait  lieu  au 
Canada.  Ces  paroles  sont  acclamées. 

MM.  Barrrois  et  Tschernysche  vv  font  observer  que  l'usage 
des  Congrès  est  non  seulement  de  fixer  la  réunion  suivante  mais  encore 
de  donner  des  indications  au  fiitur  Conseil.  Donc,  on  pourrait  dans  le 
cas  particulier  recommander  au  comité  du  prochain  congrès  de  s'adresser 
pour  la  Xle  session  au  Canada. 

Le  président  se  conformant  à  cet  avis  exprime  le  désir,  que  le 
Canada  veuille  bien  réitérer  son  invitation  au  ('ongrès.  suivant. 


144 

M.  Aguilera  fait  paît  d'un  télégramme  du  gouvernement  du 
Mexique,  le  remerciant  de  son  succès  à  propos  du  choix  qu'avait  fait 
le  Conseil  du  Congrès  votant  pour  la  réunion  à  Mexico. 

M.  Barrois  prend  alors  la  parole.  Ecouté  très  attentivement 
son  discours  est  plusieurs  fois  couvert  par  des  applaudissements. 

Discours  de  M.  Ch.  Barrois: 

, Monsieur  le  président! 

Les  membres  du  IX®  Congrès  géologique  international  ont  bien 
voulu  me  confier  la  mission  de  vous  exprimer  leurs  sentiments  de  re- 
connaisance  envers  le  Gouvernement  Autrichien  et  envers  le  Comité 
d'organisation  du  Congrès. 

C'est  à  vous,  M.  Tietze,  que  nous  devons  le  succès  de  cette 
session.  Vous  nous  avez  donné  non  seulement  l'appui  de  la  haute 
autorité  dont  vous  jouissez  dans  votre  patrie,  mais  aussi  votre  activité, 
votre  science  et  tout  votre  dévouement;  votre  tact  a  su  grouper 
toutes  les  bonnes  volontés  éparses,  éviter  tous  les  écueils.  Notre  re- 
connaissance envers  vous  est  grande,  car  elle  s'attache  non  seulement 
à  votre  personne,  mais  à  cet  admirable  service  de  la  Geologische  Reichs- 
anstalt,  que  vous  dirigez  et  dont  tous  les  membres  ont  été  vos  colla- 
borateurs et  les  guides  de  nos  excursions;  elle  s'adresse  à  notre 
émineut  vice-président  M.  de  Mojsisovics,  à  M.  Teller,  rédacteur 
du  Livret-guide,  à  M.  Diener,  notre  si  distingué  secrétaire-général, 
prodigue,  pour  nous,  d'un  temps  qu'il  sait  si  bien  mettre  à  profit  pour 
la  science. 

Il  y  a  bien  longtemps  que  le  Congrès  géologique  international 
désire  se  réunir  à  Vienne.  Vous  nous  avez  dit  que  la  raison  en  était 
dans  le  sol  même  de  votre  pays,  si  beau,  si  varié  —  nous  estimons 
qu^elle  est  plutôt  dans  le  mérite  des  géologues  autrichiens,  et  dans 
la  valeur  hors-ligne  de  leurs  oeuvres.  Nous  savions  aussi  que  TAutriche 
aime  les  savants  et  qu'elle  honore  même  les  savants  étrangei*s:  le 
souvenir  d'Ami  Boue  est  pieusement  conservé  dans  l'Académie  de 
Vienne,  et  sur  la  rive  rocheuse  de  la  Moldau,  dominant  Prague,  le 
nom  de  Barrande  est  inscrit  en  caractères  ineffaçables.  A  Pfibram,  dans 
la  mine  de  l'Etat,  à  1000  m  de  profondeur  le  nom  de  Barrande  est  encore 
gravé  sur  une  plaque  de  marbre,  et  àTcoté,  il  en  est  une  autre,  qui 
porte  le  nom  de  l'Archiduc  Rainer,  rapprochant  ainsi  dans  votre 
respect  le  culte  que  vous  avez  de  la  majesté  impériale  et  de  la  valeur 
scientifique. 

Vienne  nous  a  dit  dans  sa  Ratliaus  qu'elle  aimait  les  géologues; 
mais  les  géologues,  s'ils  ne  sont  pas  des  ingrats,  sont  des  nomades. 
Aujourd'hui    à  Vienne,    demain    à  Mexico,    ils    n'ont   pas    de   domicile 


145 

reconnu,  pas  de  panneau  de  marbre  où  ils  puissent  porter  les  noms 
de  son  Altesse  Impériale  1* Archiduc  Rainer,  leur  protecteur,  de  son 
Excellence  le  Ministre  W.  de  Hartel,  de  MM.  le  Burgmeister  et 
Vice-Burgmeister  de  Vienne  L u e g e r  et  Strobach:  ils  le  regrettent, 
et  les  prient  d'agréer  leurs  remerciements. 

Messieurs, 

Nous  allons  nous  séparer  bientôt,  et  aller  dire  dans  les  chaires, 
dans  les  journaux  géologiques  du  monde  entier,  ce  que  nous  avons 
fait  à  Vienne.  Quand  nous  dirons  à  nos  confrères,  à  nos  élèves:  j'ai  vu 
Suess!  —  Ils  nous  envieront.  Quand  ils  sauront  que  nous  avons 
entendu,  ou  suivi  Tschermak,  Fuchs,  Penck,  Becke,  Uhlig, 
ils  trouveront  que  nous  avons  grandi  —  sous  ce  toit  hospitalier  de 
rUniversité  de  Vienne,  dans  cette  atmosphère  encore  vibrante  des  voix 
de  Waagen  et  de  Neumayr." 

Le  président,  M.  Tietze,  s'adressant  une  dernière  lois  au  Con- 
grès, s'exprime  comme  suit: 

„M.  Barrois  vient  de  reconnaître  dans  des  termes  extrêmement 
flatteurs  l'oeuvre  des  géologues  autrichiens,  qui  seront  bien  fiers,  d'avoir 
emporté  en  présence  de  cette  illustre  assemblée  le  suflrage  d'un  juge 
aussi  compétent.  De  même  il  a  bien  voulu  adresser  dans  son  discours 
de  toute  à  l'heure  de  bonnes  et  aimables  paroles  non  seulement  au 
bureau  du  congrès,  mais  aussi  à  ma  personne.  Je  l'en  remercie  bien 
vivement  pour  mon  compte,  comme  au  nom  de  nos  confrères,  qui  se 
trouvaient  chargés  des  diverses  fonctions  du  bureau  pendant  nos  séances. 
Je  suis  vraiment  touché  par  les  sentiments  d'amitié,  qui  ont  été  exprimés 
par  notre  honorable  collègue  et  par  la  bienveillante  appréciation  de  nos 
efforts,  appréciation,  dont  il  s'est  fait  l'interprète  au  nom  de  cette 
assemblée  entière.  Mais  il  me  semble,  que  c'est  plutôt  à  moi  de  dire 
des  mots  de  reconnaissance  au  moment,  où  la  neuvième  session  du 
congrès  géologique  international  touche  à  sa  fin. 

Dans    tous    les    cas  j'éprouve  le    devoir   de  vous   remercier  vous 

tous  de  l'appui,    que  vous  avez    prêté  à  notre  bureau   en  facilitant  de 

chaque    manière   la    charge    du    président    et   du  secrétariat.    Je    vous 

remercie  aussi  de  l'attention,  que  vous  avez  accordée  aux  conférences 

énoncées   pendant   cette   session,    en    élucidant   souvent   les   questions 

traitées    dans    ces   conférences    par    le    concours    complaisant    de    vos 

lumières.  De  même  il  me  faut  exprimer  la  plus  sincère  gratitude  pour 

l'intérêt  que  vous  avez  porté  aux  excursions  organisées  par  notre  comité, 

car    cet    intérêt  honore  aussi    bien  notre  oeuvre,    que    le    pays  même, 

que  nous  habitons  et  dont  nous  avons  essayé  plus  ou  moins  soigneu- 

19 


146 

seraent  à  esquisser  les  traits  géologiques  dans  le  cours  de  nos  publi- 
cations. Mais  nous  sommes  surtout  très  reconnaissants  de  Tindulgence, 
que  vous  avez  prouvée  pour  tous  nos  préparatifs  a  Toccasion  de  ce 
congrès,  parce  que,  vous  pouvez  le  croire,  nous  savons  nous  mêmes 
très  bien,  combien  ces  préparatifs  sont  resté:^  au-dessous  de  notre 
bonne  volonté. 

A  l'exception  des  excursions,  qui  sont  encore  à  exécuter  après 
la  session  et  pour  lesquelles  je  vous  souhaite  un  bon  voyage,  le  con- 
grès de  Vienne  appartient  désormais  au  passé.  D'autres  se  chargeront 
de  continuer  notre  oeuvre  et  j'espère  qu'ils  iront  lever  glorieusement 
l'étendard  du  congrès.  Mais  nous  autres,  qui  restons  ici,  nous  garderons 
de  votre  présence  chez  nous  les  plus  agréables  souvenirs.  Ces  souvenirs 
feront  naître  en  nous  le  désir  de  vous  rencontrer  de  nouveau  et  de 
jouir  de  votre  compagnie  à  la  première  occasion,  qui  s'offrira.  Je  ne 
vous  dirai  donc  pas  adieu  pour  toujours.  Permettez-moi  plutôt  de 
vous  dire:  Au  revoir.  Au  revoir.  Mesdames  et  Messieurs,  au  delà  de 
l'océaan,  au  revoir  en  Mexique." 

Le  président  déclare  alors  la  session  comme  close. 

Le  secrétaire:  'ML.  X^ug'eon. 


III.  Procès -Verbaux  des  Séances  de  Sections. 

27  août  1903  (matin). 


Section  A. 

La  séance  est  ouverte  à  10  heures  Y21  à&nn  la  salle  d'araplii- 
théatre  de  l'Institut  géologique,  sous  la  présidence  de  M.  H  au  g,  qui 
remplace  M.  Termîer,  absent. 

M.  C.  L.  Grîesbach  fait  sa  conférence:  „The  exotic  blocks  of 
the  Chitichun  and  Balchdhura  régions  in  ihe  Central  Himalayas,^ 

Sir  Archîbald  G  e  i  k  i  e  félicite  l'orateur  de  sa  communication 
très  intéressante,  appellant  l'attention  à  un  nouveau  t>^pe  de  ^Klippen" 
d'un  origine  tout-à-fait  différent  des  lambeaux  de  recouvrement  des 
Alpes  Suisses  ou  des  Klippes  des  Carpates.  Il  fait  remarquer  que 
l'hypothèse  de  M.  A.  v.  Krafft  sur  Torigine  des  blocs  exotiques  de 
l'Himalaya  est  corroborée  par  des  observations  faites  dans  les  roches 
éruptives  de  l'Ecosse: 

„Among  the  palaeozoic  and  tertiary  volcanic  rocks  of  Scotland 
numerous  examples  hâve  been  observed  of  large  masses  of  rock  enclosed 
in  the  necks  or  pipes  of  old  volcanoes,  or  carried  up  and  involved  in 
outflows  of  lava.  Thus  huge  blocks  of  gneiss  and  micaschist  hâve  been 
lloated  up  in  the  tertiary  basalts  of  the  island  of  Mull  and  masses 
of  cretaceous,  liassic  and  rhaetic  strata,  many  square  kilomètres  in 
area,  hâve  been  entombed  in  a  volcanie  neck  in  the  island  of  AiTan. 
The  possibility  of  the  éjection  of  enormous  bodies  of  solid  rock  by 
volcanic  agency  and  the  préservation  of  masses  whicli  hâve  fallen  into 
volcanic  pipes  fom  above  hâve  thus  been  amply  demonstrated." 

M.  Walker  fait  observer,  que  panni  les  cinq  géologues  qui 
ont  visité  la  région  difficilement  accessible  de  Chitichun  trois  assistent 
H  cette  séance.  Il  met  en  doute  la  nature  éruptive  des  blocs  exotiques 
de  la  région  de  Chitichun  en  ajoutant  que  M.  Griesbach  sous 
l'influence  de  ses  propres  observations  avait  émis  une  autre  hypothèse 
sur  leur  origine.  M.  A.  v.  Krafft,  dont  les  études  sur  les  blocs 
exotiques  de  Balchdhura  forment  la  base  de  la  présente  hypothèse  de 
M    Griesbach,   n'a  pas  examiné    de  près    les  Klippes    de  Chitichun. 

19* 


148 

M.  Diener  est  d'accord  avec  M.  Walker  en  ce  qui  concerne 
l'insignifiance  des  masses  volcaniques  eflFusives  dans  la  région  de 
Chitichun  tandisqu' elles  semblent  prendre  un  développement  énorme 
dans  les  régions  de  Balchdhura  jusqu'au  lac  Manasarowar. 

M.  G  r  i  e  s  b  a  c  h  maintient  Tliypothèse  du  regretté  Dr.  A. 
v.  Krafft,  quoiqu'on  la  trouve  hardie;  il  affirme  que  les  observations 
exaptes  de  ce  géologue  ne  permettent  pas  d'autres  explications. 

M.  J.  Holobek   fait   sa  conférence:     „Das  Erdtrachsvorkommen 

von  Boryslatv.'^ 

Pas  d'observations. 

M.  G.  B  o  e  h  m  fait  sa  conférence  :  »  Uber  die  Géologie  der 
Molukken.^ 

M.  P.  Hubrecht  (Utreclit):  „Ich  liabe  die  Ehre,  im  Namen  der 
niederlândischen  Regierung  dem  Herrn  Vortragenden  fUr  seine  eifolg- 
reiche  Teilnahme  an  der  Erforschung  jener  entlegenen  Inselgebiete  zu 
danken.  Gleichzeitig  mochte  ich  mitteilen,  daB  eine  von  dieser  Regierung 
ausgesendete  Expédition  unter  der  Leitung  Wichmanns  kurzlich  iiber 
die  Auffindung  von  carbonischen  Ablagerungen  auf  Neuguinea  Nacli- 
richt  gegeben  bat.  Durch  dièse  Entdeckung  werden  die  Anschauungen 
Boehms  Uber  den  Auf bau  der  in  Rede  stelienden  Gebiete  wesentlioh 
unterstutzt  und  erweitert." 

M.  G.  Boehm:  „Ich  mochte  bemerken,  dal3  auch  mir  eine  brief- 
liche  Mitteilung  von  Wichmann  zugekonimen  ist,  aus  der  hervor- 
geht,  daB  auf  Neuguinea  nicht  allein  carbonische,  sondern  auch 
mesozoische  Fossilreste  entdeckt  wurden,  so  daB  die  Beziehungen 
zwischen  der  Formationsentwicklung  auf  Neuguinea  und  auf  den 
Molukken  sehr  eng  zu  sein  scheinen.  Ich  beniitze  diesen  AnlaB, 
meinen  besonderen  Dank  fQr  die  Forderung  und  UnterstUtzung  zura 
Ausdrucke  zu  bringen,  die  mir  im  Verlaufe  meiner  Reise  von  seiten  der 
niederliindischen  Regierung  zuteil  geworden  ist." 

M.  R.  H  au  thaï  (La  Plata)  fait  sa  conférence:  „MiUeilungen  iiber 
den  heutigen  Sfarid  der  geologisclœn  Erforschung  Argentiniens.^ 

Pas  d'observations. 

M.  E.  Fiche  u  r  (Alger)  fait  une  conférence  sur  les  résultats  de 
V expédition  de  M,  Brives  dans  la  région  occidentale  du  Maroc^  et  présente 
une  carte  géologique  de  cette  région  en  1  :  1,000.000. 

M.V.  U  h  1  i  g  ])iv.sente  deux  nouvelles  publications  de  M.  P.  0  h  o  f  fat, 
dont  Tune  est  une  communication  sur  la  craie  de  Pondicia  (côte  orientale 
de  l'Afrique),  tandis  que  l'autre  fait  ])art  de  la  découverte  de  Terebratula 
Renieri  au  lias  mov(^n  du   Poifcuea]. 


149 

M.  E.  H  a  u  g  présente  de  la  part  de  l'auteur,  M.  Léon  P  e  r  v  i  n- 
quière,  chef  des  travaux  pratiques  de  géologie  à  l'Université  de  Paris,  un 
mémoire  intitulé  ^Etude  géologique  de  la  Tunisie  centrale**.^) 
C'est  une  monographie  stratigraphique  et  tectonique  très  complète 
d'une  vaste  région  correspondant  comme  étendue  à  plusieurs  dépar- 
tements français.  Elle  constitue  le  l^''  volume  d'une  nouvelle  publication 
que  fait  paraître  la  Direction  générale  des  Travaux  publics  de  la  Régence 
et  qui  sera  consacrée  à  l'étude  géologique  du  pays  de  protectorat.  Le 
présent  ouvrage,  dont  l'exécution  typographique  ne  laisse  rien  à  désirer, 
peut-être    considéré  comme  un  modèle  de  description  régionale. 

M.  E.  Ficheur  présente  la  nouvelle  carte  géologique  du  bassin 
de  Tafna  (Oranie)  par  Louis  Gentil  à  l'échelle  de  1  :  200.000. 

Le  président  félicite  les  conférenciers  du  progrès  de  leurs  travaux 
scientifiques  et  remercie  l'auditoire  très  nombreux  de  l'intérêt  qu'il  a 
montré  pour  les  questions  traitées  par  les  orateurs  en  suivant  avec 
assiduité  ces  importantes   communications. 

La  séance  est  levée  a  1  heure. 

Le  secrétaire:  F.  Xeller. 


Section  B. 

La  séance  est  ouverte  à  10  heures  ^21  àa,ns  l'auditoire  de  Tlnstitut 
géologique,  sous  la  présidence  de  M.  Branco. 

M.  J.  W.  Sol  las  présente  la  reconstruction  agrandie  de  Palaeo^ 
spondyhis  et  explique  sa  méthode  d'obtenir  des  reconstructions  de 
ce  genre. 

M.  0.  A  bel  fait  sa  conférence:   „Uber  das  Aussterben  der  Arten.^ 

M.  J.  Palacky:  „Ich  môchte  darauf  hinweisen,  dafi  Berosus 
der  erste  gewesen  ist,  der  Nachrichten  ilber  ausgestorbene  Tiere  gab 
und  ^Fabeltiere"   schilderte. 

Ftir  das  Aussterben  von  Arten  sind  mir  nachstehende  Ursachen 
bekannt : 

1.  Feinde  und  ausrottende  Katastrophen  —  der  Mensch,  Parasiten, 
Raubtiere,  Kampf  ums  Dasein,  Ausrodung  der  Walder,  Austrocknung 
der  SUmpfe,  Ausbrîiche  vulkanischer  Natur. 

2.  Klima  (Eiszeit,  Vernichtung  der  schtitzenden  Walder  etc.), 
was  aber  zum  Beispiel  mit  Rucksicht  auf  den  langen  Kampf  des 
Mammuts,  das  sogar  von  PolygonumSamen  leben  vvoUte,  langsam  vor 
sich  geht. 


M  In-4«.  Paris  1903.  F.  R.  de  Ru  de  val,  éditeur.  359  pp.,  42    fig.,  36  vues 
photogr.,  3  pi.  de  coupes.  1  carte  en  couleurs  au  1  :  200.000. 


150 

3.  Nahrungsmangel,  der  oft  mit  den  frtiher  erwShnten  tJrsaclien 
zusammenhangt. 

4.  Jene  Ursachen,  die  uns  nocli  iiicht  klar  sind,  so  zum  Beîspîel 
bei  den  Ratiden,  Haraameliden,  Testudo.  Von  Apinagia  Preissit  kennt 
hian  nur  wenîge  Exemplare. 

Ein  Râtsel  bleibt  das  Aussterben  von  Machuirodus.  Es  îst  das 
Aussterben  nicht  gleichmâBig,  sondern  hâufiger  bei  eînzelnen  Familien 
aïs  bei  anderen,  ebenso  in  einzelnen  geologischen  Perioden.  Die  Sild- 
halfte  der  Erde  bat  mehr  aussterbende  Formen  als  die  Nordhâlfte, 
insbesondere  auf  Insein  (Mauritius,  Madagaskar,  Neuseeland,  St.  Helena)." 

M.Depéret  fait  observer,  que  la  grandeur  d'une  espèce  permet 
souvent  d'établir  une  conclusion  sur  l'âge  de  la  dite  espèce» 

M.  Branco:  ,,Icli  glaube,  die  Ursache  fUr  die  zunehmende  GrôBe 
einer  Art  in  einer  UbermâBig  gesteigerten  Nalirungsausniitzung  suchen 
zu  sollen." 

M.  Ch.  D  e  p  é  r  e  t  présente  à  rassemblée  les  photographies 
agrandies  de  deux  crânes  complets,  mâle  et  femelle  de  Lophiodon 
l^torhynchus  des  argiles  éocènes  du  Minervois  (Hérault),  et  la  recon- 
stitution des  pieds  de  devant  et  de  derrière  du  même  animal.  Ces 
pièces,  entièrement  inconnues  jusqu'à  ce  jour  permettent  maintenant 
d*apprécier  les  caractères  et  les  affinités  de  ce  genre  Lophiodon  si 
caractéristique  de  l'époque  éocène  dans  l'ancien  monde. 

Les  principales    conclusions   de    cette    étude   sont   les   suivantes: 

1.  Les  Lophiodon  sont  des  Imparidigi tés  à  caractères 
primitifs  aussi  bien  pour  la  structure  du  crâne  que  pour  celle  des 
membres,  en  particulier  dé  leur  patte  antérieure  peutadactyle. 

2.  Ils  diffèrent  très  notablement  à  ces  divers  points  de  vue  du 
groupe  des  Tapirs  et  de  celui  des  Rhinocéros,  auxquels  ils  ne  sont 
reliés  par  aucune  forme  de  passage. 

3.  Les  trois  groupes  Lophiodonte,  Tapirodonte  et  Rhinocérodonte 
peuvent  être  suivis  parallèlement,  le  premier  {Heptodon,  Lophiodon) 
et  le  deuxième  (Systenodon)  jusqu'à  l'époque  spamacienne,  le  deniier 
jusqu'à  l'éocène  moyen  (Hyrachyus),  Leur  différenciation  originelle 
remonte  vraisemblablement  au  deU\  des  temps  tertiaires. 

4.  Les  Lophiodon  présentent  avec  divers  ordres  d'Ongulés  à 
caractères  primitifs,  les  Hyracoidés,  les  Condylartrés,  et  plus  encore 
avec  les  Amblypodes  des  rapports  de  structure  importants,  qui  doivent 
être  interprétés  comme  la  trace  d'anciens  liens  d'an cestr aux 
communs  avec  des  formes  plus  primitives  encore  inconnues,  datant 
sans  doute  de  l'époque  secondaire. 


151 

5.  On  peut  affirmer  avec  certitude  que  le  Lophiodon  n'a  point 
évolué  et  s* est  éteint  à  la  fin  de  l'époque  bartonienne,  sans  laisser 
de    descendants. 

M.  M  a  y  e  r  -  E  y  m  a  r  fai  t  deux  communications  :    1 .  Défense,  pièces 

en    main,    de    ma  terminologie    des    étages    tertiaires.     2.    Classification 

détaillée  du  Nummulitique   Vicentin, 

Le  président  félicite  l'orateur  de  sa  conférence  intéressante  et 
pleine  de  gaieté  fine  et  spirituelle.  Il  lève  la  séance  à  midi. 

Le  secrétaire:  Gr.  v.  A.i*tlijif>ei% 

Section  C. 

La  séance  est  ouverte  à  10  heures  V2  A-àu^  Tauditoire  de  l'Institut 
de  géogi-aphie,  sous  la  présidence  de  M.  F.  Freiherr  von  Kichthofen, 
vice-président. 

Selon  l'ordre  du  jour  de  cette  séance  M.  H.  F.  Reid  aurait  été 
appelé  le  premier  à  énoncer  sa  communication:  ^On  the  stratification 
and  blue  bands  0/  glaciers^ y  si  M.  Reid  n'avait  pas  trouvé  l'occasion 
de  faire  sa  conférence  déjà  l'après-midi  du  22  août.  Par  conséquent 
la  parole  est  donnée  à  M.  E.  de  Martonne,  qui  parle  ^sur  la  période 
glaciaire  dans  les  Carpates  méridionales^ .  Après  le  discours  de  M.  de 
Martonne  vient  la  communication  de  M.  Axel  Hamberg:  y^Ziir 
Technik  der  Gletscheruntersuchungen.*^  Une  discussion  assez  vive  s'engage 
en  suite  de  ces  conférences.  Mais  à  notre  regret  nous  sommes  obligés 
de  renoncer  à  en  publier  les  détails,  parce  que  les  secrétaires  n'ont 
pas  donné  le  texte  du  procès-verbal  de   cette  séance. 

Section  D. 

La  séance  est  ouverte  à  10  heures  '/2  ^^^^^  l'auditoire  de  l'Institut 
de  minéralogie  et  de  pétrographie,  sous  la  présidence  de  M.  S  c  h  m  e  i  s  s  e  r, 
vice-président. 

Le  président  donne  la  parole  à  M.  C.  Ange  r  m  an,  qui  fait  la 
conférence  annoncée:  „Das  Naphthavorkommen  von  Boryslaw  in  seinen 
Beziehungen  zum  geologisch-tektonischen  Bau  des  Gehietes^ 

M.  Szajnocha,  se  rapportant  à  une  remarque  de  l'orateur,  se 
permet  de  constater,  que  les  géologues  de  la  Galicie  s'occupent  déjà 
depuis  longtemps  avec  beaucoup  de  zèle  de  l'étude  exacte  de  la 
tectonique  du  terrain  pétrolifère  de  Boryslaw. 

M.  Dziuk  demande,  s'il  y  a  des  observations  sur  la  longueur 
et  sur  l'étendue  des  fentes  pétroliferes. 

M.  Ange rm an  répond,  en  donnant  des  explications  supplémen- 
taires à  sa  conférence. 


152 

Le  président  demaurle.  si  Ton  a  fait  à  Borvslaw  seulement  des 
forages  Bobrlôcheri  ou  encore  des  puits  i  Schâchte)  pour  l'exploitation 
du  pétrole. 

M.  Angerman  répond,  que  dans  les  derniers  temps  l'exploi- 
tation du  pétrole  a'v  feit  seulement  par  des  forages. 

Le  président  désire  ensuite  accorder  la  parole  àM.  Redlich  et 
puisque  M.  Redlich  n'est  pas  présent,  à  M.  Ca  naval.  M.  C  a  naval 
n'étant  non  plus  présent,  le  président  lève  la  séance  à  1  1  heures  7*1 
en  regrettant,  que  l'auditoire  assemblé  en  grand  nombre  n'a  pu  entendre 
les  conférences  annoncées  par  ces  messieurs. 

Le  secrétaire:  F.  -v.  Kei-uer. 


CINQUIÈME  PARTIE. 


RAPPORTS  DES  COMMISSIONS 


'JO 


Rapports  des  Commissions. 


Rapport  de  la  Commission  de  la  „Palaeontologia  Universalis'^ 

Présenté  au  Congrès  géologique  international,  à  Vienne,  en  1903, 
par  M.  D.  Oehiert,  secrétaire  de  la  Commission. 

Monsieur  le  Professeur  Karl  von  Zittel,  président  de  la  Com- 
mission, n'ayant  pu,  à  son  grand  regret,  assister  au  Congrès  de  Vienne, 
avait  prié  M.  v.  Mojsisovics  de  vouloir  bien  le  remplacer.  M.  v. 
Mo  j  si  8  0  vie  s,  président,  MM.  Aimera,  Schuchert,  Stefan  esc  u, 
Tschernyschew,  Uhlig,  membres  de  la  Commission,  et  M. 
Oehiert,  secrétaire,  se  sont  réunis  pour  examiner  T état  d'avancement 
de  la  publication  et  prendre  des  décisions  en  vue  de  son  avenir. 

Il  a  été  donné  lecture  d'un  mpport  rappelant  l'origine  de  cette 
œuvre,  ainsi  que  son  but,  qui  est  de  rééditer,  sur  fiches  mobiles,  les 
types  d'espèces  fossiles  décrites  et  figurées  anciennement,  ou  dont  la 
recherche  bibliographique  est  difficile.  Une  Commission  Internationale, 
nommée  au  Congrès  de  Paris  (1900),  a  eu  pour  mission  d'étudier  ce 
projet,  et  de  le  faire  entrer  dans  la  voie  d'exécution.  Le  Secrétaire  a 
montré  comment  a  fonctionné  cette  Commission,  dont  les  membres  se 
trouvaient  trop  éloignés  pour  pouvoir  se  réunir.  Des  circulaires,  sous 
forme  de  questionnaires,  ont  été  adressées,  à  plusieurs  reprises,  à  tous 
les  membres  de  la  Commission  ;  ceux-ci  ont  bien  voulu  envoyer  leurs 
observations,  et,  en  tenant  compte  des  avis  émis  et  de  la  majorité 
des  voix,  on  a  pu  arriver  ii  donner  au  projet  primitif  une  forme 
définitive. 

La  réussite  de  cette  entreprise  dépendait  évidemment  des  efibrts 
faits  par  la  Commission  en  vue  de  perfectionner  son  programme,  mais 
elle  dépendait  aussi  des  ressources  matérielles  dont  elle  pouvait  disposer. 
U  était,  en  efifet,  nécessaire  d'avoir  une  avance  de  fonds  suffisante  pour 
couvrir  les  frais  de  premier  établissement,  en  attendant  les  souscriptions 
qui    devaient   assurer   l'avenir  de  la  publication.     Ces  différentes  aides 

ne  nous  ont  pas  fait  défaut.   Le  Comité  d'organisation  du  Congrès  de 

20* 


156 

Paris  avait  ouvert  en  France,  avant  le  Congrès,  une  souscription  pour 
subvenir  à  différents  frais  d'organisation  générale;  or,  sur  les  fonds 
provenant  de  cette  souscription,  8000  francs  nous  ont  été  accordés, 
dès  le  début  de  notre  entreprise.  Depuis  cette  dotation  s'est  de  nouveau 
accrue  et  nous  sommes  heureux  de  vous  annoncer  qu'une  nouvelle 
somme  de  4000  francs  vient  d'être,  tout  récemment,  versée  dans 
notre  caisse  ;  elle  nous  est  gracieusement  abandonnée  par  les  pétrographes 
français  auxquels  cette  subvention  avait  été  attribuée  dans  le  but  de 
publier  des  fiches  analogues  aux  nôtres,  mais  concernant  les  roches 
françaises.  Le  Comité  d'organisation  du  Congrès  de  Paris  (dont  M. 
6  au  dry  était  le  président)  pouvait  seul  disposer  de  ces  fonds;  il  a 
bien  voulu  ratifier  cette  décision,  en  montrant  ainsi  toute  la  sympathie 
qu'il  a  pour  notre  œuvre;  nous  sommes  heureux  de  lui  témoigner  ici 
toute  notre  gratitude. 

Quant  aux  souscriptions,  elles  sont  venues  nombreuses,  plus 
nombreuses  que  nous  ne  l'espérions,  car  nous  avons  actuellement, 
avant  l'apparition  de  la  première  livraison,  un  revenu  assuré  qui  permet 
déjà  de  prévoir  que  les  frais  annuels  seront  couverts  ;  nous  entrevoyons 
même,  dans  un  avenir  prochain,  des  bénéfices,  qui,  ainsi  qu'il  a  été 
convenu,  seront  employés  à  augmenter  le  nombre  des  fiches  publiées 
annuellement,  sans  majorer  le  prix  de  l'abonnement. 

La  Commission  est  heureuse  de  pouvoir  présenter  au  Conseil  la 
première  livraison  de  la  Palaeontologia   Universalis. 

Le  président  a  rappelé  que  deux  vides  s'étaient  produits  au  sein 
de  la  Commission  :  l'un,  par  la  mort  du  regretté  professeur  L  i  n  d- 
strom,  de  Stockholm;  l'autre,  par  la  démission  de  M.  Gaudry,  qui 
malgré  des  instances  réitérées,  a  persisté  dans  son  désir  de  se  retirer. 
Il  a  demandé  de  ratifier  les  nominations  de  M.  Holm  pour  la  Suède, 
et  de  M.  D  o  u  V  i  1 1  é  pour  la  France  ;  il  a  proposé  également  de  nommer 
M.  Whiteaves  pour  représenter  le  Canada,  et  de  s'adjoindre  M. 
Schuchert  pour  les  Etats-Unis.  Ces  nominations  ont  été  approuvées 
à  l'unanimité. 

Le  secrétaire  a  fait  connaître  que  le  nombre  des  abonnés  est 
actuellement  de  182,  ce  qui  représente,  en  tenant  compte  des  remises 
à  faire  aux  libraires,  une  somme  de  plus  de  6000  fr.  Si  on  y  ajoute 
les  12.000  fr.  donnés  par  le  Comité  d'organisation  du  Congrès  de 
Paris,  et  si  on  en  déduit  les  dépenses  faites  pour  la  mise  en  œuvre 
de  la  publication  et  pour  la  propagande  nécessaire,  on  constate  que 
la  Palaeontologia  Universalis  dispose,  au  début  de  son  existence,  d'une 
somme  de  15.000  fr.  environ.  La  Commission  s'est  félicitée  de  l'état 
prospère  de  ses  finances  et  a  remercié  le  Secrétaire  du  zèle  qu'il  a 
apporté  à  cette  œuvre,  dont  il  a  été  le  promoteur. 


157 

Elle  a  ensuite  examiné  s'il  y  avait  lieu,  suivant  la  proposition 
de  M.  Van  denBroeck,  d'admettre,  parallèlement  aux  abonnements 
globaux,  des  abonnements  partiels:  ceux-ci-donnant  la  possibilité  de 
souscrire  à  une  partie  de  la  publication  en  choisissant  des  séries  soit 
stratigraphiques,  soit  paléontologiques  ;  elle  a  pensé  que,  tout  au  moins 
pour  le  moment,  ce  morcellement  des  livraisons  ne  pouvait  être  accepté. 
Elle  émet  le  vœu  que  les  fiches  publiées  forment,  comme  dans  la 
première  livraison,  un  mélange  d'espèces,  appartenant  à  différents 
terrains,  aussi  bien  qu'à  des  groupes  zoologiques  divers,  de  façon  à 
satisfaire  le  plus  grand  nombre  d'abonnés  possible.  Elle  ne  doute  pas 
que  le  nombre  des  souscripteurs  ne  s'accroisse  rapidement  et  que,  par 
suite,  la  prospérité  de  cette  œuvre  ne  s'accentue  de  plus  en  plus. 

La  Commission  voulant  assurer  le  caractère  international  de  cette 
publication,  s'est  occupée  du  choix  des  espèces  types  à  rééditer  dans 
chaque  pays,  du  recrutement  des  collaborateurs,  et  a  adopté  j^une 
réglementation  pour  la  rédaction  des  fiches,  qui  devront  être  établies 
d'après  le  progi'amme  arrêté.  Ce  programme  sera  d'ailleurs  annexé  à 
la  première  livraison,  à  laquelle  il  servira  en  quelque  sorte  de  préface. 

Sur  la  proposition  de  M.  D  e  p  é  r  e  t,  le  Conseil  a  émis  le  vœu 
que  les  Directeurs  de  Musées  publient  les  Catalogues  des  espèces  types 
qu'ils  possèdent  ou  qui  existent  dans  des  Collections  particulières.  Ces 
Catalogues,  publiés  dans  des  Recueils  scientifiques  régionaux,  seraient 
distribués  largement  aux  savants  s'occupant  de  paléontologie  et  vien- 
draient ainsi  en  aide  à  la  Palaeontologia  Universalis. 

Commission  : 

Président:  M.  K.  v.  Zittel  (Munchen). 
Secrétaire:  D.-P.  Oehlert  (Laval). 

M.  J.  Aimera  (Barcelona).  M.  A.  Pavlow  (Moscou). 

,    F.  A.  Bather  (London).  „  C.  Schuchert  (Washington). 

,    M.  Canavari  (Pisa).  „  G,    Stefanescu    (Bucuresci). 

„    P.  Choffat  (Lisboa).  „  T.  Tschernysche  w  (Saint- 
,    H.  D  ou  vil  lé  (Paris).  Pétersbourg). 

,    J.  Frai  pont  (Liège).  „  V.  Uhlig  (Wien). 

,    F.  Frech  (Breslau).  „  E.  vanden  Broeck (Bruxelles). 

,    6.  H olm  (Stockholm).  „  C.  D.  Walcott  (Washington^ 

„    J.  Kiœr  (Christiania).  „  J.    F.  Whiteaves    (Ottawa). 

„    LeFortdeLoriol  (Genève).  „  H.  S.  Williams  (New-Haven). 

„    E.  Moj  sisovics  V.  Mojsvar  „  A.  S.  Wo  odward  (London). 
(Wien). 


158 

Rapport  de  la  Commission  des  Lignes  de  Rivage 

de  l'Hémisphère  Nord. 

Présenté  au  Congrès  géologique  international,  à  Vienne,  en  1903, 
par  Sir  Archibald  Oeikje,  président  de  la  Commission. 

La  Commission  soumet  les  propositions  suivantes  à  la  considération 
du  Congrès. 

1.  Jusqu'ici  on  a  ordinairement  mesuré  la  hauteur  des  Lignes  de 
Rivage  (Raised  Benches,  Strandlinien)  du  „niveau  des  hautes  eaux*, 
du  „niveau  moyen  de  la  mer",  de  la  „Zone  de  Fuais*^  etc.  Mais  aucune 
de  ces  limites  n'est  précisément  définie,  et  elles  varient  notablement 
dans  la  même  région.  Pour  des  déterminations  exactes  il  faut  absolument 
avoir  un  point  ou  plan  de  niveau  pour  chaque  pays,  incisé  ou  marqué 
d'une  manière  durable  sur  la  roche  solide,  près  de  la  marée  haute. 
De  cette  pointe  fixe  toutes  les  altitudes  des  lignes  de  rivage  doivent 
être  mesurées  ou  calculées. 

2.  Il  faut  prendre  note  des  variations  possibles  du  niveau  moyen 
de  la  mer,  et  dans    ce    but    on  doit  consulter  les   archives  des   ports. 

3.  La  hauteur  d'une  ligne  de  rivage  doit  être  toujours  calculée 
de  sa  marge  intérieure  ou  supérieure,  où  celle-ci  est  visible,  mais  on 
doit  aussi  donner  la  hauteur  de  la  marge  extérieure  ou  inférieure, 
quand  on  peut  Tobserver,  comme  indication  de  l'étendue  de  la  marée 
à  l'époque  ou  cette  ligne  de  rivage  fut  formée. 

4.  Il  est  important  de  suivre  l'extension  horizontale  d'une  ligne 
de  rivage  d'un  bout  à  l'autre  d'un  pays. 

5.  Les  variations  de  hauteur  d'une  ligne  de  rivage  doivent  être 
mesurées  en  deux  directions,  où  cela  est  possible  (P)  le  long  de  la 
côte,  c'est  à  dire,  parallèle  à  l'axe  du  pays;  et  (2^)  transverse  à  cet 
axe.  dans  les  baies  ou  fjords. 

0.  On  doit  observer  si  une  ligne  de  rivage  ou  une  série  de  ces 
lignes  disparait  dans  une  direction  donnée,  et  les  conditions  sous  les- 
quelles cette  disparition  se  fait,  doivent  être  exactement  constatées. 
Eu  Ecosse,  par  exemple,  les  lignes  de  rivage,  si  nettement  définies 
le  long  des  côtes  de  l'est  et  de  l'ouest,  disparaissent  vers  l'extrémité 
du  nord,  dans  la  comté  de  Caithness  et  dans  les  Isles  Orkney  et 
Shetland. 

7.  Les  diversités  de  caractère  d'une  ligne  de  rivage  méritent 
d'être  enregistrées.  Certaines  parties  de  la  ligne  ont  peut-être  été 
incisées  dans  la  roche  solide  (S  e  t  e  r  de  Norvège)  ;  d'autres  ont  été 
formées  des  dépôts  détritiques.  Les  relations  de  ces  diversités  aux 
contours  ou  aux  autres  configurations  topographiques  doivent  être 
examinées. 


159 

8.  Dans  une  série  successive  de  lignes  de  rivage  il  e^t  important 
de  déterminer  avec  précision  leurs  variations  relatives  de  niveau,  de 
telle  manière  à  faire  voir  si  les  mouvements  ont  été  inégaux,  et  à 
démontrer  la  direction  de  ces  inégalités.  On  doit  aussi  prendre  note 
des  différences  dans  la  profondeur  de  l'érosion  de  leurs  roches  solides, 
et  dans  la  largeur  et  l'épaisseur  de  leurs  dépôts  détritiques. 

9.  Il  est  évident  q'une  grande  importance  s'attache  aux  restes 
organiques  d'une  ligne  de  rivage.  Non  seulement  les  dépôts  détritiques 
doivent  être  fouillés,  mais  la  recherche  doit  aussi  comprendre  les  plate- 
formes de  roche,  les  falaises  et  les  cavernes  où  Ton  pourrait  trouver 
des  coquilles  perforantes,    et  des  cirripèdes   ou  des  coraux   adhérents. 


Rapport  de  la  Commission  de  Coopération  internationale  dans 

les  investigations  géologiques. 

Présenté  au  Congrès  géologique  international,  à  Vienne,  en  1Q03, 
par  Sir  Archibald  Oeikie,  président  de  la  Commission. 

Chargé  lors  du  dernier  Congrès  de  présider  la  Commission, 
nommée  à  Paris,  pour  la  coopération  internationale  dans  les  investi- 
gations géologiques,  j'ai  écrit  individuellement  à  tous  les  membres  de 
cette  Commission,  leur  demandant  de  vouloir  bien  me  faire  parvenir 
leurs  vues  ou  leurs  propositions  sur  les  sujets  soumis  h  notre  con- 
sidération. A  ces  lettres  je  n'ai  reçu  que  deux  réponses.  Je  ne  puis 
donc,  et  c'est  à  grand  regret,  développer  en  ce  jour  devant  le  Congrès 
les  conclusions  de  la  Commission.  L'importance  toutefois,  des  sujets 
proposés  est  telle,  qu'elle  m'autorise  à  y  revenir  devant  vous. 

Les  questions  soumises  à  la  Commission  étaient  les  suivantes  : 
P.  Quelles  sont  les  branches  des  recherches  géologiques  dans  les- 
quelles l'action  internationale  paraît  la  plus  désirable  ?  2^.  Quelles  sont 
les  meilleurs  moyens  pour  assurer  l'uniformité  de  méthode  dans  les 
recherches? 

1.  On  peut  répondre  à  la  première  de  ces  questions,  en  signalant 
à  l'efiFort  des  coopérations  internationales  les  problèmes  qui  ont  trait 
à  la  Géologie  Dynamique:  tels  les  tremblements  de  terre,  les  mouve- 
ments de  l'écorce  teiTestre,  le  régime,  les  fluctuations  et  les  fonctions 
géologiques  des  glaciers,  la  mesure  de  la  vitesse  de  la  dénudation 
sous  l'action  des  agents  épigènes  dans  les  différents  climats  etc. 

2.  La  réponse  à  la  seconde  question  doit  être  traitée  à  deux 
points  de  vue.  On  peut  en  effet  distinguer  d'a])ord  parmi  les  recherches 
scientifiques    internationales    celles   qui ,    en    raison    de   leur  caractère 


160 

spécial,  doivent  être  entreprises  par  des  géologues  proprement-dits. 
Pour  cette  première  catégorie  d'investigations,  il  semble  bien  que  le 
Congrès  n'ait  qu'à  suivre  la  voie  déjà  tracée,  et  le  but  sera  atteint 
par  l'organisation  de  Commissions  spéciales,  semblables  à  celles  qui 
fonctionnent  déjà  pour  la  Carte  Géologique  d'Europe,  pour  les  Glaciers, 
pour  la  Pétrographie,  et  qui  ont  déjà  donné  d'importants  résultats. 
De  nouvelles  commissions  spéciales  devront  être  installées;  ce  n'est 
pas  ici  le  lieu  de  les  proposer. 

Mais  il  est  une  autre  série  de  recherches  internationales,  d'une 
importance  capitale  pour  la  géologie,  et  dont  la  poursuite  me  parait 
exiger  une  organisation  et  des  resources  supérieures  à  celles  de  nos 
Congrès.  Depuis  quelques  années,  d'ailleurs,  diverses  Associations 
savantes  se  sont  proposé,  comme  la  nôtre,  de  combiner,  pour  les 
progrès  de  la  science,  des  ententes  internationales.  Je  crois  que  le 
Congrès  pourrait  mettre  à  profit  cette  tendance,  et  s'efforcer  de  faire 
entreprendre  en  collaboration  l'étude  des  problèmes  qui  l'intéressent 
et  dont  la  solution  exige  des  connaissances  techniques  variées  et  des 
frais  matériels  considérables.  Ainsi,  par  exemple,  on  peut  considérer 
un  problème  du  plus  vif  intérêt  pour  la  géologie,  celui  de  savoir  si 
une  chaîne  de  montagnes,  assujettie  aux  tremblements  de  terre,  subit 
aussi  eu  même  temps  de  lents  mouvements  d'élévation  ou  d'affaissement. 
Sa  solution  nécessiterait  des  mesures  minutieuses,  nombreuses  et  très 
prolongées.  Mais  pourquoi  les  géologues  s'en  chargeraient  ils  seuls? 
Il  est  aussi  intéressant  pour  les  géodésiens  que  pour  les  géologues; 
la  précision  comme  l'exactitude  de  leurs  méthodes  nous  serait  précieuse. 
Or  il  existe  une  „ Association  Géodésique  Internationale",  établie  pour 
l'étude  approfondie  de  la  forme  de  la  terre.  Pourquoi  ne  rechercherons 
nous  pas  la  coopération  de  nos  confrères  pour  des  investigations  comme 
celles-ci,  où  la  géodésie  a  un  rôle  capital,  mais  qui  ont  aussi  une 
grande  importance  géologique? 

D'autre  part,  depuis  le  Congrès  Géologique  de  Paris  a  été  fondée 
..L'Association  Internationale  des  Académies",  composée  de  délégués 
de  toutes  les  Académies  du  monde.  Elle  s'est  proposée  la  double 
tâche  de  coordonner  les  investigations  scientifiques  et  d'obtenir  des 
gouvernements  des  divers  pays  un  concours  positif  et  efficace.  Cette 
Association  puissante  paraît  si  merveilleusement  organisée  pour  faire 
aboutir  les  questions  scientifiques  internationales  que  nous  devons  nous 
demander,  si  elle  n'arriverait  pas  plus  facilement  et  plus  complètement 
que  notre  Commission  du  Congrès  à  résoudre  les  questions  que  je  lui 
avais  soumises. 

Si  tel  était  votre  avis,  et  que  le  Congrès  jugeât  opportun  de 
recourir  à  „ L'Association  Internationale  des  Académies",   je    vous  pro- 


161 

poserais  de  nommer  une  Commission  chargée  de  définir  l'objet  exact 
des  recherches  géologiques  à  entreprendre  et  d'indiquer  les  méthodes 
à  employer  pour  arriver  au  but  proposé. 

Ce  programme,  sanctionné  par  l'autorité  et  le  prestige  d'un 
Congrès  Géologique  International,  serait  soumis  à  „ L'Association  Inter- 
nationale des  Académies"  dans  sa  prochaine  assemblée,  à  Londres  en 
1904,  lors  de  la  Pentecôte. 


Berieht  der  internationalen  Gletseherkommission. 

Dem  IX.  Internationalen  Oeologen  -  KongreB  zu  Wien  1903  erstattet 
von  S.  Finsterwalder,  z.  Z.  Pràsident  der  Kommission. 

Die  internationale  Gletseherkommission,  welche  1894  vom  VI.  Geo- 
logen-Kongrefi  in  Zurich  zum  Studium  der  GroBeniinderung  der  Gletscher 
in  den  verschiedenen  Gegenden  des  Erdballes  eingesetzt  wurde,  hat 
seit  der  letzten  Berichterstattung  in  Paris  1900  ihre  Tâtigkeit  in  der 
bis  dahin  eingehaltenen  Richtung  fortgesetzt  und  jâhrlich  eine  Zu- 
sammenstellung  der  von  den  einzelnen  Mitgliedern  gesammelten  Nach- 
richten  Uber  die  Gletscherschwankungen  ihres  Landes  veroffentlicht.  ^) 
Die  letzte  dieser  Veroffentlichungen,  welche  sich  auf  das  Jahr  1902 
bezieht,  habe  ich  die  Ehre,  dem  IX.  internationalen  Geologen-KongreU 
vorzulegen.  Die  Kommission  hat  im  Laufe  der  letzten  drei  Jahre  in 
der  Person  des  Professors  J.  Muschketow  ein  hervorragendes  und 
tiberaus  pflichteifriges  Mitglied,  den  Vertreter  fur  RuBland,  verloren. 
Mit  dem  Ausdrucke  der  tiefen  Trauer  iiber  diesen  Verlust  verbinde 
ich  die  zuversichtliche  Hotfnung,  dafi  sein  von  der  Kommission  ge- 
vvâhlter  Nachfolger,  Herr  Oberst  J.  v.  Schokalsky,  die  fur  unsere 
Ziele  besonders  wichtige  Vertretung  des  russischen  Reiches  in  gleich 
erfolgreicher  VVeise  vveiter  betatigen  wird,  so  wie  er  es  in  der  Zwischen- 
zeit  seit  dem  Hinscheiden  seines  Vorgangers  bereits  getan  hat.  Die 
Organisation  der  Kommission  hat  sich  auch  in  den  verflossenen  drei 
Jahren  gut  bewâhrt.  Dank  dem  regen  Eifer  ihrer  Mitglieder  sind  die 
Nachrichten  aus  den  wichtigsten  Gletschergebieten  regelmâl3ig  ein- 
gelaufen.  Die  nationale  Organisation  hat  namentlich  in  Frankreich 
durch  Griindung  einer  franzosischen  Gletseherkommission  eine  erfreuliche 
Kràftigung  erfahren.  Es  ist  ein  dringender  VVunsch  unserer  Kommission 
und  entspricht  einem  unabweisbaren  Bediirfnis,  daLÎ  eine  iihnliche  Organi- 
sation in  England,  von  wo  aus  die  Anregung  zur  Griindung  der  inter- 
nationalen   Gletseherkommission    erging,    geschatfen    werde,    damit   die 

')  Vergl.  Archives  des  Sciences  physiques  et  naturelles  1896  —  1903.  Genève. 

21 


162 

wiclitigeii  Gletscliergebiete  des  Himalaya  und  der  neuseeliindischen 
Alpen  eine  regelmiiiîige  Uberwachung  erfahren.  Die  Kosten  der  Ver- 
waltung  der  Komraission  hat  wie  seit  ihrer  Grtindung  der  Ehrenprâsident 
Prinz  Roland  Bonaparte  bestritten,  wofûr  ihni  auch  an  dieser  Stelle 
der  gebiihrende  Dank  ausgesprochen  sei. 

Wenn  wir  nun  zu  deu  positiven  Resultaten  Ubergehen,  welche 
unsere  Kommission  zutage  gefôrdert  hat,  so  miissen  wir  zunachst 
daran  erinnern,  daiî  die  neuu  Jahre  ihres  Bestehens  einen  sehr  kurzen 
Zeitraum  im  Vergleiche  zu  jenen  bedeuten,  innerhalb  welcher  sich  die 
Gletscherschwankungeu  abspielen.  Mit  einigerWahrscheinlichkeit  konnen 
wir  erwarten,  daB  die  von  E.  Brtickner  entdeckte  35jâhrige  Klima- 
schwankung,  so  wie  sie  die  Veranderungen  der  Alpengletscher  beherrsclit, 
au  cil  jene  der  iibrigen  Gletscher  der  Erde  beeinfluBt.  Nicht  minder 
wahrscheinlich  ist  indessen  die  Existenz  lângerer  klimatischer  Perioden, 
welche  an  den  Gletschem  ebenso  zum  Ausdrucke  kommen  miissen  wie 
die  Sôjahrige  und  deren  Verhalten  ungemein  kompliziert  gestalten. 
Zweifellos  ist  auUerdem  der  individuelle  Charakter  der  Veranderungen 
des  einzelnen  Gletschers,  je  nach  seinen  Neigungsverhâltnissen,  den 
GroBenbeziehungen  zwisclien  Sammelgebiet  und  Zungenflâche  und  ahn- 
lichen  orographischen  Elementen.  Wir  stehen  daher  vor  einem  Phâ- 
nomen  von  ungeheurer  Variabilitât  im  einzelnen,  dessen  Studium  uns 
erst  eine  lange  Reihe  von  Jahren  beschaftigen  wird,  ehe  wir  die  Gesetze 
des  Zusammenlianges  zwischen  Klima  und  GletschergrôBe  klar  erkennen 
konnen.  Die  bemerkensw  erteste  und  fUr  tJle  bekannten  Gletschergebiete 
der  Erde  sichergestellte  Tatsache  ist  das  Vorherrschen  der 
riickgîingigen  Tendenz  der  Gletscher  in  der  gegen- 
wtirtigen  Zeit.  Der  stationare  Zustand  und  das  Vorschreiteii  einzelner 
Gletscher  erscheinen  als  Ausnahmen  und  energische,  ins  Auge  fallende 
VerstoBe  siiid  geradezu  Seltenheiten.  Dièse  Ausnahmen,  welche  natur- 
gemàiî  das  Interesse  der  Spezialforscher  beherrschen,  finden  sich  tiberall 
und  verlaufen  keineswegs  regellos.  So  ist  in  den  Alpen,  die  auch  in 
dieser  Richtung  weitaus  das  bestdurchforschte  Gebirge  darstellen,  ein 
gleichzeitiges  Auftreten  der  vorschreitenden  Gletscher  innerhalb  einer 
Gruppe  und  ein  Wandern  des  gruppenweisen  Aùftretens,  ausgehend 
von  der  hochsten  Gruppe  des  Montlilanc,  nach  Osten  und  Siiden  un- 
verkennbîir.  Von  der  Montbhmcgruppe  aus,  wo  Ubrigens  die  vor- 
schreiteude  Tendenz  in  den  uchtziger  Jahren  allgemein  war  und  seither 
giinzlich  verschwunden  ist,  rûckte  innerhalb  20  Jahre  das  Vor- 
kommen  wachsender  Gletscher  l)is  zum  iiuCersten  Osten,  der  Ankogel- 
und  lIochalmspitzgrup))e  vor,  wobei  allerdings  die  Intensitat  des  Vor- 
schreitens  im  allgemeinen  abgenommen  hat.  Es  wird  eine  lohnende 
Aul'gabe    der    Zukunft   sein,    die    orographischen    und    vielleicht   auch 


163 

klimatischen  Ursachen  jener  Wanderung  festzustellen  und  nameutlicli 
auch  das  Uberspringen  einzelner  am  Alpenrande  gelegener  und  die 
Bevorzugung  anderer  der  Zentralkette  angehoriger  Gebirgsgruppen  zii 
erklîiren.  Von  den  vorhin  als  Seltenheiten  bezeichneten  auffallenden 
VorstoBen  raôge  hier  nur  jener  des  Vemagtferners  im  Herzeu  der  Ost- 
alpen  Erwahnung  finden.  Dieser  Gletscher  ist  iu  den  Jahren  1897 — 1902 
um  etwa  400  m  gewachsen,  vvas  an  sich  nichts  AuBerordentliches  ist. 
Dabei  hat  sich  aber  seine  Abflufigeschvvindigkeit  an  einem  bestiniraten 
Profil  an  der  Wurzel  der  Zunge  in  geometrischer  Progression  von 
17  VI  auf  iiber  250  m  gesteigert,  uni  dann  plotzlich  iniierhalb  eines 
Jahres  auf  80  m  wieder  zu  sinken.  Allein  der  Vernagtfemer  ist  in 
vieler  anderer  Hinsicht  ein  Unikuni,  dessen  fleiCiges  Studium  der 
Gletscherkunde  noch  manche  Aufklarung  bringen  wird.  Die  scheinbare 
Regellosigkeit  und  der  Mangel  aufFallender  Ursachen  der  Gletscher- 
schwankungen  haben  schon  lange  Erklarung  gefordert  und  eine  Théorie 
gezeitigt,  welche  sich  an  die  Namen  meiner  beiden  hochverdienten 
Vorgânger  in  der  Leitung  der  Gletscherkommission,  Prof.  F.  A.  Fo reP) 
in  Morges  und  Prof.  E.  R  i  c  h  t  e  r  2)  in  Graz,  kniipfen.  Hieniach  kommen 
fîir  die  Gletscherschwankungen  zwei  Ursachen  in  Betracht:  eine  vveit 
zurîickliegende,  naœlich  die  FtiUung  des  Sammelbeckens,  und  eine  augen- 
blicklich  wirksame,  die  Ablation.  Die  Verkniipfung  beider  Ursachen 
geschieht  in  folgender  Weise.  Starke  FUllung  des  Fimbeckens  erhôht 
den  obersten  Querschnitt  der  Zunge.  Der  grôBere  Querschnitt  hat 
die  Neigung,  rascher  abwiirts  zu  wandern,  er  schwellt  die  weiter  ab- 
wârts  liegenden  an,  die  ihrerseits  ein  rascheres  Tempo  einschiagen, 
und  so  pflanzt  sich  die  Tendenz  zum  Wachsen  rascher  nach  unten 
fort,  als  das  Eis  selbst.  Der  angeschwollene  Gletscher  flieBt  rascher 
als  der  schmâchtige  und  liefert  mehr  Eis  als  die  Ablation  fortzuschafifen 
vermag;  er  verlângert  sich,  und  zwar  so  weit,  bis  entweder  das  Firnfeld 
erschopfb  ist  oder  der  Gletscher  eine  Grôfie  erreicht,  auf  welcher  die 
Ablation  die  gesteigerte  Massenzufuhr  aufzuzehren  imstande  ist.  Liefert 
das  Firnfeld  weniger  Eis,  als  der  gesteigerten  AbfluBtendenz  des 
Gletschers  entspricht,  so  tritt  eine  Erniedrigung  des  obersten  Quer- 
schnittes  der  Zunge  und  damit  eine  geringere  Geschwindigkeit  des- 
selben  ein.  Auch  die  unteren  Querschnitte  werden  dann  geringer  ernâlirt 
und  sinken  ein,  indem  sie  zugleich  ihre  Geschwindigkeit  vermindern; 
die  Ablation  Uberwiegt  und  tragt  zur  weiteren  Erniedrigung  der  Quer- 
schnitte bei;    der  Gletscher  gehtrasch    zuriick,  indem  die  wenig 


*)  Essai  sur  les  variations  périodiques  des  glaciers.    Archives  des  Sciences 
phys.  et  naturelles.  1881,  pag.  5  und  448. 

*)  Beobachtungen  an  den  Gletschem  der  Ostalpen.  Zeitsclirift  des  Deutsclien 
und  Ôsterr.  Alpenvereins  1833,  pag.  57. 

21* 


164 

bewegten  Eismassen  fast  au  Ort  uiid  Stelle  schnielzeu.  Gesteigert  wird 
der  Vorgang  wesentlich,  sobald  die  Ablation  in  der  Période  des^Vor- 
schreitens  kleiner,  in  jener  des  Zuriickweicbens  groBer  als  im  Durch- 
schnitt  wird.  Es  legen  dann  die  rasch  bewegten  vorschreitenden  -  Eis- 
massen einen  noch  liingeren  Weg  zurQck,  ehe  sie  durch  die  Ablation 
vernichtet  werden,  und  die  langsam  bewegten  Eismassen  des  RUckzugs- 
stadiums  komnien  noch  weniger  weit,  ehe  sie  zu  Wasser  werden. 

Die  Folgerungen  aus  der  Forel-Richter schen  Théorie  stehen 
mit  den  an  den  Alpengletscheni  beobachteten  Tatsachen  in  guter  Uber- 
einstimmung  und  bestiitigen  somit  die  Voraussetzungen  derselben.  Den- 
noch  bleibt  deni  Wunsche  Kaum,  es  mochten  die  nur  qualitativ  gezogenen 
Folgerungen  durch  eine  quantitative  raatheraatische  Analyse  kontroUiert 
und  erweitert  werden.  Eine  solche  laBt  sich  verhaltnismâûig  leicht 
durchftihren,  wenn  man  die  Voraussetzungen  der  Théorie  in  geeigneter 
Weise  formuliert.  Wir  legen  den  Betrachtungen  einen  idealen  zwei- 
dimensionalen  Gletscher  zugrunde,  wie  er  etwa  in  dem  Lângsschnitt 
eines  wirklichen  Gletschers  vorliegt.  Genauer  wiirden  die  Resultate  der 
folgenden  Ableitungen  filr  den  Lângsschnitt  eines  l)reitenHangegletschers 
auf  gleichforniig  geneigter  Unterflache  gelten,  bei  dem  der  EinfluC  der 
seitlicheu  Rander  verschwindet.  Ferner  nehmen  wir  an,  daB  der  Gletscher 
nur  an  der  Oberflâche  abschnielze,  und  zwar  gleichfôrmig  tiber  die 
ganze  Zunge  proportional  der  Horizontal}) rojektion.  Auch  die  Neigung 
des  Bettes  sei  gleichmiiCig  und  die  Geschwindigkeit  des  AbflieBens 
eines  Querschnittes  werde  proportional  einer  passenden  Potenz  der  Dicke 
des  Eises,  nach  Analogie  mit  dem  fliefienden  Wasser  etwa  proportional 
der  Wurzel  aus  der  Tiefe  gesetzt.  Irgendeine  Stelle,  bezw.  ein  Quer- 
schnitt  des  Gletschers  sei  durch  seine  Entfernung  s  von  dem  obersten 
Querschnitt,  an  welchem  die  Eismassen  vom  Fimfelde  in  den  Gletscher 
eintreten,  gekennzeichnet.  Die  Dicke  y  des  Gletschers  ist  dann  eine 
Funktion  von  x  und  auBerdem  von  der  Zeit  /  und,  wenn  wir  dièse 
Funktion  kennen,  so  ist  das  Problem  der  Gletscherschwankung  unter 
den  genannteii  Voraussetzungen  mathematisch  gelost.  Wir  konnen  aus 
dieser  Funktion  zu  jeder  Zeit  die  Abhiingigkeit  der  Dicke  des  Eises  // 
von  der  Entfernung  x  vom  oberen  Querschnitt,  d.  h.  das  Langsprofil 
des  Gletschers,  entnehmeu  und  auBerdem  berechnen,  wie  sich  in  einer 
bestimmten  Entfernung  x  die  Eisdicke  y  mit  der  Zeit  t  veriindert.  Zur 
Bestimmung  dieser  Funktion  haben  wir  eine  lineare  partielle  DiiBferential- 
gleichung  1.  0.  ^),  die  den  mathenuitischen  Ausdruck  der  soeben  fonnu- 

"  (///         (fu 

')  («  +  IJ  %"  ,7"  +  ^,]   -  -a, 

wo  k-  von  der  Neigung  des  Jiettes  abbangt  und  a  die  Ablation  in  der  Zeiteinheit 
bedeutet.  Die  Intégration  biUt  sicb  nacli  l)ekîinnten  Regeln  ausfQhren.   Besondere 


165 

lîerteti  Voraussetzungen  hildet,  uiid  auBertleni  inilssen  wir  wissen,  v/'ie 
sich  der  Ân&ngsquersdmitt  (1er  Zunge  mit  der  Zeit  andert.  Die  Inté- 
gration der  DiSerentialgleichung  luUt  sich  aUgemein  durchfQliren  und 
in  eine  verlialtnisniaBig  einfache  geometrisclie  Konstniktion  der  suk- 
zesaiven  Langspiofile  des  veranderliclieu  Gletschera  umsetzea.  Geatatten 
Sie  mir,  daB  ich  Ihnen  eînige  Resultate  diesbeziiglicher  Konstniktion  en 
TorfUhre.  Eh  Hegen  ihnen  noch  die  spezielleii  Annahmen  zugi-unde, 
daB  die  Geschwîndigkeit  eines  Querprofils  der  Wuizel  aus  der  Eis- 
dicke  proportionol  ist  und  daU  der  oberste  Querschnitt  regelmafiigo 
wellenforniige  Schwnnkungen  von  gleicher  Dauer  und  gleicher  Ampli- 
tude niacht.   AuCerdem  ist  die  Ablation  zunachst  unabhilngig  von  der 


I    VorrOckender  Gletschtr    —  II    Zurilck» eichender  Gletacher 

a  I  =  Qrtere  Grenzp  der  Miniraalstande  der  Profile 

bb  =^  obère  Grenze  der  Masimalutdnde  der  Piofilp 

Aaf  den    Strecken   de   und  /g   tiind  die  Profile  im  Zunebinen      luf   iten 

cd  und  gh  im  Abnehmen  befçntfen 


Zeit  vonusgesetzt  Unter  solthen  Verhaltnissen  gilt  der  Satz,  daQ  die 
Fortpflanzuiigsgeschwindigkeit  der  Schwellung  tiber  die  Gletscherzunge 
Dberall  proportional  der  Abfluligeschwindigkeit  ist,  und  zwar  l'/^mnl') 
KO  groB  als  jene.  Die  Schwankung  der  Gletscheroberflâche  (Fig.  1)  spielt 
sich  dabei  in  einem  Raume  ab,  der  nach  oben  begrenzt  ist  von  einer 
Gletscherflache,  die  einem  stationiiren  Gletscber  zugehort,  fur  welchen 
sich  der  oberste  Querschnitt  dauernd  aiif  der  Maximalliohe  erhiilt, 
wâhrend  die  untere  Grenze  der  Gletscheroberflâche   einem   stationaren 


UnterBuchung  erheischen  die  Singularit&ten 

tiir  die  AbflaBgeachwindigkeit  r  wurde:  w  — 

')   lin  allgeineinen  Falle:  [ii  -\-  1)  inal 


im  (i  le tsche rende  (y  =  o).  Alg  Formel 
l'y"  ange  no  m  m  en. 


166 

Gletsclier  entspricht,  dessen  oberster  Querschuitt  dauernd  auf  dem 
Minimalstande  seiner  Schwankung  verbleibt.  Niemals  ist  der  R^um 
zwisclien  den  beiden  Greiizen  ganz  mit  Eis  erftlUt,  der  Gleischer  hait 
sich  wahrend  des  VorstoBes  zu  verschiedeneu  Zeiten  an  verschiedenen 
Stellen  der  oberen  Grenze,  ohiie  sie  in  ihrer  ganzen  Ausdebnung  gleich- 
zeitig  zu  erreichen,  wie  er  auch  wahrend  des  ROckganges  die  untere 
Grenze  zu  verschiedenen  Zeiten  an  imraer  anderen  Stellen  erreicht. 
Gegen  SchluB  des  Vorschreitens  ist  inimer  ein  Querschnitt  an  der 
oberen  Grenze;  die  oberhalb  gelegenen  Querschnitte  nehmen  bereits 
ab,  die  unterhalb  gelegenen  steigen  noch,  der  kritische  Querschnitt, 
der  stets  aus  anderen  Eisteilen  besteht,  wandert  mit  der  Schwellungs- 
geschwindigkeit  abwârts.  Ist  derselbe  an  das  Gletscherende  gekomraen, 
so  ist  das  Maximum  der  Lange  erreicht  und  die  Abnahme  der  Quer- 
schnitte greift  ûber  die  ganze  Zunge.  Das  Rtickzugstadium  beginnt. 
Ein  zweiter  kritischer  Querschnitt,  aus  immer  neuen  Eisteilchen  gebildet, 
oberhalb  dessen  die  Querschnitte  sich  heben,  wahrend  sie  unterhalb 
abnehmen,  bewegt  sich  mit  der  nun  wesentlicli  geringer  gewordenen 
Schwellungsgesclîwindigkeit  nach  abwarts  und  wenn  er  am  Ende  an- 
gelangt  ist,  so  tritt  das  Minimum  der  Zungenlânge  ein.  Von  da  ab 
herrscht  Zunahme  Uber  der  ganzen  Zunge.  Sehr  auffallig  sind  die 
Unterschiede  in  der  Form  des  Liingsprofils  wahrend  der  verschiedenen 
Stadien  der  Gletscherschwankung.  Mit  Beginn  des  VorstoBes  wôlbt 
sich  die  Gletscherstirn  und  bildet  alsbald  eine  steile  Wand,  die  an 
Hohe  zunimmt.  In  dem  MaBe,  wie  der  VorstoB  seinem  Ende  ent- 
gegengeht,  nimmt  die  Hcihe  der  Steilwand  ab,  um  beim  Eintritt  des 
Maximums  wieder  zu  verschwinden.  Wahrend  des  VorstoBes  ist  das 
Lîlngsprofil  stark  nach  oben  gewolbt  (Fig.  1,  I).  Nach  Ablauf  desselben 
verschwindet  die  Wolbung  alsbald  und  macht  erst  einer  geradlinigen, 
spater  einer  leiclit  eingesunkenen  Profillinie  Platz  (Fig.  1»  II).  Das 
Gletscherende  Itiuft  dUnn  aus  und  zieht  sich  rasch  zurtick.  Erst  wenn 
die  von  oben  herablaufende  Schwellung  dem  sich  zurQckziehenden 
Ende  begegnet,  bildet  sich  wieder  die  normale  Form  der  Gletscher- 
stirn aus. 

Wir  wenden  uns  nun  der  Frage  zu:  In  welcher  Weise  kommt 
die  als  regelmâBige  Sinusschwankung  vorausgesetzte  Anderung  des 
obersten  Querschnittes  in  der  Schwankung  des  Zungenendes  zum  Aus- 
druck?  Die  Antwort  lautet:  Erstens  in  verstiirktem  MaBe,  d.  h.  das 
Verhaltnis  voni  Maxinmm  zum  Minimum  der  Zungenlânge  ist  groBer 
als  jenes  der  groBten  und  kleinsten  Eisdicke  am  obersten  Querschnitt; 
zweitens  zeitlich  verspâtet,  insofern  die  Extrême  der  Zungenlangen 
nach  jenen  der  Eisdicken  am  ol)ersten  Querschnitt  eintreten,  und  zwar 
ist  die  Verspiltung  des  Maximums  groBer  als  jene  des  Minimums;  das 


167 

Gletscherende  geht  langsam  vor  uiid  rasch  zurîick  (Fig.  2).  Dieser 
Umstand  widerspricht  einigermaBen  der  Erfahrung,  insofern  viele 
Gletscher  rasch  wachsen  und  langsam  schwinden.  Der  Widerspruch 
kann  dadurch  gelôst  werden,  daû  nian  annimrat,  die  Schwankung  des 
obersten  Querschnittes  sei  keine  regelmâfiige,  soudern  weise  steilen 
Anstieg  und  flachen  Abfall  auf. 

Bisher  haben  wir  ausschlieBlich  die  Langenânderung  des 
Gletschers  in  Betracht  gezogen.  Mit  ihr  geht  die  Volumânderung 
keineswegs   parallel.    Es   tritt   vielmehr    das  Maximum    des  Volumens 


Figr.  2. 


>a/c 


aa  =  Linie,  welche  die  zeitlichen  Schwankungen  des  obersten  Querschnittes  (der 

Zufuhr)  anzeigt. 

a'a*  =  Linie,  welche  die  zeitlichen  Schwankungen  der  Ablation  anzeigt. 

ce   =   Ânderung    der  Lange    (xc)    eines    Gletschers    mit   konstanter    Zufuhr   und 

variabler  Ablation. 

bb  =  Anderung  der  Lange  (xb)  eines  Gletschers   mit  variabler  Zufuhr  bei  kon- 
stanter Ablation. 

dd   =    Anderung   der    Lange    (xd)    eines  Gletschers    mit   variabler    Zufuhr    und 

variabler  Ablation. 


erheblich  vor  jenem  der  Lange  ein  und  auch  das  Minimum  des  Volumens 
geht  jenem  der  Lange  voraus. 

Wie  ich  vorhin  betonte,  blieb  bei  den  soeben  angestellten  Unter- 
suchungen  die  zeitliche  Ver  ânderung  der  Ablation  auBer 
Betracht.  Falls  wir  dieselbe  berQcksichtigen  und  eine  Schwankung  in 
gleichem  Zeitraum  und  in  verhaltnismâBig  gleicher  GrôBe  fur  sie  an- 
nehmen,  wie  vorhin  fQr  den  obersten  Querschnitt,  so  ergibt  sich 
folgendes:  Fur  einen  Gletscher  von  konstanter  Zufuhr,  d.  h.  unver- 
ânderlichem  obersten  Querschnitt  sind  die  durch  die  veriinderliche 
Ablation  hervorgerufenen  Langsschwankungeu  verhâltnismiiUig  kleiner 


168 

als  jene  der  Ablation.  Die  Extrême  siiid  zwai*  aucli  etwas  verspâtet, 
aber  nur  ganz  unbedeutend.  Wirken  die  Schwankungen  der  Zufuhr 
und  der  Ablation  in  der  Weise  zusaramen,  dal3  dera  Minimum  der 
Zufuhr  ein  Maximum  der  Ablation  und  umgekehrt  entspricht,  so  ver- 
starken  sich  die  Extrême  der  Langsschwankung.  Die  Verspàtung  der 
Extrême  wird  vemiindert,  die  Riickzugsgeschwindigkeit  vermehi-t  und 
das  Minimum  verbreitert,  so  daB  annahernd  jener  von  Forel  als  typisch 
erklârte  Fall  eintritt,  wo  der  Minimalzustand  die  Regel,  der  Vorstolî 
die  Ausnahme  bildet.  (Fig.  2.) 

Es  zeigt  sich  also,  dal3  der  mathematische  Gletscher,  d.  h.  jenes 
klinstliche,  abstrakte  Gebilde,  das  durch  wenige  einfache  Gesetze  regiert 
wird,  die  Eigentiimlichkeiten  eines  wirklichen  Gletschers,  wie  sie  die 
Natur  hervorbringt,  in  vielen  Punkten  Uberraschend  genau  wiedergibt 
und  daB  die  Forel-Richtersche  Théorie  der  Gletscherschwankungen 
niithin  auch  vor  dem  Forum  der  mathematischen  Analyse  stand  hait. 
Dennoch  wâre  es  Ubereilt,  sie  als  filr  aile  Fâlle  ausreichend  zu  erkliiren. 
Der  VorstoB  des  Vernacftferners  in  den  letzten  Jahren  hat  uns  ein 
Beispiel  gehefert,  avo  ihre  Voraussetzungen  entschieden  nicht  ei-f&llt 
sind,  wie  sehr  auch  der  Ablauf  des  VorstoBes  in  manchen  Dingen  der 
Théorie  entspricht.  Die  groCen  Geschwindigkeitsândei'ungen  an  der 
Wurzel  der  Zunge  von  17  m  auf  250  m  sind  vor  sich  gegangen, 
ohne  daB  der  Querschnitt  an  dieser  Stelle  entsprechende  Schwankungen 
aufweist.  Derselbe  ist  vielniehr  nach  einer  Schwellung  von  etwa  15  m 
fast  unverandert  geblieben  und  namentlich  auch  dann  noch,  als  die 
Geschwindigkeit  bereits  wieder  auf  80  m  gesunken  war.  Schon  vor 
bald  20  Jahren  hat  Prof.  M.  v.  F  r  e  y  ^)  auf  das  kaskadenformige,  ja 
eruptive  Ablaufen  mancher  GletschervorstôBe  hingewiesen,  das  durch 
die  Forel-Richtersche  Théorie  nicht  zu  erklâren  sei.  Neuerdings 
liât  Prof.  H.  H  e  s  s  2),  der  an  der  Erforschung  des  Veniagtfeniers  groBen 
Anteil  hat,  experimentell  gezeigt,  daB  Eis  unter  gleichem  Druck  mit 
immer  Avachsender  Geschwindigkeit  ausflieBt  und  diesen  Umstand  auf 
eine  mit  der  Zeit  vom  Beginn  des  FlieBens  an  abnehmende  innere 
Reibung  des  Eises  zuriickgefUhrt.  Noch  sind  die  Anschauungen  tiber 
dièse  Veriinderung  der  Eigenschafteu  des  Eises  wiLlirend  des  be- 
schleunigten  FlieBens  zu  wenig  priizisiert,  uni  sie  einer  mathematischen 
Analyse  zugrunde  zu  legen  ;  hier  fUhrt  eben  die  Erforschung  der 
Gletscherschwankungen  zu  neurn  Fragestellungen  der  Glazialphysik. 
Ahnlicli    wie    in  diesem  Falle    ein    begrenztes  geographisch-klimatolo- 

^)  Ûber  die  Ursachen  der  Gletscherschwankungen.  Zeitschrift  des  Deutschen 
und  Osterr.  Alpenvereins  1883.  pag.  244. 

^}  Plasticitilt  und  innere  Reibung  des  Ei«^es.  Annalen  der  Physik.  Bd,  8, 
1902,  pag    405 


169 

gisches  Problein  die  Glazialphysik  anregt,  ist  auch  unsere  Koiiimissioii, 
die  zum  Studiuni  jenes  Problems  eingesetzt  îst,  ein  nicht  zu  unter- 
sclîâtzender  Faktor  in  der  Forderung  der  allgemeinen  Gletscherkunde. 
Sie  bildet  nicht  nur  den  natUrlichen  Vereinigungspunkt  der  Forscher, 
welche  grofiangelegte  und  mtihevolle  Versuchsreihen  an  Gletschem,  so 
am  Rhonegletsclier,  am  Hintereisferner,  an  der  Mer  de  Glace,  au 
schwedischen  Gletscheni  und  auderwarts,  durchfiiliren,  in  ihren  Berichten 
kommen  auch  die  zalilreichen  Entdeckungeu  neuer  Gletschergebiete, 
so  namentlich  innerhalb  des  russisclien  Reiches  und  in  Nordanierika, 
zuni  Ausdruck  und  manches  fiir  die  Gletscherkunde  vvichtige  Faktum 
findet  dort  den  geblihrenden  Platz.  Ich  erinnere  nur  an  die  Tatsache, 
daB  im  Jahre  1899  der  Muirgletscher  in  Alaska  infolge  eines  Erd- 
bebens  2^ [2  km  seines  ins  Meer  mUndenden  Endes  verlor,  oder  an  die 
Existenz  grônlandischer  Gletscher,  die  im  Laufe  der  Zeit  ihr  Firnfeld 
durch  Abschmelzung  eingebllBt  haben,  Avahrend  das  Eis  der  Zunge, 
durch  Schutt  geschûtzt,  zum  Teil  erhalten  geblieben  ist. 

Die  internationale  Gletscherkommission  hat  sich  in  der  Sitzung 
vom  22.  August  190»-^  statutengemâÛ  neu  konstituiert  und  fiir  die 
nachsten  drei  Jahre  Herrn  Prof.  Harry  Fielding  Reid  aus  Baltimore, 
den  Vertreter  fiir  Nordamerika,  zum  Priisidenten  gewahlt.  Das  Amt 
des  Sekretârs  ist  Herrn  Ernst  Muret,  Chef  du  service  des  forêts  du 
canton  de  Vaud,  in  Lausanne  weiter  iibertragen  worden.  Die  Kommission 
hat  eine  Anzahl  um  die  Gletscherkunde  hochverdienter  und  fiir  die 
Forderung  der  speziellen  Zwecke  derselben  eifrig  beniiihter  Mânner  zu 
korrespondierenden  Mitgliedern  vorgeschlagen.  Es  sind  dies  die  Herren  : 
Dr.  A.  Blilracke,  Professor  in  Niimberg,  Dr.  Hans  Hess,  Professor 
in  Ansbach,  Hofrat  Dr.  A.  Penck,  Professor  in  Wien,  und  G.  Vaux, 
higeuieur  in  Philadelphia  Sie  erbittet  vom  IX.  Internationalen  Geologen- 
Kongreli  die  Verlàngerung  ihres  Mandats  auf  weitere  drei  Jahre  und 
hofiFt  der  ihr  gestellten  Aufgabe  in  immer  vollkommenerer  Weise  ge- 
recht  zu  werden. 

Mag  immerhin  das  in  wohlervvogener  Absicht  engbegrenzte  Arbeits- 
gebiet  unserer  Kommission  dem  Interressenkreise  der  meisten  Geoh)gen 
fenier  liegen,  mag  dasselbe  vielleicht  in  bezug  auf  Arbeitsmethode 
der  Géographie  und  Klimatologie  niiher  steheu,  in  einem  Hauptpunkte 
weist  es  seine  Zugehôrigkeit  zur  Géologie  unverkennbar  auf:  es  ist 
die  notwendig  zu  bewaltigende  Vorstufe  zur  Erkenntnis  der  Eiszeit. 
So  sei  es  denn  der  internationalen  Gletscherkommission  gegonnt,  unter 
der  Agide  des  Internationalen  Geologen-Kongresses  jene  langjiihrige 
Tiitigkeit  zu  entfalten,  die  allein  einen  voUen  Erfolg  verbiirgt. 


')0 


170 


Rapport  de  la  Commission  du  Prix  Spendiaroff. 

Présenté  au  Congrès  géologique  international,  à  Vienne,  en  1903 
par  M.  Ch.  Barrois,  secrétaire  de  la  Commission. 

La  commission  du  prix  SpendiarofiF  composée  de  MM.  Albert  Gaudry, 
Président,  Marcel  Bertrand,  Sir  Archibald  Geikie,  Karpinskj, 
Tschernyschew,  Zirkel,  von  Zittel,  Barrois,  remplaçant 
M.  Gaudry,  démissionnaire,  avait  proposé  comme  sujet  de  concours 
pour  1903: 

„ Revue  critique  des  méthodes  de  classification  des  roches." 

Un  seul  manuscrit  a  été  envové  à  la  commission.  L'auteur  anonyme 
,Post  tenebris  lux"  a  écrit  une  œuvre  intéressante  sur  les  méthodes 
de  classification  des  roches;  il  a  exécuté  de  nombreuses  recherches 
bibliographiques  et  groupé  d'une  façon  didactique  les  résultats  obtenus. 
Il  a  ainsi  mérité  nos  éloges.  Son  œuvre  toutefois  présente  diverses 
lacunes  historiques  qui  ont  frappé  les  membres  de  la  commission.  La 
pai-tie  critique  de  la  revue  est  faible  ;  elle  ne  nous  a  paru  ni  suffisamment 
approfondie,  ni  assez  personnelle,  pour  enlever  les  suffrages  de  la  com- 
mission. En  attribuant  le  prix  au  mémoire  unique  qui  nous  a  été 
adressé,  nous  donnerions  un  encou'-agement  à  TefiFort  personnel  et 
estimable  d'un  individu,  mais  nous  ne  décernerions  pas  un  prix 
inteniational  à  un  savant  ayant  bien  mérité  de  la  science. 

Les  conditions  du  concours  nous  permettant  de  décerner  le  prix, 
en  dehors  de  la  question  proposée,  à  des  savants,  qui  par  leurs  écrits 
ou  leurs  recherches  personnelles  auraient  rendu  à  la  pétrographie  des 
services  signalés,  votre  commission  s'est  trouvée  ainsi  autorisée  à 
examiner  les  titres  des  divers  pétrographes  contemporains. 

Parmi  le  grand  nombre  d'œuvres  remarquables  parues  dans  ces 
dernières  années,  et  qui  depuis  l'emploi  du  microscope  ont  fait  de  la 
pétrographie  une  science  nouvelle,  il  lui  a  semblé  que  les  travaux 
exécutés  dans  le  massif  de  Christiania  avaient  une  valeur  exceptionelle, 
tant  par  les  faits  importants  signalés,  que  par  l'originalité  des  géné- 
ralisations, et  même  par  l'importîmce  des  discussions  auxquelles  ils 
ont  donné  lieu  dans  les  diverses  écoles  pétrographiques.  Aussi,  votre 
commission,  réservant  toutes  opinions  personnelles  sur  les  théories  de 
l'auteur,  déclare  professer  la  plus  grande  admiration  pour  l'œuvre 
pétrographique  de  M.  W.  C.  Brogger,  et  a'ous  propose  de  lui  décenier 
le  prix  Spendiarofl*. 


171 

Rapport  de  la  Direction  de  la  Carte  géologique  d'Europe  sur 

rétat  des  travaux  de  cette  carte. 

Présenté  au  Congrès  géologique  international   à  Vienne,  en  1903, 

par  M.  F.  Beyschlag. 

Les  progrès  que  la  carte  géologique  internationale  de  TEurope 
a  faits  depuis  mon  dernier  rapport  à  l'occasion  de  la  huitième  session 
du  congrès  géologique  international  à  Paris,  sont  les  suivants: 

La  quatrième  livraison,  présentée  à  cette  époque  en  épreuve  en 
couleur,  contenant  la  Scandinavie  et  des  parties  de  la  Russie,  a  été 
imprimée  et  publiée  dès  lors. 

D'ailleurs  je  me  suis  efforcé  de  réunir  les  matériaux  —  sans  doute 
encore  très  incomplets  —  pour  une  esquisse  des  pays  situés  le  plus  au 
Sud  de  la  carte,  c'est-à-dire  des  vastes  territoires,  encore  insuffisamment 
explorés  du  Maroc,  de  l'Algérie,  de  la  Tunisie,  de  l'Egypte  et  de 
Tile  de  Crête. 

Il  me  sera  bien  permis  de  répéter  ici  mes  remerciements  les  plus 
sincères  à  Messieurs  mes  collègues,  qui  ont  contribué  à  atteindre  ce  but. 

Une  part  essentielle  de  ce  travail  appartient  à  Mr.  Blancken- 
liorn,  qui  a  tâché  de  donner  un  tableau  uni  de  ces  territoires-là  en 
combinant  les  résultats  de  ses  propres  voyages  et  de  ceux  d'autrui. 

Quant  au  Maroc,  c'est  Mr.  le  Prof.  F  i  s  c  h  e  r  à  Marburg  qui  a  mis 
à  ma  disposition  les  résultats  de  son  dernier  voyage  dans  ce  pays.  De 
même  il  m'a  transmis  les  matériaux  géologiques  fournis  par  Mr.  le 
Prof.  F  i  c  h  e  u  r  à  Alger. 

Mr.  Cayeux  avait  la  grande  bonté  de  se  charger  de  l'élaboration 
des  données  conceniant  l'île  de  Crète. 

Pour  l'Egypte  le  chef  du  Geological  Survey,  Captain  Lyons,  a 
fait  espérer  son  assistance. 

Pour  hâter  l'achèvement  des  feuilles  de  la  Russie,  j'ai  réuni  tous 
les  matériaux  accessibles  des  cartes  géologiques  imprimées  sur  la  base 
topographique  de  notre  carte. 

Mr.  Karpinsky  a  promis  d'achever  jusqu'au  commencement  de 
l'année  prochaine  les  dessins  géologiques  des  feuilles  F.  I.,  F.  II.  et 
F.  m.  et  il  présente  maintenant  la  feuille  F.  IV. 

Pour  l'Asie    mineure    et  la   presqu'île  de  Balcan  il  nous  manque 

encore    des    matériaux    tant    topographiques    que    géologiques.     Chez 

Dietrich  R  e  i  m  e  r  à  Berlin  vient  de  paraître  —  d'après  les  élaborations 

de  Dr.  Kiepert   et  d'autrui  —  une    nouvelle    grande  carte  de  l'Asie 

mineure,  qui  sera  réduite  aussitôt  pour  les  buts  de  notre  carte.    Pour 

l'élaboration  géologique  MM.  Toula,  S  c  h  a  f  f  e  r ,    L  e  o  n  h  a  r  d  t  et 

Blanckenhorn  ont  promis  leur  assistance. 

22* 


1-72 

A  cause  de  difficultés  financielles  qui  mettaient  en  question 
Tachèvement  de  notre  oeuvre,  le  congrès  géologique  intemational{dans 
s^  session  de  Paris  a  résolu  de  demander  aux  gouvernements  des 
différents  pays  F  augmentation  de  leurs  souscriptions. 

C'est  avec  la  plus  grande  joie  que  je  puis  vous  annoncer, 
Messieurs,  que  les  hauts  gouvernements  de  presque  tous  les  grands 
pays  ont  accédé  à  la  proposition  que  je  leur  ai  faite,  et  qu'ils  ont 
élevé  leurs  souscriptions  de  la  moitié. 

Mais  c'est  encore  une  autre  chose,  dont  je  vous  parle  avec  beaucoup 
de  joie;  Les  feuilles  centrales  de  notre  carte,  contenant  l'Allemagne, 
l'Autriche-Hongrie,  les  Alpes  etc.  sont  à  présent  déjà  presque  toutes 
vendues  —  malgré  une  édition  de  2000  exemplaires. 

C'est  pourquoi  je  m'occupe  d'une  nouvelle  élaboration  (édition) 
de  ces  feuilles-là,  et  je  vous  prie,  Messieurs  mes  collègues,  de  vouloir 
bien  me  donner  avis  des  erreurs  qui  se  trouvent  dans  la  première 
édition,  et  de  faire  des  propositions  pour  les  corriger,  afin  que  la 
deuxième  édition  de  notre  carte  représente  un  progrès  essentiel  en 
comparaison  à  la  première  édition,  que  je  regarde  comme  un  premier 
coup  d'essai  et  une   esquisse. 


SIXIÈME  PARTIE. 


lÉIOIBES  SCIENTIFIQUES  GOHinNIQOÉS  DANS 

LES  SÉANCES. 


Der  gegenwârtige  Stand  der  geologiscben  Erforschung  der  Balkan* 

halhinsel  und  des  Orients. 

(Einleitender  Vortray  fur  die  BehanJlung  dièses  Gegenstandes  bei  dem  IX.  Inter- 
nationnlen  Geologen-Kongrefi  in  Wien  ain  26.  August  1903.) 

Von  Franz  Toula  in  Wien. 

Mit  zwei  Kartenbeilagen. 

Von  seiten  des  Exekutivkomitees  des  IX.  Intemationalen  Geologen- 
Kongresses  Avurde  niir  die  Aufforderung  zuteil,  den  einleitenden  Vor- 
trag  zu  halten  tiber  den  gegen wartigen  Stand  der  geolo- 
giscben Erforscbung  derBalkanlander  und  des  Orients. 
Dieser  niicb  sebr  ehrenden  Aufforderung  entsprechénd,  ging  icb  zu- 
niicbst  daran,  eine  Ubersicbt  zu  geben  liber  das,  was  mir  selbst  von 
Abhandlungen  und  geologiscben  Karten  bekannt  geworden  ist.  Die 
Zusammenstellung  der  etwa  1300  Verôffentlichungen  war  keine  ganz 
kleine  Arbeit.  Sie  dûrfte  jedocb,  trotz  der  Ltickenhaftigkeit,  welcbe 
jeder  derartigen  Sanimlung  von  Schriften  und  Karten  anbaften  wird, 
eine  nicht  ganz  undankbare  gewesen  sein. 

Im  Verfolge  dieser  Zusammenstellung  und  bei  ihrem  Anwachsen 
drangte  sich  mir  die  Ûberzeugung  auf,  es  werde  notwendig  sein,  be- 
sonders  den  auf  die  geologiscben  Karten  beztiglicben  Teil  so  tiber- 
sichtlich  als  môglich  zu  gestalten. 

Man  soU  das  Gebiet  iiberblicken  und  sofort  erkennen  konnen, 
wie  weit  unsere  Erkenntnis  vorgeschritten  ist. 

Dies  liiBt  sich  nach  meiner  Meinung  am  besten  durch  eine  karto- 
graphische  Ubersicbt  erreichen. 

Ich  habe  dièse  Art  der  Darstellung  schon  einmal  durch gefiilirt, 
als  es  sich  im  Jahre  *1891  beim  IX.  Deutschen  Geographentag  in  Wien 
darum  handelte,  fûr  die  Balkanhalbinsel,  ohne  Morea,  eine  Vorstellung 
„ tiber  den  Stand  der  geologiscben  Kenntnis"  zu  geben. 

Der  Umfang  des  Gebietes,  Uber  welches  ich  berichten  soll,  ist  dies- 
mal  ein  viel  grôBerer  ;  er  wurde  mir  in  seinem  AusmaBe  von  seiten  des 

•  *  •  .         * 

Komitees  umschrieben.  Er  ist  so  groB,  daB  es  mir  von  allem  Anfange 
an  klar  sein  muBte,    daB   an   eine  irgendwie  befriedigende  umfassende 


17(5 

Darstelluiig  zu  denken  bei  der  so  kurz  zugemessenen  Zeit  eiii  Ding 
der  XJnmoglichkeit  sei,  soweit  es  auf  das  zu  sprecliende  Wort  ankommt. 
Da  ich  gewohnt  bin,  eiiie  ubernommene  Verpflichtung  so  gut 
zu  erfiillen,  als  es  eben  in  nieineu  Kriiften  steht,  scheute  ich  die  MUhe 
nicht,  jene  Zusammenstellung  zu  raachen  ^)  und  auch  die  erwâliiite 
kartographische  Darstellung  zur  Ausfilhrung  zu  bringen  (man  vergl. 
Karte  I).  Eine  Betrachtung  dieser  Karte  lîlfit  uns  nun  tatsachlich  recht 
wohl  erkennen,    wie  weit  die   geologische  Feldarbeit  gediehen   ist. 

In  Dalmatien  schreitet  die  geologische  Detailaufnahme  in  den 
letzten  Jahren  erfreulich  vorvvurts.  Schon  liegen  drei  Blâtter  im  Malî- 
stabe  1:75.000  vollendet  vor  (Fr.  v.  Kerner  1902  und  1903).  Môge 
es  den  Reichsgeologen  gelingen,  weitere  Blîitter  în  moglichst  rascher 
Folge  zur  Herausgabe  zu  bringen. 

In  Bosnien  arbeiteten  und  arbeiten  E.  Kittl  und  Fr.  Katzer, 
und  stehen  Detailkarten  in  deniselben  MaUstabe  in  naher  Aussicht. 

Uber  Monténégro  liegt  eine  neuere  kleine  Karte  von  H  a  s  s  e  r  t 

vor  (189r)). 

Uber  llunuinien  besitzen  wir  auUer  der  bekannten  Karte  von 
Draghicenu  (1800)  eine  Karte  in  betriichtlich  grofierem  MaBstabe 
(1:200.000),  welche  von  deni  seither  aufgelosten  geologisch en  Bureau 
unter  der  Leitung  von  Greg.  S  te  fane  se  u  aufgenommeu  worden  ist, 
eine  Karte,  von  welcher  ich  28  Blîitter  besitze.  Die  rumanische  Regie- 
rung  hat  vor  einiger  Zeit  eine  Reihe  von  Geologen  eingeladen,  das 
Land  zu  bereisen,  und  liegen  schon  mehrere  Friichte  dieser  Bereisungen 
vor  (z.  B.  von  Th.  Fuchs,  Redlich  und  Toula). 

In  Bulgarien  sind  in  neuerer  Zeit  mehrere  der  Landessôhne 
mit  Detailkarten  Uber  einzelne  Gebiete  hervorgetreten,  so  besondei's 
G.  Bontscheff,  L.  DimitroAv,  L.  Wankow  und  G.  N.  Zlatarski. 
Der  erfreuliclien,  auch  Uber  Bulgarien  sich  erstreckenden  Tatigkeit 
J.  Cvijic'  wird  im  weiteren  Verlaufe  noch  zu  gedenken  sein.  Sein 
Arbeiisgebiet  erstreckt  sich  durch  Ail) an i en  bis  Nordgriechenland, 
Uber  Makedonien  und  groUe  Teile  von  Donau-Bulgarien  und  Ost- 
rumelien.    Freilicli   liejjfen  ])is  nun  nur   tektonische  Kartenskizzen  vor. 

lu  Herstelluug  begriffen  ist  eine  recht  ausfiihrliche  geologische 
Karte  von  Altserbien  und  Makedonien.  Einen  Probedruck  dieser  schônen 
und  ausfulirliclieii  Karte  erhielt  ich  von  Herrn  C  vij  ic  vor  drei  Tagen. 
Eine  Karte    mit  den    zahlreichen  Reisewegen    ihres  Autors  bildet  eine 

^)  Fiir  die  lialkanhalbinsel  ohne  Morea  habe  ich  eine  solche  Zusammenstellung 
(186  Nummern)  schon  188:5  (.Tahrb.  d.  k.  k.  gcol.  R.-A.  Bd.  XXXIII,  S.  61—114) 
herausgegeben,  so  daI3  ich  niich  tur  dièses  Gebiet  und  zwar  fur  die  Zeit  vor  1883 
diesmal   auf  die  Anfuhrung  der  Titel  und  (^uellen  beschrîinken  konnte. 


177 

lobliclie  Beigabe.  Prof.  Cvijic  wird  uns  darUber  wohl  in  seinera 
heutigen  Vortrage  noch  manches  berichten. 

A.  Philippson  liât  bekanntlicli  seine  Arbeiten  in  Morea  ab- 
geschlossen  und  im  weiteren  Verfolge  einerseits  Uber  Nordgriechen- 
1  a  n  d  und  E  p  i  r  u  s ,  anderseits  aber  auch  Uber  die  Insein  des 
Arehipelagus  erstreckt. 

In  Nordgriechenland  liât  er  das  Aufnahmsgebiet  der  Ôster- 
reicber  A.  Bittner,  M.  Neumayr  und  F.  Te  lier  kennen  gelernt 
und  ist  er  fQr  weite  Strecken,  ira  westlicheu  Teile,  zu  einer  ab- 
weichenden  Auffassung  in  der  Deutung  des  geologischen  Alters  der 
dort  auftretenden  Kalke,  Sandsteine  und  Schiefer  gekoniraeii  (Eocân 
anstatt  Kreide).  In  Epi  rus  arbeitete  auch  V.  Hilber  und  gab  es 
mehrfache  wissenschaftliche  Auseinandersetzungen  zwischen  ihm  und 
A.  Philippson. 

Die  In  sein  des  Archipels  haben  auBer  A.  Philippson 
schon  vor  ihm  eine  ganze  Reihe  von  Forschern  beschâftigt.  Es  haben 
geologische  Karten  veWiffentlicht  : 

R.  Hoernes  schon  1874  von  Samothrake, 

M.  Neumayr  von  Kos  (1879), 

F.  Te  lier  von  Chios  (1880), 

H.  V.  F  ou  11  on  und  V.  Goldschniidt  von  Syra,  Tinos  und 
Siphnos  (1887), 

K.  Ehrenberg  von  Milos  (1889), 

G.  V.  Bukowski  von  Rhodus  (1898), 

de  Launay  von  Thasos,  Lininos  und  Lesbos  oderMytilini  (1898). 

A.  Philippson  aber  hat  (1901)  die  Kykladen,  die  Insel  Skiros, 
die  Magnesischen  Insein:  Skiathos,  Skopelos  und  die  Erimonisia 
geologisch-kartographisch  bearbeitet. 

Ûber  Kreta  haben,  nach  V.  Raulin  (1848-18«H))  und  T.  A. 
Spratt  (1805),  V.  Simonelli  (1894)  und  neuerlichst  L.  Cayeux 
(1902)  Mitteilungen  gebracht. 

Ûber  die  Jonischen  luseln  liegen  Karten  und  Studien  vor 
von:  F.  Unger  (1862),  J.  Partsch  (1887),  Issel  (189;))  und  Leoii- 
hard  (1899):  tiberCypern  vonGaudry  (1860)  und  Un  ger  (1865). 

Immer  entbehren  noch  nicht  wenige  der  Insein  des  Archipels, 
besonders  solche  auf  der  kleinasiatischen  Seite,  der  geologischen  Er- 
forschung,  so  z.  B*  Imbros,  Hagiostrati,  Psara,  Nikaria,  Ascypalaéa  und 
andere. 

Was  Anatolien   anbelangt,    so    sind  wir    fïir    weite    Strecken 

noch  imnier  allein  auf  P.  Tschihatscheffs  Ûbersichtskarte  (1867) 

angewiesen,    wenngleich   fiir   kleinere    Gebiete    genauere    neue   Karten 

bereits  vorliegen.  So  Uber  die  Umgebung  von  Brussa  von  K.  v.  Frits ch 

23 


178 

(1882),  ttber  die  Troas  von  D il  1er  (1883),  Uber  Lykien  von  E.  Tietze 
(1885),  tiber  die  Gegend  von  Balia  Maden  von  G.  v.  Bukowski  (1892). 

Ûber  Teile  von  Paphlagonien  (das  Kohlenrevier  von  Heraklea- 
AmaHra"!  erhielten  wir  selir  austïlhrliclie  Darstellungen  von  Rai  li  (1896), 
Uber  Cilicien  endlich  besitzen  wir  die  geologische  Kartenskizze  von 
Fr.  Schaffer  (1902). 

In  Aussicht  stehen  uns  wohl  noch  ausftihrlichere  Darlegungen 
E  Nauraann's  Uber  seine  Reisewege  durch  Anatolien  (1890).  Einige 
FrUchte  der  E.  Naumannschen  Reise  liegen  uns  in  den  Arbeiten 
J.  F.  Pompeckj's  (1897)  Uber  den  Lias  in  der  Gegend  von  Angora, 
und  Leonliard's  (1903)  Uber  das  galatische  Andesitgebiet  vor. 

AusfUhrlichere  Mitteilungen  dUrfen  wir  erwarten  von  6.  v.  Bu- 
kowski Uber  seine  Reise  (1S91)  im  Seengebiete  des  westlichen  Klein- 
asien,  der  uns  ja  lieute  noch  Mitteilungen  niachen  wird,  und  von 
A.  Philippson  (1901—1902). 

Wenn  ich  hier  einen  Wunsch  ausspreehen  dUrfte,  so  wâre  es  der, 
es  niochte  Fr.  Schaffer  vergonnt  sein,  seine  Arbeiten  gegen  Norden 
und  Nordwesten.  A,  Philippson  aber  gegen  Westen  und  Osten 
weiterfUhren  zu  kcinnen;  dann  dUrften  wir  wohl  hoifen,  redit  bald  zu 
einer  neuen  geologischen  Ubersichtskarte ,  zunachst  der  westlichen 
Teile  von  Anatolien,   zu  gelangen. 

Was  Syrien  und  Palâstina  anbelangt,  so  erfreuen  wir  uns 
darUber  einer  Reihe  neuerer  ausfUhrlicherer  Karten,  so  von  K.  I)  i  e  n  e  r 
(1885  und  1889)  Uber  das  Libanongebiet  und  von  M.  Blanckenhorn 
(1890 — 1896)  Uber  das  gesamte  Syrien  und  Palâstina. 

Im  Verlaufe    meiner  Arbeit  kam  mir   eine  weitere  Uberzeugung. 

Wir  stehen  in  den  letzten  Jahren  in  einer  neuen  Phase  unserer 
Wissenschaft,  in  jener  der  intensiven  Bestivbungen,  die  tektonischen 
Ver  hait  nisse  erneuert  in  den  Vordergrund  zu  rUcken.  Die  Anfange 
dieser  Bestrebungen  reichen  fûr  unser  Gebiet  recht  weit  zurUck  und 
niemand  geringerer  als  L.  v.  Buch  war  es,  der  schon  im  Jahre  1824 
in  seiner  Abhandlung  Uber  die  geognostisclien  Système  in  Deutsch- 
hmd  bei  Besprechung  der  nordwestlich  -  sUdostlichen  Richtung  darauf 
hingewiesen  hat,  daB  „alle  griechisclien  Ketten,  selbst  die  Insein  des 
Archipelagus**  dieser  Richtung  folgen,  al)er  aucli  aile  Ketten  von 
Albanien  und  Epirus,  und  —  so  schlieUt  er  —  „ schon  das  Adriatische 
Meer  bezeichnet  durch  seinen  Laufdie  groBe  H errschaft  dièses  Gesetzes". 
In  die  Fufistapfen  dièses  Meisters  (und  seines  Nachfolgers  Elle  de 
Beau  ni  o  n  t)  trat  00  Jahre  sj)ater  unser  berUhmter  Altmeister  E.  S  u  e  s  s 
(^„Antlitz  der  Erde*'  I.  1885,  Tat.  V,  S.  547).  Er  zog  seine  „Leitlinien* 
und  setzte  unter  anderem  jene  L.  v.  Buch'sche  in  schcînem  Bogenzuge 
Uber  Kreta   und  Cypem   bis    durch    den    Amanus   in   Nordsyrien    fort, 


179 

ja  E.  Naumann,  nocli  ktihner  als  Suess,  schloB  daran  einen  Bogeii, 
der  geologisch  reclit  weiiig  bekaunte  Lîinder,  ganz  Iran  umziehend, 
mit  dem  Himalaya  zur  Scharung  gebraclit  wird  (He  ttii  er's  Geograpli. 
Zeitsclir.  IL  1896,  Tîif.  II).  Nacli  meiner  unmaUgebliclien  Meinuug 
Uber  dièse  .Phase  der  Leitlinieii"  sollte  die  sichere  Feststellung  der 
Tektoiiik  eines  Gebietes  die  ervvtinschte  Kronung  der  geologischen 
Aufnahmsarbeit  sein,  sie  mufi  sich  ergeben  aus  einer  Summe  von 
môglichst  vielen,  voUkonimen  sichergestellten  Lagerungsverhâltnissen, 
als  eine  zwiugende  SchluBfolgerung  aus  reicher  und  sicherer  Er- 
kenntnis. 

In  Erwâgung  dieser  Auffassung  ging  ich  daran,  auf  einer  Karte 
(Karte  II)  unseres  Gebietes  die  tektonischen  Linien,  wie  sie  von 
verschiedenen  Autoren  angenommen  worden  sind,  einzutragen,  uni 
eine  vergleichende  Betrachtung  zu  erraoglichen. 

M.  Neumayr  und  seine  Mitarbeiter  haben  fiir  das  fest- 
lândische  Griechenland  und  die  angrenzenden  Gebiete  schon  1880 
eine  solche  tektonische  Karte  gezeiclinet.  A.  Philippson  hat  dann 
zuerst  im  Jahre  1894  eine  ahnliche  Kartenskizze  entworfen  und 
spàter,  in  der  Tat  als  AbschluB  seiner  unifassenden  Aufnahmsarbeiten 
in  Griechenland  und  auf  den  Insehi  des  Agilischen  Meeres,  eine  viel 
ausfuhrlichere  Darstellung  der  tektonischen  Verhiiltnisse  gegeben, 
wàhrend  Ne  gris  (1901)  auf  derselben  Kartengrundlage  ein  rein 
schematisches  Liniennetz  mit  fiinf  Richtungen  verzeichnet  hat,  eine 
Art  Pentagonalnetz. 

Die  wichtigste  Nachfolge  haben  die  N  e  u  m  a  y  r  -  P  h  i  1  i  p  p- 
s  o  n'schen  Bestrebungen  in  der  Person  des  Belgrader  Professors 
J.  Cvijié  gefunden,  der  (1901)  eine  tektonische  Skizze  von  Make- 
donien  und  dessen  Nachbargebieten  herausgegeben  hat,  welche  im 
Norden  bis  an  die  Sudgrenze  seines  engeren  Vaterlandes  reicht. 

Nach  Peucker's  Mitteilung  im  Londoner  geographischen  Journal 

(1902)    hat    Cvijic    die    Zeichnung    der    ^Strukturlinien"    liber    den 

grofiten  Teil  der  Balkanhalbinsel,  im  Osten  bis  Uber  Philippopel  hinaus 

zur  Durchfiihrung   gebracht,    worilber  Cvijic    selbst  uns    noch   heute 

mit  einem  Vortrage  erfreuen  wird,  ebenso  wie  A.  Philippson  einen 

solchen    Uber  Griechenland    angekiindigt  hat.     Lebhaft    haben    Avir    zu 

bedauern^    daB    Cayeux  niclit    erschienen    ist,    um    seiuen    gleichfalis 

angekUndigten  Vortrag   Uber  Kretas  Tektonik    zu  halten.     Der  Letzt- 

genannte  hat  ja  in  jUngster  Zeit,    im  vorigen  Jahre  erst,  unsere  Auf- 

merksamkeit   auf  die  NS-Richtung   im    westlichsten   Teile    von    Kretii 

gelenkt,  auf  eine  Richtung,  die  sich  auf  der  erwiihnten  Karte  P  h  i  1  i  p  p- 

son's    vom   Jahre    1888    nicht   verzeiclinet   findet    und    deren   Bosbxnd 

wohl  ebenso  auflfallend  erscheint  w'w  jene  nierkwurdigeu  Unibiegungeii 

23* 


180 

und  Scharungen,  welche  C  v  i j  i  c  in  der  Prokletia-Masse  im  NO  von 
Cattaro — Dulcigno  erkannt  hat,  eine  Erscheinuiig,  welche  sich  als  die 
auffallendste  Storung  des  friiher  angenoninienen  Falteiiwurfes  des 
dinarischen  Systems  darstellt.  Als  Historiograph  muB  ich  Ubrigens 
anfQhren,  daB  ich  jUngst,  gaiiz  zufilllig  —  durch  ein  Antiquariat 
—  in  den  Besitz  einer  sehr  sîiuber  gearbeiteten  geologischeii  Mauu- 
skriptkartenskizze  von  Dr.  Ad.  Gurlt  kam  (aus  dem  Jahre  1882), 
auf  Grundlage  der  H.  Ki  epert'schen  Generalkarte  der  sUdosteuropâ- 
ischeu  Halbiiisel.  Auf  dieser  Kartenskizze  findet  sich  eine  Umbiegung 
der  eigenartigen  Ausbruchsgesteine  (Diorite,  Serpentine  etc.)  im  Gebiete 
der  Bojana  recht  deutlich  eingetragen.  Dièse  Kartenskizze  weist 
Ubrigens  aucli  eine  groCere  Anzahl  von  Struktur-(Stôrungs-)Linien 
auf,  Avelche  ich  auf  der  schon  ervvahnten  zweiten  Karte  zu  meinem 
einleitenden  Vortrage  zur  Anschauung  bringen  zu  sollen  glaube.  Jene 
autfallende  Storung  des  dinarisch-albanesischen  Systems  wird  noch 
dadurch  intéressant,  weil  sie  zusammenfâllt  mit  der  Knickung  der 
Uierlinie  der  Adria  in  der  Gegend  von  Skutari.  Sie  scheint  in  hervor- 
ragendem  MaBe  l)eeinfluBt  durch  die  Gruppierung  der  aus  iilteren 
Bildungen  bestehenden  Massen,  wie  sich  bei  Betrachtung  der  Philipp- 
son'schen  Linien  zum  Beispiel  in  der  Gegend  von  Trikkala  deutlich 
genug  erkennen  liiBt.  Einerseits  ist  es  die  westlich-siidwestliche  SchoUe 
der  Khodope-Masse,  die  voni  Golf  von  Volo  bis  in  die  Gegend  von 
UskUp  (Skopia)  reicht,  anderseits  die  in  dinarischer  Richtung  ver- 
laufende  Zone  altérer  Gesteine,  welche  «aus  dem  sUdostlichen  Monténégro 
durch  Bosnien  bis  an  die  Unna  zieht  und  noch  darilber  hinaus.  Zwischen 
diesen  beiden  Gebieten  liegt  die  Umbiegung  der  FaltenzUge  gegen 
ONO  und  NO,  wie  sie  uns  Cvijic  kennen  gelehrt  hat.  —  Der  Ver- 
offentlichuniï  seiner  ifoolotrischen  Aufnahmsausbeuten  diirfen  wir  in 
gespannter  Erwartung  entgegensehen,  und  zwar  uni  so  mehr,  als  sie  in 
Gebieten  gewonnen  worden  sind,  die  zu  den  ani  wenigsten  bekannten 
des  gesamten  Europas  gehoren. 

DaB  die  zwischen  der  nordlichen  Fortsetzung  der  Rhodope-Masse 
einerseits  und  den  alten  Gebilden  des  westliclien  Balkans  anderseits 
gelegenen  jungeren  Sedinientbildungen,  von  der  Kreide  hinab  bis  in 
den  Jura  und  die  Trias  reichend,  ini  allgemeinen  der  dinarischen 
Richtung  folgen,  habe  ich  in  nieinen  eigenen  VerôfFentlichungen  auf 
das  l)estimmteste  dargelegt. 

Inwieweit  die  groBe.  dem  SUdfuBe  des  zentralen  Balkans  folgende 
Storungslinie,  welche  ich  als  die  „Thernienlinie  siidlich  vom  Balkan" 
bezeichnet  habe  (1884),  mit  diesem  transversalen  Bruche  bei  Skutari 
in  einen  Zusammenhauyf  zu  brinj^en  wilre,  niojjfc  dahingestollt  bleiben. 
Autfallig  ist  imnierhin,    daB  ihro  Fortsetzung  gegen  West  noch  durch 


181 

das  Gebiet  der  nordalbanischen  Umbiegung  zieht  und  genau  auf  die 
Knickung  der  Uferlinie  der  Adria  bei  Skiitari  triflft.  Eiii  noch  iialier  zu 
erôrterndes  Verhâltnis,  ahnlich  jeneiii  zwischen  deni  nordalbanesischen 
uud  deni  dinarischen  System,  dUrfte  iiach  der  P  e  u  c  k  e  r'schen  Dar- 
stellung  der  Cvijic'schen  Strukturliiiien  auch  dort  bestehen,  wo  ini 
ostlicheu  Serbien,  zwischen  den  ostserbischen  Bogenstiicken  und  den 
westbalkanischen  ZUgen,  die  Eruptivgesteinsniasse  an  der  serbischen 
Tscherna,  ini  Westen  von  Zaitschar,  auftritt. 

Auch  hier  zeigen  die  betreffenden  Bogenstiicke  eine  Neigung, 
gegen  Ost  zu  ziehen. 

Zwischen  beiden  „Systemen"  erscheint  eine  recht  deutliche  Unter- 
brechung  in  dem  Verlaufe  des  von  den  transsylvanischen  Aipen  zum 
Balkan  gezogenen  Bogens,  den  seinerzeit  schon  Ami  Boue  ange- 
nommen  hat  und  der  in  der  einen  der  Suess'schen  Leitlinien  fest- 
gehalten  wurde. 

DaB  zwischen  gewissen  auf  der  banatischen  Seite  der  Donau 
fius  Xorden  gegen  SUden  ziehenden  Sedimenten  und  metamorphischen 
Schiefergesteinen  und  solchen  am  gegeniiberiiegenden  serbischen  Ufer 
ein  direkter  Zusammenhang  besteht,  ist  eine  alte  Annahme,  welche 
aucli  in  den  Erzvorkommnissen  der  banatischen  Kontaktregion  einen 
Ausdruck  findet,  wie  seinerzeit  B.  v.  Cotta  (1864)  darzutun  versucht  hat. 

Nacli  den  C  vij  ic'sclien  Linienziigen  konnte  man  an  Stôrungen 
des  Zusammenhanges  denken,  die  vielleicht  mit  gewissen  Laufstrecken 
des  Donaudurchbruches  zusammenfalien  môgen. 

So  einfach  schematisch  aber,  wie  man  sich  nach  Boue  die 
Entstehung  des  Bogens  durch  einfache  Uraschwenkung  dachte  (die 
Torsionsvorstellung  B.  v.  Inkey's  [1884]  sei  gleichfalls  erwahnt), 
scheint  es  nicht  zu  sein,  wenngleich  auch  nach  Cvijic  die  an  beiden 
Seiten  der  Donau  auftretenden  Zlige  nach  wie  vor  als  zu  einem  und 
demselben  System  gehorig  angenommen  werden. 

Jene  schon  erwâhnte,  zwischen  dem  Berkowitza-Tschiprowitza- 
Balkan  und  der  alten  Formationenscholle  des  Morawagebietes  gelegene 
Sedimentzone  mit  annahernd  dinarischem  Verlaufe  reicht  ostlich  nur 
bis  an  das  Becken  von  Sofia,  wîihrend  sie  sich,  an  der  Morawa  um- 
biegend,  ziemlich  weit  nach  Norden  erstrecken  dUrfte,  zura  mindesten 
nach  der  Zuj  ovic'schen  Karte  von  Serbien  (1891),  nach  welcher 
sie  unterhalb  Moldawa  die  Donau  ûbersetzt.  Nach  der  erwâhnten 
Peuckerschen  Darstellung  der  Cvijic'schen  Strukturlinien  wiîrde  sich 
dièses  Verhâltnis  etwas  anders  gestalten. 

Eine  recht  markante  Storungslinie  wird  im  nordlichen  Balkan- 
vorlande  durch  das  von  mir  und  eingehender  durch  G.  N.  Zlatarski 
schon  in  den  achtziger  Jahren    nachgewiesene  Auftreten  einer  gan/on 


182 

R  e  i  h  e  von  B  a  s  a  1 1  d  u  r  c  h  b  r  U  c  h  e  n  aiigedeutet,  welche  in  NNO — 
SSW-Richtung  aus  der  Niilie  der  Donau,  unweit  Sistow  beginnend, 
gegen  den  Balkan  hin  verlâuft.  Ihre  Fortsetzung  wUrde  die  Thermen- 
linie  in  der  Gegend  von  Karlowo  treffcn.  Was  die  ^Leitlinien"  des 
zentralen  und  ostlichen  Balkans  anbelangt,  so  verlaufen  sic  ini  allge- 
meinen  aus  West  gegen  Ost,  und  zwar  niclit  oline  melirfache  Storungeu, 
wie  die  ortlichen,  teils  von  mir  selbst,  teils  von  Skorpil  be- 
stimmten  Schichtstreiclien  beweisen  konnen.  (Man  vergl.  z.  B.  meine 
Karte  des  ostlichen  Balkans  1896.) 

Eine  alte  Annalime  liiCt  die  balkanische  „Leitlinie"  quer  durch 
das  nordwestliche  Becken  des  Sclivvarzen  Meeres  verlaufen,  entlang  der 
Seichtwassergrenze,  gegen  den  Jaila  Dagh,  das  einseitig  gebaute  Ge- 
birge  der  siidlichen  Hâlfte  der  taurischen  Halbinsel  und  von  hier 
weiter  durch  den  Kaukasus. 

Die  Verschiedenheit  des  geologischen  Aufbaues  des  ostlichen 
Balkans  einer-  und  des  Jaila  Dagh  anderseits  hat  mich  das  Hinfïillige 
dieser,  aus  einer  gewissen  orographischen  Ubereinstininiung  gefolgerten 
Annahnie  deutlicli  erkennen  lassen.  Jene  Seichtwasserlinie  des  Schwarzen 
Meeres  kônnte  ganz  wohl  als  die  SUdgrenze  eines  unterseeischen  Deltas 
der  schlammreichen  Stronie  gedeutet  werden.  Der  Balkan  selbst, 
gegen  den  Pontus  Euxinus  nach  und  nach  an  Hohe  abnehniend,  diirfte 
nicht  allzu  weit  voni  heutigen  Ufer  des  Meeres  sein  Ende  orreicht 
haben,  vergleichbar  deni  Ausklingen  eines  kraftig  angesclilagenen 
Tones.  H.  D  o  u  v  i  1 1  é  dagegen  glaubte  seine  Fortsetzung  in  der 
Gegend  von  Heraklea  annehnien  zu  sollen  (IH9(>).  Ratselhaft  nimmt 
sich  das  alte  Gebirge  der  Dobrudscha  aus,  mit  seineni  vorherrschend 
von  NW  gegen  SO  gerichteten  Gesteinsstreichen. 

Im  sudliclien  Teile  der  Dobrudscha  liaben  wir  es  mit  dem  nOrd- 
lichsten  Ende  der  groi^en  nordbulgarischen  Tafel  zu  tun. 

Schon  K.  Peter  s  (1865)  erkannte,  daB  die  hellen  Kalke  von  Rus- 
tschuk  mit  jenen  der  Donauuferfelsen  zwischen  Rasowa  und  Hirschowa 
iibereinstimmen  ;  daiî  er  sie  fiir  oberjurassisch  hielt,  wiihrend  sie,  wie 
ich  beweisen  konnte,  cretacische  Requienienkalke  sind,  ist  dabei  ganz 
nebensiichlich.  Auch  die  obère  Kreide  (Inoceramenkreide)  im  mittleren 
Teile  der  Dobrudscha  entspricht  ganz  ahnlichen  Bildungen  im  nord- 
lichen  Balkan  vorlande. 

Eine  Kreidescholle  tritt  noch  im  Norden  der  Dobrudscha  auf, 
zwischen  dem  fast  vollkommen  ausgeebneten  Grilnschiefergebiete  im 
Siiden  ^)  und  dem  alten  Gebirge  von  Matschin  im  Norden. 


^)  Eine  schoue  AbrasionsAiiche  habe  ich  (Verein  zur  Verbreitung  natur- 
wissonschaftlicher  Kenntnisse.  Wion  1889:  Eine  geologisrho  Roise  in  der  Dobrudscha 
Fig.  2)  aus  tler  Gogcnd  von  Silistria  in  Ostbulgarien  znr  Abbildnng  gebrncht. 


183 

Erst  vor  kurzeni  (1902)  hat  nun  R.  Zuber  in  seiueii  iieuen 
Karpatenstudien ,  als  er  die  Herkunft  der  exotischen  Gesteine  am 
AuBenrande  des  kai-patischeii  Flyschgebirges  l)esprach,  dieselben  auf 
eiiien  „alten  zerstorten  Gesteinswall"  zurllckgefiibrt  und  die  Meinung 
ausgesprochen,  „jene  alte  Dobrudscbascbolle  sei  der  letzte  anstehende 
Uberrest  des  alten  vorkarpatischcn  Ufervvalles".  Es  ist  dies  wenigstens, 
eiii  Vei*such  der  Losung  des  Dobriidscbariitsels. 

Wirft  nian  elnen  Blick  auf  M.  Dragbicenu's  geologische  Uber- 
sichtskarte  (1890),  auf  welcher  Streichungsricbtungen  eingezeichnet 
sind,  so  ersieht  nian,  daB  in  der  Tat  das  moldauiscb-siebenburgiscbe 
Grenzgebirge  auf  runiânischer  Seite  ein  ganz  iihnliches  Sfchicht-  und 
Faltenstreicben  aufweist,  wie  es  in  der  Dobrudsclia  vorberrsclit.  Ganz 
besondere  Ubereinstimniungen  zeigen  aucb  die  Einlagerungen  kristal- 
îinischer  Kalke  und  die  Massengesteinsvorkommnisse  in  der  nord- 
westlichen  Ecke  der  Moldau.  Freilicb  liegen  die  betreffenden  kristal- 
liniscben  Gesteine  an  der  Innenseite  des  nioldauiscben  Flyscbgebirges. 

Uber  dièse  Frage  diirfen  wir  vvohl  von  Mrazec  Uber  kurz  oder 
hmg  nahere  AusfQhrungen  erbotfen. 

So  viel  mag  aber  bereits  heute  feststeben,  dali  man  aucb  an  einen 
kontinuierlichen  Bogen  von  den  Nordkarpaten  zuni  transsylvanischen 
Gebirge  kauni  wird  denken  diirfen. 

Was  die  Rbo  dope -M  as  se  anbelangt,  so  habe  ich  dieselbe  auf 
Karte  II  zu  umgrenzen  gesucbt. 

Ob  ich  mit  der  Vorstellung,  daB  das  nach  SO  gegen  den  Bosporus 
hinziehende  Istrandscbagebirge  eine  dazugehôrige  SchoUe  sei,  Recht 
habe,  darliber  wird  uns  wohl  Fr.  Schaffer,  der  es  vor  kurzem  be- 
reiste  (1902),  in  nicht  ferner  Zeit  zu  berichten  haben. 

Was  die  G  r  u  n  d  1  i  n  i  e  n  A  n  a  t  o  1  i  e  n  s  anbelangt,  wie  sie 
E.  Nauniann  entworfen  hat,  so  konnen  wir  dieselben  nach  meiner 
unmaflgeblichen  Meinung  dermalen  kauni  ds  sichergestellt  betrachten. 
Erst  wenn  uns  Bukowski's  und  Philippson's  ausfQhrliche  Dar- 
legungen  vorliegen  werden,  wird  sich  darliber,  zum  niindesten  fiir 
den  westlichen  Teîl  der  Halbinsel,  sprechen  lasscn.  Wenn  ich  die 
Richtungen  betrachte,  wie  ich  sie  nacli  den  vorlaufigen  Angaben  der 
genannten  Forscher  auf  Karte  II  eingetragen  ha]>e,  und  wenn  ich  sie 
mit  den  Naumann'schen  Linien  vergleiche,  so  glaube  ich  zu  er- 
kennen,  daB  die  Verhâltnisse  nicht  so  einfach  liegen  diirften,  wie 
sie  E.  Naumann  konstruierte.  Mit  wahrer  Herzensfreude  habe  ich 
Philippson's  neue  Reisen  begriiBt.  Was  er  ausfiihrte  und  ausfuhren 
wird  im  Anschlusse  an  das  schon  zur  Durchfiihrung  Gebrachte,  war 
ein  Lieblingsgedanke,  den  ich  vor  Jahren  selbst  gehegt  habe.  Die 
Ungunst   der   damaligen  Verhiiltnisse   hat   mich  an  der  DurchfQhrung 


184 

geliiiidert,  uiid  mieli  bei  nieinem  ersten  Versuche  genôtigt,  mit  eiiiein 
einfachen  Teskeret  zu  reisen,  wie  es  jeder  Steinbrucharbeiter  fiir  be- 
scliriiiikte  Gebiete  erhiilt  ;  dadurch  ward  ich  gezwungen,  ein  ekles  Trans- 
portschiff  zur  BUckfahrt  von  Karabigha  nacli  Stambul  zu  benlitzen,  auf 
welcheiii  ich  an  der  Choiera  iksiatica  erkrankte  und  gerade  noch  recht- 
zeitig  das  osterreichische  Hospital  in  Fera  erreichte.  Unter  den  heutigen 
Verhiiltnissen  und  bei  den  freundschafklichen  Beziehungen  zwischen 
dem  Deutschen  und  Osinanischen  Reiche  wird  es  Philippson 
leichter  haben  und  ich  rufe  ihni  ein  herzhaftes  GlUckauf!  zu 
zur  ergebnisreichen  Fortsetzung  seiner  Arbeiten  auf  seinem  fiir  den 
Geologen  so  reiche  Ausbeute   versprechenden  neuen  Arbeitsgebiete, 

Was  Syrien  und  Paliistina  anbelangt,  so  wird  ein  Blick  auf 
Karte  II  die  Anatolien  gegeniiber  selbstândige  Stellung  dièses  Lîinder- 
striches  deutlich  genug  erkennen  lassen,  dessen  friibere  Erforscher 
Russegger  (1842  und  1847),  Lartet  (1865  und  18(59)  und  Hull 
(1884)  in  neuerer  Zeit  in  den  schon  genannten  K.  Diener  und 
M.  Blanckenhorn  hingebungsvoU  arboitende  Nachfolger  gefunden 
haben. 

Ein  vvahrer  Wettkaïupf  aller  Kulturnationen  ist,  wie  schon  aus 
deni  Gesagten  hervorgeht,  wie  eine  Durchsicht  der  Bibliographie  aber 
noch  deutlicher  erkennen  lassen  wird,  in  unabliissigem  Gange,  ein 
Wettkampf  uni  wissenschaftliche  Eroberungen  in  Gebieten,  deren 
Erforschung  zuni  Teil  noch  ailes,  zuni  Teil  sehr  viel  zu  wUnscheu 
librig  laBt,  ein  Wettkampf,  der  zu  dem  idealen  Zwecke  geftlhrt  wird: 
Unbekanntes  zu  entschleiern,  Gebiete,  die  zum  Teil  wenigstens  im 
Altertume  Kulturstatten  ersten  Ranges  waren,  mit  dem  Lichte  unserer 
lieutigen  Kultur  zu  durchleuchten.  Die  Erkenntnis  des  geologischen 
Baues  dieser  Liindereien  wird  einen  wichtigen,  grundlegenden  Schritt 
in  diesem  Sinne  bedeuten.  Sie  zu  fôrdeni,  der  Vollendung  naher  zu 
bringen,  ist  sicherlich  wert  der  Betatigung  der  wissenschaftlichen 
Kriifte  aller  Kulturvôlker  von  heute. 

Wenn  etwas,  so  ist  die  wissenschaftliche  Forschung  der  fried- 
lichen  internationalen  Betatigung  fâhig,  denn  die  Errungenschaft  jedes 
einzelnen,  er  môge  was  imnier  fllr  einer  Nation  angelioren,  tordert  das 
Erreichen  ethischer  Ziele  und  konimt  allen  anderen  zugute. 


185 


Ubersicht  iiber  die  geoiogische  Literatur 

der  Balkanhalbinsel  mit  Morea,  des  Archipels  mit  Kreta  and  Gypern,  der 

HalbiDsel  Ânatolien,  Syriens  and  Palâstiûas. 

Von  Franz  Toula. 

Die  vorliegende  ubersicht  uinfaBt  die  dem  Referenten  bekannt 
gewordenen  Abhandlungen.  Sie  will  und  kanu  auf  eine  Vollstandigkeit 
keinen  Anspruch  inachen,  doch  wird  sie  immerhin  einen  Grundstock 
bilden,  an  den  sich  andere  Publikationen  unschwer  werden  anschliei3en 
lassen.  Der  Réfèrent  bat  sich  von  vornherein  entschlossen,  aile  nicht 
geologischen  oder  von  Nielitgeologen  verfaBten  Abhandlungen,  also 
topographische,  archiiologiscbe  und  iihnliche  Schriften  auBer  Betracht 
zu  lassen. 

Was  die  Anordnung  anbelangt,  so  wurde  versucht,  die  chrono- 
logische  Anordnung  zugrunde  zu  legen,  was  sich  freilich  nicht  in 
allen  Fâllen  genau  durchfQhren  lieC,  da  es  sich  vornehmlich  um  perio- 
dische  Schriften  handelt,  dereu  Erscheinen  in  nur  zu  vielen  Fallen  nicht 
genau  feststellbar  war.  Die  Erscheinungen  jedes  Jahres  wurden  daher, 
wo  sich  die  Prioritat  nicht  feststellen  lieC,  in  alphabetischer  Anordnung 
der  Autoren  aneinandergereiht  Falle,  wo  es  sich  uni  ein  und  dasselbe 
Beobachtungsgebiet  handelt,  werden,  wie  Réfèrent  hofft,  nicht  allzuhaufig 
sein  und  kann  die  Versicherung  ausgesprochen  werden,  daB  bei  solcben 
VerstoBen  gewiB  in  keinem  einzigen  Falle  eine  Absicht  zugrunde  lag. 
Gar  manche  der  Arbeiten  bat  er  nicht  zu  Gesichte  bekommen  konnen, 
obwohl  er  sich  redlich  bemtihte  und  vielfaltige  Fiirderung  bei  den  ver- 
schiedenen  Bibliotheksverwaltungen  gefunden  bat,  ftir  die  er  seinen 
innigen  Dank  sagt. 

Der  auf  die  Balkanhalbinsel  (ohne  Morea)  bezUgliche  Teil  dieser 

Bibliographie  bildet  eine  Fortsetzung  und  Erganzung  der  „Materialien 

zu    einer  Géologie  der   Balkanhalbinsel",    welche    im    Jahrb.  der  k.  k. 

geol.   R.-A.   far  1883    (XXXIII.  Bd.,  S.  61  — 114)    erschienen  ist,    und 

gewissermaBen  auch  jener  Angaben,  welche  in  dem  Vortrage  uber  den 

^Stand  der   geologischen    Kenntnis    der  Balkanliinder",    gehalton  beim 

IX.  Deutschen  Geographentage  in  Wien  („Verhandlungen*  Berlin  1891, 

S.    92 — 113),    enthalten    sind.     Erstere    wurden    der   Ubersichtlichkeit 

wegen    mit    ihren    Titeln    und    Quellen    kurz   angefîihrt    und    auf   die 

„Materialien"  verwieseu. 

24 


186 

Abhandlungen  topographisch-touristischen  Inhaltes  sowie  solche 
tiber  VulkanausbrUche,  Erdbeben,  Quellen,  Bergbaue  etc.  sind  nur  mit 
Auswahl  beriicksichtigt  worden. 

1.  1703.  Maraidi.   Bericht  an  die  Akademie  der  Wissenschaft^n  in  Paris  ûber 

die  fossilen  Fische  des  L  i  b  a  n  o  n. 

2.  1714.  Corneille  Lebrun.  Abbildung  solcher  Fische. 

Voyage  au  Levant.  (Bei  Lartet.) 

3.  1751.  Guettard.  Charte  minéralogique  sur  la  nature  d'une  partie  de  l'Orient 

et  particulièrement  de  l'Egypte,  de  la  Palestine  et  de  la  Syrie. 

4.  177H.  Fortis.  Travels  into  Dalmatia  with  observations  on  natural  history 

(Geology).  London  1778.  (Italienisch  1771.) 
4  a.    1790.  B.  Hacquet.   Physikalisch-politische  Reisen  durch  die  Dacischen  und 
Sarmatischen  Karpathen. 

4  Bde.  Nûmberg  1790—1796. 
4  b,  180Ô.  F.   C.   Pouqueville.    (Voyage  en   Grèce.)   Keise  durch   More  a  und 
Albanien  nach  Konstantinopel  und  in  andere  Teile  des  ottouianischen 
Reiches  in  den  Jahren  1798 — 1801.  Ans  dem  Franzôsischen  ûbersetzt  von 
K.  L.  M.  Mtiller. 

Englische  Obersetzung  von  A.  Plumptre.  London  1813. 

Das  ganze  westliche  Epirus  eine  einzige  ungeheuere  Ealkmasse, 
wâhrend  in  Makedonien  und  Thessalien   die  Schiefergebirge   vorwalten. 

6.  180S.  Castellau.  Lettres  sur  la  M  orée  et  les  îles  de   Cerigo,   Hydraet 

Zante.  Paris  1808. 
C.     1809.  Olivier.  Voyage  dans  l'empire  Ottoman. 

Berichtet  iiber  die  jungen  Mecresablagerungen  bei  Abydos  und  Scstos 
am  Hellespont  20  FuC  ûber  dem  heutigen  Meeresspiegel.  {Solen  raginn, 
Venus  Chione  und  canceliata,  Ostrea  edulis,  Ceriihium  vulgatum^  Buccinum 
reticulatum,)  Paris  1809. 

7.  1810.  Héron-Viliefosse.   De  la  richesse  minérale  de  la  Grèce.    Paris  1810. 

8.  1812.  E.  D.  Clarlce.  Travels  in  varions  coun tries  of  Europe,  Asia  and  Africa. 

Viele  auf  die  Troade  bezugliche  Angaben  in  Virchows  Abhand- 
lung.  London  1812.  4  Bde.,  im  Bd.  II,  Kap.  IV— VL 

9.  1814.  E.  J.  Germar.  Keise  nach  Dalmatien  und  in  das  Gebiet  von  Ragusa. 

Leipzig  1814.  Der  „Alpenkalk"  hauptsiichlich  Cbergangsgebirge. 

10.  1818.  Boelcli.  Die  laurischen  Bergwerke  in  Attika. 

Mineralogische  und  bergmiinnische  Angaben. 

Abhandl.  der  histor.-philos.  Klasse  der  Berliner  Akad.  d.  Wissensch. 
1814  u.  18J6  (1818V  S.  85—140. 

11.  1821.  Pli.  Baricer-Webb.    Osservazioni  intorno   allô   stato   antico  e  présente 

deir  AgroTrojano.  Mailand  1821.  (Topographie  de  la  Troade  ancienne 
et  moderne.  Paris  1844.)  Auch  ûber  den  Bosporus.  Trachyte  an  der 
Adramiti  Bucht  Serpentin.  Wei6e  Obergangskalke  von  der  Insel  Marmara. 
Die  Troas,  die  Grenzrogion  des  vulkanischen  Gebietes  von  Vorderasien. 
Mailand.  Biblioth.  ital.  1821.  112  S.  mit  Karte.  Deutsch  von  Hase. 
Weimar  1822. 

12.  1822.  J.  Woods.  Notice  on  the  rocks  of  A 1 1  i  c  a.  Piriiushûgel  :  Glimmerschiefer 

und  kristallinischer  Kalk.    Hymettus   und  Pentelicus.    Nahe   bei  Athen 
chloritische  Schiefer.  KOrnige  Kalke. 

Transact.  OeoL  Sor.  Loiulon.  2.  sor.  I.  1S22.  S.  170-172. 


187 

13.  182S.  Fénissac.    Monographie    des   espèces    vivantes    et   fossiles    du   genre 

Melonopsis.  Fossile  Melanopsiden  von  S  e  s  t  o  s. 
Mém.  Soc.  d'hist.  natur.  Paris.  I.  1823. 

14.  1823.  Sir  Francis  Darwin.  Beschreibung  der  Insel  Milo. 

Notice  upon  the  Volcanic  Island  of  Milo.  Thomson,  Ann.  Philos.  VI. 
1823.  S.  274—276. 

15.  1S24.  L.  Y.  Buch.  Cher  die  geognostischen  Système  von  Deutschland.  —  Die 

nordwestliche  oder  sûdôstliche  Richtung.  Aile  griechischen  Ketten, 
selbst  die  Insein  des  Archipelagus  folgen  dieser  Richtung;  aile  Ketten 
von  Albanien  und  Epirus.  Schon  das  Adriatische  Meer  bezeichnet  durch 
seinen  Lauf  die  groÛe  Herrschaft  dièses  Gesetzes. 

Min.  Taschenb.  1824,  S.  501—606.  Gesammelte  Schriften.  III.  S.  220. 

16.  1825.  L.  Y.  Buch.  Physikalische  Beschreibung  der  Canarischen  Insein.  Reihen- 

viilkane  der  griechischen  Insein,  mit  Karten  von  Santorin  und 
den  griechischen  Insein.  Dièse  sind  Bestandteile  von  Griechenland  selbst. 
Die  zwei  festlàndischen  Ketten  setzen  sich  fort;  jene  von  Negroponte 
ûber  Andro,  Tino,  Mykno  ;  jene  von  Attika  durch  Tzia,  Syra,  Paro,  Naxià, 
Amurgo,  Stampalia  (Astropalia\  ^Nicht  eine  dieser  Insein  ist  basaltisch 
oder  vulkanisch",  Angaben  iiber  ihre  Gesteine.  An  die  Pindus-,  Epirus- 
und  Helikonkette  .  .  .  schlieÛt  sich  die  Reihe  der  Trachyt-  oder  vulkani- 
schen  Insein  von  der  Halbinsel  Methana  bis  Santorin.  Santorin  und  Milo 
werden  eingehender  besprochen. 

Berlin  1825.  Gesammelte  Werke.  III.  S.  554—560,  Taf.  XV. 

17.  1825.  P.  Partsch.    Die   Detonationsphànomene    auf   Me  lied  a.     Mit   einer 

geognostischen  Skizze  von  Dalmatien. 

Féruss.  Bull.  Se.  Nat.  IV.  1825.  S.  153  und  154.  Hertha  XI.  1828. 
S.  93-114. 

18.  1826.  l8.  BIrd.  Notice  of  Minerais  etc.  from  Palestine,  Egypt  etc. 

Sill.  Journ.  X.  1826.  S.  21—29. 
18a.  1826.  Ûber  die  Insel  Kos  sollen  im  Journal  des  Voyages  Nr.  93,  1826  und 
im  Bull.   sect.   statist.   von    Férussac    1827,   Nr.  9   und    133  Nachrichten 
enthalten  sein. 

19.  1827.  C.  6.  Ehrenberg.    Nâhere  Bestimmung  des   im  Jahre  1822  beim  Erd- 

beben  von  Halep  (Aleppo)  im  Mittellândischen  Meere  (bei  Cypern)  zum 
Vorschein  gekommenen  Felsens. 

Poggend.  Ann.  IX.  1827.  S.  601  u.  602. 

Man  vergl.  Hoff,  Geschichte  der  Erdoberflâche  1841.  V.  Chronik  der 
Erdbeben.  S.  172—174. 

20.  1827.  P.  Partsch.  Nachrichten  iiber  die  Knochen-Breccie  von  Dalmatien. 

Leonhard's  Zeitschrift  1827.  S.  524—628. 

21.  1828.  A.  Boue.  Zusammenstellung  der  bekanntesten  geognostischen  Tatsachen 

ûber  die  europâische  Tûrkei  und  ûber  Kleinasieu. 

Mitteilungen  auch  ûber  Griechenland  und  die  griechischen 
Insein  enthaltend. 

Kristallinische  Gesteine  werden  aus  Attika,  von  Tino,  Naxia  und  Paro, 
Tzia  und  Syra,  Mycono  und  Andro,  aber  auch  von  Kos,  Rhodos  und  Cypern 
(Cu  fûhrende  Syenite)  angefuhrt.  Als  vulkanisch  werden  angegeben:  die 
Halbinsel  Methana  und  die  Inseln  Poros,  Milo,  Anti-Milo,  Kimolo,  Polino. 
Polyksndro  und  Santorin.   Auch  Limni,    Mytilini  u.  a.   Die  vulkanischen 

24* 


188 

Gebiete  (Trachyto  und  Basait)  Kleinasiens  werden  gleichfalls  vcrzeichnet, 
ebenso  jene  am  Bosporus. 

Verzeichuung  der  âlteren  Arbeiten  von  Paroliai,  Richardson, 
Webb  (Mitteilungen  iiber  die  Troas.  Basait  ûber  Granit,  FlOtzkalk 
durch  Basait  in  Marmor  umgewandelt),  Andreossy,  A.  Brown, 
Férussac  und  Wood  (ûber  die  Natur  der  Gegend  von  Athen,  Geol. 
Transact.  new  séries  I.  S.  171.)  („Mat.  Nr.  1"). 

Zeitschr.  f.  Min.  1828.  XXII.  1.  S.  270—282. 

22.  1828.  A.  Boue.  Ûbersicht  der  geognostischen  Karten  und  Gebirgsdurchschnitte. 

Griechenland  betrelFend  :  Karten  und  Ansichten  von  Tourne  fort, 
Choiseul,  Daubeny.  Eine  Karte  von  Milo. 
Ann.  of  Philos.  Okt.  1823.  S.  816. 
Taschenbuch.  S.  283—321. 

23.  182î>.  BIrd.  Zur  Kenntnis  der  Geognosie  von  Palilstina.  Der  Ôlberg,  Tabor 

und  Karmel:  Kalkstein.  Am  Toten  Meer  keine  vulkanischen  Gesteine. 
Fossilien  am  Liban  on. 

Mag.  of  nat.  hist.  Nr.  IV.  S.  390.  (Tasehenb.  Zeitschr.  f.  Min.  1829. 
II.  S.  785.) 

24.  1829.  Ém.  le  Puillon  de  Boblaye.  Lettre  sur  la  geognosie  de  la  M  orée. 

Férussac,  Bull.  Se.  Nat.  XIX.  1829.  S.  34—88. 
Edinburgh.  Journ.  nat.  geogr.  Soc.  II.  1830.  S.  44—46. 
Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  I.  1830.  S.  150—156. 

25.  1829.  Al.  Brongniart.  Rapport  sur  deux  mémoires  de  M.  Virlet,  relatifs  à 

la  Géologie  de  la  Me  s  s  en  ie  et  notamment  à  celle  des  environs  de 
Modon  et  de  Navarin. 

Ann.  Se.  Nat.  XIX.  1830.  S.  259-269. 

26.  1830.  Èm.  le  Puillon  de  Boblaye.  Notice  sur  les  altérations  des  roches  cal- 

caires du  littoral  de  la  G  r  è  c  e. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  L  ser.  L  1830.  S.  160-166.  IL  1831.  S.  300. 
Man  vergl.  Boue,  Journ.  de  Géol.  IIL  1831.  S.  144—166. 

27.  1830.  P.  E.  Botta.    Sur  la   structure   géognostique   du   Liban  et  FAnti- 

Liban.  Streichen  der  Schicht^n  von  NNO-SSW. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  1.  ser.  I.  1830.  S.  212—226,  234-239. 

28.  1831.  É.  le  Puillon  de  Boblaye.   Beobachtungen  ilber  die  geognostische  Be- 

schatfenheit  von  Morea.  Alte  Ton-  und  Glimmerschiefer  im  Taygetischen 
Gebirge  (N— S  streichend),  Talkschiefer  mit  marmoriihnlichen  Kalken. 
Porphyre,  Amygdaloide  und  Ophite  derselben  Formation.  Belemniten  in 
rauchgrauen  kompakten  Kalken,  Plattenkalke  mit  Jaspis,  Grûnsand  und 
Kreide  mit  Diceraten,  Hippuriten  und  Nerineen[(NO—0  streichend).  Tertiare 
blaue  Mergel  mit  Lignit  (auch  marine  Entwicklung)  und  SûOwasser- 
kalke.  Hebungen  des  Landes.  Auf  Agina  Porphyr-Trachyte.  Trachytische 
Zone  bis  Santorin. 

Ann.  Soc.  nat.  1831.  XXIL  S.  113-134.  Erste  Mitteil.  Bull.  Soc. 
géol.  1.  Ser.  I.  1830.  S.  82—86.  Zugleich  legte  der  Autor  eine  topograph.- 
geologische  Karte  der  Insel  A  gin  a  vor. 

29.  18;M  .  Théodore  Virlet.  Geognostische  Notiz  iiber  die  Insel  T  h  e  r  m  i  a  (Kythnos), 

Fortsetzung  der  Kette  von  Livadien  und  Thessalien.  Kristallinische  Schiefer 
und  Kalke. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  IS31  32.  1.  Ser.  IL  S.  329—383. 


189 

30.  1831.  VIrlet.  Sur  le  déluge  de  la  S  amothrace. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  1.  Ser.  If.  1831.  S.  341—848. 

31.  1831.  Ylrlet.   Sur  un  gisement  de  trachytes   alunifères  dans  l'île  d'Égine. 

Ebend.  S.  357—360. 

32.  1S31.  Botta.  Observations  sur  le  Liban  et  TAntiliban.  Kalk  des  oberen  Jura 

(mit  Silex),  Griinsand  (!),  untere  Kreide,  zu  oberst  Kalke  und  Mergelkalke 
mit  Silex  und  Grt/phaea.  Hebungsvorgiinge.  In  einem  der  Profile  ein  Ge- 
wôlbe  bildend.  Diskordanz  zwischen  den  Liegendkalken  gcgen  die  beiden 
oberen  Horizonte. 

Mém.  de  la  Soc.  géol.  de  Fr.  I.  Ser.  I.  S.  135  —  160  mit  Taf.  (geol. 
Kartenskizze).  Gelesen  in  den  Sitzungen  der  Soc.  géol.  de  Fr.  1831. 

33.  1H32.  È.  le  Pulllon  de  Boblaye.  Recherches  sur  les  roches  désignées  par  les 

anciens  son  les  noms  de  marbre  lacé  démo  ni  en  et  d'Ophite. 
Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  1.  Ser.  III.  1832.  S.  66  u.  67. 

34.  1832.  Hauslab.   Geographische   und  geologische   Studien   an   beiden    Ufern 

des  Bosporus  und  im  B a  1  k an.    Balkan  zwischen  Widdin  und  Adria- 
nopel  :  Grauwacken,  quarzitische  und  Talkschieier,  Glimmerschiefer,  Kalke. 
Die  Seen  von  Ochrida  und  Kastoria  in  Makedonien  ,vielleicht  alte  Krater"! 
Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  1.  Ser.  III.  1832.  S.  97-100. 

35.  1832.  Th.  Yiriet.  Sur  le  système  volcanique  de  l'île  de  Santorin. 

Eine  geologische  Beschreibuug  von  Santonn  aus  dem  grolSen  Werke 
(B  o  b  1  a  y  e  et  V  i  r  1  e  t),  ist  als  Monographie  fur  sich  herausgegeben  worden 
(31  S.).  Bemerkungen  liber  Milo,  Aspronisi,  Therasia  usw. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  1.  Ser.  III.  1832/33.  S.  103—110. 

36.  1832.  Th.  Ylrlet.  Sur  les  roches  de  l'Archipel  Grec. 

Ebend.  S.  201—204. 

37.  1832.  Th.  Ylrlet.  Sur  la  craie  inférieure  de  la  Morée. 

Ebend.  S.  251—253. 

38.  1833.  Èm.  le  Puiiion   de  Boblaye.    Des   dépôts    terrestres    à   la   surface    de 

la  Morée. 

Ann.  des  Mines.  IV.  1833.  S.  99-126.  Edinb  New  Phil.  Journ.  XVlll. 
1835.  S.  1—19.  Poggend.  Ann.  XXXVIII.  1836.  S.  253—263. 

39.  1833.  P.  de  Boblaye.   (Notiz.)   Observations  des   cavernes  sur  le  bord  de  la 

mer  en  Mo  rée. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  1.  Ser.  III.  1832/33.  S.  345. 

Man  vergl.  auch  Ann.  se.  nat.  1831  und  Journ,  de  géol.  1831. 

40.  1833.  Pulllon  de  Boblaye  et  Théodore  Yiriet.  Expédition  scientifique  de  M  o  r  é  c. 

T.  IL  2.  Sect.  des  sciences  physiques.  Géologie  et  Minéralogie.  Mit  geol. 
Karte  (im  Atlas). 

Zoologie  und  Palàontologie  von  G.  St.  Hilaire,  Deshayes,  Birron, 
B.  de  St.  Vincent. 

Die  jungen  Conglomerate  und  Mergel  werden  fur  Eociln  (Parisien) 
und  fur  Molasse  (Nagelfluh)  und  „ Tertiaire  moyen"  erkliirt. 

Neun  Erhebungssy sterne. 

Paris  1833.  (Man  vergl.  Bull.  Soc  géol.  de  Fr.  1.  Ser.  II.  1831.  S.  298—302. 

41.  1833.  G.  de  Lysel.   Description   des   observations   minéralogiques  faites    en 

Moldavie  et  Walachie.  Auch  petrographische  Angaben  ûber  die 
Gesteine  der  Walachei. 

Russ.  Bergjourn.  1833.  S.  1. 


190 

42.  18ÎÎ3.  Th.YIrlet.  Altersbestimmung  der  Sedimentforination  von  Morea.  Kalke 

mit  Rudisten,  Nummuliten,  Korallen.  ^Pindisches  System*  (N26®0). 
Conglomerate. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  1.  Ser.  III.  1833.  S.  149  u.  150. 

43.  isn.   Th.  Virlet.  Ûber   Knochenhôhlen  auf  Thermia.    Katavothren    mit 

Pflanzenresten  und  Knochen. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  1.  Ser.  111.  S.  223  u.  224. 

44.  1H3;J. Th. Yiriet  Geognostische  Bemerkungen  ûber  die  nordgriechischen 

Insein  und  insbesondere  ûber  ein  braunkohlenfûhrendes  Sûfiwassergebilde. 

Skiatho,  Skantzura  und  Dio-Delphia:  fast  ganz  aus  Ur- 
gesteinen.  Xero,  Xera-Panagia,  Jaura,  Piperi  etc.:  grôûtenteils 
Kreide.  Skopelo:  Urgestein  und  Kreide.  Hippuritenkalk  auf  Ton- 
schiefer.  {Tornatella  prisca  und  Turritella  antiqua  bei  Krifospilia).  Jaura 
und  Piperi  nach  der  Volksmeinung  die  Enden  einer  versunkenen  Insel. 
Risse  im  Kalk  an  den  zugewendeten  Ufern.  Hôhlenreich.  —  Jaura  (Giura) 
aus  Glimmerschliefer,  Tonschiefer  und  kôrnigem  Kalk,  Ereidekalk  und 
Sûûwasserablagerungen,  bei  lliadtoma  (mergelige  Paludinenschichten)  mit 
Lignit  (mit  Taxodium  europaeum). 

Ann.  Se.  nat  1833.  XXX.  S.  160-168. 

45.  18;W.    Th.  Virlet.     Ûber    die  Kreideformation   in   Griech enland.    (Ober 

Radioliten  in  Ober-Arkadien.) 

Die  «Kreide**  wird  in  Abteilungen  geschieden:  1.  dunkle  Kalke  mit 
Nummuliten,  Diceraten,  Hippuriten  und  Radioliten  ;  2.  darûber  Gninsand 
mit  Jaspis,  diinnplattiger  Kalk  mit  Jaspis  und  .Feuerstein*  (Diceraten, 
Nerineen  etc.);  3.  Mergel  und  Griinsand  („Macigno")  mit  Holzstâmmen 
(Alcyonien),  Fischschuppen,  Astraeen  und  Dentalinen;  4.  Scagliaahnliche 
Stinkkalke  mit  Pisolithen,  Hippuriten,  Nummuliten,  Madreporen  und 
Alcyonienstâmmen.  Durch  dus  Pindische  System  gehoben  in  der  Richtung 
NNO.  Ophiolithische  Gesteine  im  Kreidesystem. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  1.  Ser.  III.  S.  148-150. 

46.  18îW«   Th.  Virlet.    Détails   suivants    sur  les    roches    de   l'Archipel   grec. 

Euphotide,  Amphibolit. 

Ein  Profil  der  Insel  von  Mykono.  Granit,  Pegmatit,  schwarze  aderige 
Kalke,   darûber  mitchtige  Arkosen,  in  vielen  Schichten  mit  Erzfûhrung. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  1.  Ser.  111.  S.  201—203. 

Man  vergl.  auch  ebend.  VI.  1834/35.  S.  278—281. 

(„Sur  les  roches  volcaniques  de  la  Grèce.") 

47.  1834.  A.  Boue  gibt  in  seinem  Résumé  des  progrès  des  sciences  géologiques 

pendant  l'année  1832  eine  Zusammenstellung  ûber  Griechenland  und 
die  griechischen  Insein.  Es  zieht  eine  , grande  bande'  von  Jura-  und 
Kreidegesteincn  aus  Krain,  durch  Albanien  und  ûber  die  jonischen  Insein 
bis  zum  Golf  von  Lepanto. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  1.  Ser.  V.  1834.  S.  346—383. 

48.  1834.  Th.  Virlet.   Uber  die  Quellen   und  Gruben  von  Asphalt  und  Erdpech 

Griech  enland  s  und  einiger  anderer  Gegenden.  (Nauplia,  Navann,  Nisi, 
in  Argolis.  Auf  Zante,  in  Albanien.  Insel  Koraka,  Busen  von  Arta,  Dal- 
matien [V^ergoraz  und  Insel  Bua].) 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  1.  Ser.  IV.  1834.  S.  203-211. 

Man  vergl.  ebend.  S.  372-376. 

Llnstitut.  II.  1834.  S.  184  u.  185. 


191 

49.  1835.  J.  Audjo.   Journal   of  a  visit  to  Constantinople   and  nome  of  the 

Greek  Islands. 

London  1836,  mit  Tafeln. 

50.  1835.  P.  de  Bobiaye  und  Th.  Virlet.  Cber  die  Emporhebungen  der  Bergketten 

in  Griechenland.  Erh  ebungssy  sterne  :  Das  olympische  N  42— -45°  W 
durch  Makedonien  und  Thessalien  bis  Dalmatien  und  Illyrien.  Das  pindische 
System  N  24 — 45**  W  von  Albanien  bis  Lepanto.  Das  achaische  System 
N  59—60**  W,  vor  der  Bildung  der  tertiâren  Trûmmergesteine  in  N.- 
Morea.  Das  erymanthische  System  N  65—70*^  0,  nach  jenen  Trûmmer- 
gesteinsbildungen  und  den  subapenninen  Gebilden.  Trachyte  auf  Skyro 
damit  im  Zusammenhange.  Das  argoliscbe  System  0  —  W  auch  in 
Thessalien.  Das  System  von  Tenare  N  4—5°  W.  Das  dardaniscbe  System 
in  N.-Griechenland  N  40°  0:  bat  die  Dardanellen  erzeugt. 
Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  1.  Ser.  V.  1835.  S.  207. 

51.  1H35.  Fr.  V.  Kobell.  Ûber  Hydromagnesit  von  Kumi  auf  Negropon  te. 

Erdmanns  Journ.  f.  prakt.  Chemie.  IV.  S.  80  u.  81. 

52.  183Ô,  Leake.  Travels  in  Northern  Greece. 

Angaben  ûber  das  Anwachsen   des  Sperchëus-Deltas  in   historischer 
Zeit.  (II.  Kap.) 

53.  1H35.  G.  de  Lysel.  Coupes  et  plans  des  mines  de  sel  d'Okna. 

Gomoi  Journ.  St.  Petersburg.  1.  S.  125  u.  2.  328.  (Mat.  Nr.  3.) 

54.  1835.  E.  Strickland.  Uber  Kephalonia. 

Sekundâre  weiûe  Kalksteine  gegen  0  einfallend.  Argostoli. 
Proc.  geol.  Soc.  London  1838.  II.  S.  220  u.  221. 

55.  18^(6.  A.  Boué.   Résultats  de  ma  primière  tournée  en  Turquo  d'Europe, 

faite,  en  partie,  en  campagne  de  MM.  deMontalembertetViquesnel. 
Bull.  Soc.  géol  de  Fr.  1836.  VIII.  S.  14-63. 

56.  1H:J6.  a.  Boué.  Geognostische  Ergebnisse  der  Reise  in  der  Tûrkei. 

Neues  Jahrb.  fQr  Min.  1836.  S.  700-703.  (Mat.  Nr.  7.) 

57.  1836.  Capt.  Cailler.  Mnnuskriptkarte  des  Liban  on  und  Anti-Libanon. 

Kalkkettcn:  Jura. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  1.  Ser.  VII.  1836.  S.  138. 

58.  18ti6.  J.  Davy.  On  a  curions  phenomen  observcd  in  the  Island  of  Cepha- 

lonia,  and  on  the  proximate  causes  of  earthquakes  in  the  Jonian 
Islands. 

Edinb.  New.  Phil.  Journ.  XX.  1836.  S.  116-123. 

Froriep  Notizen.  XLVIL  1836.  S.  241—246. 

59.  1836.  P.  W.  Forchhammer.  Der  Kopaische  See  und  seine  unterirdischen 

Abzugskanâle. 

Poggend.  Ann.  XXXVIIL  1836.  S.  241—252. 
CO.      18S6.  F.  0.  Martin.  Ober  Kephalonia  und  die  Meermûhlen  von  Argostoli. 
Proc.  geol.  Soc.  London  1838.  IL  S.  393. 

61.  1S36.  J.  Russegger.  Reise  von  Wien  nach  Triest  und  Patras. 

Neues  Jahrb.  ftir  Min.  1836.  S.  343—347. 

62.  18:16.  J.  Russegger.   Geognostische  Erscheinungen  an  der  Griechischen 

Kûste.  Ebend.  S.  348—350. 

63.  1H36.  H.  L  Strickland.  Allgemeine  Skizze  der  Géologie  des  westlichen  Teiles 

von  Klein- A  sien.  Smyrna  Ost,  Konstantinopel,  Phrygien  nach  Smyrna. 
Schiefrige  und  metamori^hische  Gesteine.  Das  Streichen  der  Schichten 
fâllt    zusammen    mit    dem    Streichen    der    Kettcn.    ^Silur"    (Bosporus). 


192 

Hippuriteukalk  und  Scbiefer.  Tertiare  Sûûwasserablageningen  (Kalk- 
mergel,  Sandstein  und  Ealk)  in  allen  breiteren  Tillem  (keine  Mekmopsis!), 
Trachyte  und  Trapp  und  jûngere  Bildungen. 

Geol.  Ges.  London  1836.  2.  Nov.  —  Edinb.  Mag.  1837.  X.  S.  68-71. 

Geol.  Trans.  2.  Ser.  V.  S.  393.  Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  1.  Ser.  Vlll. 
1837.  S.  267—259. 

64.      1836.  Strickland.  Ober  die  SeewasserstrOmc,  welrhe  auf  Kepbalonia  land- 
einwiirts  gehen. 

Lond.  Edinb.  phil.  Mag.  1836.  VIII.  S.  556  u.  557. 
63-     1836.  Th.  Yiriet.  Hebung  des  Meeresbodens  bei  S  an  t  or  in. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  1.  Ser.  VII.  1836.  S.  2G0  u.  261. 

66.  1836.  Th.  Yiriet.    Note  sur  l'apparition   prochaine  d'une  nouvelle  île  dans 

l'archipel  de  la  Grèce. 

Compt.  rend.  U.  1836.  S.  531  u.  532. 

67.  1836/37.  H.  v.  Schubert  und  Roth.  Reisen  in  das  M o r gen  1  an d  in  den  Jabren 

1836  und  1837.   Entbîilt  nach  Lartet  eine  groûe  Zahl   von  geologischen 
Angaben   ûber   den  Libanon   und  Antilibanon.    Roth    sammelte   fossile 
Fische    (0.  Fraas).    Schubert   erkannte    die   Dépression    des   Toten 
Meeres  („93  Toisen").  Messungen  stellten  Moore  und  Beck  an. 
Journ.  of  the  R.  Geogr.  Soc.  1837. 

68.  1836/37.  de  Vemeull.  Bull,  de  la  Soc.  géol.  de  Fr.  1836.  Ser.  I.  Vol.  VIII. 

Ûber  die  Umgcbung  von  Konstantinopel.  S.  268—278  mit  petro- 
graphischer  Karte.  Trachyte,  Tertiiirablagerungen.  Silur  oder  Cambriuni 
von  Buyukdere.  Die  Prinzeninseln,  der  Olymp. 

69.  1H37.    A.   Boué.     Some    observations    on    the    geograi)hy    and    geology    of 

Northern  and  Central  Turkoy. 

Edinb.  New  phil.  Journ.  XXII.  S.  47-62  u.  S.  253-270.  XXIII. 
S.  54—69.  (Deutsch  in  Berghaus*  Almanach.  1838.  S.  25  ft'.  Franz.:  Bull. 
Soc.  géol.  de  Fr.  1838.  S.  126—145.  (Mat.  Nr.  8.) 

70.  1837.  A.  Boué.    Note   géologique   sur  le  Ban  a  t   et  en  particulier   sur  les 

bords  du  Danube. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  1.  Ser.  1S38.  Vlll. 

71.  1837.  W.  J.  Hamilton.   Extracts   from   notes   made  on   a  journey   in   A  si  a 

Min  or  in  1836. 

Journ.  geogr.  Soc.  VIL  1837.  S.  34—60. 

72.  1837.  J.  Hedenborg.  Om  tertiar-bildningen  paOn  Rhodos. 

Skandia  IX.  1837.  S.  238-260. 

73.  1837.  X.  Landerer.  Die  Heilquellen  in  Griechenland. 

Bamberg  1837. 

Landerer  hat  uuÛerdem  geschrieben:  1838.  Rep.  f.  Phar.  LXIII. 
S.  196—197;  ùber  das  Vorkommen  des  Meerschaums  in  Theben;  ûber 
ueue  in  Griechenland  aufgefundene  Braunkohlenlager,  ebend.  S.  197  u. 
198;  iibcr  das  Mineralwasser  auf  Algina  ebend.  S.  198—200  und  spâter 
liber  grieohische  Quellen,  ebend.  1841.  S.  100—102;  Mytilini,  ebend. 
S.  102  u.  103  und  ebend.  1846,  S.  289—309.  Auch  ûber  die  Mineralien 
Griochenlands,  ebend.  LXXVJl.  1842.  S.  186-194. 

74.  1837.  J.  Russegger.  Geognostische  Beschaff'enheit  des  Tau  rus. 

NeucH  Jahrb.  fiir  Min.  1837.  8.  40-48. 

75.  1S37.  J.  Russegger.  Uber  den  Libanon. 

Khond.  S.   ir)9  und   170. 


193 

76.  1837.  W.  J.  Strickland.   An   account  of  a  tertiary   deposit  near  Lixouri   in 

the  island  of  Cephalonia.  Fossilien  von  Mittelmeercharakter. 
Proc.  geol.  Soc.  London  18.^8.  II.  S.  545  u.  546. 

77.  1S37.  Strickland.  Ûber  die  Géologie  von  Zante.  Hippuriten-  und  Nuuimu- 

litenkalk,  âhnlich  wie  im  Apennin.  Streichen  NNW.  Subapenninen- 
Formation. 

Proc.  geol.  Soc.  London.  II.  1838.  S.  572.  Transact.  geol.  soc.  2.  Ser. 
V.  S.  403. 

Bull.   Soc.  géol.  de  Fr.  1.  Ser.  IX.  1838.  S.  247  u.  248. 

78.  1H:)7.  h.  E.  Strickland  und  W.  J.  Hamilton.  Ûber  die  Géologie  des  Thrakischen 

Bosporus.  (Mat.  Nr.  9.) 

London  Edinb.  phiL  Mag.  1837.  X.  S.  473  u.  474.  Proc.  geol.  Soc. 
II.  1838.  S.  437  u.  438. 

Transact.  geol.  Soc.  London  1839.  V.  S.  385-392.  Tfl.  XXXIL 

79.  1H37.  de  Yerneuil.  Notice  géologique  sur  les  environs  de  C  on  s  tan  ti  no  pie. 

Trachyte,  Tertiâr,  Silur  und  Cambrium.  —  Prinzeninseln  :  Alte  Formation. 
Quarzite  auf  den  Gipfeln.  Der  Oiymp:  Ealke  zu  unterst,  Gneis  und 
Glimmerschiefer.  Geschichtete  Kalke  ûber  Talkschiefer,  Gneis-  und 
Gneisgranit. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.    1.  Ser.   VIII.    1837.  S.  268—278.   Mit  Karte. 

80.  183H.  Ainsworth.   Observations  faites  dans  TA  s  sy  rie,  la  Babylonie  et  la 

C  h  a  1  d  é  e  pendant  l'expédition  de  l'Euphrat.  Parallelketten  des  T  a  u  r  u  s. 
Granitisches  Zentrum,  Gneis  und  Glimmerschiefer,  Diorite,  Euphotide 
und  Kalke.  Auch  Tonschiefer,  Sandsteiu  und  Kalke.  Nummulitenkalk. 
Tertiare  Kalke  mit  Pecten  und  Austem.  Kreidekalk  mit  mediterranem 
Cbarakter. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  1.  Ser.  IX.  1833.  S.  348—361. 

81.  1H3H,  J.  de  Bertou.  Voyage  de  l'extrémité  sud  de  la  Mer  Morte  à  la  pointe 

nord  du  golfe  Elanitique. 

BulL  Soc.  Géogr.  X.  1838.  S.  18-32. 

82.  1H38.    A.   Boue.    Keisebericht    ûber  die   zweite  Rcise    (Balkan,   Môsien, 

Albanien  und  Bosnien). 

BulL  Soc.  géol.  de  Fr.  1.  Ser.  IX.  1838.  S.  126— 145  mit  Karte.  Ebend. 

S.  162-168. 

Neues  Jahrb.  fur  Min.  1838.  S.  44  u.  45.  (Mat.  Nr.  10.) 
Edinb.  New.  Phil.  Journ.  XXV.  1838.  S.  174—196. 

83.  1838  (?).  G.  Bowen.  MountAthos,  Thessaly  and  E  p  i  r  u  s.  Edinb.  Review 

(1888  ?). 

Die  Abhandhing  ist  mir  nicbt  bekannt  geworden.  (Aucb  1855  wird 
angegeben.) 

84.  IHIJS.  A.  Brown.    On  the  streams  of  sea  water  which  flow  into  the  land  in 

Cephalonia  (1836). 

Proc.  geol.  Soc.  II.  1838.  S.  393  u.  394. 

85.  18;JS.     Gaillardot.     Brief  aus   Syrien.    Vulkanische   Terrains    im   SO   von 

Damaskus. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  1.  Ser.  IX.  1838.  S.  373. 

M.      1h:J8.  w.  j.  Hamilton.  Notes  of  a  journey  in  A  si  a  Minor  in  1837. 
Journ.  Geogr.  Soc.  VIII.  1838.  S.  137-156. 

25 


194 

87.  1838.  W.  J.  Hamilton.  On  part  of  Âsia  Minor.  Zwischen  dern  Hassan  Dagb 

(Trachyt  und  trachytische  Conglomerate)  und  Caesarea,  On  the  geology 
of  part  of  Asia  Minor,  between  the  Sait  Lake  of  Kodj-hissar  and  Caesarea 
of  Cappadocia,  including  a  brief  description  of  Mont  Ârgaeus. 

Proc.  Geol.  Soc.  IL  1838.  S.  651—654. 

Transact.  geol.  Soc.  London  1838.  V.  S.  683—598.  Bull. 
Soc.  géol.  de  Fr.  1.  Ser.  IX.  1838.  S.  361  u.  352. 

88.  18-ÎH.  Moore.  On  the  earthquake  in  Syria  in  January  1837. 

Proc.  geol.  Soc.  II.  1838.  S.  540  u.  541. 

89.  1838.    Bergrat  Schiiiers    Reise   in    die   Moldau,    Walachei   und*  nach 

Bulgarien. 

Neues  Jahrb.  fur  Min.  1838.  S.  30—35.  (Mat  Nr.  12.) 

S  c  h  û  1  e  r  soll  auch  eine  geologische  Karte   der   Walachei   verfaUt 

haben  (Boue  Esquisse.  S.  97),  die  mir  nicht  bekannt  geworden  ist. 

90.  1838.  A.  Yiquesnel.    Mention  d'une   communication  sur  la  géologie  de  la 

Turquie  d'Europe. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  I.  Ser.  IX.  1838.  S.  296. 

91.  1838,  Th.  Ylrlet.  Die  Vulkane  von  Santorin  und  von  Milo:  weder  Reihen- 

vulkane,  noch  Erhebungskrater. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.   1838.   1.  Ser.  IX.  S.  168—176   mit  Kârtchen. 

92.  1839.  J.  de  Bertou  besprach  die  Fortsetzung  der  Furche  des  Tôt  en  Meeres 

bis  zum  Golf  von  Akabah.  (Notes  on  a  journey  from  Jérusalem  by  Hebron, 
the  Dead  Sea,  El  Gh'or  and  Wadi'Arabah  to  Akabah  and  back  by  Petra. 
April  1838.) 

Geogi.Soc.Jouni.IX.  1839.  S.  277— 288.  Man  vergl.  ebend.  XIV.  1848. 

S.  336  —  342.  (F.  de  Bertou  und  Russegger.) 

93.  1839.  Derselbe  Autor  verôÔentlichte  :  Itinéraire  delaMerMorteà  Akabah. 

Bull.  Soc.  géogr.  Paris.  XI.  1839.  S.  274—331,  und 

94.  1839.   ùber:   Dépression  de  la  vallée  du  Jourdain   et  du  lac  Âsphaltide. 

Ebend.  XH,  1839.  S.  113—166. 

95.  1839.  A.  Boue.  Sur  la  Thessalie  et  la  Bulgarie. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  1.  Ser.  XI.  S.  93. 

96.  1839.    A.  Boué.    Mitteilungen    aus   der    westlichen   Tiirkei  (Ser bien   und 
Al  banien). 

Neues  Jahrb.  fur  Min.  1839.  S.  553.  (Mat.  Nr.  15.^ 

97.  1839.  Domnandos.  Rocce  principali  deir  Isola  di  Santorin. 

Atti  Se.  It.  1839.  S.  72—74. 

98.  1839.  Hamilton  berichtete  am  13.  Miiiz  1839  in  der  Londoner  geologischen 

Gesellschaft  ûber  seine  Reise  uuf  der  Halbinsel  Cyzicus  (Kleinasien, 
NW).  Kristallinische  Schiefer,  kOrnige  Kalke  iiber  Granit.  Kompakte  Kalke, 
wie  Scaglia,  tertiiirer  glimmeriger  Sandstein  mit  schiefrigem  Ton  von 
Eruptivgesteinen  durchsetzt  im  S.  davon. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  1.  Ser.  1839.  S.  163  u.  164. 

Proc.  geol.  Soc.  of  London.  111.  1842.  S.  102—108. 

99.  1839,40.  W.  J.  Hamilton  und  H.  E.  Strickland.  On  the  geology  of  the  western  part 

of  A  s  i  a  M  i  n  o  r.  Eruptivgesteine  in  drei  Perioden,  hauptsâchlich  tertiiiren 
Allers  (Trachyte  und  Basalte  und  junge  Laven  in  Strômen,  auch  Tuft*- 
konglomerate).  kristallinische  Schiefer  (Gliuimei*schiefer)  und  metamor- 
phische  Gesteine,  weit  verbreitet  auch  kristallinische  Kalke,  sowie  Granité. 


195 

Sekund&re  Kalke  und  glimmerige  Sandsteine.  Lakustrine  Schichten 
(LimnaeeDf  Paludinen  etc.).  Die  vulkanischen  Szenerien  wciden  mit  jenen 
der  Auvergne  verglichen.  Die  iiltevsten  organischen  Reste  cretaziscb 
(Hippuriten,  Nordseite  des  Olymps). 

Proc.  geol.  Soc.  London.  III.  1838—1842.  Seite  102—108. 
Transact.  geol.  Soc.  London  1840.  VI.  S.  583—598.  Mit  3  Taf.  (Eine 
Karte  der  Gegend  zwischen  Adala  und  Kula  sowie  Profile.) 

100.  183i^*  6.  Kovalevski.  Relation  d'une  ascension  au  mont  Eouim  dans  Monté- 

négro en  1838.  Nur  wenige  Angaben  ûber  Gesteine.  Kreidekalk,  cblori- 
tische  und  Talkschiefer,  Dolomite,  rote  Tone  etc. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  1.  8er.  X.  1839.  S.  112—118. 

101.  1839.  Russegger  ben'cbtete  in  einem  Briefe  ûber  den  BergEarmel.  Kreide- 

kalk und  Nageiflub  liber  Jurakalk  und  Dolomit.  Ein  Basaltgang  durcb 
den  Jurakalk  am  Wege  nach  Nazaretb.    Ëinsenkung  des  Toten  Meeres. 

Neues  Jabrb.  fur  Min.  1839.  Seite  305-309. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  1.  Ser.  XI.  1839.  S.  15  und  16. 

102.  1H39.  Ru88egger.  Mitteilungen  ûber  E  u  b  ô  a  und  den  Peloponnes.  Hier  al  te 

groOe  Binnenseebecken.  Im  Norden  ^Ûbergangskalkstein,  Ton-  und  Grau- 
wackenschiefer'*,  bedeckt  mit  Molasse  und  Nageiflub.  Dièse  ganze  ^Stûck- 
gebirge"  bis  2000  m  MeeresbOhe  bildend,  zu  unterst  mit  Molasse  wecbsel- 
lagemd.  An  der  Westkûste  und  in  Arkadien  Diluvium  mit  Meeres- 
konchylien  und  Lignit.  Taigetos  und  Maina:  komiger  Kalk,  stellenweise 
berrlicher  Mannor.  Glimmer-  und  Tonscbiefer,  darûber  alto  rote  Conglo- 
merate  («Oldred-*). 

Neues  Jahrb.  fur  Min.  1839.  S.  690  -693. 

103.  1839.  H.  E.  Strickland.  Géologie  der  Insel  Zante. 

Ober  gefaltetem  ^Apennin-Limestone",  die  antiklinale  Acbse  der  Insel 
in  ihrer  Westhâlfte  bildend  (Nummuliten,  Hippuriten  in  Spuren),  altères 
Tertiiir:  Kalke,  Sande,  Kalkmergel,  blaue  Mergel  und  Tone.  (Marine 
Fossilien  werden  angegeben). 

Das  Tertiiir  an   eine  Verwerfung  angrenzend.    Groûe  Alluvialebene. 

Transact.  geol.  Soc.  London  1839.  S.  403-408  mit  Taf.  XXXiïl. 

104.  1H39.  A.  Wagner.  Fossile  Reste  eines  Affenscbadels  und  anderer  Siiugetiere 

aus  Griecbenland  (Mesopithecus  Pentelicus). 

Mûncben.   Abhandl.  d.  Akad.  d.  Wiss.  III.  1837—1843.  S.  151  —  172. 

Mûncben.  Geol.  Anz.  1839.  S.  306—311.  Wiegmann,  Archiv  V.  1839. 
S.  171—176.  Abhandl.  Mûnch.  Akad.  d.  Wissensch.  1840.  IH.  1.  19  S.  mit 
1  Taf.  u.  V.  2.  S.  835—378.  mit  4  Tafeln. 

105.  1840.  A.  Boué   Sur  un  dépôt  d'eau  douce  isolé,   dans  les  montagnes  de  la 

Bosnie  méridionale.  —  Novibazar. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  1840.  1.  Sfer.  XI.  S.  104—105.  Eine  Notiz  ûber 
Makedonien  (131).  Boué  legte  am  20.  April  eine  geologiscbe  Karte  vor 
(265).  Eine  Notiz  (278)  betrift't  das  Vorkommen  von  Lignit  bei  Rodosto 
(am  Marmarameere). 

106.  1840.  A.  Boué.  La  Turquie  d'Europe  in  4  Biinden.  Paris  1840.  Géologie 

Bd.  L  S.  219—407  (Mat.  Nr.  18). 

107.  1840.  W.  J.  Hamilton.  On  a  few  detached  places  along  tbe  coast  of  Jonia 

and  Caria;  and  on  tbe  Island  of  Rhodes.  Scaglia  aufRlioduH  .sehr  ver- 
breitet,  sowie  auch  im  S  von  Klcinasien  (Tau  ru  s).  Nummuliten  bei  Adalia. 

25* 


196 

Eiuptivgesteine  viel  seltener,  (im  S)  mit  der  Scaglia  in  einem  gewissen 
Verbande.  Trachyte  begleiten  halbkristallinische  Kalke  (Erj^thrâu  und 
Budrum).  Eeine  Fossilreste. 

Proc.  geol.  Soc.  London  1838/42.  III.  S.  293—298. 

108.  1H40  (1839).    J.  J.   N.  Huot.     Ûber    die    geognostischen    Verhâltnisse    der 

Walachei  und  Moldau. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  1.  Ser.  X.  S.  153—155  (Mat.  Nr.  17). 

(Cber  einen  Teil  von  Ruûland  und  Bessarabiené  Ebend.  X.  1838y39. 
S.  230-232.; 

109.  1840.  6.  Kovalevski.  Vier  Monate  in  Monténégro. 

St.  Petersburg  1840.  78  S.  mit  Karte  (mssisch).  XIII. 
Erwâhnt:  Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  1.  Ser.  XIII.  1842.  S.  146. 

110.  1840.  Russegger.  Ûber  Attika,  Eubôa  und  die  Kykiaden. 

Brief  vom  23.  September  1839.  Zwei  parallèle  Gebirgsketten  und  ihre 
Fortsetzung  am  Meere:  Kalke,  Glimmerschiefer  und  Tonschiefer;  selten 
Durchbrûche  von  Granit  und  Poi'phyr.  Auch  auf  den  vulkanischen  Insein 
dieselben  Bildungen  ini  Grundgertiste.  Kurze  Charakteristik  der  einzelnen 
Insein.  Auch  Santorin. 

Neues  Jahrb.  f.  Min.  etc.  1840.  S.  196—208. 

111.  1840.  G.  H.Schubert.  Ûber  die  organischen  Findlinge  des  Toten  Meere  s. 

Mtinchen.  Gel.  Anz.  XI.  1840.  S.  356—364. 

112.  1840.  W.  J.  Strickland.  On  the  geology  of  the  western  part  of  Asia  Minor. 

Transact.  geol.  Soc.  London.  2.  Ser.  VI.  1841.  S.  1—39  mit  3  Taf. 
(1  Karte  von  Hamilton  u.  Strickland  mit  7  Ausscheidungen.  Man  vergl. 
Nr.  63.) 

113.  1840.    Yirlet.    Eine    Mitteilung    ûber   da.s   Vorkommen    alt^r   Gesteine    auf 

Samothrake  und  auf  Tenedos. 

Gibt  das  Vorkommen  von  Spiriferen  an. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  1.  Ser.  XI.  1840.  S.  174  u.  176. 

114.  1840/41.  G.  K.  Fiedier.  Reise  durch  aile  Teile  des  Kônigreicbes  Griechen- 

land  (1834-1837). 

Man  vergl.  Mater.  Nr.  19  (1840). 

Man  vergl.  auch  das  Réf.  v.  Dechen  :  Jahrb.  f.  wissensch.  Kritik.  1841. 

Der  erste  Band  (1840)  behandelt  Griecheniand  u.  Eubda,  der  zweite 
die  Insein  des  Archipels.  Geologische  Angaben  in  groOer  Zabi:  Hymettos, 
Pentelikon,  Laurium.  Vorkommen  des  Porfido  verde  antico  etc.  Mit  geo- 
logischer  Karte. 

115.  1841.  G.  de  Cigalia.   Brevicenni   sulle  acque  minerali   e   termali  delP  Isola 

Santorino  in  Grecia. 

Atti  Ace.  Siena.  X.   1841.  S.  113-143. 

116.  1841.  Domnandos.  Ûber  Santorin  und  andere  nachbarliche  Eilande.  Trachy- 

tisches  Gestein.  Kôrniger  Kalk  im  SO  und  O  der  Insel  Santorin. 
Oken,  Isis  1841.  S.  559  u.  660. 

117.  1841.  Ch.  Fellows.  An  iiocount  of  discoveiies  in  Lycia  (1840}. 

S.  112.   Abbildung  des  Sarkophages  mit  ins  Meer  versenkter  Basis. 
London  1841.  S^ 

118.  1841.  A.  Griesebach.  Reise  durch  Kumelien  und  nach  Brussa. 

Fûhrt  handschriftliche  Mitteilungen  v.  Friedrichstha Fs  an  ûber 
Kumanova   (Tertiar,   Dolerito   und    traehyiitoho  Conglomerate),   Karatova 


197 

(Syenit,  Porpbyr,  Trachyt,  Molasse)  und  Istip  (Schtiplje:  Granit  und 
Molasse). 

(Man  vergl.  Matei-ialien  Nr.  2^.) 

119.  1841.  Em.  Harie88.  Cher  einige  der  bedeiitenderen  Minerai quell en  des  ehemals 

Crriechisclien  Eleinasiens. 

Ber.  d.  Deutsch.  Naturf.-Vers.  1841.  S.  103—106. 

120.  1S41.  C.  Me88ala.  Narrazione  del  terremoto  di  Zante* 

Malta  1841. 

121.  1841.  J.  Ru88egger.    Cher  die  Dépression  des  Toten  Meeres   und   des 

ganzen  Jordantales. 

Poggend.  Ann.  LUI.  1841.  S.  179—194. 

122.  1H41/4H.  Ru88egoef.  Rei^en  in  Ëaropa,  Asien  und  AfHka. 

Unterscheidet  (I.  Bd,,  S.  85)  schon  die  kristallinischen  Schiefer  von 
den  Ereideschichten.  Im  IV.  Bande,  S.  46,  denkt  er  bei  den  kristalli- 
nischen Kalken  und  Scbiefern  an  UmwandlungsvorgUjige*  £r  hâlt  die 
Kalkberge  in  Pal^stina  fôr  Jura  (1847,  S.  247).  Von  den  geologischen 
Earten  betreffen  unserGebiet:  1,  jene  ûber  die  Paschalike :  Adana  und 
Marascb  (1842),  ûber  den  Libanon  und  Antilibanon  (1842)  und 
iiber  das  sudliche  Syrien  (1847). 

Stuttgart  1841—1848. 

Man  vergl.  Neues  Jahrb.  1838.  S.  36-41. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  I.  Ser.  X.  1839.  S.  234—239. 

123.  1H42.  J.  Davy.  Notes  and  observations  on  the  Jonian  Islands. 

London  Smith  1842. 

124.  1842.  P.  W.  Forchhammer.  Observations  on  the  topography  ôf  Troy. 

Joum.  Geogr.  Soc.  XXT.  1842.  28—44. 
Frankfurt  a.  M.  1850.  i^Mit  Karte  von  Spratt.) 

125.  1842.  W.  J.  Hamilton.    On  the  geology   of  the  northwestern  part  of  A  si  a 

M  in  or,  from  the  peninsula  of  Cyzicus  on  the  coast  of  the  sea  of  Marmara 
to  Koola,  with  a  description  of  the  Kata  Kekaumene  (1859). 
Proc.  Geol.  Soc.  III.  1842.  S.  102—108. 

126.  1842.  Fr.  V.  Kobell.  Ober  einen  Meerschaum  von  Theben  in  Griechenland. 

Mûnchen.  Gel.  Anz.  XV.  1842.  S.  292—295. 

Erdm.  Journ.  prakt.  Chemie  XXVIII.  1843.  S.  482—483. 

127.  1842.  F.  Perrler.  La  Syrie  sous  le  Gouvernement  de  Mehémet  Ali.  Eruption 

(1839)  von  schwarzem  Schlamra  bei  Restau.  (II.  Kap.  S.  29.) 
Paris  1842. 

128.  1842.  Ri8%e9§er.   Bohrungen  am  Pirilus  und  zwischen  Pirâus  und  Athen 

(68  u.  80  ni).  Die  ersten  durch  dichten  Kalk  (Hippuritenkalk)  und  „Ton 
mit  Quarz  und  Kalktrûmmern*  bis  auf  Glimmerschiefer,  die  zweite 
durch  ^AUuvium  des  Beckens  von  Athen".  Lehm,  Mergel,  Sandstein, 
Ton  etc. 

Neues  Jahrb.  1842.  S.  431—433. 

129.  1842.  T.  A.  Spratt.   Notices   connected  with   the   geology   of  the  Island  of 

Rhodes  (1840),  Glimmerschiefer,  in  der  Mitte  Kalk  mit  dunklen  tonigen 
Schiefem  (Hippuritenkalk?).  Die  hôchsten  Berge:  Atabyrius,  Elias, 
Archangilo  etc.  (bis  4000  FuÛ)  bestehen  aus  Kalk.  Im  TertiiU-  empor- 
getaucht.    Ausbruchsgesteine,   Das  Tertiiir  jiinger  als  die  Ausbrficho.   Im 


198 

W  nur  Sûûwaâserbildungen.  W  von  Kalavorda  auch  maritie  Schalen. 
Im  0  nur  marine  Bildungen.  Auch  an  der  N.-Eûste.  Grofie  Austem. 
Kalkconglomerate  mit  Turbo  rugosus,  blâtterige  Mergel,  grobe  Sande 
{Pecten,  Turbo  etc.),  feine  Sande  mit  Venus;  Mergel,  grfinliche  Sande, 
braune  Sande  mit  zahlreichen  Fossilien.  100  m  Gesamtmâchtigkeit. 
Proc.  geol.  Soc.  London  1342.  III.  S.  773--775. 

130.  1842.  A  Viquesnel.  Journal  d'un  voyage  dans  la  Turquie  d'Europe. 

Mém.  Soc.  géol.  de  Fr.  V.  1842.  S.  35—128.  2.  Ser.  I.  1844. 
(Man  vergl.  Mat.  Nr.  21.) 

131.  1842/43.  A.  Viquesnel.    Sur  la  Macédoine   et  Albanie.  Eristallinische 

Schiefer,  Kreide,  Tertiâr,  Travertin.  Granit,  Serpentine,  Trachyte  etc. 
Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  1.  Ser.  1842/43.  XIV.  S.  287—292. 

132.  1843.  V.  F.  Angelot  erOi-tert  die  Frage,  ob  das  Tote  Meer  eine  Dépendance 

des  Mittel-  oder  des  Roten  Meeres  sei.  Salzgebalt. 
Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  XIV.  1843.  S.  370  u.  371. 

183.  1843.  A.  Boue  erwàhnt  in  einem  Briefe  bei  Besprechung  von  Glazial- 
erscheinungen  das  von  ihm  und  Viquesnel  beobachtete  Vorkommen 
von  gestreiften  Felsen  am  Prokletiaberge  in  Hoch-Albanien  und  am 
See  von  Plava. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  XÏV.  1843.  S.  235. 

134.  1843.  Ed.  Forbes.  Report  on  the  mollusca  and  radiata  of  the  Aegcan  Sca 

and  on  tbeir  distribution  considered  as  bearing  on  geology. 

Brit.  Ass.  Rep.  1843.  S.  130—194.  Froiiep  Not.  XXVIIl.  1848. 
S.  117—120. 

135.  1843.  W.  J.  Hamllton.   Researches  in  Asia  Minor,  Pontus  and  Annenia. 

Deutsche  Ausgabe  von  0.  Schomburgk.  Reiseschilderungen. 
Leipzig  1843.  2  Bande.  (Ënglische  Ausgabe  London  1842.) 
Journ.  Geogr.  Soc.  XIII.  1843.  S.  148-155. 

136.  1843.  F.  Hedenborg.  Resa  i  Egypten  och  det  inre  Afrika. 

Notiz  iiber  Beirut. 

Stockholm  1843.  8*.  Man  vergl.  Nagot  ofver  Egyptens  Geognosi. 
Skandia.  IX.  1837.  S.  75—98. 

137.  1843.  E.  Hitchcock.    Notes  on  the   geology  of  several  parts  of  Western 

Asia:  founded  chiefly  on  spécimens  and  descriptions  from  American 
Missionaries.  (St.  Hebard  in  Beirut,  Benjamin  Schneider  in  Brusaa, 
01.  Ph.  Pawers  in  Brussa,  H.  J.  v.  Lennep  in  Smyraa  etc.) 

Chemische  Analysen  von  einigen  Libanongesteinen  (S.  354  u.  360  ff.) 
Ûber  vulkanische  Gebiete  etc.  in  Syrien  und  Pal  ils  tin  a,  Sodom  und 
Gomorhafrage  (S.  365— 382),  marine  Fossilien  von. Rho dus,  (von  Lennep 
S.  382),  ûber  Quellen  am  Mys-Olymp  (S.  3S7).  Drift-Phânounene  im  west- 
lichen  Asien  (S.  417). 

Rep.  Ass.  Am.  Geol.  and  Natur.  Boston  (1840-1842)  1813.  S.  348—421. 

Nachtrâge  erschienen  im  Bde.  VI.  1845. 

138.  184^).  Landerer.  Griechenlands  Mineralquellen  und  insbesondere  dessen 

Thermen. 

Bcr.  allg.  Vers.  d.  Naturf.  von  1843. 

139.  1843,  De  Cigalla.  Analise  délie  acque  minerali  di  G  recia.  (Analysen  zumeist 

nnch  Landerer.) 

Giorn.  To.sc.  se.  med.  iis.  e  nat  Pisa.  1843  (1810?).  S.  549—565. 


199 

140.  1844*  W.  Fairbairn.  Expérimental  researcbe»  into  the  properties  of  the  iron 

ores  of  Samakoff  in  Turkey  etc. 

Proc.  Civ.  Eng.  Inst.  III.  1844.  S.  225—229. 

141.  1844.  W.  N.  Clay.  On  the  iron-ores  or  iron  sand  of  Samakoff. 

Civ.  Eng.  Inst.  Pr^c.  III.  (1844.)  S.  230-240. 

142«     1844»  Landerer.  Untersuchung  des  Wassers  des  Styx. 
Rep.  f.  Pharm.  84.  Numberg  1844.  S.  61. 

143.  1844.  Portiock.  Some  remarks  on  the  white  limestone  of  Corfu  and  Vido. 

Ammoniten  und Terebrateln.  {Terebratula pala  und  resiipinatOy  Oolitharten.> 
Lond.  Edinb.  Dubl.  Phil.  Mag.  1844.  XXV.  S.  217. 
Joum.  Geol.  Soc.  I.  1845.  S.  87—89. 

144.  1H44.  A.  ViquMnel.  Journal  d'un  voyage  dans  la  Turquie  d'Europe. 

Mém.  Soc.  géol.  de  Fr.  2.  Ser.  I.  207—303.  (Karte  von>Makedonien 
und  Teilen  von  Albanie  n,  Epirus  und  Thessalien.) 
(Mat.  Nr.  22.) 

145.  184Ô.   P.  G.  Egerton.    Description  of  a  fossil  ray  from  Mount  Libanon. 

(Cydobatis  oliyodactylus,) 

Quart.  Joum.  London  1846.  I.  S.  225—229  mit  Tafel. 

146.  1H4Ô.  Hausmann.    Beitrage   zur  Oryktographie    von    Syra    und    ein    neues 

Minerai,  der  Glaucophan. 

Gôtt.  geol.  Anz.  1845.  S.  193—198.  Erdmann  Joum.  Prakt.  Chemic. 
XXXIV.  1845.  S.  239—241. 

147.  1845.  W.Smyth.  Geological  features  of  the  country  round  the  mines  of  the 

Tau  ru  s  in  the  pashalic  of  Diarbekr.  Profil  von  Arghauch  Maden  und  von 
Eebban  Maden  :  Ealke,  metamorphische  Schiefer  mit  Diallag,  Kalk  (haupt- 
sâchlich  Kreide),  «Feldspat-Porphyr**,  Talkschiefer. 
Quart.  Joum.  I.  1845.  S.  330-340. 

148.  1845.  Edw.  Forbe8  and  T.  A.  B.  Spratt.  On  the  Geology  of  Lycia.  ^Scaglia 

oder  Apenninenkalk'',  Sandstein  (Macigno?).  Nummuliten,  Pectines  und 
Ostraea»  Marines  Tertiâr  mit  Fossilien  (34  Arten,  12  davon  =  solchen  von 
Bordeaux),  Mergel,  Schiefer  und  Conglomerate  ;  von  7(jO— 2000  m  Meeres- 
hôhe  SûÛwasserschichten  in  den  groÛen  Tâlern.  Serpentin,  Grûnsteine, 
Porphyrite,  Mandelsteine. 

Quart.  Joum.  London  1846.  If.  S.  8—11. 

149.  1845.  T.  Spratt.  Observations  on  the  geology  of  the  Southern  Port  of  the  G  ul  f 

of  Smyrna  and  the  Promontory  of  Karabournon.  (Note  on  the  fossils  in 
the  freshwater.  Tertiary  formation  of  the  Gulf  of  Smyrna  von  E.  Fo  rbes). 
Lakustrine  Mergel  (in  horizontaler  Lage),  Kalke,  Schieferton  und  Schiefer 
(aufgerichtet).  Serpentine,  Trapp. 

Quart.  Joum.  I.  1845.  S.  156—164  mit  geol.  Karte. 

150.  1846.  Joaef  Abel  und  Freih.  v.  Ransonet  vermuten  Schwai-zkohlen  im  Becken 

von  Senitza  in  Bosnien. 

Innerôsterr.  Industrie-  u.  Gewerbebl.  Nr.  46  (Juli  1846). 

151.  1846.  E.  Haiie88^  Ûber  Heilquellen  Griechenlands  und  des  Orients. 

Berlin   1846.   (I.  Bd.   des   Werkes:    Die  samtiichen  Heilquellen  und 
Eurbâder  des  sûdlichen  und  luittleren  Europa.) 

15*2.      1846.  Frelh.  v.  Herder.  Bcrgmannische  Reise  (1835)  in  Serbien.  Pest  184G, 
(Mat.  Nr.  24.) 


200 

153.  1846.  Landerer.  Beschreibung  der  Insel  Milo,  ibrer  Thermen  und  Min<;ml* 

produkte. 

Ausland  1846.  S.  640. 

154.  1H46.  Sauvage.  Geologiscbe  Schilderung  des  Eilandes  Milo  im  Crriechiseben 

Arcbipel.  Zwei  Perioden:  Ergieûung  der  Tracbyte;  Emporhebung  der 
trachytischen  Massen,  vor  Ablagerung  des  Tertiârs.  (Bimsstein,  Conglo- 
merate  und  Taffe.)  Vergleich  mit  den  Pblegrâiscljen  Feldem.  Auch 
sandige  Kalke  und  kieselig-tonige  Gesteine. 

Ann.  des  Min.  îSer.  IV.  X.  1846.  S.  69—100  mit  Karte. 

155.  1846.  Sauvage.  Observations  sur  la  géologie  d'une  partie  de  la  Grèce  con- 

tinentale et  de  Tile  d'Euboea.  Den  pentelischen  Marmor  und  die  kristal- 
linischen  Schiefer  erkliirt  er  fur  umgewandelte  jurassische  und  unter- 
cretaziscbe  Bildungen. 

Ann.  des  Min.  Ser.  IV.  X.  1846.  S.  101—157. 

156.  1846.  V.  Zentner.  Mineralreicbtum  Griecbenlands. 

L'Inst.  I.  Se.  m.  ph.  et  natur.  XIV.  1846.  S.  308, 

1 57.  1846—49.  Heckel.  Fossile  Fische  vom  Libanon  (Russeggers  Saramlung). 

13  Arten. 

Russeggers  Reisewerk.  III.  S.  335—354. 

158.  1847.  Blanche.  Geognosie  des  Dorfes  Abey  am  Libanon.  Profil  von  Damur 

nach  Abey  (Augitporphyrit)  ;  zu  bôchst  Kalke  ;  eine  Schichte  mit  Nerineen. 
Gegen   die  Basis  Sande  und  Austem,  Lignit»  Pyrit.    Der  Einschnitt  des 
Taies  von  Damur  in  Augit-  u.  Feldspat  fubrenden  porphyrischen  Gesteinen. 
Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  1847/48.  2.  Ser.  V.  S.  12—17. 

159.  1847.  A,  Boué.  Ûber  Nummuliten  und  Hippuritcn  in  Albanien. 

Ber.  Fr.  d.  Naturw.  Wien  1847.  III.  S.  446  ff.  (Mat.  Nr.  2fi.) 

160.  1847.  Ed.  Forbes.  On  the  tertiary  of  tbe  island  of  Cos. 

Edinb.  New  Phil.  Journ.  XLII.  1847.  S.  271-275. 

161.  1847.  T.  Spratt.  Remarks  on  the  geology  of  the  Island  of  Sam  os. 

162.  1847.  T.  Spratt  (and  E.  Forbes).  On  the  geology  of  a  part  of  Euboea  and 

Boeotia.  Geologisches  Profil  von  Kumi.  Sekundârer  Kalk  und  Serpentin, 
dazwischen  die  lakustrinen  Schichton;  bei  Kastrovalla  die  Fische  und 
Pflanzen  fûhrende  Schicht.  Im  Profil  von  Markopolo  mit  Lignit.  Auf  den 
beiden  Karten  (Teile  von  Samos  und  Euboea):  Trapp,  Serpentin,  kristal- 
linische  Gesteine  (und  Marmor);  sekundâre  Gesteine;  lakustrine  Ablage- 
rungen  und  Gerôlle.  Grenze  des  kristallinen  Gebietes  gegen  die  sekundaren 
Bildungen  bei  Aliveri. 

Quart.  Journ.  III.  1847.   8.  65—74.   Mit  2  geol.  Karten. 

163.  1847.  E.  Forbes.   On  the  fossils  collected   by  Lient.  Spratt   in  the  island 

of  Samos  and  Euboea. 

Quart.  Journ.  III.  1847.  S.  73. 

164.  1847.  W.  J.  Hamilton  und  H.  E.  Strîckland    On  a  tertiaiy  deposit  near  Lixouri 

in  the  island  of  C  e  p  h  a  1  o  n  i  a.  76  Arten  aus  pliocânen  Schichten^  (Profil). 
Stammt  aus  1837. 

Quart.  Journ.  London.  III.  1847.  S.  106-113. 

165.  1847.  T.  A.  B.  Spratt  und  E.  Forbes.  Travels  in  Lycia,   M  il  y  as  and  the 

Cibyratis.  Die  beigegebene  geologische  Karte  fiihrt  an:  Travertin  und 
alluviale  Ebenen,  marines  Tertiar  am  Aktschai,  Horzum-Tschai,  im  Becken 
von  Kassabar,    am   unteren    Xanthus   und   Arycandus.    Siifiwasserterti&r. 


201 

f 

Eruptivgesteine   (am  Golf  von  Makos   und  an  einzelnen  Punkten,   nord- 
ôstlich  davon,  im  Quellgebieèe  des  Xanthus  und  Horzum-Tschai,   sowie 
nahe  der  Westkûste  des  Golfes  von  Adalia. 
London  1847.  2  Bande 

166.  1H47.  A.  Viqiiesnel.    Remarques  relatives   aux  roches  crétacées  de  Gouzinié 

(Haute  Albanie). 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  1847.  II.  Ser.  IV.  S.  426.  (Mat.  Nr.  27.) 

167.  1S47.    J.  A.  Wagner.    Urweltlkhe  SiiugetierûbeiTeste  aus  Griechenland. 

Mûnchen.  Ak.  Abhandl.  V.  1847.  S.  333-378. 

168.  ^847*  D.  Wolf.  Ansichten  ûber  die  geognostisch-montanistischen  Verhâltnisse 

Bosniens. 

Gran  1847  (30  S.)  (Mat.  Nr,  28.) 

169.  1S48.  H.  J.  Anderson.  Geological  report  of  Palestine. 

Amer.  Exped.  1848. 

170.  1S4S.  J.  J.  Bianconi.  Se  il  mare  abbia  in  tempi  antichi  occupato  le  pianure 

d'Italia,  di  Grecia,  deir  Asia  Minore  etc. 
Nuovi  Ann.  Se.  Nat.  IX.  1848.  S.  27-62. 

171.  1848.  A.  Boué.  Ober  Viquesnels  Reise  im  Jahre  1847. 

Ber.  Fr.  d.  Naturw.  Wien  1848.  IV.  S.  75—88.  (Mat.  Nr.  29.) 

172.  1848.  F.  V.  Hauer  tiber  Russeggers  Einsendungen  aus  Syrien  (Orontestal), 

wo  er  N— S  streichende  Schichten  des  Tertiârs  (Grobkalk,  Ton,  Sandstein) 
angetroffen  bat  (Clypeaster  conoideus);  von  «Thor  Oglu"  am  Taurus: 
tertiàre  Sandsteine,  horizontal  liegend,  mit  groiien  Austern  und  von 
«Hudh*  in  Karamanien:  Tertiâr  bis  4000  Fuû  Meereshôhe  mit  marinen 
Fossilien,  welche  vollkommen  mit  solchen  aus  dem  Wiener  Becken 
ûbereinstimmen. 

Haidingers  Berichte.  IV.  1848.  S.  311—313. 

173.  184S.  Hommaire  de  Hell.  Sur  les  résultats  d'un  nivellement  du  Bosphore 

Compt.  rend.  Paris.  XXVI.  1848.  S.  143—147. 

174.  1H48.  Landerer.  Ober  die  Hôhlen  in  Griechenland. 

Neues  Jahrb.  fur  Min.  1848.  S.  420—423. 

175.  1H48.  Landerer.  Ober  die  in  Griechenland  vorkommenden  Petrefakten.  — 

Pikermiknochen.  —  Hinter  der  Akropolis  :  „Madreporen  und  Turbiniten". 
Hippuriten  (zwischen  Livadien  und  Theben  und  bei  Kalamata  in  Messenien). 
Fische  von  Kumi  auf  Euboea  etc. 

Neues  Jahrb.  fur  Min.  1848.  S.  513-518. 

176.  1848.  A.  von  Morlot.    Ober   die  geologischen  Verhaltnisse   von  Istrien  mit 

Berûcksichtigung  Dalmatiens  etc. 

Haidingers  Abhandl.  II.  S.  257—317. 

177.  1848.    Perrey.     Sur    les  tremblements   de   terre  de   la   péninsule   Turco- 

Hellénique  et  de  la  Syrie. 

Brûssel  1848—50.  Mém.  Couronn.  XXIll. 

178.  1848.  Y.  Raulin.  Geologische  Verhaltnisse  der  Insel  Kreta.  Talkschiefer  (im 

W  bis  Caiïea,  ara  Kap  Retimo,  siidlich  von  Candia,  in  der  Provinz  Setia) 
mit  Diorit,  Serpentin  und  Porphyr,  und  mit  Pegmatit  am  Golf  von 
Mirabello;  sie  umschlieûen  auch  grauen,  kristallinischen  Kalk.  Kreide 
das  Hauptgestein  der  Insel:  Macigno,  mit  Talk  und  Jaspis,  schwarzer 
Kalk  mit  Lydit,  Schleifsteine.  (Gebirgc  von  Sphakia,  Psiloriti  [Ida],  Lassiti, 
auch  im  S  und.O  der  Insel.)  Die  Kalke  der  Talkschiefer  in  weiûe  Gipse 

26 


202 

umgewandelt  !  Bei  Lassiti  ein  Rudist,  beim  Kastell  Pediata  riesige  Nummu- 
liten.  Tertiâr  (wie  auf  Malta)  an  der  Nordkûste:  Mergel  und  Kalke,  Sande 
und  Konglomerate.  Sûûwasserbecken  mit  schlechter  Braunkohle  zwiscben 
Kap  Buso  und  dem  Kap  von  Retimo.  Auch  im  S,  bis  zur  Kette  des 
Messara  bis  gegen  600  m  Meereshôhe.  Auch  an  der  Setia  etc.  Tertiiirer 
Gips  mit  fossilen  Fischen  (âhnlich  jenen  von  Sinigaglia).  In  der  Ebene 
von  Lassiti  (1000  m)  Gebilde  wie  im  Val  d'Arno  (Hippopotamus).  Rezente 
Meeresablagerungen  bei  Canea  bis  10  m  û.  d.  M.  Eeine  Spur  von  vulka- 
nischen  Gesteinen. 

Haidingers  Berichte.  Wien.  IV.  1848.  S.  301-304. 

179.  1H4S.  0.  Sendtner.  Reise  nach  Bosnien. 

Ausland  1848.  (Mat.  Nr.  30.) 

180.  184H.  P.  de  Tscbihatscheff.   Lagerstatten   von   Smirgel   in    Kl  ein  a  si  en  (in 

Blôcken   zwischen  Eskihissar  und  Melassa).    Ûberbleibsel  aus  zerfallenem 
Glimmerschiefer  und  Kalk.  (Auch  in  Samos  soll  Smirgel  vorkommen.)  ' 
Compt.  rend.  XXVI.  1848.  S.  863—366. 

181.  1849.  Ehrenberg.  Mikroskopische  Untersuchung  des  Jordanwassers  und  des 

Wassers  und  Bodens  des  TotenMeeres.  ^Ein  brackischer  Sûûwassersée**. 
Meeresorganismen  fehlen  fast  ganz.  Im  Wasser  Sûfiwasserformen. 
Berlin.  Monatsber.  1849.  S.  187—193. 

182.  1849.   J.   W.    Hamilton.     Observations    on    the    geology    of   A  si  a    M  in  or, 

referring  more  particularly  to  positions  of  Galatia,  Pontus  and 
Paphlagonia. 

Granité,  Grûnsteine  und  Trapp,  Porphyrite  und  andere  Ausbruchs- 
gesteine.  Jura  (?),  Scaglia  (Terebratula,  Pecten  OSO  von  Angora).  Tertiàr: 
Nummulitenschichten.  Salz-  und  gipsfiihrende  Formation,  Aralo-Kaapische 
Formation  (?),  Sûûwasserablagerungen. 

Quart.  Joum.  IV.  1849.  S.  362—376. 

183.  1H49.  E.  Huyot  u.  d'Archiac.  Ùber  Tertiârbildungen  von  Kladova  (Walachei). 

Hist.  d.  Progr.  de  la  géologie  II.  1849. 

184.  1849.  Landerer.  Ûber  die  in  Griechenland  sich  findenden  Bergwerke  aus 

den  Zeiten  der  alten  Hellenen.  Laurion,  Kupfergruben  in  Korinth,  Chalkis 
und  auf  Eubôa.  Viele  Angaben  ûber  griechische  Insein. 
Neues  Jahrb.  f.  Min.  1849.  S.  415—436. 

185.  1849.  Landerer.  Analyse  der  Quellen  bei  Atros  in  Griechenland.  Einen 

Sumpf  bildend. 

Buchners  Rep.  XXIV.  S.  296. 

186.  1849.  W.  F.  Lynch.    Notice  of  the   narrative  of  the  U.  S.  expédition  to  the 

river  Jordan  and  the  De  ad  Se  a. 

Sill.  Journ.  VIII.  1849.  S.  317-333. 

187.  1849.  F.  J.  Pictet.  Description  de  quelques  poissons  fossiles  du  Mont  Liban. 

14  Arten  {BeryXy  Pagelhis,  Picnosterinx  etc.) 

Genève.  Mém.  Soc.  Phys.  XII.  1849.  S.  277—334. 

183.      1849.  P.  de  Tchlhatchetf.  Notice  of  researches  in  A  si  a  Min  or. 

Devon  am  N-Ufer  des  Golfs  von  Nicomedia.  Alveolinen  u.  Nummuliten 
am    Kizil    Irmak.    Juraammoniten    sûdlich    von    Angora.    Bestelgung  des 

Argaeus. 

Quart.  Journ.  London.  V.  1849.  S.  360—802. 


203 

189.  1S50.  A.  Boue.    Ûber  die   physîsche  Môglichkeit,    leîcht  Fahr-  und  Eisen- 

bahnwege  in  der  europiiischen  Tûrkei  anzulegen. 

Sitzungsber.  d.  Wiener  Akad.  1850.  S.  259—266.  (Mat.  Nr.  31.) 

190.  1K50*  A.  Boué.   tîber  die  Hôhe,    die  Ausbreitung  und  die  jetzt  noch  vor- 

handenen  Merkmale  des  Miocânmeeres  iïi  Ungam  und  vorzûglich  in  der 
europâischen  Tûrkei. 

Ebend.  1850.  S.  382-397.  (Mat.  Nr.  32.) 

191.  1H50.  A.  Bouè.  Bemerkungen  ûber  sein  Werk:  ,La  Turquie  d'Europe*. 

Ebend.  259—266.  (Mat  Nr.  33.) 

192.  1850.  J.  Carrara.  Asphalt  von  Mosor  (Dalmatien). 

Jahrb.  d.  k.  k  geol.  R.-A.  I.  1860.  S.  749.  II.  1851.  S.  137.  VII.  1857. 
S.  760—761. 

193.  1850.  Dele88e.  Ûber  sphâroidischen  G^ranit  aufTino  und  ûher  Meerschaum 

von  Theben. 

Neues  Jahrb.  f.  Min.  etc.  1850.  S.  313—317, 

194.  1850.  Landerer.  Ûber  die  Heilwirkung  der  Quellen  von  Kythnos  (Th  ermia), 

Hypate  und  Âdipsos. 
Athen  (griechisch). 

195.  1850.  Lynch.  Narrative  of  the  U.  St.  Expédition  1850. 

Booth  u.  Muckle  beschrieben  und  analysierten  die  gesammelten 
Gesteine.  Sill.  Joum. 

Officiai  report  of  the  United  States  Expédition  to  explore  the  D  e  a  d 
Sea  and  the  River  Jordan. 

Sill.  Joum.  XIX.  185C.  S.  147—149, 

196.  18&0.  P.  de  Tchihatcheff.  Sur  les  dépôts  sédimentaires  de  TAsie  Mineure. 

Devon,  Jura,  Kreide,   Eocân,   Mioeân   (Cilicien   und  Lycien).    Lakustrine 
Ablagerungen. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr,  2.  Ser.  1850.  VII.  S.  388—424,  1851.  VIII.  S.  24. 

197.  1850.  A.  Viqueenel.   Notice  sur  la  collection  des  roches   recueillie  en  Asie 

par  feu  Uommaire  de  Hell,  et  sur  les  divers  travaux  exécutés  pendant 
le  cours  de  son  voyage. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  2.  Ser.  VU.  S.  491—514.  (Mat  Nr.  34.) 

198.  18Ô0.  A.  Viqueenel.  Note  sur  remplacement  du  Bosphore  à  Tépoque  du 

dépôt  du  terrain  nummulitique. 

Ebend.  S.  514—520.  (Mat.  Nr.  35.) 

199.  1850.  A.  Viqueenel.  Rapports  adressés  au  ministre  de  Tlnstruction  publique 

renfermant  une  description  sommaire  de  la  partie  de  la  T  h  r  a  c  e  comprise 
dans  la  Carte  de  l'ouvrage  suivant. 

Archives  des  missions  scientifiques  1850. 

200.  1850/51.  A.  Viqueenel.  Extrait  d'une  lettre  sur  les  environs  de  Constantin- 

ople.   Terrain  de  transition:   Angabe  der  Stôrungsrichtungen.    Nummu- 
litenschichten  und  jûngere  Bildungen.  Ausbruchsgesteine. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  VIII.  2.  Ser.  1850/51.  S.  508-514. 

201.  1851.  Jo8,  Abel.  Ûber  den  Bergbaubetrieb  in  Ser  bien. 

Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1851.  II.  S.  57-67.  (Mat.  Nr.  38.) 

202.  1851.  A.  Boué.  Ûber  das  Erdbeben  (Oktober  1851)  in  Oberalbanien. 

Sitzungsber.  d.  Wiener  Akad.  1851.  VU.  S.  776—784,  (Mat.  Nr.  39.) 

203.  1851.   G.  Brankovich.    Ûbersicht  der  aus   versehiedenen  Erzen   Serbiens 

erhaltenen  Produkte. 

Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1851.  II.  S.  174. 

26* 


204 

204.  1^1.  E.  M.  Leycester.  Some  account  of  the  volcanic  groupe  of  Santorin 

or  Thera,  once  called  Calliste. 

Journ.  Oeogr.  Soc.  XX.  1851.  S.  1—37. 

205.  1S51.  P.  de  Tchihatcheff.    Mémoire  sur  les  terrains  jurassiques,   crétacés  et 

nummulitiques  de  la  Bithynie,  la  Galatie  et  la  Paphlagonie. 
Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  2.  Ser.VllL  1851.  S.  280—297.  Mit  Karte.  (Taf.VIIL) 

206.  1851.  P.  de  Tchihatcheff.   Sur  les  dépôts  nummulitiques  et  diluviens  de  la 

presqu'île  de  T  h  race. 

Bull.  Soc.  géol  de  Fr.  2.  Ser.  Vlll.  297—313.  (Mat.  Nr.  37.) 

207.  1851*  Aug.  Viquesnel.    Observations    sur  les   alluvions   aurifères  des  cours 

d'eau  de  la  Turquie  d'Europe  et  sur  les  exploitations  auxquelles 
elles  ont  donné  lieu. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  2.  Ser.  VIII.  S.  482—485.  (Mat.  Nr.  35.) 

208.  1851.  A.  Viquesnel.  Note  sur  la  collection  des  roches  recueillie  en  1846,  par 

feu  Hommaire  de  Hell,  sur  le  litoral  européen  de  la   Mer  Noire. 
Kreide,  Nummulitenschichten,  Pliocân  und  junge  kristallinische  Schiefer, 
Ausbruchsgesteine.  Auch  aus  der  Gegend  von  Varna. 
Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  S.  515—532.  (Mat  Nr.  36.) 

209.  18ô2.  A.  Boue.  Sur  rétablissement  de  bonnes  routes  et  surtout  de    chemins 

de  fer  dans  la  Turquie  d'Europe. 

Vienne.  Braumûller.  1852.  (Mat.  Nr.  41.) 

210.  1S52.    T.  A.  Conrad.    Description  of  the  fossils   of  Syria.    Conrads  Typen 

wurden  neuerlich  1900  von  B  e  e  c  h  e  r  besprochen.  Ein  Teil  der 
Conradschen  Originale  (22  von  100)  ist  wieder  aufgefunden  worden. 

Officiai  Rep.  U.  St.  Exp.  Dead  Sea  and  River  Jordan  by  Lynch. 
Baltimore  1852. 

Amer.  Journ.  of  Se.  IX.  1900.  S.  176—178. 

211.  1H52.  Ch.  Feilows.  Travels  and  researches  in  A  si  a  Mi  no  r.  EnthîUthie  und 

da  kurze  geognostische  Angaben.  Kalkstein  bei  Smyma,  vulkanisches 
Gestein  (S.  13),  âhnliche  Kalke  bei  «Bérgama**  (S.  27),  Grranitszenerie  (S.  30), 
Kalk  mit  Muschelschalen  bei  Alexandria  Troos  (S.  42),  muschelfûhrende 
Schichten  an  den  Dardanellen  (S.  62).  Ein  kleines  Profil  (S.  95),  fSrmliche 
Tafelberge  bei  Kootàya  (Cotyaeium)  etc. 

London  1852.  Man  vergl.  Edinb.  Review  77. 

212.  1H52.  Fischer  v.  Waldheim.  Platacanthus,  fossiler  FisJa^  von  Kumi  auf  E  ub  o  e  a. 

Bull.  Soc.  des  Natur.  Moscou.  XXV.  1852.  S.  285-288.  Mit  Taf. 

213.  1852.  E.  IM.  Leycester.  Some  account  of  the  volcanic  group  of  Milo,  Anti- 

Milo,  Kimolo  and  Polino.  Ûber  Strandlinien  auf  Kreta. 
Jouru.  Geogi-.  Soc.  1852.  XXII.  S.  201—227. 

214.  1S52.   Lynch   und  Andersen.    Officiai   report  of  the   U.  St.   expédition  to 

explore  the  Dead  Sea  and  the  river  Jordan.  Conrad  beschrieb 
die  gesammelten  Fossilien  (s.  o.).    Verwechslungcn  von  Kreide  mit  Jura. 

215.  1852.  L.  Neugeboren.  Literarische  Notiz  itber  M.  T.  Ackners  Monographie: 

Geolo^isch-palaeontologisches  Verhaltnis  des  siebenbiirgischen  Grenz- 
gebirges  liings  der  kleiuen  Walachei. 

Verhandl.  ^iebenb.  Ver.  Hermannstadt.  lit.  1852.  S.  23—30. 

216.  1852.  V.  Prolcesch-Osten.  Die  versteinerton  Holzstàmme  im  Hafen  von  Sigri 

auf  Lesbos.  An  dor  Nordostkiiste  nach  Fr.  Unger  fûnf  Arten  Nadel- 
uiid  Laubholzer. 

SitznngMber.  Wionor  Ak.  d.  W.  IX.  1852.  S.  855-857. 


â05 

217.  1S52*  Schlehan.    Versuch   eîner  geognostischen  Besohreîbung  der  Gegend- 

zwischen  Amasry  und  Tysla-asy  an  der  Nordkiiste  von  Eleinasien. 
AufderKarte  werden  ausgeschîeden  :  Granit,  Cbergangskalk,  Tonschiefer 
und  Grauwacken,  Steinkohlen  und  buntér  Sandstein,  Groûoolith,  weiÛer 
Jurakalk.Yerbranntes  Gebirge.  Schuttland.  Besprechung  derNiveauveriinde- 
rungen.  Nach  den  Profilen  die  Schiefer  und  Grauwacken,  die  Steinkohlen- 
formation  und  der  ^bunte  Sandstein"  gefaltet.  Der  Jura  diskordant  darûber. 
Zeitschr.  Deutschen.  geol.  Ges.  1852.  IV.  S.  96— 142.  Mit  geol.  Karte, 
mit  Profil  und  2  Taf. 

218.  1852.  A.  de  Viquesnel.  Exploration  dans  la  T  u  r  q  u  i  e  d*E  u  r  o  p  e  ;  description 

des  montagnes  du  Rilo-Dagh  et  du  bassin  hydrographique  de  Lissa. 
Bull.  Soc.  de  géographie.  4.  Ser.  IV.  S.  549—567.  (Mit  Karte.) 

219.  1853.  Bursion.  Ûber  das  Vorgebirge  Taenaron  (der  Halbînsel  Lakoniens). 

Horizontale  Lagen  schwarzgrauen  Marmors  (alte  Steinbrûche  des  Taina- 
rischen  Marmors),  bis  1  m  mâchtig,  mit  schwarzen  Kalkmergelzwischen- 
mitteln.  Auch  rot-,  griin-  und  weiûaderigé  Bâ.nke.  (Rote  Mamiore  ôstlich 
von  Kyparosos). 

Abhandl.  bayr.  Ak.  phil.  Kl.  VII.  1855.  S.  771. 

220.  1853.  D'Archiac  erwâ^hnt  das  Vorkommen   von  Fischen   zu  Makri  Eiôi  bei 

Konstantinopel,  vom  Charaktei*  jener  des  Libanons. 
Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  2.  Ser.  XI.  1853.  8.  21. 

221.  1H53.  Duvernoy.    Fossile  Sàugetiere   von  Pikernii  bei  Athen  am  Fuûe  des 

Pentelikon. 

Compt.  rend.  1853.  XXXVIII.  S.  251—257.  Ebend.  1854.  S.  607—610. 
L'Inst.  1854.  XXIl.  S.  50.  127. 

222.  1853.   Konst.    v.    Ettingshausen.     Fossile    Flora    vom     Monte    Promina    in 

Dalmatien.  45  Arten. 

Denkschr.  und  Sitzber.  Wiener  Akad.  1853. 

223.  1853.  A.  Gaudry.    Sur  les  environs  du  Bosphore  de  Thrace.  Der  Mont 

Géant  besteht  aus  Kalken,  Schiefem  und  Grauwacken. 

A.  Viquesnel.  Bull.  Soc.  géol.  2.  Ser.  Vol.  XI.  S.  13—17. 
Daran  schlossen  sich  (ebend.  17—21)  Bemerkungen. 

224.  1853.  A.  Gaudry  und  Am.  Damour.    Sur  la  géographie  de  Tîle  de  Chypre. 

Sur  lu  composition  de  l'île  de  Chypre  (Berpisung  1853).  Erst  im  Miociin 
erhoben. 

Hippuritenkalk  und  Macigno,  darûber  weiCe  Mergel  (weit  verbreitet) 
mit  Ostraea,  Chenopus,  Toxobrissus  etc.  Ophite  und  Serpentin  die  Masse 
des  Olymps  bildend;  mit  Kontaktwirkungen  auf  die  Nachbargest^jne. 
Horizontal  lagert  das  marine  Pliocân.  Ufersâume  von  Kalkstein,  Con- 
glomeraten  und  Sanden  mit  rezenten  Fossilien. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  2.  Ser.  XL  .1853.  S.  11  und  121. 

Peterm.  geogr.  Mitteil.  1860.  S.  154—155.  (Naçh  Gaudry  s  vorlaufigen 
Berichten  an  die  Akademie.) 

225.  1853»  Lacroix.  Iles  de  la  Grèce. 

L'univers  pittoresque.  Paris  1853.  S.  472  ff. 

226.  1853.  Mezlère8.  Le  Pe lion  et  r08  8a(?j.  Nach  Boues  Angaben  macht  er 

es  wahrscheinlich,  daû  in   den   kôrnigen  Kalken  Thessaliens   organische 
Einschlûsse  vorkommen. 
(Mat  Nr.  44.) 


206 

227..  1H53.  F.  Unger.  Notiz  ûber  ein  Lager  von  Tertiârpflanzen  im  T  a  u  r  u  s  (aufgef. 
von  Kotschy)  am  Sûdhange  (Bulgardogh)  und  von  Tschihatscheff 
am  unteren  Cydnus  (in  4000  Fuû  Hôhe).  8  Arten:  Podocarpus  eocaeniea, 
Comptonia  laciniata,  Quercus  Lonchitis  etc.  (Sotzkaarten). 

Sitzungsber.  'Wiener  Akad.  d.  W.  XL  1863.  S.  1076  u.  1077. 
228.      185»).  A.  de  Viquesnel.  Résumé  des  observations  géogi-apbiques  et  géologiques 
faites  en  1847  dans  la  Turquie  d'Europe. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  1853.  X.  S.  454—474.  (Mat.  Nr.  42.) 
229      1853.  A.  de  Viqueenel.    Remarque   sur  les  dépôts   de  lignite  tertiaire  supé- 
rieure d'Agatchili  sur  le  litoral  de  la  Mer  Noire. 
Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  1853.  XI.  S.  17—21.  (Mat,  43.) 

230.  1853.  A.  de  Viqueenel.  Dépôts  stratifiés,  roches  pyrogènes  de  la  Turquie 

d'E  u  r  0  p  e. 

L'Institut.  XI.  1853.  S.  132—134. 

231.  1853—1859.  Hommaire  de  Hell.  Voyage  en  Turquie  et  en  Perse.  4  Bande 

mit  Atlas  von  119  Taf. 
Paris  1853—1859. 

232.  1854.  A.  Boué.  Recueil  d'itinéraires  dans  la  Turquie  d'Europe. 

Wien  18Ô4.  2  Bde.  (Mat.  Nr.  46.) 

233.  1854.  A.  Boué.  Ûber  Viquesnel  s  neue  ^  Carte  de  la  Th  race,  d'une  partie 

de  la  Macédoine  et  de  la  Moesie". 

Sitzungsber.  Wiener  Akad.  XIV.  1854.  S.  284—287. 

234.  1854.  Lyman  Coleman.  Textbook  and  Atlas  of  Biblical  Geography. 

London  1854.  8^ 

235.  1854.    W.  J.  Hamilton.    On  a  spécimen  of  nummulitic   rock  from  the  neigh- 

bourhood   of  Varna  (Aladyn)   in  Bulgarien.   (Orhitoides  cf,  dispansus 
B,  Jones,) 

Quart.  Journ.  London.  XL  1855.  S.  10  und  11.  (Literary  Gazette, 
29.  Juli  1854.  S.  690.  F.  W.  Hamilton.) 

236.  1854.  N.  Garella  et  Huyot.   Rapport  sur  les  mines  de  houille  d'Hé raclée. 

Ann.  des  mines  1854.  5.  Ser.  VL  S.  173—234. 

237.  1854.    Gaudry.    Sur  le    mont    Pentélique    et    le    gisement    d'ossements 

fossiles  situé  à  sa  base.  Ûber  seine  Arbeiten  bei  und  ûber  Pikermi. 

Bull.  Soc.  géol.  2.  Ser.  XL  1854.  S.  359—365.  Compt.  rend.  XXXVIII. 
1854.  S.  611—613.  XLL  S.  894—897.  XLIl.  1856.  S.  291—293.  XLIIL 
1857.  LL  1860.  S.  457—460,  500—502. 

Bull.  Soc.  géol.  deFr.  2.  Ser.  XIX.  1862.  S.  629-640.  (Vôgel  u.  Reptilien.) 

Ebend.  2.  Ser.  XllI.  1856.  S.  509. 

238.  1854.  Herm.  v.  Meyer.    Ober  das  Authracotherium    dahnatinum   vom  Monte 

Promina  in  Dalmatien.  Von  Scblehan  aufgefunden. 

Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  IV.  1854.  S.  165.  VL  1855  (1856).  S.  184, 
652.  Meyer  Palaeont.  IV.  1854.  S.  61—66. 

Man  vergl.  die  schône  Monogr.  Fr.  Tel  1ers:  Neue  Anthraco- 
therienreste.  Abhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  XXXIV.  1884.  133  S.  u.  4  Taf. 

239.  1854.  J.  Pancic.  Ûber  Tertiarverstcinerungen  aus  der  Umgebung  von  B  e  1  gr  a  d. 

Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1854.  Verh.  89. 

240.  1854.  F.  Roth  u.  A.  Wagner.    Die  fossilen  Knochenûberreste  von  Pikermi 

in  Giiechenland. 

Miinch.  gel.  Anz.  1854.  XXXVIII.  S.  234,  337—343.  Abhandl. 
Miinch.  Akjid.  d.  Wiss.  VIL   1854/1855.  (2).  S.  371-464  mit  8  Taf. 


207 

241.  1854.    P.  de   TchihatchefT     Dt^pôts   tertiaires   d'ane  pai-tie   de  la   Cilicie 

Trachée,  de  la  Cilicie  Champître  et  de  laCappadoce.  Ermenek- 
taJ  gegen  Karaman  (Larandn).  Mâchtigcs  Miocân  mit  honzontaler  Lagerung, 
auf  Schiefem,  Kalken  und  Mergeln.  Reiche  marine  Faona:  Clypeaster^ 
Fanopaea,  Lucina,  Venus,  ArcOi  Ostrea  crassissima,  Tutfitella,  fîeurotomà, 
Fusus  etc.  Zwischen  Mersine  und  Tarsus  un  ter  diluvialer  Decke  Ton 
und  sandige  Mergel  mit  reicher  mariner  Fauna  einer  etwas  anderen 
Fazies.  Auch  von  Tarsus  bis  Namroun  hoch  am  Bulgar  Dagh  hinan. 
Steil  aufgerichtete  kristallinische  Kalke  am  ËngpaO  jenseits  Gulek. 
Norddstlich  davon  Saudsteine  und  Kalke  mit  Ostrea»  Auch  Conglomerate 
(mit  Melaphyr),  zwischen  „Melaphyr",  eocâne  Ablagerungen  mit  Nummu- 
liten.  Miocân  bis  gegen  Hudh.  Trapp  sehr  verbreitet. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  2.  Ser.  XI.  1854.  S.  866—393  (m.  top.  Karte). 

242.  1S54.  P.  de  TchihatchefT.   Dépôts   tertiaires  du  midi  de  la  Carie  et  d'une 

partie  septentrionale  de  la  Pi  si  die.  Zwischen  Latmus-  und  Lida-Kett« 
marines  und  Sûfiwassertertiâr.  Tonschiefer,  graue  (palâozoische?)  Kalke 
und  Melaphyr. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  2.  Ser.  XL  1854.  S.  393— 402« 

243.  1S54.  P.  de  TchihatchefT.    Dépôts  paléozoïques   de  la  Cap  p  ado  ce   et  du 

Bosphore.  Devon  (und  auch  Bergkalk)  am  Anti-Taurus  und  am 
Bosporus.  Silur,  Devon  und  Bergkalk  in  Kleinasien.  Am  SeihunfluÛe 
Productus  semireticulattts  und  Spirifer.  aff,  ovalis. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  2.  Ser.  XI.  S.  402—410  m.  top.  Karte. 

244.  1H54.  P.  de  TchihatchefT.    Considérations   sur  les   terrains  i)aiéozoïque8  de 

l'Asie  Mineure. 

Compt.  rend.  XXXVIII.  1864.  1.  Ser.  S.  678-681. 

245.  18Ô4.  P.  de  TchihatchefT.  Dépôts  miocènes  de  l'Asie  Mineure. 

Ebend.  S.  727—730. 

246.  1854.  A.  de  Viquesnei.  Présentation  de  la  Carte  de  la  T  h  r  a  c  e,  d'une  pai-tie 

de  la  Macédoine  et  de  la  M^oesie. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  1854.  XII.  S.  11.  (Mat.  Nr.  47.) 

247.  1854.  A.  de  Viquesnei.  Présentation  de  quatre  planches  d'itinéraires,  faisant 

part  de  l'atlas  du  voyage  dans  la  Turquie  d'Europe. 
Ebend.  XII.  S.  36.  (Mat.  Nr.  48.) 
218.      1854,'55.  Spratt.   Letter  on  Crète.   Strandlinien.  —  Niveauveriinderungen. 
Joum.  R.  Geogr.  Soc.  XXIV.  S.  238  u.  239. 

249.  1H55.  Spratt.  Ûber  das  Emporsteigen  des  westlichen  Kreta. 

Ann.  d.  voyag.  1855.  III.  S.  111. 

250.  18Ô5.  C.  Andrae.  Der  Bucsecs  bei  Kronstadt  u.  Skit  la  Jalomitza.  (Wa  1  a  c  h  e  i). 

Verhandl.  u.  Mitteil.  siebenb.  Ver.  VI.  S.  40—62. 

251.  185Ô.  Coeta  beschrieb  neue  Fische  vom  Liban  on.    ^Descrizione  di  alcuni 

pesci  fossili  del  Libano.* 

Atti  Acad.  se.  nat.  Napoli  1855.  II.  S.  97—112. 
251  a.  1855.  C.  V.  Ettingshausen.  Die  eocâne  Flora  des  Monte  Promina  (Dalmatien)^ 
Denkschr.  Wiener  Akad.  VIII.  1855. 

252.  1SÔ5.  Ch.  Gailiardot  Description  géologique  de  la  montagne  appelée  Djebel 

Khaisoûn  au  nord  de  Damas.  Zwei  Hauptreihen  von  Ketten  von  Djebel- 
Chaikh  aus.  Eine  derselben  parallel  zum  Libanon  gegen  Nord  bis  an  die 
Ebene  von  Homs  (A nti libanon).  Die  andere  Reihe  in  mehreren  Zweigen 
mit  dazwischenliegenden  Tâlern    (auch  Damaskus  in   einem    derselben). 


20S 

Am  Djebel  Khaisoûn  mergelige  Hornsteinkalke,  diehter  and  kristallinischer 
Kalk    mit    Mergellagem    und   tonigkalkige  Mergel.    Eruptivgesteine   bei 
Damaskus  und  im  Ântiiibanon.  (Profil  des  Djebel  Khaisoûn.) 
Bull  Soc.  géol.  de  Fr.  2.  Ser.  XII.  1855.  S.  333—346. 

253.  IHÎM.    Fr.  Lanza   Essai  sar  les  formations  géognostiques  de  la  Daim  a  lie 

et  sur  quelques  nouvelles  espèces  de  Radiolites  et  d'Hippuiites.  Diluvium. 
Tertiaire,  Supercrétacée,  Crétacée.  Jurassique,  Trias-Paléozoique.  Terrain 
d'éruption. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  2.  Ser.  XIII.  1855.  S.  127—133  mit  Taf. 

254.  IKm,  Lindermayer.  E  u  b  o  e  a,  eine  naturhistorische  Skizse.  Keinerlei  weiter- 

gehende  neue  geologiscbe  Mitteilungen. 

Bull.  Soc.  natur.  de  Moscou.  XXVIII.  1855.  S.  401—455. 

255.  IHTw.    H.   Poole     On    the    coal    of  the    NW.    districts    of    A  s  i  a   M  i  n  o  r. 

(Zwischen  Brussa  und  Gemlik  (Ghio)  in  Bithynien.)  Kalksteine  und  steil 
aufgerichtete  Sandsteine  bei  .Solis**.  Am  See  von  Sabandscba  «Lignit**, 
auch  bei  Kurikôi;  fand  Stiçmaria,  Calamités  und  Sigillaria  bei  Koslu. 

Quart.  Joum.  London.  XII.  1856.  S.  1—4. 

Man  vergl.  auch  D.  S  an  dis  on  ebend.  XI.  1855.  S.  476  mit  Notiz 
von  Hamilton  (S.  477)  ûber  den  môglichen  Zusammenbang  der  KohIen  von 
Eregli  mit  jenen  am  Golf  von  Nikomedia. 

256.  IHôô.  T.  Spratt  Brief  iiber  das  Kohlenvorkommen  von  Ko>«lu  im  Revier  von 

Heraclea. 

Edinb.,  New  Phil.  Journ.  1855.  S.  172  u.  173. 

257.  1S.);>.  A.  Viquesnel    Note    Rur   quelques-uns   des    accidents   les  plus   remar- 

quables que  présente  l'étude  géographique  de  la  Thrace. 
Compt.  Rend.  XL.  1855.  S.  185—188. 

258.  1H;>5;1Hô6.  C.  GaHIardot    Découverte  d'un  gisement  de  nummulites  près  de 

Séida  (Syrie). 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  XllI.  1855  56.  S.  538  u.  539. 

259.  lHr>(>.  A.  Boué.  Ûber  das  Erzrevier  Maidanpek  in  Ser  bien. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  1856.  XIII.  S.  63.  (N.  Jahrb.  fur  Min.  1856. 
S.  710  u.  711.) 

260.  1856.  Gaudry.  Sur  les  tremblements  de  ten*e  qui  ont  renversé  en  août  1835 

la  ville  de  Thèbes. 
Compt.  rend.  XLII. 

261.  1856,  A.  Gaudry  legt  den  1.  Bd.   seiner  Recherches   scientifiques  en  Orient 

vor.  (Reise  1853— 1854.)  G  riechenland,  Agypten,  Syrien  u.  Cypern. 
Bull.  Soc.  géol.  de  Fr..2.  Ser.  XIU.  1856.  S.  252. 

262.  lHr)6.  Mop.  Hoernes    Sur  les  fossiles   d'espèces  marines  modernes  recueillis 

par  M.  de   Heldreich.    84    subfossile    Arten    von    Kalamaki    auf   dem 
Isthmus  von  Korinth.    Zwischen  Kalamaki   und  Lumaki  9 — U  m  uber 
dem  Meeresspiegel   in  Serpentinsanden.    Durchaus    mediterrane  Formen. 
Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  1856.  S.  571-573. 

263.  1H56.  Th.  Kotschy  Aus  dem  Bulghar  Dagh  des  Cilicischen  Taurus. 

Zeitschr.  allg.  Erdk.  I.  1856.  S.  121  —  139.  Mitteil.  geogr.  Ges.  Wien.  I. 
1857.  S.  82—95. 

264.  1SÔ6.  J.  Michel.     Note  géologique  sur  la  Dobrudscha    entre  Rassova    et 

Kustendjé.  Die  Kalke  von  Rasova  werden  richtig  als  Neocom  bezeichnet, 
(Pet ers  scheiut  dièse  Arbeit  entgangen  zu  sein,  sie  findet  sich  nicht  in 
seinem  Literaturverzeichnisse.)  Auch  Orbitulitenkalke  fûhrt  Michel  aus 


209 

diener  Gegend  an,  Ebenso  das  Vorkommen  groCer  Ostreen  im  „grès  vert". 
WeiDe  Feuersteinkreide. 

Die  Nummulitenfunde  scheinen  nur  in  Bausteinen  gemacht  worden 
zu  sein. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  2.  Ser.  XII 1.  1856.  S.  539-542. 

205.      1H56«  H.  Pooie.  Notice  of  a  visit  to  the  De  ad  Se  a. 
Am  Nordufer  des  Sees  keine  Salzinkrustation. 
Quart.  Joum.  London  XII.  1856.  S.  203. 

266.  1856.  V.  Raulin.  Note  sur  la  constitution  géologique  de  Tîle  de  Crête. 

Ausfûlirliclier*»  Darstellung.  Alluvium,  Molassen  und  Subapenninen- 
kalk,  Nummulitenkalke,  Macigno  (hauptsâchlich  Kreide),  Serpentin,  Diorite 
(âlter  als  Ereide),  Talkschiefer. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  2.  Ser.  XIII.  1856.  S.  439—458. 

Man  vergl.  Actes  de  la  Soc.  linéenne  de  Bordeaux.  «Déscr.  phys.  de 
rîle  de  Crête**  1858. 

267.  1856.  F.  A.  B.  Spratt.  Route  between  Kustendjé  and  the  Danube. 

Geogr.  Soc.  London  1856  (23.  Juni)  mit  Karte. 

268.  1856.  Spratt.    Eoblenlager  in  der  Tûrkei,  und  zwar  an  der  Stidkûste  des 

SchwarzenMeeres  zwischen  Frakle  und  Amastris  (Eregli  und  Amasra), 
fast  in  jedem  Taie  in  Hôhen  von  50—1000  Fuû. 

Edinb.  New.  Phil.  Journ.  —  Peterm.  geogr.  Mitteil.  1856.  S.  37  u.  88 
(wird  irrtûmlich   als   an  der  Nordkiiste  des  Marmarameeres   angegebeu). 

269.  1856.   F.  A.  B«  Spratt.     On   the  geology   of  Varna   and  the  neighbouring 

parts  of  Bulgaria. 

Quart.  Journ.  geol.  Soc.  XIII.  1856.  S.  72—83.  (Mat.  Nr.  64.) 
Erste  Notiz.  Quart.  Joum.  London.  XII.  1856.  S.  387  u.  388. 
On  the  geology   of  Varna  and  its   vicinity,   and   of  other  parts  of 

Bulgaria  (Cap  Emineh,  Burgas  etc.). 

270.  1856.  A.  de  Viqueenel.  Présentation  de  la  7.  livraison   du   voyage   dans  la 

Turquie  d'Europe. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  2.  Ser.  1856.  XIV.  S.  249. 

271.  1857.  A.  Braiin8,  Beobachtungen  in  Sinope;  mit  einer  geologischen  Karte 

der  Halbinsel.  Andésite  bedeckt  von  Kreidekalk.  Ein  kleines  Auftauchen 
von  devonischen  Ealkschiefem. 

Zeitschr.  f.  allg.  Erdkunde.  Neue  Folge.  II.  Bd.  1857.  S.  27-34  mit 
geol.  Karte. 

272.  1857.  Brelthaupt  Exposé  ûber  Maidanpek  (Serbien). 

Berg-  u.  Hûttenm.  Zeitung.  LVIl.  1—4,  13-15,  21  u.  22. 
Neues  Jahrb.  f.  Min.  1857.  S.  87.  (Mat.  Nr.  52.) 

273.  1857.  Breithaupt  Alter  Silber-  und  Bleibergbau  zu  Petrovi  und  an  anderen 

Orten  in  Serbien. 

Berg-  u.  HUttenm.  Jahrb.  Freiberg.  XI.  S.  123. 

274.  1857.  M.  Hoernea.    Subfossile   Seeticrreste   aus  Kalamaki   am   Isthmus   von 

Korinth.  Von  87  Arten  50  im  Wiener  Becken. 

Hebungsvorg^ge  bedingten  die  Umvirandlungen  der  Faunen. 
Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  VII.  S.  173. 

275.  1857.  R.  Owen.    On  the   fossil  vertebra  of  a  serpent  {Laophis  crotaloïdes) 

discovered  by  Cap  t.  Spratt  in  a  tertiary  formation  at  S  a  1  o  n  i  c  a. 
Quart.  Journ,  London.  XIII.  1857.  S.  196-199  mit  Tafel. 

27 


210 

276.  1857.  J.  B.  Roths  Reise  von  Jérusalem  und  dcm  Toten  Meere  dorch  die 

Araba  bis  zuin  Roten  Meere.  Nur  sparliche  Angaben  geologischer  Natur. 
Peterm.  geogr.  Mitteil.  1857.  S.  260-265,  410-416.     1868.  S.  1-5, 
267—272.     1859.  S.  283—294. 

277.  1857.  T.  Spratt.  On  the  freshwater  deposits  of  E  u  b  o  e  a,  the  coast  of  Gr r  e  e  c  e 

and  Salonica.  Profil  an  der Eûste  von  Lokris.  Sande  und  Sandsteine  mit 
Mergeln  undSchottem,  Melanien,  Paludinen,  Limnaeen,  Planorhis,  Hélix  etc. 
Bei  Atalanta  als  Grundgebirge  Hippuritenkalk  ûber  Schiefern.  (Mat.  Nr.  55.) 
Quart.  Jouni.  XIU.  1857.  S.  177—184. 

278.  1857.  A.  Wagner.   Neue  Beitrâge  zur  Kenntnis  der  fossilen  Sâugetierûber- 

reste  von  Pikermi. 

Abhandl.  Miinch,  Akad.  d.  Wiss.  1857.  VIII.  1.  S.  109—158  mit  8  Taf. 

Man  vergl.  auch  die  spilteren  Arbeiten  Wagners:  Sitzungsber.  d 
Mûnch.  Akad.  d.  Wiss.  1860.  S.  647—655  (Berichtigung  einiger  Angaben 
Lindermayers)  und  1861.  S.  78—82. 

279.  1857.  Wutzer.  Erdbeben  im  Taie  von  Brus  s  a  im  Jahre  1855. 

Verhandl.  niederrhein.  Ges.  Bonn  1857. 

280.  1858.  Th.  Kotschy.  Reise  in  den  cilicischen  Taurus  ûber  Tarsus. 

Gesteinsunterlage  (Boden)  S.  362—366.  BisNimrud  undGûlIek:  Mergel, 
Conglomerate,  Sandstein,  Kalk  tertiiiren  (miocânen)  Altéra.  Die  Gebirge 
aus  dichten,  grauen  oder  feinkômigen  Kalken  mit  Hornstein.  Die  hdchste 
Hôhe  des  Bulghar  Dagh  :  kôroiger  Kalk,  tiefer:  dichte  Kreidekalke,  Ton- 
und  Glimmerschiefer  (an  der  Cydnusquelle).  Diorit.  Ensfiihrung.  Unter  dem 
Schiefer  dichte  lichtgraue  Kalke. 

Gotha  (J.  Perthes)  1858.  443  S. 

281.  1858.  V.  Landerer.  Thermen  von  Hierapolis  in  Phrygien.  y,In  vulkanischem 

Gebiete",  75—80®  R.  Inkrustationen. 

Buchners  N.  Rep.  fur  Pharm.  VI.  S.  567 
(Ref  Neues  Jahrb.  f.  Min.  1858.  S.  575.) 

282.  1H58.  Y.  Raulin.  Description  physique  de  l'île  de  Crète. 

Bordeaux.  Act.  Soc.  Linn.  II.  1853.  S.  109— 20i,  307—442,  491—584. 
III.  S.  1—50,  70—157,  321-444. 

283.  1858.  F.  A.   B.  Spratt.     On    the    geology    of  the   northcoast  part   of  the 

Dobrudscha. 

Quart.  Journ.  geol.  Soc.  XIV.  S.  203—212.  (Mat.  Nr.  66.) 

284.  1S58.  T.  Spratt.  On  the  freshwater  deposits  of  the  Levante.  Profile.  West- 

kuste  von  Marmara:  Granit  zwischen  dunkelgriinen  Schiefern,  im 
NW  von  kristallinischem  Kalk  ûberlagert.  Mytilini:  Eruptivgcsteine 
zwischen  Sand,  Mergeln  etc.,  Kalke  im  Norden.  Tenedo:  Sekundârer 
Kalk  im  Osten  (steiler  au^erichtet),  gegen  W  flach  liegende  Mergel- 
sandsteine  mit  Fossilien,  ûberlagert  von  weiûen,  sandigen  Kalken  mit 
Fossilien.  Das  Agilische  Meer  war  ganz  oder  teilweise  ein 
Binncnsee.  Ûber  das  Gebiet  von  Troja. 

Quart.  Journ.  XIV.   1858.  S.  212—219.  (Vorgelegt  1857.) 

285.  1S5H.    P.  de   Tchihatcheff.    Sur   l'orographie   et   la   constitution  géologique 

de  quelques  parties  de  l'Asie  Mineure. 
Compt.  rend.  XLVII.  1858.  S.  118—120. 
Man  vergl.  auch  ebend.  S.  216— 219,  446—448,  515-517,  667  u.  668. 


211 

286.  1858/59.  A.  Boué.  Note  sur  la  géologie  de  THercégo vine,  de  la  Bosnie 

et  la  Croatie  turque.  Dolomite  mit  Megalodonten,  Hippuriten-  und 
Nerineenkalk  (Gosau),  Schiefer  und  Sandsteine  der  Kreide,  Macigno, 
Nummulitenkalk  (Gatzko).  Miocâ,nbecken. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  2.  Ser.  XVI.  S.  621—628. 

287.  1859.  A.  Boué.  Ûber  die  Straûe  von  Prisren  nach  Scutari  in  0  b  e  r-Â  1  b  a  n  i  e  n. 

Sitzungsb.  d.  Wiener  Akad.  XXXVII.  1859.  S.  128—136. 

288.  1H5S'59.  A.  A.  Damour.  Sur  la  Gmelinite  de  nie  de  Chypre 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  2.  Ser.  Bd.  XVI.  1858/59.  S.  678  u.  679. 

289.  1859.  A.  Gaudry.  Géologie  de  rîle  de  Chypre. 

Geologische  Karte  (  1 :  250.000)  mit  7  Ausscheidungen  :  Bx)che8  plu- 
toniques:  Aphanite,  Ophitone,  Wacken,  Serpentine,  Granité;  kompakter 
Kalk  (Ereide  *?)  ;  Psammit  und  Macigno  (Ëoc^n)  ;  Kalke  mit  Gips  (Miocân)  ; 
Pliocîln  und  Quartftr.  Grûnsteine,  im  SW  die  Hauptkette  bildend  (auch 
den  Olymp),  umsilumt  von  tertiâren  Kalken  und  Mergeln  mit  Gips.  Fast 
mitten  durch  die  Insel  von  W — 0  eine  Senke  von  Tertiâr  und  Quartar 
erfûllt.  Im  N  bilden  belle  Kalke  (Kreide?)  die  Dferkette;  von  Macigno 
(Flysch)  umsâumt  und  dieser  vom  Teriiâr. 

Hebung  der  Insel  nach  dem  Miocân,  endgûltig  nach  dem  Pliocan. 
Bildung  der  Hûgel  sûdlich  von  der  Ebene  von  Nicosia. 

Mém.  Soc.  géol.  de  Fr.  2.  Ser.  VII.  1859.  S.  149—314.  Mit  Karte 
(1:250.000).  1860. 

Auszug  Compt.  rend.  1859.  S.  912.  Engl.  Cbers.  von  F.  Maurice 
1878.  98  S.  mit  Karte  und  20  Taf. 

290.  1859.  M.  V.  Hantken.  Dber  Serbiens  Bergbau. 

Bericht  ûber  d.  I.  allg.  Vers,  von  Berg-  u.  Hûttenmîinnem  in  Wien 
1858.  (Mat.  Nr.  58.) 

291.  1859.  M.  V.   Lipold.    Ûber  die  geologische   Zusammensetzung  eines   Teiles 

des  Kreises  Cattaro  in  Dalmatien  und  des  benachbarten  Teiles  von 
Monténégro. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1859.  S.  23—27.  (Mat.  Nr.  59.) 

292.  1859.  R.  de  Visiani.  Fiante  fossili  délia  Dalmazia. 

Mem.  Ist.  Veneto.   VII.  S.  423.  Jahrb.   d.  k.  k.  geol.  R.-A.  X.  1859. 
Verh.  S.  109. 
292  a.  1859.  Alb.  Mou880n.   Fin  Besuch  auf  Corfu  und  Cefalonien  im  September 
1858.  Fund  von  fraglichen  Nerineen  bei  Scripero. 
Zurich  1859.  83  S. 

293.  1860.  A.  Breithaupt.  Erster  Bericht  ûber  den  Timazit. 

Berg-  u.  Hûttenm.  Ztg.  1860.  Nr.  12. 

Man  vergl.  auch  desselben  Autors:   Timazit,   eine   neue  Gesteinsart, 
und  Gamzigradit,  ein  neuer  Amphibol. 
Ebend.  1861.  Nr.  6. 

294.  1860.  A.  Gaudry.  Plantes  fossiles  de  rîle  Eubée. 

Compt.  rend.  L.  S.  1093—1095. 

295.  1860.  A.  Gaudry.  Note  sur  quelques  os  gigantesques,  provenant  des  nouvelles 

fouilles  entreprises  en  Grèce.  Dinotherium,  Mastodon  etc. 
Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  2.  Ser.  XVIIl.  S.  91-96. 

296.  1860.   Fr.  V.  Hauer.    Ober   die    Verbreitung    der   Inzersdorfer  (Congerien- 

Schichten. 

Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1860.  XI.  S.  1-10.  (Mat.  Nr.  61.) 

27* 


212 

297.  1800«  X.  Landerer.  Ober  ein  ewiges  Feuer  in  Lycien;  ûber  eine  neu  auf- 

gefundene  Hôhle  auf  der  Insel  Paro. 

Regensburger  Korresp.-Bl.  XIV.  1860.  S.  93—98. 

298.  1860/62.  A.  Lindermayer.  Die  fossilen  Knochenreste  in  Pikermi  in  Griechen- 

land. 

Regensburger    Korresp.-Bl.    XIV.     1860.     S.    109—122.    XV.     1861. 
S.  181—185.  XVI.  1862.  S.  137—139. 

299.  1860.  V.  Raulin.  Note  sur  les  Almyros  de  la  Crète. 

Brackwasserquellen  im  Bereiche  der  kompakten  Ereidekalke. 
Bull.  Soc.  géol..  de  Fr.  2.  Ser.  XVII.  S.  504—507. 

300.  1860.  F.  A.  B.  Spratt.   On  the  freshwater  deposits  of  Bessarabia,  Moldavia, 

Walachia  and  Bulgaria. 

Quart.  Journ.  geol.  Soc.  1860.  XVI.  S.  281—292.  (Mat.  Nr.  60.) 

301.  1861.  Ad.  Brongniart.  Note  sur  une  collection  des  plantes  fossiles  recueillies 

en  Grèce  par  M.  Gaudry. 
Plantes  fossiles  de  Koumi. 
Compt.  rend.  LU.  1861.  S.  1232—1239. 

302.  1861.  d'Archiac.  Note  sur  quelques  fossiles  tertiaires  et  crétacés  de  l'Asie 

Mineure  (Mat.  Tschihatschefts). 

Eociin   mit  ^ummulites  perforatus^    Miocan   mit  Fecten  planicostatuSy 
Kreide  mit  Exogyra  columha,  Rudisten,  Inoceramen  etc. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  2.  Ser.  XVIII.  1861.  S.  552—564. 

303.  1861.  E.  J.  A.  d'Archiac.   Rapport  sur  un  mémoire  de  M.  A.  Gaudry,  intitulé  : 

Géologie  de  TAttique  et  des  contrées  voisines. 
Compt.  rend.  Paris.  LUI.  1861.  S.  666—669. 

304.  1861.  A.  Gaudry.  Note  sur  les  Antilopes  trouvées  à  Pikermi  (Grèce).  Palaeo- 

iragus  lionenii,  Traijocerus  Amaltheus  und  Valenciennesi,  Gcusella  hrericornis, 
Falaeovyx  speciosus  und  parvidens. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  2.  Ser.  XVIII.  S.  388-400.  Mit  3  Taf. 

305.  1861.   A.  Gaudry.    Note    sur  les  carnassiers   fossiles    de  Pikermi  (Grèce): 

Metarctos  diaphorus,  Protnephitis  Lartetiif  Ihalassictis  Orhignyi,  Musteh 
Pentelici,  Hya(nictis  graeca^  Uyatna  Choeretis. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  2.  Ser.  XVIII.  S.  527—538.  Mit  2  Taf. 

306.  1S61.  A.  Gaudry.   Note   sur  la  Girafe  et  l'Helladotherium  trouvé  à  Pikermi 

(G  rèce). 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  2.  Ser.  XVIII.  1861.  S.  587-597,  Mit  Taf. 

307.  1H61.  H.  Grimm.   Ûber  die  von  Herrn  Professor  Siegel  in  Griechenland 

uufgefundenen  Marmorbrûche  des  Rosso  antico  und  Verde  antico.  Auf 
Tino  (Tenos)  der  grûne  Marmor,  in  der  Maina  der  rote  Marmor,  im 
Kalkstein. 

Zeitschr.  f.  allgem.  Erdk.  Berlin.  N.  F.  XI.  1861.  S.  131—134 

308.  1861.  Hocquard   bat  ûber  Kohlen  aus  Hieka  (Ploca  in  Monténégro)  be- 

richtet.  (Nach  Tietze  Asphaltscbiefer.) 

Ann.  des  Min.  5.  Ser.  XIX.  1861.  S.  495.  Auszug  aus  einer  Depesche 
an  dus  Ministerium  des  affaires  étrangères. 

309.  1861.  J.  Schmidt.  Beitriige  zur  pbysikalischen  Géographie  von  Griechen- 

land. Athen  1861. 

310.  1861.   G.    Tschermak.     Analyse     eines     hydrophaniihnlichen    Minerais    von 

T  h  e  b  e  n. 

Sitzungyber.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wissensch.  XLIII.  1861.  S.  381. 


213 

311.  1861.  Valenciennes.  Rapport  sur  les  collections  des  espèces  mammifèreâ 
déterminées  parleurs  nombreux  ossements  fossiles  recueillis  par  M.  A.  Gaudry 
à  Pikermi. 

Compt.  rend.  LII. 

312^.  1862.  A.  Boue.  Die  Karte  der  Herzegowina,  des  sûdlichen  Bosniens 
und  Montenegros  von  Herm  de  Beaumont. 

Sitzungsber.  d.  Wiener  Akad.  XLV.  2.  1862.  S.  643—659. 

313.  1S62.   A.  Gaudry.    Note  sur  les  débris   d'oiseaux   et  de  reptiles  trouvés  à 

Pikermi  (Grèce). 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  2.  Ser.  XIX.  S.  629-640. 

314.  1H^2.  A.  Gaudry.  Sur  le  singe  fossile  de  Grèce. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  2.  Ser.  XIX.  S.  1022—1025. 

315.  1H62— 1H67.  A.  Gaudry.  Animaux  fossiles  et  géologie  de  l'A  t tique.  Die  ver- 

schiedenen  Ton-  und  Talkschiefer,  Kalksteine,  Psammite  und  Breccien 
mit  Grûnsteinen  und  Serpentinen  ûber  den  alten  Glimmerschiefern  und 
unter  sedimentaren  Formationen,  in  eincr  Zone  eines  grofien  regionalen 
Metamorphismus.  (Eniption  von  Gabbro-  und  Serpentinmassen.)  Rhyncho- 
nellen  und  Rudisten  in  Kalken  von  Salamis  (S.  398).  Die  Kalke  der 
Akropolis  und  des  Lykabettos  Einlagerungon  in  krislallinischen  Schiefeni. 
Paris  1862-67.  474  S.  Mit  Atlas  und  geol.  Karte  (10  Farben)  1867, 
nebst  Profilen.  Man  vergl.  auch  Quart.  Journ.  XXIV.  1868.  S.  1  —  7.  Les 
Mondes.  XVI.  1868.  S.  377-379  und  Compt.  rend.  LXVI.  1868.  S.  103  —  105. 

316.  1862  (und  1867).  Fr.  v.  Hauer  und  G.  Stache.  Bericbt  uber  die  Aufnahmen 

im  sûdlichen  Dalmatien:  Trias  {Halohia  Lommeli,  Cassianer  Schicbten), 
Jura,  Kreide,  Eociln;  auch  ûber  ein  Eruptivgestein  von  der  Insel  Lissa 
und  aus  Dalmatien  (melaphyrartjgmit  Tuft'en  und  Conglomeraten).  Sildlich 
von  Enin  Diorit  am  Monte  Cavallo.  Das  Gestein  von  Lissa  ist  nach 
Tschermak  ein  Diorit,  bei  Comisa  auch  Dialhigit  (1867). 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol   R  -A.  1862.  S.  257.  Ebend.  1867.  S.  89—91. 

317.  1862.    Linderoiayer.    Geschichte    der  Verânderungen,    welche   die  Provinz 

Attika  erlitten  hat,  ehe  sie  von  Menschen  bewohnt  wurde. 
Ber.  Augsburger  naturw.  Vereinea.   XV.  S.  23 — 28. 

318.  1862.  J.  F.  Jul.  Schmidt.  Keisestudien  in  G  r  i  e  c  h  e  n  1  a  n  d.  Reiseschilderungen 

und  Hôhenangaben. 

Peterm.  geogr.  Mitteil.  1862.  S.  201—204.  S.  329-333. 

319.  1862.  J.  Szabô.   Ûber  eine  Erhebung  und  Senkung  des  Festlandes  im  sûd- 

ôstlichen  Teile  von  Europa  (ungarisch)  1862.  Akad.  Schr. 
Quart.  Journ.  1863.  XIX.  S.  113.  (Mat.  Nr.  62.) 

320.  1862.  Ch.  Texier.  A  s  i  e  m  i  n  e  u  r  e.  Artikel  im  l'Univere  pittoresque.  S.  34.  An- 

gaben  ûber  Spuren  friiher  hOheren  Meeresstandes.  (E  Suess,  Antl.  d.  Erde. 
II.  S.  547 — 590  bestreitet  aile  auf  derartige  Beobachtungen  bezûglichen 
Angaben,  soweit  sie  sich  auf  die  historische  Zeit  beziehen.) 

321.  1862.  Fr.  Unger.  Wissenschafiliche  Ergebnisse  einer  Reise  in  Griechenland 

und  in  den  Jonischen  Insel  n.  Die  geologische  Karte  von  Korfu  nur 
Kreide  und  Tertiàr.  Tassello  und  Macigno  wird  nur  erwilhnt.  Das  Tertiiir  in 
flachen  Mulden  zwischen  den  gleichmâfiig  verfliichenden  Kreidegesteinen. 
Die  Meennûhlen  von  Argostoli  (S.  30—42).  Die  fossile  Flora  (50  Arten) 
von  Kumi  auf.Euboea    (S,   143—186,  mit  Profil).    Viele  Arten   gemein- 


214 

Bchaftlich  mit  den  Sotzkaschichten.  Végétation,  mehr  Analogien  in  der 
nôrdlichen  Hemisphâre.  (Mit  Literaturangaben.) 

Wien  1862.  213  S.  mit  geol.  Karte  von  Korfa  (mit  Profil;  viele  treff- 
liche  Illustrationen). 

322.  1863.  D.  T.  Ansted.  The  Jonian  Islande.  London  1863.  Man  vergl.  auch 

On  the  pfaysical  geography  of  the  Jonian  Islande. 
Popular  Se.  Rev.  III.  186  L  S.  44-65. 

323.  1S03.   D.  G.  Barbiani   und  B.  Barbiani.    Mémoire  sur  les  tremblements  de 

terre  dans  l'île  de  Zante,   avec  une  introduction  par  Alexis  Perrey. 
Mém.  de  l'Ac.  de  Dijon.  XL.  1863.  S.  1—112. 

324.  1H63.    A.  Boue.    Ûber  Hahns  Funde   von   marinen   Schichten   von  Leitha- 

kalkcharakter  zwischen  Scutari  und  Durazzo. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  2.  Ser.  XXI.  1863.  S.  109. 

325.  1863.  de  Cigalla.  Uber  die  Insel  Chris tian a  im  griechischen  Archipel 

(im  Kretischen  Meere).  Trachyt,  Bimsstein,  Pozzolanerde  etc. 

Man  vergl.  Peterm.  Mitteil.  1863.  S. 234  u.  235.  Aufsatz  von  Dr.  Kind 
nach   der  Athenischen  Zeitschrift  Néa   HavScipx  vom  15.  Mârz  1863. 

326.  1863.    Fr.  v.  Hauer.    Geologische  Karte    von  Dalmatien   auf  Grund  der 

Arbeiten  G.  Staches  und  K.  Zittels.  Angaben  ûber  altère  A rbeiten  von 
P.  Partsch,  Lanza  (Profile.  1852.  i^.  192,  Eocim  S.  193  etc.  ebend. 
Hippuritenkalk.  Jahrb.  1853,  S.  157).  Schlehan  (ûber Eohlenlager.  Jahr- 
buch  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1851.  IV.  137). 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1863.  S.  14.  —  Karte  (1 :  576.000)  erschien 
1866.  Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  S.  431—454. 

327.  1863.  K.  Peters.  Bemerkungen  ûber  die  Bedcutung  der  Balkanbalbinsel 

in  der  Liasperiode. 

Sitzungsber.  Wiener  Akad.  XL VIII.  (Mat.  Nr.  63.) 

328.  1863.   K.  Peters.    Bericht   uber  den   geologischen  Bau   der  Dobrudscha. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1863.  XI.  S.  3.  (Mat  Nr.  64.) 

329.  1863.    F.  Romer.    Geognostische  Bemerkungen   auf  einev  Reise  nach  Kon- 

stantinopel  und  im  besonderen  ûber  die  in  den  Umgebungen  von  Kon- 
stantinopel  verbreiteten  devonischen  Schichten. 

Neues  Jahrb.  fur  Min.  1863.  (Mat  Nr.  65.)  S.  515— 524.  Man  vergl.  auch 
Breslau.  Jahresb.  1363.  S.  41—43. 

330.  1863.  G.  Stache.  Bau  der  Gebirge  in  Dalmatien.  Die  Faltung  der  Kreide 

und  des  Eociins  zwischen  dem  Ende  der  Eocân-  und  der  jûngsten  Tertiâr- 
zeit.  (Detailaufnahme  1859.) 

Jahrb.  d    k.  k.  geol.  R.-A.   XIII.   1863.   S.  18  und  19.   (Neues  Jahrb. 
1864.  S.  92  und  93.) 

331.  1864.    A.   E.   Bieiz.    Die   .jungtertiilren    Schichten    nâchst    Krajova   in   der 

Walachei. 

Verhandl.  Siebenb.  Ver.  f.  Naturw.  1864.  (Mat.  Nr.  71.) 
332       1S64.  A  Boue.  Der  albanesische Drin  und  die  Géologie  Albaniens,  besonders 
«eines  tertiilren  Beckens. 

Sitzungsber.  Wiener  Akad.  XLIX.  (2.  Janner  1864.)  (Mat.  Nr.  66.) 
Man  vergl.  ebend.  LUI.  1866.  S.   10—13. 
333.      1S64.    A.    Boué.    Géologie   der    europilischen   Tûrkei,    besonders    des 
slîiwischen  Telles. 

Ebend.  Miirz  1864.  S.  310—322.  (Mat.  Nr.  67.) 


215 

334.  1864.  A.  Cordella.  Ober  eine  neue  Gesteinsbildung  oder  alluviales  Schlacken- 

conglomerat  An  der  Sud-  und  Ostkûste  von  Attika.  Bleiscblacken;  alte 
antike  Schlackenhalden.  Auh  Erzen  der  Glimmerscbicferregion. 
Berg-  und  Hûttenm.  Zeitung.  1864.  XXIII.  S.  285  u.  286. 

335.  1S64.  B.  V.  Cotta.  Erzlagerstâtten  im  Banat  und  in  Serbien. 

Wien  1864.  (Mat.  70.)  Man  vergl.  Neues  Jabrb.  fur  Min.  1864.  S. 822-827. 

336.  1864.  Edni.  Dallor.  La  production  minérale  en  Turquie. 

Le  moniteur  universel.  20.  Sept.  1864. 

337.  18^.  H.  M.  Jenkins.    Brakish-water  fossils  of  Crète.   Levantinischc  Stufe. 

Das  Vorkommen  von  Cerithium  mit  Binnenconcbylien  nach  M.  Neumayr 

zweifelbaft   Melanien,  Melanopsiden  und  Neritinen  âhnlich  wie  auf  Ko. 

Quart.  Joum.   of  science  (Samuelson  and  Crooker).   I.  1864.    S.  413. 

338.  1H04.  X.  Landerer.  Mitteilungen  ûber  die  Bergbaue  der  Hellenen. 

Neues  Jabrb.  fur  Min.  1864.  S.  45—48. 

339.  IS^.  K.  Peters.  Vorlâufiger  Bericbt  ûber  eine  geologische  Untersuchung  der 

Dobrudscha. 

Sitzungsber.  d.  Wiener  Akad.  1864.  (Mat.  Nr.  69.) 

340.  1804.  J.  Rôskiewicz.  Studien  ûber  Bosnien  und  Hercegovina. 

Wien  1864.  (Mat.  Nr.  84.) 

341.  1864.  P.  de  TchihatchefT.  Le  Bosphore  et  Constantinople. 

Paris  1864.  (Mit  geol.  Karte.)  (Mat.  Nr.  68.) 

342.  18^«  H.  B.  Tristran.  On  a  bone  breccia  with  flints  in  Lebanon. 

Rep.  Brit.  Ass.  XXXIV.  1864.  S.  72  u.  73. 

343.  1864.  H.  B.  Tristram.    On  tbe  sulphur  and  bitumen  deposits  at  the  soutli- 

west  corner  of  the  De  ad  Se  a. 
Ebend.  S.  73. 

344.  1864.  E.  de  Verneuii.    Note   Kur  len  fossiles  recueillis   en   18G3  par  M.  de 

Tchihatchcff  aux  environs  de  Constantinople.  Zwischen  dem  Silur 
und  Devon  am  Bosporus  keine  scharfe  Grenze.  Fossilienliste. 
Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  2.  Ser.  XXI.  S.  147—156. 

345.  1865.  J.  J.  Bianconi.    Sur  l'ancien    exhaussement  du   bassin    de   la  Médi- 

terranée   (Man  vergl.  1848.) 

E.  Suess  bezweifeit  die  Vorraussetzungen  ûber  die  Niveauverschieden- 
heiten.  (Antl.  d.  Erde.  II.  S.  552.) 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  2.  S.  XXIII.  1866.  S.  72—80. 

346.  1865*  A.  Boué.    Exposé  des  raisons  pour  lequelles  j'ai  modifié  aujourd'hui 

une  partie  de  mes  classements  géologiques   de  la  Turquie.     15   ver- 
schiedene  Auffassungen. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  2.  Ser.  XXII.  1865.  S.  164-174. 

347.  1865.  8.  v.  Cotta.  Ûber  Eruptivgesteine  und  Erzlagerstâtten  im  Banat  und 

in  Serbien. 

Berg-  u.  Hûttenm.  Zeitung.  Freiberg  1865.  S.  118. 

348.  1865.  A.  Damoiir.  Note  sur  un  hydrate  d'alumine  ferrugineuse  trouvé  dans 

nie  d'Egine  (Grèce\ 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  2.  Ser.  XXII.  1865.  S.  413-416. 

349.  18SÔ.  A.  Gaudry.  Résumé  des  recherches  sur  les  animaux  fossiles  de  P  i  k  e  r  m  i. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  2.  Ser.  XXIII.  S.  509-516. 

350.  1865.   Louis  Lartet.    Note  sur  la  découverte  des   silex  taillés,    en   Syrie, 

accompagnée  de  quelques  remarques  sur  l'âge  des  terrains  qui  constituent 


216 

la  chaine  du  Liban.  Caveiiiôse  Kalke  (Jura).  Sandige  Terrains  mit  Eisen- 
und  Ligniteinschlûssen  (Grûnsand).  Mergelige  Ealke  (untere  Kreide). 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  2.  Ser.  XXII.  IS65.  S.  637—746. 

Man  vergl.  auch  Corapt.  rend.  LVIII.  1864.  S,  622  u.  523. 

351.  18G5.  L  Lartet    Note  sur  la  formation  du  bassin  de  la  Mer  Morte  etc. 

Hebung  gegen  Ende  des  Eocâns.  Altère  Stôrungen  in  der  Kreide. 
N-S-Spalten:  Feldspatporphyre  brechen  empor.  Das  Becken  fjebildet 
unabhangig  von  jeder  maiinen  Mitwirkung.  Nach  dem  Tertiîir  war  der 
Seespiegel  um  mehr  als  100  m  hôher  als  jetzt.  Absatz  von  Gips-  und 
Salz  fûhrenden  Mergeln.  Ausbrûche  NO  vom  Becken  (Basalte). 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  2.  Ser.  XXII.  1866.    S.  420-468.    Mit  Karte 
(  l  :  2,700.000). 

352.  1865.  K.  Peters.  Uber  die  geographische  (.lliederung  der  unteren  Donau. 

Sitzungsber.  d.  Wiener  Akad.  28.  April  1865.  (Mat.  Nr.  72.) 

353.  1865.  A.  E.  Reil88.    Foraminiferen  u.  Ostracoden  der  Kreide  am  Kanarasee 

bei  Kûstendsche  (Dobrudscha).  (Sammlung  K.  Peters'.) 

Sitzungsber.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss.  LU.  S.  265  mit  1  Taf. 

354.  1865.  G.  Somerviile.     Das  geologische  Bild   der  Gegend   nm  Jérusalem. 

Weifier  Kreidekalkstein  mit  Feuersteinknollen.  Flach  geschichtet. 
Geol.  Mag.  XII.  1865.  S.  279. 

355.  1865.  T.  Spratt.  Travels  and  researches  in  Crète.  (Géologie.  II.  S.  352  bis 

396.)  Auf  der  geologischen  Karte  finden  sich  mit  beilàufigen  Grenzen 
ausgescbieden  :  shales  and  schists,  limestone,  marine  tertiary  deposits, 
fresh  or  brackish  water  deposits  and  igneous  rocks.  Die  âJtesten  Fossilien 
ira  Kalke  sind  Hippuriten  zum  Teil  zusammen  mit  Nummuliten  (,wie  in 
Lycien").  Ein  Reisender  ^at  beginning  of  the  latest  çentury  discribes 
Belemnites  .  .  .  at  the  base  of  M.  Ida."  —  Die  schîefrigen  Gesteine  teils 
im  Liegenden  der  Kalke  (^Scaglia**),  teils  im  Hangenden.  Schotter,  weifie 
Mergel  und  sandige  Lagen,  wahrscheinlich  jungeres  Pliocân  (marine  und 
Sûfiwasserablagerungen).  Das  marine  Miocîin  :  Kalke  und  mergelige  Sand- 
steine.  Postplioean  :  rote  Schotter  bis  zu  170  m  Seehôhe,  finden  sich  in 
Talern  bis  zu  600  m.  Horizontale  SuûwasserablageiTingen  mit  Paludinen, 
Melanien,  Neritinen  und  Unionen.  (Jenkins*  Bestimmungen.)  Vergleiche 
mit  nordafrikanischen  Vorkommnissen.  Uippopota mus-Reste  von  Kritzo 
(die  ersten  Funde  |1842]  machteH.  Ittor)  in  ûber  1200  m  Seehôhe.  Herkunft 
von  W.-Kleinasien  wird  angenommen. 

8".  London  18G5.  2  Bde.  mit  2  geol.  Kartcn  1  :  340.000. 

356.  1S65.  H.  B.  Tristram.  Cher  die  Géologie  des  Tôt  en  Meeres  und  der  an- 

grenzcnden  Distrikte.  Nur  altère  Kreide  (^Lower  Chalk'),  im  NO  (im 
Distrikt  von  Lejah)  auch  vulkanische  Massen.  Um  das  Tote  Meer  viel 
jiingere,  wahrscheinlich  posltertiare  Ablagerungen  mit  salzfûhrendcn 
Mergeln.  Terrasnenbildungen. 

Geol.  Mag.  1805.  XII.  S.  254  u.  255. 

357.  1865.  F.  Unger  und  Th.  Kotschy.    Die  lusel  Cypern  ihrer  physischen  und 

organischen  Natur  nach,  mit  Rucksicht  auf  ihre  frûhere  Geschichte. 
(Literatiirangabtni  ùber  Cypern.)  Topographisch-geognostische  Ver- 
hiiltnissc  (1 — Qà  von  Unger).  Die  geologibche  Karte  mit  7  Ausscheidungen  : 
rîriinsteine  im  SW  die  Hauptkette  bildend  (:uich  den  Olymp),  umsiiumt 
von  tertiîiren  Kalk«'n  iind  Meri^eln  mit  Gips.  Mitton  durch  die  Insel  von 


217 

W— 0  eîne  Senke  vom  Quartâr  erfiillt.  (Gaudry  „Miocân  '  mit  teilweiser 
junger  Bedeckung.)  Im  Norden  weiBe  Kalke,  die  Uferkette  bildend  (rote 
Kalke  nur  im  Pentadactylon).  Von  Flysch  (^Wienersandstein")  umsâumt 
und  dieser  vom  Tertiiir.  Am  Capo  Greco  (SO)  wird  Jurakalk  angegeben 
(Gaudry  ,Miocân*). 

Wien  1865.  598  S.  mit  geol.  Karte  (1  :  500.000). 

358.  1S66.  M.  L  Beral.    Sur  les  mines  de  plomb  argentifère  et  non  argentifère 

de  Bulgbar-Dagh,  Mahden,  Kulekmabden  et  Berecketly  (Cil  ici  en).  Die 
geologiscbe  Karte  wurde  dem  Referenten  durcli  seinen  lieben  Freund 
Dr.  Balil  Edhem  Bey  zur  Einsichtnahme  von  Stambul  aus  ûbermittelt. 
îSie  weist  7  Ausscheidungen  auf:  Kalke  fraglichen  Alters  (Kreide  oder 
Ëociin),  Nummulitenkalk,  tertiaxe  Terrains,  Porphyre,  Eruptivgesteine 
und  Ampbibolite,  Basalte,  Serpentin  und  metamorphische  Gesteine. 
Rezente  Conglomerate. 

1866.  Mit  zwei  Karten. 

359.  1H66.  A.  Boue.     Einige  Bemerkungen   ûber  die  amerikaniscb-niexikaniscbe 

Géographie,  sowie  ûber  die  sogenannte  Zentralkette  der  europâischen 
Tûrkei. 

Sitzungsber.  d    Wiener  Akad.  1866.  LUI.  S.  325—328.  (Mat.  Nr.  73.) 

360.  IH^.  Ami   Boue.    Ober  die   in  der  Tûrkei   nachgewiesenen    geologischen 

Gruppen. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  1866.  2.  Ser.  XXIl.  S.  165.  Neues  Jahrb.  f. 
Min.  1866.  S.  857  tf.  (Mat.  Nr.  74.) 

861.      lSi;6.  F.  Fouquet.  Kurze  Notizen  ûber  Methana  und  Santorin. 

Compt.  rend.  LXII.  1866.  S.  904,  1121  u.  1122. 

Die  Zabi  der  Abhandlungen  Fouquets  ûber  Santorin  ist  eine  sehr 
grofie.  Man  vergl.  Proc.  Geogr.  Soc.  X.  1866.  S.  323—325. 

Compt.  rend.  LXILI.  1866.  S.  796-799,  896—905.  LXIV.  1867. 
S.  121—126,  184—189,  666—668.  LXXL  1870.  S.  902-906.  LXXV.  1872, 
S.  1089-1091. 

Aufierdem  erschien  von  demselben  Autor  eine  Mitteilung  im  Phil. 
Mag.  XXXI II. 

362.  lHft6.  A.  Gaudry.  Des  animaux  fossiles  de  Pi  kermi  au  point  de  vue  de  l'étude 

des  formes  intermédiaires. 

Compt.  rend.  LXII.  1866.  S.  376—379. 

Man  vergl.   auch  Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  XXIII.  1866.    S.  509-516. 

Geol.  Mag.  III.  1866.  S.  213  u.  214. 

Ann.  Se.  Nat.  VIL  1867.  S.  32—81. 

363.  1H€6.  Fr.  V.  Hauer.  Vulkanische  Erscbeinungen  in  Santorin. 

Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1866.  Verbandl.  S.  20—23,  35—54  mit 
bildlichen  Darstellungen. 

364.  IHftft.  F.  Zirkei.     Ober  die  mikroskopische  Zusammensetzung   und  Struktur 

der  diesjâhrigen  Laven  von  Nea-Kaimeni  bei  Santorin. 
Neues  Jahrb.  f.  Min.  etc.  1866.  S.  769-787. 

365.  1H66.  Fr.  V.  Hauer.  Ober  Eruptivgesteine  von  Santorin. 

Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1866.  S.  78—80. 

366.  IS^.  L  Lartet.  Sur  les  gîtes  bitumineux  de  la  Judée  et  de  la  C  o  e  1  é  •  S  y  r  i  e 

et  sur  le  mode  d'arrivée  de  l'asphalte  au  milieu  des    eaux   de   la  Mer 
Morte.  Bull.  Soc.  géol  de  Fr.  2.  Ser.  XXIV.  1866  (1867).  S.  12—32. 

28 


218 

867.  1H06.  L.  Lartet.  Gisoment  et  nature  des  masses  salines  du  Djebel  Usdom 
et  de  Zuweirah-el-Fok  (Syrien).  Mehr  oder  weniger  dolomitLsche  Kalke, 
dariiber  Kreidemergel  mit  Silex.  Salz  unter  gipsfahrenden  Tonen.  Faltung. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  XXIU.  1865/66.  S.  739—760. 

Man  vergl.  auch  die  Bemerkungen  ûber  „Mer  Morte"  ebend. 
S.  719-739. 

368.  18l»6.  F.  J.  Pictet  et  Alois  Hunbert.  Recherches  -sur  les  poissons  fossiles  du 

Mont  Liban. 

Genève.  H.  Georg.  1866. 

369.  1H66 — 1869.  P.  de  TchihatchefT.    Asie   mineure.  Description  physique  de 

cette  contrée.  Paris. 

(Paléontologie  [1866]  par  A.  d'Archiac,  P.  Fischer  und  E.  de 
Ve  r  n  e  u  i  I.)  Paris  1866—1869.  Géologie.  3  Bde.  mit  geol  Karte  (1 : 2,000.000), 
mit  23  Ausscheidungen,  13  verschiedene  Gesteine,  11  stratigraphische 
Einheiten  :  Devon,  Karbon,  Jura,  Kreide,  marines  und  lakustrines,  unteres^ 
mittleres  und  obères  Tertiiir,  Quartâr.  Grofies,  aile  geologisch-palâonto- 
logischen  Rciseergebnisse  zusammenfassendes  Werk.  Der  erste  Band  be- 
handelt  die  Eruptivgesteine  (S.  1 — 472)  und  das  Obergangsgebirge 
(S.  474—739).  Der  zweite  Band  (466  S.)  die  sekundaren,  der  dritte  (528  S.) 
die  tertiaren  Formationen.  Der  erste  Band  enthàlt  auch  aine  geologische 
Karte   des  Bosporus   und  seiner  Nachbarschaft  (1:200.000)  in  7  Farben. 

370.  1866.  Vlrlet-d*Aou8t  T.  Histoire  des  Kaïmenis  ou  îles  volcaniques  nouvelles 

du  golfe  de  Santorin  dans  l'archipel  de  la  Grèce. 
Les  Mondes.  XL  186G.  S.  350—357,  476—484. 

371.  1867.  Abdullah  Bey  (Dr.  Hammerschmidt).  Eine  Notiz  ûber  eine  Sammlung  von 

Devonfossilien  vom  Bosporus,  ausgestellt  auf  der  Weltausstellung  zu 
Paris. 

Bull.  Soc.  géol.  Ser.  2.  Vol.  XXIV.  1867.  S.  621. 

372.  1867.  D'Archiac  et  de  Verneuil     Sur  la   faune   devonienne  du  Bosphore. 

54 verschiedene Formen,  mit  den  von  Tschichatscheff  angegebenen 
im  ganzen  71  Arten,  davon  8  Trilobiten  und  36  Brachiopoden. 
Compt.  rend.  1867.  S.  64  und  1217—1221. 

373.  1867.  0.  Blau.  Ausfluge  in  Bosnien. 

Zeitschr.  d.  Ges.  fiir  Erdk.  Berlin  1867.  S.  497—515.  (Mat.  Nr.  78.)  Man 
vergl.  Reisen  in  Bosnien  und  der  Hercegovina.  Berlin  1877. 
(Mat.  Nr.  127.) 

374.  1867.  De  Cigalla.  Die  neuesten  vulkanischen  Ereignisse  auf  Santorin. 

Sitzungsber.  d.  Wiener  Akad.  LIIL  1866.  S.  411—416. 
Neuos  Jahrb.  fiir  Min.  S.  465-457  (C.  W.  0.  Fuchs). 
Compt.  rend.  LXHI.    1866.  S.  47  u.  48,  611  u.  612,  642—644,  831  u.  832. 
Atti  Ace.  Se.  Torino.  II.  1866/67.  S.  24—29.  Sowie:  Compt.  rend.  LXVI. 
1868.  S.  553  u.  554  und  Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1870.  S.  176  u.  176. 

375.  1867.  Coleman  Lyman.  The  great  crevasse  of  the  Jordan  and  of  the  Red 

Sea.  Von  Bab-el-Mandeb  bis  an  den  Libanon.  (?  Man  vergl.  Nr.  234,  1854.) 

376.  1867.  Coquand.  Sur  les  gîtes  de  pétrole  de  la  Valachie  et  de  la  Moldavie 

et  sur  l'âge  des  ten-ains  qui  les  contiennent.  Ûber  oberem  Ëocàn,  Salz  und 
Oips  fiihrend,  mit  Salzton,  Menilit  und  Mergeln  das  Miocân  :  unten  Salz- 
ton  mit  Cijrena  couvexa,  Sande  (Grès  de  Fontainebleau)  und  Molasse, 
sowie  mariner  Tegel  (Neogen),  zu  oberst  Tone  und  Sande  mit  Congenen. 


219 

Im  ,MiocÔ.n*  der  erste  Petroleumhorizont.  Ein  zweiter  im  Pliocân.  Con- 
glomerate  und  sandige  Tone.  Nenere  Ablagerungen.  (Mat.  Nr.  77.) 
Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  XXIV.  1867/68.  S.  606—570. 

377.  1867.  F.  Fouqué.  Les  anciens  volcans  de  la  Grèce. 

Auffindung  einer  jungen  Ausbruchstelle  hei  Methana. 
Rev.  des  Deux  Mondes.  1867.  S.  471   ff. 

378.  1H67.  0.  Fraa8.     Aus  dem  Orient.  Geologische  Beobachtungen  am  Nil,  auf 

der  Sinaihalbinsel  und  in  Syrien.  In  dem  auf  das  Kreidegebirge  Palâstinas 
beztiglichen  Teile  (S.  40 — 109)  wird  erwiihnt;  Nicht  eine  Spur  von  Jura- 
ammoniten.  Nummuliten  Ostlich  von  Jérusalem  in  grauen  Feuersteinen 
{N,  variolata  n,  rar.  prim.).  Parallèle  Verwerfungsklûfte  (stufenfôrmig). 
Kein  Tertiâr  ,vom  Libanon  bis  nach  Âgypten**. 

Wûrttemb.  naturw.  Jahresh.  XXllI.  1867.  S.  145—362  mit  3  Taf. 

Man  vergl.  auch  Neues  Jahrb.  fur  Min.  1868.  S.  493—498. 

379.  1867.  K.  v.  Fritsch,  W.  Weiss  und  A.  StObl.  Santorin.  Die  Kaimeniinseln. 

Âhnlichkeit  mit  dem  Baue  des  Vesuv. 

Heidelberg  1867.  7  S.  Fol.  mit  4  Taf.  (Karte  1 :  100.000). 
3S0.      1867.    C.  W.   C.   Fuchs.    Die    vulkanischen    Erscheinungen    im   Jahre    18G6 
(Santorin). 

Neues  Jahrb.   fur  Min.    1867.   S.  325—336,  455—457.    Forts,  ebend. 
1868.  S.  433—439  und  ebend.  1869.  S.  692. 

381.  iH67.  V.  Hahn.  Reise  durch  die  Gebiete  des  Drin  und  Wardar  (1863).  Eine 

Angabe  ûber  den  Einbruch  des  Drin  in  die  Bqjana  (Albanien). 
XVI.  Bd.  der  Denkschr.  d.  Wiener  Akad.,  phil.-hist.  Klasse. 
Man  vergl.  Mater.  1883.  Nr.  66. 

382.  lSft7.  M.  V.  HantKen.  Neue  Meerschaumvorkommen  in  Bosnien. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1867.  S.  227.  (Mat.  Nr.  76.) 
.383.      1867.  L  Lartet.  Sur  les  gisements  bitumineux  de  la  Judée  (et  de  laCoelé- 
Syrie),  et  sur  le  mode  d'arrivée  de  l'aspalte  au  milieu  de  la  Mer  Morte. 
HornHteinkalk(>  (Calcaire  à  silex),  bituminOsc?  Kreidekalke  und  bitumen- 
tiihrende  Alluvionen  (im  Wadi  Mahawat). 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  2.  Ser.  XXIV.  1867.  S.  12-32. 

384.  1867.  A.  Lennox.  Rapport  sur  la  géologie   d'une  partie  de  la  Roumélie. 

London  1867.  Géologie.  S.  31—43.  (Nach  F.  v.  Hochstetter  „ein 
Kuriosum^.)  (Mat.  Nr.  79.) 

385.  1867.  K.  Peters.  Grundlinien  zur  Géographie  und  Géologie  der  Dobrudscha. 

Denkschr.  d.  Wiener  Akad.  XXVII.  1867.  S.  83—207.  (Mat.  Nr.  75.) 

386.  1867.  V.  Raulin.  Note  additionnelle  sur  la  constitution  géologique  de  l'île  de 

Crète.  Kritische  Bemerkungen  tlber  Spratts  Werk  (1865).  Spratts 
Tonschiefer  (Shales  and  schists)  sind  Macigno.  EocJine  und  cretazische 
Kalke.  Die  «Scaglia^-Flâchen  der  Spratt'schen  Karte,  im  0  und  W  ver- 
schiedene  Gesteine.  Im  Westen  alte  Ealke  und  Talkschiefer.  Von  Spratt 
fur  ait  gehaltene  Kalke  sind  zum  Teil  miocân  etc. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  2.  Ser.  XXIV.  1867.  S.  724-730. 

387.  1867.  Reiss  undStiibel.  Ausflug  nach  den  vulkanischen  Gebirgen  von  A  gin  a 

und  Methana  im  Jahre  1866,  nebst  mineralogischen  Beitriigen  von 
K.  v.  Fritsch.  Entstehungsgeschichte  und  Bau  der  Trachytberge.  Sub- 
marine Bildung.  Bemerkungen  iiber  die  Umbildung  von  Gesteinen  bel 
Susaki  auf  dem  Isthmus  durch  Gase  und  Quellen. 

Heidelberg  1867.  Mit  Karte  (1:150.000)  in  4  Farben. 

28* 


220 

388.  1$67«  K.  V.  Seebach.  Ûber  deri  Vulkan  von  Santorin  und  die  Eruption  von 
,  >  1866.  Zusammenfassende  Darstellung,  Friiher  ein  gangloser  Stratovulkan, 

jetzt  ein.  homogener  Cumulo vulkan. 

Gôttingen.  81  S.  mit  Karte  u.  4  Taf. 

389.  1S67.  W.  R.  Swan.  On  the  geology  of  the  Princes  Islands  in  the'  Seaof 

Marmora.  T  u  r  k  e  y.  Prinkipo  :  im  N  vulkanische  Gesteine  (Trachyte 
und  Trappe),  im  S  De  von  ;  Audirovitho  :  De  von  ;  Cbalki  :  belle  Tracbyte 
und  metamorphosiertes  Devon;  Petala  und  Ântigoni:  weifie  Tracbyte: 
Proti:  glimmerige  rote  Sandsteine  und  Quarzit  (Oldred);  Niandros  und 
Plati:  weifie  Quarzite. 

Quart.  Joum.  1868.  XXIV.  S.  53—63  (erste  Notiz  ebend.  XXIII.  S.  381). 

390.  1H67.  P.  de  TchihatchefT.   Considérations  générales  sur  les  rocbes  éruptivea 

de  l'Asie  Mineure. 

Tracbyte,  Dolerite,  Augitporpbyrite,  Syenite,  Granité,  Serpentine 
und  Diorite. 

Compt.  rend.  1867.  I.  S.  75. 

391.  1H67.  P.  de  Tschihatscheffs   Reisen   in   Kleinasien   und  Arménien   (1847 

bis  1863).  Itinerar,  redigiert  von  H.  Kiepert 

Peterm.  geogr.  Mitt.  Erg.-Heft  20.  1867.  68  S.  mit  Karte  (1 : 2,O0O.O00J 
(Reisewege). 

392.  1H67.  F.  Unger.    Die   foâsile  Flora  von  Kumi  auf  der  Insol  Euboea. 

Denkschr.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss.  XXVII. 

393.  lH(>7/(>8.  G.  Saporta.  Note  sur  la  flore  de  Koumi  (Eu bée). 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  2.  Ser.  XXV.  1868.  S.  315-328. 

Man  vergl.  auch  Paris.  Ann.  Éc.  Norm.  II.   i873.  S.  323-352. 

Examen  critique  d'une  collection  des  plantes  fossiles  de  Koumi  (Eubée). 

394.  1S68.  G.  Capellini.  Giacimenti  petroleiferi  di  Valacbia, 

Vergleicbt  die  Scbotter  der  walachiscben  Ebene  mit  dem  Scbotter 
des  Wiener  Beckens.  Erwahnt  das  Vorkommen  von  Salzlinsen  in  Petroleum 
fûbrenden  Ton«»n  von  Cinta  und  Demba  mit  Cardium  littorcde^  Dreissena, 
Pahidina  acuta  (Congerioiistufe)'  ^^'i  Colibassi  sarmatiscbe  Ceritbien. 

Mem.  deir  accad.  Bologna.  Ser.  II.  1868.  VII.  S.  323. 

395.  1868.  Coquand.  Description  géologique  des  gisements  bituminifères  et  pétroli- 

fères  de  Sélenitsa  dans  l'Albanie  et  de  Chieri  dans  l'île  de  Zante. 
Bitumen  zwischen  Sanden  und  Conglomeraten.  Auf  Zante:  Nummuliten- 
kalk  und  tonige  Kalke  von  Hyales,  darûber  diskordant  Subapenninenton 
und  sandige  Kalke.  (Mat.  Nr.  80.) 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  2.  Ser.  XXV.  1867/68.  S.  20-74  (mit  Profilen). 
395  a.  186S,  E.  Curtius.  Topographie  von  Athen  Sieben  Karten  mit  erlâutem- 
dem  Texte. 

Gotha.  Jahrb.  Pertbes  1868.  (Man  vergl.  Petei-m.  Mitteil.  1869.  S.  47.) 

396.  1S6S.  F.  Fouqué.    Rapport  sur  les  tremblement  de   terre  de  Cép  halo  nie 

et  de  Météli.n  en  1867. 

Paris  1868.  38  S.  (Impr.  Impér.) 

397.  ISOS.  Ûber  den  Stand  unserer  Kenntnisse  von  dem  geologischen  Baue  von 

Daim  ati  en  im  Jahre  1808,  gibt  Fr.  v.  Hauers  Erklârung  zur  geologischen 
Ûbersichtskarte  der  ôsterreichischen  Monarchie,  Blatt  X  Dalmatien,  eine 
gonaue  Vorstellung.  Bekannt  waren:  das  Carbon,  die  untere  Trias,  Vir- 
gloriakalk   (alpiiier  Muschelkalk),   di(»   obère  Trias,   Jura  nur  an  einigen 


221 

isolierten  Stellen;  die  Kreide,  und  zwai-:  Plattenkalke  (Neocom  mit  Amm» 
Astiet'ianus),  Caprotinenkalk,  Radioliten-  und  Hippuritenkalk  ;  Eocân,  und 
zwar:  Cosina8chichten,Nummulitenkalk,  Macigno  oder  Tassello  mit  Platten- 
kalken  (fischfabrend),  die  Kohlenflôtze  vom  Mte.  Promina,  Fljschsand- 
Htein;  Neogen:  weiCe  Kalkmergel  mit  SûOwasserfossilien,  SiiPwasserkalke, 
auch  kohlenfùhrend  ;  Diluvium  und  Alluvium. 

Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1868.  XVUI.  S.  431-454. 

ÂuÔer  dem  Blatte  X  kommen  in  Betracht  : 
1868.  Blatt  VI:  Die  ôstlichen  Alpenlânder. 

Ebend.  S.  1—14. 
1870.  Blatt  VII:  Ungarisches  Tiefland. 

Ebend.  XX.  1870.  S.  463—500. 
1873.  Blatt  VIII:  Siebenbtirgen. 

Ebend.  XXIII.  1873.  S.  71—115. 

398.  1868.  F.  Kanitz  (G.  St.).     Gebirgsarten  und  Petrefakten  aus  dem  Balk'an- 

g  e  b  i  e  t  e. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  Ï868.  S.  406.  (Mat.  Nr.  83.) 

399.  1H68.  L.  Lartet.    Sur  une  formation  particulière  de  grès  rouge   en  Afrique 

et  en  Asie,   à  propos   de   la  valeur  du   caractère  lithologique  en  strati- 
graphie.   1.  Grès  de  Petra  (grès  de  la  Mer  Morte,  terrains  sablonneux 
du   Liban  (=  Gault);    2.   Calcaires,   argiles   et  marnetf  jaunes   à    Ostr, 
ftabeUata,  Matheroniana  etc.,  Janira  quadricostata  etc.  (Cenoman). 
Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  1868.  2.  Ser.  XXV.  S.  490—499. 

400.  1868.  Lessmann.  Minele  de  fer  de  la  Sinaia. 

RoraânuK  4.  Aug.  1868.  S.  664. 

401.  1H68.  W.  Reiss  und  A.  StQbel.  Geschichte  und  Beschreibung  der  vulkanischen 

Ausbrûche  bei  Santorin  von  den  îiltesten  Zoiten  bis  auf  die  Gegenwart. 
Heidelberg  1868. 

402.  1868.  Schwarcz.  On  the  failure  of  geological  attemps  made  by  the  Greeks. 

From  the  earliest  âges  down  to  the  epoch  of  Alexandre. 

London    18^8.     (Revised     and     enlarged    édition.     Friihere    Mitteil. 
darûber  1862.) 

403.  1868.  H.  B.  Tristram.    On  the  geographical  and  geological  relations  of  the 

fauna  and  flora  of  Palestine. 

Proc.  Roy.  Soc.  XVI.  1868.  S.  316—319. 
Ann.  Mag.  Nat.  Bist.  II.  1868.  S.  63—66. 

404.  1868.  Fr.  Unger.  Die  Meermûhlen  von  Argostoli  auf  G  e  p  h  a  1  o  n  i  a. 

Ann..  Phys.  Chem.  CXXXIV.  1868.  S.  584—596. 

405.  1868.  Viquesnel.  Voyage  dans  la  Turquie  d'Europe. 

2.Bde.  mit  Atlas.  Géologie.  II.  S.  30-447.  (Mat.  Nr.  82.) 

406.  1868.  Warrington  Smyth.  Bericht  ûber  geologische  Arbeiten  in  P  al  as  tin  a. 

Quart.  Joum.  1868.  XXIV.  Annivers.  Adress.  I.  1. 

407.  1868—1872.  C.  Bureian.  Géographie  von  Griechenland. 

Leipzig  .1868—1872. 

408.  1869.  Abdullah   Bey   (Dr.  Hammerschmidt).     Die    Umgebung  des    Sees 

Kûtschûktsckekmetsche  in  Rumelien. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1869.  S.  263.  (Mat.  Nr.  87.) 

409.  1869.  Abullah   Bey.    Faune   de    formation   devonienne   du   Bosphore    de 

Constantinople. 

Gaz.  Médicale. d'Orient.  Constantinople  1869.  (Mat.  Nr.  90.) 


222 

410.  1869.  F.  V.  Andrian.  Keisenotizen  vom  Boaporus  und  von  Mytilenp. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1869.  S.  235.  (Mat.  Nr.  86.) 

411.  1S69.  A.  Boué.  Ober  tûrkische  Eisenbahnen  und  die  Géologie  derZentral- 

Tûrkei. 

Sitzungsber.  d.  Wiener  Akad.  LX.  Oktober  1869.  (Mat.  Nr.  89.) 

4llflr.  lHf>9.  A.  Boué.  Etwas  ûber  Vulkanismus  und  Plutonismus,  in  Verbindung 
mit  Erdmagnetismus,  sowie  ein  Aufiitiihlungsversuch  der  submarinischen 
brenneuden  Vulkane.  Enthillt  eine  Bibliographie  ûber  S  an  t  crin 
(35  Artikelj. 

Sitzungsber.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss    LIX.  I.  1869.  S.  65—103. 

412.  1869.  H.  Cordella.  Le  Laurium. 

Berielitigt  Angaben  G  au  dry  s  ûber  die  Lagerung  der  Akropoliskalke. 
Marseille  1869. 

413.  1869*  6.  Cotteau.  Notice  sur  les  Échinides  fossiles  recueillis  par  M.  L.  L  art  et 

en  Syrie  et  en  Idumée  etc.  12  Arten,  dem  Cenoman  entsprechend. 
Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  2.  Ser.  XXVI.  S.  196-198,  633—538. 

414.  1809.  Foetterle.  Die  geologisehen  VerhiUtnisse  der  Gegend  zwischen  Plevna 

und  Jablanica  in  Bulgarien. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1669.  S.  187  ff.  u.  373—378.  (Mat.  Nr  85.) 

415.  18C9.  F.  V.  Hochstetter.  Geologische  Untersuchungen  in  Rumelien. 

Viîrhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1869.  S.  185,  352—356.   (Mat.  Nr.  88.) 

416.  1869.   L.  Lartet.     Essai   sur  la  géologie  de  la  Palestine   et  des    contréen 

a  voisin  an  tes. 

Die  dem  I.  T(*ile  beigegebene  Karte  mit  17  Ausscheidungen.  Granit, 
Porphyre  und  Trappe  (z.  B.  Mt.  Hor),  Diorite  ((lânge  im  Granit),  Basalte, 
und  Trachyte;  kristallinische  Schiefer  (Gneis)  nur  im  Sfiden.  Kalk  mit 
Collyrites.  Nubischer  Sandstein,  Kreidekalk  (Hauptgestein),  Nummuliten- 
kalk  (Carmel),  Conglomerate  (Djebel  Haroun),  jûngere  Bildungen. 

Der  II.  Teil  enthiilt  die  Paliioanthropologie  und  Paliiontologie.  (Kreide 
und  Eocân).  Fische  vom  Libnnon,  Cephalo])od(m  vom  Libanon  (Ammoniten- 
verzeichnis),  Jncyloceras,  Baculites. 

Ann.  Se.  géol.  I.  1869.  S.  5—116,  149-329  und  III.  5.  98  S.  mit 
4  Taf.  Mit  Karte  (1:1,000.000  vom  Libanon  bis  zum  Golf  von  Akabah) 
und  Ansichten. 

417.  1869.   M.    Neumayr.    Beitrage    zur    Kenntnis    fossiler    Binnenfaunen.    .Die 

dalmatinischen  SnCwassermergel." 

Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  K.-A.  XLX.  1869.  S.  355-382. 

418.  1869.  J.  Pancie.  Das  Kapaonikgebirge  und  seine  Umgebung  (serb.).  Die 

Erzvorkommnisse  und  deren  Muttergesteine  werden  behandelt.  Belgrad  1869. 

419.  1869.  K.  V.  Seebaoh.  t)ber  die  Eruption  bei  Me  than  a  im  dritten  Jahrhundert 

vor   Christi  Geburt.     Kritik   der   alten   Autoren   (Strabo,   Pausanias, 
Ovid).  Virlets  und  Fouquets  Angaben  werden  bestiltigt. 
Zeitschr.  d.  Doutschen  geol.  Ges.  XXI.  1869.  S.  275-280. 

420.  1869.  P.  de  Tchihatoheff.  Note  sur  la  paléontologie  de  l'A  s  i  e  m  i  n  e  u  r  e  et  sur 

une  introduction  à  la  nouvelle  édition  de  l'Asie  mineure. 
Bull.  Soo.  géol.  de  Fr.  2.  Ser.  XXVII.  S.  218—222. 

421.  1S70.  Abdullah-Bey  (Dr.  H  a  m  m  e  r  s  c  h  m  i  d  t  ).  Remarques  géologiques  sur  le 

calcaire  dévonien  du  B  o  s  p  h  o  r  e. 

Boll.  Corn.  Geol.  Ital.  Firenze.  I.  1870.  S.  187  —  189, 


223 

422.     1S70.  F.  V.  AndriaR.  Geolo^sche  Studieu  aus  dem  Oiient.  (Die  vulkanischen 
Gebilde  des  Bosporus) 

Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1870.  S.  201—226.  (Mat.  Nr.  92.) 
428.      1H70.  D.  T.  ARSted.  Notice:  Sulphur  in  Gorfu. 

Mining,  and  Smelting  Mag.  IV.  186^.  S.  99. 

424.  1S70*  A.  Boué.  Mineralogisch-geologisches  Détail  ûber  einige  meiner  Reise- 

routen  in  der  europiiischen  Tûrkei. 

Sitzungsber.  d.  Wiener  Akad.  LXL  1870.  (Mat.  Nr.  91.) 

425.  1S70.  A..  Conrad.  Bosnien  mit  Bezug  auf  seine  Mineral8cbâ.tze. 

Mitteil.  d.  geogr.  Ges.  Wien  1870.  S.  219.  (Mat.  Nr.  78  ff.) 

426.  1H70.  H.  Cordella.    Description  des   i)roduits   des   mines   et  des   usines    de 

Laurion.  Beschreibung  des  alten  Bergbaues  mit  Ansicbten  und  Karten. 
Athen  1870. 

427.  1H70.   F.  Foetterle.   Die  Gegend  zwischen  Bukarest  und  der  siebenbûrgi- 

scben  Grenze. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1870.  S.  209.  (Mat.  Nr.  95  ) 

428.  1870.  F.  Foetterle  und  Fr.  v.  Hauer.  Congerienschichten  in  der  Walachei. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1870.  S.  210  (Mat.  Nr.  93.) 

429.  1H70.  F.  Foetterle.     Die   Gegend  zwischen   Tui-n- Se  vérin,    Tirgu-Jiului  und 

Kraiova  in  der  Kleinen  Walachei. 

Ebend.  S.  234  u.  235.  (Mat.  Nr.  96.^ 

480.  1S70.  Th.  Fuchs  in  seiner  Beschreibung  der  Fauna  von  Radmanest  erwiihnt 

auch   einige  jungtertiare  Versteinerungen  aus  der  Gegend  von  Krajova 
(Serbien). 

Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1870.  S.  343,  347,  859  u.  360. 

481.  1S70.  H.  Gorcelx.  Sur  l'état  actuel  du  vulcan  de  Santorin. 

Compt.  rend.   LXX.    1870.   S.  274—276.     Man   vergl.   ûber  Santorin 
auch:  ebend.  LXXV.  1872.  S.  270-272,  372-374. 

Cher  Nisiros.  Ebend.  LXXVII.  1873.  S.  597—601,  1039,  1474—1477. 

432.  1H70.  F.  V.  Hochstetter.  Die  geologischen  Verhâltnisse  des  ôstlichen  Teiles 

der  europaischen  Tûrkei. 

Jahrb.  d.  k.k.  geol.  R.-A.  1870.  S.  265—461  mit  geol.  Karte.  (Mat.  Nr.  94.) 
432 rt.  1S70.  V.  Raulln.  Description  physique  de  l'île  de  Crète.  Kalkschiefer  und 
Quarzite.  Gneis  fehlt.  (S.  474  f.)  Kreide-  und  Eocankalke  lassen  sich  niclit 
unterscheiden.  (S.  507  f.) 

Paris.  2  Bde.  1078  S.  mit  21  Tafeln. 

433.  1H70. J. Sohnildt. Erdbeben inGriechenland  vom  3 1 .  Juli und 5.  A ugust  1 870. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1870.  S.  226. 

434.  1H70.  E.  Tietze.  Auffindung  des  braunen  Jura  bei  Boletin  in  Serbien. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1870.  S.  323.  (Mat.  Nr.  07.) 

435.  1S70.  E.  Tietze.  Neocom  und  Turon  im  nordôstliclien  Serbien. 

Ebend.  S.  824.  (Mat.  Nr.  98.) 

436.  1H70*  E.  Tietze.  Geologische  Notizen  aus  dem  nordôstlichen  Serbien. 

Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1870.  S.  567—600.  (Mat.  Nr.  99.) 

437.  1S71.  K.  V.  FritSCli.  Geologische  Beschreibung  des  Ringgebirges  von  Santorin. 

Zeitschr.  d.  Deutschen  geol.  (ies.  XXllI.  1871.  S.  125—213. 

438.  1H71.  H.  Gorceix.  Sur  les  bassins  lacustres  de  l'A  c  h  a  ï  e  et  de  la  C  o  r  i  ii  t  h  i  e. 

GroBe    Massen   von    Conglomeraten   (Nagelfluh)    mit   Einlagerungen    von 
Tonen,  Sanden,  sandigen  Kalken  und  Ligniten. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  2.  Ser.  XXVllI.  1871.  S.  269-274. 


224 

439.  1H71.  A.  Lessmann.    Die   Gegeud    von   Turn-Severin    bis   gegen   den   Berg 

Schirgen  an  der  Grenze  Rumàniens. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1871.  S.  187-^191.  (Mat.  Nr.  100.) 

440.  1871.  J.  PIck.  Die  letzten  Erdbeben,  dann  Thermen  und  Solfataren  auf  Milo. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1871.  S.  128  ff. 

441.  1871.  O.Schneider.  Ober  die  Entstehung  des  Toten  Me  ère  s.  Einige  num- 

mulitenfûhrende  Gesteine  (L  art  et,  Eociin;  Fraas,  Kreide)  stellt  er  zur 
obersten  Kreide.  (Hinweis  auf  die  Glanecker  Schichten.) 

Osterprogr.  Erz-Anst.  in  Friedrichstadt.  Dresden  1871.  27  S. 

Neues  Jahrb.  fiir  Min.  1871.  S.  79-81. 

442.  1871.  Fr. Schrockenstein.  GeologischeNotizen  aus  dem  mittleren  B  u  1  garien. 

Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1871.    XXI.  S.  273—279.    (Mat.   Nr.  101.) 

443.  1871.  R.  Tate.    On   the   âge   of  the   Nubian  Sandstone.     Unter  der  Kreide 

(Syrien)  Orthis  Michelini  (aus  dem  Sinaigebiete  auch  Lepidodendron^ 
Ungers  Dadoxylon). 

Quart.  Journ.  1871.  XXVII.  S.  404—406. 

444.  1872.  A.  Boué  erwilhnt  in  einera  Briefe  an  Collomb  die  von  Fr.  Foetterle 

ausgesprochene  Meinung,  dafi  das  Salz  der  Walachei  mit  jenem  von 
Wieliezka  gleichen  Altéra  sei. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  2.  Ser.  XXIX.  1872.  S.  245. 

445.  1872.  V.  Diicker.    Sur  les  traces  de   la  main  de  l'homme   sur  les  ossements 

de  Pikermi.  (Brief  an  G  au  dry  und  Entgegnung.) 

Bull.  Soc.  gM.  de  Fr.  2.  Ser.  XXIX.  1872.  S.  227—229. 
Man  vergl.  Compt.  rend.  VI.  1872.  S.  104-107. 

446.  1872.    A.  Gaudry.   Ûl)er  einige   fossile  Siiugetiere  aus  Ru  manie  n  :    Elephas 

primifjfenius,  Equus,  Speziell  aus  der  Gegend  von  Galatz:  Mastodan  arver- 
nensis,  Elephas  menàtonaliSy  Hipparion  gracihy  Bisou  und  Cervus  aus 
eisenschûssigen  Schottern. 

Bull.  Soc.  géol.  ^.  Ser.  Vol.  I.  S    142  u.  143. 

447.  1872.  F.  v.  Hochstetter.   Die  geologischen  Verhàltnisse  des  Ôstlichen  Teiles 

der  europâischen  Tiirkei.  Zweite  Abteilung. 

Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.A.  1872.   S.  331—388  mit  geol.  Karte.   (Mat 
Nr.   103.) 

448.  1872.  Hans  Hofer.    In  einem  Schreiben  an  Bergrat  v.  Mojsisovics  findet 

aich  die  Angabe,  daû  der  Autor  des  Briefes  auf  einem  Ausfluge  nach 
Cetinje  das  Vorkommen  von  rhiltischen  Megalodus-  und  Lithodendron- 
kalken  nachzuweisen  imstande  gewesen  sei. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1872.  S.  67  u.  68. 

449.  1872.  A.  Peiz.  Ans  der  europiiischen  Tûrkei. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1872.  S.  313.  (Mat  Nr.  105.) 

450.  1872.  K.  Paul.  Geologische  Notiz  aus  Bosnien. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1S72.  S.  327.  (Mat  Nr.   106.) 

451.  1872.  Fr.  Schrockenstein.  Vom  Czipka-Balkan. 

Jahrb.    d.    k.    k.    geol.    R.-A.    XXII.    1872.    S.    234-240    mit   Tafel. 
(Mat.  Nr.  10?.) 

452.  1872.  G.   Stefanescu.    Sur  le   terrain    quarternaire   de  la  Roumanie.et 

sur  quelques  ossements  des  mammifères  tertiaires  et  quaternaires  du 
même  pays. 

.  Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  3.  S«'r.  I.  1873.  S.  119.  (Mat  Nr    104.) 


225 

463.      1873.   Alisted.     On    the   solfataras   and    deposits    of   sulphur   at   Kalaniaki 
(Isthmus  von  Eorinth). 

In  lichten  Mergeln,  die  an  weiûen  Miocânkalk  anlagern. 
Quart.  Joum.  1873.  S.  360—363.  m 

454.  1H78.  E.  Fuchs  et  Sarasin.   Notes   sur  les  sources   de  pétrole   de  Campina 

(Valachie). 

Arch.  Soc.  Phys.  Nat  Genf.  XLVI.  1873.  S.  89—113.  .    . 

455.  1S73.  H.  GtroBix.  Notiz  ilber  geographische  und  geologiache  Beobachtungen 

in  T  h  r  a  k  i  e  n  und  M  a  k  e  d  o  n  i  e  n.  Auffîndung  eines  Vorkommens  f bssiler 
Sâugetierreste  bei  Lâpsista  in  Makedonien  (Pikermifauna). 

BulL  Soc.  géol.  de  Fx.  3.  Ser.  I.  1873.  S.  254,  720  u.  721. 

456.  1H73.  H.  Gorceix.    Notice  sur  le  bassin   miocénique  d'eau   douce  de  Koumi 

(Eubée). 

Ann.  École  Norm.  Paris.  II.  1873.  S.  317—821. 

457.  lS7â.  K.  V.  Hauer.   Analysen  von  Felsarten  von  Mytilini  (Lesbos).    Grûn- 

steintrachyt  von  Mytilini,  Rhyolith  von  Malido,  Andesit  von  der  Nord- 
kûste,  Perlit  von  Molivo  etc.  (Gesaminelt  von  Bar.  v.  Andrian.) 

Verhandl.  d.  k,  k.   geol.  R.-A.    1873.   S.  218—221.     Lotos  1873   ubér 
Obsidiane. 

458.  1H73.  A.  Kornhuber.  Ober  einen  neuen  fossilen  Sauner  aus  Lésina. 

Abhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1873. 

459.  1S73— 1H78.  Landerer.  Mitteilungen  aus  Griechenland. 

Berg-  u.  Hiittenmann.  Zeitun<i^.  Leipzig.  34. — 37.  Bd. 

460.  1S73.  Edm.  v.  Mojsisovics.     Ober   das  Vorkommen   der  Amnionit«ngattung 

Sageceras  in  der  D  o  b  r  u  d  s  o  h  a. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1873.  S.  33. 

461.  1S73.  R.  Nasse.    Mitteilungen   ûber   die  Géologie   von  Laurion   und    den 

dortigen  Bergbau. 

Zeitschr.  fur  Berg-,  Hiitten.-  u.  Salinenw.  im  pr.  St.  Berlin  1873.  XXI. 

462.  IHl'l*  A.  Pell.  Die  Maritzatalbahn.  Geologische  Profile  aus  der  europiiischen 

Tûrkei. 

.VerhandL  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1873.  S.  61.  (Mat.  Nr.  106.) 

463.  lS7îJ.   A.    Pell.     Ober    das    Vorkommen     tertiiirer    Bildungen    im     obcren 

Maritzatale  (Haskiôi). 

Jahrb.   d.   k.   k.    geol.    R.-A.    1873.    XXIII,    S.  289—294    mit   Karte. 
(Mat.  Nr.  108.) 

464.  1H73.  G.  Washburn.  Geology  of  the  Bosporus. 

Devon   und  Ausbruchsgesteine   in  Massen  (nôrdlich)   und  in  Giingen 
von  verschiedenem  Alter,  mit  ersteren  nicht  im  Zusamnienhange. 
Entstehung  des  Bosporus  bleibt  unentschieden. 
Amer.  Journ.  3.  Ser.  VI.  1873.  S.  186—194. 

465.  ISlîJ.  G.  Washburn  schrieb  auch  ûber:  Calvert's  supposed  relies  of  man  in 

the  miocène  of  the  Dardanelles. 

Proc.  Am.  Ass.  XX IL    1878.    S.  203—206.    Oanadian  Naturalist.  VII. 
1873.  S.  155-157. 

466.  1873.  f.  Wlbel.  Die  Insel  Kephaloniii  und  die  Meermiihlen  von  Argostoli. 

Hamburg.  1873.   Man  vergl.  Ber.  d.  Deutschen  chem.  Ges.  VI.  1873. 
S.  184  u.  185. 

467.  1873.  Description   des   marbres  et  autres   minéraux    de  Grèce   expédiés    à 

Vienne  pour  l'exposition  universelle.  Athen  1873.. 

29 


226 

468.  1H74.  Abegg.  Die  Baderstadt  Aedipsos  auf  Eubôa.  Ausland '  1874. 

469.  1S74.  A.  Boue.  Note  sur  les  frontières  de  la  Bosnie,   de  FHercégovine 

et  du  Monténégro.  Excursion  au  Kom  et  au  Dormitor. 

Mém.  Soc.  géol.  de  Fr.  1874.  XIII.  S.  17—22. 

Man  vergl.  auch  ebend.  S.  83—87  ûber  die  Umgebung  von  Philip- 
popel.  (Mat.  Nr.  112.) 

470.  1874.  Fontatines.  A  propos  de  quelques  not^s  prises  à  Athènes. 

Bull.  Soc.  d'études  scient.  Lyon,  9.  Dezember  1873. 

471.  1S74.  0.  Fraas.  Ûber  fossile  Reste  aus  Palâstina  (gesammelt  vom  Missionâr 

Zeller).  Vom  Gebirge  Osba  bei  Soit  (dem  alten  Rammoth  Gilead)  Austern, 
Ca*'dium  hiîlanum,  Pauli  und  Comheiy  Triçonia,  Amm.  MUletianus  und 
andere.  Cenomane  Arten. 

Neues  Jahrb.  fur  Min.  etc.  1874.  S    410—412. 

472.  1874.  Gorceix.  Éruption  du  volcan  de  Ni  sir  os.  (Sept.  1873.)    Kurze  Notiz. 

Kristallinischer  Kalk  und   Schiefer  (sekundiiren  Alters),  Tertiâr  (Pliocân). 
Compt.  rend.  .  1874.  LXXVIU.  S.  565—568. 
Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  3.  Ser.  II.  1874.  S.  146  u.  147,  398—403. 

473.  1874.  Gorceix.   Note  sur  l'île   de  Cos  et  sur  quelques  bassins  tertiaires  de 

l'Eu  bée,  de  la  Thessalie  et  de  la  Macédoine. 

Metamorphische  Sekundiirformation,  dariiber  kristalline  Ealke.  Die 
Kette  (NW — SO)  mit  Trachytgângen  (Kontaktmetamorpbosen).  Warme 
Mineralquellen  ani  Siidufer.  Eisens&uerlinge  im  Norden.  Im  Westen  eîn 
zweites  kristallinisches  Massiv.  Eruptive  Gesteine  und  Tertiîir  (SûÛ- 
wasserablagerungen  in  der  Hauptkette  der  Insèl)  und  junge  marine  Ab- 
lagerungcn.  Auf  EubOa  SiiCwasserbecken.  In  Makedonien  Mergel  mit 
Ceriihium  margaritaceum^  plicatum^  pnpaveraceum,  Sû(3wasserablagerungeD 
mit  Melania  Escheri.  (Ôninger  Stufe  nach  Tournouër).  Maiine  und  lakustrine 
Miociinbildungen  in  NO-The.ssalien,  bei  Trikala  mit  Lignit.  Fossiles  Holz. 
Ziibne  von  Mastodon  und  Rhinocéros. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  3.  Ser.  II.  1874.  S.  146,  398—403. 

Compt.  rend.  1874.  S.  456.  Ann.  École  nonn.  1876.  II.  Ser.  V.  S.  205. 

Vorlaufige  Notiz  Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  3.  Ser.  1873.  I.  S.  365. 

474.  1874,  H.  Gorceix.  Aperçu  géographique  de  la  région  des  Khassia  —  nôrdlich 

von  Trikala  (Thessalie  et  Epire). 

Bull.  Soc.  géogr.  1874.  1.  S.  449-457. 

Das  Vorkonimen  metamorphisch-kristalliner  Kalke .  niit  Schiefer  und 
Serpentin.  Sandige  Mergel  gegen  den  Salambria.  Schichten  mit  Cerithium 
margaritaceum  und  pUcatutn. 

475.  1874.  Rud.  Hoernes.  Geologischer  Bau  der  Insel  Samothrake.  Granit  von 

Tonschiefer  und  Hornblendegesteinen  umgeben  (Streichen  SW— NO), 
Trachytdurchbrûche  und  vulkanischer  Tuif.  Sande  und  Schotter  (diluvial) 
im  SW,  N  und  0  ;  junge  Meeresablagerungen  im  W.  Schwarzer  eocâner 
Nummulitenkalk  am  WestfuCe  des  Agios  Georgios.  (Mat.  Nr.  111.) 

Denkschr.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss.  XXXIII.  1874.  12  S.  m.  Karte 
(zirka  I  :  100.000)  und  Profiltaf. 

476.  1874.   J.  Pantoczelc  und  Knapp.     Reise  nacb  der  Hercegovina,    Monté- 

négro und  Dalmatien. 

(„Aducutiones  ad  floram  et  faunani.**) 

Schriften  d.  Gesellsch.  f.  Naturwiss.  Presburg  1874.  VIII.  S.  148. 
(Mat.  Nr.  112.) 


227 

477.  1874.  L  Rock8troh.  Ûber  den  Balkan.  Von  Vraca  nach  Sofia 

Mitteil.  d.  geogr.  Gesellsch.  Wien  1874.  S.  439—455.  (Mat.  Nr.  111a.) 

478.  1H74.  J.  Woldcich.  Mitteilungen  aus  Dalmatien. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1874.  S.  186—189. 

479.  1875.  C.  Doelter.  Trachyte  .von  der  Insel  K  o  s.  Rhyolith,  Augitandesit,  Trachyt. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1875.  S.  233  u.  234. 

480.  1875.  Dozoïk  Excursion  en  Albanie. 

Bull.  Soc.  géogr.  1876.  I.  S.  598—621.  Nichts  Geologisches. 

481.  1875.  V.  Ducker.   Notiz   ûber  Niveauverânderungen   bei  Kalamaki.    Hebung 

des  Isthmus  von  Korinih  in  neuester  geologischer  Zeit.  Ôstlich  am 
Pyrâus  Senkung.  Eleunis,  Mosaik  unter  dem  Meeresniveau.  Terrassen  aut 
Naxos. 

Zeitschr.  d.  Deutsch.  geol.  Gesellsch.  1876.  S.  966. 

482-      1875.  A.  L.  Fox.  On  some  fossils  from  Mount  L  e  b  a  n  o  n.  Isocardia,  Hippu- 
rites,  Nummulites  etc.;  auch  einige  lakustrine  Fossilien. 
Transact  geol.  Soc.  Cornwall.  1875.  IX.  S.  46—48. 

483.  1875.  Rud.  Hoernes.    SûBwasserschichten   unter  den   sarmatischen   Ablage- 

rungen  am  Marmarameer  (Melanopsisschichten). 
Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1875.  S.  174  u.  175. 

484.  1875.  F.  Hofmann.  Beiicht  an  den  Finanzminister  ûber  das  Vorkommen  der 

Steinkohle  und  ûber  die  Begrenzung  der  Grubenfelder  bei  Sénje  (Serbie  n). 
Belgrad:  Izveschtaj  g  Min.  Fin.  o  Pojavljiva  uju  Kamenog  Uglja  i  o 
Ogranicenju  rudnog  Prosioro  za  Dlozavu  u  Senju. 

485.  1875.  R.  Na8Se.  Ein  Ausflug  nach  8amos. 

Metamorphische  Schiefer  (Granaten-Glimmerschiefer  in  Tonschiefer 
ûbergehend,  chloritische  Schiefer  und  Serpentin)  und  kristallinischer 
Kalk   (zum  Teil  cipollinartig).   Streichen  NW  mit   steilem  NO-Einfallen 

Zeitschr.  d.  Gesellsch   f.  Erdk.  1876.  X.  S.  222—235  mit  (orogr.)  Karte. 

486.  1875.  M.  Neumayr.  Die  Insel  Ko  s.  Vorlaufige  Mitteilung. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1875.  S.  170—174. 

487.  1875.  M.  Neumayr.  Ûber  den  Kalk  der  Akropolis  von  Athen. 

Auffindung  eines  Aé?/-mea-Durch8chnittes  (im  Mittelgange  der  Pro- 
pylâ.en,  13  Schritte  vom  Ausgange).  Jura  oder  Kreide.  Gleichalterig: 
Akropolis,  Lykabettos,  Pnyx,  Areopag  ;  sie  waren  einst  eine  fast  horizontal 
gelagerte,  zusammenhâ,ngende  Kalkschichte.  Die  Kalke  des  Hymettos  in 
kristallinischen  Schiefem  konkordant  eingelagert, 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1875.  S.  68—70. 

488.  1875.  J.  NIedzwledzkl.    Gesteine   der  Insel   Saniothrake:    Granit,   Quarz- 

trachyt,  Basait  und  Gabbro. 

Tschermak's  Min.-petr.  Mitteil.  1875.  2. 

489.  1875.   A.  W.  Popowiô.   Geoloàke   crtice   o   Srbiji.   (GeologiscKe  Notizen   aus 

Serbien.) 

Otaôbina  1875.  Juniheft.  (Mat.  Nr.  113  a.) 

490.  1875.  W.  RungB.  Reisebriefe  aus  Serbien. 

Die  Bergbau-  und  die  geognostischen  Verhiiltnisse  werden  im  fûnften 
Briefe  kurz  berûhrt. 
Dortmund  1875. 

491.  1875.  Ad.  Schlehan.  Notizen  ûber  das  Erzvorkommen  von  Laurion  in  Attika. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1Ô76.  S.  66. 

29* 


228. 

492.  1S7Ô.  6.  Stache.   Neue  Beobachtungen   in   den  Schichten  der  liburniscken 

Stufe  (Dalmatien). 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1875.  S.  834—838. 

493.  1S75.  F.  Szabô.  Reise  in  Serbien. 

Ausland  1875.  S.  150-153.  (Mat.  Nr.  114  a.) 

494.  1S7Ô.  Fr.  ToJila.    Geologiache  Untersuchungen  im  westlichen  Balkan  und 

in  den  angrenzenden  Gebieten.  1.  Obersicht  ûber  die  Reiserouten  und 
die  wichtigsten  Resultate  der  Reise. 

Sitzungsber.  d.  Wiener  Akad.  LXXII.  Oktober  1875.   (Mat.  Nr.  113.) 

495.  1876.  A.  Bittner,  M.  Neumayr  und  F.  Teller.  Geologische  Arbeiten  im  Orient. 

Pentelikon  stimmt  mit  dem  Hymettos  ûberein  :  Hippuriten  und  Dactjlo- 
poren  (Neumayr),  am  Parnes  Dactyloporen  (Bittner),  Kreide  und 
Macigno  in  Àtolien  (Neumayr),  Ëubda  im  S  metamorphisch,  im  N 
Hippuritenkalk  und  Macigno,  auch  schwarze  bituminôse  Kalke  streichen 
NO— SW  im  S.  Die  Serpentine  kretazisch,  verânderte  Eruptivbildungen, 
auch  im  Kreidekalk  Kontakterscheinungen  (Teller).  Im  dstlichen  Nord- 
griechenland  SO  — NW-Streichen.  Ealke,  Schiefer  und  Serpentine.  Hie  und 
da  Siiûwasserablagerungen,  gegen  S  betrâchtlich  geneigt,  bei  1000  m  Hôhe 
erreichend  (Bittner).  Um  Lamia  unterer  Hippuritenkalk,  Macigno,  obérer 
Hippuritenkalk,  im  Macigno  mittlerer  Hippuiitenkalk.  Oeta  und  Othrys 
W — O-Streiohen.  Ausstrahlende  Ziige  des  illyrischen  Faltensystems  (Neu- 
mayr). 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1876.  S.  219—227. 

496.  1S7C.  F.  Fouqué.  Rapport  sur  une  exploration  géologique  de  Tîle  de  Santorin. 

Eruptionsprodukte,  Fumarolen,  heiûe  Quellen,  Gasaushauchungen. 

Anii.  8c.  Géol.  1876.  VIL  2.  S.  43  mit  3  Taf. 

Compt.  rend.  1876.  S.  878—884.  Man  vergl.  auch  I/lnstitut  1875.  Nr.  33. 

497.  1S7G.  F.  Fouqué.  Die  Laven  von  Thora. 

Samtlich  zwei  trikline  Foldspate  enthaltend  (Albit  und  Anorthit  oder 
Labradorit).  Saure  und  basischc  Laven.  In  den  ersteren  Magnetit  und 
wenig  Olivin,  in  den  basÎHchen  mehr  Olivin  und  wenig  Magnetit. 

L'Institut  1876.  Nr.  175. 

498.  1S76.  Th.  Fuchs.  Die  Soltatara  und  das  Schwefelvorkommen  von  Kalamaki. 

Die  Solfatare  aus  Serpentin  aufsteigend.  Die  Mergel  plioc^n,  miocâne 
Kalke  nicht  vorhanden  (Ansted  Nr.  453). 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A    1876.  S.  54  u.  55. 

499.  1S76.  Th.  Fuchs.  Ûber  die  in  Verbindung  mit  Flyschgesteinen  und  grûnen 

Schiefern  vorkommenden  Serpentine  bei  Kumi  auf  Ëubôa.  Obergang  von 
Grûnschiefern   in   Hippuritenkalk.   Zahlreiche  Verwerfungen.   Serpentine, 
Grùnschiefer  und  Serpentine  vielleicht  vom  Alter  des  Macigno. 
Sitzungsber.  der  Wiener  Akad.  d.  Wiss.  1876.  LXXIÏ.  S.  338. 

500.  1S7C.  Th.  Fuchs.    Studien   liber  idflH   Alter  der  jûngeren   Tertiârbildungen 

G  r  i  e  c  h  e  n  1  a  n  d  s.  1 .  Nullii)orenkalk  und  Korallenkalk  von  Trakones  (jûnger 
als  Leithakalk).  2.  Congerienschichten.  3.  Jiingere  Sûûwasserschichten. 
4.  Rote  fluviatile  Lehme  und  Conglomerate  mit  dei  Sâugeticrfauna  von 
Pikermi.  —  Am  Isthmus  von  Korinth:  ûber  Hii^puritenkalk  (diskordant 
iu  fiacher  Lagerung)  woiiJe  Mergel  und  dariiber  marines  Pliocân  (mit 
reicher  Fauna).  —  Megara:  Travertin  zu  unterst,  graue  Mergel  mit 
Conglonu'ratbilnkon.  Weiûe  Mergel  mit  Melanopsiden,  Paludinen  et-c.  ; 
Lignit  und  Hrackwasserlag^Mi.    (îraue  Mergel  und  zu  ol>erst  rote  Mergel. 


229 

Athen  etc.,  vor  allem  Trakônes.  Marine^)  Pliocân  ani  Piràus.  —  Kumî  auf 
Eubôa:  Lignitfûhrende,  sandige,  graue  Mergel  ûber  Serpentin  (inmitten 
der  Hippuritenkalke).  Weifie,  plattige  Mergel,  darûber  Sande,  Gerôlle  und 
Conglomerate. 

Sitzungsber.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss.  1876.  LXXXIII.  S.  75. 

Denkschr.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss.  XXXVIII.  1877.  42  S.  mit  5  Taf. 
und  vielen  Profil  en. 

501.  1H76.  0.  Fraas.  Drei  Monate  am  Libanon.  Mittlere  Kreide,  Basaltite  und 

Melaphyre  in  vielen  Durchbrûchen  (S.  65  —  68.)  Reiseschilderungen. 
Stuttgart  1876.  106  S. 

502.  1876.  Gorceix.  Aperçu  géologique  sur  l'île  de  C  o  s.  Metamorpbische  sekundâxe 

Formatibnen.  Vulkanische  Gesteine,  lakustrines  Infra-Pliocân  und  marines 
Pliocân. 

Ann.  se.  de  l'école  norm.  sup.  Ser.  II.  V.  Paris  1876.  S.  205—216 
mit  2  Taf.  (oiograph.  Karte  u.  Profile). 

503.  1876.    R.  Hoerne8.    Ëin  Beitrag  zur  Kenntnis  fossiler  Binnenfaunen  (SûO- 

was8ei*8chichten)  unter  den  sarraatischen  Ablagerungen  am  Marmara- 
meere. 

Sitzungsber.  d.  Wiener  Akad.  LXXIV.  28  S.  mit  Taf.  (Mat  Nr.  115.) 

504.  1876.  J.  J.  Landerer.  Mitteilungen  ans  Griechenland.  Lignite,  Mineralien, 

Marraor. 

Berg-  u.  HiStt^nm.  Zeituiig  1876.  1877. 

505.  1876.    0.  Luedecke.    Der  Glaukophan    und   die  Glaukophan   fiihrenden  Ge- 

steine der  Insel  Syra.  Gneis,  Glimmerschiefer  mit  Einlagerungen  von 
Glaukophangesteinen,  Marmor.  G laukophan  -  Ëklogit  -  Glimmerschiefer, 
Smaragdit-Chloritgesteine,  G  laukophan -Epidotgesteine,  Omphacit-Zoisit- 
Gabbro.  (Von  K.  v.  Fritsch  gesammelt.) 

Zeitschr.  d.  D.  geol.  Ges.  187G.  XXVIH.  S.  248—291  mit  Taf. 

506.  1876.  C.  de  Marchesetti.  Descrizioni  di  Isola  di  Pelagosa. 

Triest  1876.  Mit  3  Taf. 

507.  1876.  S.  Merill.  Palestine  explorations.  (Physik.-geogr.  Notizen.) 

Athenaeum  1876.  S.  84,  85,  117. 

508.  1876.    Capt.  Miaulis.    Of  the   occurence  of  a  submaiinc   crater  within  the 

harbour  of  Karavossva  in  the  Gulf  of  Art  a.  Kurze  Notiz. 

Proc.  geol.  Soc.  London  1876.  (Quart.  Joum.  XXXII.  Proc.  123  u.  124.) 

509.  1876.  M.  6j.  Miliéevié.  Fûrstentum  Serbien.   Die  Bergbauverhkltnisse  und 

Mineralvorkommnisse   in   den   einzelnen   Kreisen    werden    in  besonderen 
Kapiteln  besprochen. 
Belgrad.  (Serbisch.) 

610.  1876.  K.  Mu8zyn8kl.    Die  Regulierung    der   Sulinamûndung    und    die  Ver- 

ànderungen  im  Donaudelta  (1857—1873). 

Mitt.  d.  geogr.  Ges.  Wien.  187G.  S.  329.  Mit  Karte  (1  :  364.600).  -^ 

611.  1876.  M.  Neumayr.    Ober  einige   neue  Vorkommnisse  jnngtertiârer  Binnen- 

mollusken  (Paludinenschichten  von  Plojesti  und  Krajova,  Walachei). 
Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1876.  S.  366.  (Mat.  Nr.  117.) 
512«  1876.  M.  Neumayr.  Pas  Scbiefergebirge  der  Halbinsel  Chalkidike  und  der 
thessalische  Olymp.  Profil  vom  Athos  im  yO  gegen  NW:  Chloritschiefer 
(ein  Gewôlbe  bildend),  Gneis  (gefaltet),  Glimmerschiefer  und  Marmor- 
einlagerungen,  hauptsiichlicli  im  Chloritschiefer.  Am  Olymp  Kalke  mit 
vielen    Fossilien    (Gastropoden,    Bivulven,    Brachiopoden    und    Korallen: 


5 


rj, 


Sli       IWL    5i\cîa  ih*»r  Criàûa.   t.iii  ^*ts*t~^^aj  ïn.  «ier  !l«îfce  ¥oa  Ismid  in 

Xaos.  rarL  fc«j«*:_  lîTC  IZL  S.  253    ;mB  .^  Tiirqaîe'^  . 
^^4..     t^fUL  Kr  ^9tn%,    ÏTj»^  I^MEâsx  xsfti  ^tr  *3>ifiûtKL    Dqï»  <lEiift>HBT»9eiie  and  das 

Baf.,  i*»v,  z^>t.  «i*  Fr.  3u  Sar.  IT.  I^TC  S.  Sâl— SâL 

ViA.  l'^C  Cl  ttarfcr  G«b:L  Xv-^iîxea  ib<er  «â^  Iizzii!!  Pel*c*>«a:  iKieii  Stossich 
lr>«»r  4^ti*T^si  £;klk  Ki^ï^  ?  :  H'^îîxk&Zk.  â04«itt$ert  ¥«b  Bazmem  Xulliporen* 
iuLjr    Imriïj-^  M^^rg^  sih  Gip«»  SBii  P)bixziair»!?f€«s  (PfîocânL 

V*rkaiwsl    d.  t  k.  «^>L  R.-A.  15T*.  S.  UB^Hé. 

Mata  f*Tsd^  ^tnfth  M.  GrolLer  t.  Mîld<^a«4f<^:  Topo^.-geoL  Skizze 
d,  ImA^  P  <^  :  2  g  o  «  a.  mit  '^^•m  Clx^;xv:«ce  dsfr  ^ia  Laadf  erbôidang''  gegen 
d<»«  M,  '#«^smo.  Jahrb.  drr  ong.  ««•>^  A»j«.  l!réô^  VIL  S-  135 — 152,  mit 
KsiTUfTi.  TiTid  M.  .Sto3*ica  « Exeuz^oa^  soIT  tsol^  di  Pelagoâa.  Boll.  Soc 
AdrikL  di  :^,  nat.  Tri*?^  1675,  Okt.» 

^17.  ].^7C  6r,  Strfaacscs.  JsoXa  as^npra  bA^^sâBohn  tertiar  si  lignitalui  de  la 
Hahna  ^în  dfrr  Walachei. 

BmlL  Sot.  g^fgr.  Komane.  ISIiî^  Xr.  9l  S-  S^T— 1UI&  mit  geol.  Karte. 
nâskt,  Xr,  119.; 

Bail,  soc-  g*k;L  d^•  Fr.  3.  S»^r.  V.  $.  3S7— 393  mit  Tat 

-vl^  ]^7C  Br.  SjrWM.  Cb^r  ^erbische  Enb^gb^œ  (Maidanpek  nnd  Majdan 
Ka^-ahia;. 

MÎBÎng  Jonrn.  Okt,  1876.  (Mat,  Xr.  124,) 

1^.      ]^7C  F,  Szafe*.    Unteritachang   einiger  Talkanischer  G««teiiie    aus  Ungam 
nnd  .Serhien. 

F^idt.  Kr^zl.  Badapest   IS76.  S.  1-15. 

20*      IS7I».  Szafe*.    A   Glaakophan-trapp.   Xehànv    mâs   koz  es    L  au  ri  u m  ban. 
F5fjdape»t  187G. 

&21.  1S7I»,  TMni««ër  Étode  sur  les  fossiles  tertiaires  de  l'île  de  Cos  (Saniml. 
v'^/n  GftTfcix  au-»  1673  .  Hesohreibung  vieler  SûBwasserformen]:  Planorbis, 
/yimnaeuM,  MeUinia.  Melanopsis,  Paludina,  XerittHa  etc.  —  Marine  Art«n 
w*'r(\(iu  73  nachgewi**««en. 

Anri.  hcient.  de  l'école  norm.  sup.  Paris  2.  Ser.  V.  1876.  S.  445—475 
mit  1   Taf. 

tfZL  1S77.  L  Burgerstein.  Beitrag.  zur  Eenntnis  der  jangtertiàren  SûDwasser- 
depolH  bei   Cskijp  (M  akedonien). 

Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1877.  S.  243—250. 

523.  1S77-  0.  Fraaa.  Juraschichten  am  Hernion.  Cber  der  Kreide  des  Djebel 
eH^h  Sohech  hei  Medjdel  esch  Schems  aiigelehnt:  Lac^inosen-Mergel, 
unterer  weiUer  Jura,  oberster  brauuer  Jura  und  obérer  brauner  Jura, 
aiif  <\('i\  wieder  Kreide  foigt.  von  Basait  bedeckt.  Oberkippte  Lagerung. 
Jiiraraiina  mit  :U  Arten. 

Neuen  Jahrb.  f.  Min.   1877.  S.  17  —  30. 


231 

524.  1877.  Th.  Fuchs.  Die  geologinche  Besschaffenheit  der  Landenge  von  Suez,  — 

Ûber  die  Pliocânbildungen  von  Zante  und  Korfu.  Oharakter  des  nord- 
italienischen  Pliocân  (Bologna).  Gips  im  Pliocân.. 

Denkschr.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss.  1877    XXX VIII.  S.  25— 42.;  Mit 
2  Taf.  u.  Karte. 

525.  lH77é  Th.  Fuchs.    Die  Pliocânbildungen  von  Zante  und  Korfu.    Faltung. 

Auf  Zante  spielt  Tegel  eine  wichtigc  Rolle,  der  unten  ajifgericlitet  und 
vielfach  zerstûckt  ist,  darûber  ein  blaugrauer  feinsandiger  Tegel  mit  fein- 
Bandigen  Bânken,  in  Falten  gelegt.  Ailes  Pliociin.  Hippuritenkalkgrund- 
lage.  Auf  beiden  Insein  gipsfûhrendes  Pliocân. 

Sitzungsber. .  d,  Wiener  Akad.   d.  Wiss.   LXXV.    1877.    S.   309-320 
mit  Profiltafel. 

526.  1H77.  A.  l88ei.  (ieologische  Beobachtungen  in  Monténégro. 

Rom  1877. 

527.  1877.  F..Kanitz.  Donau-Bulgarien   und  Balkan.    Histor.-geogi*.  Reise- 

studien  (1860—1876). 

Leipzig   1877.    II.    (I.    Mat.   Nr.    114,    II.   Mat.   Nr.    126.)    III.    1879.* 
(Mat.  Nr.  157.) 

528.  1877.  L  Lartét.  Exploratipn  géologique  de  la  Mer  Morte,  de  la  Palestine 

et  de  ridumée. 

Esquisse  géologique  et  paléontologique  de  la  P.  et  de  l'Id.  (S.  1 — 213). 

Die  zweite  Hâlfte  behandelt  die  Prâhistorie  von  Syrien  und  Palâstina. 

Paris  1877.  326  S.  mit  2  geol.  Karten  (1 : 1,000.000  und  1 :  300.000 
[Totes  Meer])»  4  Profiltafeln  (mit  Detailkârtchen)  und  8  paliiont  ,Tafeln. 
(III.  Bd.  von  Voyage  d'explor.  à  la  Mer  Morte  etc.  von  Duc  de  Luynes.) 

529.  .  1877.  F.  Molon..  Sulle  note  geologiche   del  Monténégro  del  prof.  Issel 

La  Concordia  (San  Remo)  Nr.  79. 

530.  1877.  M.  Neumayr.     Ober   einige  Vorkommnisse   von  jungtertiilren  Binnen- 

moUusken. 

Paludinenschichten  der  Wa  1  a  c  h  e  i. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R..A.  1877.  S.  366—368. 

531.  1877.  C.  D.  PUIde.    Fund   von   Fossiiresten   des  Albien   im  Karpathensand- 

steine  der  Walachei  (Prahovatal). 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1877.  S.  71.  (Mat.  Nr.  123.) 

582.      1877.  C.  D.  Plllde.  Ober  das  Neogenbecken  nôrdlich  von  Plojesti  (Wal  a  c  h  e  i). 
Mediterran  mit  Lignit  und  Petroleum.     Sarmatischc  und  Congerienstufe. 
Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1877.  S.  131  —  142.  (Mat.  Nr.  124.) 
Man  vergl.  auch  Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  Ser.  3.  VL  1878.  S.  22—31. 

533.  1877.  V.  Radim8ki.    Arbeiten  ûber  die  Insel  Pago  in  Dalmatien.  (Lignit- 

vorkommen.  Hippuriten  von  Scardona,  Nummulitenschichten,  Congerien- 
schichteu.) 

Verhandl.  d.  k.  k.  geoL  R.-A.  1877.  S.  95-98,  181  —  183  (mit  Profil). 

Jahresber.  d.  Bergakad.  Leoben  und  Pfibram.  XXV.  1877.  S  325—353. 

534.  1877.  T.  Spratt.    Remarks  on   the   coal-bearing  deposits  near  Erekli  (the 

ancient  Heraclea  Pontica,  Bithynia)  Mit  Bemerkungen  von  R.  Ethe- 
ridge  ûber  die  fossilen  Pflanzen  (26  Arten)  von  Koslu.  (Spratt  bat  das 
Gebiet  schon  1854  besucht.) 

Ein  Glosaopterts  sph'enophyllum'àhiihchei'  Rest  wird  erwiihnt. 

Quart.  Journ.  London.  XXXHL  1877^  i>.  524—533. 


232 

(i35k  1S77.  H.  Sterneck.  Geographische  Verhâlinisse  in  Bosnien,  inderHercc- 
govina  und  in  Monténégro. 

Wien  1877.  56  S.  mit  4  Tafeln  und  einer  Karte  mit  petrographischen 
Einzeiehnungen.  (Mat.  Nr.  12rt,) 

536.  1S77.  6r.  Stefane8CU.    Note  sur  le  bassin  tertiaire  de  Bahne  (Walachei). 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  3.  Ser.  V.  1877.  S.  387.  (Mat.  Nr.  132.) 

537.  1H77.  Fr.  Toula.   Geologisehe  Untersuchungen   im   westliehen  Balkan  etc. 

2.  Barometrische  Beobachtungen. 

3.  Die  sarmatischen  Ablagerungen  zwischen  Donau  und  Timok. 

4.  Ein  geologisches  Profil  ûber  den  Sveti—Nikola— Balkan  etc. 
Sitzungsber.  d.  Wiener  Âkad.  LXXV.  1877.  Jânner,  Màrz  und  April. 

(Mat.  Nr.  122.) 
638.      1H77— 1H81.  P.  Fischer. Paléontologie  des  terrains  tertiaires  de  l'île  de  Rhodes. 
Tour  nouer.  Coquilles  fossiles  tertiaires  de  l'île  de  Rhodes. 
Mém.  Soc.  géol.  de  Fr.  Ser.  III.  I.  S.  47.  1877—1881. 

539.  1S7H.  F.  Becke.  Gesteine  der  Halbinsel  Chalcidice.  Massengesteine 
(Gabbros)  und  kristallinische  Schiefer:  Gneise.  Amphibolite.  Phyllite, 
Grûn-  und  Ottrelithschiefer. 

Tschermaks  mineral.-petrogr.  Mitt.  I.  3.  1878  mit  2  Tafeln. 

640.  187H.  Fr.  Becke.  Gesteine  aus  Griechenland.  Serpentine,  Diabase  und 
Melaphyre,  Schalsteine  und  Melaphyrtuffe.  Gneise,  Amphibolite,  Chlorit- 
schiefer,  Glimmerschiefer,  Phyllitgneise  und  Phyllite.  Arkosengneise  ira 
Norden  von  Eubôa.  Klastische  Gesteine. 

Tschermaks  min.-petrogr.  Mitteil.  I.  1878.  S.  142,  459-464,  469—493. 
II.  S.  17—77. 

Sitzungsber.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss.  1879.  LXXViU.  S.  417. 

541.  1H78.  A.  Bittner.   Der  geologisehe  Bau   von  Attika,  Bôotien,    Lokris 

und  Parnassis.  Kreidekalk,  Schiefer  und  Sandstein  der  Kreide,  Jasins, 
Serpentin  und  Tertiàr,  zum  Teil  deutlich  gefaltet.  Im  Parnass  zwei,  im 
Helikon  drei  Antiklinalen.  Das  Streichen  SO  bis  SSO.  Im  Kythaeron  ôst- 
liches,  in  den  ôstlichen  Auslaufern  des  Parnis  ostnordôstliches  Streichen. 
Pentelikon  und  Hymettos  zeigen  nordOstliches,  das  Lauriumgebirge  nord- 
nordôstliches  Streichen.  Nôrdlich  von  der  bôotischen  Niederung  fallen 
die  Schichtmassen  gegen  das  Innere  des  Landes.  Querbrilche  und  Ver- 
schiebungen.  Angabe  der  Fossilienfundstellen  (Rudisten,  Nerineen,  Eorallen, 
Caprotinen,  Gastropoden,  Dactyloporiden  etc.).  Altère  Porraationen 
(Boblaye  und  Virlet:  Jura;  G  au  dry  vielleicht  sogar  vorsekundâre 
Bildungem)  wurden  nicht  angetroffen.  Ammonitenfûhrende  Kalkblôcke 
am  Hypsilo-Kotroni  im  Parnassgebietc  (Gaultarten). 

Das  granitische  Gestein  von  Plaka  im  Laurium  hat  E.  Neminar 
untersuclit. 

Denkschr.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss.  XL.  1878.   S.  1—74  mit  6  Taf. 

542.  1878.  A.  Boué.  Erlauterungen  uber  einige  orographische  und  topographische 

Détails  der  e  u  r  o  p  à  i  s  c  h  e  n  T  ii  r  k  e  i. 

Sitzungsber.  d.  W^iener  Akad.  LXXVll.   1878.  8  S. 

543.  1878.  H.  Coquand.  Sur  les  terrains  tertiaires  et  trachytiques  de  la  vallée  de 

l'Art  a  (Turquie  d'Europe).  Bei  Arta:  Ûber  den  Trachyten:  tTachytische 
Conglonierate  (Suessonien),  trachytische  Tùffe  (Parisien),  Jaspis  und 
chalcedonfiihrende  Schicbten  mit  Korallen  (Bartonien),   Kalke  mit  Num- 


233 

muliten  und  Ostrea  gigantea  (Bartonien),  rote  Tone  (=^  Calcaire  de  Saint 
Ouen)  an  Sâulenbasalt  abstoOend. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  3.  Ser.  VI.  1878.  S.  337-347.  (Mat.  Nr.  131.) 

544.  1$7$«  H.  Coquand.  Notice  géologique  sur  les  environs  de  Panderma  (K 1  e  i  n- 

asien).  Das  Vorkommen  folgender  Formation  en  wird  angegeben:  Granit, 
Glimmerschiefer  und  Phyllit,  kôrniger  Kalk,  Devon,  Kohlenkalk  (/^rorfMc/ws, 
Atrypa,  Spirifev),  Nummulitenkalk,  Miocân  mit  Congerien,  alte  Alluvionen. 
NW-Streichen. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  Ser.  3.  VI.  1878.  S.  347-357. 

545.  1S78.  A.  Cordella.    Notes  sur  les  mines  du  Laurium    et  sur  les  nouveaux 

gîtes  de  minerai  de  zinc  (Smithsonite).  Im  Minengebiet  (Glimmerschiefer 
mit  Talk  und  Chlorit,  mit  Kalk  und  Quarzadern,  kristallinischem  Kalk) 
^Granité  à  andésine  ou  des  roches  teldspathiques"  in  Gîingen  von  W  -  0 
streichend  und  mit  45"  gegen  N  vei-flilchend.  Auch  geschichteter  Serpentin. 
i3ull.  Soc    géol.  de  Fr.  8.  Ser.  VI.  1878.  S.  577-581. 

546.  187H.  A.  Cordella.  La  Grèce  sous  le  rapport  géologique  et  minéralogique. 

Fûhrt  aus  dem  Kalke  von  Laurion  einen  schlechten  Abdruck  an,  den  er 
als  einen  silurischen  Crinoiden  zu  deuten  versucht  ist. 
Paris  1878.  (Expos,  univ.)  188  S. 

547.  1H7H.  B.  V.  Cotta.  Fortsetzung  der  Banater  Erzlagerstilttenzone  in  ^erbien. 

Berg-  u.  Hûttenm.  Zeitung  1878.  S.  37.  (Mat.  Nr.   129.) 

548.  1S7H.   6.   R.   Credner.     Die    Deltas.    Niveauveranderungen    an    den    Kusten 

Kleinasiens  (S.  69). 

Peterm.  geogr.  Mitteil.  Erg.-H.  Nr.  56.  1878. 

549.  1878.  Th.  Fi8Clier.  Kûstenverânderungen  im  Mittelmecr. 

Zeitschr.  fur  Erdk.  1878. 

550.  1878.  0.  Fraas.  Geologisches  aus  dem  Liban  on.  Cenoman,  Glandarienzonc, 

Sandsteine  mit  Kohle  und  Bitumen.  Turon,  Gastropodenzone  von  Abeih. 
Cardiuraschichten,  Zone  des  Amm.  SyviacuSj  Radiolitenzone,  Scbiefer  von 
Hakel,  Mergel  mit  Fischen  von  Sâhil  Ahna.  Senone  Mergel. 
Jahrb.  Ver.  Nat.  Wiirtt.  1878.  XXXIV.  S.  258-391. 

551.  1878.  Th.  Fuchs.  Intorno  alla  posizione  degli  strati  diPikermi.  Cougerien- 

schichten  und  die  Schichten  von  Pikemii  sind  pliociin.  (GegenDe  S  te  fan  i.) 
BolL  Com.  GeoL  Ital.  1878.  S.  110. 

552.  1878.  E.  R.  Lewl8.  The  fossil  fish-localities  of  the  Lebanon. 

Geol.  Mag.  1878.  N.  Ser.  IL  Bd.  V.  S.  214-220. 

553.  1878.  M.  Neumayr.  Der  geologische  Bau  des  westlioben  Mitt  elgriechen- 

land.  AuOer  alluvialen  und  diluvialen  Bildungen  junges  Tertiar  (Conglo- 
merate  und  Tone  ;  Melnnopsis  aetolica),  obère  Kalke  (Hippuriten)  iiber  dem 
Macigno  (Kreideflysch).  Mittlere  Kalke  (zum  Teil  eingelagert  im  Macigno) 
vielleicht  Gault.  Untere  Kalke  in  Akarnanien  (unt(îre  Kreide,  vielleicht 
zum  Teil  sogar  Jura).  Serpentin  mit  Macigno  und  dem  oberen  Kalke 
in  Verbindung.  —  Kristallinische  Schiefer  iiberlîigtîrt  vom  oberen  Marmor. 
Im  kristallinischen  Schiefer  (ahnlich  wie  im  Macigno)  Marmor  mit  Spuren 
von  Verateinerungen    (Mat.  Nr.  1.58.) 

Denkschr.    d.    Wiener    Akad.    d.    Wiss.    XL.     1878.    S.  91  —  128   mit 
Profiltafel. 

554.  1878.  H.  RIttler.  Das  Kohlenvorkommen  von  Doini  Tuzla  in  Bosnien.  Auch 

Bemerkungen  tiber  Salzbrunnen  zu  Ober-  und  Untertuzla. 
Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1878.  S.  375—377. 

30 


234 

555.     1S7S.  C.  de  Stefui.  Sull*  epooa  degli  strati  di  Pikermi.  Polemîsch  gegen 
Tb.  Fuchs. 

Boll.  com.  geol.  d'it.  1876".  S.  396. 

55^.  1S7S.  Fr.  Teller.  Der  geologische  Bau  der  Insel  Euboea.  Eine  untere 
Schicbtgroppe  :  Ton-  und  ToDglimmerscbiefer  ;  flyscbartige  Scbiefer  and 
Sandsteine;  Arkosen  und  grobe  Breccien.  Serpentine,  Sobalsteine,  Horn* 
steine,  verânderte  Sandsteine  und  Scbiefer.  Eine  obère  Schichtgruppe: 
Schwarze.  dunnplattige  Kalke.  bankige  und  schiefrige  Ealke  {Hipp. 
cornu  taccinumjy  eisenschûssige.  schiefrige  Sandsteine  und  jaspisâbnliche 
Homsteine  mit  Serpentin  :  Scbiefer  mit  Rudistenkalk  wechsellagemd 
Ailes  zur  Kreide  gerecbnet.  Tertiâre  SûDwasserbildnngen.  Tracbyt. 
OW-Streichen  im  Norden.  SW-Streicben  im  sûdlichen  Teile.  Im  NO 
gegen  Skyro  bin  an  mebreren  Stellen  NW-Streichen,  auf  dieser  Linie 
der  Tracbyt. 

Denkschr.    d.  Wiener    Akad.    d.    Wiss.    XL.    1878.    S.  119-lb2  mit 
2  Profiltafeln. 

557.  1878.  0.  Terquem.  Les  foraminifères  et  les  Entomostacés  —  Ostracodes  du 

pliocène  supérieur  de  l'île  de  Kbodes.  200  Foraminiferen  (7G  neu).  Nicht 
der  Mittelmeerbabitus,  sondem  eber  jener  des  Kanals  und  der  Nordsee. 
—  93  Ostracoden. 

Mém.  Soc.  géol.  de  Fr.  1878.  3.  Ser.  L  S.  1  —  135.  Mit  14  Taf. 

558.  1H7H.  Thomas  Ward.  The  sait  lakes,  déserts  and  sait  districts  of  A  s  i  a. 

Proceed.  Lit.   Phil.  Soc.  Liverpool,    XXXIL  S.  233—255    mit  Karte. 

559.  miH»  Fr.  Toula.    Geologiscbe  Untersuchungen  im  westlicben  Balkan  etc. 

f).  Ein  geol.  Profil  von  Sofia  ûber  den  Berkovica-Balkan.  6.  Von  Berkovac 
nacb  Vraca.  7.  Ein  geol.  Profil  von  Vraca  an  den  Isker  und  durcb  die 
Iskerscbluchten  naçh  Sofia.  (Mat.  Nr.  130.) 

SitzungHber.  d.  Wiener  Akad.  LXXVII.  Mâi-z  1878.  Mit  12  Taf. 

560.  1S7S.  H.  Walter  und  H.  Gintl.    Vorkommen  des  Petroleums  in  Ru  m  an  i  en. 

Ô.sterr.    Zeitschr.    f.   Berg-   u.   Hûttenwesen.    1878.    S.  460  und  475. 
(ôsterr.  Monatschr.  f.  d.  Orient.)  (Mat.  Nr.  185.) 

561.  187H.  A    Ziegler.  Zur  Geschichte  des  Meei-schaums  mit  besonderer  Benick- 

HÎchtigunj^  der  Meersrhaumgruben  bei  Eskishehir  in  Kleinasien. 
Dr<*sden  1878. 

562.  1S79.  Th.  Andrée.  Die  Erzlagerstiitten  vom  Oreskovicabacb  in  Ser  bien. 

Ôsterr.  Zeitschr.  f.  Berg-  u.  Hûttenwesen.  1879.  Nr.  20.  (Mat.  Nr.  141.) 

r)63.      1879.    Th.  Andrée     Die  Erzlagerstiitten    von    Krivelj,    Bor   und    Umgebung 
(Ser  bien). 

Ebend.  1879    Nr.  34.  S.  409.  (Mat.  Nr.  142.) 

r)()4.     1H79.  Alex.  Bittner.  1 .  Route  S  u  r  a  j  e  v  o — M  o  s  t  a  r. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1879.  S.  257.  (Mat.  Nr.  150.) 

2.  Aus  der  Hère  e  g  o  v  i  n  a. 

Ebend.  S.  287  u.  310.  (Mat.  Nr.  151.) 

3.  Vorlage  der  geologischen  Ubersiehtskarte  der  Hercegovina 

Ebeiid.  S.  351.  (Mat.  Nr.  151-'.) 

565.      1S7ÎK    A.  Boué.     Cber   die    Oro-Potamo-Liiiine  (Seen)     und    Lekavegraphie 
(liecken)  des  Tertiaren  der  europilischen  Tûrkei. 

Sitzungsher.  d.  Wiener  Akad.  LXXIX.   S.  261-326  mit  2  Karten. 


235 

566.  1879.  L.  Burger8teln.    Geologische  Untersuchungen  iiu  stidwestlichen  Telle 

der  Halbinsel  Chalkidike.  Kristallinische  Gesteine  und  Tertiâr.  (Kalk, 
6and  und  Tegel.)  Roter  Lehm. 

Denkschr.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss.  1879.  XL.  S.  321—327.  (Mat.  Nr.  161.) 

567.  1879.  R.  F.  Billion.  A  visit  to  Lissa  and  Pelagosa  (Dalmatien). 

Journ    R.  Geogr.  Soc.  1879.  XLIX.  S.  151  —  189. 

568.  1879.  F,  Fouqué.  Santorin  et  ses  éruptions.  Umfassendes  Hauptwerk. 

Paris   1879.  XXXII  und  440  S.  mit  61  Taf.  (4  Karten). 

Réf.  NeuesJahrb.  1880.  IL  S.  o05— 319  (Rosenbuseh)  mit  geol.  Karte 
von  Santorin  ^Taf.  X)  mit  12  Ausscheidungen  zumeist  fiir  die  Ausbruchs- 
gesteine  (1  :  138.0U0). 

569.  1879.  K.  V.  Fritsch.  Beitrag  zur  Geognosie  des  Balkans.  Vortrag.  Halle  1879. 

Reise  in  Bulgarien  und  Ostrumelien. 

Hallenser  Ver.  Schriften.  1879    S.  769-775.  (Mat.  Nr.  154.) 

570.  1879.    Th.   Fuch8.   Ober   neue  Vorkommnisse   fossiler  Sâugetiere    von  Jeni 

Saghra  in  Rumelien  etc. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1879.  S.  49  if.  (Mat.  Nr.  136.) 

571.  1879.  Th.  Fuchs.  Ober  die  lebenden  Analogien  der  jungtertiâren  Paludinen- 

schichten  und  der  Melanopsismergel  SO-Europas.  Analogien  zu  Neu- 
Kaledonien,  Indien,  China,  Japan,  aber  nicht  zu  Afrika.  Auch  die  Flora 
des  europâischen  Tertiilrs  weistkeinen  afrikanischen  Charakter  auf,  wâ,hrend 
die  Sâugetierfauna  dagegen  ausgesprochen  afrikanischen  Charakter  zeigt. 
Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1879.  S.  297—300. 

572.  1879.    Th.    Fuch8.     Ober    Solfataren     in    Serpentinstôcken     bei    Kalamaki 

(G  r  i  e  c  h  e  n  1  a  n  d). 

Neues  Jahrb.  f.  Min.  1879.  S.  857. 

573.  1879.  Fr.  V.  Hauer.  Ëinsendungen  aus  Bosnien.  Pfianzen  von  Zenica  etc. 

Gesteine  und  Sarmat  von  Tuzla. 

VerhandL  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1879.  S.  170  u.  171. 

574.  1879.  R.  Helmhacker.  Ober  die  heutige  Eisenindustrie  Bosniens. 

Jahresber.  d.  Bergakad.  zu  Leoben  u.  Pribram.  27.  Bd. 

575.  1879.  Han8  Jahn.  Bemerkungen  ûber  einige  griechische  Minerai quellen. 

Min.-petr.  Mitt.  Wien  1879.  II.  S.  137—176. 

576.  1879.  C.  J.  Jirecek.  Die  HandelsstraBen  und  Bergwerke  von  Serbien  und 

Bosnien  wahrend  des  Mittelalters. 
Prag  l.->79.  (Mat.  Nr.  155.) 

577.  1879.  K.  V.  John.  Ober  einige  Eruptivgesteine  aus  Bosnien. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1879.  S.  239.  (Mat.  Nr.  147.) 

578.  1879.  E.  V.  Moj8i80ViC8.  Reiseskizzen  aus  Bo^^nien. 

Verhandl.  d.   k.  k.  geol.  R.-A     1879.    S.  265  u.  282.    (Mat.  Nr.  149.) 

579.  1879.  M.  Neuoiayr.  Ober  den  geologischen  Bau  der  Insel  K  o  s  und  (iber  die 

Gliederung  der  jungtertiâren  Binnenablagerungen  des  Archipels.  (Mit 
einem  Anhange  von  R  Hoernes.)  Phyllitkcrn  mit  Marmor.  Im  NO 
Trachytdurch bruche  durch  Kreidekalke,  im  ï5W  (M.  Zeni)  Rhyolith  und 
kleine  Augitandesitvorkonimnisse  im  weitverbreiteten  marinen  Oberpliocân 
mit  Rhyolith tuffen  Auûerdem  weiCe  Mergel  im  0  ûber  der  Kreide  und 
einige  Vorkommnisse  von  Mergeln  der  levantinischen  ytufe.  Vergleichende 
Tabelle  ûber  die  neogenen  und  diluvialen  Ablagerungen.  Geschichte  des 
Ostlichen  Mittelmeerbeckens.  Ausfûhrliche  Auseinandersetzungen  ûber  die 

30* 


236 

jungtertiâren  Siifiwasserablagerungen  (der  levantiniscben  Stufe).  Sûdrand 
des  âgSischen  Festlandes  verlief  sûdlich  von  Kreta  und  Rhodus. 

Denkschr.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss.  1879.  XL.  S.  218—814.  Mit  geol. 
Karte  (1 :  120.000)  und  2  Taf. 

580.  1879.    M.  Neumayr.    Geologische  Beobachtungen  im  Gebiete    des    thessa- 

lischen  Olymps.  Ein  flaches  Gewôlbe  mit  untergeordneten  Synklinalen 
im  Westen.  Beiderseits  Verwerfungen. 
Ebend.  S.  315— 320.  (Mat,  Nr.  160.) 

581.  1879.  M.  Neumayr.    Geologisohe  Untersuchunçen  ûber  den  nôrdlichen   und 

ôstlichen  Teil  der  Halbinsel  C  h  a  1  k i  di  k  e.  Gegensatz  zwischen  Kassandra 
(borizontal  gelagertes  Tertiâr),  Longos  (Gneisgebiete)  und  Hagion  Gros, 
das  Stûck  eines  Gewôlbes  aus  kristallinischen  Schiefem,  mit  einem  auf 
die  Lângserstreckung  annabernd  normalen  Streichen. 

Ebend.  S.  328-339.  (Mat.  Nr.  162.) 
682.      1879.    J.  Niedzwiedzki.    Fr.  T ou  las   Geologische  Untersuchungen  im  west- 
lichen  Balkan  etc. 

>:.  Zur  Kenntnis  der  EriUptivgesteine  des  westlichen  Balkan. 

Sitzungsber.  d.  Wiener  Akad.  LXXIX.  Mârz  1879.  45  S.  (Mat.  Nr.  1.S9.1 

583.  1H79.  K.  Paul.  Au8  der  Umgebuug  von  Dobqj  und  Maglaj  (Bosnien) 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.   1879.  S.  205.  (Mat.  Nr.  143.) 

584.  1879.  K.  M.  Paul.  Beitrilge  zur  Géologie  des  nôrdlichen  Bosnien. 

Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1879.  S.  759—778.  (Mat.  Nr.  153.) 
685.      1879.  A.  Peiz.  Ûber  das  Rhodope-Randgebirge  siidlich  und  stidOstlich  von 
Tatar-Bazardzik. 

Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  XXIX.  1879.  S.  69.  Mit  Karte.  i  Mat.  Nr.  137.) 

586.  1879.  A.  Pelz    Quartarformation  in  Thrakien. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R -A.  1879.  S.  248—252.  (Mat.  Nr.   !48.) 

587.  1879.  K.  F.  Peters.  Ober  nutzbare  Mineralien  der  Dobrudscha. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  187P.  S.  160—162. 

588.  1879.    F.  Perry.   The  surface   rocks   of  S  y  ri  a   (suggested  by   the  Quarries 

at  Baalbek).  Gesteinsveranderungen. 

Rep.  Brit.  Assoc.  1879.  S.  348  u.  349. 

589.  1879.  J.  S.   Phené.    On    the    deposit  of  carbonate  of  lime  at  Hierapolis  in 

A  n  a  1 0 1  i  a.  NatunvHlle  bis  50  Fufi  hoch. 
Rep.  Brit.  Assoc.  1879.   S.  344  u.  345. 

590.  1879.  R.  Bar.  Potier  des  Echelles.    Die  Produktionsverh^tnisse  in   Bosnien 

und  der  H  e  r  c  e  g  o  v  i  n  a. 

VVieu  1879.  58  S.  Mit  Karte.  (Mineraleinzeichnungen.)  <Mat.  Nr,  166.) 

591.  1879.   G.  vom  Rath.    Naturwissenschaftliche  Studien.    Erinnerungen   an   die 

Panser  Weltausstellung  1878. 

Bonn  1879.  442  S    Griechenland  (S    325—346). 

592.  1879.  Ant.  Rzehak.   Mitteilungen  ùber  die  geognostischen  Verhîiltnisse  auf 

der   Route  Brod     Sarajevo,    Eociin    von  Doboj,   Jura  und  Serpentin   von 
Maglaj,  Miociin  fiber  Eociin  von  Zenica  etc    in  Bosnien. 
Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1879.  S.  98—104. 
Ber.  d.  Naturf.  (ies.  Briinn.  XVIII.  S.   1—22. 
■•93.      1879.  J.  Schmidt.  Studien  iiber  Erdbeben. 

2.  Ausg.  Leipzig  1879.  S.  78  ff. 
594.      1879.  Fr.  Teller.    Geologiscbe  Bcschreibung  des  sûdOstlichen  Thessalien. 
Kristallinische  Schiefer   und  Marraore,  die  NVV  — SO  verlaufende  Kûsten- 


237 

kette  zusammensetzend  (zwischen  Tricheri  und  dem  Tempetale).  Jtingere 
isolierte,  jungsekundâre  Ablagerungen  westlich  der  Ebene  \on  Larissa. 
0-  bis  NO-Streichen  in  dem  die  Schiefer  durchsetzenden  Marmorlager 
und  in  den  Schollen  im  SW  von  Larissa. 

Denkschr.  d.  Wiener  Akad.  d,  Wiss    XL.  1879.  S.  183—208. 

595.  1879.  E.  TIetze.    Cber  die  wahrscheinliche  Fortsetzung  einiger  in  Kroatien 

entwickelter  Fonnationstypen  nach  Bosnien. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1879.  S.  156-160.  (Mat.  Nr.  140.) 

596.  1S79.    E.  Tietze.   Ans  dem  Gebiete  zwischen  Bosna  und  Drina  (Bosnien). 

Ebend.  1879.  S.  232  ff.  (Mat.  Nr.  144.) 

597.  1879.  E.  Tietze.  Route  Vares- Zwornik  (Bosnien). 

Ebend.  S.  260  ff.  (Mat.  Nr.  145.) 

598.  1879.  E.  Tietze.  Aus  dem  Ôstlichen  Bosnien. 

Ebend.  S.  283  if.  (Mat.  Nr.  146.) 

599.  Ib79.  R.  Tournouër  beschrieb  einige  von  Greg.  Stefaneseu  in  den  ober- 

tertiàren  Ablagerungen  von  Nisipula,  Josseni  etc.,  in  Rum^nien  ge- 
sammelte  Fossilien. 

Melania  fossariformiSy  Paludina  praecursa,  Paludina  rumana  NeUfn:^ 
yeritina  Pilidei,   Unio  StefaneHCoi,   Unio  romaûuSf  Cardtum  Stefauescoi. 

Journ.  de  Conchyl.  XXVIL  S.  2G1-264. 

600.  1879.  Virchow.  Beit rage  zur  Lilnderkunde  der  Troas.  Gesteinsanhâufungen 

der  Ebene  von  Troja  werden  als  glazialen  Ursprunges  gedeutet.  Die 
geologischc  Geschichte  (S  140 — 173)  bezieht  sich  hauptsàchlich  au f  die 
Aliuvialebene 

Abhandl.  d.  Berliner  Akad.  d   Wiss.  1879  (1880).  III.  Abt.  176  S.  Mit 
2  Tflf.  (Reise  nach  Troja.  Verhandl.  d.  Anthropol.  Gesellsch.  Berlin  1979. 
.  S.  204-216.) 

601.  1880.  Tli.  Andrée.  Die  Umgebungen  von  Majdan  Kucaina  in  Serbien 

.Tahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A   1880   S.  1—27.  Mit  geol.  Karte.  (Mat.  Nr  1G6.) 

602.  1880.  A.  BIttner  M.  Neumayr  u.  Fr.  Telier.  Oberblick  ûber  die  geologischen  Ver;- 

haltnisse  eines  Teiles  der  âgâisclien  Ktîstenlânder.  Mit  reichhaltiger 
LiteraturiSbersicht.  Die  0  -  W  und  SW  — NO  gerichteten  Falten  alter  ala 
das  Pindussystem,  mit  Verwerfungen,  welche  tektonisch  dem  letzteren 
:ingehôren.  Beziehungen  zwischen  den  Kreideablagerungen  und  den 
kristallinischen  Schiefern  und  Serpentinen.  Echt  kristalliniache  und 
kristallinisch-klastische  Schiefer  demselben  Niveau  angehôrig 

Denkschr  d.  Wiener  Akad.  XL.  1880.  S.  379— 415.  Mit  3  geol.  Karten. 
(1:1,850.000  tektonisch,  1:500.(00  Ugâische  Kûstenliinder,  1:400.000 
Ûbersichtskarte  ûber  das  festlândische  Griechenlarid.) 

603.  1880.  A.  Boue.  Sur  la  vallée  de  la  Soukava  (Serbien). 

BuU.  Soc.  géol.  de  Fr.  3.  Ser.  VII.  1880.  8.  412-415. 

604.  1880.  J.  R.  Bourguignat.  Étude  sur  les  fossiles  tertiaires  et  quaternaires  de 

la  vallée  de  la  Cetina  en  Daim  a  tic. 
.'-t.  Germain   1880. 

605.  1880.  Frank  Cal  vert  u.  M.  Neumayr.  Die  jungen  Ablageiungen  am  H  ell  es- 

pont.  Rote  Tone;  Melanopsisschichten  (Melan.  buccinoidea  etc.):  Tone, 
Mergel,  Sande,  Gerôlle,  oolithische  Kiwlke  und  Braunkohlen  ;  Sarmat  am 
Hellespont    bis    800    Fufi    hoch.    Mactrakalke.    Sande    und    Gerôlle   mit 


238 

Sâugetierresten  (Pikermifauna)    DiluWale  Muschelbânke  bel  GoUipoli  und 
Tschanak-Ealessi. 

Denkscbr.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss.   XL.    1880.   5?.  357—378.   (Mat 
Nr.  163.) 

606.  IHSO.  F.  Fich8.    On  the  Asiatic    alliances  of  the  fauna  of  tbe  ^Congerien' 

deposits  ofSouth-eastern  Europe. 
Nature  1880.  XXL  S.  528  u.  529. 

607.  1S80.  J.  Halavats    Die  mediterrane  Fauna  von  Gralubatz  in  Serbien.  Leitba- 

kalkformen  und  solche  des  Grinzing^r  Merg^ls. 
Fôldt.  Kôzl.  1880.  S.  375. 

606.     1880.  Fr.  Herbich.  Geologiscbes  aus  Bosnien-Hercegovina. 
Neues  Jahrb.  fur  Min.  etc     1880.  S.  94—96.  (Mat.  Nr.  169.) 

609.  1880.  V.  Hllber.  Diluvische  Landschnecken  aus  Griechenland.  Bucht  von 

Pbokis,  zwiscben  Hippuritenkalken  Lehm  mit  Landschnecken.  Bei  Larissa 
Maïmuli)  Faunen  mit  den  jetzt  lebenden  ûbereinstimmend 
Denkscbr.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss.  XL.  S.  209. 

610.  ISSO.  R.  Hoerne8.  Tertiâr  bei  Derwent  in  Bosnien. 

Verbandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1880.  S.  164.  (Mat.  Nr.  167.) 

611.  IHHO.  L  Luiggi.  Report  on  the  island  of  Cyprus. 

Giom.    del    Genio    civ.    1880.    S.  a37.    (Proc.    Inst.    Civ.    Eng.  LXII. 
S.  362—365.) 

612.  18H0.   E.   Y.   MoJ8l80ViC8.     Vorlage    der    geologischen    Cbersichtskarte    von 

Bosnien-Hercegovinii 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1880.  S.  23.  (Mat.  Nr.  164.) 

613.  1H80.  E.  V.  Moj8i80ViC8,  E.  TIetze  und  A.  BIttner.  Grundlinien  der  Géologie 

von  Bosnien-Hercegovina  mit  geol.  Ûbersichtskarte  (1:576.000). 

Jahrb.  d.  k  k.  geol.  R.-A.  1880.  XXX.  Bd  XII  und  322  S.  mit  3  Tafeln. 
(Mat.  Nr.  170.) 

614.  1H80.  M.  Neumayr.  Tertiar  von  Bosnien 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1880.  S.  90.  (Mat.  Nr.   165.) 

615.  1H80.   M.   Neumayr.    Die    Mittelmeerkonchylien    und    ihre  jungtertiJiren 

Verwandten. 

Plan  einer  grofiangelegten  Arbeit. 

Jahresber,  d.  Deutschen  malacoz.  Ges    1880.  Heft  2. 

616.  1H80.  E.  Pélagaud.  La  préhistoire  en  Syrie. 

Compt    rend.  Assoc.  Fr.   1880.  S.  448-857. 

617.  18H0.  H.  Stopes.  On  a  palaeolithic  flint  implement  from  Palestine 

Rep.  Brit.  Assoc  f.   1880.  S.  024. 

018.  1H80.  F.  Teller.  Geologische  Beobachtungen  auf  der  Insel  Chios.  Altère 
halbkristallini.sche  Gesteine  der  Spalmatoriinseln,  palâozoische  Schiefer 
und  Sandsteine  mit  Kieselnchiefer-  und  Kalkeinlagerungen  (besonders  im 
NW).  Fusulinenkalk  von  Kardaniilé  (N),  mesozoische  Kalke  (Hauptgestein 
der  Insel).  Hornblendeandesit  (im  NW  vom  M  Elias),  limnische  Tertiâr- 
bildungen  an  der  SO-Seite.  Strandebenen  und  FluOalluvionen.  Schiefer 
und  Sandsteine  N     S  .««treichend  in  0  — W-Richtuug  gefaltet. 

Denkscbr.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss.   1880.  XL.  S.  340—356  mit  geol. 
Karte.  (7  Ausscheidungen.) 


k 


239 

619.  1880*   Fr.  Toula.     Geologische    Untersuchungen    im    westlichen    Teile    des 

Balkans  etc.  9.  Von  Ak-Palanka  ttber  Nisch,  Leskovac,  die  Rui  Planina 
bei  Tm  nach  Pirot. 

Sitzungsber.  d.  Wiener  Akad.  LXXXl.  1880.  S.  188-  265  mit  6  Taf. 
(Mat.  Nr.   168.) 

620.  1881.  H.  BQcking.     Vorlâufiger  Bericht  ûber  die  geologische  Untersuchung 

von   Olympia.    Tevtiiir   und   Alluvium.    Zu   unterst   Conglomerate   mit 
Sanden    und    Mergeln    wechselnd,    marine    Fossilien   (Hebung).    Darûber 
SûOwasserbildungen  mit  Planorben  und  Melanopsiden.  Braunkohlenflôze. 
Monatsber.  d.  Berliner  Akad.  d.  Wiss.  1881.  S.  815     324. 

621.  1881.  H.  BQcking.  Ûber  die  kristalliniscben  Schiefer  von  A  ttika.  Die  Kalke 

der  Akropolis  und  des  Lykabettos.  Ereidekalke  (Reste  einer  zusammen- 
hângend  gewesenen  Tafel)  iiber  kristalliniscben  Schiefern.  Der  Marmor 
des  Pentelikon  zwischen  kristalliniscben  Schiefern,  denen  der  Kreidekalk 
aufgelagert  ist.  Die  kristalliniscben  Schiefer  von  Sûdeuboea  steben  mit 
jenen  von  Attika  in  engen  Beziebungen,  sie  sind  echte  kristalliniscbe 
Gesteine. 

Zeitschr.  d.  Deutschen  geol.  Ges    1881.  XXXIII.  S.  118-138. 

622.  1881.  Th.  Flich8.  Einige  Bemerkungen  zu  Prof.  Neumayrs  Dai'stellung  der 

Gliederung  der  jungtertiîlren  Bildungen  im  Griechischen  Archipel. 
Elephas  mevidionulis  und  Hippopotamtis  major  sind  nicht  pliocân,  sondern 
pleistocâJi.  Die  marinen  Konchylien  von  Raphina(0«/rea  lamellosa,  Cerithium 
viUgatum,  Fecttn  betiedictus  etc.)  sind  pliocâ,n. 

Verhandl.  d.  k    k.  geol.  R.-A.  1881.  S.  173—178. 

623.  1881.  Jannettaz  et  L  Michel.  Serpiei-it,  ein  neues  Minerai  (basisches  Kupfer- 

zinksulfat)  von  Laurium. 

Bull.  Soc.  min.  de  Fr.  1881.  S.  196-205 

Man  vergl.  auch  E.  Bertrand  (ebend.)  iiber  ein  neues  Minerai: 
Zinkaluminat  nebeu  Serpierit. 

G24.      1881.  C.  Jan88en.  Der  Miueralreichtum  Bulgariens 
Berg-  u.  Hûttenm.  Zeitung  lh81.  Nr.  84. 

625.  1881.  Baron  v.  Loffeiholz.  Einige  geognostische  Notizen  aus  Bosnien. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1881.  S.  23—27.  (Mat.  Nr.  171.) 

626.  1H81.  M.  LosaniÔ.   Analysen  der  serbischen  fossilen  Kohlen.    Mit  Streif- 

lichtern  auf  die  Lagerungsverbiiltnisse  (serbisch) 
Belgrad.  Glasnik. 

627.  1881.  K.  M.  Paui.  Ober  Petroleumvorkomnisse  in  der  nOrdlichen  Walachei. 

Verhandl.  d   k.  k.  geol    R.-A.  1881.  S.  93-95. 

628.  1881.  F.  Pi8ani.  Sur  un  vanadate  de  plomb  et  de  cuivre  du  Laurium. 

Compt.  rend.  lo81.  S.  1292. 

629       ISSl.  G.  Primiez.    Zur  petrogi-aphischen    Kenntnis   von    Bosnien.   Mikro- 
skopische  Beschreibungen   einiger  von  Herbich   gesammelten  Gesteine. 
Fôldt.  Kôzl.  11.  Jahrg.  S.  195-199. 

630.  1881.  R.  C.  Ponimbaru.  Étude  géologique  des  environs  de  Craïova  par  cours 
Bucovatziu  —  Cretzesci  (Walachei). 

Paris  1881.  (Mat.  Nr.  175.) 

(Auch  Tournouër  schrieb  iiber  tertiiire  Fossilien  von  Krajova.  Man 
vergl.  auch  Bielz  1864.) 


240 

631.      1881.  0.  Radimsky.  Ûber  den  geologischen  Ban  der  Insel  Arbe  in  D  a I  m  a  t i  en. 
Gefaltete  Kreide-  und  Eocânschichten. 

Jahrb.   d.  k.  k.   geol.   R-A.   XXX     1880.   S.  111-114   mit  2  Tafeln 
(Karte  und  Profile}. 

032.      1881.   6erh.   vom    Rath.     Geologische    Skizze    von    Pal  as  tin  a    und    dem 
Libanongebiet.  Reisescbilderungen. 

Bonn  lvS81     Verh.  Ver.  d.  pr.  Rbeinl.  etc.   Corresp.-Bl.   Nr.  2.   48  S. 

633.  1881.  H.  Schliemann.  Il  i  o s  Stadt  und  Land  der  Trojaner.  Die  geographiscben 

Schilderungen  nach  Barker.  Webb  und  Virchow. 
Leipzig  1881. 

634.  1881.  H.  P.  Shll8ton.  Cnrious  natural  phenomena  in  C  e  p  h  al  o  n  i  a  .Seawater 

flowing  into  the  land*. 

Trans.  Liverpool  Geol.  Soc.  1881.  S.  15-18. 

635.  1881.  E.  Tietze.  Bericht  aus  Monténégro. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1881.  S.  254  u.  255.  (Mat.  Nr.  174.) 

636.  1881,  E.  Tietze.    Zur  Wiirdigung  der  theoretischen  fcjpekulationen  ûber  die 

Géologie. von  Bosnien.  (Polemik  gegen  E.  v.  Mojsiso vies.) 

Zeitschr.  d.  Deutsch.  geol.  Ges.   1881.  S.  282-297.  (Mat.  Nr.  176.) 

637.  1881.  Fr.  Toula.  Grundlinien  der  Géologie  des  westlichen  Balkan.  Mit 

geol.  Cbersichtskarte  (1:30:).000)  u.  4  Taf. 

Denkschr.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss.  XLIV.  56  S.  (Mat.  Nr.  173.) 

638       1882.    G.    Cobalcescu.     Geologische   Untei^uchungen    im    Buzeuer   Distnkt 
(Walachei). 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1882.  S.  227—231.  (Mat.  Nr.  181.) 

639.  1882.   W.  Dames.    t)ber   das  Vorkoinmen   fossiler   Hirsche   im   Pliocân    von 

Pikermi. 

Sitzungsber.  Ges.  naturf.  Fr.  Berlin  1882.  S.  71  u.  72. 

640.  (188:j.)  W.  Dames.  Cher  hornlose  Antilopen  von  Pikermi. 

Ebend.  1883.  S.  25  u.  26. 

641.  (1883.)  W.  Dames.  Ilirsche  und  Miiuse  von  Pikermi. 

Zeitschr.  d.  Deutsch.  geol.  Gesellsrh.    1883.  8.  9i— 100.    Mit  Taf.  V. 

642.  (1883*)  W.  Dames.    Cher  dus  Vorkommen  von  Hyaenavctos  in  den  Pliockn- 

ablagerungen  von  Pikermi  bei  Atheu. 

Sitzungsber.  Ges.  naturf.  Fr.  Berlin  1883.  Nr.  8.  8  îS. 

643.  18S2.  M.  Draghicénu  Carta  geologica  aJudetului  Mchedinti  (W.  Walachei). 

1:444.000,  mit  18  Ausscheidungen. 
Wien.  F.  Kôke. 

644.  1HH2.  H.  Bar.  v.  Foullon.  Cber  die  Eruptivgesteine  Montenegros. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1882.  8.  123. 
640.  1HS2.  K.  V.  Fritsch.  Acht  Tage  in  Klein  asi  en.  Die  kristallinischen  Gesteine 
des  Olymps  archiiisoh  (wie  jene  in  Attika  und  auf  den  Kykladen).  Granit- 
k(îrn,  (jneis  und  Glinimerschiefer,  im  O  mit  Marmoreinlugerungen.  Ani 
Nordabhang  des  Olymps  eine  Verwerfnng  (iiber  Hrussa)  nach  OSO.  NOrdlich 
davon  kommen  ki-istallinische  Gesteine  zutage.  Heifie  Quellen.  Grau- 
wackenartige  Gesteine  in  Verbindung  mit  Diabas  (paliiozoisch)  Pflanzen- 
fiihrendcî  Tonschiefer:  .Sandstein  und  Merg«'l  fraglichen  Alters.  Jiingere 
Eruptivgesteino  besonders  zwischen  jjalaozoischen  Fonnfltionen  und  Eocan 
(KreidoalterV  .  Augitandesit  vom  Katerlii  Dagb.  (Auch  Dacit.)  Kalksteine 


241 

mit  Lithothamnien  und  Pecten  (Eocân),  Melanopsisschichten  besonders 
nôrdlich  von  Nicaea  ;  bis  100  m  mâchtig. 

Mitteil.  Ver.  f.  Erdk.  Halle  1882.  S.  101  — 139  mit  geol.  Karte  (1 : 1,000.000). 

646.  1882.  A.  Gurlt.  Die  Bergwerksindustrie  in  Griechenland  und  im  tûrkischen 

Reiche.  Nur  in  archâischen  Gebieten  und  in  Eruptivgesteinsmassiven. 
Berlin  1882.  35  S. 

647.  1882.  F.  Y.  Hauer.  Der  Scoglio  Brusnik  bei  St.  Andréa  (Dalmatien)  besteht 

aus  Diabas  (nach  C.  v.  John  s  Bestimmung). 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1882.  S.  75—77. 

648.  1882.  R.  Hoerne8.  Zur  Wûrdigung  der  theoretischen  Spekulationen  ûber  die 

Géologie  von  Bosnien.  (Polemik  gegen  E.  Tietze) 
Graz  1882.  (Mat.  Nr.  178.) 

649.  18K2.  W.  H.  Hudle8ton.    On   the  geology   of  Palestine.    Die  geologische 

Karte  umfai3t  die  Sinai-Halbinsel  und  reicht  bis  Baalbeck  und  Damaskus. 
Ein  Generalprofil  von  Jaffa  iiber  das  Tote  Meer  zum  Dschebel  Schiban 
mit  der  Spalte;  Senkung  und  Schichtenkrûramung.  Abbildungen  einiger 
Fossilien  vom  Libanon  und  Hermon.  (EJxogyra  olisiponensiSf  Trigonia  scahra, 
Amm.  syt'iacus,  Nerinea  etc.) 

Proc.  geolog.Assoc.Vin.  (1883—84)  1885.  S.  1—53.  Mit  Karte.  1  Taf. 
u.  Prof.  (Liter.  Ang.).  Nature  1885.  30  Apr.  —  Proc.  Geol.  Soc.  W.  Riding 
Yorksh.  VIII.  1883.  S.  174. 

Von  demselben  Autor  erschien:  The  geology  of  Palestine.  London 
1885.  (E.  Stanford.) 

650.  1882.  Na88e.   Beuierkungen  ûber  die  Lagerungsverhâltnisse  der  metamor- 

phischen  Gesteine  in  Attika.  Die  Altersfrage  der  Marmore  der  Gegend 
von  Athen  wird  erôrtert.  Der  obère  Marmorhorizont  des  Hymettos  wird 
als  Liegendes  des  metamorphosierten  oberen  Schiefers  aufgefasst  und  als 
verschieden  von  den  Kalken  des  Lykubettos,  die  im  Hangenden  auftreten. 
Zeitschr.  d.  Deutsch.  geol.  Ges.  1882.  S.  161—155.  Mit  Karte  (1 :  20.000) 
und  Profil. 

651.  1882.    M.  Neumayr  hat  einen  Entwurf  zu  einer  Geschichte  des  ôstlichen 

Mittelmeerbeckens  verôffentlicht  und  gezeigt,  daû  dasselbe  durch 
Einbrûche  vor  dem  oberen  Pliociin  (IV.  Mediterranstufe  nach  Ed.  S  u  e  s  s) 
en ts tan  den  sei. 

Virchow  und  Holtzendorff.  Vortrâge  Nr.  392. 

652.  1882.  6.  Pilar.  Geolozka  opozanja  uzapadnoj  Bosni.  (Kroatisch.1 

Agram  1882.  (Mat.  Nr.  179.) 

653.  1882.  6.  vom  Rath.  Ober  eine  Schwefelwasserstoffexhalation  im  Meere,  unfem 

MisBolongi.  (15. — 16.  Dez.  1881.)  Gleichzeitig  ein  Erdbeben. 
Neues  Jahrb.  f.  Min.  1882.  I.  8.  233—236. 

654.  1882.    G.  vom   Rath.    Geologische    Mitteilungen    ûber   die    Umgebung   von 

Smyrna.  Tonschieferâhnliche,  vielfach  gefaltete  Schiefer  unter  Kalk-  und 

Schiefertrûmmergesteinen  und  cretazischen  Kalken.  Ober  diesen  das  ande- 

sitische  Gebirge. 

Sitzungsber.  nat.  Ver.  d.  pr.  Rheinl.  1882.  S.  16—26. 
665.      1882.  6.  vom  Rath.  Durch  Italien  und  Griechenland  nach  dem  h  e  i  1  i  g  e  n 

Lande. 

Heidelberg  1882.  (II.  Auflage  in  2  Biinden.  1888.) 

Eine  geologische  Skizze  der  Reise  :   Verhandl.  d.  Ver.  d.  pr.  Rheinl. 

4.  P.  IX.  Sitzungsber.  S.  61—114.  1881.  (Nr.  632). 

31 


242 

656*  1882.  J.  G.  Schoen.  Mitteilungen  in  topographisch-geologischer  Beziehung 
ûber  eine  Reise  lângs  der  Kûsten  Griechenlands  und  durch  die  euro- 
pâische  Tiirkei. 

Verhandl.  naturf.  Ver.  Brûnn  1882.  S.  69—86.  (Mat  Nr.  109.) 

657.  1SH2.  Fr.  Toula.  Geologische  Ûbersichtskarte  der  Balkanhalbinsel. 

Peterm.  geogr.  Mitteil.    1882.   X.  Hefl.  S.  361—369.   Mit  Karte   mit 
16  Ausscheidungen  (1:2,500.000). 

658.  1S83.  A.  Bittner  hat  eocàne  und  neogene  Yersteinerangen  aus  derHerce- 

g  o  y  i  n  a  besprochen.  Nummuliten-  und  Alveolinenkalk  sûdlicb  von  Blagaj 
und  westlich  von  Mostar;  tertiâre  SûBwasserschichten  von  Mostar  mit 
CongeriOf  MelanopsiSj  Valencietinesia  etc.  Aufsammlungen  des  Hauptmannes 
von  Lôffelholz. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1853.  S.  134—186. 
Ebend.  1884.    S.  202 — 204   CongertOy   Meîanopsis,    Mdania    etc.    von 
Banjaluka. 

659.  1HS3.  Botea.  Geologia  judetului  Mehedinti  (W.  Walachei). 

Jumalul  Kom.  Libéra  Nr.  1786,  1789,  1796,  1802. 

060.  IHS:}.  G.  Cobalcescu  bat  geologiscb-palâontologische  Studien  ûber  einen 
Teil  des  rumiinischen  Tertiilrgebietes  in  der  Moldau  angestellt 
UntennenilitiHche  oligocâne  Mergel,  Menilitschichten,  Magurasandstein.  Die 
miocilne  Salzformation.  Sarmatische  Schichten.  Paludinenschichten  von 
JaHsy.  Das  Eociin  ist  durch  die  Nummulitenformation  vertreten.  Die 
sarmatiHchen  Bildungen  liegen  fast  horizontal,  nur  ganz  leicht  gegen 
SO  geneigt.  Die  Salzformation  liegt  diskordant  ûber  den  Magurasand- 
steinen  und  wird  durch  Conglomerate  eingeleitet.  Sandsteine  herrachen 
vor,  unter  welchen  gipsfiihrende  Tone  und  Sandsteine  mit  Salzstocken 
und  darunter  Kalke  und  Mergel  auftreten.   Stellènweise  ^sehr  gefalt«t*. 

Hukarest.  165  S.  (rumîlnisch). 

Man  vergl.  Mat.  Nr.  181. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1883.  S.  73,  149—167. 

661.  1S83.    A.  Cordella.     Mineralogisch-geologische  Reiseskizze   ans  Grieclien- 

land.  t)ber  Laurium,  Mineralquellen,  Quarzphyllit,  Serpentin,  Ophicalcite. 
(alte  Steinbruohe). 

Berg-   u.  Hûttenm.  Zeitung.  XLII.  1883.    S.  21—23,  33—36,  41—44, 
57—59. 

662.  188:).   J.  S.  Dlller.    Ûber  den  Amphibolgianitit   vom  Chigri-Dagh  des  west- 

lichen  Teiles  der  Landschaft  von  Troja. 

Noues  Jahrb.  f.  Min.  etc.   1883.  I.  S.  187—193. 

663.  ISS;).  J.  S.  Dlller.  Notes  on  the  geology  of  the  Troad.    Mit  Zusatzen  von 

W.  Top  1  ey.  Mit  Literatuianfjiiben.  Der  Berg  Ida  archâisch  ans  kristallinen 
Schicfoin.  der  Chigri-Dagh  Granit.  B<*i  Adramyti  und  im  Westen  vom 
litMgt'  Ida  mctamorpliische  Gc.vteine:  Krcide,  vielleicht  zumTeil  palilozoiHch. 
znni  Teil  eociin.  (Ahnliche  Vorhiiltnissc  wie  bei  Athen.)  Obenniockn 
Iniariiu's  |?|  Sarniat)  und  SiiUwasserablagerungen  pliocilnen  oder  mio- 
l)lii)(inien  Altcrs.  Diorite  (Bairauiitsch  SO  und  Edremit  N),  Andésite 
(von  Inch  lus  zur  Kiistc).  Liparito  (Baba  Kalessi),  Basalte  (Troja  SO). 
Audi  Diabas  und  (Juarzi)ori)liyr  werdcn   angegeben.    Bei  der  Diskussion 


243 

erwâhnte  Admfr.  Spratt,  daO  er  marine  und  SûOwasserablagerungen 
wechsellagernd  angetroffen  habe. 

Quart.  Journ.  1883.  S.  627—636  mit  Karte  (1  :  570.000),  welche  von 
der  Skamandermûndung  bis  Kdremit  reicht. 

Man  vergl.  auch  Papers  Arch.  Inst.  Am.  1882.  I.  S.  166—179. 
Science  IL  1883.  S.  255—258.  Rep.  Brit.  Assoc.  f.  1883,  1884.  S.  508 
und  509. 

664.  1883.  M.  Draghicénu  hat  das  Gebiet  zwiachen  Cerna  und  Donau  besprochen. 

(Walachei.) 

Bukarest  1885.  202  S.  mit  Karte  (rumânisch). 

665.  1883.  H.  Engelhardt  beschrieb  Tertiârpflanzen  von  Bjelo  Brdo  bei  Vjschegrad 

in  Bosnien. 

Isis  1883.  S.  85-88. 

666.  1883.  H.  V.  Foullon.    Das  Gestein  des  Scoglio  Pomo  ist  ein  Augitdiorit. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1883.  8.  283—286. 

667.  1883.  C.  V.  John.    Untersucliungen   verschiedener  Kohien  aus  Bulgarien. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1883.  S.  99. 

668.  1883.  A.  Locard.  Malacologie  des  lacs  de  Tibériade,  d'Antioche  et  d'Homs,  Syrie. 

Arch.  du  Muséum  d'hist.  natur.  Lyon.  IIL  1883. 

669.  1883.  M.  Neumayr.  Ûber  einige  tertiâreSûCwasserschnecken  aus  dem  Orient. 

Zwei  von  Di lier  gesammelte:  Limiiaeus  Dilleri^  Paludomus  (?)  trojanus.- 
Meïanopsis  aetolica  von  Stamna  in  Atolien  etc. 

Neues  Jahrb.  f.  Min.  1883.  IL  S.  37-43  mit  Taf. 

670.  1883.  Stan.  Oiszewski.  Studien  ûber  die  Verhâltnisse  der  Petroleumindustrie 

in  RumS,nien.  Das  Hauptniveau  bilden  die  Congerienschichten,  die  bis 
1000  m  Màchtigkeit  erreichen  und  in  ganz  flache  Falten  gelegt,  einen 
wesentlichen  Anteil  nehmen  an  dem  Aufbau  des  siidlichen  Abhanges  der 
transsylvanischen  Alpen.  Darunter  liegen  bei  Kimpina  sehr  gestOrt  die 
Salztonschichten,  griinliche  und  dunkelgraue  tonige  Schiefer,  Sandsteine, 
Mergelschiefer  und  zu  oberst  rote  Tone.  Das  Liegende  der  Salzton- 
schichten bildet  Eocân.  ûber  Ropiankaschichten. 

ôsterr.  Zeitschr.  f.  Berg-  u.  Hûttenwesen.  1883.  Nr.  32—37,  39  u.  41. 

Man  vergl.  das  ausfûhrliche  Réf.  V.  Uhligs:  VerhandL  d.  k.  k.  geol. 
R.-A.  1883.  S.  246  u.  247. 

671.  1888.   A.  Peiz.  Reisenotizen  aus  Mit  tel  bulgarien.  Petrographische  Mit- 

teilungen  ûber  die  Routen  Rustschuk  -  Timova,  Gabrovo— Schipka-  Kazanlik. 
VerhandL  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1883.  8.  115—124. 

672.  1883.  A.  Pelz  hat  Mitteilungen  ûber  das  Trachytgebiet  der  Rhodope  ge- 

macht.  E.  Hussak  hat  die  Gesteine  petrographisch  untersucht.  Liparite 
und  Andésite.  Biotitandesite  alter  (eocân?)  als  die  Liparite.  Basait 
fraglich. 

Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1883.  S.  115—130. 

673.  1883.  F.  Tellep.    Diluviale  Knochenbreccie  auf  Ce  ri  go.    Notiz  ûber  Funde 

E.  Tietzes  (Molaren  von  Cervus  Dama). 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1883.  S.  47. 

674.  1882J.    E.  Tietze    bat   das    Salz    in    der    Gegend    zwischen    Plojeschti    und 

Kimpina  (Walachei)  als  in  den  Horizont  der  Congerienschichten  gehôrig 
erklârt  (Capellini),    wâhrend  es  nach  K.  M.  Paul  dem  Schlier  ange- 

31* 


244 

hôren  soll.  Die  Ôlgruben  in  blauem  Tegel  und  steil  aufgerichteten  Sanden, 
was  mit  Angaben  Pilide's  ûbereinstimmt. 

JahH).   d.    k.  k.   geol.    R.-A.    1883.    8.  381-396.    (Man   vergl.   Mat 
Nr.  185.) 

675.  lH83i    Geologiache  Geschichte  des  Toten  Meeres   und   des  Jordantales. 

Ausland   1883.  LVI.  S.  375  u.  376. 

676.  1H83.    Fr.  Toula.    Materialien  zu  einer  Géologie   der  Balkanhalbinsel. 

Bibliographie  bis  zum  Jabre  1883  mit  186  kurz  charakterisierten  Ab- 
bandlungen. 

Jabrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1883.  XXXIII.  S.  61  —  114. 

677.  18H3.  Fr.  Toula  brachte  die  Berichte  ûber  seine  Arbeiten  im  westlichen 

Teile  des  Balkans  und  in  den  angrenzenden  Gebieten,  fur  das  Gebiet 
zwischen  Sofia,  Trn,  Nisch  und  Pirot  zum  Abschlusse.  Im  ôstlichen  Teile 
herrscht  Kreide,  und  zwar  zumeist  Neocom  in  verschiedener  Ausbildung 
liber  Trias  und  Jura.  Palâozoische  Bildungen  sind  wenig  verbreitet.  Im 
Westen  kristallinische  8chiefergesteine.  Eine  Antiklinale.  Trachytisch- 
andesitische  Gesteine  und  Diabas.  Das  Hauptstreicben  verlâuft  parallel 
mit  der  Haupterstreckung  des  Gebirges  von  NW— SO. 

Sitzungsber.  d.  Wiener  Akad.  88.  Bd.  1279—1346  mit  Karte  (1 :  300.000). 

678.  1883.  Fr.  Toula.  Die  imBereiche  der  Balkanhalbinsel  geologisch  unter- 

suchten  Routen. 

Mitt.  Geogr.  Ges.  Wien  1883.  10  S.  mit  Karte  (1  :  2,500.000). 

679.  1883.  6.  N.  Ziatarski.  Materijali  po  geologijata  i  mineralogijata  na  B 1  garij  a. 

Geologisches  Profil  von  Vidin,  Boinica,  Makresch,  Belogradschik,  Lomtal 

nach  Berkowica. 

Zeitschr.  d.  bulg.-wissensch.  Vereines  in  Sofia  1883.  (Bulgarisch.) 
In  derselben  Zeitschrift  finden  sich  noch:  Geologische  und  palàonto- 

logische  Notizen,    aufgezeichnet  zwischen  Pleven  und  Trojanski  Balkan, 

29  S.,   und  geologische  Exkursionen  im   sûdwestlichen   Bulgarien,  73  S. 

(Bulgarisch  ohne  Zusammenfassung  in  einer  der  Weltsprachen  ) 

680.  1883.  6.  N.  Ziatarski.  (Fortsetzung  der  geologisch -mineralogischen  Materialien.) 

Geologisches  Profil  von  Orhanie,  Jablanica,  Dragovica  etc.  nach  Plevna. 
(B  a  1  k  a  n  v  0  r  1  a  n  d.) 

Sofia  1883.  (Bulgarisch.) 

681.  188iJ.  J.  îujovié.  Note  sur  la  paléontologie  de  la  Serbie. 

Belgrad.  15  S.  mit  Tafel.  1883. 

682.  1884.  Bilcking  hait  in  einer  Besprechung  der  Arbeit  Nasses  seine  Annahme, 

daÛ  am  Pentelikon  unter  dem  Gipfelkalkc  des  Hymettos  eine  iiltere 
Formation  auftrete,  aufrecht. 

Neuos  Jahrb.   1884.  1.  Réf.  S.  237. 

083.  1884.  In  dem  Berichte  iiber  H.  BUckings  Aufnahmen  wird  die  Ausdehnung 
der  metainorphiticheu  Schichten  wesentlich  beschriinkt.  Der  Lykabettos- 
kalk  soi  obercretazisch,  die  Schiefer  von  Athen  und  die  Gesteine  des 
Hymettosvorhiigel  entsprechen  dem  Macigno  und  dem  âlteren  Kreidekalk; 
die  Hymettosschichten  werden  als  die  oberen  metamorphischen  Schiefer 
von  Attika  bezeichnet,  die  Marniore,  Glimmerschiefer  und  Kalkglimmer- 
Kcliiefer  liegen  durunter.  Serpentin  und  Gabbro  treten  in  zwei  Horizouten 
auf,  u.  zw.  in  den  Hymettos-  und  Pc^ntelikonschichten.  Eorallen  im  unteren 
Marmor  des  Hymettos. 

Sitzungsl)er.  d.  Berliner  Akad.  1884.  S.  935—950. 


245 

684.  1884.  E.  Cortese  et  M.  Canavarl.    Nuovi  appanti  geologici   sul  Gargano. 

Von  W— 0:  ûber  Dolomit:  Jura  (Posidonomya  alpina)^  Diceraskalke, 
Neocom,  Hippuritenkalk,  Kocân  (Verkarstung). 

685.  1884.  M.  Canavari.  Osservationi  intorno  air  esistenza  di  una  terraferma  neir 

attuale  bacino  adriatico.  Festlandskonfiguration  Italiens,  Tyrrhenis 
im  W  (vortertiâr),  Adriatis  im  0  (Miocîln). 

Boll.  corn.  geol.  1884.  XV.  S.  225-240,  289—304. 

Proc.  verb.  Soc.  tosc.  se.  nat.  Pisa  1885.  V.  151  ff. 

686.  1884.  Hamiin.  Syrian  mollascan  fossils. 

Mem.  of  the  Mua.  of  Comp.  Zool.  X.  3. 
697.      1884.  Fp.  V.  Hauer  hat  von  Kellner  gesammelte  Cephalopoden  vom  Han 
Bulog (Sarajevo  OSO)  als  untertriadisch  und  dem  oberen  Muschelkalke 
der  Schreyeralpe  bei  Hallstatt  entsprechend  bestimmt.  (Verhandl.  d.  k.  k. 
geol.  R.-A.  1884.  S.  217—219.)  Zone  des  Ceratites  trinodosiis. 

688.  1884.  Fr.  v.  Hauer.  Erze  und  Mineralien  aus  Bosnien. 

Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1884.  S.  751—758. 

689.  1884.  B. v. Inkey.  Geotektonische Skizze  der  westliclien Hâlfte  des  ungarisch- 

rumânischen  Grenzgebirges.  Das  ganze  Gebirge  vom  sûdôstlichen 
Siebenbûrgen  rings  um  die  Donauebene  und  durch  das  ôstliche  Serbien 
war  einer  allgemeinen  Drehung  des  Streichens  ausgesetzt  (Torsion)  und 
wird  dadurch  die  Verbindung  der  Karpaten  mit  dem  Balkan  hergestellt. 
Vier  Faltenzûge  an  der  Aluta. 

FOldtani  KOzlOny  1884.  S.  116—121. 

Man  vergl.  auch:  Ebend.  1881.  XI.  S.  190—194  und  M.  T.  Akad. 
Term.  Tud  Ertekezék.  Budapest  1883.  XIX.  32  S.  (Ungar.) 

690.  1884.  Die  Minendisti-ikte  von  Earahissar  in  Kleinasien. 

ôsterr.  Zeitschr.  f.  Berg-  u.  Hûttenw.  XXXII.  1884.  S.  339-341. 

691.  1884.  C.  Post.  On  a  deposit  of  marine  shells  in  the  alluvium  of  the  Latakia 

Plain  in  Syria.  (Nach  K.  Diener  eine  altère  Ablagerung.  Man  vergl. 
„Libanon^  8.  101.) 

Nature.  XXX.  21.  Aug.  1884. 

692.  1884.  6.  Primics.    Das  kristallinische  Schiefergebirge  (Gneis  und  Glimmer- 

schiefer)  der  Fogarascher  Alpen  und  des  benachbarten  rumânischen 
Grenzgebirges  mit  ihrer  kretazischen  und  tertiâren  Umsâumung.  Die 
kristallinischen  Schiefer  fallen  im  0  des  Massivs  gegen  NO  und  N,  gegen 
Westen  hin  im  N  gegen  N,  im  Sûden  gegen  S  und  SW.  Die  Sedimente 
zeigen  bis  zum  Ëocân  im  allgemeinen  mit  dem  der  Schiefer  ûberein- 
stimmendes  Verhalten.  Das  kristallinische  Massiv  dûi*fte  am  Ende  des 
Eocans  schon  die  gegenwartige  Gestalt  gehabt  haben.  Zwei  mâchtige 
Druckwirkungen,  eine  aus  N  im  Westen  und  eine  aus  S  im  Osten,  haben 
die  Entstehung  des  Gebirges  beeinfiuBt. 

Aus  den  Neigungsverhiiltnissen  der  Schichten  (die  Kreide  unter  80°, 
das  Eocân  zwischen  20  u.  25^  das  Neogen  zwischen  5  u.  20°)  wird  ge- 
schlossen,  dafi  die  Erhebung  des  Massivs  „nach  Ablagerung  der  Kreide- 
und  Eocânschichten  im  besten  Gange  war,  hingegen  zur  Zeit  der  Neogen- 
ablagerungen  schon  sehr  gering  sein  muOte^. 

Mitteil.  aus  dem  Jahrb.  d.  ung.  geol.  Anst.  1884.  VI.  S.  283—315 
mit  Karte. 

693.  1884.  Fp.  Sandberger.  Lanistes  fossil  in  Tertiarschichten  bei  T  r  o j  a.  Paludomus  ? 

trojanus  Neumayr   (Neues   Jahrb.   1883.   S.  38.  Taf  I,  Fig.  66)   wird   als 


246 

Lanistes  trojanus  sichergestellt.  Vergleich  mit  Formen  aus  dem  Nil-  und 
Senegalgebiete. 

Neues  Jahrb.  fur  Min.  etc.  1885.  I.  S.  73  n.  74. 

694.  1884.   S.    Stefanescu    g^b   eine   Mitteilung   ûber   den   sûdlichen   Teil   des 

siebenbûrgisch-rumânischen  Grenzgebirges.  Glimmer- und  Horn- 
blendeschiefer  werden  von  Jura  und  Kreide  ûberlagert. 

Ann.  Biur.  geol.  Bukarest  1884. 

Derselbe  Autor  hat  auch  die  Géologie  von  ,Judet.  de  l'Arges*  be- 
handelt.  Ebend.  1882  bis  1883  (1886),  franzôs. 

695.  1884.  E.  Tietze  bat  eine  ^Geologische  Obersicht  von  Monténégro*  ge- 

geben.  Im  NO  palâozoische  Tonschiefer  und  Konglomerate.  Darûber  im 
N  und  NO,  in  einer  im  S  schmâler  werdenden  Zone,  in  der  Nâhe  des 
Meeres,  Trias,  und  zwar  rote,  graue  und  gelbliche  Schiefer  (Werfener 
Sch^efer)  mit  Diabasen  ;  ausgedehnte  Kalkmassen  am  Dormitor.  Der  Kern 
besteht  aus  einer  auf  palâx)zoischen  Gesteinen  lagernden  TriasschoUe. 
Im  S  und  W  des  Landes  herrschen  in  weiter  Verbreitung  Kreidekalke 
(Karstplateau).  Zwischen  Antivari  und  Dulcigno  tritt  Eocân  auf.  Auch 
einige  kleinere  isolierte  Fiyschvorkommnisse.  Neogene  Lithothamnien- 
kalke  wurden  bei  Dulcigno  nachgewissen.  In  den  Kesseltâlern  und  an  den 
Wasserliiufen  fînden  sich  Quartâxbildungen.  Das  Gebirgsstreichen  ist  vor- 
herrschend  von  NW— SO  gerichtet,  das  Verflâchen  gegen  NO. 

Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1884.  S.  1—101  mit  geol.  Karte  (l  ; 450.000). 

696.  1884.  Franz   Toula    gab   eine    Obersicht    ûber    seine    geologischen    Unter- 

suchungen  im  zentralen  Balkan  und  in  den  angrenzenden  Gebieten. 
Zwischen  Elena  und  Sofia-Berkovica  wurden  zehn  Durchquerungen  des 
Balkans  und  zwei  der  Sredna  Gora  (Earadscha  Dagh)  ausgefuhrt.  Granit, 
Gneis,  kristallinische  und  halbkristallinische  Schiefer  in  den  Hauptkâmmen. 
Darûber  liegt  untere  Trias  (im  Tvardica-,  Schipka-,  Trojan-  und  Teteven- 
balkan  und  in  der  Sredna  Gora)  und  Lias.  Die  Kreide  spielt  im  nôrd- 
lichen  Teile  des  untersuchten  Gebietes  die  Hauptrolle.  Besonders  das 
Neocom  ist  weit  verbreitet.  Oolithe,  Requienienkalke,  Inoceramenmergel 
(Travnabalkan),  flyschâhnliche  Sandsteine.  Die  balkanischen  Kohlen 
werden  sicher  als  nicht  alter  als  kretazisch  bezeichnet.  (Laubpflanzen  an 
mehreren  Stellen.)  Bei  Tirnova  ein  wenig  ausgedehntes  Vorkommen  von 
Nummulitengesteinen.  Basaltgange  am  Sûdhange  des  Travnabalkans  (man 
vergl.  Mat.  Nr.  182).  Zwischen  Selvi  und  Svischtova  (an  der  Donau)  eine 
Ri'ihe  von  Basaltvorkommnissen.  Thermenlinie  der  Sredna  Gora. 

Sitzungsber.  d.  Wiener  Akad.  90.  Bd.  S.  274—307  (mit  tbersichts- 
kartchen). 

697.  1884.  V.  Uhlig  besprach  die  von  M.  J.  Zujovid  gesammelten  Jurafossilien 

aus  Serbien.  Lias  von  Rgotina,  Basara,  Milanovac.  Dogger  der  Vfka 
Cuka  bei  Zaicar. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R -A.  1884.  S.  178-184. 

698.  18S4.  6.  N.  Zlatarski.  Petrographische  Untersuchungen  ûber  eruptive  und 

metamorphische  Gesteine  Bulgariens. 
Sofia  1884.  (Bulgarisch.) 
Derselbe  Autor  schrieb  auch  ûber  die  Mineralien  Bulgariens. 

699.  1884.  J.  M.  ^ujovié  hat  Materialien  fur  eine  Géologie  von  Sûdostserbien 

herausgegeben. 

Belgrad.  Mit  Karte  (1:800.000).  Man  vergl.  Material.  etc.  Nr.  182. 


247 

700.  1885»  G.  Cobalcéscu.    Ober  die  geologîsche  Beschaffenheit  des  Gebirges  im 

W  und  N  von  Buzeu  (Walacliei).  Sarinatische  Kalke  bis  400  m  mâchtig 
im  Hangenden  der  salzfiihrenden  Formation,  welche  sich  weiter  im  0  an 
die  steilaufgerichteten,  petroleumfûhrenden  Menilitscliiefer  lehnen,  die 
weiter  im  0  von  Magurasandstein  (iberlagert  werden.  Gegen  S  ist  die 
salzfâhrende  Formation  von  Paludinenschichten  bedeckt. 
Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1885.  S.  275. 

701.  1885.  K.  Oiener.  Die  Struktur  des  Jordanquellgebietes.  Grabenversenkung 

zwischen  treppenftîrmig  gebrochenen  Horsten.  Zwischen  dieser  und  dem 
Graben  von  Coelesyrien  (Libanon  und  Antilibanon)  eine  Brûcke  (Dahar 
Litani),  ndrdlich  davon  Umbiegung  der  Spalten  gegen  NO.  Virgation. 

Sitzungsber.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss.  1885.  S.  633— 642.  Mit  Karten- 
skizze  (Taf.  I). 

Man  vergl.  Mitteil.  d.  Wiener  geogr.  Ges.  1886.  XXIX.  S.  87  und  156 
und  Mitteil.  d.  Berliner  Ges.  f.  Erdk.  1886.  XIII.  S.  64. 

702.  1885.    Math.  M.   Draghicénu.    Mehedintii.    Studii   geologice    technice   si 

agronomice  ca  privere  particulara  asupra  Mineralelor  utile. 
Bucuresti  1885.  Mit  geol.  Karte  (1882). 

703.  1885.  H.  Bar.  v.  Foulion.  Bericht  iiber  den  Y erlauf  einer  Reise  nach  G  r  i  e  c  h  e  n- 

land  znm  Zwecke  der  Untersuchung  der  kristallinischen  Schiefer.   Um- 
gebung  von   Athen,   Laurium  und  die  Insein  Tino,    Sypheno  und  Syra. 
Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1885.  S.  249  u.  250. 

704.  1885.   K.  V.  Fritsch    verôffentlichte  zwei  von  K.  Ritter  (1837)  ausgefûhrte 

Zeicbnungen   des  Bimssteinhûgels  Lophiskos,   welcher  spâter  (1866)   von 
Lava  ûberflutet  worden  ist,  und  vertritt  die  Meinung,   dafi  der  Golf  von 
Santorin  aïs  Explosionskrater  aufzufassen  sei. 
Mitteil.  d.  Ver.  f.  Erdk.  Halle  1885.  S.  27. 

705.  1885.  Th.  Fuchs  besprach  aus  dem  Becken  von  Bahna  (W.  Walachei)  kohle- 

fQhrendes  Neogen  mit  Cerithium  margaritaceum,  normale  Leithakalke  und 
Badener  Tegel. 

Verhandl  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1885.  S.  70—75. 

706.  1885.  Th.  Fuchs.  Miocâne  Fossilien  aus  L  y  k  i  e  n  (gesammelt  von  F.  v.  Luschan 

und  E.  Tietze).  Schlier  (Aturienmergel)  und  Aquivalente  der  Fauna  von 
Lapugy  (Grunder  Schichten?). 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1886.  S.  107-112. 

707.  1885.  A.  Y.  Groddeck  gab  eine  Mitteilung  ûber  das  Vorkommen  von  Queck- 

silbererzen  am  Berge  Avala  bei  Belgrad. 
Zeitschr.  f.  Hûttenw.  u.  Salinenk.  XXXIII. 

708.  1885.  F.  Herbich.  Donées  paléontologiquessurles  Carpathes  Roumains. 

Mergel  der  unteren  Kreide  im  Quellgebiete  der  Dimbovicoara  mit  reicher 
Ammonitenfauna,  Kalke  von  der  Jalomitza  (Oxford). 

Anuarulu  biur.  geol.  Bukarest  1885.  Nr.  1.  —  Abhandl.  d.  Siebenb. 
Mus.-Ver.  Klausenburg.  I. 

709.  1885.  E.  Hull.  Mount  Seir,  Sinai  und  Western  Palestine.  Hauptsachlich 

Reiseschilderungen.  Der  nubische  Sandstein  teils  palâozoisch  (Carbon- 
pflanzen  wurden  gefunden),  teils  niittelcretazischen  Alters.  Der  Wiisten- 
sandstein  reicht  bis  zuni  Toten  Meere.  Ten*assen  an  dessen  Ufer  bis 
1400  englische  FuÛ  ûber  dem  heutigen  8piegel.  Ein  abgeschlossener  See 
seit  dem  Miocân.    Die  Laven  im  Jaulân  und  Haurân  jungen  Alters.    Die 


248 

angenomraene  weite  Verbreitung  des  EocHns  wurde  von  N  o  e  1 1  i  n  g  bezweifelt, 
das  Vorkommen  am  Karmel  direkt  negiert. 

Publ.  for  the  Conim.  of  the  Palestine  Explor.  fund.  London.  Mit  geol. 
Karte  (Wadi  el  Arabah— Totes  Meer  1  :  380.000). 

Man  vergl.  auch  Hudleston  (Nature  1885.  31.  Bd.  S.  614). 

710.  1885.  Paul  Lehmann  hat  in  einer  zusammenfassenden  Arbeit  ûber  die  Foga- 

rascher  Alpen  die  Primics-  und  Inkeyschen  Ansichten  wieder- 
gegeben  und  besonders  das  Gebiet  zwischen  Retjezat  und  Kônigstein  ins 
Auge  gefaBt. 

Lehmann  betrachtet  die  Kette  von  Fogarasch  als  eine  nach  Nord 
etwas  ûberschobene  Antiklinale. 

Zeitschr.  d.  Ges.  f.  Erdk.  Berlin  1885.  XX.  8.  325. 

711.  1885.  M.  Neumayr  und  Al.  Bittner  zweifeln  an  der  Richtigkeit  der  Auffassung 

Bûckings  (682,  683).  Die  Schichtfolgen  des  Pentelikon-  und 
Hymettoskalkes  lieûen  sich  vollkomraen  ungezwungen  in  Paralle  stellen. 
Al.  Bittner  ist  der  Meinung,  der  Lykabettoskalk  lasse  sich  ganz  wohl 
mit  dem  oberen  Hymettosmarmor  „zu  einem  grOÛeren  Komplexe*  ver- 
einigen. 

Neues  Jahrb.  f.  Min.  1885.  I.  S.  151—154. 

712.  1885.  M.  Neumayr.   Die  geographische  Verbreitung  der  Juraformation.  Lias 

(Balkanlâ,nder),  Jura  (Dobrudscha  und  auf  Korfu). 

Unser  Gebiet  liegt  ganz  im  Bereiche  des  Meeres  .der  âquatorialen 
Zone*  des  Jura,  mit  zwei  kleinen  Insein  im  NW  der  Balkanhalbinsel 
und  im  Gebiete  des  Mamiaiamecres.  Das  Liasmeer  bedeckte  die  Balkan- 
halbinsel und  Kreta.  Kleinasien  wurde  erst  durch  die  Transgression  des 
oberen  Jura  tiberflutet.  Man  vergleiche  die  Darlegungen  Pompeckjs 
(1897).  welche  das  gefâhrliche  solcher  geistreichen  Spekulationen  iiber 
un-  oder  zu  wenig  bekannte  Gebiete  hinweg  dartun  kônnen. 

Denkschr.  Wiener  Akad.  L.  1885.  S.  57—142  mit  Karte. 

Man  vergl.  auch:  ebend.  1883.  S.  276 — 310:  die  klimatischen  Zonen 
wahrend  der  Jura-  und  Kreideperiode.  Unser  Gebiet  liegt  in  seiner 
Ganze  innerhalb  der  aquatorialen  Zone. 

713.  1885.  Neumann  u.  Partsch.  Physikalische  Géographie  von  Griechenland. 

Breslau  1885. 

714.  1885.  Fp.  Noetllng.   Ûber  das  Alter  der  Lavastrôme  im  Dscholân.  Einige 

Lavastrôme  iiber  hôchstens  diluvialen  Gerôllablagerungen. 

Sitzungsber.  d.  Berliner  Akad.  d.  Wiss.  1885.  S.  807. 

Neues  Jahrb.  f.  Min.  etc.  1886.  I.  S.  254  u.  255.  (Priori tâtsanspruch 
gegenuber  K.  Diener.)  Zeitschr.  d.  Deutsch.  Paliistinavereins.  1886.  IX. 
S.  159-161. 

715.  1885.  E.  Oberhummer.  Zur  Géographie  von  Griechenland.  Untersnchungen 

ûber  die  Beziehungen  Leukadiens  zum  Festlande. 

Jahresber.  d.  Geogr.  Ges.  Miinchen  1885.  X.  S.  115  mitKarte  (1 :  100.000). 

71  G.  1885.  J.  Partsch  hat  mit  Beniitzung  der  Kollegienhefte  C.  Neumanns 
eine  physikalische  GeograjDhie  von  Griechenland  mit  besonderer 
Riicksicht  auf  das  Altertum  herausgegel.)en.  Die  geologischen  Verhalt- 
nisse  (Kap.  IV)  werden  auf  Grund  der  Arbeiten  von  Bittner,  Fiedler, 
Neumayr,  T  e  1 1  e  r  u.  a.  erOrtert. 
Breslau  1880. 


249 

717.  18S5*  H.  Sanildr  verdffentlichte  Beitrilge  zur  Géologie  der  Balkanbalbinsel, 

nnd  zwar  im  Balkan  zwischen  Schipka-Jantra  bis  Sliven,  in  der  Rhodope, 
und  auf  der  Route  Philippopel,  durch  den  Karadscha-Dagh  nach  Kazanlik. 
—  Zeitschr.  d.  Deutsch.  geol.  Ges.  1885.  S.  470—518.  —  Fr.  Toula  hat 
ebend.  S.  619—528  eine  von  Sanner  NW  von  Sliven  gesammelte  Fauna 
in  den  koblefUhrenden  Gesteinen  untersucbt  und  als  obercretazisch  oder 
jûnger  bestimmt. 

718.  1S85.    E.  Suess.    Bas  Antlitz   der  Ërde.  I.    Die  adriatische  Senkung, 

und  zwar  die  dinariscben  und  Karstbriicbe  und  die  junge  Erweiterung 
der  Adria  (S.  344—348)  „Adriatis".  Das  Mittelmeer  (auf  den  Osten 
bezûglich  S.  393—395,  397,  404,  406,  412,  419,  421,  427— 4S0  [III.  Medi- 
terranstufe],  436  und  437  [die  letzten  Einbrûche]).  Die  Beziebungen 
der  Alpen  zu  den  asiatischen  Gebirgen:  Das  Gebirge  von  Matschin  „ein 
unaufgeklârtes  Râtsel"  (S.  613).  Die  Karpaten  und  der  Balkan  (S.  614—627). 
„Die  Verbindung  zwischen  den  Karpaten  und  dem  Balkan  wird  durch 
die  allgemeine  Dxehung  im  Streichen  des  Gebirges  hergestellt."  Der 
Taurus  (S.  635  und  636).  Cypern  die  Fortsetzung  der  taurischen  Gebirge. 
Das  dinarische  Gebirge  (S.  636—639).  Der  dinarisch-taurische  Bogen; 
zwischen  Kreta  und  Cypern  eingebrochen. 
•  Wien,  Prag,  Leipzig  1885. 

719.  1885.  L.  Y.  Taasch.  Reisebericht  ûber  Thés  sali  en.  Von  Volo  iiber  Vele- 

strino,  Kara-Dagh,  Aïvali,  Omian  -  Magoula  nach  Phersala,  zum  Nizero- 
see  und  bis  Thrapsumi.  Phersala  auf  Ser2)entin  in  kalkigeni  Sandstein. 
Ereidekalke  tiber  Schiefem  und  mergeligen  fcjandsteinen  bei  Domokos. 
Flyschgesteine.  0 — W-Streichen  der  Berg-  und  Hûgelketten  bis  Smokowo, 
wo  sie  gegen  N  umbiegen. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  S.  250—252. 

720.  1885-  E.  Tietze.  Beitràge  zur  Géologie  von  L  y  ki  en.  EocâneKalkeherrschen 

weithin  vor.  Ereidekalke  nur  im  NW  und  W  von  Sura  und  im  Insuz- 
Dagh.  Flysch  sporadisch,  so  im  W  von  Phaselis  und  Olympos.  Eruptiv- 
gesteine  (Serpentin  etc.)  in  der  Nachbarschaft  des  Flysch  und  W  von 
Telmessos.  Marines  Tertiar  im  groQen  Becken  von  Arneai-Kasch.  Tertiilre 
SûÛwasserbildungen  am  Xanthos.  Quartare  Schotter,  Sand  und  Lôfi; 
Kalktuff.  SenkuDgsvorgânge  bei  Makei  und  Eekowa. 

Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1885.  S.  283-384  mit  Karte  (1:300.000, 
8  Ausscheidungen.  Kein  Profil. 

721.  1886.  Cold.  Kûstenverânderungen  im  Archipel.  Nachgewiesene  Hebungen 

und  Senkungen.  Verânderungen  durch  Alluvionen,  durch  Erosionen  und 
fragliche  Niveauverânderungen. 

IL  Auflage.  Mûnchen.  69  S.  mit  Karten.  (Karte  der  Kûstenlânder  mit 
den  Meerestiefen  1:1,500.000.  Das  Delta  des  Gedis  (Hermos)  bei  Smyrna 
und  des  Mâander  1  :  240.000.) 

722.  1886.  W.  Dames.   Ober  einige  Crustaceen   aus  den  Kreideablagerungen  des 

Liban  on.  (Noetlings  Sammlung.)  Zumeist  von  Hakel.  Zwôlf  Artcn, 
darunter  sechs  neue.  «Mischung  von  Nachziiglern  der  Juraformation  und 
Vorlaufern  der  Tertiârformation  und  der  Jetztzeit." 

Zeitschr.  d.  D.  geol.  Ges.  1886.  XXXVIU.  S.  551—575  mit  3  Taf. 

723.  1886.  K.  DleneP.  Liban  on.  Eine  grôÛere  monographische  Arbeit  mit  einer 

Karte,  welche  vom  33*15°  bis  34*50°  n.  Br.  und  vom  Meere,  im  Sùden  bis 
Damaskus,  im  Norden  bis  Palmyra  reicht.  Ausgeschieden  wurden  :  obérer 

32 


250 

Jura  (die  bekannten  Oraatentone  und  Malmkalke  de»  Hermon).  Kreide 
in  vier  Abteilungen,  die  Hauptmasse  desLibanons  und  Antilibanons  bildend. 
Numniulitenkalk  im  Westen  und  eocâner  Wûstensandstein  im  Anti- 
libanon  und  ôstlicli  davon  ûber  dem  Senon.  Marines  Unterpliocân  (neu) 
zwischen  Homs  und  Palmyra,  in  zirka  650  m  Meereshôhe  gehoben?). 
Westlich  von  Homs  und  im  Stiden  und  Sûdwesten  von  Palmyra  spielen 
basaltische  Gesteine  eine  wichtige  Rolle.  Was  die  tektonischen  Ver- 
bal tniase,  „die  Leitlinien  des  Libanons"  anbelangt,  so  werden  ausfûhrliche 
Spekulationen  dariiber  dargelegt.  Die  TâJer  von  Hûleb  und  el  Bekâa 
werden  als  wahre  Grâben  zwischen  treppenfôrmig  gebrocbenen  Horsten 
bezeichnet.  Im  Arz-Libnân  nur  eine  einzige  „Schichtbeugung*  von  be- 
triichtlicher  Hôhe.  AuÛer  parallelen  StOrungslinien  auf  der  phônizischen 
Seite,  fàcherfôrmig  auseinandertre tende  Dislokationen  im  ôstlichen  Anti- 
libanon,  die  ûber  Palmyra  binausreichen.  („Virgation  der  Horste  in 
Mittelsyrien.**) 

Wien.  Hôlder.  1836.  412  S.  mit  Karte  (1  :  600.000). 

724.  1886.    Bruno  D088.    Ûber   die    basaltischen  Laven   und   Tuffe   der  Provinz 

Haurân  und  vom  Diret  et  Tulûl  in  Syrien.  (Stûbels  Auf^ammlungen 
aus  1882.)  Feldspatbasalte  (olivinfûhrend)  und  Palagonittuffe. 
Tschermaks  Min.-petr.  Mitt.  1S86.  Vil.  S.  461—685. 

725.  188B.  F.  Fontannes.  Contribution  à  la  faune  malacologique  des  teiTains  néogènes 

de  la  Roumanie.  Von  Craiova  72,  von  Plojeschti  23,  von  Jassy  80  Arten 
von  Sûfiwasserfossilien.    Die   betreffenden  Schichten  werden  in  Parallèle 
geatellt  mit  den  Mergeln  und  Ligniten  mit  Paludinen  von  la  Bresse  und 
mit  den  Sanden  mit  Mastodon  arverneftsis  im  Becken  der  Rbone. 
Arch.  mus.  d'hist  natur.  Lyon.  IV.  1886.  S.  321—866  mit  2  Taf. 

726.  18H6.  Derselbe  Autor  schrieb  auch  uber  die  sarmatischen  und  levantiniachen 

Schichten  in  Ru  m  an  i  en. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  3.  Ser.  1886-1887.  XV.  S.  49—61. 

727.  1HH6.  Gotting.  Ûber  Manganerzlager  bei  Cevljanovic  und  ûber  Bleierzgîinge 

von  Sebrenica  in  Bosnien. 

Berg-  u.  Hûttenm.  Zeitung  1886.  S.  89  u.  346. 

728.  18S6.  A.  B.  Griffith  gub  eine  Notiz  ttber  das  Eocân  im  westlichen  Serbien. 

Er  vergleicht  dasselbe  mit  den  ^poraffin"-  und  salzfûhrenden  Gesteinen 
Galiziens.  In  den  Tonen  fanden  sich  Nummulites,  Ostrea,  Cerithium, 
Naiitilus  u.  a. 

Quart.  Journ.  XL  11.  S.  565. 

729.  1886.    Fr.   v.  Hauer    bearbeitet    die    merkwurdige    Muschelkalkfauna    vom 

Han  Bulog  in  Bosnien  (1884).  Dieselbe  diirfte  (nach  E.  v.  Moj- 
sisovics,  Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1886.  S.  195)  neben  anderen 
Formen  aufweisen,  die  einem  hôheren  Niveau  entsprechen  als  jenem  der 
Schreyeralpe. 

Denkschr.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss.  54.  Bd. 

730.  1886.  Rafaël  Hofmann.  Der  Quecksilberbcrgbau  Avala  in  Serbien. 

Zeitschr.  f.  Berg-  u.  Hûttenwesen    1886.  S.  318—824. 

Ûber  diesen  Bergbau  schrieb  auch  W.  v.  Zsigmondy.  FOldt.  EOzl. 
XVn.  S.  156—249. 


261 

731.  1886.  E.  Hull.  Survey  of  West  Palestine.  Meeresablageningen  im  Norden 

bis  85  m  Meereshôhe.  Das  Salz  vom  Djebel  Usdom  ist  eine  junge  Bildung 
des  Toten  Meeres. 

Vorlâufiger  Ber.  Geol.  Mag.  1880.  S.  286—288. 

Man  vergl.  auch:  Rep.  Brit  Assoc.  for  1885.  S.  1066—1068  ûber  den 
Ursprung  der  Fische  im  See  von  Galilaa. 

732.  1886.  E.  Hull.    Memoir  on  the  geology  and  geography  of  Arabia  petraea, 

Palestine  and  ac^oining  districts.  In  dem  unser  Gebiet  betrefTenden  Teile 
der  geol.  Karte:  Nubischer  Sandstein  (Neocom  und  Cenoman)  auf  der 
Ostseite  des  Toten  Meeres.  Kreidekalke  die  Hauptfoi-mation.  Nummuliten- 
kalk,  eocâjie  Sandsteine  gegen  das  Meer.  Basalte  im  Jaulân  (Tiberiassee). 
Altère  Ausbruchgesteine  (Mt.  Hor).  Kohlenkalk  SO  vom  Toten  Meer. 
Postpliocâne  Salzseeablagerungen  im  Graben.  Alluvionen.  Tektonische 
Linien  sind  in  einer  grôBeren  Karte  fur  das  Gebiet  siidlich  vom  Toten 
Meere  eingezeicbnet. 

Com.  of  Pal.  Expl.  fund.  London  1866.  IX  und  145  S.  mit  Karten 
and  Profilen. 

733.  1886»    B.  v.  Inkey  bat  geologische  Reiseskizzen    aus  Monténégro,    vom 

Isthmus  von  Eorintb,  aus  der  Umgebung  von  Salonik  und  von 
Bitolia  verOfFentlicht.  Jura  von  Njegus  und  Muschelkalk  bei  Virpazar  in 
Monténégro.  —  tïber  treppenfôrmige  Absenkungen  am  Schiffabrtskanal  von 
Korinth.  Pontiscbe  sandige  Mergel  unter  marinem  Pliocân.  —  Gneis  und 
grûnliche  Schiefer  bei  Balonik.  —  Dolomitischer  Kalk  und  gefaltete  Ton- 
schiefer  Ûber  Gneis  und  diskordant  lagemde  SiiÛwasserablagerungen  bei 
Bitolia  (Monastir). 

Fôldt.  Kôzl.  1886.  S.  129-142. 

734.  1886.  F.  Noetling.    Meine  Reise  im  Ostjordanlande  und  in  Syiien  im 

Jahre  1885. 

Zeitschr.  d.  D.  Palâstina-Ver.  IX.  1886.  S.  146. 

735.  1886.  Fp.  Noetling.    Cber  die  Lagerungsverhiiltnisse  einer  quartaren  Fauna 

im  Gebiete  des  Jordantales.  Schicbten  mit  Melanopsiden.  Reine  FluO- 
absâtze.  Altalluvium. 

Zeitschr.  d.  D.  geol.  Ges.  1886.  S.  807—823  mit  1  Taf. 

736.  1886.   Fp.   Noetling.     Entwurf   einer    Gliederung    der    Kreideformation    in 

Syrien  undPalâstina.  Jura:  Ober- Oxford  mit  Cidaris  glandifera. 
Unterturon:  Stufe  der  Trigonia  syriaca  und  Stufe  der  Trigonia  distans. 
Oberturon:  Buchiceras-y  Radiolites-  und  Pi7«o/i*s-Stufen.  Senon:  Unter- 
senone  Fischschiefer,  obersenone  feuersteinfuhrende  Kreide.  Viel  Polemik 
gegen  K.  Diener. 

Zeitschr.  d.  D.  geol.  Ges.  1886.  XXXVIIl.  S.  824-875. 

Ober  das  Alter  der  Lavastrôme  im  Dscholân  schrieb  derselbe 
Autor:  Neues  Jahrb.  f.  Min.  1886.  1  S.  254.  Frûhester  Beginn  im  Post- 
senon,  Fortdauer  bis  ins  Diluvium.  —  Eine  kartographische  Aufnahme 
des  Dscholân  wurde  von  G.  Schumach^er  ausgefiihrt.  Zeitschr.  d. 
D.  Pal.-Ver.  1886.  S.  203 — 222.  Man  vergl.  auch:  Acrons  the  Jordan. 
London  1886. 

737.  18H6.  L  Thonard  schrieb  eine  skizzenhafte  Cbersicht  uber  den  geologischen 

Bau  und  die  Mineralvorkommnisse  Bulgariens. 
Rev.  Univ.  des  Mines.  Paris  et  Liège.  S.  1—22. 

32* 


252 

738.  1886.  E.  TIetze    gab    ziemlich    schorfe    kritische    Bemerkungen    ûber   die 

Spekulationen  Dieners  (Syrien),  welche  zum  Teil  der  tatsâchlichen 
vorhergegangenen  Beobachtung  entbehren  solleh,  wie  dies  ja  leider  bei 
80  vielen  âhnlichen  Darlegungen  der  Fall  sei. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1886.  S.  358— 362. 

Man  vergl.:  „Noch  ein  Wort  zu  Dr.  Dieners  Libanon.**  Ebend. 
1887.  S.  77-81. 

739.  1886.  Vidal.  Sur  le  tremblement  de  terre  du  27.  août  1886  en  Grèce. 

Compt.  rend.  ClIL  1886. 
740»  1886.  G.  N.  Zlatarski.  Beitr^ge  zur  Géologie  des  nôrdlichen  Balkan- 
vor landes  zwischen  den  Flûasen  Isker  und  Jantra.  Die  Ergebnisse 
dieser  Bereisung,  welche  Zlatarski  (1884)  auf  die Anregung  des Referenten 
ausgefiihrt,  haben  fur  die  Karte  desselben  (man  vergl.  Nr.  809,  1889)  fur 
das  betreffende  Gebiet  al  s  Grundlage  gedient.  Sarmatischer  mariner 
Tegel  von  Plevna,  Eocân  von  Timovo,  Kreide,  und  zwar  Apt-Urgon, 
Gault,  Cenoman,  Turon  und  Senon.  Jura  westlich  von  Trojan.  Verfol- 
gung  der  transversalen  Basaitzone  des  Balkanvorlandes  zwischen  Osma 
und  Jantra. 

Sitzungsber.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss.  XCIll.  1886.  S.  249—341  mit 
Profilen  und  2  Tafeln. 

741.  1886.  J.  M.  ^ujovié   gab    eine    geologische  tïbersicht    des   Kônigreiches 

Serbien.  Im  SO  ein  Massiv  aus  kristallinischen  Schiefern.  Eine  insulare 
Masse  derselben  Gest^ine  reicht  als  Fortsetzung  des  Banater  Gebirges  in 
das  Land.  In  diesen  Gebieten  treten  auch  granitische  und  trachytische 
Gesteine  auf.  Im  westlichen  Teile  des  Landes  spielen  palâozoische  Schiefer 
eine  RoUe,  Gesteine,  welche  auch  nach  Bosnien  hiniiberreichen.  An 
mehreren  Stellen  liegen  rote  Sandsteine  dartiber.  Im  W  und  0  treten 
auch  die  Triasgesteine  auf.  Jura  ist  nur  sporadisch  vorhanden.  Die  Kreide 
dagegen  besitzt  eine  grofie  Verbreitung,  80  im  0,  in  dem  Gebiete  zwischen 
Pirot  undNisch  und  bis  gegen  die  Donau,  in  einer  breiten  Zone.  Sie  ist 
auch  westlich  von  dem  grofien  kristallinischen  Massiv  weit  verbrertet.' 
Serjïentine  und  Euphotide  sind  verbreitet,  besonders  ira  SW,  wo  dièse 
Gesteine  ganze  Gebirge  zusammensetzen. 

Jahrb.  d  k.  k.  geol.  R.-A.  1886.  8.  71—126  mit  geol.  Karte  (1 :  750.000). 

742.  1887.  0.  Ankel.     Grundziige    der  Landesnatur   de»  Westjordanlandes.- 

Kurze  Erwiihnung  der  geologischen  Verhiiltnisse. 
Frankfurt  a.  M.  1887.  S.  46—56. 

743.  1887.  A.  Blttner.     Zur   Kenntnis    der  Melanopsidenmergel   von    Dzepe    bei 

Konjica  in  der  Hercegovina. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1887.  S.  298. 

744.  18S7.  J.  Boïatzis  gab  in  seiner  Inaugural-Dissertation  eine  Zusammenstellung 

ûber  die  geologischen  und  nautischen  Forschungen  am  Bosporus.  Dieser 
eino  Grabensenkung  der  Diluvialzeit. 
Kunigs])erg  1887. 

745.  1SS7.  6.  V.  BukowskI  gab  einen  vorlaufigen  Bericht  ûber  die  geologische  Auf- 

nahme  der  InsolRhodus.  Kreide- und  Eociinkalke  bilden  ein  m  einzelne 
Stocke  aut'gelOstes  Kotteiigebirge,  das  von  jûngeren  diskordant  darûber  ge- 
lagerten  Flyschhûllen  umgeben  ist.  Auf  der  Westseite  finden  sich  Beckeri 
mit  gostorten  Ablagerungen  der  levantinischen  Stufe  (Paludinenschichten). 
Das    marine  Oberpliociin    ist  besonders   miichtig   auf  der  Nordspitze  der 


253 

Insel  entwîckelt  und  zieht  sicli  an  der  Ostkûste  nach  Sûden.  Mâx:htîge 
Schotiermassen  mit  zum  Teil  der  Insel  fremden  Ëlementen  stàmmcn  aus 
der  Zeit  des  Zasammenhanges  mît  Anatolien. 

Sitzungsber.  d.  Wiener  Akad.  XCVI.  1887.  S.  167—173. 

746.  1887.  J.  W.  Davis:    The  fossil  fishès  of  the  chalk  of  Mount  Le  ban  on.  m^ 

S  y  ri  a.  54Gattangen  mit  114  Arten.  69  von  SahelAlma  (viele  kleine  Haie), 
45  von  Hakel  (viele  Clupea- Arien) y    nur  8  Gattungen  mit  verschiedenen 
Arten  an  beiden  Lokalitâten.  Faziesunterschiede. 
The  Scient,  transact.  Dublin  Soc.  III.  (Ser.  II.) 

747.  1887.  K.  DIener.  Ûber  einige  Cephalopoden  aus  der  Ereide  von  Jérusalem, 

gesammelt  von  0.  ^i^aas   und  Dr.  Roth.     Ammonites  rotomagensis  lieu 
sich  sicherstellen.    Die  ûbrigen  fûnf  Arten  sind  neu  (Acanthoceras  n.  sp., 
Gruppe  des  A,  Lyelli  Leym.,  Hoplites  n.  sp.  ind.^  Fîacenticeras  n.  sp.  ind/^ 
Schloenbachia  n,  sp,  ind.,  Schloenhachia  cf,  tricarinata  d*Orb.), 
Verhandl.  d.  k.  k.  ^eol.  R.-A.  1887.  S.  264—257. 

748.  1887«   K.  Diener.     Ein    Beitrag   zur   Eenntnis    der  syrischen    Kreide- 

bildungen.  Polemik  gegen  Noetling.  Cidaris  glandifera^  fraglicher 
Kreidehorîzont.  Die  Trigoniensandsteine  und  ein  Teil  der  Libànonkalke 
(mit  Amm.  rotomagensis)  sind  Cenoman,  die  Fischschiefer  von  Hakel 
Oberturon. 

Zeitschr.  d.  Deutschen  geol.  Ges.  1887.  S.  314—842. 

749.  1887.  H.  v.  Foailon  und  V.  Goldsohmidt  haben  die  geologisch-petrographischen 

Verhaltnisse  der  Inseln  Syra,  Sypheno  und  Tino  zur  Darstellung 
gebracht.  Auf  Tino  liegen  ûber  einem  Gneiskeme  mahtelfôrmig  Horn- 
blendegneise  und  Muskowitschiefer  mit  Marmor-Ein-  und  Auflagerungen. 
Auf  Syra  und  Sypheno  ûber  jûngerem  Albitgneis  glaukophanartige  Schiefer 
und  kristallinische  Kalke.  Nôrdliches  Verflàchen. 

Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1887.  S.  1—34  mit  Karte  (1:100.000). 

750.  1887.  Edm.  Fuchs.  L'isthme  de  Corinthe;  sa  constitution  géologique,  son 

percement.  Daa  Kreidegrundgebirge  wird  von  einem  Serpentingang  durch- 
brochen  (zwischen  Oligocân  und  Miocân)  und  vom  Tertiâr  ûberlagert: 
Kalke  und  Mergel  mit  Cerithien  (Tortonien)  und  blaue  Mergel  des  Pliocâns. 
Sandige  marine  Kalke  (^Kalktiiffe")  darûber  in  neun  verchiedenen  Schichten 
mit  Sanden  und  Conglomeraten.  Vielfach  erodiert.  Zu  oberst  m^chtige 
Lagen  von  Sanden  und  Schottermassen.  62  Verwerfungen,  besonders- ii^ 
der  Nâhe  des  Meeres,  wodurch  eine  Art  von  Terrassierung  entsteht. 
Assoc.  franc,  p.  Tavanc.  des  sciences.  Toulouse  1887.  II.  S.  431 
,  mit  Tafel. 

751.  1887.    R.   Gasperini.     Secondo   contributio   alla   conoscenza   geologica    del 

diluviale  Dalmato.  Diluviale  Sâugetierreste  von  Demis,  Trau,  Gardun, 
Liesa  und  Lésina  betreffend. 

Spalato  1887.  Progr.  Scuolaneale  sup.  Mit  Tafel. 

752.  (1885.)    Eine  frûhere    Mitteilung   desselben    Autors    erschien    zwei    Jahre 

vorher.  Ein  Vorkommen  diluvialer  Sâugetierreste  von  Dubci  (Maskarska 
NW):  Rhinocéros  Merckii^  Elephas  primigeniiiSj  Ursiis  spehieus,  Cervns 
und  Capra. 

Ann.  dalmato.  II.  Zara  1885. 

753.  1887.  Von  F.  Herbich    (gest.   am    19.  Jilnner  1887)   erschien   ein  paliionto. 

logischer  Beitrag  zur  Kenntnis  der  rumânischen  Karpathen.    Er 


254> 

handelt  ûber  die  Kreide  im  Quellgebiete  der  Dambovitia.  Meist  Neocom- 
formen,  aber  auch  solche  des  Gault  und  noch  jûngere  werden  beschrieben. 

Siebenb.  Mus. -Ver.  Klausenburg  1887.  S.  48. 

Ann.  birul.  geol.  Bukarest  (rumânisch). 

754.  1887.  H.  Kiepert.   Yerânderungen  im  Mûndungsgebîete  des  Flusses  Hermos 

in  Eleinasien. 

Globus  1887.  Ll.  S.  150  mit  Kàrte. 

755.  1887*.  E.  KIttI   besprach   das  Vorkommen  von   mittelpliocânen   Sanden  mit 

Elephas  meridionalis^  Maatodon  arvemensis.  Rhinocéros  îeptorhintis  und 
ett'uscHS  bei  Giurgevo  in  Ru  m  an i  en. 

Ann.  d.  k.  k.  naturhist.  Hofmus.  II.  S.  75  u.  76. 

756.  1887.  F.  Loewinson-Lessing.  Étude  sur  la  porphyrite  andési tique  à  amphibole 

de  Dewebyoyun  en  Turquie. 

Pr.  Soc.  belge  Géol.  I.  1887.  S.  110. 

757.  1887.  M.  Neumayr.    Ûber  Trias-  und  Kolilenkalkversteinerungen  ans  dem 

nordwestlichen  Kleinasien  (Balia  Maden).  Obère  Trias  in  alpiner  Ent- 
wicklung.  (Das  niichstgelegene  Vorkommen  âhnlicher  Art  dûrfte  das  von 
K.  F.  Pet  ers  in  der  Dobrudscha  nachgewiesene  sein.  Denkschr.  d.  Wiener 
Akad.  d.  Wiss.  1867.  XXVII.  S.  160.  Anm.  d.  Réf.) 
Anz.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss.   1887.  XXI.  S.  242. 

758.  1887.  Fr.  Noetiing.  Der  Jura  am  Hermon.  Ëine  geognostische  Monographie. 

Oxford,  Trigoniensandstein,  einschlieûlich  Radiolitenkalk  („Turon*),  Unter- 
senon.  Am  Hermon  schollenfôrmig  zerstiickt,  im  SO  die  Schollen  am 
tiefsten  abgesunken.  Gliederung  des  Jura  am  Hermon  :  Untere  Schichten- 
gruppe  (mitteleuropâischer  Typus)  dunkle,  blaugraue  Tone  mit  vielen 
Ammoniten  {Phylloceras,  Harpoceras  und  Perisphinctes  =  Zone  des  Har- 
poceras  Socini),  Obère  Schichtengruppe  jûnger  als  die  Perarmatuszone, 
aus  hellgrauen  bis  weifien  Kalken  und  hellen  Toneinlagerungen  mit 
Perisphinctes,  vielen  Brachiopoden  und  Crinoiden:  Zone  des  CoUyriUB 
hicordata^  Zone  des  Pecten  capricornus,  Zone  der  Rhynchonella  moravica 
und  Zone  der  Cidaris  glandifera  (Spongitenhorizont). 

Stuttgart.   Schweizerbart.   4°.    1887.  46  S.  mit  Karte  (1:25.000)  der 
Umgebung  von  Medsch  del  esch  Schems. 

759.  1887.  F.  Noetiing.  Eine  geologische  Skizze  der  Umgebung  von   el  Hamm. 

Senon,  schollenfôrmig  zerstiickt.  Altalluviale  Laven  im  Schotter.  Jung- 
alluviale  ëchotter,  Quelltuffe  und  Gehangeschutt^ 

Zeitschr.  d.  D.  Palâst.-Ver.  X.  S,  59—88  mit  geol    Karte  (1 :  10.000) 
und  Profilen. 

760.  1887.  Ornstein.    Die  westpeloponnesische  Erdbebenkatastrophe. 

Ausland  1887.  S.  221  und  248. 

761.  1887.  J.  Partscli.   Die  Insel  Korfu.    Eine  geographische  Monographie.    Im 

Norden  von  Korfu  drei  Sâttel.  Im  Nordostfliigel  Homsteinkalke  (Jura  und 
zum  Teil  Kreide),  nach  Ost  fallend,  iiber  dunklen  Schiefern  und  Mergel- 
kalken  des  Lias  mit  Posidonomya  Brotitii  und  Ammoniten  (bei  Karya). 
Kristallinische  Kalke  (Trias?)  liegen  darunter.  Im  Westen  Kalkmassen 
gegen  SO  fallend,  auf  Macignogesteinen  (îîandsteinen  und  Mergelschiefern) 
lagernd,  weiterhin  Hippuritenkreidekalke  und  an  der  Westkûste  Jura.  Im 


255 

Stiden  marines  Miocân  und  Pliocân.  Eephalonia  und  Ithaka  bestehen  aus 
obercretazischen  Rudistenkalken. 

Peterm.  Erg.-Hfl.  88. 97  S.  mit  3  Karten.  Geol.  Kartenskizze  (1 :  300.000). 
Cber  die  wissenschaftlichen  Ergebnisse  seiner  Reise  auf  den  Insein  des 
Jonisehen  Meeres  bat  derselbe  Autor  bericbtet  :  Jahrb.  d.  Berliner  Akad. 
XXXVI.  1887.  S.  622. 

762.  18S7.  Ed.  Pergens.  Pliocane  Bryozoën  von  Rhodus. 

Ann.  d.  k.  k.  naturh.  Hofm.  Wien.  II.  1887.  S.  1—33  mit  Taf. 

763.  1887.  Ed.  Pergens  bescbrieb  auch  zahireicbe  Bryozoên  aus  dem  Leithakalke 

von  Tasmajdan  bei  Belgrad. 
Bull.  Soc.  Malac.  Belg.  XXII. 
'  Ann.  d.  k.  k.  naturb.  Hofmuseum.  I.  1887.  Mit  Taf. 

764.  1887.   A.  Philippson.    Bericbt   iiber   eine  Rekognoszierungsreise   im  Pelo- 

ponnes.  Ûber  das  Hochiand  von  Arkadien  und  seine  ndrdlicben  Rand- 
gebirge,  Argolis  und  Acbaia. 

Verhandl.  d.  Ges.  f.  Erdk.  Berlin  1887.  S.  409—427  u.  456—463. 

Weitere  Berichte  ûber  seine  erste  Reise  finden  sich  ebend.  1888. 
S.  201—207  u.  314—333. 

765.  1887.  6.  vom  Rath   verôffentlicht    ,Einige  geologische  Wahmebmungen  in 

Griechenland*.  Milo  besteht  aus  Trachy ten,  Rbyolithen  und  tei-tiâren 
vulkanischen,  und  zwar  trachytischen  Tuflfen  und  -Conglomeraten  ûber 
kristallinischen  Schiefem.  An  der  Ostkûste  finden  sich  rezente  Meeres- 
sedimente.  Andalusitscbiefer  werden  von  Sikino  erwahnt.  Die  Mit- 
teilungen  ûber  Attika  (besonders  ûber  Laurion)  scblieûen  sich  an 
Neumayrs  Darstellungen  an. 

Sitzungsber.  d.  naturw.  Ver.  der  Rheinl.  1887.  S.  47—66  u.  77—106. 

766.  1887.  Gr.  Stefanescu.    Harta  geologica  generala  a  Romanici,  lacrata  de 

membri  biuroului  géologie. 

Bukarest  1887.  28  Bl.  (1:200.000  ohne  Terrain). 

Man  vergl.  Ann.  du  Bureau  Géol.  1886.  Nr.  1.  1888.  V. 

767.  1887.   E.  Tietze.    Ober  rezente  Niveauveranderungen  auf  der  Insel   Paro 

nach  Mitteilung  E.  Lô  wys.  Rezente  marine  Schalen:  Cerithium  vuJgatum^ 
Murex  hrandaris^  Murex  trunculus^  Fusus  liguarius  und  Turbo  rugosus  in 
Mergeln  unter  Sarkophagen. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1887.  S.  63—66. 

768.  18^7.  P.  de  TschihatschefT.  Kleinasien.  Mit  geologischer  Karte. 

Leipzig  1887. 
7^9.      1887.  Bruno  Walter.    Beitrag  zur  Kenntnis  der  Erzlagerstâtten  Bosniens. 
Sarajevo  1887.  Mit  Karte  (1:300.000)  und  Abbildungen.  Fôldt.  Kôzl. 
XVIII.  S.  229—321. 

770.  1888.  C.  Alberte.   Geologische  und    bergbauliche  Skizzen  aus  Rumiinien. 

Berg-  und  Hûttenm.  Zeitung.  1888.  S.  131  —  133. 

771.  1888.  Alex.  Bittner.  Geologische  Mitteilungen  aus   dem  Werfener  Schiefer- 

und  Tertiârgebiete  von  Konjica  und  Jablanica  an  der  Narenta. 
Werfener  Schiefer  und  Triaskalke  in  flachen  Falten,  dai-ûber  in  Mulden 
diskordant  das  Tertiâr. 

Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1888.  S.  321—342. 

772.  1888.  Alex.  BKtner.  Lôûschnecken,  hohle  Diluvialgeschiebe  und  Megalodonten 

aus  Bosnien-Hereegovina. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1888.  S.  162. 


256 

773.  188S.  L.  C.  Cosmovici.  Les  couches  à  poissons  des  monts  Petricia  et  Cozla 

(Distr.  de  Neamtz),  Roumanie. 

Bull.  Soc.  des  Médic.  et  Nat  de  Jassy.  I.  1888.  S.  96. 

774.  1H88.  A.  Ehrenberg,  Bas  Ërzvorkommen  von  Rndnik  in  Serbien. 

Zeitschr.  f.  Berg-,  Hûtten-  u.  Salinenw.  Berlin  1888.  S.  281. 

775.  ISSH.  C.  J.  Forsyth-Major.  Faune  mammalogiche  dell'  isole  di  Eos  e  di  Samoa. 

P.  soc.  tosc.  Se.  nat.  V.  1888.  S.  272—277. 

776.  18HH.   C.  V.  John.   Ûber  die  Gesteine  des  Eruptivstockes   von  Jablanica  an 

der  Narenta.  Augitdiorite,  Diorite,  Gabbros  nnd  Olivingabbros  durcl^ 
allmâhliche  Ûbergânge  miteinander  verbunden.  Ein  geblogisch  einBeit- 
licher  Eruptivstock. 

Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1888.  XXXVIII.  S.  343—854. 

777.  188H  und  1890.  L.  de  Launay  bat  geologische  Untersuchungen  auf  My  tiljni 

und  Thaso  ausgefuhrt.  Auf  Mytilini  im  Osten  Gliminerschiefer  (Str. 
NNO,  Verfl.  gegen  W)  mit  Marmoreinlagerungen  und  Granitdurchbrûcben. 
Trachytische  Conglomerate  im  W  und  SW.  Trachyte  und  Andésite  im 
N  und  in  der  Mitte.  Im  W  und  NW  des  Olymp  Serpentin  (Eocân). 
Basait  an  den  0-  und  NW-Eûsten  (Pliocân).  Mioeâner  SûDwasserkalk  an 
dem  âuBersten  SO-  und  N\V-Ende  der  Insel.  Thaso  wird  mit  der  Halb: 
insel  Athos  verglichen:  Kristallinische  Schiefer  (Glimmerscbiefer)  mit 
Marmor. 

Rev.  archéol.  1888.  12  S. 

Compt.  rend.  1890.  CX.  S.  150.  20.  Jiinner. 

Arch.  des  Miss.  se.  et  litt.  3.  Ser.  XVI.  1890.  Mit  Bibliographie  und 
einer  geol.  Karte. 

778.  1888.    F.  V.  Luschao.    Ûber   seine  Reisen   in   Kleinasien.    Hat   nirgends 

Anzeichen  von  negativen  Strandverschiebungén  in  historischer  Zeit  wahr- 
genommen. 

Verhandl.  d.  Ges.  f.  Erdk.  Berl.^1888.  S.  66. 

779.  1888.  Mitzopulos.    Berg-,  Hiitten-   und  Salinenwesen   von   Griechenland 

in  der  Nationalausstellung  von  Athen  1888. 
Dinglers  Polyt.  Joum.  LXX.  Hft.  11  —  13. 

780.  1888.  Fr.  Moetling,  Cher  eine  Reise  in  Syrien  und  im  nôrdl.  Pal  as  tin  a. 

Compt.  rend.  III.  Congr,  géol.  intem.   Berlin  1885  (1888).  8.  38—48, 

781.  1888.   J.  Partscb.   Géologie  und  Mythologie  in  Kleinasien.  Philologische 

Abhandlung.  Martin  Hertz  zum  70    Geburtstage. 
Berlin  1883. 

782.  1888.    F.  Poech.    Cher   den   Manganerzbau  Ôevljanovic  in   Bosnien.     Im 

Horizont  der  unteren  Werfener  Schiefer. 

ôsterr.  Zeitschr.  f.  Berg-  u.  Htittenwesen  *Nr.20  u.  21.  XXXVI.  1888. 

Derselbe  Autor  schrieb  spiiter  (1893)  ûber  den  Kohlenbergbau  in 
Bosnien.  Ebend.  XLI.  1893.  S.  313—323. 

783.  1888.  6.  E.  Post.    The    physical    geography    and    geology    of  Syria    and 

Palestine. 

Transact.  New-York  Ac.  Se.  VII.  1888.  S.  166. 

784.  1888.    Isr.  C.  Russel.    Ûber  die  Dépression:  Jordan— A  rab  a  h  und  Totes 

Meer.  Verwerfungsbecken  mit  dem  Great-Basin  Nordamerikas  vergleichbar. 
Die  Terrassen  werden  auf  Wellenschlag  und  Strômungen  zurûckgefUhrt« 
Geol.   Mag.   1888.   V.   S.  338—344,   387—396   u,  Bemerkungen  dazu 
von  E.  Hull.  Ebend.  S.  502—504. 


257 

785.  1SS8.     G.    Stache.      Die     physischen     Umbildungsepochen     des    istro- 

dalmatischenKûstenlandes.  FûnfEntwicklungsphasenderjungeren 
Sedimentbildungei)  :  1.  Die  marinen  Dolomite  und  Kalke  mit  ihren  Fazies- 
verschiedenheiten  :  Zufuhr  vom  Rhât-Jura-Hinterlande.  2.  Erosioneperiode 
mit  oszillatorischer  lagunarer  Meeresbedeckung  (Protocàn).  3.  Marines 
Ëociln  :  Nummulitenkalk  und  jûngerer  Flysch.  Das  tonig-sandige  Material 
stammt  vom  apenninischen  Kreidefestland.  4.  Festlandsepoche  (Terrassen- 
bildang).  5.  Eindrini^en  der  Adria  in  das  groûe  Senkungsgebiet. 
Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1888.  S.  49—53. 

786.  18H8.    S.  Stefanesou   gab    einen  Oberblick  ûber  die  Géologie  des  ^Judet 

de  Mehedin^i*  in  der  westlichen  Walachei.  Kristalliniscbe 
Schiefer,  Kalktonschiefer  und  metamorphosierte  Kalke  bilden  das  altère 
Grundgebirge,  auf  welchem  das  Tertiilr  und  jûngere  Bildungen  lagem. 
Ëociln,  01igocâ.n  (mit  Lignit),  Miociin  (marin  mit  reicher  Fauna),  Pliocân 
(Congerien-  und  Paludinenschichten). 

Anuar.  Biur.  Geol.  Bukarest  1888.  S.  151—315  (rum.  u.  franz  ). 

787.  IHSHi  A.  Weithofer.    Beitrâge   zur  Kenntnis   der  Fauna  von  Pikermi  bei 

Athen.    Es  werden  cinige  neue  Arten    beschrieben:    Mustela  palaeattica, 

Macïuiirodus  Schlosseri,  Camelopardalis  parva  u.   Varanus  Marathonenbis. 

Palaont.  Beitr.  aus  Ôsterr.-Ungarn.  VI.  S.  225  -292  mit  lO  Taf. 

788.  ISSS,  J.  M.  2uJovié.  Lamproflri  u  Srbiji. 

Srpska  Kral.  Akad.  111.  1888.  31  S. 

789.  1SS9.   L.  Baldacci.    Mincralvorkommnisse  Monténégro  s.    Vermutet,  daû 

das  Komgebirge  palaozoisch  sein  kônnte  (nach  E.  Tietze  Trias),  ohne 
daB  Beweisstûcke  vorlâgen.  Das  Durmitorgebirge  (nach  E.  Tietze  Trias) 
vielleicht  obérer  Jura  (EUipsactinienfund).  GroBe  petrographische  Ahnlicli- 
keit  mit  dem  Apennin  Mittelitaliens  und  Si/.iliens.  ImNW-Teile  desDurmitor 
sollen  Fossilien  gefunden  worden  sein.  Cetinje  1889.  Schon  frtiher  er- 
schienen  (1887):  Ricognicione  geologico-mineraria  del  Montenegi'O.  • 
Bol.  Com.  Geol.  d.  It.  2.  Ser.  VII.  S.  416—419. 

790.  1SS9.  A.  Boue.  Die  europaische  Turkei. 

Deutsche  Neuauflage.  Der  geol.  Teil  I.  S.  144—260.  Von  der  Wiener 
Akad.  d.  Wiss.  hei*ausgegeben. 

791.  18H9.  G.  Bukowski.  Grundzûge  des  geologischen  Baues  der  Tnsel  Rhodus. 

Nahe  Obereinstimmung  mit  dem  nahen  Kleinasien.  Kreide-Eociinknlke 
(Trennungnicht  môglich),  von  eocànem  Flysch  ûberlagert,  bilden  insulare 
Vorkommnisse.  Dazwischen  Gesteine  der  levantinischen  Stufe  (Paludinen- 
schichten, Schotter,  Sandsteine  und  Conglomerate).  Marines  Pliocân  auf 
der  NO-  und  0-Seite.  Serpentin  und  Diabas  am  Rande  der  KreideEociin- 
kalke.  Im  Miocân  Festland.  Die  Einbriiche  im  oberen  Pliocân. 

Sitzungsber.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss.  1889.  XCVIir.  S.  208—272 
mit  Karte  (8  Ausscheidungen).  E.  Jus  s  en  hat  (ebend.  1890.  11  S.)  die 
pliocanen  Korallen  beschrieben. 

792.  1H89.   G.  Bukowski.  Der  geologische  Bau  von  Kasos  (Kreta  NO).    ICreide- 

kalk  bildet  die  Hauptmasse,  Eocân  (Sandstein,  Tonschiefer  und  Nummuliten- 
kalk) nur  spârlich  im  Norden,  marines  Miocàn  („11.  Mediterranstufe*)  im 
N  und  SW.  Das  Streichen  ONO;  Rest  einer  von  Kreta  ausgehenden 
Gebirgskette. 

Sitzungsber.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss.  XCVIII.  S.  653—669  mit 
geol.  Karte. 

33 


258 

793.  1889.    K.  Ehrenburg.    Die  Tnselgruppe   von  M  il  os.    (Milo,  Kimolo,  Polino, 

Ërimomilo).  Ein  gefaltetes  altkristallinisches  Grundgebirge  an  zwei 
Stellen  der  Hauptinsel.  Quarzite,  porôse  Qaarzite  („Mûhl8teinquarzit'')  nnd 
silicifizierte  Tuffe  weit  verbreitet.  Emptivgesteine  und  Conglomérat. 
Dnrûber  deckenartige  perlitische  und  andesitische  Gesteine.  Pliocânkalke 
mit  Obsidianknollen  auf  Ostmilo,  mit  zahh*eichen  Verwerfangen.  Das 
Pliocân  reich  an  Fossilien  (mit  Ko  verglichen).  Quartâr  an  den  Eâsten, 
besonders  im  Osten.  Das  Meeresniveau  im  Plioc&n  200  m  hoch. 
Leipzig.  Fock.  1889.  120  S.  mit  2  Karten  (1  :  100.000). 

794.  1H89.  E.  Hiill.    Memoir  on   the  geology  and  geograpby  of  Arabia  Petraea, 

Palestine  and  adjoining  districts,  published  for  the  commitee  of  the 
Palestine  Exploration  Fund.  1889. 

tJber  die  Struktur  des  Jordantales  und  seiner  sûdlichen  ForUetzung, 
des  Toten  Meeres,  Wâdi  el'Araba  und  des  Golfes  von  'Akaba. 

(Man  vergl.  Outline  of  the  geological  features  of  Arabia  Petraea 
and  Palestine.  Proc.  Quart.  Joum.  1893.  XLIX.  S.  2—5  und  On  the 
physical  geology  of  Arabia  Petraea  and  Palestine.  Brit.  Ass.  Edinburgh 
meeting.  S.  718.) 

795.  1H89.    B.    de    Inkey    besprach    die    Fortschritte    der    geologischen    Unter- 

suchungen  in  Ru  mil  ni  en. 

Fôldt.  Kôzl.  1889.  S.  313—365  (ungar.  u.  franz.). 

796.  1889   u.  1890.  E.  Ludwig.   Ûber  die  Mineralquellen  Bosniens.     Analysen 

von  31  Quellen:  Sàuerlinge,  Jodquelle  (Navioci),  arsenhaltige  Ëisenquellen, 
Schwefelquellen  und  Thermen. 

Tschermaks  Min.  u.  petr.  Mitt.  XXI.  1889  u.  1890.  110  S. 

797.  1889.     M.     Neumayr.     Kurze     Schilderung    der    geologischen     Gliederung 

Griechenlands. 

Monatsbl.  d.  Wissensch.  Klubs  1889.  Beil.  IL  5  S. 

798.  1889.    J.  Partsch.    Die   Insel  Leukas.    Eine    geographische   Monographie. 

Auch    geologische   Angaben.    Hornsteinreiche  Ealke   ûber  Mergeln    und 
Sandsteinen    des   Flysch    (Macigno).     Auch    kristallinischer    Kalk.     (Die 
oberen  Kalke  Neumayr  s.)  Im  i?0  auch  fragliches  Tertiâr,  Gips  fûhrend. 
Peterm.  geogr.  Mitt.  Erg.-Heft  95.  29  S.  mit  topogr.  Earte. 

799.  1889.  Petersen  u.  F.  v.  Luschan.  Reisen  in  Lykien,  Mîlyas  und  Kibyratis. 

Wien  1889. 

800.  1889.  A.  Philippson.  Uber  die  jûngsten  Erdbeben  in  Griechenland.    Die 

hervorragendste   Schiitteriione   die   Grabenbucht   von   Patras    bis    Agina. 

Petermanns  Geogr.  Mitt.  1889.  S.  251  u.  290. 

Man  vergl.  auch  0  m  s  t  e  i  n  :  Das  Erdbeben  von  Vostitza.  Ausland  1889. 
S.  281  u.  310. 

801.  1HS9.  V.  Radimsky.    Bosniens  Serpentine  und  ihre  Obcrgemengteile,  be- 

sonders Meerschaum.  Im  Flyschgebirge. 

Glasnik.  Sarajevo.  I.  1889.  S.  88—92.  (Mitt.  d.  Sekt  f.  Naturk.  d. 
Osterr.  Tour.  Klub  1891.  IV.  S.  9.) 

802.  18H9  u.  1891.    S.   Radovanovic.    Beitrage    zur   Géologie  und   Palâontologie 

Ostserbiens.  Die  Liasablagerungen  von  Rgotina  in  Ostserbien  (44®  n. 
Br.):  Sandstein  derGrestenerFazies,  Schichten  mit  Terebratula  numisntafiSj 
Delemnites  paxillosus  und  Gryphaea  ci/mhium,  Sandstein  mit  Pflanzen- 
abdrûcken  (Oberlias).  Im  oberen  Lias  des  westlichen  Balkan  ist  dagegen  eine 
hôhere  marine  Gliederung  entwickelt.  —  In  einem  zweiten  Beitrage  wird 


259 

der  kohlefôhrende  Lias  von  Dobra  an  der  Donau,  in  einem  dritten 
werden  die  geologischen  Verhâltnisse  der  Umgebung  von  Ci-najka  be- 
handelt.  Lias  ûber  kristallinischen  Schiefern.  Klausschichten  und  Tithon  ; 
auch  Granit  and  Serpentin. 

Ann.  géol.  de  la  pénins.  baie.  I.  S.  1—106  mit  2  Taf.  III.  8.  17—64 
mit  1  Taf. 

803.  18$9.    G.    Stache.      Die    liburnische    Stufe     und    deren    Grenzhorizonte 

(Dalmatien).  Eine  vorcretazische  Grundlage  (Karbon,  Trias,  Jura), 
unten  ans  Sandsteinen  und  Schiefern,  oben  aus  Kalken.  Das  Haupt- 
gebirgsskelett  bilden  Kreide  und  Eocan  mit  procânen  (ureocànen)  Lagunen- 
oder  Âstuargebilden  (liburnische  Stufe).  Neogen-quartître  Decke  un- 
regelmâûig  verteilt.  Neogene  Faltung  von  NW— SO  mit  transversalen 
Verwerfungen.  Faltung  durch  Pressung  aus  0  und  NO;  Bildung  der 
ungarischen  Tiefebene.  TreppenfOrmige  Absenkungen  gegen  das  Meer. 
Bezeichnet  den  Stand  unseres  Wissens  iiber  Dalmatien  in  dem  genannten 
Jahre.  Die  wichtigste  Neuerung  ist  die  Einzeichnung  der  Cosinaschichten. 

Abhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.    Wien  1889.   XIII.  I.   Mit  geol.  Karte. 

Man  vergl.  auch:  Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1862,  S.  235;  1872, 
S.  116;  1880,  S.  195—209. 

804.  18S9.  Sabba  Stefanescu.  Mémoire  relatif  à  la  géologie  du  Judet  de  Doljiu 

(Walachei). 

Ann.  biuroului  geologiea.  Bukarest  1882—1883  (1889).  S.  318. 

805.  1889.    R.  Swan.     The    island    of  Paros   in    the  Cyclades    and    its  marble 

quarries. 

Br.  Ass.  Newcastle  Meeting.  Geol.  Mag.  1889.  VI.  S.  528. 

806.  1889.    Fr.  Toula.    Geologische  Untersuchungen  im    zentralen  Balkan. 

Die  kristallinischen  Massengesteine  granitischer  Natur  treten  im  Osten 
bis  an  den  Sûdrnnd  des  Gebirges  und  die  Wasserscheide  liegt  dort  weit 
nôrdlicher  im  Flyschgebirge,  wâhrend  im  zentralen  Teile  die  kristallinischen 
Schiefer  die  gewaltigsten  Kammhôhen  bilden  oder  bis  nahe  an  dièse 
hinanreichen.  Die  obère  Tundscha  liegt  weithin  inmitten  des  Granit- 
gebirges,  indem  im  Sûden  die  Granité  der  ôstlichen  Sredna  Gora  nahe 
an  den  Balkanrand  herantreten,  von  dem  sie  nur  durch  die  Tundscha- 
farche  getrennt  sind,  so  daB  beide  Teile  als  ein  zusammengehôriges 
Ganzes  betrachtet  werden  mûssen.  Im  Westen  tritt  der  einseitige  Charakter 
des  Gebirges  besonders  scharf  hervor.  Trias  (Gyroporellen-Crinoiden- 
kalk  etc.).  Jura:  Lias  undMalm.  Kreide  (Neocom:  Astierianus-Cryptocerns- 
Schichten,  Caprotinenkalk,  Aptmergel,  Cenoman  mit  Exogyra^  Turon 
und  Senon).  Eocân  mit  Nummuliten  (bei  Timova),  Mediterran  (Plevna), 
Sarmatisch  (am  unteren  Isker,  nach  Zlatarski). 

Denkschr.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss.  LV.  108  S.  mit  9  Tafeln  und 
Karte  (  1  :  300.000). 

807.  1889.  F.  Toula.  Vorkommen  von  Pyrguli/era  Fichlei'i  inWestbulgarien. 

Anz.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss.  1889.  XIII. 

(Ann.  géol.  pénins.  balcanique.  III.  1892.  S.  256—257.) 

808.  1889.  C.  H.  T.  ZboInskI.   L*At tique  décrite   au   point  de   vue  géologique, 

métallifère,  minier  et  métallurgique  (Explor.  1880). 

Mém.  Soc.  belge  Géol.  Hydr.  Il  F.  1889.  S.  137—148. 
(Eine  Mitteilung  darUber  auch  P.  Soc.  belge  Géol.  II.  S.  296.) 

33* 


^>y.      t¥!0L  Cu  ■,  IhtankL    Az^y**t  «iz  m>îmasTi'  <•^  Frua  Toala:  Geologische 

K  T.  So<.  f.-rls?*  «i^>l  Hrcr   IIL  l5Jî^_  5.  1£2— 430. 

r:<^-  l^NH.  1  ■.  imjêni.  E*^iT:i«.ï-  g^i-^oçS-i-»  «3  VLjjVEmbit  de  Serbie.  Serbisch 
ir»?»<r£.?>»:fjie&^  AhcA^dlisiïS.  KjkTtie&^kïixk!-  mis  I:i  Asâi^beidYii^en. 

A&nu  îf*éoL  pé&iiLc.  b5ki:^ui;.}'2r-  L  S.  1—130  lah  iLArte  fi  :  1.5OO.O00). 

^1).  I^MU  J,  ■.  im§9né.  Annai^  gv^>v«ç>|wr«  ^  îa  Peaim^mie  Baie  a  ni  que. 
:-  B-L  IL  Bi  Drrr  U:.  B:iiid  ers^id^  1S!»1.  é»  iV.  Iè92.  V.  i.  1893.  der 
V.  II  Vjt0Sj.  S^ribmb  and  ram  Tril  ânmxSâ^ek  oder  dentscb.  Mit 
HîiAy^^mphien^  Ine  £inh«^rbang^  der  G^fbûie  a&idlîeh  der  Sare  ent- 
fpnfrLt  gewiB  nicbt  dem  ge«>grap&ijch<B  Be^ritfe. 

%12.  I^M»  Alex.  Bitteer.  Eini^ndongen  von  «jestenea  ans  dem  sûdôstlicben 
Bo%ni<^n  ond  aa§  dem  <j»ebiete  ron  NoTÏbazar  dareb  Herm  Oberleutnant 
i  i  L  n.  bamuter  Go^aocreide  von  Bjelobnkx  Gabbro  nnd  Serpentin  von 
Vî*^grad.  HombïeDde^-biefer  and  grône  Schiefer  neben  Serpentin  von 
f'rj^w>1j*f.  Werfener  .Scbiefer  von  Plevije  and  Cajniea  Sâfiwassemeogen 
%on  Pl^fvlje  et/r. 

\>rbandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  lS9i>.  S.  311—316. 

HV/j.  ÎSIHt,  Max  BbwefceBlitra.  Beitrâ^e  zar  Géologie  Syriens.  IHe  Entwicklung 
à*TM  Kr*fide»vstemj«  iu  Mittel-  nnd  Xonb'Yrien,  neb«t  einem  .Xnbansre  ûber 
d*rn  jaraii«i«?cbfrn  Glandarienkalk.  Û)>erein«tinimang  der  Sobicbtfolgen  im 
NW  Lihanon  rnit  jener  am  Toten  Meer.  Za  anterst  liegen  im  NW 
Libanon  ^and^'t^'îne  mit  Triçonia  nnd  Mergel  mit  Protoeardia  hillana 
K>nomanj,  dann  folgen:  F^^uei^teinkreide.  eine  Bank  mit  Gryphaea 
cnpuloidejf,  der  Fiscbkalk  von  Hakel.  Kalk  mit  Exoçyra  flaheUata  und 
HadiMtenkalk  mit  Amm.  Hotomagensis  (Turon».  darâber  Pholadomyenmergel, 
weiUe  Mergel  bei  Sâhel  Aima  (reicb  an  Fischen)  and  Feaereteinkreide  mit 
Teràjraiula  earnea  (Senon). 

KaHHel   1890.  135  8.  mit  11  Tafeln  und  3  Tabellen. 

814.  1H90.  M.  BlasckenhorH    berichtete    auch    fiber    das    Eocân    in    Syrien.    In 

Nord8yrien  zwei  Stufen  :  1.  Mergel  und  Tone,  Kalke,  nach  oben  mit 
FeuerHtein,  Hornntein  und  Quar/it.  Darûber  harte  Kalke  mit  Operculinen 
und  Hpiirlif.hen  Numniuliten  '2.  Kalke  mit  Xumwulites  inttrmediusj 
FichteJi  etc  ,  aurli  als  inarmorartige  Nunimulitenkalke  entwickelt;  Karst- 
Kzencrien  un  Orontesgebiete.  Eocân  di^kordant  auf  dem  Senon. 

ZeitHrhr.  d.  D.  geol.  Ges.   1890.  XLII.  S.  318-359  mit  3  Tafeln. 

815.  IHÎK).    M.  Blanckenhorn.    Cber  das  marine  Miocan  in  Syrien;  Obergangs- 

Htufe  voni  Miorari  ziini  Pliociin,  Korallriffe.  Ahnlichkeit  mit  den  Kalken 
von  TrukoneH  bei  Atben  und  von  Rignano  in  Toskana. 

Denk.Hrbr.  d.  Wiener  Akad.  d.  W.   1890.  LVII.  S.  591—619. 

816.  1H90.    6r.    Cobalce^cu.     Observatiuni    asupra    depozitelor   neo    comiare   din 

basinnl  Damboviciorei  si  a  faunei  de  aujoniti  dinaceste  depozite,  aflati  si 
(b'Hcrisi  de  F.  Herbich  (Walaebei). 

Arcli,  HOC.  scint.  si  liter.  Jassy.  I.  18vS9. 

817.  1S90.  M.  St.  Dink*.    Les  roche.s  éruptivcs  aux  environs  de  "Sofia.    Granité, 

Mikrogranulite,  Mikropegniatite  und  Porphyrite  (Berkovica-Balkan).  Diorite 
und  Andcsiti!  vom  Vitosch  und  Liilun,  Diabas  von  Vladaja?. 

Die  frùhere  Abhandlung  J.  Nied  z  wie  dzkis  in  den  Sitzungsb. 
d.  Wiener  Akad.  LXXIX.  Bd.  1879,  Toulas  Aufsammlungen  betrefFend 
(^Mat.  Nr   130"),  diirfte  vom  Autor  nicht  beniitzt  worden  sein. 


261 

818.  1890.  M.  Draghicénu  gab  Erliiuterungen   zu    einer  geologischen  Obersickts- 

karte  von  Rumànién.  Die  Karte  mit  20  verschiedenen  Ausscheidungen. 

Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1890.  S.  399-420  mit  Kajte  (1  :  800.000). 

Es  gibt  anch  eine  vom  rumânischen  geologischen  Bureau  durch 
Gr.  Stefan  es  eu  herauHgegebene  grôûerc  Karte,  von  der  Réf.  28  Bliltter 
besitzt.  Das  Jahr  der  Herausgabe  ist  nioht  verzeichnet.  Der  Réf.  konute 
sie  jedoch  auf  seinen  Reisen  in  den  transsylvanischen  Alpen  Rumaniens 
in  den  Jahren  1897  und  1898  bentitzen.  Nur  Flufinetz.  (Mafistab  1:200  000). 

819.  1H90.   H.  Fischer.     Karte  des  Dschebel  Haurân   und  der  benachbarten 

Eruptionsgebiete. 

Leipzig  1890.  (1  :  400.000.) 

820.  1H90.    H.  V.   Foulion    hat   die   von    G.    v.    Bukowski    aus  K  arien  (vom 

Baba  Dagh)  mitgebrachten  kristallinisehen  Gesteine  untersucbt.  Die 
Hauptmasse  des  Gebirges  besteht  aus  kristallinischem  Kalk;  auûerdem 
komraen  vor:  Glimmer-,  Kalkglimmer-,  graphitische,  Chlorit-  u.  Chloritoid- 
schiefer  (..Kalkphyllitgruppe") 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1890.  S    110--113 

821.  1S90.  F.  Fouqué.  Révision  de  quelques  minéraux  de  Santorin. 

Bull.  Soc.  Min.  de  Fr.  1890. 

822.  1S90.  Th.  Fuchs.  Fossilien  aus  Bosnien  und  Serbien. 

Ann.  d.  naturh.  Hofm.  Wien  1890.  V.  114. 

823.  ls!H).  A.  Franovic  Gavazzi.  Die  Miindung  der  Eerka. 

Agram  1890  (kroatisch). 

824.  1S90.  T.  R.  Jones.    On  some   devonian   and   silurian  Ostracoda    from  North 

America,  France  and  the  Bosporus. 
Quart.  Journ.  XLVl.  S.  534. 
Geol.  Mag.  VII.  S.  327. 

825.  1S90.  E.  JQssen.  Ober  pliociine  Korallen  von  der  Insel  R  h  o  d  u  s.  (B  u  k  o  w  s  k  i  s 

Aufsammlungen.)  Von  Lardos  und  Malona  an  der  Ostseite.  Neun  Arten 
fur  tieferes  Wasser  sprechend. 

Sitzungsber.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss.  XCIX.  1890.  13  S.  mit  Tafel. 

82G.      1H90,     F.    Krasser.     Fossile     Pflanzenreste  aus     dem     Okkupationsgebiete 

(Bosnien-Hercegovina).  Aus  dem  Tertiilrbecken  von  Travnik  und 
Zenica— Sarajevo.  21  Arten. 

Ann.  naturhist.  Hofmus.  1890.  V.  S.  90  u.  91. 

827.  1H90.  A.  Lacroix.  Sur  l'existence  des  roches  à  leucite  dans  l' A  s  i  e  Mineure 

et  sur  quelques  roches  à  hypersthène  du  Caucase. 
Compt.  rend.  1890.  CX.  S.  302-305. 

828.  1890,  R.  Lepsius   hat   den   griechischen   Ma  r  m  or  en    eine   intéressante 

Abhandlung  gewidmet.  Marmore  von  Attika,  Thessalien,  Euboea,  Karysto, 
Paro,  Naxo,  Litho  und  des  Peloponnes. 
Berliner  Akad.  d.  Wiss.  1890.  S.  135. 

b2ii.      1S90.  W.  von  .der  Marie.    Ober  die  Verwandtschaft  der  syrischen  Fisch- 
schichten  mit  denen  der  oberen  Kreide  Westfalens. 

Verhandl.  naturhist.  Ver.  pr.  Rheinl.  XLVL  S.  139  — 1S5. 

830.      1S90.  K.  MitzopuiOS.  Die  Erdbeben  in  Griechenland  und  in  derTurkei 
im  Jahre  1889. 

Peterm.  geogr.  Mitteil.  1890.  S.  be  u.  57. 


262 

831.  1890.  Paul  Oppenheim.  Neue  und  wcnig  gekannte  Binnenscbnecken  des  Neogen 

im  Peloponnes  und  im  sûdlichen  Mittelgriechenland  (Philipp- 
80 n 8  Materialien).  Pliociine  Melanopsiden  und  Viviparen,  âhnlich  jenen 
von  Slavxjnien  und  von  Kos.  Die  Sùûwasserablagcrungen  lassen  sich  bis 
zuni  Golf  von  Arta  verfolgen. 

Zeitschr.  d.  Deutsch.  geol.  Ges.  1890.  XLII.  S.  688-592, 

832.  1890.  J.  Partsch.  Kephalonia  und  Ithaka.  £ine  geogr.  Monographie.  Cher 

einem  Gewôlbe  des  unteren  Kalkes  Flyschgestein,  und  dai'ûber  die  oberen 
Kalke.  Auf  Paliki  miocâner  Kalk  mit  Pecten  Koheni  und  Ostrea  coMear, 
Auf  Itbaka  im  0  diinnplattige  Hornsteinkalke  un  ter  massigen  Kalken. 
Peterm.  Erg.-Heft  98.  108  S.  mit  2  topogr.  Karten  (1 :  100.000). 

833.  1S90.  P.  S.  Pavlovîé.  Die  zwcite  Mediterranstufe  von  Rakovica.  (Serbisch 

und  deutsch.)  Eine  Fauna  von  117  Arten,  die  auf  das  beste  ûbereinstimmt 
mit  jener  von  Gainfahrn  in  der  Wiener  Bucht. 
Ann.  géol.  pénins.  baie.  II.  S.  17 — 69. 

834.  1890.  Alfred  Phîlippson.    Ûber  die  Altersfolge   der  Sedimentformationen  in 

Griechenl  and.  Ober  kristallinen  Schiefern  ^Tripolicakalk*  (Rudisten- 
kalk  unten  und  Mitte,  Nummulitenkalk  oben).  Eoeane  Sandsteine,  Schiefer- 
tone  und  Conglomerate  mit  Nummulitenkalklinsen  im  liegenden  Teile. 
^Kalk  von  Pilos"  an  der  Westkiiste  des  Peloponnes:  Rudisten,  Num- 
muliten  und  Alveolinen  fiihrend.  ^Olonoskalk*,  Plattenkalke  mit  Horn- 
stein,  Obereociln. 

Zeitschr.  d.  Deutsch.  geol.  Ges.  1890.  S.  150—159. 

835.  1H90.   A.   Philippson.     Der   Isthmus    von    Korinth.     Eine    geologisch-geo- 

graphische  Monographie.  Zwischen  den  Kreidekalken  im  Norden  uud 
Sûden  ganz  flach  bis  horizontal  gelagerte  Sedimente  mit  groPem  Wechsel 
sowohl  in  vertikaler  als  horizontaler  Erstreckung.  Unten  blaue  Mergel 
[Neritinà),  darûber  weiûe  Mergel  (Melanopsiden),  beide  als  unterpliocân 
betrachtet,  darûber  Sande  und  Conglomerate  mit  einer  marinen,  arten- 
reichen  Fauna.  172  Arten,  nur  15%  davon  wurden  nicht  mehr  im  Mittel- 
meer  angetroffen,  nach  dem  Autor  oberpliocân  und  nicht  quartâr,  wie 
M.  Neumayr  angenomraen  hatte.  Ein  Netz  von  Verwerfungen ;  die 
tektonischen  Vorgilnge  vom  unteren  Pliocân  bis  heute  andauernd.  Der 
Isthmus  in  einer  Schiitterzone  gelegen. 

Zeitschr.  d.  Ges.  f.  Erdk.  Berlin  1890.  S.  1-98  mit  Karte  11:50.000) 
und  Profilen. 

836.  1890.  A.  Philippson.    Beiicht  ûber  eine  Reise  durch  Nord-  und  Mittel- 

griechenl  and.  Wilhrend  auf  der  Karte  von  A.  Bittner,  M.  Neumayr 
und  Fr.  Teller  das  ganze  gebirgige  Gebiet,  mit  Ausnahme  der  kristal- 
linischen  Gebiete  in  Attika,  der  Kreideformation  zugewiesen  erscheint, 
wird  atif  der  neuen  Karte,  auf  Grund  der  Nummulitenfunde  in  Atolien 
und  Akarnanien,  die  westliche  Halfte  dem  Eocîin  zugerechnet. 

Zeitschr.  Ges.  f.  Erdk.  Berlin  1890.  S.  331-406  mit  Karte  (1 :900.000). 

830a.  1890.    P.  Radimiri.    Sulla  formazione  délie  Bocche   di  Cattaro.   Progr. 

scuola  nautica  in  Cattaro.  Zara  1890.  Auch  ebend.  1893.  (Roccie  e  minerali.) 

8366.   1890.  R.  Rôhricht.  Bibliotheca  Geographica  Palaestinae.  Chronologisches 

Verzeichnis    der   auf  die   Géographie    des    heiligen  Landes    bezûglichen 

Literatur  vom  Jahre  333—  1878  und  Versuch  einer  Kartographie. 

Auch  geologische  Ablumdlungen  enthaltend  („Geologie*). 

Berlin   1890.  XX  u.  744  S. 


263 

837.  1H90.  A.  Rosiwal.  Zur  Kenntnis  der  kristallinischen  Gesteine  des  zentralen 

Balkan.  (Materialien  F.  Toula's) 

Unter  anderem  wurde  auch  das  Vorkommen  von  Mikroklin-Granitit, 
Quarzglimmer-  und  Nadeldiorit,  Uralitdiabas,  Nephelinbasalt  und  Limburgit 
nachgewiesen. 

Denkschr.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss.  1890.  LVII.  S.  266-322  mit 
3  Tafeln.  (Neues  Jahrb.  f.  Min.  1890.  I.  263  ff.) 

838.  1890.  A.  Stanojevié.  Les  roches  éruptives  de  Slatina  et  de  Rajac  (Serbien). 

Ann.  géol.  pénins.  balcanique.  IL  S.  191  (serb),  188—190  (franz.). 

839.  1H90.  fir.  Stefanescu.  Cursû  clementarû  di  Geologiâ.  Mit  einer  geol.  Karte 

von  Ru  ma  ni  en  nach  der  grofien  Karte  des  geologischen  Instituts. 

Bukarest  180O.  Mit  Karte  (1:2,000.000),  1891  auch  fur  sich  erschienen. 
(20  Ausscheidungen.) 

840.  1H90.  G.  Steinmann.  Einige  Fossilreste  uus  Griechenland.  Untersuchung 

von  Hymettosgesteinen  (B  i  tt  n  e  r's  u.  B  û  c  k  i  n  g  s  Korallen)  und  Materialien 
P  h  i  1  i  p  p  s  0  n  s.  Die  Korallen  sicher  mesozoisch.  A  us  Argolis  (P  h  i  1  i  p  p  s  o  n) 
eine  sichere  EUipsaclinia.  Globigerinen  und  Textularien  im  Olonoskalk. 

Zeitschr.  d.  Deutsch.  geol.  Ges.  1890.  S.  764—771. 

R.  Lepsius  bat  eine  Berichtigung  gegeben.  (Ebend.  1891.  S.  524— 526). 

841.  1S90.    A.   Tellini.    Oservazione    geoliche   sulle  Isole  Tremiti   e  sulF   Isola 

Pianosa  nelF  Adriatico. 

Pliocân  (Astiano  und  Piacentino).  Miocân  (Torton  und  Helvet).  Eoc'ân 
(Barton  und  Pariser  Stufe)  und  Kreide.  Ausdehnung  des  Festlandes  im 
Miocàn  quer  ûber  die  Adria,  Trennung  im  Pliocàn.    (Karte  1:3,000.000.) 

Boll.  com.  geol.  XXI.  S.  442—514  mit  geol.  Karte  (1:25.000). 

842.  1H90.  Fr.  Toula.    Mitteilungen   iiber  eine  Exkursion   an  beiden   Ufern   des 

Donaudurchbruches  zwischen  Moldawa  und  Orsowa.  Nachweis  des 
Vorkommens  von  Caprotinenkalken  und  Orbitolinenschichten  bei  Golubac. 
Obereinstimmungen  an  beiden  Ufern.  Einige  Korrekturen  der  geologischen 
Kartenskizze  (1889). 

Anz.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss.  1890.  Nr.  X.  Ann.  géol.  pénins.  baie. 
III.  S.  252 — 255.  Von  Pavlovié  ûber  dièse  Exkursion  eine  serbisch 
geschriebene  Notiz.  Hactabnik  1890.  IV. 

843.  1S90.  Fr.  Toula  besprach  eine  Anzahl  von  Sàugetierresten  von  Eski  Hissar 

(zwischen  Skutari  und  Ismid)  in  Kleinasien.  Mastodon  pandionis^ 
RhinoeeroSj  HippotheHum  (vielleicht  H.  antilopiiwm)^  Eqtius  (vielleicht 
E,  namadicus)^  ein  nicht  nâher  bestimmbarer  Rest  eines  Garni voren  und 
ein  Backenzahnbruchstûck  von  Stegodon  {St,  Cliftii?),  Ahnlichkeit  mit  der 
Siwalikfauna. 

Anz.  d.  Wiener  Akad.  d    Wiss.  1890.  XII. 

844.  1890.  Fr.  Toula.  Geologische  Untersuchungen  im  ôstlichen  Balkan  und 

in  den  angrenzenden  Gebieten.  Der  Ostbalkan  ist  der  Hauptsache  nach 
ein  Sandsteinwaldgebirgc.  Altère  Massengesteine  nur  im  Sliven- Balkan. 
Jûngere  Eruptivgesteine  in  groûen  Massen  am  Sûdfuûe  des  Gebirges 
(Andésite,  Trachyte,  Augitit,  Nephelin-Tephrit).  Von  Sedimentformationen  : 
Trias  nur  im  Sliven-Balkun.  Jura  nur  sûdlich  von  Eski  Dschuma,  bei  Kotel 
und  am  Tschalakavak-Passe.  Kreide  ist  die  Hauptformation  :  Hauterive- 
Stufe  im  0  von  Schumla,  im  S  von  Osmanbazar  etc.;  Barrême-Stufe  bei 
Rasgrad;  Orbitolineni>andsteine  bei  Kotel;  Untercenoman  bei  Pratscha, 
Obercenoman  bei  Madara,  Schumla  0  ;  Senon  bei  Schumla  und  Provadia  ; 


264 

Kreideflyschformation.  Eocân  und  Oligocân  (Flyscbfazies  und  mit  Nuuimo- 
liten  bei  Sliven).  Die  Balkankohle  wahrscheinlich  Oligocân.  Altères  Tertiâr 
mit  Korallen  und  Lithothapinien  bei  Sliven.  Spaniodonschichten  bei  Varna, 
neben  Pectenoolithen.  Siidlich  davon  Mergel  mit  meditenaner  Fauna  (  Lucina, 
Nucula,  Detitalium  etc.).  Sarmat  bei  Varna  und  im  Ëmineh-Balkan.  Belvedere- 
schott^r  (eisenschûssiger  Quarzschotter)  bei  Lidscha. 

Denkschr.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss,  LVII.   S.  323-400.    Mit  7  Taf. 

845.  1890.  Fr.  Toula.  Reisen  und  geologische  Untersuchungen  in  Bulgarien. 
Balk^nvorland  :  Tafelschollenland;  das  gefaltete  Balkansj«tem  ;  das  im 
S  vorgelagerte  Mittelgebirge  (Sredna  Gora);  das  Ausbruchsgebirge  von 
Jambol-Aitos -Burgas,  das  alte  kristalliniscbe  makedonische .  Festland, 
und  das  Kalksteiugebirge  im  \Vesten,  als  Fortsetzung  des  Banater  und 
des  ostserbischen  Gebirges. 

Schriften  d.  Ver.  z.  Verbr.  naturw.  Kenntn.  1890.  144  S.  Mit  Karten- 
skizze  (1  :  1,GOO.OOO) 

84C.  1S90.  6.  N.  Zlatarski.  Geologische  Karte  der  westlichen  Sredna  Gora 
in  0  8 1  -  R  u  m  e  1  i  e  n  (zwischen  Topolnica  und  Struma).  Alte  kiistalliniscbe 
Schiefergesteine,  durchbrochen  von  granitischen  und  ausgedelinten  trachy- 
tischen  Ma-ssen,  Dolomit  (Trias).  ISandsteine  und  Mergel  der  unteren  Kreide. 
Diluviuui. 

•  •  •      -     ^ 

Anz.  d  Wiener  Akad.  d.  Wiss.  XI.  Denkschr.  ders.  Akad.  LVJI. 
S.  559-568.  Karte  mit  9  Ausscheidungen  (1:300.000). 

847.  1890.  J.  M.  2ujovié.    Les   lamprophyres  de  Serbie.    In  Rudnik  und  in  der 

Niihe  von  Belgrad  :  syenitische  und  dioritische  Gesteine  von  granulôser, 
dichter  oder  porphyrischer  Struktur  —  in  Kreidefelsen,  jûnger  als  dièse. 

Ann.  géol.  de  la  pénins.  baie.  11.  S.  76 — 108.  Mit  2  bunten  Taf. 

tn  demselben  Bande  findet  sich  von  Éujovic  eine  Notiz  ûber  den 
Mont  Povlen  bei  Rogatica  (Drina).  S.  192—194. 

848.  1H91.    Alex.   Bittner.     Triaspetret'akten    von    Balia-Maden    in    Anatolien. 

Obertriadische  Halobienarhiefer  und  Brachiopodenkalk.  Nach  den  Brachio- 
poden  wilre  jnan  berechtigt,  „die  Fauna  von  Balia-Maden  aïs  rhàUsch 
(im  weiteren  Sinne)  zu  bezeichnen", 

Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1891.  S.  97 — 116.  Man  vergl.  auch  ebend. 
1892.  S.  77-89.  Mit  2  Taf. 

?49.  1S91.  M.  Blanckenhorn.  Gnuidzuge  der  Géologie  und  physikalischen  Geo- 
graphie  von  Nord-Sy  ri  en.  In  Noixi-Syi'ien  werden  unterschieden :  Das 
Kiistengebirge,  die  Zone  der  Grabenversenkungen  und  das  nordsyrische 
Hinterland.  Die  Senkp  zwischen  Libanon  und  dem  Kûstengebirge  ist  alt- 
pliocànen  Alters.  Nummulitenkalk  tritt  neben  den  Kreidekalken  (Rudisten- 
kalk)  im  Dschebel  el  An$ârîje  zuriick.  NS-Streichen.  ,N  und  NW  von  der 
Wasscrscheide  zwischen  Nahr  el  Kebir  und  Nahr  el  Abiad  beginnt  das 
gefaltete  Tanrussystem.  Hier  bilden  Griinsteine  neben  Kreidekieselkalk 
die  Hauptgesteine.  Miociin  und  Pliociin  im  N  und  S  daranschliefiend. 
Die  Hermonspalten  jùnger  als  pliociin.  Das  Uinterland  ist  ein  SchoUen- 
land  (Senon-Eociln)  mit  NNO-Briichen. 

Berlin  1891.  102  S.  Mit  2  Karten  (1890,  1:500.000)  geol.  u.  orograpb. 
Man  vergl.  auch:  Blanckenhorns  Syiien  in  seiner  geologischen  Ver- 
gangenheit.  Ber.  d.  Ver.  f.  Naturk.  Kassel  1891.  36.  u.  37.  Bericht, 

850.  1891.  M.  Blanckenhorn.  Das  marine  Pliocan  in  Syrien.  Das  mittlere  Pliocân 
im  unteren  Orontesbecken  aus  der  Buoht  von  Lskenderun  etc.  72  miocâne 


265 

Arten  unter  112;  nur  24  au8  dem  syrischen  Miocân;  viele  Formen,  die 
fiicli  auch  ini  Wiener  Becken  finden.  Das  obère  Pliocân  nôrdlich  von  der 
Orontesmiindung  auf  und  zwisohen  Klippen  des  oberniiocanen  Kalkes 
liegend,  ilquivalent  dem  oberen  Pliociin  von  Kos. 

Sitzungsber.  phys.  med.  Soc.  Erlangen  1891.  51  S. 

851.  1S91.    G.  Bukowski.    Geologische  Forschungen  (1890  u.  1891)  im  westliehen 

Kleinasien.  Glimmerschiefer  und  andere  kristallinische  Schiefer  bilden 
den  Baba  Bagh,  von  fraglich  palaozoischen  Kalken  iiberlagert,  âhnlich 
im  Sultan  Dagb  (Pbyllite,  Karbon  und  Trias).  Gestôrte  Kreidekalke  mit 
Rudisten  weit  verbreitet  Plattige  Kalke,  Sandsteine  und  Hornsteinein- 
lagerungen  zwischen  Kreide  und  Eocan  (Sandstein,  Schiefer  und  Con- 
glomerate).  Serpentine,  Gabbros  und  Diorite  mit  Kreide  und  Ëocân  in 
Verbindung  stehend.  Gestôrtes  Oligocân  darûber.  Marines  Miociin  nur 
ira  Sûden.  Tertiare  Binnenablagerungen  weit  verbreitet  (Brackwasser- 
ablagerungen  und  Siiûwasserkalke).  Tertiai-e  Eruptivgesteine  noch  auf 
SiiOwasserkalk.  Vorherrschende  Streichungsrichtung  SO— NW,  Nach  dieser 
Richtung  aucb  die  Falten  des  Seengebictes. 

Sitzungsber.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss.  1891.  S.  378—498. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1892.  S.  134—141. 

852.  1S91.  A.  Ely  Day.  Funnel-holes  on  Lebanon. 

Geol.  Mag.  Vill.  S.  91  u.  92. 

853.  1H91.  M.  St.  Dinié.  Sur  quelques  roches  cristallophylliennes  de  la  Bulgarie 

occidentale.  Gneise,  Glimmerschiefer  und  Amphibolite. 
Ann.  géol.  pénins.  baie.  III.  S.  193—217. 

854.  1H91.  H.  V.  Foullon.  Ober  Gesteine   und  Minérale   von  der  Insel  Rhodùs. 

(Bukowskis  Materialien.)  Diabase,  Diorite,  Porphyrite,  Gabbros, 
Serpentine,  feldspatfiih rende  Kalke. 

Sitzungsber.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss.  1891.  C.  S    144—176. 

854  a.  1H91.  Gorjanovio-Kramberger.  Palaeichtyolozki  prilozi. 
Rad.  jugosl.  akad.  Zagreb  (Agram).  CVl.  1891. 
Man  vergl.  auch  ebend.  LXXll.  1885. 

855.  1H91,  A.  Gullloux.  Notes  de  voyage  sur  la  Bulgarie  du  Nord.  Ilypothesen 

ûber  die  Entstehung  des  Balkans  ohne  jede  Begriindung. 
Ann.  Géogr.  1891.  15.  Okt. 

856.  1H91.    Raphaël    Hofmann.     Antimon-    und  Arsen  -  Erzbergbau    „Allchar*    in 

Makedonien.  Gneis  mit  kristallinischem  Kalke  und  Sei-pentineinlage- 
rungen.Daniber  Kalke  und  Sandsteine  (wahrscheinlich)  der  Kreide.  Trachyt- 
tufi'e  und  Conglomerate  weit  verbreitet,  wahrscheinlich  mit  der  groûen 
Trachytmasse  des  Karadzovogebirges  im  Zusammenhange.  Hochplateaus 
bildend,  bis  an  das  grofie  Neogenbecken  von  Kjôpriilu  reichend. 

Ôsten-.  Zeitschr.  f.  Berg-  u.  Hiittenw.  1891.  XXXIX.  Nr.  16.  MitTaf. 

Ober  die  Mineralvorkommnisse  berichteten  H.  v.  Foullon  (Verhandl. 
d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1890.  S.  318-322)  und  A.  Pelikan  (Min.  u.  petrogr. 
Mitt.  1892.  XII.). 

857.  1S91.  B.  V.  Inkey.  Die  transsylvanischen  Alpen  vom  Rotenturmpasse 

bis  zum  Eisemen  Tor.  Darstellung  der  im  Westen  auseinnnderstrahlenden 
Hauptfalten,  von  denen  zwei  nach  Sûden  umbiegen. 

Math.  u.  naturw.  Ber.  aus  Ungarn.  IX.  1891.  54  S    Mit  Kârtchen. 

31 


266 

858.  1891.  Konst.  Jireôek.  Das  Fûrstentum  Bulgarien.  Geologiscbe  Skizze  von 

Fr.  Toula  (S.  12—30). 
Wien  (Tempsky)  1891. 

859.  1891.  G.  Jovanovic.  La  faune  de  la  caverne  Prekonoge.  Eine  Knochenbreccie. 

Ann.  géol.  pénins.  baie.  III.  1891.  S.  181—192. 
800.     1891.  A.Lacroix.  8ur  les  roches  à  leucite  de  Trebizonde  (Asie  mineure). 

Bull.  Soc.  géol.  3.  Ser.  XIX.  S.  732—740. 
8G1.     1S91.  Forsyth  Major  bat  die  Sâugetierfauna  von  Sam  os   als  gleîchalterig 
mit  jener  von  Pikermi,  Baltavar  und  M.  Léberon  erklârt. 

Compt.  rend.  1891.  S.  708—710. 

862.  1S91.  Paul  Oppenheim.   Beitrâge  zur  Kenntnis  des  Neogens  in  Griecben- 

land.  Mit  einer  geologiscben  Einleitung  von  A.  Pbilippson.  1.  Unter- 
pliocan  (levantinische  Stufe,  erste  Pliociinfauna  Neumayrs  mit  Mastodon 
arvernensh)^  marin  in  Messenien,  marin-limniscb  in  Elis,  Megara  etc. 
2.  Oberpliocàn  (zweite  Pliocânfauna  Neumay  rs  mit  Elephas  meridionalis) 
Sande,  Conglomerate  von  Kalamaki  und  am  Istbmus  von  Eorintb. 
Zeitscbr.  d.  Deutsch.  geol.  Ges.  1891.  XLÏII.  S.  421—487. 

863.  1891.  J.  Partsch.  Die  Insel  Zante.  Im  S  bei  Keri:  Numniuliten  und  Hippu- 

rit^n  in  demselben  Gestein.  Bei  Lagopogon:  Gebirgskalk,  mûrbe,  dûnn- 
plattige  Kalkschiefer  mit  Diatomaceen,  bornsteinreicbe  Plattenkalke, 
Mergeikalke,  Mcrgel  (Miociin)  und  blauer  Tegel.  Stôrungen  bis  in  das 
Pliociin.  Miociine  Globigerinenkalke  mit  Fiscbresten  an  der  Bucbt  von 
Keri.  Im  blauen  Tegel  „Pechbrunnen*'. 

Peterm.  geogr.  Mitteil.  1891.  S.  161  —  174. 

864.  1891.  P.  S.  Pavlovic.  Kreide-  und  Eociinspuren  am  Gucevo-Gebirge  (S  e r b i en). 

Ann.  géol.  pénins.  baie.  III.  S.  249—251. 
864  a.  1891.  A.  Philippson.  Der  Gebirgsbau  des  Peloponnes. 

Verhandl.   d.    IX.  Deutschen   Geogr. -Tag.    Wien    1891.    S.  124—132. 
Mit  Karte. 

865.  1891.    E.  Suess.    Die  Bruche  des  ostlicheu  Afrika.    (In   den  Beitrûgen   zur 

Kenntnis  des  ostlicheu  Afnka  nach  L.  R.  v.  Hohnels  Reiseergebnissen.) 
Der  Jordan-Bruch  und  seine  Fortsetzungen  (1.  e.  S.  571 — 577).  Mit 
Kai'tenskizze  „des  syrischen  Grabens**  vom  Golf  von  Akaba,  28**  n.  B.  bis 
zum  36"  II.  B.,  mit  Einzeichnung  von  Bruchlinien  (in  NW— NO-Ricbtung). 
Denkschr.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss.  1891.  LVIII.  S.  555—584. 

866.  1891.  Franz  Toula.  Der  Stand  der  geologiscben  Kenntnis  der  Balkanlander. 

Verhandl.  d.  IX.  Deutschen  Geographentnges  in  Wien.  1891.  S.  92—  llS. 
Mit  1  Kiirte. 

867.  1S91.    V.  Uhlig.    Uber   F.  Herbichs   Neocomfauna   aus  dem   Quellgebiete 

der  Dimbovicioara  (Walachei).  Durchbestimniung  der  Cephalopoden- 
reste.  Echt  mediterriiner  TypuH  der  Barrêniestufe. 

Jrthrb.  d.  k.  k.  geol.  K.-A.  18'J1.  XLl.  Bd.  S.  217—234. 

868.  1891.  0.  Weismantel.  Die  Krdbeben  des  vorderen  Kleinasiens  in  geschicht- 

licher  Zeit. 

Wien  1891.  2i)  S.  Mit  Taf. 

869.  1S91.    J.    E.  Whitfield.    Observations   on    some  cretaceous   fossils    from   the 

Beyrut  District  of  S  y  ri  a.  Turon  felilt  ^ie  auf  der  Sinai-Halbinsel  (Roth- 
p  1  e t  z  l.s93j.  Der  Ilorizont.  welcher  von  Blanckenhorn  dem  Turon 
zug(îschricben  Avird,  sei  Cenoinnn. 

Bull.  Am.  Mus.  Nat.  Ilist.  III.   1S91.  Mit  8  Taf. 


267 

870.  1891.   J.  M.  j^ujovié.   Geologische   Kiirte   von   Serbien  (1:750.000)   mit  12 

A  usscheidungen. 

Prosvetni  Gliisnik  1892.  S.  246—256. 

871.  1S91,  J.  M. 2llJovic.  Sur  la  distribution  des  roches  volcaniques  en  Serbie.  — 

Derselbe  ûber:  Les  euphotides  de  Serbie,  sowie:  Contribution  a  l'étude 
g(!?ologique  de  Tancienne  Serbie,  und  Note  sur  la  crête  Greben.  (Bath, 
Kelloway,  Tithon  etc.)  Angaben  ûber  den  Schar-Dagb:  ûber  gefalteten 
Phyllit^n;  Quaizite,  Marmore,  Kalkschiefer  und  feinkôrnig  kiistalline  Kalke, 
und  ûber  das  vulkanische  Terrain  von  Zvecan  und  das  Becken  von  Skoplje. 
Ann.  géol.  de  la  pénins.  balcanique.  III.  S.  96—107, 108—122,  123—134, 
145—157. 

872.  1S92.  A.  Bergeat.  Zur  Géologie  der  massigen  Gesteine   der  Insel  Cypern. 

Profil  durch  die  Nordkette  bei  Lapithos  und  bei  Ajios  Crysdstomos  :  Kreide, 
zuni  Teil  abgesunken,  miocane  Sandsteine,  gefaltet,  zwischen  beiden 
Andesit  und  Tuf!'.  Profil  sQdlich  des  Kokkinokremnos  bei  Kythraea: 
Liparit  ganz  im  miociinen  Sandstein.  Diabase  (keine  Kontakterscheinungen, 
Trôodosgebirge).  Das  Tertiiir  wurde  veriindert  durch:  Diallagfels,  Gabbro 
etc.;  Andesit,  Liparit,  Trachyt.  —  Tuft'e. 

Min.-petr.  Mitt.  (Inaug.-Diss.)    Wien  1892.  S.  263—312.  Mit  Profilen. 

873.  1H92.  Alex.  Bittner.  Petrefakten  des  marinen  Neogens  von  Dolnja  Tuzia  in 

Bosnien.  Schlier-Fossilien  {Solenotnya  Doâerleini)  werden  nachgewiesen. 
Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1892.  S.  180. 

874.  1S92,  S.  Brusina.  Frammenti  di  malacologia  terziaria  serba.  50  Arten. 

Ann.  géoL  pénins.  baie.  IV.  1892.  S.  25-74.  Mit  Taf. 

Von  S.  B  r  u  s  i  n  a  liegen  aus  frûherer  Zeit  eine  gi-oBe  Zabi  von 
Arbeiten  ûber  fossile  Mollusken  Dalmatiens  vor,  und  zwar:  1874. 
Fossile  Binnenmollusken.  Agram.  —  1876.  Journ.  de  Conch.  Paris.  XXIV.  — 
1878  ebend.  XXVI  {Molliiscorum  fossUinm  etc.).  —  1882.  Uber  Orygoceras^ 
eine  neue  Gastropodengattung  der  Melanopsismergel  Dalmatiens.  Beitr. 
zur  Pal.  Osterr.-Uug.  etc.  IL  —  1884.  Die  Nen'donta  Dalmatiens  etc. 
Jahrb.  d.  Deutschen  malakoz.  Ges.  Frankfurt. 

876.  1H92.  6.  V.  Bukowski.  Die  geologischen  Verhaltnisse  der  Umgebung  von 
von  Balia  Maden  im  nordwestlichen  Kleinasien.  Carbon,  Sandstein 
und  Halobienschiefer  der  oberen  Trias,  in  einer  Synklinalen  zwischen 
Karbonkalken,  Andésite  und  Tutfe. 

Sitzungsber.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss.  CI.  S.  214-235.  Mit  Profil  u. 
Karte  (1 :  30.000).  Mit  4  Ausscheidungen. 

876.  1S91!.  J.  Cvljlé.  Die  Gebirgssysteme  der  Balkan-Halbinsel. 

Ann.  géol.  pénins.  balcanique.  III.  2.  S.  243—248.  (Serb.  u.  deutsch.) 

877.  1H92.  J.  Dreger.  Versteinerungen  aus  der  Kreide  und  aus  dem  Tertiiir  von 

Corcha  in  Albanien.  [Aspidiscus  cf.  cristatus,  eine  Einzelkoralle,  bisher 
nur  aus  der  mittleren  Kreide  von  Nordafrika  bekannt  geworden). 
Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.A.  1892.  S.  337—340. 

878.  1H92.  Fr.  Fiala.    Uber  Hôhlen  in  Bosnien.   Marinova  Pecina  bei  Rogusic: 

ArctomySj  Sus,  Cei'vus,  Mijatova  Pecina:    Ursus  spelaeus. 

Glasnik  zemaljskog  Muz.  Bosnu  i  Hercegovinu.  IV.  S.  237—243. 

879.  1H92,    H.  v.  Foullon.    Die   Goldgewinnungsstâtten   der  Alten  in  Bosnien. 

Diluviale  Goldseifen,   zumeist  im  Gebiete  der  paliiozoischen  »Schiefer.   In 
den  Porphyrdecken  keine  Anzeichen. 

Jahrb.  d.  k.  k.  geoL  R.-A.  1892.  S.  1—52.  Mit  Karte  (1:75.000). 

34* 


2^^ 

wi.      ISSi.  A.  G^baatz.   Ùber  di^  .'^ilbererze  vo»  M  i  1  o  5.    Der  Osten  besteht  ans 
kri»tallini««:heii  S.hiefem,  bedeckt    von  Quarztrachyt  und   von   pliocânen 
Kalken.  Im  Sâden  Malm  nnd  Xeocom.  ^onst  Trachyte. 
O-terr.  Zeit»chr.  f.  Berg-  and  Uûttenw.  1892.  S.  18. 

n^O^f.  1S92.  D.  Gtrjaa^vié-Knuiberfer.  Aiçialosaum*,  eine  neue  Eidechsc  au.s  den 
Kreide?*chi»?fem  der  In*eln  Lésina. 

VJla>nik  nar.  dru^iva.  VIL  Zagrel»  (Agram)  1892.  Mit  2  Taf. 
h-^)h.  1>9^.  M.  V.  Hafltkea.  Brief  an  A.  Philippson.  Pylos-  and  Tripoli tzakalke 
stimmen  im  we«entliehen  âbereîn.  Olonoskalk  (Hochseefazies  mit  Radi- 
olarien».  Die  ersteren:  Alveolinen-.  Nammaliten-.  Lucasana-,  Tschihat- 
scheffî-  und  OrbitoiJenkalke.  Aach  C.  Schwager  untersachte  dièse  Kalke 
und  erklârt  den  Olonoàkalk  fur  einen  Globigerinenkalk. 
Philippson.  Peloponnes.  S.  608—610. 

riSi.      IS^,  J.  d'Harweng  be-prach  das  produktive  Carbon  von  Heraklea.  Sand- 
steine  und  Conglomerate  uiuscblieUen  die  Flôtze.     Im  Hangenden  Trias. 
Rev.  univ.  des  mines.  XX.  1892.  5>.  34 — 70. 

882.      1H92.  Fp.  V.  Haver.  Neue  Funde  aus  dem  Muschelkalke  von  Han  Bulog  bei 
Sarajevo.  Beschreibung  von  120  Arten.  davon  68  neue. 
Denkschr.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss.  LIX.  1892. 
683.      1S92.  H.  H.  Howorth.   The   absence  of  glacial  phenomena  in  large  parts  of 
Western  Asia  and  Eastern  Europe. 
Geol.  Mag.  IX.  S.  5-4—64. 
883».  1S92.  M.  Kispatk'.  Eruptivno  kamenje  u  Dalmaciji. 
Rad.  jug.  ak.  CXI.  Zagreb.  S.  158.  (Kroatisch.) 

884.  1S92.  L.  de  Launay.    Observations   sur  les  directions  des  plissements  de  la 

Mer  Egée. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  (Compt.  rend,  des  séancs  Soc.  géol.  4.  Apr.) 
3.  Ser.  1893.  XX.  S.  66. 

885.  1892.  Forsyth  Major.  Die  Fauna  von  Mytilini  gleichalterig  mit  jener  von 

Samos.  43  Arten  in  einer  Tutfablagerung,  welche  von  N — S  die  Insel 
durchzieht.  Spricht  fur  ein  zusammenhangendes  Festland  mit  ausge- 
dehriten  Ebenen.  (Pferde.  Antilopen.) 

Samoswerk   v.  Stefani,    F.  Major   und   Barbey.    Etude   géolog. 
paléontol.  et  botan.  Lausanne  1892. 

885 ff.  1S92.    R.  Lepsius    hat    die    von    Philippson    gesammelten    Gesteine    des 
Peloponnes    untersucht.     Oabbros    und    Serpentine,    Porphyre    und 
Porphyrite,  Trachyte  und  kristallinische  Schiefer. 
Philippson.  Peloponnes.  S.  599  —  605. 

886.  1SÎ)2.    J.  Muck.    Cher   neue  Sehiirfungen  auf  Steinkohle   an  der  Kiiste  des 

Schwarzen  Meeies  in  K 1  e  i  n  11  s  i  e  n.  (tJber  Heraclea.) 

Osterr.  Ing.-    u.    Arch.-Ver.   Org.    d.  Ver.  d.  Bohrtechn.  1892.  Nr.  8. 

S.  3-4. 

Miin  vergl.  auch  W.  Mo  11  m  an  n:  Glûckauf.  XXXVIIL  S.  865—867. 
8.*j7.      1892.    Z.  Petkovié.    G(»ologisehe    Notizen    aus   dem  Distrikt  von   Jablanica 

(S  erbien). 

Ann.  géol.  pénins.  haie.  IV.  L  S.  230-238  (serb.  II.  S.  185  franz.  Res  ). 

888.  1S92.  A.  Philippson.  Der  Peloponnes.  Au.sfuhrliche  Schilderungen  îiber  die 
(ichirgsziigo  der  Hiilbinsel.  Kristallinische  Schiefer  und  Kalke  unbe- 
«timmbaren  Alters,  Faltung  vor  dem  oberen  Jura.  Versenkung  des  Landes 


269 

im  Verlaufe  der  Kreidezeit.  Das  Ernportauchen  beginnt  gegen  Ende  der 
Kreidezeit  im  Osten,  wiihrend  im  Westen  marine  Ablagerungen  bis  in  das 
untere  Eocîin  andauern.  Keine  Kontinentalperiode.  Unterschied  gegen 
den  Nordwesten  der  Balkanhalbinsel  (ôsterr.  Kûstenland).  Gebirgsfaltung 
im  Westen  des  Peloponnes  zwischen  Unter-  und  Mitteleocan  einsetzend. 
Diskordanz  des  mitteleoeânen  Flysch  Schub  ans  0  mit  stellenweisen 
Oberschiebiingen.  Das  Mitteltertiar  einc  Kontinentalperiode,  von  den 
jonischen  Insein  bis  zum  siidlichen  Kleinasien  reicbend.  Am  Ende  des 
Miocâns  beginnen  die  Zerstûckungen  und  tiefen  Senkuni-en.  Wahrend 
der  levantinischen  Zeit  Trachytansbriiche  (Golf  von  Agina),  Hildung 
mâcbtiger  Scbottermassen.  Bildung  des  korinthischen  Golfes,  Einbriiche 
des  Meeres.  Der  Isthmus  nacb  dem  Oberpliocan  auftauehend.  Einbriicbe 
an  der  Ostaeite  im  Quartâr. 

Berlin  1892.  642  S.  mit  top.  und  geol.  Karte  in  4  Blattern  (1  :  300.000) 
u.  Profiltaf  —  Ausf.  Bespr.  des  Réf.  N.  Jabrb.  1893.  1.  S.  306-317.  Man 
vergl.  auch  F.  Toula:  D.  Rundsch.  f.  Geogr.  u.  Stat.  XIV.  1892.  S.  327 
mit  Karte  (1  :  600.000). 

8S9.  1H92.  S.  A.  Radovanovié  u.  P.  S.  Pavlovic.  Ûber  die  geologiscben  Verhaltnisse 
des  serbischen  Teiles  des  unteren  Timokbeckens.  60  mediterrane 
Arten,  32  sarmatiscbe.  «Gebirgsbildung  hauptsiicblich  nach  dem  Scblusse 
der  sarmatischen  Stufe.* 

Ann.  géol.  pénins.  baie.  IV.  1892.  S.  89—132.  (Auszug  aus  „GIas.* 
XXIX  der  serb.  Akad.  d.  Wiss.) 

890.  1H92.  S.  A.  Radovanovié.  Ûber  die  Fauna  der  Kellowayscbicbten  von  Vrska 

Cuka  und  ûber  Beletmtites  ferrugineus  (Ostserbien) 
Ann.  géol.  pénins.  baie.  IV.  1892.  S.  133—146. 

891.  1892.    A.  0.  Saligny.    De   l'anthracite  de  Skéla  (Distr.  Gorj)  et  celui  de  la 

vallée  Badeana  (Distr.  Muscel  in  der  Walachei). 

Bukarest  1892.  31  S.  Deutsch  in  Ôsterr.  Zeitschr.  f.  Berg-  u.  Hiitten- 
wesen.  XL.  S.  545  u.  546. 

892.  1H92.  Th.  6.  Skuphos.  Ûber  Hebungen  und  Senkungen  auf  der  InselParos. 

Die  von  E.  Tietze  angefûhrten  Anzeichen  einer  Hebung  bei  Paroikia 
werden  als  eine  Folge  von  Ablagerungsvorgangen  erkliirt,  von  einer 
Strandverschiebung  kônne  nicht  gesprochen  werden.  Dagegen  musse  das 
Kap  Korakas,  der  Berg  Vigla  etc.  im  N  der  Insel  (Glimmerschiefer, 
Gneis  mit  Granitdurchbruchen  von  Marmor  iiberlagcrt)  gehoben,  der 
Sûden  (Kap  Abyssos)  dagegen  gesenkt  worden  sein. 
Zeitschr.  d.  D.  geol.  Ges    XLIV.  1892.  S.  504-606. 

893.  1S92.     A.    Stanojevié.     Notizen    iiber  Exkursionen    im    Distrikt    von  Cacak 

(Serbien).  Tertiâr,  Werfencr  Schiefer  (Jelicii),  granitischc  Gesteine 
(Gornji  Dubac),  Rbyolithe  und  Serpentine. 

Ann.  géol.  pénins.  baie.  IV.  1892.  I.  S.  211—230  (serbisch.  —  Res. 
V.  Éujovic.  Ebend.  II.  S.  184.) 

894.  1892.  G.  Stefanescu.  On  the  existence  of  the  Dinotherium  in  Rou mania. 

Bull.  Geol.  Soc.  Am.  III.  S.  81—83. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  3.  Ser.  XXI.  CXXXIV-CXL.  (1893.) 

895.  1892.    C.  de  StefanI,    C.  J.  Forsyth-Major  et  W.  Barbey.    Sam  os.    Étude 

•géologique,  paléontologique  et  botanique.    Nach  de  Stefani:  Vier  vor- 
tertiîlre  Ztige    von  N— S    verlaufend.     Diorit,    Glimmerschiefer,    Cipollin. 


270 

Limnisches  Obenniociin  mit  viel  vulkaniscbemTufFmaterial,  Congloineraten, 
Travertinen,  pflanzenfiihrenden  Mergelu,  in  zwei  Becken.  Die  Sâugetier- 
reste  entstammen  den  Tuffen. 

Lausanne  1892.  101  S.  mit  U  Taf. 

896.  1H92.  J.  H.  Taunton.  Notes  on  the  dynamic  geology  of  Palestine. 

Proc.  Cotteswold  Nat.  Field  Club.  X.  S.  323. 

897.  1892.  Fr.  Toula.  Geologische  Untersuchungen  im  Ostlicben  Balkan  und 

in  anderen  Teilen  von  Bulgarien  und  Ostrumelien.  II.  RuHchtschuk  und 
das  untere  Lomtal:  Kequienienkalk  und  Orbitulinenschichten.  Congerien- 
schichten.  Varna  und  Umgebung  :  Pholasschichten.  Pectenoolith.  Spaniodon- 
Helixschichten  (analog  jenen  der  Krim).  Diatomeenschiefer.  Sarmat.  Jungc 
marine  Bildungen.  Provadia-Schunila:  Dilatatus-Mergel,  Nummuliten- 
Alveolinensandsteine.  Bei  Burgas:  eine  reiche  eoeitne  (oligocilne)  Meeres- 
launa.  (Man  vergl.  v.  Ko  en  en  1893.) 

Denkscbr.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss.  LIX.  1892.  8.409—478  mit  6  Taf. 

898.  1S92,  Fr.  Toula.  Zwei  neue  Siiugetierfundorte  auf  der  Balkan  bal  binsel 

(von  G.  N.  Zlatarski  eingeHendet).  Von  Katina  (Krtina)  aui  Nordrande 
des  }5eckens  von  Soiia  Mastodon  sp.^  Aceratherinm  sp.  —  Von  Kajali 
(Biirgas  NW)  Menodus  rumelicus  Toula.  (Man  vergl.  Zittel:  Handbuch 
d.  Paliiontologie.  IV.  S.  309  „  Titatiotherinm  oder  Leptodon*^.) 

Sitzungsb.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss.  CI.  1892.  S.  608—615  mit  Taf. 

899.  1S92.  Fr.  Toula.  Reisebilder  aus  Bulgarien. 

Schrifteu  d.  Ver.  zur  Verbr.  naturw.  Kenntn.    XXXII.    1892.    S.  255 
bis  290  mit  0  Taf. 

900.  1H92.  L.  Vankov  untersuchte  den  SchipkaBalkan.    Neu   ist  vor  allem  die 

Angabe  des  Vorkommens  von  Titbon  in  der  Reihe  der  fossilienarmen 
Sandsteinformalionen. 

Agram    1892.    109  S.    (siidslav.)    mit    Ûbersichtskârtcben    (18    Aus- 
scheidungen). 

901.  1S92.   Fr.  Wahner  besprach  ein  Liasvorkommen  von  Gacko  in  der  Herce- 

govina.  Mergolschichten  mit  Amaltheus  margaritatns. 
Ann.  k.  k.  naturb.  Hofmus.  Wien  1892-  VII.  S.  123. 

902.  1S92.  E.  Wlsotzki.  Die  Strômungen  in  den  MecresstraJien. 

Ausland  1892.  Nr.  29-36. 

903.  1S92.  M.  LImprIcht.  Die  StraOe  der  Dardanellen. 

Inaug.-Diss.  Breslau  1892  mit  Karte. 

904.  1892.    G.  B.  Magnaghi.     Die    alcune    esperienze    eseguite  negli  stretti   dei 

Dardanelli  e  del  Bosfore  per  mismarvi  le  correnti  a  varie  profondita. 
Atti  Primo  Congr.  Geogr.  Ital.  Genova  1892.  II.  S.  440-453.  5  Taf. 
(Karte  1894). 

905.  1S92.  M.  Zivkovic.  Ûber  das  Tertiiir  des  mittleren  Timokbeckens:  Medi- 

terran,  Cerithienstufe,  Levantin. 

Ann.  géol.  pénins.  baie.  IV.  S.  147  —  157. 

906.  lS9îJ.  M.  Blanckenhorn.  Die  Strukturlinien  Syriens  und  des  Toten  Meeres. 

Ûbersiobtlicbe  Zusammenfassung  seiner  Forscbungsergebnisse.  Die  Karte 
umfalit  das  ganze  Gebiet  vom  Sinai  bis  an  den  Taurus. 

Ricbthofen-Festscbrift.  1893.  S.  115-180  mit  Karte  (1:2,400.000)  und 
Profiltafel. 


271 

907.  1893.  E.  Brandis.    Zen  irai  bosnien.    Geognostiscbe  Beobachtungen,    an- 

gestellt  an  der  in  Angiiff  genomraenen  Bahnstrecke  Janjici  — Travnik— 
Bugojno. 

Jahresber.  d.  naturw.  Ver.  d.  Trencsiner  Kom.  XV.  1893. 

908.  1H93.  G.  V.  Bukowski.  Monographie  iiber  die  levantinische  MoUuskenfauna 

der  Insel  Rhodus.  30  Arten  in  16  Gattungen.  Drci  Paludinenbecken  und 
fluviatile  Ablagerungen  der  levantinischen  Stufe. 

I.  Denkschr.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss.  1893.  LX.  S.  265—306  mit  6  Taf. 

IL  Ebend.  1895.  LXIII.  70  S.  mit  5  Taf. 

Man  vergl.  auch:  Anz.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss.  1592.  8.210—254. 

Verbandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1892.  S.  196—200. 

909.  lH9:i.  G.  v.  Bukowski.   Eruptivgesteine  im  sûdlichsten  Teile  Dalmatiens. 

(Melapbyr  und  Melaphyrtuffe.)  Trias  weit  verbreitet:  Muschelkalkmergel, 
Halobien  und  MonoiU  (Hallstïltter  Entwicklung). 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1893.  S.  249.  1894.  S.  120-124. 

910.  189»{.  Italo  Chelussi  bat  Gesteine  von  der  Insel  Sam  os  besprochcn.  Glimmer- 

schiefer,  Glaukophanscbiefer  und  sphiirolithische  Porphyre. 
Giorn.  min.  crist.  e  petr.  1893.  IV.  S.  33—38. 

911.  1S9:{.  G.  Cotteau.  Les  échinides  crétacés  du  Liban. 

Ass.  fr.  Congr.  de  Besançon.  I.  1893.  S.  218. 

912.  1S93.  Luka    Dlmitrow.     Beitriige    zur    geologischen    und    petrographischen 

Kenntnis  des  Vitoschagebietes  in  Bulgarien.  Ein  Syenitstock  von 
Augit-,  Hornblende-,  Diabas-  und  Uralitporphyriten  nebst  ihren  Tutfen 
umgeben  (Niedzwiedzki  [Mat.  1883,  Nr.  139]  hat  dièse  Gesteine  als 
Andésite  bestimmt).  Granit  und  Diorit  spielen  eine  ^unbedeutende  Rolle" 
in  vereinzelten  Gilngen.  Im  Westen  stOCt  die  Vitoschamasse  an  die  Braun- 
kohlenformation.  Im  Sûden  treten  Gneise  und  Glimmerschiefer,  im  SO 
auch  ^Grauwacke*  auf.  Die  Altersbestimmung  dieser  ^Grauwacken"  ist 
eine  offene  Frage  geblieben.  (Foraminiferen  kommen  auch  im  obereociinen 
Olonoskalk  vor.) 

Denkschr.    d.   Wiener   Akad.   d.   Wiss.    1893.    LX.    S.   477—530  mit 
Karte  und  3  Tafeln. 

913.  1S93.  Th.  Fischer.  Die  sudosteuropilische  Halbinscl  ohne  Griechenland. 

Landerk.  von  Europa.  H.  2.  1893.  S.  63—148. 
Griechenland.  Ebend.  S.  199-281. 

914.  1H^3»  H.  V.  Foullon.    Ûber  das  Kupferwerk  Sinjako  in  Bosnien.   Intensive 

Stôrungen  der  Lagergilnge   Jiingere  Gilnge. 

OsteiT.  Zeitschr.  fiir  Berg-  u.  Hiittenw.  1893.  S.  18. 

915.  1S93.  6.  A.  Georgiades.     Étude    sur   le    gisement    cuivreux    de   Limogardi, 

Montagnes  de  l'Othrys,  Grèce. 

Bull.  Soc.  de  l'ind.  min.  St.  Etienne.  VIL  1893.  S.  143—153. 

916.  1S9:{.  (1902.)   R.   HoerneS.     Chondrodonta   (Ofirea)  Joannae  Choffat   in    den 

Schiosischichten  von  GOrz,  Istrien,  Dalmatien  und  H  e  r  c  e  g  o  v  i  n  a. 
Sitzungsber.  d.  Wiener  Akad.  CXL  1902.  S.  1-18.  mit  2  Tafeln. 

917.  1H93.  Fp.  v.  Kerner.    Ober  das  im  SW  des  Mte.  Promina  (Dalmatien)  in 

den  Kreidekalk  eingefaltete  Eociin.  In  der  Umgehung  von  Demis  Kreide 
und  Eocân. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1893.  S.  242  u.  201.    1^94.  S.  75—81. 

Man  vergl.  auch  ebend.  S.  406  —  416  (Umgebung  des  Petrovo  polje). 


272 

918.  1893.  A.  V.  Koenen.  Ûber  die  Qnteroligoc&ne  Fauna  der  Mergel  von  Burgas. 

Neubearbeitung  der  von  dem  Réf.  (1892)  fQr  Aquivalente  des  Bartontones 
gehaltenen  Fauna,  eine  Fauna.  welohe  v.  Koenen  mit  der  von  Sokolow 
bei  Jekaterinoslaw  aufgefundenen  in  Vergleicli  brachte.  (Sokolow.  Mém. 
Com.  géol.  IX.  1893.)  Ein  Bindegliod  zwisehen  dem  Unteroligooiin  Sûd- 
ruÛlands  mit  jenem  des  siidlichen  Alpenrandes. 

Sitzungsber.  d.  Wiener  Akad    d.  Wiss.  1893.  CIL  S.  179-189. 

919.  1893.  W.  6.  Forster.  The  récent  earthquakes  in  Zante. 

The  Mediterr.  Natural.  H.  Malta  1893. 

920.  1H9').  Freydier-Dubreuil  schi-ieb  ûber  das  Kohlenbecken  von  Heraklea  am 

Schwarzen  Meer. 

Lyon  1893.  32  S. 

921.  1H93.  K.  V.  Fritsch.  Zumoffens  Hôhlenfunde  im  Libanon.  Anteliashôhle, 

NO  von  Beirut,  wahrscheinlich  in  Kreidekalken  und  andere.  In  der  Antelias, 
eine  von  der  heutigen  etwas  verschiedene  Fauna  zusammen  mit  Menschen- 
resten.   Cervus,  Capra  (vielleicht   C.  primigenia   0.  Fraas), 

Abhandl.  d.  naturf.  Ges.  Halle  1893.  XIX.  S.  41—81. 

0.  Zumoffens  L'homme  préhistorique  dans  la  grotte  d'Antelias  au 
Liban  erschien:  La  Nature.  XXL  1893.  S.  341  u.  342. 

922.  1H93.  A.  Issel.  Cenno  suUa  constituzione  geologiea  e  sui  fenomene  geodinamici 

deir  isola  di  Zante.  Hippuritenkalk  besonders  im  Westen.  Nummuliten- 
kalk,  Miociin  mit  Gips  (nach  Th.  Fuchs  Pliociin),  Pliooiin  (Mergel,  Grob- 
kalk  und  Conglomérat),  Terra  rossa  (auf  dem  Kreidekalke).  Nur  am  Ost- 
rande  des  iilteren  Gebirges  eine  von  N  nach  S  sich  ausdehnende  Fliiche 
mit  jungen  Ablagerungen. 

BoL  Com.  geol  d'ItaL  Rom.  1893.  S.  144-182  mit  Karte  (1 :  100.000). 

923.  lS9îJ.  Jousseaume.  Examen  d'une  série  de  fossiles  provenant  de  l'isthme  de 

Corinthe.  Zwei  marine  Faunen  :  eine  kleine  jungtertiiire  und  eine  zahl- 
reiche  quartare.  Die  jungen  marinen  Bildungen  des  Isthmus  gehôren  in 
die  gleiche  Epoche  mit  den  gehobenen  Strandbildungen  am  Roten  Meere. 
Ihre  Hebung  infolge  derselben  tektonischen  Vorgânge,  welche  von 
Griechenland  bis  nach  Zentralafrika  sich  erstrecken.  (Man  vergl.  Nr.  865.) 
Bull.  soc.  géoL  de  Fr.  XXI.  1893.  S.  394—405. 

924.  1H93.    R.  Lepsius.    Géologie    von  Attica.     Bei  den  azoisch-kristallinischen 

Gesteinen  werden  unterschieden:  Kalkgliramerschiefer  mit  Quarzlinsen 
(Varistufe),  Dolomitkalkschiefer  (Pinaristufe),  unterer  Marmor  (Hymettos- 
Hauptgestein),  (flimmerschiefer  von  Kalsarinni,  Kontaktglimmerschiefer 
von  Laurion,  oben.T  gebiindeter  Marmor.  (Im  Hymettosgestein  fanden 
Alex.  Bittncr  und  H.  Bûcking  seinerzeit  sichere  Korallenstôcke !) 
Kretazisch  sind:  Mergel  und  Kalke  der  unteren  Stufe,  die  Schiefer  (Grûn- 
schiefer  zum  Teil)  von  Athen  mit  Kalklagen,  die  obère  Kalksteinstufe. 
Der  Granit  von  Plaka  wird  als  naclikretazisch  bezeichnet.  Gabbro  (in 
Serpentin  unigowandelt)  in  vielon  Durcbbriuhen  am  nOrdlichen  Hymettos 
und  im  0  der  Laurionfalte. 

Berlin  1893.  VIII  u.  196  8.  mit  Atlas  (9  Karten  1:25.000),  29  Profilen 
und  8  Tafeln. 

Man  vergl.  dio  kritischen  Bemerkungen  Phi lipp sons:  Sitzungsber. 
Niederrh.  Gos.  f.  N.-  u.  Heilk.  1894.  S.  14—32. 

925.  lS9îL  Report  of  the  minerai  rcj^ourres  of  the  island  of  Milo, 

London   1893  mit  Plan. 


273 

926.  189S.  M.  S.  de  Rossh  L*odiema  attività  sismica  dell*  Arcipelago  greco 

studiata  in  Italia. 

Atti  Ac.  pont,  dei  N.  Lincei.  XLVI.  Rom  1893. 

927.  18ÎI3.  (1895.)  F.  Schafarzik.  Geologische  Notîzen  aus  Griechenland. 

Jahresber.  d.  nngar.  geol.  Anst.  fûr  1893  (1895).  S.  177—192. 

927  a.  1893  und  1894.   F.  Schafarzik.  Die  geologischen  Verhâltnisse   des  Cserna- 
thales  and  der  Kasanenge  an  der  unteren  Donau  etc. 
Budapest  1893  und  1894. 

928.  1893.  Y.  Simonelli.  Fossili  terziari  e  post-pliocenici  deir  Isola  di  Cipro  (ges. 

von  A.  Bergeat).  Der  Korallenkalk  vom  Capo  greco,  von  Gaudry 
zum  Miocân  gestellt,  dûrfte  Kreide  oder  Jura  sein.  Diskordant  ûber  den 
Ereidekalken  Nummulitenkalke  und  grûne  Mergel  (Obereocân).  Sandiges, 
fossilienarmes  Miocân.  Helle  Foraminiferenmergel.  Pliocfin  (die  hôhere 
Stufe  G  au  dry  s)  reich  an  Fossilien.  75  Ostracoden.  Die  typischeû  italie- 
nischen  marinen  Pliocânarten  fehlen.  Nx)rdisché  Arten  stellen  sich  ein, 
daber  vieil eicht  unteres  Postpliocâh. 

Mem.  R.  Accad.  d.  Se.  Bologna.  Ser.  V.  III.  1893.  S.  353-362. 

929.  1893.  Y.  Simonelli.  Le  sabbie  fossilifère  di  Selenitza  in  Albania.  Bitumen- 

reiche  Sandsteine,  Sande  und  Conglomerate  mit  mariner  pliociiner  Fauna, 
neben  dem  sarmatischen  Cerithium  pictum,  Auch  FluÛconchylien. 
Boll.  Soc.  geol.  Ital.  XII.  1898.  8.  562-568. 

930.  1893.  Fr.  Toula.  Der  Jura  im  Balkan,  nôrdlich  von  Sofia  (nach  G.  N.  Zla- 

tarskis  Aufsammlungen).  Lias  und  Jura  in  diesem  Gebiete  weiter  ver- 
breitet,  als  Réfèrent  seinerzeit  angenommen  batte  ;  es  sind  aber  dieselben 
Horizonte,  die  er  festgelegt  bat. 

Sitzungsber.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss.  1893.    CIL  S.  Î91— 205.   Mit 

2  Taf. 

931.  1893.    G.  Steinmann.    Ûber   triadische  Hydrozocn    vom    ôstlichen    Balkan 

(Eotel-Easan)  und  ihre  Beziehungen  zu  jûngeren  Formen.  Aus  den  Mate- 
rialien  des  Réf.  und  G.  N.  Z 1  a  t  a  r  s  k  i  s.  Wurden  vom  Réf.  anfangs  fiir 
Vertreter  des  Geschlechtes  Farkeria  gebalten.  (G.  Steinraanns  erste 
Meinung.)  Sic  sind  nun  als  Heterastridien  erkannt;  die  betreffenden 
korallenreichen  Schicbten  wtirden  sonach  der  oberen  Tiias  zufallen. 

Sitzungsber.   d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss.  1893.  CIL   S.  457-502.  Mit 

3  Taf. 

932.  1893.  Fr.  Toula.    Eine   geologische  Reise  in  die  Dobrudscha.  Planorbis- 

Schicbten  40m  ûber  der  Donau  bei  Silistria  an  der  rumiinischen  Grenze. 
Landeinwârts  von  Silistria  die  Fortsetzung  der  Kreidetafel  von  Rustschuk 
mit  Caprotinen  und  Monopleuren  (bei  Akkandelai).  Darûber  typischer 
Safiwasserkalk.  Schône  Abrasionsfliicben  auf  der  Kreide  bei  Doimuscblar 
(Nerineen,  Caprotineukalk).  Kreideaandsteine  im  Karasutale  oberhalb 
Mirdschavoda  (viele  klejne  Exogyren). 

Schr.  d.  Ver.  z.  Verbr.  naturw.  Kenntn.  Wien  1893.  S.  543—604. 

933.  1893.  C.  Viola  e  IN.  Caeetti.  Contribuzioni  alla  geçlogia  del  Gargano.  Zu- 

gehôrigkçit  zum  dinarischen  System. 

Boll.  com.  geol.  1893.  S.  101—128.  Mit  Karte  (M.  Gargano  1 :300.Q0(^ 
und  Taf.  Tscbihatscheff  (Neues  Jahrb.  ftir  Min.  etc.  1841.  S.  39— 58) 
hielt  ihn  fûr  eine  vom  Apennin  abgetrennte  Masse. 

35 


274 

934.  1893.  C.  Viola  e  G.  di  Stefano.    La  punta  délie  l'ietre  liTere  presso  il  Lago 

di  Lésina  in  provincia  di  Foggia.  Zusammengehôrigkeit  mit  dem  dinnri- 
schen  Système. 

BoU.  com.  geol.  1893.  XXIV.  S.  129  - 143.  (Man  vergL  auch  C,  Viola 
.  ebend.  1894.  XXV.  S.  391—403.   Mit  Karte  und  G.  di  Stefano   ebend. 
1896.  XXVL  S.  4—50.) 

935.  1893.  Fr.  Wâhner.     tïber  Inoceramus  Cripsi  von  Albesti  bei  Campolung  in 

der  Walachei.  (Von  Draghicénu  aufgefiinden.) 
Ann.  k.  k.  naturh.  Hofmus.  1893.  S.  84. 

936.  1893.    J.  Zujovic.    Geologija   srbije.    Die  schon  Nr.  870  erwâhnte   Karte 

(1  :  750.000)  ist  unverândert  beigegeben.  Die  Reisewege  der  Geologen  sind 
aqf  zwei  Karten  eingezeichnet. 

Belgrad.  K.  serb.  Akad.  1893.  334  S,  (serb.).  Mit  Atlas. 

937*      1893*  J.  M.  ^ujovié.  Sur  les  terrains  sédimentaires  de  la  Serbie. 

Compt.  rend.  CXVL  1893.  S.  1308—1311.  Unter  demselben  Tit^l  eine 
Mitteilung  in  den  Belgrad er  Ann.  géol.  pén.  baie.  V.  II.  1900.   S.  71—76. 

Dorselbe  Âutor;  Sur  les  roches  éruptives  de  la  Serbie. 

Compfc.  rend.  CXVI.  S.  1406—1408.  (Auch  in  den  Belgrader  Ann.  géol. 
V.  II.  1900.  S  77-80.) 

938.  1H94.  Al.  Bittner.  Ober  ;ieue  Rhynchonellinen  von  Risano  in  Dalmatien. 

(Ges.  V.  G.  V.  Bukowski.) 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1894.  S.  406  und  Jahrb.  d.  k.  k.  geol. 
R.-A.  1894.  XLIV.  S.  547—572. 

939.  1894.  6.  V.  Eukowskl.  Ober  den  geologischen  Bau  des  nôrdlichen  Teiles  von 

Spizza  in  Siiddalmatien.  Werfener  Schiefer,  Muschelkalk  mit  reicher 
Fauna  (Ceratites,  Acrochordiceras^  Ptychites),  Diploporenkalk  und  Dolomit 

4 

(Noi-it-Poi-phyrit),  Cassianer  Schichten  {Monotis  litieata,  Doondla  et<;.).  Ober- 
triadische  Kalke  {Monotis,  HahbiOj  Daonella  und  Ammonites).  Korallen- 
kalk  und  Oolithe  unbestimmten  Alters.  Streichen  parallel  der  Eûste; 
Liingsbriiche,  Uberschiebungen  und  Verwerfungen. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  Vorliiuf.  Bericht.  1893.  S.  247;  1894. 
S.  120;  1895.  S.  95—119,  133-138,  325-331,  379—385.  Mon  vergL  auch 
ebend.  S.  319—324.  (Muschelkalk  von  Braic.) 

940.  1894.  K.  V.  John.  Noritporphyrit  aus  Siiddalmatien. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1894.  S.  133. 

941.  1894.   A.  d'Archiardi.    Sul  bacino   boratifero  di  Sultan-Tschair   nell'  A  si  a 

mi'nore. 

Proc.  verb.  Soc.  Tosc.  se.  nat.  Pisa  1894.  24  S. 

942.  1894.  6.  F.  Dollfuss  erklilrt  die  Jousseaumeschen  Faunen  (Nr.  923)  fur 

altpleistociin,  nur  zwei  ausgestorbene  Forinen.  Kritik  der  Namengebung 
Jousseaumes  (Griechenland). 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  3.  Ser.  XXII.  1894.  S.  286—294. 

943.  1894.  Fouqué.  Contribution  à  l'étude  des  feldspaths  des  roches  volcaniques. 

Beschreibt  Felsaiten  von  Mytilini  (Lesbos):  Dacit  mit  Hornblende  und 
Obsidian-Trachyt. 

Bull.  Soc.  Min.  XVII.  1894.  7.  u.  8.  S.  315  u.  317. 

Ô44.  1894.  Th.  Fuchs.  Geologischo  Studien  in  don  jtlngeren  ^Tertiiirbildungen 
Rumilniens.  Lignitforniation  (Bnlina)  mit  Cerithinm  margaritaceum 
nur  im  NW.   Salztuhrende  Formation    am  Siidfuûe  der   Karpates.    Nulli- 


275 

porenkalk  (Slanik),  Foraminiferenmergel  (Tum-Severin).  Sarmatische  Stufe 
ain  Sûdfuûe  der  Karpaten  in  groûer  Mâchtigkeit.  Congerienschichten 
(Congerien,  Gardien,  U^ionen  und  Viviparen).  Psilodontenschichten. 
Unionenschichten  mit  Elephas  meridionalis, 

Neues  Jahrb.  f.  Min.  etc.  1894.  I.  S.  111—170. 

945.  1H94.  A.  GoJiaiitz.  Die  Schmirgellagerstâtten  auf  Naxos.  Sie  sind  an  kristal- 

linische  Ealke  im  Glimmerschiefer  gebunden. 

Osterr.  Zeitschr.  f.  Berg-  u.  Hûttenw.  1894.  S.  143-147. 

946.  1894.  V.  Hilber.    Geologische  Reise  in  Nordgriechenland  und  Make- 

donîcn  1893  a.  1894.  Sûdôstlich  von  Certa  Homsteinkalk  (untere  Kreide 
nach  Neumayrs  Auffassung^  Eocân  nach  Philippson)  mit  Badiolites, 
Flysch  mit  Gabbro,  Serpentin  und  Diabas,  in  langen  Falten,  zum  Teil 
steil  aufgcrichtet,  NW-streichend,  Kalksteinbânke  umschlieûend  (mittlerer 
Kreidekalk  Neumayrs),  vom  Hochgebirgskalk  iiberlagert,  die  drei  Pindus- 
ketten  bildend,  mit  Hornsteinschichten  und  rotem  Jaspis.  Radiolites, 
Nerinea,  Actaeonella  wurden  gefunden.  Kohlenschmitzen  (liburnisch  ?) 
zwischen  Kalaryte  und  dem  Peristéri.  Kristaliinisches  Grundgebirge*  im 
nordthessalischen  Grenzgebirge  (Boue  und  Viquesnel),  bedeckt  mit 
tertiâren  Conglomeraten.  Pflauzen  und  Cerithium  margavitaceum  in  Mergeln 
und  Sandsteinen  (Kalambâka  und  Ednitza),  Paludinen  (Janina).  Nummu- 
litenkalkfindling  bei  Kanauià. 

Anz.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss.  1894.  XX.  —  8itzungsber.  derselben 
Akad.  1894.  CIII.  S.  575—600  u.  616—623. 

947.  1894.  Istrati.  Ûber  die  Steinsalzlager  und  die  chemische  Zusammensetzung 

des  Steinsaizes  in  Rumânien. 

Osterr.  Zeitschr.  f  Berg-  u.  Huttenw.  1894.  S.  400—410. 

947  a.  1894.  Fr.  V.  Kerner.  Reisebericht  aus  dem  nôrdlichen  Dalmatien. 
Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1894.  S.  231. 

948.  1894.  L.  de  Launay.  L*île  de  Lemnos. 

Ann.  du  Club  Alpin.  1894. 

949.  1894.  J.  Luksch  und  J.  Wolf.  GroCe  Tiefen  (3866  w)  zwischen  Hhodus  und 

Lykien.  Nach  E.  Suess  (III.  S.  408):  Querbruch  des  âuÛeren  dinarischen 
Bogens. 

Ber.  d.  Komm.  zur  Erf.  des  ôstl.  Mittelmeeres.  III.  Denkschr.  d. 
Wiener  Akad.  d.  Wiss.  LXI.  1894  mit  Karte. 

950.  1894.  Konst.  Mitzopulos.    Die  Erdbeben  von  Theben  und  Lokris   in  den 

Jahren  1893  u,  1894.  Bruchlinie  (von  Theben)  und  Spalten  von  Atalanti  etc. 
sind  verzeichnet. 

Peterm.  geogr.  Mitt  1894.  S.  217— 227  mit  Karte  (1:1,000.000)  nach 
Bittner  und  Tel  1er. 

951.  1894.   E.    Naumann.     Makedonien    und    seine    Eisenbahnlinie    Solonik — 

Monastir.  Das  Becken  von  Ostrovo  der  „Einbruch  eines  stufenfôrmigen 
Stûckes  der  Erdrinde".  Die  Falten  der  Kreide  „scheinen  durch  die  Dis- 
lokationsflache  quer  abgeschnitten  zu  sein".  Lignit  bei  Banitza  unweit 
Monastir  (S.  39). 

Ûber  die  Géologie  der  die  pelagonische  Ebene  umgebenden  Gebirge 
(S.  36):  Glimmerschiefer,  Granit  (, Eruption"),  Syenit  .bei  Florina.  Im  0 
und  NO  des  Sees   von  Kastoria  Protogin.    Eine  Kalkzone  innerhalb  des 

35* 


276 

makedonischen  Zentralniassivs.  Das  archàische  Terrîtoriuin  dûrfte  sicli  bei 
spâteren  Detailforschungen    „in  Streifen   auflôsen,  welche   mit  jûngeren 
Gebilden  wechaellagern'*.  (S.  46  u.  47.) 
Miinchen  und  Leipzig  1894.  58  S. 

952.  1894.  A.  Philippson.  Ûber  seine  im  Aufirage  der  Gesellschaft  fur  Erdkunde 

ausgefûhrte  Forschungsreise  in  Nordgriechenland.  Eine  Earte  mit 
den  Reisewegen  versinnlicht  das  Streichen  der  Zlige  aus  Ealkstein,  Serpentin, 
Flysch  und  der  kristallinischen  Gesteine.  Der  Pin  do  s  ist  der  Haupt- 
sache  nach  ein  eocânes  Kalkfaltengebirge  mit  nahe  aneinandergeprePten 
Sâtteln.  Im  W  das  dinarische  Streichen,  im  0  darauf  fast  normal.  (Im 
allgemeinen  gute  Obereinstimmung  mit  den  Linien  der  Bittner-Neu- 
mayrschen  Ûbersichtskarte.  Nur  ira  Othrys  und  nôrdlich  davon  einige 
Verschiedenheiten. 

Verh.  d.  Ges.  fur  Erdk.  1894.  XXI.  S.  52—69  mit  Karte  (1:750.000). 

Man  vergl.  auch  ebend.  13.  April  1893,  S.  236  und  15.  Juni,  S.  360 
ûber  Thessalien  und  den  Pindos. 

953.  1894.  A.  Philippson.  Der  Kopaïssee  in  Griechenland  und  seine  Umgebung. 

Der  geologische  Bau  nach  Bittners  Darstellungen.  Faltung,  Entstehung 
des  Beckens  nach  der  Faltung  durch  Einbriiche.  Die  Katavothren-Auflôsung 
l3.ngs  Gesteinsspalten. 

Zeitschr.  d,  Ges.  fttr  Erdk.  1894.  S.  1—90  mit  2  Karten. 

954.  1894.  A.  Philippson  u.  6.  Steinmann.  Uber  das  Auftreten  von  Lias  in  Epirus. 

In  den  Kalken  von  Kukuleaés:  Koninckina  Geyen  Bittner,  RhynchoneUa 
fiahellum  Men.  und  Sordellii  Parona,  Terehratula  ceravulum  Zitt.  Auch 
Ammoniten-Durchschnitte.  Mittlerer  Lias. 

Zeitschr.  d.  Deutsch.  geol.  Ges.  1894.  S.  116—125  mit  TafeL 

955.  1894.    A.   Philippson   und    P.   Oppenheim.    Tertio  in   Nord- Griechen- 

land sowie  in  Albanien  und  bei  Patras  im  PeJoponnes.  Bei 
Sinu  Kerasia  in  Nordwest  -  Thessalien  :  Cerithium  pUcatum  und  marga- 
ritaceum,  Murex,  Melanopsis^  Cottgeria  cf,  Baateroti  etc.  (Oberstes  Oligocân 
oder  unterstes  Miocàn.)  Vergl eich  mit  dem  Oligocân  Siebenbûrgens  und 
Rumîvniens.  Von  Korica  in  Albanien  eine  neue  Arca,  Von  Nikopolis  (Sûd- 
Epirus):  Melanosteira  (Melatwpsis)  aetolica  var.  (Pliocân  wie  in  Âtolien\ 
Aus  NW-Epirus  (Zarovina)  Corhula  gibha,  Limnaeen  (,halbbracki8che8* 
Pliocan).  Von  Patras  :  Paludina  Fuchsi,  Afelanopsis  anceps,  Unio  (Pliocan). 
Zeitschr.  d.  Deutsch.  geol.  Ges.  1894.  S.  800—822. 

956.  1894.  A.  Philippson.  Uber  die  geologischen  und  tektonischen  Problème,  die 

in  der  westlichen  Balkanhalbinsel  noch  zu  lôaen  sind.  Hinweis 
auf  die  Gegensiitze  im  Norden  und  Siiden.  Hier  fehlt  die  zentrale  Auf- 
faltung  der  iilteren  Formationen.  Verhiiltnis  zum  Apennin. 

Verh.  d.  naturw.  Ver.  d.  pr.  Rheinl.  Bonn  1894.  S.  97—99. 

957.  1894.  Y.  Simonelll.  Appunti  suUa  constituzione  geologica  delF  Isola  di  C  a n  d  i  a. 

Dieselben  dem  Alter  nach  fraglichen  Schiefer  kristaliinischer  Natur  .wie 
in  Attika,  mit  Einlagerungen  von  Kalk  und  Diorit.  Spuren  von  Schnecken 
im  Kalk.  Die  obère  Kreide  davon  deutlich  geschieden,  mit  Nerineen  und 
Korallen.  Serpentin  an  der  Basis.  Eociln  (wie  in  Italien),  marines  Miocan 
(Tiefsee-  und  Strandfazies).  pontische  Schichten  mit  Mefanopsis,  Unio  und 
Neritinen.  Quartare  Conglomerate  etc.  und  Terra  rossa. 

Rend.  Ace.  Lincei  Roma  III.  Heft  7.  1894.  S.  236-241  und  Heft  8. 
S.  265-2C8. 


277 

958.  1H94.  Sabba  Stefanescu.  L'âge  géologique  des  conglomérais  tertiaires  de  la 
Muntea  (im  Westen  nahe  dem  Donaudurchbruche).  Sarmatiach  (Sacel), 
Mediterran  (Ilovatz),  Eocân  mit  Nummuliten  (Salati*ucu  Mare). 

L'extension   des  couches  sarmatiqaes  en  Valachie   et  en  Moldavie. 

Derselbe  Autor;  Les  couches  géologiques  traversées  par  le  puits 
artésien  de  Marculesti  dans  le  baragan  de  Jalomitza. 

BuU.  Soc.  géoL  de  Fr.  XXII.  1894.  S.  229-233,  321— 330,  331-333. 

969.  1H94.  G.  Stefanescu  hat  auf  die  Deotung  als  Sai'mat  der  von  ihm  als  Ëocîln 
aufgefaÛten  Conglomerate  von  JSduntenia  (W  a  1  a  c  h  e  i)  durch  Sabba 
Stefanescu  erwiedert.  Der  Réfèrent  hat  in  den  sogenannten  Eocân- 
conglomeraten  am  Siidrande  der  transsylvanischen  Alpen  an  mehreren 
Stellen  sarmatische  Fossilien  angetrofl'en. 

Bull.  Soc.  fféol.  de  Fr.  1894.  3.  Ser.  XXII.  8.  502—505. 

960.  1H94.  Ch.  de  Stefani.    Observations  géologiques   sur  Tîle   de   Cor  fou.    Es 

fînden  sich  :  Mittlerer  und  obérer  Lias  im  NO  und  N  W  ;  mâchtige  Kalksteine 
(Tithon  und  obère  Kreide)  im  Norden,  in  der  Inselmitte  und  im  S  Durch- 
ragungen  durch  Tertiâr.  Hornsteinreiche  Plattenkalke  im  Ostflûgel  (Eocân). 
Mergelschiefer,  Conglomerate  und  Sandsteine  (im  N  mit  Gips  und  an 
dcrW-Kûste)  sind  miocan  <'nach  Partsch  Flysch).  Pliocân  und  Quartân 

BulL  Soc.  géol.  de  Fr.  1894.  XXIL  S.  445-464. 

Partsch  hat  schwerwiegende  Bedenken  gegen  einige  der  Aus- 
fQhrungen  erhoben.  ^Peterm.  geogr.  Mitt.  1896.  S.  262— 264.) 

961.  1H91.  H.  8.  Washington.  On  the  basalts  of  Kula  [Anatolien]  („Kulaïte''). 

Sie  durchbrechen  tertiâre  Kalke  und  bilden  Decken.  Olivinarme  Amphibol- 
Plagioklasgesteine  (amphibolandesitâhnliche  Gesteine). 

Am.  Journ.  Se.  1894.  XLVII.  S.  114 — 123.  —  Inaug.  Diss.  Leipzig 
1894.  65  S.  .  . 

962.  1894/95.  H.  S.  Washington   verôii'entlichte   eine   petrographisehe  Skizze    der 

Insel  Âgina  und  der  Halbinsel  Methana.  Augithypersthenandesit  mit 
Dacitdurchbrûchen  an  der  Sttdspitze,  Amphibolandesit  in  der  Inselmitte, 
kristallinischer  Kreidekalk  im  NO,  neogene  M«rgel  und  Kalke  im  Nord- 
westen.  Methana  hângt  durch  Kreidekalk  mit  dem  Peloponnes  zusammen. 
Im  Kern  Amphibolandesit,  Homblendehypersthendacit  am  weitesten  ver- 
breitet. 

Joum.  of  Geol.  .Chicago^  1894/95.  II.  S.  789—813.  IIL  S.  21—46, 
138-168. 

963.  1895.  C.  Alimanestianu.    Sondagiul  din  Barrigan  (Walachei).    Auch  di«ser 

Abhandlung  ist  ein  leider  in  sehr  unnatiirlichen  Verhaltnissen  gezeichnetes 
Idealprofil  beigegeben,  worin  recht  betrâchtliche  Vei*werfungen  verzeichnet 
sind.  Das  ganze  Gebirgsvorland  hiitten  wir  uns  als  ein  durch  nachmiocâne 
Absenkungen  schollenfôrmig  zerstûcktes  Senkungsgebiet  vorzustellen,  auf 
welchemdie  jûngeren  Formationen  lagern.  Die  tatsâchlich  zur  Durch- 
fûhrung  gebrachten  Tiefbohrungen  dûrften  nicht  hinreichend  sein,  um 
die  gemachten  Vorstellungen  entsprechend  zu  beweisen.  Wertvoll  sind 
die  beiden  Bohrprofile,  von  welchen  jenes  von  Marculesti  (Bâràgan)  530  m 
tief  bis  in  die  Kreide  reicht.  Bei  350  m  Tiefe  fand  eich  BeJemnitea  cf* 
suhfusiform  w. 

BuL  Soc.  Politecnice.  XI.  3.  52  S.  Bukarest  1895. 

964.  1895.  N.  Andru8B0W.    Kurze  Bcmerkungen  ûber  einige  Neogenablagerungen 

Rum&niens.  Yergleiche  mit  den  Ablagerungen  der  Halbinsel  Kertsch 


278 

SanuatiHche,  MaotiHcbe,  Congerîen-  (mit  Comg,  êubcarinata  rkombotdra  and 
mit  Valenciennesien)  und  Paludinenschichten  (ûber  Psilodonschichteii). 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1695.  S.  189—197. 

Mém.  Ac.  St^  PeterHbourg.  VI IL  I.  4. 

965.  1H9^.  Al.  Bittner.    Neue  Brachiopoden   (Rhynchonellen.  Koninekima^  Amphi- 

dinodnntn)  und  eîne  neue  Halobia  ans  der  Trias  von  Balia  Maden 
(Anatolien). 

Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1895.  S.  249—254. 

966.  1H95  und  1S96.  M.  BlanckenlranL    Entstehnng  nnd  Geschichte  det^  Tôt  en 

Meere».  Im  Westjordanland  wird  der  tektonische  Ban  festgestellt.  Ein- 
bruch  dcH  Becken»  des  Toten  Meeres  gegen  Ende  des  Tertiàrs.  Vorwaltend 
annahemd  méridional  verlanfende  Brucbspalten  und  Flexuren  (N — S  und 
NNO— 8SW)  scharen  sich  mebrfacb  mit  kûrzeren  aus  NW— SO.  Treppen- 
fôrmiger  Sc'hollenbau. 

Zeitficbr.  D.  Palâst.  Ver.  XIX.  1895.  Karte  von  Jérusalem  (1:20.000). 
1896.  59  S.  mit  2  Karten  (1:2,400.000  tektonisch,  1:500.000  geologisch- 
Ktratigraphisch). 

Man  vergL  ZeitHchr.  f.  prakt  Geol.  1897.  S.  363. 

967.  lS9r>.   M.  Draghicénu.     Geologia   aplicata.  Hydrologische   Studien   ûber  die 

UntergrundwasserverhaltniMse  im  mittleren  R  u  m  â  n  i  e  n  mit  Hinblick  auf 
die  WaHBerverHorgung  von  Bukarest.  Ein  Profil  von  den  transsjlvanischen 
Alpen  bis  an  das  Schwarze  Meer  versinnlicht  seine  Vorstellungen  ûber 
Hauptstôrungslinien  am  Sûdrande  des  Gebirges  und  an  der  Grenze.der 
Dobrudscha. 

Bukarest  1895.  183  S.  mit  Karte  und  Profil. 

Man    vergl.    auch:    Zeitschr.    d.    Ôsterr.    Ing.-  und   Arch.-Ver.  1896. 
Nr.  43  u.  44. 
967  a.  1895.  D.  Gorjanovié-Kramberger.    De    piscibus    fossilibus    Comeni,    mrzleci, 
Lesinae  et  M.  Libanonis  etc.   Zagrebn  (Agram)   1896   m.  12  Tafeln. 

968.  1S95.  J.  W.  Gregory.  The  great  Rift  Valley. 

LK)ndon  1895.  442  S. 

969.  lS9î>.  K.  Hassert.    Heitrilge  zur  physischen  Géographie  von  Monténégro 

mit  bcKonderer  Beriicksichtigung  des  Karstes.  Die  geologische  Cbersicht 
(y.  14—44)  nach  Boue,  Tietze  und  L.  Baldacci.    Geologische  Ûber- 
sichtskarte  von  Monténégro  (1:500.000)  mit  15  Ausscheidungen. 
Peterm.  Mitt  Erg.-Hft.  115.  174  S. 

970.  IH»:).  V.  Hllber.    Zur  P in doH- Géologie.    Die   Hauptmasse   des  Pindos- 

Flysches  ist  cretazisch  und  liegt  unter  Kreidekalk.  Nur  der  Flysch  der 
Arta-  und  des  westlichen  Teiles  der  Asproszone  ist  nachHilber  Kreide- 
flysch.  Bezweifelt  die  Richtigkeit  der  Erklarung  durch  Ûberschiebung; 
es  besteht  keine  Diskordanz,  keine  Reibungsbreccien.  Bestreitet  die 
Richtigkeit  der  Anniihmc  Philippsons:  der  ganze  Westen  sei  Eocan. 
Verhandl.  d.  k.  k.  geol    R.-A.  1895.  S.  213—222. 

971.  1H9:>.  E.  Hull.  On  the  physieal  conditions  of  the  Mediterranean  Basin 

which  hâve  given  rise  to  a  community  of  some  species  of  freshwater 
fishoH  in  the  Nilo  and  the  Jordan  Basin.  Im  Nachmiocân  bestand  eine 
Reihe  von  Becken  im  Bereiche  des  Mittellandischen  Meeres.  Im  Osten 
SiiOwasserhecken.  Dus  Tote  Meer.war  in  der  neueren  Zeit,  seit  Beginn 
des  Miociin,  in  keiner  Verbindung  mit  dem  Golf  von  Akaba. 

Proc.  Vict.  Inst.  1895  mit  Karte.  Quart.  Joum.  LI.  1895.  S.  93  u.  94. 


279 

972.  18d5.  Fr  V.  Kerner.  Kreidepflanzen  vonLesiDa.  Cunninghamia  spricht  fiir 

Cenoman. 

Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1895.  S.  87—58.  (Man  vergl.  nuch  Verhandl. 
d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1895.  S.  258-263,  442—444.) 

973.  1895  bis  1898.  Fr.  V.  Kerner.  Ober  den  geologischen  Bau  des  mittleren  und 

unteren  Kerkagebietes  in  Dalmatien  (Faltengebirge).  —  Auch  bei 
Sebenico  Faltengebirge:  Kreide  und  Nummulitenkalk. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.   S.  242,  258,  413-433.     Ebend.  1896. 
S.  278-283.  Ebend.  1898.  S.  364-387. 

973 rt.  1895.    L  KIttl.   Bericht   ûber  eine  Reise  in  Norddalmatien   und  eiriem 
Teîle  Bosniens. 

Ann.  d.  k.  k.  naturhist.  Hofmus.  1895. 

974.  1895.  L  de  Launay.  Vorlâufige  Notiz  ûber  den  geologiscben  Bau  der  Insel 

Lesbos.  Gefaltete  und  aufgerichtete  eocâne  und  cretazische  Sandsteine 
und  Schiefer  mit  Pflanzenabdriicken  werden  von  Trachytgângen  durch- 
broehen.  Die  Falten  streichen  SW— NO  (wîe  âuf  Samothrake  und  am 
thmkischen  Chersones).  Verwerfungen.  Eine  rezente  Muschelbreccie  beî 
Hephaestia. 

Rev.  archéol.  Paris  1895.  21  S.  mit  geol.  Karte. 

975.  1895.    L.    Mrazec.    Considérations    sur    la    zone    centrale    des    Carpathes 

roumaines.  Zum  Teil  weitgehende  metamorphosierte  palaozoische 
Bildungen. 

Bull.  Soc.  se.  phys.  Bucarest  1695.  Nr.  5  und  6.  12  S.  ' 

976.  1895.  L  Mrazec.  Feuille  Verciorova-Turnu  Sevcrin  (W.-Walachèi).  Granit- 

gange,  Glimmerschiefer,  Gneisglimraerschiefer. 

Bull.   Soc.   se.   phys.   Bucarest  1895.    11./ 12.   3  S.     Man  vergl.   auch 
Anuarulu  1895.  S.  37—85. 

977.  189.J.  L  Mrazec.  Ûber  die  Anthracitbildungen  des  sûdlichen  Abhanges  der 

Sûdkarpaten. 

Anzeiger  d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss.  1895.  XXVII. 

978.  1895.  K.  Natterer.  Tiefseeforschungen  im  Marmaramecr  auf  Sr.  M.  Schiff 

;,Taurus'^  im  Mai  189:.  ' 

Denkschr.   d.   Wiener   Akad.    d.  Wiss.  LXII.    1895.    (Ber.  d.  Koriim. 
f.  d.  Erf  d.  ôstl.  Mittelmeeres.  4.  Reihe.  S.  14—117.  7  Taf.  u.  2  Karten. 

979.  1895.    A.  Philippeon.     Zur  Pindos-Geologie.    Nur  der  untere  Teil   der 

Pindos-  und  Olonoskalke  ist  Kreide,  die  oberen  Teile  sind  Eociln.  Viele 
Richtigstellungen.  Wichtigere  Gegensatze  bestehen  noch  in  der  Auffassung 
der  Artaflyschzone  und  in  bezug  auf  das  Alter  der  Zygos-Serpentine  ;  sie 
sind  nach  Philippson  cretazisch,  H  il  ber  hiilt  sie  fiir  eocan.  Die 
Sandsteine  von  Trïkkala  hait  ersterer  fur  oligocân-miocân,  der  letztere 
fur  FJyschbildungen.  Auch  in  bezug  auf  die  Streichungsrichtung  im 
kristallinischen  Gebiete  bestehen  noch  Gegensatze 
Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1895.  S.  276—289. 

980.  1895.  A.  Philippson.  Reisen  und  Forschungen  in  Nordgriechenland,  11. 

Das  Gebirge  der  ôstlichen  Agrapha  (Verbindung  zwischen  Othrys  und 
Pindos).  Das  Gebirge  von  Trikkala  Die  Châssia.  Das  Gebirge  von 
Trïkkala  besteht  aus  gefalteten  und  steil  aufgerichteten  kristallinischen 
Schiefern  (NW,  NNW  und  N  streichend);  Kreidekalke  ani  Rande  der 
Ebene    des    oberen    Peneios:     Serpentin,    bunte    Schiefer    und     Kalk, 


280 

'  nuin'muHteilfûhrender  '  Flysch    diskordant    ûber    der    Kreide    (Voïvoda). 
TertiSr  im  Gebiete  von  Chassia:  Oligociin  bis  Untermiocân. 

Zeitschr    d.    Ges.  f. .  EMkunde.  Berlin.  XXX.  1895.  S.  417—448  mit 
(orogr.)  Karte  und  Profiltafel. 

981.  1895.  A.  Philippson.  Zur  Géologie  des  Pindosgebirges.  Polemisch  gegen 

V  Hilber  (1894).  Die  Pindos-  und  infolgedessen  die  Olonoskalke  (fallen 
nacli  0  unter  den  eoeanen  Flysch)  werden  etwas  anders  gedeutet  (zum 
Teil  Kreide).  Uberschiebung  gegen  W. 

Sitzungsb.  d.  Niederrh.  Ges.  f.  Nat.  u.  Heilk.  Bonn,  4.  Febr.  1895.  9  S. 

982.  1895/96.  6.  Ralii.  Le  bassin  houiller  d'Héraclée.   Die  Kax-te   pit  14  Aus- 

scheidungen  und  Einzeichnung  der  Antiklinalen  und  Verwûrfe.  Ein 
zweites  Kartchen  (nach  S  c  h  1  e  h  a  n),  ein  drittes  1  :  800.000.  Zahlreiche 
Profile.  Die  Kohle  in  drei  Etagen.  Fossilienlislen  fur  die  einzelnen  Vor- 
kommnisse. 

Ann.  Soc.  géol.  Belg.  XXIII.  1895/96.  S.  151—267  mit  15  Tafeln, 
u.  Karte  (1  :  40.000). 

983.  1895.  K.  A.  Rediich.     Ein   Beitrag   zur  Kenntnis    des  Tertiîirs    im  fiezirke 

Gorju  (Cernadia  in  der  Walachci).  Es  liegt  auf  Karpatensandstein 
und  f,Jurakalk^.  Leithakalk  mit  Alveolina  tnelo^  aowie  Tegel  und  Sande 
des  Leithakalkes,  fossilienreicb.  Ûber  dem  Leithakalke  konkordant  sarmati- 
sches  Conglomérat  mit  Mactra  podolica. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1895.  S.  330-334. 

984.  1895*  Greg.  Stefanescu   bat   ein  Jabrbuch   des   geologischen   Muséums   in 

Bukarest  herausgegeben.     Géologie   der  Moldau.     Unterkieferreste  eines 
fossilen  Kamels.  Sande  an  der  A  lu  ta  bei  Slatina  mit  Elephas  primigenius 
und  Antilopenresten.  Dinotherium  gigautissimum  von  Manza^. 
Anuarulu  1895. 

985.  1895.  C.  de  Stefani,  F.  Forsyth  Major  und  W.  Barbi.   Kar pathos.   Étude 

géologique,   paléontologique   et  botanique.     Das   Siidende  dûrfte   tertiJir 
sein,   die  Mitte   bestebt  aus  Kreidekalk,   an   welche   sich  Sandsteine  an- 
schliefien.  (Nach  Forsyth  Majors  Aufsammlungen.) 
Lausanne  1895.  180  S.  (158—180  Géologie.)  ' 

986.  1895.  Fr.  Toula.    Vorlaufiger  Bericht  ûber  eine  geologische  Reise   an   den 

Siidkûsten  des  Marmarameeres.  Muschelkalk,  obère  Kreide,  pflanzen- 
fûhrendes  Alttertiiir  (steil  aufgerichtet).  Vorsarmatische  SûÛwasser- 
ablagerungen.  Altes  Gebirge  bei  Kara  Bigha  (Priapos  d.  Alten). 

Schrift.  d.  Ver.  zur  Verbr.  naturw.  Kenntn.  Wien  1895  (1896).  52  S. 

987.  1895.  Fr.  Toula.    Muschelkalkvorkommen  am   Golf  von   Ismid  (Marmara- 

meer).  Reiche  Fauna,  56  fust  durchwegs  neue  Arten  vorT FleuronautUus, 
CeratiteSf  Koninckites^  BeyrichiteSy  Nicomedites  (w.  g.),  Acrochordiceras,  Pro- 
cladisciteSy  MonophylliieSy  Hungarites^  Ptijchites,  Sturia^  Atractites,  Nur  neun 
Arten  laasen  sich  in  Vergleich  bringen  mit  drei  alpinen,  drei  arktischen 
und  drei  Himalayaarten.  Ûber  Encrinitenkalk. 

Zeitschr.  d.  Deutsch.  geol.  Ges.  189 'r.  S.  5B7 — 570.  Anz.'d.- Wiener 
Akad.  1896.  1.  S.  3-7.  N.  Jahrb.  1896.  I.  S.  149—151.  II.  S.' 137— 139. 
Monographie  :  Beitr.  z.  Geol.  von  Ôsterreich-Ungarn  und  d.  Orient  1896. 
S.  153—191  mit  5  Tafeln. 

988.  1895.  G.  Tschermak.    Ûber  den  Schmirgel   von  Naxos.    Im  kômîgen- Kalk 

der  Gneisformation,  Linsen  bildend. 

Min.-petr.  Mitt.  Wien  1895.  S.  311—342. 


281 

989.  1895.  W.  F.  Wilkinson.    Notes    on   the    geology    and   minerai    resources    of 

Anatolia«    Profil   von   Mudania   am   Marmarameere  ûber  Brassa  (SûO- 
wassertertiâr),    der  Olymp   (Glimmerschiefer  und  Kalk),   Nilufer  (Granit), 
Rhyndacos   (Tertiar    zwischen  ^Griinstein*    und  Granit)   und   Hermanjik. 
Quart  Journ.  1895.  51,  S.  95—97. 

990.  1895.  R.  Zeiller  hat  die  Bearbeitung  der  Carbonflora  von  Heraclea  vor- 

genommen.  Eulm  (Sphenopteris  distans  etc.)  und  Westphalien. 

Compt.  rend.  4.  Juni  1895.  Ausfiihrliclie  Bearbeitung:  Mém.  Soc.  géol. 
de  Fr.  Paléont  Nr.  21.  91  S.  mit  6  Tafeln.  VÏII.  S.  1-56  mit  3  Taf. 
IX.  1899—1902.  S.  67—91  mit  2  Taf. 

991.  1898.  Y.  Anastasfu.   Note   préliminaire  sur  la  constitution  géologique  de  la 

Dobrogea  (Dobrudscha).  Bei  Cekir  gesa  wurde  das  Vorkommen  von 
Rauracien,  Séquanien  und  Kimmeridgien,  bei  Topai  jenes  der  beiden 
ersten  Stufen,  bei  Cemavoda  Kimmeridge  und  Kalke  mit  Monopîeura 
nachzuweisen  versucht.  (Vergleich  mit  T  o  u  1  a  s  Nachweisen  bei  Rustschuk, 
welche  Vorkommnisse  mit  dem  Balkan  selbst  jedoch  nichts  zu  tun  haben.) 
Bei  Ënisemli  und  Hazarlik  (nahe  an  der  Grenze  Bulgariens)  weiÛe 
Nummulitenkalke. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  1896.  S.  595-601. 

992.  1896.  Si  BontSChelT.  Das  Tertiârbecken  von  Haskowo  (Ostru  melien). 

Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1896.  S.  309  ff.  mit  geol.  Karte  (1:126.000) 
mit  7  Unteracheidungen. 

993.  1896.  J.  J.  Blnder.  Die  attischen  Bergwerke  im  Altertum. 

Laibach  1895.  54  S.  mit  Karte  und  4  Taf.  (Zeitschr.  f.  Bergrecht 
1896.  S.  323—339.) 

994.  1896. S.  Brusina.  Bemerkungen  iiber  makedonische  SûC wasser-Mollusken. 

Leiden  1896.  6  S.  —  Compt.  rend.  ÏII.  Intern.  zool.  Kongi*.  Sept.  1895^ 

995.  1896.  G  v.  Bukowski.  Ûber  den  geol.  Bau  des  Nordteiles  von  Spizza  in  Dal- 

matien. Werfener  Schiefer,  Muschelkalk,  Diploporenkalk  und  Dolomit, 
Noritporphyiit,  Tuft'e  mit  Monotiskalken,  Hornsteinkalke  der  oberen  Trias, 
Korallenkalke  und  Oolithkalke  unbestimmten  Allers.  Liingsbrûche  (parallel 
der  Kûste).  Ûberschiebungen  gegen  SW. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R-A.  1896.  S.  95—119. 

996.  1896.  G.  V.  Bukowski.  Zur  Stratigraphie  der  siiddalmatinischen  Trias.  Die 

Monotis-Kalke  werden  als  karnische  (untere)  Hallstiitter  Kalke  bezeichnet 
(Aonoides-Zone).    Ober  der  Trias   transgredierend  auch  jiingere  Oolithe. 
Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1890.  S.  379—385. 

997.  1896.  H.  Dùuviilé.  Constitution  géologique  des  environs  d'H  e  r  ac  1  é  e.  Kohlenkalk 

mit  Productus  giganteiia  und  Korallen.  Produktive  Steinkohle  und  Pflanzen- 
reste  (Zeiller).  Diskordant  dariiber  Urgon  {Requieuia  gnjphoides  und 
Toucasia),  Albien  (=  Flysch),  Tone  mit  Ammonites  Agassizi,  Hamites,  Ino' 
ceramus concentrions  etc.  Auch  Orbitolinen-,  Rudisten-,  Naticeen-  und  Neithea 
quadricostatus-Schichten  konimcn  vor.  In  dieser  Gegend  sei  die  Fortsetzung 
des  Balkans  anzunehmen. 

Compt  rend.  CXXIÏ.  1896.  I.  Ser.  S.  678—680. 

998.  1896.  H.  Douvillé.   La  craie  à  Hippurites  de  la  province  onentale.  Verfolgt 

die  Kreideablagerungen  von  Catalonien  und  Siidfnuikreioh  durch  Siidost- 
europa  nach  Kleinasien  und  bis  nacli  Persien  etc. 
Compt.  rend.  CXXII.  1&96.  S.  1431  —  1434. 

36 


282 

999.  1896.  Douvilié.  Sur  une  Ammonite  triasique  recueillie  en  Grèce.  Von-der 
Akropolis  von  Mykene.  Joannites,  spricht  fur  obère  Trias.  Gestein  an- 
stehend  nicht  bekannt. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  1896.  3.  Ser.  XXIV.  S.  799—800. 

1000.  1896.  M.  Draghlcénu.    Les  tremblements  de  terre  de  la  Roumanie  et  des 

pays  environnants.  Contribution  à  la  théorie  tectonique. 
Bukarest  1896.  82  S.  mit  Karte. 

1001.  1896.  Fr.  V.  Hauer.  Beitrâge  zur  Eenntnis  der  Cephalopoden  aus  der  Trias 

von  Bosnien.  Nautileen  und  Ammoniten  tnit  ceratitischen  Loben  aus 
dem  Muscbelkalke  von  Haliluci  bei  Sarajewo.  65  Arten  werden  beschriebcn. 
Nach  E.  Kittl  derselbe  Horizont  wie  Han  Bulog,  aber  viele  verschiedene 
Formen  trotz  der  geringen  Ëntfernung  der  beiden  Fundpnnkte. 

Denkschr.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss.  1896.  LXIH.  40  S.  mit  13  Taf. 

1002.  1896.  V.  Hilber.  Vorlâufiger  Bericht  uber  eine  geologische  Reise  in  Nord- 

griechenland  und  Tûrkisch-Epirus.  Kristallinische  Schiefer  reichen 
mit  Nordstreichen  durch  die  ganze  Othrys,  Diabas-  und  Serpentinlager 
und  -Glinge  umschlieûend.  Im  Pindos  Serpentin,  Gabbro  und  Diabas 
unter  und  in  eociinen  Sandsteinen  und  Tonen.  Im  Ostlichen  Nordgriechen- 
land  Serpentine  in'  cretazischen  und  iUteren  Sedimenten.  Ein  Basaltstrom 
tiber  t^rtiiirem  SûOwasserkalk  (Pirsufli-Almyrôs);  Melanopsisraergel  am 
•  ambrakischen  See  in  Akarnanien. 

Sitzungsher.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss.  CV.  1896.  S.  501-520. 

1003.  1896.  J.  Kaczvinszky.  Ober  einen  Ausflug  nach  den*  Erzgruben  von  Kratova 

(Vilajet  Kossowo)  in  Makedonien. 
Graz  189G.  Selbstverlag.  12  S. 

1004.  1896.  Fr.  v.  Kerner.  Aufnahme  des  Blattes  Kistanje  -  Demis  (S  û  d  d  a  1  m  a  t  fe  n) 

(1 :  75.000).  —  Reisebericht«  uber  angrenzende  Gebiete.  Die  geologische 
Karte  (1:75.0C0)  erschien  1901  mit  Erlaut^run'gen.  40  S. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1896.  S.  426-  433.  Ebend.  1898.  S.  238—242. 

1005.  1896.  A.  Lacroix.  Les  minéraux  néogèneu  des  scories  athéniennes  du  Lauri  um. 

Comp.  rend.  C  XXIII.  1896.  S.  955-958. 

1006.  1896.    A.  de  Lap|mrent.    La  sti-ucture  et  Thistoire  des  Baie  an  h  d'après 

Fr.  Toula. 

Revue  gén.  des  Se.  15.  Juni  1896. 

1007.  1896.  R.  Lepsius.  Die  geologischen  Verh<^i1tnisse  des  Bergbaues  von  L  a  u  r  i  o  n 

in  Griechenland. 

Zeitschr.  f.  prakt.  Geol.  1S9G.  S.  152  u.  1693.  S.  341. 

Cher  don  Bergbau  von  Lauriuni  gibt  es  eine  reiche  neuere  bcrg- 
technische  Literatur.  (Man  vergl.  Krahuiann:  Fortschr.  d.  prakt.  Geol. 
Berlin  1903.  S.  196.  Ebend.  S.  199  eine  geologische  Kart«  des  laurischen 
Erzlandes  [nach  Lepsius].) 

1008.  1896.  Edm.  v.  Mojsisovics.  Einige  Cephalopoden  aus  dem  oberen  Hallstiitter 

Kalke  von  lialia  Maden  (Mysien). 

Sitzungsber.  d.  Wii.'ner  Akad.  189G.  CV.  S.  39. 

1009.  1896.    L.   Mrazec.    Considérations    sur    la    zone    centrale    du    Carpathcs 

roumaines.  L'étude  petrographique.  Serpentine,  Amphibolite,  Mikro- 
granit-  Aniphibolgranit  etc. 

Bull.  Soc.  se.  phys.  Bukarest  189(>.  1   u.  2.  29  S. 


283 

1010.  1896.  L  Mràzec.  Das  Hochplateau  von  Mehedinfi  (W.  Walachei).  In  der 

Zentralzone:  Glimincrschiefer,  Amphibolite,  granitische  Gange,  Kristal- 
linischeKalke  wahrscheinlich  metamorphisch-mesozoisch.  Die  verkarsteten 
Kalke  in  einer  von  SW— NO  geschobenen  Faite. 

Bull.  Soc.  se.  phys.  Bukareat  1896.  6  S.  —  Arch.  Se.  phys.  Genève. 
1897.  5  S. 

1011.  1896.    L  Mrazec   und  R.  Pascu   haben   ûber  die  geologische  Struktur   der 

Gegend  von  Ortakiôi  im  Distrikte  Tuldscha  (Dobrudscha)  berichtet. 
Gneise,  Sericitphyllit,  Quarzite,  Granité,  Quarzporphyr,  Augitporphyrit 
und  PorphyrittufFe. 

Bull.  Soc.  se.  phys.  Bukarest  1896.  7  S. 

1012.  (1896)  1899.  L  Mrazec  hat  eine  Studie  ûber  die  Fluûlâufe  der  Walachei 

durchgefûhrt. 

Anuar.  Mus.  de  Geol.  (1896)  1899.  S.  1—109.  (Rum.  u.  franz.)  Mit  Karte. 

1013.  1896.  E.  Naumann.  Die  Grundlinien  Anatoliens  und  Zentralasiens.  Versuch, 

die  Leitlinien  ganz  im  £d.  Suessschen  Sinne  festzustellen.  Intéressant 
ist  die  ûberraschende  Obereinstimmung  der  ^Leitlinien**  mit  den  oro- 
graphischen  Ziigen,  wie  sie  etwa  auf  der  Karte  von  Kleinasien,  zum 
Beispiel  in  Stielers  Atlas  gezeichnet  sind.  Dei  ostpontische,  west- 
pontische,  der  taurische  und  der  âgaische  Bogen.  Der  eine  Bogen  am 
Golf  von  Iskenderun  wird  um  Iran  bis  an  den  Himalaya,  ein  anderer 
in  mehrfachen  Bôgen  tiber  Kreta  bis  nach  Epirus  gefûhrt. 

Die  von  Naumann  selbst  ausgeftihrten  Routen  reichen  weit  ins 
Land,  sind  jedoch  so  wenig  zahlreich,  daÛ  sie  fiir  das  weite  Gebiet 
keinerlei  Sicherheit  gewahren  kônnen,  und  da  auch  die  vorliegenden 
Arbeit^n  kaum  ein  fiir  das  ganze  Gebiet  ansreichendes  Material  bieten, 
wird  das  vorliegende  Kartenbild  der  Leitlinien  erst  der  Sicherstellung 
bedûrfen.  „Der  grosse  Oberblick  in  der  Natur*  und  selbst  wenn  die 
topographische  Grundlage  eine  ûber  aile  Zweifel  erhabene  wiire,  kann 
nur  zu  geistreichen  Hypothesen  fûhren.  Das  Endziel  geologischer  Feld- 
arbeit,  sichere  Erkenntnis  ûber  den  geologischen  Aufbau  so  weiter  Liinder- 
massen,  wird  sich  erst  erreichen  lassen,  wenn  die  geologischen  Grund- 
lagen  festgestellt  sind.  Ich  habe  versucht,  die  Reiserouten  Naumanns 
einzutragen.  Weite  Strecken  sind  auf  der  Eisenbahn  im  Fluge  zurûck- 
gelegt.  Lesenswert  fur  die  Beurteilung  der  Naumannschen  Grundlinien 
ist  der  Absatz  (S.  15)  ûber  Tietzes  Arbeiten  in  Lykien. 
(Voni  goldenen  Hom  zu  den  Quellen  des  Euphrat.  1898.  S.  373  if.  Mit 
reichhaltigem  Literaturverzeichnis,  S.  480—494). 

Hettner.   Geogr.  Zeitschr.  II.  1896.   S.  7—25  mit  2  schemat.  Kai'ten. 

1014.  1896.  P.  Oppenheim.   Die  Richtigkeit  der  Bestimmungen  von  Bontscheff 

(Das  Tertiïirbecken  von  Haskowo)  wird  zum  Teil  in  Frage  gestellt. 
T oui  as  Fossilien  von  Burgas  eiinnern  den  Autor  lebhaft  an  jene  ans 
den  Priabonamergeln. 

Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1896.  S.  309  ff. 

1016.  1896.  K.  A.  Penecke.  Marine  TertiilrfoHsilicn  aus  Nordgriechenland 
und  dessen  tûrkischen  Grenzlilndcrn.  Es  werden  naehgewiesen  :  Mittel- 
oligocîin  (Castel  Gomberto.sohichten)  von  Emborja,  Trikkala,  Skitsa  etc. 
(V.  Hilbers  Materialien).  Oberoligocan  (aquitanische  Stufe),  Kalambaka. 
XJntermiocâJi   (Homer  Schichten)   an  der  .  griechisch  -  tûrkischen   Grenze 

36* 


284 

und  bei  Grewenâ.  Miltelmiocân  (Grunder  Schichten^  in  Makedonien  bei 
Lapsista,  Kastoria,  Arta,  Tûrkiscb-Epirus. 

Denkschr.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss.  LXIV.  1896.  S.  41—66  mit  3  Taf. 

1016.  1896/97.  A.  Philippson.  Reisen  und  Forschungen  in  Nordgriechenland. 

(III.)  Der  Obergang  liber  den  Zygdspass  (Kalabaka  — Janina  .  Epirus. 
Zwischen  parallelen,  im  N  ôstlich,  im  S  méridional  verlaufenden  Falten- 
gewôlben  ans  mesozoischen  und  eoc^en  Ealk-  und  Homsteinen  liegen 
in  Faltenmulden  Flyschgesteine.  Neigung  zur  Ûberschîebung  gegen  West. 
Die  geologische  Karte  umfaÛt  Epirus  und  West-Thessalien  (mit  ]9Aus- 
Kcheidungen).  Kristallinische  Schiefer  und  kristallinischer  Kalk:  Trikkala 
NO.  Lias  am  Viros  (Arta  NN W).  Mesozoische  Kalke  unbestimmten  Altéra, 
hauptsilchlich  nahe  der  W-Kûste. 

Weitere  Mitteilungen  behandeln  (IV.)  den  thessalisch-epirotischen 
P  i  n  d  08  und  den  litolischen  Pindos  (mit  Literatur).  Zusammenfassung  ûber 
den  Pindos:  Die  Pindos-Kalke:  Untere  Kalke  mit  Hornstein  und  obère 
Kalke  sind  eocân,  Fortsetzung  der  Olonoskalke,  die  beiden  Flyschzonen 
Eociin  bis  Oligocân.  Im  Inneren  Tonschiefer,  Sandsteine  (oft  grauwacken- 
artig)  und  Conglomerate:  fraglich  cretazisch,  Actaeonellenkalk  an  der 
Korâkubriicke.  Gavrovogebirge:  Rudistenkalk  von  Nummulitenkalk  ûber- 
lagert  („Riesennummuliten*),  Serpentine  der  Zygos-Kreide  (nach  Hilber 
Eociin).  In  der  Othrys  und  im  nordwestlichen  Pindos-Kalke  mesozoischen 
fraglichen  Alters. 

Eine  ôstliche  Flyschzone,  stark  gefaltet  zwischen  der  Zentralkette 
und  dem  aus  Kreidekalk-Hornstein  bestehenden  Koziakasgebirge.  Das 
Zygdsgebiet  im  Osten:  ein  Serpentin-Flyschgebirge,  aus  NNW — SSO 
streichend  und  nach  ONO  einfallend,  steil  gefaltet.  Im  zentralen  Pindos 
herrscht  eociiner  Plattenkalk  vor,  mit  Homsteinen  und  Schiefem,  ôstlich 
fallend,  selten  stehende  Falten,  schuppenfôrmig  gegen  W  ûberschoben 
oder  iiberliegend,  diskordant  unter  den  Flysch  einfallend.  Eine  Flyschzone 
im  W  zum  Teil  durch  das  Grabovokalkgebirge  (Nummulitenkalk  und  ûber 
den  Flysch  geschobener  Rudistenkalk)  in  zwei  Zonen  geschieden. 

Zeitschr.  d.  Ges.  f.  Erdk.  Berlin  1896.  XXXI.  S.  198—294  mit  geol. 
Karte  (1:300.000). 

Ebend.  S.  385-450  mit  Protiltaf.  -  Ebend.  1897.  S.  244-802. 

1017.  1H96.  A.  Philippson.    Geologisch-geographische  Reiseskizzen.   Bemerkungen 

ûber  Belgrad,  Kons  tantinop  el,  den  Bosporus  und  Hellespont 
Der  alten  Anschauung,  daÛ  man  es  bei  den  letzteren  mit  Erosionstiilern 
zu  tun  habe,  wird  beigepflichtet  und  die  Ent«tehung  ins  Oberpliocàn 
verlegt.    Fahrten   im   Â  gai  se  h  en  Me  ère,  Samothrake,  die  Troas. 

Sitzungsber.  d.  niederrh.  Ges.  Bonn  1897.  S.  112—141  mit  2  Karten. 
(Bespr.  d.  Réf.  N.  Jahrb.  1899.  S.  121—124.) 

1018.  1896.  W.  Poitz.  Beitrîige  zur  Kenntnis  der  basaltischen  Gesteine  von  Nord- 

syrien.  Meist  Feldspatbasalte,  welche  mit  j  en  en  des  Haurân  ûberein- 
stimmen.  Palagonittuife.  Die  Verbroitung  der  Basalte  zwischen  37*6— 34'5 
nordl.  Breite  wird  zur  Diirstellung  gebracht  und  in  grôOerem  Verhultnis 
jene  von  Markab  (von  Blanckenhorn  entworfen). 

Zeitschr.  d.  Deutschen  geol.  Ges.  1896.  S.  622—556  mit  2  Karteu 
(1:2,400.000  u.  1:200.000). 


285 

1019.  1896.  Y.  Popovici-Hatzeg.  Les  couches  nnmmulitiqués  d*AIbesti  (Campulung 

NO  in  der  Walachei).  Cher  den  Nummuliten  Sande  mit  Fischzâhnen, 
Dberlagerung  gegen  S  durch  Paludinenschichten. 

BuU.  Soc.  géol.  de  Fr.  3.  Ser.  1896.  XXIV.  S.  247^249. 

1020.  1890.  Y.  Popovici-Hatzeg.   Note  sur  le  jurassique  dès   districts  de  Muscel, 

Dimbovitza  et  Prahova  (Walachei). 

Bull.  Soc,  se.  phys.  Bukarest  1896.  Nr.  12. 

1021.  1896.  K.  A.  Rediich   hat  im  Gebiete  zwischen  Lotru  und  Aluta  (Oit)  in  der 

Walachei  nachgewiesen :  Hippuritenkreide,  diskordant  dartiber  Eociin 
mit  Nummuliten  und  Alveolina  lofiga,  Flyschsandsteine.  Bei  Cernadia- 
Polowratsch:  Jura  ûber  Alttertiâr  ûberrgekippt. 

In  der  Dobrudscha  an  der  Ostseite  der  Triasinsel  von  Jenikiôi  in 
in  roten  Kalken  Ammoniten  des  Muschclkalkes  (Schreyeralmschichten)  und 
bei  HagighiOl  solche  des  Halistâtter  Kalkes.  Bei  BaschkiOi  nicht  Lias 
(K.  Peter  s),  sondern  alpiner  Muschelkalk. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1896.  S.  492—503. 

1(>22.  1896.  A.  RQcIcer.  Monographie  ûber  das  Goldvorkommen  in  Bosnien.  Karte 
mit  den  goldfiihrenden  FlûÛen.  Im  Palâozoischen  Schiefcrgebirge  mit 
Ëruptiv-  und  Quarzgângen 

Wien  1896.  101  S.  mit  Karte  (1 :  160.000). 

1023.  1896.  R.  Saoh88e.  Beitrâge  zur  chemischen  Kenntnis  der  Mineralicn,  Gesteine 

und  Gewâ^ser  Palâstinas. 
Erlangen  1896.  35  S. 

1024.  1896.  J.  B.  Spindier.  La  mer  de  Marmara. 

Exp.  Soc.  Imp.  R.  de  Géogr.  en  1894. 

Zap.  Soc.  Imp.  R.  de  Géogr.  XXXIII.  2.  180  S.  4  Tafeln,  5  Kftrten 
(russ.  mit  franz.  Res.). 

1025.  1896.  S.  Stefane8CU.    Études  sur  les    terrains  tertiaires   de  la  Roumanie. 

Die  sarmatische,   pontische  und  levantinische  Stufe  behandelnd. 
Mém.  Soc.  géol.  de  Fr.  Nr.  15.  1896.  147  S.  mit  12  Tafeln. 

102G.  1896.  Fr.  Toula.  Geologische  Untersuchungen  im  ôstlichen  Balkan. 
AbschlieÛender  Bericht  ûber  seine  geologischen  Arbeiten  im  Balkan. 
Begleitworte  zur  geologischen  Kartenskizze  des  ôstlichen  Balkans.  Autoren- 
verzeichnis,  Orts-  und  Sachregister. 

Das  nordbalkanische  Vorland  mit  Lôû  bedeckte  TafeL  Das  getaltete 
Balkansystem,  das  sûdliche  Mittelgebirge  und  das  Ausbruchsgebirge  von 
Jambol-Aitos-Burgas.  Der  westliche  Balkan  mit  granitischen  Kernen 
und  entwickelter  kristallinischer  Schieferzone  ;  der  zentrale  Balkan  mit 
gefalteter  Flyschzone  im  N,  weitreichenden  Lângsbrûchen  und  einer  sûd- 
lichen  Sedimentzone  ;  der  ôstliche  mit  zurticktretenden  âlteren  Gesteinen 
gegenûber  der  vorherrschenden  Kreide  und  den  Flyschzûgen,  die  sûdliche 
Sedimentzone  fehlt.  Im  Balkangebiete  festUindische  Bildungen  bis  zur 
Trias,  dièse  unvollkommen  (auch  marine  Seichtwasserbildungen).  Lias  und 
Jura  mit  Unterbrechungen,  Tithon  angedeutet,  Kreide  ziemlich  vollstàndig, 
Eocan  und  Oligocân  von  SO  her  bis  in  die  zentrale  Région.  Andesitische 
Durchbrûche  in  der  oberen  Kreide  (Inoceramenkreide)  beginnend.  Karte 
mit  28  Ausscheidungen. 

Denkschr.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss.  LXIII.  1896.  S.  277—316  mit 
geol.  Karte  (1:800.000). 


288 

1047.  1897.  V.  Popovici-Hatzeg  hat  eîne  vorliîufige  Mitteilung  ûber  die  Tithon- 

kalke  und  das  Nçocom  in  dcn  Distrikten  von  Muscel,  Dimbovitza  (Rucar) 
und  Prahova  (Walachei)  verôffentlicht. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  3.  Ser.  XXV.  1897.  8.  519-553. 

1048.  1H97.  V.  Popovici-Hatzeg.  t)ber  das  Alier  der  miichtigen  Bucsecs-Conglo- 

merate.  Âlter  als  Mucronatenkreide. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  3.  Ser.  1897.  XXV.  S.  669—676. 

1049.  1897.  V.  Simonelli,  A.  Baldacci  und  Cecconl.  Candi  a.  Ricordi  di  escursione. 

Parma  1897. 

1050.  1897.  J.  Simionescu   hat  die   durch   F.  Herbich   und  V.  Uhlig  bekannt 

gewordene  Barrême-Fauna  im  Quellgebiete  der  Dinibovicioara  in  der 
Walachei  neuerlich  ausgebeutet  und  vergrôÛert. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1897.  S.  131  —  134.  AusfQhrlicher  in 
der  Stud.  geol.  ci  pal.  Bukarest.  1898.  111  S.  mit  8  Taf. 

1051.  1897.  J.  Simione80U  hat  dio  vom  Referenten  entdeckte  LokalitUt  bei  Podul 

Dimbovitzei  (W  al  ac  h  e  i)  ausgebeutet.  (Durchbestimmung  von  Fr.  K  o  s  s  m  a t 
und  Simionescu.) 

Verhandl.  d.  k.  k.geol.  R.-A.  1897.  S.  269— 273.  (Man  vergl.  F.  Toula 
1897.) 

1052.  1897.  S.  Stefane8CU.    Mitteilung  (iber  die  eogenen   und  neogenen  Faunen 

Rumiiniens. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  3.  Ser.  XXV.  S.  310-314  mit  1  Taf. 

1053.  1S97.  S.  Stefanesou  hat  ûber  den  Kalk  von  Podeni  (Distrikt   von  Prahovn, 

Walachei)  berichtet.  Er  ist  untercretazisch  und  entspricht  den  Roû- 
felder  Schichten  der  Alpen  oder  den  Mergelkalken  von  Eski  Dschuma 
im  Derbent-Balkan. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  3.  Ser.  XXV.  1897.  S.  308. 

1054.  1897.  S.  Stefanescu.  Étude  sur  les  terrains  tertiaires  de  Roumanie.  Kârt« 

mit  9  Ausscheidungen  :  Nummulitenkalk,  Flysch,  Schichten  von  Molt, 
Salzformation  (Helvet),  Trachyttuff,  Torton,  sarmatische,  pontische  und 
levantinische  Stufe. 

Ziemlich  umfangreiche  stratigraphische  Studien  ûber  die  Tertiiir- 
ablagerungen  Rumâniens.  Eogene  Ablagerungen:  mediterrane  Nummu- 
litenkalke  und  die  Flyschfazies  ;  iniocane  Ablageningen  :  Burdigalien  mit 
Cerithiutn  margaritaceum  etc.;  Helvet:  gipsfûhrendé, '  glimmerigschiefrige 
Sîïndsteîne;  Torton,  und  zwar  Mergel  mit  Ostrea  cochlear  und  digitalina 
etc.:  Sarmat  mit  Tapea  gregaria^  Cardium  ohsoJetum  eic;  pontische  Stufe, 
und  zwar  Schichten  mit  Vuhncienncsia^  mit  Congeria  rftomhoidea,  mit 
Dreissciisia  vumana,  Viviparen,  Prostîdacneen  etc.;  ,Pliocân",  und  zwar 
Mergel  und  Tone  mit  î/»/V),  Viviparen  etc  ;  Sande  mit  Unio  procumbens 
etc.;  Mergel  und  Tcne  mit  Unio  Ponimharui  und  vielen  anderen  Arten. 
Fûnf  Dislokationsperioden  werden  angenommen. 

Lille  1897  (Dissertation).  179  S.  mit  Karte  (Walachei  und  Moldau 
1  :  1 ,000.000). 

1055.  1897.   W.  Teisseyre   hat  seine  Studien  in   Rumiinien  im  Distrikt  Buzeu 

fortgesetzt.  In  der  Salzformation  wird  das  Vorkommen  eines  Riesen- 
conglomerats  mit  hausgrolien  Korallenkalkblôcken  besprochen.  Sarma- 
tische Stufe,  Dosinienschichten,  Congerienschichten,  und  zwar  Schichten 
mit  Congeria   simplex   (Odessaer    Knlk)    und    solche   mit  Cofigena   aperta 


289 

und  Valettciennesia,  die  PHilodonscliichten  (mit  vielen  Viviparen),  in  wclchen 
drei  Zonen  unterschieden  werden,  in  den  obersten  Unionenbanke.  Das 
oberste  Petroleumniveau  in  den  Dosinien-  und  unt^rsten  Congerien- 
schicliten. 

Terhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1897.  S.  159-166. 

1056.  1897.  W.  Teisseyre.  Zur  Géologie  der  Bacauer  Karpathen.  (Moldau). 

Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1897.  S.  567—763  mit  2  Tafeln. 

1057.  1S97.  Thomae.  Vorkommen  und  Gewinnung  des  Schmirgels  in  Eleinasien. 

Berg-  u.  Hûttenmânn.  Zeitung.  1898.  S.  256. 

Transacf.  A  m.  Institut.  Min.  Eng.  Atlantic  meet.  Februar  1898. 

1053.  1S97.  Fp.  Toula.  Eine  geologiscbe  Reise  in  die  transsylvanischen 
Alpen  RUmiiniens.  Fossilienfûhrende  Horizonte  in  den  meisten  halb- 
kristallinischen' Ealken  (Jura-Kreide).  Die  ^Jurakalke^zum  Teil  sichere 
Caprotinenkalke.  Am  Kônigstein  Scbichten  mit  Posidonomjen.  Ein  neuer 
Kreidehorizont  mit  reicher  Fauna  (Untercunoman  mit  Amm,  planulattts 
bei  Podul  Dimbovitzei  etc.)  Der  Fundpunkt  liegt  unmittelbar  an  der  neuen 
prilcktigen  HaUptstraOe-  („Kilometer  82**).  Die  noch  unbestimmten  Funde 
sah  Herr  Simionescu  beim  Réf.,  ging  hin  und  beutete  die  Fundstelle 
aus,  an  der  er  schon  ein  Jahr  friiher  vorbeigekommen  sein  dûrfte  (1.  c.  S.  269). 
Neues  Jahrb.  f.  Min.  1897.-  I.  S.  142—188,  221—225  mit  Prof.  1898. 
.    S.  160-162  mit  3  Taf. 

1059.  1897.  H.  S.  Washington.     On  igneous   rocks   from   Smyrna  and   Pergamon 

(Anatolien).  Pyroxen-Andesit.  Der  Biirgfelsen  von  Pergamon  ,Biotit- 
dacit*  (freiér  Quarz  nicht  vorhanden). 

Am.  Journ.  of  Se.  153.  1897.  S.  41—50. 

1060.  1898.  Y.  Anastasiu  gab  eine  Notiz  iiber  die  Kreide  in  der  Dobrudscha, 

worin  er  sich  des  Referenten  Meinung  anschlieût  und  gewisse  von  Peter  s 
fur  Tithon  erklaite  Kalke  (Cemavoda  etc.)  zur  unteren  Kreide  stellt. 
Bull.  Soc.  géol.-de  Fr.  1898  3.  Ser.  XXVI.  S.  192. 

1061.  1898.  Y.  Anastasiu  verôftentlicht  eine   ausfûhi-lichè  Studie  ûber  die   sekun- 

■  dâren  Bildungen  in  der  Dobrudscha. 
Paris  1898. 

1062.  1898.  M.  Blancicenliorn   schrieb   ûber  das  Tote  Meer  und  den  Untergang 

von  Sodom  und  Gomoi-rha. 

Berlin  1898.  44  S.  mit  Karte. 

(Dieners  Entgegnungen.  Mitteil.  der  geogr.  Ges.  in  Wien  1899.  Heft 
1  u.  2.  5  S.  —  Entgegnung  Blanckenhorns.  Wien  1900.  Heft  5  u.  6.  4  S.) 

1063.  1898.  6.  V.  Bul(OWSlci  hat  eine  schône  geologische  Karte  der  Insel  R  h  o  d  u  s, 

mit  ausfûhriichen  Erklârungen  versehen,  erscheinen  lassen.  Auggesehieden 
sind:  cretaz.ische  und  eociine  Kalke  mit  einer  Farbe,  da  sie  derFazies  nach 
gleich  sind;  sie  bilden  insel-  oder  klippenfcirmige  Massen  in  einer  ge- 
falteten  FlyschhûUe  oder  von  fluviatilen  Schottern  und  Sanden  der 
Icvantinischen  Stufe  bedeckt.  Die  Flysch bildungen  werden  in  eocrine  (mit 
Serpentin  und  Diabas)  und  oligociine  unterschieden.  Die  ersteren  bestehen 
aus  bunten  brôckeligen  Mergelschiefern,*  dunnbankigen  harten  Sand- 
steinen  und  Kalkeinlagerungen,  die  letzteren  aus  massigen,  meist  fein- 
kômigen,  dickbankigen  Sandsteinen.  Eine  unteroligocâne  (!)  Fauna  wurde 
im  Gebiete  von  Mesanagrose  (im  sûdlichen  Teile  der  Insel)  aufgefunden, 
die  mit  den  Schichten  von  Sangonini  (im  Vicentinischen)  équivalent  sein 
soll.  Neogenablagerungen  unbestimmten  Alters  werden  als  „Tharischichten" 

37 


290 

bezeichnet  (Fossilien  fehlen,  grûne  Serpentinsandsteine  etc.)*  Levantinische 
Binnenablagerungen.  und  zwar  See-  and  FluÛablagerungen  nehinen  gro0e 
Râ,ume  ein  und  erreichen  eine  groÛe  M&chtigkeit.  Marines  Jungpliocân 
fîndet  sich  an  der  Nord-  und  Ostseîte,  jenem  vom  M  te.  Mario  bei  Rom 
âquivalent,  mit  borealen  und  westafrikanischen  Typen,  etwa  80%  Mittel- 
meerarten.  Porphjrit  wurde  bei  Kastelos  aufgefunden  mitten  im  Terrain 
des  ^eocilnen"*  Flysches.  Abrasionserscheinungen  in  der  Form  von  Hohl- 
keblen  an  den  Kûsten.  Profîldarstellungen  fehlen  in  der  Abhandlung. 
Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1898.  S.  517—688  mit  Karte   (1:120.000). 

1064.  1898.     Von  der  Carte  géologique  internationale  de  l'Europe  (1:1,500.000). 

Berlin  bei  D.  Reimer  1694  —  umfaût  das  Blatt  32.  D.  V  den  west- 
lichen  Teil  der  Balkanhalbinsel  mit  Ausnabme  des  Ostens,  Das 
Blatt  39.  D.  VI  den  grôÛten  Teil  des  Sûdens  der  Balkanhalbinsel  mit 
M  0  r  e  a. 

1065.  1898.   J.  Cvijié.    Das  Rilagebirge  und  seine  ehemalige  Vergletscherung. 

Verzeichnung  der  Kare  und  Earseen.  Bergstûrze,  Rundhôcker  und  Morânen. 
Zeitschr.  d.  Ges.  f.  Erdk.  Berlin  1898.  XXXIII.  S.  201—253  mit  Karte 
(l  :  150.000). 

1066.  1898.  V.  DIest.  Von  Tilsit  nach  Angora. 

Petermanns  Mitteil.  Erg.-Hft.  125.  1898.  98  S.  mit  3  Karten. 

1067.  1898.  L  Finckh  schrieb  ûber  Gabbro-  und  Serpentingesteine  von  N-Syrien. 

(Blanckenhorns  Materialien.) 

Zeitschr.  d.  Deutsch.  geol.  Gesellsch    1898.  S.  79—146. 

1068.  1898.  Fliche  hat  fossile  Hôlzer  von  M  é  t  e  1  i  n  (Lesbos)  besprochen  (de  L  au  n  ay  s 

Aufsammlungen^. 

Ann.  des  Mines.  1898.  S.  293—303. 

1069.  1898.  F.  Hlller.  Thera.  Untersuchungen,  Vermessungen  und  Ausgrabungen 

1895—1898.  Mit  einem  geologischen  Beitrage  von  A.  Philippson. 
Berlin  1898.  Mit  geol.  Karte  (1:80.000). 

1070.  1898.   Fr.  v.  Kerner.   Die  Mulden   von  Danilo   und  Jadertovac  bei  Sebenico 

(Sûddalmatîen).  Ein  System  von  nach  SW  geneigten  Falten.  Ober- 
schiebung  von  Rudistenkalk  auf  Nummuliten-Alveolinenkalk  (Mte.  Tartaro). 
Die  Mulde  von  Jadertovac  von  Verwerfungen  begleitet 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1898.  S.  64,  78  u.  364—387. 

1071.  1898.  Kinkelin  lieferte  einen  Beitrag  zur  Géologie  von  Syrien.  Von  acht 

verschiedenen  Lokalitaten  in  Mittel-  und  Nordsyrien,  welche  vier  ver- 
schiedenen  Horizonten  entsprechen  :  Gault  (kristall.  Kalk  mit  Inoceratnus 
concentricus  Sow.),  Oberkreide  (porôser  Kalk  mit  Schalentrûmmem),  Unter- 
eociin  (kreideartiger  Kalk)  und  Mitteleocân. 

Ber.  d.  Senckenb.  Naturf.  Ges.  Frankfurt  a.  M    1898  S.  147—172. 

1072.  1898.   A.  Lacroix  hat  in   der   Gegend   zwischen  Korinth   und  Mykene 

unterhalb   der   ueogenen  Ccnglomerate   Lherzolithe   aufgefunden,  welche 
mit  jenen  der  Pyreniien  ubereinstimmen.    Serpentine  in  den   erwâhnten 
Conglomeraten  sind  auf  Lherzolithe  zuriickzufûhren. 
Compt.  rend.  127.  S.  1248-1250. 

1073.  1898.  L  de  Launay.    Études  géologiques  sur  la  Mer  Egée.    La  géologie 

des  îles  de  Mételin  (Lesbos),  Lemnos  et  Thasos. 

Auf  Lesbos  pontische  Sufi-  und  Brackwasserablagerungen,  steil  auf- 
gerichtet.  Steil  abbrecliende,  pliocâne  (V)  Conglomerate  an  der  Sûdkûste 
deuten  auf  eine  nachpliociine  StOrung.    Altère  Peridotit-  und  Serpentin- 


291 

zoneii,  ((stiicli  das  Massiv  aus  kristallinischen  Schiefem  and  Eolken.  Ter- 
tiare  Ausbruchsgesteine  im  Westen,  von  sauren  zu  immer  basischeren 
aufeinanderfolgend.  —  AufLemnos  vieil eicht  eocâne  Sandsteine  und 
Schiefer,  durchbrochen  von  tertiâren  Eruptivgesteinen. 

Die  kristallinischen  Schiefer  der  {igaischen  Insein  ein  altes,  gegen  den 
Bosporus  konvergierendes,  ftlcherfôrmiges  Faltengebirge.  Als  eine  make- 
donische  Antiklinale  gegen  NW,  aus  Karien  und  Mysien  phrygische 
Falten  gegen  SW.  Ein  Netz  alter  Falten  mit  jûngeren  Brûchen.  Die 
groûen  Meerestiefen  ûber  einer  alten  Synklinale. 

Ann.  des  Mines.  189S.  II.  Heft.  168  S.  mit  4  Karten  (1:3,500.000; 
Ûbersichtskarten  :  Lesbos  1:240.000,  Lemnos  1:165.000»  Thasos  1:168.000, 
Samothraki  1:175.000). 

1074.  1898.    Foreyth-Major.    Sàugetiere    der    Pikermifauna    auf   8amos.    (Sechs 

Antilopen  von  afrikanischem  Typus,  eine  Giraife,  ein  Dachs.  Auch  Reste 
vom  Straufi  ) 

Compt.  rend.  1888.  31.  Dezember. 

1075.  1898.  A.  F.  Marion  und  L  Laurent.  Untersuchung  von  fossilen  Pflanzen  aus 

Rumânien. 

Anuarulu.  Bukarest  (1895)  1898. 

1076.  1898.  L.  Mrazec  und  G.  Munteanu-Murgoci.    Ûber  die  Gcbicte  sûdlich   vom 

Vulkanpasse  (L.  Mrazec).  Ûber  die  Berge  am  Lotru  (beidc  Autoren). 
Ûber  das  Paringu-Massiv  (G.  M.-Murgoci),  Walachei. 
Bukarest  1898.  39,  33  u.  32  S.  mit  Prof,  (rnmilnisch). 

1077.  1898.  L.  Mrazec  gab  eine  Notiz   ûber  die  Ëxistenz  alter  Gletscber  auf  der 

Sûdseite  der  Sûdkarpathen. 

Bull.  Soc.  géol.  Bukarest  1898.  VIU.  S.  111—113. 

1078.  1898.   L.  Mrazec.   Beschreibung  der  Andésite   der  Umgebung   von  Bac  au 

(Moldau). 

Bull.  Soc.  Se.  Bukarest  1898.  8  S. 

1079.  1898.   L.  Mrazec  untersuchte    die    Serpentine    von   Urde   im   Paringu- 

Massiv.  Dieser  Arbeit  ist  eine  geologische  Karte  von  Munteanu- 
Murgoci  beigegeben,  auf  welcher  von  Eruptivgesteinen  Granité,  Dioritc 
und  Serpentin,  femer  kristallinische  Schiefer,  sericitische  und  graphitische 
Schiefer,  grûne  Gesteine,  kristallinische  Kalke  und  permokarbone  Quarz- 
sandsteine  ausgeschieden  sind.  Die  dem  Alter  nach  fraglichen  grûnen 
Gesteine  (palâozoisch  ?)  mit  Serpentin  liegen,  von  den  kristallinischen 
Kalken  ûberlagert,  diskordant  ûber  dem  kristallinischen  Grundgebirge. 
Letztere  bilden  einen  Fâcher  (nach  Inkey).  In  den  Profilen  ist  dièse 
fâcherfôrmige  Zusammenpressung  nicht  ersichtlich,  wohl  aber  Steilstellung 
und  weitgehende  Zusammenschiebung  (z.  B.  Fig.  1,  S.  59),  wo  die  ser- 
pentinfâhrende  Formation  in  der  Tat  eine  Art  eingepreûte  Synklinale 
darstellt. 

Ann.  Mus.  Géol.  et  Pal.  Bukarest  1898.   69  S.  mit  Karte  (1:50.000). 

1080.  1898*  6.  Munteanu-Murgoci  hat  die  Erosions-Phiinomcne  in  den  Ealkcn  der 

rum  âni  s  c  h  en  K  arp  a  ten  geschildert.  Hôhlenforschungen.  In  der 
Peschtera  (H<3hle)  Dimboviciorei  (nach  Redlich  und  Si  m  ion  es  eu) 
Ursus  spelaeus,  Sus  scrofa,  Catiis  vulpea  etc.  Ursus  spelaeus  in  der  HOhle 
Baia  und  in  jener  von  Stogu. 

Bull.  Soc.  Se.  Bukarest  1898.  32  S.  mit  1  Taf. 

37* 


21« 

1081.  1S9S.  6.  MaateaaihlIarfMi.  Bcitrâge  zar  Pétrographie  der  Zentralxone  der 

mmâDischen  Karpaten. 

Anaanila.  Bakarest  (1895)  1898. 

1082.  1H98.  EM§tm  Olieiiiaaaer  hat  aaf  der  Route  Diner— Afinn— Karahissar  (an 

der  im  Baa  befindlichen  Bahnlinie  in  Anatolient  Beobachtangen  an- 
gentellt.  Bei  Diner  Nammalitenkalk  (Pariser  Stnfei.  Sericitschiefer  bei 
BaKbagatgch,  dann  Trachjttaff,  narh  Akdren  im  W  von  Afian—Karabissar 
Biotit'Amphibol-Andesit.  IL  Anhang  za  W.  t.  Diest:  Von  Tilsit  nach 
Angora. 

Perm.  Mitt.  1698.  Erg.-Heft  125.  S.  91-^98. 

1083.  WfH.  A.  PhUipptol.  :Bo8poras  und  Hellespont. 

Geogr.  ZeitiïChr.  IV.  1898.  55.  16—26  mit  Jkarte  (1:1.000.000). 

1084.  1S9^.  A.  Pliilippsoi.  Le  tectonique  de  l'Egéide  «Grèce.  Mer  Egée.  A«ie 

mineureoccidentalj.  Faltenzûge  and  Bnichzonen.  Zwei  kristallinische 
MaHisive:  das  nordâgâische  and  das  kjkladische.  Um  dieselben  Falten 
ans  mesozoibcben  Bildungen  und  Eocân.  Ans  Kleinasien  nber  die  Ejkladen, 
au8  Karien  ûber  Rbodos  und  Kreta  durch  den  mittleren  Peloponnes  und 
durch  Oritgriechenland.  Westgriechenland,  die  Pindos-  und  die  jonische 
Zone.  Ein bruche  zertrômmerten  dièse  Système.  Trikkala-,  Larissa-  und 
HulniyruHHiDbruche  im  griechischen  Festlande,  jener  ron  Atalanta  in 
Bôotien,  die  Bruchzone  des  Golfes  von  Korinth  etc. 

Ann.  de  Géogr.VII.  Paris  1898.  fc?.  11 2— 141  mit  Karte  (tekton.  1:2,000.000). 

H)85.  1S9H.  V.  Popovici-Hatzeg.  Nouvelles  observations  sur  le  jurassique  supérieur  de 
Hucar  (Kumîinienj  und  Contribution  à  Tétude  du  Crétacé  des  environs 
de  Ku<ar  et  de  Podu  Dimbovitzei  (Roumanie). 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  3.  Sef.  XXVI.  1898.  S.  122—128. 

1080.  1S9H,  Y.  Popovici-Hatzeg  bat  eine  geologische  Studie  der  Umgebung  von 
Campulung  und  von  Sinaia  verôffentlicht.  Die  Karte  mit  14  Aûs- 
scbeidungen.  Uni  das  kristallinische  Massiv  ein  Kranz  von  Sedimenten: 
Jura  (im  O).  Tithon  und  Neocom,  Cenoman  iïi  mâcbtJger  Entwicklung 
tibergreifend  ûber  das  im  0  weit  verbreitete  Barrême. 

Kristallinische  Schiefer,  Granit,  Klausschichten,  Oxford,  Tithon  und 
Neocom,  Barrême,  Cenoman,  Senon,  Xummulitenkalk,  Eocanflysch,  helve- 
tischc  und  pontische  Stufe,  Pleistocan  und  neueste  Ablagerungen.  Eine 
Anzahl  von  Profildarstellungen  erliiutern  den  Bau  des  Gebirges.  Im  Kdnig- 
steinprofil  niOOte  wohl  das  durch  den  Réf.  nachgewiesene  Vorkomnien 
der  Schichten  mit  Posiâonomya  cf,  alpina  zwischen  den  kristallinischen 
Schiefern  und  dem  ^Tithonkalke**  vermerkt  sein. 

Paris  1898.  228  S.  —  Mém.  Soc.  géol.  de  Fr.  Paris  1899.  VIII.  228  S. 
mit  Karte  (1  :  200.000). 

1087.  1H9H.  K.  A.  RedJicli   hat  im  Gebiete  des  Lot  ru  und  OU  gezeigt,  daÛ  die 

ilio  Kreidekalke  b<*gleitenden  Konglomemte  obercretazisch  sind  (Ino- 
ceraiiK'n,  Baculiten  und  Echinoidenj.  Fraglich  bleibt  das  Vorkommen  von 
Nmnniuliten  in  den  obersten  Lai,'en  dieser  Conglomerate. 

Jaliiosber.  d.  Ges.  zur  Erf.  d.  Orients.-  1898.  2  S.  .  .     :' 

1088.  1S98.  J.  Simionescu  besprach    eine  Kellowt^yfauna  aus  den  Crinoidenkalken 

von  Val«'a  Lnimlui  in  den  Sud  karpaten  Rumiinien  s  (von  Popovici- 
Hatzeg  fiir  nnterstes  Oxford  erklilrte  Kalke  bei  Rucar). 

Verhandl.  d.  k.  k.  geul.  R.-A.  1898.  S.  410—415.  Ac.  Rom.  Bukarcst 
1899  mit  8  Taf. 


293 

1089.  1^98.  J.-Siillioneseu  hat  im  Quellgebiete  dcr  Dimbovicibara  (Walachei) 

folgende  Formationen  nachgewiesen  :  Kélloway,  Tithon, .  Berrias,  Valan- 
ginien,  Hauterive,  Bànême,  Apt,  Gaalt,  Yraconnien  und  Genoman. 
Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1898.  S.  9-51. 

1090.  1898.    6r.  Stefanescu   gab    einen   zweiten   Band   des    ^Aouarulu**    herauB. 

1.  Ûber   die  Aufnahinsarbeiten  (1887 — 88)   in   den  Gebieten  von  Tutova, 
Falciu,  €ovurlui,  Jalomitza  und  Ilfov)  von  Gr.  Stefanescu. 
Bukarest  (1895)  1898.  227  S.  Rumanisch  und  â-anzôsisch. 

1091.  1898.  G.  Stefanescu  bat  die  in   der  Zeit  von  1887/88   ausgefdbrten  geolo- 

gischen  Aufnabmsergebnisse  vergleichend  besprochen  (Tutova,  Falciu, 
Covurlui,  Jalomitza  und  Dfov).  ' 

Ann.  Mus.  Geol.  et  Pal.  Bukarest  1898.  C8  S.  mit  3  Taf. 

1092.  1898.  Fr.  Touia  bat  einen  neuen  Ammoniten  (Protrachyceras  anatolicum)  vom 

Golfvon  Ismid  (aus  dem  Reichsmuseum.  zu  Lciden)  bescbrieben.  Da- 
durcb  ist  das  Yorbandensein  eines  hOberen  Muscbelkalkhorizonts   (ilqui- 
valent  den  Wengener  Scbichten)  angedeutet,  ûber  dem  erst  die  Halobien- 
scbiefer  von  Balia  Maden  und  die  oberen  Triasborizont'e  folgen. 
Neues  Jabrb.  fur  Min.  etc.  1898.  I.  S.  26—34  mit  1  Taf. 

1093.  1899.  L  V. Ammon  hat  die  petrograpbischen  Ergebnisse  der  Oberhummcr- 

Zimmererschcn  Reise  in  Kleinasien  erôrtert  und  allgemeine  gco- 
logiscbe  Bemerkungen  daran  geknûpft. 

Basalte  aus  Syrien,  Augitandesite  aus  der  Gegend  von  Nigdah  auf 
einer  groiSen  „ Eruption sspalte"  der  inneranatolischen  Hocliflache,  vul- 
kanische  TufFe,  Hornblencïeandesite  und  Basalte  von  Newscheher  im  Argiius- 
gebiete  (aucb  ein  Aplit  wird  bescbrieben).  Aus  dem  Halysdefilee  werden 
Diorit  und  Ampbjbolbiotitgranit  angegeben  (granitische  Halysmasse),  an 
welche  sich  rote  gipsfûhrende  Sandsteine  (Tertiar)  schliefien.  Der  Trachyt 
von  Afiun  Earahissar  enthâlt  Biotit  und  Ampbibol  neben  Sanidin  und 
Oligoklas.  Westlich  davon  tritt  ein  augitfiihrender  Biotitamphibolaiidesit 
auf.  Von  Pagos  oberhalb  Smyrna  wird  ein  Biotitbypersthenandesit  be- 
scbrieben. 

Oberhummers  Reisewerk.  Berlin  1899.  S..  322— 348  mit  3  Taf. 

1094.  1899.  G.  V.  Bukowski.  Neue  Ergebnisse  der  geologisçhen  Durchforschung  von 

Sûd^dalmatien.  Trias  von  Hallstiltter  Typus  (Aonoideszone,  Ealke 
mit  HahreMaj  Eorallriffkalke. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1899.  S.  68-77. 

1095.  1899.  ,Fr.   Katzer   erôrterte   die   geologisçhen   Grundlagen   der   Wasserver- 

sorgungsfrage  fur  D  o  1  n j  a  T  u  zl  a  (B  o  s  n  i  e  n). 
D.  Tuzla  1899.  40  S. 

109(S.    1899.  A.  Lacroix  hat  die  vulkanischen  bucitftihrenden  Gesteine  von  Trebi- 
z  o  n  d  e   untersucht.    Leucotepbrite,   Leucitite,   Tuffe   und   Breccien  mit 
Leucit  werden  mit  gewissen  rOmischen  und  Eifelgesteinen  verglichen. 
Compt.[rend.  1899.  I.  S.  128—130. 

1097.    1899.   R.    Leonhard   hat  eine  geographische  Monographie    iiber  die    Insel 

Ky  thera  herausgegeben,  in  welcher  auch  die  Tektonik  abgehandelt  wird. 

Im  Nordteilc  herrschen  kristallinische  Schiefer  und  Kalke.  Tripolitza- 

'      kàlk  (Kreide-Eociin)  setzt  den  groliten  Teil  der  Insel  zusammen.  Neogen 

liegt  diskordant  dariiber,  als  Denudationsrest  bis. zu  850m  Hôhe  reichend. 


294 

Das  Streichen  ini  Kristallinisclien  von  SW— NO,  îm  Tripoli tzakalk  im  W 
von  NNW-SSO,  im  SO  fast  W-0. 

Peterm.  Mitt.  1899.  Erganz.-Heft  128.  47  S.  mit  Knrten  (die  geolo- 
gische  1:300.000). 

1098.  1899.   Fr.  V.  Kerner.  Rcisebericht  ûber  die  Aufnahmen  in  der  Gegend  von 

Trau  und  ûber  die  Insel  Bua(Siiddalmatien). 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1899.  S.  286,  298—317  und  329— 34a 

1099.  1899.   E.  de  Martonne.   Lapiez   dans  des  grès  crétacés  (Massif  cl9  Bucegiu, 

Roumanie).  Karren-  und  Scbrattenbildungen. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  1899.  S.  28—32  mit  Kârtchen  im  Text 

1100.  1899.    E.  de  Martonne   bespracb   die   Glazialperiode   in   den   sûdiiohen 

Earpaten.  Zirkusbildungen  im  Paringumassiv  werden  i^uf  glaziale 
Vorgânge  zurûckgefûbrt.  Morânen,  Roches  moutonnées  etc.  werden  an- 
gegeben. 

Compt.  rend.  1899.  II.  S.  894—897. 

1100a.  1899.  E.  de  Martonne.  La  Roumanie.  Das  zweite  Kapitel  bebandelt  die 
Géologie. 

Extr.  Gr.  Encyclopédie.  XXVII    72  S.  1899. 

1101.  1899.  Mitsopulos.    !«  TïOTtjJLaOSaTa  tcW  A^Tiuâu.  Bebandelt  die  Wasser- 

versorgungsfrage  fur  Atben. 

Atben  1899.   Man   vergl.  Réf.   in  Petermanns  Mitt.  1902.   L.  B.  661. 

1102.  1899.   L  Mrazec  bat   den  Granit  des  Jakobsberges  in   der  Dobrudscba 

nls  schriftgranitiscben  Riebeckit-Alkaligranit  bestimmt. 
Bull.  Soc.  Se.  Bukarest.  VIII.  1899.  8  S. 

1103.  1899.  G.  Munteanu-Murgoci  bat  seine  Studien  in  den  kristalliniscben  Gesteinen 

des  Paringumassivs  fortgesetzt. 

Faltung,  Verwerfung  an  der  Latoritza,  Kalkscbollen  auf  Gneisgranit 
und  Granit.  Serpentine  in  Verbindung  mit  Dioriten  und  mit  Grûnscbiefem. 
W— 0-Verlauf  der  Antiklinalen  mit  gegen  N  gezogenen  bogenfôrmigen 
Krfimmungen. 

Bull.  Soc.  Ing.  si  industr.  de  Mine.  III.  1899.  28  S.  mit  Tafel  und  Karte 
(1 :  200.000). 

1104.  1899.    Th.  NIcolan   bat   Diabasporpbyrit  und  Variolit  von  Ortakiôi  in   der 

Dobrudscba  untersucht. 

Min.-petr.  Mitteil.  Wien  1899.  S.  477-503. 

1105.  1899.  K.  Oestreich.  Reiseeindriicke  aus  dem  Vilajet  Kosovo.  Entbillt  auch 

bie  und  da  geologiscbe  Angaben. 

Abbandl.  d.  k.  k.  geogr.  Ges.  Wien  1899.  I.  S.  331—372  mit  topo- 
grapbiscber  Karte. 

1106.  1899.  P.  Oppenheim  bcupracb  mitteleocilne  Faunen  der  Hercegovina  und 

verglicb  sie  mit  jenen  von  Haskowo  in  Bulgarien  und  anderen  Faunen 
des  ôstlichen  Mittclraeerbcckens. 

Neues  Jabrb.  f.  Min.  etc.  1899.  IL  S.  105—115. 

1107.  1899.  N.  J.  Paianu  bat  einen  Beitrag  zur  Kenntnis  des  Distrikts  Neamtzu 

(Wal  acb  ei)  geliefert.  Ûber  den  Caprotinenkalken  (der  Réf.  bat  das  Vor- 
kommen  von  Caprotinen  im  siidlicben  transsylvaniscben  Gebirgc  zuerst 
erkannt  1897)  im  Flyscb  eingefaltetes  Miociin. 

Bull.  Soc.  Ing.  si  industr.  de  Mine.  Bukarest  1899.  S.  89— 47,  72-78. 
1900.  S.  21-46. 


295 

1108.  1H99.   A.   Phillppson    bchandelte    îd    einem   Vortrnge   den   Gebirgsbau   der 

À  gais.  Faltung  bis  zum  Oligocan;  8pâ,ter  nur  vertikole  Bewegungsvor- 
gânge  der  flachen  oder  wenig  geneigten  jungtertiâren  Ablagerungen 
(r.Schollenbewegungen*  ). 

Verhandl.  d.  VII.  internat.  Geogr.-Kongr.  1899  (1901).   S.  181—191. 

1109.  1899.   V.  Popovici-Hatzeg.    Contribution  à  Tétude  de  la  faune  du  crétacé 

supérieur  de  Roumanie.  Environs  de  Cainpulung  et  de  Sinaia.  Daû 
das  Cenoman  von  Podu  Dimbovitzei  vom  Kef.  entdeckt  wurde,  scheint 
dem  Autor  unbekannt  geblieben  zu  sein;  er  zitiert  nur  Eossmat  und 
Simionescu.  AuQerdem  wird  auch  das  Senon  besprochen. 

Mém.  Soc.  géol.  de  Fr.  VIII.  1S99.  Heft  III.  20  S.  mit  2  Taf.  . 

1110.  1899.   F.  Prim  hat  eocâne  Fische  ans  dem  Valea  Caselor  in  Rumânien 

beschrieben  (Seorpaenoides  Popovici), 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  3.  Ser.  XX VII.  1899.  S.  248—252  mit  1  Taf. 

1111.  1899.   K.  A.  Rediicb.   Eine  neueste  Publikation  ûber  das  Gebiet  des  Olt- 

und  Oltetztales  gibt  ein  Eârtchen  mit  der  richtiggcstellten  Verbreitung 
von  Eocân  und  Ereide. 

Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1899.  S.  1—28  mit  2  Taf. 

1112.  1899.   J.  Simionescu    berichtete   ûber   das   Auftreten   des   Toltrykalkes   in 

Rumânien. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1899.  S.  325. 

1113.  1899.  A.  Smith-Woodward  bat  Kreidefische  vom  Liban  on  besprochen. 

Ann.  and  Mag.  of  Nat.  Hist.  4.  London  1899.  S.  817—321. 

1114.  1899.  G.  Steinmann  hat  die  vom  Referenten  (1884)  im  Apt-Urgon  bei  Pirot 

(Serbien)  aufgefundene  eigenartige  Boueina  Hochstetteri  als  eine  mit 
Halimeda  verwandte  Alge  erkannt. 

Ber.  d.  Naturf.  Ges.  Freiburg  i.  Br.  XI.  1899.  S.  62—72. 

1115.  1899.  W.  Telsseyre   machte   eine   Bemerkung   iiber   das   Vorkommen   von 

Helixschichten  in  der  mâotischen  Stufe  Rumâniens. 
Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1899.  S.  234—286. 

1116.  1899.  Fr. Toula  hat  ûber  die  Ergebnisse  einer  1895  nach  Eleinasien  aus- 

gefûhrten  Reise  (Bosporus — Dardanellen— Troas)  berichtet.  Eristallinische 
Massen-  und  Schiefergesteine  ;  sericitische  Schiefer;  Devon  (nach  E. 
Eaysers  Bearbeitung  der  Fauna.  36  Arten:  jûngpres  Unterdevon,  eine 
petrogi'aphische  und  faunistische  Fortsetzung  der  Fazies  der  rheinischen 
Spiriferensandsteine)  ;  Trias,  und  zwar  rote  Conglomerate  (permotriadisch)  ; 
typische  Werfener  Schiefer.  Obersenon,  ahnlich  dem  Oberplaner  von 
Strehlen;  Nummulitenkalk  und  eocâne  pflanzenfûhrende  Mergel.  Mactra- 
bânke  ûber  Melanopsis-Neritinenschichten,  wahrscheinlich  obersarmatische 
oder  mâotische  Bildungen,  und  quartâre  Mediterranablagerungen. 

Neues  Jahrb.  1899.  I.  S.  63—70  und  Beitr.  zur  Palaont.  u.  Geol.  von 
Ôsterr.-Ungarn  u.  des  Orients.  XIII.  S.  1 — 52  mit  1  Tafel. 

1117.  1899.  A.  RosiwaI    hat  die  von  Toula   in   Nordwest-Eleinasien  ge- 

sammelten  Gesteine  untersucht:  Uralitdiabas,  Camptonit,  Diabase,  Por- 
phyrite,  Ampihbolgranit,  Serpentin,  verschiedene  Andésite,  Trachyte 
und  Tuffe. 

Beitr.  zur  Palâont.  u.  Geol.  von  Osterr  -Ungarn  u.  des  Orients.  XIII. 
S.  42-52. 

1118.  1899.  R.  Zeiller  hat   eine  Studie  ûber  die   formenreiche  fossile  Flora  von 

Heraklea(NO)  herausgegeben.  Drei  Zonen,  die  mittlere,  wichtîgste;  im 


296 

N  und  S  durch  Verwerfanjjcn  begrenzte,  W— 0  streicliende  FalteD.  Ârt€n 

'  aus  dem  Kulra  und  aus  dein  Ostrau— Waldenburger  Horizont.  Aber  auch 

viele  westfàlische  Arten  und  solche  aus   dem  Zwickauer  und  Schwado- 

witzer  Becken.  Besonders  zahlreiche  Arten  von  Sphenopteris. 

.     Mém.  Pàléont.  Soc.  géol.  Fr.  Paris  1899.   VIII.  95  S.   mit  6  Tafeln. 

1119.  1899—1900.  MIk.  2ivkovic  bat  bei  Deguric  in   Serbien  das  Vorkommen 
'  der  Campiler-  ûber  den  Seiser-Schichten  nachgewiesen. 

Jahresber.  d.  Gymn.  von  Valjevo.  1899—1900  (serb.). 

1120.  1900.  D.  J.  Antula.  Revue  générale  des  gisements  en  Serbie. 

Paris  1900.  117  S.  mit  Karte. 

1121.  1900.  C.  V.  Bellamy.  A  Description  of  tbe  Salt-Lake  of  Larnaca  in  tbe  Island 

of  Cyprus,  einem  ebemaligen  Âstuarium. 

Dépression,   altes  Astuarium  durch  eine  jungtertiâre   und  quartâxe, 
zum'  Teil  Wasser  durcbliissige  Ban-e  vom  Meere  geschieden. 

Phil.  Mag.  L.  1900.  S.  352—356. 
.    Quart.  Jonm.  LVI.  1900.  S.  746—758  mit  Karte. 

1122.  1900.  R.  Beck  nacb  W.  v.  Flrcks.    Die  Antimonlagerstâ^tten  von   Kostainik 

in  Serbien.  An  Trachy te  (zumeisl  Biotittrachy.te)  gebunden,  welche  im 
Hangenden  der  plattigen  Sandst^ine  auftreten.  „Gratiwacken8chiefer* 
ûber  den  Kalken. 

Zeitschr.  f.  prakt  Geol.  1300.  S.  83— 36. 

1123.  1900.  A.  Bittner  machte  Mitteilung  ûber  ein  von  Grimmer  nachst  Trebinje 

in  der  Hej-cegovina  untersuchtes  Kohlenvorkonmien  (Trias).  Neben 
marinen  Gesteinen  (Raibler  Schichten)  eine  SûÛwasserablagerung  mit 
Unionen  und  Gastropoden. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1900.  S.  145—148. 

1 124.  1900.-  J.  B5hm  bat  cretazische  Gastropoden  vom  L  i  b  a  n  o  n  und  vom  E  a  r  m  e  I 

beschrieben.  Noetlings  Aufsammlungen,  und  zwar  aus  den  Trigonien- 
sandsteinen  (Libanon),  der  Zone  des  Sphaerulites  liratus  (Libanon)  und 
der  Zone  des  Pileolus  Oliphanti  (Karmel). 

Zeitschr.  d.  Deutschen  geol.  Ges.  52.  1900.  S.  189—219  mit  3  Taftsln. 
1124a.  1900.  Bonarelli.  Appunti  sulla  constituzione  geologica  deir  Isola  di  Creta. 
Mehrere  Reisewege  werden  besprochen.  Im  Valle  del  Geofiro  im  west- 
lichen  Teile  eine  pliocane  Fauna.  In  Sitia  Hieroglyphen  ahnlich  solchen 
aus  der  Trias  von  Lagonegro  (Trias).  Ein  Profil  von  Sitia  nach  Nord  ûber 
(}en  Proqiontorio  :  altère  Kalke,  Schiefer  uud  Conglomerate  bedeckt 
vom  Miocîin.  Am  Golf  von  Mirabello  eocâner  Flysch  etc.  Pliocàne  Fora- 
miniferen  bestimmte  Der  vieux,  Bryozoen  A.  Neviani  etc. 

Atti  (Mem.  III)  Ace.  dei  Lincei.  Rom  1901.  S.  518-548  m.  Taf. 

1125.  1900.  6.  BontschefT^)  bat  den  Serpentin  der  Gegend  von  Philip popel  am 

Nordfuû  der  Rhodope  beschrieben  80wie.die  Gesteine  von  Monastir  (nach 
V.  Hachstetter  Granit  und  Syenit,  nach  Skorpil  Andesit)  und  die- 
selben  als  Gabbro,  Dîorit  und  Gneisgranit  bestimmt*}.  —  Derselbe  Autor.') 
bat  auch  die  balkanis  chen  Steinkohlenvorkommnisse  besprochen. 
(Werden  ohne  Beweise  fur  Lias  genommen.  Réf.  bat  bei  Untersuchung 
der  Sannerschen   Aufsammlungen  [Gegend   von    SliyenJ   auf  das  Vor- 


»)  Zeitschr.  d.  bulg.  Gelehrten-Gea.   Sofia.  61.   4.  1900.  S.  217—226  (bulg.). 

«)  Ebend.  S.  19-33  (bulg.). 

?)  Arb.  d.  bulg.  Ges,  f.  N^turf.  h  1900.  S.  72-79  (bulg.). 


297 

kommen  von  Formen  hingewiesen,  welche  ein  viel  jûngeres  [oligocanes]  '. 
Alter  wahrscheinlich  machen.)  Der  Balkan  soll  auûer  der  Hauptfaltinig 
(Dnick  von  S  nach  N)  noch  eine  zweite  darauf  nonnal  stehende  Faltung 
erfahren  haben  (im  Pliocân).  —  Eine  andere  Abhandiung  desselben  Autors 
beschâftigt  sicli  mit  den  petrographischen  Verhâltnissen  der  Sakar  Planina  *) 
nnd  mit  den  Gesteinen  an  der  Kûste  des  Schwarzen  Meeres  zwischen 
Kap  Emine  und  Eupria  (Gegend  von  Burgas  '),  —  Auch  eine  Arbeit  iiber 
die  Gegend  sûdlich  von  Nova  Zagora  und  Jambol  ist  zu  erwâhnen.  11 
verschiedene  Ausacheidungen  auf  der  Karte.  Ein  von  NW— SO  ziehender 
flOgelrficken.  Kristallinisches  Grundgebirge ,  Andesittuffe ,  Dolomit- 
schollen  etc.  Diorit  im  S.  —  Auch  die  Eruptivgesteine  von  Gluschnik 
(Andésite)  wurden  besprochen  *). 

1126.  1900.  6.  BontSChefT  bat  eine  Karte  der  Umgebung  von  Burgas  verôffentlicbt 

mit  sieben  Ausacheidungen.    Eine   Zusammenfassung   der  Ergebniase  in 
irgendeiner  allgemein  veratândlichen  Sprache  fehlt  leider. 
Sofia  1900.  20  S.  (bulg.)  mit  Kai-te  (1:420.000). 

1127.  1900.   Fur  die  Pariaer  Weltkuastellung  erschien  ein  amtlicher  Bericht:  Les 

mines,   carrières,   eaux  minéralea   et  thermales  de  Bulgarie,  mit   einer 
Monographie  ûber  die  Lignite  von  Pernik. 
Paris  1900.  16  S.  mit  Karte. 

1128.  1900.  J.  Cvijié   bat   auch    in   Bosnien,    in   der    Hercegovina    und  in 

Monténégro  „morphologische  und  glaziale  Studien^  ausgefûhrt. 

Der  Durmitor,  eine  ûber  Werfener  Schiefer  lagernde  ungeheure  Kalk- 
masse  unbestimmten  Altéra,  mit  Einachaltungen  von  Sandsteinon  und  Ton- 
schiefern  ;   mit  Dilavialmoranen   auf  aeiner  Nordseite.    Viele  ausgedehnte 

•  *  _  _  

Kare  und  caîîonartige  Taler.    Spuren    alter  Gletscher  wurden   aufierdem 
im  Treskavica-,  Prenj-,  Volujak-  und  Maglicgebirge  kartiert. 

Abhandl.  d.  k.  k.  geogr.  Ges.  Wien.  11.  1900.  93  S.  mit  9  Kai-ten 

1129.  1900.  J.  Cvijié  gab  eine  ûberaichtliche  Darstellung  der  glazialen  Ablagerungen 

auf  der  Balkan-Halbinsel,  mit  einem  Obersichtskartchen. 
Ann.  de  Géogr.  IX.  1900.  S.  359-372. 

1180.  1900.  J.  Cvijié.  Ûber  die  tektonischen  Vorgânge  in  der  Rhodopemasse. 
Das  Kartenbild  fûhrt  die  tektonischen  Linien  bis  an  die  Vardar- 
mândung  und  08twâ,rts  ûber  Seres  und  bis  an  die  Rilamasse  fort.  Cvijié 
bat  groÛe  Reisen  ausgefûhrt  und  bringt  das  Schluûergebnis  seiner  Auf- 
nahmen,  eine  Darstellung  der  tektonischen  Vorgâjige,  zuerst.  Er  kommt 
damit  zu  einem  Anschlusse  an  Neumayrs  und  Philippsons  Auf- 
nahmen.  Zwei  Diskordanzen  in  der  Rhodope,  zwischen  den  kristallinischen 
Schiefem  undder  Kreide,  und  zwischen  dem  Palâogen  undNeogen.  Faltungcn 
der  kristallinischen  Schiefer.  Hauptfaltungsperiode  :  oberste  Kreide  bis  ins 
unterste  Oligocàn.  Im  Oligocân  beginnt  die  Zerstûckung  in  Schollen. 

Sitzungsber.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss.  1901.  CV.  24  8.  mit  Karte 
(1:1,200.000)  und  Tafel. 


')  Sbom.  XVI.  Sofia  1900.  S.  1—38  (bulg.).  Zeitschr.  d.  bulg.  Gelehrten-Ges. 
61.  1900.  S.  862—381. 

•)  Sbom.  XVIII.  1901.  27  S.  mit  Karte  (1:210.000),  bulg.  ohne  R(>s.  in  einer 
der  Weltsprachen. 

3)  Zeitschr.  d.  bulg.  Gel.-Ges.  61.  1900.  S.  95-  100  (bulg.). 

38 


298 

1131.  1900.  H.  Engelhardt  bat  die  Tertiârpâanzen  aus  Bosnien  durchbestimmt, 
und  zwar  aus  oligocanem  Sandstein  und  untermiocânem  Mergel  (Bresnica- 
Of^kowa-Zusammenfluû);  aus  sarmatischem  sandigen  Lehm  (Doini  Tuzia 
NW);  aus  sarmatischem  plattigen  Kalk  (Dolni  Tuzla  SO)  und  aus  der 
Tolrinne  der  Lohinja  (gleichfalls  Sarmat). 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1900.  S.  187. 

1182.  1900.  L.  Eres.  Die  Trachyto  und  Granité  des  ôstlichen  Serbiens. 

Ann.  géol.  pénins.  baie.  V.  II.  1900.  S.  89—91. 

1183.  1900.  W.  G5tz  bat  die  Frage   der  Yergletscherung  des  Zentralbalkans 

bebandelt.  Am  Jumrukcal  und  den  Zugângen  desselben  bat  er  nur 
pseudoglaziale  Erscbeinungen  geseben. 

Zeitscbr.  d.  Ges.  f.  Erdk.  Berlin  1900.  S.  127—146. 

1134.  1900.  J.  Grimmer  bat  bei  Tesanj  (Bosnien)  am  Eastellberge  Nummuliten- 

kalk  ûber  fraglicben  Flyscbscbiefern  gefunden,  ûber  welcben  Conglomerate 
und  Mergel  mit  Congerien  (C  croaiica),  Melanopsis  und  Melania  Pilari 
auftreten  (=  Ablagerungen  von  Banjaluka). 

Verbandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1900.  S.  341—343. 

11 35.  1900.  Fr.  Katzer  bat  die  Hauptztige  des  geologiscben  Aufbaues  des  M  a  j  e  v  i  c  a- 

gebirges  und  der  Umgebung  von  D  olnj a  Tuzla  (Bosnien)  entwickelt. 
Das  Majevicagebirge  ist  eine  Staucbungszone.  Der  Kern  ein  .Juromassiv' 
mit  Tuffen  und  Tuffsandsteinen.  Die  Hauptmasse  Mitteleocân,  Oligocâji 
und  Mittelmiocilii.  Aucb  Pliocân.  Selbst  das  jûngste  PliocRn  nocb  gestOrt. 
Die  erste  Staucbung  ,etwa^  am  Ende  des  Oligocàns^. 
Zentralblatt.  Neues  Jabrb.  f.  Min.  1900.  S.  218-220. 

1 136.  1900.  Fr.  Katzer  bat  dos  Eisenerzgebiet  von  Varescb  (Bosnien)  bebandelt. 

Berg-  u.  Hûttenm.  Jabrb.  d.  Bergakad.  Wien  1900.  48.  94  S.  mit 
Karte  (1:31.450). 

1137.  1900.  Fr.  V.  Kerner.  Ober  das  Erdbeben  von  Sinj  (D  a  1  m  a  ti  e  n)  am  2.  Juli  1898. 

Jabrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1900.  S.  1—22  mit  Karte. 

1138.  1900.  M.  Kispatic  bescbrieb  die  kristalliniscben  Gesteine  der  bosniscben 

Serpentinzone  :  Granité,  Melapbyre,  Diabase,  Olivingabbro,  Troctolit 
(Forellenstein),  Lberzolitb,  Ampbibolite,  Pyroxenite  und  Eklogite. 

Wissenscb.  Mitt.   aus  Bosnien  u.  der  Hercegovina.  VII.  1900.  108  S. 

1139.  1900.   E.  KIttI   bat  einen  vorlaufigen  Bericbt  ûber  seine  Arbeiten  im  west- 

licben  Bosnien  und  in  der  nôrdlieben  Hercegovina  gegeben. 
Anz.  d.  Wiener  Akad.  1900.  S.  14—16. 

1140.  1900«  A.  Martelli   bat    von  Paxos  und  Autipaxos  (Kreidekalkaufbrucb)  im 

Joniscben  Meere  eocilne  und  mittelmiocâne  Fossilien  bekannt  gemacht. 
Hauptsâcblicb  Foraminiferen  und  Litbotbamnium.  Korfu  der  Rest  eincr 
Synklinale,  Paxos  und  Antipaxos  deranscblieDenden  Antikiinale  angebôrend. 

Rend.  Ace.  Lincei.  Rom  1900.  IX.  (5).  S.  282—286. 

Bull.  Soc.  geol.  ital.  1901.  XX.  S.  409—437  mit  Taf. 

1141.  1900.    E.  de  Martonne   erklârt   don  Zirkus   von  Gauri   und  Galescu   (Massiv 

von  Paringu)  als  durcb  diluviale  Gletncbererosion  gebildet.  —  Ober  die 
Glazialperiode  der  sûdlicben  [Karpaten  (transsylvanische 
Alpen)  bat  er  ausfiibrlicbere  Mitteilungen  gemacbt.  Es  werden  zwei 
Eiszeit(ui  unterschieden  (Talgletscher  und  Kargletscber). 

Bull.  Soc.  ing.  si  ind.  de  mine.  IV.  1900.  24  S.  mit  Karten. 

Bull.  Soc.  gi'ol.  de  Fr.  3.  Ser.  XXVIII.  S.  275  und  Bull.  Soc.  Se. 
Bukarcst  IX.  60  S.  mit  9  Taf. 


299 

1142.  1900.  L  Mrazec  hat  mit  W.  Teisscyre  die  Salzformationen  (Palâ,ogen  und 

Scblier)  Rumâniens  beschrieben.  Dcr  Schlier  bildet  einen  ûber  400  Arw 
langen  Gûrtel  am  Kai'patenrande.  In  Grabenbrûcben  des  gefalteten  Flysch- 
gebirges  gebildet. 

Hegia  Monopolurila  Statului  (Pariser  Ausstellung)  1900.  16  S. 

1142a.  1900.  L  Mrazec.  Contribution  à  Tétude  de  la  dépression  subcarpa- 
thique.  Sie  scheidet  im  0  den  Fljsch,  im  S  das  kristallinische  Hoch- 
gebirge  vom  neogenen  Vorlande. 

B.  de  la  Soc.  des  se.  Bukarest  1900. 

1143.  1900.  K.  Oestreich  bat  eine  vorlâ.ufige  Mitteilung  ûber  seine  zweite  Reise  in  die 

europfiische  Tûrkei  gemacht  (Reiseroutenangaben).  Zwischen  Monastir 
und  Ochrida  soll  Trias  (rote  und  grûne  Schiefer,  Sandsteine  und  Kalke) 
auftreten. 

Mitteil.  d.  k.  k.  geogr.  Ges.  Wien  1900.  S.  231—236. 

1144.  1900.  P.  S.  Pavlovic  hat  bei  Belgrad  Schichten  mit  Cottgeria  Partschi  nnier- 

sucht  *).  bei  Sremôica  (S  e  r  b  i  e  n)  sarmatische  Kalke  und  Sande.  —  Das  ^Profil 
von  Belgrad"  behandelt  derselbe  Autor*).  Im  0  ûber  Kreide  Mediterran, 
im  W  sarmatische  und  pontische  Stufe  und  Lôû.  —  Tertiârfossilien  aus  dem 
Kosovo  bespricht  derselbe  Autor.  Concerta  und  Melanopsis  neben  PlanorhU  '). 
—  Bei  Badujewo  in  NO-Serbien  wurden  Congerien  der  màotischen  Stufe 
aufgefunden  *)  (darunter  Congeria  suhcarinata  und  novorossica)  In  NW- 
Serbien  eine  ganz  verschiedene  Fauna.  —  Pavlovic  verglich  die  dalma- 
tinischen  Melanopsis -Mergel  mit  jenen  von  Serbien,  Bosnien  etc.*) 

1146.  1900.  P.  S.  Pavlovié  hat  das  Tei-tiâr  von  Babin-Dol  bei  tJskûb  untersucht: 
Melanopsidenmcrgel  ûbereinstimmend  mit  jenen  Dalmatiens  (Aufsammlung 
von  V.  K.  Petkovié).  Nach  Petkovic  ûber  Phyllit  und  unter  Diluvium 
auftretende  weifie  Mergel  mit  Lignit.  Bis  800  m  Uôhe  zum  Teil  steil  auf- 
gerichtet.  —  Derselbe  Autor*;  besprach  auch  serbische  Tertiârfossilien. 
Ber.  d.  serb.  geol.  Ges.  Belgrad  1900  (serbisch). 

1146.  1900.  A.  Penck  hat  in  seinem  Aufsatze  ûber  die  Eiszeit  auf  der  Balkan- 

halbinsel   auch  die  pseudoglazialen  Erscheinungen   im  Yrbastale,   die 
alten  Gletscher  des  Oijen,  die  Kare  der  Bjalasnica  etc.  besprochen.    Die 
Schneegrenze  sei  an  der  Bocche  di  Cattaro  bei  ungefâhr  1400  m  gewesen. 
Globus  1900.  S.  133,  159  u.  173. 

1147.  1900.    S.  Radovanovié.   Uber  die  unterliassische  Fauna  von  Vrska  Cuka  in 

Ostserbien. 

Ann.  géol.  pénins.  baie.  V.  II.  1900.  S.  60—70. 

1148.  1900.  S.  Radovanovié  hat  bei  Ivovik  (Serbien)  in  palâ,ozoischen  Schiefem 

Ctenocrinus  typuSj  Spirifer  unà  Grammysia  (aufgefunden  von  Miskavié) 
und  damit  das  Vorkommen  von  Devon  festgestellt. 

Ann.  géol.  Belgrad  1900.  V.  2.  ^Annexe"  S.  10  u.  11. 


*)  Ber.  d.  serb.  geol.  Ges.  Belgrad  1900.  4.  Mai. 

»)  Ann.  géol.  pén.  baie.  Belgrad.  V.  2.  S.  87  u.  88. 

«)  Ebend.  S.  68. 

*)  Ebend.  S.  78  u.  79. 

*)  Rosw.  Glasn.  Belgrad  1901.  April. 

•)  Ann.  géol.  Belgrad  1901.  V.  2.  S.  92—96  und  Annexe.  S.  10. 

38* 


300 

1149.  1900.  F.  SchafTer  berîchtete  ûber  seine  Reîsen  im  SO-Ânatolien  nnd 
N-S  j  r  i  e  n.  Miocan  der  Taurus-Vorhûgel  :  Plaieauberge  mit  Karstszeneiien. 
Devon  und  marines  Carbon  zwischen  Adana  und  Sis.  Der  Antitanrus  ein 
altes  Faltengebirge  Vulkangebiet  des  Karadscha  Dagh  bei  Karabonar 
(Konia  0).  Kalkhochgebirge  des  Taurus  gegen  Nemrun.  Das  Tal  des 
Karasu  (Antiochia  N)  hat  „das  Aussehen  eines  tektonischen  Grabens*.  — 
Die  Geotektonik  des  SO-Anatoliens  behandelt  derselbe  Autor  ').  Der 
tauriscben  Faltung  (im  Miocan),  „von  N  her  kam  der  Schub'^,  steht 
eine  altère  (vormiociine)  Faltung  gegenûber.  die  im  dstlichen  Teile  in 
abnlichem  Sinne  verlâuft  wie  die  erstgenannte,  wâhrend  sie  (nôrdlich  von 
Mersina)  zu  den  tauriscben  Falten  nabezu  normal  verlâufL  Zwei  Senkuogs- 
gebiete. 

VI.  Jahrb.   d.  Ges.   naturh.   Erf.  d.   Orients.  Wien   1900.   S.  11—20. 

1160.  1900.  F.  SchafTer  gab  einen  vorlâufigen  Bericht  ûber  seine  Studien  im  sûd- 
lichen  K  1  e  i  n  a  s  i  e  n.  Miocan  bis  in  grofie  Hôhen,  ûber  Serpentin,  Devon  und 
Carbon. 

Sitzungsber.  d.  Akad.  Wien.  CIX.  1900.  S.  498— 625. 

1151.  1900.   Fr.  Siebenrock  bat  einige  fossile  Meeresfische  aus  dem  Jungtertiâr 

Bosniens,  und  zwar  aus  der  Gegend  von  Sarajevo  bescbrieben  {Labrax 
3  Arten  und  Senanus). 

Wissensch.  Mitteil.  aus  Bosnien  und  der  Hercegovina.  VIL  1900. 
S.  683—694. 

1152.  1900.  U.  Sohle.  Geologisch-palâontologische  Beschreibung  der  Insel  Lésina. 

Faltung  mit  Ûberkippungen  und  Ûberschiebungen  :  Rudist^nkalk  ûber 
Nummulitenmergel. 

Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1900.  S.  33—46  mit  Taf. 

1153.  1900.  A.  Tornquist  hat   an  den  Fund  von  CeraHtes  subnodosus  v,  romanka 

durch  Anastasiu  bei  Zibil  westlich  vom  Ra8im-See(Dobrudscha) 
einige  Bemerkungen  geknûpft. 

Das  Vorkommen  von  Triaskalk  an  der  betrefFenden  S  telle  wurde 
schon  von  K.  Peter  s  nachgewiesen.  Die  betrefFenden  Ealke  werden  als 
dem  deutschen  Muschelkalke  entsprechend  betrachtet,  wâhrend  sonst  die 
mediterrane  Trias  in  der  Dobrudscha  auftritt  („fingerfôrmiges  Ineinander- 
greifen"  beider  Fazies!). 

Neues  Jahrb.  f.  Min.  1900.  I.  S.  173—180  mit  Tafel. 

1154.  1900.  Fr.  Toula  hat  neue  Beobachtungen  aus  der  Gegend  vonRustschak 

bekannt  gemacht. 

Altalluviale  Ablagerungen  im  Lomtal  (mit  Melanopais  esperi^  Neritinen, 
Cyclostoma  und  Pisidium),  Jungtertiiire  Ablagerungen  hat  er  im  Taie  des 
Isvor  dere  aufgefunden  (Ihiio  cf,  romanus.  Concerta  subcarinata  und  Vivi- 
paren).  Im  oberen  Lomgebiete  fand  er  cephalopodenfûhrende  Barrême- 
schichten  (Desmoceras  Matheroniy  Hoplites  cf,  Borowae,  Crioceras(?)  «p., 
Acanthoceras  n,  sp.  aff,  angulicostatum^  Nautilus  plicatus),  Am  unteren 
Lom  dagegen  treten  Orbitolinen-Kalkoolithe  (0.  lenttcularis  und  concava) 
und  Requienienkalke  (mit  Pterocera  aff,  Pelagi^  Trochtis,  Nerineen  und 
Monopleura  procera  und  mutahilis)  auf. 

Neues  Jahrb.  f.  Min.  etc.  1900.  I.  S.  29—47. 


^)  Peterm.  geogr.  Mitteil.  1901.  S.  132  mit  Karie  (1:2,000.000).  Sitzungsber.  d. 
Wiener  Akad.  X.  1901.  S.  5-18.  Ebend.  S.  388-402. 


301 

1 155.  1900»  S.  UroSevié  hat  die  archaischen  Insein  in  Zentralserbien  studiçri. 

15  verschiedene  Gesteinstypen. 

Glasn.  serb,  Akad.  d.  Wiss.  LXI.  1900.  S.  69—123  (serb.)  mit  Karte 
(1:76.000). 

1156.  1900.  L  Vankov  hat  ans  der  Gegend  von  Trn-Ejôstendil  eine  Mitteilung 

gebracht.    Unter  anderem   teilt  er  die  archâisch-kristallinen  Gesteine  in 
Huron  und  Laurentian,  was  wohl  kaum  notwendig  war. 
Sbomik.  Sofia.  XVT.  1900.  S.  1—43  ^bulg). 

1157.  1900.  H.  S.  Washington  hat  die  Kulaïte,  basische  Laven  ans  dern  Kulabecken 

in  Lydien,  einer  Ûntersuchung  unterzogen.  Nephelin-  und  leucitfûhrende 
Gesteine.  / 

Journ.  of  Geol.  VIII.  1900.  S.  610-620.  ' 

1158.  1900.  J.  M.  2iijovié  hat  die  eruptiven  Gesteine  Serbiens  untersucht^).  400 

verschiedene  Vorkommnisse.  —  Derselbe  Autor  fûhrt  das  Vorkommen  von 
Diabas  bei  KrÔmari  in  flyschahnlichen  Sandsteinen  an  •).  —  Die  Dacite  in 
Serbien  hat  Zujovié  gleichfalls  untersucht  und  gruppiert '). 

1159.  1900.  Nach  sièbenjahriger  Pause  erschien  Heft  2  des  V.  Bandes   der  von 

J.  2ujovié  begrûndeten  Belgr  ad  er  Annal  es  géologiques.  Es  enthâlt 
besonders  in   den    «Annexen*    eine  Fûlle   von  kleinen  Mitt^iltrngen  ûber 
die  Fortschritte  der  Beobachtangsarbeit  auf  dem  Gebiete  Sei-biens,  auf 
welche  hier  nur  aufmerk«am  gemacht  werden  kanur 
Belgrad  1900.  145  u.  93  S. 

1160.  1900.  Bas  Bergbaugebiet  von  Fojnica  und  Kresevo  in  Bosnien  wurde 

kartographisch  zur  Darstellung  gebracht. 

Freiberg  1900.  Mit  17  S.  Text  u.  2  Tafeln. 

1161.  1901.  N.  Andrussow  hat  die  Hypothesen  ûber  die  Entstehung  des  Bosporus 

und  der  Dardanellen  kritisch  beleuchtet.  Der  Bosporus  bestand  schon 
im  Pliocân.  Der  pontische  Brackwasserseè   mit  der  Propontis   stand  vor 
der  Entstehung  der  Dardanellen  in  hôherem  Niveau  als  das  Mittelmeer. 
Sitzungsber.  d.  Nat.  Ges.  Dorpat  IflOl.  XII.  S.  378—400. 

1162.  1901.  D.  Antula  hat  im  UiicerKreise  (Serbien)  Beobachtungenangestellt. 

Ein  groûes  Ser^ntinmassiv  mit  Kupfererzgangen,  Diorit,  Amphibolit, 
Lherzolith,  Dialiagît  umschlieliend,  von  Rudistenkalk  (Gosaufonuation)  und 
Neogen  ûberlagert.  Kristallinische  Schiefer  im  SW. 

Ann.  géoK  pénins.  balcanique.  1901.  V.  2.  S.  25—27. 

1162  a.  1901.  R.  Beck  und  W.  Fircks.  Die  Kupfererzlngerstntten  von  Rcbelj  und 
Wis  in  Serbien.  In  dem  von  NW— SO  sti-eichenden  Serpentingebietc 
SW  von  Valjevo. 

Zeitschr.  f.  prôkt.  Geol.  IX.  1901.  S.  321—823. 

1163.  1901.  A.  Bittner   hat  das  Vorkommen  von  Petrefakten  norischen  Alters  in 

der  Gegend  von  Cevljanoviô  (Sarajevo  N)  besprochen,  woher  aber  auch 
aus  den  liegenden  karnischen  Kalken  Fossilienfunde  (von  F.  Katzer  auf- 
gefunden)  zu  verzeichnen  sind,  welche  jenen  von  Raibl  und  Oberseeland 
nahestehen. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R  -A.  1901.  S.  284—291. 


»)  Géologie  Serbiens.  II.  Bd.  Belgrad  1900.  XVI  u.  240  S.  mit  6  Tafeln. 
*)  Ann.  géol.  pénins.  baie.  Belgrad  1900.  V.  2.  Annexe  S,  57, 
»)  Ebend.  S.  8a 


302 

1164.  1901.  G.  Bonischeff.  Ëine  Arbeit  ûber  das  Gebiet  sûdlich  von  Nova  Zagora 

und  Janibol  (Ostrumeiien). 

Sofia  1901.  27  S.  mit  Karte  (1:210.000),  bulg.     . 

1165.  1901.  G.  V.  Bukowski   bat  un  ter   der  unteren  Trias  von  Budua  und  Bnûc 

(Dalmatien)  das  Vorkommen  von  marinem  Carbon  nacbgcwiesen 
{Phillipsia,  Productus^  Fusulinen). 

Vcrhandl.  d.  k.  k.  geoL  R.-A.  1901.  S.  176. 

1166.  1901.  G.  V.  Bukowski.  £in  Beitrag  zur  Géologie  der  Landscbafb  Konjenici  und 

Klobuk  in  der  Hercegovina.  Trias  von  den  Bânderkalken  der  mittleren 
Trias  bis  zum  Hauptdolomit,  auf  beiden  Flanken  und  gegen  NW  von 
Ealken  und  Dolomiten  der  Kreide  konkordant  ûberlagert.  Die  Raibler 
Scbichten  wurden  schon  von  A.  Bittner  palàontologiscb  festgestellt. 
SûÛwasserformen  und  Kohie  in  den  Raibler  Schicbten.  Ein  antiklinaler 
Aufbrucb. 

Jabrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1901.  S.  159—168  mit  Karte. 

1167.  1901.   L.  Cayeux   und  E.  Ardaillon   wiesen  nacb,  daÛ  in   Griecbenland 

auch  die  Trias  auftritt,  und  zwar  im  Ealk  von  Gbeli,  vom  Abhang  der 
Akropolis  von  Mykene,  worin  ein  Ammonit,  und  zwar  Joannites  gefunden 
wurde.  (Auf  Phi llip sons  Karte  als  Titbonkalk  bezeichnet.) 

Compt.  rend.  1901.  S.  1254—1256. 

(Auch  D  ou  ville  bat  sich  darûber  geâuûert.  Bull.  Soc.  géol.  de  Fr. 
1902.  4.  Ser.  II.  S.  5.) 

1168.  1901.  J.  Cvijié    hat  ûber   seine  Forsehungsreisen   auf  der  Balkanhalb- 

insel  in  einem  Vortrage  berichtet. 

Umbicgung  der  symmetrisch  gebauten  dinarischen  Falten  gegen  0 
und  NO.  Weiter  im  S  wird  auf  der  Karte  die  dinarische  Faltenrîchtung 
wieder  ersichtlich.  Bruche  (Eruptivgesteins-Durchbrûche)  und  Ûber- 
schiebungen.  Die  umgebogenen  Ostlichen  Falten  stoÛen  in  Westserbien 
an  die  alte  Masse.  Das  im  allgemeinen  asymmetrische  griechisch-albanische 
System  (NS-  und  SSO-Richtung).  Umbiegung  am  Drim  (Drin)  gegen  NO. 
Scharungsgebirge  (Pastrik,  Koritnik  und  ?Schar  etc.).  Earstbildung,  be- 
sonders  im  dinarischen  System.  Die  RadiolitenkaJke  der  Ebene  von  Skutari 
(„resistente  dinarische  Kâmme")  treffen  bei  Alessio  mit  den  albanesischen 
Gebirgen  zusammen.  îfwjschen  Balkan  und  den  transsylvanischen  Gebirgen 
keine  Torsion.  Rhodopemassefaltung  bis  zum  Oligoc&n.  Bruche  und 
Senkungen  haben  die  Becken  gebildet.  —  Ûber  die  dinarisch-albanesische 
Scharung  batte  derselbe  Autor  schon  frûher  geschrieben. 

Sitzungsber.  der  Wiener  Akad.  der  Wiss.  1900.  CX.  42  S.  mit  Karte 
(1:1,200.000). 

Zeitschr.  d.  Ges.  f.  Erdk.  Berlin  1902.  S.  196—214. 

1169.  1901.  J.  Cvijié.  Morphologische  und  glaziale  Studien  aus  Bosnien,  Herce- 

govina und  Monténégro. 

Die  Karstpoljen  von  Westbosnien  und  der  Hercegovina. 
AbhaAdl    d.  geogr.  Ges.  Wien.  III.  1901.  85  S.  mit  Tafel. 

1170.  1901.  G.  Dainelii.  Il  Monte  Promina  inDalmazia,  mit  Literatur  ûber  den 

Monte  Promina.  Derselbe  Autor:  Il  miocène  inferiore  di  Monte  Promina 
in  Dalmazia.  Mergelschichten  mit  Limnaeus^  Planorhis  etc.,  darÛber  grobe 
Conglomerate  mit    Muschelbreccien    und   Kohlenresten   (marine   Seicht' 


303 

wasserbildangen  :  unteres  Miocân),  Mergel  mit  mariner  Tiefseéfauna  (obères 
Tongrien). 

Boll.  Soc.  geogr.  it.  Rom  1901.  2  (4).  S.  712—723. 

Rendic.  délia  R.  Ace.  dei  Linceî.  10.  Jânner  1901.  S.  50—52. 

Palaeont.  Itnl.  Pisa  1901.  S.  255—285  mit  5  Tafeln. 

Man  vergl.  auch:  Boll.  Soc.  geol.  it.  XXI.  1.  Rom  1902  (gegen 
Oppenhei  m). 

1171.  1901.  J.  Enderie  beschrieb  eine  anthracolitbische  (Carbon-Penîi-)Fauna  von 

Balia  Maden  in  Kleinasien.  Die  betreffenden  Kalke  bilden  eine  ein- 
heitliche  Schichtenfolge  vom  Obercarbon  bis  in  das  untere  Pemi.  Das 
Vorkommen  von  Untercarbon  im  nôrdlichen  Teile  ist  fraglicli. 

Beitr.  z.  Palâont.  u.  Geol.  Ôsterr.-Ung.  u.  des  Orients.  XlII.  1901, 

1172.  1901/02.  H.  Engelhard!  bat  die  tertiare  Flora  von  Dônje  Tuzle  (Bosnien) 

bearbeitet  auf  Grund  der  F.  Katzerschen  Aufsammlungen.  Séquoia  stem- 
hergiy  Glyptostrohus  europaeus,  Taxodium  disiichum  miocaenicum,  lâyrica 
hakeaefoUa,  Vindobonensis  etc.  88  Arten.  —  Die  tertiare  Flora  ans  Bosnien 
und  der  Hercegovina  wurde  in  einer  spiiteren  Arbeit  besprochen.  52  Arten. 
Warum  gibt  man  keine  kurze  Zusammenfussung  der  Ergebnisse  in  einer 
der  alten  oder  neuen  Weltsprachen  ? 

Glasn.  Zemal.  Mus.  Sarajevo.  XUI.  1901.  3.  473—526  mit  6  Tofeln 
(kroatisch). 

Ebend.  XIV.  1902.  S.  441-460  mit  2  Taf.  (kroatisch). 

1173.  1901.  W.  FiSOhbach.  Die  Minen  in  Kleinasien 

Montanzeitung.  Graz  1901.  7.  S.  173—175. 
1173  a.  1901.  J.  Grimmer.   Das  Kohi  en  vorkommen   von  Bosnien   und  der  Herce- 
govina.   64   Vorkommnisse   sind   in  Karte   gebracht.    Zwei  in   der  Trias, 
.  zwei   in  der  Kreide,    ftinf  im  Eoc'an,    aile   iibrigen   im  Neogen.    Nur  die 
Tertiârkohlen  sind  von  Bedeutung. 

Wissensch.  Mitt.  v.  Bosnien  u.  d.  Hercegovina   VUI.  1901.  S.  340-408 
mit  Karte  (Serb.  1899  erschienen). 
1178^.  1901«  Kart  Hassert.  Gletscherspuren  in  Monténégro. 

Verhondl.  d.  Geogr.-Tages  Berlin  13.  1901.  S.  218—231. 
Man    vergl.    auch    P.    Vinassa    de    Regny.    Traccie    glaciali    ne 
Monténégro. 

Rend.  Ace.  Lincei.  Ser   V.  X.  2.  1901.  S.  270  u.  271. 

« 

1174.  1901.  V.  HQbaer.  Geologische  Reisen  in  Nordgriechenland  und  Make. 

donien  (1899  Und  1900).  Profil  durch  den  hohen  Othrys.  Rudistenkalk 
und  Flysch  ûber  Serpentin  mit  Chromeisen-Diabase  bilden  den  Kamm 
(Kontaktmetamorphose  im  Kreidckalk).  Zveischen  Domokds  und  Pbarsala 
(kassidorisches  Gebirge)  ûber  Quarzphylliten  kristallinische  Kalke.  Zwischen 
Phârsala  und  Kato-Sefarli  Chloritschiefer  tiber  iîerpentin  und  Gabbro.  — 
Bei  Oskûb  SûOwasserpliocan.  Auch  sonst  vielfach  nachgewiesen.  Hei 
KOprûlfi  mitteloligociine  Gombertoschichten  ûber  Tonschiefer  und  Serpentin. 
Das  kristalline  Rumpfgebirge  Ôstlich  vom  Pindos  streicht  nicht  parai lel 
mit  dem  Pindos.  Stumpfwinkeliges  Aufeinandertreffen. 

Sitzungsber.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss.  CX.  1901.  S.  171-182. 

1175.  1901.  V.  Ilié  untersuchte  Liastbs.silien  aus  Ostserbien  (Lias  y  «nd  o). 

Ann.  géol.  Belgrad  1901.  V.  2.  S.  21  u.  22. 

1176.  1901.  E.  Kaiser  besprach  nordgriechische  Basalte. 

Peterm.  Mitteil.  Erg.-Heft  134.  1901.  S.  169  u.  170. 


304 

1177.  1901.   Fr.  Kafzer  hat  gezeigt,  ànQ  die  SuOwnsserablagerungen  Bosniens 

drei  verschiedenen  Horîzonten  angehôren  :  dem  Oligocân  (Kamen]grad  und 
Oskovagebiet),  dem  Untermiocân  (Aquitan)  die  meisten  Braunkohlen 
Bosniens,  dem  Pliocân  (pontische  Stufe)  die  Braunkohlen  von  Doln.  Tuzla. 
Zentralbl.  f.  Min.  1901.  S.  227—232. 

1178.  1901.  Fr.  Katzer  besprach  die  Verbreitung  der  Trias  in  Bosnien.  Werfener 

Schiefer  und  Kalke  an  der  Sanna  ûber  Earbon  und  Perm  in  allmâhlichem 
Cbergange.  Trias  durch  Faltung  eingesenkt  in  das  Pnlâozoicum.  Falten- 
streichen  SW— NO  gegenûber  dem  Hauptstreichen  des  Palâozoicums  (von 
SO — NW).  Ira  Erzgebirge  von  Fojnica  und  Kreschovo  Werfener  Schiefer 
ûber  Zellenkalken  (Âquivalenten  des  Bellerophonkalkes)  und  Grôdeuer  Sand- 
steinen.  Triaskalk,  dessen  mittlere  Partie  dem  Han  Bulogkalk  entspricht 
(Amm,  carinatuSj  incultus  etc.).  Im  Ostlichen  Bosnien  um  Cevljanoyié 
Âmmonitenkalk,  nach  A.  Bittners  Bestimmung  obérer  Muschelkalk. 
Halobienkalk  unter  Diploporenkalken.  Transgredierendes  Eocân  .stellen- 
weise  auch  in  die  Trias  eingesenkt*. 

Sitzungsber.  d.  bôhm.  Ges    d.  Wiss.  Prag.  XXI.  1901.  S.  1—15. 

1179.  1901.  Fr.  Katzer.  Eine  G oldseife  in  Bosnien  (Pavlovacbach).  Phyllitmaterial. 

Ôsterr.  Zeitschr.  f.  Berg-  u.  Hûttenw.   XLIX.  1901.  Sep.-Abdr.  12  S. 

1180.  1901.    A.   Kornhuber    Opetiosaums  Bucchichi  (eine  Schuppenechse)  aus  der 

unteren  Kreide  von  Lésina. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1901.  8.  147—153. 
Abhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  XVII.  1901.  24  S.  mit  2  Taf. 

1181.  1901.  KQrchhoff.   Eisenbahnen  und  Eisenbahnpiâne  in   Klein-  und  Mittel- 

asien,  Persien  und  Afghanistan.  Ûber  Vorkommen  von  Kohlen  am  obereû 
Euphrat  und  bei  Heraklea. 

Hettners  Geogr.  Zeitschr.  VII.  1901.  S.  609—625  u.  677—692. 

1182.  1901.  Otto  Maas.  Der  ëalzsee  von  Lamaca  auf  C  jpern.  Das  Salz  entstummt 

dem  infiltrierten  Meerwasser.  (G  au  dry,  Unger  und  Kotschy) 
Hettners  Geogr.  Zeitschr.  VII.  1901.  S.  159—161. 

1 183.  1901.  C.  J.  Forsyth  Major.  On  the  reported  occurrence  of  the  Camel  and  the 

Nilgau  in  the  upper  miocène  of  8amos.  Der  ^KamelschUdel*  ist  Palaeo- 
tragus  Rouent^  Portax  (Nilgau)  ist  Palaeotragus  vetustiis, 
Geol.  Mag.  VIÎI.  ISOl.  S.  354  u.  355. 
1183  a.  1901.   Al.  Martelli.     Le    formazioni    geologiche    ad   i   fossili  di  Paxos  e 
Antipaxos  nel  Mare  Jonio. 

Bull.  8oc.  geol.  ital.  Kom.  XX.  1901.  S.  394—436.  Mit  Taf. 

1184.  1901.    E.  de  Martonne   hat  die  Bewegungen  des  Bodens   und  die  Bildung 

der  Tiller  der  Walachei  besprochen.    Am   grôûten  westlich   vom  Oltu 
bis  an  don  Rand  des  kristallinischen  Massivs. 
Compt.  rend.  1901.  S.  1140—1143. 

1185.  1901.   L.  Mrazec   besprach   die  klippenfôrmigen   Kalksteine  bei  Podeni-noi 

(Distrikt  von  P  r  a  h  o  v  a)  als  in  den  helvetischen  Mergeln  der  Salzformation 
eingebettot.  (S.  Stefanescu  hat  sic  fur  anstehend  gehalten) 
Bull.  Soc.  Se.  Bukarest  1901.  S.  229—234. 

1186.  1901  (1900).   Ausfûhrliche  Bearbeitung  haben   die  Granat-Vesuvianfelsein- 

schlusse  in  den  tSerpentinen  des  Paringu massivs  durch  Munteanil- 
Murgoci  gefunden. 

Bull.  Soc.  Se.  Bukarest.  IX.   1901  (1900).    114  S.  mit  Taf.  u.  Kartea 
(1:10.000  u.  1:25.000). 


305 

1187.  IdOl.  E.  Naumann.  Geologische  Arbeiten  in  .Tapan,  in  der  Tûrkei   und  in 

Mexico.  Eleinasien  besteht  im  wesentlicben  ans  zwei  nebeneinander 
hinziebenden  Gebirgsstilmmen,  welche  sich  mit  dem  armeniscben  Hoch- 
lande  vereinigen  und  die  mit  pliocânen  Binnenseeablagerungen  erfîillte 
Ijkaoniscbe  Senke  umschlieBen. 

Ber.  .d.  Senckenb.  Ges.  1901.  S.  79—90. 

1188.  1901.  Ph.  Negris.  Plissements  et  dislocations  de  Técorce  teiTestre  en  Grèce. 

Leurs  rapports  avec  les  phénomènes  glaciaires  et  les  effondrements  dans 
Tocéan  atlantique.  Fûnf  Hauptfaltungen  :  Olympisch  NW,  vorcretazisch 
(Porfido  verde  antico);  pentelisch  NO,  nachcretaziscb  ;  achâiscb  WNW^ 
eocân  (Serpentin,  Granit  von  Laurium)  ;  pindisch  NNW,  miocân;  tânarisch 
N— S,  pliocân  (Trachyt  und  Andesit).  Mit  den  Faltungen  stehen  zum  Teil 
die  GesteinsausbrQche  in  genetiscbem  Zusammenhang. 

Athen   1901.  209   S.   mit  Karte   (1:2,000.000).    Zeitschr.  Archimedes 
(griechiscb).  III.  1901.  S.  121  —  161.     xMan  vergl.  Boblaye  und  Virlet 
Nr.  60,  1835. 

1189.  1901.  A.  Nehring  bat  ûber  fossile  Kamele  {Cameîus  alutensis)  in  Rumiinien 

und  ûber  die  pleistocâne  Steppenzeit  Mitteleuropas  berichtet.  Aus  diluvialem 
Sand,.der  von  Lôû  bedeckt  ist. 
Globus  1901.  4  S. 

1190.  1901.   Y.  Paquier  berichtete  im  Namen  N.  Zl'atarskis  ûber  die  Urgon- 

schichten  Bulgariens:  Lomgebiet,  bei Tirnova  und Lovetsch. —  DerNach- 
weis  des  Vorkommens  von  Requienienkalken  in  den  Balkanlundcrn  reicht 
weit  zurûck  :  Bei  Vraca  scbon  1875  vom  Réf.  nachgewiesen  (Sitzungsber. 
d.  Wiener  Akad.  77.  Bd.  1878.  S.  272  [32]  u.  281  [44].  Scbon  damais 
wurde  der  innige  Verband  mit  den  hangenden  Orbitolinenschichten 
erkannt.  (Man  vergl.  auch  Denkschr  d.  Wiener  Akad.  1896.  LXIII.  S.  286.) 
V.  Paquier  bat  die  Urgonrudisten  Bulgariens  gleichfalls  mit  jenen 
Frankreicbs  und  der  Schweiz  verglichen. 
Bull.  Soc.  géol.  1901.  S.  286  u.  287. 

1191.  1901.  Y.  Paquier  berichtete  ûber  das  Alter  der  Kalke  mit  Rudisten  in  der 

Dobrudscha  und  stellt  sie  an  die  Basis  der  Kreide.  (Man  vergl.  des 
Réf.  Vortrag  ûber  seine  Reise  in  die  Dobrudscba.  Scbriften  d.  Ver.  zur 
Verbr.  naturw.  Kenntn.  Wien  1893,  wo  er  S.  549  die  von  Peter  s  fur 
oberen  Jura  gehaltene  Tafel  bereits  als  untere  Kreide  angesprochen  bat.) 
Bull.  Soc.  géol.  1901.  S.  473  u.  474. 

1192.  1901.  A.  Philippson.  Géologie  der  Pergamenischen  Landschuft.  (Vor- 

laufiger  Hericbt.)  Vorwaltend  vulkaniscbe  Gesteine  (Tracbyte,  Andésite 
und  Basalte\  Tuffe  und  SûCwasserablagerungen  mit  Braunkohlen  (unteres 
Pliocân).  Altère  Gebirgsinseln  :  Kristallinische  Schiefer  (Madarosgebirge), 
an  einem  Granitstock  im  0  Kalke  (zum  Teil  mit  Fusulinen),  Grauwacken 
und  Schiefer.  Auch  Nummulitenkalk.  Streichungsrichtungen  „verworren"  ; 
auch  das  Tertiiir  stellenweise  intensiv  gefaltet. 
Bonn,  20.  Mixrz  1901. 

1193.  1901.  A.  Philippson.  Beitriige  zur  Kenntnis  der  griechischeninselwelt. 

Kykladen,  Skyros  und  die  magnesische  Inselreibe  (die  nôrdl.  Sporaden). 
Die  Kykladen  „isoliertc  Spitzen  eines  Gelnrge»-*.  Koine  allgemein  vor- 
herrscbende  Streichungsricbtung.  Naxos  und  Parcs  Streichen  nacb  NNO 
und  NO  (N-Paros).  Intensive  Ftiltung  auf  Paros.  Fûnf  Gneismasaen:  Naxos, 
Parot^,  Mykonos   und  Delos,  Jos   und  Seriphos.     Schiefermantcl   um   den 

39 


306 

Gneis.     îm  SO   sedimentâres  Gebirge.    Das   al  te  Gebîrge    schollenfôrniîg 

zerstûckt  durch  Einbrâehe.  begleitet  von  Âusbrûcben  vulkanischer  Gesteine. 

Peterm.  Mitt.  Erg.-Heft  134.  1901.  172  S.  mit  4  Karten.  Geologische 

Karten  der  Kykladen,  von  Skyro  und  den  nôrdlichen  Sporaden  (  1 :  300.000). 

1194.  1901.  A.  Ricci.  L'Elepbas  primigenius  délia  Dobrogea. 

Rend.  Ace.  Lincei.  Rom  1901.  Ser.  5.  X.  S.  14—17. 

1195.  1901.  A.  RQclier.   Einiges  ûber  den  Blei-  und  Silberbergbau  bei  Srebrenica 

in  Bosnien.  In  Quarzpropylit,  der  palâozoiscbe  Gesteine  durcbsetzt. 
Wien  1901.  54  S.  mit  3  Tafelu  und  geol.  Karte. 

119().  1901.  F.  SctiafTer  bat  als  ein  Ergebnis  seiner  Reise  im  Jabre  1900  Beitrâgc 
zur  Kenntnis  des  Miocânbeckens  von  Cil  ici  en  verôfifentlicht.  GroBe 
EinfÔrraigkeit  der  ifedimente.  Seichtwasser-  und  kûstennabe  Bildungen. 
Die  groûe  Mâchtigkeit  wird  durcb  „negative  Bewegung  der  Strandlinie** 
erklart.  Eine  Kartenskizze  gibt  die  Ausdehnung  des  ciliciscben  Mioc&n- 
beckens  an,  sowie  die  Hauptfaltenzûge  (der  Hauptsacbe  nach  gegen  SO 
konvexe  Bôgen),  zwiscben  welcben  das  Becken  sicb  ausdebnt,  aus  dem  W 
von  Ermenek  bis  iiber  Marascb  im  0  binaus,  vom  Meere  bis  ûber  Goedet» 
Nemrun  und  an  den  Ala  Dagb.  Zablreiche  Fossilienlisten. 

Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1901.  S.  41—75.  Ebend.  1902.  S.  1—38 
(mit  Kartenskizze  1:2,000.000). 

1197.  1901.  R.  J.  Schubert  bat  von  Ordu  amScbwarzenMeer  Rudistenkreide 

und  mitteleocanen  Nummulitenkalk  besprochen. 
Verbandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1901.  S.  94—98. 

1198.  1901.  R.  J.  Schubert.    Cber  don   geologischen   Aufbau   des   Kiistengebietes 

Vadice-Kanal  Prosjek  und  die  Scoglien  (Dalmatien).  Dinariscbe 
Faltenziige.  Die  Scoglien- Faltenreste.  —  Aucb  ùber  das  Gebiet  der  Pro- 
minascbichten:  Faltenziige  der  Rudistenkreide  im  Sûden  ûber  Dolomiten, 
mit  Eociln  in  den  Synklinalen.  Eine  mitteleociine  Foraminiferenfauna 
von  Misée  in  Norddalràatien. 

Verbandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1901.  S.  234—241,  330—336.  1902. 
S.  19G-203,  246-251. 

Ebend.  1902.  S.  267—269.  Man  vergl.  aucb  ebend.  S.  376—887  uber 
den   Inselzug  Morter,  Vergada,  Pasman   und    die   begleitenden  Scoglien 

1199.  1901.  J.  Simionescu  bat  von  unweit  Berlad  (Distrikt  Tutova,  Moldau) 

aus  pontiscben  Tonen  einen  Antilopenscbadel  und  Oberkieferzâbne  von 
Ilipparion  gracile  angefûbrt. 

Verbandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1901.  S.  311  u.  312. 

1200.  1901.   Augu8t   Stastny.    Nacbrichten    tiber    das    Quecksilbervorkommen    im 

triasischen  Ablagerungagebieto  von  Spizza  (S iiddalmatien). 
Montiinzeitung.  (iraz  1901.  S.  365  u.  366. 

1201.  1901.  Ed.  Suess.  Antlitz  dor  Erde.  Die  Tauriden  und  die  Dinariden. 

Von  Arménien  durch  don  Taurus  iiber  den  Amanus  nach  Cypern; 
aus  Oboritalien  durch  das  dinariscbe  Gebirge  nach  Kreta.  Scbarungs- 
winkol  an  dor  Westkiiste  Kleinasiens.  Analyse  der  E.  Naumannschen 
und  Sch  afferscheu  ^licitlinion"  in  Kleinasion.  Priifung  der  Frage,  ob 
an  dor  Wostkuste  Kh?inasiens  oino  Hcliarung  vorhanden  sei  (^sie  ist  vor- 
handon")  und  ob  dor  agaisolio  Einbruch  „auGerhalb  der  Tauriden"  liège. 
Dio  albanisclio  Tortiarbncht.  Die  Hauptziige  dor  Dinariden.  Das  dinarische 
(lobiot    von    den   Ali)on    ^dun  h    einen    ununterbrochenen    GQrtel  .  .  .  tief- 


307 

grcifender Dislokationen  (Tonalitintnisionen)  getrennt*.  —  Der Abgang  von 
Kartenskîzzen   macht  den  Verfolg  dcr  Darlegungen   ungemein  schwierig. 
Wien  1901.  III.  I.  S.  402—422. 

1202.  1901.   Franz  Toula   beschrieb   eine   Neogenfauna    von    Cilicien    ans    der 

Gegend  von  Karaman.   Durchweg  Formen,  welche  sich  enge  anscblieOen 
an  âolche  der  Wiener  Bucht. 

Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1901.  S.  247—264. 

1203.  (1902.)  Franz  Schaffer  hat  sich  ûber  den  fraglichen  Fundort  geauflert.  Der- 

selbe  soll  mit  Godet  (Cilicien)  iibereinstimmen. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1902.  S.  77-80. 

Spâter  ergab  sich  (Brief  des  Einsenders  an  Toula),  daû  die  Fossilien 
bei  Laranda  (==  Karaman)  liegen  :  ,à  l'endroit  de  l'ancienne  citadelle 
de   Laranda,  située  sur  une  hauteur  derrière  la  ville." 

Ebend.  S.  290  u.  291. 

1204.  1901.  Fr.  Toula.  Die  geologische  Geschichte  des  Schwarzen  Meeres.  Neun 

Phasen  vom  Oligocan  (Burgas)  und  Oberoligociln.  Mediterran  (Dobrudscha 
—  Varna),  Sarmat  (Marmarameer,  Dobrudscha,  Bulgarien\  Milotische  Stufe. 
Congerienstufe  (tiefe  Bucht  ins  rumilnische  oder  danubische  Becken). 
Paludinenstufe  (Rumanien,  Marmarameergebiet).  Bildung  des  Bosporus. 
Schrift.  d.  Ver.  zur  Verbr.  naturw.  Kenntn.  Wien  1901.  Heft  1.  51  S. 

1205.  1901.  S.  Uroievié  fand  Eklogite  und  Pyroxenite  NW  von  Grabovac  (S  erbien) 

und  hàlt  den  Cer  fiir  eine  lakkolithische  Bildung. 
Ann.  géol.  Belgrad.  V.  2.  1901.  S.  11,  32. 

1206.  1901.  S.  Uroievié   untersuchte   die  Peridotite   und  Serpentine    Serbiens. 

Letztere  seien  auf  Peridotite,  seltener  auf  Gabbros  zurûckzufuhren. 
Ebend.  S.  29. 

1207.  1901.  S.  Uroievié  hat  bei   Baranja  (S erbien)  Kontaktmetamorphosen  an 

Schiefern  und  Kalken  in  der  Umgebung  des  Granits  beobachtet. 
Ebend    S.  75. 

1208.  1901.  S.  Uroievié  hat  granitische  Gestcinc  und  kristallinisehe  Schicfer  aus 

Rumelien  und  Bulgarien  beschrieben. 
Ebend.  S.  22—24. 

1209.  1901.  L.  Vancov.    Nach  langer  Zeit  erschien   wieder  eine   Arbeit   ùber  das 

Gebiet  des  westlichen  Balkans,  gewiO  des  interessantesten  Toiles  der 
balkanischen  Kette  (des  Réf.  ^Grundlinien*  —  Reise  von  1875  —  sind 
1881  erschienen).  Sie  behandelt  das  Gebiet  zwischen  Berkovica  und  dem 
Iskerdurchbruch,  Die  verschiedenen  Formationen  sind  genau  umgrenzt 
und  ihre  râumliche  Ausdehnung  ist  vielfach  veriindert  gegeniiber  der 
Darstellung  des  Réf.,  der  1875  ohne  Karte  dasselbe  Gebiet  auf  vier  Rout^n 
durchzog  und  erfreut  sein  kann,  daO  ihm  keine  der  Formationen  entgangcn 
ist.  Hocherfreulich  ware  es,  wenn  L  Vancov  die  Detailaufnahme  aut 
Grund  der  trefflichen  russischen  Karte  fortsetzen  wollte.  Einzeichnung 
der  Reiserouten  wilre  erwiinscht  und  ebenso  eiu  ausreichendes  Résumée 
in  einer  der  Weltspraohen,  nach  Vorbild  der  russischen  Geologen. 

Sofia  1901.  Period.  Cpisan.  LXII.  S.  421—463  mit  Profiltafel  und  geol. 
Karte  (1:126.000)  mit  9  Aussch.  (bulg.  ohne  jedes  Res.). 

1210.  1901.  P.  Vinassa  de  Regny.  Notizcn  aus  Monténégro.  Moriinen  und  andere 

Eiszeitspuren.  Hippuritenkreide  und  Txias  mit  Megalodon.  VeiTucano  mit 

39* 


308 

Ëraptivgesteinseinschlûssen.  Man  vergl.  auch  desselben  Âutora:  Tracce 
glaciali  nel  Monténégro.  (Rend.  Ace    Lincei.  5.  X.  S.  11 — 14.  1901.) 

Rend.  Atti  Ac.  de  Lincei  1901.  S.  270  u.  271/  BoU.  Soo.  geol.  It  XX. 
8.  575-578.  :  _    ._  . 

1210a.  1901.  P.  Vinassa  de  Regny.  Radiolarii  cretacei  deir  Isola  di  Karpathos. 
Mem.  Ace.  se.  Ser.  5.  IX.  1901.  S.  1—18  m.  Taf. 

1211.  1901.  E.  Weiss.   Kurze  MitteilUng  ûber  Lagerstâtten  ira  westlichen  Klein* 

asien. 

Zeitschr.  f.  prakt.  Geol.  1901.  S.  249.  Fortschr.  d.  prakt.  Geol.  1908. 
S.  213.  Kârtchen  des  Steinkohlenreviers  von  •  Heraklea.  Text  von 
B.  Simmersbach.  Zeitschr.  f.  prakt  Geol.  1903.  fcJ.  169. 

1212.  1901.  A.  S.  Woodward.  On  the  bone-beds  at  Pikermi,  Attica,  and  on  similar 

deposits  in  Northern  Euboea.  Die  Knochen  der  oberen  Lage  stârker 
corrodirt  und  zerbrochen;  die  Reste  durcheinander  gemischt.  Eine  âhn- 
liche  Fauna  bei  Drazi  n&chst  Achmet  Aga  auf  Euboea,  wo  Hipparion 
gleichfalls  die  hâufigste  Art. 

Geol.  Mag.  VIII.  1901.  S.  481—486.  Rep.  Brit.  Assoc.  for  1901. 
S.  656—659.  London  1902. 

1212a.  1901.  C.  Zengelis.  Neue  Braunkohlen  in  Griechenland  sowie  ûber  einen 
Retinit  in  Thessalien. 

Min.  u.  petr.  Mitt.  XX.  1901.  S.  355  und  356. 

1213.  1901.   J.  M.  2uj0vié  hat    vulkanische   Gesteine  der  Rhodope   untersucht 

(Viquesnei  1847) :  Rhyolithe,  Andésite,  Basalte,  Perlite  und  Obsidiane. 
Ann.  géol.  Belgrad  1901.  V.  2.  S.  38—40. 

1214.  1902.  F.  Blanc.   Notes  sur  les  formations  glaciaires  et  les  dépote   aurifères 

de  la  région  deSalonique. 

Bull.  Soc.  de  l'ind.  min.   1902.   I.  2.  S.  457—487    mit  geol.  Karte 
(1:300.000)  und  2  Tafeln. 

Eine  âhnliche  Arbeit  tiber  die  Région  des  Eara  Dagh  erschien  Soc. 
d'ind.  min.  St.  Etienne.  (C.  r.  1901.  S.  205  und  206  mit  Tafel.) 

1215.  1902.  J.  Block.  Ûber  einigeReisen  in  Griechenland  mit  Berûcksichtigung 

der  geologischen  Verhilltnisse  sowie  der  Baumaterialien,  insbesondere  der 
Marmorarten  Griechenlands  im  Vergleiche  mit  denjenigen  Deutechlands 
und  einiger  anderer  Lânder. 

Sitzungsber.  d.  niederrh.  Ges.  f.  Nat.  u.  Heilk.  Bonn  1902. 

1216.  1902.  S.  Brusina.   Iconogi-aphia   molluscorum  fossilium  in  tellure  tertiaria 

Hungaiiae,  Croatiae,  Slavoniae,  Dalmatiae,  Bosniae,  Hercegovinae, 
Serbiae  et  Bulgariae  inventorum. 

Zagrabiae  (Agram)  1902  mit  Atlas  (30  Taf). 

1217.  1902.  G.  V.  Bukowski.   Zur  Kenntnis  der  Quecksilberlagerstatte  in  S  pizza 

(Su  dd  al  m  a  tien).    Im  Weifener  Schiefer.    Schuppenstruktur   der  Trias 
(ûber  Muschelkolk  bis  zum  Hallstâtter  Kalk,  Werfener  Schiefer  bis  Hall- 
statter  Kalk).  Zinnober,  gediegenes  Quecksilber  mit  Baryt. 
Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1902.  S.  302—309. 

1218.  1902.  L  Cayeux.  Sur  les  rapports  tectoniques  entre  la  Grèce  et  la  Crète 

occidentale.  Im  westlichen  Kreta  nordsûdliche  Faltenztige.  Wenn  sich  dos 
dinarische  System  in  der  Tat  nach  0  fortsetzt  (wie  E.  Suess  annimmt), 
eo  musse  angenommen  werden,  daC  ein  wichtiger  Teil  davon  abgezweigt 


309 

sei.  Denkt  an  die  Môglichkeit  eines  Zusammenhanges  mit  der  SW-Richtung 
des  nOrdlichen  Afrikas. 

Compt.  rend.  20.  Mai  1902. 

1218a.  1902.  L.  Cayeux  bespracb  auch  die  Altersfrage  der  metamorphischcn 
Gesteine  Kretas.  In  Kalkschiefern  wurde  nachgewiesen  das  Vorkommen 
von  Ammoniten  und  Gastropoden,  von  Cardinia  sp.,  Myophoria  (?)  sp., 
Nucuia  (?)  sp.^  Mytilua  «j?.,  Avieula  (?)  sp.^  Cassianella  sp,,  Spiriferina  sp, 
etc.  ;  in  schwarzen  Schiefem  das  Vorkommen  von  Myophorien,  Leda,  Arca, 
Pecten  etc.  Der  Autor  denkt  an  metamorphosierte  meditercane,  wahr- 
•  scheinlich  obère  Trias-  und  vergleicht  die  metamorphischen  Gesteine 
(anûer  den  genannten:  Gipse,  Zellendolomite,  Quarzite  vtnd  phyllitische 
Schiefer  in  zweî  Horizonten  sowie  Cipolline  und  Conglomerate)  mit  jenen 
der  Westalpen.  Cberschiebungen.  Die  Flyschgesteine  Mesozoicum.  (Der 
Réfèrent  erinnert  dabei  an  die  Gesteine  der  sogenannten  Grauwacken- 
zone  der  NO-Alpen.) 

Compt.  rend.  12.  Mai.  1902.. 

1219.  1902.  A.  Cordelia.  Gîtes  minéraux  et  industrie  minérale  de  la  Girèce. 

Ann.  des  mines  1902.  2.  S;  478—498. 

1220.  1902.    G.   d'Angelis    d'Ossat.     Observations    géologiques    sur   les    méthodes 

d'exploitation  de  quelques  mines  pétrolifères  de  la  Roumanie. 
Mon.  des  Intérêts  Pétrolif.  Roumaines  1902.  S.  811—815. 

1221.  1902.  G.' d*Aohiai'di  bat  bei  Kadi-Kale  (Prov.  Smyrna)  syenitische  Gesteine 

nachgewiesen. 

Froc.  verb.  Soc.  Tosc.  8c.  nat.  Eisa  1902.  10  S. 

1222.  1902.  K.  Diener.    Die   Stellung  der  kroatisch-slavonischen   Inselgebirge   zu 

den  Alpen  und  dem  dinarischen  Gebirgssystem.  Die  Inselgebirge 
mit  tertiâren  Randzonen.  Das  TertitU*  bis  zum  Pliocan  stark  gestôrt.  Mit 
den  dinarischen  Falten  und  dem  SO-Abschnitte  der  Alpen  gleichzeitig 
gefaltet. 

Mitteil.  d.  Wiener  geogr.  Ges.  XLV.  1902.  S.  292—298. 

1223.  1902.   Th.  English.   Ûber   die   neuen  Koblen-;  und  Petroleumvorkommnisse 

nôrdlich  von  der  Bucht  von  Xeros,  unweit  Gallipoli  in  der  europàischen 
Tûrkei.  Nummulitenkalke,  blaue  Schiefer  und  Sandsteine  eine  Mulde  und 
einen  Sattel  bildend  mit  Kohle.  Daruber  weiche  Miocankalke  und  Paîagonit- 
tuffe  sowie  weiche  sandige  Schichten  (Pliociln?)  mit  Naphtha.  Alte  Ufer- 
wâlle  (bis  10  w)  mit  Dreissensien. 

Quart,  Joum.  1902.  LVIII.  S.  150—159  mit  Karte. 

1224.  1902.    Th.  Engiish.    Of  a  portion   of  the  northem   shore   of  the    Se  a    of 

Marmora  and  Gulf  of  Xeros.  Die  geologische  Karte  weist  auûer  einem 
beschrânkten  Vorkommen  von  clays  und  shaîes  im  0  nahe  der  Kûnte 
tertiâre  Ablagerungen  auf:  eocane  Sandsteine  und  Kalke,  miocîlne  Sand- 
steine, Ealke  und  pliocane  Sandsteine.  Petroleum  fuhrende  Sande  an  der 
Kûste  im  0  und  im  N  von  Enos  bei  Balikeni.  Khyolithe  und  Basalte 
•  •  •  besonders  im  W,  Kohle  im  Eociln  im  NW,  in  einem  gegen  NW  konvexen 
flachen  Bogen.  Einfallen  gegen  SO. 

Quart.  Joum.  LVIII.  1902.  Mit  geol.  Karte  (4  miles  =  1  inch). 

1225.  1902.  Faktor.  Bohatstvi  mineralnî  vBosné  aHercegovini.  (Der  Mineral- 

reichtum  in  Bosnien  und  der  Hercegovina.) 
Vesmir.  XXXn.  S.  22  u.  23.  Prag  1822.- 


310 

1225  a.  1902.  Th.  Fuchs.   Ûber  einige  Hieroglyphen  und  FucoideB  ans  den  palâo- 
zoiflchen  Schichten  von  Hadijn  in  Eleinasien. 
Sitzungsber.  d.  Wiener  Akad.  1902.  7  S, 

1226.    1902.  R.  Gasperini.  Geoloski  prijegled  Dalmacije. 

Die  Fonnationen  werden  angefûhrt,  mit  Verzeichnis  der  dieselben 
bezeichnenden  Fossilien. 

Fur  unseren  Zweck  ist  das  reiche  Verzeichnis  der  auf  Dalmatien 
bezûglichen  geologischen  Literatur  das  Wichtigste,  weil  unôere  tîbersicht 
ergânzend.  183  Âbhandlungen.  (Leider  erst  im  Dezember  1903  erhalten.) 

Progr.  C.  k.  èkolsku  godinu  1901/02.  Spalato  (Spljetu)  1902.  47  S. 
(kroatisch). 

Von  Publikationen  ûber  Dalmatien,  welchc  im  vorstehenden  nicht 
enthalten  sind,  seien  die  folgenden  nachtrâglich  namhaft  gemacht: 

1.  185 1.  Schlehan.   Bericbt  ûber  die  geologischen  Verh&ltnisse   und  die 

Asphaltgesteine  Dalmatiens. 

Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1851.  II.  —  Verhandl.  S.  137—140. 

2.  1852.  Fr.  V.  Hauer.  Dber  Gebirgsarten  und  Petrefakten  aus  Dalmatien. 

Ebend.  III.  1.  S.  192—194. 

3.  1852.  Al.  Braun.  Ûber  Goniopteris  dalmatica  vom  Mte.  Promina.  (L.  v. 

Buch.  Ûber  Lagerung  der  Braunkohlen.  Berliner  Akad.  Schr. 
1851.  Ges.  Werke.  4è.  S.  980.) 

Zeitschr.  d.  Deutsch.  geol.  Ges.  1852.  S.  558. 

4.  1853.   V.   Franzius.    Fossile  Oberreste    von  Anthracotherium  minimum 

und  einer  Antilopenart  aus  Dalmatien. 
Ebend.  1852.  S.  75-80  mit  Tafel. 

5.  1858.  R.  de  Visiani.  Piante  fossili  délia  Dalmatia. 

Mem.  Ist.  veneto  1858. 

6.  Bei  Nr.  316  wâren  noch  hinzuzufûgen  von  Mitteilungen  Fr.  V.  Hauers 

aus  Dalmatien.  Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1862.  S.  235  und 
240.  Sitzungsber.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss.  LU.  1865.  (Cephalo- 
poden  der  unteren  Trias.)  Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1867. 
S.  89  u.  121. 

7.  1874.  Kowalewsky.  Monographie  der  Gattung  Anthracotherium,  Palae- 

ontographica  XXII.  (Man  vergl.  auch  R.  Hoernes.  Verhandl. 
d.  k.  k.  geol.  R  -A.  1876.  S.  363.) 

8.  1874.  D.  Stur.  Tertiiire  Petrefakten  von  der  Insel  Pelagosa. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  S.  391. 
9.1881.    Gorjanovié  -  Kramberger.    Gattung  Saurocephalus.    Beitrag  zur 
Neocom-Fischfauna  der  Insel  Lésina. 

Jabrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  XXXL  1881.  S.  371-380. 
10.  1882.  M.  Neumayr.  „Die  diluvialen  Saugetiere  der  Insel  Lésina"  sprechen 
fur   einen  Zusammenhang  mit  dera  Festlande  bis  ins  Diluvium. 
Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1882.  S.  161. 
Man   vcrgl.  Jahrb.  XXXII.    1882.    Woldfich.    Beitrag  zur 
Fauna  der  Breccien.  S.  435—470  und  Verhandl.  1886.  S.  177. 
U.  1883.  F.  Bassani.  Descrizione  dei  pesci  fossili  di  Lésina. 

Deukschr.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss.  XLV.  S.  195. 
12.  1883.  J.  Eichenbaum  (und  K. Frauscher).  Die Brachiopoden  vonSmokovac 
bei  Risano  in  Dalmatien. 

Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  XXXIII.  1883.  S.  713—780  mit  Tafel. 


311 

18.  18S4.   F.  Teller.   Neue  Anthracothenenreste  aus  Sûdsteierniark  und 
Dalmatien. 

Beitr.  z.  Palaont.  Osterr.-Ung.  n.  d.  Orients.  IV.  S.  45  —  133 
{Prominatherium  daltnatinum)  mit  Taf.  III  u.  IV. 

Man  vergl.  Nr.  238,   wo  die  Quelle  durch  ein  Versehen  un- 
richtig  angegeben  wurde. 
14.  1H86.  6.  Staohe.  Ûber  das  Âlter  von  bobnerzfQbrenden  Ablagerungen 
am  Mte.  Promina. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1886.  S.  385—387.  (Man  vergl. 
F.  R.  V.  F  rie  se.  Die  Bergwerksindustrie  von  Dalmatien.  Wien 
1858  und  S  tac  h  es  Arbeit  ûber  die  Terra  rossa.  Verhandl.  d. 
k.  k.  geol.  R.-A.  1886.  S.  61—65  mit  Lit.-Ang.) 

1227.  1902.  R.  HSrnes.  Das  Erdbeben  von  Saloniki  am  5.  Juli  1902.  Die  StoO- 

linie  (Langazalinie)   stimmt  recht  gut  mit  einer  der  von  Philippson 
(1898)  und  Cvijic  (1901)  eingezeichneten  Linien  ûberein. 

Sitzungsber.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss.  4.  Dezember  1902.  91  S.  mit 
Karte  (1:600.000). 

1228.  1902.  F.  Katzer  erwahnt  ein  Kohlenvorkomraen  in  den  Werfener  Schichten 

Bosniens. 

Zentralbl.  f.  Min.  1902.  S.  9  u.  10. 

1229.  1902.  Fr.  v.  Kerner.  Bericht  ûber  seine  Aufnahmen  bei  Spalato. 

Verhandl.  d.  k   k.  geol.  R.-A.  1902.  S.  269-273. 

1230.  1002.  Fr.  v.  Kerner.  Tertiiirpflanzen  vom  Ostrande  des  Sinjsko  Polje  in  Dal- 

matien. 13  Arten  (von  27)  mit  solchen  vom  Mte.  Promina  ûbereinstimmcnd. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1902.  S.  342—344. 

Ûber    die  Poljen   von  Blaca  und  Konjsko  bei   Spalato.     Eociin   im 
Rudistenkalkgebiet  im   Norden  des   Golfs  von   Salona.    Ûbei*scbiebungen. 

Ebend.  1902.  S.  363—375. 

1231.  1902.  Fr.  V.  Kerner.  Géologie  der  Sûdseite  des  Masor  bei  Spalato.  Dinarisch 

streichende,  steil   zusammengeschobene  Falten,  im  W  in   die  „lesinisclie 
Faltung"*  ûbergehend:  ein  gegen  die  Adria  oflfener  Faltenbogen. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1902.  S.  420—427. 
1282.    1902.  Fr.  V.  Kerner.  Sebenico^— Trau  (Dalmatien).  Geologische  Karte 
(1:75.000)  mit  Erlâuterungen  (88  S.).    Hauptstreichen  auf  diesem  Blatte 
etwa  WNW-OSO,  gegen  NW— SO  auf  dem  nôrdlichen  Blatte  (Kistanje 
und  Demis)  umbiegend. 

Wien  1902. 

1233.  1902.  C.  J.  Forsyth-Major.  On  the  pygmy  Hippopotamus  from  the  pleistocene 

of  Cyprus, 

Proc.  Zool.  Soc.  London  1902.  G  S.  mit  2  Tafeln. 
1233  a.  1902.  A.  Martelli.   Par  os   eine  eocilne   HochOache,    Antiparos  ein  Teil 
eines  Falten gebirges  (Eociin  und  Kreide). 

Boll.  Soc.  Geol.  Ital.  1902.  Sept.-Okt.  mit  geol.  Karte  (1:75.000). 

Man   vergl.  auch:   ebend.  190 J.  XX   und  Rendiconti   Ac.  Lincei  IX. 
1901.  Rom. 

1234.  1902.  E.  de  Martonne.  Remarques  sur  le  climat  de  la  période  glaciaire  dans 

les  Carpathes  méridionales. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  4.  Ser.  II.  1902.  S.  330-332. 

1235.  1902.  E.  de  Martonne.  La  Valachie. 

Paris  1902.  387  S.  5  Karten  mit  12  Tafeln. 


312: 

1236.  1902.  G.  Melentijevié.     Urgon  und  Apt  in   Grliste  lihcl   Gault  in   Lenovac 

(Serbien).  Durchsetzt  von  Âmphiboldacitgângen. 
.  Belgrad  1902.  23  S.  (serb  ). 

1237.  1902.  L  Mrazec  und  W.  Teisseyre.    Aperçu  géologique  sur  les  formations 

salifères  et  les  gisements  de  sel  en  Roumanie. 

Bibl.  Mon.  des  int.  pétrol.  roum.  1902.  8.  271—281. 

1238.  1902.  L.  Mrazec.    Distribution   des   zones  pétrolifères   en  Roumanie.   Im 

Senon  auf  einer  groÛen  Verwerfung,  im  Eocân  und  Oligocân  (Moldau), 
im  Neogen  (Walachei). . 

Mon.  in  ter.  pétrol.  roum.  Bukarest  1902.  Nr.  48.  10  S. 

1239.  1902.  L.  Mrazec.  Geologische  Verhaltnisse  der  Erdôlzonen  in  Rumâ,nien. 

Ôsterr.  Zeitschr..  f.  Berg-  u.  Hûtten.w.  1902.  S.  348— 351. 
L240.   1902.  G.  Munteanu -  Murgoci.    Zacémintele   suecinului   din   Romani  a.    Im 
oligocâuen  Menilitschiefer.  44  Fundpunkte. 

Habilit.-Schrift.  Bukarest  1902.  56  S.  mit  Karte. 

1241.  1902.  K.  Oestreich.  Beitrage  zur  Géomorphologie  von  Makedonien.  Aus- 

gescliieden  wurden:  Granit,  kristallinisebe  Schiefer,  fraglich  palftozoische 
Schichten,  Kalke  dei  kristallinisehen  und  palàozoischen  ^  Formationen; 
Mesozoicum,  Kreide,  Tertiai*  und  jungvulkanische  Gesteine 

Die  westlichen  Kalkgebirge  (Presp.a-See)  treteij  massigauf,  jene  Hûdlich 
vom  Malik-See  und  in  der  Mulde  Ostrovo  — Nisia  wechseln  mit  Sandsteinen 
und  Serpentinlagern.  Rudistenkalke  im  Sûden.  Ausgedehnte  Serpentin- 
massen  am  Plateau  von  Huma  werden  als  eine  „tertiare  Vulkandecke" 
angesprochen. 

Abhandl.  d.  geogr.  Ges.  Wien.  IV.  1.  1902.  169  S.  mit  geol.  Karte 
(1:750.000). 

1242.  1902.  P.  Oppenheim.    Ûber  die  Fauna  des  Mte.  Promina  [Dalmatien] 
♦  (und    das    Auftreten    des    Oligociins   in    Malcedonieii).  Poleniiscb    gegen 

G.  Dainelli  (Untermiocan  des  Mte.  Promina.  Palaeont.  Ital.  VII.  Piça 
1901.  S.  235  flf.).  Oppenheims  Schichtfolge :  Lucasannhorizont  (obères 
Mitteleocàn)  bis  zu  den  Conglomeraten  (vielleicht  Gombertoschichten  oder 
obères  Oligocân). 

Zentralbl.  f  Min.  etc.  1902.   S.  266—281.  .       ' 

1242 nr.  1902.  P.  Oppenheim.  Ûber  dig.Fossilien  der  Blâttermergel   vou.  Theben. 

Sitzungsber.  d.  Mûnchener  Akad.  1902.  22  S.  mit  Taf. 

1243.  1902.  P.  S.  Pavlovic.  Vorlaufiger  Bericht  iiber  das  Oligocan  zwisclion  Voles 

(Kôprûlû)  und  Stip  (Istib)  in  Makedonien.  Reiche  Fauna  aus  dem 
niittleren  Oîigociin  (Gombertoschichten).  Daneben  wahrscheinlich  auch 
Priabonaschichten. 

Sitzungsber.  d.  serb.  geol.  Ges.  XII.  1902.  Nr.  7. 

1244.  1902.  J.   Peucker.    Professer    Cvijic    on    the    structure   of  the  Bajkau 

Peninsula.  Unterschieden  wurden  :  das  dinarische  System,  das  graeco- 
albanesische  System,  der  Balkan,  dieKarpaten.  Uni  das  alte  Rhodope- 
massiv.  AuBerdem  die  ûbergreifeuden  Zonen  und  die  jungen  Ausbruchs- 
gebirge. 

Geogr.  Journ.  XIX  London  1902.  S.  735-7.42,  Kârtchen  im  Text 
(S.  737). 

1245.  1902.  A.  Philippson  bat  einen  vorlaufigen  Bericht  erstattet  iiber  seine  Reise 

in  Kloinasien  (1901).  Sniyrna,  Porgamon,  Magnesia,  Pbokâa,  obères 
Miiiindergebiet.     Groûe  Ausdehnung  jungtertiiirer  (pliocîiner)  SûUwasser- 


313. 

ablagerungen  mît  wenigen  Arten,  auch  Pflanzenreste  und  Braunkohlen- 
flôtzchen.  Marîn  nur  bel  Denisli  und  Serakiôi.  Vulkanische  Bildungen. 
Andesitdecken  und  -Gange  und  Tuffe  im  Jungtertiâr.  Dièses  bei  Smyrna 
aufgerichtet  und  gefaltet.  Kristallinische  Gebirge  bei  Tmolos  und  Messogis 
(zwischcn  Hermos  und  Miiander).  Kayster  Ebene  ein  junger  Einbruch. 
Schotter  bei  700  m  Hôhe  (zum  Beispiel  bei  Sardes).  Fusulinenkalk  im 
Kaïkosgebiet.  Kreidekalk  und  -Schiefer  im  NW.  Nummulitenkalk. 

Sitzungsber.  d.  Berliner  Akad.  1902.  IV.  S.  68—72. 
12^6.  1902.  R.  Leonhard  bat  das  galatische  Andesitgebiet  von  Angora  behandelt 
und  seine  Umgrenzung  bis  auf  eine  kurze  Strecke  in  Karte  gebracht. 
Der  westpontische  Bogen  der  Karte  Naumanns  ist  weniger  einbeitlich 
gebaut»  als  dieser  angenommen.  An  Scharungen  einzelner  Bogenstiicke 
Durchbruchstellen  der  andesitischen  Massen.  Alte  Schiefer  am  Abdagh- 
flusse  und  an  anderen  Punkten  am  Sakaria,  von  Jura  obne  einbeitlicbe 
Diskordanz  ûberlagert  (Ammoniten  des  Oxford).  Obère  Kreide  und  Eocâ.u. 
Auffaltung  vor  dem  Pliocân.  Die  Andésite  ûber  dem  Eocan  und  unter 
dem  Neogen. 

Neues  Jabrb.  B.  B.  XVI.  1902.  S.  99-109  mit  Karte  (1:1,000.000). 

1247.  1902.  A.  Marteili.  I  terreni  nummulitici  di  Spalato  in  Dalmazia. 

Rend.  Ace.  Lincei.  XI.  1902.  S.  334—337. 

1248.  1902.  L  Mllch.  Die  ËrguBgesteine  des  galatischen  Andesitgebietes  (nordlich 

von  Angora). 

Dacite,  Andésite,  Tuffe  und  Basalte  wurden  ausfubrlinh  untersucht 
und  bescbrieben. 

Neues  Jahrb.  f.  Min.  B.  B.  XVI.  1902.  S.  110—165. 

1249.  1902.  A.  Phiiippson.  Vorlâufiger  Bericht  ûber  die  im  Sommer  1902  ausge- 

ftihrte  Forschungsreise  im  westlichen  Kleinasîen. 

Im  Vilajet  Brussa  im  FluBgebiete  des  Marmarameeres  (Mysien  und 
W-Phrygien)  das  Grundgebirge  (zum  Teil  Carbon)  mit  NNO-Streichen 
(Kalke,  Schiefer  und  Grauwacken).  Idagebirge  Ôstlich  von  Panderma, 
sûdlich  bis  Balukeser  (Kalke,  Tonschiefer  nnd  Grauwacken)  mit  NW- 
und  NNW-Streichen  ;  weiter  ôstUch  W— 0-  und  WSW-WNW-Streichen. 
Bei  Mihalitsch  Belemniten  (obérer  Jura)  und  Rudistenkalke.  Der  mysische 
Olymp  Granitkem  mit  kristallinischer  SchieferhûUe.  Analogien  mit  Ost- 
griechenland.  Kreide  mit  Serpentin  (Serpentinzone).  Sudlich  davon 
(Simantschai)  kristallinische  Schiefer  und  Granit  (Erigôs-Dagh).  Neogen. 
Die  -kristallinischen  Schiefer  am  Temnos  streichen  NO.  Groûe  lydische, 
kristallinische  Masse.  Viele  und  ausgedehnte  jungtertiare  Decken  (PHocan 
nach  Oppenheim)  und  Tuffe.  So  einfach  wie  die  ^Grundlinien"  Nau- 
manns scheint  die  Tektonik  nicht  zu  sein.  —  Das  Kartenbild  diirfte 
hier  ein  vielfach  gegen  frûher  verUndertes  werden. 

Jahrb.  d.  H.  Wentzelstiltung  f.  1902. 

Sitzungsber.  d.  Berliner  Akad.  d.  Wiss.  1902..  S.  68—72.  1903.  VJ. 
8.  112—124. 

1250.  1902.  A.  Phiiippson  bat  Nachtrâge  zur  Kenntnis  der  griechischen  Insein 

erscheinen  lassen.  Von  der  Insel  Mikono  und  den  klçinen  Nachbarinseln 
bat  er  eine  geologische  Karte  gegeben.  Gneis  mit  Granitkernen.  AmphiboU 
schiefer  im  NO  (Phokabucht).  îSandsteiue  unbestiinniten  Alters.  Ein  ver- 
einzeltes  Vorkommen  von  Neogen.  —  Phiiippson  bat  auch  Leukas  und 
Ithaka  ^onisches  Meer)  besucht  sowie  Nikaria  (Sporaden)  nahe  gesehen. 

40 


3l4 

Dort  Ëocan  ;  hier  wird  Gneisgranit  vermutet  neben  geschichteten  Gneisen 
oder  Glimmerschiefern. 

Peterm.  Mitteil.  1902.  V.  5  S.  mit  Karte  (1:300.000). 

1251.  1902.  Fr.  Schaffer.   Zur  Geotektonik  des  sûdôstlichen  Anatolien.  IL  Der 

Taurus  ein  von  NO  nach  SW  divergierendes  System,  dessen  einzelne 
Ketten  aneinander  geschoben  sind.  Das  Miocân  an  der  AiiBenseite  des 
Gebirgawalles  bis  2300  m  emporgehoben. 

Peterm.  Mitteil.  1901.  S.  132  mit  Leitlinienknrte.  1902,  S.  270—274. 

1252.  1902.  Fr.  Schaffer.  Reise  in  das  Istrandschogebirge  (Thrakien). 

Mitteil.  d.  geogr.  Ges.  Wien  1892  (Vortrag). 

1253.  1902.  R.J.Schubert  Vorlage  des  Kartenblattes  Zaraveechia— Stretto  (Dal- 

matien). Cenomane  Kalke  und  Dolomite,  Rudistenkalk  (Turon  und 
8enon).  Mit  Austern.  Untereocilner  Alveolinenkalk,  mitteleoeaner  Haupt- 
nummulitenkalk,  Plattenmergel  und  Conglomérat  der  Prominaschichten 
(Obereoeiin  ohne  Fossilien). 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1902.  S.  351—352. 

1254.  1902.    R.  Sevastos.    Sur  Tâge   des  grès  carpathiques  de  Roumanie.    Im 

Gebiete  von  Neamtz  (Moldau)  unterscheidet  er  Neocom  :  àSandsteine  mit 
Hoplites  neocom ieit sis f  Tone  mit  Ancyloceras  und  Hamites  („Hieroglyphen- 
schichten  von  Sabassa").  Gault:  Kalksandsteine  mit  Belemnites  minimus. 
Oberkreide  mit  Turrilites. 

Bull.  Soc.  géoI.  de  Fr.  4.  Ser.  II.  1902.  S    375  u.  o76. 

1255.  1902.  J.  Simionescu  hat  die  Neoeomfauna  des  Beckens  der  Dimboviciora 

(Walachoi)  und  die  sarmatische  und  tortonische  Fauna  der  Moldau 
besproc-hen. 

Ann.  se.  Univ.  Jassy  1902. 

1256.  1902.    C.  de  Stefani    und   A.  Martelli.   I   terreni  eocenici   di  Metkovich  in 

D  a  I  m  a  z  i  a  e  in  E  r  z  e  g  o  v  i  n  a.  Kalke  mit  MiUolina  und  Alveolina  etc. 
konkordant  ûber  der  Kreide.  Nach  den  Nummuliten  mehrere  Ëtagen 
(Thanétien—  Lutétien  supérieur). 

Rend.  Ace.  Lincei.  XI.  II.  f.  4.  Rom  1902. 

1257.  1902.    P.  Vinassa   de   Regny.    Osservazioni   geologicbe   sul   Monténégro 

orientale  e  méridionale.  Zwischen  Cattaro  und  Podgorica:  Rudistenkalk, 
Triaskalk  mit  Megalodo)?,  Gyroporella  etc.  —  Im  albanischen  Grenzgebiete: 
Trias,  Kreide  mit  Capritia,  Actaeonella,  Korallen,  Sphaerulites  (Gosau?). 
Glaziale  Ablagerungen  bei  Greôa  und  im  Komgebiete.  Zwischen  Andri- 
jevich  und  dem  Lim  palaozoische  Schiefer  mit  Eruptivgesteinen.  Zwischen 
Kolasin  und  Tara  viele  glaziale  Spuren.  A  m  Vjeternik  und  Pelijev  Brijg 
Kreide  und  Ellipsactinien  (Tithon).  Die  letzteren  auch  im  Kûstengebiete. 
Muschelkalk  vom  Sutorman.  Zwischen  Antivari  und  Dulcigno  Nummuliten 
und  Orbitoiden. 

Bull.  Soc.  geol.  it  XXI.  1902.  S.  465-543. 

1258.  1902.  G.  B.  Giattini  hat  die  Triasfossilicn  von  Lovcen  (Monténégro)  be- 

sprochen.  Unter  anderem  eine  Favosites-Form  :  Lovcenipora  Vinassai  w.  sp% 
Riv.  it.  di  Paleont.  VIII.  1902.  S.  62-66  mit  2  Taf. 

1259.  1902.  L   Waagen.    Beitriige   zur  Géologie    der  Insel   Veglia.    Sattel   ans 

Mittel-  und  Oberkreide,  in  zvvei  Synklinalen  Alveolinenkalk  und  Mergel- 
schiefor  des  Mitteleocans. 

Verhandl.   d.   k.   k.  geol.  R.-A.  1902.  S.  08-75,  218-226,  251-255. 


315 

126a    1902.    Sp.  Watzof  bat   ûber    die  Ërdbcbcn   in   Bulgaricn  wahrend    des 
XIX.  Jahrhunderts  berichtet. 

Sofia  1902  u.  1903.  96,  47  u.  39  S.  Man  vergl.  Réf.  von  Rudolph, 
Peterm.  geogr.  Mitt.  1903.  Lit.-Ber.  S.  179. 

1261.  1903.  C.  Zengelis.  Ûber  den  Magnesit  von  Griecbenland. 

Berg-  u.  Hiittenm.  Zeitung  1902.  S.  36—36. 

1262.  1902.  R.  Zuber.     Neue  Karputenstudien.  Ûber  die  Herkunft  der  exotiscben 

Gesteine  am  Aufienrande  der  karpatischen  Flyschzone.  Reste  eines  alten 
zerstôrten  Gesteinswalles.  In  der  Dobrudscha  anstehende  Gesteine  dieser 
Art:  die  Dobrudscha  der  letzte  anstehende  Ûberrest  des  „alten  vor- 
karpatischen  Uferwalies"*. 

Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1902.  S.  247—258. 

1263.  1902.  J.  M.  îujovié  bat  die  geologisehe  Struktur  der  Insel  St  Anastasio  bel 

Burgas  iintersucht.  Éujovic  diirfte  jedoch  des  Réf.  Arbeit  nicht  gelesen 
haben  (Denkschr.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wiss.  1892.  LIX.  S.  448).  Das  kleine 
Inselchen  bat  der  Réf.  nicht  besucht,  an  der  Kiiste  gegenûber  heim 
Leuchtturm  aber  gibt  er  Andésite  und  Tuffbânke  an.  Die  Insel  kônnte 
man  fur  ein  „abgetrenntes  Stûck  einer  Lava-  und  Tuifdecke"  halten. 
Rosiwal  bat  vom  Réf.  in  dieser  Gegend  gesammelte  Stûcke  als  Augit- 
Biotit-Syenit  und  als  Pori)hyiite  bestimmt. 
Ann.  géol.  Belgrad.  V.  2.  S.  13. 

1264.  1902.    Marbles  of  Greece.    Stone   Trades.    XXI.   1902.    S.  12.    For.   Off. 

Rep.  Min.  of  Greece  von  P.  Ben  ne  t. 

1265.  1902.  Minerai   Industry    of  Turkey.  Boracit,  Fullers  earth,  Meerschaum, 

Chromit,  Lignit  und  lithographische  Steine. 

Quarry.  VIT.  1902.  S.  508-550. 

1266.  1903.  Bittner  Al.   Brachiopoden  und  Lamellibrnnchiaten   aus  der  Trias  von 

Bosnien,  Dalmatien  und  Yenetien.  Nachgelassene  Abhandlung  des 
nur  zu  frûh  verstorbenen  ausgezeichneten  Au  tors.  Betritt't  Sammlungen 
Bukow ski 8  (Dalmatien),  Kittls  und  Katzers  (Bosnien).  Muschelkalk 
im  sûdl.  Pastrovicchio,  von  Budua  (Dalmatien)  aus  der  mittleren  Trias 
und  dem  mittleren  Muschelkalke,  sowie  aus  der  oberen  Trias  (Keuper) 
karnische  und  norische  Formen. 

Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  LU.  1902.  S.  495—643  mit  10  Tafeln. 

1267.  1903.  M.    Blanckenhorn.    Die    Vola-(Pecten-^Arten    des    agyptischen    und 

syrischen  Neogens. 

Neues  Jahrb.  f.  Min.  1893.  B.  B.  XVII.  S.  163-184,  mit  2  Tafeln. 

1268.  1903.  M.  Blanckenhorn.  Ûber  das  Vorkommen  von  Phosphaten,  Asphaltkalk, 

Asphalt  und  Petroleum  in  Palâstina  und  Âgypten.  Ûber  dem  Unter- 
senon  mit  Schloenbachien  im  Mittelsenon  die  Phosphate  und  Asphalt- 
kalke  in  der  Wûste  Juda. 

Zeitschr.  f.  prakt.  Geol.  XI.  1903.  S.  294-298. 

1269.  1903.  6.   Bontscheff.     Sine   Arbeit    ûber    die   Sredna   Gora  sûdlich   von 

Sliven  bis  Karlowo    (Ostrumelien). 

Sofia   1903.   Svornik   1   (XIX).    104  S.   mit  Karten    (1:500.000)   mit 
6  Ausscheidungen. 

40* 


316 

1270.  1903.  6.  Bontscheff.  Eine  petrographische  Abhandlung  âber  das  sâddstliche 

Bulgarie n.  OiFenbar  nur  fiir  bulgarîsche  Geologen  geschrieben  (ohne 
Res.  in  einer  der  Weltsprachen). 

Cpisanie.  Sofia.  LXIV.  1903.  95  S.  (bulg.)  mit  geol.  Karte  (1:500.000). 

1271.  1903.  Brunhuber.  Ein  Besuch  von  Santorin  (1900). 

Ber.  d.  naturw.  Ver.  Regensburg.  IX.  1903.  S.  61—76  mit  3  Tafeln. 

1272.  1903.  L.  BQrchner.   Wichtige  Funde  fossiler  Knochen  in  Arkadien.  Ûber 

die  von  Th.  Skuphos  1902  am  linken  Ufer  des  Alpheios  unwçit  Mega- 
lopolis  vorgenommenen  Ausgrabungen.  Es  sollen  gefunden  worden  sein: 
Elefantenreste  von  kleinen  und  groflen  Individuen,  Reste  von  FluDpferd, 
Bibcr,  Hirsch,  Reh,  Antilope,  Gazelle,  Nashom,  Mastodon  und  Uipparion. 
(68  Kisten  voll!) 

Ber.  d.  naturw.  Ver.  Regensburg.  IX.  1903.  S.  119—123  mit  Kârtchen. 

1273.  1903.    Geza  v.  Bukowski.    Geologiscbe   Detailkarte    von   Sûddalmatien. 

Blatt  Budua.    17  Ausscheidungen. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1903.  1 :  75.000. 

1274.  1903.  L.  Cayeux.  Existence  du  jui-assique  supérieur  et  de  Tinfracrétacé  dans 

Tile  de  Crète.  Am  Westfafie  des  Ida  im  Bereiche  des  4000  m  m^htigen 
Macigno,  ein  Ealkriff  mit  Rhynchonella  inconstans,  Terebratula  subsella  etc. 
(Kimmeridge).  Lose  Korallenblôcke  deuten  auf  frûhere  grôûere  Verbreitung 
der  Riftkalke. 

Compt.  rend.  1903.  2.  Febr. 

1275.  1903.  L.  Cayeux.  Existence  du  crétacé  inférieur  en  Argolide  (Grèce).  Kalke 

mit   Nerinea    und    Toucasia   (Urgon),    darûber    Kalke   und    3chiefer  mit 
Globigerinen  und  Radiolarien,  graue  Kalke  mit  Phylloceras  infundibulum, 
Deamoceras    Neumayri    (Hauterive).     Sei-pentinÔse    Conglomerate    (Jura) 
lagern  diskordant  auf  grauen  fossilienfreien  Kalken. 
Compt.  rend.  1903.  CXXXVI.  S.  165— 166. 

1276.  1903.  Léon  Chalikiopouloe.  Sitia,  die  Osthalbinsel  Kretas.  Eine  geographische 

Studie.  Die  geologiscbe  Karte  weist  10  Ausscheidungen  auf.  Kristallinische 
Schiefer  und  Plattenkalk  (Trias),  hauptsâchlich  im  Westen  in  grôOerer 
Ausdehnung  auftretend.  Massiger  Kalkstein:  Obère  Kreide  und  Dnter- 
eociin,  hauptsâchlich  im  Osten  und  Sûden.  Obereociin,  Oligociln  und 
Mittelmiocân  in  verschiedenen  Conglomeraten.  WeiÛe  Kalke  und  Mergel: 
Miociln,  Unter-  und  Mittelpliocàn.  —  Die  Streichungsrichtungen  deuten  auf 
groûe  Verschiedenheit  im  tektonischen  Aufbau.  Im  0  mehrfach  seibst 
N — S-Streichen.  Schôner  Bruchrand  des  Plattenkalkes  am  Plakoti.  Trias- 
faltung.  Emporwôlbung  der  Kreide.  —  Eocânkalke  („ro8tfôrmige  Gliede- 
rung**),  Beckeneinbriiche,  Grabenbriiche  und  Hebungen  im  Neogen. 

Inst.  f.  Meeresk.  etc.  der  Univ.  Berlin.  IV.  1903.   138  S.  mit  topogr. 
(Isohypsen-)  und  geol.  Karte  (1 :  100.000)  und  geol.  Profilen, 

1277.  1903.  G.    Dalnelli.    Di   alcuni   rumoii  naturali   che   si   odono   presso   Otres, 

Bribir  in  Dalmatia. 

B.  délia  Soc.  Geogr.  It.  Ser.  IV.  IV.  1903.  S.  303—328. 

1278.  1903.  Deprat.    Note   préliminaire  sur  la  géologie  de  l'île  d'Eubée.    Im  S: 

Gneis,  Glimmerschiefer,  Glaucophanschiefer,  Chlorit-  und  Amphibolschiefer. 
Devon  und  Karbon  (mit  BeUerophoUj  Euomphalus  und  mit  Fusulinen) 
im  Zentrum.  Gefaltet  vou  SW— NO.  Permische  Breccien  und  fragliche 
Trias;  Rhiit  mit  Megalodon  Gilmbeli  (schwarze  Kalke),  Diceras-Kalke 
(Jura),   Requienienkalke  (untere  Kreide),  Rudistenkalke,  Flysch.    Gabbros 


317 

und   Iherzolithischc   Gesteine  im  Bcreiche    des   Mesozoicums.     Kontakt- 
erscheinungen 

Compt.  rend.  CXXXVl.  190S.  S.  105—107. 

1279  1903.  6.  de  Angelis  d'Ossat.  Sopra  i  gîacimenti  petroliferi  délia  zona  neoge- 
nica  della  Rumenia. 

Giom.  Geol.  prat.  Genua  1903.  9.  S. 

12S0.  1903.  J.  Félix.  Die  Anthrozoenfauna  des  Glandarîenkalkes.  Âus:  Rauf, 
Félix  und  Blanckenhoin:  Die  fossile  Fauna  des  libancsischcn  Jura- 
kalkes.  —  (30  verschiedene  Arten). 

Beitr.   z.  Palâ,ont.  u.  Geol.  v.  Ôsterr.-Ungam  und  des   Orients.  XV. 
IV.  1903.  S.  165—183  mit  2  Tafeln. 

1281.  1903.  R.  Fitzner.  Forschungen  auf  der  Bithynischen  Halbinsel.  Haupt- 
s^hlich  Reiseschilderungen  mit  eingestreuten  geologisclien  Notizen.  Be- 
stâtigung  T oui  as  Angaben  ûber  die  Trias  am  Golf  von  Ismid.  Viele 
Lileraturangaben  iiber  die  Erdbeben. 

Rostock  1908.    183  S.   mit  topogr.  Karte  (1:150.000)  und  3  Profilen. 

1362.    1903*  Yi  Haardt  von  Hartenthurn.  Die  Kartographie  derBalkan-Halbinsel 
ira  XIX.  Jahrhundert.  Auch  die  geologischen  Werke  und  Earten  werden 
in  dieser  umfassenden  Arbeit  berûcksichtigt. 
Wien  1903.  607  S. 

1283.  1903.    0.  P.  Hay.    On  a  collection   of  upper  cretaceous  fishes  from  Mount 

Lebanon,   S  y  ri  a,   with  descriptions  of  four  new  gênera  and  nineteen 
new  species.  Von  8aliel  Aima,  Hakel  und  Hajula. 

Bull.  Am.  Mus.  Nat.  Hist.  XIX.  1903.  S.  395—452,  mit  Tafel  XXIV— 
XXXVII. 

1284.  1903.    V.  Hilber  und  J.  A.  Ippen.   Gesteine  aus  Nordgriechenland  und 

dessen  tûrkischen  Grènzlândem.    Granit,  Nephelinsyenit-Porphyr,  Diorit 
Gabbros,  Diabase,  Serpentine,  kristallinische  Sehiefer  usw.  in  vielen  Typen. 
N.  Jb.  f.  Min.  etc.  Beil.-Bd.  XVIII.  S.  1-56,  mit  5  Tafeln. 

1285.  1903.    Fr.  Katzer.   Geologischer  Fûhrer  durch   Bosnien  und  die  Herce- 

govina.    Herausgegeben  anlaûlich  des  IX.  Intern.  Geologen-Kongr.  von 
der  Landesregierung  in  Sarajevo  1903.   Mit  8  Karten. 

1286.  1903.    W.  Kaunhowen.  Tektonik  und  Minéralisation  des  L  a  u  r  i  o  n.     Nach 

Ph.  Negris:  Plissements  et  dislocations  de  Técorce  terrestre  en  Grèce 
etc.  Im  Laurion  aile  von  Negris  angenommenen  tektonischen  StOrungs- 
richtungen.  Die  âJtesten  Bildungen  bis  zum  oberen  Marmor:  olympisch; 
die  Kreide  westlich  '  vom  Propheten  Elias  :  pentelisch  (Diaklasen)  ;  die 
Faite  von  Plaka  und  die  Lykabettosschiefer  :  achaisch  (Granit,  Gabbro). 
Die  ErzfÛhrung  vielfach  in  Kltiften  in  der  Richtung  der  pindischen  Faltung. 
Hoffentlich  &u0ert  sich  noch  Philippson  iiber  dièse  Angaben. 
Zeitscbr.  f.  prakt.  Geol.  XI.  1903.  S.  303— S06. 

1 287.  1903.  Fr.  V.  Kerner.  Reisebericht  aus  dem  Ostlichen  Mosorgebiete  (Dalmatien). 

Verhandl    d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1903.  S.  215—219. 

1288.  1903.  E.  Kittl.  Die  Cephalopoden  der  oberen  Werfener  Schichten  von  Mue  in 

Dalmatien,    sowie  von  dalmatischen,    bosnisch-hercego vini- 
se  h  en  und  alpinen  Lokalitaten. 

Abh.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  XX.  1.  1903.  77  S.  m.  12  Tfln. 

1289.  1903.    Al.  Martelll.   Il  flysch  del  Monténégro  sud-orientale. 

Atti  R;.  Ace.  d.  Lincei  1903.  Rendic,  12.  S.   166—171. 


318 

1290.  1903.  E.  de  Martonne.  La  Value  hic,  essai  de  monographie  géographique. 

XV.  887  S.  Paris  1903. 

Ein  Kapitel  handelt  von  der  Tektonik  der  Kai-paten.  Ëin  geologisches 
Kârtchen  ist  beigegeben. 

1291.  1903.   L.   Mrazec.     Contribution    à  Tétude   des   formations   pétrolifères   de 

Roumanie. 

Ober  die  stratigraphisch  -  tektonischen  Verhâltnisse  der  Petroleum- 
region  von  Campina.  Die  mâotischen  Schichten  eine  gegen  N  ùber- 
gekippte  Antiklinale. 

Monit.  des  Int.  pétrolif.  roum.  Bukarest  1903.  S.  167—169. 

1292.  1903.   E.   Oberhummer.    Die   Injsel  Cypern.    1.   Quellenkunde   und  Natur- 

beschreibung.  (Nut^sbare  Mineralien.) 

Mûneben  (Th.  Ackermann)  1903.  Gekr.  Preisschrift  mit  8  Karten. 
Ein  Querprofil  nach  Bergeat. 

1293.  1903.    A.  Philippson.    Zur  Géologie   Griechenlands.    Stellungnahme  zu 

Cayeux'schen  Angaben.  (Man  vergl.  Nr.  1218  u.  1275)  Vor  allem  weist 
er  auf  seine  Annahnien  h  in  von  Oberschiebungen  gegen  W,  ûber  sicher 
alttertiaren  Flysch  der  groûen  Flyschzonen  des  Westens.  Die  Pindos- 
Olenoskalke  seien  ûber  den  Flysch,  nicht  dieser  ûber  die  Nummulitenkalke 
geschoben. 

Monatsber.  der  Zeitschr.  der  Deutschen  geol.  Ges.  Nr.  4.  1903  u.  vom 
1.  Juli  1903. 

1294.  1903.    K.  Renz.    Zur  Altersbestimmung  des  Carbons  von  Budua  in  Sud* 

daim  a  tien.    32  Arten.    Erwâhnt  werden  auch   „ziemlich   ausgedehnte 
Juravorkommen"  auf  Corfu  und  in  der  Bucht  von  Cattaro.  Das  Carbon 
von  Budua  entspricht  dem  mittleren  Obercarbôn  (Auemiggschichten). 
Monatsber.  d.  Deutsch.  geol.  Ges.  1903.  5.  6  S. 

1295.  1903.  K.  Renz.  Neue  Beitrâge  zur  Géologie  der  Insel  Corfu.  Lias  ziemlich 

ausgedehnt.  Fosidonomya  Bronni in  Schiefern  bei  Lavki  (nach  de  Stefani 
Kreide,  nach  Partsch  Trias).  Ammoniten  in  Homsteinschichten.  Lias 
und  Dogger.  Die  Vigliiskalke  (Partsch)  Jura  oder  Kreide  und  nicht 
Eocân  (de  Stefani).  Die  Mergelschiefer  und  Sandsteine  von  Spartilla 
(.Flysch*  nach  Partsch)  sind  eociin  (Nummulitenfunde).  (îberschobene 
Faite  des  Mesozoicums. 

Erwâhnt  wird  ein  Doggervorkommen  mit  Ammoniten  am  Eap  Scala 
(Albanien). 

Monatsber.  d.  Deutsch.  geol.  Ges.  1903.  5.  S.  10—16. 

1296.  1903.  F.  SchafTer.  Cil  ici  a.  Die  geologische  Ûbersichtskarte  des  sûdOstlichen 

Anatoliens  mit  18  Ausscheidungen. 

Sûfiwasserpliociin  (Antaki).  Mannes  Pliocân  (Antaki,  Alexandrette 
und  um  Tschorak,  nahe  den  Kûsten).  Neogene  Sûfiwasserbildungen  des 
Innern  (Karaman-Eregli  und  am  Amanushange  bis  gegen  Marasch). 

Groûe  Verbreitung  des  marinen  Miocans.  Mitteltertiâre  Brackwasser- 
bildungen  (zum  Teil  Braunkohlen  fûhrend;  Arabli  N  und  mehrere  kleinere 
Vorkommnisse  im  Innern).  Eocân  (Karabunar-Dagh  N).  Eocân  oder  kreta- 
zische  Kalke  (Golf  von  Alexandrette  und  im  Ala-Dagh).  Bunte  Hornstein 
kalke  und  Mergel,  Karbon  (am  Sarran-Su).  Devon  '^Imbarus  Mons).  Silur 
(Sarran-Su).  Kristallinische  Kalke,  Phyllite  und  Schiefer  (Dûmbelek-Dagh 
und  Nx  GOk-Su  N  und  kleinere  Vorkommnisse  im  SO).  Granit  (Nigde  SO). 


âl9 

Altère  vulkanîscbe  Gesteîne,  Serpentin  (Ànianus  Ms.  und  kleinere  Vor- 
kommnisse  im  SO).    Jungvulkanische  Gestcine  (im  NW  und  im  80). 

Von  den  zahlreichen  ^Leitlinien*  der  friiheren  Mitteilungen  sind  nur 
wenige  beîbebalten. 

Peterm.  Mitteil.  Erg..Hft.  141.  1903.  110  S.  mit  2  Taf.  (geol.  Karte 
1:1,000.000). 

Man  vergl.  Mitteil.  d    Geogr.  Ges.  Wien  1903.  Heft  1—4. 

1297.  1903.   R.  J.  Schubert.    Ober  einige  Bi  val  von  des  introdalmatiniachen 

Rudistenkalkes.   Obères  Cenoman. 

Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1903.  S.  264-276  mit  Tafel. 

1298.  1903.  R.  J.  Schubert.  Zur  Géologie  des  Kartenblattbëreiches  Benkovac— Novi- 

grad(Dalmatien).  Das  Gebit  zwischen  Polesnik,  Smildic  und  Possedaria. 
Eine  Anzahl  von  ,Kûstenfalten'*  (4).  Bruchgebiete,  GewôIbebrUche. 
Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1903.  S.  143—150  u.  204—215. 

1299.  1903.  R.  Sevaetoe.   Sur  la  faune  pleistocène  de  la  Roumanie.   Megaceros 

hibemieuêy  Elephas  pntnit/enius ,  Acetatherium  incisivum ,  Rhinocéros 
leptorhinuSf  Cervus  àlces^  Bos  primîgeniuSy  Ursus  spelaeus  von  moldaui- 
schen  Lokalitâten. 

Bull.  Soc.  géol.  de  Fr.  1903.  4.  Ser.  III.  S.  178—181. 

1300.  19(K).  Bruno  Simmerebach.  Da»  Steinkohlenbecken  von  Heraklea  in  Klcin- 

asien. 

Zeitschr.  f.  prakt.  Geol.  1903.  S.  169—192  mit  kloinen  Kartenskizzohen 
im  Text. 

1301.  1903.  Alph.  Stubei.  Das  nords  jrische  Vulkangebiot  HuurTin,  Dscholûn  etc. 

Hauran  ein  m'onogener  Bau.  Diret-et-Tulul  peripherische  Herde:  viele 
Ausbruchskegel  auf  eincm  Lavaplateau.  —  Beschreibung  von  Bildern. 

Leipzig  1903.  VerOffentl.  d.  vulkanol.  Abt.  d  Grass  Mus.  21  S.  mit 
topogr.  Karte  (1:500.000). 

1302.  1903.  L.  Yankov.  Hydrologisch- geologische  Untersuchungen  des  an  die  Ther- 

malquellen  von  Slivno  (Ostrumelien)  angrenzenden  Terrains.  Quell- 
spalten  in  der  oberen  Kreide  mit  obercretazischen  Ausbriichen  im  Zu- 
sammenhange.  45*5*'  C. 

Period.  spisanie.  LXIV.  1903.  Sofia.  Mit  geol.  Karten  (1:126.000  und 
1:4000)  [bulgar.]. 

1303.  1903.  P.  Yinaeea  de  Regny.   Fossili  del  Monténégro.    Die  Muschelkalk- 

fauna  der  Ealke  vom  Sutorman,  darunter  einige  Arten  der  Schichten 
von  St.  Cassian.  Erinnert  an  jene  der  Marmolata. 

Mem.  R.  Accad.  Se.  Bologna,  X.  28  S.  mit  2  Tafeln. 

1304.  1903.    P.  Yinaeea  de  Regny.    La   fen-ovia   transbalcanica.  Buhnprojekt 

von  der  Adria  nach  Nisch  und  eventuell  bis  Orsova. 
Giom.  Geol.  prat.  Genova.  1.  1903.  16. 

1305.  1903.  L.  Waagen.  Beitrag  zar  Géologie  der  Insel  Veglia. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1903.  S.  235—238. 
Man  vergl.  ebend.  1902.  S.  68,  218,  251. 

1306.  1903.  L  Waagen.   Die  Aufnahmen  im  Nordteile  der  Insel  Cherso. 

Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1908.   S.  249-251. 

1307.  190:J.    6.  N.  Zlatareki.    Carte   géologique    du   défilé   de  l'Lsker,    de  Sofia  à 

Roman  et  des  pays  limotrophes  (Bulgarien).  1:150.000.  Mit  22  Aus- 
scheidungen.  (Leider  ohne  Routenangabt».)  Wurde  mir  in  der  Sitzung 
des  Eongresses  am  25.  August  nach  meinem  Vortrage  ubergeben  und  von 


320 

mir  dem  Kongreû  vorgelegt.  Die  von  mir  als  ,Korallen-  und  Nerineen- 
kalke,  zum  Teil  homsteinfiihrend,  angefuhrten  Bildungen  im  NW  von  Sofia, 
am  Sûdrande  des  Balkans,  werden  als  Jura  supérieur  (Malm)  V^ezeichnet. 
DaP  der  Jura  im  westlichen  Balkan  eine  grOÛere  Ausdehnung  besitzt,  als 
auf  meiner  Karte  (1881)  angegeben,  wnr  vorauszusehen.  (Man  vergl. 
Nr.  930.)  Eine  viel  groPere  Ausdehnung,  als  ich  angenonimcn,  haben 
nach  dieser  Karte  die  ,Quarzporphyre*  amisker,  sûdsûdwestlich  von  Vraca. 
Neu  iat  ein  Pliocânvorkommen  in  der  Ostecke  des  Beckens  von  Sofia. 
Wir  dûrfen  auf  die  Erlîiulerungen  gespannt  sein:  wie  ich  hôre,  wird 
denselben  ein  kurzes  franzôsisches  Résumée  beigeffigt  sein. 
Eartograph.  Inst.  Sofia  1903. 

1308.  1903.  Notiz    ûber    „die    Kupfergruben"   der  Dobriidscha.     Sûdlich    von 

Macin — Tulcea. 

ZeiUchr.  f.  prakt.  Geol.  XL  1903.  S.  318» 

1309.  190)$.  Ûber  Erdbeben  in  G  r  i  e  c  h  e n  1  an  d  vergl eiche  man  :  Bulletin  mensuel 

Séismologique.  Publié  par  la  Sect.  Géodynamique  de  l'Observatoire  National 
d'Athènes.  Vlll.  1903. 

1310.  190:{.  Bâte,  M.  A.  Dorothy.  On  a  extinct  spccies  of  Genêt  {Gettetta  plesictoides) 

from  the  Pleistocene  of  Cyprus. 

Proc.  London.  Zool.  Soc.  1903.  4  S.  mit  Tafel. 

1311.  1903.  A.  Faidiga.  Das  Erdbeben  von  Sinj,  am  2.  Mai  1898. 

Sitzungsber.  d.  Wiener  Akad.  d.  Wisa.  1903.  162  8.  mit  3  Tafeln. 

1312.  190^}.  G.  Munteano-Murgoci.  Gisement  de  succin  de  Roumanie. 

Moniteur  des  intér.  petrolilifères  roumains  1903.  Nr.  6>  7,  8»  10,  11, 
14,  15,  16.  (Man  vergl.  Nr.  1240). 

1313.  1878.  Th.  v.  Hoidreich   (La  faune  de  la  Grèce)  bespricht  Funde  von  Ele- 

fantenziihnen  (Elephas  antiqintatis?)   und  Bos  pnmigenius   im  Bette   des 
Alpheios.  Philippson  (Peloponnes  S.  254)  vermutet  eine  Verwechslung 
mit  Elephas  meridionalisi^ 
I.  Athènes  1878.  S.  6. 

1314.  1903.  Ph.  Negria.    Régression  et  transgression  de  la  mer  depuis  IKpoqae 

glaciaire  jusqu'à  nos  jours. 

Rev.  univers,  des  Mines  etc.  Liège  '903.  III.  4,  83  und  2  Seiten  mit 
Karte  (Leukada). 

(Bei  der  miihsamen  Druckkorrektur  unterstûtzt^  mich  der  Adjunkt  meiner 
Lehrkauzel  Herr  Dr.  Josef  Porsche,  wofiir  ich  ihm  meinen  verbindlichst^n 
Dank  sage.) 


321 


I.  Autorenverzeichnis. 


Abdullah  Bey  (Dr.  Haiumçrschinidt)  371. 

468.  409.  42Z. 
Âbegg  468. 
Abel  J.  150.  20>.   . 
Ackner  M.  T.  215. 
Ainsworth  80. 
Alberta  C.  770. 
Alimanestianu  C.  963.  1039. 
Ammon  L    v.  1098. 

Anastasiu  V.  991.  1028.  1060.  1061. 1153. 
Andcrson  H.  J.  169.  214. 
Andrae  C.  250. 
Andrée  Th.  562.  563.  601. 
Andreossy  21. 
Andrian  F.  v.  410.  422. 
Andruasow  N.  964.  1161. 
Angelis  d'Ossat,  G.  de  1220.  1279. 
Angelot  V.  F.  182. 
Ankel  O.  742. 
Ansted  322.  423.  453. 
Antula  D.  1120.  1162. 
Ardaillon  E.  1029.  1167. 
Audjo  J.  49. 

Baldacci  L.  789.  969.  1049. 
Barbi  W.  985. 
liarbiani  D.  G.  und  B.  82:4. 
Barker  633. 
Bassani  F.  1226  (11). 
Bâte  D.  M.  A.  13:0. 
Beck  R.  1122.  1162flr. 
Becke  Fr.  539.  540. 
Beecher  210. 
Belamy  C.  V.  1121. 
Bennet  V.  1264.    . 
Beral  M.  E.  358. 
Bergeat  A.  872.  928. 
Bertou  81.  92—94. 
Bertrand  E.  623. 
Bionconi  J.  J.  170.  345. 
Bielz  A.  E.  331.  630. 
Binder  J.  J.  993. 


Bird  18.  23. 

Bittner  Alex.   495.   541.   564.   602.  613. 

658.  711.  716.  748.  771.  772.  812.  840. 

848.   873.  924.  938.   952.   958.  965. 

1128.  1163.  1166.  1178.  1266. 
Blanc  F.  1214.      - 
Blanche  158. 
Blanckenhom   M.    813—815.    849.   860. 

869.  906.  966.  1018.  1030.  1031.  1062. 

1067.  1267.  1268. 
Blau  0.  373. 
Block  J.  1215. 
Boblaye,  E.  le  Puillon  de,  siehe  Paillon 

de  B. 
Boehm  J.  1124. 
Bôckh  J.  10. 
Boïatzia  J.  744. 
Bonarelli  1124  a. 

Bontscheff  G.  1014.  1125.  1126.  1164. 
Bontscheff  St.  992.  1269.  1270. 
Booth  195. 
Botea  659. 
Botta  P.  E.  27.  32. 
Boue  Ami  21.  22.  47.  55.  56.  69.  70.  82. 

95.  96.  105.  106.  133.  159.  171.  189 

bis  191.  202.  209.  232.  233.  259.  286. 

287.  312.  324.  332.  3;H3.  346.  359.  360. 

411.  411^7.  424.   444.  469.  542.  565. 

603.  790.  946.  969. 
Bourguignat  J.  R    604. 
Bowen  G.  83. 
Brandis  E.  907. 
Brankowich  G.  203. 
Braun  Al.  1226  (a). 
Brauns  A.  .271. 
Breithaupt  272.  273.  293. 
Brongninrt  25.  301. 
Brown  A.  21.  84. 
Brunhuber  1271. 
Brusina  S.  874.  994.  1210- 
Buch  L.  V.  15.  16.  1226  (3). 
BUckingH.620.021. 682.683.711. 840.924. 

41 


322 


Bùrchner  L.  1272. 

Bukowski  G.  v.  745.  791.  792.  820.  S25. 

S5l.  854.  S75.  908.  909.  938.  939.  995. 

996.    1063.   1094.   1165.   1166.   1217. 

1266.  1273. 
Bnrgerstein  L.  522.  666. 
Bnrsian  219.  407. 
Bnrton  R.  F.  567. 
Butureanu  V.  C.  1032- 

Cailler  57. 

CalTert  Fr.  605. 

Canavari  M.  6S4.  6S5. 

Capellini  G.  394.  674. 

Carrara  J.  192. 

Cas«tti  M.  933. 

Castellan  5. 

CaTeui    L.    1167.    1218.    1218  a.    1274. 

m 

1275.  1293. 
Cecconi  1049. 
ChalioojK^ulos  Léon  1276. 
Chela>.<i  It.  910. 
Choiseul  22. 

Cigalla  de  115.  139.  325.  374. 
Clarke  E.  D.  S. 
Claj  W.  N.  141. 

Cobalcescn  G.  63S.  660.  70a  816. 
Coid  721. 

Coleman  Lviuan  234.  375. 
Conrad  A.  T.  210.  214.  425. 
Coquand  377.  395.  543-  544. 
Cordella   A.    334.    412.    426.    545.    546 

661.  1219. 
Corte>e  E.  654. 
C"*m*:ivici  L.  C.  773. 
Co-ta  O.  G.  251. 
Cotta  B.  V.  335.  347.  547. 
Cotteaa  G.  413.  911. 
Ci^dner  G.  R.  54S- 
Curtins  E.  S'àba. 
Cviji   -T.S76.  KI6.5.H2S— 1130. 116S.1169. 

IKiinr:  i  G.  1170.  1242.  1277. 

1»^::  r  Edzn.  336. 

I».:::.^-  fi:yj-CÀ-2.  722. 

D.^:..    :r  A::-.  224.  JS-.  34S. 

!•  Ar  :.;^     l^S.  220.  302.  303.  360.  372. 

1''\t  Li^iii  MI.  1221. 

I».:r»^'.   "  r  Krjr.'S   14- 

De  :I'*-:.T  îr2. 


Davis  746. 

Darr  J.  58.  123. 

Day  A.  E.  852. 

Delesse  193. 

Deprat  1278. 

Dervieux  1124  a. 

Deshayes  40. 

D'Harweng  J.  881. 

Diener  K.  691.  701.  714.  723.  786.  738 

747.  74a  1062.  1222. 
Diest  T.  1066. 
Diller  J.  S.  66*2.  663.  669. 
Dimitrow  L.  912. 
Dinic  M.  St.  817.  853. 
Doelter  Corn.  479. 
Dollfnss  G.  F.  942. 
Domnandos  97.  116. 
Doss  Br.  724. 

Doavillé  H.  997—999.  1167. 
Dozon  480. 
Draghicenn  M.  643.  664.  702.  818.  935. 

967.  1000. 
Dreger  J.  877. 
Dùcker  t.  445.  481. 
Davenoy  221. 

Egerton  P.  G.  145. 
Ehnenberg  A.  181.  774. 
Ehrenberg  C.  G.  19. 
Ehrenburg  K.  793. 
Eiohenbaom  J.  1226  (12». 
Enderle  J.  1171. 
Engelhardt  H.  665.  1131.  1172. 
English  T.  1223.  1224. 
Erôs  L.  1132. 
Escherich  K.  1046. 
Etheridge  R.  534. 
Etting$han$en  C.  t.  222.  251  «. 

Faidiga  A.  1131. 

Fairbaim  W.  140. 

Faktor  122Â. 

Félix  J.  12ea 

Fellows  Ch.  117.  211. 

Ferus*ac  13.  21- 

Fiala  Fr.  878. 

Fiotiler  G.  K.  114.  71«L 

Finckh  L.  1067. 

Finks  W.  T.  1122.  1162  «. 

Fischbach  W.  1*73^ 

Ficher  H.  619. 


Kiricber  P.  369.  638. 

Fischer  Th.  &49.  918. 

Fiacber  v.  Waldheim.  212. 

Fitzner  R.   1281. 

Fliche  1068. 

Foetterle  Fr.  414.  427-439.  444. 

Fontauues  F.  470.  72&.  726. 

Forbea  E.   134.  148.  149..  160.  162.   163. 

165. 
Forehhainmer  P.  W.  59.  124. 
Foraier  W.  G.  919. 
Forsyth-Major  775.  861.  886.  896.  1074. 

1183.  1283. 
Fortin  4. 
FoulloD  H.  B.  V.  644.  G66.  703.  749.  820. 

854.  866.  879.  914. 
Fontjuâ  F.  361.  377.  396.  419.  496.  497. 

668.  821.  943. 
Foi  A.  L.  482. 
Fraos  Oskar  67.  378.  411.  471.  501.  623. 

650.  747. 
Franovic-Gavazzi  A.  823. 
Franzius  1926  (4). 
FraUBcher  K.  1226  (12). 
Frejdier-Doubreuil  920. 
Friese  Fr.  v.  1226  (14). 
Fritech  K.  v.  379.  387.  487.  606.  6G9. 

646.  704.  921. 
Ftiehe  C.  W.  C.  880. 
Fâcha  E.  464.  750. 
Fachfl  P.  606. 
Furhs  Th.  430.  498-600.  524.  525.  661. 

555.  670-572.    622.  705.  706.  822. 

922.  944.  12251. 

Gaillurdot  Ch.  86.  262.  258. 

Oarella  N.  236. 

Oauperini  761.  752.  1226. 

Gaudrj-  A.  223.  234.  237.  260.  261.  283. 
Î94.  295.  301.  303-306.  311.  813biB 
315.  849.  357.  S62.  445.  446.  541. 
928.  1182. 

Georgiades  G.  A.  916. 

Germar  E.  J.  9, 

Giattini  G.  B.  1268. 

GintI  B.  560. 

Gobantx  A.  880.  945. 

GOtting  727. 

Goetx  W.  1133. 

6old«chmidt  V.  749. 


Gorceix  H.  431.  438.  455.  456.  472—474. 

502. 
Ûorjauovié— Kramberger    864  a.    880<i. 

967  a.  1226  (9). 
Gregory  J.  W.  968. 
GriesebQch  A.  IIB. 
Griffith  A.  B.  728. 
Grimm  H.  307. 
Griramer  J.   1134.   1173a. 
Grodeck  A.  v.  707. 
Groller  v.  Mib^cnsee  M.  516. 
Gnettard  6. 
Guilloui  A.  856. 
Gurlt  A.  646. 

Ilaardt  v.  Hnrtenthurn  1282. 

Hac-quet  B.  4o. 

Huhn  V.  824.  381. 

HalQvata  J.  607. 

Hamilton  W.  J.  71.  78.  86.  87.  98.  99. 

107.  112. 125.  136.  164. 182.  236.  255. 
Hamlin  686. 

Hantlten  M.  v.  290.  882.  8806. 
Horless  Ch.  F.  119.  151. 
d'Harweng  J.  881. 
HaMçrt  K.  969.  11786. 
Hauer  Fr.  v.   172.  296.  816.  326.    368. 

866.  897.  426.  457.  573.  647.  687.  688. 

729.  882.  1001.  1236  (2).  1226  (6). 
Hauer  K.  v.  467. 
Hauslab  34. 
Hftuijmann  146. 
Hay  0.  P.  1283. 
Heclcel  167. 
UL-dcoborg  72.  136. 
Helilrt-ich  M.  de  262. 
Heluihacker  574. 
Ilerbich  Fr.  608.  629.  708.  763.  816.  867. 

1050. 
Herder  v.   152. 
Héron-VillefosBe  7. 
HilberV.  609.  946.  970.  979.  981.  1002. 

1016.  1016.  1284. 
Biliaire  G.  Ht.  40. 
Miller  F.   1069. 
Hitchcock  E.  137. 

Hocbstetter  F.  v.  415.  432.  447.  1125. 
Hocquard  308. 
Hoefer  H.  448. 
UiSrnes  M.  262.  274. 

4Ï« 


324 

aoracs  Rud.  «76.  483,  Q0.1.  S79.  610. 

648.  916.  1226  (T).  1227. 
Hormanu  F.  484. 
Hofmann  Raphaël  730.  856. 
Holdrtjich  Th.  v.  1313. 
Hommaire  de  Hell   178.   197.  20a  231. 
Howorth  H.  H.  883. 
Hudlesttm  W.  H.  649. 
Habner  V.  1174. 

Hull  E.  709.  731.  732.  764.  794.  971. 
Huinbert  A.  368. 
Huot  J.  J.  N.  108. 
HuEKak  E.  672. 
Hoyot.E.  18S.  236. 

IliÉ  V.  1176. 

Inkey  B.  v.  689.  733.  796.  867.  1079. 

Ippen  J.  A.  1288. 

lasel  A.  526.  922. 

Istrati  947. 

Jabn  H.  676. 

Jannettai  Ed.  623. 

Janeen  C.  624. 

Jenkins  H.  M.  837.  356. 

Jireaek  C.  J.  676.  868. 

John  C.  V.  677.  647.  667.  776.  940. 

Jonee  T.  Rup.  824. 

Jouaseaame  923.  942. 

Jo  va  no  vie  859. 

JOBsen  791.  825. 

Kaczvinazky  J,  1008. 
Kaiser  E.  1176. 

Kayser  E.  1116. 

Kanitï  F.  398.  627. 

Kannenberg  K.  1039. 

KatïerFr.  1095.  1136.  UC3.  1172.  1177 

biii  1179.  1228.  1266.  1285. 
Kaunhowen  W.  1286 
Kellner  687. 

Kerner  Fr.  v.  917.  947  n.  972.  973.  1004. 
.     1034.   1070.  1093.  1137.  1229-1232. 

1287. 
Kiepert  H.  754. 
Kilian  W.  1085. 
Kind  326. 
Kinketin  1071. 
Ki»putio  M.  883a.  1138. 
KittI    E.    755.   973  n.    1001.    1036.    1139. 

1266.  1287. 


Knapp  476. 

Kobell  Fr.  T.  51.  126. 

Koeoen  A.  v.  897.  918, 

Korabuber  A.  468.  1180. 

Kossmat  Fr.  1061.  1109. 

KoUchy  Th.  227.  263.  280.  S67.  1182. 

Kovalevsky  G.  100.  109.  1226  (7). 

Ktasser  F.  826. 

KQrchhoff  1181. 

Lacroii  A.  225.  827.  860.    1005.   1037. 

1038,  1072.  1096. 
Landerer  75.  138.  142.    163.  174.   176, 

184.  186.  194.  281.  297.  838.  459.  504. 
Lanza  258.  326. 
Lapparent  A.  de  1006. 
Lnrtet  L.  3Ba  361.  366.  367.  383.  399. 

413,  416.  441.  628. 
Launay  L.  de  777.  884.  948.  974.  1068. 

1078. 
Laurent  L.   1075. 
Leake  B2. 
Lebrun  Com.  2. 
Lehmann  P.  710. 
Lennox  A.  384. 
Leonhard  R.  1097.  I24G, 
Lepsius  R.  828.  840.   8d5a.  921.  1007. 

1029. 
Leasmann  A.  400.  439. 
Lewis  Ë.  R.  652. 
Leyceeter  E.  M.  204.  213. 
Limbricht  M.  903. 
Liiidenuayer  251.  278,  298.  317, 
Lipold  M.  V.  291. 
Locard  A.  668. 
LofTelholz  v.  626,  658. 
J, 00 wiiifii.in- Leasing  766. 
L8wy  E.  767. 
Losanié  M.  626- 
Ludwig  E,  796. 
Luedecke  0.  506, 
Luiggi  U  611. 
Luksch  949. 

Luschan  F.  v.  706.  778.  799. 
Ljnch  W.  F.  186.  195.  214. 
Lysel,  de.  41  53. 

Haas  O.  1182. 

Magnaghi  G.  13.  904. 

Major Fornj-th,  siebe  Forsyth-Major. 


325 


Maraldi  ]. 

Marchesetti  C.  de  506. 

Manon  A.  F.  1076. 

Mark  W.  v.  der  829. 

Martelli  A.    1140.   1188  o.    1233  a.  1247. 

1256.  1239. 
Martin  F.  0.  60. 
MartonneE.de  1099- 1100  a.  1141. 1184. 

1234.  1235.  1290. 
Melentijevié  G.  1236. 
Merill  S.  507. 
Messala  C.  120. 
Meyer  Herm.  v.  238. 
Mezièrcs  226. 
Miaulis  Gapt.  508. 
Michel  J.  264. 
Michel  L.  623. 
Milch  L.  1248. 
Mildensee  M.  Groller  v,  516. 
Miliôevic  M.  Gj.  509. 
Mircea  C.  R.  1042. 
Miskavic  1148. 

Mitzopulos  779.  830.  950.  1101. 
Môllmann  W.  886.     , 
Mojaisovics  E.  v.  460.  578  612.  613.  636. 

729.   1008. 
Molon  F.  529. 
Moore  88. 
Morlot  A.  V.  176. 
Mousson  A.  292  a. 
Mrazec  L.  975—977.    1009—1012.  1039 

bis    1041.    1076—1079.    1102.    1142. 

1142a.  1185.  1237—1239.  1291. 
Muck  J.  886. 
Muckie  195. 
Muntcanu-Murgoci  G.  1040.  1076.  1079. 

1080.  1081.  1103.  1186.  1240. 
Muszynski  K.  510. 
Myres  J.  L.  1043. 

^'asse  R.  461.  485.  650.  682. 

Natterer  K.  978. 

Naumann  E.  951.  1013.  1046.  1197.  1201. 

1246.  1249. 
Negris  Ph.  1188.  1286. 
Nehring  A.  1189. 
Nengeboren  L.  215. 
Nenmann  713.  716. 
Neumayr  M.  837.  417.  486.  487.  495.  511. 

512.  530.  553.  579-581.  602.  605.  614. 


615. 622.  651.  669.  711.  712.  716.  757. 

765..  797.  835.  862.  946.  952.  1130. 

1226  (10). 
■  Neviani  A.  1124  a. 
Nicolan  Th.  1104. 

NiedzwiedzkL  Jul..488..582.  817.  912. 
NoeUing  Fr.   709.   714.   734—786.   748. 

758.  759.  780.  1124.     . 

•  • 

Oberhummer  E.   715.  1082.  1093.  1292. 

Oestreich  K.  1105.  1143.  1241. 

Olivier  6. 

Olszewski  Stan.  670. 

Oppenheim  P.  831.  862.  955.  1014.  1106. 

1170.  1242.  1242  a.  1249. 
Ornstein  760. 
Owen  R.  275 

Paiana  N.  J.  1107. 

Panciô  J.  239.  418. 

Pantoezek  476. 

Paquier  V.  1035.  1190.  1191. 

Parolini  A.  21. 

Partsch  J.  713.  716.  761.  781.  798.  832. 

863.  960.  1295. 
Partsch  P.  17.  20.  326. 
Pascu  1011. 
Paton  W.  R.  1043, 
Paul  K    450.»' 583.  584.  627.  674- 
PavlovicP.  S.  833.  842.  864.  889.  1144. 

1145.  1243. 
Pélagaud  E.  6L6, 
Pelikan  A.  856. 

Pelz  A.  449..  462.  463.  585.  586.  671.  672. 
Penck  Albr.  1146. 
Peuecke  K.  A.  1015. 
Pergens  Ed.  762.  763. 
PeiTey  177.  323. 
Perrier  F.  127. 
Perry  F.  688. 
Peters  K.   327.  328.  339.  352.  385.  514. 

587.  757.  1021.  1060.  1153.  1191. 
l'eterseu  799. 
Petkovic  Z.  887.  1145. 
Peucker  J.  1244. 
Phené  J.  S.  589. 
Philippson  Alfr.  764.  800.  831.  834  bis 

836.  840.  864a.  886 a.. 888.  924.  952 

bis  956.   970.   979-981.  1016.  1017. 

1044.   1045.  1069.  1083.    1084.  1108. 


326 


.     1130*  1167.  1192.  1193.  1227.   1245. 

1249.  1250.  1264.  1286.  1293. 
Pick  440. 

Pictet  F.  J.  187.  368. 
Pilar  G.  652. 

Pilide  C.  D.  531.. 532.  674. 
Pisani  F.  628. 
Poech  F.  782.     . 
Poltz  W.  1018. 
Pomel  515. 
Pompeckj  J.  F.  1046. 
Poole  H.  255.  265. 
Popovic  A.  W.  483. 
Popovici-Hatzeg  1019.  1020.  1047.  1048. 

1085.  1086.  1088.  1109. 
Portlock  143. 
Porumbaru  R.  C.  630. 
Post  C.  691.  783. 
Potier  R.  Bar.  des  Echelles.  590. 
Pouqueville  F.  C.  4&. 
Prim  F.  1110. 
Primics  G.  629.  692. 
Prokesch-Osten  216. 
Puillon  de  Boblaye  E.  le  24.  26.  28.  33. 

38—40.  50.  641.  1188. 

Radimiri  P.  836  a. 

Radiinaky  V.  533.  631.  801. 

Radovanovic  S.  802.  889.  890. 1147. 1148. 

Ralli  G.  982. 

Ransonet  v.  150. 

Rath  Gerh.  vom  591.  632.  653—655.  765. 

RaulinV.  178.  266.282.  299.  386.  432ff. 

Redlich  K.  A.  983. 1021. 1080.  1087. 1111. 

Reiss  W.  379.  387.  401. 

Renz  K.  1294.  1295. 

Reuss  A.  E.  353. 

Ricci  A.  1194. 

Richardson  21. 

Rittler  H.  564. 

Rockstroh  E.  477. 

Rôhricht  R.  836  ^>. 

Roeuier  Ferd.  329. 

Kosiwal  A.  837.  1117. 

Roskiewicz  J.  340. 

Rossi  M.  S.  de  926. 

Roth  F.  240.  747. 

Roth  J.  B.  67.  276. 

Rticker  A.  1022.  1195. 

Range  VV.  490. 


Ruasegger  61.  62.  74.  75.  101.  102.  110. 

121.  122.  128. 
Russe!  J.  C.  784. 
Rzehak  A.  692. 

Saclisse  R.  1023. 

Saligny  A.  0.  891. 

Sandherger  Fr.  693. 

Sandison  D.  255. 

Sanner  H.  717.  1125. 

Saporta  G.  393. 

Sarasin  454. 

Sauvage  154.  155. 

Schafarzik  F.  927.  927  a. 

Schaffer  Fr.  1149. 1150.  1196. 1201. 1203. 

1261.  1252.  1296. 
Schlehan  217.  288.  491.   982.  1226  (1). 
Schliemann  H.  633. 
Schmidt  J.  F.  J.  309.  318.  433,  593. 
Schneider  0.  441. 
Schoen  J.  G.  656. 
Schrôckenstein  442.  451. . 
Schubert  G.  H.  111. 
Schubert  H.  v.  67. 

Schubert  R.J.  1197. 1 198. 1253. 1297. 1298. 
Schûler  89. 
Schumacher  G.  786. 
Schwager  C.  880  fc. 
Schwartcz  402. 
Seebach  K.  v.  388.  419. 
Sendtner  0.  179. 
Sevastos  R.  1254.  1299. 
Shilston  634. 
Siebenrock  Fr.  1151. 
Siegel  307. 
Simionescu  J.   1050.   1051.   1058.    1080. 

108a    1089.    1109.  1112.   1199.  1255. 
Simmersbach  Br.  1211.  1299. 
Simonelli  V.  928.  929.  957.  1049. 
Skuphos  Th.  G.  892.  1272. 
Smith-Woodward  1113. 
Smyth  W.  147. 
Sommerville  G.  354* 
Sôhle  U.  1152. 
Spindler  J.  B.  1024. 
Spratt  T.  A.  124.  129.  148.  149.  161.  162. 

163. 165.  248.  249.  256.  267—269.  275. 

277.  283.  284.  300.  355.  386.  684.  663. 
Stache  G.  316.  326.  330.  492.  516.  786« 

803.  1226  (14). 


327 


Stanojevié  A.  888.  893. 
Stastny  A.  120U. 

Stefanescn  6r.  462,  617.  536.  599.  766. 

839.  894.  959.  984.  985.  1090.  1091. 

Stefanesca  S.  694.  78&   804.  958.  959. 

1025.  1052--1054.  1185. 
Stefanî  C.  de  551.  555.  885.  895.  960. 

1256.  1295. 
Btefano  6.  di  934. 
Steinmaiin  840.  931.  954.  1114. 
Siemeck  H.  535. 
Stopes  H.  617. 
StoBsich  516. 
Strickland  64.  63.  64.  76-78.  99.  103. 

112.  164. 
StSbel  A.  379.  887.  401.  1301. 
Stnr  D.  1226  (13). 
SoessËi  320.  345.  718.  865.  949.  1201. 

1218. 
Swan  W.  R.  389.  805. 
Symons  Br.  618. 
Sïabo  J.  819.  493.  519.  520. 

Tate  R.  443. 

Tannton  J.  H.  ,896. 

Taoach  L.  v.  719. 

Teisseyre    L.    1055.    1056.    1115.    1142. 

1237. 
Teller  Fr.  238.  495.  512.  55G.  594.  G02. 

6^8.  673.  716.  11^26  (13). 
Tdlini  A.  841. 
Terquem  0.  557. 
Texier  Ch,  320. 
Thomae  1057. 
Thonard  L.  737. 

TietzeE.  434—436.  595-598.  613.  635. 
C36*  643.   673..  674.  .695.  706.  7^0. 
738.  767.  789.  892.  969. 
Topley  W.  663. 
Tomquist  A.  1153. 

Toula  Fr.  494.  637.  559.  582.  619.  637. 
657.  677.  678.  696.  717.  806.  807.  809. 
837.  842—845.  858.   866.  897—899. 
918.  930—932.   986.  987.  991.  1006. 
.     1014.    1026.  1027.   1045.  .1051.   1058. 
.     1092.    1109.    1U4.  1116.   1117.  1125. 
1154.  1190.  1191.  1202-1204.  1209. 
.     12185..  1307. 
Tournefort  22. 
Tonrnouer  R.  621.  599.  630. 


Tschihatscheff  P.  de  (TchichatchefF)  180. 

188.    196.    205.   206.   227.   241-245. 

285.  302.  341.  344.  369.  372.  390.  391. 

420.  768.  933.  1046. 
Tri8tram  842.  343.  356.  403. 
Tschermak  G.  310.  316.  928. 

Uhlig  V.  670.  697.  867.  1050. 
UngerFr.  216.  227.  321.  357.  392.  404. 

443.  1182. 
Urosevié  S.  1155.  1205—1208. 

Talenciennes  311. 

Vankov  (Wankow)  L.  900.    1156.  1209. 

1302. 
Vemeuil  E.  de  68.  79.  344.  369.  372. 
Vidai  739. 
Vinassa  de  Regny  P.  1173/^  1210.  1210». 

1257.  1303.  1304. 
Viola  C.  933.  934. 
Viquesnd  A.  55.  90.  130.  131.  133.  144. 

166.   171.   197—200.    207.   203.   218. 

223.   228.   230—233.   246.    247.    257. 

270.  405.  94G.  1213. 
Virchow  8.  600.  633. 
Virlet  d'Aust  T.  25.  29—31.  35—37.  40. 

42—46.   48.  50.  65  66.  91.  113.  370. 

419.  541.  1188.  . 
Visiani  R.  de  292.  1226  ;5). 

Wâhner  Fr.  901.  935. 

Waagen  Luk.  1259.  1305.  1306. 

Wagner  A.  104.  167.  240.  .278. 

Walter  Br.  769.. 

Walter  H.  560. 

Ward  Tii.  558. 

Warrington  Smitli  40G. 

Washburn  G.  464.  465.  . 

Wasliington  H.  St.  961.  9G2.  1059.  1157. 

Watzof  Sp.  1260. 

Webb  Pb.  B.  11.  21.  633. 

WeisH  E.  1211. 

Weismantel  0.  868. 

Weitbofer  A.  787. 

Wbitfield  J.  E.  869. 

Wibel  F.  466. 

Wilkonson  W.  F.  989. 

VVisotzki  E.  902. 

Woldficli  .T.  478.  1226  (10). 

VVolf  D.  1G8. 


328 


Wolf  J.  949. 
>Vood  21.  . 
Woods  J.  12. 
Woodward  A.  S»  1212, 
Wutzer  279» 

Zboinski  C.  H.  T.  808. 
Zeiller  R.  990.  997.  1118. 
Zengelis  C.  1212  a.  1261. 
Zentner  V.  166. 
Ziegler  A.  561. 


'  Zirkel  F.  364.     . 
Zittel  K.  326.  898. 
Zivkovié  M.  905.  1119. 
Zlatarski  G.  N.  679.  680.  698.  740.  806. 

809.  846.  898.  93a  1190.  1807. 
Zsigmondy  730» 
Zuber  R.  1262. 
Zujovic  J.  M.   681.   697.   699.   741.  788. 

810.  811.    847.   87.0.   871.    936.   937. 
1158.  1159..  1213.  1263. 

Zumoffen  G.  921. 


IL  Geographische  Ûbersicht 


Albanien.  4b,  15.  48.  50.  82.  96.  118.  131.  133.  144.  159.  166.  202.  287.  332.  381. 
395.  480.  685.  718.  877.  929.  988.  955.  979.  981.  1143.  1201.   1222.  1295. 

Balkanhalbinsel  (allgem.)   327.  333.  336.  345.   346.  571.  592.  593.  606.  656.  657. 

676.  678.  81!.   866.  876.    913.  927 «.    966,  1064.  1129.  1146.  1168.  1244.  1281. 
Bosnien  and  HerceieroTina.  82.  106.  150.  168.  179.  286.  312.  840.  374.  382.  425.  450. 

469.  476.  535.  554.  564.  672.  573.  576—578  583.  584.  590.  595—698.  608.  610. 

612—614.  625.  629.  636.  652.  658.  665.  687.  688.  727.  729.  748.  769.  771.  772. 

776.  782.   796.   801.  812.   822.  826.  873.   878.  879.   882.  901;   907.  916.    1001. 

1022.  1036.  1095.   1106.1123.  1128.  1131.  1134— 1136.  1138.  1189.  1161.1160. 

1163.  1166.  1169.  1172.  1178«.  1177—1179.  1195.  1216.  1222.  1225.  U28.  1266. 

1266.  1285.  1288. 
Bosporns.  11.  34.  49.  68.  78.79.  173.  198.200.  223.  243.  329.  841.  344.  371.372. 

409.  410.  421.  422.  464.  744.  824.  10S3.  1161.  1204. 
Bnlgaiien  and  Ostramelien  (Balkan).  34.  89.  95.  UO.  141.  208.  235.  269.  300.  352. 

359.  384.  398.  414.  415.  442.  449.  451.  462.  463.  477.  494.  514.  527.  537.569. 

569.  570.  682.  619.  624.  636.  648.  667.  671.  672.  677.  679.  680.  696.  698.  712. 

718.  737.  740.    806.   807.   809.   817.   837.    844—846.  853.   855.  858.   897—900. 

912.  914.  918.  930—932.  992.  1006.  1014.  1026.  1035.  1045.  1046.  1065. 

1125—1127.  1130.  1133.  1154.  1156.  1164.  1190.  1204.  1208.  1209.-  1213.  1216. 

1260.  1263.  1269.  1270.  1302.  1304.  1307. 

Cypern.  19.  224.  261.  288.  289.  357.  611.  718.  872.  928.  1121.  1182.  1238. 1292.  1310. 

Dalmatien.  4.  9.  17.  20.  48.  50.  176.  192.  222.  238.  .262.  253,   291.  292.  316,  324. 

326.  330.  397.  417.  458  476.  478.  492.  506.  616.  533.  667.  604.  631.  647.666. 

751.  785.  803.  823.  836rt.  854  n.  874.  881.  883  «  909.  916.  917.  938.  934.938—940. 

947  a.  967  a.  972— 973  a.  995.  996.  1004.  1034.  1070.  1.094.  1098.  1137.  1162. 

1165.  1170.  1180.  1198.  12C0.  1216.  1217.  1222.  1226  (1—14).  1229—1232. 

1242.  1247.  12Ô3.  1256.  1259.  1266.  1273.  1277.  1287.  1288.  1294.  1297.  1298. 

1305.  1306.  1311. 
Bobradscha.  264.  267.  283.  328.  339.  352.  353.  385.  460.  510.  514.  587.  712.  718. 

932.  991.  1011.  1021.  1028.  1046.  1060.  1061.  1102.  1104.  1153.  1191.  1194. 

1204.  1262.  1308. 


329 

•Epiras.  U.  15.  83.  144.  474.  954.  979.  1002.  1015.  1016.  1222.- 
Euboa.  102.  110.  114.  155.  162.  168.  212.  254.  277.   294.  SOI.   892.  893.  456.  468. 
473«  495.  499.  540.  556.  828.  1212.  1278. 

Orieelienland  (allgèm.).    7,  15.   2Ï.  22.  26.  47.  48.  5d.  61.  62.  78.    114.  1*88.   139. 

142.  151.  156.  170.  174.  175.  17l  184.  186.  261.  277.  309.  318.  321.  338.  402. 

407.  433.  469.  467.  600.  604.  640.  546.  576.  591.  609.  646.  665.  703.  713.  716. 

716.  739.  765.  779.  828.   830. '831.  927.  1188.    1212a.  1216.  1218.    1219.  1261. 

1264-  1309. 
Griecheiiland  (nôrdliches).    Man  >iergleiche  auch  unter:    Laurium   (Beigwerke) 

und  Pikermi.  12.21.50.  52.59:  110.  114.  128.  155.  156.  162.  193.  237.240. 

260.  277.  303.  310.  315.  317.  334.  395  a.  461.  4T0.  487.  495.  500.  540.  541.  546. 

553.  602.  621.  650.  653.  661.  669.  682.  683.  71l.  765.  787.  797.  800.  808.  828. 

831.  834—886.   84a    862.  880  a.   915.  924.   926.  950.   952.  963.   965.  980.  993. 

1002.  1005.  1007.  1015.    1029.  1101.  1174.    1176.   1212.  1242a.  1286.  1288. 
(irleeliisclier  Archipel  (mit  Ausnahnie  voo  Cyperu,  Kreta,  Rhodiis  und  Santorin). 

5.  14..  16.  16.  18a.  21.  29—31.  36.  43.  44.  46.  66.  91.  110.  118.  114.  134.  146. 

160—162.  180.  193.    194.   213.    216.   225.   284.   826.   348.   361.   887.   396.   440. 

457.  472.  473.  475.  479.  485.  486.  488.  502.  606.  521.  549.  579.  618.  622.  651. 

721.  749.  766.  767.  776.  777.  792.  793.  806.  828.  861.  880.  884.  886.  892.  895. 

910.  925.  926.. 943.  946.  948.  962.  974.885.  988.  1037.  1038.  1044.  1068.  1069. 

1073.  1074.  1084.  1108.   1183.  1193.   1210a.  1250. 

«lonisehe  Insein.    6.  47.  48.  54.  58.   60.  64.  76.  77.  84.  103.    120.    123.  143.   163. 

164.  292a.   821—323.   895.  396.    404.  423.   466.  524.   525.  684.  673.  712.  761. 
798.  832.  868.  919.  922.  960.  1097.  1140.  1183a.  1233a.  1260.  1294.  1295.  1314. 

Kleinaslen  (allgem.).    21.  71.  86.  87.  170.  180.  196.  197.  244.  246.  285.  302.  320. 

369.  390.  891.  568.  690.  768.  781.  827.  883.  941.  998.  1013.  1033.  1046.  1057. 

1066.  1093.  1173.  1181.  1187.  1201. 
Kleinaslen,  Nord-  (Bitbynien,  Paphlagonien,  Pontus,  Galatieii\  98.  118.  125.  126. 

135.  137.  182    205.  217.  236.  255.  256.  268.  271.  279.  420.  534.  843.  860.  881. 

886.  920.  982.   986.  "987.  989.  990.  997.    1027.    1096.    1118.    1197.   1246.   1248. 

1280.  1300. 
Kleinasien,  West-  (Myaien,  Lydien,  Phrygien,  Karien).    8.  63.  69.    107.  112.  119. 

125.  136.  137.  149.  153.  154.  188.  211.  241.  242.^81.  465.  613.  544.  548.649. 

561.  589."  645.   654.  72i:   7ô4.   757.  778.   820.  848.   868.  876.   961.  965.    1006. 

1043.  1059.  1082.  1084.  1092.  1116.  1117.  1157.  1171.  1192.  1211.  1221.  1225a. 

1245.  1249. 
Kleinaslen,   Sttd-  (Lykion,   Pisidien,    Lykanonien;  Cilicien).  74.  80.  117.  147.  148. 

165.  172.   227.  241.   243.  263.   280.  297.   358.   706.   718.  720.   799.   949.    1093. 
1149.  1150.  1196.  1202.  1203.  1251.   1296. 

Kreta.    178.    218.  248.   249.   266.  282.  299.  337.  355.  386.  432a.    718.   957.    1049. 
1125.  1201.  1218.  1219.  1274.  1276. 

Laurinm  (Bergwerke).    10.  114.  156.  334.  412.  426.  491.  520.  545.  546.  623.  G28. 
661.  745.  765. 

Makedonien.    45.  106.  118.  131.  233.  275.  277.  411.  455.  473.  512.  522.  539.  565. 

666.  681.602.856.946.  951.  979.981.994.  1003.  1016.  1105.  1130.  1143.1174. 

1218.  1214.  1227.  1241.   1243.  1288. 
Marmarameer  (und  Inscln  desselben).  11.79.  284.  389.  483.  503.978.  1017.  1024. 

1083.  1161.  1204.  1223.  1224. 

42 


330 

Monténégro.  100.  109.  291.  S08.  212.  448.  469.  476.  526.  529.  535.  685.  644.  695. 

733.  789.  969.  1128.  1169.  11736.  1210.  1257.  1258.  1289.  1803. 
Morea  (Peloponnes).  4  a.  5.  24.  25.  26.  28.  83.  37—40.  42.  45.  102.  114.  219.262. 

274.  307.  361.  377.  387.  419.  438.  453.  481.498.  500.  572.  620.  750.  760.  764. 
828.  831.  834.  835.  840.  865.  885  a.  888.  923.  942.  955.  962.  999.  1072.  1167. 
1272.  1275.  1284. 

PalSistlna.  3.  18.  23.  81.  92—94.  111.  121.  122.  132.  137.  169.  181.  186.  195.210. 

214.  231.  265.  276.  343.  351.  354.  356.  866.  375.  403.  406.  416.  441.  471.507. 

515.  528.  617.  632.  649.  655.  675.  709.  731.  732.  734—736.  742.  747.  759.  780. 

783.  784.  794.  8366.  865.  896.  906.  911.  966.  971.  1027.  1031.  1062.  1268. 
Pikermi.  104.  167.  221.  237.  278.  295.  298.  304—306.  811.  813—315.  349.  862. 

445.  551.  556.  639—642.  861. 

Rhodns.  72.  129.  137.  538.  557.  745.  762.  791.  825    854.  908.  949.  1068. 

Santorin.  16.  21.  35.  65.  91.  97.  110.  115.  116.204.  861.  368-865.  370.  374.  379. 

380.  388.  401.  411a.  431.  437.  496.  497.  568.  704.  821.  1271. 
Serbien.    82.  96.  152.  201.  203.  233.  239.  259.  272.  273.  290.  293.  335.   347.  352. 

413.  418.  430.  434—436.  484.  489.  490.  493.500.  514.518.  519.  547.  562.563. 

576.  601.  603.  607.  626.  681.  697.  699.  707.  728.  730.  741.  763.  774.  788.  802. 

810.  822.  838.  838.  842.  847.  859.  864.  870.  871.  874.  887.  889.  890.  898.  905. 

927  a.  936.  937.  1017.  1114.  1119.  1120.  1122.  1128.  1132.  1144.  1145.  1148. 

1155.  1158.  1159.  1162  a.  1175.  1205.  1207.  1216.  1236. 
Syrien.  1—8.  19.  23.  27.  32.  57.  67.75.  85.  88.  101.  122.  127.  137.  145.  157.  15a 

172.  177.  187.  210.  251.  252.  258.  261.  842.  850.  366—368.  378.  383.  399.  418. 

416.  448.  482.  501.  523.  550.  552.  588.  616.  668.  686.  691.  701.  714.  722—724. 

734.  736.  738.  746,  748.  758.  759.  780.  783.  813—815.  819.  829.  849.  850.  852. 
869.  906.  911.  921.  967  a.  968.  1018.  1030.  1067.  1071.  1098.  1118.  1124.  1149; 
1267.  1282.  1301. 

Thessalien.  50.  83.  95.  144.  226.  473.  474.  508.  512.  543.  565.  580.  594.  602.  719. 

828.  946.  970.  979.  980.  981.  1015.   1016.  1212a.  1288. 
Tlirakien.  13.  83.  105.  118.  199.  206.  208.  220.  229.  238.  346.  257.  408.  411.  416.1 

447.  455.  462.  585.  586.  605.   1223.  1252. 
Troja.  8.  11.  21.  124.  284.  600.  605.  638.  662.  663.  693.  1017. 
Tttrkei  (allgem.).    6.  21.  55.  56.  69.  90.   106.  130.    144.    171.   189—191.   207.  20f. 

218.  228.  230—232.  247.  270.  296.  819.  859.  360.  405.  424.  432.  447.449.543 

565.  646.  756.  790.  880.  978.  1265.  t 

Walaeliei.  4  a.  41.  53.  89.  108.  183.  215.  250.  300.  381.  852.  376.  894.  400.  427—429  'i^ 
439.  444.  446.  452.  454.  511.  514.  517.  530—532.  536.  560.  599.  627.  630.  6a7.ii 
643.  659.  660.  664.  670.  674.  689.  692.  694.  700.  702.  705.  708.  710.  725.  726.> 
752.  755.  766.  770.  773.  786.  795.  804.  816.  818.  839.  857.  867.  891.  894.985. 
944.  947.  958.  959.  963.  964.  967.  975—977.  983.  984.  1000.  1009.  1010.  lOlSL 
1019—1021.  1025.  1032.  1039—1042.  1047.  1048.  1050—1056.  1058.  1075—1081. 
1085—1091.  1099— 1100a.    1102.  1103.  1107.    1109—1112.  1115.   1141— 1142«. 
1184—1186.    1189.    1204.    1220.    1234.    1235.    1237-1240.    1255.    1279.    1290^ 
1291.  1299. 


^  f 


Ûber  den  heutigen  Stand  der  geologischen  Kenntnis  Bosniens  und 

der  Hercegovina. 

Von  Dr.  Friedrich  Katzer. 

Die  Grundlage  der  gegenwartigen  Kenntnis  des  geologischen 
Aufl)aues  Bosniens  und  der  Hercegovina  bildet  die  unmittelbar  nacli 
vollzogener  Okkupation  dieser  Liinder  im  Jahre  1879  durchgefiilirte 
geologisclie  Aufnahme,  welclie  das  Verdienst  dreier  unserer  hervor- 
ragendsten  hcimischen  Geologen  ist:  des  verelirten  KongreBpriisidenten 
Direktor  Tietze,  des  geschiitzten  Triaspalaontologen  Hofrat  von 
Mo]  si  so  vies  und  des  jiih  daliingeraiften,  allseits  so  tief  betrauerten 
A.  Bittner.  Als  Kenner  des  Landes  und  seiner  Verhâltnisse  ftllile 
ich  niicli  berechtigt,  den  genannten  Verfassern  der  ersten  geologischen 
Ubersiclîtskarte  Bosniens  und  der  Hercegovina  meine  aufrichtige  Be- 
wundemng  auszudriicken  fdr  die  unter  schwierigen  Unistanden  in 
erstaunlich  kurzer  Zeit  voUbrachte,  ganz  hervorragende  Leistung. 

Durch  fast  zwei  Jahrzehnte  hindurch  hat  die  grundlegende  Arbeit 
dieser  ausgezeichneten  Forscher^)  nur  in  Einzelheiten  Ergilnzungen 
eriahren.  Ein  allgemeiner  und  systematischer  Fortschritt  in  der 
geologischen  Kenntnis  Bosniens  und  der  Hercegovina  wurde  erst 
ermoglicht  durch  die  vor  tïlnf  Jahren  erfolgte  Schaftung  einer  geo- 
logischen /entrais telle  im  Lande  selbst,  welche  allerdings 
zuniichst  niontanistischen  und  sonstigen  praktischen  Zwecken  dienlich 
ist,  aber  —  wie  es  bei  deni  engen  Zusammenhange  zwischen  Wissenschaft 
und  Praxis  in  der  Géologie  ja  nicht  anders  sein  kann  —  gleichzeitig 
auch  die  wissenschaftlich  geologische  Durchforschung  der  Okkupations- 
liinder  betreibt. 

Ist  die  Grilndung  jeder  neuen  geologischen  Anstalt  ein  ini 
Literesse  unserer  Wissenschaft  gelegenes  hocherfreuliches  Ereignis, 
wie  um  so  mehr  auf  der  Balkaiihalbinsel,    welche    der  Forschung   ein 


*)  Gnindlinien  der  Géologie  von  Bosnicn-Hercegovina.  Erlauterungen  zur 
geologischen  Ûbersiclitskarte  dieser  LUnder  von  Dr.  E.  von  MoJHisovics, 
Dr.  E.  Tietze»  und  Dr.  A.  Bittner.  Mit  Beitragen  von  Dr.  M.  Neumayr  und 
C.  V.  John  und  eineni  Vorworte  von  Fr    v    Hauer.  Wien  18S0. 

42' 


332 

so  reiches  Feld  bietet!  Die  uni  die  kulturelle  Hebung  Bosniens  und 
der  Hercegovina  so  sehr  bemtihte  oberste  Verwaltung  dieser  Lander 
hat  sich  somit  durch  die  Grtindung  einer  geologiscben  Landesanstalt 
ein  bleibendesVerdienstauchuni  diewissenscliaftliclie 
Erforschung  der  Balkanhalbinsel  erworben,  was  vor  dieser 
hochanselinlichen  Versammlung  geziemend  hervorzulieben  ich  f'Qr 
meine  Pflicht  erachte. 

Eine  halbwegs  vollstaiidige  Darlegung  des  heutigen  Standes  der 
geologiscben  Kenntnis  Bosniens  und  der  Hercegovina  ist  in  der  zur 
Verfdgung  stehenden  Zeit  unmôglich.  Icb  bitte  daber  uni  Erlaubnis, 
unter  Hinweis  auf  die  gedrângte  Ûbersicbt  der  Géologie  Bosniens  und 
der  Hercegovina,  welclie  unserem  Spezfalfiibrer  flir  die  Exkursion 
durch'  dièse  Lîinder^)  beliufs  allgenieiner  Orientierung  vorarigestellt 
ist,  nur  einige  jener  Fragen  herausheben  zu  diirfen,  welcbe  den  augen- 
blicklichen  Stand  unserer  Kenntnis  des  geologiscben  Aufbaues  des 
Okkupationsgebietes  kennzeichnen. 

Bosnien  und  die  Hercegovina  als  Ganzes  genoninien  l)ositzen 
zwei  al  te  Mittelgebiete,  uni  welcbe  sicb  die  jUngeren  Formation  en 
gruppieren.  Das  eine  ist  die  Fortsetzung  des  groBen  arcbîiiscben  und 
palîiozoiscben  Gebirges  von  Stid-  und  Sikhvestserbien  und  greift  ul)er 
die  Driiia  an  der  Ostgrenze  des  Landes  nacb  Bosnien  lieru])er.  Das 
zweite  ist  dîus  mittelbosniscbe  Scliiefergebirge,  welcbes,  mit  seinen 
nordwestlichen  Auslilufern  an  der  kroatisclien  Grenze  beginnend,  in 
sUdôstlicber  Ricbtung  das  Land  durcbziebt  und,  in  einzebie  Insebi 
aufgelost,  bei  Cajnica  in  das  Gebiet  von  Novibazar  fortsetzt. 

An  dièse  beiden  bedeutenden  Aufwolbungen  alter  Gebirgsscbichton 
lagert  sich  mantelformig  die  Trias  an,  welcbe  in  deni  weiten  H^xume 
zwischen  deiii  ostlichen  und  dein  mittelbosniscben  Schieferii:el)irjj:e 
ebenso  wie  zwischen  dieseni  letzteren  und  der  Adria  die  allffenioine 
Unterlage  der  jtingeren  Système  bildet. 

Die  beiden  alten  Mittelgebiete  besteben  zwar  zum  Teil  ans 
kristallinischen,  hoch  metamorphen  Scbiefern,  durften  aber  dessen- 
ungeachtet  kaum  in  die  unteren  Fonnationen  des  Paluozoicums  hinab- 
reichen  und  archiiiscli  scheint  iiberbaupt  nur  ein  niumlich  bescbrilnkter 
Aufbruch  ain  SUdrande  der  Saveebene  bei  Bosn.-Ko])as  zu  sein.  Im 
wesentlichen  UmfaCt  die  palilozoische  Scbicbtenreihe  Bosniens  das 
Carbon  und  P  e  r  m ,  innerhall)  deren  sich  nach  petrogra])hiscben 
Merknialen    eine  Anzahl    von  Stufen  unterscheiden   liiBt,    wilhrend    es 


*)  Geologischcr  Fiihrer  durch  Bosnien  und  die  Kercegovina.  Horiinsgogeben 
anlaûlich  dos  IX.  Internationalen  Geologon-Kongresses  von  d(?r  L  a  n  d  e  s  r  v  *j^i  e  r  u  n  g 
in  Sarajevo.  VerfUsser:  Landengeologe  Dr.  Friedr.  Katzor.  Mit  8  Knrten- 
beilagen  und  zuhlrtMchon  Abbildnngon  ini  Text.  'Sarajovo  1903. 


â33 

fiir  elne  palâontologlsclie  Gliederung  an  zureiclienden  Aiilialtspunkten 
dermalen  nocli  gebriclit.  Bemerkenswért  ist  einmal,  dai3  aile  Fossilîen, 
die  in  dem  ganzen,  viele  liundert  Meter  nnichtigen  Schichtenkomplex 
bis  nun  aufgefunden  wurden,  auf  Obercarbon  oder  Perm  vervveisen,  und 
zvveitens,  dafi  feingeschliimmte  scliwai'ze  Tonscbiefer,  welche  zum 
Beispiel  bei  Praca  in  Siidbosnien  nebst  Lamellibranchiern  zalilreiche 
Céphalopode n  (Goniatiten  und  Orthoceren)  enthalten,  in  genau 
der  gleichen  petrographischen  Ausbildung  bei  Stara  Rijeka  in  Nordwest- 
bosnien  Gampsonyx  und  Spuren  von  Pflanzenresten  fiihren.  Besser 
erhaltene  Pflanzenreste  finden  sicli  sporadisch  in  glinimerigsandigen 
Scliiefern  und  Sandsteinen,  zum  Beispiel  in  den  ersteren  bei  Ljubija 
NeuropteriS'  und  CycZo/>/em-FiederabdrUcke  und  in  den  letzteren  aucli 
Calamités  Suckowi  Bgt, 

Die  obersten,  oft  roten  Konglomerate  und  Sandsteine  des  Palao- 
zoicunis,  welche  den  GrodenerSchichten  entsprechen,  gehen  so  alhnahlich 
in  Bun  tsandsteinschich  ten  (Werfener  Schichten)  iiber,  daB  — 
îlhnlich,  wie  es  ja  au  eh  in  den  Siidalpen  der  Fall  zu  sein  pflegt  — 
eine  scharfe  Trennung  des  Palaozoicunis  von  der  Trias  nicht  durch- 
fuhrbar  ist.  Aueh  soiist,  zunial  in  tektoiiischer  Hinsicht,  verhalten  sich 
P  a  1  il  o  z  o  i  c  u  ni  und  Trias  in  Bosnien  e  i  n  h  e  i  1 1  i  c  h .  Was  die 
Entvvicklunti:  und  Gliedennij^  der  Trias  vom  Buntsandstein  aufwîirts 
anbelangt,  so  stehen  wir  diesbeziiglich  in  Bosnien  erst  ini  Anfange  von 
Detailforschungen,  welche  durcli  die  sebr  wertvollen,  teils  schon 
publizierten,  teils  im  Erscheinen  begriffenen  Arbeiten  von  v.  Hauer, 
Bit  tuer,  Kittl  und  v.  Bu  ko  w  ski  in  dankenswertester  Weise  ein- 
geleitet  worden  siiid.  Die  Entwicklung  der  kalkigen  Triasstufon  besitzt 
durchaus  alpinen  Charakter  und  ist  lokal  sehr  vollstiindig,  wie  zum 
Beispiel  bei  Cevljanovic  in  Mittelbosnien,  wo  die  untere  und  mittlere 
Trias  iii  allen  ihren  Horizonten  fossilfuhrend  ist,  wahrend  eine  Ver- 
tretung  der  rhatischen  Stufe  bis  jetzt  nicht  nachgewiesen  werden 
koiinte  Uniîîokehrt  scheint  in  Westbosnien  die  mittlere  kalkiji^e  Trias 
zuweilen  zu  fehlen  und  die  Hauptdolomitslufe  transgredierend  auf  der 
unteren  Trias  ausgebreitet  zu  sein,  beziehungsweise  scheinen  Dolomite 
die  gaiize  mittlere  und  obère  Trias  zu  verfcreten. 

Immerhin  ist  die  Ausbilduns:  der  Trias  in  Bosnien  und  der 
Hercegoviiia  sehr  vollstiindig  zu  nennen  gegenUber  dem  j  Un  gère  n 
M  e  s  o  z  o  i  c  u  m.  Vom  J  u  r  a  sind  derzeit  paliiontologisch  mit  Sicherheit 
iuir  verschiedene  Stufen  dos  Lias  und  dann  erst  wieder  des  Malms 
nachgewiesen.  Namentlich  das  Tithon  besitzt  in  Bosnien  in  fossilreicher 
Ausbildiiiig  sehr  weite  Verbreituiig,  wenii  es  aucli  gewobnlich  nicht  in 
groiien  ziisammenliangenden  Kom])loxen,  sondern  vorzugsweise  nur  iu 
rilumlich  bescbrankten  Schollen  und  einzelnen  Erosionsinselii    aiiftritt. 


334 

Es  ist  eine  sehr  wîchtige  Tatsache,  daÛ  die  Schichten  des  oberen 
und  oberstèn  Jura  tiberall  mit  deu  Gesteinen  der  sogenaniiten 
Serpentinzone  Bosniens  im  Verbande  stehen,  nâmlich  mit 
Serpentin,  Peridotit,  Gabbro  und  verwandten  Massengesteinen,  sowie 
mit  den  dieselben  stets  begleitenden  Tuffen,  Tuffsandsteinen,  Jaspisen 
—  kurz  jenen  Gesteinen,  welche  als  cliarakteristisch  fiir  den  sogenannten 
,alteren  Flysch"  Bosniens  angeseben  wurden.  In  diesem  Verbande 
tritt  der  jtingste  Jura  in  Ost-  und  Mittelbosnien,  wie  zuni  Beispiel  im 
zentralen  Teile  der  Majevica,  im  Drinaca-,  Krivaca-  und  Krivajagebiete, 
insbesondere  in  der  Gegend  von  Kladanj,  Olovo,  Vozuce,  Zavidovic  usw. 
tiberall  auf,  und  zwar  liegt,  soweit  mir  bis  jetzt  bekannt,  das  Titlion 
ausnahmslos  auf  den  Gesteinen  der  Serpentinreihe. 

Da  manche  der  Tithonschollen  vielleicht  als  durch  die  Aufbrtiche 
der  Massengesteine  zersprengt  und  gehoben  aufgefaCt  werden  konnten, 
erscbeiut  eine  andere  Tatsache  von  Bedeutung. 

Im  Krivacagebiete  ostlich  von  Olovo  nimmt  das  Tithon  am  Auf- 
bau  des  mit  hohen  Felswîinden  den  FluB  einschlieCenden  waldreichen 
Gebirges  betrîichtlichen  Anteil.  Ûber  den  roten  und  falilfar))igen, 
palîiontologisch  gesicherten  Tithonkalken  breiten  sich  weiter  gegen 
Norden  Ablagerungen  der  K  r  e  i  d  e  aus,  welche  nach  Piiul  0  p  j)  e  n- 
li  e  i  m  s  Untersuchungen  der  Fauna  mehrere  Stufen  dièses 
Systems  umfassen.  Die  untere  Abteilung  der  mittleren  Schichten 
ist  grobklastisch,  bestehend  aus  Sandsteinen  und  eigentUmlichen 
Conglomeraten  mit  reichlichem  kalkigen  Bindemittel,  durchschossen 
von  rôtlichgrauen,  teilwéise  groBoolithischen  Kalkbiinken  mit  wenig 
gut  erhaltenen  Versteinerungen,  welche  indessen  nach  einer  gefiilligen 
Mitteilung  des  Herrn  0  p  p  e  n  h  e  i  m  nocli  am  ehesten  dem  G  a  u  1 1 
anzugehoren  scheinen.  Da  noch  die  jtingsten  Schichten  des  ganzen 
Komplexes  —  actaeonellenreiche  Orbitolinenkalke  —  dem  Cenoman 
angehoren,  so  ist  dièse  provisorische  Altersbestimmung  Oppen- 
heims  uberaus  wahrscheinlich  und  die  Grundschichten  des  Systems 
mîissen  daher  mindestens  ebenfalls  von  Gault-  oder  Neocomalter  sein. 

Die  Brocken  und  GeroUe  der  grobklastisclien  Gaultschichten  nun 
bestelien  zu  90%  aus  Serpentin,  welcher  in  der  Nachbarschaft 
ansehnliche  Gebirgszuge  aufbaut.  Da  soniit  dieser  Serpentin  das 
Material  fur  gewisse  Straten  des  Gault  oder  vielleicht  selbst  des  Neocom 
geliefert  bat,  muC  er  iilter  als  die  westbosni  sche  und  herce- 
govinische  Kreide  sein,  welche  wesentlich  den  Stockwerken  voni 
Cenoman  aufwiirts  entspricht,  und  niuB  mindestens  der  tiefsten  Kreide 
oder  dem  Jura  angehoren.  Da  jedoch,  wie  erwiihnt,  die  Tithonbihhnigen 
stets  auf  den  Gesteinen  der  Serpentinreihe  ruhen,  miissen  dièse  let/teren 
auch  iilter  sein  als  Titlion.   Dagegen  kennen  wir  bis  jetzt   keinen   Fall 


335 

welcher  slch  dahin  deuten  lieBe,  daU  die  Serpentine  der  Trias  an- 
gehoren  konnten.  Ihr  Alter  liegt  soniit,  allgeraein  begrenzt,  zwisclien 
Trias  und  Tithon. 

Dièses  Ergebnis  ist  in  bezug  auf  die  vielurastrittene  Frage 
nacli  dem  Alter  nicht  nur  der  bosnischen,  sondern  tiberhaupt  der 
balkanisclien  und  apenninischen  Ser[)entine  nicht  ohne  Bedeutung. 

Bekanntlich  werden  die  Serpentine  des  sogenannten  Flysch- 
gebirges  zumeist  zur  Kreide  oder  zum  Eocân  gestellt.  M.  Kispatic^) 
hiilt  die  bosnischen  Serpentine  fdr  archaisch  und  reiht  sie  zu  den 
Ivristallinischen  Schiefern ;  Oestreich^)  wieder  nieint,  die  Serpentine 
des  Plateaus  von  Huma  in  Makedonien  konnten  tertiiire  Vulkandecken 
sein,  und  gestern  hat  uns  Prof.  Mrazee  in  seinem  Vortrage  dargelegt, 
daB  in  den  Siidkarpaten  Serpentin,  Peridotit,  Diabas  etc.  mit  vormeso- 
zoischen  oder  mit  raesozoischen  Schichten  unbestimmten  Alters  im 
Verbande  stehen  und  in  dieselben  allmahlich  iiberzugehen  scheinen. 

Unsere  Beobachtungen  lehren  dagegen,  daC  —  um  vorliiufig  nicht 
etwa  ûberhastet  zu  verallgemeinern  —  gewisse  Serpentine 
M  i  1 1  e  1  b  o  s  n  i  e  n  s,  speziell  jene  des  Krivaca-  und  Krivajagebietes, 
der  J  u  r  a  z  e  i  t  a  n  g  e  h  ô  r  e  n.  Sie  sind  mit  ibren  tuffigen  und  con- 
glomeratischen  Begleitschichten  ein  formliches  Analogon  der  porphy- 
ritischen  Fazies  des  Jura  im  mittleren  Teile  der  sUdamerikanischen 
Cordilleren  —  ein  Umstand,  dessen  niihere  Begriindung  und  Aus- 
fiihrung  ich  mir  hier  jedoch  versagen  muC,  ebenso  wie  die  Darlegung 
jener  Erscheinungen  an  den  Serpentinen  Bosniens,  welche  eine  der  be- 
kannten  Merrillschen  entsprechende  Anschauung  von  der  Serpentini- 
sierung  unter  Einwirkung  von  tiberhitztem  Wasserdampf  —  um  mit 
S  u  e  s  s  ^)  zu  sprechen,  durch  juvénile  Dampfexhalationen  —  zu  stUtzen 
geeignet  sind. 

Erscheint  nach  dem  Gesagten  das  jurassische  Alter  gewisser 
Serpentine  und  der  mit  ihnen  im  Verbande  befindlichen  sonstigen 
Massengesteiue  und  Tufte  in  hohem  Grade  wahrscheînlich,  so  ver- 
mogen  wir  die  Eruptionszeit  jener  Intrusivgesteine  nicht  so  sicher  zu 
bestimmen,  welche  teils  im  Bereiche  des  Paliiozoicums,  teils  in  den 
mesozoischen  Kalkgebirgen  aufsetzen  und  nicht  nur  in  Bosnien, 
sondern  a  u  c  h  in  der  H  e  r  c  e  g  o  v  i  n  a  w  e  i  t  v  e  r  b  r  e  i  t  e  t  sind. 


M  Die  kristallinischen  Gesteine  der  bosnischen  Serpentinzone.  Wiss.  Mitteil. 
au8  Bosnien  und  der  Hercegovina.  Vil,  1900,  pag.  377. 

'^}  Beitriige  zur  Géomorphologie  von  Makedonien.  Abhandl.  der  k.  k.  Geogr. 
Ges.,  IV.  Bd.,  1902,  pag.  169. 

^)  Ûber   heifie    Quellen.     Verhandl    der  Ges.    deutscher  Naturtbrscher  und 
Arzte.  Karlsbad  1902. 


336 

Dièse  letztere  Tatsache  an  sich  diirfte  gegeiiUber  der  bisherigeii, 
der  Literatur  entnehmbaren  Kenntnis  des  geologischeii  Aufbaues  unserer 
Lîinder  als  ein  beachtenswertes  Novum  bezeichiiet  werden  koiinen.  Die 
Hercegovina  ist  keineswegs  das  monotone  Kreidekalkland,  als  welclies  sie 
geraeiniglicli  gilt.  Aufbriiche  iilterer  triadischer  und  jurassischer  sovvie 
Bedeckungen  mit  jiingeren,  naraentlich  eocânen  Sedimenten  gestalten 
das  geologische  Bild  der  Hercegovina  bedeutend  mannigfaltiger,  als  es 
bislang  dargestellt  worden  war,  und  ganz  besonders  bringen  die  wenn 
aucb  auf  der  Karte  niclit  grofiartig  ausselieuden  Ztige  von  intrusiven 
Massengesteinen  nebst  den  sie  begleitenden  tuffigcn  und  metamorphen 
Bildungen  Abweclislung  und  Komplikation  in  den  geologischen  Auf- 
bau  des  Landes.  Der  am  Boden  der  steilwandigen  Sclilucliten  der 
Hercegovina  Hinwandernde  sieht  allerdings  links  und  rechts  nur  die 
wildzerrissenen  zackigen  Kalksteinwiinde,  welclie  ohne  niihere  PrQfiing 
den  Eindruck  des  imraer  gleichen  Einerlei  erwecken.  Wer  aber  die 
aus  den  plastischen  Z  vérin aschen  Bildem  bekannten  liolperigen  Steige 
emporklettert,  findet  die  weifien  Kalkmassen  oft  unterbrochen  von  ZUgen 
dunkler  Intrusivgesteine,  meist  Diabas-  und  Noritporphyrite,  deren 
Tuffen,  jaspisartigen  Kontaktbildungen,  Tonschiefern,  Sandsteinen  und 
dergl.,  welche  nach  ihrem  Verbande  zum  Teil  wobl  dem  jiingeren 
Mesozoicum  angeboren,  aber  erst  noch  genauer  studiert  werden  miîssen. 
Typische  diesbezUgliche  Belege  bieten  beispielsweise  das  Doljankatal 
bei  Jablanica  und  das  Dreznica-Defilé  auf  der  rechten  Seite  der  Narenta 
zwischen  Jablanica  und  Mostar. 

Bosnien  und  die  Hercegovina,  wo  man  aufierhalb  des  Seq)entin- 
gebietes  nur  von  den  Melaphyren  und  verwandten  Gesteinen  West- 
bosniens  Kenntnis  batte,  die  E.  v.  Mojsisovics  der  Wengener 
Triasstufe  einreihte,  und  wo  es  Uberrascbend  wirkte,  alsBittner  liber 
den  gewaltigen  Eruptivstock  an  der  Uamamlindung  bei  Jablanica  be- 
richtete,  welcber  bei  der  erstenLbersicbtsaufnahme  von  ihm  niclit  besucbt 
worden  war  und  dessen  erst  unliingst  noch  E.  Suess^)  bei  Besprechung 
des  Zusammenb anges  der  Slidalpen  mit  dem  dinarisclien  Faltensystem 
als  besonders  benierkenswert  gedachte  —  Bosnien  und  die  Hercegovina 
haben  sich  bei  der  neuen  geologischen  Kartierung  als  reich  an  Erup- 
tivgesteinen  ervviesen.  Insbesondere  ist  eine  aus  einer  Reihe  von 
Intrusivstcîcken  bestehende  breite  Zone  von  E  r  u  p  t  i  v  m  a  s  s  e  n  durch 
das  ganze  Land  von  Cajnica  an  der  siidostliclien  bis  Bosn.-Novi  an 
der  nordwestlichen  Grenze  des  Landes  zu  verfolgen.  Ihr  gehoren  die 
Diabasporphyrit-  und  Gabbrostocke  von  Cajnica  und  Gorazda,  die 
ahnlichen    Gesteine    des   Treskavicagebietes,    die    eigentlimlichen    Por- 


^)  Antlitz  der  Erde  III,  1901,  pag.  420  und  449,  Annierk.  58. 


337 

phyrite  der  Gegend  von  Konjica,  der  Gabbrostock  von  Jablanica  mit 
seineu  nordlichen  Ausliiufern  am  FuBe  der  Klecka  stiena,  ferner  die 
Eruptivgesteine  von  Prozor  und  Bugojno,  die  Porphyre  der  Vratnica 
plnnina,  die  Quarzdiorite  und  Gabbros  des  Gebirges  von  Travnik  und 
Dônji  Vakuf,  die  Porphyrite  des  Vrbasgebietes,  die  Diorite  und  Por- 
phyre von  Jajce  und  Jezero  usw.  sowie  die  diabasischen  oder  syenitisch- 
porphyrischen  Gesteine  von  der  Landesgrenze  bei  Bosn.-Novi  an. 

Aile  dièse  verschiedenen  Massengesteine  sind  zwar  wohl  nicht 
von  gleichem  Altor,  aber  viele  sind  offenbarjiinger  als  Trias, 
weil  sie  Triasgesteine  durchbrechen  und  metaniorphosieren.  Vielleicht 
besteht  ein  zeitlicher  Zusammenhang  mit  den  Juraserpentinen  Ost- 
und  Mittelbosniens  —  eine  Frage,  welche  allerdings  im  Auge  zu  be- 
halten  sein  vvird,  ohne  dass  dariiber  gegenwiirtig  mehr  als  dièse  flilchtige 
Andeutung  gewagt  werden  dQrfte. 

Sehr  beachtenswert  ist  auch  das  Aufsetzen  von  Granit- 
stôcken  i m  Serpentin gebirge,  wie  zum  Beispiel  im  Diboki  brdo 
ostlich  von  Zavidovic.  Es  ist  stets  ein  an  rotem  Orthoklas  reicher,  mittel- 
bis  grobkomiger  Biotitgranit,  beziehungsweise  Granitit,  der,  wenn  die 
Serpentine  jurassisclien  Alters  sind,  mindestens  der  Kreide  angehoren 
muB,  aber  anderseits  nicht  jiinger  als  alttertiar  sein  kann,  weil 
die  jungoligocanen  Conglomerate  bei  Maglaj  reichlich  GerôUe  solcher 
Granité  enthalten. 

Die  Entwicklung  des  Kreidesystems  ist  in  Bosnien  verschieden 
von  jeiier  in  der  Hercegovina.  Hier  scheint  nur  obère  Kreide,  vor- 
zugsweise  in  der  strandnahen  Fazies  als  Rudistenkalk  ausgebildet  zu 
sein;  in  Bosnien  dagegen  ist  die  petrographische  Beschaffenheit  der 
einzelnen  Kreidestufen  abweclislungsreich  und  nicht  nur  obère,  sondern 
auch  untere  Kreide  ist  ahnlich  wie  im  benachbarten  Serbien  entwickelt. 

Zwischen  Kreide    und  E  o  c  a  n  ,    dessen    Verbreitung    besonders 

in    der   Hercegovina  eine    sehr  l)etrachtliche    ist,    besteht   hâufig    eine 

oftensichtliche  Diskordanz,  was  insofern  selbstverstândlich  ist,  als  nach 

P.    0  p  p  e  n  h  e  i  m  s    palaontologischen   Untersuchungen   unteres  Eoctin 

anscheinend    zunieist   fehlt   und    eine    Transgression    des   Mitteleocans 

vorliejït.     Die  Bildun<ren    der   zeitlichen  Lticke  zwischen  den   marinen 

Sedimenten  der  beiden  Svsteme    kennen  wir  dermalen  noch  nicht  zur 

Geniige.  Dagegen  hat  sicli  herausgestellt,  daB  fiir  die  durch  tektonische 

Linien  ])ezeichnete  Grenze  zwischen  den  petrographisch  vielfach  recht 

alinlicheu  obersten  Kreide-  und  tiefsten  Eocankalken  —  beide  sind  hiiufig 

dichte  splittrige  Miliolidenkalke  —  langgestreckte,  meist  vielfach  unter- 

brochene  und  wenicr  machti^i^e,  daher  nur  vereinzelt  technisch  bermerkens- 

werte    Z  U  g  e    von    A  s  p  h  a  1 1  s  t  e  i  n    einen    gewissen   Anhalt    bieten. 

Otfenbar   habeu   die    mit   den  Stôrungen   zusammenhângenden  mecha- 

43 


338 

nischen  Vorgânge  eine  Art  Ausseigerung  und  sekundiire  Konzeutrierung 
des  Bitumens  bewirkt,  etwa  ahnlich,  wie  es  neuestens  H.  Lotz^)  fiir 
die  Asphaltlagerstatten  von  Ragusa  in  Sizilien  aunimmt.  AsphaltzUge 
erscheinen  somit  wie  von  der  Natur  durch  das  weiBe  Kreideland  ge- 
zogene  schwarze  Striche,  welche  ahnlich  wie  auf  tektonischen  Karten 
—  nur  weniger  hypothetisch  —  Stôrungslinien  kenutlich 
mac  h  en.  Dièse  Erscheinungen  sind  besonders  klar  in  der  Gegend 
von  Siroki   brieg  nordwestlich  von  Mostar  ausgepragt. 

In  der  posteocânen  geologischen  Geschichte  Bosniens  und  der 
Hercegovina  ist  das  wichtigste  Ereignis  die  bis  auf  einen  geringfîigigen 
Zipfel  Nordbosniens  vollstandige  Trockenlegung  beider  Lander.  Der 
oligo-miocanen  meerfreien  Zeit  verdankt  Bosnien-Hercegovina  die  tiber- 
aus  ausgedehnte,  jetzt  freilich  tausendfach  zerrissene  und  zerstiickelte 
Decke  terrestrischer,  braunkohlenftihrender  Ablagerungen,  welche  flir 
das  geologische  Bild  des  Landes  ebenso  charakteristisch  wie  fUr  seine 
volkswirtschaftlichen  Verhâltnisse  bedeutungsvoll  sind. 

In  bezug  auf  seine  Oberflâchenbeschaffenheit  ist  Bosnien- 
Hercegovina,  wie  tiberhaupt  ein  GroBteil  der  Balkanhalbinsel,  ein  ganz 
junges  Land.  Seine  heutige  orographische  Gestaltung  ist  wesentlich 
das Ergebnis jugendlicher,  postpliocanerKrustenbewegungen 
sowie  dlluvialer  und  alluvialer  Erosionserscheinungen,  bei  welcben  der 
eiustmaligen  Vergletscherung  dièses  Teiles  der  Balkanhalbinsel  ein  viel 
geringerer  Anteil  zufâllt,  als  es  nach  dem  Eindrucke  der  ersten  dies- 
bezilglichen  Untersuchungen  scheinen  wollte. 


*)  Zeitschrift  far  prakt.  Geol.  1903,  pag.  257. 


Die  Géologie  Montenegros  und  des  albanesischen  Grenzgebietes. 

Von  Prof.  P.  Vinassa  de  Regny. 

Mit  einer  Eartenbeilage. 

Die  grundlegeuden  Arbeiten  Tietzes  sind  es,  welche  uns  zum 
erstenmal  die  geologisclie  Beschaffenheit  Montenegros  eingehender 
bekannt  niachten.  Obschon  er  nur  einen  Teil  des  FUrstentums  bereist 
hatte,  konnte  er  eine  geologische  Karte  eutwerfen,  welche  îm  grofien  und 
ganzen  die  geognostischen  Verhâltuisse  Montenegros  richtig  darstellte. 

Der  italienische  Bergingenieur  L.  Baldacci  liât,  obgleich  er 
nur  zu  montanistischen  Zwecken  die  Gegend  bereiste,  die  geologische 
Arbeit  Tietzes  wesentlich  bereichert  und  teilweise  verbessert.  Seine 
geologische  Karte  ist  leider  nicht  verôffentlicht  worden.  Sie  zeigt  einen 
groBen  Fortschritt  gegenîiber  der  Karte  von  T  i  e  t  z  e  ;  namentlich  hat 
L.  Baldacci  viele  Jurakalke  entdeckt  und  auch  einige  Fossilien 
gefunden. 

Die  Arbeiten  Tietzes  und  Baldaccis  sind  es,  auf  welche  sich 
Hassert  hauptsâchlich  stiitzte,  um  seine  neue  geologische  Karte  zu 
zeichnen.  Obschon  von  Haus  ans  kein  Qeologe,  hat  Hassert  zahl- 
reiche  geologische  Beobachtungen  gemacht  und  sich  dadurch  um  unsere 
Kenntnis  der  Géologie  Montenegros  dankenswerte  Verdienste  er- 
worben  ^). 

Die  Géologie  Montenegros  wird,  wie  schon  Hassert  sagt,  noch 
manche  harte  NuB  zu  knacken  geben.  Die  Schwierigkeiten  ergeben 
sich  insbesondere  daraus,  daC  weder  T  i  e  t  z  e ,  noch  Baldacci,  noch 
Hassert  Fossilien  in  reicher  Zahl  gefunden   haben.  Nun    sind  aber, 


^)  Auch  der  Phytologe  Dr.  Ant.  Baldacci,  welcher  mehrmals  Monténégro 
durohreiste,  hat  hie  und  da  einige  geognostische  Beobachtungen  gemacht.  Die 
alteren  Angaben  bef^itzen  aber  nur  einen  geringen  Wert;  die  neueren  sind 
nieistens  von  den  Arbeiten  von  HaHsert  und  von  niir  entlehnt.  Siehe  zum  Beispiel 
die  letzte  Arbeit  Jialdaccis  „Nel  paese  del  Cenr'  in  Boll.  8.  geogr.  it.  4,  IV,  8, 
Rom   11)03. 

4:i* 


340 

besonders  îm  kalkîgen  Gebirge,  Fossilien  fQr  richtige  geologische  Auf- 
nahmen  unentbehrlicli.  Wâhrend  nieiner  Reise  im  Sommer  1901  batte 
ich  das  Gliick,  zablreiche  Fossilien  zu  finden  und  konnte  desbalb  zum 
erstenmal  die  geologische  Aufnahme  auf  palâontologische  Dokumente 
sttitzen.  Dièse  Fossilien  sind  zum  Teil  schon  veroffentlicht  ^),  die  Be- 
scbreibung  anderer  wird  im  Laufe  des  Jabres  erscbeinen  2). 


Palâozoicum. 

Die  uuteren  Glieder  des  Palâozoicums  scbeînen  gîinzlich  zu  feblen. 
Dem  litbologiscben  Ausseben  nacb  sind  einige  Scbiefer  sebr  den  silu- 
riscben  Scbiefern  Stiditaliens  îibnlicb;  da  aber  Fossilien  (mit  Ausnabme 
einiger  Problematika  von  Opasanica  und  von  Han  Garancic)  feblen, 
konnen  wir  unmoglicb  Sicberbeit  darQber  haben. 

Die  paliiozoiscben  Scbiefer  gebôren  wabrscbeinlicb  dem  oberen 
Palâozoicum,  dem  Permocarbon  oder  der  Pennotrias  an.  Die  litbo- 
logîscbe  Série  des  Koni  ist  autfallend  îibnlicb  und  fixst  identiscb  mit 
jener  des  Mte.  Pisano  und  des  Golfes  von  Spezia.  Der  typisclie  Verru- 
cano  mit  Anagenit,  Quarzit  usw.  gebort  aucb  bier  wabrscbeinlicb  dem 
oberen  Perm  oder  der  unteren  Trias  an. 

Die  angeblicb  palaozoiscben  Scbiefer,  ofters  von  Verrucano  und 
Kalk  begleitet,  finden  sicb  nur  im  nordostlicben  Telle  Montenegros 
und  streicben  NW — SO.  Sie  zieben  aucb  nacb  Albanien  fort,  da 
icb  HandstUcke  besitze,  die  bei  Krstac  oberbalb  Vukli  in  der  Bieska 
Nemuna  in  den  nordalbanesiscben  Alpen  gefunden  wurden  und  die 
genau  das  litbologiscbe  Ausseben  der  palaozoiscben  Scbiefer  von 
Mokro   besitzen. 

Die  geologiscben  Verbîiltnisse  der  albanesiscben  Alpen  scbeînen 
tiberbaupt  ganz  dieselben  zu  sein,  wie  man  sie  aucb  in  Monténégro  und 
im  albanesiscben  Grenzgebiete  findet.  Auf  die  palaozoiscben  Scbiefer 
von  Vukli  und  von  der  nôrdlicben  Prokletija  folgen  Werfener  Scbicbten 
und  Kalke  triadiscben  und  cretaziscben  Alters.  Von  Monténégro  aus 
geseben  (da  eine  Exkursion  in  dièse  Gebirge  keine  geringe  und  gefabr- 
lose  Aufgabe  ist),  sind  die  bekanntesten  Holien  (Veleciko,  Maja  Surt, 

*)  FoHsili  del  Monténégro.  I.  Fauna  dei  calcari  rossi  <»  grigi  del  Sutorman. 
M(mi.  R.  Acad.  Se.  Bologna,  5,  X,  p.  447. 

^)  Nach  nieiner  Reise  hat  die  italienisclK»  Regierung  eine  wissenschaftliche 
Konimission,  an  welclier  Dr.  Martel  li  als  Geolog  teilnahni,  nach  Monténégro 
gesaudt.  Dieser  bat  aber  erst  jetzt  iiber  seine  Arbeit  znui  Teil  referiert,  so  daC  ich 
unmOglich  die  beiden  Aufsiitze  Martellis  bcriick.^icbligen  kann. 


541 

KapaBioje,  Golis  etc.)  ausKalksteîn  zusamniengesetzt,  welcher  natîlrlicli 
mit  jenera  von  Monténégro  auf  dem  recliten  Cemufer  îdentîscli  seîn  muB. 
Auch  die  ganze,  bis  jetzt  geologisch  unbekannte  und  Ton  mir 
zum  erstenraal  studierte  Qegend  des  Sekulare  besteht  aus  wahrschein- 
lich  palâozoischen  Schiefern  mit  Kalken  und  einîgen  Eruptivstôcken. 
Das  Felilen  von  Fossilien  lâBt  aber  leider  îmmer  im  Unklaren  Uber 
das  riclitîge  Alter  dieser  Schichten. 

Trias. 

Die  Trias  hat  in  Monténégro  eîne  sehr  groBe  Verbreitung.  Sie 
wurde  aber  von  Tietze  manchmal  erheblich  Uberschâtzt. 

Die  untere  Trias  beginnt  mit  echten  Werfener  Scbiefem,  eîn^r 
fiir  ganz  Monténégro  charakteristischen  wasserfQhrenden  Bildung,  welche 
aber  in  seiner  typischen  Faciès  nur  im  KUstengebirge  vorkommt.  Dièse 
Schiefer  sti-eichen  NW — SO  und  ziehen  ins  albanesische  Gebirge 
fort.  Sie  scheiden  den  kaikigen  Teil  Montenegros  von  depi  nord- 
lichen  schieferigen  und  ziehen  dann  fort  lângs  der  Moraca,  durch  das 
Komarnica-  und  Pivatal  bis  in  die  hercegovinischen  Alpen.  Sie  zeigen 
uber  keineswegs  jene  ununterbrochene  Kontinuitat,  welche  H  a  s  s  e  r  t 
zeichnet.  Grodener  Sandstein  und  Gips  begleiten  hier  und  da  dièse 
Schiefer. 

Triadische  Kalke  bedecken  die  hôchsten  Gipfel  der  stark  erodierten 
Berge  im  nordostlichen  Teile  des  Furstentums,  finden  sich  aber  auch 
da  und  dort  in  fast  allon  Kalkkomplexen  Montenegros.  Bisher  batte 
man  in  diesen  Kalken  und  Dolomiten  keine  Etagen  unterschieden  ; 
ofters  hat  man  auch  triadische  Kalke  mit  jurassischen  und  cretazischen 
verwechselt.  Ich  konnte  bis  jetzt  Muschelkalk,  Esinokalk  und  rhâtische 
Stufe  durch  Fossilienfunde  feststellen. 

In  der  Rumija  beim  SutormanpaB  liegen  iibér  den  Schiefern  mit 
kSpiriferina fragilis,  welche  Tietze  gefunden  hatte,  rotliche  und  graue 
crinoidenfuhrende  Kalke,  deren  reiche,  von  mir  bereits  beschriebene 
Fauna  ohne  Zweifel  dem  oberen  Muschelkalke  angehôrt  ^), 

In  der  Kakariska  gora  bei  Premici  nahe  Fundinia  sind  weifie 
dolomitische  Kalke  mit  Gyroporellen  vorhanden,  die  ich  als  dem  Esino- 
kalke  angehôrend  betrachten  mochte.  Auch  im  Kuciland  ist  die  Trias 
(Muschelkalk  etc.)  entwickelt,  jedoch  weniger  als  von  Tietze  und 
H  a  s  s  e  r  t  angegeben  wurde. 


M  In  den  roton  von  Tietze  und  Baldacci  angegebenen  Kalken  von  Boli- 
evici  liât  Dr.  M  a  r  t  e  1 1  i  die  Cephalopodenfauna  von  Haliluei  bei  Sarajevo 
gefunden. 


342 

Die  dolomitischen  Kalke  des  Jezerski  Do  beim  Lovcen  und  die 
mergeligen  Kalke  des  Dugi  Do  bei  Nijegos  mit  Megalodon  gehôren  dem 
Rhât  an. 

Obschon  keine  Fossilien  vorhauden  siud,  glaube  icb,  nach  litho- 
logischen  und  stratigraphischen  Anlialtspunkten,  dafi  die  grauen  kiesel- 
fdhrenden  Kalke  und  der  schwarze,  gelbgeâderte  Marmor  (Portoro) 
des  Kom  auch  als  Rbat  aufgefafit  werden  kôunen. 

Emptivgesteine. 

Hauptsâchlich  in  der  Trias,  nanientlich  in  den  Werfener  Schiefern, 
aber  auch  in  den  palâozoischen  Schiefern,  finden  sich  zahlreiche  Emptiv- 
gesteine, die  nach  Bar.  v.  Foullon  zu  den  Porphyren,  Diabasen  und 
Dioriten  gehôren.  Die  von  mir  mitgebracliten  Gesteine  sind  von  Doktor 
E.  Manasse  der  Universitât  Pisa  studiert  worden.  Nach  ihm^)  sind 
die  Gesteine  der  Umgegend  von  Kolasin  sehr  saure,  quarzfUhrende 
Dioritporphyrite.  Bei  Krnice,  sUdlich  von  Andrijevica,  finden  sich  quarz- 
freie  Dioritporphyrite,  die  mit  den  typischen  von  der  Schaubachhîitte 
(Ortlergruppe)  genau  tibereinstimmen.  Dièse  Porphyrite  fiihren  rote, 
eisenerzhâltige  Adem. 

Auch  bei  Hasanac  an  der  Grenze,  in  dem  Kuckatal,  ist  eine  andere 
Varietat  desselben  Porphyrits  vorhanden,  und  eine  weitere  findet  sich 
bei  Bolijeviéi  im  Sutorman.  Hier  jedoch  herrschen  amphibolfilhrende 
Andésite  vor,  die  ganz  mit  jenen  typischen  vom  Rincon  de  la  Vieja 
und  M.  Hood  Ubereinstimmen. 

Conglomerate  mit  anscheînend  serpentinischen  Triimmern  habe 
îch  nicht  selten  im  Kurlaj  gefunden. 

Lias. 

Ich  konnte  keine  fossilfilhrenden  Kalke  dieser  Période  finden. 
Es  scheint  aber,  dafi  in  dem  groBen,  ôfters  hunderte  yon  Metem 
machtigen  Schichtenkomplex,  der  von  der  Trias  bis  zur  Kreide  reicht, 
auch  Liaskalke  vorhanden  sein  mllssen.  Dieselbe  Meinung  hat  aucli 
L.  Baldacci  fUr  einige  KUstenkalke  geauBert. 

Jura. 

Tithonische  EUipsactinienkalke,  hie  und  da  mitprîichtigen  Fossilien, 
wie  zum  Beispiel  im  Sozina-polije,    sind  in  Monténégro  ziemlich  ver- 


*)  Manasse.  Porfiriti  dioritiche  o  andesiti  dcl  Montoncgro.  Atti  ï^.  tosrana 
Se.  nat.  Froc.  voib.  XIII,  Aduii.  5  luglio  1903. 


343 

breitet.  Tietze  hat  iiur  sehr  wenig  Jura  iu  seiiier  Karte  eingezeichnet, 
B  a  1  d  a  c  c  i  dagegen  etwas  zu  viel.  H  a  s  s  e  r  t  ist  energisch  auf  Seite 
T  i  e  t  z  e  s  getreten  und  hat  in  seiner  Karte  auch  allzuwenig  zura  Jura 
gestellt.  Die  Gegend  des  Durmitor  und  der  angrenzenden  Gebiete,  wie 
des  Volujak,  des  Povrsje,  des  Kantar,  der  Prenj  planina  usw.,  wie  auch 
des  Vjeternik  und  der  ganzen  ausgedehnten  Strecke  des  KUstengebirges 
fdhren  stellenweise  sehr  schone  EUipsactinien  und  andere  tithonische 
Fossilien,  so  daB  eine  ziemlich  groBe  Verbreitung  des  Jura  unmoglich 
geleugnet  werden  kann.  Die  oolithischen  Kalke  des  Sutorman  und  der 
Rumja  sowie  des  benachbarten  Spizzagebirges,  welche  schon  G.  v. 
B  u  k  o  w  s  k  i  beschrieben  hat,  sind  zweifellos  als  tithonisch  auszusehen, 
da  sie  sich  in  direkter  Verbindung  mit  den  EUipsactinienkalken  von 
Sozina  befinden.  Das  nôrdlichste  Vorkoramen  eines  wahrscheinlich 
tithonischen  Kalksteins  fand  ich  bei  Verusa. 


Kreide. 

Die  Kreide  hat  im  niontenegrischen  Kalkgebirge  die  groBte  Ver- 
breitung. Hippuriten  sind  hier  die  hâufigsten  Fossilien,  obschon  ich 
auch  Korallen,  Actaeonellen  usw.  gefunden  habe.  Eine  genaue  Qliederung 
dièses  miichtigen  Schichtenkomplexes  ist  ohne  ein  grilndliches  Studium 
der  einzelnen  fossilftihrenden  Schichten  ganz  unmoglich.  Ich  konnte 
ein  unteres  Niveau  mit  Radioliten,  sodann  Turon  —  in  beiden  Qosau- 
fazies  mit  Actaeonella  und  Sphâruliten  —  sowie  auch  das  Senon  unter- 
scheiden. 

Die  Kreidekalke  sind  besonders  fossilreich  im  Zatrijebac  von 
Trijepsi  bis  Greca  im  albanesischen  Grenzgebiete.  Schone,  wahrscheinlich 
cenoniane  Hippuriten  finden  sich  am  Gipfel  der  Muzura  planina,  welchen 
H  assert  als  tertiiir  eingezeichnet  hat.  In  dieser  Gegend  sowie  in 
der  ganzen  KUstengegend  Uberhaupt  ist  die  Karte  Tietzes  richtiger 
als  jene  von  H  assert.  Das  nôrdlichste  Vorkommen  der  Kreide  fand 
ich  in  der  Cebeza  und  angrenzenden  Gegend  von  Movojevo  und  der 
oberen  Verusa. 

Mitten  im  Kreidekalke  findet  man  auch  Schiefer,  die  einen  inter- 
essanten  Quellenhorizont  bilden  (zum  Beispiel  bei  Greca),  und  auch 
dem  Flysch  ahnliche  Bildungen,  die  nach  H  as  sert  als  cretazisch  anzu- 
sehen  sind.  Tietze  und  Baldacci  aber  haben  diesen  Flysch  als 
Eocân  gedeutet  und  nach  brieflichen  Mitteilungen  MartelHs  sollen 
wirklich  in  diesen  Bildungen  Nummuliten  auftreten. 

Ahnliche  Schiefer  kommen  auch  im  Groblje  vor;  dièse  sind  wahr- 
scheinlich nicht  mit  den  nôrdlicben  anschçinend  palaozoischen  zu  ver- 
wechseln.  


344 

Tertiâr. 

Wenig  neues  îst  vom  Tei-tiâr  zu  sagen.  Die  tertiaren  Bilduiigen 
finden  sich  besonders  ira  Kilstengebiete.  Ich  môchte  iiur  auf  die  Nummu- 
litenfunde  in  Bratica  hindeuten,  welche   dem  oberen  Eocân  angehôren. 

Es  bat  auch  Interesse,  dafi  die  zahlreichen  von  mir  mitgebracbten 
Fossilien  endiich  die  Diskussion  tiber  das  Alter  der  neogenen  Scbichten 
bei  Dulcigno  beendet  haben.  Schon  S  u  e  B  hatte  das  Richtige  erkannt 
und  dièse  Schichten  als  Miocân  gedeutet.  Das  sind  sîe  wirklich;  die 
zahlreichen  und  charakteristischen  Pecten-Arten  gestatten  keinen  Zweifel 
mehr  dartiber. 

Quartâr. 

Die  interessantesten  Bildungen  dièses  Zeitalters  sind  ohne  Zweifel 
die  Glacialspuren,  deren  sehr  zahlreiche  in  Monténégro  und  dem  alba- 
nesischen  Grenzgebiete  vorhanden  sind.  Zweifellos  werden  sich  auch 
weitere  Spuren  im  nordalbanesischen  Alpengebirge  finden. 

Ich  habe  zahlreiche  und  charakteristische  Moranen  und  Gletscher- 
spuren  bei  Greca,  in  der  Kostica,  bei  Mokro  und  bei  Vratlo  oberhalb 
Kolasin  gefunden  ^). 

In  Monténégro    erscheinen    demnach   folgende  Formationen    ver- 

treten  : 

Travertine. 

Conglomerate  und  Alluvium. 
Mor&nen. 
Pliocân  (?)        Untere  Fluûbildungen  der  Ebenen. 

Leithakalk  von  Dulcigno  und  Pistulj. 
Flysch  der  Kûstenregion. 
Nummulitenkalke  und  Flysch. 
Hippuritenkalke  (^Turon,  Senon?). 
Radiolîtenkalke. 

Ellipsactinienkalk  (Titbon). 
Ealk. 

Megalodonkalke  und  Dolomite  und  obère  Koni- 
kalke. 

Gyroporellenkalk  (Fisino). 
Muscbelkalk. 
Wengener  Schiefer. 

Werfcner   Schiefer    und    Grôdoner   8andstein. 
Verrucano,  Anagenit  usw. 
Permocarbonische  Schiefer  (V) 
^oische  Kalke. 
palâozoische  Schiefer  (?). 


Quartâr  und  Récent 


{ 


Tertiâr 


Mesozoicum 


MiocâJi 
Oligocân  (?) 
Eocân 

Kreide 

Jura 
Lias  (?) 
Rhâ.t 


{ 


Trias 


Palàozoicum 


{Permoca 
Palâozoii 
Untere  i 


*)  Tracce  glaciali  nel  Monténégro.  Rend.  R.  Accad.  Lincei,  5,  X,  «em.  2°, 
fasc.  11*  —  Osservazioni  geologiche  sul  Monténégro  orientale  e  méridionale.  Boll. 
S.  geol.  it,  XXI,  3. 


345 


Tektônik. 

Verwerfuiigeii  sind  in  Monténégro  selten,  maii  kônnte  sogar  aagen, 
diiÛ  nur  cine  einzige  vorhanden  îst,  und  zwar  jpne  von  Antivari-Dulcigiio; 
Diose  ist  aber  raelir  eine  Floxur  mît  Rutschung  der  tertiiîien  Schicliten, 
von  welchen  einige  Schollen  ini  Innern  des  Landes  nuf  dem  Kreide- 
kulke  zurUckgeblieben  sind. 


Orographie  und  Tektonik  elnes  Telles  t 

(Orographie  nach  Una 


Hontenegro. 


MaBatali;  1;  1,000.000. 

Dîigcgon  findeii  sich  zablreiche  Falten,  welche  vorwiegend  ein 
NVV — SO-Streiclien  bcsitzen,  wie  das  aucb  in  anderen  balkanischen 
Zllgen  niid  ini  Appennin  der  Fall  ist.  Nur  ausnahmsweise  ist  ein 
moridionalt's  StrL'iclion   wahrnebmbiir. 

Das  vnrstelicnde  Kiirtclu'n ,  in  welcht'ni  die  Orographie  eines 
Telles  von  Mdiiti'negro  nach  Hiissert  angegeben  ist,  zeîgt  auch  das 


346 

Streichen  der  Schichten.  Man  sieht  în  dies^r  Karte,  wie  die  Oberfliiclien- 
skulptur  nicht  immer  mit  dem  Streichen  der  Schichten  iibereinstimmt. 
Am  auffallendsten  sind  die  Hum-  und  Komketten,  die  bei  einem 
orographischen  SW — NO-Streichen  ein  stratigraphisch  méridionales, 
respektive  NW — SO-Streichen  besitzen.  Die  grôBte  Ubereinstimmung 
zwischen  Orographie  und  Stratigraphie  findet  sich  im  nordostlichen 
und  zentralen  Hochgebirge  und  in  den  Kilstenketten. 


i 


l 


ï 


Die  Tektonik  der  Balkanbalbinsel 

mit  besonderer  Beriieksiehtigung  der  neueren  Fortsehritte  in  der 
Kenntnis  der  Géologie  von  Bulgarien,  Serbien  und  Makedonien. 

Von  J.  Cvijîé. 

Mit  einer  Kartenbeilage. 

Franz  Toula  hat  in  den  „Materialien  zu  einer  Géologie  der 
Balkanlialbinsel"  eine  erschopfende  Bibliographie  aller  wichtigeren  bis 
zum  Jalire  1883  publizierten  geologischen  Arbeiten  tiber  die  Balkan- 
htilbinsel  zusammengestellt  ^).  In  vielen  Zeitschriften,  insbesondere  im 
„Geographischen  Jahrbuch"  von  H.Wagner,  sind  spâter  erschienene 
Arbeiten  Uber  die  Géologie  und  physikalische  Géographie  der  Balkan- 
balbinsel aufmerksam  verfolgt  worden^).  In  der  „  Carte  géologique 
internationale"  sind  aile  jene  geologischen  Karten  und  Skizzen  ver- 
wertet  worden,  die  bis  vor  einigen  Jahren  erschienen  waren.  Dadurch 
wird  meine  referierende  Aufgabe  kurz  und  leicht;  ich  werde  nur  jene 
neuen  Ergebnisse  Uber  Bulgarien,  Serbien  und  Makedonien  hervorheben, 
welche  die  geologische  Karte  der  Balkanbalbinsel  wesentlich  modi- 
fizieren  oder  durch  welche  eine  systematische  Erforschung  der  strati- 
graphischen  Verhaltnisse  eingeleitet  wird. 

Bekanntlich  hat  Franz  Toula  seine  verdienstvoUen  Forschungen 
in  Bulgarien,  welche  auch  einen  Teil  des  sUdôstlichen  Serbien  um- 
faCten,  zum  AbschluB  gebracht.  Der  Wert  dieser  Untersuchungen  liegt 
nicht  allein  in  der  geologischen  Karte  des  Balkans,  sondern  ebenso 
in  einer  reichen  Fulle  priiziser  stratigi'aphischer  Beobachtungen,  welche 
nur  teilweise  in  der  geologischen  Karte    zur  Darstellung  gelangten  ^). 


^)  Franz  Toula.  Materialien  zu  einer  Géologie  der  Balkanbalbinsel.  Jahrb. 
d.  k.  k.  greol.  R.-A.  1883,  33.  Bd.,  1.  Heft. 

2)  Geographisches  Jabrbuch  von  H.Wagner.  Bd.  XXV,  1903,  pag.  180—187. 
Dieselbe  Zeitschrift  Bd.  XXVI,  1903  (Bericht  von  Prof.  Th.  Fischer),  pag.  29—35. 

^)  Franz  Toula.  Geologische  Untersuchungen  im  ôstlichen  Balkan  und 
abschlieÛender  Bericht  iiber  dièse  geologischen  Arbeiten  im  Balkan.  Bd.  LXIII, 
Denkschr.  der  kais.  Akad.  d.  Wissensch.  Wien  1896;  hier  sind  aile,  von  F.  Toula 
publizierten  Arbeiten  iiber  die  Géologie  des  Balkans  zitiert 

44* 


348 

Dièse  Beobachtungen  bieten  zahlreiche  uiid  sichere  Anhalts- 
punkte  fUr  eine  geologische  Detailauftiahrae  von  Bulgarien.  Und  da 
hat  Georg  Zlatarski  angesetzt.  In  den  letzten  Jahren  bereiste  er 
Nordbulgarien  mit  dem  Balkan  nacli  allen  Richtungen  und  hat  es  auf 
der  russischen  Karte  1  :  126.000  geologisch  kartiert.  Von  diesen  Auf- 
nahmen  ist  ein  Blatt,  die  Umgebung  von  Sofia  mit  dem  Iskardefilé,  in 
den  letzten  Tagen  mit  einem  begleitenden  Text  erschienen  *).  Ich 
nahm  noch  Einsicht  iù  eiriige  Blâtter,  die  bald  erscheinen  werden.  Die 
Karte. von  Zlatarski  kann  nicht  als  eine  geologische  Detailkarte 
hetrachtet  werden.  Sie  enthalt  aber  doch  auch  zahlreiche  neue  Beobach- 
tungen. Dank  einer  genauen  kartographischen  Grundlage,  die  ihm  die 
russische  Karte  bot,  und  den  zahlreichen  Touren,  die  er  unter  den 
geânderten  politischen  Verhâltnissen  ausfUhren  konnte,  sind  die 
Formationsgrenzen  detaillierter  und  genauer  verzeichnet  und  zahlreiche 
neue  Vorkommnisse  der  bekannten  Formationen  eingetragen.  Das 
wîchtigste  Résultat  der  Forschungen  Zlatarski  s,  welches  auch  auf  der 
Karte  zur  Darstellung  gelangt,  ist  die  Gliederungderbulgarischen  Kreide. 

Von  der  oberen  Kreide  sind  auf  der  Karte  zuerst  beide  Glieder 
des  Senon,  das  Aturien  und  das  Emscherien,  ausgeschieden  worden, 
weiter  das  Turon  und  das  Cenoman.  Die  Gosauschichten  sind  an  zahl- 
reichen Punkten  festgestellt  und  zeigen  eine  grofie  Verbreitung.  Von 
der  unteren  Kreide  fehlen  das  Albien  und  das  Aptieu  voUstandig. 
Eine  groBe  Verbreitung  zeigt  das  Barrémien  und  das  Neocomien.  Das 
Barrêmien  kommt  in  der  jurassischen  und  alpinen  Ausbildung  vor;  in 
der  ersteren  unterscheidet  Zlatarski  erstens  die  Flyschfacies  und 
zweitens  die  koralligene  Faciès  mit  Wechsellagerung  der  Requienien- 
und  Orbitolinenschichten  und  die  Orbitolinenschichten  allein.  Im  alpinen 
Barrémien  lassen  sich  die  lehmigen  Kalke  mit  aufgeroUten  Cephalo- 
poden  und  koralligene  Kalke  mit  Requienien  und  Orbitolinen  ausscheiden. 

Die  Gebiete  von  SUdbulgarien  untersuchte  G.  Bon  ce  v.  Er  hat 
zuerst  das  Sakargebirge,  zwischen  Marica  und  Tundza  im  NW  von 
Adrianopol,  erforscht  und  eine  petrographische  Skizze  desselben 
1  :  420.000  publiziert.  Gleich  darauf  hat  er  den  interessanten  isolierten 
Hohenzug  des  heiligen  Ilija  im  NW  von  Jamboli  petrographisch  im 
Maflstabe  1  :  210.000  aufgenommen  sowie  auch  einen  groCen  Teil  der 


*)  G.  Zlatarski.  Die  geologischen  Verhaltnisse  der  Umgebung  von  Sofija 
pnd  vom  Iskardefilé.  Jahrbuch  der  bulgarischen  natuiforschenden  Gesellschaft. 
J903.  Mit  einer  geol.  Karte  1  ;  150.000.  —  Geologisch-petrographiHche  Beschreibung 
der  Srednja  gora  1893.  —  Geologische  Untersuchungen  im  Norden  des  Balkans. 
1888.  —  Eine  geologische  Exkiirsion  im  siidwestlichen  Bulgarien  1885.  —  Paliio- 
geogi-aphie  von  Bulgarien  1898.  Ailes  bulgarisch  in  Periodiôesko  spisanie,  Bd.  II, 
III,  VI  und  X. 


349 

westlichen  Rhodope  im  SQden  von  Philippopel.  AnschlieBend  an  den 
von  Zlatarski  erforschten  westlichen  Teil  der  Srednja  gora  unter- 
snchte  B  o  n  c  e  v  die  ôstliche  Partie  dièses  Gebirgszuges,  die  zwischen 
den  Flilssen  Strema  und  Tundza  liegt  und  die  Karadza  oder  Smena 
gora  genannt  wird;  die  Abhandlung  begleitet  eine  petrographische 
Skizze  1:500.000.  Auf  allen  petrographischen  Skizzen  von  Boncev 
werden  verschiedene  Arten  der  kristallinischen  Schiefer,  Granité  und 
jUngere  eruptive  Gesteine  ausgeschieden  ;  die  Sedimentgesteine,  welche 
in  den  erwahnten  Gebieten  auftreten,  sind  meist  nur  nach  ihrem  petro- 
graphischen Habitas  bezeichnet,  ohne  llQcksicht  auf  ihr  geologisches 
Alter  zu  nehmen  i). 

Im  ahniichen  Sinne  und  ebenso  fleiCig  arbeitet  Lazar  Vankov, 
welcher  seine  Aufmerksarakeit  vorzugsweise  den  Thermen-  und  Erz- 
gebieten  Bulgariens  schenkt.  Er  untersuchte  die  Umgebungen  von 
Custendil,  Mericleri  und  die  Thermen  von  Sliven  in  SUdbulgarien, 
weiter  den  Sipkabalkan  und  die  Therme  von  Vrsec  in  Nordbulgarien  2). 

Die  in  deutscher  Sprache  verfaUten  methodisch  ausgefïlhrten 
Arbeiten  von  St.  Boncev  Uber  das  Tertiâr  von  Haskovo  ^)  und  von 
Luka  Dimitriev  tiber  das  Vitosagebirge  ^)  sind  bekannt. 


*)  G.  Bonôev.  Das  Verilagebirge,  petrographisch.  Periodiéesko  spisanie, 
Bd.  LX,  1899.  —  Eruptivgesteine  von  Glusnik  und  Gornje  Alexandrovo.  Ibid. 
Bd.  LXl,  1900.  —  Die  Gesteinsarten  der  Monasth-ska  Visocina.  Ibid.  Bd.  LXI,  1900. 

—  Petrographische  Notizen  ûber  die  Kûste  des  Schwarzen  Meeres  von  Eusiné  bis 
Cupria.  Ibid.  Bd.  LXI,  1900.  —  Beitrag  zur  Pétrographie  der  westHchen  Rhodope. 
Ibid.  LXII,  1901.    —  Das  Sakargebirge,  petrographisch.  Sbomik,  Bd.  XVI,    1900. 

—  Beitriige  zur  Gesteinskunde  des  Hôhenzuges  des  heihgen  Ilija.  Sbornik, 
Bd.  XVIII,  1901.  —  Beitrag  zur  Pétrographie  der  Srednja  gora.  Sbomik, 
Bd.  XIX,  1903. 

*)  L.  Vankov.  Sipkabalkan  und  Umgebung,  geologisch  und  petrographisch. 
nRad*  der  sûdslaw.  Akad.  d.  Wiss.  Agrani.  Bd.  CXI,  1892.  —  Beitrag  zur  Géologie 
der  Umgebung  von  Meriôleri.  Sbomik,  Bd.  XII,  1896.  —  Kohlenvorkommnisse  im 
Zentralbalkan.  Jahrbuch  der  bulgaiischen  naturforschenden  Gesellschaft,  Bd.  I, 
1898.  —  Geologische  Verhâltnisse  der  Gegend  westlich  von  Tm-Custendil.  Sbornik, 
Bd.  XVI,  1900.  —  Geologische  Beobachtungen  in  den  Tunnels  an  der  Eisenbahn- 
linie  Sofija— Roman.  Zeitschrift  des  bulgarischen  Ingénieur-  und  Architekten- 
vereines,  Bd.  IV,  1900.  —  Geologische  Verhâltnisse  der  Umgebung  von  Vrsec  und 
die  Thermen  von  Vrâec.  Periodicesko  spisanie,  Bd.  LXII,  190 J.  —  Hydrogeologische 
Studien  in  der  Umgebung  von  Sliven.  Periodièesko  spisanie,  Bd.  LXIV,  1903. 

Die  Arbeiten  von  Boncev  und  Vankov  sind  nur  bulgarisch  erschieneu. 
Sie  werden  von  Karten  und  Skizzen  begleitet. 

^)  St.  Bontscheff.  Tertiarbecken  von  Haskovo.  Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A. 
Bd.  XLVI,  pag.  309-384,  1896. 

■*)  Luka  D  i  m  i  t  r  o  V.  Beitrâge  zur  geologischen  und  petrographischen  Kenntnis 
des  Vito§agebirges  in  Bulgarien.  Denkschriften  d.  kais.  Akad.  d.  Wissensch,  Wien^ 
math.-naturw.  Kl.  Bd.  LX,  pag.  477—580,  1893. 


350 

« 

Ich  habe  die  eiszeitlichen  Spuren  im  Rilagebirge  imd  die  Diluvial- 
ablagerungen  ira  Balkan  untersucht  ^).  Weiter  untersuchte  ich  in  drei 
Sommern  die  tektonischen  Verhîiltnisse  des  Balkans  und  die  Ergebnisse 
dieser  Forschungen  sind  auf  den  vorgefUhrten  geologischen  Profilen 
und  Skizzen  dargestellt;  eine  Ûbersichtskarte  der  tektonischen  Ver- 
hâltnisse  des  Balkans  wird  als  Beilage  zu  dieser  Arbeit  gedruckt. 

Es  sind  die  Arbeiten  altérer  Forscher  (insbesondere  von  A.  Boue, 
A.  Viquesnel,  F.  v.  Hochstetter,  Herder,  E.  Tietze,  F.  Toula 
und  anderen),  welche  sich  uni  die  Géologie  Serbiens  verdienstlich 
gemacht  haben,  bekannt  und  gewUrdigt  worden.  Auf  Grund  ilirer  Arbeiten 
sowie  seiner  eigenen  Beobachtungen  und  jener  jungerer  Forscher  hat 
J.  M.  Zujovic  die  bekannte  kleine  geologische  Karte  von  Serbien 
bearbeitet^).  Von  den  Erlauterungen,  welche  die  letzte  Ausgabe  dieser 
Karte  begleiten,  sind  die  Studien  von  Zujovic  iiber  die  Eruptiv- 
gesteine  hervorzuheben  ^). 

In  den  letzten  Jahren  sind  wichtige  Arbeiten  Qber  die  Géologie 
Serbiens  erscbienen;  es  wurden  weiter  die  ersten  Schritte  getan,  um 
die  geologische  Detailaufnahme  des  Landes  vorzunehmen  *). 

Die  als  kristallinisch  bezeichneten  Gebiete  von  Westserbien 
studierte  seit  einigen  Jahren  Sava  Urosevic  und  er  kam  zu  dem 
Ergebnis,  daB  sie  raeist  als  palaozoische,  durch  Kontaktnietaniorphisnius 
verânderte  Schiefer  zu  betrachten  sind.  Die  Erscheinungen  des  Kontakt- 
hietamorphismus  wurden  durch  Granit  und  Mikrogranulitdurchbrliche 
und  durch  Granitlaccolithe  verursacht;  solcher  Natur  sind  die  als 
kristallinisch  bezeichneten  Schiefer  der  Gebirge  Cer,  Boranja,  Vencac, 
Bukulja  und  Vagan^).  Die  kristallinischen  Schiefer  im  N  von  Ost- 
serbien  an  der  Donau  haben  eine  weit  geringere  Verbreitung,  als  man 
bis  jetzt  annahm  ^),  und  stimraeii  darin  und  nach  ihrer  petrograpliischen 


*)  J.  Cvijic.  Das  Rilagebirge  und  seine  ehemalige  Vergletscberung.  Zeitschr. 
d.  Gesellschaft  f.  Erdkunde.' Berlin  1898.  —  Neue  Ei'gebnisse  iiber  die  Eiszeit  der 
Balkanhalbinscl.    «Glas"  der  Âkad.  d.  Wissensch.  Belgrad,  Bd.  XL VI. 

*)  J.  M.  Zujovid.  Qeologi^che  Ûbersicht  des  Kônigreicbes  Serbien.  Jahrb. 
d.  k.  k.  geçl.  R.-A.,  Bd.  36,  pag.  71—124. 

^)  J.  M.  Zujovic.  Géologie  von  Serbien.  Ausgabe  d.  Akad.  d.  Wissensch. 
in  Belgrad  (serbisch).  I.  Bd. :  Topogr.  Géologie;  H.  Bd. :  Eruptivgesteine,  pag.  239. 

*)  AnliiBlich  dés  Internationalen  Geologen-Kongresses  wurde  das  serbische 
Ufer  der  Donau  geologisch  1 : 75.000  kartiert.  Siehe  F.  Schafarzik:  Kurze  Skizze 
der  geol.  Verhâltnisse  und  Gescbichte  des  Gebirges  am  eisernen  Thore  an  der 
unteren  Donau.  Foldtani  Kôzlôny  XXXlll,  Heft  7—9,  pag.  1-47. 

*)  S.  Urosevié.  Das  Cergebirge.  „GIas"  der  Akad.  d.  Wissensch.  Belgrad, 
Bd.  LVII,  1899.  —  Die  Gebirge  Vencac,  Bukulja  und  Vagan.  ^Glas**  LXl.  — 
Granité,  Peridotite  und  Serpentine  in  Serbien  (in  Éujovic,  Géologie  von  Serbien). 
—  Das  Boranjagebirge.  ^Glas"  LXV. 

^)  Eine  Mitteilung  des  Herjn  U  rose  vie. 


351 

Beschaffenheit  mit  den  kristallinischen  Schieferii  jenseîts  der  Donau 
voUstiindig  liberein. 

Durch  Auffindung  von  Fossilien  ist  es  weiter  geluDgen,  in  den 
als  paliiozoisch  bezeichneten  und  stark  verbreiteten  Schiefern  von 
Westserbien  wenigstens  das  Untercarbon  festzustellen,  so  daû  man  die 
darunter  liegenden  palaozoischen  Schiefer  wohl  als  Devon  ansprechen 
darf  (S.  lladovano vie).  Weiter  sind  durch  M.  Zivkovié  in  den 
Werfener  Schiefern  von  Westserbien  die  Carapiler  und  die  Seiser 
Schichten  nachgewiesen  ^). 

Ein  eingehendes  Studium  der  stratigraphischen  Verhaltnisse  bat 
S.  Radovanovic  durch  die  Untersuchung  der  Lias-  und  Juravor- 
kommnisse  in  Ostserbien  eingeleitet,  insbesondere  durch  das  Studium 
des  Lias  von  Rgotina^).  Derselbe  zeigt  eine  sehr  einformige,  vorwiegend 
sandige  Zusaramensetzung,  es  lassen  sich  jedoch  in  demselben  faunistîsch 
aile  drei  Liasstufen  unterscheiden.  Die  tiefsten  Schichten  des  unteren 
Lias  sind  fossilfrei  und  kohlenschmitzenfQhrend,  die  oberen  zeichnen 
sich  durch  das  massenhafte  Vorkommen  von  Terehratula  grestenensis 
aus.  Der  mittlere  Lias  ist  sehr  fossilreich;  in  seinem  unteren  Teile 
herrscht  Waldheimia  numismalis  vor,  daneben  kommen  in  groBer  Zahl 
Spiri/enna  "verrucosa  und  Sp.  pingiiis^  lihynchonella  triplicata^  curviceps 
und  argotensis^  Pholadomya  decorata  und  ambigua^  Belemnites  elongatus  etc. 
vor.  Im  oberen  Lias  sind  Gryphaea  cynihium,  Spiriftrina  rostrata  und 
Belemnites  paxillosus  vorherrschend.  Die  sandigen,  kohlenschmitzen- 
fdhrenden  Liasablagerungen,  die  sich  faunistisch  durch  das  Vorwiegen 
von  Bivalven  undBrachiopoden  auszeichnen,  stellen  also  eine  sublitorale 
Fîicies  dar  und  entsprechen  den  Grestener  Schichten  des  alpinen  Lias. 
Dieselbe  Ausbildung  zeigen  auch  die  weiteren  Liasvorkommnisse  im 
N  von  Ostserbien,  und  zwar  bei  Dobra,  zwischen  diesem  Dorfe  und 
Donji  Milanovac,  beitn  Dorfe  Toponica  und  in  der  Pesaca^).  Zahlreich 
sind  die  Liasvorkommnisse  im  Becken  von  Tiniok  und  im  Kreise  von 
Nis  und  Pirot,  insbesondere  ira  letzteren  Kreise,  wo  sie  zuerst  von 
F.  Toula  nachgewiesen  wurden;  in  denselben  sind  nur  einzelne 
Horizonte  des  mittleren  und  oberen  Lias  konstatiert  worden*). 

^)  Vorlaufige  Berichte  in  den  ^Zapianici**  der  serb.  geol.  Gesellschaft.  Ann. 
géol.  de  la  Péninsule  baie.  T.  VI. 

^)  Dr.  S.  Radovanovic.  Die  Liasablagerungen  von  Rgotina.  Annales  géol. 
de  la  Pon.  balcanique.  T.  1. 

^)  Dr.  S.  Radovanovié.  Der  Lias  von  Dobra,.  Ibid.  III.  —  Ûber  die  unter- 
liassische  Fauna  von  Vrska  Cuka.  Ibid.  V. 

'*)  V.  Ilic.  t)ber  die  Fanna  und  stratigraphischen  Verhaltnisse  einiger  Lias» 
terrains  in  Ostserbien.  Ann.  géol.  de  la  Pénins.  baie.  VI,  pag.  74  —  108.  Belgrad 
1903  (serbÎHch).  Ausgefîihrt  vorzugsweise  auf  Grund  dfer  Arbeiten  Von  S.  Rado- 
vanovic. 


352 

Dcr  inittlere  ùnd  obère  Jura  zeigt  in  Serbien  ebenso  wle  im 
Banat  und  im  bulgarischen  Balkan  einen  ausgepragten  alpinen  Typus. 
Die  Klausschichten  (Crnajka,  Boljetin,  Greben)  sind  faunistisch  mit  jeneu 
von  Svinjica  identisch.  Das  Kelloway  ist  bis  jetzt  nur  im  ^lordlichen 
Telle  von  Ostserbien  konstatiert  (Greben,  Boljetin,  Ribnica,  Vrska 
cuka).  Eine  groBere  Verbreitung  zeigt  das  Tithon,  welches,  insT)esondere 
an  der  Donau,  im  SQden  aber  nur  stellenweise  (Crnajka,  Vrska  cuka, 
Rosomac)  nachgewiesen  wurde  ^).  Es  diirften  ani  Greben  auch  die 
Schichten  des  mittleren  Dogger  vertreten  sein  2). 

Es  ist  von  groBer  Wichtigkeit,  dîe  Gliederung  der  Kreideformation 
vorzunehmen,  welche  in  Ostserbien  beinalie  die  Hâlfte  des  Areals 
einnimmt.  Einzelne  Glieder  derselben  sind  von  Toula  und  Zujovic 
stellenweise  festgelegt  worden.  In  der  neuesten  Zeit  hat  sich 
D.  An  tu  la  eine  systematische  Erforschung  der  serbischen  Kreide 
zur  Aufgabe  gestellt.  Er  hat  seine  Studien  mit  einer  palâontologischen 
Abhandlung  ilber  das  Neocom  von  Crnoljevica  eingeleitet^).  Aus  ein- 
zelnen  Vorkommnissen,  die  weder  planmaBig  verarbeitet  noeh  ver- 
folgt  wurden,  scheint  hervorzugehen,  daB  wir  eine  groBe  Verbreitung 
der  Barrémien-  und  der  Gosauschichten  zu  erwarten  haben. 

Besser  sind  wir  ttber  das  Tertiiir  von  Serbien  durch  die  Arbeiten 
von  S.  Brusina,  P.  Pavlovic,  S.  Radovanovié  und  M.  Z  i  v  k  o  v  i  c 
informiert  *).  Es  ist  festgestellt,  daB  das  marine  Palaogen  in  Serbien  voll- 
standig  fehlt  ^.  Von  dem  marinen  Neogen  sind  der  Tegel  und  Leithakalk, 
die  sarmatischen  und  pontischen  Schichten,  in  der  neuesten  Zeit  auch 
die  mâotische  Stufe    (durch    S.  Radovanovié    und    P,    Pavlovic) 


*)  Dr.  S.  Radovanovié.  Ûber  die  geolog.  Verhilltnisse  der  Umgebung 
von  Crnajka.  Ann.  géol.  de  la  Pénins.  baie.  III.  —  Ober  die  Kellowayschicht^n 
von  Vrska  Cuka.  Ibid.  IV.  —  Belemnites  ferrugineus  n,  sp,  Ibid.  IV.  —  Zujovic. 
Note  sur  la  crête  Greben.  Ibid    III. 

*)  Zujovic.  Op.  cit. 

^)  Dr.  D.  Antula.  Das  mittlere  Neocom  von  Crnoljevica.  Annales  géol. 
de  la  Péninsule  balcanique.  T.  VI,  pag.  6—74.  Belgrad  1903.  Serbisch. 

*)  S.  Brusina.  Frammenti  di  Malacologia  tertiaria  8erbia.  Annales  géol. 
de  la  Péninsule  balcanique.  T.  IV,  pag.  25—75.  Belgi*ad  1893.  —  P.  Pavlovié. 
Die  II.  Mediterranstufe  von  Rakovica.  Ann.  géol.  de  la  Péninsule  baie.  T.  Il, 
pag.  17—69.  Belgrad  1890.  —  Dr.  S.  Radovanovié  und  P.  Pavlovié.  Ûber 
die  geol.  Verhâltnisse  des  serbischen  Teiles  des  unteren  Tiniokbeckens.  Ibid. 
T.  IV,  pag.  89—133.  —  P.  Pavlovic.  Annales  géol.  T.  VI.  pag.  341,  342. 
S.  Radovanovié.  Ibid.  pag.  341  (kurze  vorliiufige  Bericbte).  —  M.  ^ivkovié. 
Das  Tertiîir  des  mittleren  Teiles  des  Timokbeckens.  Ibid.  Bd.  IV.  —  P.  Pavlovic. 
Die  Melanopsidenmergel  und  verwandte  Bildungen  der  Balkanhalbinsel,  pag.  18. 
Belgrad  1901. 

^)  Doch  ist  es  sicher,  daû  das  SûOwasserpalaogen  im  Norden  von  Alexinae 
vorkommt. 


353 

festgestellt  worden.  Es  ging  weiter  klar  hervor,  dafi  das  jQngere  Neogen 
durch  den  Donaudurchbruch  und  die  Gebirge  Ostserbiens  in  zwei 
Partien  getrennt  ist,  welche  ganz  verschiedene  Typen  aufweiseii  :  das 
jUngere  Neogen  im  Osten  zeichnet  sich  faunistisch  durch  viele  rein 
russische  Elemente  ans,  wahrend  das  Neogen  im  NW  mit  jenem  des 
pannonischen  Beckens  iibereinstimmt.  Angeregt  durch  die  Arbeiten  von 
S.  Brusina,  hat  P.  Pavlovic  begonnen,  die  Fauna  des  serbischen 
SQBwassemeogens  zu  bearbeiten  und  dièse  Untersuchungen  auch  auf 
einige  Becken  von  Altserbien  auszudehneh  ^). 

Ich  habe  das  Gebiet  des  Kucajgebirges  geologisch  1 :  75.000 
aufgenommen  ^)  und  hierauf  vorzugsweise  die  tektonischen  Verhâltnisse 
von  Serbien  untersucht  ^).  Die  Ergebnisse  der  vorerwâhnten  strati- 
graphischen  Forschungen  habe  ich  dabei  benQtzt,  muBte  aber  oft  die 
Formationsgrenzen  genauer  feststellen,  hie  und  da  auch  die  strati- 
gi'aphischen  Verhâltnisse  studieren.  Das  palâontologische  Material,  das  ich 
dabei  sammelte,  ist  teilweise  von  D.  Antula  und  V.  Ilic  verwertet 
worden.  Weiter  untersuchte  ich  die  Schotterablagerungen  der  FluBtâler 
und  Becken  von  Serbien,  die  Hohlen  und  unterirdischen  FluBlâufe  von 
Ostserbien,  endlich  die  Torfnioore  *). 

In  Altserbien  und  Makedonien,  selbst  in  einigen  Gebieten  von 
Albanien,  ist  das  geologisch e  Forschungswerk,  welches  nach  den 
groBen  Reisen  von  A.  Boue  und  A.  Viquesnel  durch  Jahrzehnte 
fast  voUstândig  geruht  hat,  wieder  in  Angriff  genomraen  worden.  In 
fQnf  Sommern  habe  ich  dièse  Gebiete  besucht  und  iiber  die  Ergebnisse 
meiner  Untersuchungen  vorlâufige  Berichte  ^)  und  zwei  tektonische 
Skizzen  mit  geologischen  Grundlagen  publiziert^).  Einige  Monate  spâter 
veroffentlichte  Dr.  K.  Osterreich  die  geologische  Karte  einer  groBen 
Partie  desselben  Gebietes'').  Von  der  Bearbeitung  des  reichen  mit- 
gebrachten  Materials   in  Anspruch    genommen,    bin   ich    erst  jetzt  im- 


^)  P.  Pavlovic.  Materialien  zur  Kenntnis  des  Tertiar  in  Altserbien.  Annales 
géol.  T.  VI,  pag.   155—190.  Belgrad  1903  (serbisch). 

')  J.  Cvijic.  Die  geologischen  und  geographischen  Untersuchungen  im 
Kuôajgebirge  Ostserbiens.  Annales  géol.  T.  V,  pag.  5  —  173. 

^)  Die  Struktur  und  die  Einteilung  der  Gebirge  der  Balkanhalbinsel.  j,Glas* 
LXIII  d.  Akad.  d.  Wissensch.,  pag.  1—72  (beides  serbisch), 

*)  Neue  Ergebnisse  ûber  die  Eiszeit  der  Balkanhalbinsel.  ^Glas"  LXV.  — 
Ûber  die  Torfmoore,  Quellen  und  Wasserfâlle  in  Ostserbien.  ^Glas*  XLVI. 

^)  Die  makcdonischen  Seeu.  Mitt.  d.  ung.  geogr.  Gesellschaft.  1900. 

**)  Tektonische  Vorgànge  in  der  Rhodopenmasse  und  die  dinarisch-alba- 
nesische  Scharung;  beides  in  den  Sitzungsber.  d.  kais.  Akad.  d.  Wiss.  Wien, 
uiath.-naturw.  Klasse,  Bd.  CX.  1900. 

")  Dr.  K.  Osterreich.  Beitdige  zur  Géomorphologie  Makedoniens.  Abh. 
d.  k.  k.  geogr.  Gesellschaft.   IV,  2.  Wien  1902. 

45 


354 

stande,  die  Resultate  meiner  geologischen  Studien  in  dieser  geologischen 
Karte  (1 :  500.000)  von  Makedonien  und  Altserbien  vorzulegen  ^). 

Wir  kennen  nunmehr  die  GrundzUge  des  geologischen  Baues  von 
Bulgarien,  Serbien,  Makedonien  und  Altserbien.  Beim  Studium  der 
tektonischen  Verhâltnisse  liabe  ich  aile  erwâhnten  Arbeiten  verwertet, 
insbesondere  jene  von  F.  Toula  fUr  den  zentralen  und  ostlichen 
Balkan  und  die  Arbeit  von  Zlatarski  fiir  den  bulgarischen  westliclien 
Balkan.  Die  Ergebnisse  meiner  Forschungen  sind  in  den  vorgefîihrten 
geologischen  und  tektonischeii  Karten  und  in  den  geologischen  Profilen  ^  ) 
dargestellt.  Auf  dieser  Grundlage  lassen  sich  die  strukturellen  Verhiilt- 
nisse  der  Balkanhalbinsel  in  folgender  Weise  feststellen. 

Es  besteht  auf  der  Balkanhalbinsel  eine  Masse  von  kristal- 
linischen  Schiefern,  welche  sich  geologisch  und  tektonisch  ab- 
weichend  von  anderen  Gebieten  der  Halbinsel  verbal ten  bat  und  mit 
Recht  als  eine  alte  Masse  bezeichnet  wurde.  Ich  kann  iiber  dièse  alte 
Rhodopemasse  einige  neue  Ergebnisse  vorbringen. 

Die  Rhodopemasse  besitzt,  wie  man  aus  der  geologischen  Karte 
von  Makedonien  sieht^),  eine  weit  geringere  Verbreitung,  als  bis  jetzt  an- 
genommen  wurde.  Sie  beginnt  weit  ostlich  vom  Vardar  und  die  Gebii-ge 
Belasica,  Sarlija,  Pirin  und  Rhodope  mit  der  Rila  bilden  den  eigent- 
lichen  Kern  des  kristallinischen  Massivs,  das  sich  nacli  N  durch 
Serbien  fast  bis  an  die  Donau  fortsetzt.  Die  Rhodopemasse  besteht 
hauptsâchlich  aus  Gneis  und  Glimraerschiefer  und  zeichnet  sich  durch 
groBe  Granitstôcke  aus.  Im  Gegensatze  zu  den  iibrigen  archaischen 
Gebieten  der  Balkanhalbinsel  zeigen  die  kristallinischen  Schiefer  der 
Rhodopemasse  mannigfaltige  Streichrichtungen.  Die  paliiozoischen  und 
mesozoischen  Sedimente  fehlen  im  Gebiete  der  eigentlichen  Masse  voll- 
stândig;  sie  wurde  erst  vom  paliiogenen  Meere  nordlich  ilberflutet, 
wobei  die  Sandsteine  abgelagert  wurden,  welche  horizontal  liber  den 
kristallinischen  Schiefern  liegen.  Auf  Grund  dieser  geologischen  Ver- 
hâltnisse kann  man  also  lediglich  den  SchluB  ziehen,  daC  die  Faltung 
vor  dem  Eocân  voUstandig  erloschen  war.  In  den  benachbarten  Rand- 
partiel!  der  RJiodopemasse  lâBt  sich  aber  eine  vorpermische  Faltung 
konstatieren,  welche  îiller  Wahrscheinlichkeit  iiach  auch  die  Hauptfaltung 


^)  J.  C  V  i  j  i  é.  Atla.M  der  groÛcn  Seon  der  lialkanhalbinsol  mit  10  Kart(*n.  IJelf^rad 
1902.  —  (jieologiHcher  Atlas  von  Makedonien  und  Altserbien.  8.  Blatt.  Helgrad  1903 
(seither.  erschienen). 

*)  Die  geologischen  Profile,  die  hier  oft  erwilhnt  werden,  erscheinen  spiiter 
in  einer  Arbeit,  welche  sich  eingehend  mit  der  Tektonik  des  Balkans  und  Serbiens 
befaOt  und  in  welcher  die  Detailbeobachtungen  znr  Publikation    gelangen  sollen. 

^)  Geol.  Atliis  von  Makedonien  und  Altserbien.  HIatt  II  (geol.  Karte).  iU'l- 
griul  1903.  Mit  franzôsiKcher  gamme  des  couleurs. 


355 

des  kristallinischen  Kenies  war.  Wir  haben  keine  Anhaltspunkte 
dafîir,  auf  eine  noch  iiltere  Faltung  zu  sclilieBen  uiid  doch  ist  eine  solche 
sehr  wahrscheiiilich.  Ebenso  lassen  sich  vom  Perra  bis  zum  Eocan 
keine  tektonischen  Prozesse  mehr  in  der  Rhodopemasse  feststellen; 
es  ist  aber  ebenso  wahrsclieinlich,  daB  sie  in  dieser  langen  geologischen 
Zeit  niclit  geruht  haben.  In  der  oligo-neogenen  Zeit  wurde  die  alte 
Masse  von  zahlreichen  Verwerfungen  durchsetzt  und  es  bildeten  sich 
die  Grabeneinbriiche. 

Von  dem  Kerne  der  kristallinischen  Rhodopemasse  gelangt  man 
iiber  ein  Zwischenglied,  in  welchem  die  sedimentàren  Formationen  nur 
stellenweise  und  âuBerst  lilckenhaft  vertreten  sind,  in  die  groBen,  mit 
machtigen  Sedinientgesteinen  erfullten  Geosynklinalen  des  Balkans  im 
N  und  des  dinarischen  und  griechisch-albanischen  Faltensystems  im  W 
und  NW.  Uberdies  tritt  man  von  dem  groBen  kristallinischen  Kerne 
der  Rhodopemasse  gegen  den  Balkan  und  gegen  das  dinarische  und 
griechisch-albanische  Faltungssystem  in  immer  jUngere  Faltungsgebiete 
ein.  Dieselben  Verhiiltnisse  lassen  sich  weit  im  N  in  Serbien  beobachten. 
Die  Rhodopemasse  setzt  sich  nach  N  beiderseits  des  Moravatales  fort; 
sie  erscheint  meist  als  eine  zusammenhiingende  Région;  nur  im  auBersten 
N  ist  sie  in  einzelne  SchoUen  zerlegt.  Ihre  vvestliche  Partie,  der 
Gebirgszug  von  Rudnik,  ist  von  cretazischen  und  miocanen  Schichten 
ilberlagert  und  erst  weiter  im  W  erscheint  die  mâchtige  Sedimentzone 
des  dinarischen  Systems.  Im  Gebirgszuge  von  Rudnik  fehien  die 
paliiogenen  Ablagerungen,  die  sarmatischen  Schichten  ruhen  vollstândig 
horizontal,  so  daB  man  hier  eine  vorsarmatische  Faltung  feststellen  kann  ; 
weiter  im  W  sind  die  sarmatischen  Schichten  im  dinarischen  System 
mitgefaltet.  Ebenso  wie  im  S  erscheint  auch  hier  ein  vom  Kreide- 
meer  uberflutetes  Glied  der  alten  Masse,  in  dem  die  Faltung  vor  der 
sarmatischen  Zeit  vollstândig  erloschen  war,  wâhrend  sie  in  dem  di- 
narischen Svstem  fortdauerte. 

Die  Rhodopemasse  unterscheidet  sich  also  durch  ihre  Lage  gegen- 
iiber  den  jungen  Faltengebirgen  von  den  alten  Massen,  welche  sich  an 
der  AuBenseite  der  Alpen,  im  N,  NW  und  W,  befinden.  Sie  liegt 
mitten  zwischen  den  jungen  GebirgssystemenderHalb- 
i  n  s  el,  also  auf  der  Innenseite  der  FaltenzUge.  Die  Falten  des  dinarischen 
und  des  griechisch-albanischen  Systems  sind  gegen  W  geneigt  oder 
Uberschoben,  jene  des  Balkans  sind  fast  ausnahmslos  nach  N  geneigt, 
sehr  selten  Uberschoben.  Dadurch  bekommt  man  den  Eindruck,  als 
ob  sich  die  Faltung  von  der  alten  Masse  aus  nach  alleu  Richtungen 
fortgepflanzt  hâtte.  Infolgedessen  lâBt  sich  nicht  jene  stauende 
Wirkung  auf  die  jungen  Faltengebirge  beobachten,  wie  sie  bekanntlich 
in  den  Alpen  festgestellt  wurde  und  welche  als  eines  der  wichtigsten 

45* 


356 

Merkmale  eirier  alten  Masse  gilt.  Immerhin  stehen  die  Richtungen  der 
groBen  Leitlinien  der  Faltengebirge  der  Balkanhalbinsel  iu  einem  innigen 
Zusammeiihange  mit  der  Lage  der  Rhodopemasse,  weil  sie  uni  dieselbe 
herum  angeordnet  siiid.  Das  dilrfte  dadurch  zustande  gekommen  sein, 
daB  sie  das  Ausgangsgebiet  fQr  die  jungen  Faltungen  darstellte. 

Wenn  also  jene  bekannten  Erscheinungen  von  Stauung  felilen,  so 
kommen  doch  andere  raerkwUrdige  zum  Vorschein,  die  ans  der  besonderen 
Lage  der  Rhodopemasse  gegeniiber  den  jungen  Faltengebirgen  hervor- 
gehen.  Sie  treten  nur  an  zwei  Stellen  in  Serbien  auf  und  sind  dadurch 
rustaude  gekommen,  dai3  die  0 — W  streichenden  jungen  Falten  mit  den 
nordsttdlichen  Falten  der  Rhodopemasse  zusammentreffen.  Die  0 — W 
ziehenden  Zonen  der  Kalkgebirge  Ostserbiens  stoBen  am  rechten 
Moravaufer  an  einzelne  Insein  der  alten  Masse  und  werden  durch 
dieselben  nach  N  und  NO  abgelenkt,  so  daB  sie  einen  merkwiirdigen, 
stark  gekriimmten  Bogen  beschreiben;  dièse  intéressante  Erscheinung 
laBt  sich  auf  einer  Lange  von  60  kin  von  Nis  bis  Gornjak  verfolgen. 
Bei  dem  ZusammenstoBen  sind  stellenweise  nach  W  gegen  die  alte  Masse 
geneigte  und  iiberschobene  Falten  zustande  gekommen.  Westlich  der 
Morava  treten  im  dinarischen  System  âhnliche  Stauungserscheinungen 
auf,  die  ich  an  anderer  Stelle  dargestellt  habe  ^).  Die  nach  0  umge- 
bogenen  dinarischen  Falten  stoBen  auf  die  N — S  sti*eichenden  iilteren 
Falten  des  Gebirgszuges  von  Rudnik  und  nehmen  dadurch  einen 
gewundenen  Verlauf  an.  Beide  Erscheinungen  beziehen  sich  auf  das 
Streichen  oder  auf  die  Trajektorie  der  Faltung  und  vorzugsweise  sind 
dièse  Eigenschaften  der  Falten  durch  die  Stauungswirkungen  beeinfluBt. 

In  tektonischer  Hinsicht  besitzen  wir  also  in  der  Rhodopemasse 
einen  besonderen  Typus  der  alten  Massen,  der  sich  durch  seine  Lage 
zwischen  den  jungen  gefalteten  Gebirgen  und  an  deren  Innenseite  ans- 
zeichnet  und  dessen  stauende  Wirkung  sich  hauptsiichlich  an  der 
Trajektorie  der  jungen  Falten  bemerkbar  macht. 

Es  ist  weit  schvvieriger,  die  Stellung  und  die  wahre  Natur  jener 
Ubergangsglieder  zu  bestimmen,  die  sich  zwischen  dem  Kern  der 
Rhodopemasse  einerseits  und  dem  Balkan,  respektive  dem  dinarischen 
und  griechisch-albanischen  System  anderseits  befinden.  Zu  solchen 
gehoren:  die  westmakedonische  kristallinische  Zone  und  die  der  Srednja 
gora  mit  Sakar,  Strandza  etc.  Nach  ihrer  geologischen  Entwicklung 
bilden  sie  einen  Ubergang  von  der  Rhodopemasse  zum  Balkan  oder 
zum  dinarischen  System. 

In  der  westmakedonischen  kristallinischen  Zone  kommen  liber 
den  kristallinischen  Schiefern  palaozoische  Schiefer,  dann  eine  miichtige 


*)  Die  dinarisch-albanesische  Scharung.  Op.  c.  pag.  12—14. 


357 

Série  von  mesozoischen  Gesteinen  vor,  welche  grôfiteuteils  der  Trias 
und  Kreide  angehoren;  ini  S  treten  die  Flyschgesteine  auf.  Zwischen 
der  westmakedonischen  kristallinischen  Zone  und  der  Rhodopemasse 
breitet  sich  ein  Gilrtel  von  cretazischen,  eocânen  und  oligocânen  Schichten 
aus.  Die  westmakedonische  kristallinische  Zone  vvurde  also  in  den 
mesozoischen  Zeiten  und  im  Palâogen  stellenweise  randlich  vom  Meere 
ttberflutet,  stellenweise  sind  die  mesozoischen  Schichten  in  alten  pra- 
existierenden  Senkungen  abgelagert.  Aile  Schichten,  welche  vor  den 
oligocânen  Gomberto-  und  Priabonaschichten  zur  Ablagerung  kamen, 
wurden  eingefaltet.  Im  zweiten  Ubergangsgebiete  der  Srednja  gora 
sind  die  geologischen  Verhâltnisse  mit  jenen  in  Westmakedonien  fast 
identisch  ;  es  tauchen  groBe  kristallinische  Insein  empor,  wie  das  Sakar- 
und  Strandzagebirge,  die  groBe  nach  0 — Wstreichende  Masse  der  Srednja 
gora  und  die  hôchste  Kette  des  Zentralbalkans  ;  zwischen  denselben 
oder  an  ihrem  Rande  sind  stellenweise  schmale  Zonen  von  mesozoischen 
Schichten,  meist  Trias  und  Kreide,  abgelagert,  tiberdies  kommen  im 
Sakar-  und  Strandzagebirge  palaogene  Schichten  vor,  welche  auf  den 
kristallinischen  Schiefern  flach  auflagern.  Die  mesozoischen  Schichten 
sind  ebenso  wie  in  der  westmakedonischen  kristallinischen  Zone  in  alten 
prâexistierenden  Senkungen  abgelagert  und  dann  vor  dem  Palâogen  einge- 
faltet. Nur  in  der  Kette  des  zentralen  Balkans  lâBt  sich  eine  oligo- 
miocâne  Faltung  konstatieren.  Weiter  nach  N  gelangt  man  in  die  breite 
Zone  der  Sedimentgesteine  des  Balkans,  in  welcher,  und  zwar  im  west- 
lichea  Teile,  selbst  die  miocânen  Schichten  sich  an  der  Faltung  beteiligten. 

Es  scheint,  daB  man  die  zwei  Gebiete  auch  auf  Grund  ihrer 
tektonischen  Eigenschaften  als  Ubergangsregion  zwischen  der  alten 
Masse  und  den  junggefalteten  Gebirgen  betrachten  muB. 

Nach  der  vorpermischen  Faltung  sind  ihre  mesozoischen  Schichten 
auch  weiter  bis  zum  Palâogen  gefaltet  worden.  Dann  ist  die  Faltung 
erloschen,  demnach  frtiher  als  im  Balkan  oder  im  dinarischen  System. 
Es  ist  ferner  merkwiirdig,  daB  in  der  ganzen  Gruppe  der  Srednja  gora 
vorzugsweise  ein  isoklinales  Einfallen  der  Schichten  nach  S  stattfindet. 
Im  Gegensatze  zu  der  Khodopemasse  zeigen  die  Falten  der  Uber- 
gangszonen  meist  eine  Konstanz  des  Streichens,  welches  sich  dennoch 
mit  den  Faltenrichtungen  der  jUngeren  Gebirge  kreuzt.  Die  Falten- 
riclitungen  des  Sakar-,  des  Strandza-Gebirges  und  des  Hôhenzuges  des 
heiligen  Ilija  unterscheiden  sich  von  jenen  des  jungen  Balkans;  sie  ver- 
laufen  N W-SO  und  kreuzen  sich  mit  den  0-W  streichenden  oligomiocânen 
Falten  des  Balkans.  Einige  kristallinische  Partien,  welche  urspriinglich 
zu  der  Rhodopemasse  gehôrten,  haben  sich  noch  weiter  differenziert, 
wie  die  kristallinischen  und  palâozoischen  Kerne  der  Hauptkette  des 
Balkans.  Sie  haben  sich  an  der  oligomiocânen  Faltung  des  Balkans  be* 


358 

teiligt  und  vielleicht  erst  damais  im  zentralen  BiJkan  das  ostwestliche 
Streichen  angenommen. 

Eine  ahnliche  Erscheinung,  wie  die  oben  dargestellte,  sieht  man 
in  den  N — S  streichenden,  aus  Kreideschicliteii  zusamniengesetzteii 
Falten  des  Rudnikgebirges  in  Serbien,  dessen  Faltungsrichtung  also 
mit  jener  der  aJten  Gebirge  Ubereinstimmt  und  sich  von  den  benach- 
barten  0— W  verlaufenden  Falten  des  dinarischen  Systems  unterscheidet. 
Jm  W  des  Vardartales  beobachtet  man,  daB  die  Falten  der  Kreide- 
und  Eocânschichten  eine  nordvvestliche,  also  dinarische  Riclituncr  haben  : 
dasselbe  Streichen  aber  zeigen  hier  auch  die  kristallinen  Schiefer. 

Es  laBt  sich  also  ein  allmâhlicher  Ûbergang  von  der  Rhodope- 
.masse  zum  Balkan  und  zum  dinarischen  System  konstatieren,  und  zwar 
.derart,  daB  man  an  den  iiuBersten  Punkten,  im  Kern  der  Rhodope 
:und  im  jungen  Oebirge,  groBen  entvvicklungsgeschichtlichen  und  tekto- 
nischen  Unterschieden  begegnet,  welche  aber  durch  eine  Reihe  von 
Ûbergângen  verbunden  sind.  Dièse  Ubergangszonen  lassen  sich  weder 
als  alte  Massen  noch  als  Innenzonen  der  jungen  gefalteten  Gebirge 
bezeichnen;  sie  sind  tektonische  Ûbergangsglieder,  welche  die  Ver- 
bindung  zwischen  zwei  verschiedenen  Gebirgstypen  herstellen. 

Wir  wenden  uns  nun  dem  Balkan  und  den  serbischen  SUdkarpaten 
zu.  Die  wichtigsten  tektonischen  Verhîiltnisse  der  westlichen  Gebirgs- 
systeme  der  Balkanhalbinsel  sind  an  anderer  Stelle  dargelegt  worden  ^). 

Wiegesagt,  kann  man  auf  eine  vorpermische  Hauptfaltung  in 
.der  Rhodopemasse  fast  mit  Bestimmtheit  schlieBen.  Sie  laBt  sich  aber 
erst  durch  die  Beobachtungen  in  der  Ubergangszone  und  in  jenen 
kristallinischen  und  palaozoischen  Kernen  feststellen,  die  im  zentralen 
und  westlichen  Balkan  auftreten  und  deren  Stellung  gegeniiher  der 
Rhodopemasse  charakterisiert  wurde.  Dadurch  ist  es  klar,  daB  sich  in 
der  Mitte  und  in  der.  ôstlichen  Hâlfte  der  Balkanhalbinsel  niclit  die 
Jcristallinischen  Schiefer  allein,  sondern  ebenso  aile  vorperniischen 
Formationsgruppen  tektonisch  als  eine  alte  Masse  oder  besser  als  ein 
^Ites  Gebirge  verhalten.  Im  ganzen  Gebiete  beobachtet  man  eine  durch- 
greifende  Diskordanz  zwischen  Carbonschiefern  und  allen  darauf- 
folgenden  Formationsgruppen.  In  Westmakedonien  beobachtete  ich  im 
Galicicagebirge  eine  solche  Diskordanz  zwischen  den  triadischen  roten 
Schiefern  und  Sandsteinen  und  den  darunter  liegenden  paliiozolschen 
Schichten.  Dieselbe  Diskordanz  zeigen  die  triadischen  Kalke  und  Dolo- 
mite in  Porec  in  Makedonien.  Aus  diesen  Profilen  gelit  hervor,  daB 
man  jene  Diskordanz  an   zahlreichen  Punkten  im  West-  und  Zentral- 


^)  Die  dinarisch-albanesische  Scharung.    Sitzungsberichte  d.  kain.  Akad.  d. 
Wiss,,  math.'natarwisa.  Klasse,  Bd.  CX,  1901,  pag.  42, 


359 

balkan  beobachten  kann.  Ara  klarsten  sind  die  Verhâltnîsse  im  Iskar- 
defilë,  wo  jene  Diskordanz  zwischen  Verrucano- und  Culmschiefer  zuerst 
von  Toula  beobachtet  und  betont  wurde.  In  besonderer  Klarbeit  sieht 
raan  die  Diskordanz  im  Tetevenbalkan,  und  zwar  zwischen  den  palao- 
zoisehen  einerseits  und  den  triadischen  und  liassischen  Schichten  ander- 
seits.  Vorzugsweise  mit  der  vorpermischen  Faltung  stehen  die  Eruptionen 
der  Granité,  Quarzporphjre,  Porphyrite  etc.  im  Zusammenhange. 

Vor  allem  also  milssen  wir  im  groBen  Balkansystem,  welches  aus  drei 
bis  sieben  Ketten  besteht,  den  alten  vorpermischen  Balkan  oder  jenes 
alte  Gebirge  ausscheiden,  welches  als  Anlage  zur  Bildung  der  heutigen 
hochsten  Kette  des  Balkans  gedient  hat.  Das  sind  die  kristallinischen 
und  palâozoischen  Gebirgskeme  des  westlichen  und  zentralen  Balkans. 
Sie  bildeten  mit  der  Srednja  gora,  dem  Sakar-  und  Strandzagebirge 
ein  selbstandiges  Gebirge,  welches  im  groBen  und  ganzen  eine  Streich- 
richtung  von  NW  nach  SO  besaB,  in  den  voreocanen  Zeiten  von 
der  Rhodopemîisse  durch  den  Einbruchsgraben  der  Marica  getrennt 
war  und  sich  als  eine  tektonische  Uberganszone  zwischen  der  Rhodope- 
masse  und  dem  jungen  in  Bildung  begrifFenen  Faltungssystem  verhielt. 
Ein  Teil  dieser  Zwischenzone,  und  zwar  jene  palâozoischen  und 
kristallinischen  Kerne,  welche  jetzt  die  hochste  Kette  des  westlichen 
und  zentralen  Balkans  darstellen,  wurden  zuerst  von  einer  schwachen 
vorobercretazischen,  dann  von  der  jungen,  intensiven  oligo-miocânen 
Faltung  ergriffen.  Am  Siidrande  dieser  von  junger  Faltung  ergrififenen 
Masse  entstanden  zahlreiche  0 — W  verlaufende  Briiche,  stellenweise 
auch  Einbruchsgraben,  durch  welche  dièse  gefaltete  Masse  von  der 
tJbergangszone  getrennt  wurde  ^).  Einige  dieser  Graben  waren  schon 
wahrend  der  unteren  Kreide  vorgezeichnet,  so  daB  dièse  im  Miocan 
vollzogene  Trennung  der  ervviihnten  Balkankerne  von  der  Ubergangszone 
bereits  friih  angedeutet  war.  Dadurch  setzte  sich  jener  DifFerenzierungs- 
prozeB  in  der  Khodopemasse  fort. 

Im  Gegensatze  zu  dieser  hochsten  Balkankette  sind  aile  Ubrigen 
Ketten  sowie  auch  der  ganze  Ostbalkan  ein  junges  oligomiocânes  Gebirge 
ohne  bedeutendere  altère  Anlage.  Es  gibt  zwar  kleinere  Diskordanzen 
zwischen  einzelnen  Formationsgruppen,  welche  auf  altère  unbe- 
deutende  Faltungen  hinweisen  ;  die  starkste  solcher  Diskordanzen  be- 
obachtet man  zwischen  der  unteren  und  oberen  Kreide,  die  Haupt- 
faltung  aber  fand  in  der  oligoniiociinen  Zeit  statt.  Es  scheint,  daB  sich 
dieselbe  von  S  nach  N  fortpflanzte,  weil  die  Falten  meist  nach  N 
geneigt,    am    llande    der   nordbulgarischen    Tafel   stellenweise  nach  N 


_     T       


^)  Auf   diose   siulbalkanische   Reihe   von    Becken    hat   zuerst  F.  v.  H  o  ç  fa- 
ste t  ter  hingewiesen. 


360 

tiberschoben  sînd;  weiter  nîmmt  die  Faltungsiiitensitat  von  S  nacli  N 
ab,  wenn  man  von  einigen  starken  Storungen  am  Kande  der  bulgarischen 
Tafel  absieht. 

Ira  jungen  oligomiocanen  Faltengebirge  sind  zwei  tektonisch  ver- 
1  schiedene  Zonen  zu  unterscheiden  :  die   cine  bilden  aile  jene  Ketten,  die 

der  hochsten  Kette  des  Zentralbalkans  im  N  vorgelagert  sind,  die  zweite 
;,:  stellt  der  Ostbalkan  dar.  Die  erstere  zeichnet  sich  durch  ]}ogenformig 

-^  verlaufende  nonnale  Falten    mittlerer  Faltungsintensitiit  aus,  in    denen 

î  die  roten  Sandsteine  und  Triaskalke  als  die  altesten  Glieder  zum  Vor- 

1  scliein  kommen.  Kleine  Ûberschiebungen  treten  nur  im  westlichen  Teile, 

j.  und  zwar  am  FuBe   der  Faltung,    an  der  Grenze  zwischen  der  letzten 

{,  Faite  und  der  Tafel  auf  ;  im  ostlichen  Teile  des  Zentralbalkans,  zwischen 

\  Sevlijevo,   Trnovo  und  Zlatarica,   erscheinen    geradlinige    Langsbriiche 

1  statt  der  Ûberschiebungen.  Die  Langsbriiche  sind  auch  sonst  im  ganzen 

î  Gebiete  nicht  selten  und  dienten  oft  als  Anlage  der  Talbildung. 

Durch  eine  merkwiirdige  Faltung  charakterisiert  sich  der  Ostbalkan. 
Es  ist  eine  seichte,  oberfliichliche,  nicht  tief  eingreifende  Faltung,  welche 
sich  in  Flyschgesteinen  abspielt;  die  Trias-  und  Juraschichten  sind  nur 
an  drei  Stellen,  bei  Kotel,  im  Balkan  von  Dervent  und  von  Preslav, 
und  zwar  allein  durch  eine  lokal  intensivere  Faltung  entbloBt.  Die 
Faltung  hat  nicht  aile  Schichten  und  das  ganze  Areal  des  Ostbalkans 
ergriffen.  Zwischen  den  einzelnen  krampfhaft  gefalteten  Zonen  treten 
ausgedehnte,  meist  linsenformige  Einschaltungen  auf,  in  denen  die 
Schichten  horizontal  oder  fast  horizontal  liegen.  Dièse  fast  ungestorten 
Flâchen  sind  bis  15  km  lang,  5 — 6  km  breit,  meist  aber  von  ger ingérer 
Ausdehnung.  Man  beobachtet  sie  am  besten  an  der  Strecke  von  Sliven 
bis  Eski-Dzumaja,  von  Kaniabat  bis  Sumen  und  von  Ajtos  bis  Provadija. 
Sie  sind  nicht  auf  die  harten,  weniger  plastischen  Gesteinsarten  be- 
schrânkt.  Dièse  Art  von  Faltung  unterscheidet  sich  wesentlich  von  dem 
geselligen  Auftreten  von  Antiklinalen  und  Synklinalen,  an  das  wir 
gewôhnt  sind.  Die  Trajektorie  der  Faltung  ist  eine  ganz  andere  :  zwischen 
einzelnen  Strecken,  welche  prilgnant,  oft  krampfhaft  gefaltet  sind, 
schieben  sich  also  ellipsenartige  Areale  mit  fast  ungestorten  Schichten 
ein.  Das  ist  eine  intermittierende  Faltung  und  die  Flachen  mit  unge- 
storten Schichten  bezeichne  ich  als  aptygmatische  (nicht  gefaltete) 
Flachen  oder  Faltungsbriicken.  —  In  manchen  Gebirgen,  wie 
dem  Sakargebirge  im  S  von  Osmanbazar,  treten  die  steil  aufgerichteten 
Schichten  nur  an  den  Gehangen  auf,  die  oberen  ausgedehnten  Partien 
des  Gebirges  bilden  eine  Platte  mit  fast  horizontalen  Schichten:  man 
kann  deshalb  von  einer  Art  Aufwolbungsgebirgen  s})redieii.  Es  ist 
weiter  von  Interesse,  daC  die  intermittente  Faltung  viel  weiter  in  die 
bulgariscbe  Tafel  vorgedrungen  ist  als  die  zusamnienliiuigenden  Falten 


361 

des  Zentralbalkans.  Es  lierrscht  eîne  fast  voUstiindîge  UbereiDstimmung 
zwischen  der  intermittierenden  Faltung  uiid  der  Plastik  des  Ostbalkans  : 
die  Faltungsbriicken  sind  ausnahmslos  in  Lângstaler  verwandelt,  die 
gerade  verlaufeiiden  Faltungsstrecken  treten  als  zahlreiche  prag|iante 
Kamme  des  Ostbalkans  auf. 

Mit  einem  scharfen,  auf  Hunderte  von  Kilometem  zu  verfolgenden 
FalteufuBe  gehen  die  erwiihnten  gefalteten  Zonen  in  die  aus  cretazischen, 
raediterranen  und  samiatischen  Schichten  zusammengesetzte  bulgarische 
Tafel  liber.  Sie  hat  sich  nicht  vollstiindig  ruhig  verhalten.  Auch  ira 
Norden  voni  FaltungsfuBe  komnien  flache  0 — W  streichende  Falten  vor; 
stellenweise  wird  dièse  schvvache  Faltung  belebt,  es  treten  auf  einem 
ellipsenformigen  Areal  pragnantere  Falten  auf,  so  daB  die  Niveau- 
uuterschiede  zwischen  der  Antiklinale  und  Synklinale,  wie  sie  bis  jetzt 
vorliegen,  50 — 80  m  betragen.  Hier  kann  man  besonders  klar  die 
transversalen  Sjnklinalen  beobachten,  welclie  stellenweise  als  Anlage 
zur  Bildung  der  méridional  verlaufenden  Tiiler  gedient  haben.  In  dieser 
Zone  konimen  auch  0 — W  streichende  Langsbriiche  vor;  sie  sind 
streckenweise  zahlreich,  wie  in  der  Flatte  von  Debelec  bis  Samovedeni, 
und  haben  oft  als  Anlage  zur  Ausbildung  einzelner  Talstrecken  ge- 
dient. Jener  Teil  der  bulgarischen  Tafel,  welcher  in  der  Nahe  des 
FaltungsfuBes  liegt,  zeichnet  sich  also  durch  lokal  auftretende  tekto- 
nische  Storungen  aus  und  zeigt  dadurch  eine  gewisse  Ahnlichkeit  mit 
der  ostbalkanischen  Zone  der  intermittierenden  Faltung.  Ira  Gegensatze 
zu  diesem  Teile  zeigen  sich  im  N  der  bulgarischen  Tafel  vorzugsweise 
solche  Storungen,  welche  eine  méridionale  Richtung  haben.  Es  sind 
dies  vor  allera  méridionale  Briiche.  Toula  und  Zlatarski  haben 
auf  eine  Reihe  von  Basaltkuppen  hingewiesen,  die  sich  von  Sistov 
nach  Siiden  fortsetzen  und  einen  solchen  Bruch  bezeichnen.  Weiter 
sind  die  groBen  Tiiler  Nordbulgariens,  jene  von  Vid,  Osera  und  Jantra, 
durch  méridionale  Brllche  priidisponiert  ;  in  allen  erwâhnten  Fallen  ist 
der  westliche  Fliigel  liings  des  Bruches  abgesunken.  Weiter  gegen  N 
kommen  vvir  zu  dera  langen  0 — W  streichenden  Donaubruche,  welcher 
zuerst  von  L.  Mrazec  festgestellt  wurde  i). 

Ira  VVestbalkan  erscheinen  zwei  Kerne  des  alten  Gebirges,  die 
groBtenteils  aus  paliiozoischen  Gesteinen,  stellenweise  auch  aus  kri- 
stallinischen  Schiefern  bestehen  und  von  granitischen  Gesteinen  durch^ 
brochen  sind;  beide  haben  sich  an  der  jUngeren  oligomiociinen  Faltung 
boteiligt.  Der  eine  alte  Keni  zieht  sich  vom  Kadibogaz  in  Serbien 
bis  zum  Iskardefilé    und    beiderseits  schlieBen    sich    an    denselben    der 


*)  h.  Mrazec.  Quelques  remarques  sur  les  cours  des  rivières  en  Valachie. 
Extrait  de  l'Annuaire  du  Musée  géologique  de  Bucarest  1896,  pag.  55. 

46 


1 

•  r 

w 

ij 


362 

VeiTucano  und  der  rote  Sandstein,  die  Triaskalke,  Lias,  Dogger,  Malni 
und  die  Kreidescliichten.  Dièse  Gruppe  von  Falten  zeichnet  sich  durch 
zvvei  vvichtige  Eigeiischaften  aus.  Die  Faltungsintensitat  nimmt  ini 
SO,  in  der  Niihe  des  Iskardefilé,  sehr  stark  ab  ;  die  Falten  werden  so 
flacli,  daB  die  Verrucano-,  Trias-  und  Juraschichten,  welclie  weiter  ini 
W  stark  gefaltet  sind,  ini  Iskardefilé  fast  horizontal  liegen.  Jenseits 
dieser  Région  beginnt  im  Osten  eine  neue  Gruppe  von  Falten,  die  el)en- 
falls  einen  palaozoischen  Kern  haben  und  dem  Zentralbalkan  angehoren, 
Auch  sie  werden  in  der  Nabe  des  Iskardefilés  niedriger,  baben  also 
hier  geringe  Faltungsintensitat.  Uberdies  streichen  dièse  zwei  Gruppen 
von  Falten  nicht  gegeneinander,  sondern  die  erstere  isfc  gegen  N 
vorgescboben,  die  letztere  gegen  S.  Dadurch  ist  die  Umgebung  des 
Iskardefilés  zu  einer  wichtigen  tektonischen  Grenze  geworden,  an  der 
die  vorpermische  sowie  auch  die  junge  Faltung  an  ihrer  Intensitiit 
eingebDUt  haben.  Solche  zwischen  zwei  Gruppen  von  Falten  liegende 
strukturelle  Vertiefungen  nenne  ich  struk  tu  relie  Tiefenzonen. 
Durch  eine  solche  wurde  also  die  tektonische  Anlage  zur  Bildung 
des  Iskardurchbruchstales  gegeben.  Dadurch  erhiilt  nian  auch  eine 
tektonische  Grundlage  fiîr  die  Trennung  des  West-  und  Zentralbalkans  ; 
und  weil  wir  eine  solche  fiir  die  Ausscheidung  des  Ostbalkans  ebenfalls 
besitzen,  bleiben  die  Nanien  dieselben,  aber  die  Einteilung  ])ekoninit 
eine  geologische  Basis. 

Zwischen  Kadibozag  und  Belogradzik  liegt  ein  zweiter  palilo- 
zoischer  Kern  und  iiber  ihin  lagern  diskordant  jilngerc  sedimentare 
Gesteine.  Die  Falten  dieser  Gruppe  haben  einen  bogenformigen  Ver- 
lauf.  Beim  Kadibogaz  stoBen  an  dieselben  unter  einem  rechten  Winkel 
die  Falten  der  ersten  Gruppe  und  dadurch  ist  der  tiefe  tektonische 
Sattel  Kadibogaz  pradisponiert. 

An  der  bulgarischen  Seite  dieser  zwei  Faltengruppen  wiederholen 
sich,  wenige  Abvveichungen  ausgenonimen,  iihnliche  tektonische  Ver- 
hiiltnisse,  wie  wir  sie  an  den  jungen  Ketten  des  Zenti-albalkans  geseheu 
haben.  Von  ganz  anderer  Art  sind  die  Verhiiltnisse  auf  der  serl)i- 
schen   Seite. 

Im  Gegensatze  zum  Zentralbalkan  erscheint  ini  S  und  Vf  vom 
Westbalkan  ein  40  -  60  km  breiter  Gurtel,  vorzugsweise  aus  nieso- 
zoischen  Gesteinen  zusammengesetzt,  die  sich  von  Sotija,  Dui)nica  und 
Samokov  i)is  an  die  Donau  verfolgen  lassen  und  in  die  niosozoische 
Zone  des  Banater  Gebirjjes  ûberj^ehen.  Dieser  niesozoische  Giirtel  er- 
scheint  in  der  Fortsetzung  der  Srednja  gora.  Er  ist  eiiigekeilt  zwischen 
den  erwilhnten  alten  Kernen  des  Westlialkans  und  der  alteii  Masse  im 
W  und  stellt  eine  l)reite  tektonische  Senkunif  dar,  in  der  die  sedi- 
ineutilren  Schichten  al)«'-eljitrort  und  dîum  l)is  zu  der  levîmilnisclicn  Stufe 


363 

eingefaltet    wurden.     Es    lassen    sich    in    dieser    mesozoischen    Zone 
folgende  tektonische  Eleniente  ausscheiden: 

1.  Eiue  Gruppe  von  Falten,  die  nach  S  und  W  bis  zu  den 
Becken  von  Sofija,  Pirot,  Bêla  Palanka  und  Nis  reicht.  Sie  verhâlt 
sieh  ebenso  wie  der  paliiozoische  Kern  des  Westbalkans  und  macht 
dieselbe  Biegung  aus  der  0 — W-  in  die  NW-Richtung  mit. 

2.  SUdlich  von  den  genannten  Ketten  erscheint  eine  zvveite 
Gruppe  von  Falten,  welclie  die  westbalkanische  Biegung  nicht  mit- 
niîichen,  sondern  NW — SO  als  gerade  verlaufende  Falten  streichen;  im 
W  stoIJen  dièse  Falten  mit  jenen  der  vorerwahnten  Gruppe  unter  einem 
spitzen  Winkel  zusammen.  Zwischen  diesen  zvvei  Gruppen  von  Falten 
befindet  sich  ein  jilter  untercretazischer  oder  vielleicht  nocli  altérer 
Einbruchsgniben  mit  Andesiten  und  einer  Weclisellagerung  von  Gosau- 
scliichten  und  AndesittufFen,  welche  wahrend  der  oligomiocanen  Faltung 
eingefaltet  wurden  und  niedrige,  geradlinig  verlaufende  Kâmme  bilden. 

3.  Die  dritte  Gruppe  von   Falten   tritt   im   N   des   Beckens    von 

Nis  auf  und  zieht  sich  bis  zum  Becken  von  Homolje  (Éagubica)  nahe 

an    die  Donau    fort.     In    ihrem    ôstlichen    Teile    haben    dièse   Falten 

eine  NW — SO-Richtung,    biegen  dann    plotzlich  unter   einem    rechten 

Winkel  nach  W  um,  behalten  kilometervveit  0 — W-Richtung,    bis  sie 

die    Insel   der   alten   Masse    am   rechten  Moravaufer    erreichen.     Jene 

rechtwinkelige  Umbiegung   liiBt   sich  besonders   klar  im  Rtanjgebirge 

im  Blindelirtale  nordlich  von  Zlot  und  an  mehreren  Stellen  im  Kucaj- 

gebirge  beobachten:    sie  zeichnet  sich    durch  Lângsbrliche  und  Ande- 

siteruptionen    aus.     Es    wurde    erwiihnt,    dafi    die    westlichen    Partien 

dieser  Faltung   infolge    der    Stauung  durch  die    alte  Masse  nach  NW, 

N  und  NO  umbiegen   und  dadurch  eiuen  starken  Bogen    beschreiben. 

Aus   den  Profilen  sieht  man  ferner,  daB  dièse  Falten  nach  W  geneigt, 

stellenweise  iiberschoben,  manchnuJ  auch  durch  méridional  streichende 

Bruche    abgeschnitten    und    in    das   Moravatal    abgesunken    sind.     An 

solchen    Stellen    erscheinen    die    Andesit-    und    Dacitdurchbriiche    und 

durch    den   Kontaktmetamorphismus    sind   die    Kalke    in   Marmor   ver- 

wandelt.  Die  Gebirge  Ostserbiens  sind  also  gegen  das  Moravatal  durch 

eine  40 — 50  km  lange  Kalkvvand  oder  ein  Escarpement  begrenzt,   das 

aus  Schichtkopfen  aufgebaut  erscheint.  Im  Gegensatze  zu  den  Ubrigeu, 

meist  longitudinalen  uud  je  nach  dem  Schichtstreichen  NW — SO  oder 

0 — W    verlaufenden    Tiilern    von   Ostserbien    haben    sich    durch    dièse 

Kalkwand  zahlreiche  Durchbruchstâler  Bahn  gebrochen.    Hinter  einem 

Durchbruchstal    befinden    sich    in    der    Regel    die    Ablagerungen    der 

SliCwasserseen,    welche  erst   zu  Beginn    des  Diluviums   angezapft   und 

entleert   wurden.     Einige  von  diesen  Durchbruchstalern  sind  aus  kon- 

sequenten     Talern     hervorgegangen,     welche     durch    die     riick  watts- 

4G* 


364 


schreitende    Erosion    uach  0    fortgesctzt    wurden.     Die    traiisversaleii 

Synklinalen   erscheinen    oft   als   Anlagen   zur  Bildung   solcher   Durch- 

bruchstâler. 

4.  Mitten    zwischen  den  beschriebeneii  Falten  der   mezozoisclien 

Zone  Ostserbiens,  dem  eigentlichen  Westbalkan  und  den  Sudkarpaten, 

welche  bekanntlich  die  Donau  Uberschreiten,  liegt  der  groBe  Einbrucbs- 

graben  von  Cnia  Reka  (Zajecar).    Er    war  der  Schauplatz  groBartiger 

Eruptionen  von  Andesit,  Trachyt,   Augitlabradorit  und  Ampliiboldacit, 

welche    wahrend    der  Kreide    begannen    und    sich    bis    in    das    Mioctin 

fortgesetzt   haben.     Ihre   Eruptionen    sind    begleitende    Ersclieinungen 

der  jungen  Faltung,  ebcnso  wie  jene  der  Granité,  Quarzporphyre,  Por- 

I  phyrite  etc.  der  vorpermischen.    Sie  erscheinen  auf  der  Siid-  und  West- 

!  seite  des  Balkans'  und  lassen    sich    voni  Schwarzen  Meere  bis    an    die 

t  '  "... 

Donau  verfolgen;    sie  iiberschreiten    die  Donau    und    begleiten    weiter 

die  Westseite  des  Banater  Gebirges  und  die  Innenseite  der  Karpaten. 

i  Eine  besondere  tektonische  Bedeutung  haben  die  drei  groBen  Andesit- 

massen,  welche  in  den  alten  Einbruchsgriiben   von  Burgas  — Sliven  am 

;  Schwarzen  Meere,    von  Viskjar  ini  W   von  Sofija  und  von  Crna  Reka 

zuni  Ausbruche  gelangten.   Es  sind  das  cretazische  oder  vorcretazische 

Einbruchsgriiben,    in  denen   die  AndesittufFe    mit    den  Kreideschichten 

(Viskjar  und   westlich  von  Burgas)    wechsellagernd   vorkonnnen.     Aile 

'■  drei  erscheinen  an  einer  wichtiffen  tektonischen  Grenze    und    scheinen 

... 
'  ablenkend  auf  die  Richtung  der  jungen  Falten  gewirkt  zu  haben.   Der 

keilformige   Einbruchsgraben    von  Burgas  —  Sliven    liegt    zwischen  den 

0 — W  streichenden  Falten    des  Ostbalkans  und  jenen  aus    kristallini- 

\  schen    und    niesozoischen    Schichten    zusanimengesetzten    Falten    des 

Hohenzuges  des  heiligen  Ilija,  des  Sakar  und  der  Strandza,  welche 
N\V—  SO  streichen.  Die  Ablenkung  der  Faltenriclitungen  uni  den 
alten  Einbruchsgraben  und  die  Andesitmasse  von  Viskjar  wurde  fruher 

»  betont.     Die    nierkwilrdigen    Ablenkungen    des    Faltenstreichens    voU- 

ziehen  sich  aber  uni  den  Einbruchsgraben  der  Crna  Reka  herum.  Im 
W  derselben  finden  sich  die  ausgepriigtesten  Umbiegungen  der  jungen 
Falten  der  niesozoischen  Zone  von  Ostserbien,  im  Osten  werden 
die  N — S  streichenden  Falten  der  serbischen  Sudkarpaten  nach  SO, 
dann  nach  OSO  abgelenkt.  Er  trennt  also  als  eine  resistente  Masse 
die  Falten  der  ostserbischen  Gebirge  von  jenen  der  serbischen  Sud- 
karpaten. Selbst  die  Fîilten  des  westlichen  Balkans  finden  ihren 
SchluB  in  dem  Einbruchsgraben  der  Crna  Reka. 

Die  Sudkarpaten  streichen  bekanntlich  iiber  die  Donau  naeli 
Serbien  fort.  Ihre  kristallinischen,  paliiozoisclien  und  niesozoischen 
Zonen  lassen  sich  in  Serbien  verfolgen:  sie  verscbneideii  sich  nicht 
und  verlieren  sich   nicht,     wie  es  nach     der    recht    mangelhaften    geo- 


365 

logischen  Karte  erscheinen  muBte.  Ihre  Schichten  streichen  N— S, 
dann  NW — SO,  bis  sie  am  Timok  in  eine  OSO-Richtung  abgelenkt 
werden.  Die  Falten  aber  spielen  eine  untergeordnete  Rolle.  Von  weit 
grofierer  Wichtigkeit  sind  die  Brliche,  vorzugsweise  zahlreiche  Lângs- 
brtiche,  welche  von  Andesiteruptionen  begleitet  werden.  Einige  be- 
deutende  Bruche  kommen  im  W  der  Siidkarpaten  vor,  insbesondere 
jene  von  Brestovacka  Banja  und  Crni  vrh,  die  sich  westlich  vom  Gebirge 
Veliki  krs  fortsetzen  und  fast  bis  an  die  Donau  verfolgen  lassen. 
Mitten  durch  die  serbischen  SQdkarpaten  streicht  der  grofie  Langsbruch 
der  Porecka  Reka,  der  sich  wahrscheinlich  weiter  lângs  der  Donau  bis 
Orsova  forfcsetzt  und  in  den  Bruch  der  Cerna  tibergeht.  Der  sUdliche 
Teil  der  serbischen  Siidkarpaten,  insbesondere  der  stidlichen  Auslâufer 
der  Gebirge  Stod  und  Deli-Jovan,  sind  von  zahlreichen  Lângsbrttchen 
zerlegt  worden  ;  sie  werden  von  Quarz-  und  Pyritgângen  mit  Goldvor- 
koinmnissen  begleitet.  Dièse  Bruche,  ebenso  wie  die  Falten  gehen  in 
eine  WNW — OSO-Richtung  uber.  Eine  solche  ZerstQckelung  durch 
Langsbriiche,  an  welche  Andesiteruptionen  und  zahlreiche  Erzgîinge 
gebunden  sind,  zeigt  kein  anderes  Gebiet  der  jungen  Faltengebirge 
der  Balkanhalbinsel  und  dadurch  unterscheiden  sich  die  Siidkarpaten 
wesentlich  von  dem  Balkansystem.  Der  ôstliche  Rand  der  Siidkarpaten 
zeichnet  sich  stellenweise  durch  kleine  Brilche  aus;  er  wird  von  sar- 
matischen  Ablagerungen  begleitet,  welche  ara  Rande  des  Gebirges 
intensiv  bis  zu  vertikaler  Schichtstellung  gefaltet  sind,  weiter  nach  0, 
schon  in  Serbien,  voUstandig  horizontal  werden  und  einen  Teil  der 
bulgarischen  Tafel  bilden. 

Wie  gesagt,  der  Einbruchsgraben  der  Crna  Reka  trennt  die  siid- 
karpatischen  Zonen  von  der  letzten  Faltengruppe  des  westlichen  Balkans. 
Dièse  besteht  aus  einera  kristallinisch-palaozoischen  Kerne,  iiber  welchem 
diskordant  der  rote  Sandstein,  dann  die  Jura-  und  Kreideschichten 
auflagern.  Die  mesozoischen  Schichten  sind  in  eigentiiralicher  Weise, 
und  zwar  von  0  und  W  gegen  den  kristallinisch-palaozoischen  Kern, 
zusammengepreBt;  dadurch  sind  die  mesozoischen  Schichten  auf  der 
Ostseite,  bei  Belogradzik,  in  iiberschobene  Falten* gelegt;  auf  derWest- 
seite  sind  die  Falten  nur  gegen  den  kristallinischen  Kern  geneigt. 

Zwischen  den  siidkarpatischen  und  den  iiuCersten  westbalkanischen 
Falten  erscheint  neben  dem  Einbruchsgraben  von  Crna  Reka  nocli  eine 
pénéplain  aus  gefalteten  Barrémeschichten,  in  welche  der  Timok  ein 
ca.  iW  km  langes  Durchbruchstal  gesagt  hat.  Das  ist  wieder,  wie 
im  Iskardurehljrucli,  eine  Zone  der  schwachsten  Faltungsintensitiit,  eine 
strukturelle  Tiefenzone.  welche  sich  zwischen  zwei  Faltengruppen  be- 
findet  und  welche  als  Anlage  zur  Bildung  eines  Durchbruchstales  ge- 
dient  hat. 


366 

Danach  kOnnen  wir  in  Ostserbien  vier  tektonisclie  Eleinente  aus- 
scheideu  : 

n)  Den  westlichen  Balkan  mit  jeiieii  aus  mesozoischeii  Gesteineii 
zusammengesetzten  Falten,  welclie  die  Biegungen  der  iiltereii  Gesteins- 
ztige  mitmachten. 

b)  Die  Siidkarpaten,  welche  am  Timok  uach  OSO  uinbiegen  und 
teilweise  unter  der  bulgarischen  Tafel  austoneii. 

c)  Zwischen  Hauptteileii  dieser  zvvei  Faltungssvsteme  liegt  der 
groBe  Einbruchsgraben  der  Crna  Reka,  welcher  ablenkeiid  auf  die 
jungen  Falten  gewirkt  hat. 

Es  besteht  also  keine  unmittelbare  Verbindung  zwischen  den 
Stidkarpaten  und  dem  Westbalkan;  ferner  ist  niclit  zu  beobacliten. 
daB  sich  einzelne  Gesteinszonen  der  Siidkarpaten  zerschneiden  uder 
verlieren.  Es  fehlen  also  die  Erscheinungen,  welclie  auf  einen  un- 
mittelbaren  Ubergang  und  auf  eine  Torsion  der  Siidkarpaten  und  des 
Westbalkans  hinweisen. 

([)  Ganz  and  ers  verliillt  sich  die  vorzugsweise  niesozoiscbe  Zone 
von  Ostserbien.  Ihre  Falten  zeigen  krampfbafte  Bewegungen,  welche 
als  Torsionserscheinungen  aufzufassen  sind,  und  setzen  sich  unmittelbar 
in  die  Falten  der  Banater  Gebirge  fort. 

In  dieser  Weise  liiBt  sich  nach  unserer  heutigen  Kenntnis  die 
Frage  liber  die  torsionsartige  Verbindung  zwischen  Karpaten  und 
Balkan  béant worten,  welche  von  dem  groUen  Meister  der  tektonischen 
Forschung  Eduard  Suess  aufgestellt  wurde.  Es  wird  dadurch  also  jene 
auffallende  tektonische  und  orographische  Leitlinie  von  Siidosteuropa 
nicht  bestritten.  Es  knupfen  sich  jedoch  an  meine  Ergebnisse  zwei 
Fragen,  welche  keineswegs  lediglich  konventionellerNatur  sind,  und  zwar 
die  Frage  iiber  den  Begriff  eines  Faltensystems  und  iiber  die  Eleniente 
und  den  Begriff  einer  Leitlinie. 

Ein  Faltensystem  stellt  einen  Komplex  zusammengehoriger  Falten 
dar,  welche  sich  durch  spezifische  tektonische  Eigenschaften  von  den 
benachbarten  Faltenzonen  unterscheiden.  Dièse  Besonderheiten  sind 
sehr  mannigfaltig,  so  daB  ein  jedes  Faltensytem  seine  Eigentiimlich- 
keiten  besitzt.  Sie  zeigen  sich  zuerst  in  der  vertikalen  Entwicklung 
der  Falten.  Der  Balkan,  als  ein  Ganzes  genommen,  zeigt  eine  normale 
Faltung,  die  sich  namentlich  von  der  dinarischen  Faltung.  noch  mehr 
von  den  komplizierten  Faltungen,  Uberschiebungen  und  Deckschollen 
der  Alpen  unterscheidet.  Ich  habe  auf  jenen  groBen  tektonischen  Unter- 
schied  hingewiesen,  welcher  sich  zwischen  dem  Balkan  und  den  Siid- 
karpaten zeigt;  ebenso  sind  die  tektonischen  Verliiiltnisse  der  Tatra 
von  jenen  des  Balkans  ganz  verschieden,     Selbst   in  eineni  und  dem- 


367 

selben  Gebîrge  lassen  sîch  Partien  ausscheîden,  welche  sîch  durcb  eine 
speziiisch  eigentUmliche  Faltung  auszeiclinen,  wie  zum  Beispiel  der 
Ostbalkan  durch  seine  Faltuiigsbrucken  oder  aptygniatischen  Flachen. 
Auf  Grund  solcher  struktureller  Unterschiede  kanu  also  auch  ein  Falten- 
sjstem  in  einzelne  Gruppen  geteilt  Averden. 

Ebenso  wichtig  sind  jene  tektonischen  Eigenschaften,  die  aus 
dem  Streichen  der  Falten  und  einzelner  Gruppen  von  Falten  abge- 
leitet  werden  konnen.  Ein  jedes  Fîdtensystem  besteht  aus  zahlreichen 
solcben  Gruppen  von  verhaltnismaBig  kurzen  Falten,  welche  als  kl  eine 
Einheiten  erscheinen.  Im  Ostbalkan  herrschen  ausschliefilich  gerad- 
linîg,  îm  Zentral-,  noch  mehr  im  Westbalkan  bogenfôrmig  verlaufende 
Gruppen  von  Falten,  die  nebeneinander  streichen  oder  scharungsartig 
zusamraenstoBen.  Die  Areale,  welche  sich  zwischen  zwei  solchen 
Gruppen  von  Falten  befînden,  verdienen  besondere  Aufraerksamkeit. 
In  diesen  strukturellen  Tiefenzonen  setzt  die  Faltung  aus  oder  wird 
iiuBerst  schwach.  Sie  wurden  dadurch  wichtige  tektonische  Prâdis- 
positionen,  geographische  Tiefenlinien,  an  die  sich  Sattel-  und  Tal- 
bildung  (tektonische  Sattel,  Durchbruchstîiler)  knlipft.  Solcherart 
sind  der  tektonische  Sattel  von  Kadibogaz  im  Westbalkan  und 
Ara})akonak  im  Zentralbalkan,  die  beiden  tiefsten  Sattel  des  West-  und 
Zentralbalkans.  In  solchen  strukturellen  Tiefenlinien  erscheinen  die 
Durchbnichstaler  des  Iskar  und  Timok,  wobei  sie  sich  stellenweise  in 
die  abffeschwachten  Antiklinalen  der  ein  en  oder  der  anderen  Falten- 
gruppe  eingeschnitten  haben.  Wie  aile  Durchbruchstaler  sind  auch  sie 
erosiven  Ursprunges ,  wurden  aber  durch  die  erwahnte  tektonische 
Alliage  vorgezeichnet. 

Im  Bereiche  des  Donaudurchbruches  fehlen  Anzeichen  éîner  ana- 
logen  strukturellen  Tiefenzone,  da  man  den  wahrscheinlichen  Bruch 
zwischen  Milanovac  und  Mehadija  zwar  nicht  als  solche,  doch  als  eine 
unzweifelhafte  tektonische  Vorlage  des  Donaudurchbruches  auffassen 
kann.  Die  Verhiiltnisse  sind  um  so  mehr  konipliziert,  als  die  Anwesen- 
heit  von  Sedinienten  der  zweiten  Mediterranstufe  mitten  im  Donaudurch- 
bruche  auf  die  Existenz  einer  Meeresstrafie  oder  tiefer  Buchten  in  der 
damaligen  Période  schlieBen  liiBt. 

Die  strukturellen  Tiefenzonen  sind  also  wichtige  Grundlagen, 
welche  zur  Ausscheidung  und  Begrenzung  einzelner  Partien  eines 
Falteusvstems  dieneii  konnen.  Wenn  zwei  tektonisch  verschiedene 
Grup])en  von  Falten  durch  sie  weit  auseinander  gehalten  werden,  dann 
kanu  man  sogar  von  zwei  selbstiindigeii  Faltensystemen  sprechen. 
Zwischen  Balkaii  und  Sudkarpaten  haben  wir  auBerdem  noch  den 
Ein  bruch  sm'îtben  der  Crna  Reka.  Sie  lassen  sich  also  als  zwei 
Faltensysteme  ausscheiden  und  begrenzen. 


.  i 


368 

VVir  konnen  von  groBen  Leitliiiien  als  Einlieiteu  hoherer  Ordiiung 
sprechen,  welche  zahlreiche  gleichalterige  Faltungssysteme,  oft  auch 
solche  von  ganz  verschiedeneni  tektonischen  Typus  zusammenfassen. 
Die  Faltungssysteme  sind  diesen  gegeniiber  kleinere  Einheiten,  welche 
innerhalb  dieser  groBen  Koniplexe  auf  Giund  ihrer  spezifischen  tekto- 
nischen Eijjenschaften  ausgescliieden  werdeu  raiissen. 

Fiir  die  Ausscheidung  und  Begrenzung  eines  Fiiltungssystems 
konnen  stratigraphische  Verhiiltnisse  nicht  maCgebend  sein. 
Das  Auftreten  einer  bestimmten  Schichtserie  oder  derselben  Facies- 
bildungen  in  zwei  entlegenen  Gebirgen  zeigt  nui*  identische  oder  ilhn- 
liche  Verhiiltnisse,  unter  denen  die  Schichten  abgelagert  wurden.  Sie 
stehen  in  keineni  kausalen  Zusammenhange  mit  der  Faltenstruktur 
jener  Gebirge  und  konnen  nicht,  wie  das  oft  geschieht,  als  ein  Zeichen 
fiir  die  Zusammengehorigkeit  der  Gebirge  angenommen  werden.  Die 
gebirgsbildenden  Prozesse  haben  solche  Gebiete  iihnlicher  Sédimentation 
meist  gleichzeitig  ergriffen  und  so  kommt  es,  daB  viele  oft  weit  ent- 
legene  selbstandige  Faltensysteme  gleichzeitig  entstanden  sind.  Dieser 
Zusammenhang  hat  aber  nur  eine  Bedeutung  fiir  die  Zusamnienfassung 
zahlreicher  Faltungssysteme  der  Erdkruste  in  Einheiten  hoherer  Ord- 
nung.  In  dieseni  Sinne  hat  Eduard  S  u  e  s  s  die  stratigraphisclieii  Be- 
obachtungen  ])ei  der  Feststellung  der  groBen  Leitlinien  der  Erdkruste 
verwertet.  leh  glaube  aber,  daB  man  nicht  weiter  gehen  und  das 
Auftreten  eines  stratigraphischen  „alpinen  Gliedes"  als  ein  wichtiges 
Zeichen  der  Zusammengehorigkeit  der  Gebirgssysteme  betrachten  darf. 


{  Von  groBer  Trûgweite  vvlirde  die  folgende  tektonische  Erscheinung 

•  der  Balkanhîdbinsel  sein,  welche  wahrscheinlich  mit  der  Lage  der  alten 

Masse  im  Zusammenhange  steht  und  welche  entschieden  als  eine  iiuBerst 
l  hypothetische    zu    betrachten    ist.    Ich    kann    sie  an    dieser    Stelle    nur 

andeuten. 

Es  stehen  uns  jetzt  zahlreiche  Beobachtungen  zur  Verfugung, 
denen  zufolge  wir  von  einer  Senkung  des  adriatischen  KUstenlandes 
sprechen  konnen  und  den  neutralen  Ausdruck  ^positive  Strandverschie- 
bung"  nicht  mehr  brauchen.  Es  seukt  sich  nicht  nur  die  Kliste, 
sondern  eine  groBe  Partie  des  dinarischen  Systems.  Fiir  den  Skutari- 
see  und  viele  andere  ist  durch  die  Lotungen  festgestellt  worden,  daB 
ihre  tiefsten  Bodenfliichen  seit  dem  Diluviuni  so  weit  <a\sunkeii  sind,  daB 
sie  unter  das  Meeresniveau  reichen.  Selbst  weit  voni  Kiistenlande,  hart 
an  der  Wasserscheide  des  Adriatischen  Meeres,  wird  derselbe  Senkungs- 
vorgang  konstatiert.  Auf  Grund  dieser  Beobachtungon  liiiit  sich  die 
Vermutung  aufstellen,  daB  durch  solche  A])senkungen  gegon  das  Adria- 


369 

tîsche  Meer  die  Wassersclieide  zwischen  demselben  uiid  dem  Schwarzen 
Meere  nach  0  verlegt  wird^). 

Ganz  entgegengesetzte  junge  Erscheinungen  beobachtet  man  an 
der  Ostkiiste  der  Balkanlialbinsel,  welclie  auf  eiiie  négative  Strand- 
versclîiebung  oder  eine  Hebung  hinweisen.  Toula  hat  am  Sîidufer 
des  Devnalimans  bei  Varna  rezente  marine  Ablagerungen  gefunden, 
welche  ca.  7  m  Uber  dem  Meere  liegen  ^).  An  demselben  Liman  be- 
obachtete  ich  junge  marine  Terrassen,  welche  10 — 12  m  ttber  dem 
Niveau  des  Limans  liegen.  Neumayr  fand  in  den  Dardanellen  rezente 
marine  Ablagerungen,  die  sich  ca.  7  m  tiber  dem  Meeresniveau  be- 
finden  ^),  Die  Mehrzahl  dieser  Hebungserscheinungen  kommt  an  der 
Meereskliste  vor;  jene  von  Devna  sind  ca.  20  km  von  der  Ktiste  ent- 
femt.  Die  Erscheinung  ist  also  nicht  auf  die  Kttste  beschrankt,  sondem 
setzt  sich  in  das  Festland  fort  und  beweist,  daB  wir  es  mit  einer 
Hebung  der  Ostgebiete  der  Balkanhalbinsel  zu  tun  haben.  Dies  lîiBt 
sich  auch  an  Erosionserscheinungen  im  bulgarischen  Teile  des  Strandza- 
gebirges  nachweisen.  Man  kann  also  auf  Grund  der  erwahnten  Beob- 
achtungen  folgende  Hypothèse  aufstellen  :  Es  findet  vom  Diluvium 
angefangen  eine  N  e  i  g  u  n  g  der  Balkanhalbinsel  statt,  indem  sich  im 
Westen  die  Kiiste  und  ein  groBer  Teil  der  dinarischen  Gebirge  senken, 
wiihrend  im  Osten  eine  Hebung  der  KUste  stattfindet,  welche  sich 
auch  in  das  Innere  erstreckt.  Ferner  scheint  es,  daB  dièse  Bewegung 
um  einen  Streifen  Landes  oder  uni  eine  Achse  stattfindet,  welche  von 
NW  nach  SO  durch  die  Rhodopemasse  verlâuft  und  ôstlich  vom 
Or  fan  o  das  Agâische  Meer  erreicht.  Es  scheint  nun  weiter,  daB  dièse 
an  der  Balkanhalbinsel  gemachte  Beobachtung  nicht  vereinzelt  da- 
steht  und  daB  man  vielleicht  dieselbe  SchluBfolgerung  fiir  die  Halb- 
insel  Krim  ziehen  kann,  deren  sUdwestliche  Kiiste  sich  entschieden 
senkt,  wahrend  die  nôrdliçhe  sich  wahrscheinlich  hebt;  was  die  letztere 
Erscheinung  betrifft,  sind  die  Ansichten  der  Forscher  kontrovers  ^). 

Es  ist  ferner  merkwtirdig,  daB  man  fUr  die  Ostgebiete  der 
Balkanhalbinsel  auf  eine  unmittelbar  vordiluviale  Senkung  schlieBen 
kann.    Bekannt  sind  jene  Ansichten,   welche  die  Bildung  des  Beckens 


*)  Morphologische  und  glaciale  Studien  in  den  Gebirgen  von  Bosnien  etc. 
II.  Die  Karstpoljen.  Abh.  d.  k.  k.  geogr.  Gesellsch.  Wien.  HT,  2. 

')  F.  Toula.  Geol.  Untersuchung  im  zentralen  Balkan  etc.  Denkschriften 
der  kiiis.  Akad.  d.  Wissensch.  Bd.  LXIII,  i^ag.  13.  Wien  1896. 

^)  M.  Neumayr.  Die  jungen  Ablagerungen  am  Hellespont.  Denkschriften 
der  kaiy.  Akad.  d.  Wissensch.  Wien.  Bd.  XI,  pag.  357 — 378. 

*)  Ernest  Favre.  Etude  stratigraphique  de  la  partie  sud-ouest  de  la  Crimée, 
1877.  —  N.  A.  Grigorovi  tsch-Beresovski.  Postpliocâne  Meeresablagerungen 
an  der  Kiiste  des  Schwarzen  Meeres.  Separatabdruck  png.  20.  Odessa  1902  (russisch). 

47 


370 

des  Marmarameeres  in  die  oberpliocâne  Zeit  verlegen.  Richthofen^ 
und  Sokolov2)  erklâren  die  Limane  im  Gebiete  des  Schwarzen 
Me  ères  als  untergetauchte  Tâler,  welche  durch  eine  positive  Strand- 
verschiebung  unter  das  Meeresniveau  gelangten.  Die  Bildung  der 
Limane  Bulgariens,  die  ich  untersucht  habe,  stimmt  mit  dieser  Hypo- 
thèse iiberein.  Auf  dieselbe  Art  erklârt  A.  P  h  i  1  i  p  p  s  o  n  ^)  die  Ent- 
stehung  des  Bosporus  und  der  Dardanellen.  Erst  nach  dieser  Senkung 
fand  die  vorerwâhnte  Hebung  statt.  Umgekehrt  kann  man  mutmaBlich 
fiir  die  nordwestlichen  Gebiete  der  Balkanhalbinsel  auf  eine  Hebung 
im  Neogen  schliefien.  Es  wUrde  also  danach  scheinen,  daB  um  jene 
Achse ^  eine  Schaukelbewegung  der  nordwestlichen  und  ôstlichen 
Gebiete  der  Balkanhalbinsel  seit  dem  Neogen  vor  sich  geht. 

Es  entzieht  sich  zwar  in  dieser  Beziehung  vieles  einer  genauen 
PrUfung  und  einer  sicheren  SchluBfolgerung  und  die  erwahnte  Schaukel- 
bewegung der  Balkanhalbinsel  braucht  eine  weit  striktere  Beweisfîihrung, 
als  man  jetzt  vorbringen  kann  ;  es  ist  also  von  groBem  Interesse,  noch 
weiter  Beobachtungen  zu  machen  und  nach  dieser  Kichtung  zu  prtifen. 
Ûberdies  soll  man  in  die  geologische  Vergangenheit  zurlickgreifen 
und  durch  ein  eingehendes  Studium  der  verschiedenen  Faciès  gleich- 
alteriger  Ablagerungen  im  W  und  0  der  alten  Masse  die  Schaukel- 
bewegung der  Balkanhalbinsel  verfolgen.  Wenn  auch  die  Faltungs-^ 
vorgange  storend  und  selbst  facielle  Unterschiede  erzeugend  mitwirkten, 
80  scheint  es  doch  nicht  ausgeschlossen  zu  sein,  daB  man  Hebungeu 
und  Senkungen  im  Osten  und  Westen  der  Rhodopemasse  konstatieren 
kônnte,  die  von  dem  Faltungs vorgange  fast  unabhîingig  sind. 


*)  V.  Richtliofen.    Fûhrer  fîir  Forschungsreisende,  pag.   305. 

*)  N.  Sokolow.  Ûber  die  Entstehung  der  Limane  Sudruûlands.  Trudi 
I  geologitscheskoga  Komiteta.  Taf.  X,  Nr.  3,  pag.  59—103.  1895. 

^)  A.  Philippson.  Bosporus  und  Hellesiîont.  Mit  2  Abbildungen  und  einer 
!  Kartenskizze.  Geographische  Zeitschrift  fOr  das  Jahr  1898,  pag.  1(3—26. 


r 


hi 


te 


Dber  den  Stand  der  geologischen  Kenntnis  von  Griechenland. 

Von  Prof.  Dr.  Alfred  Philippson  (Bonn). 

Griechenland,  das  Bindeglied  Asiens  und  Europas,  das  Land 
reichster  und  autfallendster  Gliederung,  die  Wiege  unserer  Kultur, 
ist  ein  Gebiet  von  hochstem  naturwissenschaftlichen  wie  bistorischeu 
Interesse.  Man  sollte  glauben,  dal3  ein  solches  Land  zu  den  am  einge- 
hendsten  erforschten  der  Erde  gehoren  mlisse.  Dennoch  teilt  es  durch- 
aus  das  Schicksal  der  anderen  Teile  der  Balkanhalbinsel,  daB  sein 
Boden  und  sein  Bau  erst  spât  und  unvollkommen  bekannt  geworden 
sind.  Das  arcbaologiscbe  Interesse  bat  hier  das  naturvvissenschaftliche 
lange  Zeit  geradezu  erdrilckt,  statt  es  zu  beleben. 

Die  Neugriechen  selbst,  obwobl  sie  sich  fiir  die  gebildetste  Nation 
des  Orients  halten  und  sich  rlihraenswerter  Bildungsanstalten  erfreuen, 
haben  doch  bisher  f(lr  die  geologische  Erforschung  ihres  Vaterlandes 
so  gut  wie  nichts  getan.  Nicht  allein  fehlt  eine  staatliche  Landesunter- 
suchung,  sondem  auch  die  wenigen  privaten  einheimischen  Geologen 
haben  bisher  fast  nur  liber  technische  und  seismologische  Gegenstande 
publiziert.  Das  neuerdings  erschienene  Buch  von  Ne  gris,  Plissements 
et  Dislocations  en  Grèce  (Athènes  1901),  ist  nicht  eine  selbstiindige 
Forschung,  sondern  nur  ein  Hypothesengebâude  auf  Grund  des  vor- 
liegenden  Materials.  So  beruht  die  geologische  Kenntnis  Griechenlands 
noch  ganz  auf  den  Aufnahmen  auswartiger  Forschungsreisender. 

Fehlt  es    doch  sogar   in  Griechenland  an  einer  staatlichen    topo- 

graphischen  Karte,  so  daB  man  in  SUd-  und  Mittelgriechenland  auf  die 

franzôsische  Carte  de  la  Grèce  in  1 :  200.000,  die  in  den  dreiBiger  und 

vierziger  Jahren    des   vorigen  Jahrhunderts    entstand,    in    den    anderen 

Landesteilen  auf  die  Routenaufnahmen  der  Reisenden  angewiesen  ist.  So 

muB  der  Geologe  in  Nordgriechenland  —  wozu  ich  auch  das  tQrkische 

Epirus  rechne  —  und  auf  den  meisten  Insein  sich  die  topographische 

Unterlage  selbst   schaffen,   wodurch    natUrlich    seine  Arbeitskraft  stark 

beansprucht  vvird.  Wenn  man  dazu  die  meist  beschriinkte  Zeit  und  die 

abgemessenen    Geldmittel    der   Reisenden,    den    iiberaus    mangelhaften 

Zustand    der   Wege,    die    ungenilgende   leibliche    Pflege    und    das   oft 

recht  wilde  Gelilnde   bedenkt,    so   wird   man   nicht   erwarten    konnen, 

47* 


I  I 

■I 

i. 


V 


372 


:  \ 

i 


dafi  die  Ergebnisse  der  bisherigen  geologischen  Erforschung  im  grofiten 
Telle  Griechenlands  sich  an  Sicherheit  und  Spezialisierung  mit  den 
Aufnahmen  in  europâîschen  Kulturlândern  irgendwie  vergldchen  lassen. 
Es  ist  lediglich  Pionierarbeit,  die  hier  bisher  geleistet  worden  ist, 
wenn  wir  von  den  Spezialaufnahmen  in  Attika  durchLepsius  absehen. 

Die  Anfange  der  geologischen  Erforschung  Griechenlands  gehen 
auf   die   Besetzung   des   Landes    durch   die   Franzosen    am   Ende    des 
griechischen  Freiheitskampfes  zuriick.  Nach  dem  ruhmvollen  Beispiele 
j  •  der  âgyptischen  Expédition  waren  auch  diesmal  die  franzôsischen  Truppen 

von  einem  Gelehrtenstabe  begleitet,  dem  wir  unter  anderem  die  schon 
erwahnte  topographische  Karte  sowie  das  groBe  Werk  :  Expédition 
scientifique  de  Morée  (Paris  1833)  verdanken,  in  dem  auch  die  erste 
geologische  Darstellung  des  Peloponnes  und  der  griechischen  Insein  des 
Agâischen  Meeres  vonPuillon  de  Boblaye  und  Th.  Virlet  nebst 
einer  geologischen  Karte  enthalten  ist.  DaB  die  stratigraphischen  und 
tektonischen  Auffassungen  der  damaligen  Zeit  die  heutige  Benutzbarkeit 
des  an  treflflichen  Beobachtungen  reichen  Werkes  beeintnichtigen, 
versteht  sich  von  selbst;  dazu  koramt  leider  eine  recht  verworrene  und 
untibersichtliche  Darstellung.  Immerhin  war  damit  ein  Fundament 
geschaflfen,  ttber  das  man  fast  ein  halbes  Jahrhundert  nicht  hinaus- 
gekommen  ist. 

Deun  die  geologisch  tâtigen  Reisenden  der  folgenden  Jahrzehnte, 
unter  denen  Boue  und  Viquesnel  in  Epirus  und  Thessalien,  der 
sâchsische  Bergmann  F  i  e  d  1  e  r  —  der  auch  eine  recht  diirftige  geo- 
logische Karte  des  Kônigreiches  lieferte  —  der  beriihmte  osterreichische 
Reisende  Russegger  in  den  dreiCiger  Jahren,  Sauvage  in  den 
vierziger,  Gorceix  Anfang  der  siebziger  Jahre  zu  nennen  sind,  boten 
nur  einzelne  Notizen  und  Routenbeschreibungen,  die  heute  fast  nur 
historischen  VVert  besitzen. 

Dagegen  waren  es  einige  Ereignisse,  welche  die  Aufmerksamkeit 
der  Geologen  ganz  Europas  auf  Griechenland  lenkten.  Erstens  der 
Fund  der  reichen  jungtertiaren  Sâugetierfauna  von  Pikermi,  an  welchen 
sich  seit  den  vierziger  Jahren  eine  umfangreiche  paliiontologische 
Literatur  knupfte,  auf  die  hier  nicht  eingegangen  werden  soU.  Er  gab 
Veranlassung  zu  der  ersten  zusammenhangenden  Darstellung  der  Géo- 
logie Attikas  von  Gaudry  (1862).  Zweitens  die  groûartige  Eruption 
des  Vulkans  von  Santorin  (1866 — 70),  die  neben  den  Untersuchungen 
von  Julius  Schmidt,  von  Seebach,  Reiss  und  Stûbel  —  die 
auch  die  vulkanischen  Gebiete  Agina  und  Methana  darstellten  —  die 
groBe  Monographie  Santorins  von  Fou  que'  veranlafite.  Die  zahlreichen 
heftigen  Erdbeben  Griechenlands  fanden  in  dem  hoch  verdi  en  ten  Direktor 
der  Athener  Sternwarte  Julius  Schmidt  einen  sorgfaltigen  Beobacbter 


373 

und  Bearbeîter,  dessen  Werk  spâter  von  Mitsopulos,  Skuphos, 
Pappavasiliou  und  jetzt  von  seineni  Amtsnachfolger  E g i n i t i s 
fortgesetzt  wird.  Vor  allem  aber  blieb  das  Interesse  an  den  fossil- 
reichen  Neogenbildungen  Griechenlands  rege.  die  in  Th.  Fuchs  einen 
klassischen  Bearbeiter  gefunden  haben  (1876). 

So  waren  bis  Mitte  der  siebziger  Jahre  vvohl  einzelne  Objekte 
und  Schichtgruppen  dera  Verstandnis  erschlossen  worden,  aber  dièse 
Arbeiten  blieben  StUckwerk,  da  eine  zusamnienhângende  geologische 
Untersuchung  Griechenlands  fehlte.  Dièse  in  Gang  gebracht  zu  haben, 
ist  das  Verdienst  Osterreichs.  Auf  Kosten  des  hohen  Kultusmini- 
steriums  bereisten  ôsterreiehische  Geologen  Teile  der  âgâischen  Kusten- 
lîinder,  und  zwar  in  Griechenland  1875 — 76  Neumayr,  Bittner 
und  Te  lier,  von  denen  die  beiden  ersteren  nicht  mehr  unter  uns 
vveilen,  das  ôstliche  Thessalien,  ganz  Mittelgriechenland  und  Euboa. 
Obwohl  ihre  1880  publizierten  Aufiiahraén  in  raumlicher  Beziehung 
ein  Torso  blieben,  haben  sie  doch  grundlegend  gewirkt,  insbesondere 
hat  Neumayr  s  Meisterhand  die  Tektonik,  das  Neogen  und  die  Ent- 
wicklungsgeschichte  in  festen  ZUgen  gezeichnet.  Andere  wichtige 
Fragen  wurden  angeregt.  Das  von  Neumayr  angeschnittene  Problem 
der  kristallinen  Schiefer  Griechenlands  veranlafite  die  preuBischç 
Akademie  der  Wissenschaften,  R.  Lepsius  mit  einer  Spezialaufnahme 
Attikas  (1883  bis  1889)  zu  betrauen,  fQr  die  in  der  preuBischen  General- 
sbibskarte  dieser  Provinz  eine  treffliche  Grundlage  vorhandeu  war.  So 
besitzt  Attika  allein  von  ganz  Griechenland  eine  geologische  Spezial- 
karte  in  1:25.000  (in  9  Blatt),  die  von  einem  Textwerk  begleitet  ist. 
Einige  andere  Gegenden  Griechenlands  sind  in  letzterem  anhangsweîse 
behandelt. 

Auch  in  den  tibrigen  Teilen  des  Landes  wurde  alsbald  die  geo- 
logische Untersuchung  von  anderen  Forschern  aufgenommen.'  Nachdem 
BUcking  die  Umgegend  von  Olympia  untersucht  hatte,  fuhrte  ich 
1887  bis  1889  eine  Bereisung  des  Pelopomies  aus;  im  folgenden  Jahre 
besuchte  ich  fliichtig  das  von  den  Osterreichem  aufgenommene  Mittel- 
griechenland, uni  dann  1893  Nordgriechenland  (Epirus  und  Thessalien), 
mit  Ausnahme  des  schon  aufgenommenen  Ostthessalien,  zu  untersuchen. 
Hier  lagen  so  gut  wie  gar  keine  Vorarbeiten  vor.  Hilber  und  Cvijic 
sind  niich  mir  dort  gereist,  haben  aber  bis  jetzt  nur  vorlaufige  Berichte 
darilber  veroflFentlicht.  Im  Jahre  1896  untersuchte  ich  die  meisten  zu 
Griechenland  gehorigen  Insein  des  Agilischen  Meeres,  von  denen  vor 
mir,  auBer  dem  schon  erwahnten  Santorin,  Syra,*  Tinos  und  Siphnos 
von  V.  Foullon  und  Goldschmidt,  Milos  von  Ehrenburg, 
Agiiia  und  Methana  von  H.Washington  bearbeitet  worden  waren. 
Die  Kosten  meiner  Reiçen  wurden  zym  Teil  von  der  Berliner  Gesell- 


:     1 


■  •     i 


» 


I     • 


374 

schaft  filr  Erdkunde  getragen.  Bei  der  Bearbeitung  unterstUtzten  mich 
Lepsius,  Bergeat  und  Kaiser  durch  Gesteinsuntersuchungen, 
Steinmaun  und  besonders  Oppenheim  in  palâontologischer  Hinsicht; 
hervorzuheben  sind  des  letzteren  wichtige  Arbeiten  ilber  das  Neogeu 
Griechenlands,  vomehmlich  auf  Grund  raeiner  Aufsammlungen.  Der 
Zweck  meiner  Reisen  war  freilich  kein  rein  geologischer,  sondem  ich 
suchte  auf  Grund  des  geologisclien  Baues  zu  einem  allgemeinen  geo- 
graphischen  Verstandnis  des  Landes  zu  gelangen.  In  dieser  Beziehung 
beriihrten  sich  meine  Arbeiten  mit  denen  Partschs  auf  den  Jonischen 
Insein;  leider  hat  er  nur  von  Korfu  eine  geologische  Karte  geliefert. 
Seine  Arbeiten  sind  von  Leonhard  auf  Kythera,  von  Martel li  auf 
Paxos  fortgesetzt,  von  Issel  auf  Zante,  von  de  S  te  fan  i  auf  Koi-iïi 
und  Leukas  erganzt  worden  ^). 

Neuerdings  hat  Cayeux  die  Umgegend  von  Nauplia  im  Pelo- 
ponnes  untersucht  und  auf  Grund  seiner  Ergebnisse  auf  Kreta  die 
Verhâltnisse  des  Peloponnes  erôrtert. 

So  ist  allmâhlich  durch  die  selbstândige  Arbeit  einer  ganzen 
Reihe  von  Forschem  die  geologische  Kenntnis  von  Griechenland  soweit 
gediehen,  dafi  nur  noch  einige  unbedeutende  Insein  und  kleinere  Teile 
von  Epirus  und  Thessalien  giinzlich  unbekannt  und  unkartiert  geblieben 
sind.  Freilich  ist  die  Kenntnis  uberall  noch  wesentlich  zu  vertiefeu. 
Das  Routennetz  ist  stellenweise  noch  recht  weitmaschig  und  neue 
Fossilfunde  werden  uns  vielleicht  noch  manche  Uberraschungen  bereiten. 
Auch  fehlt  noch  eine  zusammenfassende  Darstellung  des  ganzen  Landes 
in  Wort  und  Karte,  eine  Aufgabe,  mit  der  ich  seit  einer  Reihe  von 
Jahren  beschaffcigt  bin.  Die  einzige  einheitliche  geologische  Karte  von 
Griechenland  —  auf  der  allerdings  die  meisten  Kykladen  fehlen  —  be- 
findet  sich  auf  Blatt  32  der  Internationalen  Karte  von  Europa,  wo 
Griechenland  hauptsâchlich  nach  meinen  Angaben  gezeichnet  ist,  natur- 
gemâB  mit  den  Beschrânkungen  in  den  Ausscheidungen,  welche  die 
internationale  Karte  verlangt.  Sonst  besitzen  wir  nur  voneinander  unab- 
hiingige  Karten  der  Teilgebiete  : 

Ostthessalien  von  Neumayr  und  Tel  1er  1:500.000. 

Das  Ubrige  Nordgriechenland  von  Philip p son  1: 300.000. 

Mittelgriechenland    und    Euboa   von   Neumayr,    B  i  1 1  n  e  r   und 

Teller  1:400.000. 
Attika  von  Lepsius  1:25.000. 
Peloponnes  von  Philippson  1:300.000. 
Insein  des  Agiiischen  Meeres  von  Philippson  1  :  300.000. 


I      i 


*)  Wâhrend   der   Drueklegung   dièses    Vortrages    ersehien    die    Arbeit    von 
Renz  fibçr  Korfu   (Monatsberichte  der  Deutschen  geol,  Gesellsehaft  1903,  Nr.  6). 


375 


Dazu  Karten  einzeluer  Insein  : 


Syra  (1:100.000),  Siphnos   (1:150.000),  Tinos   (1:180.000)  von 

V.  Foullon  und  Goldschmidt. 
Milos  von  Ehrenburg  1:100.000. 

Santorin  vonFouqué  1:96.000  und  von  Philippson  1:80.000. 
Agina  und  Methana  von  Washington  1:200.000. 
Korfu  von  Partsch  1:300.000  und  de  Stefani  1:600.000. 
Paxos  von  M  a  r  t  e  11  i  1 :  75.000. 
Leukas  von  de  Stefani  1:400.000. 
Zante  von  I  s  s  e  1  1 :  200.000. 
Ky thera  von  Leonhard  1: 300.000. 

Werfen  wir  nun  in  aller  KUrze  einen  Blick  auf  die  wichtigsten 
Tatsachen  und  Problème,  die  sich  aus  diesen  neueren  geologischen 
Arbeiten  Uber  Griechenland    ergeben. 

Die  kristallinen  und  halbkristallinen  Schiefer  mit 
eingelagerten  Marmoren  bilden  in  Griechenland  hauptsâchlich  zwei 
groBe  zusammenhiingende  Regionen  :  die  nordiigiiische,  zu  der  die  ost- 
thessalischen  Gebirge  gehoren,  und  die  Kykladenmasse,  zu  der  auch 
SQdattika  und  Sudeuboa  zu  rechnen  sind.  Aufierdem  treten  die  kristal- 
linen Gesteine  im  Pelopoimes  unter  der  Decke  des  Kalkgebirges  hie 
und  da  hervor.  Eine  stratigraphische  Gliederung  der  kristallinen  Gruppe 
ist  von  L  e  p  s  i  u  s  in  Attika,  von  mir  auf  den  Kykladen  versucht  worden  ; 
die  Stufen  beider  Gebiete  raiteinander  zu  identifizieren,  ist  aber  mit 
Sicherheit  noch  nicht  niôglich.  Auf  den  Kykladen  treten  echte  Gneise 
in  elliptischen  Massen  hervor,  nach  oben  mit  mâchtigen  Marmoren 
wechselnd^  zu  denen  die  herrlichen  vollkristallinen  Edelmarmore,  wie 
der  beriihmte  Lychnites  von  Paros,  gehoren.  Um  dièse  Gneiskerne 
lagern  sich  Glimmerschiefer  nebst  Epidot-  und  Hornblendeschiefern, 
ebenfalls  mit  eingelagerten,  weniger  edlen  Marmoren,  die  wiederum 
nach  oben  massenhafter  auftreten  ;  endlich  als  jiingste  Glieder  Amphi- 
bolite  und  Marmore  mit  Glaukophanschiefern.  Granité  durchsetzen  die 
ganze  Schichtfolge.  In  Attika  fehlen  dagegen  die  echten  Gneise;  hier 
liegen  zu  unterst  kalkige  Schiefer,  darllber  zwei  Marmorkomplexe, 
getrennt  durch  ein  Glimmerschiefersystem.  Vielleicht  entsprechen  dièse 
attischen  Schichten  den  Glimmerschiefern  der  Kykladen  nebst  den 
darliber  und  darunter  befindlichen  Marmoren.  Auch  in  den  Ubrigeu 
kristallinen  Gebieten  Griechenlands  fehlen  die  Gneise  oder  treten 
zurilck  cfeffeniiber  den  Glimmerschiefern  und  den  deutlich  metamor- 
phischen  Phylliten  ^). 


*)  Vergl.  da8  ,Nachwort"*. 


376 

Neumayr  uiid  seine  Gefâhrten  hatten  in  Attika,  Euboa  und 
Ostthessalien  einen  allmiihlichen  Ûbergang  von  gewôhnlichen  Schiefern 
und  Kalken  der  Kreidefoiination  in  kristalline  Schiefer  und  Marmore 
beobaclitet  und  erklarten  daher  die  ganze  kristalline  Gruppe  dieser 
Landschaffcen  fQr  metamorphosierte  Kreide,  einc  Anscliauung,  die  damais 
dîis  groBte  Aufsehen  erregte.  Die  Spezialaufnahmen  von  Lepsius  in 
Attika  haben  gezeigt  —  und  ich  konnte  dies  im  Peloponnes,  auf 
Skyros  und  den  Magnesischen  Insein  bestiitigen  —  daC  dièse  An- 
nahme  Neuniayrs  nur  teilweise  richtig  ist.  AUerdings  ist  dort  in 
weitera  Umfange  Kreidekalk  in  Halb-  oder  Ganzniarraor,  in  Attika 
aucli  Kreideschiefer  in  mannigfaltige  kristalline  Scliiefer  verwandelt, 
die  sich  durch  das  haufige  Auftreten  von  Glaukophan  auszeichnen. 
Aber  dièse  metamophosierte  Kreide  ruht  diskordant  auf  dem  âlteren 
kristallinischen  Gebirge  und  ist  von  diesem  zu  trennen.  Freilicli  ist 
au  cil  fUr  die  Phyllite,  Glinimerschiefer  und  Marmore  dieser  prilcreta- 
zischen  Gruppe  régionale  Metamoi-phose  aus  Sedimenten  von  Lepsius 
nachgewiesen.  Wenn  er  sie  vernmtungsweise  dem  Archaieum  zuweist, 
so  schlieCt  er  doch  palilozoisches  oder  triadisclies  Alter  niclit  aus. 

Neuerdings  bat  nunCayeux  in  Kreta  in  metamorpliiscben  Gesteinen 
Fossilien  der  o  b  e  r  e  n  Trias  nachgewiesen,  so  daC  die  Wahrscheinlich- 
keit  groli  ist,  daU  auch  die  kristallinen  Schiefer  Griecbenlands  wenigstens 
zum  Teil  der  Trias  angelioren,  wie  das  ja  sclion  liingst  von  den  kristal- 
linen Gebilden  der  Apuaniscben  Alpen  bekannt  ist.  An  dem  archiiisclien 
Alter  der  Kykladengneise  zu  zweifeln,  liegt  vorliiufig  kein  Grund  vor. 

Ist  die  Trias  in  Griechenland  metamorpbosiert,  so  erkliirt  sich 
damit,  wieso  nian  dort  bisher  weder  Paliiozoicum  noch  normale  Trias  mit 
Sicherheit  hat  nachweisen  kônnen  ^).  Als  fmglich  paliiozoisch  werden 
gewisse  Schiefer  und  Kalke  der  sUdostlichen  Kykladen  angesehen.  Die 
Trias  glauben  D  ou  ville  und  Cayeux  in  der  Argolis  gefunden  zu 
haben,  doch  sind  die  Beweise  dafQr  nicht  liber  jeden  Zweifel  erhaben. 

Dagegen  beginnt  die  sicher  nachweisbare  normale  Sedimentreihe 
mit  dem  mittleren  und  oberen  Lias,  Schiefern  und  hellen  Kalken 
auf  Korfu  von  Parts c h  und  de  Stefani^),  in  Epirus  von  Stein- 
mann  und  mir  nachgewiesen.  Darilber  folgen  die  miichtigen  fossil- 
armen  m  e  s  o  z  o  i  s  c  h  e  n  K  a  1  k  m  a  s  s  e  n,  welche  die  Gebirge  von 
Epirus  und  den  Jonischen  Insein  sovvie  des  (istlichen  Mittelgriechen- 
land,  Euboas,  der  Argolis  und  benachbarter  Iiiseln  hauptsiichlich 
zusammensetzen.  Die  meist  massigen,  hellfarbigen,  zuweilen  hall)- 
kristallinen  Kalke  werden,  namentlich  in  Ostgriechenland,  von  zwischen- 

^)  Vergl.   das  „Na('hwort'*. 

'*)  Neuerdings  auch  von  Renz.  Derselbe  bat  auch  am  Kap  Scala  (Epirus) 
unteren  Do<^<j^or  gefunden. 


377 

gelagerten  Tonschiefer-  und  Hornsteinkomplexen  unterbrochen,  wozu 
sich,  ebenfalls  im  Osten,  groCe  Serpentinmassen  in  Begleitung  bunter 
Kieselgesteine  gesellen.  Letztere  sind  jedenfalls  durch  Silification  von 
Sedimeuten  oder  Tuffen  entstanden,  eine  Folge  der  Umwandlung  der 
benachbarten  Gabbros  in  Serpentin.  Die  Fossilarmut  und  die  petro- 
grapliische  Gleichartigkeit  dieser  Kalke  und  ihrer  Schiefer  setzen  ihrer 
Gliederung  hier  wie  in  anderen  Teilen  der  mediterranen  Région  groBe 
Schwierigkeiten  entgegen  und  nian  muB  ihre  weitere  Entwicklung 
von  eingehender  Lokalforschung  und  glUcklichen  Fossilfunden  ervvarten. 
Die  Neumayrsche  Gliederung  in  unteren,  mittleren  und  oberen  Kalk 
ist  nur  ein  Notbehelf.  Rein  stratigraphisch  laBt  sich  die  Zahl  der 
Kalkhorizonte  in  Mittelgriechenland  nach  meinen  Beobachtungen  sehr 
erhohen.  Bisher  ist  in  diesem  ganzen  System  auBer  dem  schon 
erwiihnten  Lias  festgestellt :  Jura  von  de  Stefan i  in  Korfu  sowie 
von  der  Expédition  de  Morée  bei  Nauplia  —  jedoch  gelang  es  mir 
nicht,  die  Stelle  dort  wiederzufinden  ;  Tithon  von  mir  in  der  Argolis, 
untere  Kreide  von  G  a  y  e  u  x  bei  Nauplia  ;  G  a  u  1 1  am  Parnass  von 
Bittner;  am  hiiufigsten  aber  die  Rudisten  der  Oberkreide.  Dièse 
iiberwiegen  dermaBen,  daB  man  frilber,  und  noch  Neumayr  und  seine 
Gefiihrten  taten  dies,  die  gesamten  vorneogenen  Sedimente  Griechen- 
lands  der  Kreidelbrmation  zurechnete. 

Wahrend  im  ostlichen  Griechenland  das  Alttertiar  voUig  zu 
fehlen  scheint  ^),  spielt  es  im  westlichen  Teile,  im  Pindos,  in  Epirus, 
Atolien-Akarnanien,  dem  Peloponnes  (auBer  der  Argolis),  den  Jonischen 
Insein  eine  groBe  Rolle.  Schon  von  der  Expédition  de  Morée  und  von 
Roué  waren  Numniulitenkalke  gefunden  worden.  Trotzdem  hat  man 
merkwurdigerweise  vom  Alttertiar  Griechenlands  keine  Notiz  genommen, 
bis  ich  seine  weite  Verbreitung  feststellen  konnte.  Dîibei  zeigte  sich 
die  merkwUrdige  Erscheinung,  daB  die  Nummulitenkalke  zwar  in  Epirus 
v(mi  Mesozoicum  wohl  geschieden,  dagegen  weiter  sildlich  untrennbar 
mit  den  Kreidekalken  verwaclisen  sind.  Im  mittleren  und  sUdlichen 
Peloponnes  liegt  an  Stelle  der  wechselnden  Kalk-  und  Schieferkomplexe 
der  anderen  Provinzen  nur  eine  Kalkmasse  diskordant  iiber  dem 
kristallinen  Gebirge,  der  Tripolitzakalk,  der  Kreide  und  Eocan  enthâlt. 
Derselbe  einheitliche  Kreideeociinkalk  ist  von  Kreta  neuerdings  durch 
Cayeux  bestiitigt,  auf  Kasos,  Rhodos  und  im  sUdwestlichen  Klein- 
asien  von  v.  Bukowski  undTietze  beschrieben  worden.  Uber  dem 
Nummulitenkalke  folgt  alttertiiirer  Flysch,  der  in  eine  eocilne  Stufe 
(mit  Nummulitenkalklinsen)  und  eine  oligocane  Stufe  zerfâllt,  die  aber 
noch   nicht  kartographisch  geschieden    sind.     Dieser  alttertiare  Flysch 


')   Vergl.  das  ^Nachwort"*. 

48 


378 

zieht  sich  in  langen  Faltenmulden  zwischen  den  Ealkrttcken  der  west- 
griechischen  Gebirge  hin,  jedesmal  von  Osten  her  von  den  âlteren 
Kalken  ttberschoben. 

Dièse   Uberschiebungen    sind    schuld    an    einem   Irrtura,    in    den 
Neumayr    verfallen    ist    und    dem    ich   bei    raeinen    Aufnahmen    im 
Peloponnes  ebenfalls  nicht  entgangen  bin,  den  ich  dann  in  Nordgriechen- 
land  richtiggestellt  habe.  Er  betrifft  ein  eigentUmliches  Schichtsystem, 
dafl  in  einer  inittleren  Zone,  im  Pindos  und  seiner  Fortsetzung  durch 
Atolien  und  den  westlichen  Peloponnes,  ganz  Griechenland   von  Nord 
nacb  Sud  durchzieht.  Es  sind  dies  plattige,  selir  diclite,  hornsteinreiche 
Kalke,  die  ich  als  0 1  o n o s-,  beziehungsweise  Pindoskalke  bezeichnet 
habe,  und   mit   ihnen  wechsehid,    hauptsiichlich  aber  darunter  liegend, 
Tonschiefer  und  Homstein;  Kalke  wie  Schiefer  makroskopischer  Fos- 
silien  entbehrend.     Da  die    Olonoskalke   infolge    der   gedachten   Uber- 
schiebungen  an    ihrer  Westfront   den    alttcrtiîiren    Flysch    Uberlageni, 
haben  Neumayr   in  Mittelgriechenland    und    ich    im  Peloponnes    die 
Schiefer-    und    Hornsteingruppe    fdr    identisch    mit    dem    Flysch,    den 
Olonoskalk    fur   jUnger    als    beide    angosehen.     Neumayr,    der    die 
Nummuliten  in  und  unter  dem  Flysch  iibersehen  hat,  identifizierte  den 
Olonoskalk  mit  dem  oberen  Kreidekalke  ;  nachdem  ich  die  Nummuliten 
gefunden,  mufite  ich  den  Olonoskalk  als  Obereocan-Oligocân  ansehen. 
Nachdem  ich  aber  die  Uberschiebungen  erkannt  und  im  Pindos  creta- 
zischen    Actaeonellenkalk    gefunden    hatte,    bin    ich    zu    der    Einsicht 
gekommen,    daB    der  Olonos-Pindoskalk    iilter   als    der    eocîine  Flysch, 
die  Hornstcinschiefer   vom  Flysch  zu  trennen    seien.     Der  Olonoskalk 
reicht  bis  zum  Eociin  hinauf,  mag  aucli  die  Kreide  mit  umfassen,   die 
Hornsteinschiefergruppe  ist  mesozoisch.     Beide  stellen  eine  besondere 
Fazies    der    mesozoisch-alttertiaren    Ablagerungen    dar,     die    hier    die 
massigen  Kalke  ersetzt.     Cayeux  hat    neuerdings  in  Kreta  dieselben 
Gesteine  festgestellt  und  darin  an  einigen  Stellen  Jurafossilien  gefunden. 
Es    geht   daraus    liervor,    daC    das    System    bis    zum  Jura   hinabreicht, 
doch    ist    es   nicht  gerechtfertigt,    wenn    er    nun  das  ganze  System   zu 
Jura  und  Unterkreide  reclmet;  noch  weniger  geht  es  an,  den  Flysch, 
der  auf  Nummulitenkalk  ruht  und  Nummuliten  enthiilt,  zum  Mesozoicum 
zu  rechnen,  wie  Cayeux  dies  tut,    indem  er  annimmt,    daB  auch   der 
mesozoische  Flysch    iiber    den  Nummulitenkalk    uberschoben  sei.      Bei 
der  Kurze  der  Zeit  muB  ich  hier  Uber  dièse  Frage  liinweggehen,    die 
ich    in    den  Monatsberichten    der  Deutsclien   Geologisclien  Gesellschaft 
erortcîrt  habe  ^).  Die  Unterscheidung  zwischen  aUtertiiirem  Flysch  uud 

^)  Zeitschrift  der  Deutsehcn  Geologischen  Gesellscbaft.  Hd.  55,  1903,  Heft  IV. 
Petrographisch  dem  Olonoskalk  ahnliclie  Schichten  lageni  nach  Renz  auf  Koi-fu 
sswischen  Lias  uud  Rudisteukreide. 


379 

mesozoischen  Schiefem  habe  ich  in  Nordgriechenland  kartographiscli 
durchgefiihrt;  im  Pelopoiines  muB  sie  erst  durch  eine  neue  Begehung 
vollzogen  werden.  Ebenso  miissen  vom  Olonoskalk  getrennt  werden 
gewisse  Plattenkalke,  die  in  Arkadien  und  Achaia  tiber  deni  eocânen 
Flysch  liegen  und  die  ich  bei  meinen  dortigen  Aufnahmen  infolge 
nieiner  damaligen  irrttimlichen  Auffassung  des  Olonoskalkes  mit  dem 
Olonoskalke   identifiziert  habe. 

So  sehen  wir  auffallende  Verschiedenheiten  in  der  Entwicklung 
der  vonieogenen  Sedimente  in  den  einzelnen  Landesteilen,  die  auch 
tektonisch  Sondergebiete  bilden.  Im  ostlichen  Mittelgriechenland  mht 
unmittelbar  auf  dem  kristallinischen  Grundgebirge  die  Kreide  in  mehreren 
Kalk-  und  Schieferkomplexen.  In  der  Argolis  reicht  die  Schichtreihe 
bis  zum  Jura,  vielleicht  bis  zur  Trias  hinab,  ohne  daB  das  kristallinische 
Grundgebirge  entbloBt  ist.  In  beiden  Gebieten  fehlt  das  Alttertiâr.  In 
einera  grofien  Telle  des  Peloponnes  finden  wir  direkt  tiber  der  kristal- 
linischen Série  eine  einheitllche  Kreideeocânkalkmasse.  Im  ganzen  west- 
griechischen  Gebirge  sind  nirgends  kristallinische  Gesteine  entblôBt,  In 
der  Pindoszone  ist  das  Mesozoicum  bis  zum  Alttertiâr  in  der  Fazies  der 
Plattenkalke  und  Schieferhomsteingi-uppe  entvvickelt.  In  der  jonischen 
Zone  finden  wir  dagegen  wieder  vorherrschend  massige  Kalke  im 
Mesozoicum. 

An  Eruptivgesteinen  ist  die  vorneogene  Schichtreihe 
Griechenlands  nicht  eben  reich.  AuBer  den  Graniten  der  Kykladen  und 
Laurions  treten  Porphyrite  und  Serpentine  in  der  kristallinen  Gruppe, 
Porphyre,  Porphyrite,  Melaphyre  im  Mesozoicum  gelegentlich  auf. 
Mâchtig  entwickelt  sind  dagegen  Serpentine  in  Gesellschaft  von 
Gabbros,  Dioriten,  Diabasen,  im  Mesozoicum  des  ostlichen  Griechen- 
land  und  im  nordlichen  Pindos.  Hilber  behauptet,  daB  sie  in  letzterer 
Gegend  auch  das  Eocân   durchsetzen. 

Eine  gewaltige  Diskordanz  trennt  in  Griechenland  das  Alttertiiir 
vom  N  e  o  g  e  n,  denn  dazwischen  liegt  die  letzte  Faltung.  Das  Neogen 
ist  hier  nur  von  BrQchen  betroffen  worden.  Dièse  Kluft  wird  uur  im 
nordwestlichen  Thessalien  tiberspannt  durch  die  dort  hineinreichenden 
marinen  Ablagerungen  des  Oberoligocâns  und  Untermiocâns  der  soge- 
nannten  albanischen  Tertiiirbucht.  Sie  sind  nur  an  ihreu  Rândern  noch 
mitgefaltet. 

Sonst  finden  wir  das  marine  Miocân  auf  den  West-  und  Sudrand 

Griechenlands  (die  Jonischen  Insein,  Kreta)  beschrânkt.  Nur  bei  Athen 

liegen  noch  mîirine  Ablagerungen,  die  als  Obermiociin  gedeutet  werden. 

Ist  dies  richtig,  so  muB  ein  Meeresarm  um  den  Peloponnes  herum  bis 

Athen  gereicht  haben.    Die  pontische  Festlandsperiode  hat  die  Sâuge- 

tierfauna  von  Pikermi   hinterlassen,   die   neuerdings   auch  an   an  der  en 

48* 


j 


i 

.  t 


I       • 


380 


Stellen  Grieclienlands  gefunden  ist.  Die  Hauptmasse  des  griechischen 
Neogens  gehort  dagegen  der  levaiitinischen  Stufe  des  Plioctins  an.  Marine 
Ablagerungen  auf  den  Jonischen  luseln  und  im  sUdwestlichen  Pelo- 
ponnes,  brackische  und  SiiBwassermergel  und  -Sande  mit  Brciunkohlen  *) 
^  im  ilbrigen  Gebiete,  gekront  von  niachtigen  Conglomeraten,  umranden 

und    umhullen   die  Gebirge   stellenweise   bis   zu   groCen   Meereshohen 
1  (im  Maximum  bis  zu  1800  m),   ahnlich  wie    in  Suditalien.     Das    zeigt 

i  uns  eine  ungleichmâBige  Hebung  der  einzelnen  Gebirgsklôtze  an.  Das 

.i  marine  Oberpliociin   liegt   nur   bis  400  m  Hohe    —    die  Haupthebung 

j  fâllt  also  zwischen  Mittel-  und  Obei^pliociln  ;    aber  es  dringt  weiter  in 

den  Archipel   ein   als    das   marine    Unterpliocan.     Im  Quartar   endlich 
schreitet    das   Agaische    Meer    ilber    die   Kykladen    hinaus.     Quartare 
Meeresbildungen  finden    sich   an  vielen   agiiischen  Kiisten   in  geringer 
i  Meereshôhe. 

;  So  zeigt  sich,    daB  die  ZertrUmm  erung  und  Senkung  des 

Landes,  die  dem  Meere  den  Weg  offnete,  stets  begleitet  oder  unter- 
brochen  wurde  durch  Hebungen  einzehier  Schollen.  Ungemein  ver- 
wickelte  Schollenbewegungen  an  zahh'eiclien  regellos  verlaufenden 
Bruchlinien  haben  hier  seit  dem  Miociin  stattgefunden.  Dièse  Schollen- 
bewegungen, hier  Senkung,  dort  Hebung  in  buntem  Wechsel,  wie  sic 
uns  durch  die  Verte ilung  und  Hohenlage  des  Neogens  angezeigt  wird, 
hat  jene  ungemein  reiche  Gliederung  dièses  Landes  geschaffen,  die 
noch  mehr  kompliziert  wurde  durch  eine  sehrjunge  allgemeine  Senkung, 
welche  die  Erosionsformen  des  Festlandes  unter  Wasser  brachte.  So 
setzt  sich  die  KUstengliederung  Griechenlands  aus  tektonischen  und 
Ingressionsformen  zusammen. 

Die  vulkanische  Tatigkeit  ist  in  Griechenland  im  Neogeu 
und  noch  mehr  im  Quartiir  verhaltnismaBig  gering.  Sie  beschriinkt 
sich  im  wesentlichen  auf  eine  Zone  vom  Isthmus  Uber  Agina  und 
Methana  nach  Milos  und  Santorin  (Andésite  und  Dacite).  Ferner  kennt 
man  Rhyolit  bei  Kumi  auf  Euboa  und  einige  Basalte  in  Thessalien  und 
auf  den  benachbarten  Insein.  Dagegen  ist,  wie  bekannt,  Griechenland 
ein  hervorragend  seismisch  bewegtes  Land  und  die  Erschiitterungen 
knîlpfen  sich  unzweideutig  an  l^estimmte  Bruchzonen  an. 

Die  Brliche  und  SclioUenbewegungen  des  Neogens  und  Quartiirs 
haben  auch,  wie  schon  Neumayr  zeigte,  den  Zusammenhang  des 
Faltengebirges  zerbrochen  und  bedingen  in  erster  Linie  die  orographische 
Gestaltung    des   Landes,    indem   sie    es    in   Gebirgsblocke    und  Becken 


*)  Die  Flora  der  Braunkohlenschichten  von  Kumi  wird  von  den  Palao- 
pliytolofjcn  fiir  aqnitanisch  (oligociin)  angeselien.  Sie  liegt  aber  in  Schichten,  deren 
Fauna  levautinisrh  ist.  Die  faunistiscbe  Alter-sbestininuing  diirfte  jedenfalls  vor 
der  floristischen  den  Vorzug  verdienen. 


381 

zerlegen,  die  von  der  Faltiingsrichtung  uiiabliangig  verlaufen.  Mail 
niuB  daller  das  Falteugebirge  rekonstruieren,  indem  mau  von  den 
Einbriichen  und  orographischen  Richtungen  absieht  und  niir  die  Streich- 
richtung  der  gefalteten  Schicliten  in  Betracht  zieht.  Ich  habe  eine 
solcbe  Kekonstruktion  in  der  tektonischen  Karte  versuclit,  die  in  den 
Annales  de  Géographie  181)8  verotfentlieht  ist^).  Sie  ist  auf  zahireiclie 
Bestinmiungen  des  Schichtstreichens  begrundet,  die  ich  gemacht, 
beziehentlich  den  Karten  der  anderen  Geologen  entnonimen  habe.  Da 
ich  schon  mehrfach  iiber  die  Tektonik  Griechenlands  gesprochen 
und  publiziert  habe,  will  ich  mich  mit  der  Hervorhebung  weniger 
Hauptziige  begniigen. 

Die  nordagiiische  kristalline  Masse  zeigt  auf  griechischem  Boden 
ein  Streichen  in  nach  Siid  konvexem  Bogen.  Sie  dlirfte  wohl,  nach 
den  neueren  Forschungen  in  Makedonien,  als  kristalline  Zentralzone 
des  albanisch-griechischen  Faltensystenis  aufzufassen  sein.  Die  Kykladen- 
masse  stellt  sich  dagegen  dar  als  ein  System  elliptischer  Faltengewôlbe 
mit  vorherrschender  Nordostrichtung.  Zwischen  bciden  liegt  das  meso- 
zoische  Gebiriye  des  ostlichen  Mittelm-iechenland,  ein  Svstem  nach  Sild 
kon vexer  Faltenbogen,  nach  West  divergierend,  dann  aber  nach  Nord 
sich  scharend  an  das  westgriechische  Gebirge.  Der  sudîigaische  Bogen 
(kristallin,  mesozoisch,  alttertiiir)  umzieht  die  Kykladenmasse  im  Siiden 
und  Westen:  seine  Enden  biegen  sich  im  nordlichen  Peloponnes  gegen- 
ilber  dem  mittelgriechischen  Gebirge  uni.  Das  westgriechische  Gebirge 
endlich  (mesozoisch-alttertiiir)  liiuft  an  der  Westseite  aller  dicser 
Système  mit  leichteii  Knickungen  in  nordsUdlicher  Streichrichtung 
vorbei.  Hier  herrschen  die  langgezogenen  Kalk-  und  Flyschmulden 
und  die   Uberschiebungen  nach  West. 

Nach  dem  Alter  der  auftretenden  Schichten  und  dem  gegen- 
seitigeii  Abschneiden  der  Faltensysteme  dlirfte  das  ostmittelgriechische 
System  niichst  den  kristallinen  Massen  das  iilteste  sein,  dann  folgt 
das  siidagaische,  dann  das  westgriechische  ;  die  Faltung  ist  im  allge- 
meinen  von  Ost  nach  West  vorgeriickt,  gerade  so  wie  in  Makedonien. 
Das  westgriechische  System  zieht  weiter  nach  NNW  nach  Albanien 
hinein,  parallel  zum  Randé  des  nordilgaisch-makedouischen  kristallinen 
Gebirges.  Zwischen  beiden  tritt  dort  auch  wieder  mesozoisches  Gebirge 
auf,  das  man  mit  dem  des  ostlichen  Mittelgriechenland  in  Verbiiidung 
bringen  kann.  Ob  und  wie  das  westgriechische  Gebirge  Uber  Kreta 
nach  Kleinasien  fortsetzt,  werden  Cayeux'  Untersuchungen  dieser 
Insein  zeigen.  Die  Westkuste  Kleinasiens  wird  von  NNO  ziehenden 
Falten  kristalliiier,  palaozoischer,  mesozoischer  und  tertiiirer  Schichten 

*)  Eine  VergrôÛerung  dieser  Karte  war  wâhrend  des  Vortrages  ausgestellt. 


382 

eingenommen,  als  deren  letzte  Auslâufer  man  vielleicht  die  fraglich 
palâozoischen  Schichten  der  sttdôstlichen  Kykladen  ansehen  muB. 

Jedenfalls  ist  der  Zusammenhang  der  kleinasiatischen  und 
griechischen  Faltengebirge  recht  konipliziert;  er  wird  verwickelt 
durch  die  groBeii  kristallinen  Massen  der  Nordâgâis,  der  Kykladen 
und  Lydiens,  uni  die  sich  die  jUngeren  Falten  herumschlingen  miissen 
und  zwischen  denen  sie  stellenweise  verquetscht  werden,  wie  das 
Gebirge  des  ôstlichen  Mittelgriechenland  in  der  magnesischen  Insel- 
reihe. 

Wir  werden  dièse  Beziehungen  erst  besser  verstehen  konnen, 
wenn  der  Bau  des  westlichen  Kleiuasien  genligend  aufgehellt  sein  wird, 
eine  Aufgabe,  die  ich  seit  einigen  Jahren  in  AngrifF  genommen  habe. 


Naeh^vo^t. 

Nachdem  der  obige  Vortrag  gehalten  war,  erschien  im  Bulletin  de  la  Société 
Géologique  de  Fiance,  Août  1903,  eine  vorlâufige  Mitteilung  von  Deprat  ûber  die 
Géologie  der  Insel  Eubôa  mit  einer  ,8chematischen'*  geologischen  Karte  1 :600.0CO. 
Der  kurze  Artikel  enthiilt  eine  groBe  Fiille  ûberraschender  Angaben,  die  nicht 
nur  vom  Bau  der  Insel  ein  ganz  anderes  Bild  geberr  als  die  Untersuchungen  von 
Tell  er,  sondem  auch  Formationen  nachweisen,  die  bisher  in  Griechenland  nirgends 
gefunden  sind.  Die  Kiirze  der  Mitteilung  und  das  Fehlen  aller  Nachrichten  ûber 
Art  und  Dauer  der  Untersuchung  machen  vorliiufig  eine  kritische  Beurteilung 
unmôglich.  Ich  habe  darauf  verzichtet,  meinen  Vortrag  nach  dieser  Arbeit  uuizu- 
gestalten,  sondem  ihn  so  wiedergegeben,  wie  er  gehalten  worden  ist,  und  fûhre 
hier  am  Schlusse  die  wesentlichsten  Ergebnisse  Deprat  s  an. 

Die  kristallinen  Schiefer  Eubôas  gehOren  zum  Archaicum  und  gliedem 
sich  in  sechs  Stufen  (von  unten  nach  oben:  Glimmerschiefer,  Glaukophanschiefer, 
A mphibol schiefer,  Eklogite,  Chlorit-  und  Sericitschiefer,  untere  Cippoline)  ;  darûber 
folgen  Tonschiefer,  obère  Cipolline,  .schistes  argilo-quartzeux".  Dolomite  unbe- 
kannten  Alters.  Die  .Kreideformation"  Te  11  ers  lôst  sich  auf  in:  devonische 
Schiefer;  Schiefer  und  Kalke  des  Carbons  (mit  Fusulinen);  Kalk  der  Trias  und 
des  Rhât;  massige  Kalke  des  LiasC?),  des  mittleren  und  oberen  Jura,  der  unteren 
Kreide,  der  oberen  Kreide  (zum  Teil  Plattenkalke) ;  endlich  eocanen  (?)  Flysch 
(ohne  Fossilien),  Das  Neogen  wird  zerlegt  in  Binnenoligociin  (Flora  von  Eumi)» 
sarmatische,  pontische,  levantinische  Ablagerungen. 


Les  Lignes  directrices  des  plissements  de  l'ile  de  Crète. 

Par  L.  Cayeux. 


Sommaire. 

Introduction. 

1.  Crète  occidentale.  Premier  système  de  plis:  A)  Pli  anticlinal  du 
Dictyos;  B)  Autres  plis  du  même  système.  —  Deuxième  système  de  plis:  Anticlinal 
de  l'Apopighari.  —  Troisième  système  de  plis:  A)  Pli  de  Malaxa;  B)  Pli  de 
rOmalo;  C)  Pli  des  Montagnes  Blanches. 

2.  Crète  centrale  et  orientale.  Résumé  et  Conclusions.  — 
Existence  de  trois  grandes  lignes  directrices  dans  l'île  de  Crète. 
—  Conséquences  relatives  à  l'arc  dinaro-taurique.  —  Super- 
position de  plis  d'âges  différents. 


Introduction. 

J'ai  montre,  au  retour  d'un  premier  voyage  en  Orient,  que  le 
dessin  des  plis  de  la  Crète  occidentale  est  très  différent  de  celui  que 
la  direction  des  plissements  du  Sud  du  Pëloponèse  avait  fait  prévoir^). 
Une  seconde  campagne  m'ayant  permis  d'achever  Tétude  des  plis  de 
l'île  entière,  je  désire  communiquer  au  Congrès  les  résultats  auxquels 
je  suis  arrivé  sur  leurs  directions  dominantes.  En  présentant  cette  note, 
il  n'entre  pas  dans  mon  dessein  de  relever,  point  par  point,  les  détails 
d'une  longue  enquête  faite  sur  place  ;  mon  but  est  de  donner  une 
esquisse  des  lignes  directrices  des  plissements  de  l'île,  en  évitant 
d'énumérer  les  nombreux  faits,  certains  ou  probables,  qui  m'ont  permis 
de  l'établir,  et  sans  tirer  toutes  les  conséquences  qui  en  découlent 
naturellement.  Le  même  sujet  sera  bientôt  développé  dans  un  mémoire 
que  je  prépare  sur  la  géologie  de  la  Crète  ;  les  idées  qui  s'y  rapportent 
ne  seront  plus,  comme  dans  ce  court  exposé,  dégagées  des  documents 
qui  les   appuient. 

M  L.  Cayeux.  Sur  les  rapports  tectoniques  entre  la  Grèce  et  la  Crète 
occidentale.  (C.  R.  Ac.  Se.  CXXXIV,  pag.  1157.  1902.) 


384 

M.  S  u  e  s  s  a  désigné  sous  le  nom  d'arc  dinaro-taurique^) 
l'ensemble  des  chaînes  dinariques  qui  se  poursuivent  depuis  la  Haute- 
Italie  jusqu'à  l'île  de  Crète,  et  des  chaînes  qui  partant  de  rArniënie, 
se  dirigent  à  travers  le  Taurus  jusqu'à  l'île  de  Chypre.  Tout  l'intérêt 
qui  s'attache  aux  directions  dominantes  des  plis  de  la  Crète  tient  à  ce 
fait  que  l'île  est  un  des  principaux  éléments  de  Tare  dinaro-taiirique 
de  M.  Su  es  s,  et  que  c'est  par  la  (!îrète,  en  ))articulier,  que  les  segments 
dinarique  et  taurique  doivent  se  reher. 

Le  système  dinarique  quitte  le  Péloponèse,  suivant  M.  Ph  ili  pp  son  2), 
avec  une  direction  S — SE  ou  SE.  Que  devient-il  dans  l'île  de  Crète 
qui  offre  un  allongement  W — E  si  caractéristique?  En  s'appuyant 
sur  les  travaux  de  M.  llaulin^),  M.  Suess  a  supposé  qu'il  existe 
en  Crète: 

„Les  fragments  de  deux  chaînes  parallèles  dont  l'un  irait  de 
l'extrémité  orientale  jusqu'à  la  baie  de  Mes>ara  et  l'autre  de  la  baie 
de  Mirabella  jusqu'à  l'extrémité  occidentale  de  l'ile.  Peut-être,  ajoute 
M.  Suess,  les  trois  promontoires  de  Grabousa,  Spadlia  et  Maleka 
(Akroteri),  dans  le  nord-ouest  de  Tîle,  appartiennent-ils  à  une  troisième 
chaîne"  ^). 

L'ile  de  Crète  serait,  en  conséquence,  un  fragment  d'arc  dirigé 
de  rOuest  à  l'Est.  Quant  au  système  dinarique,  il  s'infléchirait  vers 
l'Est,  à  partir  du  Péloponèse,  et  la  (^-ète  en  serait  le  i)rolongement 
ouest-est. 

L'exploration  de  Tile  n'a  pas  entièrement  confirmé  cette  opinion. 
11  faut  convenir  que,  non-seulement  elle  était  parfaitement  rationnelle, 
mais  que  diverses  jiarticuhirités,  comme  la  direction  des  plis  au  S  du 
Péloponèse,  l'allongement  de  l'ile  suivant  un  parallèle,  et  jusqu'à  un 
certain  point,  l'orientaticm  des  principales  chaînes  crétois(»s  l'imposaient 
au  choix  de  M.  Suess.  Si  j'ajoute  que  ce  savant  n'avait  à  sa  disposition 
))()ur  déchiffrer  les  plis  de  la  Crète,  ([ue  des  matériaux  amassés  il  y 
a  j)lus  d'un  demi-siècle,  on  comprendra,  je  l'espère  qu'il  ne  faut  point 
voir  dans  ma  note  la  j)lus  légère  critique  de  son  anivre.  Une  aussi 
vaste  synthèse  que  celle-ci  comporte  d'inévital)les  retouches;  Pillustre 
géologue  de  V'iennc  est  trop  éj)ris  de  vérité  pour  ne  j)()int  les  ap})eler 
de  tous  ses  voeux. 

J'étudierai  successivement  les  directiojis  de  [)liNsements:  1.  dans 
la  Crète  occi<lentale  :  2.   dans  la  ('rète  centrale  et  orientale. 

*j  Ed.  S  nos  M.  La  Fjjcp  de  la  Terre,  t.   I,  {kï^.  662. 

^)  A.  rb  ilij)p.son.  Lu  tectonique  de  l'EgtMde  (Aiin.  <n''(»gr.,  t.  VITI, 
pL  III,  189S), 

^)  V.  R  un  lin.  Description  physijjue  de  l'île  de  Crèt*'. 
*)  Ed.  S  ne. s  s  1.  c.  T.  I,  pag.  661. 


385 

1.  Crète  occidentale. 

Par  sa  position  en  regard  du  Péloponèse,  par  ses  longs  promontoires 
anguleux  qui  s'avancent  vers  le  Nord  à  la  rencontre  des  longues  pres- 
qu'îles qui  le  terminent,  la  Crète  occidentale  réclame  à  première  vue 
une  attention  toute  particulière.  Au  point  de  vue  géographique,  elle 
est  principalement  caractérisée  par  les  Montagnes  Blanches  (ait.  2500  m), 
c'est-à-dire  par  Tun  des  trois  grands  massifs  montagneux  de  l'île,  et 
par  les  trois  presqu'îles  de  Gnibousa,  Spadha  et  Maleka,  qui  l'échancrent 
profondément  au  N-W.  Elle  correspond,  au  point  de  vue  géologique, 
au  plus  grand  développement  des   terrains  métamorphiques  de  l'île. 

J'ai  suivi  les  principaux  plis  que  l'on  peut  distinguer  dans  cette 
région  ;  ils  se  groupent  autour  de  trois  directions  que  je  vais  indiquer, 
en  étudiant  le  parcours  de  quelques  anticlinaux,  sans  mentionner 
aucune  des  nombreuses  mesures  que  j'ai  faites  pour  en  tracer  les  axes. 


Premier  système  de  plis. 

A)  Pli  anticlinal  du  Dictyos  (Fig.  1.  />/).).  Je  le  désigne 
sous  ce  nom,  parce  qu'il  est  jalonné  par  le  Dictyos,  le  plus  important 
massif  cristallophyllien  du  S-W:  L'axe  passe  en  mer,  à  l'ouest  de 
la  presqu'île  de  Spadha,  et  celle-ci  est  tout  entière  comprise  dans 
le  flanc  est  de  l'anticlinal.  Sa  direction  est  clairement  déterminée  par  les 
différents  terrains  qui  constituent  la  retombée  orientale  du  pli  et 
surtout  par  les  schistes  cristallins;  elle  est  sensiblement  N — NW 
dans  leurs  gisements  les  plus  septentrionaux.  A  la  racine  même  du 
promontoire,  la  direction  est  déjà  N — NE.  L'inflexion  des  couches 
se  prononce  de  plus  en  plus;  elle  est  telle  que  sur  la  côte  ouest,  le 
pli  est  à  peu  près  dirigé  W — SW;  les  schistes  cristallins  présentent 
même  une  direction  franchement  E-W,  en  plusieurs  points,  au 
voisinage  de  la  côte  ouest.  En  résumé,  le  pli  anticlinal  qui  a 
pénétré  dans  Tîle  par  la  côte  nord,  en  sort  par  la  côte 
ouest  en  décrivant  un  arc  d*  environ  90^  qui  tourne  sa 
convexité  vers  le  SE.  On  voit  qu'il  n'entre  dans  l'île,  que  pour 
en  sortir  immédiatement,  avec  une  direction  diamétralement  opposée 
à  celle  du  prolongement  supposé  de  la  chaîne  dinarique,  et  partant 
à  celle  des  Taurides. 

B)  Autres  plis  du  même  système.  Les  mesures  de  direction 
des  terrains  de  la  presqu'île  de  Grabousa  conduisent  à  la  notion  d'un 
anticlinal  plus  occidental  dont  l'axe  ne  paraît  pas  effleurer  le  promon- 
toire. Sa  direction  à  la  hauteur  de  la  presqu'île  est  rigoureusement  celle 

de  l'axe  précédent,  au  niveau  de  Spadha. 

49 


386 

L'île  Pondiko-Nisi  qui  s'élève  à  une  dizaine  de  kilomètres  à 
l'ouest  de  Grabousa  doit  faire  partie  d'une  troisième  voûte.  Vue  à 
distance  par  le  Nord,  son  profil  est  tellement  caractéristique,  que  l'on 
ne  peut  hésiter  à  voir  dans  cet  îlot  rocheux,  le  témoin  d'un  anticlinal 
dont  le  flanc  ouest  s'est  effondré.  Ce  qui  reste  de  la  retombée  orientale 
accuse  une  direction  des  couches,  pareille  à  celle  que  j'ai  notée  à 
Grabousa  et  à  Spadha. 

D'où  il  existe  à  l'ouest  de  l'axe  de  plissement  du  Dictyos,  deux 
voûtes  qui,  en  raison  de  leur  direction,  font  partie,  avec  l'anticlinal  du 
Dictyos,  du  faisceau  de  plis  du  S  du  Péloponèse. 


Deuxième  système  de  plis. 

Anticlinal  de  l'Apopighari  (Fig.  1.  AA.).  Le  massif 
métamorphique  de  l'Apopighari  qui  s'étend  à  l'est  du  Dictyos  est 
traversé  par  un  autre  pli  dont  le  parcours  est  déjà  bien  différent  du 
précédent.  Il  pénètre  en  Crète  par  le  Nord,  avec  une  direction  N — NE, 
en  passant  un  peu  à  l'ouest  d'une  petite  île,  Hagios-Theodoros.  à 
peine  détachée  de  la  côte;  il  se  recourbe  dans  le  massif  de  l'Apopighari, 
et  quand  il  sort  de  l'île  au  S,  il  est  dirigé  S-W. 

La  direction  N — NE,  observé  au  N,  doit  se  maintenir  en  mer, 
du  moins  jusqu'à  une  certaine  distance  de  la  côte,  ainsi  qu'en  témoignent 
les  terrains  de  l'île  H.  Theodoros.  Le  pli  anticlinal  de  l'Apopighari 
s'écarte  donc  de  celui  du  Dictyos  du  côté  du  Nord,  et  à  moins  qu'il 
ne  subisse  un  fort  rebroussement  vers  l'ouest,  au  large  —  aucun 
indice  ne  fait  supposer  une  pareille  inflexion  —  son  prolongement 
doit  passer  à  une  grande  distance  a  l'est  du  Péloponèse.  Je  considère 
l'anticlinal  de  TApopighari  comme  le  type  d'un  deuxième  système 
de  plis. 

Troisième  système  de  plis. 

Il  comprend  plusieurs  anticlinaux  dont  les  plus  intéressants  sont 
les  suivants: 

^)Pli  de  Malaxa  (Fig.  1.  MM.).  Le  contrefort  le  plus 
septentrional  des  Montagnes  Blanches,  formé  par  le  chaînon  de  Malaxa, 
à  proximité  de  La  Canée,  correspond  à  l'un  des  anticlinaux  les  plus 
caractéristiques  de  ce  nouveau  système  de  plis.  L'étude  des  schistes 
cristallins  qui  en  font  partie  révèle,  avec  une  grande  netteté,  une 
disposition  tournante  des  couches.  A  partir  du  point  où  elles  sont 
disposées  E— W,  on  suit  leur  inflexion  d'une  part  vers  l'W — SW, 
d'autre  part    vers  l'E — SE  ;    elles    décrivent  un  arc  de  cercle  convexe 


I 

il 


ft.  a.  a, 

d  «  M 


.si' -a 
o  ^  :s 


.2.=  ^ 
III 


i 


r 


■'i 


■  y 

f 


•     \ 


389 

vers  le  Nord.  Ce  pli  n'a  pas  été  suivi  à  l'ouest  de  La  Canée.  Vers 
l'Est,  il  est  interrompu  par  la  côte.  Le  tracé  des  axes  dont  il  me 
reste  à  parler  ne  permet  guère  de  douter  qu'il  ne  se  prolonge  suivant 
une  direction  sensiblement  W— E. 

B)  Pli  de  rOmalo.  (Fig.  1.  00,)  Le  premier  des  plissements 
observés  au  S  de  la  montagne  de  Malaxa,  est  celui  de  l'Omalo.  Son 
parcours  dessine,  comme  celui  de  Malaxa,  un  arc  de  cercle  très  ouvert, 
convexe  vers  le  Nord;  il  disparaît  également  à  l'Est.  Du  côté  opposé 
il  contourne  la  haute  chaîne  des  Montagnes  Blanches,  traverse  le  massif 
de  rOmalo  et  continue  à  s'infléchir  graduellement.  Il  semble,  d'après 
certains  indices,  qu'il  ne  sorte  de  l'île  qu'après  être  devenu  sensiblement 
parallèle  à  l'anticlinal  do  l'Apopighari. 

C)  Pli  des  Montagnes  Blanches  (Fig.  1.  MB^  MB),  Les 
voûtes  précédentes  sont  interrompues  vers  l'Est  par  un  étranglement 
de  l'île;  celle  des  Montagnes  Blanches  monti-e  ce  que  devient  le 
troisième  système  de  plis  du  côté  de  la  Crète  centrale.  L'axe  est  dirigé 
W — E  dans  presque  tout  le  massif,  et  il  se  prolonge  à  l'Est,  en 
s'écartant  très  peu  de  cette  direction.  A  l'extrémité  ouest  de  la 
chaîne,  les  couches  accusent  une  orientation  NE — SW,  c'est-à-dire  que 
l'axe  devient  parallèle  à  celui  de  l'Apopighari.  L'anticlinal  des 
Montagnes  Blanches  présente  un  double  intérêt:  Il  amorce  dans  la 
Crète  occidentale,  la  direction  W  — E  qui  va  prévaloir  dans  tout  le 
reste  du  pays,  et  il  sort  de  l'île  par  la  côte  sud  comme  celui  de 
l'Apopighari. 

2.  Crète  centrale  et  orientale. 

Le  dessin  des  plis  de  la  Crète  centrale  et  occidentale  a  pour 
ligne  directrice  le  prolongement  vers  l'Est  de  Taxe  des  Montagnes 
Blanches;  il  est  tellement  uniforme  que  le  seul  axe  (Fig.  1.  AK^  AK) 
représenté  sur  la  carte  ci  jointe  ^),  suffit  pour  le  caractériser.  Il  ofire 
deux  traits  dominants: 

1.  Les  axes  anticlinaux  ont  une  direction  moyenne  sensiblement 
W-E. 

2.  L'allure  des  plis  est  marquée  par  une  série  d'inflexions  qui 
les  dévient  localement  de  cette  direction  et  leur  donnent  parfois  une 
apparence  sinueuse;  les  arcs  de  cercle  qu'ils  décrivent  tournent  leur 
convexité  tantôt  vers  le  Nord  tantôt  vers  le  Sud. 

*)  Cette  cai'te  est  incomplète  surtout  pour  la  Crète  centrale  et  orientale. 
Plus  de  la  moitié  des  axes  reconnus  n'ont  pas  été  tracés.  Ils  seront  tous  figurés 
sur  la  carte   à  plus  grande  échelle  qui  sera  annexée  à  mon  travail  détaillé. 


i  390 


■f  : 


•M 
i 


I . 


Aussi  ce  dessin  présente-t-il  les  plus  grandes  analogies  avec  celui 
des  directrices  tectoniques  de  l'Asie  Mineure,  publié  par  M.  N au- 
ra ann^). 


»  ■ 

^  Résumé  et  Conclusions. 


1 .  Les  seuls  plis  que  l'on  puisse  considérer  comme  le  prolongement 
du  faisceau  du  Péloponèse  sont  des  plis  en  arc  de  cercle,  à  convexité 
"i  tournée  vers    le    S-E,    n'intéressant   qu'un    petit    secteur  à  l'Ouest    et 

j  surtout  au  Nord-Ouest  de  l'île;   leur  parcours  fixé   avec  précision  par 

1  l'anticlinal  du  Dictyos  les  sépare  complètement  des  autres  plis  de  l'île. 

j  2.  C'est  dans  le  troisième  système  de  plis  de  la  Crète  occidentale 

i  qu'il  faut  chercher   l'origine   de  tous  les  plissements  qui   suivent   l'île 

dans  presque  toute  sa  longueur  avec  une  orientation  à  peu  près  W  -  E. 

Il  en  résulte  que  les  plis  les  plus  caractéristiques  de  la  Crète  —  ceux 
•j  dont  la  direction  concorde   avec   l'étirement   de   l'île   —   pénètrent    en 

Crète  par  le  Sud-Ouest,  et  non  par  le  Nord-Ouest. 

3.  Quant  à  la  voûte  de  l'Apopighari,  elle  figure  un  pli  bissecteur 
des  deux  autres  systèmes,  dans  la  partie  connue  de  son  paixours.  Je 
doute  que  ce  pli  constitue  réellement  une  directrice  autonome.  En  tout 
cas  s'il  doit  s'infléchir  au  large  pour  se  rapprocher  de  l'un  des  systèmes 
précédents  et  perdre  son  individualité,  il  y  a  des  raisons  de  présumer 
que  c'est  vers  le  troisième  qu'il  se  dirige. 

Existence  de  trois  grandes  ligne.'i  directrices  'tans  Vtle  de  Crète.  — 
L'analyse  des  différents  systèmes  entre  lesquels  se  répartissent  tous 
les  plis  de  la  Crète  conduit  à  la  notion  d'un  important  faisceau  de  plis 
qui  pénètre  dans  l'île  par  l'Ouest  et  le  Sud-Ouest.  Ces  plis  après  être 
restés  plus  ou  moins  parallèles  sur  un  faible  parcours  se  séparent  et 
se  groupent  en  trois    faisceaux  divergents: 

1.  Le  faisceau  ou  système  du  Dictyos  qui  se  dirige  après  une 
forte  inflexion  du  côté  du  Péloponèse. 

2.  Le  faisceau  bissecteur  ou  système  de  l'Apopighari,  réduit  à  un 
seul  pli. 

3.  Le  faisceau  qui  se  recourbe  vers  l'Est  et  donne  naissance, 
au-delà  des  Montagnes  Blanches,  à  tous  les  plis  que  se  déploient  dans 
la  Crète  centrale  et  orientale. 

A  chacun  de  ces  faisceaux  correspond  une  ligne  directrice  spéciale. 
Deux  de  ces  lignes  —  la  première  et  la  troisième  —  ont  une  impor- 


^)  Edm.  N  aumann.  Die  Grundlinien  Anatoliens  und  Centralasiens.   (Geogx. 
Zeitschr.  11.,  Taf  I.,  1896.) 


30i 

tiince  toute  particulière  et  peuveut  être  respectivement  considérées 
comme  les  terminaisons  des  lires  tlinarique  et  taurique.  Celle  de  l'Apo- 
pighari  ne  paratt  intéresser  que  la  Crète.  Elle  ne  figure  pas  dans  les 
trois  grandes  ligues  ilout  je  veux  souligner  l'existence.  Il  me  reste 
donc  à  faire  connaître  la  troisièmt^. 

Conséqiienres  relatives  à  l'arc  ilinnyo-tnuriqai:  —  Il  résulte  des 
données  que  je  viens  d'exposer  que  la  cliaine  dinaro-taurique  ne  pré- 
sente pas  —  dans  la  région  que  j'ai  en  vue  ici  -  l'unité  tectonique 
nécessaire  qour  en  faire  un  arc  continu.  Elle  est  formée  de  deux 
segments  absolument  distincts:  l'un,  qui  n'est  autre  que  l'arc  dinarique 
de  M  Suess,  s'étend  depuis  la  Haute-Italie  jusqu'à  l'extrémité  occi- 
dentale de  la  Crète  où  sa  direction  change  brusquement;  l'autre,  l'arc 

Fiy.  2. 


|/_,    ■"">--P---_'m'           ■'<*'•" 

■■-^^l$ï 

.^^ 

-4-^' 

rC2 

-^y~ 

/       "             / 

U-^ 

taurique  comprend  presque  toute  la  Crète  et  se  poursuit  par  Chypre 
vers  l'Asie  Mineure.  C'est  donc  iv  l'ouest  de  l'ile  que  se  fait  la  jonction 
des  deux  arcs.  Mais  cotte  jonction  s'opère  dans  des  conditions  parti- 
culières. Les  arcs  mis  en  présence,  comme  pour  se  joindre  bout  à  bout 
s'incurvent  à  la  façon  des  branches  d'une  accolade.  Ils  s'infléchissent 
vers  le  Sud-Ouest,  se  rapprochent,  se  serrent,  tout  en  gardant  leur 
individualité.  Ainsi  naît  ce  faisceau  diveigent  du  Sud-Ouest  dont  j'ai 
parlé  plus  haut,  faisceau  dont  on  ne  connaît  actuellement  que  le 
commencement  —  ou  la  fin  suivant  le  sens  où  l'on  se  plait  it  le  con- 
sidérer —  et  qu'on  peut  provisoirement  désigner  sous  le  nom  de 
faisceau   dinaro-taurique. 

Je  vois  dans  ce  faisceau  dinaro-taurique,  l'extrémité  d'une 
troisième  grande  ligne  directrice   dont  l'orientation  précise   est  néces- 


392 

sairement  indéterminée,  dans  l'état  présent  de  nos  connaissances.  Ce 
que  je  sais  des  plis  du  Sud-Ouest  de  la  Crète  m'autorise  à  lui  assigner 
une  direction  comprise  entre  le  Sud-Ouest  et  l'Ouest. 

La  figure  2  reproduit  le  schéma  des  lignes  directrices  établi  par 
M.  Suess,  modifié  pour  la  région  étudiée,  conformément  aux  idées 
que  je  viens  d'exposer.  L'ensemble  de  la  chaîne  dinarique  de  M.  Suess, 
et  du  faisceau  dinaro-taurique  présente  un  dessin  pareil  à  celui 
des  Apennins,  prolongé  par  la  Sicile  et  l'Atlas. 

En  un  mot,  les  deux  branches  que  se  détachent  de  la  chaîne 
alpine  et  circonscrivent  la  fosse  de  l'Adriatique  restent  parallèles 
jusqu'au  point  où  il  est  possible  d'observer  le  faisceau  dinaro- 
taurique. 

Superposifion  de  plis  d*âges  différents,  —  M.  S  u  e  s  s  i)  signale 
comme  „un  fait  très  remarquable",  l'existence  au  N  de  l'île  de  Cerigo, 
d'après  les  observations  de  M.  Leonhard^)  d'un  flambeau  de  phyllades 
anciens  dont  la  direction  est  E — NE;  ces  roches  sont  recouvertes  en 
discordance  par  des  calcaires  qui  s'orientent  SE  et  EW,  dans  le  Sud  de 
l'île,  conformément  au  dessin  de  la  courbe  qui  rattache  le  Taygète  à 
la  Crète**. 

J'ai  relevé  en  Crète  un  certain  nombre  d'exemples  analogues, 
et  j'ai  acquis  la  preuve  que  des  plis  d'âges  différents,  sont  parfois 
superposés  avec  des  directions  divergentes.  L'andyse  détaillée  de  ces 
cas  particuliers  sortirait  du  cadre  où  je  désire  me  maintenir;  il 
me  suffit  d'en  signder  l'existence  pour  montrer  que  la  recherche  des 
lignes  directrices  peut,  en  cei*tains  points,  présenter  de  grandes  diffi- 
cultés. Il  ne  m'a  pas  échappé  qu'un  schéma  des  directions  dominantes 
des  plis  qui  ne  tiendrait  pas  compte  de  cette  particularité  pourrait 
s'écarter  beaucoup  de  la  vérité  Je  me  suis  eflbrcé  d'éliminer  toute 
cause  d'erreur  de  cette  nature,  et  d'imprimer  toute  la  précision  possible 
au  tracé  que  j'ai  l'honneur  de  présenter  au  Congrès. 


*)  Ed.  Suess  1.  c.  T.  111,  I^tc  part,  pag.  439. 

')  R.  Leonhai'd.  Die  Insel  Kythera  (Pet^rmanns  Mitteil.  Ergîinzungaheft.. 
Nr.   128,  pag.  7  et  10,  1899  . 


Neuere  Fortscbritte  in  der  Kenntnis  der  Stratigraphie  von  Kleinasien. 

Von  Gejza  v.  Bukowski. 

In  der  geologischen  ErschlieCung  Anatoliens,  das  als  uraltes 
Kulturland  mit  seinem  interessanten  Volkergemisch  und  mit  seinen 
zahlreichen  Baudenkmalern,  ungemein  mannigfaltig  in  bezug  auf  Boden- 
gestaltung,  eine  Fiille  eigenttinilicher  CharakterzUge  sonst  noch  bietend 
und  reich  an  Nafcurschatzen,  seit  jelier  viele  Forschungsreisende  lockte, 
lassen  sich  bekanntlich  verschiedene  Phasen  erkennen. 

Die  iiltesten  Untersucliungen,  von  denen  viele  heute  noch  als 
wichtigste  Grundlage  fiir  die  Beurteilung  raanclier  Verliâltnisse  dienen, 
haben  gewissermaBen  einen  AbschluB  durch  die  langjâhrigen,  ausge- 
dehnten  Forschungen  Tch  ihatch  eff  s  erfahren.  Das  Werk  T Chi- 
li atclieff  s  „Asie  mineure"  bildet,  wie  ja  allgemein  zugegeben  wird, 
in  mancher  Hinsicht,  insbesondere  durch  die  darin  enthaltene  Zusammen- 
fassung  des  gesamten  damais  vorgelegenen  Beobachtungsmaterials  zu 
einem  kartographischen  Bilde  des  Aufbaues  des  ganzen  Gebietes  einen 
Markstein  in  der  geologischen  ErschlieBungsgeschichte  der  anatolischen 
Halbinsel.  Dann  tblgte  eine  kurze  Période  etwas  verminderter  Reg- 
samkeit.  In  neuester  Zeit  endlich,  zumal  seitdera  durch  die  Schaffung 
eines  Eisenbahnnetzes  sich  das  Land  dem  groCen  Verkehre  zu  ôffnen 
begann,  macht  sich  wieder  ein  stetig  zunehmender  Aufschvvung  der 
geologischen  Forschungstiitigkeit  daselbst  beraerkbar. 

Der  mich  hoch  ehrenden  Einladung  des  engeren  Komitees  fiir 
den  IX.  Internationalen  Geologen-KongreB  bereitwilligst  Folge  leistend, 
will  ich  hier  versuchen,  einen  iTberblick  zu  geben  liber  die  Fort- 
scbritte. welche  wir  in  der  Kenntnis  der  Stratigraphie  Kleinasiens 
wiihrend  der  letzten  35  Jahre  zu  verzeichnen  haben.  In  Anbetracht 
der  kurz  bemessenen  Zeit  ist  es  selbstverstandlich,  daC  dabei  nur  die 
allerwesentlichsten  Errungenschaften  in  ganz  knapper  Form  hervor- 
gehoben  werden  kônnen.  Ein  als  Anhang  diesem  Vortrage  beigefiigtes 
Verzeichnis  der  seit  dem  Jahre  1869  erschienenen,  in  das  geologische 
Fach  einschlagenden  Arbeiten,  soweit  sie  mir  bekannt  sind,  soU  dazu 
dienen,  wenigstens  teilweise  die  Liicken  der  nachstehenden  Auseinander- 
setzuugen  zu  decken. 

60 


394 

Es  ist  eine  stattliche  Zahl  von  Forschern,  die  teils  durch  Beob- 
achtungen  im  Felde  auf  eigens  zu  diesem  Zwecke  unternommenen 
Reisen,  teils  durch  Bearbeitung  des  gesammelten  Materials  unsere 
Kenntnis  des  Aufbaues  von  Eleinasien  innerhalb  des  ervvâhnten  Zeit- 
raumes  gefôrdert  haben.  Manche  wertvolle  Beitrâge  verdanken  wir 
aufierdem  Mânnern,  deren  Reisen  anderen  Studien  gegolten  haben, 
die  aber  bei  dieser  Gelegenheit  auch  die  geologischen  Erscheinungen 
nicht  unbeachtet  lieCen.  Wir  finden  hier  Gelehrte  der  verschiedensten 
Lânder  in  dem  gleichen  Bestreben  vereint,  das  Dunkel  zu  zerstreuen, 
das  iiber  diesem  StQcke  der  Erdrinde  noch  herrscht. 

Die  so  in  neuerer  Zeit  erzielten  Erfolge  auf  dem  gesamten 
Gebiete  der  Géologie  Anatoliens  stellen  sich  deun  in  der  Tat  als  sehr 
bedeutend  dar.  Aber  trotzdem  muB  man  sagen,  daC  unser  diesbezîlg- 
liches  Wissen  hier  noch  lange  nicht  jene  Hohe  erreicht,  auf  der  es 
betreffs  mancher  anderer  Regionen  des  nahen  Orients  schon  steht. 
Wir  kônnen  heute  allerdings  mit  grôBerer  Zuversicht  der  nachsten 
Zukunft  entgegenblicken,  indem  wir  jetzt  eine  Ara  anbrechen  sehen, 
die  einen  viel  rascheren  Fortgang  der  ErschlieBungsarbeit  zu  bringen 
verspricht. 

Die  kristallinischen  Schichtgesteine,  welche  an  der  Zusaminen- 
setzung  der  kleinasiatischen  Gebirge  einen  sehr  wesentlichen  Anteil 
nehmen,  wurden  im  allgeraeinen  seltener  als  andere  Bildungen  zum 
Gegenstande  genauerer  Studien  gewiihlt  und  bieten  fiir  uns  weniger 
StoflF  zu  Erôrterungen.  In  manchen  Fiillen  beschriinken  sich  die 
Angaben  bloB  auf  die  kurze  Mitteilung  der  Konstatierung  bisher 
unbekannt  gewesener  AufbrQche  dièses  oder  jenes  Gesteines. 

An  die  scharfere  Umgrenzung  der  groBen  lydischen  Masse  reiht 
sich  die  Entdeckung  neuer  Vorkonminisse  in  Mysien  an,  wo  diverse 
Glieder  der  archaischen  Schieferserie,  sehr  hiiufig  in  Verbindung  mit 
Granitstôcken,  an  zahlreichen  Punkten  aus  den  jiingeren  Sedimenten 
inselartig  aufragen.  Hierher  gehoren  unter  anderem  auch  die  wieder- 
holt  besuchten  und  erwahnten  verschiedenartigen  kristallinischen  Schicht- 
gesteine der  Gegend  des  Kapu  Dagh  ani  Marmarameere,  welche  die 
Huile  eines  dort  auftretenden  Granits  bilden. 

Die  Untersuchung  des  Olymps  von  Brussa  ergab  das  Vorhanden- 
sein  eines  groBen  Granitkernes,  an  den  sich  daun  von  anderem  Granit 
durchbrochene  Gneise,  Aniphibol-  und  Glinmierschiefer  mit  Diorit- 
und  Marmorlageu  anschlieBen,  die  des  Kaz  Dagh  oder  Idagebirges  ara 
Edremidgolfe  die  Existenz  eines  sich  aus  einer  einlieitlichen  Série 
aufbauenden  Gewolbes,  bestehend  zu  unterst  aus  Talk-  und  Olivin- 
schiefeni,  iiber  denen  marmorfiihreude  Aniphibol-  und  Glimmerschiefer 
und  endlich  Gneise  folgeu. 


395 

Mit  kristalliiîischem  Kalk  verknllpfte  sericitische  Schiefer,  Am- 
phibolite  sowie  Quarzphyllite,  Giieise  etc.,  letztere  im  Anschlusse  an 
Hornblendegranitit,  wurden  aus  einem  bis  dahin  unberiihrt  gebliebenen 
Terrain  der  nordlichen  Troas  beschrieben. 

Es  ist  ferner  nachgewiesen  worden,  daC  im  nordostlichen  Karien, 
vor  allem  in  der  hohen  Bergkette  des  Baba  Dagh.  die  Kalkglimmer- 
schiefergruppe  mit  ihren  zum  Teil  selir  charakteristischen  Gesteins- 
arten,  den  mitunter  granatfQhrenden  Glimmerschiefern,  den  Ankerit-, 
Piemontit-  und  Chloritschiefern  nebst  Quarziten  und  endlich  graphitische 
und  Chloritoidschiefer  eine  miichtige  Entwicklung  erlangen. 

Aus  der  groBen  Menge  sonstiger  diesbezUglicher  Beobachtungen 
im  Bereiche  des  festlandischen  Anatolien  seien  nur  noch  angefûlirt 
die  beilaufige  kartographische  Fixierung  der  Verbreitung  kristallinischer 
Scliicbtgesteine  im  cilicischen  Taurus  und  im  Antitaurus  und  die  Fest- 
stellung  solcher  auf  der  Budrunhalbinsel. 

DaB  dièse  altesten  Bildungen  vielfach  von  Intrusivraassen  ver- 
scbiedener  Zusammensetzung  und  verschiedenen  Alters  durchzogen 
angetroffen  wurden,    braucht  wohl    nicht  besonders  betont  zu  werden. 

Im  Gerilste  der  Insel  Mytilene  spielen,  wie  erst  ganz  kiirzlich 
gezeigt  wurde,  Amphibolite,  Cblorit-  und  Glimmerschiefer  mit  Marmor- 
einlagerungen  eine  hervorragende  Rolle,  und  dasselbe  gilt  auch  von 
der  Insel  Sam  os,  \vo  den  weitaus  groCten  Teil  des  Gebirgsterrains 
Glimmerschiefer  in  Verbindung  mit  Phylliten  und  Quarziten,  denen 
sich  auch  Glaukophanschiefer  beigesellen,  von  Marmoren  uberlagert, 
ausmachen. 

Von  den  kleiiien  Eilanden  Spalmadori  bei  der  Insel  Chios  und 
aus  der  Osthiilfte  der  Insel  Kos  werden  schlielJlich  halbkristallinische 
Gesteine,  Phyllite  und  Tonglimmerschiefer  angegeben,  in  letztgenanntem 
Gebiete  im  Wechsel  mit  Marmorlagen. 

Es  mag  vielleicht  befremden,  daB  hier  von  einer  stratigraphischen 
Gruppierung  Umgang  genommen  wurde,  zu  der  schon  die  blofie 
Nennung  der  verschiedenartigen  Typen  herausfordert.  Doch  muBte 
dies  geschehen,  vor  allem  deswegen,  weil  in  Anatolien  die  Studien 
in  dieser  Richtung  noch  nicht  so  weit  gediehen  sind,  daÛ  ein  solcher 
Versuch  heute  bereits  ohne  weiteres  zu  wagen  vviire.  Die  Mehrzahl  der 
angefiihrten  Gesteinskomplexe  gehort  wohl  zweifellos  der  archaischen 
Epoche  an.  Einige  diirften  vvieder  wirklich  metamorphische  Bildungen, 
sei  es  aus  pracarabrischer  Zeit,  sei  es  aus  noch  jUngeren  Perioden, 
sein,  vvofur  sie  da  und  dort  erklart  wurden,  wofQr  aber  iiberzeugende 
Beweise  bis  jetzt  nur  in  den  seltensten  Fallen  erbracht  werden  konnten. 

Cambrische  Ablagerungen  kennt   man   in  Kleinasien   heute  noch 

nicht.     Bis    vor   kurzem    galt    das   auch  beziiglich    der  Silurformation, 

50* 


396 

denn  die  Fossilieii,  welche  zu  der  von  manchei  Seite  geaufierten  Meinung 
Anlafi  geboten  haben,  dafi  in  der  Bosporusgegend  aucfa  Obersilur 
vorkomme,  dQrften  wohl  aus  unterdevonischen  Schichten  stammen. 
Erst  ein  in  der  allerjiingsten  Zeit  am  Sarran  Su  siidlich  von  Hadjin 
im  Antitaurus  gemachter  palâontologischer  Fund  legt  die  Vermutung 
nahe,  dafl  die  Silurformatiou  in  Anatolien  nicht  fehlt.  Auf  Grund 
dièses  Fundes  —  es  handelt  sich  dabei  uni  einen  Uberaus  charakte- 
ristischen  Fucoiden  —  ist  es  als  sehr  wahrscheinlich  bezeichnet  worden, 
da6  dort  gewisse,  einem  stratigraphisch  tief  liegenden,  offenbar  âuBerst 
versteinerungsarmen  Sedimentkoraplexe  angehôrende  Sandsteine  unter- 
silurisches  Alter  besitzen. 

Eine  genauere  systematische  Durchforschung  der  drei  zui'zeit 
in  Kleinasien  bekannten  Devongebiete,  der  Devonregion  des  Bosporus, 
jener  des  Antitaurus  und  der  Stidciliciens,  hat  bis  jetzt  wider  Erwarten 
nicht  stattgefunden.  Es  muB  dies  namentlich  betreffs  des  sehr  fossil- 
reichen  erstgenannten  Gebietes,  in  welchem,  nach  den  Ergebnissen  der 
îilteren  Untersuchungen  zu  urteilen,  neben  unterdevonischen  auch  mittel- 
und  oberdevonische  Schichten  entwickelt  sind,  verwundem,  weil  dièses 
zu  den  am  bequemsten  zu  erreichenden  und  zu  bereisenden  Terrains 
des  naheren  Orients  zâhlt.  Immerhin  haben  wir  aber  auch  da  eine 
namhafte  Erweiterung  unserer  Kenntnisse  zu  verzeichnen. 

Gelegentlich  der  Bearbeitung  einer  neuen  Fossiliensuite  aus  dem 
jUngeren  Unterdevon  der  Bosporuslandschaft  wurde  unter  andereni  die 
voUige  Gleichheit  der  Fazies  desselben  mit  den  Koblenzschichten  der 
Rheinlande  ganz  zweifellos  festgestellt.  Die  beschriebene  Fauna  zeigt 
die  grôBten  Analogien  mit  den  entsprechenden  Faunen  Spaniens  und 
Nordwestfrankreichs. 

Die  Untersuchung  eines  neulich  bei  Hadjin  im  Antitaurus  auf- 
gesamnielten  palaontologischen  Materials  hat  wieder  zu  dem  Résultat 
geflihrt,  daC  die  Schichten,  welche  die  betretfenden  Versteinerungen 
geliefert  haben,  in  erster  Linie  gewisse  schwarze  Schiefer,  ein  ge- 
naues  Aquivalent  des  Iberger  Kalkes  bilden. 

Aufierdem  verdient  noch  hervorgehoben  zu  werden,  daQ  in  dem 
Imbarusgebirge  Siidciliciens  eine  sehr  groBe  Verbreitung  devonischer 
Kalke  konstatiert  wurde. 

Was  hingegen  das  Auftreten  der  in  Rede  stehenden  Formation 
un  SUden  des  Marmarameeres  unweit  Pandernia  anbelangt,  worllber 
einmal  kurz  berichtet  worden  ist,  so  bedarf  dièse  Angabe,  da  ein 
sicherer  Beweis  fiir  das  devonische  Alter  der  als  solche  aufgefaBten 
Bildungen  mangelt,  noch  einer  Bestiitigung. 

Uns  der  Betrachtung  der  Fortschritte.  welche  in  der  Kenntnis 
der  carbonischen  Ablagerungen  Anatoliens  erzielt  wurden,  zuwendend, 


397 

nilissen  wir  vvohl  an  erstei  Stelle  der  sorgfâltigen  geologischen 
und  palilontologischen  Durchforschung  des  flôzfQhrenden  Obercarbon 
zwischeii  Eregli  und  Amasra  gedenken.  Wir  wissen  heute  bereits,  daU 
hier  eine  durch  zahllose  Briiche,  die  vielfach  mit  Ûberschiebungen  und 
Horizontalverschiebungen  verbunden  sind,  âuBerst  zerstiickelte  Gebirgs- 
schoUe  vorliegt.  In  den  eine  Menge  von  Kohlenflôzen  einschliefienden 
Schiefern,  Sandsteinen  und  Conglomeraten  der  kontinentalen  Carbon- 
serie  ist  mit  Hilfe  eines  reichen  Pflanzenmaterials  die  Vertretung  der 
Waldenburger  Schichten,  des  unteren,  eines  kleinen  Teiles  des  mittleren, 
des  Ubergangsgliedes  zwischen  der  Zone  der  Neurojjteris  Schlehani  und 
jener  der  Lonchopteris^  und  des  oberen  Westfalien  nachgewiesen  worden. 
Daneben  erscheint  auch  das  Untercarbon.  Dasselbe  wird  repràsentiert 
durch  Kalke  und  Schiefer  des  Viséhorizonts  mit  Productus  glganteus. 
Die  festlandischen  Absiitze  der  Ostrau-Waldenburger  Stufe  soUen  sich 
daselbst,  was  einlgermaÛen  auffâllt,  ohne  Diskordauz  an  das  marine 
Untercarbon  angliedern. 

Wiihrend  zur  Obercarbonzeit  der  nordlichste  Kiistenstrich  Klein- 
asiens  von  Eregli  bis  iiber  Ineboli  hinaus  den  Siidrand  der  pontischen 
Halbinsel  ^)  des  westarktischen  Kontinents  gebildet  hat,  fiel  das  llbrige 
anatolische  Gebiet,  wie  sich  nach  und  nach  herausstellt,  ganz  in  den 
Bereich  des   groBen  palaozoischen  Mittelmeeres. 

Aus  Ostkleinasien,  aus  deni  Antitaurus,  kennen  wir  marines  Carbon, 
das  alleni  Anscheine  nach  der  jUngeren  Abteilung  angehort,  schon  seit 
Tchihatch  effs  Beisen.  Im  Westen  dagegen  wurde  obercarbonischer 
Fusulinenkalk  erst  im  Jahre  1878,  und  zwar  auf  der  Insel  Chios  entdeckt. 

Sptitere  Untersuchungen  haben  dann  gezeigt,  daC  dièse  Formation 
in  mariner  Fazies  weite  Strecken  des  mysischen  und  lydiachen  Berg- 
landes  zusammensetzt.  Abgesehen  von  dem  schon  vorhin  erwâhnten 
Vorkommen  von  Eregli  und  Amasra  in  Bithynien  und  Paphlagonien 
liegen  ziemlich  sichere  Anzeichen  vor  fur  das  Auftreten  des  unter- 
carbonischen  Kohlenkalkes  bei  Balia  Maaden  und  westlich  vom  Maniyas 
Giol.  Aus  dem  Baliadistrikt  wird  ilber  machtige  Entwicklung  jung- 
palâozoischer  Schichten,  zumeist  kalkiger  Natur,  berichtet,  unter  denen 
auch  hoheres  Obercarbon,  durch  zahlreiche  Fossilien  charakterisiert, 
eine  nicht  geringe  Rolle  spielt.  Fusulinenkalke  in  Verbindung  mit 
anderen,  zum  Teil  vielleicht  auch  obercarbonischen  Sedimenten  nehmen 
neuesten  Beobachtungen  zufolge  ein  nicht  unansehnliches  Areal  ein  in 
der  Région  des  Bakyr  Tchai  (Kaikos)  und  seiner  Zuflusse. 

*)  Es  mag  vielleicht  nicht  ûberflùssig  eein,  nebenbei  zu  betonen.  daû  durch 
die  in  jiingster  Zeit  erfolgte  Auffindung  von  obercarbonischem  Fusulinenkalk  in 
der  Krim  die  Ausdehnung  und  die  Form  dieser  Halbinsel  heute  wesentlich  anders 
erscheinen.  als  l»is  jetzt  angenoiumen  wurde 


398 

Es  raangelt  endiich  nicht  an  Âulialtspunkten,  daB  man  ober- 
carbonischen  Bildungen  aufierdem  ira  sUdwestlichen  Eleinasien,  be- 
sonders  in  den  Gebirgen  um  den  Adji  Tuz  Giol,  wo  sie  allerdings 
vielfach  sehr  stark  von  jiingeren  Ablagerungen  bedeckt  sein  dQrften, 
begegnen  wird. 

Mit  dem  marinen  Obercarbon  hîingen  in  dera  Baliadistrikt 
Mysiens,  nach  den  voUkonimen  gleichen  lithologischen  Merkmalen  zu 
urteilen,  sehr  innig  Kalke  zusammen,  ausgezeichnet  durch  reiche  Faunen, 
deren  Alter  als  permocarbonisch  bestimnit  wurde.  Die  Lokalitîlten 
Urkbanlar  nôrdlich  von  Balia  Maaden,  Tchinarli  Tchesme  und  Hadji 
Velioghlu  in  der  naheren  Umgebung  dièses  Minenortes  sind  die  einzigen 
Punkte,  von  denen  wir  die  in  Rede  stehenden  Schichten  zur  Zeit  in 
Kleinasien  kennen  ^).  Unzweifelhaft  perniische  Ablagerungen  konnten 
hingegen  bis  jetzt  in  Anatolien  nirgends  mit  Sicherheit  konstatiert 
werden.  Aus  der  Umrandung  des  Golfs  von  Ismid  wurden  zwar  dis- 
kordant  von  Werfener  Schichten  Uberlagerte  rote  schiefrige  Gesteine, 
Quarzconglomerate  und  Breccien  beschrieben,  deren  Habitus  stark  an 
Rotliegendes  erinnert,  doch  herr^jcht  liber  das  Alter  dieser  Absâtze 
noch  UngevviBheit. 

In  bezug  auf  das  Pidaozoicum  ertibrigt  es  niir  nun  bloB  noch 
hinzuzufUgen,  dafi  in  den  neueren  Publikationen  viel  auch  von  palâo» 
zoischen  Schichten  ira  allgemeinen  die  Rede  ist,  welche,  wechselnd  in 
ihren  petrographischen  Charakteren,  in  verschiedenen  Teilen  des  Landes 
eine  bald  groBere,  bald  geringere  Miichtigkeit  und  Ausdehnung  ei> 
reichen.  Da  es  sich  jedoch  dabei  uni  Bildungen  handelt,  deren  Alter 
naher  zu  prâzisieren  bisher  nicht  gelang,  kônnen  dicselben  hier  schon 
mit  Rttcksicht  auf  die  beschriinkte  Zeit  keiner  speziellen  BerQck- 
sichtigung  gewllrdigt  werden. 

Als  eines  der  wichtigsten  Ergebuisse,  welche  den  neueren  Er- 
schlieBungsarbeiten  zu  verdanken  sind,  darf  man  die  Entdeckung  der 
bis  zum  Jahre  1887  aus  Kleinasien  voUig  unbekannt  gewesenen  Trias 
bezeichnen.  Vorlaufig  ist  es  nur  der  nordwestliche  Teil  des  konti- 
nentalen  Gebietes,  Mysien  nebst  Bithynien,  und  auBerdem  noch  die 
Insel  Chios,  wo  die  Existenz  der  Triasablagerungen  durch  verschiedene 
Forscher  ermittelt  wurde. 

In    deutlich   ausgepriigter    alpiner    Entwicklung   treten    am    Golf 


^)  In  seinem  letzthin  erschienenen  groÛen  Werke  y,Die  obercarbonischen 
Bracbiopoden  des  Ural  und  des  Timan**  unterzieht  Tschernyschew  auf 
S.  683  —  687  dièse  Faunen  einer  cingebenderen  Hetracbtung  und  vertritt  darin 
entscbieden  die  Meinung,  daû  die  Kalke  von  Urkbanlar  und  Tcbinarli  Tchesme 
noch  dem  Obercarbon  angebrtren  Nur  beziiglicb  der  Fauna  von  Hadji  Velioghlu 
râumt  er  die  Môglicbkeit  ein,  daU  sie  perniocarboniscb  sei. 


399 

von  Isiiiid  diskordant  (Ibei  âltereu  Sedimeiiten  zunâchst  Werfener 
Schichten  und  dann  Muschelkalk,  beide  durcb  Fossilien  charakteriàiert, 
auf.  Die  grauen  Kalke  des  letzteren,  welcbe  das  Hangende  von  lichten 
Encrinitenkalken  bilden,  baben,  nebenbei  bemerkt,  eine  eigenartige 
Cephalopodenfauna  der  Trinodosus-Ttone  geliefert.  Ein  lose  am  Bahnhofe 
Dil  aufgefundenes  StUck  eines  rotlichen  Kalkes  mit  einem  Protrachtj- 
cerus  aus  der  Gruppe  des  Proirach yceras  hngobardicum  liiBt  Uberdies 
tast  keinen  Zweifei  darUber  obwalten,  daL^  hier  auch  ladinische,  und 
zwar  in  erster  Linie  Wengener  Schichten  vorkomnien. 

Bei  Balia  Maaden  in  Mysien  liegt  wieder  diskordant  und  trans- 
gredierend  auf  obercarbonischen  und  permocarbonischen  Kalken  ein 
zusammengefalteter  Lappen  in  nahezu  reiner  sandig-schiefriger  Fazies 
ausgebildeter  obérer  Trias.  Die  von  da  beschriebenen  Brachiopoden, 
Bivalven  und  Cephalopoden  sprechen  fOr  zum  Teil  norisches,  zum  Teil 
rhatisches  Alter  dieser  Absâtze. 

Auch  auf  der  Insel  Chios  soll  es  die  obère  Abteilung  der  Trias- 
formation  sein,  von  deren  Vertretung  in  der  dort  noch  ungegliederten 
mesozoischen  Schichtenserie  wir  vor  kurzem  Kunde  erhalten  haben, 
nachdem  es  etliche  triadische  Versteinerungen,  und  zwar  von  alpinem 
Typus,  nicht  fern  von  der  Stadt  Chios  aufzufinden  gelungen  war. 

Ich  kann  schlieBlich  die  sich  darbietende  Gelegenheit  nicht  vorQber- 
gehen  lassen,  obwohl  dies  bereits  auBerhalb  des  Rahmens  unserer  Be- 
trachtungen  fiUlt,  wenigstens  durch  fliichtige  Erwiihnung  die  Auf- 
merksamkeit  auch  auf  den  unlangst  erfolgten  Nachweis  mediterraner 
Triasablagerungen    auf  der  Insel  Kreta  und  im  Peloponnes  zu  lenken. 

Uber  den  Jura  Galatiens  und  Bithyniens,  dessen  groBe  Ver- 
breitung  in  den  genannten  Gebieten  schon  durch  Tchihatcheff 
festgestellt  worden  ist,  wuBte  man,  was  seine  stratigraphischen  Ver- 
hiiltnisse  betriffb,  noch  vor  wenigen  Jahren  nicht  viel  mehr,  als  daB 
in  demselben  die  Oxfordstufe  reprasentiert  sei.  Heute  reichen  unsere 
Kenntnisse  diesbeziiglich  allerdings  etwas  weiter;  nichtsdestoweniger 
mlissen  wir  aber  zugeben,  daB  wir  uns  hier  erst  im  Anfange  der  Er- 
forschungsarbeit  befinden. 

Der  bedeutendste  Fortschritt  besteht  in  der  Konstatierung  des 
unteren,  mittleren  und  o))eren  Lias  bei  Kessik  Tash  am  EngQri  Su, 
westlich  von  Angora  mit  durchweg  scharf  ausgesprochenem  medi- 
terranen  Gepriige.  Die  Untersuchung  einer  groBeren  Anzahl  von  Fossilien, 
welche  dort  einmal  gelegentlich  aufgesammelt  und  nach  Europa  gebracht 
worden  sind,  ergab  das  Vorhandensein  der  Zone  des  Arietites  Bucklandi^ 
jener  des  Amaltheus  margaritattis  und  des  oberen  Lias  im  allgemeinen. 
Sowohl  in  dem  lithologischen  als  auch  in  deni  Faunencharakter  dieser 
Horizonte  kommt  die  Fazies  unserer  Adnether  Schichten  sehr  deutlicb 


400 

zum  Ausdrucke.  AuBerderu  treten  bei  Kessik  Tash  rote  Crinoidenkalke 
des  mittleren  Lias  auf,  welche  den  Hierlatzkalkeu  auflFallend  gleichen, 
dabei  aber  Crinoiden  von  mitteleuropâischem  Typus  enthalten.  Leider 
fehlen  Studien  Uber  die  Lagerung  an  Ort  und  Stelle  gânzlich,  und  în- 
folgedessen  bleibt  auch  das  Verhiiltnis  des  Lias  zu  dem  nicht  sehr 
weit  davon  entfernten  oberen  Jura  noch  vôUig  unaufgeklârt. 

Als  gleichfalls  sehr  wichtig,  weil  ganz  neu,  greife  ich  aus  den 
bisher  publizierten  Mitteilungen  noch  die  Tatsache  heraus,  daB  das 
Alter  gewisser  lithographischer  Kalke,  welche  aus  der  Gegend  von 
Mikhalitch  westlich  vom  Apolloniasee  in  Mysien  angeftlhrt  werden, 
durch  Belemniten  als  oberjurassisch  bestimmt  werden  konnte. 

Hingegen  erwies  sich  die  Angabe  Schlehans  iiber  das  Vor- 
kommen  von  Jura  bei  Aniasni  an  der  Nordklîste  Kleinasiens  als  irrig, 
da  in  den  betreffenden  Kalken  Kreidefossilien  aufgefuuden  wurden. 

Wie  bei  der  Besprechung  der  Trias  kann  ich  auch  jetzt  nicht 
weiterschreiten,  ohne  die  wichtigen  Forschungsresultate  auf  Kreta  noch 
einnial  flUchtig  zu  beriihren,  wo  es  unter  anderem  innerhalb  des  von 
Raulin  als  Macigno  ausgeschiedenen  Koniplexes  Korallenriftkalke  des 
Kimmeridgien  mit  Conglomeraten  als  Basis  nachzuweisen  gegliickt  ist. 

Welch  groBe  RoUe  Kreideablagerungen  in  dem  Aufbaue  Ana- 
toliens,  zuraal  der  nordlichen  KUstenregion,  spielen,  braucht  wohl 
nicht  besonders  hervorgehoben  zu  werden  Es  ist  daher  auch  seibst- 
verstandlich,  dali  sie  in  den  neueren  lieiseberichten  sehr  haufig  Er- 
wiihnung  finden.  Den  Gegenstand  eiiigehenderer  Studien  haben  sie  jedoch 
nur  selten  gebildet. 

Sehr  wertvolle  stratigraphische  Beobachtungen  liegen  vor  Uber 
die  cretazischen  Absâtze  des  Gebietes  von  Eregli,  in  welcheni  letztere, 
diskordant  auf  dem  Carbon  ruhend,  von  den  diesen  Terrainstreifen 
durchsetzenden  Bruchstorungen  in  dem  gleichen  Malie  wie  das  Carbon 
betroôen  erscheinen.  Die  cretazische  Transgression  beginnt  daselbst 
mit  dem  Urgon,  dessen  tiefste  Lagen  aus  allmahlich  in  den  Requienien- 
kalk  iibergehenden  Conglomeraten  bestehen.  Uber  den  durch  Fossilien 
als  solche  gekennzeichneten  Kalken  des  Urgo-Aptien  folgen  tonige 
und  sandige  Schichten  mit  Ammoniten  des  Gault  und  weiter  nach 
oben  bauen  sich  dann  miichtige,  mitunter  durch  Mergel  sowie  bunte 
Tone  ersetzte  Sandsteinmassen  auf,  aus  den  en  Neithea  quadn'costafa 
zitiert  wird  und  die  ihrer  Lagerung  nach  zum  groCen  Teil  jedenfalls 
cenomanen  Alters  sind. 

Die  sonst  Uber  die  Kreide  Anatoliens  in  neueror  Zeit  verôffent- 
lichten  stratigraphischen  Mitteilungen  lassen  sich  in  wenigen  Worten 
folgendermafien  zusammenfassen  : 

Aus  der  Landschaft  Ertoghrul,  vor  allem  aus  der  Unigebung  von 


401 

Biledjik,  wo  Kreide  bisher  auf  den  Karten  nicht  verzeichnet  war, 
werden  Sandsteine,  Conglomerate  und  Kalke  mit  Inoceramen  und 
etlichen  anderen  auf  obère  Kreide  hindeutenden  Fossilien  beschrieben. 

Ahnliche,  als  cretazisch  aufgefaBte  Sedimente,  denen  noch  Grau- 
wacken,  Honisteine  und  Schiefer  anzureihen  sind,  nehmen  im  Westen, 
vor  allem  in  Mjsien,  ferner  in   Paphlagonien  sehr  weite  Strecken  ein. 

Rudistenkalke  der  oberen  Kreide  werden  in  grofier  Verbreitung 
aus  der  Umrahmung  des  Apolloniasees  sowie  aus  der  Seenregion  des 
sUdwestlichen  Kleinasien  angegeben. 

Als  neu  haben  wir  sodann  anzufdbren  die  Feststellung  von  Kreide- 
bildungen  mit  sudalpinem  Entwicklungscharakter  in  gewissen,  noch 
unerlbrscht  gewesenen  Teilen  des  lykiscben  Gebirgslandes  und  bei 
Ordu  un  der  Kiiste  des  Schwarzen  Meeres. 

Vora  Nordrande  des  Golfes  von  Ismid  werden  endlich  ver- 
steinerungsreiche  senone  Mergel,  ein  Glied  des  hier  liber  das  Devon 
und  die  Trias  greifenden  Kreidemantels,  erwiihnt. 

Was  nun  den  Agaischen  Archipel  anbelangt,  so  ist  in  dem 
anatolischen  Gebiete  desselben  dieser  Formation  die  Hauptmasse  der 
machtig  entwickelten,  haufighornsteinfiihrenden  Kalke  von  verschiedenem 
Aussehen  zugerechnet  worden,  welche  sich  an  der  Zusammensetzung 
des  GerQstes  der  Inseln  Kos,  Kalymnos,  Kappari,  Symi,  Rhodus, 
Khalki,  Kai'pathos  und  Kasos,  von  den  kleineren  Eilanden  abgesehen, 
bekanntlich  in  hervorragender  Weise  beteiligen.  Vorderhand  konnten 
jedoch  nur  an  sehr  wenigen  Stellen  palaontologische  Anhaltspunkte 
hierfiir  gewonnen  werden,  und  wir  miissen  es  noch  als  eine  offene 
Frage  betrachten,  ob  in  diesen  Kalkmassen  da  und  dort  nicht  auch 
iiltere  raesozoische  Ablagerungen ,  und  zwar  sowohl  jurassische  als 
auch  triadische,  inbegriifen  seien. 

Es  mag  vielleicht  nicht  unzweckmaBig  sein,  auûerdem  hier  gleich 
beizufiigen,  dati  auf  Rhodus,  allen  Anzeichen  nach  zu  urteilen,  ahnlich 
wie  in  so  manchen  anderen  Terrains  der  ôstlichen  Mittelmeerregion 
zwischen  den  cretazischen  und  den  eocanen  Kalken  keine  scharfe 
lithologische  Grenze  und  kein  Fazieswechsel  existieren. 

Unter  der  groBen  Menge  neuerer  Beobachtungen,  welche  Uber 
die  Ausblldungsart,  Verbreitung  und  Lagerung  des  Alttertiars  vorliegen 
und  sich  naturgeniiiC  vielfach  auch  mit  den  Beschreibungen  Tchihat- 
c  h  e  f  f  s  decken,  bieten  manche  ein  nicht  geringes  Interesse  dar,  und 
auf  dièse  allein  wollen  wir  hier  unser  Augenmerk  richten. 

Die  Bereisung  Ciliciens  hat  neben  der  genaueren  Kenntnis  der 
Ausdehnung  eocaner  Bildungen  die  wichtige  Tatsache  ans  Tageslicht 
gefordert,  datî  dort  die  schon  frilher  von  einer  Lokalitiit  bekannten 
lignitfuhrenden    Mergel ,    Letten    und    Sandsteine ,    welche    zahlreiche 

51 


402 

Pflanzenabdriicke  sowie  Binnenconchylien  eiiischlieÛen  und  deren  Alter 
beilâufig  dem  der  Sotzkaschichten  entspricht,  eine  relativ  weite  Ver- 
breitung  besitzen.  Ûbendl  sehr  stark  gestôrfc,  brechen  dieselben  nord- 
westlich  von  Tarsus,  ini  Siidosten  des  Diiiiibelek  Dagh,  am  Tchakyt 
Tchai,  nôrdlicb  von  Sis  und  ara  Dshihan  in  der  Gegend  von  Easmadji 
unter  der  mâchtigen  Miociindecke  aiif.  Einen  langen  Zug  bildend,  finden 
sie  sich  femer  eingeklemrat  zwischen  den  tilteren  Gesteinen  des  Bulgar 
Dagh  einerseits  und  den  cretazisch-eocanen  Sedimenten  des  Ânasha 
Dagh  anderseits. 

In  Lykien,  dessen  hohes  Gebirge  vorwiegend  au  s  Nummulitenkalk 
aufgebaut  zu  sein  scheint,  wurde  auf  etlichen  Strecken  auch  alttertiarer 
Flysch  neu  ausgeschiedeu,  von  dem  der  groBte  Teil  eocanen  Alters 
ist  und  blofi  der  vo)i  Eskihissar  unweit  ElnialU  und  jener  des  Bashkos- 
taies  als  oligocan  aufgefafit  wird.  Es  erscheint  Ubrigens  keineswegs 
als  ausgeschlossen,  daB  es  hier  auBerdem  Flyschpartien  gebe,  deren 
Absatz  schon  in  die  Zeit  der  Ablagerung  der  eocanen  und  der  cre- 
tazischen  Kalke  fâllt. 

Im  Eocanterrain  des  sUdliehen  Phrygien  zeigen,  wie  aus  neueren 
Untersuchungen  hervorgeht,  neben  Nunimulitenkalken  auch  sandige 
und  niergelig-schiefrige  Sediniente  eine  sehr  bodeutonde  EniNvicklang". 
Die  Flyschbihlungen  dièses  Landstriches  gelioren  allem  Anscheine  nach 
verschiedenen  Niveaux  an  und  ervviesen  sich  stellenweise  als  sehr 
fossilreich.  Da  jedoch  eine  genaue  Durchbestimmung  des  hier  aufge- 
sanimelten  palaontologischen  Materials  noch  nicht  erfoigt  ist,  niUssen 
nîihere  Angaben  Uber  die  Gliederung  vorlaufig  vernileden  werden. 

Bei  Davas  in  Karien  wurde  jUngeres  Oligocan  angetroffen,  das 
im  Gegensatz  zu  den  Brack-  und  SuBwasserschichten  des  Aquitanien 
Ciliciens  eine  marine  Conchylienfauna  birgt.  Die  steil  îiufgerichteten, 
sich  unkonform  zu  den  umgebenden  alteren  Kalken  unbestinimten 
Alters  verhaltenden  Schiefer  und  Sandsteine  desselben  sind  in  Davas 
selbst  von  einer  Scholle  horizontal  liegenden  marinen  Miociins  bedeckt. 

Oligociine  Oolithkalke  mit  Cyrena  docussata,  Blattabdriicken  und 
Halitherlum  -  Resten  werden  ferner  aus  der  (Jegend  von  Plataua  im 
Pontus  angegeben. 

Auf  Rhodus  schlieBt  sich  an  die  cretazisch-eocimen  Kalke  ein 
miichtiger  Komplex  ungemein  zerknitterten  eocanen  Flysches  mit  Gips- 
nestern  an,  der  zumeist  wohl  das  geNvolinliche  Aussehen  hat.  régional 
aber  auch  besondere  petrographischo  Eigentamlichkeiten  darbietet. 
Dariiber  folgt  eine  Série  dickl^ankiger  olitjfociiiier  Sandsteine.  die  dadurch, 
daB  sie  weniger  stark  gefaltet  sind,  die  Verniutung  erwecken,  es  laufe 
daselbst  zwischen  dem  Eociin-  und  dem  Oligocliiikomplexe  eine  Dis- 
kordanzlinie    hindurch.     Ob    letzteres    tatsilchlicli    (1er   Fall    ist,    konnte 


403 

jedoclî  bis  jetzt  nicht  entschieden  vverden.  Die  tieferen  Lagen  dieser 
Sandsteine  haben  eine  Fauna  geliefert,  welche  mit  jener  der  Tuflfe  von 
Sangonini  identisch  ist. 

Auf  der  Insel  Karpathos  soll  der  dort  eine  nicht  geringe  Rolle 
spielende  palaogene  Flysch  groBenteils  untereocanen  Alters  sein. 

Weiter  im  SUden,  auf  Kasos,  kommt  er  nur  in  relativ  kleinen 
Aufbriichen  aus  der  miocânen  Kalkhiille  zum  Vorschein. 

Nummulitenkalk  nebst  eocânen  Conglomeraten  und  Sandsteinen 
wurde  vor  kurzem  auch  an  der  HellespontkUste  bei  Lapsaki  zum 
erstenmal  beobachtet. 

Verschiedene  Stufen  des  Eocan  werden  endlich  aus  dem  Gebiete 
des  KaterlU  Dagh  am  Gemlikgolfe  angeftihrt,  leider  aber  ohne  nâhere 
Begriindung  der  Gliederung  durch  palâontologische  Daten. 

Ausnahmsweise  sei  es  mir  hier  gestattet,  das  eigentliche  Thema 
fQr  einen  Augenblick  zu  verlassen  und  nebenbei  auf  die  schon  von 
verschiedenen  Seiten  nachdrQcklich  betonte,  hochst  wichtige  Erscheinung 
zu  erinnern,  daB  in  gewissen  Regionen  Bitliyniens,  Paphlagoniens, 
Galatiens  und  des  Pontus  die  eocanen  Ablagerungen,  mitunter  selbst 
Teile  der  cretazischen  Absâtze  ungestôrt  liegen,  Tafellandschaften 
bilden,  wâhrend  im  SUdwesten  an  manchen  Stellen,  wie  wir  sehen 
werden,  noch  mittelmiocane,  in  bestiramten  Gegenden  Westkleinasiens 
sogar  pliociine  Sedimente  unverkennbare  Spuren  der  Einwirkung  faltender 
Krafte  aufweisen. 

Viel  mehr  als  andere  Formationen  zog  das  mannigfaltige  Jung- 
tertiar  Kleinasiens  Geologen  und  Palâontologen  verschiedener  Lander 
an.  Namentlich  die  neogenen  Terrains  des  leichter  zuganglichen  Westens 
haben  hâufig  als  Zielobjekt  fQr  Studien,  die  nicht  seiten  sehr  eingehend 
waren,  gedient. 

Wie  weit  hier  bereits  die  Kenntnis  reicht,  erhellt  am  besten 
daraus,  daû  schon  vor  mehr  als  zwei  Dezennien  eine  aile  wesentlichen 
stratigraphischen  und  tektonischen  Entwicklungsphasen  seit  dem  Be- 
ginne  der  Neogenzeit  zusammenfassende  Schilderung  der  Geschichte  des 
ostlichen  Mittelmeerbeckens  versucht  werden  konnte.  Die  von  den 
hervorragendsten  Vertretern  der  geologischen  Wissenschaft  in  dieser 
Richtung  veroffentlichten  glanzenden  Darstellungen  sind  so  allgemein 
bekannt,  dafi  ich  von  der  gleichen  Méthode  der  Ausfiihrung  wohl 
ohne  weiteres  abstehen  und  mich  konsequenterweise  auch  im  folgenden 
auf  die  bisher  angewendete  Fomi  der  Berichterstattung  beschrânken  kann. 

Wir    vvoUen    uns    diesmal    bei    der   Anordnung    des    Stoffes  aus 

ZweckmaCigkeitsgriinden  noch  strenger  als  frliher  an  das  geographische 

Prinzip  halten. 

61* 


404 

Zuerst  seien  die  stratigraphischen  Hauptresultate  der  erst  ganz 
ktlrzlich  durchgefUhrten  Untersuchung  des  grofien  Miocânbeckens 
Cilicieus,  dessen  Grenzen  heute  genauer  fixiert  erscheinen,  bertthrt.  Sie 
gipfeln  in  der  Erkenntnis,  daB  man  es  daselbst  mit  Aquivalenten  der 
mediterranen  Miocânbildungen  des  inneralpinen  Wiener  Beckens  zu 
tun  bat.  Blofi  im  nordôstlichen  Teile  sollen  an  einigen  Lokalitaten 
tiefere  Horizonte  entblôût  sein,  die  sich  durcb  ilire  Fauna  mit  dem 
Altmiocan  Oberitaliens  vergleichen  lassen.  Die  hôheren  Lagen  greîfen 
vielfach,  naraentlich  im  SUdwesten,  unmittelbar  iiber  das  Grundgebirge, 
und  in  dieser  ganzen  îiberaus  mîicbtigen,  zumeist  sehr  wenig 
gestôrten  Schichtenserie  macht  sich  das  Fehlen  von  Tiefseeabsâtzen 
beraerkbar. 

Aucb  iiber  das  bald  sehr  stark,  bald  wieder  fast  gar  nicbt  gestorte 
marine  Miocan  Lykieus  und  Kariens,  das  in  Buchten  abgelagert,  jetzt 
nur  nocb  in  einzelnen  Schollen  auftritt.  liegen  neue  Beobachtungen 
vor.  Dieselben  haben  unter  auderem  eine  wesentliche  Erweiterung  der 
Kenntnis  seiner  Verbreitung  berbeigefiihrt. 

Gleich  im  Anschlusse  daran  empfiehlt  es  sich  dann,  die  durch 
neuere  Forschungen  bis  zu  einem  gewissen  Grade  klai-gelegte  Gliederung 
des  kretensischen  Neogens,  das  von  Raulin  unter  der  allgemeinen 
Bezeichuung  „ Formation  tertiaire  principalement  subappenin"  zusammen- 
gefaCt  wurde,  in  Betracht  zu  ziehen.  Es  bat  sich  herausgestellt, 
daB  auf  Kreta  hauptsachlich  mediterranes  gipsfQhrendes  Mittelniiocân, 
das,  reich  an  Fossilien,  sich  in  verschiedener  Fazies  ausgebildet  zeigi, 
entwickelt  sei,  marines  Pliocan  dagegen,  welches  der  unteren  und 
mittleren  Abteilung  angehoren  soll,  nur  eine  sehr  beschrankte  Aus- 
dehnung  eiTeicht.  In  der  westlichen  Hiilfte  der  Lisel  erlangen  auÛer- 
dem  nocb  levantinische  SuB-  und  Brackwasserschichten  eine  gewisse 
Bedeutung. 

Dem  Leithakalke  entsprechende  Bihlungen  treten  ferner  auf  den 
Insein  Kasos  und  Armathia  auf,  wo  sie  die  gefalteten  âlteren  palâogenen 
und  mesozoischen  Sedimente  mantelfôrmig  iiberkleiden,  und  sind  vor 
kurzem  aucb  auf  der  Insel  Karpathos  konstatiert  worden.  Sie  schliefien 
in  dieser  Région,  ebenso  wie  auf  Kreta,  ofters  Gipslager  ein. 

Ob  sich  das  mittelmiocàne  Meer  im  Archipelgebiete  nocb  eîu 
StUck  weiter  nordwiirts  ausgedehnt  bat,  bleibt  vorlaufîg  unaufgehellt, 
weil  iiber  das  Alter  der  von  Rhodus  beschriebenen  marinen  Serpentin- 
sandsteine,  Conglomerate  und  Schiefer,  welche  moglicherweise  dieser 
Période  angehoren,  nocb  Unsicherheit  herrscht. 

Ein  groBes  Interesse  erweckt  vor  allem  das  Pliocan  der  letzt- 
genannten    Insel.    Das    Studium    desselben    hat    zuniichst   die   Existenz 


405 

zwei  voiieinauder  getreiinter  Paludinenbecken,  deren  Schichten  nach 
Westen  zu,  gegen  die  See,  abgebrochen  sind,  uiid  mâchtiger  fluviatiler 
Schotterniassen  ergeben,  welche  zweifellos  von  einem  grofien  Strome 
der  levantinischen  Zeit  herriihren,  der,  aus  Kleinasien  komniend,  in  die 
beiden  vorhiu  erwiihnten  Seebecken  niundete.  Zu  Beginn  des  Ober- 
pliocan  selien  wir  dann  Rhodus  schon  von  dem  Festlande  durch  einen 
Meeresarm  geschieden.  Marine,  vielfach  ungeheure  Mengen  von  Ver- 
steinerungen  beherbergende  Saude,  Tone  und  Kalke  des  Jungpliocan, 
die  einen  uberaus  niiichtigen  Komplex  darstellen  und  denen  an  gewissen 
Punkten  einige  lakustre  Bânke  eiiigeschaltet  zu  sein  scheinen,  um- 
saunien  die  Insel  entlang  der  ganzen  Ostkliste  und  greifen  diskordant 
vielfach  auch  iiber  die  Paludinenschichten. 

Gegen  Norden  fortschreitend,  begegnen  wir  bereits  auf  Kos  mehr 
oder  weniger  untrQglichen  Anzeichen,  dafi  in  dieseni  Teile  des  Agaischen 
Archipels  nicht  erst  zur  unterpliocanen,  sondern  auch  schon  zur  miocanen 
Zeit  festes  Land  mit  Binnenseen  bestanden  hat.  Unter  den  Paludinen- 
schichten liegen  hier,  wie  neuere  Untersuchungen  lehren,  Sufiwasser- 
kalke  und  Quarze  nebst  anderen  limnischen  Sedimenten,  welche  wohl 
zuniichst  die  pontische  Stufe,  auBerdem  aber  noch  tiefere  Horizonte 
des  Neogen  unifassen  dlirften. 

Wiihrend  der  oberpliociinen  Période  drang  das  Meer  von  SUden 
bis  nach  Kos  vor  und  lieB  daselbst  fossilreiche  Absiitze  zuriick,  deren 
untere  Partien  sich  konform  an  die  Paludinenschichten  anschlieûen,  deren 
hohere  Hauptmasse  dagegen  sich  diskordant  gegenuber  ersteren  und 
allen  anderen  Ablagerungen  verhalt.  Die  Phyllite  von  Kos  bildeten  die 
Uferlinie  des  jungpliociinen  Meeresarmes.  Es  ist  die  Verniutung  aus- 
gesprochen  worden,  daU  sich  letzterer  von  da  moglicherweise  weiter, 
in  den  Kontinent  hinein,  etwa  durch  das  Miiandertal  erstreckt  bat, 
doch  gelang  es  bis  heute  nicht,  Anhaltspunkte  zu  gewinnen,  die  dièse 
MutmaUung  auf  ihre  Richtigkeit  zu  priifen  gestatten  wUrden. 

Es  sei  nur  noch  beigefiigt,  dal3  in  dem  marinen  Oberpliocan  der 
Insel  Kos  aucb  eingeschwemnite  Siiugetierreste  aus  der  Fauna  mit 
Mastodon  arvernensis  gefunden  wurden. 

Sicherer  Nachweis  auf  palaontologischer  Basis,  daC  von  den  im 
nordagaischen  Gebiete  stark  verbreiteten  neogenen  Binnenablagerungen 
ein  groBer  Teil  bereits  dem  Miocan  angehort,  ist  unter  anderem  auf 
den  Insein  Samos  und  Chios  erbracht  worden. 

Besonders  auf  Samos  gestalten  sich  die  stratigraphischen  Ver- 
lialtnisse  sehr  intéressant.  Hier  erscheinen  die  durch  zahlreiche  Con- 
chvlien  charakterisierten  miocanen  SuUvvasserkalke  in  hohem  Grade 
gestort  und  diskordant  lagern  dann  dariiber  die  mit  eruptivem  Tuff- 
material  untermischten  fluviatilen  Absatze  der  pontischen  Stufe,  welche 


40G 

eine  sehr  mannigfaltige,  jener  von  Pikermi  analoge  Saug^etierfaïuia 
geliefert  haben  ^). 

Das  von  Verwerfungen  durchsetzte  Neogen  der  Insel  Chios  besteht 
zu  unterst  ans  sandig-mergeligen  Sedimenten,  die  sich  auf  Grand  der 
in  ihnen  vorkommenden  Pflanzenreste  als  Obermiocan,  und  zwar  als 
limniscbes  Aqui valent  der  sarniatiscben  Sdiichten  erwiesen  haben.  Cher 
denselben   folgen   konform  SiiUwasserkalke   offenbar  pontischen  Alters. 

Von  der  Insel  Mjtilene  werden  zumeist  sehr  gestôrte,  stcllenweise 
bezeichnende  Versteinerungen  fiihrende,  teils  brackische,  teils  SoCwasser- 
ablagerungen  der  pontischen  Stufe  mit  Lignitflozen  beschrieben,  die, 
einen  grofien  petrographischen  Wechsel  darbietend,  vielfach  aus  ande- 
sitiscben  Tuffen   zusammengesetzt   und   von  Basait  durchbrochen   sind. 

Hôchst  wichtige  stratigraphische  Entdeckungen  verdaiiken  wir 
ferner  den  ini  Laufe  der  letzten  dreiCig  Jahre  durch  vei-schiedene 
Forscher  vorgenonimenen  Untersuchungen  in  dem  Neogenterrain  der 
Troas.  Dieselben  lassen  si  eh  in  kurzen  Worten  iblgendermafien  zu- 
samnienfassen. 

Als  altester  daselbst  bis  jetzt  beobachteter  Horizont  treten  uns 
in  der  Gegend  von  Renkiôi  autJer  tbssilleeren  Mergeln  an  der  MQndung 
von  Biiehen  abgesetzte  Sande  und  Gerôlle  mit  abgeroUteu  Resten  von 
JJinot/ierium  bavaricum^  Mastodon  angusiidens  und  Cetotheriuni  entgegen, 
welche  man  fïir  das  tiefste  Xiveau  der  sarmatischen  Stufe  zu  betrachten 
Grund  bat.  Das  niichst  hohere,  nicht  nur  in  der  KUstenregion,  sondem 
au  eh  im  Iniiern  der  Troas  eine  relativ  groCe  Ausdehnung  zeigende 
Glied  ist  ein  Komplex  durch  viele  Binnenconchvlien  ausgezeichneter 
sarmatischer  SuBwasserbildungen,  denen  sich  aucli  einzelne  brackische 
und  marine  Lagen  einschiilten.  Dîxrauf  ruhen  dann  konform  Banke 
mit  Mactra  podolica  und  anderen  fiir  den  o])ersten  Teil  der  sarma- 
tischen Stufe  charakteristischen  Molluskenarten. 

Wir  sehen  also.  daC  das  grolJe  samiatische  Meer  gegen  Ende 
dieser  Période  nach  Siiden  fast  bis  zur  Sudspitze  der  Troas,  zuni  Cap 
Baba  burnu  gereicht   bat 

^)  Dièse  D.skordunz  wurd^  schon  ini  Jahre  1847  von  Spratt  beobachtet 
und  genau  beschrieben.  Nur  sind  dabei  die  knochenfiihrenden  pontischen  Scbichten 
von  dem  genannten  Forscher  unrichtig  gedeutet  worden.  Spratt  hielt  dieselben 
fQr  marine  Bildungen.  C.  de  Stefani  hat  dann  spiiter  gelegentlich  der  Bearbeitung 
der  Mollusken  aus  den  in  Rede  stehenden  Absiitzen  die  Lagerungsverhaltnisse  gar 
nicht  beriicksichtigt  und  in  der  geologischen  JSkizze  beide  Schichtgruppen  zusammen 
als  einen  Komplex.  als  Miociin  ini  allgemeinen.  geschildert.  Daû  hier  aber  tat- 
siichlich  eine  ungemein  scharf  ausgepriigte  Diskordanz  zwischen  den  pontischen 
Bildungen  und  den  miociinen  SiiDwasserkalken  vorhanden  ist,  davon  konnte  ich 
mich  selbst  wahrend  nieines  zNveiwochentliohen  Aufenthaltes  auf  Samos  tiberzeugen. 


407 

Ferner  wird  iiber  Aiizeicben  bcM'ichtet,  welche  der  Vermutung 
eine  gewisse  Berechtigung  verleihen,  daB  in  dem  in  Rede  stehenden 
Terrain  auch  der  Kalk  von  Kertsch  entwickelt  sei.  Dîis  Vorkommen 
pontischer  Binnenschichten  erscheint  durch  Funde  von  Sauge tierresten 
in  der  Hellespontgegend,  die  teilweise  schon  Tchihatcheff  bekannt 
gewesen  sind  und  die  als  der  Pikermifauna  gehorig  erkannt  wurden, 
nachgewiesen.  SchlieBlich  werden  noch  jiingere  pliocâne  SiiBwasser- 
absiitze  von  da  angegeben. 

Von  den  in  dem  ubrigen  Gebiete  Kleinasiens,  zumal  im  Innern, 
bekannterniaBen  riesige  Riiume  einnehmenden  neogenen  Brack-  und 
SilBwasserablagerungen  haben  vor  allem  jene  Mysiens,  Lydiens,  Kariens, 
Phrygiens,  Pisidiens  und  Lykaoniens  in  neuerer  Zeit  streckenweise  den 
Gegenstand  genauerer  Studien  gebildet  und  sind  aus  denselben  reiche 
Fossiliensuiten  nach  Europa  gebracht  worden.  Doch  ist  die  Bearbeitung 
dieser  paliiontologiscben  KoUektionen  grôBtenteils  noch  nicht  so  weit 
gediehen,  daB  schon  jetzt  iiber  die  stratigi'aphischen  Resultate  der  be- 
trelîenden  Untersuchungen  ausflihrlicher  berichtet  werden  kônnte.  Wir 
miissen  uns  daher  mit  der  Betrachtung  bloB  einiger  bereits  bis  zu  einera 
gewissen  Grade  geklarter  Verhaltnisse  begnUgen. 

Zuniichst  liegt  mir  ob,  die  Tatsuche  zu  verzeicVinen,  daB  sich  die 
Braunkohlen  fuhrenden  Neogenbildungen  von  Mandjilik  nordwestlich 
von  Balia  Maaden  ihrer  Flora  nach  als  obermiocan  und  die  bekannten 
Gips  mit  Panderniit  einschlieBenden  jungtertiaren  Schichten  von  Sultan 
Tchair  in  Mysien  als  brackische  Absîitze  aus  pontischer  Zeit  heraus- 
gestellt  haben. 

Daran  reihen  wir  die  Entdeckung  pliocaner  Sauge tierreste  bei 
Eski  Hissar  am  Golfe  von  Isniid,  die  Formen  angehôren,  welche  mit 
solchen  der  Siwalikfauna  Indiens  aus  der  Manchargruppe  identisch  oder 
niichst  verwandt  sind. 

In  dem  Seengebiete  des  siidwestlichen  Kleinasien  wurde  unter 
anderem  die  Kenntnis  der  geographischen  Verteilung  der  brackischen 
und  der  SuBwasserablagerungen  aus  pliocaner  Zeit  nicht  unwesentlich 
erweitert,  und  dann  wiire  noch  die  unlangst  geâuBerte,  viel  fQr  sich 
habende  Ansicht  zu  erwâhnen,  daB  die  im  Maander-  und  Hermostale  das 
Jungtertiilr  kronenden,  ungemein  miichtigen  Schottermassen  ein  Analogon 
zu    den   fluviatilen    levantinischen  Schottern  der  Insel   Rhodus    bilden. 

Anhangsweise  mag  es  endlich  nicht  uberfliissig  sein,  den  Gegen- 
satz  hervorzuheben,  der  sich  auf  dem  Festlande  ahnlich  wie  im  Archipel 
zwischen  verschiedenen  Regionen  in  der  Lagerung  der  oifenbar  haupt- 
siichlich  pliociinen  Brack-  und  SUsswasserschichten  bemerkbar  macht. 
Wiihrend  in  Mysien  die  besagten  Sedimente  in  der  Regel  sehr  be- 
deutende  Storungeu,    selbst  Zeichen    der  Faltung   aufweisen,    herrscht 


408 

mehr  im  Osten  die  horizontale  Lagerung  weitaus  vor,  obwohl  auch 
da  lokal  nocli  ein  sebr  groBes  AusmaB  von  Dislokation  beobachtet 
werden  kann.  Stark  gestôrter  neogener  SilBwasserkalk  ist,  um  nur  ein 
Beispiel  anzufiihren,  hoch  oben  auf  deni  Ak  Dagh  am  Hoiran  Giôl 
angetroffen    worden. 

Der  wesentlicliste  Fortscbritt,  der  in  der  Kenntnis  des  anatolischen 
Quartars  erzielt  wurde,  besteht  wohl  in  der  Feststellung  mariner  Diluvial- 
ablagerungen  an  zahlreichen  Punkten  der  iigaischen  Kiistenlandschaften. 
Es  sind  uns  im  Bereiche  Kleinasiens  solche  heute  bereits  bekannt  vom 
Hellespont  und  von  den  Insein  Kos,  Yali,  Rhodus,  Kaq)athos  und 
Kreta.  Vorwiegend  bat  man  es  dabei  mit  Conglomeraten,  Scliottern,  Ton 
und  Sanden  in  geringer  Hohe  liber  dem  Meeresspiegel  zu  tun,  welcbe 
iiberall  mehr  oder  minder  hàufig  rezente  Conchylienformen,  auf  Rhodus 
unter  anderem  auch  boréale  Molluskenarten  enthalten.  Nur  auf  dem 
kleinen  Eilande  Yali  und  auf  Kos  setzt  sich  das  marine  Diluvium  aus 
rhyolithischen  Tuffen  zusammen. 

Unter  den  iibrigen  Mitteilungen  ilber  das  Quartiir,  die  sich  bald 
auf  die  zahlreich  verstreuten  Kalktuffe  beziehen,  bald  wieder  den  Lôl3, 
diluviale  FluBanschwenmiungen  oder  Knochenhôhlen  betreffen,  verdient 
als  besonders  wichtig  noch  eine  erwiihnt  zu  werden.  Es  ist  das  jene, 
welche  uns  die  Entdeckung  der  ersten  siclieren  Spuren  eiszeitlicher 
Vergletscherung  auf  dem  mysischen  Olymp    in  2300  m  Hohe    anzeigt. 

Uber  die  an  dem  Aufbaue  Kleinasiens  sich  l)ekanntlich  in  hervor- 
ragender  Weise  beteiligenden  mannigfachen  iilteren  und  jungeren 
Eruptivmassen  liegt  aus  neuerer  Zeit  eine  solche  Fiille  von  Beobach- 
tungen  vor,  daB  von  einer  vollstandigen  Verzeiclmung  derselben  hier, 
da  dies  in  kurzer  Form  nicht  geschehen  konnte,  Unigang  genommen 
werden  muC.  Ich  ul)ergehe  namentlich  aile  jene  Angaben,  in  denen 
das  Verhalten  der  beschriebenen  oder  einfach  nur  konstatierten 
unterschiedlichen  ErguOgesteine  zu  einander  oder  zu  den  SedimenUir- 
gebilden  unberilhrt  erscheint.  Aber  auch  dort,  wo  das  Alter  und  die 
Art  des  Vorkommens  geklart  sind,  sehe  ich  niich  gezwungen,  blofi 
einige  der  interessantesten  Tatsachen  zu  berQcksichtigen. 

Bei  den  mesozoischen  Massengesteinen  der  Insel  Kreta,  welche 
hauptsiichlich  jurassisch  sein  diirften  und  teilweise  vielleicht  auch  noch 
in  die  untere  Kreide  hineinreichen,  ist  in  bezug  auf  die  Reihenfolge 
ermittelt  worden,  daB  die  ])asischen  Eruptionen  den  sauren  voran- 
giengen.  Als  jungstes  Glied  stellen  sicli  Gianite  dur.  Sie  durchbrechen 
gangfôrmig  den  Diorit  und  Syenit  und  dièse  wieder  den  Serpentin 
nebst  dem  Gabbro,  Norit  und  Peridotit.  Welche  Position  in  der  chrono- 
logischen  Anordnung  dagegen  die  mitvorkomnienden  Diabase  und 
Porj)hyrite  einnehmen,   bleibt  vorliiutig  unbestininit. 


409 

BezUglich  der  frUher  hiiufig  als  Syenit  ausgeschiedenen  Aniphi- 
bolgranite  Mysiens  und  der  Troas  erfahren  wir,  daB  zum  mindesten 
ein  Teil  derselben  jlinger  sei  als  die  benachbarten  kristallinischen 
Schiefer  und  zweifellos  in  vortertiiirer  Zelt  ausgebrochen  ist. 

Bis  zu  eineni  gewissen  Grade  gilt  das  auch  von  dem  Ampliibol- 
granit  am  Kyzyl  Irmak  ôstlicli  vom  Pasha  Dagh  und  des  Kotch-Hissar 
Gebietes  in  Kappadokien,  der  von  Tchihatcheff  gleichfalls  als  Syenit 
bezeichnet  wurde  und  dessen  Gerôlle  sich  in  tertiâren  Sandsteinen 
finden.  Da  aber  hier  anderseits  auch  iiber  Intrusivgange  von  Granit 
in  tertiiiren  Schichten  berichtet  wird,  so  darf  keineswegs  das  gleiche 
Alter  fUr  die  ganze  Masse  angenoninien  werden. 

Sehr  beachtenswert  sind  besonders  die  Ergebnisse  der  Unter- 
suchungen  ilber  die  Art  des  Auftretens  von  Serpentin,  Gabbro,  Diabas 
und  Diorit  in  Anatolien. 

Wâhrend  auf  der  Insel  Mytilene  die  ausgedehnten  Serpentinniassen 
ebenso  wie  der  dieselben  begleitende  Peridotit,  mit  dem  sie  genetisch 
zusammenhangen,  der  archâischen  Période  angehôren,  begegnet  man 
schon  in  der  Troas  Serpentinen,  welclie  die  kristallinischen  Schiefer 
durchbrechen. 

DaB  auch  auf  Kreta  die  Diabase,  Diorite,  Gabbros  und  Serpentine 
alter  als  die  Kreide  sind,  haben  wir  soeben  gesehen. 

In  Lykien  gibt  es  im  Gegensatze  dazu  wieder  sichere  Anzeichen, 
welche  kaum  einen  Zweifel  darliber  obwalten  lassen,  daB  viele  der 
dortigen  Serpentine,  Gabbros  und  Diorite  erst  wâhrend  der  Ablagerung 
des  palâogenen  Flysches  emporgedrungen  sind.  Einige  Vorkommnisse 
mogen  nebenbei  allerdings  bereits  cretazisch,  sogar  vorcretazisch  sein. 

FUr  eocân  mlissen  ferner  die  Serpentine  der  Insel  Rhodus  nach 
der  ganzen  Art,  wie  sie  mit  den  cretazisch-eocânen  Kalken  und  dem 
Flysch  verquickt  erscheinen,  angesprochen  werden,  und  ein  gleich 
junges  Alter  scheinen  auch  gewisse  Serpentine,  Gabbros  und  Diorite 
in  der  Seenregion  des  sudwestlichen  Kleinasien  zu  besitzen. 

Von  den  Resultaten,  welche  neuere  Studien  innerhalb  der  weit 
verbreiteten  jungvulkanischen  Terrains  geliefert  haben,  seien  folgende 
kurz  beriihrt. 

Auf  der  Insel  Mytilene  wurde  bei  den  tertiiiren  vulkanischen  Er- 
gussen  ein  stetiges  Anwachsen  der  Basicitât  nach  oben  zu  festgestellt. 
Es  reihen  sich  daselbst  aneinander  an  von  den  altesten  sauren  Laven, 
welche  nach  SchluB  des  Eocân  hervorgetreten  sind,  bis  zu  den  jUngsten 
basischen,  die  noch  die  pontischen  Schichten  gangformig  durchsetzen  : 
Rhyolith,  Dacit,  Trachyt,  Andesit,  Labradorit  und  Basait. 

Auf  verschiedene  Zeiten  verteilen  sich  und  an  verschiedene 
Punkte  zeigen  sich  auch  die  Ausbriiche  der   aus  der   Troas  beschrie- 

52 


410 

benen  jungvulkanischen  Massen,  der  Liparite,  Trachyte,  Audesite  und 
Basalte  gebunden.  Manche  haben  vor  der  Ablagerung  des  sarmatischen 
Mactrakalkes,  andere  wieder  erst  wâhrend  des  Absatzes  der  pliociinen 
SuBwasserbildungen  und  noch  spâter  stattgefunden. 

Ebenso  lassen  sich  verschiedene  Eruptionsphasen  erkennen  bei 
den  Andesiten,  Daciten  und  Khyolithen  der  Bosporusgegend  und  bei 
den  andesitischen  und  leucitischen  Gesteinen  von  Trapezunt. 

Die  Durchforschung  des  groBen  zusanimenhângenden  vulkanischen 
Gebietes  Galatiens  hat  neben  vielen  anderen  interessanten  Tatsachen 
ergeben,  daB  die  Andésite  dieser  Région  erst  nach  der  Auflaltung  des 
Eocân,  aber  schon  vor  der  Ablagerung  der  auf  ihnen  ruhenden  plio- 
cânen  SuBwasserschichten  hervorgebrochen  sind. 

Der  Rhyolith  und  der  Augitandesit  der  Insel  Kos  stammen  aus 
der  Diluvialzeit,  dagegen  blieben  von  den  dort  auftretenden  Trach3'ten, 
die  noch  an  den  sarmatischen  SUfiwasserniergeln  Kontaktverânderungen 
erzeugt  haben,  bereits  die  Paludinenschichten  nicht  mehr  alteriert. 

Es  liefie  sich,  wie  gesagt,  noch  eine  Menge  neuerer  Beobachtungen 
anfÛhren,  welche  die  vulkanischen  Vorgânge  wiihrend  der  tertiiiren 
und  der  diluvialen  Epoche  in  verschiedenen  Teilen  Kleinasiens,  unter 
anderem  auch  die  groBe  Rolle  der  Tuffe  in  der  Zusammensetzung  der 
neogenen  Ablagerungen  beleuchten,  doch  hierfiir  niangelt  es  an  der 
Zeit,  und  ich  schlieOe  meinen  Bericht  mit  dem  Hinweise  darauf,  daB 
die  vulkanische  Tiitigkeit,  wie  die  in  den  Jahren  1872  und  1873  er- 
folgten  Aschenauswiirfe  des  Vulkans  von  Nisyros  und  auBerdem  andere 
Erscheinungen  auf  dieser  Insel  klar  beweisen,  nicht  tiberall  im  Bereiche 
Anatoliens  als  erloschen  zu  betrachten  ist. 

Von  der  Uberzeugung  geleitet,  daB  eine  LiteraturQbersicht,  auch 
wenn  sie  nicht  erschopfend  ist,  nicht  unerwiinscht  sein  kann,  habe 
ich  es,  wie  schon  eingangs  gesagt  wurde,  filr  geboten  erachtet,  aile 
mir  bekannten  geologischen,  palaontologischen,  mineralogischen  und 
montanistischen  Arbeiten  iiber  Kleinasien,  welclie  seit  dem  Jahre  1869 
erschienen  sind,  hier  zusammenzustellen. 

Keine  Aufnahme  fanden  in  das  nachfolgende  Verzeichnis  natur- 
gemilB  Hand-  und  Lehrblicher;  doch  mufi  nachdriicklich  bemerkt 
werden,  daB  auch  unter  diesen  einzehie  sehr  wertvolle,  die  Géologie 
Anatoliens  betreJBende  Auseinandersetzungen,  zuweilen  sogar  Original- 
beitriige  enthalten.  So  finden  wir  beispielsweise  in  H.  Kosenbusch' 
Mikroskopischer  Physiographie  der  massigen  Gesteine  und  in  J.  Roths 
AUgemeiner  und  chemischer  Géologie  manche  ganz  neue,  sonst  nicht 
veroffentlichte  Angaben  iiber  verschiedene  kleinasiatische  Eruptiv- 
gesteine    und   kristallinische  Schiefer.    Unberucksichtigt  blieben  ferner 


411 

die  zahlreichen,  vom  Jahre  1866  bis  1871  im  Neuen  Jahrbuche  fûr 
Minéralogie,  Géologie  und  Palaontologie,  von  1872  bis  1887  in 
Tschermaks  Mineralogisclien  und  petrographischen  Mitteilungen 
publizierten  Berichte  von  C.  W.  C.  Fuchs  tiber  die  vulkanischen  Ereig- 
nisse  einzelner  Jahre,  in  welchen  selbstverstândlich  auch  unser  Gebiet 
hiiufig  beriihrt  erscheint. 

GroBere  LUcken  werden  sicli  jedenfalls  in  bezug  auf  die  raine- 
ralogische,  seismologische  und  montanistiscbe  Literatur  ergeben,  da 
hier  VoUstândigkeit  gar  nicht  angestrebt  wurde.  Selbst  unter  den  zu 
meiner  Kenntnis  gelangten  raontanistischen  Arbeiten  ist,  wie  ich  bei- 
tiigen  mufi,  eine  Auswahl  getroffen  worden,  indem  viele  Aufsatze,  die 
ein  zu  wenig  wissenschaftliches  Geprâge  haben,  aus  der  Liste  aus- 
geschieden  wurden. 

Uni  liber  den  Inhalt  wenigstens  die  allererste  flUchtige  Orien- 
tierung  zu  erraoglichen,  erschien  es  mir  angezeigt,  bei  den  die  strati- 
graphischen  Verhâltnisse  behandelnden  Originalmitteilungen  in  Klam- 
inern  die  Namen  der  Formationen  anzufïihren,  die  in  denselben  be- 
schrieben  sind  oder  an  deren  kiirzere  Ervvâhnung  sich  wichtige  Be- 
obachtungen  kniipfen. 

Was  die  geogi'aphische  Begrenzung  des  in  Beiracht  gezogenen 
Gebietes  anbelangt,  so  mufi  betont  werden,  dafi  der  BegrifiF  Anatolien 
daselbst  keinesvvegs  in  dem  weiten  Sinne  aufgefaBt  wurde,  wie  es  bei 
den  Tlirken  allcreniein  der  Brauch  ist.  Sowohl  von  der  Erôrterunsr  als 
auch  in  dem  Literaturverzeichnisse  blieben  ausgeschlossen  :  Arménien, 
Kurdistan,  ferner  die  taurischen  Falten  Nordsyriens  und  die  ihre  Fort- 
setzung  bildende  Insel  Cypern,  endlich  die  zur  europâischen  Ttirkei 
gehôrenden  thrakischen  Insein  Thasos,  Samothraki,  Imbros,  Limnos 
und  Hagiostrati.  Fiir  zweckmtiCig  habe  ich  es  dagegen  gehalten,  aufier 
dem  der  Pfortc  tributâren  Samos  auch  die  Insel  Kreta,  deren  geo- 
logische  Kenntnis  gerade  in  allerneuester  Zeit  sehr  vorgeschritten  ist, 
nicht  belseite  zu  lassen. 

In  dem  eben  skizzierten  Rahmen  sind  nun  folgende  Publikationen 
zu  nennen : 

AbduUah  Bey.  Faune  de  la  Formation  dévonienne  du  Bosphore  de  Constantinople. 
Ciazette  médicale  d'Orient.  Constantinople,  mars  1869.  (Devon.) 

—  Liste   des   fossiles  de  la  formation  dévonienne   du  Bosphore  à  Constantinople. 

Constantinople  1869.  (Devon.) 

—  Remarques  géologiques  sur  le  calcaire  dévonien  du  Bosphore.  Boll.  del  r.  com. 

geol.  d'Italia.  Roma,  vol.  1,  1870,  pag.  187.  (Devon.) 

Aehiardi  A.  d\  Sul  bacino  boratifero  di  Sultan-Tchair  nelF  Asia  minore.  Atti 
délia  soc.  toscana  di  scienze  natur.,  proc.  verb.  Pisa,  vol.  IX,  1894 — 1896, 
pag.  141.  (Neogen.) 

62* 


412 

Àehiardi  A,  d\  Roccie  eruttive  del  bacino  boratifero  di  Sultan-Tchair.  Atti  délia 
soc.  toscana  di  scienze  natur.,  proc.  verb.  Pisa,  vol.  IX,  1894—1896,  pag.  149. 
(Eruptivgesteine.) 

—  Studio  di  alcune  rocce  sienitiche  di  Kadi-Kalé  (provincia  di  Siniroe)  neir  Asia 

minore.    Atti  délia  soc.  toscana  di  scienze  natur.,  proc.  verb.  Pisa,  vol.  XIII, 
1902—1903,  pag.  13.  (Eruptivgesteine.) 
Agamennone  G.    Vitesse  de  propagation  du  tremblement  de  terre  d'Amed  (Asie 
Mineure)  du  16.  avril  1896.  Boll.  délia  soc.  sism.  ital.    Modena,  vol.  II,   1896, 
pag.  233. 

—  Tremblement  de  terre  d'Aidin  (Asie  M.)  du  19.  août  1895.  Beitr.  zur  Geophysik. 

Leipzig,  Ed.  III,  1896—1898,  S.  337. 

—  Vitesse  de  propagation  du  tremblement  de  terre  d'Aidin  (Asie  M.)  du  19.  août 

1895.  Beitr.  zur  Geophysik.  Leipzig,  Bd.  III.  1896—1898,  S.  541. 

—  Sulla  velocità  di  propagazione  del  terremoto  d'Aidin  (Asia  M.)  del  19.  agosto 

1895.    Atti  délia  r.   accad.   dei   Lincei,  rendic.    Roma,  ser.  5,  vol.  VII,  1898, 
1.  semestre,  pag.  67. 

—  Velocità   di   propagazione    del    terremoto    di  Pergamo    (Asia  M.)   délia   notte 

13.— 14.  novembre  1895.  Atti  délia  r.  accad.  dei  Lincei,  rendic.  Roma,  ser.  5, 
vol.  VIF,  1898,  1.  semestre,  pag.  162. 

—  Il   terremoto   di   Balikesri  (Asia  Minore)  del  14.  settembre  1896.  Atti  délia  r. 

accad.  dei  Lincei,  rendic.    Roma,  ser.  5,  vol.  VIII,  1899,  2.  semestre,  pag.  366. 

—  Liste   des   tremblements   de  terre   observés   en   Orient   et  en  particulier  dans 

l'empire  ottoman  pendant  l'année  1896.  Beitr.  zur  Geophysik.  Leipzig,  Bd.  IV, 
1900,  S.  118. 

—  Tremblement  de  terre  de  Balikesri  dans  la  partie  N.W.  de  l'Asie  Mineure  du 

J4.  septembre  '896.  Boll.  délia  soc.  sism.  ital.  Modena,  vol.  VI,  1899 — 1900, 
pag.  206. 
Ammon  L.  v,  Petrographische  Ergebnisse  der  Reise  nebst  allgemeinen  geologiscben 
Bemerkungen;  in:  R.  Oberhumnier  und  H.  Zimmerer,  Durch  Syrien 
und  Kleinasien.  Berlin  1899,  S.  322.  (Kristall.  Schichtgesteine,  Palilozoicuni, 
Palaogen,  Neogen,  Eruptivgesteine.) 

Andrews  C.  W,  On  a  skull  of  Orycteropus  Gaudryi,  Forsyth-Major,  from  Sanios. 

Proc.  of  the  zool.  soc.  of  London.  London  1896,  pag.  296.  (Neogen.) 
Andriaii  F.  v.  Reisenotizcn   vom  Bosporus   und   Mytilene.    Verh.   d.   k.    k.    geol. 

Reichsanst.  Wien,  1869,  S.  235.  (Kristall.  Schichtgesteine,  Eruptivgesteine.) 

—  Geologische  Studien   aus   dem  Orient.  Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  Reichsanst.  Wien. 

Bd.  XX,  1870,  S.  201.  (Devon,  Eruptivgesteine.) 

AndrussoiY  N.  Sur  l'état  du  bassin  de  la  mer  noire  pendant  l'époque  pliocène. 
Bull,  de  l'acad.  imp.  des  sciences.  St.  Peternbourg,  nouv.  sér.  III  (XXXV),  1892, 
pag.  437. 

—  Fossile  und  lebende  Dreissensidae  Eurasiens.  St.  Petersburg  1897.  (Enthiilt  auch 

die    Beschreibung    einiger    kleinasiatischer    fossiler    Dreissensiden.    (Neogen, 
Quartier.) 

—  La  mer  noire.  Guide  des  excurs.  du  VII.  congrès  géol.  intern.  St.  Petersbourg 

1897,  Nr.  29. 
■—  Kritische   Bemerkungen   iiber   die   Entatehangshypothesen    des    Bosporus     und 

der   Dardanellen.    Sitzungsb.    d.    Naturforsch.-Ges.    ])ei    der    Univers.   Jurjew 

(Dorpat).  Jurjew,  Bd.  12,  1898—1900,  S.  378. 
Bauini.    Erdbeben  aaf  Rhodu.s  und  Simi.   Verh.  d.  k.  k.  geol.  Reichsanst.    Wien 

1B69,  S.  185. 


413 

Benndorf  0.  und  Kiemann  G.  Reisen  in  Lykien  und  Karien.  Wien  1884.  (EnthâJt 

ein  Kapitel  ûber  Erdbeben  von  Chios.)  . 
Berff  0.  Beitrâge  zur  Kenntnis  der  kontaktmetamorphen  Lagerstâtte  von  Balia — 

Maden.  Zeitschr.  fur  prakt.  Geol.  Berlin,  Jahrg.  9,  1901,  S.  365. 
Bittner  A.  Triaspetrefakten  von  Balia  in  Eleinasien.  Jahrb.  d.  k.  k.  geoL  Reicbsanst. 

Wien,  Bd.  XLl,  1891,  S.  97.  (Trias.) 

—  Neue   Arten   aus   der   Trias   von   Balia  in   Rleinasien.   Jahrb.    d.    k.   k.    geol. 

Reicbsanst.  Wien,  Bd.  XLII,  1892,  S.  77.  (Trias.) 

—  Neue  Brachiopoden  und  eine  neue  HcUobia  der  Trias  von  Balia  in  Kleinasien. 

Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  Reicbsanst.  Wien,  Bd.  XLV,  1896,  S.  249.  (Trias.) 
Boiatzis  J.  Grundlinien  des  Bosporus.  Inaug.-Dissertation.  Kônigsberg  1887. 
Bonarelli  G.  Appunti  sulla  costituzione  geologica  dell'  isola  di  Creta.  Atti  délia 

r.  accad.  dei  Liiicei,  Memorie.  Roma,  ser.  5,  vol.  111,  l901,pag.518.(Pnlaeozoicum?, 

Mesozoicum,  Palilogen,  Neogen,  Quartiir.) 

Brotte  E.  Sur  le  chrome  de  la  Turquie  d'Asie.  1888. 

Bakowski  G.  v.  Vorlâufiger  Bericht  Ûber  die  geologische  Aufnahme  der  Insel 
Rhodus.  Sitzungsb.  d.  kais.  Akad.  d.  Wissensch.  Wien,  math.-naturw.  KL, 
Bd.  XCVÏ,  Abt  I,  1887,  S.  167.  (Kreide,  Palaogen,  Neogen,  Eruptivgesteine.) 

—  Grundziige  des  geologischen  Baues  der  Insel  Rhodus.  Sitzungsb.  d.  kais.  Akad. 

d.  Wissensch.  Wien,  math.-naturw.  KL,  Bd.  XCVIII,  Abt.  1,  1889,  S.  208. 
(Kreide,  Palaogen,  Neogen,  Quartâr,  Eruptivgesteine.) 

—  Der  geologische  Bau  der  Insel  Kasos.  Sitzungsb.  d.  kais.  Akad.  d.  Wissensch. 

Wien,  math.-naturw.  KL,  Bd.  XCVIII,  Abt.  I,  1889,  S.  658.  (Mesozoicum, 
Kreide,  Palaogen,  Neogen,  Quartâr.) 

—  Reiseb^richt   aus  Kleinasien.  Anz.  d.  kais.  Akad.  d.  Wissensch.    Wien,  math.- 

naturw.  KL,  Jahrg.  XXVII,  1890,  S.  124.  (Kreide,  Palaogen,  Neogen.) 

—  Zweiter  Reisebericht  aus  Kleinasien.    Anz.  d.  kais.  Akad.  d.  Wissensch.  Wien, 

math.-naturw.  KL,  Jahrg.  XXVIÏ,  1890,  S.  138.  (Palaozoicum,  Kreide,  Palaogen, 
Neogen,  Eruptivgesteine.) 

—  Dritter  Reisebericht  aus  Kleinasien.  Anz.  d.  kais.  Akad.  d.  Wissensch.    Wien, 

math.-naturw.  KL,  Jahrg.  XXVIl,  1890,  8. 161.  (Kristall.  Schichtgesteine,  Paliio- 
zoicum,  Mesozoicum,  Neogen.) 

—  VorLuifiger  SchluÛbericht  iiber   eine  geologische  Keise  in  Kleinasien.  Anz.  d. 

kais.  Akad.  d.  Wissensch.  Wien,  math.-naturw.  KL,  Jahrg.  XXVIl,  1890, 
8.  192.  (Palaozoicum,  Kreide,  Palaogen,  Neogen.) 

—  Reisebericht  aus  dem  Seengebiete  des  sûdwestlichen  Kleinasien.  Anz.  d.  kais. 

Akad.  d.  Wissensch.  Wien,  math.-naturw.  KL,  Jahrg.  XXVIII,  1891,  S.  15  L 
(Palaozoicum,  Kreide,  Neogen,  Eruptivgesteine.) 

—  Kurzer   Vorbericht   ûber  die  Ergebnisse  der  in  den  Jahren  1890  und  1891  im 

sûdwestlichen  Kleinasien  durchgefûhrten  geologischen  Untersuchungen. 
Sitzungsb.  d.  kais.  Akad.  d.  Wissensch.  Wien,  math.-naturw.  KL,  Bd.  C, 
Abt.  1,  1891,  S.  378.  (Kristall.  Schichtgesteine,  Paliiozoicum,  Kreide,  Palaogen, 
Neogen,  Quartiii*,  Eruptivgesteine.) 

—  Vorlilufige   Notiz   ûber   die   Molluskenfauna   der   levantinischen  Bildungen  der 

Insel  Khodus.  Anz.  d.  kais.  Akad.  d.  Wissensch.  Wien,  math.-naturw.  KL, 
Jahrg.  XXIX,  1892,  S.  247.  (Neogen.) 

—  Die   geologischen   Verhiiltnisse   der   Umgebung   von   Balia   Maaden    im    nord- 

westlichen  Kleinasien  (Mysien).  Sitzungsb.  d.  kai.s.  Akad.  d.  Wissensch.  Wien, 
math.-naturw.  KL,  Bd.  CL  Abt.  I,  1892,  S.  214.  (Ciirbon,  Trias,  Eruptivge- 
steine.) 


414 

Bukowski  G.  Y.  Geologische  Forschungen  im  westlichen  Kleinasien.  Verh.  d.  k.  k. 
geol.  Keichsanst.  Wien,  1892,  S.  134.  (Kristall.  Schichtgesteine,  Palâxïzoicam, 
Carbon,  Trias,  Kreide,  Palâogen,  Neogen,  Eruptivgesteine.) 

—  Einige  Bemerkungen  liber  die  pliozanen  Ablagerungen  der  Insel  Rhodus.  Verh. 

d.  k.  k.  geol.  Reichsanst.  Wien,  1892,  S.  196.  (Neogen.) 

—  Vorlâufige  Notiz  ûber  den  zweiten  abschliefienden  Teil  der  Arbeit:  Die  levan- 

tinische  Molluskenfauna  der  Insel  Rhodus.   Anz.  d.  kais.  Akad.  d.  Wissensch. 
Wien,  math.-naturw.  KL,  Jahrg.  XXXI,  1894,  S.  243.  (Neogen.) 

—  Die  levantinische  Molluskenfauna  der   Insel   Rhodus.    I.  Teil  in  Denkschr.  d. 

kais.   Akad.   d.  Wissensch.   Wien,   math.-naturw.  KL,  Bd.  LX,  1893,    S.  265, 
II.  Teil  ibidem  Bd.  LXIII,  1896,  S.  1.  (Neogen.) 

—  Geologische  Obersichtfikai-te  der  Insel  Rhodus  (mit  geol.  Beschreibung).  Jabrb. 

d.  k.  k.  geol    Reichsanst.  Wien,  Bd.  XLVIII,  1898,  S.  517.  (Kreide,  Palao^en, 
Neogen,  Quartiir,  Eruptivgesteine.) 

Calyert  F,  Ober  die  asiatische  Kûste  des  Hellespont.  Zeitschr.  fiir  Ethnolo^e. 
Berlin,  Bd.  XII,  1880,  S.  31.  (Neogen,  Quartar.) 

—  Meteorsteinfâlle  am  Hellespont.  Sitzungsb.  d.  kgl.  preufi.  Akad.  d.  Wissensch. 

Berlin,  Jahrg.  1886,  II,  S.  673. 
Calvert  F,  und  Neumayr  M,  Die  jungen  Ablagerungen  am  Hellespont.  Denkschr. 
d.  kais.  Akad.  d.  Wissensch.  Wien,  math.-naturw.  KL,  Bd.  XL,  1880,  S.  857. 
(Neogen,  Quartâr,  Eruptivgesteine.) 

Cancani  A.  Sulle  due  velocità  di  propagazione  del  terremoto  di  Costantinopoli 
del  10  luglio  1894.  Atti  délia  r.  accad.  dei  Lincei,  rendic.  Roma,  ser.  5,  vol.  III, 
1894,  2.  semestre,  pag.  409. 

Carpentin.  Tremblement  de  terre  de  Smyrne  du  29  juillet  1880.  Comptes  rend. 
hebd.  des  séances  de  l'acad.  des  sciences.  Paris,  tome  91,  1880,  pag.  601, 

Cayeux  L.  Sur  la  composition  et  ITige  des  terrains  métamorphiciues  de  la  Crète. 
Comptes  rend.  hebd.   des  séances   de  Tacad.  des  sciences.   Paris,   tome   184, 

1902,  pag.  1116.  (Trias,  Eruptivgesteine.) 

—  Sur  les  rapports  tectoniques  entre  la  Grèce   et  la  Crète  occidentale.    Comptes 

rend.  hebd.  des  séances  de  l'acad.  des  sciences.  Paris,  tome  134,  1902,  pag.  1157. 

—  Existence  du  jurassique    supérieur  et  de   l'Infracrétacé    dans    Tîle    de    Crète. 

Comptes  rend.  hebd.  des  séances   de  l'acad.   des   sciences.   Paris,  tome   136, 

1903,  pag.  330.  (Jura,  Kreide.) 

—  Phénomènes  de  charriage  dans  la  Méditerranée  orientale.  Comptes  rend.  hebd. 

des  séances  de  l'acad.  des  sciences.  Paris,  tome  136,  1903,  pag.  474. 

—  Les  éruptions   d'âge  secondaire    dans  l'île  de  Crète.  Comptes  rend.  hebd.   des 

séances  de  l'acad.   des  sciences.   Paris,   tome  136,   1903,   pag.  519.    (Eruptiv- 
gesteine.) 

Chalikiopoulos  L.  Sitia,  die  Osthalbinsel  Kretas.  Verôffentl.  d.  Inst.  fiir  Meeres- 
kunde  und  d.  geogr.  Inst.  an  d.  Univers.  Berlin,  Heft  4,  1903.  (Kristall.  Schicht- 
gesteine, Trias,  Kreide,  Paliiogen,  Neogen,  Quartar,  Kruptivgesteine.) 

Chelussi  Italo»  Alcune  rocce  dell'  isola  di  {Samos.  (iioru.  di  miner.,  eristallogr.  e 
petrogr.  Milano,  vol.  IV,  1893,  pag.  33.  (Kristall.  Soliichtgesteine,  Eruptiv- 
gesteine ) 

Clarke  H.  On  the  western  Asia  Minor  coal  and  iron  basins,  and  on  the  geology 
of  the  district.  Rep.  of  the  38.  meeting  of  the  british  assoo.  for  the  advanc. 
of  science  held  at  Norwich  in  August  1808.  London   1869,  pag.  61. 

Cold  C.  Kûstenverilnderungen  im  Archipel.  Mûnchen  188G. 


415 

Coquaiid  H.  Notice  géologique  sur  les  environs  de  Panderma  (Asie  Mineure).  Bull. 

d.   la   soc.   géol.    de  France.    Paris,   sér.   3,   tome   Vf,    1877—1878,    pag.   347. 

(Kristall.    Schichtgesteine ,    Devon?,    Carbon,    Palàogen,    Neogen,    Quartâ,r, 

Eruptivgesteine.) 
Cotteau  G.   Échinides  nouveaux  ou  peu  connus.   Rev.  et  magas.  de  zool.  pure  et 

appliquée  etc.  Paris,  sér.  3,  tome  IV,  1876,  pag.  317  et  sér.  3,  tome  VI,  1878, 

pag.  170.  (Neogen.) 
Coulant  E,   Cenni  sul    borato  di   calce  dell'  Asia  minore.    Atti  délia  soc.  toscana 

di  scienze  natur.,   proc.  verb.    Pisa,   vol.  IX,  1894  —  1896,   pag.  142.   (Kristall. 

Schichtgesteine,  Neogen,  Eruptivgesteine.) 

Davison  Ch.  On  the  velocity  of  the  Constantinople  earthquake-pulsations  of  july  10. 

1894.  Nature.  London  and  New  York,  vol.  L,  1894,  pag.  450. 
Diller  J.  S.  The  geology  of  Assos.  Papers  of  the  archaeol.  Inst.  of  America,  class. 

ser.  I.  Boston,  1882,  pag.  166.  (Neogen,  Eruptivgesteine.) 

—  Notes  upon  the  geology  of  the  Troad.  Papers  of  the  archaeol.  Inst.  of  America, 

class.    ser.    I.    Boston,  1882,    pag.    180.    (Kristallin.   Schichtgesteine,    Neogen, 
Eruptivgesteine.) 

—  Anatas  aïs  Umwandiungsprodukt  von  Titanit  im  Biotitamphibolgranit  der  Troas. 

Neues  Jahrb.   fur  Miner.,  Geol.   und   Palâont.    Stuttgart,  Jahrg.  1883,   Bd.  J, 
S.  187.  (Eruptivgesteine.) 

—  Notes  on  the  geology  of  the  Troad.  Quart,  journ.  of  the  geol.  soc.  of  London. 

London,  vol.  XXXIX,  18'^3,  pag.  627.  (Kristall.  Schichtgesteine,  Palâozoicum?, 

Kreide?,  Palàogen?,  Neogen,  Eruptivgesteine.) 
Doelter  C.   Trachyte   von   der   Insel  Kos.  Verh.    d.  k.  k.   geol.  Reichsanst.  Wien 

1876,  S.  233.  (Eruptivgesteine.) 
Bokutchajew   W.  et  Gieorisriewski   A.    Potohvy   maloazijskich   i   makedonskich 

tabatchnych  plantacij    (Sols  des  plantations  de  tabac  en  Asie  Mineure  et  en 

Macédoine).  Trudy  wolnavo  ekonomitcheskavo  obschtchestva.  St.  Petersbourg 

1889,  pag.  30. 
DouTillé  H.  Sur  la  constitution  géologique  des  environs  d'Héraclée  (Asie  Mineure). 

Comptes  rend.  hebd.  des  séances  de  Tacad.  des  sciences.  Paris,  tome  122,  1896, 

pag.  678.  (Carbon,  Kreide.) 

—  Etudes  sur  les  Rudistes.  Mém.  de  la  soc.  géol.  de  France.  Paléontologie.  Paris, 

Mém.  Nr.  6,  1890—1897  (in  dem  Kapitel:  Distribution  régionale  des  Hippurites, 
Chap.  IL   Les  Hippurites   de  la  province  orientale,   tome  VII,  fasc.  111,  1897 
d.  Zeitschr.  auch  kleinasiatische  Hippuriten  beschrieben). 
Dybowski  X.  Tremblement  de  terre  de  Turquie,  observé  à  Adabazar.  La  nature. 
Paris,  XXII,  2,  pag.  289. 

Eginitis  D.   Sur  le  tremblement   de  terre   de  Constantinople   du  10  juillet  1894. 

Comptes   rend.   hebd.   des   séances  de   Tacad.   des   sciences.   Paris,   tome  119, 

1894,  pag.  480. 
--  Le  tremblement  de  terre  de  Constantinople.  L'astronomie.  Paris,  XIII,  pag.  427. 

—  Le    tremblement   de   terre   de  Constantinople   du    10  juillet  1894.    Annales  de 

géogr.  Paris,  tome  IV,  1894—1895,  pag.  151. 
Enderle  J,   (Jber  eine   anthrakolithische  Fauna  von  Balia  Maaden  in  Kleinasien. 

Beitr.    zur  Paliiont.    und  Geol.   Ôsterreich-Ungarns    und    des   Orients.   Wien, 

Bd.  XIII,  1901,  S.  49.  (Carbon,  Permocarbon.) 
Esehenhag'en  M.  Erdmagnetismus  und  Erdbeben.  Sitzungsb.  d.  kgl.  preuû.  Akad. 

d.  Wissensch.    Berlin,   Jahrg.  1894,    Bd.  II,    S.  1165.    (Enthâlt  Bemerkungen 

ûber  Erdbeben  von  Konstantinopel.) 


416 

Etheridire  R.    Notes  on  the  fossil  plants  from  Kosloo.  Quart,  journ.  of  the  geoh 

soc.  of  London.  London,  vol.  XXXIII,  1877,  pag.  5;^2.  (Carbon.) 
Ewald.   Bericht  ûber  das  Erdbeben  von  Chios.   Monatsb.  d.  kgl.  preufi.  Akad.  d. 

Wissensch.  Berlin  1881,  S.  802. 
Fischer  P.   Diagnoses  moUuscorum  in  stratis  fossiliferis  insulae  Rhodi  jacentium. 

Journ.  de  Conchyl.  Paris,  sér.  3,  tome  XVII,  vol.  25, 1877,  pag.  78  et  222.  (Neog^en.) 
Fischer  P.  avec  la  collaboration  de  MM.  Cotteau  G,,  Manzoni  A.  et  Toumouër  R. 

Paléontologie  des  terrains  tertiaires  de  Tîle  de  Rhodes.  Mém.  de  la  soc.  géol. 

de  France.  Paris,  sér.  3,  tome  I,  1^77—1881.  Mém.  Nr.  II.  (Neogen,  Quartâx.) 
Fischer  Th.  Ktistenverânderungen  im  Mittehneergebiet.  Zeitschr.  d,  Ges.  fur  Erd- 

kunde.  Berlin,  Bd.  13,  1878,  S.  151. 
Fitzner   R,     Erdbebenbeobachtungen    in    Kleinasien.    Peterm.    Mitt^    aus    Justas 

Perthes  geogr.  Anst.  Gotha,  Bd.  49,  1903,  S.  130. 

—  Forschungen   auf  der  Bitbynischen  Halbinsel.   Rostock  1903.   (De von,    Carbon, 

Trias,  Kreide,  Palâogen,  Neogen,  Quartàr,  Eruptivgesteine.) 
Fliche.    Note   sur  les  Bois   fossiles   de  Mételin.    Annales  d.  mines.   Paris,  sér.  9, 
tome  XIII,  1898,  pag.  293.  (Neogen.) 

Forsyth-Major  C.  J.  Faune  mammalogiche  dell'  isole  di  Kos  e  di  Sauios.  Atti 
délia  soc.  toscana  di  scienze  natur.,  proc.  verb.  Pisa,  vol.  V,  1885 — 1887, 
pag.  272.  (Neogen.) 

—  Sur    un   gisement  d'ossements  fossiles  dans  l'île  de   Samos,    contemporains  de 

l'âge  de  Pikermi.    Comptes   rend.   hebd.   des  séances  de  l'acad    des  sciences. 
Paris,  tome  107,  1888,  pag.  1178.  (Neogen.) 

—  Considérations  nouvelles  sur  la  faune  de  vertébrés  du  miocène  supérieur  dans 

l'île    de  Samos.    Comptes    rend.    hebd.    des  séances   de  l'acad.   des    sciences. 
Paris,  tome  113,  1891,  pag.  608.  (Neogen.) 

—  Sur  l'âge  de  la  faune  de  Samos.    Comptes  rend.  hebd.  des  séances  de  Tacad. 

des  sciences.  Paris,  tome  113,  1891,  pag.  708.  (Neogen.) 

—  On  the  fossil  remains   of  species   of  the  family  Giraft'idae.    Proc.   of  the   zool. 

soc.  of  London.  London  1891,  pag.  315.  (Neogen.) 

—  Le  gisement  ossifère  deMitylini;  in:  Samos,  étude  géol.,  paléont.  et  botanique 

par  C.  De  Stefani,    C.    J.  Forsyth- Major    et  W.  Barbey.    Lausanne, 
1892,  pag.  83.  (Neogen,  Erui^tivgesteine.) 

—  Note    upon  Pliohyrax    graecus    (Gaudr.)   from    Samos.    Geol.   magaz.    London, 

new  séries,  décade  IV,  vol.  VI,  1899,  pag.  507.  (Neogen.) 

—  The  hyracoid  Pliohyrax   graecus  (Gaudr.)   from   the  upper  miocène    of  Samos 

and  Pikermi.    Geol.    magaz     London,    new   séries,  décade  IV,    vol.  VI,    1899, 
pag.  547.  (Neogen.) 

—  On  the  reportcd  occurence   of  the   camel   and  Nilghai  in  the   upper  miocène 

of  Samos.     Geol.  magaz.    London,    new  séries,    décade  IV,    vol.  VIII,     1901, 
pag.  354.  (Neogen). 

Foullon  H»  v.  Mineralogische  und  petrographische  Notizen.  Kapitel  :  Uber  Eruptiv- 
gesteine aus  der  Provinz  Karassi  in  Kleinasien.  Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  Reichsanst^ 
Wion,  Bd.  XXXVIII,  1888,  S.  32.  (Eruptivgesteine.) 

—  Uber  kristallinische  Gesteine   aus   dem   Baba   Dagh    ira   nordostlichen    Karien 

in  Kleinasien.  Verh.  d.  k.  k.  geol.  Reichsanst.    Wien,  1890,    S.  110.  (Kristall. 
Sc'hichtgesteine.) 

—  Ober  Gesteine  und  Minérale  von  der  Insel  Rhodus.    Sitzungsb.  d.  kais.  Akad. 

d.    Wissensch.    Wien,     math.  -  naturw.    KL,     Bd.    C,     Abt.   I,    1891,    S.   144. 
(Palâogen,  Neogen,  Eruptivgesteine.) 


417 

Foiiqué  F.  Contiibution  à  l'étude  des  Feldspaths.  Étude  de  quelques  roches  de 
Milo,  du  Péloponèse,  de  Mételin  et  de  Santorin.  Bull,  de  la  soc.  miner,  de 
France.  Paris,  tome  17,  1894,  pag.  315.  (Eruptivgesteine.) 

Frecli  F.  Lethaea  geognostica.  Stuttgart,  I.  Teil,  Lethaca  palaeozoica;  Bd.  II, 
1.  Lief.  Cambrium,  Silur,  Devon,  1897—1902  (Devon  Kleinasiens  S.  200,  234, 
236,  239,  244,  245),  ferner  Bd.  II,  2.  Lief.  Carbon,  1899  (Carbon  Klein- 
asiens S.  385,  392,  Karte  V),  endlich  Bd.  II,  4.  Lief.  Die  Dyas  (Schluûj,  1902. 
(Carbon  und  Permocarbon  Kleinasiens  S.  660  und  G93). 

Frîtsch  K.  V.  Acht  Tage  in  Kleinasien.  Mitt.  des  Ver.  fïir  Erdkunde  zu  Halle  a,  S„ 
1882,  S.  101.  (Kiistall.  Schichtgesteine,  Palàozoicum,  Kreide,  Palâogen,  Neogen, 
Quartâr,  Eruptivgesteine.) 

Fuchs  Th.  Miozanfossilien  aus  Lykien.  Verh.  d.  k.  k.  geol.  Reichsanst.  Wien, 
1885,  S.  107.  (Neogen.) 

—  Cber    einige   Hieroglyphen    und    Fucoiden    aus    den  palâozoischen  Schichten 

von  Hadjin  in  Kleinasien.  Sitzungsb.  d.  kais.  Akad.  d.  Wissensch.  Wien, 
math.-naturw.  Kl ,  Bd.  CXI,  Abt.  I,  1902,  S.  327.  (Silur.) 

Fiicini  A,  Fossili  del  calcare  marnoso  del  bacino  boratifero  di  Sultan-Tchair. 
Atti  délia  soc.  toscana  di  scienze  natur ,  proc.  verb.  Pisa,  vol.  IX,  1894 — 
1896,  pag.  163.  (Neogen.) 

Futterer  K.  in:  Flottwell  v.  Aus  dem  Stromgebiet  der  Qyzyl  Irmaq  (Halys). 
Peterm.  Mitt.  aus  Justus  Perthes  geogr.  Anst.  Gotha,  Ërgilnzungsband  XXIV, 
1894—1895,  Heft  Nr    114.  (Palàozoicum,  Palâogen,  Eruptivgesteine.) 

Gorceîx  H.  Sur  la  géologie  des  îles  de  Nisiros  et  de  Cos.  Bull,  de  la  soc.  géol. 
de  France.  Paris,  sér.  3,  tome  I,  1872  —  1873,  pag.  365  (Neogen,  Eruptivgesteine.) 

—  Sur  l'état  du  volcan  de  Nisiros   au  mois  de  mars  1873.    Comptes   rend.   hebd. 

des  séances  de  l'acad.  des  sciences.  Paris,  tome  77,  1873,  pag.  597.  (Eruptiv- 
gesteine.) 

—  Sur    la    récente    éruption    de    Nisyros.     Comptes   rend.  hebd.  des  séances  de 

l'acad.  des  sciences.  Paris,  tome  77,  1873,  pag.  1039.  (Eruptivgesteine.) 

—  Sur  l'éruption  boueuse  de  Nisyros.  Comptes  rend.  hebd.  des  séances  de  Tacad. 

des  sciences.  Paris,  tome  77,  1873,  pag.  1474.  (Eruptivgesteine.) 

—  1/île    volcanique    de  Nisiros.    L'Institut,   journ.    univ.   d.    sciences    et    d.   soc. 

savantes  en  France  et  à  l'étranger.  Paris  1873,  pag.  289,  299,  343.  (Eruptiv- 
gesteine.) 

—  Une  lettre  de  Cos  ddt.  20.  décembre  1873  communiquée  par  M.  Delesse.  Bull. 

de  la  soc.  géol.  de  France.  Paris,  sér.  3,  tome  II,  1873  —  1874,  pag.  145. 
(Kristall.  Schichtgesteine,  Neogen,  Quartiir,  Eruptivgesteine.) 

—  Note    sur   l'île    de  Cos    et   sur    quelques    bassins  tertiaires  de  l'Eubée,    de  la 

Thessalie  et  de  la  Macédoine.  Bull,  de  la  soc.  géol.  de  France.  Paris,  sér.  3, 
tome  II,  1873 — 1874,  pag.  398.  (Kristall.  Schichtgesteine,  Mesozoicum,  Neogen, 
Eruptivgesteine.) 

—  Phénomènes   volcaniques    de  Nisyros.     Comptes    rend.    hebd.    des    séances    de 

l'acad.  des  sciences.  Paris,  tome  78,  1874,  pag.  444.  (Mesozoicum,  Neogen, 
Quartâr,  Eruptivgesteine.) 

—  Aperçu  géologique  sur  l'île  de  Cos.  Comptes  rend.  hebd.  des  séances  de  l'acad. 

des  sciences.  Paris,  tome  78,  1874,  pag.  565.  (Kristall.  Schichtgesteine, 
Mesozoicum,  Neogen,  Quartiir,  Eruptivgesteine.) 

—  Sur  l'étude   des  Fumerolles    de   Nisyros   et   de   quelques-uns  des   produits    de 

l'éruption  de  1873.  Comptes  rend.  hebd.  des  séances  de  l'acad.  des  sciences. 
Paris,  tome  78,  1874,  pag.  1309.  (Eruptivgesteine.) 

58 


418 

Goreeix  H.  Ten-ains  volcaniques  de  l'île  de  Cos.  L'institut,  journ  univ.  d.  sciences 
et  d.  soc.  savajiteB  en  France  et  à  Tétranger.  Paris,  1874,  pag.  78.  (Mesozoicum, 
Neogen,  Eruptivgesteine.) 
Etude  des  fumarolles  de  Nisyros  et  de  quelques-uns  des  produits  des  éruptionB 
dont  cette  île  a  été  le  siège  en  1872  et  1873.  Annales  de  chimie  et  de  physique. 
Paris,  sér.  5,  tome  II,  1874,  pag.  333.  (Eruptivgesteine.) 

—  Aperçu    géologique  sur  l'île  de  Cos.  Annales   scient,   de  l'école  norm.    super. 

Paris,  sér.  2,  tome  V,  1876,  pag.  205.  (Krisîall.  Schichtgesteine,  Mesozoicum, 
Neogen,  Quartâr,  Eruptivgesteine  ) 
Gurlt  A.  Steinbeil  aus  Schmirgelstein  von  Kosbunar  (Smyma)  und  Vorkoninien 
des  Schmirgelsteins  im  Orient  und  seine  technische  Verwendung.  Verh.  d. 
naturh.  Ver.  d.  preuû.  Rheinlande  und  Westfalens.  Bonn,  Jahrg.  39,  1882, 
Sitzungsb.  S.  5. 

—  Die  Bergwerksindustrie  in  Griechenland  und  im  tûrkischen  Reich.    Berlin  1882. 

Hauer  C.  t.  Analysen  von  Eruptivsfesteinen  aus  dem  Orient.  Verh   d.  k.  k.  g^eol. 

Reichsanst.  Wien  1873,  S.  218.  (Eruptivgesteine.) 
HarTeng  J.  de.    Notice  sur  le  bassin  houiller  d'Héraclée  (Turquie  d'Asie).    Rev. 

univers,  des  mines,  de  la  métallurgie  etc.    Liège,  86.  année,  sér.  3,  tome  XX, 

1892,  4.  trimestre,  pag.  34.  (Carbon,  Kreide  als  Trias  angefiihrt.) 
Hauttecoeur  H,    La  principauté  de  Samos.  Bull,   de  la  soc.  r.  belge  de  gréogr., 

Bruxelles,  25.  année,  1901.  pag.  4,  81  et  177.  (Geol.  Beschreibung  bloÛ  Repro- 

duktion.) 

—  L'île  de  Karpathos.    Bull,  de  la  soc    r.  belge  de  géogr.    Bruxelles,  25.  année, 

1901,  pag.  237.  (Geol.  Beschreibung  blofi  Reproduktion.) 
Hirschfeld  G.  Ûber  ein  Erdbeben  in  Kleinasien.  Neues  Jahrb.   fur  Miner ,    Geol. 
und  Palitont.  Stuttgart,  Jahrg.  1889,  Bd.  I,  S.  275. 

Hochstetter  F.  v.  Die  geologischen  Verhâltnisse  des  ôstlichen  Teiles  der  euro- 
piiischen  Tûrkei.  Jahrb.  d.  k.  k  geol.  Reichsanst.  Wien,  I.  Teil,  Bd.  XX, 
1870,  S.  365;  II.  Teil,  Bd.  XXII,  1872,  S.  831.  (Im  1.  Telle  Devon,  Kreide, 
Neogen  und  Eruptivgesteine  KleinasieuR  bertihrt.) 

—  Asien,   seine  Zukunftsbahnen   und  seine   Kohlenschiitze.   Wien  1876.    ^Carbon 

Kleinasions  S.  152.) 
Hoernes  M.    Die   lossilen  Mollusken  des  Tertiâr-Beckens  von  Wien.  II.  Bivalven. 

Abh.   d.   k.  k.  geol.  Reichsanst.  Wien,  Bd.  IV,    1870.    (Darin   auch   pliocâne 

Formen  von  der  Insel  Rhodus  angefûhrt.) 
Hoernes  R.  Geologischer  Bau  der  Insel  Samothrake.  Denkschr.  d.  kais.  Akad.  d. 

Wissensch.  Wien,  math.naturw.  Kl,  Bd.  XXXIII,  1874,  S.  1.  (In  einer  Fufl- 

note  wichtige  Erwiihnung  des  Neogens  der  Troas.) 

—  Sûfiwasserschichten  unter  den  sarmatischen  Ablagerungen  am  Marmarameere. 

Verh.  d.  k.  k.  geol.  Reichsanst.  Wien,  1875,  S.  174.  (Neogen.) 

—  Ein  Beitrag  zur  Kenntnis  fossiler  Binnenfaunen.  Sûfiwasserschichten  unter  den 

sai-matischen  Ablagerungen  am  Marmarameere.  Sitzungsb.  d.  kais.  Akad.  der 

Wissensch.  Wien,  math.-naturw.  Kl ,  Bd.  LXXIV,  Abt.  I,  1876,  S.  7.  (Neogen.) 
Holtzer  P.    Le  bassin  houiller  d'Héraclée.  Bull,  de  la  soc.  de  l'industrie  minérale. 

St.  Etienne,  sér.  3,  tome  X,  1896,  pag.  773.    (Carbon,  Kreide,  Eruptivgesteine.) 
Howorth  H.  H.    The  absence  of  glacial  phenoniena   in   large   parts   of  Western 

Asia  and  eastern  Europe.  Geol.  magaz.  London,  new  séries,  décade  lll,  vol.  IX 

1892,  pag.  54. 
Jaguaux  R.  Analyses  d'émeris.  Bull,  de  la  soc.  miner,  de  France.  Paris,  tome  7. 

1884,  pag.  160. 


419 

Joues  Rupert  T.  On  some  devonian  and  silurian  Odtracoda  from  North- America, 

France  and  the  Bosporus.  Quart,  journ.  of  the  geol.  soc.  of  London.  London, 

vol.  XLVl,  1890,  pag,  534.  (Devon.) 
JUssen  E,  Ûber  pliocâne  Korallen  von  der  Insel  Hhodus.  Sitzungsb.  d.  kais.  Akad. 

d.  Wissensch.  Wien,  math.-naturw.  KL,  Bd.  XCIX,  Abt.  1,  1890,  S.  13.  (Neogen.) 
Knnnenberg  K.  Eleinasiens  Naturschatze,  seine  wicbtigsten  Tiere,  Enlturpflanzen 

und  Mineralschatze.  Berlin.  1897. 
Kayser  E.  Devon-Fossilien  vom  Bosporus  und   von   der  Nordktiste  des  Marmara- 

Meeres.   Beitr.   zur  Palâont.   und    Geol.    Ôsterreich-Ungams    und    d.   Orients. 

Wien,  Leipzig,  Bd.  XII,  1898,  S.  27.  (Devon.) 
Kellner  W,   Tiirkischer  Bergbau    und  dessen  Produkte.    Berg-  und  Huttenmânn. 

Zeitung.  Leipzig,  Jahrg.  46,  1887,  S.  37  und  62. 

—  Die  fcîchmirgelminen  in  Kleinasien.   Berg-  und  Huttenmânn.  Zeitung.    Leipzig, 

Jabrg.  47,  1888,  S.  456. 
Kenngott  A,    Ûber  Priceit,  Colemanit   und  Pandermit.  Neues  Jahrb.    fiir  Miner., 
Geol.  und  Palâont.  Stuttgart,  Jahrg.   1885,  Bd.  I,  S.  241. 

Kiepert  H,  Verânderungen  im  Mûndungsgebiete  des  Plusses  Hermos  in  Eleinasien. 
Globus.  Braunschweig,  Bd.  51,  1887,  S.  150. 

—  Die  alten  Ortslagen   am  Siidfufie   des  Idagebirges.    Zeitschr.    d.  Ges.   fur  Erd- 

kunde.  Berlin,  Bd.  24,  1889,  S.  290.  (Enthâlt  eine  geol.  Earte  der  Umgebung 

von  Edremid.) 
Konstantinidis  M.  Mines  d'antimoine  à  iSamos.  Paris  1888. 
Lacroix  A.  Sur  l'existence  de  roches  à  leucite  dans  l'Asie  Mineure  et  sur  quelques 

roches  à  hypersthène  du  Caucase.  Comptes  rend.  hebd.  des  séances  de  l'acad. 

des  sciences.  Paris,  tome  110,  1890,  pag.  302.  (Eruptivgesteine.) 

—  6ur  les  roches  à  leucite  de  Trébizonde  (Asie  Mineure).    Bull,  de  la  soc.  géol. 

de  France.  Paris,  sér.  3,  tome  XIX,   1891,  pag.  732.  (Eruptivgesteine.) 

—  Les  roches  volcaniques  à  leucite  de  Trébizonde.  Comptes  rend.  hebd.  des  séances 

de  l'acad.  des  sciences.  Paris,  tome  128,  1899,  pag.   128.   (Palâogen,  Eruptiv- 
gesteine. ) 

Launay  L.  de.  Histoire  géologique  de  Mételin  et  de  Thasos.  Rev.  archéol.  Paris* 
sér.  3,  tome  XI,  1888,  pag.  242.  (Kristall.  Schichtgesteine,   Neogen,   Eruptiv 
gesteine.) 

—  La  géologie  de  l'île  Mételin.    Comptes  rend.  hebd.  des  séances  de  l'acad.  des 

sciences.  Paris,  tome  110,  1890,  pag.  158.  (Kristall.  Schichtgesteine,   Neogen, 
Eruptivgesteine.) 

—  Mission  géologique  dans  les  îles  de  Mételin,  Thasos  et  Samothrake    Archives 

des  missions  scient,  et  litt.  Paris,  sér.   3,  tome  XVI,  1890.  (Kristall.  Schicht- 
gesteine, Neogen,  Eruptivgesteine.) 

—  Description   géologique   des   îles   de  Mételin   et   de  Thasos  (Mer  Egée).  Nouv. 

archives  des  missions  scient,  et  litt.  Paris,  tome  I,    1891,   pag.  127.  (Kristall. 
Schichtge.«teine,  Neogen,  Quartâi-,  Eruptivgesteine.) 
-  Observations   sur  les  directions   de   plissements  dans  la  mer  Egée.  Bull,  de  la 
soc.  géol.  de  France.  Paris,  comptes-rend.  somm.  des  séances,  sér.  3,  tome  XX, 
1892,  pag.  Gij. 

—  Note  sur  la  nécropole  de  Camiros  dans  l'île  de  Rhodes.  Rev.  archéol.  Paris,  1895, 

II,  pag.  182.  (Geol.  Ûbersicht  nach  Bukowski.) 

—  Sur  la  géologie   des   îles    de  Mételin,   ou  Losbos   et   de  Lemnos   dans   la   mer 

Egée.  Comptes  rend.  hebd.  des  séances  de   l'acad.  des   sciences.   Paris,   tome 
125,   1897,  pag.  lU4b.  (Neogen.  i 

53* 


420 

Launay  L.  de.  Études  géologiques  sur  la  mer  Egée.  La  géologie  des  îles  de 
Mételin  (Lesbos),  Lemnos  et  Thasos.  Annales  d.  mines.  Paris,  sér.  9,  tome  XIII, 
1898,  pag.  157.   (Kristall.  Schichtgesteine,  Neogen,  Quartftr,  Eruptivgesteine.) 

Leonliard  R.  Geologische  Skizze  des  galatischen  Andesitgebietes  nôrdlich  von 
Angora.  Neues  Jahrb.  fîir  Miner.,  Geol.  und  Paliiont.  Stuttgart,  Beilag^eband  XVI, 
1903,  S.  99.  (Trias?,  Jura,  Kreide,  Palâogen,  Neogen,  Eruptivgesteine.) 

Lepsius  R.  Géologie  von  Attika.  Ein  Beitrng  zur  Lehre  vom  MetamorphismuB 
der  Gesteine.  Berlin  1893.  (Auf  S.  168 — 169  Beachreibung  des  Trachyte  von 
Pergamon  in  Eleinasien.) 

Liebrich  A.  Bauxit  und  Smirgel  Zeitschr  fur  prakt.  Geol.  Berlin,  Jahrg.  1895,  S.  276. 

Limpricht  M.  Die  h^ti-asse  der  Dardanellen.  Inaug.-Dissert.  Breslau  1892. 

Linek  in:  KannenbergK.  Ein  Forschungsritt  durch  das  Stromgebiet  des  unteren 
Kisil  Yrmak  (Halys).  Globus.  Braunschweig,  Bd  65,  Nr.  12,  1894,  S.  186. 
(Kristall.  Schichtgesteine,  Kreide,  Tertiiir,  Eruptivgesteine.) 

Luschan  F.  t.  Uber  seine  Reisen  in  Eleinasien.  Verh.  d.  Ges.  ftlr  Erdkunde. 
Berlin,  Bd.  XV,  1888,  S.  47.  (Quartâr.) 

Maass  G.  Bas  Erdbeben  von  Konstantinopel  1894.  Himmelu.  Phde.  Berlin,  Bd.VI[,1896. 
Milch  L.  Die  ErguOgesteine  des  galatischen  Andesitgebietes  (nôrdlich  von  Angora). 

Neues  Jahrb.  fiir  Miner.,  Geol.  und  Paliiont.  Stuttgart,  Beilageband  XV F.   1903, 

S.  110.  (Eruptivgesteine.) 
Mitzopulos  C.  Die  Erdbeben  in  Griechenland  und  der  Ttirkei  im  J.  1890.   Peterm. 

Mitt.  aus  Justus  Perthes  geogr.  Anst.  Gotha,  Bd.  37,  1891,  S.  51. 

—  Die  Erdbeben  in  Griechenland  und  der  Turkei  im  J.  1891.   Peterm.  Mitt.  aus 

Justus  Perthes  geogr.  Anst.  Gotha,  Bd.  38,  1892,  S.  265. 

—  Das  Erdbeben  von  Aidin  in  Kleiniisien  am  19.  August  1895.  Peterm.  Mitt.  aus 

Justus  Perthes  geogi-.  Anst.  Gotha,  Bd.  41,  1895,  S.  266. 
MoJsisoTics  E,  Ûber  den  chronologischen  Umfang  des  Dachsteinknlkes.  Anhang: 

Ûber  juvavische  Cephalopoden  aus  der  Bukowina  und  aus  Kleinasien.  Sitzun^b. 

d.  kais.  Akad.  d.  Wissensch.  Wieu,  math.-naturw.  Kl,  Bd.  CV,  Abt.  I,   1896, 

S.  39.  (Trias.) 
MontessuH  de  Ballore  F.  de.    Les   regionn  Balkaniques   et  TAnatolie   séi^mique. 

Bull,  du  comité  géol.  St.  Petersbourg,  tome  XIX,  1900,  pag.  31. 
Moureaux.  Sur  le  tremblement  do  terre  de  Constantinople.  Comptes  rend.  hebd. 

des  séances  de  l'acad.  des  sciences.  Paris,  tome  119,  1894,  pag.  251. 
Muck.   Ober  neuere  Schûrfungen   auf  Stcânkohle   an   d(»r   Kiiste    des  Schwarzen 

Meeres   in  Kleinasien.  Zeitschr.   d.    ôsterr.    Ing.-  und  Architekten-Ver.    Wieu, 

Jahrg.  53,  1901,  S    92.  (Carbon,  Kreide.) 
Myres  J.  E,  On  the  geology  of  the  coastlund  of  Caria.  Rep.  of  the  british  assoc. 

for  the  advanc.  of  science,    sixtythird  meoting   held   at  Nottingham    in    sep- 

temb.  1893.  London  1894,  pag.  746.  (Kristall.  Schicht«,nistt'ine,  Kreide,  Neogen, 

Eruptivgesteine.) 

Nasse  R.  Ein  Ausflug  nach  Samos.  Zeitschr.  d.  Ge.^.  fur  Erdkunde.  Berlin,  Bd.  X, 
1875,  IS.  222.  (Kristall.  Schichtgesteine,  Paliiozoicuni?.  X»»ogen,  Quartilr,  Ei-up- 
tivgesteine.) 

yaumann  E.  Vom  Goldencn  Horn  zu  den  (2"<'11^*'>  ^^^  Eui)lirat.  Mûnchen  und 
Leipzig  1893.  (S.  367 — 375,  Kristall.  Scbichtgt'steine,  Palilozoicum,  Devon, 
Carbon,  Trias,  Jura,  Kreide,  Paliiogeu,  Neo<^en,  Eruptiv^rcnteine.) 

—  Die  Grundlinien  Anatoliens  und  Centralasicns  Geogr.  Zeitschr.,  hrsg",  von 
A.  Hettner.  Ltâpzig ,  Jahrg.  Il,  18%,  S.  7.  (Kri.stall.  Schichtgesteine, 
Palilozoicum,  Carbon,  Jura,  Kreide,  Paliiogen,  Neogen.  Eruptivgesteine.) 


421 

Neiimayr  M.  Die  Insel  Kos.  Verh.  d.  k.  k.  <,'eol.  Reichsanst  Wien  1875,  S  170 
(Kristall.  Schichtgesteine,  Kreide,  Neogen,  Quartâr,  Eruptivgesteine.) 

—  (Jber  den  geologischen  Bau  der  Insel  Kos  und  ûber  die  Gliederung  der  jung- 

tertiâren  Binnenablagerungen  des  Archipels.  Denkschr.  d.  kais.  Akad.  d. 
Wissensch.  Wien,  math.-naturw.  Kl.,  Bd.  40,  1880,  S.  213.  (Kristall.  Schicht- 
gesteine, Mesozoicum,  Kreide,  Neogen,  Quart ar,  Eruptivgesteine) 

—  Zur  Geschichte    des  ôstlichen   Mittelmeerbeckens.    Virchows  und  HolzendorfFs 

Samral.  gemeinverst.  wissensch.  Vortrâge.  Berlin,  1882,  Nr.  392.  (Neogen,  Quartâr.) 

—  t)ber  einige   tertiâre  Stifiwasserschnecken  aus  dem   Orient.   Neues  Jahrb.   fur 

Miner.,   Geol.   und  Palâont.  Stuttgart,   Jahrg.    1883,  Bd.    II,  S.  37.   (Neogen.) 

—  Ûber  Trias-  und  Kohlenkalkversteinerungen  aus  dem  nordwestlichen  Kleinasien. 

Anz.  d.  kais.  Akad.  d.  Wissensch.  Wien,  math.-naturw.  Kl.,  Jahrg.  XXIV, 
1887,  S.  241.  (Cai-bon,  Perm?,  Trias.) 

Oberliummer  E.  Bemerkungen  zur  Route  Diner— Afiun  Karahissar.  Anhang  zu 
W.  V.  Diest  .,Von  Tilsit  nach  Angora*.  Petemi.  Mitt.  aus  Justus  Perthes 
geogr.  Anst.  Gotha,  Ergânzungsband  XXVII,  1899,  Heft  Nr.  125,  S.  91. 
(Paliiogen,  Eruptivgesteine.) 

—  Reise   in  Westkleinasien  (1897)   in:   R.  Oberhummer   und  H     Zimmerer, 

Durch  Syrien  und  Kleinasien.  Berlin  1899,  S.  871.  t  Kristall.  Schichtgesteine, 
Palâogen,  Quartiir,  Eruptivgesteine.) 
Ornstein   B.     Das   Erdbeben    von   Vostizza  nebst  der  griechisch-kleinasiatischen 
Erdbebenchronik  d.  J.  1887.  Das  Ausland.  Stuttgart,  Jahrg.  62,  1889,  S.  281. 

—  Das  Erdbeben  auf  Lesbos.  Das  Ausland.  Stuttgart,  Jahrg.  64,  1891,  S.  109. 
Osborii  H.  F.    On    Pliohyrax   Kruppii   Osborn,   a   fossil   Hyracoid,    from   Samos, 

Lower  Pliocène,  in  the  Stuttgart  Collection.  A  new  type,  and  the  first  known 
tertiary  Hyracoid.  Proc,  of  the  fourth  intern.  Congress  of  zool.  Cambridge 
1898,  pag.  172    (Neogen.) 

P.   D.    Kamennyj    ugol   w   Anatolij    (La   houille    de   l'Anatolie).    Gornozawodskij 

Listok.  Kharkow  1888,  pag.  229. 
Partseh  J.  Géologie  und  Mythologie  in  Kleinasien.  Philolog.  Abh.  Berlin  1883,  S  105. 
Paton  W,  R.  and  Myres  J.  L.    Rescarches  in  Karia.  Geogr.  journ    London,  vol. 

IX,   1897,  png.  38.  (Kristall.  Schichtgesteine,  Eruptivgesteine.» 
Pauli  F.  W.  Die  Insel  Chios  in  geographischer,  geologischer,  ethnologischer  und 

komraerzicller  Hinsicht.   Mitth.    der  geogr.  Ges.   in   Hamburg    1883,   Bd.   fiîr 

1880  und  1881,  S.  99. 
Pelissier  de.    Sur  le   tremblement  de  terre   de  Chio.     Comptes  rend.   hebd.  des 

séances  de  l'acad.  des  sciences.  Paris,  tome  92,  1881,  pag   956. 
Peiiecke  K.  A,  Das  Sammelergebnis  Dr.  Franz  Schaffers  aus  dem  Oberdevon  von 

Hadschin  im  Antitaurus.    Jahrb.   d.   k    k.  geol.  Reichsanst.  Wien,   Bd.    LUI, 

1903,  S.  141.  (Devon.) 
Perjsrens  E.   Pliocilne  Bryozoën   von   Rhodos.    Annalen   d.   k.  k.   naturh.  Hofmus. 

Wien,  Bd.  il,  1887,  S.  1.  (Neogen.) 
Petau  de  Maulette.  Quelques   observations  géogéniques  sur  le  bas.sin  de  la  mer 

noire,  le  Caucase  et  l'Arménie.  Rev.  univers,  des  mines,  de  la  métallurgie  etc. 

Liège,  35.  année,  sér.  3,  tome  XV,  1891.  3.  trimestre,  pag.  240. 
Petit-Bois  G.  Aperçu  géologique  de  la  vallée  de  Kara-Sou  (Asie  Mineure)    Annale.« 

de  la  soc.  géol.  de  Belgique.  Liège,  tome  II,  1875,  pag.  183.  iKreide,  Palàogen, 

Eruptivgesteine.) 
Philippson  A.  Geologische  und  geographische  VVahrnehmungen  auf  einer  Orient- 

reise.  5  Vortriige.  îiitzungsb.  d    niederrhein.  Ges.  fur  Natur-   und  Heilkunde. 


422 

Bonn,  Jahrg.  54,  1897,  S.  4.  (Kristall.  Schichtgerfteine,  Devon,  Neogen,  Qaartfir, 
Eruptivgeateine.) 
Philippson  A.  Die  griechischen  Insein  des  Agâischen  Meeres.  Yerh.  d.  Ges.    ffït 
Erdkunde.  Berlin.  Bd.  XXIV,  1897,  S.  264.  (Auch  Kleinasien  beriShrt.) 

—  Bosporus  und  Hellespont.  Geogr.  Zeitschr ,  hrsg.  von  A.  Heltner.  Leipzig,  Jahrg. 

IV,  1898,  S.  16.   (Devon,  Trias,  Palâogen,  Neogen,  Quartâr,  Eruptivgeeteine.) 

—  La  tectonique  de  TEgéide  (Grèce,  Mer  Egée,  Asie  mineure  occidentale).  Annales 

de  géogr.  Paris,  tome  VII,  lb98,  pag.  112. 

—  Der  Gebirgsbau  dev  ÂgHis   und   seine    allgemeineren   Beziehungen.    Verh.    d. 

Vn.  intern.  Geogi-.-Congresses  in  Berlin  1899,  S.  181. 

—  Géologie  der  pergamenischen  Landscbaft.    (Vorlaufiger  Bericht).    Mitt.  des  k. 

ai-chaolog.  Instit.  Athen,  XXVII,  1902,  S.  7.  (Kristall.  Schicbtgesteine,  Carbon. 
Permocarbon,  Palilogen,  Neogen,  Eruptivgesteine.) 

—  Nachtrâge  zur  Kenntnis  der  griechischen  Inselwelt.  Peterm.  Mitt.   aus  Justus 

Pei-thes   geogr.  Anst.  Gotha,  Bd.  48,   1902,  S.    106.   (Kristall.  Schicbtgesteine 
.    .  der  Insel  Nikaria.) 

—  Vorlaufiger  Bericht  ûber  die  im  Sommer  1901  ausgefîûhrte  Forschungsreise  im 

westlicben  Kleinasien.  Sitzungsb.  d.    kg),  preuû.  Akad.   d.  Wissensch.  Berlin 

1902,  Halbband  l,  S.  68.  (Kristall.  Schicbtgesteine,  Carbon,  Kreide,  PalâGg-en, 
Neogen,  Eruptivgesteine.) 

—  Vorlaufiger  Bericht  ûber  die  im  Sommer  1902  ausgefiihrte  Forschungsreise  im 

lyestlichen  Kleinasien.  Sitzungsb.   d.   kgl.  preufi.  Akad.   d.  Wissensch.  Berlin 

1903,  Halbband    1,    S.    112.    (Kristall.    Schicbtgesteine,    Trias,   Jura,    Kreide, 
Neogen,  Quartilr,  Eruptivgesteine.) 

PompeekJ    J.    F.   Palftontologische   und  .stratigraphische  Notizen   aus  Anat.olien. 

Zeitschr.  der  deutsch.  geol.  Ges.  Beriîn,  Bd.  49,  1897,  S.  713.  (Jura.) 

Ralli  G.   Le  bassin    houiller  d'Héraclée     Annales  de  la  soc.   géol.   de   Belgique. 

Liège,  tome  XXIII,  1895  —  1896,  pag.    151.  (Carbon,  Kreide,  Eruptivgesteine.) 
Rath  G.  T.   tîber   ein    von  Herrn  Dr.   Muck    cingesandtes   neues   wasserhaltig^es 

Kalkborat  ..Panderniit".  Sitzungsb.  d.  niederrhein.  Ges.  fur  Natur-   und  Heil- 

kunde.  Bonn,  Jahrg.  34,  1877,  S.  192. 

—  Ûber   das  Erdbeben   von  Chios   vom  3.  April  1881.  Sitzungsb.  d    niederrhein. 

Ges.  fur  Natur-  und  Heilkunde.  Bonn,  Jahrg.  39,  18b2.  S.  11. 

—  Ûber  die  Géologie  der  Umgebungen  Smyrniis    namentlich  des  Berges  Sipyloa. 

Sitzungsb.  d.    niederrhein.  Ges.   fur  Natur-   und  Heilkunde.  Bonn,  Jahrg.   39, 
1682,  S.  16    (Paliiozoicum,  Kreide?,  Eruptivgesteine.) 

—  Durch  Italien  und  Griechenland  nach  dem  Heiligen  Land.  Reisebriefe.  Heidel- 

berg  1888.  (Enthillt  auch  geol.  Bemerkungen  iiber  Kleinasien.) 
RanUn  V,  Description  physique  de  Tile  de  Crète.  Paris  1869. 
Rayet  0.   Mémoire  sur  l'île   de  Kos.  Archives   d<*.s  missions   scient,    et  litt.  Paris, 

sér.  3,  tome  lli,  1876,  pag.  37. 
Rendelmanii,  Oscar-Bey.  Le  tremblement  de  terre  de  Constantinople  (juillet  1894). 

Paris  1894. 
Rosiwal  A.  Eruptivgesteine  vom  Bosporus  und  von  der  kleinasiatischen  Seite  des 

Marmara-Meeres.    Beitr.    zur   Paliiont.    und  Geol.  Osterreicb-Ungarns    und    d. 

Orients.  Wien,  Leipzig,  Bd.  Xll,  1898,  S.  42.  (Eruptivgesteine.) 
Rossî  M.  S.  de.    Notizia   sul    terremoto   di   Chic    e  îSmirne   de!   20.  marzo    1388. 

Atti   deir   acad.    pontif.    de'  nuovi    Liucei.    Roma,    aiino  XLV,  1892,  pag.  46. 
Ruge  W.     Beitrîige    zur  Géographie    von  Kleinasien.     Peterm.  Mitt.    aus    Justus 

Perthes  geogr.  Anst.  Gotha,  Bd.  38,   1892,  S.  22ô.  (Mesozoicum.) 


423 

Sandbergrer  F.  Laniates  fossil  in  Tertiârschichten  bei  Troja.  Neues  Jahrb.  fiir 
Miner.,   Geol.   und   Palâont.    Stuttgart,  Jahrg.   1884,   Bd.  1,   S.  73.  (Neogen.) 

Schaffer  F.  Das  Mâandertalbeben  vom  20.  Sept.  1899.  Mitt.  d.  k.  k.  geogr. 
Ges.  Wien,  Bd.  XLIII,  1900,  S.  221. 

—  Geologische  Studien  im  sûdôstlichen  Kleinasien.  Sitzungsber.  d.  kais.  Akad.  d. 

Wissensch.  Wien,  math.-naturw.  Kl.,  Bd.  CIX,  Abt.  I,  1900,  S.  498.  (Paliio- 
zoicum,  Devon,  Palâogen,  Neogen,  Quartar.) 

—  Geologische    Forschungsreisen     im    sûdôstlichen    Anatolien    und    Nordsyiien. 

6  Jnhresb.  d.  Ges.  zur  Fôrder.  d.  naturh.  Erforsch.  des  Orients.  Wien  1900,  S.  9. 

—  Beitrâge    zur  Kenntnis  des  Miozânbeckens    von  Cilicien.    Jahrb.  d.  k.  k.  geol. 

Reichsanst.  Wien,  T.  Teil  im  Bd.  LI,  1901,  S.  41  î  H.  Teil  im  Bd.  LU,  1902, 
S.  1.  (Kristall.  Schichtgesteine,  Palâozoicum,  Devon,  Kreide,  Palâogen, 
Neogen,  Eruptivgesteine.) 

—  Zur  Geotektonik  des  sûdôstlichen  Anatolien.  Peterm.  Mitt.  aus  Justus  Perthes 

geogr.  Anst.  Gotha,  I  Teil  im  Bd.  47,  1901,  S.  132;  H.  Teil  im  Bd.  48, 
1S02,  S.  270.  (Kristall.  Schichtgesteine,  Palâozoicum,  Devon,  Kreide,  Palâogen, 
Neogen,  Eruptivgesteine.) 

—  Geologische  Studien  im  sûdôstlichen  Kleinasien  und  in  Nordsyrien.  Sitzungsber. 

d.  kais.  Akad.  d  Wissensch.  Wien,  math.-naturw.  Kl.,  Bd.  CX,-  Abt.  I,  1901, 
S.  5.  (Kristallin.  Schichtgesteine,  Palâozoicum,  Mesozoicum,  Palâogen, 
Neogen,  Eruptivgesteine.) 

—  Neue  geologische  Studien  im  sûdôstlichen  Kleinasien.  Sitzungsber.  d.  kais.  ^kad. 

d.  Wissensch.  Wien,  math.-naturw.  Kl.,  Bd.  CX,  Abt.  I,  1901,  S.  388.  (Kristall. 
Schichtgesteine,  Palâozoicum,  Mesozoicum,  Devon,  Palâogen,  Neogen.) 

—  Dritte  Forschungsreise  nach   dem  sûdôstlichen  Anatolien*    7.  Jahresb.  d.  Ges. 

zur  Fôrder.  d.  naturh.  Erforsch.  des  Orients.  Wien  1901,  S.  6.  (Kristall. 
Schichtgesteine,  Devon,  Neogen,  Eruptivgesteine.) 

—  Geographische    ErUiuterung    zu  :    Eine  mai'ine  Neogenfauna    aus  Cilicien    von 

F.  Toula.  Verh.  d.  k.  k    geol.  Reichsanst.  Wien,  1902,  S.  77.  (Neogen.) 

—  Geologische  Forschungsreisen  im  sûdôstlichen  Kleinasien.  Mitt.  d.  k.  k.  geogr. 

Ges.  Wien,  Bd.  XLVI,  1903,  S.  12  und  71.  (Kristall.  Schichtgesteine,  Palâo- 
zoicum, Devon,  Palâogen,  Neogen,  Quartar,  Eruptivgesteine.) 

—  Cilicia.  Peterm.  Mitt.  aus  Justus  Perthes  geogr.  Anst.  Gotha,  Ergânzung.-heft 

Nr.   141,   1903.   (Kristall.  Schichtgesteine,  Palâozoicum,  Silur,  Devon,  Karbon, 
Kreide,  Palâogen,  Neogen,  Quart  ai*,  Eruptivgesteine.) 
Sclierzer   C.  y.    Smyrna.    Wien    1873.     (Enthâlt    ein  Kapitel    ûber   mineralische 
Produkte  und  eine  Thermenkarte  des  vorderen  Kleinasien.) 

Schlosser  M.  Ûber  neue  Funde  von  lAptodon  graecus  Gaudry  und  die  systematische 
Stellung  dièses  Sâugetieres.  Zool.  Anz.  Leipzig,  Bd.  XXII,  1899,  S.  378  und 
38ô.  (Neogen.) 

—  Ûber  neue  Funde  von  Lepiodon  graecus  Gaudry  und  die  systematische  Stellung 

dièses  Sâugetieres.  Neues  Jahrb.  fur  Miner.,  Geol.  und  Palâont.  Stuttgart, 
Jahrg.  1900,  Bd.  I,  S.  66    (Neogen.) 

Schmidt  J.  F.    Studien  ûber  Erdbeben.  Leipzig  1879.  (Berûhrt  auch  Kleinasien.) 

Schubert  R.  J.  Kreide-  und  Eocânfossilien  von  Ordu  am  Schwarzen  Meere  (Klein- 
asien).   Verh.  d.  k.  k.  geol.  Reichsanst.  Wien  1901,  S.  94.  (Kreide,  Palâogen.) 

Simmersbach  B.  Das  Steinkohlenbecken  von  Heraklea  in  Kleinasien  Zeitschr. 
fur  prakt.  Geol.  Berlin,  Jahrg.   1903,  S.  169. 

Simonelli  V.  Appunti  sulla  costituzione  geologica  deir  isola  di  Candia.  Atti 
délia   r.  accad.   dei  Lincei.    Roma,  rendic,  ser.  5,  voL  III,  1894,  2.  semestre. 


424 

pag.    236.    (Kristall.    Schichtgesteine,     Trias  ?,    Kreide ,    Palâogen ,    Eruptiv- 
gesteine  ) 
Simonelli  V.  Appunti  sopra  i  terreni  neogenici  e  quaternari  dell'  isola  di  Candia. 
Atti  délia  r.  accad.  dei  Lincei.  Rendic.  Roma,  ser.  5,  vol.  ITI,  1894,  2.  semestre, 
pag.  ^65.  (Neogen,  Quortàr.) 

—  Candia    Kicordi  di  escursione.    Parma  1896.    (Kristall.  Schichtgesteine,  Kreide, 

Palâogen,  Neogen,  Quartâr,  Eruptivgesteine.) 
Bpratt  T.  Remarks  on  the  coal-bearing  déposais  near  Erekli,  the  ancient  Ueraclea 
Pontica,  Bithynia      The  London,   Edinburgh    and  Dublin   philosoph.    magaz. 
and  journ.  of  science.  London,  ser.  5.  vol.  IV,  1877,  pag.  74.  (Carbon,  Neogen, 
Eruptivgesteine.) 

—  Remarks    on    the    coal-bearing    deposits    near    Erekli    (the  ancient    Heraclea 

Pontica,    Bithynia).     Quart,   journ.    of   the    geol.    soc.    of  London.    London, 

voL  XXXIII,  1877,  pag.  524.  (Carbon,  Neogen,  Eruptivgesteine.) 
Stache  G.    Fusulinenkalke   aus  Oberkrain,    Sumatra   und  Chios.     Verh.    d.    k.  k. 

geol.  Ueichsanst.  Wien  1876,  S.  371.  (Carbon.) 
Stefani  C.  de.   Les  terrains   tertiaires   supérieurs   du   bassin  de  la  Méditenranée. 

Annales  de  la  soc.   géoI.    de  Belgique.    Bruxelles,    tome  XVIII,    lb90 — 1691, 

pag.  201.  (Neogen.  Quartâr.) 

—  Aperçu   géologique   de    l'île    de   Samos.    In:    Samos,    étude    géol.,    paléont.  et 

botanique  par  C.  de  Stefani,  C.  J.  Forsy  th-Major  et  W.  Barbey. 
Lausanne  1892,  pag.  69.  (Kristall.  Schichtgesteine,  Neogen,  Quartâr,  Eruptiv- 
gesteine.) 

—  Aperçu  géologique  de  l'île  de  Karpathos.  In:  Karpathos,  étude  géol.,  paléont. 

et  botanique  par  C.  de  Stefani,  C.  J  Forsyth-Major  et  W.  Barbey. 
Lausanne   1895,  pag.  153.  (Kreide,  Palâogen,  Neogen.  Quartâr.) 

Stoeckel  J,  M.  Mineralproduktion  Kleinasiens.  Ôsterr  Monatsschr.  fur  d.  Orient. 
Wien  1885,  S.  108. 

Buess  E.  Das  Antlitz  der  Erde  Wien,  Prag,  Leipzig.  Bd.  1,  1885,  in  den  Ab- 
schnitten  :  „Da8  Mittelmeer",  „Die  Beziehungen  der  Alpen  zu  den  asiatischen 
Gebirgen**  und  ,.Die  Continente"  ;  Bd  II,  1888,  in  den  Abschnitten:  „Tertiâre 
Meere  und  junge  Kalksteinbildungen'*  und  „Das  Mittelmeer  in  der  historischen 
Zeit";  Bd  III,  1.  Hiilfte,  1901,  in  dem  Abschnitte:  „Die  Tauriden  und  die 
Dinariden". 

Tehihateheff  P,  de.  A^ie  Mineure.  Paris,  4.  partie,  Géologie,  vol  I,  1867;  vol.  Il, 
1869;  vol.  III,  1869  et  Paléontologie  par  d'Arcbiac  A.,  Fischer  P,  et 
Verneuil  E.  de,  1866  —  1869. 

—  Klein- Asien.  Das  Wissen  der  Gegenwart.  Leipzig,  Bd.  LXIV,  18^7.  (Geolojçiscbes 

Kapitel  S.  110.) 
Teller  F.    Geologische   Beobachtungeu   auf  der   Insel    Chios.    Denkschr.  d     kais. 

Akad    d.  Wissensch.  Wien,  math.-naturw.  Kl,  Bd.  40,   1880,  S.  340.    (KristalL 

Schichtgesteine,  Paliiozoicum,  Carbon,  Mesozoicum,  Neogen,  Eruptivgesteine.) 
Terqucin    0.     Les    Foraminifères    et    les    Entomostracés-ostracodes    du    pliocène 

supérieur  de  l'île  de  Rhodes.  Mém.  de  la  soc.  géol.  de  France    Paris,    sér.  3, 

tome  I,  1877-1881;  Mém.  Nr.  111.  (Neogen.) 

Tîetzc  E.    Beitriige  zur  Géologie  von  Lykien.   Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  Reichsanstalt. 

Wien,    Bd.    XXXV,    1885,    S.  283.     (Mesozoicum.    Kreide,    Paliiogen,    Neogen, 

Quartâr,  Eruptivgesteine.) 
Topley  W.  Appendix  to  Mr.  J.  S.  Diller's  „Notes  on  the  geology  of  the  Troad* 

Quart  journ.  of  the  geol.  soc.  of  London.  London,  vol.  XXXIX.  1883,  pag.  633 


425 

Toula  F.  Bericht  ûber  eine  Anzahl  von  Silugetierresten,  gesammelt  bei  Gelegenbeit 
des  Baues  der  Eisenbahn  von  Skutari  nach  Ismid  im  Mârz  1873.  Anz.  d.  kais. 
Akad.  d.Wissensch.Wien,  niath.-naturw.  Kl.,  Jabrg.  XXVII,  1890,  S.  1 12.  (Neogen.) 

—  Bericht  ûber  seine  Reise   an   der  Sûdkûste   des  Marmarameeres  in  Kleinasien 

und  uber  das  am  Golf  von  Ismid  entdeckte  Auftreten  von  mediterranem 
Muschelkalk.  Zeitschr.  d.  deutsch.  geol.  Ges.  Berlin,  Bd.  XLVII,  1895,  S.  567. 
(Perm?,  Trias,  Kreide.) 

—  Vorlàufiger  Bericht  ûber  seine  mit  Subvention  des  k  k.  Ministeriums  fur  Eultus 

und  Unterrichi  im  Sommer  1895  ausgefûhrte  Reise  an  den  Bosporus  und  an 
die  Sûdkûste  des  Marmarameeres.  Anz.  d.  kais.  Akad.  d.  Wissensch.  Wien, 
math.-naturw.  Kl.,  Jahrg.  XXXIII,  1896,  S.  3.  (Trias.) 

—  Ûber  die  Auffindung  einer  Muschelkalkfauna  am  Golfe  von  Ismid.  Neues  Jahrb. 

fur  Miner,  Geol.  und  Palaont.  Stuttgart,   Jahrg.  1896,  Bd.  I,  S.  149.  (Trias.) 

—  Ûber  die  Muschelkalkfauna   am   Golfe   von   Ismid,     Neues  Jahrb.   fur  Miner., 

Geol.  und  Palaont.  Stuttgart,  Jahrg.  1896,  Bd.  II,  S.   137.  (Trias.) 

—  Eine  Muschelkalkfauna  am  Golfe  von  Ismid  in  Kleinasien.  Beitr.  zur  Palâ^ont. 

und  Geol.  Ôsterreich-Ungarns  und  d.  Orients.  Wien,  Leipzig,  Bd.  X,  1896, 
S.  153.  (Trias,  Kreide.) 

—  Geologenfahrten  am  Marmarameere.  Schr.  d.  Ver.  zur  Verbr.  naturw.  Kenntn. 

Wien,  Bd.  3G,  1895-1896,  S.  349. 

—  Ûber    Protrachycevas  anatolicum   n.  /.,   ein   neues   Triasfossil    vom   Golfe   von 

Ismid.  Neues  Jahrb.  fur  Miner.,  Geol.  und  Palaont.  Stuttgart,  Jahrg.  1898, 
Bd.  I,  S.  26.  (Trias.) 
--  Eine  geologische  Reise  nach  Kleinasien  (Bosporus  und  Sûdkûste  des  Marmara- 
meeres). Beitr.  zur  Palaont.  und  Geol.  Ôsterreich-Ungams  und  des  Orients. 
Wien,  Leipzig,  Bd.  XII,  1898,  S.  1.  (Kristall.  Schichtgesteine,  Devon,  Trias, 
Kreide,  Palâogen,  Neogen,  Quartâr,  Eruptivgesteine  ) 

—  Eine   geologische  Reise   nach  Kleinasien.    Neues  Jahrb.   fur  Miner.,  Geol.   und 

Palaont.  Stuttgart,  Jahrg.  1899,  Bd.  I,  S.  63.  (Devon,  Perm?,  Quartar.) 

—  Die   geologische  Geschichte   des  Schwarzen  Meeres.    Schr.   d.  Ver.    zur  Verbr, 

naturw.  Kenntn.  Wien,  Bd.  XLI,  1900-1901,  S.  1. 

—  Eine  marine  Neogenfauna  aus  Cilicien.  Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  Reichsanst.  Wien, 

Bd.  LI,  1901,  S.  247.  (Neogen.) 

—  Ûber   den  Fundort   der   marinen  Neogenfossilien   aus  Cilicien  (Jahrb.  d.  k.  k. 

geol.  R.-A.  1901,  II).  Verh.  d.  k.  k.  geol.  Reichsanst.  Wien  1902,  S.  290.  (Neogen.) 

Tournouër  R.  Coup  d'oeil  sur  la  faune  des  couches  à  Congéries  et  des  couches  à 
Paludines  de  l'Europe  centrale  et  méridionale  à  l'occasion  d'un  récent  travail 
de  M.  S.  Brusina.  Bull,  de  la  soc.  géol.  de  France.  Paris,  sér.  3,  tome  III, 
1874  -  1875,  pag.  291.  (Berûhrt  das  Neogen  der  Insel  Kos.) 

—  Diagnoses  d'espèces  nouvelles  de  coquilles  d'eau  douce,  recueillies  par  M.  G  o  r- 

ceix  dans  les  terrains  tertiaires  supérieurs  de  l'île  de  Cos.  Journ.  de  Conchyl. 
Paris,  sér.  3,  tome  XV,  vol.  XXIIl,  1875,  pag.  76.  (Neogen.) 
--  Diagnose  d'une  coquille  fossile  des  terrains  tertiaires   supérieurs   d'eau   douce 
de  l'île  de  Cos.  Journ.  de  Conchyl.  Paris,  sér.  3,  tome  XV,   vol.  XXIII,  1875, 
pag.  167.  (Neogen) 

Etude  sur  les  fossiles  tertiaires  de  l'île  de  Cos,  recueillis  par  M.  G  o  r  c  e  i  x  en  1873. 
A nnales  scient,  de  l'école  norm.  super.  Paris,  sér.2,  tomeV,  1876,  pag.445.  (Neogen.) 

Tscheriiyschew  Th.  Die  obercarbonischen  Brachiopoden  des  Ural  und  des  Timan. 
Mém.  du  comité  géol.  St.  Petersbourg,  vol.  XVI,  1902.  (Auf  S.  683—687  auch 
das  Obercarbon  und  Permocarbon  von  Balia  bcsprochen.) 

54 


426 

(Anonym).  Terremoto  di  Costantinopoli  (10.  luglio  1894).  Boll.  mens.  delF  osserv. 

centr.  in  Moncalieri.  Torino,  vol.  XIV,  pag.  132. 
(Anonym).    Tremblements  de  terre   en  Turquie.  La  nature.  Paris,  vol.  XXII,  2, 

pag.  158. 
Yinassa  de  Regny  P.    Radiolari  cretacei  dell'  isola  di  Karpathos.  Mein.  doUa  r. 

accad.  délie  scienze  dell'  istit.  di  Hologna.  Bologna,  ser.  5,  tomo  IX,  1901 — 1002, 

pag.  497.  (Kreide.) 
Yinceiiz  F.  v.  Reise  nach  den  Steinkaskaden  von  Hierapolis  (Kleinasien).  Globus. 

Braunschweig,  Bd.  77,  1900,  S.  377.  (Quartiir.) 
Viola  C  Ûbcr  den  Albit  von  Lakous  (Insel  Kreta).  Tschermaks  Miner,  und  petrogr. 

Mitt.  Wien,  Bd.  XV,  lb95,  S.  135. 
VIrchow  R.  Reise  nach  Troja.   Vcrli.  d.  Herliner  Ges.  fiir  Anthrop.,   Etbnol.  und 

Urgeschichte.  Berlin,  Jabrg.  1879,  ^itz.  v.  21.  Juni,  S.  24  und  ^itz.  v.  12.  Juli, 

S.  34.  (Quartiir.) 

—  Beitriige  zur  Landeskunde  der  Troas.  Physik.  Abb.  d.  kgl.  Akod.  d  Wisscnsch. 

Berlin,  1879,  Abh.  III.  (Paliiozoicum.  Neogen,  Quartâr,  Eruptivgesteine.) 

—  Die  Ktiste  der  Troas.  Zeitschr.  ftir  Etbnol.  Berlin,  Bd.  XII,  1880,  S.  40. 

W,  Der  Minendistrikt   von  Karahissar  in  Kleinasien.    Ôstcrr.   Zeitsobr.    fur  Hersr- 

und  Hiittenwescn.  Wien,  .Tabrg.  32,  1884,  S.  439. 
Wasliliurii  0,  The  geology  of  tbe  Bospborus.    Amer,  journ.  of  science    and  arts. 

New  Haven,  ser.  3,  vol.  VI,  1873,  pag.  186.  (Devon,  Eruptivgesteine.) 
Washington  H.  S.    Tho   voloanoes   of  tbe   Kula  basin   in  Lydia.   Inaug.  -  Di.^scrt. 

New  York  1894.  (Kristall.  fcîcbicbtgesteine,  Neogen,  Eruptivgesteine.) 

—  On  tbe  basalts  of  Kula.  Amer,  journ.  of  science.  New  lîavon,  ser.  3,  vol.  XLVII, 

1894,  pag.  114.  (Kristall.  ycbichtgesteine,  Neogen,  Eruptivgesteine.) 

—  On  igneous  rocks  from  Sniyrna  and  Pergamon.  Amer,  journ.  of  science.    New 

Haven,  ser.  4,  vol.  III,  1897,  pag.  41.  (Quartiir,  Eruptivgesteine.) 

—  Tbe  composition  of  Kulaite.  Journ.  of  gcol.  Chicago,  vol.  VIII,  190O,  png-.  CIO. 

(Eruptivgesteine.) 
Weismantel  0,    Die  Erdbebon   des   vordoren  Kleinasiens   in   gescbicbtlicber  Zeit. 

Progr.  d.  k  Gymnasiums  in  Wiesbaden  und  Inaug.-Dissertation.  Marburg*  1691. 
"Weiss  E.  tîber  Bergbaubetricb  und  Mineralvorkommnisse  in  der  Tûrkei.  Bern  1889. 
Wciss   K.  E.    Kurze    Mitteilungen    liber   Lagerstiltton    im    we.*?tlicben    Anatolien. 

Zeitscbr.  fur  ])rakt.  (icol.  Berlin,  Jabrg.  1901,  î^.  249. 
Wliîtiicld  J.  E.  Analyses  of  some  natural  Borates  and  Borosilicates.  Amer,  journ. 

of  science.  New  Haven,  ser.  3,  vol.  XXXI V,  1837,  pag.  231. 
Williiiison  W.  F.  Notes  on  tbe  geology  and  minerai  rcsources  of  Anatolia    (Asia 

Minor).    Quart,  journ.  of  tbe   geol.  soc.  of  London.    London,    vol.    LI,     1895, 

pag.  95.  (Kristall.  Scbicbtgesteine,  Neogen,  Erui)tivgesteine.) 

Zeiller  K.  Sur  la  flore  dos  dépôts  bonillers  d'Asie  mineure  et  sur  la  prÔHCnce 
dans  cette  flore  du  genre  Pbyllotbeca.  Comptes  rend.  bobd.  des  séances  de 
l'acad.  des  sciences.  Paris,  tome  120,  1895,  pag.  1228.  (Carbon.) 

—  Observations  sur  quelques  fougère."^  des  dc^pôts  bonillers  d'Asie  mineure.   Bull. 

de  la  soc.  botau.  de  France.  Pans,  XLIV.  Ib97,  pag.  195.  (Carbon.) 

—  Etude  sur    la  flore  fossile  du  bassin  bouilUîr  d'H»''racl('e  (Asie  mineure).    Méra. 

d<>   la   soc.    gcol.    de  France.    Paris,    Mcm.  Nr.  21,    tome  VIII,  fasc.  iV,    189.) 
et  tome  IX,  fasc.  1,  1901.  (Carbon.) 
Zlegler  A.    Zur    Gesibichte   des   Meerscbanms    mit    bosonderer   Beriicksiehtig'unff 
der  Meer-icbaumi^'iuben  bei  E.skishebir  in  Kleinasien.  Dresden  1878. 


Dber  die  Kiippen  der  Karpaten. 

Von  V.  Ulllig. 

Die  Erôrterung  von  Kiippen  und  klippenurtigen  Ersclieinungen 
nahni  in  der  geologischen  Literatur  des  letzten  Jahrzehntes  einen  breiten 
Itaiini  ein.  Hauptsiiclilich  handelte  es  sich  hierbei  uni  westalpine  Gebiete 
und  daher  war  dièse  Erôrterung  vornehnilich  vom  Gesichtspunkte  der 
L  berschiebung  beherrscht  der  nach  der  tibereinstimmenden  Auffassung 
der  Geologen  in  den  Westalpen  den  grandiosen  Erscheinungen  dièses 
Gebirges  am  besten  angeniessen  ist.  Die  in  den  Karpaten  gewonnenen 
Anschauuncfen  fanden  dau^e^^en  meistens  nur  eine  beilaufi^fe  Erwahnun<(. 

Ich  bin  daher  sehr  erfreut,  meine  karpatischen  Erfahrungen  am 
heutigen  Tage  vor  einem  so  groBen  und  bedeutenden  Forum  darlegen 
zu  konnen.  Ich  filrchte  nur,  bei  der  Kilrze  der  Zeit  meinem  Thema 
nicht  vôllig  gerecht  werden  zu  konnen,  denn  wohlverstanden,  ist  ja  die 
Entstehung  der  karpatischen  Kiippen  fast  gleichbedeutend  mit  der 
Entstehung  der  Karpaten. 

Der  Geolog,  der  die  mahrische,  schlesische  oder  galizische  Sand- 
steinzone  von  Norden  her  verquert,  genieUt  nach  Uberschreitung  der 
roizlosen  Sandsteinzone  einen  geologisch  wie  landschaftlich  gleich 
eigeuartigen  Anblick:  ein  schmales,  von  isolierten  Felsen  starrendes 
Band  zieht  durch  das  Gelânde  und  bewirkt  durch  den  Gegensatz 
zwischen  den  steil  aufragenden  Kalkfelsen  und  den  flachen  Abhangen 
des  Karpatensandsteines  hochst  sinnfiillige  geologische  Erscheinungen. 

Dièses  Band,    die  vielberufene    sudliche  Klippenzone,  ver- 

mittelt  dem  von  Norden    herkommenden  Geologen  die  erste  Bekannt- 

schaft  mit  den  Trias-,  Lias-  und  den  iilteren  Jurabildungen  der  Karpaten. 

Sie  beginnt  ])ei  Schlol^  Brancs  am  Rande  des  Wiener  Beckens,  schlieCt 

sich  im  Waagtale    ein^   an  die  Kerngebirgszone  der  Karpaten  an,    die 

sie    im    allgemeinen  bogenformig   umgïirtet.     Im  Osten  geht  sie  nach 

linearem  Verlaufe  in  das  alte  mesozoische  und  prapermisch-kristalline 

Gebirge  der  Ostkaqjaten  Uber.  Im  mittleren  Abschnitte,  den  sogenannten 

Pieninen,  durchschnittlich  5  km  breit,  schwillt  sie  im  Waagtale  bis  zu 

23  km  Breite   an.     Sie    enthâlt   auf  der   280  km  langen  Strecke  vom 

54* 


428 

Wiener  Becken  bis  nach  Zeben  im  Saroser  Koniitut  ungefôhr  5000 
einzelue  Kiippen,  deren  GrôBe  von  den  kleinsten  Diminutivklippen  bis 
zu  den  grôBten  Massen  von  16  km  Lange  und  2 — 3*5  km  Breite  aile 
Ûbergânge  aufweist. 

Die  erste  Orientierung  im  Bereiche  der  stidlichen  Klippenzoue 
ist  rasch  gewonuen.  Vor  aliem  erkeunt  nian,  daB  die  Klippenzone  im 
Norden  und  SQden  von  alttertiaren  Zonen  begleitet  und  von  der  nord- 
lichen  zugleich  tiberragt  ist.  Die  nôrdiiche  oder  îiuBere  ÂIttertiârzone 
ist  gefaltet,  die  sUdliche  dagegen  —  und  das  ist  eine  Tatsache  von 
groBer  Bedeutung  —  bewahrt  flaclie  Lagerung.  Die  SUdgrenze  der 
Klippenzone  eutspricht  einem  scharfen,  gleichniîlBig  fortziehenden 
Bruche,  die  Nordgrenze  einer  durch  Faltung  modifizierten  Auf- 
lagerungslinie. 

Im  engeren  Bereiche  der  Klippenzone  unterscheidet  man  1.  die 
triadischen,  jurassischen  und  neocomen  Klippengesteine  und  2.  die 
obercretacischen  und  alttei*tiâren  Htillgesteine  ;  jene  bilden  isolierte 
Einheiten,  dièse  ziehen  durch  die  ganze  Zone  ununterbrochen  hindurch. 
Betrachten  wir  zunâchst  dieFaciesverhâltnisseder  Klippengesteine. 
Die  Trias  zeigt  im  allgemeinen  die  subtatrische  Faciès,  nur  der  belle 
karnische  Kalk  von  Kocskocz  im  Waagtale  steht  ohne  Seitenstiick  im 
Bereiche  der  Karpaten  da.  Auch  die  Gesteine  des  Lias  und  des  untersten 
Dogger  {OpalimiS'  und  MurchisonaeSchichteu)  nâhern  sich  der  sub- 
tatrischen  Ausbildung,  sind  aber  toniger  und  weniger  miichtig  und 
enthalten  eine  FtiUe  von  Versteinerungen  aus  alleu  Hauptstufen,  die 
mit  der  Versteinerungsarmut  der  inneren  Karpatenzonen  auffallend 
kontrastiert.  Die  roten  Hornsteinkalke  und  Crinoidenkalke  des  sub- 
tatrischen  Oberlias  der  Tatra  fehien  in  der  Klippenzone  und  umgekehrt 
koninien  rote  Kalke  im  Unterlias  der  Arvaer  Klippen  vor,  die  in  der 
Tatra  und  in  Fatrakrivan  nicht  entwickelt  sind.  Im  mittleren  Dogger 
tritt  in  der  Klippenregion  eine  Spaltung  in  die  versteinerungsreîche 
und  die  Honisteinkalkfacies  auf;  jene  besteht  aus  wenig  miichtigen 
Crinoiden-  und  Ammouitenkalken  mit  vielen,  vvenn  auch  oft  schlecbt 
erhaltenen  Versteinerungen,  dièse  gleicht  teilweise  der  subtatrischen 
Faciès,  weicht  aber  von  ihr  durch  die  Entwicklung  miichtiger  Posi- 
donomyenschiefer  ab. 

Auf  den  ersteuBlick  scheint  die  Verschiedenheit  der  versteinerungs- 
reichen  und  der  Hornsteinkalkfucies  die  Vorstelluii<(  zu  begUnstigen, 
es  milBte  mindestens  eine  dieser  Entwicklungen  aus  eiueni  ferngelegenen 
Entwicklungsraume  herstaniraen.  Bei  naherer  Erforscliung  der  Klippen- 
zone erkennt  man  freilich  die  Richtigkeit  der  Ne  umay  rschen  Angabe, 
daB  beide  Entwicklungen  durch  Ubergiinge  verkiiiipft  sind,  ja  mau 
tiberzeugt    sich,    daC    dièse  Ubergiinge    noch  weit  enger   und  mannig- 


429 

faltiger  sind,  als  Neumayr  annahni.  Man  muB  also  mit  diesem  Forscher 
ein  Nebeneinanderentstehen  der  beideii  Entwicklungen  voraussetzen. 
Die  radiolarienreichen  Hornsteinkalke  sind  vermutlicli  in  grôBerer  Tiefe 
entstanden  als  die  Crinoiden-  und  Ammonitenkalke,  und  da  dièse  Bil- 
duiigen  reilienweise  miteinander  wechseln,  so  niuB  der  ehemalige 
Bildungsrauni  der  Klippenzone  ini  Dogger  iiud  Maim  durcli  bandweisen 
VV^echsel  von  tieferem  und  seichteieni  Meere  gekennzeiclinet  gewesen 
sein.  Man  niuB  sich  niclit  vorstellen,  daI3  die  Ablagerung  dieser  Faciès 
auf  den  engen  Kaum  der  heutigen  Klippenzone  beschriinkt  war,  im 
Norden  und  Silden  der  Klippenzone  ist  ein  weiter  Spielraum  hierfiir 
gegeben,  und  es  war  oftenbar  die  Faltung  und  Scliuppenbildung,  die 
dièse  Ablagerungen  einander  so  sehr  geniihert  hat. 

Wie  aucli  ininier  man  die  Ubergango  der  Klippenfacies  aeuten 
moge,  so  steht  docli  vor  allem  die  Tatsache  fest,  daB  weder  in 
d  e  r  T a  1 1- a  n  o  c h  a u  c h  in  i r g e n d  e  i  n  e m  a n  d e r e n  i  n  n  e r e n 
Teile  der  Karpaten  Gesteine  bekannt  sind,  die  mit  den 
Faciès  der  sûdliclien  Klippenzone  Ubereinstimmeu. 
Weder  die  Bildungen  der  versteineruugsreichen  nocli  auch  die  der 
Hornsteinkalkfacies  kann  man  in  gleicher  Folge  und  BeschafFenheit 
in  den  inneren  Zonen  der  Karpaten  wiederfînden,  sie  sind  vielmehr 
giinzlich  auf  den  AuBenrand  des  eliemaligen  mesozoischen  Ablagerungs- 
raumes  der  Karpaten,  die  nachmalige  Klippenzone,  beschrankt. 

Die  Klippen  haben  aber  nicht  nur  eine  eigenartige  Faciès,  sondern 
zeigen  auch  eine  besondere,  ihnen  eigentUmliche  Tektonik.  Die 
Klippen  der  versteinerungsreichen  Faciès  sind  vorwiegend  in  parallèle 
Schuppen  zerlegt,  von  kleinen  Blattverwerfungen  durchschnitten  und 
in  Liingsreihen  angeordnet.  Viel  seltener  kommt  eine  gruppenfôrmige 
Anordnung  bei  mehr  flacher  Lagerung  der  Schichten  zur  Geltung. 
Die  Hornsteinkalkklippen  dagegen  bilden  langgezogene,  zusammen- 
hiingende  Kilmme,  Schuppen  und  schiefe  Falten  und  ihre  Schichten 
zeigen  oft  verwickelte  Sekundilrfaltungen.  Die  Ursache  dièses  ver- 
schiedenartigen  tektonischen  Verhaltens  rȔuB  man  wohl  in  der  physi- 
kalischen  Verschiedenheit  der  Gesteine,  besonders  in  der  groBeren 
Sprodigkeit  und  Massigkeit  der  Crinoidenkalke  einerseits  und  der 
groBeren   Phistizitilt  der  Hornsteinkalkfacies  anderseits  suchen. 

Einzelne  altère  Forscher  haben  die  Klippen  als  regellos  verteilt 
hingestellt.  Es  genOgt  aber  ein  Blick  auf  ein  richtig  aufgenommenes 
Klippenkiirtchen,  uni  zu  erkennen,  wie  gesetzmilBig  die  einzelnen  Klippen 
trotz  ihrer  Isolierunjx  «j^leich  den  Steinchen  eines  Mosaikbildes  zum 
Aufbau  eines  groBeren  Ganzen  zusammentreten. 

Uberall,  \vo  die  Klippen  in  ihren  tieferen  Teilen  aufgeschlossen 
sind,  wachsen  sie  gleichsam  aus  der  Tiefe    hervor;    auch   da,    wo    sie 


4B0 

nur  als  kleine  Spitzen  an  Bergrucken  hervorragen,  liegeii  die  Schichten 
des  Klippengesteines  nicht  flach  auf  dem  Flysch  auf,  wie  das  zum 
Teil  von  den  Schweizer  Klippen  beschrieben  wird,  sondern  sie  zeigen 
eine  mehr  oder  miuder  steile  Lagerung. 

An  nicht  wenig  Punkten  sieht  nian  à'w  HUllscbicliten  konkordunt 
unter  die  Klippen  einfallen  iind  wiederimi  konkordant  auf  ihneu  auf- 
rulien.  Namentlich  bei  plastibcher  Beschatfenlieit  des  Klippenniaterials, 
zum  Beispiel  bei  den  Opalinus-  und  MurchisonaeSchichten^  ist  dièse 
Konkordanz  so  voUstândig,  daC  man  es  sehr  wohl  ])egreift,  dafi  die 
alten  Autoren  die  Klippenkalke  als  Einlagerungen  im  Karpatensand- 
stein  betracliteten.  Wenn  dennocli  aile  spilteren  Forscher  iiach  dem 
Vorgange  von  Beyrich  in  der  Annahme  einer  scliarfen  Diskordanz 
zvvischen  den  Klippen  und  ihrer  HUlle  il])ereinstimmen,  so  geschieht 
dies  in  den  Pieninen  weniger  wegen  der  Verhaltnisse  im  einzelnen 
Aufschlusse,  als  vielmehr  wegen  der  scharfen  Begrenzung  und  Iso- 
lierung  der  Klippen,  des  Mangels  petrographischer  Ubergange  von 
den  Klippen  zur  Hiille,  der  selbstiindigen  Verbreitung  der  Klippen  und 
der  Tatsaclie,  daO  die  Hilllschichten  Klippen  von  verschiedenem  geolo- 
logischen  Alter  umgeben. 

Die  H  ii  1 1  s  e  h  i  c  h  t  e  n    gehoren   zum  Teil    der  Oberkreide,   zum 

Teil  dem  Alttertiiir  an.   Gemeinsanie  Faltung  hat  die  vorwiegend   pla- 

stischen    HuUschicliten    in    konkordante    Lagerung   gebracht,    wiihrend 

sie    urspriinglich    vielleicht   nicht  ganz    gleiehniiiBig   abgesetzt    waren. 

Bestand    doch  eine  kurze  Festlandsperiode  zwischen  Senon  und  Mittel- 

eociin,  die  sich  in  den  inneren  Karpaten  durch  die  Verteilung    dieser 

Forraationen,  durch    die  Entwicklung    eines    geschie])ereichen    Litoral- 

Kordons  und  das  Vorkoninien  von    Land})flanzen    und    selbst    Kohlen- 

bildungen  l)ekundet  und  auch  in  der  Klippen/une  aus  dem  Vorhanden- 

sein    von    HippuritenkalkgeroUen    im    Eociiiiconglomerat    erschlossen 

werden  kann. 

Im  Cenoman  liorrschen   grobkhistische,    im    Senon    feinklastisclie 

und  kalkige  Gesteine  vor,  es  fehlt  a])er  aucli  im  tieferen  Teile  nicht 
an  feineren,  im  hoheren  nicht  an  grui)eren  Sedimenten.  Auch  das 
Eociln  beginnt  mit  gr()bkIasti^ichen  Bildungen.  Im  Waagtale  und  in 
den  Ostkarpaten  treten  Cenomangesteine,  in  don  Pieninen  Senon  und 
Eociln   in  den   Vordergrund. 

Im  Bereiclie  der  Hullgesteine  l'rregen  unstreitig  die  Conglo- 
méra te  das  meiste  Literesse.  Sie  tiM^ten  nielit  vereinzelt  auf,  wie 
Neumavr  mt'inte.  sondern  in  alI<ceineinor  Ver))reitun<j^  und  hauficr 
solcher^Miichtigkeit,  daK  sie  selbst  Bt-rg/ugo  ))ilden.  Stets  spielen 
Hornsteinkalkeinschlus.'^e  eine  viel  groiJere  Kulle  als  Geschiebe  von 
Czorsztyner  Kalk  und  Ciinoidenkalk,  was  dem  Massenverlialtnisse,  in  dem 


431 

dièse  Bildungen  an  der  Zusammensetzung  des  Klippengebirges  beteiligt 
sind,  besteiis  entspricht.  Neben  den  von  den  Klippen  herriihrenden 
Kalkgeschieben  konimen  aber  auch  Geschlebe  von  Quarzit,  Porphyr^ 
Porphyrit,  Melaphyr,  Gneis  und  Granit  vor.  Nicht  selten  heften  sich 
die  Geschiebe  unniittelbar,  und  zwar  bisweilen  einseitig,  an  groBere 
Klippen  an,  sie  erscheinen  aber  auch  in  groBerer  Entfernung  von  den 
l\li|)pen.  <■ 

Eine  zwar  unterbrochene,  aber  regelmiiBig  nach  SUdosten  fort- 
streichende  Keihe  von  groBeren  und  kleineren  Klippen  schlagt  gleichsani 
eine  Brucke  von  der  pieninischen  Kiippenzone  zum  alten  Gebirge  der 
0 s  t-  u n  d  Su  d k a r p  a t e n.  Auch  dièse  grofien  alten  Gebirgsmassen 
finden  vvir  gleich  den  kleineren  Klippen  der  westlicheren  Gebiete  von 
cenomanen  Exogyrensandsteinen  und  Conglonieraten,  von  Inoceramen- 
niergeln,  Nummulitenconglomeraten  und  jungerem  Flysch  rings  umrahmt 
und  niiissen  daher  auch  dièse  Gebirge  als  echte  Klippen  oder  Insein 
ansprechen,  die  sich  nur  durch  viel  ])edeutendere  GrôBe  von  den 
Klippen  des  Westens  unterscheiden. 

Die  Oberkreide  beschriinkt  sich  hier  nicht  auf  den  Rand  des 
alten  Gebirges,  sie  breitet  sich  auch  in  mehrere  Kilometer  langen 
Decken  und  gruCeren  und  kleineren  Denudationsresten  ûber  die  Hohen 
des  kristallinen  Schiefergebirges  aus,  sie  dringt  ferner  in  die  groBe 
niesozoische  Mulde  am  AuBenrande  des  kristallinen  Gebirges  ein  und 
verwandelt  die  jurassisch-neoconien  Kalkziige  zum  Teil  in  Klippen. 
So  ergibt  sich  hier  das  anziehende  Bild  einer  groBeren  Insel,  die  am 
Autienrande  von  eineni  Schwarm  von  Klippen  begleitet  ist.  Die  tithonisch- 
neocomen  Nerineen-  und  Caprotinenkalke  sind  hier  von  der  Oberkreide 
nicht  nur  unihuUt,  wie  in  den  Pieninen,  sondern  sie  treten  wegen 
ihrer  groBeren  Miichtigkeit  und  flacheren  Lagerung  auch  als  breiter 
Unterbau  des  Gebirges  unter  der  Kreidedecke  hervor.  Die  urspriingliche 
Alilat^eruui'sdiskordanz  ist  hier  nicht  nur  am  Kontakt  der  Oberkreide 
mit  dem  kristallinen  Grundgebirge,  sondern  wegen  der  groBeren 
Mas8i<)jkeit  der  tlthonisch-neocomen  Kalke  auch  zwischen  diesen  und 
dem  Conglomérat  erhalten.  Gewaltige,  auf  dem  kristallinen  Grund- 
gebirge aufruhende  Tithon-  und  Neocomkalkziige,  wie  der  stolze 
Konigstein,  der  Bucegi,  das  Nagy  Hagymasgebirge  gehen  durch  Auf- 
schlittung  der  ()l)erkreide  und  vorherige  Denudation  in  ein  formliches 
Gewirr  von  groBeren  und  kleineren  Klippen  Uber. 

An  1000  und  vielleicht  Uber  1000  m  miichtig,  tUrmen  sich  die 
rongh)meriitniiissen  in  den  Schluchten  des  Bucegi  in  teils  schwebender, 
teils  leichtir^'noiixfcer  La<j:erunyf  auf  und  umschlieBen  nicht  nur  un<:(e- 
messene  Mengen  von  kopf-  und  faustgroBen  Tithon-  und  Neocom- 
bh'kken,  sondern  auch  mehr  als  hausgroBe  Kalksteinmassen,    die    man 


S3 
g  5 
Û5 


434 

geneigt  sein  konnte,  fUr  anstehendes  Gebirge  zu  halten,  wâren  sie 
nicht  in  prachtigen  WandaufschlUssen  als  Blocke  erkennbar  (s.  Fig.  1 
und  2  auf  S.  432  u.  433).  Und  dieselbe  Massenhaftigkeit  der  Block- 
bildung  begegnen  wir  am  Konigstein  bei  Kronstadt,  am  Csukas,  im 
Persanyer  Gebirge,  am  Ciahlâu,  an  der  Steanisoara  in  der  Moldau,  im 
Gyergder  Gebirge  und  in  etwas  geringerem  Grade  in  der  Bukowina 
und  der  Marmaros. 

Oberkreide    und  Eocân    sind  aber   in  den   Ostkarpaten   nicht  die 
einzigen  Perioden  der  Klippenbildung.  Die  Ablagerung  des  Mesozoicums 


Figr.  3. 


Klippe  von  weiûem  karnischen  Kiffkalk  mit  Ualohia  austriaca  im  Valea  mare  bei 

Kimpolung,  Bukowina. 

1  Karnischer  Rift'kaik,    2  Conglomerathiille,    2  a  Conglomeratarmer  Teil  der  Um- 
htillung,  Sandsteinbiinkchen  und  Schiefer  mit  einzelnen  Kalkgeschieben  (Neocoin). 

Die  nebenstehende  Figur  4  zeigt  die  photographische  Aufnahme  der  Kontaktpartie 
zwischen  1   und  2.  Die  Klippe  ist  durch  Steinbruchbetrieb  stark  leduziert. 

(A us  «Bild  und  Bau  der  Karpaten**,  S.  32.) 


wurde  hier  w  i  e  d  e  r  li  o  1 1  d  u  r  c  li  I)  e  n  u  d  a  t  i  o  n  s  p  e  r  i  o  d  e  n  u  n  t  e  r- 
brochen  und  durch  Transgressionen  wioder  fortgesetzt  und  so  fand 
hier  in  v  e  r  s  c  h  i  e  d  e  n  e  n  Perioden  w  i  c  d  e  r  li  o  1 1  K 1  i  p  p  e  n- 
bildung  statt.  Die  erste  Période  verzeiclinon  wir  im  Braunen  Jura. 
Conglomenite  mit  Sphaeroceras  enthaltcn  bei  Kim])()hing  in  der  Buko- 
wina groCe  Blocke  von  weiBem,  wohl  sidier  triadiscliem  Kiffkalk  und 
Bruchstiicke  von  Serpentin.  Auf  Butia  Psenilor  l)ei  Pojorita  umfliefien 
schwarzliche  Schiefer  mit  Fosidonomfja  alpine  triadisclien  Kalkstein 
und    verk'ihen    ilim    dadurch    das    Wesen    einer    Klippe.     Eine    zweite 


436 

întensivere  Phase  der  Klippenbildung  folgte  im  Neocom  und  Tithon. 
Zahlreiche  groBe  BlOcke  von  Triaskalk  wurden  mit  kleineren  Geschieben 
in  neocome  Sandsteine  eingeschlossen  und  grôBere  Massen  ragen  als 
echte  Klippen  ans  einem  nitichtigen  Geschiebemantel  auf,  wîe  die 
zuckerhutformige  Klippe  des  Valea  mare  bei  Kimpolung  (s.  Fig.  3 
und  4).  Bruchstiicke  von  Gliramerscliiefer  im  Neocomsandstein  zeigen  an, 
daC  die  Denudation  se  h  on  im  Neocom  bis  zum  kristallinen 
Grundgebirge  vorgedrungen  war.  Das  Ceuoman  erscheint  sonach  in 
den  Ostkarpaten  als  die  dritte  Phase  der  Klippenbildung.  Hier  haben 
dièse  Vorgiinge  ihren  Hohepunkt  erlangt,  indem  von  der  Brandungs- 
welle  des  Cenomanmeeres  nicht  nur  die  neugebildeten  Tithon-  und 
Neocomkalke,  sondern  auch  aile  iilteren  sedimentaren  Bildungen  ange- 
griffen  und  auf  weite  Strecken  vom  kristallinen  Grundgebirge  abge- 
kehrt  wurden. 

Im  dritten  Hauptklippengebiete  der  Karpaten,  inWestsieben- 
b  tir  g  en,  umkriinzen  bei  Toroczko  zwei  miichtige  Tithon-Neocomkalk- 
zuge  den  kristallinen  Gebirgskern.  Der  westliche  ruht  unmittelbar  auf 
dem  kristallinen  Grundgebirge;  die  Talmulde  zwischen  beidcn  Kalk- 
ztigen  ist  durch  typisches  Cenomanconglomerat  mit  massenhaften  Kalk- 
und  anderen  Geschieben  ausgefQllt.  Weiter  nach  Stiden  und  Stidwesten 
lîin  nimmt  das  Conglomérat  in  Verbindung  mit  grobbankigen  grauen 
Sandsteinen  mehr  und  meln*  tiberhand  und  es  treten  auch  an  der  West- 
kante  des  Tithon -Neoconizuges  Oberkreideconglomerate  auf,  die  das 
kristalline  Grundgebirge  bedecken  und  sicli  an  den  Neocomkalk  an- 
schmiegen.  Infolgedessen  sehen  wir  die  kompakten  KalkzUge  sich 
zuerst  in  groCere  Insein,  dann  in  kleinere  und  immer  kleinere  Klippen 
auflosen  (s.  Fig.  5  und  G,  S.  437  u.  438).  Die  Abstande  zwischen  den 
einzelnen  Kalkklippen  werden  inimer  groCer  und  schlieClich  ragen  in 
der  Gegend  des  Zalathnatales  nur  noch  kleine  Spitzen  aus  dem  îiber- 
machtigen  Mantel  der  grobklastischen  Sedimente  hervor^).  Zugleich 
kommen  hier  neben  den  cenomaneu  Gosteinen  auch  rote  Tone  und 
Kalkmergel,  wohl  dem  senoiien  Puchower  Mergel  der  Westkarpaten 
und  den  Inoceramenmergeln  der  Ostkarpaten  entsprechend,  als  Klippen- 
hiUle  zur  Geltung.  Ebenso  khir,  ja  vielleicht  noch  klarer  als  in  den 
Ostkarpaten,  ist  hier  der  Uborgang  konipaktor,  auf  dem  Grundgebirge 
aufruhender  Kalkziige   in  Klippenreihen  zu  verfolgon. 

Werfen  wir  nun  noch  einen  Blick  auf  die  sogenannte  nord- 
lie  h  e  K 1  i  p  p  e  n  z  o  n  e  a  m  A  u  C  e  n  r  a  n  d  e  d  e  s  K  a  r  p  a  t  e  n  g  e  b  i  r  g  e  s. 
Auch  hier   konnen  wir,  wie  in  den  Ubrigen  Klippengebieten,  Klippen- 


^)   Der  groUte  Teil  dieser   Sedimente    wurdo  von  Uerbiib   irrtiimlicb  als 
Neocom  aufgefaût. 


439 

gesteine  und  HUllgesteine  uiiterscheiden  ;  dièse  bestehen  aus  senonen 
Schichteiî  (Friedeker  und  Bascliker  Schichten  im  iiordlichen  Mâhren 
und  in  Sehlesien,  Belemnitellen-  und  Inoceranienschichten  in  SUd- 
nialiren  und  Niederosterreich,  Pralkowcer  Schichten  und  Inoceranien- 
schichten in  Galizien)  und  aus  alttertiareni  Flysch,  jene  aus  siimtlichen 
Unterkreidestufen  einschlietilicli  des  Godulasandsteins  (Albien)  und  aus 
dem  Obertithon.  Nur  im  slUllichen  Mâhren  kommen  noch  tiefere  Tithon- 
bildungen  und  bei  Czettechowitz  die  Oxfordkalke  hinzu.  OfFenbar 
haben  wir  die  Ursache  des  Mangels  altérer  mesozoischer  Gesteine  in 
dem  Unistande  zu  suchen,  daC  der  Bildungsraum  der  eigentlichen 
Sandsteinzone  ini  alteren  Mesozoicum  trocken  lag  und  erst  im  Tithon, 
in  Mâhren  schon  etwas  friiher,  von  SUden  her  inundiert  wurde. 
Tithonische  Korallenkalke  und  Untere  Teschener  Schiefer,  sodann  die 
Unterkreide  higerten  sich  an  das  neue  Ufer  an  und  hatten  in  vor- 
ober-cretacischer  Zeit  zusammen  mit  den  inneren  Zonen  der  Karpaten 
die  erste  Hebung  und  Faltung  zu  bestehen. 

Man  hat  friiher  in  der  nôrdlichen  Klippenzone  nur  die  Kalk- 
niassen  aïs  Klippen  angesprochen,  offenbar  weil  nur  sie  klippenartig 
aufragen.  In  Wirklichkeit  gehoren  aber  die  Neocomgesteine,  geo- 
logisch  genommen,  ebenso  zu  den  Klippen  vvie  das  Tithon,  wenn  sie 
auch  vermoge  des  geringen  Hârteunterschiedes  zwischen  ihnen  und 
der  Klippenhiille  landscliaftlich  nicht  als  Klippen  hervortreten.  Es  ist 
das  derselbe  Fall  wie  bei  den  Klippen  der  Opalinus-  und  Murchisonae- 
Schichten  der  slidlichen  Klippenzone,  die  S  tache  deshalb  als  „Krypto- 
klippen"  bezeichnete.  Das  Tithon  gehort  derselben  Ablagerungsreihe 
an   wie  das  Neocom  und  teilt  dessen  geologische  Schicksale. 

Wir  konnen  in  der  nôrdlichen  Klippenzone  Klippen  und  Insein 
uuterscheiden,  die  nur  aus  Tithon,  andere,  die  aus  Tithon  und  Neocom, 
und  endlich  solche,  die  nur  aus  Unterkreide  bestehen.  Uber  das  Ver- 
hâltnis  des  Obertithons  zum  Neocom  klârt  uns  die  beriihmte  Klippe 
von  Straniberg  auf.  An  der  Siidseite  der  groCen  Kalkmasse  von 
Stramberg  voUzieht  sich  unter  Erscheinungen,  die  an  die  VorrifFzone 
von  E.  Fraas  und  an  die  Ubergangszone  der  Sildtiroler  Dolomitrifte 
erinnern,  der  IH^ergang  in  die  Unteren  Teschener  Schiefer.  Die  Kalk- 
masse  von  Straniberg  verdankt  ihr  klippenartiges  Aufiere  dem  Facies- 
und  Hârteunterschied  gegeniiber  dem  im  wesenllichen  gleichalterigen 
Unteren  Teschener  Schiefer.  Vermoge  dièses  Umstandes  bildet  sie 
keine  echte,  sondern  eine  Sch  e  inkli  pp  e.  Sie  ist  aber  auch  von 
senoneni  Haschker  Sandstein  und  alttertiâren  Nummulitenschichten  uni- 
hiillt.  Dièse  Scliichten  um^jeben  aber  nicht  den  Stramber<^er  Kalk 
filr  sich,  sondern  umziehen  auch  die  auf  dem  sudlich  geiieigten 
îStramberger  Kalk  aufruhendeii  Unteren  und  Oberen  Teschener  Schichten 


440 

und  das  jiingere  Neocom.  Soniit  ist  die  Stramberger  Riffmasse  ver- 
moge  der  Senon-  und  Eocanhtille  auch  eine  echte  Inselklippe; 
dies  aber  ist  sie  nicht  fiir  sich  allein,  soiidem  in  Verbindung  mit  den 
Schichten  des  Valangien  und  des  jtingeren  Neocom.  Wir  haben  in 
Stramberg  nicht  eine  Tithon-,  sondern  eine  Tithon  -  Neocomklippe 
vor  uns  (s.  Fig.  7). 

So  wie  die  Rifirnasse  von  Stramberg  fUr  sich  allein  nur  eine 
Scheinklippe  ist,  so  siud  wohl  auch  die  sogenannten  Blockklippen 
von  Bobrek,  Koniakau  usw.  in  Schlesien,  die  vora  Unteren  Teschener 
Schiefer  rings  umschlossen  sind  (beziehungsvveise  waren),  nickts  anderes 


NWN 


Kotouc 
539"^ 


Khppenhùlle 


Figr.  7. 


Steinbruch  d. 
Wittkowilzer 
Gewerkschafl 


Klippon 
hûlle 


sso 

Klippcnbùlle 


Klippe 

Durchschnitt  der  Stramberger  Klippenpartie,  durch  den  westlichen  Teil  der  Riflf- 

kalkmasse  gefiihrt.  (Malistab  1:25.000.) 

1  Obertithonischer  RifFkalk,    2  Unterer  Teschener  Schiefer,    3  Obérer  Teschener 
Schiefor  (Valanginien),  4  Baschker  Sandatein  (Senon),  5  Alttertiàr,  Ton  und  Sand- 
stein  mit  Nummuliten,  6  Teschenit,  6  c  Teschenitkontakt. 

(Aus  „Bild  und  Bau  der  Karpaten-,  S.  203.) 

als    mit   dem  Unteren    Teschener  Schiefer   gleichalterige  Miniaturriffe 
nach  Art  gewisser  bukowinischer  Triaskalknuissen. 

Die  HQllschichten  der  nordliclien  Klippenzone  sind  ungemeiu 
reich  an  Bhlcken  von  kristallinen  Gesteinen  und  von  verschiedenen 
alteren  Ablagerungen,  besonders  aber  von  Tithonkalk.  Die  Ausstreuung 
dieser  Bh*)cke  folgt  dem  ganzen  Nordsaume  der  Sandsteinzone.  Wir 
eriimern  hier  nur  an  die  Conglonieratmasse  von  Stramberger  Kalk- 
blocken  uni  Rande  der  Klippe  von  Stramberg,  die  aucli  Hébert  be- 
merkt  und  beschrieben  but,  an  die  enormen  Bk)ckanhaufungen  von 
Kruhel  bei  Przemysl,  die  nach  Ni  e  dz  w  ie  dzk  i  viele  Jahre  lang 
eine  lebhaft  betriebeno  Kalkindustrie  alimentierten,  und  verweisen 
namentlich    auf   die    Beschreibungen    Hoheneggers.     Man    kônnte 


441 

Seiten  mit  Zitaten  von  Lill,  Boue  und  Beyrich  angefangen  bis 
in  die  neueste  Zeit  hinein  ausfuUen,  die  sich  auf  dièse  Blockbildungen 
beziehen.  Wiederholt  wurden  Kontroversen  iiber  die  ziemlich  irre- 
levante Frage  geflihrt,  ob  einzelne  besonders  groBe  Massen  anstehen- 
des  Gestein  oder  nur  lose  Blôcke  bilden. 

Wie  in  der  sUdlichen  Klippenzone  wurden  auch  hier  bei  plastischer 
Beschaffenheit  der  Klippengesteine  dièse  mit  der  KlippenhUUe  parallel 
gepreCt.  Nur  bei  harter  Beschaft'enheit  und  massiger  Entwicklung  der 
Klippen  blieb  die  ursprungliche  Ablagerungsdiskordanz  erhalten.  Den 
letzteren  Fall  zeigen  am  deutlichsten  die  grofien,  miichtigen  Klippen 
von  Nikolsburg.  Die  senonen  HuUschichten  sind  hier  nicht  nur  am 
Saume    der   Klippen    entwickelt,    sondern    sie    breiten    sich   in   flacher 


Figr.  8. 


Tithonklippe  nôrdlich  von  Nikolsburg. 

1  WeiBer  Tithonkalk,  bei  1  a  liegt  der  groûe  Turold-Steinbruch,  2  Senonkreide, 
oben  grunliche  glaukonitische  Inoceramenmergel,  darunter  eine  zirka  2  m  miichtige 

gelbliche  Lage. 

Von  den  kleinen  Verwerfungen,  die  im  Turold-Steinbruch  aufgeschlossen  sind,  ist 

eine  alter,  zwei  jtinger  als  die  Senonhûlle. 

(Aus    ^Bild   und    Bau  der  Karpaten*,   S.    196.) 

Deckenform  weithin  Uber  den  Klippenkalk  aus  (s.  Fig.  8)  und  senone 
Breccien  mit  Tithonfragmenten  erfiillen,  wie  Abel  gezeigt  hat,  die 
Spalten  des  Tithonkalkes.  Die  spiiteren  Faltungen  haben  hier  nur  ver- 
haltnismaCig  wenig  eingegriffen,  es  entstanden  wohl  kleinere  BrQche, 
aber  die  Lagerung  blieb  verhiiltnismaBig  flach.  Vielleicht  ist  dieser 
Umstand  iibrigens  nicht  bloB  auf  die  massige  Beschaffenheit  derKlippen- 
kalke,  sondern  auch  auf  die  vermutlich  granitische  Unterlage  der  Kalke 
zuruckzufuhren. 

Wiederum    an    anderen  Punkten    sind  sprode,    aber  kleine  Kalk- 

massen  von  Sandsteinen  umgeben,  wie  in  Kurowitz  und  Czettechowitz 

in  Mahren  und  in  Roczyny  in  Galizien.    In  Kurowitz  zeigen  Quetsch- 

fliichen  zwischen  dem  Klippenkalke  und  der  Conglomerathiille,  daB  hier 

5G 


442 

eiiie  Abscherung  des  Klîppenkalkes  begonnen  bat  (s.  Fîg.  9).  In  Czette- 
chowitz  ist  dieser  ProzeB  viel  weiter  vorgeschritten  :  der  KlippenJcalb 
ist  hier  beiderseits  durch  wellîg  verlaufende  Brilcbe  begrenzt,  deoeo 
parallel  Quetschflacheii  durcli  den  unigebeiiden  Saudsteiu  verlaufen  (sîebe 
FJg.  10),  Hier  erfolgte  alao  eijie  Emporpressung  der  sproden  Kalkmasse. 
Wie  mannigfaltig  sicb  auch  die  verschiedeiien  Modifilcationen 
der  karpatischen  Elippen  gestalten  inogen,  so  gleicbeii  sie  sich  doch 
oUe  in  einera  Puiikte:  in  dem  steten  Voibandensei  n  von 
C  o  n  glo  m  e  r  a  t  b  1  ô  c  k  e  n  der  Kl  i  p  p  en  ge  s  te  in  e  in  der 
KlippenhUlle.  Dîese  Erscbeiiiung  war  es  deim  auch  /.unieist,  die  in 
G.  Stache  (1871)  die  Vorstellung  erweckte,  es  niUQten  die  Klippen  der 
Pieninen  schon  vor  Ablagermig  der  KlippeiibUlle  eiii  gehobeues  Gebirge, 


NW 


Tithonklipie  (on  Earowitz  m  Mlhren 

1  Obeitithonisihei  Apfychenl  alk    2  Steiiiitztr  '^flndatein    altterfiiir,  bei  2a  eine 

ni3.chtjge    AI  Iflgeiuii^    \on    Tithonkulkgc^ehieben     mit     Pinzelnen     Mandat rei feu, 

3  M  iiilisaDd''tein    altt-ertnr 

(Aus  ,Bild  und  Bau  dpr  kariaten"    S  198.) 


einen  klippenreiclien  KUstenstricb  nach  Art  des  dahnatiscben  EQsten- 
landes  gebildet  haben,  nachdem  schon  vorber  L.  Hohenegger  fllr 
dro  Nordkarputen  abnliclie  Anschamingen  ausgesprodien  batte. 

Mit  jenur  Sicberheit  und  Scbiiife,  die  nur  durch  intensive  und 
sorgfiUtige  Naturbeobiicbtung  gewoiiiieii  werdiMi  ki'mnen ,  erkimnte 
L.  llolienegger  Mcbon  in  den  f'iliit'ziger  Jahron  des  vorigen  Jalir- 
hunderts  die  Ablageniiigslilcke,  die  Faltuiigs-,  Kiintincntal-  und  Erosions- 
période  zwisclu'n  UnttT-  und  Oberkrt'ide,  /wi.sclii-u  dieser  und  deru 
Eociin.  Die  selbstiindige  Verbreitung  di'r  Unterkrcide.  der  Oberkreide 
und  des  Eociins  und  das  Wcsen  der  Itluckliilduiigfii  am  Itande  der 
Kariiaten  waren  ihni  ebensowenig  entgangen  kw  die  Spnren  der  geniein- 
saïuen  nachnialigen  Faltung  und  so  wurde  ei-,  oline  eigentlich  die  Prage 


der  Klippenbildung  im  Auge  zu  haben,  zura  eigentlîclien  Urheber  jener 
jjeobistoriscbeii  Betrncbtungsweise,  die  wir  dem  Klippenproblem  zu- 
gruiidelegeii  iiiUsseii. 

UnJ  in  der  Tat,  aile  die  Erscheiiiungen,  die  wlr  liier  aus  ver- 
schiedeiieii  Teilen  der  Karpateii  flUclitig  Uberblickt  haben,  konvf^rgieren 
ttie  in  einem  Brennpunkt  in  der  Ins  eltli  eo  rie.  Uiimoglicb  konnen 
wir  uns  dem  Gewichte  der  Tatsacbe  entzieben,  daû  die  Klippenzone 
voni  Rande  des  Wiener  Beekons  bis  nacb  Humanien  von  einem  Krnnze 
von  Conglonieratbildungeii  umzogen  ist  und  daB  sich  soIcHe  Conglo- 
merate  auch  in  der  gan^en  niirdlichen  Klippenregion  wie  niclit  niinder 
in  Westsiebenbîlrgen  und  bei  den  iiltcren  Klippen  der  Bukowina 
wiedei-finden.     Wir    konnen    unintiglich    die    Bedeutung    der   weiteren 

FIsr.  10. 


Weïtliche  Juraklippe  in  Czett«(;howitz,  MUhren. 

In   der  Mitte   Kalkstein   naeh   Art   des   Kurowitzer   Tithonkalkea,   an  den    Seiten 

Mftrchsandsteine  mit  (îeachicbcn.  Diu  Kontaktflâchen  bilden  BruchAdchen.  psrallel 

dieaen  Itturhflâchcn  durchsetzen  Quetschzonea  den  Simdstein. 

(AuH  ,Ki1d  und  Bau  dur  Karpaten",  S.  199.) 


Tatsuche  verkennen,  dall  dièse  Couglomerate  in  griiUerer  Entfernung 
von  den  Klippen-  und  KUstenregioneu  ininier  &pilrlichcr,  die  Blocke 
imnier  kleiner  werden  und  schlieWicli  l'ast  vei"scliwinden, 

Der  Unistand,  daB  sîcli  den  Kalkblocken  der  KiîppeubUllen  auch 
Blocke  viin  (ïnuiit  und  andereu  kristallinen  Gosteinen  beiniischen, 
kanii  die  Bedeutung  der  Tatsaclie,  daB  die  Kalk-  nnd  Hornsteingeschiebe 
mit  dem  Muttergesteine  der  Klippen  identJsch  sînd,  niebt  nur  nicht 
verdunkeln,  sondern  bestiirkt  nns  nocli  niehr  in  der  Aunalime  be- 
deutender  vorobercretacisclier  und  voreociiner  Hebungeii.  Betrachten 
wir  die  '.vahrliaft  enornien,  selbst  die  Nagelflulie  dur  Schweîzer  Molasse 
in  Schatten  stellenden  Conglomerate  der  Ostkarpaten,  so  werden  wir 
zwar  Uber  die    GroBartigkeit  der  Denudationsvorgîinge   billig  erstaunt 

66* 


444 

sein  und  vielleicht  die  Eutstehung  und  Einstreuung  der  hausgroBen 
Blocke  schwer  verstândlicli  finden,  aber  gewiU  werden  wir  keinen 
Augenblick  daran  zweifeln,  dafi  hier  das  Neocom  samt  allen  alteren 
Formationen  ein  gehobenes  Gebirge  bildete,  als  hier  das  Oberkreide- 
meer  eindrang  und  das  gewaltige  Spiel  seiner  Braudungswellen  begann. 

Dafl  sich  die  Blocke  zuweilen  nur  an  einer  Seite  der  Klippen 
vorfînden  und  die  lithologische  Beschaffenheit  der  HUllschichten  zu 
beiden  Seiten  eines  Klippenstriches  nicht  immer  ganzlich  Uberein- 
stimmt,  ist  in  der  Art  der  Ablagerung  am  Saume  von  Ktisten-  und 
Inselstrichen  wohlbegriiudet.  Stecken  besonders  manche  kleinere  Klippen 
nicht  sâmtlich  in  echt  litoralen,  sondern  teilweise  auch  in  feinklastischen, 
kalkreichen  und  in  grôCerer  Tiefe  abgesetzten  Sedimenten  (Puchower 
Mergel,  Inoceramenmergel),  so  hângt  dies  wohl  mit  der  positiven 
Bewegung  der  Strandlinie  zusamraen,  die  sich  im  Verlaufe  der  Ober- 
kreide  voUzog  und  welche  die  kleinereu  Klippen  rascher  den  litoralen 
Bedingungen  entzog  als  die  groBen  Felsmassen.  Spielen  ferner 
dièse  feinklastisch-kalkigen  Sedimente  in  den  Pienineu  eine  grôâere 
RoUe  als  in  den  Ostkarpaten  und  im  Waagtale,  so  ist  das  ersichtlich 
der  exponierten  Stellung  der  Pieninen  zuzuschreiben,  die  der  Haupi- 
masse  des  mesozoischen  Gebirges  weiter  entrîickt  und  mehr  in  den 
Ozean  vorgeschoben  waren,  als  die  eng  an  das  Gebirgsrlickgrat  sich 
anschmiegenden  Klippen  der  Ostkarpaten  und  des  Waagtales. 

Ebensowenig  wie  die  Natur  der  HUllschichten  kônnen  wir  aber 
auch  die  Tatsache  der  eigenartigen  Tektonik  der  Klippenziige,  ihren 
spezifischen  Bau,  ihre  regelmâBige  Verteilung  und  besonders  den  in 
den  Ostkarpaten  klar  zutage  liegenden  Ûbergang  der  kleineren  Klippen 
in  die  groBen  und  miichtigen,  auf  dem  illteren  Gebirge  aufruhenden 
Tithonziige  auBeracht  lassen.  Beunruhigt  uns  vielleicht  der  Umstand, 
daB  die  jungeren  riiillschichten  in  den  Pieninen  vorwiegend  nur  ini 
Umkreise  der  Klippen  liegen  und  nicht  sie  selbst  bedecken,  so  zeigen 
uns  die  Ostkarpaten  Jura-  und  Neocom kalke  als  breiten  Unterbau  der 
Kreideconglomerate  und  wir  sehen  letztere  in  meilenlangen  schwebenden 
Decken  ûber  die  Hohen  des  kristallinen  Grundgebirges  hinziehen. 

Die  urspriingliche  Ablagerungsdiskordanz  ist  in  den  Pieninen 
durch  nachtragliche  Faltung  stark  verwischt,  aber  in  den  Ostkarpaten 
komien  wir  sie  untriiglich  nachweisen.  Erkennen  wir  endlich  in  den 
Ostkarpaten  iiltere  wiederholte  Klippenbildungen  im  Jura  und  Neocom, 
die  sich  ebenfalls  im  Zusammenhange  mit  He-  und  Ingressionen  des 
Meeres  im  wesentlichen  unter  denselben  Erscheinungen  vollzogen, 
wie  die  groBartigere  Klip])onbildung  der  Oherkreide-  und  der  Eocan- 
zeit,  so  finden  wir  uns  auch  hierdurcli  auf  die  Inseltheorie  verwiesen. 
Auch    die  vielfachen  Moditikationen    des  Klippenphilnomens,    das  Auf- 


445 

treten  von  Klippen  mît  parallel  gefalteter  HUlle  und  von  Klippen,  die 
voii  BrUchen  begreiizt  oder  selbst  îlberschobeii  sind,  steheii  nicht  iin 
Widerspruche  zu  dîeser  Théorie,  sie  vertiefen  vielmehr  unseren  Einblick 
in  die  Vorgânge  der  Klippenbildung  und  die  niitwirkenden  Umstunde. 
Selbstverstuiidlich  darf  die  Inseltheorie  iiicbt  in  dem  8inne  auf- 
gefaUt  werden,  als  entsprUche  jeder  Klippe  des  gegenwartîgen  Geltindes 
eine  genau  ebenso  unigrenzte  Klippe  der  Obeikreide-  und  Eociinzeit. 
Xicbt  selten  werden  obercretacische  oder  eocitne  Klippen  und  Ktlsten- 
regionen  durch  Aufschtlttung  der  Hilllen  und  nacbmalige  Faltung  in 
eine  viel  griiUere  Ânzahl  von  kleineren  Einheiten  zerlegt  worden  sein, 
^¥obei  dièse  Zerlegung  bei  harter  Gesteinsbeschaffenheit  unter  Faltung 
und  Bruch,  bei  plastischer  vorwiegend  nur  unter  Faltung  erfolgt  sein 

Fig.  II. 


Tithon-Neocomkolkklippe,    umhfillt    von    Oberlt rei de  ■  Conglomérat  am    Wege   von 

Hâromkut  (Kis  B^kùs)  zum  Sialok,   nordastlichea  Siebenbûrgen. 

1    WeiÛer  koralligener  Tilhon-Neoconikalk,   2  Cenom  an  conglomérat  mit  runden 

Geachieben    von    Tithon-Neocomkalk,    Gneia    und    anderen     Gesteinen.     Einzelne 

Geschicbepattipn  kleben  nn  der  Wand  der  Klippe.    GesamthChe  der  Klippe  iiber 

dem  boden  5—6  m. 

(Aua  .Bild  und  Uau  der  Karpateu",  S.  Ili9.) 

dtlrfte.  Daber  ist  also  nicht  die  strenge  und  vollige  Zerlegung  der 
niesozoisclien  Faltungs-  und  Hebungszonen  in  obercretacische  und 
eocâne  Insein  eine  onerliiBlich  notwendige  Voraussetzung  der  Insel- 
theorie,  sondorn  esgenilgt  derBestand  von  zurOberkreide- 
und  Eocilnzeit  gehobenen  Faltungszonen. 

Jene  Klippen,  die  von  BrUchen  begrenzt  sind,  erinnern  an  die 
Neumayrsche  DurchspieUungstheorîe,  die  auf  karpatiscbem 
Boden  aus  teilweise  zutre^enden  Beobachtungen  entstanden  und  daber 
gewissermaBen  berechtigt,  wenn  auch  in  ihrcr  ursprûngliclien  Form 
nicht  richtig  ist.  Der  Unterschied  zwischen  der  DurchspieCungs-  und 
der  Inseltbeorie  ist  bei  niiherer  Betrachtung  nicbt  so  groû,  wie  es 
auf  den  ersten  Blick   erscheinen  mag.    Belde   haben,   um   mich    eines 


446 

modemen  Ausdruckes  zu  bedienen,  Faltung  „en  place**  zur  Vorau»- 
setzung,  beide  legen  dem  Hiirteunterschiede  der  gemeinsam  gefalteten 
Gesteine  eine  groCe  Bedeutung  bei,  beide  nehraeu  gewisse,  die  regel- 
mâBige  Faltung  abândernde  Urastiiiide  in  Aiispruch.  Wâhrend  aber 
die  Inseltheorie  dièse  Unistande  ganz  allgemein  in  der  Ablagerungs- 
diskordanz  zwischen  Klippen  und  HuUe  und  der,  der  Ablagerung  der 
Huile  vorangehenden  Faltung  und  Erosion  erblickt ,  stûtzte  sich 
Neumayr  auf  lokale  Verhaltnisse.  Die  Juragesteine  der  Klippen 
deuten  nach  Neumayr  auf  groCe  Diflferenzen  der  Ablagerungstiefe 
und  demnach  auf  einen  sehr  unebenen,  ungleiche  Widerstande  bietenden 
Untergrund.  Ferner  nahm  Neumayr  auch  in  den  cretazischen  Schichten 
groBe  Harteunterschiede  an,  indem  gerade  am  Rando  der  Klippenzone 
die  harten  und  massigen  Chocsdolomite  durcli  terrigene ,  plastisehe 
Gesteine  ersetzt  sein  sollen. 

Letztere  Annahme  beruht  auf  der  irrigen  Voraussetzung,  dafi 
die  groÛe  Feismasse  von  Haligocz  in  den  Pieninen  zum  Chocsdolomit 
gehôrt;  in  Wirkliclikeit  besteht  sie  aus  Trias-  und  Liaskalken.  Auch 
die  erstere  Annahme  bat  wohl  nicht  die  Bedeutung,  die  ihr  Neumayr 
zusclirieb,  die  zahlreichen  Ubergiinge  zwischen  den  Hornsteinkalken 
nnd  der  versteinerungsreichen  Faciès  warnen  vor  der  L  berschâtzung 
dièses  Faktors.  Neumayrs  begUnstigende  Umstande  reichen  daher 
nicht  aus,  uni  dem  Einwurfe  zu  begegnen,  daC  sich  ein  ahnlicher  Hârte- 
unterschied  gemeinsam  gefalteter  Gesteine  wie  in  den  karjîatîschen 
Klippen  in  vielen  anderen  Gebieten  wiedei-finde,  ohne  daU  dort  Klippen- 
bildung  eintriite.  Endlich  versagt  die  Durchspiefiungstheorie  voUstandig 
bei  den  Klippen  der  nordlichen  Klippenzone  und  den  groÛen  Klippen 
und  Insein  der  Ostkarpaten  und  Westsiebenbûrgens. 

Und  nun  kommeu  wir  zu  den  eingangs  erwiihnten  Hypothesen, 
vvelche  die  Klippen  teils  mit  grofienUl)erschiebungeu,  te  ils 
mit  einer  Einwanderung  aus  dem  SUden  in  Zusammenhang 
bringen.  Die  Karpaten  bilden,  wie  ich  teilweise  schon  im  Jahre  1897 
zeigen  konnte,  keinen  giinstigen  Boden  fUr  dièse  Vorstellungen,  sie 
bieten  nicht  nur  keinen  Anhaltspunkt  hierfiir,  sondeni  die  bestimnitesten 
Anzeichen  dagegen  und  ich  iibertreibe  sicher  nicht,  wenn  ich  behaupte, 
daB  derartige  Hypothesen  auf  karpatischem  Boden  gewiB  niemals  hatten 
entstehen   konnen. 

Man  macht  sich  eine  ganz  falsche  Vorstellung  von  den  karpatischen 
Klippen,  wenn  man  dabei  an  Kalkmassen  donkt,  die  nach  Art  der 
westalpinen  „ Klippen"  auf  dem  Flysch  aufzuruhen,  gleichsaiu  zu 
schwimmen  sclieinen.  In  den  Karpaten  kann  in  dieser  Beziehung  keine 
Tauschung  aufkommen,  da  die  Klippen  hier  teils  die  HuUen  ersichtlich 
tragen,    wie    vielfach    in    den    Ostkarpaten,  teils   deutlich   die    Htlllen 


447 

durchsetzen  und  in  den  Aufschlilssen  von  unten  heraufkommen,  wie 
in  den  Pieninen.  Das  letztere  ist  selbst  der  Fall,  wo  die  Klippen  von 
Briichen  begrenzt  oder  an  HtiUgesteine  angeschoben  und  selbst  schief 
ubergeschoben  sind. 

Vielleichthat  die  Bemerkung  H  o  h  e  n  e  gg  e  r  s,  daB  einzelne  Ideine 
Klippen  durcli  Steinbruchbetrieb  ganzlich  ausgerottet  vvurden,  auf 
fernerstehende  Geologen  den  Eindruck  gemacht,  als  giibe  es  „wurzel- 
lose"  Klippen  auch  in  den  Karpaten,  wie  nian  dies  fQr  die  Westalpen 
annimmt.  Aber  dièse  Bemerkung  galt  teils  groBen  EinschluBblocken, 
teils  den  obenerwiihnten  kleinen  heteropischen  Stramberger  Kalkriffen 
der  Unteren  Teschener  Schiefer  und  ist  soniit  fur  unsere  Frage  ohne 
Belang. 

Die  Uberschiebung  der  Klippenkalke  batte  nach  Absatz  des 
Alttertiârs  erfolgen  mUssen  ;  damais  aber  waren  die  inneren  Zonen  der 
Karpaten  sclion  voUig  gefaltet  und  im  wesentlichen  im  Zustande  von 
heute.  Dièse  inneren  Zonen  sind  von  einem  ununterbrocheneu  Kranze 
von  Numraulitenconglomeraten,  voU  von  AbfallstUcken  ihres  eigenen 
Felsgeriîstes  umgeben  und  flache,  selbst  horizontale  Eocânschicbten 
breiten  sich  zwischen  dem  Kerngebirge  und  der  Klippenzone  aus. 
V  on  Suden  her  konnte  also  die  Uberschiebunff  nicht  kommen.  Eben- 
sowenig  aber  auch  von  Norden,  denn  der  nôrdlichen  Uberschiebung 
steht  die  siidliche  Neigung  der  Sandsteinzone  sowie  die  Tatsache  ent- 
gogen,  daB  nirgends  in  der  Sandsteinzone  Trias,  Lias  und  Dogger 
eutwiekelt  sind.  Wiiren  die  Klippen  wurzellose  Massen,  so  milBten  es 
naturgenûiB  auch  die  kristallinen  Schiefer  der  Ost-  und  SUdkarpaten 
und  Westsiebenbllrgens  sein,  auf  denen  die  Kreide  und  das  Eocau 
deckenformig  aufruhen  und  die  das  eigentliche  Gebirgsriickgrat  der 
Ostkarpaten  bilden.  Auf  die  wiederholte  Klippenbildung  der  Bukowina 
und  die  Erscheinungen  der  nordiichen  Klippenzone  ist  die  Uber- 
sehiebungshypothese  nicht  anwendbar.  .Endlrch  versagt  die  Uber- 
schiebungshypothese  und  die  verwandte  Einwanderungshypothese  von 
M.  Luge  on  voUig  der  unbestreitbaren  und  offenkundigen  Tatsache 
gegenllber,  daB  sowohl  die  Klippen  der  siidlichen  wie  die  der  nord- 
lichen  Klippenzone  ilire  eige  ntiini  liche,  in  k einem  anderen 
Teile  der  Karpaten  w  i  ed  erkehren  de  Faciès  aufweisen 
und  daher  unmoglich  au  s  anderen  Te  il  en  der  Karpaten 
b  e  r  g  e  1 0  i  t  e  t  w  e  r  d  e  n  k  o  n  n  e  n.  Ist  es  nicht  widersinnig,  die 
koutinuierliclie  Kette  der  Oberkreide  der  Klippenzone  mit  ilu'er  nord- 
Hclien  hercynischen  Fauna  auf  den  SUden.  und  auf  eine  Gegend  be- 
zielicn  zu  woUen,  in  der  die  Oberkreide  grôBtenteils  fehlt  und,  wenn 
vorhanden.  eine  andere  Faciès  zeigt?  IJnd  ist  es  endlich  nicht  ebenfalls 
widersinnig,  die  einzige  mesozoische  Zone  der  Karpaten,  die  durch  das 


448 

ganze  Gebirge  ununterbrochen  hinzieht,  aus  denjenigen  Teilen  des 
Gebirges  herleiten  zu  woUen,  wo  das  Mesozoicum  viele  Meilen  weit 
voUstândig  fehlt,  wie  im  Osten,  oder  nur  in  unterbrochenen,  auf 
kleinere  Gebirgseiriheiten  beschrankten  und  zum  Teil  durch  Flysch 
getrennten  Partien  auftritt,  wie  im  Westen? 

Wenn  sich  nun  auch  klar  herausstellt,  daB  nur  die  Inseltheorie 
den  Erscheinuugen  der  karpatischen  Klippen  gerecht  wird,  so  ver- 
schlieBen  wir  uns  doch  durchaus  nicht  der  MOglichkeit,  dafi  auch 
durch  andere  Prozesse  klippenahnliche  Bildungen  zu- 
stande  kommen  konnen,  wie  zuni  Beispiel  durch  Uberschiebung,  durch 
Horstbildung,  auch  durch  Durchspiefiung  und  selbst  durch  vulkanische 
Explosionen  und  Eruptionen.  Man  tut  aber  Unrecht,  wenn  luan  derartige 
Bildungen  als  Klippen  bezeichnet.  Waren  es  doch  die  karpatischen 
Klippen,  die  zuerst  so  benannt  wurden,  und  man  kann  daher  nur 
solche  Vorkommnisse  Klippen  nennen,  die  ï^^i^  den  kar- 
patischen demWesennach  iibereinstimmen.  Die  fast  schon 
liblich  gewordenen  Bezeichnungen  ^tektonische"  und  ^vulkanische 
Klippen"  verstofien  daher  gegen  das  Gesetz  der  Prioritat,  sie  wider- 
streitenaber  auch  dem  geographischen  und  allgemeinen  Sprachgebrauche. 
Man  sollte  daher  die  klippenartigen  Gebilde,  die  nicht  echte  Klippen 
bilden,  nach  ihrem  jeweiligen  tektonischen  Charakter  ansprechen  und 
das  Wort  Klippe  hierbei  ganz  aus  dem  Spiele  lassen.  Eine  sogenannte 
„Horstklippe"  ist  doch  filglich  nichts  anderes  als  ein  kleiner  Horst, 
eine  Uberschiebungsklippe  nichts  anderes  als  eine  kleine  Uberschie- 
bungsscholle  oder  ein  Uberschiebungszeuge,  wie  sich  A.  Rothpletz 
ganz  richtig  ausdriickte,  eine  DurchspieBungsklippe  nichts  anderes  aïs 
eine  kleine  DurchspieBungsantiklinale.  Fur  die  durch  vulkanische  Krafte 
isolierten  Massen  kônnte  vielleicht  die  Deffnersche,  fiir  gowisse  Partien 
des  Rieses  verwendete  Bezeichnung  Sporaden    beibehalten  werden. 

Selbst  die  Ausdehnung  der  Bezeichnung  ,, Klippe"  auf  samtliche 
karpatischen  sogenunnten  Klippen  unterliegt  gewissen  Bedenken.  Die 
Entstehung  der  Klippen,  wie  wir  sie  in  den  Pieninen  vor  uns  sehen, 
ist  im  wesentlichen  auf  droi  Phasen  zuruckzufiihren  :  1.  Erste  Faltung 
und  Hebung  sowie  Relicfbildung;  2.  Iiigression  des  Meeres  und  Absatz 
der  HuUschichten  ;  3.  nachmaligo  gemeinsame  Faltung  der  Klippen- 
und  IlUUgesteine.  Uiiter  don  karpatisclien  Klippen  finden  wir  nun 
solche,  bei  denen  die  jetzt  vorliegende  Gestaltung  wesentlich  durch  die 
beiden  ersten  Prozesse  bedingt  ist,  und  andere,  bei  denen  auch  oder 
nur  die  dritte  Phase  starke  Spuren  liiuterlassen  luit.  Bezeichnet  man 
nun  nur  die  Klippen  der  ersteren  Art  sclilechtweg  als  Klippen,  so 
bleibt  man  in  strenger  ln)ereinstinnnung  mit  doni  geographischen 
Begriffe  einer  Klippe. 


449 

Von  diesen  echten  Klippen  wâren  die  Klippen  der  zweiten  Art 
zu  sondem,  deneii  auch  die  nachmalige  gemeinsame  Faltung  wichtige 
Eigenschaften  aufgepriigt  hat.  Da  wohl  so  ziemlich  aile  Klippen  der 
eigentlichen  Pieninen  zu  dieser  letzteren  Gruppe  gehoren,  môchte  ich 
vorschlagen,  Klippen  derletzter en  Art  danachals„Pienin- 
klippen"  oder  kurzweg  al  s  „Pienine"  zu  bezeichnen. 
Jeder  Pienin  war  ursprunglich  eine  Klippe  oder  ein  Teil  einer  Klippe 
oder  eines  gehobenen,  mehr  oder  minder  gefalteten  und  erodierten 
Terrains,  aber  erst  dureh  die  nachmalige  Faltung  wurde  die  Klippe 
oder  das  gefaltete  Terrain  in  einen  oder  mehrere  Pienin e  umge- 
wandelt. 

Die  groBen  kristallinen  Massen  der  Ost-  und  Siidkarpaten  sind 
sicher  als  obercretazische  und  eocane  Klippen  und  Insein  zu  deuten, 
sofern  sie  von  den  entsprechenden  Conglomeraten  rings  umgeben  sind 
oder  waren,  aber  nicht  als  Pienine,  da  die  nachmalige  Faltung  auf  die 
Hauptgestaltung  ihrer  kristallinen  Kerne  kaum  einen  wesentlichen  Ein- 
fluO ausgeiibt haben  dilrfte.  Die  kleineren  jurassisch-neocomen  Kalkmassen 
dagegen,  welche  die  ostkarpatische  Insel  am  AuCenrande  begleiten, haben 
groCtenteils  den  Charakter  von  Pieninklippen.  Die  mesozoischen  Gebirge 
der  West-  und  Zentralkarpaten  kônnen  als  eocane  Klippen,  Insein  und 
Halbinseln  bezeichnet  werden,  aber  niangels  der  dritten  Phase  nicht 
als  eocîine  Pienine,  In  demselben  Gebiete  kann  man  auch  Klippen  der 
Miociinzeit  und  der  Oongerienporiode  nachweisen,  aber  nicht  Pienine 
dieser  Perioden. 

Die  geologischen  Erscheinungen    sind    naturgemaB    im    Bereiche 

der  Pieninklippen  weit  niannigfacher  als  bei  echten  Klippen  im  engeren 

Sinne.    Wir    fanden    bei    einzelnen    Pieninklippen    die    urspriingliche 

Ablagerungsdiskordanz    noch    deutlich    oder    in    Spuren    erhalten,    bei 

anderen  fast  giinzlich  oder  giinzlich  verwischt.  Einzelne  Pienine  haben 

die  ursprunglich  nordliche  Neigungsrichtung  bewahrt,    andere  wurden 

durch    die  jungere    Faltung   gleichsam    nach  Siiden  gebeugt.    Wieder 

andere  wurden  verschoben  und  vielleicht  auch    abgeschert    und    iiber- 

schoben  oder  sie  erhielten  eineBegrenzung  durch  vvellige  Quetschflâchen 

und  Bruche  und  an  Stelle  der    urspriinglichen  Ablagerungs-  trat  eine 

sekundare  Bruchdiskordanz.  Bei  einzelnen  Klippen  kann  man  die  altère 

Unterlage  oder  das  Grundgebirge  nachweisen,  bei  anderen  nicht.    Die 

Vorgânge  der  Hebung,  Umhiillung  und  nachmaligen  Faltung   wieder- 

holten  sich  hauptsiichlich  in  derEociin-und  in  der  Oberkreidezeit  und  jede 

Phase  hinterliefi  ihre  besonderen  Einwirkungen  auf  die  lokal  verschieden- 

artig  entwickelten  Gebirge.    So  bildet  die  endgUltige  Gestaltung  eines 

Klippengebietes  das  Produkt  sehr    vielfaltiger   und    verschiedenartiger 

Vorgânge. 

67 


450 

Das  wechselnde  Hervortreteii  bald  des  eiiien  Faktors  der  Klippen- 
bildung,  der  Hebuiig  und  Erosion,  bald  des  anderen,  der  Faltung,  hat 
zur  Folge,  dafl  iiicht  nur  Dbergange  von  echteu  zu  Pieniiiklippen  be- 
stehen,  sondern  auch  mebr  oder  minder  deutliche  Anulogien  mit  rein 
tektonischen,  lediglich  auf  Faltung  und  t'berschiebung  benihenden 
Erscheiuuugen.  Blieb  zuni  Beispiel  die  ursprQugliche  Diskordanz 
zwischen  Klippe  und  Httlle  bei  geringer  Einwirkung  der  uachninligen 
Faltung  erhalten,  so  kann  die  Grenze  zwischen  der  echteii  und  der 
Pieninklippe  verwischt  sein.  War  aber  anderseits  die  Einwirkung  der 
dritten  Phase,  der  nachmaligen  Faltung,  auCerst  intensiv,  die  der 
ersten  dagegen  sehr  schwach,  so  konnte  deni  betreffenden  Klippen- 
gebiete  ein  vorwiegend  tektonischer  Charakter  aufgepragt  werden, 
dann  war  Faltung  oder  Uberschiebung  fîlr  die  endgUltige  Gestaltung 
ausschlaggebend  und  wir  habt»n  den  Fall  zu  verzeichnen,  \vo  der 
Pienin  das  Wesen  eiuer  vorwiegend  tektonischen  Erscheinung,  einer 
Faite,  eines  Horstes  oder  einer  Uberschiebung  annehnien  kann  und  die 
Grenze  zwischen  Pieninklippen  und  tektonischen  Klippeii  verschwiniint. 

Ans  dieseni  Verhiiltnisse  koiinen  aber  Scliwierigkeiten  fttr  die 
geologische  Auffassung  nur  dann  entstehen,  wenn  SchluBfolgerungen 
auf  einzelne  Punkte  statt  auf  das  ganze  Gebirge  ])egriindet  werden. 
Die  Mannigfaltigkeit  der  Erscheinungen  ist  hier  viel  zu  groQ,  uni  an 
wenigen  Stellen  erschoptl  sein  zu  konnen.  es  l)edarf  der  Untersuchung 
weiter  Strecken  in  verschiedenen  Teilen  des  Gebirges,  uni  die  grolieu 
ZUge  entziffern  zu  konnen,  in  denen  die  Natur  die  geologische  Ge- 
schichte  der  Karpaten  niedergeschrieben  hat. 

Bilden  nun  die  Klippen  wirklich  eine  Art  Interferenz- 
erscheinung  zwischen  den  transgredierenden  Forniationen  der  Ober- 
kreide  und  des  Eociins  und  den  alteren,  vorher  gehobenen  Gesteinen, 
waruni  spielen  sie,  wird  man  fragen,  gerade  in  den  Karpaten  eine  so 
bedeutungsvolle  KoUe,  wiihrend  doch  die  erwillmten  Transgressionen 
ziemlich  allgeniein  verbreitet  siud?  Die  Uisache  davon  liegt  avqIjI 
hauptsachlich  in  lokalen  Verhiiltnissen.  Nicht  unisonst  bilden  die 
Karpaten  denjenigen  Teil  der  niediterranen  Ketten.  in  dem  die 
klastisch  -  terrigenen  Absiitze  der  Saudsteinzone  die  niiichtigste  Ent- 
wicklung  erlangt  liabeii.  Der  cenonianen  Phase  der  ostkarpatîschen 
Geschiebebildung  \lii\t  sicli  in  den  Westalpen  niclits  an  die  Seite  setzen  : 
selbst  die  eociinen  Conglonierate  der  Schweiz  treteii  dagegen  weit  zu- 
rlick  und  erst  das  Miociin  l^ringt  in  den  Westalpen  in  seiner  Nagel- 
fluh  eine  iihnliche  Bildung  hervor.  Die  sononeii  GeschieV»e  der  Karpaten 
liaben  nur  in  den  ()stalp<*n  in  den  Gosauc(>iiglonicratt*n  ein  Aquivalent, 
in  den  AVestalpen  fehlen  zunieist  auch  dièse  Spureii.  Uni  die  groJQe 
Bedeutung  des  Eociins  und  Oligocans  in  den  Karpaten   ini  Gegensatze 


451 

zu  den  Alpen  zu  wiirdigen,  geniigt  wohl  ein  Blick  auf  die  geologische 
Karte.  Endlich  zeigen  die  Ostkarpaten  schon  im  Jura  und  Neocom 
untriigliche  Anzeichen  von  wiederholten  Denudationen  und  Trans- 
gressionen,    wovon  in  den  Alpen  nichts  bekannt  ist. 

Die  Entwicklung  der  nordlichen  JiuBeren  Klippenzone,  eine  weitere 
Sondererscheinung  der  Karpaten,  ist  durch  die  groBe  Breite  der  Geo- 
synklinale  des  Karpatensandsteines  bedingt,  Im  wesentlichen  entspricht 
die  nordliche  Klippenzone  den  ersten  Anlandungen  des  iibergreifenden 
Meeres  der  Sandsteinzone  am  sudetisclien  und  ostgaliziscben  Aufien- 
ufer;  dièse  titlionisch  -  untercretazischen  Anlandungen  blieben  durch 
das  weite  Svnklinoriuni  der  eociinen  und  obercretazischen  Sandsteine 
von  den  inneren  Teilen  der  KîU-paten  getrennt  und  erhielten  dadurch 
den  Charakter  einer  selbstandigen  Klippenzone  am  AuBenrande. 

Finden  wir  in  den  West-  und  Zentralkarpaten  nur  eine  innere, 
sUdliche  Klippenzone  entvvickelt,  im  Osten  dagegen  zwei,  und  zwar 
eine  am  Rande  des  ostkarpatischen,  die  andere  am  Rande  des  west- 
siebeiibilrgischen  Gebirgsrlickgrats,  so  entspricht  das  dem  Umstande, 
daI3  das  Gebirge  im  Osten  schon  zur  Zeit  des  Cenomans  fQr  das  Meer 
fast  ebenso  durchgiingig  war  wie  im  Eocan,  wâhrend  es  im  Westen 
dem  Cenomanmeere  ein  geschlossenes  Ganze  entgegenstellte,  in  das 
das  Meer  nur  am  Rande  ehidringen  kounte.  Im  Osten  scheint  schon 
die  vorcenomane,  im  Westen  erst  die  voreociine  Faltung  die  groBen 
Hauptziige  des  geologischen  Baues  des  mesozoischen  Gebirges  vor- 
geschrieben  zu  haben. 

Die  namentlich  in  den  Zentralkarpaten  auffallend  hervortretende 

Selbstiindigkeit  der  pieninischen  Klippenzone  hângt  ersichtlich  mit  der 

eigentiimlichen  Gesamtanlage  der  karpatischen  Faltengebirge  zusammen. 

Die  gebirgsbildenden  Krafte  iiuBerten  sich  hier  nicht  in  eng  zusammen- 

gepreCten    FaltenzUgen    wie  in  den  Alpen,    sondern    es    entstand   hier 

im  innersten  Teile  (dem  sogenannten  inneren  Giirtel)  ein  grofies  flach- 

schildformiges  Gebirge    mit  fast  schwebend  gelagerten    symmetrischen 

Triasdecken,    vveiter   nach   auBen    folgteii    wohlabgegrenzte    Faltungs- 

und  Erhebungszentra   mit  je  einem  priipermischen,    besonders  graniti- 

schen    Kerne,    die    Région    der    kuppelformig    symmetrischen    inneren 

und    der    einseitigen   iiuBeren    Kerngebirge    und  endlich    der   schwach 

gehobene  Faltungsbogen  der  Klippenzone.   Zwischen  den  inneren  und 

iiuBeren  Kerngebirgen,  zwischen  diesen  und  der  Klippenzone  befinden 

sich    breite,    flache    und    tiefe    Zonen    ungefalteten    oder   nur   schwach 

gefalteten  Landes,   die  sogenannten  Austônungszonen.    In  dièse  durch 

die    voreociine    Gebirgsbildung   geschafi'enen    neutralen   Tiefenregionen 

drang  das  Eociinmeer  ein.     Seinen  Strand  markieren  allenthalben    am 

Rande  der  Tatra,  der  Niederen  Tatra,  des  Fatrakrivan,  des  Lubochnia- 

67* 


452 

gebirges,  des  Sucby-  und  Mala  Maguragebirges,  des  InoTecz  und  der 
Kleinen  Karpaten  mâchtige  Conglomeratbander,  die  sicb  da  und  dort 
tief  in  das  Gebirge  binein  erstrecken  und  teilweise  unmittelbar  auf 
Granit  und  kristallinen  Scbiefern  ruben.  Flacb,  selbst  fiist  horizontal 
liegt  das  Eocan  in  der  Tiefe  der  inuerkarpatiscben  Kessel  und 
Niederungen.  Die  nacbalttertiiire  Faltung,  die  ibren  eigentlichen  Sitz 
în  der  Sandsteinzone  batte,  erstreckte  ibre  Wirkung  bis  in  die  sQd- 
licbe  Klippeuzone.  Sie  zwang  bier  die  Klippen  zu  neuerlicber  Ad- 
justieruug,  bracbte  wolil  aucb  DurcbspieBungen,  Zusammenpressungen 
und  kleinere  Dborscbiebungen  bervor,  aber  ibre  Einwirkung  ging 
nacb  SUden  nicbt  Uber  den  Klippenbogen  binaus.  Am  Walle  dièses 
auQeren  Faltungsbogens  der  mesozoiscben  Karpaten  bracb  sich  die 
Wucbt  der  nacbalttertiaren  Faltung  und  das  Alttertiâr  der  inuer- 
karpatiscben Kessel  blieb  daber  vor  faltigem  Zusammenscbube  bewahrt. 

Die  Faltungen  der  Geosynklinale  der  Sandsteinzone  fanden  aber 
in  den  inneren  Karpaten  eine  Art  Ergîinzung  in  BrQcben.  Belastet 
mit  alttertiiiren  terrigenen  Sedinienton,  senkten  sicb  die  Austonungs- 
zonen,  und  zwar  ani  AuBenrande  der  Kerngebirge  vorwiegend  mit  breiter 
Flâcbe,  am  Innenrande  an  scharfen  Briicben,  dm  grofitenteils  wîeder 
auflebenden  alten  Handbrilcben  folgten. 

Ein  solcber  Randbrucb  begrenzt  aucb  die  Innenseite  der  Klippen- 
zone  und  ein  solcbes  flacbes  Senkungsge])iet  trennt  sie  voui  Kerngebirge 
der  Tatra,  und  so  bat  die  eigenartige  Isolierung  der  Pieninen  ilire 
Wurzel  in  der  Existenz  der  neiitralen  Austonungszonen,  die  dem  geo- 
logiscben  Bau    der  Karpaten    ein  liervorstecbendes  Gepnige    verleihen. 

Gerade  dièses  verdient  a])er  in  bobeni  Grade  unsere  Aufuierk- 
samkeit.  Die  neutralen  Austonungsregionen,  die  schwebende  Lagerung 
des  Mesozoicums  ini  innersten  Teile  der  Karj»aten,  der  symmetrische 
Bau  dièses  iimersten  Teiles  und  der  inneren  Kerngebirge  beweisen, 
daB  die  Faltung  nicbt  in  allen  KetttMigehirgen  ausschlieWicb  in  seit- 
licben  Zusammenschiebungen  zum  Ausdruck  komnit.  Mit  untriiglicher 
Klarbeit  zeigen  gerade  die  Karpaten,  daU  die  Faltung  nicbt  nur  zu 
sei  tli  cil  en  Verlagerungen,  sondern  vor  allein  zu  E  m  portlir  mu  nge  n 
und  A  ufpre  ssu  n  gen  tïibrt,  und  daU  sjxr/iell  die  kristallinen  Zentral- 
kerne  die  Haupttriiger  dieser  Erselieiiuinj^a'n  l)ilden. 

VVegen  der  geringeren  Intensitiit  der  Faltung  konservierten  sich 
in  den  Karpaten  die  Einwirkungeii  der  vorperiiiisclien.  der  vor-  und 
nacb-obercretazisclien  Faltungsperioden  in  vit'l  diMitlicherer  Weise  aïs 
in  jenen  Ge))irgen,  in  denen  die  tertiiiren  Faltungspliasen  zwar  go- 
waltige  Verscliie])ungen  bewirkt,  a])er  dadurcli  aucb  die  Spuren  der 
iilteren  Bevveguiigen  V()llig  verwiscbt  liabeii.  So  tritt  gerade  die  geo- 
logiscbe  Gescbicbte  unserer  Kettengebirge  in  den  Kar[)aten  in  ein   viel 


ut 

• 

helleres  Licht  als  in  andcren  weit  grofiartigeren  Gebirgsabschnitten, 
Es  zeigt  sich  aber  auch,  zu  wie  verschiedenartigen  Gestaltungen  die 
Gebirgsbildung  in  verschiedenen  Teilen  eines  und  desselben  grofien 
Kettenzuges  fllhren  kann  und  wie  verfeblt  es  wâre,  wollte  man  die 
Gestaltung  eines  Teiles  als  mafigebend  fiir  aile  anderen  anseben. 

Nicht  durch  iiberwâltigende  GroBartigkeit,  wohl  aber  durch  die 
Klarheit  der  geohistorisclien  und  geotektonischen  Erscheinungen  sind 
die  Karpaten  bemerkenswert  und  in  diesem  Sinne  sind  sie  berufen, 
nicht  nur  zur  Klârung  der  Klippentheorie,  sondern  auch  zur  Richtig- 
sfcellung  unserer  Anschauungen  Uber  den  Bau  und  die  Entstehung  der 
Kettengebirge  bçîzutragen. 


Literaturaotiz. 

Die  Literatur  iil^er  die  karpatischen  Klippen  findet  sich  in  fol- 
genden  Arbeiten  zusamniengetragen: 

V.  Uhlig.  Ergebnisse  geologischer  Âufnabmen  in  den  westgaliziscben  Kai'paten. 
ir.  Der  pieninische  Klippenzug.  Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1890,  40.  Bd.,  S.  559. 

—  Die  Géologie  des  Tatragebirges.  Denkschr.  der  kais.  Âkademie  der  Wissensch. 

matb.-naturw.  Klasse,  LXIV,  1897,  S.  643,  LXVIII,  1899,  S.  43. 

—  Beitriige  zur  Géologie  des  Fâtrakrivân-Gebirges.  Denkschr.  der  kais.  Akademie 

der  Wissensch.  math.-naturw.  Klasse,  LXXII,  1902,  S.  1. 

—  Beziehungen  der  siidlichen  Klippenzone  zu  den  Ostkarpaien.   Sitzungnber.  der 

kais.  Akademie  der  Wissensch.  math.-naturw.  Klasse,   Bd.  CVI,  1897,  S.  190. 

—  Bau  und  Bild  der  Karpaten.  Wien  und  Leipzig,  1903.  Verlag  von  F.  Tempsky. 

Betreffs  der  Oberkreide  der  Ost-  und  Siidkarpaten  ist  namentlich 
auf  die  Arbeiten  von  J.  Simionescu,  Popovici-Hatzeg, 
Blanckenhorn  und  F.  von  Nopcsa,  betreffs  WestsiebenbUrgens 
auf  die  Aufnahnien  der  konigl.  ungar.  geologischen  Anstalt  (besonders 
L.  von  Roth-Telegd  und  M.  von  Palfy)  hinzuweisen. 


464 


'    I 


Inhaltsangabe. 


8< 
Die  sfldiiche  Klippenzone ^ 

Die  Klippen  der  Ost-  und  Stidkarpateii 4 

Westsiebenbûrgische  Klippen ^ 

Die  nOrdliche  Klippenzone  am  AnOenrande  der  Karpaten ^ 

Die  Inseltheorie i 

Die  Durchspieûungstheorie ^ 

Die  Ûberschiebungs-  und  Einwanderungshypothese ^ 

Klippen&hnlicbe  Bildungen  als  Ergebnis  tektonischer  Prozesse ^ 

Pbasen  der  Klippenbildung j 

Klippe  und  Pienin • ^ 

Tektoniscbe  Beeînflussung  der  Klippen  und  Modifikationen  der  Klippenbildung  ^ 

Âbbiingigkeit  der   karpatischen  Klippenbildung   von   der   CreBamtanlage  der 
Karpaten •   .   .   < 


Les  phénomènes  de  charriage'^  dans  les  Alpes  delphino 

provençales. 

Par  W.  Kilian. 


Sommaire  : 

I.   Introduction  et  esquisse  historique.  Différentes  conceptions  du  phénomène  do 
^charriage"  ;  équivoques  regrettables. 

II.  Liaison  génétique  et  existence  de  termes  de  passage  entre  les  plis 
normaux,  les  plis-failles,  la  structure  imbriquée,  les  plis  couchés  et  les  nappes 
de  charriage.  Le  charriage  a  suivi  et  non  précédé  le  plissement  initial; 
il  en  est  l'exagération.  —  Nappes  reployées;  mouvements  successifs. 

III.  Répartition,  dans  les  Alpes  delphino-provençales,  de  la  structure  imbriquée 
et  des  chaniages.  Rôle  résistant  ou  directeur  des  noyaux  hercyniens. 
Passages   des  „ nappes*  à  la  structure  imbriquée  (au  Golibier  etc.) 

IV.  Comparaison  avec  les  récentes  découvertes  du  Prof.  Lugeon  dans  les  Alpes 
suisses.  —  Continuation  des  , racines**  externes  de  la  Suisse  au  S.  du  Mt,  Blanc. 
—  Les  charriages  de  l'Ubaye  correspondent  probablement  à  la 
nappe  supérieure  de  Glaris;  les  ^écailles^  et  plis  couchés  de  Guillestre 
et  du  Briançonnais  correspondraient  alors  aux  Préalpes 
internes,  ainsi  que  les  nElippes"  des  Annes  et  de  Sulens.  Absence  de 
traces  de  nappes  à  «racines  internes**  dans  les  Alpes  delphino- 
provençales. 

V.  Résumé;  le  processus  des  charriages  n'est  pus  un  phénomène  distinct  du 
plissement  ;  Caractères  de  détail  du  phénomène  dans  les  Alpes  du  Dauphiné 
et  de  la  Haute  Provence. 

VI.  La  «quatrième  écaille*  de  M.  Termier;  Dualité  d'Origine  de 
l'éventail  axial  des  Alpes  françaises:  il  résulte:  a)  de  la  formation  et  de 
l'empilement  de  plis  couchés  vers  l'O. ;  b)  de  la  production  ultérieure  de  „pli8 
en  retour*  i R ti c k f a  1 1 u n g)  qui  ont  produit  le  déversement  vers  l'E.  de  ses 
éléments  orientaux.    —    Arguments  et  preuves  à  l'appui  de  cette  conception. 


^)  Nous  nous  reprocherions  de  ne  pas  rappeler  ici  les  travaux  désormais 
classiques  de  M.  Marcel  Bertrand,  qui  dès  1884,  eut  le  premier  l'idée  de  faire 
intervenir  dann  la  structure  des  Alpes  les  grands  charriages  horizontaux  et  que 
suivirent,  en  une  rapide  et  riche  succession,  les  beaux  mémoires  de  MM.  H.  S  chardt, 
M.  Lugeon,   L.  Duparc    et  Ritter,   E.  Haug,   P.  Termier,   Ph.  Zûrcher 


456 


I. 

L'existence  de  phénomènes  de  charriage  dans  les  Alpes  delphino- 
provençales  a  été  mise  en  lumière  par  une  série  de  travaux  récents  ^) 
et  peut  être  considérée  désormais  comme  un  fait  acquis  à  la  science. 
11  ne  peut  venir  à  Tesprit  d'aucun  des  géologues  qui  ont  étudié  de 
près  les  régions  si  curieuses  de  l'Ubaye,  du  Briançonnais  ou  de 
l'Embrunais  de    manifester    le    moindre    doute    sur   les  superpositions 


et  tant 'd*au ires  auxquels  nous  devons  de  posséder  aujourd'hui  une  connàisHance,  pour 
beaucoup  de  points  définitive,  de  nos  Alpes.  —  Nous  n'oublions  pas  non  plus  que  nos 
premiers  pas  dans  Tétude  si  difficile  de  la  tectonique  alpine,  furent  guidés  par 
Ch.  Lorj,  puis  par  des  Maîtres  aimés  tels  que  MM.  Marcel  Bertrand,  Potier  et 
Michel-Lévy  dont  nous  nous  rappelons  avec  une  profonde  gratitude  les  précieux 
enseignements. 

Les  considérations  qui  sont  réunies  dans  cette  note  représentent  notre 
opinion  personnelle  sur  la  structure  des  Alpes  françaises,  telle  qu'elle  résulte  dei 
progrès  rapides  qu'a  faits  depuis  vingt  ans  la  connaissance  géologique  de  cette 
région  et  notamment  des  nombreuses  et  amicales  discussions  que  nous  avons  eues 
sur  les  lieux  même  avec  nos  confrères  MM.  P.  Termier  et  E.  H  au  g.  Noua 
conserverons  toujours  le  souvenir  de  ces  échanges  de  vues  dont  nous  avons  tiré 
le  plus  grand  profit  et  qui  comptent  parmi  les  moments  les  plus  lumineux  de 
notre  carrière;  il  nous  est  particulièrement  agréable  d'avoir  ici  l'occasion  de 
rappeler  avec  une  vive  reconnaissance  leur  féconde  utilité  et  leur  constante 
cordialité. 

Nous  regi'ettons  de  ne  pas  partager  entièrement  la  manière  de  voir  de  notre 
sincère  ami  M.  Termier  qui  vient  de  publier  sur  la  même  question  un  travail 
dans  lequel  des  choses  si  justes  sont  dites  avec  tant  de  charme  et  tant  d'élévation 
et  dans  lequel  se  trouve  posé  avec  un  grand  talent  un  problème  dont  il  nous 
pardonnera  de  proposer  une  solution  un  peu  différente  de  la  sienne. 

Il  convient  aussi  de  mentionner  ici  la  belle  étude  de  M.  Diener  sur 
les  Alpes  Occidentales  (Der  Gebirgsbau  der  Westalpen,  Vienne  1892)  qui 
constitue  un  tableau  très  fidèle  de  nos  conaissances  avant  la  dernière  phase  par 
laquelle  a  passé  la  géologie  alpine  ;  cette  remarquable  synthèse  a  servi  plus  d'une 
fois  de  point  de  départ  à  nos  recherches  récentes. 

*)  E.  H  au  g  et  W.  K  i  I  i  a  n.  Lambeaux  de  recouvrement  de  l'Ubaye.  (Bull.  Soc. 
de  Statistique  de  l'Isère,  c.  r.  de  la  séance  du  14  nov.  1892)  id.  C.  Rend.  Ac.  des 
Se.  81  déc.  1894;  -  Annales  Univ.  de  Grenoble.  3'ne  trim.  1895;  C.  Rend.  Ac. 
des  Se,  14  février  1898;  G.  Rend.  Collab.  Serv.  Carte  géol.  de  France  pour  190X 
(1902);  id.  pour  1902  (1903)  etc.,  etc. 

P.  Termier.  Sur  les  terrains  cristallins  etc.  . . .  des  Montagnes  de  PEychauda 
etc..  et:  ,  Les  Nappes  de  Recouvrement  du  Hrianyonnais."  (Bull.  Soc.  ^éol.  de 
France,  8me  série,  tome  XXIH  [1896]  et  tome  XXVII  [1899].) 

E.  H  au  g.  Comi^te  Rendu  des  Collaborateurs.  Feuille  de  Gap.  .  .  .  1898  et 
1902.  (Bull.  Serv.  Carte  géol    de  France.) 

W.  Kilian.  Nouvelles  observations  géologiques  dans  les  Alpes  delphino- 
provençales.  (Bull.  Serv.  Carte  géol.  de  France,  tome  XI,  Nr.  75  [19(X)].) 

P.  Termier.  Quatre  coupes  à  travers  les  Alpes  franco-italiennes.  (Bull.  Soc 
géol.  de  France,  4»"^  série,  tome  II,  1902.) 


457 

anormales  qui  s'y  rencontrent  pour  ainsi  dire  à  chaque  pas.  Si  les 
massifs  de  recouvrement  de  TUbaye  dont  M.  H  au  g  et  l'auteur  de 
ces  lignes  signalaient,  dès  1892,  la  prestigieuse  ampleur  et  auxquels 
ils  ont  consacré  depuis  lors  une  série  de  notices  détaillées,  ne  sont 
plus  contestés  par  personne;  si  les  ,.nappes'  superposées  du  Briau- 
çonnais,  si  suggestivement  décrites  par  M.  Termier,  le  colossal  charriage 
du  Flysch  de  l'Embruniiis,  découvert  et  minutieusement  précisé  dans  ses 
détails  par  M.  Haug,  le  déroulement  et  les  ondulations  de  nappes 
anticlinales  superposées  que  nous  avons  nous  même  fait  connaître  ^)  dans 
les  montagnes  de  Guillestre,  de  Saphie,  d'Escreins  et  de  St.-Crépin 
doivent  être  admis  sans  conteste,  on  s'aperçoit  facilement  que  la  sig- 
nification de  ces  accidents  et  le  mécanisme  qui  leur  a  donné  naissance 
ne  sont  pas  compris  de  la  même  façon  par  les  divers  auteurs  et  qu'il 
règne,  notamment  en  ce  qui  concerne  le  terme  et  la  conception  du 
„ charriage",  une  regrettable  équivoque.  Alors  que  plusieurs  ne  voient, 
en  effet,  dans  ce  phénomène  qu'une  conséquence  et  une  forme  extrême 
du  plissement,  d'autres  le  considèrent  comme  un  processus  spécial 
dû  à  une  sorte  de  „ décollement"  et  de  glissement  des  couches 
(Schardt*^)  ou  bien  encore  ayant  accompagné  ou  même  précédé  le 
plissement  véritable.  (Marcel  Bertrand.  •^) 

En  effet,  M.  S  char  dt,  auquel  s'est  rallié  pendant  quelque  temps 
M.  Lugeon,  a  imaginé,  pour  expliquer  l'existence  de  grandes  masses 
charriées  sur  le  bord  exfcerne  des  Alpes  suisses,  dont  il  a  le  premier 
révélé  l'existence,  une  sorte  de  décollement  s'étant  produit  dans 
les  parties  élevées  de  la  chaîne,  pendant  sa  formation,  c'est-à-dire 
pendant  le  plissement,  et  qui  aurait  été  suivi  d'un  formidable  glissement 
sur  un  plan  incliné,  glissement  que  l'auteur  fait  également  intervenir 
dans  la  formation  des  brèches  éogènes  ^)  des  Alpes  suisses.  Les  nappes 
elles  mêmes  se  seraient  plissées  dans  le  cours  de  ce  glissement  ou 
postérieurement. 

Peu  après,  M.  Marcel  Bertrand  fit  connaître  une  autre  con- 
ception du  „ charriage":  dans  un  mémoire  important"')  consacré  aux 
grands  charriages  et  aux    déplacements   du  pôle,    l'éminent  Maître   de 

V)  W.  Kilian.  Bull.  Serv.  Carte  géol.  de  France  Nr.  75  (1900). 

*)  H.  Sohardt.  Origine  des  Préalpes  romandes.  (Ecl.  géol.  Helv.  IV, 
1898,  p.  149.) 

^)  Compt*îS-renduH  Ac.  des  Se.  tome  CXXX  (1900).  Séances  du  29  janvier 
et  du  .0  février. 

"*)  L'existence  de  relations  entre  ces  phénomènes  de  glissement  avec  la 
formation  des  brèches  du  Flysch  a  été  victorieusement  réfutée  par  M.  Haug, 
puis  par  M.  Lugeon. 

•"')  Réunion  d'une  suite  de  notes  parues  dans  les  C.  Rend.  Ac.  des  Se; 
tome  CXXX,  29  janvier,  5  et  19  février  1900. 

58 


458 

TEcole  des  Mines  de  Paris  étudie  —  en  prenant  pour  point  de  départ  des 
phénomènes  de  recouvrement  découverts  par  lui  dans  le  bassin  houiller  du 
Gard  —  le  mécanisme  des  déformations  de  l'écorce  terrestre  et  arrive,  à 
la  suite  d'une  démonstration  ingénieuse  et  séduisante,  à  constituer  une 
théorie  de  la  formation  des  chaînes  de  montagnes.  Le  mécanisme  qu'il 
imagine  —  lequel,  quoique  extrêmement  plausible,  ne  doit  peut  être  pas, 
malgré  les  calculs  employés  pour  l'établir,  être  considéré  comme  ayant 
fatalement  et  nécessairement  fonctionné  —  présente' les  grands  charriages 
comme  une  phase  normale  se  produisant  au  cours  de  la  formation  des 
chaînes  de  montagnes:  le  «redoublement"  des  couches  par  charriage 
suivrait  nécessairement  la  production  du  géosynclinal  précurseur  de  la 
formation  de  toute  chaîne  montngneuse  :  le  plissement  ne  ferait  que  se 
superposer  en  quelque  sorte  au  phénomène  précédent  qui  n'en  serait 
ni  la  conséquence  ni  l'exagération. 

Dans  une  première  conception  de  la  structure  du  Briançonnais, 
M.  Termier^)  semble  avoir  adopté  cette  manière  de  voir:  il  admet 
l'existence  de  plusieurs  „ écailles"  ou  nappes  charriées  qui  se  seraient 
superposées  avant  le  plissement  de  cette  région  et  ne  voit  là 
qu'un  cas  particulier  des  grands  charriages  „qui  se  produisent 
périodiquement  à  la  surface  du  globe". 

Mais  les  récentes  découvertes  de  M.  Luge  on,  en  révélant 
l'existence  d'une  série  de  «racines"  auxquelles  le  savant  et  génial 
géologue  de  Lausanne  a  pu  rattacher  les  diverses  nappes  charriées  de 
la  Suisse  ont  eu  pour  effet,  ainsi  que  nous  le  faisions  prévoir  en  U>01 
(Bull.  Soc.  géol.  de  France,  4"'^  série,  tome  I,  Héunion  dans  le  Chablais), 
de  ramener  la  conception  du  processus  du  charriage  à  une  simple 
exagération  du  phénomène  de  plissement.  La  brillante  et  très  remar- 
quable synthèse  de  M.  Luge  on-)  explique  en  effet  mieux  qu'aucune 
autre  et  d'une  façon  (jui  satisfait  pleinement  l'esprit  la  plupart  des  parti- 
cularités jusqu'alors  inexpliquées  des  Alpes  Suisses,  et  cela  s>ans  faire 
intervenir  aucun  mécanisme  autre  que  la  formation  de  grands  plis  couchés 
plus  ou  moins  laminés  et  reployés  „s'escalaclant"  les  uns  les  autres  vers 
le  bord  externe  de  l'Arc  alpin. 

Il  importe  enfin  de  reniarciuer  qut*  dans  une  récente  hypothèse 
concernant  la  structure  des  Alpes  françaises,  exj)Osée  avec  un  grand 
talent  et  dans  laquelle  M.  Termier  ima<(ine  une  grande  nappe  de 
charriage,  la  ^ vraie  nappe ^,  système  complexe,  dont  il  ne  resterait 
actuellement  aucun  témoin  dans  toutes   h»s  Alpes  delphino-proven- 


^)  Toriuicr.  Bull.  Soc.  ^éol.  de  Franco.  3"'*'  série,  tome  XXVII,    1899. 
^)  Luge  on.   Les  grandes  nappes  de   recouvrement   des  Alpes  du   Chablais 
et  de  la  Suisse.  (Bull.  Soc.  géol.  de  France,  4ï»f'  série,  tome  1.  p.  723.)   1901. 


459 

cales  et  qui  aurait  joué  le  rôle  de  ^rouleau  écraseur",  le  charriage  se 
serait  produit  après  le  plissement  principal  et  non  avant  ou  en 
même  temps  que  lui.  comme  le  supposaient  les  hypothèses  antérieures  du 
même  auteur  et  comme  le  demanderait  semble-t'-il  la  théorie  de  M.  Marcel 
Bertrand.  Les  grands  plis  couchés  de  la  Suisse  ou  du  moins  une  bonne 
partie  d'entre  eux  ne  seraient  pour  M.  T  e  r  m  i  e  r  que  „des  plis  roulés  sous 
la  véritable  nappe**  de  charriage  et  non  pas  l'équivalent  de  cette  «vraie 
nappe'  qui  leur  serait  supérieure.  Il  ne  faut  pas  oublier  que 
l'hypothèse  de  cette  immense  translation  dont  il  ne  reste  pas  le  moindre 
lambeau  est  basée  uniquement  sur  un  fait  isolé:  l'existence  dans 
les  montagnes  du  massif  de  Prorel  d'un  «lambeau  de  poussée" 
paraissant  venir  d'un  point  situé  à  l'Est  de  Briançon  et  dont  la 
présence  pourrait  du  reste  s'expliquer  autrement  (voir  plus  loin),  car 
la  nature  même  des  lambeaux  de  Prorel  n'indique  point  une  pro- 
venance lointaine,  et  une  de  ces  assises  les  plus  caractéristiques 
(brèche  à  Micaschistes  du  Flysch)  se  rencontrant  dans  des  plis  plus 
occidentaux  de  l'éventail  (Gros  près  Guillestre,  etc.). 

L'on  peut  se  demander  pourquoi,  s'il  a  passé  sur  les  Alpes 
des  masses  si  considérables  venant  de  l'Est  et  capables  de  déformer 
l'éventail  alpin  dans  les  proportions  qu'admet  M.  T  e  r  m  i  e  r,  ces 
mêmes  masses  n'ont  pas  eu  pour  effet  de  modifier  l'allure  de  santi- 
clinaux  situés  à  l'E.  de  Briançon,  si  régulièrement  déversés  vers  l'Italie 
et  qui  n'accusent  aucune  trace  de  .retroussement".  Il  est  bien  possible 
que  l'allure  „ écrasée"  du  sommet  de  l'éventail  si  bien  mise  en  évidence 
par  M.  T  e  r  m  i  e  r,  soit  due,  comme  le  pense  ce  dernier  à  des  plis  couchés, 
aujourd'hui  enlevés  par  l'érosion,  sauf  le  petit  lambeau  de  l'Eychauda- 
Prorel.  mais  il  n'y  a  pas  lieu  d'admettre  que  ces  nappes  aient  été  autre 
chose  que  des  trainages  limités  de  même  nature  que  les  grand  plis 
couchés  signalés  en  Suisse  par  M.  Luge  on  ayant  leurs  racines  dans 
un  voisinage  relatif,  et  ni  de  supposer  qu'ils  datent  d'une  période 
postérieure  à  ces  derniers.  On  ne  s'explique  pas  non  plus  ^)  la  prove- 
nance de  telles  nappes  émanées  des  zones  les  plus  intérieures  des  Alpes, 
ni  la  cause  quiaurait  déterminé  leur  translation  vers  l'Est,  postérieurement 
au  plissement  principal  de  l'axe  alpin.  Enfin  M.  Luge  on  a  démontré, 
dans  son  admirable  travail  synthétique,  que  ce  sont  les  nappes  «à  racines 

*)  L'intervention  de  cen  „ nappes"  hypothétiques  semble  —  malgré  les 
nombreux  arguments  par  lesquels  le  fin  connaisseur  de  la  géologie  alpine  qu'est 
M.  Termier  s'applique  à  justifier  leur  existence  —  procéder,  inconsciemment 
peut-être,  d'une  conception  élevée  à  l'état  d'axiome,  c'est  qu'il  ne  peut  pas  ne 
pas  y  avoir  eu  do  ces  grands  déplacements  horizontaux  „qui  se  seraient  produits 
périodiquement-*  à  la  surface  du  globe.  Or  c'est  là  précisément  ce  qu'il  faudrait 
démontrer. 

68* 


460 

internes"  qui  se  sont  formées  les  premières.  Or  l'hypothèse  de 
M.  Termier  —  qui  cependant  parait  inspiré  par  le  désir  d'accorder 
les  faits  observés  dans  les  Alpes  françaises  avec  le  mécanisme  si  lumineu- 
sement reconstitué  par  notre  confrère  de  Lausanne  pour  les  Alpes  Suisses 
—  fait  arriver  en  dernier  lieu,  et  après  la  formation  de  l'éventail  et  des 
nappes  briançonnaises,  les  „ vraies  nappes"  qu'il  suppose  émanées  du 
bord  interne  des  Alpes. 

11  n'est  dès  lors  pas  inutile,  on  le  conçoit,  d'examiner,  en  ce  qui 
concerne  les  Alpes  delphino-provençales,  quelle  est  celle  de  ces 
conceptions  que  paraissent  corroborer  les  faits  observés 
et  dépouillés  de  la  part  d'hypothèses  dont  on  lésa 
entourés.  Les  lignes  suivantes  résument  ce  qui  peut-être  affirmé 
à  cet  égard. 

IL 

n  y  a  longtemps  déjà  que  M.  Heim  et  son  école')  ont  mis 
en  évidence  et  rendues  classiques  la  liaison  d'origine  et  les  transitions 
qui  rattachent  entre  eux  les  simples  voûtes  anticlinales,  les  plis  iso- 
clinaux et  les  plis-failles  (failles  inverses):  nous  avons  nous-méme 
montré 2)  dans  le  cas  très  simple  et  très  net  de  la  montagne  de  Lure 
comment  le  même  effort  de  striction  diversement  accentué 
le  long  d'une  même  ligne  peut  produire  d'abord  un  simple  bombement 
anticlinal  (E.  de  Lure),  puis  un  pli  déversé .  un  pli-faille  et  un 
chevauchement  (portion  centrale  de  Lure).  Il  serait  facile  de  citer 
dans  nos  Alpes  et  principalement  dans  les  chaînes  subalpines  bien 
d'autres  exemples  du  même  genre;  nous  ne  rappellerons  qu'un  des 
plus  connus,  la  ^faille  de  Voreppe",  dans  le  massif  de  la  Grande 
Chartreuse,  qui  présente  tous  les  intermédiaires  entre  un  chevauche- 
ment sans  flanc  inverse,  un  pli-faille  (pli  rompu)  avec  flanc  inverse 
conservé,  et  passe  au  Nord  de  la  gorge  du  Froii  et  au  S.  du  Vercors  à 
un  anticlinal  à  allure  normale  •*). 

Les  plis-failles  dérivés  des  anticlinaux  sont  devenus  à  leur  tour 
des  , plans  de  glissemenf*  (Encombres -Galibier.  Charmont-Som,  N. 
de  St.  Pierre  d'Entremont,  etc.)  qui,  lorsqu'ils  sont  isochnaux  et 
répétés,  donnent  lieu  à  la  s  t  r  u  c  t  u  r  e  i  m  b  r  i  q  u  é  e  (Schuppenstioiktur  i, 

MHeim.MechanismusderGebirgsbildunor,  et  surtout:  HeimetdeMargerie. 
Les  Dislocations  de  l'écorce  terrestre.  (Die  Dislokutionen  der  Erdrinde.)  Zurich, 
Wurster,  1888. 

2)  Kilian.  Description  de  la  montagne  de  Lure.  Paris  1889.  (Annales  des 
Se.  Géol.)  —  Livret-guide  Congr.  géol.  1900.  Exe.  Xlllc,  p.  0—7. 

^)  Kilian.  Livret-guide  Congr.  géol.  1900.  Exe.  XlUa.  V,  aussi  Kilian  et 
Mat  te.  Excurs.  géol.  Dauphiné  (Trav.  Lab.  géol.  Univ.  Grenoble,  t.  VI). 


461 

bien  connue  par  les  lignes  que  lui  a  consacrées  Ed.  Suess  (Autlitz, 
tome  I.  p.  149),  et  deviennent,  lorsqu'ils  se  rapprochent  de  l'horizontale, 
des  „plans  de  charriage"  isolant  entre  eux  des  , nappes  de  recouvre- 
ment" ou  «écailles**.  Les  nappes  de  charriage  passent,  en  effet,  toujours 
dans  nos  Alpes  (lorsqu'on  les  suit  dans  la  direction  voulue)  à  des  plis 
normaux  ou  à  la  structure  imbriquée  isoclinale.  C'est  ce  que  l'on  observe 
avec  évidence  pour  les  nappes  du  Briançonnais,  lorsqu'on  étudie  leur  con- 
tinuation au  Nord  de  la  Guisane  ^)  ou  vers  le  col  de  Larche,  et  pour 
les  nappes  de  l'Ubaye,  lorsqu'on  les  suit  à  l'E.  du  Mercantour  et  vers 
le  Col  de  Tende. 

On  est  en  droit  d'affirmer,  par  conséquent,  que  l'on  connaît 
actuellement  des  passages  graduels  conduisant  du  pli 
anticlinal  normal  au  pli- faille  et  à  la  structure  imbriquée 
et  de  cette  dernière  aux  lames  de  charriage  les  mieux 
caractéri  sées. 

Cette  constatation  nous  mène  logiquement  à  l'importante  con- 
clusion suivante  :  le  charriage  a  suivi  et  non  précédé  Teffort 
initial  de  plissement. 

Nous  savons  du  reste  -)  que  la  forme  de  dislocations  qui  correspond 
à  la  j)hase  de  plissement  minimum  (initiale)  est  la  forme  en  dômes 
et  en  cuvettes  s  y  n  c  1  i  n  a  1  e  s.  C'est  cette  forme  qu'ont  produite  les 
efforts  prénummulitiques  dans  les  Basses-Alpes^  et  le  Dévoluy  *),  c'est 
elle  que  montrent  les  suillies  antétriasiques  des  environs  de  la  Mure 
(Isère  "^l,  c'est  elle  encore  qu'ont  produite  sur  le  pourtour  des  Alpes 
(Montfort-)  (Basses-Alpes)  environs  de  Moiitélimar*»)  et  sur  les  plateaux 
du  Jura  (Avoudrey*^)   les  derniers  échos  affaiblis  de  la  striction  alpine. 

Les  phénomènes  de  charriage  ne  peuvent  donc  pas  être  considérés 
comme  ayent  précédé  le  plissement,  ni  comme  une  phase  préliminaire 
nécessaire  de  ce  plissement,  quisque  dans  un  grand  nombre  de  cas 
il  est  possible  de  prouver  que  les  plissement  proprement  dits  n'ont 
fait  que  compliquer  et  accentuer  des  dômes  et  des  brachyanticlinaux 
résultant  d'une  première  déformation,  phase  initiale  laquelle  n'a  rien 
qui  rappelle,  même  de  loin,  les  charriages  et  les  recouvrements. 


')  K  i  1  i  a  n.  Livret-Guide.  Congrès  géol.  de  1 900  ;  Exe.  X  lll  a,  p.  26.  T  e  rin  i  e  r. 
Bull.  Soc.  géol.  de  France,  4»ne  gérie,  tome  2,  p.  41  G. 

*'i  Kilian.  Le  brachyanticlinal  de  Montfort.  (Bull.  Soc.  géol.  de  France, 
3inc  série,  tome  XXV     ..  491.)  1897. 

^)  D'après  M.  Ph.  Zûrchei  (environs  de  Castellane).  (Bull.  Serv.  Carte  géoL) 

*)  D'après  M.  Pien-e  Lory. 

*)  id. 

*)  D'après  M.  V.  Paquior. 

"}  D'après  nos  propres  observations. 


462 

On  peut  affirmer  par  contre  que  cette  phase  préliminaire  de 
bossellement  a  parfois  été  suivie  postérieurement  de  plusieurs 
efforts  de  striction.  II  en  est  ainsi  dans  le  bassin  de  la  Durance: 
la  disposition  des  plis  couchés  r  u  p  1  o  y  é  s  sur  eux-mêmes  (aux 
environs  de  Guillestre  par  exemple)  montre  en  effet  jusqu'à  Tévidence 
qu'il  y  a  eu  dans  la  zone  du  Briançonnais  deux  phases  de  plissement 
successives:  la  première  et  la  plus  intense  a  produit  de  grands  plis 
couchés  qui  se  sont  déroulés,  escaladés  et  empilés  en  laminant  leur 
flanc  inverse;  la  seconde  a  onilulé  et  m6me  plissé  le  système  ainsi 
produit.  Néanmoins,  ces  deux  derniers  efforts,  tous  deux  postoligocènes, 
appartiennent  à  la  même  grande  phase  des  plissements  alpins  propre- 
ment dits,  dont  ils  doivent  être  considérés  conmie  de  simples  épisodes  ^). 

On  verra  la  suite  que  l'influence  de  massifs  anciens  pré* 
existants  et  déjà  plissés  (hercyniens)  sur  le  développement,  l'ampleur  et 
la  destruction  par  Terosion  des  plis  couchés  et  des  charriages  pandt 
avoir  été  très  importante. 


III. 

La  répartition  de  ces  diverses  formes  de  dislocations  et, 
notamment,  celle  des  nappes  de  charriage,  des  „ écailles"  et  des  plis 
couchés  dans  les  Alpes  delphino-proven cales  est  très  in- 
structive. 

Sans  avoir  à  aucunement  nous  prononcer  ici,  malgré  tout  ce  qu'a 
d'ingénieux,  de  sérieusement  étudié  et  de  vraisemblable  l'exposé  du 
génial  professeur  de  Lausanne  sur  les  détails  d'agencement  des  systèmes 
de  plis  couchés  imaginés  par  M.  Luge  on  pour  rendre  compte  de  la 
structure  des  Alpes  suisses,  nous  ne  retiendrons  pour  le  moment  que  le 
fait  incontestable  du  développement  grandiose  qu'atteignent  dans  ce 
pays  de  grands  plis  couchés  „s'escaladant"  les  uns  les  autres  et 
réalisant  ainsi  une  disposition  qu'on  pourrait  appeler  avec  MM.  Luge  on 
et  H  e  i  m  un   ^s  u  r  c  h  e  v  a  u  c  h  e  m  e  n  t •*   (Uberiiberschiebung). 

^)  U  est  curieux  de  remarquer  que  daus  les  Alpes  de  la  Haute  Provence 
la  structure  imbriquée  de  la  .Zone  du  Gapençais"  et  les  charriages  de  TCTbaye- 
Embrunais  sont  manifestement  postérieurs,  non  seulement  aux  dôcnos  prénum- 
mulitiques,  mais  encore,  aux  plis  E— 0  des  régions  subalpines  i^St.  Genièz  i  d*âffe 
antéoiigocène  (E.  Haug)  et  même  à  certains  plis  postérieurs  au  Miocène  inférieur 
qu'ils  ont  recoupés.  Ils  résulte  de  cette  const.itation  que  les  phases  de  striction 
du  plissement  ^alpin**  ont  été  multiples,  successives  et  se  sont  continués  jusqu'à 
une  éi>oquH  relativement  récente  (Pliocène?).  Les  éléments  lithologiques  (g-aletsi 
contenus  dans  les  conglomérats  oli<,'Ocènes  i  Hnsses-Alpes)  etc.;  montrent  du  reste 
nettement  quel  existait  dès  l'Eocène  supérieure  des  saillies  anticlinal  es  faisant 
affleurer  le  Granité  et  le  Trias  des  zones  alpines. 


463 

Il  convient  de  considérer  désormais  comme  un  fait  capital  pour 
la  sti-ucture  des  Alpes  helvétiques,  l'existence  de  ces  nappes,  provenant 
de  racines  externes  et  internes,  diversement  reployées  et  étirées,  et 
Tabsence  —  en  dehors  d'elles  —  de  toute  nappe  de  charriage 
qui  ne  puisse  être  ramenée  à  des  plis  couchés  ou  qui  soit 
antérieure  au  plissement  alpin.  Ce  régime,  qui  comprend  le  Chablais 
et  le  Faucigny,  s'étend  vers  le  SO  jusqu'à  la  vallée  de  l'Arve  et  la 
dépasse  même  notablement. 

Les  beaux  travaux  de  MM.  Marcel  Bertrand  et  E.  Ritter 
sur  l'extrémité  méridionale  du  massif  du  Mont  Blanc  ont  fait  voir  en 
effet,  que  le  développement  des  grands  plis  couchés  se  poursuit  dans 
les  Alpes  françaises;  les  racines  en  sont  situées  en  arrière  de  la  zone 
Aiguilles  Rouges-Belledonne  jusque  vers  Beaufort.  A  ces  plis  couchés 
se  rattachent  les  lambeaux  du  Chart-du-Beurre,  du  Crest-Volant,  etc., 
étudiés  par  M.  Ritter.  Dans  les  zones  externes,  les  lambeaux  exo- 
tiques des  Annes  et  de  Sulens  témoignent  également  d'un  charriage, 
mais  peuvent  être  très  plausiblement  attribués  à  des  plis  couchés  dont 
les  racines  isoclinales  aujourd'hui  „ décapitées"  seraient  à  rechercher 
dans  la  zone  à  structure  imbriquée  qui  s'étend  au  N-0  de  Moutiers 
en  Tarentaise  et  continue  vers  le  col  de  lu  Seigne  la  zone  des  Aiguilles 
d'Arves  et  du  Briançonnais. 

Cependant,  au  Sud  d'une  ligne  Bourg-St.-Maurice-Albertville- 
Annecy,  on  n'a  signalé,  malgré  les  explorations  détaillées  dont  ces 
régions  ont  fait  l'objet,  aucune  dislocation  qui  témoigne  de 
grands  charriages  et  de  déplacements  horizontaux  comparables  aux 
nappes  (plis  couchés)  de  la  Suisse,  du  Chablais  et  du  Mont  Joly,  et  ce  n'est 
que  dans  le  bassin  de  la  Durance  que  réapparaissent,  avec  le  ^Flysch 
charrié**  de  l'Embrunais,  les  ^écailles"  du  Briançonnais  et  les  „recouvre- 
ments"  de  l'Ubaye,  la  trace  de  phénomènes  analogues.  Il  est  intér- 
essant d'examiner  de  près  ces  différentes  régions 

A.  Entre  une  ligne  transversale  aux  Alpes  reliant  la  Vanoise  et 
le  Mt.  Jovet  à  Albertville  et  Rumilly  et  une  autre  ligne  également 
transversale  reliant  le  Monétier-de-Briançon  à  la  Mure  et  Valence,  il 
faut  signaler  l'absence  complète  des  phénomènes  de  charriages. 

Dans  les  chaînes  externes  (subalpines;  de  cette  section  les  dislo- 
cations les  plus  énergiques  sont  de  simples  plis -failles  (Beauges, 
Chartreuse,  Vercors),  dont  certaines,  comme  celles  du  massif  de  la 
Chartreuse,  sont  notablement  inclinées  sur  l'horizon  et  constituent  de 
véritables  chevauchements.  Certains  de  ces  accidents  sont  dirigés  vers 
l'intérieur  de  la  chaîne^)  (bord  E.  du  Vercors;  environs  de  Varces,  de 

^)  Recherches  de  MM.  Kilian  et  P.  Lory. 


464 

Moiiteynard  et  de  la  Motte-les-Bains  [Isère]),  mais  on  ne  relève  dans  ces 
régions  aucune  trace  de  charriages  proprement  dits  ni  de  plis  à  longs 
cheminements.  Il  est  intéressant  de  faire  ressortir  que  ce  régime  coïncide 
avec  Texistence,  à  TE.  des  chaînes  subalpines,  des  massifs  cristal- 
lins de  Belledonne  et  des  Grandes  Rousses,  qui  semblent  bien,  comme 
l'admet  aussi  M.  Terni  ier,  avoir  opposé  à  la  propagation  de  la  poussée 
E.  0.  une  résistance  efficace. 

11  convient  également  de  faire  remarquer  que,  du  reste,  le  carac- 
tère détritique  et  la  nature  lithologique  des  éléments  dont  se  composent 
certains  déï)ôts  tertiaires  subal])ins  (conglomérats  éocènes  et  oligocènes 
de  Barrème,  conglomérats  miocènes  du  Bas-Dauphiné,  etc.)  sufBsent 
à  convaincre  les  plus  sceptiques  de  hi  nature  autochtone  de  ces  chaînes; 
le  développement  harmonieux  des  faciès  des  dépôts  mésozoïques ') 
dans  tout  le  Sud-Est  de  la  France  exclut  également  toute  velléité  de 
considérer  comme  exotiques  aucune  des  portions  de  nos  chaînes  sub- 
alpines du  Dauphiné  et  de  la  Haute  Provence  -),  La  nature  autoch- 
tone des  chaînes  subalpines  dauphinoises  est  encore  péremptoirement 
prouvée  par  la  liaison  évidente  des  leurs  couches  tertiaires  (Sables 
éocénes,  oligocène  saumiitre  et  mollasses  miocènes)  avec  ceux  de  la 
vallée  du  Rhône  et  aussi  par  le  passage  du  Tithonique  supérieur  sub- 
alpin au  Pur])eckien,  à  la  Cluse  de  Chaille  (Savoie). 

Sur  le  ])ord  externe  de  la  chaîne  cristalline  de  Belledonne,  les 
étirements  sont  nombreux,  il  est  vrai  (d'après  M.  P.  Lory),  mais  on 
n'v  constate  aucune  trace  de  charriajxe  horizontal. 

Dans  les  zones  plus  internes  de  la  section  considérée,   les  plis- 

^)  On  n'iK'cordo  «généralement  (]ue  trop  piui  d'importance  aux  ai*^unient8 
tirés  de  cet  ordre  do  considénitions.  11  nous  semble  cependant  qu'elles  constituent 
un  critérium  précieux  pour  contrôler  les  hypothèses  souvent  trop  hardies  aux- 
quelles peut  conduire  la  pratique  t  r  o  p  e  x  c  1  u  s  i  v  e  de  la  tectonique.  La  tectonique, 
qui  n'existerait  pas  .sans  la  stratigraphie,  ne  peut  en  eft'et,  se  passer  de  ce 
contrôle;  aussi  nous  semble-t-il  étrange  de  voir  M.  liUgeon  (loc.  cit.  p.  727) 
écrire  ces  lignes  «juelque  peu  paradoxales:  ,Les  faits  tectoniques  surtout  ont  fait  ma 
conviction,  tant  leur  valeur  est  supérieure  aux  arguments  stratigraphiquen*,  alors 
que  le  même  auteur  reconnait  avec  raison  (juchpies  pages  plus  loin  la  haute 
portée  des  considérations  de  faciès  émises  par  M.  II  a  u  g  au  sujet  des  Préalpes 
et  des  Hautes  Alpes  calcaires  suisses. 

Ce  sont  des  arguments  de  cM'.tte  nature  qui  nous  empêchent  d'admettre, 
pour  la  Provence,  l'existence  d'une  nap]>e  de  charriage  unique  de  provenance: 
lointaine. 

■-)  Les  beaux  travaux  de  M.  Haug  sur  révolution  du  géosynclinal  mé«o- 
zoïque  des  Alpes  deIphino-j)rovenvftles,  pendant  l»'s  époques  liasique,  medio-  et 
supra  jurassique,  ceux  de  M.  Paquier  pour  le  Crétacé  en  constituent  une  démon- 
stration  éclatante. 


465 

failles,  la  structure  isoclinale  et  imbriquée  ^)  (environs  de  Moutiers  en 
Tarentaise,  région  du  Grand-Galibier)  sont  nettement  prononcés;  des  plis 
très  déversés  existent  dans  le  massif  du  Pelvoux  (d'après  M.  Termier), 
des  paquets  repliés  et  étirés  existent  au  sommet  du  Mont  Jovet 
(M.  Bertrand),  mais,  malgré  la  forte  présomption  qu'entraine  la 
présence  de  faisceaux  isoclinaux  imbriqués,  racines  possibles  de  plis 
couchés  importants,  nulle  part  nous  n'avons  à  signaler  de 
nappes  de  charriage  ou  de  plis  couchés  à  long  cheminement  qui 
aients  échappé  à  l'action  de  Térosion  et  nous  aient  été  conservés. 

1i,  Il  en  est  autrement  au  Sud  de  Belledonne  et  surtout  au  Sud 
du  Massif  du  Pelvoux  au  Midi  d'une  ligne  Monétier-de-Briançon — la 
Mure — Valence;  nous  voyons  ici  apparaître  les  traces  indiscutables  des 
dislocations  les  plus  intenses. 

Si  nous  considérons  d'abord  les  chaînes  externes  de  ce  tronçon 
méridional  de  nos  Alpes,  ce  n'est  que  dans  les  régions  de  ces 
chaînes  les  plus  éloignées  de  l'axe  alpin,  c'est-à-dire  dans  le  Diois 
occidental  et  la  chaîne  Ventoux-Lure  que  se  rencontrent  exceptio- 
nellement  des  plis-failles  et  des  chevauchements  dirigés  vers  le  N. 
(Lure)  ou  vers  l'O.  (Montagne  d'Angèle).  Nous  constatons  avec 
netteté  en  outre  que  la  structure  imbriquée  (en  écailles)  atteint,  dans 
la  portion  orientale  de  ces  chaînes  externes,  son  maximum  d'intensité 
dans  la  région  (zone  du  Gapen(,aisj  qui  est  située  en  avant  de  l'inter- 
valle que  laissent  entre  eux  les  massifs  du  Pelvoux  et  du  Mercantour: 
en  effet,  si  du  Diois  occidental,  nous  nous  rapprochons  des  Grandes 
Alpes,  nous  sommes  frappés  du  fait  que  tous  les  accidents  sont 
déversés  vers  l'O.  Nous  voyons  se  dessiner  d'abord,  dans  le  Diois 
oriental,  sur  les  limites  du  Beauchuine,  la  ligne  de  chevauche- 
mentde  Bonneval  d'âge  postoligocène,  décrite  par  M.  Paquier, 
à  laquelle  font  suite  au  S-E  les  „Ecailles"  répétées  du  Gapençais, 
dont  nous  devons  la  connaissance  à  M.  H  au  g-).  Ce  régime  spécial 
se  poursuit    au  S-E    par    les    environs    de    Castellane    et  de    Soleilhas, 

^)  11  importe  de  remarquer  avec  M  Luge  on  que  rien  n'empêche  dans 
beaucoup  de  cas,  de  voir  dans  ces  régions  isoclinales  et  imbriquées  les  racines 
relativement  droites  et  pour  ainsi  dire  ^décapitées**  d'une  série  de  plis  couchés 
dont  la  portion  charriée  aurait  totalement  disparu  par  l'effet  de  l'érosion.  (Lugeon, 
loc.  cit.  p.  817.)  —  Cela  paraît  être  le  cas  notamment  pour  la  zone  isoclinale 
qui  s'étend  du  Col  de  la  Seigne  et  du  Petit  St.  Bernard  à  Moutiers  et  au  Galibier, 
et  en  général  en  arrière  des  massifs  cristallins  qui  avaient  du  motiver  un  relèvement 
notable  des  nappes  charriées,  lorsque  celles-ci  existaient. 

-)  Ces  écailles,  très  inclinées  sur  l'horizon,  n'ont  pas  le  caractère  rigoureu- 
sement isoclinal  qui  distingue  les  , racines*  de  plis  couchés;  en  outre,  elles  portent 
la  trace  de  plia  E— 0  antérieurs  (d'après  E.  H  au  g). 

59 


466 

faisant  le  tour  de  l'aire  synclinale  du  Haut-Verdon  et  de  la  Haute 
Bléono  à  allures  plus  tranquilles  qu'accidentent  quelques  dômes 
infracrétacés  (Allos)  ou  supra] urassiques  (Bouchier  ^).  Ajoutons  que  dans 
une  zone  plus  extérieure  encore,  dans  ce  qu'on  a  appelé  récemment 
les  „Préalpes  maritimes",  c'est-à-dire  dans  la  portion  des  chaînes  sub- 
alpines qui  font  face  aux  Maures  et  à  l'Estérel,  on  voit  se  développer 
des  dislocations  analogues:  structure  imbriquée,  plis  déversés  vers  le 
S.,  dont  MM.  Ziircher  et  Guébhard  ont  étudié  l'allure  et  dont 
ce  dernier  a  fait  connaître  avec  une  louable  minutie  les  moindres 
accidents  de  détail.  Il  semble  qu'il  y  ait  là  l'ébauche  avortée 
de  la  formation  de  plis  couchés  vers  le  S ,  et  cette  structure  parti- 
culière doit  sans  doute  sa  cause  à  l'existence  rapprochée  (au  S.-S.-E) 
des  massifs  résistants  anciens  des  Maures  et  de  l'Estérel. 

Considérons   maintenant   les    chaînes    internes    situées  au   Sud 
du  Monétier-de-Briançon  : 

„L' „ enracinement  *  de  la  portion  axiale  de  la  zone  2)  du  Brian- 
connais,  outre  qu'il  ressort  avec  évidence  malgré  Texistence  d'impor- 
tants refoulements  vers  TOuest,  de  la  continuation  de  cette  zone 
vers  le  Nord  et  de  l'apparition  constante,  dans  la  partie  méri- 
dionale, de  larges  anticlinaux  de  quartzites  (La  Blachière  [Ubaye], 
E  du  Veyer  [Queyras]  dans  sa  zone  médiane,  apparaît  comme  irréfu- 
table par  suite  de  l'existence  manifeste  de  charnières  anticlinales 
tournées  vers  l'extérieur,  de  part  et  d'autre  de  cet  axe  (cette  dis- 
position est  bien  visible  entre  Vars  et  Abri  es),  et  par  suite  aussi  de 
la  distribution  des  faciès  passant  graduellement  à  l'E.  comme  à 
l'O.  à  ceux,  si   différents  dans  leur  ensemble,  des  zones  voisines. 

La  partie  occidentale  de  cette  zone  du  Briançounais,  qui  a  été 
distinguée  par  M.  Haug  sous  le  nom  de  „sous-zone  des  Aiguilles 
d'Arves"  et  que  M.  Termier  appelle  „zone  du  Flysch",  est  parti- 
culièrement intéressante  au  S.  de  la  Guisane.  Bien  que  chevauchée  par 
les  „ écailles"  (plis  couchés)  de  Vallouise  et  de  Guillestre,  comme  elle 
l'est  plus  au  Nord  par  les  plis  imbriqués  du  Gaiibier  et  comme  elle 
chevauche  elle-même  les  „terres  noires"  jurassiques  de  l'Embrunais,  cette 
bande  synclinale  de  dépôts  éogènes  quoique  certainement  chevauchée  à  TE. 
par  des  plis  plus  intérieurs  et  se  poursuivant  sous  ces  derniers  assez  loin 
vers  l'Est,  ne  nous  paraît  pas  cependant  devoir  se  prolonger  souter- 
rainement  sous  les  Alpes  Briançonnaises  jusqu'à  l'aplomb  de  Briançon. 


•)  W.  Kilian.    C.  R.  Ac.   des  Se.   et   Feuille   Digne  (^E.)   de   Carte   geol. 
détaillée  de  la  France  (1 :8(>.i.0!i). 

■'')  Cette  dénomination  a  été  créée  en  1892  par  M.  D  iener. 


467 

comme  le  pense  M.  Termier^).  En  effet,  immédiatement  au  Nord  du 
Briançonnais,  cette  bande  affecte  le  caractère  d'un  simple  synclinal  en 
V  déverse  vers  TO.,  dont  les  bords  ne  présentent  aucune  trace  de 
charriage  (St.-Julien-de-Maurienne) ;  il  se  poursuit  ainsi  en  diminuant 
de  profondeur  (Crève-Téte  près  Moutiers)  jusqu'en  Tarentaise  où  il  se 
décompose  au  N.  de  Moutiers  en  plusieurs  petits  synclinaux 
en  V  séparés  par  des  anticlinaux  de  roches  mésozoïques  (environs  de 
Roselend). 

Mais  une  continuité  manifeste,  et  que  nul  ne  peut  nier 
rattache,  dans  le  sens  transversal  aux  plis,  les  masses  de  Flysch 
charrié  de  TEmbrunais  et  de  l'Ubaye  aux  nappes  décrites  près  de 
Vallouise  par  M.  T  e  r  m  i  e  r  et  ces  dernières  au  Flysch  isoclinal  à 
structure  imbriquée  du  Galibier,  qui  lui-même  se  continue  indiscu- 
tablement par  les  dépôts  éogènes  des  Aiguilles  d'Arves,  de  St-Julien- 
en-Maurienne,  du  Cheval-Noir  et  de  la  Tarentaise,  ces  derniers  se  révélant 
comme  de  simples  replis  synclinaux  nullement  charriés. 

Au  Sud-Est  les  masses  de  recouvrement  de  TUbaye  semblent 
également  s'incurver  et  passer,  à  l'E.  du  Massif  cristallin  du  Mercan- 
tour,  à  un  ensemble  isoclinal  déversé  vers  le  S.  à  structure  imbriquée 
(Col  de  Tende)-)  analogue  à  celui  du  Galibier. 

Ainsi  dans  les  zones  alpines  internes,  nous  voyons  avec  netteté, 
au  S.  de  la  Guisane,  le  faisceau  isoclinal  imbriqué  du  Galibier  dérivant 
lui-même  des  plis  normaux  du  Massif  des  Encombres,  se  transformer 
graduellement  (Col  de  TEychauda)  en  une  série  de  plis  couchés  (nappes) 
à  long  cheminement,  s'avançant  et  s'empilant  vers  l'Ouest  dont  les 
plus  internes  sont  les  „Ecailles"  décrites  par  M.  Termier  entre 
Briançon  et  Vallouise  et  dont  la  plus  extérieure  constitue  la  base  du 
«Flysch  charrié"  décrit  par  M.  H  au  g.  Ces  charriages  ont  leur  plus 
grande  ampleur  dans  l'Embrunais  et  dans  la  région  de  l'Ubaye  (MM. 
M.  Kilian  et  H  au  g)  ainsi  ^)  que  dans  les  Montagnes  comprises  entre 
Guillestre,  Vars,  Escreins  et  le  Col  dos  Ayes  (M.  Kilian);  au  SE, 
dans  la  Haute  Ubaye,   les  plus    internes  passent  à  des   plis   normaux  ; 


^)  Nous  avons  publié  (Asaoc.  fr.  pour  l'Avanc  des  Se.  Congrès  de  Boulogne, 
un  profil  schématique  de  lu  zone  du  Briançonnais  —  qu'il  est  intéressant  de  comparer 
avec  les  coupes  réelles  éditées  depuis  lors  —  et  où  nous  figurons  bien  le  prolongement 
vers  TE.  de  ce  synclinal  sous  les  plis-couchés  du  Briançonnais  sans  toutefois  le 
pousser  jusque  sous  le  Houiller  de  Briançon. 

'^)  Voir  la  coupe  qu'ont  donnée  de  cette  région  MM.  Franchi  et  B  a  1  d  a  c  c  i. 
(Boll.  del  R.  Comitato  geol.  19^0,  Nr.  1.) 

^}  Où  ils  ne  dépassent  pas  vers  le  S  — 0  et  le  S.  une  ligne  jalonnée  par  les 
localités  de  Savines,  Pontis,  Ubaye,  le  Lavercq,  Sestrières,  Talon,  le  Col  de 
Granges-Communes. 

59* 


468 

les  plus  externes  existent  encore  à  Argentera  (Italie),  mais  ils  vont 
en  s'attënuant  vers  le  S-E  et  cette  atténuation  coïncide  avec 
l'apparition  du  massif  cristallin  du  Mercantour. 

On  voit  donc  nettement  que  ces  déplacements  horizontaux  atteig- 
nent dans  Tetat  actuel  de  leur  conservation,  leur  maximum  comme  Tont 
montré  nos  travaux  et  ceux  de  M.  H  au  g  dans  TintervuUe  compris  entre 
les  massifs  du  Mercantour  et  du  Pelvoux  et  à  ce  maximum  ^)  correspond 
vraisemblablement  un  charriage  qui  ne  dépasse  pas  trente  ou  quarante 
kilomètres. 

Le  rapide  examen  que  nous  venons  de  faire  de  la  répartition  des 
charriages  et  de  la  structure  imbriquée  dans  les  Alpes  delphino-pro- 
vençales,  entre  TArc  et  l'Ubaye,  nous  a  amené  à  constater  Tinfluence 
manifeste  que  semblent  avoir  eue  sur  leur  développement  (ou  tout  au 
moins,  dans  certains  cas,  sur  leur  conservation  au  dessous  du  niveau 
atteint  par  la  dénudation)  la  présence  ou  ra])sonce  des  massifs  centraux 
cristallins  déjà  anciennement  plissés  par  les  efforts  hercyniens  et  repris, 
après  une  immersion  souvent  très  longue,  par  les  plissements  alpins  ; 
cela  est  particulièrement  net  pour  le  massif  do  Bellcdonne,  extérieurement 
auquel  les  accidents  font  totalement  défaut  et  qui  constitue  un  bon  exemple 
de  cette  résistance  du  „Vorland"  h  la  propagation  de  la  striction;  cela 
semble  également  évident  pour  le  Pelvoux  et  le  Mercantour  dans  l'inter- 
valle desquels  nous  voyons  les  faisceaux  imbriqués  de  la  zone  du  Brian- 
çonnais  se  coucher  et  se  transformer  en  de  vastes  charriages  et  la 
structure  imbriciuée  du  s  u  1)  s  t  r  a  t  u  m  se  poursuivre  vers  l'Ouest  jusqu'à 
Digne  et  Castellane. 

11  semble  que  ces  massifs  auxquels  les  plissements  antéhouillers 
avaient  donné  préalablement  une  plasticité  moins  grande  aient  fait 
obstacle  à  la  propagation  et  au  développement  du  charriage  et  des 
plis  que  M.  Terni  ier  désigne  si  justement  par  le  terme  de  „plis  à 
long  cheminement'* .  Ainsi  se  manifeste  clairement  l'i  n  fl  u  e  n  c  e  des 
noyaux  hercyniens  contenus  dans  certains  faisceaux  à  axe  suré- 
levé des  plis  alpins  sur  la  structure   définitive  des  Alpes  françîiises. 

Cependant  certains  de  ces  massifs  hei  cyniens.  conmie  le  Pelvoux,  tout 
en  formant  obstacle  au  cheminement  des  nappes  plus  intérieures,  ont  été 
eux-mêmes  energiquenient  plissés  à  l'époque  des  mouvements  alpins; 
rincurvation  brusque  de  quelques  unes  de  leurs  têtes  anticlinales, 
signalée  par  M.  Terniier,  peut  faire  supposer  qu'ils  ont  eux-mêmes 
été   „ escaladés"    par   de  grands    plis    couchés    })ro venant    probablement 

^)  La  disparition  successive  des  nai)pos  vers  le  Sud  Est  est  particulièrement 
nette  entre  Escreins,  Vars.  Maurin  et  Larche. 


469 

des    zones  voisines  du  Flysch  et  du  Briançonnais,  et  qui  les  ont 
déversés,  vers  T Ouest.  ;      • 

Dans  les  régions  où  un  abaissement  des  plis  des  massifs 
cristallins  correspond  à  la  disparition  („énnoyage")  nioînentanée  de  ces 
derniers,  les  nappes  charriées  se  sont  déroulées  dans  des  régions 
déprimées  ou  elles  ont  été  généralement,  au  moins  partiellement, 
épargnées  par  l'érosion  et  c'est  dans  ces  points  privilégiés 
q  u'i  1  convient  d'e  n  r  e  c  li  e  r  c  h  e  r  les  vestiges.  C'est  le 
cas,  par  exemple,  pour  les  lambeaux  des  Année  et  de  Sulens  qui 
sont  situés  en  avant  d'une  sorte  de  dépression  transversale  corres- 
pondant à  Tenu  oy  âge  du  Mont-Blanc  et  à  la  saillie  encore 
très  faible  de  la  zone  Mégève— Belledonne  qui,  plus  au  S.  où  elle  a 
plus  d'importance,  a  formé  obstacle  à  la  propagation  des  nappes.  C'est 
également  le  cas  pour  les  masses  charriées  de  TEmbrunais  et  de 
rUbaye  entre  le  Pelvoux  et  le  Mercajitour,  soit  que  le  cheminement 
des  plis  ait  été  plus  grand  dansces  intervalles  où  aucun 
noyau  hercynien  résistant  ne  gênait  leur  développement,  soit  que 
l'érosion  ait  été  moins  forte  dans  ces  portions  déprimées  de  la  chaîne 
et  y  ait  laissé  substistuer  ce  qu'elle  enlevait  ailleurs.  Les  faits  observés 
par  MM.  Haug  et  P.  Lory  sur  le  bord  méridional  du  Pelvoux  et 
qui  accusent  une  forte  inflexion  (vers  le  NE.)  en  arc  de  cercle  du  bord 
de  la  masse  charriée  nous  font  toutefois  incliner  vers  la  première  de 
ces  hypothèses. 

Le  rôle  passif  des  massifs  hercyniens  a  été  également  constaté  en 
Suisse  par  M.  Luge  on.  à  la  géniale  sagacité  duquel  il  ne  pouvait 
échapper  (loc  cit.  p.  81o);  il  avait,  du  reste,  déjà  frappé  M,  Baltz^r. 


IV. 

Nous  croyons,  avec  M.  Luge  on,  que  les  Alpes  françaises  ne 
possèdent  plus  que  des  témoins  isolés  de  l'ancien  manteau  de  nappes 
charriées  iplis  couchés)  qui  les  recouvrait,  mais  il  semble  bien,  d'après 
certains  indices,  que  ce  manteau  n'y  possédait  ni  la  complexité  ni 
l'importance  qu'il  atteignait  dans  les  Alpes  suisses  et  surtout  à  l'E. 
du  Khin.  Il  est  utile,  en  outre  pour  éviter  des  malentendus  et  faciliter  la 
compréhension  de  ce  qui  suit  de  rappeler  que  pour  nous,  comme  pour 
notre  collègue  suisse,  chacune  des  ces  „ nappes"  peut  comprendre, 
comme  celles  de  la  Suisse,  plusieurs  écailles  ou  plis  couchés. 

Examinons  maintenant  les  rapports  qui  existent  entre  les  „ nappes" 
reconstituées,  par  notre  ami  de  Lausanne  et  les  éléments  tectoniques 
des  Alpes  savoyardes  et  delphino-provençales  : 


470 

A.  Les  nappes  du  Mont  Joly  font  partie  de  ce  que  M.  Luge  on 
appelle  les  nappes  „à  racines  externes"  ;  il  semble  inutile  de  discuter 
cette  assimilation  qui  paraît  définitivement  établie.  Il  s'en  suit  que  les 
plis  isoclinaux  de  la  bande  Beaufort-Petit-Cœur-Col  de  la  Madeleine- 
Grandes-Rousses  qui  continuent  au  Sud  le  fuisceau  du  Mont-Joly,  sont 
l'homologue  et  la  continuation  des  racines  des  plus  extérieures  des 
^nappes  à  racines  externes"  (Nappes  de  Mordes,  des  Diablerets,  des 
Hautes  Alpes  vaudoises  et  bernoises  etc.  .  .  .)  de  M.  Luge  on,  mais 
aucun  lambeau  situé  à  l'O.  ne  permet  d'affirmer  que  ces  racines 
correspondaient,  au  S.  d'Albertville,  à  des  ^nappes  à  long  chemine- 
ment" comme  d'ailleurs  aucun  fait  n'autorise  à  prétendre  le  contraire  ^). 

Ji.  La  zone  plus  interne,  imbriquée  et  isoclinale  à  affleurements 
éogènes  :  Chapieux-Cormet  d'Arèches-Crève  Téte-Niélard-Montri cher- 
Aiguilles  d'Arves,  suite  de  la  portion  externe  de  la  zone  du  val  Ferret, 
est  reliée  au  S.  par  une  incontestable  continuité  (v.  plus  haut)  aux 
recouvrements  des  environs  d'Em])run.  Les  lames  et  le  Flysch  charrié 
de  l'Embrunais  et  de  TUbaye  sont  donc  l'homologue  et  la  continuation 
probable  des  nappes  glaronnaises  rangées  également  dans  les  nappes 
,à  racines  externes". 

C,  La  zone  plus  interne  encore,  qui  comprend  le  Petit-St.  Bernard, 
TamygdaloYde  de  Montfoi-t,  le  Mont  Jovet,  le  Galibier  et  les  „  nappes 
briançonnaises"  ainsi  que  les  plis  situés  à  TE.  de  Guillestre,  est  elle- 
même  extérieure  à  la  zone  des  Schistes  lustrés  et  aux  plis  couchés 
du  Simplou  et  du  Mont  Hose  :  il  en  résulte  que  les  charriages  qui  en 
émanent  correspondent,  en  Suisse,  à  la  zone  interne  desPréalpes, 
qui  dériverait  en  partie  de  la  portion  E.  de  la  zone  du  val  Ferret  ou  de 
la  bande  houillère  qui  lui  succède  à  TE.  et  que  M.  Luge  on  considère 
encore  comme  taisant  partie  des  nappes   „à  mcines  externes**  ^). 

1>.  Quant  aux  grands  plis  couchés  de  la  zone  du  Simplon,  ils  ne 
seraient  représentés  en  France  que  par  la  4'"*'  écaille  de  M.  Termier 
et  par  le  Lias  du  Mont-Jovet. 

Les  plis  et  nappes  à  „  r  a  c  i  n  e  s  internes**  (nappe  des  Préalpes 
médianes,    nappe   des   brèches    et   du  Hhaeticon)    de  M.  Luge  on,    ne 

*)  Quant  aux  ^Klippes**  des  Annes  et  de  Sulens  que  M.  Lugeon  assimile 
aux  nappes  ^à  racines  internes-*  (Prt^nlpes  médianes),  elles  paraissent  bien  plutôt 
correspondre  aux  Préalpes  internes:  c'est  à  dire  ta  des  plis  encore  rangés  dans 
les  Nappes  à  racines  externes. 

•)  C'est  dans  cette  bande  qu'il  conviendrait  de  rechercher,  à  notre  avis  les 
racines  des  ^Klippes-'  de  Sulens  et  des  Annes  si  bien  décrites  par  Maillard  pnis 
par  MM.  Haug,  Lugeon  et  Ch.  S  a  ras  in. 


471 

paraissent  donc  pas  exister  dans  les  Alpes  delphino-proven cales;  notre 
éminent  confrère  suisse  semble  avoir  démontré  que  leur  origine  se 
placerait  au  S.  du  massif  du  Mont  Rose  et  un  peu  au  N.  de  la  zone 
d'amphibolites  d'Ivrée,  c'est  à  dire  dans  une  bande  intérieure  à  la 
zone  des  Schistes  lustrés  et  qui  n'est  plus  représentée,  au  S.  de  la 
ligne  Modane-Turin,  que  par  les  montagnes  qui  bordent  la  plaine 
piémontaise  (Torre  Pellice,  Orta)  et  qui  ne  semblent  pas  avoir  le  caractère 
de  ^racines"  M.  Termier,  dans  sa  brillante  conception,  suppose,  il 
est  vrai,  l'existence  de  ces  nappes,  mais  nous  croyons  avoir  montré 
tout  ce  que  cette  reconstitution  a  d'hypothétique.  11  n'y  a  du  reste, 
pensons  nous,  aucune  raison  pour  que  le  nombre  des  plis  charriés 
reste  le  même  du  Rhaeticon  à  la  Durance,  M.  Luge  on  ayant  fait 
ressortir  d'une  façon  magistrale  que  ces  accidents  sont  sujets  à  dis- 
paraître et  à  se  «relayer".  Leur  nombre,  leur  amplitude  et  leur  niveau 
(elles  paraissent  s'enfoncer  de  plus  en  plus  à  l'E.  du  Rhin)  varient 
considérablement  de  la  Suisse  occidentale  au  Vorarlberg  et  au  Rhaeticon  ; 
nous  ne  voyons  pas  pourquoi  une  variation  analogue  mais  inverse  ne 
se  produirait  pas  de  la  Suisse  à  la  Durance  et  à  la  Méditerranée. 


V. 

D'autres  conclusions  découlent  de  ce  qui  précède  : 
Rien  ne  permet,  dans  ce  que  nous  connaissons  des  Alpes  occiden- 
tales, de  considérer  les  phénomènes  de  charriage  comme  produits  par 
un  processus  distinct  et  indépendant  du  plissement;  nulle  part  ces 
phénomènes  n'ont  précédé  la  phase  principale  du  ridement,  bieji 
que  parfois  (Guillestre,  Ubaye)  ils  aient  été  certainement  suivis  et 
compliqués  de  plissements  ultérieurs.  M.  Luge  on  abandonne  du  reste 
catégoriquement,  dans  son  dernier  et  important  travail  p.  724  et  p.  775), 
la  conception  de  -grands  plissements-  faisant  des  charriages  un  phénomène 
spécial,  et  c'est  avec  une  vive  satisfaction  que  nous  le  voyons  tirer  de  ses 
ingénieuses  observations  la  conclusion  que  nous  en  avons  déduite  nous- 
méme  dans  une  communication  faite  en  septembre  1901  à  Thonon 
devant  la  Société  géologique  de  France,  à  savoir  que  ces  accidents 
rentrent  dans  les  résultats  normaux  de  la  contraction  tangentielle  et 
des  efforts  de  plissement. 

Cette  proposition  ne  paraît  pas  devoir  être  limitée  aux  Alpes 
delphino-provençales:  nous  croyons  que  nulle  part  dans  les  Alpes  les 
charriages  ne  peuvent  être  séparés  des  manifestations  classiques  des 
efforts  de  plissement;  ils  ne  sont,  à  notre  avis,  qu'une  forme  extrême 
des  plis  couchés  et  doivent  être  considérés  comme  le  terme  ultime 
des  dislocations  engendrées  par  la  striction  orogénique  ;  rien  n'autorise 


472 

à  les  séjiarer  des  diverses  formes  du  plissement  auxquelles  ils  se 
rattachjent  par  des  intermédiaires,  et  dont  ils  ant  tous  les  caractères. 
Nous  avons  vu,  m\  effet,  que  même  le  Flysch  charrié  de  rEinbrunais 
avec  sôs  nombreuses  intercalations  anliclînales  reployé  es  se  rattache, 
lorsqu'on  le  suit  vers  le  N-E  sur  le  bord  S.  et  S-0  du  massif  du  Pel- 
voux,  à  un  faisceau  de  plis  imbriqués  (Eychauda,  Galibier),  dont  le 
flanc  occidental  montre  des  brèches  éogènes  (Lautaret)  contenant  des 
débris  des  schistes  cristallins  sur  lesquels  il  s'appuie^)  et  attestant 
ainsi  leur   liaison    intime    avec  le    substratum  autochtone. 

'  Les  lames  ou  écailles  dérivées  des  plis  couchés  s'empilent 
„s'escaladent"  fréquemment,  suivant  l'heureuse  expression  de  M, 
Lugeon  et  viennent  „défe rie r"  comme  des  vagues  sur  les  zones 
plus  extérieures  ;  elles  présentent  une  série  d' accidents  accessoires 
tels  que  disparition  locale  et  étirement  du  flanc  inverse,  ,,nourissag'e* 
des-^harnières^-),  disparition  locale  du  noyau  anticlinal  étiré  en  „  cha- 
pelet** et  réduit  temporairement  à  une  simple  „ cicatrice"  (Région  de 
rUbaye  ;  Kil  ian  et  H  au  g).  Mais  ce  ne  sont  là  que  des  faits  secon- 
daires iqui  n'enlèvent  rien  à  la  netteté  avec  laquelle  se  présentent  dans 
leur  ensemble  les  phénomènes  dont  nous  venons  de  tenter  le  grou- 
pement synthétique 

Les  cas  indiscutables  de  charriages  dans  les  Alpes  delphino- 
provençales  se  réduisent  donc  à  des  déplacements  horizontîiux  qui  ne 
dépassent  pas,  entre  Gap  et  Châteauroux,  une  trentaine  de  kilo- 
mètres au  maximum-^.  Ces  charriages  sont  accompagnés  dans  leur 
„Vorland'*  d'une  structure  isoclinale  accentuée  avec  imbrication  fréquente 
des  plis  (Région  entre  Gap  et  Digne). 

Au  S-E  et  au  N-E  ils  passent  eux-mêmes  à  de  simples  faisceaux 
isoclinaux  également  imbriqués,  qui  se  résolvent  à  leur  tour  en  plis 
normaux.      - 

Tous,  ces  plis  couchés  ne  sont,  à  tout  prendre,  que  des  acci- 
dents ^)  plus  ou  moins  importants  dans  le  côlé  externe  du  même 
bourrelet  alpin  témoignant  de  l'intensité  très  grande  d'une  poussée 
unique  dirigée  vers  le  bord  subalpin.    Aucun  d'eux  n'émane, 

^)  Ce  fait  est  admis  également  par  M.  Termier. 

-)  Observées  par  M.  H  au  g  et  par  moi.  La  région  frontale  des  plis 
couchés  supérieurs  de  l'Ubaye  accuse  en  effet,  au  Morgon,  une  grande  compli- 
cation, jointe  à  une  épaisseur  des  couches  sensiblement  supérieure  à  celle  qu'elles 
montrent  dans  le  voisinage  de  leurs  racines. 

^)  En  Sui^sse,  M,  Luge  on,  estime  à  79  90  kilomètres  la  distance  qui 
sépare  les  plus  importantes  de  ces  nappes  frontales  de  leurs  racines. 

*)  Qui  ont  pu  se  produire  partiellement  en  profondeur,  ainsi  que  Tont  fait 
voir  MM,  M.  Bertrand  et  Luge  on. 


473 

en  ce  qui  concerne  notre  région,  du  côté  interne')  de  ce  bourrelet 
alpin  2)  (versant  italien  des  Alpes). 

Remarquons  également  que  tous  ces  charriages  sont  dirigés 
vers  rOuest,  le  S-0  et  le  N-0,  c'est-à-dire  vers  la  région  externe 
(périphérique)  de  Tare  alpin. 

Ce  n'est  que  dans  certaines  parties  des  chaînes  externes  (0.  de 
Belledonne,' 0.  du  Diois)  occupant  une  situation  particulière  à  Tabri 
d'importants  massifs  hercyniens,  et  éloignées  de  la  région  axiale 
de  nos  Alpes  affectée  par  ces  charriages,  dans  ce  que  M.  Termier 
a  appelé  très  heureusement  la  ^région  des  plis  hésitants'*,  que  se 
rencontrent    des    plis-failles  et  des  plis    déversés  vers  TE.  ou  le  N-E. 

VI. 

Ces  considérations  nous  amènent  à  la  conception  suivante: 

Malgi'é  ce  qu'a  d'infiniment  séduisant,  de  logique  et  de  grandiose 
la  récente  théorie  de  M.  T  e  r  m  i  e  r,  il  semble  que  la  présence  de  sa 
„ quatrième  écaille"  3),  comme  celle  des  paquets  de  Lias  plissé  du  Mont 
Jovet-*),  au  sommet  de  l'éventail  axial  alpin  puisse  s'expliquer  assez 
naturellement  sans  l'intervention  d'une  phase  de  très  grand  charriage 
absolument  hypothétique,  qui  serait  survenue  après  la  constitution  de 
r  éventail  alpin  et  des  plis  couchés  du  Briançonnais.  Il  suffit  pour  cela 
d'admettre  que  les  plis  de  cette  région  étaient  primitivement  tous 
déversés  vers  l'Ouest  (y  compris  la  4"^^  Ecaille  et  le  Lias  du  Mt.  Jovet) 
et  que  la  formation  —  à  l'E.  d'une  zone  considérée  aujourd'hui  comme 
axiale  —  de  plis  déversés  vers  l'Italie  (E.  de  Briançon)  s'est  produite 
postérieurement  sous  l'eifet  d'une  autre  cause  (affaissement 
ou  décompression  du  bord  interne  des  Alpes)  par  suite  de  la  formation 
de  „p  1  i  s  en  retour",  mécanisme  désigné  depuis  longtemps  par 
M.  Heim  sous  le  nom  de   „RUckfaltung".    L'érosion  ultérieure  aurait 


*)  La  4«ïc  écaille  elle  même  ne  peut  provenir,  comme  l'indiquent  les  faciès 
des  terrains  qui  la  composent  que  d'un  point  peu  éloigné  de  Briançon,  comme 
le  pense  aussi  M.  Termier.  On  verra  plus  loin  comment  nous  en  expliquons 
l'origine. 

'-^j  Assurément  l'érosion  a  fait  disparaître  un  certain  nombre  de  ces  nappes, 
mais  nous  avons  montré  plus  haut  combien  il  faudrait  mêler  l'hypothèse  aux  faits 
connus  pour  admettre,  dans  notre  région  l'existence  de  plis  à  racines  internes 
qui  seraient  aujourd'hui  complètement  détruits. 

•')  „ Aucune  théorie**,  a  écrit  récemment  ce  savant,  ^n'est  recevable  pour 
rexplication  de  la  structure  du  Briançonnais  si  elle  ne  rend  compte  de  l'origine 
de  la  (quatrième  écaille." 

*)  Décrits  par  M.  Marcel  Bertrand. 

60 


474 

alors  isolé  la  4"^*^  écaille  de  sa  racine,  déformée  et  déversée  vers  1*E. 
par  ces  plissements,  en  somme  secondaires  et  postérieurs  à  la 
striction  principale. 

Cette  hypothèse  nouvelle,  outre  qu'elle  explique  Tabsence,  dans 
les  plis  de  la  zone  du  Piémont  '),  de  charriages  dirigés  vers  TE.  et 
la  prédominance  remarquable  et  exclusive,  dans  toute  la  chaîne,  des 
accidents  poussés  et  charriés  vers  le  bord  externe  de  l'arc  alpin ^, 
pourrait  peut  être  un  jour  s'accorder  avec  une  explication  du  régime 
spécial  (déjà  signalé  par  M.  Suess)  qu'aifectent  les  dislocations  dans 
les  zones  calcaires  (Dinarides)  du  bord  intérieur  (périadriatique)  des 
Alpes  orientales  où  se  montrent  des  effondrements  et  des  coulées 
éruptives  et  où  dominent  les  plis  relativement  simples  et  les  failles 
dénotant  une  striction  bien  moindre  que  celle  qui  a  produit  les  zones 
centrale  et  externe  des  Alpes,  avec  leurs  charriages  et  leurs  recouvre- 
ments. Par  elle,  on  comprend  également  pourquoi  aucun  des  plis  déversai 
vers  l'Italie  ne  montre  le  retroussement  vei*s  TO.  et  la  déformation  qui 
semblerait  cependant  nécessairement  devoir  exister  dans  Thypothèse  de 
M.  Termier. 

Enfin  elle  écarte  la  difficulté  qu'il  y  aurait  à  comprendre  nettement 
la  raison  déterminante  des  transports  vers  TE.,  après  le  plissement 
alpin,  de  nappes  aussi  considérables  que  celles  que  suppose  M.  Termier 
et  dont  l'existence  elle-même  n'a  été  imaginée  par  ce  savant  que  pour 
expliquer  les  déformations  et  le  déversement  vers  l'Ouest  des  plis  autoch- 
tones de  l'éventail  alpin  et  du  Pelvoux. 

En  résumé,  nous  voyons  dans  la  structure  si  complexe  des  Alpes 
delphino-provenyales  la  trace  des  phénomènes  suivants  tous  postérieurs 
aux  phases  de  bossellement  et  de  plissement  anténummulitiques  et 
antémiocenes  : 

I  a.  Formation  de  grands  plis  imbriqués  et  couchés  vers  Te  x- 
térieur  de  la  chaîne,  accompagnés,  notamment  entre  les  massifs 
du  Pelvoux  et  du  Mercantour,  de  „surchevauchenients"  et  de  nombreux 
charriages  et  ayant  déterminé  dans  leur  „Vorland"  une  structure 
imbriquée  très  nette  dirigée  dans  le  même   sens  (zone  du  Gapençais). 

Ib.    Nouvelle    phase    de    striction    produisant    le    reploiement 
de    ce    plis    couchés    et  des  nappes  qui    en  dérivent  (Montagnes  entre 


*)  M.  Termier  a  très  justement  fait  remarquer  (Bull.  Soc.  géol.  4>nc  série, 
tome  II)  le  contraste  frappant  qui  existe  entre  la  forme  et  le  régime  des  plis  situés 
à  TE.  de  l'arc  de  l'éventail  et  l'allure  (ju'ils  ont  à  l'O.  de  cet  axe. 

*)  Le  double  pli  glaronnais  formait  une  excei>tion  à  cette  règle;  l'abandon 
de  eette  conception  par  son  auteur  même  est  un  des  i)lus  beaux  Fuccès  qui  aient 
couronné  les  démonstrations  si  lucides  et  si  documentées  de  M.  Luge  on. 


Briîiiiçoii  et  Vallouise,  Guillestre)  et  dont  une    grande   partie    est 
actuellement  détruite  par  des  érosions  ultérieures  ^). 

IL  Phénomènes  de  plissement  en  retour  ou  de  „Rtickfaltung"  déter- 
minés par  un  affaissement  des  régions  piémontaises  -)  et  se  manifestant 
seulement  sur  le  côté  interne  du  bourrelet  (arc)  alpin  ainsi  constitué; 
cette  sorte  de  «poussée  au  vide"  produit  une  série  de  «plis  en  retour" 
déversés  vers  l'Italie  (notamment  dans  la  racine  de  la  4'"^  Ecaille) 
et  ainsi  se  dessine  la  structure  en  éventail  assymétrique  si 
caractéristique  de  nos  Alpes  françaises  ^). 

Toute  cette  structure  a  pu  se  produire  dans  l'intérieur  d'un 
épais  manteau  de  Flyscb  sans  se  trahir  au  dehors  autrement  que 
par  la  formation  d'un  énorme  bourrelet  suivi  de  la  production  à  TEst 
d'un  aire  déprimée,  origine  et  cause  de  la  «Rtickfaltung". 

Cet  éventail  ^)  manifesterait  ainsi,  suivant  que  l'on  considère  les 
causes  qui  ont  produit  sa  portion  externe  (0.,  N-0  et  N.)  ou  ses 
éléments  internes")  (E.,  S-E  et  S.),  une  dualité  d'origine  tout 
à  fait  remarquable  et  sur  laquelle  nous  croyons  intéressant  d'attirer 
l'attention  de  nos  confrères. 

Nous  avons  comparé,  en  1899^),  la  zone  houillère  du  Briançonnais 
à  un  „massif  central  encore  revêtu  de  sa  couverture 
s  é  d  i  m  e  n  t  a i  r  e" .  Cette  conception  subsiste  dans  notre  nouvelle  hypo- 
thèse, malgré  la  production  de  ^plis  en  retour*  que  nous  invoquons 
pour  rendre  compte  de  le  formation  de  „ l'éventail  Briançonnais". 


*)  C'est-peut  être  à  ce  moment  seulement,  comme  le  pense  M.  Luge  on, 
que  le  relief  alpin  a  commencé  à  ge  dessiner  à  l'extérieur  autrement  que  par  de 
vagues  bombements  de  la  lithosphère  quoique  la  composition  des  conglomérats 
oligocènes  (Molasse  rouge,  grès  d'Annot)  prouve  nettement  l'existence  d'affleure- 
ments granitiques,  triasiques  etc.  dans  la  région  à  l'Epoque  éogène. 

■-)  Dans  lesquelles  les  terrains  antéhouillers  occupent  une  altitude  bien 
moindre  que  dans  les  massifs  centraux  du  Pelvoux,  de  Belledonne  etc.,  puisqu'ils 
n'existent  guère  qu'en  profondeur  (v.  Termier  loc.  cit.  p.  480)  la  plupart  des 
gneiss  de  cette  région  étant  permo-carboniféres. 

^)  Il  s'agirait  alors  non  plus  d'une  déformation  de  l'éventail  alpin 
postérieurement  à  la  i^roduction  des  plis  couchés,  comme  le  suppose 
M.  Termier,  mais  bien  de  la  formation  même  de  cet  éventail  aux  dépens  de 
ces  mêmes  plis  et  par  suite  de  la  naissance,  dans  le  flanc  normal  des  plus  orientaux 
d'entre  eux,  de  plis  accessoires  déversés  en  sens  contraire  par  suite  de  la  poussée 
au  vide. 

"*)  Voir  les  belles  coupes  récemment  publiées  par  M.  Termier.  (Bull.  Soc. 
géol.  de  France,  4'»«c  série,  tome  \\,  pi.  XII  et  Xlll.) 

^)  Une    étude    tectonique    compétente   et   attentive   du   bord   intérieur   des 
Alpes  exécutée  dans  un  esprit  synthétique  rendrait  assurément  de  grands  services. 
'*)  Association  Fr.  pour  l'Avanc  des  Se.  Congrès  de  Boulogne. 

60* 


476 

Le  massif  du  Pelvoux,  avec  le  déversement  uniforme  de  ses  plis 
vers  l'O.,  pourrait  avoir  en  effet,  s'il  avait  conservé  sa  couverture 
sédimentaire  et  si  la  formation  d'une  importante  dépression,  ou  un 
fort  effondrement  en  arrière  de  lui  avait  provoqué  la  production  de 
„Plis  en  retour,**  exactement  la  même  structure  que  celle  que  présen- 
tent actuellement  les  Montagnes  comprises  entre  Cézanne  et  Vallouise. 


Les  grandes  nappes  de  recouvrement  des  Alpes  suisses. 

Conférence  de  M.  Manrice  Lngeon. 

Messieurs  ! 

En  1893,  vers  la  fin  d'une  belle  journée  du  mois  d'août,  j'expliquais, 
k  quelques  géologues  réunis  dans  le  Chablais,  une  dislocation  importante 
de  ce  beau  paysjdes  Alpes  françaises.  Mon  interprétation  n'avait  aucun 
succès.  Et  même,  Tun  des  participants  à  cette  excursion  de  la  Société 
géologique  suisse,  un  homme  pourtant  habitué  aux  grands  phénomènes 
tectoniques,  M.  Marcel  Bertrand,  laissa  tomber  cette  phrase  de  ses 
lèvres:  „ C'est  fantastique."  J'avais  une  telle  confiance  dans  les  résultats 
de  mon  étude  que  je  ne  me  laissais  point  abattre,  car  si  cette  parole 
venait  d'un  grand  maître,  à  la  critique  redoutée,  elle  venait  aussi  d'un 
homme  que  nous  savions  tous  être  bon  et  je  répondis  :  „  C'est  fantastique, 
peut  être,  mais  c'est  vrai."  Le  mot  fit  l'amusement  d'un  instant.  Mais 
les  soupçons  n'en  persistèrent  pas  moins. 

Le  lendemain,  en  ascensionnant  les  pentes  herbeuses  qui  dominent, 
au  dessus  de  St.  Jean  d'Aulph,  la  verte  vallée  de  la  Drance,  je  vis, 
pas  à  pas,  heure  après  heure,  mon  explication  devenir  triomphante  — 
il  s'agissait  d'un  pli  anticlinal  plongeant  —  et  vers  la  fin  du  jour  l'un 
des  excursionistes  me  dit:  „ Vous  êtes  un  peu  révolutionnaire."  Depuis 
j'ai  été  comme  marqué  au  fer  par  cette  phrase. 

Et  cependant.  Messieurs,  je  n'aurai  été,  moi  aussi,  qu'un  simple 
ouvrier  dans  le  travail  de  ce  champs  fécond  pour  la  géologie  que  sont 
les  Alpes  françaises  et  suisses.  Il  y  aura  eu  les  défricheurs,  les  de 
Saussure,  les  Léopold  de  Buch,  les  Escher,  les  Ebel,  les  Lory,  les  Studer, 
puis  vinrent  les  laboureurs  qui  furent  autant  après  à  la  besogne  que 
leurs  prédécesseurs  et  dont  quelques  représentants  sont  au  milieu  de 
nous.  Je  les  salue  avec  joie  et  avec  le  respect  que  l'on  doit  aux  maîtres. 
Aujourd'hui  c'était  l'heure  de  la  moisson  et  j'ai  moissoné  mais  d'autres 
viendront  encore  qui  pourront  rompre  le  pain  de  la  vérité,  car  la  science 
ne  se  fait  pas  en  un  jour.  Je  n'aurais  pu  résoudre  certains  problèmes 
si  les  éléments  n'avaient  pas  été  préparés.  Remettons  donc  les  choses 
à  leurs  places  et  laissez  nxoi  croiie  que  daus  ma  tentative  de  construction 


478 

d'une    synthèse,    les  pierres  apportées  péniblement   par   les  uns   et  les 
autres  sont  plus  belles  encore  que  l'édifice. 

* 
Il  est  une  date  mémorable,  qu'on  ne  saurait  assez  rappeler,   dims 

la  géologie  des  Alpes  suisses,  c'est  Tannée   1884.  Il  y  a  bientôt  vingt 
ans,  qu'un  homme  de  génie,    M.  Marcel  Bertrand,   après  une  étude 
attentive    d'un    ouvrage    dont  la  célébrité   n'a   pas    diminué,    proposait 
au  lieu  des  deux  grands  plis  en  regard  des  Alpes  glaronnaises  un  pli 
unique  venu  du  sud.  Essayant  d'interpréter  l'ensemble  du  versant  nord 
des  Alpes,  le  professeur  de  l'Ecole  des  mines  de  Paris  voyait  déjà  que 
le  phénomène  de  recouvrement  n'était  pas  spécial  aux  Alpes  de  Glaris, 
mais  s'étendait  à  travers  toute  la  Suisse,  du  Rhéticon  à  la  Savoie.    Je 
ne  dirai  pas  ici  ce  qui  fit  abandonner  plus  tard  cette  théorie  par  son 
auteur,    ni    comment   elle  fut   reprise  par  M.  Schardt,    avec  plus  de 
détails  et  de  caractères  positifs  en  ce  qui  concerne  les  Préalpes  romandes, 
ni  comment  je  fus  amené  à  une  autre  hypotlièse  rapidement  abandonnée, 
et  encore  moins  comment  je  suis  arrivé  moi-même  à  étendre  l'hypo- 
thèse à  l'ensemble  du  versant  nord  des  Alpes  de  la  Suisse.  J'ai   écrit 
dans  mon    mémoire    sur   les  grandes  nappes    de    recouvrement,    publié 
par   la  Société   géologique    de  France    à   la   suite    d'une    excursion    de 
cette  Société  dans  le  Chablais,  cet  historique  certainement  intéressant. 
Je  n'y  reviendrai  pas  ici  car  l'heure  est  brève,  mais  je  retiens  seulement 
ceci  :  tous  nous  avons  fait  des  erreurs,  mais  ces  fautes  étaient  salutaires, 
car  elles  éloignaient    de    notre  esprit    des  idées    qui  auraient   pu    être 
préconçues.    Nous   avons   ramassé    nos    matériaux    avec    d'autres  idées 
en  tête  que  celles    auxquelles  nous    sommes  petit  à  petit   arrivés.     Et 
c'est  là  me  semble-t-il    une  garantie    de  la  vérité    des   grandes   lignes 
de  la  théorie  nouvelle,  puisque  c'est  en  croyant  établir  une  hypothèse 
souvent  inverse  que  nous  y  sommes  parvenus. 

Quand  on  contemple  une  carte  dos  Alpes  suisses  ^)  un  fait  important 
se  révèle  au  premier  coup  d'oeil.  Là  où  de  sa  direction  S — N  la  chaîne 
devient  SW — NE  une  grande  région  semble  sortir  do  la  chaîne.  C'est 
la  zone  du  Chablais,  suivant  l'heureuse  dénomination  due  à  M.  Diener. 
Cet  immense  ensemble,  limité  par  l'Arve  et  par  TAar  est  formé  par 
plusieurs  nappes  de  recouvrement  superposées,  dont  la  plus  inférieure 
repose  sur  la  Molasse  oligocène.  De  tout  temps  cette  région  a  attiré 
l'attention  des  géologues  alpins,  soit  par  le  caractère  particulier  de  ses 

*)  La  conférence  était  accompagnée  par  un  nombreuse  série  de  grandes 
planches  et  de  cartes  reproduisant  les  figures  et  les  planches  i)ubliées  dans  le 
mémoire:  Les  grandes  nappes  de  recouvrement  des  Alpes  du  Chablais  et  de  lu 
Suisse.  (Bull.  Soc.  géol.  de  France.  4.  t.  I.  pag.  723.  190L) 


479 

dislocations  soit  par  la  présence  de  faciès  difiFérents  de  ceux  des  hautes 
chaînes  calcaires,  qui  d'habitude  forment  le  front  de  la  chaîne  alpine. 
Mais  le  problème  de  ces  Préalpes  se  répète  ailleurs.  En  quelques  places 
des  Alpes  savoyardes  et  suisses,  on  voit  apparaître  au  milieu  des  chaînes, 
à  faciès  dit  helvétique,  des  montagnes  dont  les  terrains  sont  les 
mêmes  que  ceux  de  la  zone  du  Chablais.  Découpées  par  Térosion,  ces 
montagnes  exotiques  ne  représentent  plus  que  des  fragments  de  ce 
qui,  entre  TArve  et  TAar,  occupe  un  grand  territoire.  On  remarque, 
du  reste,  à  Tappui  de  cette  manière  de  voir,  que  ces  fragments  sont, 
règle  générale,  d'autant  plus  étendus  que  leur  base  est  plus  basse. 
Ainsi  sur  les  régions  élevées  qui  dominent  le  Brunig  s'élève,  comme 
des  ruines,  la  masse  du  Giswjlerstock.  Au  contraire  dans  la  dépression 
de  Stiinz  surgissent  plusieurs  de  ces  montagnes,  qui  occupent  là  un 
territoire  relativement  grand.  Et  plus  loin,  sur  le  socle  élevé  du  Flysch 
de  Schwyz,  ce  ne  sont  plus  que  les  deux  orgueilleuses  pyramides  des 
Mytlien  qui  bravent  encore  les  orages. 

L'étude  très  détaillée  d'un  de  ces  groupes  exotiques  dans  les 
environs  d'Yberg,  puis  au  Giswylerstock,  a  permis  de  montrer  que 
ces  montagnes  sont  sans  racine,  qu'elles  ne  sont  plus  que  des 
lambeaux  de  recouvrement,  derniers  témoins  encore  respectés 
par  l'érosion,  d'une  immense  nappe,  d'origine  lointaine,  conservée  plus 
intégralement  entre  l'Arve  et  l'Aar  parce  que  là  elle  s'est  logée  dans  une 
partie  dont  l'altitude  moyenne  est  plus  basse.  Ainsi  la  fameuse  règle  de 
l'égalité  de  hauteurdes  sommets  dans  une  même  chaîne  vient  nous  montrer 
la  raison    de  ce  morcellement    des   grandes   nappes    de    recouvrement. 

C'est  donc  dans  la  région  où  la  nappe  présente  sa  plus  grande 
étendue  que  l'absence  de  racine  doit  être  le  plus  difficile  à  prouver, 
et  cependant  à  force  de  recherches  de  détail  que  m'avaient  imposées  mes 
maîtres,  MM.  R  e  n  e  v  i  e  r,  M  i  c  h  e  1  -  L  é  v  y  et  B  e  r  t  r a  n  d,  je  suis  arrivé 
à  cette  démonstration  pour  la  nappe  actuellement  la  plus  élevée  dans  cette 
empilement  de  nappes,  celle  que  nous  avons  appelé  nappe  de  la  Brèche, 
parce  que  le  Jurassique  y  présente  un  faciès  détritique  caractéristique. 

En  serrant  le  problème,  j'ai  pu  montrer  que  la  nappe  la  plus 
basse,  celle  formant  une  zone  interne,  non  seulement  repose  sur  un 
substratum  plus  jeune  mais  qu'une  des  écailles  qui  la  constitue  prend 
naissance,  a  sa  racine  partiellement  conservée  dans  la  vallée  du  Rhône, 
au  sud  de  la  zone  helvétique,  dans  la  région  comprise  entre  Sierre  et  Sion. 

Enfin,  en  critiquant  un  mémoire  important  sur  le  Falkuis,  à  l'est 
du  Rhin,  mémoire  du  à  M.  Lorenz,  un  élève  de  M.  Steinmann, 
j'ai  pu  montrer  que,  grâce  à  la  profondeur  de  la  vallée,  ce  qui  se 
voyait  dans  les  montagnes  exotiques  isolées  se  révélait  aussi  dans  cette 
partie  mieux  conservée   de  la  nappe,  c'est-à  dire  l'absence  de  racines. 


480 

Et  j'ai  eu,  à  ce  moment  là,  la  joie  de  voir  mes  amis  de  Frahcé 
se  rallier  à  la  théorie  que  j'ai  défendue  avec  ardeur.  Les  preuves  qu'ils 
exigeaient  je  les  ai  données  petit  à  petit.  Aujourd'hui,  Mespieurs,  je 
ne  me  présente  donc  point  devant  vous  pour  vous  faire  la  preuve,  car 
elle  est  faite.  Et  cela  doit  être,  pour  vous,  une  garantie  de  la  vérité 
de  la  théorie  de  savoir  que  les  hommes  qui  furent  les  adversaires  des 
premiers  jours  sont  maintenant  des  partisans. 

Je  ne  puis  pas  en  ces  courts  instants  vous  faire  un  exposé  détaillé 
qui  serait  du  reste  la  répétition  de  ce  que  j'ai  écrit  et  que  vous  avez 
peut-être  daigné  lire.  Voyons  simplement  les  caractères  généraux  de 
ces  grandes  nappes  de  recouvrement. 

Elles  viennent  de  l'intérieur  des  Alpes.  Le  fait  d'avoir  découvert 
l'une  des  racines  dans  la  vallée  du  Rhône  ne  laisse  plus  aucun  doute. 
On  remarque  alors  que  chaque  élément  des  nappes,  je  veux  dire  chaque 
pli  ou  repli,  est  toujours  le  résultat  manifeste  d'une  poussée  venant 
du  sud.  Les  exceptions  sont  extrêmement  rares  et  locales.  On  peut 
donc,  par  le  simple  examen  d'une  partie  de  nappe,  détenniner  le  sens 
de  la  poussée. 

Je  vous  ai  dit  que  plusieurs  nappes  de  recouvrement  existaient 
entre  l'Arve  et  l'Aar.  Voyons  leurs  rapports  réciproques. 

Une  zone  d'altitude  déprimée  dite  zone  des  cols  ou  zone  interne 
forme,  au  sud,  la  frontière  des  Préalpes,  Là,  on  voit  un  ensemble  de 
couches  isoclinales  plongeant  sous  le  reste  de  la  zone  du  Chablais  et 
reposant  sur  les  plis  aux  contournements  grandioses  des  Hautes-Alpes 
calcaires.  Deux  styles  tectoniques  sont  en  présence  et  cependant  nous 
savons  maintenant  que  Técaille  ou  lame  la  plus  inférieure  de  cette 
zone  des  cols  vient  aussi  de  la  région  des  Hautes-Alpes.  Quels  étranges 
dislocations  présente  cette  zone  interne  des  Préalpes!  Je  crois  que 
jusqu'ici  un  tel  bouleversement  n'a  été  signalé  nulle  part  dans  les  Alpes. 
Que  Ton  se  figure  une  série  de  lames  superposées  sans  rapports  d'âge 
les  unes  avec  les  autres.  Plusieurs  fois  la  série  sédinientaire  se  répète 
du  Trias  au  Flysch,  mais  les  terrains  n'ont  plus  que  quelques  mètres 
d'épaisseur.  Ceux  qui  sont  formés  par  des  calcaires  compacts  s'égrènent 
en  lentilles.  C'est  le  mérite  d'un  de  mes  élèves,  M.  Ro  es  singer,  d'avoir 
su  avec  une  très  grande  patience  démêler,  dans  la  vallée  de  Lauenen 
les  éléments  de  cette  zone  de  broyage.  Nous  voyons  donc  que  les 
nappes  qui  forment  le  substratum  de  rensenible  des  Préalpes  sont 
particulièrement  écrasées.  Quelque  chose  a  passé  qui  les  a  laminées. 
Et  l'on  ne  peut   chercher   la  cause    que  dans   les  nappes    supérieures. 

Ces  dernières  nappes  sont  au  nombre  de  deux,  que  j'ai  appelées 
nappe    des    Préalpes    médianes    et   nappe    de    la    Brèche.     Celle-ci    est 


481 

supportée  par  la  première.  Leur  tectonique  se  différencie  fortement 
de  celle  de  la  zone  interne.  La  nappe  de  la  Brèche,  mieux  conservé^e 
dans  le  Chablais  que  dans  les  Alpes  bernoises,  s'y  montre  comme  une 
immense  vasque  ondulée  de  quelques  plis  transversaux.  Le  pli  frontal 
est  admirablement  conservé,  près  d'Abondance.  Dans  le  Simmental  la 
nappe  ne  se  présente  guère  que  sous  la  forme  de  plis  frontaux  plongeant, 
enfouis  dans  le  Fljsch.  Elle  s'est  donc  digitée  dans  sa  marche  en  avant 
vers  le  nord.  Quant  à  la  nappe  des  Préalpes  médianes,  son  caractère 
de  plis  déjetés  est  bien  connu;  rien  dans  la  forme  régulière  de  son 
plissement  ne  laisserait  soupçonner  que  Ton  est  dans  une  nappe  de 
charriage,  mais  les  vallées  du  Rhône  et  de  TArve  viennent  nous  montrer 
leur  substratum  oligocène. 

Pour  expliquer  le  caractère  d'écrasement  i  tense  de  la  zone 
interne,  il  nous  faut  admettre  que  les  écailles  et  les  lames  qui  la 
caractérisent  sont  le  résultat  du  laminage  produit  par  le  passage  des 
deux  autres  grandes  nappes.  Ainsi  dans  Tordre  de  succession  des 
phénomènes  qui  ont  créé  ces  régions  des  Alpes  suisses,  nous  devons 
considérer  que  les  premiers  grands  plis  couchés  qui  se  sont  formés 
sont  ceux  de  la  zone  interne  des  Préalpes;  plus  tard  le  passage  des 
autres  nappes  a  déterminé  le  broyage,  étirant  les  parties  tendres, 
c'est-à-dire  les  schistes  et  égrenant  les  parties  dures,  c'est-à-dire  les 
calcaires.  Mais  il  y  a  eu  quelque  chose  de  plus  extraordinaire  encore. 
Dans  leur  marche  en  avant,  les  nappes  supérieures  ont  arraché  puis 
entraîné  une  partie  de  cette  zone  interne.  Elles  l'ont  poussée  en  avant, 
complètement  détachée  de  sa  racine,  et  ces  fragments  de  lame  de 
charriage  sont  venues  former  la  zone  bordière  des  Préalpes.  C'est  là 
un  mécanisme  extrêmement  intéressant  et  dont  on  ne  doit  pas  oublier 
l'importance  quand  on  essaye  d'expliquer  ces  fantastiques  mouvements, 
car  vous  voyez  que  des  masses  peuvent  être  emportées  plus  loin  que 
ne  leur  permettait  leur  propre  mouvement.  Et  quand  on  examine  la 
tectonique  de  cette  zone  arrachée,  on  voit  qu'elle  est  formée  par  des 
écailles  superposées,  guère  plus  disloquées  que  celles  que  l'on  voit 
dans  les  territoires  à  structure  monoclinale. 

Quant  à  la  marche  des  deux  nappes  supérieures  je  crois  que  ce 
que  j'ai  dit  tout  d'abord,  en  publiant  mon  ouvrage  sur  le  Chablais, 
sur  leur  position  primitive  réciproque,  se  vérifiera.  La  nappe  de  là 
Brèche  placée  actuellement  au-dessus  de  la  nappe  des  Préalpes  médianes 
n'aurait  pas  nécessairement  pour  cela  une  racine  plus  interne  dans  les 
Alpes  centrales.  Je  reviendrai  tout  à  l'heure  sur  cette  supposition  quand 
je  vous  aurai  parlé  des  nappes  des  Hautes-Alpes  calcaires  et  quand 
j'essayerai  de  vous  établir  les  relations  de  celles-ci  avec   les  Préalpes. 

* 

61 


482 

Quittons  maintenant  les  verts  territoires  des  Alpes  chablaisiennes 
et  montons  sur  les  hautes  régions  dénudées  des  Alpes  vaudoises.  Nous 
entrons  dans  un  autre  monde;  un  spectacle  nouveau  s'offre  à  nous. 
Nous  voyons  apparaître  des  contournements  grandioses.  Les  parois 
urgoniennes  inconnues  dans  les  Préalpes  schématisent  les  plis.  L'archi- 
tecture du  sol  a  changé! 

Sur  le  socle  de  roches  cristallophylliennes,  prolongement  du  massif 
des  Aiguilles-Rouges,  s'étend  le  majestueux  pli  couché  de  Mordes  que 
les  travaux  d^un  des  anciens  présidents  du  Congrès,  mon  maître  M.  E. 
R  en  évier,  ont  rendu  classique.  Voyons  ce  que  devient  ce  pli  vers  le 
nord — est.  Sa  carapace  s'abaisse;  des  plis  presque  droits  y  prennent 
naissance  ;  tout  cet  ensemble  colossal  du  Muveran,  et  son  cortège  de 
hautes  cimes,  brusquement  disparaissent  du  sol  dans  la  vallée  de  laLizeme. 

D'immenses  parois  s'élèvent  transversalement  à  la  direction  des 
plis.  Elles  appartiennent  à  un  ensemble  d'une  autre  nappe  de  recou- 
vrement, celle  que  j'ai  appelée  nappe  des  Diablerets.  C'est  un  des 
grandioses  phénomènes  que  présentent  les  Alpes  suisses  que  ce 
relayement  de  la  nappe  de  Mordes  par  une  nouvelle  plus  immense 
qu'elle.  Il  faut  voir  grand  devant  ces  formidables  dislocations.  Et  c'est 
une  rude  école  pour  celui  qui  cherche  à  démêler  ces  fantîistiques  con- 
structions. Le  phénomène  est  encore  compliqué  car  une  bande  de  la  zone 
interne  des  Préalpes  vient  s'intercaler  entre  les  deux  grandes  nappes  : 
dans  le  coeur  éocène  du  synclinal  qui  sépare  les  deux  recouvrements  ou 
constate  en  effet,  avec  étonnement,  une  zone  de  Néocomien  à  faciès  alpin. 

L'étude  des  Préalpes  nous  a  donc  montré  que  les  nappes  de  la 
zone  interne  paraissaient  les  plus  anciennes,  parce  qu'elles  avait  subi  un 
laminage  intense  par  le  passage  des  nappes  de  la  Brèche  et  des  Préalpes 
médianes.  Tous  les  efforts  semblent  donc  s'être  donnés  rendez -vous 
pour  écraser  cette  zcme  interne  puisque  les  grands  plis  couchés  des 
Alpes  à  faciès  helvétique  y  pénéti*ent  comme  des  socs  de  charrue  dans 
la  terre.  Et  nous  voyons  alors,  comme  dans  les  environs  de  Lauenen, 
de  vrais  lacets  d'Oxfordien  ou  de  Lias  en  plein  Flysch  ! 

Les  nappes  des  Hautes-Alpes  à  faciès  helvétique  sont  ainsi  plus 
récentes  que  les  nappes  préalpines. 

Mais  continuons  notre  marche  vers  TEst,  et  vous  allez  voir  se 
dérouler  devant  vous  des  spectacles  d'une  grandiose  beauté.  Que  ne 
puis-je  vous  transporter  sur  ces  hautes  régions!  Vous  verriez  monter, 
de  ce  pays  du  soleil  qu'est  le  Valais,  de  grandes  barres  rocheuses  ; 
vous  les  verriez  au  Sanetsch  s'étaler,  couvrir  entièrement  la  nappe  des 
Diablerets  et  plonger  plus  loin  ({ue  celle-ci  sous  les  niasses  préalpines. 
C'est  une  nouvelle  nappe  de  recouvrement,  celle  du  Wildhorn  qui  vient 
former  à  son  tour  les  niontagnc^s.  Si  les  ])rofondes  vallées  de  la  Lizerne 


483 

ou  de  la  Morge  ne  venaient  pas  entamer  profonde^ment  la  chaîne,  jamais 
on  n'aurait  pu  deviner  que  ces  admirables  contournemeuts  des  couches, 
si  fréquents  dans  cette  région,  n'étaient  que  les  détails  superficiels  de 
plis  d'une  beaucoup  plus  grande  ampleur,  puisqu'ils  s'étendent  sur  des 
kilomètres.  Et  c'est  là  justement  l'avantage  des  Alpes  suisses  sur  la 
plus  grande  partie  de  la  chaîne  tertiaire.  Ici,  nous  pouvons  faire  la 
preuve  d'une  manière  absolue,  parce  que  les  niveaux  de  base  sont 
plus  rapprochés  et  plus  bas.  Ailleurs,  dans  les  Alpes  orientales  de 
graves  indices  nous  montrent  que  le  phénomène  doit  s'y  répeter.  Mais 
n'anticipons  pas  sur  les  travaux  de  l'avenir,  voyons  bien  ces  exemples 
grandioses  que  montrent  les  montagnes  de  la  Suisse. 

Ainsi  trois  grandes  nappes  de  recouvrement  viennent  tour  à  tour 
former  la  haute  chaîne  qui  sépare  la  vallée  du  Rhône  des  bassins 
tributaires  du  Rhin.  Et  nous  constatons  le  fait  important  que  plus 
une  racine  d'une  nappe  est  lointaine  dans  l'intérieur  de  la  chaîne, 
plus  son  front  est  porté  au  loin  vers  l'avant.  La  nappe  de  recouvrement 
dont  le  départ  est  le  plus  éloigné  du  rivage  alpin  s'avance  plus 
que  les  autres  sur  la  grève.  Gigantesques  vagues  de  pierres  de  la 
lithosphère  qui  semblent  jouer  comme  les  vagues  de  la  mer! 

Suivez-moi  encore.  Messieurs,  sur  la  même  chaîne.  Elle  est  située, 
ainsi  que  vous  le  voyez,  entre  les  massifs  anciens  des  Aiguilles-Rouges — 
Mt.  Blanc  et  le  Finsteraarhorn.  Ces  môles  cristallins  s'enfoncent  profon- 
dément, ce  qui  détermine  un  ensellement  considérable  des  teiTains 
sédimentaires  situés  entre  eux.  C'est  ce  fait  qui  permet  de  voir  cette 
succession  de  nappes  de  recouvrement,  et  peut-être  trouverons-nous 
sur  les  points  les  plus  bas  de  la  selle  une  quatrième  nappe.  C'est  le 
cas  en  effet.  Vers  les  hauteurs  neigeuses  des  Wildstrubel  monte  de 
la  région  de  Sierre  une  immense  nappe.  Morcelée  par  l'érosion  sur 
les  crêtes,  elle  n'a  plus  laissé  que  quelques  lambeaux  de  recouvrement, 
mais  c'est  cette  nappe  qui  se  continue  dans  la  zone  interne  des  Préalpes. 
Elle  fait  un  saut  subit  d'un  millier  de  mètres  le  long  de  la  descente 
vers  le  nord  de  la  nappe  du  Wildhorn  qui  lui  sert  de  substratum. 
Mais  pourquoi  cette  nappe  des  Wildstrubel  prend -elle  un  aspect 
tectonique  nouveau.  C'est  sans  doute  ainsi  que  je  l'ai  dit  parce  qu'elle 
est  plus  ancienne  que  celles  qui  lui  servent  de  substratum.  Et  cela 
paraît  d'autant  plus  vrai  qu'elle  a  subi  les  contouniements  de  surface 
de  la  nappe  sur  laquelle  elle  repose. 

Ainsi  nous  voyons  que  les  nappes  à  faciès  helvétique  participent 
aussi  à  la  construction  des  Préalpes.  C'est  là  un  fait  nouveau  dont  la 
signification  théorique  est  considérable.  Il  nous  montre  en  eftet  que 
tous  les  ternies  de  passage  existent  entre  les  simples  plis  anticlinaux 
et  les  nappes  de  recouvrement  les  plus  exagérées.  C'est  cette  transition 

61» 


484 

vérifiée  en  France  par  mes  collègues  du  Service  de  la  Carte,  qui  nous 
fait  abandonner  la  conception  purement  hypothétique  que  nous  nous 
faisions  de  la  marche  des  nappes  de  recouvrement.  C'est  un  grand 
pas  que  nous  avons  fait.  Mais  il  y  a  encore  autre  chose.  Les  nappes 
des  Diablerets  et  du  Wildhom  se  sont  développées  sous  la  nappe  des 
Wildstrubel  existante  avant  elles.  Nous  voyons  donc  que  de  grandes 
masses  de  Técorce  terrestre  peuvent  se  déplacer  en  profondeur.  Dans 
le  cas  particulier  elles  ont  cherché  à  escalader  les  massifs  cristallins 
de  la  première  zone  alpine;  elles  y  ont  pleinement  réussi.  L'eflFort  a 
été  successif  comme  des  vagues  qui,  devenant  de  plus  en  plus  puissantes, 
parviendraient  au  fort  de  l'ouragan  à  escalader  et  à  couvrir  enfin  un 
écueil  vers  lequel  elles  montaient  à  l'assaut. 

Quittons  maintenant  les  Alpes  de  la  Suisse  occidentale  et  allons 
dans  ces  pays  de  Glaris  et  d'Uri  devenus  classiques  par  les  travaux 
dus  à  un  homme  illustre,  ici  présent. 

Mais  laissez-moi,  Messieurs,    m'adresser   directement  à  ce  maître 
à  tous  en  matière  tectonique.  Il  est  des  heures,  et  celle-ci  en  est  une, 
qui  restent  marquées  dans  la  vie  d'un  homme.  C'est  la  première  fois, 
mon  bon  maître,  M.  Heim,  que  vous  allez  entendre  décrire  à  grands 
traits  autrement  que  vous  les  avez  conçues  les  régions  que  vous  aimez 
à  parcourir   et   à  décrire   magistralement.    L'émotion   m'étreint   en    ce 
moment,  je  ne  puis  y  échapper.  Je  vois  à  travers  le  temps  votre  travail 
acharné  ;  les  pages  de  vos  ouvrages  resplendissent  à  mes  yeux  comme 
des  écrits  lumineux    et  je  vous  assure  que  la  lecture  approfondie  que 
j'ai  du  faire   de   vos  mémoires    m'a  montré  plus   encore  que  je  ne  le 
pensais  la  puissance  de  leur  dialectique.  Les  heures  passent,  les  théories 
aussi,  mais  les  faits  restent.  Et  si  vous  n'aviez  point  accumulé  ces  faits 
avec    une    précision    qui    restera   un   modèle   immortel  je   n'aurai   pu 
envisager  autrement  que  vous  ne  l'avez  fait  les  territoires  de  vos  belles 
montagnes.  Laissez-moi  encore  vous  dire,  car  je  puis  un  peu  être  arbitre 
dans  ce  jour,  que  de  tous  ceux  qui  ont  écrit  sur  la  région  du  fameux 
double-pli  de  Glaris  c'est  vous  seul  qui  étiez  le  plus  près  de  la  vérité. 
Vous  êtes  notre  maître,  vous  êtes  parmi  ceux  qui  ont  ouvert  les  chemins 
nouveaux  de  la  tectonique  moderne.    Vous  aviez  tracé  la  voie,  je  n'ai 
eu  simplement  qu'à  la  suivre;   d'autres  viendront  encore  perfectionner 
l'oeuvre  et  j'essayerai  de  leur  montrer,  si  cela  m'est  possible,  la  même 
grandeur  d'âme  que  vous  avez  eue  pour  moi.  L'on  sait  bien  ici,  dans 
cette  assemblée  où  se  pressent  tant  d'hommes  illustres  que  rien  n'est 
tombé  de  votre  oeuvre  grandiose;  ce  que  j'ai  fiiit  n'a  été  qu'une  simple 
perfection  de  l'édifice  que  vous  nous  avez  appris  à  construire. 


485 

Chacun  connaît  les  coupes  de  la  région  glaronnaise  dans  l'hypo- 
thèse du  double-pli.  Le  fait  d'avoir  pu  trouver  dans  la  Suisse  occidentale 
un  ensemble  à  peu  près  semblable,  mais  possédant  toujours  une  racine 
au  sud,  permettait  de  rependre  le  problème  des  Alpes  de  Glaris. 
Avant-moi,  du  reste,  MM.  Bertrand  et  Golliez  s'étaient  approchés 
très  près  des  territoires  classiques  du  double-pli,  mais  n'avaient  pas 
entamé  la  critique  serrée  de  ce  dernier;  elle  restait  à  faire  c'est  à  quoi 
je  me  suis  adonné  et  aujourd'hui  il  ne  faut  plus  voir  dans  les  Alpes 
calcaires  de  la  Suisse  orientales  que  d'immenses  plis  superposés  venus 
du  sud. 

Le  problème,  dans  les  Alpes  de  Glaris  présente  un  intérêt 
fondamental  car  il  entraîne  à  voir  un  charriage  sensiblement  vers  le  nord 
de  l'ensemble  du  bord  septentrional  des  chaînes  frontales  de  la  Suisse 
orientale.  Je  viens  de  prononcer  catégoriquement.  Messieurs,  les  mots 
de  vers  le  nord.  Or,  vous  savez  que  dans  ces  derniers  temps,  plusieurs 
théories  ont  été  émises  dans  lesquels  on  faisait  intervenir  des  mouvements 
en  sens  divers  pour  expliquer  l'entrelacement  des  strates  de  cette  partie 
des  montagnes  suisses.  Je  m'oppose  énergiquement  contre  ces  con- 
ceptions. Dans  la  théorie  du  double-pli  le  mouvement  envisagé  avait 
aussi  une  direction  à  peu  près  méridienne,  et  c'est  ce  qui  nous  a  permis 
M.  Heim  et  moi  de  tomber  si  rapidement  d'accord.  Dans  la  manière  de 
voir  de  mon  illustre  maître,  tout  comme  dans  la  mienne,  nous  admettons 
des  mouvements  transversaux  à  la  direction  de  la  chaîne,  et  si  je  suis  aussi 
affirmatif  dans  le  sens  de  la  poussée  c'est  que  chaque  élément,  chaque 
repli  des  nappes  indique  cette  poussée  vers  le  nord.  Or  Texpérience 
acquise  dans  les  Alpes  du  Chablais,  dans  les  Hautes  Alpes  calcaires, 
nous  montre  que  c'est  là  une  loi.  Et  je  ne  comprendrai  pas  que  les 
éléments  mécaniques  de  la  force,  le  résultat  de  l'unité  de  travail  pour 
ainsi  dire,  ne  soit  pas  les  mêmes  dans  un  ensemble  de  nappes  que  dans 
un  autre.  Ceux  qui  ont  émis  l'idée  de  mouvements  longitudinaux  ou 
obliques  ou  encore  circulaires,  comme  MM.  Rothpletz  et  Lorenz, 
ont  été  trompés  par  de  simples  problèmes  de  géométrie  descriptive 
([u'ils  n'ont  pas  su  résoudre. 

L'étude  des  nappes  des  Alpes  ])erno-valaisannes  m'a  montré,  ainsi 
que  les  remarquables  et  capitides  découvertes  de  MM.  M.  Bertrand 
et  Ritter  en  Savoie,  que  les  nappes  peuvent  reposer  sur  des  bases 
inclinées  transversalement  au  sens  de  la  poussée.  Je  veux  dire  que 
tout  comme  les  plis,  l'axe  d'une  nappe  n'est  pas  nécessairement  hori- 
zontal. Or,  témoignant  en  surface  l'abaissement  vers  l'est  ou  le  nord- 
est  du  massif  ancien  de  l'Aar,  les  nappes  glaronnaises  s'abaissent 
aussi  vers  l'est.  Comme  la  surface  inférieure  de  la  nappe  est  légèrement 
incurvée,   il  est  bien   évident   que  l'intersection   avec  un  plan  à  égale 


altitude,  comme  la  vallée  du  Rhin,  doit  être  un  cercle.  C'est  en 
commettant  cette  erreur  de  géométrie  que  M.  Lorenz,  dans  des 
mémoires  du  reste  fort  remarquables  et  précieux,  a  émis  Thypotlièse 
de  la  „Glarnerl)Ogenfalte".  Il  n'y  a  aucuu  mouvement  des  Alpes 
orientales  vers  les  Alpes  occidentales.  Que  Ton  examine  donc  d'un 
oeil  plus  habitué  à  la  géométrie  les  parois  du  Falkniss  et  du  Flâscher- 
berg,  et  Ton  verra  que  la  direction  du  mouvement  ne  prête  à  aucune 
ambiguïté. 

Ceci  dit,  voyons  rapidement  le  détail  des  Alpes  glaronnaises.  Diuis 
ce  que  je  vais  vous  dire  je  suis  certain  que  l'avenir  apportera  de 
nombreuses   modifications,    mais  les  grandes  lignes   seront   res]>ectées. 

On  sait,  par  les  recherches  de  M.  Burckhardt,  un  élève  de 
M.  Heim,  que  deux  faciès  caractérisent  les  ten-ains  crétaciques  des 
chaînes  à  faciès  helvétique  de  la  Suisse  orientale.  Or  j*ai  pu  montrer 
que  ces  faciès  sont  distribués  dans  deux  nappes  superposées  que  j'ai 
appelées  nappes  supérieure  et  inférieure  glaronnaises. 

La  nappe  supérieure  n'est  i)eut-étre  qu'une  digitation  de  la  nappe 
inférieure,  c'est  ce  que  l'on  pourra  démontrer  dans  la  suite,  soit  dans 
un  sens  soit  dans  l'autre,  mais  toujours  est-il  que  ces  deux  nappes 
ont  une  individualité  bien  marquée.  Un  synclinal  nummulitique  renversé 
les  sépare.  La  nappe  inférieure  (peut-être  y  a-t-il  sous  elle  une  lame 
de  charriage)  forme  par  exemple  les  montagnes  qui  s'étendent  entre 
le  Klausen  et  le  Glarnisch,  et  toutes  celles  (jui  s'étendent  à  Test  de 
la  vallée  de  la  Linth.  Un  empilement  de  })lis  la  caractérise  dans  le 
Glarnisch,  mais  la  nappe  supérieure  semble  avoir  entraîné  en  avant 
tout  un  paquet  qui  constitue  la  chaîne  frontale  du  Wageten  et  des 
Aul)erg. 

La  nappe  supérieure,  remarquable  par  ses  digitations  au  nord  du 
Klonsee,  ainsi  qu'il  en  résulte  des  travaux  de  M.  Burckhardt  que 
j'ai  inteq)rétés  un  peu  différemment  (^ue  leur  auteur,  s'étend,  par 
exemple,  entre  le  lac  des  Quatre-Cantons  et  la  Linth  au  nord  d'une 
ligne  qui  passe  par  Sisikon,  le  Pragel  et  Nettstall.  Dans  la  paroi  des 
Churfirsten  les  deux  nappes  se  rejoignent  {)ar  la  disposition  de  leur 
synclinal  intermédiaire. 

Mais,  vous  le  voyez,  Messieurs,  auxtjuelles  conclusions  considérables, 
cela  nous  entraîne.  La  masse  grandiose  du  Sentis  n'est  plus  que  le 
pli  frontal  de  cette  immense  nappe  d(nit  Tétendue  au  sud  de  ce  chaînon 
est  de  près  de  1)5  kilomètres  !  Un  honnne  a  pressenti  cette  explication 
il  y  a  bien  des  années,  c'est  celui  que  vous  avez  nc(  lamé  si  chaleureuse- 
ment dans  la  séance  d'ouvt^rture  de  ce  congrès,  c'est  M.  S  u  e  s  s. 
Ainsi  grand  savant  que  grand  devin  comme  le  sont  ces  rares  hommes 
qui  peuvent  manier  les  grandes  synthèses,  qui  niarfcellent  en  forgerons 


487 

de  la  pensée  les  outils  dont  nous  savons  à  peine  encore  nous  servir, 
celui  qui  est  le  grand  maître  de  notre  belle  et  féconde  science  a  vu 
depuis  longtemps  de  ses  yeux  perspicaces  ce  que  nous  avons  eu  tant 
de  peine  à  percevoir.  Je  ne  puis  m'empècher  de  vous  citer  ici  cette 
plirase,  belle  par  sa  pénétrante  et  fraîche  poésie  qu'il  écrivit  en  con- 
templant le  panorama  du  Hohentwiel:  „Et  au  delà  de  TUntersee, 
derrière  la  sombre  silhouette  de  la  ville  de  Constance  et  la  surface 
miroitante  du  lac,  s'échafaudent  les  grands  plis  du  Sentis,  semblables 
à  un  flot  montant  de  Técorce  terrestre  en  mouvement." 

On  ne  pourrait  mieux  dire.  En  effet,  les  nappes  de  Glaris  reposent 
sur  un  plan  incliné  vers  le  nord,  mais  elles  se  relèvent  dans  leur  front, 
tout  comme  un  flot  descendant  qui  essayerait  de  gravir  un  obstacle 
quMl  rencontrerait.  Nous  allons  voir  du  reste  tout  à  l'heure  l'impor- 
tance de  cet  enfouissement  des  nappes,  dans  la  bordure  des  terrains 
tertiaires. 

Je  vous  ai  dit  que  la  nappe  inférieure  passait  sous  la  supérieure 
et  constituait  les  petits  plis  frontaux  de  Wageten  et  des  Auberg.  Ces 
chaînons  présentent  un  phénomène  extraordinaire,  qui  est  leur  brusque 
tronçonnement.  A  Touest  du  Kopfler  la  barre  du  Wageten  est  brusquement 
coupée  ;  le  Grand  et  le  Petit  Auberg  forment  comme  d'immenses  lentilles 
—  j'allais  dire  des  Klippes!  —  au  milieu  du  Flysch.  C'est  là  un  phéno- 
mène unique  dans  les  Alpes  de  la  Suisse,  et  il  se  répète,  moins  typique 
il  est  vrai,  entre  le  Pilate  et  le  lac  de  Thoune.  J'ai  expliqué  tout 
dernièrement  la  cause  de  ce  tronçonnement.  Si  ces  montagnes  n'avaient 
pas  des  contacts  très  tourmentés,  avec  le  tertiaire  qui  les  environne, 
ou  pourrait  penser  à  de  simples  dômes  nettement  enracinés,  mais 
Burckhardt  a  montré,  à  force  de  patience,  combien  étaient  tantôt 
brisées  tiintôt  effilées  les  couches  des  contacts.  Je  vois  dans  cette 
fragmentation  quelque  chose  d^analogue  au  tronçonnement  de  la 
bélemnite.  Le  front  de  ces  nappes,  en  marchant  vers  Pavant,  a  du 
prendre  un  espace  de  plus  en  plus  grand.  Tout  comme  un  glacier  se 
fend  par  les  crevasses  frontales,  ces  fronts  de  nappes  se  sont  sub- 
divisés et  les  cassures  transversales  du  Sentis  que  Escher  avait  déjà 
remarquées  sont  comme  la  marque  d'un  eflbrt  qui  n'a  pas  à  cet  endroit 
été  suffisant.  ^  ^ 

Mais  ce  n'est  pas  tout.  Sur  la  nappe  glaronnaise,  sur  la  rive 
droite  du  Rhin,  ou  voit  les  restes  de  la  nappe  préalpine  conservés 
dans  le  Falkniss.  Et  sur  ce  dernier  s'étend  l'énorme  masse  de  la  nappe 
du  Hhéticon.  Pincé  entre  deux  nappes,  celle  du  Falkniss  a  été  roulée 
pour  ainsi  dire.  Elle  se  présente  comme  une  énorme  lentille.  Mais  la 
niasse  du  Hhéticon  surtout  attire  nos  regards.  Dans  ces  derniers  temps 


488 

tous  ceux  qui  se  sont  occupés  de  cette  région  sont  à  peu  près  d'accord 
pour  y  voir  une  grande  nappe  de  recouvrement,  mais  ils  le  sont  moins 
quant  au  sens  de  la  poussée.  Me  fiant  aux  recherches  minutieuses  de 
M.  Lorenz,  qui  n^a  il  est  vrai  étudié  qu'une  partie  du  bord  de  la 
nappe,  mais  dont  le  mémoire  est  accompagné  par  une  carte  excellente 
que  Ton  sent  levée  très  objectivement,  comparant  aussi  les  anciens 
travaux  de  MM.  de  R  i  c  h  t  h  o  f  e  n  et  de  M  o  j  s  i  s  o  v  i  c  s  j^arrive  forcément 
à  admettre  une  marche  vers  le  nord  encore  et  non  vers  Touest  ainsi 
que  le  désire  M.  Rothpletz.  L'incurvation  des  plis  signalés  déjà 
par  M.  de  Mojsisovics  serait  comparable  a  celles  que  montre  la 
zone  du  Chablais  à  ses  deux  extrémités. 

Or  admettre  que  la  nappe  du  Rhéticon  a  été  poussée  vers  le 
nord,  cela  entraîne  l'ensemble  du  versant  nord  des  Alpes  orientales, 
et  forcément  le  phénomène  des  nappes  doit  s'y  continuer.  Le  contact 
des  montagnes  calcaires  triasiques  de  Bavière  et  du  Flysch  se  fait  à 
partir  de  l'Ill  vers  l'est  suivant  un  plan  fortement  incliné,  que  beau- 
coup considèrent  encore  comme  une  ligne  de  faille.  Le  Sentis  nous 
montre  heureusement  un  exemple  semblable,  et  là  nous  pouvons 
heureusement  montrer,  péremptoirement,  que  le  chaînon  forme  le  pli 
frontal  des  grandes  nappes  glaronnaises.  Ainsi  les  Alpes  orientales 
obéiraient  aux  mêmes  lois  que  les  Alpes  de  Suisse  et  les  grandes 
nappes  de  recouvrement  doivent  se  prolonger  dans  le  sens  longitudinal 
jusqu'aux  portes  de  Vienne.  Le  phénomène  a  pu  être  démontré  tout 
d'abord  dans  les  Alpes  de  la  Suisse  uniquement  à  cause  de  l'importance 
de  l'érosion.  Quelque  peu  plus  élevées  à  l'origine  grâce  à  la  reprise 
des  massifs  hercyniens  lors  des  plissements  tertiaires  le  niveau  de  base 
est  relativement  plus  bas.  Les  Alpes  orientales  nous  représentent  donc, 
à  ce  point  de  vue,  un  stade  moins  avancé  de  destruction:  le  fond  des 
vallées  n'a  pas  encore  atteint  le  substratum  tertiaire  ou  crétacique. 

Voilà,  Messieurs,  ce  que  je  voulais  vous  dire  du  front  nord  de 
la  chaîne  alpine  à  partir  de  l'Arve  vers  l'Est.  Accordez-moi  encore 
un  instant  d'attention  et  pénétrons  par  la  pensée  dans  l'intérieur  de 
l'inmiense  région  montagneuse. 

11  n'y  a  pas  que  la  série  secondaire  et  tertiaire  qui  soit  atteinte 
par  le  phénomène  des  nappes.  D'énormes  plis  couchés  existent  dans 
le  bord  nord  de  la  région  cristallophylienne.  Je  les  ai  suivis  déjà  de 
la  région  du  Siniplon  à  la  Suretta.  Le  tiavail,  il  est  vrai,  m'avait  été 
bien  préparé.  Déjà  MM.  G  o  1 1  i  e  z ,  S  c  h  m  i  d  t  et  S  c  h  a  r  d  t  avaient 
amorcé  d'énormes  plis  couchés  dans  le  versant  sud  du  massif  du  Simplon. 
Ainsi,  en  se  basant  sur  la  carte  de  G  e  ri  a  c  h  on  peut,  avec  M.  S  c  h  m  i  d  t, 
voir  déjà  un  recouvrement  du    gneiss  d'Antigorio,    (|ue  l'on  se  plait  à 


489 

regarder   comme    une    roche    plutonique,    atteignant   une    vingtaine  de 
kilomètres. 

Mais  rénorme  masse  de  gneiss  qui  constitue  le  fier  Monte-Leone 
et  le  grand  Ofenhom  est  formée  aussi  par  une  ou  plusieurs  nappes 
de  recouvrement  digitées.  C'est  au  moins  sur  une  trentaine  de  kilo- 
mètres que  ces  gneiss  ce  sont  étendus.  Et  mon  hypothèse,  j'ai  la  joie 
de  vous  le  dire,  est  aujourd'hui  vérifiée  par  les  travaux  de  perforation 
du  tunnel  du  Simplon.  Ainsi,  les  nappes  de  recouvrement  que  je  vous 
ai  montrées  n'être  que  l'exagération  des  plis  anticlinaux  déjetés  et 
couchés,  s'étendent  aussi  dans  les  profondes  régions  des  gneiss. 

* 

Mais  une  question  se  pose    encore.    D'où  viennent   ces  nappes? 

En  ce  qui  concerne  celles  à  faciès  helvétique  aucune  difficulté 
ne  se  présente  car  nous  connaissons  en  plusieurs  points  les  racines. 
Elles  avoisinent  toutes  les  massifs  cristallins  de  la  première  zone 
ali)ine.  Ainsi  du  Calanda  au  Panix  cette  racine  est  représentée  par  ce 
que  l'on  désignait  comme  pli  sud  dans  la  théorie  du  double-pli  de 
Glaris.  Plus  loin,  vers  Touest,  la  racine  est  détruite,  car  les  massif 
cristallins  s' étant  trop  élevés  Térosion  en  a  eu  raison.  Mais  lorsque 
le  massif  de  l'Aar  vient  à  s'abaisser,  avec  lui  s'abaissent  les  racines 
au-dessous  du  plan  de  dénudation  supérieur.  Rien  n'est  plus  grandiose 
que  le  phénomène  de  départ  de  ces  nappes  au  milieu  des  roches 
cristallines  qui  fonnent  le  soubassement  du  Torrenthorn. 

La  recherclie  de  la  racine,  en  ce  qui  concerne  la  zone  du  Chablais, 

les  lambeaux    de  recouvrement  à  faciès  chablaisien    des  montagnes  de 

Stanz  et  de  Schwyz,  la  nappe  du  Falkniss  et  celle    du  Rhéticon,    est 
plus  difficile. 

Je  vous   ai  dit  d'où    venait   une  des  écailles   de  la  zone    interne 

des  Préalpes.  Par  analogie  de  faciès,    de  conditions    tectoniques  aussi, 

je  crois  que  l'ensemble  de  cette  zone  vient  aussi  de  la  vallée  du  Rhône 

ou  de  son  voisinage  immédiat,    et  par    conséquent    de  se  continuation 

par  le  Mont  Blanc  le  Val  Ferret   et  le  Grand  St.  Bernard.    Mon    ami 

Ritter  a  montré  que   les  racines   formaient   souvent    des    zones    très 

étroites  de  roches  sédimentaires  dans  les  terrains  cristallins.  C'est  pour 

cette    raison    que    je    me    suis    souvent   demandé,    je    l'avoue,    si   tout 

l'ensemble    préalpin  ne    venait   pas  aussi    de    cette    même    zone.     Les 

roches    constituant   la   région    de    la   Brèche    rappellent    beaucoup    les 

schistes    lustrés.    Je    suis  à  peu    près    convaincu    aujourd'hui,    après  y 

avoir  travaillé,  que  les  régions,  où  s'étendent  ces  dernières  roches,  sont 

probablement  la  patrie    de  la  nappe  de  la  Brèche.     Cela  reviendrait  à 

confirmer  la  première  hypothèse  que  je  fis  en  189(5  dans  mon  ouvrage 

62 


490 

sur  la  llégion  de  la  Brèche  du  Chablais  de  la  position  réciproque   des 
racines  des  nappes  des  Préalpes  médianes  et  de  la  Brèche. 

Les  Préalpes  médianes  et  les  lambeaux  de  recouvrement  du 
voisinage  du  lac  des  Qu'itre-Cantons  se  lient  par  leurs  faciès  aux  nappes 
du  Falkniss  et  du  Rhéticon.  Or  on  peut  montrer,  par  les  recherches 
de  MM.  Lorenz  et  Iloek,  qu'il  y  a  une  analogie  frappante  eutre 
les  terrains  du  Uhéticon,  ceux  des  montagnes  d'Arosa  et  des  lambeaux 
de  recouvrement  du  canton  de  Schwyz.  Or  les  montagnes  d'Arosa  sont 
brusquement  coupées  obliquement  ou  transversalement  à  la  direction 
des  plis  par  la  dépression  du  Parpan.  Nous  voyons  donc  que  ces 
régions  qui  contiennent  pourtant  des  roches  'ci'i^tallines  reposent  sur 
un  socle  de  Schistes  des  Grisons  plus  récent  qu'une  partie  des  roches 
des  montagnes  recouvrantes.  L'Oberhalbstein  coupe  aussi,  comme  à 
U emporte-pièce,  la  prolongation  vers  le  sud  de  cette  formidable  nappe 
de  recouvrement.  Formidable  en  effet  puisque  le  Rhéticon  en  forme 
la  partie  frontale  et  })uisque  les  lambeaux  de  recouvrement  des  Alpes 
de  Schwyz  en  dépendent  aussi.  C'est  près  du  Septimer  qu'il  me  semble 
que  Ton  doit  trouver  la  racine  de  cette  <*norme  placpie  qui  aurait  nuirché 
vers  le  nord  d'environ  80  kilomètres.  Et  le  fameux  problème  des 
relations  entre  les  Alpes  orientales  et  les  occidentales  se  semble 
résoudre  en  ceci  :  les  Ali)es  occidentales  s'enfoncent  sous  les  Alpes 
orientales.  Et  voilà  pourquoi,  en  plein  Flysch  des  Alpes  de  Bavière, 
Ton  voit  de  place  en  place  sortir,  au-delà  de  l'ill  vers  l'est,  des  plis 
à  faciès  helvétique.  Les  Alpes  occidentales  se  perpétuent  donc  très  loin 
sous  les  Alpes  orientales  qui  représentent  des  nouvelles  vagues  de  la 
lithosphère  ayant  marché  vers  le  nord. 

Cette  nappe  du  Rhéticon  est-elle  l'homologue  des  Préalpes  médianes? 
Tout  semble  nous  le  laisser  croire  et  dans  ce  cas  la  racine  de  ces 
Préalpes  serait  à  rechercher  très  loin  dans  le  sud,  dans  le  voisinage 
de  la  zone  des  amphibolites  dlvrée.  Quand  on  fait  une  coupe  des  Alpes 
en  passant  par  une  ligne  suivant  laquelle,  grâce  aux  travaux  récents, 
tout  nous  est  connu,  du  moins  eu  surface,  par  exemj)le  entre  le  Gurnigel 
et  le  lac  Majeur,  toutes  les  nappes  des  Préalpes  ])euvent  trouver  leur 
place,  sauf  celle  des  Pr«'alpes  médianes.  La  zojie  des  schistes  lustrés 
qui,  entrelacée  dans  lus  grandes  napj)es  des  gneiss  du  Simplon,  occupe 
d'immenses  territoires,  nous  force  à  rechercher  hi  racine  très  loin  vei"s 
le  sud.  Peut-être  qu'un  jour  on  fera  la  découverte  d'une  racine  plus 
rapprochée,  peut-être,  je  le  répète,  dans  la  vallée  du  Khône,  mais  dans 
l'état  actuel  de  nos  connaissances,  c'est  dans  le  voisinage  de  la  zone 
des  Amphibolites  qu'il  faut  nous  arrêter.  En  France.  M.  Terni  ier  a 
montré  également  ([Ue  la  quatrième  ('caille  du  P)rian(;onnais  devait  venir 
du  versant  sud,    du    Piémont.     Alors    la  règle  que   j'ai  montrée   et  qui 


491 

veut  que  plus  une  nappe  a  une  racine  lointaine  plus  elle  cherche  à 
occuper  les  territoires  les  plus  septentrionaux  se  vérifierait  pour  les 
Préalpes  médianes.  La  région  de  la  Brèche  qui  les  recouvre  serait  d'origine 
moins  lointaine. 

Voilà,  Messieurs,  ce  que  nous  savons.  Vous  pourriez  encore  me 
demander  comment  j'explique  le  mécanisme  de  tels  déplacements  de 
l'écorce  terrestre.  Contentons-nous  pour  aujourd'hui  des  faits,  cela  est 
déjà  suffisant.  Je  pense  qu'entre  nappes  de  recouvrement  et  plis  couchés 
il  nV  a  pas  de  différence.  Que  Tun  des  phénomènes,  comme  l'autre, 
est  le  résultat  de  la  force  tangentielle,  mais  que  dans  la  marche 
successive  de  ces  grandes  nappes  il  s'est  produit  des  phénomènes 
spéciaux  qui  ont  facilité  la  marche. 

Durant  les  temps  qui  se  sont  écoulés  jusqu'au  Tertiaire,  aucun 
phénomène  de  sédimentation  ou  d'érosion  dans  les  espaces  occupés 
par  la  future  chaîne  n'a  eu  d'effet  sur  le  mécanisme  qui,  au  temps 
oligocène,  a  produit  cette  chaîne  ;  mais  il  y  a  une  exception  importante, 
celle  jouée  par  les  restes  de  la  chaîne  hercynienne.  C'est  contre  ces 
horsts  que  se  sont  produits  les  premiers  écrasements,  et  que  s'est 
déterminée  de  la  première  vague  de  pierre  qui  les  a  franchi  :  la  zone 
interne  des  Préalpes.  Puis  sont  venues  les  nappes  de  la  Brèche,  des 
Préalpes  médianes  et  du  Rhéticon.  Marchant  sous  d'énormes  épaisseurs 
de  Flysch,  ces  nappes  ont  fini  par  marcher  en  surface,  alimentant  de 
leurs  débris  les  mers  de  la  molasse.  Pendant  le  Miocène  ont  pris 
naissance  les  nappes  à  faciès  helvétique.  Naissant  sous  les  nappes 
préalpines,  elles  ont  poussé  vers  l'avant  ces  dernières  avec  les  débris 
(qu'elles  s'étaient  mutuellement  arrachés.  Il  est  possible  que  ce  mouvement 
se  soit  accompli  alors  que  ces  nappes  préalpines  étaient  déjà  détachées 
de  leurs  racines.  Enfin  une  dernière  contraction  a  rejeté,  à  la  fin  des 
temps  miocènes,  les  nappes  sur  la  molasse  ;  la  chaîne  s'est  incurvée 
et  ce  qui  nous  frappe  le  plus,  ces  innombrables  cortèges  de  sommets 
ne  sont  que  le  résultat  d'un  dernier  effort  avant  la  mort.  Plus  tard 
et  peut-être  encore  de  nos  jours  des  failles  se  sont  fait  sentir  comme 
si  les  voussoirs  avaient  été  trop  exagérés. 

* 

C'est  là  tout  ce  que  je  vous  dirai  de  la  genèse  de  ces  colossals 
mouvements.  N'oublions  jamais  que  sous  ses  efforts  la  terre  manie 
les  niasses  de  la  lithosphère  comme  de  l'argile,  comme  de  la  boue. 
Le  grand  épanouissement  des  Préalpes  coincide  en  gros  à  ce  défilé 
des  chaînes  hercvniennes  entre  le  massif  de  FAar  et  celui  du  Mont- 
Blanc.    Il  semble  en    être    ainsi    dans    les  Alpes    françaises,    ainsi    que 

l'ont  fait  remarquer  mes  deux  amis  MM.  H  au  g  et  Kilian  et  comme 

62* 


492 

l'a  pressenti  M.  Su  es  s.  Il  semble  encore  que  le  tout  s'est  propagé 
comme  les  vagues  d'une  mer  qui  monteraient  à  l'assaut  des  ëcueils  et 
du  rivage. 

Tout  cela  est  effrayant,  parce  que  cela  dépasse  la  conception 
humaine.  Ce  sont  des  mouvements  planétaires,  me  disait  il  y  a  deux 
jours  M.  S  u  e  s  s,  nous  ne  pouvons  les  évaluer  avec  les  mesures  de  no» 
forces.  Mais  l'esprit  humain  est  ainsi  fait  que  les  manifestations 
grandioses  de  la  nature  ne  nous  étonnent  plus  quand  elles  deviennent 
coutumières.  Par  un  beau  jour  nous  voyons  monter  dans  la  voûte  du 
ciel  le  soleil  ;  puis  nous  le  voyons  redescendre  peu  à  peu.  La  nuit 
des  milliers  d'astres  constellent  le  firmament.  Nous  voyons  ainsi  des 
mouvements  autrement  fantastiques  et  nous  ne  nous  en  étonnons  plus. 
Que  sont  alors  les  mouvements  de  l'écorce  terrestre,  que,  dans  le 
bégayement  de  la  Science,  nous  commençons  à  entrevoir.  Ce  n'est  pas 
parce  que  nous  ne  pouvons  les  comprendre  que  l'on  doit  les  nier.  Et 
tout  nous  laisse  croire  que  nous  ne  sommes  encore  qu'à  la  porte 
d'entrée  d'un  édifice  dont  l'intérieur  nous  montrera  des  merveilles. 
Que  signifie  cette  zone  des  tonalités  et  la  zone  des  amphibolites  ? 
Comment  se  répercutent  en  profondeur  ces  mouvements  gigantesques 
de  la  surface?    Sachons  attendre. 

J'aurai,  aujourd'hui,  rempli  ma  mission  si  j'ai  pu,  ainsi  que  je 
Tespère,  convaincre  encore  quelques  hésitants.  J'attends  avec  confiance 
ceux  d'entre  vous  qui  auraient  des  objections  à  me  faire,  car  ainsi 
certainement  se  poseront  des  questions  nouvelles  qui  viendront  stimuler 
le  zèle  des  travailleurs. 

Je  vous  remercie.  Messieurs,  de  votre  aimable  attention. 


Les  grands  charriages  lîe  TEmbrunais  et  lîe  rUbaye. 

Par  Emile  Hang, 

Professeur  adjoint  à  la  Faculté  des  Sciences  de  l'Université  de  Paris. 

La  partie  des  Alpes  sur  laquelle  je  désire,  Messieurs,  attirer  un 
instant  votre  attention,  en  raison  des  gigantesques  recouvrements  que 
l'on  y  observe,  est  connue  depuis  les  travaux  de  Charles  Lory,  sous 
le  nom  de  „région  des  grès  de  TEmbrunais".  Comme  c'est  un  pays 
assez  délaissé  des  alpinistes  et  des  géologues,  je  suis  obligé,  afin  d'être 
compris,  d'en  définir  tout  d'abord  la  situation  dans  la  chaîne  des  Alpes.. 

Vous  savez  que  c'est  à  Charles  Lory  qu'est  dû  le  premier  essai 
de  subdivision  des  Alpes  occidentales  en  régions  naturelles;  bien  que 
datant  de  1806,  cet  essai  peut  encore  actuellement  servir  de  base  à 
toutes  les  tentatives  analogues.  Lory  distinguait  dans  ses  ^chaînes 
alpines",  qu'il  opposait  aux  «chaînes  subalpines",  quatre  zones  parallèles, 
qui  ont  conservé  jusqu'à  ce  jour  toute  leur  valeur  en  tant  qu'unités 
tectoniques  d'ordre  supérieur,  pour  peu,  toutefois,  qu'on  ne  cherche 
pas  à  les  étendre  au-delà  de  la  région  restreinte  que  Lory  avait  étudiée. 

La  1"  zone  de  Lory  est  aujourd'hui  assez  généralement  connue 
sous  le  nom  de  „zone  du  Mont  Blanc",  qui  lui  a  été  donné  par 
M/Diener.  Dans  le  segment  des  Alpes  occidentales  situé  au  sud  de 
Grenoble  elle  comprend  les  deux  massifs  cristallins  du  Pelvoux  et  du 
Mercantour. 

J'ai  proposé  pour  la  seconde  zone  de  Lory  le  nom  de  „zone 
des  Aiguilles  d'Arves",    c'est   la    ,,zone  du  Flysch"    de  M.  Termier. 

J'ai  appelé  „zone  axiale  de  l'éventail  alpin"  la  3*"  zone  de  Lory. 
On  tend  à  présent  à  lui  réserver  la  dénomination  de  „zone  du  Brian- 
çonnais",  que  M.  Diener  avait  appliquée  à  l'ensemble  de  la  seconde 
et  de  la  3®  zone. 

Enfin,  la  4**  zone  est  appelée  tantôt  „zone  du  Mont  Rose"  (D  i  e  n  e  r), 
tantôt   „zone  du  Piémont"  (H  au  g). 

La  région  des  grès  de  l'Embrunais  était  envisagée  jusque  dans 
ces  dernières  années  comme  une  partie  de  la  zone  du  Mont  Blanc.  Je 
vais    essayer    de    vous    démontrer    qu'elle    correspond  à  une  partie  des 


494 


Alpes  dans  laquelle  la  zone   des  Aiguilles  d'Arves  est  charriée  sur  la 
zone  du  Mont  Blanc. 

Située  entre  le  massif  cristallin  du  Pelvoux,  au  nord,  et  celui  du 
Mercantour,  au  sud-est,  la  région  des  gi*ès  de  l'Embrunaîs  apparaît  à 
première  vue  comme  une  vaste  dépression  de  terrains  num ni uli tiques, 
comprise  entre  deux  aires  de  surélévation.  Deux  profondes  coupures 
transversales,  la  vallée  de  la  Durance  et  celle  de  TUbaye,  son  affluent, 
permettent  de  reconnaître  le  soubassement  des  terrains  tertiaires,  qui 
est  généralement  formé  par  des  dépôts  jurassiques,  plus  rarement  par 
des  dépôts  crétacés.  Ces  formations  affleurent  dans  le  fond  des  vallées, 
tandis  que  les  hauteurs,  qui  dépassent  quelquefois  3000  mètres,  sont 
presque  exclusivement  constituées  par  des  schistes  et  des  grès,  éocènes 
et  oligocènes,  qui  méritent  souvent  le  nom  de  Flysch. 

Cependant  le  profane  lui-même  est  frappé,  rien  qu'en  traversant 
la  région,  de  voir  surgir  au  milieu  de  ce  monotone  pays  gréseux  et 
schisteux  quelques  montagnes  calcaires  aux  formes  hardies,  comme 
Chabrières,  le  Morgon,  les  Séolanes,  semblables  à  des  forteresses  qui 
gardent  l'entrée  des  vallées.  Leur  nature  mésozoïque  est  connue  depuis 
longtemps  et  Charles  Lory  les  envisageait  comme  autant  d'îles  dans 
la  mer  éocène  ^).  G  or  et  2),  auquel  on  doit  la  première  description 
géologique  de  TUbaye,  y  voyait  par  contre  des  massifs  limités  sur 
toute  leur  périphérie  par  des  failles  verticales. 

Tel  était,  si  Ton  fait  abstraction  de  quelques  données  strati- 
graphiques  bien  sommaires,  Tétat  de  nos  connaissances  de  l'Embrunaîs 
et  de  rUbaye,  lorsque,  en  1889,  nous  visitâmes  ensemble  pour  la 
première  fois,  M.  Kilian  et  moi,  la  vallée  de  Barcelonnette.  Nous 
ne  tardâmes  pas  à  nous  apercevoir  que  la  complication  tectonique  de 
la  région  était  bien  plus  grande  que  nous  ne  nous  l'étions  imaginés, 
aussi  décidâmes-nous  d'entreprendre  en  collaboration  l'étude  détaillée 
de  la  vallée  de  l'Ubaye  et  c'est  ainsi  que,  presque  tous  les  automnes, 
depuis  quinze  ans,  nous  avons  consacré ,  indépendamment  de  nos 
recherches  individuelles  dans  des  régions  voisines,  plusieurs  jours  ou 
plusieurs  semaines  à  des  courses  communes  dans  cette  vallée  intéressante 
et  difficile  entre  toutes.  Ce  n'est  donc  pas  seulement  en  mon  nom  per- 
sonnel, c'est  aussi  au  nom  de  mon  collègue  et  ami  M.  Kilian  que  je 
viens  vous  exposer  le  résultat  de  nos  explorations. 

Dès  notre  première  visite  nous  avons  pu  nous  convaincre  du  rôle 
considérable  que  jouent  dans  la  région  les  pliénomènes  de  recouvrement. 


*)  Lory:  Reuiarques  au  sujet  des  Alpes  de  Glaris  et  des  allures  du  leiTain 
éocène  dans  les  Alpes.  Bull.  Soc.  Géol.  Fr.  3^  sér.,  t.  XII,  pag.  728,  1884. 

*)  Goret:  Géologie  du  bassin  de  TUbaye.  Ibid.  S*^  sér.,  t.  XV,  pag.  539 — 556, 
pi.  X,  1887. 


495 

Dès  18î)2,  nous  annoucions  Texistence  de  ces  phénomènes  et  nous  en 
donnions  des  preuves  dans  une  note  préliminaire  ^),  publiée  en  1894, 
à  une  époque  où  les  recouvrements  réellement  démontrés  étaient  encore 
peu  nombreux  dans  les  Alpes  et  notamment  dans  les  Alpes  françaises. 

Ces  preuves  étaient  à  la  fois  d'ordre  tectonique  et  d'ordre  strati- 
grapliique. 

Les  preuves  tectoniques  du  recouvrement  sont  tirées  de  la  présence 
de  niasses  de  calcaires  jurassiques  ou  triasiques  complètement  isolées 
et  posées  sur  un  soubassement  de  Flyscb.  La  petitesse  de  certaines 
de  ces  masses  ne  laisse  aucun  doute  à  cet  égard.  Le  Joug  de  l'Aigle, 
près  du  col  de  Famouias,  par  exemple,  n'est  autre  chose  qu'un  immense 
bloc  de  quartzites  triasiques  perché  sur  des  schistes  noirs  priaboniens. 
D'autres  masses  sont  plus  volumineuses,  mais  la  même  interprétation 
s'impose  là  encore.  Ainsi  la  Grande  Séolane  est  une  lame  énorme 
posée  sur  le  Flyscb,  elle  comprend  en  succession  renversée:  des  grès 
à  grandes  Xummulites,  des  calcaires  tithoniques  coralligènes,  le  Lias 
inférieur  à  Gnjphaea  arcuafa  et,  au  sommet,  un  lambeau  de  Rhétien. 
Ailleurs,  la  succession  des  couches  secondaires  est  normale,  mais  leur 
superposition  au  Flyscb  est  non  moins  évidente. 

Ces  fiiits  nous  conduisent  à  envisager  toutes  ces  masses,  non  pas, 
ainsi  que  l'avait  cru  Charles  Lory,  comme  des  îlots,  comme  des  écueils 
dans  la  mer  du  Flyscb,  mais  comme  des  témoins,  isolés  par  l'érosion, 
d'une  nappe  de  terrains  secondaires  qui  reposait  sur  les  couches  tertiaires. 
('e  sont  de  véritables  lambeaux  de  recouvrement,  analogues  à  ceux  que 
M.  Marcel  Bertrand  a  décrits  en  Provence,  analogues  aux  «Klippen** 
suisses,  dont  la  vraie  nature  n'était  d'ailleurs  pas  encore  connue,  lorsque 
nous  signalions  le  phénomène  dans  l'Ubaye. 

Il  existe  toute  une  ceinture  de  ces  lambeaux,  depuis  la  vallée 
d'Ancelle,  dans  le  bassin  du  Drac,  jusqu'à  la  limite  des  Alpes-Maritimes  ; 
les  principaux  sont  les  suivants  :  la  Pusterle  et  Chabrières,  sur  la  rive 
droite  de  la  Durance  ;  le  Morgon,  FEscoureous,  entre  la  Durance  et 
rUbaye  ;  les  Séolanes,  le  Lan,  le  Gias  du  Chamois,  le  Mouire-Haut, 
sur  la  rive  gauche  de  l'Ubaye. 

Tantôt  ils  reposent  sur  le  Flyscb,  tantôt  ils  sont  en  contact  avec  les 
terrains  secondaires  du  soubassement.  Dans  ce  cas,  le  contraste  est  parti- 
culièrement frappant  entre  les  faciès  du  soubassement  et  les  faciès  des 
lambeaux  de  recouvrement.  Et  c'est  ce  contraste  entre  les  deux  faciès 
qui  va  nous  fournir  une  preuve  stratigraphique  du  recouvrement. 

Les  terrains  mésozoïques  du  soubassement  appartiennent  au  type 


^)  E.  Haug  et  W.  Kilian:    Les  lambeaux  de  recouvrement  de  l'Ubaye, 
C.  R.  Ac.  Se.  31  décembre  1894. 


49G 

dauphinois.  Le  Bajocieii  est  identique  à  celui  des  environs  de  Gap.  Le 
Bathonien,  le  Callovieu,  TOxfordien  forment  un  ensemble  extrêmement 
puissant,  constitué  par  des  marnes  ou  des  schistes  et  connu  dans  le 
pays  sous  le  nom  de  ^terres  noires".  Les  termes  supérieurs  du  Juras- 
sique sont  à  l'état  de  calcaires  compactes.  Le  Néocomien  est  marneux. 

Tous  ces  terrains  présentent  le  faciès  vaseux,  bathyal.  C'est  la 
série  autochtone. 

Les  terrains  mésozoïques  des  lambeaux  de  recouvrement  appar- 
tiennent par  contre  au  type  hriançonnais.  Le  Lias  y  présente  quelque- 
fois des  brèches  analogues  à  la  brèche  du  Télégraphe,  d'autres  fois  il 
ressemble  d'une  façon  étonnante  à  celui  des  environs  de  Digne.  Le 
Dogger  est  absent.  Le  Malm  est  soit  à  l'état  de  calcaire  corailligène, 
soit  à  l'état  de  brèche  à  ciment  nmge,  identique  au  marbre  de  Guillestre. 
Le  Néocomien  n'existe  qu'en  un  point,  au  sonimet  du  Lan,  près  Bar- 
celonnette.  En  général,  ce  sont  les  formations  néritiques  qui  prédomi- 
nent. C'est  la  série  exotique. 

Comme  en  Suisse,  la  série  autochtone  et  la  série  exotique  sont  super- 
posées sur  une  même  verticale.  Cependant  il  est  possible,  dans  TLIbaye 
et  dans  TEmbrunais,  contrairement  à  ce  qui  a  lieu  pour  les  „Klippen" 
suisses,  d'indiquer  la  direction  d'où  est  venue  la  masse  eu  recouvrement 
et  cela  rien  que  par  la  nature  des  faciès  de  la  série  exotique.  Le  charriage 
vient  évidemment  de  la  direction  du  Brianyonnais,  où  se  retrouvent  des 
faciès  analogues,  c'est-à-dire  du  N.  E. 

La  tectonique  des  lambeaux  de  recouvrement  vient  à  l'appui  de 
cette  manière  de  voir.  En  effet,  on  y  observe  des  plis  dont  les  char- 
nières sont  conservées,  des  plis  en  C,  ouverts,  les  anticlinaux  vers 
l'intérieur  de  la  chaîne,  les  svnclinaux  vers  l'extérieur.  Le  lambeau  du 
Lan  ou  Chapeau  de  Gendarme,  près  Barcelonnette,  est  découpé  dans 
un  vaste  anticlinal  couché  de  Malm,  avec  noyau  de  Lias  et  de  Trijvs, 
ouvert  vers  le  N.  E.  Le  Morgon,  dans  sa  façade  visible  de  la  gare  de 
Prunières,  est  un  immense  synclinal  de  Trias,  avec  novau  de  Lias, 
ouvert  au  S.  W.  Il  y  a  cependant  des  exceptions  sur  lesquelles  je 
reviendrai  tout  à  l'heure. 

Nous  pouvons  ainsi  déterminer,  au  moins  approximativement,  la 
position  du  pli  frontal  de  la  grande  napj)e  charriée  à  faciès  briau- 
ronnais,  ({ui  s'étend  en  recouvrement  par-dessus  le  Flysch  de  l'Enibrunais 
et  de  rUl)aye.  Il  est  plus  difficile  de  fixer  la  j)osition  de  sa  racine. 

Nous  avions  cru  tout  d'abord,  M.  Kilian  et  moi,  que  les  lambeaux 
de  recouvrement  provenaient  d'une  nappe  dont  la  racine  est  visible  au 
milieu  du  Flvsch.  sur  la  rive  droite  de  lUbaye,  sous  la  forme  d'une 
lame  anticlinale  de  Trias.  Xous  avons  cependant  dû  reconnaître  bientôt 
que  cette  interprétation  n'était  pas  admissible,   puisipie  cette  lame   est 


49V 

dans  le  Flysch,    tandis  que  les  lambeaux  de  recouMrement  jsont  posés 
sur  le  même  Flysch. 

Nous  avons  pensé  ensuite  que  la  nappe  supérieure,  dont  faisaient 
partie  les  lambeaux  de  recouvrement,  provenait  de  Tun  ou  de  Tautre 
des  anticlinaux  qui  constituent,  sous  la  forme  d'un  faisceau  isoclinal, 
le  bord  externe  de  la  zone  du  Briançonnais,  aux  environs  de  Réotier 
et  de  Cliampcella,  et  il  est  fort  probable  que  les  masses  exotiques  de 
marbre  de  Guillestre  qui  forment  les  cimes  de  la  Pusterle  et  de 
Chabrières,  sur  la  rive  droite  de  la  Durance,  ont  réellement  cette 
origine.  Par  contre,  cette  interprétation  ne  peut  s'appliquer  aux  masses 
situées  sur  la  rive  gauche,  car  il  existe  deux  faciès,  qui  jouent  un  rôle 
très  important  dans  les  lambeaux  de  PUbaye,  mais  qui  sont  inconnus 
dans  toute  la  zone  du  Briançonnais.  Ce  sont  d'abord  les  argilolithes 
rouges  et  vertes,  par  quoi  est  représenté  le  Trias  supérieur  dans  le 
niiissif  du  Morgon  ;  ce  sont ,  ensuite ,  les  calcaires  et  les  brèches  à 
grandes  Nummulites  (A^  millecaput  Boubée  =  complanntus  au  t.,  N.  aturicus 
Joly  et  Leym.  =  perforahis  aut.),  dont  la  présence  est  un  des  traits 
stratigraphiques  les  plus  remarquables  des  masses  exotiques  du  Morgon, 
des  Séolanes,  de  Talon,  du  Mourre-Haut  et  du  Gias  du  Chamois. 

C'est  la  découverte  très  inattendue  de  quelques  lambeaux  de  ces 
brèches  à  grandes  Nummulites,  que  nous  avons  faite  tout  récemment 
près  de  Saint-Clément,  en  plein  Embrunais,  qui  nous  permet  de  préciser, 
avec  beaucoup  de  probabilité,  l'emplacement  de  la  racine  du  pli  couché 
dont  les  masses  exotiques  de  TUbaye  sont  des  témoins.  Ces  brèches 
forment,  sur  une  faible  longueur,  une  intercalation  anticlinale  au  milieu 
du  Flysch.  Voilà  probablement  tout  ce  qui  reste  d'un  pli  immense,  qui 
})artout  ailleurs  est  entièrement  laminé  et  séparé  de  sa  racine. 

Ce  pli  supérieur  n'était  pas  le  seul  dont  la  racine  se  trouvât  dans 
la  zone  du  Flysch;  en  avant  de  lui  et  sous  lui  il  en  existe  plusieurs 
autres,  qui  se  manifestent  aujourd'hui  soit  sous  la  forme  de  lames  de 
terrains  mésozoïques  affleurant  au  milieu  du  Flysch,  sur  les  flancs  des 
grandes  vallées  de  la  Durance  et  de  TUbaye;  soit  sous  la  forme  de 
pointements  anticlinaux,    dont   les  charnières   sont   nettement   visibles. 

Vous  voyez  donc,  Messieurs,  que  les  phénomènes  de  recouvrement 
de  rUbaye  et  de  l'Embrunais,  signalés  par  M.  Kilian  et  moi,  il  y  a  plus 
de  dix  ans,  sont  dus  simplement  à  l'existence  de  plusieurs  grands  plis 
couchés  supeq)Osés,  formant  des  intercalations  anticlinales  dans  les 
puissantes  masses  de  Flysch  de  la  région.  Dans  ces  plis,  de  nom])reuses 
lacunes  dans  la  succession  des  couches,  constatées  aussi  bien  dans  les 
flancs  inverses  que  dans  les  flancs  normaux,  attestent  l'intensité  des 
étirements.  D'ailleurs  les  schistes  et  les  calcaires  stratifiés  montrent 
des  traces  fréquentes  du  plus  extraordinaire  laminage. 

63 


500 

triasiques  sépare  le  Flysch  charrié  des  grès  d'Annot  autochtones.  Ici 
j'ai  pu  compléter  nos  observations  au  moyen  de  celles  que  M.  Portîs 
a  publiées  sur  les  environs  d'Argentera.  La  ligne  de  contact  aiiomial 
descend  vers  cette  localité,  elle  passe  donc  en  arrière  du  massif  cristallin 
du  Mercantour,  marquant  toujours  la  limite  de  la  série  en  placé  et  de 
la  série  charriée.  J'ai  suivi  de  même  la  ligne  d'affleurement  du  plian  de 
charriage  vers  le  nord.  A  partir  d'Ancelle  une  masse  de  grès  d'Annot 
renversée  est  charriée  sur  le  soubassement  autochtone,  constitué  soit 
par  du  Flysch,  soit  par  du  Bajocien,  soit  par  du  granité.  La  ligne  de 
contact  passe  ainsi  par  le  Pont-du-Fossé,  par  le  con6uent  des  deux 
Dracs  et  longe  ensuite  le  versant  nord-ouest  de  Taréte  des  Alibn^ndes, 
entre  Champoléon  et  Orcières.  Finalement  elle  sépare  le  Tertiaire  charrié 
d'un  coin  granitique  qui,  d'après  les  levés  de  M.  Termier,  se  soude 
plus  au  nord  au  granité  du  Pelvoux. 

Il  est  donc  certain  que  la  ligne  de  contact  anormal  passe  derrière 
le  massif  cristallin  du  Pelvoux,  tout  comme,  vers  le  S.  E.,  elle  passe 
derrière  le  Mercantour. 

L'érosion  permet  également  de  se  rendre  compte  de  l'extension 
du  charriage  dans  le  sens  transversal,  perpendiculaire  à  la  direction 
générale  des  plissements.  La  ligne  de  contact  anormal  dont  je  viens 
d'indiquer  le  trajet  ne  marque  pas  la  limite  extrême  du  charriage  vers 
l'extérieur  de  la  chaîne.  En  avant  d'elle,  il  existe,  sur  la  rive  droite 
de  rUbaye  —  abstraction  faite  de  petits  lambeaux  très  nombreux 
situés  sur  la  rive  gauche  —  des  témoins  très  étendus  de  Flysch 
charrié,  séparés  par  Térosion  de  la  nappe  principale. 

Le  soubassement  des  Séolanes  est  une  masse  très  puissante  de 
Flysch,  tenant  au  soubassement,  également  charrié,  du  Morgon  par  un 
pédoncule  très  étroit,  qui  traverse  TUbaye  en  aval  de  Kevel.  La  preuve 
du  charriage  est  fournie  ici  aussi  par  la  présence  de  lames  discontinues 
de  gypse  triasique  intercalées  entre  le  Jurassique  ou  le  Tertiaire  autoch* 
ternes  et  le  Flysch  qui  supporte  les  Séolanes. 

Entre  les  Séolanes  et  le  Lan,  on  compte  de  nombreux  témoins 
de  minimes  dimensions,  formés  de  calcaires  à  Globigérines  bartoniens 
très  laminés,  posés  soit  sur  les  terres  noires  calloviennes,  soit  sur  le 
Flysch  noir  priabonien.  Le  Lan  lui-même,  ce  témoin  imposant  du  pli 
couché  supérieur,  est  séparé  de  son  soubassement  autochtone  par  des 
lames  fortement  étirées  do  Flysch  charrié  et  de  Trias. 

Enfin,  les  lambeaux  de  recouvrement  du  Glas  du  Chamois  et  du 
Mourre-llaut  s*appuient  sur  une  masse  énorme  de  Flysch,  qui,  sur  une 
longueur  de  14  kilomètres  et  sur  une  largeur  variant  de  G  kilomètres 
à  500  mètres,  repose,  soit  sur  le  Jurassique,  soit  sur  les  grès  d'Annot 
autochtones.   Ce  Flysch  a  été  considéré  ])ar  M.  Léon  Bertrand  comme 


501 

faisant  suite  normalement  aux  grès  d'Annot  et  comme  représentant  par 
conséquent  le  terme  le  plus  élevé  de  la  série  nummulitique  des  Alpes- 
Maritimes;  je  suis  en  mesure  d'affirmer  qu'il  est  également  charrié. 
En  effet,  sur  toute  la  périphérie  du  témoin  de  Flysch,  des  lames  dis- 
continues de  quartzites,  de  calcaires  et  de  cargneules  ti-iasiques,  associées 
ni6me  à  du  Lias  et  à  du  Malm,  jalonnent  le  contact  avec  le  substratum. 
Dans  les  parois  rocheuses  de  Ventebrun,  de  Kémezine  et  du  col  de 
la  Gypière,  les  calcaires  triasiques  présentent  des  replis  multiples,  dont 
les  cliarnières  anticlinales  tournent  leur  convexité  vers  le  S.  et  vers  le 
W.  La  poussée  semble  donc  être  venue  du  NE.  C'est  aussi  la  direction 
qu'accusent  les  charnières  des  lames  anticlinales  des  Orres  et  de  la 
montagne  des  Crottes. 

L'existence  de  tous  ces  témoins  de  la  nappe  du  Flysch  charrié 
épargnés  par  Térosion  indique  bien  Textension  minimum  de  cette  nappe 
vers  le  S.  et  vers  le  W.,  elle  n'indique  pas  l'extension  maximum,  et  il 
y  a  peut-être  lieu  d'admettre  que  toute  sa  partie  frontale  a  été  détruite, 
car  on  observe  en  plusieurs  endroits,  en  avant  du  front  aduel  de  la 
nappe,  des  imbrications  dans  le  soubassement  autochtone,  qui  pourraient 
suggérer  l'idée,  suivant  l'heureuse  expression  de  M.  Termier,  d'un 
„ traîneau  écraseur"  arrachant  des  lames  du  substratum.  Je  ne  m'explique 
j)as  autrement  la  bande  étroite  de  Trias  qui  sépare  deux  masses  de 
Flysch,  en  longeant  la  rive  droite  du  torrent  de  Champanastays,  au 
S.  du  Lauzet,  ni  les  imbrications  avec  poussée  vers  le  massif  du  Pelvoux, 
qu'a  décrites  M.  Pierre  Lory  au  S.  du  Chaillol. 

Dans  un  autre  ordre  d'idées,  le  fait  que  le  grand  témoin  qui 
supporte  le  Mourre-Haut  arrive  vers  le  S.  jusqu'au  col  de  la  Moutière, 
et  vers  l'E.  jusqu'au  col  de  Pelouse  nous  indique  nettement  que  la 
nappe  recouvrait  tout  au  moins  l'extrémité  septentrionale  du  massif 
du  Mercantour,  de  manière  à  rejoindre  sa  racine  dans  la  vallée  de  la* 
Stura.  Aucun  fait  analogue  ne  nous  pennet  de  supposer,  dans  l'état 
actuel  de  nos  connaissances,  que  la  nappe  de  l'Embrunais  ait  recouvert 
})artiellement  le  massif  du  Pelvoux. 

Connaissant  l'extension  minimum  du  charriage  vers  l'extérieur 
des  Alpes,  on  doit  chercher  à  préciser  où  se  trouve  l'emplacement  de 
la  racine  du  Flysch  charrié,  de  mfinière  à  pouvoir  évaluer  la  largeur 
minimum  sur  laquelle  s'est  étendu  le  recouvrement. 

Les  marnes  jurassiques  du  soubassement,  semblent  au  premier 
al)ord  disparaître  à  Châteauroux,  car  à  partir  de  cette  localité  la 
Durance  n'entame  plus  que  du  Flysch  jusqu'au  Plan  -  de  -  Phazy  et 
jusqu'à  Héotier,  en  amont.  Là  apparaissent  des  couches  triîisiques  et 
liasiques  que  Ton  serait  tenté  de  croire  autochtones.  On  pourrait 
évahior.    d'après  ces    données,    la  largeur    de  la  racine  à  6  kilomètres. 


»    • 


502 

Mais,  en  réalité,  elle  est  bien  moindre  et  en  voici  la  raison.  J 
découvert  il  y  a  deux  ans,  en  aval  de  Saint-Clément,  dans  le  lit  du 
torrent  de  Couleau,  à  1  kilomètre  environ  de  la  route  nationale,  un 
affleurement  de  marnes  noires  bathoniennes  ou  calloviennes,  identiques 
à  celles  qui  forment  la  plus  gi-ande  partie  du  soubassement  de  TEmbrunais. 
Entre  ces  marnes,  manifestement  autochtones,  et  la  couverture  de  Flysch, 
j*ai  rencontré,  comme  c'est  presque  la  règle  dans  la  région,  une  mince 
lame  de  cargneules  triasiques.  Le  Flysch  est  donc  ici  encore  charrié, 
et  le  petit  affleurement  du  ravin  de  Couleau  n'est  autre  chose  qu'une 
fenêtre^  dans  le  sens  que  M.  Suess  attribue  à  ce  terme,  c'est-à-dire 
une  ouverture  pratiquée  par  T érosion  dans  une  masse  charriée  et 
permettant  d'apercevoir  le  substratum.  Et  cette  „ fenêtre*  n'est  guère 
à  plus  de  2  kilomètres  des  affleurements  triasiques  et  liasiques  de 
Réotier,    qui  présentent   le  faciès   briançonnais   dans   toute  sa  netteté! 

Il  résulte  de  cette  découverte  assez  inattendue  que,  si  les  plis 
mésozoïques  de  Réotier  et  du  Plan-de-Phazy  sont  réellement  en  place, 
la  racine  de  la  grande  nappe  charriée  du  Flysch  de  l'Embrunais  se 
trouverait  réduite,  par  le  laminage  qu'elle  a  subi,  a  une  largeur  de 
2  kilomètres  et  que,  de  plus,  les  terrains  jurassiques  à  faciès  dauphinois, 
autoclitones  seraient  rapprochés  d'autant,  par  les  compressions  latérales, 
des  terrains  à  faciès  briançonnais. 

Je  ne  puis  me  résoudre  à  admettre  qu'il  en  est  réellement  ainsi, 
car  le  Flysch  de  l'Embrunais  et  celui  du  bord  du  Briançonnais  sont 
en  parfaite  continuité  au  sud  de  Risoul,  de  sorte  que  les  anticlinaux 
mésozoïques  qui  les  séparent  au  nord  de  cette  localité  ne  sont  sans 
doute  pas  autre  chose  que  des  têtes  redressées  de  grands  anticlinaux 
couchés,  dont  la  racine  droite  doit  être  cherchée  en  profondeur  assez 
loin  au  NE.  de  leur  zone  d'affleurement  actuelle.  De  même  la  voûte 
à  noyau  de  quartzites  triasiques  et  de  porphyrite,  que  met  à  nu  la 
gorge  du  Guil  et  que  M.  Kilian  envisage  comme  étant  en  place, 
n'est  vraisemblablement  que  le  flanc  normal  d'un  pli  couché  situé  en 
profondeur.  Il  est  impossible  de  dire  actuellement  où  est  la  racine  de 
tous  ces  anticlinaux;  on  ne  peut  pas  indiquer  jusqu'où  vers  le  nord- 
est  s'étend  la  nappe  de  Flysch  qui  englobe  et  supporte  ces  mêmes 
plis;  on  ne  peut  pas  davantage  affirmer  que  les  terrains  autochtones, 
à  faciès  daupliinois,  ne  pénètrent  pas  en  profondeur  sous  ce  Flysch 
charrié,  de  manière  à  passer  sous  Guillestre,  sous  Saint- Crépin,  en 
d'autres  termes  sous  le  bord  externe  du  Briîinçonnais,  rejoignant  ainsi, 
à  une  distance  que  nous  pourrons  peut-être  un  jour  évaluer  appro- 
ximativement, la  zone  à  jamais  cachée  à  nos  yeux  où  s'effectue  le 
passage  latérîil  du  faciès  dauphinois  au  faciès  briançonnais. 

Mais  revenons  à  des  faits  d'observation.  Si  nous  ne  tenons  compte 


503 

que  des  recouvrements  réellement  constatés,  nous  pouvons  assigner  à 
la  zone  de  charriage  du  Flysch  une  largeur  minimum  de  25  kilomètres. 
En  fixit,  cette  largeur  était  probablement  au  moins  double.  Il  semble 
toutefois  qu'elle  n'a  pas  été  partout  aussi  considérable  et  que  ces 
évaluations  ne  se  rapprochent  de  la  réalité  que  dans  la  partie  axiale 
de  la  dépression  de  TEmbrunais,  dans  une  zone  transversale  qui  est 
il  égale  distance  des  aires  surélevées  du  Pelvoux  et  du  Mercantour. 
Vers  le  nord,  en  approchant  du  massif  cristallin  du  Pelvoux,  l'étendue 
du  charriage  est  certainement  bien  moindre.  Dans  la  vallée  d'Ancelle 
nous  pouvons  encore  Tévaluer  à  un  minimum  de  6  kilomètres,  grâce 
à  la  présence  de  deux  „ fenêtres"  qui  laissent  apparaître,  sous  le  Flysch 
charrié,  deux  lambeaux  de  poussée  de  Malm  et  les  marnes  noires  du 
Jurassique  moyen  autochtone. 

Plus  au  nord,  dans  la  vallée  d'Orcières,  Térosion  ne  met  plus 
à  nu  le  soubassement  du  Flysch,  mais  l'existence,  à  Prapic,  de  plis 
en  retour  (  „RUckfaltung")  montre  qu'un  obstacle  devait  s'opposer  à 
la  propagation  du  charriage.  Puis  on  arrive,  en  se  dirigeant  vers  le 
NE.,  dans  le  vallon  de  la  Biaisse,  où  le  substratum  des  terrains  nummu- 
litiques  est  de  nouveau  visible,  grâce  à  l'immense  cirque  de  Dormillouse  ; 
mais  fci  toute  trace  de  charriage  a  disparu,  car  des  couches  éocènes 
fossilifères  reposent  normalement  et  en  transgression  sur  des  schistes 
cristallins  et  sur  des  restes  de  dépôts  secondaires.  La  coupe  est  à  peu 
j)rès  la  même  que  dans  le  vallon  du  Fournel  et  que  sur  le  bord  oriental 
du  massif  du  Pelvoux.  M  Termier  a  envisagé  avec  raison  tous  ces 
terrains  comme  étant  en  place. 

Malgré  le  recouvrement  probable  de  la  partie  septentrionïde  du 
massif  du  Mercantour  par  le  Flysch  charrié,  on  peut  conclure  que  le 
charriage  a  atteint  son  maximum  dans  l'espace  compris  entre  les  deux 
massifs  cristallins,  tandis  qu'en  arrière  d'eux  la  même  zone  du  Flysch 
est  en  place.  Ainsi  se  trouve  vérifié  le  résultat  que  j'annonçais  au 
conmiencement  de  cette  conférence:  dans  la  «région  des  grès  de 
l'Embrunais"  la  zone  du  Flysch  ou  zone  des  Aiguilles  d'Arves  est 
charriée  sur  la  zone  du  Mont  Blanc. 

La  zone  du  Briançonnais  est  à  son  tour  charriée  sur  la  zone  des 
Aiguilles  d'Arves,  comme  l'ont  démontré  les  belles  recherches  de 
M.  Termier,  et  le  maximum  de  ce  charriage  s'est  trouvé  atteint  au 
N.  de  la  région  dont  je  viens  de  vous  entretenir,  dans  le  Briançonnais 
même.  Les  plis  couchés  du  Briançonnais  cachent  presque  entièrement 
la  zone  du  Flysch,  qui  est  réduite,  en  arrière  du  Pelvoux,  à  une  très 
faible  largeur.  Le  même  fait  se  reproduit  en  Italie,  en  arrière  du 
Mercantour,  dans  le  prolongement  vers  le  SE.  de  la  même  zone,  il 
est  donc  probable    que   la  aussi   le  Flysch  s'enfonce   sous  la  zone  du 


504 

Briançoniiais.  On  a  l'impression  que  le  charriage  du  Brianyonnais 
atteint  son  maximum  précisément  aux  endroits  où  celui  de  la  zone  du 
Flysch  est  réduit  à  zéro,  comme  si  les  deux  mouvements,  résultat  d'une 
même  poussée,  s'étaient  compensés. 

Mais  avant  d'aborder  les  enseignements  théoriques  qui  découlent 
de  l'étude  de  l'Embrunais  et  de  TUbaye,  il  me  reste  à  vous  faire 
connaître  une  dernière  particularité  de  la  tectonique  de  ces  régions, 
qui  nous  révélera  une  nouvelle  phase  de  leur  histoire. 

Je  vous  ai  montré  que  la  ligne  d'affleurement  de  la  surface  de 
contact  anormal  qui  sépare  les  terrains  autochtones  du  Flysch  charrié 
trace  un  contour  sinueux  sur  les  flancs  des  deux  vallées  principales, 
décrivant  des  angles  rentrants  au  passage  de  toutes  les  vallées  latérales. 
Ce  contour  ne  suit  qu'exceptionnellement  une  courbe  de  niveau. 

A  Châteauroux  et  à  Jausiers  il  coupe  le  thalweg  de  la  Durance 
et  celui  de  l'Ubaye  respectivement  aux  cotes  800  et  1250  environ.  De 
ces  points  il  s'élève  graduellement  dans  chacune  des  deux  vîdlées, 
jusqu'aux  altitudes  maxima  do  IGOO  mètres,  dans  le  premier  cas,  et 
de  2000  mètres,  dans  le  second.  Mais  dans  TU  baye,  et  en  particulier 
sur  la  rive  droite,  la  ligne  d'affleurement  s'élève  très  irrégulièrement, 
passant  successivement  par  dos  maxima  et  des  mininia  d'altitude,  oscillant 
à  deux  reprises  entre  la  cote  2000  et  le  niveau  de  la  vallée,  au-dessous 
duquel  elle  se  meut  morne  un  instant.  Des  oscillations  de  moindre 
amplitude  s'observent  dans  la  vallée  de  la  Durance. 

Il  résulte  de  ces  faits  (|ue  la  surface  do  base  du  Flysch  charrié 
n'est  pas  un  simple  plan  incliné,  c'est  une  surface  fortement  ondulée, 
présentant  dos  îmticlinaux  et  dos  synclinaux,  comme  lo  ferait  le  contact 
normal  dos  deux  couches  plissoes.  N'était  l'heure  qui  presse,  je  pourrais 
vous  démontrer  que  l'axe  de  ces  plis  est  dirigé  N\V. — SE.,  perpendi- 
culairement à  la  direction  du  cliarriago.  Mais  ce  n'est  pas  tout,  car  la 
nappe  supérieure  qui  repose  sur  le  Flysch  charrié,  a  su])i  ces  mêmes 
ondulations.  Elle  n'a  subsisté  que  dans  les  régions  synclinales,  sous  la 
forme  de  lambeaux  de  recouvrement  épargnés  par  l'érosion.  Dans  sa 
région  frontale  elle  so  digite  ot  so  décompose  en  plusieurs  plis  super- 
posés, couchés  niônio  au  delà  de  l'horizontale,  comme  c'est  le  cas  dans 
la  ])artio  est  du  massif  du  Morgon.  Quoiquos-uns  de  ces  plis  sont  repliés 
à  leur  tour,  il  vn  résulte,  l'érosion  intervenant,  de  „faux  synclinaux**, 
c'est-à-dire  des  synclinaux  dont  le  noyau  est  [)lus  ancien  que  les  flancs, 
dos  api)arencos  de  synclinaux  de  Lias  encastrés  dans  le  Flysch,  quelque- 
fois avec  noyaux  do  Trias.  En  réalité  ce  sont  dos  têtes  d'anticlinaux 
retournés  ^). 

*j  V.  de  Margerie  et  A.  Heim:  Les  dislocations  de  l'écorce  terrestre,  p.  63* 


505 

Ces  complications  extraordinaires,  dont  M.  Kilian  et  moi  nous 
poursuivons  l'étude  depuis  plusieurs  années,  ne  peuvent  s'expliquer  que 
si  l'on  admet  un  nouveau  plissement  postérieur  à  l'empilement  des  plis 
couchés  et  postérieur  au  charriage. 

Voici,  en  résumé,  comment  je  m'imagine  la  succession  des  phéno- 
mènes qui  ont  donné  à  la  région  de  l'Embrunais  et  de  l'Ubaye  son 
extraordinaire  complication. 

Des  plissements  anténummulitiques,  comparables  à  ceux  dont  on 
peut  reconstituer  les  directions  dans  les  chaînes  subalpines  de  Gap  et 
de  Digne,  ont  certainement  affecté  le  pays  qui  nous  occupe.  Pendant 
la  période  d'émersion  correspondante  il  s'est  formé  une  pénéplaine  sur 
laquelle  s'est  étendue  ensuite  la  mer  éocène,  car  les  dépôts  lutétiens, 
bartoniens  ou  priaboniens  reposent  en  transgression  sur  des  couches 
d'âge  très  divers,  voire  même  sur  les  terrains  cristallins.  A  l'Oligocène, 
les  massifs  du  Pelvoux  et  du  Mercantour  devaient  déjà  commencer  à 
émerger,  car  les  galets  de  granité  et  de  micaschiste  sont  assez  communs 
dans  les  sédiments  de  cette  époque. 

C'est  vraisemblablement  après  l'Oligocène  que  sont  entrées  en  jeu 
dans  le  Briançonnais,  les  forces  orogéniques  dont  l'effort  se  traduit 
aujourd'hui  par  des  plissements  dirigés  en  moyenne  NW. — SE.,  donnant 
lieu  tout  d'abord,  et  sans  doute  en  profondeur  seulement,  à  des  plis 
isoclinaux  déversés  vers  l'extérieur  de  la  chaîne.  Peu  à  peu,  les 
poussées  continuant  à  agir  toujours  dans  la  même  direction,  les  plis 
ont  dû  s'allonger,  se  coucher,  se  superposer. 

A  ce  moment  les  premiers  étirements  ont  dû  se  produire,  et  c'est 

alors  aussi  que  l'hétérogénéité    de  l' avant-pays  a  commencé  à  exercer 

une  action  directrice  sur  la  propagation  du  phénomène  de  plissement. 

Dans  l'axe  de  la  région  comprise  entre    le  Pelvoux  et  le  Mercantour, 

la  propagation   était  facile,    mais  sur  les  bords  elle  était  gênée  par  la 

présence  de  ces  deux  massifs  d'ancienne  consolidation,  de  sorte  que 
les  plis   se  sont   trouvés    déviés,    décrivant   des    sinuosités  à  concavité 

tournée  vers  l'intérieur  de  la  chaîne,  tangentes  aux  deux  dômes 
cristallins.  Bien  plus,  l'aire  qui  est  aujourd'hui  TEmbrunais  et  l'Ubaye 
formait  une  dépression  vers  laquelle  pouvaient  s'écouler  les  masses 
sollicitées  par  les  poussées  tangentielles.  De  grandes  ruptures  se  pro- 
duisirent dans  les  plis  couchés,  les  parties  normales  des  anticlinaux 
cheminèrent  davantage  que  les  parties  inverses,  qui  restèrent  en  pro- 
fondeur. La  masse  du  Flysch,  sous  le  poids  de  laquelle  s'effectuaient 
ces  déformations,  fut  entraînée  dans  le  mouvement  et  charriée  dans 
la  dépression.  En  même  temps,  quelques  plis  furent  entièrement  étirés 
et  privés   de  toute  continuité  avec  leur  racine;    leurs  lambeaux  furent 

englobés  dans   le  charriage,   formant  maintenant   des   lames  jalonnant 

64 


506 

la  surface  de  recouvrement  ou  intercalées  dans  la  masse  de  Flysch. 
Le  soubassement  lui-même  fut  rabotté  et,  pai*  places,  emporté  dans  le 
mouvement.  Postérieurement  à  ces  phénomènes,  toute  la  région  subit  une 
striction  générale  ;  elle  est  plissée,  comme  le  serait  une  série  de  couches 
concordantes  et  horizontales  ;  il  se  forme  des  plis  droits  ou  légèrement 
déjetés  vers  le  SW.,  parallèles  à  la  direction  des  grands  plis  couchés. 

C'est  à  ces  derniers  plissements  qu'est  due  sans  doute  la  sur- 
élévation définitive  de  la  région,  aussi  les  agents  atmosphériques  entrent- 
ils  en  jeu;  les  vallées  se  creusent  et,  jusqu'à  nos  jours,  les  torrents 
exercent  leurs  dévastations. 

L'immense  organisme  que  nous  avons  vu  naître  est  disséqué 
profondément  et  nous  pouvons  maintenant  étudier  les  complications 
extrêmes  de  sa  structure  interne. 

Nos  études  communes  nous  permettent  aujourd'hui,  à  M.  Kilian 
et  à  moi,  d'apprécier  tout  autrement  la  constitution  géologique  de 
rUbaye  que  ne  le  faisait  Goret  en  1887,  qui  la  qualifiait  de  .très 
embrouillée  en  apparence,  relativement  simple  en  réalité".  C'est  pr^ 
cisément  l'inverse  qui  est  vrai. 

Je  vous  ai  dit  en  commençant  que  Goret  expliquait  par  des 
failles  les  difficultés  tectoniques  de  la  région. 

Je  crois  vous  avoir  montré  que  c'est  le  phénomène  de  plissement, 
dans  ce  qu'il  y  a  de  plus  intense,  qui  prédomine. 

Je  vous  ai  rappelé  aussi  que  Charles  Lory  considérait,  encore 
en  1884,  les  masses  exotiques  de  l'Embrunais  comme  des  îles  dans 
la  mer  éocène,  alors  qu'il  est  certain  maintenant  que  ce  sont  des 
lambeaux  de  recouvrement. 

Toutes  les  idées  que  nous  avions  il  y  a  vingt  ans  sur  les  Alpes 
occidentales  se  sont  ainsi  trouvées  bouleversées  grâce  à  l'impulsion 
vigoureuse  donnée  à  la  géologie  alpine  par  nos  trois  grands  maitres, 
Sues  s,  Heim  et  Marcel  Bertrand. 

Permettez-moi,  Messieurs,  de  me  demander  si  un  bouleversement 
analogue  n'attend  pas  la  géologie  des  Alpes  orientales  et  peut-être 
celle  de  mainte  autre  chaîne  de  niont^ignes.  Là  aussi  la  simplicité  est 
encore  considérée  comme  la  règle,  la  faille  supplée  trop  souvent  à 
l'insuffisance  des  observations,  comme  chez  nous  au  temps  de  Lory, 
Qui  sait  comment  on  interprétera,  dans  vingt  ans  d'ici,  la  structure 
des  Alpes  orientales? 


Oherschiehungen  im  Randgebiete  des  Laihacher  Moores. 

Von  Dr.  Franz  Kossmat. 

(Mit  Kaite  und  Profiltafel.) 

Die  Hochkarststufe,  welche  die  groSen  Kreide-  und  Juraplateaux 
des  Krainer  Schneeberges,  Birnbaumer-,  Temowaner  Waldes  umfaBt 
und  von  der  langen  SO— NW  laufenden  Dislokationslinie  Laas — Zirknitz 
— Idria  durchsclinitten  ist,  legt  sich  im  Isonzotale  unmittelbar  an  die 
AuBenseite  der  Julischen  Alpen  an,  so  daB  zwischen  ihr  und  dem 
noch  weiter  nach  Osten  zu  verfolgenden  Abbruche  der  letzteren  ein 
<^egen  die  Laibacher  Ebene  offener  Winkel  zustande  kommt. 

Hier  begegnen  die  inné r en  Zonen  der  Karstgebirge  d e n 
fast  ostwestlich  streichenden  alpinen  Ziigen  des  Save- 
System  s,  welche  den  Auslâufern  der  Kalkalpen  vorgelagert  sind  und 
in  die  ungarische  Ebene  hinausziehen.  In  diesen  Falten  treten  lange 
Streifen  von  Carbongesteinen  zutage,  deren  sUdlichster  als  Aufbruch 
von  Littai  (auch  Wacherzug  ^)  genannt)  bezeichnet  werden  kann.  Er 
taucht  zuerst  westlich  von  Drachenburg  auf,  laSt  sich  dann  in  der 
Richtung  liber  Littai  bis  zur  Laibacher  Ebene  verfolgen,  ragt  iri 
einzelnen  Inselbergen  aus  dieser  auf  und  zieht  sich  weiterhin,  von 
zerstlickten  TriasschoUen  bedeckt,  in  den  ebenerwâhnten  Gebirgswinkel 
zwischen  dem  Siidabfall  der  Julischen  Alpen  und  der  Innenseite  des 
Hochkarstes  hinein. 

Der  SUdrand  der  paliiozoischen  Aufbruchszone  zeigt  in  der 
Umgebung  der  Laibacher  Ebene  an  vielen  Stellen  einen  sehr  unregel- 
milBigen  Verlauf,  welcher  mit  tektonischen  Erscheinungen  komplizierter 
Natur  zusammenhiingt.  Besonders  das  HUgelland  im  Westen  des  Moores 
bietet  in  dieser  Beziehung  wichtige  AufschlUsse. 

Bezuglich  der  Stratigraphie  der  Gegend  ist  kurz  folgendes 
zu  ])emerken  : 


')  Veigl.    daiûber  Dr.  C.  Diener:   Bau    und    liild   der   Ostalpen    und  des 
Knr.stgol)ieteH.  Wicn  1903,  S.  564. 

64* 


508 

1.  Die  paltiozoiscbe  Unterlage  besteht  vorwiegend  atts 
grauschwarzen  dtinnblattrigen  Tonschiefern,  glimmerreichen  Sandsteinen 
und  Quarzconglomeraten.  Nach  den  Pflanzenresten  (Calamiten),  welche 
man  iii  diesen  Schichten  bei  Laibach  entdeckt  bat,  bandelt  es  sich 
um  Carbon.  In  den  tiefsten  Lagen  dieser  Série  fand  ich  bei  Vandrovc 
nordlich  des  PoUander  Taies  mebrere  guterhaltene  Exemplare  eines 
groBen  Produdus  Cora  d'Orh.  Es  muB  aber  bervorgeboben  werden, 
daB  nicbt  die  ganze  paliiozoische  Région  zwischen  dem  Pollander  und 
Selzacher  Taie  dem  Carbon  zufâllt,  sondern  daB  die  weitverbreiteten 
Kalke  (zum  Teil  halbkristalliniscbe  Biinderkalke),  sericitischen  Grau- 
wacken,  Mandelsteine  etc.  einer  alteren  Abteilung  der  Formationsgruppe 
angeboren  und  einen  vo m  Carbon  und  derjUngerenGesteins- 
decke    abweichenden    tektonischen  Bau   aufweisen. 

In  das  hier  zu  besprecbende  Gebiet  reichen  sie  nur  mit  einem 
schmalen  Auslilufer  herein. 

2.  Das  P  e  r  m  besteht  aus  roten  oder  bunten  Sandsteinen, 
Schiefern  und  Conglomeraten  (Grôdener  Sandstein),  welche  gegen  oben 
durch  ein  Dolomit-  und  Kalkniveau  —  das  Aquivalent  der  bekannten 
Bellerophonkalke  von  SUdtirol  —  abgegrenzt  sind. 

3.  Die  Schichtfolge  der  Trias  ist  sehr  miicbtig  und  durch 
Einschaltung  von  mergeligen  Gesteinen  in  verschiedenen  Horizonten 
gut  gegliedert.  Uber  den  allenthalben  sehr  gleichfôrmig  entwickelten 
Werfener  Schiefern  folgt  der  Muschelkalk  in  vorherrschender  Dolomit- 
und  Kalkfazies.  (Nur  in  der  Umgebung  von  Bischoflack  ist  ein  braunes 
Schieferniveau  eingeschaltet.)  Wengener  Schiefer  und  TufFe,  stellen- 
weise  durch  Fossilftihrung  ausgezeiclinet,  trennen  dièse  machtige 
untere  Gruppe  ab  von  den  kalkigen  und  doloniitischen  Àquivalenten 
der  Cassianer  Schichten,  und  in  analoger  Weise  bilden  die  stellen- 
weise  ibssilreichen,  sandigschiefrigen  Raibler  Schichten  die  Abgrenzung 
der  letzteren  gegen  die  jUngste  Schichtgruppe  der  hiesigen  Trias, 
den  Hauptdoloniit. 

Es  bilden  also  drel  durch  Fossilfilhrung  und  petrogi-aphiscbe 
Cliaraktere  leiclit  kennbare  schiefrige  Horizonte  ini  Wechsel  mit  drei 
Dolomitgruppen  das  liiesige  Triasprofil. 

Wiihrend  in  den  Karstgebirgen  weiter  im  SUden  Uber  der  Trias 
nocli  bedeutende  Kalkniassen  des  Jura  und  der  Kreide  konkordant 
aufliegen,  sclilieBt  hier  die  zusaninienliangenrle  Schichtfolge  mit  dem 
Hauptdoloniit  ab  und  nur  am  Kande  gegen  die  Ebene  ist  stellenweise 
ein  Tertiilrconglonierat  angehigert,  welches  dem  01  i  go  c  au  zugeteilt 
werden  niutî  und  mit  pflanzenfiihronden  Schicliten  dieser  Stufe  in 
Verbindung  stelit.  Die  Abhigerung  fand,  wie  die  deutliche  Diskordanz 


509 

gegeniiber  der  Trias  beweist,  statt,  nachdem  die  Hauptperiode  der 
Gebirgsbildung  hier  schon  vorliber  war. 

Letztere  muB  îxIso,  weil  unmittelbar  im  SUden  die  Profile  eine 
geschlossene  Schichtfolge  bis  in  die  Kreide  hinauf  zeigen,  mit  dent 
Alttertiiir  zusainmenfallen ,  beiliiufig  wobl  mit  dem  Zéitabschnitt< 
welcher  die  Aufrichtung  der  Plateaux  des  Hochkarstes  bezeichnet 
iiiid  durch  die  Diskordanz  zwischen  obereocânem  Fljsch  und  creta- 
cischem  Radiolitenkalk  charakterisiert  ist. 

Die  niichste  Faltung  fand  nach  Ablagerung  der  oberoligocânen 
Schichten  des  Randgebietes  statt;  erst  die  jUngsten  Tertiarschotter 
des  Savetales  liegen  horizontal. 


A.  Das  Carbon  mit  den  auflagernden  Triasschollen  von 

Bischoflack  und  Billichgraz. 

Das  Triasgebirge,  welches  ostlich  der  Saveebene  den  Littaier 
Carbonaufbrucli  gegen  das  nâchstnordliche  palaozoische  Gebiet  von 
Stein-TQfler  begrenzt,  setzt  sich  in  einer  Anzahl  von  Inselbergen  nach 
W  durch  die  Niederung  fort  und  ist  in  den  jenseits  derselben  auf- 
steigenden  Hohen  wieder  zu  erkennen.  Ein  einheitliches  Streichen  der 
Gesteine  ist  hier  nicht  mehr  vorhanden,  weder  in  alpiner  noch  in 
dinarischer  Richtung,  sondera  die  Kalk-  und  Dolomitmassen  der 
mittleren  Trias  ruhen  in  Forra  von  groBen,  vielfach  zerstUckelten 
Schollen  auf  einer  aus  Werfener  Schichten  und  palaozoischen  Ge- 
steinen  bestehenden  Basis.  Wenn  auch  im  grofien  und  ganzen  ihr 
tektonisches  Verhâltnis  gegenuber  der  letzteren  als  einfache  Auf- 
higerung  bezeichnet  werden  kann,  so  ist  doch  an  zahlreichen  Stellen, 
besonders  am  SQd-  und  Sûdwestrand,  deutlich  zu  beobachten,  daB  die 
untersten  Trias-  und  die  Perraschichten  lokal  rasch  verschwinden,  so 
daB  dann  der  Muschelkalk  oft  scharf  an  das  Carbon  anstoBt  oder  nur 
durch  einen  iiuBerst  schmalen,  bald  aus  roten  Sandsteinen,  bald  aus 
oberen  Werfener  Schichten  bestehenden  Streifen  von  ihm  getrennt  ist. 
Dîibei  haben  die  Kalke  und  Dolomite  keinerlei  klastische  Beschaifenheit, 
vvelche  eine  Transgression  annehmen  lieBe,  und  die  Luckenhaftigkeit 
der  Schichtfolge  zeigt  sich  nach  meinen  Beobachtungen  ganz  besonders 
an  den  vorgeschobenen  Teilen  des  Randes,  wahrend  sich  in  den  ein- 
springenden  Winkeln  die  Profile  meist  vervoUstandigen. 

Ich  glaube,  daB  derartige  Erscheinungen  leicht  zustande  kommen, 
wo  ein  ])ereits  gefaltetes  und  durch  Erosion  zerstûckeltes  Gebiet  noch 
einnial,  in  diesem  Falle  nach  dem  Oberoligociin,  von  Gebirgsbewegungen 
ergrifi'en  wurde.   Die  starren,  freiliegenden  Dolomitmassen,  welche  oft 


510 

plateauaitige  Lagerung  zeigeii,  gabën  dann  dem  Drucké  bedeutend 
weniger  nacli  als  ihre  aus  schiefrigen  Materialien  bestehende  Basis,  sd 
daB  sich  die  ursprliiigliche  Auflagerungsgrenze  verschieben  konnte  und 
in  den  raiidlichen  Partien  lokal  eiii  anormaler  Kontakt  mit  der  Basis^ 
also  eine  Ai't  Uberschiebung,  zustande  kam. 


B.  Das  Triasgebiet  sûdlich  der  palâozoischen  Région. 

Wâhrend  von  diesen  unregelinaBig  auf  dem  Carbon  aufsitzenden 
TriasschoUen  die  jUngeren  Abteilungen  der  Trias  —  vom  Muschelkalk 
angefangen  —  durch  Erosion  Uberall  entfernt  sind,  hat  man  sûdlich 
der  Grenze  des  Carbonaufbruches  ein  ausgedehntes  Terrain,  in  welchem 
die  Schichtfolge  weit  voUstandiger  ist  und  vpm  Perm  bis  in  die  oberste 
Trias  reiclit. 

Auch  in  der  Tektonik  zeigt  sich  ein  merklicher  Unterschied: 
statt  der  unregelmaCigen  Schollenstruktur  entwickelt  sich  hier  ein 
Faltengebiet  mit  langen,  oft  regehnaBigen  GesteinszUgen,  welche  ini 
allgemeinen  von  WNW  nach  OSO  streichen,  ungefâhr  im  Siiine  der 
groBen  Bruchlinie  von  Idria — Zirknitz,  welche  zu  den  bedeutendsten 
Dislokationen  der  dinarischen  Gebirge  ziihlt. 

Stellenweise  ist  die  regelmaBige  Anordnung  der  Zonen  jedoch 
durch  Querstôrungen  unterbrochen,  welche  hier  mit  seltener  Deutlich- 
keit  entwickelt  sind. 

Die  grofite  Bedeutung  besitzt  unter  ihnen  eine  Verwerfung,  welche 
bei  Loitsch  von  der  Idrianer  Bruchlinie  abzweigt  und  in  der  Richtung 
gegen  Nord  weiterzieht,  aber  am  Nordabhange  des  Sairacher  Berges 
entsprechend  dem  Schichtstreichen  melir  und  mehr  gegen  Westen 
einlenkt.  An  ihr  kommt  das  Carbon  zutage,  schneidet  anfangs  die  ver- 
schiedenen  Triaszonen  fast  quer  ab,  wird  aber  in  der  Strecke,  wo  der 
Querbiuch  alhnahlich  in  eine  Liingslinie  iibergeht,  gegen  SUden  regel- 
maBig  von  Perm  und  Trias  uberlagert. 

Gegen  diesen  konvexen  Carbonrand ,  welcher  die  geologische 
Innengrenze  des  Falten-  und  Uberschiebungsgebietes  von  Idria  und 
Gereuth  bezeichnet,  ist  im  Osten  und  Nordosten  die  zwischen  Ober- 
laibach  und  Polland  befindliche  Triasregion  abgesunken,  derart,  daB 
ihre  jungsten  Schichton  unniittelbiir  an  ilin  lienintreten  :  anfano-lich  die 
auBere  Zone  von  Hauptdolomit  (bei  Podlipa),  dann,  entsprechend  dem 
weiteren  Eindringen  der  Bruchgrenzo,  der  daraulTolgende  Raibler  Zui?. 

Das  Streichen  der  Gesteine,  welclies  in  der  Nilhe  der  Sumpfebene 
von  Oberlaibach  beinahe  ostwestlicli  ist,  drelit  sich  im  weiteren  Ver- 
laufe  der  ZUge  gegen  das  Pollander  Tal  wieder  langsani  in    die   Nord- 


511 

westrichtung,  so  daC  fiir  eiii  kurzes  Stilck  eine  schwach  bogenfiirmige 
Aiiordnung  zustande  kommt.  Die  Antiklinalen  uiid  Synklinalen  sind 
anfangs  zienilich  eng  aneinander  geprefit  und  hâufig  mit  Lângs- 
storungen  verbunden.  In  den  AufbrUchen  komraen  als  tiefste  Schicht- 
glieder  untere  Trias  und  Perm  zutage,  die  Mulden  enthalten  in  den 
sudlichen  Ziigen  noch  Hauptdolomit,  wâhrend  in  den  nôrdlicheren  nur 
melir  mittlere  Triashorizonte  vertreten  sind  ^). 

Gegen  Nordwesten  gleichen  sich  die  Falten  mehr  und  mehr  aus, 
es  entwickelt  sich  eine  groCe  flache  Mulde,  welche  als  jiingstes  Schicht- 
glied  die  Kaibler  Schiefer  enthâlt  und  im  Nordosten  von  steil  auf- 
gestellten,  meist  uberkippten  Gesteinen  der  unteren  Trias  und  des 
Perm  begleitet  wird,  vvahrend  sie  im  SUdwesten  durcli  eine  Antiklinal- 
aufvvolbung  (mit  Muschelkalk  und  Werfener  Schiefer)  von  dem  am 
Carbonrand  des  Sairacher  Berges  absinkenden  GUrtel  obérer  Trias  ge- 
trennt  wird.  Mit  der  Anniiherung  an  das  Pôllander  Tal  verliert  sich 
auch  dièse  Antiklinale  und  infolgedessen  nehmen  in  der  Trias  die 
jQngeren  Abteilungen:  Cassianer  Dolomit  und  Kaibler  Schichten,  den 
groCten  Raum  ein  ;  im  Westen  ist  sogar  noch  Hauptdolomit  erhalten 
—   ein  GegenstUck  zur  Umgebung  von  Podlipa. 

Unter  tektonisch  sehr  vervvickelten  Verbal tnissen,  deren  Dar- 
legung  ttber  den  Rahmen  der  hier  gesteckten  Spezialaufgabe  hinaus- 
fuhren  wiirde,  findet  das  Triasgebiet  seine  Fortsetzung  in  der  fast 
keilformig  dem  palâozoischen  Terrain  eingezwângten  Hauptdolomitpartiç 
des  Kopacnicatales,  welche  noch  kleine  Aufbriiche  von  Raibler  Schichten 
in  sich  schlieCt;  auch  die  TriasschoUe  des  Blegas  steht  mit  ihr  in 
enger  Beziehung  und  bat  mit  den  friiher  erwahnten  Erosionsresten, 
welche  ôstlich  von  ihr  auf  dem  âlteren  Untergrunde  sitzen,  keine 
Ahnlichkeit. 

Hinsichtlich  ihrer  Stellung  in  der  allgemeinen  Gebirgsanlage 
ist  die  hier  skizzierte  Polland — Oberlaibacher  Triasregion  sowie  das 
durch  den  Loitsch— Kirchheimer  Bruch  von  ihr  geschiedehe  Idria — 
Gereuther  Iliigelland^)  die  Fortsetzung  der  groBen  kroatisch-dalmati- 
nischen  Triaszuge,  welche  Uber  das  Quellgebiet  der  Kulpa  und  die  Um- 
gebung von  Auersperg  nach  Nordwesten  zu  verfolgen  sind.  Die  Unter- 


*)  Vergl.  die  Profile  in  F.  Kossinat:  Ûber  die  Lagerungsverhàltnisae  der 
kohlenfiihrenden  Raibler  Schichten  von  Oberlaibach.  Verhandl.  d.  k.  k.  geol. 
R.-A.  Wien  1902,  S.  150—162. 

*)  F.  Kossmat:  Die  Triasbildungen  der  Umgebung  von  Idria  und  Gereuth. 
Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1898,  S.  86-104. 

Das  Gebirge  zwischen  Idria  und  Tribusa.  Ibid.  1900,  S.  65—78. 

Ûber  die  geologischen  Verhaltnisse  des  Bergbaugebietes  von  Idria,  Jabrb, 
d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1899,  S.  259—286. 


512 

brecbung  ani  Laibaclier  Moore  ist  nur  eine  oberfltichlicbe,  wie  die  Zu- 
sainmensetzuiig  der  zablreicbeii  kleinen  Inselberge  iiord(>stlich  von 
Oberlaibach  beweist. 


C.  Die  Uberschiebungszone. 

Die  Nordostseite  des  isolierten  Hauptdolomitgebietes  der  Kopacnica 
wird  von  eiiiem  Raude  steil  angepreBter  paliiozoischer  Schiefer  begleitet, 
welche  durch  ibre  petrograpbische  Bescbaffenheit  uiid  die  Eiiiscbaltung 
eines  Nivejius  von  Btinderkalk  sich  als  die  Fortsetzung  der  weiter  im 
Norden  befindlichen  priicarboniscben  Région  erweisen.  Sie  bildeii   hier 
aber  nur  einen  etwa  300  m   breiten  Zug,    an  welchen    sich   im  Osten 
unraittelbar  die   schwarzeu    glimmerigen  Carbonscbiefer   mit    dem    bei 
Vandrovc  entwickelten  ProrfMc^M.s-Niveau  anscbliefien.  Der  Raudzug  vor- 
carboniscber  Gesteine  Uberschreitet   zusammen  mit  dem  Uauptdolomit 
das  PoUander  Tal  westlich  von  Trata  und  biegt  dabei  idlmâhlich  gegen 
Osten  um.    Gleichzeitig  taueben  an  der  Dolomitgrenze  zum  erstenmal 
die  buntgetïirbten  karneolfïihrenden  Raibler  Schichten  auf,  welche  ganz 
jenen    der    Oberlaibach — Pollander  Zone  gleichen  und  nur  durch  eine 
Abzweigung  des    Carbonaufschlusses    am    Sairacher    Berge  von    ihnen 
getrennt  sind.    Auch   auf  der  Nordseite  des  Pollander  Taies,  westlich 
von  Trata,    sind  Raibler  Schichten    entbloCt,    welche    aber   durch    den 
schmalen   pracarbonischen   Gesteinszug   von    der   sildlicben    Partie    der 
gleichen  Schichten  geschieden  werden. 

Verfolgt  man  von  hier  ab  den  linken  Hang  des  Pollander  Taies 
fluCabwarts,  so  kann  man  wiederholt  Cassianer  Dolomite  und  bunte 
Raibler  Schiefer  beobacliten,  wiihrend  die  im  Norden  sich  unmittelbar 
anschliefienden  Hôhen  ausschlieBlich  aus  Carbonschiefern  und  Saiid- 
steinen  bestehen. 

In  einem  kleinen  Erosionsgraben  westlich  von  Polland  tritt  in- 
mitten  der  typiscben  Carbongesteine  der  Triasdolomit  am  Fulîe  der 
Gehîinge  ganz  in  der  Weise  zutage,  wie  sonst  unter  einer  jOngeren 
Decke  der  Untergrund  durch  Auswasclmng  entbloBt  wird,  also  ein 
âhnlicher  Fall  wie  im  obenervviihnten  Graben  westlich  von  Trata. 

Noch  viel  instniktiver  sind  die  VerhiLltnisse  auf  der  gegenUber- 
liegenden  S  U  d  s  e  i  t  e  des  Pollander  Taies. 

Man  glaubt  hier,  wenn  man  enthing  des  Gehiinges  geht,  sich  am 
Saume  eines  zusammenbiingenden,  flach  gelagerten  Triasgebietes  zu 
befinden  :  weitverbreitet  erscheint  der  lichte,  uuissige  Cassianer  Dolomit, 
welcher  wiederholt  unter  den  bunten  Raibler  Mergeln  und  karneol- 
fllhrendeu  Sandsteinen  untertaucht.   Ein  Aufschlul3  ostlich  von  Sredna 


513 

vas  (bei  Polland)  lieferte  hart  an  der  Greiize  beider  Schichtgruppen 
typisclie  Exemplare  von  Myophoria  Kefersteini  WuJf.,  Pachycardia 
rugosa  Hauer^  Perna  sp.  und  andere  nicht  naher  bestimmbare  Bivalveu. 

Geht  man  in  dem  Graben,  welcher  nahe  dieser  Stelle  das  Haupt- 
tal  erreiclit,  aufwarts,  so  bleibt  man  in  Triasdolomit,  welcher  anfangs 
noch  lioch  auf  das  Gehiinge  hinaufreicht,  in  den  beiden  ganz  schmalen 
oberen  Asten  des  Grabens  sich  aber  mehr  und  mebr  der  Sohle  niihert, 
links  und  rechts  begrenzt  von  den  schvvarzen  Tonschiefern  und  glimme- 
rigen  Sandsteinen  des  Carbon. 

Endlich  taucht  der  Dolomit,  in  welchem  auch  das  Wasser  des 
ostlichen  dieser  beiden  Seitengrâben  versiegt,  ganz  unter  und  es  schlieBt 
sich  das  hier  flach  von  der  Grenze  abfallende  Paliiozoicum. 

Es  wiederholt  sich  hier  also  in  grôBerem  Maflstabe  die  gleiche 
Erscheinung,  wie  man  sie  auf  der  linken  Seite  des  Pôllander  Taies 
beobachten  kann. 

Nach  dem  Ersteigen  der  welligen  Plateauhôhe  befindet  man 
sich  fortwiihrend  im  carbonischen  Tonschiefer  mit  zahlreichen  kleinen 
Quarzgiingen  ;  das  Fallen  ist  unregelmâCig  —  man  bat  auf  Schritt 
und  Tritt  das  gleiche  Bild  wie  in  dem  grofien  Carbongebiete.  welches 
sich  nordlich  des  Haupttales  auf  viele  Quadratkilometer  erstreckt.  In 
einem  kleinen  Graben  stoBt  man  wieder  auf  einen  rings  vom  Schiefer- 
gebiete  umschlossenen  AusbiB  mittlerer  Trias. 

Steigt  man  gegen  die  zwei  grôBeren  Bâche  hinab,  welche  das  Ton- 
schieferplateau  im  Siiden  und  Osten  begrenzen,  so  kommt  man  allent- 
halben  wieder  in  Raibler  Schichten  —  meist  mit  einem  knolligen,  horn- 
steinfiihrenden  Kalkniveau  an  der  Basis  —  und  Schlerndolomit,  welche 
der  nach  Siidosten  in  das  Faltungsgebiet  fortziehenden  Zone  angehôren 
und  gegen  den  Querbruch  von  Loitsch  durch  eine  Hauptdolomitzone 
begrenzt  werdeu,  die  spaterhin  auskeilt.  Die  Schichten  bilden  einen 
gegen  das  Carbongebiet  flach  untertauchenden  Saum.  Der  Tonschiefer 
dièses  kleinen  Plateaus  nimmt  geologisch  also  eine  Stellung  ein,  wie 
sie  eine  auf  dem  Triasuntergrunde  transgredierende  Schichtgruppe  zeigen 
mQBte,  An  einer  Stelle  ist  sogar  eine  Partie  ganz  davon  abgetrennt, 
vveil  auf  einer  Einsattlung  zwischen  zwei  in  Trias  eingeschnittenen 
Graben  die  Raibler  Schichten  durchziehen. 

Mit  dem  Carbongebiete  nordlich  des  Pôllander  Taies  besteht  ober- 
fliichlich  keine  Verbindung,  weil  das  AUuvium  die  Gesteine  verhiillt, 
aber  in  Walirheit  existiert  offenbar  ein  Zusammenhang,  demi  beim  Orte 
PoUand  kommt  der  Tonschiefer  beiderseits  zur  Talsohle  herab,  wiihrend 
ôstlich  davon  auf  beiden  Seiten  ebenso  der  Triasdolomit  erscheint. 

Ganz  isoliert  ist  die  groBe,  sUdostlich  der  eben  besprochenen 
Scholle  folgende  Carbonmasse.  Noch  mehr  wie  bei  der  ersten  hat  das 

66 


514 

Gebiet,  welches  sie  eiiiiiininit,  den  Charakter  eiiies  Plateaus,  voii  welcheni 
zahlreiche  GnU)eii  —  die  oberen  Aste  verscliiedener  Tiiler  —  ausstralileu. 

Die  paliiozoischen  Schicbten  besteheii  aus  scbwarzeii  dtinn- 
spaltendeii  Tonscbieferu,  ans  glinimerreicbeu  duiikleii  Sandsteinen  uiid 
Quarzcoiiglonieraten,  also  Vertreteni  der  in  der  ganzen  Gegend  îm 
Carbon  auftretenden  Gesteine.  Die  Triasglieder,  mit  denen  sie  zu- 
samnientretfen,  sind  zalilreielier  als  bei  der  zuerst  beschriebenen  Partie. 
AuBer  Kaibler  Scbichten  kommen  Cassianer  Doloniit,  hornsteiiireiche 
Wengener  Scliicbten  mit  Pietra  verde  und  endlicb  aucb  der  Muscliel- 
kalkdolomit  mit  dem  Kande  der  Carbonmasse  in  BerQbrung,  wie  es 
eben  der  Bau  der  grofien  Synklinale,  welcber  sie  angehoren,   bedingt. 

Zum  Schlusse  sei  nocli  ein  ganz  kJeiner  Carbonrest  erwahnt. 
welcber  auf  dem  Gipfel  einer  Triaskuppe  zwischen  den  beideii  Haupt- 
partien  im  unmittelbaren  Kontakt  mit  Pietra  verde  und  Dolomit 
ersclieint. 

Die  palilozoiscben  Schicbten  treten  hier  also  unter  Erscheiiiungeu 
auf,  welcbe  man  bei  den  sonst  nicbt  seltenen  Aufbruchen  der  weitereu 
Umgebung  nirgends  beobachten  kann.  Erstens  weicht  die  lappenartige 
Form  ganzlicli  von  jener  der  immer  langgestreckten  Aufpressungen  ab, 
zweitens  treten  nirgends  am  Kande  Perni  oder  untere  Trias  auf,    welche 
sonst  aile  Carbonaufbriiche  der  Gegend  begleiten  und  mit  ihneii  immer 
eng  ver])Uiiden  sind.  Die  M()gliclikeit,  daC  hier  die  mittlere  und  obère 
Trias  ursi)runglicli  bis   auf  die  paliiozoischen  Schicbten  transgredierteii, 
ist   ausgesclilossen,    denn    erstens    fehlen    in    ihnen    aile    Spureii     von 
Triimmern  der  unmittelbar  benachbarten  Garbongesteine,  zweitens  ist, 
wie  man  sich  gleich  in  den  niiclisten   b  ei  d  erse  iti  gen   Antiklinalen 
ttberzeugen  kann,  die  Série  llickenlos  und  von  Transgression  keine  Rede. 
AuBerdem    liegt  nicht  die  Trias  hier  auf  dem  Garbon,  sondern  umge- 
gekehrt  das  Carbon  auf  der  Trias,    deren    einzelne  Stufen    unter    ihm 
verschwinden.     Zalilreiche  Détails    bestiitigen  dièse  Beol)achtung.     Der 
(!!arbonrand  sell)st  ist  durch  Erosion  ausgezackt,  am  deutlichsten  in  der 
nordwestlichen  Scholle,  in  welclie  ein  Graben  tief  einschneidet;  kleine 
Partien  sind  an  zwei  Stellen  deutlich  al)getrennt  und  rings  von  Trias 
umgel)en.    wiihrend    an  auderen  Punkten  gelegentlich  kleine  Triasent- 
bh")I3ungen  mitten    ini  paliiozoischen  Terrain    ersclieinen.    Der  wichtige 
Unterschied  ist  aber  immer  der,  daB  dièse  T  r  i  as e  ntblofiungen   im 
Grunde    von    E  ro  s  i  on  sr  i  n  n  en,    die    kl  ein  en    Carbonreste 
auf  der    Hcihe    der    Kui)pen    auftrcteu.   Die  Verhaltnisse  sind 
meines  Erachtens  nur  mit  der  Annalime   in  Einklang  zu  bringen,   daB 
die  Carbonschichten    infolg*'  von    tektonischen  Bewegungen    der  Trias 
aufliegen    und    durch    Erosion    zerstiickelt    \Nurden.    daB    es    sich    also 
uni   sogenannte  Decksclujllen  (rberscliiebungszeugcn)  handelt. 


01  o 

Die  Frage  iiach  dem  Gebiete,  von  welchem  dieselben  abgetrennt 
siiid,  ist  leicht  zu  beantworten.  Wie  schon  erwâhnt,  kann  nach  den 
Aiifschliissen  kein  Zweifel  sein,  daJ3  die  nordwestliche  Scholle  von  dem 
geschlossenen  Carbongebiete  der  Nordseite  des  PôUander  Taies  nur 
durch  das  AUuvium  geschieden  ist.  Das  Carbon  schwenkt  hier  gegen 
Osten  um  den  Rand  der  Trias  lierum  und  zieht  dann  hinter  dieser  und 
den  beiden  DeckschoUen   gegen  Siidosten. 

Geht  man  von  den  letzteren  aus  quer  liber  das  Triasgebiet 
gegen  diesen  zusanimenhângenden  Carbonrand,  so  kommt  man  in 
inimer  tiefere  Schichten  :  durch  Muschelkalk  in  Werfener  Schiefer, 
welche  eine  breite  Zone  bilden,  es  erscheinen  dann  die  Bellerophonkalke 
mit  ihren  bezeichnenden  Fossilanwitteruiigen,  hinter  ihnen  kommen  die 
dunkelroten  Grodener  Sandsteine  und  Quarzconglomerate  —  aile  mit 
iiberkippten,  gegen  Osten  fallenden  Schichten;  endlich  tritt  man  in 
das  Carbon  ein,  welches  hier  gleichfalls  ostlich  fâllt.  Man  wiirde  zu- 
niiclist  den  Eindruck  gewinnen,  daB  es  sich  einfach  um  einen  Uber- 
kippten  Faltenflugel  handelt,  wenn  man  nicht  an  einer  Stelle  sehr 
schon  beobachten  konnte,  wie  der  Carbonsaum  bogenartig  Uber  ver- 
schiedene  ZUge  der  Randzone  hinausgreift  und  bis  an  den  Muschelkalk 
herantritt.  Sobald  dann  der  Rand  zurilckweicht,  kommt  Zug  fiir  Zug 
wieder  in  der  gleichen  Lagerung  zum  Vorschein. 

An  zwei  Stellen  liegen  kleine  Reste  von  palâozoischem  Tonschiefer 
auÛer  dem  Rande  —  zwischen  ihm  und  den  DeckschoUen  ;  ich  glaube^ 
daC  es  sicli  nicht  um  selbstândige  Aufbrllche  handelt,  sondern  um  die 
letzten  Reste  der  ehemaligen  Verbindung.  Auch  am  Abhange  des 
Pasjarovan ,  eines  aus  Triasdolomit  bestehenden  Berges,  liegen  an 
einzelnen  Stellen  in  groCer  Hâufigkeit  kleine  Triimmer  von  Tonschiefer 
und  Quarz,  wie  er  im  paliiozoischen  Terrain  als  Relikt  nach  den  vielen 
Quarzadern  und  Linsen  hâufig  ist. 

Verfolgt    man  den  Rand   weiter  nach;  SO,   so  bemerkt  man,  daB 

die  breite  Carbonzone    sich    allmahlich    ausspitzt   und  die  auf  ihr  auf- 

lagernde  Trias-  und  Permscholle  bis  an  die   Uberschiebung  herantritt. 

Es  kann  sich  nur  um  eine  Absitzung   an    einem  Querbruche   handeln, 

welcher  auch  in  der  Fortsetzung  nach  N  und  S  verschiedene  Gesteins- 

ziige    scharl'  abschneidet.     Ein  Parallelismus   mit  dem  Querbruch   von 

Loitsch  ist  unverkennbar.  Sobidd  man  Uber  dièse  kurze  Strecke  hinaus 

ist,    nimmt  das  Carbon  wieder   groBe  Ausdelinung  an,    tritt  in    breiter 

Masse    an   das  Moor   liinaus,    bildet   die  Hohen    in    dessen  Umgebung 

und  setzt  sich  jenseits    in  ebenso  milchtiger  Entwicklung  weit  fort  in 

die  Littaier  Gegend.     Dièses  Carbongebiet    zeigt    ebenfalis    an    seinem 

sudlichen  Rande  Erscheinungen,    welche    im  Zusammenhange   mit  den 

eben  beschriebenen  DeckschoUen  von  Interesse  sind. 

GO* 


516 

()stlich  von  der  Querstôrung,  welche  in  das  Ûberschiebungsgebiet 
einschneidet,  tritt  im  Silden  nicht  nielir  der  rote  Sandstein,  also  dîe 
Tiiasunterlage,  an  den  Carbonrand  heran,  sondem  vor  diesem  liegeu 
enggeprefite  Zilge,  welche  in  unniittelbareni  Kontakt  mit  den  hier 
ebenfalls  steil  aufgerichteten  Tonseliiefern  noch  fossilttihrende  Weiigener 
und  Cassianer  Schichten  uinfassen,  und  zwar  in  einer  Anordnung,  welclie 
dem  SUdflQgel  einer  neuen,  aber  nur  teilweise  aufgedeckten  Mulde  ent- 
spricht  ^). 

Bald  aber  dringt  die  Uberschiebungsgrenze  wieder  nach  SQden 
vor,  sclineidet  nachoinander  die  einzelnen  Schicliten  ab  und  tritt  jeiiseits 
des  versunipften  Suicatales  bei  Log  bis  an  das  fossilfUhrende  Raibler 
Niveau  heran,  aber  ohne  dafl  der  Zusammenhang  mit  dem  palâozoischen 
Hauptgebiet  unterbrochen  wiire. 

Wir  befinden  uns  hier  in  der  sUdostlichen  Verlangenmg  des 
Aufienrandes  der  beiden  Deckschollen.  Zwischen  Log  und  Bresowitz 
tritt  an  Stelle  des  (Carbon  ein  Itest  der  frttlier  jedenfalls  allgeinein 
vorhandenen  Decke  von  permischem  roten  Sandstein  und  unterer  Trias 
an  den  Hand  der  Ebene,  aber  bereits  auf  den  ini  Silden  vor- 
1  i  e  g  e  n  d  e  n  I  n  s  e  1 1)  e  r  g  e  n  von  I  n  n  e  r-  und  A  u  B  e  r  -  G  o  r  i  t  z 
beiderseits  der  Triester  Bahnstrecke  erscheint  im  Kontakt  mit  Trias- 
doloniit  und  lîaibler  Schichten,  welch  letztere  an  einer  Stelle  fossil- 
fUhrend  sind,  wieder  der  Carbonschiefer,  bei  AuBer-Goritz  allerdings 
als  so  kleiner  Erosionsrest,  daB  man  ihn  kartographisch  kauni  zum 
Ausdruck  bringen  kann. 

Die  Verbindungslinie  aller  dieser  Punkte  fiilirt  hinllber  auf  die 
Ostseite  des  Moores  und  tatsiichlich  tritt  hier  bei  Orle  die  gesclilossene 
Carbonnuisse,  welche  am  Laibacher  SchloBberge  und  noch  weiter  sUdlich 
an  der  StraCe  Pflanzenreste  geliefert  hat,  unmittelbar  an  Zllge  von 
llauptdolomit,  Raibler  Schichten  und  Schlerndolomit,  welche  mit  ab- 
weichender  Streichrichtung  ans  dem  Karstgebiete  von  Auersperg  herauf- 
kommen,  und  sclineidet  sie  scharf  ab. 

Ich  batte  noch  nicht  Gelegenheit,  den  llum]  des  Carbonîxufbruclies 
weiter  nach  Oston  zu  verfolgen,  ghiube  aber,  daB  die  interessanten 
tektonischen  Erscheinungeii,  welche  ihn  begleiten,  sich  noch  fort- 
setzen  diirfteu. 

Anmerkung.  Das  aus  (1er  allgenieinen  Gebirgsanlage  heraus- 
geschnittene  ïerrainfragment  (h.'r  beigege])eii«'n  Karte  konnte  bei  der 
vielfiich  vorhandenen  Geneif^theii,  das  AusniaU  der  l'berschiebunj'en 
innerhalb  der  Kettengebirge  a  i)riori  lïir  uiil)fgrtiizt  zu  halten,    leicht 

')  Kin  ganz  sclinuder  Aufbriuli  von  CarbonMtliiet'j'r  st'liiel>t  sich  an  der 
Grcnzo  zwisclien  d»Mn  roten  SîindstiMnziijrn  und  dieser  neiien  Zone  ein. 


517 

(lie  Vorstellung  erwecken,  daB  p,uch  der  Saîracher  Berg  samt  den 
sQdwestlich  von  ihm  liegenden  FaltenzUgen  von  Idria  und  Gereuth 
nur  eine  Deckmasse  sei,  wiihrend  das  ganze  Triasgebiet  zwischen 
Pollîind  und  dem  Laibacher  Moore  ein  unter  der  riesigfen  Ûberscliie- 
bungsflache  freigelegtes  „Fenster"  darstelle.  Es  sei  darum  beraerkt, 
daû  eine  derartige  Auslegung  nicht  statthaffc  ist.  Verfolgt  nian  die 
randlicbe  Storung  des  Sairacher  Berges  nach  S,  so  wird  die  Sprunghohe 
immer  kleiner  und  schliefilich  steht  am  Polje  von  Loitsch  auf  ihren 
beiden  FlQgeln  der  gleiche  Hauptdolomit  an.  Ferner  ist  der  vollkommene 
tektonische  und  stratigrapbische  Zusammenhang  des  Sairach — Idrianer 
Gebietes  mit  dem  Ternowaner — Lascik — Veitsbergplateau.  also  einer 
im  W  unter  den  Flyschbildungen  des  Isonzotales  flach  versinkenden 
Hocbkarststufe,  festgestellt,  wahrend  die  PôUander  Uberschiebung 
aus  dem  LittaierAntiklinalaufb ruche,  also  einem  ganz  andereu 
Faltensystem,  hervorgegangen  ist  und  nach  W  mit  der  Kirchheimer 
Storungszone  —  zwischen  Hochkarst  und  Julischen  Alpen  —  in.Ver- 
bindung  tritt. 


In  dem  hier  besprochenen  Gebirgsausschnitte  ist  Qberall  die  tiefste 
aufgeschlossene  Schichtreihe  der  nôrdlichen  Gebirgspartie,  und  zwar 
zwischen  Polland  und  der  Laibacher  Ebene  das  Carbon,  am  Rande 
der  Hauptdolomitmasse  derKopacnica  sogar  das  altère  Palaozoicum 
auf  verschiedene  Triashorizonte  des  vorliegenden  Terrains  hinauf- 
geschoben,  ohne  daB  auch  nur  eine  Andeutung  vom  verdriickten 
Mittelschenkel  oder  oberen  ScheitelstUck  einer  liegenden  Faite  vor- 
handen  ware.  Man  darf  sich  wohl  vorstellen,  daB  sich  in 
dièse  m  Falle  die  Spannung  bereits  in  einem  ZerreiBen 
des  Zusammenhanges  ausloste,  bevor  es  zu  einer  Uber- 
faltung  in  grôBerem  MaBstabe  kam^). 

Dabei  wurden  die  siidlich  von  der  Oberschiebungszone  gelegenen 
Triasi>artien  in  Siittel  und  Mulden    zusammengestaut,    wahrend  die  im 


*)  Ein  ausgezeichnetes  Beispiel  fiir  einen  anderen  Typus  liefért  die  von 
F.  V.  Kerner  beschriebene  Oberschiebung  von  Traù  in  Norddalmatien 
(Fiihrer  fur  die  Exkursionen  des  IX.  Internationalen  Geologen-Kongresses,  Wien 
1903,  und  Verhandl.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  Wien  1899,  Nr.  13  u.  14),  welclie  sich 
nicht  nur  durch  die  verkehrte  Schichtfolge  des  Oberschiebungszeugen,  sondern 
auch  durch  das  Vorhandensein  von  deutlichen  Resten  des  verdriickten  Mittel- 
fliigels  noch  eng  an  den  dort  herrschenden  Faltenbau  anschlieÛt.  Hier  wie  in 
mancben  âhnlichen  Fiillen  (zum  Beispiel  im  belgischen  Kohlengebirge,  im  Deck- 
schollengebiet  von  Beausset  in  der  Provence  etc.)  scheint  grôûere  Nachgiebigkeit 
des  Gcbirges  gcgenûber  der  Faltung  das  ZerreiBen  der  Massen  langer  hinaus- 
geschoben  zu  haben.  .  . 


518 

Nordeii    dem   aufgeschobenen  Carbon   aufliegendeii  Schichtmassen  un- 
regelraafiig  zerbrachen. 

Die  Schubweite  ist  keiiieswegs  eine  unbedeutende  :  Der  AuBeii- 
rand  der  sttdostliclien  DecksclioUe  ist  4  km  m  eiiier  quer  auf  das 
Streicheii  gezogeiien  Linie  vom  zu.saiiinifcuhangenden  Carbonrande. 
welcher  ja  gleichfalls  noch  ein  StUek  weit  aufgeschoben  ist,  eiitferiit. 
Die  Distanz  vergroCert  sicli  auf  nielir  als  ^Yi  km.  wenn  niaii  bis 
zum  innersten  VVinkel  der  TriasentbloBung  im  Pollaiider  Taie  zurQck* 
rechiiet. 

Die  Carbongesteine  zeigen  an  vielen  Stelien  die  Merkiuale  eines 
groCen,  auf  sie  ausgeiibten  Druckes,  die  Schiefer  sind  dann  zerkiiittert. 
in  linsenartige,  fettig  gliinzende  Stticke  aufgelost.  Jedenfalls  sind  dièse 
niîichtigen  Komplexe  wenig  widerstandsfâhiger  Gesteine  ein  MateriaL 
welehes  bei  groBer  Pressuiig  leicht  in  der  Niihe  der  Oberfliiche  uach 
einer  Seite  ausweichen  und  liber  l)enîicliburte  Gesteine  hinweg^leiteu 
kann.  Ein  naheliegendes  Beispiel  datiîr  liefern  die  ausgedolinten  unter- 
irdiscben  Aufscblilsse,  welcbe  uns  der  Quecksilberbergbau  von  Idria 
bietet  ^). 

In  den  tieferen  Abbauhorizonten  (zirka  300  m  unter  der  01)er- 
flacbe)  bat  man  stark  zusanimengepreCte,  sebr  steil  steliende  Trias- 
schicbten  vor  sich,  welcbe  ini  Nordosten  durch  eine  scbarfe,  fast  senk- 
reclit  steliende  Verwerfung  —  Nordkontakt  —  vom  Carbonscliiofer 
getrennt  sind.  Verfolgt  nian  aber  dièse  Grenzdislokation  innerhalb  der 
Grube  nacli  aufwarts,  so  kann  man  beobacliten,  wie  sie  allmalilich 
geringere  St<*illieit  annimmt,  so  duB  sicb  in  den  oberen  Horizonten 
eine  regelrechte  flache  Aufscbiebung  des  Carbon  iiber  den  erzflihrenden 
Triaskorper  entvvickelt.  Aucli  in  dieseni  Falle  kani  es  zu  keiner  Uni- 
kelirung  des  Ilangendfliigels,  denn  auf  dem  Carbon  liegt  in  normaler 
Heilie  die  untere  und  mittlere  Trias.  ])ie  Carbonsebiefer  (Silberscbiefer) 
des  Idrianer  Bergl)aues  sind  petrograidiiscb  mit  jenen  des  Poiïander 
Taies  identisch  und  bal)en  in  ilirer  uinnittell)aren  Fortsetzung  iiach 
SQdost  vereinzelte  Pflanzenreste  geliefert,  unter  welcben  von  D.  Stur 
Cdlamites,  iSagenaria^  Dldijopteris  Urontjfàarti  Gnth.  bestimmt  wurden. 

Icb  betrachte  die  Aufscliliisse  von  Tdria  als  tvpiscb  fQr  vîele 
alpine  in)erscliiebungen.  so  aucli  fiir  jene  von  Polland.  Bekanntlicli 
ist  die  Zabi  der  Ul)erscliiel)ung('n  obne  Umkebrung  der  Schicbtfolge 
eine  sebr  groBe;  icb  l>rauclie  iiur  auf  die  zablruiclicn  Beispiele  dieser 
Art  in  der  Arbeit  von  A.  Kotlipletz:  (u'otektonisebe  Problème 
(Stuttgart   1  Hîl4 )  liinzuweisen. 

*)  F.  Kosfliuat:  Geolojçie  den  I.!or«,'I);iu<,M'l)iolos  von  Idrin.  Jahrl).  d.  k.  k^ 
gcol.  R.-A.  Wien  18ÎJÎ),  S.  251)  \\\ 


519 

Mit  jener  Art  der  tektonischen  Anlage,  welche  M.  Luge  on  ^) 
und  aiidere  Geologen  zur  Erklârung  des  westalpinen  Gebirgsbaues 
aniiehmen,  kann  ich  die  hier  beschriebenen  Erscheinungen  nicht  in 
Beziehimg  bringen. 

Ein  wesentlicher  Unterschied  ist  nacb  meiner  Ansicht  in  folgendem 
zu  erkennen:  Auf  den  von  M.  Luge  on  publizierten  hypothetischen 
Profilen  ist  das  angenommene  Ursprungsgebiet  seiner  Ubereinander 
liegenden  Falten  und  Ûberschiebungen  meist  hoher  als  die  „ nappes  de 
recouvrement".  Letztere  kônnen  nach  dieser  Anschauung  noch  ganze 
Gebirge,  wie  zum  Beispiel  die  „Préalpes"  etc.,  zusamniensetzen,  wâhrend 
die  Wurzeln  schon  durch  Erosion  zerstôrt  sein  soUen  2).  Bei  tektonischen 
Gebilden,  wie  jeneu  von  Polland  und  anderen  Ûberschiebungen,  soweit 
sie  mir  bekannt  sind,  muB  genau  das  Gegenteil  stattfinden:  Wenn  die 
Erosion  weiter  fortschreitet,  konnen  ihr  zuerst  nur  die  vorgeschobenen 
Partien  zum  Opfer  fallen,  wâhrend  das  tiefer  liegende  Ausgangsgebiet 
noch  immer  als  tektonisches  Elément  erhalten  bleibt. 

Das  PoUander  Gebiet  ist  noch  in  anderer  Beziehung  von  Interesse  : 
Wie  in  der  Einleitung  betont  wurde,  schneidet  hier  eine  der  Aufbinichs- 
zonen  des  „Savesystems"  verschiedene  aus  Stidosten  heraui*kommende 
ZOge  des  Karstgebirges  ab,  es  besitzt  also  der  ÛberschiebungsgUrtel 
fiir  die  Umgebung  der  Laibacher  Ebene  die  Bedeutung  einer  Grenze 
zwischen  sudalpinen  und  dinarischen  Faltungen.  Dabei  muB  aber 
hervorgehoben  werden,  daB  der  westliche  Teil  der  Aufbruchsregion 
—  das  Gebiet  der  DeckschoUen  —  in  dinarischem  Sinne  abgelenkt  ist, 
eine  Erscheinung,  die  nicht  auffallen  kann,  weil  ja  auch  noch  weiter 
im  Norden,  sogar  im  Bereiche  der  Zentralzone,  einzelne  Dislokationeu 
von  dinarischem  Streichen  in  den  alpinen  Gebirgsbau  eingreifen. 

Daraus  ergibt  sich  fiir  das  Gebiet  eine  Interferenz 
zwischen  zwei  Stôrungsrichtungen.  Was  im  Sinne  der 
NNW — SSO  streichenden  Karstgebirge  des  Auersperg — Zirknitzer 
Gebietes  eine  Lângslinie  ist,  stellt  im  Bereiche  der  Stôrungen  des 
„Savesystems"  eine  Querlinie  dar.  Der  enge  Zusammenhang  beider 
zeigt  sicli  wohl  ani  klarsten  in  der  auf  S.  510  besprochenen  Umrandung 
des  Idria  — Gereuther  Gebietes.  Aus  diesem  Grunde  halte  ich  gegen- 
wiirtig  den  Versuch  fiir  gewagt,  eine  bestimmte  Altersfolge  der  einzelnen 
Dislokîitionsrichtungen  festzustellen,  um  so  mehr,  als  zweifellos  hier  wie 
anderswo  Bewegungen  im  gleichen  Streichen  zu  verschiedenen  Zeiten 
stattgefunden  haben. 

^)  M.  Lugeon:  Les  grandes  nappes  de  recouvrement  des  Alpes  du  Chablais 
et  de  la  Suisse.  Bull.  Soc.  géol.  de  la  France.  4'"<^  série,  tome  I,  p.  723  if.  Paris  1901. 

-)  Vergl.  das  schematische  Profil  in  der  Arbeit  von  Lugeon,  L  c.  S.  773, 


520 

Die  Froge  nach  dem  geologischen  Abschnitte,  in  wclchen  iliftfl 
Ëntatehuiig  der  Uberschiebung  fallt,  ist  scbwer  geiiau  /.a  beantworteu,  J 
weîl  90wohl  Tor  als  auch  nach  der  Âblt^erung  der  oligocâneii  Scliichinta 
eine  Faltuiig  stattfand. 

Der  Fàrallelismus  zwischen  der  vom  Pasjarovaii  uacb  Sfidon 
streichenden  Wengener  Zone  mit  dem  NO-Rande  dei'  zweiten  Deckacholl 
laQt  eine  nachtrugliche  gemeinsame  Bewegung  Ijeider  verniuten')^ 
wodurch  aicb  auch  manche  EigentUmIichkeiten  in  deii  Niveauverhii^  ' 
nisseo  einzelner  Partien  des  Uberschiebungsgebietes  am  uiig*-" 
zwûngensten  erkliiren  lieUen.  Auch  lagert  das  OligociLnconglomer*** 
westlich  von  Zwischen wâssern  nicbt  nur  an  der  miltlerL'n  Trias,  souder* 
auch  an  dem  Grodener  Sandstein  der  Schollen  von  BiiLlKiflack  und  Billid*''' 
graz,  wélche  auf  der  Uberscbobenen  Carbonmasse  lit^^pu;  es  war  al** 
die  Zeratorung  des  HangendflUgels  bereib)  diuuala  wi'it  vorgescbrittc^'* 
Zudem  beschrankt  sîcli  die  Conglomeratablagerung  iiur  auf  den  Ra#^ 
der  Ebene,  so  daÛ  die  Hauptaolage  des  Gebirges  schon  vorher  «r^ 
standen  sein  muB. 


')   Vergl.    auch  die   nachtriigliche    Faltung   der  Idriuner   Ubers 
flichen.  EoBBmat,  Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  1899,  S.  £76. 


'E^Ê 


Wengeoer  Schiefer 

CaMwoer  Kalk   u.  H  1 

Dolomit  I 1 

Baibler  Schiefer  I  I 


Hnu  pi  dolomit 


«hiebungagrenzen  und  Querbriiche  aind  dutch 
[dickte  Liniea  a.agedeutet. 


il 


;•? 


^ 


IX«  Session  1903. 


Profile  aus  dem  Ubersehiebungsg 


SairadierBerj   firebornim 


yr$yr 


SalradierBerô 

{900) 


Brebouniea     â^Usne 

{sot) 


(SiS) 


(Mi)(m 


(ca  910) 


sv 


^S      ^ 


Memngl 


Hafistab  flir  It 


C  =  Carbonischo  Schiefer  und  8and»teine. 

Wg  =  Wengener  Schiefer. 


G  =  GrAdoner  Sanà** 
CD  =  Cassianer  £ift  • 


lntei*na.tiona.l. 


Westrande  des  Laibaeher  Moores. 


lu^Âat?ia£nar   Schwaîrenlierg 


Bellerophonknlk.  -    H"  =   W«rferer  Schipfer.   —   M  ^  Muschelkalk.  - 
t.  —   H  =  Baibler  Schichteii    -  Hb  ^  HBuptdolomit. 


COMPTE  RENDU 


DE  LA 


A  f 


II  SESSION  DU  CONGRES  6E0L0&100S  1 


(VIENNE  1903) 


DEUXIÈME  FASCICULE 


VIENNE  (WIEN) 
1904. 


\ 


*■  ■ 


Ober  die  grosse  Oberschiebung  im  skandinaviscben  Faltengebirge. 

Von  A.  E.  Tornebohm. 

Schon  bei  deu  ersten  geologischen  Ubersichtsreisen,  die  zu  Ende 
der  sechziger  Jahre  in  den  Hochgebirgsgegenden  Schwedens  vor- 
genomineii  worden  sind,  hat  es  sicli  herausgestellt,  dafi  bedeutende 
von  Qnarziten  und  kristalliniseben  Schiefem  (sogenanuten  Areschiefem) 
aufgebaute  Gebirgsmassen  auf  eiuer  Unterlage  von  Silur  ruhen,  und 
zwar  mit  ganz  flacher  Uberlagerung. 

So  auflfallend  dièses  Verhâltnis  auch  war,  wurde  jedoch  in  der 
uni  dièse  Zeit  herkomnilicben  Weise  die  Lagerungsfolge  als  der  Alters- 
folge  entsprechend  angenommen  ;  es  wurden  folglich  die  genannten 
mîichtigen  und  weitverbreiteten  Bildungen  von  Quarziten  und  kristal- 
liniseben Schiefeni  als  spâtsiluriseh  oder  gar  postsilurisch  aufgefafit. 
Von  Tôrnebobm,  der  im  Jahre  1872  die  ersten  Mitteilungen  hier- 
liber  veroflentlicht  hat,  sind  sie  unter  dem  Namen  »die  Sevegruppe" 
beschrieben  worden. 

Zu  ahnliehen  Resultaten  wie  auf  der  schwedischen  Seite  der 
skandinaviscben  Halbinsel  war  man  schon  frtiher  in  den  norwegischen 
Hochgebirgsgegenden  gelangt.  Auf  einer  schon  186G  veroflFentlichten 
Karte  iiber  einen  bedeutenden  Teil  des  slidlichen  Norwegens  batte 
Kjerulf  unter  dem  Namen  „Hochgebirgsquarzit  und  Schiefer"  eine 
groL^e  aus  Quarzit  und  kristalliniseben  Schiefern  bestehende  Fomiations- 
gruppe  als  postcambrisch  ausgeschieden,  weil  sie  liber  Phylliten  lagert, 
die  schon  damais  durch  einzelne  Fossilfunde  als  zum  Teil  dem  Cambrium 
angehorig  hatten  bestimmt  werden  konnen.  Durch  weitere  Fossilfunde 
ist  es  nunmehr  dargelegt,  daB  die  Hauptmasse  jener  Phyllite  dem 
Silur  zuzurechnen  ist. 

Die  Ûbereinstimmung  zwischen  den  in  Schweden  und  in  Norwegen 
gewonnenen  Resultaten  schien  also  recht  befiriedigend  zu  sein;  die 
Sevegruppe  in  Schweden  und  die  Gruppe  des  Hochgebirgsquarzits  in 
Norwegen  konnten  ja  sowohl  in  petrographischer  als  in  stratigraphischer 

66 


522 

Hinsicht  ungezwungen  einander  gleichgestellt  werden.  Als  die  Karten 
beiderseits  der  Reichsgrenze  aneinander  gelegt  wurden,  ergab  es  sich 
aber,  daB  sich  die  Sevegnippe  aus  Schweden  wohl  uber  die  Reichs- 
grenze nach  Norwegen  hineiii  er.streckt,  dafi  sie  dort  aber  aufGrund  ihres 
Verhaltens  zu  hie  und  da  vorkommenden  Partien  von  versteinerunsrs- 
fuhrendem  Silur  fiir  prasilurisch  gehalten  und  als  der  prilsilurischen 
Sparagmitfomiation  zugehorig  aufgefaBt  worden  war.  Der  Hochgebirgs- 
quarzit  Kjerulfs  dagegen  reichte  gegen  Osten  nicht  bis  an  die  Reichs- 
grenze. Dabei  ist  jedoeh  zu  bemerken,  daB  sich  dièse  Formation  nach 
Kjerulfs  eigeuem  Gestiindnis  von  gewissen  petrographisch  ganz  ahn- 
licheu,  aber  sicher  der  pracambrischen  Sparagmitformation  angehôrigen 
Ablagerungen  nicht  scharf  abgrenzen  lieB. 

So  war  die  Lage  der  skandinavischen  Hochgebirgsfrage  im 
Jahre  1873,  nachdeni  Tornebohm  die  erste  geologische  Ûbersichts- 
karte  eines  kleinen  Teiles  des  schwedischen  Hochgebirges  verôflFent- 
licht  hatte.  In  den  niichsten  zehn  Jahren  wurden  zwar  hin  und  wieder 
geologische  Streifziige  in  den  schwedischen  Hochgebirgsgegenden  von 
mehreren  Geologen  vorgenonimen  und  dabei  die  âlteren  Beobachtungen 
bestiitigt;  die  erwahnten  geologischen  WidersprQche  wurden  aber  ihrer 
Lôsung  nicht  geniihert. 

Im  Jahre  1882  nahm  Tornebohm  seine  Arbeit  in  den  Hoch- 
gebirgsgegenden wieder  aut  mit  dem  Bestreben,  die  Lôsung  des  Hoch- 
gebirgsproblems  zu  finden.  Es  galt  da  vor  allem,  iiber  das  wirkiiche 
Alter  der  kristallinischen  Schiefer  Areskutans  (der  sogenannten  „Are- 
schiefer"),  die  das  Silur  so  unzweideutig  Uberlagern,  Klarheit  zu  ge- 
winnen.  Dièse  Schiefer  kônnen  in  drei  Hauptglieder  gesondert  werden, 
namlich  —  von  unten  nach  oben  —  Glimmerschiefer,  Homblende- 
schiefer  und  brauner  Glimmergneis.  Petrographisch  ziemlich  ahnliche 
Gesteine  waren  innerhalb  des  metamorphischen  Silurs  des  Trondhjenier- 
gebietes  bekannt;  konnten  sie  aber  auch  geognostisch  mit  ihnen  paralle- 
lisiert  werden?  Das  war  die  Frage. 

Um  dièse  Frage  beantworten  zu  konnen,  wurde  eine  ziemlich 
durchgreifende  Revision  des  groBen  Trondhjemer  Silurgebietes  und 
seiner  Umgegend  vorgenommen,  eine  Revision,  die  mehrere  Sommer 
in  Anspruch  nahm.  Aïs  Endresultat  ergab  sich,  daB  ni  dits  innerhall) 
des  genannten  Silurgebietes  den  Areschiefern  gleichgestellt  werden 
konnte,  daB  sich  aber  am  Westrande  jenes  Gebietes,  zwischen  dem  Silur 
und  dem  Urgebirge,  eine  Formation  vorfand,  die  nicht  nur  nach  ihrer 
petrographischen  Beschalfenheit,  sondern  auch  nach  ihrer  Gliederung 
die  alIergruBte  Ubereinstimniung  mit  den  Areschiefern  aufwies.  Als 
dièse  beiden  Schieferformationen  —  die  eine  im  Osten,  die  andere  im 
Westeu  des  Trondhjemer  Gebietes  —  weiter   verfolgt  wurden,    stellte 


523 

es  sich  auch  lieraus,  dafi  sie  zusammen  eîne  fast  uniinterbrochene  Um- 
saumung  rund  um  das  Trondhjemer  Silurgebiet  bilden  ;  es  war  da  nicht 
rnehr  môglich,  ihre  Zusammeugehôrigkeit  zu  bezweifeln.  Die  ervvâhnten 
kristallinischen  Schiefer  am  Westrande  des  Trondhjemer  Beckens  sind 
îiber  ganz  entschieden  îilter  als  ailes  Silur  und  da  konnte  die  SchluB- 
folgerung  nicht  abgewiesen  werden,  daÛ  die  Auflagerung  der  Are- 
schiefer  auf  dem  Silur  anormal  sein  muBte.  Zugleich  war  es  auch  klar, 
daû  die  Areschiefer,  der  Hochgebirgsquarzit  und  die  Sparagmitformation 
zusammen  eine  groBe  pracambrische  Formationsgruppe  bilden.  Auf 
dièse  wurde  nun  der  Name  „Sevegruppe**  iibertragen. 

Das  Vorhandensein  einer  bedeutenden  Uberschiebung  war  somit 
f estgestellt  ;  die  nachste  Aufgabe  war  nun,  ihre  Grôfle  und  Ausdehnung 
zu  erforschen.  Dièse  Arbeit  wurde  zuerst  auf  der  Strecke  vom  Ronderne- 
gebirge  in  Norwegen  gegen  Nordosten  bis  in  den  nôrdlichen  Teil  der 
Provinz  Jemtland  in  Schweden,  einer  Strecke  von  beinahe  400  hn 
Liinge,  vorgenommen.  Dièse  Arbeit  erforderte  wiederum  mehrere 
Sommer.  Wie  zu  erwarten  war,  stellte  es  sich  dabei  heraus,  daB 
mehrere  Ûberschiebungen  hintereinander  vorhanden  sind;  eine  davon 
ist  jedoch  die  weitaus  grôBte  und  nur  dièse  soll  hier  betrachtet 
werden. 

Wie  aus  der  beigegebenen  Karte  am  besten  zu  ersehen  ist,  bildet 
die  iiberschobene  Partie  eine  breite  Zone  ôstlich  vom  Trondhjemer  Silur- 
gebiete.  Die  ursprilngliche  Breite  dieser  Zone  oder  Scholle  mit  abnormer 
Auflagerung  kann  nicht  auf  weniger  als  100 — 130  km  geschatzt  werden. 
Jetzt  ist  sie  durch  die  Einwirkung  denudierender  Krâfte  stark  an- 
gefressen  ;  ihr  Rand  ist  ausgenagt,  einzelne  Partien  sind  von  der  Haupt- 
masse  abgesondert  worden  und  liegen  jetzt  wie  eine  Inselreihe  an  einer 
KUste  da.  Der  Hauptrest  der  Scholle  ist  an  einigen  Punkten  durch- 
lochert,  und  zwar  besonders  dort,  wo  sich  im  Untergrunde  Erhôhungen 
von  recht  festen  und  widerstandsfdhigen  Gesteinsmassen,  hauptsiichlich 
Porphyren,  vorfanden.  So  zum  Beispiel  westlich  vom  Areskutan  und 
sudlich  vom  Sylarnegebirge  an  der  Reichsgrenze. 

Die  Hauptmasse  der  Scholle  wird  aus  Gesteinen  der  Sevegruppe 
gebildet.  An  ihrem  Ostrande  sind  jedoch  hauiig  groBe  Partien  von 
Urgesteinen,  nieistens  stark  ausgewalzten  Graniten,  beteiligt  und  in 
ihrem  Innern  finden  sich  hin  und  wieder  Gebiete  von  Schiefer,  die 
etwas  junger  als  die  Sevegruppe  sind.  Die  Unterlage  der  Scholle  ist 
sehr  wechselnd,  bald  Schichten  des  Unter-  oder  Obersilurs,  bald 
Gesteine  der  Sevegruppe,  die  sich  von  jenen  in  der  Scholle  durch  den 
geringen  Grad  ihrer  mechanischcn  Umformung  in  auffallender  Weise 
unterscheiden ,  bald  aucli  dem  Urgebirge  angehorige  Granité  und 
Porphyre. 

m* 


524 

Meistens  ist  der  Felsgi-und  zu  selir  bedeckt,  um  die  feineren  Zûge 
der  Tektoiiik  erkennen  zu  lassen.  In  den  erwâhnten,  durch  die  Denu- 
dation  abgesoiiderten  Partien  laBt  sicli  jedoch  niitunter  der  geologische 
Bau  reclit  gut  studieren.  Ein  pjiar  Beispiele  mogeii  vorgefîilirt  werdeii. 

Ani  Stidrande  der  Partie  nordlicli  von  Otlerdal  sieht  man  Con- 
glomerate  und  Qiiîirzitschiefer  der  Sevegruppe  in  flacher  Lagerung  Qber 
das  gegen  Osteii  stark  îiberfaltete  Silur.  Die  Gerolle  der  Congloiiierafce 
bestehen  vorwiegend  aus  Porj)hyren  und  Quarziten:  solche  von  silu- 
risclien  Gesteinen  wurden  vergebens  gesucht.  Eiuen  sehr  verwickelten 
Bau  liât  die  Partie  ôstlich  von  Koppang  in  Norwegen  (zwischen  Oster- 
dalen  und  Rendalen).  Uber  Sparagniit  mit  eingekneteten  Scluiiitzeu 
von  Alaunschiefer  (mit  Agnostus)  liegt  hier  die  Scholle,  die  zu  unterst 
aus  stark  ausgewalztem  Sparagmit  ui  ogenannteni  Augengneis  (ver- 
scbieferteni  Porj)hyrgranit)  besteht,  Dann  folgt  Sparagmitsehiefer 
von  bedeutender  Miielitigkeit  und  zu  obejst  wieder  Augengneis. 
Dièse  VerliîQtnisse  werden  aïs  Heste  einer  liegenden  Schlinge 
gedeutet, 

Am  Ostrande  der  Scholle  ist  der  potrographische  Unterscliied 
zwisclien  ihr  und  der  Unterlage  oft  auitallend  groB,  da  im  Au f bau 
der  Scholle  Oesteine  beteiligt  sind,  die  in  normaler  Lagening  erst 
100  hn  westlicher  zu  finden  sind.  Je  weiter  man  aber  gegen  Westen 
fortschreitet,  desto  geringer  wird  dieser  Unterscliied;  zuletzt  ver- 
schwindet  er  vollstiindig  und  gleichzeitig  biegt  die  vorlier  flach  liegende 
Parallelstruktur  der  Scholle  gegen  die  Tiefe  ein.  Hier  durfle  wobi 
die  Wurzellinie  der  Uberschiebung  zu  finden  sein.  (Siehe  die  neben- 
stehende  Karte.) 

Von  den  jetzt  besproclienen  Gegeiiden  im  zentralen  Skandinavien, 
wo  das  Uberschiebungsphiinonien  zuerst  beobachtet  und  nâher  studiert 
worden  ist,  ist  die  Uberschiebungszone  spiiter  weiter  vertblgt  worden 
sowohl  gegen  Norden  als  gegen  Sudwesten. 

Durch  die  Arbeiten  niehrerer  sclnvedischen  Geologen  ist  es 
nunniehr  festgestellt,  daC  sich  liings  dem  Ostrande  des  skandinavisclien 
Gebirges  bis  in  den  nordiichsten  Teil  Schwedens  analoge  Verbal tuisse 
vorfinden  wie  jeno  im  zentnilen  Skandiuavien.  Als  Beleg  hiei*tt\r  mag 
das  Profil  liings  deiu  SiidulVr  des  Tornesees  dienen,  wo  die  neue 
Eiseiibahii  nach  deni  Ofotcnfjonl  iii  Norwegen  die  Gebirgskette  îil)er- 
schreitet.  l'ber  wonig  veriinderten  Gnuiiteii  liegen  hier  Silurschicliten, 
die  den  Fossilfunddu  eiiispreclioiid  weiiigstens  bis  in  die  Mitte  dos 
Untersilurs  hiiiautVeichcii.  Sie  werden  mit  Hacher  Uberlagerung  von 
arg  gequetschten  Graniten  l^Mlcckt,  aut  denen  eine  etwa  800  bis  UOO  m 
niiichtige  Schieferserie  liegt.  In  den  r)stlich  von  der  Uberschiebungs- 
zone   «^ele<cenen   Gej^enden    fimlet    sich    keine    iihiiliche,    aber    westJich 


Die  gvoBe  Cberscliiebung  im  Rkandinavischen  Hochgebirgarflcken, 


526 

davon  hat  eine  solche  grofie  Verbreitung  und  erweist  sich  dort  als 
prâcambrisch.  Eine  mâchtige,  von  priicambrischen  Gesteinen  und  alten 
GranRen  zusammengesetzte  Scholle  liegt  also  hier  flacli  anf  dem  Unter- 
silur.  Das  AusniaC  der  tlberschiebung  hat  nicht  genau  bestimmt  werden 
konnen  ;  es  diirfte  aber  wenigstens  20  bis  25  km  betragen.  Dièse  îst 
jedoch  allem  Anschein  nach  nicht  die  groCte  Ub^rschiebuiig  in  jenen 
Gegenden,  denn  in  den  hôchsten  Gebirgen  finden  sich  hier  vereinzelte 
SchoUen  von  stark  ausgewalzten  Gesteinen,  die  jedenfalls  Reste  einer 
anderen  liberschobenen  Partie  sind,  deren  Wurzellinie  westlich  von 
der  norwegischen  Grenze  zu  suchen  sein  diirfte. 

In  den  Gegenden  siidwestlich  vom  zentralen  Skandinavien  ist 
durch  '  die  Arbeiten  niehrerer  norwegischen  Geologen,  namentlich 
Reusch,  Bjôrlykke  und  Rekstad,  erwiesen  worden,  daB  auch 
hier  grofie  Schollen  von  stark  geprei3ten  Quarziten  und  Graniten  flach 
auf  silurischem  Phyllit  ruhen.  Am  Sudvvestende  des  Gebirges  tritt 
sogar  die  unerwartete  Erscheinung  entgegen,  dal3  sich  dièse  anormale 
Uberlagerung  quer  durch  die  ganze  Zentralzone  erstreckt.  Es  sieht 
hier  aus,  als  ob  das  ganae  Gebirge  eine  groBe  Uberschobene  Masse 
wîire  und  eine  solche  Ansicbt  ist  auch  von  Bjôrlykke  ausgesprochen 
worden.  Mehrere  Verhiiltiiisse,  auf  die  hier  nicht  niiher  eingegaugen 
werden  kann,  scheinen  jedoch  gegen  eine  solche  AufFassung  zu 
sprechen;  es  diirfte  —  vorderhand  wenigstens  —  wahrscheinlicher  sein, 
dafi  bei  der  Entstehung  der  erwiihnten  abnormen  Uberlagerung  ein 
im  Sinne  der  Liingsachse  der  Gebirgskette  wirkender  Druck  mit- 
gespielt  hat. 

Auch  am  Siidvvestende  des  skandinavischen  Gebirges  ist  die  Uber- 
schobene Scholle  stark  zernagt  und  zerteilt.  GniBere  und  kleinere 
Reste  liegen  in  oft  bedeutenden  Abstiinden  von  der  Hauptmasse  zer- 
streut.  Als  ein  solcher  Rest,  der  durch  eine  muldenfôrmige  Einftiltung 
geschiltzt  geblieben  ist,  durfte  die  l)ei  Bergen  zwischen  zwei  synkli- 
nalen  Zonen  von  Silur  eingekleninite  Partie  von  Quarziten  und  ge- 
preBten  Graniten   aufzufassen  sein. 

An  der  Westseite  des  skandinavischen  Kettengebirges  kommen 
selten  wirkliche  Uberschiebungen,  oft  aber  starke  Uberfaltungen  vor, 
und  zwar  in  entgegengesetztem  Sinne  zu  jenen  an  der  Ostseite.  Profile 
quer  durch  das  Gebirge  zeigen  daher  eine  Fiicherstruktur,  die  jedoch 
an  verschiedenen  Streeken  von  wesentlicli  verscliiedenem  Bau  ist,  indem 
die  Mittelpartie  bald  von  den  jiingsten  Lagern  (0))ersilur)  gebildet 
wird,  wie  zuni  Beispiel  im  Trondlijenior  Becken.  bald  von  Urgesteinen, 
an  deren  Seiten  Silurlager  eingekleiumt  sind.  So  scheint  es  der  Fall 
im  J  o  tu  n  gebirge  zu  sein.  Dieser  Unterschied  diirfte  auf  einer 
urspriinglichen  Verschiedenheit  des  von  der  Faltung  betrotfenen  Berg- 


527 

j^riiiides  beniheu.  Das  Jotungebirge  vvar  allem  Anschein  nach  nie  vom 
Silur  uberdeckt;  es  ragte  inselartig  aus  dem  Silurnieere  heraus  und 
wahrend  der  Période  der  Gebirgsbildung  leisteten  seine  niassigen  Ur- 
gesteine  den  faltenden  Kriiften  einen  starken  Widerstand.  Mit  den 
niilchtigen,  aber  wenig  festen  Silurablagerungen  des  Trondhjemer 
Beckens  hatten  jene  Kriifte  dagegen  ein  leiehteres  Spiel. 

Die  Faltungsperiode  scheint  schon  wahrend  der  spateren  Silurzeit 
angefangen  zu  haben  und  dauerte  in  die  Devonzeit  und  vielleicht  noch 
langer  fort.  Wann  sie  zum  AbscliluB  kam,  liiBt  sich  nicht  nâher  be- 
stiramen,  da  die  jiingsfcen  in  unseren  Gegenden  vorkommenden  Gesteine 
—  auch  fossllfreie  —  auf  Grund  ilirer  Lagerungsverhaltnisse  wahr- 
sclieinlich  devonische  Sandsteine  sind.  Auch  sie  haben  sowohl  Faltung 
als  Kegionalmetamorphisraus  erlitten ,  aber  in  ihren  Conglomeraten 
finden  sich  Gerolle  von  geprel3ten  und  metamorphosierten  Silur- 
gesteinen  und  dies  beweist,  daB  die  Faltung  schon  vor  der  Ablagerung 
dieser  Sandsteine  ihren  Anfang  genonimen  hatte.  Die  eigentliche  Uber- 
schiebung  aber  ist  wohl  erst  gegen  das  Ende  der  Faltungsperiode 
eingetreten  und  diirfte  also  nicht  fruher  als  in  devonischer  Zeit  be- 
gonnen  haben.  Sicher  dauerte  sie  durch  lange  Perioden  fort;  wann 
der  endliche  Ruhestand  eintrat,  kann  aber  —  wie  gesagt  —  nicht 
einmal  anniihernd  festgestellt  werden. 

Mehrere  Umstânde  deuten  darauf  hin,  dali  die  Oberflâche,  iiber 
die  die  Scholle  bewegt  wurde,  recht  uneben  war.  So  zum  Beispiel 
liiCt  sich  die  Einwirkung  einiger  aus  dem  Untergrunde  noch  herauf- 
ragenden  Berge  auf  den  Grad  der  Déformation  der  SchoUengesteine 
deutlich  erkennen.  Auch  das  sehr  wechselnde  Auftreten  der  Friktions- 
gesteine,  die  aus  dem  erharteten  Friktionsbrei  entstanden,  der  durch 
die  lleibung  zwischen  der  Scholle  und  ihrer  Unterlage  gebildet  wurde, 
liiCt  auf  bedeutende  Unebenheiten  der  letzteren  schlieBen.  Dièse  Ge- 
steine —  die  sich  haufig  gar  nicht  petrographisch  bestimmen  lassen  — 
sind  nânilich  bîild  sehr  schwach,  bald  als  bedeutende  Massen  von  mehr 
als  50  m  Miichtigkeit  entwickelt,  je  nachdem  sie  sich  an  der  StoBseite 
oder  an  der  Leeseite  aus  dem  Untergi'unde  heraufragender  Gesteins- 
niassen  befinden. 

Im  Verhilltnis  zu  ihrer  Ausdehnung  ist  die  Dicke  der  Scholle 
sehr  gering,  hôchstens  1400  bis  1000  ?/?,  in  der  Regel  jedoch  bedeutend 
wenlger.  Die  jetzige  Dicke  ist  aber  gewiB  nur  ein  Bruchteil  der 
ursj)rilnglichen,  denn  auf  den  hôchsten  Gipfeln  der  Berge  findet  man 
niitunter  Gesteine,  die  durch  ihre  hochgradige  mechanische  Défor- 
mation deutlich  bekunden,  daB  sie  einst  von  gewaltigen  Gesteins- 
massen  bedeckt  waren. 

Ûber  den  Mechanismus   der  Ûberschiebungsbewegung  lâBt   sich 


528 

gegenwârtig  iiicbis  Nâheres  aussagen.  Die  bis  jetzt  geniachten  Unter- 
suchungen  zielteii  zunachst  darauf  Iiin,  das  Vorhandeiisein  und  die 
Ausdehnung  der  t  berschiebung  festzustellen.  Dies  ist  jetzt  auf  einer 
Strecke  von  etwa  1 2(K)  hm  geschehen.  Ein  naheres  Studium  der  Cber- 
schiebungstektonik  hat  noch  nicht  vorgeuomnieii  werden  konneii  und 
dOrfte  in  den  unwirtsaïuen  und  wesentlich  von  versteinerungsleeren 
und  noch  dazu  selten  gut  aufgeschlossenen  Gesteinen  aufgebauten 
Hochgebirgsgegenden  Skandinaviens  nur  schwer  ausf&hrbar  sein. 


Dberscbiebungen  in  den^Vereinigten  Staaten  von  Nordamerika. 

Von  Bailey  Willîs. 


I.  Définition  des  Begriffes. 

Uberschiebuiig  ist  die  Bezeichnung  fîlr  eine  grofle  Klasse  von 
Erscheinungen  in  den  Vereinigten  Staaten;  man  versteht  darunter  den 
Vorgang,  daB  eine  Gesteinsmasse  mit  Bezug  auf  eine  andere  in  solclier 
Weise  bewegt  wird,  dal3  die  obère  Uber  die  untere  hiniibergeschoben 
wird.  Bekanntlicli  hat  nian  in  der  Literatur  fUr  dièse  Erscheinung  viele 
andere  Ausdrticke  gebraucht,  wie  :  Reversed  faults,  faille  inverse,  over- 
faulfc  overlap  fault,  upthrow  fault;  fold  fanlt,  pli-faille,  pli-faille  inverse, 
Faltenverwerfung,  chevauchements,  thrust,  overthrust,  décrochements 
horizontaux,  lambeaux  de  recouvrement  und  nappes  de  charriage.  In 
den  Vereinigten  Staaten  wird  jetzt  das  Wort  overthrust  oder  thrust 
gewohnlich  gebraucht. 

Es  wird  angenommen,  daU  Uberschiebungen  das  Werk  von  tangen- 
tialen  Krâften  seien  und  wir  konnen  bei  ihnen  wenigstens  drei  Unter- 
klassen  unterscheiden  : 

1.  Uberschiebungen,  bei  welchen  die  Trennungsflâche  unabhangig 
ist  von  alteren  Strukturen  ; 

2.  Uberschiebungen,  welche  durch  friihere  Falten  und  Lagerung 
der  Gesteine  bedingt  sind,  und 

3.  solche,  welche  durch  Lagerung  und  Erosion  verursacht  werden. 
Dicse  drei  Typen  sind  in  der  Literatur  beschrieben  und  man  kann 

in  den  Vereinigten  Staaten  Beispielen  eines  jeden  dieser  Typen  begegnen. 
Sie  werden  im  folgenden  kurz  beschrieben.  Vorerst  will  ich  jedoch  die 
charakteristischen  Merkmale  eines  jeden  Typus  erwâhnen. 

1.  Urspruiigliclie  oder  unabhangige  Uberschiebungen, 
Scissions-  oder  Scherungsuberscliiebungen. 

Die  Uberschiebungen,  fiir  welche  hier  der  Name  Scherungsuber- 
schiebungen  (Scissions-thrusts)  vorgeschlagen  wird,  sind  durch  eine  aus- 
gedehnte  Trennungsflâche  gekennzeichnet,  welche  unter  einem  kleinen 

67 


530 

Winkel   zur   Horizoïitalen    geiieigfc   ist   und   welche    die  Gesteine  ganz 
unabliângig  von  alteren  Strukturen  durchzielit.  Sie  kommen  gewohiilich 
in  Schiefern,    in  Gneis   und    in    Granit   vor.     Es   ist   damit    mancbmal 
Métamorphose    der    Gesteine,    Umkristallisation    und  Entwicklung    von 
Schieferung   verbunden.    Hieraus  mufl   geschlossen    werden,    daB  dièse 
Art   der  Uberschiebungen    in  der  Zone    sieh   ereignet,    in  welcher    die 
Gesteine    durcb    groBen  Druck   plastisch  sind:    in  der  Plastizitatszctne, 
der  Zone  von  „rock  flowage".    Die  typische  Lokalitât  der  Vereinfgten 
Staaten  fdr  dièse  Art  Uberschiebungen   liegt  in  den    sUdlichen  Appa- 
lachien,    nâmlich    in  den    sogenannten  Smoky  mountains,   deren  Uber- 
schiebungen seit  18  Jahren  von  Keith  bearbeitet  worden  sind,  Seine 
Forschungsergebnisse    sind  zum  groCen  Teil  noch   nicht  verôffentlicht, 
abër  eine  kurze  Beschreibung  ist  in  dem  Cranberry-Folio  des  geologischen 
Atlas  enthalten  und    die  Tatsachen    von   ihm  in  dem  nâchsten  Artikel 
kurz   zusammengefaBt.     Es    ist   hôchst  wahrscheinlich,    daB  die  Struk- 
turen, welche  Keith  in  den  Smoky  mountains  beobachtet  hat,  denen 
der  schottischen  Gebirge  ganz  iihnlich    sind    und  dafi  die    schottischen 
Beispiele,    welche    zuerst   beschrieben    worden  sind,    als    die  typischen 
angesehen  werden  mlissen. 


2.  Faltenuberschiebungen  oder  pli -failles  oder  fold  -  thrasts. 

Eine  zweite  Unterklasse  der  Uberschiebungen  ist  mit  Falten  se 
eng  verbunden,  dafi  man  sie  wohl  als  fold-thrusts  bezeichnen  kaun. 
Sie  sind  dadurch  gekennzeichnet,  daB  sie  nur  in  gefalteten  Sedimenten 
vorkommen,  und  zwar  gewôhnlich  bei  einer  iiberschobenen  Antiklinale 
zwischen  den  zwei  parallelen  Schenkeln  der  Antiklinale  und  der  benach- 
barten  Synklinale.  ZertrQmmerung  ist  gewôhnlich  die  damit  verbundene 
Struktur,  aber  es  kann  auch  geschehen,  dafi  Schieferung  dabei  gebildet 
wird.  Unter  diesen  Umstanden  ergibt  sich,  daB  Uberschiebungen  dieser 
Klasse  in  derjenigen  Zone  entstehen,  wo  die  Gesteine  zum  Teil  plastisch, 
zum  Teil  fest  sind,  je  nachdem  ihr  Zustand  durch  das  Verhâltnis  des 
Druckes  zu  der  Festigkeit  bedingt  wird  ;  sie  entstehen  nur  nach  der 
Entwicklung  von  Falten,  aus  welchen  sie  sich  ergeben.  In  den  Ver- 
einigten  Staaten  kommt  dieser  Typus  in  der  Appalachien-Provinz  vor 
und  namentlich  ini  Great  Valley  von  Pennsylvanien,  Virginia,  Tennessee, 
Georgia  und  Alabama.  Sie  wurden  hier  von  dem  beriihmten  Geologen 
Roger  s  schon  im  Jahre  1841  beschrieben  und  spiitere  Untersuchungen 
haben  seine  Beobachtungen  nur  bestiitigt.  Man  findet  die  Faltentiber- 
schiebungen  auf  groBartige  Weise  in  dem  Arkansas-lndian-Territory 
entwickelt  und  sie  sind  Uberliaupt  am  weitesten  verbreitet. 


531' 

3.  Ërosiônsuberscbiebungen  oder  oberflâchliche  Ûber- 

scbiebnngen^  snrface-thrnsts. 

Lberschiebungen  der  dritten  XJnterklasse  sind  dadurch  ausge- 
zeichnet,  daB  eine  topographische  Ebene  sich  als  Trennungsflâche  der 
Uberschiebung  ununterbrochen  fortsetzt  oder  friiher  fortgesetzt  bat. 
Es  kann  zwar  gescheben,  daB  die  topographische  Ebene  durch  spiitere 
Erosion  zerstort  worden  ist  und  ni  an  sie  nur  durch  Rekonstruktion  zu 
erkennen  verihag,  aber  die  Struktur  wird  durch  dièse  spâtere  Ent- 
wicklung  der  Landschaft  nicht  verandert.  Solche  tJberschiebungen 
entstehen  natUrlich  nur  an  der  Erdoberflacbe,  und  zwar  unter  der 
Bedingung,  daB  eine  starre,  flach  geneigte  Ablagerung  von  tiefem 
Drucke  vorwârts  bewegt  wird.  Es  wurde  schon  durch  Expérimente 
von  W  i  1 1  i  s  gezeigt,  daB  solche  tJberschiebungen  wohl  vorkommen  und 
tatsiichlich  wurden  sie  spiiter  in  den  sUdlichen  Appalachien  von  Haye  s 
entdeckt.  Im  Jahre  1901  bat  Willis  eine  solche  Uberschiebung  von 
groBen  Diraensionen  aus  dem  westlichen  Montana  beschrieben. 


II.  AUgemeine  Verhâltnisse  in  den  Vereinigten  Staaten. 

1.  Geographîsche  Verbreitung. 

tJberschiebungen  von  bemerkenswerter  GrôBe  koramen  in  drei 
Provinzen  der  Vereinigten  Staaten  vor:  in  der  Appalachien-Provinz,  im 
Arkansas-Indian-Territory  und  in  dem  nôrdlichen  Felsengebirge.  Sie  sind 
auch  als  untergeordnete  Erscheinungen  mit  Falten  in  jenen  Gebieten 
gefunden  worden,  wo  Falten  eng  gedrângt  sind,  wie  im  Lake  Superior- 
Distrikt,  in  dem  Joplin-Missouri-Distrikt,  in  den  gesamten  Felsen- 
gel)irgen,  in  dem  Great  Basin  und  in  den  Coast  Ranges  in  Californien, 
Oregon  und  Washington. 

2.  Geologisclie  Verhâltnisse, 
Arten  von  iiberschobenen  Gesteinen. 

Wir    kônnen    behaupten,    daB    in    den   Vereinigten    Staaten    die 

verschiedensten  Gesteinsarten    von  tJberschiebungen    betrofFen    worden 

sind,    wenn    wir   nicht   mit   den    vulkanischen    Felsen    eine    Ausnahme 

niachen  mQssen.  In  einer  oder  der  anderen  Provinz  sind  Granit,  Gneis, 

kristallinische    und    andere  Schiefer,    das  heiBt  Eruptivgesteine,    nieta- 

morphosierte  Gesteine  und  Sedimentgestein,  mehr  oder  weniger  iiber- 

schoben.  Daraus  folgt,  daB  die  Uberschiebungen  vom  Gestemscharakter 

ganz  unalihîlngig  sind. 

67* 


532 

Die  mit  den  Uberschiebungen  verbuhdenen  Strukturen. 

Ûberschiebungen  kommen  nur  in  denjenigen  Distrikten  vor,  in 
welchen  es  andere  Strukturen  gibt,  die  unter  tangentiiilem  Drucke 
stehen.  Mag  sich  der  Druck  durch  Schieferung  oder  Faltung  kenntlich 
machen  —  immer  ist  eine  oder  die  andere  dieser  Strukturen  in  hoheni 
Grade  entwickelt,  wenn  Uberschiebungen  vorkommen,  das  keiOt  die 
Ûberschiebungen  kommen  nur  da  vor,  wo  ein  Teil  der  Erdrinde 
zu  engerem  Raume  zusammengepreBt  worden  ist.  Man  kann  hierbei 
unterscheiden  die  Strukturen,  welche  1.  unabhângig,  und  zwar  ge- 
wohnlich  alter  als  die  Ûberschiebungen  sind;  2.  solche,  welche  als 
unmittelbare  Ursache  der  Oberschiebung  angesehen  werden  mûssen, 
wie  zum  Beispiel  die  Falten  bei  den  Falteniiberschiebungen,  und 
3.  solche,  die  aus  den  Uberschiebungen  sich  ergeben.  Es  kann 
auch  vorkommen,  daB  die  TrennungsfliLche  einer  Uberschiebung 
verschoben  oder  gefaltet  worden  ist  und  dabei  die  Struktur  kompliziert 
wird.  Dièse  Strukturen  sind  schon  kurz  angedeutet  worden  in  der 
Beschreibung  der  drei  Typen  und  es  ist  nicht  notig,  die  Beschreibung 
jetzt  weiter  auszuftihren. 

Epochen  von  Ûberschiebungen. 

Die  Uberschiebungen  der  Vereinigfcen  Staaten  kann  man  in  zwei 
Epochen  gruppieren  :  Erste  Période  :  diejenige  der  Appalachien-Provinz 
sowie  auch  die  des  Arkansas-Indian-Territory  gehoren  wahrschein- 
lich  aile  zu  der  Epoche  der  sogenannten  „Appalachian-Revolution", 
welche  nahe  deni  Ende  der  Carbonperiode  stattfand  ;  die  Uberschiebungen 
in  dem  nordlichen  Felsengebirge  miissen  aber  als  tertiîir  angesehen 
werden  und  sind  wahrscheinlich  eocanen  Alters.  Dièse  Verteilung 
stinimt  mit  der  der  hauptsâchlichen  Epochen  von  Kompression  der 
Erdrinde  in  Nordamerika  (iberein.  Weniger  bemerkenswerte  Uber- 
schiebungen sind  wahrscheinlich  vor  dem  carbonischen  Zeitalter  sowie 
auch  viel  spater  bis  ins  Pliocan  vorgekommen. 

Man  darf  nicht  verallgemeinern  und  annehmen,  daB  sich  aile 
Uberschiebungen  in  der  Appalachien-Provinz  ani  Ende  der  carbonischen 
Période  entwickelteu  ;  denn  unter  den  Uberschiebungen  dieser  Provinz 
sind  aile  drei  Typen  vertreten  und  die  verschiedenen  Klassen  sind 
zweifellos  nicht  zu  gleicher  Zeit  entstanden.  Man  weiB  aber  bis  jetzt 
noch  nicht,  ob  zwischen  ihiien  lange  oder  kurze  Intervalle  liegen. 
Die  ScherungsUberschiebungen  (Scissions -thrusts)  sind  gewiB  die 
iiltesten.  Es  ist  bekannt,  daB  sie  Ablagorungen  von  cambrischem  Alter 
durchschneiden  und  daB  di^so  zur  Zeit,  wo  sie  uberschoben  wurden, 
ticf  in  der  Erde    begraben  waren.     Jetzt  sind  die  Sediniente>    welche 


533 

liber  ilinen  lagerten,  erodiert  worden  und  man  kann  nur  vermutcn, 
diiB  sich  vielleicht  Sedimente  der  carbonischen  Période  darunter  be- 
innden.  So  kanu  raan  mit  Gevvifîheit  nur  sagen,  dafi  dièse  Scherungs- 
uberschiebungen  jUnger  sind  als  das  Cambrium.  Anderseits  aber  sielit 
mail,  daB  die  Uberschiebungen  selbst  gefaltet  wurden,  nachdem  sie 
sich  giiiizlich  entwickelt  liatten,  und  daB  dièse  Faltung  von  demselben 
Charakter  ist  und  zu  derselben  Zeit  eutstanden  ist,  wie  die  wohl- 
bekannte  Faltung  des  Palaozoikufng  im  Great  Vallej.  So  ist  es  gewiB, 
daB  die  alten  ScherungsQberschie\)ungen  iilter  sind  als  die  Faltung, 
welche  der  Appalachienrevolution  angehôrt,  und  es  kann  wohl  sein, 
daB  sie  als  die  ersten  Ereignisse  dieser  Révolution  anzusehen  sind. 
Die  Uberschiebungen,  welche  mit  Falten  vorkommen  und  welche  mit 
denselben  ursiichlich  verbunden  sind,  sind  zwar  jUnger  als  die  erste 
Entwicklung  der  Falten,  aber  sie  sind  unmittelbar  mit  ihren  spîiteren 
Phasen  entstanden.  Die  groBen  Uberschiebungen,  welche  Haye  s 
unter  dem  Namen  Rome-  und  Carte rville-th ru sts  beschrieben  hat,  sind 
jiinger  als  die  Faltung  des  Paliiozoikums,  denn  sie  wurden  dadurch 
verursacht,  daB  sich  Uber  der  gefalteten  Zone  eine  topographische 
Ebene  entwickelt  batte  und  der  Rand  des  machtigen,  starren,  cainbro- 
silurischen  Kalksteines  bloBgelegt  worden  war.  Die  Kalklage  wurde 
daiin  auf  dièse  topographische  Ebene  vorgeschoben  und  bei  dieser 
Bewegung  oder  spiiter  wurde  die  Uberschiebungsflache  sanft  gefaltet. 
Dièse  Uberschiebungen  kann  man  also  als  die  letzte  Tatigkeit  der 
Appalachienrevolution  ansehen. 


3.  Die  mechanîsclien  Bedingungen  von  Uberschiebungen. 

Natur  des  Druckes. 

Der  Druck,  unter  welchem  eine  Uberschiebung  entsteht,  ist 
iiumer  durch  zwei  Kriifte,  welche  einander  entgegengesetzt  sind,  aber 
sich  nicht  unmittelbar  gegeniiberstehen,  hervorgerufen.  Die  Tatsachen, 
die  man  bei  den  Uberschiebungen  erkennt,  beweisen,  daB  Krâfte, 
welche  in  der  geschilderten  Weise  gegeneinander  wirken,  in  der 
tieferen  Zone  der  Erdkruste  sich  entwickeln,  wo  die  Gesteine  plastisch 
sind,  in  der  Zone,  wo  die  Gesteine  biegsam  sind,  und  auch  in  der 
oberflilchlichen  Zone  bis  zur  auBersten  Oberflâche. 

Schieferung  und  Uberschiebung. 

Da  in  der  tiefen  Zone  der  Plastizitat  die  Uberschiebungen  immer 
mit  Schieferung  eng  verbunden  sind,  so  scheint  es,  daB  beide 
Strukturen   ans  einer   gemeinsamen   tangentialen  Bewegung   entstehen 


534 

kônnen.  Die  Bedingungen  dieser  Bewegùng  sind  weiiig  bekannt  und 
liegen  vielleicht  auBerlialb  der  Grenzen  dièses  Vortrages,  aber  ich  werde 
mir  spiLter  erlauben,  Ihneii  hieiniber  eiiiigc  Anschauungen  vorzulegen. 
Zunacbst  kommt  es  nur  darauf  an,  zu  sagen,  daB  die  Scbieferung  und 
UberschiebvMig  die  Ergebnlsse  der  gleichon  Kriifte  sind  und  daB  wohl 
die  Uberschiebung  ans  der  Scliieferung  erfolgen  kann;  ini  letzteren 
Falle  ist  die  Bewegùng,  welche  sonst  durchaus  in  einer  groBen  Gesteins- 
masse  verbreitet .  war,  auf  eine  bestimnite  Ebene  konzentriert 


Bedingungen  der  Faltenuberschiebungen. 

In  Beziehung  auf  die  Uberschiebungen,  welche  mit  den  Falteii 
eng  verbunden  sind,  also  die  Falteniiberscbiebungen,  muB  man  die 
Gesetze  der  ^konipetenten  Struktur"  sich  vorhalten.  Unter  „kompe- 
tenter  Struktur"  wird  jene  Struktur  verstanden,  bei  deren  Entwicklung 
die  Schichtenlagen  fâhig  sind,  die  auf  ihnen  ruhende  Last  in  einer 
gewissen  llichtung  in  Bewegùng  zu  setzen,  ohne  in  hohem  Grade 
einen  Druck  in  andere  Uichtungen  auszuiiben.  Man  kann  sich  also 
die  kompetente  Struktur  als  den  Gegensatz  der  plastischen  Struktur 
vorstellen.  Bei  der  kompetenten  Struktur  spielen  die  Schichtl)anke  eine 
wichtige  RoUe,  indem  eine  jede  von  ihnen  als  ein  Glied  anzusehen 
ist,  das  mehr  oder  weniger  von  den  anderen  unabhiingig  den  Druck 
in  der  Richtung  der  Schichtung  fortsetzt.  In  einem  miiclitigen  Komplex 
von  Schichten  gibt  es  immer  einige,  die  in  dieser  Hinsiclit  fiihiger 
sind  als  die  anderen  mit  ihnen  vorkommenden  Schichten  und  die  die 
Entwicklung  der  Struktur  bestimmen;  es  sind  solche,  nach  welchen  sich 
Orbund  Neigung  èiner  Uberschiebung  richten.  Die  IJberschiebungsebene 
liegt  gewohnlich  ihren  Schichtflachen  parallel  und  kommt  zwischen  den 
zwei  parallelen  Schenkeln  einer  uberscliobenen  Antiklinîde  und  der 
benachbarten  Synklinale  vor.  Die  zwei  entgegengesetzten,  aber  niclit 
unmittelbar  einander  gegeniiberstehenden  Kriifte  werden  durch  dièse 
Schenkel  ausgeilbt,  wobei  die  dazwischen  liegenden  Schichten  ge- 
brochen,  zerrissen  oder  ausgedehnt  werden,  je  nach  ihrer  Festigkeit 
und  der  GroBe  der  Last.  Es  versteht  sich  von  selbst,  daB  zwischen 
der  Plastizitiitszone  und  derjenigen  der  kompetenten  Struktur  keine 
scharfe  Grenze  liegen  kann.  Kalkstein  und  Quarzit  sind  fest  und  trag- 
fiihig  in  der  Tiefe,  wo  Mergelschiefer  plastisch  und  nicht  tragfiihig 
ist:  deswegen  kommt  es  vor,  daB  Strukturen,  welche  der  Plastizitiits- 
zone angehoien,  sith  in  einer  Schichtbank  ontwickeln,  wiihrend  die 
benachbarten  festeren  Scliichten  tragfiîliige  Antikliiialen  gebildet  ha])en. 
Dièse  YerhiLltnisse  sind  fur  di(î  Entwicklung  von  Faltenuberschiebungen 
sehr  gUnstig.  • 


535 

Bedingungen  der  oberflâchlichen  Ûberschiebungen. 

Die  niechanischen  Bedingungen  der  oberflâchlichen  Uberschie- 
bungen bestehen  darin,  daD  eine  starre  Schichtbank  oder  irgendein 
anderes  Glied  der  Erdkruste,  das  sich  durch  Starrheit  besonders  aus- 
zeichnet,  einen  Druck  in  einer  Richtung  ausiibt,  von  der  kein  Wider- 
stand  entgegengesetzt  wird.  Dièses  Verhiiltnis  entsteht  beim  Auftauchen 
der  geneigten  starren  Schicht  aus  der  Tiefe  an  die  Oberflache  und 
wird  gewohnlich  durch  die  Erosion  einer  sanft  gefalteten  Schichten- 
lage  hervorgerufen.  Da  werden  die  zw  ei  entgegengesetzten  Krafte  durch 
die  starre  Schichtenlage  im  oberen  Teile  und  durch  die  liegende  Erd- 
niasse  ausgeiibt.  Man  erkennt  also  eine  solche  Uberschiebung  nicht 
nur  an  den  ungewohnlichen  Verhaltnissen  der  hangenden  und  liegenden 
Schichten,  sondern  auch  durch  die  Fortsetzung  der  Uberschiebungs- 
ebene  in  einer  topographischen  Ebene. 

Verhaltnis  der  drei  Arten  von  Ûberschiebungen  zueinander. 

In  der  Appalachien-Provinz,  vvo  aile  drei  Arten  von  Uberschie- 
bungen entwickelt  sind,  wird,  wie  wir  schon  gesehen,  durch  die  Tat- 
sachen  der  Faltung  und  der  Erosion  mit  Sicherheit  erwiesen,  daB  sie 
sich  in  einer  gewissen  Ordnung  entwickelt  haben,  namentlich  daB  die 
tiefen  Uberschiebungen  die  altesten  und  die  oberflâchlichen  Uber- 
schiebungen die  jiingsten  sind.  Daraus  ersieht  man,  daB  die  Bewegung 
in  der  Tiefe  entstanden  ist  und  daB  sie  in  der  Richtung  der  tiefen 
Uberschiebungen,  namentlich  von  Sudosten  nach  Nordwesten,  statt- 
gefunden  hat.  Wenn  man  aus  diesen  Verhaltnissen  einer  einzelnen, 
aber  groBen  Provinz  eine-  SchluBfolgerung  ableiten  darf,  so  wird  man 
annehmen  niussen,  daB  die  oberflâchlichen  Uberschiebungen  als  spâtere 
Folge  der  Faltung  entstanden  sind,  daB  die  Faltungstiberschiebungen 
unniittelbar  aus  der  Faltung  sich  ergeben  haben  und  daB  die  tiefen 
Uberschiebungen  die  Faltung  und  die  damit  verknlipften  Faltungs- 
iiberschiebungen  verursacht  haben.  Wir  sind  dadurch  zu  einer  tief- 
liegenden  Ursache  der  ganzen  Bewegung  zuriickgefUhrt.  Dièse  Ansicht 
ist  nicht  neu,  aber  die  Arbeiten  von  Keith  haben  uns  neue  Beweise 
flir  dieselbe  sjfeffeben. 

4.  Uberschiebangen  und  Palaogeographie. 

Allgemeines. 

Wenn  man  die  Uberschiebungen  nicht  als  zufàllige  Ereignisse, 
sondern  als  gesetzmâBige  Folgen  gewisser  ihnen  vorausgehender  Be- 
dingungen ansieht,  so  ist  man  bei  der  Erforschung  dieser  Bedingungen 
auf  die  Paliiogeographie.  angewiesen.    Deim   die  Verteilung   von  Laud 


536 

uiid  Meer,  von  Gebirge  iind  Ebene  entspricht  der  Wirkung  der  Erd- 
krafte,  welche  wir  im  allgemeinen  kennen  niussen,  wollen  wir  einzelne 
Resultate  auf  ihre  nâchsten  Ursachen  zuriicktïihren. 

FUr  die  drei  Provinzen  der  Vereinigten  Staaten,  in  welchen  die 
Uberschiebungen  auf  grofiartige  Weise  entwickelt  sind,  sind  die  haupt- 
sâchlichen  Tatsjaclien  der  Palaogeograpliie  bekannt. 

Palâogeographische  Zuge  der  drei  Provinzen. 

In  der  Appalachien-Provinz  war  wjihrend  eines  groBen  Teiles  der 
palaozoischen  Période  das  Verhaltnis  von  Land  und  Meer  ein  solches, 
dafi  eine  Strandlinie  oder  vielmehr  Strandzone  sich  von  Nordost  nach 
SQdwest  viele  huudert  Kilometer  weit  liinzog.  Das  Land  lag.im  Osten, 
das  Meer  im  Westen  dieser  Zone.  Das  Land  wurde  wiederliolt  im  Ver- 
haltnis zum  Meeresniveau  gehoben  und  erodiert.  Der  Seeboden  ist  in 
noch  groBerem  MatJe  gesunken  und  mit  Sedimenten  verschiittet  worden. 
Aus  der  bekannten  Miichtigkeit  der  Sedimente  und  der  geschatzten 
Tiefe  der  Denudation  kann  nian  ungeiahr  bostimmen,  daB  irgendeine 
Flîiche,  zum  Beispiel  die  Oberfliiche  des  Kontinents,  welche  zu  Anfang 
dieser  entgegengesetzten  Bewegung  eine  Ebene  bildete,  ani  Ende  der- 
selben  entlang  der  Strandzone  geteilt,  und  zwar  der  westliche  Teil 
4500  bis  14.000  m  tiefer  gesunken  war  als  der  ostliche.  Lifolge  dieser 
vertikalen  Bewegung  ist  das  Verhaltnis  zweier  grofien  Massen  der 
Erdoberfliiche  ganz  veriindert  worden.  Im  Osten  der  Strandzone  sind 
metamorphosierter  Schiefer,  Gneis  und  Granit  aus  der  Tiefe  ans  Licht 
gekommen.  Im  Westen  derselben  sind  fast  horizontale  biegsame 
Sedimentablagerungen  als  ein  Strukturelement  an  Stelle  sprôder  Massen 
getreten. 

In  dem  Arkansas-Indian-Territory  sind  die  Grundziige  der  Paliio- 
geographie  derjenigen  der  Appalachien-Provinz  so  ahnlich,  daB  man 
sie  nicht  nur  als  parallel,  sondern  eher  als  identisch  ansehen  muB. 
Eine  Strandzone,  die  eine  Ostwestrichhing  hatte,  verlief  zwischen  einer 
Landmasse  im  Siiden  und  einem  Meeresbecken  im  Norden.  Die  relative 
Erhebung  der  sudlichen  Masse  und  die  Senkung  der  nordlichen  habeii 
hier,  wie  in  den  Appalachien,  eine  Veranderung  der  Struktur  der  Erd- 
rinde  verursacht. 

Der  Distrikt  der  Uberschiel)ungen  im  niirdliclien  Felsengebirge 
liegt  zum  Teil  ani  westlichen  Rande  der  Ablagerungen  des  cretazischen 
Meeres,  zum  Teil  wahrscheinlich  in  dem  westlicb  von  diesem  Meere 
gelegenen  Lande,  das  aus  carbonisclien  und  prilcambrischen  Schichten 
besteht.  Dieser  Distrikt  ist  bis  jetzt  nicht  mit  solcher  Genauigkeit 
kartiert  und  geologisch  untersuclit  worden,  daB  man  dièse  Verhaltnisse 


537 

ùiit  Sîcherheit  beschreiben  konnte.  Doch  ist  es  sicher,  daB  die  Ûber- 
schiebungen  da  entstanden  sind,  wo  eine  lângst  erodierte,  d.  h.  relativ 
erhobene  Masse  an  eine  tief  verscliUttete,  d.  b.  gesunkene  Masse  stôBt. 

Schiuss. 

Wenn  nian  die  palâogeograpbische  Geschichte  der  drei  Provinzen 
vergleicbt  und  die  spâter  entvvickelten  Strukturen  studiert,  so  mufi 
man  zu  dem  Scblusse  gelangen,  daB  groBe  vertikale  Bewegungen  der 
Erdrinde,  vvelche  die  eine  vori  zwei  benachbarten  Massen  der  Erosion 
preisgeben  und  die  andere  tief  unter  deren  Trtimmern  verschiitten, 
fQr  die  Entwicklung  von  Uberschiebungen  gunstige  Bedîngungen 
herstellen. 

5.  Hypothesen. 
Verschieden  belastete  Zonen. 

In  dem  Vorausgehenden  haben  wir  mehrmals  von  verschieden 
belasteten  Zonen  gesprochen.  Darin  folgtenwir  den  schon  vor  30  Jahren 
veroffentlichten  Ansichten  Heims  und  den  spâter  vôUig  motivierten 
SchluBtblgerungen  Van  Hise's.  Wir  mochten  aber  darauf  aufraerksam 
machen,  daB  die  Gesteinsmassen  in  den  einzelnen  Zonen  sich  einem 
tangentialen  Drucke  gegenilber  in  ganz  verschiedener  Weise  verhalten, 
und  zwar  je  nachdem  sie  sich  in  der  Zone  der  Plastizitât  oder  in  der- 
jenigen  der  Festigkeit  und  des  Bruches  befinden. 

In  der  tiefen  Zone  der  Plastizitât  unter  liber wâltigender  Last  sind 
Gesteinsmassen  so  aneinander  gedrtickt,  daB  sie  irgendwelche  Selb- 
stândigkeit,  die  sie  sonst  besitzen  kônnten,  in  hohem  Grade  oder  gânziich 
verlieren.  Eine  Masse,  aus  Granit,  aus  kristallinischem  Schiefer  oder 
aus  Schichtgesteinen  bestehend,  ist  an  die  benachbarten  Massen  so 
gepreBt,  daB  die  verschiedenen  selbstândigen  Strukturen  bei  der  Um- 
fornmng  —  Déformation  —  von  keinem  Einflusse  sind.  Da  in  dieser 
Zone  sich  die  Gesteine  durch  Belastung  in  einem  plastischen  Zustande 
l)efinden,  wâhrend  sie  doch  ebenso  stark  oder  stârker  sind  als  unter 
leichterer  Last,  so  miissen  sie  allmâhlich  einen  tangentialen  Druck  in 
allen  Bichtungen  ausUben  und  déswegen  wird  eine  langsam  zunehmende 
Kraft  endliclî  in  der  horizontalen  Richtung  eine  Bevvegung  dort  hervor- 
rufen,  wo  der  VViderstand  ara  schwâclisten  ist;  und  weiter:  da  die 
Oberflâche  frei  ist,  wird  die  horizontale  Kraft  sich  mit  einer  vertikalen 
Komponente  verbinden  und  die  Richtung  der  Bewegung  wird  eine  schiei 
aufvvârts  steigende  sein. 

Ganz  anders  sind  die  Bedingungen  der  Umformung  in  der  Zone 

der  festen  und  bruchfâhigen  Gesteine.  Da  ist  jede  verschieden  gestaltete 

68 


538 

Gesteinsmasse  selbstandig.  Eine  Granitmasse  verhalt  sich  als  MassiV; 
Schiefer  weichen  an  den  Schieferungsebenen  aus;  Schichtgesteine  be- 
wegen  sich  mehr  oder  weniger  unabhangig,  ein  jedes  die  Faltung  oder 
Verschiebung  erleidend,  die  seine  Festigkeit  und  seine  Unigebung  be- 
stiniraen.  Daraus  folgen  groDe  Ungleichheiten  der  Widerstandsfahigkeit 
und  wenn  dièse  verschiedenen  Massen  durch  relative  Hebung  und  Senkung 
nebeneinander  gebracht  werden,  so  ergibt  sich,  daU  in  der  Zone  der 
Festigkeit  und  des  Bruches  in  den  verschiedenartigen  Gesteinsmassen 
die  Umformung  in  sehr  ungleichera  MaDe  auftritt. 

Man  kann  das  Verhâltnis  der  zwei  Zonen  so  aufFassen,  daû  man 
sagt:  In  der  tiefen  Zone  der  Plastizitat  sind  allerlei  Gesteinsmafesen 
einem  horizontalen  Drucke  gegenliber  ungefâhr  gleich  widerstandsfahig 
und  zusammengenommen  kann  man  sie  in  dieser  Hinsicht  als  homogen 
ansehen.  In  der  relativ  oberflachlichen  Zone  der  Festigkeit  und  des 
Bruches  verhalten  sich  verschiedenartige  Gesteine  einem  horizontalen 
Drucke  gegenûber  sehr  ungleich  und  man  muB  sie  in  dieser  Hinsicht 
als  heterogen  bezeichnen. 

Aus  diesen  hypothetischen,  aber  auf  Tatsachen  wohlgegrttndeten 
Betrachtungen  diirfte  folgen,  daB  der  tangentiale  Druck  der  Erdkrafte 
in  der  Tiefe  sich  als  eine  allgemeine  Erscheinung,  gegen  die  Oberflâche 
aber  sich  als  eine  beschraukte  erweist.  Die  allgemeine  Verbreitung  der 
Schieferung  in  den  aus  der  Tiefe  aufgetauchten  Gesteinen  und  die  auf 
Gebirgsstrecken  beschriinkte  Faltung  der  nietamorphosierten  Schichten 
sind  Tatsachen,  welche  dieselbe  Bedeutung  haben. 

Mechanismus  der  Ûberschiebungen. 

Wenn  man  zwei  Linien  .4^  und  CD  in  eine  Lange  EF  und  GH 
zusammendrângt  und  die  eine  derselben  EF  in  verschiedenen  Teilen 
ungleichmâfiig,  die  andere  aber  durchaus  gleichmaBig  verkiirzt  wird, 
so  wird  eine  beliebige  zwischen  ihnen  verlaufende  Linie  3/iV  verbogeu 
und  zu  M'N'  ausgezogen.  Als  dieser  einfache  Vorgang  stellt  sich  nach 
deni  Vorausgegangenen  der  Mechanismus  der  Uberschiebungen  dar. 
AB  und  EF  kônnen  die  Zone  der  Faltung  vorstellen,  CD  und  G  H 
die  gleiche  Strecke  in  der  Zone  der  Plastizitiit.  Tritt  uun  die  Beweguug 
von  M'F  Uber  N'H  in  der  Fliiche  M'FHS'  ein.  so  entsteht  schief 
geneigte  Schieferung;  ist  sie  auf  eine  gewisse  Ebene  konzentriert,  so 
erfolgt  eine  Uberschiebung. 

Im  sUdlichen  Appalachiengebiet  ist  eine  Schichtenbreite  von 
100  englischen  Meilen  {AM)  auf  05  oder  weniger  Meilen  (JE'iM'')  ge- 
driingt.  Aus  dem  Verhiiltnis  der  Uberschiebungen  und  der  Falten  ergibt 
sich,  wie  schon  erwiihnt,  der  ScliluB,   dîiB  eine  ustlich  liejîende  Masse 


539 

(M*F)  sich  nach  Nordwest  bewegt  hat,  und  zwar  nacb  den  obigen 
Zahlen  auf  eine  Entfernung  von  wenigstens  35  Meilen.  Dabei  ist  eine 
Uberschiebung  von  20  Meilen  (NN')^  wie  sie  Keith  ungefahr  bestimmt 
hat,  sehr  wabrscheinlich  und  kann  dièse  ZifFer  wohl  nocb  Ubersteigen. 


Indem  ich  dièse  kurze  und  unvollstiindige  Darstellung  scblieCe, 
niochte  ich  nur  darauf  Gewicht  legen,  daB  die  Ûberschiebungen  in  den 
Vereinigten  Staaten  sich  auf  gesetzmafîige  Weise  entwickelt  zu  haben 
scheinen  und  dafi  sie  sich  durch  die  Erkenntnisse  der  Palaogeographie, 
des  Mechanismus  der  Uraformung  und  der  geophysikalischen  Verhâlt- 
nisse  erklâren  lassen  werden. 


Bibliographie  der  Ûberschiebungen  in  den 

Vereinigten  Staaten. 

Campbell,  M.  R.  U.  S.  Geological  Atlas.   Folios:  Pocahontas,   Tazwell,  Bristol. 

Dale,  T.  N.    Structural   détails  in   the   Green  Mountain  région   and  in   eastem 
New  York.  Sixteenth  Annual  Report.  U.  S.  Geol.  Survey.  Part.  1,  pp.  549— 570. 

D  art  on,  N.  H.    Descriptions   of  overthrusts   occurring  in  eastem  New  York,  in: 
Forty  seventh  Annual  Report,  New  York  State  Muséum,  pp.  393—422,  425—455 

and  604—623. 
Forty  eigth  Annual  Report,  New  York  State  Muséum.  Vol.  II,  pp.  33—53. 
Bull.  Geol.  Society  of  America.  Vol.  V.  1894,  pp.  367—394. 
Bull.  Geol.  Society  of  America.  Vol.  IV.  1893,  pp.  436—439. 
Descriptions    and    maps    of  overtbrust  in  Virginia,  in  Q.  S.  Geological  Atlas 
Folios  14,  32  and  6. 

68* 


540 

Diller,  G.  S.    Geology  of  the  Tnylorville  Région,  California.   Bull.  Qeol.  Soc.  of 
Am.  Vol.  III.  1892,  pp.  392  and  393. 

Haye 8,  C.  W.  The  overthrust  Faults  of  the  Southern  Appalachians.  Bull.  Geol. 
Soc.  Am.  Vol.  II.  1891,  pp.  141—154. 

Geology  of  a  portion  of  the  Coosa  Valley  in  Georgia  and  Alabama.    Bull. 
Geol.  Soc.  Am.  Vol.  V.  1894,  pp.  473—478. 

H  a  y  e  8,  C.  W.  and  B.  W  i  1 1  i  s.  Conditions  of  Appalachian  Faulting.  Am.  Jonm. 
of  Science.  3.  séries.  Vol.  XLVl.  1893,  pp.  257—268. 

Overthrusts  of  southeastern  Tennessee  described  and  mapped  in  U.  S.  Geol. 
Atlas.  Folios:  Clcveland,  Chattanooga,  Gadnden,  Stevenson,  Ringgold  and  others. 

Keith,  Arthur.  Geology  of  Chilhowee  Mountain,  Tennessee.  Bull.  Wash.  Phil.  Soc. 
Vol.  XIÏ.  1892,  pp.  71—88. 

Geology  of  the  Catoctin  Belt.  Fourteenth  Ann.  Report  U.  S.  Geol.  Sur\'ey. 
1894,  pp.  285—395. 
Geological  Atlas  of  the  United  States.  Folios  10, 16,  25,  27,  33,  and  Cranberry. 

Lesley,  J.  P.  On  the  Faults  of  southern  Virginia,  Proc.  Am.  Philo.  Soc.  Vol.  XIX. 
1882,  pp.  155  and  156. 

McConnell,  H.  G.  Report  on  the  geol.  structure  of  a  part  of  the  Rocky 
Mountains.  Canada  Geol.  &  Nat.  Ilist.  Survey  Report  1886.  Part  D. 
Montréal  1887. 

Roger  s,  H.  D.  and  W.  B.  On  the  Physical  Structure  of  the  Appalachian  Chain, 
as  exemplifying  the  Laws  which  hâve  regulated  the  Elévation  of  Great  Mountain- 
Chains,  generally.  Rep.  of  the  Aasoc.  of  Amer.  Geologists  and  Naturalists. 
Boston  1843. 

Roger  s,  H.  D.  On  the  laws  of  structure  of  the  most  disturbed  zones  of  the 
earths  crust.  Geol.  of  Penn.  Vol.  II.  1858,  pp.  885—916. 

S  h  a  1  e  r,  W  0  o  d  w  0  r  t  h  and  F  o  e  r  s  t  e.  Overthrust  Phenomena  in  the  Narraganseit 
Basin.  Monograph  XXXllI.  U.  S.  Geol.  Survey,  pp.  25—27. 

W  il  lis,  Bailey.  Mechanics  of  Appalachian  structure.  Thirteenth  Ann.  Report, 
U.  S.  Geol.  Survey.  Part  II. 

Willis,  Bailey  and  Hayes.  Conditions  of  Appalachian  Faulting.  Am.  Journal  of 
Science.  3.  séries.  Vol.  XLVl.  1393,  pp.  257—268, 


Folded  faults  of  the  Southern  Appalachians. 

By  Arthur  Keitli. 

The  geological  structures  of  the  Appalacbian  Province  are  verj 
well  defined.  Fifteen  years  ago  it  was  generally  supposed  that  the 
Appalachian  type  of  structure  was  well  understood  and  that  the 
structural  problems  had  been  at  least  outlined,  if  not  solved.  At  that 
time  systematic  work  in  mapping  the  geological  formations  was  begun 
by  the  United  States  Geological  Survey.  At  first,  no  stnictural  features 
were  encountered  sufficient  to  niodify  existing  views.  In  a  few  years 
it  was  seen,  however,  that  some  of  the  broad  features  of  faulting  in 
the  Southern  Appalachians  had  not  been  grasped.  Concerning  most  of 
thèse  features,  it  is  now  possible  to  make  a  statement.  This  is  in  no 
sensé  an  argument  but  merely  shows  the  chief  results  and  their 
bearings. 

The  difficulties  in  the  way  of  a  correct  solution  of  some  of  the 
complex  problems  bave  been  very  great.  Thèse  include  the  rugged 
character  of  the  région,  the  heavy  forest  cover,  the  deep  residual 
deposits,  unconformities  of  érosion  and  déposition,  close  folding  and 
faulting,  and  metamorphisni.  The  détermination  of  the  séquence  and 
âge  of  great  areas  of  the  older  formations  bas  been  forced  to  wait 
until  thèse  spécial  groups  of  faults  were  proven  and    understood. 

Tjipieal  stractures* 

Typical  Appalachian  structures  bave  many  features  in  common 
throughout  their  entire  extent.  The  folds  are  closely  compressed,  wîth 
dips  mainly  toward  the  southeast  and  are  about  parallel  to  the  adjacent 
upthrust  strata.  Thèse  structures  are  very  long,  the  longest  being 
measured  in  hundreds  of  miles;  they  are  also  very  straight,  at  times 
almost  geometrically  so  for  thîrty  or  forty  miles.  The  displacement  of 
thèse  faults  is  such  that  the  older  rocks  are  thrust  over  upon  the 
younger  to  varying  distances  up  to  two  or  three^  miles. 


r)42 

Horizontal  overthrusts. 

The  foregoing  features  are  those  which  hâve  l)een  understood 
for  many  years.  A  spécial  kind  of  fault  attracted  attention  after  a  few 
years  of  areal  raapping.  Its  beginnings  were  seen  in  that  portion  of 
East  Tennessee  mapped  by  myself,  and  its  full  development  in  Georgia 
and  northern  Alabama,  mapped  by  Dr.  C.  W.  Haye  s.  Thèse  faults 
are  characterized  by  a  great  variety  of  dips,  as  distinguished  from  the 
usual  uniformity,  and  hy  an  equal  variety  in  direction.  The  dips  are 
noticeably  light,  and  although  sometimes  slightly  toward  the  north- 
west,  in  raarked  contrast  with  the  type,  it  was  not  certain  that  the 
fault  plane  had  been  folded.  Younger  rocks  were  frequently  thnist 
over  upon  the  older,  and  the  inception  of  the  faults  in  anticlines  was 
often  obscure.  In  those  which  were  studied  by  myself  there  was  no 
sufficient  évidence  to  class  them  separately  from  the  usual  faults.  An 
explanation  of  them  oifered  by  Dr.  Haye  s  involved  an  extensive 
interval  of  érosion  to  account  for  the  attitudes. 

Folded  oTerthrnsts. 

As  work  progressed  eastward  from  the  Appalachian  Valley  iuto 
the  mountain  section  of  Tennessee  and  North  Carolina  new  problems 
were  met  among  the  sedimentary  and  crystalline  rocks;  large  areas  ot 
rocks  of  unknown  âge  were  found,  and  varions  hypothèses  were 
presented  in  connection  with  them.  Still  farther  work  in  the  mountain 
section  gradually  accumulated  the  évidence  of  a  new  type  of  faults. 
Thèse  showed  no  trace  of  anticlinal  origin.  Most  conspicuous  of  their 
characteristics  was  the  enormous  visible  thrust,  greatly  exceeding  the 
faults  previously  known.  The  greatest  thrust  thus  fer  proven  is  at 
least  20  miles  and  many  exceed  10  miles.  With  further  study  and 
further  évidence  still  more  of  the  history  of  thèse  faults  was  deciphered. 
Many  planes  which  were  determined  to  be  fault  planes  were  seen  to 
hâve  been  deformed  again,  rock  masses,  tlirust  plane,  and  ail.  This 
secondary  déformation  was  of  the  same  kind  and  magnitude  as  the 
usual  Appalachian  folding.  In  places  it  was  so  extrême  that  the  fault 
planes  were  overturned:  hère  and  there,  also,  their  planes  were  broken 
and  displaced,  together  with  the  adjacent  strata.  By  such  features  of 
folding  and  faulting  subséquent  to  their  formation  thèse  fault  planes 
are  differentiated  from  ail  previously  known  and  compose  a  new  chapter 
in  Appalachian  déformation. 

Bases  of  proof. 

Statements  of  the  foregoing  character,  which  involve  the  theory 
of  Appalachian  déformation  of  course  require  an  excellent  foundation 


543 

in  fact.  It  is  impracticable  to  go  into  détails  în  tliis  connection.  It 
will  be  sufficient  to  state  that  the  proof  is  gathered  from  observations 
covering  manj  tliousand  square  miles  and  considered  during  many 
years.  In  weighiug  the  évidence  décisions  were  arrived  at  according 
to  a  few  fundaniental  ideas.  The  Appalachian  strata  were  marked  by 
parallel  déposition.  Even  where  considérable  time  elapsed  without 
déposition,  divergence  of  the  strata  at  that  horizon  is  exceedingly  i*are. 
Hère  and  there  the  séquence  of  strata  is  broken,  and  the  break  con- 
stitutes  a  fault.  It  may  be  marked  by  the  juxtaposition  of  beds  which 
normally  are  separated,  by  discordant  dips  on  either  side  of  the  plane, 
or  by  unconfonnity  on  a  large  scale  between  the  adjoining  formations. 
The  fact  that  the  rocks  now  in  contact  were  separated  at  first  by 
other  layers  has  to  be  independently  proved,  while  the  unconformity 
and  discordant  dips  are  self  évident. 

It  is  a  fundamental  principle  of  geology  that  an  overlying  stratum 
is  younger,  unless  the  relation  can  be  proved  to  be  abnormal.  The 
presumption  is  in  favor  of  the  relation,  as  it  stands,  and  the  burden 
of  proof  rests  upon  any  other  theory. 

Proof  that  strata  visibly  on  top  of  others  are  actually  older  instead 
of  younger  may  be  obtained  by  the  discovery  of  fossils  in  the  beds 
in  question,  in  which  case  the  strength  of  the  proof  goes  back  to  the 
localities  where  the  relative  âges  of  the  fossils  were  determined,  fre- 
quently  by  direct  superposition  of  the  strata. 

Where  fossils  cannot  be  found,  proof  may  also  be  obtained 
through  the  séquence  or  lack  of  séquence  of  the  strata.  The  value  of 
this  class  of  proof  varies  greatly  with  the  number  of  formations  in 
the  séquence  and  with  their  distinctness.  A  séquence  of  two  or  three 
formations  can  readily  be  duplicated  at  différent  parts  of  the  geological 
column.  With  five  or  six  formations  in  a  definite  order  the  chance  of 
its  duplication  at  another  âge  is  very  remote.  Where  beds  of  unusual 
and  spécial  nature  enter  into  a  séquence  of  five  or  six  membres  the 
chance  of  duplication  may  be  disregarded.  Take,  for  instance,  the  great 
overthrust  at  the  border  of  the  Appalachian  Valley  in  northeastern 
Tennessee.  The  beds  there  involved  include  a  séquence  of  eight  members; 
the  only  approach  to  fossils  in  thèse  strata  is  a  number  of  Scolithus 
borings  found  in  one  of  the  quartzites.  Thèse  niarkings  are  a  promi- 
nent characteristic  of  the  top  member  of  the  Cambrian  quartzite  séries 
in  ail  of  the  adjoining  régions,  separated  by  only  a  few  miles,  and 
occur  only  in  that.  A  portion  of  this  séquence  is  coniposed  of  a 
highly  specialized  group ,  including  granité ,  basai  conglomerate,  an 
amygdaloid  flow,  and  overlying  purple  quartzites.  Thèse  beds  are  ail 
niost  strongly  ditferentiated.  The  amygdaloid  flow  in  particular  is  nôt 


544 

known  at  any  horizon  or  région  in  tlie  Appalachians  except  this.  This 
séquence  of  eight  members  appears  in  ail  its  détails,  both  in  the 
overthrust  raass  and  in  the  Cambrian  quartzites  three  or  four  miles 
away.  The  possibility  of  their  being  two  identical  séries  of  différent 
âge  is  so  remote  that  it  can  be  entirely  disregarded.  Added  to  this 
is  the  actual  unconfonnity  of  the  formations,  both  above  and  below 
the  fault  plane.  The  two  lines  of  proof  unité  in  niaking  a  complète 
démonstration,  which  is  clinched  by  tracing  the  plane  for  a  short 
distance  southwest  to   points  where  a  fault  is  visible    and  undeniable. 

Similar  évidence  and  similar  arguments  independently  yield  the 
same  proof  in  many  localities  along  this  great  tault.  It  should  be 
noted  that  the  proof  does  not  include  superposition  as  an  argument, 
but  is  arrived  at  in  spite  of  it,  for  the  Cambrian  rocks  rest  on  the 
Silurian  in  open  synclines  of  the  most  unequi vocal  kind.  In.  fact,  the 
déduction  is  clear  that  in  faulted  régions  mère  superj)osition  is  worth- 
less  as  a  proof  of  âge. 

Magnitude. 

Having  once  established  the  existence  of  this  thrust  fault  two 
inferences  of  great  importance  are  to  be  made  : 

First.  The  fault  plane  and  the  adjoining  rocks  hâve  been  deformed 
since  their  production. 

Second.  The  amount  of  thrust  is  tremendous,  far  greater  than 
anytbing  previously  known  in  this  country.  The  présent  distance  betweeu 
the  outcrops  of  the  fault  plane  in  a  northwest-southeast  direction  across 
the  strike,  is  al)0ut  J2  miles  in  the  fault  above  cited.  With  due 
allowance  for  the  amount  of  shortening  by  subséquent  folding  and  for 
the  demands  of  the  local  structure,  a  minimum  measure  of  20  miles 
can  be  given  to  the  displacement  along  this  line.  The  same  great 
fault  farther  southwest  in  Tennessee  lias  displacements  of  over  15 
miles  in  two  places.  As  the  ty|)ical  Appalachian  fault  seldom  exceeds 
three  miles  in  throw,  the  magnitude  of  thèse  folded  thrusts  is  very 
évident.  Faults  with  similar  features  to  thèse,  and  for  similar  magni- 
tude, hâve  been  discovered  in  the  Rocky  Mountains,  in  Scotland,  and 
in  Sweden.  In  none  of  thèse,  however,  is  the  élément  of  subséquent 
folding  so  extrême.  A  score  of  instances  can  be  found  in  thèse  faults 
where  the  fault  plane  and  enclosing  strata  hâve  been  overturned  ;  in 
fact  the  subséquent  folding  and  faulting  is  quite  as  great  as  is  seen 
in  the  typical  Appalachian  structures. 

Age. 

It  is  évident  froni  the  foregoing  features  that  thèse  thrust 
planes  were  among  the  earliest  stages  of  the  great  Appalachian  defor- 


545 

matioii.  Whether  they  were  prodiiced  at  a  period  entirely  separated 
trom  the  gênerai  period  of  déformation,  or  whether  they  merely  begau 
it,  the  évidence  at  présent  is  not  sufficient  to  décide.  Inasmuch  as 
strata  of  the  lower  Carboniferous,  or  Mississippian  âge,  are  involved 
in  thèse  thrusts,  the  earlier  limit  is  thus  set. 

Original  form. 

A  close  study  of  the  unconformities  above  and  below  thèse  fault 
planes  shows  that  the  formations  above  the  plane  are  successively 
older  toward  the  south  and  southeast.  The  angle  at  which  the  plane 
crosses  the  formations  is  small  and  varies  considerably.  Eliminating 
the  subséquent  folding,  the  recoustructed  fault  plane  is  seen  to  hâve 
had  a  light  dip  toward  the  south  and  southeast,  gradually  traversing 
the  strata  as  a  shear  plane.  This  is  distinct  from  the  usual  Appa- 
lachian  faults,  which  are  for  the  most  part  slip  planes  along  the  bedding. 

Locns  and  canse. 

Thrust  faults,  especially  of  this  type,  were  due  to  enormous 
pressures,  transmitted  by  rocks  which  were  very  rigid.  The  most  rigid 
formations  in  this  région  are  the  great  granité  masses,  which  underlie 
the  Cambrian  sédiments.  Down  into  this  granité  the  faults  are  seen 
to  pass  in  northeastem  Tennessee,  where  érosion  has  best  exposed 
the  underlying  structures.  In  a  case  like  this,  where  one  sees  a  rigid 
granité  mass  thrust  over  upon  weak,  thin-bedded  shales,  the  con- 
clusion can  not  be  escaped  that  the  granité  was  the  active  and  moving 
portion.  Relief  from  pressure  comes,  not  downward  and  inward,  but 
upward  and  outward  into  positions  of  less  strain,  and  the  weak  shales 
could  scarcely  thrust  themselves  into  the  granité  or  down  into  régions 
of  greater  pressures.  The  enormous  différence  in  rigidity  between  the 
granités  and  the  Cambrian  strata,  considered  in  connection  witli  the 
original  etistward  dip  of  the  shear  plane  down  into  the  granité,  renders 
it  very  clear  that  the  déformation  was  due  to  an  actual  thrust  by  the 
granité  mass  as  it  moved  from  southeast  to  northwest. 


60 


\.l 


...'.■      .\ 


iL'- 


.      ,       »     • 


1       '    .' 


I 
'•  ■      I       '     • 


On  tbe  exotic  blocks  of  the  Himâlayas. 

By  C.  L.  Grîesbach,  C.  I.  E. 

The  subject  which  I  hâve  been  called  upon  to  discuss  is  such  a 
large  one,  that  to  do  it  complète  justice  and  to  render  it  perfectly 
clear  to  geologists  who  are  not  acquainted  with  the  structure  of  the 
Indiaii  peniiisula,  much  more  ample  time  would  be  required  than  is  at 
mj  disposai.  Those  amougst  my  learned  audience  who  are  not  aiready 
familiar  with  the  salient  features  of  Indian  geology  I  must  refer  to 
the  publications  of  the  Geological  Survey  of  India.  Very  few  words 
on  the  gênerai  structure  of  the  Central  portion  of  the  Himâlayas 
must  therefore  suffice.  The  ranges  of  hills  which  are  confined  between 
the  Kali  river  (Népal  frontier)  on  the  eastern  side,  to  the  valley  of  the 
Sutlej  on  the  western  side,  are  known  to  us  in  India  as  the  „ Central" 
Himâlayas  and  within  this  portion  several  well-defined  zones  may  again 
be  distinguished.  Broadly  speaking  the  Himalaya  mountains  form  as  it 
were  the  outer  „rim"  of  the  high  plateau  of  Tibet.  This  „rim"  is 
pierced  by  the  Indus,  the  Sutlej  and  by  the  Brahmaputra  rivers,  which 
escape  by  way  of  gigantic  transverse  gorges  into  the  lower  levels  of 
India.  The  „rim-  is,  however,  intact  as  far  as  the  so-called  Central 
Himâlayas  is  concerned,  as  there  it  forms  a  well-defined  watershed 
between  the  Ganges  drainage  and  the  Sutlej,  and  with  this  portion  we 
are  now  specially  concerned. 

This  „rim",  which  also  forms  the  political  boundary  between  India 
and  Tibet,  forms  a  mighty  range  of  an  average  élévation  of  5 — 6000 
meter  with  many  spurs  and  parallel  ridges,  crossed  by  a  number  of  high 
passes.  This  line  of  w^atershed  with  its  spurs  is  entirely  formed  ot 
an  immense  séquence  of  sedimentary  beds,  ranging  from  the  lowest 
strata  of  the  palaeozoic  group  into  marine  deposits  of  the  lower 
cretaceous  System  and  this  seemingly  without  the  slightest  break 
or  unconformity.  This  séquence  is  however  affected  by  an  intense 
disturbance  probably  of  post-eocene  âge  expressed  by  complicated 
folding,  and  locally  by  faults.  This  disturbance  affects  alike  the  oldest 
strata  as  also  the  members  of  the  marine  beds  of  the  tertiary  (eocene) 

69* 


r)48 

System,  which  may  be  cleîirly  obseived.  In  spite  of  this  tlit»  structure 
of  the  région  is  iiut  so  difficiilt  to  unravel  as  nûght  be  supposed,  as, 
witlî  the  exception  of  patelles  of  snow  and  large  glaciers,  the  ground 
is  not  hidden  from  view  by  more  than  a  most  primitive  végétation 
which  can  not  obscure  the  geological  features. 

North  and  northeastwards,  the  sedimentary  belt  passes  into  the 
Tibetan  région  ;  this  again  is  physically  well  defined.  As  far  as  we 
know  a  chain  of  mountains  runs  parallel  to  the  Indian  watershed, 
exhibiting  a  geological  structure  very  similar  to  the  latter  range,  and 
thus  defines  the  valley  of  the  Sutlej.  Vast  spreads  of  horizontally 
disposed  strata  of  a  younger  tertiary  freshwater  formation  fill  the 
Sutlej  Valley  and  constitute  a  true  high  plateau,  which  is  known  as  the 
Hundés  province  of  Tibet.  The  more  eastern  portion  of  that  area  is 
characterised  by  enormous  ontflows  of  younger  eocene  volcanic  for- 
mations probably  of  the    nature  of  fissure  éruptions. 

The  zone  which  I  hâve  hère  roughly  described  fornis  the  true  water- 
shed and  the  rim  of  the  Tibetan  high  plateau.  South  and  southeast  of 
this  sedimentary  belt  extends  a  broad  zone  of  mountainous  countrv, 
arranged  into  many  ramifications  of  mountaiu  chains  within  which  we 
distinguish  several  zones.  Most  prominent  amongst  them  is  the  chain 
of  immense  snowy  peaks,  which  though  not  demarcating  a  waterparting, 
constitutes  the  most  sali  eut  feature  of  the  mountain  svstem  :  in  it  are 
ail  the  great  heights  of  the  Central  Himiilayas  with  such  massifs  as 
that  of  the  Nanda  Devi  (25660  feet  or  782^5  meter).  This  zone  of 
ranges  are  composed  ot  crystalline  rocks  within  the  folds  of  which 
narrow  strips  of  the  oldest  sedimentary  deposiis  are  inclosed.  With  this 
crystalline  zone  we  are  hère  not  more  closely  concerned  and  for  a  more 
detailed  description  of  it  and  of  the  adjoining  area  I  must  refer  to 
my  earlier  reports*)  and  to  the  description  of  Prof.  Diener^). 

To  return  to  the  discussion  of  the  geological  structure  of  the 
sedimentary  belt  which  constitutes  the  great  divide  between  the  Sutlej 
and  Ganji^es  Systems,  I  hâve  alreadv  mentioned  that  it  consists  of  an 
unbrokon  séquence  of  strata  from  the  lovvest  member  of  the  palaeozoic 
group  up  to  the  cretaceous  systeni. 

It  is  probable  tliat  the  cretaceous  beds  are  overl.iid  c<mformably 
by  marine  eocene  strata,  which  may  be  seen  in  a  t'ragmentary  section 
north  of  the  Niti  pass.  Portions  of  such  lower  tertiary  sections  may 
also  be  seen  in  obscure  positions  in  the  deeply  eroded  V-shaped 
gorges  which  the  tributaries  of  the  Sutlej  river  bave  scooped  through 


'}  Records,  G.  S.  I.  Vol.  XIll.  Tt.  2.  1880.  Memoirs,  G.  S.  1.  XXIIl.  1891 
*)  Denkschr.  d.  Akud.  d.  Wissensch.  1895.  13d.  LXll,  pp.  533—608. 


549 

the  horizontal  upper  tertiary  deposits  of  Hundes.  In  this  belt  of  the 
Central  Himalayas  we  hâve  not  met  with  any  intrusions  of  volcanic 
rocks  and  it  is  not  until  we  get  actually  into  the  watei'parting  itself  that 
we  corne  across  isolated  dykes  of  igneous  rocks  and  further  northwards 
(région  of  the  Balchdhura  passes  and  Manasarowar  lakes)  into  areas 
of  widespread  flows  of  such  rocks.  The  latter  hâve  been  described 
many  years  ago  by  General  Sir  Richard  Strachey,  K.  C.  B.,  to  whom 
we  owe  the  first  description  of  the  geological  features  of  this  portion 
of  the  Himîilavas. 

It  was  in  1879  when  examining  the  Tibetan  area  just  north  of 
the  passes  that  I  had  corne  across  masses  of  limestone,  more  or  less 
in  isolated  and  obscure  positions  which  at  the  time  puzzled  me  not  a 
little.  They  were  found  generally  at  the  base  of  several  of  the  deep 
V-  shaped  valleys  of  Hundés  north  of  the  Ma-Rlii-La  already  mentioned 
above,  and  were  with  few  exceptions  highly  altered,  even  converted  into 
a  kind  of  marble.  They  are  closely  connected,  and  in  places  partly 
inclosed  in  igneous  rocks  and  they  are  locally  also  greatly  obscured 
by  the  younger  tertiary  deposits  of  Hundés. 

A  few  of  theni  however  hâve  yielded  in  less  altered  portions  a 
few  nummulites  which  proved  their  eocene  âge,  and  their  occurrence 
together  with  volcanic  rocks  reminded  me  of  Dr.  Stoliczka's  dis- 
covery  of  similar  eocene  limestone  associated  with  volcanic  rocks  in 
the  Rupshu  area  in  the  northwest  Himalayas.  The  find  of  nummulites 
and  their  position  close  to  the  cretaceous  Gieumal  formation  led 
me  to  believe  then  that  I  had  to  do  with  fragmentary  sections  of 
possibly  upper  cretaceous  and  eocene  beds  both  much  influenced  and 
altered  by  intrusive  volcanic  rocks.  In  reality  they  were  isolated  niasses 
of  rock,  true  exotic  blocks  of  the  same  nature,  and  belonging  to  the 
sanie  set  of  phenomena,  as  the  later  discovered  blocks  which  form  the 
subject  of  this  paper. 

It  was  not  until  1892  vvhen  visitig  the  ground  northeast  of  the 
Kungribingri  passes  in  company  with  Dr.  Cari  Di  ener  andMr.  Mid- 
dleniiss,  that  we  met  with  less  altered  spécimens  of  limestone  more 
or  less  structurally  involved  with  igneous  rocks. 

It  may  be  said  that  our  more  exact  knowledge  of  exotic  blocks 
within  the  Himalayas  dated  from  that  time,  when  our  party  discovered 
and  closely  examined  the  fine  crag  of  Chitichun,  or  as  Dr.  Krafft 
aflerwards  preferred  to  call  it,  „Chirchun"  ;  this  crag  is  17.740  ft  in 
lieight  (5408  nieter). 

It  is  a  niass  of  limestone,  which  rests  apparently  on  much  crushed 
strata  of  Spiti  shales  (upper  jurassic),  and  might  hâve  been  taken  to  be 
younger  tban   the  latter,    had  the  limestone    not   yielded  a  fine  séries 


550 

of  fos«ils  wlicli  denionstrated  that  tlie  strata  range J  from  penuiaii  into 
the  lower  trias  and  could  therefore  not  overlay  the  jurassic  Spiti  shales 
in  a  natural  manner.  It  was  also  found  that  the  crag  was  connected 
with  an  outburst  of  basic  igiieous  rocks,  which  could  be  observed  iu 
situ  not  far  west  of  the  crag;  moreover  the  igiieous  rock  traversed 
the  limestone  block  right  across  in  torm  of  a  dyke.  Several  other 
blocks  siniilar  in  nature,  were  found  in  the  same  neighbourhood,  and 
it  was  thought  with  regard  to  them  that  an  arrangement  into  well 
defined  zones  could  be  discerned.  I  described  the  crags  later  on  in 
the  Records  of  the  Geological  Survey  of  India^)  and  Dr.  Diener^) 
did  the  saine  in  1898. 

I  expressed  the  opinion  that  the  crags  were  not  of  the  nature 
of  the  Klippen  of  the  Karpathians,  for  wliieh  a  totally  différent  orîgin 
is  clainied  by  the  Austrian  geologists,  but  owed  their  existence  rather 
to  structural  causes,  being  fragments  of  the  older  séries  of  rocks  brought 
to  the  surface  through  extensive  crushing  and  thrust-faults.  The  faults 
itself  could  not  be  distinguished  on  the  surface  :  as  is  generally  the 
case  in  disturbances  within  a  complex  of  soft  shîdes,  such  as  the  Spiti 
shales,  the  actual  line  of  dislocation  must  hâve  been  obliterated  on 
the  surface  itself,  and  could  only  be  inferred  by  the  présence  of 
igneous  rocks,  which  had  reached  the  surface  along  the  résultant  fissure. 
That  was  my  opinion  in  18i^2  and  in  some  modification,  that  explanation 
I  believe  to  be  still  applicable  to  this  locality,  which  as  we  hare  learned 
subsequently,  forms  the  southernmost  example  of  thèse  blocks.  Kather 
than  call  it  an  exaniple  of  «Klippen",  which  we  thought  it  to  be  when 
first  examining  the  locality,  I  preferred  to  define  it  as  an  „exotic 
block",  which  actually  it  is  in  relation  to  the  rock-system  on  which 
the  crag  reste d. 

As  later  researches  hâve  denionstrated,  thèse  blocks  are  véritable 
foreign  substances  in  tlie  surrounding  rocks  and  in  that  sensé  the  terni 
exotic  block  bas  remained  in  ludian  geological  nomenclature. 

It  was  not  until  1900  that  further  opportunities  for  a  study 
of  thèse  interesting  localities  occurred.  Drs.  T.  L  W  a  1  k  e  r  and 
A.  von  Krafft,  botii  ofKcers  of  the  Geological  Département  were 
deputed  to  tlie  borderland  between  Iiulia  and  Tibet;  Dr.  Walkcr  to 
Chitichun,  and  Dr.  von  Krafft  to  the  Balclidhura  pass.  The  tirst  owing 
to  sickness  was  unable  to  stav  more  tlian  a  few  davs,  but  the  second 
speiit  a  considérable  time  in  the  iieiglibi)ur])ord  of  the  Balchdhura  pass 
and  in  the   région  known  as  Laptal,  which  places  1  had  only  cursorily 


')  Heooids.  XXVI.  Pt.  1. 
-)  Meinoii-H.  XXVllI.  Pt.   1. 


551 

examlned  in  1879,  and  scarcely  touched  in  1892  when  visiting  tlie 
country  in  company  witli  Dr.  D i e n e r  and  Middlemiss. 

The  resuit  of  Dr.  von  Krafft's  work  is  embodied  in  a  fairly 
detailed  report  in  Memoirs  of  the  6.  S.  I.  Vol.  XXXII.  Pt.  3,  and  in 
it  the  authqr  reviews  sonie  of  the  théories  wlich  hâve  been  advanced 
from  time  to  time  by  varions  observers  on  the  so  called  Klippen 
phenoniena  of  Europe,  and  he  cornes  to  the  conclusion  that  the  blocks 
of  the  Balchdhura,  of  which  be  describes  a  large  number  in  great 
détail,  hâve  nothing  in  common  with  the  Karpathian  or  Swiss  Klippen, 
but  are  fragments  torn  from  sedimentary  rocks  in  situ  and  hâve  been 
ejected  along  with  the  igneous  mass,  through  the  fissures  by  way  of 
which  the  latter  were  forced  to  the  surface. 

Whilst  it  cannot  be  denied  that  this  theory  meets  tlie  case  of 
the  numerous  blocks,  which  were  found  to  be  entirely  enveloped  in  the 
igneous  flows,  it  appears  probable  to  me  thp,t  enormous  dislocations 
must  be  supposed  as  having  taken  place,  to-  enable  fissures  to  form, 
through  which  great  masses  of  volcanic  lava  could  be  erupted  to  cause 
widespread  flows  in  that  région,  and  in  such  a  case  it  is  certain  that 
niuch  of  the  older  sedimentary  rocks  must  hâve  been  brought  to  the 
surface,  not  only  as  part  of  the  sections,  but  also  in  crushed  masses, 
and  detached  blocks  torn  otf  from  situations  in  situ,  a  phenomenon 
common  to  ail  disturbed  areas.  The  outcrops  of  dislocations  which 
hâve  later  undergone  weathering  and  denudation,  must  of  course  hâve 
been  shorn  of  ail  crushed  and  loose  fragmentary  masses,  but  where 
dislocations  are  accompanied  by  the  éjection  of  vast  igneous  flows, 
the  fragmentary  sedimentary  rocks,  the  resuit  of  crushing  and  dis- 
location of  the  strata,  must  surely  hare  been  swept  up  and  carried 
along  with  the  flows.  This  does  not  disprove  the  possibility  that 
many  of  the  blocks  hâve  actually  been  torn  ofl*  from  the  strata  below 
by  the  action  of  the  volcanic  outbursts  itself. 

But  I  do  not  think  that  it  is  necessary  to  assume  that  the  blocks 
hâve  come  originally  from  a  situation  very  far  from  their  présent 
resting  place. 

Much  of  the  fragmentary  évidence  which  we  possessof  the  geological 
structure  of  Hundés  is  in  favour  of  the  theory  that  the  Sutlej  valley 
marks  a  long  dislocation  which  runs  parallel  to  the  gênerai  trend  of 
the  Himalayan  ranges,  for  we  know  that  the  watershed  between  the 
Sutlej  and  Indus  resembles  structurally  the  ranges  which  form  the  outer 
rini  of  Hundés  and  with  it  the  watershed  between  the  Ganses  and 
Sutlej,  and  is  in  fact  a  répétition  of  the  same  section. 

To  explain  such  a  feature  it  is  plainly  obvions  that  we  hâve  to 
assume  parallel  dislocations,  which  with  or  without  an  overthrust,  are 


552 

able  to  originate  such  a  structure,  and  I  advance  the  supposition  that 
it  is  along  thèse  very  dislocations  and  Systems  of  faults  that  the 
eruptive  flows  found  an  outlet  to  the  surface  ;  and  whilst  I  agrée  with 
Dr.  von  Krafft  that  the  eruptive  masses  may  hâve  tom  oft'  rocks  from 
in  situ,  I  also  contend  that  they  also  must  hâve  swept  up  masses  that 
had  already  been  torn  off  the  main  mass  by  the  crushing  and  dis- 
locating  action.  The  latter  was  part  of  the  gigantic  structural  agencies 
which  led  to  the  latest  stage  of  the  Himâlayan  upheaval  which  falls 
into  the  period  after  the  déposition  of  the  upper  cretaceous  System 
and  occurred  prior  to  the  déposition  of  the  younger  tertiaries,  and  in 
fact.  fits  into  the  period  during  which  the  great  flows  of  Dekkan  tnip 
took  place  in  India  generally. 


Dber  Mineralbestand  und  Struktur  der  kristallinischen  Schiefer  ^). 

Von  F.  Becke. 

Es  ist  nicht  das  erstenml,  daû  das  Problem  der  kristallinen 
Schiefer  zum  Gegenstande  der  Diskussion  bei  dem  Internationalen 
Geologen-KongreB  geniacht  wurde. 

Auf  der  Tagung  des  Internationalen  Geologen  -  Kongresses  zu 
London  war  dièses  Thenia  sogar  einer  der  Hauptprogranimpunkte  und 
auf  die  Einladung  des  daraaligen  vorbereitenden  Komitees  haben  damais 
die  hervorragendsten  Geologen  ihre  Ansichten  ilber  die  kristallinischen 
Schiefer  dargelegt^). 

Viele  von  den  dort  hervorgehobenen  Gesichtspunkten  stehen  noch 
heute  im  Vordergrunde  des  wissenschaftlichen  Interesses  und  manche 
der  dort  vertretenen  Ideen  —  ich  verweise  nur  auf  die  Injektions- 
hypothese  von  Michel-Lévy,  auf  die  damais  von  H  e  i  m  und 
Lossen  vertretene  Idée  der  Dynamometamorphose  —  beschiiftigen 
heute  wie  damais  die  Forscher,  die  sich  mit  der  Entzifferung  dieser 
schvvierigsten  aller  Dokumente  der  Erdgeschichte  befassen. 

Die  Frage  der  kristallinen  Schiefer  ist  auch  auf  der  vorletzten 
Tagung  des  Internationalen  Geologen  -  Kongresses  in  St.  Petersburg 
1897  angeschnitten  worden,  und  zwar  von  Johannes  Walter  in 
seinem  Versuche  einer  Klas3ifikation  der  Gesteine  auf  Grund  der  ver- 
gleichenden  Lithogenie  ^).  Nach  der  zufolge  der  Berichte  mit  groCem 
Beifalle  aufgenommenen  Auseinandersetzung  wUrden  die  kristallinischen 


*)  Eine  ausfûhrlichere  Arbeit  iiber  diesen  Gegenstand  publiziert  der  Ver- 
fasser  in  dem  75.  Bande  der  Denkschriften  der  kaiserlichen  Akademie  der  Wissen- 
schaften  in  Wien  als  Einleitung  zu  dem  Berichte  ûber  die  petrographischen  Unter- 
suchungen  an  den  Gesteinen  der  Zentralkette  der  Ostalpen.  Die  vorliegende  Skizze 
enthiilt  einzelne  Abschnitte,  die  beim  miindlichen  Vortrage  in  der  ersten  Sitzung 
des  Geologen  -  Kongi-esse»  wegen  der  notwendigen  Zeitbeschrilnkung  nur  kurz 
gestreift  werden  konnten. 

^)  Études  sur  les  schistes  cristallins.  Congrès  géologique  international. 
4me  session.  London  1888. 

^)  Comptes  rendus  des  Internationalen  Geologen-Kongresses.  VII.  Session. 
St.  Petersburg.  S.  9—25. 

70 


554 

Schiefer  als  selbstandige  KLisse  ganz  zu  verschwinden  haben  und  uuter 
die  anderen  Abteilungen  (Eruptiv-  und  Sedinientgcsteine'ï  aufzuteilen  sein. 

Auf  diesen  Stîindpunkt  kônnte  icb  mich  schwer  stellen.  Ganz 
abgesehen  von  den  praktischen  Schwierigkeiten,  die  sich  einer  solchen 
Aufteilung  entgegenstellen  niochten,  glaube  ich,  daB  es  ganz  wohl 
definierbare  geologische  Prozesse  sind,  welche  aus  vorhandenem  Materîal 
kristallinische  Schiefer  erzeugen,  Prozesse,  die  man  ebensogut  als  selbst- 
fitaudige  geologische  Vorgânge  îiuffassen  kann,  wie  die  Bildung  eines 
Sédiment-  oder  Eruptivgesteines. 

In  der  kurzen  Zeit,  die  hier  zur  Verfiigung  steht,  kann  natûriich 
nicht  beabsichtigt  werden,  die  Frage  der  kristîillinen  Schiefer  nach 
allen  ihren  Beziehungen  erschopfend  zu  behandeln. 

Die  geologischen  Verhâltiiisse  der  wichtigsten  Gebiete  kristalliner 
Schiefer  werden  in  einer  Reihe  von  Vortriigen  heute  noch  erortert 
werden. 

Vom  Standpunkte  des  Mineralogen  mochte  ich  aber  den  Versuch 
niachen,  die  wesentlichen  Punkte  hervorzuheben,  die  sich  beziehen  auf 
den  M  in  e  rai  be  stand  und  die  Struktur  der  kristallinischen  Schiefer. 

Es  ist  ein  wichtiger  erkenntnistheoretischer  Grundsatz,  daO  un- 
voUkonmien  erforschte  Wissensgebiete  dem  Verstiindnis  nâher  gebniclit 
werden  konnen  durch  den  Vergleich  mit  anderen  genauer  bekannten, 
deren  Begriffe  besser  durchgearbeitet  und  uns  gelâufiger  sind. 

Durch  die  Arbeiten  der  hervorragendsten  Petrographen  aller 
Lânder  sind  uns  die  Erstarrungsgesteine  in  ihrem  Wesen  vertruut 
geworden,  so  daC  eine  Reihe  von  Begriffen  auf  diesem  Gebiete  als 
feststehendes  Gemeingut  gelten  kann. 

Es  soUte  nun  lehrreich  sein,  die  Frage  aufzustellen  :  Wodureli 
unterscheiden  sich  die  kristallinen  Schiefer  in  ihrem  Mineralbestande 
und  ihrer  Struktur  von  den  Massengesteinen? 

Dièse  Frage  soll  hier  enirtert  werden,  ohne  auf  die  Frage  der 
Bilduni'  der  kristallinischen  Scliiefer  Riicksiclit  zu  nehmen. 

Es  soll  also  weder  behanptet  noch  gcleugnet  werden,  ob  aile 
oder  ob  ein  Teil  der  kristallinen  Scliiefer  frQher  Erstarrungsgesteine 
waren  sondem  die  ])eiden  Klassen  sollen  nur  vergleichend  neben- 
einander  gestellt  werden,  wobei  es  klar  ist,  dal3  der  Vergleich  dort 
am  lehrreichsten  ausfallen  nuiC,  wo  sich  die  Vertreter  beider  Klassen 
stofflich,  das  heiBt  uacli  ihrem  clieniischen  Hestande  nicht  oder  nicht 
viol  unterscheiden.  DaB  es  solche  Fiillo  gibt,  kann  ebeiisowenig  geleugnet 
werden,  als  daB  es  anderseits  kristalline  Schiefer  gil)t.  die  ihre  stoff- 
lichen  Analoga  nicht  unter  den  Eruptivgesteinen,  sondern  unter  den 
normalen  Sedimenten  haben. 


555 


Mineralbestand  der  kristallinisclien  Scliiefer. 


In  den  Erstarrungsgesteinen  kristallisieren  die  Geraengteile  nach- 
einander  in  zum  Teil  ûbergreifenden  Bildungsperioden  aus  dem  Magma. 
Daniit  ist  schon  zugestanden,  daû  nicht  aile  Gemengteile  des  Er- 
starrungsgesteines  miteinander  in  chemischem  Gleichgewicht  stehen. 
Wirklich  im  Gleichgewicht  sind  nur  die  gleichzeitig  sich  abscheidenden 
Gemengteile  (im  Wortschatze  der  modernen  physikalischen  Chemie  die 
Bodenkôrijer)  und  der  flUssige  Magmarest.  Der  letztere  ândert  sich  aber 
im  Laufe  der  Erstarrung,  nicht  nur  in  bezug  auf  das  Mengenverhâltnis 
auskristallisierbarer  Stoffe,  sondern  nanientlich  auch  in  bezug  auf  das 
Verhâltnis  zwischen  kristallisationsfâhigen  und  gasfôrmig  oder  fliissig 
abgegebenen  Bestandteilen  (Mineralbildnern,  agents  mineralisateurs)  ; 
es  andert  sich  ferner  stets  die  Temperatur,  zumeist  wohl  auch.  der 
Druck.  Daher  stehen  die  ersten  Ausscheidungen  des  Magmas  mit  den 
spateren  oder  gar  mit  dem  letzten  flussigen  oder  flUchtigen  Magmarest 
nicht  im  chemischen  Gleichgewichte. 

Spuren  davon  sind  die  bekannten  mannigfaltigen  Erscheinungen 
magmatischer  Résorption  und  Korrosiou,  die  Zonenstruktur  der  aus 
isomorphen  Mischungen  bestehenden  Gemengteile,  welche  im  groflen 
und  ganzen  der  Regel  tblgt,  daB  sich  in  den  iiufleren  Zonen  die  Kom- 
ponente  mit  niederem  Schmelzpunkte  anreichert. 

In  diesem  Sinne  kann  man  also  sagen,  daB  in  den  Erstarrungs- 
gesteinen haufig  Gemengteile  auftreten,  die  miteinander  nicht  in 
chemischem  Gleichgewichte  stehen  und  welche  unter  Umstanden  mit- 
einander chemisch  reagieren  konnen. 

Bei  einem  vollkommen  entwickelten  kristallinen  Schiefer  gibt  es 
nichts  dergleichen.  Hier  werden  aile  Gemengteile  miteinander  in  Beziehung 
gebracht  durch  die  das  ganze  Gestein  durchziehenden  Lôsungsmittel. 

Manche  an  den  kristallinen  Schiefern  wohlbekannte  Ersclieinung 
findet  so  ihre  naturgemâBe  Erklarung. 

Ihnen  allen  ist  wohl,  sei  es  durch  eigene  Erfahi-ung  oder  aus 
der  Literatur,  die  Entstehung  von  Griinschiefern  oder  Amphiboliten  aus 
basischenEruptivgesteinen  bekannt.  Eine  der  auffallendsten  Erscheinungen 
bei  dieser  Umwandlung  ist  das  Verschwinden  der  Eisenerze  und  der 
basischen  Silikate  wie  Olivin.  Sie  werden  zu  Titanit,  Epidot,  Biotit, 
Hornblende  verarbeitet  und  verschwinden  sehr  bald  vollig. 

Fiihrt  also  die  Bildung  der  Erstarrungsgesteine  zur  Differentiation 

der  Stoffe,  so  sind  die  Vorgilnge  bei  Bildung  kristalliner  Schiefer  von 

der  Art,  daC  vorhandene  Unterschiede  ausgeglichen  und  ein  allgemeiner 

chemischer  Gleichgewichtszustand  angestrebt  wird. 

70* 


556 

Die  Mineralkombinationeii  der  Erstarrungsgesteine  und  chemisch 
gleich  zusammengesetzter  kristalliner  Schiefer  sind  dalier  niclit  die 
gleichen.  Einer  der  vvichtigsten  Unterschiede  liegt  hierbei  in  deu  ver- 
anderten  Loslichkeitsverhaltnissen  fester  Lôsungen. 

Nach  Analogie  des  Verhaltens  von  FlUssigkeiten  ist  vorauszu- 
sehen,  daB  l)ei  der  hohen  Erstarrungstemperatur  molekulare  homogène 
Misclîungen  bildungs-  und  bestandfâhig  sind,  die  es  bei  einer  niederen 
Teniperatur  nicht  mehr  sind,  sondern  die  Tendenz  haben,  zu  zerfallen. 

Es  ist  nicht  unwahrscheinlich,  dafi  auf  diesem  Grunde  manche 
von  den  Unterschieden  im  Mineralbestand  der  Erstarrunffs<îesteine  und 
der  kristallinen  Schiefer  beruhen. 

Auf  einen  Unterschied  dieser  Art  will  ich  hier  besonders  auf- 
merksam  machen,  da  er  sich  auf  die  so  genau  bekannte  Feldspat- 
gruppe  bezieht. 

In  vielen  Erstarrungsgesteinen  spielen  Anorthoklase,  das  ist 
pliysikalisch  homogène  Mischungen  von  Kalifeldspat  und  Plagioklas- 
substanz,  eine  nicht  unwichtige  Rolle. 

In  kristallinen  Schiefern  ist  noch  nie  ein  Anorthoklas  gefunden 
worden,  soweit  nieine  Erfahrung  reicht  und  sovveit  ich  die  Literatur 
kenne.  Auch  in  solchen  Gesteinen  nicht,  die  nach  ihrer  chemischen 
Zusammensetzung  zur  Anorthoklasbildung  f()rmlich  priidisponiert  er- 
scheinen.  Immer  tinden  sich  deutliche  Verwachsungen  von  Kalifeldspat 
(haufig  in  Mikroklinform)  und  Albit  oder  Oligoklasalbit  in  der  Form 
von  Perthiten  oder  Mikroperthiten. 

Ein  anderer  Eall,  den  ich  erwîLhnen  mochte,  betriflft  den  Titan- 
gehalt  von  Mineralen  der  Pyroxen-Aniphibolgruppe. 

Nie  noch  liât  man,  soviel  mir  bekannt  ist,  in  kristallinen  Schiefern 
jene  violettbraunen  Augite  oder  jene  dunkelbraunen  llomblenden  ange- 
troffen,  welche  in  Erstarrungsgesteinen  so  haufig  auftreten  und  deren 
eigentUmliche  Farbennuaucen  man  dem  Titangehalte  wohl  mit  Recht 
zuschreibt.  Ob  ein  dem  Silikat  isomorphes  Titanat,  ob  vielleicht  eine 
vom  Pyroxen  oder  Amphibol  verschiedene  Titan ver])induug  anzunehmen 
sei,  die  in  dem  Silikat  nach  Art  einer  festen  Losung  intemiolekular 
verteilt  wiire,  mag  strittig  sein,  jedenfalls  liandelt  es  sich  bei  diesen 
tief  gefàrbten  Mineralen  der  Erstarrungsgesteine  um  eine  physikalisch 
homogène  Mischung. 

In  kristallinen  Schiefern  sucht  man  solche  Pyroxene  und  Amphibole 
vergebens.  Dagegen  findet  man  in  Grunscliiefern  und  Amphiboliteu  nicht 
selten  Hornblonden,  die  einen  bis  zur  Undurchsiclitigkeit  trilben  Kern 
haben.  In  manchen  Fallen  zeigt  sich,  daC  die  Hornblenden  homoaxe 
Pseudomorphosen  nach  Pyroxen  (also  Uralite)  sind.  Bei  naherer  Unter- 
suchung  zeigt  sich,  daB  die  Trubung  herriihrt  von  einer  Unzahl  winziger 


557 

Einscliliisse.  die  bisweilen  aus  Titanit,  bisweilen  aus  Rutil  bestehen. 
Auch  hier  sehen  wir  an  Stelle  eines  bomogenen  Mischkristalls  eiu 
niechanisches  Gemenge  treten. 

In  beiden  Fallen  liegt  folgende  Auffassung  nahe:  Bei  der  hohen 
Erstarrungsteraperatur  des  Massengesteines  ist  die  isomorphe  Mischung, 
bezUglich  die  feste  Lôsung  bildungs-  und  bestandfâhig. 

Bei  etwas  niederer,  aber  immer  noch  relativ  hoher  Temperatur 
wird  ein  Umwandlungspunkt  erreicht  und  aus  der  homogenen  Mischung 
wird  ein  inhomogenes  Gemenge.  Dies  wird  eintreten,  wenn  das  Material 
eine  Umbildung  zu  einem  kristallinen  Schiefer  erfahrt. 

Wird  dièse  Umwandlungstemperatur  rasch  und  bedeutend  unter- 
schritten,  so  kann  die  homogène  Mischung  unbegrenzt  lange  bestehen 
bleiben.  Dies  wird  die  Regel  bei  der  Bildung  von  Erstarrungs- 
gesteinen  sein. 

Spuren  einer  solchen  Entmischung  sind  auch  bei  den  kômigen 
Massengesteinen  ofter  nachweisbar  und  leicht  verstândlich,  da  ja  bei 
der  langsamen  AbkUhlung  der  Tiefengesteine  die  Substanzen  lângere 
Zeit  in  der  Nahe  der  Umwandlungstemperatur  verharren  als  bei  der 
raschen  AbkUhlung  der  ErguCgesteine. 

Chemisch-physikalisch  laBt  sich  das  Auftreten  der  erwâhnten 
homogenen  Mischungen  in  den  Erstarrungsgesteinen  und  ihr  Fehlen 
in  den  kristallinen  Schiefern  so  auffassen,  daB  beim  Ubergang  aus  dem 
magmatischen  Zustande  in  den  starren  nicht  sofort  der  définitive  stabilste 
Zustand  erreicht  wird,  sondeni  zuerst  ein  niichstliegender,  gewissermaUen 
provisorisclier,  der  dann  erst  spâter  dem  stabilsten  weicht.  In  den 
kristallinen  Schiefern  hâtten  wir  somit  die  Stoffe  in  der  Regel  in 
ihren  stabilsten  Verbindungen. 

Ein  anderes  Moment,  das  hervortritt,  wenn  man  die  Mineral- 
zusammensetzung  eines  Erstarrungsgesteines  vergleicht  mit  der  eines 
chemisch  gleichartigen  kristallinischen  Schiefers,  pragt  sich  aus,  wenn 
man  die  Molekularvolumina  der  Gemengteile  berucksichtigt.  Uni  der- 
artige  Vergleiche  anstellen  zu  konnen,  war  es  erforderlich,  die  Molekular- 
volumina der  wichtigsten  Gesteinsgemengteile  zu  berechnen,  in  iihnlicher 
Weise,  wie  dies  Loewinson-Lessing  getan  hat  ^).  Das  Résultat  dieser 
Arbeit  ist  in  der  nachlblgenden  Tabelle  gegeben. 

Die  Tabelle  enthiilt  auUer  der  bei  der  Berechuung  zugrunde 
gelegten  Formel  noch  die  Bezeichnung,  ob  das  Minerai  ein  groCeres 
(+)  oder  ein  kleineres  (— )  Volumen  hat  als  die  Oxyde,  aus  denen  es 
zusanimengesetzt  gedacht  werden  kann. 


^)  F.  Loewinson-Lessing,    Studien  ûber  die  Eruptivgesteine.    Comptes 
rendus  de  la  VIL  session  du  Congrès  géologique  International.  Russie  1397. 


der  Molekularvolumina   der   hâufigen  Gesteins- 

gemengteile. 

Sulflde. 

Heobachlet  Berechnet 

Pyrit  FeS2 23*2  — 

Markîisit  FeSo 25*4  — 

Ma^etkies  FeS 19*1  — 


Oxyde, 


Brucit  Mg02H2 . 
Diaspor  ^4/27/2^4 
Korund  -4/2O3    . 


Periklas  MgO    . 

Quarz  SiO^   .     . 

Tridymit  6ÏO2    . 

Rutil   7Y()2    .     . 

Anatas   77  Og 

Brookit  7^/02     . 

Zinnstein  Sn02  - 

Hamatit  /^^2^3  • 
-Ilmenit  FeTi(\. 

Magnetit  Fe.J\ 

Chromit  Fed^O^ 
-fSpinell  MgAl20^ 
+Hercynit  FeAl20^ 


Carbonate. 


Calcit  CaCO.^  .  . 
Magnesit  MgCO^  . 
Dolomit  CaMgC20^, 
Siderit  FeCO^  .  . 
Mangaiispat  MnCi\ 
Zinkspat  ZnCO.^     . 


Silikate. 


— Forsterit  MgoSiO^  .     . 
— Fayalit   Fe^SiÔ^ 
-fMonticellit  CuMgSiO^ 
+Wollastoiiit  CaS/Y>3 

--Enstatit  Mg2'^^2^K,  • 
—  F €2^1 20^  .     . 


24-8 

(29-3) 

36-4 

43-2 

25-2 

11-3 

22-8 



26-3 

19-1 

20-6 

19-5 



22-0 

30-3 



31-7 

33-6 

44-8 

49-7 

40-(î 

36-5 

44-4 

397 

3(5-8 

73-2 

27-9 

67-3 

G4-7 

140-5 

29  5 

70-5 

31-1 

69-7 

28-8 

43-9 

45-4 

47-3 

51-8 

51!) 

51-3 

41-5 

4t0 

(i40 

G8-2 

72-5 

74-0 

559 


Beobachtet    Berechnet 


■Diopsid  CaMgSi^O^     , 
-Hedenbergit  CaFeSi20Q 
Gemeiner  Augit     .     . 
-Akmit  NaFeSf^O^  .     . 
■Jadeit  iNTaJ/^VgOg  .     . 


■  Anth  ophylli t  il/r/^  Si\ 0^^ 

"Tremolit  CaNg^Si^O^^ 
■Gemeine  Hornblende  . 
Glaukophan  Na A I2  St\  0^2 


4-Sodalith  3  NaAlSi(\+NaCl 
+Nephelin  NaAiSiO^  . 
4-Leucit  KAlSi20Q  .  . 
4-Ortboklas  KAlSi^O^  . 
+Albit  NaAlSi^Os  .  . 
+Anorthit  6'a^/2^'2^6  • 


+Andalusit  ^/g'^^^s 
+Sillimanit  Al2SiO^ 
-  Distben  AJ2SiO^ 


-Staurolith  HFeA1^Si20^^ 
—  Gf rossular  Ca^Al2  Si-^  0^2 
— Ahnandin  Fe^ AI2 Si^  0^2 
-Pjrop  My^Al2Sl^0^2   • 
— Demantoid   Ca^F€2SfQ0^2 
+Cordierit  Mg2Al^Si^0i^ 
Beryll  B^Al2Sf,0,s      • 


Zoisit  HCcu^Al^ Si^  O^^ 
Klinozoisit  HCa2Ah^Si^0i'^ 
Epidot  HCa2{AJ Fe)^Si^O^^ 
-Vesuviaii  Hj^B^2^h^hQ^\^ 


Ch  ry  80  ti  1  H^  Mg^  Si 2  O9 
A  n  t  igo  ri  t  IT^  Mg^  Sio  O9 
Talk  l[2Mg,Si,0^2.  . 
■Cblorltoid   H2FeAl2SiO^ 

Pennin   «Spg/lfg   • 
Klinocblor  SpAf     .     . 
Amesit  II^Mg2Al2SiO^ 


68-0 

74-1 

720 

77-3 

68-2 

670 

71-3 

61-4 

69-2 

135-0 

136-4 

135-0 

142-3 

140-5 

136-4 

143-6 

2110 

204-4 

56-5 

56-5 

88-0 

75-9 

109-4 

98-7 

100-3 

920 

lOl-l 

880 

51-8 

48-0 

50-2 

48-0 

44.4 

48-0 

123-0 

132-1 

125-8 

145-2 

119-8 

137-1 

118-0 

127-5 

132-2 

1503 

233  0 

187-0 

200 

137-0 

149-6 

135-9 

149-6 

148-0 

474-9 

546 

113-0 

115-5 

1090 

1 1 5-5 

142-4 

143-1 

69-6 

80-5 

106-1 

106-5 

110-9 

— 

560 


Beobachtet    Berechnet 

-Muscovit  H^KAl^Si^O^^  ....    1400        142-0 
Biotit  ^^'  ^\f 'f'în     .      2  X  153-0  - 

+Perowskit  CaTiO^ 42-0  363 

-Titanit  GaTiSiO^ 55-6  59- 1 

Vergleicht  man  die  Verteilung  dieser  Plus-  und  Minuszeichen, 
80  findet  man,  daB  viele  Minérale,  die  in  Erstarrungsgesteinen  und  in 
echten  Kontaktgesteinen  eine  BoUe  spielen,  die  aber  normalen  kristallinen 
Schiefem  fehlen,  mit  -f-  bezeichnet  sind  (zum  Beispiel  Monticellit, 
Wollastonit,  Sodalith,  Leucit),  wâhrend  umgekehrt  manche  den  Er- 
starrungsgesteinen fehlende,  aber  in  den  kristallinischen  Schiefem 
heimische  Minérale  das  Zeichen  —  tragen  (zum  Beispiel  Disthen,  Zoisit, 
Epidot,  Granat,  Muscovit,  Talk,  Chloritoid). 

Doch  kann  man  nicht  behaupten,  dafl  die  Regel  durchgreift,  da 
vielmehr  auch  Plusminerale  unter  den  Gemengteilen  kristallinischer 
Schiefer  vorkommen,  wie  zum  Beispiel  die  Feldspate  ^). 

Das  ist  es  aber  nicht,  was  hervorgehoben  werden  soU,  sondern 
wichtiger  erscheint  es,  Vergleiche  auszufïihren  bei  chemisch  gleichartig 
zusammengesetzten  Erstarrungsgesteinen  und  kristallinen  Schiefem. 
Wenn  sich  dièse  in  ihrer  Mineralzusammensetzung  unterscheiden,  so 
mufi  es  môglich  sein,  eine  chemische  Gleichung  aufzustellen,  welche 
auf  der  einen  Seite  die  Gemengteile  des  kristallinen  Schiefers  enthalt, 
auf  der  anderen  die  Gemengteile  des  Erstarrungsgesteines.  Berechnet 
man  dann  die  Molekularvolumina  auf  beiden  Seiten,  so  zeigt  sich  mit 
groBer  RegelmâBigkeit  ein  kleiueres  Volum  auf  der  Seite  des  kristal- 
linen Schiefers. 

Manchmal  ist  es  môglich,  eine  restlose  Gleichung  dieser  Art  auf- 
zustellen; manchmal  laBt  sich  die  Gleichung  nur  bilden  unter  der 
Annahme,  daB  im  kristallinen  Schiefer  kleine  Mengen  von  H^O  oder 
CO2  vorhanden  seien,  welche  dem  Erstarrungsgesteine  fehlen.  Trotzdem 
ist  nicht  seiten  das  Volumen  des  Schiefers  (ifter  noch  kleiner  als  das 
Volumen  des  Massengesteines. 

Es  folgen  hier  einige  wenige  Beispiele  solcher  Volumgleichungeu, 
welche  das  Gesagte  illustrieren  '^). 


*)  Der  nun  folgende  Teil  des  Vortrages  muÛte  wegeii  der  festgesetzten  Zeit- 
beschriinkung  stark  gekiirzt  werden  ;  er  wird  hier  in  et wiis  ausfuhrlicher  Weise 
mitgeteilt. 

'^)  Ausfùhrlicheres  siehe  in  der  Arbeit  in  den  Denksohriften  der  Wiener 
Akadeniie. 


561 


Beispiele  von  Volumgleicliungen. 


Gabbro 
Olivin,  Augit,  anorthitreicher  Plagioklas 

Augit 
CaMgSi^(\      .     .     .     68-0 
M(j  Al^  Si  0^      .     .     .     68-0 

136-U 

Augit  -f  Anorthit 
CaMgSi^O^     .     .     .     68-0 


Ca  Al^  Si^  Og 


.  101-1 


1691 


Olivin  +  Anorthit 


i%,  Si  0^      . 
Ca  Al^  Si^  Og 

»            »            m 

•             •             • 

43-9 
lOl-I 
1450 

Albit  des 

Plagiokl 

lises 

Xa  Al  Si^  (\ 

•     •     • 

100-3 

Diabas 
Labrador,  Augit,  Titaneisen 

Augit  +  Anorthitsubstanz  -f-  Wasser     = 


7  CaMgSi^O^\ 
2  MgAl^SiOf^j 
A  CaAl^Si^  Og  . 
2  f /,  0      .     .     . 


.  6120 

.  404-4 
.   (860) 


1016-4 

(1052-4) 


Labrador -f  Augit  +  Titaneisen  4-Wa.s8er 

3  NaAlSi^O^,  .     .     .  300'9 
13  ('aAl^Si^  (\.     .     .  303-3 

2  Ca  Mg  Si^  Og  .     .     .1 86-0 
FeTiO^ 31-7 

3  //,  0 (540) 


{; 


771-9 

(825-9) 

idor  +AugitH-  Titaneisen  +Wa^ 

iVrt  Al  Si^  i\      . 

.     .   100-3 

CaALSi^  Oy 

.     .  1011 

2  Cit  Mg  Si.^  Og 

.     .  136-0 

3  Fe  Ti  O3     . 

.     .     .     95-1 

4  //,  0     .     . 

.     .     .    (72  0) 

432-5 

(504-5) 

Eklogit 
Omphazit,  Granat,  Quarz 

Granat 
/?, /i;,6V,  Ojj  zirka   .  1200 


Granat  +  Quarz 

R^Al^Si^O^^     .     .     .  125-8 
SiO, 22-8 


148-6 

Granat 
R^Al^Si^O^^    .     .     .  125-8 


lYa^Z-Silikat  im  Omphazit  -f-  Quarz 
Art  Al  Si^  0«      ...     64-8 


Si  O, 


22-8 


87-6 


Grûnschiefer) 

Albit,  Hornblende,  Zoisit  (Epidot), 

Chlorit,  Quarz,  Titanit 

Stralstein  -f-  Zoisit 

à  CaMg^Si^O^.^     .     .  405  0 
4  // Ca^  Al^  Si^  Oj3     .  5480 

9530 


Zoisit+Chlorit  +Titanit  +Quarz  4-Albit 

2  HCa,Al^Si^(\^     .  274-0 
U^  U^  Si,  Og .     .     . 
CaSiTip^  .     .     . 


SiO. 


3  Sa  Al  513  Og 


106-5 
55-6 
22-8 

300-9 


759-8 


{ 


Chlorit  +  Titanit  +  Albit 

U^R^Si^O^,      .     .     .   106-5 
//,  R.  Al^  Si  Og  .     . 
3  CaSiTiO^    .     . 


.Vrt  Al  Si^  0« 


.  106-5 
.  166-8 
.  100-3 
480-1 


71 


5()2 


So  lehrreich  (las  Studium  dieser  Volunisverhâltnisse  ist,  so  muB 
niaii  sich  doch  hUten,  die  Tragweite  dieser  Erkenntnis  zu  Qberschiitzeu. 
Ein  voUstiindiger  Uberblick  der  aufstellbaren  Vergleiche  lehrt,  dafi  das 
Volunigesetz  derBildung  von  Kalifeldspat  und  anortbitreicher  Plagioklase 
entgegenwirkt.  Und  doch  gibt  es  grofie  Gebiete  kristallinischer  Schiefer, 
in  denen  gerade  dièse  Minérale  eine  sehr  wichtige  RoUe  spielen. 

Es  muB  also  ein  Moment  geben,  das  dem  Volumgesetze  entgegen- 
wirkt —  die  Temperatur. 

Sehen  wir  von  mehr  lokalen  Warniequellen  ab  und  ziehen  zunilchst 
nur  das  Erdinnere  als  allgemein  wirksame  Warniequelle  in  Betracht, 
so  werden  wir  zu  der  Vorstellung  gefiihrt,  daB  es  innerhalb  der  Erd- 
riude  zwei  Tiefenstufen  geben  muB  :  eine  tiefere,  in  der  die  Temperatur 
so  hoch  ist,  daû  die  Bildung  hydroxylreicher  Minérale  ausgeschlossen 
ist,  und  eine  obère,  in  welcher  solche  Minérale  sich  bilden  konnen. 
In  der  oberen  Tiefenstufe  beherrscht  das  Volunigesetz  die  Mineral- 
bildungen,  in  der  uuteren  kommt  eine  groBere  Verwandtschaft  zu  den 
Mineralbildungen  der  Erstarrungsgesteine  und  der  Kontaktbildungen 
in  den  innersten  Kontaktliofen  zur  Geltung. 

Ich  habe  versucht,  die  fiir  die  beiden  Tiefenstufen  charakteristischen 
Minérale  in  folgender  Tabelle  zusammenzustellen,  in  der  die  Gemeng- 
teile  nach  den  in  ihnen  auftretenden  Basen   geordnet  sind. 


Obère  Tiefenstufe 

Al  allein   .     .     .     .     Disthen 

Fe  -\-  Al    ,     .     .     .     Chloritoid,  Granat 

Mg  allein  ....     Antigorit 


M(j  +  Al  . 
Mff  +  Ca  . 
Ca  -f  Al  . 
Na  -h  Al   . 


Xa  -(-  Fe  . 
Ka  -\-  Al  ,     . 
K  -h  Fe  -h  Mg 


Cblorit 
Hornblende 
Zoisit,  Epidot 
Albit,  bei^V-Mangel 

(îlaukophan 
^Va-Hornblenden 
Muscovit 
Biotit 


Ti meist   mit  Ca  und 

Si  als  Titanit 


Untere  Tiefenstufe 

Disthen,  Sillimanit 

Alniandin 

Rhomb.  Pyroxene,  bei  6V-Mangel  Olivin 

Pyrop,  Cordierit 

Diopsid,  Omphacit 

Anurthitreicher  Plagioklas 

Albitsubytanz  imPlagioklas,  beiSi-Mangel 

iSTï  vl/-V^erbindung  im  Omphacit 
Agii-in  als  Heimischung  im  Omphacit 
Kalifeldspat 
Biotit 
Rutil 


Es  liegt  in  der  Natur  der  Sache,  daB  diesc  Stufen  nicht  scharf 
voneinander  gescliieden  sind,  daû  Minérale  der  unteren  Stufe  in  die 
obère  Ubergreifen,  anderseits  die  fiir  die  obère  Stufe  charakteristischen 
Minérale  bis  zu  verschiedenen  Tiefen  in  die  untere  Stufe  vordringen. 
Bei  hydroxylhaltigen  Mineralen  entspricht  das  der  verschiedenen 
Temperatur,  bei  der  der  Hydroxylgehalt  unter  Bildung  von  Wasser- 
dampf  verloren  geht.  So  reichen  offenbar  die  E})idote  tiefer  herab  als 
die  Chlorite,  die  Biotite  und  Granaten  hoher  hinauf  als  die  Pyroxene. 


563 


Straktur  der  kristallinen  Schiefer. 


Auch  bezUglicli  der  Struktur  der  kristallinen  Schiefer  dtirfen  wir 
von  einem  Vergleiche  mit  dem  Massengesteine  manche  Aufklîirung 
erwarten.  Die  Struktur  der  Erstarrungsgesteine  —  ein  so  vielfach  um- 
strittenes  Kapitel  der  Pétrographie  —  ist  trotz  mancher  Divergenzen 
in  der  Auffassung  und  Bezeichnung  doch  in  ihrem  Wesen  heute  richtig 
erkannt.  Es  ist  das  genetische  Moment,  welches  dièse  allgemeine 
und  richtige  Erkeuntnis  verniittelt  hat,  die  Erkenntnis,  daB  in  den 
Erstarrungsgesteinen  Gebilde  vorliegen,  die  durch  einen  z  e  i  1 1  i  c  h 
fortschreitenden  Kristallisationsprozefi  entstanden  sind. 
Die  Struktur  der  Erstarrungsgesteine  wird  beherrscht  durch  den  in 
zeitlicher  Folge  nacheinander  sich  vollziehenden  Ubergang  der  Gemeng- 
teile  aus  dem  magmatischen  Zustande  in  den  kristallisierten. 

Von  diesem  genetischen  Gesichtspunkte  aus  sind  erst  aile  die 
verschiedenen  Gestaltungen  der  Struktur  der  Erstarrungsgesteine  ver- 
stiindlich   geworden. 

Die  einzelnen  Modifikationen  der  Massengesteinsstrukturen  hier 
zu  besprechen  oder  nur  aufzuzâhlen,  haben  wir  keine  Veranlassung. 
Sie  sind  ebenso  wie  die  u})lichen  Bezeichnungen   hinlanglich  bekannt. 

Von  diesem  Nacheinander  der  Kristallisation  ist  nun  bei  den 
kristallinen  Schiefern  nichts  zu  bemerken.  Im  geraden  Gegensatze  :  bei 
einem  voUkommen  entwickelten  kristallinen  Schiefer  erscheint  ailes 
gleichzeitig  kristallisiert.  Und  die  Struktur  der  kristallinen  Schiefer 
ist  charakterisiert  durch  das  gleichzeitige  Wachsen  und  die  gegenseitige 
Anpassung  der  Gemengteile  aneinander  und  an  die  im  Gesteine  wirk- 
samen  Druckkrafte. 

Die  eigentUmliche  Struktur,  die  durch  dièses  gegenseitige  An- 
passen  der  Gemengteile  im  starren  Zustande  hervorgeht,  bezeiclmen 
wir  als  kristalloblastisch  (py.xGXzty  ^  sprossen)  und  es  soll  unsere 
niichste  Aufgabe  sein,  die  Kennzeichen  und  Modalitâten  dieser  Struktur 
namhaft  zu  machen. 

Als  Merkmale  der  typischen  kristalloblastischen  Struktur  sind 
anzuflihren  : 

1.  Die  wesentlichen  Gemengteile  des  kristallinen  Schiefers  sind 
gleichwertig,  keiner  ist  vor  dem  anderen  kristallisiert,  wie  die  Ein- 
schliisse  beweisen.  Jeder  Gemengteil  iîndet  sich  gelegentlich  als  Ein- 
schluB  in  allen  anderen  vor. 

2.  Ausbildung  der  Kristallformen  ist  verhiiltnismaBig  selten.  Die 
vorhîindenen  Kristiillformen  sind  stets  sehr  einfach  und  oft  entsprechen 
die    Kristallfliichen    den   Spaltfliichen.     Iliiufig    sind  Individuen,    welche 

nur  partiell  Kristallformen    zeigen,    zum  Beispiel    solche,    die  nur    ein 

71* 


564 

Kristallfltichenpaar  zeigen,  dem  dann  die  Spaltbarkeit  entspricht,  oder 
eine  Zone  von  Kristallfliichen,  der  dann  auch  Spaltflachen  angehôren. 
Die  Bander  der  Tafeln,  die  Enden  der  Stiulen  oder  Nadeln  entbehren 
der  Kristallflâchen  (Tafeln  von  Glimmer,  Chlorit,  Talk,  Nadeln  von 
Hornblende,  Sillinianit,  Zoisit). 

3.  Durchweg  fehlen  durch  Voraneilen  des  Kanten-  oder  Ecken- 
vvaclistums  entstehende  Skelettformen. 

4.  Nach  der  Ausbildung  der  Kristallfomi  lassen  sich  die  Gemeng- 
teile  in  eine  Reihe  mit  abnehmender  Kristallisationskraft  bringen,  so 
dafi  jedes  in  der  Reihe  voranstehende  Minerai  bei  Beriilirung  mit  einem 
nachfolgenden  seine  Kristallform  zur  Geltung  bringt. 

Die  Gemengteile  kristallinischer  Schiefer  nach  abnehmender 
Kristallisationskraft,  kristalloblastische  Reihe  : 

1.  Titaneisen,  Rutil,  Magneteisen,  Eiseiiglanz,  Titaneisen,  Granat, 
Turmalin,  Haurolith,  Disthen. 

2.  Epidot,  Zoisit. 

3.  Pjroxene,  Hornblenden. 

4.  Breunnerit,  Dolomit,  Albit. 
0.  Glimmer,  Chlorit,  Tnlk. 

G.  Calcit. 

7.  Quarz,  Plagioklase. 

8    Ortboklas,  Mikroklin. 

Ausnahmen  kommen  natUrlich  vor;  sie  sind  vielleicht  aufâuBere 
Momente  zu  schieben,  welche  die  Kristallisationskraft  andern.  Kleine 
Individuen  haben,  wie  es  scheint,  mehr  Aussicht,  ihre  Kristallform  zur 
Geltung  zu  bringen  als  grofie. 

Was  hier  Kristallisationskraft  genannt  wird,  dafiir  ist  es  vielleicht 
moglich,  einen  exakteren  Ausdruck  zu  finden,  wenn  man  die  Vorstellungen 
von  Curie  tiber  die  Ursache  der  Ausbildung  der  Kristallfomien  ilber- 
haupt  beniitzt.  Ohne  hierauf  nalier  einzugehon,  sei  nur  darauf  hin- 
gevviesen,  dafi  die  oben  auf  Grund  zahlreicher  Einzelerfahrungen  auf- 
gestellte  Reihe  im  groBen  und  ganzen  eine  Keilie  nach  abnehmendem 
spezifischen  Gewichte  darstellt.  Da  anderseits  unverkennbar  Spaltflachen 
als  Kristallfliichen  bevorzugt  werden,  liegt  es  nahe,  anzunehmen,  dafi 
das  eigentliche  primum  movens  die  dichte  Scharung  der  Molekel  ist, 
und  dafi  jene  Minérale  Kristallfomien  annelimen,  welche  die  dichtest 
gescharten  Molekel  besitzen,  und  dafi  unter  den  verschiedenen  KrisUill- 
fliichen  desselben  Minerais  jene  ani  leichteston  entstehen,  in  denen 
die  Anordnung  der  Molekel  ani  dichtesten  ist. 

Jene  Gemengteile,  welche  im  kristallineii  Schiefer  Kristallfomi 
zeigen,  sollen  Idioblasten  (adj.  idio})lastiscli),  jene,  die  der  Eigen- 
form  entbehren,  Xenoblasteii  i^adj.  xenoblastischj  liciCen. 


565 

Dièse  Bezeichnungen  efscheinen  vielleicht  auf  den  ersten  Blick 
als  UberflUssig  und  koniiten  ersetzt  werden  durch  idioniorph  oder 
automorph  und  allotriomoi*ph  oder  xenomorph. 

Es  ist  aber  unsere  Ausicht,  dafi  die  Bezeichnungen  fUr  Struktur- 
verhâltnisse  erst  dann  wissenschaftlichen  Wert  erlangen,  wenn  sie 
gleichzeitig  genetische  Bedeutung  haben.  FUr  die  Erstarrungs- 
gesteine  ist  das  allgemein  anerkannt.  Mit  den  Ausdrticken  idiomorph  etc. 
ist  nach  unserer  Ansicht  unlôsbar  verbunden  die  Vorstellung  sukzes- 
siver  Erstarrung  aus  dem  magmatischen  Zustande.  Ein  Erstarrungs- 
gestein  kann  nur  richtig  beschrieben  und  bezeichnet  werden,  wenn  wir 
es  so  genetisch  auffassen.  Da  der  Bildungsgang  und  die  Kristallisations- 
verhaltnisse  im  kristallinen  Schiefer  ganzlich  andere  sind,  indem  hier 
die  Ausbildung  der  Kristallform  nicht  Folge  des  KristalUsierens  nach- 
einander  ist,  sondern  als  Folge  grôBerer  Kristallisationskraft  bei  gleich- 
zeitigem  Wachsen  und  Anpassen  im  Karapfe  uin  den  Raum  gewonneu 
wird,  erscheint  es  uns  zweckmâBig,  fiir  die  formalen  Verhaltnisse  der 
kristallinen  Schiefer  auch  besondere,  ihnen  angepaBte  Bezeichnungen 
vorzuschlacren. 

Nicht  selten  findet  man  dort,  wo  zweierlei  Gemengteile  zusammen- 
stoBen,  daB  der  eine  meist  konvexe,  der  andere  konkave  Obei-flachen 
entwickelt.  Namentlich  Orthoklas  und  Mikroklin  hat  beim  Zusaminen- 
tretfen  mit  Plagioklas  und  Quarz  die  Neigung,  in  solchen  oft  sehr 
wunderlich  gezackten  Xenoblasten  aufzutreten;  auch  beim  Calcit  ist 
die  Erscheinung  oft  zu  sehen. 

Wir  fahren  nun  fort  in  der  Aufzâhlung  der  Merkmale  der  kristallo- 
bhistischen  Struktur: 

5.  Parallelstruktur  kommt  zustande  nicht  allein  durch  Pamllel- 
stellung  fertiger  Kristalle  mit  ihren  Langsdimensionen  (wie  bei  der 
Fluidalstruktur  der  Erstarrungsgesteine),  auch  nicht  bloB  durch  mecha- 
nische  Kataklase  oder  durch  Translation  oder  Gleitung  innerhalb  der 
Individuen,  sondern  durch  Begtinstigung  des  Wachsens  der 
Gemengteile  in  der  Richtung  senkrecht  zur  starksten 
Pressung.  Sie  gewinnt  den  groBten  Teil  ihrer  Wirkung,  wenn 
Minérale  vorhanden  sind,  die  ihrerseits  begUnstigte  molekulare  Wachs- 
tumsrichtungen  haben. 

Dièse  Siitze  verlangen  zuniichst  eine  kurze  Erorterung  liber  die 
Druckkrilfte  in  einem  sich  entwickelnden  kristallinen  Schiefer.  Streng 
zu  unterscheideu  ist  der  allseitige  Druck,  welcher  auch  bestehen 
bleibt,  wenn  wir  uns  das  Gestein  durch  eine  Fltissigkeit  ersetzt  denken. 
Dieser  Druck  hiingt  ab  von  der  Tiefe  unter  der  Oberfliiche,  in  der  sich 
das  Gestein  befindet.  Zum  mindesten  ist  dieser  Druck  gleich  zu  setzen 
mit  dem  Drucke  einer  VVîissersilule  von  der  Hohe    der    Uberlagernden 


5G() 

Geste insmassen.  Fur  lang  andauernde,  eine  allmiihliche  Verschiebupg 
innerhalb  des  Gesteines  selbst  bewirkende  Vorgtinge  mufi  man  wQhl 
den  Druck  der  ilberlagernden  Gesteinssiiule   selbst  in  Betracht  ziehen. 

Ferner  ist  zu  beriicksichtigen  der  eiiiseitige  Druck,  Gebirgsdruck, 
der  sich  im  groBeii  iii  Faltung,  Uberschiebung  uud  îibnlichen  tekto- 
nischen  Vorgiingen  iiuBert  uiid  der  natiirlich  schlieûlich  an  jeder  einzeluen 
Gesteinslage,  ja  an  jedem  einzelnen  Korn  eines  Gemengteiles  wirksam 
sein  muB.  Diesen  ungleichmâBigen  Druck,  welcher  Bewegungen  inner- 
halb der  Gesteinsmasse,  Deformationen,  Strukturveriinderungen  liervor- 
zurufen  irastande  ist,  woUen  wir  Pressung  nennen. 

Wahrend  der  Druck  wesentlich  auf  die  V  o  I  u  m  e  n  e  r  g  i  e  der 
ihm  unterliegenden  Korper  wirkt,  wird  die  Pressung  zunLichst  form- 
andemd  wirken  ;  sie  wird  zuniichst  elastische  Deformationen  herbei- 
fiihren  und  die  Korper  werden  ihr  For  ni  énergie  entgegensetzen. 
Theoretisch  findet  sich  Fornienergie  nur  bei  festen  Korpern,  daher 
kann  Pressung  nicht  auf  flUssiges  Magma  einwirken. 

Der  Pressung  kann  nun  das  Gestein  auf  verschiedene  Weise 
nachgeben : 

1 .  Durch  elastische  Deformationen.  Sie  wtirden  bei  Aufhoren  der 
deformierenden  Kraft  wieder  verschwinden.  Dièse  elastischen  Defor- 
mationen kônnen  wegen  der  engen  Elastizitiitsgrenze  der  Minérale  keine 
hohen  Betrâge  erreichen.  Spuren  davon  soU  man  in  Steinbriichen 
bemerkt  haben. 

2.  Durch  Translation  und  Gleitung  innerhalb  der  Individuen. 

3.  Durch  Kataklase. 

Es  gibt  aber  Schieferstrukturen  und  sie  sind  weit  verbreitet,  die 
sich  durch  dièse  Vorgange  aile  in  nicht  deuten  lassen,  und  zwar  sind 
sie  auBerordentlich  verbreitet.  Ihrer  Besprechung  wollen  wir  uns  nun 
zuwenden. 

Von  H  e  i  m  wurde  die  Vorstellung  der  b  r  u  c  h  1  o  s  e  n  U  m- 
formung  der  Gesteine  eingefUhrt.  Unterliegt  ein  Gestein  einer 
vertikalen  Belastung,  welche  die  Bruchfertigkeit  des  Gesteines  und 
seiner  Gemengteile  Uberschreitet,  so  wandelt  sich  dièse  in  einen  all- 
seitig  fortgepflanzten  hydrostatischen  Druck  und  die  Gesteine  und  ihre 
Gemengteile  geraten  in  einen  Zustand  latenter  Plastizitilt.  Sie  sind  nun 
imstande,  einem  hinzutretendeu  gerichteteii  Druck,  einor  Pressung  nach- 
zugeben  durch  plastisclie  Umfoinunig  ohne  Kataklase. 

Von  hier  ans  ist  die  Vorstellunsî  au8<i^e<;aii<i:en  und  ziemlich  ail- 
gemein  angenonimen  worden,  daB  in  der  Erdrinde  zwei  llegionen  zu 
unterschoiden  seien  :  eine  obère  Uetrion  der  Uniforniun^  mit  Bruch 
und  eine  untere  tiefere  Région  der  bruclilosen  Umformung. 


567 

Die  Vorstellung  der  briichlosen  Umformuiig  entspricht  tatsiich- 
lichen  Beobiichtungen,  die  sich  jedem  aufdrângen,  der  unbefaiigen  in 
Gebieten  kristalliner  Schiefer  beobachtet. 

Wir  glauben  aber,  daB  die  Uraformung  nicht  so  sehr  durch  eine 
niechanische  Plastizitiit  (Uberwindung  der  Kohasion,  der  inneren  Reibung) 
der  Gemengteile  bewirkt  wird  als  durch  chemîsch-physikalische  Vor- 
gange  (Autlosung  und  Kristallisation).  Dièse  Vorstellung  erhâlt  eine 
vortreffliche  StUtze  durch  eine  intéressante,  aber,  wie  es  scheint,  in 
Geologenkreisen  noch  nicht  gewilrdigte  theoretische  Untersuchung  von 
Riecke^). 

Nach  Riecke  wird  durch  mechanischen  Druck  oder  Zug,  tiber- 
haupt  durch  Déformation  der  Schnielzpunkt  eines  Kôrpers  herabgesetzt, 
und  zwar  ist  die  Dépression  unabhiingig  davon,  ob  die  Substanz  ihr 
Volumen  beim  Schmelzen  vergrôBert  oder  verkleinert. 

Riecke  hat  selbst  auf  raôgliche  geologische  Konsequenzen  seiner 
Théorie  hingevviesen.  Er  sagt  unter  anderem  folgendes  zur  Erlâuterung: 

„In  einer  gesattigten  Losung  befinden  sich  zvvei  Prismen,  die  aus 
der  gelôsten  Substanz  hergestellt  sind.  Wird  das  eine  einem  longitu- 
dinalen  Zuge  oder  Drucke  unterworfen,  so  wird  sein  Schnielzpunkt 
erniedrigt.  Bei  konstanter  Temperatur  tritt  Schmelzung  ein  und  die 
Konzentration  der  Losung  wird  vermehrt;  das  zweite  Prisraa  ist  mit 
dieser  im  Gleichgewicht  nur  bei  der  ursprUnglichen  Konzentration. 
Die  Wiederherstellung  des  Gleichgewichtes  kann  nur  durch  Auskristal- 
lisieren  der  gelôsten  Substanzmenge  erfolgen.  Wenn  dièse  auf  dem 
zweiten  Prisma  sich  niederschlagt,  so  wiichst  seine  Masse  auf  Kosten 
der  deformierten." 

Die  theoretische  Studie  Riecke  s  behandelt  nur  den  Fall  der 
homogenen  Déformation.  Es  kann  aber  kein  Zweifel  bestehen,  daB  die 
Grunderscheinung  auch  bei  inhomogener  Defonnation  bestehen  bleibt. 

Denken  wir  uns  ein  Gestein,  bestehend  aus  kristallinen  Individuen. 
Auf  den  kapillaren  Kliiften  zirkuHere  eine  kleine  Quantitat  vonFliissigkeit, 
zum  Beispiel  Wasser,  welches  eine  gesiittigte  Losung  der  Gesteins- 
gemengteile  darstellt,  und  das  Ganze  sei  einer  einseitigen  Pressung 
unterworfen.  In  einem  solchen  Aggregat  wird  sich  die  Pressung  auf 
der  Oberflilche  der  einzelnen  Gemengteile  verteilen  und  man  wird 
Stellen  schwacherer  und  stiirkerer  Pressung  an  den  Berilhrungsstellen 
der  einzelnen  Korner  unterscheiden  Oberflachenelemente,  welche  senk- 
recht    zur  Pressung   orientiert  sind,    werden  am    meisten    gepreBt  und 

^)  E.  Riecke:  Cher  das  Gleicbfîewicht  zwiscben  eineui  festen,  homogen 
defbrinierten  Korper  und  einer  fliissigen  Phase,  insbesondere  ûber  die  Dépression 
des  Schnielzpunktes  durch  einseitige  Spannung.  (iôttinger  Nachrichten  1894.  4. 
S.  278-284. 


o()8 

deforniiert  sein,  Oberfliicheneleniente,  welche  in  die  Kichtung  der 
Pressung  fallen,  werden  relativ  frei  von  Pressung  und  Déformation 
sein.  Die  Anwendung  des  Rieckeschen  Prinzips  auf  diesen  Fall 
wtirde  ergeben,  daB  die  am  stârksten  gepreÛten  Stellen  der  Komer 
gelôst  werden,  wâhrend  die  am  schwâchsten  geprefiten  in  der  zirkn- 
lierenden  Lôsung  weiter  wachsen.  Hierdurch  werden  die  einzelnen 
Korner  in  der  Richtung  der  stiirksten  Pressung  durcli  Auflôsung  ver- 
kleinert  —  abgeplattet,  in  der  Richtung  des  leichtesten  Ausweichens 
durch  gleichzeitiges  Wachsen  ausgedehnt. 

Diesen  Vorgang  bezeichnen  wir  als  K  r  i  s  t  a  1 1  i  s  a  t  i  o  n  s- 
schieferung.  Die  voile  Wirkung  wird  sich  dort  einstellen,  wo 
Gemengteile  vorhanden  sind,  die  an  und  fiir  sich  begUnstigte  Wachs- 
tunisrichtungen  haben,  das  heiBt  die  Neigung,  tafelige,  schuppige  oder 
stengelige,  nadelige  Fomien  zu  liefeni. 

In  der  Tat  scheint  das  Vorhandensein  solcher  Minérale  mit  aus- 
gezeichneten  molekularen  Wachstumsrichtungen,  wie  Glimmer,  Chlorit, 
Talk,  Hornblende  usw.,  eine  der  Bedingungen  zu  ausgepriigter  Schieferung 
zu  sein.  Fallt  mit  der  bevorzugten  Ltingen-  oder  Flâchenausdehnung 
der  Kristalle  noch  eine  kristallinische  Spaltbarkeit  zusammen,  so  iiber- 
triigt  sich  dièse  auch  auf  das  Gestein. 

Gesteine,  die  arm  an  solchen  schieferholden  Gemengteilen  sind, 
wie  die  Kalksteine,  Quarzite,  erreichen  auch  niemals  das  MaC  von 
Schieferung  und  Spaltbarkeit,  wie  die  mit  ihnen  wechsellagemden  und 
den  gleichen  Druckkraften  ausgesetzten  Glimmerschiefer,  Phyllite, 
Griinschiefer. 

DaB  so  durch  das  Wachsen  unter  Pressung  und  nicht  durch 
Parallelordnung  fertiger  Schuppen  oder  Nadeln  allein  die  Schiefer- 
struktur  der  kristallinen  Schiefer  zustande  kommt,  wird  anschaulich 
dadurch  dargettiu,  daB  man  in  jedem  schieferigen  Gesteine  dieser  Art 
neben  den  zahlreichen,  ungefâhr  parallel  der  Struktui*flache  gestellteu 
und  nach  ihr  ausgedehnten  Individuen  auch  solche  antrifft,  welche  eine 
andere  Stellung  einnehmen;  dièse  hissen  aber  daim  die  Ausdehnung 
nach  der  ihnen  eigentUmlichen  Wachstuuisrichtung  vermissen. 

Pressung  allein  kann  gewiB  keine  Kristallisationsschieferung  liervor- 
bringen;  die  Intervention  einer  Losung  erscheint  als  ein  notwendiges 
Postulat.  Wohl  aber  ist  Pressung,  also  Gebirgsdruck,  tektonische  Vor- 
giinge,  ein  Hauptfaktor  der  Métamorphose,  nicht  uur  weil  durch  die 
Pressung  die  Gemengteile  zermalmt  werden  und  die  Beriihrungsflâche 
zwisclien  festen  Teilen  und  Losung  vermehrt  wird,  sondern  weil  die 
Pressung  nach  dem  Rieckeschen  Prinzip  im  starren  Gestein  neben- 
einander  Stellen  von  Losung  und  Kristallisation  erzeugt  und  so  chemische 
und  Kristallisationsprozesse  in  Gang  bringt,  die  unter  den  vorhandenen 


569 

Druck-  uiid  Teniperaturverhaltnissen  ohne  Pressung  nur  mit  unendlicher 
Laiigsamkeit  von  statten  gegangen  wiiren.  In  diesem  Sinne  fassen  wir 
auch  den  Satz  von  Rosenbusch  auf,  daB  sich  mechanische  Arbeit 
in  cheniische  umsetze,  und  sehen  in  dem  Rieckeschen  Prinzip  das 
Bindeglied,  welches  mechanische  und  chemische  Arbeit  in  Wechsel- 
wirkung  bringt. 

Doch  kehren  wir  zuriick  zur  Charakterisierung  der  kristallo- 
blastischen  Struktur: 

Mit  dem  eben  entwickelten  Rieckeschen  Prinzip  hângt  noch 
ein  weiteres  Merkmal  der  kristalloblastischen  Struktur  zusammen. 

6.  Die  kristalloblastische  Struktur  ist  fenier  charakterisiert  durch 
die  môglichste  Kompaktheit  der  mit  ihr  ausgestatteten  Gesteine.  Weder 
bhisige  noch  zellige  noch  miarolitische  Strukturformen  kommen  bei 
kristallinischen  Schiefern  vor.  Die  Tendenz,  in  Entstehung  begriifene 
Hohlrâume  sofort  durch  kristallinische  Neubildungen  zu  fuUen,  ist 
deutlich  erkennbar  in  den  stets  kristallinisch  gefUllten  StreckungsklUften 
gestreckter  Gesteine,  in  den  bekannten  Streckungshofen  oder  toten 
Raumen,  die  sich  in  gestreckten  Gesteinen  an  einzelne  groBere  Gemeng- 
teile  in  der  Streckungsrichtung  angliedern,  in  der  Ausfullung  klaflfender 
Fugen  bei  gefalteten  Gesteinen  in  den  Satteln  und  Mulden  usw. 

7.  Zonenstruktur  fehlt  den  Gemengteilen  der  kristalliuen  Schiefer, 
oder  wenn  vorhanden,  folgt  sie  anderen  Gesetzen  als  in  den  Erstarrungs- 
gesteinen. 

Auffallend  macht  sich  das  bei  den  Phigioklasen  geltend.  Es  ist 
eine  bekannte  Regel,  daC  in  den  Erstarrungsgesteinen  der  Kern  der 
Plagioklase  anorthitreicher,  die  Hiille  anorthitarmer  ist. 

In  zahlreichen  kristallinischen  Schiefern  kommt  eine  schwach 
angedeutete  Zonenstruktur  vor,  bei  der  umgekehrt  der  Kern  dem  Albit 
miher  steht  als  die  HUlle.  Beispiele  kenne  ich  aus  dem  niederoster- 
reichischen  Waldviertel,  dem  siichsischen  Granulitgebirge,  dem  kristallinen 
Schiefergebiete  von  SUdschweden,  den  Alpen  ;  sie  finden  sich  sowohl  bei 
anorthitarmen  als  bei  anorthitreichen  Mischungeu.  VViihrend  die  Zonen- 
regel  der  Plagioklase  in  Erstarrungsgesteinen  bekannten  physikalisch- 
chemischen  Gesetzen  folgt,  wonach  bei  Kristallisation  isomorpher 
Mischungen  aus  Losungen  die  ersten  Ausscheidungen  reicher  sind  an 
der  schwerer  schnielz})aren  Komponente,  ist  filr  die  entgegengesetzte 
Zonenregel  in  kristallinen  Schiefern  ein  plausibler  Erklarungsgrund 
bisher  nicht  gefunden. 

8.  Ein    letztes    Merkmal    der   kristalloblastischen    Struktur:    Die 

Einschlusse  folgen  nicht  dem  Schichtenwachstum  der  Kristalle,  sondern 

entsprechen  entweder  dem  Aufbau  der  Kristalle  aus  Anwachspyramiden 

72 


r)7o 

oder   verraten    eiiie    iiltere    Stiuktur,    oft    eine    getiiltelte    Struktur    — 
helizitische  Struktur  (Weiiisch  eiik). 

Ist  einmal  der  Begriô*  der  kristalloblastischen  Struktur  als  der 
charakteristischen  von  der  der  Erstarrungsgesteine  genetisch  gruiid- 
verschiedenen  Struktur  der  kristallinen  Schiefer  festgelegt,  so  ergeben 
sich  iiun  leicht  uuch  die  Unterkategorieu.  Der  haufig  vorkommeude  Fall, 
daB  die  Gemengteile  eines  kristallinisclien  Schiefers  ungefUhr  gleich 
groB  sind,  wird  als  homoeoblastisch  bezeichnet.  Hierzu  gehort 
die  gewohuliche  Schuppenstruktur  (lepidoblastisch),  die  zyklopische 
(Sederhol  m  )  oder  gabbroide  (S  c  h  a  1  c  h)  Struktur  (—  granoblastiscb). 
Eine  auBerlich  an  die  Pegniatitstrukturen  erinnernde  Modifikation,  woliei 
die  Gemengteile,  aufgelost  in  einzelne  Stengel,  Kornchen,  Fetzen,  ein- 
ander  im  selben  Raume  durcbdringen,  wird  als  diablastisch  be- 
zeichnet. Poikiloblastisch  heiCt  die  Struktur,  bei  welcher  kleinere 
Idioblasten  des  einen  Gemengteiles  in  eineni  Aggregat  groBerer  Xeno- 
blasten  eines  anderen  Gemengteiles  liegen.  Dièse  bei  GrQnschiefer 
haufige  Struktur  erinnert  formell  an  die  ophitische  oder  poikilitische 
Struktur  der  Erstarrungsgesteine. 

Diesen  homoeoblastischen  Strukturfbrmen  steht  die  porphyro- 
blastische  Struktur  gegentiber,  bei  welcher  groBe  Individuen  einer 
Art,  die  sich  oft  als  Idioblasten  reprasentieren,  in  einem  viel  feineren 
Grundgewebe  liegen.  Hierdurch  entsteht  eine  formelle  Àhnlichkeit  mit 
der  porphyrischen  Struktur  der  Erstarrungsgesteine. 

Genetisch  von  groBer  Wichtigkeit  sind  die  P  a  1  i  m  p  s  e  s  t- 
strukturen.  Sind  in  eineni  kristallinen  Schiefer  noch  die  Reste  einer 
frllheren  granitischen,  ophitischen,  porphyrischen  Struktur  zu  erkennen, 
so  bezeichnen  wir  die  Struktur  als  blastogranitisch,  blastophitisch, 
blastopori)hyriscli.  Ist  die  Struktur  eines  Conglomérats,  einer  Breccie, 
eines  Sandsteines  zu  erkennen,  so  bat  der  kristalline  Schiefer  blasto- 
psephitische,  blastopsammitische  Struktur.  Pelitische  Gesteine  haben 
keine  Struktur,  die  auch  nach  deni  Unikristallisieren  noch  erkennbar 
wâre;  sie  liefern  das  beste  Material  fUr  die  Entwicklung  der  reinen 
kristalloblastischen  Struktur. 


Les  Schistes  cristallins  des  Alpes  occidentales. 

Conférence  de  Mr.  Pierre  Termier, 

professeur   à  l'Ecole   des   Mines   de  Paris. 

Voici  la  troisième  fois,  Messieurs,  que,  dans  un  Congrès  inter- 
national de  géologie,  il  est  question  des  schistes  cristallins  des  Alpes 
occidentales.  La  première  fois,  c'était  à  Londres,  en  1888:  Charles 
Lory  avait  préparé,  pour  cette  session,  un  mémoire  d'une  vingtaine 
de  pages,  où  l'on  trouve  résumées  toutes  ses  idées,  non  seulement 
sur  les  micaschistes  et  les  gneiss,  mais  aussi  sur  les  Schistes  lustrés, 
et  même  sur  la  structure  des  Alpes  franco-italiennes;  et,  ce  qui  donne 
H  ce  mémoire  une  importance  particulière,  c'est  qu'il  est  la  dernière 
œuvre,  la  dernière  leçon,  et  comme  le  testament  scientifique  de  ce 
maître,  mort  peu  de  mois  après.  La  deuxième  fois,  c'était  en  1894, 
à  Zurich;  et  vous  vous  rappelez  l'admirable  conférence,  dans  laquelle, 
tout  en  vous  parlant  de  la  structure  des  Alpes  françaises,  M.  Marcel 
Bertrand  vous  fit  connaître  les  gneiss  permo-houillers,  vous  montra 
les  rapports  de  ces  gneiss  avec  les  Schistes  lustrés,  et  vous  exposa 
enfin,  avec  la  largeur  de  vues  et  l'éloquence  familière  qui  sont  les 
caractéristiques  de  son  talent,  sa  doctrine  de  la  récurrence  de  certains 
faciès  sédimentaires.  En  relisant,  aux  comptes-rendus  des  deux  Congrès, 
la  conférence  de  M.  Marcel  Bertrand  après  le  mémoire  de  Charles 
Lory,  vous  vous  étonnerez  des  progrès  réalisés,  en  moins  de  six 
années,  dans  la  connaissance  des  Alpes  occidentales.  Il  n'est  que  juste 
de  dire  qu'une  bonne  partie  de  ces  progrès  était  due  à  deux  de  nos 
collègues  d'Italie,  MM.  Zaccagna  et  Mattirolo.  La  publication  du 
beau  livre  de  M.  Zaccagna,  Sulla  geologia  délie  Alpi  Occi- 
dentali,  date  de  1888:  et  c'est  ce  livre  qui  nous  a,  M.  Marcel 
Bertrand  et  moi,  inspirés  et  guidés  dans  le  début  de  nos  recherches. 

Depuis  1894,  nous  n'avons  fait,  en  France,  que  fortifier  nos 
convictions  à  l'endroit  des  terrains  métamorphiques  des  Alpes:  et  ce 
qui  a  le  plus  contribué  à  les  fortifier,  ce  sont  les  découvertes  faites, 
en  Piémont,  par  nos  jeunes  collègues  du  Corps  Royal  des  Mines 
d'Italie,    MM.    Franchi,    Novarese    et    Stella.     Ces  découvertes 


72* 


572 

réalisent  toutes  les  prévisions  de  M.  Marcel  Bertrand  et  toutes  les 
miennes;  et  nous  n'eussions  jamais  osé  espérer,  pour  nos  déductions, 
qui  nous  semblaient  à  nous-mêmes  presque  téméraires,  une  confir- 
mation aussi  rapide,  aussi  éclatante,  aussi  décisive. 

Vous  savez  tous  aujourd'hui  qu'il  y  a,  dans  les  Alpes  occiden- 
tales ,  trois  séries  cristallophylliennes,  trois  complexes 
métamorphiques,  d'âges  fort  différents.  Dans  chacune  de  ces  séries, 
dans  chacun  de  ces  complexes,  il  y  a  des  micaschistes,  et  des  gneiss, 
et  des  amphibolites  ;  et  je  ne  crois  pas  que  le  métamorphisme  soit 
beaucoup  moins  intense  dans  l'une  des  séries  que  dans  les  autres. 
Dire  cela,  c'est  dire  que  nulle  part  au  monde  l'étude  du  problème 
des  terrains  cristallophylliens  ne  peut  être  poussée  aussi  loin  que  dans 
les  Alpes  occidentales;  c'est  dire  encore  que,  tant  qu'il  y  aura  des 
Congrès  géologiques,  et  qui  continueront  de  scruter  ce  difficile  pro- 
blème, on  parlera,  dans  ces  congrès,  des  terrains  métamorphiques  de 
nos  Alpes. 

La  première  série  cristallophyllienne,  la  plus  ancienne  des  trois, 
est  antérieure  au  Houiller;  et  l'on  ne  sait  rien  de  plus  sur  son  âge. 
C'est  le  terrain  cristallin  de  la  première  zone  alpine,  de  Charles 
Lory:  et  ce  savant  lui  donnait  volontiers  le  nom  de  terrain 
primitif.  D  comprend  les  micaschistes  et  les  gneiss  de  la  chaîne  de 
Belledonne,  des  Grandes-Rousses,  du  Mercantour,  du  Pelvoux,  du 
Mont-Blanc,  des  Alpes  Bernoises. 

La  deuxième  série  est  formée  par  le  Houiller  et  le  Permien, 
devenus,  graduellement,  métamorphiques.  Vers  l'Ouest,  ces  terrains 
métamorphiques  passent  latéralement  à  des  grès  à  anthracite,  ou  à 
des  sédiments  permiens  du  type  ordinaire.  Vers  l'Est,  de  plus  en  plus 
épais,  et  de  plus  en  plus  cristallins,  ils  sup])ortent  le  Trias  et  les 
Schistes  lustrés.  Ce  sont  les  micaschistes  et  les  gneiss  de  la  Vanoise, 
du  Mont-Pourri,  du  Ruitor,  du  Val-Grisanche  ;  les  C  a  s  a  n  n  a  S  c  h  i  e  f  e  r, 
de  Gerlach;  les  micaschistes  et  les  gneiss  du  Petit-Mont-Cenis,  du 
Grand-Paradis,  du  Mont- Rose,  du  Tessin,  d'Antigorio,  de  la  partie  basse 
des  vallées  piémontaises. 

La  troisième  série,  enfin,  ce  sont  les  Schistes  lustrés,  avec  leur 
cortège  de  roches  vertes  et  d'assises  cristallines  diverses.  Nous 
savons  aujourd'hui,  par  M.  Franchi,  que  cette  série  est  postérieure 
au  Trias  supérieur.  C'est  donc  une  série  niésozouiue,  comme  l'avaient 
indiqué  déjà,  mais  sans  preuves  paléontologiques,  Charles  Lory  et 
M.  Marcel  Bertrand.  Comme  ce  complexe  méhimorphique  a  une 
épaisseur  formidable,  la  partie  haute  peut  ôtre  relativement  jeune. 
J'incline  à  croire,  pour  ma  part,  que  cette  partie  haute  est  d'âge 
éocène,  et  je  vois  dans  les  Schistes  lustrés  une  série  compréhen- 


573 

sive,  mésozoïque  et  néozoïque,  je  veux  dire  une  série  sédiraentaire 
continue,  allant  du  Trias  supérieur  à  TEocène. 

La  difficulté  de  distinguer  ces  trois  séries  cristallophylliennes 
explique  les  longues  et  multiples  variations  des  géologues  italiens  et 
français,  et  Thistoire,  vraiment  troublée,  de  la  géologie  des  Alpes 
occidentales.  Charles  Lory,  qui  a  très  bien  vu  l'âge  mésozoïque  des 
Schistes  lustrés,  s'est  refusé  à  admettre  le  métamorphisme  du  Pemiien 
et  du  Houiller.  M.  Zaccagna,  qui  a  montré,  non  seulement  Texistence, 
mais  encore  la  grande  extension  du  Permien  métamorphique  dans  les 
Alpes  franco-italiennes,  a  cru  devoir  vieillir  les  Schistes  lustrés,  et, 
du  Trias  où  ils  étaient,  les  a  remis  dans  le  Prépaléozoïque  ;  et  presque 
tous,  en  France,  de  1888  à  1893,  nous  avons  cru  que,  sur  cette 
question  capitale,  c'était  Lory  qui  se  trompait,  et  M.  Zaccagna 
qui  avait  raison.  Mais  il  est  bien  remarquable  qu'un  homme  se  soit 
rencontré  — ^  l'ingénieur  des  Mines  Lâchât,  mort  récemment  à  Cham- 
béry  —  qui,  dès  1861,  a  signalé  la  présence,  dans  la  région  de 
Modane,  d'un  terrain  houiller  métamorphique,  et  qui,  en  1889,  après 
la  publication  du  mémoire  de  M.  Zaccagna,  a  continué  de  croire 
à  l'âge  mésozoïque  des  Schistes  lustrés.  Lâchât  a  eu,  trente  ans  avant 
nous,  l'intuition  des  trois  séries  cristallophylliennes.  Il  n'a  pu,  natu- 
rellement, les  connaître  comme  nous  les  connaissons  aujourd'hui,  et 
il  n'a  pas  tout  prévu  :  mais  il  est,  de  tous  les  géologues  qui  se  sont  con- 
sacrés à  l'étude  des  terrains  cristallins  des  Alpes  occidentales,  celui 
qui  s'est  le  moins  trompé.  Son  nom  devait  être  cité  dans  cette  con- 
férence. C'est  le  nom  d'un  des  bons  ouvriers  de  la  première  heure. 

Je  voudrais.  Messieurs,  que,  dans  les  quelques  instants  qui  me 
sont  accordés,  vous  voulussiez  bien  regarder  avec  moi  les  traits  géo- 
logiques et  lithologiques  importants,  les  traits  vraiment  caractéristiques, 
des  trois  séries  cristallophylliennes.  De  ce  rapide  coup-d'œil,  nous 
pourrons  tirer  quelques  conclusions  d'ordre  général,  qui  ne  laisseront 
pas  de  jeter  un  peu  de  lumière  sur  le  problème  des  schistes  cristallins. 

Dans  la  première  série,  la  série  antéhouillère,  ce  qui  domine,  de 
])eaucoup,  ce  sont  les  micaschistes  à  mica  blanc  et  les  chloritoschistes. 
Dans  ces  derniers,  la  chlorite  est  toujours  secondaire,  et  elle  épigénise, 
le  plus  souvent,  la  biotite.  Après  les  micaschistes  et  les  chloritoschistes, 
dans  l'ordre  d'importance,  viennent  les  gneiss  ordinaires,  je  veux 
dire  ceux  qui  sont  formés  de  quartz,  de  mica  (blanc  ou  noir),  et  de 
feldspaths  riches  en  alcalis.  11  y  a  aussi  des  amphibolites  et  des  pyro- 
xénites,  et  des  gneiss  basiques,  faits  d'amphibole,  ou  de  pyroxène, 
et  de  feldspaths  calciques  :  mais,  somme  toute,  ces  roches  ami)liibo- 
liques  ou  pyroxéniques,  bien  que  fréquentes,  n'ont  (ju'une  masse 
relativement  faible,    et  elles  ne  forment  peut-èti'e  pas  le  vingtième  de 


574 

la  masse  totale  du  terrain  cristallophyllien.  La  rareté  des  cipolins  est 
frappante.  D'immenses  régions  en  sont  totalement  dépourvues;  et,  là 
où  ils  apparaissent,  c'est  sous  la  forme  de  minces  lentilles.  Par  tous 
ces  caractères,  le  vieux  terrain  cristallophyllien  des  Alpes  occidentales 
se  rapproche  beaucoup  de  celui  du  Plateau  central  français. 

Parmi  les  termes  exceptionnels  de  cette  première  série  cristallo- 
phyllienne,  je  citerai  les  poudingues  et  les  schistes  carbures. 
Je  crois  bien  que  la  première  mention  des  poudingues  incorporés  au 
terrain  cristallin  ancien  des  Alpes  est  due  à  M.  Golliez;  et  cette 
mention  est  relative  au  substratum  cristallin  de  la  Dent-de-Morcles. 
J'ai  décrit  des  poudingues  semblables  dans  les  Grandes-Rousses  ;  et  il 
y  en  a  d'autres  dans  le  massif  du  Pelvoux.  Ces  poudingues  sont  formés 
de  galets  empruntés  à  une  plus  ancienne  série  métamorphique  :  et  donc, 
la  série  que  je  décris  en  ce  moment,  et  que  j'appelle  la  première,  n'est 
pas  réellement  la  première.  Il  y  en  a  eu  une  autre,  avant  elle,  qui 
n'affleure  plus  nulle  part  aujourd'hui,  et  de  laquelle  on  ne  peut  rien 
dire,  sinon  qu'elle  était,  elle  aussi,  composée  de  micaschistes  et  de 
gneiss,  et  qu'elle  renfermait  des  roches  granitiques.  Quant  aux  schistes 
carbures,  ils  sont  fréquents  dans  la  chaîne  de  Belledonne;  et  J'on 
en  trouve  aussi,  mêlés  aux  micaschistes  et  aux  gneiss  du  Pelvoux. 
Ils  sont  formés  de  quartz,  d'ilménite,  de  rutile,  d'un  peu  de  mica 
blanc,  et  renferment  jusqu'à  2^/o  de  charbon.  A  l'œil  nu,  ils  ressemblent 
beaucoup  aux  schistes  carbures,  fréquemment  graptolitifères,  du  Silurien 
des  Pyrénées:  mais  je  n'ai  pu  y  rencontrer,  jusqu'à  ce  jour,  la  moindre 
trace  d'organisme. 

Je  rappelle  enfin  qu'il  y  a,  intercalés  dans  la  première  série 
cristallophyllienne,  de  nombreux  amas  de  roches  massives,  parfois 
immenses:  tels  sont  les  amas  granitiques,  bien  connus,  du  Pelvoux, 
de  Beaufort,  du  Mont-Blanc,  de  Valorcine,  du  massif  de  TAar.  D'autres 
amas,  plus  petits,  sont  formés  de  syénite,  de  gabbro  ou  de  péridotite. 
Sur  les  bords  des  amas  granitiques,  les  strates  cristallines  encaissantes 
sont  traversées,  et  parfois  injectées,  par  des  apophyses  ou  des  veinules 
d'aplite  ou  de  microgranite  :  et  cette  injection  les  a,  fréquemment, 
rendues  feldspath iques,  quand  elles  ne  Tétaient  pas  antérieurement. 
Mais,  bien  souvent,  ce  métamorphisme  exomorphe  est  nul,  ou  à  peine 
sensible  ;  et,  dans  tous  les  cas,  la  roche  massive  n'a  subi,  près  du 
contact,  aucun  endomorphisme.  Tout  indique  que  les  strates  étaient 
delà  cristallines,  et  même,  quelquefois,  déjà  gueissifiées,  avant  la  mise 
en  place  de  la  roche  granitique.  Celle-ci  apparaît  comme  le  dernier 
effet,  et  non  pas  comme  la  cause,  du  niétan  orphisnie  régional. 

Quant  aux  amas  de  gabbro  et  de  péridotite,  ils  semblent  liés 
aux  amphibolites,  aux  pyroxéiiites  et  aux  gneiss  basiques.  Partout 


575 

où  on  les  trouve,  les  gneiss  basiques  abondent:  et,  là  où  les  gneiss 
basiques  abondent,  ou  même  simplement  les  amphibolites,  on  trouve 
toujours  quelque  lentille  de  gabbro  ou  de  péridotite,  plus  ou  moins 
métasomatosëe. 

La  série  permo-liouillère  a  des  traits  un  peu  diflFérents,  suivant 
qu'on  la  considère  sur  son  bord  occidental,  je  veux  dire  près  de  la 
zone  où  elle  passe  latéralement  à  des  sédiments  ordinaires,  ou  loin 
de  ce  bord.  Dans  cette  zone  de  passage,  on  voit  le  métamorphisme 
grandir,  quand  on  marche  de  TOuest  vers  l'Est.  Bientôt  le  caractère 
détritique  disparaît;  les  strates  sont  devenues  toutes  et  totalement 
.cristallines;  on  ne  peut  donc  plus  dire  que  le  métamorphisme,  quand 
on  continue  de  marcher  vers  TEst,  continue  d'augmenter.  Mais  c'est 
la  feldspathisation  qui  augmente,  et,  graduellement,  les  gneiss  prennent 
la  prépondérance.  C'est  cette  transformation  des  assises,  de  l'Ouest  à 
l'Est,  qui  a  trompé  la  plupart  des  observateurs.  Ds  ne  pouvaient  croire, 
ni  que  les  micaschistes  de  la  Vanoise,  si  cristallins,  prolongeassent 
les  poudingues  permiens  du  massif  de  Polset;  ni  que  les  gneiss 
porphyroïdes  du  Grand  Paradis,  d'un  type  si  spécial,  fussent  la  con- 
tinuation, par  dessous  le  synclinal  de  schistes  lustrés  du  Val-Savaranche, 
des  gneiss  fins  et  des  micaschistes  du  Val-6risanche  et  de  Tlnvergnan. 

Dans  la  Vanoise,  et  dans  le  massif  du  Petit-Cenis,  ce  qui  domine, 
ce  sont  des  micaschistes  faiblement  feldspathiques,  à  mica  blanc, 
chlorite,  tourmaline  et  rutile.  Il  y  a  aussi  des  quartzites  micacés,  et, 
assez  fréquemment,  des  glaucophanites  à  albite  et  sphène.  La  plupart 
des  assises  sont  riches  en  sodium  et  très  pauvres  en  calcium. 

Dans  le  Val-6risanche,  les  micaschistes,  à  mica  blanc,  mica  noir 
^t  chlorite,  alternent  avec  des  gneiss  finement  zones,  qui  se  débitent 
en  minces  plaquettes.  C'est  dans  ce  complexe  que  l'on  a  trouvé  quel- 
ques veines  d'anthracite,  témoins  des  couches  de  combustible  que 
renfermait  l'ancien  terrain  sédinientaire.  Les  glaucophanites  ont  disparu. 
Au  col  d'Entrelor,  le  faciès  Grand  Paradis  fait  son  apparition, 
par  une  intercalation  de  gneiss  à  grands  cristaux  d'orthose,  au  milieu 
des  micaschistes  du  type  Val-Grisanche. 

Dans  les  massifs  de  la  Levanna  et  du  Grand-Paradis,  les  gneiss 
à  grands  cristaux  d'orthose  prédominent  sur  tous  les  autres  terrains. 
Ils  alternent  cependant  avec  des  micaschistes  à  mica  blanc  et  à  mica 
noir,  et  avec  des  gneiss  fins.  Quand  on  descend  dans  la  série  —  c'est 
à-dire  quand  on  marche  vers  l'Est  — ,  il  semble  que  les  gneiss 
porphyroïdes  deviennent  de  plus  en  plus  homogènes,  de  plus  en  plus 
semblables  à  du  granité.  Nul  doute  que  le  granité  n'existe,  à  une 
profondeur  relativement  faible,  sous  les  gneiss  les  plus  profonds  du 
Grand-Paradis. 


576 

Au  sud  de  la  Doire-Ripaire,  les  types  dominants  sont  des  mica- 
schistes à  mica  blanc,  des  gneiss  micacés  fins  et  des  gneiss  graphi- 
tiques. De  même  que  dans  la  Vanoise,  dans  le  Val-Grisanche  et  dans 
le  Grand-Paradis,  les  cipolins  font  complètement  défaut. 

Vers  le  Nord,  les  Casanna  Schiefer  prolongent,  avec  les 
mêmes  caractères,  les  gneiss  et  micaschistes  du  Val-Grisanche.  Et 
quant  aux  terrains  cristallins  des  Alpes  Pennines,  du  Cervin,  du  Mont- 
Rose,  du  Simplon,  du  Tessin,  ils  oflî-ent  un  mélange  des  types  du 
Grand-Paradis  et  des  types  de  la  Vanoise. 

Un  fait  important  à  retenir,  c'est  l'absence  de  roches  massives 
dans  les  gneiss  et  micaschistes  perrao-houillers  de  la  région  française. 
Dans  les  énormes  montagnes  cristallines  de  la  Vanoise,  de  l'Aiguille- 
du-Midi,  du  Mont-Pourri,  il  n'y  a,  ni  un  amîis,  ni  un  filon  de  roche 
massive.  Il  n'y  en  a  pas  davantage,  en  Italie,  dans  les  terrains  cristal- 
lins du  Petit-Mont-Cenis,  d'Ambin,  de  la  Levanna,  du  Grand-Paradis. 
En  d'autres  points  de  la  région  italienne,  des  diorites  ou  des  syénites 
s'intercalent  dans  la  série:  c'est  le  cas  des  environs  d'Ivrée,  de  la 
vallée  du  Chisone,  de  la  partie  Nord  du  Val-  Savaranche.  Mais  la 
masse  de  ces  roches  est  peu  importante ,  si  on  la  compare  à  la 
masse  immense  des  strates  cristallines  du  voisinage;  et  leur  présence 
ne  semble  liée,  ni  à  une  intensité  particulière,  ni  à  une  forme  spéciale 
du  métamorphisme  régional. 

J'arrive  à  la  troisième  série  cristallophylliene,  celle  dont  l'âge  est 
mésozoïque  pour  la  plus  grande  partie  des  assises,  néozoïque,  peut- 
être,  pour  la  partie  haute.  C'est  la  série  des  Schistes  lustrés  et 
des  piètre  verdi. 

On  n'a  pas  assez  insisté  sur  la  cristallinité  des  Schistes  lustrés. 
Dans  sa  conférence  de  1894,  M.  Marcel  Bertrand  semble  dire  que 
ce  sont  des  produits  d'un  métiimorphisnie  incomplet.  Cela  peut-être 
exact  pour  quelques  termes  de  la  série,  mais  qui  sont  des  termes 
exceptionnels. 

Le  terme  habituel  et  normal  de  la  troisième  série  cristallophyl- 
lienne  est  un  cîJcschiste  très  cristallin,  formé  de  zones  alternées, 
généralement  très  minces,  de  cîdcite,  de  quartz,  et  d'un  feutrage  de 
petites  aiguilles  de  mica  blanc  englobant  beaucoup  d'ilménite  et  de 
rutile. 

Nous  sommes  si  peu  habitués  à  voir  des  calcschistes  dans  une 
série  cristallophyllienne  qu'une  pareille  roche  nous  paraît,  au  premier 
abord,  beaucoup  moins  métamorphiciue  qu'un  micaschiste  ordinaire. 
Il  suffit  de  l'examiner  au  microscope  pour  voir  qu'il  n'en  est  rien,  et 
que  la  différence  entre  un  micaschiste  et  un  schiste  lusb'é  tient  à  une 
diversité  originelle  de  composition,    et  non  pas  à    une  différence  dans 


577 

rintensité  du  métamorphisme.  Et  la  preuve,  c'est  que  Ton  rencontre, 
sur  beaucoup  de  points,  intercalés  dans  les  schistes  lustrés,  des  bancs 
de  micaschistes  et  de  chloritoschistes,  et  que  ces  roches  ne  diffèrent 
en  rien  des  roches  similaires  des  deux  autres  séries  cristallophylliennes. 
Ce  qui  est  vrai,  c'est  que  quelques  assises  calcaires,  peu  nom- 
breuses, et  probablement  sur  une  faible  partie  de  leur  surface,  ont 
échappé  à  la  recristallisation  totale,  et  ont  ainsi  gardé,  plus  ou 
moins  complètement,  leur  ancien  aspect  de  sédiment.  C'est  dans  de 
semblables  assises  que  nos  collègues  italiens  ont  découvert  quelques 
fossiles,  et  c'est  ce  qui  leur  a  permis  de  fixer,  d'une  façon  définitive, 
l'âge  de  la  formation. 

Après  la  prédominance  des  calcschistes,  le  trait  le  plu«  carac- 
téristique de  la  série  cristallophyllienne  mésozoïque  est  l'abondance 
des  roches  vertes.  Les  unes  ont  gardé  leur  structure:  et  ce  sont 
des  gabbros,  des  péridotites,  ou  des  variétés  ophitiques  ou  microlitiques 
de  ces  roches.  D'auti'es  sont  entièrement  métosomatosées  ;  mais  elles 
passent  aux  premières,  et  conservent,  d'ailleurs,  une  apparence 
massive  et  une  quasi-homogénéité  chimique  :  ce  sont  des  serpentines, 
des  variolites,  des  ovardites,  des  prasinites,  et  quelques  amphibolites 
ou  glaucophanites  spéciales.  Le  laminage  les  rend  souvent  mécon- 
naissables à  l'œil  nu.  Nulle  part,  jusqu'à  ce  jour,  on  n'a  vu  des  filons 
de  ces  roches  couper  nettement  les  calcschistes  encaissants.  Les  amas 
sont  parfois  immenses,  comme  au  Mont-Viso  :  et  il  y  a  aussi  des  amas 
lenticulaires  de  très  petites  dimensions. 

On  a  souvent  confondu,  avec  ces  roches  vertes  d'origine  évi- 
demment intrusive,  des  sti*ates  cristallines,  de  couleur  verte  ou  noire, 
qui  font  corps  avec  la  série  cristallophyllienne,  et  qui  sont,  au  même 
titre  que  les  calcschistes,  des  sédiments  transformés.  Ce  sont,  ou  des 
amphibolites  chloritisées,  ou  des  micaschistes  à  biotite  chloritisés,  ou 
des  pyroxénites,  ou  des  amphibolites  zonées  (à  hornblende,  actinote, 
ou  glaucophane),  plus  ou  moins  chargées  d'épidote. 

Enfin  l'on  rencontre,  mais  rarement,  avec  les  micaschistes,  les 
chloritoschistes  et  les  amphibolites,  des  quartzites,  des  cornéennes,  e  t 
des  gneiss.  Ceux-ci  peuvent  être,  localement,  porphyroïdes,  et  alors 
ils  ne  différent  presque  en  rien  des  gneiss  porphyroïdes  de  la  deuxième 
série  cristallophyllienne.  Ils  sont,  le  plus  souvent,  très  micacés,  et  se 
débitent  en  minces  plaquettes.  Leurs  feldspaths  sont  toujours  alcalins. 

Les  intercalations  de  micaschistes  et  de  chloritoschistes,  souvent 

très  puissantes  et  très  étendues,  ne  semblent  pas  nécessairement  liées 

au  voisinage    d'un    amas    de    roche    verte.    Mais   les    amphibolites,  les 

pyroxénites,    les    cornéennes    et   les    gneiss,    n'existent,    à  ma  connais 

sance,  que  là  où  l'on   trouve    des   amas  de   gabbro    ou  de  péridotite  : 

73 


578 

et  alors,  il  y  a  toujours,  alternant  avec  ces  strates  cristiillines,  des 
strates  de  micaschistes  et  de  cliloritoschistes.  Par  contre,  on  peut  voir 
des  amas  de  roche  intrusive  (^ui  confinent  aux  calcschistes ,  et  qui 
ne  sont  associés,  ni  à  des  cliloritoschistes,  ni  à  des  cornéennes,  ni  à 
des  amphiholites. 

Ces  diverses  roches  cristallines,  instrusives  ou  non,  s'observent 
à  diverses  hauteurs  dans  la  formation  des  Schistes  lustrés  :  elles  ne 
sont  pas  confinées  dans  un  étage  particulier. 

La  troisième  série  cristallophyllienne  repose,  le  long  de  son  bord 
occidental,  sur  le  Trias  moyen  et  inférieur,  qui  repose  lui-même  sur 
le  Permo-Houiller.  La  concordance  est  absolue  entre  les  trois  for- 
mations. Dans  le  Briançonnais,  le  Queyras  et  l'Ubaye,  les  calcaires  du 
Trias,  qui  supportent  ainsi  des  calcschistes  fort  cristallins,  ne  sont  pas 
métamorphiques.  Mais,  plus  au  Nord,  dans  la  région  de  Modane  et 
dans  la  Vanoise,  le  Trias  devient  peu  à  peu  cristallin  :  les  calcaires  se 
chargent  d'albite,  les  quartzites  deviennent  micacés,  les  schistes 
prennent  des  cristaux  de  tourmaline  et  de  chloritoïde.  Ce  métamor- 
phisme du  Trias  augmente  encore  dans  la  Haute-Maurienne.  A  partir 
de  Bonneval,  ce  sont  des  marbres  véribibles,  avec  cristaux  de  feld- 
spath et  feuillets  de  mica  blanc,  qui  remplacent  les  calcaires  et  les 
cargneules  du  Triiis  briançonnais.  Pour  reconnaître  le  Trias  dans  les 
marbres  de  Val-Savarïinche,  il  faut  vraiment  l'avoir  suivi,  pas  à  pas, 
depuis  Modane  :  et  c'est  bien  parce  que  ce  terrain  est  devenu,  en  Italie, 
presque  méconnaisjifal)le,  que  Gastaldi,  et,  à  sa  suite,  M.  Zaccagna, 
ne  Font  pas  reconnu  et  l'ont  rangé  dans  le  Prépaléozoïque.  Plus  à  l'Est 
encore,  il  semble  qu'il  y  ait  passage  entre  les  gneiss  permo-houillers 
et  les  calcschistes.  Le  métamorphisme  a  effacé  toutes  les  limites;  et 
les  deux  séries  cristallophylliennes  n'en  font  plus  qu'une. 

Ainsi,  le  Trias,  qui  est  placé  entre  la  série  cristallophyllienne 
permo-houillère  et  la  série  cristallophyllienne  mésozoïque,  le  Triîus 
n'a  pas  échappé  au  métamoiiihisme.  11  y  a  seulement  résisté  davantiige 
que  le  Houiller  et  le  Permien  sous-jacents,  et  que  les  schistes  calcaires 
qui  le  surmontaient.  Dans  tous  les  étages  de  cette  zone  alpine,  depuis 
le  Houiller  jusqu'à  l'Eocène,  tous  concordants  d'ailleurs,  le  méta- 
morphisme augmente  quand  on  marche  vers  l'Est;  mais  le  métamor- 
phisme ne  commence  pas  partout  simultanément,  et,  dans  les  divers 
étages,  il  marche  inégalement  vite.  C'est  dans  le  Pennien,  et  dans  les 
schistes  calcaires  de  la  série  mésozoïque,  ([u'il  commence  le  plus  tôt 
et  qu'il  marche  le  plus  rapidement.  Le  Houiller  résiste  un  peu  plus; 
et  c'est  ainsi  que  l'on  a  exploité,  à  Laisonnay,  au  Nord  de  la  Vanoise, 
de  l'anthracite,  sous  les  micascliistes  permiens.  Le  Trias  résiste  plus 
encore    que    le  Houiller,    et  on  le  voit,  dans  la  Maurienne  et  dans  la 


579 

Tarantaise,  garder  son  faciès  briançoniiais  entre  des  gneiss  permiens 
et  des  calcschistes  à  sëricite:  mais  bientôt  il  cède  à  son  tour.  J'ai 
parlé  de  la  difficulté  de  le  reconnaître,  ce  Trias,  dans  les  vallées  ita- 
liennes. Qui  donc  le  reconnaîtrait  dans  les  Alpes  Pennines,  à  Zermatt 
par  exemple,  s'il  ne  renfermait  parfois  des  amas  de  gypse?  Le  gypse, 
lui,  n'a  pas  été  transformé;  mais  les  grès  inférieurs  sont  devenus  des 
quartzites  et  des  micaschistes  à  mica  blanc,  et  les  calcaires  magnésiens 
sont  devenus  des  dolomies  saccharoïdes,  riches  en  minéraux  variés. 

Je  n'ai  pas  besoin  d'insister  sur  l'importance  capitale  de  ce 
métamorphisme  du  Trias.  Là  où  le  Trias  est  transformé  d'une  façon 
intégrî.ile,  il  n'y  a  plus  de  séparation  entre  la  deuxième  série  cristallo- 
phyllienne  et  la  troisième,  puisque  toutes  les  strates  sont  en  concor- 
dance. Il  existe  donc,  entre  les  deux  dernières  séries  cristallophylliennes 
et  la  première,  cette  différence  profonde,  que  celle-ci,  la  première,  est 
certainement  et  incontestablement  indépendante  des  deux  autres,  et  qu'elle 
existait  avant  la  chaîne  des  Alpes,  dans  le  même  état  de  métamor- 
phisme oîi  nous  la  voyons  aujourd'hui  :  au  lieu  que  la  série  permo- 
houillère  et  la  série  mésozoïque  ont  la  même  histoire,  qui  est  l'histoire 
même  de  la  chaîne  des  Alpes,  et  semblent  devoir  leur  métamorphisme 
à  une  seule  et  même  succesion  de  phénomènes. 

Tels  sont  les  faits.  Messieurs.  Voyons  maintenant  à  en  dégager 
quelques  enseignements. 

Tout  d'abord,  s'il  restait  quelqu'un  parmi  vous  qui  eût  encore 
des  doutes  sur  l'origine  sédimentaire  des  micaschistes  et  des  gneiss, 
ou  qui  crût  encore  à  l'ancienneté  nécessaire  des  terrains  métamor- 
phiques, voici  de  quoi  le  convaincre.  Même  pour  la  série  anté-houillère, 
l'origine  sédimentaire  n'est  pas  douteuse;  et  quant  à  l'âge  des  gneiss 
et  des  micaschistes,  il  varie  suivant  les  régions  de  la  terre,  et  voici 
une  région  privilégiée,  où,  dans  l'espace  de  quelques  jours,  on  peut 
voir  des  gneiss  et  des  micaschistes  de  plusieurs  âges  différents. 

En  second  lieu,  l'étude  des  Alpes  occidentales  montre  avec 
évidence  que  le  métamorphisme  régional  —  je  veux  dire  la 
cristallisation  générale,  sur  un  immense  espace,  de  toute  une  série 
sédimentaire  —  ne  peut  pas  s'expliquer  par  les  actions  dynamiques, 
par  le  dynamo-métamorphisme. 

J'ai  été.  Messieurs,    séduit,    au  début  de  ma  carrière  de  litholo- 

giste,    par   le  prestige  do    ce  mot  de  d  y  n  a  m  o  -  m  é  t  a  m  o  r  p  h  i  s  m  e  ; 

j'ai  voulu,  comme  tant  d'autres,   expliquer,  par  les  actions  dynamiques, 

le  dévelop})ement  des  cristaux  dans  les  sédiments.  Mais  je  suis  revenu 

de    cette    dangereuse    erreur;    et   le    dynamo-métamorphisme    n'a    pas 

maintenant  d'adversaire  plus  acharné  que  moi. 

73* 


580 

Les  actions  dynamiques  déforment:  elles  ne  transforment 
point,  Elles  sont  parfois  capables  de  dénaturer  Taspect  d'une  roche, 
au  point  que,  à  l'œil  nu,  elle  devienne  méconnaissable.  Mais  Texameu 
microscopique  permet  toujours  à  un  lithologiste  exercé  de  reconnaître, 
dans  la  roche  écrasée  et  laminée,  des  débris  de  la  roche  primitive. 
J'ai  fait  Texpérience  cent  fois,  pour  les  roches  de  la  région  la  plus 
troublée,  et  la  plus  laminée,  et  la  plus  écrasée  des  Alpes  françaises: 
et  j'ai  constaté,  naturellement,  que  certaines  de  ces  roches  sont  broyées, 
et  que,  dans  les  plans  de  friction,  aux  dépens  des  cristaux  écrasés, 
du  quartz  et  du  mica  blanc  ont  pris  naissance.  Mais  l'îispect,  au  micro- 
scope, reste  toujours  celui  d'une  roche  écrasée;  et  il  y  a  toujours,  çà 
et  là,  des  débris  intacts  qui  permettent  de  reconstituer  l'ancien  état 
de  choses.  Et  môme,  la  plupart  du  temps,  quelqu'ait  été  le  laminage, 
l'aspect  extérieur  des  roches  est  à  peine  modifié,  et  il  n'y  a  pas  de 
métamorphisme  appréciable.  Le  Houiller  du  Briançonnais,  réduit  en 
lames  de  quelques  mètres  d'épaisseur,  et  charrié  par  dessus  les  teiTains 
éogènes,  n'est  pas  du  tout  métamorphique  ;  la  plupart  des  calcaires, 
dans  ce  pays  d'écaillés  superposées,  ont  gardé,  inaltérés,  tous  leurs 
caractères  ;  et,  môme  dans  les  blocs  de  quai-tzites  triîisiques  ou  de  grès 
permiens  que  l'on  voit  s'égrener  le  long  des  plans  de  charriage,  il  n'y 
a  presque  pas  de  minéraux  secondaires. 

D'autre  part,  il  y  a  de  vastes  régions  des  Alpes  qui  semblent 
avoir  joui  d'une  tranquillité  relative,  et  n'avoir,  en  tout  cas,  subi,  ni 
plissement  intense,  ni  écrasement,  ni  laminage.  Telle  est  la  partie  méri- 
dionale de  la  chaîne  de  Belledonne  ;  tel,  encore,  le  nuissif  du  Grand- 
Paradis.  Et  cependant,  le  métamorphisme  des  terrains  cristallophylliens 
y  est  aussi  intense  qu'ailleurs. 

Enfin,  et  cette  raison-là  est  décisive,  les  deux  dernières  séries 
cristallophylliennes  étaient  déjà  cristallophylliennes,  elles  avaient  subi 
tout  leur  métanioi-j)hisme,  avant  l'ère  des  grands  plissements  et  des 
grands  charriages.  Il  existe,  en  effet,  dans  le  Flysch  du  Briançonnais 
—  lequel  correspond  à  la  base  de  l'Oligocène  ou  au  sommet  de 
l'Eocène  — ,  des  assises  de  conglomérats,  dont  les  galets  sont  de  mica- 
schistes, de  cornéennes,  de  roches  vertes,  ou  de  gneiss:  et  ces  roches 
cristallines  proviennent  i  n  d  u  b  i  t  a  b  1  e  m  e  n  t,  non  pas  de  la  première 
série  cristallophyllienne,  mais  bien  de  la  troisième.  Ce  sont  des  roches 
cristallines  de  la  formation  des  Schistes  lustn»s.  Le  métamorphisme 
des  Schistes  lustrés  est  donc  antérieur  au  morcellement  du  géosynclinal 
alpin,  morcellement  précurseur  des  grands  mouvements  orogéniques. 
A  cette  époque,  et  dans  cette  région  des  Alpes,  tous  les  étages,  à 
partir  du  Houiller,  étaient  encore  à  peu  près  horizontaux,  sauf  peutr 
étre    sur    quelques    points.    Il    ne    pouvait    donc  y  avoir  eu,    dans    ces 


581 

étages,  de  dynamo-métamorphisme.  Et  cependant,  le  métamorphisme 
régional  était,  non  seulement  commencé,  mais  achevé.  Après  cela,  le 
plissement  est  venu.  Certains  conglomérats  éogènes  à  galets  cristallins 
ont  été  charriés  vers  TOuest,  péle-méle  avec  les  micaschistes  et  les 
roches  vertes  qui  leur  avaient  fourni  la  matière  de  leurs  galets.  On 
peut  alors  comparer,  dans  la  même  écaille,  les  galets  restés  intacts, 
et  les  micaschistes  laminés  :  et  l'on  constate  que  le  laminage  n*a  rien 
ajouté  aux  gneiss,  ni  aux  micaschistes. 

Voila,  je  le  répète,  une  preuve  décisive.  Et  comme  la  découverte 
de  cet  argument  capital  est  le  résultat  des  études  de  M,  Kilian 
tout  autant,  sinon  plus,  que  le  fruit  de  mes  propres  études,  je  m'en 
voudrais  de  ne  pas  citer  ici  le  nom  de  cet  infatigable  travailleur.  Aussi 
bien,  on  ne  pourra  jamais  ne  pas  parler  de  lui,  quand  on  traitera,  de 
quelque  façon  que  ce  soit,  des  Alpes  occidentales. 

Ainsi  donc,  Messieurs,  le  métamorphisme  régional  n'est  pas  du 
dynamo-métamorphisme.  Je  sais  qu'en  faisant  campagne  contre  le 
dynamo-métamorphisme,  je  combats  à  côté  de  M.  Weinschenk;  et 
je  sais  aussi  que  beaucoup  d'autres  lithologistes  s'enrôleront  volontiers 
dans  notre  croisade.  Il  est  donc  permis  d'espérer  que  le  dynamo-méta- 
morphisme ne  survivra  pas  au  neuvième  Congrès  géologique.  Alors 
même  que  notre  réunion  d'aujourd'hui  n'aurait  pas  d'autre  effet  que 
le  déracinement  définitif  de  cette  erreur,  il  faudrait  applaudir  à  l'ini- 
tiative de  ceux  qui  ont  inscrit,  en  tète  de  l'ordre  du  jour  du  congrès, 
la  question  des  schistes  cristallins.  Mais  je  ne  me  contenterais  pas  du 
déracinement  de  l'erreur;  je  voudrais  aussi  que  l'on  abolît  le  mot.  U 
faut  réserver  le  nom  de  métamorphisme  aux  causes  capables  de  trans- 
former complètement  une  roche,  capables  de  muer  cette  roche  en 
une  autre  roche,  tout  aussi  définie  que  la  première  et  vraiment  différente, 
et  d'opérer  cette  transformation  sur  un  vaste  espace.  Le  métamorphisme 
granitique  est  vraiment  un  métamorphisme.  La  plupart  des  roches 
massives  exercent  autour  d'elles  un  véritable  métamorphisme.  Le 
métamorphisme  régional  est  le  plus  énergique  et  le  plus  intense 
de  tous  les  métamorphismes.  Mais  le  dynamo-métamorphisme  n'existe  pas. 

Bien  que  le  métamorphisme  régional  ne  soit  pas  dû  aux  actions 
dynamiques,  il  n'en  est  pas  moins  lié  aux  phénomènes  qui  ont  préparé 
les  chaînes  de  montagnes  :  et  c'est  là  le  troisième  enseignement  que 
nous  pouvons  tirer  de  l'étude  des  schistes  cristiillins  des  Alpes  occiden- 
tales. Quelle  que  soit  la  cause  du  métamorphisme  régional,  cette  cause 
semble  n'agir  qu'au  sein  des  géosynclinaux  où  s'élaborent  les  chaînes; 
elle  seml)le  ne  transformer  que  les  matériaux  qui  sont  dans  une  con- 
dition géosynclinale  ;  elle  ne  réalise  la  plénitude  de  ses  effets  que  dans 
la  région    centrale    de    la    grande    fosse    de  sédimentation,    et   elle  n'a 


582 

produit,  sur  les  bords  de  cette  fosse,  qu'un  métamorphisme  inégal, 
lequel  choisit  entre  les  assises,  transformant  les  unes,  et  épargnant 
les  autres.  „ Chaque  chaîne  a  ses  gneiss",  nous  disait,  en  1894,  M. 
Marcel  Bertrand.  Je  répète  après  lui:  chaque  chaîne  a  sa  série 
cristallophyllienne.  Et  quelle  est  donc  la  série  cristallophyllienne  des 
Alpes?  C'est,  Messieurs,  l'ensemble  métamorphique  formé  par  le  Permo- 
Houiller,  le  Trias,  et  les  Schistes  lustrés.  A  la  vérité  cet  ensemble  est 
discontinu  en  France,  et,  sur  quelques  points,  en  Italie,  à  cause  de 
la  présence  de  couches  triasiques,  qui,  je  ne  sais  pour  quelles  raisons, 
sont  restées  réfractaires  au  métamorphisme.  Mais  je  vous  ai  dit  que, 
quand  on  marche  vers  TEst,  on  voit  les  couches  triasiques  en  question 
céder  peu  à  peu  à  la  cause  métamorphosante,  jusqu'à  ce  qu'enfin, 
dans  la  partie  basse  des  vallées  piémontaises,  il  n'y  ait  plus  qu'une 
seule  série  cristalline,  parfaitement  continue.  Et  c'est  là,  en  effet,  que 
devait  être  la  région  centrale  du  géosynclinal  alpin,  puisque,  comme 
vous  le  savez,  toute  la  moitié  orientale  des  Alpes  franco-italiennes 
nous  manque.  L'ensemble  des  deux  séries,  permo-houillère  et  méso- 
zoïque,  voila  la  série  cristallophyllienne  alpine. 

Quant  à  la  série  an  té-houillère,  elle  existait  avant  les  Alpes,  et 
elle  en  est  indépendante.  C'est  un  témoin  d'une  ancienne  chaîne,  repris 
par  le  plissement  alpin.  Ses  gneiss,  ses  micaschistes  et  ses  granités 
existaient,  et  affleuraient,  avant  l'époque  du  Houiller  supérieur.  Quel 
est  leur  âge?  Sont-ils  dévoniens,  comme  l'indiquait,  en  1894,  M. 
Marcel  Bertrand?  Ne  sont-ils  pas  plutôt  contemporains  du  Culm, 
de  la  même  façon  que  les  plus  jeunes  des  micaschistes  alpins  sem- 
blent être  éocènes?  L'avenir  nous  l'apprendra.  Ce  qu'il  faut  retenir 
pour  le  moment,  c'est  que  les  chaînes  successives  empiètent  les  unes 
sur  les  autres.  Les  plis  extérieurs  de  la  chaîne  alpine  se  sont 
propagés  jusqu'à  l'intérieur  du  géosynclinal  précédent,  et  ont  ramené 
à  la  surface  des  terrains  métamorphiques  qui  s'étaient  formés  dîins  la 
région  centrale,  ou  dans  la  région  méridionale,  de  cette  ancienne  fosse. 
Un  jour  viendra,  peut-être,  où  la  moitié  orientale  des  Alpes  franco- 
italiennes  —  cette  moitié  qui  nous  manque,  parce  qu'elle  est  effondrée 
—  reparaîtra  dans  les  plis  extérieurs  d'une  nouvelle  chaîne.  Les 
gneiss  et  micaschistes  alpins,  qui  seront  alors  ramenés  près  de  la 
surface,  joueront,  vis-à-vis  de  cette  nouvelle  chaîne,  le  même  rôle  que 
iouent,  dans  les  Alpes,  les  terrains  cristtdlins  de  Belledonne,  du  Pelvoux 
et  du  Mont-Blanc. 

Vu  quatrième  enseignement  me  paraît  découler  de  notre  étude, 
c'est  que  le  métamorphisme  régional,  ({uelle  qu'en  soit  la  cause,  a 
agi  de  la  même  façon  dans  toutes  les  chaînes  et  à  tous  les  âges.  Il 
n'y  a  pas,  en  effet,  dans  les  Alpes,  de  différence  litliologique  essentielle 


583 

entre  les  terrains  cristallins  perrao-houillers  et  les  terrains  cristallins 
de  la  série  anté-houillère.  Et  c'est  pour  cela  qu'il  nous  a  fallu,  à 
M.  Marcel  Bertrand  et  à  moi,  tant  d'années  et  tant  d'efforts  pour 
convaincre  les  lithologistes  de  l'âge  permien  ou  houiller  des  premiers. 
J'ai,  comme  les  autres,  cherché  des  différences.  J'ai  voulu  reconnaître, 
au  microscope,  un  gneiss  jeune  d'un  vieux  gneiss.  Et,  comme  les 
autres,  je  n'ai  rien  trouvé,  que  des  caractères  accessoires  et  empiriques, 
comme  ceux  qui,  dans  une  même  série  Cristallophyllienne,  font  distin- 
guer les  roches  de  deux  localités  différentes.  La  structure  est  la  même. 
Je  veux  dire  que  tous  les  types  de  structure  réalisés  par  Tune  des 
séries  se  retrouvent  dans  l'autre.  Et  je  mets  au  défi  le  pétrographe 
le  plus  habile  de  distinguer  un  micaschiste  de  la  Vanoise,  ou  un  gneiss 
du  Val-Grisanche,  d'avec  des  roches  similaires  provenant  du  Plateau 
central  français  ou  de  la  chaîne  de  Belledonne.  Il  y  a,  il  est  vrai,  le 
glaucophane,  qui  est  fréquent  dans  la  Vanoise,  et  qui  manque,  jus- 
qu'ici, dans  les  terrains  anté-houillers  des  Alpes.  Mais  cette  différence 
ne  sera  pour  personne  une  différence  essentielle;  et  l'on  sait  d'ailleurs 
que  le  glaucophane  se  trouve  dans  d'autres  terrains  —  par  exemple 
à  Tile  de  Groix  —  qui  appartiennent  à  de  très  vieilles  séries  cristallo- 
phylliennes. 

De  même  pour  les  Schistes  lustrés.  On  les  distingue  aisément, 
parce  que  ce  sont  des  calcschistes,  et  qu'il  n'y  a  pas  de  calcschistes 
dans  les  autres  séries.  Mais  là  où,  dans  les  schistes  lustrés,  on  trouve 
des  micaschistes,  des  gneiss  et  des  amphibolites,  ces  roches  ne  diffèrent 
point,  on  ne  diffèrent  que  par  des  caractères  accessoires,  des  roches 
similaires  des  autres  séries. 

Lorsque  la  cause  du  métamoi'phisme  régional  a  trouvé  devant 
elle  des  sédiments  de  nature  différente,  elle  a,  naturellement,  fiiit,  avec 
ces  matériaux  divers,  des  roches  différentes:  mais  elle-même  n'a  pas 
varié;  elle  a  agi  de  la  même  façon  dans  les  Alpes  et  dans  la  cliaîne 
précédente;  elle  est  la  même  dans  toutes  les  régions  de  la  planète 
et  dans  tous  les  temps. 

Il  y  a  un  cinquième  enseignement  que  l'on  peut  tirer  de  la 
considération  des  terrains  cristallins  des  Alpes  occidentales:  c'est  que 
le  métamorphisme  régional  n'a  point  pour  cause  l'intrusion  et  la  mise 
en  place  des  roches  massives.  Ce  point  a  une  importance  capitale,  et 
je  serais  très  heureux,  Messieurs,  si,  après  m'avoir  écouté,  vous  en 
jugiez  de  la  même  façon  que  moi. 

Tout  d'abord,  il  faut  bien  s'entendre.  Je  sais,  comme  tout  le 
monde,  ([ue  les  roches  massives  peuvent  exercer,  autour  d'elles,  sur 
des  sédiments  qui  ne  sont  pas  encore  métamorphiques,  un  métamor- 
phisme intense.  J'ai    dans  l'esprit  les  beaux  travaux  de  MM.  Michel- 


584 

Lévy,  Bar  rois  et  Lacroix,  sur  cette  matière,  et  j'admets  qu'  un 
sédiment  argileux,  au  voisinage  du  granité,  par  exeni})le,  peut  devenir 
un  micaschiste,  ou  même  un  gneiss.  Cela  n'est  plus  en  discussion. 

Ce  que  je  prétends,  c'est  que  le  métamorphisme  régioiuJ  est 
autre  chose  que  ce  métamorphisme,  toujours  local  et  limité,  qui  tient 
au  voisinage  d'une  roche  massive. 

Dans  les  montagnes  du  Pelvoux,  par  exemple,  la  mise  en  place 
du  granité  n'a  souvent  presque  rien  ajouté  au  métamorphisme  des 
strates  encaissantes,  lesquelles  étaient  déjà  cristallines  avant  cette  mise 
en  place.  Les  gneiss,  qui  étaient  gneiss  avant  l'arrivée  du  granité, 
sont  restés  complètement  indiflTérents.  Les  micaschistes,  qui  étaient 
déjà  des  micaschistes,  sont  demeurés  à  cet  état,  ou  n'ont  été  trans- 
formés en  gneiss  que  localement,  et  sur  une  faible  épaisseur.  La  venue 
du  granité  n'a  été  qu'un  épisode  du  métamorphisme  régional,  et  cet 
épisode  semble  avoir  été  le  dernier  de  tous. 

Dans  la  série  permo-houillère,  j'ai  dit  que  l'on  pouvait  traverser 
des  milliers  de  mètres  d'assises  cristallines,  dont  beaucoup  sont  feld- 
spathiques,  sans  rencontrer  un  seul  amas,  ni  même  un  seul  filou,  de 
roche  massive.  Les  amas  que  l'on  connaît,  en  Italie,  dans  les  gneiss 
permo-houillers,  n-e  semblent  pas  avoir  exercé  autour  d'eux  d'action 
bien  sensible.  Là  encore,  la  mise  en  place  des  amas  n'a  été  qu'un 
épisode  accessoire,  dans  le  grand  phénomène  de  cristallisation. 

Quand  aux  Schistes  lustrés,  ils  paraissent,  bien  souvent,  indiffé- 
rents aux  roches  vertes  qui  s'y  sont  introduites  :  et  il  y  a  d'immenses 
régions,  où,  dépourvus  de  toute  intrusion  de  roches  vertes,  ils  ont 
la  même  cristallinité   qu'ailleurs. 

Par  contre,  on  peut  observer  entre  certîiines  particularités,  je 
dirais  volontiers  certains  renforcements,  du  métamorphisme  régional, 
et  les  amas  de  roches  massives,  des  relations  de  voisinage,  qui  ne 
sont  évidemment  pas  l'effet  du  hasard.  Dans  la  série  an  té-houillère, 
les  gneiss  basiques  et  les  amphibolites  forment  auréole  aux  amas 
de  gabbros,  ou,  tout  au  moins,  sont,  autour  de  ces  nmas,  plus  fréquents 
et  plus  développés  qu'ailleurs.  Et,  de  même,  dans  les  Schistes  lustrés, 
c'est,  sinon  autour,  du  moins  au  voisinage  des  intrusions  de  gabbros 
ou  de  péridotites,  que  l'on  trouve,  le  plus  communément,  les  amphi- 
bolites, les  pyroxénites,  les  chloritoscbistes  et  les  gneiss. 

En  résumé,  la  montée  des  roches  massives  n'a  pas  fait  le  méta- 
morphisme régional;  elle  n'en  a  été  qu'un  épisode.  La  cristallinité 
générale  des  assises  et  la  mise  en  place  des  amas  semblent  liées  entre 
elles,  non  pas  comme  un  effet  à  sa  cause,  mais  comme  deux  effets 
de  la  même  cause.  S'il  y  a  des  gneiss  dans  le  Mont-Blanc,  et  des 
niicaschibtes,  ce  n'est  point  parce  que  le  granité  est  venu  s'installer 


585 

au  milieu  de  ces  strates  :  mais  le  granité  est  venu  se  former  au  milieu 
de  ces  strates  sous  l'empire  de  la  même  cause  qui,  de  ces  strates 
sédimentaires,  faisait  des  assises  cristallines.  On  comprend  ainsi  — 
ce  qui,  sans  cela,  serait  incompréhensible  —  que  les  amas  de  roches 
massives  des  Alpes  tantôt  semblent  avoir  agi,  et  tantôt  semblent  être 
restés  sans  action,  sur  les  couches  encaissantes.  Ils  sont  restés  inertes, 
toutes  les  fois  que  les  terrains  encaissants  étaient  déjà  saturés  des 
fluides  que  ces  amas  pouvaient  émettre.  Ils  ont  ajouté  quelque  chose 
au  métamorphisme  ambiant,  toutes  les  fois  que  les  terrains  encaissants 
n'avaient  pas  atteint  la  saturation. 

Enfin,  Messieurs,  je  tirerai  un  sixième  enseignement  de  cette 
revue  rapide  des  schistes  cristallins  de  nos  Alpes.  C'est  que  la  cause, 
quelle  qu'elle  soit,  du  métamorphisme  régional,  s'est  étendue,  dans  le 
sens  horizontal,  à  des  distances  de  l'axe  du  géosynclinal  qui  sont  très 
variables  suivant  les  étages.  Dans  les  divers  terrains,  tous  concordants 
et  encore  sensiblement  horizontaux,  qui  étaient  soumis  à  son  action, 
le  métamorphisme  régional  a  fait  tache  d'huile:  mais  la  tache  d'huile 
s'est  étalée  très  différemment  aux  divers  niveaux.  Je  crains  bien  que 
ce  fait  ne  soit,  de  tous,  un  des  plus  difficiles  à  expliquer.  Mais  c'est 
un  fait.  Des  assises  houillères,  dans  les  Alpes,  sont  restées  intactes 
ou  presque  intactes,  tandis  que  les  assises  permiennes.  au  dessus  d'elles, 
devenaient  des  micaschistes;  et  des  calcaires  du  Trias  demeuraient 
inaltérés,  tandis  que  les  couches  qui  leur  servaient  de  mur,  et  celles 
qui  leur  servaient  de  toit,  se  transformaient  d'une  façon  complète.  Ne 
regrettons  pas  trop  cette  énigme  :  car  c'est  elle  qui  nous  a  permis 
d'établir  l'âge  permien  des  gneiss  de  la  Vanoise,  et  l'âge  mésozoïque 
des  Schistes  lustrés. 

Et  maintenant,  Messieurs,  je  pourrais  conclure  en  essayant  d'édi- 
fier une  hypothèse  qui  rendît  compte  de  tous  ces  faits,  une  hypothèse 
sur  la  cause  du  métamorphisme  régional.  J'ai  fait  cet  essai,  déjà,  et 
je  me  suis  heurté  à  tant  de  mystère,  que  je  préfère  ne  pas  vous  redire 
ce  que  j'ai  dit  ailleurs,  et  qui  est  vague  comme  un  rêve.  Il  est  évident 
—  puis'que  la  condition  géosynclinale  semble  nécessaire  —  que  l'en- 
fouissement des  assises  à  une  grande  profondeur  est  l'un  des  éléments 
du  métamorphisme  régional  Mais  il  faut  autre  chose:  il  faut  un  apport, 
puisqu'  aucun  terrain  sédimentaire  ne  contient,  ni  autant  d'alcalis,  ni 
autant  de  magnésie,  qu'un  terrain  cristallophyllien.  Cet  apport,  je  le 
demande  à  des  colonnes  filtrantes,  venues  d'en-bas,  et  qui 
montent,  comme  d'une  chaudière,  du  fond  de  la  région  centrale  du 
géosynclinal. 

L'étude  des  schistes  cristallins  des  Alpes  ne  résout  pas  le  pro- 
blème, tant  s'en  faut;   mais  du  moins  elle  le  pose  avec  une  précision 

74 


586 

singulière.  Si  nous  mesurons  du  regard  le  chemin  parcouru  depuis 
quinze  ans  —  depuis  le  Congrès  de  Londres  —  dans  la  connaissance 
des  terrains  métamorphiques;  si  nous  songeons  qu'aujourd'hui  nous 
en  sommes  venus,  en  présence  d'un  massif  de  gneiss,  ou  en  présence 
d'un  granité  que  Ton  aurait  jadis  appelé  fondamental,  à  nous 
demander  l'âge  de  ce  gneiss  et  de  ce  granité,  et  à  essayer  de  rattacher 
ces  roches  à  un  géosynclinal  connu,  à  une  chaîne  de  montagnes 
déterminée:  nous  pouvons  avoir  confiance  dans  l'avenir.  Nos  succes- 
seurs sauront  sans  doute  ce  que  nous  ne  savons  pas  encore,  et  ce 
que,  peut-être,  nous  ne  saurons  pas  nous-mêmes  :  comment  s'est  formé 
le  gneiss,  et  comment  le  granité.  A  chaque  jour  suffit  sa  peine. 


Das  alte  Grundgebirge  Deutschiands 

mit  besonderer  Berûcksichtigung  des  Erzgebirges,  Schwarzwaldes, 
der  Vogesen,  des  Bayrischen  Waldes  und  Fichtelgebîrges. 

Von  A.  Saner. 

Das  alte  Grundgebirge  Deutschiands,  das  heiBt  die  Qesamtheit 
der  im  allgemeinen  zum  Pnicambrium  gerechneten,  sich  durch  ilire 
kristalline  Beschaffenheit  auszeichnenden  Schiefergesteine  besitzt,  soweit 
es  in  den  vom  Deckgebirge  entblôBten  Rumpfgebirgen  zutage  tritt 
und  einen  wesentlichen  Bestandteil  des  Erzgebirges  mit  dem  sâchsi- 
schen  Mittelgebirge,  des  Riesengebirges,  Thiiringer  Waldes,  Fichtel- 
gebîrges, Bayrischen  Waldes,  Spessart,  Schwarzwaldes,  Odenwaldes,  der 
Vogesen  usw.  ausmacht,  bei  gewissen  gemeinsamen  Zîlgen  in  der 
Qliederung,  im  speziellen  doch  eine  so  groBe  Mannigfaltigkeit  in  der 
Zusanimensetzung  wie  im  Aufbau,  daB  es  weder  tunlich  ist,  dasselbe 
generell  zu  behandeln,  noch  bei  der  zurzeit  bestehenden  sehr  ungleich- 
artigen  Erforschung  desselben  môglich  ist,  einen  voUkommen  befrie- 
digenden  Uberblick  desselben  zu  geben  und  ein  abgerundetes,  in  allen 
Teilen  gleichmâBig  behandeltes  Bild  zu  entwerfen,  ohne  reichlich  hypo- 
thetische  Ergtinzungen  hinzufdgen  zu  miissen.  AUerdings  ist  man  daran 
gewohnt,  die  Hypothèse  gerade  als  ein  unvermeidliches  Attribut  der 
kristallinen  Schiefer  und  des  Grundgebirges  zu  betrachten ,  obwohl 
auch  hier  die  moderne  Forschung  schon  groBe  Fortschritte  zu  ver- 
zeichnen  hat,  indem  sie  uns  mit  ihren  hochentwickelten  Unter- 
suchungsmethoden  ganz  besonders  in  den  Stand  setzt,  das  Tatsachen- 
material  zu  vermehren,  durcli  mîihevoUe  Kleinarbeit  zu  einem  gesicherten 
Besitz  wohlbegrlindeter  Erkenntnis  fiihrt,  um  erst  von  da  aus  zu  den 
Erklarungsversuchen  zu  gelangen.  So  verzichte  ich  an  dieser  Stelle  auf 
eine  ZusammenschweiBung  heterogener  Forschungsresultate  alter  und 
neuer  Zeit  und  glaube  auch  den  Intentionen  des  Organisation skomitees 
an  das  von  mir  zu  erstattende  Référât  am  besten  zu  entsprechen,  wenn 

ich  in  meinem  Uberblicke    diejenigen    archâischen  Gebiete    bevorzuge, 

74* 


588 

die  den  modernen  Anforderungen  durch  geologische  Spezialaufnahmen 
entsprechen  oder  mir  durch  Autopsie  bekannt  wurden.  Erzgebirge  und 
Schwarzwald  wâren  daher  die  Gebiete,  in  welchen  ich,  durch  eine  mehr 
als  zwei  Jahrzehnte  umfassende  kartographische  Tâtigkeit  gut  orien- 
tiert,  an  eigene  Beobachtungen  ankniipfen  kann,  die  ich  aufierdem  durch 
vergleichende  Untersuchungen  in  den  Ubrigen  angeftihrten  Qebieten  und 
in  den  Alpen  im  Verlaufe  von  Jahren  zu  erweitern  und  vertiefen  be- 
strebt  war. 

Das  Erzgebirge  ist  ein  altes  geologisches  Kulturland,  wo  sich 
seit  Werners  Zeiten  bis  auf  den  heutigen  Tag  die  geologische 
Forschung  unausgesetzt  betâtigte.  Erinnere  ich  weiter  daran,  da6  es 
denjenigen  grôBeren  archaischen  Distrikt  darstellt,  welcher  zuerst  unter 
allen  einer  speziellen  Kartierung  nach  neuzeitlichen  Anforderungen, 
das  heiBt  im  MaBstabe  1  :  25.000  teilhaftig  wurde,  dann  sind  damit 
zwei  Qriinde  mehr  angegeben,  welche  mich  veranlassen,  dièses  Qebiet 
in  den  Vordergrund  meiner  Besprechungen  zu  riicken.  Ich  bemerke 
noch,  dieselben  wollen  zuniichst  nicht  einen  gedrângten  Ûberblick 
dièses  auÛerst  mannigfaltig  zusammengesetzten  archaischen  Distrikts 
geben,  sondern  nur  die  Grundlinien  seiner  genetischen  Gliederung. 

Die  neue,  von  Hemiann  Credner  geleitete  geologische  Landes- 
aufnahme  fand  die  vortreffliche  Naumann-Cottasche  Karte  vor, 
deren  hervorragender  Wert  fUr  die  Fôrderung  unserer  Kenntnis  gerade 
der  archaischen  Formation  so  allgemein  anerkannt  war,  daB  es  gewagt 
schien,  einen  grofien  Fortschritt  von  der  geologischen  Spezialaufhahme 
in  wissenschaftlicher  Hinsicbt  zu  erwarten.  Die  Erwartungen  wurden 
aber  schon  nach  kurzer  Zeit  des  Bestehens  der  Aufnahme  erfUllt,  ja 
tibertroffen,  und  jetzt  nach  ihrem  ersten  Abschlufi  darf  man  ohne  jede 
Ûbertreibung  behaupten,  sie  bedeutet  zweifellos  einen  wichtigen  Ab- 
schnitt  in  der  Forschungsgeschichte  des  Urgebirges.  Allerdings  kam  als 
besonders  gilnstiger  Umstand  hinzu,  daB  die  geologische  Spezialaufnahme 
des  Grundgebirges  gerade  im  Erzgebirge  ihreii  Anfang  nahm,  wo  nicht 
bloB  durch  die  groBe  Naumann-Cotta sche  Vorarbeit  eine  gute 
Grundlage  fOr  die  Weiterentwickhmg  geschaffen  war,  sondern  sich  auch 
die  geologischen  Verhiiltnisse  in  gewissen  groBen  Ziigen  gut  ilbersehen 
lieBen  und  in  dem  sich  darbietenden,  geradezu  klassischen  Normalprofil 
mit  der  Gneisstufe  im  unteren,  der  Glimmerschieferstufe  im  mittleren, 
der  Phyllitstufe  im  ol)eren  Horizont  und  der  weitei  dariiber  folgenden 
lUckenlosen  regehnilBigeii  Auflagerung  von  Cambrium  mit  den  Phjkodeu- 
quarziten,  von  Silur  usw.,  eine  Orientierung  leichter  moglich  war,  als 
in  irgendeinem  anderen  archaischen  Distrikt. 

Eines  der  interessantesten  Ergebnisse  der  neuen  geologischen 
Spezialaufnahme  konnte    bereits  vor   18  Jahren  den  im  Anschlusse  an 


589 

den  internationalen  Kongrefi  in  Berlin  ins  Erzgebirge  reisenden  Geologen 
an  Ort  und  Stelle  bekanntgegeben  werden.  Es  war  dies  der  Nachweîs 
von  grobstilckigen  Conglomeraten  mit  einem  teils  halbklastischen,  teils 
rein  kristallin-gneisigen  Bindeniittel  als  Bestandteil  der  Glimmerschiefer- 
formation  in  dem  in  der  Folge  sehr  bekannt  gewordenen  Profil  bei 
Obermittweida  ^).  Die  eminente  Bedeutung  dieser  Einlagerung  ftir  die 
Erklârung  des  alten  Qrundgebirges  wurde  vollauf  gewiirdigt,  wenn  auch 
der  vorlâufig  ganz  vereinzelte  Nachweis  dieser  merkwtirdigen  Bildung 
noch  Zweifeln  an  ihrer  Zugehôrigkeit  zur  alten  Gneis-  und  Schiefer- 
formation  Raum  zu  geben  schien. 

Als  es  aber  in  der  Folgezeit  gelang,  derartige  klastische  Gesteine 
in  verschiedenen  Teilen  des  Erzgebirges  in  groBer  Verbreitung  und 
vielfacher  Wechsellagerung  mit  den  charakteristischen  alten  Gneisen 
und  Glimmerschiefern  und  in  einer  Mannigfaltigkeit  der  Ausbildung 
nachzuweisen,  wie  man  sie  niemals  hâtte  alinen  kônnen,  muBte  jeder 
Zweifel  an  jener  Zusammengehôrigkeit  schwinden  und  es  war  damit 
der  greifbare  Beweis  geliefert  vvorden  von  der  rein  sedimentâren  Ent- 
stehuug  machtiger  alter  Schieferkoniplexe  der  archâischen  Formation, 
man  darf  sagen,  voUkomraen  einwjindfrei  und  zum  erstenmal  seit 
Hutton  und  Werner. 

Verfolgt  man  die  Lehre  von  der  Entstehung  des  alten  kristallinen 
Grundgebirges,  die  zugleich  die  Lehre  vom  allgemeinen  Metaniorphismus 
der  Gesteine  ist,  von  jenen  Zeiten  an,  so  trifft  man  immer  als  Grundton 
durch  aile  Spekulationen  und  Vorstellungen,  mochten  dièse  ausgehen  von 
von  den  Vertretern  des  tiufiersten  Plutonismus  oder  radikalsten  Neptunis- 
mus,  hindurch  klingen  die  sedimentare  Entstehung  der  kristallinen  Schiefer 
und  es  ist  deshalb  nachdrQcklich  in  Erinnerung  zu  bringen,  daU  der 
GneisbegrifF,  wie  er  sich  in  diesem  Zusammenhange  historisch  entwickelt 
hat  und  durch  anderthalb  Jahrhunderte  unbeanstandet  Geltung  hatte, 
mit  diesen  Vorstellungen  von  der  sedimentâren  Entstehung  der  kristal- 
linen Schiefer  eng  verkniipft  ist.  DaB  in  neuerer  Zeit,  besonders  seit  den 
sechziger  Jahren  des  abgelaufenen  Jahrhunderts  daneben  Anschauungen 
sich  entwickelten,  wie  sie  von  Sch  eer  en  Co  tta,  Z  irkel  und  Gilnibel 
vertreten  waren,  welche  auch  eine  eruptive  Entstehung  maucher  Gneise 
befiirworteten,  und  daB  dièse  Anschauungen  im  Lichte  der  neuesten 
Forschungen  ihre  Besttitigung  fanden,  wenn  auch  in  etwas  verânderter 
Fassung  und  Umgrenzung,  ail  dies  iindert  nichts  an  dem  historisch 
beglaubigten  Vorzugsrecht  des  sedinientiir  gebildeten  Gneises  auf  den 
Namen    „ Gneis".    Ich    kann    niich    daher    nicht    entschlieflen,    fiir    die 

^)  Vergl.  A.  S.:  Ûber  Conglomerate  in  der  Glimmerschieferformation  des 
sâchsischen  Erzgebirges.   Zeitschr.  f.  ges.  Naturw.  Halle  a.  S.  1879. 


590 

Gliederung  der  Gneise  eine  Bezeichnuiig  zu  akzeptieren,  welche  dièse 
Tatsacheii  nicht  gebiihrend  berilcksichtigt,  und  werde  daher  im  folgenden 
beide  Arten  von  Gneisen  als  das,  was  sie  sind  und  nur  sein  konnen, 
bezeiclinen  :  als  Sedimentgneise  und  Eruptivgneise  und  mich  weder  der 
von  Lepsius  im  Jahre  1893  in  Zurich  vorgeschlagenen  Bezeichnung 
anschlieÛen,  welcher  Metagneise  den  Sedimentgneisen  entsprechend  und 
Protogneise  den  Eruptivgneisen  entsprechend  unterscheidet,  noch  der 
Rosenbusch schen  Bezeichnung  folgen,  welcher  dafiir  Paragneis  und 
Orthogneis  einsetzt.  Dagegen  halte  ich  es  fQr  notwendig,  noch  eine 
dritte  und  vierte  Gruppe  abzutrennen,  die  amphoteren  Gneise  als  Misch- 
gneise,  aus  Eruptiv-  und  Sedinientmaterial  in  engem  Verband  zusanimen- 
gesetzte  und  die  kryptogenen  Gneise,  die  aile  jene  zahlreichen  Vor- 
koramnisse  urafaBen,  deren  Genesis  festzustellen  noch  nicht  gelungen  ist. 

Was  nun  die  archiiischen  klastischen  Sedimente  im  Erzgebirge 
betrifil,  so  besitzen  dièse  auBer  Obermittvveida  noch  an  einigen  finderen 
Stellen  den  Habitus  von  Coiiglomeraten,  sie  sind,  \vo  das  Bindemittel 
gneisartig  ist  als  CongK)meratgneise  ^),  liaufig  aber  feinkôrnig  und  grau- 
wackenartig,  und  dann  geradezu  als  archiiische  Grauwacken  zu  bezeichnen. 
Ganz  dichte,  bald  mehr  kornige,  bald  schiefrige  Abanderungen  gehen  in 
auBerst  diiimschiefrige  Formen  tiber  und  sind  dann  unter  Umstanden  mit 
Phylliten  zu  verwechseln,  was  auch  in  iilterer  und  neuerer  Zeit  geschehen 
ist.  In  Ûbereinstimmung  mit  dem  auBeren  Habitus  ergab  die  mikro- 
skopische  Untersuchung  das  Vorhandensein  klastischer  Elemente  neben 
einera  kristallinen  Zement  mit  allen  Ubergïingen  zu  rein  kristalliner  Aus- 
bildung  von  den  sogenannten  Grauwacken  durch  die  dichten  Gneise  zu 
makrokristallinen  Gneisen.  Gerade  der  vielfach  innige  Verband  zwischen 
grauwackeahnlichen  Gesteinen  und  echten  Gneisen  muB  als  ein  charak- 
teristisches  Merkmal  der  erzgebirgisclien  archiiischen  Formation  ange- 
sehen  werden.  Eine  besondere  Erwjihnung  verdient  die  fleckige  Be- 
schaftenheit  der  dichten,  gneisartigen  Abanderungen,  die  damit  aufierlich 
an  Gesteine  ausEruptivkontakthofen  erinnern.  Aber  sie  gleicheii  tatsâchlich 
diesen  ebensowenig  wie  die  archaischen  Conglomerate  mit  gneisigem 
Bindemittel  gewissen  durch  Eruptivkontakt  metaniorphosiertensilurischen 


^)  Da  wir  mit  Conglomérat  (Psephit),  Pnammit,  Pelit  drei  wesentHch  durch 
Unterfchiede  der  Korngrôûe  abgestufte  Strukturtypen  klastischer  Sedimente  nach 
Naumanns  Vorgange  bezeichnen,  erscheint  es  mir  nicht  ratsam,  dièse  Begriffe 
gleichzeilig  zur  stofflichen  Unterscheidung  von  Sedimentgneisen  zu  verwerten  und 
von  Psammitgneisen  im  Gegensatz  zu  Pelitgneisen  zu  reden.  Ein  aus  Quarz-Pelit 
hervorgegangener  Gneis  kann  einem  aus  sandigem  Sedimente,  aus  Psammit  her- 
vorgegangenen  Gneis  stofîlich  vôllig  gleichen.  aber  auch  strukturell,  da  ja  die 
ursprungliche  klastische  Struktur  bei  der  Umkristallisation  des  Sedimentes  voll- 
kommen  verloren  ging. 


oder  devonischen  Conglonieraten  gleichen,  mit  welchen  dièse  auf  Grund 
oberflâchlicher  Ahnlichkeit  zu  Unrecht  identifiziert  sind.  Jene  Fleckung 
ist  fast  ausnahmslos  auf  die  Ausscheidung  und  Ansamnilung  winzigster 
Granaten  in  einer  dicht  kristalliuen  Grundmasse  zurtickzuftihren,  wâhrend 
die  Fleck-  und  Knotensubstanz  der  Kontaktschiefer  bekanntlich  in  der 
Regel  aus  Cordierit  oder  einem  nicht  nâher  bestimmbaren  Pigment 
besteht  ^).  Auf  Sektion  Kupferberg  der  geologischen  Spezialkarte  des 
Aonigreiches  Sachsen  gewinnen  die  gefleckten  Gesteine  der  ersten  Art 
eine  besonders  groCe  Verbreitung  und  treten  in  unendlich  oft  sich 
wiederholender  Wechsellagerung  mit  fein-  bis  grobschuppigen,  gewôhn- 
lichen  glimmerreichen  Gneisen  auf.  In  anderen  Gebieten  des  Erzgebirges, 
zum  Beispiel  auf  Sektion  Schellenberg — Flôha^),  treten  Muskovitgneise 
iind  feinschuppige,  granatfiihrende  Muskovitschiefer  in  diesen  Verband 
der  gefleckten  Gneise  und  dichten  Grauwacken  ein  und  i-ufen  hier  eine 
durch  Wechsellagerung,  Einschaltung  und  petrographische  Ûbergiinge 
bedingte  Mannigfaltigkeit  von  Gesteinsvarietaten  hervor,  die  wir  als 
Ausdruck  der  engsten  genetischen  Zusammengehôrigkeit  anzusehen 
haben.  Das  Metzdorfer  Gestein  ist  schon  in  frilherer  Zeit  mehrfach 
untersucht  worden,  sein  eigenartiges  Aussehen  reizte  dazu,  ihm  ver- 
dankt  es  auch  die  altère  Bezeichnung  :  dichter,  dunkelfleckiger  Glimmer- 
trapp.  Erst  mit  der  geologischen  Spezialaufnahme  konnte  seine  Zu- 
gehôrigkeit  zur  erzgebirgischen  Gneisformation  erkannt  werden. 

Den  âlteren  erzgebirgischen  Geologen  verdanken  wir  eine  Ein- 
teilung  der  Gneise  nach  wesentlich  mineralogischen  Gesichtspunkten, 
die  sich  sehr  eingebllrgert  und  in  der  Tat  flir  eine  schnelle  Bestimmung 
und  kurze  Bezeichnung  gut  bewahrt  hat,  nach  deni  Vorherrschen  des 
Glimmers  in  graue  oder  Biotit-  und  in  rote  oder  Muskovitgneise. 

Dièse  Einteilung  rlihrt  von  H.  Millier,  C.  F.  Naumann  und 
B.  V.  Cotta  her,  sie  soUte  bis  zu  einem  gewissen  Grade  eine  genetische 
sein,  namentlich  betonte  dies  Cotta,  der  fiir  die  roten  Gneise  eine 
eruptive  Entstehung  in  Anspruch  nahm.  Scheerer  suchte  dièse  Ein- 
teilung chemisch  zu  begrQnden.  Nachdeni  nun  schon  Hermann  Credner-^) 

^)  Vor  einiger  Zeit  sah  ich  mich  veraulaÛt,  von  einem  besonders  frischen 
Stûck  der  gefleckten  Grauwacke  von  Plagwitz  —  Leipzig  einen  Schliff 
heratellen  zu  lassen;  ich  fand  hierbei  die  Tatsache,  daÛ  die  Flecken  zum  Teil 
aus  Cordieritdrillingen  bestehen,  eine  Bestâtigung  fiir  die  kontaktmetamorphe 
Entstehung  der  Flecken.  die  bei  diesem  Gesteine  langst  vermutet  wurde. 

^)  Vergl.  in  den  Erliluterungen  von  Sektion  Schellenberg — Flôha  den  von 
A.  S.  bearbeiteten  Anteil,  S.  16—21  und  28-31,  1881,  liber  den  Metzdorfer 
Glimmertrapp. 

')  Hermann  Credner:  Der  rote  Gneis  des  sachs.  Erzgebirges.  Zeitschrift 
der  Deutschen  geol.  Gesellschaft  1877. 


592 

nachgewiesen  hatte,  daB  roter  Gneis  im  Verbande  mit  den  damais 
genauer  bekannten  Gneisen  eine  Sonderstellung  nicbt  einnimmt,  bat 
sicb  spiiter  und  zwav  zuerst  im  Metzdorfer  Gebiete  herausgestellt,  dafl 
auch  roten  Gneisen  eine  dichte  und  klastische  Faciès  nicbt  feblt. 

Um  vollkommen  unabbiingig  von  anderen  Gebieten  und  anderen 
Forscbungen  Anbaltspunkte  fUr  die  genetische  Deutung  nach  vorwiegend 
bistologischen  Merkmalen  zu  gewinnen,  war  der  Weg,  den  die  Forscbung 
im  Erzgebirge  einzuscblagen  batte,  bestimmt  vorgescbrieben.  Man  ging 
von  den  ecbten  sedimentaren,  also  grauwackenartig  oder  conglomeratisch 
ausgebildeten  Scbicbien  aus,  untersucbte  die  aufs  engste  mit  ibnen 
verbundenen  vollkristallinen  Gneise  und  gewann  damit  die  strukturellen 
Merkmale  fiir  sedimentâr  gebildete  Gneise.  Auf  diesem  Wege  gelang  es 
mir,  eine  Reibe  von  Strukturtypen  auszuscbeiden,  die  durcb  gewisse 
gemeinsame  Cbaraktere  verbunden,  mit  gutem  Grunde  als  bezeicbnend 
fur  metamorphsedimentare  Gneise  angeseben  werden  mufiten.  Je  ein- 
gebender  dièse  studiert  und  sicberer  in  ibrer  Zusammengeborigkeit 
crkannt  wurden,  um  so  scbârfer  traten  nun  Strukturen  von  anderen 
Gneisen  als  Gegensatze  bervor,  die  aucb  scbon  auCerlicli  gewisse,  wenn 
aucb  oft  nur  entfernte  Anklânge  an  Eruptivgesteine,  und  zwar  Tiefen- 
gesteine  verrieten.  Es  gelang  so,  vorsicbtig  weiter  tastend,  die  beiden 
groBen  Hauptgruppen  der  Eruptivgneise  und  Sedimentgneise  im  Erz- 
gebirge in  ibrer  ungefabren  Begrenzung  festzulegen.  Docb  niag  aus- 
drQcklicb  nocb  bemerkt  werden,  daB  die  Eruptivgneise  sicb  oftmals 
scbwer  erkennen  lassen,  besonders  wenn  positive  Merkmale  feblen:  in 
solcben  Fâllen  bat  man  aucb  den  auBeren  Habitus  mit  binzuzunebmen. 

Im  Jabre  18^)9  war  icb  uber  die  genetiscbe  Gliederung  der  erz- 
gebirgiscben  und  der  sicb  eng  anscblieBenden  mittelgebirgiscben  Gesteine 
bereits  so  weit  im  reinen,  um  F.  Krantz  in  Bonn  auf  seinen  Wunsch 
eine  Suite  zusammenstellen  zu  kônnen  mit  folgender  Gruppierung  der 
Gneise  (Supplément  3  zu  Katalog  4,  S.  35)  : 

A.  S  e  d  i  m  e  n  t  ii  r  g  n  e  i  s  e. 
a)  Zweiglimmerige  Gneise. 

1.  Kôrnigflaseriger  Annaberger  Gneis. 

2.  Scbiefrigflaseriger  Rittersberger  Gneis. 

3.  Wiesa'er  Gneis. 

4.  Glimmerreicb  schiefriger  PreBnitzer  Gneis. 

5.  Kleinscbuppigkorniger  Plattengneis. 

6.  Granatfiibrender,  koniigscbuppiger  Flammengneis. 

7.  Hornfelsgneis. 

8.  Arcbâiscbe  Grauwacke. 

9.  Conglomeratgneis. 


593 

h)  Muskovitgneise. 

1.  Normaler  Muskovitgneis  des  Zechenberges  bei  Kupferberg. 

2.  Turmalinfiihrender  Muskovitgneis  von  Kupferberg. 

3.  Muskovitgneis  mit  Granatglimraerschiefer  von  Leubsdorf. 

4.  Schuppiger  Granatglimmerschiefer  (Granatglimnierfels  frUher). 

5.  Derselbe  in  den  gefleckten  Hornfelsgneis  (Gliramertrapp)  Uber- 
gehend.  Metzdorf. 

6.  Derselbe   in  xfacher  Wechsellagerung  mit  Quarzitschiefer  usw. 

B,  Gruppe    der   FI  a  se  r-  und  Augengneise  Eruptivgneise. 

1.  Grobflaseriger  Augengneis,  Rabenberg,  Tal  der  schwarzen 
Pockau. 

2.  Derselbe,  muskovitreicli.  Katzenstein,  Tal  der  schwarzen  Pockau. 

3.  Lagenfbrraig  streifiger  Augengneis.  Sphinxfelsen  bei  Kupferberg. 

4.  DUnnflaseriger  Biotitgneis.  Freiberg  und  Scheibenberg. 

5.  Foldunger  Gneis.  Hohenfichte. 

6.  Granulite  usw. 

Das  sind  nur  Beispiele  aus  der  damais  zusammengestellten  Suite, 
zahlreiche  andere,  unter  verschiedensten  Lokalnamen  bekannte  Gneise 
des  Erzgebirges  gelang  es,  dieser  Einteilung  strukturell  anzuschlieBen  : 
so  den  bekannten  Wegefahrter  Gneis  des  Freiberger  Gebietes  dem 
Annaberger  Gneis,  den  Himmelsfurster  Gneis  dem  Flammengneis,  be- 
ziehungsweise  Plattengneis,  H.  M  ii  11  ers  Drehfelder  und  Krumm- 
Hennersdorfer  Gneis  aber  den  Eruptivgneisen. 

Aile  fQr  die  Sedimentgneise  des  Erzgebirges  cluirakteristischen 
Strukturen  haben  eine  bald  grotkn*e,  bald  entferntcre  Ahnlichkeit  mit 
der  von  H.  Rosenbusch  (Steiger  Scbiefer)  als  Homfelsstruktur 
bezeichneten  Verwachsung,  der  dièse  zuerst  als  ein  Strukturmerkmal 
ftlr  kontaktmetamorph  verânderte  Schiefer  erkannte,  spâter  auch  filr 
sedimeutar  gel)ildete  Gneise  postulierte  und  damit  ein  âuBerst  wichtiges 
Kriterium  fiir  die  Histologie  der  metamorphen  Sedimente  schuf.  Die 
kornigflaserige  Struktur  der  erzgebirgisclien  Gneise  ist  tatsiicblich  eine 
Homfelsstruktur,  jedoch  nicht  in  reiner  Forni,  sondern  eine  nacli  den 
besonderen  Entstehungsbedingungen  der  Gneise  modifizierte  Homfels- 
struktur. Metamorphe  Gesteine  dieser  Art  kombinieren  Druck-  und 
Kontaktmetaniorphose.  Es  unterliegt  fur  mich  keinem  Zweifel,  daB  die 
Bedingungen,  welche  die  Kontaktmetamorphose  hervorriefen,  sich 
nâhern  muBten  jenen  der  statischen  oder  Dynamometamorphose,  wenn 
dièse  in  betriiclitlicher  Tiefe,  also  nicht  bloC  bei  bedeutender  Belastung, 
sondern  auch  bei  gleichzeitig  erhohter  Temperatur  zustande  kam  ;  die 

Bedingungen   fiir  beide  Vorgange  waren  sicherlich  sehr  ahnlich,  wenn 

75 


594 

aucli  giaduell  etwas  verschieden.  Beini  Ëruptivkoiitakt  w&r  die  bis 
zur  Erzeugung  von  GlaseiiischlUsseii  îm  Nebeiigestein  sich  steigernde 
hohe  Temperatur  der  tonangebende  Faktor  der  Métamorphose,  bei  der 
Utnbildung  der  ikltesten  Sedimente  in  groBer  Tiefe  mutniaBlich  hoher 
Druck;  dort  vollzog  sich  die  Umbildung  relativ  stUrniisch,  oflmuls  unter 
Vernichtung  der  ursprQnglichen  Schichtung,  hier  aul3erst  langsam, 
meist  unter  Erhaltung  dieaer  und  mit  der  Tendeiiz  zu  einer  schiefrigen 
Ëntwicklung.  Das  charakteriatische  Gestein  des  Ëruptivkontakts  ist 
der  massige  Hornfels,  der  Typus  der  altesten  Sedimentgesteine  ein 
koiTiigflas ériger  bis  schiefrigflaseriger  oder  schiefrigschuppiger  Gneis, 
welchcr  sich  seine  Parallelstruktur   erworben  bat   schon   wahrend  der 

¥lt.  1. 


Métamorphose,  ueshalh  deim  auch  die  dm  (7hmmeilaj,«ii  eingeschalteten 
Quarz-  und  FeldspiitkOrner  eine  plattige  Entwicklung  anstreben. 

In  Fig  1  ist  die  typische  Struktur  eines  Sedimentgneises  (Anna- 
berger  Gneis)  wiedergegeben.  Wir  seben  ein  groBes  Feldspatkom 
von  Glimmer  umflasert,  reich  au  Einschliisseii  \on  Granat,  Quarz. 
zweierlei  Glimmer,  die  in  parallelen  Zilgeu  bindurchgehen,  ein 
Strukturbild,  wie  man  es  hiiufig  bei  deii  kristallinen  Schiefem  der 
Zentnilalpen  ini  Gebiete  des  Zillertales  oder  des  sUdlichen  Gotthard 
antrifft.  Auch  aile  Gneisglimmerscbiefer  gehtiren  dem  gleichen  Struktor- 
typus  an,  ebenso  der  Rittersberger  Gneis,  der  Mitrienberger  Gneis  des 
des  Erzgebirges.  Die  beiden  letzten  Gneise  und  der  Annaberger  nehmen 
eine  ziemlich  tiefe  Lage  im  erzgebirgischen  Gneisprofil  ein. 


595 

Dièse  Struktur  ist  von  fundanientaler  Bedeutung  ftir  die  genetische 
Stellung  dieser  Gneise.  Sie  beweist,  dafi  der  Feldspat  mindestens  gleich- 
zeitig  mit  den  tibrigen  Gemeiigteilen  des  Gneises,  keinenfalls  spâter 
entstanden  ist,  eine  sogenannte  Feldspatisation,  die  man  aïs  bequeme 
Hypothèse  gern  anruft,  ist  hier  also  sicher  ausgeschlossen. 

Auch  manche  hornblendehaltige  Gesteine,  Amphibolgneise  und 
Feldspatamphibolite  wiederholen  dièse  Struktur,  was  bei  der  jetzt 
herrschenden  Neigung,  aile  Hornblendegesteine  môglichst  unbesehen 
metamorphosierten  eingeschalteten  basischen  Ei-uptivmassen  zuzuweisen, 
ausdrîicklich  erwâhnt  zu  werden  verdient.  „Der  Feldspat  ist  in  Form 
zahlreicher,  2 — o  mm  groBer,  rundlicher  Korner  der  hauptsiichlich  ans 
Hornblendenadelchen  bestehenden  Schiefermasse  beigemengt  und  dicht 
mit  Homblendemikrolithen  erfUllt,  die  iihnlich  wie  der  Graphitstaub 
in  den  Quarzitschiefern  dièses  Gebietes  in  zueinander  und  zur  Schichtung 
parallelen  Ziigen  durch  das  Feldspatkorn  in  die  umgebende  Schiefer- 
masse so  vollkommen  unabhangig  von  den  Konturen  und  der  Lagerung 
des  Wirtes  hindurchsetzen,  als  wiire  die  Feldspatsubstanz  gar  nicht 
vorhanden."  (A.  S.:  Erlâuterungen  zu  Sektion  Wiesental,  S.  42. 
Leipzig  1884.) 

Die  zweite  Gruppe  von  Gneisen,  die  Erupti  vgn  eise,  sind 
hauptsilchlich  zu  finden  unter  den  friiher  als  Flaser-  und  Augengneise 
bezeichneten  Gneisgesteinen,  deren  Tendenz  zu  granitischer  oder  granit- 
gneisartiger  Ausbildung  in  manchen  Vorkommnissen  sie  schon  friiher 
eruptivverdâchtig  gemacht  hat.  Wie  in  aplitischen  Ganggraniten  besitzen 
die  Quarze  auch  hier  zuweilen  die  Tendenz  zu  idiomorphei  Ausbildung 
oder,  wie  in  manchen  porphyrartigen  Graniten  die  Feldspiite  eine  zonare 
Struktur.  Ebenso  benierkenswert  sind  krummstengelige  Einwachsungen 
von  Quarz  im  Feldspat,  dem  Quartz  vermiculé  der  franzôsischen 
Petrogi'aphen  entsprechend ,  ein  Merkmal ,  das  unsere  Gneise  mit 
charakteristischen  sauren  Tiefengesteinen  gemein  haben.  Ohne  ein  allzu 
groBes  Gewicht  auf  dièses  Strukturmerkmal  legen  zu  wollen,  liabe  ich 
zu  benierken,  daB  es  nienials  in  zweifellos  echten  Sedimcntgneisen  des 
Erzgebirges  beobachtet  wurde.  Die  oft  vorzuglich  entwickelte  Parallel- 
struktur  der  Eruptivgneise  bedarf  noch  einer  besonderen  Erklarung. 
Sie  ist  ein  Fluidalphiinomen  und  im  vvesentliclien  bedingt  durch  eine 
lagenweise  parallèle  Anreicherung  und  Verteilung  des  Glimmerminerals, 
aber  auch  das  Quarz-Feldspatgemenge  zeigt  dieselbe  Tendenz.  Das 
Verstandnis  ftir  dièse  Struktur  ging  mir  erst  auf  als  ich  im  Jahre  1889 
im  Schwarzvvald'^  bei  der  Aufnahme  von  Blatt  Gengenbach  in  der 
Uandfacies  des  Durbacher  Granitits  ein  ausgezeichnet  fluidal,  also 
primtir  parallelstreifiges,  relativ  grobkristallines  Quarz-Feldspat-Biotit- 
gestein    kennen  lernte,    das  in  allen    wesentlichen  Merkmiden    mit  den 

7b* 


596 

besprocheneo  alten  Gtieiseii  des  Er^gebirges  und  &hnlicben  Gesteinen 
des  Schwarzwaldes  Ubereiiistimnite.  Die  Parallelstniktur  btldete  seitdem 
fUr  mich  kein  Hindernis  mehr,  gewisse  alte  Gneîse  filr  eruptiv  anzu- 
sehen  *). 

Die  Granulite  fUgen  sicb  auts  engste  den  Eruptivgneisen  an,  wir 
lînden  sie  demnack  auch  im  Erzgebirge  mit  diesen.  Man  bat  sicb  aber 
zu  hllten,  d^n  Begriff  des  Gesteioes  ausschlieBlich  auf  das  ÂuBere  Âus- 
sehen  und  die  mineralogiscbe  /usammensetzung  zu  grtinden.  Da  wQrde 
Verscbiedenartiges  zusamniengenorfen  werdeii,  Ich  kenne  iiicbt  weniger 
als  vier  verscbiedene,  genetiscb  sicb  abstufende  Gesteiiie.  die  man  iiacb 
ibrem  auBerlichen  Habitua  Graiiulit  uennen  kann,  und  nenne  da  zuerst 
den  Ëgergranulit  am  SudfuBe    des  Erzgebirges  als  besonders  normale 


Ausbildung,  geradezu  ein  gebiiiiderter  Ajilit  ^  Fig.  2  gibt  ein  Stniktur- 
bild  desselbeu  —  datm  die  ausgezeiclmet  diinuplattigeii  niittelgebirgi- 
scheii  Granulite,  die  mît  ibrer  primilieii  Punillelstruktur  Schiel)ungen 
und  Pressungen  in  wabrscbeinlîob  schoii  festem  oder  iiahezu  festem 
Zustande  verkorpern  und  sich  strakturell  mit  den  Gneisgangen  von 
GroCsachsen  und  den  Protoginen  der  alpine»  Zentrahnassive  vergleichen 
lassen;  elne  dritte  Art  von  Oranulitun  geht  im  Soliwarzwalde  ans  fein- 
gebunderten  Sedimentguoisen  bervor,   eine  vierto   als  rein  dynaniische 

')  Nàhere»  hieviiber  in:  A.  .S,:  Lieûlogische  Ueobiiehtungen  îni  AarmftaKiT, 
Sitzungeber.  der  kgl.  preuS.  Akndcmie  der  Wissensclioften.  Berlin,  5.  Juli  I9U0, 
und  A,  S.:  GUer  das  Vorliommen  von  Parallelstriiktur  hd  Manniv^graniten  des 
y  t  11  w  a  m  w  aides    Situungslier.  Oburrlieiii.  geolog    Verciii   |-'J4. 


59'/ 

Faciès   aus   glimmerreiclien   porphyiischen  Granititen    im  Pfahlgebiete 
des  Bayrischen  Waldes. 

Der  eigentUmliche  Habitus  des  mittelgebirgischen  Granulits,  d.  h. 
seine  voUendete  Parallelstruktur,  ist  meines  Erachtens  aus  der  Mit- 
wirkuiig  intensive!*  dynamischer  Krafte  bei  der  Aufpressuug  des  schmelz- 
flQssigen  Gesteines  zu  erklâren,  das  gleiche  gilt  auch  fdr  die  Aus- 
bildung  der  Schieferhtille,  welche  die  Kontakt-  mit  Drucknietamorphose 
vereinigt.  Der  grobschuppige  Andalusitglimmerschiefer  der- 
selben  mit  seinem  hohen  Gehalte  an  Staurolith,  der  meines  Wissens 
bisher  Qbersehen  wurde,  entspricht  nicht  einem  normalen  Eruptiv- 
kontaktschiefer,  da  gewohnlich  Staurolith  diejenigen  Râume  meidet,  wo 
der  Eruptivkontakt  zum  reinen  Ausdruck  komnit,  dagegen  in  raeta- 
morphen  Gneisen  und  Glimmerschiefern  der  anderen  Art  eine  grofie 
Verbreitung  besitzt.  Im  siichsischen  Granulitgebirge  greifen  also  Dynamo- 
und  Kontaktmetamorphose  libereinander. 

Was  nun  die  basischen  Einlagerungen  der  erzgebirgischen  und 
mittelgebirgischen  cambrischen  und  priicambrischen  Schieferformation 
betrifft,  so  sind  auch  dièse  teils  sedimentaren,  teils  eruptiven  Ur- 
spnmges.  Manche  der  sogenannten  kornigen  Aniphibolite  in  den  hôheren 
Niveaus  der  archaischen  Formation  tragen  fast  noch  unverwischt  den 
Stempel  diabasischer  oder  gabbroartiger  Eruptivstruktur  an  sich  und 
schon  seit  Joh.  Lehman  n s  Untersuchungen  vvissen  wir,  daB  der  Flaser- 
gabbro  des  Granulitgebirges  die  druckmetamorphe  Faciès  eines  normalen 
Gabbro  darstellt.  Gelegentlich  sieht  man  andere  pyroxenitische,  feld- 
spatarme  Gesteine,  wolil  auch  eruptiven  Ursprunges  (Klingenberg  bei 
Freiberg\  Granat  sekundar  entwickeln  und  daher  in  eklogitartige  Ge- 
steine  Ubergehen.  Es  wiire  aber  durchaus  falsch,  nunmehr  aile  eigent- 
lichen  Eklogite  und  eklogitartigen  Amphibolite  des  Erzgebirges  auf 
gleiche  Weise  abzuleiten  und  fiir  Relikte  alter  basischer  Eruptivgesteine 
zu  erklâren  ;  auch  sedimentâre  Eklogite  sind  verbreitet. 

Ein  wesentlich  anderes  Bild  als  das  Erzgebirge  zeigt  der  Sch  warz- 
wald  in  seinem  ffeoloorischen  Aufbau  aus  archaischen  Gesteinskom- 
plexen.  Phyllit  und  Glimmerschiefer  fehlen  vollstilnJig,  Gneise  herrschen 
allein  vor  und  mit  ihnen  die  palâozoisch  eingedrungenen  Granité.  Durch 
die  Erfahrungen  im  Erzgebirge  wesentlich  unterstUtzt,  gelang  es  mir 
schon  bei  Aufnahme  von  Blatt  Gengenbach  im  Jahre  1889,  eine  Zwei- 
gliederung  in  Eruptivgneise  und  Sedimentgneise  (Schapbachgneise  und 
Renchgneise  der  amtlichen  Publikationen  der  von  H.  Rosenbusch 
geleiteten    badischen    Landesaufnahme)     durchzufuhren  ^ .,    nicht    aber 


^)  Sitzung   des   Oberrheinischen  Geologenvereines   in  Oberwolfach  1890,  in 
Landau  l-^B-l.  Berichte  Seit«  95. 


ist  es  gelungi'ti,  ini  Bereiclie  letsterer  klastische  Reaiduen  alter  Sedi- 
tnente  aufzufindcn.  Dièse  scheinen  ini  Scbwarzwdde  tatsiicMicli  zu 
felilen.  Dns  hnngt,  wie  rnir  scheint,  wolil  daniit  zusaminen,  daÛ  der 
ini  Schwarzwalde  zutage  tretende  archiiische  Eomplex  einem  sehr  tiefen 
Niveau  angehdrt,  wo  die  Vernichtung  der  klastischen  Sedimente  durch 
Umkristullisation  eiiie  viel  Tollkonimenere  sein  mulite  als  hdher;  deslialb 
feblen  auch  îm  Gegensatze  zum  Erzgebirge  Glimmerschiefer  und  Urton- 
schiefer,  desbalb  ist  andei-seits  die  Verquickung  vou  Erupdvgneisen 
uiid  Sedimentgiieisen  eine  vollkonimeuere  nls  ini  Erzgebirge  und  im 
Zusamiiienhange  hiermit  dîe  CordieritfUhruiig  eine  haufige  Erscbeinung. 
Cordieiit  und  Sillimanit  sind  in  Schwarawaldgneisen  ebenso  baufig  wie 
sie  selten  sind  in  denen  des  Erzgebirges.  FUr  die  Ausbildung  der  Gneise 


gilt  nocli  folgendes.  Die  Sedinientgneise  sind  mebr  kfirnigschuppig 
als  scbieferflaserig,  ihre  kristalliite  Durchbildung  ist  eine  sebr  voll- 
konimeue,  lentikulare  Eliiscbaltungen,  die  /.uweilen  einen  pegmatitiscben 
Habitus  annehnieu,  sind  liîiiiHg.  sie  gebiiren  iimt  aiisscblieClicb  den 
Sedimentgneisen  an  und  sind  zweifellos  integrieieiide  Bestandteile 
dieser.  Âber  aucb  lichtgefaibto.  feinkiirnige.  gliiiimei-arnie  Quarzfeld- 
apatbaggregattt,  die  eine  sehr  vollkomnieni',  das  gaiize  Gestein  beherr- 
schende  LagenKtruktur  bedingen,  oder  wie  in  den  Kieselschîefem  Primar- 
trUnimeni  abnlicb  oder  wie  in  Gekrosesteinen  in  starkgekrUnimten  Bândeni 
das  Gneisgestt'in  durchsetzeii,  Imben  da  eine  weito  Verbreitung.  Sie 
sind  in  gewisser  Hinsiobt  nocb  ein  Stniktuqiroliluni.  In  beistehenden 
Figuren  S  und  4  soll   das  Cbai-akteristisclie    und  Tatsaclibche  der  Er- 


599 

scheinung  bildlicb  dargestellt  werden.  Fig.  *6  zeigt  eiii  StUck  des  Lagen- 
gneises  im  Querbruch,  er  ist  nacb  seiner  Mikrostruktur  ein  normaler 
Sedimentgneis ,  eher  qu&rzreich  als  quarzarm;  die  belle  granitoide 
Lage  keilt  sich  aus  und  verliert  sicb  allmahlich  im  Gestein.  Der 
Feldspat,  Orthoklas,  besitzt  im  grauen  Gneis  und  bellen,  kôrnigen  Band 
gleicbe  Bescbaffenheit.  Seltsam  ist  die  Anreiclierung  von  Biotit  an  der 
Grenze  zwischen  beiden,  noch  seltsamer  das  Verschwinden  des  Feldspats 
in  dieser  glimmerreichen  GrenzzDne,  wabrend  Quarz  nicht  fehlt.  In  deni 
GneisstUcke  mit  der  gekrôseartig  gewundenen  Partie  (Fig.  4)  ist  die 
Erscbeinung  die  vollkonimen  gleicbe.  Auf  den  ersten  Blick  glaubt  man 
einen  der  viel  beschriebenen  gefalteten  Gange  vor  sich  zu  baben; 
einem  solcben  widerspricht  aber  das  Feblen  jeder  Faltung  im  Gneis, 
das  Feblen  jeder  Pressung  im  Gange  (der  Quarz  zeigt  keine  Spur 
unduloser  Ausloscbung,  gescbweige  denn  Kataklase),  das  Vorbandensein 
des  dunklen  biotitreicben  Hofes,  der  voUkommen  genau  allen  Ein-  und 
Ausbucbtungen  des  bellen  Quarzfeldspatlage  folgt.  Wenn  aber  eine 
Gangbildung  ausgescblossen  ist,  danu  durfte  folgende  Deutung  nabe- 
liegen:  In  einera  alten,  aus  tonigen  und  tonigsandigen  Lagen  be- 
stebenden  Sédiment  erfolgte  vor  oder  bei  der  Métamorphose  eine 
Zusammenfaltung,  die  Métamorphose  selbst,  einerseits  in  den  tonigen 
Lagen  unter  Bildung  von  Feldspat,  Quarz  und  Glimmer,  andererseits 
in  den  kleselsaurereicben,  sandigen,  schwachtonigen  Lagen  unter  Bildung 
von  Feldspat  neben  Quarz,  womit  zugleich  unter  Volumvermehrung  an 
der  unraittelbaren  Grenze  dieser  gegen  jene  eine  Aufsaugung  der  kali- 
haltigen  Substanzen  bei  Bildung  des  Feldspats  verbunden  war,  daher 
das  Feblen  des  Feldspats  und  reichlichere  Ausscheidung  von  Glimmer. 

Es  wiirde  zu  vveit  filbren,  an  dieser  Stelle  eine  erschopfende 
Analyse  dieser  eigenartigen  Verbandsverhiiltnisse  zu  geben  ;  doch  erbelit 
schon  aus  dem  Gesagten,  daB  sie  imstande  sind,  uns  wichtige  Auf- 
schlUsse  tiber  die  Vorgange  bei  der  Bildung  gewisser  kristalliner 
Schiefer  zu  liefern. 

Zu  den  Eigentumlicbkeiten  der  Scbwarzwiilder  Sedlmentgneise 
gehort  auch  das  bisweilen  reichliche  Vorkommen  von  Quarzknauern, 
die  Neigung,  quiu'zitiscbe  Lagen  auszubilden,  die  Verknilpfung  mit 
grapbitoidfiihienden  Scbiefern,  die  Einscbaltung  quarzitischer  Pjroxen- 
gesteine,  kristalliner  Kalksteine  und  Wollastonitgesteine  ;  dem  gegen- 
Uber  zeicbnen  sich  die  Eruptivgneise  (Schapbachgneise)  durch  eine  mehr 
ruhige,  gleicbartige  Ausbildung  aus,  zuniichst  durch  das  Feblen  ail 
der  genannten  Einlagerungerungen,  die  Hiiufigkeit  echter  Granulite  und 
granitgneisartiger  AbiUiderungen.    Orthitfiihrung  ist  weitverbreitet. 

VVie  das  Erzgebirge  ist  das  Schvvarzvv aider  alte  Grundgebirge  reich 
an    basischen  Einlagerungen    von    sebr   wechselnd    zusamniengesetzten 


600 

Pyroxeu-  und  Augitgesteinen  ;  dièse  gehôren  einerseits  sicherlich  zur 
Sedimentreihe  wie  die  schon  angefdhrten  quarzitischen  Pyroxengesteine, 
anderseits  alten  Eruptivmassen  an  und  sind  darum  auch  huâfig  mit 
Eruptivgneisen  verkniipft,  so  auf  Blatt  Oberwolfach — Schenkenzell  die 
groBe  Mehrzahl  der  fast  200  Einzelvorkonimnisse  :  auch  ist  bemerkens- 
wert,  dafi  orthitfiihrende  Amphibolite  in  diesen  nicht  selten,  vor  alleni 
aber,  daB  Amphibolite  vorhanden  sind,  die  gut  erhaltene  Gabbrostruktur 
zeigen  (A.  S.,  Erlâuterungen  zu  Blatt  Gengenbach,  Seite  23,  1894, 
als  gabbroide  Amphibolite  beschrieben  '),  ja  sogar  âuBerlich  Gabbro- 
habitus  noch  erkennen  lassen ,  wie  eiu  Vorkommen  westlich  von 
Schiltach  im  Kinzigtale  (A.  S.,  Erlâuterungen  zu  Blatt  Hornberg — 
Schiltach,  Seite  17),  das  dem  mehrfach  untersuchten  Gabbro  von  Ehrs- 
berg,  dessen  Verbandverhàltnisse  noch  unbekannt  sind,  sehr  âhnlich  ist. 
Verschiedene  Serpentine,  auch  jene  des  siidlichen  Schwarzwaldes  wurden 
als  Einlagerungen  der  alten  Eruptivgneise  erkannt,  und  ftlr  den  bekannten 
Todtmooser  Serpentin,  der  auch  zu  diesen  gehort,  das  Muttergestein 
aufgefunden,  als  eine  neue  eigenartige  Mineralkombination  von  blaBrôt- 
lichem  monoklinen  Pyroxen,  Granat,  rotbrauner  Hornblende  und  Pleonast 
mit  wenig  Plagioklas,  die  ich  Badenit  benannte^).  Dièse  und  ahn- 
liche  Gesteine  und  mit  ihuen  in  Verbindung  stehende  Amphibolite  sind 
die  Trager  der  nickelhaltigen  Magnetkiese  von  Horbach  und  Todtmoos. 

Die  iibrigen  deutschen  Gebiete  alten  Grundgebirges  zeigen  ent- 
weder  Analogien  mit  dem  Erzgebirge  oder  dem  Schvvarzwalde;  dièse 
môgen  noch  kurz  besprochen  werden. 

In  den  auf  der  anderen  Kheinseite  und  dem  Schvvarzwalde  gegen- 
iiberliegenden  Vogesen  ist  die  Zusammensetzung  und  Gliederung  des 
alten  Grundgebirges,  sovveit  mir  dies  bekannt  wurde,  eine  diesem 
tiberaus  ahnliche,  manche  Ausbildungsformen  der  Gneise  sind  geradezu 
identisch. 

GroBe  Analogien  mit  dem  Schwarzwalde  weist  auch  der  Bayrische 
Wald  auf.  Weinschenk  erkennt  hier  zwar  keine  alten  Gneise  an,  er 
glaubt  bereits  festgestellt  zu  haben,  daB  die  Gneise  des  Bayrischen  Widdes 
entweder  schiefrige  Ausbildungsformen  der  Granité  sind  oder,  und  zwar 
vorherrschend,  Kontaktgesteine,  deren  kristalline  Struktur  durchaus  den 
Stempel  einer  spiiteren  Bildung    an  sicli    triigt  •^).    Es  kann  zugegeben 


^)  Desgl  F.  S  chai  ch:  Die  Amphibolite  von  Blatt  Peterstal  1895.  Erlâute- 
rungen und  Mitteil.  d.  Gr    bad    geol.  Landesanstalt. 

'^)  Beiichte  des  Oberrheinischen  Geologenvereines.  Versammlung,  Frei- 
burg  1902. 

^)  E.  Weinschenk:  Kieslagerstiltte  im  Silberberg  bei  Bodenmais.  Ab- 
handlungen  der  kônigl.  bnyrischen  Akademie  der  Wi^senschaften.  Mûnchen  1891, 
Seite  353. 


601 

werden,  daB  gepreBte,  gneisartige  Granité  eine  groBe  Verbreitung  be- 
sitzen,  daB  ferner  die  sogenannten  Lagergranite  und  Lagersyenite  oft- 
raals  ein  reclit  gneisartiges  Ausseheii  gewinnen  und  endlich  die  ara 
Silberberg  bei  Bodenmais  verbreiteten  Schiefergesteine  die  Merkmale 
der  Kontaktmetamorphose  an  sich  tragen,  trotzdera  bleiben  im  Bay- 
rischen  Walde  noch  miichtige  Komplexe  tlbrig,  die  sich  diesen  Kate- 
gorien  nicht  einftlgen  lassen.  Hierzu  rechne  ich  die  den  Arber  auf- 
bauenden  Schuppengneise,  die  manchen  Sedimentgneisen  des  Schwarz- 
waldes  (Renchgneisen)  oft  zum  Verwechseln  gleichen,  auch  in  der 
FUhrung  gleich  charakteristischer  Einlagerungen,  unter  denen  z.  B.  die 
quarzitischen  Augitgneise  ^)  zu  erwahnen  sind  (Bâniau,  Waldmiinchen). 
Die  Ubereinstimmung  erstreckt  sich  in  gleicher  Weise  auf  alte  Eruptiv- 
gneise,  wozu  ein  Teil  der  bojischen  Gneise  GUmbels  zu  rechnen  ist, 
z.  B.  auf  jene  der  Umgebung  von  Pfreind.  Auch  die  Unigebung  von 
Passau  bietet  recht  auffiillige  Analogien  mit  dem  Schwarzwalde  dar. 
Vom  Arber  nach  Osten  ergânzt  sich  das  Profil  wie  ira  Erzgebirge 
zura  Phyllit. 

Ira  Fichtelgebirge  erinnert  uns  die  weite  Verbreitung  roter 
Gneise  an  das  Erzgebirge,  auch  die  oftnials  sehr  vollstiindige  Entwicklung 
der  altkristallinen  Koraplexe  bis  zum  Phyllit  hinauf.  Eine  Sonderstellung 
nimmt  in  tektonischer  Hinsicht  die  MUnchberger  Gneismasse  ira  nord- 
lichen  Teile  ein.  Ihre  Lagerung  ist  zu  den  sie  umgebenden  palaozoi- 
schen  Sediraenten  vorwiegend  eine  anormale  und  durch  Dislokationen 
bedingt,  bei  Oberkotzau  und  von  da  nach  Osten  ist  aber  der  Zusamraen- 
hang  nicht  gestôrt;  hier  folgt  auf  die  kleinkôrnigschuppigen,  biotit- 
reichen  Gneise  rait  teils  quarzitischen,  teils  araphibolfllhrenden  Zwischen- 
lagen  und  allen  strukturellen  MerkniîJen  kleinschuppiger  Sedinientgneise 
nach  Osten  erst  Gliniraerschiefer,  spiiter  ein  gliraraeriger  Phyllit. 

In  einer  an  petrographischen  Einzelheiten  reichhaltigen  Abhand- 
lung  hat  unliingst  Dr.  DUll  in  MUnclien  gcanz  nach  Weinschenk- 
scher  Auffassung  des  Bayrischen  Waldes  die  Milnchberger  Gneisraasse 
gedeutet  als  einen  gninitischen  Eruptivstock,  welcher  palaozoische 
Schiefer  durchbrochen,  intrudiert,  îiufgebliittert  und  deren  Bestandraassen 
in  verschiedenartiger  Weise  resorbiert  und  umkristallisiert  habe.  Die 
Eklogite  sind  „ durch  ein  saures  Granitbad  uragewandelte  Gabbros", 
der  belle  Glimnier  in  jenen  ^ein  durch  Quarz  gebleichter  Magnesia- 
glimnier"  und  iiber  den  EkU)git  des  WeiBensteins  heiBt  es  speziell: 
„Mit  auOerster  VVueht  in  die  Kluftnlunie  injiziert,  hat  eine  geringe 
Menge  von  Quarz  goniigt,  um  ini  Verein  mit  ubeihitzten  Danipfen  die 
Métamorphose  dieser  zentiiden  Gabbropartie  in  Eklogit  zu  bewirken." 


^)  Von  Gumbel  iils  Granulite  kartiert. 

76 


602 

Der  Glimmergneis  ist  ihm  ein  Granit  mit  wenig  oder  keinen  Resorptions- 
produkten. 

Der  niichteme  Beobachter  sucht  die  bekannten  Eruptivkontakt- 
gesteine,  welche  gerade  die  um  die  MUnchberger  Gneismasse  ringsum 
verbreiteten  palâozoischen  Schiefer,  wo  sie  an  palâozoische  Granité 
angrenzen,  in  bezeichnender  Ausbildung  liefern,  im  ganzen  MUnch- 
berger Gneisgebiete  vergeblich.  Dagegen  stellt  er  fest,  daB  der  Eklogit 
einer  eigentUmlichen  Umwandlung  unterliegt,  die  am  WeiBenstein  in 
ihrem  ersten  Stadiuni  so  bezeichnend  wie  moglich  sich  kundgibt;  es 
ist  das  die  Amphibolitisierung  des  Eklogits.  M  an  denke  hierbei  nicht 
an  eine  Eruptivkontaktbildung,  dièse  ist  vôllig  ausgeschlossen.  Der 
bekannte  schone  dickbankige  Eklogit  ist  von  hâufigen,  das  Gestein 
kreuz  und  quer  und  ganz  geradlinig  durchziehenden  KlUften  unter- 
brochen  und  von  diesen  ans  1 — 2  cm  weit  in  ein  ziemlich  grobkôrniges 
Gemenge  von  grttner  blâttriger  Hornblende  und  Plagioklas  unigewandelt 
worden.  Danach  konnte  man  sagen:  Nicht  aus  einera  Gabbro-  oder 
Dioritgestein  ist  der  Eklogit,  wie  Dr.  Diill  zu  beweisen  sich  bemilht, 
hervorgegangen,  sondern  er  geht  in  ein  solches  von  ahnlicher  minera- 
logischer  Zusammensetzung  ilber.  Aus  diesera  Vorgange  erklârt  sich 
der  hâufig  enge  Verband  zwischen  Eklogiten  und  Amphiboliten.  Deun 
nicht  selten  bilden  dièse  die  randlichen  Massen  jener. 

Die  vergleichenden  Untersuchungen  uber  das  deutsche  Grund- 
gebirge  soUen  fortgesetzt  und  erweitert  werden.  Ich  hotfe  daher  zu 
gelegener  Zeit  wiederum  hieriiber  berichten  zu  konnen. 


Kristallinische  Schiefer  Dsterreichs  innerhalb  und  ausserhalb 

der  Alpen. 

Von  Franz  E,  Suess. 

In  Osterreich  sind  zwei  groBe  zusammenhangende  Gebiete  kristal- 
linischer  Scliiefergesteine  bloBgelegt;  das  eine  bildet  die  Zentralzone 
der  Ostalpen,  das  zweite  das  stidliche  Urgebirge  der  bohraischen  Masse. 
Trotzdem  in  beiden  Gebieten  fast  aile  wichtigen  Typen  kristallinischer 
Schiefergesteine  in  reicher  Mannigfaltigkeit  wiederkehren,  stellt  doch 
jedes  in  seiner  geologischen  Gesamterscheinung  einen  besonderen  Typus 
dar:  das  eine  als  ein  Teil  eines  jungen  Kettengebirges  und  das  zweite 
als  ein  Bruebstiick  eines  alten,  tief  abgetragenen  Massivs. 

Die  Erforschung  und  Klarlegung  der  verscbiedenartigen  Gesteins- 
komplexe  der  zentralen  Ostalpen  schreitet  gegenwiirtig  langsam  vor- 
warts.  Seit  langera  unterscheidet  man  die  „Zentralgneise"  von  der 
aSchieferhîille";  erstere  werden  gegenwârtig  als  schiefrige  oder  massige 
Intrusivniassen,  teils  relativ  jungen  (posttriadischen),  teils  aber  minde- 
stens  vorpermischen  Alters,  erkliirt.  Die  Schieferhtille  besteht  aus 
Schiefergneisen ,  Gliramerschiefern ,  Chloritschiefern,  Grilnschiefern, 
Serpentinen,  Amphiboliten,  Grauwackenschiefeni,  Kalkglimmerschiefeni 
und  kristallinischen  Kalken,  das  ist  aus  einer  mâchtigen  Série 
von  verânderten  Sedimenten  und  Eruptivgesteinen.  Der  grôBte  Teil 
ist  von  palaozoischem  und  vorpaliiozoischem  Alter;  jedoch  auch 
mesozoische  Sedimente  bis  zum  cretacischen  Flyscli  haben  durch 
dynamische  Beeinflussung  Umwandlung  zu  kristallinischen  Schiefern 
erfahren. 

In  den  Westalpen  gestatten  uns  die  glanzenden  Untersuchungen 
von  Michel-Lôvy,  Kitter.  Duparc  und  anderen,  in  einer  bestimmten 
Zone    der    Zentralnuissen,    und    zwar    in    derjenigen,    welche    Desor 

76* 


604 

als  die  erste  Zone  der  Zentralmassen  bezeichnet,  variscische 
Fragmente  zu  erkennen;  solche  sind:  die  Seealpen  (Mercantour), 
Pelvoux^  Grandes  -  Rousses,  Montblanc.  Sie  endigen  mit  der  Finster- 
aarhornmasse. 

In  den  Ostalpen  haben  bereits  die  Untersuchungen  von  T  e  1 1  e  r 
und  G  e  y  e  r  gelehrt,  daB  in  den  Karuischen  Alpen  eine  Transgression  im 
Obercarbon  eintritt,  welche  jener  im  variscischen  Gebirge  entspricht. 
Doch  ist  die  Forschung  in  den  Ostalpen  heute  noch  niclit  weit  genug 
vorgeschritten,  um  eine  Entscheidung  darQber  zu  ennoglichen,  ob 
irgendwelche  Komplexe  in  den  kristallinischen  Schiefern  der  Ostalpen 
(Schladminger  Gneismasse  ?)  vielleicht  als  vorvariscische  Kerne  analog 
jenen  der  Westalpen  betrachtet  werden  kônnen. 

In  der  Gliederung  des  stidlichen  Urgebirges  der  bohmischen 
Masse  ist  der  bedeutsamste  Zug  die  Abgrenzung  einer  Zone,  welche 
den  ostlichen  Rand  begleitet  und  aus  anderen  Gestoinen  bestelit  als 
das  Hauptgebiet,  welches  das  bôhmisch-miihrische  Hochland,  das  nôrd- 
liche  Nieder-  und  Oberôsterreich  und  den  Bohmerwald  bis  zuni  Fichtel- 
gebirge  umfafit.  Letzteres  habe  ich  als  das  Donau-Moldaugebiet, 
die  randlichen  Strecken  dagegen  als  die  raoravische  Zone  be- 
zeichnet. 

Die  Grenze  zwischen  beiden  Gebieten  verlauft  recht  unregelmâUig, 
von  Krems  in  Niederôsterreich  an  der  Donau  nordwârts  gegen  Horn, 
biegt  dann  weit  gegen  Westen  nach  Pernegg  und  verlauft  zuletzt,  fast 
geradlinig,  quer  iiber  das  Thayatal  nordostwiirts  gegen  Mâhrisch- 
Kromau  zum  Rande  der  Masse  ;  nach  einer  kurzen  Unterbrechung  er- 
scheint  sie  wieder  bei  Oslawan,  zieht  von  hier  gegen  Westen  und 
spâter,  von  Verwerfungen  begleitet  und  winklig  abgebrochen,  gegen 
Norden  nach  Swojanow  in  Bohmen,  wo  das  Urgebirge  unter  die  Kreide- 
decke  hinabtaucht. 

Das  verbreitetste  Gestein  der  nioravischen  Zone  ist  ein  dvnamisch 
sehr  stark  veriinderter  und  nieistens  hochgradig  schiefriger  porphyri- 
scher  Granit.  Rosi  w al  hat  ihn  in  der  Gegend  von  Ois  und  Swojanow 
als  Granitgneis  und  Augengneis  beschrieben;  ich  habe  ihn  in  der 
Gegend  von  GroB-Bittesch  als  B  i  1 1  e  s  c  h  e  r  G  n  e  i  s  bezeichnet.  Graue, 
seidengliinzende  Phyllite  sind  zwischen  den  Bittescher  Gneis  einge- 
faltet  und  eine  of't  recht  schmale  Zone  von  Phylliten,  plattigen  Biotit- 
schiefern,  Quarziten,  diinnschiefrigen  Amphiboliten  und  grauen  Kalken 
bildet  auf  groBe  Strecken  einen  Sauni  uni  die  raoravische  Zone. 
Wo  nicht  Verwerfungen  die  Grenze  bilden,  gelit  sie  im  Hangenden 
allmahlich  Uber  in  die  Glimmerschiefer  und  Schiefergneise  des  Donaii- 
Moldaugebietes.  An  vielen  Stellen  sind  diesem  Zuge  Graphitlager  ein- 
geschaltet. 


605 

Es  ist  hier  nicht  der  Platz,  um  iiiiher  einzugelien  auf  die  koinpli- 
zierten  tektoiiischen  Verhaltnisse  innerhalb  der  nioravischen  Zone,  welclie 
besonders  in  der  verkehrten  Lagerung  auf  der  ganzen  Kandstrecke  von 
Krenis  an  der  Donau  bis  Swojanow  in  Bohmen  znm  Ausdrucke  konimen  ; 
auf  dieser  ganzen  Strecke  liegen  Granulit  und  Biotitgneis  Uber  Schiefer- 
gneis  und  Glimmerschiefer  und  dieser  Uber  den  Phylliten  mit  den 
grauen  Kalken.  Es  sei  hier  nur  darauf  hiugewiesen,  daB  der  erwiihnte 
kalk-  und  graphitftihrende  Schieferzug  ohne  Zweifel  emen  stratigraphi- 
schen  Horizont  von  vorcarabrischen  Sedimenten  darstellt,  der  sich  mit 
relativ  geringen  Unterbrechungen  auf  eine  Entfemung  von  zirka  160  km 
verfolgen  laBt.  DaB  dièse  Gesteine  nicht  als  veriindertes  altères  Paliio- 
zoikum  betrachtet  werden  kônnen,  ergibt  sich  aus  den  Verhâltnissen 
in  der  Umgebung  von  Tischnowitz  in  Miihren  ;  dort  nahem  sich  namlich 
die  erwâhnten  Schiefer  und  Kalke  dera  unverilnderten  fossillilhrenden 
Devonkalk  von  Eichhorn  bis  auf  5  hn.  Derselbe  vorcambrische, 
stratigraphische  Horizont  kommt,  wie  es  scheint,  in  den  mâhrisch- 
schlesischen  Sudeten  wieder  zum  Vorschein.  Er  ist  hier  gleichfalls 
aïs  ein  breites  Band  von  verschiedenartigen  Phylliten  und  Schiefern 
entwickelt  und  trennt  dort,  indem  er  die  verkehrte  Lagerungsweise  des 
Zuges  von  Swojanow  w^iederholt,  die  dem  Bittescher  Gneise  verw^andten 
Gneise  des  Hochschar  und  des  Kepernik  von  den  Glimmerschiefeni  und 
Schiefergneisen  an  den  Abliilngen  des  Spieglitzer  Schneeberges.  Dièse 
erscheinen  auch  hier  wieder  im  Hangenden  und  jene  im  Liegenden  des 
Schieferzuges,  welchem  die  Graphitlager  von  Miihrisch-Altstadt — Golden- 
stein  und  die  KalkzQge  in  der  Gegend  von  Goldenstein,  Lindewiese  und 
Friedeberg  angehoren. 

Die  bezeichnenden  Gesteine  der  nioravischen  Zone  :  der  Bittescher 
Gneis,  die  Phyllite  '),  die  verhiiltnisnûiBig  wenig  veninderten  Kalke, 
fehlen  im  D  o  n  a  u  -  M  o  1  d  a  u  g  e  b  i  e  t  e.  Neben  ausgedehnten  Batholiten 
von  Granit  (vorwiegend  Amphibolgranitit  und  Granitit)  sind  hier  als 
bezeichnende  Gesteine  zu  nennen  :  zweiglimmerige  oder  nur  biotit- 
fiihrende  Schiefergneise,  oft  auch  auf  weite  Strecken  vergesellschaftet 
mit  Cordieritgneisen,  ferner  mittel-  oder  feinkornige,  nicht  sehr  glimmer- 
reiche.  granitische  Biotitgneise  (Gfohler  Gneis),  hilufig  ubergehend  in 
Granulit,  der  aber  auch  stelbstiindig  redit  ausgedehnte  Gebiete  ein- 
nimmt;  dazu  koninien  noch  basische  Stocke  von  Peridotit,  Eklogit  und 
Serpentin  und  mannigfache  Zlige  von  Aniphibolit.  Flir  viele  der 
Gneise  und  Granulite  ist  Fibrolith  ein  bezeichnendes  Minerai.  Graphit- 
linsen  sind  hilufig  den  Schiefergneisen  und  Cordieritgneisen  zugesellt. 


')  Mit  Ausnahnie  der  l'hyllitiiiseln  im  Gebiete  des  mittelbôhniiHchen  Granit- 
stockes. 


606 

Wo  Linsen  oder  ZUge  von  Kalkstein  im  Gneis  auttreten,  sind  sie  in 
weilien  Marmor  umgewandeit  und  ganz  erfQllt  von  Kalksilikatmineralien, 
oft  treten  an  ihre  Stelle  wahre  Kalksilikatfelsen  oder  Augitgneise. 

Von  allen  diesen  Gesteinen  des  Donau-Moldaugebietes  ist  wohl 
vvahrzunehmen,  dal3  sie  âlter  sind  als  die  Stufen  A  und  B  des  Barrande- 
schen  Systems,  welche  im  mittler«n  Bolimen  in  grolier  Machtigkeit  die 
cambrischen  Schichten  unterlagern.  Sowohl  im  Tepler  Hochiande  als 
auch  im  Westen  gegen  den  Bohmerwald  liegen  Glimmerschiefer  und 
Gneise  âhnlich  denen  des  Donau-Moldaugebietes  unter  den  azoischen 
Stufen  A  und  B, 

Schon  vor  Ulngerer  Zeit  bat  Herr  Prof.  Becke  die  Untersch^i- 
dung  zweier  Arten  der  Métamorphose  der  kristallinischen  Scbiefer- 
gesteine  unter  dem  Namen  der  katogenen  und  der  anogenen  Méta- 
morphose angeregt.  In  seineni  heutigen  Vortrage  bat  er  beide  Arten 
als  erste  und  als  zweite  Umvvandlungsstufe  bezeichnet  und 
die  Unterscheidung  nâher  begrilndet.  In  der  ersten  Stufe,  bei  welcber 
der  dynamische  EinfluB  vorwiegt,  entstehen  aus  den  chemischen  Ele- 
menten  die  spezifîsch  schwersten  Minérale  oder  jene,  welche  den 
geringsten  Ilaum  einnehmen.  Bezeichnende  Neubildungen  sind  hier: 
Muscovit,  Chlorit,  Quarz,  Albit,  Epidot. 

In  der  zweiten  Umvvandlungsstufe,  welche  der  Métamorphose  im 
plutonischen  Kontakt  verwandt  ist,  scheint  nicht  der  dynamische,  sondem 
der  thermische  EinfluB  in  erster  Linie  auf  die  Mineralgenese  zu  wirken. 
Es  entstehen  die  wârmebestândigeren  Minérale  und  bezeichnend  ist  die 
Neubildung  von  dunklem  Glimmer,  Orthoklas  und  basischem  Plagioklas; 
dazu  gesellen  sich  haufig  Sillimanit  und  Cordierit.  Andere  Minérale,  wie 
Granat,  Disthen,  Turmalin,  Hornblende,  sind  beiden  Stufen  gemeinsam. 
Beide  Stufen  werden  in  der  Natur  nur  selten  scharf  voneinander  ab- 
gegrenzt  sein  ;  in  wechselnd  breiten  Zonen  mag  die  Zuteilung  von 
verschiedenen  Schiefern,  Paragneisen  oder  Orthogneisen  zur  einen  oder 
zur  anderen  Stufe  unbestimmt  bleiben,  aber  in  gesonderten  Gebirgs- 
teilen  mag  der  Gegensatz  sehr  deutlich  hervortreten. 

So  entsprechen  im  groBen  und  ganzen  die  Gesteine  der  moravischen 
Zone  der  ersten,  die  des  Donau-Moldaugebietes  der  zweiten  tieferen  Um- 
wandlunirsstufe  Dort  fehlen  vollkommen  die  bezeichnenden  Mineralien 
der  Tiefenmetamorpliose,  welche  in  den  Biotitgneisen,  Cordieritgneisen 
und  Fibrolithgneisen  des  Hauptgebietes  so  groBe  Verbreitung  gewinneu. 
Dagegen  bewegt  sich  die  Umwandlung  in  der  moravischen  Zone  bei- 
liiufig  in  denselben  Formen  wie  in  groBen  Gebieten  der  ostalpinen 
Zentraizone.  Die  Phyllite,  die  Staurolith-  und  granatfUhrendeu 
Schiefer  von  MaiBau  bei  Eggenburg,  ebenso  wie  diejenigen  vom 
Kepernik  in  den  Sudeten  konnen   ebensogut    in  der   alpinen  Schiefer- 


607 

hOlle  angetrofFeii  werden  und  die  teils  biotit-,  teils  sericitftihrenden 
Augengneise  der  moravischen  Zone  und  der  Sudeten  kann  raan  in 
ganz  âhnlicher  Weise  unter  den  Zentralgneisen  wiederfînden. 

Es  fehlen  in  den  Alpen  die  filr  das  Donau-Moldaugebiet  so  be- 
zeichnenden  geschlossenen  Granulitgebiete  sowie  die  Gebiete  der  den 
Granuliten  verwandten  Gfohler  Gneise  und  ebenso  die  ZUge  von  Cordierit- 
gneis  mit  ihren  Graphitlinsen.  Der  Granulit  mit  seinem  Reichtum  an 
Orthoklas,  Oligoklas  (neben  Quarz,  Granat,  Biotit  und  Disthen),  mit 
dem  haufîgen  Gehalt  an  Sillimanit,  dem  aber  in  der  typischen  Aus- 
bildung  der  lichte  Glimmer  voUkommen  fehlt,  stellt  den  bezeichnendsten 
Typus  eines  Orthogneises  in  der  zweiten  Umwandlungsstufe  dar. 
Cordierit  und  Sillimanit  treten  in  den  ostlichen  Zentralalpen  als 
Kontaktgesteine  auf  oder  sind  in  ihrem  Vorkommen  wenigstens  auf 
schmiilere  ZUge  in  der  Nahe  der  Intrusivmassen  beschrankt. 

In  den  Ostiilpen  werden,  abgesehen  von  vielen  Abweichungeii 
im  einzelnen,  die  Umrisse  und  das  Streichen  der  kristallinischen  ZUge 
von  der  allgem^inen  Faltungsrichtung  des  Gebirges  beherrscht;  die 
Ost-Westrichtung  kommt  sowohl  in  dem  breiten  Bande  der  kristallini- 
schen Zentralzone  als  auch  in  der  Aufbruchszone  des  Drauzuges  zum 
Ausdrucke.  Auch  die  Reihe  der  jiingeren  tonalitischen  und  granitischen 
Intrusionen  begleitet  groBe  Storungslinien  und  fQgt  sich  nach  ihrer 
Anordnung  in  den  allgemeinen  Gebirgsplan.  Ein  anderes  GefUge  zeigt 
der  tief  abgetragene  Horst. 

In  den  nordlichen  Gebirgen  der  ])ohmischen  Masse,  im  Ricsen- 
gebirge  und  im  Erzgebirge,  kann  man  das  variscische  Streichen  in 
den  FaltenzUgen  der  Phyllite  und  palaozoischen  Schiefer  und  in  den 
Aufwôlbungen  von  Gneis  und  Granulit  gut  erkennen.  Im  Erzgebirge  er- 
weisen  sich  die  Umrisse  der  Granitstôcke  als  unabhangig  von  den  Falten- 
zUgen und  nur  knapp  am  Ilande  sind  da  und  dort  durch  den  Granit 
Schi  dits  tau  chungen  und  Ablenkungen  des  Streichens  hervorgerufen 
worden.  Im  sUdlichen  Urgebirge  der  bohmischen  Masse  ist  die  Ab- 
tragung  viel  weiter  vorgeschritten  ;  die  unregelmâl3igen  Batholitheu 
haben  deshalb  bedeutend  an  Ausdehnung  gewonnen.  Das  Streichen 
der  variscischen  Falten  ist  nicht  mehr  vorhanden  ;  in  um'egelmaliigen 
Windungen  ziehen  die  Gneis-  und  SchieferzUge  zwischen  den  Granit- 
stôcken  hindurch  und  schmiegen  sich  in  unvollkommener  Weise  den 
Umrissen  der  Batholithen  an.  Die  benachbarten  Gesteine  sind  zugleich 
mit  der  dynaniischen  auch  der  thermischen  Einwirkung  ausgesetzt 
gewesen  und  haben  die  der  Kontaktmetamorphose  verwandte  Um- 
wandlung  der  zweiten  Stufe  erfahren. 

Wiihrend  sowohl  die  moravische  Zone  mit  den  Sudeten  als  auch 
die  Kette  der  Zentralalpen  die  hochaufragenden  Ruinen  jUngerer  Ketten- 


008 

gebirge  mit  der  ihnen  eigeii  vorwiegend  dynamischen  Métamorphose 
zur  Ansicht  bringen,  sind  im  Donau-Moldaugebiete  die  variscischen 
FaltenzUge  abgetrageii  und  tiefere  Teile  der  Erdrinde  bloUgelegt 
worden;  die  Stratospliiire  tritt  immer  mehr  und  mehr  zuriick  und 
eine  Bathosphâre  mit  zunehmender  Ausdelinung  der  Tiefengesteine 
kommt  allmahlich  zum   Vorschein. 


Ûber  den  gegenwirtigen  Stand  unserer  Kenntnis  der  kristallinischen 

Schiefer  von  Finniand. 


Von  J.  J.  Sederholm. 


I.  Stratigraphie  der  prâcambrisclieii  Terrains. 

Es  dUrfte  kauni  ein  anderes  Land  von  gleicher  Ausdehnung  geben, 
wo  die  prâcambrischen  Gesteine  so  gut  aufgesclilossen  sind  und  in  so 
groCer  Mannigfaltigkeit  vorkommen,  wie  in  Finnland  und  Uberhaupt  ini 
ganzen   ôstlichen  Teile  von  Fennoskandia. 

Ira  westlichsten  Teile  von  diesem  Gebiete  baben  palaozoische 
Faltungen  stattgefunden  und  dadurch  sind  die  BeschaflPenheit  und  die 
Lagerungsverhâltnisse  der  prakanibrischen  Gesteine  verschleiert  worden. 
Dagegen  kennt  man  in  der  Gegend,  welehe  sich  ôstlich  vom  Kjolen- 
gebirge  erstreckt,  keine  anderen  ausgedehnteren  postcambrischen 
Gebirgsfaltungen  als  die  zum  Timangebirge  gehorigen,  deren  EinfluC 
nach  W.  R  a  m  s  a  y  ^)  auch  in  den  wahrscheinlich  devonischen  Ab- 
lagerungen  ara  Nordrande  von  Fennoskandia  bemerkbar  ist.  Ira  Zu- 
saramenhange  mit  Dislokationen  von  palaozoischem  Alter  stand  wahr- 
scheinlich auch  das  Hervordringen  der  jiingsten  Eruptivgesteine  ira 
nordlichen  Teile  von  Fennoskandia,  wie  dasjenige  der  Nephelinsyenite 
und  Ijolite  von  Kola  und  Kuusarao,  der  Basait-  und  Granitporphyr- 
gange  von  Enare   sowie  der  Bildung  der  Erzgilnge  derselben  Gegend  2). 

Endlich  ist  noch  die  vereinzelte  postsilurische  Faltung  ara  Andoraa- 
flusse  ôstlich  vora  Onega  zu  erwâhnen,  welehe  aber,  wenn  sie  nicht, 
wie    V.  Helraersen    annabra,   eine   „ortliche  Dislokation  durch  StUr- 

*)  W.  Ram  8  a  y,  Neue  Beitrage  zur  Géologie  der  Halbinsel  Kola.  Fennia  15, 
Nr.  4.  —  Nach  den  Untersuchungeii  des  letzten  Sommers  sind  ûber  das  devonische 
Alter  dieser  Ablagerungen  Zweifel  entatanden  und  man  môchte  ibnen  vielleicht 
hOheres  Alter  zuscbreiben 

*)  Nach  spjiteren  Beobachtungen  dûrften  auch  dièse  Giinge  iilter  als  bisber 
angenommen,  vernuitlich  prilcumbriMcb  und  somit  nioht  zu.sammengehôrig  mit 
den  Nephelingesteinen  sein. 

77 


GIO 

zung"  1)  war,  jedenfalls  nicht  als  ein  genîigender  Beweis  fllr  eine  aus- 
gedehntere,  mit  Métamorphose  verbundeiie  Gebirgsfaltung  angesehen 
werden  kann^). 

Mit  Ausnahme  dieser  Falle  liegen  die  palâozoischen  Scliichten 
Uberall  in  Schweden,  den  Ostseeprovinzen  und  im  Nordwesten  Ru6- 
lands  horizontal  oder  sind  nur  durch  Verwerfungen  disloziert.  FOr 
die  Existenz  von  Gebirgsfaltungen  oder  Eruptionen  tiber  das  sQdliche 
Finnland  wâhrend  palâozoischer  Zeit  hat  man  bis  jetzt  noch  keine  Spur 
eines  Beweises  vorgebracht.  Aile,  welche  dièses  Gebiet  naher  kennen 
gelernt  haben,  betrachten  auch  das  pracambrische  Alter  aller  hier 
anstehenden  festen  Gesteine  als  ein  Postulat,  gegen  welches  man  keinen 
stichhaltigen  Einwand  vorbringen  kann.  Wiirde  es  in  dieser  Beziehung 
irgendeinen  Zweifel  geben,  so  konnte  er  hochstens  die  jUngsten  der 
langen  Altersreihe  von  Sédiment-  und  Eruptivgesteinen,  die  man  fïir 
dièse  Gegend  aufstellen  kann,  betreffen.  Die  Feststellung  des  Alters 
dieser  jUngsten  pracambrischen  Gesteine  ist  somit  von  groCer  Wich- 
tigkeit. 

Unter  ihnen  kommen  besonders  groûe  Massen  von  meistens 
porphyrartigen,  oft  in  Eugranit  und  Quarzporphyr  ttbergehenden  eigen- 
tUnilichen  Graniten  vor,  welche  unter  dem  Namen  Rapakivi  bekannt 
sind  und  die  sich  durch  das  Fehlen  der  druckmetamorphen  Erschei- 
nungen  von  den  archâischen  Graniten  derselben  Gegenden  scharf  unter- 
scheiden.  Am  Rande  der  Rapakivigebiete  trifft  man  oft  Labradorite 
an,  welche  etwas  iilter  sind.  In  Verbinduug  mit  ihnen  kommen  auch 
Sandsteine  und  Conglome rate  vor,  welche  zuni  Teil  (zum  Bei- 
spiel  in  Angermanland  in  Schweden)  auf  dem  Rapakivi  ruhen,  zum 
Teil  (wie  auf  Hogland)  von  diesem  ttberdeckt  werden.  Auûerdem 
durchdringen  Diabase  (meistens  Olivindiîibase)  den  Rapakivi  und  den 
Sandstein  und  bilden  miichtige  deckenartige  Massen.  Aile  dièse  in 
enger  Verbindung  miteinander  vorkommenden  Gesteine  bilden  mehrere 
Gebiete,  welche  sich  von  dem  nordlichen  Schweden  Uber  das  w^est- 
liclie  Finnland  bis  nach  der  Gegend  von  Wiborg  und  der  NordostkUste 
des  Ladogasees  erstrecken.  Auch  im  archâischen  Gebiete  des  sUdlichen 
RuBlands  hat  man  sehr  typische  Rapakivigranite  gefunden^). 


^)  G.  V.  H  el  m  ers  en,  Geol.  u.  ph3's.-geogr.  Beob.  im  Olonezer  Bergrevier. 
Beitr.  z.  Keiintnis  d.  iuhs.  Heicbes.  2.  F.,  Bd.  V,  1882,  S.  15. 

-)  Vergl.  die  tJbersichtykarte  von  A.  Karpinsky  in  Cbers.  d.  phys.-geo^. 
Verh.  d.  europ.  RuIJl.  wâhrend  d.  verfl.  geolog.  Perioden.  Beitr.  z.  Kenntnis  d, 
russ.  Reiebes.  111.  F.,  1680. 

^i  Diigegen  sind  die  Rapakivigesteine  der  Christianiagegend  und  der  so- 
genannte  Rapakivi  vom  Ural  nur  strukturell  ihnen  abnlich  und  treten  in  ganz 
anderer  Gefolgschaft  auf. 


611 

Der  Sandstein  von  Angermanliind  schliefit  sicli  eng  dem  iiach 
Tôrnebohm  sicher  priicambrischen  Dalasandstein  an.  In  der  Gegend 
ostlich  von  Wiborg  triift  man  einen  Sandstein  dieser  Abteilung  in  zahl- 
reichen,  oifenbar  aus  eineni  naheliegenden  Muttergesteine  entstam- 
menden  Blocken  in  derselben  Gegend  an ,  wo  aucli  der  blaue  Ton 
von  St.  Petersburg,  welcher  den  eambrischen  Bodenbildungen  zAïge- 
zâhlt  wird,  anstehend  gefunden  wird.  Es  lâlit  sich  nicht  wohl  denken, 
dafi  der  fest  verkittete,  kieselgetriinkte  Sandstein  jUnger  sein  konnte 
als  der  lose  Ton,  sondera  man  ist  genôtigt,  fîir  jenen  ein  pracani- 
brisches  Alter   anzunehmen. 

Endlich  hat  J.  G.  Andersson  in  einem  Block  von  cambrischeni 
Bodenconglomerat  mit  ToreUdla  laevUjata  Gerolle  gefunden,  welche  dem 
alandischen  Rapakivi  vollstândig  iibnlich  sind  ^\  Dieser  Fund  beweist 
jedenfalls,  daC  Gesteine  von  der  Beschaifenheit  der  Kapakivigesteine 
in  pracambriscber  Zeit  in'Fennoskandia  existierten  und  daC  somit  das 
Vorkommen  îlhnlicber  Strukturformen  in  palâozoischen  Eruptivgesteinen 
als  kein  Bevveis  fur  das  palaaozoisehe  Alter  des  Rapakivi  angesehen 
werden  kann. 

Am  meisten  aber  spricbt  das  Auftreten  der  Kapakivigesteine 
dafur.  daB  sie  zu  dem  priicambrischen  Komplexe  gehoren,  weil  sie 
nahe  der  Greuze,  aber  nur  innerhalb  des  kristallinischen  Gebietes  vor- 
kommen, zum  Teil  in  Kontakt  mit  archiiischen  Graniten  und  kristallini- 
schen Schiefeni  (  vvobei  auf  Hogland  eine  deckenartige  Uberlagerung 
seitens  des  Rapakivi-Quarzporphyrs  beobachtet  wird),  nirgends  aber  in 
Beriihrung  mit  palâozoischen  Sedimenten. 

Wahrend  nun  dièse  jungsten  priicambrischen,  von  mir  jotnisch 
genannten  Formationen  keine  Einwirkung  von  Gebirgsfaltungen  zeigen, 
sind  die  niiclist  iilteren  von  den  in  Finnland  in  grolierer  Verbreitung 
vorkommenden  Formationen,  die  von  mir  j  atulisch  benannt  wurden, 
schon  recht  stark  gefaltet.  Dièse  bestehen  hier  hauptsiichlich  aus  sand- 
steinartigen  Q  u  a  r  z  i  t  e  n  ,  oft  schone  Wellenmarken  zeigend,  mit 
Dolomit  und  Tonschiefer  sowie  mit  uralitisierten,  decken- 
fbrmigen  Diabasen,  die  au  den  Faltungen  teilgenommen  haben,  ver- 
gesellschaftet.  Die  Miichtigkeit  wird  auf  1500 — 2000  ?w  geschiitzt. 

Die  jatulischen  Formationen  komnien  in]  ostlichen  sowie  im  nord- 
lichen  Finnland  vor.  Auch  in  Russisch-Karelien  haben  sie  in  der  Gegend 
nordlich  vom  Onegasee  groCe  Verbreitung.  Dièse  Schichten  sind  in 
flache  Falten  zusamniengeschoben,  in  vvelchen  Faltenverwerfungen  zahl- 
reich  sind.  Bei  diesen  Dislokationen  scheint  aber  nirgends  Granit  hervor- 
gedrungen  zu  sein.    Die  Faltungen    sind,    wie  man    an    dem  Kontakte 


^)  Geol.  Fôien.  i  Stockholm.   FOrh.  Bd.  18,  1896,  S.  58. 

77* 


612 

des  KafiSikivi  nordôstlieh  voiu  Ladoga  mit  jatuli^cben  Quarziten  beob- 
aehten  kann.  Tor  dem  Hervordringen  des  Rapakiri  entstanden  und  sind 
aLso  «on  prâjotni.schem  Alter. 

Die  Quarzite.  beziebungsweise  quarzitischen  Sandsteine  tou  Olonez. 
welche  ich  frQber  Tersuchsweise  mit  meinen  jatulischen  Bildungen 
liaralIelÎMert  habe.  sind  von  den  russîschen  Forscbern  seit  alter  Zeit 
al»  metamorphosierte  palâozoiscbe  •  devonisch-carbonische  >  Schichten 
betrachtet  worden.  Xur  General  v.  Helmersen  vertritt  eifrig  die 
Annicht.  daB  der  angenomniene  Ubergang  zwischen  den  palâozoischen 
Schichten  und  dem  Sandsteine  am  Westufer  des  Onega  vollig  hypo- 
thetisch  wâre  und  daB  wahrscheinlich  eine  Diskordanz  zwischen  beiden 
existierte. 

Oie  spâteren  Untersuchungen  W.  Ram  sa  y  s  haben  dièse  An- 
nahme  v.  Helmersens  bestâtigt  und  gezeigt.  daB  die  Formationen 
des  Olonezgebietes  sich  noch  viel  weiter  zergliedem  lassen  ^  i.  Der 
Sandstein  < Quarzit  von  Helmersens»  am  Westufer  des  Onega 
wird  nâmlich  von  ihm  als  jotnisch  betrachtet.  wâhrend  von  den  Quar- 
ziten nordlich  vom  Onega  nur  ein  Teil  zu  den  jatulischen  gehôrt. 
Zwischen  den  jotnischen  und  den  jatulischen  Formationen  schiebt 
Ram  sa  y  die  onegische  Abteilung  ein,  zu  welcher  die  Sand- 
steine, Tonschiefer  und  Dolomite  mit  zugehôrigen  Augit- 
porphyriten  etc.  am  Nordufer  des  Onega  gehôren. 

Dièse  pnicambrische  Formation  ist  deswegen  von  besonderem 
Interesse,  weil  sie  ein  bis  2  m  machtiges  Lager  von  Anthrazitkohle 
(Inostranzeffs  Schungit)  enthâlt,  wohl  das  iilteste  Kohlenlager  unserer 
Erde,  das  man  bis  jetzt  kennt. 

AuBerdem  haben  aber  die  Untersuchunjren  von  Frosterus'-)  im 
ostlichen  Finnland  und  von  Ranisay  in  Olonez  gezuigt  daB  ein  groBer 
Teil  der  friilier  zu  den  jatulischen  gerechneten  Quarzitformationen  zu 
einer  alteren  Abteilung  gehort,  die  von  iluien  kalevisch  genannt 
wurde.  Sie  besteht  aus  Quarziten,  Quarzitschiefern ,  Phyl- 
1  i  t  e  n  und  G  l  i  m  ni  e  r  s  c  h  i  e  f  e  r  n,  d  o  1  o  m  i  t  i  s  c  h  e  n  K  a  1  k  s  t  e  i  n  e  n, 
A  m  p  h  i  b  o  l  i  t  e  n,  Talkschi  efern  sowie  Congloni  eraten,  die 
l)esonders  an  der  Basis  dieser  Formationen  in  groBen  Massen  auftreten. 

In  Karelien  sind  die  kalevischen  Bildungen  Uberall  j  ti  n  g  e  r  als 
die  niebr  verbreiteten  Granité  (mit  Ausnahine  der  Hupakivigranite).  Im 
nordlichen  Finnland  komnien   dagegen  neben  jatulischen  Gesteinen  am 

^)  W.  H  a  ni  8  II  y.  Cm  de  prckambr.  form.  o.  bergveckn.  i  den  sydôstra 
delen    af  Fennoskandia.  (leol.  Foren.  i    Stockh.  Fôrli.  Bd.  24,  1902,  S.  28. 

'^)  Benj.  Frosterus,  Bergbyggii.  i  sydostra  Finnland.  (Deutscbes  Référât) 
Bull.  Comni.  Géol.  de  Fini.  Nr.  13. 


613 

Kemiflusse  von  V.  Hackman  studierte  ahnliche  Quarzite  vor,  welche 
dem  Typus  nach  den  ostfinnliindischen  kalevischeii  Formationen  îihneln, 
welche  aber  hier  von  weitverbreiteten  Graniten  durchdrungen  vverden. 
Die  kalevischen  Formationen  stehen  Uberhaupt  auf  der  Grenze 
zvvischen  den  jUngeren  prilcambrischen  Formationen  und  dem  eigent- 
lichen  „archiiischen"  Urgebirge.  Jene  zeigen  eine  groCe  Analogie  mit 
den  Bildungen,  die  man  in  den  Vereinigten  Staaten  zu  dem  algon- 
kischen  System  zu  zahlen  pflegt  Unsere  jotnische  Abteilung  entspricht 
dann  dem  K e w e e n a w a n  (und  dem  Torridonian  von  Schottland), 
wahrend  die  onegischen  und  jatulischen  Formationen  mit  einem 
Teile  von  dem,  was  man  huronisch  genannt  hat,  eine  recht  groCe 
Analogie  zeigen.  Entfernter  liegt  schon  die  Ahnlichkeit  zwischen  dem 
kalevischen  und  dem  sogenannten  „Lo\ver  Huronian",  dessen 
Diskordanz  gegen  sein  Liegeudes  bestimrater  angezeigt  sein  diirfte 
als  diejenige  des  kalevischen.  Uberhaupt  lâfit  sich  ja  eine  direkte 
Parallelisierung  nicht  auf  so  grol3e  Entfernungen  lediglich  auf  Grund 
petrographischer  Analogien  durchfiihren,  da  ja  quarzitische  Sandsteine 
in  fast  allen  sedimentiiren  Formationen  vorkommen  mUssen. 

Der  gi'anitdurchwobene  prâkalevische  Komplex  von  Fennoskandia 
hat  ganz  dieselbe  Stellung  wie  der  priihuronische  Komplex  von  Nord- 
amerika.  Obgleich  nmi  in  diesem  iilteren  «archaischen"  Grundgebirge 
granitische  und  gneisartige  Gesteine  vorherrschen,  kommen  auch  hier 
unzweifelhaft  sedimentiire  Schiefer  in  grol3er  Ausdehnung  vor. 

Am  besten  erhalten  sind  die  Primarstrukturen  in  den  von  mir 
beschriebenen  sogenannten  b  o  1 1  n  i  s  c  h  e  n  Schiefern  der  Gegend  von 
Tammerfors  im  westlichen  Finnland,  welche  aus  sehr  gut  erhaltenen 
C  o  n  g  1  o  m  e  r  a  t  e  n  ,  P  h  y  1 1  i  t  e  n  und  Glimmerschiefern  mit  ein- 
gelagerten  T  u  f  f  e  n  und  Effusivgesteinen  zusanimengesetzt  sind  '). 
Andere  Effusivgesteine  (U  rai  i  tp  o  rphy  ri  te)  kommen  in  der  Niihe 
mehr  selbstiindig  vor.  Auffallend  ist  das  Felilen  quarzitischer  Sedimente 
und  der  Kalksteine.  Trotz  der  teilweise  starken  Métamorphose,  der 
Nahe  von  groOen  Granitniassen  und  der  senkrechten  Lage  sind  dièse 
Sedimente  zum  Teil  so  gut  erhalten,  dali  auch  feine  Einzelheiten  der 
sedimentilren  Struktur  deutlich  hervortreten.  Ahnliche  Bildungen 
kommen  aucli  an  der  NordkUste  des  finnischen  und  an  der  Ostkiiste 
de.s  bottnischen  Meerbusens  vor. 

In  der  Nilhe  des  groCen  zentralen  Gebietes  der  jUngeren  Granité 
sind  jedocli  dièse  Schiefer  zum  Teil  sehr  stark  veriindert,  indem  sie 
durch  das  Eindringen  von  Granitadern  die  Beschaffenheit  der  sogenannten 


')  J.  J.  Sederholm,  Uber  eine  archilische  Sedimenttbrmation  im  siidwest- 
ichen  Finnland  etc.  Bull.  Conini.  Géolog.  de  Fini.  Nr.  6,  1897. 


614 

Adergneise  angenommen  haUen,  wahrend  sie  dagegeii  an  deni  Kontakte 
gegen  den  liegeiiden  Koraplex  besser  erhalten  sind.  Auch  an  dieser 
Kontaktlinie  sind  aber  Granité  oft  eingedrungen  und  dabei  sind  sowohl 
die  petrographiscbe  BeschaflPenheit  wie  die  stratigraphischen  Verhaltnisse 
stark  verschleiert  worden. 

Es  zeigt  sich  uberhaupt  ini  ganzen  Grundgebirge,  daB  die 
Beschaffenheit  und  die  Stratigraphie  der  archâischen  Sedimentgesteine 
sich  nur  dort  entratseln  lassen,  wo  sie  durch  ein  horstartiges  Liegendes, 
welches  gegen  die  Granitintrusionen  Widerstand  geleistet  bat,  geschiitzt 
worden  sind.  So  istdie  weitverbreitete  „ladogische"  Schieferfomiation 
des  ostlichen  Finnlands  an  der  Westseite,  wo  sie  mit  Granit  in  grôBeren 
Massiven  sowie  in  feineren  Adem  innig  verwoben  ist,  ûberaU  in  gneis- 
artige  Gesteine  verwandelt  worden.  Im  Osten  dagegen,  wo  sie  gegen 
das  Liegende  von  uralten  granitischen  Gesteinen  stôfit.  das  sich  zum 
Teil  un  ter  die  Schieferfomiation  einschiebt  und  zusanimen  mit  dieser 
gefaltet  worden  ist,  sind  die  betreliVnden  Sedimente  noch  als  Schiefer 
schlechthin  erhalten.  Dièse  Schiefer  bestehen  hauptsâchlich  aus 
P  h  y  1 1  i  t  e  n  und  Glimmerschiefern,  die  oft  massenhafb  Staurolit, 
Andalusit,  Granat  und  ahnliche  Mineralien  enthalteu.  Der  Schiefer- 
charakter  ist  sehr  gut  erhalten,  dagegen  fîndet  man  in  ihnen  nur 
aufierst  selten  Andeutungen  der  primaren  Struktur.  Doch  sind  Conglo- 
merate  auch  hier  an  einzelnen  Stellen  gefunden  worden.  Auch  Einlage- 
rungen  von  Q  u  a  r  z  i  t  e  n,  kristallinischen  Dolomitkalksteinen  und 
von  Hornblendeschiefer,  dessen  Natur  als  umgewandelter  Diabas 
aus  der  chemischen  Beschaffenheit  sowie  aus  dem  gelegentlichen  Vor- 
handensein  von  mit  Quarz  erftillten  Mandeln  erhellt,  komnien  vor.  Die 
Gesamtmachtigkeit  durfte  mehrere  tausend  Meter  betragen. 

Die  ladogischen  Schiefer  und  Adergueise  erstrecken  sich  aus 
dem  ostlichen  Finnland  weit  nach  Westen  und  scheinen  hier  in  die 
prabottnischen  Schiefer  uberzugehen.  Sicher  liLBt  sich  jedoch  das 
gegenseitige  Alter  der  bottnischen  und  ladogischen  Formationen  nicht 
konstatieren,  da  man  sie  bis  jetzt  nicht  in  unmittelbarer  Beriihrung 
gefunden  hat  und  noch  nicht  sicher  konstatieren  konnte ,  ob  die 
prabottnischen  grauen  Granité  die  ladogischen  Schiefer  durchdringen. 
Die  Mehrzîihl  der  Granité,  welche  mit  den  ladogischen  Schiefern  ver- 
woben sind,  durfte  niimlich  von  postbottnischem  Alter  sein.  Da  nun 
aber  die  ladogischen  Schiefer  im  grol3en  und  ganzen,  besonders  was 
die  Einzelheiten  aiigeht,  viel  stiirker  metamoq)hosiert  sind  als  die 
bottnischen  Sedimente.  bin  icli  geneigt,  anzunehmen,  dali  sie  einer  noch 
iilteren  archilischen  Formation  angehi)ren,  welche  von  demselben  Alter 
wie  die  Melirzahl  der  Adergneise  des  siidlichen  Finnlands  ist,  die  aber  im 
ostlichen  Finnland  durch  ihre  gunstige  Lage  besser  erhalten  worden  ist. 


615 

Auch  im  nôrdlichen  Finnland  kommen  Schieferformationen  vor, 
welche  den  ladogischen  recht  iihnlich  sind.  Ob  sie  zu  diesen  gehôren 
oder  vielleicht  noch  ueue  selbstiindige  Formationen  bilden,  kann  zur 
Zeit  nicht  Qiitschieden  werden  In  Verbindung  mit  den  sedimentâren 
Schiefern  fi^den  sich  hier  sehr  groÛe  Massen  von  stark  umgewandelten 
basischen  Eruptivgesteiuen  sowie  ihrer  Entstehung  nach  zweifelhaften 
Griinschiefern. 

Sicber  sind  die  bottnischen  und  ladogischen  nicht  die  einzigen 
archaischen  Seclimentformationen  dieser  Gegend,  sondern  nur  die  am 
besten  erhaltenen  einer  ganzen  Reihe  archaischer  Formationen,  von 
denen  die  Mehrzahl  durch  die  Granitintrusion  und  die  gewaltsamen 
Dislokationen  zerstôrt  worden  ist. 

Die  oft  noch  sehr  gut  erhaltenen  oder,  richtiger  gesagt,  gleich- 
sam  stereotypierten  Strukturen  zeigen,  daû  dièse  Sedimente  unter  ahn- 
lichen  Bedingungen  entstanden  vvie  die  spateren  fossilfiihrenden  For- 
mationen. Von  Dingen.  die  als  archâische  Fossilien  gedeutet  werden 
kônnten,  bat  man  jedoch  bis  jetzt  fast  nichts  gefunden.  Nur  gewisse 
eigentUniliche,  sackfôrmige,  kohlige  Bildungen  in  den  Tammerfors- 
Phylliten  sind  in  dieser  Beziehung  zu  erwahnen. 

Das  Liegende  der  Ladogischen  Schiefer  des  ôstlichen  Finnlands 
besteht  vvie  gesagt,  aus  granitischen  Gneisen,  welche  mit  keinen 
sicber  sedimentâren  Schiefern  verwoben  sind.  Ebenso  findet  man  auch 
im  nôrdlichen  Finnland  ausgedehnte  Gebiete  von  Granitgneisen,  von 
denen  die  Hauptmasse  alter  als  aile  hier  vorkommenden  sicber  sedimen- 
târen Gesteine  sein  dilrfte.  Wenn  nun  Uberhaupt  prâsedimentâre  Ge- 
steine  in  unserer  Gegend  vorkommen,  so  sind  sie  sicber  in  solchen 
Gebieten  zu  suchen. 

Da  die  betretfende  Gegend  wiederholt  âuBerst  starken  Gebirgs- 
faltungen  und  ausgedehnten  Granitintrusionen  ausgesetzt  gewesen  ist, 
so  muB  ibre  jetzige  Struktur  eine  auCerordentlich  verwickelte  und 
schwer  zu  entrâtselnde  sein. 

Im  ostlicben  Finnland  und  Olonez  sind  die  Richtungen  der  jatuli- 
schen  Faltungen  besonders  deutlich.  Sie  streichen  hier  vorwiegend 
NNW,  zum  Teil  aber  auch  NW,   N  und  in  einigen  Fâllen  NO. 

Der  oft  zu  beobachtende  Parallelismus  im  Streichen  der  jatuli- 
schen  Falten  und  des  Granitgneises  im  ostlicben  Finnland,  welcher 
auf  meiner  Ubersichtskarte  von  1897  etwas  zu  schematisch  erscheint 
(vergl.  die  spiitere  Karte  von  F  ro  s  te  ru  s),  sowie  einige  Beobach- 
tungen  iiber  gepreOte  Granitgânge  im  Granitgneisgebiete  des  west- 
lichen  Sebwedens,  in  welchem  eine  vorherrschende  Streichrichtung 
noch  viel  deutlicher  bervortritt,  haben  De  Geer  zu  der  Annahme 
veranlatit,  dîiIJ  die  Granitgneise  von  Schweden  und  Finnland  ihre  jetzige 


616 

BeschaflPenheit  erst  bei  der  postjatulischen  Faltungszeit  erhalten  hatten  *). 
Ja,  er  meint  sogar,  dafi  dièses  einfôrmige  Gneisgebiet  ursprQnglich 
dieselbe  abwechselnde  Beschaffenheit  wie  das  Grundgebirge  im  west- 
lichen  Finiiland  und  im  ôstlichen  Schweden  gehabt  haben  kôniite, 
daû  aber  fast  aile  seine  Variationen  durch  eine  iiberaus  intensive 
Metamoi-phose  wahrend  postjatulischer  Zeit  vei*tilgt  waren.  Dièse  génial 
durchgefuhrte  kUhne  Hypothèse,  welclie  die  in  Schweden  und  Finnland 
miihsani  gewonnenen  Alterseinteilungen  des  Grundgebirges  vollstîindig 
uniwillzen  vvUrde,  findet  abor  koine  Stiitze  in  den  Gegenden,  wo  die 
betrefFenden  Faltungen  tatsiichlich  stattgefunden  haben.  In  der  Gegend, 
wo  De  Geer  die  Wirkiingen  der  Gebirg.sfaltungen  beobachtet  hat, 
konnen  namlich  auch  spater  paliiozoische  Gebirgsfaltungen  vor  sich 
gegangen  sein.  Es  zeigt  sich  beim  Studiuni  der  jatulisclien  Bildungen, 
daB  die  Métamorphose,  der  wir  hier  begegneii,  nur  sehr  beschrânkter 
Art  ist  und  sich  hauptsiichlich  in  einer  relativ  schwachen  Umbildung 
der  Sedimente  iiuBert.  Die  jiingeren  archiiischen  Granité  sind  in  der 
Nâhe  der  jatulisclien  Formationen  Finnlands  und  der  analogen  „Dal- 
fonnation"  Schwedens  durchaus  nicht  ungewohnlich  stark  gepreBt  und 
ihr  petrologischer  Kontrast  gegen  den  Granitgneis  ist  sehr  ausgepnigt. 
Ebenso  sind  die  Diskordanzen  gegen  das  Liegende  sehr  deutlich  und 
in  den  jatulischen,  ja  noch  in  den  weit  iilteren  kalevischen  Bodencgn- 
glomeraten  tindet  man  GeroUe  von  Granitgneis,  in  denen  der  letztere 
schon  seine  jetzige  Beschaffenheit  hat. 

Ja  selbst  die  niachtige  ladogische  Schieferforniation  liegt  auf  deni 
Granitgneis  und  die  Granitgerolle,  die  man  gelegentlich  in  ihr  beob- 
achtet, dijrften  auch  aus  dieseni  stammen.  Schon  bei  der  Ablagerung 
der  kalevischen  Schichten,  welche  zum  Teil  auf  den  iilteren  ladogi- 
schen  Schiefern,  zum  Teil  auf  Granitgneisen  ruhen,  waren  dièse  aus 
ihrer  Schieferbedeckung  herauserodiert  und  bei  der  Ablagerung  der 
jatulischen  Schichten,  die  zum  groBen  Teil  direkt  auf  dem  Granit- 
gneis liegen,  existierte  schon  der  jetzige  Kontrast  zvvischen  dem  Granit- 
gneisgebiete  im  Osten  und  den  mehr  abwechselnden  Schiefer-,  Ader- 
l'neis-  und  Granit<îebieten  im  Westen.  Dasselbe  diirfte  auch  von  den 
entsprechenden  schwedischen  Verhiiltnissen  gelten. 

Es  ist  somit  meiner  Ansicht  nach  ein  uralter  Zug  in  dem  Baue 
dieser  Gegenden,  der  hier  zum  Vorschein  kommt,  und  dièse  horstartigen 
Granitgneiskomplexe  haben  oifenbar  auf  aile  spiiteren  Ereignisse  einen 
wichti^en  EinfluB  ausjreubt. 

Die  Frage,   wie  die  im  ôstlichen  Finnland  und  Olonez  vorwaltende 


^)  G.    De    Geer,  Om    algonkisk   bergveckning    inoni    Feniioskandins    rand- 
zoner.  (îeol.  Foren.  i  Stockh.  Forh.  Bd.  21,  S.  695. 


017 

jiingere  Streichrichtuiig  in  NNW  sich  zu  den  vorwiegend  ostwestlichen 
Richtuiigen  des  sUdwestlichen  Finnland  verhâlt,  liiCt  sich  zurzeit  noch 
nicht  ficher  entscheiden.  Frosterus  hat  gezeigt,  daû  eine  altère  ost- 
westliche  Richtung  aucli  im  ostlichen  Piniiland  vorgekonimen  ist,  ob- 
gleich  sie  durch  die  spiitere  postjatuliscjie  Faltung  grofitenteils  vertilgt 
wurde.  Aber  auch  das  Streicben  der  âltaren  Schiefer  im  niittleren  Finn- 
land und  an  der  Kiiste  des  bottniscben  I^eerbusens  verlâuft  in  NW  und 
die  Biegung  der  Streichrichtung  folgfc  dep  Grenzen  des  groBen  zentralen 
Granitgebietes,  was  ein  reclit  alter  Zug  in  der  Geotektonik  der  Gegend  ist. 

Ich  halte  es  fUr  nicht  unwabrscheinlich,  daB  auch  dièse  Struktur- 
linien  schon  wâhrend  priijatulischer  Zeit  existierten  oder  wenigstens 
angelegt  wurden.  Uberhaupt  kann  sich  ja  bei  einer  spateren  Faltung 
die  fruhere  Richtung  leicht  wiederholen,  da  die  Bewegung  hier  deni 
geringsten  Widerstande    begegiiet. 

Im  Norden  von  Finnland  wie  in  à^n  angi*enzenden  Teilen  von 
Kola  streicben  die  Granitgneise  und  Uberhaupt  die  alteren  kristallini- 
sclien  Schiefer  iibervviegend  in  NW  und  NNW.  Das  Streichen  der 
jatulischen  Falten  geht  auch  hier  zum  Teil  don  alteren  Schiefern 
parallel,  zum  Teil  aber  in  mehr  ostwestlicher  Richtung.  Etvvas  sîid- 
licher,  in  Kuusanio  und  am  Kemiflusse,  herrscht  ein  entschieden.  ost- 
westliches,  zum  Teil  sogar  nordostliches  Streichen  sowohl  bei  den 
alteren  Schiefern  wie  bei  den  jatulischen  Bildungen  vor.  Dièses  ost- 
westliche  Streichen  scheint  sehr  unvermittelt  in  die  im  SO  davon 
herrschende  Streichriclitung  in  NNW,  beziehungsweise  NS,  ilberzu- 
gelien,  welche  letxtere  noch  100  km  N  von  Kajana  vorkommt. 

Die  groBe  Lllcke,  die  zwischen  den  untersuchten  Teilen  des  sUd- 
lichen  und  des  nordlichen  Finnlands  existiert,  macht  Uberhaupt  unsere 
Kenntnis  der  HauptstrukturJinien  des  Landes  noch  zu  einer  sehr  unvoll- 
standigen. 


II.  Pétrographie  der  pràcambrisclien  Pormationen. 

Da  bei  Abwesenbeit  von  Fossilien  die  Alterseinteilung  der  For- 
mationen  nur  auf  solche  geotektoniscbe  Ereignisse  gegriindet  werden 
kapn,  welche  die  ganze  Gegend  oder  groCe  Teile  derselben  betroflPen 
haben,  vor  alleni  auf  die  Perioden  von  groBen  Faltungen  und  Granit- 
intrusionen ,  und  da  dièse  Ereignisse  oft  merkwurdig  gleichformig 
gewirkt  haben.  niuC  die  Alterseinteilung  auch  im  groCen  und  ganzen 
eine  Reibe  von  stiifenweise  gesteigertem  Metamorphismus  sein.  Von 
den  wiclitigeren  Gesteinsty})en  kann  man  somit  ziemlich  voUstiindige 
Uberi^aniT^reilien   von  yfar  nicbt  zu  allmablich   immer  stiirker  metamor- 

•  5  0  o 

phosierten  Gesteinen  aufstellen. 

78 


618 

An  den  rein  klastischen  jotnischen  Quarzsandstein  schliefieu  sich 
gewisse  schwach  gepreflte  jatulische  Quarzite  noch  ziemlich  direkt  an, 
welche  noch  eine  deutlich  klastische  Struktur  und  gut  erhaltene  Welleu- 
marken  auf  ihren  Schichtflachen  zeigen.  In  anderen  ist  der  Quarz  starker 
deformiert  und  sericitische  Neubildungen  kommen  hâufig  vor.  In  den 
kalevischen  Quarziten  sind  die  Umgrenzungen  der  klastischen  Quarz- 
korner  meistens  vertilgt  und  es  hat  eine  reichliche  Neubildung  von 
Quarz  und  voUkristallinischem  Muskovit  stattgefunden.  Das  Gestein  ist 
schon  ein  typischer  Schiefer  gevvorden.  Noch  mehr  kristallinisch  sind 
die  Quarzite,  welche  zwischen  den  ladogischen  Glimmerschiefern  ein- 
gelagert  sind,  und  unter  den  mehr  gneisâhnlichen  ladogischen  Schiefern 
findet  m  an  Quarzite,  die  gleichfalls  eine  ganz  gneisartige,  fast  massige 
und  ziemlich  grobkristallinische,  isometrisch-kornige  Struktur  zeigen 
und  in  welchen  neben  Muskovit  reichlich  Biotit  vorkommt.  Den  feld- 
spatreichen  jotnischen  Arkossandsteinen  entsprechen  Quarzmuskovit- 
schiefer  der  kalevischen  Foimationen;  in  den  bottnischen  Schiefern 
kommen  sie  zum  Teil  mit  erhaltenera  Feldspat  (Leptite)  vor,  zum  Teil 
wird  dièses  Minerai  stufenweise  in  Biotit  unigewandelt  und  die  Gesteine 
gehen  in  Phyllite  oder  bei  grôberwerden  des  Konies  in  Glimmerschiefer 
liber.  Dem  cambrischen  Tone  der  Gegend  von  Wiborg  entsprechen 
jotnische  und  onegische  Tonschiefer,  bottnische  Phyllite  sowie  fein- 
bis  grobkoniige,  oft  sogar  gneisartige  Glimmerschiefer  von  ladogischem 
und  vielleicht  noch  hôherem  Alter.  Die  jotnischen  Sandsteinconglomerate 
haben  noch  âhnlich  aussehende  Aquivalente  unter  den  jatulischen  Boden- 
conglomeraten.  Sogar  die  kalevischen  Conglomerate  sind  oft  sehr  schon 
erhalten  und  zeigen  groBe  Mannigfaltigkeit.  Ihrem  Typus  nach  sind  sie 
oft  dem  bekannten  Ober-Mittweidaconglomerate  nicht  unâhnlich.  Auch 
unter  den  senkrecht  stehendeu  bottnischen  Schiefern  findet  man,  wie 
eine  Anzahl  der  eminentesten  Geologen  gelegentlich  des  Kongresses  im 
Jahre  1897  an  Ort  und  Stelle  konstatieren  konnte,  in  tiberaus  groBem 
MaBstabe  typische,  gut  geschichtete  Conglomerate  mit  kristallinischeni, 
oft  aus  einem  „Tuifschiefer"  (F  o  r  p  h  y  r  i  t  o  i  d)  bestehenden  Bindemittel. 
Andere  Conglomeratschiefer  dieser  Gegend  haben  eine  fast  gneisartige 
Struktur.  Auch  die  recht  spiirlich  vorkommenden  ladogischen  Conglo- 
merate sind  sehr  kristallinisch  entwickelt.  Âhnliche  Dbergangsreihen 
existieren  auch  von  den  ErguBgesteinen.  So  habe  ich  im  Jahre  1891 
die  in  der  Gegend  von  Tavvastehus  vorkommenden  archaischen  (^bott- 
nischen) Uralitporphyrite  beschrieben  ^),  welche  trotz  der  erlittenen 
starken  Umwandlung  noch    oft    die    feinsten   Einzelheiten    der  Frimar- 


^)  J.  J.  Sed  erholm,  Studien  iiber  archilische  Eruptivgesteine  aus  dein  sûd- 
westlichen  Finnland.  Tschermaks  Min.-petrogr.  Mitt.  XII.,  1891,  S.  97. 


619 

strukturen  eiues  basaltischen,  beziehungsweise  andesitischen  Gesteines 
zeigen,  wie  hyalopilitlsche  und  fluidale  Struktur,  Mandein,  vulkanische 
Breccienstruktur  etc.  Sie  sind  mit  Tutfen  verbunden,  welche  besonders 
aïs  Einlagerungen  in  den  Scbiefergebieten  der  Gegend  von  Tammerfors 
vorkommen.  Dièse  sind  oft  zu  Homblendeschiefern  umgewandelt,  die 
zuweileu  in  Homblendegneise  tibergehen. 

Ich  will  hierbei  ausdrilcklich  bervorbeben,  daB  ich  den  Namen 
Tuff  nicht  in  der  vagen  Bedeutung  anwende,  in  der  er  oft  bei  der 
Diskussion  der  Entstebungsweise  der  kristallinen  Schiefer  gebraucbt 
wird,  sondem  ich  spreche  von  Bildungen,  die  sich  durch  die  Zusammen- 
setzung  und  Struktur,  die  Verknlipfung  mit  ErguCgesteinen,  den  ge- 
schichteten  Bau  und  die  gelegentliche  Gerôllftihrung  deutlich  als  echte 
TuflPe  kennzeichnen. 

Andere  Hornblendeschiefer  sind  vvahrscheinlich  umgewandelte 
Diabase.  Von  diesen  Gesteinen  und  ihren  metamorpbosierten  Aquiva- 
lenten  findet  man  hier  Uberhaupt  eine  selten  abwechslungsreiche,  intér- 
essante Ubergangsreihe.  Der  jungere  jotnische  Olivindiabas  sowie  der 
jotniscbe  Diabas  von  Ladoga  und  Onega  zeigen  keine  metamorphischen 
Einwirkungen,  der  altère  jotnische  Labradorit  und  der  onegische  Diabas 
eine  relativ  schwache  Umbildung  (Amphibolitisierung).  Der  jatulische 
Uralitdiabas  ist  fast  durchweg  uralitisiert,  aber  meistens  nicht  schiefrig 
geworden.  Dagegen  finden  wir  unter  den  iilteren  Schiefern,  besonders 
den  ladogischen,  sowie  auch  den  ahnlich  aussehenden  Schiefern  am 
Kemiflusse  im  nordlichen  Finnland  Einlagerungen  von  Homblende- 
schiefern, welche,  wie  die  chemische  Zusammensetzung  und  die  zuweilen 
erhaltene  Mandelsteinstruktur  zeigen,  auch  durch  die  Umwandiung  von 
diabasartigen  Gesteinen  entstanden   sind. 

Die  Starke  der  Umwandiung  der  Diabas-  und  Peridotitgesteine 
ist  aber  keineswegs  immer  proportioiial  mit  dem  geologischen  Alter, 
sondern  zeigt  in  dieser  Beziehung  auffallende  UnregelmaBigkeiten.  So 
zum  Beispiel  finden  wir  in  dem  iiltesten  Granitgneis  des  ostlichen 
Finnlands  Lagergange  von  basischen  Gesteinen,  welche  durchgehends 
in  Homblendegneise  umgewandelt  sind ,  wahrend  dagegen  in  der 
analogen  Granitgneisformation  des  ostlichen  Schwedens  âhnliche  Gange 
vorkommen,  welche  nur  randlich  in  Homblendegneise  umgewandelt 
sind,  wahrend  sie  sonst  noch  sehr  gut  erhaltene  Olivindiabase  vor- 
stellen. 

In  dem  stark  gepreBten  prabottnischen  Komplexe  des  westlichen 
Fiinilunds  findet  mau  im  grauen  Gneisgranit  groCe  einschlui3artige  Massen 
von  peridotitartigen  Gesteinen,  welche  zum  Teil  in  Amphibolit  umge- 
wandelt sind,  zum  Teil  aber  noch  den  Olivin  und  den  Augit  sowie 
auch  ihre  Primarstruktur  merkvviirdig  gut  erhaltin  zeigen. 

78* 


620 

Ein  selir  autfallendes  Beispiel  von  ungleicbfi3rmiger  Uniwandlung 
zeigt  der  von  Frosterus  beschriebene  Diabas  des  mittleren  Finn- 
lands  ^),  welcher  von  dem  postbottnischen  archaischen  Granit  durch- 
setzt  wird  und  sorait  ungefâhr  von  demselben  Alter  ist  wie  die 
durchweg  uralitisierten  bottnischen  Uralitpoi-phjrite.  Wo  er  von  Granit 
innig  durchzogen  wird,  ist  er  in  Hornblendeschiefer  umgewandelt,  an 
andereu  Stellen  zeigt  er  aber  eine  sehr  gut  erhaltene  primâre  Diabas- 
struktur  und  ist  fast  gar  nicht  verandert,  wâhrend  dagegen  die  viel 
jUngeren  jatulischen  Diabase,  wie  erwâhnt,  vollstandig  uralitisiert  sind. 

Sehr  auffallende  Beispiele  einer  ungleichmâBig  vor  sich  gegdn- 
genen  Regionalnietaniorphose  bat  Frosterus  aus  dem  ôstlichen  Finh- 
land  geschildert.  Hier  sind  die  in  den  priikalevischen  (ladogischen  ?) 
Schiefern  eingelagerten  Oliviugesteine  zum  Teil  als  solehe  erhalten,  zuui 
Teil  in  Asbestfelse,  Serpentine  und  Talkniagnesitschiefer  umgewandelt 
worden.  Die  Verschiedenheit  der  Umwandlungsprodukte  dieser  Gesteins- 
massen  laCt  sich  am  ehesten  durch  die  Annahme  erklaren,  daB  sie  bei 
der  Métamorphose  verschiedene  Niveaux  einnahmen.  Wie  ich  schon 
bei  der  Beschreibung  der  Uralitporphyrite  hervorgehoben  habe,  ist  es 
wahrscheinlich,  daB  besonders  bei  der  Umwandlung  des  Olivins  (sowie 
auch  der  Pyroxene)  das  Niveau  eine  groBe  KoUe  spielt.  In  den  oberen 
Teilen  der  Erdrinde  wird  der  Olivin  durch  Verwitterung  oder  ihr 
nahestehende  Prozesse  in  Serpentin,  oft  unter  reichlicher  Carbonat- 
bihlung,  verwandelt.  Unter  anderen  Umstiinden  kann  er  in  Strahlstehi, 
Asbest  oder,  wie  bei  den  Uralitporhyriten  geschehen  ist,  in  Biotit 
verwandelt  werden.  In  groBeren  Tiefen  scheint  dagegen  der  Olivin, 
wenn  die  ihn  enthaltenden  Gesteine  nicht  schiefrig  geworden  sind, 
ein  gegen  regionalmetamorphè  Einwirkungen  sehr  widerstandsfiihiges 
Minerai  zu  sein  und  man  fîndet  ihn  deswegen  uiiveriindert  auch  in 
den  âltesten  Gesteinen. 

Auch  die  Granité  und  ihre  poii)hyrischen  Aquivalente  zeigen  ahn- 
liche  Reihen  von  ^regionalmetamorpli"  umgewandelten  Gesteinen.  Die 
Rapakivigranite  bieten  uns  zum  Vergleiche  eine  Probekarte  der  primiiren 
Strukturen  dieser  Gesteinsfamilie,  die  an  Vollstiindigkeit  fast  nichts  zu 
wUnschen  Ubrig  UlBt,  mit  gltasigen  und  mikrofelsitischen  Quarzporphyren 
beginnend,  durch  Mikropegmatit  und  Granitporphyr  zu  grobkornigen 
porpliyrartigen  Graniteu  fUhrend;  auch  eclite  kornige  Granité  kommeu 
unter  ihnen  vor.    Der   gepreBte  Quarzporpbyr    von  Karvia^),    der  den 


^)  Benj.  Frosterus,    Beskrifning  t.  kartbladet  C.  2,  St.  Michel.  (Résumé  en 
français)  1902. 

-)  J.    J.    S  e  d  e  r  h  o  1  m,     Uber    einen    metamorphosierten    prUcambrischen 

e 

Quarzporpbyr  von  Karvia  in  der  Prov.  Abo.  Hnll.  Couiin.  géol.  de  Fini.  Nr.  2,  1895. 


621 

postbottuischen  Granit  durclidriugt,  zeigt  uns  in  sehr  typischer  Gestalt 
die  hauptsîichlich  mechanische  Uniwandlung  eines  porphyrischen  Granit- 
gesteines,  in  welchem  die  pori)hyrischen  Quarzkristalle  zu  scli wanzartig 
gebogenen  Streifen  ausgeprefit  worden  sind.  Dièse  anscheinende  Plasti- 
zitîit  des  Quarzes,  welche  fast  an  ein  FlUssigwerden  erinnert,  beruht 
offenbar  nur  auf  seiner  auBerordentlicheu  Sprôdigkeit,  infolge  deren 
er  zu  Pulver  zerdrilckt  und  demgemSiî  auch  leicht  aufgelust  und  wieder 
auskristallisiert  werden  konute.  In  der  Kontaktzone  des  postbottnischen 
Granits  tretfen  wir  wieder  altère,  noch  starker  metamorphosierte  Quarz- 
porphyre. 

Im  allgemeinen  sind  jedoch  die  prâcambrischen  Quarzporphyre  in 
Finnland  aufFallend  sparlich  im  Vergleiche  mit  Schweden,  wo  die  jot- 
nischen  oder  priijotnischen  Porphyrdecken  von  Dalekarlien  und  die  von 
0.  Nordenskjold  beschriebenen  metamorphosierten  archaischen 
Quarzporphyre  von  Smâland  zu  erwahnen  sind. 

In  de  II  porphyrartigen  Graniten  Finnlands  kommen  auch  die 
successiven  Stadien  der  Uniwandlung  sehr  deutlich  zum  Vorscheine. 
Einige  der  jlingsten  archaischen  Porphyrgranite  sind  noch  makro- 
skopisch  dem  Rapakivi  sehr  ahnlich,  zeigen  aber  mikroskopisch  sowohl 
schwache  Druckphiinomene  wie  beginnende  Veriinderungen  der  Gemeng- 
teile.  Starker  umgewandelt  sind  schon  zum  Teil  einige  Granité  des  post- 
bottnischen Zentralmassivs  und  unter  deu  alteren  porphyrartigen  Graniten, 
zum  Beispiel  den  priibottnischen  grauen  Graniten  des  westlichen  Finn- 
lands, finden  wir  schone  Ûbergange  in  Augengneise,  die  durch  mecha- 
nische Zerdriickung  der  Gemengteile  und  gleichzeitige  reichliche  Mineral- 
neubildung  entstanden  sind. 

Etwas  verschiedener  Herkunft  sind  zum  Teil  einige  der  Augen- 
gneise des  ostlichen  Finnhinds,  welche  nach  Frosterus  oft  vor- 
wiegend  in  der  Niihe  der  Kontakte  gegen  die  Uberlagernden  kalevischen 
Formationen  auftreten  und  deren  Bildung,  wie  er  meint,  durch  eiue 
vor  der  Gebirgsfaltung  stattgefundenen  Verwitterung  und  Lockerung 
des  Gefiiges  eingeleitet  wurde. 

Die  gleichkornigen  Granité,  welche  mit  dem  bloCen  Auge  nicht 
so  deutlich  wie  die  porphyrartigen  Gesteine  die  erlittenen  Veriinderungen 
erkennen  lassen,  zeigen  auch  mikroskopisch  abnliche  Ubergangsreihen. 
In  den  schwach  nietani()r|)]iosierten  Varietiiten  tritt  die  mechanische  Zer- 
stôrung  der  Gemengteile  in  den  Vordergrund.  Bei  den  starker  ver- 
ânderten  sind  die  Spuren  der  Katiiklase  durch  die  reichliche  Neubildung 
von  voUkristallinischen  Mineralien,  sowohl  Quarz,  Feldspath  wie  Biotit 
oder  Hornblende,  wieder  zerstort  worden  und  die  Struktur,  die  durch 
die  aquidimensionale  Aubbildung  der  Gemengteile  und   ihre    rundliche 


622 

Begrenzung  gekennzeichnet  ist,  nahert  sich  der  Gneisstruktur.  Durch 
die  einheitliche  Beschaffenheit  unterscheideii  sich  jedoch  auch  die  am 
sfôrksteu  gepreBten  schiefrigen  Giieisgranite  von  der  Mehrzahl  der 
Gesteine,  welche  in  Finnland  als  Gneise  bezeichnet  wordeu  sind 
und  ftir  welche  eben  das  Gemisch  uugleichartiger  Teile  charakteri- 
stisch  ist. 

Dièse  Gneise,  die  aus  einer  meistens  vorherrschenden  Masse  von 
Schiefermaterial  und  granitartigeu  Adern  bestehen,  sind  nâchst  den 
echten  Graniten  die  ara  meisten  verbreiteten  Gesteine  Finnlands  und 
filr  den  eigentlichen  archaischen  Komplex  besonders  charakteristisch. 
Der  Rapakivigranit  hat  bei  seiner  Intrusion  keine  solche  Adergneise 
gebildet.  Da  Granitintrusionen  auch  in  den  onegischen,  jatulischen  und 
in  der  Mehrzahl  der  kalevischen  Bildungen  fehlen,  so  ist  die  Haupt- 
niasse  der  Adergneise  von  prâkalevischem  Alter.  Besonders  die  post- 
bottnischen  Granité  haben  durch  ihre  Intrusion  in  die  sedimentâren 
Schiefer  zu  der  Entstehung  solcher  Gebilde  Veranlassung  gegeben.  Die 
bottnischen  Sedimente  wurden  aber  hierbei  verhâltnismâfiig  wenig  an- 
gegrifiFen,  wâhrend  dagegen  die  prâbottnischen  Schiefer,  die  schon 
friiher  gefaltet  waren  und  somit  bei  den  in  neuen  Richtungen  wirken- 
den  Dislokationen  viel  starker  zerspaltet  wurden,  im  groOen  MaOstabe 
granitisiert  wurden.  Auch  pnibottnische  Granité  haben  durch  ihre 
Injektion  in  alte  Schiefer  Adergneise  erzeugt.  Nicht  nur  zwischen  den 
Schichtfugen  der  Schiefer,  sondern  auch  lîings  den  Schieferungsflâchen 
der  gneisartigen  Granité  konnte  das  spater  hervordringende  granitische 
Magma  auf  dièse  Weise  eindringen  und  wir  finden  demnach  auch  bei 
ihnen  Analoga  zu  den  Adergneisen  und  nioglicherweise  sogar  solche 
Gesteine,  die  durch  dièse  Zuftihrung  von  neuem  ^arteriellen**  Materiale 
gleichsani  unigeschmolzen  und  regeneriert  wurden. 

Trotz  den  vielen  Uberzeugenden  Beispielen  einer  weitgehenden 
Granitisation,  die  von  Lehman n.  Barrois  und  anderen  gegeben 
worden  sind,  hat  die  besonders  von  Michel- Lé vy  vertretene  Injek- 
tionshypothese  noch  keineswegs  allgemeine  Anerkennung  gefuiiden. 
Dièses  diirfte  zum  Teil  darauf  berulien,  dafl  man  in  einigen  Fàllen 
eine  iibertriebene  Auwendung  dieser  Lehre  kennen  gelernt  hat,  zum 
Teil  auf  der  Neigung  vieJer  Geologen,  die  von  ihnen  selbst  untersuchte 
Gegend  als  normgebend  fUr  die  ganze  Welt  zu  betrachten  und  des- 
wegen  Erscheinungen,  die  sie  nicht  selbst  wahrgenommen  haben,  mit 
grofieni  Zweifel  zu  begegnen.  Was  Finnland  betriôl,  so  ist  es  einfach 
eine  Tatsache,  dafl  von  Granitadern  durchschwiirmte  Schiefergesteine 
hier  haufig  vorkomnien  und  dafl  dabei  oft  eine  innige  Verquickung 
beider  Gemengteile  vorgekommen  ist.  Dièse  Erscheinungen  sind  seit 
alter  Zeit  beschrieben  und  alinlich  gedeutet  worden.  Schon  Du  roche  r 


k 


623 

hat   im  Jahre  1856    solche   ^gneis    mélangés  de    granité"  beschrieben 
und  naturgetreu  abgebildet  *). 

Die  Einzelheiteu  des  Bildungsprozesses  dieser  Adergneise  lassen 
sich  am  besteu  im  groflen  in  den  durch  glaziale  Einwirkung  geschliflPenen 
Felsen,  besouders  an  den  Kontakten  zwiscben  den  Scbiefern  und  den 
groBen  Granitmassen,  studieren.  Hier  bekommt  man  einen  lebhaften 
Eiudruck  davon,  wie  das  eindringende  Magma  die  Gesteinschichten 
zerrissen,  gebogen  und  oft  zura  Teil  assimiliert  hat,  so  daB  oft  die 
Fortsetzung  eines  Schichtfragments  nur  durcb  einen  dunkleren  Streifen 
angegeben  wird.  Mikroskopisch  zeigen  dièse  so  abwechselnden  Gesteine 
weniger  Interesse,  da  die  schieferartigen  Teile  meistens  die  einformige 
Gneisstruktur  und  die  Adern  eine  mehr  oder  weniger  typische  Granit- 
struktur  zeigen.  Die  Einzellieiten  der  Granitisierungsvorgânge  lassen  sich 
mikroskopisch  am  besten  in  den  EinschlUssen  der  Granité  studieren. 
So  hat  Frosterus  in  den  EinschlUssen  der  Rapakivigranite  Um- 
wandlungsvorgânge  gefunden  2),  welche  den  Erscheinungen,  die  Lacroix 
aus  den  EinschlUssen  der  Effusivgesteine  geschildert  hat,  sehr  nahe 
stehen.  Die  EinschlUsse  der  jUngeren  archâischen  Granité  zeigen  sodann 
weitere  Stadien  der  successiven  Umwandlung  oder  allmahlichen  Ver- 
schmelzung  mit  dem  sie  umgebenden  Granit.  Man  kann  hier  z.  B. 
beobachten,  wie  Fragmente  von  Conglomeratschiefer  allmahlich  ihre 
Struktur  verlieren  oder  wie  Tuffschiefer  zu  massigen,  dioritiihnlichen 
Gesteinen  umgeschmolzen  werden.  Lokal  findet  man  auch  in  grôBorem 
MaBstabe  solche  zu  massig  aussehenden  Gesteinen  umgewandelte  grani- 
tisierte  Sedimentgesteine.  Hâufîger  werden  aber  auch  hornblendereiche 
Schiefergesteine  durch  die  Granitinjektion  bei  Erhaltung  der  schiefrigen 
Struktur  in  glimmerreiche  Adergneise  umgewandelt.  Wahrend  bei  der 
^regionalen  Métamorphose",  welche  im  Grundgebirge  gewirkt  hat,  die 
Umwandlung  oft  sehr  langsam,  MolekUl  fîlr  Molekul,  stattgefunden 
haben  muB  und  deswegen  die  feinsten  Primiirstrukturen  in  erstaun- 
licher  Deutlichkeit  von  dem  neuen  Bestande  des  Gesteines  wieder- 
gegeben  werden  konnen,  strebt  die  Injektionsmetamorphose  danach,  die 
prinûiren  Verschiedenheiten  der  injizierten  Gesteine  so  viel  als  môglich 
zu  veiiilgen. 

Die  irroBe  Mehrzahl  der  archâischen  Gesteine  lassen  sich  sorait 
in  eine  von  den  drei  Gruppen  einf ugen :  1.  metamorphosierte 
S  e  d  i  m  e  n  t-,  beziehungsweise  vulkanische  E  r  g  u  B  g  e  s  t  e  i  n  e  ;  2.  mehr 


*)  J.  Durocher.  Constitution  géologique  de  la  Norwège,  de  la  Suède  et 
de  la  Finlande.  Mem.  d.  1.  Soc.  géol  de  France.  2.  Sér.  T.  6.  I.  P. 

2)  B.  F  r  o  s  t  e  r  u  s.  Beskrifning  t.  kartbl.  C.  2,  St.  Michel  (Résumé  en  français), 
HelsingforH  1902. 


624 

oder  weniger  metamorphosierte  plutonische  Magma 
geste i ne,  oder  endlich  3.  granitinjizierte  Schiefer.  Dazu 
kommt  vielleicht  noch  eine  vierte  Gruppe  von  granitischen  Gneisen,  die 
ihrer  Herkunft  nach  niclit  mit  Sicherheit  mit  den  plutonischen  Eruptiv- 
gesteinen  parallelisiert  werden  konnen,  obgleich  sie  ihrem  Bestande 
nach  diesen  âhnlich  sind. 

Wenn  es  endlich  auch  im  fennoskandischen  Grundgebirge  Gesteine 
gibt,  deren  Eutstehung  noch  sehr  ratselhaft  erscheint,  wie  die  granulit- 
artigen  Granatgneise  Lapplands  (welche  wohl  sicher  zum  Teil  gepreflte 
Granitgesteine  sind,  in  denen  aber  der  Granatreichtum  und  auch  in  einigen 
Fiillen  der  stofiFliche  Bestand  sehr  schwer  zu  erklîiren  sind),  scheinen 
mir  doch  die  groBe  Mehrzahl  der  „Hieroglyphen  der  Erde",  wie 
Inostranzeff  einst  die  arcliaischen  kristallinisclien  Schiefer  genannt 
hat,  solche  Schriftzeichen  zu  sein,  die  schon  gedeutet  werden  konnen. 


III.  Ursprung  und  Auftreten  der  pracambrischen 

Eruptivgesteine. 

Da  nach  den  vorhergehenden  Auseinandersetzungen  eine  weit- 
gehende  Granitisation  als  das  am  meisten  cliarakteristische  Merkmal 
des  Urgebirges  zu  betrachten  ware.mufl  die  Frage  der  ersten  Bildung 
des  Granitmîigmas  und  der  Art  seines  Hervordringens  fast  als  das 
wichtigste  noch  zu  losende  liatsel  der  archiiischen  Géologie  gelteu. 
Zugleich  scheint  es  mir  aber  auch  das  schwierigste  zu  sein,  weshalb 
iclî  mich  dariiber  nur  mit  aller  Ileserve  iiufiere. 

Auch  hier  muB  man  von  den  jUngsten  und  am  deutlichsten 
erhaltenen  Bildungen  der  betreffenden  Gegend  ausgehen,  also  von  den 
in  so  vielen  Beziehungen  interessanten  Kapakivigraniten.  Dièse  treten 
am  SUdsaume  des  Wiborggebietes  in  Verbindung  mit  Quarzpoi-phyren 
und  Tuffen  auf  und  sind  an  dieser  Stelle  otfenbar  effusiver  Nafcur. 
Aber  auch  an  Stellen,  wo  dièse  groBen  Eruptivmassen  eine  grobkomige 
granitische  oder  porphyrgranitische  Beschaffenheit  zeigen,  deuten 
mehrere  Umstande,  wie  der  sich  schlingende  Verlauf  der  Grenzen  und 
das  Vorkommen  von  inselîirtigon  Parti  en  von  illteren  Gesteinen  inner- 
halb  derselben,  sowie  direkte  Beo])achtungen  eiiier  horizontalen  unteren 
Grenze  auf  ein  gewissermaBen  deckenartigos  Auftreten  des  Rapakivi. 
DaB  die  Eruption  im  Zusammenliange  mit  vertikalen  Dislokationen 
geschah,  wird  durch  das  gelegeiitliche  Vorkommen  vertikaler  Grenz- 
wande  und  Spaltengange,  welche  die  Umgegeud  scharf  durchschneiden, 
dargetan. 


k 


625 

Das  Auftreten  der  Rapakivi granité  zeigt  ûberhaupt  eiiie  groBe 
Analogie  mit  demjenigen  der  Diabase,  mit  denen  sie  auch  strulvturell 
eine  gewisse  Verwandtschaft  aufweisen.  Auch  dièse  sind  ja  im  allge- 
meinen  ira  Zusammenhange  mit  vertikalen  Dislokationen  hervorgetreten 
«nd  bilden  Giinge,  efFussive  Decken  oder  deckenartige  Intrusivmassen 
in  den  oberen  Teilen  der  Erdrinde,  das  heiBt  entweder  zwischen  den 
Sedimentscbichten  oder  auch  in  den  obersten  Teilen  ihres  Liegenden; 
80  konimen  sie  zum  Beispiel  ira  Granitgneisgebiet  des  ôstlichen  Finn- 
lands  nur  in  der  Nahe  der  Grenze  der  hangenden  ladogischen  Schiefer- 
forraation  vor  und  im  schwedischen  Granitgneis  auch  nur  in  der  Niihe 
der  Grenze  gegen  das  relativ  jilngere  Grundgebirge. 

Dafi  dièse  Magmaeruptionen  in  so  vielen  Fiillen  nicht  die  Erd- 
obei-flâche  erreicht  haben,  beiiiht  oflenbar  darauf,  dafi  die  obersten  Teile 
der  Erdrinde  wegen  ihres  geschichteten  Baues,  der  horizontalen  Zer- 
kliiftung  und  der  hier  zu  Stande  gekommenen  Horizontalverschiebungen 
sich  leicht  von  der  Unterlage  abheben  hissen,  wodurch  das  Magma 
sich  Gelegenheit  verschafFt,  nach  den  Seiten  hin  hervorzudringen.  Auf 
âhnliche  Weise  môchte  ich  mir  das  Hervordringen  des  Rapakivigranits  ■ 
vorstellen,  wobei  vielleicht  in  einigen  Fiillen  das  „Dach"  der  Eruptiv- 
massen  auch  durch  frQher  hervorgedrungene  Effusivdecken  sich  hat 
bilden  kônnen.  Dafi  die  basischeren  Eruptivgesteine  so  viel  ofter  als 
die  saueren  deckenartig  an  der  Erdoberflache  oder  in  den  oberen  Teilen 
der  Erdrinde  eingeschaltet  auftreten,  wâhrend  die  saueren  Gesteine  bei 
den  Tiefengesteinen  vorherrschen,  diirfte  vielleicht  dadurch  zu  erkliiren 
sein,  dafi  das  Magma  jener  unter  den  gegebenen  Unistiinden  leicht- 
flUssiger  war  und  somit  die  Eruptionskaniile  nicht  so  leicht  zu- 
stopfte. 

Dafi  das  Hauptagens  beini  Hervordringen  der  Eruptivmîissen  ihre 
eigene  lebendige  Kraft  war,  die  Explosionen  oder  eine  Hebung  ver- 
anlassen  kaiin,  liiCt  sich  wohl  nach  den  letzten  Erfahrungen  der 
Vulkanologie  nicht  leugnen.  Darin  ist  wohl  die  Hauptursache  der 
Bildung  der  horizontalen  Spalten  zu  sehen.  Es  zeigt  sich  aber  auch  an 
den  Kontakten  des  Kapakivis  gegen  die  ihn  umgebenden  Gesteine  oder 
die  in  dieser  nieistens  honiogenen  Eruptivmasse  an  einigen  Stellen 
massenhaft  vorkoninienden  Einschlusse  fremder  Gesteine,  dafi  das 
granitische  Magma  die  Nebengesteine  gleichwie  zerfressen  hat,  indem 
sie  sie  nach  und  nach  erweicbt,  zerspaltet  und  teilweise  assimiliert  hat. 
Dièses  ist  wahrscheinlich  nicht  nur  im  kleinen,  sondern  auch  im  grofien 
geschehen  und  es  scheint  dalier  wahrscheinlich,  dafi  das  granitisclie 
Magma  auch  zum  Teil  sich  selbst  durch  Auflosung  und  Einschmelzung 
der  nebenliegenden  Gesteine  sein  en  Wcg  bahnto. 

Wiihrend  die  Grenzlinien  der  Rapakivigebiete,  auch  wo  sie  nicht 

79 


626 

durch  spiitere  Verwerfuiigen  entstauden  siiid,  die  Streichrichtungen  der 
sie  umgebeiulen  kristallinisclien  Scliiefer  quer  durchschneiden,  gehen 
die  Grenzlinien  der  archîiischen  Granitgebiete  vorwiegend  parallel  mit 
dem  Streichen  des  sie  umgebenden  Schiefergebirges,  so  daU  sie  oft 
langgezogene  Lagergîinge  bilden.  Sehr  auiialleiid  ist  das  Verhalten 
der  bottniseheii  Schiefer  am  Sudraiide  des  zentraleii  Graiiitiiiassivs,  wo 
sie  eine  Unirauduug  des  Massivs  bilden  uud  auch  das  Streiclieu  der 
àlteren  kristallinisclien  Schiefer  der  Grenze  folgt.  Dièses  Verbal tnis 
scheint  anzudeuten,  daB  das  Hervordringen  der  Granitmassen  im 
Zusanimenhange  mit  faltungsartigen  Bewegungen  der  Erdrinde  gescliab. 

Da  die  das  Massiv  umgebenden  Schiefer  vertikal  stehen,  bekommt 
man  den  Eindruck,  daB  auch  die  Granitmassen  ihre  grôBte  Ausdehnung 
in  vertikaler  Richtung  besâBen.  Dennoch  fallt  es  mir  schwer,  mir 
vorzustellen,  daB  die  archiiischen  Granitmassive  Batolithe  wâren,  welche 
nirgends  einen  Boden  hiitten.  Denn  sie  sind  meistens  nicht  groBer  als 
die  Rapakivimassive,  zeigen  dieselben  Strukturformen  wie  dièse  und 
auch  in  ihrer  Geotektonik  sind  nicht  so  groBe  Verschiedenheiten,  daB 
man  auf  einen  ganz  unahnlichen  Ursprung  schlieBen  milûte. 

Das  Vorhandensein  von  breiten  Kontaktzonen  mit  Quarzporphyr- 
struktur  im  groBen  zentralen  Granitmassiv  beweist,  daB  das  Magma 
auch  hier  aus  tieferen  Teilen  der  Erdrinde  kam  und  am  Kontakt 
gegen  das  Nebengestein  erkaltete. 

Die  haufig  zu  beobach tende  Tatsache,  daB  die  archaischen  Schiefer 
sedimentiiren  Ursprungs  auch  auf  der  Seite  des  Liegenden  von  jiingeren 
Graniten  intrudiert  worden  sind,  so  daB  sie  von  diesem  Liegenden  los- 
gelôst,  gleichwie  in  Granit  schwimmend  liegen,  mochte  ich  nicht  mit 
Lawson  durch  eine  Wiederaufschmelzung  in  situ  erkliiren,  sondern 
dadurch,  daB  eben  an  der  Grenze  gegen  die  mehr  widerstandsfâhige 
Unterlage  leicht  Risse  entstanden,  so  daB  Intrusionen  hier  vorwiegend 
stattfanden. 

Wenn  ich  somit  zu  der  Annahme  geneigt  bin,  daB  auch  die 
groBen  archaischen  Granitmassive  dieser  Gegend  nicht  Teile  eines 
unermeBlichen  unterirdischen  Magmaozeans  sind,  sondern  aus  einer 
unbekannten  Tiefe  kamen  und  in  die  zerspalteten  oberen  Teile  der 
Erdrinde  intrudiert  worden  sind,  mochte  ich  den  Sitz  aller  hier 
zu  beobachtenden  eruptiven  Erscheinungen  tiefer  verlegen,  als  unsere 
Beobachtungen  reichen.  Die  Losung  der  Frage  iiber  die  Entstehung 
des  granitischen  Magmas  scheint  mir  noch  der  Zukunft  vorbehalten 
zu  sein, 

Einen  sehr  auffallenden  Umstand  mochte  ich  noch  besonders 
hervorheben    und    das    ist   der    stetige  Wechsel  in    der   Beschaffenheit 


627 

der  Eruptionsprodukte  und  in  der  Art  der  eniptiven  Tiitigkeit  in 
dieser  Gegend.  Wiihrend  oder  nacli  jeder  liingeren  Période  von 
Sédimentation,  die  hier  seit  ladogischer  und  vielleicht  noch  iilterer 
Zeit  vorgekonîraen  ist,  hat  eine  echte  vulkanische  Tatigkeit  statt- 
gefunden,  wobei  die  Ergiisse  iiberwiegend  basisclier,  zum  Teil  aber 
auch  saurerer  Beschaffenheit  gewesen  sind.  Zwischen  diesen  sich 
wiederlîolenden  Perioden  von  ruhiger  Sédimentation  und  von  Vulka- 
nismus  haben  in  denselben  Gegenden  weit  ausgedehnte  Granitintrusionen 
stattgefunden,  die  oft  mit  groBartigen  Faltungsbewegungen  oder  tief- 
gehenden  vertikalen  Dislokationen  in  Verl)indung  standen.  Dièse  Um- 
stîinde  scbeinen  darauf  hinzudeuten,  datà  wir  es  nicht  mit  seit  der 
Urzeit  erhaltenen,  allmahlicli  erloschenden  oder  sich  entleerenden 
Magmaherden,  sondern  mit  einer  proteusartig  sich  verândernden,  mit 
jedem  geologischen  Ereignisse  der  betreffenden  Gegend  in  Wechsel- 
wirkung  stelienden  unterirdischcn  Tatigkeit  zu  tun  gehabt  haben. 

Recht  ausgedehnte  Gebiete  von  dieser  Gegend  sind  dabei  seit 
uralter  Zeit  von  diesen  Eruptionen  verhaltnismiLBig  wenig  beriihrt 
worden  und  seit  palîiozoischer  Zeit  hat  hier  Ruhe  geherrscht.  Die 
groBen  archiiischeTi  Gebiete,  wie  der  ^baltische  Schild"  oder  der  analog 
gebaute  „caiiadische  SchiUl",  sclieinen  uberhaupt  gegen  spiitere  Ein- 
wirkungen  sehr  widerstandsfahige  Teile  der  Erdrnide  gewesen  zu  sein. 
Aber  auch  die  stiirksten  Schilde  konnen  gebrochen  werden.  Wir  konnen 
naturlich  nicht  wissen,  ob  der  Stillstand  der  Faltungsbewegungen  und 
der  eruptiven  Tiitigkeit,  der  in  Fennoskandia  seit  paliiozoischer  Zeit 
gelierrscht  hat,  immer  dauern  wird,  uni  so  melir,  als  dièses  Gebiet 
jUngst  wiihrend  spiit-  und  postghizialer  Zeit  recht  selbstandige  Be- 
wegungen  durchgemacht  hat  und  sein  scharf  hervortretender  Nord- 
westrand  wiihrend  tertiiirer  Zeit  entstand. 


IV.  Einteilung  und  Nomenklatur  der  pràcambrischen 

Bildungen. 

Es  wurde  uns  zu  weit  f'Qhren,  hier  die  Frage  liber  die  Einteilung 
und  Nomenklatur  der  prilcanibrischen  Bildungen  ausfuhrlicher  zu  dis- 
kutieren.     Ich  will  nur  einige  Hauptpunkte  kurz  erwillinen. 

Als  Gesanitbezeichnung  dieser  Formationen  muC  man  dcn  ein- 
zigen  unzweideutigen  Terminus  p  r  il  c  a  m  b  r  i  s  c  h  beibehalten.  Seine 
Anwendung  kann  nicht  willkurlich  auf  einen  Toil  der  prilcanibrischen 
Bihluiii^eii,  wie  man  vorer^schla^en  hat,  beschrilnkt  werden.  VVill  man 
die  jiingeren  Abteilungen  von  diesem  Komplexe    uiiter   einen  gemein- 

79* 


628 

samen  Namcn  vereiuigen,  so  mag  raan  sie  j  Un  gère  prîicam- 
brise  h  e  Formationen  nenneu.  Oder ,  wenn  niau  fiir  bewiesen 
hiilfc,  daB  sie  Kesbe  von  Organismen  einschlieBen  oder  eingeschlossen 
haben  (fdr  die  jUngsten  pracambrischen  Formationen  ist  ja  dièses  von 
Walcott  dargetan  worden),  so  kann  man  sie  mit  einem  theorctisclien 
Gruppeniiamen  bezoiclinen,  welcher  in  Analogie  mit  den  Namen  der 
jiingeren  Gruppen  gebildet  ist,  wie  archaozoisch,  proozoisch, 
eozoisch  oder  auch  proterozoisch,  wenn  man  diesen  Namen 
nicht  als  einen  zusammenfassenden  Begriff  ftlr  aile  priicambrischen 
klastischen  Formationen,  also  als  einen  Gegensatz  zu  azoisch  an- 
wendet  ^). 

Will  man  den  Namen  algonkisch  hier  benutzen,  so  mufi  man 
seine  Anwendung  den  praktischen  Forderungen  der  Feldgeologie  an- 
passen,  so  daiJ  man  die  untere  Grenze  dieser  Abteilung  bis  zur  tiefsten 
in  jeder  Gegend  deutlich  hervortretenden  Diskordanz  verlegt.  Denn 
gibt  man  diesem  Namen  eine  rein  theoretische  Bedentung,  so  dali  er 
aile  postazoischen  pracambrischen  Formationen  umfassen  soll,  so  wird 
seine  Anwendung  in  Fennoskandia,  wie  Tornebohms  Versuch  es 
zeigt-),  dazu  fuhren,  dal3  das  ganze  Grundgebirge,  nur  mit  Ausnahme 
der  iiltesten  Granitgneise,  dieser  Abteilung  zugoziihlt  werden  wird.  Man 
wUrde  also  dazu  kommen,  den  wohlklingenden  Namen  archaisch  durch 
algonkisch  fast  vollstilndig  ersetzt  zu  sehen,  welcher  Name  in  Analogie 
mit  den  Systemnamen  gebildet  worden  ist  und  trotzdem  eine,  wahr- 
scheinlich  sogar  mehrere  Gruppen  umfassen  wiirde. 

Verlegt  man  die  Grenze  zwischen  den  jiingeren  und  alteren 
pracambrischen  Bildungen  wie  vorgeschlagen  wurde,  so  wird  auch 
dièse  Abteilung  klastische  und  einmal  wahrscheinlich  „zoiscbe"  For- 
mationen umfavSsen.  Nennt  man  dièses  altère  Urgebirge  archaisch, 
so  soll  man  also  nicht  dièses  archaisch  als  gleicbbedeutend  mit  azoisch 
ansehen.  Der  Name  archaisch  wurde  ja  eben  deshalb  von  Dana  vor- 
geschlagen, weil  er  die  Frage,  ob  das  Urgebirge  fossilienfQlirend  Wîir 
oder  nicht,  offen  lassen  woUte.  Aus  ahulichen  Grunden  will  ich  auch 
die  iilteslen,  wahrscheinlich  priiklastischen  Granitgneise  lieber  katar- 
chaisch  als  azoisch  nennen,  weil  jene  Bezeiclinung,  welche  nur 
gleichbedeutend  mit  altarchiiisch  oder  s()zu>*ageu  inkarniert  archaisch 
ist,  aucli  wenn  die  theoretische  Deutung  unrichtig  wiire,  aufrecht  er- 
halten  werden  konnte. 


*)  J.  J.  Sederholiu,  Oui  indeln.  o.  nomenklatur.  for  de  priikambr.  bildn. 
Geol.  Foren.  i  Stockh.  Forh.  1897. 

-)  E.  E.  TcW'nebobm,  Oui  nnvilndn.  af  tcrm.  urkeisk  o.  algonkisk  pâ 
skandinav.  forbfiU.  Geol.  Foren    i  Stookh.  Forb.  Hd.   18,  1896,  S.  286. 


629 

Wie  man  auch  die  Namen  wahlt,  so  ist  es  notwendig,  eine  solche 
Einteilung  anzuwenden,  daB  sie  einerseits  die  jUngsten,  aiiderseits 
die  altesten  pracambrischen  Gesteine  aus  der  Gesamtheit  dieser 
Formationen  auszuscheiden  zulâflt. 

Bei  der  Einteilung  des  Urgebirges  ist  man  in  Verlegenheit,  wie 
man  die  einzelnen  Abteilungen  desselben  benennen  soll,  um  so  mehr, 
als  es  oft  unsiclier  ist,  ob  sie  der  Umfassung  nach  einer  Série,  einem 
System  oder  einer  Gruppe  entsprechen,  und  auflerdem  fast  aile  filr 
solche  Zwecke  anwendbîiren  Worte  der  Sprache  fUr  die  Einteilung  der 
postcambrischen  Terrains  benutzt  worden  sind,  wobei  die  Bezeich- 
nungen  so  definiert  wurden,  daÛ  ihre  Anwendung  ini  nicht  fossilien- 
fiihrenden  Grundgebirge  unzulâssig  erscheint.  In  Finnland  haben  wir 
vorlaufig  einfach  von  Abteilungen  des  Pracambrischen  geredet  oder 
auch  die  Pluralforni  Formationen  angewandt,  also  jatulische  Ab- 
teilung,  bottnische  Formationen  etc. 

Vor  allem  halte  ich  fiir  wichtig,  daû  man  die  Terminologie  der 
pracambrischen  Bildungen  nicht  frlihzeitig  festnageln  solle,  sondem 
die  Frage  otfen  lieBe,  bis  dièse  verwickelten  Verhaltnisse  besser  auf- 
gekliirt  sind. 

Es  ist  nicht  leicht,  in  einem  Vortrage  ilber  die  schwierigen  Fragen 
von  der  Entstehung  des  kristallinischen  Komplexes  von  Nordeuropa, 
fiir  deren  ausfiihrlichere  Erorterung  man  fast  ein  ganzes  Semester 
bniuchen  wiirde,  auch  libersichtlich  zu  referieren.  Ich  wilre  froh,  wenn 
es  mir  gelungen  wiire,  bei  meinen  Zuhorern  die  Vorstellung  zu 
erwecken,  daû  in  Fennoskandia  nicht  nur  ein  relativ  homogènes  Gebiet 
von  einformigen  Gneisen  und  riitselhaften  Schiefern  vorkommt,  sondern 
daB  hier  eine  sehr  mannigfaltige  Reihe  von  Gesteinen  vorliegt,  welche 
sich  zum  groBen  Teile  schon  entriitseln  lassen  und  an  die  einige  der 
interessantesten  Fragen  der  Géologie  sich  ankniipfen. 

Es  wird  wohl  von  der  groBen  Mehrzahl  der  Geologen  angenommen, 
daB  die  or^ranische  Entwicklunjr  wahreud  fast  unmeBbarer  Zeit  vor  der 
Abla<rerun<r  der  iiltesten  cambrischen  Schichten  statt^refunden  hat.  An 
diesen  Satz  wagen  sie  aber  nur  als  Paliiontologen  zu  glauben.  Wenn 
von  der  Stratigraphie  der  pracambrischen  Formationen  die  Kede  ist, 
da  sclieint  noch  die  alte  antiaktualistische  und  antidarwinistische  Ansicht 
sich  einer  weiten  Anerkennung  erfreuen  zu  konnen.  Wenn  man  die 
Reihenfolge  der  sedimentaren  Ablagerungen  schildert,  da  spricht  man 
noch  fast  iu  jedor  Géologie,  als  ob  sie  mit  den  Cambrium  beginne. 
Hochstens  reiht  man  ihnen  ein  iilteres  prilcambrisches  System  oder  zwei 
oder  drei  solcher  Svsteme  an. 

Tell  l)in  lebhnffc  davon  iiberzeugt.  daB  in  deni  pracambrischen 
Komplex    nicht    nur    spiirliche    Uberreste     einiger    weniger    Sédiment- 


630 

formationen,  sondem  eine  ganze  Urwelt  vorliegt,  welche,  nach  ihrer 
Bildungszeit  geniessen,  der  postcambrischen  wenigstens  ebenbOrtig  ist. 
Das  von  der  Deszendenztheorie  gemachte  Postulat  einer  solchen  langen 
Urzeit  kann  beim  Studium  des  fennoskandischen  Gnindgebirges  voll- 
kommen  bewiesen  werden.  Zu  der  historischen  Géologie  in  der  gewobn- 
lidien  Auffassung,  aïs  einer  Gescbichte  der  postcambrischen  Zeiten, 
niuB  die  arcbiiische  Géologie,  eine  Archaologie  der  Erde,  hinzugefùgt 
werden,  dereu  Grund  nur  in  den  Lândern,  wo  die  pracambrischen 
Bildungen   am    mannigfaltigsten    entwickelt  sind,    gelegt  werden  kann. 


Sur  les  schistes  cristallins  des  Carpathes  méridienales 

[versant  roumain] 
par  L.  Mrazec. 

(Avec'deux  planches.) 

Je  me  propose  d'exposer  Tétat  actuel  de  nos  connaissances  sur 
les  schistes  cristallins  du  versant  roumain  des  Carpathes  méridionales, 
en  résumant  les  résultats  des  études  que  nous  avons  entreprises, 
M.  Murgoci  et  moi  ^). 

Il  est  nécessaire  pour  l'orientation  générale  et  pour  comprendre 
les  faits  qui  seront  exposés,  de  donner  un  bref  aperçu  de  la  tectonique 
du  versant  roumain  des  Carpathes  méridionales. 


')  Biblio§rraphie. 

L.  Mrazec   et  Duparc.    Sur  un    schiste   à   chloritoïde    des    Carpathes.  (C.  R. 

Paris  1893.) 
L.  Mrazec.    Structura  microscopicâ  a  câtor-va  roce  din  Carpa^i.    (Bul.  Soc.   de 

yciin^e  fisci.  Bucuresci  1893.) 

—  Considérations   sur  la  zone   centrale   des  Carpathes   roumaines.    (Bul.  Soc.  de 

Sciin^e  fisci.  Bucuresci  1895.) 

—  Feuille  Vorciorova-Turnu-Severin.  (Bul.  Soc.  de  fcjciin^e  fis.  Bucuresci  1895.) 

—  tJber    die    Anthrazitbildungen    des    sûdlichen    Abhanges    der    Sûdkarpatben. 

(Kaiserliche  Akademie  der  Wissenschaften    Wieu  1895.) 

—  Contributions  à  l'étude  petrographique  des  roches  des  Carpathes  du  Sud.  (Bul. 

Soc.  de  Sciin^e  fis.  et  Anuar.  mus.  de  geol.  Bucuresci  1896.) 

—  Note  sur  lu  géologie   de  la  partie  sud   du  haut   plateau   de  Mehedintzi.    (Bul. 

Soc.  de  Sciin^e  fis.  An.  V.  Bucuresci   1896.) 

—  Contributions  à  l'étude   pétrogi-aphique   des   roches    de  la   zone    centrale   des 

Carpathes  méridionales.  (Bul.  Soc.  de  Sciin^e  fis.  An.  VI.  Bucuresci  1897.) 

—  et  Murgoci.    Lu    Wehrlite  du  Mont  Ursu.  (Bul.  Soc.  de  Sciin^e  fis.  An.  VI. 

Bucuresci  1S97.) 

—  —  Sur  les  gneiss  à  cordièrite  des  montagnes  du  Lotru.    (Bul.  Soc.   de  Sciin^e 

fis.  An.  VI    Bucuresci  1807.) 

—  Essai  d'une  classification  des  roches  cristallines  de  la  zone  centrale  des  Carpathes 

roumains.  (Arch.  des  Sciences  phys.  et  natur.  T.  III.  Genève  1897.) 

—  Dare  do  séinu  asupra   cercetarilor  geologice   din  vara  1897.   I.  Partea  de  £  a 

mun^ilor  V^ulcan.  Bul.  Soc.  Ing.  de  mine.  Bucureçti  1898. 


632 

T. 

M.  Uhlig  i\  démontré  par  ses  travaux  que  l'arc  carpathique  doit 
être  envisagé  comme  formé  par  deux  systèmes  de  montagnes:  la  zone 
des  klippes  et  la  zone  du  flyscli  crétacé  et  éogène.  En  nous  rapportant 
à  cette  idée  sur  la  constitution  des  Carpathes,  nous  constatons  que  les 
Carpathes  méridionales  sont  formées  presqu'exclusivement  par  une 
grande  klippe,  la  klippe  ou  Tile  du  Sud,  qui  embrasse  les  Alpes  de 
Transylvanie  et  les  Mts.  du  Banat.  La  haute  région  des  Carpathes 
méridionales,  depuis  la  vallée  de  la  Prahova  à  l'Est,  jusqu'au  Danube 
à  rOuest,  est  entièrement  constituée  par  des  schistes  cristallins  avec 
des  massifs  intrusifs  de  roches  éruptives  ;  sur  ces  roches  reposent  dans 
cette  région  en  discordance  des  lambeaux  de  verrucano  et  de  formations 
mésozoïques  pinces  par  endroits  dans  leur  soubassement  cristallin. 

La  zone  du  flysch  ne  joue  qu'un  rôle  secondaire  dans  cette 
partie  de  l'arc  carpathique.  Ses  plis  qui  constituent  encore  l'extrémité 
orientale  des  Alpes  de  Transylvanie,  descendent  vers  l'Ouest  depuis 
la  vallée  de  la  Prahova,  dans  la  région  subcarpathique  (région  des 
collines)  pour  disparaître  à  la  grande  dislocation  transversale  qu'on 
constate  dans  la  vallée  de  la  D  â  m  b  o  v  i  (  a. 

A  l'Ouest  de  cette  vallée  on  rencontre  le  flysch  formant  seulement 
la  couverture  ou  le  manteau  de  la  klippe.  Ainsi  le  contour  méridional  de 
l'île  est  marqué  par  une  bande  de  flysch  crétacique  et  éogène,  s'élevant 
par  dessus  le  bord  de  l'île  ^).     Cette  bande  de  flysch    suit   fidèlement 


L.  Mrazec  et  Murgoci.    Dare  de  sema  asupra  cercetarilor  gcologice  din  vara 
1897.  m.  Mun^ii  Lotrului.  Bul.  Soc.  Ing.  de  mine  1898.  Bucure^ti. 

—  Contributions  à  l'histoire  de  la  vallée  du  Jiu.  (Bul.  Soc.  de  Sciin^e  fis.  An.  VIII. 

Bucuresci.  1899.) 

—  Despre  clasificarea  cristalinului  din   Carj)a^ii  meridionali.  (Bul.  Soc.  de  Bciin^e 

fis.  An.  VllI.  Bucuresci  1899.) 

—  Contribution  à  l'étude  de  la  dépression   subcarpathique.   (Bul.  Soc.  de  Sciin^e 

fis.  An.  VIII.  Bucuresci  1900.) 
6.  Murgoci.    Comunicare  asupra  tectonicei  din  N.  Parîngului.  (Bul.  Soc.  Sciin^e 
fis.  Bucuresci.  1898.) 

—  Serpentinele  din  Urde,    Muntin  ci  Guuri   (Massivul  Parîngu).    Les    serpentines 

des  Urde,  Muntin  et  Gauri  (Massif  du  Parîngu).  An  mus.  de  geol.  Bucuresci  1898. 

—  Masivul  Parîngu.  (Bul.  Soc.  Ingin.  de  mine.  Bucuresci  1898.) 

—  Grupul  superior  al  Cristalinului  în  massivul  Parîngu.  (Bul.  Soc.  Ingin.  de  mine. 

Bucuresci  1899.) 

—  Ûber  die  Einschliisse  von  Granat-Vesuvianfels  aus  dem  Serpentin  von  Parîngu- 

Massiv.    (Bul.  Soc.  de  Sciin^e.  Nr.  5  ci  6.  Tesa  de  doctorat.    Bucuresci  1900.) 

*)  Les  conglomérats  cénomaniens  s'élèvent  dans  le  massif  des  Bucegi 
jusqu'à  2510  m  (Omu),  à  1200  m  (Mt.  Frun^ii  et  Glii^u)  dans  la  vallée  de 
l'Arge-s  et  à  loCO  m  (Sturii  OlTineçtilor)  entre  les  vallées  de  l'Oit  et  de 
la  Bistri^a  etc. 


633 

vers  rOuest  la  bordure  de  Tîle  cristalline  jusqu'au  voisinage  de  la  vallée  de 
B  i  s  t  r  i  (  a  (0 1 1  e  n  i  a)  où  le  flyscli  disparait,  tandis  que  le  Sarmatien  et 
le  Pontien,  dans  leur  ensemble  légèrement  inclinés  vers  le  Sud,  viennent 
s'y  appuyer  directement  contre  Tîle  cristalline.  Dans  Tintérieur  de  Fîle 
le  flyscb  ne  forme  que  quelques  baies,  comme  celle  de  Tisesti- 
Brezoiu.  dont  les  dépôts  sont  disloqués^).  Depuis  la  vallée  de  la 
Dâmbovi^a  jusqu'à  TOuest  de  la  rivière  Jiu,  le  Levantin  s'appuie 
en  général  directement  contre  l'île  cristalline.  Il  se  trouve  en  posisition 
peu  ou  pas  disloquée  et  discordante  envers  les  autres  terrains  tertiaires,  et 
il  s'élève  à  150 — 200  m  au-dessus  des  vallées,  jusqu'à  la  hauteur  d'une 
terrasse  taillée  dans  les  roches  de  l'ile  du  Sud,  terrasse  qui  présente 
l'ancien  rivage  du  lac  levantin. 

Les  lambeaux  mésozoïques  de  l'île  sont  formés  d'une  part  par  des 
arkoses,  quartzites,  schistes  et  des  grès  charbonneux  et  calcaires,  d'autre 
part  par  des  schistes  cristallins.  De  tous  ces  terrains  le  plus  ancien 
qu'on  ait  pu  déterminer  jusqu'à  ce  jour  appartient  au  Lias,  tandis  que 
le  sommet  du  complexe  mésozoïque  paraît  être  occupé  par  le  barrémien 
(Ht.  Plateau  de  Méhédi  nti  (?),  Polovraci,  Dobri(a).  A  la  base 
du  mésozoïque  on  rencontre  dans  la  partie  occidentale  des  Alpes 
transylvaines,  au  versant  roumain  (Environs  de  Dobri(a  et  Vàlarï, 
M  t.  Oslia — Sturu — à  Tismana — Dràgoeçti  etc.),  le  Verrucano 
dont  le  faciès  rappelle  beaucoup  celui  des  Alpes  occidentales. 

Les  terrains  mésozoïques  sont  disposés  en  plusieurs  bandes  et 
en  lambeaux  épars  dont  les  plus  importants  sont:  les  massifs  calcaires 
thitoniques-néocomiens  ainsique  les  dépôts  barrémiens  de  l'extrémité 
Est  de  l'île  (Pi a tra  Craiuluï — Podu  Dâmbovi^a — Nàmàesti — 
V.  de  Jalomita);  entre  les  vallées  de  l'Oit  et  du  Jiu  sur  le  bord 
méridional  de  l'ile,  les  massifs  cîilcaires  de  Bistrita  et  de  la  partie 
de  P  o  1  ()  V  r  a  c  i  -  C  e  r  n  a  d  i  a,  qui  par  les  lambeaux  de  Lias  et  Malni 
du  Mt.  Zavedean  se  relient  à  la  zone  du  mésozoïque  métamorphosé 
de  Latori^a — Parîngu — Jiu  — Oslia;  à  l'Ouest  du  Jiu,  toujours 
le  long  du  contour  méridional  de  l'île,  comme  continuation  vers  l'Ouest 
de  la  zone  de  P  o  I  o  v  r  a  c  i  -  C  e  r  n  a  d  i  a,  celle  de  S  c  h  e  1  a  — D  o  b  r  i  (  a 
— Tismana  ({ui  se  prolonge  vers  le  Sud-Ouest  jusqu'au  Danube,  d'une 
part  par  le  synclinal  mésozoïque  de  B  al  ta — V  e  r  c  i  o  r  o  v  a,  d'autre 
part  par  la  crOte  calcaire  des  Mts.  de  la  Cerna,  qui  s'unit  avec  le 
synclinal-faille  mésozoïque  des  vallées  Ce  m  a  — Jiu.  Outre  ces  grandes 
IKirtios  on  trouve  encore  dans  les  Mts.  du  Vulcan  de  petits  lambeaux 
et  pincements  du  Lias  et  du  Malm  (Pàrete,  Buliga,  Uafaïla  etc.). 


^)  Le  Biirdigalien  et  Tortonien  forment  également  de  petites  bnies  à  Bnhna, 
Bal  ta  et  Tamisa  d:uis  le  cristallin  du  Ht.  Plateau  de  Mehedin^i. 

SO 


634 

L'âge  mésozoïque  (Dogger,  Malm.  Barrémien)  des  zones  péri- 
phériques des  Alpes  transylvaines  est  en  grande  partie  déterminé  par 
quelques  trouvailles  de  fossiles.  Les  roches  de  la  bande  centrale 
(Lato  ri  ta — Parîngu — Jiu  — Oslia)  en  sont  au  contraire  complète- 
ment dépourvues  d'après  nos  connaissances  actuelles.  C'est  seulement 
au  point  de  vue  tectonique  et  pétrographique  qu'on  a  pu  rattacher  ses 
roches  au  niésozoïque.  On  trouve,  ou  réalité,  piu*nîi  ces  roches  forte- 
ment niétamori»hosées,  des  arkoses,  des  grès  et  des  schistes  charbonneux 
caractéristiques  du  Lias;  d'autre  part  la  liaison  de  cette  partie  avec  le 
mésozoïque  des  massifs  Polovraci— Cernadia  est  évident  et  enlève 
tout  doute  sur  leur  âge. 

Au-dessous  du  Lias  ou  y  rencontre  parfois  (Oslia,  Jie(u)  des 
calcaires  paléontologiquement  indéterminables,  faute  de  fossiles,  mais 
dont  Tâge  triasique  par  leur  position  parait  assez  probable  ^). 

D'après  mes  études  il  résulte  que  les  bandes  et  les  lambeaux 
mésozoïques  des  Alpes  transylvaines  ne  sont  pas  en  place,  (^e  sont  des 
restes  d'une  couverture  qui  a  éclaté  par  le  soulèvement  de  son  sou- 
bassement cristallin  et  dont  la  lèvre  du  Sud  a  été  charriée  -)  et  s'est  glissée 
dans  la  région  de  Taffaissenient  de  la  Roumanie  occidentale,  où  le 
mésozoïque  empilé  se  trouve  enseveli  sous  l'épaisseur  énorme  du 
tertiaire.  Quelle  que  soit  l'hypothèse  qu'on  voudrait  émettre  sur  la 
cause  du  charriage,  celui-ci  est  certain  ;  il  est  confirmé  par  la  forte 
et  brusque  inclinaison  (30^—70^)  vers  le  S  et  SE  des  parties  méso- 
zoïques du  bord  méridional  de  l'ile,  ce  qui  implique  nécessairement 
la  présence  d'une  grande  dislocation,  d'une  faille  marginale. 

En  rapport  avec  ce  charriage  on  trouve  le  Verrucano,  ainsi  que 
le  Lias  laminés  et  en  partie  dynamométamorphosés  sous  Ténorme  poids 
des  calcaires  jurassiques.  ( -eux-ci  sont  en  général  vers  leur  base  re- 
cristallisés, ce  qui  peut  Otre  mis  sur  le  compte  de  l'étirement  auquel 
a  été  soumise  la  couverture  calcaire.  Conmie  eflet  du  charriage  on 
rencontre  en  outre  les  schistes  liasiques  souvent  refoulés  au  S  des 
traînées  calcaires.  Les  lambeaux  mésozoïques  de  l'extrémité  orientale 
de  l'île  (Vallée  de  1  a  J  a  l  o  m  i  (  a  et  de  l  a  D  à  m  I)  o  v  i  (  a)  sont 
moins  charriés,  et  les  effets  produits  par  le  mouvement  se  résument 
dans  un  écrasement  et  un  laminage  du  Lias  et  du  Dogger  .sans  autres 
phénomènes  de  niétanïorphisme. 

La  dislocation  marginale  se  prolonge  vers  le  SW  jus({U*au  Danube, 
en  séparant  le  Haut  Plateau  de  Mehedi  n  ^  i  des  M  t  s.  de  la  Cerna. 

')  Voir  le  proiil  du  Mt.  Oslia  do  la  Coupe  111. 

')  Ce  phénonu'ne  est  certainouient.  antecénonianien.  11  ne  doit  pas  être 
confondu  avec  les  mouvements  qui  se  sont  surcedés  depuis  alors  jusqu'au 
pleistocène. 


635 

Le  Haut  Plateau  représente  en  quelque  sorte  une  partie  affaissée 
de  l'ile  cristalline,  entrant  dans  Taire  d*affaissement  de  la  Roumanie 
occidentale.  Il  s'attache  au  type  tectonique  des  Mts.  du  Banat  par  les 
plis-failles  que  présentent  ses  bandes  mésozoïques. 

II. 

On  peut  distinguer  dans  les  Alpes  transylvaines  deux  séries 
cristallophylliennes, 

1 .  Une  série  probablement  antécarbonique,  mais  certainement 
antémésozoïque,  et 

2.  une  série  cristallopliyllienne  mésozoïque. 

Les  schistes  cristallins  de  la  première  série  sont  certainement 
plus  anciens  que  les  couches  mésozoïques.  Dans  le  Banat,  d'après 
MM.  J .  B  o  c  k  h,  R  o  t  h  de  T  e  1  e  g  d  et  S  c  h  a  f  a  r  z  i  k,  les  schistes 
cristallins  auraient  fourni  les  éléments  des  conglomérats  carbonifères 
et  leur  seraient  par  conséquent  antérieurs.  M.  Schafarzik  cite 
cependant  des  conglomérats  des  environs  de  Poiana  Marului,  qu'il 
est  incliné  à  considérer  comme  carbonifères  et  qui  passent  insensiblement 
aux  schistes  cristallins  soujacents. 

Sur  tout  le  versant  roumain  des  Alpes  de  Transylvanie  le  carbonifère 
n'est  pas  connu  jusqu'à  l'heure  qu41  est.  On  sait  seulement  que  le 
Verrucano  est  supérieur  aux  schistes  cristallins  de  la  première  série  ^). 

La  série  cristallophyllienne  ancienne  comprend  les  faciès  communs 
à  la  formation  des  schistes  cristallins  qui,  dans  leur  ensemble,  peuvent 
être  classés  en  deux  groupes  dont  chacun  est  caractérisé  par  un  complexe 
de  roches. 

I.  Le  type  micaschiste  domine.  Ce  sont  des  micaschistes  divers, 
très  souvent  chargés  de  matières  charbonneuses,  en  général  feldspathiques 

—  le  feldspath  est  alors  une  albite  ou  une  oligoclase  acide  —  à  grenat 
turmaline,  disthène,  staurotide,  cordiérite,  sillimanite  ;  parfois  gneissifiés 

—  à  coté  des  feldspaths  potassiques  se  trouvent  aussi  des  plagioclases  — 
micaschistes  feldspathiques  (Leptynolites),  amphibolites  diverses,  calcaires 
cristallins,  calcaires  à  silicates  et  micacés,  ainsi  que  des  faciès  de  transition 
entre  toutes  ces  roches;  avec  des  roches  chlorito-sériciteuses,  quartzites, 
schistes  argileux  charboinieux  et  calcaires  compactes  subordonnés.  On 
peut  distinguer  dans  les  Mts.  de  Fàgàras  un  horizon  dans  ce  groupe  où, 
à  côté  des  micaschistes,  on  rencontre  les  roches  de  la  dernière  catégorie 
très  développées. 

^)  Le  Verrucano  de  la  vallée  de  la  Sa.^ita  repose  sur  le  graDite  et  ne  montre 
pas  des  phénomènes  de  contact  éruptif. 

80* 


636 

II.  Roches  phylliteuses  dans  lesquelles  domine  le  type  cblorito- 
sériciteux  souvent  gneissifié  par  injection  ;  schistes  argileux  charbonneux, 
schistes  graphiteux  micacés  et  feldspathisés,  schistes  micacés  à  grenat, 
à  sillimanite,  calcaires  cristallins  à  silicates  et  micacés,  calcaires  compactes 
et  schistes  marneux,  cornéennes  micacées  et  pyroxéniques  parfois  graphi- 
teuses, roches  rappelant  des  porphyroïdes  et  des  quartzites. 

Les  deux  groupes  conespondent  évidemment  à  la  formation  des 
micaschistes  et  à  celle  des  phyllites  des  autres  régions  cristallines  d'Europe. 

Nous  appellerons  ces  deux  groupes:  premier  et  deuxième 
groupe  de  la  série  cristallophyllienne  ancienne,  le  premier 
groupe  comprenant  le  premier  complexe  des  roches. 

On  voit  que  dans  les  deux  groupes  ou  rencontre  des  roches 
sédimentaires  point  ou  peu  métamorphosées  à  côté  de  roches  dénotant 
un  haut  degré  de  métamorphisme,  ce  qui  —  lorsque  les  roches  sédi- 
mentaires sont  abondantes  —  rend  très  délicate  la  distinction  entre 
les  groupes. 

En  réalité,  dans  les  schistes  chlorito-sériciteux  du  deuxième  groupe 
on  rencontre  des  conglomérats  de  quartz.  Dans  les  schistes  marneux, 
on  trouve  parfois  des  blocs  roulés  de  calcaires  blancs.  Les  quartzites 
passent  souvent  à  de  véritables  arkoses  et  forment  dans  les  Mts.  du  Vulcan 
non  seulement  des  enclaves  dans  les  roches  éruptives  et  des  intercalations 
dans  les  schistes  cristallophylliens,  comme  c'est  le  cas  pour  les  roches 
précédentes,  mais  elles  forment  même  des  assises  puissantes.  Dans 
toute  la  série  des  schistes  cristallins  des  Mts.  de  Fâgàraç  appartenant 
au  premier  groupe,  depuis  les  schistes  micacés  sériciteux  jusqu'aux  mica- 
schistes gneissiques  à  turmaline,  se  trouvent  des  lentilles  et  des  traînées 
froissées  d'un  quartz  probablement  sédimentaire  qu'on  rencontre  dans 
des  conditions    identiques    dans    les  phyllites   de   la  Poiana  Ruska. 

Le  premier  groupe  embrasse  les  Mts.  de  Fàgàraç,  la  partie  Est 
et  Nord  des  Mts.  du  Lotru,  et  le  Haut  Plateau  de  Mehedin^i. 
La  présence  du  deuxième  groupe  a  été  constatée  sous  les  lambeaux 
mésozoïques  à  l'extrémité  orientale  de  l'ile  cristalline,  dans  les  vallées 
de  la  D  â  m  b  o  v  i  (  a  et  de  la  J  a  1  o  m  i  ^  a  ;  il  forme  les  Mts.  du  Vulcan 
et  s'enfonce  comme  un  coin  au  milieu  des  formations  du  premier 
groupe  des  Mts.  du  Lotru  en  suivant  vers  l'Est  le  cours  de  la  rivière 
Latori^a.  Vers  l'Ouest  il  s'effile  dans  les  Monts  de  la  Cerna. 

Dans  la  série  cristallophyllienne  ancienne  on  rencontre  les  roches 
éruptives  suivantes  :  Des  Gneiss  m  as  si  f  s  ^j  et  des  granités  accompagnées 

*)  ISous  le  nom  de  gneiss  massifs  j'entends  provisoirement  ce  que  M.  Sauer 
a  fixé  comme  gneiss  par  protoclase  et  M.  Weinschenk  comme  granité  piezo- 
cristallisé;  ces  gneiss  se  présentent  dans  les  Carpathes  méridionales  en  général 
en  grandes  zones  avec  du  granité  subordonné. 


637 

par  leur  cortège  habituel  de  roches  filoniennes;  des  diabases,  diabas- 
porphyrites  et  peridotites.  Dans  les  Alpes  transylvaines  les  gneiss  sont 
intrusifs  dans  les  roches  du  premier  groupe,  tandis  que  les  grands 
massifs  de  granité  paraissent  en  général  être  liés  au  deuxième  groupe. 

Les  roches  éruptives  intrusives  ne  se  présentent  en  général  pas 
sous  la  forme  de  massifs  elliptiques  ou  de  bosses,  mais  sous  celle  de 
traînées  (zones)  qui  correspondent  probablement  à  une  sorte  d'énorme 
dyk  de  profondeur,  forme  habituellement  propre  aux  schistes  cristallins 
et  gneiss. 

On  y  connait  une  seule  traînée  de  gneiss  dans  cette  chaîne,  le 
gneiss  de  Cozia  comme  l'appela  Primics.  La  longueur  de  cette 
traînée  est  de  plus  de  100  km.  Elle  s'étend  vers  l'Ouest  depuis  le 
massif  alpin  du  Ezeru  par  le  Mt.  Cozia,  jusqu'au  delà  de  l'Oit,  où 
elle  disparaît  sous  les  micaschistes  des  Mts.  duLotru;  vers  le  NE  on 
peut  la  suivre  jusque  près  de  la  vallée  de  TOlt  en  Transylvanie.  La 
largeur  maximum  ne  dépasse  pas  8  km. 

De  tous  les  massifs  granitiques  le  plus  important  est  celui  du  granité 
de  Su  si  ta,  une  granitite  basique  (64 — 65^/o  SiO^  peu  homogène. 
C'est  un  véritable  bourrelet  granitique  limité  au  bord  méridional  des 
Mts.  du  Lotru  et  Mts.  duVulcan.  Il  s'étend  depuis  la  vallée  du 
Luncavà^  à  TEst,  jusqu'au  Ht.  Plateau  de  Mehedin^ià  TOuest. 
Cette  traînée  granitique  dont  la  longueur  atteint  100  Zrm,  présente  des 
gonflements  et  des  serrements.  Elle  atteint  à  Tismana  sa  largeur 
maximum  de  17  km\  en  moyen  elle  ne  dépasse  pas  7 — 8  km.  Le 
contour  septentrional  du  granité  est  formé  par  les  roches  cristallines 
du  deuxième  groupe;  son  bord  méridional  coincide  à  TEst,  jusqu'à 
P  0 1  o  V  r  a  c  i,  avec  la  limite  du  L  groupe  dont  il  est  séparé  fort  pro- 
bablement par  une  dislocation  ^)  ;  d'ici  vers  l'Ouest  sur  une  distance 
d'à  peu-près  70  km  son  contour  coïncide  avec  la  faille  marginale  du 
Sud''^).  Il  ne  reste  de  la  couverture  schisteuse  méridionale  du  granité, 
disparue  à  la  suite  de  l'affaissement  produit  par  la  faille,  que  des 
laml)eaux  de  cornéennes  micacées  et  de  calcaires  à  silicates. 

On  doit  très  probablement  envisager  le  granité  de  Bai  a  de 
A  rama  dans  le  Haut  Plateau  de  Mehedin^i  ainsi  que  la  lame  de 
granité  qui  suit  le  bord  NW  du  Haut  Plateau,  comme  la  continuation 
du  granité  de  Su  .si  ta.  Une  autre  lame  de  granité  paralèlle  au  granité 
de  la  Suivit  a  suit  la  vallée  de  laLatori^a  vers  l'Ouest  jusque  dans 
le  massif  du  Parîngu. 

Les  diabases  et  diabases-porphyrites  se  rencontrent  en  filons  isolés 


^)  Voir  le  profil  du  Mt.  Zavedeanu  de  la  coupe  I. 
-)  Voir  le  profil  près  de  Tismana  de  la  coupe  III. 


638 

dans  les  Mts.  du  Fàgà  ras  et  ceux  du  Lot  ru  mais  elles  forment  une 
traînée,  un  faisceau  de  filons  peu  interrompu  sur  le  bord  méridional 
du  granit  de  Suî^ita,  suivant  la  grande  faille.  Dans  le  Haut  Plateau 
de  Mehedin(i  elles  apparaissent  variolitiques,  en  dyk  puissant  dans 
la  vallée  Turcului.  Les  diabases-poqjhyrites  percent  le  Lias  et  dans 
la  vallée  Turcului  elles  contiennent  même  des  enclaves  de  calcaire 
appartenant  probablement  au  Malm. 

Les  péridotites  et  les  serpentines  traversent  en  filons  les  roches  du 
premier  groupe  dans  les  Mts.  Lotru  (Vf.  Saça,  Petrimanu,  Ursu) 
et  dans  le  Haut  Plateau  de  Meliedin^i  (Vf.  lui  St.  Pet  ru, 
vallée  de  la  Jidoi^tita  etc.).  Il  y  a  en  outre  des  serpentines  qui 
sont  intimement  liés  à  des  massifs  d'ampliibolites. 


Jll. 

La  série  cristallophyllienne  mésozoïque  est  formée  par  des  coriié- 
ennes  vertes  et  violacées  à  épidote  et  zoïsites,  contenant  aussi  du 
grenat,  des  pjroxénes,  du  vesuvian,  de  la  prehnite  (Lotrite)  ;  par  des 
épidosites  et  prasinites,  puis  })ar  des  amphibolites  à  saussurite  et  des  tufs 
diabasiques  altérés,  enfin  aussi  par  des  calcaires  à  silicates  et  des  calcaires 
micacés  ^),  roches  intercalées  dans  un  complexe  de  schistes  argileux  séri- 
citeux  et  chloriteux  charbonneux  et  de  calcaires  compactes,  auxquelles 
sont  subordonnés  des  arkoses,  quartzites  et  grès  charbonneux  liasiques. 
11  n'est  pas  impossible  que  le  Verrucano  (permien)  qui  s'étend  vers  l'Est 
jusqu'aux  Mts.  du  Lotru  et  qui  supporte  en  concordîince  le  méso- 
zoïque ne  soit  compris  dans  la  série  métamorphosée. 

Dans  l'horizon  à  cornéennes  se  trouvent  des  nappes  intrusives, 
des  lentilles,  parfois  de  véritables  laccolithes  de  serpentine.  Je  con- 
sidère cette  roche  dans  ces  conditions  de  gisement  comme  éruptive 
et  consolidée  primitivement  et  non  due  à  une  action  quelconque  post- 
volcanique. Dans  les  sei*pentines  du  mésozoïque  on  rencontre  souvent 
des  enclaves  de  grenatite  et  vesuvianite  -)  qui  peuvent  être  considérées 
si  bien  comme  enclaves  endopolygènes  qu'aussi  exopoly gènes.  On  y 
rencontre  en  outre  des  enclaves  de  schistes  cristallins  et  de  granités 
appartenant  au  premier  groupe  des  schistes  cristallins  anciens,  enclaves 
d'habitude  épidotisés  par  le  contact  avec  la  roche  éruptive. 

Entre  les  serpentines  et  les  roches  sédinientaires  on  constate  donc 


^)  G.  Murgoci:  Ober  die  Einschliisse  im  Granat-  und  Vesuvianfels  ans  dem 
Serpentin  vom  Parîngumassiv.  lî)00. 

-)  Roche  formée  principalement  où  exclusivement  par  du  vesuvian  avec  un 
peu  de  grenat  et  chlorite. 


6â& 

des  phénomènes  évidents  de  contact  érnptif,  qui  ont  transfoimé  les 
roches  sédimentaires  en  cornéennes,  etc. 

On  ne  connait  pas  avec  certitude  les  racines  des  nappes  dé 
serpentines  du  méso/oïque  métamorphosé  des  Carpathes  méridionales 
comme  c'est  d'ailleurs  le  cas  aussi  pour  les  serpentines  des  schistes 
lustrés  des  Alpes  occidentales. 

On  pourrait  peut-être  expliquer  une  séparation  des  nappes  de 
leurs  racines  par  le  charriage  qu'a  subi  la  couverture  mésozoïque, 
car,  comme  il  a  été  déjà  dit,  on  connait  des  filons  de  serpentine  dans 
le  cristallin  ancien.  Dans  des  régions  où  le  mésozoïque  n'est  pas  charrié, 
comme  c'est  le  cas  pour  le  mésozoïque  du  Haut  Plateau  de 
Mehedin^i,  la  serpentine,  avant  de  pénétrer  dans  le  mésozoïque, 
perce  nettement  les  micaschistes  à  grenat  du  premier  groupe  (V.  Gra- 
din e  (  u  près  de  P o  d  e n ï,  Il o  v à t).  Nous  considérons  en  conséquence 
la  serpentine  comme  éruptive  transformant  les  couches  mésozoïques 
dans  lesquelles  elle  a  pénétré. 

Les  mouvements  postérieurs  à  la  venue  de  la  serpentine,  qui  ont 
été  la  cause  du  charriage  de  la  nappe  mésozoïque,  ont  disloqué  ses 
couches;  les  nappes  et  les  laccolithes  de  serpentine,  par  leur  forme 
et  leur  structure,  ont  été  forcées  de  glisser  entre  les  couches  sédimen* 
taires.  C'est  ainsi  que  se  sont  produit  les  irrégularités  et  les  nombreuses 
dislocations  que  l'on  observe  dans  les  nappes   de  serpentines. 

En  ce  qui  concerne  la  distribution  géologique  des  serpentines 
on  remarque  que  dans  le  H  t.  P 1  a  t  e  a  u  de  M  e  h  e  d  i  n  ^  i  les  serpentines 
forment  une  traînée  suivant  la  faille  qui  le  sépare  des  Mts.  de  la 
C  e  r  n  a.  Sur  la  ligne  de  faille  de  l'Ouest  qui  borde  le  synclinal 
mésozoïque  de  B  a  1 1  a  ~V  e  r  c  i  o  r  o  v  a  affleurent  des  bosses  de 
serpentine.  Au  M  t.  Oslia,  la  serpentine  se  rencontre  dans  les  failles 
entre  les  schistes  charbonneux  (Lias?)  et  les  calcaires  (Trias?).  Dans 
les  Mts.  du  Lotru,  on  observe  que  le  mésozoïque  métamorphosé  par  la 
serpentine  se  trouve  dans  l'aire  des  grandes  dislocations  (Zone  de  la 
faille  d  e  Lot  a  r  i  t  a  -  J  i  e  t  u,  faille  de  B  a  1  o  t  a)  le  long  desquelles 
la  serpentine  est  parfois  localisée.  Ces  observations  paraissent  indiquer 
(|u'il  doit  existai-  une  relation  entre  ces  dislocations  et  la  venue  de 
la  serj)entine,   son   mode  d'mtrusion   et  de  métamorphisme  exomorphe. 

Le  mésozoïque  métamorphosé  est  restreint  dans  les  Alpes  tran- 
sylvaines à  la  zone  svnclinale  L  a  t  o  r  i  t  a  — Pai'i  n  <iju — Jiu  —  Oslia. 
Les  couches  mésozoï<jues  du  Haut  Plateau  de  M  e  h  e  d  i  n  ^  i  parais- 
sent être  moins  métamorphosées  par  la  serpentine;  mais  des  phéno- 
mènes post-volcaniques  qui  se  traduisent  surtout  par  une  kaolinisation 
profonde  des  assises  schisteuses,  sont  au  contiaire  très  développés  par 
endroits. 


640 

IV. 

La  carte  géologique  schématique  ci-jointe  montre  déjà  que  c'est 
le  premier  groupe  qui  est  le  plus  développé  dans  les  Âlpes  de  la  Transyl- 
vanie. Un  coup  d'œil  jeté  sur  cette  carte,  nous  laisse  l'impression  que 
le  deuxième  groupe  occupe  dans  son  ensemble  une  position  svnclinale 
vis-à-vis  du  premier  groupe,  d'apparence  un  fossé  bordé  en  partie  par 
des  traînées  et  zones  de  granité.  La  coupe  des  Mts.  du  Lotru  parle  en 
faveur  de  cette  supposition  (voir  coupe  I).  L'aire  d'extension  du  deuxième 
groupe  coïncide  en  outre  jusqu'à  une  certaine  mesure  (Mts.  du  Vulcan 
et  du  Lotru)  avec  le  synclinal  du  mésozoïque  métamorphosé,  avec  la 
traînée  Latori^a— Parîngu— Jiu — Oslia. 

Il  parait  donc  très  plausible  d'attribuer  une  importance  à  cette 
disposition  tectonique,  d'admettre  des  relations  entre  la  formation  du 
fossé  et  la  venue  des  roches  éruptives. 

Si  l'on  en  juge  principalement  d'après  les  travaux  des  géologues 
hongrois  sur  le  cristallin  du  Banat,  les  deux  groupes  de  la  série 
cristallophyllienne  ancienne  présentent  des  horizons  stratigrapliiquement 
différents,    et  le  deuxième  groupe   est  plus  jeune  que  le  premier. 

M.  J.  Bock  h  et  M.  de  Inkey  ont  donné,  le  premier,  une 
classification  des  schistes  cristallins  du  Banat,  et  le  second,  une  classi- 
fication de  ceux  des  Alpes  transylvaines.  Moi-même  j'ai  cherché  à 
démontrer,  en  1897  et  en  1900,  que  dans  les  Alpes  transylvaines  il  n'existe 
que  deux  groupes  de  schistes  cristalIophylHennes  qui  correspondent  au 
groupe  supérieur  et  au  groupe  moyen  de  M.  Bôckh.  Le  groupe  in- 
férieur de  sa  classification  comprend  des  gneiss  et  des  roches  am- 
phiboUques,  que  je  considère,  dans  les  Alpes  transylvaines,  comme  érup- 
tives. Le  premier  groupe  de  M.  Inkey,  le  groupe  le  plus  ancien  de  sa 
classification  comprend  des  granités  et  tombe  par  conséquent  de  soi-même. 

La  classification  de  M.  Bockh  correspond  en  général  aux  classi- 
fications admises  ailleurs  pour  les  schistes  cristallins,  où  on  a  pu 
démontrer  (Erzgebirge,  Forêt  noire)  la  présence  de  gneiss  sédimentaires 
à  la  base  des  micaschistes.  Je  ne  connais  jusqu'à  présent  aucun  exemple 
de  gneiss  sédimentaires  inférieurs  aux  micaschistes  du  premier  groupe 
dans  les  Alpes  trans^^lvaines,  mais  des  conglomérats  principalement 
quartzeux,  laminés,  d'aspect  gneissique  se  rencontrent  dans  le  deuxième 
groupe  du  cristallin  ancien. 

11  n'est  pas  même  partout  prouvé  que  des  roches  caractéristiques 
pour  le  deuxième  groupe  sont  supérieures  aux  micaschistes  correspondants 
au  premier  groupe.  On  connaît  au  contraire,  d'après  les  travaux  de 
M.  Schalarzik,  des  exemples,  comme  à  Poiana  Màruluï  dans 
le  Banat,  où  les  roches  du  premier  groupe  reposent  sur  ceux  du 
deuxième  groupe.  Dans  le  Banat  même  au  M  t.  Fulgu,  ainsi  que  dans 


641 

les  Mts.  du  Lotru,  il  y  a  ëvidement  chevauchement  du  premier  gioupe 
par-dessus  le  deuxième.  Il  resterait  à  fixer  pour  les  environs  de  Poiana 
Màruluï  si  la  disposition  stratigraphique  qui  nous  fait  paraître  le 
deuxième  groupe  comme  inférieur  au  premier,  n'est  pas  due  à  des 
dislocations  analogues. 

Pour  ce  qui  concerne  V origine  de  la  série  cristallophyl- 
lienne  an temésozoïque,  il  est  nécessaire  de  nous  occuper  de 
près  des  relations  entre  les  massifs  ériiptifs  intrusifs  et  leur  couverture 
schisteuse. 

La  zone  du  gneiss  de  Cozia  se  trouve,  comme  il  a  été  déjà 
dit,  entièrement  enveloppée  par  les  roches  du  premier  groupe.  Le  gneiss, 
à  mesure  qu'il  s'abaisse  vers  l'Ouest  sous  les  micaschistes,  passe  à  un 
gneiss  glanduleux  très  micacé,  formant  transition  aux  micaschistes.  Le 
faciès  glanduleux  se  développe  principalement  dans  l'axe  de  la  zone 
gneissique,  tandisque  transversalement  on  passe  en  général  très  rapide- 
ment aux  micaschistes. 

Dans  le  massif  même  il  y  a  alternance  des  parties  granitiques 
avec  des  parties  plus  micacées  ou  amphiboliques.  Des  amphibolites 
feldspath iques  forment  des  traînées  assez  importantes  dans  le  gneiss 
(Gorges  deTArgeç).  On  remarque  en  outre  des  enclaves  de  mica- 
schistes feldspathiques  et  plus  rarement  de  vesuvianites  (Poiana 
S  c  r  o  a  f  e  i  sur  le  P 1  a  i  u  J  i  p  e  1  o  r  près  de  C  o  r  b  e  n  ï).  Les  micaschistes 
du  voisinage  du  gneiss  possèdent  une  certaine  homogénéité;  ils  sont 
riches  en  tourmaline,  en  staurotide  etc.  Lorsqu'on  s'éloigne  du  Cozia 
gneiss  vers  le  Nord,  les  micaschistes  perdent  de  leur  homogénéité 
et  ils  alternent  avec  des  roches  (voir  coupe  II)  dénotant  une  moindre 
cristallinité  ou  même  avec  des  roches  nettement  détritiques  qui  forment 
la  crête  des  Mts.  de  Fàgaràs. 

La  structure  parallèle  du  gneiss  est  primaire,  due  à  la  protoclase, 
comme  l'admet  M.  Sauer  pour  certains  gneiss  de  l'Allemagne  et 
M.  Weinschenk  pour  les  gneiss  de  la  zone  centrale  des  Alpes.  Le  passage 
latéral  aux  micaschistes  qui  se  lait  graduellement  et  par  alternance, 
ainsi  que  la  gneissitication  des  micaschistes  (micaschistes  glanduleux) 
de  la  clef  de  voûte,  parlent  en  faveur  d'une  injection  granitique  sous 
l'influence  des  mêmes  forces  qui  ont  produit  la  structure  parallèle  dans 
le  granité  consolidé  ainsi  scnis  la  forme  de  gneiss. 

Par  le  tait  que  dans  les  Alpes  transylvaines  ces  gneiss  paraissent 
en  général  être  liés  aux  schistes  du  premier  groupe,  l'hypothèse  que 
les  roches  du  premier  groupe  pourront  naitre  dans  des  conditions 
identiques  à  celles  sous  lesquelles  s'est  consolidée  la  roche  éruptive 
devient  très  plausible. 

81 


642 

M  Du  parc  et  moi,  nous  avons  démontré  *)  que.  d'une  part,  l'injection 
granitique  dans  la  couverture  schisteuse  du  Mt  Blanc,  dont  nous  avons.  — 
en  le  précisant,  —  établi  tout  le  mécanisme,  et  d'autre  part,  la  mise 
en  place  du  granité,  sont  dues  principalement  aux  forces  orogéniques 
qui  sont  la  source  première  des  lames  gneissiques  inclues  dans  le  granité 
central,  ainsi  que  des  lames  gneissiques  observées  dans  le  manteau  cristallin 
du  masiiif.  MM.  \V  e  i  n  s  c  h  e  n  k  et  S  a  1  o  m  o  n  sont  arrivés,  indépendam- 
ment, à  des  vues  analogues  pour  certains  massifs  éniptifs  intrusi& 
des  Alpes  orientales.  Les  forces  orogéniques  facilitent  la  pénétration 
des  minéralisateurs  dans  les  couches  en  plissement,  intensivement 
métamorphosées  par  ces  agents.  Puis  au  fur  et  à  mesure  du  plissement  le 
magma  monte  et  s'injecte  dans  les  roches  préalablement  métamorphosées. 

La  gneissification  des  micaschistes  par  l'injection  magmatique  doit 
donc  être  logiquement  la  plus  forte  dans  la  direction  verticale  et  la 
moindre  dans  la  direction  transversale;  cela  explique  l'arrangement  zonaïre 
du  gneiss  massif  ainsi  que  la  présence  de  nombreuses  lames  de  gneiss 
dans  les  micaschistes.  Dans  ce  cas,  les  roches  du  premier  groupe  des 
Mts.  de  Fàgàra^  nous  présenteraient  des  roches  sédimentaires  :  quartzites, 
pliyllites,  schistes  argileux  et  calcaires  métamorphosés  par  l'intrusion 
d'un  magma  granitique,  conséquence  naturelle  des  effets  orogéniques. 
Tous  les  faits  parlent  pour  un  métamorphisme  exercé  dans  une  grande 
profondeur  avec  apport  dû  principalement  aux  minéralisateurs. 

Cette  interprétation  est-elle  appliquable  aussi  à  d'autres  régions 
où  sont  développés  des  micaschistes?  C'est  encore  discutable,  car  il 
n'est  nullement  prouvé  par  l'exemple  cité  que  ces  roches  ne  peuvent 
naître  que  dans  ces  conditions.  Toutefois  je  crois  que  dans  les  régions 
où  l'on  peut  démontrer  des  plissements  intensifs  et  profonds,  svn- 
chroniques  à  l'intrusion  d'un  magma  éruptif,  les  roches  cristallo- 
phylliennes    se    sont   formées  dans   des  conditions  analogues. 

La  mise  en  place  du  granité  de  Susi^a  dans  le  deuxième  groupe 
du  cristallin  ancien  paraît  avoir  eu  lieu  dans  des  conditions  différentes. 

Le  granité  est  inhomogène  ;  il  est  basique  et  criblé  par  des  filons 
de  pegniatites  et  des  filons  de  niicrogranulites,  et  passe  vers  son  l)ord 
septentrional  sur  toute  son  étendue  à  un  granité  à  amphibole  qui 
entoure  comme  une  écorce  un  noyau  granitique  acide,  dont  on  rencontre 
le  type  i)rincipalenient  dans  les  environs  de  Tisniana  (voir  coupe  III).  La 
couverture  du  massif  granitique  est  traversée  par  un  réseau  de  pegma- 
tites  et  aplites  ;  elle  est  fortement  imprégnée  par  la  roche  éruptive  et 
on  rencontre  dans  l'immense  auréole  de  contact  ious  les  faciès  des  roches 


*)  Sur   le   phénomène   d'injection  et  métam.  exercé  p.  la  protog.  Arch    se, 
phys.  1898    —  Le  Mont  Blanc,  Mem.  pec.  phys.  Genève  1898. 


643 

de  contact  métamorphique  depuis  les  cornéennes  micacés  jusqu'aux 
gneiss,  dont  les  éléments  phjUiteux  sont  le  plus  souvent  empruntés 
aux  roches  sédimentaires  primitives.  Les  schistes  argileux  charbonneux 
sont  transformés  en  schistes  graphiteux  feldspathisés  (Buliga,  Crète 
du  Copiletu  etc.'i,  les  calcaires  sont  intimement  liés  à  la  naissance 
d'amphibolites  (p.  e.  V.  Osli^a,  V.  du  Jiu). 

Le  caractère  éminemment  inhomogène  d^une  grande  partie  du 
massif  granitique,  les  nombreuses  enclaves  de  quartzites  et  phyllites, 
la  pénétration  en  filons  et  en  lames  du  granité  dans  la  couverture 
métamorphosée  me  paraissent  des  arguments  qui  parlent  en  faveur  d'une 
montée  lente  du  magma  granitique  accompagné  des  phénomènes  endo- 
morphes  et  exomorphes  et  non  à  une  ascension  directement  due  au 
forces  orogéniques. 

Ce  sont  des  phénomènes  analogues  à  ceux  décrits  par  MM.  Michel 
Levy  et  Lacroix  comme  caractéristiques  pour  le  contact  des  granités 
des  massifs  du  Plateau  central  et  des  Pyrénées,  pîir  MM.  Lowl  et 
Weinschenk  pour  les  Alpes  orientales,  par  M.  Ter  mi  er,  Duparc 
et  moi  pour  les  Alpes  occidentales. 

Dans  les  Alpes  transylvaines  nous  ne  connaissons  les  roches 
d'une  cristallinité  supérieure  du  deuxième  groupe  que  dans  le  voisinage 
des  roches  intrusives.  Ses  sédiments  non  métamorphosés  formant  la 
couverture  de  l'auréole  de  contact  exomorphe,  sont  traversés  par  des 
filons  isolés  d'aplites  ou  de  pegmatites;  il  esta  remarquer  que  contraire- 
ment à  ce  qu'il  a  été  dit  pour  le  gneiss  de  Cozia,  les  roches  sédi- 
mentaires de  la  clef  de  voûte  paraissent  être  moins  métamorphosés 
que  celles  qui  se  trouvent  sur  les  flancs. 

Font  exception  à  cet  état  de  choses,  les  roches  du  deuxième 
groupe  de  l'extrémité  Est  de  Tile  cristalline  dans  les  vallées  de  Jalo- 
ni  i  1;  a  et  de  Dâm  b  o  V  i  ^ a,  où  l'on  rencontre  principalement  des  schistes 
chlorito-sériciteux  peu  métamorphosés. 

En  résumant  nos  observations,  il  paraît  que  le  deuxième  groupe 
ne  représente  dans  les  Alpes  transylvaines  qu'un  complexe  de  phyllites, 
schistes  chloriteux,  sériciteux,  quartzites,  calcaires  compactes  et  mar- 
neux, schistes  et  grès  charbonneux  qui  ont  subi  autour  du  granité 
des  phénomènes  de  contact.  Celui-ci  les  a  transformé  en  cornéennes 
micacées,  schistes  micacés  graphiteux  et  feldspathisés,  amphibolites  etc. 
Mais  le  granité  aussi  par  Tassimilation  de  ses  salbandes  présente  des 
modifications  endomorphes  profondes,  développées  surtout  sur  son  versant 
Nord.  L'éruption  du  granité  est  très  probablement  plus  récente  que 
celle  du  Coziagneiss  et  si  la  mise  en  place  de  ce  dernier  s'est  produit 
dans  une  grande  profondeur,  la  mise  en  place  du  granité  paraît  s'être 
passée  dans  des  couches  plus  voisines  de  la  surface. 

81* 


044 

Entre  les  roches  métanioi-phiques  des  deux  groupes  anciens,  les 
amphibolites  occupent  une  place  importante.  On  peut  distinguer,  tant 
au  point  de  vue  géologique  qu'au  point  de  vue  pétrographique  deux 
catégories  d'amphibolites  : 

I.  Amphibolites  en  massifs  fonnant  des  corps  elliptiques  ou  des 
bandes  qui  occupent  en  général  une  position  axiale  dans  les  schistes 
cristallins  (Vallée  du  J  iu,  Mt.  Parîngu,  Ht.  Plateau  de  Mehe- 
din^i,  M  t.  de  Fâgàraç).  Ce  sont  des  amphibolites  feldspathiques  ou 
parfois  gneissiques,  rubannés,  dont  l'élément  blanc  est  une  plagioclase  en 
général  complètement  saussuritisée.  J*ai  pu  cependant,  dans  des  cas  isolés, 
déterminer  de  Tandesine  basique.  Outre  ces  roches  on  rencontre  de 
véritables  diorites,  des  faciès  aplitiques,  des  homblendites,  des  amphi- 
bolites micacés  et  des  serpentines. 

La  structure  générale  des  massifs  est  fluidale-bréchoide 
(schlierig).  Dans  les  amphibolites  on  rencontre  des  enclaves  de 
schistes  sériciteux-graphiteux  et  des  calcaires  parfois  magnésiens,  ceux-ci 
souvent  accompagnés  par  du  talc.  Les  calcaires  se  présentent  dans  les 
amphibolites  de  la  vallée  du  Jiu  en  lambeaux  irréguliers  empâtés  dans 
des  amphibolites  feldspathiques  à  structure  extrêmement  fluidale.  Us 
sont  corrodés  et  une  hornblende  verte  et  brune  associé  à  des  feld- 
spathes  saussuritisés  pénètre  de  toute  part  dans  le  calcaire  dans  lequel 
se  développe  Taugite,  de  Talbite  et  un  peu  de  mica  blanc  ;  l'hornblende 
est  rare  dans  le  calcaire  et  probablement  développée  seulement  près 
du  contact.  Tous  les  phénomènes  parlent  en  faveur  d'une  corrosion  du 
calcaire  par  un  magma  éruptif.  L'amphibole  est  un  produit  endomorphe 
de  contact  au  détriment  du  calcaire  assimilé,  tandis  que  le  calcaire  même 
par  le  métamorphisme  «xomorphe  se  transforme  en  calcaire  cristallin 
à  pyroxène.  Les  amphibolites  de  la  vallée  du  Jiu  passent  latéralement 
et  par  alternance  à  des  schistes  chlorito-sériciteux  et  quartzites  qui 
forment  leur  couverture;  ce  passage  latéral  est  insensible  tandis  que 
le  passage  vertical  est  brusque.  Tous  ces  faits  militent  en  faveur  d'une 
montée  d'un  magma  dioritique  (granitique  ?)  dans  un  voussoir  sédimen- 
taire  principalement  calcaire,  dont  il  assimile  les  parois. 

Je  crois  que  c'est  seulement  par  cette  hypothèse  qu'on  peut 
expliquer  la  structure  de  la  roche,  les  enclaves  de  calcaires  et  de  schistes 
graj)hiteux,  ainsi  que  les  multiples  et  complexes  phénomènes  de  différen- 
tiation  magmatique,  dont  lu  serpentine  accompagnant  ces  amphibolites 
nous  présente  précisément  un  exemple.  J'ajouterai  que  des  filons  de 
diorites  sont  connus  dans  le  premier  groupe  du  cristallin  ancien  au 
voisinage  immédiat  du  massif  amphibolique  de  la  vallée  du  Jiu. 

n.  La  deuxième  catégorie  d'amphibolites  comprend  les  amphi- 
bolites intercalés  en  couche  ou  lentilles  dans  les  micaschistes  auxquels 


645 

elles  forment  en  général  tous  les  passages  de  transition.  Elles  ne  sont 
pas  accompagnées  par  des  serpentines.  Dans  les  Monts  de  Fàgàraç 
ces  ampliibolites  sont  le  plus  développées  dans  les  horizons  du  premier 
groupe  les  plus  riches  en  calcaires  cristallins.  Déjà  P  ri  mies  a 
remarqué  cette  curieuse  coïncidence,  d'où  il  tirait  la  conclusion  qu'il 
doit  exister  une  relation  génétique  entre  la  présence  des  calcaires  et 
la  naissance  des  amphibolites.  Cette  hypothèse  n'est  cependant  pas 
complètement  confirmée  par  l'étude  microscopique  de  quelques  calcaires 
dépourvus  d'amphibole,  mais  qui  sont  chloriteux,  micacés  ou  qui  con- 
tiennent des  traînées  d'epidote  ;  ces  roches  passent  même  aux  micaschistes. 
Dans  le  deuxième  groupe  du  cristallin  des  Mts.  Vu  le  an  l'amphibole  se 
développe  autour  des  calcaires  compactes  de  l'auréole  des  contacts 
du  granit  de  Su  ci  ta. 

Nous  sommes  encore  loin  de  pouvoir  donner  une  interprétation 
satisfaissante  pour  la  naissance  de  toutes  ces  amphibolites.  Ce  sont 
en  grande  partie  probablement  des  sédiments  plus  ou  moins  calcaires, 
qui  ont  subi  le  même  métamorphisme  que  les  micaschistes  etc. 

Je  ne  puis  pas  toujours  admettre,  que  les  couches  d'amphibolites 
d'une  épaisseur  parfois  tout-à-fait  insignifiante  ne  soient  que  des  gabbros 
ou  diabases  métamorphosés.  On  trouve  dans  les  Mts.  de  Fàgâraç  des 
diabases  traversant  des  amphibolites;  mais  la  roche  éruptive  n'est  pas 
toujours  altérée  et  ne  présente  pas  les  caractères  des  amphibolites. 

V. 

Les  résultats  de  nos  études  nous  conduisent  donc  à  voir  toute 
la  série  cristallophyllienne  ancienne  comme  formée  par  des  sédiments 
métamorphosés.  Les  roches  primitives,  en  jugeant  à)  d'après  les  enclaves 
dans  les  granités,  diorites  et  gneiss,  h)  diaprés  les  roches  nettement 
sédinientaires  ou  peu  métamorphosées  qui  sont  intimement  liées  aux 
schistes  cristallins  des  deux  groupes,  sont,  comme  il  a  été  déjà  dit,  des 
quartzites,  parfois  de  véritables  arkoses,  des  phyllites,  des  schistes  chlorito- 
sériciteux,  des  schistes  argileux,  des  calcaires  compactes,  dolomies  et 
marnes,  roclies  qui  en  général  contiennent  toutes  des  matières  charbon- 
neuses. 11  est  difficile  pour  le  moment  de  donner  une  division  exacte  dans 
la  série  de  ces  roches  car,  outre  qu'elles  sont  métamoi-phosées  en  majeure 
partie,  on  a  affaire,  selon  toutes  les  apparences,  à  un  complexe  de  roches 
caractérisées  2>ar  une  alternance  de  faciès  silicieux,  argileux  et  calcaires. 

D'après  mes  observations  dans  les  Mts.  Vulcan  je  crois  qu'il 
existe  ici  un  niveau  calcaro-argileux  à  la  base  surmonté  par  un  horizon 
quartziteux  sériciteux.  Cette  question  d'ailleurs  ne  peut  être  proba- 
blement pas  résolue  d'une  manière  satisfaisante  que  par  l'étude  du 
cristallin  de  la  région  de  Sud-Ouest  de  la  Transylvanie,  où  le  groupe 


646 

des  pliyllites  peu  ou  point  métamorphosés   par   des   roches   éruptives, 
est  très  développé. 

Comme  les  roches  sédimentaires  se  rencontrent  dans  les  deux 
groupes  du  cristallin  ancien  sous  des  faciès  très  analogues,  comme 
d'autre  part,  d'après  ce  que  j'ai  exposé  sur  le  métamorphisme  exercé 
par  l'intrusion  du  gneiss  et  du  granité,  l'état  niétamorpliique  des  schistes 
cristallins  ne  parnît  pas  dépendre  d'un  horizon  strati graphique  mais 
principalement  des  conditions  du  métamorphisme,  j'arrive  à  la  con- 
clusion qui  me  paraît  très  vraisemblable,  que  les  deux  groupes  du 
cristallin  artcien  nous  présentent  deux  faciès  métamorphiques  d'une 
même  série  sédimentaire,  dues  à  un  métamorphisme  différent.  D'après 
ces  considérations,  je  crois  que  le  premier  groupe  peut  être  plus 
ancien  que  le  deuxième,  mais  cela  ne  doit  pas  être  pris  comme  une 
règle,  car  la  différence  pétro graphique  entre  les  deux 
groupes  ne  réside  pas  dans  l'âge  des  roches  mais  exclu- 
sivement dans  les  effets  des  métamorphismes 
différents. 

VI. 

Tous  les  schistes  cristallins,  les  roches  éruptives  ainsi  que  le 
Verrucano  et  les  formations  mésozoïques,  présentent  d'habitude  des 
déformations  intenses  dues  au  dynamométamorphisme.  C'est  surtout 
le  long  des  lignes  des  grandes  dislocations  que  les  effets  du  dynamo- 
métamorphisme atteignent  leur  maximum  d'intensité.  (Faille  marginale 
du  Sud,  le  long  de  la  faille  de  la  Cerna,  faille  du  Ht.  Plateau 
de  Mehedin^i,  F.  Latori^a  —  .lie^u  —  Jiu  —  Oslia  etc.) 

Le  dynamométamorphisme  efface  la  structure  cristalline  des  roches 
éruptives  et  des  schistes  hautement  cristallisées.  Les  granités  deviennent 
schisteux  mais  ne  se  transforment  jamais  en  gneiss. 

Les  roches  sédimentaires  au  contraire  recristallisent  jusqu'à  une 
certaine  mesure  ce  qui  est  dû  non  seulement  à  leur  structure  et 
composition  minéralogique,  mais  aussi,  et  peut-être  principalement,  au 
pouvoir  de  contenir  de  grandes  quantités  d'humidité.  Les  grès  quartzeux 
du  Lias  deviennent  par  laminage  des  schistes  sériciteux,  les  schistes 
charbonneux  se  chargent  à  Rafaila  dans  la  V.  du  Jiu  de  chloritoïde 
et  les  grès  charbonneux  sont  transformés  en  un  aggregat  de  chloritoïde 
et  séricite  dans  lequel  sont  noyés  des  grains  et  des  galets  de  quartz. 
Le  Verrucano  pjisse  par  laminage  à  des  conglomérats  gneissiques  chlo- 
riteux.  Les  calcaires  de  la  nappe  niésozoïque  deviennent  par  les  eff'ets  du 
chairiage,  cristallins;  entre  les  VeiTucano  et  les  calcaires  se  produit  alors 
par  dynîimoniétamorphisnie  une  véritable  soudure.  (Vaideni  s.  la  Suçita.) 

En  somme  les  termes  extrêmes  des  roches  cristallines 
et  sédimentaires    dyn  am  oni  étam  orph  osées    tendent    ma- 


647 

croscopiquem  en  t,    à  Texception    des    calcaires,     vers    le 
même   type   pétrographique,    type   des   phyllites. 

En  général  le  dynamométaraoï-phisnie  n'efface  cependant  pas 
complètement  la  structure  détritique  des  sédiments.  On  peut  dire  que 
la  différence  entre  un  sédiment  dynamométamorphosé  et  la  roche 
primitive  est  toujours  plus  petite  qu'entre  le  premier  et  un  membre 
quelconque  de  la  série  cristallophyllienne.  Dans  les  sédiments  dynamo- 
métamorphosés  ou  n'a  jamais  rencontré  de  véritables  cornéennes.  D'autre 
part  il  est  parfois  tout-à-fait  illusoire  de  vouloir  distinguer  des  termes 
extrêmes  de  roches  cristallines  et  sédimentaires  laminées,  les  unes  des 
autres. 

VII. 

L'âge  de  la  série  cristallophyllienne  ancienne  est  difficile  à  déter- 
miner. Il  n'est  pas  encore  exclu  qu'elle  ne  comprenne  même  par 
endroits  le  paléozoïque  supérieur.  Très  probablement  la  majeure  partie, 
si  non  la  totalité,  des  schistes  cristallins  appartient  à  un  système  pjiléo- 
zoïque  inférieur  au  carbonifère.  Dans  tous  les  cas  on  n'a  aucun 
argument  pour  prouver,  qu'ils  seraient  archéens.  Toutes  les  séries 
crystallophylliennes  présentent,  avec  les  séries  des  autres  régions  alpines 
des  ressemblances  frappantes.  Le  premier  groupe  des  Carpathes  méridio- 
nales trouve  un  équivalent  pétrographique  dans  les  micaschistes 
ç-  de  la  carte  géologique  française,  dans  le  „iiJtere  Glimmerschiefer- 
gruppe"  de  l'Archéen  des  géologues  et  pétrographes  autrichiens.  Le 
deuxième  groupe  rappelle  en  grande  partie  l'X  (précambrien)  de 
la  cai*te  française  et  certains  faciès  des  schistes  de  Casanna  des 
Alpes  Valaisannes;  c'est  le  groupe  des  phyllites  et  en  partie  la  ^Schiefer- 
hiille"   des  gneiss  centrales  des  géologues  autrichiens. 

Le  mésozoïque  métamorphosé  nous  rapelle  tant  par  la  pétro- 
graphie de  ces  assises  que  par  la  présence  de  la  serpentine,  certains 
faciès  caractéristiques  des  schistes  lustrés  des  Alpes  occidentales  et 
certains  faciès  de  schistes  supérieurs  (Matreier  Schiefer)  de  la  „Schiefer- 
hlille"  des  géologues  autrichiens:  le  métamorphisme  est  cependant  dans  les 
Car[)athes  beaucoup  plus  restreint.  Dans  les  Alpes  transylvaines  comme 
dans  ](*s  Alpes  occidentales  et  très  vraisemblablement  dans  les  Alpes  orien- 
tales ou  connaît  du  mésozoïque  non  métamorphosé  à  côté  du  mésozoïque 
métîiniorphosé  ;  comme  dans  les  régions  des  Alpes  le  niétanioqihisme 
du  mésozoïque  parait  être  restreint  dans  les  Carpathes  méridionales  à  des 
régions  très  disloquées.  On  devrait  très  probablement  se  tenir  pour  la 
classification  des  schistes  cristallins  des  Alpes  à  la  classification  de 
M.  Termier  qui  admet  une  série  cristallophyllienne  antécarbonifère, 
une  série  permocarbonifère  et  finalement  le  groupe  des  schistes  lustrés 
qui  comprend  le   mésozoïque  et  l'eocène  metamoq^hosé. 


648 

On  peut,  au  point  de  vue  pétrographique  comparer  en  outre  les 
deux  groupes  cristallins  anciens  des  Carpathes  méridionales  aux  schistes 
cristallins  extra-alpins  d'Europe.  Toutefois  les  gneiss  sédimentaires  du 
cristallin  du  Erzgebirge  et  de  la  Forêt  noire  si  magistralement 
décrits  par  M.  Rosenbusch  et  Sauer  ne  se  trouvent  pas  à  la  base 
du  premier  groupe  des  Alpes  transylvaines. 

D^iprès  notre  hypothèse  sur  la  naissance  des  schistes  cristallins  il 
serait  nécessaire  pour  déterminer  Tàge  du  métamorphisme  des  sédi- 
ments paléozoïques,  de  connaître  Tâge  de  Tintrusion  des  gneiss  et  des 
granités  dans  les  schistes  cristallins.  Or  nous  avons  dans  les  Alpes 
transylvaines  un  indice  qui  semble  nous  permetre  d'éloigner  l'hypothèse 
d'une  éruption  tertiaire.  C'est  que  dans  les  conglomérats  du  céno- 
manien  on  rencontre  des  galets  et  des  blocs  de  roches  de  tous  les 
groupes  cristallins.  Les  éruptions  doivent  donc  coïncider  avec  des 
phases  de  mouvement  antécénomaniennes.  S'il  était  prouvé  que  les 
blocs  des  schistes  cristallins  des  conglomérats  carboniques  du  Banat 
proviennent  en  réalité  des  schistes  cristallins  des  groupes  anciens,  et 
non  pas  d^autres  schistes  cristallins  antérieurs,  et  si,  d'autre  part, 
on  pouvait  démontrer  leur  liaison  avec  les  formations  dévoniennes  de  la 
Transylvanie  l'âge  des  séries  cristallophilliennes  serait  fixé.  Mais  je  rappelle 
que  dans  le  Banat  on  connaît  des  éruptions  granitiques  tertiaires  et  il 
n'est  pas  impossible  qu'une  partie  des  schistes  cristallins  soit  très  jeune. 
Je  rappellerai  encore  que  M.  H.  B  ô  c  k  h  a  démontré  que  les  schistes 
micacés  et  les  gneiss  des  environs  de  Schemnitz  sont  des  couches  de 
W  erfen  métamorphosés  par  l'injection  de  granités  et  de  diorites  néogènes. 

La  question  de  l'âge  du  métamorphisme  reste  donc  ouverte  pour 
la  série  cristallophyllienne  ancienne,  l'hypothèse  la  plus  vraisemblable 
étant  que  la  majeure  partie  des  schistes  cristallins  sVst  formée  avant 
le  carbonifère. 

Pour  ce  qui  concerne  les  schistes  cristallophyllieunes  mésozoïques 
leur  métamorphisme  est  certainement  antétertialre  et  probablement 
postbarrémien. 

Pendant  l'impression  de  cette  note  a  para  Tesquisse  géologique  des 
environs  de  la  vallée  du  Danube  du  coté  du  Banat,  par  M.  Schafarzik ').  C'est 
avec  plaisir  que  je  constate  que  mon  honoré  confrère  considère  aussi  le  premier 
gi'oupe  des  schistes  cristallins  de  M.  BOckh  comme  érnptif  ce  que  du  reste  a 
été  déjà  exprimé  par  moi  en  1897.  Quant  à  la  nature  et  la  genèse  du  deuxième 
et  du  troisième  groupe  du  savant  directeur  de  la  carte  géologicpie  hongroise,  on 
trouverait  mes  idées  exposées  dans  l'article  précédant. 


*)  Kurze  Skizze  der  geologischen  Verhaltnisse  und  Go^chichte  des  Gebirges 
am  Eisernen  Tor  an  der  unteren  Donau.   Fcildt.  Kozlony.   1903.  7—9,  pag.  404. 


•1 

> 

m 


■'a 


I  .■ 


:l 


■u 


Mitteilungen  ûber  den  heutigen  Stand  der  geologischen  Erforschung 

Argentiniens. 

Von  Prof.  Rudolf  Hauthal  0 

Mit  zwei  Tafeln  (PI.  I  und  II). 

Eine  eigentliche  systeraatische  geologische  Landesaufnahnie 
existiert  nicht,  aber  es  ist  begriindete  Hoffnung  vorhanden,  daB  die 
energischen  Bemilhungen  des  Dr.  F.  P.  Moreno,  des  verdienstvollen 
Leiters  des  La  Plata-Museums,  die  bei  dem  derzeltigen  Landwirfcschafts- 
minister  Dr.  W.  Escalante  ein  einsichtsvolles  Entgegenkomnien 
finden  und  welche  auf  die  Errichtung  einer  geologischen  Landesanstalt 
gerichtet  sind,  in  kiirzerer  Frist  von  Erfolg  gekront  sein  werden. 

Das,  was  wir  bisher  von  der  Géologie  Argentiniens  wissen,  ver- 
danken  wir  zum  alIergroBten  Teil  der  oft  mit  groBen  personlicben 
Opfern  verbundenen  privaten  Initiative  —  so  waren  in  friiheren  Jahren 
Bravard,  Stelzner,  Burmeister  und  Brackebusch  tatig, 
spiiter  Bodembender  und  die  Gebriider  A  m  e  g  h  i  n  o. 

Man  niag  Uber  die  Deutung  der  Forschungsergebnisse  ver- 
schiedener  Ansicht  sein,  aber  das  darf  raan  nie  vergessen,  daB  Florentin© 
Ameghino,  jetzt  Direktor  des  Muséums  in  Buenos  Aires,   15  Jahre 


*)  Bevor  der  Vortragende  zu  seinem  Thema  ûberging,  entledigte  er  sich 
in  wonigen  Worten  des  ihm  gewordenen  ehrenvollen  Auftrages,  die  argentinische 
Regierung  auf  dem  IX.  International  en  Geologen-Kongreû  zu  Wien  zu  vertreten. 
Redner  wiea  darauf  hin,  daÛ  dièse  Tatsache  von  groûer  kultureller  Bedeutung, 
heweise  sie  doch,  dali  das  aufblûhende  Argentinicn  in  stetiger  fortschreitender 
Entwickîung  begriffen,  von  dem  rcdlichen  Streben  beseelt  sei,  sich  in  wissen- 
schaftlicher  Beziehung  den  alten  Kulturstaaten  an  die  Seite  zu  stellen,  um  mit- 
zuarbeiten  in  gemeinsamem  idealen  Streben  am  Ausbau  der  Wissenschaften. 

Auch  die  „Deutsche  akademische  Vereinigung  zu  Buenos  Aires"  ubersendet 
diircb  Vermitthing  des  Vortragenden  dem  IX.  Geologen-Kongreû  die  besten  Glûck- 
wiinscbe  und  Griiûe  und  liiût  den  Teilnebmern  drei  in  der  Vereinigung  gebaltene 
Vortriige  : 

1.  Mercerat:  ^Die  fossilen  Vôgel  Patagoniens"  ; 

2.  Hauthal:   ^Btiûerschnee"  ; 

3.  Chavanne:  „Die  Temperatur-  und  Regenverhiiltnisse  Argentiniens" 

vibeiTeicben. 

82 


650 

hindurcli  die  Kosten  der  Forscliungsreisen  seines  Bruders  in  Patagouien 
aus  eigener  Tasclie  bestritt. 

Besondere  Verdienste  um  die  ffeologische  Erforschungr  namentlich 
der  Cordilleren  hat  sich  aber  vor  allem  Dr.  F.  P.  M  or  en  o  erworben. 
Derselbe  wurde  im  Jahre  189G  zum  Sacliverstilndigen  ini  Grenzstreite 
mit  Chile  ernannt  und  liât  als  solcher  nicht  nur  seine  schon  friiher 
(auch  îius  Privatniitteln)  ]>egonnene  Erforschung  der  Cordilleren  per- 
sonlich  fortgesetzt,  sondern  auch  ganz  besonders  dafUr  Sorge  getragen, 
daC  speziell  geologisclie  Komniissionen  hinausgesandt  wurden,  um  die 
fiir  die  Grenzfrage  wichtigsten  Teile  der  Cordilleren  zu  erforsclien. 
W  e  h  r  1  i,  B  u  r  c  k  h  a  r  d  t,  R  o  t  h  und  Vortragender  haben  so  in  den 
letzten  zehn  Jahren  Gelegenbeit  gebabt,  manche  bisher  unbekannte 
Gebiete  der  argentinischen  Cordilleren  der  Wissenschaft  zu  erschlieBen. 

Aber  es  sind  das  immer  nur  Teilstiicke,  die  uns  wohl  die  Géologie 
einzebier  Gebiete  kennen  lehren,  sich  auch  zum  Teil  gegenseitig  er- 
gilnzen,  die  aber  noch  nicht  gestatten,  ein  zusammenfixssendes  Bild 
des  geologischen  Aufl)aues  der  Gesamtcordilleren  zu  entwerfen. 

Das  aber  haben  dièse  Einzelforschungen  ergeben,  daB  die  Cor- 
dilleren durchaus  nicht  ein  so  einheitliches  Gebilde  sind,  wie  das  friiher 
angenommen  wurde. 

Wir  konnen  schon  jetzt  zwei  nach  Form  und  Entstehung  ganz 
verschiedene  Regionen  in  der  argentinischen  Cordillère  unterscheiden. 
Im  Norden,  wohl  bis  zum  40*^  s.  Br.  reichend,  ist  die  Cordillère  ein 
îiusgesprochenes  Faltungsgebirge,  das  aus  mehreren  parallelen  von  Nord 
nach  Siid  streichenden  Faltenziîgen  besteht,  von  denen  die  nstlicheren 
allerdings  schon  unter  î^S^  s.  Br.  ihr  Ende  erreichen. 

AuBer  der  Faltung  ist  es  der  Vulkanismus,  welcher  in  der  nord- 
lichen  Faltungsregion  bei  der  Gebirgsbildung  eine  groCe  Rolle  gespielt 
hat.  Hier  erheben  sich  viele  groBe  Vulkane,  fast  aile  (îOOO  m  hoch,  in 
Gruppen  oder  auch  Reihen  geordnet. 

Ganz  andere  Formen  bietet  die  Cordillereregion  sttdlich  voni 
40^  s.  Br.  Hier  besteht  die  Cordillère  nicht  *aus  langgestreckten 
parallelen  Faltenziigen,  sondern  aus  einzelnen,  oft  durch  tiefe  Quer- 
depressionen  voneinandor  getrennten  Massiveii.  Dièses  eigentumliche 
Relief,  das  so  auffallend  verschieden  ist  von  dem  der  nordlichen  Cor- 
dillère, weist  dîiraut'  liin,  daB  die  Kriifte  und  Vorgîinge,  welche  hier 
gebirgs])ildend  wirkton,  ganz  anderer  Xatur  sind  als  im  Norden. 

Meinc  Beobachtungcn  im  Siiden  zwischen  40 — 51  ^  s.  Br.  haben 
ergeben,  daB  hier  die  (Mir/elnen  Massive  auf  die  lakkolithische  Natur 
der  dieselben  bildendeii  irranitischcn  Aufbriiche  zuriickzufiihren  sind, 
und  ich  glaube  es  zum  mindesten  als  selir  walirscheinlich  hinstellen 
zu  koiuien,  daB  auch  der  Teil  der  Cordillère  zwischen  40 — 48^  s.  Br, 


051 

durch    diis  Auftreten    granitisclier  Lakkolithe    sein    eigenartiges  Relief 
erhalten  hat. 

lui  Norden  bedingen  also  Faltung  und  Vulkanismus  die  Gebirgs- 
formen,  die  in  jener  trockenen,  an  Niederschlagen  armen  Région  ein 
wenig  durch  denudierende  und  erodierende  Agentien  zu  mannigfaltigeren 
Formen  ausmodellierfc  worden  sind  —  im  Siiden  dagegen  ist  es  durch 
granitische  Lakkolithe  bedingte  Hebung,  die,  unterstiitzt  durch  die 
modellierende  Arbeit  des  Wassers  und  Eises  hier  das  eigentiimliche, 
an  mannigfaltigen,  offc  bizarren  Formen  so  reiche  Relief  heraus- 
ffearbeitet  hat. 

Zu  den  in  der  letzten  Zeit  besser  erforschten  Gebieten  auBer- 
halb  der  Cordillère  gehôren  die  Gebirge  der  Provinz  Buenos  Aires. 
Hier  waren  frilher  Dôring,  Aguirre,  Valentin  und  zuletzt  der 
Vortragende  tilt i g. 

Im  Gebirgssystem  der  Provinz  Buenos  Aires  lassen  sich  zwei 
getrennte  Zonen  unterscheiden,  eine  siidliche,  die  von  Bahia  Blanca 
])is  Pigut^  sich  erstreckt,  ans  mehreren  parallelen  Ketten  besteht  und 
Hohen  bis  zu  1400  m  erreicht,  und  eine  nordliche  Zone,  die,  von 
Mar  del  Plata  bis  Olavarria  sich  erstreckend,  nur  etwa  400  m  Meeres- 
hohe  aufweist. 

Das  Material  der  sUdlichen  Zone  besteht  von  unten  nach  oben 
ans  Conglomérat,  Sandstein  mit  Tonschiefereinlagerungen  und  Quarzit, 
dem  Vontanaquarzit,  weil  er  fast  ausschlieBlich  die  hochste  Erhebung, 
die  Sieria  de  la  Ventana,  zusammensetzt,  so  genannt  nach  einer  fenster- 
artigen  ()ftiiung  in  einem  der  hoheren  Berge. 

Die  Gesteine  dieser  Zone  sind  stark  gefaltet  und  bilden  die 
Kettenziige  einen  nach  SUd  otfenen  Bogen,  so  zwar,  daB  die  Gebirgs- 
ketten  im  Osten  zunilchst  von  Sildost  nach  Nordwest  streichen,  dann 
ein  rein  westliches  Streichen  annehmen  und  ganz  im  Westen  bei  Pigué 
iii  sudwestlicher  Richtung  umbiegen. 

Die  nordliche  Zone  besteht  aus  Plateaugebirgen.  Hier  sind  die 
JSedimente  Dolomit,  Quarzit  und  zu  o])erst  dunkle  Kalke  in  nahezu 
hnri/ontîder  Lageruiig,  diskordant  dem  stark  gestorten  kristalbnischen 
Urgel)irge  (Gneise  mit  kalkigen,  serpentinosen  und  amphibolischen 
Einljigerungen,  Glimmerschieter)  aufgehigert.  Dièse  Zone  zeigt  von 
Fîiltung  kc'ine  Spur,  wohl  aber  vvird  sie  von  Verwerfungen  durch- 
schnittcii. 

Da  bis  vor  wenigen  Jahren  Fossilien  in  den  Gesteinen  dieser 
Gebirgo  nicht  gefunden  wurden,  war  die  Altersbestimmung  sehr 
schwankend.  Aguirre  glaubte  ein  jurassisches  Alter  annehmen  zu 
dilrfen,  wiihrend  Siemiradzki  die  dunklen  Kalke  als  devonisch 
ansprach. 

82* 


652 

Nun  gliickte  es  dera  Vortragenden,  vor  wenigen  Jîxhren  in  den 
Quarziten  von  Balcarce  eiii  Fossil  zu  eiitdeckeii,  das  von  Herni  Dr.  A. 
Katzer  in  Wien  als  Arthrophj/cus  Harlani  Hall  (aus  dem  silurischen 
Medinasandstein  Nordamerikas  bekannt)  bestimnit  wurde.  Damit  ist  das 
silurische  Alter  dieser  Gesteine  also  sichergestellt. 

Die  Zugeliorigkeit  dieser  Gebirge  zuni  System  der  Cordillère 
(es  sollte  sicli  hier  uni  Bifurkation  der  Cordillère  handeln)  laBt  sicli 
nicbt  langer  aufrecht  erhaltcn;  die  jetzt  bekannt  gewordenen  tekto- 
nisclien  Verhaltnisse  widersprecben  dieser  Annahme  direkt. 

Wir  baben  es  hier  mit  einem  Gebirgssystem  zu  tun,  das,  viel 
îilter  als  die  jugendliche  Cordillère,  uns  einen  der  iiltesten  Teile  des 
siidamerikanischen  Kontinents  reprasentiert  und  wahrscheinlich  einen 
Toil  der  Landmasse  bildete,  die  nach  Dr.  A.  Katzer  schon  zur  Devon- 
zeit  existierte. 

Eine  geologische  Detailaufiiahme  dieser  so  hochinteressanten 
Gebirge  ist  sehr  zu   wunschen. 

Dafl  auch  weiter  im  Norden  schon  zu  paliiozoischen  Zeiten  Land- 
massen  existierten,  bat  Bodembender  durch  pflanzenfUhrende  Ab- 
lagerungen,  die  vom  Devon  durch  das  Permcarbon  (Gondwanastufe) 
bis  zum  Rhiit  reichen,  nachgewiesen  und  Rot  h  bat  jUngst  weiter  im 
SUden  im  Lias  (Gobernacion  del  Rio  Negro)  pflanzenfiihrende  Schichten 
aufgefunden. 

Von  l)esonderem  Interesse,  weil  die  îilteste  bisher  aus  SUdamerika 
bekannte  Dicotyledonenflora  betreffend,  sind  die  vom  Vortragenden  im 
Jahre  1898  am  Cerro  Guido  im  sUdlichen  Patagonien  in  der  Gegend 
von  Ultima  Esperanza  in  Sîindsteinen  entdeckten,  sehr  gut  erhaltenen 
Pflanzenreste,  die  von  Prof.  Kurtz  in  Cordoba  als  eine  der  Dakota- 
flora  Nordamerikas  sehr  nahe  verwandte  Flora  von  cenomanem  Alter 
bestimmt  wurde. 

Eine  andere  Flora  entdeckte  Vortragender  an  dem  in  der  Nâhe 
des  Guido  gelegeuen  Cerro  Casador  (5  km  sUdlich).  Von  dieser  Lokalitât 
legte  der  Vortragende  einige  Handstiicke  vor.  Die  hier  mit  den  Dico- 
tyledonenbliittern  (eine  olcdcea  und  eine  lauracea)  in  demselben  Hand- 
stQcke  vorkommenden  Ammoniteu,  Gastropoden  und  Bivalven  ergeben 
fiir  dièse  Schichten  ein  etwas  hoheres  Alter. 

Dr.  C.  Burckhardt  bat  jUngst  einen  pacifischen  Kontinent 
postuliert. 

Burckhardt  spricht  die  von  32 — 38^  s.  Br.  im  Gebiete  der 
Cordillère  bekannten  porphyrischen  Tuffe  und  Conglomerate ,  deren 
oberjurassisches  Alter  er  nachgewiesen  bat,  als  Kiistenbildung  eines 
Kontinents  an,  der  sich  zur  Jurazeit  bis  an  die  Kusten  Neuseelauds 
und  Australiens  ausgedebnt  haben  soll. 


653 

Die  Frage,  ob  es  sich  um  einen  Kontiuent  oder  groCere  Insein 
liandt'lt,  offen  lassend,  bemerkt  Redner,  daB  er  im  Jahre  1901  zwischen 
45—48^  s.  Br.  am  Ostabliange  der  Cordillère  gleiclie  Bildungen 
angetroffen  hat,  die  entschieden  als  Strandbildungen  aufzufassen  sind. 
Es  sind  porphyrische  TiiiFe  und  Conglomerate,  die  jedenfalls  mit  den 
gewaltigen  Porphyrergiissen,  die  an  vielen  Stellen  sowolil  ini  Innern 
Patagoniens  als  aiich  an  der  atlantischen  Kuste  in  Gest^ilt  von  aus- 
gedelinten  Decken  zutage  treten,  im  Zusammenhang  stehen. 

Dièse  Porphyrtuffe  fallen  nacli  Osten  ein  und  liegen  diskordant 
auf  stark  gefalteten,  tonig-sandigen  und  schiefrigen  Gesteinen,  die  zum 
Teil  metamorphisch  sind.  Das  Alter  dieser  Schichten  sovvie  das  der 
Porphyrtuffe  kann,  da  Fossilien  felilen,  nur  dadurch  nach  oben  begrenzt 
werden,  daB  die  Porphyrtuffe  von  Neocomschichten  Uberlagert  sind  ;  sie 
niUssen  also  iilter  als  Kreide  sein.  Hochstwahrscheinlich  sind  dièse 
Porphyrtuffe  also  gleichalterig  mit  den  von  Burckhardt  weiter  im 
Norden  nachgewiesenen,  mit  denen  sie  auch  in  petrographischer  Be- 
schaffenheit  Ubereinstimmen  und  beweisen,  daB  die  von  Burckhardt 
postulierten  Landmassen  sich  sicher  bis  zum  48^  s.  Br.  ausgedehnt 
haben. 

Dièse  westlichen  Landmassen,  wurden  dann  wahrscheinlich  im 
Beginne  der  Kreidezeit  vom  Meere  Uberflutet,  wiihrend  im  Osten  der 
heutigen  Cordillère  Landbildungen  begannen,  die  allerdings  bis  in  die 
spiite  Tertiilrzeit  hinein  wiederholt  lokal  mehr  oder  minder  ausge- 
deiinten  Transgressionen  des  Meeres  (Atlantischer  Ozean)  ausgesetzt  waren. 
Der  hierdurch  bedingte  Wechsel  (in  horizontaler  und  vertikaler  Hichtung) 
und  das  Ineinandergreifen  von  terrestrischen  und  marinen  Bildungen, 
die  allerdings  stets  einen  litoralen  Charakter  tragen,  ergibt  fQr  die 
exakte  Altersbestiuiinung  der  patagonischen  Schichten  (die  durchaus  nicht 
aile  ^ein  eociiner  Lehni",  wie  noch  jlingst  in  einer  geographischen  Zeit- 
schrift  zu  lesen  war)  erhebliche  Schwierigkeiten,  die  noch  dadurch  ver- 
grr)Cert  werden,  daB  bei  den  ungeheuren  Entfernungen  die  Entscheidung, 
ob  wir  es  in  einer  bestimniten  Schicht  mit  einer  Faziesbildung  zu  tun 
li.iben  oder  nicht,  schvvierig  ist.  Es  ist  deswegen  auch  leicht  erkliirlich, 
d;iB  Meinungsverschiedenheiten  ilber  das  Alter  einer  Schicht  vorhanden 
sind.  StreittVagen,  wie  sie  zwischen  Hat  cher  und  Ameghino  ob- 
walten,  werden  erst  dann  verschwinden,  wenn  wir  eine  so  dringend  not- 
wendige  geologische  Detailaufiiahme  Patagcmiens    vornehmen    konnen. 

In  ursachlichem  Zusammenhange  mit  der  Hebung  der  siidlichen 
Cordilleren  und  der  dadurch  bedingten  Landbildung  in  Patagonien 
stelion  die  schon  oben  erwiihnten  Lakkolithe,  die  Vortragender  in  den 
lotzten  Jaliren  in  der  patagonischen  Cordillère  nachweisen  konnte.  Es 
sind  das  Lakkolithe  granitischer  Natur  von   recht  jugendlichem  Alter 


654 

—  keinesfalls  alter  als  jungcretazisch,  vielleicht  alttertiiir,  da  Scliichteii, 
die  zur  oberen  Kreide  gehôren,  noch  nicht  aufgewôlbt  siiid. 

Als  unzweifelhafle  Lakkolitlie  haben  sich  erwiesen:  der  Fitz  Roy 
in  der  Cordillère  nordwestlich  vom  Lago  Viedma  und  weiter  sUdlich 
der  Cerro  Payne  bei  Ultima  Esperanza.  Es  sind  aber  in  den  sUdlichen 
Cordilleren  noch  niehr  junggranitische  Ausbriiche  lakkolitliischer  Natur 
vorlianden,  so  besonders  in  der  sehr  schwer  zugiinglichen  Cordillère 
westlich  vom  Lago  Argentino  sowie  in  der  Cordillère  zwischen 
Lago  Viedma  und  Lago  Buenos  Aires  und  weiter  nordlicb  (Cerro  Bal- 
maceda,  Cerro  Castillo  etc.).  Sie  lassen  deutlich  eine  N-S  gerichtete 
reihenformige  Anordnung  erkennen,  genau  wie  auch  weiter  im  Norden 
die  groCen  Vulkane,  die  —  und  das  ist  sehr  auffallend  —  in  der  sUd- 
lichen Cordillère,  da  wo  Lakkolithe  vorhanden,  fehlen.  Dagegen  finden 
sich   kleine  3—400  m  hohe  Kratervulkane    oft  gruppenweise  geordnet 


/•.•V.^■^    'r^yrf-  -.. 
■*.•...•.''   •   •..  •   •.  .  . 


Der  Lakkolith  Paync  von  Osten  gesehen. 
Cr  =---  Kreide.  —  G  =  Granit. 

sowie  basaltisclie  Deckenergiisse,  die  oft  eine  sehr  groBe  Ausdehnung 
erreichen,  im  Osten  der  Cordillère  im  patagonischen  Tafelhmde. 

Die  lakkolitliische  Natur  des  Payne  und  Fitz  Roy  tritt  um  so 
klarer  hervor,  als  die  Erosion  beide  Berge  bis  zum  innersten  Keni 
bloUgelegt  hat.  Scliou  weit  im  Osten  auf  den  Mesetas  des  i)atagonis(!hen 
Tafellandes  fâllt  den  vom  Atlantischen  Ozean  her  sich  der  Cordillère 
nîihernden  Reisenden  die  eigenartige  Form  des  Cerro  Payne,  der  weit- 
liin  sichtbar  ist,  auf.  Er  besteht  in  seinen  zeutralen  Partien  ans  drei 
gewaltigen,  2000  m  hoch  aufragen den  steilen  granitischen  TUrnien,  deren 
einer  noch  von  horizontalen  Kreideschichten  kappenartig  bedeckt  ist.  In 
den  Fliuikenpartien  bedecken  die  dunklen  Sedimente  mantelartig  den 
hellen  granitischen  Kern,  gleichslnnig  allseitig  ubfallend  ;  Apophysen 
verzweigen  sich  vom  granitischen  Kern  ausgeliend  aderartig  in  die 
Kreideschichten  hinein,  die  zum  grôBten  Teil  metamorph  sind. 


655 

Die  beidcn  ilem  vorliegenden  Aufeatue  beigegebenen  Abbildungen 
(PI.  I  und  II)  und  die  Skizzen  Fîg.  1  und  2,  welcbe  den  LakkoUth 
Payiie  von  Osten  und  von  SOdeii  geselien  diirstelleii,  siiid  selir  geeignet, 
eiii  anseliauliches  Bild  von  den  eigenartigen  Fornien  dièses  intei-ess&nten 
Berges  zu  geben.  Es  ist  mm  sehr  bemerkenswei-t,  daQ  der  Fitz  Roy 
dièse  eigeiitUmliehe  Form  des  Cerro  Payne  bis  ius  einzelne  genuu 
wiedeibolt,  nui-  sind  seine  Fonnen  iiocb  imposanter,  railchtlger,  gigan- 
tischer  —  erreicht  er  docb  eine  Hohe  von  3600  m,  wabvend  der  Payne 
bis  2800  i«  aufragt. 

FOr  dns  Vei-stiindnis  der  Tektonik  der  sUdliclien  Cordillère  ist 
der  Nacbneis  dieser  Lakkolîthe  von  eînschneidender  Bedeufcung.  Die 
gewaltigen,    die    grollen   andinen    Seen  enthaltenden  Querdepressionen 

FIf.  2. 


'\— X 

va^ 

-, 

c 

>            •- 

^... 

» 

" 

-_=^^^  — 

^ 

' 

' 

Dit  Lakkolitli  Pajne  von  Silden  gesehen. 
Cl-  =  Kreide.  ^  C,   —-    Granit. 

stflien  vviibi"sdieinlidi  insiifeni  mit  den  Liikkolitben  in  Zusammenlmng, 
iils  ilire  ei-ste  Aiibigo  wobl  în  oberfliichlicben  Spalteu  zu  sucben  ist, 
die  liL'im  Aufiirucb  dieser  Liikkolitben  entstanden  sind. 

Aufli  iuil'  oineni  iindcren  Oebîete,  deni  der  glazialeii  Erscbeinungen, 
li;ili('ii  dii'  mit  der  (irenzregulicrung  verbundenen  geologischen  For- 
seliuriyrii  licnierkenswerte  Itesultiite  ergeben. 

Ks  liissi'Ti  sifli  in  Patagimien  gut  drei  Eiszeiten  unterstbeiden,  die 
ciNti'  war  entscliieden  die  l)edeutendste.  Willirend  dei-selben  und  aucb 
wiihrcnil  der  nweiteu  Eiszeit  dningen  die  Eisniassen  ans  der  antark- 
tist-lien  Itegiou  ilber  das  jet^ige  Feuerland  bis  etwa  zum  iW  stldlicher 
lîieite  vor.  Die  Verbreitung  von  Wiisser  und  Larid  niuB  damais  eine 
amiere  gewesen  .sein  al»  jetzt  —  entscbieden  war  nielir  Land  vorbauden. 
Die  MagelbaenstraBe  ist  wohl  erst  nach  der  zweiten  Eiszeit  entstanden. 


Z-ir    -'^«r,''i    ^f*7^îr    ▼ir'-rfi    liii-a     n     im     -»fO'r:r»rn     i^-r    rr-  '-jlî 
t*'   T-A   V>^,-;i;ia    i»*'r'r.-^n     in»i     iiit-:i    ^kî.   T-*Tf*r  i-'i-C*-!     n    t»-n   "K1->— 


Z ', ■/- ;.  > ■- \ ^  V r. . .•  : -^ -; r.-x  x-r'^-r,  -  il  t  r  •- n.  tti.-  z  î- ::  1- c: ^trfi  -I iLr-e:: 
.  -.  •'  >  •  i'- ■', .  ,•/  >«-  r.  -r -.  E.t'  ■. .--.'  ■ .  ;:i  ^  A  •z-^r. t.  -_-"--  :J"t *-kz.  v  .  r  î- ^  !  -*.  u^-rh; 
r>  '  ■  \r,  < ^i  -i .  -  ^->', .  'X  **'  '■'-     E.t* .  r*«:  h  :  z  z  A  -^-r  :iTLi--r z>  r.  ~  r  -î^ î:  r  liLz^r-^iiïi 

<l;*r  O^"*.."/^  T^r.  •.',/':.-/ 'j^  ^r.i  toi.  B-i-r.'-s  Air-ri.  k-rZLZT-  Ti^îr  irtiAilIirrrtrrr 

irri  N'of'i'rr.  T"*!'-  ^l^-r  roriillrre  zwî-<h^n  d'>ni  41  cul  47»  '».  Br..  wo 
li'/f. h  t^itiir  'A;ir.  -o'.^:»-  ;v*:it*-r  n'^rdlich  ^\u7,^\t.^  •f*-'f'i»rt»r.  «^^  mu  Xuhuel- 
h»i;ipi  Dfi'J  f^ifiir,  V,**  \V*-hrIi.  hel  La>  I^^ja^  uîi«i  i*ni  I\iS^^»^  Arci».  \vn 
l' Ji  f/;  le  Ji  îAT'i  t,  li*ri  Tiriifîjiriri'^a.  wo  \V*.*hrIi  urA  Bu  rckhard  t,  eiii- 
y,i'lfit'  (ft\,itU:  (\tir  Provir:z*'ri  M»*rîdo/.a  ur.'l  <fon  Su;in.  wo  B  o  «l  e  iii- 
h  t'  u  f\  t'  r  ift'iirUtiU'l   liai)'!!. 

A'ht-r  *'/",  '.iiit\  dorh  inirii^-r  nur  «lie  Huuptzuî^e  der  geoloirischen 
V'«rli}ilt.ni"  ■'•  'l<r  ar^7iitini-.f:li<n  Iif-fiublik.  «^lie  uir  ».*inij;erinaUeii  kenneii. 

Nur  <'in<'  .-y-.UTii;it.i-»rli  (Juic]i^f,'t'uhrte  «^eologisclie  Laudeser- 
l'oi  '.rliuii;/,  v, j<-  !<•  îiiirli  fur  v\rg<iitiiii*n  ♦iFi  Bt'jludnis  i^t,  wenn  aiich 
llii  .  <r  f,*'  iin  M;it»-t;ilM-  1  :  100.(K)0  («lie  kîirtojrraphische  Griindhige  ist 
ja  /Il m  j4rot{<n  'r«il  r|;iFik  drMi  Av\)i-\b'U  der  Gniizkoniinissioiit*n  vor- 
li;uMl«'nj.  Kiiiiii  'l;i:,  Z<r.-.ir<'iit<- sîiFiiniehi  iiiid  uns  einer  wirklichen  Erkennt- 
tii  ;  (|ir  ^t(i\it'/\  .r\\^•]\    Vf-rliriUnissc   Ari^^f-ntinicns  zufuhren. 


ê    := 


! 

jî 
î  ' 


.  t 


i 

I 

• 

I 


I  I 

jl 


Geologische  Ergebnisse  einer  Reise  in  den  Molukken. 

Von  Prof.  Georg  Boehm  (Freiburg  i.  B.)  i). 

Meine  Reise  wurde  durch  eine  Uber  200  Jahre  alte  Notiz  von 
Rumphius  veranlaCt,  die  erklarlicherweise  bisher  vollig  iibersehen 
vvorden  war  und  von  Herrn  W  i  c  h  m  a  n  n  in  Utrecht  ans  Licht  gezogen 
wurde  Aile  Beaniten  der  niederliindisch-indischen  Regierung  —  von 
Si*.  Exzellenz  deni  Herrn  Gouverneur  General  Rooseboom  bis  zum 
Postenhalter  W  i  n  dli o  u  w  e  r  —  haben  die  verschiedenen  Expeditionen 
lebhaft  unterstUtzt.  Herr  Dr.  Verbeek  speziell  hat  mit  groBer  Hin- 
gabe  aile  Vorbereitungen  in  die  richtigen  Wege  geleitet.  Herr  van 
Nouhuys  in  Ternate,  z.  Z.  erster  Leutnant  und  jetzt  Kapitân  des 
dortigen  Regierungsdampfers,  war  bei  zahlreichen  AusflUgen  nicht  nur 
oin  sehr  lieber,  sondern  auch  ein  Uberaus  nUtzlicher  Gefâhrte. 

Zunachst  seien  hier  einige  Bemerkungen  iiber  Riô'korallen  ge- 
stattet.  Im  weiten  Aroale  der  Sundainseln  und  der  Molukken,  und 
zwar  bis  Neuguinea,  hat  nian  es  mit  einem  stationaren,  beziehungsweise 
llebungs-Gebiete  zu  tun.  Speziell  an  den  SiidkUsten  der  Sulainseln 
Taliabu  und  Mangoli  tritft  man,  wenn  man  die  Bâche  aufwiirts,  in  den 
Urwald  dringt,  Uberall  ziemlich  tief  ins  Land  hinein  zahlreiche,  récente 
Korallen.  Auf  der  SUdkilste  von  Taliabu  land  ich  sogar  ein  kleines 
KifF  von  einer  Erhaltung,  als  ob  es  eben  erst  trocken  gelegt  wiire. 
Ferner  habe  ich  nirgends  Barriereriffe  oder  A  toile  gesehen.  Auch 
Gisser,  an  der  Sudostecke  von  Ceram  ist —  wie  Wichmann  neulich 
bestiltigt  hat  —  kein  Atoll.  Soweit  ich  beobachtet  habe,  bilden  in 
unserem  Gebiete  récente  Korallen  nur  dUnne  Krusten  oder  Schleier 
îiuf  alleii  muglichen  Gesteinen.  Einige  Beispiele  werden  hier  geniigen. 
An  der  SudkQste  von  Mi  sol  entlang  dampfend,  entstand  plôtzlich 
groBe  Unruhe  an  Bord.  Man  sagte  mir,  das  SchiiF  sei  knapp  tiber 
ein   ^Korallenriif"   weggeglitten.    Einige  Wochen    spilter  bot  sich    bei 

*)  Unter  Vorlage  einer  Karte  im  groDen  Maûstabe  und  zahlreicher  Fossilien 
berichtete  der  Vortragende  in  der  Sitzung  der  I.  Sektion  des  IX.  Internationalen 
Geologen-Kongre8ses  am  27.  August  1908  tiber  die  Studien,  die  er  im  Winter 
1900  1901  in  den  Molukken  ausgeftthrt  hat 

83 


658 

besonders  tiefer  Ebbe  Gelegenheit,  dièses  «Korallenriff*  uâher  zu 
studieren.  Es  besteht  aus  jurassischen  Gesteinen,  auf  denen  sich  gaiiz 
oberflâchlich  neben  zahlreichen  anderen  Formeu  auch  Riffkorallen  an- 
gesiedelt  hatten.  Noch  Lehrreicheres  zeigte  sich  bei  Sàiiana  und  beson- 
ders auf  der  kleinen  typischen  „Koralleninsel"  Passi  Ipa  in  derVesuvius- 
bai,  an  der  StidkUste  der  Insel  Mangoli.  Ich  habe  Passi  Ipa  gequert, 
die  Insel  besteht  anscheinend  ganz  aus  Korallen.  Aber  dièse  Korallen 
bilden  tatsiichlich  nur  eine  ganz  oberflâchliche  Decke.  Mit  einem  ein- 
fachen  Hamnierschlage  kam  man  durch  diesen  Schleier  auf  das  unter- 
lagernde  jurassische  Gestein.  An  der  StidkUste  des  Inselchens  fand  ich 
in  den  Korallen  massenhaft  Knollen,  die  vollig  den  jurassischen  Ton- 
knoUen  der  Insel  Mangoli  entsprechen.  Aber  schon  vor  niir  hatte  Herr 
V.  Nouhuys  aus  deni  jurassischen  Gesteine,  unmittelbar  un  ter  dem 
KorallenUberzug,  einen  Ammonitenabdruck  zutage  gefôrdert.  Ich  habe 
ihn  in  meiner  Sammlung.  Es  kann  kaum  einem  Zweifel  unterliegeu, 
dafi  Passi  Ipa  durch  das  Meer  abgehobelt  und  dann  von  Korallen  be- 
deckt  wurde. 

Die  Bezeichnungen  „Korallenriife"  und  „Koralleninseln"  erwecken 
geologisch  und  tibrigens  auch  zoologisch  vollig  falsche  Vorstellungen. 
Man  soUte  dièse  Bezeichnungen  in  der  Wissenschaft  fallen  lassen. 
Auch  sollte  man  die  AusdrUcke  „Koralleninseln"  und  ^Atolle"*  nicht 
identifîzieren.  Die  letztere  Gleichstellung  besonders  ftihrt  zu  groCen 
MiBverstandnissen.  Atolle  môgen  mit  Senkungen  im  Zusamnienhauge 
stehen,  viele  „Koralleninseln"  unseres  weiten  Gebietes  jedenfalls  nicht. 

Um  alsbald  auf  die  eigentliche  Géologie  zu  kommen,  so  befinden 
sich  die  westlichsten  in  Itede  stehenden  Punkte  an  den  SUdkusten  der 
Sulainseln  Taliabu  und  Mangoli.  Hier  ist  sowohl  untere  Kreide. 
besser  vielleicht  Grenzschichten  zum  Jura,  als  auch  unterer  Oxford 
und  mittlerer  Dogger  entwickelt,  und  zwar  aile  drei  mit  einem 
seltenen  Reichtum  an  vorzUglich  erhaltenen  Fossilien.  Ubrigens  ist  das 
Studium  der  alteren  Formen  noch  nicht  abgeschlossen  und  es  ist  môglich, 
daS  auch  Kellovvay,  unterer  Dogger   und  Lias  vertreten  sind. 

Was  zunachst  die  Grenzschichten  zwischen  Kreide  und  Jura  be- 
triflft,  so  war  es  fllr  mich  sehr  wichtig,  daB  durch  das  Entgegeukoramen 
des  Herrn  Uhlig  hier  bei  dem  KongreB  die  Fossilien  der  Spiti  shales 
ausgestellt  sind.  Es  ergab  sich  namlich  alsbald,  daB  Hoplites  Wallichi 
Gray  sp,  und  Flu/llocenta  sfrigile  Blanford  sp.  den  Spiti  shales  des  Hima- 
laya und  den  Sulainseln  gemeinsam  sind.  Letztere  Art  ist  der  Typus  einer 
neuen  Formenreihe  innerhidb  der  Gattung  PhyllocerdS^  einer  Formen- 
reihe,  die  bisher   nur  von  Spiti    und  den  Sulainseln  nachgevviesen  ist. 

Die  Oxfordschichten  enthalten  neben  zahllosen  Inoceramen 
und  Belemniten  massenhaft  Phylloceraten,  Macrocephaliteu,  Perisphincten, 


659 

daneben  seltener  Brachiopoden  und  Peltoceraten.  Die  Altersbestimmung 
ist  gesichert.  Aber  wie  Uberraschend  auch  die  prachtige  Erhaltung 
aller  dieser  Fossilien  sein  mag,  die  grôBte  Uberraschung  bieten  jeden- 
falls  die  Arten  des  niittleren  Dogger.  Hier  namlich  fînden  sich 
neben  vielen  anderen  Formen  auch  solche  aus  der  Humphriesi-  und 
GerviUii  -  Brongnlarti  -  Gruppe,  von  denen  ich  einzelne  hier  vorlege 
und  bei  deren  Sammeln  drauBen  ich  mich  inimer  wieder  fi-agte,  ob  sie 
nicht  doch  aus  Schvvaben  stamnien  konnten.  In  der  Tat  ist  nicht  nur 
die  Ubereinstinimung  der  Artmerkmale,  sondern  auch  die  der  Erhal- 
tung geradezu  verblUffend. 

Angestachelt  durch  so  unerwartete  Erfolge  beschloB  ich,  auf 
ungefâhr  demselben  Breitegrade  —  2^  siidlich  —  weiter  nach  0  zu 
fahren.  Ich  wurde  hierbei  durch  eine  Andeutung  der  Sibogaexpedition 
geleitet,  deren  Richtigkeit  Herr  W  ich  m  an n  zuerst  bezweifelt,  dann 
aber,  knapp  vor  Abgang  des  Danipfers  von  Surabaja,  bestatigt  hatte. 
Auf  der  Insel  Obi  fanden  sich  keine  Fossilien.  Dagegen  wurden  zirka 
550  Inn  ostlich  von  den  Sulainseln  auf  und  bei  der  Insel  Misol,  in  der 
Niihe  des  Dorfes  Lilinta,  tertiiire  Alveolinenkalke,  zahlreiche 
Glieder  des  Jura  sowie  Daonellenschiefer  der  Trias  und 
obères  Paliiozoi  c  uni  nachgewiesen.  Es  gab  auch  hier  einige 
Ubernischungen.  In  einer  Schichtgruppe,  die  iiuBerlich  von  hoheren 
Horizonteu  der  Breisguuer  ^'oMv^è///-Schichten  nicht  zu  unterscheiden 
ist,  fiinden  sich  neben  frenidartigen  Ammoniten  sehr  mitteleuropaisch 
aussehende  Ctenostreen  und  Trigonien.  Ich  iiuBerte  meinem  damaligen 
Begleiter  gegenuber  mein  Erstaunen  Uber  derartige  Ahnlichkeiten  und 
meinte  sclierzweise,  jetzt  fehle  nur  noch  eine  europaische,  besonders 
leicht  kenntliche  Art,  der  Fecfen  lens.  Bald  darauf  sammelte  ich  ein 
Stiick,  auf  deni  neben  Serpeln,  gefalteten  Austern  und  clavellaten 
Trigonien  eine  Klappe  liegt,  die  —  ini  niittleren  Dogger  des  Breis- 
gaus  gefunden  —  wohl  jeder  Geologe  ohne  Bedenken  zu  Fecfen  lens 
stellen  wiirde  ^).  An  einer  anderen  Stelle,  nahe  bei  Lilinta,  wurden 
llarpocerateii  gefunden,  deren  Aluilichkeit  mit  unseren  oberliasischen 
Vorkonininissen  wiederuni  ganz  verblUflend  ist.  Sie  siiid  noch  nicht 
niihor  studiert. 

VVas  die  Trias,  das  lieiBt  die  D  ao  n  ellenschief  e  r,  auf  Misol 
hetritît.  so  gel)Uhrt  -  wie  ich  hier  hervorheben  mochte  —  das  Verdienst 
ihres  Auftiudens  Herrn  v.  Nouhuys.  Mir  waren  gewisse  Tonschiefer 
an  der  Sudkuste,  westlich  von  Lilinta,  wohl  verdiichtig  vorgekommen, 
doch  fand  ich  zur  Zeit  keine  Fossilien  darin.  Nach  Europa  zurUck- 
gekehrt,  bat  ich  nieinen  lieben  Reisegetahrten,  gerade  in  jenen  gemein- 

^)  Der  Vortragende  legte  das  in  Rede  stehende  Gesteinsstûck  vor. 

83* 


660 

schaftlich  besuchten  Schiefern,  wenn  irgendsicli  Gelegenheit  bote,  erneut 
nachzuforsclien.  Wirklich  schickte  der  Genanute  von  einer  Stelle,  deren 
ich  micli  genau  erinnere  und  die  er  kartographisch  festgelegt  hat, 
massenbaft  Daouellen.  Sie  siiid  zwar  scblecbt  erbalten,  diirfteii  aber  mit 
einer  Art  von  Sumatra  identisch  sein.  Ubrigens  hat  Herr  v.  Nouhuys, 
der  bei  unseren  genieinschaftiichen  AusflUgen  erfreulicherweise  an 
Géologie  ein  groBes  Interesse  gewonnen  bat,  spater  mehrfacb  Avichtige 
Fossilien,  unter  anderem  aucb  Alveolinenkalke  von  Halmahera,  gescbickt. 
Letztere  vvaren  zwar  im  Archipel  sclion  in  weiter  Verbreitung  nach- 
gewiesen,  aber  —  nacb  gUtiger  brieflicher  Mitteilung  des  Herm 
Wicbmann  —  von  der  Insel  Halmahera  bisher  nicht  bekannt. 

SchlieBlich  noch  einige  vollig  neue  Funde  von  anderen  Insein. 
Auf  Bu  ru  wurden  —  abgesehen  von  wahrscheinlich  oberjurassisehen 
Ammoniten  —  Tissotien  der  oberen  Kreide  entdeckt,  die  allerdings 
noch  niclit  studiert  sind.  Die  flachgedrUckten  Ammoniten  von  der  Bara 
Bai  diirften  ebenfalls  Kreideceratiten  sein.  Mit  ihnen  zusammen  finden 
sicli  Fischschuppen  und  ein  Fecten  huruficuSj  n.  sp.  Auf  Ambon  fand 
ich  einen  Brachiopodenkalk  mit  zahlreichen  Exemphiren  der  Gattung 
Rhynchopova^  die  bisher  uur  aus  j  u  n  g  p  a  1  ii  o  z  o  i  s  c  h  e  n  Schichten 
bekannt  ist.  Das  Auftreten  dieser  Gattung  auf  Ambon  ist  deshalb  Uber- 
raschend,  weil  man  sie  zwar  aus  Ost-  und  Mitteleuropa,  aber  bisher 
weder  aus  den  Alpen,  noch  aus  Sizilien ,  noch  aus  Britisch- Indien 
kennt. 

Die  hier  vorgelegten  Fossilien  zeigen  zunachst  eine  Mannig- 
faltigkeit  und  einen  Heichtum  verschiedenaltriger  mariner,  mesozoischer 
Faunen,  wie  sie  aus  so  unmittelbarer  Niihe  des  Aquators  und  in 
dieser  Schonheit  bisher  aucli  nicht  annilhernd  bekannt  waren.  Die 
Darstelluug  der  Jurafossilien  allein  wird  einen  ganzen  Jahrgang  der 
Palaeontograi)hica  fullen  und  neben  zahlreichen  vortreiflich  erlialtenen 
Lobenlinien  sind  bereits  gegen  vierzig  Tafeln  fertig  gezeiclniet.  Die 
Lobenlinien  sind  vielt'ach  so  gut  erhalten,  daB  sie  direkt,  das  lieiBt 
ohne  Farbe,  gepaust  werden  konnten.  Wie  das  vorliegende  Material 
zeigt,  wurde  da,  wo  es  notig  war,  die  Farbe  nicht  —  wie  dies 
meist  geschieht  —  i  n,  sondern  n  e  b  e  n  die  Sutur  gesetzt.  Damit 
ist  jedem  Fachgenossen  die  Miiglichkeit  gegei)en,  jede  Zeichnung  einer 
Sutur  an  jeder  Stelle  sofort,  ohne  Entfernung  der  Farbe,  zu  revidieren. 
Bei  solcliem  Material  tritt  klar  hervor,  daB  ein  s  i  n  o  -  a  u  s  t  r  a  1  i  s  c  h  e  r 
J  urako  n  t  in  ent  im  Sinne  N  euni  a  v  r  s  nicht  vorlianden  war.  GewiB, 
dieser  Kontinent  ist  schon  fi*ilher  mehrfach  bestritten  worden,  und 
zwar  mit  fur  mich  ausreichonden  Griinden.  Allein,  er  spukte  hie  und 
da  noch  fort,  selbst  in  Lehrbiichern  neuesten  Datums.  Jetzt  gibt  es 
keinen  Zweifel  mehr. 


661 

Die  bahnbrechenden  Funde  Wiclimaiins  auf  Rotti  bei  Timor 
und  die  Schllisse,  die  von  Rothpletz  daraus  gezogen  wurden,  haben 
sich,  trotz  mancher  Zweifler,  voUauf  bewahrheitet.  Xur  konnen  wir 
heute  fiir  die  geologische  Geschichte  des  gesaniten  Archipels  einen 
guten  Schritt  weiter  gehen.  Zuniichst  einiges  Neue  liber  den  alten 
Fundpuiikt  Rotti.  Den  unerwarteten  Macroceph alites  macrocephalus^  den 
Herr  Verbe ek  dort  gesaninielt  bat,  vermag  ich  von  gewissen  fein- 
rippigen  europaischen  Varietâten  ans  der  Compressus-lieihe  noch  inimer 
nicht  zu  unterscheiden.  An  derselben  Schlamniquelle  hat  Herr  Verbe  ek 
das  BruchstUck  eines  weiteren  Ammoniten  gesammelt,  das  zwar  Ubel 
erbalten  ist,  aber  ani  meisten  an  gewisse  IIumphriesi-Formen  unseres 
mittleren  Dogger  erinnert.  Dazu  komnien  nun  aber  die  tadellos  er- 
lialtenen  Fossilien  der  Sulainseln  und  von  Misol  und,  ganz  unerwartet, 
die  Fossilien  von  Buru!  Unsere  unbestritten  erste  Autoritat  —  Suess 

—  hat,  noch  bevor  er  meine  Funde  gesehen  hat,  ausgesprochen,  daB  im 
ganzen  Gebiete  des  Archipels  „die  marine  Schichtenfolge  keine  wesent- 
liche  Lllcke  vom  Obercarbon  bis  zur  Gegenwart  zu  besitzen  scheint**. 
Ich  wage  zu  hotten,  dal3  der  grofie  Meister  n  a  c  h  Besichtigung  der 
vorgelegten  Fossilien    auch    dièses  „scheint"    noch    fallen    lassen   wird 

—  wenigstens  flir  die  Molukken.  Aber  daniit  nicht  genug.  Die  Uber- 
oinstimmung  einzelner  Fonnen  mit  solchen  aus  Europa  ist  eine  so 
groCe,  da]3  vom  Perni  bis  in  die  Kreide  eine  direkte  Meeres- 
verbinduug  von  W  her  quer  durch  Asien,  liber  die  Gegend  des  heutigen 
Himalava  hin.  I)estanden  haben  muB,  Dièses  uralte  Meer,  das  einen  so 
wichtigen  und  lange  bestehenden  Zug  im  Antlitz  unserer  Erde  bildete, 
hat  also  langer  angedauert  und  sich  viel  weiter  nach  0  ausgedehnt, 
als  nian  bisher  annahni.  Es  stand  am  Aquator  in  offener  Verbindung 
mit  doni  Pacifie.  Man  hat  diesem  Meere  verschiedene  Naraen  gegeben, 
wie  zentrales  Mittelmeer,  li^rofies  Mittelmeer,  Tethys.  Allein  dièses  Meer 
hat  sicherlich  im   Laufe  der  Jahrmillionen  mannigfache  Verand  rungen 

—  auch  in  seinem  Kontur  —  erlitten.  Ich  l)in  der  Ansicht,  man  sollte 
es  einfach  Mittelmeer  nennen  und  die  Zeitbestimmung  beifllgen,  also 
z.  B.  oberjurassisches,  untercretacisches,  jetziges  Mittehneer  oder  auch 
l\(t(li<ms-  Humph  riei<i-  MacrocfphdnS'  7V8.s'o/<Vw -Mittehneer. 

A uf  die  j  u  r  a  s  s  i  s  c  h  e  n  M  e  e  r  e  s  p  r  o  v  i  n  z  e  n  und  K 1  i  m  a- 
zonen  niochte  ich  hier  am  liebsten  nicht  eingehen.  In  diesen  Uber- 
aus  schwierigen  Fragen  felilen  uns  noch  so  ziemlich  aile  Grundlagen. 
Auf  jeden  Fall  ist  durch  die  vorliegenden  Funde  erwiesen,  dafi  — 
abgesehen  von  dem  noch  nilher  zu  studierenden  Pecfen  Jerts  und  anderen 
Pt'lecypoden  —  gewisse  Jura- Ammoniten  in  den  Molukken  slidlich  vom 
Aquator  und  zu  gleicher  Zeit  in  Deutschland,  England  und  Frankreich 
lebten.     Das  spricht,  wenn  auch  nicht  absolut  gegen,    so  doch  jeden- 


662 

falls  durchaus  nicht  ttir  die  Selbstândigkeit  einer  mitteleuropâischeii 
Juraprovinz.  Man  soUte  bei  Abgrenzung  von  Meeresprovinzen  aui 
wenigsten  die  Tiefseebewolmer  und  die  pelagischen  Tiere  nur  mit  groBer 
Vorsicht  heranziehen  Dagegen,  meiiie  ich,  niUBte  nian,  mindestens 
in  der  Géologie,  vor  allem  sessile  Kiistenbewohner  beriicksichtigen 
Ob  von  dieseni  Gesichtspunkte  aus  Animoniten  und  Belemniten  beson- 
ders  geeignet  sind?  Wir  wissen  von  ihrer  Lebensweise  nichts.  Auch 
kommen  bei  der  Verbreitung  mariner  Tiere  nicht  nur  klimatiscbe  Unter- 
schiede  und  Landscbranken,  sondern  auch  andere  Faktoren,  besonders 
Meeresstromungen,  in  Betracht. 

Die  Verschwemmungstheori  e  leerer  Gebause  wird  durch 
die  vorliegenden  Funde  unhaltbar.  Es  ist  niir  ilbrigens  nicht  recht 
verstandlich,  wie  man  die  iSp/r///a-Gehause  fUr  dièse  Théorie  veiwenden 
kann.  Doch  niochte  ich  darauf  hier  nicht  naher  eingehen.  Wenn 
schlieBlicb  noch  das  Entstehungszentrum  und  die  Wanderungen 
unserer  Fornien  gestreift  werden  soUen,  so  niag  man  sich  angesichts 
des  Sfephitfioceras  Ilumphriesi  und  des  Macroceph alites  mcwrocephalus 
fragen,  ob  sie  von  W  nach  0  oder  von  0  nach  W  um  die  Erde 
gewandert  sind  und  ob  ihr  Ursprung  am  Aquator  oder  mehr  polwârts 
zu  suchen  sei.  Aber  es  ist  wohl  besser,  man  laBt  es  in  solchen  wie 
in  manchen  anderen  Dingen  vorliiufig  bei  der  Frage  bewenden. 


De  Tétat  actuel  des  recherches  sur  les  volcans  de  ritalle  centrale. 

Communication  II  faite  à  la  session  de  Vienne  du  Congrès 

géologique  international  ^) 

par  Venturino  Sabatini. 

(Avec  deux  planches.) 

L'étude  des  régions  volcaniques,  comparée  à  celle  des  régions 
sédinientaires,  a  le  désavantage  des  recherches  plus  détaillées  et  patientes, 
dans  lesquelles  le  hasard  joue  un  rôle  souvent  bien  plus  important  que 
tout  ailleurs.  Mais,  en  revanche,  elle  a  presque  toujours  un  intérêt 
général,  tandis  que  l'autre  a  le  plus  souvent  un  intérêt  local.  Pour 
cette  raison  je  continue  une  série  de  communications  commencées  à 
la  session  de  Paris  de  notre  Congrès,  en  1900,  sur  Tétat  des  recherches 
dans  les  volcans  de  l'Italie  centrale,  qui  m*ont  été  confiées  par  le 
Bureau  géologique  italien,  dont  j'ai  l'honneur  de  faire  part. 


§  1.  Région  Vulsinienne. 

La  partie  orientale  du  Lac  de  Bolsena  est  désormais  réconnue  sui 
le  terrain,  quoique  la  carte  n'en  ait  été  encore  publiée,  en  attendant 
lîi  fin  de  mon  étude  sur  cette  région  volcanique,  étendue  et  difficile. 
Je  présente,  dans  cette  communication,  un  esquisse  de  ma  carte,  pour 
la  partie  déjà  étudiée,  et  qui  a  une  importance  théorique,  car  vous  y 
verrez  reproduit,  avec  les  laves  de  la  contrée,  le  schéma  des  fragments 
de  cratères  emboîtés  (crateri  a  sfoglie  ,  que  l'on  reconnaît  encore 
dans  le  pourtour  oriental  et  méridional  du  lac  (pi.  I). 

')  La  Communication  I  a  été  faite  à  la  session  du  Congrès  géologique 
international  de  1900  à  Paris  et  se  trouve  publiée  dans  les  Comptes-rendus  relatifs 
(Vol.  I,  pag.  366  -376) 


664 

Ce  phénomène  de  cratères  successifs,  qui  s'emboitent  et  s'entre- 
croisent, est  banal  dans  tous  les  volcans,  chez  lesquels  il  se  retrouve 
plus  ou  moins  répété,  plus  ou  moins  effacé.  Pour  qu'il  n'existe  pas  il 
faut  avoir  affaire  à  des  volcans  élémentaires  tels  que  ceux 
de  San  Venanzio,  près  Perugia^).  En  ligne  générale,  il  s'agit  donc 
d'un  feit  commun  et  qui  n'a  pas  d'importance.  Pour  le  cas  spécial 
du  Lac  de  Bolsena,  où  ce  même  phénomène  est  très  net,  il  y  a  au 
contraire  un  intérêt  capital.  En  effet,  comme  je  le  disais  dans  ma 
communication  a  Paris,  deux  hypothèses  sont  en  face  pour  expliquer 
la  fonnation  de  la  cavité  du  lac.  Suivant  l'une  il  s'agirait  d'une  cavit*^ 
cratérifornie  obtenue  par  affaissement,  suivant  l'autre  d'une  cavité 
cratérique  due  à  l'action  explosive  du  volcanisme.  Aucun  fait  sérieux, 
jusqu'à  présent,  n'a  pas  été  avancé  en  soutient  de  la  première  hypo- 
thèse, et  moi  même  je  n'ai  constaté  aucune  dislocation  importante  dans 
les  environs.  Il  est  à  peine  à  remarquer  quelques  lithoclases  minimes, 
d'étendues  insignifiantes  et  tout  à  fait  locales.  Au  contraire,  tous  ces 
remparts  concentriques,  à  parois  abruptes  vers  le  lac,  séparés  d'atrios 
plus  ou  moins  remblayés,  et  traversés  radialement  par  les  couis  d'eau 
qui  sillonnent  le  pourtour  de  l'entonnoir,  constituent  un  argument 
très  important,  que  j'ai  mis  en  évidence,  en  appui  de  l'hypothèse 
cratérique. 

Un  second  argument,  dans  le  même  sens,  c'est  la  grande  dis- 
proportion entre  les  matériaux  rejetés  et  la  cavité  produite  2).  Du 
reste,  le  même  fait  de  ces  emboitements  on  le  voit  dans  la  cavité  de 
Latera  près  l'ouest  du  lac  de  Bolsena)  qui,  étant  vide,  montre  plus 
clairement  sa  structure  à  quatre  cratères  emboités,  outre  un  cinquième 
rempart,  contenant  le  petit  Lac  de  Mezzano. 

A  Paris  j'ai  indiqué  deux  beaux  exemples  de  structure  prismatique 
dans  les  laves  vulsiniennes.  J'en  reproduis  ici  trois  photographies.  La 
première  (fîg.  \)  représente  le  piètre  lanciate,  déjà  rappelées  par 
les  auteurs,  près  du  village  de  Bolsena;  les  autres  (fig.  2,  3)  montrent  un 
exemple  encore  plus  beau  que  j'ai  découvert  dans  le  ravin  du  Romeidla 


*)  J'ai  donné  le  nom  de  crateri  ii  sfoglie  aux  volcans  à  remparts 
multiples,  encore  bien  rcconnaissables,  c'est  à  dire  qui  n'ont  été  effacés  par  des 
superpositions  consécutives,  ni  détruits  par  des  explosions  ou  par  l'érosion. 

*)  Cet  argument  je  l'ai  donné  aussi  pour  démontrer  que  les  entonnoirs  de 
Nemi  et  de  Castel  Gandolfo  ne  pouvaient  pas  s'expliquer  i)ar  affaissements.  En 
effet,  j'ai  calculé  que  le  Volcan  Latial  a  rejeté  une  quantité  de  matériaux  supérieure 
à  200  ch.  c,  tandis  que  les  deux  entonnoirs  ont  ensemble  un  volume  entre  deux  et 
trois  ch.  c.  11  sont,  en  outre,  latéraux  par  rapport  au  centre  du  volcan.  (I  Vulcani 
de  ritdlia  centrale  e  i  loro  prodotti.  Parte  1,  Vulcano  Laziale. 
Mem.  Carta  geol.  d'  Italia,  Vol.  X    Roma  1900.) 


665 

près  Castel  Giorgio  (Orvîeto'.  Ce  sont  deux  points  que  l'on  peut  comparer 
k  la  montagne  de  Wannov  près  Aussig,  que  nous  avons  vue  dans  notre 
course  au  nord-ouest  de  la  Bohème, 

J'ai   parlé   aussi  à  Paris   des   intéressants   phénomènes   d'érosion 
que  l'on    observe    dans  cette  région,    et  de  la   vallée    à  coulisses 

Flf.  1. 


Piètre  lanclate  près  Bolsena. 


du  CiivoTi  tiruude  près  Bugiuirea,  qui  constitue  te  plus  bel  exemple 
dt  liUMfs  d'i'rosion  dans  l'argile  connu  jusqu'ici.  Dans  cette  cummuni- 
catiitri  j'en  donne  la  photographie  (fig.  4).  De  même  je  reproduis  une 
phutogiaphie  du  lambeau  de  tuf  sur  l'argile  pliocène  et  au  dessus 
duquel  est  bâtie  la  ville  de  Civita,  entre  Bagnorea  et  le  Cavon  Grande. 


Cette  ville  s'éboule  piir  parties  successives,  avec  le  tuf  sous-jacent,  au 
fiir  et  II  mesure  que  l'iirffilo  est  ilêliiyée,  et  que  le  tuf,  fiiute  d'nppui, 
précipite  pur  trjinclies  verticales  diius  les  vallées  environ  liantes  (fig,  5). 
Le  sol  sur  lequel  sont  bâties  Bagnoreii,  Uelleno,  etc.  montre  on  premier 
degré  de  cette  destruction,  par  laquelle  le  tuf,  superposé  fi  l'argile,  ae 
détache  en  péninsules  du  sol  adjacent,  moyennant  des  coupures  entaillées 
pur  les  eaux.  Les  éboulenients  remontent  successivement  (comme  il 
arrive  à  présent  d'une  façon  très  nette  à  liagnorea),  l'istlinie  est  corrodé. 


La  lare  itu  Itomcalla  prés  Castd  Giorgio. 


aminci,  détruit.  Le  niiir 
deuxième  di'gré  du  pliénii 
A  ce  point  la  destructif» 
côté  sur  lequel  s 


:if  s'isolf  de  tout  ci>té  et  (iii  arrive  à  un 
iiène  dans  lus  iles  de  Civita,  Orvicto,  Orte  etc. 
se  releiitit.  Quoique  il  y  ait  un  quatrième 
ction  directe  des  tigcnts  extérieurs,  la  nappe 


phréatique  qui  venait  jadis  du  sol  en  iiniont.  entre  le  tuf  et  l'argile, 
trouve  rec(jupé<:,  elle  ne  peut  plus  poursuivre  son  elieniiii  dans  1« 
issif  ainsi  isolé,  et  les  otiux  ])hréati(|Ui:s  de  ce  dernier  sont  réduites 
;elles  qui  tombent  ilirecteineiit  sur  le  massif  et  qui   filtrent  il  travers 


60  7 

son  tuf.  LiL  destruction  cependant,  iguoique  un  pou  riilentie,  se  poursuit 
et  on  aiTivc  À  l'état  de  Civita,  où  les  rues,  les  maisons  s'écroulent  par 
lambeaux.  Enfin  il  ne  reste  qu'une  ai)^uille  isolée  comme  le  Muntîone 
(près  Civita,  fig.  11).  Puis  le  tuf  disparait,  et  le  petit  mammelon  d'argile, 
qui  reste  en  dessous,  disparait  aussi  ensuite, 

FlB.  3. 


l'ust  liiclifux  que  l'Iionnne,  pur  son  ignorante  et  par  sa  cupidité 
ait  produit  ce  résultat,  d'après  le  déboisement  du  pays.  A  l'est  de 
Hagnorea,  sur  six  ou  sejit  kilomètres,  avec  cinq  kilomètres  de  large, 
l'iifil  jdanc  sur  une  région  niailieureu.se,  où  des  profonds  ravins  sont 
découpés  dans  l'argile,  que  par  ci,  par  là  recouvrent    encore    quelques 

84* 


668 

petits  lambeaux  de  tuf,  et  où  les  chemins  sont  devenus  longs  et 
difficiles.  On  comprend  que  là  il  y  avait  jadis  une  plaine  légèrement 
ondulée,  recouverte  par  une  couche  continue  de  tuf,  au  temps  où 
d'épaisses   forêts    défendaient   le  pays    contre  le  ravinement. 


§  2.  Région  Ciminienne. 

Sans  mettre  en  ligne  de  compte  le  Volcan  Latial,  dont  j'ai  déjà 
publié  l'étude,  la  région  sur  laquelle  mes  recherches  sont  les  plus 
avancées  est  celle  au  sud  de  Bolsena,  c'est  à  dire  des  Monts  Ci  mini. 

Le  Volcan  Cimino  est  effectivement  l'ensemble  de  deux  volcans  :  l'un 
trachy-andésitique,  c'est  le  Mont  Cimino  proprement  dit  ou  Montagne 
de  Soriano,  dont  le  faite  est  à  1053  m;  l'autre  leuco-andésitique  est 
le  Lac  de  Vico,  au  sud  du  précédent.  Le  Mont  Cimino  a  débuté  le 
premier,  et  il  était  encore  en  activité  quand  le  Volcan  de  Vico  a 
commencé  ses  éruptions. 

Le  soubassement  de  la  région  est  constitué  d'abord  par  de  reocène 
calcaire,  souvent  nummulitique,  rarement  gréseux,  sur  lequel  repose  le 
pliocène.  A  la  partie  inférieure  de  celui  ci  il  y  a  des  argiles,  puis  des 
sables  en  petite  quantité,  enfin  du  gravier  et  des  cailloux  roulés. 
Dans  une  seule  localité,  à  Villa  Ravicini,  près  Viterbe,  contemporain 
des  sables  il  y  a  un  dépôt  côtier  de  tuf  calcaire,  pétri  de  fossiles,  qui 
ont  été  déterminés  par  mon  éminent  confrère  et  ami,  M.  G.  Di  Stefan  o  ^). 
A  la  partie  la  plus  haute  du  pliocène  marin  on  commence,  par  ci,  par 
là,  à  retrouver  des  éléments  volcaniques,  surtout  de  l'augite. 

Superposé  à  cette  série  marine,  on  voit  du  gravier  quaternaire, 
dont  les  cailloux  sont  imprégné  de  calcaire.  Celui-ci,  comme  à  Gallese, 
à  Orte  etc.,  a  cimenté  le  gravier  en  une  roche  solide.  Autrefois  il  a 
simplement  blanchi  les  surfaces.  Souvent  il  y  a  intercalées  des  croûtes 
travertin cuses.  En  bien  de  points  le  calcaire  forme  des  bancs  do  vrai 
travertin,  souvent  si  compact  à  ressembler  à  certains  calcaires  secondaires. 
Ces  travertins  commencoiit  à  la  ])ase  du  gravier  quaternaire  et  se 
continuent  à  travers  les  tufs  qui  y  sont  supeiposés  et  arrivent  à  nos 
jours.  En  effet,  près  Viterbe  (au  Bulicame,  au  Bagnaccio,  etc.)  il  s'en 
forment  encore  aujourd'hui  par  le  dépôt  d'eaux  thermales  chargées  de 
calcaire.  Les  éléments  volcîiniques  se  retrouvent  presque  toujours  dans 
le  gravier  quaternaire  et  dans  les  travertins. 

')  Boll.  Corn.  geol.  d'  Italia,  1899,  n.  4. 


§  3.  Volcan  trachy-andésitique  du  Mont  Cimino. 

La  pieniière  roclie  volcanique  produite  par  les  éruptions  du  Mont 
Cimino  est  la  pépérite  (peperiiio)  des  hauteurs. 

Le  massif  du  Cimino  est  couronné  à  l'est,  au  nord  et  à  l'ouest 
pur  une  série  de  hauteurs,  dont  les  principales  sont  le  Motterone,  celle  de 
Koriuno  '),  Monte  (îigliano,  Roccaltio,  Monte  Torelio,  le  Mont  de  Vitor- 
cliiano,  Montiilto,  La  Kocchetia,  San  Valeutino,  Montecdiio.  La  Palluu/.aua 
ou  Montaj^ne  de  Viterbe.  Ce  sont  des  élévatioiiM,  souvent  coniques,  que 

Flir.  4. 


Laines  d'érusion  du  CnTOn  Grantle,  pr^s  Bagnorca. 

i'cni  dirait  au  premier  almrd  des  cônes  parasites.  La  Pallanzana,  dont 
II'  suinniet  e^t  à  802  m  d'altitude,  se  soulève  de  ;-ïOO  )«  sur  le  sol 
l'iiviruiinunt  à  l'ouest,    et  de    jiKis  de   100  m  k  l'e.st.      Cette    montjigne 


iHl.  l■^t  II'  nom  hifoi  du  Moiit  (.'imitio,  c'eut  à  dire  du  massif  principal.  Diina  te 
]iiivs,  on  :i]i[>dl«  i.v  Cimino  (H  Cimino)  l' ensemble  des  monta  que  j'oi  appelé 
VoU'iiii:)  Cimiiii  (Mont  Cimino  proprement  dit  et  monts  ipii  constituent  le 
vnlciin  de   Viro). 


G70 

est  In  plus  élevée  parmi  les  hauteurs  précédentes.  On  la  dirait  un 
petit  volcan  avec  son  cratère  ouvert  au  S.-O. 

Or,  toutes  ces  hauteurs  sont  iorniée  par  la  iiépérite,  que  j'ai  nommée 
justement  pépérîte  des  hauteurs. 

C'est  une  roche  à  G^^/q  de  silice,  à  pâte  grise,  ou  rougeâtre 
ou  l}l  an  châtre,  se  désagi'égeiuit  en  sable  lilanchâtre  ou  jaune,  générale- 
nieut  à  cristaux  porpliyri<iues  de  siniidine,  en  lamelles  qui  îittei;^- 
nent  deux  centimètres,    et  paisemée    de    pyrosène   et  île  feldspatlis    de 


Fis.  :. 


Civitn  pri's  Baïiiuica. 


quelques  millimètres,  en  jietits  aj,'ri'gats  raccourcis.  pres([iu'  polyguiiaux. 
Des  lamelles  de  mica  noir  sont  plus  ou  moins  visibles,  mais  ,irénériili'inent 
peu  nombreuses.  Au  microscope,  au  contraire,  on  voit  que  le  mica 
est  abondant,  eu  grandes  lamelles,  maïs  le  plus  souvent  il  e^t  pres.nie 
couqdètenieiit  résorbé,  ce  qui  explique  pi)ui(|noi  on  eu  voit  peu  à  l'ueil 
nu.  Le  pyioxêue  est  en  niaj.^ure  partie  rli(inibi(|ne  et  né.itatif  iliyp«»r- 
sthène).  <buis  le  reste  est  de  l'augile,  rpii  suuvent  enviniune  l'hyper- 
stliène  en  mince  couronne.  l>e  i'rlds]iatbs  i>sfc  de  l'oitliosi!  et  du 
plagiuelase.    celui-ci  constituant    une    série   variable  des    termes   acides 


e7l 

aux  termes  basiques.  Lo  mngma.  très  vitreux,  montre  fréquemment 
une  stnictiire  fluidiile  par  tnilniies  d'îiicUisloiis,  d'imiiurete's  fci-nigineuses 
ou  (le  micruLitliCis  teliUpiitliique»  très  tins,  avec  extinctions  longitudinal  es, 
contouniaiit  les  grands  cristaux.  Ce  magma  est  en  effet  très  souvent 
plus  ou  moins  dévitrifié  en  microlitlies  d'oligoclase,    ou  en  très  petits 

Pir.  <. 


l.e  Monttonc  {teta  Bngnoren. 


irraiiis.  ini  ou  (-|iiiii'ft's  de  même  nature.  Cependant  dans  quidques 
liLi'jiiirutinDs  (111  runiarquo  des  interruptions  dans  la  fluidalité,  pour  les- 
(|ucllvs  lin  pa-si-  l)rusi|uen)eiit  des  parties  fluidales  aux  parties  non 
fliiidulu^.  Ce  t'ait,  avec  l'autre  de  l'état  des  eristimx,  qui,  en  certains 
jniints.  uHintrent  un  vrai  jH-trissuge,  fait  penser  qu'il  s'agit  d'un  tuf, 
quoique  la  roclie  il  l'oeil  nu  paraît  une  lave. 


672 

Cette  roche  constitue  le  noyau  du  volcan,  et  nppnrait  limitée 
par  des  parois  abruptes  presque  partout.  Contre  ces  parois  va  se 
plaquer  une  autre  roche  que  j'ai  nommée  pépérite  typique 
(peperino  tipico)  et  qui  s'étend  sur  un  énorme  arc  de  cercle  à 
Test,  au  nord  et  à  l'ouest  du  Cimino,  à  des  distances  vaiiables  entre 
huit  et  quatorze  kilomètres,  à  partir  du  sommet. 

La  pépérite  tyi)ique  est  «jfénénilement  grise,  d'un  gris-clair  qui, 
par  altération,  devient  rougeâtre,  verdàtre,  jaune  ou  blanche.  Les  deux 
dernières  couleurs  correspondent  à  une  altération  plus  poussée,  quand 
la  roche  perd  une  partie  de  sa  cohésion  et  arrive  à  se  désagréjçer 
complètement  en  tuf  incohérent  jaune  ou  l^lanchâtre.  Dans  les  parties 
grises,  qui  sont  les  moins  altérées  du  reste,  la  cohésion  n'est  pas  très 
grande,  étant  un  peu  plus  grande  que  celle  d'un  tuf  lithoïde  ordinaire,  d'où 
la  facilité  d'extraction  en  larges  dalles,  (|u'on  emploit  dans  le  pays  pour  le 
j)avage  des  rues  principales,  et  en  pierres  de  construction,  cjue  l'on  dresse 
avec  une  certaine  rapidité.  Sur  le  gris  ou  Je  rouge  de  la  pâte,  on  voit 
une  grande  quantité  de  lamelles  de  mica  noir  brillant,  de  feldspaths, 
d'augite  et  d'hypersthèue,  généralement  jusqu'à  un  ou  deux  millimètres. 
Dans  les  échantillons  blanchâtres,  les  micas  commencent  à  s'effacer,  et 
plus  encore  ils  s'elîaccnt  dans  les  échantillons  jaunâtres.  Dans  les 
j)arties  grises,  les  moins  altérées,  il  y  a  des  jioints  à  l'aspect  très  frais, 
qui  à  l'oeil  nu  paraissent  parfois  du  granité,  parfois  des  agr€»|LÇiits  de 
minéraux,  tel  que  d(îs  enclaves    holocristallines. 

La  pépérite  typique,  quand  elle  est  lithoïde,  montre  souvent  des 
cavités  très  ])etites  hérissées  de  petits  cristaux  de  feldspaths,  dûs 
évidemment  à  une  cristallisation  secondaire.  Entre  cette  roche  et  celle 
des  hauteurs  on  trouve  tous  les  i)assages,  mais  les  termes  intermédiaires 
sont  visibles  en  peu  de  points. 

Dans  la  niarche  de  l'altération  de  la  péj)érite  typique,  plusieurs 
faits  intéressants  se  manifestent.  La  roche  tend  à  se  diviser  en  lits 
horizontaux.  Les  arêtes  se  désagrègent,  les  séparations  s'accentuent, 
des  blocs  de  toutes  dimensions,  depuis  (quelques  mètres  cu))es  jusqu'à 
cinquante  et  même  plus,  se  séparent,  les  uns  à  côté  des  autres,  les 
uns  superposés  aux  autres.  On  dirait  des  coulées  discontinues  ou  des 
blocs  projetés  par  le  volcan.  Quelquefois  un  ))loc  pierreux  gris  noirâtre 
est  perché  sur  un  ])()intement  l)lanchâtre  de  [pépérite  incohérente. 
Autrefois  il  y  a  des  blocs  isolés  ([u'on  dirait  rouh's  par  l'érosion  du 
idancher  jusqu'à  plusieurs  kilomètres  du  volcan,  et  cependant  il  s'rt«rit 
d(»  parties  en  plact?,  de  ce  (jui  reste  de  l'ancienne  masse,  (juand 
les  parties  interposées  ont  disparu.  On  peut  s'en  apercevoir  bien  de 
fois  en  regardant  la  base  <lu  l>Ioc,  constituée  de  pépérite  plus  ou 
moins  altérée,   en  place,    qui  entoure    une    petite    partie    de  la    surface 


673 

du  bloc  aux  environs  du  point  d'appui.  Ce  sont  des  phénomènes  qu'on 
retrouve  dans  la  pépérite  des  hauteurs,  ainsi  que  dans  des  laves  altérées 
de  différentes  localités,  dans  les  Cimini  et  ailleurs.  C'est  le  même  fait 
qu'on  a  déjà    décrit  dans  les  granités. 

J'ai  décrit  un  fait  semblable  dans  l'andésite  du  Cal  zone  del 
Muto  près  de  l'île  de  Ponza.  Le  Cal  zone  del  Muto  est  formé 
par  deux  petits  îlots  qui  apparaissent  comme  une  accumulation  de 
tubes  et  de  boules  d'andésite.  C  est  là  un  phénomène  de  contraction 
par  refroidissement,  substitué  dans  les  tufs  par  un  phénomène  de 
contraction  par  dessèchement,  auquel  est  venu  se  joindre  l'action 
érosive  postérieure.  Cette  érosi(m  qui  a  agi  sur  la  roche  en  grand, 
chez  l'andésite  du  Calzone  del  Muto,  a  agi  aussi  en  petit;  et,  par 
conséquant,  dans  l'intérieur  de  la  masse  des  tubes  et  des  boules,  quand 
elle  a  été  exposée  à  l'air,  on  voit  le  magma  rongé  et  un  grand  nombre 
de  sanidines  porphyriques  qui  sont  restées  bien  isolées,  en  saillies. 

Ce  double  fait  de  l'érosion  qui  agit  en  grand  et  en  petit, 
se  retrouve  dans  la  pépérite  typique.  Mais  ici  ce  ne  sont  pas  des 
cristaux  qui  s'isolent  de  la  masse  environnante  ;  mais  des  noyaux  plus 
durs  et  moins  altérables  se  détachent,  en  gris-noirâtre,  sur  le  restant 
de  la  roche,  qui  a  des  couleurs  plus  claires.  En  bien  d'endroits  la 
pépérite  typique  apparaît  ainsi  comme  si  elle  était  pleine  d'enclaves. 
Ces  noyaux  ont  des  contours  j)lus  ou  moins  estompés,  ils  ont  des 
formes  plus  ou  moins  irrégulières,  parfois  avec  ramifications  effilées. 
11  n'est  pas  rare  de  voir  ces  parties  moins  altérées  disposées  en  len- 
tilles très  allongées  et  parallèles  à  la  base  de  la  roche,  G.  Vom 
Rat  h,  et  d'autres,  ont  remarqué  la  ressemblance  de  ces  tâches  avec 
les  flammes  du  piperno  de  Soccavo  et  de  Pianura.  Mais  le  piperno 
étant  une  lave,  il  s'agit  chez  lui  d'un  phénomène  qui  est  plutôt  com- 
])arable  à  celui  des  tâches  verdâtres  qu'on  voit  dans  certaines  leucitites 
(lu  Volcan  Latial,  et  qui  constituent  le  premier  degré  de  la  trans- 
formation en  sperone  ^). 

Lorsque  dans  la  pépérite  typique  ces  parties  sombres  sont  arrondies, 
il  la  suite  de  la  désagrégation  des  parties  environnantes,  elles  s'isolent 
pt'tit  il  petit  de  tout  le  reste.  D'abord  elles  se  détachent  en  relief  sur 
la  masse,  puis  complètement  découvertes  elles  y  adhérent  par  quelques 
l)()ints.  enfin  elles  toml)ent,  tandis  que  la  masse,  en  rétrogradant,  met 
en  vue  d'autres  noyaux  semblables.  En  certains  points  la  roche  en  est 
pétrie.  On  dirait  d'avoir  affaire  à  des  enclaves,  mais  on  peut  suivre 
tous  les  degrés  de  la  transformation.  Lorsque  ces  parties  sombres  ont 


^)  V.  Sabatini:   1  Vulcani   delT  Italia  centrale  etc.  (loc.   cit.),   et 
Communication  dans  les  Comptes  renduH  du  Congrès  de  Paris  (190  ) 

85 


074 

des  formes  irrégulièrfs.  en  lentilles  très  aplaties  et  très  niincenient 
ramifiées,  c'est  Pindice  qu'en  ce  point  la  roche  n'opposait  pas  une 
résistence  très  différente  du  reste  de  la  niasse:  et  l'altération,  qui  a  ainsi 
aminci  le  novau,  continue  son  oeuvre  et  le  détruit  avec  tout  le  reste. 
Autrefois  dans  le  même  novau.  une  partie  plus  résistente  est  restée 
plus  renflée,  ses  diramations  moins  résistentes  se  sont  amincies,  elles 
iront  disparaître  et  la  partie  renflée  finira  par  s'isoler.  Souvent,  comme 
dernier  résultat,  on  trouve  un  nombre  j)lus  ou  moins  grand  de  noyaux, 
avec  une  masse  environnante  plus  ou  moins  terreuse,  et  la  séparation 
est  tout  à  fait  tranchée.  On  s'explique  comment  quelques  uns  de  mes 
devanciers  aient  considéré  ces  noyaux  comme  des  enclaves  et  non  pas 
comme  le  dernier  terme  d  une  transformation  graduelle. 

Dans  la  pépérite  des  hauteurs  ce  phénomène  fait  presque  complè- 
tement défaut. 

Or,  sur  deux  questions  les  savants,  qui  ont  étudié  ces  roches, 
se  sonè  partagés: 

1.  Laquelle  des  d(îux  pépérites  a  été  antérieure  à  l'autre? 

2.  S'agit-il  de  laves  ou  de  tufs? 

Suivant  Brocchi,  la  pépérite  des  hauteurs  est  antérieure  à  l'autre, 
qui  en  contient  des  enclaves.  Mais  le  savant  professeur,  avec  les  moyens 
de  diagnostic  de  son  temps,  devait  s'égarer  sur  un  matériel  si  difficile 
à  reconnaître  à  travers  ses  variations  et  ses  caractères  contradictoires, 
du  moins  à  un  examen  un  ])eu  su])erficiel.  Il  tomba  en  quelques  contra- 
dictions, et  finit  })ar  promener  sa  necrolite  le  h)ng  de  la  pépérite 
viter])oise,  du  trachyte  de  Monte  Amiata,  de  celui  de  la  Tolfa,  et 
jus([u'à  la  roche,  trachytique  aussi,  de  l'Arso  dans  TiJe  d'ischia.  D'autres, 
ne  reconnaissant  ])as,  parmi  les  enclaves  do  la  pépérite  typique,  la 
roche  des  hauteurs,  ont  crû  celle-ci  su])erposée  à  la  {)remière.  On  a 
même  pensé  qu'elle  était  en  dessous,  mais  à  cause  d'une  intrusion 
postérieure. 

Le  motif  de  ces  contradictions  a  été  souvent  la  difficulté  de 
l'observation.  La  région  du  (^imino  est  presque  com{)lètenient  boisée, 
surtout  dans  les  j)oints  où  l'on  pouvait  songer  à  trouver  de  l)ons  con- 
tacts. Mais,  il  Soriano  et  à  (.^inei)iiia  le  sol  ayant  été  découvert  ])our 
les  maisons  de  ces  deux  villes  (ju'on  y  a  bâti,  c'est  là  ({u'on  j>ouvait 
trouver  la  clef  du  problème,  s'il  y  en  avait  une.  Et  c'est  en  efl'et  dans 
la  première  localité,  au  lavoir  du  Ponticidlo.  (fUr  j'ai  vu  nettement  sur 
les  falaises  prescjue  verticales  de  la  pépérite  des  hauteurs,  qui  en  cet 
endroit  est  rougeâtre,  se  plaifuer  la  pépérite  typi([ue.  La  relation  des 
deux  roches  n'apjKirait  évidente  dans  aucun  autre  })oint,  si  l'on  excepte 
des   puits  ereust's  coninif   réservoir    de    neige,    dans    la  même   ville    de 


670 

Sorianô,  et  qui  traversent  en  haut  la  deuxième  roche  s'arrêtant  au 
fond  sur  la  première.  Ces  constatations  étaient  bien  plus  sûres  que 
les  enclaves,  qu'on  pouvait  croire  dues  à  des  roches  provenant 
d'éruptions  différentes  de  celle  qui  avait  donné  la  roche  en  place  sur 
les  hauteurs,  quoique  de  même  composition.  Ou,  ce  qui  aurait  été  le 
même,  admettre  des  éruptions  de  pépérite  des  hauteurs  avant  et  après 
la  pépérite  typique. 

Les  enclaves  de  la  première  roche,  en  plusieurs  points,  se  trouvent 
à  la  base  de  l'autre  en  quantité  si  grande  qu'elle  y  constitue  un  banc 
de  cailloux  et  de  blocs,  qui  généralement  ne  sont  pas  bien  roulés. 
Ainsi  près  Bagnaia  et  près  Vitorchiano.  Dans  ces  derniers  mois,  le 
creusement  d'une  tranchée  dans  le  ravin  de  la  Lupara,  à  côté  de  la 
Pallanzana,  pour  la  construction  du  nouvel  aqueduc  de  Viterbe,  a  fait 
découvrir  un  autre  point  où  l'on  voit  un  cailloutis  semblable.  La  com- 
position de  ses  fragments  est  identique  à  celle  de  la  roche,  à  grand 
cristaux  de  sanidine,  qui  se  trouve  à  peu  de  distance  à  la  Pallanzana  ; 
de  même  (jue  dans  les  deux  localités  précédentes  cette  composition 
était  celle  de  la  roche  des  hauteurs  la  plus  rapprochée  sans  feldspaths 
porphyriques. 

Les  falaises  presque  verticales  qui  terminent  la  pépérite  des 
hauteurs  montrent  qu'un  hiatus  assez  long  a  dû  séparer  la  formation 
de  cette  roche  de  celle  de  la  pépérite  typique.  Tandis  que  les  alluvions 
roulaient  les  fragments  de  la  première,  la  deuxième  commença  à  se 
déposer,  et  ses  bancs  inférieurs  englobaient  le  cailloutis  de  Tautre.  A 
la  suite  de  ces  alluvions,  d'autre  pépérite  typique  vint  se  déposer. 
Dans  les  alluvions  de  la  V^ezza.  près  Oorbiano,  on  voit  en  dessus  des 
lorniîitions  pliocènes,  des  cailloux  roulés,  parmi  lesquels  se  trouve  aussi 
de  la  pépérite  typique.  A  la  base  de  cette  dernière,  on  trouve  aussi 
(les  ponces  ronlées  de  même  composition. 

De  ces  observations  résultent  les  conclusions   suivantes: 

1 .  Il  y  a  eu  plusieurs  émissions  de  pépérite  typique, 

2.  Les  ponces  roulées  et  les  cailloux  de  pépérite  des  hauteurs 
à  ]ii  base  de  la  pépérite  typique,  sont  les  équivalents  du  conglomérat 
(le  calcaires  et  de  silex  roulés  du  quaternaire. 

La  pépérite  typique  a  dû  commencer  par  tomber  dans  la  mer. 
A  Bonuirzo  on  peut  ajouter,  à  Tappui,  que  dans  un  banc  de  sable 
marin  à  huitres,  superposé  immédiatement  à  l'argile  pliocène,  on 
trouve,  avec  des  éléments  de  sables  volcaniques  de  petits  fragments 
de  pépérite  typique,  et,  en  dessus,  cette  roche  en  place.  A  quelques 
kilomètres  en  aval,  vers  Attigliano,  dans  les  premiers  tufs  qui  recouvrent 
le  conglomérat  marin,  j'ai  trouvé  des  ossements  i*Elephas, 

85* 


()70 

Passons  à  la  deuxième  question.  Ces  pépérites  sont-elles  des 
laves  ou  des  tufs? 

La  pépérite  typique,  un  peu  partout  à  sa  base,  et  dans  presque 
toute  la  masse  à  la  périphérie  de  la  formation,  est  constituée  de  petits 
fragments  et  contient  des  ponces  abondantes,  aplaties  et  couchées  à 
plat,  dérivées  du  même  magma  pépéritique,  outre  des  lits  de  lapillis. 
ponceux  aussi.  Ce  phénomène,  observé  aussi  par  M.  Mercalli  en 
quelques  points  près  Viterbe,  est  général  dans  toute  la  formation 
pépéritique. 

Mais  j'ai  mis  en  évidence  un  autre  fait,  à  l'appui  de  Thypothèse 
tufacée.  Certains  enclaves  argileux  ou  argilo-gréseux,  gris  et  non  cuits, 
que  j'ai  fait  cuire  et  rougir,  à  la  chaleur  d'un  four  à  brique,  montrent 
que  la  roche  qui  les  a  englobés  n'avait  pas  une  température  suffisante 
à  les  cuire.  A  côté  de  ce  résultat  il  faut  mettre  le  fait  de  certaines 
argiles  et  de  certains  sables  du  pliocène,  sous-jacent  à  la  pépérite 
typique,  et  que  l'on  voit  rougis  au  contact.  Il  s'agit  là  d'un  phéno- 
mène dû  à  rintiltration  d'eaux  ferrugineuses,  qui  ont  modifié  l'état 
d'hydratation  du  fer,  et  non  pas  d'une  action  thermique.  M.  E.  Casoria, 
le  savant  professeur  de  l'Ecole  d'Agriculture  de  Portici,  qui  a  bien 
voulu  se  charger  de  plusieures  recherches  chimiques  sur  le  matériel 
que  j'ai  ramassé  dans  les  Cimini,  vient  de  confirmer  ce  fait. 

En  résumé  les  deux  pépérites  ont  la  même  composition,  celle 
d'une  oligoclasite  à  mica  noir  et  hypersthène  ;  la  même  structure  ;  ça 
et  là  des  indices  d'origine  détritique.  Sur  le  terrain,  la  roche  des  hauteurs 
parait  une  lave,  l'autre  prend  à  la  partie  inférieure  un  aspect  de  tuf, 
qui  s'étend  à  toute  la  masse  près  de  la  périphérie.  De  là  l'hypothèse 
que  j'ai  déjà  avancé,  qu'il  s'agit  d'une  brèche  ignée  ^).  Dans  les  environs 
du  cratère,  les  lambeaux  projetés  rétombaient  encore  très  chauds  et 
par  conséquent  assez  liquides  pour  se  resouder,  reconstituant  la  roche 
massive,  plus  ou  moins  bien,  suivant  la  température  des  différents  points. 
Des  mouvements  devaient  se  produire  dans  cette  masse,  sans  qu'elle 
pouvait  se  transformer  en  coulée,  mais  suffisants  à  produire  la  structure 
iluidale  dans  les  parties  qui  s'étaient  le  plus  déplacées.  Au  contraire 
la  structure  détritique  devait  persister  dans  les  points  où  les  matériaux 
rejetés  pouvaient  mieux  se  refroidir,  c'est  à  dire  à  la  base,  souvent 
formée  dans  l'eau,  et  à  la  périphérie. 

Cette  hypothèse  n'a  rien  d'invraisemblable.  L'atmosphère,  même 
à  plusieurs  kilomètres  du  cratère,  peut  se  réchauffer  à  une  température 
très  élevée,  pendant  une  éruption,  pour  permettre  aux  morceîiux  projetés 
de  retomber  sur  le  sol  encore  complètement  liquides.  A  St.  Pierre,   le 

')  Boll.  Coniitato  geologico  d*  Italia.   1902,  n.  4. 


677 

8  mai  de  Tannée  dernière,  lors  de  la  terrible  catastrophe,  on  eût  une 
température  de  plusieurs  centaines  de  dégrés.  A  Rocca  di  Papa  j'ai 
constaté  qu'il  y  a  des  lapillis  resoudés,  jusqu'à  montrer  des  points 
dans  la  masse  détritique,  où  la  séparation  entre  les  diflférents  morceaux 
a  même  disparue  ^). 

Le  fait  que  la  pépérite  des  hauteurs  se  trouve  en  place  dans  les 
environs  immédiats  du  centre  du  volcan,  et  qu'eu  enclaves  elle  n'arrive 
pas  très  loin,  pourrait  aussi  faire  penser  que  cette  roche  soit  sortie  à 
l'état  de  lave  très  visqueuse,  comme  celle  des  cumolo-volcans  de 
Santorin,  du  nouveau  cône  qui  s'est  formé  dans  le  cratère  de  l'Etang 
Sec  à  la  Martinique,  etc.  Le  crèvement  de  l'ampoule  aurait  donné 
quelque  quantité  de  matériaux  détritiques,  qui  se  seraient  plus  ou 
moins  resoudés.  La  pépérite  typique  serait  due  à  une  période  explosive 
postérieure,  comme  dans  la  précédente  hypothèse. 

M.  L.  Jan tappié  a  avancé  dernièrement  une  autre  hypothèse 2), 
suivant  laquelle  la  pépérite  des  hauteurs  serait  une  lave,  et  la  pépérite 
typique  le  résultat  du  démantèlement  de  la  première,  qui  se  serait 
reconstituée  à  la  façon  de  l'arkose.  Trop  d'objections  on  peut  faire 
contre  cette  hypothèse.  En  eflfet,  le  roulement  des  éléments  de  la 
deuxième  roche  devrait  rendre  bien  plus  nette  sa  structure  détritique. 
Pour  hi  même  raison  les  éléments  minéraux  devraient  être  plus  ou 
moins  roulés,  tandis  qu'ils  sont  au  contraire  souvent  à  contours 
cristallins  très  nets  et  plus  souvent  encore  en  débris  anguleux.  En 
outre  le  même  roulement  des  éléments,  qui  est  arrivé  à  faire  dis- 
paraître les  sanidines  porphyriques  de  la  roche  originelle,  aurait  dû 
réduire  les  dimensions  des  lamelles  de  mica,  et  surtout  les  rendre 
bien  plus  altérées.  D'après  ce  que  nous  avons  dit,  ça  n'arrive  pas.  Les 
micas  sont  très  altérés  dans  la  pépérite  des  hauteurs,  tandis  qu'ils  sont 
de  beaucoup  ])lus  intacts  dans  la  pépérite  typique.  On  peut  dire  qu'en 
général  chez  la  deuxième  roche  les  grunds  cristaux,  c'est  à  dire  les 
éléments  primordiaux,  sont  plus  frais  que  chez  la  première.  Enfin  dans 
une  roche  à  mica,  qui  se  serait  réconstituée  à  la  façon  de  l'arkose, 
on  trouve  ordinairement  du  mica  secondaire,  qui  n'existe  pas  dans  la 
pépérite  typique. 

Quel  était  le  cratère  qui  a  donné  la  roche  des  hauteurs?  Il  est 
assez  prol)able  que  les  hauteurs,   plus  ou  moins  coniques,    qui  font  le 

^)  Il  ne  faut  pas  confondre  ce  fait  avec  celui  qu'on  observe  au  Vésuve,  où 
au  dessus  de  certaines  laves  il  y  a  passage  entre  la  masse  scoriacée  qui  les 
recouvre  et  les  lapillis  tombés  après.  Dans  ce  cas  la  séparation  existe  toujours, 
mais  elle  échappe  à  l'observation;  tandis  que  dans  Tautre  la  séparation  n'existe  plus. 

'^)  Rendiconti  Lincei,  1903.  2«  sem.,  p.  36  et  37. 


678 

tour  du  Mont  Cimino  à  Test,  au  nord  et  k  l'ouest  soient  des  lambeaux 
de  ce  cratère,  qui  devait  avoir  de  6  à  7  Icm  de  diamètre.  Je  déduis 
cette  hypothèse  des  remarques  suivantes  : 

1.  Si  la  roche  des  hauteurs  est  due  k  un  mate'riel  projeté  et 
resoudé  ensuite,  on  peut  observer  que  ces  élévations  secondaires  n*oiit 
pas  de  structure  à  manteaux,  ou  par  couches  coniques  superposées, 
et  qu'à  leur  sommet  il  n'y  a  pas  d'indices  de  cratères,  sauf  un  indice 
très-douteux  pour  la  Pallanzana.  Or,  si  les  cratères  pouvaient  disparaître, 
la  structure  des  cônes  de  débris  devrait  se  reconnaître  encore.  On 
observe,  au  contraire,  tantôt  une  masse  uniforme  traversée  de  litho- 
clases  en  plusieurs  sens,  tantôt  une  division  en  bancs  presque  hori- 
zontaux. 

2.  Si  la  roche  des  hauteurs  est  une  lave,  on  pourrait  penser 
que  les  cônes  secondaires  sont  des  cumolo-volcans  autour  de  la  ransse 
centrale,  qui  serait  le  cumolo-volcan  principal.  Or  cette  couronne  de 
cumolo-volcans  secondaires,  et  contemporains  avec  le  cumolo-volcan 
central,  est  bien  difficile  à  admettre.  De  même  si  l'on  songeait  à  voir 
dans  ces  cônes  des  bouches  adventives  ordinaires  d'effusion  ;  d'autant 
plus  qu'on  ne  voit  pas  les  coulées  issues  de  leur  pied. 

Mais  enfin,  quand  même  il  s'agissait  de  cônes  adventifs,  le  cratère 
central  aurait  été  un  peu  plus  restreint,  et  c'est  tout.  La  cliose,  comme 
on  le  voit,  n'a  pas  d'importance. 

Au  milieu  de  ce  premier  cratère,  et  après  un  long  interval, 
pendant  lequel  l'érosion  aurait  fait  ébouler  d'innombrables  quartiers  de 
la  roche  primitive,  et  les  torrents  les  auraient  fragmentés  et  transportés 
peu  loin,  se  serait  produite  une  nouvelle  série  d'éruptions  îivec  la 
pépérite  typique,  en  édifiant  ainsi  l'édifice  central,  correspondant  à  une 
partie  du  Mont  Cimino.  En  effet  les  parties  les  plus  basses  de  celui-ci 
existaient  déjà:  c'étaient  des  fragments  de  l'ancien  cratère.  La  nouvelle 
bouche  a  réjeté  des  niatériaux  que  l'on  reconnaît  au  milieu  du  bois, 
jusqu'à  800  m. 

Un  fait  remarqua])le  est  qu«i  du  côté  sud-ouest  du  Mont  Cimino 
il  n'existe  plus  aucune  trace  de  l'ancien  rempart.  Le  sol,  entre  Mont 
Cimino  et  le  lac  de  Vico,  se  voit  réhaussé  par  les  déjections  de  ce 
dernier  Le  rempart  autour  du  lac  monte  du  côté  du  Cimino  jusqu'à 
."^39  m  d'altitude,  et  la  vallée  entre  les  deux  volcans  montre  des  cotes 
minimes  de  GOU  m.  A  la  distance  de  4  //m,  au  sud  du  Mont  Cimino, 
c'est  à  dire  au  même  interval  qui  le  sépare  de  la  Pallanzana,  on  se 
trouve  déjà  dans  les  environs  de  800  m  sur  le  flanc  externe  du  pourtour 
du  lac.  On  voit  que  ce  qui  reste  du  rempart  extérieur  du  Mont  Cimino 
peut  bien  se  trouver  enseveli  sous    les    déjections  du   volcan  de   Vico, 


679 

lors  même  que  des  explosions  locales  ne  l'ont  pas  détruit.  11  se  peut 
bien,  du  reste,  qu'à  l'ouest  de  la  zone  entre  les  deux  volcans  rérosion 
ait  bien  travaillé  jusqu'à  y  ébrécher  l'ancien  rempart  du  Cimino  sur 
4  /j;//,  c'est  à  dire  plus  largement  que  dans  le  reste  du  poui-tour. 
Même  sur  les  parties  conservées,  entre  Soriano  et  le  Motterone,  il  y  a 
une  interruption  de  3,  5  km. 

Les  laves  issues  du  nouveau  cratère  se  voient  plus  fréquentes 
sur  les  versants  est,  nord  et  ouest.  Ce  sont  des  types  variables  entre 
la  labradorite  et  le  traclivte.  De  vrai  tracbvte  il  v  en  a  très  i)eu.  Les 
types  les  plus  abondants  sont  intermédiaires  entre  les  deux  extrêmes 
de  cette  série.  Au  sud  de  Soriano  il  v  a  des  labroandésites  à  mica 
noir,  andésine  et  liyperstliène.  Près  de  la  Colonnetta  de  Canepina  on 
trouve  de  petits  affleurements  d'andésite  à  mica  noir  et  olivine.  Quel- 
ques unes  de  cos  dernières  laves  se  confondent,  du  moins  à  l'oeil  nu, 
avec  la  pépérite  des  liauteurs.  Au  microscope  la  sépîiration  n'est  pas 
toujours  facile,  mais  la  présence  de  l'olivine,  qui  ne  se  trouve  pas 
dans  la  pépérite,  du  moins  comme  élément  constituant,  est  un  bon 
carîictère  pratique  pour  reconnaître  l'andésite.  La  lave  qui  a  coulé  à 
l'est  de  Koccaltio  sur  le  Piano  Cigliano,  jusqu'à  la  Madonna  di  Loreto 
est  une  andésite  à  olivine;  l'bypersthène  s'y  trouve  en  petite  quantité; 
le  mica,  pas  abondant,  y  est  plus  ou  moins  résorbé. 

La  roche  que  M.  Washington  a  appelé  Ci  mi  ni  te,  et  qui, 
du  sonmiet  du  Moiît  ('Imino,  est  descendue  d'abord  vers  le  O.-S.-O. 
et  ensuite  s'est  dirigée  au  N.-O.,  en  passant  entre  la  Pallanzana  et  le 
San  Valentino,  jusqu'à  la  Quercia,  sur  un  parcour  de  8  Lin  environ, 
est  une  labradorite,  passant  à  la  labroandésite  à  mica  noir,  à  beau- 
cou[>  d'olivine,  à  bypersthène  rare  et  à  cristaux  porphyriques  de  sanidine. 
Dans  le  second  temps,  on  trouve  généralement,  avec  des  microlithes  de 
labrador,  d'autres  d'oligoclase  et  des  lan) elles  de  sanidine. 


§  4.  Volcan  leuco-andésitique  de  Vico. 

C'est  un  volcan  à  rempart  cratérique  extérieur,  contenant  le  lac 
de  Vico  (.")U7  ///  d'altitude),  et  à  cône  intérieur  nommé  le  Monte  Venere, 
placé  à  l'extrémité  du  lac,  vers  le  nord  du  cratère  extérieur.  Les  laves 
issues  de  celui-ci  se  rattachent  à  deux  types:  andésitique  et  leuco- 
t('pliritiqne. 

a)  Laves  leucotépliritiques. 

Petrisco. 

C'est  la  coulée  la  plus  étendue  des  Cimini,  car  la  partie  de  son 
«léveloppement  qui  est  encore  visible  aujourd'hui   est  de    11   km  à  peu 


I 


680 


i 

3 
I 

I 


I , 

j 
l 

t 

T. 

t 


près.  Son  origine  n'est  pjis  visible:  peut-être  elle  disparait  sous  les 
déjections  les  plus  récentes  du  cratère  de  Vico,  peut-être  elle  a  été 
enlevée  par  Térosion.  On  commence  a  trouver  cette  coulée  un  peu 
au  dessus  de  700  m  d*altitude,  près  l'endroit  où  la  route  de  Canepina 
se  détache  de  la  Cassienne.  De  là  contournant  la  Pallanzana,  elle  se 
paiiage  en  deux  embranchements.  L'un  se  pousse  jusqu'à  un  kilomètre 
de  Viterbe:  l'autre,  plus  au  nord,  passe  par  la  Quercia,  d'où,  en  se 
coudant,  rejoint  le  hameau  de  la  Moneghina  sur  la  route  de  Celleno, 
avec  un  plus  long  parcours. 

Le  petrisco  est  une  lave  gris-claire  à  la  surface  et  dans  les  fentes, 
un  peu  plus  foncée  dans  la  masse.  Son  fendillement  est  extrême, 
surtout  suivant  la  direction  d'écoulement,  d'où  il  parait  souvent  une 
agglomération  de  brèche  d'empierrement,  D  est  très  difficile  d'en  tirer 
de  bons  échantillons  au  marteau,  car  le  plus  souvent  Ton  n'obtient 
que  de  petits  ft*agments  de  quelques  centimètres.  La  pâte  est  remplie 
de  cristaux  de  feldspaths  qui  atteignent  un  centimètre  de  longueur.  En 
outre  elle  contient  beaucoup  de  leucites,  blanchies  par  altération,  iné- 
galement distribuées:  quelques  unes  atteignent  un  centimètre  de  dia- 
mètre, rarement  deux,  exceptionnellement  trois.  Dans  quelques  points 
de  la  masse  elles  sont  nombreuses,  sans  jamais  apparaître  très  abon- 
dantes. Au  microscope  on  voit  qu'il  s'agit  d'une  leucotéphrite  acide 
à  sanidine  porphyrique  et  avec  peu  de  mica  noir  dans  les  deux  temps. 

Comme  on  le  voit  sur  le  croquis  (Planche  IF)  tiré  de  la  carte 
encore  inédite  que  j'ai  dressé,  la  dérivation  de  cette  lave  n'est  pas  très 
claire.  La  dérivation  du  cratère  de  Vico  est  séduisante  à  cause  de 
trois  arguments: 

1.  Les  laves  sûrement  issues  du  Mont  Ciniino  n'ont  jamais  donné 
de  leucite. 

2.  Le  petrisco,  à  son  origine  visible,  paraît  remonter  un  peu  sur 
la  pente  extérieure  du  cratère  de  Vico. 

3.  Il  y  a  d'autres  affleurements  de  laves  semblables  au  petrisco, 
et  l'un  d'eux  se  trouve  sur  le  flîinc  ouest  du  cône  de  Vico. 

Le  premier  argument  n'a  pas  une  valeur  absolue.  En  eflet  s'il  est 
vrai  que  les  laves  sûrement  issues  du  Mont  Cimino  ne  contiennent  pas 
de  leucite,  il  serait  très  difticile  à  ne  pas  reconnaître  comme  due  à  ce 
volcan  une  partie  du  tuf  lithoïde.  dont  je  parlerai  tout  à  l'heure,  et 
qui  contient  beaucoup  de  leucite  dans  sa  masse.  Le  deuxième 
argument  a  une  valeur  encore  moindre.  En  effet,  le  remontage  du 
petrisco  sur  la  pente  extérieure  du  cratère  de  Vico  n'est  pas  assez 
prolongé,  et  sur  plusieurs  points,  comme  près  du  Grottone,  sur  la  route 
de  Canepina  en  amont  de  la  Pallanzana,   etc.,    on   voit    la    même    lave 


681 

disparaître  sous  les  tufs  incohérents.  En  outre  j'ai  trouvé  des  enclaves 
de  petrisco  dans  les  mêmes  tufs  incohérents  près  de  la  Moneghina. 
L'âge  de  cette  roche,  en  eflfet,  n'est  pas  si  récente  qu'on  Pavait  crû 
dans  les  précédentes  recherches.  Comme  on  vient  de  le  voir  il  y  a  eu 
des  éruptions  tufacées  après  son  écoulement,  quoiqu'elle  ne  soit  re- 
couverte par  aucune  autre  lave.  Au  contraire  elle  recouvre  la  Ciminite 
Il  la  Quercia^  et  les  leucotéphrites    de  Vico  à   la  fontaine  de  Fiescoli. 

Enfin  pour  le  troixième  argument,  nous  observerons  qu'il  y  a, 
outre  la  sous-dite  coulée  de  petrisco,  d'autres  affleurements  de  laves 
qui  lui  ressemblent.  Près  Canepina  il  y  en  a  un  lambeau,  un  peu  douteux, 
car,  si  la  ressemblance  de  la  masse  au  vrai  petrisco  est  incontestable, 
les  leucites,  s'il  y  en  a,  sont  si  altérées  à  n'être  plus  reconnaissables. 
Mais  ce  lambeau,  par  sa  position,  n'a  pas  d'importance.  Les  affleu- 
rements qu'il  fixut  bien  citer  sont  au  contraire  ceux  qu'on  voit  sur 
la  route  Aurélienne,  à  l'ouest  du  cratère  de  Vico.  Je  ne  les  ai  pas 
encore  étudiés:  pourtant  si  les  minéraux  blancs  kaolinisés  qu'ils 
contiennent  sont  à  rapporter  à  la  leucite,  celle-ci  serait  en  cristaux 
beaucoup  plus  petits  et  moins  nombreux  que  dans  le  vrai  petrisco. 
Même  en  dehors  de  ce  caractère,  il  n'y  a  aucune  preuve  qu'il  s'agit 
du  même  épanchement. 

Quoique  ce  soit,  et  sous  toutes  réserves,  à  cause  des  obser- 
vations précédentes,  les  petriscos  ont  un  certain  air  de  famille,  et  il 
y  a  des  probabilités  qu'ils  soient  tous  issus  du  même  centre,  qui  serait 
celui  de  Vico. 

Nous  avons  dit  que  la  coulée  de  la  nmte  Cassienne  recouvre  les 
autres  laves  leucitiques  du  volcan  de  Vico.  On  peut  dire  le  même 
pour  les  petriscos  de  la  route  Aurélienne.  Ces  autres  laves  leucitiques, 
dues  certainement  au  centre  de  Vico,  sont  aussi  des  leucotéphrites. 
Elles  sont  acides  et  basiques  et,  à  l'oeil,  se  partagent  en  trois  groupes: 

1.  à  grandes  leucites,  jusqu'à  1 — 2  centimètre  de  diamètre,  et 
si  nombreuses  qu'elles  sont  presque  t^mgentes  les  unes  aux  autres  (H  c). 

2.  à  leucites  moyennes,  également  abondantes,  mais  atteignant 
1 — 2  millimètres,  rarement  i\  (M'/;). 

o,  à  petites  leucites  qui  donnent  sur  la  roche  l'aspect  d'un  poin- 
tillage  blanc  fait  à  la  plume  (M'(/). 

En  ligne  générale,  le  type  4'V*  apparaît  supérieur  au  ^r/>.  Le  M'a 
commence  en  dessous  de  M '6,  se  retrouve  en  dessus,  et  s'intercale  dans 
les  MV. 

Mais,  antérieure  à  toutes  ces  roches,  il  y  en  a  une  autre,  qu'on 
trouve  en  place  dans  le  fosso  Mali  no,  intercalée  entre  la  pépérite 
typique  et  les  premiers  tufs  qui  lui  sont  superposés.  C'est  une  leucotéphrite 

60 


682 

acide  très  altérée,  grisâtre,  à  parties  scoriacées  noires,  avec  de  grandes 
leucites,  nombreuses,  mais  pas  abondantes  comme  dans  les  Wc.  Cette 
roche  a  une  grande  importance,  d'abord  parce  qu'on  la  trouve  en  enclaves 
abondantes  dans  le  tuf  lithoïde,  à  l'état  de  scories  grises  et,  plus 
souvent,  noires.  Ensuite,  si  cette  lave  pourrait  se  rattacher  au  volcan 
de  Vico,  on  en  déduirait  qu'il  aurait  débuté  immédiatement  après  les 
pépérites  et  avant  les  éruptions  du  tuf  lithoïde.  Il  est  à  remarquer, 
quant  à  la  position  de  ce  dernier,  qu'il  contient  les  trois  4'  et  qu'il 
est  encore  recouvert  par  quelques  ^1 V,  d'où  son  émission  serait  arrivée 
vers  le  haut  de  la  série  des  ^\ 

b)  Laves  andésitiques  (à  feldspaths  acides). 

Vulsinite. 

C'est  un  trachyte  rougeâtre,  ou  blanchâtre  par  altération,  avec 
de  grands  cristaux  de  sanidine,  et  où  les  pyroxènes  sont  du  type  aiigite- 
aegyrine  semblable  à  celui  qu'on  rencontre  dans  le  s  p  e  r  o  n  e  du 
Volcan  Latial.  Il  y  a,  en  outre,  du  feldspath  du  premier  temps, 
variable  de  l'oligoclase  au  labrador.  Le  nom  de  Vulsinite  a  été  donné 
par  M.  W  a  s  h  i  n  g  t  o  n  à  cette  roche  qui  se  rencontre  sur  la  route 
Aurélienne,  à  Touest  du  lac  de  Vico.  On  voit  très  bien  qu'elle 
recoupe  en  filon  net  la  tranchée  verticale  sur  la  même  route.  Du  côté 
nord  sa  salbande  est  constituée  par  de  nombreux  fragments  du  petrisco 
qui  se  retrouve  dans  le  même  endroit,  comme  je  l'ai  dit  plus  haut. 
La  vulsinite  contient  aussi  quelques  enclaves,  que  je  n'ai  pas  encore 
étudié  au  microscope,  mais  qui  paraissent  dûs  au  même  petrisco  des 
environs.  La  première  roche  est  par  conséquant  plus  jeune  que  la 
deuxième. 

On  trouve,  en  outi-e,  de  la  trachy-andésite  à  S.  Angelo  (sur  le 
versant  ouest  du  rempart  du  lac)  ;  des  andésites  micacées  à  Capranica, 
à  Konciglione  et  sur  l'intérieur  du  rempart  du  lac;  une  labradorite- 
sperone  à  la  Montagna  Vecchia  (sur  le  côté  nord  du  même  rempart); 
etc.  Quand  on  peut  constater  la  position  de  ces  dernières  laves,  on 
voit,  de  même  (jue  pour  la  vulsinite,  qu'elles  sont  postérieures  aux 
laves  à  leucite.  Ainsi  l'andésite  à  grands  cristaux  de  sanidine,  qui  se 
trouve  en  dessous  de  S.  Kocco,  sur  le  flanc  intérieur  du  roniiiart  du 
lac,  est  su])erj)Osée  aux  leucotrpli rites  à  grandes  leucites  {^\\  c)  et  à 
leucites  moyennes  (y h). 

J'ai  cit(*  à  [)lusieures  reprises  le  tuf  1  i thoïd  e  à  scories   noires 
qui  est  généralenieut  jaune,  et  qui  passe  |Kir  endroit  à  un  tuf  bleuâtre 
rougeâtre  ou  grisâtre,     chargé  de  leucites.     (ye>t    une    formation     très 
caractéristique    dans    les    volcans    de  l'Italie    centiale.      Ello    commence 


G83 

près  de  Rome  et  remonte  vers  le  nord,  abondamment  répandue  autour 
des  volcans  Sabatini  (centre  du  lac  dé  Bracciano),  des  Cimini  et  des 
Vulsini  (centre  du  lac  de  Bolsena).  L'uniformité  et  la  continuité  de 
cette  formation  (enclaves  a  part)  fait  penser  qu'elle  soit  due  à  une 
série  d'éruptions  contemporaines^).  Mais,  comme  je  viens  de  le  dire, 
il  serait  très  difficile  de  rattacher  au  volcan  de  Vico,  avec  la  partie  du  tuf 
qui  entoure  ce  dernier,  aussi  celle  qui  est  au  nord  du  Mont  Cimino. 
La  première  contient  très  abondamment  les  trois  H:,  tandis  que  dans 
l'autre  ils  sont  très  rares,  toujours  plus  rares  en  s'éloignant  du  lac  de 
Vico.     La  séparation    entre    les  deux  parties  est   très    difficile  à  faire. 

Quant  au  Monte  Venere,  il  est  un  cône  à  trois  sommets,  qui 
s'élèvent  de  presque  300  ni  sur  la  surface  du  lac.  M.  Washington 
le  considère  comme  un  dôme.  Mais  il  faut  remarquer  que  ce  savant 
le  visita  quand  il  était  encore  récouvert  de  son  ancien  manteau  de 
bois.  Dans  les  dernières  années  ce  bois  a  été  détruit  en  grande  partie, 
par  un  vandalisme  qu'on  n'a  pas  le  courage  d'empêcher,  même  quand 
il  est  dangereux  au  régime  des  eaux,  et  qui  nous  enlève  les  derniers 
vestiges    de    nos   anciennes    forêts. 

Monte  Venere  apparaît  à  présent  comme  un  ensemble  de  tuf 
incohérent  jaune,  de  scories  et  de  lapillis  rougeâtres  et  de  laves. 
Celles-ci  se  montrent  diflFérentes,  même  à  l'oeil  nu.  A  l'E.  S.  E.  de  la 
base  du  cône,  une  de  ces  roches  forme  une  petite  coulée,  très  scoriacée 
à  la  surface.  Au  microscope  ces  roches  se  partagent  en  leucotéphrites 
acides  et  basiques,  dont  les  feldspaths  du  premier  temps  vont  jusqu'à 
la  bvtownite  et  même  au  delà. 

En  concluant,  les  Cimini  ont  donné  d'abord  des  roches  trachy- 
tiijues  (pépérites).  Ensuite  le  volcan  de  Vico  a  commencé  ses  éruptions 
de  laves  leucotéphritiques,  vers  le  haut  desquelles  les  deux  volcans 
de  Monte  Cimino  et  de  Vico  ont  donné,  en  même  temps  peut-être  que 
les  Sabatini  et  les  Vulsini,  des  éruptions  imposantes  de  cendres  leuci- 
tiques  (tuf  lithoïde  à  scories  noires).  Les  éruptions  des  labroandésites 
et  dos  trachyandésites  du  Monte  Cimino  ont  ensuite  marqué  la  fin  de 
l'activité  de  ce  volcan.  L'autre,  au  contraire,  donna  encore  les  petriscos, 
et,  ensuite,  des  andésites  et  des  trachytes,  couronnés  par  un  tuf  blanc, 
à  scories  grises,  souvent  lithoïde.  Le  cône  de  M.  Venere  marqua  la 
11  11  du  volcanisme  dans  le  cratère  de  Vico.  Cette  série  probable  se 
trouve  résumée  dans  le  tableau  suivant. 

M  T-<e  mot  ^conteinporaines*  doit  être  accepté  entre  certaines  limites.  En 
effet  on  trouve  au  moins  deux  émissions  de  tuf  à  scories  noires,  séparé  par  d'autres 
éruptions. 


66^ 


681 


Série  probable  des  éruptions  des  Volcans  Ciminiens. 


Volcan  Cimino: 


u 

•c  fl 

•2  fi 

•^  o 

«S  ^. 


es    V 

S  V 
s  "S 


{ 


5 —  Labroandésites  et  trachyan- 

désites. 
4 —  Tuf  lithoïde  à  scorie  noires 


3—   Pépérite  typique. 


2—  Pépérite  des  hauteurs. 


Volcan  de  V  i  c  o  : 

7' —  Leucotéphrites  et  dernières 
projections  de  cendres  grises 
stratifiés. 

6' —  Tuf  blanc   souvent   lithoïde 

à  scories  grises. 
6' —  Andésites  et  trachyte    (vul- 

sinite). 
4' —  Petriscos 


a.  > 


3  -  rc  et  tuf  lithoïde  àj 

scories  noires.  \  M"a 

2'-   T6.  j 

1'  -    Leucotéphrite  scoriacée 


1.   Sables  volcaniques  de  provenance  incertaine. 


•r  o 


•il 

A  et 

6  î£ 


1 


»• 


I 

■    h 

■■.'I 


■  I 

.   f 

-  » 
i   ■ 

■  * 


■  I 


I    ■: 


.   1 


Congrès  Gk 


De  l'état  actuel  des  rechercW 


J 


EMbl.  (Miiapb.  O.  rnjtMt  à  B 


Volcans  de  l'Italie  Centrale 


Congrès  géologique  international. 
IX'^    Session   li)03.  PI.  II. 


De  IVtat  actuel  îles  l'echet-clies  snr  les  Volcans  de  Tltalie  Centrale 

par  V.  S  a  b  a  t  i  n  î. 

Ei'lidie  litUUiOU. 


Les  études  géologiques  réceotes  de  M.  A.  Brives  sur  le  Maroc. 

Par  E.  Ficlieur. 

(Présentation  d'une  carte  géologique  manuscrite  à  1:1,000.000.) 

Note  présentée  au  Congrès  géologique  international  de  Vienne, 

le  27  août  1903. 


Introduction. 

La  carte  que  j'ai  rhonneur  de  présenter  au  Congrès  géologique 
international  expose  les  principaux  résultats  acquis  par  l'exploration 
récente  faite  par  M.  Brives  de  décembre   1901   à  mars   1902. 

M.  A.  Brives  est  l'un  des  collaborateurs  les  plus  actifs  de  la 
Carte  géologique  de  l'Algérie,  aux  travaux  de  laquelle  il  participe 
depuis  1 2  ans  ;  ses  études  sur  les  terrains  miocènes  *)  ont  été  suivies 
de  rechercbes  détaillées  sur  différentes  régions  de  l'Algérie  occiden- 
tale. Aussi,  grâce  à  sa  connaissance  précise  de  la  géologie  Algérienne, 
M.  Brives  se  trouvait-il  placé  dans  les  conditions  les  plus  favorables 
pour  étudier  le  Maroc  et  établir  d'intéressants  rapprochements  avec 
l'Algérie. 

Les  seules  esquisses  de  cartes  géologiques  publiées  à  ce  jour 
sur  le  Maroc  sont  renfermées  dans  les  publications  de  MM.  Blancken- 
horn-)  et  de  Thomson^). 

Les  régions  étudiées  par  M.  Brives  comprennent  d'abord  le 
Maroc  occidental  depuis  le  littoral,  entre  Rabat  et  Mazaghan,  jusqu'au 
pied  de  l'Atlas,  puis  le  Bassin  de  Fès-Meknès.  Les  tracés  géologiques 
ont  été  effectués  en  majeure  partie  à  Taide  de  Cartes  au  200.000, 
encore  inédites,  et  dont  la  réduction  a  été  opérée  sur  cette  feuille  à 
réclielle  de  1:1,000.000  ^extrait  de  la  Carte  du  Maroc  par  M.  de 
F 1  o  1 1  e  -  R  o  q  u  e  v  a  i  r  e). 

^)  Brives.  Les  terrnins  miocènes  du  Chélif  et  du  Dahra.  Alger  1897. 
'')  H  l  a  n  c  k  e  n  h  o  r  n  (M.)  Die  geognostischen  Verhiiltnisse  von  Afrika.  I.  Teil. 
Der  Atlas  des  nordafrikanischen  Faltengebirges.  (Peterm.  Mitteil.  1888.) 

^)  Thomson.  Travels  in  the  Southern  Marocco  and  Great-Atlas.  1889. 


•  ■, 


686 


Aperça  géographique. 

M.  Brives  a  exposé,  dans  des  notes  succinctes^)  la  disposition 
générale  que  présentent  les  grandes  plaines  de  T Ouest-Marocain,  dis- 
position en  plateîiux  étages,  s'étendant  depuis  le  littoral  atlantique 
jusqu'au  pied  de  TAtlas  et  à  la  chaîne  du  Rif. 

Deux  larges  zones  se  distinguent  ainsi  :  Tinférieure,  voisine  du 
littoral,  est  la  zone  des  cultures,  la  suivante  jusqu'au  pied  des  grandes 
chaînes,  correspond  aux  pâturages  et  aux  irrigations.  Celle-ci  contourne 
une  série  de  petits  chaînons,  plus  ou  moins  isolés,  témoignant  de 
l'existence  d'une  troisième  zone,  aujourd'hui  démantelée,  qui  comprend 
la  région  forestière  et  désertique. 

D'une  manière  générale,  ces  trois  zones  forment  trois  plateaux 
en  larges  gradins.  Dans  la  région  de  Fès  la  nature  plus  marneuse  des 
sédiments  a  permis  l'ondulation  apparente  par  suite  des  ravinements 
plus  faciles;  mais  dans  la  région  occidentale,  de  Mazaghan  à  Marrakech, 
la  composition  plus  rocheuse  du  terrain  a  conservé  la  disposition 
horizontale  des  plateaux,  dans  lesquels  les  érosions  ont  découpé  les 
berges  élevées  de  rivières  profondément  encaissées. 

Le  plateau  inférieur  (littoral)  dont  l'altitude  s'élève  insensiblement 
jusqu'à  la  cote  280,  correspond  à  l'extension  de  la  mer  pliocène,  sur 
00  à  70  kilomètres  de  profondeur.  Le  plateau  moyen,  d'une  altitude 
de  300  à  600  mètres,  représente  „la  pénétration"  de  la  mer  miocène 
jusqu'au  pied  de  l'Atlas,  tandis  que  les  témoins  du  plateau  supérieur 
sont  couronnés  par  les  assises  horizontales   de  l'eocène. 

Le  substratum  de  ces  différentes  plateformes  est  constitué  pjir 
les  terrains  primaires  dans  l'Ouest,  et  par  les  terrains  secondaires  dans 
le  bassin  de  Fès. 

Stratigraphie. 

Les  terrains  cristallophylliens  et  primaires  affleurent  dans  la 
majeure  partie  du  triangle  Kîi])at — Mazaghan—  Mîirrakech,  où  ils  forment 
le  substratum  des  terrains  tertiaires.  Les  assises  y  sont  fortement  plissées 
avec  une  orientation  générale  N.  20^  E.,  tandis  que  tout  le  revêtement 
jurassique  et  tertiaire  est  disposé  en  couches  horizontales-).  L'arasement 
de  cette  chaîne  ancienne  a  commencé  avec  les  formations  secondaires. 


^)  Brives.  Considérations  géogr.  sur  le  Maroc  occidental.  (Bull.  Soc.  géog. 
d'Alger,  1902.) 

*)  Brives.    Sur  la  constitut.  géolog.  du  Maroc    occidental.    (C.  R.  Ac.    Se. 
21  avril  1902.) 


687 

I.  Terrain  cristallophyllien. 

Des  gneiss  et  micaschistes  avec  roches  granitiques  en  amas 
ou  en  filons  s'étendent  depuis  le  flanc  sud  du  Jebel  Lakhdar  jusqu'au 
Jebilet,  puis  au  Jebel  Kerkour  jusqu'à  la  plaine  de  Marrakech,  au 
pied  des  premiers  contreforts  de  l'Atlas. 

Le  granité,  qui  présente  deux  amas  importants,  parait  analogue 
au  granité  de  Nedroma  (Oran),  postérieur  au  silurien. 

11.  Terrains  primaires. 

La  série  primaire  comporte  trois  divisions,  lithologiquement  bien 
tranchées,  et  qui  paraissent  se  rapporter  aux  systèmes  suivants: 

Silurien,  Puissante  succession  de  schistes  argileux  gris-bleuâtres, 
se  débitant  en  grandes  dalles,  ou  en  plaquettes,  schistes  ardoisiers  avec 
quartzophyllades,  et  s'intercalant  de  bancs  de  quartzites  jaunâtres  plus 
ou  moins  épais.  Ces  assises,  toujours  très  plissées,  affleurent  à  Casa- 
blanca, sous  la  couverture  pliocène;  elles  occupent  une  grande  partie 
du  plateau  des  Ghaouia  et  forment  le  substratum  de  ces  terres-noires 
(tirs),  dont  la  fertilité  a  été  constatée  par  tous  les  voyageurs.  Le  silurien 
reparaît  dans  l'Oued  Oum-er-R'bia,  au  gué  de  Mechra-bou-Laouane,  puis 
disparait  sous  le  miocène  pour  se  relever  au  flanc  nord  du  Jebel 
Lakhdar,  et  plus  au  sud  dans  la  partie  médiane  du  Jebilet.  Au  sud 
de  Marrakech,  ce  sont  ces  assises  qui  se  montrent  en  bordure  de  la 
plaine  et  constituent  les  premiers  contreforts  de  l'Atlas,  depuis  Amizmiz 
jusqu*ii  Demnat. 

Ces  schistes  et  quartzites  présentent  une  similitude  absolue  avec 
les  schistes  primaires  de  l'Algérie  (schistes  des  Traras,  schistes  de  la 
Chifî'îi),  dont  l'âge  reste  indéterminé,  et  qui  ont  été  classés  provisoirement 
dans  le  Silurien.  Au  Maroc,  pas  plus  qu'en  Algérie,  aucun  fossile  n'a 
été  rencontré  dans  cette  série,  mais  ici  les  relations  avec  les  assises 
suivantes  donnent  la  plus  grande  probabilité  a  l'attribution  de  ces 
schistes  au  système  silurien. 

Déronien.  Des  grès  siliceux  noirâtres  en  bancs  et  en  plaquettes, 
surmontent  les  assises  précédentes  et  forment  deux  petites  bandes, 
l'une  au  Jebel  Lakhdar,  l'autre  dans  le  Jebilet;  la  rigidité  de  ces 
couches  donne  lieu  à  la  formation  de  gours  dont  les  plus  remarquables 
sont  la  Gara  d'Ouzern  et  celle  de  Chabeurguia  (ouest  de  Quelaâ). 

Ces  grès  sont  identiques  à  ceux  qui  caractérisent  le  dévonien 
intérieur  du  Sahara  Algérien,  reconnu  dans  l'Oued  Saoura,  le  Touat, 
et  le  Tidikelt  (couches  à  Pleurodidyum,  Orfhis,  Chonetes,  Spir/fer^  etc.) 
et  antérieurement  par  M.  Fouieau  dans  le  Tassili  des  Azdjer  (Sahara 
Oriental). 


688 

Le  Carbon  if érieii  n'a  pas  été  reconnu  dans  la  région  étudiée  ;  on 
sait  qu'il  a  été  signalé  plus  à  Touest  par  M.  Th.  Fischer  sous  la 
forme  de  calcaires  à  encrines. 

Pennien,  Poudingues  durs  et  schistes  violacés,  traversés  de 
porphyres  rouges,  qui  forment  des  dykes  énormes  iSrours)  et  qui 
ailleurs  paraissent  interstratifiés.  Ce  sont  ces  roches  qui  présentent  des 
escarpements  curieux  le  long  de  TOued  Oum-er-R'bia. 

Ces  poudingues  et  schistes  présentent  absolument  Taspect  des 
couches  qui  en  Algérie  (Djebel-Kahar,  Beni-Menir,  Djebel  Doui)  ont 
été  attribués  au  Permien;  on  n'y  a  trouvé  jusqu'ici  aucun  fossile 
caractéristique.  Ce  terrain,  en  relation  avec  les  scliistes  siluriens,  comme 
en  Algérie,  occupe  une  vaste  surlace  le  long  de  TOum-er-R'bia  et  sur 
le  plateau  au  sud-ouest. 

Toute  cette  série  primaire  paraît  faire  défaut  dans  le  bassin 
du  Sebou. 

III.  Terrains  secondaires. 

Trias.  Se  i)résente  sous  le  faciès  gypso-ophitique  avec  argiles 
irisées,  comme  en  Algérie.  Ce  terrain  forme,  près  de  l'embouchure  de 
rOum-er-R'bia,  un  petit  îlot  directement  recouvert  par  le  pliocène. 
Dans  la  région  de  Fès  et  vers  El-Ksnr,  le  trias  est  disposé  en  deux 
bandes  parallèles  orientées  est-ouest.  La  bande  nord  disparait  sous 
Teocène  inférieur;  la  bande  sud  passe  sous  les  calcaires  liasiques  du 
Zalagh.  C'est  dans  cette  zone  que  se  trouve  la  fameuse  source  sulfureuse 
de  Mouley-ben-Yacoub,  qui  jouit  au  Maroc  d'une  réputation  d'ailleurs 
méritée. 

Lias.  Au  nord  de  Fès,  au  Jebel  Zalagh,  se  montrent  des  calcaires 
à  Ammonites  et  à  encrines  peu  déterminables,  mais  que  leur  faciès 
permet,  par  comparaison  avec  les  calcaires  liasiques  d'Algérie,  d'attribuer 
à  cette  formation. 

Dogger.  Calcaires  dolomiticjues,  très  développés  dans  une  bande 
dirigée  est-ouest,  au  nord  de  Fès,  dans  le  Zerhoun.  Au  sud  de  la 
plaine  du  Sebou,  s'étend  une  zone  très  nettement  marquée  de  ces 
dolomies  depuis  Fès  jusqu'à  l'ouest  de  Meknès. 

Quelques  ilôts  se  montrent,  au  sud-est  de  Rabat  (vallée  de  l'Oued 
Bou-Regreg,  puis  dans  le  Jebilet.  Ce  sont  ces  assises  qui  reparaissent 
sur  le  flanc  du  Grand-Athis    au  sud  de  Marrakech. 

Les  terrains  crétacés  manquent  dans  la  région  étudiée  ;  on  sait  que 
le   cénomanieu  a  été  reconnu  à  l'ouest  (réiriou  de  Mo^rador). 


689 
IV.  Terrains  tertiaires. 

A,  Eocène.  Eocène  inférieur.  Marnes  schisteuses  noires,  à  la  base, 
surmontées  de  calcaires  blancs  à  silex  et  à  nummulites,  couronnés  de 
bancs  de  grès.  C'est  le  même  faciès  qu'en  Algérie.  Ce  terrain  s'étend 
au  nord  de  Fès,  dans  une  bande  continue  du  Zalagh  au  Zerhoun,  se 
développe  autour  du  Zerhoun,  et  occupe  une  assez  vaste  surface  un 
peu  îi  l'ouest,  au  Djebel  Outita  et  au  Djebel  Kafès.  Dans  le  prolonge- 
ment de  cette  zone,  un  affleurement  se  retrouve  au  sud  de  Rabat. 
Dans  la  vallée  de  TOum-er-R'bia,  deux  petites  bandes  affleurent  le 
long  de  l'escarpement  qui  limite  le  plateau  moyen  sous  la  couverture 
miocène. 

Eocène  moyen.  L'étage  précédent  est  surmonté  au  Jebel  Gueb- 
gueb  (nord  de  Fès)  par  des  marnes  blanches  et  des  grès,  qui  s'étendent 
en  transgression  sur  les  calcaires  à  nummulites;  ces  couches  se  présentent 
comme  l'analogue  des  assises,  qui,  dans  l'est  de  l'Algérie  et  en  Tunisie, 
ont  été  séparées  de  l'eocène  inférieur  et  attribuées  à  l'eocène  moyen. 
Elles  sont  discordantes  sous  les  assises  suivantes. 

Eochie  supérieur.  Alternances  d'argiles  feuilletées  brunes  et  de 
grès  schisteux  surmontés  de  grès  quartzeux  en  bancs  d'épaisseur  variable, 
présentant  le  faciès  du  flysch  gréseux,  puissamment  développé  en  Algérie 
depuis  la  Tafna  jusqu'à  la  frontière  Tunisienne.  C'est  l'étage  que  j'ai 
désigné  sous  le  nom  de  Medjanien,  Ces  argiles  et  grès  à  fucoïdes 
avaient  été  depuis  longtemps  signalés  à  l'Est  de  Tanger  par  Coquand. 
Ces  assises  contournent  le  massif  du  Rif;  elles  viennent  reposer  eu 
discordance  sur  l'eocène  inférieur  entre  le  Jebel  Kafes  et  le  Zerhoun. 
L'affleurement  de  ce  terrain  est  surtout  remarquable  au  Jebel  Sarsar 
et  })rès  de  Larache,  où  il  s'approche  de  la  côte,  grâce  à  la  découpure 
de  rOued  Loukkos. 

B.  Miocène.  M.  B  r  i  v  e  s  a  reconnu  les  deux  grandes  divisions  du 
miocène  de  l'Algérie  ;  le  Cartennien  (ou  l^""  étage  méditerranéen)  et 
riïelvétion — Tortonien  (ou  2*"  étage  méditerranéen). 

Cartennien.  Le  miocène  inférieur  est  représenté  par  des  poudingues 
et  des  grès  à  Pe^fen  prœscabriusculus^  dont  les  affleurements  sont 
réduits  par  suite  de  l'extension  de  l'Helvétien.  Sur  le  flanc  du  Zalagh, 
prcstjue  sous  la  ville  de  Fès,  cet  étage  est  bien  caractérisé.  Une  grande 
partie  du  plateau  des  Zemmour,  au  sud  de  Rabat,  paraît  constituée  par 
cette  formation,  d'après  les  fossiles  rapportés  à  M.  Brives,  entre 
autres   (htrea  carfenuiensis. 

Dans  la  vallée  de  l'Oum-er-R'bia,  le  Cartennien  se  montre  plus 
développé,  notamment  aux  environs  de  Quelaâ  et  jusque  vers  Tamelelt. 

b7 


690 

Ce  sont  les  poudingues   de   cet  étage  qui  forment  le  sol  de  la  plaine 
de  la  Teçaout. 

Miocène  moyen.  Cet  étage  est  représenté  par  les  marnes  argileuses 
de  l'Helvétien  si  caractéristiques  en  Algérie,  et  qui  se  développent  dans 
la  région  comprise  autre  Fès  et  Laraclie.  A  la  partie  supérieure,  ces 
manies  sont  couronnées  par  les  grès  du  T  o  r  t  o  n  i  e  n,  qui  forment  la 
terrasse  Fès— Meknès.  Sous  cette  dernière  ville  les  grès  passent  à  des 
calcaires  à  LUhotliamnium^  analogues  à  ceux  de  la  rive  droite  du  Chélif, 
en  aval  d'Orléansville. 

Dans  la  vallée  de  rOum-er-R'bia,  c'est  le  faciès  grèso-calcaire  ù 
LUhothamnium  qui  prédomine. 

Tout  le  plateau  moyen  est  recouvert  par  ces  bancs  disposés 
horizontalement. 

M.  B rives  n'a  pu  observer  la  discordance  qui  sépare  les  deux 
étages  miocènes. 

C,  Fliocène,  Ces  dépôts,  qui  affleurent  sur  tout  le  littoral  depuis 
le  Cap  Spartel  jusqu'au  Cap  Blanc  en  pénétrant  plus  ou  moins  pro- 
fondément dans  l'intérieur,  sur  la  largeur  du  plateau  inférieur,  com- 
prennent des  argiles  bleues  surmontées  de  poudingues  et  de  molasses 
calcaires  à  Ostrea  cucuUata^  avec  une  faune  assez  abondante. 

Les  observations  de  M.  Brives  établissent  des  rapprochements 
très  serrés  entre  les  formations  étudiées  au  Maroc  et  celles  do  l'Algérie  : 
nous  devons  attendre  des  résultats  non  moins  importants  de  l'énergic^ue 
activité,  que  déploie  à  l'heure  actuelle  M.  Brives  dans  une  nouvelle 
exploration  dans  la  région  de  Mogador  et  vers  les  crêtes  du  Grand- 
Atlas  occidental 


La  période  glaciaire  dans  les  Karpates  méridionales 

par  E.  de  Martoiine. 

La  glaciation  des  Karpates  méridionales  a  été  signalée  dès  1881 
par  le  géographe  L  e  h  m  a  n  n  ^).  Mise  en  doute  par  les  géologues 
Primics  et  Inkey^),  elle  était,  jusqu'à  ces  dernières  années,  con- 
sidérée comme  probable  et  Ton  voyait  figurer  sur  toutes  les  cartes 
représentant  l'extension  glaciaire  en  Europe  une  tache  correspondant 
aux  Monts  de  Fogarash. 

Depuis  cinq  ans  mes  recherches  dans  les  Karpates  méridionales 
ont  eu  pour  principal  objet  l'étude  des  traces  glaciaires*^).  Des  faits 
nouveaux  ont  été  en  môme  temps  mis  en  lumière  par  MM.  Mrazec^), 
S  c  h  a  fa  r  z  i  k  ^)  et  L  o  c  /  y  ^).  Je  crois  qu'on  peut  maintenant  con- 
sidérer comme  établi  que 

P  les  Karpates  méridionales  offrent  des  traces  indiscutables  de 
glaciers  du  type  pyrénéen, 

2"  que  cette  glaciation  a  été  plus  étendue  qu'on  ne  le  croyait 
et  a  eu  pour  principal  centre  non  les  Fogarash  mais  le  massif  du 
Banat  (Retiezat— Godeanu—  Tarco), 

^)  Beobachtungen  iiber  Tektonik  und  Gletscherspuren  im  Fogarascher  Hoch- 
gobirgo.  Zeitschr.  d.  Deiitsch.  Geol.  Ges.  1881.  —  Die  Siidkarpathen  zwischen 
Uetiezat  und  Kônigstein.  Zeitschr.  d.  Ges.  f.  Erdkunde.   Berlin   1885. 

-)  G.  Primics,  Die  geologischen  Verhiiltnisse  der  Fogarascher  Âlpen, 
Mitteil.  au.«  d.  Jahrb.  d.  konigl.  ungar.  geol.  Anst.  1881.  —  B.  v.  Inkey,  Geotek- 
toniHcht*  Skizze  der  westlichen  Halfte  des  ungarisch-riimanischen  Grenzgebirges. 
Fuldtany  KozlOny  1^84. 

^)  Sur  la  période  glaciaire  dans  les  Karpates  méridionale».  Comptes  Rendus 
des  Scnnces  de  l'Ac.  d.  Se.  Paris,  27  nov.  1899.  —  Nouvelles  observations  sur  la 
période  glaciuire  dans  les  Karpates  méridionales,  ibid.  11  février  19'J1.  —  Con- 
tribution à  l'étude  de  la  période  glaciaire  dans  les  Karpates  méridionales.  Bull. 
^"^oc.  géol.  de  France   1900  etc. 

*)  Sur  l'existence  d'anciens  glaciers  sur  lé  versant  S.  des  Kai'pates  méri- 
dionales. Bul.  Soc.  d.  Se.  de  Bucarest  1898. 

•'■)  Die  geologischen  Verhaltniase  der  Umgebung  von  Borlova  und  Pojana 
Môrul.  Jahresber.  d.  kOnigl.  ungar.  geol.  Anst.  1899.  —  Ober  die  geologischen 
Verhaltnisse  der  siid westlichen  Umgebung  von  Klopotiva  und  Malomviz.  Ibid.  1901. 

^)  Communication  manuscrite  d'après  une  excursion  faite  en  1903  au  Retiezat* 

87* 


692 

3"*  que  les  conditions  de  la  glaciation  ont  été  très  variables  et 
s'expliquent  par  un  climat  analogue  au  climat  actuel  quant  à  lu 
direction  des  vents   pluvieux  et  l'intensité    relative    des   précipitations. 

I. 

L'étude  des  traces  glaciaires  dans  une  région  de  glaciers  locaux 
est  toujours  des  plus  délicates  et  la  mise  en  lumière  de  preuves 
décisives  se  heurte  à  de  nombreuses  difficultés.  La  conscience  de  ces 
difficultés,  la  crainte  de  se  laisser  prendre  aux  apparences  trompeuses 
des  phénomènes  pseudoglaciaires  des  hautes  montagnes  expliquent  la 
réserve  excessive  de  géologues  aussi  distingués  que  B.  von  Inkey. 
Les  roches  cristallines  qui  constituent  presque  entièrement  Tare  karpatique 
méridional  se  décomposent  rapidement  et  ne  conservent  pas  les  stries 
glaciaires.  Leurs  éboulis  entassés  dans  presque  toutes  les  hautes  vallées 
peuvent  être  facilement  pris  pour  des  moraines.  L'insuffisance  de  la 
cartographie  de  la  région  rend  encore  plus  délicate  l'étude  d'une 
question  où  les  arguments  topographiques  jouent  un  grand  rôle. 

J'indiquerai  brièvement  les  points  principaux  qui  me  paraissent 
de  nature  à  lever  tous  les  doutes.  Mes  levés  topographiques  et  géo- 
logiques à  l'échelle  du  1 :5000,  1 :  10.000  et  1  :  25.000,  de  nombreuses 
photographies  et  dessins  déjà  en  partie  publiés  ^)  rendent  aisée  la 
vérification  de  tous  les  faits  avancés. 

Les  moraines  des  petits  glaciers  se  distinguent  difficilement  des 
éboulis.  Cependant  on  peut  signaler  dans  les  Karpates  méridionales 
plusieui*s  moraines  incontestables. 

Le  cirque  de  Soarbele  dans  la  région  des  sources  de  la  Cerna 
peut-être  considéré  comme  le  point  le  plus  décisif.  Il  présente  trois 
remi)arts  successifs  échelonnés  sur  une  distance  de  2  hn.  composés 
de  blocs  anguleux  empâtés  dans  une  arène  mêlée  de  cailloux.  Il  est 
impossible  de  voir  dans  ces  dépôts  détritiques  dont  l'épaisseur  atteint 
jusqu'à  50  et  70  w  des  éboulis.  S'ils  ne  contiennent  pas  de  blocs  striés 
ils  ont  tous  les  caractères  d'une  triple  moraine  frontale  correspondant 

*)  Ces  levés  ont  été  exposés  au  Congrès  ainsi  qu'un  certain  nombre  de 
photographies.  Le  levé  au  1:10.000  des  cirques  de  Gauri  et  Gûlcescu  (Paringu) 
a  été  publié  duna  le  Bul.  Soc.  Ingenerilor  Bucarest,  IV,  1900.  Un  fragment  de 
ma  carte  au  1:25.000  de  tout  le  Massif  du  Paringu  a  i»aru  dans  le  Hul.  Soc. 
géol.  de  France  1900.  J'espère  publier  prochainement  le  levé  topographique  et 
géologique  de  Soarbele  au  1:10.000,  les  levés  au  1:5000  de  Gârdomanu  et  Jeseru, 
ainsi  que  les  photograi)hies  particulièrement  démonstratives  de  Soarbele.  Un  certain 
nombre  de  photographies  et  dessins  se  rapportant  au  Paringu  et  aux  Mts.  de 
Fogarash  ont  déjà  paru  dans  le  Bul.  Soc.  d.  Se.  de  Bucarest  (Recherches  sur  la 
période  glaciaire  dans  les  Karpates  méridionales). 


693 

à  trois  phases  de  retrait  d'un  petit  glacier.  En  eflfet  on  peut  voir  d'après 
mon  levé  au  1:10.000  que  l"  l'épaisseur  du  dépôt  et  la  hauteur  des 
murailles  va  en  augmentant  vers  l'aval  c'est  à  dire  justement  du  coté 
où  s'atténuent  les  escarpements,  2"  la  forme  de  moraine  frontale  accom- 
pagnée de  moraines  latérales  séparées  des  flancs  de  la  vallée  par  une 
dépression  est  de  plus  en  plus  nette  vers  l'amont,  3*^  les  éléments  du 
dernier  rempart  qui  descend  à  1500  m  sont  empruntés  à  toutes  les 
roches  qui  affleurent  en  amont  jusqu'au  fond  du  cirque  (calcaire  crétacé, 
malm,  verrucano,  micaschistes)  alors  que  les  escarpements  qui  le 
dominent  à  droite  et  à  gauche  n'ofl'rent  que  le  calcaire  crétacé  blanc. 
Il  était  nécessaire  d'insister  sur  Soarbele  car  c'est  le  point  le 
plus  décisif.  Grâce  à  la  variété  géologique  des  affleurements  on  peut 
en  eftet  ajouter  à  l'argument  topographique  l'argument  pétrographique 
pour  établir  le  caractère  morainique  des  dépôts  détritiques. 

Dans  la  même  région  je  signalerai  encore  deux  localités  présentant 
des  dépôts  détritiques  ayant  conservé  parfaitement  les  formes  topo- 
graphiques des  moraines  terminales,  ce  sont  le  cirque  de  Gârdomanu 
avec  son  lac  et  sa  l)elle  moraine  latérale  et  frontale  descendant  à  1650  m 
dont  j'ai  exécuté  un  levé  au  1:5000,  et  la  vallée  de  Câmia  où 
M.  Schafarzik  a  très  bien  décrit  une  moraine  typique  à  la  hauteur 
de  la  Stina.  L'uniformité  de  la  géologie  de  la  région  d'alimentation 
du  névé  ne  permet  pas  d'invoquer  ici  l'tirgument  pétrographique.  Au 
contraire  c'est  cet  argument  qui  est  décisif  pour  établir  le  caractère 
morainique  des  terrasses  de  Càrbunele  et  Gàuri  (1600  et  2000  m) 
dans  le  massif  du  Paringu,  tJors  que  les  formes  topogi-aphiques  de  la 
moraine  n'ont  pas  été  conservées  (voir  carte  du  Paringu  au  1:25.000, 
dans  Bul.  Soc.  géol.  de  France  1900,  pag.  283). 

A  hi  lumière  de  ces  faits  décisifs  il  semble  qu'on  puisse  inter- 
préter les  cas  douteux  et  reconnaître  le  caractère  morainique  des  dépôts 
qui  se  présentent  à  l'extrémité  de  presque  tous  les  cirques  dans  la 
hîiute  montagne  au  point  où  le  profil  longitudinal  de  la  vallée  subit 
h*  plus  fort  ressaut,  où  le  profil  transversal  passe  brusquement  de  la 
forme  U  à  la  forme  V.  Ces  dépôts  ont  souvent  dans  ce  cas  l'aspect 
de  terrasses  (Paringu,  Fogarash,  massif  des  sources  de  la  Cerna). 
On  trouve  plus  haut,  parfois  même  dans  le  fond  des  cirques  des 
murailles  en  fer  à  cheval  qui  ont  l'aspect  extérieur  et  la  composition 
d'une  moraine  frontale  et  qui  doivent  être  regardés  comme  des  éboulis 
de  névé  datant  de  la  dernière  phase  de  retraite  des  glaciers.  Urda 
dans  le  Paringu  en  oflre  un  excellent  exemple  ').    On  peut  en  voir  la 


^)  Lu  partie  de  mon  levé  au  1 :  26.000  du  Pnringu  qui  renferme  ce  cirque  a 
été  publiée  comme  fond  de  la  carte  géologique  détaillée  donnée  par  M.  Munteanu 


694 

reproduction  en  petit  dans  les  fers  à  cheval  d'éboulis  qui  se  forment 
actuellement  encore  au  pied  des  escarpements  où  se  maintiennent 
jusqu'à  la  fin  de  l'été  des  flaques  de  neige  (v.  carte  de  Gàuri  et 
Gâlcescu  au  1:10.000.) 

Les  moraines  ne  sont  pas  la  seule  trace  glaciaire  qu'offrent  les 
Karpates  méridionales.  Des  roches  moutonnées  superbes  se  montrent 
dans  les  cirques  du  Paringu  et  du  IJetiezat  et  j'ai  montré  par  mou 
levé  de  Gàuri  et  Gâlcescu  que  leur  situation  topographique  ne  permet 
pas  de  les  interpréter  comme  des  formes  de  déscjuamation.  Parfois 
d'ailleurs  mais  assez  sûrement  la  surlace  de  ces  roches  a  conservé  le 
poli  et  offre  des  stries  glaciaires  tv])iques  (Gauri  et  Je.'jul  dans  le 
Paringu,  Capra  dans  les  monts  de  Fogarash,  Petrile  dans  le  Ketiezat). 

Les  lacs  sont  extrêmement  nombreux  dans  le  Retiezat  et  le 
Paringu  ainsi  d'ailleurs  que  dans  toutes  les  parties  des  Karpates 
méridionales  dépassant  20u0  m.  Dans  le  Paringu  mes  levés  topo- 
graphiques au  1:10.000  et  au  1:25.000  le  sondage  et  l'analyse  des 
boues  du  grand  lac  Gâlcescu  ont  établi  le  caractère  glaciaire  de  la 
plupart  d'entre  eux. 

Enfin  les  cinpies  superbes  (pii  donnent  leur  caractère  aux  hautes 
Karpates  ont  été  invoqués  avec  raison  comme  une  preuve  de  ghiciation. 
Nous  ne  pouvons  reprendre  ici  la  controverse  sur  l'origine  glaciaire 
des  cir([ues.  Je  rappelerai  seulement  que  c'est  pour  éclaircir  cette 
question  que  j'ai  entrepris  le  levé  topographique  au  1:10.000  de 
Gfturi  et  Gâlcescu  et  exécuté  la  carte  au  1 :  2o.OOO  du  massif  du 
Paringu  qui  offre  avec  le  Retiezat  les  plus  beaux  exenijdes  de  cirque 
que  je  connaisse.  J'ai  été  conduit  à  donner  une  définition  rigoureuse 
de  la  forme  topographique  connue  sous  le  nom  de  cirque  en  fran^*ais, 
Kare  en  x\llemand  et  pour  laquelle  les  peuples  montagnards  ont  par- 
tout un  terme  spécial.   Cette  définition  ])eut  se  résumer  ainsi 

A)  Profil  transversal  en  U,  profil  longitudinid  en  escalier,  le 
ressaut   le  plus  fort  étant  généralement  le  dernier, 

H)  Lignes  de  plus  grande  pente  des  escarpements  ccmvergeant 
non  vers  un  point  uni(iue,  mais  vers  une  ligne  de  rupture  de  pente 
qui  entoure  un  fond  i)lat  ou  déprimé, 

C)  Allure  générale  des  courbes  de  niveau  complètement  dift'érente 
de  celle  qu'on  o])serve  dans  les  vallées  ordinaires,  couri)es  carrées  dans 
les  creux  (cinjues)  et  à  angles  aiguës  dans  les  pleins  (arêtes  séparatrices). 

.l'ai  \m  ainsi  établir  les  différences  essentielles  de  la  forme  cirque 
et    des    formes  voisines  avec  lesquelles    on    l'a    confondue,    notamment 


Murgoci  dans  son  mémoire:    Ûber   die  Einschlûsse   von  Granat-VesuviunfeU  iu 
dem  Serpentin  des  Paringumassivs.  liukarcst  1901. 


695 

le  bassin  de  réception  torrentiel  ou  entonnoir  d'érosion,  et  je  crois 
avoir  démontré  que  le  cirque  typique  ne  pouvait  être  produit  que  par 
l'action  de  petits  placiers  semblables  aux  glaciers  de  cirque  des  Alpes 
et  des  Pyrénées  actuelles.  Mes  coupes  géologiques  de  Gàuri  et  Gâlcescu 
(Bul.  Soc.  géol.  de  Fr.  1900)  montrent  que  les  lignes  de  rupture  de 
pente  caractéristiques  de  la  topographie  du  cirque  ne  sont  pas  en 
rapport  avec  des  différences  de  roches,  ni  avec  des  dislocations  tectoni- 
ques. On  ne  peut  les  expliquer  que  par  une  différence  dans  la  nature 
des  agents  du  modelé:  érosion  glaciaire  s'exerçant  sur  le  fond  du  cirque 
décomposition  chimique  et  mécanique  des  roches  s'éboulant  constamment 
sur  les  flancs  escarpés  qui  dominent  le  glacier,  érosion  subaërienne  de 
la  grande  vallée  libre  de  glaces  au  dessus  de  laquelle  le  cirque  débouche 
par  un  abrupt  très  marqué. 

Les  cirques  se  rencontrent  dans  les  Karpates  méridionales  à 
l'origine  de  toutes  les  hautes  vallées  dont  le  bassin  d'alimentation 
s'élève  au  dessus  de  2000  m  et  descendent,  presque  toujours  par 
plusieurs  paliers  successifs,  jusqu'à  une  hauteur  qui  varie  entre  1600 
et  1900  m.  Chacun  d'eux  peut-être  considéré  comme  représentant  le  lit 
d'un  ancien  petit  glacier. 

II. 

Il  semble  qu'on  peut  conclure  des  faits  précédents  que  les  Karpates 
méridionales  ont  bien  réellement  participé  au  régime  glaciaire  pléistocène, 
mais  n'ont  connu  que  de  j)etits  glaciers  de  cirque  pouvant  descendre 
jusqu'à  1500  m  (Soarbele)  dans  des  cas  exceptionnels,  mais  ne  dépassant 
pas  en  moyen  1750  m.  Le  chiffre  de  1900  m  peut  être  admis  comme 
la  limite  moyenne  des  neiges  éternelles  et  l'on  doit  s'attendre  à  trouver 
des  traces  glaciaires   dans  tous  les  massifs  dépassant  2000  m, 

La  carte  de  l'extension  glaciaire  dans  les  Karpates  méridionales 
(fi^^  l)  montre  qu'il  y  eut  en  réalité  G  centres  i)rincipaux  de  glaciation 
correspondant  comme  le  montre  la  courbe  hypsoni étriqué  de  1500  m 
à  autant  de  massifs  montagneux  distincts. 

Il  est  curieux  de  remarquer  (|u'aucun  centre  de  glaciation  ne  se 
trouve  en  dehors  de  l'ilùt  de  roches  cristallines  et  mésozoïques  an- 
ciennes cjui  forme  le  corps  des  Alpes  transylvaines.  Le  Bucegiu  à  l'Est, 
formé  de  calcaires  jurassiques  et  de  conglomérats  crétacés,  et  le  Tarco 
à  l'Ouest,  constitué  en  partie  par  des  conglomérats  paléozoïques,  des 
grès,  scliistes  et  calcaires  mésozoïques  sont  d'ailleurs  les  seuls  massifs 
soumis  à  la  glaciation  qui  ne  soient  pas  entièrement  cristallins.  Il  est 
|)rol)al)le  que  la  glaciation  a  été  en  partie  le  résultat  d'un  mouvement 
(Ml  ])loc  de  l'ilôt  cristallin  des  Karpates  méridionales  que  je  considère 
comme  très  récent. 


697 

La  description  des  traces  glaciaires  de  chaque  massif  sortirait  du 
cadre  de  ce  bref  exposé.  Je  me  bornerai  à  faire  ressortir  quelques 
faits  intéressants  au  point  de  vue  des  causes  qui  influent  en  général 
sur  les  variations  locales  de  la  limite  des  neiges  étemelles.  Ces  faits 
ressoiient  de  la  carte  de  l'extension  glaciaire   et  du  tableau  suivant. 


I 
Nom  du  massif 


II 


III 


Surfaces  au- 
'    dessus  de 


;i500m2000w 


IV 


Surface 

des 
glaciers 


VI 


Proportion 
de 


IVàll 


1  Va  III 


Altitude  de 
la  trace 
glaciaire 

la  plus  basse 


Bucegiu 

Mont«  de  Fogarash  (sans 
le  Massif  de  Jezeru) 

Paringu 

Godeanu  -  Boresco     .     . 

Retiezat 

Tarco  (sans  Verfu  Pétri) 


km[_  1 

ktH_ 

170*8 

32-0 

656-1 

lb37 

302-3 

48-9 

168-6 

34-1 

200-6 

67-4 

59-3 

10-4 

5-64 

55-1 
29-0 
16-76 
34-7 

7-8 


% 

°/o 

3-3 

17-5 

8-4 

30-0 

96 

69-0 

10-3 

49-2 

17-2 

51-2 

7-6 

75-6 

m 


1700 

1550 
1650 
1500 
1600 
1650 


On  remarque  que  :  l  ^  les  centres  de  glaciation  se  groupent  et 
s'étendent  de  plus  en  plus  vers  l'Ouest,  2®  dans  chaque  massif  l'extension 
glaciaire  paraît  d'autant  plus  gi*ande  qu'il  est  situé  plus  à  l'Ouest. 

Ces  deux  faits  semblent  une  nouvelle  illustration  d'une  loi  générale 
mise  en  lumière  dès  longtemps  pour  les  montagnes  de  l'Europe  centrale 
et  dont  MM.  Ovijic  et  Penck  ont  récemment  montré  l'application 
à  la  péninsule  des  Balkans,  loi  d'après  laquelle  la  limite  des  neiges  éter- 
nelles s'abaissait  de  l'Est  à  l'Ouest  pendant  la  période  glaciaire. 

Mais  si  l'on  examine  les  choses  de  plus  près,  on  reconnait  que 
cette  loi  n'offre  peut-être  pas  la  meilleure  explication  de  toutes  les 
particularités.  On  est  tout  d'abord  frappé  par  le  brusque  abaissement 
de  la  limite  des  neiges  éternelles  dans  le  massif  Banatique.  La  moraine 
(le  Soar])ele  descendant  au  dessus  de  1500  îh  est  la  trace  glaciaire  la 
plus  liasse  qui  ait  encore  été  reconnue  dans  les  Kaqiates  méridionales. 
Il  y  a  là  un  fait  analogue  à  celui  qu'a  signalé  M.  Penck  dans  le 
massif  de  l'Orjen  sur  la  côte  dalmate,  où  Ton  voit  brusquement  les 
traces  glaciaires  descendre  à  1100  ?//  et  800  w.  Le  voisinage  immédiat 
(le  la  mer  explique  pour  le  savant  glaciologue  cette  anomalie;  mais 
nous  ne  pouvons  rien  invoquer  de  semblable  pour  la  chaîne  du 
(jodeanu. 

L'étude  détaillée  des  traces  glaciaires  dans  chacun  des  massifs 
des  Karpates  méridionales  montre  des  variations  étonnantes  de  la 
glaciation  suivant  l'exposition. 

88 


698 

Les  diagrammes  ci  joints  (fig.  2)  les  font  nettement  ressortir. 
Fait  curieux,  l'exposition  Ouest,  loin  d'être  la  plus  favorisée  est  celle 
où  l'extension  glaciaire  est  la  plus  réduite.  Le  contraste  est  en  général 
moins  grand  entre  le  Nord  et  le  Sud  qu'entre  l'Ouest  et  l'Est,  même 
les  pentes  tournées  au  S.  et  S.  E.  sont  celles  qui  offrent  les  traces  glaci- 
aires les  plus  basses  de  toutes  (Soarbele  1500  w,  Bucura  1600  m). 
Cette  constatation  suffit  pour  montrer  que  les  variations  de  l'extension 
glaciaire  sont  dues  à  des  conditions  différentes  de  celles  qui  ont  prévalu 
dans  l'Europe  centrale  et  occidentale.  En  particulier  l'insolation  n'est 
pas  le  facteur  principal  de  ces  variations.  Du  moins  son  influence  est- 
elle  contrebalancée  par  celle  d'autres  facteurs,  notamment  de  l'hypso- 
métrie  ;  l'extension  glaciaire  étant  plus  grande  en  génénd  sur  les 
versants  où  les  surfaces  supérieures  à  la  limite  moyenne  des  neiges 
étemelles  sont  le  plus  développées.  Ainsi  s'expliquent  les  cas  des  Fogarash 
et  du  massif  Godeanu-Boresco,  où  la  glaciation  est  à  peu  près  égale 
sur  les  versants  Nord  et  Sud. 

Mais  le  fait  le  plus  général  et  le  plus  curieux  est  la  prépondérance 
de  l'exposition  Est,  qui  est  sensible  dans  tous  les  diagrammes  et  pour 
laquelle  ni  les  conditions  hypsométriques,  ni  la  faible  différence  que 
présentent  au  point  de  vue  de  l'insolation  les  expositions  Est  et  Ouest 
n'offrent  une  explication  vraiseml)lable.  La  clef  de  cette  anomalie 
nous  est  donnée  par  le  régime  pluviométrique.  Si  l'on  compare  en 
eflfet  nos  diagrammes  avec  la  rose  pluviométrique  de  Bucarest  on 
constate  une  ressemblance  frappante.  En  effet  le  total  des  précipitations 
tombées  à  Bucarest  se  répartit  ainsi  entre  les  quatre  points  cardinaux  ; 
48^/q  tombent  par  vents  d'Est,  28%  par  vents  du  Nord,  14%  par  vents 
du  Sud  1). 

Ce  régime  pluviométrique,  entièrement  diff*érent  de  celui  qui 
prévaut  dans  l'Europe  occidentale,  où  comme  on  le  sait  les  pluies 
viennent  surtout  par  les  vents  d'Ouest,  existait  vraisenii)la})leuient  à 
l'époque  glaciaire.  Ce  qui  le  prouve  c'est  qu'il  a,  à  l'heure  actuelle,  des 
conséquences  semblables  à  celles  qu'il  y  aurait  eu  alors.  En  classant 
les  observations  d'enneigement,  on  arrive  en  effet  au  même  résultat 
qu'en  observant  les  traces  d'anciens  glaciers.  L'exposition  Est  est 
prépondérante. 

Nous  pouvons    maintenant    expliquer    toutes   les  particularités   de 


*)  La  station  de  Bucarest  doit  être  préfért'e  à  tout  autre  parce  que,  située 
en  plaine,  elle  est  entièrement  soustraite  à  l'intluence  du  relief.  La  loi  dogaiçée 
pour  Bucarest  est  facile  à  appliquer  à  la  monta jj^ne:  on  aura  toujours  prédoiuiuanee 
de  la  composante  K.  mais  avec  déviation  vers  le  Nord  sur  le  versant  Nord  (maxi- 
mum de  pluviosité  par  des  vents  du  N.  E)  et  vers  le  Sud  sur  le  versant  Sud  (maxi- 
mum de  pluviosité  par  des  vents  du  Sud-Est). 


(599 


Ci 
o 


o 
o 

O) 

o 

pq 
I 

ri 

r- ' 
^- 

O 


cri 

ce: 


o 

r 

H' 


00 

• 

4) 

0) 

TS 

00 

o 

00 

§ 

a 

îz; 

o 

vi> 

«♦H 

'd 

55 

OD 

a? 

a 

es 

VI, 

'C« 

S 

es 

00 

a> 

a< 

a> 

^4 

«0) 

2    « 

O 

0^ 

•E 

'^  -r 

se 

o 

§    ^ 

^i^ 

fW% 

o       F-> 

es 

•^           P^ 

C 

*o 

OS      « 

O 

^ 

•s  -5 

TS 

d 

S   a 

•r^ 

> 

«T*      0) 

&4 

9) 

bo  > 

;a 

«> 

ej     » 

*■ 

'O 

-2    0) 

a 

-IJ 

.eâ  -« 

§ 

S    1 

a- 

.22     O 

3    ^ 

o 

P  es 
o  ^ 

e 

'O 

0) 

»-    2 

;5 

• 

•a  p- 

F—           ^ 

•5 

Q>     S 

CS 

00 

Ts  a 

s 

es 

07 

Q>        O 

principaux  i 

o 

S 

'O 

3   "^ 

'€8 

0) 

si 

00 

i  -S 

> 

^ 

Ë-S 

X 

^ 

«^ 

=^  S 

0^ 

3. 

'S3 

9   " 

•rt     P 

TS 

> 

a> 

■s  s 

a 
o 

p 

CS 

•§■§ 

S 
•c 

o 

00 

i 

«•3 
&  S, 

p      M 

O      P 

P,  o 

'3 

P4 

d 

> 

00 

00 

o 

0)  a> 
2  '^ 

4) 

a 

a 

U 

4) 

*    SR 

•^H 

"tf     4) 

00 

-gië 

'5d 

2 

es 

•4J 

O 

,â      <B 

o 

^ 

P     ^ 

K 

o 

00 

a 

00 

2 

S 

H 

oS 

'■^ 

« 

ç 

1 

1 

0) 

00 

00 

HD 

00 

» 

0) 

'O 

es 

•-3 

• 

a 

GQ 


88* 


700 

rextension  glaciaire  dans  les  Karpates  méridionales.  Si  le  maximum 
de  glaciation  est  à  l'Ouest,  la  cause  en  est  due  en  partie  au  relief  et 
en  partie  au  régime  pluviométrique.  C'est  à  l'Ouest  en  effet  que  les 
Karpates  méridionales  présentent  le  plus  de  massifs  élevés.  C'est  à 
l'Ouest  aussi  qu'ils  reçoivent  les  précipitations  les  plus  abondantes. 
La  carte  pluviométrique  montre  en  effet  que  le  rebord  oriental  du 
massif  du  Godeanu  est  le  point  le  plus  arrosé  de  toute  la  Valachie;  c'est 
même  le  seul  endroit  où  la  sécheresse  hivernale  qui  caractérise  le 
régime  des  pluies  de  montagne  n'existe  pas.  Ainsi  s'explique  l'abaisse- 
ment anormal  de  la  limite  des  neiges  étemelles  sur  le  versant  Est  du 
massif  du  Godeanu  qui  présente  directement  le  flanc  aux  vents  pluvieux. 
Là  encore  les  observations  d'enseignement  répondent  pleinement  à  ces 
déductions. 

S'il  nous  était  permis  d'appliquer  cette  méthode  à  l'examen  d'une 
région  que  nous  ne  connaissons  pas  personnellement,  nous  montrerions 
comment  elle  pourrait  expliquer  les  conditions  de  la  glaciation  des 
Alpes  Illyriennes.  L'extraordinaire  abaissement  de  la  limite  des  glaciers 
pleistocènes  signalée  par  M.  Penck  dans  l'Orjen  s'applique  seulement 
au  versant  Ouest.  Or  on  sait  quelle  est  à  l'heure  actuelle  la  richesse 
en  précipitations  de  la  côte  dalmate.  Là  se  trouvent  quelques  uns  des 
points  les  plus  pluvieux  du  globe.  Ce  n'est  pas  tant  le  voisinage  de  la 
mer  que  l'orientation  qui  est  ici  le  fait  décisif.  D'ailleurs  il  est  probable 
que  l'Adriatique   n'existait   pas  encore  au   début  du  pleistocène. 

Nous  croyons  qu'on  ne  saurait  trop  accorder  d'importance  à  ces 
considérations  d'orientation  par  rapport  aux  vents  pluvieux.  De  multiples 
exemples  pourraient  être  donnés  pour  montrer  leur  application  à 
Textension  actuelle  des  glaciers. 

III. 

Je  ne  puis  terminer  ce  résumé  succinct  sans  toucher  deux  questions 
très  délicates  et  qui  demanderaient  à  être  traitées  plus  longuement. 

Y  a-t-il  eu  plusieurs  périodes  glaciaires  dans  les  Karpates  méri- 
dionales? A  cette  question  j'ai  cru  pouvoir  répondre  par  l'affirmative 
à  la  suite  de  ma  première  campagne  dans  le  Paringu.  Je  dois  avouer 
que  les  résultats  de  mes  recherches  postérieures  n'ont  pas  répondu 
à  mon  attente  et  que  le  faisceau  d'arguments,  que  j'espérais  voir 
grossir,  reste  assez  faible.  Plusieurs  faits  de  l'histoire  des  vallées 
rendent  cependant  très  vraisemblable  cette  hypothèse.  D'après  ce  qu'on 
peut  observer  dans  la  haute  montagne,  on  peut  croire  que  la  seconde 
glaciation  a  été  strictement  limitée  aux  cirques  les  plus  développés, 
peut-être    spécialement   aux    petits   cirques    secondaires.     C'est    à    elle 


701 

qu'il  faudrait  peut-être  attribuer  les  quelques  moraines  qu'on  rencontre  à 
rintérieur  des  cirques. 

La  seconde  question  intéresse  la  géographie  physique  autant  que 
la  géologie.  Quelle  a  été  la  valeur  de  l'érosion  postglaciaire?  D'après 
tous  les  faits  que  j'ai  pu  réunir,  elle  semble  avoir  été  en  général  assez 
faible  dans  la  haute  montagne.  Si  les  traces  glaciaires  ont  été  souvent 
en  grfinde  partie  oblitérées  c'est  à  la  décomposition  des  roches  cristallines 
et  aux  éboulis  recouvrant  les  moraines  qu'il  faut  surtout  l'attribuer. 
La  valeur  de  l'érosion  est  d'ailleurs  variable  :  très  faible  dans  les 
cirques  creusés  dans  le  calcaire  comme  Gàuri  dans  le  Paringu.  Soar- 
bele  dans  le  massif  des  sources  de  la  Cerna,  Muçâteca  dans  les  monts 
de  Fogarash,  elle  a  été  plus  forte  dans  les  régions  de  roches  vertes  et  de 
micaschistes.  Le  massif  du  Paringu  offre  à  cet  égard  des  contrastes 
très  intéressants  et  qu'on  peut  suivre  sur  ma  carte  au  1  :  25.000.  L'érosion 
des  torrents  qui  forment  la  tête  des  sources  du  Lotru  parait  avoir  été 
plus  intense  que  celle  des  toiTents  du  Jie^u.  Le  fond  du  cirque  de 
Geseru  a  été  presque  entièrement  décapé  et  transformé  en  entonnoir 
d'érosion.  A  l'issue  des  cirques  d'Urda  et  Dengheru  il  y  a  eu  creuse- 
ment d'une  gorge  profonde  dans  le  rebord  du  palier  inférieur  couvert 
de  roches  moutonnées.  De  même  dans  les  monts  de  Fogarash  il  y  a 
un  contraste  assez  marqué  entre  l'érosion  des  hautes  vallées  du  versant 
Nord  où  la  pente  est  beaucoup  plus  forte,  et  celle  du  versant  Sud. 
Dans  le  massif  des  sources  de  la  Cerna  la  chaîne  du  Godeanu  offre 
sur  son  versant  Est  des  différences  très  grandes  entre  les  cirques 
méridionaux  et  ceux  voisins  des  sources  de  la  Cerna  et  du  Jiu.  La 
moraine  de  Soarbele  doit  en  partie  à  cette  circonstance  son  parfait 
état  de  conservation. 

La  persistance  ou  la  disparition  des  traces  glaciaires  est  en  rapport 
avec  ces  phénomènes  d'érosion. 

Là  où  les  moraines  ont  subsisté  on  observe  relativement  peu  de 
roches  moutonnées  et  de  lacs  creusés  dans  le  roc;  c'est  au  contraire 
dans  les  massifs  où  il  est  le  plus  difficile  de  retrouver  des  moraines 
(Paringu.  Retiezat)  que  les  roches  moutonnées  se  montrent  les  plus 
typiques  et  les  bassins  lacustres  dans  le  roc  le  plus  nombreux. 

L'érosion  postglaciaire  doit  d'ailleurs  être  considérée  comme  la 
continuation  de  l'érosion  antéglaciaire.  C'est  dans  les  entonnoirs  d'érosion 
torrentiels  de  la  fin  du  pliocène  que  se  sont  établis  les  petits  glaciers 
pleistocènes.  Plus  le  torrent  était  important  et  plus  son  bassin  de 
réception  était  excavé,  plus  le  glacier  a  été  étendu  et  plus  le  cirque 
s'est  élargi.  Mais  après  la  disparition  des  glaciers  les  cirques  les  plus 
grandioses  sont  dévenus  des  bassins  de  réception  torrentiels  d'autant 
plus  importants:  l'érosion  plus  forte  a  pu    entrainer   souvent  presque 


702 

complètement  les  dépôts  morainiques  et  faire  même  disparaître  parfois 
les  seuils  de  roches  moutonnées,  alors  que  dans  les  cirques  plus  petits, 
sièges  de  glaciers  moins  étendus  les  traces  glaciaires  subsistaient  à 
la  faveur  d'une  moindre  érosion.  Ainsi  s'explique  cette  loi  en  apparence 
paradoxale,  et  qui  rend  compte  de  bien  des  difficultés  dans  l'étude 
des  traces  glaciaires  des  Karpates:  ce  sont  souvent  les  points  où  la 
glaciation  a  été  la  plus  forte  qui  en  ont  le  moins  bien  conservé  les  traces. 
En  résumé  la  glaciation  des  Karpates  méridionales  doit  être 
considérée  comme  un  épisode  de  leur  histoire,  dont  on  ne  peut  plus 
douter,  mais  dont  il  ne  faut  pas  s'exagérer  l'importance;  et  qui,  après 
avoir  donné  quelque  temps  à  la  chaîne  un  aspect  semblable  à  celui 
des  Pyrénées  actuelles,  a  laissé  comme  principale  trace  les  cirques,  si 
admirablement  conservés  grâce  à  la  valeur  insignifiante  de  l'érosion  en 
général  faible  dans  la  haute  montagne. 


The  Relation  of  the  Blue  Veins  of  Glaciers  to  the  Stratification, 
with  a  note  on  the  Variations  of  Glaciers. 

By  Harry  Fielding  Reid. 

Silice  the  blue  veins  first  received  the  careful  attention  of  glacia- 
lists  in  1841,  their  origiu  lias  been  the  subject  of  much  discussion. 
Forbes  thought  they  were  surfaces  of  disruption  due  to  the  differential 
motion.  Agassiz  divided  theni  into  two  groups:  one  he  considered 
the  original  strata  of  the  névé-fields  and  the  other  he  looked  upon 
as  due  to  infiltration.  Schlagintweit  thought  they  were  due  to  infil- 
tration along  surfaces  niade  porous  by  tension.  Tyndall  thought  they 
were  due  to  pressure  and  were  analogous  with  the  slaty  cleavage  of 
rocks;  he  supported  his  ideas  with  such  cogent  arguments,  and  with 
such  apt  experiments  and  illustrations  that  his  views  were  accepted; 
and  since  the  publication  of  his  «Glaciers  of  the  Alps"  in  1861  until 
recently  thèse  views  hâve  not  been  seriously  called  in  question. 

Since  1890  I  hâve  given  much  attention  to  this  subject;  I  hâve 
visited  and  exaniined  many  glaciers,  though  more  tinie  has  been 
given  to  the  Forno  glacier  in  the  Engadine  tlian  to  any  other;  that 
glacier  is  very  simple  and  shows  the  relation  of  the  stratification  to 
tlie  i)lue  veins  unusually  well.  I  hâve  also  exaniined  the  glaciers  which 
Agassiz,  Forbes  and  Tyndall  especially  studied:  and  niy  definite  con- 
clusion is  that  tlie  blue  veins  in  the  dissipator  represent  the  stratii 
of  the  névé. 

Many  objections  hâve  been  made  to  this  view,  which  can  be 
stated  and  answered  as  foUows: 

Ist.  Strata  are  destroved  bv  ice-falls  such  as  that  of  the  Rhône, 
i)ut  tlie  blue  veins  appear  below  the  foll. 

The  lueasurements  made  on  the  Rhône  glacier  reveal  a  very 
régulai-  moveineiit  of  the  ice  down  the  fall,  showing  that  the  distorted 
portion  of  tlie  ice  is  only  superficial  ;  the  fact  is  also  overlooked  that 
the  distorted  ice  is  not  recemented  at  the  bottom  of  the  fall,  but  is 
iiielted  oll',  leaving  at  the  surface  the  ice  which  flowed  down  the  fall 
under  the  brokeif  surface  ice. 


704 

2nd.  The  blue  veins  at  the  end  of  a  glacier  are  very  regular, 
whereas  the  strata  in  the  upper  part  of  the  dissipator  are  often 
much  folded. 

Where  glaciers  are  made  up  of  several  tributaries  each  has  its 
own  System  of  strata;  but  unless  thèse  tributaries  are  of  somewhat 
equal  sizes,  the  smaller  will  melt  before  reaching  the  end  of  the 
glacier,  which  then  consists  of  a  single  tributary  with  coiTesponding 
regularity  of  stratification.  Where  two  or  three  tributaries  attain  the 
end  of  the  glacier  the  blue  veins  are  not  so  siniply  arranged;  but 
still  the  more  rapid  movement  of  the  centre  of  the  glacier,  and  the 
fact  that  the  ice  at  the  glacier's  end  has  always  been  near  the  glacier's 
bed,  resuit  in  less  irregularity  than  occurs  in  the  upper  part  of  the 
dissipator. 

3rd.  Blue  veins  represent  the  surfaces  where  the  differeutial 
motion  is  greatest. 

4  th.  Blue  veins  are  developed  where  the  pressure  is  strongest 
and  are  at  right  angles  to  the  pressure. 

The  blue  veins  do  not  always  lie  in  surfaces  of  greatest  differential 
motion,  nor  are  they  always  at  right  angles  to  the  greatest  pressure. 
In  composite  glaciers  there  are  several  groups  of  V)lue  veins  in  the 
same  cross-section,  whereas  there  can  be  but  one  systeni  of  surfaces 
of  greatest  differential  motion,  or  one  System  of  surfaces  at  right 
angles  to  the  greatest  pressure  ;  indeed,  the  blue  veins  are  not  related 
to  the  form  of  the  valley  in  the  lower  part  of  the  glacier,  where 
they  are  most  distinct,  but  are  related  to  the  tributaries  of  which  the 
glacier  is  composed.  It  is  a  better  description  of  the  position  of  the 
blue  veins  to  say  that  near  the  boundaries  of  the  tributary  in  which 
they  lie  they  are  in  gênerai  parallel  with  thèse  boundaries,  but  that 
in  some  cases,  especially  at  a  distance  from  the  l)Oundaries  they  may 
be    folded;    and    there    are    even   cases  where  they  may  be  crumpled. 

5 th.  In  places  the  blue  veins  are  tilted  up  at  a  high  angle; 
this  occurs  especially  at  the  foot  of  ice-falls  and  at  the  sides  of 
glaciers,  and  it  seems  difficult  to  believe  that  the  horizontal  strata 
of  the  névé  could  be  so  greatly  tilted  up. 

On  a  small  tributary  of  the  Forno  glacier  tlie  nearly  horizontal 
strata  become  nearlv  vertical  within  a  distance  of  about  a  hundred 
mètres;  the  steep  strata  are  close  to  the  side.  The  ^glaciers 
rewanih^  (regenerierte  Gletscher)  of  the  Great  Scheideck  also  show 
a  great  change  in  the  dip  of  their  strata  within  a  very  short  distance. 
So  that  instances  are  known  where  strata  are  actually  tilted  up.  [Lantern 
slides  of  thèse  cases  were  thrown   on  the  screen.] 


705 

6th.  Blue  veiiis  occiir  in  (jlariers  remaniés  where  the  original 
stratification  is  undoubtedly  destroyed. 

The  blue  veins  seen  in  thèse  «placiers  are  n^erely  the  marks  oi 
tlie  secondary  stratification  fornied  by  tlie  successive  avalanches  which 
lorni  thèse  glaciers.  The  stratification  is  very  niarked  on  account  of  the 
large  amount  of  débris  brought  down  by  the  avalanches  and  concen- 
trated  on  the  surface  by  melting.  [A  lantern  slide  showed  the  blue 
veins  in  the  Brenva  glacier,  and  their  absence  from  the  (jlacier 
rnnanié  which  lies  on  it.J 

7  th.  The  blue  veins  and  the  strata  hâve  been  found  coexisting 
and  cutting  each  other  at  a  higli  angle. 

Tyndall  searched  thoroughly  for  this  phenomenon,  and  only 
succeoded  in  finding  it  in  two  places.  When  we  remember  that  blue 
veins  niay  be  caused  by  infiltration  or  niay  be  the  scars  of  former 
crevasses,  and  that  there  are  frequently  deceptive  appearances  of  strati- 
fication on  the  walls  of  crevasses,  it  is  quite  possible  that  Tyndall  was 
inistaken  in  l)is  o])servation  and  reasoning.  If  the  blue  veins  and  strati- 
fication were  entirely  distinct  we  should  expect  frequently  to  find  them 
together. 

8  th.  The  strata  of  the  névé-fields  cannot  be  seen  to  change  by 
insensible  degrees  into  the  blue  veins. 

Of  niany  glaciers  this  is  certainly  true,  but  Agassiz  claimed  to 
liavo  followed  this  change  on  the  Unteraar  glacier,  and  I  also  hâve 
succeeded  both  on  this  ghicier  and  on  the  Forno.  On  small  glaciers 
it  is  oa^v  to  follow  the  strata  from  their  orij^in  to  the  end  of  the  ice, 
l)ut  hère  the  blue  veins  are  not  well  developed.  [A  large  nuniber  of 
lantern  slides  were  shown  illustrating  the  graduai  change  in  the 
appearances  of  the  strata  from  the  névé-fields  to  the  lower  part  of 
the  glacier,  where  the  surface  markings  of  the  strata  were  seen  to 
correspond  exactly  witli  the  blue  veins  in  the  crevasses.] 


A  note  on  the  Variations  of  Glaciers. 

At  tlie  VIII  Session  of  the  Congrès  géologique  international  in 
Paris  ^)  I  called  attention  to  the  fact  that  we  should  expect  a  great 
variation  in  the  leni»th  of  a  <;lacier  when  the  névé-line  occurs  on  a 
wide  jiart  of  the  glacier  and  the  dissipator  runs  into  a  narrow  valley, 
loi-  tlieii  a  siuall  cliaiige  in  the  position  of  the  névé-line  would  mean 
a  considérable  change  in  the  relative    areas    of    the    réservoir  and  the 

'j  Compte  lendu,  2»»^  fascicule,  pag.  763. 

89 


706 

dissipator,    and    the   latter    would    hâve    to    lengthen    much    in    order 
to  restore  the  proper  ratio. 

The  same  condition  wouid  also  cause  a  rapid  rate  of  advance. 
The  excellent  observations  of  Prof.  F  i  n  s  t  e  r  \v  a  1  d  e  r  and  Drs.  Bl  ii  m  c  k  e 
and  Hess  on  the  Vernagtferner  hâve  shown  that  the  advance  of  a 
glacier  is  the  resuit  of  a  thickening  of  the  ice  which  begins  in  the 
réservoir  and  advances  down  the  glacier  like  a  wave  ;  when  it  reaches 
the  lower  end  there  is  a  rapid  advance.  Now  if  the  dissipator  is  broad 
in  its  upper  pai-t  where  the  wave  enters  and  contracts  towards  its  end, 
the  w^ave  must  diminish  in  breadth  and  increase  in  height  (though  much 
of  its  energy  is  undoubtedly  lost  in  friction)  and  therefore  it  is  much 
higher  when  it  reaches  the  lower  end  than  it  would  be  if  the  glacier 
had  a  uniform  width;  and  the  advance  of  the  end  is  correspondingly 
more  rapid. 

The  Vernagtferner  occasionally  makos  reniarkable  advances,  and 
the  quanti ty  of  ice  poured  down  its  valloy  at  thèse  times  is  very  great 
though  the  slope  of  the  surface  is  not  materially  altère  d.  What  force 
causes  so  great  a  flow?  If  we  consider  that  the  time  necessary  to 
produce  a  given  shear  in  glacier  ice  is  proportional  to  the  force,  and 
that  the  force  acting  in  each  section  is  the  weight  of  the  ice  of  that 
section,  we  find  that  the  average  velocity  is  proportional  to  the  square 
of  the  thickness  of  the  ice;  in  the  case  of  a  soniewhat  V  shaped  valley, 
the  area  of  the  cross-section  is  also  proportional  to  the  square  of  the 
thickness;  hence,  the  quantity  of  ice  flowing,  which  is  equal  to  the 
product  of  the  cross-section  and  the  average  velocity,  is  proportional 
to  the  fourth  power  of  the  thickness.  It  is  probable  that  the  shear  in 
glacier  ice  increases  more  rapidly  than  the  first  power  of  the  force, 
and  the  flow  through  a  cross-section  may  be  proportional  even  to  the 
fifth  power  of  the  thickness.  But  axsuniing  the  law  of  the  fourth  power, 
an  increase  in  thickness  of  one  twentieth  would  resuit  in  an  increase 
of  one  fifth  in  the  amount  of  flow  ;  and  an  increase  of  one  tenth  would 
cause  an  increase  of  nearly  one  half  in  the  flow.  It  becomes  verv  évident 
that  a  small  increase  in  the  accumulation  of  snow  in  the  réservoir 
causes  a  very  great  increase  in  the  outflow ,  and  supplies  the  ice 
necessary  for  the  increase  of  the  dissipator. 


.1   9]£l^  1o  flOJ)£flfiIqx3 


(.3-j'ji<[sUnoi1) 


•iilt  -.Y.!.!»  maSf.  ttK>ili!    '(  nif.  udir    W  *gO' i^'im.ii  Dnj}I<>..i  .l'jlKinilr'l  -.■ih  nu.l 
')i<  'V4ii-<  i)i(}  no  ul^^h  'lui  )«  Mkie  ^e*f  «Cr*'J^^L  ni  ^liovrit*  >'i  il'jiifw  .mh-'iitino 


Explanation  of  Plate  I. 

(Frontispîece.) 


Mont  Pelé.  The  grent  spine  or  obelisk  from  the  ash-filled  barin  of  the 
Lac  dc8  Palmistes,  looking  nearly  S.  60°  W.  The  apex  is  nbout  858  m  above  the 
crater-rim,  which  is  directly  in  front.  The  rock  mass  at  the  right  on  the  edge  of 
the  crater  is  the  remains  of  Morne  Lacroix. 

Photographed  25  March,  1908,   for  the  American  Muséum  of  Natural  History  by 

E   0.  Hovey. 


I 

t 
I 


j 


Coiigri's  )ïé'>l(>^i<iuo  intornatioiial. 
IX'=  Session.  K.  0.  Hovcy.  PI.  I. 


M<nit  PelC.  The  grcat  spiiu 


,1 


The  1902—1903  Eruptions  of  Mont  Peléi  Martinique  and  tlie 

Soufrière,  St.  Vincent^), 

By   Edmnnd  Otis  Hovey. 

(With  eleven  Plates.) 

When  Columbus  discovered  the  island  of  Martinique  in  1502,  he 
found  the  natives  living  in  a  village  on  the  site  of  the  présent  hamlet 
known  as  Le  Carbet.  They  were  afraid  to  dwell  in  numbers  nearer  the 
peculiar  mouutain  which  towered  1850  m  above  the  sea,  for  their 
traditions  taught  theni  that  an  uneasy  nionster  had  his  home  there. 
Perhaps  the  Carib  name  for  the  mountain  has  been  preserved  in  the 
présent  iianie,  „Ia  montagne  Pelée",  or  as  more  commonly  given 
^Mont  Pelé",  meaning  „bald  mountain".  Such  an  appellation  would 
refer  to  some  prehistoric  condition  and  might  indicate  the  occurrence 
ol  one  or  more  volcanic  éruptions  witliin  the  traditions  ofthe  natives. 
No  one  would  deny  the  applicability  ofthe  term  „bald''  to  the  mountain 
in  its  présent  state  of  dévastation.  Mont  Pelé,  however,  was  considered, 
by  the  white  inhabitants  of  Martinique  at  least.  to  be  an  extinct  and 
tlierefore  harmless  volcano,  in  spite  of  the  recorded  slight  éruptions 
of  17()2  and  1851,  until  the  events  of  May,  1902,  placed  it  at  once 
in  tlu'  front  rank  of  active  and  destructive  vents.  The  historv  of  the 
island  of  St.  Vincent  has  been  almost  the  same.  An  ancient  ('arib 
tnulition  dechired  that  La  Soufrière  would  be  the  death  of  the  tribe, 
unless  the  vindictive  spirit  dwelling  boneath  the  placid  waters  of  the 
(  nitiT  lîike  were  kept  ])acitied  by  continuons  sacrifices.  The  fear  voiced 
in  tliis  tradition  has  l)een  shown  to  hâve  foundation,  for  in  171S  and 
1812  tliHie  were  «^reat  volcanic  outbursts  froni  the  mountains,   while  in 

')  Tliis  paper  is  l)ased  upon  the  data  obtaiued  for  the  American  Muséum 
of  Xatural  llistory,  New  York  City,  during  two  expéditions  14  May  to  16  July, 
1902,  and  5  Febiiiary  to  S  May,  1903.  It  gives  almost  exelusively  the  result  of 
tlie  Personal  observations  uf  the  author,  and  is  substnnlially  wbat  was  presented 
orally  at  the  session  of  20  August,  11)03,  but  the  history  oi  the  volcanoea  has 
been  brought  down  to  the  time  of  putting  this  matter  into  sbape  for  the  printer 
1  Febriiary,   1904. 

89* 


708 

May,  1902,  began  the  séries  of  éruptions  now  so  well  known,  which 
hâve  far  surpassée!  the  preceding  in  violence  and  magnitude.  The  outbreak 
of  May  7,  1902,  destroyed  a  large  proportion  of  the  few  Caribs  still 
living  upon  the  island.  The  terrible  loss  of  life,  32.000  persons  having 
been  killed  on  Martinique  and  1600  persons  on  St.  Vincent,  lias  been 
the  feature  of  the  présent  séries  of  éruptions  which  lias  appealed  niost 
strongly  to  the  niinds  and  the  hearts  of  the  civilized  world.  but  it  is 
not  the  purpose  of  the  présent  paper  to  dwell  at  length  upon  this 
feature  of  the  éruptions. 

The  volcanoes  under  our  considération  are  found  in  the  central 
third  of  the  chain  of  islands  called  the  Lesser  Antilles  or  the  Carihbees. 
The  entire  chain  extends  as  a  great  festoon  alniost  800  hm  in  length, 
from  Saba  on  the  north  to  Grenada  on  the  south.  Such  festoons 
appear  in  several  chains  of  volcanic  islands,  for  example  the  Aleutians, 
the  Kuriles  and  the  islands  of  Japan;  tliey  show  lines  of  weakness  in 
the  crust  of  the  earth.  and  are  held  to  be  the  resuit  of  the  contraction 
of  the  sphère.  The  Caribbean  chain  is  coinposed  of  a  double  séries  of 
islands,  an  inner  line  alniost  entirely  volcanic,  and  an  outer  line, 
sedimentary  or  partly  sedinientary.  Of  the  first  line  are  Saba.  St.  Eustatius, 
St.  Christopher,  Nevis,  Montserrat,  the  Basse  Terre  of  Guadeloupe, 
Dominica,  Martinique,  St.  Lucia,  St.  Vincent,  the  Grenadines  ;  of  the 
outer  line  are  Anguilla,  St.  Martins,  St.  Bartholoniew,  Barbuda,  Antigua, 
Barbados,  the  Grande  Terre  of  Guadeloupe,  Marie  Galante.  The  Barbados 
are  coniposed  of  limestone.  Martinique  shows  liniestone  in  its  south- 
eastern  part. 

Mont  Pelé. 

The    island    of   Martinique    lies    almost    in    the    niiddle    of    the 
Caribbean  festoon,   with  the  sumniit  of  Mont  Pelé  in  lat.   14^  49"  N., 
aud  long.  61^  10'  W.  of  Greenwieh.    The  island  is  of  vory    irregular 
shape,  is  about  72  km  in  length,  is  from   K)  to  24  km  in  width,  and 
has  an  area   of  about   975  .«</.  km,     It   is    the    second   largest  of  the 
Lesser  Antillean  group,    being  exceeded  in  size  l)y  Guadeloupe  îilone. 
Before   the  vear  1902  Mont  Pelé  was  one  of  the  liiixher  mountains  of 
the  Caribbean    islands,    its    accepted  altitude  l)eing   K^ôO  ///  above  the 
sea.  Mont  Pelé  is  situated,  in  relation   to  tlie  rest  of  Martinique,  as  the 
Soufrière  is  to  St.  Vincent.     At  the  base    on  the  south  and  southeast 
there  are  two  jjfreat  transverse  vallevs.    that  of  the   ïioxelane    river  on 
the   west  and  that  of  the  Capot    river    on    tlie  east,    correspondiiig  to 
the    gorges  of  tlie   Wallibou    and    of   the   Kabaka    at  the    base    of    the 
Soufrière.  The  mountain  consists  for  the  inost  i)art  of  tuff  agglomerate 
which  has  resulted  from  the  weak  consolidation  of   débris    which   has 


709 

been  thrown  out  in  ancient  explosive  éruptions.  There  are  some  lava 
beds  in  the  composition  of  the  niountain,  certain  of  which,  like  the 
,,Goffin"  near  the  Rivière  Blanche,  are  flows,  while  some  in  the  upper 
part  of  the  old  cône  may  hâve  been  phigs  or  the  remains  of  spines. 
Deep  gorges  proceed  in  ail  directions  froni  the  sunimit  of  the  niountain. 
Most  of  thèse  are  largely  or  whoUy  valleys  of  érosion  ;  but  one,  the 
gorge  of  the  Rivière  Blanche,  seems  to  hâve  resulted  in  part  from 
the  action  of  volcanic  forces.  It  appears  to  hâve  begun  as  a  rent  toni 
in  the  ri  m  of  the  crater  by  one  or  more  explosive  éruptions. 

The  crater. 

Before  the  éruptions  began  the  crater  of  Mont  Pelé  was  somewhat 
oval  in  shape,  with  its  longer  axis  of  about  800  m  extending  from 
aortheast  to  southwest.  The  highest  point  of  the  rim,  and  of  the 
mountain  as  well,  was  at  the  northeastern  side,  where  Morne  Lacroix 
rose  to  the  altitude  of  1350  m  above  the  sea,  forming  a  rudely  conical 
mound  of  andésite  about  140  m  higher  than  the  gênerai  level  of  the 
rini  along  the  east  side.  From  the  foot  of  Morne  Lacroix  the  crater-rim 
decreased  gradually  and  irregularly  in  both  directions,  until  the  great 
V-shaped  cleft  in  the  southwest  quarter  was  reached.  At  the  north 
side  of  this  cleft  rose  the  rock-mass  known  as  Petit  Bonhomme 
(Ti-Bolhomme,  in  the  vernacular),  which  probably  had  an  altitude  of 
1220  m  before  the  éruptions.  On  the  south  side  of  the  cleft,  the 
obtuse  angle  of  the  rim  which  may  be  taken  as  marking  the  limits 
of  the  crater,  was  at  about  1070  ///,  according  to  aneroid  measurements 
made  iii  June,    HK)2,  and  March,   1903. 

The  two  rock-masses  just  mentioned  (Morne  Lacroix  and  Petit 
Bonhomme)  seem  to  hâve  ])een  the  only  rock-masses  in  the  rim  or 
walls  of  tlu»  crater.  In  tlie  south  side  of  the  gorge  of  the  Blanche 
u  ithin  100  m  of  the  point  above  indicated  as  the  limit  of  the  crater, 
iliere  is  (or  was  in  June,  11K)2)  a  comparatively  small  boss  of  rock. 
OtluT  rock-masses  in  the  niake-up  of  the  old  C(me  are  at  the  head 
ot"  the  Hivière  Sèclie  ;  in  two  j)ronoiinced  shoulders  in  the  southeastern 
part  of  the  mountain  (lieadwaters  of  Rivière  Roxelane),  and  in  a  bluff 
at  the  head  of  tlie  Rivière  Fahiise.  Thèse  indicate  the  occurrence  of 
lava  as  Hou  s  or  plugs  in  connection  with  one  or  moie  ancient  éruptions 
of  tlu*  voleano.  Tln'  author  is  inclined  to  refer  the  origin  of  Monie 
Lacroix  to  tln'  formation  of  a  s])ine  or  plug  like  that  which  has  charac- 
tiMJzed  one  phase  of  the  présent  activity,  and  the  other  masses  of  rock 
iioted  to  the  extrusion  of  lava  in  a  highly  viscous  condition  which 
cooled  without  forming  a  flow,  in  the  same  manner  as  has  happened 


710 

with  the  présent  new  cône.    In  the  Somma-ring  just  to  the  nortli  of 
the  great  crater  there  are    two  or  more  masses,  or  plugs,  of  rock. 

The  inner  walls  of  the  old  crater  dropped  precipitously  to  the 
altitude  of  700  m  above  the  sea,  where  there  was  an  uneven  plain 
300  m  across  in  which  was  situated  the  periodical  lake  known  as 
„rEtang  Sec".  The  gorge  of  the  Rivière  Blanche  continued  into  the 
crater  through  the  great  gash,  or  cleft,  in  the  southwest  wall.  Hot 
springs  were  known  to  exist  within  this  crater.  On  4  June,  1900, 
M.  Roger  Arnoux^),  a  raember  of  the  Société  Astronomique  de 
France,  visited  the  summit  of  the  mountain  and  noticed  two  small 
funiaroles  in  the  basin  of  l'Etang  Sec,  where  a  year  previously  the 
same  observer  had  seen  nothing  but  rich  végétation.  The  foliage  about 
the  fumaroles  had  been  destroyed  over  areas  30  to  40  m  in  diameter. 
M.  Ferdinand  Clerc,  a  planter  of  Martinique,  told  the  author  that 
he  visited  the  top  of  Morne  Lacroix  on  8  May,  1901,  and  from  that 
point  saw  steam  issuing  from  a  new  locality  in  the  southeastern  part 
of  the  crater.  Others  report  having  observed  several  fumaroles  in 
l'Etang  Sec  in  the  spring  of  1901,  but  it  was  not  until  March,  1902, 
that  the  fumaroles  were  sufficiently  strong  or  active  to  cause  gênerai 
comment  in  St.  Pierre  2). 

The  ancient  crater  bas  been  almost  filled  by  the  formation  of 
the  new  cône  of  éruption  within  it.  The  spiral  valley  vvhich  extended 
in  June,  1902,  from  the  gorge  of  the  Blanche  around  the  new  cône 
has  been  completely  filled  on  the  west  and  northwest  sides.  The  old 
rim  has  been  eut  back  from  Morne  Lacroix  toward  the  south  and 
southwest  to  an  indéterminable  extent.  The  enlargement  is  indicated 
by  the  widening  of  the  V-shaped  gash  and  by  the  sharp,  ragged  edge 
which  has  taken  the  place  of  the  rounded  edge  of  the  rim  which 
existed  in  June,  1902,  and  by  the  lenticular  portions  of  the  rim  which 
had  slipped  down  or  were  on  the  point  of  slipping  down  into  the 
crater  in  March,  1903.  The  enlargement  was  particularly  noticeable 
in  March,  1903,  in  the  southeastern  part,  where  an  angle  existed  in 
place  of  the  curved  contour  of  the  crater  wliich  was  observed  in 
June,  1902.  On  the  other  hand,  not  niuch  enlargement  can  hâve  taken 
place  toward  tlie  northeast,  judging  from  the  fact  that  in  March,  1903, 
the  roots  of  plants  were  observable  in  this  part  of  the  wall  of  the 
crater. 


*)  î?ee  Camille  Flammarion,  ^Les  éruptions  volcaniques  et  tremblements 
de  terre",  pag.  224,  where  M.  Arnoux's  account  of  the  éruption  is  given  in  full. 
*)  Arnoux,  loc.  cit. 


nf.  1.   Mont  Pelé  and  Vlclnltf,  Martinique,  F.  W.  I. 

Baned  upon   tht^  Ch.irt   of  the  French  Hydrographie  Service. 

Tlii;  avea  cross-lined  oliliquely  froiii  rÎRht  to  left  is  thiit  wbich  rei'eived  serious 
injurj  froiii  ash  durinj*  the  éruptions  of  8— 2()  May,  6  -lune  and  9  July.  1902. 
It  i«  Il  sLirfii(.'t;  of  about  8H  ^.  km,  The  portion  of  the  iiinp  lined  irom  left  to  right 
represcnts  the  additional  areu  (about  35  sq.  /.•mi  devagtnted  bj  the  éruption  ot 
m  Augu.Bt.  1002.  The  dotted  scctor  is  the  zone  of  annihilation  (about  28  ag.  ha}  of 
the  éruption  of  8  May,  1902.  The  boundarioB  of  ihis  zone  were  rather  sharp,  and 
«■(■rc  iiidieatcd  liy  the  poKilion  of  the  deairoyed  cahle-repair  ship  .Grappler'  off 
Ihe  mouth  of  the  Rivière  Jilnncbe.  on  the  weet,  and  the  burning  of  men  and 
bornes  on  the  Grand  Réduit,  half-way  from  St.  Pierre  to  Morne  Bouge,  on  the  eaat. 
Thi-  éruptions  of  August  and  Septt'niber,  1903,  seriously  affected  an  area  exten- 
diug  about  3  t"i  in  every  direction  from  the  crater.  judging  from  the  reports  of 
M.  J.  Giraud  published  in  the  Journal  OfËciel  de  la  Martiuique. 


712 


The  éruptions  of  1902. 

Mont  Pelé,  after  the  prolonged  warnings  already  mentioned, 
began  in  Mardi,  1902,  to  pour  out  sulphurous  gases  in  sufficient 
volume  and  strength  to  be  a  source  of  inconvenience  to  the  inhab- 
itants of  the  coast  région  between  Ste.  Philomène  and  Le  Prêcheur  ^). 
The  first  outthrow  of  cinders  or  lapilli  seenis  to  hâve  taken  place 
23  April,  1902.  On  3  May,  the  Usine  Guérin  at  the  mouth  of  the 
Rivière  Blanche  was  overwhelmed  by  the  mudflow  resulting  from  the 
bursting  of  the  retaining  wall  of  l'Etang  Sec  in  the  crater.  The  following 
day  ashes  and  lapilli  fell  to  such  an  extent  on  the  Pinaud  estate  at 
Macouba,  7  km  north  of  the  crater,  as  to  interfère  with  work  in  the 
canefields.  At  about  7 :  50  A.  M.,  8  May,  occurred  the  terrifie  explosion 
which  destroyed  the  beautiful  city  of  St.  Pierre,  the  j,Pearl  of  the 
Lesser  Antilles". 

After  the  first  éruption  the  walls  of  that  part  of  the  city  south 
of  the  Roxelane  river  were  alniost  îiltogether  entire.  The  explosion 
of  8  Mav  killed  the  inhabitants  and  set  the  citv  on  fire.  Several 
éruptions  between  8  and  19  May  sent  their  dust  clouds  as  far  as  the 
city,  but  seeni  to  hâve  wrought  little  damage.  The  second  great  éruption, 
that  of  20  May,  caused  much  havoc  among  the  walls  left  standing  by 
the  first.  This  éruption  completed  the  destruction  of  the  quarter  of  the 
city  lying  north  of  the  Roxelane,  razing  to  the  ground  every  building  that 
was  not  protected  from  the  fury  of  the  blast  by  being  under  the  lee  of 
the  bluff  along  the  river.  The  third  first-class  éruption,  which  occurred 
6  June,  was  considered  more  severe  than  those  jireceding  it.  but  it 
would  be  hard  to  say  that  it  wrought  additional  havoc  in  St.  Pierre, 
for  by  this  time  the  new  cône  rising  within  the  great  crater  had 
reached  such  proportions  and  had  filled  the  gorge  of  the  Rivière 
Blanche  to  such  an  extent  that  the  V-shaped  gash  had  lost  much  of 
its  directive  etfect  upon  the  explosions. 

The  8  May  éruption  seems  to  hâve  left  comparatively  little  dust, 
ashes  îind  other  volcanic  débris  in  the  city.  The  daily  record  for  the 
immediately  succeeding  days  is  incomplète,  but  the  next  éruption 
cloud  to  reach  the  city  seems  to  hâve  been  tliat  of  19  May,  when 
the  party  searching  for  the  body  of  the  United  States  consul  was 
driven  from  the  ruins.  Then  came  the  heavy  éruption  of  the  20  th. 
On  the  21  st,  when  an  éruption  sent  its  cloud  down  to  the  northern 
part  of  the  city,    and  on  the  22  d  the  author    was  in  the  ruined  city 


^)  „Les  Colonies",  25  Apiil,  1902,  quoted  by  Hovey,  Am.  Jour.  Sci.,  vol.  XVI, 
p.  270,  October,   1903. 


713 

He  observed  1*5  to  2  m  of  dust,  etc.,  in  Rue  Victor  Hugo  near 
the  théâtre.  The  amount  diminished  toward  the  south  until  at  the 
end  of  town  there  was  less  than  30  cm.  The  subséquent  éruptions 
seeni  not  to  hâve  augmented  this  amount  materially,  the  rains,  however, 
washed  great  quîintities  of  dust  and  lapilli  down  from  the  surrounding 
hills,  until  the  deposit  was  from  3  to  4  w  deep  in  many  parts 
of  the  city,  and  one  walked  along  the  street  on  a  level  with  the 
second  floors  of  the  houses. 

There  are  said  to  hâve  been  two  persons  in  the  city  during  the 
éruption  who  escaped  with  their  lives.  The  author  saw  one  of  thèse, 
the  prisoner  Joseph  Ludger  Sylbaris^),  at  Morne  Rouge  18  June,  1902. 
Sylbaris,  who  is  an  ignorant  negro,  born  about  1875,  was  in  a  soli- 
tary  confinement  cell  within  an  open  court  in  the  prison.  The  prison 
was  at  the  angle  of  Morne  Mirail  in  the  middle  of  the  city,  and  the 
main  portion  of  the  structure  caught  the  fuU  fury  of  the  explosion. 
The  cell  was  entirely  above  ground,  but  it  was  partly  protected  by 
the  bluff  behind  it.  It  was  perhaps  2*5  by  3*5  ;w  in  size,  had 
thick,  strong  walls,  double  door,  small  (about  20  by  30  cm)  grated 
window  and  a  chimney-like  ventilator.  Sylbaris  was  confined  hère  the 
week  before  the  éruption,  because  he  had  broken  his  parole  as  a  pri- 
soner at  large.  The  man  saw  and  knew  nothing  of  the  éruption  or 
its  phenomena  aside  from  the  facts  that  the  prison  burned,  and  that 
red  hot  dust  and  sand  sifted  into  his  cell  burning  hini  terribly.  Two 
persons  from  Morne  Rouge  passing  through  the  city  on  Sunday  res- 
cued  the  prisoner  after  he  had  lain  half-conscious  in  his  cell,  without 
food  or  water  for  nearly  four  days.  Sylbaris  did  not  note  any  strong 
sul])hurous  or  other  peculiar  odor  in  the  éruption  cloud,  but  his  évidence 
on  this  point  would   not  be  conclusive. 

There  were  many  illustrations  of  the  hurricane  force  with  which 
the  volcan ic  blast  swept  over  the  city,  but  in  addition  to  the  démo- 
lition of  the  walls  of  the  houses,  two  examples  stand  out  with  parti- 
cul;ir  proniinence -).  The  fîimous  statue  of  Notre  Dame  de  la  Garde, 
wliich  ovorlooked  the  city  from  tlie  heights  of  Morne  d'Orange,    was 

')  This  niiiue  is  spelled  difterently  in  varions  reports.  The  form  adopted 
In're  is  thut  found  in  the  Martinique  newspaper  , L'Opinion*,  7  August,  1902. 

^1  The  oft-quoted  statement  that  the  guns  of  the  battery  of  Ste.  Marthe 
on  Morne  d'Orange  were  dismounted  by  the  volcanic  tornado  is  erroneous.  The 
iiiithor  too  has  niade  the  statement  (Am.  Jour.  Sci.,  XIV,  p.  548,  Nov.,  1902)  on 
tlio  nuthority  of  others.  In  February,  1903,  he  visited  the  battery  and  saw  that 
tho  very  position  of  the  guns  and  their  dismenibered  carriages  show  that  they 
wero  diniuantled  by  man.  Persons  familiar  with  the  history  of  the  colony  state 
that  the  dismantling  was  done  years  before  the  éruption  took  place. 

90 


714 

hurled  from  its  pedestal  to  the  ground,  and  directly  after  the  éruption 
lay  on  the  farther  side  of  the  pedestal  from  îind  in  line  with  the 
crater,  with  its  foot  15  m  from  its  former  position  on  the  pedestal 
and  the  head  of  the  statue  was  still  farther  away  from  normal.  The 
statue  was  hollow,  about  3*5  m  high,  of  cîist  iron.  A  still  more 
striking  example  of  the  violence  of  the  propulsion  of  the  cloud  was 
the  condition  of  the  two  pairs  of  double  storage  tanks  of  a  distillery 
in  the  Fort  Quai-tier,  as  that  part  of  the  city  lying  north  of  the 
Roxelane  river  was  called.  Thèse  tanks,  which  were  made  of  boiler 
iron  fullj  a  centimeter  in  thickness,  were  riddled  with  holes  as  if  they 
had  been  bombarded  with  artillery.  The  holes  were  varions  in  size, 
some  being  about  50  cm  X  60  cm,  though  a  strip  a  meter  long  and 
25  or  30  an  wide  was  tom  from  the  edge  of  one  of  the  tanks.  Some 
holes  were  mère  cracks  in  the  bottoms  of  dents,  not  piercing  the  iron. 
The  direction  of  impact  was  from  the  crater,  and  it  was  évident  that 
the  stones  which  had  pierced  the  tanks  had  originated  there.  Two 
théories  to  account  for  the  projectiles  présent  themselves:  either  the 
stones  were  a  feature  of  the  éruption  cloud  which  rolled  down  the 
side  of  the  volcano,  and  give  us  some  measure  of  its  force,  or  they 
were  éjecta  which  had  been  cast  high  into  the  air  and  in  falling  back 
earth  had  encountered  an  éruption  cloud  which  diverted  them  from 
their  course  .  .  The  former  seems  by  far  the  more  reasonable  suppo- 
sition. 

Everywhere  on  the  flanks  of  the  mountain  one  sees  the  évi- 
dences of  mud-flows.  Thèse  flows  were  of  two  kinds;  torrents,  and 
streams  of  thick  material  like  molasses.  Both  were  formed  in  the 
same  manner,  through  the  saturation  of  cinders  or  dust  by  water 
beyond  the  point  of  equilibrium.  The  author  had  a  near  view  of 
thèse  torrents  and  flows  on  24  June,  1902,  in  the  valley  of  the  Rivière 
Sèche.  The  transporting  power  of  the  ash-laden  waters  was  great. 
Boulders  2  m  m  diameter  were  observed  carried  along  by  the  torrent, 
as  if  they  had  been  corks.  One  of  the  floods  in  the  Basse  Pointe  river 
left  a  rock  4  m  in  diameter  perched  upon  a  bridge  pier  5  m  above 
the  bed  of  the  stream  after  the  flood  had  subsided  Where  the  angle 
of  slope  was  sufficient,  the  eroding  power  of  thèse  heavily  laden  streams 
was  very  great.  One  feature  of  this  érosion  w^as  the  planing  and  grooving 
of  the  surface  of  the  old  agglomerate  where  the  avalanches  of  mud, 
sand  and  gravel  swept  over  it  on  the  exterior  slopes  of  the  old  cône. 
One  of  the  torrents  in  the  valley  of  the  Sèche,  which  hâve  just  been 
mentioned,  deepened  its  gorge  about  4  m  during  the  hour  in  which 
it  lasted.  It  should  be  said  however,  that  the  material  excavated  was 
the  somewhat  loosely  compacted  récent  éjecta  of  the  volcano. 


715 

On  the  middle  slopes  of  the  mountain,  300  m  above  tide, 
on  the  plateau  between  the  Rivières  Blanche  and  Sèche,  there  was  a 
place  where  many  of  thèse  avalanches  of  mud  and  stones  had  corne 
suddenly  to  rest  and  had  formed  a  great  pile  of  débris.  This  was 
where  the  28^^  slope  of  the  old  outer  cône  of  the  volcano  changed 
to  the  8^  or  10®  slope  of  the  lower  portion.  This  heaping  up  of 
débris  was  observed  particularly  in  June,  1902.  The  subséquent 
activity  of  the  mountain  covered  this  région  with  fresh  ashes  and 
lîipilli,  and  in  Februarv  and  March,  1903,  the  author  observed  there 
sonie  enomious  ejected  blocks.  The  largest  one  noted  was  about 
13  m  long  before  it  was  broken  by  its  fall.  Masses  4  and  5  m 
across  were  comraon.  Sonie  were  broken  as  they  came  to  rest, 
others  were  not  even  cracked.  A  part  of  the  journey  of  thèse  blocks 
must  hâve  been  through  the  air  as  projectiles,  but  undoubtedly  many 
of  them  rolled  and  bounded  long  distances  after  reaching  the  ground. 
Most  of  those  in  the  gorge  of  the  Rivière  Blanche  were  transported 
by  the  dust-flows  which  traversed  that  région  so  frequently.  On  the 
southeast  side  of  the  mountain  where  suitable  soil  was  left  to  préserve 
the  record,  many  dépressions  were  seen  in  June,  1902,  which  had 
been  caused  by  the  impact  of  falling  bombs  and  blocks.  Such  de- 
pressions  were  like  the  splashes  made  hy  throwing  stones  into  soft 
mud.  Thèse  masses  were  thrown  from  the  nevv  cône  in  an  incandescent 
condition,  but  thev  do  not  seem  to  hâve  been  actuallv  molten.  The 
l)locks  that  were  in  a  molten  or  partly  molten  condition  when  they 
left  the  cône  formed  the  bread-crust  bombs  which  are  to  be  found 
in  large  numbers  on  the  slopes  of  the  mountain.  Thèse  bombs  are 
small  in  size  when  compared  with  the  ejected  blocks,  rarely  exceeding 
Tu  ciii  in  «^reatest  dimension.  The  lariifest  bombs  seen  bv  the  author 
were  1*5  and  2  m  across,  aside  from  one  nearly  bm  in  leny^th  which  lay 
upon  tlie  slope  of  Morne  Lacroix  in  June,   1902. 

Before  the  éruption,  as  has  ])een  stated  already,  the  crater  of 
Mont  Pelé  was  characterized  ])v  a  great  V-shaped  cleft  in  the  south- 
westeni  wall,  extending  to  the  bottom  and  opening  directly  into  the 
'^ort^e  of  tlir  Rivière  Blanche.  This  cleft,  in  connection  with  the 
cunfining  ett'ect  of  tlie  high  walls  forniing  the  other  sides  of  the  crater, 
directed  toward  the  city  of  St.  Pierre  the  horizontal  component  of 
the  explosions  of  S,  19,  20.  20  May  and  ()  June.  Ever  since  the 
l)t'i;inning  of  the  cn'uptions  the  gorge  of  the  Blanche  has  been  the 
favorite  route  of  tlie  dense  clouds  of  steam  charged  with  dust,  cinders 
and  l)locks  which  hâve  issued  from  the  throat  of  the  volcano.  Before 
tlie  éruptions  began  the  gorge  had  a  depth  of  100  tn  or  more  in 
its    upper  reaches,    but  the  hundreds  of    dust-laden    steam-clouds,    or. 

90* 


716 

raore  briefly,  .  dust-flows" '),  which  hâve  traversed  it  hâve  nearly  filled 
the  half  of  its  length  near  the  crater  and  hâve  completely  obliterated 
the  half  toward  the  océan.  In  fact,  the  latter  has  been  changed  from 
a  gorge  into  a  sloping  plain  several  meters  above  the  old  borders 
of  the  gorge. 

Thèse  dust-flows  are  of  the  same  character  as  the  volcanic 
hurricanes  which  destroyed  St.  Pierre.  They  consist  of  highly  heated 
steam  charged  with  volcanic  dust  to  the  point  of  forming  a  mass 
which  acts  like  a  very  mobile  fluid.  Their  downward  motion  was  due 
to  the  force  of  the  explosively  expanding  steam,  influenced  always  by 
the  shape  of  the  opening  of  the  conduit  and  aflFected  by  the  „cush- 
ioning"  oi  the  atmosphère.  Such  clouds  often  hâve  traversed  the 
slope  of  the  cône  of  éruption  and  the  upper  part  of  the  gorge  of 
the  Blanche  at  a  velocity  of  from  80  to  lOOÀrm  per  bour.  The  ei-up- 
tion  cloud  of  the  moming  of  8  May,  1902,  is  said  to  bave  reached 
the  city  in  less  than  three  minutes.  Since  the  governor's  bouse,  the 
prison,  etc.,  forming  the  part  of  the  city  to  which  référence  probably 
was  made,  were  distant  about  7  km  in  a  straight  line  from  the  crater 
(l'Etang  Sec),  this  would  indicate  an  average  velocity  for  that  cloud 
to  that  point  of  not  less  than  140  km  per  hour  (about  39  m  per 
second).  Inasmuch  as  such  a  cloud  loses  velocity  very  rapidly  through 
expansion  and  through  friction  against  the  atmosphère,  its  initial  speed 
must  bave  been  enormously  greater  than  140  km  per  hour.  Such  a 
blast  would  bave  great  transporting  power  without  any  contained  dust 
or  sand,  while  with  the  enormous  amount  of  such  material  which  bave 
characterized  thèse  flows  from  Mont  Pelé  the  transporting  power 
would  be  greatly  incre^ised,  as  is  evidenced  by  the  great  blocks  of 
stone  to  be  seen  in  the  débris  filling  the  gorge  of  the  Rivière  Blanche, 

The  eroding  power  of  thèse  dust-flows  or  clouds  was  great. 
The  best  examples  of  such  érosion  which  were  seen  by  the  author 
were  along  the  upper  portions  of  the  bluffs  forming  the  left  (south- 
eastern)  wall  of  the  gorge  of  the  Rivière  Sèche,  and  on  both  sides 
and  the  eastem  end  of  Morae  Saint  Martin,  though  the  effects  were 
to  be  observed  on  ail  vertical  or  highly  inclined  surfaces  opposed  to 
the  blast  from  the  volcano.  Morne  Saint  Martin  is  one  of  the  radial 
ridges  of  old  tuflf-agglomerate  upon  the  flanks  of  the  mountain.  Its 
top  is  490  7n  (aneroid)  above  the  sea,  and  it  rises  abruptly  about 
200  m  above  the  Sèche-Blanche  divide,  or  plateau.  On  the  north  and 
northwest  it  descends  precipitously  into  the  gorge  of  the  Blanche, 
at   the    place    where    some    of  the    first  observers   of  the  May,    1902, 


*)  The  „ nuages  denses*   of  Lacroix. 


717 

éruptions  erroneously  located  their  „lower",  or  ^Soufrière",  crater  from 
which  thej  supposer!  the  first  great  éruption  clouds  to  hâve  originated. 
The  ridge  is  about  2  liin  distant  from  the  nearest  part  of  the  great 
crater,  and  is  directly  in  line  with  the  great  V-shaped  cleft  and  the 
upper  part  of  the  gorge  of  the  Blanche.  On  account  of  its  position 
it  has  been  traversed  by  scores  of  the  dust-flows,  or  clouds,  and  the 
surfaces  which  hâve  been  exposed  to  their  action  hâve  been  planed 
and  grooved  as  if  by  a  gigantic  artificial  sand-blast.  On  the  map 
pubUshed  herewith  the  cross-lined  portion  shows  approximately  the 
surface  devastated  by  the  éruptions.  The  zone  of  annihilation  was  a 
„V"  with  the  point  at  the  crater,  one  arm  passing  about  750  m  east 
of  St.  Pierre,  the  other  near  the  mouth  of  the  Rivière  Blanche  where 
the  Guerin  sugar  facto ry  is  located.  The  éruption  of  30  August,  1902, 
continued  the  dévastation  much  to  the  east  and  southeast,  and  destroyed 
the  town  of  Morne  Rouge  and  the  villages  of  Ajoupa  Bouillon  and 
Morne  Balai.  The  ashes  and  the  sand  fell  everywhere  upon  the  island 
and  farther  away.  The  dust  was  carried  hundreds  of  kilometers.  That 
of  30  August  fell  in  abundance  at  Guadeloupe,  200  km  to  the  north. 

The  „Spine". 

The  most  remarkable  feature  of  the  éruption  of  Mont  Pelé  and 
the  one  which  distinguishes  it  from  ail  other  volcanic  éruptions  within 
bistoric  times,  is  the  formation  of  the  enormous  „spine**  or  „obelisk" 
which  protruded  from  the  top  of  the  cône  of  éruption  and  attained, 
at  one  time  the  altitude  of  1585  m  above  the  sea. 

Such  spines  on  a  small  scale  are  reported  to  hâve  been  elevated 
duriug  the  éruption  of  Santorin  in  186G,  and  that  of  Vesuvius  in 
18î^5,  but  they  were  covered  up  or  destroyed  so  soon  by  the  further 
activity  of  the  volcanoes  that  their  existence  was  lost  sight  of  or 
forgotten. 

Persons  who  visited  the  crater  of  Mont  Pelé  on  27  April,  1 902, 
found  ^)  l'Etang  Sec  transformed  into  a  lake  200  m  •  in  diameter,  to 
the  east  of  which,  „back  against  the  walls  of  the  basin,  and  over- 
hanging  it  slightly,  rose  a  cône  ten  meters  high  and  fifteen  meters 
in  diameter  across  the  summif*.  This  cône  seemed  to  be  composed 
of  cinders  or  ordinary  lapilli 

On    5    May  Professer  Landes    of   the    Lvcée    in    St.    Pierre    was 

•  »■ 

in.si)eGting    the    crater   from    the  Perrinelle  estate,    well    up    upon    the 


^)  Les  Colonies  (St.  Pierre,  Martinique),  7  May,  1902.  Cited  from  the  Century 
Magazine  (New  York)  for  August,  1902. 


718 

western  slopes  of  Mont  Pelé,  when  l'Etang  Sec  burst  its  retaining 
wall  and  rushed  down  the  gorge  of  the  Rivière  Blanche  and  over- 
whelmed  the  Usine  Guerin.  He  makes  no  mention  ^)  of  the  présence 
of  a  new  cône  within  the  crater,  so  that  the  new  feature  could  not 
hâve  been  prominent  at  that  time. 

When  the  author  and  other  observers  on  board  the  U.  S.  tug 
^Potomac"  first  saw  the  mountain  on  21  and  22  May,  they  noted  the 
existence  of  a  cône  within  the  great  crater  which  evidently  was  the 
centre  of  éruption.  The  cône  seemed  to  be  between  100  and  150  meters 
in  height,  and  was  assumed  to  be  an  ordinary  fragmentai  cône.  Three 
first-class  éruptions  (8,  19,  20  May)  had  occured  by  this  time  and 
the  volcano  was  almost  continuously  in  great  activity.  On  26  May 
there  was  a  fourth  heavy  éruption.  On  1  June  Messrs.  Heilprin-), 
Varian  and  Kennan^)  stood  upon  the  crater-rim  and  saw  the  top  of 
the  new  cône  about  on  their  level,  1200  m  above  the  sea.  This  indi- 
cates  a  growth  of  500  iw  in  less  than  a  month,  if  vve  accept  the  alti- 
tude ot  l'Etang  Sec  as  bemg  700  w  above  tide,  the  élévation  usually 
given.  Great  masses  of  rock  were  seen  protruding  from  the  sides  of 
the  new  cône,  but  no  one  doubted  the  fragmentai  character  of  the 
cône.  No  spine  or  tooth  projected  far  above  the  gênerai  top  of  the 
new  cône  then  or  on  20  June  when  Mr.  George  Carroll  Curtis  and 
the  author*)  stood  on  the  eastern  rini  of  the  great  crater.  To  the 
author  it  seemed  that  there  was  a  shallow  crater  in  the  top  of  the 
new  cône,  surrounded  by  jagged  masses  of  rock.  On  29  June,  from 
the  French  gunboat  „Jouifroy",  Professor  A.  Lacroix •'^)  saw  a  point 
émerge  from  the  clouds,  but  its  altitude  (1353  w)  was  so  nearly  the 
old  altitude  of  Morne  Lacroix  that  it  was  not  recognized  as  being 
new.  On  6  July  Dr.  T.  A.  Jaggar,  Jr.®),  saw  a  projection  like  a 
shark's  fin  rising  from  the  southwestern  part  of  the  summit  of  the 
new  cône  to  a  height  estimated  at  about  GO  m  above  the  remainder 
of  the  summit.  About  the  middle  of  August  it  was  reported  on  the 
island  that  there  was  a  proniinent  projection  rising  from  the  top  new 
cône  ^),  but  H  e  i  1  p  r  i  n's  photographs  ®)  taken  24  August  do  not  show 

*)  Les  Colonies,  7  May,  1902. 

^)  Mont  Pelée   and  the  Tragedy   of  Martinique,    pag.    163.    —    The    J.  13. 
Lippincott  Co  ,  1903. 

•'')  The  Tragedy  of  Pelée,  pag.  157.  The  Outlook  Co.,   1902 

•»)  Bull.  Am.  Mus.  Nat.  Hist  ,  Vol.  XVI,  pag.  356. 

-')  Journal  officiel  de  la  Martinique,  24  October,  1902 

«)  Am.  Jour.  Sci  ,  IV,  XVll,  pag.  34.  Jan.,  1904. 

')  L'Opinion,  19.  August,  1902.  Fort  de  France,  Martinique. 

'')  Mont  Pelée  and  the  Tragedy  of  Martinique,  plate  facing  pag.  188. 


719 

such  a  feature,    though  he  states  \)  that   on  that  day  he  saw   „homs'* 
projecting  obliquely  from  the  south western  part  of  the  new  cône. 

Early  in  October  began  the  second  phase  of  the  activity  of  the 
volcîino,  the  élévation  of  the  great  spine  from  the  eastern  part  of  the 
new  cône.  On  10  October  from  the  observatory  at  Assier,  east  of  the 
niountain,  Lacroix 2)  saw  the  top  of  the  new  cône  projecting  above 


8  1  05-3  pm^little   cone  gonc 


fissure, 6-1  05 


5  I  05 


G 

L 


100 


200 

|_ 


30O 

-J 


Me  ters 


¥\g.  2.    Mont  Pelé. 


Profile  of  spine  as  seen  from  Morne  Fortuné,  St.  Lucia,   in  November,  1902,  and 

January,  1903.    After  sketch  by  Major  W.  M,  Hodder.  R.  E.,  communicated  to 

the  author  nnd  published  in  Am.  Jour.  Sci.,  Vol.  XVI,  p.  273,  1903. 


the  crater-rim  and  he  soon  became  convinced  that  the  new  portion 
consisted  of  soUd  rock,  not  débris,  and  that  Pelé  was  to  be  classed 
as  a  c  u  m  u  1  o  -  V  o  1  c  a  n  o,  a  theory  which  his  subséquent  observations  ^) 
and  those  of  his  colleague  Giraud,  and  of  Sapper^),   Heilprin^) 


^)  Ibid..  pag.   181. 

')  Comptes  Rendus.  27  October,  1902    Author's  separate,  pag.  2. 
^)  Comptes  Rendus,   6  April,  1903      La  Dépèche  coloniale,   30  April,  1903, 
pug.  97  etc. 

'}  Centralblatt  fiir  Min.,  Gcol.  u.  Pal  ,  1908,  pag.  348. 
■')  Science.  Vol.  XVII I,  pag.  184,  7  Aug.,  1908. 


720 

and  the  author  ^)  hâve  fully  confimied.  On  15  October  it  was  noted^) 
that  one  tooth  of  the  dentate  ridge  along  the  eastern  edge  of  the  top 
of  the  new  cône  rose  rather  prominently  above  the  others.  Three 
weeks  later  this  tooth,  or  spine,  was  100  fn  high,  and  in  eighteen  days 
more  (26  November)  another  224  m  had  been  added  to  the  altitude. 
The  rate  of  élévation  between  8  and  26  November  averaged  not  less 
than  12*4  m  per  day.  The  apex  of  the  spine  at  the  later  date  was 
5032  ft.  (1534  w)  above  the  sea,  according  to  Major  W.  M.  Hodder^), 


I 

r 

i 
i 


^?. 


Ci 

/ 

/ 


M' 
~l 

il 


SI  .Î2 

X       K 

<    < 


^\ 


«  ♦  0»,*  am. 


I 
I 

\ 
••A 


\ 


lOO 


200 

I 


300 


Meters 
Figr.  3.    Mont  Pelé. 

Profile  of  spine  as  seen  from  Morne  Fortuné,  St.  Lucia,  in  March  and  April,  1903. 
After  sketch  by  Major  W.  M.  Hodder,  R.  E,  communicated  to  the  autbor  and 

pubh'shed  in  Am.  Jour    Sci..  Vol.  XVI,  p    273,  1903. 


of  the  British  Royal  Engineers  stationed  at  St.  Lucia.  The  rate  of 
growth  was  not  uniform,  the  officiai  bulletins  of  the  French  com- 
mission showing  that  at  times  during  this  period  there  were  lossos  in 
altitude  which  were  quickly  recovered 


^)  Am.  Mus.  Journal,  Vol.  lll,  pag.  45,  July,  1903.  —  Century  Magazine. 
Vol.  LXVI,  pag.  757,  September,  1903.  —  A  m.  Jour.  Soi.,  IV,  xvi,  pag.  269. 
October,  1903. 

*)  Lacroix,  Comptes  Rendus,  1  Dec,  1902.  Author's  separate,  pag.  4. 

3)  Hovey,  Am  Jour.  Sci.,  IV,  xvi,  pag.  275. 


721 

Between  26  November,  1902,  and  3  January,  1903,  the  losses 
were  greater  than  the  gains  and  the  net  diminution  in  altitude  was 
about  ;04  m,  Great  slabs  fell  or  were  blown  from  the  western  portion 
of  the  almost  prismatic  colunin,  making  it  more  slender  in  form,  and 


1568  m 


o 

L 


loo 


l'Etant/  Sec 
700  m 


I 


300 


400 


soo 

I 


Met ers 


Fiff.  4.    Mont  VeU. 


Cross-seetion,  ftpproximately  t'unt  and  west.  throuf^h  the  northern  part  of  the 
«rater:  suiiimit  phiteau  and  basin  of  the  Lao  des  Palmistes  at  the  rij^ht.  Profiles 
<»f  20  Jiine,  1902,  and  Marrh,  lî'03.  constnicted  froni  photofçraphs  taken  and 
observations    mnde    l)y  the  author  for  th«»  Anierican  Muséum   of  Natural  History. 


sliiftiiiiT  its  axis  30  m  to  the  eastwanl.  From  about  this  time  the 
upward  niovement  predoniinated  again.  The  whole  mass  of  the  new 
coiie  seemcMl  to  rise  about  125  m  and  the  apex  of  the  spine  stood  as 
Wi<xh  as  bofore,  attaining  the  altitude  of  1508  m  ^)  bv  the  end  of  March  2). 

')  Lacroix.  Comptes  Rendus,  G  April,   1908.  Author's  sepanite,  pag.  3. 
-')  The  nuthor's  personal  observations  of  the  mountain  and  its  «urroundings 
durin»^'   this   })eriod   extended   from   17  February   to  1  March  inclusive,    and  from 

91 


722 

In  April  the  officiai  bulletins  of  the  French  commission  (from  which 
most  of  the  foUowing  items  are  taken;  record  a  loss,  but  in  May  the 
gain  was  greater  than  the  loss  and  on  .iO  May  the  maximum  altitude 
of  1 585  m  was  attained  ^).  During  the  night  of  30  May  the  spine  lost 
50  wi  of  its  altitude,  but  during  June  half  of  this  loss  was  recovered. 
The  activity  of  the  volcano  during  July  and  the  early  part  of  August 
changed  the  spine  completely,  causing  a  net  loss  of  1 75  m,  or  200  m 
since  30  May. 

The  „Doine". 

On  17  August  M.  Giraud  at  Morne  des  Cadets  noted  that  the 
„dome**  or  main  mass  of  the  new  cône  was  rising  bodily  in  connection 
with  a  marked  increase  in  the  activity  of  the  volcano.  This  inaugurated 
the  third  phase  in  the  history  of  thèse  éruptions.  The  dôme  rose  with 
occasional  losses  until  it  had  recovered  127  m  of  the  altitude  lost  bv 
the  spine,  but  22  m  of  this  height  was  lost  in  November  and  December. 
Much  fear  was  felt  during  August  and  September,  on  account  of  the 
marked  increase  in  activity,  that  there  was  to  be  another  great  éruption 
of  the  volcano.  The  dôme  altered  much  in  shape  from  day  to  day. 
At  one  time  a  spine  20  m  high  appeared  on  the  north western  part, 
but  it  endured  only  a  few  days.  The  activity  of  the  volcano  was 
centred  at  the  two  places,  one  in  the  southwestern  and  the  other  in 
the  nortlîwestern  part  of  the  new  cône,  which  were  particularly  important 
during  the  formation  of  the  great  spine.  The  numerous  slight  éruptions 
which  hâve  occurred  since  September  hâve  destroyed  the  western 
portion  of  the  „dome",  leaving  the  eastern  part  as  a  long,  abrupt 
ridge.  The  latest  reports  -)  received  state  thîit  the  remains  of  the  old 
great  spine  hâve  begun  to  rise  again  with  référence  to  the  rest  of 
the  cône. 

Origin  of  the  „spine". 

The  ejected  blocks  and  the  bombs,  especially  those  to  be  found 
in  the  material  fiUing  the  gorge  of  the  Rivière  Blanche,  give  some 
notion  of  the  composition  and  texture  of  the  new  cône  and  the  great 
spine.  They  are  of  lithoidal  as  well  as  densely  vitreous  hypersthene 
andésite.  Pumice  too  occurs  in  abundance.  Most  of  this  material  is 
perfectly  fresh  in  appearance  and  therefore  does  not  seem  to  bave  been 

19  Marclï  to  3  April  inclusive,    lo<^ether  with  a  perfect  view  of  tlio  coue  from   a 
sloop  becalmi'il  oit"  î?t.  Lucia,  15  Marcb. 

')  Heilprin,  tfcieiice,  Vol.  XVIII,  pag.  184.  7  August,  1903. 

2)  Bulletin  officiel  de  la  Martinique,  5  and  8  .Tan.,  1904. 


723 

derived  from  any  of  the  superficial  ancient  lava  flows  or  beds  of  the 
volcano.  The  pumiceous  breadcrust  bombs  hâve  the  usual  densely 
vitreous  skin  characterizing  such  niasses.  The  author  found  near  the 
basiii  of  the  Lac  des  Palmistes  one  partly  pumiceous  bomb  with  some 
of  the  old  tutf  agglomerate  adhering  to  it.  Evidently  this  mass  had 
been  in  contact  with  the  walls  of  the  conduit  through  the  old  tufl 
beds  of  the  mountain.  The  great  spine  showed  on  its  northeast  side 
a  comparât!  s'^ely  smooth,  almost  polished,  surface  which  was  vertically 
grooved.  When  viewed  from  the  east  in  the  light  of  the  rising  sun 
the  spine   resembled  an    enormous  white   monument   rising  above  the 


March,  1903. 


o 
L 


to« 


1 


X 


xoo 


3«« 


Meters 


Fi^.  5.    Mont  Pelé. 

Profile  of  the  „dome"  as  seen  from  Morne  Fortuné,  St.  Lucia,  in  September  and 
Deceinber,  1903.     After    sketch    communicated    to    the   author   by   Major   W.  M. 

Hodder,  R.  E. 


mountain.  The  true  color,  however,  of  the  northeast  side  of  the  spine 

was  a  reddish  brown  with  a  whitish  incrustation  over  part  of  it.  The 

Southwest    side    constantlv    showed    fresh    surfaces    on    account   of  the 

niasses  which  kept  ftiUing  from  it.  This  face  was  gray  or  reddish  gray 

in  color.  Tlie  spine  and  a  large    proportion    of  the  cône  is  composed 

of  «solid"*   lava.     i.   e.,   it  does    not  consist    of   débris,     except    for   the 

})()rtion   which  lias  fîillen  or  been  blown  off  from  the  solid  masses  and 

tliu  rclatively  sniall  aniount  of  ordinary  volcanic  fragments.  The  spine 

and  the  ribs  of  lava    hâve    been    rifted  in    every   direction    and    steam 

and  sulphur  ga^es  issue  at  times  from  the  cracks. 

91* 


724 

There  is  no  central  opening  or  pit-like  dépression  in  the  top  of 
the  new  cône  corresponding  to  the  gênerai  idea  of  a  crater.  Steam 
issues  with  vigor  from  ail  parts  of  the  cône  and  even  issued  from  the 
spine,  but  most  of  the  explosions  hâve  taken  place  from  the  south- 
western  slope,  above  the  gorge  of  the  Rivière  Blanche.  Minor  outbursts 
hâve  occurred  from  the  northwestern  slope  of  the  new  cône  on  the 
side  toward  Prêcheur.  There  is  no  one  definite  conduit  through  the 
cône  to  the  exclusion  of  others.  During  the  greatly  renewed  activity 
of  August  and  September,  1903,  the  whole  mass  of  the  cône  was  seen 
again  and  again  to  glow  with  vivid  incandescence  ^). 

The  vertical  fissures  in  the  spine  were  observed  to  become 
luminous  at  night  from  below  upward  and  the  light  died  out  gradually 
from  above  downward^).  The  angle  of  slope  of  the  northeast  side  of 
the  spine,  the  side  that  seemed  to  form  its  original  exterior,  was  from 
750  to  87», 

AU  thèse  considérations  lead  to  the  conclusion  that  the  cône  and 
its  surrounding  spine  consist  of  recently  solidified  lava  which  h  as  been 
pushed  up  bodily  into  its  elevated  position,  the  viscosity  of  the  imper- 
fectly  molten  andésite  being  sufficient  to  prevent  the  formation  of  a 
flow.  This  condition  was  first  recognized  by  Lacroix 3). 

The  puniiceous  texture  of  the  lava  shows  that  it  has  expanded 
as  it  has  issued  from  the  conduit  below  the  new  cône.  This  expansion 
in  connection  with  the  ascensive  forces  acting  from  below,  has  main- 
tained  the  great  mass  in  place.  Of  course  the  puniiceous  nature  of  a 
portion  of  the  new  cône  and  spine  has  reduced  the  spécifie  gravity 
of  the  whole  mass  and  has  rendered  easier  the  task  of  keeping  it  up. 
The  central  and  northeastern  portion  of  the  new  cône,  bearing  the 
great  spine,  has  kept  rising  with  référence  to  the  southern  and  south- 
eastern  portion  of  the  same  cône,  leading  one  to  infer  that  the  main 
conduit  of  the  volcano  is  below  the  northern  poiijion  of  the  new  cône. 
The  cathedral-like  outline  as  viewed  from  the  south  (see  figs.  2 — 4)  ; 
the  curved  form  of  the  northeastern  side  of  the  spine,  together  with  its 
external  «skin**  ;  the  vertical,  freshly  fi'actured  south  western  face  of  the 
spine,  and  the  concentration  of  continued  éruptions  in  that  part  of  the 
new  cône  near  the  base  of  the  spine  on  the  southwest  and  on  the 
northwest  (on  both  sides  of  a  ridge  extending  southwestward  from 
the  spine  at  an  altitude  of  about  1400  m  above  the  sea),  indicate  an 
explîination  of  the  origin  of  the  spine  as  distinguished  from  the  dôme 

M  J.  Ct  ira  ud.  Bull.  off.  de  la  Martinique,  Auguat  and  September.  1903. 
')  Lacroix,  Comptes  Rendus,  1  December,  19u2.  Author's  separate,  p.  5. 
^)  Comptes  Rendus,  27  October,   1902.    Author'a  separate,  p.  2.    Idem, 
1  December,  1902.  Author's  separate.  p.  5. 


725 

of  the  cône  :  The  northem  poiiion  of  the  cône  rose  as  a  whole  to  a 
greater  degree  than  the  southern  portion  and  would  hâve  formed  a 
continuons  donie,  had  there  been  no  continued  séries  of  slight  éruptions. 
Thèse  repeated  slight  éruptions,  however,  kept  destroying  the  south- 
western  portion  of  the  niîiss  as  fast  as  it  rose,  but  lett  the  northeastern 
part  to  fonu  the  spine.  The  spine  was  mucli  rifted  and  was  therefore 
too  weak  to  withstand  heavy  shocks,  hence  it  lost  parts  of  its  top 
and  sides  from  time  to  time.  The  activity  of  July  and  August,  1903, 
shook  off  the  spine  above  the  transverse  ridge  at  1400  m,  The  great 
activity  of  the  volcano  in  August  and  September,  1903,  was  accom- 
panied  by  the  élévation  of  the  whole  dôme  by  a  net  amount  of  120f» 
and  by  the  vivid  incandescence  of  the  whole  luass.  Diminution  of  the 
éruptions  led  as  before  to  renewed  destruction  of  the  southwestem 
poiiion  of  the  dôme  and  lefk  an  elevated  ridge  along  the  northeastern 
portion  of  the  cône  ^),  and,  as  already  stated,  according  to  the  January 
offlcial  bulletins  of  M.  J.  Giraud,  chief  of  the  French  volcano  com- 
mission on  Martinique,  a  new  spine  is  becoming  prominent  on  the 
spot  where  the  old  great  obelisk  stood. 

The  Soufrière. 

The  island  of  St.  Vincent  has  a  length  of  about  30  A:w,  a  width 
of  IG  ^7w,  and  is  about  350  sq.  km  in  area.  It  is  entirely  volcanic  in 
origin,  and  the  activity  has  progressed  from  the  south  to  the  iiorth. 
The  Soufrière  is  the  only  active  volcano  in  the  island  and  the  only 
niountain  possessing  a  crater.  Its  summit  is  about  165  km  nearly  due 
south  of  the  summit  of  Mont  Pelé,  in  lat.  13^  20'  N.  and  long.  6P  12'  W. 
of  Greenwich.  The  island  of  St.  Lucia  which  lies  between  Martinique 
and  St.  Vincent,  seems  older  than  either.  Upon  it  there  is  said  to  be 
no  crater  or  crateriform  mountain,  érosion  having  continued  long  enough 
to  destroy  such  topograpliic  features. 

The  Soufrière,  St.  Vincent,  has  two  craters:  the  great  or  „01d** 
crater,  utilized  by  the  éruption  of  the  year  1718,  and  the  .New"  crater, 
formed  at  the  side  of  the  old  crater  by  the  éruption  of  the  year  1812. 
Around  thèse  craters  upon  the  north  rises  a  wall  like  that  of  Monte 
Somma  around  Vesuvius.  It  is  the  remains  of  an  enormous  crater 
more  ancient  than  the  présent  craters.  Upon  the  accompanying  map  the 
cross-lined  portion  represents  the  part  of  the  island  most  desolated  by 
the  éruptions  which  began  in  May,  1902;  it  comprises  about  130  6-5.  Artw, 
a  third  of  the  en  tire  surface  of  the  island.  The  estâtes  Fancv  and  Owia, 

^)  Communication  from  Major  W.  M  Hodder,  RE,  of  St.  Lucia.  Dccem- 
ber,   1903. 


""'?* 

"^"'W 

-C^o»  i  Ë.lal> 

1    "" 

.n(,  «  M 

l.  >., 

"^X—Zr^"^  ^   >^ 

^^V>4 

Ss^^r—- ^ — ^  ^ 

>5^"' 

Ç^^JÎyii^  \\J^  .o-»^..K...r; 

^^W 

w 

MNOST<ïi^^N^..J]^^J;îry    \\J^^ 

f 

>^gj/ 

Fl^.  0.    The  Island  ol  St.  Viiieent,  B.  W.  I. 

Ba.iFii  upon  the  Bridah  Adiiiiralty  Charc. 
The  «re»  frose-lined  obllquelj  le  ibst  wbicb  recplvrd  serioiis  liijnry  froni  a»h  In  the  emptloni 
orHay,  IMS.  Thie  1*  abonl  11g  ag.  in  In  exiont.  Tho  dnttcil  iMirtlnn  nf  llila  lectlon  repreRenIs  the 
area  of  annihllsllon  ubiint  lOS  rq,  tml.  rnmiiiiondliig  to  tlie  Dui'ibikprd  zanc  of  slmilar  dpstruetioD 
si  Sloiit  PolO.  The:  Hrca  irn^s-liiipil  veitlcnllf  relurent»  the  addlttoiiBl  portion  of  the  tsl«iMl 
(abolit  19  sq,  tm)  wlilrb  vas  ii'tnpnrnrilv  di!veiliite(l  by  thn  i4'npttou  ol  3—4  Scptenitier.  ISOÏ 
irommunkalloii  of  T.  Mai'  «rcRor  M«<-  Douald,  E«(|.l.  Thtf  hcavv  trnptlous  of  15-16  (>c- 
loher,  190B  air.  W.  .i.  Durruiitp.  and  Ihii-e  of  ti-aO  Marrh.  ISOS  Ucv.  Thiiinan  HoFkPTbvj. 
Bcetn  uot  to  hnve  extoudi'd  tbc  areii  of  deali'actloti  be^yond  Ibe  limita  of  llie  prcccdlng  outbnrats. 
Tho  coaling  of  a.th  icrndtially   dtiiilnlehcil   lu  tlifpkiiess  from   theeo   areas   outirnrd   over    Ibe 

remaluder  of  the  Islaud. 
Reprodaced,  with   adilitloiis,   froiii   the  author'n  sketcb-ninp  In  Bulletin  Ain.    Mus.  Xai.    Hint. 


727 

in  tbe  extrême  uortheni  and  northeastern  part  of  the  island,  did  not 
receive  a  large  quantity  of  ashes,  probably  being  protected  from  the 
low  dust  cloud  by  the  Somma  ring.  The  portions  of  the  island  sufiFering 
the  most  were.  on  the  windward  side  of  the  mountain,  Georgetown,  Lang- 
ley  Park,  Orange  Hill,  Tourema,  Lot  14  and  several  other  estâtes  and 
the  Rabaka  river  (a  .dry^  river,  in  local  parlance):  on  the  west  side, 
Chateaubelair ;  Kichmond  and  Wallibou  estâtes;  Wallibou  river  (another 
„dry"  ri  ver  j  and  Trespé  and  Rozeau  valleys.  The  loss  of  life  (about 
1000  persons)  took  place  only  upon  the  windward  ^ide  (the  east). 
The  inhabitants  of  the  leeward  side  were  alarmed  by  the  rumblings 
of  the  mountain,  and  on  the  evening  of  6  May  ail  had  made  their 
escape  from  the  most  dangerous  zone,  excepting  one  man,  a  Portuguese, 
who  reniained  at  the  Wallibou  factorv  and  was  burned  to  death.  The 
first  devastating  éruption  took  place  7  May.  The  population  of  the 
devastated  area  was  estimated  at  4382  before  the  éruptions  began 

In  the  résidence  of  the  director  of  the  Langley  Park  estate,  one 
mile  north  oi  Georgetown,  twenty-one  ])odies  were  found  the  day  after 
the  tîrst  great  éruption.  An  eye-witness  (W.  J.  Durrant)  of  this  éruption 
told  the  author  tliat  the  black  cloud  that  rose  from  the  crater  at  two 
o'clock  in  the  aftemoon  of  7  May  passed  with  the  greatest  rapidity  toward 
the  east,  contrarv  to  tlie  direction  of  tlie  trade-wind.  After  some  moments 
the  cloud  split,  one  part  continuing  its  direct  motion,  the  other  returning 
toward  the  island.  AU  the  windows  of  the  east  side  of  this  house,  not 
the  side  toward  the  crater,  were  broken,  and  the  breakage  was  caused 
])V  the  returnintf  cloud.  The  return  cloud  was  driven  bv  the  trade  wind, 
assisted  by  the  sucking  of  the  atmosphère  toward  the  cône,  caused  by 
the  great  column  of  vapor  rising  from  the  crater  and  by  the  condensation 
of  the  highly  heated  cloud  after  its  first  displacement  of  the  air. 

There  are  persons  w^ho  were  saved,  in  spite  of  their  présence  in 
the  devastated  région  at  the  time  of  the  éruption.  A  large  number 
escaped  destruction  through  crowding  into  the  rum  cellar  of  the 
distillery  of  the  Orange  Hill  estate,  se  verni  in  the  cellar  of  the  house 
of  the  director  of  the  Lot  14  estate,  and  hère  and  there  one  or  more 
})ers()iis  who  had  taken  refuge  in  a  cellar  or  elsewhere.  Li  almost  ail 
cases  the  peuple  saved  were  in  rooms  with  ail  the  openings  closed 
a«j^;iinst  tlie  entrance  of  the  oniinous  cloud  with  its  burden  of  fatal 
l)iirning  tlust. 

The  secundary  pluMioniena  of  the  éruption  were  wonderful.  VVhen, 
on  '24  May,  lî:)U2.  the  author  approached  the  Wallibou  river  (on  the 
west  side).  so  niuch  steani  was  rising  that  at  first  it  seemed  that  an 
éruption  from  the  crater  was  in  progress.  It  was  like  the  roaring  of  a 
thousand    locomotives.     A  little  later  it  was   perceived    that  the  noise 


728 

was  due  to  the  vapor  rising  from  the  enormous  beds  of  hot  cinders 
which  almost  fiUed  the  gorge  of  the  WalHbou  river,  and  which  were 
being  dreuched  with  raiu. 

From  the  edge  of  the  gorge,  one  could  examine  with  some 
satisfaction  the  beds  of  cinders  and  the  secondary  ^)  éruptions  Thèse 
éruptions  acted  like  geysers  of  mud  or  of  black  sand.  When  they 
ceased,  it  seemed  as  if  one  looked  upon  a  manufacturing  village  with 
myriad  jets  of  steam.  The  appearance  on  30  May,  1902,  is  shown  in 
Plate  IX,  figure  1.  The  storras  of  the  succeeding  winter-season  carried 
almost  ail  thèse  cinders  to  the  sea,  clearing  the  gorge.  The  same  région 
on  7  Mardi,  1903,  is  shown  in  Plate  IX,  figure  2.  An  enormous  amount 
of  érosion  has  been  effected  in  this  gorge,  since  the  éruptions  of 
May,  1902,  fiUed  it  with  ashes. 

On  30  May,  1902,  the  author  was  fortunate  enough  to  see  several 
secondary  éruptions  in  the  gorge  of  the  Wallibou.  Such  éruptions  took 
place  when  the  water  of  the  river  or  of  a  shower  crept  in  among  the 
hot  cinders,  until  the  steam  engendered  produced  an  explosion  more 
or  less  violent.  One  observed  late  in  the  afternoon  of  this  dav  showed 
the  cauliflower  clouds  of  dust-laden  steam  and  other  features  of  an 
éruption  of  the  crater  itself,  and  sent  its  cloud  to  a  height  roughly 
estimated  at   1*5  hn  into  the  air. 

One  of  the  smaller  secondary  éruptions  lasted  a  half-hour,  and 
constructed  a  dam  across  the  stream.  Shortlv  afterward,  the  little  lake 
thus  made  rose  to  the  summit  of  the  dam,  and  rapidly  eut  its  way  to 
the  bottom.  In  this  manner  a  torrent  of  mud  was  formed  which  ran  Ut 
the  sea.  In  gênerai,  during  this  time,  the  river  was  so  charged  with 
cinders  and  mud  that  it  could  not  flow  except  in  irregular  pulsations  ; 
it  showed  the  action  of  a  heavily  overloaded  stream.  Its  eroding  power 
was  great. 

The  beds  of  ash  left  in  the  angles  of  the  gorges  retained  their 
heat  for  nionths.  The  author  saw  a  secondary  éruption  from  one  of 
the  residuary  beds  in  the  gorge  of  the  Wallibou  on  6  March,  1903, 
and  on  the  following  day  found  that  this  éruption  had  been  attended 
by  a  dust-flow  which  possessed  ail  the  characteristics  of  the  more 
famous  dust-flows  from  Mont  Pelé.  At  first  the  beds  of  ash  in  the 
Wallibou  had  a  thickness  of  20  to  30  m.  Their  cross-sections  as 
seen  in  March  showed  a  sinuous  line  near  the  top  which  distinguished 
the  surface  of  the  May,  1902,  ash  from  the  ash  deposited  by  the 
éruption  on  H  and  4  Septeniber,   1902. 

')  liy  a  „ secondary "  éruption  is  meant  one  which  does  not  hiive  a  pro- 
found  source. 


729 

On  the  easteni  side  of  the  island,  thèse  phenomena  were  repeated 
in  the  gorge  of  the  Rabaka  river,  which  was  filled  with  ash  in  the 
same  manuer  as  that  of  the  Wallibou.  Thèse  two  gorges  form  an 
almost  straight  line  across  the  island  between  La  Soufrière  and  the 
mountains  called  Morne  Garou.  The  bed  of  ash  es  in  the  Rabaka 
presented  from  a  distance  the  appearance  of  a  glacier.  The  secondary 
éruptions  formed  little  cônes  and  craters  on  the  surface  of  the  ash 
l)ed,  but  such  cônes  were  rapidly  washed  away  by  the  heavy  rains. 
There  was  as  much  érosion  in  the  bed  of  cinders  filling  the  gorge  of 
the  Rabaka  as  there  was  in  the  Wallibou,  and  perhaps  more.  Where  the 
gorge  left  the  mountains,  the  bed  of  cinders  seenied  to  be  more  than 
30  m  thick.  On  27  May,  1902,  the  writer  sa\v  secondary  éruptions 
occurring  from  the  beds  filling  the  Rabaka,  and  a  visit  to  the  locality 
a  few  days  later  showed  that  some  of  thèse  had  formed  a  hike.  The 
dike  of  this  lake  at  last  reached  the  top  of  the  wall  of  the  gorge 
itself,  and  then  the  waters  of  the  lake  found  their  exit  over  the  rim 
of  the  old  gorge,  cutting  a  ravine  which  soon  became  a  gorge.  In 
March,  1903,  this  new  gorge  was  seen  to  be  15  m  wide  and  30  to 
35  m  deep. 

Naturally  the  destination  of  ail  the  cinders  carried  out  from  thèse 
gorges  is  the  océan.  On  the  east  side  the  cinders  which  hâve  been 
washed  off  from  the  slopes  of  the  mountain,  the  ravines  and  the 
gorges  hâve  been  distributed  along  almost  ail  the  coast  of  the  island, 
but  particularly  from  Black  Poiut  on  the  south  to  Espagnol  Point  on 
the  north,  augmentiug  the  sea  beach  some  dozens  of  nieters.  A  long 
the  west  coast.  the  circumstances  were  différent.  From  the  Wallibou 
on  the  south  îis  far  as  the  village  of  Morne  Ronde,  2^2  /»*^w  to  the 
north  without  interruption,  and  for  at  least  3  hn  farther  to  the 
north,  with  interruptions,  the  old  sea  beach  lias  disappoared  for  a 
Ijreadth  of  100  ni  in  some  places.  This  phenomenon  was  caused  by 
the  shaking  of  the  mountain  during  the  éruptions  of  May,  1902.  The 
mouth  of  the  Wallibou  is  one  of  the  niost  important  of  the  places 
which  Juive  suffered  in  tliis  way.  Ail  ahmg  this  part  of  the  coast  one 
can  see  the  bluffs  characteristic  of  land  slides.  Directly  after  the  May, 
1902,   éruptions,  tliey  extended  into  the   water  without  any  shore  line. 

A  sinjple  calculation  gives  the  resuit  that  not  less  than  5,500,000 

cubic  meters  of   ashes    hâve  been  washed   out  of  the   Wallibou    gorge 

itself,  to  sav  nothin<f  of  the  thousands  of  cubic  meters  removed  from 

the  watershed  of  the  river.  The  shore  line  of  the  river  was  extended 

not     less     than     100    ui     hy     the     déposition     of    sédiment     between 

May,   1902,    and  March,    1903.     The  same    extension    happened  at  the 

mouth    of  the  liozeau    and  Larakai    rivers,    but   in  gênerai    along  the 

92 


730 

west  coast  one  cannot  find  the  new  sédiment  except  at  the  niouths 
of  the  rivers  and  of  the  ravines  where  there  is  some  beach.  The  remaining 
coast  is  too  précipitons. 

The  site  of  the  village  of  Richmond,  between  the  rivers  Richmond 
and  Wallibou,  was  covered  with  eight  or  ten  meters  of  cinders  and 
volcanic  dust.  Its  position  with  référence  to  the  Soufrière  was  like 
that  of  St.  Pierre  to  Mont  Pelé.  The  volcanic  blast  destroyed  almost 
every  vestige  of  the  village.  Bom])S  of  médium  size  are  to  be  found 
in  the  volcanic  débris  liere,  but  in  gênerai  the  ash  is  rather  fine  in 
texture.  The  bark  was  removed  from  the  trees  on  the  si  de  toward 
the  crater,  and  the  wood  was  charred.  while  the  other  side  was  almost 
uninjured.  The  Richmond  estate  on  the  terrace  just  above  the  village 
suflfered  total  destruction  from  the  éruption.  The  stone  house  of  tlie 
proprietor,  which  had  been  only  partly  rebuilt  after  the  damage  done 
by  the  hurricane  of  1898,  was  completely  ruined.  Directly  after  the 
éruptions,  the  bed  of  ashes  covering  the  flat  portion  of  the  terrace, 
resembled  perfectly  the  undulatory  surface  of  freslily  fallen  snow.  The 
storms  of  the  rainy  season  did  not  permit  this  surface  to  lemain  long 
undisturbed.  Channels  of  érosion  appeared  in  every  direction,  and  one 
saw  develop  under  his  eyes  complète  river  Systems.  Thèse  Systems  of 
drainage  were  most  perfectly  developed  upoii  the  slopes  of  the  ridges, 
and    are  a  prominent  feature  of  every  photograph  taken  at  that  time. 

The  volcanic  hurricane  passed  outward  in  ail  directions  from  the 
crater  during  the  great  éruptions.  One  finds  everywhere  upon  the 
eastern,  southern  and  western  slopes  of  the  volcano  overtumed  trees 
with  the  trunks  pointing  away  from  the  crater.  Such  trees  are  not  to 
be  confounded  with  the  overtumed  trees  on  Morne  Garou  which  were 
cast  down  bv  the  hurricane  of  \WH.  At  the  Soufrière  there  was  no 
notch  in  the  crater  rim  like  the  gorge  of  tlie  Rivière  Blanche  at 
Mont  Pelé  of  sufficient  depth  in  proportion  to  the  crater  to  direct  tlie 
explosive  force  in  one  direction.  The  notch  forming  tlie  head  of  tbe 
Larakai  gorge  on  the  west  side  of  the  crater  was  the  lowest  portion 
of  the  rim  and  was  not  more  than  270  m  lower  than  the  highest 
portion.  The  bottom  of  this  notch,  however,  was  not  less  than  o70  m 
above  the  bottom  of  the  crater,  so  that  the  exploding  cloud  had 
already  lost  some  of  its  force  through  expansion  before  it  reaclied 
this  part  of  the  crater  rim.  The  middle  of  the  southern  portion  ot 
the  rim  also  was  about  a.s  low.  At  the  Soufrière  the  heavv  dust-laden 
steam  cloud  swept  down  the  eastern,  soutliern  and  western  slopes  of 
the  volcano  propelled  ))y  the  full  force  of  tlie  horizontally  expandiiig 
portion  of  the  steam  cloud.  Tlie  horizontal  expîuision  was  probablv 
increasecl  by  the  cushioning  eft'ect  of  the  atmosphère  and  the  preceding 


731 

eruption-cloud.  The  northeni  third  of  the  crater  is  circled  by  the 
before-nieiitioned  Somma  ring  rising  125  m  higher  than  the  higbest 
portion  (the  northeni)  of  the  présent  crater.  That  part  of  the  cloud, 
therefore  which  went  toward  the  north  was  checked  in  its  advance 
l)v  havinjî  to  surniount  tliis  obstacle.  The  resuit  was  that  the  de  va- 
station  was  not  as  great  on  that  side  of  the  mountain,  and  the  cloud 
lost  its  momentum  before  reaching  the  Owia  and  Fancy  estâtes  at  the 
extrême  northern  and  northeastern  end  of  the  island,  and  they  were 
not  destroyed  by  tbe  éruption.  Parts  of  thèse  estâtes,  indeed,  were 
not  iniured  materiallv. 

In  May,  1902,  the  crests  of  the  radial  ridges  of  the  mountain 
were  covered  with  a  skin  sonie  centimeters  thick  of  fine  slippery  mud. 
This  was  composed  of  the  finest  dust  from  the  éruptions,  which  with 
water  formed  a  cement-like  substance  that  kept  its  position  on  the 
nearly  level  crests  of  the  ridges.  Upon  the  slopes  the  mud  from  time 
to  time  became  saturated  with  water  beyond  its  point  of  equilibrium, 
when  it  descended  the  ravines  in  avahmches  or  mud-flows.  The  upper 
reaches  of  the  mountain  were  covered  with  a  l)ed  of  the  same  fine 
nmd ,  which  was  at  least  2  m  thick  in  places.  This  formed  an 
ooze  which  was  extremely  laborious  to  traverse.  The  éruption  of 
Septemi)er,  1902,  covered  the  western  sk>pes  of  the  mountain  with  a 
hard  compact  coating  of  coarse  sand,  cinders  and  little  bombs.  Under 
this  coatinjjf  there  could  still  be  found,  in  March,  1903,  the  former 
laver  of  fine  stiff  mud. 

The  cône. 

The  ancient  cône  is  composed  of  several  beds  of  cinders  and 
flows  of  solid  lava  from  prehistoric  éruptions.  Dikes  are  rare  in  the 
island.  but  two  are  to  be  seen  in  the  north  side  of  the  crater  wall, 
Crossing  the  beds  of  cinders  and  lava  from  the  bottom  to  the  level 
of  about  9U()  m.  Measurement  ot  width  was  not  practicable,  but 
the  larger  dike  seemed  to  be  about  15  ;//  wide.  Numerous  ava- 
lanches from  the  walls  of  the  crater  occurred  during  ail  of  the  author's 
five  ascensions  of  La  Soufrière.  Without  doubt  the  upper  part  of  the 
crater  bas  enlarged  much  through  the  agency  of  thèse  avalanches 
since  the  commencement  of  the  éruptions,  and  will  continue  to  enlarge 
thus    until    the    re-establishment    of  végétation    checks  the  avalanches. 

The  crater. 

The  crater  is  a    great   pot-shaped    dépression  in  the    top  of  the 

mountain.     It    is    about    1*5  km    in    diameter    and   in  May,   1902,    the 

92* 


732 

author  estimated  its  visi])le  deptli  at  about  DM)  w  below  the  highest 
point  of  the  rim.  The  walls  of  the  crater  are  for  the  most  part 
vertical  or  alniost  vertical,  whether  they  are  of  agglomerate  or  of  lava. 
Below,  on  31  May,  1902,  as  on  the  3  and  10  of  March,  1903,  one 
could  see  a  lake  of  mud,  or  of  water  thick  with  l)lack  sand.  The 
lake  was  evidently  in  strong  ebullition.  Waves  traversed  the  surface 
and  steam  rose  in  force.  In  March,  1903,  it  seenied  as  if  the  surface 
of  the  lake  was  about  60  m  lower  than  on  31  May,  1902  That  is 
to  say,  the  crater  had  deepened  during  the  éruptions  of  September 
and  October,  1902.  Before  the  éruption  of  7  May,  1902,  there  was 
a  large  lake  of  clear  water  in  the  crater  which  was  of  renowned 
beauty.  Its  surface  was  almost  300  m  below  the  edge  of  the  crater, 
that  is  to  say,  it  was  600  ;//  above  the  level  of  the  sea.  Its  depth 
was  about  160  w.  AU  this  mass  of  water,  more  than  50,000.000  cubic 
meters,  seems  to  hâve  been  thrown  from  the  crater  at  one  o'clock  on 
the  afternoon  of  7  May,  1902,  causing  inundations  in  the  gorge  of  the 
Rabaka,  the  Wallibou  and  other  rivers. 

An  important  question  in  May,  1902,  was.  „Had  the  crater  of 
1812  taken  part  in  the  hew  éruptions?"  Without  having  had  a  perfect 
view  of  the  crater,  the  author  answered  the  question  negatively  at 
that  season  ^),  a  décision  which  was  confirmed  afterward.  The  crater 
of  1812  was  almost  filled  with  the  cinders  of  the  éruption  of  10  Octo- 
ber, 1902.  In  March,  1903,  there  were  fumaroles  in  the  mass  of  rock 
forming  the  wall  farthest  from  the  great  crater  Perhaps  they  were 
the  outlets  of  the  hefit  of  the  cinders  in  the  small  crater,  which  were 
probably  75  m  deep.  There  were  fumaroles  also  at  the  head  of 
the  Larakai  gorge  at  the  west  of  the  great  crater,  and  at  the  head 
of  the  Rozeau  valley  at  the  edge  of  the  crater.  Thèse  were  probably 
true  fumaroles,  connected  with  fissures. 

On  3  March,  190t3,  the  author  saw  small  éruptions  of  the  Soufrière 
which  possessed  the  characters  of  the  great  éruptions  and  were  very 
interesting.  At  the  beginning  the  lake  of  mud  was  much  agitated  for 
some  moments,  then  a  stream  of  black  mud  was  thrown  up  in  pul- 
sations. Trough  this  black  and  white  mass  lose  with  rumbling  a  strong 
column  of  steam,  charged  with  brown  and  gray  powder  and  sbowing 
beautiful  convolutions  resembling  cauliflower.  In  the  column  one 
could  see  stones  rising  like  rockets  with  trails  or  streamers  of  white 
steam  following  them.  On  thèse  days  (31  May,  1902,  3  and  10  March 
1903),  the  stones  fell  again  into  the  crater,  but  many  rocks  had  been 
thrown  ont    on   to    the  slopes  of  the  cône    within  a  few    days    before 


1)  Bull.  A.  M    N.  H.    Vol.  XVI,  p.  337. 


733 

the  ascejits  were  ruade    Tliey  made  dépressions  in  the  surface  of  the 
slopes.  Often  they  became  broken  in  falling.     Such    blocks    had  been 
heated  to  a  high  degree,  but  not  to   melting,  like  bombs.    The  great  . 
éruptions  of    tliis    séries    on  St.  Vincent   are  those   of  7  and  18  May,  ( 
3—4,   21   and  24  September,    16  October,   1902,    and    23-30  March,  ' 
1903.  Ail  hâve  been  characterized  by  the  expulsion  of  vast  quantities 
of  dust  and  lapilli,    accompanied  by  numerous  bombs  and   hot  stones, 
but    there    has    been    no  flotr   of  lava.     The    quantity    of  steani    was 
enornious  in  proportion  to   the  lava,    and  reduced  it  to  the  condition 
of  powder.     This  powder  charged  the  steaai,   so  as  to  form  a  highly 
mobile  fluid,  or  rather  a  dense,  heavy  cloud  having  some  of  the  pro- 
perties  of  a  fluid.  The  material  of  the  éjecta  is  a  hypersthene  andésite 
more  basic  than  that  of  Mont  Pelé. 

Summary  and  Comparisons. 

Two  lessons  stand  out  pre-eminently  among  those  taught  by  the 
Caribbean  éruptions  of  1902  and  903:  those  regarding  the  action  of 
dust-laden  clouds  of  exploding  steani,  and  the  construction  of  a  cumulo- 
volcano. 

The  éruptions  of  the  Soufrière  of  St.  Vincent  were  typical  ex- 
plosive outbursts  of  the  ordinary  type  with  a  great  amount  of  water 
vapor  présent.  The  overloading  of  the  steam-cloud  with  fine  dust 
caused  the  mixture  to  flow  like  a  highly  jnobile  fluid  down  the  slopes 
of  the  volcano  in  ail  directions  impelled  at  first  by  the  explosion  and 
aflerward  by  the  rapid  expansion  of  the  highly  heated  vapor,  which 
gave  the  rolling  cloud  the  high  and  destructive  velocity  of  a  hurricane. 
The  content  of  hot  dust  and  lapilli,  incandescent  on  leaving  the  crater, 
maintained  the  température  of  the  cloud  to  at  least  a  scalding  degree 
to  a  distance  of  fully  8'5  km  froni  the  crater.  From  the  cloud  advancing 
along  the  mountain  slopes  steam  rose  in  masses  carrying  enormous 
quantities  of  fine  dust  with  it.  The  column  of  steam  and  éjecta  rising 
verticallv  from  the  crater  possessed  the  cauliflower-like  convolutions 
and  other  familiar  characteristics  of  such  columns.  It  rose  far  above 
the  upper  limit  of  the  trade-winds  and  was  carried  toward  the  E.  S.  E. 
(contrary  to  the  trades)  at  the  rate  of  48  km  per  hour  by  the  currents 
of  the  atmosphère.  The  hoavy  outbursts  from  the  Soufrière  hâve  been 
as  numerous  as  thoî^e  from  Mont  Pelé.  Thev  hâve  been  more  violent 
in  character  and  bave  thrown  out  more  débris,  although  the  érection 
of  the  cône  at  Pelé  more  than  compensâtes  for  the  latter.  The  intervais 
between  the  éruptions  of  the  Soufrière  hâve  been  periods  of  relative 
or  entire  calm. 


734 

At  Mont  Pelé  the  earlier  exploding  dust-laden  steam  clouds  were 
iiot,  like  those  of  the  Soufrière,  free  to  expand  and  distribute  their 
force  radially  in  ail  directions.  The  great  outbursts  of  8,  19  and  20  Ma}' 
had  their  force  concentrated  and  directed  toward  the  southwest  by  the 
relations  of  the  vvalls  of  the  crater  to  the  gréât  V-shaped  gash.  Hence 
\  the  „zone  of  annihilation",  as  distinguished  froni  the  area  of  more 
temporary  dévastation,  of  thèse  éruptions  was  a  narrow  sector  of  a 
circle,  the  centre  of  which  was  the  crater,  while  the  eastern  radius 
passe d  about  750  m  east  of  St.  Pierre  and  the  western  passe d  scarcely 
500  m  west  of  the  mouth  of  the  Rivière  Blanche.  From  the  beginning 
there  was  some  radial  dispersion  of  the  dust-laden  éruption  clouds 
on  the  other  slopes  of  the  volcano,  but  this  did  not  assume  great 
importance  until  the  éruption  of  6  June,  1902.  By  this  time  the  top 
of  the  new  cône  was  on  a  level  with  the  eastern  part  of  the  crater 
rim  and  the  walls  of  the  crater  had  lost  much  of  their  directive  effect. 
The  change  was  more  marked  in  the  éruption  of  9  July,  and  w^heu 
the  great  éruption  of  30  August,  1902,  occurred  the  point  or  points 
of  exit  were  so  high  that  the  expansion  of  the  dust-laden  cloud  was 
uninterrupted  toward  the  east  and  southeast,  as  well  as  toward  tte 
southwest  and  west.  The  resuit  was  that  the  hamlet  of  Morne  Balai, 
the  western  half  of  the  village  of  Ajoupa-Bouillon  and  the  whole 
of  Morne  Rouge  were  destroyed.  Some  of  the  houses  in  Morne  Balai 
or  Ajoupa-Bouillon  were  not  set  on  fire  by  the  éruption  cloud  and  even 
the  dry  thatched  roofs  were  unscorched;  at  Morne  Rouge,  however, 
raany  houses  were  burned.  The  configuration  of  the  mountain  slopes 
protected  Le  Prêcheur  from  entire  destruction.  There  seems  to  be  no 
évidence  that  this  éruption  cloud  swept  with  violence  over  the  site 
of  St.  Pierre.  It  seems  probable  that  the  cloud  did  not  préserve  a 
scalding  or  burning  température  for  more  than  six  or  seven  kilometers 
from  the  crater,  even  iu  the  southern  section  of  a  circle  drawn  with 
such  a  radius.  The  concentration,  however,  of  the  May,  1902,  éruptions 
maintained  the  incandescence  of  their  clouds  to  a  much  greater  distance 
from  the  crater.  Persons  were  burned  by  the  steam  of  those  outbreaks 
who  were  about  10  km  in  a  direct  line  from  the  crater. 

The  construction  of  a  cumulo-volcano  has  been  seen  in  the 
érection  of  the  new  cône  and  its  wonderful  spine  at  Mont  Pelé.  The 
élévation  of  the  cône  seems  to  be  due  to  the  exudation  of  extremely 
viscous  lava,  in  the  same  manner  as  foam  rises  from  an  open  bottle 
of  Champagne.  Some  of  this  lava  is  pumiceous  in  texture,  while  the 
rest  is  denselv  vitreous  or  partlv  lithoidal.  The  material  has  been  too 
rigid  to  flow  on  reaching  the  surface  and  it  lias  risen  until  equilibrium 
has    been    established    between  the    ascensional  forces  and  the  weight 


736 

of  the  niass,  the  ascensional  forces  being  assistée!  in  raaintaining  the 
cône  by  friction,  by  the  rigidity  of  the  partly  cooled  mass  and  by 
the  expansion  of  the  cône  to  a  greater  cross-section  than  that  of  the 
deepseated  conduit.  A  rough  estimate  of  the  mass  of  the  cône  makes 
it  175,000,000  w^.  If  the  spécifie  gravity  of  the  cône  as  a  whole 
is  only  1-5,  its  weight  would  be  257,500,000,000  kg^  an  indication 
of  the  enornms  power  which  has  been  exerted  hère.  The  formation 
of  the  cône  would  seem  to  be  a  function  of  extrême  viscosity  of  the 
hiva  combined  with  abundant  supply  of  water  and  a  comparatively 
niild  continued  activity.  The  éruptions  of  the  Soufrière  hâve  been  too 
violent,  the  periods  of  rest  too  complète  and  the  viscosity  of  the 
more  basic  lava  too  low  to  permit  of  the  formation  of  a  lava  cône 
with  or  without  a  spine  within  the  crater  of  the  St.  Vincent  volcano. 


Bibliography  of  literature  on  the  West  Indian  éruptions 

published  in  the  United  States. 

Ailes,  Milton  E.  „What  the  United  States  did  to  relieve  the  West  Indian 
Sufferers."  CoUier's  Weekly,  \ol.  29,  May  31.  1902.  Authoritative  account  of 
the  mariner  in  which  Président  Roosevelt,  Congress  and  the  Departments  of 
State,  War,  Navy  and  Treasury  coôperated  in  providing  the  means  for, 
organizing  and  despatching  the  relief  ships  .  Dixie"  and  others. 

Anonymous.  The  principal  illustrated  weeklies  pubHshed  in  New  York,  viz. 
„ColIier's  Illustrated  Weekly**,  „Harper'H  Weekly*  and  ^Leslie's  Weekly",  for 
the  weeks  ending  May  24  and  31  and  June  7,  14,  21  and  28,  1902,  contain 
many  interesting  and  valuable  photographs  showing  Mont  Pelée  and  the  Soufrière 
before  and  after  the  éruptions  began.  Descriptive  articles  detailing  some  of 
the  observations  made  by  the  correspondents  of  the  periodicals,  were  published 
in  connection  with  thèse  issues  :  the  more  important  of  the  unsigned  articles 
are  listed  in  this  bibliography  under  the  heading  Anonymous,  the  signed 
articles  ure  listed  under  the  names  of  their  authors.  Of  thèse,  the  séries  in 
pCollier's  Illustrated  Weekly'  is  the  most  complète. 

—  „The  disaster  in    the  West  Indies    nnd  its  exi)lanation.-'    Sci.  Am.,    LXXXVI, 

p.  365,  May  24,  1902.  Early  détails  as  gathered  from  télégraphie  accounts 
of  newspaper  correspondents,  with  statements  of  théories  of  vulcanism  and 
seismism. 

—  „A  Scientific  Witness  of  Pelée's  éruption."  8ci.  Am.,  LXXXVI,  p.  392,  June  7, 

1902.  Cites  observations  made  by  K.  T.  Hill. 

—  ^Earthquake  recorders   iii  America."*     Ibid.  p.  400,  June  7,  1902.    No    trace  of 

disturbance  in  seismographs  in  lialtimore  from  éruptions  on  Martinique  and 
St.  Vincent. 

—  „A  daring  investigation  of  Mont  Pelée.  *   Sci.  Am.-,  LXXXVI,  p.  410,  June  14, 

1902.  Editorial  description  of  A.  Heilprin's  ascents  of  May  31  and  June  l, 
citing  observations  made. 


736 

Anonymous.  ,The  Ruina  of  St.  Pierre."  Sci.  Am..  LXXVI,  p.  483,  June  21,  1902 
Of  interest  for  the  illustrations. 

—  ^Analysis  of  Mont  Pelée's  volcanic  dust."  Sci.  Ani.,  LXXXVII,  p.  19,  July  12, 

1002.  Gives  gênerai  statements  only  regarding  the  chemical  composition  of 
dust  frora  éruption  of  the  Soufrière  of  St.  Vincent,  not  of  Mont  Pelée. 

—  , Assistance  rendered  by  Ihe  United  States  to  the  Sufferers  from  the  Volcanic 

Eruption  at  Martinique."  Papers  relating  to  the  Foreign  Relations  of  the 
United  States,  1902,  pp.  412—417.  Washington  1903.  Officiai  documents 
and  reports. 

—  „ Assistance  rendered  by  the  United  States  to  Sufferers  from  Volcanic  Eruption 

at  Saint  Vincent,  Windward  Islands."  Papers  relating  to  the  Foreign  Relations 
of  the  United  States,  1902,  pp.  523—528.  Washington  1903.  Officiai  documenta 
and  reports. 

—  „The  Destruction  of  St.  Pierre."  Harper's  Weekly,  vol.  XLIV,  p.  716,  June  7,  1902. 

—  Borchegrevink,  CE.  „History's  greatest  disaster."  Frank  Leslie's  Popular 

Monthly,  vol.  liv.  July  1902.  ^Martinique  Supplément  ,  pp.  I— XVI.  Popular 
in  character. 

Branner,  John  C.  »Is  the  Peak  of  Fernando  de  Noronha  a  volcanic  plug  like 
that  of  Mont  Pelée?"  Am.  Jour.  Sci.,  vol.  XVI,  pp.  442—444,  Dec.  1903. 

Church,  J.  R.  „The  Mai*tinique  Pompeii."  Scribner's  Magazine,  vol.  XXXII, 
pp.  20a—20dy  July  1902.  Popular  in  character. 

Clay  ton,  Henry  Helm.  ^The  volcanic  éruption  in  Martinique  and  possibly  coming 
brilliant  sky  glows.**  Science,  N.  S.,  vol.  XV,  p.  791,  May  16,  1902. 

Curtis,  George  Carroll.  „Looking  into  the  Caribbean  Craters."  Century  Magazine, 
vol.  LXV,  pp.  420-484,  Dec.  1902 

—  „Note   on   the  West  Indian   éruptions  of  1902."  Am.  Geol.,  vol.  XXXI,  p.  40, 

January  1908. 

—  „Secondary  phenomena  of  the  West  Indian  volcanic  éruptions  of  1902.*  Jour. 

Geol.  vol.  XI,  p.  199,  Feb.—March  1903. 

D il  1er,  J.  S.  „ Volcanic  rocks  of  Martinique  and  St.  Vincent.*  Nat.  Geog.  Mag., 
vol.  XII 1,  pp.  285—296,  July  1902. 

Heilprin,  Angelo.  „Mont  Pelée  in  its  might."  McClure's  Magazine,  vol.  XIX. 
pp.  359—868,  August  1902. 

—  „Mont  Pelée  and  the  ruins  of  St.  Pierre.*  Youth's  Companion,  vol.  LXXVI,  pp.  471 

and  472,  Oct.  2,  1902. 

—  „Mont   Pelée    and    the    Tragedy    of   Martinique."    8vo,    pp.    XI V^,  835,    many 

illustrations.  Philadelphia,  J.  B.  Lippincott  Co.,   1903. 

—  ,The  Ascending  Obelisk  of  the  Montagne  Pelée."  Science,  N.  S.,  XVII,  p.  184, 

August  7,  1903. 

—  «The  Ascending  Obelisk  of  the  Montagne  Pelée."    Pop.  Sci.  Monthly,    LXUI. 

p.  467.  Sept.  1908. 

Hillebrand,  W.  F.  „Chemical  discussion  of  analyses  of  volcanic  éjecta  from 
Martinique  and  St.  Vincent."  Nat.  Geog.  Magazine,  vol.  XIII,  pp.  296 — 299, 
July  1902. 

Hill,  R.  T.  rThe  volcano  sy^^tems  of  the  Western  Hémisphère."  Century  Magazine 
vol.  LXIV.  pp.  473-463,  July  1902. 

—  ,. Report  by  Robert  T.  Hill  on  the  volcanic  disturbances   in  the  West  Indies." 

Nat.  Geog.  Mng.,  vol.  XIII,  pp.  223—267,  July   1902. 

—  „Mont  Pelée's  Secret."   Collier's  Weekly,  vol.  XXIX,  No    13,  June  28,  1902. 

—  „A  Study   of  Pelée.    Impressions   and    conclusions    of  a  trip    to  Martinique.*' 

Century  Magazine,  vol.  LXIV,   pp.  764—785,  Sept.  1902. 

Hitchcock,  C.  U.  .Récent  théories  of  volcanic  action."  Independent,  vol.  LIV, 
pp.  1287—1290,  May  29,  1902. 

Hovey,  E.  0.  „A  Visit  to  Martinique  and  St.  Vincent  after  the  great  éruptions 
of  May  and  June  1902.*   Am.  Mus.  Jour.,  vol.  II,  p.  57,  Oct.   1902. 


737 

—  „Martinique  and  St.  Vincent:  a  preliminary  report  upon  the  éruptions  of  1902.* 

Bull.  Am.  Mus.  Nat.  Hist.,  vol.  XV'I,  pp.  333-372,  Oet.  1902. 

—  ^Observations   on    the    éruptions   of  1902   of   La   Soufrière,    St.  Vincent    and 

Mt.  Pelée.  Martinique."  Am.  Jour    Sci.,    vol.  XIV,  pp.  319,  Nov.  1902. 

—  „The  éruptions  of  La  Soufrière,  St.  Vincent,  in  May  1902."    Nat.  Geog.  Mag., 

vol.  Xlll,  number  12,  pp.  444—459,  Dec.  1902. 

—  ,.The  Volcanoes  of  the  Caribbean  Islands."  Sci.  Am,   Suppl.,  LVI,  pp.  23011 — 

23014,  July  11,   1903. 

—  «Martinique  and  St.  Vincent  revisited.*  Am.  Mus.  Jour.,  vol.  III,  p.  41,  July  1903* 

—  „A  Wonderfui  change  in  Pelée."  Centui^  Magazine,  voL  LXVI,  pp.  757 — 762, 

^ept.  1903. 

—  „The  New  Cône  of  Mont  Pelée  and  the  Gorge  of  the  Rivière  Blanche,   Marti- 

nique."  Am.  Jour.  Sci.,  vol.  XVI,  pp.  269—281,  Oct.   1903. 

—  „Mont  Pelée  from  May  to  October  1903."  Science,   N.  S.,  XVIIJ,  p.  638—634, 

Nov.  13,  1903.  Describes  destruction  of  spine  and  growth  of  dôme 

—  „The   Marvelous  Obelisk  of  Mont  Pelée."  Sci.   Am.    Suppl,  LVI,    pp.  23,  354, 

Dec.  5,  1903. 

J  a c  c  ac  i,  A.  F.  „Pelée  the  destroyer."*  McClure's  Magazine,  vol.  XIX,  pp.  401—  416, 
Sept.  1902. 

Jaggar,  T.  A..  Jr.  >Field  notes  of  a  geologist  in  Martinique  and  St.  Vincent." 
Pop.  Sci.  Monthly,  vol.  LXl,  pp.  352—368,  August  1902. 

—  „The  crater  of  the  Soufrière  volcano,  St.  Vincent."  Harper's  Weekly,  vol.  XLVI, 

p.  1281,  Sept.  13,  1902. 

—  «Initial    Stages   of  the   Spine   on  Pelée."     Am.  Jour.   Sci.,    vol.    XIV,   p.   34, 

Jan.  1904. 

—  „The   éruption   of  Pelée,   July   9,  1902."     Pop.   Sci    Monthly,    voL  LXIV,  pp. 

219-231,  Jan.  1904. 

—  „The  éruption  of  Mount  Pelée  1851."     Am.    Nat ,   vol.  XXXVIII,   pp.  51—73, 

Jan.,  1904.  This  paper  is  a  translation  of  the  report  of  the  Government 
commission  consisting  of  Messrs.  Le  Prieur,  Peyraud  and  Rufz,  which  was 
instituted  by  the  Government  to  investigate  the  phenomena.  The  aulhor  of 
the  French  document  seems  to  hâve  been  Dr,  Rufz. 

Kemp,  J.  F.  «Earthquakes  and  volcanoes.*  Century  Magazine,  vol.  LXIV,  pp. 
593—709.  August  1902. 

Kennan.  George.  ,The  Tragedy  of  Pelée.**  Outlook,  vol.  LXXI,  June  28  to  August 
16,  1902,  inclusive.  Published  in  book  form,  pp.  VU,  259.  New  York,  The  Out- 
look Co.,  1902. 

La  ne.  Alfred  C.  ^.Absorbed  Gases  and  Vulcanism."  Science,  N.  S.,  XVIII,  p.  760, 
Dec.  11,  1903. 

Lead béate,  E.  E.  ,Record-breaking  Mont  Pelée."  Stereoscopic  Photograph, 
vol.  II,  p.  66,  Sept.,  1902. 

McGee,  W.  J.  ,.The  West  Indian  disaster."  Am.  Monthly  Review  of  Reviews, 
vol.  XXV,  pp.  676—686,  June  1902. 

—  „The  Antillean  Volcanoes."  Pop.  Sci.  Monthly,  vol.  LXI,  pp.  272—281,  July  1902. 

MoKee,  S.  S.  „Most  fatal  and  frightful  disaster  of  our  times."  Leslie's  Weekly, 
vol.  XCIV,  pp.  562-565,  June  12,  1902. 

Ober.  F.  A.  „The  Destruction  of  St.  Pierre."  Collier's  Weekly,  vol.  XXIX» 
Muy  24,   1902. 

—  ,.A  Ruined  American  Eden."     Munsey's  Magazine,   vol.  XXVII,   pp.  612-616, 

July,   1902. 

Page  Jame>«.  „Report8  of  vessela  as  to  the  range  of  volcanic  dust"  (from  Mont 
Pelée  and  the  Soufrière  on  St.  Vincent).  Nat.  Geog.  Mag.,  vol.  XIII,  pp. 
299-301,  July   1902. 

98 


738 

Parel.  G.  ,A  graphie  record  of  the  Martinique  dUa^ter.  Being  a  letter  written 
by  the  Vice-General  of  the  island^  in  the  form  of  a  Jonmal.  Mav  2—21.  1902, 
to  the  absent  Bishop  of  the  Diocei'e."'  Centarr  Magazine,  vol.  LXIV.  pp. 
610-617.  Anguit  IS02. 

Reid  c*.  C.  ,The  catastrophe  in  St.  Vincent.  Narrow  escapes  from  Soufrière 
—  observations  and  narratives  bj  two  eye-witnes«es.*  Centnrv  Magazine,  vol. 
LXIV.  pp.  634-642,  Augnst  1902. 

Rost,  E  C.  „Mont  Pelée  in  Emption.^  Sci.  Am.,  LXXXVII.  pp.  106—108. 
August  16,  1902.  The  author  is  a  photographer  and  six  of  his  photographs 
are  reproduced  hère;  three  of  thèse  show  stages  in  the  éruption  of  9  July,  1902. 

Russe  II.  Israël  C.  ,The  récent  volcanic  éruptions  in  the  West  Indies  '  Nat. 
Geog.  Mag..  vol.  XIII,  pp.  267—285,  July  1902. 

—  .Phases  of  the  West   Indian   éruptions.*    Century  Magazine,    vol.   LXIV.   pp. 

786—800,  Sept.  1902. 

^The  Pelée  Obelisk.**  Science.  N.  S.,  XVIII,  pp.  792—795.  Dec.,  1903. 

—  .Criteria  relating  to  Massive-Solid  Volcanic  éruptions."  Am.  Jour.  Sci..  XVII, 

pp,  253—268,  April  1904. 

Scott,  E.  S.  „The  éruption  of  Mont  Pelée.*  Cosmopolitan  Magazine,  vol.  XXXIII. 
pp.  243—262,  July  1902. 

—  „The  destruction  of  the  ,Roraima  .•  Leslie's  Pop.  Monthly.  vol.  LIV,  pp.  233—248. 

July  1902. 

Seibold,  L.  „A  Visit  to  a  Dead  City."  Colliers  Weekly.  vol.  XXIX,  pp.  7—9. 
12,  13,  June  14,  1902. 

Shaler,  N.  S.  «The  nature  of  volcanoes.*  N,  Am.  Rev.,  vol.  CLXXIV.  pp.  730 — 
741,  June  1902. 

Spencer.  J.  W.  „Geological  Age  of  the  West  Indian  Volcanic  Formations." 
Am.  Geol.,  vol.  XXXI,  pp.  48—51,  Jan.  1903. 

Taylor,  C.  P.  ..The  worlds  greatest  disaster  **  Everybody's  Magazine,  vol.  VIÏ, 
pp.  57—71.  July  1902. 

Tin d al,  Marcus.  „Where  the  earth's  crust  is  weak.*  Pearson's  Magazine,  vol. 
XIV.  pp.  743-763,  July,  1902. 

Verrill,  A.  E.  «Causes  of  the  sudden  destruction  of  life  in  the  Martinique  vol- 
canic éruption.*     Science,  N.  S.,   vol.   XV,   p.  824,  May  23,   1902,  Half  page. 

—  „Peculiar   character   of  the  éruption  of  Mont  Pelée,   May  8.**    Am.   Jour.    Sci., 

vol,  XIV,  p.  72,  July  1902. 

Walsh,  George  E.  „ Volcanic  products  that  kill.*  LesHe's  Weekly,  XCVI,  p.  520, 
May  29.  1902.  Discusses  éjecta  and  gases.  Popular  in  character.  No  original 
observations. 

Wiechmann,  F.  G.  ,.Analy&is  of  dust  from  Martinique  éruption.  Collected  on 
board.  ,Alesandro  del  Bueno.*  100  miles  from  St.  Pierre.*  Science,  N.  S.,  XV, 
p.  911,  June  6,  1902. 


Abbreviations. 

Am.  Geol.  =  American  Geologist. 

A  m.  Jour.  Sci.  -=  American  Journal  of  Science. 

Am.  Mus.  Jour.  =  American  Muséum  Journal. 

Am.  Nat.  =  American  Naturalist. 

Bull.  Am.  Mus.  Nat.  Hist.  =  Bulletin  of  the  American  Muséum  of  Natural 

History. 
N.  A  m.  Rev.  =  North  American  Review. 
Nat.  Geog.  Mag.  ^  National  Géographie  Magazine. 
Pop.  Sci.  Monthly  =  Popular  Science  Monthly. 
î^ci.  Am.  =  Scientific  American. 
Sci.  Am.  Suppl.  =  Scientific  American  Supplément 


ExplanatioQ  of  Plate  II. 


Fig.  1.  Moût  Pelé.  View  froin  the  southwest,  22  Mny.  1902,  froni  tbe 
deck  of  the  U    6.  tug  ^Potomac**. 

Vifr.  2.  St#  Pierre.  The  ruined  city  as  it  appeared  un  19  February,  1908. 
The  rcnewed  végétation  ia  in  évidence  on  the  bluti's  which  were  protected  froni 
the  volcanic  hurricane. 

Photographa  made  for  the  American  Muséum  by  E.  0.  Hovey, 


Congrès  géologique  international. 
iX"  Session.  E    0.  Hovey.  PI.  IL 


i 


^^^^^^^^^ 


tHll> 


K     !ff::.]j*iU'.!';.''J 


Ëxplanation  of  Plate  IIL 

Fig.  1.  8t.  Pierre.  A  vicw  in  thc  enstern  part  of  the  „Quartior  du 
Centre"  21  May,  1902. 

Fig.  2.  8t.  Pierre.  The  valley  of  the  Rivière;  Roxehme  in  the  northem 
part  of  tho  city  as  it  appoured  22  Miiy,  1902.  Thc  Savannah  or  Inouïe  vu  rd  was 
at  the  right,  the  Jardin  des  Plantes  was  partly  in  the  gorge  at  the  rear. 


Photographe  made  for  thc  American  Muséum  by  E.  0.  Hovey. 


Conjiri'ès  géolojjique  internationa]. 

E.  0.  Hovey.  PI.  ITI. 


li 


.■  ' 


i 


■  ) 


1. 


II 

I 
{ 

,1 


I     I 


if  "1 


.71  aJfiW  lo  noiJiîniîIqxa 


i    \  .'<    ir  •    1^     •!    ■/■■«.••'!     M'iiirl'l    'l'iîvijî     '.'i;  '*•.  •■■ji«  ■.       ';    ••••-.im/iii  =    l.ru  !-i    ,i|  :   \,. 


Explanation  of  Plate  IV. 


Fig.  1.  Mont  Pelé.  A  dust-laden  steam-cloud  or  ndust-flow".  The  bottoM 
of  the  cloud  traveraed  the  gorge  of  the  Kivière  Blanche  nearly  to  Morne  Saint 
Martin 

Photographed  G  July,  1902,   for  the  American  Muséum   by  £.  0.  Hovej 

Fig   2.    Mont   Pelé*     A  similar  dust-flow  photographed  from   a    positio 
nearly  at  right  angles  to  the  preceding.   July  (?),  1902. 


Congrès  gi?o logique  iiitemutioiml. 
IX'- Session.  E.  0.  Hovfv.  I*l.  IV. 


» 


1 


i*. 


iji 


ti' 


»  ;  '■* 


1)'.'    i}.     '.iu  /  •1a 


Explanation  of  Plate  V. 


Fi{^.  1.  Mont  Pelé.  Tho  ash-fillod  gor^t*  of  the  Rivière  Blanche,  viewed 
from  Morne  Saint  Martin.  20  Februnr}',  1903.  Befor(>  tho  éruptions  began  the 
U|»per  portion  of  thi»  ^^rge  wa.s  100—160  m  ib'ep.  The  view  shows  the  opposite 
ni  (le  of  the  spine  froui  thut  in  Plate  1. 

Kig.  2.  Hout  Pelé.  The  Hurface  ui  the  auh-iilleil  gorge  of  the  Kivièrc 
Blanche,  nhowing  the  great  hloclcn  whieh  hiivt*  heen  hrought  down  Troni  the  new 
cône  with  the  du«»t-tiow8. 

PhotographH  made  20  February,  1903,  for  the  American  Muséum  by  E.  O  Hovey. 


Congrès  géologique  ititernational. 
I.V  Session.  E.  0.  Ilnvo.v.  PI.  V. 


\f 


1 

ri 


■1» 
A- 


-Il 


•I! 
P. 

.! 
il 


.fitWI  .IhijA  I  lHjrli[Kiii..r.)i;' 
luU  neihvuA  'iill  -id'i  'jiiiiiii  -r|i[i;'i;4<.'ic>il'l 


Explanation  of  Plate  VI. 


Fig.  1.  Ejected  block  which  fell  upon  the  divide  between  Rivière  Sèche 
and  Rivière  Blanche,  about  2  km  from  the  crater.  The  material  is  a  fresh,  vitreoua 
hypersthcne  andésite. 

Photographed  20  February,  1908. 

Fig.  2.    Mont  Pelé  from  the  French  commission's  obscrvatory  at  Morne  dea 
Cadets  9  km  S.  10^  E.  from  the  crater. 
Photographed  1  Âpril,  1903. 

Photographs  made  for  the  Âmarican  Muséum  by  E.  0.  Hovey. 


Congrès  géologique  internationul. 
IX'  Session.  K.  0.  Hov.-v.  PI.  VI. 


W^ 

&^^ 

gs(fe^> 

H 


.■I 


t 


r'I 


,  I 


'I   ■  l'.îar.' 


»i.    « 


Explanation  of  Plate  VU. 

Fig.  1.  Mont  Pelé.  The  spine,  or  obelisk,  from  the  crater-rim  beside  the 
V-shaped  gash.  Most  of  the  material  in  view  in  of  sulid  (i.  e.  non-fra^mentary) 
lava.  The  apex  is  about  500  m  above  the  point  of  observation. 

Fig.  2.  Mont  Pelé.  The  top  of  the  spine*  or  obelisk,  from  the  crater-rim, 
looking  about  N.  30®  W. 

Photographs  made  26  March,  1908,  for  the  American  Muséum  by  E.  O.  Hovey. 


Congrès  géologique  international. 
IX*^  Session.  E.  0.  Hovey,  Pi.  VH. 


Explanation  of  Plate  VIII. 

ïi^.  I.  Thr  Sonfrière,  8t.  Vlneent.  Th**  vohano  from  the  sonthwest 
7  Maroh.  1903.  Th*.*  ulmipt  «-hor^fline  i*>  due  to  land*lide?  which  occurred  duiïnir 
lh<;  irruptiorih  of  May.  \*j(y2.  In  th»r  for».-tfroubd  i^  tht.'  mouth  «if  the  Walliboa 
river.  The  umourit  'A'  tillin^f  h<Te.  due  to  fre.-h  iu-hef  waèhed  down  hy  the  xiver 
hiuff.  the  erij|tti(in-<.  i-^  indicuted  hy  th«'  tact  that  in  May.  1902.  the  shoreline  wa« 
îit  the  f:x trente  rif^ht  of  the  area  «ihown  in  the  photograph. 

Viit,  2.  The  Soufrière,  Ht.  Vlneent.  A  putf  from  the  volcano.  3  March.  1903. 


i'hotographw  made  for  the  American  Muséum  by  E.  0.  Hovey. 


Ooiiyivs  ^éitli>jri(jue  iiiteninttoniil. 
lX'S.sHi,ii.  K.  0.   |[(.v.v.  PI.  VI 


•1 

I 
.1 

I 

.1 


■M 


'Ir 


I 


X^  '.i/u^'  î 


oMJ'JiliiOxMi 


-1. 


.•!îv  ni  ' 


.  *• 


•  'i' 


.  r 


j  .    • 


.i 


tt    •    ■• 


'I.    .     ■»•! 


;i 


I 


•  •         • 


>il 


Explanation  of  Plate  IX. 

Fig.  1.  St.  Tlneent.  The  ash-filled  gorge  of  thc  Wallibou  river  on  80  May, 
1902.  The  little  pond  in  the  ibreground  was  formed  by  a  temporary  daiii  thrown 
acroH»  the  stream  hy  a  secondary  éruption  from  the  bed  of  ash.  Within  balf  an 
hour  the  wntcrH  had  flowed  over  the  dam  nnd  rut  their  wuy  down  to  tbe  level 
prevailing  before  the  dam  was  formed. 

Fig.  2.  8t.  Vincent.  The  ^ame  area  aï>  the  preceding,  showing  érosion 
effected  dunng  one  rainy  Heason. 


Photographe  niade  7  Mnreh.  19<>3,  for  American  Muséum  by  E  O.  Hovey. 


<'oiif^fès  gôol(>ffi(jue  inh'niatiolial. 
IX'' Session.  E.  0.  Hovoy.   l'I.  IX. 


I 

I  I 


1 


:i 


h 


i  • 


'« 


•A. 


A  9j£l^  lo  noU^njslqxa 


.1 


•     •':  :'    '  ■  'i!-.!'/     .Î.Î-»    »7     *î^     . 


..•     '•■   .!'••. 


.!  '.«Ijji:  î'u'l     "   i.-jn-'   7  '-.J 


.'«»•«■  » 


I    -   ' 


I,-,.,.-  »    ■  «.      .UiiUi  >■••■..'•  i  ïvîii'ji'u'  '•  i  i 


.      •    »• 


••:î 


•'î'âi  ■«  1  •    •!   I*      ^      V..     ■'      1*1*       .'   «^       "f«t*:*J 
..  r  •  '       I  i  .  .        '• • 

..    •  .  .  .  i    '■  .   '  i      >    -     ■  -••.! 


Explanation  of  Plate  X. 


Fig    1.    M.  TlMcat.   Aih-fiUed  Rabaka  rilier.  Cône  formed 
dmrj  ^Toption.  Tb«  scal«  ii  giren  bj  the  fignrr-  of  ifae  man  «tanding  on  the  aide 
of  tb«  femali  cône. 

Pbotographed  7  Jane.  Wr2. 

Fig.  3.  The  SesCHère,  8t.  Tlaecat.  The  mnd  coating  1  to  3  m  thick  on 
the  apper  klopeu  of  the  rolcano.  Thif  wa»  compoied  of  fine  dn^  mingled  vith 
water.  .Saturation  hy  water  prodaced  mad  flows  or  mnd  torrents  from  time  to  time. 

Photographed  81  MaL  1902. 

Photographii  miide  for  the  American  Muaeam  by  E.  0.  Ho^ej. 


CoiigrÙH  jçéolojjiquf  iiiteriiiitional. 
IX'Sessi.m.  K.  0.  IIovi'v.  PI.  X. 


'mw> 


m* 


.'l 


"\ 


:  I 


Coi  1  (Très  idéologique  international. 
iX"  Session.  E.  0.  Hovey,  PI.  X. 


Explanation  of  Plate  XI. 


Fig.  1.  The  8oKfHère,  St.  Ttnfent.  The  Half-way  Ridge  (480  m)  on 
10  March,  1908.  Shows  the  roagh,  cindery  coat  deposited  3—4  September,  1902, 
apon  the  fine,  slimy  coating  left  by  the  eruptionB  of  May,  1902. 

Fig.  2.  8t.  YlneeMt.  Dévastation  on  windward  (east)  side  of  the  Soufrière, 
due  to  the  éruptions  of  May,  1902 
Photographed  4  June,  1902. 


Photographs  made  for  the  American  Muséum  by  E.  0.  Hovey. 


Congrès  géologique  international. 
IX' Si'ssion.  E.   ().   Hoïev.   PI.  XI. 


Ober  das  Aussterben  der  Arten. 

Von  Dr.  0.  Abel 

Dozent  fur  Palftontologie  an  der  Universitiit  Wien. 

An  den  wissenschaftlichen  Beweis  der  Existenz  ausgestorbener 
Arten  in  den  frUheren  Erdzeitaltern  durch  6.  Cuvier  knUpfte  sich 
naturgemaB  die  Frage  nach  der  Ursache  des  Aussterbens  der  Arten. 
Bekanntlich  beantworteten  Cuvier  und  mit  ihm  die  Schule  der 
Kevolutioiiisten  die  Frage  dahin,  daB  wiederholte,  den  ganzen  Erdball 
unifassende  Katastrophen  ailes  Leben  auf  der  Erde  vernichtet  und 
ebensoviele  Neuschopfungen  die  gleichsam  mifilungenen  Scliopfungs- 
versuche  durch  die  Erzeugung  hoherstehender  und  voUkomniener 
Fornien  ersetzt  hiitten. 

Dièse  abenteuerliche  Théorie  konnte  den  einsichtigeren  und  auf 
gesiinderer  Grundlage  aufgebauten  Anschauungen  L  y  e  1 1  s  und  seiner 
Schule  nicht  lange  widerstehen.  Der  Grundgedanke  dieser  neuen 
Lelire,  die  langsame,  aber  stetige  Veriinderung  der  Erdobei*flache  und 
Negierung  von  Katastrophen  im  Sinne  Cuvier  s.  niuBte  eine  tiefe 
KUckwirkung  auf  die  Frage  nach  der  Entstehung,  Uniforniung  und 
deni  Aussterben  der  Lebewesen  nach  sich  ziehen.  Ch.  Darwin  und 
neben  ihm  A.  K.  W  a  lia  ce  Avaren  die  ersten,  welche  die  LyeUschen 
Ideon  auf  dièse  Fnige  mit  diirchsclilagendem  Erfolge  iibertrugen. 

Wiihrend  Darwin  nocli  wiihrend  seiner  Weltreise  gelegentlich 
der  Entdeckung  riesiger  Siiugetiere  in  den  Pampastonen  „fast  un- 
widerstehlich  zur  Annahme  einer  groBen  Katastrophe  gefuhrt  wurde**  ^j, 
s])nich  er  sich  in  seineni  Hauptwerke  dahin  ans,  dnti  das  Aussterben 
der  Arten  lediglich  eine  Folge  des  Kampfes  unis  Dasein  sei  ;  das 
Erluschen  der  grolien  Siiugetiere  oder  der  riesigen  Dinosaurier  sei 
keineswous  wunderbar.  da  j'erade  eine  betriichtliche  GroBe  weji^en  der 
Scliwierigkeit  der  Nalirungs])eschatfung  das  Erloschen  beschleunigen 
miisse  -). 

M  Ch.  Diirwiu.  Keise  eiiies  Naturforschers  urn  die  Welt.  2.  Aufl.  1885, 
pag.   199. 

-)  Ch.  Darwin,   Die  Entatehung  der  Arten.   2.  Aufl.  1885,   pag.  394—399. 

93* 


Ober  das  Aussterben  der  Arten. 

Von  Dr.  0.  Abel 

Dozent  fur  Paléontologie  an  der  Universitat  Wien. 

An  den  wissenschaftlichen  Beweis  der  Existenz  ausgestorbener 
Arten  in  den  friiheren  Erdzeitaltern  durch  6.  C  u  v  i  e  r  knlipfte  sich 
naturgemafl  die  Frage  nach  der  Ursache  des  Aussterbens  der  Arten. 
Bekanntlich  beantworteten  Cuvier  und  mit  ihm  die  Schule  der 
Kevolutiouisten  die  Frage  dahin,  daÛ  wiederholte,  den  ganzen  Erdball 
uinfassende  Katastroj)hen  ailes  Leben  auf  der  Erde  vernichtet  und 
ebensoviele  Neuschopfiingen  die  gleichsani  miBlungeneu  Scliopfuugs- 
versuche  durch  die  Erzeugung  hôherstehender  und  voUkomniener 
Forineu  ersetzt  hatton. 

Dièse  abenteuerliche  Théorie  konnte  den  einsichtigeren  und  auf 
gesilnderer  Griindhige  aufgebauten  Anschauungen  Lyells  und  seiner 
Schule  nicht  lange  widerstehen.  Der  Grundgedanke  dieser  neuen 
Lehre.  die  langsame,  aber  stetige  Veranderung  der  Erdoberflache  und 
Negierung  von  Katastrophen  ini  Sinne  Cuviers.  niuBte  eine  tiefe 
Ruckwirkuug  auf  die  Frage  nach  der  Entstehung,  Umforinuug  und 
dein  Aussterben  der  Lebewesen  nach  sich  ziehen.  Ch.  Darwin  und 
neben  ihm  A.  K.  W  al  lace  waren  die  ersten,  welche  die  Lyellschen 
Ideen  auf  dièse  Frage  mit  durchschlagendem  Erfolge  ubertrugen. 

Wiihrend  Darwin  noch  wahrend  seiner  Weltreise  gelegentlich 
der  Entdeckung  riesiger  Siiugetiere  in  den  Pampastonen  «fast  un- 
widerstehlich  zur  Annahnie  einer  grolien  Katastrophe  gefUiirt  wurde"  ^), 
sprach  er  sich  in  seineni  Hauptwerke  dahin  aus,  dîiii  das  Aussterben 
der  Arten  lediglich  eine  Folge  des  Kampfes  unis  Dasein  sei  ;  das 
Erloschen  der  groLJen  Siiugetiere  oder  der  riesigcn  Dinosaurier  sei 
keineswegs  wunderbar.  da  gerade  eine  betriichtliche  GroBe  wegen  der 
Schwierigkeit  der  Nahrungsbeschatîung  das  Erloschen  beschleunigen 
m  lisse  -}. 

*)  C-li.  Darwin,  Reise  eines  Naturfor^chers  um  die  Welt.  2.  Aufl.  1885, 
pag.  19*J. 

-)  Ch.  Darwin,  Die  Entstehung  der  Arten.   2.  Aufl.  1885.   pag.  394-899. 

93* 


I- 


ri- 


II 


I' 


ii 


i 

r 


'  :i 


Ober  das  Aussterben  der  Arten. 

Von  Dr.  0.  Abel 

Dozent  fur  Pal  lion  tologie  an  der  Universitiit  Wien. 

An  (len  wissenscliaftlichen  Beweis  (1er  Ëxistenz  iiusgestorbeiier 
Arten  in  den  frDheren  Erdzeitaltern  durcli  G.  Cuvier  knlipfte  sich 
naturgemaB  die  Frage  nach  der  Ursaclie  des  Aussterbens  der  Arten. 
Bekanntlich  beantworteten  Cuvier  und  mit  ihm  die  Schule  der 
lîevolutionisten  die  Frage  daliin,  dafi  wiederholte,  den  ganzen  Erdball 
umfassende  Katastrophen  ailes  Leben  auf  der  Erde  verniclitet  und 
ebensoviele  Neuschopfungen  die  gleichsani  miBlungenen  Scliopfungs- 
versuche  durcli  die  Erzeugung  hôherstehender  und  voUkommener 
Fornien  ersetzt  hiitten. 

Dièse  abenteuerliche  Théorie  konnte  den  einsichtigeren  und  auf 
gesUnderer  Grundlage  aufgebauten  Anschauungen  Lyells  und  seiner 
Schule  nicht  lange  widerstehen.  Der  Grundgedanke  dieser  neuen 
Lelire,  die  langsanie,  aber  stetige  Verandeiiing  der  Erdoberfliiche  und 
Nt^gierung  von  Katastrophen  im  Sinne  Cuviers,  niuBte  eine  tiefe 
Kuckwirkung  auf  die  Frage  nach  der  Entstehung,  Umforniung  und 
deni  Aussterben  der  Lebewesen  nach  sich  ziehen.  Ch.  Darwin  und 
neben  ihm  A.  K.  W  a  lia  ce  waren  die  ersten,  welche  die  Lyellschen 
Ideen  auf  dièse  Fnige  mit  durchschlagendem  Erfolge  iibertrugen. 

Wiihrend  Darwin  noch  wîihrend  seiner  Weltreise  gelegentlich 
der  Entdeckung  riesiger  Siiugetiere  in  den  Pampastonen  ^fast  un- 
widerstelilich  zur  Annahme  einer  groBen  Katiustroidie  gefïihrt  wurde"  ^), 
s])rach  er  sich  in  seineni  Hauptwerke  dahin  ans,  duB  das  Aussterben 
der  Arten  lediglich  eine  Folge  des  Kampfes  unis  Dasein  sei  ;  das 
Erluschen  der  groBen  Siiugetiere  oder  der  riesigen  Dinosaurier  sei 
koiiieswcgs  wunderbar,  da  gerade  eine  l)etrachtliche  GroCe  wegen  der 
Scliwierigkeit    der   Nahrungsbeschaftung    das  Erloschen    beschleunigen 


niiîsse  -). 


M  t'h.  Durwiu,    Reine   eines   Naturforschers   um    die  Welt.  2.  Aufl.  1885, 

-)  Ch.  Darwin,  Die  Entstehung  der  Arten.   2.  Aufl.  1885,   pag.  394—399. 

93* 


740 


■ 


' 


Dièse  Théorie  galt  lange  Zeit  hindurch  fdr  eine  vollstândig 
befriedigende  Erklârung  des  Artentodes.  Dennoch  wollten  die  schon 
lange  vor  Darwin  vorgebrachten  Ansichten  Ober  die  pradestinierte 
Lebensdauer  der  Arten.  Gattungen.  Familien  usf.  nicht  Terstummen 
und  noch  in  letzter  Zeit  finden  sich  da  und  dort  Vertreter  fiar  dièse 
Anschauungen  \).  Es  ist  kein  Zweifel,  daÛ  nur  eine  unklare  Erfassung 
und  MiCdeutung  gewisser  Erscheinungen  die  Veranlassung  zu  diesen 
immer  wieder  von  neuem  auftauchenden  Behauptungen  geboten  hat: 
in  ein  neues  Stadium  trat  dièse  Frage  erst  im  Jahre  1893  durch  eine 
kurze  Note  Dollos.  in  welcher  er  folgende  Gmndsàtze  aufstellte: 
Die  Entwicklung  vollzieht  sich  sprungweise,  ist  irreversibel  und  be- 
grenzt  2). 

Dièse  Anschauungen,  welche  sich  in  den  nâchsten  Jahren  in 
verschiedenen  Schriften  vertreten  finden  ^,  fanden  ihre  weitere  Aus- 
gestaltung  in  einer  wichtigen  Arbeit  von  D.  Rosa:  ,La  riduzione 
progressiva  délia  variabilita*  "*).  Da  aber  A.  Weismann'')  in  seinen 
unlângst  erschienenen  «Vortrâgen  iiber  Deszendenztheorie*^  bei  der 
Erôrterung  der  Ursachen  des  Artentodes  zu  Schlussen  gekonimen  ist, 
welche  in  grellem  Widerspruche  zu  den  Ergebnissen  der  Palàontolome 
steheu,  so  verlohnt  es  sich  wohl,  dieser  Frage  etwas  nâher  zu  treten, 
zumal  dies  ein  Gebiet  ist,  welches  nach  einem  treÔenden  Aussprucbe 
K  o  k  e  n  s  recht  eigentlich  als  das  der  Paliiontologie  gelten  kann  ^). 

Vor  allera  ist  es  notwendig,  sich  iiber  den  Begriff  einer  „aus- 
gestorbenen"   Art  klar  zu  werden. 


*)  W.  Kobelt,  Die  Verbreitung  der  Tierwelt.  Leipzig  1901,  pag.  34. 
*)  L.  Dollo,    Lea  Lois  de  l'Évolution.    Bull.  Soc.  Belge   de  Géol.,   Paléont 
T.  VII,  Bruxelles  1893,  pag.  164—166 

^)  W.  Bateson,  Materials  for  tbe  >tudy  ot  Variation.  London   1894. 
W.  Haacke,  Gestaltung  und  Vererbung.  Leipzig  1893. 

Demoor,  Massait  et  Vandervelde  L't*volution  régressive,  iiibl.  scienti- 
fique internat.  F'aris  1897. 

Lameere,   Entoniol.  Soc.  Belg.,  Ann.,  XLIII,   1899,  pag    627. 
H.  de  Vries,  Mutationstheorie.  Leipzij?  19 '1,  pag.  46. 

*)  D.  Rosa,  La  riduzione  i»rogre!isiva  délia  Variabilitn.  Verlag  von  C.  Clausen 
in  Turin,  1899.  Deutsch  von  H.  BoÛbard:  Die  i)rogre?î>ive  Keduktion  der  Variabilitat 
und  ihre  Beziebungen  zum  Aussterbeii  und  zur  Entstebung  der  Arten.  Verlrtg-  von 
G.  Fiscber  in  Jena,   1903. 

Vgl.  auUerdem  : 

E.  D.  Cop»»,    The    Priniary    Facture   of   Organic  Evolution,    Chicago     1896 
The  Law  of  th«*  Uiispecializt'd,  jiag.  172—174. 

^)  A.   Weisniann.  Vorthige  ûber  D»*szen(b'nztb('orie.  IL  Band.  Jena   1902 
pag.  390  tt'. 

"}  E.  Kukeu,  Die  Vorwelt  und  ihre  Entwicklun«jr''geï;chicbte.  Leipzig  1893 
pag.  627. 


ii 


741 

Neuere  Untersuchuiigen  an  fossileu  Sirenen  lehreii,  daÛ  dièse 
Unterordnung  der  Ungulateii  auf  die  Condi/larthra  zuriickgefQhrt 
werden  mufl  und  daÛ  die  Stammart,  von  welcher  die  Abzweigung  er- 
folgte,  den  Gattungen  Fleur aspidotherium  und  Orthaspidotherium  sehr 
iiahe  gestanden  sein  muB.  Ferner  weiB  nian  schon  seit  langem,  dafi  die 
Wurzel  des  Equidenstanimes  gleiclifalls  auf  die  Condylaîihra^  und  zwar 
auf  die  Gattung  Fhenacodus,  zurOckreicht.  Von  der  Unterordnung  der 
Condf/Javfhra  leben  heute  keine  Vertreter  mehr  und  nian  pflegt  daher 
eine  solche  Gruppe  als  erloschen  anzusehen.  Dièse  Argumentation 
ist  jedoch  nicht  richtig,  da  ja  einzelne  Gattungen  und  Arten  dieser 
primitiven  Gruppe  der  Huftiere  in  den  Sirenen,  Equiden  usf.  noch 
heute  fortleben  ;  nian  wird  daher  die  Comlylarthra  in  ihrer  Gesamtheit 
nicht  als  ausgestorben  ansehen  dlirfen,  sondern  niuB  sie  als  eine  ini- 
mutierte  Gruppe  betrachten  und  das  gleiche  gilt  ftlr  aile  Vorlâufer 
der  lebenden  Tier-  und  Pflanzenwelt. 

Dagegen  werden  wir  uns  umsonst  bemiihen,  wenn  wir  die  Nacli- 
koninicn  der  Ichthyosaiiria^  Sauroiiferygia,  Pf/fhonomorpha^  Dinosauria^ 
Tluihittosiichia,  Mosasauria  usw.  unter  den  lebenden  Tieren  aufsuchen 
wollten.  Dièse  Gruppen  sind  vôllig  erloschen  und  stehen  somit  in 
scharfeni  Gegensatze  zu  jenen,  als  deren  Vertreter  die  Condijlarthra 
genannt  wurden:  die  erwahnten  Unterordnungen  der  Reptilien  haben 
keine  Nachkomnien  hniterlassen  und  sind  als  absolut  ausgestorbene 
Typen  zu  bezeichnen. 

Das  Absterben  der  Condylarthra  sowie  aller  Vorfahren  der  heutigen 
Fauna  und  Flora  lilUt  sich  durch  das  Unterliegen  der  schwiicheren  und 
niangelhait  adaptierten  Forni  vor  den  besser  adaptierten  Nachkomnien 
))efriedigend  erkliiren.  Anderseits  haiidelt  es  sich  daruni,  zu  unter- 
suchen,  waruni  eine  so  groBe  Anzahl  von  Gruppen  ohne  Hinterlassen- 
sc'haft  eines  besser  adaptierten  Nachwuchses  zugrunde  gegangen  ist, 
und  hierin  liegt  der  Schwerpunkt  der  Frage,  mit  welcher  wir  uns  zu 
beschilftigen  haben. 

Ohne  Zweifel  sind  viele  Arten  im  Kampfe  unis  Dasein  so  rasch 
vernichtet  worden.  daB  es  ihnen  nicht  moglich  war,  sich  der  Ver- 
niclitung  durch  die  Erzeugung  einer  kanipfiahigen  Nachkonimenschaft 
VAX  rntzit'hen  und  ebenso  zweifellos  hat  dièse  Vernichtung  gleichzeitig 
odtr  iii  nisclier  Aufeiiianderfolge  niehrere  Arten  einer  Gattung,  sogar 
niehroro  Gattungen  ergreifen  konnen.  Dagegen  bot  das  scheinbar 
plot'/licho  Erloschen  weltweiter.  ai*teii-  und  individuenreicher  Gruppen, 
cille  der  llauptrstiltzen  der  Katastrophentheorie,  der  Théorie  Darwin  s 
groLle  Schwierigkeiteu.  1)  a  r  w  i  n  machte  dagegen  geltend.  daB  das 
Aussterbeii  der  Tril()}>iten,  Amnioniten  usw.  nur  scheinbar  plotzlich 
ertolgt    sei,    da    zwischen    den    betretfeuden   Formationsgrenzen    viele 


■  "    I 

';      f 


!i. 


•; 


■i 
ii . 

V 

•I 

M  il 


111 

tt 


-i: 


■I  ■ 


11 


I. 


I 

I 


»  ; 


742 


Foriïien  langsam  erloschen  sein  diirften.    Die  Schwierigkeit   wird  aber 
j;^  ■'  durclî    dièse    Argumentation    nicht    beiseite  geschafft;    man    darf  wohl 

eine  Antwort  auf  die  Frage  verlangen,  warum  denn  die   verschiedenen 
\  weltvveiten    Arten    der   Trilobiten    und   spâter   der   Ammoniten    keine 

lebensfâhigen  Nachkoninien    produzieren  konnten,    wo    doch    so    lange 
Zeitrâume    supponiert  werdeu    und    nach    der   Darwin  sclion   Théorie 
!■  i  ein  Organismus  jede  beliebige  Uniformung   erleiden  kann,    wenn  ihm 

î*'i  ■{  nur  die  notige  Zeit  zu  Gebote  steht. 

■'  -  Bekanntlich    stehen    Darwin,    H  a  e  c  k  e  1    und   W  e  i  s  ni  a  n  n 

auf  dem  Boden  des  Gesetzes  von  der  unbegrenzten  Variabilitât.  Am 
scharfsten  finden  sich  die  Konsequenzen  dieser  Théorie  in  den 
W  e  i  s  m  a  n  n  schen  „  Vortriigen"  ausgesprochen  ;  nach  Weismann 
wiire  es  seinerzeit  der  Dronte  ganz  leicht  moglich  gewesen,  ihre 
bereits  verloren  gegangene  Flugfiiliigkeit  wieder  zu  eriangen  :  nicht  die 
greisenhafte  „Starrheit"  des  Organismus  hinderte  diesen  erloschenen 
Ratiten  daran,  seine  Fltigel  wieder  zu  entfalten  und  so  seinen  Feinden 
zu  entflieben,  sondern  nur  die  ^allen  Arten  zukommende  Lanjrsamkeit 
des  Variierens".  Wenn  das  dem  Didus  ineptus  moglich  gewesen  sein 
sollte,  dann  mliLUe  es  nach  Weismann  auch  einem  Delphin  oder 
Bartenwal  moglich  sein,  eines  Tages  wieder  ein  Landtier  zu  werden, 
und  es  miiBte  im  Sinne  Weism  ann  s  weiter  moglich  sein,  daG  dièses 
Landtier  eine  fledermausartige  Lebensweise  annehmen  kônnte  ! 

DaÛ  A.  Weismann  noch  heute  das  Gesetz  der  unbegrenzten 
Variabilitât  verficht,  wtihrend  zehn  Jahre  frilher  L.  Dollo  zuerst  das 
Gesetz  von  der  Nichtumkehrbarkeit  der  Entwicklung  aufgestellt  und 
seither  in  zahlreichen  Arbeiten  niiher  ])egrundet  hat,  beweist,  dafi 
Weismann  sich  mit  den  deszendenzthooretischen  Resultaten  der 
modernen  Paléontologie  nicht  recht  befreunden  konnte.  Kr  aufiert 
sich  iiber  dièse  Anschauungen  nur  insoweit,  als  er  jede  Behauptung 
von  einem  nGreisenalter*"  der  Art,  von  einer  Erstarrung  ihrer  Fonii, 
ihrer  Untahigkeit  endlicli,  sich  weiter  umzuwundeln,  als  eine  ^natur- 
wisseiischaftlich  unzuh'issige  Phantasmagorie"   brandmarkte. 

Das  Dollosche  Gesetz  von  der  Irreversibilitiit  der  Entwickhmg 
beruht  auf  den  langjilhrigen  Beobachtungen  der  in  den  letzten  Jahr- 
zehnten  tbrschenden  Pah'iontologen,  daLi  rudimentiir  gewordeiie  oder 
gilnzlich  verloren  gegangent?  Organe  nicht  wieder  entstehen  konnen 
und  im  Verlaufe  der  phylogenetischen  Entwicklung  nie  wieder  auf- 
getreten  siiid.  Wiire  die  Entwicklung  umkelirbar,  so  miiLJte  sich  leicht 
nachweisen  hi'^seii  kounen,  dai.^  rudimentar  gewordene  Organe  wieder 
funktionell  geworden  sind  :  bis  jetzt  ist  kein  einziger  derartiger  Fall 
bekannt.  Dagegen  weilî  man.  daLi  statt  des  verloren  gegangenen  Organs 
unter    Umstiinden    ein    Ersatz    fur    dasselbe    geschatfen    werden    kann  • 


743 

die  Keduktion  des  primâreu  Panzers  bei  den  pelagischen  Thecophoren 
und  die  Entstehung  eiiies  ueuen  sekundaren  Panzers  (iber  den 
Rudimenten  des  ersten  bei  den  wieder  zum  littoralen  Leben  zuriick- 
gekehrten  Atheken  ist  wohl  ein  glânzendes  Beispiel  fQr  dièse  Er- 
scheinung  ^). 

Anderseits  sind  die  inadaptiv  reduzierten  Artiodactylen  2)  nicht 
irastande  gewesen,  ihre  zu  knotchenfonnigen  Gebilden  reduzierten 
Metapodien  zu  langgestreckten  GrifFeln  umzuformen,  wie  dies  bei  den 
Metapodien  der  lebenden,  adaptiv  reduzierten  Artiodactylen  der  Fall 
ist;  ein  anderes  schlagendes  Beispiel  fUr  die  Richtigkeit  des  Satzes 
von  der  Irreversibilitat  der  Entwicklung,  dem  sich  viele  weitere  an- 
reihen  lieBen. 

Neben  der  Nicbtumkehrbarkeit  der  Entwicklung  kann  noch  eine 
andere  Ersclieinung  im  Verlaufe  der  phylogenetischen  Entwicklung 
zahlreicher  Stâmme  beobaclitet  werden:  die  progressive  Abnahnie  der 
Variation. 

Schon  E.  HaeckeH)  betout,  dafl  Gruppen,  welche  im  Aussterben 
begriffen  sind,  keine  neuen  Varietâten  mehr  hervorbringen.  Rosa 
hebt  mit  Recht  hervor,  dafl  der  Zusammenhang  dieser  Bemerkung 
mit  dem  H  a  e  c  k  e  1  schen  Gesetze  von  der  unbegrenzten  Variabilitat 
nicht  recht  im  Einklange  steht. 

In  der  Tat  steht  es  fest,  dafl  eine  grofie  Reihe  einseitig  spezia- 
lisierter  Formen  dem  Aussterben  anheimfiillt,  weil  dieselben  nicht  im- 
stande  sind,  genligend  zu  variieren  und,  wie  schon  A.  R.  Wall  ace*) 
hervorgehoben  hat,  steht  die  Moglichkeit  einer  Vervollkommnung  in 
direktem  Verhaltnisse  zu  der  Zahl  gUnstiger  Variationen.  Die  Zahl 
der  Variationen  nimmt  jedoch  in  dem  MaBe  ab,  als  die  Spezialisation 
fortschreitet,  und  wir  verdanken  dieser  Verringerung  der  Variations- 
breite  die  Moglichkeit,  gegen  das  Ende  der  Stammesreihen  den  ge- 
netischen  Zusammenhang  zwischen  den  einzelnen  Formen  leichter  zu 
erfassen,  als  dies  mit  den  Anfangsstadien  einer  solchen  Reihe  der  Fall 
ist,  weil  hier  die  Variationen  und  Mutationen  zahlreicher  sind  und 
die  meist  explosiv  entstehenden  Arten  stark  differieren. 

Man  sieht  also,  dafl  bei  zunehmender  Spezialisation,  beziehungs- 
weise    Vervollkommnung     die    Variationsbreite    geringer   wird;     «jede 

^)  L.  D  o  1 1  o,  Sur  rOrigine  de  la  Tortue  Luth  (Dermochelys  coriacea),  Bull. 
de  la  Soc.  Roy.  des  scieno.  médicales  et  natur.  de  Bruxelles,  1901. 

■^)  K  o  vv  II  1  e  w  sky,  Monographie  der  Gattung  Anthracotherium  und  Versuch 
einer  natiirlichen  KluR.sifikation  der  fossilen  Huftiere.  Palaeontographica  XII  (Neue 
Folge  II,  8). 

^)  E.  Haeckcl,  Natûrliche  SchOpfuDgsgeschicbte.  9.  Aufl 

^)  A    R.  Wall  ace.  Der  Darwinismus.  Braunschweig  1891. 


I 


744 


Mil 


I 


!! 


il 

I'; 


♦■ 


einschneidende  Aiipassung  ist  eine  versteckte  Gefahr  fiir  die  Fortdauer 
des  Typus"   (E.  Koken). 

DaÛ  aber  die  progressive  Reduktion  der  Variation  bedingt  ist 
durch  die  progressive  Reduktion  der  Variati  onsfiihigk  e  i  t  oder 
Variabilitat,  hat  D.  Rosa  in  seiner  zitierten  Schrift  uberzeugend 
klargelegt. 

Eine  hiiufige  Ursache  des  Aussterbens  liegt  in  deni  Anwachsen 
der  KôrpergrôBe.  Es  ist  kein  Zweifel,  daB  Gruppen  von  Tieren  mit 
geringer  GrôBe  langlebiger  sind  als  jene,  welche  Riesenformen  um- 
fassen.  Niemals  liegen  die  Riesenfomien  am  Beginne,  sondem  stets 
am  Ende  der  Stammesreihe  ^)  ;  immer  sind  sie  mit  einer  gewissen 
Spezialisationshôhe  verbunden,  welche  keiner  weiteren  Steigerung  fahig 
ist,  und  ihre  Entstehung  ist  nur  bei  reichlich  vorhandener  Nalirung 
und  Mangel  von  Feinden  môglich.  Die  Sâugetiere  bieten  mit  ihren 
verschiedenen  Arten,  welche  fast  ausnahmslos  im  Quartâr  das  Maximum 
der  Kôrpergrofie  erreichen,  das  beste  Bild  einer  an  Grôfie  stetig  zu- 
nehmenden  Gruppe  dar;  beachtenswert  ist  es,  daC  die  Zunahme  in 
einzelnen  Stîimmen  unabhangig  erfolgt,  dai3  aber  trotzdem  die  meisten 
Riesenformen  im  Quartiir  zusammentreften.  Es  scheint  mir  dies  nicht 
so  sehr  eigentiimliche  klimatische  Verhâltnisse,  als  den  Hôhepunkt 
der  Entwicklung  des  Siiugetierstanimes  anzudeuten. 

Ebenso  wie  bei  den  Sâugetieren  liegen  auch  bei  den  Ammoniten 
die  Riesenformen  am  Ende  der  Stammesreihen  :  Pinacoceras  (Trias), 
Arietites  (Lias),  Crioceras  (Kreide).  0.  Jaekel  hat  vor  kurzem  auf 
die  Zunahme  der  KorpergroBe  bei  den  Brachyuren  hingewiesen. 

Das  Auftreten  zwerghafter  Nachkonimen  von  Riesenformen  ist 
nicht  geeignet,  das  Gesetz  der  konstanten  GroBenzunahme  zu  alterieren  ; 
dies  sind  Falle  von  Degeneration  wie  bei  den  Zwergrassen  der  Elefanten. 
welche  durch  die  Isolierung  auf  Insein  verkiinimerten  und  rasch  zu- 
grunde  gingen. 

Dièses  Gesetz  niuB  bei  der  Verfolgung  phylogenetischer  Reihen 
eingehend  berllcksichtigt  werden  ;  so  wird  es  notwendig  sein,  anzu- 
nehmen,  daB  die  kleinen  Zahnvvalgattungen  Delphinopsis^  Neomeris 
und  Phocaena  nicht  von  deni  riesigen  Zeuglodon,  sondern  von  einem 
anderen  kleinen  alttertiaren  Wal  abstammen. 

Aber  nicht  nur  Hypertrophien  des  gauzen  Koi'pers  treten  gegen 
das  Ende  der  Stammesreihen  auf,    sondern  vorvviegend    sogar    Hyper- 


,  I 


*)  0.  Jaekel,  Uber  verschiedene  Wege  phylogenetischer  Entwicklung. 
Jena,  bei  G.  Fischer,  1902. 

Ch.  W.  Andrews,  îîome  Suggestions  on  Extinction.  Geol.  Mag.,  Dec.  TV, 
Vol.  X,  Nr,  1,  Jan.   1903,  pag.  1. 


!.." 


745 

tropliien  einzelner  Organe;  sehr  hiiufig  diirfte  dièse  Erscheinung  Ver- 
anlassung  zum  Aussterben  der  Arten  gewesen  sein.  Beispiele  dieser 
Erscheinung  sind  :  Pachyacanthus  \)  (hochgradige  Steigerung  der 
schon  bei  alttertiiiren  Sirenen  beginnenden  Hyperostose),  Helicoprion 
(exzessive  Steigerung  der  spiralen  Einrollung  der  niittleren  Zalinreihe 
des  Kiefers);  unter  den  lebenden  Formen  :  Georychus  hottentottus 
(exzessive  Verlângerung  der  Inzisiven),  Mesoplodon  (exzessive  Ent- 
wicklung  der  Unterkieferzahne,  die  sich  in  einem  Falle  liber  der 
Schnauze  kreuzen). 

Die  vier  genannten  Formen  besitzen  einen  Grad  von  exzessiver 
Spezialisation,  welcher  kciner  Steigerung  mehr  fâhig  ist.  Aile  durch 
orthogenetische  Prozesse  extrem  ausgestalteten  Typen  starben  schnell 
aus  und  wir  kônnen  das  gleiche  fQr  Formen  wie  Georychus  hotten- 
tottus oder  Mesoplodon  voraussagen. 

Die  exzessive  Spezialisation  ani  Ende  der  Stammesreihen  fiihrt 
uns  zur  Erorterung  der  Degenerationserscheinungen  oder,  wenn  wir 
uns  eines  Haeckelsclien  Ausdruckes  bedienen  woUen,  der  Peracme 
einer  Stammesreihe. 

Durch  das  Vermischen  des  Begriifes  der  Senilitat  gewisser  Typen 
mit  den  Begriifen  einer  pradestinieiien  Lebensdauer  der  Arten  oder 
einer  Beschriinkung  der  „Lebenskraft"  ist  viel  Verwirrung  in  dièse 
Frage  getragen  worden.  Da  gewisse  ausgestorbene  Formenreihen  an 
ihren  Enden  ausgesprochene  Degenerationserscheinungen  zeigen,  grifF 
nian  zu  der  Erkliirung,  fiir  jede  Art,  Gattung,  Familie  usw.  eine  prii- 
destinierte  Lebenszeit  anzunehmen,  nach  deren  Ablauf  die  Art  ebenso 
wie  das  Individuum  altern  und  hinsclnvinden  sollte. 

Die  Gegner  dieser  Anschauungen  wiesen  mit  Erfolg  auf  die 
Existenz  persistenter  Typen  hin,  von  welchen  ja  einige  vom  Kambrium 
bis  zur  Gegenwart  fortdauern  2)  ;  es  ist  dies  ohne  Zweifel  ein  sehr 
srhwerwiegender  Einwurf  gegen  die  Annahme  einer  im  voraus  fest- 
gesetzten  Lebenszeit. 

Wenn  wir  uns  jedoch  die  Erscheinung  der  progressiven  Reduktion 
der  Vaviabilitiit  vor  Augen  halten,  so  wird  gerade  die  Existenz  persi- 
stenter, das  heiBt  seit  Langer  Zeit  unveranderter  Typen  zu  einer  sehr 
wiclitigen  StUtze  der  Auffassung,  daû  die  einseitige  Spezialisation  und 
die  mit  ihr  verbundene  Reduktion  der  Variabilitat  eine  Schwachung 
der  inneren  Konstitution  bewirkt   und  das  Aussterben  rascher  herbei- 


^)  P.  Gervais.  De  l'Hyperostose  chez  l'Homme  et  chez  les  animaux.  Joum. 
de  Zoologie.  IV,  pag    282,  455. 

^1  A.  Heilprin,  The  Geographical  and  Geological  Distribution  of  Animais. 
2e  édition.  London  1894,  pag.  207. 

94 


746 

fûhrt,    wiihrend  die  konservativen  persistenten  Tjpen  lange  Zeitrâume 
■'    ]  ûberdauern  kônuen.     Ferner  zeigt  ein  Lberblick    tiber  die   Zeitrâume, 

in  vvelchen  sich  die  Entwicklung  der  einzelnen  Stamme     voUzog,    dafi 

rasch  und  reich  variierende  Gruppen  rascher  dem  Aussterben  verfallen 

als  sich  langsam  entwickelnde  Formenreihen. 

Ûbrigens  beweisen  die  persistenten  Typen  auf  das   schlagendste. 
I  ;  !  daiî    eine    allgemeine     «Entwicklungstendenz"    nicht    existiert,      sonst 

i;i  i,  milBten    Discina^    Lecla^    Cranta,    Lingulay    Limulus,    Sphenodon    uswr. 

■  v)  langst  zu  hoheren  Typen  umgeformt  sein. 

i  ■  î  Wenn  also  auch  von  einem  Erlôschen  der  prâdestinierten  Lebens- 

I  zeit  oder  einer  ^Lebenskraft**   keine  Rede  sein  kann,  so  kann  man  doch 

■  -1  mit  voilera  Rechte  von  einer  Degeneration  und  Senilitât  am  £nde  der 
■'  i  Formenreihen  sprechen. 


I 


»' 


■.    I 

!  i  i 


i 


Ein  vorzUgliches  Beispiel  daflir,  wie  sich  bei  hochspezîalisierten 
Formenreihen  schrittweise  zunehmende  Degenerationserscheinungen 
bemerkbar  machen,  bieten  die  Animoniten  ^). 

i  Wiihrend  die  palaozoischen  Nautiloidea  in  der  Art  der  Aufrollung 

I  i  der  Conchospirale    eine    groi3e    Mannigfaltigkeit   zeigen,    beginnen    die 

,  j  altesten  Ammonoideen    sofort   mit   regelmîiBig    eingeroUten,     bilateral- 

.  i  symmetrischen    Spiralen.     Ohne    Zweifel    ist    dies   vom     niechanischen 

■  Standpunkte  aus  die  beste  Einrollungsform,  weil  die  Schale,    ohne   die 

Bewegungsfreiheit  zu  schmiilern,  auf  den  kleinsten  Raum  zusanimen- 
geschoben  wird.  DaD  ein  Ammonit  mit  aufgerolltem  Gehâuse  eine 
groBere  Bewegungsfreiheit  besit/t,  wie  Steinmann^)  meint,  diirfte 
sich  wohl  bestreiten  lassen. 

Die  verschiedenen    Amnionoideenstamme    behalten    in   ihren  Au- 
I  I  fangsstadien   dièse   Spiralfonn    durchaus    bei   und   die    Schalenverande- 

rungen    wiihrend  der   BlUtezeit    der    Stammesreihen    betreffen    nie    die 
i    I  Einrollung  der  Spirale. 

Mit  dem  Niedergange  der  einzelnen  Stiimme    stellen   sich    zuerst 
",  ganz    unscheinbare,    dann    immer    mehr    und    mehr    zunehmende   Ver- 

j  anderungen  der  Spirale  ein.     Dièse  Erscheinungen    zeigen   sich    zuerst 

am  Vorderrande  der  Wohnkammer.  gi'eifen  langsam  weiter  nach  hinten 
{SpJtaeroceras)^  ergreifen  sodann  die  Unigiinge  selbst  (Scaphifes)  und 
endigen  mit  der  Aufrollung  des  groliton  Teiles  der  Schale  (^Choristo- 
céTa^-,   Cviocera^y  Anct/loceras),    Bei  dieser  Gruppe  bleiben  die   Gehâuse 

1  ^)  J.  F    Pompeckj,    Uber  Ammonoideen   mit  ^anormaler  Wohnkammer'*. 

Jahreshefte  d.  V^er.  f  vnterl.  Xatiirk.  in  Wurttem])erg,   1894,  pag.  220 — 290,  Taf.  IV. 
j  ^)  G.   S  t  e  i  n  m  a  n  n,    Vorliiufige    Mitteilung    iiber    die    Organisation     der 

Ammoniten.    Naturw.  Gesellsch.  Freiburg  i.  B.  18j?8,  pag.  31—47;    Elemente  der 

Palaontologie,  pag.  452 — 454. 


I 


747 

Tîoch  bilateralsymmetrisch  ;  bei  anderen  {TurriliteSy  Cochloceras)  nimnit 
die  Schale  eine  turmfôrmig  gedrehte    oder  geradegestreckte  Forni  an. 

M o j s i s o V i c s ^)  und Pompeckj  bezeichnen  dièse Verânderuiigen 
als  senile  Charaktere  und  Degenerationserscheiuungen,  welche  entweder 
dem  Tode  der  Gattung  (Moj sis o vies)  oder  den  einzelneu  Reihen 
derselben  (Pompeckj)  unmittelbar  vorangehen. 

Es  ist  wichtig,  daû  sich  die  Ausbildung  dieser  Nebenformen  nicht 
auf  die  Kreide  beschrankt,  sondern  daB  sich  dièse  aberranten  Typen 
in  verschiedenen  Forniationen  vviederholen  ;  so  entspricht  Rhàbdocevas 
(Trias)  —  Baculina  (Jura)  —  Bactilifes  (Kreide);  Cochloceras  (Trias)  — 
Helicoceras  Teillenxi  (Dogger)  —  Turrilites  (Kreide)  ;  Chorisfoceras  (Rhiit) 
—  Crioceras  (Kreide).  Es  sind  also  parallèle  Degeiierations-Erschei- 
nungen,  die  sich  zu  verscliiedenen  Zeiten  bei  verschiedenen  Stiimnien 
wiederholen,  und  zwar  hatV.  Uhlig^)  darauf  hingewiesen,  daÛ  neben 
den  riesigen  Crioceren  und  Ancyloceren  zuweilen  zwerghafte  Formen 
ini    C'/'/ocerfl8Stadium  vorliegen  {Leptoceras). 

Die  nieisten  Paliiontologen  haben  sich  dafUr  ausgesprochen,  daB 
hier  senile  Erscheinuugen  vorliegen;  0.  Fraas^)  hat  das  Bild  ge- 
braucht,  daB  es  den  evoluten  Crioceraten  an  Kraft  gefehlt  hiitte,  die 
VV^indungen  eng  aneinanderzulegen  ;  S  t  e  i  n  m  a  n  n  sah  in  der  Ent- 
stehung  von  Nebenformen  das  Bestreben  ausgedrdckt,  die  Schale  be- 
hufs  freierer  Bewegung  und  Erzielung  eines  Eibehiilters  vom  Korper 
loszulosen.  Quenstedt"*)  und  N  e  u  m  a  y  r  ^)  haben  unter  anderem 
die  Vermutung  geauBert,  daB  Epidemien  die  Ursache  der  Entstehung 
der  Nebenformen  gewesen  seien. 

Die  Wiederholung  der  AufroUung  der  Spirale  bei  den  Ammo- 
noideen,  die  sich  schon  bei  den  piiliiozoischen  Nautiloideen  findet,  in 
Verbindung  mit  einer  gewissen  Spezialisationshohe  der  einzehien 
Fornienreihen  scheint  ebenso  wie  das  Auftreten  ceratitischer  oder  amal- 
theenai-tiger  Loben  bei  Kreideanimoniten  darauf  hinzuweisen,  daB  die 
Variabilitat  der  betreftenden  Gruppen  erschi)pft  war  und  sich  nunmehr 
langsam      verscliiedenartige      Degenerationserscheinungen      bemerkbar 

M  K.  V.  M  oj  «i  so  vie  8..  Das  Gebirge  um  Hallstatt.  I.  Abt.,  Bd.  II.  Abhandl. 
d.  k.  k.  geolog.  Heichsaustalt    VI.  Bd..  2.  Hâlfte.  Wien  1893. 

-)  V.  Uhlig.  Die  Cephalopodenfauna  der  Wernsdorfer  Schichten.  Denkschr, 
d.  kai<.  Akad    d.  Wiss.   Wien  1883.  4*5.  Bd.,  pag    259. 

•')  O.  Fraas.  Vor  der  Sûndflutî  Stuttgart  1866,  pag.  312. 

*}  F.  A.  Quenstedt,  Handbuch  der  Petrefaktenkunde.  3.  Aufl.  Tiibingen 
1885,  pag.  582. 

■*)  M.  Neumayr,  Erdgeschichte,  I  Aufl.  I.  Bd.,  pag.  356  u.  357,  wendet 
sirh  entschieden  gegen  die  Auffassung,  dafi  in  dem  Auftreten  der  Nebenformen 
eine  Ëntartung  des  ganzen  Ammonitengeachlechtes  zu  erblicken  sei. 

94* 


ir.a^;r;t^r..  W^nr.  Ep:«i^rn*i*i:n  «Tir  Ur-âcrirn  «i«^r  Entstehani?  der  Xeben- 
îom,*rn  s^e'i*^-ï»:n  r«i::L  sôLt-rfi.  âo  wQiii»:  •iifc^  nur  fur  triiitr  allifeineiiie 
rff:hwîir;h^  îiii'i  W  idrr^t^r.'i^Io^is/kr.t  lier  r^etr^rlfendeii  Fomien  sprecheiL 
.S'omit  oieiht  «li^r  '-^ahr-c'neir.ii'ifK»:  Erkliirunir  de>  Unter^njjes 
der  ArTimoLÎten  ani  Au-sfantf^  drrr  Kreidezeit  die  Erschr.ptuntr  der 
Gért;ilturij^rfahi;rk»rit  d-  s  gar.ztrn  -Stumme-.  E>ie  Vemichtung  durch  den 
,  Kanipf  uiri*   Da--'.-in    kaiiri  bei  ein^r  w^-ltwrriten    uud  îndividuenreichen 

c  Grupp^r.  wie  e^   die  AiMïi'jnittrn   witr^^n.  k»riii«:r  uedeuteudt-  Rolle   spielen 

uiid  e'ri»riisow'eniir  ^ii:d  u  îr  zu  t\*rv  AhCâbnie  berechtigt.  daB  sicli  die 
Exi^tenzbf  dinifun$ren  tïir  die  Ammoniten  an  der  Wende  der  mesozoischfn 
und   kânozol^ichen  Ara  durcbgreitVnd  verând^rrt  haVit-n. 

Wf-iin  *f-  auih  trewili  ni*-  môtrlich  Wxn  uird.  die  letztt-n  Ursacht-n 
i  des  Arteiitodes  in  allen  Fallrn  zu  nmiitteln.  >*»  werden  wir  doch  daran 

r  festzuhalten   haVien.    daC   nicht    nur   âuiitrre    Faktoren    dabei     in    Frage 

•  kommen.    sondem    dat*    die   innere  Organisation    ein  sehr   wesentliches 

Wort  niitzun-den  l:at.  Iiî  d»-n  méi>ten  Fâllen  hat  wohi  eiue  zu  weit 
gegangen**  ein:*»'iti^e  Speziali-ation  in  WrVdndunir  mit  der  Reduktion 
der  VariaWilitiit  d^-n  Unterganir  herV>eiireftibrt.  Es  «lifiiet  sich  hier 
nocli  ein  weite^  Feld  der  Untersuchung.  uni  unserer  Keiintnis  von 
den  vielfafli  ver>(:hlunj:enen  Pfaden  der  Entwicklung  einen  neuen  Stein 
einzulugen. 


Zur  Technik  der  Gletscheruntersuchungen. 

Von  Axel  Hamberg  (Stockholm). 

Die  prakti.schen  Erfîihrungen  Uber  Gletscheruntersuchungen,  die 
ich  niir  hier  erlaube  weiteren  Kreisen  bekannt  zu  niachen,  habe  ich 
wiihreud  laugjilhriger  Arbeiten  in  Schwedisch-Lappland  erworben.  DaB 
Gletscher  in  Schweden  vorkommen,  ist  Uberhaupt  nur  wenig  bekannt. 
Die  ersten  wurden  jedoch  schon  im  Jahre  1807  von  dem  berilhmten 
Botaniker  G  or  an  VVahlenberg  am  Sulitelma  entdeckt.  Durch  die 
Arbeiten  schwedischer  Kartographen  in  den  siebziger  Jahren  und  des 
Staatsgeologen  Dr.  S  v e n  o n i u s  in  den  achtziger  Jahren  des  vorigen 
Jahrhunderts  wurde  eine  noch  groBere  Zahl  von  Gletschern  in  den 
gebirgigen  Teilen  von  Nordschweden  bekannt.  Eine  ausfQhrlichere 
Untersuchung    irgendeines    dieser    Gletscher   fand  jedoch    nicht   statt. 

Eine  Praxis  f(ir  derartige  Arbeiten  hatte  sich  deshalb  bei  uns 
nicht  herausgebildet,  als  ich  im  Jahre  1896  meine  Untersuchung  der 
wichtigsten  Hochgebirgsgegend  von  Lappland,  der  Umgegend  von 
Sarektjokko,  speziell  wegen  der  dortigen  zahlreichen  Gletscher  anfing  ^). 
Dièses  Gebiet,  das  etwa  hundert  Gletscher  enthalt,  von  denen  ungefahr 
die  Ilalfte  im  Anfange  meiner  Arbeiten  noch  voUkommen  unbekannt 
war,  unifaBt  einen  groBen  Teil  des  Landes  zwischen  den  beiden 
Hau})tz\veigen  des  Lule-Klf  und  ])ildet  das  wichtigste  Quellengebiet 
desselben.  Zur  Zeit,  als  ich  dièses  Unternehmen  anfing,  waren  die 
schônen  Arbeiten  Uber  Tiroler  Gletscher  von  F  i  n  s  t  e r  w  al  d  er,  seinen 
Schulern  und  Nachtblgeni  noch  nicht  veroffentlicht,  und  ich  befand  mich 
betretts  Praxis  und  Théorie  zuniichst  auf  dem  Standpunkte,  auf  welchen  sie 
die  Forscher  der  alpinen  Gletscher  in  den  vierziger  und  fl5nfziger  Jahren 
gebraclit  liatten.  Seit  dieser  Zeit  hat  bis  zu  den  neunziger  Jahren 
dieser  Zweig  der  Wissenschaft  verhaltnismîiBig  nur  wenig  Fortschritte 
genuiclit.  Ini  Laufe  der  Untersuchungen  fand  ich  aber  bald,  daB  viele 
Verl)esseruiigen  und  Erweiterungen  der  alten  Methoden  moglich, 
wiiiischenswert  oder  sogar  notwendig  waren. 

'j  S  a  rj  e  k  f  j  iil  1  e  n,  En  geogrufisk  undersôkning  Ymer  1901  Seite  145 — 204 
nnd  228—276  Referate  in  Petermanna  Mitteilungen  1903,  Geologisches  Central- 
blatt,  Baud  11,  1902  und  La  Géographie  1903. 


I  ■ 
i  • 


750 

Die  Erscheinungen,  die  wir  Gletscher  nennen,  beruhen  bekannilich 
hauptsâchlich  auf  dem  Ûbergewichte  des  gefallenen  Schnees  ûber  den 
geschmolzenen  und  verdunsteten  in  den  oberen  Teilen  der  Oletscher. 
auf  der  plastischen  Umfornmng  oder  Bewegung  des  Oletschereises  ond 
auf  dem  Lberhandnehnien  des  Schmelzungsprozesses  im  Zungengebiete. 
Der  erste  und  dritte  dieser  Faktoren  sind  hauptsâchlich  von  dem  Elimi 
abhiingig  und  bedingen  durch  Vermittlung  des  zweitcn  die  AusdehDuog 
und  Mnchtigkeit  der  Gletscher.  Bei  der  svstematischen  Untersuchung 
der  Gletscher  eines  Gletschergebietes  scheinen  mir  die  Bestimmungen 
dieser  drei  Faktoren  in  erster  Linie  wichtig,  wenn  auch  andere 
Beobachtungen  von  groBeni  Interesse  sein  kônnen.  Ich  will  mich 
deshalb  auf  die  Methoden  fiir  die  Erraittlung  dieser  drei  Faktoren 
beschranken. 

Nâher  angegeben  sind  die  zu  bestimnienden  Grôfien,  die  wir 
besprechen  wollen,  folgende  : 

1.  Der  Betrag  der  mittleren  jahrlichen  Akkumulation  im  Fim- 
gebiete  ; 

2.  der  Betrag  der  mittleren  jahrlichen  Abschmelzung  im  Zungen- 
gebiete  ; 

3.  die    mittlere    jâhrliche    Bewegungsgeschwindigkeit    in    beiden 
I                                              Gebieten. 


i  Ich  fange   gleich  mit  den  Akkumulationsbestinimunffen 

!  an.  FUr  dièse  scheinen  bis  jetzt  eigentliche  Methoden  zu  fehlen,  obi^Ieich 

jedoch   einzehie    Beobachtungen    dieser   Art    schon    vorliegen.     Hierzu 
sind  zu  rechnen  diejenigen  iilteren  Angaben  liber  die  Dicke  des  jahr- 
lichen Schneelagers.  die  von  der  Voraussetzung  ausgeben,     dafi    ieden 
j  Sommer    nur    eine    Schmelzrinde    entstehe.    Aile    derartigen     Angaben 

^  dUrften  aber  sehr  unsicher  sein,   du  die  Sonimersaison  im   allcremeinen 

keine  ununterbrochene  Schmeizperiode  bildet  und  der  iibrige  Teil   des 
Jîihres  haufig  keine  ganz  ununterbrochene  Kiilteperiode  darstellt.   Kine 
wirkliche    Méthode    wiire    moglicherweise    auf    die   Benutzung    solcher 
^  ans    Holzstangen    zusaniniengesetzten     Signale     zu    griinden,     wie   der 

■;  sogenannten   Stangendieikanten.  die  Blilnicke    und    H  e  B  i)     bei     den 

Messungen    (1er    Bewegungsgeschwindigkeit    im    Akkumulation.siyebiete 

des  Hintereisferners    benutzten.    Die    Stungendreikanten    scheinen    sich 

.  i  aber  nicht  gut  dazu  zu   eignen.   weil    sie    von    dem    sich    anhaufendeu 

und  zusamuiensinkenden  Sclinee  zerdriickt  werden.  Besser  dûrften   dann 
einzelne     Stangen     sein,     wie    sie    von    der    Rhonegletscherverniessunir 

*)  Untersuchiingen    ani   llintereisferner    Wis.senschaftliche  Erg-lin ziini?shefte 
zur  Zeitschrift  cl.  Deutsch.  u.  Ôaterr.  Alpenvereines.  Band  I,  Heft  2,  ISeite  50 


751 

augewandt  werdeu.  Die  Ergebnisse  dieser  laiigjahrigen  Vermessung 
siiid  bis  jetzt  nur  durcli  ziemlich  kiiappe  Mitteilungen  Dekannt  ^),  aber 
nacb  deiiselben  zu  urteilen,  scheiuen  sowohl  fiir  die  Ablations-  als 
auch  ttlr  die  Akkuniulationsbestimmungen  in  das  Eis  gebohrte  Stangen 
benutzt  zu  werden.  SoUen  sie  fiir  Akkumulationen  von  etwa  4  m  benutzt 
werden  und  fiir  ein  ganzes  Jahr  ausreichen,  diirften  sie  ziemlich  lang 
und  schwer  werden  milssen,  denn  sie  miissen  wohl  wenigstens  2  m 
tief  ins  Eis  gebohrt  werden  und  der  hinausragende  Teil  braucht  zu- 
mindest  1  oder  2  in  langer  als  die  vermutete  Akkumulation  zu  sein. 
Fiir  die  Akkunmlatiousbestiinmungen  der  lapplândischen  Gletscher  sind 
solche  eingebohrte  Stangen  indessen  un  ter  keinen  Umstanden  zu  ver- 
wenden,  denn  dort  bleibt  der  Schnee  noch  im  Sommer  und  Herbst  sehr 
weich,  und  von  einer  Bildung  des  Firneises  findet  man  auch  in  mâûigen 
Tiefen  unter  derOberfliiche  keineSpuren.  EinBohren  wiirdealso  durchaus 
unnotig  sein,  denn  man  konnte  jedenfalls  die  Stangen  schon  mit  den 
Hiinden  tief  genug  in  den  Schnee  treiben,  aber  wegen  der  losen  Be- 
schaiïenheit  des  Schnees  wlirden  sie  sicherlich  umfallen. 

Die  ersten  von  mir  an  lapplândischen  Gletscheru  benutzten 
Akkuniulationsmesser  waren  aus  Bambus  angefertigt,  etwa  wie  Fig.  1 
zeiii^t.  Zwei  Bambusse  wurden  kreuzweise  auf  die  Oberflâche  des  Schnees 
gelegt,  am  Kreuzungspunkte  wurde  das  vertikale  Rohr,  mit  w^elchem 
die  Messungen  angestellt  werden  soUteu,  befestigt  und  in  der  vertikalen 
Stellung  durch  Stage  von  diinnem  Drahtseil  festgehalten,  welche  an 
den  mit  Steinen  beschwerten  Enden  des  Bambuskreuzes  festgebunden 
waren.  Der  vertikale  Bambus  war,  wenn  eben  aufgestellt,  5 — 8'5  m 
lang.  Die  langsten  Bambusrohre  benutzte  ich  in  den  hochsten  Teilen 
des  Akkumulationsgebietes,  die  kiirzeren  in  den  niedrigeren  Teilen, 
wo  die  Akkumulation  geringer  ist.  In  Abstiinden  von  etwa  1*6 — 2  m 
waren  Marken  angebracht,  um  die  Messungen  zu  erleichtern. 

Die  Benutzung  der  Bambusse  fiir  diesen  Zweck  ist  aber  mit 
mehreren  Ûbelstanden  verbunden.  Wenn  trocken,  sind  die  Bambusse 
sehr  fest,  aber  in  feuchtem  Zustande  nicht  mehr  so  fest.  Bei  wieder- 
holtem  Trocknen  und  Durchniissen  bersten  sie  bald  und  werden  auch 
dadurdi  weniger  fest.  Mehrere  Stander  aus  Bambus  habe  ich  nicht 
wiedergetunden,  wahrscheinlich  weil  sie  abgebrochen  waren.  Die 
Drahtseilstage  sind  dadurch  unzweckmaflig,  dafl  sie  dem  Zusammen- 
sinken    des    Schnees    im    Wege    stehen   und    dabei  zerreiBen  kônnen. 

*)  Vergl.  Hagenbach-Biechoff,  Vermessungen  am  Rbonegletscher. 
Verhandlungen  des  Vif.  internation  al  en  Geographenkongresses,  Berlin  1899, 
Hand  II,  .Seite  269,  sowie  die  Berichte  der  eidgenOssiscben  Gletschcrkommission 
in  jedeni  Jahrgange  der  Verhandlungen  der  schweizerischen  naturforschenden 
Gesellscbaft  von  1895  aa. 


iii 


752 

Ein  dritter  Ubelst&nd  hesteht  darin,  daO  das  vertikale  Rohr  niclit 
leicht  verlângt;rt  werden  kann.  Ist  es  zu  kurs,  um  sicber  fDr  ein 
ferneres  Jahr  zu  reichen,  so  niuû  man  einen  ganz  neuen  Stander 
aufstellen. 

Dieae  Ubelatande  hube  icb  ini  letzteii  Jahre  durch  die  Wabl 
eines  anderen  Materials  und  durch  zweckniallige  Anordnungeo  zu  be- 
seitigeu  versuclit.  Icli  bin  dabei  zu  folgenden  Vorrîchtuugen    gelangt 

Statt  des  Bambus  benutzte  ich  Stahlrohren  von  derselben  Sorte, 
wie  aie  filr  Fabrrader  benutzt  wird.  Die  Stahlrohren  sind  kauni  scbwerer 
und  etwa  ebenso  feat  wie  die  Bambuase,  bersten  nicht  bei  wîederholtem 

Fig.  1. 


AkkumiilationsiueâaRr  a 


NaBwerden  und  Trockuen  und  sind  leichter  als  sie  durch  Ansetzen  élues 
neueii   StUckes  zu   veriilngeru. 

Zivei  3  m  lange  Rohren  (vergl.  Fig.  2)  bilden  den  FuB,  durch 
eine  VoiTichtuiig  ans  Schinîedeeiseu  wird  die  vertikale  Rôbre  daran 
-befestigt.  Dièse  besteht  zunachst  aus  einem  4  m  laugen  StQck.  An 
das  Ende  kiinneii  sowohl  iindere  gleith  weite  RohrenstUcke  als  auch 
zienilich  leicbte  konische  Spitzen  von  2 — 3  m  Liiiige  angefUgt  werden. 
Die  Spitzen  sînd  nicht  ^  wie  im  Bilde  —  gleichmiiflig  koniscb,  denn 
derartige  wilrdeu  schwierig  herzustellen  sein,  sondern  veijUugeii  sich 
von  dem  dicken  bia  zum  scbmalen  Ende  stufenformig  in  zwjjlf  gleich 


753 


lungen  Absatzen.  Der  Zweck  der 
genUgeiide  Lange  zu  gebeu,  ohne 
Telles  erheblich  zu  vergrôQern. 

Das  erste  Jahr  kommt  dîe  Spîtze  unaiittelbar  aiif  die  4  m  lauge 


àtzen   ist  der,    den  Standern    eîne 
ugleich    dfts    Gewîcht   des    oberen 


(Z.ii 


Flft.  2.  Fir.  3. 

t'ig.  2.  Neu  aufgestelllet  Akkuinulalion8raeB>et  aus  Stahlrôhren. 
i'ig.  H.  Derselbe  im  liritten  Sotiiiner. 
'eil  |>er»pektiviscli.  zum  Teil  im  Duichschnilt.  ■/«!  àet  natOTlichen  GrSBe  | 


H'ihrc  (Fig.  2).  da  die  Schneeakkuniulatioa  hScbstens  6  m  betrageii 
dilrfte.  Im  folgendeii  Sommer  fiiide  îch  nuii  einen  groBeren  oder 
geringereii  Teil  der  Spitze  oder  sogar  der  Rolire  Uber  dem  Scbnee 
iiiid  kiuni  daraus  die  Dicke  des  SchiieeUgers   berechnen.    Sobald   das 


I 


;  . 


'' 


h1 


'  I 

' .  i 
f 

i 


I 
1 

ii 

I     ■ 
I 

i   ', 

i.  ■ 


754 


^  spezifische   Gewicht  nach   untenstehender  Méthode    bestimint  wordet 

*  ist,  wird  der  Stânder  fUr  das  komraende  Jahr  hergerichiet,  wie  folgt 
{  Die  Spitze  wird  abgenonimen  und  eine   Scheibe    von    Sisenblecfa,  d» 

in  der  Mitte  ein  Loch  bat  Uber  das  Rohr  geschoben,   um   die  augen- 

*  blickliche  Schneeoberflâche  zu  ruarkieren.  Danach  verlSngere  ich  dk 
■;  Rëhre  um  ein  ebenso  dickes  —  je  nach  Bedarf  —  2,  3,  4  etc.» 
;                                            langes   Sttick,   auf  dessen  obères  Ende  die  Spitze    wieder  au%esteckt 

worden  ist. 
-  Im    dritten    Sommer   ist   natiirlich    die   Blechscheibe    im    Schnee 

m 

begraben  (Fig.  3j,    aber  die  durch  Graben    oder  Sondieren    zu    ermit- 

telnde  Tiefe,  in  welcher  sie  liegt,  entspricht   ofiFenbar    der    Dicke   der 

Schneeschicht  des  verflossenen  Jahres.  Dièse  Beobacbtungen  scbeinen 

s*  mir  beliebig  lange  fortgesetzt  werden  zu  kônnen,  wenn  man  nur  jeden 

^  Sommer  die  Rohre  genligend  verliingert  und  eine    neue   Scheibe    zura 

Markieren  der  jedesmaligen  Schneeoberflâche  des  Somniers  auflegt.  Die 
einzelnen  Jahresschichten  des  Schnees  werden  in  dieser  Weise  zwischen 


1  '^ 

il  '  zwei  Eisenscheiben   eingeschlo^sen   und  mit   dem  Stander  in    die   sich 

1 


hiiufenden  Schneemassen  begraben  werden.  Doch  fehien  noch  genQ<»"ende 
Erfahrungen  dariibur,  wie  lang<*  die  Kontinuitât  der  Beobacbtungen  ohne 
groÛere  Schwierigkeiten  beibehalten  werden  kann. 

Die  von   mir  benutzten    Kohren    huben    einen    Durchmesser    von 

!  32  mm  und  eine  VVandstiirke  von  1*2  mm.  Die  Wandstarke  der  Spitzeu 

♦  am   dickeu  Ende  ist  0*9  mm.  Bei  einei*  Lange  von  nicht  mehr  als  6  m 

}  dQrften  dièse  Stander  auch  den  heftigsten  Sturnien  widersteiien   kônnen. 

j  Wenn  mit  Rauhfrost  stark  beladen,  konnten  sie  aber  von    eineni  Sturm 

abgebrochen  werden.  An  Stellen  mit  starker  Rauhfrostbildung  sind 
daher  grobere  Stander  zu  nehmen. 

Wenn  icb  mit  diesen  Bestinmiungen  die  Ermitthing  der  nn  der 
betreffenden  Stelle  sich  mit  dem  Gletschor  vereinigendeii  Quuntitiit 
dos  Niedersehiages  ])ozwecke,  muLi  ich  auch  Bestimmungen  liber  die 
Dichte  des  Schnees  ausfuhren.  Naclidcni  die  Dicke  der  Schicht  er- 
mittelt  ist,  lasse  ich  deswegen  eine  hinliuiglich  tiefe  Grube  mit  einem 
Spaten  graben.  was  Uhrigens  eine  ziunilich  miihsame  Arbeit  ist.  Eine  2  nt 
i  tiefe  Grube  erfordert  etwa  eine  Stunde  Arbeit  eines  Mannes.    Aus  den 

Wiinden  der  Grube  uelinie  icli  mit  einem  Zylinder  von  starkeni  Eisenblech, 

der  etwa  (rf)  Jjiter  liillt,   Prohen   des  Schnees,  die  mit  einer  Federwaîre 

!  .  gewogen   werden.  Dt^rselbe  Zylinder  wird    auch  leer  und    mit    Wasser 

getiillt  gewogen  und  danach  winl  das  s])ezifische  Gewicht  berechnet. 
Ich  lasse  hier  einige  im  Akkumulationsgebiete  des  Mikagletschers 
ausgefuhrte  Bestimmungen  der  Dicke  und  Dichte  der  im  Sommer 
liegenbleibenden  Schneescliiclit  t'olgen,  da  illinliche  Anguben  in  der 
Literatur  sehr  selten  sind. 


755 


Meereshôhe 
in  Meter 


Zeitperiode 


Dicke  der 
Schnee- 
;  scliicht  in 
Meter 


Tiefe 
der  Probe 


& 


a> 


Spezifisches    è  ^  z  ^ 
Gewicht        ^   -   «  ^^ 


5»     i)     o 

in  Meter  '  der  Probe      »  «  c  c 

s     K     zj 

w  >  « 


1490 


1410 


1340 


1500  ,  4.  Aug.  I900bi8  25.  Aug.  190] 


1500   I  25.  Aug.  1901  bis  2.  Sept.  9021 


1490    4.  Aug.  1900  bis  25.  Aug.  1901 


25.  Aug.  1901  bis  2.  Sept.  1902 


1410   |!  4.  Aug.  1900  bis  25.  Aug.  1901 


2.  Sept.  1902  bis  29.  Juli  1908 


116 


2-10 


1-03 


1-90 


1-24 


4-51 


,  2.  Sept.  1902  bis  29.  Juli  1903      2*35  | 


00 
10 
20 
0.0 
0-5 
1-0 


(etwA  wiei 
in  1490  m 
fUr  die- 
I     aelbe 
I  Période  J 

0-524 
0-566 
0-588 
0-882 
0-595 

0-591 

letwa  wiei 
In  1500  m 
{  fOr  die- 
I     8elbe 
l  Période 


00 

0-428 

0-5 

0-554 

1-0 

0-565 

0-5 

0-593 

1-0 

0-578 

2-0 

OG33 

0-5 

0-578 

1-5 

0-597 

} 


0.63 


1-18 


0  56 


1-06 


0-67 


2-8 


1-38 


Noch  am  Ende  des  Sommers  (ibersteigt  die  Dichte  des  Schnees 
auch  in  der  Tiefe  von  2  m  kaum  0'6.  Auf  den  lappliindischen  Gletscheni 
bildet  sich  also  im  Akkumulationsgebiete  in  der  Niilie  der  Ober- 
fliiche  iiberhaupt  kein  Firneis. 

Ich  gehe  jetzt  zu  den  Ablationsbestimraungen  (iber.  Dièse 
werden  wohl  nunmehr  fast  ausschlieBlich  durch  Messung  der  Ab- 
schmelzung  von  Bohrlôchern  ausgefiihrt,  sei  es  nun,  daB  sie  durch 
Holzstilbe  gefiillt  oder  leer  gelassen  sind.  Diejenige  Méthode,  die  sich 
auf  das  allmahliche  Aufragen  von  Eispartien,  die  durch  schlechte  Warme- 
leiter  geschiitzt  sind,  grlindet,  wird  wohl  nunmehr  kaum  angewandt, 
obgleich  vielleicht  auch  mit  ihrer  Hilfe  gute  Resultate  zu  erhalten  wâren. 

Das  Bohren  im  Gletschereise  hat  durch  die  gelungenen  Versuche 
von  BlUmcke  und  Hess  in  den  letzten  Jahren  bekanntlich  eine  fllr 
die  Gletscberforschung  bedeutungsvolle  Entwicklung  erfahren.  Dièse 
tiefeii  Bohrlocher.  die  auBerhalb  meines  Erfahrungskreises  liegen,  sind  aber 
eigentlich  nicht  fiir  die  Ermittlung  der  Ablation  bestimmt,  sondera  viel- 
niehr  fiir  Tietiotungen.  Filr  die  Ablationsbestimmungen  auf  den  Gletschera, 
die  jeden  Sommer  wenigstens  eiumal  besucht  werden  kônnen,  genUgen 

59* 


Tf)!) 


I  * 


•lï 

■I  ■. 


•    ■■ 


I"  ". 


I 


r  ■ 


1  . 


iu  Lappland  Lôcher  von  etwa  4  m  Tiefe.  Das  Bohren  so  kurzer  Lôclier 
ist  eine  ziemlich  einfache  Sache,  da  aher  Angabeu  (iber  die   praktische 

AusfUbrung  der  Gletscheruntersuchungen  aufier- 
ordentlich  sparsam  siiid  uiid  der  Anfanger  in  den 
meisten  Fallen  wohl  nui*  nach  niifilungenen  Ver- 
sucheii  ein  praktisches  Verfahren  fiiidet,  gestattc 
ich  niir,  die  von  mir  bonutzte  Méthode  zum  Bohren 
im  Eise  kurz  zu  erwabnen.  Verschiedeiie  Kon- 
struktionon  von  Bohrern  sind  vorgeschlagen,  wie 
Loffelbohrer,  Spiralbohrer  und  Meifielbohrer;  ich 
habe  die  letzteren  vorgezogen,  die  ja  au  eh  beim 
Gesteinsbohren  mit  der  Hand  die  gebriiuchlichsteo 
sind.  Das  Bohnnehl  entfemt  sich  bei  der  Aiiwen- 
dung  eines  MeiBelbohrers  sehr  gut,  wenn  das  Loch 
nur  mit  Wasser  gefUllt  ist,  denn  bei  jedeni  Hammer- 
schlage  spritzt  es  mit  dem  Wasser  heraus. 

Um  Gewicht  beim  Transport  zu  sparen,  lasse 
ich  dièse  fiir  Bohrungen  im  Eise  bestimmten  MeiQel- 
bohrer  zum  groBten  Teile  aus  Holz  anfertigen.  Jeder 
Bohrer  besteht  aus  einem  Stabe  von  guteni  Holz 
(z.  B.  der  Esche),  an  dessen  einem  Ende  (Fig.  5) 
die  aus  Stahl  angefertigte  Schneide  befestigt  ist, 
wahrend  am  anderen  ein  stahlerner  Schutz  gegen 
die  Schliige  des  Hammers  angebracht  ist.  Wenn  der 
Holzstab  aus  ausgezeichnetem  Material  ist,  bietet 
er  genOgende  Festigkeit  und  Dauerhatligkeit.  Ich 
habe  fiinf  Jahre  lang  dieselben  Bohrer  l)enutzt, 
ohne  daB  die  Stilbe  beschadigt  worden  sind,  nur 
die  Deckel,  welche  die  Hammerschlâge  aufnehnien, 
und  einige  Schrauben  habe  ich  durch  neue  ersetzen 
mussen.  Fiir  ein  Loch  von  4  m  sind  vier  Bohrer 
notig.  von  denen  der  lilngste  4*15  m  lang,  die 
ubrigen  um  je  1  m  kiirzer  sind.  Ter  langste  Bohrer 
muB  fiir  den  Transport  in  zwei  Teile  zerlegt  werden 
kunnen,  die  nach  Art  der  Fig.  4  mittels  eines  Eisen- 
rohres  wieder  zusnnimengesetzt  werden.  Ein  ttlch- 
tiger  und  des  Gesteinsbohrens  kundiger  Mann  kann 
nach  dieser  Méthode  ein  Loch  von  4  m  in  einer 
Stunde  bohren.  FUr  tieterc  Locher  als  5 — 6  m  dOrfte 
die  Méthode  kauni  brrtuchbar  sein,  denn  dann  wtirde 
es  gewiB  zu  niUhsani  sein,  dièse  Bohrer  mit  der  Hand  zu  drehen. 

Der  Boden    des  Loches  ist    der  Normalpunkt   fiir    die  Ablations- 


Fig:.  4  und  5. 

MeiPelbohrer  aus 

eisenbcHchlagenen 

Holzstiibeii. 

C'jo  der  natûr- 

lichen  GroÛe.) 


757 


bestiramungen.  Dieser  Punkt  kaim  sich  verrQcken,  zum  Beispiel  wenn 
sich  der  untere  Teil  des  Loches  unter  dem  Drucke  des  Eises  ver- 
sclilielit,  diiiin  hebt  sich  der  Boden,  oder  wenn  das  Loch  kurz  ist  und 
voll  Wasser  steht,  danu  kann  durch  Konvektionsstrouiungen  das  warme 
Wasser  der  Oberfliiche  den  Boden  des  Loches  schmelzen  und  merkbar 
senken.  Zur  Verraeidung  des  ersteren  Ubelstandes  werden  von  anderen 
Gletscherforschern,  wie  Held  am  Rhonegletscher,  BlUmcke  und 
Hess  am  Hintereisferner,  Holzstiibe  in  die  Locher  gesteckt.  Wenn 
nian  aber  den  Boden  des  Loches  behistet,  tritt  aucli  eine  Schmelzung 
daselbst  ein,  denn  der  Druck  erniedrigt  den  Schnielzpunkt.  Besonders 
tritt  dièse  Fehlerquelle  hervor,  wenn  die  unteren  Enden  der  Stâbe 
aus  wîirnieleitendem  Material,   wie  Eisen,    bestehen.    An    die  Kontakt- 

Figr.  6. 


Wmm)}Jmmmmmmmk 


Bohrioch  mit  Rotang,  zum  Teil  herausgeschmolzen. 

stelle,  wo  die  Temperaturerniedrigung  stattfindet,  wird  dann  immerfort 
Wiirme  geleitet  und  dadurch  die  Schmelzung  beschleunigt.  Um  allen 
Druck  am  Boden  des  Loches  zu  vermeideu,  stecke  ich  in  das  Loch 
statt  eines  massiven  Stabes  einen  hinlanglich  langen,  aber  nur  3 — 4  mm 
dicken  Rotang  (Fig.  6),  an  dessen  unterem  Ende  StUckchen  von  steifem 
Stahldraht  befestigt  sind,  die  als  Widerhaken  dienen  und  den  Rotang, 
der  mit  Hilfe  des  langsten  Bohrers  in  das  Loch  eingeftihrt  wird,  an 
einoni  bestimmten  Punkte  festhalten.  Der  dUnne  Rotang  drUckt  nicht 
merklich.  weil  der  herausgeschmolzene  Teil  sich  wie  eine  Schnur  auf 
die  Oberflache  des  Eises  legt,  Wenn  sich  der  Boden  des  Loches  durch 
Schmelzen  senken  sollte,  so  hat  das  bei  dieser  Anordnung  wenig 
zu  bedeuten,   da  die  Drahte  den  Rotang  festhalten,  wenigstens  bis  das 


il 


I  ' 


t; 
'(I 


h: 

t       !.. 


?• 


g 


r '5  :' 

ï 

1. 


,1 

•I  i  ..I 

lii,-" 


11 


1 


',1 


•! 


■ 


I 

\ 

I.  ■< 

»  :   ; 
■'1 


I 


1'^ 


!■; 


i 

I 

i,  : 


758 

Loch  so  stark  abgeschmolzen  ist.  dafi  es  nicht  mehr  fUr  die  Ablations- 
bestimmungen  verwendbar  ist. 

Die  Bambusrohre.  Stahlrôhren  oder  Holzstiibe  im  Akkumulations- 
gebiete  konnen  natQrlich  auch  zu  den  Bestimmungen  der  Eewegungs- 
geschwindigkeit  daselbst  gebraucht  werden.  Dazu  kann  man  eben- 
falls  die  Bohrlocher  des  Abschmelzungsgebietes  benutzen,  wenii  sie  nur 
genau  vertikal  gebohrt  sind.  Da  die  Bohrlocher  abschmeizen  und  an 
ihrer  Seite  jiihrlich  neue  gemacht  werden,  so  miissen  dann  auch  die 
Fixpunkte  der  Geschwindigkeitsmessungen  jiihrlich  versetzt  werden,  was 
unbequem  ist.  Gewôhnlich  hat  man  auch  von  den  Geschwindigkeits- 
bestimmungen  verlangt,  dafi  sie  an  moglichst  vielen  Punkten  angestellt 
werden  sollen  und  deshalb  fast  iramer  nur  moglichst  einfache  Marken, 
deren  Anordnung  weder  kostspielig  noch  zeitraubend  ist,  als  erkenn- 
bare  Punkte  auf  dem  Eise  verwendet. 

Die  hâufigsten  dieser  bei  Geschwindigkeitsbestimmungen  im  Ab- 
schmelzungsgebiete  angewandten  erkennbaren  Marken  sind  wohl  durch 
Farbe  bezeichnete  Steine.  Solche  benutzte  ich  auch  im  Anfange  meiner 
Untersuchungen.  Die  Messungen  selbst  filhrte  ich  in  der  Weise  aus, 
dafi  ich  jedesmal  mit  einem  Distanzmesser  und  einer  Latte  eine  Karte 
der  von  den  Steinen  gebildeten  Linie  und  der  in  den  Gebirgswânden 
angeordneten  Fixpunkte  im  Mafistabe  J  :  5000  ausfuhrte.  Ich  faud 
aber  bald,  dafi  ich  mit  dieser  Méthode  keine  genauen  Resultate  be- 
kommen  kônnte.  Als  Beispiele  flihre  ich  hier  die  Messungen  an  einer 
auf  dem  Mikagletscher  ausgelegten  Steinlinie  an. 


I 

3tein- 
uminer 

II 

Entfernnng 

vom  linken 

Gletschcr- 

ufer 

III 
Zurttckge- 
legter  W'e^ 
vom  8.  Aug. 
1895  bi.szum 
20  Aug.  1897 

IV 

Zurttckjre- 

Icgter  Weg 

pro  Tag  im 

Mittel 

V 

Zurlickge- 
legter   Weg 
vom  28.  .luli 

bis  zum 
20.  Aug.  1897 

VI 

iiurttck|çe- 

legter    Weg 

pro  TapT  ini 

Mittel 

m 

m 

cm 

m 

cm 

1      .      .      .      .          0 

3-5 

0-5 

— 

2     . 

61 

14-2 

1-9 

1-7 

7-4 

3 

101 

23-5 

3-2 

20 

b-7 

4 

.      162 

31-2 

4-2 

2-2 

9-6 

5 

.     200 

38-0 

5-1 

1-7 

7-4 

6 

.     258 

44-5 

60 

2-5 

10-9 

7 

298 

49-2 

6-6 

3-2 

14-0 

8 

.     848 

53-5 

7-2 

8-7 

161 

9 

.     892 

5G-5 

7-8 

4-2 

18-3 

10 

427 

56-5 

7-6 

3-5 

15-2 

11 

.     483 

55-5 

7-5 

2-0 

8-7 

12 

.     526 

56-0 

7-5 

2-0 

8-7 

13 

.     580 

56-0 

7-5 

2-7 

11-7 

\l 


il 


Stein- 
Nummer 


U 
16 
16 
17 
18 
19 


II 

Entfernnng 

vom  linken 

Oletscher- 

ufer 

m 

.  681 

.  682 

.  728 

.  779 

.  884 

.  833 


20  (sm  rectiieo  urer)  973 


III 

ZurAckge- 
legter  Weg 
vom  8.  Aug. 
1895  bis  zum 
20.Aug.  1897 

m 

52'ô 
52-5 
60-0 
47-0 
430 
33-6 
3-0 


IV 

Zurflckge- 

legter  Weg 

pro  Tag  iiii 

Mittel 

cm 

7-1 
7-1 
6-7 
6-3 
5-8 
4-6 
0-4 


V 

Zurûckge- 

legter  Weg 

vom  88.  Juli 

bis  znm 
20.  Aug.  1897 

m 

2-9 
30 
8-0 
35 
30 


759 

VI 

Zurnckge- 

legter  VVeg 

pro  Tag  im 

Mittel 

cm 

12-6 
13-0 
18  0 
15-2 
180 


Die  vierte  Kolonne  enthiilt  die  Duichschnittsgeschwindigkeiten 
zweier  Jahrc,  die  sechste  aber  iiur  die  von  23  Sommertagen.  Wenn 
wir  dièse  Kolonnen  vergleichen,  finden  wir,  daB  die  Jahresraittel  von 
den  Ufern  aus  iiach  der  Mitte  hin  anwachsen,  daB  die  Werte  fQr  den 
Sommer  ai)er  nicht  nur  groBer  als  die  Jahresmittel,  sondern  auch  viel 
uiiregelmaûiger  sind.  Infolgedessen  entstand  bei  mil*  der  Gedanke,  daB 
die  Steine  im  Sommer  an  der  Eisoberflache  mehr  oder  vveniger  ab- 
wârts  glitten.  Ich  legte  deshalb  an  derselben  Stelle  eine  neue  Linie 
von  Steinen  aus,  in  der  jeder  Stein  auf  einem  DreifuB  von  Stahldraht 
(Fig.  8)  befestigt  war,  welcher  das  Gleiten  desselben  verhindern  sollte. 
AuBerdem  verbesserte  ich  die  Messungsmethode,  indem  ich  auBer  der 
graphisclien  Aufiiahme  auch  genaue  Winkelmessungen  mit  einem 
Universalinstrument  vom  Endpunkte  der  Linie  austiihrte.  Die  Resultate 
dieser  Bestimmuugen  waren  folgende: 


I 

] 

Stein- 
iimmer 

II 

Bntfernung 

vom  linkeu 

Gletscher- 

ul'er 

III 

Zurl\ckge- 

legter  Weg 

zwischen 

25.  Juli  1899 

und  SO.  Juli 

1901 

IV 

Zurttckge- 

legter  Weg 

pio  Tjig  im 

Mittel 

V 

ZurQckgc- 
legter  Weg 

zwisclien 
30.  Juli  und 
25.  Aug.  1901 

VI 

ZurQekge- 

legter  Weg 

prô  Taff  im 

Mittêl 

m 

m 

an 

m 

cm 

19    .     .     . 

50-0 

11-77 

1-602 

0-39 

1-48 

18    .     .     . 

1060 

22-13 

3011 

0-73 

2-80 

17    .     .     . 

.     1380 

28-15 

3-830 

0-895 

3-44 

16    ...     . 

.     186-0 

36-66 

4-988 

1-29 

4-97 

15    .     .     . 

.     2320 

43-28 

5-839 

1-71 

6-69 

14    ...     . 

279-5 

48-14 

6-650 

1-92 

7-37 

13    .     .     . 

.     330-0 

52-55 

7-149 

1-82 

6-99 

12    .     .     . 

.     382-0 

54-89 

7-468 

2-035 

7-83 

11    .     .     . 

417-0 

66-17 

7-643 

2-11 

8-10 

10    .     .     . 

.     473-0 

5673 

7-719 

1-95 

7-49 

9    .     .     . 

.     534-0 

56-73 

7-718 

2-29 

8-80 

I 

■I; 

I 


I 


.1 


1.! 


M 


■ 


r 
J 


i  : 


t 

\ 

« 

I 


i! 


760 


Stein- 
Nummer 


8  . 
7  . 
6  . 
6  . 
4  . 
3    . 


•  • 


II 

m 

IV 

V 

Entfernung 

vom  linken 

Gletscher- 

ufer 

Zurûckpre- 
legter  Weg 

zwlschen 

26.  Juli  1899 

und  80.  Juli 

1901 

ZurOckge- 

lester  Weg 

pro  Tag  im 

Mittel 

ZorQckge- 
legter  Weg 

zwischen 
30.  Juli  und 
25.ÂUg.  1901 

m 

m 

cm 

m 

.     676-6 

56-73 

7-582 

2-16 

.     6230 

63-62 

7-296 

2-03 

.     661-6 

51-56 

7-016 

1-90 

.     716-0 

48-61 

6-613 

1-73 

.     777-6 

44-76 

6-089 

1-695 

.     845-6 

38-71 

6*266 

1-39 

VI 

ZnrDckRe- 

legrter  Weg 

pro  Tai^  im 

Mittel 


etn 

8*29 
7-8 1 
7-30 
6-64 
6-13 
5-86 


Die  lieue  Linie  wurde  1899  ausgelegt,  aber  wegen  ungQnstiger 
Schneeverhâltnisse  niuBte  ich  zwei  Jahre  warten,  bis  ich  Gelegenheit 
bckara,  in  demselben  Sommer  zwei  Messungen  ausftlhren  zu  konnen  : 
schlieBlich  gelang  es  indessen  Ich  bekam  nun  als  Jahresmittel  viel 
regelmilBigere  Werte  als  vorher,  was  besonders  bei  der  graphischen 
Darstellung  der  Resultate  hervortritt.  Fiir  den  Sommer  ist  der  Unter- 
schied  noch  grofier.  Auch  ein  anderer  Umstand  ist  auffallend.  Wenn 
ich  Steine  ohne  Sperrvorrichtungen  benutzte,  bekam  ich  fiir  den 
Sommer  bedeutend  groBere  Bewegungsgeschwiiidigkeiten  als  fïir  das 
Jahr  im  Mittel.  Die  Steine  mit  Sperrvomchtungen  gabeii  aber 
ziemlich  gleiche  Werte  fQr  den  Sommer  wie  fllr  das  Jahr. 

Offenbar  hing  dies  davon  ab,  daB  die  Steine  ohne  Sperrvor- 
richtungen im  Sommer  auf  dem  Eise  etwas  abgerutscht  wareii.  Die 
einzelnen  Steine  sind  dabei  verschieden  weit  geglitten,  deshalb  bekam 
ich  sowohl  grôBere  als  auch  unregelmiiBigere  Werte  fiir  den  Sommer 
als  fUr  das  ganze  Jahr  In  den  Jahresmitteln  treten  dièse  Unregel- 
miîBigkeiten  nicht  hervor,  weil  die  Steine  im  Win  ter  festg-efroren 
liegen.  Die  Winterszeit  ist  im  Geblete  der  lapplandischen  Gletscher 
lang  und  kann  bis  auf  9 — 10  Monate  veranschhigt  werden.  Die  Fehier, 
welche  das  Gleiten  auf  dem  Eise  verursacht,  iiben  deshalb  auf  die 
Werte  fur  das  ganze  Jahr  bei  weitem  keinen  so  groBen  EinfluU  wie 
auf  die  Bestimmungen  des  Sommers.  Mit  lose  liegenden  Steiiien 
kann  man  also  zwar  nicht  genaue,  aber  doch  immerhin  recht  gute 
Wei-te  der  mittleren  Rewegung  erzielen.  Gilt  es  aber  die  Bestimniuni? 
der  Ge.schwindigkeiten  des  Sommers,  so  geben  sie  beinahe  wertlose 
Resultate.  Die  Ungenauigkeit.  die  von  der  eigenen  Bewegung  der 
Steine  herrUhrt,  ist  natUrlich  bei  langsam  flieBenden  Gletschern,  wie 
es  die  lapplilndischen  sind,  verhiiltnismaBig  betrachtlicher  als  bei  den 
groBen  Alpengletschern.  Bei  sehr  geneigter  Oberflâche  dUrfte  auch 
das  selbstandige  Gleiten  der  Steine  betriichtlicher  sein  als  bei  flacherer. 


761 

An  der  betreflfenden  Steinlinie  auf  dem  Mikagletscher  war  die  mittlere 
Neigung  nur  etwa  6**,  im  einzelnen  war  aber  die  Oberflâche  sehr 
unregelmâfiig  und  zeigte  aile  môglichen  Neigungswinkel. 

Wie  bekannt,  haben  viele  altère  Bestimmungen  eine  bedeutend 
grôBere  Geschwindigkeit  ftir  die  Sonimermonate  gegeben.  Die  Herren 
Blilmcke  und  Hess^),  die  aus  theoretischen  GrQnden  zu  der  Ansicht 
gelangt  sind,  dafi  jeder  Punkt  eines  stationâren  Gletschers  seine  Ge- 
schwindigkeit nicht  mit  den  Jahreszeiten  andert,  suchen  die  Erklârung 
der  âlteren  Angaben  in  der  Ungenauigkeit  der  Messungen  selbst.  Ich 
glaube  dagegen,  dafi  das  Gleiten  der  Marken  im  Sommer  die  wesent- 
lichste  Ursache  ist. 

Mehrere  Gletscherforscher  haben  jedoch  beilâufig  bemerkt,  dafi 
die  Steine  auf  dem  Gletscher  nicht  still  liegen,  sondern  eine  eigene 
Horizontalbewegung  erkennen  liefien.  BlUmcke  und  Hess 2)  er- 
wâhnen  es  auch  und  erklâren  dièse  Tatsache  durch  die  Annahme,  dafi 


Figr.  7.  Figr.  8.  FIgr.  9. 

Verhalten  von  Steinen  und  Blechpiatten  auf  einer  geneigten  und  abschmelzenden 

EisoberflSx^he. 

die  Steine  bisweilen  Gletschertische  bildeten  und  beim  Herabrollen 
von  den  Eissaulen  kleine  Horizontalverschiebungen  erlitten.  Dièse 
Erklârung  triflft  aber  bei  den  lapplândischen  Gletschern  nicht  zu.  So 
kleine  Steine  bilden  hier  keine  Gletschertische,  sondern  schraelzen  um 
sich  herum  ein  Grlibchen  aus.  Am  Boden  dièses  Grlibchens  gleiten 
sie  aber  abwârts  (Fig.  7)  und  liegen  also  der  niedrigeren  Wand 
niiher,  wo  sie  den  Schmelzungsprozefi  beschleunigen. 

Reid^)  erwiihnt  auch  das  Tischen  der  Steine  und  schlagt  die 
Beniltzung  von  Blechpiatten  statt  der  Steine  vor,  vielleicht  weil  die 
Blechpiatten  keine  Gletschertische  bilden  wUrden.  Gleichzeitig  mit  den 
oben  angefdhrten  Versuchen  der  Sperrvorriciitungen  unter  den  Steinen 
machte  ich  aucli  einige  Versuche  mit  Blechpiatten,    die    in   der  Nîihe 

*)  Untersuchungen  am  Hintereisfemer.  Wissensch.  Ergânzungsh.  d.  Deutsch. 
und  Osterr.  Alpenvereines,  Bd.  I,  2,  Seite  45. 
«)  1.  c.  Seite  49. 
3)  Journal  of  Geology,  Bd.  111  (1895),  Seite  287. 

96 


1  •..,1 

f  i: 


i 

f 


[  r 
I 


(. 


[■ 

1  ' 

1  ■ 
I  , 


■ 
■ 


j 

( 


■   > 


A: 


!■ 

1- 


I 


;■■' 


762 

der  Steine  ausgelegt  wurden.  Die  Versuchsperiode  umfaOt  die  Zeit 
vom  5.  August  1900  bis  zum  30.  Juli  1901.  Beobachtun^en  an  ge- 
wôhnlichen  Steinen  wurden  ebenfalls  ausgeftlhrt.  Die  Lange  des  Weges, 
um  welche  dièse  Steine  und  die  Blechplatten  wahrend  der  angegebenen 
Zeit  den  Steinen  mit  Sperrvorrichtungen  vorangeeilt  waren,   ist  folgende: 


Stein  derRcihe 

auf  den  Seiten 

759  und  760 

Stein  ohne 
Sperrvorrichtung 

Blechplatte 

Nummer 

m 

m 

11      .     . 

0-1 

0-0 

9     .     . 

0-8 

0-7 

8     .     . 

03 

1-3 

7     .     . 

0-4 

2-0 

6    .     . 

0-3 

3-0 

5     .     . 

1-0 

8-7 

8     .     . 

0-3 

10 

Die  gewôhnlichen  Steine  waren  also  etwa  0*1  — 1*0  m,  die  Blech- 
platten 00 — 8*7  m  weiter  abwarts  getrieben  als  die  Steine  mit  Sperr- 
vorrichtungen. Die  Blechplatten  geben  daher  ein  uoch  weniger  genaues 
Résultat  als  die  gewôhnlichen  Steine.  Dies  dUrfte  davon  abhângen, 
dafi  die  Platten,  weil  flach  und  eben,  noch  leichter  als  die  Steine  in 
den  Schmelzgrilbchen  weiter  gleiten.  Tatsâchlich  schneiden  sie  sich 
sogar  schief  in  der  Richtung  der  Neigung  ins  Eis  ein,  etwa  wie  die 
Fig.  9  zeigt. 

Es  ist  ofFenbar  zweckmaBig,  daB  die  Unterseite  moglichst  uneben 
ist.  Darauf  beruht  ebenfalls  der  Vorteil,  welchen  die  Steine  mit  den 
DrahtfUBen  darbieten;  ein  voUkommenes  Résultat  geben  jedoch  auch 
dièse  nicht,  sondern  sie  gleiten  ebenfalls  etwas  an  der  Obei'flâche  abwarts. 
Dies  beweisen  folgende  Vergleichungen  mit  Bohrl()chern,  die  am 
1.  August  1901  an  der  Steinlinie  neben  einigen  von  den  Steinen 
gebohrt  wurden.  Nach  Verlauf  von  24  Tagen  hatten  sich  die  Steine 
um  folgende  Wegstrecken  von  der  Linie  der  Bohrlocher  entfernt  : 


stein  mît 
Sperrvonic'htuug 

Abf^Ieiten  in 
24  Tagen 

Nummer 

m 

3     .     . 

.      0-0 

7     .     . 

.      0-0 

11     .     .     . 

.      0-15 

17     .     .     . 

.      0-2 

1  Zwei   von  den  Steinen  waren  also  an  der  Linie  liegen  geblieben 

,  die    beiden    ubrigen    15 — 20  cm    abgeglitten.     Von    wirklich    genauen 

■  Bestimnmngen    der  sommerlichen    Geschwindigkeiten    kann    also    auch 


763 

bei  dieser  Méthode  nicht  die  Rede  sein.  Dièse  kleinen  Fehler  sind  in 
dor  Tat  groB  genug,  um  die  UngleichmâBigkeiten  in  der  fûnften  und 
sechsten  Kolonne  der  Tabelle  auf  den  Seiten  759  (unten)  und  760  zu 
erkliiren.  Die  flir  den  Sommer  gefundene  geringe  VergroBerung  der 
Bewegiingsgesclnvindigkeit  liegt  ebenfalls  vollstiindig  innerhalb  der 
Fehlergrenzen.  Damitdarf  es  auch  als  niclit  sicher  bewiesen 
angesehen  werden,  daB  die  Bewegungsgesch windigkeit 
i m  Sommer  wirklichgrôBer  alsimWinter  sei.  Ein  geringer 
Unterscbied  in  dieser  Richtung  dlirfte  wobl  doch  vorliegen. 


Aile  obenerwâhnten,  auf  das  Eis  gelegten  Marken  haben  also 
flir  den  Sommer  ein  mehr  oder  weniger  falsches  Résultat  gegeben. 
Dies  ist  auch  sehr  natilrlich,  denn  auf  der  schiefen  Unterlage  muB 
imnier  eine  Komponente  entstehen,  die  die  Marke  in  der  Richtung 
der  Neigung  abwârts  fUhrt.  Es  ist  sogar  ein  kleines  Problem,  eine 
Form  oder  eine  Konstruktion  zu  finden,  welche  die  eigene  Bewegung 
relativ  zum  Eise  beseitigen  konnte.  Ich  habe  die  Losung  in  folgender 
Weise  gesucht: 


Flgr.  11. 

Wenn  wir  eine  Flatte  aus  Eisenblech  auf  eine  horizontale,  ab- 
schmelzende  Eisoberfliiche  legen,  so  schmilzt  sie  wohl  ziemlich  genau 
vertikal  ein.  Nun  konnte  man  glauben,  daB  die  Flatte,  wenn  man 
ein  Gewicht  darunter  befestigte,  sich  vielleicht  auch  auf  einer  geneigten 
Eisoberfliiche  in  der  horizontalen  Lage  erhalten  konnte.  Wenn  man 
also  einen  Apparat  von  der  Form  der  Fig.  10  hâtte,  konnte  man 
vielleicht  glauben,  daB  die  Scheibe  sich  hier  horizontal  halten  und  der 
Apparat  sich  genau  vertikal  einschmelzen  wilrde.  Das  ware  aber  nicht 
der  Fall,  denn  der  Apparat  kann  nicht  sowohl  mit  der  Scheibe  (in 
horizontaler  Lage)   als   auch   mit   dem  Lot  gleichzeitig   auf  dem  Eise 

96* 


il.-; 


764 

ruhen.  Wenn  daâ  in  etnem  gegebeneu  Augeiiblicke  der  Fall  ware,  so 
wUrde  im  nâchsten  die  Schmelzung  unter  der  Flatte  Uberhandnehmen 
und  der  Apparat  auf  der  Spitze  ruhen.  Dann  wtlrde  aber  das  Oleich- 
gewicht  sogleich  labil  werden  und  der  Apparat  eine  schiefe  StelluDg 
einnebmen,  etwa  wie  die  Fig.  11  zeigt. 

Um  zu  bewirken,  daQ  die  Scbeibe  iniraer  gleichzeitig  mit  dem 
Lot  auf  das  Eis  drUcken  uud  dabei  ein  stabiles  Gleicbgewîcht  erhalten 
bleiben  kann,  habe  icii  niir  folgende  Eonstruktion  als  eine  mo^liche 
LOsung  der  Frage  gedacbt.     Es  sei   die   Scheibe  (vergl.  Fig.   12 — 14) 


Fig.  18. 


Flf.  14. 


mit  dem  Lote  nicht  fest  verbunden,  sondern  das  Lot  senkrecht  zur 
Scheibe  beweglich  und  an  einer  SpiraU'eder  unter  derselben  au%ehanfft. 
Durcb  die  Spiralfeder  wird  die  Last,  mit  welclier  der  Apparat  auf  das 
Eis  drilckt,  auf  die  Unterlage  der  Sclieibe  und  die  Spitze  verteilt. 
Es  seien  das  Geiviclit  des  Lotes  4  kg,  das  der  Scheibe  O'I  ?,-fj,  die 
Liinge  des  Lotes  40  cm,  der  Abstand  zwiachen  Scheibe  uiid  Lot  bei 
ungespaniiter  Feder  20  cm,  dagegen  40  cm,  wenn  die  ganze  Last  des 
Lotes  auf  der  Feder  ruht.  Das  Gewicht  der  Feder  selbst  und  des  im 
Lote  beweglicben  Stieles  seien  hier  der  Einfachheit  wegen  unberUck- 
sicbtigt  gelassen. 


765 

Wenn  das  Lot  in  ein  ins  Eis  gebohrtes  Loch  gebracht  wird, 
so  daB  die  Scheibe  auf  der  Eisoberflâche  ruht,  kônnen  folgende  Grenz- 
falle  des  Gleichgewichts  entsteheii. 

Sobald  die  Feder  gar  nicht  gespannt  ist,  wie  Fig.  12  darstellt, 
ruht  der  Apparat  auf  der  Spitze  des  Lotes.  Die  ganze  Lange  ist  dann 
60  cm,  der  UnterstUtzungspunkt  befindet  sich  also  in  dieser  Tiefe 
unter  der  Scheibe.  Der  Schwerpunkt  des  Apparats  liegt  aber  in  39  rm 
Tiefe,  also  21  cm  hôher  als  der  UnterstUtzungspunkt.  Dièses  Gleich- 
gewicht  ist  somit  labil  und  der  Apparat  wUrde  sich  bald  schrâg 
stsllen. 

Wenn  die  Feder  6  cm  ausgezogen  ist,  wie  die  Fig.  13  darstellen 
soll,  so  lastet  1*2  kg  des  Lotes  auf  der  Scheibe,  die  tibrigen  2*8  kg  auf 
der  Spitze  des  Lotes.  Der  Aufhangepunkt  des  Systems  befindet  sich 
dann  in  45  cm  Tiefe  und  fâllt  mit  dem  Schwerpunkte  zusammen.  Die 
Stellung  des  Apparats  ist  nun  nicht  mehr  labil,  sondern  indifi'erent; 
wegen  der  Friktion  der  Scheibe  gegen  das  Eis  diirfte  sie  doch  als 
stabil  angesehen  werden  kônnen. 

Wenn  zuletzt,  wie  in  der  Fig.  14  dargestellt  ist,  die  Feder  um 
20  rm  verlângert  worden  ist,  dann  zieht  die  ganze  Schwere  des  Lotes 
an  der  Scheibe.  Der  Aufhangepunkt  des  Systems  befindet  sich  also 
an  der  Oberflâche,  vvahrend  der  Schwerpunkt  in  58*5  cm  Tiefe  liegt. 
Das  Gleichgewicht  des  Apparats  ist  deshalb  vollkommen  stabil. 

In  allen  Zwischenlagen  zwischen  denjenigen,  welche  die  Fig.  13 
und  14  darstellen,  ist  auch  das  Gleichgewicht  stabil.  Das  Lot  strebt 
dann  immer,  die  Scheibe  in  horizontaler  Stellung  zu  halten,  und  der 
ganze  Apparat  diirfte  sich  dabei  vollkommen  vertikal  ins  Eis  ein- 
schmelzen.  DaB  er  nicht  tief  einschmilzt,  besorgt  die  Scheibe.  Da  der 
SchmelzprozeB  unter  dem  Lote  durch  den  Druck  desselben  befordert 
wird,  diirfte  die  Feder  einigermaBen  gespannt  und  der  ganze  Apparat 
stabil  gehalten  werden. 

Noch  felilt  aber  eine  genilgende  praktische  Prilfung  des  oben 
angefQhrten  Vorschlages.  Bei  einer  solchen  dUrfle  sich  wahrscheinlich 
herausstellen,  daB  die  Fiihigkeit  des  Lotes,  sich  einzuschmelzen,  nicht 
groB  genug  ist,  uni  eine  gute  Funktion  des  Apparats  auch  auf  den 
schnell  abschmelzenden  unteren  Teilen  der  Gletscherzunge  zu  erlauben. 
Elle  eine  genligende  praktische  Prilfung  vorliegt,  kann  die  Méthode 
natUrlich  nicht  empfohlen  werden.  Fiir  genaue  Messungen  derBewegungs- 
geschwindigkoit  zu  verschiedenen  Jahreszeiten  sind  also  bis  auf  weiteres 
nur  vertikale  Bohrlocher  zu  verwenden.  Weil  die  Locher  ja  bald 
vollstundig  abschmelzen  und  danach  unmoglich  wiederzufinden  sind, 
wiiren    filr    die    Geschwindigkeitsbestimmungen    des    Abschmelzungs- 


766 

gebieios  jedoch  zuverlilssige  dauernde  Marken  sehr  erwQnscht.  da  eine 
VerrQckung  der  zu  den  Messungen  dieneiiden  trigonometrischen  Punktt 
sehr  liistig  ist. 


Die  hier  niitgeteilten  Methodeii  iind  Erfahrungen  ]nnsicktlich  der 
Untersiichungen  der  Gletscher  habeii  ihre  Anwendung  hauptsuchlicli 
in  den  Gegenden,  wo  sie  gemacht  worden  sind.  In  Gegenden  mit 
ganz  anderen  klimatischen  Verhaltnissen,  wie  in  den  Alpen,  diirften 
sie  vielleicht  zum  Teil  nicht  zweckmaJiig  sein.  Aber  in  manchen  anderen 
Teilen  der  Erde  konnten  sie  vielleicht  wieder  Anwendung  finden. 


I, 


I    .■ 


Oas  Napbthavorkommen  von  Boryshw  in  seinen  Beziehungen  zum 

geologisch-tektonischen  Bau  des  Cebietes. 

Von  Ing.  Claadius  Angermann. 

Mit  5  Tafeln  (einer  Situationsskizze,  4  Durchschnitten)   und  einer  schematischen 

Figur  im  Text. 

Die  grôflte  Naphthagrube  von  Mitteleuropa,  welche  gegenwârtig 
pro  Monat  zirka  5000  Zisternenwagen  à  10.000  fc^  Erdôl  liefert,  hat 
in  den  Fachkreisen  ein  gebiihrendes  Aufsehen  erregt.  Es  diirfte  des- 
wegen  von  Interesse  sein,  die  dortigen  geologisch-tektonischen  Ver- 
hàltnisse  nâher  kennen  zu  lemen. 

Die  tertiâren  gebirgsbildenden  Bevvegungen  haben  in  den  Nord- 
karpathen  ansehnliche,  100  bis  150  km  brelte  Faltungen  zurtickgelassen, 
welche  eine  Menge  mit  Naphtha  gefQllter  Spalten  in  sich  bergen. 

Dieser  Reichtura  an  Naphthalinien,  die  ein  halbes  Jahrhundert 
bestehende  Exploitation,  stets  vorschreitende  Bohrtechnik  und  eifrige 
Bohrlust  haben  Galizien  zu  einem  Lande  geniacht,  welches  wie  ge- 
schaffen  erscheint,  das  Napbtliavorkoramen  wissenschaftlich  aufzuklaren. 
So  vvurden  hier  die  guten  und  eriblglosen  Bohrstellen  in  tektonisch- 
geologischer  Hinsicht  studiert,  die  Erfahrungen  gesammelt  und  auf 
Grund  dieser  Ergebnisse  wurden  zum  erstenmal  gewisse  Grundsâtze 
aufgestellt. 

Die  bisher  geltende  Annahme,  daC  die  Sediraentschichten  gar 
keine  freien  Riiume  zurtickgelassen  haben,  wurde  als  eine  unrichtige 
bewiesen  und  das  Aufsuchen  der  Spalten  wurde  zu  einem  rationellen 
Studium  der  jUngsten  Tochter  der  geologischen  Wissenschatt,  „der 
Naphthageologie",  gemacht.  Man  kann  heute  auf  Grund  der  geo- 
logisch-tektonischen Studien  reichere  und  armere  SpaltenzUge  :  „die 
Naphthalinien",  unterscheiden  und  gerade  Boryslaw  muB  als  ein  lehr- 
reiches  Beispiel   angesehen  werden.     Der  hiesige  Naphthareichtum  ist 


768 

durch    die    geologisch  -  tektonischen   Verhîiltnisse    voUkonimen     aufge- 
klârt,  was  ich  mir  in  kurzen  Worten  vorzubringen  erlaube. 

Zu  meinen  Studien  habe  ich  die  folgenden  Ânhaltspunkte  gehabt: 
die  natUrlichen  Aufdeckungen,  die  Wachsgruben  und  eiiie  jçrofie  Reihe 
von  Bohrungen,  von  welchen  manche  bis  1000  m  Tiefe    erreicht  haben. 

Eine  speziell  hierzu  angefertigte  Situationskarte  im  Mafistabe 
1  :  1000  (Vgl.  PL  I)  von  dem  ganzen  Gebiete  diente  zur  Markierung 
der  Schâchte  etc. 

Die  Aufdeckungen  werden  bei  der  Beschreibung  der  tektonischen 
Verhâltnisse  angeftihrt,  bezUglich  der  Bohrungen  raufi  ich  jedoch  einige 
Worte  vorausschicken.  Dièse  Bohrungen,  von  denen  etwa  200  durch- 
gefUhrt  wurden,  haben  Daten  geliefert,  welche  reich  an  der  Zahl  sind, 
jedoch  in  qualitativer  Beziehung  viel  zu  wUnschen  ilbrig  lassen.  Die 
gahzisch-kanadischen  Bohrapparate  liefern  keine  Keme,  deswegen  kann 
das  Beobachten  der  durchbohrten  Schichten  nicht  absolut  genau  sein. 
Trotzdem  liefern  die  Bohrrapporte  und  die  herausgebrachten  Stein- 
stlicke  ein  wich tiges  Material,  aus  welchem  man  bei  einiger  Routine 
vicies  entnehmen  kann.  Manche  Stellen,  wie  der  Ubergang  vom 
weichen  Schiefer  zum  harten  Sandsteine,  starke  Sch'efer-  und  Sand- 
steinpartien,  die  Gase,  Naphthaspuren  und  Ausbrliche,  drlickende  und 
schilttende  Stellen  vvird  ein  jeder  Bohrmeister  vornierken  und  schon 
dièse  Vormerke  nebst  den  gesammelten  Steingattungen  geben  viele 
Anhaltspunkte  zum  Studium.  Wenn  man  zwei  neben  einander  geniachte 
Bohrungen  vergleicht,  wird  man  finden,  dafl  eine  gewisse  Anzahl  der 
auf  dièse  Weise  angemerkten  Stellen  jeweilig  in  einer  und  derselben 
harmonischen  lleihenfolge  ersclieint.  Jene  Stellen  sind  die  Anhalts- 
punkte, welche  zugleich  auch  die  Neigung  der  Schichten  klarlegen. 

Eine  so  geraachte  Zusammenstellung  der  nebeneinander  befind- 
lichen  Bohrungen  gibt  das  Geriist  fiir  die  Querschnitte,  und  die  am 
meisten  markanten  Schichten  werden  schon  ni  der  Skizze  her\'or- 
treten. 

Andere  weniger  miichtige  Schichten  werden  auf  die  Weise  aus- 
gesucht,  daB  man  aus  einer  groLk^ren  Anzahl  von  dergleicben  Stellen 
die  am  meisten  vorgemerkten  herausfindet.  Wenn  zum  Beispiel  auf 
vierzig  Bohrrapporte  dreiiiig  einen  Sandstein  konstatieren  und  der  Rest 
lautcr  Schiefer  vorgemerkt  liât,  so  wurdo  der  Sandstein  als  ein  that- 
siichlich  bestehender  betrachtet  und  eingezeiehnet.  Die  Aufdeckungen 
miissen  mit  den  Ergebnissen  der  Bohrungen  vollkommen  im  Einklange 
sein,  wenn  die  gemachten  Querschnitte  der  Wahrheit  entsprechen 
soUen.  So  hat  man  eine  Kontrolle  der  Arbeit.  Auf  dièse  Weise  wurde 
das  dortige  Bohrmaterial  vorbereitet  und  durchstudiert,  w^as  wohl  eine 
Arbeit  von  einem  lialben  Jahre  gewesen   ist. 


L, 


769 

Ira  sûdlichen  Telle  von  Borystaw,  oberhalb  des  Friedhofes,  treten 
unverkennbar  deutliche  Menilitschiefer,  schwarze  schuppige  Schichten 
mit  schwachen  Einlagen  von  schwarzen  Hornsteinen  zu  Tage.  Das 
miociine  Alter  der  Erdôlscbichten  von  Boryslaw  wurde  frlJher  als  eine 
Tatsache  allgemein  angenommen,  obwohl  Bevveise  fehlten  ;  die  Auf- 
deckungen  zeigen  so  deutlich  die  tjpischen  Menilite  und  die  darunter 
Hegenden  sogenannten  eocânen  Schichten,  daB  nunmehr  wohl  kein 
Zvveifel  Uber  das  Alter  sein  kann.  Die  Menilitschiefer  werden  allgemein 
als  oligocân  angesehen,  der  Mangel  an  Fossilien  erlaubt  jedoch  dièse 
Frage  heute  noch  nicht  mit  Sicherheit  zu  entscheiden. 

Unter  den  Meniliten  liegt  eine  Partie  von  etwa  500  m  Machtigkeit 
von  griinlichgrauen  Schiefem,  mit  ganz  schwachen  Sandsteinen  wechsel- 
lagernd,  welche  als  das  Eocan  des  nordlichen  Karparthenrandes  anzu- 
sehen  vviire. 

Darunter  folgt  ein  200  m  starker  Komplex  von  schwarzen  harten 
Schieferii,  mit  stârkeren  Sandsteinen  vergesellschaftet ,  welcher  die 
ersten  NaphthazuflUsse  liefert.  Selbstredend  kommen  jene  ZuflQsse  nur 
aus  den  SprQngen  in  den  Sandsteinen,  da  die  plastischen  Schiefer  zur 
Spaltenbildung  weniger  geeignet  sind.  Unter  diesem  Komplex  wurde 
ein  zirka  100  m  starker  Sandstein  mit  ganz  unbedeutenden  schwarzen 
Schieferschichtchen  durchbohrt,  welclier  den  reichen  Haupthorizont  von 
Boryslaw  darstellt. 

Dieser  Sandstein  ist  mit  dem  machtigen  Jamnasandsteine,  auch 
Ruinensandstein  genannt,  identisch,  welcher  in  Schodnica,  Bdbrka — 
Rawne,  Kryg  usw.  die  groBten  Olmengen  geliefert  bat. 

Zu  den  tektonischen  Verhâltnissen  Ubergehend,  fange  ich  im  Norden 
bei  den  Erdwachsgruben  an.  In  den  Wachsgruben  von  Wolanka  der 
galizischen  Kreditbank  und  des  franzôsischen  Konsortiums  bat  man 
eine  Antiklinale  {AB)  konstatiert,  welche  von  SO  gegen  NW  in  der 
gewohnlichen  Karpathenrichtung  streicht.  Der  nordliche  Abbang  bat 
ein  Fallen  von  zirka  40^  der  sQdliche  ein  variables  {li  Schnitt  I,  II).  Hie 
und  da  in  den  Wachsgruben  gefundenes  steiles  nordliches  Fallen  ent- 
spricht  eineni  parallel  verlaufenden  Schliff  der  Abrutschung  und  keiner 
Lagerfliiche  der  Schichten. 

Die  nordlich  angelegten  Bobrschachte  Nr.  8  und  12  der  Aktien- 
gesellscliaft  fUr  Naphthaindustrie  waren  trotz  bedeutender  Tiefe  trocken. 
Im  Scheitel  der  Antiklinale,  wo  sich  ergiebige  Spalten  befinden  dUrften, 
wurden  ])is  nun  keine  Bobrungen  gemacht,  und  zwar  aus  dem  Grunde, 
weil  gerade  hier  das  verbaute  Zentrum  des  Stâdtchens  Boryslaw  sich 
erstreckt. 

Liings  dem  ganzen  Rticken  der  Antiklinale  von  Wolanka  SO  bis 

97 


770 

NW  zur  Grube  der  Herren  Stvber  und  Zeitleben  bestanden  friiber 
kleine  Wachsgruben,  welclie  die  Ausftillung  der  Spalteii  aus  Tiefen 
bis  200  fil  exploitiert  haben. 

Dièse  Naphthagrube  der  Herren  Stvber  und  Zeitleben  (A)  ist  der 
Knotenpunkt  von  ganz  BorysJaw,  hier  macht  die  Antiklinule  eine 
Wendung  gegen  Sliden  nach   Kotoczyna  uni  zirka  40®. 

(C  Situation  und  Schnitt  III.)  In  den  Spalten  der  Aiitiklinale 
liegen  die  guten  Naphthabohrungen  Nr.  2,  ;5,  4,  7,  18,  19,  20,  24,  26, 
31,  32,  38,  46,  47  der  Galizischen  Karpathen-Aktiengesellscliaft,  Nr.  8, 
10,   14Mecinski,   Plocki.    Sroczvnski.    Suszvcki. 

Dièse  Al)biegung  der  Antiklinale  muBte  einen  EinfluD  auf  die 
Verteilung  der  Spalten  und  auf  den  tektonischen  Bau  der  ini  SUden 
befindlichen  Schicliten  ausgeUbt  haben,  da  die  gewaltige  Kubatur  der 
im  SUden  angrenzenden  Schichten  zusaramengedrlickt  wurde  und  niuOte 
einen  Weg  nach  oben  suchen.  Auf  dièse  Weise  wurde  von  der  Bruch- 
stelle  der  Antiklinale  (A)  ein  dritter  Sattel  nach  SUden  hinaiifjjrepreBt 
(AD  Situation,  D  Sclinitte).  Derselbe  liiuft  in  der  Hichtun^  des  Tys- 
mienicaflusses  quer  zur  KosciuszkostraBe  gegen  das  Dorf  M raznica  zu. 
ttber  die  Bohrlôcher  Nr.  7  Perkins,  M.  Kintos,  Nr.  35,  36  der 
Gîilizischen  Karpathen-Naphthagesellsdiaft,  Nr.  1 , 4  M e  c  i  n  s  k  i-,  Plocki-. 
Sroczvnski-,  Suszvcki  -  Grube,  Nr.  6,  15  Galizische  Sparkasse. 
Nr.  2,  3,  f),  ()  Dr.  Freund  Nr.  1,  Syndikatgrube,  Klaudius- 
grube  usw. 

Das  Tysmienicatal  hat  sein  Bestehen  der  Antiklinale  zu  verdaiiken. 
weil  hier  die  Erosion  des  Wassers  leichter  vor  sich  gegangen    ist. 

t'ber  don  Bau  jener  Antiklhiale  gil)t  ein  AufschluB  am  linken 
Tysmienicaufer.  gegeniiber  der  Grube  des  Dr.  Freund  eine  Auf- 
klîirung. 

(Querschnitt  1,  />.)  Auf  zirka  1  ;")();/?  Lange  sieht  nian  hier  folgende 
Verhiiltnisse  :  Hinter  Nr.  6  der  Aktiengcsellschaft  fllr  Naphthaindustrie 
liegen  gelb  verwitternde  wt-iche  Sandsteinbiuike  in  der  Lage  345^  li)^  S. 
etwa  20  m  woiter  nordlich  34<.)'^  t^O^  S.  nachher  eine  kleine  Partie 
lotrecht  aufgericliteter  Saiidsteiue  uiul  Schiefer,  wonach  wieder  ein 
fiaclu-res.  35  -  4r)*>  FaUeii  g«'gtoi  SiidiMi  (22—250  [^^  Jer  Schnittfllache, 
Querschnitt  I  D)  toltrt.  Einige  Metor  wciter  sind  stark  zusanimen- 
gepreUte  Scliiefer.  naclilier  folgt  wieder  ein  50^  nordliches  Fallen, 
weh'ln's  sofort  in  élu  <)5''  sUdliches  ilborgeht.  Die  Bohrlôcher  Nr.  41. 
4V)  der  Gali/ischm  Karpathen-Aktiengesellschaft  ergiinzen  die  weiteren 
Verhiiltnisse  j^ej^en   Osten. 

Das  Anget'Uhrte  /eigt.  dafi  liier  die  Antiklinale  infolge  des  Hinaiif- 
presseiis    der  tSciiichten  ini   Sclieitel  gerissen   und  verschoben   ist.     Die 


771 

Bruchstelle  ist  hier  mit  lotrecht  und  steil  aufgerichteten  Sandsteiuen 
und  Schiefertrilmraern  markiert.  Der  weitere  sUdliche  Verlauf  des  Sattels 
im  Tysmienicatale  ist  in  dem  Sclinitte  III  (IJ)  zu  ersehen,  wo  jeiie 
Antiklinale  eiiien  mehr  ruhigen  Bau  aufweist.  Im  Sclinitte  U  (/>)  ist 
der  NW-Abhang  des  Sattels  am  weitesten  gegen  Mraznica  zu  sichtbar, 
der  SO-Aljhang  ist  hier  durch  Bohningen  noch  nicht  klargelegt. 

AuUer  jenem  dritten,  in  dem  nordiichen  Knotenpunkte  A  be- 
ginnendem  Sattel  ist  hier  noch  ein  vierter  kleiner  Sattel  entstanden, 
welcher  ebenfalls  hier  seinen  Ursprung  genommen  hat.  (^4  £7  Situation, 
E  Schnitt  III.)  In  der  Antiklinale  liegen  sehr  gute  Bohrlôcher  der 
Gruben  Perkins,  M.  Kintos  Nr.  4,  8,  die  Nr.  25,  28  der  Galizischen 
Karpathen-Aktiengesellschaft,  Schacht  Klaudius,  Grube  Sroczynski, 
Fibich,  Etna,  Feilerschacht  Mikucki,  Perutz,  Nr.  6  Syndikat- 
grube  Felizitas  und  Nr.  14  der  Aktiengesellschaft  fur  Naphthaindustrie, 
welche  vviihrend  der  Exkursion  der  KongreCmitglieder  fontanierte  und 
17  Zisternenwagen  Rohôl  pro  Tag  lieferte. 

Gegen  SUden  verflacht  sich  jene  Antiklinale  und  im  Schnittel(B) 
ist  dieselbe  nicht  mehr  zu  sehen. 

Die  vier  breiten  iSattelriicken  bergen  hier  vier  Keihen  von  reichen 
Spalten,  welche  aile  in  dem  angefUhrten  Knotenpunkte  (A)  zusammen- 
milnden.  Zwischen  den  Antiklinalen  ruhen  Synklinalen,  welche  auch 
s])altenreich  sind,  und  so  ist  hier  eine  zirka  2  Icm^  messende  groBe 
Fliiche  mit  den  Naphthaspalten  entstanden,  welche  ihr  Entstehen  dem 
Abbiegen  der  Antiklinale  bei  A  zu  verdanken  haben. 

Ein  Biegen  der  Antiklinale  muBte  aber  auch  an  der  AuCenseite 
des  Bruches  bei  A  Spalten  verursacht  haben.  An  dieser  Stelle  wurden 
die  Schichten  bei  der  Déformation  auf  Zug  in  Anspruch  genommen, 
somit  auseinandergerissen  und  so  sind  auch  an  der  Stelle  Spalten 
entstanden,  welche  in  der  Tiefe  Naphtha  und  hôher  oben  das  Erdwachs 
liefern. 

Das  Entstehen  dieser  tektonischen  Verhiiltnisse  laflt  sich  leicht 
auf  einem  entsprechend  gebogenen  Stlick  Papier  demonstrieren  wie 
die  umstehend  befindliche  Figur  zeigt. 

Mit  dem  AngefUhrten  ware  dieNVV-  undNO-Grenze  des  produktiven 
Terrains  gegeben,  fehlt  noch  die  SVV-  und  SO-Grenze. 

Das  Relief  der  beschriebenen  Flîiche  stellt  eine  gegen  Siiden 
schwach  ansteigende  Ebene  von  400  m  absoluter  Hohe  dar,  welche  voû 
der  Sudseite  mit  der  Horodyszcze  — Ratoczynkette  (646  -  720  wi)  abge- 
sclîlossen  ist.  Mehrere  von  diesen  Bergen  flieflende  Bâche  geben  reiche 
AufschlQsse,  nach  welchen  jener  Teil  von  Boryslaw  auch  ohne  Boh- 
rungen  studiert  werden  kann.  Gehen  wir  entlang  dem  in  der  Mitte  des 
Teirains  (EA)  flieûendeu  Bâche. 

97* 


772 

Unterhalb  des  Schachtes  Nr.  3  Anglo  Galizian  treten  deutliche 
Menilitschiefei-  (schwarze  schuppjge  Schiefer  mit  Horastemlageti)  in 
der  Lage  33ô°  10''  S,  somit  beinahe  horizontal  auf.  4U  m  ge^en  SOden 
ist  die  Lage  110"  35"  S  und  auf  der  Grube  Parana  die  Lage  31ô'>  15°  S. 
Auf  einer  Stelle  sieht  man  eiiien  lileinen  Schîditenabbrucli  (V  Schnitt  I). 
Bei  der  Abzweigung  des  Feldweges  gegen  Stldeii  sind  die  Menilit- 
Bchiefer  in  der  Lage  330»  30»  S  zu  finden.  Weiter  sQdlich  ist  das 
atldliche  Fallen  der  SchichttiD  stets  eîn  grOfieres,  45»  S,  65"  S  und 
noch  »teiler,  endlich  Ubergeht  es  in  ein  lotrecht  auf gerîch têtes  TrUmmer- 
zeug  iu  der  Verwerfung.  So  sieht  man  hier  auf  einer  Breite  tou  300  m, 
daQ  das  Falleu  der  Schichten  von  10°  S  sich  allmahlich  auf  65"  und 
auf  ein  lotrechtes  geandeii  hat,  was  auf  ein  Bestehen  der  bekaonten 
tektoniscbeu  Form  .eiuer  Umbiegung  der  Schichten  in  der  Nâhe  des 
Verwurfes"   deuten  wUrde. 


Eine  solche  tektonische  Fonn  birgt  auch  parallel  zum  Verwurfe 
verlaufende  Spalten.  welche  hier  von  Ratoczyna,  Bohrloch  Nr,  1 
Sroczyiiski  Bogusz,  aiii  FuBe  der  Bergkette  und  parallel  zu  der- 
selben  sich  erstrecken.  (.VA'  Situation.)  Der  sUdIich  gelegene  Verwurf 
bildet  hier  die  Grenze  von  Boryslaw  (Schnitt  I,  U),  an  denselben 
gienzt  aildhch  ein  steiler  Menilitsattel,  nie  man  solche  gewohnlicli  an 
der  sildlichen  Seite  der  Verwerfungen  in  den  Karpathen  fîndet, 

Westlich  von  dem  beschriebenen  Bâche  «are  noch  die  Âufdeckung 
iu  Ratoczyna  bei  dem  Bohrioche  Sroczyiîski  Bogusz  zu  erwâlinen, 
wo  die  Menihtschiefer  in  der  Lage  270"  iW  S  und  die  gleicbe  Um- 
biegung der  Schichten  zu  sehen  ist. 

Wo  die  Venverfung  mit  dem  Haupt^ikttel  AC  zusamnienkonuut, 
flieUt  von  SW  ein  Bach,  welcher  die  Grenze  zwischen  Boryslaw  und 
Popi^ledorf  bildet. 


773 

Ani  linken  Ufer  des  Bâches  in  Popiele  sieht  man  ebenfalls  die 
Menilitschiefer,  welche  auf  einer  Breite  von  250  m  ein  steiles  70^  S 
Fallen  sogar  90^  behalten.  Uiese  Aufdeckung  in  Popiele  mllBte  man 
als  die  Ausfiillung  der  Verwurfsspalte  betrachten. 

MerkwQrdig  ist  es,  daO  die  Verwurfsspalte  in  Boryslaw  eine 
schmale  war  und  hier  westlich  hinter  dem  Grenzbache  eine  so  breit 
entwickelte  ist. 

Die  Aufdeckungen  zeigen,  daB  von  dem  Bâche  an  sich  die  tek- 
touischen  Verhaltnisse  gânzlich  geandert  baben  und  dort  die  Boryslawer 
Spalten  nicht  mehr  zu  finden  sind. 

Ubergehen  wir  zu  dem  SO-Teile  der  Verwerfung  in  Boryslaw.  Hinter 
dem  Friedhofe  gegen  SUden  sind  ausgezeichnet  klare  Aufschltisse  zu 
finden,  an  welchen  wieder  die  beschriebene  Umbiegung  der  Schichten 
zu  sehen  ist. 

Die  Richtung  des  Verwurfes  jedoch  ist  nicht  mehr  die  gleiche 
wie  vorher,  sondern  dieselbe  verlauft  in  einer  S-aiiigen  Ausbiegung 
(Situation  mw)  und  unter  einem  Winkel  zur  friiheren  Richtung  gegen 
das  Tysmienicatal.  Dort,  wo  die  erste  Abbiegung  der  Verwurfsrichtung 
begonnen  hat  (Situation  N)  hat  auch  der  sekundâre  Sattel  AE  seine 
Richtung  genommen  und  es  ist  sehr  leicht  môglich,  daB  beides  infolge 
eines  gegenseitigen  Einflusses  entstanden  ist. 

Das  ware  die  SW-6renze  des  Boryslawer  Terrains.  Die  SO-Grenze 
von  Boryslaw  ist  noch  nicht  ermittelt  worden,  hier  in  Tustauowice 
vertiefen  sich  die  Schichten  (Querschnitt  IV,)  in  eine  Synklinale  und 
deswegen  muB  man  hier  tiefer  als  im  Zentrum  von  Boryslaw  bohren, 
um  in  die  gleichen  Horizonte  zu  gelangen. 

Der  offene  Weg  gegen  SO  fûr  Boryslaw  gibt  hier  noch  ein 
breites  Feld  zur  Entwicklung  der  Gruben  ;  es  ist  sehr  leicht  môglich, 
daB  weiter  in  der  Richtung  sich  die  Schichten  wieder  heben  werden 
und  man  dort  noch  reiche  Antiklinalen  wird  erschlieBen  kônnen. 

Dièse  Gegend  wartet  noch  auf  die  Erforschung  jener  Stellen, 
wo  die  Spalten  sich  in  groBerer  Menge  vorfinden  werden. 

Was  die  Ergiebigkeit  der  Schachte  anbelangt,  so  variieren  dieselben 
voni  halben  bis  20  Zisternenwagen  in  24  Stunden.  Die  oberen  Horizonte 
sind  iirmer,  die  tieferen  reicher. 

Im  allgemeinen  laBt  sich  hier  dasselbe  sagen,  was  fûr  aile 
Naphthaterrains  Geltuug  besitzt,  daB  nâmlich  die  Ergiebigkeit  eine 
Funktion  der  Anhiiufung  von  Spalten,  der  Tiefe  und  der  Starke  der 
Naphthasandsteine  ist. 

Bisher  kannte  Boryslaw  keine  Pumpen;  Fontainen  und  hunderte 
von  Syphonen  arbeiten  hier  jahrelang   mit   besteu  Erfolgen.     Es   gibt 


i' 


774 

Schachte,  die  bereits  3000  Wageu  Rohôl  geliefert  baben  ;     intéressant 
ist  aucb  der  Umstand,  daO  hier  die  Assoziation  des  kleinen  Kapitals  in 
einem   erfreulichen,  bisber   nicbt   bekannten   MaBe    zur    Geltung    kam. 
■  Mancbe    Scbâcbte    gebôren    bis    zu    vierzig    im    Vereine     arbeitenden 

i  Koiupagnons.     Der  Fortschritt    in  finanzieller  Beziehung,    selbstredend 

]  aucb    in  tecbniscber  Bobrarbeit   ist   ein    staunenswerter.   Schachte   von 

1  1000  m  Tiefe    und    5    ZoU   unterem    Dianieter   bobrt    man    hier    ohne 

;  Schwierigkeit. 

Ein  allgemeiner  Blick  auf  die  Boryslawer  tektonischen  Verhâltnisse 

zeigt  uns  bier  eine  sebr  intéressante  Komplizierung  der  gewôhnhcben 

Faltung     der    Karpatben,      wobei     der    angefûbrte    Knotenpunkt    {A), 

I  die  Grube  der  Herren  Styber  und  Zeitleben,    als  die  ani   meisten 

;      !  zerdrUckte  Stelle  von  ganz  Borjstaw  erscbeint.  Hier  iu   der  NîLhe  sind 

!      ;  aucb  die  reicbsten  Wacbsspalten  zu  finden.  Nacb  dem  Entstehen  der  Kar- 

j  patben    mufite    hier   eine    offene    Kommunikation    mit    der    Oberflâche 

j  gewesen  sein;    das  Wasser  bat  das  Salz,    Gips  und  den    Calcit  iu  den 

t  Spalten  abgesetzt.     So  findet  man  beute  Ideine  Spalten    in   den   Sand- 

1  steinen,    welcbe    an  den  Wiinden    angesetzte   Gips-  oder   Calcitkristalle 

i      »  aufweisen;     dièse   Kristallisation  wurde  jedocb    unterbrochen    und    das 

Innere  der  Spalten  ist  mit  dem  Erdwacbs  ausgefllllt. 

Uie  von  unten  binaufgepreUten  Erdgase   baben    das    Wasser  ver- 

driingt  und  es  fing  der  KondensationsprozeB    der  Gase   an.      Die   Kon- 

densationsprodukte,  „das  Robol",  muBten  den  Weg  gegen  die  Oberflâche 

':  sucben  und  so  muCte  hier  durcb  eine  gewisse  Zeitperiode  eine  naturliche 

Gasquelle,  nacbber  Napbtbaquelle  bestanden  baben.   Im  Laufe   der  Zeit 
wurden  die  Spalten  derart  von  scbwereren  Koblenwasserstoffen  ausgefllllt, 
dafi    die    Quelle   versiegte;     die    leichteren  Koblenwasserstoffe    wurden 
von  den  angrenzenden  Scbicbten  aufgesaugt. 
[  Dièse  Ausfiillung  der  Spalten  ist  das  beute  gewonnene  Erdwacbs. 

unter    welcbem  das    scbwere  Kohol  mit  5^/o   Paraffingehalt    und   tiefer 
stets  leicbtere  KoblenwasserstofFe  sich  befinden. 
^  WUrde  man  sich  beute    die  900  m    nûichtigen    oberen    Scliichten 

!  abgetragen  denken,  so  kommt  man  zur  Lberzeugung,  dafl  es   niôglich 

wâre,  die  friihere  versiegte  naturliche  Napbtbaquelle  wieder  zu  erhalten. 
Dies  wiirde  weiter  zeigen,  dati  aller  Wahrscbeinlicbkeit  nach  der  so 
erbaltene  NaphthazufluÛ  ein  hiugandauernder  sein  wQrde  und  daÛ  man 
mit  der  weiteren  Bohrung  auf  eine  sebr  tiefgreifende  Spaltenausdehnung 
rechnen  konnte. 
i  In    dem  Taie    des   TysmienicafluCes  am  linken  Ufer,    unweit  von 

Boryslaw,  bat  man  Scliiefer  gefunden,  in   welcben  faustgroBe  Findlinire 
1  des  Jurakalkes  eingebetiet  erscbeinen.     Wie    weit   von  der  Stelle    die 

Juraklippe  in  dem  Karpathenuieere  gewesen  ist,  lafit  sich  nicht  ermitteln 


775 

jedenfalls  nahe,  da  so  schwere  Steingerôlle  keinen  langen  Weg  in  deni 
leichten  Meeresschlamme  nehmen  konnten. 

Moglich  ist,  dal3  gerade  dièse  Jurainsel  die  ruhige,  gleichmâfiige 
Faltung  der  tertiâren  Sedimeiite  in  Boryslaw  aufgehalten  hat,  so  dass 
hier  die  vora  Norden  angeschobene  Antiklinale  angehalten  und  ge- 
brochen  wurde.  Der  westliche  Teil  der  Antiklinale  wurde  weiter  gegen 
Sliden  geschoben  als  der  ostliche  und  so  konnten  die  beschriebenen 
Verhiiltnisse   entstanden  sein. 

Dièse  Hypothèse  scheint  auch  der  Umstand  zu  bestâtigen,  daû 
die  Verwerfungsspalte  im  Westen  in  Popiele  eine  weitaus  breitere  und 
der  Absturz  der  Schichten  bedeutender  ist  als  im  sUdlichen  Teile 
von  Borvslîiw,  \vo  die  Verwurfsausftillung  eine  ganz  schmale  ist  und 
zu  beiden  Seiten  des  Verwurfes  gleichartige  Schichten  der  Menilit- 
schiefer  sich  befinden. 

Die  tieferen  Bohrungen  und  weiteren  Studien  konnen  in  der 
Zukunft    mehrere    Anhaltspunkte    zur    Klarlegung    der    Frage    liefem. 

Die  riesige  Menge  der  in  den  Erdspalten  aufge- 
speicherten  Naphtha,  der  Wert  und  die  Bedeutung,  welche  das 
Naphthavorkomnien  tllr  die  Menschheit  besitzt,  sind  enorm  und  dieser 
Wert  wird  stets  groÛer. 

Man  niuB  jedoch  die  Erforschung  der  Naphthaterrains  auf  eine 
rationelle  und  ganz  detaillierte  Weise  filhren.  Die  Tektonik  niuB  in 
der  Zukunft  die  wissenschaftliche  Basis  fUr  die  rationelle  grofie  Naphtha- 
exploitation  sein;  es  fehlen  jedoch  noch  die  notigen  Lehranstalten, 
wo  man  die  kUnffcigen  Spezialisten   erziehen  konnte. 

DieNaphthageologie  ist  ein  sehr  schweres,  aber  iiuBerst  intéressantes 
Studium  und  verdient,  daU  man  ihr  die  gebiihrende  Stelle  einrâumt. 

Mogen  die  wenigen  angefilhrten  Worte  die  Herren  KongreC- 
mitglieder  iiberzeugen,  daÛ  das  Nîîphthavorkommen  im  innigen 
Zusammenhange  mit  der  Tektonik  steht  und  daiJ  in  allen  Naphtha- 
gebieten  der  Erde  in  Hiusicht  auf  das  Studium  dièses  Zusammen- 
hanges  erst  ein  kleiner  Anfang  gemacht  wurde 

Es  liegt  im  Interesse  Ihrer  eigenen  Heimat,  der  Tektonik  mehr 
Intt'resse,  als  es  bisher  der  Fall  war,   zu  widmen. 


Erklârung  zu  PI.  I— V. 


PI.  I.  Situalionaskizie  von  Roryptaw.  Die  Liniun  I  — T,  II —II,  III  — ITI  aod 
IV— IV  beïeichnen  die  Richtung  der  in  PI.  il  V  gezeîchneten  Durclisohnitte. 
Der  Blauaufdruck  zeigt  nie  die  eattelartigeu  BieguDgen  verlaufen. 

PI.  11.    QuerBchnitt  in  der  Richtung  I  — I  der  Situationskisze. 

PI.  III.    Querschnitt  nach  der  Linie  II— II  der  Situation. 

PI.  IV.    Quetachnitt  nach  der  Unie  III-lIl. 

PI.  V.    Querschnitt  nach  der  Linie  IV— IV  der  ijituation. 

Die  besondera  thiirakteriatiBchen  Srhichtcn  wurden  zur  bceseren  Orientieruns  mit 
den  Reihenziffern   1-19  bezeichnet;  die  heigeseizten  Lettern   bedeuten: 
L  =  Schieferscbipht«n. 
P  =   Sandsteinbiinke. 
LF  =  Schiefer  mit  SaadateiDb&Dken. 
jr  =  Spalten  mit  Erdwachs. 


CONGRÈS 


IX''  Sessio)!, 


Situafionsskizze  des  Qrubenrevie. 


ERNATIONAL. 


C.  A  iigcriiiiinii,  l'I.  I, 


3orystaw. 


CONGRES  GEOLOGi 


Schnitt  nach  der  Un: 


0.  Angernianit,  PI.  II. 


Situationsskizze. 


Schnitt  nach  der 


INTKRNATIONAI. 


('.  Angeruiaun,  PI. 


I  der  Situationsskizze. 


CONGRES  Gl 


Schnitt  nach  derli 


RNATIONAL 


0.  Angeimann,  PI.  IV. 


r  Situationsskizze. 


CONGRÈS  GÉOL 


INTERNATIONAL. 


C.  Angermatin,  PI.  V. 


^^  ï        "u      -B.J'-yJ^rtH^'-7'ai-t'*rngH-/c<- 


der  Situationsskizze. 


r 
•I  : 


f  . 


1 


Die  Erdwachs-  und  Erdollagerstitten  in  Boryshw. 

Von  Joli.  Holobek 

k.  k.  Oberbergrat  in  Erakau. 

Noch  vor  wenigen  Jahren  herrschten  bezHglich  der  geologischen 
Verhilltnisse  dieser  Lagerstatten  trotz  einem  seit  Jahrzehnten  iiufierst 
inteiisiv  geftllu'ten  Bergbau  sehr  mangelhafte  Kenntnisse  und  irrige, 
in  zahlreichen  Publikationen  verfochtene  Ansichten,  welche  seinerzeit 
leider  dazu  beigetragen  haben,  den  allgeniein  bekannten  und  ver- 
urteilten,  niittels  Tausenden  von  Dunkelschâchten  gefîihrten  Boryslawer 
Kaubbau,  der  gegenwartig  ganzlich  beseitigt  ist,  zu  begUnstigen.  Es 
nuiC  jedoch  anderseits  betont  werden,  dafl  eben  dieser  Raubbau  und 
die  mit  ihm  ursachlich  verkniipft  gewesenen  Verbâltnisse  geologischen 
Studien  abtrâglich  waren,  jeden  Ûberblick  liber  die  Lager un gs verbâlt- 
nisse vereitelten  und  hierdurch  zu  mannigfachen  irrtiimlichen  An- 
scbauungen  Veranlassung  geben  niufiten. 

Der  groCte  Irrtum  bestand  darin,  daC,  von  einigen  abweicbenden 
Behauptungen  abgesehen,  die  jedoch  nicht  klar  und  eingehend  genug 
ausgefQhrt  und  motiviert  worden  waren  und  demnach  auch  nicht  durch- 
drangen,  ziemlich  allgemein  angenommen  wurde,  der  Ozokerit  bilde, 
wie  die  Kohle,  eigene,  sich  meist  wiederholende  Flôze  auf  primarer 
Lagerstatte  und  sein  Auftreten  auf  Spriingen  und  KlUften,  die  durch 
die  Volumverminderung  der  sich  zersetzenden  organischen  Massen 
verursacht  worden  wâren  und  in  welche  der  plastische  Ozokerit  ein- 
g(*preBt  worden  soi,  besitze  eine  nur  nebensilchlicbe  Bedeutung. 

Die  in  den  letztvergangenen  Jahren  durcligeitihi-ten  Beobachtungen 
uiid  Forschungen  haben  die^^e  Irrtihner  eingehend  widerlegt,  so  dafl 
sich  heute  in  der  Haupisache  bezUglich  des  geologischen  Baues  des 
Borvslawer  Terrains  und  der  Xatur  der  dasel])st  auftretenden  Erdwachs- 
uiul  Erdollagerstatten  klare  und  richtige  Ansichten  Bahn  gebrochen 
lijibon,  die  sich  in  bezug  auf  das  Erdwachsvorkommen  auf  die  in  den 
Enlwachsgruben  gebotenen  Tatsachen  und  deutlich  ersichtlichen  geo- 
lo<^ischen  Verhilltnisse  stiitzen,  deren  Studium,  dank  der  Einflihrung 
rationeller  und  den  Lagerungsverhiiltnissen  genau  angepafiter  Abbau- 
niethoden,  gegenwartig  ohne  Schwierigkeit  môglich  ist,  wovon  sich 
jene    Ilerren,    welche    vor   zwei    Wochen    Boryslaw    und    die    dortigen 

Berg])aue  besucht  haben,  eingehend  Uberzeugen  konnten. 

98 


t 


.i 
■i 

i  778 

J  Die  neuere  Literatur  Uber  Boryslaw  bringt  ailes  Erwâhnenswerte  ; 

i  ich  fllhre  nur  folgende  Publikationen  an,  welche  zur  genauen  Orientierung 

vollstândig  genilgen  :  1.  „Der  Erdwachsbergbau  in  Galizien  und  die  neuen 

Bergpolizeivorschriften  fûr  denselben",  verofFentlicht  vom  k.  k.  Acker- 

bauministerium,   1900,    Verlag   der  Hof-  und  Staatsdruckerei  in   Wien. 

p  2.   „Der  Erdwachsbergbau  in   BorysJaw"   von  Josef  Muck,  behôrdlich 

autorisierter  Bergingenieur  in  Wien,   1903,  Verlag  von  Julius  Springer 

in  Berlin.    Dièses    sehr    ausfiihrliche  Werk    enthiilt    eine    kritisclie  Be- 

sprechung   der   gesaniten    iilteren  Erdwachsliteratur   und    bringt    unter 

I  j  zalilreichen  Textfiguren  in  einem  sehr  griindlich  bcarbeiteten  geologischen 

Teile  siimtliche  bislier  verôftentlichten  Profile  der  Miociiiiablafçerung 
in  Boryslaw.  3.  „Ergebnisse  der  vom  k.  k.  Ackerbauiuinisteriuni  ein- 
gesetzten  Komniission  zur  Untersuchung  der  Betriebsverhaltnisse  des 
Erdwachsbergbau  es  in  Galizien",  Wien  19U3,  k.  k.  Hof-  und  Staats- 
druckerei, mit  einer  von  Berginspcktor  Frîxnz  Bartonec  verfaÛteii  geo- 
î  logischen  Skizze    der   galizischen  Erdwachsablagerungen,    welcher  drei 

Tafeln  und  mehrere  Textfiguren  beigegeben  sind.  4.  Die  von  mir  ver- 
faUte  und  im  FUhrer  fur  die  Exkursionen  des  IX.  Internationalen 
Geologen-Kongresses  enthaltene  Skizze  (iber  „Die  geologischen  Ver- 
haltnisse  der  Erdwachs-  und  Erdôllagerstiitten  in  Boryslaw". 

Wenn  ich  trotz  dieser  ausfUhrlichen  Publikationen  heute  zu  dem 

gleichen  Gegenstande   zu  sprechen  mir  erlaube,  so  geschieht  dies,  um 

nicht  nur  das,  was  gegenwîirtig  als  Tatsache  feststeht,  kurz  zusammen- 

zufassen,  sondern  hauptsiichlich  auch,  um  das,   was  noch  zweifelhaft  und 

{  demnach  in  Zukunft  festzustellen  ist,  in  kurzen  Worten  zur  Darstellung 

l\  zu  bringen,  in  der  A])sicht,  zu  weiteren  Forschungen  anzuregen. 

I  Boryslaw,     gegenwiirtig    der    wichtigste    Erdwachs-    und    Erdôl- 

•{  produktionsort  Galiziens,   fordert  schon  mit  HUcksicht  auf  seine  lioch- 

entwickelte    Industrie    zu    detaillierten    Untersuchungen    aller    auf    das 
(.  Erdwachs-  und  Erdolvorkoninien   bezuglichen  Verhiiltnisse    auf.     Dièse 

I;  Forschungen  sind  jedoch    von   um  so    grofierer  Trîigweite,    als    sie   mit 

'^  RUcksicht  auf  die    massenhafte  Anhiiufung    gasforniiger,    flQssiger  und 

fester  Kohlenwasserstofie,  die  zweifellos  denselben  Ursprung  besitzen, 
in  einem  ziemlich  eng  l^egrenzten  Terrain  vorzugsweise  berufen  sind, 
iiuBerst  wichtige  Beitrilge  zur  Losuug  der  Frage  beziiglich  der  Ent- 
steluing  des  Erdoles  und  Erdwachses  zu  liefern. 

Es  galt  ])is]ier  als  feststfhend,  daO  die  Ablagerungen,  in  denen 
die  Erdwachs-  und  Erd()lla<^erstiitten  in  Boryslaw  auftreten,  der  an 
den  nordliclii^n  Karpathenraiid  in  einem  langen,  schmalen,  sich  stellen- 
weise  erweiternden  und  liie  und  da  unterbrochenen  Streifen  anstoJîenden 
sogenannten  subUarpatliisclien  Salzformation ,  das  ist  dem  marinen 
i  Neogen,   bezioliunj^sweise    der  1.   Meditcrninstufe    des  Wiener  Beckens 


\ 


ï: 


1     . 


angehoren.  In  neuester  Zeit  sind  Zweifel  hinsichtlich  des  untermiocânen 
Alters  dieser  Ablagerungen  aufgetaucht,  von  denen  Ubrigens  nocli  spater 
die  Rede  sein  wird.  Da  jedoch  das  Nahere  liierUber  erst  in  einigen 
Monaten  durch  Dr.  Josef  Grzybowski  nach  Bearbeitung  des  von 
ihni  in  der  jiingsten  Zeit  an  Ort  und  Stelle  gesanimelten  Materials 
veroffentlicbt  werden  wird,  will  ich  in  nieinen  Ausfiihrungen  an  dem 
bisher  unbestrittenen  untermiocânen  Alter  festhalten,  um  so  mehr,  als 
fiir  dièses  zahlreirhe  und  gevvicbtige  Anhaltspunkte  sprechen. 

Das  Miocân  ist  in  Boryslavv  unmittelbar  an  den  Karpatbenflysch, 
und  zwar  an  bituniinôse  oligociine  Menilitschiefer  angelagert,  vvelche 
bier,  gleicbwie  in  der  weiteren  Erstreckung,  gegen  Nordost  Ûberkippt 
sind,  demnacb  jUngere  Bildungen  îiberlagern  und  eine  sUdwestliche 
Einfallsrichtung  aufweisen.  Auf  den  Menilitschiefern,  die  Spuren  von 
Fischresten  und  namentlicb  in  ihren  iilteren  Ablagerungen  zabireiche 
Hornsteinlagen  fQbren  und  Sandsteineinlagerungen  enthalten,  liegt  eine 
ebenfalls  tiberstUrzte  Scbicbtenfolge,  die  in  siidvvestlicher  Ricbtung 
gegen  Mraznica  zu  vollstandig  aufgescblossen  ist  und  zunâcbst  aus 
einem  massigen,  nach  Dr.  Grzybowski  dem  Jamnatypus  ent- 
sprechenden  und  von  ihm  zum  Alttertiar  gerechneten  Sandsteine  und 
sodann  aus  macbtig  entwickelten  Inoceramenschicbten  besteht.  Die 
ganze  Schichtenreihe  sowie  das  nordôstlich  an  die  Menilite  anstoÛende 
Miociin  streicbt  im  allgemeinen  von  SUdost  nach  Nordwest  zwischen 
Stunde  21  und  22.  Das  Miociin  ist  intensiv  gefaltet,  und  zwar  schliefit 
sich  an  die  iiberkippten  Menilitschiefer  zuniichst  eine  scliiefe  Synklinale 
an,  der  eine  oder  auch  mehrere  Antiklinalen  folgen.  Die  Uberkippuug 
und  Cberlagerung  der  miocanen  Bildungen  durch  die  Menilitschiefer 
ist  deutlich  unterhalb  der  ruthenischen  Kirche  in  einer  groUeren 
GesteinsentbloBuug,  die  auch  sekundiire  Storungen  aufweist,  zu 
])eobacliten.  Die  scliiefe  Synklinale  ist  nicht  nur  durch  die  allgemeine 
Tektoiiik  der  Boryslawer  Ablagerungen,  sondern  auch  durch  einige 
Tiefbohrungen  auf  Erdol  sichergestellt,  die,  bereits  in  den  MeniHt- 
schiefern  angesetzt,  zunîichst  dièse  durchstieÛen,  hierauf  in  das  Miociin 
gelangteii  und  nach  dessen  Durchteutung  in  bedeutenden  Tiefen  abermals 
in  dunklen  bituminoseu  Schiefern  anstanden,  deren  Bohrmehl  sich  von 
jeneni  der  miocanen  Schiefertone  scharf  unterscheidet  und  die  nur  als 
oligociine  Menilitschiefer  angesehen  werden  kônnen. 

Fiir  die  von  einigen  gemachte  Annahrae  einer  Bruchlinie  am 
Kontakt  des  Miociius  mit  dem  Oligociin  spricht  weder  eine  Not- 
wendigkeit  noch  irgendeine  begriindete  Tatsache.  Namentlicb  ist  fUr 
diejenigen,  welche  den  Boryslawer  Schichten  ein  oligocanes  Alter  zu- 
schreiben,  absolut  kein  Grund  vorhanden,  am  Kontakt  dieser  Schichten 
mit    den  Menilitschiefern    eine  Verwerfung   anzunehmen,    es  sei  denn, 

98* 


'.  *' 

•t 

.  ri 


780 

dafi  die  Eonstruktion  eines  ideellen  tektonischen  Baues,  der  sich  in 
die  allgemeine  Tektonik  nicht  einfûgen  und  insbesondere  mit  dem 
Aufbaue  der  Flyschgesteine  in  keinen  Zusamnienhang  bringen  lâfit, 
der  Mitliilfe  einer  bisher  durch  iiichts  erwiesenen  Verwerfiing  bedarf. 
um  einigermaBen  wahrscheinlich  zu  werden.  Im  Gegenteile  spricht 
schon  der  hier  vielfach  gewundene  Karpathenrand  gegen  die  Annahme 
einer  einzigen  groÛeren  Dislokation  im  obigen  Sinue. 

Fraglich  ist  es  aber,  ob  dieser  Kontakt  in  einem  stratigraphischen 
Parallelismus  oder  in  einer  ausgesprochenen  Diskordanz  besteht.  Der 
erstere,  der  eine  weitreichende  Denudation  zur  Voraussetzung  haben 
raUBte,  die  Ubrigens  nicht  ausgeschlossen  ist,  wird  von  Bartonec 
und  Dr.  Grzybowski,  die  letztere  von  Muck  angenommen.  Die 
Beantwortung  dieser  Frage  steht  jedenfalls  mit  der  genauen  Alters- 
bestimmung  der  Erdôl  und  Erdwachs  fQhrenden  Bildungen  im  Zusammen- 
hange,  die,  wie  bereits  erwîihnt,  bisher  allgemein  fur  miocân  gehalten 
wurden  und  bezUglich  deren  in  neuester  Zeit  ein  oligocânes  Alter  ver- 
mutet  wird. 

Ich  habe  frQher  erwuhnt,  daÛ  sich  an  die  schiefe  Synklinale  eine, 

vielleicht  auch  mehrere  Antiklinalen  anschliefien.  Eine  Antikiinale,  welche 

in  bezug  auf  die  ErdwachsfUhi-ung  eine  besondere  Bedeutung  besitzt, 

lâBt   sich   auf   Grundlage    der   markscheiderischen    Aufhahmen    in    den 

Erdwachsbergbauen  genau  konstruktiv  darstellen.    Das  Verflâchen  der 

SattelflUgel  variiert   im    allgemeinen    zwischen  10^  und  50^;    der    siid- 

westliche  Fltigel  hat   durch    den  bei  der  Gebirgsfaltung   aufgetretenen 

Horizontalschub    eine    leichte    Stauung,    beziehungsweise    Einbuchtung 

erhalten,  so  daB  auf  einem  Teile  desselben  ein  nordostliches  Einfallen 

festgestellt  wurde,  was  Muck  zur  Annahme  zweier  beziiglich  des  Erd- 

wachsvorkommens   wichtiger  Antiklinalen    veranhiBt.     Die  Hauptsattel- 

?!  Unie    streicht    ebenfalls    zwischen    Stunde  21   und    22    und    senkt    sich 

I'  alhniihlich    gegen    Siidost,    was    sowohi    durch   Beobachtungen    in    den 

îj  Erdwachsgruben  als  auch  durch  Tiefbohrungen  in  Wolanka-Justanowice 

nachgewiesen  Avurde.  Fraglich  ist  es  aber,  ob  zwischen  diesem  mehr 
gegen  Nordost  vorgeschobenen  Sattel  und  dem  Flysch,  also  in  der 
eigentlichen  gegen wiirtigen  Erdolregion,  noch  ein  zweiter,  beziehungs- 
weise dritter  Sattel  vorhanden  ist,  auf  den  die  bewiihrte  Antiklinal- 
théorie,  ferner  die  GesteinsentbloBung  am  Tysmienicaflusse  sowie  mehr- 
fâche  bei  den  Tiefljohrungen  gemachte  Beobachtungen  und  Erfahrungen 
hinweisen  und  der  in  den  von  Muck  und  Bartonec  verôffentlichten 
Profilen,  die  auch  im  „Fiihrer"  fur  die  ostgalizische  Gruppe  der  Geologen- 
exkursion  enthalten  sind,  ersichtlich  gemacht,  beziehungsweise  ange- 
deutet  wird.  Nordwestlich  von  Boryslaw,  in  Nahujowice,  und  sUdostlich 
!  .  in  Truskawiec  lâfit  sich  nur  ein  Sattel  nachw^eisen.  Es  ist  mit  RUcksicbt 


* 


■I 

i 

I 
! 

1- 


.  \ 


781 

darauf,  daB  in  bezug  auf  das  Erdôl  hauptsachlich  gewisse  Bruchzonen 
der  erdôlfûhrenden  Sandsteine  in  Betracht  kommen  und  dafi  es  un- 
bestimmt  ist,  ob  die  letzteren  ausgedehnte  Schichten  bilden  oder  an 
verschiedenen  Stellen  eine  blofi  lokale  Ausbildung  besitzen,  sowie  mit 
Kiicksicht  darauf,  daB  Nebensattel  nicbt  ausgeschlossen  und  die  auf 
den  Betrieben  vorhandenen  Bohrlochprofile  zumeist  unverlaBlich  sind, 
iiuBerst  schwierig,  sich  gegenwartig  eine  genaue,  auf  tatsachlicben 
Verhtiltnissen  fuBende  Vorstellung  vom  tektonischen  Baue  der  Borys- 
tavver  Erdolregion  zu  machen.  Es  ist  jedoch  nicht  ausgescblossen,  dafi 
eine  genaue  Zusammenstellung  aller  die  samtlichen  Bohriôcher  um- 
fassenden  Daten,  welche  sicb  auf  die  Tiefen,  in  denen  die  einzelnen 
Erdolhorizonte  erreicht  und  durcbteuft,  in  denen  Gase  erschrotet  und 
die  unterirdischen  Wasser  abgesperrt  wurden,  beziehen,  die  Konstruktion 
eines  den  wirklichen  Verhaltnissen  wenigstens  nabe  kommenden  Profils 
aucb  in  dem  bier  in  Betracbt  gelangenden  Teile  des  Boryslawer  Miocans 
gestatten  werden.  DiesbezUgliche  Arbeiten  sind  gegenwartig  in  Durcb- 
fiilirung  begriffen. 

Die  gesamte  Miicbtigkeit  der  Miocanablagerungen  ist,  trotzdem 
einige  Bohrungen  eine  Tiefe  von  1000  w  Uberscbritten  haben,  nocb 
nicht  festgestellt.  Die  im  Kontakt  mit  den  Menilitschiefem  durcbge- 
fiihrten  Bohrungen  sind  in  dieser  Beziehung  nicht  maBgebend. 

BezUglich  der  in  der  Salztonformation  in  und  um  Boryslaw  auf- 
tretenden  Gesteine  wiederhole  ich  aus  meinen  Beitrage  zum  „Fuhrer 
fiir  die  Exkursionen",  dafi  vorwiegend  dunkelgraue,  mit  Sandsteinen 
abwechselnde  Tone,  beziehungsweise  Schiefertone  mit  zahlreichen 
Steinsiilz-  und  Gipseinlagerungen  auftreten.  Die  Sandsteine  sind  ent- 
weder  feinkomig  und  selir  fest  oder  grobkornig  und  mUrbe;  die 
letzteren  sind  die  eigentlichen  Olsandsteine.  Die  Schiefertone  sind 
entweder  vollstandig  kompakt,  âuBerst  fest,  von  muschligeni  Bruche  und 
grobbankig  geschichtet  oder  sie  zeigen  schiefrige  Struktur  und  sind 
stellenweise  auch  miirbe,  sandig  und  leicht  zerreiblich.  Dièse  sowie 
auch  die  festen  Schiefertone  verwittern  auf  der  Halde  unter  dem 
Einflusse  der  Atmospharilien  zu  einer  lettigen,  auBerst  zîihen  Masse, 
In  der  oberen  Lage  Uberwiegen  die  Schiefertone,  wiihrend  mit  zu- 
nehmender  Tiefe  die  Sandsteine  in  den  Vordergrund  treten.  In  der 
uumittelbaren  Niihe  der  Menilite  kommt  am  Tyémienicaflusse  unge- 
schichteter,  typischer  Salzton  zum  Vorschein,  dessen  stratigraphische 
Position  zu  den  vorerwiihnten  Gesteinsschichten  noch  nicht  sicher- 
gestellt  wurde.  Zwischen  den  Menilitschiefem  und  den  miocanen 
Bildungen  treten  nach  Professor  Dr.  Zuber  in  Nahujowice  und  in 
Truskawiec  in  eine  dunkle,  sandigtonige  Masse  eingebettete  Conglo- 
merate    auf,    die    der   genannte    Forscher   gleich  den  zwischen  diesen 


782 

Conglomeraten  und  den  Menilitschiefern  in  Nahujowice  auftretenden 
grUnlichgrauen,  plattigeii  Sandsteiiien  mit  Einlagerungen  von  dunklen 
Schieferu  als  eiii  Àquivalent  der  Dobrotower  Scliichten  bezeichnet  und 
denen  er  ein  oberoHgociines,  lioclistens  untermiociines  Alter  zuschreibt. 
Dièse  letzterwiihnten  Sandsteiiie  und  Congloiuerate  kommeii  in  Borvsiaw 
und  dessen  nilherer  Unigebung  nirgends  vor. 

Von    den    Erdwachsgiingen ,    den    Iniprâguationen    des     in    deren 

Nachbarschaffc    zerklQfteten  Nebengesteines    und  der    Olsandsteine    ab- 

gesehen,    sind    die    Boryslawer  Miocanablagerungen,   deren   Mangel  an 

j|î  Petrefakten    auffallend    ist,    sehr    arni    an    Bitumen.    EinschlUsse    von 

BruchstUcken  altérer  Karpathengesteine  komnien  dagegen  ôfter  vor. 

Die  das  Miocân  in  einer  stellenweise  20  m  erreicbeiiden  Gesamt- 
miicbtigkeit  Uberlagernden  Diluvialbildungen  besteben  von  unten  nacli 
oben  aus  einem  grauen,  wasserdicbten,  plastischen  Ton,  nus  einer 
in  der  Mitte  der  Ablagerung  stark  wasserftibrenden  Schotterschicht 
und  endlich  aus  Lôû. 

In  neuester  Zeit  wurden  in  BoiTslaw  durcb  Dr.  G r  z  v  b  o  w s k i 
in  den  bisber  fdr  unterraiociln  gebaltenen  Ablagerungen  Petrefakten- 
funde  geuiacbt,  welche  in  Verbindung  mit  der  stratigraphischen 
Stellung  auf  ein  oligocanes  Alter  der  betreffenden  Schichten  schlieOen 
lassen  sollen.  Es  soll  sicb  um  Nummulitenbrucbstiicke  handeln.  die 
Ubrigens  nocli  nicht  genau  ])estimmt  worden  sind.  Hier  wirfk  sich  vor 
allem  die  wicbtige  Frage  auf,  ob  sich  dièse  Petrefakten  reste  niclit  auf 
sekundarer  Liigerstatte  l)efinden,  ob  sie  sich  nicht  als  eine  Ein- 
schwemmung  illterer  Petreftikten  in  jiingcre  Schichten  darstellen.  Es 
lassen  sich  wohl  in  den  Karpathen  in  zahlreichen  Fiillen  die  Bezie- 
hungen  der  oligociinen  Ablagerungen  zii  den  miocîlnen  schwer  klar- 
stellen,  auch  besitzt  der  in  einer  GesteinsentbloBunff  am  Tvsmienica- 
flusse  auftretende  griinliche  Sandstein  eine  gewisse  petrograpliische 
Ahulicbkeit  mit  den  in  den  Menilitschiefern  eingelagerten  Sandsteineu, 
wiihrend  die  unbestritten  miociineii,  erdwachsfuhrenden  Ablagerungen 
in  Truskawiec,  Dziwiniacz  und  Starunia,  die  auch  Schwefel  und  Pyrit 
einschlieBen,  in  petmgraphischer  Beziehung  sich  wesentlich  anders  ver- 
halten  als  die  Ablagerungen  in  Borvsiaw.  Dagegen  sind  zahlreiche 
MomtMite,  welche  auf  ein  miociines  Alter  hinweisen,  nicht  zu  tibersehen, 
namentlich  die  analoge  Angliederung  unzweifelhaft  miocîlner  Bildungen 
am  Karpathenrande  an  typische  Menilitschiefer,  der  reichliche  Salz- 
und  Gipsgehalt  der  Schiefertone  und  Sandsteine  sowie  die  Einschltisse 
miichtiger  Salzstocke,  das  Auftreten  unverkennbar  miocanen  Salztones 
an  der  Menilitscliiefergrenze,  die  auffallende  petrographische  Ver- 
schiedenheit  der  grauen,  gipsfiihrenden  Schiefertone  und  ihrer  Ver- 
witteruiigsprodukte  von  den  Schiefern  der  Menilitgruppe,  die  Bitumen- 


783 

arniut  der  Sandsteine  und  Schiefertone  an  und  fUr  sich,  insoweit  sie 
nicht  mit  Erdwachs  oder  Erdol  imprâgniert  sind,  und  endlich  die  er- 
wahnten  zahlreichen  EinschlQsse  von  BruchstUcken  îilterer  Karpathen- 
gesteine.  In  dieser  Frage  ist  vvohl  die  âuBerste  Vorsiclit  geboten  ; 
Ubrigens  ist  eine  Diskussion  gegenwartig  verfrQht,  da  Dr.  G  r  z  y- 
bowski  selbst  nocli  keine  diesbezUgliche  Auûerung  verôffentlicht  hat, 
die  vorher  abgewartet  werden  inuB. 

Icli  libergehe  nun  zu  den  eigeutlichen  Erdwachs-  und  Erdollager- 
stâtten.  In  meinera  Beitrage  zuni  „FUhrer  flir  die  Exkursionen",  auf 
den  ich  hier  verweise,  habe  ich  ausgefdhrt,  daB  die  Haltung  der 
Mioctinablagerungen  auch  die  Ursache  einer  weitgehenden  ZerklUftung 
derselben  war,  wobei  die  niachtigen  Sandsteinkoniplexe  der  an  den 
Flysch  angrenzenden,  in  bezug  auf  das  Erdolvorkomnien  wichtigen 
Zone,  welche  auch  die  frUher  beschriebene  Synklinade  einschlieBt, 
eine  Unzahl  von  Rissen  und  Sprilngen  erlitten  haben  miissen,  wahrend 
in  der  weiter  gegen  Nordost  vorgeschobenen  Zone,  deren  Sattel  ein- 
gehend  besprochen  wurde,  die  Bildung  sehr  mâchtiger,  stellenweise 
eine  Machtigkeit  von  mehr  als  20  m  erreichender,  unter  Einfallwinkeln 
von  45^—80^  verflâchender  und  bisher  bis  zu  69^)  m  mit  vollster 
Bestimmtheit  nachgewiesener  KlQfte  erfolgte,  welche  die  Schichten 
ohne  RQcksicht  auf  deren  Streichen  und  Verfliichen  nach  mehrfachen 
Richtungen  durchqueren,  wobei  jedoch  die  Richtung  SQdwest — Nord- 
ost, also  konform  der  Richtung  der  faltenden  Kraft  und  nahezu  senkrecht 
auf  das  Streichen  der  Schichten,  vorherrscht.  Trennungen  und  Auf- 
biegungen  der  letzteren,  namentlich  am  Kontakt  der  Schieferton-  und 
Sandsteinbiinke,  kommen  ebenfalls,  jedoch  nur  untergeordnet  vor  und 
stehen  stets  mit  den  eben  erwiihnten  KlQften  im  Zusammenhange, 
welche,  was  hervorgehoben  werden  muB,  nicht  allein  auf  den  mehr- 
erwiihnten  Sattel  beschriinkt  sind.  wenngleich  sie  sich  daselbst  anhiiufen, 
indem  das  Vorhandensein  einiger  dieser  miichtigen ,  bezUglich  des 
Erdwachsvorkommens  wichtigen  KlQfte  selbst  in  der  Nahe  der  Menilit- 
schiefergrenze  nachgewiesen  worden  ist.  Man  hat  es  hier  keineswegs 
mit  Spalten  zu  tun,  welche.  wie  von  einigen  behauptet  wird,  einem 
Schwinden  organischer  Materie  oder  einem  AustrocknungsprozeB  der 
Gesteinsschichten  ihren  Ursprung  zu  verdanken  haben  ;  die  Ursache 
der  weitgehenden  Zerkliiftung  ist  einzig  und  allein  der  Horizontalschub, 
welcher  die  intensive  Falfcung  der  Miociiuschichten  bewirkte. 

Die  Ausftillungsmasse  der  Kliifte  besteht  aus  miocilnen  Sand- 
steinen  und  Schiefertouen,  die  von  den  Seitenwiinden  eingebrochen 
sind.  Sie  ist  teils  sandig,  teils  klein-  oder  grobschotterig  oder  sie 
besteht  aus  groBeren  zusammenhangenden  Gesteinspartien,  die  an- 
stehendem  Gesteine  gleichsehen  und  in  friiherer  Zeit  vielfach  zu  irrigen 


7« 

Annahmen  Veranlassung  geerben  laben.  Dièse*  Mat«rîal  ist  im  Lkzii 
d*rr  Zeit  durch  den  Gebirgsdnick  ^ehr  dicht  znsazDinen^eprefit  wordeiL 
lias  gleich<r  Verhalten  zei^en  die  mit  dies-en  Gâng^n  im  Zusammes- 
hange  su- h  en  den.  in  unteîyeordneter  Wri^e  vorkoxumenden.  am  Kon- 
lakt  der  Gesteinsschichien  enistjcdenei:  Lagergâiige.  deren  Mâchrisrkeit 
î»'rher]  2  m  erreicht.  Einzelne  Haup»iir^R$re  la^sen  sîch  deiu  Streichct 
uij'l  V*rrflâcljeii  nach  auf  >ehr  irrofie  Ectfemuiufeii  nachweisen.  Der 
Vorriciituntr-bau  ui-d  dt-r  Abbaubetrieb  in  den  Erdwaehsgruben  «"ira 
dern  Vorkommen  dies«rr  bereit>  <eit  niehreren  Jahren  g'enau  snidierten 
und  bekannt»fn  Gange  entsprech^nd  gefûhrt. 

lu    die'»»-n  Gâniren    und  Lag^r^rângen   tritt  nun   das   Erdwachs   ir. 
s»'lir  abratziger  \\Vi>e  auf.  £•*   i>x  in  dieselben.    da   es   von   oben  nient 
eiiigedrungen    .sein    konnu-    und  da  dièse  Gan^e.     wenig"st**ns    insoweii 
ftie  durcii  den  Erdwachsbergbau.  der  auf  einem  Teile   des   Terrains  bis 
zu  200  m  Tiefe  vorgedrungen  i>t.  aufgeschlossen  sind.   mît  bituniiu^isen. 
primaren  Lagerstâtti^n  nicht  ini  Zusammenhauge  stehen.   von   unten  au> 
norlj  nicht   b#fkannter  Tiefe  unter   grolîem  I^rucke    eingfepreât    worden 
und    liât    .sicii    in    groBeren    Mengen    aïs   sogenanntes    Stutwachs    dort 
angesamnielt.    \vo  Hohlraunie  vorhanden   waren.    also    vorwiegend    am 
Lieg»riiden  und  Ilang^-nden   der  KlQfte:    es   ist   in    die    vorhanden  ge- 
\vesen»-ii  Spalt#.'ii  und  Iii^se  der  Au^fîillungsniasse  und  des  Nebengesteine? 
eing»rdrung»-ii  und    liât  die  sandigt-n  und  schotterigen   Partien   in  mebr 
od«'r  niiiider  reiclier  Weise    inij»ragniert.     Es    wird    demnach    aus    den 
Gruben  t«.*ils  als  .Stufwadis.  da<  ist  reines  Rohwachs,  teils  als  Lep.  das 
ir»t    mit    Erd\vaf:h>    in    f»-'invt'rt»:-ilteni    Zustande    vernienj^es     oder    von 
Krdvvarlis    inipriignifrtes    G»'steinsniaterial.    das    einem    Aufl>ereirungs- 
pro/ei»    unterwori».-!)    wird.   gefijrdert.      In  den  letztvergangenen  Jahren 
\}titru<r  das  dnrtli>clinittliche  Ausbringen  an  Schmelzwacbs  (  Verfcaufsware I 
au-,  di-r  g^.-îmiteii  Fonit-rnia^se   ung«^fîihr  1*5%  bis  2%.   Bei    einzelnen 
Kluft'ii    iiiacht   >i(li    iK-n-it^  bri    der   gegenuartig  260  i/i,     beziehungs- 
\v<-i"-«.-    'J'Jî)  ///    Ijetnignid»'    Abbautiefe    eine    Abnahnie    der    Miichtigkeit 
>o\vie  d«;s  Krdwacli^gelialtt.'s  i>«'in«.*rkbar.  Anderseits  betriigt  jedoch  die 
^n'"»Lit«'   Ti»'tV*.     in    welch^r    bisher    Erdwachs    durch    Tiefl.>ohrungen    in 
H«>r\>law  liai  litrj'U  iix/ii   w  urdr.  <il»r)  w.   Die  Produktion  dilrfte.    da  sich 
<li«:  l><r^t«  li<ii<l«-ii  ^inilxii  /nni«'i>t  iioch  in  Vorrichtung  befinden,   wodurch 
<]*iv  eig«;ntli(ln'  AMiaubetri».-!)  sfhr  eingeschrânkt    ist    und    da   ein  selir 
groL'M-r    Tril     d..s     «rdwju  li-^lVilirL-ndt-n     Terrains     durch     Erdôlbetriebe 
okkiij>i<rt  ist.  iin  Jalir.î  1ÎM)3  ung»^talir  25.000  (/  Schmelzwachs  betragen 
iin  îiiinillHrnub'ii  AV«M't«*   von  4.^K)0.000  Kronen. 

l)a>  t*nl\va(li>luiltigo  Kluftsysteni  steht  mit  den  Erdollagerstâtten 
unbcrliugt  in  ♦•iiicin  /usaninit-nhange,  da  einzelne  Erdwachsgiinge  durch 
(Vu:,  cigriitlichc  Ercloi/oiK*  durchr^if tzcn.  Benierkenswertist,  daB,  wenngleich 


785 

iu  (len  Erdwachsgruben  aus  GesteinsldQften  Erdol  austritt  und  aus  den 
ol>eren  iinpragiiierteii  Saiidsteinen  im  Erdwaclisterrain  Erdol  niittels 
Seliachten  gewonnen  wurde,  Tiefboluungeii  auf  Erdol  in  diesom  Terrain, 
von  denen  eine  1000  m  uberscliritten  hat,  resultatlos  verblieben.  Die 
vorerwiibuten  erdolfUhrenden  oberen  Saudsteine,  die  mit  den  Erdwaclis- 
gjingen  zusammenhangen  und,  wie  ihr  Verhalten  nachweist,  von  den 
Giingen  aus  inipriigniert  wurden.  sind  unbedingt  als  sekundiire  Lager- 
stiitten  aufzufassen. 

Aus  dem  Vorangofuhrten  geht  klar  lïcrvor,  daB  bei  Erdwachs 
von  primiiren  Lagerstiitten  unter  keiner  Bedingung  gesproclien  werden 
kann,  sondeni  daB  dasselbe  sowohl  auf  den  eigentlichen  Giingen  als 
aucb  auf  den  Lagergiuigen  auf  zweifellos  sekundiirer  Lagerstiitte 
auftritt.  Fraglich  isthierbei,  in  welcher  Form  d as  Erdwachs  eingedrungen 
ist,  da  aile  Verhaltnisse  auf  eine  geringere  als  die  gegenwârtige 
Konsistenz  liinweisen. 

Das  reiche  îîrdolvorkonimen,  in  bezug  auf  welches  die  besprochene, 
an  den  Flysch  angrenzende  Synklinale  jedenfalls  auch  eine  hervorragende 
KoUe  spielfc,  ist  an  Saudsteine  gebunden.  die  entweder  grobkornig 
und  poros  und  mit  Erdol  inipriigniert  sind  oder  die  durch  ein  sehr 
verzweigtes  System  von  Rissen  und  SprUngen  ausgedehnte  unterirdische 
Ueservoire  darstellen.  Auch  offene  Spalten  von  groBorer  Ausdehnung 
sind  nachzuweisen,  doch  wird  von  einigen  diesen  Spalten  eine  Bedeutung 
zugeschrieben.  die  durch  die  tatsiichlichen  Verhaltnisse  nicht  gerecht- 
fertigt  ist.  Die  olreichsten  Saudsteine  befinden  sich  in  Tiefen,  die  800  m 
und  selbst  900  m  Ubersclïreiten.  Die  Erdolproduktion  in  Boryslaw  betrug 
im  Jahre  1002  nach  amtlichen  Daten  2,335.004  7;  dieselbe  wird  ira 
Jahre   1903  sicher  das  doppelte  Quantum  erreichen. 

Wiihrend  sich  das  nicht  besonders  reichliche  Erdol  der  oberen 
Saudsteine,  die  durch  die  Erdwachsgîinge  mit  den  tieferen  Schichten 
und  ErdoUagerstiitten  in  Verbindung  stehen,  zweifellos  auf  sekundiirer 
Lagerstiitte  befindet,  ist  die  Frage  des  primiiren  oder  sekundiiren 
Vorkonimens  bezuglich  der  gegenwiirtig  ausgebeuteten  ErdoUagerstiitten 
noch  nicht  entschieden.  Die  weitere  Fortsetzung  der  Tiefbohrungeu 
wird  ji'doch  aufkliiren,  ob  das  Erd^Uvorkonnnen  mit  den  Miociinscliichten 
vollkommen  aufhoren  wird  oder  ob  nicht  die  unter  dem  Miociin  auf- 
tretenden  oligociinen,  })ituminosen  Schiefer  eine  wichtige  Wolle  spielen, 
was  von  einigen  Forschern,  wie  von  Prof.  Dr.  Szajnocha,  an- 
genommen  wird.  DaB  die  in  Boryslaw  auftretenden  Menilitschiefer  olleer 
sind.  bildet  noch  keinen  Gegenbeweis,  da  die  Erfahrung  lehrt,  daB 
steil  aufgerichtete  Schichten  bezuglich  des  Erdol vorkommens  ungQnstige 
Resultate  aufweisen. 

Uiermit    ist    der    eigentliche    Gegenstand    nieiner    Ausfuhrungen 

yî) 


786 

■  erschopft.  Ich  will  nun  nocli  auf  einige  Umstiinde  aufmerksam  niachen, 

welche  in  bezug  auf  die  zahlreichen  Entstehungshypotbesen  von 
Interesse  sind. 

Erdwachs  wurde  in  Galizieu  in  abbauwUrdigen  Mengen  bisher 
nur  in  Boryslaw,  Truskawiec,  Dziwiniacz,  Starunia  und  Molatlfow  in 
den  der  subkarpathischen  Salztonformation  angehôrigen  Ablagei'ungen 
vorgefunden,  wiihrend  in  altereii  Foriuationen,  die  einen  groBen  Erdôl- 
reichtum  aufweisen,  nur  Spuren  von  Ozokerit  auftreten. 

In  der  Nahe  der  Erdwacbslagerstâtten  befinden  sich  iiberall 
machtig  entwickelte  Menilitschieferscbichten,  an  welche  sich  die 
Bilduugen  der  Salztonformafcion  in  der  Begel  unniittelbar  anscblieÛen. 
Erdwachs  ist,  namentlich  in  seinen  barteren  Soiien,  vorwiegend 
Cerasin,  also  der  amorphe  Zustand  der  festen  Kohlenwasserstoffe  der 
Methanreihe,  wiihrend  das  im  Erdole  gelôste  und  ans  demselben  oft 
in  namhaften  Mengen  sich  ausscheidonde  Paraffin  den  kristallinischen 
Zustand  reprasentiert.  Es  kommen  zahh-eiche  L  bergangsprodukte  vor, 
als  deren  Endgiieder  der  sogenannte  Kindebal  und  das  Mamorwachs 
(Boryslawit)  angesehen  werden  konnen.  Nach  Muck  ist  Kindebal, 
der  sich  gegenwiirtig  in  den  tieferen  Partien  der  Erdwachsgruben 
nicht  vorfindet  und  eine  vveiche,  dunkle,  phistische,  zumeist  aus  Paraffin 
bestehende  Masse  vorstellt,  ein  offenbares  Ubergangsprodukt  von  Erdol 
zu  Erdwachs.  Muck  fiihrt  aus,  daû  hiirtere  Wachssorten  mehr  Cerasin, 
weichere  mehr  Paraffin  enthalten,  dafi  der  amorphe  neben  dem  kristal- 
linischen Zustande  gleichzeitig  vorkommt,  dafi  der  Cerasingehalt  des 
Erdwachses,  das  auBerdeni  Wachsharze  enthiilt,  zwischeu  35%  und  90% 
variiert  und  daû  in  Boryslaw  die  oberen  Ole  paraffinârmer  sind  als 
die  gegenwartig  aus  den  tiefen  Schichten  produzierten. 
in  Wennorleich  bisher  charakteristische  Teufenunterschiede  nicht  scharl 

J  hervortreten,    so   scheinen  doch,    namentlich  lokal,    mit   zunelmieuder 

M  Abbautiefe    die    weicheren  Erdwacbssorten    mit  niedrigerem  Schmelz-, 

■ai  beziehungsweise  Erstarrungspunkte  Uberliandzunehmen  und  die  harteren 

'%V  Sorten  mehr  zurllckzutreten. 

=:i:^  Schliefilich    sind    iioch    die    ofter    vorkommenden  Erdwachs-    und 

.'  !  Erdoleiiischlii^se  im  Steinsalze  und   die  Salzeinschlllsse    im  Erdwachse 

sovvie  dîis    sogenannte    Schotterwachs    zu  erwahnen.     Das    letztere    ist 
nach   Bartonec    unter   den   diluvialen   Schichten.    und    zwar   an    der 
*.   ..  Schichtenscheide    zwischen    diescn    und    den    miocîinen    Bildungcn    in 

nahezu  liorizontaler  Lîige  vorfindig.  und  seheint  durch  die  Kliifte  der 
Salztonformation  bis  auf  die  Oberfliiche  emporgedrilckt  und  dort 
abgelagert  worden  zu  sein. 


i 


Die  granitiscben  Iakkolitbenartigen  Intrusionsmassen  des  Aar- 

massivs  0. 

Von  A.  Baltzer  in  Bem. 

Mit  vier  Tafeln  (PI.  I-IV). 

Die  Lakkolithenforschung  ging  bekanntlich  von  Amerika  aus 
und  kniipft  sich  an  die  Nanien  Gilbert,  Holmes,  Jaggar,  Howe 
und  andere.  Lakkolithen  wurden  auch  in  Europa  gefunden,  zum  Bei- 
spiel  bei  Karlsbad  von  Lowl  und  ini  bohmischen  Mittelgebirge  von 
Hibsch,  am  Nordrande  des  Schwarzen  Meeres  und  des  Kaukasus. 
In  den  Ostalpen  wurde  der  Adamello  als  eigenartiger  Lakkolith  von 
S  a  1  o  m  o  n  erkannt.  Der  Voiiragende  glaubt  nun,  gestiitzt  auf 
Fellenbergs  grundlegende  Monographie  und  eigene  Beobachtungen, 
im  WestflQgel  des  Aarmassivs  zwei  deutliche  Lakkolithen  nachweisen 
zu  konnen.  Daraus  ergibt  sich  dann  auch  fiir  ihn  eine  wesentlich 
andere  Auffassung  des  ganzen  Massivs,  wie  er  sie  friiher  vertreten  hat. 

Es  sei  in  Erinnerung  gebracht,  dafl  das  Aarmassiv  eine  22  Stunden 
lange,  in  der  Mitte  3 — 4^/2  Stunden  breite  elliptische  Zentralmasse 
bildet,  an  der  nian  im  groBen  Ganzen  eine  zentrale  Granitzone,  eine 
aus  dichten  und  feinkôrnigen  Phylliten  (GrQnschiefern  Fellenbergs) 
und  Hornblende  fiihrenden  Gesteinen  bestehende  Schieferhiille  sowie 
eine  nôrdliche  und  sUdliche  randliche  Gneisszone  unterscheiden  kann 
(vergl.  das  beifolgende  Querprofil  Jungfrau  —  Rhonetal). 

FUr  das  Folgende  ist  Blatt  XVUI  und  XIII  der  geologischen 
Dufour-Karte  zu  vergleichen. 

1.  Aletschlakkolith. 

(Tafel  I,  II  und  Ilf,   Textfiguren  1—7.) 
Er  ist  nach  dem  Aletschhorn  (4198  m)  benannt;  andere  hervor- 
ragende  Punkte  sind:  Bietschhorn,  Nesthorn  etc.  Derselbe  bildet  einen 
in   der   Streichrichtung   langgestreckten    elliptischen  GranitrUcken   von 


*)   Ûber  diesen  Gegenstand  vergl.  auch:   Neues  Jahrbuch,  Beilagebd.  XVI 
mit  Literaturnachweisen. 

99* 


ungefillir   81)  km  Lani^e   und    îii    ilc^r  Mitte   3'2  km  Breite.    die  sicii  a» 

deii  Eiideii  verringeit.  Mittlere  Breite  \lbkm.  Er  beglnnt  aiii  Ost- 
gehauge  des  Lcitscheiititlea  uiid  siiikt  uiiter  deit  gewaltigen  Kolofi  des 
Finsteraarlionis,  uni  iiuf  der  uudereii  Seite  wîeder  auf/.utaucheii. 

Flft.  1. 


1  sich  verbreiternder  Lnkkolith  mit  nicht  erhaltener  Kappe. 
Korn  nach  oben  feiner.  Motiv  Bietschborn. 
(Ganz  scbemati^cb)';. 


Mng  hier  eiii  Zu^ammenhniig  bestehen  oder  nicht.  jedeiirults  \ht 
eiiic  hedeuteiide  Dépression  vorhftiideii,  welche  einen  besonderen  Niiineii 
far  diesen  Lakkulitheii  zu  geben  gestattet.  Seine  Gruiidlnge  ist  \c.r- 
borgeii,    eiiie    Kappe    von    Grîlnachiefern    ist    Torhatiden,    aber  vielfach 

Flg.  i. 


Schtiuatihcher  Quersibnitt     Motit  Aletacbborn 
Decke  diakordunt     Redits  G  ing  mit  KontHkti 


Scliicfer  seitlich  parallel    m  der 
ptamorpbose  bel  n     Rotbomgiuif; 


denudiert  Frei  erhebt  er  fich  im  Bietschhorn  (Textfigur  1)  mit  800  w 
Ober  die  naliere  Umgebmig  im  GroBnestborn  iTaf  II  und  III)  mit  cnca 
850  m.  Am  Aletsehborn  stebt  die  obère  GranitgreiiKe  719  m  ilber  deni 

')  Fig.  1—3  aind   nithf.   réelle  Daifbsobnitte   in   einer  Ebeae.   aondern   aun 
verBchiedenen  Schnitlen  idéal  roaibinirt. 


Kessel  des  Obeialetschgletschers  ;  betrachten  wir  aber  als  FuQpunkte 
deii  Vorsprung  des  Torberges  einerseits  uiid  den  FuB  des  Dreieckhorna 
anderseit%  so  eihalteii  wir  811  m  und  983  m,  im  Mittel  900  m. 


Wenig  entblôûter  Lokliolith    mit    teil     l-Tiikniiniittr    leils  dmkordnnter  Sohiefer- 

belle,  rechts  mit  Kontnkmetimorphotp    Motn  Grilnhornlficke  und  Foulberg. 

(Idéale  hombination  i 

Warum  lii^gt  ein  Lakkolith  vor?   1.  Weil  die  Rcitlich  angienzeiiden 
firUnscliieler   dem   granit isclieii  Salbande   paniUel  lanfen  ;    2.    weil   die 


Kappe 


Gi-ilii^cbiefern   oft    gut  eihalten  ist;    !),  weil  seitlich   und 
Th.  4. 


Ein   Teil  der  Konlaktïone    uni    Botiiorngnng.     SchoUe   von    Glimmerschiefer 
HornUlcndeachicfer  im  Granit     HOhc  C  m. 


oben  Giiiige  aiH.^trablen  und  4,  Scbdlleiikoiitakt  uud  Kontiiktmineralien 
auftretea. 

Die  Aiisidit   Tafcl  I  und  Texttigur  2    zelgt  im  Querschiiitte  die 
Rucken-  oder  Duniform  des  Lakkolith  en,  der  sich  hell  von  den  dunklen 


Détail  am  Giprel  de»  Aleischborns. 

1   Schleppung  dea  GrUnacltieferii  am  Granitkontakt. 

2  Eiiikleminun^  der  GrUntichiefer  im  Granit  (vergl.  TaM  I). 


Orûnit^ang  in  Fhylliten  mit  kontaktmetamorpher  Zone,  am  Ober-ÂletscbgtetBcher 

bei  2S07  »i  Rothorngang. 

Gf  =   Granit.   ~   Fh  ^  Phjllite. 

1  KontuktmetaiDorplie  Zone  (Granit  mit  PhyllilBcbollen,    —    2  Grauer  Muskotit- 

gneis  obne  Einscbliisse.  -—  3  Qiiarzpbyllit.  —  4  Sericitgneis,  Qaarzit  beiu)  Qemsplatz. 


791 

Hnllscbiefern   abhebt.    Dieselben.    schon   durch   t.  Felleiiborg    er- 

kannt,  sind  Sericitscbiefer,  Chlorit  fUhreude  Gliiiimerschiefer  uiid  Horn- 
blende filhrende  Gesteine.  Aiiffallend  ist  die  diskordmite  Stellung  des 
Schiefers  in  der  Kappe;  Graiiitapoph^'sen  treten  in  sie  ein  (Text- 
figur  5), 

TJnter  deu  seitlich  voni  Granit  ausstrahlenden  Gaugen  ist  der 
schônste  mir  bekunnte  der  FuQhonigang  ani  Oberaletschgletscher 
(Textfigur  6),  120  m  lang.  an  der  Wurzel  8,  ani  Ende  6  m  machtig. 
Das  Salband  ist  infolge  EinfOtterns  des  Granits  in  die  Schiefer  eigen- 
tilmlich  geschlikngelt.  Von  besondereni  Interesse  ist  die  Âuscfamiegung 
dur  Schiefer  am  Ende  des  Ganges  (Textfigur  7).  femer  der  Unistand, 


FI  g.  7. 


Ende  des  Granitganges  im  Phjliit  nm 
Gr  =--  Grunit,  zirka  G  m.  uiaditig.  -    Ph 
I  Konkordante   Einquetschiini;   des    Granits 
den  SchiefeM  an  den  Granit. 


Ober-Aletschhorn  bei  2807  wi. 

Phyllit.  -    Sch        bebuttbaldo. 
in  die  Stliiefi;r.   —    b  Ansthniegung 
-   c—i-  oiehe  TexI. 


daS  der  iluBerste  Zipfel  des  Granits  (bei  a)  konkordant  in  die 
Schiefer  eingequetsclit  erscheint  und  daselbst  gneisig  unigewandelt  ist; 
endlich  dentlirhe,  das  Salband  scbneidende.  den  Schiefern  piinillele, 
uuf  Druck  beruliende  TransversjJklUttung  im  Granit,  Demrtîge  Gange 
wurden  nocb  viele  beobuclitet,  so  ganze  Schwiirnie  von  Giingen  und 
Adern  ani  Faulberg  bei  der  KonkordialiOtte.  Bei  der  Grilnhornlilcke 
(Textfigur  ;î)  dringt  der  Granit  teils  in  zweî  kurzen  klobigen  Hornerii 
in  die  steilgestellten  Schiefer  biiiein,  teiU  wird  er  von  ihnen  kon- 
kordant bedeckt. 

Ausschliiggebend  aber  ist  der  an  einer  Reibe  von  Punkteii  nach- 
gewiesene,  durcb  massenliattes  Auftreten  von  GrUnschieferbruchstilcken 


V 

I  ■■ 

n 


1 


I 
i  , 


I 

■I: 


t 

t  ■ 
_  I 

'J 
f* 
t 


t 


\ 


4 
I 

t 


4 

:î  1 

f 


,1 


)• 


,  •:'.* 


792 


im  Granit  charakterisierte  Schollenkontakt;  so  zwischen  Oberaletsch- 
hutte  und  FuBhorn,  am  FuBlioingaiig  sclbst,  an  mehreren  Stelleii  des 
Faulberges.    A  m  Fufîhorn  sind  es  Honiblendescbiefer,  Glimmerschiefer 

"îj  i  mit  griliieii  Glininier  und  andere  Gestoine.  die  als  SchoUen  vom  Granit 

rj  ?  umflossen  sind  (vgl.  Fig.  2  bei  a),  wobei  einige  derselben  nocb   eckig. 

jj  4  andere  bei  der  Intrusion  gepreCt  und  gestreckt  wurden.  (Textfigur  4.) 

jll  Auch  der  Granit  selbst  zeigt  Spuren  von  Schioferung  und  Fluktuations- 

struktur  an  den  Schollcn.  Dièse  kontaktnietaniorphe  Zone  ist  gegen  die 
Ilauptniasse   des   Granits   weiter  links  sebarf  abgesetzt.    Von  Kontakt- 

ij  )  mineialien  fanden  sicb  in  den  Scbollen  :    Zoisit,  Orthit,   Titanit,   Mag- 

netit,  Ilmenit,  Eisenglanz. 

■   ^  Bei  der  Oberaletscbklubbutte    sind  die  Griinschiefer  dunkler  ge- 

3  fleckt  von  Biotitanbàufungen,    wonacb    ein   Teil    der    GrQuschiefer    als 

metaniorpbe  Tonscbiefer  zu  betracbten  wiire.  Die  Untersuchung  ist 
in  bezug  auf  die  Kontakterscbeinungen  nocb  zu  vervollstandigen. 

Nach    alleni    Gesagten    kann    man    diesen    Lakkolith    nicbt    wohl 
als  Gang  betracbten,  aber  auch  nicbt  als  Stock  wegen  der  Konkordaiiz 

•   ♦  mit  den  Scliiefern,  dem  gleicbmaBigen  Querscbnitte  und  des  trotz  vor- 

î  ■  komniender  Apopbysen  regelmiiCigen  Umrisses. 

Hie  und  da   am   Kande  der  Granits    wird  das  Korn   kleiner,    der 

Glimmer  sebr  reduziert;  dièse  aplitiscbe  Uandfacies  tritt  besondei*s  in 

den  oberen  Teilen  des  Bietscbborns  sowie  an  dei*  Mieselen  (Lauteraar- 

gletscber)  auf:  Aplitgiinge  und  Aderu  durcbscbwiirmen   in  Meiige  den 

\\  Granit:    sie  entstanden  durcb  Injektion  eines  sebr  diinuflîissigeu  Magma- 

nacbscbubes  ;  aucli  Sekretionen  sind  biiufig. 


2.  Gasterenlakkolitli. 

:  j-  (Textfi<rur  8.) 

Deni    Aletscblakkolitben    niirdlicb    vorgelagert   ist  die  Masse  des 

Gasterongranits.    eines   ecbten.    niclit    protogyniNch  veninderten  Biotit- 

granits.     Diose  Masse    bat    eifoimigen  UmriC,    3  km  Breite    auf  8  A*w, 

!:  beziebung.^weisi'    1;5  Im  Liinge   Iwenn   man    dîis  Ende    beim    Breithorn 

annimnit).  Sebr  cbarakteristiscb  ist  dor  breite  KUcken,  der  sicb  (vide 
Karte)  unter  dem  Lr)tscbeniirn  a)>zeicbnet.  Am  LotscbenpaU  tritt 
unter  dem  Kalke  und  Verriicano  der  PalJbolie  auf  der  Nordseite 
por|)byriscli-felsitiscbe  Handfa/ies  auf.  Aucb  Granitporpbyr  soll  in 
Giingen  und  als  Kandfazies  auftreten.  Aplitgiinge  komnien  am  Birg- 
born  vor. 

Dati  am   Lutscbenpaii  in  der  Decke  die  GrQnscbiefer  feblen    und 
dei-  Granit    mit  Kalk    und   Verrucano    in  Berubrung  tritt.    kann    durcb 


793 

Assimilation  gedeutet  weiden.  Anderseits  kommen  merkwUrdige 
Lageruugaverhiîltiiiïise  vor,  wie  die  ËiiiquetscbungeD  von  Ealk  und 
Doloniit  in  die  GrUnschiefer  oberliiUb  Euninienalp,  die  wunderbaren 
Biegungen  im  Lias  des  Kummensilphorns ,  besoiiders  aber  nach 
Fellenberg  die  stellenweise  Uberschiebung  von  Vernicano  und 
Dolomit    durch    die    grUnen     Scbiefer    in    der     Kappe     dee    Berges. 


Fig.  S. 


Partie  dee  (însterenlakkolithen  mit  der  rOckenartijren  rundlicher 
von  der  Nordaeite  des  Lotsch  en  passes  aufgenommen. 


Hier  ist  kein  Prîmiîrkontakt  nielir  vorhanden,  es  acheinen  iiachtrag- 
liche  Dislokationsschiebungen,  verniutlich  bei  der  Hauptfaltung,  er- 
folgt  zu  sein.  Sie  wurden  durcb  den  nieclianiscbeii  Gegensatz  zwischen 
den  kompakten  Granitmassen  und  den  flexiblen  Schiefern  begitnstigt. 
Àhnliches  gilt  tUr  den  Aletscblakkolilh,  wo  die  deutlicbe  Schleppung 
auf  Schub  von  SO  ber  deutet. 


7Ô4 


3.  Der  QotthArdlaïkkoiith , 

I>a»  Gotthardroas-sir  bildet  ein  EIlrp^oLJ  t.>c  72-^  i-at  «eca.  lô 
Schweizerstond^srn  Lange  aod  3 — 4'  ^  i-wi  Brerte  fn  i^i  Mîtte.  wihrend 
am  Westfrnde  die  Breite  ^  j.   am  Ostende  l^  ^  km    îm  Gracit   btrtrSgt. 

Anch  hier  lîegt  eÎD  Lakkolith  ror  we^ren  d<^r  Kockordau  toc 
Granit  and  HQlI.schiefem.  wegen  der  erfaaltenen  Kapp«  am  Ostrnde 
Cirn  Val  Somfix  nach  Heim):  endlich  kommen  l^racitschollen  imd 
Ap^^phvsen  im  Gnei?«  der  Rotondoenipp^  an  der  Grenze  s^egen  den 
Granit  Tor.  wie  sie  schon  t.  Frit  se  h  beschrieben  hat.  Im  mittleren 
Teile  de^i  Maâsirs  wird  der  Granit  auf  40  tm  Lâm^e  darcb  gneisige 
Aquiralente  (Sella-Fibbiagneis)  Tertreten  oder  dann  bleibt  er  in  der 
Tiefe  zarQck* 

Die  Analogie  mit  dem  Aarmassir  ist  schlagend.  Abgesehen 
Ton  der  âhnlichen  Fonu.  liegt  die  Haaptentwicklung  des  Lakkolitlis 
ebenfaUs  auf  der  Westseite  RotondomassiT).  Der  Rotondogranit  ist 
fast  identisch  mit  dem  Protogyngranit  des  AarmassiTs:  beide  wunien 
durch  PreHSung  zum  Teil  gneisig:  es  erscheint  nicht  unmôglich.  da6 
der  Gotthardlakkolith  nur  eine  Dependenz  des  AarmassiTs  ist.  das  heiât 
dièse  beiden  Granité  unterirdisch  zusammenhûngen. 

Theorien   nnd   Hypothesen   ûber  das   AarmassiT   nnd   seine 

Lakkolithen. 

Streifiger  Aufbau  des  Massivs.    Friihere  AirfTassung. 

Bedeirhing  des  Westflûgeis. 

Vergleichen  wir  den  Westflûgel  des  Aarmassivs  mit  dem  mittleren 
Teile  (Unteraargletscher  bis  Reufitali.  so  tritt  uns  hier  ein  TÎel  mehr 
schichtiger  oder  besser  streifiger  Aufbau  entgegen.  Im  Haslitale 
kônnen  wir  schon  mindestens  vier  grôBere  Granitstreifen  unterscheiden 
und  weiter  ostlich  scheint  sich  ihre  Anzahl  zu  vermehren.  Dièse 
Streifen  wechseln  mit  gneisigen  Partien  und  im  Ostflûgel  ist  es  (nach 
H  e  i  hï;  nicht  anders.  Da  meine  Aufhahmen  sich  frûher  ausschlieQlich 
im  mittleren  Teile  des  Massivs  bewegten,  wo  fast  keine  randlichen 
Gange  auftreten,  hielt  ich  lange  Zeit  die  Anschauung  archâischer, 
stroniartiger  Lagermassen  fest  und  die  geringfligigen  Gange  schienen 
auf  mechanischer  Einpressung  zu  beruhen,  wie  sie  ja  in  der  Tat  vor- 
kommt. 

Meine  Begehungen  im  Westttiigel  belehrten  mich  eines  anderen. 
Hier  liegt  der  SchlUssel  fiir  die  Erkeuntnis  des  Aarmassivs  in  den 
klareii  Gangverhiiltnissen,  den  Schollenkontakten,  den  kappenfôrmigen 
Hullscliiefern  der  alten  Decke,  wie  sie  oben  beschrieben  worden  sind. 


795 


Natur  der  Protogynzone.  LinsenfSrmige  Anordnung.  Strukturen. 

Der  Protogyngranit  ist  fQr  mich  eiii  wenig  verânderter  intrusiver 
Granit;  der  charakteristische  Wechsel  desselben  mit  sogenanntem  Gneis- 
granit  und  Augengneis  beruht,  wie  icli  schon  friiher^)  aussprach, 
wesentlich  auf  primâren  Verschiedenheiten,  Pressungen  im  noch  nicht 
verfestigten  Magma,  Schlierenbildung,  Quetschungen  ;  der  Augengneis 
kann  ans  der  Pressung  von  ursprilnglich  granitporphyrischen  Partien 
hervorgegangen  sein.  Meine  beziiglichen  Ansichten  bewegen  sich  in 
der  Riclitung  derer  von  B  r  ô  g  g  e  r  Qber  Protoklase  und  Weinschenk 
Uber  Piezokristallisation.  Die  Umwandlung  am  Festen  (Dynamometa- 
morphose)  bewirkte  dann  noch  Kataklase  gewisser  Gemengteile,  wie 
Biotit  und  andere  Strukturverânderungen. 

Die  einzelnen  Granitstreifen  zeigen  nicht,  wie  ich  frîiher  meinte, 
ein  regelmâCiges  Aushalten  im  Streichen,  sondem  bilden  cher  ab- 
wechselnde  Linsen  ;  es  ist  daher  zum  Beispiel  nicht  môglich ,  die 
Granitstreifen  im  mittleren  FlQgel  durchzuziehen  oder  sie  mit  denen 
des  Fliigels  in  sletige  Verbindung  zu  setzen. 

Mit  der  Feststeliung  der  Intrusion  fâllt  auch  die  Vorstellung  von 
der  Schichtung  des  Granits,  jedoch  bleibt  die  Moglichkeit,  daû  dièse 
Intrusivmassen  als  Ganzes  nach  Art  der  Decken  nnd  Strôme  gefaltet 
werden.  Die  drei  Haupstrukturen  unseres  Granités:  a)  Facherstruktur, 

b)  vertikale    Bankung,    senkrecht    zur    vorigen     und    zum    Streichen, 

c)  flache  Bankung,    beruhen  auf  Pressung  und  Kontraktion  beim  Er- 
kalten  sowie  auf  spâterer  Pressung  im  festen  Zustande. 

Drei  Typen  von  Lakkoiithen.  Die  typischen  Lakkolithen 
von  Nordamerika,  wie  wir  sie  zuerst  durch  Gilbert  kennen  lernten, 
sind  die  rundlichen,  brodlaibâhnlichen  oder  plankonvexen  Linsenformen. 
Ihre  Unterhige  ist  horizontal  :  sie  stehen  auf  Spalten,  zum  Teil  wohl 
auch  auf  Schloten. 

Es  gibt  nun  Formen,  welche  keine  horizontale,  sondem  eine 
schrâge  und  gewellte  Unterlage  besitzen  und  in  einer  Richtung  etwas 
gestreckt  sind,  demnach  einen  Ûbergang  zu  einem  anderen  Typus 
zeigen. 

Der  zweite  Typus  ist  der  lineare  Reihentypus,  wo  die  eine 
Dimension  ganz  vorwaltet  und  eine  Spalte  zugrunde  liegt.  Beispiel 
Elk  range  in  Colorado  nach  Holmes  '^). 


')   Vgl.  Mittleres  Aarmasaiv,   Beitrâge  etc.  24  von  1888   sowie   meinen  Be- 
i-icht  im  Compte  rendu  des  Congrès  intem.  1894  von  1897,  pag.  457. 

*)  Annual.  Rep.  U.  S.  geol.  Survey  1877,  pag.  68;  vgl.  auch  Su  es  s,  Antlitz 
der  Erde. 

100* 


r 


i 


i 


'1 


I* 


.*      m 


■  I 
.1 

•  I 


i 


796 

Dfn  dritten  Typus  niochte  ich  als  den  der  gefalteten  Lakkolithen 

oder  gefîilteten  intrusiyen  Lagermassen  bezeichnen.     Beispiel  Aletsch- 

j  und  Gasterenlakkolith.     Auf  den    ersten  Blick    hat    dieser    Trpus    mît 

I  dem    erstgenannten    nichts  gemein    aïs  den  Intrusivcharakter    und  den 

I  Parallelismus  des  Salbandes  mit  dem  Xebengesteine.    Schon  grôBer  îst 

die  Formenâhnlichkeit  mit  dem  zweiten  Typus.  der  ja  seinerseits  mit 
dem  ersten  durch  Ubergange  verbunden  ist.  Voraussetzung  der  ge- 
falteten  Lakkolithen  i^t  starke  seitliche  Intrusion  und  dadurch 
Bildung  seitliclier  Lagermassen:  sie  werden  zum  besonderen  Typus 
erst  durcb  den  EinfluQ  eines  neuen  Momentes«  nâmlich  krâftiger 
passiver  Gebirgsfaltung  unter  starker  Belastung.  XaturgemaS  treten 
i  sie  daher  in  Kettengebirgen  auf. 

i|  }  Wer  in  unserem  Falle  statt  Lakkolith  den  Xamen  Stock  vorzieht. 

mUfite  diesen  BegrifF  dann  anders  fassen.  nâmlich  auch  Vorkommnisse 
mit  regelmâBigem  Querschnitt  einbeziehen  und.  uni  auch  der  linearen 
Erstreckung  Kechnung  zu  tragen .  etwa  Gangstock  sagen.  Wer  ani 
Begriff'  Lakkolitlï  in  seiner  engen  Fassung  festbâlt.  wûrde  am  besten 
die  Bezeiclinung  Lagergang  oder  Intrusivlager  an  Stelle  von  Lakkolith 
gebrauehen. 

M  e  c  h  a  n  i  s  m  u  s  und  Installation.  Warum  bricht  das  Magma 
an  eincr  bestimniten  Stelle  und  gerade  an  dieser  in  die  Kruste  einr 
Offenbar  niuU  ein  Angriflspunkt  vorhanden  sein,  eine  schwache  Stelle, 
gl(Mchsam  wie  bei  einer  Festung  der  Angriff  dort  erfolgt.  wo  die 
V^*rteidigungswerke  ani  wenigsten  stark  sind.  Schwache  Stellen  sind  dort 
zu  erwarteii,  wo  die  Schieferhiille  weniger  mâchtig  oder  zerrilttet  ist; 
es  konnen  aber  auch  beim  Abstau  der  Rindenteile  entstandenc  Hohl- 
râunie  die  Veranlassung  zum  Eintritt  des  Magmas  gegeben  haben. 
Beides  kanii  als  Folge  der  Faltung  angesehen  w^erden. 
,|(,  Die  Intrusion  ist  in  unserem  Falle  eine  langsame  gewesen,    wie 

aus  der  h  le  un  ri  da  vorkomnienden  Ansehmiegung  der  Schiefer  an  die 
Gîlng(5  hervorgeht. 

Ob  die  Zufuhr  des  Magmas  auf  Schloten  stattgefunden  hat,   wie 

zum  Beisj)iel  Brogger  fiir  das  Granitgebiet  von  Christiania  annimmt. 

oder  ol).    w'u)    die    f'ranzosisclie   Schule    meint,    der  Granit   nach  unten 

■  I'?  broit    mit  der    Sclinieizfluiizone    zusammenhiingt,    ist    fQr    unseren   Fall 

nicht  zu  eiitsclieiden  :  demi  weder  ist  ein  solcher  Stiel  festgestellt, 
noc'li  irgeiidwii*  Schiefer  als  Unterlage  beobachtet  worden.  Oft  bleibt 
bei  uns  der  JjakkoJitJi  von  oben  l)is  unten  gleich  breit,  zuweilen  wird 
er  nacli  unten  l)reiter  (Bietschliorn)  ;  Verschmalerung  nach  unten 
wie  beini   Adamellojakkolitli   wurde  nicht  beobachtet. 

Die    A  ssi  ni  i  lati  onsh  ypoth  ese    (Kjerulf,  Suess,  Michel- 
in evyi   sclioint.   das  (ùanitniagma  als  primar  vorausgesetzt,   wenig  an- 


1 
I 


.• 


I  . 


1 

II 

i 
I 


797 

wendbiir  zu  sein  ;  man  sollte  dann  doch  ani  Kontakt  mit  den  Schiefern 
umfangreiche  Einschmelzung  der  letzteren  wahrnehmen,  die  sich  durch 
Farbenânderung,  Ûbergangszonen  und  andere  Anzeichen  verraten  mUfite. 
Davon  ist  iiichts  zu  sehen,  der  Granit  bleibt  sich  auffallend  gleich. 

Anders  lage  der  Fall,  wenn  der  Granit  nicht  mehr  in  seiner 
urspriinglichen  Bescliaffenheit  vorliige  und  selbst  ein  magniatisches 
Spaltungsprodukt  wâre  oder  sich  durch  Aufnahme  der  chemisch  âhn- 
lich  zusammengesetzten  Schiefer  in  seiner  ganzen  Masse  gleich- 
mâUig  verândert  hâtte.  Der  Gegenstand  liifit  sich  nur  an  der  Hand 
zahlreicher  Phyllitanalysen  verfolgen,   an  den  en  es  jetzt  fehlt. 

Hob  der  Lakkolith  aktiv?  In  dieser  Beziehung  schliefie 
ich  mich  bekannten  Anschauungen  an,  wonach  die  Intrusivmasse  zwar 
einen  Vertikaldruck  von  unten  nach  oben  ausUbt,  derselbe  aber  iso- 
statisch  als  Folge  des  Absinkens  von  peripherischen  SchoUen  am 
Rande  der  Alpen  aufzufassen  ist. 

Eine  der  klaffendsten  LUcken  in  unseren  Kenntnissen  ist  die 
Unsicherheit  des  Alters  der  grllnen  Schiefer  (Phyllite).  Weder  der  so- 
genannte  Stamm  von  Guttannnen  mit  den  merkwUrdigen,  an  Calamiten 
erinnernden  EinschnUrungen,  noch  die  gelegentliche  GraphitfQhrung 
konnten  das  palaozoische  Alter  einwandfrei  festlegen;  es  ist  also  auch 
archâisches  Alter  nicht  ausgeschlossen,  vielleicht  wird  in  diesen  hoch- 
gradig  metamorphen  Gebieten  der  Alpen  nie  eine  Losung  kommen. 

Ûber  das  Alter  unserer  Lakkolithen  und  den  Zeitpunkt  der 
Intrusion  mochte  ich  noch  mit  einem  abschlieBenden  Urteil  zuriick- 
halten,  immerhin  aber  folgende  Gesichtspunkte  feststellen  : 

Die  EinschlUsse  im  permischen  Verrucano  wurden  besonders 
von  Salomon  als  fiir  das  hohere  Alter  der  Protogynintrusion  nicht 
beweiskraftig  angesehen.  Nun  entlûilt  nach  Mi  Ich  der  Verrucano 
des  Kantons  Glarus :  Granit,  Quarzporphyi,  Porphyrit  und  wenig 
Melaphyr;  andere  eruptive  Gesteinsmassen  sind  untergeordnet  oder 
Seltenheiten.  AUe  dièse  Gesteine,  besonders  der  Granit,  stehen  in  der 
Niihe  an  und  sind  in  derselben  Weise  vergesellschaftet.  Bei  Annahme 
fernen  Ursj)runges  sollte  man  groBere  Mannigfaltigkeit  und  namentlich 
verschiedene  Granitarten  erwarten;  der  Granit  des  Verrucano  hat  aber 
durchweg  den  gleichen  Protogyntypus. 

Desgleichen  enthalt  der  Granit  von  Outrerhone  im  Rhonetal 
reichlich  Protogyngrîinit,  wie  ich  mich  an  einigen  mir  durch  Herrn 
Eps  te  in  Qberbrachten  Proben  iiberzeugte.  Was  liegt  nâher,  als  ihn 
voni  Aletschlakkolithen  abzuleiten?  Weitere  petrographische  Unter- 
suchung  des  Verrucano  von  Outrerhone  und  Valorciue  ist  wllnschbar. 
Aber  noch  mehr  :  v.  F  e  1 1  e  n  b  e  r  g  hat  im  Verrucanoconglomerat  des 
Gasterentales  \^nordlich  des  Gasterenlakkoliths)  nicht  nur  gewohnl^chen 


798 

Gasterengranit,  sondern  auch  die  pfirsichblUtrote  Abart  desselben 
gefunden.  Hieraus  folgt  doch  mit  Wahrscheinlichkeit,  daO  unsere 
Lakkolithen  tilter  sind  als  der  Verrucano. 

Ich  bringe  aus  diesem  Grunde  die  Entstehung  des  Lakkolithen 
mit  der  jungcarbonischen  Faltung  in  Verbindung  und  nicht  mit  der 
tertiaren,  wiewohl  letztere  die  metamorphen  Umwaiidlungen  leichter 
erklaren  wQrde. 

Manche  Frage  hleibt  noch  zu  beantworten  Ubrig:  Sind  die  ge- 
schilderten  Lakkohthen  des  Aarmassivs  nur  eine  lokale  EigentQmlichkeit 
des  WestflUgels,  etwa  so  wie  die  Ami)hibolgranit-  oder  syenitischen 
Massen  des  Ostfltigels?  Oder  ist  eine  ganze  Reihe  von  Lakkolithen 
im  Aaniiassiv  anzunehmen?  Konnen  Gneise  und  Augengneise  der 
zentralen  Granitzone  fiirderhin  noch  als  ursprQngliche,  hie  und  da 
vom  Granit  durchbrochene  Erstarrungskruste  aufgefaût  werden?  Oder 
ist  nicht  viehnehr  jene  Zone  als  ein  einziges  grofies  Lakkolith-  oder 
Intrusivlager  zu  betrachten,  das  im  Mittel-  und  Ostflilgel  starker  meta- 
morph  beeinflufit  wurde?  Da  es  keine  genetisch  verschiedenen  Gi'anite 
im  Aarmassiv  gibt,  der  Gneisgranit  nichts  als  geprefiter  Protogyn- 
granit  ist,  die  Granit -Gneiszone  petrographisch  und  genetisch  eine 
Einheit  bildet,  so  dilrfte  die  Hyi)othese  eines  Aarmassivlakkolithen 
als  solche  wohl  ])erechtigt  sein.  Ob  das  Magma  aus  ein  oder  mehreren 
Spalten  oder  Schloten,  aus  einem  groBen  oder  mehreren  kleinen  Herden 
ausgetreten  ist,  laCt  sich  ebensowenig  entscheiden  wie  die  Frage,  ob 
das  Gotthardmassiv  ein  selbstiindiger  Lakkolith  sei  oder  eine  durch 
Faltung  entstandene  Dependenz  des  Aarmassivlakkolithen. 

Niihere  Ziele  der  Forschung  sind  zum  Beispiel  folgende:  Sind 
die  Phyllite  sedimentarmetamorplien  Ursprungs  oder  enthalten  sie 
auch  metamorphes  Eruptivmaterial,  zum  Beispiel  schiefrige  Porphyre? 
Und  wie  sind  ihre  Lagerungsverhiiltnisse  in  der  Kappe  zu  erklaren? 
Welches  ist  das  Verhîiltnis  der  nordlichen  und  sUdlichen  Gneiszone 
zum  Lakkolithen?  Die  sogenannte  Zone  der  Homblendeschiefer  ent- 
hiilt  wohl  reichliches,  durch  Pressung  mehr  -  weniger  verandertes 
Eruptivmaterial:  welches  ist  dessen  genetisches  Verhâltnis  zum  Granit? 

Ein  weites  Feld  fur  mikroskopisch-chemische  Untersuchuugen 
und  fUr  —  Spekulationen. 

Bern,  Dezember  11)03. 


a 

5 
o 


o 
z 

o 
u 


I      • 


i     . 
I 


i 


.  t 
I 


, 


I 


I- 


f 

I 


CONGRES  f.l 


"'•■  /a 

"J^ort/i the  ffnc  is ye  Gra  ttzonc  Phy££itp  n„eAatt 


Quern,Toûl  .    J^uJ 

von     E'^.Feflt 


1^ 


:  INTERNATIONAL. 


A.  Balteer,  Pî. 


ï,©Stfe^ 


Z.or,r,      tfrr 


>A^.-;uv":''\m'.-'/..vVV\v^ 

S'ifific/ir    Gneiss-^  Sc/iîefer-Zone 


^ /efschhorn .  Go/îpisder^.  ^AonetfyaL 


J>ur,k!t^   Itrftiti,,/ 


i  ûC,m,nerstàtefer  I-    -    -l..»rf  lacffitAm  Cn. 


:T 


I  « 


I!: 


ï 


SEPTIÈME  PARTIE. 


COMPTE-RENDU  DES  EXCURSIONS. 


A.  Excursions  faites  avant  le  Congrès. 

I.  Bericht  ûber  die  Exkursion  I  in  das  mittelbôhmische 

Palâozoicum. 

(10.  August,  12.— 16.  August.) 

Von  Prof.  J.  Jalin  (BrUnn). 

Teilnehnier  an  der  Exkursion:  P.  Bamberg  (Berlin),  Prof. 
Ch.  Barrois  (Lille),  L.  Do  lié  (Lille),  Fr.  Drevermann  (Mar- 
burg),  Prof.  J.  Félix  (Leipzig),  Prof.  E.  Holzapfel  (^Aachen),  Prof. 
M.  Janischewskij  (Tomsk),  Dr.  P.  Oppenh  eim  (Charlottenburg), 
Ing.  G.  Polak  (BrUssel)  [nur  den  l.Tag],  Ingénieur  A.  Renier  (LUttich), 
F.  R  e  y  m  o  n  d  (Veyrins),  T.  D.  LaTouche  (Calcutta\  Upfield  G  r  e  e  n 
(London),  Prof.  B.  Weigand  (StraBburgi,  C.  Winian  (Upsala),  Dr. 
J.  Woldf  ich  (Prag).  In  Pribram  kamen  dazu  Dr.  H.  Witkamp  (Frei- 
berg)  und  Ing.  J.  Fourniarier  tLUttich).  Von  den  einheimischen 
Geologen  haben  sicli  in  Beraun  angeschlossen  Prof.  C.  v.  Purkyné 
(Pilsen),  Prof.  V.  Spitzner  (ProBnitz),  Dr  G.  Dan  es  (Prag),  Dr. 
Nikolau  (Prag),  V.  Blaha  (Laun).  Als  Kassier  der  Exkursion 
fungierte  Laborant  St.  Ruzek  (Brllnn). 

1.  Exkarsionstag. 

Die  Teilnehnier   an    der  Exkursion    fuhren    um  8  Uhr  frUh  voni 

Palackyquai    in  Prag   mit  dem  Dampfer  nach  Zlîcliov.    Vom  Danipfer 

aus  konnten  die  Profile  auf  beiden  Ufern  der  Moldau  Qberselien  werden. 

Von    Zlichov    aus    besuchten    die  Exkursionisten    das  Hluboceper  Tal, 

das    die    Mitte    der    bohmischen    „Silunnulde"    darstellt.    In    den    zahl- 

reichen  Steinbriichen    in   dieseni  Taie  l)eobacbteten  sie  die  Schichten- 

folge    der  Barraudeschen  Etagen  F   bis   //,    die    niiichtigen   Storungen 

und    Faltungen    der    devonischen    Ablagerungen.    An    einigen    SteUen 

wurden    intéressante    Fossilien    gesammelt.    Die    Exkursion    erreichte 

schliefilich  das  Prokopital  und  kelirte  sodann  zurilck  in  das  Moldautal. 

Hierauf   wurde    das    intéressante   Profil   am    linken   Ufer   der   Moldau 

zwischen  Hlubocep  und  Kuchelbad,  vor  alleni  der  berUbmte  Barrande- 

101 


802 

felsen  besichtigt.  Es  folgte  dann  ein  geraeinschaftliches  Mittagsessen 
in  Klein-Kuchel  Sodann  wurde  die  Exkursion  auf  dem  linken  Moldau- 
ufer  fortgesetzt;  man  sammelte  zahlreiche,  mitunter  selteiie  Graptolitlien 
in  der  noch  nicht  beschriebenen  «Kolonie"  bei  dera  neuen  Stations- 
gebâude  „Kuchelbad"  und  besuchte  die  bekannte  „Kolonie  Krejci"  bei 
Grofi-Kuchel.  Hierauf  wurde  die  Moldau  llberschritten  (Fâhre). 

Auf  dem  rechten  Ufer  des  Flusses  studierte  man  die  interessanten 
Aufschliisse  bei  Hodkovicky  (Kolonie),  Branik  und  zum  Schlusse  die 
SteinbrUche  bei  der  Podoler  Zementfabrik.  Dem  letztgenannteu  Auf- 
schlusse  wurde  lângere  Zeit  gewidmet,  da  man  hier  fast  samtliche 
Etagen  {e^a  bis  g^)^  welche  die  Teilnehmer  auf  dem  Jinken  Ufer  vor- 
fanden,  in  einem  Profile  betrachten  kann. 

Nach  Besichtigung  dièses  Profils  wurden  die  Exkursionisten  in 
der  Zementfabrik  vom  Verwaltungsrat  der  Zementfabrik  in  Podol-Dvorce 
bewirtet.  Fiirsorglicher  Gastgeber  war  Herr  Ing.  E.  Schiffner,  tech- 
nischer  Direktor  der  Zementfabrik,  der  den  Exkursionisten  zahlreiche 
Fossilien  widmete.  Gegen  8  Ulir  abends  kehrten  die  Teilnehmer  an 
der  Exkursion  mit  dem  Darapfer  nach  Prag  zurlick  und  versammelten 
sich  in  der  Restauration  auf  der  Sophieninsel. 

if      i  2.  Exknrsionstag. 

Am  Morgen  des  12.  August  iibersiedelten  die  Teilnehmer  an  der 
Exkursion  nach  Beraun.  Wiihrend  der  Eisenbahnfahrt  wurden  die  vor- 
ziiglichen  AufschlUsse  und  Profile  im  Taie  der  Beraun  beobachtet.  Auf 
dem  Bahnhofe  in  Beraun  wurde  die  Gesellschaft  vom  BQrgemieister 
Dr.  Smolcnop  und  der  Stadtvertretung  Berauns  begriifit.  Auf  die 
Ansprache  des  BQrgenneisters  antwortete  der  Fiihrer  der  Exkursion 
FUr  die  Fahrt  vom  Bahnhofe  nach  der  Stadt  hatte  die  Stadt  Beraun 
den  Exkursionisten  Wagen  zur  Disposition  gestellt.  Ein  Teil  der 
Exkursionisten  wurde  in  Privatwohnungen  untergebmcht. 

Nachdem  die  Teilnehmer  an  der  Exkursion  ihre  Wohnuugen 
bezogen  und  ein  Friihstûck  eingenommen  hatten,  versammelten  sie 
sich  auf  dem  groBen  Platze  in  Beraun.  Die  erste  Tour  von  Beraun 
aus  erstreckte  sich  auf  das  Gebiet  des  Untersilur.  Von  dem  Aussi  eh ts- 
turm  auf  dem  Berge  Ostry  sovvie  von  jenem  auf  dem  Berge  Déd  wurde 
fast  das  ganze  Terrain  des  mittelbohmischen  alteren  Palâozoicums  Qber- 
sehen.  Auf  dem  Berge  Déd  wurden  viele  Fossilien  in  den  (/2-Quarziten 
gesannnelt. 

Am  Fufie  des  Berges  in  einem  Wiildchen  wurden  die  Ex- 
kursionisten von  der  bohniischen  Montangesellschaft  bewirtet.  Fiir  die 
Bevvirtung  dankten  dem  Gastgeber,  Direktor  Ing.  E.  Kratochvîl,  der 
Fiihrer    der    Exkursion    und    Upfield    Green.     Es   wurden    dann    die 


<  I 
t 


V 


803 

intéressante!!  Fossilienfiindorte  Zahofan,  Hàj,  Konigshof  und  Podcapel 
besucht,  wobei  viele  Fossilien  gesammelt  worden  sind.  In  Wagen  der 
bohmischen  Montangesellschaft  fuhren  die  Teihiehmer  an  der  Exkursion 
nach  Konigshof.  wo  sie  die  Karl  EmilshQtte  besichtigt  habei!  und  wo 
ihnen  Herr  Direktor  Kratochvfl  zahireiche  Fossilien  widmete.  In 
Wagen  der  bohmischen  Montangesellschaft  Riickfahrt  nach  Beraun. 
Abends  Festbankett,  gegeben  von  der  Stadt  Beraun.  BegrilBungs- 
rede  durch  Herrn  Stadtrat  Hojka,  Ervviderung  durch  den  Fiihrer  der 
Exkursion.  Weitere  Toaste  sprachen:  Reichsratsabgeordneter  Stejskal 
(bohmisch,  deutsch),  Ing.  Hellraann  (franzosisch,  englisch),  Barrois 
( franzôsisch),  Wiman  (schwedisch),  Janischewskij  (russisch),  La 
Touche  (hindostanisch),  Dechant  L  e  r  c  h  (lateinisch,  deutsch), 
Upfield  Green  (englisch,  deutsch),  Holzapfel  (deutsch)  und  der 
FUhrer  der  Exkursion  (bohmisch).  An  dem  Festbankette  nah!nen  teil 
zahireiche  Angehôrige  der  gebildeten  Kreise  aus  Beraun,  Hofovic,  Karl- 
stein  und  Umgebungen,  Vertreter  der  Staatsiimter  etc.  Bei  dem  Fest- 
bankette wurden  unter  andei*em  auch  gebackene  Trilobiten  servi ert, 

3.  Exkarsionstag;. 

Am  Morgen  des  13.  August  Uber  Jarov  zu  dem  bekannten  Fund- 
orte  Dlouha  hora,  wo  sehr  viele  Fossilien  gesammelt  worden  sind; 
von  hier  aus  zu  den  Tm' riculaf us-Schiefern  nach  Litohlav  in  Gesell- 
schaft  von  zahlreichen  Freunden  der  Géologie  aus  Beraun  und  Konigs- 
hof. Von  Litohlav  in  Wagen  der  bohmischen  Montangesellschaft  nach 
Konéprus.  In  Konéprus  wurden  die  Teilnehmer  an  der  Exkursion  von 
der  Prager  Aktiengesellschaft  flir  Zement-  und  Kalkindustrie  bewirtet. 
Auf  die  Begriiliungsrede  des  Herrn  Direktors  F.  Suchomel  erwiderte 
Prof.  Dr.  Félix. 

Sodann  wurde  das  im  Livret-Guide  beschriebene  Profil  von 
Konéprus  studiert.  Herr  Direktor  S  u  c  h  o  !!i  e  1  verteilte  unter  die  Teil- 
nehmer an  der  Exkursio!i  sehr  zahireiche,  mitunter  seltene  Fossilien 
aus  /g.  Mittelst  festlich  geschmiickten  Separatzuges  der  Firma 
Fr.  S  c  h  o  n  &  S  o  h  n  e,  geleitet  von  Ing.  Fr.  S  c  h  o  n,  fuhren  die  Teil- 
nehmer an  der  Exkursion  zu  den  Steinbriichen  am  Berge  Damil  und 
von  hier  aus  zurîlck  nach  Beraun.  Abends  gemeinsames  Nachtmahl 
im  Gasthause   „U  tfî  korun". 

4.  Exkarsionstag. 

Am  14.  August  besuchten  die  Mitglieder  des  Kongresses  zuerst 

das   stadtische  Muséum   in  Beraun  ;    als  Erinnerung   an  diesen  Besuch 

erhielt  jeder   von    ihnen    ein  groCes,    auch  in  geologischer  Beziehung 

intéressantes   Bild   von   Beraun   und   Umgebung.   Viele  Kongressisten 

101* 


f 

H] 

M 

1 

II 
fil 

t 


.•'ï 


»  t 

I     .! 


ir. 


'■f 


■ 

I 


>  • 

.il 

I 
( 


III 


h; 


F. 


1 


: 


i     I 


I       * 


r 


804 

besuchten    sodann    den    Kaufmann    H  o  j  k  a,    bei    dem    sie    zahireiche 
Fossilien  aus  dem  bôhmischen  Silur  kauften. 

Uni  lO  Uhr  vormittags  trat  man  die  Exkursion  nach  St.  Jobann 
an.  Bei  Listice  haben  die  Teilnebraer  an  der  Exkursion  zahireiche  In- 
trusivgange  von  Diabas  im  Graptolithenschiefer  und  die  durch  dieselben 
verursachte  Kontaktmetamorphose  bewundert.  Das  schône  romantische 
Tal  des  Kacâkbaches  mit  seinen  fossilreichen  Fundorten  und  den  miich- 
tigen  und  mannigfaltigen  Dislokationen  und  Faltungen  der  Schichten 
fand  allgemeinen  Beifall.  In  der  Ortschaft  St.  Johann  wurden  die  Teil- 
nehmer  an  der  Exkursion  von  der  Bezirksvertretung  Beraun  bewirtet. 
Obmann  der  Bezirksvertretung,  Herr  Suie,  begriifite  die  Mitglieder  des 
Kongresses  ;  auf  seine  Rede  erwiderten  Ing.  Renier  (f ranzôsisch),  L  a 
Touche  (englisch),  der  Ftihrer  der  Exkursion  (bôhmisch).  Mitglieder 
des  Gesangvereines  in  Beraun  trugen  viele  schône  Lieder  vor.  Der 
Direktor  der  bôhmischen  Montangesellschaft,  Ing.  E.  Kratochvil, 
verteilte  an  die  Teilnehmer  der  Exkursion  zahireiche  Photographien 
(silurische  Landschaften,  vier  Gruppenbilder  der  Exkursion).  Ani  Nach- 
mittag  wurden  noch  einige  Fundorte  im  St.  Johanntale  und  jene  bei 
Lodenic  besucht  und  ausgebeutet.  Mit  der  Eisenbahn  kehrten  die  Teil- 
nehmer  nach  Beraun  zuriick.    Abends  gemeinsames  Nachtmahl  in  der 


e!  Restauration  „U  koné". 


5.  Exknrsionstag  ^). 

Am  Morgen  des  15.  August  fuhren  die  Mitglieder  des  Kongresses 
mit  der  Eisenbahn  nach  Karlstein.  Auf  dem  Bahnhofe  in  Karlstein 
wurden  sie  von  dem  dortigen  Fabrikanten  V.  T  o  m  a  s  e  k  begrilBt,  der 
an  sie  Photographien  des  bekannten  Aufschlusses  der  mâchtig  gefalteten 
i'-Kalke  verteilte.  Es  wurde  vor  allem  dieser  schône  Aufschlufl  und 
dann  das  intéressante  Profil  im  Hlubokytale  studiert. 

Wâhrend  des  gemeinsamen  Mittagessens  im  Gasthause  „U  Earla 
IV."  dankten  der  Fiihrer  der  Exkursion  und  Dr.  Dre  vermann  Herrn 
Tomâsek  flir  die  freundliche  Bewirtung,  fQr  die  erwâhnten  Photo- 
graphien und  fUr  eine  den  Exkursionisten  gewddmete  Broschilre  Qber 
die  Geschichte  der  Burg  Karlstein.  Die  Exkursionisten  besuchten  sodann 
die  Burg  Karlstein.  deren  Denkwiirdigkeiten  ihnen  Dr.  Melichar  und 
seine  Gemahlin,  geborene  Griifin  Dey  m,  in  deutscher,  franzôsischer  und 
englischer  Sprache  erklârten. 

Auf  dem  linken  Beraunufer  wurde  dann  die  Exkursion  fort- 
gesetzt.    Bei  Srbsko  und  Hostim  w^urden  die  jUngsten   Schichten    des 

*)  Prof.  Dr.  Bar  roi  s  zog  vor,  an  dieaem  Tage  unter  Fûhrung  des  Direktors 
E.  Kratochvil  im  Wagen  der  bôhmischen  Montangesellbchaft  das  bOhmiHche 
Prâcambrium  und  das  berûhmte  Cambrium  von  Tejfovic  und  Skrej  zu  besuchen. 


■  .7 


805 

bohniischen  âlteren  Palaozoikums,  die  Etage  H  studiert.  Beim  Fund- 
orte  Kozel  wurden  die  Exkursionisten  von  starkem  Gewitter  und 
RegenguB  Qberrascht  und  kehrten  ganz  durchnaBt  nach  Beraun  zuriick. 

Abends  verabschiedeteu  sich  die  Kongressisten  von  der  Bilrger- 
schaft  Berauns,  die  ihnen  wahrend  ihres  Aufenthaltes  in  Beraun  soviel 
Entgegenkommen  gezeigt  batte.  Der  Fiihrer  der  Exkursion  dankte  in 
liingerer  Rede  der  Stadt  Beraun  sowie  siimtlicben  Korporationen  und 
Einzelnen,  die  sich  Verdienste  um  den  gUnstigen  Verlauf  der  Exkursion 
erworben  hatten.  Prof.  Dr.  Holzapfel  wiederholte  diesen  Dank  in 
deutscher  Sprache  im  Namen  der  Exkursionisten  und  sprach  dem  Fuhrer 
der  Exkursion  fiir  die  vorziigliche  FUhrung  seinen  und  der  iibrigen  Mit- 
glieder  des  Kongresses  aufrichtigen  Dank  aus.  Der  FQhrer  der  Ex- 
kursion dankte  filr  dièse  Worte  sowie  fllr  die  Beteiligung  von  so 
vielen  hervorragenden  Geologen  an  der  von  ihm  gefQhrten  Exkursion 
(deutsch).  Es  wurden  noch  folgende  Toaste  ausgebracht:  La  Touche 
dem  Andenken  Barrandes  (engli.sch),  Barrois  den  Freunden  der 
Géologie  unter  der  Bevolkerung  Bohniens  (franzôsisch),  Hojka,  der 
ini  Namen  der  Stadt  Beraun  fUr  den  Besuch  der  Stadt  und  des  Muséums 
dankte  (bohmisch),  Janischewskij  auf  die  bohmische  Nation 
(russisch),  Drevermann  (der  geologische  Gedichte  vortrug),  Ingénieur 
Hellmann  ^ franzôsisch  und  englisch)  und  Direktor  Stejskal  auf 
die  Mitglieder  des  Kongresses  (deutsch). 

6.  Exknrsionstag. 

Bei  ungiinstigem  Wetter  fiihren  die  Teiinehmer  an  der  Exkursion 
am  16.  August  vormittags  nach  Jince.  Des  Regens  wegen  mulite  der 
erste  Teil  der  Exkursion  (Besichtigung  des  Profils  lângs  der  Eisen- 
bahn)  entfallen.  Nach  gemeinsamem  Mittagessen  wurde,  oft  von  Regen- 
wetter  gestort,  der  zweite  Teil  des  Exkursionsprogrammes  absolviert 
(Ohrazenice,  Vystrkov,  Luh).  Nachraittags  verlieBen  einige  Mitglieder 
die  Exkursion  und  kehrten  nach  Prag  zurQck.  Die  iibrigen  fuhren 
unter  FUhrung  Prof.  A.  Hofmanns,  der  die  Exkursion  bereits  in 
Zdic  erwartete,  nach  Pribram.  Auf  dem  Bahnhofe  in  Pribram  wurde 
die  Exkursion  von  den  Vertretem  der  Bergdirektion,  der  Bergakademie 
und  der  Stadtvertretung  begriifit.  Auf  die  Ansprache  des  Vizebtirger- 
meisters  antwortete  im  Namen  der  Teiinehmer  an  der  Exkursion 
Prof.  Dr.  Jahn.  Abends  Konzert  der  Bergkapelle. 


806 


I 


11.  Bericht  ûber  den  Empfang  und  Aufenthalt  der  KongreB- 

teilnehmer  der  Exkursion  I  in  Prag. 

(9.  und  If.  August) 

Von  Prof.  J.  N.  WoldHch  (Prag). 

In  Prag  ist  Uber  Ansucheii  des  KongreÛprasidenten  Herni 
Dr.  Ë.  Tietze  ein  Lokalkoiuitee  zusamniengetreteu.  welches  aus  den 
nachstehenden  Geologen,  Fataontologen  und  Minëralngen  bestand  : 
Prof.  Dr.  J.  N.  Woldrich  (Obmann),  Hofrat  Prof.  Dr.  K.  Vrba. 
Prof.  Dr.  A.  Slavik,  Prof.  Dr.  J.  Jahn  (BrUnn),  Prof.  A.  Hofmaun 
(PHbram),  Prof.  Dr.  P.  P  o  c  t  a  (Schriftf  ilhrer).  Prof.  C.  Ritter  v.  P  u  r  k  y  n  è 
(Pilsen),  Dozeiit  Dr.  V.  Svambera,  Dozent  Dr.  F.  lljba  (Pribrum), 
Adjunkt  Dr.  J.  Perner,  Assistent  Dr.  F.  Sluvik  und  Assistent 
Dr.  Josef  Woldi-icb.  Das  Komitee  bat  mehrerc  beratende  Sitzungen 
abgehaltun  —  zu  eîner  derselben  war  auch  der  KongreBprasident  nus 
Wien  eiiigetroffen  —  und  stellte  nach  Einvernebmen  mit  dem  Herrii 
BUrgernibistei-  der  konigl.  Haupstadt  Prag  das  Programin  betreS's  des 
EœpfaHges  und  des  Aufentlialtes  der  Exkursionateilnehmer  in  Pmg  fest, 

Ëingetroffen  sind  daselb^^t  folgende  fremde  KongreBmitglieder: 
Upfield  Green  iLondoni,  B.  Wiegand  (StraBhurg).  E.  Holzapfel 
(Aacheni, P.  Oppeuheim  i Charlottenburg),  M.Janysevskîj  (Tonisk), 
Ch.  Barrois.  Mad.  Banoïs  und  Barrois  jun.  (Lille).  L.  DnUé 
(Lille),  C.  Wiman  (Upsala),  J.  Félix  (Leipzig).  F.  Reymond 
(Veyrins),  P.  Bamberg  iFriedenau).  T.  D.  La  Toucbe  (Calcutta). 
J.  Drevermiinn  (Marburg).  Renier  (LUtticli),  G.  Polak  (Brassel); 
spater  (zur  Kreidecxkur&ion)  siiid  iii  Prag  no  ch  eingetroffen  :  U.  Sfible 
(GroBpriesen)  und  A.  Bertiaux  (Couillet).  Das  Lokalkoœitee  empfing 
die  Kongressisten  am  9.  August  abends  in  den  Salen  der  Sophieninsel. 
wo  sicb  aucb  die  Herren  Stadtrate  V.  Broz  und  J.  Hudl  in  Ver- 
tretung  der  Stadt  tingefiinden  liatten.  Prof.  Dr.  Woldfich  begrilUta 
die  fremdeu  Gaste  in  franzosischer  Spracbe.  wUnschte  ihiieu  einen  guten 
Erfolg  ihrer  Studieii  und  einen  angenehmen  Aufentbalt  im  Lande. 
stelite  ihnen  die  Mitglieder  des  Lokalkomitees  sowie  die  anwesenden 
Stadtrate  vor.  Stadrat  Broz  begrUBte  sie  in  bfihniischer  Spracbe  im 
Naraen  der  Stadtvertretung  und  lud  sie  zur  Besichtigung  des  Rathauses 
ein.  Bei  den  Klangen  der  Konzertniusik  unterbielten  sich  die  Gaste 
bis  spat  in  die  Nacht,  Der  10.  August  war  dem  Ausfiuge  în  die 
ktassisehen  palaozoiscben  Profile  der  Umgebung  Prags  mit  der  Gedenk- 
tafel  Barrande's  gewidmet.  Abends  versammelten  sich  die  Teilnehmer 
wieder  in  den  Sophiensalen;  der  Obniann  des  Lokalkomitees  teilte  ihnen 
das  Programni  filr  den   11.  August  mit,  welcher  Tag  der  Besichtigung 


807 

der  DenkwUrdigkeiten  der  Stadt  und  der  geologischen,  palâontologischen 
und  mineralogischen  Sainmlungen  gewidniet  war;  der  Herr  BUrger- 
meister  stellte  fQr  diesen  Tag  Equipagen  zur  Verfiigung.  Morgens 
versammelten  sich  die  Kongressisten  im  Landesniuseum,  wo  ihnen  Prof. 
Dr.  Woldf  ich  den  Musealsekretâr  Prof.  Dr.  A.  Slavîk,  den  Direktor 
der  geologisch-paliiontologischen  Sanimlungen  Prof.  Dr.  A.  Fric  und 
den  Direktor  der  rainei*alogischeii  Sammlungen  Hofrat  Prof.  Dr.  K.  Vrba 
vorstellte.  Prof.  Dr.  Fric  begrlifite  die  Giiste  in  franzôsischer  Sprache, 
geleitete  dieselben  mit  dem  Adjunkten  Dr.  J.  Pernerdurch  die  geo- 
logisch-palâontologische  Abteilung,  in  welcher  er  die  einzelnen  Gruppen 
ausfiihrlich  erkliirte  und  ein  kurzgefaûtes  „  Souvenir  du  Musée  de  Bohème 
à  Prague"  verteilte.  Die  Teilnehmer  bewunderten  die  Reichhaltigkeit 
und  den  Urafang  der  Sammlungen,  insbesondere  des  Barrandeums  und 
des  Sternbergeums.  Prof.  Ch.  Barrois  dankte  anerkennend  Herm 
Prof.  Dr.  Fric  im  Namen  der  KongreBmitglieder. 

Hierauf  begaben  sich  dieselben  in  die  mineralogische  Abteilung, 
wo  ihnen  Hofrat  Prof.  Dr.  K.  Vrba  in  beredtem  Vortrage  die  reichen 
Sammlungen  von  Mineralien,  Gesteinen  und  Meteoriten  vorfQhrte;  die 
Mitglieder  waren  von  der  reichhaltigen,  so  viele  Seltenheiten  ent- 
haltenden  Sammlung  sowie  von  der  eleganten  Ausstattung  nnd  Auf- 
stellung  derselben  iiberrascht  und  mehrere  bemerkten,  eine  so  schone 
Mineraliensammlung  nicht  leicht  andernorts  gesehen  zu  haben.  Prof. 
Barrois  dankte  dem  Herrn  Hofrate  verbindlichst. 

Befriedigt  fuhren  die  Teilnehmer  um  11  Uhr  in  das  Altstiidter 
Kathaus,  wo  ihnen  Prof.  Dr.  Woldf  ich  im  grofien  Sitzungssaale  den 
Herrn  Biirgermeister  Dr.  Vladimir  Srb,  die  beiden  Vizebllrgermeister 
Ingénieur  Neubert  und  Dr.  Gros,  die  Gemeinderâte,  darunter  den  Prof. 
Dr.  Slavîk,  sowie  den  Baurat  Lindley  vorstellte.  Prof.  Schmidt- 
Beauches  zeigte  und  erklârte  die  DenkwUrdigkeiten  des  Hanses.  Im 
Primatorensaale  begrOfite  die  Gâste  herzlichst  Biirgermeister  Dr.  Vladimir 
Srb  in  bohmischer  und  franzôsischer  Sprache  auf  historisch  denkw^Ur- 
digem  Boden,  wilnschte  ihnen  den  besten  Erfolg  in  ihren  Fachstudien 
im  Lande,  lieB  an  dieselben  Blumenbouquets  verteilen  und  lud  sie  ein, 
sich  am  bereitstehenden  „Vin  d'honneur"  zu  erfrischen.  Beim  Klingen 
der  Champagnerglâser  folgte  eine  sehr  animierte  Konversation  in  den 
verschiedensteu  Sprachen,  an  welcher  sich  auch  Mad.  Barrois  lebhatt 
beteiligte  und  welche  lange  liber  Mittag  dauerte.  Prof.  Barrois  dankte 
dem  Herrn  BUrgermeister  fQr  den  herzlichen  Empfang  und  fQr  die 
Bewirtung  sowie  fQr  die  Gelegenheit,  die  treffliehen  Sammlungen  des 
Landesmuseums  kennen  gelernt  zu  haben,  und  schloB  mit  einem  Hoch 
auf  das  schone  Land  Bôhmen. 

Nachmittags  durchfuhren  die  Gâste  unter  Leitung    der  Komitee- 


mitglieder  die  Stadt,  besucbten  die  Sammlungen  der  geolo^ischen  In- 
stitute  der  deutschen  usd  der  bohmischen  Universitat.  in  welch  letzterea 
sie  besonderR  die  palaozoîsche  Sammlung  mit  groQen  hierzugehorigen 
Profilen,  sowie  ein  Apparat  zur  experimentellen  Daistellung  der  In- 
trusiv-  und  Eruptivmassen  und  des  kUnstlichen  Vulkanausbrucliôs  in- 
teressierte;  andere  besucbten  den  „alten  judischen  Friedhof"  und  aile 
fuhren  bierauf  auf  den  Hradciii,  uni  dîe  alte  Kônigsburg  mît  Ihren 
SehenswUrdigkeiten  zu  besicbtigen,  wobeî  ihnen  Prof.  Sclimidt  als 
Fuhrer  diente. 

Abends  fuhren  die  G'àste  unter  Ftlbrung  des  Eoniîteeobruannes  mit 
deni  zur  VerlUgung  gestellten  Salonwagen  der  elektrischen  Stadtbahn, 
zum  Ûjezd  und  dann  mit  der  Drnhtseilbahn,  an  deren  Anfangsstation 
aie  durch  Herrn  Kazetsky  begrtiUt  wurdeii,  in  die  elektrisch  be- 
leuchtete  Kestauration  auf  dem  Pétrin.  Bei  gUnstigeui  Wetter  und 
berrlicher  Auasicbt  Uber  die  am  FuQe  sich  ausbreitende  Stadt  und  auf 
die  sicb  dazwischen  scblangelnde  Moldau  wurde  der  gesellige  Abend 
und  der  Aufenthalt  in  Prag  spiit  in  der  Nacht  In  lieiterster  Stiinniung 
bescblosaen  und  die  Retourfahrt  mit  dem  Salonwagen  angetreten.  Die 
KongreQmitgliederverabscbiedeten  sicb  vomKomiteeobmannuad  dankten 
in  AusdrUcken  allseitiger  Zufriedenheit  ilber  den  Empfang  in  Prag  und 
das  Arrangement  desselben.  Am  nacbsten  Tage  fuhren  dieselben  unter 
der  Leitung  des  Prof.  Dr.  Jahn  nach  Beraun  ab. 

Der  besondere  Dank  der  KongreBleitung  gebllhrt  dem  Herrn 
Burgerraeiater  der  k.  k.  Hauptstadt  Prag  Dr.  Vladimir  Srb,  den  beiden 
VizebUrgeimeistein  Ingénieur  Neubert  und  Dr.  Gros  und  der  ge- 
samten  Stadtvertretung,  femer  der  Direktion  der  Dmhtseilbahn  und 
den  Herren  Prof.  Dr.  A.  Fric,  Hofrat  Prof.  Dr.  K.  Vrba  und  Prof. 
Scbmidt-Beauches. 


III.  Bericht  ûber  die  Exkursion  nach  PHbram  (I). 

(17.  und  18.  August.) 

Von  Prof.  A.  Hufiiianii  (Pfibram). 

Dus  Progranini  inutile  in.sofeni  eine  Abauderung  erfahren,  als  eine 
Verschiebiing  der  fiir  den  17.  AugUi-t  anberaumten  oberti^çigen  Begehung 
auf  den  1^.  notwendig  wurde.  Da  an  diesem  Tage,  als  dem  Geburtsfeste 
Sr.  Majestiit,  die  Grube  feierte,  wurde  die  Grubebefahrung  am  1  7.  August 
vorgenommen, 

Ani  17.  August  8  Uhr  frUb  wurde  unter  Leitung  des  Hofrates 
E.  Langer   und    des   Oberbergrates   H.  Grogler   und    der  Gruben- 


809 

beamten  im  Mariaschacht  eingefahren,  wo  am  30.  und  32.  Laufe  an 
der  Hand  der  Befahningskarte  die  wichtigsten  Gange,  der  Adalbert- 
hauptgang,  der  Adalbertliegendgang,  der  Sefcîner  Gang  und  der  Nord- 
westgang  beleuchtet  wurden. 

Am  30.  Laufe  N  wurde  auch  die  Lettenkluft  verquert  und  das 
auCerst  intéressante  Verhalten  des  Adalbertganges  zu  derselben  be- 
sichtigt. 

In  der  Nâhe  der  Lettenkluft  nimmt  namlich  der  Gang  an  Mâchtigkeit 
ab,  zertriiniraert  sich  in  der  Kluft  und  nur  unabbauwQrdige  TrUmmer, 
die  nach  Nordost  abgelenkt  sind,  setzen  in  die  Schiefer  Uber.  Sowohl 
am  30.  wie  am  32.  Laufe  fQhren  die  Gange  zum  groBen  Teile  eine 
quarzige  Fullung,  sogenannte  Dtirrerze,  der  Bleiglanz  wird  seltener  und 
tritt  nur  nesterweise  auf. 

Nach  der  Grubenausfahrt  wurde  in  der  Ausfahrtsstube  ein  kleiner 
Imbiû  eingenommen  und  dann  zur  Silberhiitte  gefahren,  wo  die  Hiitten- 
beamten  die  Teilnehmer  begrUBten. 

Unter  Leitung  des  Bergrates  Herrn  A,  Ciip  wurden  die  Hûtten- 
anlagen  besichtigt.  Hier  wurde  die  Ubernahme  des  Erzes,  die  Zer- 
kleinerung  desselben,  das  Rosten,  Schmelzen  bis  zum  fertigen  Metall 
(Blei  und  Silber)  so  auch  die  Bleiwarenfabrik  ins  Détail  erklârt. 

A  m  18.  August  9  Uhr  frilh  wurde  die  montangeologische  und 
mineralogische  Sammlung  des  Pfibramer  Erzrevieres  in  der  k.  k.  Berg- 
direktion  und  hierauf  die  Sammlung  der  k.  k.  Bergakademie  besichtigt. 

Am  Nachmittag  wurdi  die  Tagbegehung  vorgenommen.  Uni  2  Uhr 
fuhr  die  Gesellschaft  zum  Steinbruch  beim  neuen  Teiche,  hier  wurde 
der  slidliche  Muldenfliigel  der  Birkenberger  Grauwackenmulde  be- 
sichtigt und  dann  zu  Fufi  bis  ins  Granitterrain  hinter  der  Ortschaft 
Brod  langs  den  sparlichen  Ausbissen  im  Liegendgestein  der  Ton- 
schiefer  ^  (B  a  r  r  a  n  d  e)  gewandert  um  dessen  Veranderungen  in  der  Nahe 
des  Granités  zu  beobachten. 

An  dem  bloBgelegten  Kontakte  selbst  sind  dièse  Schiefer  total 
metamorphosiert,  die  sonst  weichen,  milden  Schiefer  sind  dort  glashart 
und  klingend  und  von  Kontaktmineralien  geschwângert.  Unter  Beniitzung 
von  Werkswiigen  begaben  sich  die  Teilnehmer  ins  Hôtel  zuriick  und 
hierauf  zur  Weiterfahrt  nach  dem  Bahnhofe. 


102 


I 


■     I 

I 


f 


I 


810 

IV.  Bericht  ûber  die  Exkursion  in  das  Kreidegebiet 

Nordbôhmens  {la). 

(17.  und  18.  August) 

Von  Prof.  J.  N.  Woldrîch  (Prag). 

FUhrer:    Prof.  Dr.  A.  Slavik   und  Prof.  Dr.  Ph.  Pocta.    Prof. 
i  Dr.  J.  N.  Woldfich,    welcher  sich  an    den  Vorarbeiten  und  an  der 

Vorexkursion    beteiligte,    hat   angesichts   der  geringen  Zabi   der  Teil- 
\  '■  nehnier  die  FUbrung  nicht  mitgemacht. 

Teilnehmer   waren   die   folgenden   KongreBmitglieder  :   J.  Félix 
;  (Leipzig),  P.  Oppenheira  (Charlottenburg),  Ch.  Bertiaux  (Couillet), 

i  U.  Sôble  (GroBpriesen)  und  Jos.  Woldfich  (Prag).    Diesen  haben 

sich  noch  angeschlossen :  J.  W.  Lindley  aus  Prag  und  P.  Smolaf 
au8  Jicîn. 

Ani  17.  August  frQh  erfolgte  die  Bahnfahrt  von  Prag  nach  Liebenau, 

wo  das  Mittagessen  stattfand.  Bei  dieser  Station  wurde  lângs  des  Bahn- 

kôrpers  und  in  den  Bahneinschnitten  ein  Querprofil  besichtigt,  und  zwar 

zunâchst  Abrisse  des  turonen  Plâners  und  stark  gehobene  Cenoman-Saiid- 

steine.  darunter  eine  Porphyreruption,  sodann  gehobene  Permsandsteine 

und  Melaphyre  mit  mandelsteinartiger  Ausbildung  ;  eine  Strecke  weiter 

waren  Phyllite  aufgeschlossen.  Von  hier  erfolgte  die  Wagenfahrt  lilngs 

der   gehobenen   cenomanen  Sandsteine   zum  Dorfe  Friedland,    von    wo 

ein  Abstecher  zum  Aussichtsturm  auf  der  Kopanina  (Kopainberg)  ge- 

macht  wurde,  von  wo  sich  eine  lohnende  Rundsicht  iiber  die  Isergegend 

mit  ihren  Snndsteinen  sowie  Uber  das  Isergebirge,  dessen  orographische 

.  Verhiiltnisse  deutlich  hervortraten,  darbot.  Unterhalb  der  Ruine  Fried- 

f  stein  wurden  zwei  Steinbrilche  in  Basaltgângen  mit  zahlreichen  meta- 

;  morphen  Einschllissen  turonen  Planers  besichtigt.  Von  Friedland  w^urde 

der  Weg  per  Wagen  zuniichst  nach  Kleinskal  fortgesetzt,  wo  die  steilen 
Wande  der  cenomanen  Sandsteine  besichtigt  wurden  und  daun  auf 
einem  teilweise  im  Isertale  zwischen  steilen  Abhângen  der  Iser-  und  Groû- 
Skaler-Sandsteine  fUhrenden  Wege  nach  Tumau,  w^o  Ubemachtet  wurde. 
Am  18.  August  wurden  zunâchst  die  diluvialen  Terrassen  der 
Stadt  selbst  besucht;  zuerst  die  niedrigste  mit  GranititgerôUen  und  die 
mittlere  mit  GneiUgerôllen  ;  die  âlteste  und  hochste  Terrasse,  welche 
meist  nur  Lydit-  und  QuarzgerôUe  fiihrt,  die  aus  den  Phylliten  stammen, 
wurde  auf  dem  FuBwege  auf  das  Plateau  von  Waldstein  bei  dem  Dorfe 
Maschov  angetroffen.  Am  FuBwege  von  Waldstein  nach  GroBskal  wurden 
I  die  groCartigen  Verwitterungserscheinungen  an  den  Chlomecker  Sand- 

1  steinen    in    der  „Felsenstadt",    die   den    berlihmten   Felsenstâdten    von 

!  Ader.sbacli,  Weckelsdorf  und  Jicin  zur  Seite  gestellt  werden  kann,  verfolgt. 


1 


■ 


i 


t 


t 


I 


811 

In  GroB-Skal  wurde  Mittag  gehalten  und  dann  mit  Wagen  tlber 
Rovensko  nach  Loktusch  gefahren.  Von  hier  wurde  der  Kozâkov  be- 
stiegen,  an  dessen  Abhange  die  âltesten  Kreideschichten  Bôhmens, 
niiinlich  die  Perutzer  Kohlenletten  neben  Melaphyr  zutage  traten. 
Beim  Abstieg  bot  sich  ein  lelirreicher  Teilanblick  Uber  den  Aulbau 
der  bohmischen  Kreide  zwischen  Kozâkov  und  Holstein,  wo  Sîimtliche 
Stufen,  ausgenommen  die  Teplitzer,  ubgelagert  sind.  Von  hier  erfolgte 
gegen  abend  die  Riickfahrt  nach  Turnau  zur  Bahn.  Mit  anerkennenden 
Dankesworten    verabschiedete    sich    die  Gesellscbaft  von   den  FUhrern. 


V.  Bericht  ûber  die  Exkursion  in  die  Mineralquellengebiete 
der   Badestàdte  Franzensbad,   Marienbad   und    Karlsbad  in 

Bôhmen. 

Von  A.  Rosiwal. 

An  dieser  Exkursion  haben  teilgenommen  :  Die  Herren  M.  A 1 1  o  r  g  e 
(Paris),  W.  Arschinow  (Moskau),  J.  F.  Becker  und  Gemahlin 
(Washington),  Dr.  M.  Bélowsky  (Berlin),  W.  Freudenberg 
(Freiburg  i.  B.),  Dr.  J.  Grîinzer  (Reichenberg),  Dr.  K.  Heckmann 
(Elberfeld),  L.  Henrich  (Frankfurt  a.  M.),  Dr.  H.  HeB  v.  Wiclidorff 
(Berlin),  B.  Ho  b  son  (Manchester),  P.  T.  Hubrecht  (Utrecht), 
B.  Ivanoff  (MiaB,  Orenburg),  W.  Karandéeff  (Alexejewskaia, 
Riasan),  Dr.  B,  K  il  h  n  (Berlin),  J.  V.  Mendez  Guerreiro  (Lissabon), 
Dr.  A.  Osann  (Freiburg  i.  B.\  Madame  Elisabeth  Révoutzky 
(Moskau),  S.  H.  Reynolds  (Bristol),  Dr.  J.  Romberg  (Berlin), 
V.  Sabatini  (Rom),  F.  Seidl  (Gorz),  Dr.  G.  Szadeczky  (Kolozsvar), 
0.  Vorwerg  (Herischdorf),  Dr.  T.  L.  Walker  (Toronto,  Kanada), 
Dr.  L.  Wankow  (Sofia)  und  Dr.  A.  P.  Young  (London). 

Die  Exkursionsteilnehmer  vereinigten  sich  ani  Morgen  des 
ô.  August  \Wii  vor  dem  Stadthause  in  Eger,  woselbst  der  BUrger- 
meister  dieser  Stadt,  Herr  Dr.  Gustav  Gschier,  die  internationale 
Versanimlung  namens  der  Stadtvertretung  begriiBte. 

Unter  Begleitung  einer  Abordnung  der  Stadtvertretung  wurde 
zunachst  die  alte  Burg  (kongl.  Schloû)  besichtigt  und  daselbst  ein 
Uberblick  Uber  die  geologische  Lage  des  Egertales  gewonnen,  durch 
vvelches  die  Exkursion  ihren  Weg  zum  Karamerblihl  nahm.  Dem 
Studium  dièses  beruhmten  kleinen  Schichtvulkans,  den  Aufsammlungen 
in  dem  grofien  Aufschlusse  seiner  Auswurfsmassen  und  der  vom  Gipfel  zu 
gewinnenden  Ubersicht  Uber  die  geologischen  Verhiiltnisse  des  Franzens- 
bades  und  Egerer  Beckens  wurde  nach  den  Detailangaben  des  „FUhrers* 

102* 


812 

der  Vormittag  gewidtnet.  Sodann  begab  sich  die  ExkursionsgeseUschafl 
nach  Franzensbad,  wo  sie  an  der  Grenze  dieser  Badestadt  vom  Herin 
Bllrgermeiater,  Architekt  Gustav  Wiedermann,  und  einer  Vertretung 
des  Stadtrates  empfangen  und  zu  deni  im  Kursaal  durch  die  Stadt- 
vertretung  zu  Ehren  der  Exkursionateilnehmer  varan stalteten  Fest- 
mahle  geleitet  wurde. 

Wâhrend  diesea  Diners,  bei  welchera  die  Kurkapelle  konzertierte, 
spracli  Herr  Bllrgermeiater  Wiedermann  einen  Toast  auf  Seine 
Majestiit  Kaiser  Franz  Josef  und  begrUBte  sodann  in  herzlichster 
Weise  die  Exkursionsteilnehmer,  worauf  namens  dei-selben  Herr  G.  F. 
Becker  (Washington)  den  Dank  filr  die  freundiiche  Aufnahnie  iu  der 
Kurstadt  Franzensbad  aussprach.  Am  Nachmittage  wurden  die  einzelnen 
Franzensbader  Mîneialquellen  sowie  das  Verbreitungsgebiet  des  Mineral- 
moors  studiert  und  besucht,  ferner  die  Samralung  von  Mineralien  und 
Gesteinsproben  der  Umgebung  in  der  Salzquelikolonnade  und  eîne 
weitere  ini  BUrgermeisteramte  aufgestellte  Sammiung  von  prabistorischen 
Funden  aus  deni  Moor  besichtigt,  wobei  Herr  Dr.  Cartellieri  aus 
Franzensbad  die  nalieren  Erkiarungen  abgab. 

Nach  einer  im  Kurpark  gereichten  Erfrischung  machte  eine 
Anzabl  der  Exkursionisten  von  der  Einladung  Gebrauch,  ein  Franzens- 
bader Muorbad  zu  nehmen,  worauf  ein  gemeinsames  Abendessen  im 
Kursaale  allen  TeiJnebmern  nocbmals  Gelegenheit  bot,  der  Stadtver- 
tretung  fUr  das  freundhcbe  Entgegenkomuien  und  die  Uberaus  gast- 
freundliche  Authahme  zu  danken. 

Am  zweiten  Tage  (6.  AuguHt)  trafen  die  Exkursionsteilnehmer 
mit  dera  Frilhzuge  von  Eger  in  Marienbad  ein,  wo  sie  bei  der 
Ankunft  am  BahnhoJe  vom  Herrn  k.  k.  Bezirksbauptmann  Pezellen, 
einer  Abordnung  des  Stadtrates  mit  dem  Btirgermeister  Dr.  F.  N  it  d  I  e  r 
an  der  Spitze  sowie  dem  Vertreter  des  Stiftes  Tepl,  als  der  Eigen- 
tUmerin  der  Marienbader  Heilquellen,  Herni  Brunneninapektor  P.  W  Q  r  f  e  I 
begriiCt  wurden.  Die  Exkursion  erstreekte  sich  gleich  vom  Bahnhofe 
aus  zum  Studium  des  geologischen  Aufbaues  des  Marienbader  Tal- 
kessels  Uber  die  westliclien  Hohen  desselben,  den  Darrnbergrtlcken  und 
die  Kfiuigin  Karola-Hobe,  bis  zur  Waldquelle,  sodann  im  Marienbader 
Taie  sUdwarts,  wo  die  Detaitverhaltnisse  sJimtlicher  Marienbader  Mirieral- 
quellen  l»is  zu  den  sUdlichsteu  derselben,  der  Kudolfsquelle  und  dem 
Pottasuuerling,  mit  Hllcksicht  auf  die  Abhangigkeit  ihres  so  verschieden- 
artigen  chemischen  Cbarakters  von  dera  sie  bedingenden  Wechsel  der 
geologisclien  Faktoren  studiert  wurde. 

Bei  deni  liierauf  im  Hôtel  Delphin  von  der  Stadtverlretung  zu 
Ehren  der  Exkursionisten  gegebenen  Diner  wurde  die  BegrUfiungsrede 
des    Herrn    BUrgermeisters    Dr.    Nadter    sowie    eine    telegraphiscbe 


813 

Begrilfiung  des  hochwiirdigen  Abts  des  Stiftes  Tepl  P.  Gilbert  H  e  1  m  e  r 
mit  lebhaftestem  Danke  der  Versammelten  aufgenomraen,  dem  Herrn 
Professer  Szâdeczky  (Kolozsvar)  und  mehrere  andere  Mitglieder  der 
Exkursion  Ausdioick  gaben. 

Hier,  wie  am  Vortage  in  Franzensbad,  bildete  einen  freudig  be- 
grllûten  „literarischen  Gang"  des  Meniis  eine  jedem  Teilnehmer  ge- 
spendete  Anzahl  von  Broschiircn  ûber  die  Kurorte,  insbesondere  die 
wertvollen  Monographien  Qber  belde  Kurstadte,  welche  in  der  Fest- 
schrift  zur  voijâhrigen  Versammlung  deutscher  Naturforscher  und  Àrzte 
in  Karlsbad  enthalten  waren. 

Am  Nachmittage  erfolgte  ein  Rundgang  ilber  die  ostlichen  Hôhen 
des  Marienbader  Taies  zu  den  Kontiiktstellen  des  Marienbader  Granit- 
kernes  mit  den  Uberlagemden  Schiefern  (Fibrolithgneis  und  Granat- 
amphibolit)  am  Hamelikabache,  dann  auf  den  Hamelikabcrg  und 
siidlich  gegen  den  Schweizerhof,  woselbst  Aufsammlungen  der  eklogit- 
artigen,  massigen  Amphibolite  gemacht  wurden. 

Bei  den  Begehungen  des  Marienbader  Quellenrayons  und  der 
umrandenden  Hôhen  wurden  den  Exkursionsteilnehmern  in  freundlicher 
Weise  nahere  ôrtJiche  Détails  durch  die  begleitenden  Herren,  Direktor 
des  Salzsudwerkes  L.  Redtenbacher  und  stadtischen  Ingénieur 
lluppert,  gegeben. 

Bei  dem  gemeinsamen  Abendessen  im  Hôtel  Delphin  wurde  dem 
Herrn  Biirgermeister  nochmals  der  Dank  der  Teilnehmer  filr  die  gast- 
freundliche  Aufnahme,  insbesondere  auch  fQr  die  von  der  Stadtver- 
tretung  in  dankenswerter  FUrsorge  angebotene  und  in  Riicksicht  auf  die 
Hochsaison  schwierige  Bequartierung  der  Exkursionisteii  an  diesem  Tage 
in  verschiedenen  Hotels  und  Privathausern  Marienbads  ausgesprochen, 

Am  dritten  Tage,  G  Uhr  frlih,  brachten  Omnibusse  die  Exkur- 
sierenden  zum  Bahnhofe  Marienbad,  wo  sie  seitens  des  Herrn  Direktor- 
stellvertreters  der  k.  k.  Staatsbalindirektion  Pilsen,  Regierungsrat 
K.  Patek,  namens  des  Eisenbahnministeriums  begrilUt  wurden.  FUr 
eine  Reihe  wesentlicher  BegQnstigungen  bei  der  direkten  Abfertigung 
des  Gepackes  bis  Karlsbad,  Beistellung  eines  Aussichtswagens  bis 
Schonwehr,  eines  Separatwagens  von  Schlaggenwald  nach  Neusattl  etc. 
hatte  die  Verwaltung  der  Staatsbahnen,  speziell  Herr  Stationsvorstand 
H  r  u  p  1  i  s  k  a  von  Marienbad  und  Herr  VerkehrskontroUor  L  a  i  m  e  r 
in  dankenswerter  Weise  Sorge  getragen. 

Von  der  Station  Schonwehr  aus  wurden  unter  freundlicher  Be- 
gleitung  des  Herrn  KontroUors  Laimer  und  des  Herrn  Ingénieurs 
Riedl  die  zahlreichen  AufschlUsse  auf  der  Strecke  der  neuen  Bahn- 
linie  bis  Schlaggenwald  besichtigt  und  daselbst  Aufsammlungen  ge- 
macht.   Sie    bildeten    den    Gegenstand    spezieller    Studien    Uber    die 


814 

Beziebungen  des  Granits  zu  den  Schiefergesteinen  der  Schlaggenwalder 
Gueisscholle.  Von  einigen  der  Exkursionsteilnehmer  wurde  aucli  ein 
Abstecher  zu  den  aufgelockerten  Granitvarietiiten  { „Granitsandstein^ 
Reyers)  bei  Tôppeles  unternommen.  Xach  eingenommenem  Mittags- 
mahle  im  Saale  des  Hotels  Pobl  in  Schlaggen  wald,  bei  welchem 
Herr  Biirgermeister  A.  Mertu  die  Exkursionsteilnebnier  begrUBte, 
zeigte  Herr  Hauptmann  W.  Steinbach  im  Sitzungssaale  des  Rat- 
hauses  die  von  ihm  gesammelten  Mineralien  von  Schlaggenwald  und 
Umgebung. 

Hierauf  wurde  noch  die  Stâtte  des  derzeit  erloschenen  Zinnberg- 
baues,  die  groBe  Pinge  „Hub"  slidlich  von  Schlaggenwald,  besucht 
und  gelang  es  daselbst  doch,  einige  der  bezeichnendsteu  Mineralien 
dieser  berQliniten  Lokalitat  zu  sarameln. 

Es  erfolgte  die  Weiterfahrt  per  Bahn  bis  Elbogen.  Hier  wurde 
die  Fahrt  unterbrochen  und  die  besonders  charakteristische  Gestalt 
des  Erosionstales  der  Eger  im  Granit  durch  einen  Rundgang  uni  die 
raalerisch  gelegene  Stadt  anschaulich  gemacht,  wobei  auf  die  Reyer'- 
schen  Studien  iiber  die  Schlierenbildungen  im  Granit  an  den  von  ihm 
angegebenen  Stellen  beim  ^Reitertels"  und  au  der  ^Ringstrafie"  um 
das  Egertal  spezieller  eingegangen  wurde. 

Von  Elbogen  brachte  der  Abendzug  die  Exkursionsteilnebnier 
liber  Neusattel  nach  Karlsbad.  Hier  batte  die  Stadtvertretung  in 
munifizenter  Weise  fQr  eine  gemeinsame  Unterkunft  aller  Exkursions- 
mitglieder  im  „  Grand  Ilotel  Schiitzenhaus"  vorgesorgt,  wo  im  Saale 
der  Schiitzengesellschaft  ein  gemeinsames  Abendmahl  die  Teilnehmer 
der  Exkursion  vereinigte.  Herr  Biirgermeister  L.  Schaffler  hieB  bei 
demselben  die  internationale  Exkursionsgesellschaft  im  Nameii  der 
Gemeindevertretuug  in  der  Sprudelstadt  willkommen,  worauf  Professor 
Sabatini  (Rom)  und  niehrere  andere  Redner  dankten. 

Die  beiden  folgenden  Exkursionstage  waren  dem  Studium  der 
Karlsbader  Thermen  und  der  Géologie  der  Karlsbader  Umgebung 
gewidmet.  Hierbei  fungierte  Herr  Stadtgeologe  Ing.  J.  Knett  nicht  nur 
gemeinsam  mit  dc*m  Referenten  als  wissenschaftliclier  Ftthrer  der  Exkur- 
sionsgesellschaft, sondera  trug  auch  in  steter  Obsorge  fîir  aile  Mitglieder 
der  Exkursion  dazu  bei,  die  von  seiten  der  Karls))ader  Stadt vertre tu ug 
angebotene  GasttVeundschaft  in  reichstem  Mal3e  zur  dankbar  anerkannten 
Durchfiihrung  zu  bringen. 

Am  ersten  Tag  (4.  Tag  der  Exkursion)  wurde  ara  Vormittag  die 
Karlsbader  Thernialzone  mit  den  Quellen  studiert.  Hierbei  hatte  Ing. 
Knett  intéressante  Eiublicke  in  das  Régime  der  Quellspalten  dadurcli 
ermoglicht.  daW  eine  in  Rekonstriiktion  befindliche  Quellfassung  hinter 
der  MQhlbrunnkolonnade  der  Besichtigung  zuganglich  gemaclit  wurde. 


815 

An  derselben  Wand  waren  auch  durch  Knett  zahlreiche  kleine  Baryt- 
kristalle  aufgefunden  worden  und  uoch  zu  sehen,  deren  Âbsatz  aus 
den  Karlsbader  Quellen  vorher  nur  einmal  beini  Aushube  der  Kaiser- 
quelle  beobachtet  worden  war. 

Die  Démonstration  der  systematischen  Messung  der  kleineren 
Quellen,  ferner  des  neuen  SprudelmeBapparats  von  Knett  schlossen 
sich  an  dièse  Begehung  der  Quellen  innerhalb  des  Weiclibildes  der 
Stadt  an,  welche  mit  der  Besichtigung  der  aufgedeckten  Fassungen 
der  miichtigen  Sprudelquellen  schloÛ. 

In  der  Mittagspause  waren  die  Exkursionsteilnehmer  zu  einem 
von  der  Stadt  Karlsbad  ihnen  zu  Ehren  gegebenen  Festdiner  im 
gioBen  Siiale  des  Kurhauses  geladen,  zu  welchem  Vertreter  des  Ge- 
meinderates  mit  dem  Herrn  BQrgermeister  L.  Schaffler  an  der  Spitzo 
erschienen  waren  und  die  Kurkapelle  das  Tafelkonzert  besorgte.  Auf 
die  Uberaus  freundliche  und  ehrende  Ansprache  des  Herrn  BUrger- 
meisters,  welcher  die  Wichtigkeit  der  Géologie  filr  die  Erhaltung  und 
den  Schutz  der  Mineralquellen  und  damit  der  Kurorte  hervorhob  und 
auf  das  weitere  Gelingen  der  Exkursion  sowie  des  Kongresses  und  dessen 
Teilnehmer  in  Karlsbad  sein  Glas  erhob,  wurde  durch  Herrn  M.  Allorge 
(Paris)  der  Dank  der  hier  versammelten  internationalen  Gesellschaft 
ausgesproclien  und  mit  einem  Toast  auf  den  Karlsbader  Sprudel  und 
das  weitere  Gedeihen  der  VVeltkurstadt,  welche  diesen  Naturschatz 
besitzt,  erwidert,  worauf  noch  eiue  grôûere  Zahl  von  Tischreden 
folgte,  die  den  Eindriicken  in  Karlsbad  und  der  Gastfreundschaft  seiner 
Stadtvertretung  galten. 

Ani  Nachmittage  wurde  die  linke  Talseite  des  Tepltales  von 
Klein-Versailles  aus  iiber  den  Hirschensprung  begangen,  die  verschie- 
denen  Abarten  des  Karlsbader  Granits,  ihre  gegenseitigen  Alters- 
beziehungen,  die  Richtungen  der  Zerkliiftung  in  ihnen,  ferner  die  voni 
Hirschensprung  aus  zu  gewinnende  Einsicht  in  den  Verlauf  des  Tepltales 
und  die  dadurch  bedingte  Anordnung  der  Karlsbader  Quellenreihe 
studiert,  sowie  die  theoretischen  Problème  Uber  die  Karlsbader  Thermal- 
spîJten,  die  sich  daran  kniipfen,  besprochen. 

Im  AnschluB  an  dièse  Begehung  wurde  noch  das  stiidtische 
Muséum  besucht,  in  welchem  Herr  Stadtgeologe  Knett  die  dortselbst 
befindlichen  Aufsammlungen  prachtvoller  Sprudelsteine  und  instruktive 
Versinterungserscheinungen  an  ausgehobenen  Teilenalter  Quellfassungen, 
ferner  seine  kiinstlich  gezogenen  Erbsensteine  sowie  eine  Sammlung 
von  Gesteinen  und  Petrefakten  aus  dem  Braunkohlenbecken  im  Norden 
Karlsbads  usw.  demonstrierte. 

Am  Morgen  des  folgenden  Tages  (5.  Exkursionstag,  9.  August) 
wurden  zunachst  die  in  der  „ Karlsbader  Bucht"  an   der  Miindung  der 


816 

Tepl  in  die  Eger  erhaltenen  Schichten  der  BraunkohleDformatdon  ïm 
Détail  studiert.  wobei  einige  von  Herm  Stadtgeologen  Knett  zu 
diesetn  Zwecke  vorbereiteten  Beriiumungen  und  SchUrfgruben  die 
Feststellung  der  Schtchtfolge  erleichterten. 

Sod&nn  iUhrte  die  Exkursionsroute  Uber  den  Bruchrand  des 
Karlsbader  Gebirges  hinweg  auf  die  rechtsseitigen  Hohen  der  Tepl. 
den  Dreikreuzberg,  die  OttohShe,  stets  im  Grunitgebiete  zur  Stephanie- 
warte,  wo  auf  herriicber  Bergeshôhe  seitens  der  Stadtvertrehing  fîlr  eine 
Mittagsmablzeit  freundlicbst  vorgesorgt  wordeii  war.  Vod  dieser  Warte 
BUS  wurde  an  detn  prachtrollen  Panorama  ein  instruktiver  Ëinblick  in 
den  geologiscben  Aufbaii  auch  der  weitereu  Karlsbader  Umgebung 
gewonnen:  dîe  Grabenaenkung  der  Braunkohlenmuldi',  der  jeuseîtige 
Bruchrand  des  Ërzgebirges,  die  Hdhen  des  Karlsbader  Gebirges  und 
Tepler  Hocblandes,  die  Pbonolith-  und  Basaltkegel  der  Nachbarscbaft 
bildeten  die  markanten  Ërscbeinungen,  welcbe  die  geologiscbe  Charakte- 
rifitik  dièses  Telles  des  Exkursionsgebietes  klar  wie  auf  einer  geologischen 
Karte   erkennen  lieBen. 

Nacb  der  Mittagspause  wurde  Uber  die  Hdbe  der  Bergfaauser 
zum  Basaltdurclibi'uch  des  Veitsberges  gewandert,  woselbst  die  Intrusion 
des  BasiiUgiinges  in  àmi  Granit  studiert  und  Aufsamnilungen  der  petro- 
grapbisch  iiuQerst  mannigfnltig  ausgestalteten  KontaktstUcke  zwischen 
Basait  und  Granit  geniaclit  ivurden. 

Nacb  dem  Abstiege  vom  Veitsberge  erfolgte  eine  Besichtigung 
des  Kaiserbadea  in  Karlsbad,  wobei  Herr  Stadtbaudirektor  Drobny 
und  Herr  Dr.  GrUnfeld  fieundlicb  die  Filbrung  Ubemommen  liatten. 

Am  Abend  fand  nocb  eine  gesellige  Zusammenkuuft  im  Saaie 
des  Scliiltzenkorps  statt,  welcbe  Gelegenheit  gab,  dem  aiiwesenden 
Herrn  BUrgermeister  nocbnials  fUr  die  so  ungemein  gastfreundlicbe  Auf- 
nabnie  in  Karlsbad  den  ber/.licbsten  Dank  aller  Exkursionsteilnehnier  zum 
Ausdruck  zu  bringen. 

Am  10.  August  fiûb  erfolgte  die  Abfuhrt  nach  Teplitz  unter 
der  Fuhrung  des  nunmelirigen  Exkursionsleiters  Prof.  Hibsch. 


VI.  Bericht  ùber  die  Exkursion   in   das  Bôhmische  Mittel- 

gebirge  (II). 

(I0.-I6.  August.) 

Von  Prof.  J.  E.  Hibsch  (Tetschen). 

Teilnebmer:   M.  AUorge  (Paris),   W.  Arschinoff  (Moskau), 

George  F.  Becker  (Washington).  Madame  G.  F.  Becker  (Washington), 


817 

Max  Belowsky  (Berlin),  G.  Bruder  (Aussig)i),  F.  Cornu  (Wien), 
F.  Focke  (Wien),  W.  Freu<ienberg(Weinheim,Baden),  J.  Grânzer 
(Reichenberg),  K.  Heckmann  (Elberfeld),  L.  Henri ch  (Frankfurt  am 
Main),  H.  Hefl  von  Wichdorff  (Berlin),  B.  Hobson  (Manchester), 
P.  T.  Hubrecht  (Utrecbt),  L.  Iwanof f  (Moskau),  W.  Karandéeff 
(Moskau),  J.  K  n  e  1 1  (Karlsbad)  i),  B.  K  u  h  n  (Berlin),  L  i  p  k  a  (Wien)  i), 
J.  V.  Mendez  Guerreiro  (Lissabon),  A.  Osann  (Freiburg  i.  B.), 
J.  P  G  r  s  c  h  e(Wien)^),  Elisabeth  Revoutzky  (Moskau),  S.  H.  R  e  y  n  o  1  d  s 
(Bristol),  J.  Romberg  (Berlin),  V.  S  a  b  a  t  i  n  i  (Rom),  F.  S  e  i  d  1 
(Gôrz),  U.  Sôhle  (Groflpriesen  bei  Aufiig),  6.  von  Szadeczky 
(Klausenburg),  0.  Vorwerg  (Ober-Herischdorf  bei  Warmbrunn, 
Schlesien),  T.  L.  Walker  (Toronto,  Kanada),  L.  Wankow  (Sofia), 
Alfred  P.  Young  (London). 

L  Ezknrsionstag. 

Am  Morgen  des  10.  August  vorsammelten  sich  die  Teilnehmer 
an  der  geologischen  Exkursion  ins  Bobmische  Mittelgebirge  in  Karlsbad 
uuf  dem  Bahnhofe  der  Buschtiehrader  Bahn.  Von  da  wurde  die  Fahii; 
Uber  Briix  nach  Teplitz  und  ins  eigentliche  Mittelgebirge  angetreten. 
FUr  die  Eisenbahnfahrten  nach  Teplitz  und  ins  Mittelgebirge  stand 
den  Geologen  von  Karlsbad  ab  ein  Salon wagen  der  Aufiig-Teplitzer 
Eisenbahn  zur  VerfQgung. 

Wahrend  der  Fahrt  von  Karlsbad  ostwiirts  wurden  vom  Eisenbahn- 
wagen  aus  die  kaolinisierten  Granité  des  Karlsbader  Gebirges,  ferner 
oligocane  und  miocâne  Braunkohlengebilde  des  Falkenauer  Beckens 
beobachtet.  Spater,  von  Schlackenwert  ab,  trat  die  Auflagerung  basal- 
tischer  Gesteinsmassen  des  Duppauer  Gebirges  Uber  dem  Grundgebirge 
in  die  Erscheinung.  Bei  Wikwitz  wurde  auf  der  rechten  Talseite  der 
Eger  die  berlihmte  Felswand  betrachtet,  welche  aus  mehreren  decken- 
fôrmigen  Basaltstromen  besteht,  die  durch  Lagen  von  BasalttufF  getrennt 
werden.  Bei  der  Weiterfahrt  traten  im  Egertale  die  roten  Gneise  und 
Granulite  auffullend  hervor,  die  unter  der  jUngeren  Bedeckung  an  den 
Gehângen  des  Flufltales  und  ini  FluBbette  selbst  auftauchen. 

Ôstlich  von  Kaaden  betraten  die  Teilnehmer  an  der  Exkursion 
das  groûe  Teplitzer  Braunkohlenbecken.  Die  Gegensâtze  zwischen  dem 
ebenen  Beckengrunde  und  der  im  Norden  steil  aufsteigenden  Erz- 
gebirgsmauer  sowie  dem  westlich  das  Becken  begrenzenden  Duppauer 
Gebirge  waren  deutlich  zu  erkennen. 

In  BrQx  wurde  die  Eisenbahnfahrt  unterbrochen,  uni  den  ôstlich 
bei  Brtix   gelegenen  Richardschacht  zu   besuchen.     Dieser  Schacht  ist 


^)  Nahm  nicht  an  der  ganzen  Exkursion  teil. 

108 


818 

von  seineni  Besitzer  Herm  Richard  Baldauf  in  modernster  Weise 
eingerichtet  worden.  Schon  die  Bauart  der  Gebâude  tragt  architektonischen 
Ansprûchen  Rechnung.  Ini  ganzen  Schacht  ist  elektrischer  Betrieb 
zur  Anwendung  gebracht.  AUe  Maschinen  fiir  Fôrderung,  Sorti eren, 
Verladung,  Wasserhaltung  und  Beleuchtung  werden  elektrisch  singe- 
trieben.  Auf  dem  Richardschachte  ist  die  erste  elektrische  Fôrderungs- 
maschine  des  Teplitzer  Braunkohlenbeckeus  aufgestellt  worden.  Da 
femer  am  Richardschacht  das  grofle  Bmunkohlenflôtz  des  Teplitzer 
Beckens  in  einer  Màchtigkeit  von  26  m  durch  einen  Tagbau  ange- 
schnitten  ist,  so  erschien  ein  Besuch  dièses  Kohlenwerkes  seitens  der 
Qeologen  des  intemationalen  Kongrefies  angezeigt. 

Bei  der  Ankunft  in  Briix  wurden  die  Exkursionsteilnehmer  schon 
auf  dem  Bahnhofe  in  festlicher  Weise  empfangen  und  begrttSt  durch 
Herrn  Hofrat  Hugo  PreuB  namens  des  vereinigten  BrUx-Dux-Ober- 
leutersdorfer  Bergreviers,  durch  Herm  k.  k.  Oberbergkommissâr  Dr. 
Th.  Rudl  namens  des  k.  k.  Revierbergamtes  Brilx,  Herm  Bergrat 
Karl  Porsche  namens  des  Montanistischen  Klubs  in  Teplitz-BrUx, 
Herrn  Inspektor  H.  Lôcker  namens  der  BrQxer  Kohlenbergbau- 
gesellschaft,  durch  Herm  Richard  Baldauf,  Besitzer  des  Richard- 
schachtes  und  den  Bergdirektor  dièses  Schachtes  Herm  Paul  Son  utag. 
Nach  der  BegrQBung  wurden  die  Exkursionsteilnehmer  von  den 
genannten  Herren  zum  Richardschachte  geleitet.  Durch  ein  Spalier 
von  Bergknappen  in  schmucker  Festtracht  betrat  man  das  Eanzlei- 
gebâude,  in  welchem  Herr  Rudolf  Baldauf  an  der  Hand  von  Gruben- 
plânen  und  Profilen  die  geologischen  und  bergtechnischen  Verhàltnisse 
des  Richardschachtes  und  des  abgebauten  Kohlenflotzes  erlàuterte. 
Hierauf  wurden  unter  freundlicher  FQhrung  des  Herrn  Bergwerkbesitzers 
die  Fôrderungs-  und  sonstigen  Zechenanlagen  besichtigt,  dann  die 
Grube  selbst  befahren.  AUenthalben  gab  Herr  Richard  Baldauf  die 
enisprechenden  Erlâuterungen.  Besonderes  Interesse  erweckte  der 
Tagbau,  in  welchem  das  reine  Kohlenflotz  mit  schwachem  nôrdlichen 
Verflâchen  in  seiner  ganzen  Miicbtigkeit  von  26  m  ansteht.  Das  Flôtz 
wird  in  seiner  vollen  Stârke  abgebaut  in  der  Weise,  dafi  am  Liegeuden 
des  Flôtzes  3  m  breite  und  2  m  hohe  Strecken  getrieben  werden,  die 
sich  rechtwinkelig  kreuzen.  Das  Kohlenflotz  ruht  schlieBlich  auf  einer 
Anzahl  von  Kohlenpfeilern.  Der  in  dieser  Art  zum  Abbau  vorbereitete 
Flôtzteil  wird  noch  durch  lotrechte  Schlitze  vom  Qbrigen  Flôtz  abge- 
trennt.  Die  Pfeiler  werden  endlich  durch  Dynamon  zu  gleicher  Zeit 
zersprengt  und  die  von  ihnen  getragene  Kohlenmasse  stQrzt  dann  als 
ein  TrQmmerwerk  in  sich  zusammen.  Bei  der  Anwesenheit  der  Ex- 
kursionsteilnehmer am  10.  August  wurde  eine  Kohlenwand  gesprengt, 
welche  ein  Kohlenquantum  von  nahezu   10.000  m^  oder  mehr  als  eine 


819 

Viertelmillion  Zentner  Sttlckkohle  ergab.  Der  plôtzliche  Zusammenbruch 
einer  so  gewaltigen  Masse,  aus  welcher  eine  grofie  Staubwolke  sich 
erhob,  bot  einen  groûartigen  Anblick. 

Aus  den  Tiefen  des  Tagbaues  durcbfuhren  die  Exkursions- 
teilnehmer  die  angrenzende  Grube  und  besichtigten  noch  die  Fôrder- 
einrichtungen  am  FuUort  und  die  elektrisch  angetriebenen  Pumpen 
filr  die  Wasserhaltung. 

Vom  FuUorte  befuhren  die  Exkursionsteilnehmer  noch  eine  Seiten- 
strecke  und  befanden  sich  zu  ihrem  nicht  geringen  Erstaunen  plôtzlich 
in  einer  durch  zahlreihe  elektriscbe  Lampen  glânzend  beleuchteten 
Kneipstube,  welche  im  Kohlenflôtz  angelegt  ist.  Auf  einem  aus  an- 
stehender  Kohle  herausgearbeiteten  Tische  war  fQr  ein  FriihstUck 
gedeckt,  dem  aile  Teilnehmer  nun  wacker  zusprachen  trotz  der  an  den 
Wânden  der  Kneipstube  angebrachten,  das  Treiben  der  Geologen  in 
anzilglicher  Weise  parodierenden  Sinnsprllche.  Von  Herzen  kam  der 
Ausdruck  innigen  Dankes,  mit  welchem  die  Exkursionsteilnehmer  von 
ihrem  freundlichen  Filhrer  und  Wirte  Abschied  nahmen. 

Wie  die  Geologen  gekommen,  so  wurden  sie  auch  zum  Bahnhof 
zurQckgeleitet  und  bald  war  wieder  der  Salonwagen  bestiegen  fllr  die 
Weiterfahrt  durch  das  Braunkohlenbecken  nach  Teplitz. 

Bei  der  Ankunft  in  Teplitz  wurden  die  Kongressisten  seitens 
des  k.  k.  Bezirkshauptmanns  Herrn  Graeff  und  seitens  des  Herrn 
Bilrgermeisters  Herrn  Sanitatsrat  Dr.  Millier,  der  Herren  Stadtrâte 
Ingénieur  Siegmund  und  F.  Husak  sowie  durch  den  Museums- 
kustos  und  Inspektor  der  prahistorischen  Funde  in  Deutschbôhmen 
Herrn  Robert  Ritter  von  Weinzierl  herzlichst  begrilBt  und  in  die 
Quartiere  geleitet.  Hierauf  vereinigte  ein  Festdiner,  zu  welchem  die 
Stadtvertrctung  von  Teplitz  die  Exkursionsteilnehmer  eingeladen  batte, 
die  Geologen  und  die  freundlichen  Gastgeber  im  Saale  des  Hotels 
„Altes  Rathaus".  Nach  demselben  wurde  unter  der  sachkundigen 
FQhruug  des  Inspektors  Herrn  von  Weinzierl  das  Teplitzer  Muséum 
besichtigt,  welches  als  „Zentralniuseum"  aile  prahistorischen  Funde 
Nordbohmens  vereinigt.  Von  da  begaben  sich  die  Exkursionsteilnehmer 
durch  die  reizenden  Parkanlagen  des  Kurgartens  zum  Stadtbade.  Hier 
wurden  unter  der  freundlichen  FUhrung  des  Herrn  Ingénieur  Siegmund 
der  QuellscliHclit  und  die  Badeeinrichtungen  besichtigt. 

Die  Teplitzer  Thernien  flossen  bis  zum  13.  Februar  1879  frei 
aus  Spalten  eines  Quarzporphyrgangstockes.  Nach  dem  am  10.  Februar 
1879  erfolgten  groBen  Wassereinbruche  im  Dôllingerschachte  bei 
Ossegg  westlich  von  Teplitz  sauk  der  Spiegel  des  Thermalwassers  in 
den  Quellspalten.  Uni  das  Thermal wasser  wieder  zu  erreichen,  wurde 
in  der  Folge  ein  Schacht  im  Quarzporphyr  abgeteuft,  aus  welchem  das 

103* 


Thermal wasser  gegiinw^tig  durch  elektrîsch  angetriebene  Pumpen 
gehoben  wird.  Herr  Ingénieur  Siegmund  hieit  unter  Vorlage  vod 
Pliineii  den  Exkursionsteilnehniern  tiber  dièse  Vorgange,  die  hiebei 
HusgefUhrten  Arbeiten,  ûber  die  Yerdammung  der  Einbnichstelle  im 
DSllingerschachte  und  Uber  die  spiiteren  Wassereinbrllche  am  Victorin- 
schachte  (^8.  November   1887  und  25.  Mai  1892)  einen   Vortrag. 

Hieiauf  wuideii  unter  der  freundlichen  Filhrung  des  Herm 
BUrgernieisters  und  mehrerer  Stadtrate  die  Badeeînrichtungen  im  Stadt- 
bade  und  ira  Kaiserbade  in  Augenschein  genomnien.  Ein  Besuch  der 
Quarïporphyrbtlgel  westlich  von  Teplitz,  der  Riesenquelle  und  der 
Kalkbrilcbe  bei  Loosch  und  Hundorf  schloS  den  Tag  ab.  Fur  diesen 
Ausilug  batte  die  Teplitzer  Stadtvertretung  den  Ëxkursionsteilnehmem 
in  liebenawUrdiger  Weise  eine  groBe  Anzabl  von  Wagen  zur  Ver- 
tu gung  gestellt. 

Im  Quarzporphyr  westlich  von  Teplitz  wurden  die  daselbst  auf- 
setzenden  Barytgauge  und  AusUleidungen  vorhundener  Kluftflâchen  mit 
scbonen  honiggelben  Barytkristallen,  ferner  die  ceiiomanen  Porphyr- 
conglomerate.  welclie  dem  Quarzporphyr  auflagem,  beobachtet.  In 
Hundorf  und  Losch  erregten  die  durcb  groûe  Gruben  aufgeschlossenen 
oberturonen  Kalkmergel  der  Stufe  des  Scaphites  Geinitzi  und  des 
Sportdylus  spinosus  das  Interesse  der  Ëxkursionsteilnehmer.  Auch  bot 
stch  reichlich  Gelegenheit,  oberturone  Petrefakten  aufzusammeln,  ins- 
besondere  waren  auf  den  Kalkwerken  d«s  Herm  Stadtrats  Husak 
zablreiche  Versteinerungen  fUr  die  Geologen  aufgespeichert. 


2.  Exkanioiiitag;. 

Der  Morgen  des  11,  August  sah  die  Exkursionisten  wieder  auf 
dem  Teplitzer  Bahnliof  versunimelt.  Frllh  mit  dem  ersten  Zuge  ver- 
lieBen  die  Geologen  Teplitz  und  fubren  nuch  der  Station  Boresluu. 
Von  da  wurde  der  Donnersberg  (Milleschauerberg),  der  835  »i  Meeres- 
hiihe  erreichende  Kulminationspuiikt  des  bôhmischen  Mittelgebirges, 
bestiegen.  Dieser  Berg  stellt  einen  einheitlich  aufgebauten  Phouolith- 
lakkolitben  dar.  Von  seineni  Gipfel  genieBt  nian  eine  Aussicht,  die 
nicht  nur  landschaftlich  achon.  fcondern  auch  geologiach  iiuBerst  inté- 
ressant ist.  Besonders  sind  es  die  vielen  Basaltschlote  und  Phonolith- 
lakkolithe,  sUdlich  und  westlich  des  Dounersberges,  welche  aus  ihrer 
SedinienthUlle  heniusgesfhJilt  nun  als  steile  Kegel  in  die  Lilfte  ragen 
und  ein  Landschaftsbild  bieten,  das  auf  der  ganzen  Erdoberâache  nur 
wenige  Orte  in  gleicher  Weise  zeîgen. 

Niich  dem  Abstiege  vom  Dounei-sberge  wurde  der  Fuudort  von 
den  schonen,  iu  allen  Minenilsammlungen  vorbandenen  basaltischen 
Augitkristallen  in  der  Paschkopole  bei  fioreslau  besucht.     Aus    eiuem 


821 

glasreichen  Leucitbasalt  (Peperinbasalt  Bofiekys)  wittern  Kristalle  von 
Augit  und  RubeUan  so  zahlreich  aus,  dafi  die  Exkursionsteibielimer 
reiche  Ausbeute  fanden. 

Von  der  Station  Boreslau  der  Aussig-Teplitzer  Eisenbahn  wurde 
dann  die  Fahrt  Uber  das  Plateau  des  bôhmischen  Mittelgebirges  bis 
Lobositz  fortgesetzt.  Wâhrend  der  Fahrt  boten  sich  schône  Ausblicke 
ins  Elbtal,  auf  den  Donnersberg  und  seine  slidliche  Umgebung,  auf 
die  Urgebirgsinsel  des  Woppamertales  usw.  Auch  fUr  dièse  Eisenbalin- 
fahrt  hatte  die  Direktion  der  Aussig-Teplitzer  Eisenbahn  einen  Salon- 
wagen  zur  ausschliefilichen  Beniitzung  der  Exkursionsteilnehmer  in  die 
betreffenden  Zttge  eingestellt. 

In  Lobositz  bestiegen  die  Kongressisten  das  Dampfschiff!,  das  sie 
nach  genuBreicher  Fahrt  auf  der  Elbe,  zunâchst  durch  die  enge  Pforte 
in  der  Urgebirgsinsel  zwisclien  Czernosek  und  Libochowan,  weiters  an 
den  mâchtigen  Basaltkôrpern  der  Umgebung  von  Salesel,  dann  am 
Basaltgange  des  Workotsch  und  am  Schreckenstein  vorbei  nach  Aussig 
brachte. 

Am  Landungsplatze  der  Dampfschiffe  in  Aussig  hatten  sich  zum 
Erapfange  und  zur  Begrllfiung  der  Exkursionsteilnehmer  folgende 
Herren  eiugefunden;  Der  k.  k.  Bezirkshauptniann  C.  Lendecke, 
der  BUrgermeister  von  AuBig  Dr.  F.  Ohnsorg,  Direktor  B.  Titl- 
bach,  Ingénieur  F.  Rehatschek  sowie  der  Kustos  des  Aussiger 
Muséums  Professor  Dr.  G.  Bru  der. 

Nachdem  unter  freundlicher  Mithilfe  der  Aussiger  Herren  die 
Quartiere  bezogen  worden  waren,  wurden  die  groBen  SteinbrUche  im 
Phonolith-Lakkolith  des  Marienberges  unmittelbar  bei  Aussig  besucht. 
Dabei  ergab  sich  Gelegenheit,  den  interessanten  Aufbau  dieser  Lakko- 
lithen  zu  studieren  und  schone  Drusen  von  Natrolith,  Apophyllit  und 
Calcit  zu  samnieln.  Vom  Marienberge  begab  man  sich  in  das  Aussiger 
Muséum,  wo  die  Exkursionsteilnehmer  vom  Vorstande  desselben,  Herm 
Prof.  Dr.  G.  Bru  der,  herzlichst  empfangen  und  durchs  Muséum  selbst 
freundlichst  gefUhrt  wurden.  Das  Aussiger  Muséum  soll  fUr  die  Géo- 
logie des  bôhmischen  Mittelgebirges  als  Z  entrai  muséum  ausgebildet 
werden.  Ein  guter  Anfaug  hiezu  ist  bereits  gemacht,  da  die  GeseU- 
schaft  zur  Fôrderung  deutscher  Wissenschaft,  Kunst  und  Literatur  in 
Bôhmen  die  geologischen  Aufsammlungeu,  welche  sich  bei  der  neuen 
Aufnahme  des  bôhmischen  Mittelgebirges  ergeben,  dem  Aussiger 
Muséum  Uberwiesen  hat.  Herrn  Prof.  Bruder  ist  es  auch  in  kiirzester 
Zeit  gelungen,  aile  wichtigeren  Vorkonimnisse  von  Mineralen  und 
Gesteinen  des  Gebietes  im  Muséum  einzureihen  und  in  ttbersichtlicher 
Weise  aufzustellen. 


822 

Der  genuflreiche  Tag  des  1  I .  August  wurde  mit  einem  Besuche 
der  vom  Aussiger  Gewerbeverein  veranlaBten  groBen  Gewerbe-  und 
Industrieausstellung  abgesclilossen.  Auch  hier  wurden  die  Kongressisten 
von  den  Mitgliedern  des  Ausstellungskomitees,  den  Herreu  Direktor 
B.  Titlbach,  Sekretâr  J.  Hjihmann,  Spediteur  J.  Nitsch  u.  a. 
aufs  herzlichste  empfangen  und  durch  die  Ausstellung  gefUhrt. 

3.  Ezknrsionstag. 

Der  Tag  des  12.  August  war  bestimmt  zum  Studium  der  Um- 
gebung  von  Rongstock.  Die  Exkursionsteilnehmer  fuhren  deshalb  mit 
dem  DampfschifFe  frtlh  uni  7  Uhr  elbabwîirts  bis  Pômmerle.  Wâhrend 
der  Fahrt  wurde  dem  geologischen  Aufbau  der  Gehânge  des  Elbtales 
und  des  mittleren  Teiles  des  Mittelgebirges  Aufmerksamkeit  zuge- 
wendet,  soweit  dies  vom  Schiffe  aus  môglich  war.  Nach  der  Landung 
in  Pômmerle  wurde  das  geologisch  auÛerordentlich  mannigfaltig  ge- 
staltete  Talgehange  am  linken  Elbufer  entlang  der  Strecke  der  Staats- 
eisenbahngesellschaft  begangen.  Unterhalb  des  Dorfes  Pômmerle  steht 
zunâchst  der  oberturone  Tonmergel  an,  welcher  von  vielerlei  Eruptiv- 
gangen  der  Ganggefolgschaften  des  Essexit  und  des  Sodalithsyenit 
durchsetzt  ist.  GroBes  Interesse  erregte  ein  gangfôrmiger  Korper  von 
Mondhaldeït,  welcher,  an  300  m  miichtig,  groBtenteils  als  Eruptiv- 
breccie  ausgebildet  ist.  Im  Mondhaldeït  setzen  wieder  vielerlei  Gange 
auf,  unter  denen  solche  von  Sodalithbostonit  eine  Mîichtigkeit  von 
30  m  erreichen. 

Dièses  System  von  Gângen  wird  in  der  Folge  am  Talgehange 
abgelôst  von  jUngeren  Trachyttuffen.  Die  Exkursionsteilnehmer  waren 
erstaunt  iiber  die  auBere  Ahnlichkeit,  welche  verwitterte  Stufen  von 
Mondhaldeït  und  von  Trachyttuff  besitzen.  Des  weiteren  begiugen  die 
Exkursionsteilnehmer  den  groBen  stockformigen  Korper  von  Nephelin- 
phonolith  sQdlich  Rongstock,  welcher  den  Trachyttuff  durchbricht.  Auch 
der  Phonolithkorper  weist  stellenweise  die  Ausbildung  einer  Eruptiv- 
breccie  auf.  Eifrig  wurden  HandstQcke  des  interessanten  Nephelin- 
porphyrs  geschlagen,  welcher  im  Nephelinphonolith  gangfôrmig  aufsetzt. 

Nach  Durchquerung  des  Phonolithkoipers  gelangte  man  zu  dem 
nôrdlich  bei  Rongstock  vorhandenen,  mit  Spannung  erwarteteu  Stock 
von  Essexit.  Auch  von  diesem  Gestein  wurde  reidilich  gesammelt  und 
den  verschiedenen  Ausbildungsweisen  desselben  Aufmerksamkeit  zu- 
gewendet.  Desgleichen  wurden  die  im  Essexitstocke  aufsetzenden  Gange 
von  Bostonit  und  Tinguait  entsprechend  gewUrdigt. 

An  den  Essexitstock  schlieCt  sich  nôrdlich  ein  Hof  von  Kontakt- 
gesteinen  an.  Der  Essexit  hat  die  ihn  umgebenden  oberturonen  Ton- 
mergel, welche  der  Stufe  des  Inoceramus  Cuintri  angehôren,  auf  eine 


823 

Entfernung  von  1000  m  umgewandelt.  Dieser  Hof  von  Kontaktgesteinen 
wurde  von  den  Exkursionsteilnehniern  in  seiner  ganzen  Ausdehnung 
begangen.  Zunîichst  wurden  die  Kalksilikathomfelse  besichtigt,  welche 
den  hochsten  Grad  der  Umwandlung  der  Tonmergel  am  unmittelbaren 
Kontakt  mit  dem  Essexit  aufweisen.  Mit  der  waclisenden  Entfernung 
vora  Kontakte  fanden  die  ExkursioDsteilnehmer  auch  einen  geringeren 
Grad  der  Métamorphose  im  Tonmergel,  bis  zuletzt  beim  Katzenstein 
die  Nordgrenze  des  Kontakthofes  erreicht  wurde. 

Die  Uberaus  grofle  Ânzahl  von  Gesteinsgângen  verschiedener  Art, 
welche  im  Kontakthofe  aufsetzen  und  im  inneren  Kontakthofe  aus  pro- 
pylitisierten  Gesteinen  bestehen,  fand  seitens  der  Geologen  besondere 
Beachtung. 

Die  Arbeit  des  Tages  wurde  durch  eine  Frilhsttlckspause  im 
DorKe  Kongstock  unterbrochen.  Das  lândliche  Gasthaus  batte  ailes 
aufgeboten,  um  die  Geologen  entsprechend  zu  bewirten.  Der  beschei- 
denen  Wirischalt  batte  die  Gattin  des  Bankiers  L.  W  olfrum  tatkrâftig 
durch  ihr  KUchenpersonal  helfen  lassen  und  so  fanden  die  Exkursions- 
teilnehmer  im  Gasthause  des  Herrn  A 1  b  e  r  einen  reichgedeckten  und 
sinnig  geschmQckten  Tisch. 

Nachdem  noch  Herr  und  Frau  L.  W  olfrum  die  Geologen 
freundlichst  begriifit  hatten,  wurde  die  Begehung  des  Kontakthofes 
bis  zum  Katzenstein  fortgesetzt.  Am  Katzenstein,  einer  basaltischen 
Schlotausfilllung  im  oberturonen  Tonmergel,  auBerordentlich  reich  an 
verschiedenartigen  EinschlUssen  (Granit,  Quarzporphyr,  Gneis,  Essexit, 
Tonmergel  usw.)  und  von  vielerlei  sich  kreuzenden  Gesteinsgiingen 
einfacher  und  gemischter  Art  durchsetzt,  wurde  liingere  Zeit  verweilt 
zum  Studium  der  verwickelten  und  mannigfaltigen  geologischen  Er- 
scheinungen.  Von  da  begaben  sich  die  Exkursionsteilnehmer  nach  dem 
Dorfe  Topkowitz,  um  auf  das  rechte  Elbufer  Qberzusetzen  und  zum 
Kahlen  Berge  bei  Jakuben  zu  gelangen.  Der  Kahle  Berg  stellt  einen 
Gangstock  von  Nephelinbasalt  dar,  in  welcheni  zahlreiche  frische  Gange 
von  Monchiquit  und  von  Gauteït  aufsetzen.  Da  sowohl  Basait  als  auch 
die  Ganggesteine  durch  SteinbrQche  erschlossen  sind,  so  gab  es  gutes 
Material  fllr  zahlreiche  HandstUcke. 

Hier  wurde  solange  geweilt  und  eingesammelt,  bis  das  bergwârts 
fahrende  DampfschifF  zur  RUckkehr  auf  das  linke  Elbufer  mahnte.  Mit 
dem  Schiffe  wurde  das  Standquartier  Aussig  gegen  Abend  wieder 
erreicht.  Ein  gemeinsames  Mahl  vereinte  die  Geologen  wahrend  des 
Abends  bei  frôhlicher  Laune. 


824 

4.  Ezknrsionstag. 

Am  Morgen  des  13.  August  wurde  wiederum  das  Elbtal  abwârts 
von  Aussig  besucht.  Das  Dampfschiff  fQhrte  die  Exkursionsteilnehmer 
zunachst  nach  Wesseln  nôrdlich  des  Ziegeiiberges.  Nach  der  Landung 
wurde  in  kurzer  Zeit  der  Pbonolith-Lakkolith  des  Ziegenberges  er- 
reicht  und  die  in  ihm  aufsetzenden  Gange  aus  der  Ganggefolgscliafk 
des  Essexit  (Monchiquit  und  Bostonit)   studierfc. 

Bei  Nestersitz  wurde  auf  das  rechte  Elbufer  libergesetzt.  An  den 
steil  gegen  die  Elbe  abfallenden  Gehangen  der  Katzenkoppe  niichst 
Grosspriesen  wurden  die  Gange  von  Haujnophyr  sowie  von  Gauteït 
und  Monchiquit  besucht,  welche  teils  der  Ganggefolgschafk  des  Sodalith- 
syenits,  teils  dem  Ganggefolge  des  Essexits  angehôren  und  im  Basalt- 
tufif  als  einfache  oder  „geniischte  Gange"  aufsetzen.  Hierauf  wurde 
das  WUste  Schlofi  aufgesucht,  ein  kleiner  Stock  von  Essexit  mit  zahl- 
reichen  Gângen  von  Gauteït,  Monchiquit  usw. 

Nach  einer  Mittagsrast  im  Dorfe  Grosspriesen  wurde  der  SchloQ- 
berg  bestiegen  und  das  Auftreten  von  Hauyntephrit  und  von  Sodalith- 
syenit  studiert.  Auch  wurden  die  Stellen  besucht,  an  denen  der  ober- 
turone  Tonmergel  zutage  tritt,  welcher  durch  den  Lakkolith  des 
SchloBherges  emporgewolbt  worden  ist.  Dann  wurden  Gange  von 
Tinguait  und  Aegirintrachyt  aufgesucht,  die  sUdlich  und  ôstlich  vom 
Schloflberg  auftreten.  Zuletzt  besuchte  man  den  Hirschberg  ostlich 
Schwaden.  Dieser  stellt  einen  gut  aufgesclilossenen  Lakkolith  von 
Nephelin-Phonolith  dar,  so  daÛ  die  Emporwolbung  der  Sedimenthiille, 
aus  oberturonen  Tonmergeln  bestehend,  durcli  den  Phonolithkôrper 
und  der  unniittelbare  Kontakt  zwischen  beiden  beobachtet  werden 
konnte. 

Ira  Dorfe  Schwaden  wurde  noch  das  alte  kunsthistorisch  inté- 
ressante Kirchlein  mit  Skulpturen  aus  dem  Mittelalter  besucht.  Gegen 
Abend  brachte  das  Dampfschiff  die  Exkursionsteilnehmer  wieder  in 
ihr  Standquartier  Aussig  zurlick. 

5.  Ezknrsionstag;. 

In  der  MorgenfrUhe  des  14.  August  wurden  zunachst  die  Stein- 
brllche  im  oberen  Teile  des  Marienberges  nachst  Aussig  besucht  und 
schône  Drusen  von  Thomsonit  gesamnielt.  Hierauf  begaben  sich  die 
Exkursionsteilnehmer  zu  den  hochgelegenen  Diluvialterrassen  am  Marien- 
berg  selbst  und  nôrdlich  davon  am  Wege  nach  Ziebernik.  Von  da 
stieg  man  liber  eine  ausgedehnte  Decke  von  Feldspatbasalt  auf  zum 
^Brand'*.  Dieser  mit  einem  Aussichtsturm  gekrônte  Hôhenzug  besteht 
aus  Tephrittuffen  mit  eingeschalteteu  Decken  von  Leucittephrit.  Wâhrend 


825 

der  Exkursion  wurde  das  Auftreten  verschiedener  Arten  von  Tephrit- 
tuffen  (Aschen-,  Sand-  und  Brockentuff)  sowie  mehrerer  Ausbildungs- 
formen  von  Leucittephrit  beobachtet.  Der  RUckweg  nach  Aussig  fUhrte 
tiber  Ziebernik  durch  den  Berthagrund,  eine  enge  Talschlucht,  welche 
in  BasalttufF  eingeschnitten  ist.  Im  Basalttuff  wurden  schlotfôrmig, 
stromartig  und  gangformig  auftretende  Basaltkôrper  beobachtet. 

Nach  einer  kurzen  Mittagsrast  besuchten  die  Exkursionsteilnehmer 
die  Kohlenbrandgesteine  im  Dorfe  Kleische,  welche  durch  den  Brand 
von  Kohienflotzen  aus  miocânen  Braunkohlentonen  hervorgegangen 
sind,  und  stiegen  dann  auf  zum  Striesowitzer  Berge.  Entlang  einer  neu 
angelegten  StraÛe  waren  die  prâchtigsten  AufschlQsse  im  TephrittuflF, 
aus  welchem  dieser  Berg  zum  grôflten  Telle  besteht,  zu  beobachten. 
Auf  dem  Berge  selbst  wurde  ein  durch  SteinbrQche  erschlossener 
Korper  von  Hauyntephrit  besichtigt.  Vom  Strisowitzer  Berge  stieg 
man  in  westlicher  Richtung  ab  zu  den  bei  St.  Laurenz  schôn  auf- 
geschlossenen  Kohlenbrandgesteinen.  L)iese  interessanten  Gesteine 
wurden  von  den  Exkursionsteilnehraem  reichlich  eingesammelt.  Auf 
dem  RUckwege  zur  Endstation  der  elektrischen  Strafienbahn  in  Prôdlitz 
hatten  die  Exkursionsteilnehmer  unter  groBer  Hitze  zu  leiden,  so  daB 
das  Haus  mit  kiihlenden  Getrânken,  in  das  ein  kundiger  Fuhrer  aus 
Prôdlitz   die  Exkursionsteilnehmer   leitete,    mit  Jubel   begrUBt   wurde. 

Der  Abend  des  Tages  vereinte  eine  Anzahl  der  Exkursions- 
teilnehmer in  den  Hallen  der  Aussiger  AussteUung. 

6.  Bxknrsionstag. 

Der  15.  August  fiihrte  die  exkursierenden  Geologen  auf  die 
hohe  Wostray,  auf  den  Schreckenstein  und  zum  Workotsch.  In  aller 
Frlih  verlieBen  die  Exkursionsteilnehmer  Aussig  und  fuhren  mit  der 
StraBenbahn  nach  Schonpriesen,  iibersetzten  die  Elbe  und  wanderten 
im  schattigen  Talgrunde  von  Wolfschlinge  nach  Kojeditz.  Auf  dem 
Wege  wurde  ein  Gangstock  von  Feldspatbasalt  und  Basalttuff  ange- 
troffen.  Bei  dem  Dorfe  Kojeditz  wurde  der  Phonolith-Lakkolith 
besichtigt,  welcher  auf  seineni  Scheitel  noch  von  dem  aufgewôlbten 
Tonmergel  der  oberen  Kreide  bedeckt  ist. 

Von  da  wurde  durch  schonen  Wald  die  Spitze  der  Wostray 
bestiegen  und  daselbst  der  in  Tephrittuff  aufsitzende  Gang  von  Leucit- 
tephrit, welcher  auf  dem  Gipfel  in  Augitit-artigen  Glastephrit  Ubergeht, 
besichtigt.  Nachdem  die  groBartige  Rundsicht  vom  Gipfel  der  Wostray 
bewundert  worden  war,  stieg  man  iiber  ausgedehnte  Basaltdecken  zum 
Dorfe  Neudôrfel  ab  und  besuclite  einen  mauerartig  aus  einem  Schlacken- 
basalt  hervortretenden  Augit-Monchiquitgang  westlich  von  diesem  Dorfe. 

-  Uber   recht    steil    geboschte    Decken    von    Nephelinbasalt    stiegen    die 

104 


^   ■  i 


826 

Ëxkursionsteilnehmer  dann  ab  zu  den  Stellen,  wo  der  allbekamite 
«Nephelindolerit  vom  Schreckenstein"  gangfôrmig  ira  dichten  Basait 
aufsetzt.  Im  Anblick  der  interessanten  Formen,  in  welchen  dièses 
Gestein  auftritt,  vvaren  die  Beschwerden  des  steilen,  zum  Teil  weglosen 
Abstieges  bald  vergessen  und  frohen  Mutes  ging  es  zur  Burg  Schrecken- 
stein,  wo  eine  Erfrischung  eingenommen  wurde.  Nach  entsprechender 
Rast  begab  man  sich  durch  das  Dorf  Scbreckenstein  zur  Elbetiberfuhr 
bei  Wannow  und  setzte  auf  das  linke  Elbeufer  liber.  Hier  wurden 
die  Geologen  durch  Herni  Stadtrat  J.  Maresch  aus  Aussig  begrQfit 
und  zum  Workotsch  geleitet.  Die  herrlichen  Basai tsaulen  und  die 
merkwUrdig  regelmâBige  Anordnung  derselben,  welcbe  der  Feldspath- 
basaltgang  des  Workotsch  aufweist,  entziickten  aile  Teilnehnier  der 
Exkursion.  Herr  Maresch  hatte  (Iberdies  in  liebenswUrdigster  Weise 
Vorsorge  getrofFen,  daB  auch  der  FelsrUcken  des  Workotsch  mittelst 
Leitern  bestiegen  werden  konnte.  Vom  Workotsch  wanderten  die 
Geologen  im  reizenden  Elbtale  angesichts  der  Burg  Schreckenstein 
nach  Aussig.  Das  Programni  der  Exkursion  ins  bôhmische  Mittelgebirge 
war  hiemit  erledigt. 

Die  Ëxkursionsteilnehmer  bentltzten  den  Rest  des  Tages,  um  die 
reiche  Ausbeute  an  Mineralstufen  und  an  Gesteinen,  welche  die  Aus- 
flUge  der  Woche  geliefert  hatten,  zu  verpacken  und  in  ihre  Heimat 
zu  senden. 

Am  Abend  des  15.  August  folgten  die  Geologen  einer  Einladung 
seitens  der  Stadtvertretung  Aussig  in  die  Sale  der  Aussiger  Ressource, 
um  den  AbschluB  der  Exkursion  entsprechend  zu  feiem.  Ein  Festmahl, 
welchem  sich  ein  solenner  Koramers  anschloB,  vereinigte  wâhrend  der 
Abendstuuden  die  Geologen   mit    ihren  liebenswUrdigen  Gastgebern  in 
frôhlicher  Stimmung.    Dièses  Beisammensein  bot  den  Teilnehmern  an 
der    Exkursion    erwunschten    AnluB,    den    Herren    in    Aussig    fiir    den 
liebenswUrdigen  Empfang  und  filr  die  Gastfreundschaft  in   herzlichster 
Weise  zu  danken.     In  neun  europiiischen  Sprachen  wurde  seitens  der 
Geologen    dieser    Dank    zum    Ausdruck    gebracht.     Auch    wurde    von 
berufener  Seite    mit  Worten    voiler  Anerkennung  der  Gesellschaft 
zur    Forderung    deutscher    Wissenschaft,    Kunst    und 
L  i  t  e  r  a  t  u  r  i  n  B  (i  h  m  e  n  gedacht,  welche  die  geologischeu  Aufnahmen 
im  bohmischen  Mittelgebirge  seit  Jahren  unterstUtzt  und  dadurch  der 
geologischeu   Wissenschaft  groBen  Dienst  ervveist. 

Hochbefriodigt    verlieBen    die    Geologen    am    16.  August   Aussig. 
um    Ul)er  Prag  nach  Briuin  zu    gelangen.     Die  geologische  Exkui-sion 
t  ins  bôhmische  Mittelgebirge  hatte  ihren  AbschluB  gefunden. 

Die  Geologen  waren  bei  ihren  Studien  in  Nordbôhmen  vom  besten 
:  Wetter  begunstigt.    Uberall  wurden  die  Ëxkursionsteilnehmer  von  der 


:1 


I 


t 


■ 
I 


.1 

I . 


827 

Bevôlkerung  des  Gebietes  in  herzlicher  Weise  empfangen  und  begrilBt. 
Die  schône  Landschaft,  die  herrlichen  geologischen  AufschlUsse,  der 
intéressante  Aufbau  regten  zur  genuûreichen  Arbeit  an.  So  verlief 
und  endete  dièse  Exkursion  in  schënster  Harmonie. 

Allen  jenen,  welche  zu  dem  guten  Gelingen  der  geologischen  Ex- 
kursion ins  bohmische  Mittelgebirge  beigetragen  haben,  sei  an  dieser 
Stelle  fur  ihre  Bemiihungen  nochraals  der  warraste  Dank  ausgesprochen. 


VIL  Bericht  ûber  die  Exkursion  (II)  nach  Brûnn  und  Umgebung. 

(17.  und   18.  August) 
Von  Prof.  A.  Makowsky  (BrUnn). 

Am  16.  August  1903  kamen  von  Bôhnien  her  28  Geologen  nach  BrUnn 
und  wurden  von  dem  Referenten  auf  dem  Bahnhof  empfangen  und  in  das 
Grand  Hôtel  geleitet.  Hierauf  besuchten  dieselben  das  deutsche  Haus, 
wo  sie  von  der  Brllnner  Gemeinde  begrttfit  und  festlich  bewirtet  wurden. 
Am  17.  frUh  wurden  dieselben  mittels  Eisenbahn  nach  Reitz,  von 
dort  in  von  der  Salmschen  Gutsherrschaft  beigestellten  Wâgen  Uber 
das  Gebirge  nach  Sloup  gelllhrt,  worauf  eine  Besichtigung  der  grofi- 
artigen,  im  Devonkalk  befindlichen  Hohlenlabyrinthe  stattfand.  Von  dort 
durch  das  romantische,  von  steilen  Kalkfelsen  umschlossene  Oede  Tal 
wurde  der  Aufstieg  auf  das  Kalkplateau  untemommen  bis  zum  Erdfall 
Mazocha.  Die  Rtlckkehr  fand  liber  Blansko  nach  BrUnn  statt.  Nach 
eingenoramenem  Maie  besichtigten  die  Teilnehmer  die  Steinbrtiche  im 
Granit,  Syenit  und  Diorit  von  Brlinn  am  Fufie  des  Urnberges. 

Am  18.  August  fand  eine  Exkursion  in  das  Steinkohlenrevier  von 
Segengottes  bei  Rossitz  unter  FUhrung  des  Geologen  F.  S  u  e  s  s  statt. 
Am.  19.  August  wurden  die  geologischen  Sammlungen  der  technischen 
Hochschule  in  BrUnn  einer  eingelienden  Besichtigung  unterzogen,  worauf 
die  Abreise  nach  Wien  erfolgte. 


VIII.  Bericht  ûberdie  Exkursion  (II)  nach  Segengottes  bei  Rossitz. 

(18.  August.) 

Von  Dr.  F.  E.  Suess  (Wien). 

Der  18.  August  war  der  Begehung  eines  Profiles  durch  die  Rot- 
liegendfurche  zwischen  Neslowitz  und  Padochau  bei  Segengottes  ge- 
widmet.  Mit  dem  FrUhzuge  begaben  sich  die  Exkursionsteilnehmer  unter 
Fuhrung    des   Herrn    Dr.    F.   E.    Suess   von   BrUun   nach   Petschitz; 

104* 


daselbst  wurden  sîe  durch  die  Herren  BUrgemieister  J.  K  U  □  1.  In- 
génieur L.  Zelniczek  und  Schicbtmeister  E.  Panek  im  Namen  der 
Rossitzer  SteiQkoblengewerkschaft  begrtlfit.  Durch  dte  GefUIligkeit  der 
geaannten  Qesellscliaft  waren  die  zur  leichteren  Bewaltigung  der  Ex- 
kursion  benStigten  Wagen  beigestelU  worden.  Der  erste  Besuch  galt 
deo  durch  den  Qranit  der  BrUnoer  Eruptivmasse  im  Kontakt  ver- 
âaderten  Ealken  bei  Tetsckitz,  der  niichate,  nach  der  Wagenfabrik  nach 
Neslowitz,  den  dortigen  Eontaktkalken.  Zugleich  konnte  die  Auf- 
schleppung  der  aus  Kulm  besteheiiden  Liegendconglomerate  an  der  Ost^ 
gren/e  der  Furche  gegen  den  Granit  beobachtet  werden.  Von  Xeslowitz 
wanderten  die  Exkursionsteilnebmer  durch  die  Schlucht  des  Neslowitzer 
Bâches,  în  welcher  die  sanft  ostwiirts  einfallenden  Arkosen  des  Rot- 
liegenden  blosgelegt  sind.  In  einer  Brandschieferlage  war  durch  die 
Freundiichkeit  der  Rossitzer  Bergbaugesellschaft  eine  ËntbldQung  her- 
gestellt  worden.  Auf  der  weitereu  Wanderung  talabwarts  wurde  die 
Verwerfung  in  den  Schiefern  des  Rotliegenden  beim  Kesselhause  von 
Padochau  besicbtigt. 

An  der  Westseite  der  Furche  kounte  abermals  das  Hervortreten 
der  Grundconglomerate  gesehen  werden;  sie  bestehen  hier  nîcht  mehr 
aus  Kulm  und  Devonkalk  wie  an  der  Ostseite,  soadem  aus  dem  Qneis 
und  Glimmerschiefer  des  benachbarten  Urgebirges. 

Von  Padochau  begab  sicb  die  Gesellschaft  nach  Segengottes.  wo 
von  der  Rossitzer  Kohlenbergb  au  gesellschaft  das  Diner  vorbereitet,  war. 
Hier  wurden  die  Ëxkursionsteilnehmer  durch  den  Herrn  Btlrgernieister 
und  durch  den  Herrn  Zentraldirektorstellvertreter  Oberbergverwalter 
J.  Schôffel  begrliUt.  Herr  Zentraldirektor  E.  Jicinsky,  welcher 
verbindert  war,  personlich  zu  erscheinen,  sandte  auf  telegrapbischem 
Wege  seinen  GruB.  Herr  G.  A.  Becker  (Washington)  und  Herr  Prof. 
Hibsch  (Tetschen)  dunkten  im  Namen  der  Geologen  fQr  den  freund- 
lichen  Empfang.  Am  Abend  erfoigte  die  RUckkehr  nach  BrUnn  mittels 
Eisenbahn. 


IX.  Bericht  ûber  die  Exkursron  (III  n)  des  IX.  Internationalen 

Geologen-Kongresses  in  Mâhr.-Ostrau. 

(8.  August.) 

Von  Dr.  A.  FHIanger. 

Die  Exkursionsteibiehmer,  33  an  der  Zabi,  trafen  am  7.  August  1903 
abends  in  MiLbr.-Ostrau  ein  und  wurde  denselben  nach  herzlicher  Be- 
grUlîung  durch  den  ExkursionsfUbrer  das  Programm  ftlr  den  kommenden 

Tag  bekanntgegeben. 


Il  II';    . 


829 

Mit  Rtlcksicht  auf  die  verhâltnismafiig  knapp  bemessene  Zeit 
war  es  dem  Exkursionsfilhrer  nur  durch  genaue  Zeiteinteilung  môglich, 
den  Teilnehmern  eineii  klaren  Uberblick  iiber  die  Màhr.-Ostrauer  geo- 
logischen  Verlialtnisse  zu  verschafFen. 

Die  Besichtigung  der  oberirdischen  AufschlUsse,  welche  syste- 
raatisch  von  den  jUngsten  Ablagerungen  des  Deckgebirges  bis  zu  den 
liegendsten  Schichten  des  «Kulm**  erfolgte,  wurde  am  8.  August  friih 
im  Amtsgebâude  der  Witkowitzer  Steinkohlengruben  durch  eine  Er- 
lauterung  des  Scbichtenbaues  an  der  Hand  ausgestellter  Karten  und 
Profile  eingeleitet.  Gleichzeitig  wurden  instruktive  BelegstUcke,  ins- 
besondere  die  aus  einigen  Flôtzen  herrUhrenden  Steinrundmassen  und 
Torfsphîirosiderite  sowie  HandstUcke  aus  dem  Kontakte  zwischen  unter- 
irdischen  Basaltgângen  und  der  in  Naturkoks  verwandelten  Eohle  vor- 
gelegt.  Ferner  wurden  die  auftretenden  UnregebnâBigkeiten  der  Carbon- 
oberfliiche  mit  Hilfe  eines  Reliefs  veranschaulicht.  Hierauf  folgte  die 
Fahrt  zum  Jaklowtzer  Berge  in  Poln.-Ostrau  und  nach  Muglinau,  wo 
in  den  dortigen  Basaltbrtichen  unter  den  diluvialen  Schichten  bis  zu 
10  m  mâchtige  tertiâre  Basaltconglomerate  aufgeschlossen  sind,  welche 
aus  abgerollten,  verschieden  groBen  Basaltkugeln  mit  kalkigem  oder 
tuôartigem  Bindemittel  bestehen  und  zahlreiche  Gasteropoden-  und 
Bivalvenreste.  insbesondere  Pecten  Jaklowensis  enthalten. 

Auf  der  Weiterfahrt  nach  Hruschau  wurde  nunmehr  dem  Ostrawitza- 
ufer  entlang  das  anstehende  Carbon  mit  Flotzausbissen  in  ungestorter 
Ablagerung  (Sturs  Gruppe  IV)  sichtbar. 

Nach  erfolgter  Uberfahrt  Uber  die  Oder  bei  Koblau  fanden  die 
Exkursionsteilnehmer  Gelegenheit,  liings  der  steilen  Gehîinge  des  nord- 
lichen  Ufers  die  auSàllige,  vielfach  gefaltete  und  miichtige  Schichten- 
folge  des  entblôBten  Steinkohlengebirges  mit  zahlreichen  Flotzausbissen 
und  Kohlenschmitzen  (Sturs  Gruppe  II)  wahrzunehmen.  Insbesondere 
bot  das  in  einem  am  FuBe  der  Laudecke  betriebenen  Steinbruche  ent- 
blôBte  Profil  des  „Nanetteflôtzes"   lebhaftes  Interesse. 

Von  der  nun  bestiegenen  ^Laudecke",  einer  bewaldeten  Ufer- 
hohe,  genoB  man  eine  ausgezeichnete  Fernsicht  bis  zu  den  Beskiden 
und  ergab  sich  bei  diesem  Anlasse  die  Gelegenheit,  noch  einmal  auf 
die  Tektonik  des  vor  den  Augen  der  Exkursionsteilnehmer  weithin 
ausgebreiteten  Ostrau-Karwiner  Industriegebietes  zuriickzukommen. 

Nach  Besichtigung  der  Tagesanlagen  des  am  FuBe  der  Landecke 
gelegenen  Anselmschachtes  begab  man  sich  nach  PreuB.-Ellgoth  zu 
den  liegendsten  Kohlensandsteinbanken,  ferner  zirka  300  m  ins  Liegende 
zu  dem  Kulmvorkommen  bei  Bobrovnik.  An  beiden  Steilen  wurden 
sowohl  analoge  Streichungsrichtungen,  als  auch  ein  gleichsinniges  Ein- 
fallen  beobachtet. 


830 

Nach  Beendigung  tler  Ëikursîon  vereinigten  sich  die  Teilnefaraer 
derselbeii  zu  einem  in  den  Gartenlokalitiiten  des  Hotels  Zuber  in 
Miihr.-Ostrau  abgebaltenen  Festmale,  an  welcliem  auch  zaiilreiche  Ver- 
treter  der  Behdrd^n  und  der  hiedgen  Industrie  teilnabmcn. 


X.  Bericht  ûber  die  galizische  Exkursion  (III  o)  in  die 
Umgebung  von  Krakau  '). 
(8-10.  August.) 
Von  Prof.  Dr.  L.  Szajnocha  (Krakau). 
Am  8.  Âugust  abends  kamen  teils  ans  MShrisch-Ostrau.  teils 
direkt  ans  ibren  Wobnorten  23  KongreQmit^lieder  nacb  Erukau  und 
wurden  zuerst  am  Bahnhofe  von  dem  Lokaikoniitee  und  dann  um 
9  Ubr  abends  in  den  Ràumen  des  Geologischen  TJniversitatsinstituUi 
von  Prof.  Dr.  L.  Szajnocha  mit  eineni  Italten  Abendessen  empfangen. 
An  demselben  nahmen  ted  :  Dr.  Dim.  A  n  t  o  u  1  a  (Belgriid),  Prof. 
Baitzer  (Bern),  Prof.  Vidal  de  laBiache  (Paris),  Prof.  Dr.  Georg 
Bôbm  (Freiburg  i.  B.),  Bergingenieur  Pèvre  (Paris),  Prof  Frnas 
(Stuttgart;  Direktor  Gruesaner  (StaBfurt),  Ingénieur  H.  Graves 
(London),  Dr.  A.  Grund  (Wien),  Dr.  Âugust  Heimer  (Jonkôping), 
Dr.  Jaccard.  (Lausanne),  Prof.  B.  Kotô  (Tokio),  Prof.  P.  Lory 
(Grenoble),  Dr.  A,  Louis  (London),  Prof,  M.  Lugeon  (Lausanne), 
Bergassessor  Ment^el  (Bochuni),  Bergingenieur  Morette  (Orsay), 
H.  Philipp  (Heidelberg),  Bergingenieur  Rouveure  (St.  Etienne), 
G.  Silberstein  (Berlin),  Bergingenier  P.  Teodorow  (Sofia)  und 
Const.  de  Vogdt  (St.  Petersburg),  nebst  den  Krakauer  Universitâta- 
professoren:  Hofrat  Dr.  Zoll.  Dr.  Potkaiiski,  Dr  Ulanowski 
und  Dr.  Bandrowski,  den  Mitgliedern  des  Lokalkomitees :  Landes- 
gerichtsrat  Dr.  Muczkowski,  Herni  Akademiker  Lepszy,  Oberberg- 
rat  H  0 1  o  b  e  k.  Prof.  Szajnocba  und  Privatdozent  Dr.  Grzybowaki 
und  den  Herren  des  Geologischen  Universitatsiustituta:  K.  Wôjcik. 
W.  Kuiniar  und  Georg  Smoleiiski.  Dieselbe  Gesellschaft,  der  sicb 
noch  die  ara  Sonntag  in  der  FrUhe  angekommeneu  zwei  Heiren  Prof. 
Schmidt  und  Dr.  M  Uhlberg  aus  Basel  anschloQen,  fuhr  am  Morgen 
des  9.  August  mit  dem  durch  die  besondere  Freundlichkeit  der  Qeneral- 
direktion  der  k,  k.  priv.  Nordbabn  ausnahmsweise  in  Krzeszowice  an- 


>j  Vbigl  die  detaillierte  Beachreibunj;  dieser  Eikorsion  dnrcb  BergaseesEOr 
entzel  in  Nr.  99  und  4U  dRS  XXXIX.  Jahrgangcs  dei  „0i11ck  aufl"  in  Eueu 
1  der  Ruhr. 


831 

haltendeu  Schnellzuge  nach  Krzeszowice  und  begab  sich  von  dort  in 
etwa  zwanzig  von  der  graflich  Andréas  Potockischen  Gutsverwaltung 
gUtigst  beigestellten  Equipagen  zuerst  nach  Miçkinia  zur  Besichtigung 
der  vveitbekannten  PorphyrbrUche  des  A.  R.  v.  Baranowski  und 
Fr.  Kulka  und  der  anlagernden  PorphyrtufiFe  und  dann  nach  Czema, 
wo  die  KohlenkalkaufschlUsse  besucht  und  auch  einige  Fossilfund- 
punkte  ausgebeutet  wurden.  Die  FUhrung  dieser  Exkursion  Ubernahmen 
freundlichst  der  Bevollmiichtigte  Seiner  Exzellenz  des  Grafen  Andréas 
Potocki,  Dr.  Henoch,  und  der  graflich e  Berginspektor  Fr.  Bartonec. 
Von  Czerna  zurîickgekehrt,  wurden  die  Exkursionisten  im  grâflichen 
Schlosse  zu  Krzeszowice  im  Auftrage  Seiner  Exzellenz  des  Statthalters 
von  Galizien  Grafen  Andréas  Potocki  mit  einem  opulenten  FriihstQcke 
bewirtet,  bei  dem  auf  Anregung  des  Prof.  Baltzer  eine  telegraphische 
Danksagung  an  den  in  Lemberg  weilenden  Statthalter  abgesendet  wurde 
und  nach  welchem  eine  geologisch-bergmânnische,  im  anschlieBenden 
Saale  vom  Berginspektor  Bartonec  arrangierte  Lokalausstellung  von 
Grubenplanen  und  Fossilsuiten  von  iJlen  Teilnehmern  mit  grôfitem 
Interesse  studiert  wurde.  Von  Krzeszowice  begab  sich  die  ganze  GeseU- 
schaft  zu  Wagen  in  den  graflich  Tenczyneker  Tiergarten  zur  Be- 
sichtigung der  mitteljurassischen  AufschlUsse  „na  Kopcach"  und  am 
«Kozlowiec**  und  dann  zurllck  zum  Bahnhofe  in  Krzeszowice,  von  wo 
um  4  Uhr  mit  dem  Personenzuge  die  RUckreise  nach  Krakau  angetreten 
wurde.  In  den  Nachmittagsstunden  zwischen  5^2  und  7  Uhr  besichtigten 
mehrere  Kongressisten  interessantere  Kirchen  und  Denkmaler  in 
Krakau  unter  der  fachmânnischen  FUhrung  von  Dr.  Muczkowski 
und  L.  Lepszy.  Abends  um  8^2  f*^d  in^  Grand  Hôtel  ein  zu  Ehren 
des  Kongresses  von  dem  Lokalkomitee  mit  einer  Subvention  der  Stadt- 
vertretung  von  Krakau  arrangiertes  Bankett  statt,  an  dem  auBer  den 
obenerwàhnten  noch  die  im  Lsiule  des  Tages  in  Krakau  angekommenen 
Herren  wie:  Prof.  Zlatarski  i Sofia),  Prof.  Schenk  (Halle),  Prof. 
Stefanescu  (Bukarest),  Prof.  C  v  i  j  i  c  (Belgrad),  Direktor  G  r  i  e  s- 
bach  (Calcutta),  Dr.  Petrascheck  (Wien),  Bergingenieur  Dziuk 
(Hannover)  und  Prof.  Uhlig  (Wien)  mit  den  Assistenten  Dr.  Heiurich 
Beck   und  Dr.  Hermann  Vetters  teilnahmen. 

Bei  dem  Bankett  wurden  mehrere  Ansprachen  sowohl  von  den 
ausvvârtigen  KongreBniitgliedern,  wie  auch  von  den  Repriisentanten 
der  Krakauer  Stadtvertretung,  der  Universitiit  und  der  Akademie  der 
VVissenschaften  gehalten.  Am  niichsten  Morgen  den  (10.  August)  begab 
sich  die  Mehrzahl  der  obenerwàhnten  KongreBmitglieder  um  8  Uhr 
mit  dem  Personenzuge  nach  Wieliczka,  wo  sie  am  Bahnhofe  von  den 
Beamten  der  k.  k.  Salinendirektion  mit  Herrn  Oberbergrat  MUmler 
an    der    Spitze    freundlichst   empfangen    und    begrilBt    wurde.     Zuerst 


832 

besuchte  man  das  schôn  eingerichtete  und  sehr  reicbhaltige  Salinar- 
museum,  wobei  Hofrat  Prof.  Niedzwiedzki  und  die  Herren  Berg- 
beamten,  insbesondere  Bergrat  M U lier,  Obermarkscheider  Frjt, 
Oberbergverwalter  Dietz  und  Bergverwalter  Piestrak  die  Schichten- 
lage  und  die  Grubenverliâltnisse  detailliert  erklârten.  Dann  fuhr  man 
in  die  festlich  erleuchtete  und  vielfach  dekorierte  Grube  am  Rudolf- 
schacht  ein,  beging  bei  den  Klangen  der  Salinarkapelle  eine  ganze 
Reihe  von  Kammern  im  L,  II.  und  III.  Horizonte,  studierte  eingehend 
die  Lagerungsverhâltnisse  und  nahni  zuletzt  in  der  Walczynkammer 
ein  von  der  k.  k.  Salinenverwaltung  gastfreundlichst  dargebotenes  Friih- 
stUck  ein,  wobei  Prof.  Luge  on  und  Bergwerksdirektor  Graessner 
in  beredter  Weise  den  Dank  der  Kongressisten  fQr  den  glâuzeuden 
Empfang  dem  k.  k.  Finanzministerium  und  der  k.  k.  Salinendirektion  in 
Wieliczka  wie  auch  dem  Fiihrer  der  Exkursion  Hofrat  Niedzwiedzki 
aussprachen.  Auf  dem  RUckwege  befuhr  man  in  der  Grube  noch  den 
Salzsee  und  nahm  die  verschiedenen  Methoden  des  Salzabbaues  in 
Augenschein.  Nacli  Verlassen  der  Grube  wurden  die  aus  Krakau  hierher 
dirigierten  Wagen  bestiegeii  und  die  ganze  Gesellschaft  begab  sich 
tiber  Podgorze  nach  Krakau,  wobei  noch  bei  den  oberjurussischen  Ealk- 
steinbriichen  in  Podgorze  ein  kurzer  Hait  gemaclit  und  die  Lagerung 
und  die  Abbaumethode  besichtigt  wurde,  wobei  die  Reprâsentiinten 
der  Stadt  Podgorze,  der  Besitzerin  der  Briiclie,  als  Fiihrer  fungierten. 

Nach  Krakau  zuriickgekehrt,  teilte  sich  die  Gesellschaft.  Ein  Teil 
besuchte  unter  fachmânnischer  Fuhrung  des  Dr.  Muczkowski  und  des 
Akademikers  Lepszy  mehrere  hervorragende  Baudenkmâler  der  Stadt 
und  die  alte  Konigsburg  am  Wawel,  walirend  etwa  20  Kongressisten 
mit  Prof.  Szajnocha  einen  Wagenausflug  nach  Witkowice  —  etwa 
5  km  von  Krakau  entfernt  —  untemahmen,  uni  die  Aufljigerung  der 
oberen  Kreide  auf  dem  oberen  Jura  in  den  dortigen  ausgezeichneten 
Aufschlîissen  kennen  zu  lernen. 

Gegen  6  Uhr  abeuds  kanien  aile  Kongressisten  zu  einem  gemein- 
samen  Diner  im  Grand  Hôtel  zusammen,  mit  dem  auch  die  Exkursion 
III a  ihren  offiziellen  AbschluB  gefunden  hat. 

Abends  reiste  der  eine  Teil  der  Kongressisten  uni  8  Uhr  38  Min. 
nach  Borystaw,  der  andere  Teil  uni    1 1  Uhr  40  Min.  in  die  Tatra  ab. 


833 

XL  Bericht  ûber  die  ostgalizîsche  Exkursion  III  b  «). 

(II.  - 17.  August.) 
Von  Prof.  Dr.  L.  Szajnocha  (Krakau). 

Dièse  am  10.  August  um  8  Uhr  38  Min.  abends  von  Krakau  ab- 
gegangene  Exkursion  bestand  auBer  den  FUhrern  Prof.  Szajnocha, 
Oberbergrat  J.  Holobek,  Assistenten  Wdjcik  und  Georg  Smolenski 
aus  folgenden  13.  Teilnehmem:  Dr.  D.  Antoula  (Belgrad),  Prof. 
P.Vidal  de  la  Blache  (Paris),  Dr.  Max  Blanckenhorn  (Pankow), 
Bergingenieur  A.  Dziuk  Hannover),  Bergdirektor  P.  Oraessner 
(StaBfurt),  Bergingenieur  H.  G.  Graves  (London),  Dr.  A.  Heinier 
(Jonkoping),  Prof.  B.  Kotô  (Tokio),  A.  D.  Louis  (London),  Assessor 
Mentzel  (Bochum),  Dr.  A.  Plag  emann  (Hamburg),  Bergingenieur 
P.  Teodorow  (Sofia)  und  Prof.  Dr.  Sven  Tôrnquist  (Lund). 

Dank  dem  freundlichen  Entgegenkommen  des  k.  k.  Hofrates  und 
Direktors  der  k.  k.  Staatsbahnen  in  Krakau  Josef  Horoszkiewicz 
wurde  fiir  die  gauze  Dauer  der  Exkursion  den  Teilnehmern  ein  separater 
Wagen  IL  Klasse  zugewiesen,  in  dem  sich  die  Exkursionisten  wâhrend 
vieler  langer  Fahrten  hauslich  einrichten  und  einen  freien  gesellschaft- 
lichen  Verkehr  durch  fûnf  Tage  lang  unbehindert  unterhalten  konnten. 
Am  nachsten  Morgeu  (11.  August)  um  5  Uhr  20  Min.  frUh,  kam  die 
Gesellschaft  in  Boryslaw  an,  wo  sie  am  Bahnhofe  von  dem  Lokalkomitee 
unter  dem  Vorsitze  des  Direktors  Kasimir  G^siorowski  freundlichst 
empfangen  und  in  bereitgehaltenen  Wagen  nach  dem  Schulgebâude 
geleitet  wurde,  wo  ein  vorbereitetes  FrUhsttick  die  Gesellschaft  er- 
wartete.  Nach  einer  Stunde  begann  der  Rundgang  in  Boryslaw  mit 
einem  Besuche  der  Landesbohrmeisterschule,  wo  Oberbergrat  Holobek 
und  Dr.  Grzybowski  die  ausgestellten  Grubenpliine,  geologischen 
Karten  uml  Durchschnitte  erliiuterten. 

Dann  wurden  die  geologischen  Aufschlîisse  liings  des  Tysmienica- 
baches,  viele  Erdolgruben  und  Bohrungen  mit  verschiedenen  Bohr- 
sy  stem  en  (Insbesondere  der  Aktiengesellschaft  flir  Petroleumindustrie 
und  der  galizischen  Karpathen  Petroleumgesellschaft)  unter  der  freund- 
lichen FUhrung  der  betreifenden  Direktoren  und  schliefilich  sehr  in- 
téressante Versuche  mit  den  komprimiertenErdôlgasen  besichtigt,  welche, 
im  Interesse  der  Erdolindustrie  von  Dr.  Di^browski  unternommen, 
den  Kongressisten  eingehend  demonstriert  und  erlâutert  wurden.  Nach 
diesem  l)is  gegen  ein  llhr  dauernden  ungemein  lehrreichen  Rundgange 


')  Vgl.  die  detailliei'te  Beschreibung  dieser  Exkursion  durch  Bergassesuor 
Mentzel  in  Nr.  45  und  46  des  XXXIX.  Jahrganges  dcR  „ Gluck  auf.**  in  Rssen 
a.  d.  Ruhr. 

105 


834 

in  Boryslaw  wurde  ein  opulentes  —  von  dem  Lokalkomitee  darge- 
botenes  —  FriihstQck  eingenommen,  an  dem  die  meisten  in  Boryslaw 
wohnhaften  Bergbeaniten  und  Bergingenieure  teilnahmen.  —  Spâter 
teilte  sich  die  Gesellschaft  in  zwei  Gruppen  ;  die  eine  mit  Oberbergrat 
Holobek  fuhr  in  die  Erdwachsgrube  der  Galizischen  Kreditbank  in 
L.  unter  der  Fiihrung  der  Direktors  G^siorowski  ein,  die  andere 
mit  Prof.  Szajnocha  und  Dr.  Grzybowski  befuhr  die  Erdwachs- 
grube der  Aktiengesellschaft  ..Boryslaw"  unter  der  FUhrung  des  Direk- 
tors Bergrat  Kasimir  Szumski.  Am  Tage  wurden  dann  verschiedene 
Grubeneinrichtungen  und  Erdwachsschmelzen  eingehend  besichtigt. 
Spâter  kamen  die  beiden  Gruppen  bei  dem  von  dem  Lokalkomitee  gleich- 
falls  dargebotenen  glânzenden  Festessen  zusammen,  welches  aile  Kon- 
gressisten  und  fast  sâmtliche  Boryslawer  Bergbeamte  bis  zu  der  gegen 
7  Uhr  abends  erfolgten  Abfahrt  nach  Schodnica  vereinte  und  bei  dem 
in  deutscher,  schwedischer,  englischer  und  poliiischer  Sprache  dem 
Lokalkomitee  der  Dank  der  Kongressisten  fdr  das  Gebotene  ausgedriickt 
wurde.  Infolge  vorgerilckter  Abendzeit  konnten  auf  dem  Wege  von 
Boryslaw  nach  Schodnica  keine  Beobachtungen  mehr  gemacht  werden. 
Nachdem  die  Gesellschaft  in  den  ebenfalls  vom  Lokalkomitee  gUtigst 
besorgten  Wagen  nach  Schodnica  gelangt  war,  wurde  sie  im  Kasino- 
lokal  vom  Schodnicaer  Lokalkomitee  unter  dem  Vorsitze  des  Direktors 
Julian  Kapellner  herzlich  begrilBt  und  in  die  bereitstehenden  Nacht- 
quartiere  geleitet. 

Der  nâchste  Tag,  Mittwoch  der  12  ,  wurde  der  eingehenden  Be- 
sichtigung  der  Schodnicaer  Erdolgruben  gewidmet.  Vormittags  wurde 
der  westliche  Teil  des  Grubenterrains  begangen  und  die  Bohrungen, 
Pumpwerke  und  die  Werkstlitten  der  Galizischen  Sparkasse,  der  Aktien- 
gesellschaft ^Schodnica"  und  der  ^ Anglo-Galician  Oil  Company"  in 
Augenschein  genommen,  wobei  Dr.  J.  Grzybowski  nebst  den  ein- 
zelnen  Direktoren  und  Beamten  als  Filhrer  fungierte.  Die  „ Schodnicaer 
Aktiengesellschaft  filr  Petroleum  industrie"  lieC  dabei  in  zuvorkommender 
Weise  einen  speziell  filr  diesen  Zweck  gedruckten  und  mit  statistischen 
Daten  und  geologischen  Profilen  versehenen  kleinen  Fiihrer  Uber  Schod- 
nica unter  allen  Teilnehmern  verteilen.  Nach  einem  GabelfrUhstUcke 
besichtigte  man  ausgezeichnete  Aufschliisse  im  ostlichen  Grubenterrain 
und  liinf's  des  Horbvszczebaches.  Gei^en  i\  Uhr  versammelten  sich  aile 
Kon<îressisten  und  die  samtlichen  Bermntjenieure  der  Schodnicaer  Unter- 
nehmiingen  bei  einem  vom  Lokalkomitee  gustfreundlich  dargebotenen 
Diner.  Der  Dank  der  Kongressisten  wurde  dem  Komitee  durch  Prof. 
Vidal  de  la  B lâche  in  wârmster  Weise  ausgedriickt.  Gegen  5  Uhr 
abends  fiiliren  die  Teilnehmer  nach  Boryslaw  zurilck,  wo  sie  noch  am 
Balmliofe   von  vielen  Herren  aus  Boryslaw  und  Schodnica  wie  auch   von 


835 

dem  in  Boryslaw  verbleibenden  Oberbergrat  Holobek  und  Dr. 
Grzybowski  sich  verabschiedeten. 

Gegen  7  XJhr  abends  erfolgte  die  Abreise  mit  der  Bahn  Uber 
Drohobycz  nach  Stryj,  wo  in  reserviertem  Bahnlokal  ein  kurzes 
Souper  eingenommen  wurde,  und  dann  îiber  Stanislau  nach  Buczacz. 
Nach  einer  Bahnnachtfahrt  von  12  Stunden  traf  die  nunmehr  aus  16  Per- 
sonen  bestehende  Gesellschaft  um  6  Uhr  49  Min.  morgens  am  13.  August 
in  Buczacz  ein.  Nach  einem  kurzen  FrtlhstUcke  im  Bahnhofrestaurant 
begab  nian  sich  zu  den  durch  die  giitige  Vermittlung  des  k.  k.  Bezirks- 
hauptmannes  St.  Bodnar  aus  Czortkdw  hierher  bestellten  Wagen  und 
unter  der  freundlichen  Ftihrung  des  k.  k.  Konzipisten  Wladimir  R.  v. 
Gniewosz  wurde  eine  Rundfahrt  durch  die  so  malerisch  gelegene 
Stadt  Buczacz  untergenonimen,  wobei  niehrere  Kirchen  und  zwei 
Aufschlusse  in  den  devonischen  Sandsteinen  eingehend  besichtigt 
werden  konnten.  Die  Uber  40  km  lange  Wagenfahrt  von  Buczacz  nach 
Czortkdw  fiihrte  auf  der  Hohe  der  podolischen  Hochebene  aus  dem 
Gebiete  des  Strjpaflusses  in  das  Serethtnl,  wo  bei  Czortkdw  grofiartige 
Aufschlilsse  in  den  obersilurischen  und  miociinen  Schichten  vorhanden 
sind.  In  Czortkdw  wurden  die  Kongressisten  von  dem  Bezirksausschusse 
unter  dem  Vorsitze  des  Obmannstellvertreters  Alfred  D  o  s  c  h  o  t,  von  dem 
Gemeinderate  mit  dem  Biirgermeister  No  fi  und  vom  k.  k.  Bezirks- 
hauptmann  St.  Bodnar  erwartet  und  mit  einem  in  den  Riiumen  des 
Bezirksrates  arrrangierten  Festessen  freundlichst  empfangen.  Nach  dem- 
selben  besichtigte  die  Gesellschaft  die  Silur-  und  Miocanaufschltisse  in 
der  nachsten  Nahe  der  Stadt,  wobei  insbesondere  im  Silur  zahlreiche 
Fossilien  gesammelt  werden  konnten.  Abends  wurden  die  Teilnehmer 
gleichfalls  mit  einem  von  der  Stadtgemeinde  veranstalteten  Souper  be- 
wirtet.  Nachdem  indessen  durch  eine  Bergrutschung  eine  Betriebs- 
storung  auf  der  Lokalbahn  Czortkdw — Zaleszczyki  erfolgt  war,  muBte 
man  mittels  derselben  Wagen,  die  man  vorniittags  beniitzt  hatte,  die 
lange  und  ziemlich  ermiidende  Fahrt  nach  Zaleszczyki  bewerkstelligen, 
wo  die  Gesellschaft  erst  spiit  nach  Mitternacht  eintraf.  In  Zaleszczyki 
wurden  die  Kongressisten  dank  dem  gUtigen  Entgegenkommen  des 
Massevervvalters  Landesadvokaten  Dr.  Nathan  Loewenstein  und  des 
dortigen  Gilterdirektors  Bronislaw  R.  v.  Leszczyiiski  in  dem  der- 
zeit  leerstelienden  herrschaitlichen  Palais  fUr  zwei  Nachte  und  einen 
Tag  einquartiert,  wofiir  sie  wie  auch  fiir  das  ganze  Arrangement  der 
Unterkunft  und  fiir  die  freundliche  Beistellung  der  Wagen  den  beiden 
Herren  zu  ganz  besonderem  Danke  verpflichtet  wurden. 

Am  Vormittage  des  14.  August  wurden  die  imposanten  AufschlUsse 

an  dem  bukowinischen  Dniestrufer  bei  Kryszczatek  eingehend  studiert 

und  eine  Fufitour  bis  zur  St.  Johanneskapelle  unternommen,  in  deren 

105* 


836 

Nâhe  die  Lagerung  der  obersten  Silurschichten,  der  Passage  beds,  der 
miocânen  Leithakalke  und  des  miocânen  Gipses  mit  Toilster  Bequem- 
lickkeit  untersucht  werden  konnte. 

Nachmittags  fiihr  man  in  mehreren  Wagen  nach  der  zirka  12  km 
entfemten  und  am  Sereth  —  in  der  Nâhe  seiner  Mûndung  in  den 
DniestrfluQ  —  gelegenen  Ortschaft  Kasperowce,  wo  auBer  den  mittel- 
cretacischen,  hôchst  eigentUmlichen  Cidaritenschichten  die  beiden  so 
sehr  gewundenen  Tâler  des  DupafluBes  und  des  Dniestr  die  Âufinerk- 
samkeit  aller  Teilnehmer  in  hôchstem  MaBe  in  Ânsprucb  nahnien.  In 
Kasperowce  wurde  die  Qesellschaft  im  Auftrage  des  dortigen  Guts- 
besitzers  Georg  Grafen  Borkowski  von  dem  Âdministrator  mit  einer 
Jause  gastfreundlich  bewirtet.  Gegen  7  Uhr  abends  kehrte  man  nach 
ZaleF»zczyki  zuriick,  von  wo  am  nâchsten  Morgen  bereits  um  4^/2  Uhr 
frûh  die  Bahnfahrt  ûber  Eolomea  und  Delatju  nach  Jaremcze  im  Pnith- 
taie  angetreten  wurde.  Wâhrend  eines  kurzen  Aufenthaltes  in  Kolomea 
wurde  ein  Gabelfrtihstûck  eingenommen  und  mittags  kam  man  in 
Jaremcze  im  Karpathengebirge  an,  wo  zuerst  die  ganz  nahe  am  Bahnhof 
liegenden,  und  seit  vielen  Jahren  berilhmt  gewordenen  AufschlQsse  in 
den  vielfach  in  steilen  6âtteln  gefalteten  Hieroglyphenschichten  besucht 
wurden.  Die  k.  k.  Domânendirektion  in  Lemberg  lieB  hier  —  wie  auch 
in  Tartarow  -  speziell  fQr  dièse  KongreBexkursion  einen  breiten  Holz- 
steg  liber  den  PruthfluB  bauen,  um  die  am  gegenûberliegenden  rechten 
FluBufer  vorhandenen  Aufschlûsse  bequem  und  ge&hrlos  zugângiich  zu 
machen,  wofûr  aile  Teilnehmer  dem  k.  k.  Ackerbauministerium  in  Wien 
und  der  k.  k.  Domânendirektion  in  Lemberg  zu  ganz  besonderem  Danke 
verpflichtet  wurden. 

Nach  einem  im  Hôtel  Skrzynski  eingenommenen  Mittagsessen 
fuhren  die  Kongressisten  in  mehreren  bestellten  Wagen  auf  einer  herr- 
lichen  LandstraBe  tiber  Jamna  und  Mikuliczyn  lângs  des  PruthfluBes  nach 
Tartarow  bis  zu  dem  fûrstlich  Liechtensteinschen  Jagdhause«  wo  ein 
von  dem  fQrstlichen  Oberfôrster  Herm  W  i  n  t  e  r  zubereiteter  Imbifi  die 
Gesellschaft  erwartete.  Auf  dem  gegen  drei  Stunden  langen  Wege 
wurden  bei  prachtvollem  Wetter  die  Janinasandsteine  in  der  Nâhe  der 
BahnbrQcke  bei  Jaremcze.  die  Hieroglyphenschichten  bei  dem  Wasser- 
falle  des  Kapliwiecbaches  und  die  Menilitschiefer  bei  der  Kirche  in 
Tartarow  genau  untersucht  und  die  Lagerung  der  einzelnen  Schicht- 
komplexe  eingehend  besprochen.  Die  hohen  landschaftlichen  Schônheiten 
des  Prutthales  zwischen  Jaremcze  und  Tartarow  wurden  von  den  Mit- 
gliedem  vielfach  bewundert,  Vom  Jâgerhause  in  Tartarow  fuhr  man 
zum  dortigen  Bahnhof  und  trat  die  lange  Reise  ûber  Delatyn  und 
Stanislau  nach  Lemberg  an,  wo  die  Gesellschaft  —  nach  einem  ganz 
kurzen  Abendessen  in  Stanislau  —  erst  nach  Mittemacht  eintraf« 


837 

Am  Bahnhofe  in  Lemberg  erwartete  die  Ankommenden  das 
Lemberger  Lokalkomitee,  welches  die  Kongressisten  in  die  im  Hôtel 
George  bestellten  Quartiere  geleitete.  —  Sonntag,  den  16.  August  be~ 
suchten  die  Kongressisten  zuerst  das  graflich  Dzieduszy ckische 
naturhistorische  Muséum,  wobei  der  gegenwiirtige  FideikommiBbesitzer 
Graf  Thaddâus  Dzi eduszy cki,  die  Beamten  des  Muséums  und  das 
Lemberger  Lokalkomitee  unter  dem  Vorsitze  des  k.  k.  Hofrates  Dr.  Julian 
Niedzwiedzki  den  Gâsten  die  nôtigen  Aufklârungen  gUtigst  erteilten. 
Die  reichen  Schatze  dièses  Muséums  wurden  gebiihrend  bewundert  und 
der  gegenwartigen  Organisation  desselben  das  vollste  Lob  gespendet. 
Von  dort  begaben  sich  die  Kongressisten  zu  einem  Rundgange  durch 
die  Stadt  und  nach  der  Polytechnischen  Hochschule,  wo  Prof.  Dr. 
Julian  Niedzwiedzki  die  geologischen  und  mineralogischen  Kollek- 
tionen  daselbst  den  Besuchern  vorzeigte.  Die  ganze  Gesellscbaft  kam 
dann  um  2  Uhr  zu  einem  vom  Lemberger  Lokalkomitee  dargebotenen 
Déjeuner  im  Hôtel  George  zusammen,  bei  dem  mebrere  BegriiOungs-, 
Dank-  und  Abschiedsansprachen  gehalten  wurden.  Nach  demselben 
begaben  sich  die  Teilnebmer  auf  den  „Wysoki  Zamek**  um  von  dort 
eine  Rundsicht  auf  die  Umgebung  der  Stadt  zu  genieBen  und  die 
Lagerung  der  miocanen  Schichten  in  der  Nahe  unter  der  Fiihrung 
des  Schulrates  M.  Lomnicki  kennen  zu  lernen.  Leider  machte  ein 
plôtzlich  eingebrochenes  Gewitter  dièse  Exkursion  teilweise  unmoglich 
und  nur  ein  Teil  des  Exkursionsprogramms  konnte  ausgefQhrt  werden. 
Um  7  Uhr  abends  waren  aile  Kongressisten  von  dem  Majoratsherrn 
Grafen  Thaddâus  Dzieduszycki  zu  einem  Diner  in  den  Riiumen 
des  Adelskasinos  eingeladen,  bei  dem  dem  Gastgeber  von  allen  Seiten 
der  Dank  fûr  das  im  Muséum  Gebotene  und  fOr  seine  Gastfreundschaft 
ausgesprochen  wurde.  Zuletzt  begaben  sich  aile  Kongressisten  und  zahl- 
reiche  Lemberger  Naturhistoriker  in  das  grafl.  Dzieduszyckische  Palais 
auf  Einladung  der  Griifin  Viktorine  Dzieduszycka,  der  Witwe  nach 
dem  groBherzigen  Griinder  des  Muséums  Grafen  WladimirDzie du szycki, 
welche,  von  zahlreichen  Mitgliedera  ihrer  Familie  umgeben,  aile  Er- 
schienenen  freundlichst  begrtifite  und  gastlich  bewirtete. 

Mit  diesem  fiir  aile  Teilnehmer  in  angenehmster  und  dankbarer 
Erinnerung  verbliebenen  Abend  schlofi  der  offizielle  Teil  der  ost- 
galizischen  Exkursion.  Am  nachsten  Morgen,  17.  August,  verlieBen  die 
meisten  Kongressisten  die  Stadt  Lemberg,  um  sich  direkt  Uber  Krakau 
nach  Wien  zu  der  Erôflftiung  des  Kongresses  zu  begeben. 


838 

XII.  Bericht  ûber  die  Exkursion  III  c  in  die  Pieninische 
Klippenzone  und  in  das  Tatragebirge. 

(II.  — 17.  August.) 

Von  Prof.  V.  Uhlig  (Wien). 

Es  nalmien  an  dieser  Exkursion  teil  die  Herren:  A.  Aron 
(Paris),  A.  Baltzer  (Bern),  6.  Bohni  (Freiburg  i.  B.),  F.  Bartonec 
(Siersza),  J.  Cvijid  (Belgrad),  E.  Fraas  (Stuttgart),  C.  L.  Griesbach 
(London),  A.  Grund  (Wien),  F.  Jaccard  (Pully),  M.  Luge  on 
(Lausanne),  P.Lory  (Grenoble),  W.  Petrascheck  (Wien),  V.Popovici- 
Hatzeg  (Bukarest),  G.  Stefanescu  (Bukarest),  H.  S  tille  (Berlin), 
H.  Philip p  (Heidelberg),  A.  Schenk  (Halle),  M.  Miihlberg  (Basel), 
G.  Silberstein  (Berlin),  G.  Zlatarski  (Sofia.) 

Die  Teilnelinier  der  Exkursion  versammelten  sich  am  9.  und 
10.  August  in  Krakau,  bestiegen  am  10.  August  vor  Mitternacht  den 
Personenzug  nach  Neuinarkt  (Novytarg)  und  trafen  hier  am  11.  August 
6  Uhr  morgens  ein.  Nach  Einnahme  eines  FrlihstUcks  im  Hôtel  Herz 
in  Neumarkt  fuhren  wir  mit  Wagen  nach  Czorsztjn,  wo  die  Gesellschaft 
um  10  Uhr  vormittags  aniangte  und  voni  Gutsbesitzer  Herni  Stanislaw 
von  Drohojowski  in  freundiichster  Weise  begrliBt  wurde. 

In  Czorsztyn  begann  die  Begehung  im  Norden  der  SchloBklippen- 
gruppe  mit  der  Besichtigung  der  roten  Mergel  und  milrben  Sandsteine 
der  KlippenhUlle  und  der  nordlich  folgenden  Kalksandsteine  und  blauen 
Tone  der  ^nordlichen  Grenzzone".  Hierauf  wurde  die  SchloBklippen- 
gruppe  untersucht  und  sowohl  die  Schichtenreihe  von  den  Opalinus- 
schichten  bis  zum  Tithon,  wie  auch  der  charakteristische  Bau  der 
Klippen  der  versteinerungsreichen  Fazies  (sUdlich  fallende,  von  kleinen 
Blattverschiebungen  durchschnittene  Schuppen)  naher  verfolgt.  Man 
betracbtete  sodann  die  Puchovver  Mergel,  deren  Ahnlichkeit  nïit  den 
„ couches  rouges"  der  Freiburger  Alpen  betont  wurde,  und  die 
ammonitenreiche,  nordlich  einfallende  Klippe  am  Dunajec.  Herr  von 
Drohojowski  bot  hierauf  der  Gesellschaft  in  freundlicher  Weise  ein 
Déjeuner  au,  das  in  dem  SchloBchen  am  FuBe  der  Czorsztyner  Klippe 
eingenommen  wurde. 

Der  Nachmittag  des  11.  August  war  zunâchst  den  groBen  Hora- 
steinkalkklippen  sUdlich  von  Czorsztyn  gewidmet.  Wir  besichtigten 
zuerst  die  nôrdliche  dieser  Klippen,  zusammengesetzt  aus  Posidono- 
myenschiefer  und  aramonitenreichen  Hornsteinkalken.  Bei  Besichtigung 
der  sUdlichen  Hornsteinkalkklippe  am  Dunajec  wurde  festgestellt,  daB 
die  Hornsteinkalke  und  Hornsteine  steil  nordlich  cinfallen  und  von 
der  KlippenhUlle  scharf  gesondert  sind.  Letztere  zeigt  hier  nur  Spuren 


839 

von  roten  Mergeln  und  hat  einen  vorvviegend  sandigen  Flyschcharakter. 
Wie  frQher  wiederholt,  wurde  auch  bei  dieser  Begehung  hier  ein 
IiioceramenbruchstUck  aufgefunden.  Ferner  wurde  auf  die  grofie 
Mîichtigkeit  der  den  Sandsteinen  untergcordneten  Kongloiwerate  und 
Breccien  hingewiesen,  die  liauptsâchlich  aus  Fragmenten  von  grUnlichem 
Hornstein  und  grauem  Hornsteinkalk  besteben,  deiïselben  Gesteinen, 
aus  denen  die  groBe  Hornsteinkalkkiippe  sUdlich  davon  zusamnien- 
gesetzt  ist.  Ferner  wurde  die  hier  durchstreichende  sUdliche  Klippen- 
reihe  der  versteinerungsreichen  Fazies  bemerkt. 

Nach  5  TJhr  traten  wir  die  Wagenfahrt  nach  Bad  Szczawnica  an. 
Auf  der  Hôhe  von  Kluszkowce  konnten  noch  vor  Eintritt  der  Dâmmerung 
AndesitdurchbrUche  besichtigt  werden.  In  Bad  Szczawnica  (Szczawnica 
wyinia)  wurden  wir  von  dem  Kurdirektor  Herra  Félix  Wisniewski 
auf  das  freundlichste  empfangen  und  in  die  Wohnriiume  geleitet. 

Am  12.  August  begab  sich  die  Gesellschaft  um  7  Uhr  morgens 
in  Wagen  zum  Pienineneingange.  Hier  erwies  sich  der  scliône  AufschluB 
der  HQllschichten  in  Folge  einer  StraCenerweiterung  und  Anlage  eines 
groBen  Steinbruches  als  giinzlich  veriindert.  Hinter  der  in  Fig.  lO  des 
^Fuhrers"  (S.  29)  dargestellten  und  nunmehr  abgebrochenen  Sandstein- 
wand  (2)  im  Norden  des  Aufschlusses  kamen  koraplizierte  Faltungen 
zum  Vorschein.  Hierauf  wurde  der  Pieninendurchbruch  begangen  und 
erkannt.  dafl  die  Homsteinkalke  der  Pieninenklippe  im  allgemeinen  steil 
nôrdlich  einfallen  und  ausnalimslos  aus  der  Tiefe  hervorkommen.  In 
Huta  wurden  kalkigsandige  und  mergelige  Hiillschichten  mit  einzelnen 
Geschiebelagen  beobachtet. 

Nach  Einnahme  des  Déjeuners  in  Szmérdsonka  (KoronahegyfUrdô) 
wurde  mit  Wagen  nach  Haligdcz  aufgebrochen.  Hier  wurde  auf 
ungarischem  Boden  zuerst  die  SUdgrenze  der  Klippenzone  und  dann 
die  grofie  eocâne  Geschiebemasse  des  Aksamitka-Tokarnya-Zuges  unter- 
sucht.  Die  Exkursionsteilnehmer  iiberzeugten  sich  beim  Ûbersteigen  des 
Aksamitkazuges  nach  eingehender  Priifung,  daB  dieser  1  km  breite  und 
4  km  lange,  an  die  groBe  Trias-  und  Liasklippe  von  Haligdcz  angelehnte 
Bergzug  ausschlieBlich  aus  Kalk  und  Doloniitgeschieben  besteht.  In 
der  groBen  Geschiebemasse  wurde  eine  kleine,  bisher  unbekannte 
Triîiskalkklippo,  augenscheinlich  eine  Forisetzung  der  groBen  Haligoczer 
Triasklippe,  entdeckt,  ferner  wurde  erkannt,  daÛ  die  Geschiebebildung 
nach  Westen  hin  in  Alveolinenkalk  mit  Geschieben  von  Hornstein  und 
anderen  Felsarten  Ubergeht.  Vom  Aksamitkariicken  begab  sich  die 
Gesellschaft  Uber  rote  Mergel  und  Sîindsteine,  die  Fortsetzung  der 
Klippenhiille  von  Huta,  nach  Lesnitz  und  erreichte  bei  einbrechender 
Dâmmerung  den  Pieninendurchbruch.  Bereitstehende  Wagen  fUhrten 
die  Gesellschaft    nach   Szczawnica    wyinia,    wo    an    diesem  Abende    zu 


840 

Ehren  der  Exkursionsteilnehmer  eine  bengalische  Beleuchtung  stattfand 
und  von  der  Kurkapelle  sowie  von  den  Kurgâsten  polnische  National- 
lieder  zum  Vortrage  gebracht  wurden. 

Der  13.  August  ftlhrte  die  Exkursionsteilnehmer  nach  Ja  worki. 
Hier  wurde  zuerst  die  kleine  Tithonklippe  am  FluBufer,  hierauf  die 
groBe,  vom  Kamionkabache  durchschnittene  Klippe  von  Krinoidenkalk  und 
Czorszytyner  Kalk  besichtigt.  A  m  SUdrande  des  letzteren  wurde  eine 
kleine  Aufscbiebung  von  Czorsztyner  Kalk  festgestellt.  Auch  hier  lieB 
der  Bacheinschnitt  in  klarer  Weise  erkennen,  daB  die  Klippenkalke 
selbst  bei  ini  allgemeinen  flacher  Lagerung  aus  der  Tiefe  herauf- 
kommen.  Nach  Besichtigung  der  westlichen  Partie  der  Klippe  und 
der  daselbst  auftretenden  0/;rt//nM,s- Schichten  sowie  eines  Andesit- 
durchbruches  nahm  die  Gesellschaft  einen  ImbiB  im  Freien  ein  und 
begab  sich  sodann  zu  Wagen  liber  Szlachtowa  nach  Szczawnica  wy4nia. 
In  Szlachtowa  wurden  die  merkwUrdigen  Conglomérat-  und  Breccien- 
schichten  genauer  besichtigt,  die  bankweise  den  Hlillschichten  einge- 
lagert  sind  und  an  deren  Zusammensetzung  namentlich  rote  Hornsteine 
und  Kalke  Anteil  nehmen.  Uni  5  Uhr  nachmittags  wurden  in  Szczawnica 
wyÈnia  der  stark  zersetzte  Andesitdurchbruch  im  Bereiche  der  „ nord- 
lichen  Grenzzone"  oberhalb  der  Badeanhige  sowie  die  wichtigsten 
Mineralquellen  besichtigt.  Abends  wurden  die  Exkursionsteilnehmer 
durch  ein  von  der  k.  k.  Akademie  der  Wissenschaften  in  Krakau  als 
Eigenttimerin  von  Bad  Szczawnica  wyznia  dargebrachtes  Festmahl 
geehrt,  bei  welchem  Herr  Professor  Dr.  v.  K  o  s  t  a  n  e  c  k  i  als  Vertreter 
der  genannten  Akademie  in  iiberaus  liebenswurdiger  Weise  die  Honneurs 
machte. 

Am  nâchsten  Tage,  deni  14.  August,  wurde  die  Ubersiedelung 
nach  Zakopane  vollzogen.  Wir  begaben  uns  mit  Wagen  von  Szczawnica 
wyinia  iiber  Czorsztyn  nach  Novytarg  (Neumarkt),  nahmen  hier  das 
Déjeuner  ein  und  bestiegen  um  3  Uhr  nachmittags  den  uns  freundlichst 
zur  VerfQgung  gestellten  Salonwagen  der  Staatseisenbahn  nach 
Zakopane,  wo  wir  um  4  Uhr  nachmittags  eintrafen.  In  Zakopane  wurden 
die  Exkursionsteilnehmer  vom  Herrn  Grafen  Wladislaw  Z  a  m  o  y  s  k  i, 
den  Gutsherrn  von  Zakopane,  von  den  Vertretem  des  Towarzystwo 
tîitrzariskie  und  den  Lokalbehorden  auf  das  warmste  willkommen 
geheiBen.  Herr  Graf  Zamoyski  sorgte  dafUr,  daB  das  Reisegepack 
auf  seine  Besitzung  in  Kuinice  gebracht  wurde  und  lud  in  Betâtigung 
einer  wahrhaft  filrstlichen  Gastfreundschaft  saratliche  Exkursions- 
teilnehmer wiihrend  der  ganzen  Dauer  der  Exkursion  in  der  Tatra 
zu  sich  zu  Gaste  ein. 

Der  zur  Neige  gehende  Nachmittag  wurde  zur  Besichtigung  des 
Tatramuseums   in    Zakopane,    der    originellen    Villenanlage    und    eines 


841 

Aufschlusses  der  flach  lagemden  schwarzen  Alttertiârschiefer  am  Dunajec- 
ufer  verwendet.  Ein  vom  Tatravereine  (Towarzysto  tatrzaiiskie)  freund- 
lichst  angebotenes  Festmahl  im  Kurkasino  von  Zakopane  beschloB 
diesen  Tag. 

Der  15.  August  wurde  programmgemâfi  der  Exkursion  zum 
Przelçcz  lilijowe  (LilienpaB)  gewidmet.  Wir  beobachteten  am  Hinwege 
die  subtatrisclie  Schicbtenfolge  des  Triasdolomits,  des  Keupers,  der 
Kossener  und  Grestener  Schichten  und  ihr  Lagerungsverhâltnis,  ferner 
wurden  die  Werfener  Scbiefer  untersucht  und  die  Aufschiebung  der 
subtatrischen  Schicbtenfolge  an  die  hochtatrische  an  der  Hauptttber- 
schiebungsflâcbe  beobachtet.  Sodann  wurden  die  hochtatrischen  Kalke 
und  ihre  Auflagerung  auf  rotem  Triasschiefer,  Permquarzit  und  Granit 
beobachtet.  In  das  Suchawodatal  abgestiegen,  erkannte  man  unter 
dem  Morânengeschiebe  hochtatrische  Kalke  und  untersuchte  am  Nach- 
mittage  die  Schicbtenfolge  und  die  Lagerungsverhâltnisse  am  Przelçcz 
lilijowe.  Vom  Pafl  sah  man  bei  stUrmischera,  aber  genUgend  klarem 
VVetter  die  Sedimentarzone  des  Tychatales  und  die  schone  Kniefalte 
der  Tomanowa.  Der  Abstieg  nach  Kuznice  erfolgte  durch  das  Gorycz- 
kowatal. 

Am  16.  August  sollten  programmgemâB  die  Czerwone  wierchy 
besucht  werden.  Schlechtes  Wetter  zwang  zur  Umkehr.  Es  wurde  der 
durch  Denudation  zwischen  dem  Kasperowa-  und  Goryczkowatale  iso- 
lierte  kleine  Pfeiler  des  Giewv^ntzuges  untersucht  und  eine  kleine  Partie 
von  Oberkreide  am  hochtatrischen  Kalkstein  erkannt.  Nach  Einnahme 
eines  Imbisses  begaben  sich  die  Exkursionsteilnehmer  zu  Wagen  in 
das  Koscieliskotal,  wo  bei  groBtenteils  regnerischem  Wetter  die  Nummu- 
litenkalke  und  die  machtigeu  eocânen  Strandconglomerate  des  AuBen- 
randes.  ferner  die  subtatrischen  Crinoidenkalke  und  Fleckenmergel  und 
die  hochtatrischen  Kalke  bis  zum  Zuge  des  Pisanaquarzits  besichtigt 
wurden.  In  Koscielisko  wurde  das  Diner  eingenommen,  worauf  die 
RQckfahrt  nach  Zakopane  erfolgte. 

Die  Aufhellung  des  Wetters  am  17.  August  ermoglichte  die 
AusfUhrung  der  interessanten  Exkursion  in  die  Czerwone  wierchy. 
Die  Exkursion  verlief  im  allgemeinen  programmgemâB.  Der  Umstand 
aber,  daB  einzelne  Exkursionsmitglieder  eigene  Wege  gingen,  ver- 
hinderte  deii  Exkursionsleiter,  die  wichtigen  Aufschliisse  des  Czerwony 
zleb  allen  Exkursioiisteilnehmern  zu  zeigen.  Der  Abstieg  wurde  Uber 
die  Alpe  Tomanowa  in  das  Koscielisker  Tal  ausgefiihrt.  Von  hier 
wurden  bereitstehende   Wagen  nach  Kuznice  bentitzt. 

Am  18.  August  erfolgte  die  Abreise  nach  Wien.  Ankunft  in  Wien, 
Nordbahnhof,  9  Uhr  40  Min.  abends. 

106 


842 

XIII.  Bericht  ûber  die  Exkursion  (IV)  in  die  Umgebung  von 

Salzburg. 

(4.-7.  August.) 
Von  Prof.  E.  Fngger  (Salzburg.. 

Teilnehmer :  L.  Chalikiopoulos  (Kairo),  C.  Âguilera 
(Mexiko),  von  K  o  e  n  e  n  (Qôttingen),  Graf  Matuschka  (Berlin), 
E.  SchUtze  (Stuttgart). 

Am  4.  August  abends  trafen  sich  die  KongreBteilnehmer  im 
Restaurant  des  stâdtisclien  Eurhauses  zu  Salzburg  und  wurden  daselbst 
von  Prof.  E.  Fugger  und  einer  Anzahl  einheimischer  Fachgenossen 
begrttflt. 

Der  Morgen  des  5.  August  brachte  die  Exkursionsteilnehmer  zu 
Wagen  nach  FUrstenbrunn  am  FuBe  des  Untersberges.  N^achdem  Lier 
die  Nierentaler  Schichten  besichtigt  worden  waren,  welche  an  dieser 
Stelle  das  umnittelbare  Hangende  des  Untersbergmarmors  bilden,  stieg 
man  zur  Fiirstenquelle  auf,  welche  aus  dem  Dachsteinkalk  entspringt 
und  die  Stadt  Salzburg  mit  Trinkwasser  versieht.  Nach  Durch- 
wanderung  der  neuen  May r-Melnliofschen  Marmorbrllche  begab 
man  sich  auf  einem  neuen,  eigens  fîir  dièse  Exkursion  von  der  Guts- 
vervvaltung  hergestellten  Wege  Uber  Tithonkalk  zu  den  Hierlatzschichten 
des  Brunntales  und  von  da  herab  zu  den  alten  MarniorbrUchen  der 
Firnia  Kiefer.  Bei  dem  Veitlbruche  wurden  die  Glanecker  Schichten, 
am  Hasenberge  die  jUngeren  Xummulitenschichten  und  im  Ueindl- 
bruebe  die  neuen  Bauten  der  Ma yr-Melnhofschen  Gut«verwaltung 
in  Augenschein  genommen.  Nach  einem  hier  von  der  Verwaltung  ge- 
gebenen  Friihstiicke  wurde  noch  die  bertihmte  Gosaulokalitiit  Wolf- 
schwang  mit  ihren  Spharuliten  und  Hippuriten  besucht  und  daim  die 
Exkursion  in  Groûgmain  beschlosseu.  Die  llUckfahrt  nach  Salzburg 
geschah  mittels  Eisenbahn  von   Keichenhall  ab. 

FUr  den  Vormittag  des  6.  August  war  eine  Fahrt  auf  den  Gaisberg 
und  der  Besuch  des  Glasenbaches  projektiert  gewesen.  Da  jedoch  die 
Witterung  uiigiinstig  war,  entfiel  die  Gaisbergfahrt  und  wurden  statt 
derselben  einige  Stundeii  dem  Besuche  der  mineralogisch-geologischen 
Abteilung  des  stildtischen  Muséums  gewidmet.  Nacbdem  es  zu  regnen 
autgehurt  batte,  wurde  nachmittags  ein  Ausflug  in  den  Ghisenbach- 
graben  mit  seiiien  intéressante!!  Liasaufschltissen  unternommen. 

Der  Himmel  batte  sich  wieder  voUkommen  aufgehellt  und  so  tuhr 
die  Gesellschalt  programingemaB  am  Morgen  des  7.  August  auf  einem 
von  der  k.  k.  Landesregierung  giitigst  zur  VerfUgung  gestellten  Schitfe 
nach  Muntigl,  wo  die  Flyschsteinbrilclie  eingehend  besichtigt  wurden. 


843 

Der  nâchste  Eisenbahnzug  brachte  dann  die  Geologen  nach  Weitwôrth, 
von  wo  man  nach  kurzer  Wanderung  die  Steinbriiche  von  St.  Pankraz 
—  altère  Nummulitenschichten  —  erreichte.  Nuu  wurde  die  Hohe  des 
Haunsbergea  erstiegen  ;  ein  prachtiger  Ausblick  auf  Gebirge  und  Ebene 
lohnte  reicblich  die  geringe  MUhe  des  Aufstieges.  Der  Abstieg  geschah 
an  der  Ostseite  des  Berges  Uber  die  Nierentaler  und  Nummuliten- 
schichten des  Teufelsgrabens  nach  Seeham.  Hier  wurde  das  Mittagsmahl 
eingenommen,  dann  die  Fahrt  zu  Wagen  nach  Mattsee  zu  den  dortigen 
Nummulitenschichten  und  von  da  nach  Seekirchen  fortgesetzt,  von  wo 
der  Eisenbahnzug  die  Exkursionsteilnehmer  wieder  nach  Salzburg 
zurûckbrachte. 

AuPer  den  Eongressisten  beteiligten  sich  an  diesen  Exkursionen 
stets  mehrere  einheimische  Fachgenossen. 


XIV.  Bericht  îiber  die  Exkursion  (IV)  nach  Adnet  und  auf 

den  Schafberg. 

(8.— 10.  August.) 

Von  Prof.  F.  Wahner  (Prag). 

8.  August  (yierter  Tag  der  Exkursion  lY). 

Adnet   und   Pafi   Lue  g. 

Am  Morgen  des  8.  August  fuhren  die  Exkursionsteilnehmer  mît 
der  Bahn  nach  Hallein,  von  hier  zu  Wagen  auf  der  neuen  StraBe  durch 
den  „Strub"  (Erosionsschlucht  der  Ahn,  welche  den  Zug  der  Ober- 
almer  Schichten  des  Riedis  durchbricht)  nach  Adnet,  wo  zuerst  der 
im  Kirchenbruch  aufgeschlossene  rhîitische  Korallenkalk  besichtigt 
wurde.  Sodann  fuhr  man  zum  Dumbergerbruch,  der  in  einer  ziemlich 
voUstiindigen  liasischen  Schichtenreihe  angelegt  ist,  besah  flilichtig  noch 
zwei  andere  ahnliche  Steinbriiche,  ging  zum  SchnoUbruch  und  von  hier 
auf  die  Hohe  des  Kirchholz,  wo  der  ini  Riff kalk  liegende  Urbanobruch, 
der  die  aufgelagerten  Liaskalke  durchsetzende  Lienbacherbruch  und 
die  Tropfbriiche  besucht  wurden.  Gegen  Mittag  wurde  die  RUckfahrt 
nach  Hallein  angetreten. 

Nachmittag  fuhren  die  Teilnehmer  mit  der  Bahn  nach  Golling 
und  zu  Wagen  in  den  PaB  Lueg.  Die  Erosionsschlucht  der  Salzach- 
ôfen  wurde  eingehend  besichtigt,  wobei  u.  a.  Gelegenheit  war,  an 
einem  groBen  Block  von  Dachsteinkalk  zahlreiche  schône  Durchschnitte 
der  ^Dachsteinbivalve"  zu  sehen.  Von  der  Kapelle  Maria-Brunneck 
wurde  die  Weiterfahrt  durch  den  EngpaB  angetreten,  zunachst  wie 
bisher  durch  die  regehnaBig   gebankten   Dachsteinkalke    des   Tânnen- 

106* 


844 

und  Hagengebirges,  worauf  man  sich  bei  Stegenwald  dem  prâchtig 
beleuchteten  KorallenriflTkalke  des  stidiichen  Abschnittes  des  Tânnen- 
gebirges  nâherte,  der  sich  von  dem  liegenden  Wettersteindolorait 
(„Ramsaudolomit")  gut  abhob.  Von  der  Haltestelle  Sulzau  brachte  die 
Eisenbahn  die  Gesellschaft  gegen  Abend  nach  Salzburg  zurtick. 

Mit  diesem  Ausfluge,  an  dem  von  Salzburgern  aufier  Herrn  Prof. 
Fugger  auch  die  Herren  Apotheker  v.  Angermey  er  und  Direktor 
B  e  u  e  r  l  e  i  D  teilgenomraen  hatten,  schlossen  die  Salzburger  Exkursions- 
tage.  Die  beiden  erstgenannten  Herren  machten  der  Gesellschaft  das 
Vergniigeu,  sie  noch  auf  den  Schafberg  zu  geleiten.  Dagegen  wurde 
allgemein  bedauert,  daB  Herr  Geheimrat  v.  Koenen  durch  ein  Fufi- 
leiden  genôtigt  war,  sich  Schonung  aufzuerlegen  und  von  der  folgenden 
Exkursion  fernzubleiben. 

9.  a.  10.  Aagnst   (funfler  und  sechster  Tag  der  Exkursion  lY). 

Schafberg  (1780  m). 

A  m  9.  August  frllh  wurde  mit  der  Salzkammergut-Lokalbahn  an 
den  Abersee  zur  Haltstelle  Billroth  gefahren,  in  den  daselbst  ange- 
schnittenen  Gosaubildungen  gesammelt,  hierauf  an  das  Seeufer  gegangen, 
wo  die  schôn  aufgeschlossenen  Rudistenbânke  besichtigt  wurden.  Von 
St.  Gilgen  fuhr  man  mit  Dampfschiff  nach  St.  Wolfgang,  von  hier 
mit  der  Zabnradbahn  sogleich  auf  den  Gipfel  des  Schafberges,  der 
mittags  erreicht  wurde  und  eine  umfassende  reine  Aussicht  gewâhrte. 
Nachmittags  wurde  zuerst  einige  Zeit  verwendet,  um  aus  den  hellen 
Gipfelkalken  zahh-eiche  Hierlatz-Brachiopoden  zu  gewinnen.  Die  ilbrigen 
Stunden  wurden  zu  dem  landschaftlich  lohnenden  und  geologisch  lehr- 
reichen  Rundgange  um  den  Gipfel  Uber  den  MUnichsee,  Grtinsee  und 
Suèflensee  verwendet.  Ein  am  spaten  Abend  ausbrechendes  Gewitter 
traf  die  Teiluehmer  schon  wohlgeborgen  und  in  frôhlicher  Vereinigung 
im  Hôtel   ,Schafbergspitze". 

Der  unfreundliche  Morgen  des  10.  August  bot  Veranlassung,  den 
Abstieg  Uber  die  Eisenau  aufzugeben.  Bei  gutem  Wetter  ging  jedoch 
die  Gesellschaft  zur  Schafbergalm  herab,  wo  man  hauptsâchlich  die 
Spongienkalke  und  ihre  Auflagerung  auf  den  Gipfelkalken  kennen 
lernte.  Erst  als  man  hier  die  Talfahrt  mit  der  Zabnradbahn  antrat, 
begann  es  zu  regnen.  Obgleicb  nun  der  Regen  anhielt,  konnte  er 
nicht  mehr  viel  verderben.  Den  Mittag  und  einige  Nachmittagstunden 

^)  Die  Direktion  der  Salzkammergut-Lokalbahn,  welche  dem  Exkursions- 
leiter  schon  fur  die  vorbereitenden  Arbeiten  weitgehendes  Ëntgegenkominen 
bewiesen  hatte,  bewilligte  in  dankenswerter  Weise  den  Teilnehmern  fur  die 
Strecke  Salzburg— lechl  und  die  Schafbergbahn  namhafte  Fâbrpreiserm&Oigung. 


845 

brachte  man  in  St.  Wolfgang  zu.  Es  folgte  die  Bahnfahrt  tiber  Ischl  ^) 
nach  Hallstatt,  wo  die  Teilnehmer  wieder  mit  Herrn  Geheimrat 
V.  Ko  en  en  zusammentrafen,  und  wo  sodann  Herr  Kustos  Kittl  die 
FUhrung  tibemahm. 


XV.  Bericht  ûber  die  Exkursion  (IV)  in  das  Salzkammergut. 

(II.— 17.  August.) 

Von  Kustos  E.  Kittl  (Wien). 

Âm  Abend  des  10.  Augil8t  trafen  fUnf  Exkursionsteilnehmer: 
Direktor  J.  Aguilera  (Mexiko),  L.  Chalikiopulos  (Kairo),  Geh. 
Bergrat  A.  v.  Ko  en  en  (Gôttingen),  Dr.  Graf  F.  Matuschka  (Berlin), 
Dr.  E.  SchUtze  (Stuttgart)  unter  der  FUhrung  Prof.  Dr.  F.  Wiihners 
im  Hôtel  Kainz  in  Hallstatt  ein,  wo  der  Berichterstatter  die  Leitung 
der  Exkursion  tibemahm;  den  obgenannten  Heiren  schlossen  sich  fUr 
einige  Tage  die  Herren  Prof.  E.  Haug  (Paris),  Dr.  Farvager  (Aussee) 
und  F.  Pauly  (Wien)  an. 

Am  II.  August  (1.  Exkursionstag)  besuchte  man  die  Umgebung 
von  Ischl. 

Der  kleine  Aufbruch  der  unteren  Trias  in  Kaltenbach 
bot  neben  Werfener  Schiefer  und  Rauchwacken  insbesondere  die 
schwarzen  Reichenhaller  Kalke  dar,  in  welchen  auch  Fossilien  (Pelecy- 
poden)  gefunden  wurden. 

Es  folgte  die  Besichtigung  der  Titlio  nk  al  ke  des  K  al  v  arien- 
berge  s,  welcher  zwar  zahlreiche  Fossildurchschnitte  zeigte,  jedoch 
keinerlei  neue  Funde  darbot. 

Nach  einem  Besuche  des  N  e  o  c  o  m  -  Aufscblusses  am  R  e  1 1  e  n- 
bache  wurde  das  Profil  des  Siriuskogels  durchgenommen,  wo 
in  den  grauen  Hallstâtter  Kalken  befriedigende  Fossilfunde  gemacht 
wurden. 

Nachmittags  statteten  die  Exkursionsteilnehmer  zuerst  dem 
Neo  com-Vorkommen  von  Perneck  einen  Besuch  ab.  Hier  wurden 
dieselbeu  von  den  Beamten  der  Ischler  k.  k.  Salinenverwaltung,  und 
zwar  den  Herren  Oberbergrat  K.  Schedl  und  Bergverwalter  K.  Bret- 
schneider  an  der  Spitze,  festlich  empfangen,  zunachst  in  die  Mark- 
scheiderei  geleitet,  wo  Herr  Oberbergrat  Schedl  die  Verhaltnisse 
des  Ischler  Salzvorkonimens  erliiuterte  und  die  Teilnehmer  sodann  zu 
einem  Neocomaufsclilusse  neben  der  Schmiede  geleitete. 

Die  Fossilfiihrung  zeigte  sich  hier  reichlich,  jedoch  war  es  nicht 
môglich,  aile  Funde  mitzunehmen,  weshalb  sich  die  Salinenverwaltung 


hapelle  Âufstellung  genommen  hatte,  um  den  EzkursionsteilnehmerD 
wiihrend  des  opulenten  Imbisses  aufzuspielen.  Herr  Bergrat  v,  Kirn- 
bauer  toastete  hier  auf  den  obersten  Bergherrn  Se.  Majest&t  den 
Kaiser,  Kustos  E.  Kittl  auf  die  Herren  der  Salinenverwaltung,  Graf 
Matuschka  auf  Hall statt,  Dr.  SchQtze  auf  den  Bergbau,  Oberberg- 
Terwalter  Blascbke  fiuf  die  Verbindung  von  Géologie  und  Bergbau 
usw.  Am  Abend  desselben  Tages  uocb  verlieCen  die  EzkursioosteiU 
nebmer  Hallstatt,  um  sicb  iiach  Aussee  zu  begebeit,  wo  im  Hôtel 
„7.mii  Kaiser  von  Osterreich"  Quartier  filr  dia  letzten  Tage  der  Ex- 
kursioM  genommen  wurde. 

Am  (5.  August  (5.  Exkursionstag)  folgte  dem  Programm  ent- 
sprechend  der  Besucb  des  Feuerkogels  von  Kainisch  aus.  Die 
uiisichere  Witterung  gesfattete  nur  die  Untersucbung  der  fossilfQhrenden 
kamischen  Kalke  (Aono/f^es-Schichten)  des  Feuerkugels.  AuBer  den 
Arten  der  hinreicliend  bekannten  Fauna  gelang  es  hier  dem  Herrn 
Dr,  SchUtze  sowie  dem  Berichterstatter,  je  ein  Fragment  von 
Asteroconites  zu  entdecken,  welche  Gattuug  bisher  nur  aus  den  nach 
Mojsisovics  unternorischen  Kalken  der  Karawanken  bekannt  war, 
wo  sie  von  F.  Teller  aufgefunden  wurde.  Herrn  Dr.  SchUtzes 
Exemplar  stanimt  nus  dev  Bank  mit  Daonella  styriaca,  das  andere  aus 
dem  roten  Cephalopodenkalke.  Der  sehr  lohnende  Ausblick  voni  Feuer- 
kogel  aus  war  insbesondere  gegen  das  Tote  Gebîrge  bin  sehr  instruktiv, 
gegen  den  Dachstein  zu  aber  meîst  durcb  Gewolke  vcrdeckt, 

Der  Abstieg  von  der  benacbbarten  Langmoosalpe  erfolgte  nach 
Gscbwendt,  von  wo  uns  die  RUckkehr  nach  Aussee  per  Wagen  bewerk- 
stelligt  wurde. 

Am  16.  August  (6.  Exkursionstag)  wurde  die  Tour  auf  die  Vorder- 

sandlingalpe  und  auf  die  Fischerwiese  ausgef'Ohrt,  welcbe  von  der 
Witterung  recht  begUnstigt  ward.  Es  konuten  mehrere  Aufecbltlsse  bei 
der  Vordersandlingalpe,  so  iu  den  unterkaniischeu  Aonoidesscbicliten 
und  in  den  oberkaniiscben  SubbuUntusschîcliteu  untersucht  und  der 
kleine  Aufi>rucb  der  untereii  Trias  uuchst  den  AlpenhUtten  mît  den 
Werf'eiier  Scliiefern  und  dem  Dolomit  gezeigt  werden.  An  den  beiden 
Stellen  in  den  HiilUtiitter  Kulken  kouuten  Fossilfunde  gemacht  werden; 
insbesondere  die  Subbullatu.sschichten  erwiesen  sich  ergiebig,  Der 
Besnch  der  oberkaniisclien  Kalke  bot  dîe  tn  diesem  Fitlle  vielleicht  niclit 
gaiiz  willkommene  Gelegenlieit  einer  kurzen  Wanderung  Uber  eines 
der  dortigen  Karrenfeider. 

Sebr  lolmend  war  liîer  der  Anblick  des  Hoben  Sandling  mit  seinen 
ausgedehnten  GoriSllIialden  am  Fufle  der  Steilwiinde.  An  einer  Stelle 
untersucbte  man  die  Basis  des  Berges,  wo  sîcb  Oberalmschichten  zeigten, 


849 

in  welchea  der  Exkursionsleiter  ein  Fragment  eines  Perisphincten, 
Herr  Dr.  S  c  h  ti  t  z  e  ein  solches  eines  Aptychus  entdeckte,  welche  Funde 
trotz  ihrer  Mangelhaftigkeit  bei  der  Seltenheit  der  Fossilien  an  dieser 
Stelle  nicht  unwiclitig  erscheinen. 

Der  Abstieg  wurde  îiber  den  alten  Weg  genommen,  der  gegen 
den  Bauernhof  Waldhauser  ftihrt  und  hier  ein  AufschluB  in  den  Choristo- 
cerasmergeln  besichtigt.  Ein  âhnlicher  fand  sich  dann  im  ostlichen  Teile 
der  Fischerwiese,  woselbst  die  korallenfUhrenden  Mergel  ausgebeutet 
wurden.  Hier  fand  Herr  Dr.  S  ch  ti  t  z  e  ein  Fragment  eines  Di brandi iaten- 
rostrums,  welches  er  mit  Rticksicht  auf  die  radialfasrige  Struktur  als 
Bdemnites  ansprach,  wâhrend  âhnliche  Funde  bisher  als  Atractites  an- 
gefUhrt  erscheinen. 

Den  17.  August  (7.  Exkursionstag)  widmeten  die  Exkursionsteil- 
nehmer  dem  Ausseer  Salzberg,  woselbst  die  6 r u b e n  besucht  und 
sodann  die  Triaskalke  an  drei  fossilfdhrenden  Lokalitâten  (Stein- 
berg,  Breunig  und  Moosberg)  besichtigt  wurden. 

Die  Lagerung  des  Haselgebirges  und  dessen  Verhâltnis  zu  den 
Hangendschichten  interessierten  die  Teilnehmer  in  besonderem  Mafie, 

Von  der  k.  k.  Salin enverwaltung  intervenierte  hier  Herr  Oberbergrat 
A.  Schernthanner,  der  in  liebenswtirdiger  Weise  fUr  die  Ftihrung 
durch  Herrn  Adjunkten  Rudolf  6  u  m  p  e  1  und  Bewirtung  vorgesorgt  hatte. 

Wie  aus  dem  vorstehenden  Berichte  hervorgeht,  haben  die  Ex- 
kursionsteilnehraer  den  Salzbergbauen  ein  Interesse  entgegengebracht, 
welches  dieselben  sicherlich  verdienen  ;  es  darf  das  wohl  als  eine  Auf- 
munterung  zur  erneuten  geologischen  Untersuchung  dieser  Salzlager- 
statten  betrachtet  werden.  In  dieser  Hinsicht  ist  aber  auch  schon  von 
den  im  Gange  befindlichen  neuen  Aufschlufiarbeiten  (ErbstoUen  bei 
Laufen  und  Schurf  am  Lauterbache  bei  Hallstatt)  einiges  zu  erwarten 
und  zum  Teil  schon  erzielt  worden. 


XVI.  Bericht  ûber  eine  (inoffizielle)  Exkursion  nach  Ober- 

steiermark. 

(17.,  18.  und  21.  August.) 

Von  Prof.  K.  Redlich  (Leoben). 

Obwohl  die  offiziellen  Exkursionen  nach  Steiermark  infolge  Mangels 

an  Teilnehmern   abgesagt    worden   waren,    fiihrte  der  Berichterstatter, 

einer  Bitte  des  Herrn  Geheimrates  v.  Groth  folgend,  vor  dem  KongreB 

am  17.  und  18.  August  mehrere  Kongressisten   auf  den  Erzberg  und 

in   das  Peridotitgebiet   von  Kraubath.   Wâhrend    des  Kongresses   ver- 

107 


850 

anstaltete  er,  «abermals  einem  Ersuchen  des  Herrn  GeheiniraUs  v.  Gr  o  th 
nachkomniend,  eine  im  offiziellen  Reiseprogramm  nicht  vorgesehene 
Exkursion  zu  den  Magnesitwerken  der  Veitsch.  Durch  das  liebeiis- 
wtirdige  Entgegenkommen  des  Herrn  Direktors  Bell  standen  am 
21.  August  in  der  Siidb ah n station  Mitterdorf  Wagen  zur  VerfQgung, 
welche  die  dreifiig  Teilnehnier  zu  dem  beilaufig  eine  Stunde  entfernten 
Werke  in  der  Veitsch  brachten.  Da  eine  Beschreibung  der  Veitsch  im 
Fiihrer  fUr  die  geologischen  Exkursionen  des  IX.  Internationalen  Geo- 
logen-Kongresses  fehlt,  soU  sie  hier  mit  wenigen  Worten  nachgetragen 
werden. 

In  den  steirischen  Alpen  im  Veitschbachtale,  zirka  5  km  nôrdlich 
von  der  Station  der  ôsterreichischen  Siidbahn  Mitterdorf  (Milrztal) 
entfernt,  ist  664  m  ûber  dem  Meeresspiegel  das  Dorf  Veitsch  gelegen. 

Zwei  Kilometer  weiter  nôrdlich  befinden  sich  die  Anlagen  der 
seitens  der  Firma  Karl  Spater  im  Jahre  1881  begriindeten  Veitscher 
Magnesitwerke,  jetzt  Aktieugesellschaft,  in  710  m  Hohe  ^).  Seitlich 
werden  die  Werke  von  zwei  zirka  1000  m  holien  Bergen  eingeschlossen, 
welche  in  einem  von  0  nach  W  streichenden  Carbonzuge  machtige 
Ablagerungen  kristalliuischen  Magnesits  in  gleichmâUiger  Zusammen- 
setzung  bergen.  Das  Hauptvorkommen  liegt  am  Sattlerkogel  und  zeigt 
hier  eine  Lângenausdehnung  von  850  m  bei  einer  Machtigkeit  von 
350  m.  Der  Magnesit  wird  wegen  der  pinolienartigen  Form  seiner 
einzelnen  Mineralelemente  Pinolith  genannt.  Er  enthâlt  bei  einem 
geringen  Calcium-,  Aluminium-  und  Kieselsâuregehalt  neben  Magnésium 
als  wichtigsten  Bestandteil  Eisenoxyd,  und  zwar  gerade  in  einem  Mengen- 
verhâltnisse,  welches  eingehalten  sein  muB,  wenn  einerseits  das  Material 
voile  Feuerfestigkeit  besitzen  soll,  anderseits  in  hoher  Temperatur 
auch  denjenigen  Grad  von  Sinterung  erleiden  soll,  der  fUr  Zusammen- 
hang  und  Formengebung  erforderlich  ist.  Weder  die  vorhandene  Kiesel- 
sâure  noch  der  geringe  Calcium-  und  Tonerdegehalt  haben  einen 
Einflufi  auf  die  Feuerbestândigkeit  des  Materials. 

Der  gebrannte  Magnesit  hat  im  Durchschnitte  folgende  Zusammen- 
setzung  : 

Magnesiumoxyd 88*22 

Calciumoxyd 0*87 

Manganoxydul 0*59 

Eisenoxjd 7*07 

Aluminiumoxyd 0*86 

Kieselsâure 2*35 


^)  Veitscher  Magnesitwerke,  A. -G.,    1900.   Broschiire  fîir  die  Poriser  Welt- 
ausstelluDg  1901. 


851 

Der  Magnesit  verdankt  seine  Entstehung  einer  Métamorphose, 
welche  den  urspriiuglichen  Kalk  teils  voUstândig  verdrângt,  teils  in 
Dolomit  umgewandelt  hat,  den  wir  in  Form  von  verschieden  groBen 
Brocken  in  der  Lagerstâtte  antrefFen  ^). 

Das  Minerai  wird  tagbaumâûig  in  neun  Etagen  abgebaut  und  zur 
Weiterverarbeitung  veiniittels  Bremsbergen  den  Werken  zugeftihrt.  In  21 
Kalzinierofen  mit  einer  Leistungsfâhigkeit  vonjâhrlich  71.855  Tonnen  wird 
der  RohstofF  unter  sehr  hoher  Teniperatur  gesintert  ;  ausgebreitete  Auf- 
bereitungsanstalten,  Mahlwerke,  Sortieranlagen,  hydraulische  Pressen  etc. 
dienen  zur  Weiterverarbeitung. 

Zum  Brennen  der  Steiue  von  verschiedenen  Formen,  Dtisen 
Tiegeln,  Rôhren  sind  76  Brennofen  in  Tâtigkeit;  dieselben  liefern  als 
Jahresprodukt  zirka  16.000  Tonnen  Fabrikate. 

Die  Belegschaft  besteht  aus  600  Bergleuten  und  800  Hiitten- 
und  Fabiikarbeitern. 

Der  Magnesit  wird  in  den  verschiedensten  KomgroCen  bis  zum 
Melile  geliefert  und  geht  fQr  metallurgische  Zwecke  in  aile  Welt, 
sowohl  zu  Siemens  Martinofen,  als  Diisen  und  Roheisenmischersteine, 
zum  Betriebe  basischer  Konverter,  zu  elektrischen  Ofen,  Karbidofen, 
Gekrâtzôfen,  Zementofen  usw. 

Nach  Einnalime  des  von  der  Aktiengesellscliaft  beigestellteu 
Imbisses,  bei  welcher  Gelegenheit  Herr  Gelieimrat  v.  Groth  auf  die 
Herren  Gelieimrat  Spâter,  Direktor  Bell  und  den  Exkursionsleiter 
toastierte,  erfolgte  die  Besichtigung  des  Werkes  und  des  eine  halbe 
Stunde  entfernten  metamorphen  Kies-  und  Fahlerzvorkommens  am 
Diirrsteinkogel. 

Um  10  Uhr  abends  kehrten  die  Exkursionsteilnehmer  nach  Wien 
zurlick. 


^)  Red  lie  h,  K.  A.  Ober  das  Alter  und  die  Entstehung  einiger  Erz-  und 
Magnesitlagerstiitten  der  steirischen  Alpen.  Jahrb.  d.  k.  k.  geol.  R.-A.  19u3, 
pag.  286. 


107' 


852 


B.  Excursions  faites  pendant  le  Congrès. 


Ausflug  in  das  inneralpine  Wiener  Becken. 

(21.  August.) 
Unter  Fuhrung  von  Prof.  Th.  Fuchs  und  F.  X.  Schaffer. 

Uni  die  miocânen  Ablagerungen  des  inneralpinen  Wiener  Beckens 
zu  zeigen,  wurde  am  21.  August  ein  Ausflug  nach  den  typischen 
Lokalitâten  Atzgersdorf,  Baden  und  V ô s  1  a u  unternommen.  Unter 
Fiihrung  der  Herren  Direktor  Theodor  Fuchs  und  Assistenten 
Dr.  F.  X.  Schaffer  vom  k.  k.  naturhistorischen  Hofrauseum  in  Wien 
fuhren  115  Teilnehmer  uni  6  Uhr  frîih  vom  Wiener  Stidbahnhof  nach 
Atzgersdorf,  vvo  die  in  der  Niihe  des  Bahnhofes  gelegenen  Auf- 
schllisse  in  den  Cerithiensandsteinen  besucht  wurden.  Das  von  hier 
stammende  Baumaterial  wird  als  Atzgersdorfer  Stein  in  Wien  seit 
langer  Zeit  vervvendet  und  sehr  geschatzt.  Die  freniden  Geologen 
hatten  hier  Gelegenheit,  dièse  Ablagerung  in  der  bezeichnendsten 
Ausbildung  mit  Fossilien  kennen  zu  lemen.  Herr  Direktor  Fuchs 
gab  hier  die  notigen  Erliiuterungen  und  sprach  tiber  die  Bedeutung 
der  Brackwasserfacies. 

Von  Atzgersdorf  wurde  nach  einstiindigem  Aufenthalte  die 
Weiterfahrt  mit  der  Bahn  nach  Baden  unternommen,  von  wo  man 
in  zahlreichen  Wagen  auf  der  StraOe  nach  Vôslau  fuhr.  Auf  dem 
Wege  wurde  zuerst  die  Badener  Ziegelei  besucht,  wo  man  den  feinen 
blaugrauen  Tegel  mit  der  typischen  Badener  Fauna  mit  ihren  zahl- 
reichen Pleurotomen,  Dentalien  und  Amussien  kennen  lernte.  Auch 
konnte  hier  gezeigt  werden,  wie  der  Tegel  in  seinem  hôheren  Horizont 
sandig  wird  und  eine  ausgezeichnete  Gainfahrner  Fauna  mit  Vermetus 
arenariu^  etc.  enthillt.  Uberlagert  wird  er  von  eineni  Schuttkegel,  der 
aus  gerollten  Blockeu  von  Alpenkalk  und  Leithakalk  besteht. 

Auf  der  Weiterfahrt  wurde  die  Ziegelei  in  Soos  besucht,  wo 
be.soiiders  die  Gerôllformation  in  groOerer  Machtigkeit  sehr  schôn  auf- 
geschlossen  ist.  Hier  konnte  man  vielfach  Taschenbildung  der  Gerôlle 
im  Tegel  erkennen,  der  oft  zungenfonnig  in  die  Gerollmasse  eingreift. 

Danii  wurde  den  Ziegelgruben  des  Herrn  F.  Breyer  in  Vôslau 
ein  Besuch  abgestattet.  Hier  wurden  die  Exkursionisten  vor  dem 
festlich  dekorierten  Verwaltungsgebiiude    von   den    Herren    der   Stadt- 


853 

vertretung  Vôslau  unter  FQhrung  des  Biirgenneisters  Guido  Herr- 
mann,  des  Bâderdirektors  Karl  Adier  und  einiger  Gemeinderate 
empfangen,  die  ihre  Freude  dariiber  aussprachen,  eine  so  auserlesene 
gelehrte  Gesellschaft  auf  dem  Gebiete  ihrer  Stadt  begrûBen  zu  kônnen. 
Herr  Direktor  Fuchs  dankte  fDr  den  fVeundIiclien  Empfaiig.  Herr 
Ziegelwerksbesitzer  Brever  batte  fiir  die  Teilnehmer  der  Exkursion 
kleine  Sammlungeii  in  Kartons  vorbereitet,  die  eine  angenehnie  Uber- 
raschung  bildeten  und  reiBenden  Absatz  fanden.  Aufierdem  batte  er 
einige  besonders  prachtige  FundstUcke  aus  seinen  Gruben  ausgestellt. 
Der  Aufschlufi,  der  sowohl  den  typischen  Badener  Tegel  mit  seiner 
Fauna  als  auch  die  batbymetrisch  hohere  Gainfahrner  Fauna,  die  in 
Gerolllagen  liegt,  zeigt,  erregte  das  Interesse  der  Forscher.  Ein 
sicherer  Treppenweg  war  lângs  der  besonders  fossilienreichen  Siidwand 
errichtet,  auf  dem  die  Herren  die  fossilienfllhrende  Schicht  selbst 
bequem  ausbeuten  konnten. 

Von  der  Ziegelgrube  wurde  die  Fahrt  unter  Ftihrung  des  Herrn 
Robert  v.  S chlum berger  zu  dessen  bekanntem  Weinetablissement 
angetreten,  wo  die  Gesellscbaft  unter  PoUerschiissen  empfangen  wurde. 
Die  Chefs  der  Firma  geleiteten  hierauf  die  Exkursionisten  durch  die 
ausgedehnten  Lagerkellereien,  die  besonders  das  Interesse  der  Herren 
aus  Frankreich  erregten.  Im  Champagnerkeller  wurden  den  Herren  die 
verschiedenen  Prozesse  der  Schaumweinbereitung  vorgefiibrt  und  so- 
dann  im  Prefihause  ein  Imbiû  eingenommen,  bei  dem  mit  den  all- 
gemein  vortrefflich  mundenden  Schaumweinen  der  Firma  auf  das  Wohl 
der  Géologie  und  des  Weinbaues  getrunken  wurde. 

Dann  wurde  die  Weiterlahrt  zum  Voslauer  Badeetablisse- 
ment  angetreten,  in  dessen  Nâhe  zuerst  ein  im  Leithaconglomerat 
liegender  Keller  besichtigt  wurde,  in  dem  man  aus  der  Tiefe  das 
Rauschen  der  BadequeUe  vernimmt.  Sodann  wurde  dem  wegen  seiner 
herrlichen  Lage  bekannten  grofien  Bassin  ein  Besuch  abgestattet,  das 
zur  Damenstunde  ein  sehr  belebtes  Bild  bot  und  bei  allen  Exkur- 
sionisten vollen  Anklang  fand. 

Das  von  der  Stadt  Voslau  den  fremden  Gâsten  gegebene 
Déjeuner  vereinigte  hierauf  etwa  140  Personen  in  dem  prâchtig 
gelegenen  Kursalon  des  Bades.  Die  liebenswiirdige  Gastfreiheit,  mit 
der  die  Teihiehmer  der  Exkursion  bewirtet  wurden,  die  Vortrefflichkeit 
der  aufgetischten  Weiiie  der  nâchsten  Unigebung  wurden  in  zahlreichen 
Toasten  gefeiert,  die  von  den  Herren  der  politischen  und  stadtischen 
Verwaltung  auf  das  liebenswUrdigste  erwidert  wurden.  Erst  gegen 
3  Uhr  nachmittags  trennte  man  sich  von  dem  reizenden  Orte,  an 
dessen  Ausgang  Herr  Direktor  Fuchs  von  der  Terrasse  des  Hôtel 
Bellevue  aus  den  Ausblick  liber  die  Niederung  von  Baden  und  Voslau 


854 

geologisch  erklarte.  Er  sprach  tiber  die  Bedeutung  des  Abbruclies  der 
Kalkalpen  an  der  Thermenlinie  von  Baden,  die  AusfUUung  des  Beckens 
und  die  Bedeutung  des  fernen  Leithagebirges  fiir  den  Zusammenhang 
der  Alpen  und  Karpathen. 

Sodann  wurde  auf  der  Terrasse  der  Wiener  HochqucUenleitung, 
die  den  Geologen  sehr  viele  wertvolle  Aufschlûsse  geliefert  hat,  der 
Marsch  nach  Baden  angetreten.  Vor  dem  Dôrfchen  St.  Helena 
zweigte  man  zur  linken  Hand  ab  und  stieg  hinauf  in  die  Steinbriiche 
des  Rauchstallbrunngrabens,  wo  man  die  Leithakalk formation 
in  einem  groBartigen,  durch  seine  faciellen  Unterschiede  bemerkens- 
werten  Aufschlufl  kennen  lernte.  Auch  hier  glûckte  es  einem  Sammler, 
Fossilien  zu  erbeuten. 

Durch  den  Park  der  Weilburg  wanderte  man  sodann  nach 
Weikersdorf,  wo  der  Btirgermeister  von  Baden  Herr  Rudolf 
Zôllner  und  die  Herren  der  Weikersdorfer  Gemeindevertretung  den 
KongreB  empfingen.  Unter  Fllhrung  des  kaiserlichen  Rates  Herrn  Prof. 
G.  A.  Koch  wurden  hierauf  einige  Thermen  besichtigt  und  zum 
Schlusse  vereinte  ein  Bankett  im  Kursalon  die  Teilnehmer  in  frohlichst 
gehobener  Stimmung,  bis  die  Zeit  zur  Abfahrt  gekommen  war. 

Um  ^/4l0  Uhr  verlieBen  die  Teihiehmer  mit  der  Bahn  Baden 
und  trafen  um  ^2^^   Uhr  abends  am  SUdbahnhofe  in  Wien  ein. 


Ausflug  nach  Eggenburg. 

(^23.  August  ) 

Unter  Fuhrung  von  Prof.  Tli,  Fuchs,  0.  Abel  und  F.  X.  Scliaffer. 

Sonntag  den  23.  August  unternalmi  eine  Anzahl  von  KongreB- 
mitgliedern  unter  FUhrung  der  Herren  Direktor  Theodor  Fuchs, 
Dr.  Othenio  A))el  und  Dr.  F.  X.  Schaffer  einen  Ausflug  nach 
Eggenburg  zum  Studium  der  Ablagerungen  des  auBendpinen  Wiener 
Beckens,  an  dem  sich  hauptsîichlich  Tertiiirgeologen  des  Auslandes 
beteiligten. 

Um  7  Ulir  frQh  verlieB  die  Gesellschaft  mit  der  Kaiser  Franz 
Josefsbahn  Wien  und  traf  um  ^2^  Uhr  in  Eggenburg  ein,  wo  sie 
am  Bahnhofe  von  den  politischen  Behôrden  des  Bezirkes  unter  Ftihrung 
des  Bezirkshauptmannes  Fuchs  von  Horn  und  von  den  Vertretem 
der  Stadt,  mit  dem  Biirgermeister  Leopold  Apfelthaler  an  der 
Spitze,  begriiCt  wurde. 


855 

Zuerst  erlâuterte  Herr  Direktor  Th.  Fuchs  von  einer  Anhôhe 
gegenQber  dem  Bahnhofe  die  Anlage  des  Beckens  von  Eggenburg- 
Mai  Bau.  Sodann  wurde  das  neue  und  nur  vortibergehend  aufgeschlossene 
Profil  am  Bahnhofe  studiert,  wo  die  Schichtenfolge  besonders  gut  zu 
erkennen  ist  und  reiche  Fossilienfuude  gemacht  wurden.  Hierauf  wurden 
in  einer  Sandgrube  und  in  einigen  Weinkellern  die  Gaudemdorfer 
Tellinensande  gezeigt  und  ein  von  Herm Burgermeister  L.  Apfelthaler 
angebotener  ImbiQ  eingenommen,  der  den  fremden  Gasten  Gelegenheit 
bot,  sich  von  der  Vortrefflichkeit  der  Weine  dièses  Gebietes  zu  tiber- 
zeugen 

Dann  erfolgte  die  Besichtigung  des  Krahuletz-Museums, 
dessen  reiche  Schâtze  durch  die  vierzigjâhrige  Sarameltâtigkeit  des 
Herm  Johann  Krahuletz  zustande  gebracht  worden  sind  und  das 
besonders  fiir  die  Vorgeschichte  der  Umgegend,  flir  die  Géologie  des 
auUeralpinen  Wiener  Beckens  sowie  fQr  die  Volkskunde  des  Viertels 
ober  dem  Manhartsberge  von  groBter  Bedeutung  ist.  Besonderes 
Interesse  erregten  hier  die  zahlreichen  paliiolithischen  Funde  sowie 
die  Reichhaltigkeit  der  palâontologischen  Fauna,  unter  deren  aus- 
gestellten  Objekten  sich  zahlreiche  Reste  von  Sâugetieren  befinden. 
Herr  Krahuletz  machte  hier  in  liebenswtirdigster  Weise  den  Ftihrer. 

Von  hier  ging  es  dann  durch  die  festlich  beflaggte  Stadt  zum 
Gasthause  „zum  goldenen  Lôwen",  wo  im  Saale  ein  genieinsames 
Mittagsmahl  mit  den  Vertretern  der  Behôrden  eingenommen  wurde. 
In  zahlreichen  TrinksprQchen  wurde  von  den  liebenswûrdigen  Wirten 
die  Freude  liber  den  zahlreichen  ehrenden  Besuch  ausgesprochen, 
worauf  die  KongreBteilnehmer  mit  dem  aufrichtigsten  Danke  flir  den 
freundlichen  Empfang  erwiderten. 

Nachmittags  wurde  ein  Ausflug  liber  Pulkau  nach  G  au  der  n- 
dorf  untemommen,  wo  die  am  Wege  liegenden  AufschlUsse  studiert 
wurden. 

Um  6  Uhr  abends  versammelten  sich  die  Teilnehmer  nochmals 
im  Gasthaus  am  Bahnhofe  mit  den  Herren  von  Eggenburg  und  traten 
hierauf  um  7  Uhr  die  Rlickfahrt  nach  Wien  an,  wo  sie  um  9  Uhr 
abends  eintrafen. 


856 


Exkursion  ins  Kamptal. 
(23.  August.) 

Unter  FUhrung  von  Prof.  F.  Becke. 

Sonntag  den  23.  August  friih  versammelten  sich  tiber  70  KongreB- 
mitglieder  am  Franz  Josefsbahnhofe  und  fuhren  mit  dem  Morgenzuge 
bis  zur  Haltestelle  Kammegg  der  Kamptalbahu.  Hier  wurde  aus- 
gestiegen  und  unter  FUhrung  von  F.  Becke  wurdeu  die  lângs  der 
StraBe  kampaufwarts  vorhandenen  AufschlUsse  in  den  Amphiboliten  und 
Schiefergneisen  mit  aplitischen  und  pegmatitischen  Intrusionen  und 
Injektionen  besichtigt.  Nach  der  Mittagsrast  in  Rosenburg  wurde  das 
Profil  durch  den  Nordostflûgel  der  Gfôhler  Gneismulde  von  Rosenburg 
bis  Wanzenau  begangen:  Adergneise,  kornigstreifige  Amphibolite, 
Granulit  bei  Etzmannsdorf,  Diallagamphibolit  bei  Wanzenau.  Der  Rilck- 
weg  wurde  langs  des  mâaudrischen  Kamplaufes  an  der  hochgelegenen 
Talkante  genommen  und  gewahrte  aufier  einer  Wiederholung  des  eben 
gequerten  Profils  herrliche  Ausblicke  in  die  von  Wald  ei-flillte  Erosions- 
schlucht  des  Kampflusses. 

Von  Rosenburg  erfolgte  die  RUckfahrt  mit  dem  Abendzuge,  der 
die  Teilnehmer  gegen  Mitternacht  nach  Wien  brachte. 

Die  Exkursion  war  von  lierrlichem  Sommerwetter  begUnstigt; 
sie  gab  AnlaB  zu  mannigfaltigen  Diskussionen  tiber  Bildungsweise  und 
Alter  der  kristallinen  Schiefer  des  niederôsterreichischen  Waldviertels. 
Von  kompetenten  Teilnehmern  der  Exkursion  wurde  die  grofie  Àhnlich- 
keit  der  Gesteine  und  Lagerungsverhaltnisse  mit  dem  Schwarzwalde 
betont. 


Exkursion  nach  GroB-Seelowitz — Auerschitz — Pausram. 

(23.  August.) 

Unter  Ftihrung  von  Prof.  A.  Rzehak  (BrUnn). 

Dank  dem  freundlichen  Entgegenkommen  des  Herm  Zuckerfabriks- 
besitzers  Justin  Robert  in  iSroB-Seelowitz  konnte  die  ursprtlnglich  blofi 
nach  Pausram — Auerschitz  geplante  Exkursion  wesentlich  ausgedehnt 
werden.  Es  wurden  zuuachst  die  Ablagerungen  der  zweiten  Mediterran- 
stufe  auf  der  Nordseite  des  Weihonberges  bei  GroB-Seelowitz  (Tegel 
und  Leithakalk),  hierauf  die  Schlierbildungen  bei  Nufilau  (Vaginellen- 
und  Aturienmergel)  aufgesucht.  Zwischen  NuClau  und  GroB-Niemtschitz 


857 

wurde  die  Originalfundstâtte  der  „Niemtschitzer  Schichten"  (Obereocân, 
zum  Teil  vielleicht  Mitteleocân)  besichtigt;  in  Grofi-Niemtschitz  selbst 
konnten  kieselige,  kalkige  Schiefer,  die  einen  Ubergang  zwischen  den 
âlteren  schlierartigen  ^Niemtschitzer  Schichten"  und  den  jUngeren 
Menilitschiefern  bilden,  sowie  typische,  sUdôstlich  einfallende  Menilit- 
schiefer  beobachtet  werden.  In  Auerschitz  wurde  ein  Aufschlufi  in 
alttertiaren  Pteropodenmergeln  aufgesucht  und  hierauf  der  Weg  durch 
den  „Kolbenwald"  nach  Pausram  fortgesetzt,  woselbst  in  dem  dortigen, 
durch  nesterartige  Einlagerungen  von  Dolomit,  wie  sie  auch  in  den 
typischen  „Nieratschitzer  Schichten"  auftreten,  ausgezeichneten  fossil- 
fiihrenden  Mergel  gute  AufschlUsse  studiert  werden  konnten.  Dortselbst 
fand  auch  die  Exkursion  ihr  Ende.  Herrn  Fabrikbesitzer  Justin  Robert, 
welcher  nicht  nur  Wagen  beigestellt,  sondem  auch  die  Exkursions- 
teilnehmer  in  seinem  Hause  gastlich  aufgenommen  hatte,  gebtihrt  auch 
an  dieser  Stelle  der  herzlichste  Dank. 

An  der  Exkursion  nahmen  aufier  dem  Leiter  derselben  folgende 
Herren  teil:  Geheimrat  Prof.  Dr.  A.  v.  Koenen  (Gôttingen),  Hofrat 
Prof.  Dr.  J.  Niediwiedzki  (Lemberg),  Prof.  Dr.  L.  S  z  a  j  n  o  c  h  a 
(Krakau),  Prof.  Dr.  B.  Weigand  (Strafiburg)  und  Hauptniann  a.  D. 
Vorwerg  (Herischdorf  bei  Warmbrunn). 


Exkursion  auf  den  Schneeberg  (2075  m). 

Dièse  Exkursion  wurde  Dienstag  den  25.  August  —  unter  der 
Leitung  des  Herrn  Chefgeologen  G.  Geyer  —  programniâfiig  aus- 
gefQhrt.  Sie  war  von  Uber  hundert  Teilnehmem  besucht.  Leider  ver- 
hinderte  die  im  Laufe  des  Tages  nach  einem  vielversprechenden  schônen 
Morgen  sich  ungtinstig  gestaltende  Witterung  den  vollen  GenuB  der 
hohen  landschaftlichen  Schonheiten,  welche  die  Schneeberg-Exkursion 
sonst  darbietet. 


Exkursion  auf  den  Semmering. 

Unter  der  Fuhrung  des  Herrn  Hofrates  F.  Toula  begaben  slch 
am  25.  August  Uber  100  Congressisten  nach  dem  Semmering.  Als  die 
Gesellschaft  am  Sattel  des  Berges  angelangt  war,  bildeten  sich  zwei 
Gruppen,  von  denen  die  eine  unter  Hofrat  Toula  das  Gipsvorkommen 
am  Haarbreit  und  das  Rhiit  im  Gostritzgraben  besuchte,  wâhrend  die 
andere  unter  FUhrung  des  Herrn  A.  Rosiwal  den  Gipfel  des  Sonn- 
wendstein  (1528  m)   erstieg,   vvo  sich  leider  Nebel  einstellte. 

108 


858 


Ausflug  nach  den  alten  FluBterrassen  am  Laaerberg. 

Mittwocli  den  26.  August  vuriuittags  untemahmen  einige  Mît- 
glieder  des  Geologen-Kongresses  unter  FUhrung  des  Âsaistenten  am 
k.  k.  naturhistorischen  Hofmuseuni  Herm  Dr.  F.  X,  Schaffer  eiiien 
Âusâug  nach  den  alten  FluBterrassen  am  Laaerberg,  die  infolge 
ihrer  jUngst  durchgefUhrten  Abtrenuung  und  Qliederung  ein  besonderes 
Intéresse  besitzen.  Es  wurden  die  Schottergnibeii  von  Si  ni  me  ring, 
vora  Arsenal  und  am  ,Geiereck*  beaucht  und  die  fremden  Geologen 
erkannten  den  Wert  dieser  Ablagerungen  filr  dîe  Kenntnis  der  jUngsteii 
geologischen  Vorzeit  des  Beckens  von  Wien. 


Ausflug  nach  Inzersdorf. 

Samstag  den  29.  August  wurde  unter  Fuhrung  der  Herren  Direktor 
Theodor  Fuchs  und  Assistent  Dr.  F.  X,  Schaffer  ein  Ausfiug  uach 
den  Ziegelgruben  von  Inzeradorf  uotemommen,  die  die  gr&fiten  Auf- 
BchlUsse  im  Inzersdorfer  Congeri  ente  gel  der  Umgebung  von  Wien  sind. 

Eine  grfiUere  Anzahl  von  Herren  begab  sich  zu  diesem  Zwecke 
Uber  die  Triester  Strafie  zur  .Spinnerin  am  Kreuz",  wo  der  in 
technischer  Hinsicht  besonders  intéressante  Wasserturm  besichtigt  und 
bestiegen  wurde,  Der  priichtige  Uberblîck,  der  HÎcb  von  seiner  Hshe 
uber  das  Becken  von  Wien  eroifnet,  wurde  von  Herm  Direktor  Th.  Fuchs 
geologisch  erklârt. 

In  Inzersdorf  wurden  die  Herren  von  Herm  Inspektor  Kofler 
empfangen  und  durch  einen  Teil  der  ausgedehnten  Werke  geleitet. 
Herr  Direktor  Fuchs  gab  die  nOtigen  Erlauterungen  der  dortigen 
AufschIUsse  und  es  konnte  auch  den  fremden  Geologen  eine  Ânzahl 
von  Fossilien  dîeser  Schichten  zum  Geschenke  gemacht  werden. 

Der  Werkdirektor  lud  hierauf  die  Exkursionisten  in  lieben»- 
wUrdigster  Weise  zu  einem  ImbiD  ein,  der  die  Teilnehraer  bis  in  die 
ersten  Nuchmittagsstunden  beisammenhielt.  Hierauf  wurde  die  RUck- 
t'ahrt-  nach  Wien  imgetreten. 


859 


C.  Excursions  faites  après  le  Congrès. 


I.  Bericht  ûber   die  Exkursion  (VI)   in   die  Dolomiten  von 

Sûdtirol. 

(31.  August  —  6.  September.) 
Von  C.  Diener. 

Exkursionsleiter ;  Prof.  C.  Diener  und  Dr.  G.  v.  Arthaber. 
Teilnehmer  W.  Arschinow  (Moskau)  i),  6.  DiStelano  (Rom),  S.  F. 
Emraons  (Washington),  J.  D.  Falconer  (Edinburgh),  A.  Fleischer 
(Reichenbach)  1),  Frâulein  Marie  Jerosch  (Zîirich),  S.  Reynolds 
(Bristol),  K.  Schmeisser  (Berlin),  D.  Zaccagna  (Rom). 

Die  Exkursion  konnte,  von  lierrlichstem  Wetter  begiinstigt,  pro- 
grammaBig  ausgefUhrt  werden. 

Montag  31.  August. 

Nach  einem  gemeinsamen  Mittagessen  im  Gasthof,  „zur  Sonne* 
in  Waidbruck,  wo  die  Exkursionsteilnehmer  zusammentrafen,  wurde  die 
Wagenfahrt  nach  Seis  angetreten.  Ein  iJingerer  Aufenthalt  in  Kastel- 
ruth  konnte  zu  einem  Besuche  des  Schlofiberges  benlltzt  werden,  um 
eineu  Uberblick  Uber  das  Porpliyrplateau  und  die  dariiber  aufragenden 
Triasberge  zu  gewinnen. 

Dienstag,  1.  September. 

Aufstieg  zum  Schlem.  Begehung  des  Triasprofils  im  Frotschbach, 
bei  der  die  Lagerungsverhiiltnisse  eingehend  studiert  und  in  den  ein- 
zelnen  Schichtgruppen  auch  die  Hauptleitfossilien  gesammelt  werden 
konnten.  Nach  einem  frugalen  FrilhstUck  in  der  Prosliner  HUtte  wurde 
ein  kurzer  Abstecher  in  den  Ochsenwaldbach  unternommen,  um  die 
Verzahnung  der  TufFe  und  des  Schlenidolomits  der  RoBzâhne  zu  zeigen. 
Aufstieg  zum  Schlernplateau  ilber  den  Reitsteig.  Die  Fossilfundstâtte 
im  Schlemdolomit  der  Plateaukante  lieferte  zahlreiche  Exemplare  von 
Mysidioptera  div.  sp,,  Myophoria^  Mytilus  etc.  Die  fossilreichen  Raibler 
Schichten  am  Oberrande  der  Schlernklamm   boten  ebenfalls  ein  dank- 


*)  Nur  an  den  drei  ersten  Exkursionstagen. 

108 


860 

bares  Objekt  fUr  den  Sammeleifer  der  Exkursionsteilnehmer.  Gegen 
Sonnenuntergang  erreichte  unsere  Gesellschaft  deu  Gipfel  des  Schleni 
(2561  m)  und  genofi  bei  wolkenlosem  Himmel  eine  ungetriibte  Fem- 
sicht.  Nachtlager  im  Schlemhaus,  wo  durch  das  liebenswUrdige  Ent- 
gegenkommen  der  Sektîon  Bozen  des  Deutschen  und  Ôsterreicbischen 
Alpenvereines  Zimmer  reserviert  wordeii  waren. 


Mittwoch,  2.  September. 

Wanderung  tiber  die  Osthâlfte  des  Schlernplateaus.  t)ber  Wunsch 
der  Exkursionsteilnehmer  wurde  die  Roterdspitze  (2652  m)  bestiegen. 
Die  Meinung  des  Referentén,  dafi  der  Zwischendolomit  der  Rofizâline 
und  der  Dolomit  des  Schlem  eine  einheitliche,  untrennbaré  Masse  seien, 
fand  ungeteilte  Zustimmung.  Ebenso  konnten  sich  auf .  dem  Âbstiege 
von  der  Roterdspitze  aile  Exkursionsteilnehmer  von  der  Thatsache  Uber- 
zeugen,  daB  zwischen  dem  Melaphjr  des  Schlern  und  jenem  des  Tierser 
Alpls  kein  direkter  Zusammenhang  besteht.  Die  Grenze  der  Melaphyre 
des  Tierser  Alpls  gegen  den  Dolomit  des  Rosengartens  gab  zu  Dis- 
kussionen  AnlaB.  Die  Mehrzahl  der  Teilnehmer  war  geneigt,  dièse  Grenze 
als  einfache  Anlagerungsgrenze  der  Melaphyre  an  den  (sonach  àlteren) 
Dolomit  und  nicht  als  einen  Bruch  anzusprechen.  Réfèrent  selbst  er- 
achtete  die  Aufschltisse  an  dieser  Stelle  als  fUr  eine  Entscheidung  der 
Frage  nicht  hinreichend.  Mittagstation  im  Seiser  Alpenhaus  (2150  m). 
Das  herrliche  Profil  der  RoCziihne  mit  ihren  in  den  Tuff  eingreifenden 
Kalkzungen  wurde  gebtihrend  bewundert.  Abstieg  iiber  die  Mahlknecht- 
hUtten  und  den  Kamm  des  GrtinserbUhels  zur  Prosliner  Htitte.  Da  sich 
in  Anbetracht  des  anstrengenden  Tagmarsches  keine  Liebhaber  fUr 
den  Umweg  Uber  den  Touristensteig  fanden,  so  kehrte  die  Gesellschaft 
auf  dem  Proslinersteig  iiber  Ratzes  nach  Seis  (Hôtel  Salegg)  zurtick. 


Donnerstag,  3.  September. 

Begehung  des  Profils  im  Frombach.  Der  prachtige  AufschluB  der 
fossilreichen  PachycardientufFe  gegeniiber  der  Selausalpe  hielt  die  Teil- 
nehmer so  lange  fest,  dafi  auf  den  Besuch  der  Cassianer  Schichten  der 
Pflegerleiten  verzichtet  werden  muBte.  Mittagessen  in  der  Selausalpe. 
Nachmittags  Besichtigung  des  typischen  Profils  der  Pufelser  Schlucht. 
Die  Ankunft  in  St.  Ulrich  im  Grôdentale  erfolgte  zeitig  genug,  um 
am  Abend  noch  eine  kleine  Exkursion  nach  St  Jakob  untemehmen 
zu  kônnen,  wo  einige  bezeichnende  Fossilien  in  den  Bellerophonkalken 
erbeutet  wurden. 


861 

Freitag,  4.  September. 

Wagenfahrt  nach  Waidbruck,  von  da  mit  der  Eisenbahn  nach 
Toblach(Mittagstation).  Nachmiitags  Wagenfahrt  nach  Cortina  d' Ampezzo 
(Hôtel  Croce  bianca.) 

Samstag,  5.  September. 

Marsch  iiber  Tre  Croci  nach  Mesurina.  Von  da  auf  den  Sattel  im 
RUcken  des  Monte  Piano  zwischen  Val  Popena  und  Bimbianco,  wo  wir 
eine  reiche  Ausbeute  in  den  Cassianer  Mergeln  machten.  Bei  dem  Ab- 
stiege  ins  Rienztal  wurde  auf  den  groBen  Unterschied  in  der  Ent- 
wicklung  des  Schlemdolomits  in  den  Bergen  von  Ampezzo  und  den 
Sextener  Dolomiten  hingewiesen.    Nachtlager  in  Landro. 

Sonntag,  6.  September. 

Besteigung  des  DUrrenstein  (2840  m).  Hier  wie  an  anderen  Stellen 
unserer  Route  war  die  Gesellschaft  iiberrascht  durch  das  verhâltnis- 
mâfiig  haufige  Vorkommen  von  Korallenresten  im  Schlerndolomit.  Von 
den  Gegnern  der  Rifftheorie  pflegt  auf  die  angebliche  Seltenheit  der 
Korallen  im  Schlerndolomit  und  die  relative  Hâufigkeit  von  Diploporen- 
resten  hingewiesen  zu  werden.  Réfèrent,  der  viele  Sommer  in  den 
Dolomiten  zugebracht  hat,  hat  den  entgegengesetzten  Eindruck  ge- 
wonnen  und  in  dieser  Hinsicht  die  Zustimmung  der  Exkursionsteil- 
nehnier  gefunden.  Der  Aufenthalt  auf  der  Spitze  des  DUrrenstein  bei 
wolkenlosem  Himmel  war  einer  der  Glanzpunkte  der  Exkursion,  deren 
befriedigender  Verlauf  von  allen  Teilnehmern  bei  dem  Mittagessen 
in  dem  reizenden  Hôtel  auf  der  Platzwiese  in  schwungvollen  Toasten 
konstatiert  wurde.  Abstieg  nach  Schluderbach.  Abends  Wagenfahrt  nach 
Toblach,  wo  die  Exkursion  abgeschlossen  wurde. 


II.  Bericht  iiber  die  Exkursion   (VII)  durch  die  Etschbucht 

(Mendola,  Trient,  Rovereto,  Riva). 

(I.— 7.  September.) 
Von  M.  Vacek. 

Von  ausgezeichnetem  Wetter  begilnstigt,  konnte  unter  Fuhrung 
des  Herrn  Chefgeologen  M.  Vacek  die  VH.  KongreBexkursion  durch 
die  Etschbucht  (Trentino)  vom  1. — 7.  September  bis  auf  wenige 
unwesentliche  Anderungen  programmgemaB  (vergl.  „Fllhrer",  Exkursion 
Nr.  VH)  durchgefiihrt  werden.  VorzUglich  gefôrdert  wurde  die  Ex- 
kursion auch  durch  das  rechtzeitige  Erscheinen  der  drei  Kartenblatter 


862 

Clés,  Trient,  Rover  et  o-Riva  im  Farbendrucke,  so  dafi  aile  Teil- 
nehmer  mit  dem  neuesten  geologischen  Eartenmaterial  ausgenlstet 
waren,  ein  Umstnnd^  der  besonders  an  aussichtsreichen  Stellen  den 
Ûberblick  in  hohem  Grade  erleichterte  und  auch  zum  besseren  Ver- 
stândnisse  des  „Ftihrers"  sehr  beitrug. 

An  der  Exkursion  nahmen  teil  die  Herren:  Prof.  A.  Baltzer 
(Bern),  Dr.  Friedrich  Baltzer  (Bem),  P.  Luigi  Don  Baroldi 
(Pranzo  bei  Riva),  Dr.  Giov.  Batt.  Trener  (Wien),  Dr.  R.  Pezzi 
(Trient).  In  Torbole  schloB  sich  auch  Prof.  Dr.  A.  Pelikan  (Prag) 
der  Exkursion  auf  den  Mte.  Brione  an. 

1.  Tag.  Dienstag,  1.  September. 

M  e  n  d  0 1  a. 

Nachdem  die  Exkursionsgesellschaft  schon  am  Abend  des  Vor- 
tages  (31.  August)  im  Hôtel  „6reif**  zu  Bozen  sich  zusammengefunden, 
wurde  am  folgenden  Morgen  (1.  September)  der  nach  6  Uhr  abgehende 
Lokalzug  der  Uberetschbahn  benUtzt,  um  zunâchst  bis  Kaltern  zu 
gelangen.  Unterwegs  ergab  sich  gentigend  Gelegenheit,  der  Bahntrace 
entlang  AufschlQsse  im  Porphyr  sowie  in  den  Glazialschottern  und 
Sanden  der  Hochflâche  von  Eppan  zu  sehen.  Auch  den  groBen 
Bergsturz  am  FuBe  des  Gondberges  zwischen  Pingeno  und  Ober- 
Planitzing  konnte  man  gut  liberblicken. 

Von  der  Endstation  Kaltern  ab  wurde  zunâchst  die  auf  glazialen 
Ablagerungen  weit  ausgedehnte  Ortschaft  bis  an  die  Fraktion  PfuB 
zu  Wagen  gekreuzt.  Da  sich  gute  Gelegenheit  bot,  im  PfuBgraben 
die  frischen  AufschlUsse  im  Grôdener  Sandstein,  Werfener  Schiefer 
und  unteren  Muschelkalk  zu  sehen,  welche  durch  die  Trace  der  im 
Bau  befindlichen  Mendola-Dratseilbahn  gescbafFen  wurden,  entschloB 
sich  die  Gesellschaft,  den  etwas  beschwerlicheren  Aufstieg  durch  den 
PfuBgraben  zu  machen  und  erst  etwas  hôher  durch  QueruDg  des 
Hanges  den  alten  Kalterer  Steig  zu  erreichen,  dem  entlang  programm- 
gemaB  die  Tour  erfolgten  sollte. 

Auf  diesem  kleinen  Umwege  batte  man  Gelegenheit,  klar  zu 
sehen,  daB  der  PfuBgraben  und  der  mit  ihm  korrespondierende 
MendolapaB  einer  kleinen  ostwestlichen  Schichtverschiebung  im  Betrage 
von  etwa  50  w  entsprechen,  durch  welche  die  nôrdliche  Bruchlippe 
(Penegalseite)  etwas  gehoben  erscheint.  Man  gelangte  auf  dièse  Weise, 
nachdem  man  im  PfuBgraben  die  Schichtfolge  bis  an  den  Schlem- 
dolomit  gekreuzt,  auf  dessen  linkem  Hange  unvermittelt  wieder  in  viel 
tiefere  Schichten  und  querte  nun  auf  dem  Kalterer  Steige  oberhalb 
des    Wegkreuzes    noch    einmal    in    besonders    gutem  Aufschlusse  die 


863 

Schichtfolge  des  unteren  Muschelkalkes,  auf  welchen  etwas  unterhalb 
der  Einmûndungsstelle  des  Steiges  in  die  Straûe  regelmafiig  die 
mâchtige  Dolomitmasse  folgt,  in  welcher  man  oben  auf  dem  PaBe  und 
bei  den  Hotelanlagen   in   groBer  Hâufigkeit  Diplopora   annulata  fand. 

Nachdem  ira  Hôtel  Mendelhof  eine  Erfrischung  genommen  worden 
war,  setzte  die  Gesellschaft  die  Querung  des  Triasprofils  gegen  Ruffrè 
fort.  Der  FahrstraBe  entlaug  sah  man  gute  AufschlUBe  in  den  hier 
unmittelbar  aut  den  Diploporendolomit  folgenden  Augitporphyrtulfen. 
Besonders  gut  entbloBt  war  eine  Stelle  unter  der  Villa  Maria,  an 
welcher  ein  Haufwerk  von  Lapilli,  aus  dem  weicheren  Tuffmaterial 
auswitternd,  einen  kleinen  Vorsprung  an  der  StraBe  bildet.  Weiter 
abwârts  der  StraBe  folgend,  gelangte  man  an  einen  grôBeren  Stein- 
bruch  im  Hauptdolomit,  an  dessen  Basis,  durch  Wechsellagerung  ver- 
mittelt,  die  Ûbergânge  zu  den  tieferen  roten  Mergeln  vom  Raibler 
Tjpus  und  geschichteten  TufiFen,  besonders  auf  dem  Fahrwege  gegen 
Ruffrè,  gut  zu  beobachten  waren. 

In  der  Tiefe  der  Talrunse  gegen  Ruffrè  wieder  auf  Diploporen- 
dolomit angelangt,  kehrte  die  Exkursionsgesellschaft  auf  dem  Cavareno- 
steige  um  3  Uhr  nach  dem  Mendelhofe  zurtick,  wo  zu  Mittag  gespeist 
wurde.  Um  4  Uhr  wurde  sodann  der  Wagen  bestiegen  und  auf  der 
aussichtsreichen  MendolastraBe  die  Riickfahrt  nach  Kaltern  gemacht. 
Um  7  Uhr  abends  langten  die  Teilnehmer  mit  der  Uberetschbahn 
wieder  in  Bozen  an. 

2.  Tag.  Mittwoch,  2.  September. 

Roche tt a.    Buco    di   Vêla. 

Die  Exkursionsgesellschaft  verlieB  mit  dem  Morgenzuge  der  Stid- 
bahn  Bozen  und  erreichte  gegen  7  Uhr  die  Station  S.  Michèle,  den 
Ausgangspunkt  zum  R  o  c  h  e  1 1  a-Profil. 

Wahrend  der  Bahnfahrt  ergab  sich  Gelegenheit,  die  landschaft- 
lichen  Gegensiitze  zu  beobachten,  wie  sie  einzelne  Teile  der  durch- 
fahrenen  Etschtalstrecke  infolge  der  verschiedenen  Hiirte  der  voni 
Talrisse  gekreuzten  Sedimentmassen  zeigen.  Auf  die  enge,  in  harten 
Porphyr  eingewaschene  Talstrecke  zwischen  Bozen  und  Auer  folgt 
die  den  weicheren,  am  Vortage  an  der  Mendola  studierten  Ablagerungen 
des  Grôdener  Sandsteines,  Werfenea?  Schiefers  und  unteren  Muschel- 
kalkes entsprechende  fruchtbare  Talweitung  von  Neumarkt-Tramin, 
auf  welche  tiefer  die  in  den  machtigen  Komplex  von  Schlerndolomit 
scharf  eingeschnittene,  schluchtartige  Talenge  von  Salurn  folgt. 

Ein  bereitstehender  Wagen  brachte  die  Gesellschaft  in  etwa 
einer  halben  Stunde  von  der  Station    S.    Michèle    quer    durch   den 


864 

langgestreckten  Ort  Mezzolombardo  zunUchst  zu  der  Stelle,  an 
welcher  sUdlich  der  Nonsbergstrafle  durch  einen  zufâlligen  BachriS 
im  Oehângschutte  die  basalen  Bildungen  der  Hauptdolomitgruppe  auf- 
geschlossen  sind.  Eine  fossilfUhrende  Bank  in  dem  zumeist  weichen, 
dunklen  Kalkniergelkomplex  gab  Gelegeuheit  zum  Sammeln.  Von  hier 
wurde  das  gut  aufgeschlossene  und  infolge  der  steilen  Stellung  der 
Schichten  leicht  zu  querende  Profil  durch  die  Rochettaenge  eingehender 
verfolgt.  Auf  den  Hauptdolomit  folgen  bei  dem  SpeiTfort  unmittelbar, 
das  heiût  ohne  Vertretung  der  Rhâtgruppe,  graue  Kalke  des  Lias  mit 
Terebratula  Rotzoana,  zu  oberst  durch  dicke  Bânke  mit  Lithiotis 
problematica  und  Megalodus  piimilus  gut  charakterisiert.  Oolithe  des 
Lias  fehlen  hier  ebenso  wie  die  ganze  tiefere  Abteilung  der  Juraserie. 
Auf  die  Grauen  Kalke  folgt  vielmehr  unmittelbar  Tithon,  welches  mit 
einer  bianconeâhnlichen  Majolicabildung  schliefit;  auf  dieser  liegt  mit 
scharfer  Grenze  das  Aquivalent  der  obersten  Kreide,  rote  Scaglia,  die 
ihrerseits  nach  oben  in  die  grauen  Mergel  des  Eocans  abklingt,  welche 
als  oberstes  Profilglied  den  tiefsten  Teil  der  Nonsberger  Mulde  fUUen. 

Nachdem  sich  die  Gesellschaft  von  der  Richtigkeit  der  eben- 
erwahnten  Lagerungsverhaltnisse  Uberzeugt  batte,  wurde  nach  Mezzo- 
lombardo zurttckgefahren,  daselbst  eine  Erfrischung  genommen  und 
sodann  mit  dem  nachsten  Zuge  Trient  erreicht,  woselbst  Mittagsrast 
gehalten  wurde. 

Der  Rest  des  Nachmittags  wurde  zu  einem  Besuche  des  Buco 
di  Vêla  benûtzt,  des  schluchtartigen  Einganges  in  das  Quertal  von 
Cadine.  Gegenstand  der  Beobachtung  waren  daselbst  hauptsâchlich  die 
diskordante  Anlagerung  der  Scaglia  an  Schlerndolomit  sowie  die 
Zwischenbildungen  an  der  Basis  des  Hauptdolomits,  in  welche  sich 
hier  teilweise  auch  Augitporphyrtuflflagen  einschalten.  Von  der  Kante 
des  Doss  di  Vêla  ûberblickte  man  schliefilich  bei  gQnstiger  Abend- 
beleuchtung  den  Bau  der  Trienter  Mulde  und  konnte  sich  gleichzeitig 
auch  Uber  die  am  nachsten  Tage  auszuftihrende  Tour  am  Westgehange 
des  Mte.  Calisio  orientieren. 

3.  Tag^.  Donnerstag:,  3.  September. 

Monte    Calisio. 

Um  6  Uhr  morgens  brach  die  Gesellschaft  von  Trient  auf  und 
fuhr  mit  Wagen  QberGardolo  bis  an  die  Wegscheide  gegen  Meano. 
Im  Aufstiege  gegen  Meano  wurden  die  guten  AufschlUsse  im  Grôdener 
Sandstein  und  Porphyr  besichtigt.  Von  Meano  begab  man  sich  iiber 
die  Kreuzhôhe  ins  Val  Torchio,  in  dessen  Hintergrund  der  Grôdener 
Sandstein  sowie  dessen  Verhiiltnis  zum  Porphyruntergruude  besonders 


865 

gut  aufgeschlossen  sind.  Aus  dem  Val  Torchio  stieg  dîe  Gesellschaft 
gegen  Masi  Saracini  auf,  uni  unterwegs  die  gut  entblôflte  Schicht- 
folge  des  Grôdener  Sandsteines  bis  in  die  untersten  Seiser  Schichten 
ira  Détail  zu  verfolgen. 

Von  Masi  Saracini  wurde  sodann  der  Weg  gegen  Martignano 
am  Wêstgehânge  des  Mte.  Calisio  eingeschlagen  und  auf  diesem 
die  steilgestellte  Schichtfolge,  welche  die  Nordflanke  der  Trienter  Mulde 
bildet,  vom  Hauptdolomit  durch  Graue  Kalke  bis  zur  Scaglia  verquert. 
Von  Martignano  iibersah  man  die  Eocânmulde  des  Mte.  Calmus  im 
Querschnitte  und  kreuzte  sodann  die  jlingsten  Glieder  des  Profils, 
Basalttuffe  und  Eocanmergel,  auf  dem  Wege  iiber  C  o  g  n  o  1  a  zur  Station 
Ponte  alto  der  Valsuganababn,  mit  welcher  nach  2  Uhr  die  RUck- 
fahrt  nach  Trient  erfolgte. 

4.  Tag^.  Freitag,  5.  September, 

Bahneinschnitt  Povo-Villazano.  Fersinafall.  Steinbrttche 

Aile  Laste. 

Es  wurde  um  6  Uhr  von  Trient  aufgebrochen  und  zunâchst 
entlang  dem  linken  Fersinadamme  in  den  Kulturkomplex  Consolati 
eingebogen.  Unmittelbar  hinter  dera  Hause  sah  man  in  guten  Auf- 
schlUssen  lichtgraugriine  kristallinische  Schiefer  anstehen,  den  west- 
lichsten  bis  an  das  Etschtal  vorgreifenden  Ausliiufer  der  kristallinischen 
Insel  der  Cima  d'  Asta.  Eine  kurze  Strecke  aufwarts  gegen  Berna- 
delli  liegen  ilber  diesen  serizitischen  Quarzphylliten  zunâchst  grobe 
Conglomerate,  bestehend  aus  runden  PorphyrgerôUen,  im  Wechsel  mit 
umgeschwemmtem  Porphjrtufiinaterial.  Nach  oben  werden  die  Gerôll- 
lagen  immer  seltener,  das  TufFmaterial  feinkôrniger.  Es  stellt  sich 
deutliche  Schichtung  ein  und  daniit  allmahlicher  Ubergang  in  den 
Grôdener  Sandstein.  Diesen  Ubergang  fand  die  Gesellschaft  besonders 
klar  und  schon  aufgeschlossen  in  dem  Bahneinschnitte  zwischen  Povo 
und  Villazano,  in  welchem  man  von  den  basalen  Conglomeraten  an 
bis  zu  den  oberen  Werfener  Schiefern  einen  kontinuierlichen  AufschluÛ 
findet  und  sich  von  der  Einheitlichkeit  der  ganzen  untertriadischen 
Schichtserie  klar  iiberzeugen  konnte. 

Bei  der  Villa  Rossi  ergab  sich  Gelegenheit,  die  sogenannte 
Malpensadabreccie,  welche  fur  die  Rohbauten  der  Valsuganababn  ein 
ausgezeichnetes  Material  lieferie,  kennen  zu  lernen.  Von  der  Villa 
Rossi  begab  sich  die  Gesellschaft  abvvàrts  zur  StraBe  und  verfolgte 
dieser  entlang  das  Schichtprofil  in  aufsteigender  Reihe,  vom  unteren 
Muschelkalke  durch  Schlerndolomit,  Zwischenbildungen  und  Haupt- 
dolomit bis  in  die  Gegend  von  Matarello  und    kehrte   von    da   mit 

dem  Mittagszuge  der  Siidbalm  nach   Trient  zurilck. 

109 


866 

Nach  der  Mittagspause  fuhr  raan  um  2  Uhr  mit  der  Valsugana- 
bahn  bis  Ponte  alto  und  besichtigte  hier  zunâchst  die  schônen  Auf- 
schlûsse  im  Bahneinschnitte,  in  welchem  man  die  diskordante  An- 
lagerung  der  Scaglia  an  den  Hauptdolomit  des  M  te.  St.  A  gâta, 
prachtvolle  Knickungen  in  Scaglia  sowie  Entblôfiungen  in  den  darliber- 
lagernden  Basalttuflfen  in  frischen  Anbrilchen  auf  das  klarste  beob- 
achten  konnte. 

Sodann  besuchte  die  Gesellschaft  den  als  Sehenswtlrdigkeit  der 
Gegend  bekannten  Fersinafall  bei  Ponte  alto  und  begab  sich  hierauf 
liber  Cognola  zu  den  altberiihmten  tithonischen  Steinbrûchen  bei 
Aile  Laste,  teils  um  zu  sammeln,  teils  um  von  der  aussichtsreichen 
Bergkante  noch  einmal  einen  Uberblick  der  bisher  im  Détail  unter- 
suchten  Trienter  Mulde  sowie  eine  Orientierung  ilber  das  kompliziert 
gebaute  westliclie  Etschtalgeliange  zu  gewinuen,  welches  letztere  den 
Gegenstand  der  nâchsttagigen  Exkursion  biJden  sollte. 

5.  Tag^.    Samstag,  6.  September. 

Val   Gola. 

Von  Trient  ging  die  Exkursionsgesellschaft  zunâchst  dem  rechten 
Etschdamme  entJang  und  hatte  von  hier  bei  gUnstiger  Morgen- 
beleuchtung  freien  Ausblick  auf  das  westliclie  Steilgehânge  des  Etsch- 
tales  zwischen  Doss  Trento  und  Belvédère.  Auf  diesem  Gehânge  zeichnet 
sich  die  etwas  in  N  Uberkippte  Steilmulde  der  B  o  n  d  o  n  e-Falte  im 
Querrisse  auf  das  klarste  und  wurde  im  Détail  naher  verfolgt.  Ins- 
besondere  wurden  oberhalb  Belvédère  die  Aufschlttsse  im  unteren 
Muschelkalk  nâher  untersucht  und  der  allmâhliche  tîbergang  desselbcn 
in  den  Schlerndolomit  beobachtet. 

Von  hier  auf  Steigen  zu  der  Mllhle  von  R  ovin  a  querend,  kreuzte 
man  die  oberste  Partie  der  Canipiler  Schichten,  welche  im  Kerne  des 
Bondone-Gewolbes  auftauchen  und  ziemlich  stark  von  Gipslagen  durcli- 
setzt  sind.  Hinter  der  MUhle  in  Val  di  Tovi  bietet  der  Auswaschungs- 
kessel  unterhalb  des  Wasserfalles  einen  sehr  klaren  Aufschlufl  im  unteren 
Muschelkalk.  Insbesondere  sah  man  an  dieser  Stelle  die  Conglomerat- 
bânke,  welche  hier  vvie  an  vielen  anderen  Punkten  der  Etschbucht  die 
Basis  der  Muschelkalkgruppe  clianikterisieren,  sehr  schôn  bloUgelegt 
sowie  hoher  am  Steige  nach  Val  Gola  die  charakteristischen  blau- 
grauen  Kalkbânke  mit  Rliizocorallien,  aus  welchen  sich  nach  oben 
allmâhlich  der  Schlenidolomit  entwickelt. 

Im  oberen  Val  Gola  fand  man,  trotz  der  Vermurungen  des 
letzten  Frilhlings,  die  Stelle  am  Bâche  sehr  gut  entblôfit,  an  welcher 
die    dunklen    Biiuderkalke    und   Mergelschiefer   der    Ao(^AMs-Schichten 


867 

diskordant  an  den  Schlerndolomit  angelagert  erscheinen.  Auch  die 
Breccienbildung  an  der  Kontaktgrenze  war  gut  zu  sehen.  Vora  Bâche 
aufwiirts,  einem  schnialen  Pfade  folgend,  kreuzte  nian  auf  diesem  und 
dem  Fahrwege  nach  Margon  die  Série  der  Zwischenbildungen,  die 
hier  mâchtiger  entwickelt  und  besser  difFerenzierfc  sind  als  an  den 
meisten  Punkten  der  Etschbucht,  zudeni  sich  auch  durch  Fossilfiihrung 
auszeichnen,  wie  die  Gesellschaft  niehrfach  sich  iiberzeugen  konnte. 
Von  Margon  abwarts,  dem  Fahrwege  entlang,  kreuzte  man  noch 
einnial  ins  Liegende  den  Schlerndolomit  und  unteren  Muschelkalk  bis 
Ravina,  von  wo  ein  Wagen  die  Gesellschaft  uni  2  Uhr  nach  Trient 
zuriickbrachte.  Die  fUr  den  Rest  des  Nachmittages  programmgemâfi 
angesetzte  Lbersiedlung  nach  Rovereto  muBte  wegen  Umbaues  des 
Hôtel  Glira  unterbleiben. 

6.  Tag^.  Sonntag^,  7.  September. 

Volano  —  Noriglio  —  Rovereto. 

Mit  dem  Morgenschnellzuge  der  Siidbahn  fuhr  die  Gesellschaft 
von  Trient  nach  Rovereto  und  von  der  Station  mit  Wagen  nach 
St.  Illario.  Von  hier  wurde  der  alten  Fahrstrafie  entlang  das  schon 
durch  die  klassischen  Arbeiten  Beneckes  bekannte  Profil  verfolgt, 
welches  der  Durchbruch  der  Etsch  zwischen  Volano  und  Nomi 
geschaifen  hat.  Eine  ganze  Reihe  von  kleinen  Steinbriichen  ermoglicht 
hier  einen  guten  Einblick  in  die  BeschafFenheit  der  aufeinander- 
folgenden  Straten  der  maûig  in  W  geneigten  Schichtfolge.  Eine  kurze 
Strecke  hinter  St.  Illario  schlieBt  ein  Steinbruch  die  unterste  Partie 
des  Eocans  auf.  Einige  Schritte  weiter  (Jstlich  folgt  ein  groûerer 
Steinbruch  in  Scaglia.  SUdlich  von  der  Vereinigungsstelle  der  alten 
und  der  neuen  StraBe  bei  Volano  findet  man  den  Biancone  sehr  gut 
aufgeschlossen.  In  den  Steinbriiclien  beim  Friedhofe  von  Volano  zeigt 
sich  endlich  das  Tithon  und  die  unmittelbar  darunter  folgenden  Oolithe 
des  obersten  Lias  auf  das  klarste  entbloBt.  Durch  eine  Verschiebung, 
welche  man  von  Volano  bis  ins  Lenotal  hinUber  klar  verfolgen  konnte, 
erscheint  die  ganze  Partie  des  Doss  Gardole  gogeniiber  dem  ostwâi*ts 
fol^^enden  Doss  Lugherini  gehoben,  so  daB  man  in  dem  Profil 
bei  Volano  ans  den  Oolithen  des  Lias  abermals  in  Biancone  und  Tithon 
kommt.  So  hatte  die  Gesellschaft  Gelegenheit,  einen  instruktiven  Fall 
von  Verschiebung  zu  beobachten. 

Von  Volano  wurde  sodann  der  Aufstieg  iiber  Toldi  und  den 
Mte.  Ghello  gemacht  und  von  hier  liber  Zaffoni,  Val  te  ri, 
Noriglio  zum  Ponte  S.  Colomba  no  im  Arsatale  abgestiegen. 
Auf  diesem  Wege    kreuzte    man   noch    einmal  Tithon  und  Liasoolith, 

109* 


868 

tiefer  aber  auch  die  Grauen  Kalke  des  Lias  in  der  typischen  Noriglio- 
facies  sowie  die  tiefer  folgenden  Kalke  mit  Gervillia  Bxichi^  die  am 
Ausgaiige  der  Schlucht  von  Terragnolo  prachtig  aufgeschlossen  sind. 

Von  Ponte  S.  Colombano  fuhr  die  Gesellschaft  zu  Wagen 
durch  die  den  ganzen  Liaskomplex  ûbersichtlich  aufschlieBende  L  e  n  o- 
schlucht  nach  Rovereto,  woselbst  zu  Mittag  gespeist  und  sodann 
unter  FUhrung  des  Direktors  G.  B.  de  Cobelli  das  durch  seine  reicbe 
geologische  Lokalsammlung  bekannte  Museo  civico  besucht  wurde. 

Nachmittags  fuhr  die  Gesellschaft  zu  den  altbekannten  Stein- 
brilchen  von  Sega  di  Noriglio,  woselbst  die  klar  aufgeschlossen  e 
Schichtfolge  der  typischen  Grauen  Kalke  im  Détail  untersucht  und  in 
einzelnen  Lagen  gesammelt  wurde. 

Von  den  Brtichen  stieg  man  am  SUdabhange  der  Lenoschlucht 
gegenMarsili  auf,  untersuchte  den  Hang  bei  Mda.  de  1  Monte  und 
stieg  sodann  nach  Rovereto  ab,  um  mit  dem  Abendzuge  nach  Trient 
zurûckzukehren. 

7.  Tag.  Montag,  7.  September. 

GletschertOpfe  bei  Nago.  Mte.  Perlone.  Mte.  Brione. 

Die  Gesellschaft  verliefi  mit  dem  Morgenschnellzuge  Trient, 
fuhr  bis  Mo  ri  und  von  da  mit  der  Lokalbahn  bis  Nago.  Unterwegs 
war  Gelegenheit,  die  an  den  Vortagen  gemachten  Erfahrungen  liber 
den  Bau  des  Gebirges  zu  beiden  Seiten  der  durchfahrenen  Etschtal- 
strecke  zwischen  Trient  und  Mori  noch  zu  reassumieren  sowie  weiter 
auch  liber  den  Bau  der  Hânge  zu  beiden  Seiten  des  Loppiotales 
sich  flUchtig  zu  orientieren. 

Von  der  Station  Nago  begab  sich  die  Gesellschaft  auf  der  Arco- 
strafle  zunâchst  zu  den  Gletschertôpfen.  An  der  StraBenbiegung 
bei  Fort  Nago  hatte  man  bei  gîinstiger  Morgenbeleuchtung  den  be- 
kannten  schônen  Ausblick  auf  den  Gardasee,  die  Sarcaebene  und  ihre 
malerisclie  Gebirgsumrahmung.  Auch  den  Bau  des  gegeniiberliegenden 
Mte.  Brione  konnte  man  aus  nachster  Nahe  iiberblicken. 

Bevor  man  die  kleine  Gnippe  von  10  linear  0 — W  in  kurzen 
Abstanden  aneinandergereihten  Gletschertôpfen  am  Westabhange  des 
Mte.  Perlone  erreichte,  konnte  man  oberhalb  der  Straûe  vielfech 
schone  GletscherschlifFe  auf  dem  Nummulitenkalkfelsen  beobachten 
sowie  unterhalb  der  StraBe  auch  Reste  von  grofien  Gletschertôpfen 
sehen,  die  schon  Stoppani  gekannt  und  beschrieben  hatte.  Da  die 
neuentdeckten  Gletschertôpfe  erst  vor  weuigen  Jahren  unter  sach- 
verstandiger  Leitung  von  dem  sie  verhiillenden  Moranenschutte  blofi- 
gelegt  wurden,  konnte  man  aile  Einzelheiten  der  Erscheinung  in  bester 
Erhaltung  sehen. 


869 

Von  den  Gletschertopfen  erreichte  die  Gesellschaft  nach  etwa 
halbstiindigem  Anstiege  die  Bergkante  des  Mte.  Perlone  und  hatte 
von  hier  einen  freien  Ausblick  Uber  die  prachtvolle  Berglandschaft 
von  Nago — Arco — Riva,  deren  geologische  Struktur  an  der  Hand  der 
Karte  erlautert  werden  konnte.  Absteigend  vom  Mte.  Perlone,  querte 
mau  das  schôn  aufgeschlossene  Profil  ober  dem  Bahnhofe  Nago  von 
der  oberen  Nummulitenkalkbank  absteigend  durcb  Basalttuff,  unteren 
Nuramulitenkalk,  Spileccolage,  Scaglia,  Tithon  und  Oolithe  des  obersten 
Lias.  Bei  Nago  wurde  in  einem  guten  Aufschlusse  die  Spileccobank 
gezeigt  und  auf  dem  Wege  nach  Torbole  noch  einmal  die  Eocân- 
serie  gekreuzt. 

Nach  der  Mittagspause  in  Torbole,  woselbst  sich  Prof.  Pelikan 
aus  Prag  der  Gesellschaft  anschlofi,  wurde  als  letztes  Programmobjekt 
der  Mte.  Brione  bei  Riva  besucht,  um  auch  die  jUngsten  oligocânen 
und  miocanen  (Schio-)  Bildungen  der  Gegend  kennen  zu  lernen,  aus 
denen  sich  der  isolierte  Denudationsrest  des  Mte.  Brione  aufbaut. 
Nachdem  eine  kurze  Zeit  dem  Aufsammeln  in  den  Schiomergeln  ge- 
widmet  worden,  begab  man  sich  noch  zu  den  Steinbrllchen  in  Pietra 
morte,  der  jUngsten  Ablagerung  der  Gegend,  und  von  da  nach  Riva. 

Damit  schloB  die  Exkursion  Vil  durch  die  Etschbucht,  welche, 
von  ausgezeichnetem  Wetter  begiinstigt,  programmgemafi  verlief  und 
die  allseitig  geiiuBerte  Befriedigung  der  Teilnehmer  fand. 


III.  Bericht  ûber  die  Exkursion  (VIII)  in  die  Zillertaler  Alpen. 

(31.  August  bis  7.  September.) 
Von  Prof.  F.  Becke  (Wien). 

An  der  Exkursion  ini  Zillertal  nahmen  folgende  KongreBraitglieder 
teil:  Dr.  Axel  Hamb erg  (Stockholm),  Dr.  Kinosuke  Inouye  (Tokio), 
Dr.  R.  Oberndorfer  (Karlsruhe),  Dr.  E.  Philipp  (Heidelberg), 
Dr.  J.  Rom  b  erg,  (Berlin),  Dr.  L.  Stibing  (St.  Petersburg),  Prof. 
P.  Termier  (Paris),  Dr.  A.  P    Young  (London). 

Die  Fuhrung  hatte  Prof.  F.  Becke  aus  Wien,  der  von  Herrn 
Hermann  T  e  r  t  s  c  h,  derzeitig  Assistent  am  mineralogischen  Universitâts- 
institut,  in  dankenswerter  Weise  unterstutzt  wurde. 

Der  groBte  Teil  derExkursionistenverliefi  Wien  schon  aui  29.  August 
vormittags  und  erreichte  Jenbach  am  Abend  desselben  Tages.  Ein  heftiges 
Unwetter  schien  keine  gihistige  Wetterprognose  zuzulassen.  Um  so  an- 
genehmer  war  es,  am  niichsten  Tage  friih  bei  sich  aufheiterndem  Himmel 
in  den  unteren  Teil  des  Zillertales  einzufahren.  In  Zell  wurde  der  Zug 


870 

verlassen  und  ein  Abstecher  in  die  Gerlosklaram  gemacht,  uiii  die 
Phyllite  des  unteren  Zillertales  kenneu  zu  lernen.  Nachniittag  fuhren 
die  Teilnehmer  nacli  Mairhofen  weiter,  wo  nach  einem  Spaziergange 
zum  Ausgang  der  StilIupUIaiiim  tibernaclitet  wurde.  Infolge  des  frtiheren 
Aufbruclies  von  Wien  koiinte  der  ganze  nticliste  Tag  (30.  August)  der 
Begeliung  des  Mairhofer  Schieferzuges  und  der  Triasauflagerung  der 
GschoBwand  gewidmet  werden. 

Der  31.  August  war  dem  Studium  des  Hochstegeukalkes  und  dem 
Querschnitte  der  auBeren  Randzone  des  Duxer  Granitgneises  gewidmet. 
Die  Geselischàft  machte  von  Neuginzling,  wo  Mittag  gehalten  Avurde, 
einen  Abstecher  in  die  Floite  und  tibernachtete  in  Rofibag. 

Der  1.  Septeniber  fiihrte  durch  den  Granitgneis  des  mittleren 
Zemmgrundes  und  das  herrliche  Profil  durch  die  Greiuer  SchoUe  zur 
Berlinerhiitte.  Die  Sektion  Berlin  des  Deutschen  und  Osterreichischen 
Alpenvereines  batte  in  zuvorkomniender  Weise  fUr  die  Unterbringung 
der  Exkursionsteilnehmer  die  besten  Zinimer  zur  VerfQgung  gestellt. 
Der  Nachmittag  wurde  dem  Studium  der  Randzone  des  Tonalitgneis- 
kernes  derZillertalerHauptkette  gewidmet,  die  iu  trefflicben  AufschlUssen 
ani  Horngletscher  zugîiuglich  ist. 

Der  2.  September  galt  der  mannigfaltigen  Gesteinsentwicklung 
der  hochkristidlinen  Schiefer  der  Greiner  Scholle  auf  der  Linie  Berliner- 
liiitte — Schwarzsee — Rofikar.  Hier  waren  es  namentlich  die  merkwurdigen 
Conglomeratgneise,  die  Amphibolgarbeuschiefer,  der  Serpentin  und 
seine  Begleitgesteine,  welche  die  Teilnehmer  lebhaft  interessierten.  Der 
herrliche  Rundblick  von  der  Hohe  oberhalb  des  Schwarzsees,  der  Aus- 
blick  von  der  nordlichen  Morchenscharte  in  das  Floitental  und  der 
wolkenlose  blaue  Himmel  wie  das  kriiftige  Sonnenbad  in  den  Nach- 
mittaffsstunden  vor  der  Berlinerhiitte  wurden  von  den  Exkursionisten 
als  angenehme  Beigabe  empfunden. 

Ani  3.  September  tiberschritt  die  Gesellschaft,  von  drei  Ftihrern 
geleitet,  den  Greiner  Kamni  auf  dem  sogenannten  Berlinerweg,  iiber 
das  SchonbQchler  Horn.  Der  Felssteig  Uber  die  Kriihenfufiwand  hinauf 
bot  intéressante  Aufschliisse  im  Schiefergneis  und  Glimmerschiefer  der 
Greiner  Scholle  und  in  den  sauren  und  basischen  Intrusivgesteinen.  Auf 
der  Hohe  des  SchonbUchler  Homes  genossen  die  Exkursionisten  einen 
tadellosen  Rundblick.  Rasch  vollzog  sich  der  Abstieg  in  die  Furtschagel- 
hlitte,  wo  Mittagsrast  gehalten  wurde.  In  dem  Rundhockerterrain  des 
Furtschagels  wurde  nochmals  die  [tandfacies  des  Tonalitgneiskemes 
geprQft.  Dann  folgte  der  Abstieg  ins  Schlegeistal  und  die  Wanderung 
zur  Dominikushiitte. 

Der  Morgen  des  4.  September  sah  die  Geologen  auf  dem  Mîirsch 
zu  der  Hohe    des  Pfitscheijoches.    Hier   wurde    ein    drittes    Querprofil 


871 

durch  die  Schiefer  der  Greiner  Scholle  begangen  und  am  Nachmittag  die 
Wanderung  auf  dem  Landshuter  Wege  fortgesetzt  bis  zur  Landshuter 
Hiitte.  Auch  hier  war  den  Kongressisten  durch  das  Entgegenkommen 
der  Sektion  Landshut  bequeme  Unterkunft  und  freundliche  Aufnahme 
gesicherb.  Ein  Mitglied  der  Sektion,  Herr  Gi  ers  ter  war  der  Exkursion 
schon  Tags  vorher  bis  zurn  Furtschagel  entgegengekommen  und  schloû 
sich  der  weiteren  Exkursion  an. 

Das  herrliche  Sommer wetter  und  die  gute  Stimmung  und  Wander- 
lust  der  Exkursionsteilnehmer  veranlaÛten  am  5.  Septemper  eine  Er- 
weiterung  des  Programms,  indem  nach  Begehung  des  prachtvoUen 
Kammvveges  von  der  Landshuter  Hiitte  zum  Wolfendorn,  der  einen  so 
lehrreichen  Einblick  in  das  Verhâltnls  des  Granitgneiskemes  zu  seiner 
Schieferhiille  gewahi*t,  nicht  zum  Brenner  abgestiegen  wurde,  wie  das 
Programm  vorschlug,  sondern  die  Fortsetzung  des  Kammweges  Qber 
Flatschspitze,  Schltisseljoch,  Amtorspitze,  Weifispitze,  Saun-Sterzing  ge- 
macht  wurde.  Sie  gewâhrte  den  Teihjehmern  die  Beobachtung  der 
Kalkglimmerschiefer  und  PhyUite  der  Amtorspitze,  die  von  P.  Termier 
als  die  vollkommenen  Àquivalente  der  schistes  lustrés  der  Westalpen 
angesprochen  wurden,  und  eine  vorzilgliche  Rundsicht  von  dem  be- 
rtihmten  Aussi chtspunk te  der  Amtorspitze.  Tn  Sterzing  wurde  nach  fUnf- 
tâgiger  Wanderung  ira  Hochgebirge  die  Beriihrung  mit  der  Kultur  und 
dem  hierher  vorausgeschickten  Gepîicke  angenehm  empfunden,  und  am 
Abend  vereinigte  ein  frohliches  Mahl  die  Exkursionsteiinehmer  auf  der 
Terrasse  des  komfortablen  Bahnhofhotels. 

Der  Voraiittag  des  6.  September  wurde  zu  einer  raschen  Be- 
sichtigung  des  Profils  von  Mauls  (Streifen  von  Trias  und  Verrucano 
eingeklemmt  zwischen  die  kristallinen  Schiefer)  und  der  tonalitgneis- 
artigen  Randzone  des  Iffinger  Kernes  beniitzt.  In  Grasstein  loste  sich 
nach  der  Besichtigung  der  Granitsteinbriiche  die  Gesellschaft  auf,  indem 
ein  Teil  der  Teilnehmer  nach  Sterzing  zuriickkehrte,  ein  anderer  den 
Zug  nach  Bozen  nahm. 

Die  ganze  Exkursion  war  von  auBerordentlicheni  WetterglQck  be- 
giinstigt.  Eine  ununterbrocliene  Reihe  sonnenheller,  klarer  Spiitsommer- 
tage,  wie  sie  nur  selten  von  solchom  Glanz  und  solcher  Dauer 
vorkommt,  lieC  nicht  nur  das  Progrannn  in  vollkommenster  Weise  er- 
ledigen,  sondern  trug  auch  viel  bei  zu  der  frohen  Stimmung,  die  aile 
Teilnehmer  bis  zum  letzten  Moment  des  Beisammenseins  erfùUte  und 
in  jedem  einzelnen  eine  angenclimo  Erinnerung  an  die  Tage  der  ge- 
meinsamen  Wanderung  durch  die  Gel)irgswelt  der  Zillertaler  Alpen 
hinterlassen  niuCte. 


872 


IV.  Bericht  ûber  die  Exkursion  (IX)  in  die  Zentralkette  der 

Hohen  Tauern. 

(31.  Augu8t  bis  7.  September.) 
Von  Prof.  F.  Lowl  (Czeniowitz.) 

Die  IX.  Exkursion,  an  der  die  Herren  A.  Dannenberg  (Aachen), 
U.  Grubenmann  (Ztlrich\  W.  H  a  m  mer  (Wien),  P.  Hubrecht 
(Utrecht),  R.  Scheibe  i Berlin)  iind  B.  Weigand  (StraBburg)  teil- 
nahmen,  wurde  von  dem  Berichterstatter  in  acht  Tagen  von  Zell  am 
See  Uber  Krimml  und  diirch  die  Venedigergruppe  nach  Lienz  geftUirt. 
Dank  der  auûerordentlicb  gQnstigen  Wetterlage  in  der  ersten  September- 
woche  konnte  das  umfangreiclie  Programm  Punkt  fUr  Punkt  erledigt 
werden. 

Es  handelte  sich  vor  allem  um  die  Untersuchung  der  ge- 
schieferten  Granitkerne  der  Hohen  Tauern  und  ihren  Beziehungen  zu 
den  sedimentâren  kristallinen  Schiefern.  Gleich  am  ersten  Tage  lernte 
man  nach  einem  raschen  Ûberblicke  des  Krinimler  Profils  —  vom  Trias- 
kalk  der  NeÛlinger  Wand  bis  zum  palaozoischen  Hochstegenkalk  —  im 
Bereiche  der  Krimniler  Wasserfiille  einen  durch  starke  Kataklase  aus- 
gezeichneten  Granitrand  keunen.  DaB  sich  der  Hochstegenkalk,  der 
ganz  indiffèrent  am  Granit  lehnt,  im  Primarkontakt  befindet,  erschien 
nicht  redit  glaublich.  Aber  auch  die  Frage,  ob  die  Grenze  mit  einem 
Bruche  oder  mit  einer  Anlagerungsfliiche  zusammenfallt,  lâBt  sich  in 
Krimml  nicht  entscheiden.  Auf  dem  Wasserfallwege,  der  an  den 
schonsten  natUrlichen  und  kiinstlichen  AufschlQssen  vorQberfdhrt, 
erregten  die  hiiufigen  Quetsclizonen  Aufsehen,  in  denen  der  Granit  in 
einen  gefaltelten  Sericitphyllit  verwandelt  wurde. 

Nachdem  die  Exkursion  mitten  in  der  donnernden  Romantik  der 
WasserstQrze  in  Ilofers  Gasthaus  ^zwischen  den  Fallen"  U))ernachtet 
hatte,  ging  es  am  zweiten  Tage  durch  das  Achental  hinauf  zum 
Krimmler  Gletscher  und  zur  Wanisdorfer  Htttte  (243U  m).  Im  unteren 
Talabschnitte  konnte  man  beo))achten,  wie  der  Flasergranit  durch  di*n 
aus  0  heriiberstreichenden,  mit  Garbenhornblende,  Biotit  und  Epidot 
erfullten  Grunschiefer  in  zwei  Zttge  gespalten  wird,  die  in  der  Nahe 
der  Schiefermulde  durch  den  Ausfall  der  basischen  Konkretionen  und 
des  Biotits  eine  saure,  aplitische  Kandfacios  aunehmen.  In  der  Talgabel 
hiuter  dem  Tauernhause  ist  der  zweite  Granitzug  mit  dem  weit 
basischeren,  aus  einem  tonalitischen  Magma  erstarrten  Venedigerkern 
verschweiUt.  Vou  hier  l)is  zur  Wanisdorfer  HUtte  traf  man  unge- 
schieferte,    geflaserte    und    stark    geschieferte    und   gestreckte  Tonalité 


873 

in  raschem  Wechsel  an,  aile  reich  an  Konkretionen  und  starken 
Schlleren  von  dioritischem  Bestande. 

Ara  dritten  Tage  folgte  der  schône,  in  geologischer  wie  in  landschaffc- 
licher  Hinsicht  lohnende  tîbergang  iiber  dus  Obersulzbachtôrl  (2926  m) 
nacb  Pragraten.  Der  gut  ausgeaperte  Grat,  der  vom  Krimmler  Torl  iiber 
das  Garasspitzl  zura  Absturze  der  Maurerkeeskôpfe  zieht,  bot  ein  lehr- 
reiches  Profil  durcb  den  Siidrand  des  Venedigerkernes  mit  dem  mâchtigen 
Schiefereinschlusse  des  Gamsspitzlrîickens  und  der  gleichformig  aufge- 
lagerten  sUdlichen  SchieferhiiUe.  In  dem  Randgranit,  der  sich  zwar 
durch  die  Abnahme  der  Konkretionen  merklicli  von  dem  basischeren 
Kerngesteine  unterscheidet,  aber  nicht  zum  Aplit  wird  wie  auf  der  Birn- 
lUcke,  wurden  zvvei  von  den  sehr  seltenen  lamprophyrischen  Gângen 
angetrofFen,  die  im  Bereiche  des  Tauerngranits  den  letzten  Nachschub 
bezeicbnen.  In  dem  nôrdlichen  Gange  fand  sich  ein.zirka  ^/2  ni  langer 
granitischer  EinschluB.  Auf  dem  Abstiege  iiber  das  Dorfer  Kees  lieu 
sich  die  flache  Auflagerung  der  siidlichen  SchieferhiiUe  auf  dem 
Venedigerkern  mit  voiler  Deutlichkeit  beobachten.  Weiterhin  wurde 
im  Dorfer  Tal  iiber  dem  Glimmerschiefer  der  Kalkglimm-erschiefer  mit 
seinen  haufigen  und  starken  Chloritschieferlagen  gekreuzt  und  der 
Serpentin  des  Islitzfalles  besichtigt. 

Der  vierte  Tag  blieb  den  Matreier  Schiefern  vorbehalten,  am 
fïinften  aber  ging  es  durchs  Tauerntal  zurQck  in  den  Zug  der  Granit- 
intrusionen.  Hier  konnte  man  im  Gschlofi  die  Biinderung,  Durch- 
aderung  und  Durchtrânkung  der  SchieferhQlle  mit  Granit  auf  Schritt 
und  Tritt  beobachten.  Vor  manchen  Aufschliissen  brachen  hart- 
nâckige  Meinungsverschiedenheiten  aus.  Was  der  eine  als  granitisierten 
Schiefer  ansah,  kam  dem  anderen  wie  ein  Granit  mit  zerflieBenden 
Schiefereinschliissen  vor,  und  im  Grunde  genommen  hatten  beide 
in  demselben  Mafie  recht.  Ein  gewichtiges  Riesenhandstiick,  das 
die  Abstufungen  der  granitischen  Intrusion  deutlich  erkennen  lâfit, 
dedizierte  die  Exkursion  IX  durch  Herrn  Dr.  Hammer  der  k.  k.  geo- 
logischen  Reichsanstalt.  DaÛ  die  SchieferhiiUe  am  Ostende  des  Venediger- 
kernes den  Granit  nicht  mehr  gleichformig  iiberdeckt,  sondern  in  schwe- 
bender  Lagerung  an  ihm  abstôl3t,  brachte  man  nicht  mit  Briichen,  sondern 
im  Hinblicke  auf  die  starke  Durchaderung  der  SchieferhiiUe  einhellig  mit 
einem  stockformigen  Durchgreifen  des  Intrusivgesteines  in  Verbindung. 

Der  sechste  Tag  galt  dem  Granatspitzkern  und  hielt  die  Exkursion 

vom  friihen  Morgen  bis  zum  spiiten  Abend  auf  den  Beinen.  Um  das  Aus- 

keilen  des  Granitkernes  an  seineni  SW-Rande  zu   beobachten,    erstieg 

man  zunâchst  den  sûdostlich  vom  Velber  Tauern  im  Hintergrunde  des 

Messelingkars  verborgenen,    von   der  Touristenwelt   ganz    Ubersehenen 

Bârenkopf    (2859   m),     dessen    Rundschau    durch    einen    prachtvollen 

110 


874 

Wechselblick  auf  Grofivenediger  und  Grofiglockner  gekennzeichnet 
wird.  Hier  zeigte  sich,  daB  der  Gramtkern  mit  seinem  flach  gegen 
W  abfallenden  Schieferdache  durcli  das  Ineiuandergreifen  von  Granit- 
und  Schieferzungen  formlich  verzahnt  ist;  und  nachdem  man  sUdwârts 
zum  Grtinsee  (2247  m)  abgestiegen  war  und  den  breiten  RUcken  zwischen 
Messeling-  und  Tabergraben  erreicht  batte,  konnte  man  dieselbe  Ver- 
zahnung  auch  im  Liegenden  des  Granits  beobachten.  Sie  bringt  es 
hier  mit  sich,  daO  der  sôhlige  Schieferboden  des  Kernes  nicht  durch- 
weg  in  demselben  Niveau,  sondern  auf  dem  angegebenen  Riicken  unter 
dem  Taberkôgele  etwa  50  m  hôher  liegt  als  am  Griinsee.  Nachdem  man 
sich  von  der  Auflagerung  des  Granitkernes  auf  dem  Schiefer  Uberzeugt 
hatte,  stieg  man  zum  Tauernhaus  ab  und  trat  von  hier  den  RUckweg 
nach  Windisch-Matrei  an.  Der  nachste  Vormittag  verging  mit  dem 
Verpacken  und  Abfertigen  der  Gesteinslasten  aus  dem  GschlôB.  Erst 
nachmittags  erfolgte  der  Aufbruch  zum  Kaiser  Tôrl  (2206  m),  von 
dessen  Unterkunftshaus  man  am  achten  und  letzten  Tage  ilber  den 
grofien  Tauernbruch  hinweg  den  Rotenkogel  (2760  m)  bestieg.  Nach 
der  Besichtigung  der  Granitintrusionen  im  Glimmer-  und  Homblende- 
schiefer  ging  es  hinab  nach  Peischlach  im  Ausgange  des  Kaiser  Taies 
(Lagergange  von  Turmalinpegmatit  aus  der  Gefolgschafb  des  Rieser- 
ferner  Tonalits)  und  nach  Huben.  Die  Wagenfahrt  von  hier  nach  Lienz 
wurde  nur  in  St.  Johann  unterbrochen,  wo  man  den  bekannten  Tonalit- 
gang  aufsuchte.  Abends  wurde  die  Exkursion  in  Lienz  geschlossen. 


V.  Bericht  uber  die  Exkursion  (X)  nach  Predazzo. 

(9.— 16.  September.) 
Von  Prof.  C.  Doelter  (Graz). 

Exkursionsleiter :  C.  Doelter  (Graz). 

Teilnehmer  die  Herren:  M.  AUorge  (Paris),  W.  Arschinoff 
(Moskau),  A.  Baltzer  (Bern),  A.  Baltzer  jun.  (Bern),  M.  Brongniart 
(Paris),  A.  Dannenberg  (Aachen),  J.  L.  Falconer  (Edinburgh), 
U.  Grubenmann  (Ziirich),  A.  Hamberg  (Stockholm),  Alb.  Heim 
(Zurich),  Am.  Heim  (Ziirich),  C.  Hlawatsch  (Wien),  K.  Inouye 
(Tokio),  Frl.  M.  Jerosch  (ZUrich),  Herr  H.  Proboscht  (Graz), 
H.  R  e  y  n  o  1  d  s  (Bristol),  Fr.  S 1  a  v  i  k  (Prag),  C.  U  h  1  i  g  (Dar-es-Salam), 
H.  Witkamp  (Freiberg). 

Die  Geologen  versammelten  sich  am  8.  September  abends  im 
Hôtel  „Kaiserkrone**  in  Bozen  zu  einem  gemeinschaftlichen  Abendessen, 
bei  vvelchem  der  Exkursionsleiter  die  Teilnehmer  begrllBte. 


875 


1.  Ezkariionitag.  Mittwoch,  9.  September. 

Um  6  XJhr  fand  die  Abfahrt  der  Exkursionsteilnehmer  vom  Bahn- 
hofe  Bozen  statt;  in  Auer  angekomnien,  bestiegen  sie  die  bereitge- 
haltenen  Wagen  und  fubren  die  steile  StraBe  nach  Cavalese  binauf. 
Auf  der  Fahrt  nach  Montan  war  Gelegenheit,  die  Entwicklung  der 
Quarzporphyre  sowie  die  Glazialerscbeinungen  des  Etsclibeckens  zu  be- 
obachten,  insbesondere  erregten  die  an  der  Strafie  sichtbaren  Gletscher- 
schliffe  die  Aufmerksamkeit.  Unterhalb  des  Schlosses  Enn  verlieBeh  die 
Geologen  die  Wagen,  um  die  Quarzporphyre  naher  zu  besichtigen  ;  sie 
hatten  dabei  das  GlUck,  die  seitenen  Vitrophyre  zu  sammeln.  Hierauf  wurden 
die  Grodener  Sandsteine  besichtigt.  In  Fontana  fredda  wurde  ein  aus- 
gezeichnetes  FrUhstiick  eingenoramen  und  nach  einer  zweistUndigen 
Rast  wurde  die  Fahrt  talabwîirts  fortgesetzt;  vor  Cavalese  bei  Varena 
wurden  die  den  Bellerophonschichten  angehorigen  Gipsbriiche  besichtigt, 
uftd  hierauf  die  Fahrt  nach  Predazzo  ohne  Aufenthalt  fortgesetzt.  Leider 
war  die  StraBe  von  einer  tiefen  Staubschicht  bedeckt,  welche  stark  be- 
lâstigte. 

Um  3  Uhr  in  Predazzo  angekommen,  wurde  die  Geologenexkur- 
sion  feierlich  empfangen  und  batten  sich  hinter  der  Travignolo- 
briicke  eingefunden:  der  k.  k.  Bezirkshauptnjann  von  Cavalese  Theodor 
Ritter  v.  P  o  s  t  i  n  g  e  r,  der  Kommandant  der  k.  u.  k.  Garnison  von  Predazzo 
Hauptmann  Fr.  Schindl,  der  Podestà  von  Predazzo  Herr  Franz 
Giacomelli  mit  dem  Gemeinderat,  der  Pfarrer  von  Predazzo,  der 
Vertreter  der  k.  k.  Forstverwaltung  Herr  Karl  Budaker. 

Nach  kurzer  BegrliBuiig  von  seiten  der  Behorden  und  Vertreter 
begab  sich  die  ganze  Gesellschaft  unter  Vorantritt  der  Predazzaner 
stadtischen  Musikkapelle  nach  dem  Ratbause,  wo  nach  gegenseitiger 
Vorstellung  BUrgermeister  Giacom  elli  in  liingerer  warmer  Rede  die 
Geologen  im  Namen  der  Gemeinde  Predazzo  begruBte,  worauf  der 
Exkursionsleiter  ervviderte.  Es  folgten  dann  noch  verschiedene  Ansprachen, 
darunter  die  des  Vertreters  der  Forstverwaltung. 

Hierauf  begaben  sich  die  Geologen  in  das  altberiihnite,  reichge- 
geschmiickte  Hôtel  „Nave  d'oro'\  uni  dann  nach  kurzer  Zeit  die  Be- 
sichtigung  des  Canzoccoli  vorzunehmen.  Es  wurden  der  Monzonit  sowie 
die  verschiedeiien  ini  Fulirer  erwahnten  Gange  besichtigt  und  dann 
die  Kontaktstellen  eingehend  untersuclit,  wobei  die  Anlage  eines  neuen 
Steinbruches  sehr  zustatten  kam. 

Um  7  Uhr  versanimelten  sich  die  Geologen  sowie  der  Garnisons- 
kommandant,  der  Vertreter  der  Forstverwaltung  und  mehrere  Gemeinde- 
râte  zu  einem  ausgezeichneten  Diner;  im  Verlaufe  desselben  brachte 
der  Exkursionsleiter  den  Kaisertoast   aus,    wahrend  Prof.    Heini    den 

110* 


876 

Dank  der  Geologen  den  verschiedenen  Behôrden  und  der  Gemeinde 
Predazzo  ftir  den  warmen  Empfang  aussprach.  Es  folgte  eine  Reihe 
von  Reden  in  den  verschiedenen  Sprachen   der  Exkursionsteilnehmer. 

2.  Ezkarsionstag.  Donneritag,  10.  September. 

Um  6  Uhr  friih  brach  die  Gesellschaft  in  Wagen  gegen  Bella- 
monte  auf.  Es  wurde  bei  dem  bekannten  Steinbruche  an  der  StraBe  Hait 
gemacht,  um  den  Granit  und  die  denselben  durcbsetzenden  Cami)toiiit- 
gânge  zu  besichtigen.  Bei  der  Saluna  genannten  Lokalitât  wurden  die 
Wagen  verlassen  und  der  Aufstieg  ins  Viezzenatal  begonnen.  Die  Geo- 
logen fanden  Gelegenlieit,  Blocke  des  von  Hlawatsch  und  Osann 
uutersuchten  Nephelinsyenitporpliyrs  zu  untersuchen  und  sammelten  die 
verschiedenen  Ganggesteine  des  Val  Viezzena. 

Ein  lângerer  Aufenthalt  faud  bei  dem  bekannten  Felsentor  statt, 
wo  auch  schône  AufschlQsse  der  verschiedenen  Ganggesteine  unter- 
sucht  wurden.  Hierauf  begab  man  sich  talabwîirts  in  die  erst  vor  ganz 
kurzem  aufgeschlossenenneuen  MarmorbrQche  an  der  Grenze  desEruptiv- 
gebietes  ;  hier  erregten  kleine  Gange  eines  sehr  zersetzten  schwarzen  Ge- 
steins  (wohl  Melaphyr)  die  Aufnierksamkeit  und  es  wurden  viele  Photo- 
graphien  dièses  Aufschlusses  aufgenommen.  Hierauf  wurde  der  kleine 
Weg,  der  zum  Mulatto  fUhrt,  wieder  betreten  und  der  Monzonit  mit 
verschiedenen  Gângen,  dann  der  Melaphyr,  respektive  Porphyritbesichtigt. 
Am  Sattel  angekommen,  bot  sich  Gelegenheit,  die  herrliche  Aussicht 
zu  bewundern  und  gab  der  Exkursionsleiter  dort  wie  auf  dem  Gipfel  des 
Mulatto  eine  allgemeine  Erkiirung  der  geologischen  Verhiiltnisse  der 
Gegend  von  Predazzo.  Vor  Ersteigung  des  Gipfels  wurde  das  FrQhstUck 
eingenommen  und  dann  die  sehr  interessanten  Gesteinsvorkommen 
nordlich  des  Gipfels  untersucht,  Porphyrit-  und  Kersantit-,  Syenit- 
giinge  etc.  gesamnielt. 

Auf  dem  Gipfel  wurde  eine  liingere  Rast  gehalten  und  die  ver- 
schiedenen Gesteine  in  der  Nahe  untersucht,  namentlich  auch  ein 
groCer  Kersantitblock  mit  Syenitschniiren  unter  dem  hochsten  Punkte 
gegen  SW.  Dr.  Hlawatsch  machte  auf  die  Ablenkung  der  Magnet- 
nadel  auf  dem  Mulattogipfel  aufmerksam. 

Es  wurde  dann  das  Mulattoplateau  hmgsam  verquert  und  die  ver- 
schiedenen Varietiiten  von  Plagioklas-  und  Uralitporphyrit,  Monzonit  etc. 
gesammelt. 

Nachdem  noch  der  Liebeneritporphyr  am  Westrande  besichtigt 
worden  war,  begann  der  Abstieg  im  Monzonit,  wobei  zweimal  der 
Kontakt  zwischen  Monzonit  und  Porphyrit  verquert  und  dieser  genau 
gopriift    wurde,    msbesoiidere    unmittelbar   vor   dem   Eiugange    zu    der 


877 

Kupfergrube  Bedoviua.  Hier  wurde  auch  der  bekannte  Tinguaitporphyr- 
gang  angetroffen. 

Es  folgte  dann  die  Besichtigung  der  Grube  unter  der  Leitung  des 
Vertreters  des  Besitzers,  nachdein  der  Exkursionsleiter  das  Vorkommen 
erklârt  und  namentlich  auf  das  Turmalinvorkommeii  aufmerksam  ge- 
macht  hatte. 

Hierauf  wurde  der  RQckweg  angetreten.  Zunâchst  unten  wurde 
der  Kontakt  der  genannten  Gesteine  sowie  auch  der  Tinguaitporphyr- 
gang  nochmals  in  seinem  weiteren  Verlaufe  angetroffen  ;  hierauf  wurde 
noch  der  untere  Westabhang  mit  Monzonit  und  Granit  durchstreift  und 
eine  Stelle  in  der  Nâhe  des  Kontakts  von  Granit  und  Melaphyr  be- 
sichtigt,  welche  durch  einen  pegmatitischen,  vielleicht  gangartigen  Granit 
charakterisiert  wird.  Es  erhob  sich  an  Ort  und  Stelle  eine  Diskussion, 
ob  man  dies  als  einen  Beweis  des  relativ  jîingeren  Alters  des  Granits 
gegenllber  dem  Melaphyr  anzusehen  habe,  doch  wurde  zumeist  die 
Meinung  ausgesprochen,  dafi  an  dieserj  Stelle  eine  Entscheidung  nicht 
moglich  sei.  Der  Ubrige  Teil  der  Strecke  bis  Predazzo  wurde  rasch 
erledigt,  da  er  ohnedies  spâter  besichtigt  werden  soUte. 


3.  Exkarsionstag.  Freitag^,  11.  September. 

Uni  ^/27  Uhr  erfolgte  der  Aufbruch  zur  Malgola.  Zuerst  wurde 
die  Nordwestecke  besichtigt  mit  Granit,  Porphyrit  etc.,  dann  erfolgte 
der  Aufstieg  auf  dem  FuBwege,  Besichtigung  des  von  Reyer  be- 
schriebenen  Pyroxenit  etc.  ;  ein  kleiuer  Augitporphyritgang  erregte  eben- 
falls  die  Aufmerksam keit.  Hierauf  wurde  ein  oben  ini  Walde  liegeuder 
Marmorbruch  besichtigt,  dessen  Besuch  nicht  im  Programm  lag,  weil 
bisher  kein  Weg  hingefUhrt;  durch  die  Liebenswiirdigkeit  der  Gemeinde- 
vertretung  von  Predazzo,  welche  einen  kleinen  Steg  angelegt  hatte, 
wurde  dies  ermoglicht  und  die  Geologen  sahen  eine  prachtvoUe  Mon- 
zonitapophyse    im  Marmor,    welche   allgemeine    Bewunderung   erregte. 

Hierauf  beobachteten  die  Geologen  den  Monzonit  der  Coronelle, 
dann  die  oberen  Steinbriiclie  mit  Camptonitgang  und  Serpentingiingen 
usw.  Auf  dem  Plateau  erkliirte  der  Exkursionsleiter  an^fesichts  des 
Siidabhanges  des  Mulatto  dessen  tektonische  Verhilltnisse,  ferner  wurden 
die  erratischen  Blocke  von  Quarzporphyr  besichtigt,  wobei  sich  auch 
ergab,  dal3  die  Blocke  von  Augitporphyr  nicht  dieseu  Ursprung  haben 
kônnen.  Es  wurden  mehrere  Giluge  von  Augitporphyr  besichtigt  und 
dann  durch  intéressante  Schrunde  ostlich  von  Boscampo  der  Abstieg 
angetreten,  wobei  die  von  Ipp  e  n  untersuchten  Doppelgange  von  Alkali- 
Syenit  und  Porphyrit  besichtigt  und  viel  gesammelt  wurde. 


878 

Das  FrUhstiick  wurde  in  der  Nâhe  der  berûhmten  BoscampobrUcke 
eingenommen,  hierauf  die  nâchst  der  BrUcke  liegenden  Gesteine  mit 
Liebeneritporphyrgângen  besichtigt  und  hierbei  ein  an  dieser  Stelle  nocb 
nicht  gefundener  ganz  frischer  Tinguaitporphyr  angetroflfen. 

Nachmittags  begab  sicb  die  Exkursionsgesellscbaft  auf  das  recbte 
Avisioufer,  um  die  hinter  der  BrUcke  gelegenen  Kontakte  zwischen 
Monzonit  und  Porphyrit  zu  besichtigen,  und  wurde  die  Série  vom 
kômigen  zum  braunen  pyritreichen  Monzonit  und  dann  bis  zum  nor- 
malen  Porphyrit  beobachtet;  ferner  wurde  auch  noch  der  Granitstein- 
bruch  an  der  StraOe  nach  Moena  mit  den  vielen  Camptonitgângen 
untersucht. 

4.  Ezkariionstag.  Samstag,  12.  September. 

Um  6^/2  Uhr  frllh  verlieCen  die  Geologen  Predazzo  und  stiegen 
das  Val  di  Rif  aufwarts  ;  es  wurden  Porphyrit  und  Monzonit  besichtigt, 
hierauf  die  unteren  Triaskalke  mit  Porphyritzungen  und  -Gângen. 

Bei  der  Gardonealpe  muûte  eine  kurze  Rast  gemacht  werden, 
da  inzwischen  Regen  gefallen  war,  doch  bald  heiterte  sich  das  Wetter 
wieder  auf  und  der  Marsch  wurde  fortgesetzt;  man  gelangte  in  das 
Gebiet  der  graugriinen  Monzonite  und  dann  in  das  des  roten  Syenits. 
Die  Teilnehmer  hatten  Gelegenheit,  von  den  verschiedenen  Gesteinen 
HandstUcke  zu  schlagen  und  die  Unterschiede  wahrzunehmen. 

Hierauf  wurden  die  weiter  oben  anstehenden  Doppelgânge  von 
Quarzsyenit  (der  Granit  nach  Brogger)  und  von  Augitporphyrit 
beobachtet  und  dabei  von  den  Teilnehmern  der  genetische  Zusammen- 
hang  sowie  das  relative  Alter  erôrtert.  Die  Ansichten  darûber  waren 
versclîieden,  obgleich  der  Exkursionsleiter  eine  Stelle  demonstrierte, 
welche  es  wahrscheinlich  niaclit,  dafi  der  Granit  jQnger  sei  ;  die  Ansicht, 
daû  dièse  Gange  genetisch  zusammenhangen,  war  eine  ganz  allgemeiue. 

Leider  stellte  sich  eine  unliebsame  Uberraschung  in  Gestalt  eines 
heftigen  Regens  ein,  so  dafi  es  bei  dem  weiteren  Aufstiege  notig  war, 
eine  kleine  Sennhtitte  auf  der  Tresca  aufzusuchen,  in  welcher  das 
FrIihstUck  eingenommen  wurde.  Da  inzwischen  der  Regen  sich  in 
Schnee  verwandelt  hatte,  beschloB  man,  den  Aufstieg  zum  Cornon  zu 
unterlassen  und  trat  den  RUckweg  an  ^).  Da  jedoch  spater  das  Wetter 
sich  klârte,  wurde  das  kleine  Seitental  des  Val  di  Rif,  an  welchem 
der  neue  Weg  nach  Vardabe  fiihrt,  niiher  besichtigt  und  der  Durch- 
bruch  des  Melaphyrs  in  den  Triasschichten  studiert  und  ebenso  die 
Kontaktmetamorpho.se    der   Triaskalke,    die    schôn    gebiinderten    Horn- 


M  Ein  kleiner  Teil  der  Gesellschaft  erstieg  spater  doch  den  Cornon. 


879 

steine.    Dr.    Hlawatsch    fand   auch   im    unteren   Telle    des    Grabens 
einen  neuen  Bostonitgang. 

An  diesem  Tage  besuchten  die  Geologen  auch  das  Muséum  von 
Predazzo,  dann  die  fiir  sie  eingerichtete  Ausstellung  von  Mineralien 
und  insbesondere  von  geschliflenen  Marmoren. 

Am  Abende  wâlirend  des  Mahles  brachte  die  Banda  civica  von 
Predazzo  den  Geologen  ein  Standchen. 

Der  nâchste  Tag,  Sonntag,  brachte  ein  entsetzliches  Regen- 
wetter,  und  es  wurde  daher  beschlossen,  diesen  Tag  zum  Rasttage  zu 
machen,  was  wohl  unbedingt  notig  war,  denn  nachmittags  ging  ein 
fUrchterliches  Gewitter  ilber  Predazzo.  Die  freie  Zeit  wurde  zum  Packen 
der  gesammelten  Gesteine  verwendet  und  um  5  Uhr  nachmittags  hielt 
der  Exkursionsleiter  in  der  Schule  von  Predazzo  einen  lângeren  Vortrag 
ttber  Predazzo  und  Monzoni. 

5.  Exkarsionstas.  Montag,  14.  September. 

Da  das  Wetter  wieder  sehr  schon  geworden  war,  so  erfolgte 
programraâBig  der  Besuch  des  SUdostabhanges  des  Mulatto  zur  Be- 
sichtigung  der  Nephelingesteine. 

Die  Exkursion  verlief  wie  im  Ftihrer  vorgesehen  ;  bei  der  Be- 
sichtigung  der  Breccien  im  Val  Scandole,  welche  Liebeneritporphyr- 
bruchstilcke  enthalten,  eutspann  sich  eine  Diskussion  ilber  das  Alter 
des  Liebeneritporphyrs  und  wurde  von  manchen  die  Môglichkeit  als 
denkbar  aufgestellt,  daû  es  jUngere  und  altère  Liebeneritporphyre 
geben  konnte  ;  liierauf  begab  man  sich  zur  SO-Schrunde. 

Die  Magnetitraine  und  die  unter  dieser  gelegenen  Nephelinsyenit- 
porphyre  wurden  infolge  vorgerUckter  Stunde  nicht  besucht  ;  die  RUck- 
fahrt  erfolgte  von  Saluna  aus  im  Wageu. 

Das  Frllhsttick  wurde  mittags  in  Predazzo  eingenommen  und 
hierauf  rQsteten  sich  aile  zur  Abfahrt,  welche  um  3  Uhr  vor  sich  ging. 

Die  Teilnehmei-  âuBerten  sich  sehr  entzlickt  ilber 
die  ausgezeichnete  Verpfleguug  und  Unterkunft  im 
Nave  d'oro  sowie  ilber  die  warmeTeilnahme  der  ganzen 
Bevôlkerung  von  Predazzo. 

Die  Fahrt  erfolgte  programnigenitiB,  wie  im  FQhrer  geschildert. 
Besonders  interessierten  die  Gange  von  Forno  und  der  Liebenerit- 
porphyrgang  bei  Bisola.  In  Moena  wurden  die  Geologen  unter  Poller- 
schilssen  von  der  Gemeindevertretung  begriiBt  und  in  die  Gasthiiuser 
Albergo  alpino  und  Corona  gcleitet. 


880 

6.  Exkarsionstas.  Dienstag,  15.  September. 

Leider  war  in  der  Naclit  heftiges  Regenwetter  eingetreten  und 
niufite  die  Tour  zum  Sudabhange  des  Monzoni,  da  dieser  mit  Schnee 
bedeckt  war,  aufgegeben  werden.  Da  jedoch  gegen  9  Uhr  das  Wetter 
sich  besserte,  beschlofi  man,  wenigstens  nach  S.  Pellegrino  zu  gehen. 

Gleich  hinter  Moena  wurden  die  Perm-  und  unteren  Trias- 
schichten  besichtigt  und  dann  bei  der  Finanzwachhûtte  die  BrUcke 
passiert.  Am  rechten  Ufer  steht  bereits  Melaphyr  an,  welcher  be- 
sichtigt wurde. 

Es  wurde  nun  am  Abhange  aufgestiegen  und  der  Weg  in  die 
Lasteischlucht  genommen.  Hier  wurden  zwei  neue  Gange  angetroffen: 
ein  Camptonitgang  und  ein  Gestein,  dessen  nachtrâgliche  Untersuchung 
ergab,  daB  es  sich  um  ein  dem  AUochetit  nahestehendes  handelt.  In 
der  Lasteischlucht  wurden  die  Lavabânke,  die  grofien  Bomben  und 
Breccien  mit  Lapilli  gezeigt.  Allé  waren  einig,  dafi  es  sich  hier  um 
aus  dem  oberen  Pezmedatal  geflossene  Lavastrôme  handelte. 

Da  das  Wetter  sich  wieder  verschlechtert  hatte,  wurde  nach 
Ronchi  abgestiegen  und  der  weitere  Weg  auf  der  Strafie  fortgesetzt. 
In  S.  Pellegrino,  wo  die  Geologen  gute  Aufnahme  in  dem  schônen 
neuen  Hôtel  Monzoni  fanden,  wurden  vor  dem  Nachtessen  verschiedene 
Vortrage  gehalten,  darunter  von  Dr.  Uhlig  Uber  eine  Besteigung 
des  Kilimandscharo  und  von  Professor  H  e  i  m  ûber  seine  Traversierung 
der  Alpen  im  Luftballon. 

7.  Exkarsionstag.  Mittwoch,  16.  September. 

Am  nâchsten  Morgen  wurde  konstatiert,  dafi  der  Schnee  sehr 
hoch  sei  und  da  die  Campagnazza  auch  voUkommen  mit  Schnee  be- 
deckt war,  so  muBte  von  dem  Cbergange  ûber  Le  Selle  zum  grôfiten 
Bedauern  aller  Abstand  genommen  werden.  Herr  Trappmann  aus 
Vigo,  welcher  sich  zur  Besichtigung  der  Mineralfundstâtten  der  Ex- 
kursion  angeschlossen  hatte,  ûbernahm  es  mit  Herrn  Lehrer  Locatin 
aus  Pozza  und  einem  Ftihrer,  den  Ubergang  zu  bewerkstelligen  und 
die  im  neuen  Unterkunftshaus  des  Trientiner  Alpenklubs  versammelte 
Deputation  des  Vereines  von  dem  Nichteintreffen  der  Geologen  zu 
benachrichtigen.  Dièse  Aufgabe  erwies  sich  als  aufierst  schwierig,  da 
stellenweise  der  Schnee  1  m  hoch  lag.  Der  Rûck weg  wurde  per  Wagen 
angetreten,  spater  zu  Fufi  fortgesetzt.  Von  Moena  fuhr  die  Gesell- 
schaft  nach  Pozza  und  von  da  in  das  Monzonital,  wo  einige  Gesteine 
gesammelt    wurden,    sowie    zu    den   Abhangen    des   Bufaure. 

Herr  Jnouje  aus  Tokio  fand  in  einem  GerôUe  einen  Uberaus 
turmalinreichen  Monzonit  mit  Turmalinrosetten. 


881 

Am  Abende  fand  im  Gasthause  „zur  Corona"  ein  sehr  animiertes 
Abschiedsbankett  statt,  an  welchem  auBer  den  Exkursionsmitgliedern 
noch  die  Deputation  des  Trientiner  Alpenklubs  mit  Herni  Spazzali 
sowie  Herr  Schulleiter  Trappmann  und  Lehrer  Locatin  aus  Pozza 
teilnahmen.  Es  wurden  in  verschiedenen  Sprachen  (franzôsisch,  japanisch, 
italienisch,  englisch,  schwedisch  sowie  in  verschiedenen  Dialekten) 
Toaste  ausgebracht. 


8.  Exkarsionstag.  Donnerstag,  17.  September. 

Am  nâchsten  Tage,  17.  September,  wurde  zu  Wagen  die  RUck- 
fahrt  nach  Bozen  angetreten. 

Im  prachtvoUen  Karrerseehotel  wurde  ein  ausgezeichnetes  Friih- 
stUck  eingenommen  und  nach  langerer  Rast  nach  Welschnofen  weiter 
gefahren.  In  letzterem  Orte  begrtiCte  Herr  Professer  Penck,  welcher- 
mit  Familie  dort  weilte,  die  durchreisenden  Geologen,  welche  dann  bei 
der  weiteren  Fahrfc  durch  das  romantische  Eggental  noch  vielfach 
Gelegenheit  hatten,  ihre  Samnilung  durch  verschiedene  Handstticke 
der  vielen  Quarzporphyrvarietiiten  zu  bereichern.  Interesse  eiTegte  auch 
der  Blick  auf  die  Erdpyramiden,  auf  welche  Professor  Penck  noch 
besonders  aufmerksam  geniacht  batte. 

Die  Ankunft  in  Bozen  erfolgte  programmgemiiB  gegen  7  Uhr 
abends;  ein  Teil  der  Geologen  fuhr  direkt  zum  Bahnhof,  wiihrend 
andere  im  Hôtel  Kaiserkrone  abstiegen.  Hier  endete  dièse  sehr  gelun- 
gene  Exkursion,  die  leider  nur  durch  das  Unw^etter  von  Monzoni  an 
eine  Trtibung  erfahren  batte. 

DerExkursionsleiter  stattet  hiermit  allen  Teilnehmem  (insbeson- 
dere  Herrn  Dr.  Hla>vatsch  fiir  seine  UnterstUtzung  bei  der  Fiihrung) 
seinen  Dank  ab,  ebenso  allen  Behorden  und  Privaten,  die  durch  ihre 
Mithilfe  die  Exkursion  zu  einer  erfolgreichen  machten,  und  den 
Gemeinden  von  Predazzo  (insbesondere  dem  Podestà  Herrn  Franz 
Giacomelli)  von  Moena  und  Vigo,  dann  dem  Trientiner  Alpenklub 
und  Herrn  Trappmann  in  Vigo. 


VI.  Bericht  ûber  die  Exkursion  (XI)  in  die  Karnischen  Alpen. 

(31.  August  bis  6.  September.) 
Von  G.  Geyer. 

Nachdem  sich  mehrere  Teihiehnier  dieser   Exkursion    schon  am 

30.  August  in  Kôtschach  im  Gailtale  eingefunden  hatten,  wohin  mit 

RUcksicht    auf    die    kurz    vorher    eingetretene    Brandkatastroplie  von 

111 


m 


il 


iw; 


\3 


r 


fi 


I 

f: 


u.' 


.A 


.  .1. 


i«  î 


882 

Mauthen  das  Hauptquartier  fUr  die  Touren  im  zentralen  Teile  der 
Karnischen  Alpen  verlegt  werden  muBte,  traf  die  Mehrzahl  der  Ex- 
kursionisten  programmgemâfi  ain  31.  August  vormittags  in  Ober- 
draub  urg  ein. 

Nach  einem  orientierenden  Spaziergange  in  der  nâchsten  Umgebung 
wurde  nachmittags  die  Fahrt  Uber  den  Gailbergsattel  nach  Kôtschach 
angetreten.  Auf  dieser  Wagenfahrt  verquerte  die  Gesellschaft  den 
Triaszug  der  Gailtaler  Alpen,  dessen  stark  dislozierte  rhâtische 
GriflFelschiefer  und  Mergelkalke  entlang  der  Straûe  wiederholt  beob- 
achtet  werden  konnten.  Der  Leiter  der  Exkursion  demonstrierte  unter 
anderem  auch  den  im  RUckblick  deutlich  sichtbar  werdenden  Verlauf 
der  Draubruchlinie,  welche  am  linken  Talgehânge  die  Hauptdolomit- 
vorlage  von  Oberdrauburg  von  den  kristallinischen  Schiefem  der  Kreuz- 
eckgruppe  abschneidet. 

Auf  dem  sUdlichen  Abhange  des  Passes  wurde  die  AuUagerung 
des  Grôdener  Conglomérats  Uber  dem  Quarzphyllit  an  einer  Strafien- 
bôschung  besichtigt. 

Um  4  Uhr  nachmittags  erfolgte  die  Ankunft  in  Kôtschach, 
von  wo  nach  Verteilung  der  Quartiere  noch  ein  Gang  nach  dem  etwa 
2  km  entfernten  Bade  Manndorf  unternommen  wurde.  Durch  den  Ein- 
schnitt  des  Valentintales  bot  sich  hier  ein  instruktiver  Blick  auf  die 
Kellerwandgruppe  dar,  welche  im  Laufe  der  folgenden  Exkursionen  das 
Studienobjekt  der  Reisenden  bilden  soUte. 

Abends  versammelte  sich  im  Gasthofe  Rizzi  die  ganze  aus  fol- 
genden Hen-en  bestehende  Gesellschaft:  Dr.  F.  Broili  (Mtinchen), 
J.  Bullmann  (Graz),  Dr.  C.  D  e  n  i  n  g  e  r  (Dresden),  Dr.  P.  G.  K  r  a  u  s  e 
(Berlin),  Dr.  W.  Paulcke  (Freiburg  i.  B.),  Prof.  Dr.  A.  Rothple tz 
(MUnchen),  Bergrat  Dr.  A.  Steuer  (Darmstadt),  Th.  La  Touche 
(Calcutta),  0.  Vorwerg,  Hauptmann  a.  D.  (Herischdorf),  sowie  der 
Exkursionsleiter  Chefgeologe  G.  Geyer  und  Herr  Dr.  L.  Waageu, 
Assistent  der  geologischen  Reichsanstalt,  welcher  die  Aufgabe  iiber- 
nommen  hatte,  den  FUhrer  der  Exkursion  zu  untersttitzen. 

Am  1.  September  frlih  7  Uhr  erfolgte  bei  prachtvoUem  Wetter 
der  Aufbruch  nach  dem  Plôcken gasthofe,  der  den  weiteren  Touren 
zum  StUtzpunkte  dienen  sollte.  Ohne  Aufenthalt  wurde  nach  Uber- 
querung  des  Gailtales  von  Mauthen  entlang  dem  bewaldeten  RUcken 
von  Maria-Schnee  liber  ein  aus  glazialen  Schottern  bestehendes  Terrain 
angestiegen  bis  dortliin,  wo  der  Fahrweg  unter  dem  Lamprechthofe 
zum  erstenmal  anstehendes  Gestein  verquert.  Die  Teilnehnier  wurden 
auf  die  hier  auftretenden  weifien,  gelben  und  grûnlichen  glimmer- 
reichen  halbkrstallinischen  Kalke  und  Kalkphyllite  auftnerksam  ge- 
macht,    welche    im    Verein    mit   grauen    schiefrigen  Biinderkalken  von 


I 

li. 


883 

dem  Exkursionsleiter  als  faziell  abweichende  und  zum  Teil  durch  Ge- 
birgsdruck  verânderte  Àquivalente  des  iiormalen  karnischen  Obersilur 
aufgefaBt  werden.  Gleich  darauf  konnte  am  Wege  die  Unterlagerung 
diesel*  Bânderkalke  durch  schwarze  Toiischiefer  und  lichtere  Grauwacken 
beobachtet  werden. 

An  der  Hand  der  gedruckten  geologischen  Spezialkarte,  Blatt 
Oberdrauburg  und  Mauthen,  von  der  jedeni  Teilnelinier  ein  aufgespanntes 
Exeraplar  samt  den  dazugehôrigen  Erlâuterungen  zur  Verfligung  ge- 
stellt  vvorden  war,  demonstrierte  der  Exkursionsleiter  die  Antiklinale 
der  Mauthener  Alpe,  in  deren  SUdflUgel  die  bezeichneten  Bânder- 
kalke siidlich  vom  Eder  spâter  nochmals  verquert  wurden.  Neben 
vôUig  Ubereinstimmenden  Kalkphylliten  und  Bânderkalken  treten  hier 
jedoch  auch  noch  bunte,  flaserige  Kalke  auf,  die  bereits  den  Ubergang 
in  die  normale  Entwicklung  des  Kellerwandzuges  vermitteln. 

Der  steile,  aus  dem  Valentintale  nach  Plôcken  aufsteigende  Fufi- 
weg  verquert  eine  starker  gefaltete  Zone  dieser  Obersilurbildungen, 
welche  im  Norden  von  einer  in  das  Pollinikmassiv  einschneidenden 
und  dort  durch  ein  schvvarzes,  die  Wânde  durchziehendes  Schieferband 
markierten  Ûberschiebungsfliiche  abgeschnitten  wird.  Es  wurde  dabei 
die  Frage  aulgeworfen,  ob  nicht  die  Silurschieferbiinder  im  Absturz 
des  Mooskofels  eine  westliche  Fortsetzung  der  Lberschiebungsflâche 
am  Pollinik  andeuten.  Dagegen  wurde  von  einera  Teile  der  Fach- 
genossen  eingewendet,  daB  die  geschichteten  Devonkalke  des  Moos- 
kofels nach  Norden,  also  entgegengesetzt  einfallen  wie  die  Gipfel- 
scholle  des  Pollinik,  und  dafi  aus  diesem  Grunde  niclit  an  eine  gemein- 
same  Bewegung  oder  an  eine  einheitliche,  heute  nur  durch  die  Ero- 
sionsrinne  des  Valentintales  gegliederte  Schubmasse  zu   denken  sei. 

Am  Nachmittag  des  1.  Septeniber  wurde  eine  mehrsttindige 
Exkursion  nach  der  am  Fufie  des  Cellonkofels  hinziehenden  Terrasse 
unternommen,  um  die  dort  in  einem  WasserriB  anstehenden,  fossil- 
fiihrenden  Obersilurbildungen  in  Augenschein  zu  nehmen. 

Dabei  konnten  nicht  nur  in  einem  den  eisenhâltigen  unteren 
Orthocerenkalken  eingelagerten  dunklen  Thonschieferbande  gut  er- 
haltene  Trilobitenreste  gesammelt,  sondem  auch  in  den  etwas  hôher 
folgenden  grauschwarzen  Kalkschiefern  (mit  Cardiola  interrupta  Soti\) 
deutliche  Abdriicke  von  Monograptus  sp.  nachgewiesen  werden.  Aus 
einem  so  hohen  Niveau  waren  bis  dahin  in  den  Karnischen  Alpen  keine 
Graptolithenreste  bekannt  geworden. 

Der  Abstieg  wurde  nach  dem  PlôckenpaB  genommen,  um  noch 
die  dort  auf  der  italienischen  Seite  befindlichen  altrômischen  Inschriften 
zu  besichtigen. 

111* 


■ 


l 


I  .. 


I.  I  •  r, 


*  t.  ■ 


884 

Im  Laufe  dieser  Tour  machte  sich  die  Meinung  geltend,  dafi  der 
Wandabfall  der  Cellonterrasse  als  eine  tektonisch  mit  dem  Palgebirge 
zusammenhtingende  DevonkalkschoUe  aufzufassen  sei,  ilber  welcher 
die  Silurschiefer  der  Cellonalpe  nordwârts  aufgeschobeu  wâren,  eine 
Ersclieinung,  die  sich,  wie  man  ara  nâchsten  Tage  beobachten  konnte, 
wohl  liber  die  obère  Valentinalpe  und  das  Wodner  Torl  gegen  das 
untere  Wolayer  Tal  verfolgen  lâût  und  dort  durch  die  Aufschiebung 
des  Silurschiefers  auf  dem  Devonkalke  der  Maderwand  in  deutlichster 
Art  zum  Ausdruck  gelangt. 

Das  Unterdevon  bestUnde  auf  dieser  ganzen  Linie  aus  den  dunkel- 
blaugrauen  oder  schwarzlichen  hornsteinfUhrenden  Plattenkalken,  in 
welchen  bisher  aufier  Crinoidenresten  und  kleinen,  wenig  bezeichnenden 
Brachiopoden  keine  Fossilien  gefunden  worden  sind. 

Am  frlihen  Morgen  des  2.  September  erfolgte  der  Aufbruch  zum 
Wolayer  See  lângs  des  Steiges  zur  unteren  und  sodann  zur  oberen 
Valentinalpe,  in  deren  Nâhe  beim  Ursprung  des  Bâches  eine  Rast 
abgehalten  wurde. 

Hier  und  in  der  weiteren  Fortsetzung  des  Anstieges  durch  die 
mit  Fimschnee  erfiillte  oberste  Valentinschlucht  konnten  sowohl  der 
Zusammenhang  der  Cellonsynklinale  mit  der  lotrecht  liber  dem  Haupt- 
platze  aufsteigenden  Eiskarwand  als  auch  die  vorerwâhnte  Nordiiber- 
schiebung  des  Silurs  am  Rauchkofel  liber  dem  Devon  des  Wodner  Torls 
aus  relativer  Nahe  betrachtet  werden. 

Nach  Ûberschreitung  des  Wolayer  Tôrls  (2136  m)  gelangte  man 
um  die  Mittagszeit  zur  Schutzhlitte  des  Deutschen  und  Osterreichischen 
Alpenvereines  am  Wolayer  See  (zirka  2000  m), 

Der  Nachmittag  war  der  Besichtigung  des  Profils  am  Fufie  des 
Seekopfes  und  der  Aufsammlung  von  Fossilien  in  den  abgestlirzten 
Devonkalkblôcken  rund  um  den  See  gewidmet.  Ein  herlicher  Abend 
folgte  diesem  ebenso  genuBreichen  als  instruktiven  Tage  und  als  nach 
Sonnenuntergang  der  Mond  den  von  Felsen  umschlossenen  Seekessel 
beleuchtete,  bot  sich  den  Kougressisten  noch  ein  prâchtiges  Natur- 
schauspiel  dar. 

3.  September.  Das  anhaltend  klare  Wetter  bewog  die  Teilnehmer 
an  diesem  Tage  zu  einer  kleinen  Erweiterung  des  Programms,  indem 
beschlosseu  wurde,  die  BesteigUDg  des  Rauchkofels  (2478  m)  in 
dasselbe  aufzunehmen.  Man  brach  infolgedessen  wieder  frlihmorgens 
auf  und  verfolgte  zuniichst  den  von  auflTallenden  Querverschiebungen 
durchsetzten  Riegel,  welcher  sich  ôstlich  von  der  Htitte  zu  den  ara 
FuCe  des  Rauchkofels  liegenden  „Bôden"  erhebt.  Nach  etwa  zwei- 
sttindigem  Aufstieg  war  die  ganze  Gesellschaft  auf  dem  Gipfel  des 
Rauclikofels  vereint  und  genofi  neben  der  Ûbersicht  dièses  stark  dislo- 


885 

zierten  Teiles  der  Karnischen  Alpen,  in  welchen  die  Silurschiefer  und 
Devoiikalke  in  landschaftlich  sehr  auffallender  Art  abwechseln  und 
kontrastieren,  einen  glânzenden  Fernblick  auf  die  Dolomiten  Siidtirols. 
die  Firnreihe  der  Hohen  Tauern  und  die  Felsgipfel  der  Julischen  Alpen. 
Besonders  imposant  erhob  sich  nahe  im  SUden  der  gewaltige  Keller- 
wandgrat  mit  dem  tiefen,  durch  den  Seespiegel  markierten  Wolayer 
Pafi,  durch  welchen  hindurch  die  venezianischen  Dolomiten  bis  zur 
Gruppe  des  Monte  Cavallo  sichtbar  waren. 

Auf  dem  Gipfelgrate  stehen  die  tiefbraun  anwittemden  eisen- 
schilssigen  Orthocerenkalke  des  Obersilurs  an.  In  der  westlich  folgenden 
Einschartung  des  ersteren  konnten  grëfiere  Platten  voll  von  Durchschnitten 
des  Orthoceras  potens  Barr.  und  anderer  Ai-ten  beobachtet  werden.  Im 
Abstiege  zu  den  Rauchkofelbôden  wurde  sodann  die  liber  dem  dunklen 
untersilurischen  Tonschiefer  aufruhende,  nach  SUden  einfallende,  aber 
stark  gestôrte  obersilurische  Schichtfolge  in  ihren  tieferen  Gliedern 
verquert. 

Aufier  dem  obenerwâhnten  Eisenkalk  traf  man  hier  schwârzliche, 
dUnnplattige  und  scliiefrige  Mergelkalke  mit  Cardiola  interrupfa  Soir,^ 
sodann  abwechselnd  blaulichrot  und  blaugrau  gefârbte  Plattenkalke  mit 
rostgelben  Schalen  von  Orthoceras  alticola  Barr, 

Auf  den  Bôden  selbst  zeigten  sich  tektonisch  bemerkenswerte 
Erscheinungen  in  Form  von  Einquetschungen  der  Obersilurkalke  inner- 
halb  der  âlteren  Tonschiefer. 

Von  Seite  der  KongreUIeitung  war  zur  Bequemlichkeit  der 
Exkursionisten  die  Anlage  eines  Steiges  durch  die  von  den  Bôden 
zum  Wolayer  Torl  hinabziehende  Klamni  vorgesehen  worden,  von  dem 
aus  eine  scharf  ausgepragte  Blattverschiebung  sich  in  grôBter 
Nahe  beobachten  lieC.  Der  Westfliigel  des  aus  den  bunten  Obersilur- 
bildungen  bestehenden  Kalk-  und  Schieferzuges  zeigt  sich  hier  uni 
ein  betriichtliches  nach  Norden  verschoben  im  Vergleiche  zu  dem 
sQdlich  zurilcksteheiiden  OstflUgel,  welcher  seinerseits  von  einer  gut 
aufgeschlossenen  Lângsstôrung  betroffen  vvird,  an  der  die  spitzen, 
roten  Kalkklippen  ostlich  vom  Torl  abgesunken  sind. 

DaB  auch  durch  das  Wolayer  Torl  selbst,  und  zwar  anscheinend 
gerade  liber  den  roten  Flaserkalken,  eine  Lângsstôrung  durchstreiche 
und  somit  das  zweimalige  Auftreten  der  roten  Kalke  auf  eine  tekto- 
nische  Wiederholung  zurlickzufiihren  ist,  darf  nach  diesen  Beobachtungen 
als  hôchst  wahrscheinlich  angenommen  werden.  Eine  solche  Lângs- 
stôrung am  NordfuBe  des  Coglianszuges  wlirde  in  Kombination  mit 
dem  Querverwurfe  durch  den  Wolayer  PaB  die  eigenartige  Terrain- 
konfiguration  im  obersten  Valentinkar  und  in  der  Umgebung  des 
Wolayer  Sees  erklâren. 


Die  Begehung  des  Durchschnittes  am  Wolayer  Tori  wurde  sodann 
entiftng  der  Westflanke  des  TSilkopfes  bis  auf  das  sUdlîche  oder  obère 
Wolayer  Tôrl  fortgesetzt.  Hier  gelaiig  es  Herrti  Dr,  W.  Paulcke 
in  einer  bestimmten  Lage  der  grauen,  Uhynchonella  Megaera  Ban: 
fObrenden,  von  Prof.  F.  Frech  schon  aura  Unterdevon  gestellten 
Crinoidenkalke  groDe  und  schSn  erhaltene  Exetnplare  von  Cardiola 
interrupta  Sow.  zu  sammeln,  welche  in  GrôOe  und  Erhaltung  mit  den 
bôhmischen  oder  Gotlander  Vorkommen  verglichen  werden  dilrfen. 

Dieser  Fund  darf  wohi  als  eîne  gewicbtige  StUtze  der  Auffassung 
des  Referenten  angesehen  werden,  wonacb  jene  Schichte  und  demzufolge 
uni  so  raebr  die  tiefer  liegenden  roten  Goniatitenkalke  noch  in  das 
Obersilur  zu  stellen  sind. 

Der  Abstieg  vom  sttdiichen  TOrl  erfolgte  direkt  zu  den  Schutt- 
und  Firnhalden  des  oberen  Valen  tintai  es.  Von  der  oberen  Valentin- 
alpe  ging  man  diesmal  Uber  den  Moranenrtlcken  geradcswegs  htnab 
und  beobacbtete  dabei  groQe  Rundhocker  auf  den  steil  gefalteten  Si]ur- 
scbiefern,  in  denen  der  Bach  hier  eingeschnitten  iat. 

Auch  die  sicb  mehrfach  wiederholenden  scbwarzen  Scbiefer/Uge 
im  Abfalle  des  Mooskofels  konnten  nun  bei  Nachniitt^sbeleuchtung 
deutlicher  wahrgenoninien  werden  als  am  Morgen  des  Vortages. 
Dasselbe  war  auf  dem  Marsche  von  der  unteren  Valentinalpe  gegen 
die  PlockenstraQe  bezilglich  der  tektonischen  Détails  im  Auflinue 
des  Pollinik  der  Fall. 

Nacbkurzer  Sammelrast  beini  Eder  erfolgte  der  abendlicheHeimgang 
nacli  Kûtschaclt,  dem  Ausgangspunkte  dieser  dreitagigen  Exkursion. 

Der  4.  September  bildete  inaofern  einen  Rasttag  nach  der  letzten 
zienilich  anstrengenden  Tour,  als  derseibe  bloBzur  Reise  nach  Pou  tafel 
bentitzt  wurde. 

Zu  Wagen  ging  es  in  spater  Morgenstunde  nacb  Abseuduug  der 
6e)jteinsaufs!unmlungen  zunachst  nach  Kirchbach  iui  Gailtal  und  nach 
stiirkender  Mittagsrast  von  hier  weiter  nach  Herniagor.  Wahrend  dieser 
Fahrt  durch  das  breite  Gailtal  konnten  an  der  Hand  der  Karte  die 
Hauptzilge  im  Aufbau  der  Eamischen  Ketteii,  so  insbesondere  das 
umfassende  Profil  des  Gartnerkofels  vom  Wagen  aus  verfolgt  werden. 
Von  Herniagor  erfolgte  die  Weiterreise  mîttels  Bahn  zunachst  bis 
Arnoldsteiti  und  von  da  nach  Pontafel,  wo  die  Teiluehmer  von  Herni 
Prof.  E.  S  c  h  e  1 1  w  i  e  n   ain  Bahnhofe    empfangen  wurden. 

Der  Genannte,  welcher  schon  einige  Tage  vorher  mît  den  Herren 
Direktor  Th.  T  s  c  b  e  r  n  y  s  c  b  e  w  (St.  Petersburg),  Prof.  A.  R  o  t  h  p  1  e  t  z 
und  Dr.  J.  Broili  (MUnchen)  das  Profil  der  Krone  begangen  hatte. 
war  so  liebenswUrdig  gewesen,  mittlerweile  in  Pontafel  fUr  Unterkunft 
zu  sorgen  und  unter  den  Ankoramenden  eine  Quartierlîste  zu  verteilen. 


887 

Das  noch  imnier  anhaltend  schône  Wetter  gestattete  programm- 
gemâB  am  frllhen  Morgen  des  5.  September  den  Aufbruch  zur  Exkursion 
auf  die  Kronalpe.  Nach  Passierung  des  in  einer  mehrfach  liberschobenen 
Triaszone  eingeschnittenen  Bombaschgrabens,  dessen  oberste  Enge  bis 
in  den  korallenfQhrenden  Devonkalk  des  Malurchberges  eingesagt  ist, 
wandte  sich  die  Gesellschaft  ostlich  empor  Uber  den  Fufisteig  zura 
Lochsattel.  Im  Walde  knapp  unter  der  Lochstallalpe  verqueren  dunkel- 
graue,  etwas  kalkige  Schiefer  den  Weg.  Hier  batte  Prof.  Schellwien 
seinerzeit  die  von  ihm  erst  aus  Blocken  aufgesaninielte  Fauna  seiner 
„Spiriferenschicbt"  im  Anstehenden  wiedergefunden.  Auf  seine  Veran- 
lassung  war  nun  eine  grôfiere  Gesteinspartie  abgesprengt  worden,  um 
den  Teilnehniern  an  dieser  Exkursion  die  Aufsammlung  der  Fossilien 
zu  erleichtern. 

Nacb  lângereiu  Aufenthalte  verfolgte  man  die  im  Guide  nâher 
beschriebene  Route  vveiter  bis  zur  Ofenalpe,  um  hier  angesichts 
des  RoBkofels  iDevon),  Auernig  (Obercarbon)  und  Trogkofels  (Permo- 
carbon)  die  Mittagsrast  abzuhalten.  Hierauf  wurde  das  Profil  der  K  r  o  n  e, 
das  sich  iiber  dem  Garnitzensattel  in  schvvebender  Lagerung  aufbaut, 
bis  zur  Conocardiumschicht  des  Gipfelrlickens  begangen  und  dabei  in 
den  fossilreicheren  Bânken  gesammelt.  Erst  im  Abstiege  traf  ein  Teil 
der  Exkursionisten  reichere  pflanzenfQhrende  Schichten  am  SUdwest- 
abhange  eines  zur  Ofenalpe  hcrabschauenden  Erkers  der  Krone,  etwa 
60  m  Uber  dem  Garnitzensattel.  Eine  von  Prof.  Schellwien  neu 
entdeckte,  an  gut  erhaltenen  Brachiopoden  reiche  Fundstelle,  die  sich 
etwa  10  Minuten  von  jeneni  Sattel  westlich  hart  am  Plateaurande 
befindet,  wurde  noch  zum  Schlusse  aufgesucht. 

Reich  beladen  mit  fossilen  Schatzen  trat  die  Gesellschaft  nach 
kurzer  Sammelrast  auf  der  Ofenalpe  den  steilen  Abstieg  iiber  die 
„Wiesen**  nach  dem  Bombaschgraben  an  und  traf  noch  vor  An- 
bruch  der  Nacht  in  Pontafel  ein. 

Der  letzte  Exkursionstag  in  den  Karnischen  Alpen,  der  6.  September, 
brach  ebenso  herrlich  an  wie  seine Vorgiinger.  Man  fuhr  nach  Expedierung 
der  Aufsammlungen  am  Vormittag  nach  Tarvis,  wo  die  Teilnehmer  auf 
dem  Bahnhofe  bereits  von  den  Leitern  der  Exkursionen  nach  Raibl 
und  Neumarktl  begriiiU  wurden.  Sodann  erfolgte  die  niUhelose  Besich- 
tigung  des  P  e  r  m  p  r  o  f  i  1  s  von  G  o  g  g  a  u  auf  ebener  Landstraûe, 
lângs  deren  eine  von  Uggowitzer  Breccie,  Grodeuer  Sandstein  und 
der  Bellerophonkalkstufe  umhullte  Antiklinale  weiOen  und  rotlichen 
permocarbonischen  Kalkes,  der  Schuagerina  princeps  Ehrb,  filhrende 
Trogkofelkalk,  priichtig  aufgeschlossen  ist. 

Nach  dem  gemeinsamen  Mittagsmale  im  Bah  n  restaurant  wurden 
die   VVagen  zur  Fahrt  nach  Raibl  bestiegen. 


888 


^-' 


!i 


^.^v 


v. 


^"•: 


1 .  t. 


r-r 


«r-- 


rf 


VIL  Bericht  ûber  die  Exkursion  (XI)  in  das  Triasgebiet 

von  Raibl. 

(6.  bis  8.  September.) 
Von  Dr.  Franz  Kossmat. 

Wâhrend  der  nachmittâgigen  Fahrt  nach  Raibl  am  6.  September 
wurde  wiederholt  bei  den  wichtigeren  Aufschlûssen  Hait  geniacht,  um 
die  unteren  Triasglieder  zu  besichtigen.  Die  niâchtige  Série  der 
Werfener  Schichten,  das  Muschelkalkconglomerat  und  die  niannigl'altig 
zusamniengesetzte  Gruppe  der  Kaltvv assert uffe  mit  den  fossilfiihrenden 
Einschaltungen  der  Knollenkalke  im  unteren  Kaltwassergraben  konnten 
auf  dièse  Weise  in  rascher  Aufeinanderfolge  beobachtet  werden,  ebenso 
ergab  sich  Gelegenlieit  zum  Studium  eiues  Poi-phyraufschlusses  an  der 
StraBe,  wahrend  die  geologisch  eintonige  Talstrecke  zwischen  den  mâch- 
tigen  Dolomiten  und  Kalken  des  Kônigsberges  und  Fiinferspitz  rasch 
durchfahren  wurde. 

Bald  nach  der  Ankunft  in  Raibl  wurde  ein  kleiner  Abendausflug 
zum  See  unternommen,  an  dessen  Westseite  im  Eisengraben  ein  Auf- 
schluB  der  Torer  Schichten  zahlreiche  Fossilien  lieferte. 

Montag  den  7.  September  wurde  um  7  Ulir  zur  Raibler  Scharte 
aufgebrochen.  Dank  dem  liebenswUrdigen  Entgegenkommen  des 
Herrn  Bergdirektors  J.  Habermann  standen  als  Trager  mehrere 
Bergarbeiter  zur  Verfiigung,  welche  beini  Sammeln  von  Petrefakten 
an  den  beriihmten  Aufschliissen  der  Fischschiefer  im  Rinnengraben  und 
der  Myophorienbiinke  auf  der  Scharte  gute  Dienste  leisteten.  Der  Aus- 
blick  von  dem  Sattel  gab  nicht  nur  ein  landschattlich  herrliches  Bild  der 
Wischberggruppe,  sondern  lieC  auch  die  Fortsetzuug  der  verschiedenen 
Raibler  Horizonte  gegen   Westen  deutlich  erkennen. 

Nachmittags  wurden  unter  der  freundlichen  Leitung  der  Herren 
A.  Fiasse r  und  H.  Pellis  von  der  k.  k.  Bergdirektion  die  oberen 
Grubenhorizonte  besucht,  nachdem  den  Exkursionsteilnehmern  an  der 
Hand  von  Grubenkarten  und  Erzstufen  eine  vorbereitende  ÎJbersieht  ge- 
geben  war.  Sowohl  die  tektonischenErscheinungen(Blattverschiebungen) 
als  auch  die  instruktiven,  mit  ihnen  verbundenen  Erzanbrilehe,  welche 
besonders  in  den  hoheren  Etagen  des  Bergbaues  sehr  schon  den  EinfluB 
sekundiirer  Umwandlungsprozesse  zeigen,  erregten  groBes  Interesse. 
Den  Geologen  wurden  zahlreiche  tjpische  Erzstufen  sowâe  auch  schône 
Fossilienplatten,  welche  kurz  vorher  zu  diesem  Zwecke  im  Rinnengraben 
gesammelt  worden  waren,  zur  VerfUgung  gestellt.  —  Am  Abend  folgte 
eine  geselligo  Zusammenkunft  zwischen  den  Exkursionsteilnehmern  und 


f  l 


889 

den  Bergbeamten  im  Hôtel  «Grafenkrone",  wo  aus  diesem  Anlasse  ein 
Konzert  der  Knappenkapelle  stattfand. 

Dienstag  den  8.  September  wurde  bei  herrlicheni  Wetter  um 
726  Uhr  die  Fahrt  ûber  den  Predilsattel  zum  Mangartbache  unter- 
nommen,  von  wo  aus  um  ^/^T  Illir  der  letzte  Anstieg  auf  die  Torer- 
scharte  begann.  Das  Samnieln  in  den  auBerordentlich  fossilreichen 
Torer  Schichten  sowie  das  Studiura  der  interessanten  Aussicht,  welche 
in  geologischerBeziehung  vor  allem  das  vôllige  Verschwinden  des  ganzen 
mergeligen  Schichtkomplexes  der  Raibler  Scharte  (vergl.  Exkursion 
vom  7.  September)  deutlich  erkennen  lâBt,  machten  diesen  Teil  der 
Exkursion  besonders  lohnend.  Nach  halbstUndiger  Mittagspause  wurde 
um  12  Uhr  der  Abstieg  gegen  Raibl  durch  den  Rauschengraben  an- 
getreten. 

Leider  war  eine  eingehende  Besichtigung  der  Lagerungsverhâlt- 
nisse  im  Kunzengraben,  wo  das  erwâhnte  Auskeilen  der  Raibler  Schichten 
stattfindet,  nicht  mehr  môglich  und  der  etwas  milhsame  Abstecher  in 
den  unteren  Teil  des  Grabens  konnte  wegen  der  sehr  knapp  bemessenen 
Zeit  nur  relativ  wenig  bieten.  Um  ^48  Uhr  nachmittags  traf  man  in 
Raibl  ein,  von  wo  nach  ziemlich  kurzem,  hauptsiichlich  dem  Verpacken 
der  Sammlungen  gewidraetem  Aufenthalte  die  Abfahrt  nach  Tarvis  er- 
folgte.  Um  5  Uhr  35  Min.  reisten  die  Exkursionsteilnehmer  ab,  um 
teils  liber  Podnart,  teils  Uber  Krainburg  das  nâchste  Ziel,  Neumarktl, 
zu  erreichen. 


VIII.  Bericht  ùber  die  Exkursion  (XI)  in  das  Feistritztal  bei 

NeumarktL 

(9.  September.) 
Von  F.  Teller. 

An  dem  Ausfluge  an  die  SUdabdachung  der  Karawanken  nahmen 

ungeachtet    der   hohen  Anforderungen,    welche    die    vorhergegangenen 

Gebirgswanderungen    in    den  Karnischen    und  Julischen  Alpen    an   die 

Ausdauer  der  Geologen  gestellt  hatten,  noch  aile  Mitglieder  der  Exkursion 

in    voiler  Frische    und  Riisfcigkeit   teil.    Auch   Prof.  E.  Schellwien, 

welcher  das  Gebiet  erst  kurz  vorher  in  Gesellschaft  von  Tscherny- 

schew  besucht  batte,  fand  sich  nochmals  in  Neumarktl  ein  und  unter- 

stUtzte    die    Exkursionsleituug    in    liebenswUrdigster   Weise    durch    die 

Sichtung    und   Bestimmung    der    palaontologischen    Ausbeute,    welche 

gelegentlich  dieser  Exkursion  in  den  Permocarbonkalken  der  Teufels- 

schlucht  erzielt  wurde. 

112 


890 


fi 


h 


■*.  '  ■ 


•il* 


Ein  Teil  der  Exkursionsteilnehmer  hatte  sich  schon  Dienstag  den 
8.  September  abends  in  Neumarktl  eingefunden,  der  grôfiere  Teil  ilber- 
nachtete  in  Krainburg  und  traf  am  9.  September  zu  friiher  Stunde 
unter  Filhrung  von  Dr.  Kossmat  in  Neumarktl  ein.  Von  dem  Sammel- 
punkte  im  Hôtel  Radetzky  begab  sich  die  Gesellschaft  zunâchst  auf 
die  Anhôhe  mit  der  Kirche  St.  Josef  im  SUden  von  Neumarktl, 
Nvelche  den  besten  Ûberblick  ûber  die  Vereinigung  von  St.  Anna-  und 
Feistritztal,  die  Relikte  ihrer  alten  Terrassenbildungen  und  die  prâchtige 
Gebirgsurarahraung  bietet.  Die  Anhohe  selbst  fâllt  in  eine  Zone  von 
Schiefern  und  Sandsteinen  des  oberen  Muschelkalkes,  die  slidwârts  von 
den  hellen  Dolomiten  der  Kokovnica  liberlagert  werden.  In  der  Grenz- 
région  gegen  dièse  Dolomite  (Sclilerndolomit)  treten  Lagermassen  von 
Felsitporphyr  und  Porpliyrtuffen  auf,  welche  den  Einiptivgebilden  von 
Kaltwasser  bei  Raibl  âquivalent  sind. 

Von  der  Kirche  St.  Josef  fUhrte  die  Wanderung  nun  dem  linken 
Ufer  der  Feistritz  entlang  taleinwârts.  Es  enthUUte  sich  hierbei,  ohne 
daB  es  nôtig  gewesen  wâre,  den  Talweg  zu  verlassen,  die  gesamte 
wohlgegliederte  Folge  untertriadischer  und  permischer  Sedimente, 
welche  das  im  „FUhrer''  verôflFentlichte  geologische  Profil  zur  Dar- 
stellung  bringt.  Die  horizontale  Verbreitung  der  einzelnen  Schicht- 
abteilungen,  die  sich  ebenfalls  vom  Talgrunde  aus  recht  gut  Uber- 
blicken  liiiJt,  wurde  an  der  Hand  der  vom  Exkursionsleiter  aufge- 
nommenen  Originalkarte  im  Mafistabe  1 :  25.000  erlâutert. 

Waren  die  Geologen  von  den  einfachen,  fast  vôUig  ungestorten 
Lagerungsverhaltnissen  iiberrascht,  welche  diesen  Abschnitt  des  Feistritz- 
tales  auszeichnon,  so  erschienen  sie  in  noch  hôherem  MaBe  von  den 
Schwierigkeiten  gefesselt,  welche  die  Deutung  der  komplizierten 
Storungen  des  Schichtenbaues  in  der  Teufelsschlucht  und  in  der 
nâchsthoheren  Talstufe  darbietet.  Die  Begehung  dieser  durch  eine 
neue  StraCenanlage  trefflich  aufgeschlossenen  Talstrecke  erforderte 
daher  einen  groBeren  Zeitaufwand,  um  so  mehr,  als  sich  hier  auch 
vielfach  Gelegenheit  zum  Sammeln  von  Versteinerungen  ergab.  Die 
groBten  Erwartungen  knUpffcen  sich  in  dieser  Beziehung  an  die  Kalke 
des  Permocarbons.  aus  denen  Scliellwien  auf  Grund  mehrjâhriger 
Untersuchungen  eine  so  reiche  und  intéressante  Fauna  bekannt  gemacht 
hatte.  Da  es  der  Exkursionsleitung  aus  eigener  Erfahrung  bekannt  war, 
wie  schwer  sich  dièse  Schâtze  mit  den  unzulanglichen  Werkzeugen  des 
wandernden  Geologen  erschlieBen  lassen,  hatte  dieselbe,  durch  Herm 
Direktor  Simon  R  i  e  g  e  r  in  Neumarktl  in  zuvorkommendster  Weise 
unterstUtzt,  schon  im  voraus  eine  um  fan  grei  chère  Aufsammlung  von 
Versteinerungen  veranlaBt,  welche  nun  eine  willkommene  Erganzung 
des  wiihrend  der  Exkursion  selbst  erzielten  Sammelergebnisses  bildete. 


891 

Uber  einige  palâontologisch  neue  Funde,  die  bei  dieser  Aufsammlung 
zutage  kamen,  hat  Prof.  Schellwien  eine  besondere  Mitteilung  in 
Aussicht  gestellt. 

Mit  RUcksicht  auf  die  vorgeschrittene  Zeit  wurde  das  Profil  des 
Feistritztales  nur  bis  zu  jenem  Punkte  begangeii,  wo  die  von  inehreren 
Stôrungen  durchsetzte  palâozoische  Schichtenaufwôlbung  der  Teufels- 
schlucht  nordwarts  an  einem  scharf  ausgesprochenen  Liingsbruche  gegen 
Schlemdoloniit,  dem  Gegenstlicke  des  Dolomits  der  Kokovnica,  ab- 
schneidet.  Von  hier  muBte  der  RUckweg  angetreten  werden,  da  die 
Mehrzahl  der  Teilnehmer  noch  die  AbendzUge  der  Savetallinie  zu 
erreichen  wUnschten.  In  Neumarktl  versammelten  sich  die  Geologen 
zu  einem  Abschiedsmahle,  bei  vvelchem  die  Herren  Bergrat  Dr.  A.  Steuer 
(Darmstadt)  und  Superintendent  Th.  LaTouche  (Calcutta)  das  Wort 
ergriflfen,  uni  der  Freude  ûber  den  glânzenden  Verlauf  der  Gesamt- 
exkursion  Ausdruck  zu  geben,  allen  jeneu  zu  danken,  welche  sich  mit 
so  schônera  Erfolge  um  deren  Gelingen  bemiJht  hatten,  und  endlich 
den  alten  und  den  neugewonnenen  Freunden  und  Kollegen  ein  herzliches 
Lebewohl  zu  sagen. 

Unmittelbar  nach  dem  Abschluase  der  Exkursion  trat  im  Gefolge 
einer  auch  fiir  die  Sildalpen  ungewôhnlich  langen  Série  von  schonen 
Tagen  jener  Wettersturz  ein,  welcher  besonders  fllr  den  kiirntnischen 
Teil  des  Exkursionsgebietes  so  verhangnisvoU  werden  sollte  und  der 
auch  aile  die  Unternehmungen  vereitelte,  welche  von  den  Geologen 
flir  die  Zeit  nach  Beendigung  der  gemeinsamen  Reise  geplant  waren. 


IX.  Bericht  ûber  die  Glazialexkursion  (XII). 

(29.  August  bis  II.  September.) 

Von    Prof.   A.   Penck    (Wien). 

Dank  einer  auBerordentlichen  Gunst  der  Witterung  konnte  die 
Glazialexkursion  genau  nach  dem  aufgestellten  Programm  ausgefQhrt 
werden  und  war  es  diesen  oder  jeneu  Abend  unsicher,  ob  der  nachste 
Tag  schôn  sein  werde,  so  beruhigten  die  Wettertelegramme  der  k.  k. 
meteorologischen  Zentralanstalt,  die  dank  der  GUte  des  Herrn  Direktor 
Pernter  allabendlich  zugesendet  wurden,  Uber  die  Aussichten  fiir  den 
kommenden  Tag.  Die  Exkursion  begann  im  AnschluB  an  den  Ausflug 
in  die  Wachau.  Von  den  60  Teilnehmern  desselben  waren  am  28.  August 
in  Krems  geblieben  die  Herren:  A  11  orge,  Blanckenhorn,  Cram- 
mer,  Cvijic,  Delépine,  Dainelli,  Friih,  Gobet,  Elément z, 
Madsen,  Pocock,  Polenow,  Sollas,    Soenderop,  Tolmat- 

112* 


892 

schew,  C.  Uhlig,  Wahnschaffe,  die  beiden  Exkursionsflihrer  und 
Assistent  Hassinger.  Sie  fuhren  zu  Wagen,  begleitet  von  einigen 
Herren  aus  Krems.  darunter  Prof.  Strobl,  am  Morgen  des  29.  August 
durch  das  Tal  der  Flanitz  nach  St.  Pôlten,  wo  sie  mit  den  Herren 
Albert  und  Arnold  Heim,  de  Lamothe  und  Lory,  zusammen- 
trafen  und  mit  ihnen  die  Eisenbahnfahrt  nach  Steyr  fortsetzten.  Die 
Zeit  erlaubte,  die  Variante  U  des  Flihrers  zu  wahlen  und  liber  Klein- 
Reifling  durch  das  Ennstal  zu  fahren;  unterwegs  gesellte  sich  hier 
zu  ihnen  noch  Herr  Machacek,  in  Steyr  stieûen  am  30.  August  zu 
ihnen  die  Herren  Brunhes,  Commenda  und  De  père  t,  sowie 
Herr  Dr.  A.  E.  F  o  r  s  t  e  r,  welcher  eigens  herbeigeeilt  war,  um  bei  der 
FUhrung  Uber  die  von  ihm  geologisch  aufgenomraene  Traun-Ennsplatte 
behilflich  zu  sein.  Programmâfiig  wurden  die  AusflUge  um  Steyr  er- 
ledigt,  nach  deren  Beendigung  sich  Herr  de  Lamothe  verabschiedete. 
Auf  der  Fahrt  nach  Kremsmtinster  wurde  die  Exkursion  in  Bad  Hall 
durch  den  hochwûrdigen  P.  Altman  Altinger  namens  des  Stiftes 
Kremsmilnster  begrllBt;  und  in  dessen  Umgebung  zeigte  P.  Franz 
Schwab  die  fÛr  die  Exkursionen  ausgefQhrten  Blofilegungen  in  den 
Steinbrilchen.  Etwa  die  Hâlfte  der  Exkursionisten  wurde  ira  Stifte 
gastlich  aufgenommen,  wodurch  die  schwierige  Frage  der  Unterbringung 
in  dankenswerter  Weise  gelost  wurde.  Abends  waren  aile  Teilnehmer 
der  Exkursion,  deren  Zahl  durch  das  Hinzukommen  von  Herrn  Hau- 
thal  wiederauf  29  gewachsen  war,  zu  einem  gemeinsamen  Mahle  im 
Stifte  geladen,  das  ebenso  feierlich  wie  anregend  verlief.  Bei  herr- 
lichem  Wetter  wurde  am  Vormittage  des  31.  August  die  Traun-Enns- 
platte  zwischen  KremsniQnster  und  Lambach  zu  Wagen  gequert  und 
am  Nachmittage  das  Altmoranengebiet  des  Traungletschers  zwischen 
dem  Traunfalle  und  Laakirchen  besichtigt.  Abends  begriifiten  in 
Gmunden  die  Herren  Sektionschef  v.  Lorenz  und  Prof.  G.  A.  Koch 
aus  Wien,  Professor  F  u  g  g  e  r  aus  Salzburg  und  Direktor  S  c  h  u  h 
aus  Gmunden  gelegentlich  des  gemeinsamen  Essens  die  Exkursion  ; 
am  nâchsten  Morgen  zeigte  Herr  Sektionschef  v.  Lorenz  seine  Auf- 
sammlungen  aus  dem  Gmundener  Moranengebiete  ;  die  Herren  Prof. 
Koch  und  Fugger  filhrten  eine  Gruppe  zu  den  im  Flysch  von 
Gmunden  entdeckten  Tierfâhrten,  die  librigen  Exkursionsteilnehmer 
durch wanderten  das  Jungmorânengebiet  in  Begleitung  von  Herrn  Di- 
rektor S  ch  u  h.  Nach  der  Fahrt  Uber  den  Gmundener  See  verabschiedeten 
sich  im  Laufe  des  1  September  die  Herren  F  o  r  s  t  e  r  und  P.  Pôsinger 
aus  Kremsmilnster,  der  sich  dort  angeschlossen  hatte.  Nach  kurzem 
Aufenthalt  in  Ischl  wurde  nachmittags  nach  Salzburg  gefahren,  nach- 
dem  hier  nach  lângerem  Verhandeln  mit  verschiedenen  Gasthôfen  im 
Hôtel  de    l'Europe    durch    freundliche   Vermittlung  des  Herrn  Archiv- 


893 

direktor  Schuster  fiir  die  gesamte  Exkursion  Quartier  gewonnen 
worden  war.     Herr  Comnienda  kehrte  von  hier  heim. 

Am  2.  September  wurde  in  programmâfiiger  Weise  das  Morauen- 
gebiet  des  Salzachgletschers  besucht,  mit  der  Eisenbahn  wurde  nach 
Mattighofen  gefahren  und  zu  Wagen  der  dreifache  Endmorânenkranz  und 
die  Drumlinlandschaft  bis  Laufen  gequert;  hier  allerdings  blieb  nur 
wenig  Zeit  zur  Besichtigung  des  interstadialen  Profils.  Der  Vormittag 
des  3.  September  galt  dem  Studium  der  interglazialen  Salzburger  Nagel- 
fluh,  deren  Auflagerung  auf  Morànen  ausgezeichnet  zu  sehen  war, 
namentlich  auch  auf  der  Ostseite  des  Rainberges,  wo  Herr  Prof. 
Crammer  eine  Entblôfiung  hatte  schaflFen  lassen. 

Vor  dem  Aufbruche  der  Exkursion  ins  Gebirge  verabschiedete  sich 
in  Salzburg  der  eine  Exkursionsleiter,  Prof.  Richter,  welcher  trotz 
etwas  angegriflfener  Gesundheit  bisher  an  der  Fiihrung  teilgenommen 
hatte.  Es  wurden  am  Nachmittage  des  3.  September  noch  die  Umgebung 
von  St.  Johann  im  Pongau  und  die  Kitzlochklamm  besucht;  am  Abend 
stieB  in  Kitzblihel,  einer  Einladung  der  Exkursionsleitung  folgend, 
Prof.  Blaas  aus  Innsbruck  zur  Gesellschaft,  um  sich  im  Gebiete  des 
Inntales  an  der  FUhrung  zu  beteiligen.  Hier  wurden  am  4.  September 
das  Drumlingebiet  und  die  Bûhl-Endmorânenlandschaft  zwûschen  Kundl, 
Kirchbichl,  Haring  und  Kufstein,  am  5.  September  die  Hottinger 
Breccie  und  am  6.  September,  nachdem  sich  die  HeiTen  D  e  p  é  r  e  t 
und  Lory  verabschiedet  hatten,  die  Inntalterrasse  bei  Telfs  mit  den 
aufgesetzten  Morânen  des  Gschnitzstadiums  bei  Mieming  besucht.  Stand- 
quartier  war  Innsbruck. 

Der  Vormittag  des  7.  September  diente  in  Innsbruck  einer  Anzahl 
von  Exkursionsteilnehmern  zur  Vervollstândigung  ihrer  alpinen  Aus- 
rlistung;  eine  stattliche  Gruppe  besuchte  die  Umgebung  von  Igls  und 
tiberblickte  von  den  Lanser  Kôpfen  das  in  den  prâglazialen  Talboden 
eingeschnittene  Inntal.  Nachmittags  fuhr  man,  nachdem  sich  Herr 
Prof.  Blaas  sowie  Herr  Frtih  verabschiedet  und  Herr  Hamberg 
zur  Exkursion  gestoBen,  zu  Wagen  die  Brennerstraûe  hinauf  und  ge- 
langte  nach  Mieders  im  Stubaital.  Hier  schieden  erst  die  Herren  Hau- 
thal  und  Klementz,  dann  Alfred  und  Arnold  Heim,  aber 
durch  das  Hinzukomnien  von  Herrn  Stibing  war  die  Zahl  der  Ex- 
kursionsteilnehmer,  denen  sich  Herr  De  Koninck  aus  Lille  schon  in 
Innsbruck  als  Gast  ^)  beigesellt  hatte,  wieder  auf  22  gewachsen.  Sie 
brachen  am  8.  September  bei  trQber  Witterung  auf.  In  Neustift  wurden 
Fiihrer  genommen,  und  zwar  ausschliefllich  seitens  der   einzelnen  Ex- 


^)    ÂIs  Gast  der   Exkursion  ging   am  6.,    6.  und  7.  September    auch    Herr 
Dr.  Erebs  aus  Triest  mit. 


\ 


^r\ 


kursionateilnelimei' ;  im  ganzeu  gingen  acht  FUhrer  und  zwei  Trager  mit 
Hatte  es  sich  gegen  Mitt^  aufgeheitert,  so  fiel  gegen  Âbead  Nebel 
ein,  der  einen  Teil  des  Eskursionsprogramms,  das  Studium  der  Gipfel- 
fornien,  unmôglich  machte;  immerhin  koiinte  der  Verlauf  der  Dauii- 
Endmoranen  oberhalb  Ranalt  gut  verfolgt  werden.  Die  Nacht  wurde 
in  der  NUmbergerhtltte  (2291  »»)  verbracht,  die  dank  besonderem 
Entgegenkommen  der  Sektion  NOrnberg  des  Deutachen  und  Oster- 
reichischen  Alpenvereines  auschlieBlich  der  Glazialexkursion  zur  Ver- 
ftlguDg  stand. 

Nach  einer  regneriscben  Nacbt  folgte  am  9.  September  ein  herr- 
licher  Morgen,  welcher  den  geplanten  Ubergang  Ober  den  Grtlblfemer 
und  Wilden  Freiger  zuni  Obeitalferner  sicherte.  Die  32  Kflpfe  zâhlende 
Gesellscbaft  wurde  in  Gruppen  von  drei,  beziehungsweise  vier  geteilt, 
gewâbnlicb  aus  einem  Fuhrer  und  zwei  Exkursionisten  bestehend: 
jedoch  hatten  eiozelne  Gruppen  zwei  FUhrer  ;  zwei  aber  gingen  fuhrerlos. 
Man  raarschierte  getrennt,  die  Gruppen  weniger  geûbter  Bergsteiger 
bracheii  zuerst,  die  anderen  spiiter  uuf.  Damit  gin  g  allerdings  der 
Voiieil  einer  einheitlichen  Demonstrierung  verloren.  aber  es  konnten 
die  einzelnen  nach  ibren  WUnschen  rascher  oder  langsamer  gehen. 
ohne  andere  zu  st5ren.  So  lieB  sich  erreichen,  daQ  die  ganze  Geseil- 
schaft  anstandslos  und  in  bester  Verfassung  nach  3 — 4stUndiger 
Gletscherwanderuug  den  Gipfel  des  Wilden  Freiger  (3426  »i)  erreichte, 
obwohl  eine  AnzabI  ihrer  Teilnebmer  noch  nie  zuvor  im  Hochgebirge 
gegangen  war.  Die  Aussicht  nacb  Norden  war  klar,  ira  Silden  hinderten 
Wolkenballen  an  den  Nacbhargipfeln  den  weiteren  Ausblick  sowie  spater 
den  t)berblick  ilber  das  Fimfeld  des  Ûbeltalfemers.  Man  war  im 
Becberbause,  wo  dieser  Oberblick  ein  ganz  vorzUglicher  batte  sein 
kônnen,  im  Nebel. 

Die  Nacht  voni  9.  bis  10.  September  wurde  in  der  TepUtzer 
Hutte  (2560  m)  verbracht,  welche  aueh  von  der  besitzenden  Alpen- 
vereinssektion  in  dankenswerter  Weise  filr  die  Ëskursion  reserviert 
worden  war.  Bis  hlerher  war  der  Prasident  der  Gletscherko  m  mission 
des  Geologen-Kongi-esses,  Herr  Profesaor  Dr.  S.  Finsterwalder 
aus  Mtlnchen,  der  Eskursion  entgegengekommen.  Dieser  ausgezeich- 
nete  Gletscherforscher  demonstrierte  am  Morgen  des  10.  September 
nanientlich  die  physikalischen  Eigenschaften  des  Gletschereises  an  der 
Zunge  des  Ubeltalfemers,  deren  kartographische  Aufnahme  er  im 
Interesse  der  Exkursion  angeregt  hatte.  Erfreuli  cher  weise  hôrte  der 
Regen  bald  auf,  der  in  den  Morgenstunden  eingetreten  war;  es 
schwaiiden  auch  die  Nebelschwaden,  die  ûber  den  hôheren  Partien 
des  Gletschers  lagen,  und  bei  heiTlichem  Sonnenschein  vollfllhrte  die 
Ëxkursion  den  Abstîeg  nach  Ridnaun,  wo  daa  Pochwerk  des   Sohnee- 


895 

berger  Zinkbergwerkes  besichtigt  wurde.  Ûber  den  groBen  Ridnauner 
Bergsturz  wurde  danti  zur  Gilfenklamiu  herabgestiegen  und  abends 
Sterzing  erreicht,  wo  der  ofBzielle  SchluB  der  Exkursion  gefeiert  wurde. 

Elf  Teilnehmer,  die  Herren  Allorge,  Cvijic,  Brun  h  es,  Dai- 
nelli,  Delépine,  Gobet,  Madsen,  Pocock.  Soenderop  und 
Wahnschaffe  und  der  Unterzei chnete  unternahmen  am  1 1 .  September 
nocheineErgânzungsexkursion  in  dasMorânengebiet  desBozener  Porphyr- 
plateaus.  Sie  fuhren  mit  der  Eisenbahn  nach  Bozen  und  von  hier  mit 
Wagen  durch  das  Eggental  nach  Welschnofen.  Sie  hatten  Gelegenheit, 
die  Aufeinanderfolge  von  Klamm  und  Talverbauung  mit  epigenetischer 
FIuBstrecke  kennen  zu  lernen.  Der  Besuch  der  groBartigen  Morânen 
des  Karrerseegletschers  am  12.  September  wurde  aber  durch  heftigen 
Regen  ganz  wesentlich  beeintrâchtigt. 

Es  kann  hier  nicht  der  Ort  sein,  von  den  wissenschaftlichen 
Ergebnissen  der  Exkursion  zu  reden,  darilber  haben  bereits  zwei 
Teilnehmer  berichtet  ^).  Ich  kann  meinerseits  nur  mit  lebhafter  Dank- 
barkeit  der  vielen  Anregungen  gedenken,  die  mir  das  Zusammensein 
mit  so  zahkeichen  ausgezeichneten  Forschern  geboten  hat,  und  kann 
mit  aufrichtiger  Freude  berichten,  daB,  wie  lebhaft  auch  Uber  die 
vielen  Problème  diskutiei*t  worden  ist,  die  wâhrend  der  Exkursion 
berQhrt  worden  sind,  die  Sachlichkeit  der  wissenschaftlichen  Erôrterung 
immer  gepaart  blieb  mit  dem  besten  personlichen  Einvernehmen  der 
zahlreichen  Exkursionsteilnehmer.  Sie  haben  durch  14  Tage  gelebt 
wie  ein  Kreis  von  Freunden. 

Die  Teilnehmer  der  Glazialexkursion  haben  an  den  Prâsidenten 
des  Kongresses  folgendes  Schreiben  gerichtet  -)  : 

Innsbruck,    1903,  IX.   7. 

An  das  Organisât ionskomitee  des  IX.  Internationalen  G eologen- Kongresses 

in  Wien. 

Hochgeehrte  Herren  ! 

Die  sanitlichen  Teilnehmer  an  der  Exkursion  Nr.  XII  des  Inter- 
nationalen Geologen-Kongresses  in  das  Glazialgebiet  der  osterreichischen 
Alpen  sind  von  ihren  Wanderungen  und  Studien  in  hoheni  MaBe  be- 
friedigt.  Sie  haben  aber  dabei  aile  den  Mungel  an  einer  kartographischen 

*)  Jean  Brunhes  et  Louis  Gobet  L'excursion  glaciaire  du  IXe  Congrès 
géologique  international.  La  Géographie  VIII,  S.  357—376. 

Dainelli:  11  IX.  CongressoGeologico  internationale  e  l'escursione  glaciale 
nelle  Alpi  Austriache.  Rivista  geografica  italiana    XL  1904  S.  24. 

-)  Dièses  Schreiben  ist  von  dem  Priisidiiim  des  Kongresses  der  hohen  kaiser- 
lichen  Akademie  der  Wissenschaften  zur  geneigten  Berûcksichtigung  abgetreten 
worden.  Anm.  der  Red, 


Danttellung  der  Glazialpbanomene  der  Alpen  lebbafl  empfîiQden.  Da 
nun  die  bezUglichen  Untersuchungen  soweit  abgeschlossen  sind  ab  es 
hierftlr  notig  ist,  gestatteu  sie  sich,  der  KongreSIeitung  die  Ânregung 
zu  Ubermitteln,  es  mJJcbte,  vielleicht  mit  HQlfe  der  kohen  Akademte 
der  Wissenschaften,  die  Herausgabe  einer  geologischen  Karte  der 
ehemaligen  Vergletscherung  der  Alpen  und  ibrer  Vorlande  angestrebt 
werden.  Eine  solche  Karte  wUrde  nicht  nur  ein  heniiches  Lehrmittel 
und  ein  Vorbild  fUr  die  weitere  Erforschung  der  GlazialerscheioungeD 
in  anderen  Landern  sein,  sie  ware  vor  allem  ein  klassiscbes  Dokuiuent 
der  geologischen  Wissenschaft. 

(Folgen  die  Unterschriften  siinitlicher  Exkursionsteilnehmer.) 


X.  Bericht  liber  die  Exkursion  (XIII)  in  Sùddaimatien. 

(U.-U.  September.) 

Von  Gejza  v.  Bukowski. 

Der  Haiiptzweck  dieser  Exkursion  war,  an  der  Hand  des  Studiums 
gewisser  Profile  in  dem  Gebiete  von  Budua  die  komplizierten  tektonîschen 
Verhiiltnisse  zu  zeigen,  durch  nelche  sicb  das  sûddalniatinische  Gebirge 
auszeichnet.  Aullerdem  sollte  daiin  den  Kongressisten  Gelegenheit  ge- 
boten  werden,  die  Entwicklung  des  Obercarbons,  der  Triasbildungen, 
der  obereii  Kreide  und  des  oberen  Eocâns  in  der  besagten  Région  durch 
Augenschein  naber  kennen  zu  lernen. 

An  den  Exkursionen  in  Suddalniatien  haben  folgende  Mitglieder 
des Koiigresses  teilgeiionimen  :  die  HerrenD.  J.  A  n  to  ula,  P.Baniberg. 
H.Bauerman,  R-Beck,  R.Bell,  W.Bergt,  L.  Chalikïopoulos, 
Pb.  de  Charnisay,  Friîulein  Credner,  die  Herren  H,  Credner, 
R.  Credner,  W.  Deecke,  L.  Dollé,  J.  Dreger,  G.  Fabre, 
A.Fliniaux,  A.Habets,F.Heiiubrodt,B.Hobson,F.Kolbeck, 
P.  Lory,  D.  A.  Louis,  H.  Marek,  Grai  F.  Matuschka,  J.  V. 
Mendez  Guerreiro,  L.  Neumann,  A.  Oftret,  A.  Pencbinat, 
A.  Plage  m  au  n,  Frau  Hadovano  vie,  die  Herren  S.  Radovanovic, 
F.  Rejmond,  0.  SchlUter,  G.  Silberstein,  H.  Tbomas,  Frau 
A.  Vogelsang.  die  Herren  L.  Wankow,  P,  M.  Wessel,  Baron 
E.  Wolff,  G.  W.  von  Zahn,  F.  Zirkel. 

Die  Einschiffung  der  Exkursionsteilnebmer  auf  den  fUr  aie  be- 
stimiuten  Separatdanipt'er  des  Osterreichischen  Lloj'd  ,Metkovicb"  er- 
folgte  in  GravoNu  ani  Abeiid  des  10.  September  unniittelbar  uacb  der 
Ankunft  aus  der  Hercegoviua.  Der  nachste  Vormittag  war  der  Besicb- 
tiguug   von  Ragusa  gewiduiet.    Zeitig   in    der  Frtlbe  begab   man  sich 


897 

mittels  Wagen  von  Gravosa  nach  Ragusa,  wo  zunâchst  ein  Rundgang 
auf  den  Umfassungsmauern  der  Stadt  einen  Ûberblick  iiber  die  reiz- 
volle  Lage  dièses  Punktes  und  die  Szenerie  des  benachbarten  Kiisten- 
striches  gewâhrte. 

Wâhrend  der  Fahrt  nach  Cattaro,  welche  nachmittags  stattfand, 
konnten  die  Exkursionisten,  vom  Wetter  begUnstigt,  die  durch  ihre 
landschaftliche  Schônheit  beriihmten  Bocche  di  Cattaro  sehen.  Die 
Reise  weiter  nach  dem  SUden  wurde  erst  gegen  1  Uhr  nach  Mittemacht 
fortgesetzt  und  raan  hingte  vor  San  Stefano  am  12.  September  beim 
Morgengrauen  an. 

Hier  muBte  die  erste  geologische  Exkursion,  welche  von  San  Stefano 
auf  das  Plateau  Gradzanica  geplant  war,  wegen  der  starken  Brandung, 
die  das  Landen  nicht  gestattete,  aufgegeben  werden.  Das  Schiff  verlieC 
sofort  den  Ankerplatz  bei  dem  Scoglio  San  Nicolo  und  ging  an  die 
Boje  auf  der  Rhede  von  Budua.  Anstatt  der  eben  genannten  wurde  an 
diesem  Tage  die  im  FUhrer  als  zweite  beschriebene  Exkursion  von 
Budua  nach  Mainibraic  Uber  Boreta  und  Stanisic  ausgefîihrt.  Sie  verlief 
programmaCig. 

Wir  unterzogen  daselbst  einer  genaueren  Betrachtung  sowohl  die 
Faciès  des  Obercarbons,  der  meisten  Triasglieder,  der  Kreideschichten 
und  des  eocanen  Flysches  als  auch  die  mannigfachen  tektonischen  Er- 
scheinungen,  welche  in  dem  in  Kede  stehenden  Terrainabschnitte  zu 
beobachten  sind,  unter  anderem  das  staffelformige  Absitzen  des  Ge- 
birges  gegen  die  See  an  LiiiigsbrUchen.  die  stark  zusamniengepreBten 
liegenden  Triasfalten  nordôstlich  vom  Koslun,  die  Aufpressung  des 
karnischen  Hallstiitter  Kalkes  bei  Mainibraic  und  die  besonders  in  der 
letztgenannten  Gegend  sich  als  sehr  intéressant  darstellenden  Uber- 
schiebungen. 

Am  13.  wurde  vormittags,  da  bei  der  auBerordentlichen  Hitze 
und  der  durch  den  Scirocco  nebstbei  bewirkten  Schwiile  die  Aus- 
fQhrung  der  langdauernden  beschwerlichen  Tour  nach  Braic  und  zur 
Grenze  Montenegros  nicht  ratsani  erschien,  das  Profil  an  der  StraCe 
zwischen  Budua    und    dem  Rlicken  Saraspil    bei    Kafaelovic    begangen. 

Ein  Teil  des  heutigen  VVeges  eiitfiel  auf  die  uns  schon  vom  vorher- 
gehenden  Tage  bekannte  Région  des  Koslun.  Nachher  gelangten  wir 
in  die  auf  den  Kreidekalk  des  KoSlun  hinaufgeschobenen,  hier  in  das 
Meer  ausstreichenden  Triasfalten.  Es  kanien  auf  dieser  Strecke  zur  Be- 
obachtung:  der  Muschelkalk  sowohl  in  sandigniergeliger  als  auch  in 
kalkiger  Entwicklung.  der  Noritporphyrit,  die  dazugehorigen  Tuffe 
vom  Alter  der  VVengener  Scliicliten.  ferner  Cassianer  Schichten,  ge- 
bildet  durch  plattige.   mit  diinnen  Schieferlagen   wechsehide  Kalke  und 

endlich  graue,  hornsteinfûhrende  karnische  Kalke.    Jenseits  Rafaelovic 

113 


sieht  man  besonders  scliën  den  allm&hlicheQ  lithologisclien  Ûbergang 
zwischen  den  AbJageruDgen  der  ladinischen  und  der  karnischen  Stufe, 

Die  FlQckehr  nach  Budua  erfolgte  vou  Ra&eloTic  aus  mittels  Barken. 

Gegen  Abeiid  unternabnien  wir  sodana  eine  Bootfahrt  lângs  des 
schro£Fen  sUdwestlicben  Abfalles  des  Scoglio  San  \icolo  (Scoglio  Budua) 
und  beiilhrten  auch  die  SteilkUste  bei  Budua,  um  die  Âhrasionser- 
scht^ioungen  an  den  nordSstlich  gegen  das  Land  ein&Uenden  plattigen 
Hallstatter  Kalken  zu  -studieren. 

Da  am  Abend  die  See  wieder  sehr  stUnnisch  zu  werden  begann 
und  auch  eiu  Nachiassen  dtir  Hitze  nicht  zu  erwarten  war,  entschloB 
ich  mich  nun,  von  weiteren  geologischen  LandausflQgen  am  nâchsten 
Tage  abzusehen  und  dafQr  die  Fahrt  durch  den  Archipel  Suddalmatiens 
nicht,  wie  ursprilnglJch  projektiert  war,  in  der  Nacht,  sondem  bei  Tag 
zu  machen. 

Unser  Danipfer  verlieB  am  Morgen  des  1d.  September  Budua  und 
wirfuhren  bei  zieniltch  starkem  Scirocco  durch  den  Kanal  von  Caiamotta, 
den  Kanal  von  Meleda  und  jenen  von  Curzola  nach  Lésina,  wo  wir  liber 
Nacht  verblieben. 

Voni  Deck  aus  wurde  hierbei  nicht  nur  dem  landschaftlicheu 
Charakter  der  an  uns  vorûberziehenden  Gegenden,  sondern  auch  mancben 
geologischen  Verhaltnissen  Aufmerksamkeit  geschenkt.  Unt«r  dem 
frischen  Eindrucke  der  bei  Budua  geaammelten  Ërfahrungen  trat  vor 
allem  die  Tatsache  klar  vor  die  Augen,  daû  die  dem  Festlande  vor- 
gelagerten  Insehi  und  Scoglien  mit  ihren  zumeîst  parallel  dem  Schicht- 
streichen  verlaufenden  Achsen  nichts  anderes  sind,  als  die  Reste  ab- 
gesunkener  langer  FaltenzUge,  deren  Zertriimmerung  in  einer  relativ 
spaten  Dislokationsperiode  schon  nach  dem  Schlusse  des  Ëocans  erfoigt  ist. 

Der  Aufeuthalt  in  Lésina  wurde  hauptsachlich  dazu  benUtzl,  die 
Sehenswilrdigkeiten  der  Stjtdt  in  Augenschein  zu  nehmen. 

Morgens  ani  15.  September  stiichen  wir  wieder  in  See,  die  Richtung 
nach  Spalato  nehmend,  und  trafen  wir  iu  der  letztgenannten  Stadt,  wo 
der  meiner  FUhrung  Uberantwortete  Teil  der  bosnisch  -  dalmatinischen 
Reise  ihr  Ende  tand,  noch  am  Vormittag  ein. 

Wegen  der  Ungunst  der  Witteruug,  namentlich  wegen  der  groBen 
Hitze,  die  zu  jener  Zeit  dort  geherrscht  hat,  konnte.  wie  man  aus 
dem  Voransteheiiden  ersieht,  das  ini  Livret-guide  fUr  SUddalmation  aut- 
gestellte  Exkursionsprogranim  nicht  ganz  durchgefilhrt  werden.  Infolge 
dt's  Wegtalles  der  Tour  von  San  Stefano  aus  sind  die  Kongressisten  miter 
anderem  nicht  in  die  Lage  gekommen,  die  bei  Marovic  und  auf  dem 
(iradzanicaplateau  sciioii  iiusgebildeten,  kleinen,  an  zwei  verachiedene 
Uberschiebungen  geknilpften  DeckschoUen  zu  beobachten.  Das  gleiche 
gilt  iiuch  hezdglich  der  ausgedehnten  Au^ressungen  iilterer  Triasglieder 


899 

mitten  im  Bereiche  des  Hauptdolomits  und  Dachsteinkalkes  in  der 
Braicer  Landschaft,  deren  Besuch  fur  den  14.  September  festgesetzt  war. 
Trotzdem  glaube  ich  aber  wohl  der  Meinung  Ausdruck  verleihen 
zu  dtirfen,  daU  die  ausgefiilirfcen  Exkursioiieu  so  weit  wenigstens  geniigt 
haben,  um  eiuen  allgemeinen  Eiublick  in  den  geologischen  Bau  des 
sUddalmatinischen  Ktistengebirges  zu  gewinnen. 


XI.  Bericht  ûber  die  Exkursion  (XIII)  in  Norddalmatien. 

(15—18.  September.) 
Von  Dr.  Fritz  v.  Kerner. 

Am  Vormittag  des  15.  September  traf  die  ^Metkovic"  in  Spalato 
ein.  Die  Exkursionisten  wurden  hier  bei  ihrer  Landung  vom  Statt- 
haltereirat  Dr.  F  Madirazza,  ReicLstagsabgeordneten  L.  Borcié 
und  Biirgemieister  V.  Mi  lie,  welcher  an  der  Spitze  der  Stadtvertretung 
erschienen  war,  begrilCt.  Alsdaun  fand  unter  Fûhrung  von  Direktor 
F.  Bulid  eine  Besichtigung  der  Ruinen  des  diokletianischen  Palastes 
statt.  Nach  dem  Déjeuner  unternaLm  der  groCere  Teil  der  Reisegesell- 
schaft  einen  Ausflug  zu  Wagen  nach  dem  antiken  Ruinenfelde  von 
Salona,  woseibst  gleichfalls  Direktor  F.  Bulic  in  liebensvvUrdigster 
Weise  als  Flihrer  tatig  war.  Eine  kleine  Gruppe  von  Geologen  bestieg 
den  Monte  Marian  und  besichtigte  die  Uberschiebung  des  Alveolinen- 
kalkes  auf  den  Hornsteinkalk  des  oberen  Lutetien,  welche  gleich 
westlich  von  der  Hauptkuppe  aufgeschlossen  ist.  A  m  Abend  fand  im 
Foyer  des  Theaters  ein  glânzender  Empfang  der  Geologen  durch  die 
Stadt  Spalato  statt,  bei  welchem  ehrende  Ansprachen  von  seiten  der 
liebenswiirdigen  Gastgeber  gehalten  wurden  und  mehrere  der  geladenen 
Gaste  im  Namen  aller  mit  warmen  Dankesworten  erwiderten. 

Am   16.  September  fuhr  die  „Metkovic"  friihmorgens  von  Spalato 

nach  Traù.  Nach  festlicher  BegrQBung  durch  die  Stadtvertretung  bestieg 

hier    der    groBere  Teil    der    Geologen    bereitstehende    Pferde,    um    die 

tektonisch  intéressante  Tour  nach  Baradic  zu  unternehmen.  Nach  Durch- 

kreuzung  der  von  quartiiren  Breccien  erflillten  Uferzone    erfolgte    der 

Aufstieg  liber  den  Gebirgsnind,  wobei  sich  Gelegenheit  ergab,  die  fur 

das   norddalniatische    Kustengebiet    charakteristische    Schichtfolge    des 

Eocâns    zu    sehen.     Alsdann    erreichte    man    den    Sattel    zwischen    der 

Stirne  des  dem  Eociinkomplex  aufgeschobenen  Kreidekalkes  und  dem 

derselben  vorgelagerten  Uberschiebungszeugen.  Nachdem  sich  hier  die 

Geologen  mit  von  der  Stadt  Traù  freundlichst  gespendeten  Erfrischungen 

gestârkt  hatten,  wurde  jener  Felsabhang  besichtigt,  wo  man  zwischen 

113* 


900 

dem  Nummulitenmergel  im  Liegenden  der  Ûberschiebung  und  dem 
Kreidekalke  des  Ûberschiebungszeugen  die  âlteren  Glieder  des  Eocâns 
in  ûberstUrzter  Lagerung  antrifiPb,  also  einen  Rest  des  ausgewalzten 
MittelflUgels  konstatiert.  Um  jene  Exkursionisten,  welche  an  der  Tour 
nach  Baradic  uicht  teilnahmen,  war  die  Stadtvertretung  von  Traù,  an 
ihrer  Spitze  Bûrgernieister  Baurat  Dr.  J.  Slade,  aufs  eifrigste  bemliht. 
Es  wurde  eine  Wagenfahrt  nach  der  an  geologisch  interessanten  Aus- 
blicken  reichen  BergstraÛe  oberhalb  Seghetto  und  eine  Barkenfahrt 
nach  den  Felskûsten  der  Insel  Bua  arrangiert  und  Gelegenheit  geboten, 
die  alten  Baudenkmale  des  Stâdtchens  unter  kundiger  Fûhrung  zu 
besichtigen. 

Nach  dem  an  Bord  servierten  Déjeuner  erfolgte  die  Abfahrt  von 
Traû  unter  den  Klangen  der  Stadtkapelle  und  unter  AbschiedsgrUQen 
der  zahlreich  am  Eai  erscbienenen  Bewohnerschaft  des  Stâdtchens. 
Die  ^Metkovic"  nahm  ihren  Kurs  durch  den  Golf  von  Saldon,  den 
Canale  di  Zirona  an  der  Punta  Planka  vorbei  und  weiter  lângs  der 
KUste  von  Capocesto  in  den  Canale  di  Sebenico,  um  nach  Passierung 
des  Canale  S.  Antonio  in  den  Muldenhafen  von  Sebenico  einzufahren. 
Dièse  bei  schônstem  Wetter  und  vôUig  ruhiger  See  erfolgte  Fahrt 
bot  instruktive  Bilder  der  Struktur  des  norddalmatischen  Ktistenlandes, 
besonders  der  Ûberschiebungen  von  Kreide  auf  Eocân  am  Scoglio 
Smokvica  und  auf  der  Strana  Kremik.  Nach  der  Ankunft  in  Sebenico 
bestiegen  die  Exkursionisten  den  oberhalb  der  Stadt  aufragenden 
Festungshiigel,  auf  welchem  sich  ein  vorzttglicher  Gesamtblick  Uber 
eines    der   klassischen    Gebiete    des    dalmatischen  Ktlstentypus   darbot. 

Am  Vormittag  des  17.  September  wurde  auf  kleinem  Extra- 
dampfer  der  Ausflug  zu  den  Kerkafallen  untemommen.  Die  Fahrt  auf 
der  unteren  Kerka  bot  ausgezeichnete  Einblicke  in  den  Faltenbau  des 
von  diesera  Flusse  durchzogenen  Gebietes.  Besonders  die  natûrlichen 
Querschnitte  durch  die  Kreidesâttel  und  Eocânmulden  bei  Zaton  und 
Scardona  sind  sehr  instruktiv.  Der  Wasserfall  selbst  prasentierte  sich 
gegen  Ende  der  sommerlichen  Trockenzeit  naturgemâfi  sehr  ungilnstig, 
um  so  besser  konnten  darum  seine  mâchtigen  TujQPbildungen  besichtigt 
werden.  Von  dem  Wasserfalle  wanderten  die  Exkursionisten  auf  der 
dem  linken  Ufer  folgenden  FahrstraBe  noch  eine  kurze  Strecke  weit 
fluBaufwârts,  um  die  von  Prominaschichten  gebildete  Muldenzone  zu 
betrachten,  in  welcher  die  Vereinigung  der  Eerka  mit  der  Cikola 
stattfindet. 

Nach  dem  an  Bord  der  Metkovic  servierten  Déjeuner  untemahm 
die  Mehrzahl  der  Exkursionsteilnehmer  auf  vier  groBen  bereit  gehaltenen 
Ruderbarken  einen  Ausflug  in  die  Bucht  von  San  Pietro.  Es  bot  sich 
dort    Gelegenheit,    das   teils   limnische,    teils   brackische   Libumien   in 


901 

typischer  Entwicklung  zu  studieren  und  seine  Einschaltung  zwischen 
die  marinen  Sedimente  der  oberen  Kreide  und  des  niittleren  Eocâns 
zu  sehen.  Nach  eingehender  Besichtigung  des  sehr  hûbsch  aufge- 
schlossenen  Profils  fubren  die  meisten  Exkursionisten  zur  See  zurUck  ; 
eine  kleine  Zabi  von  Geologen  zog  es  vor,  den  RUckweg  liber  Land 
zu  nehmen,  wobei  sicb  eine  gute  Gelegenheit  ergab,  die  Scbuppen- 
struktur  des  Sûdostufers  des  Sebenicaner  Muldenhafens  in  Augenschein 
zu  nebmen.  Gegen  Abend  trafen  aile  Exkursionsteilnebmer  an  Bord 
der  „Metkovic"  zusammen  und  dièse  licbtete  bierauf  die  Anker  zur 
Heimfahrt  nacb  Triest.  Der  Dampfer  steuerte  nacb  der  Ausfabrt  aus 
dem  Canale  S.  Antonio  noch  bei  Tageslicht  durcb  das  Inselgewirre 
des  celadussiscben  Arcbipels,  passierte  dann  im  Laufe  der  Nacht  den 
Canale  di  Zara  und  den  Quarnero,  um  am  folgenden  Morgen  nacb 
der  Fabrt  entlang  der  Westkilste  von  Istrien  in  den  Golf  von  Triest 
zu  gelangen.  Gegen  Mittag  des  18.  September  erfolgte  die  Ankunft 
in  Triest,  womit  die  dalmatinische  Exkursion  und  die  Exkursionen 
des  IX.  International  en  Geologen-Koiigresses  tiberbaupt  ihren  AbscbluB 
fanden. 

Mehrere  der  Exkursionisten  traten  von  Triest  sogleicb  die 
RUckreise  in  ibre  Heiniat  an.  Viele  verwendeten  den  Nacbraittag  zu 
AusflOgen  nacb  Miramare  und  Obcina.  Abends  fand  eine  Reunion  der 
Kongressisten  in  Barcola  statt.  Am  folgenden  Tage  bot  sich  denselben 
nocb  Gelegenbeit,  an  einem  sebr  interessanten  Ausfluge  nacb  der  Grotte 
von  St.  Canzian  teilzunehnien,  den  zu  arrangieren  Herr  Direktor 
C.  Marchesetti  in  Triest  die  groûe  LiebenswUrdigkeit  besaB. 


XII.  Bericht  ûber  die   Exkursion   durch   Bosnien   und   die 

Hercegovina. 

(I.— 10.  September.) 
Von  Dr.  Friedrich  Katzer. 

T  e  i  1  n  e  b  m  e  r  :  a)  Aus  dem  Deutscben  Reiche:  Bamberg 
(Paul),  Fabriksbesitzer,  Friedenau  bei  Berlin;  Beck  (Dr.  Richard), 
Professor  der  Bergakademie,  Freiberg  in  Sachsen  ;  B  e  r  g  e  a  t  (Dr.  Alfred), 
Professor  der  Bergiikademie.  Claustal  im  Harz  ;  Bergt  (Dr.  Walter), 
Professor,  Dresden-Striesen  ;  C  r  e  d  n  e  r  (Dr.  Hermann).  Geh.  Oberberg- 
rat,  Leipzig;  Friiulein  Gertrud  Credner,  Leipzig;  Credner  (Dr.  Rud.), 
Professor  der  Universitiit,  Greifswald  ;  Deecke  (Dr.  Wilh.j,  Professor 
der  Universitiit,  Greifswald;  Dziuk  (A.),  Bergingenieur,  Hannover; 
Erdmann  (Dr.  Hugo),   Professor  der  technischen  Hocbscbule,  Char- 


902 

lottenburg-Berlin  ;  Frau  Professer  E  r  d  m  an  n  (Marie),  Charfotten- 
burg-Beriin ;  Graessner  (P.  A.\  kgl.  Bergwerksdirektor  a.  D.,  Staû- 
furt;  Heimbrodt  (Dr.  Friedrich).  Leipzig:  Kolbeck  (Dr.  Friedrich}, 
Professer  der  Bergakademie,  Preiberg  i.  S.  :  Matuschka  (Dr.  F.  Graf 
von).  Berlin  ;  Ne  u  m  a  n  n  (Dr.  Ludwigl,  Professer  der  Uiiiversitat. 
Freibiirgi.  B. ;  Oppenheim  (Dr.  Paul),  Charlottenburg-Berlin ;  Osana 
(Dr.  Alfred),  Professer  der  TJniversitat,  Freiburg  i.  B,;  Philippson 
(Dr.  Alfred),  Professer  der  Universitat,  Bonn;  Plagemann  (Dr,  A.i, 
Hamburg;  S  c  h  e  d  c  k  (Dr.  Âdolf),  Professer  der  Universitat,  Halle  a.  d.  S.  ; 
SchlUter(Dr.  Otto),  Berlin;  Silberstein  (Georg),  Berlin;  Frau 
Professer  Vogelsang  (  Antonie),  Bonn  ;  W  e  a  s  e  1  (Pedro  M.),  General- 
konsul,  Bremen  ;  Zaha  (Gustav  W.  von),  Halensee  bei  Berlin  ;  Zirkel 
(Dr.  Ferdinand),  kgl.  Geh,  Rat.  Professer  der  Universitat,  Leipzig.  — 
6)  Aus  ôs  terreich:  Dreger  (Dr,  Julius  ,  Wien,  Geologische  Reichs- 
anstalt;  Hibsch  (Dr,  José  f  E  manuel),  Professer  an  der  k.  k.  landwirt- 
schattlicben  Akademie  Tetschen-Liebwerd;  LoziiiEiki  (Dr.  Walery 
Ritter  von), Lemberg;  Marek  (Dr.  Richard),  Universitat,  Graz;  Siéger 
(Dr.  Robert),  Professer  der  Universitat,  Wien  ;  S  u  e  a  s  (Dr.  Franz  Eduard), 
Wien,  Geologische  Reichsanstalt ;  Szajnocha  (Dr.  Ladislaus),  Uiii- 
versitatsprofesaor,  Krakau.  —  v)  AusUngarn:  Szâdeczky  (Dr.  Gyula), 
Professer  der  Universitat,  Kolozsvâr.  —  d)  Aus  Belgien:  Andrimont 
(René  d').  Ingénieur  des  Mines,  Liège;  Habets  (Alfred).  Professeur 
d'exploitation  des  Mines  à  l'Université,  Liège;  Magery  (Jules),  Naniur; 
Toubeau  (J.),  Professeur  à  l'Université,  BrUssel.  —  e)  AusBulgarien: 
Wankow  (Dr.  Lazar  ,  Staatsgeologe,  Sofia;  Zlatarski  (Georges  K  ), 
Uni versitatsprof essor,  Sofia.  —  /,  Aus  Canada:  Bell  (Robert),  Director 
of  the  GeologicalSurvey  of  Canada,  Ottawa,  —  y) Aus  den  Vereinigten 
Staaten  vonNordainerika:  Becker  (George  F.),  U.  S.  Geologist- 
in-charge,  Washington.  D.  C;  Frau  Beck  er  (G.  F.),  Washington,  D.  C. 
—  y»)  Aus  Frankreich:  Charnisay  (Philippe  de).  Ingénieur,  Docteur 
endroit,  Ceurbessac  près  Nîmes;  Dollé  (Louis),  Assistant  de  géologie 
et  de  minéralogie  à  la  Faculté  des  sciences,  Lille;  Fabre  (Georges), 
Conservateur  des  Eaux  et  Forêts,  Délégué  du  Ministère  de  l'Agri- 
culture de  France,  Nîmes;  Fliniaux  (André),  Lille;  Offret  (Alberto, 
Professeur  de  minéralogie  à  l'Université,  Viceprésident  de  la  Société 
de  minéralogip,  Lyon;  Penchinat  (Auguste).  Ingénieur  chimiste, 
Délégué  de  la  Soc.  d'Etudes  des  se.  naturelles,  Nîmes;  Raymond 
(Ferdinand),  Veyrins,  par  les  Aveniéres,  D'-  Isère;  Sayn  (G.),  Mont- 
vendre,  Drônie;  Thomas  (Hippelyte),  Chef  des  travaux  graphiques  de 
la  Carte  géologique  de  France,  Paris.  —  »)  Aus  England:  Bauer- 
man  (H  ),  Professeur  de  métallurgie,  Royal  Ordonance  Collège,  Loodon  ; 
Gui  lis  (C.  Gilbert),    Professeur  adjoint  au  Royal  Collège  of  Science, 


903 

London;  Dixon  (Ernest),  Membre  du  Geological  Survey,  London; 
H  i  n  t  o  n  (Henry  Artur),  Darlington  ;  H  o  b  s  o  n  (Bernard),  Professeur 
à  Owens  Collège,  Manchester;  Louis  (David  A.),  London;  Skeats 
(Ernest  W.),  Demonstrator  of  geology.  Royal  Collège  of  Science, 
London.  —  i)  Aus  Griechenland:  Chalikiopoulos  (Dr.  Leonidas), 
Volo.  —  /)  Aus  Japan:  Kotô  (B.),  Professeur  à  l'Université,  Tokyo. 
—  m)  Aus  Portugal:  Mendez  Guerreiro  (Jean  Verissimo), 
Inspecteur  des  travaux  publics,  Lisbonne.  —  w)  Aus  Ru  Clan  d  :  Doss 
(Dr.  Bruno),  Professeur  à  l'Ecole  polytechnique,  Riga  ;  Sam  o  j  1  o  f  f  (J.), 
Professeur  de  minéralogie  à  Tlnstitut  agronomique  supérieur,  Nowo- 
Alexandria;  Vernadsky  (W.),  Professeur  de  minéralogie  à  l'Université, 
Moskau;  Wolff  (Erich,  Baron),  Ingénieur  des  Mines,  Hinzenberg, 
Livland.  —  o)  Aus  Serbien:  Antoula  (Dr.  Dimitrij  J.),  Géologue 
au  Service  des  Mines,  Belgiade;  Radovanovic  (Dr.  S.),  Professeur 
à  rUniversité,  Belgrade;  Radovanovic  (Madame  S.),  Belgrade.  — 
j))  Aus  Schweden:  Heimer  (Prof. Dr.  August),  Jônkôping. 

Mit  dem  touristischen  Reisearrangement  war  von  der  bosnisch- 
hercegovinischen  Landesregierung  Badeinspektor  J.  Pojman   betraut. 

Am  30.  August  versanmielten  sich  die  Exkursionisten  in  Budapest, 
von  wo  am  31.  frQh  die  gemeinsame  Reise  nach  Brcka  angetreten  wurde. 
Seitens  der  Direktion  der  Kgl.  Ungarischen  Staatsbahnen  waren  der 
Gesellschaft  in  daukenswertester  Weise  sowohl  im  separierten  Zugteile 
bis  Szabadka  als  im  bescbleunigten  Sonderzuge  von  Szabadka  nacli 
Brcka  so  viel  Plâtze  zur  VerfQgung  gestellt  worden,  dal3  die  Fahrt 
iiber  die  weite  ungarische  Ebene  trotz  des  beiBen  Tages  eine  bequenie 
und  angenehme  war.  Der  Zug  traf  in  Brcka  a])ends  ein.  Am  Bahnhofe 
wurden  die  Exkursionisten  namens  der  Landesregierung  von  den  Spitzen 
der  Behôrden  und  der  Stadtvertretung  bewillkommt  und  spîiter  beim 
gemeinsamen  Nachtmahle  vom  Bttrgermeister  Mujaga  K  a  r  a  m  e  h- 
medovic  mit  einer  herzlichen  Rede  nochmals  begriiUt.  Im  Namen 
der  Exkursion  dankte  Geh.  Oberbergrat  Prof.  H.  Credner  aus  Leipzig. 

Am  Morgen  des  1.  September  begann  programmâUig  die  Exkursion 
von  Brcka  quer  Uber  das  Majevicagebirge  nach  Dônja  Tuzla.  Die  andert- 
halbstUndige  Wagenfahrfc  liber  die  Saveebene  bis  zum  FuBe  des  Gebirges 
bot  wenig  AnlaO  zu  geologisclien  Beobuchtungen.  Im  Gnjicatale  von 
Celic  aufwiirts  gehmgten  in  den  guten  AufschlUssen  namentlich  die 
linsenfôrmigen  Einschaltungen  der  Sîindsteine  in  den  Schiefern  und 
die  Gesamtheit  der  Flyschentwicklung  des  dortigen  jUngeren  Eocans 
zur  Beobachtung.  Im  Sandsteine  wurden  an  mehreren  Stellen  schône 
Pseudofossilien,  algenartige  Wulste,  Hieroglyphen  und  Protuberanzen 
gefunden  und  im  StraBenumbuge  bei  Pirkovci  in  der  Nàhe  von  Lopare 
im    sandigen  Grobkalke    massenhaft  Versteinerungen    des  Mitteleocans 


904 

geBammelt,  darunter  auch  Ezemplare  eines  groSen,  dem  Cer.  Lachesix 
Bay.  nahestehenden  Cerithiuras,  welcbes  von  diesein  Fundorte  bis  dahin 
nîcht  bekannt  war. 

Nach  angenehmem  Mittagsaufenthalt  in  der  ziemlich  in  der  Mitte 
eîner  muldenforniigen  Oligocanauflagerung  gelegenen  Gendarmerie- 
kaserne  Lopare,  bei  welcher  sich  die  Grenze  zwischen  der  von  Celiiî 
bis  Pirhorci  anhaltenden  nôrdlicben  und  der  jenseits  von  Lopare  un- 
weit  des  Ristin  ban  beginnenden  sUdlichen  Zone  des  M^jevicaeocans 
befindet,  wurde  der  Aufstieg  zur  Sattelhôhe  bei  Konjikoviâi  fortgesetzt. 

Die  atldliche  Eocanzone  ist  reich  an  SchwaTzkohlenflôzen,  deren 
zumeist  wenig  miichtige  Ausbiï>se  an  einigen  Stellen  besicfatigt  wurden. 
In  den  foasilienreichen  Begleiischichten  dieser  EohIenzUge  wuiden 
insbesondere  im  Einschiiitt  des  Duboki  potok  aus  Mergeln  ausgewitterte 
Versteinerungen  gesaminelt,  darunter  massenhaft  Lucina  saxorum, 
Chama  bosniaca,  Modiola  corrugata,  Cardium  sp,  und  Natica  Vuhani. 
Paul  Oppenheim  (Cbarlottenburg)  erkannte  auch  einige  andere 
seltenere  Funde  und  Prof.  Deecke  (Greifswald)  niacbte  auf  das  reich- 
liche  Vorhandensein  von  abgebrocheoeu  Chamastacheln  im  Gestein 
aufmerksam. 

Der  vorgeschritteiien  Zeit  wegen  konnte  in  den  oligocanen  und 
miocanen  Schichben  vom  Kamni  gegen  Tuzia  herab  nur  an  wenigen 
Stellen  etwas  verweilt  werden,  uni  die  litbologiscbe  Ausbildung  dieser 
fossilienarnien  Ablagerungen  kennen  zu  lernen,  Erst  abends  langte  die 
Gesetlscbaft  in  DAnja  Tuzla  ein.  wo  aie  von  Vertretern  der  Behorden 
mit  Henn  Kreisvoi-steber  Foglar  an  der  Spitze  empfangen  wurde. 
Spater  versainnielten  sich  die  Exkursionisten  bei  gemeinsainer  Tafel, 
wiihrend  welcher  die  Bergmiisik  konzertierte  und  Kreisvorsteher  Foglar 
in  einer  kernigen  Kede  die  Gelegenheit  wabnmhm,  die  Âufmerksamkeit 
der  Exkursionisten  auf  die  Tatsache  ku  lenken,  daB  in  der  waldreichen 
Majevica,  weiche  die  Geologen  soebeu  imf  wissenschaftlicher  Exkursion 
friedlich  Uberqueren  konnten,  noch  vor  20  Jahren  berûchtigte  lîâuber- 
banden  ibr  Unwesen  trieben,  uni  an  dieseni  Beispiele  zu  zeigeu.  welcbe 
ungeheuren  Fortschritte  die  Ordnung  und  Wohlfehrt  im  Lande  der 
fisteiTeichiscben  Verwallung  verdankt.  Prof.  Offret  (Lvon)  dankte 
in  beredteii  Worten  fllr  den  frenndlicben  Enipfang  und  erhob  sein 
Glas  auf  das  Gedeihen  von  Tunla  und  seiner  Bergindustric. 

Ani  2.  Seiitember  des  Morgens  wurde  in  der  Umgebung  von 
Dônja  Tuzbi  exkursiert.  Zunaclist  wurde  das  Schliergebirge  sildlich  von 
der  Stadt  begangen,  die  Salzbolirungen  und  die  Pumpwerke  beim 
Salïschacbt  besiclitigt  und  sodann  die  Exkursion  gegen  das  Tusanjka- 
tal  fortgesetzt,  wo  im  Hoblweg  uuterbalb  des  Mauthauses  Fossilien 
gesamnielt  wurden.    Es  fanden  sich  nebst  den  bekannten  Leitfossilien 


905 

auch  einige  sonst  seltene  Arten,  wie  zum  Beispiel  das  Bruchsttlck  eines 
Naittilus,  in  welchen  Franz  E.  Suess  (Wien)  solche  zu  erkennen  ver- 
mochte,  die  im  Schlier  Oberôsterreichs  ebenfalls  vorkommen. 

Die  beabsichtigte  Exkursion  in  das  Pasabunartal,  wo  die  steil 
aufgerichteten  Schichten  der  sarmatischen  und  der  Congerienstufe  sehr 
schôn  oflfen  liegen,  muBfce  Zeitmangels  wegen  unterbleiben  und  es 
konnte  der  Ûbergang  zwischen  den  beiden  Stufen  nur  im  Straûen- 
aufschluB  zwischen  Dônja  Tuzla  und  dem  Kohlenwerke  Kreka  besichtigt 
werden  Beim  Kohlenwerke  selbst  gab  Bergdirektor  Sladecek  einige 
Aufklârungen  liber  die  Verhâltnisse  des  Bergbaues,  worauf  die  Ex- 
kursionisten  durch  die  sauber  gehaltene,  ausgedehnte  Arbeiterkolouie 
zur  Sahne  geleitet  wurden,  deren  Besichtigung  unter  Fiihrung  des 
Salinendirektors  Pszorn  stattfand. 

Von  der  Saline  ab  erfolgte  sodann  die  Fahrt  mittels  von  der 
Landesregierung  beigestellten  Sonderzuges  nach  Lukavac,  einera  groBen 
Fabriksorte,  von  gewissermaBen  „geologischem"  Ursprung,  insofern  als 
er  seine  Griindung  der  Salzlagerstiitte  von  Tuzla  verdankt,  welche 
AnlaB  zur  Errichtung  der  Sodafabrik  gab.  Auf  dem  Bahnhofe  wurden 
die  Exkursionisten  vom  Fabriksdirektor  Herrn  G.  v.  Tempelhoff 
und  den  Beamten  empfangen  und  in  festlichera  Zuge  unter  Vorantritt 
der  Musikkapelle  durch  den  beflaggten  und  geschraUckten  Ort  in  die 
Restauration  geleitet,  wo  das  gemeinsame  Mittagmahl  eingenommen 
wurde.  Hier  begriiBte  Direktor  v.  Tempelhoff  die  Giiste  mit  einer 
schwungvollen  Rede,  auf  welche  Herr  Geheimrat  Zirkel  (Leipzig)  im 
Namen  der  Exkursion  erwiderte  und  auf  das  Gedeihen  von  Lukavac 
toastierte.  Der  mitanwesende  Herr  Kreisvorsteher  Foglar  batte  aber- 
mals  Gelegenheit,  die  erstaunlich  rasche  Entwicklung  Bosniens  in 
drastischer  Weise  an  dem  Beispiele  von  Lukavac  zu  illustrieren. 
Denn  wo  gegenwartig  die  groBe  Ammoniaksodafabrik  mit  allen  ihren 
Nebenanlagen  und  der  ganze  neuerstandene,  ansehnliche  Fabriksort 
liegt,  war  vor  zehn  Jahren  noch  ein  von  Dickicht  bedeckter,  kaum 
passierbarer  Sumpf.  Herr  G.  F.  Becker  (Washington)  wies  in  einem 
Toast  mit  Recht  auf  den  hervorragenden  Anteil  hin,  welcher  der  Hebung 
der  Bodenschâtze  an  dem  Aufschwung  Bosniens  zukommt.  Da  die  Zeit 
eilte,  muBte  an  die  Weiterfahrt  gedacht  werden.  Am  Wege  zum  Bahn- 
hof  wurde  ein  Gruppenbild  der  Gesellschaft  aufgenommen,  worauf 
Herr  Prof.  Rudolf  Credner  (Greifswald)  in  einer  tiberaus  herz- 
lichen  Ansprache  im  Namen  aller  Exkursionisten  Herrn  Direktor 
V.  Tempelhoff  ftlr  den  schonen  Enipfang  nochmals  dankte. 

Erst  gegen  5  Uhr  nachm'ittags  langte  der  Sonderzug  in  Doboj  ein, 
von  wo  alsbald  eine  Exkursion  in  das  Spreca-  und  Bosnatal  angetreten 
wurde.  Im  Sprecadefilee  wurden  die  dortigen    eocanen  Lithothamnien- 

114 


906 

kalke  besichtigt,  worauf  im  BosnataJ  die  eîgenttlmliche  Entwickluug 
der  von  Eruptivgesteinen  durchsetzten  und  von  Kalksteinen  beglei- 
teten,  wahrscheinlich  jurassischen  Tuffit-  und  Jaspisschichten  besichtigt 
wurden.  Bei  Kostajnica  erwies  sich  der  dort  Mergelkalke  und  Schiefer 
durchbrechende,  gewissermaBen  die  Wurzel  eines  Serpentinergusses 
bildende  Gabbrogang  im  AufschluB  an  der  StraUe  sehr  stark  ver- 
wittert  und  teilweise  in  Sand  aufgelôst,  so  daU  auch  die  roten  ver- 
kieselten  Mergelkalkeinschlilsse  darin  nicht  deutlich  genug  hervor- 
traten ;  Prof.  6.  Szàdeczky  (Klausenburg)  gewann  ein  etwas  besseres 
Sttlck.  Auf  dem  alten  Wege  oberhalb  der  gegenwârtigen  StraBe  *) 
wurden  dagegen  in  unmittelbarer  Nachbarschaft  des  Serpentins  na- 
mentlich  durch  Prof.  Hibsch  (Tetschen)  und  Prof.  Zlatarski  (Sofia) 
einige  frische  GabbroanbrUche  erzielt  und  Prof.  Bergeat  (Claustal) 
erbrachte  Stûcke,  welche  das  Ineiuandergreifen  des  Gabbros  und  Ser- 
pentins im  kleinen  zeigten.  Die  Âuflagerung  der  Eocânkalke  auf  dem 
Serpentin  konnte  der  vorgeschrittenen  Zeit  wegen  nicht  nâher  besichtigt 
werden  und  auch  auf  dem  Rûckwege  nach  Doboj  konnten,  da  es  mittler- 
weile  schon  recht  dunkel  geworden  war,  auf  dem  linken  Bosnaufer  keine 
genaueren  Beobachtungen  mehr  angestellt  werden. 

Beim  gemeinsamen  Abendmahl  in  einer  fUr  diesen  Zweck  in  der 
Nâhe  des  Bahnhofes  eigens  erbauten  Halle  sprachen  der  Expositurs- 
leiter  von  Doboj  Herr  Nikodemowicz  und  der  Biirgermeister 
Mujagic  Hadzi  Beg  ihre  Freude  tlber  den  Besuch  der  Geologen 
aus,  worauf  Herr  Professor  B.  Hobson  (Manchester)  namens  der 
Exkursionisten  in  wirkungsvoller  Rede  antwortete  und  fttr  den  liebens- 
wiirdigen  Empfang  dankte. 

Am  anderen  Morgen  (3.  September)  besuchten  die  eifrigen 
Petrographen  der  Exkursion  unter  Leitung  der  Professoren  Hibsch 
(Tetschen)  und  Osann  (Freiburg  i.  B.)  schon  sehr  zeitlich  friih  den 
Dobojer  Diabas-Burgberg,  um  die  Abfahrt  des  Sonderzuges  nach 
Zenica  nicht  zu  versiiuraen,  welche  um  7  Uhr  stattfand.  Nach  10  Uhr 
traf  die  Gesellschaft  in  dieser  durch  bedeutende  Berg-  und  Eisen- 
industrie  ausgezeichneten  Bezirksstadt  ein  und  begab  sich  alsbald  auf 
Exkursionen.  Einige  Teilnehmer  besuchten  das  Eisenwerk  und  das 
Kohlenbergwerk,  die  meisten  aber  unternahraen  eine  Exkursion  auf 
der    StraBe    nach    Cajdras    in    den    TaleinriB    des   Kovacevacbaches,    in 

M  Es  sei  darauf  hingewiesen,  daû  der  nunmehrige  Strafienzug  nicht  voll- 
kommen  der  in  der  Karte  der  Umgebung  von  Doboj  im  „6eologischen  Fûhrer 
bloû  als  projektierte  Route  eingezeichneten  rechtseitigen  Bosnatalstrafie  ent- 
spricht,  wodurch  es  bewirkt  ist,  daû  der  GabbroaufschluÛ,  der  sich  tatsâchlich 
nord  lie  h  von  der  jetzigen  Straûe  befindet.  scheinbar  iitig  sûdlich  von  derselben 
ersichtlich  geraacht  erscheint. 


907 

welchem  die  Haugendschicbten  der  oligoraiocânen  Braunkohlenab- 
lagerung  sehr  gut  aufgeschlossen  sind.  Aus  den  fossilenreichen  Lagen 
im  unteren  Teile  der  Conglomeratstufe  batte  Herr  Beigdirektor 
F.  Richter  fiirsorglicb  sortierte  Kollektionen  bereitlegen  lassen, 
wodurch  das  zeitraubende  Ausklopfen  erspart  wurde.  Herr  Dr.  Dreger 
(Wien)  dankte  hierfîir  in  einer  lebbaft  aklaniierteu  herzlicben  Ansprache, 
worauf  die  RUckkebr  nacb  Zeuica  erfolgte.  Beim  gemeinsamen  Mittag- 
mahl  begrUBten  der  Bttrgermeister  Alikadic  Essad  Effendi  und 
der  Bezirksvorsteher  Graf  Brandis  in  scbwungvollen  Toasten  die 
Gâste,  in  deren  Namen  Herr  Konservator  Georges  Fabre  (Nîmes)  in 
beredten  Worten  dankte. 

Nachmittags  fQbrte  der  Sonderzug  die  Exkursionisten  in  der 
Richtung  gegen  Sarajevo  iiber  das  Weicbbild  von  Zenica  hinaus  bis 
zu  einer  Stelle,  wo  die  des  Morgens  im  Kovacevactale  begonneue  Be- 
sichtigung  des  Profils  der  kohlenfiihrenden  Schichtenreihe  nun  ira  Bosna- 
tale  vom  Hangenden  zum  Liegenden  fortgesetzt  werden  konnte.  Auch 
hier  batte  HeiT  Bergdirektor  Richter  fiir  frische  Abschûrfungen 
und  Sâuberung  der  knapp  an  der  Bosna  gelegenen  Aufschlûsse 
vorgesorgt,  so  daB  mit  leichter  Miihe  manche  gute  Fossilienplatte 
gesammelt  werden  konnte.  Herr  Oppenheim  (Charlottenburg) 
âuBerte  die  Meinung,  daB  die  tierischen  Reste,  insbesondere  die 
Limnaeen,  einen  sehr  jugendlichen  Eindruck  machen  und  ihn  an  den 
levantinischen  Lhnnaeus  Adelinus  erinneni,  was  allerdings  mit  der 
groBen  Machtigkeit  der  Schichtenreihe  schvver  in  Einklang  zu  bringen 
sei.  Katzer  wies  darauf  hin,  daB  ahnliche  Limnaeen  schon  in  den 
allertiefsten  Schichten  der  Ablagerung,  also  jedenfalls  tief  unter  dem 
Horizont  der  Melania  Escheri  vorkommen  und  daB  palâontologisch 
ziemlich  Qbereinstimmende  Bildungen  in  Nordbosnien  von  marinen 
Miocânschichten  diskordant  Uberlagei-t  werden.  Vielleicht  wâre  gegen- 
iiber  diesen  Tatsachen  eher  zu  erwagen,  ob  nicht  etwa  die  fraglichen 
levantinischen  Schichten  alter  sein  konnten,  als  angenommen  wird. 
An  der  anregenden  Diskussion  tiber  diesen  Gegenstand  beteiligte  sicb 
auch  Herr  Dr.  Dreger  (Wien)  und  Herr  Oppenheim  stellte  in 
Aussicht,  seinerzeit  genaue  palaontologische  Bestimmungen  und  Ver- 
gleiche  vornehmen  zu  woUen. 

Durch   die   Anderung    der   Tahichtung   gelangte    man    bei   Fort- 

setzung  der  Exkursion  aus  den  tieferen  wieder  in  die  oberen  Schichten- 

stufen  des  Binnenlandtertiars  zuriick  und  besichtigte  hier  insbesondere 

zwischen   Janjici    und    Lasva    an    deu    Hangendkalkconglomeraten    die 

prâchtigen  burgâhnlichen  Erosionsgebilde,  Saulen,  Pilzsteine  usw.,  ehe 

man   den  Sonderzug   bestieg,    welcher   die  Exkursion   nun   in   rascher 

Fahrt  nach  Sarajevo  brachte. 

114* 


908 

Auf  dem  Bahnliofe  in  Sarajevo  batte  sich  zum  £mpfange  eine 
Abordnung  der  Stadtvertretung,  der  Kommissar  fiir  die  Landeshaupt- 
stadt  Herr  Regierungsrat  Ritter  v.  Zarzycki  und  das  Lokalkoniitee 
eingefunden.  Herr  VizebUrgermeister  Dr.  Nie (5  begrllBte  die  Gâste 
namens  der  Landesbauptstadt  mit  einer  herzlichen  Ansprache,  worauf 
die  eine  Halfte  der  Exkursionisten  in  ihre  Wohnungen  in  den  Stadt- 
hotels,  die  andere  Halfte  nach  Bad  Ilidze  fuhr,  weil  es  wegen  der 
noch  wâbrenden  Saison  und  wegen  des  sommerlicben  Touristen- 
andranges  unmôglich  war,  aile  Teilnehmer  entweder  nur  in  der  Stadt 
oder  nur  in  Ilidze  zu  bequartieren. 

Der  nâchste  Tag  (4.  September)  war  Besichtigungen  in  Sarajevo 
gewidmet.  Uni  die  Mittagstunde  wurde  eine  Deputation  der  Exkursion 
von  Sr.  Exzellenz  dem  Landeschef  und  kommandierenden  General 
Baron  Appel  im  Eonak  in  Audienz  empfangen,  um  namens  des 
Geologen  -  Kongresses  den  Dank  abzustatten  fUr  die  weitgehende 
munifizente  UnterstUtzung,  welche  der  Exkursion  durch  Bosnien  und 
die  Hercegovina  von  seiten  der  Landesregierung  in  so  tlberaus  zuvor- 
kommender  Weise  zuteil  wurde.  Die  Mitglieder  der  Deputation  — 
B e c k e r  (Washington),  Bell  (Ottawa,  Canada),  H.  Credner  (Leipzig), 
Rud.  Credner  (Greifswald),  Fabre  (Nîmes),  Kotô  (Tokyo,  Japan), 
Mendez  Guerreiro  (Lissabon),  Zirkel  (Leipzig)  —  wurden  vom 
Landesgeologen  K  a  t  z  e  r  Seiner  Exzellenz  vorgestellt,  worauf  Herr 
Geheimrat  Zirkel  an  Seine  Exzellenz  eine  formvollendete,  den  tief- 
gefQhlten  Dank  der  Geologen  und  die  Bewunderung  liber  das  in 
Bosnien  Beobachtete  zum  Ausdruck  bringende  Ansprache  richtete. 
Seine  Exzellenz  der  Herr  Landeschef  erwiderte,  wie  sehr  es  ihn  und 
das  ganze  Land  freue,  eine  so  illustre  Gelehrtengesellschaft,  in  welcher 
fast  aile  Nationen  der  Welt  vertreten  seien,  in  Bosnien  geologischen 
Studien  nachgehen  zu  sehen.  Er  wtinsche  auch  der  Fortsetzung  der 
Reise  denselben  Erfolg  und  dieselbe  Befriediguug,  welche  ihr  Beginn 
den  Geologen  geboten  habe.  Die  Deputation  war  tiber  den  liebens- 
wiirdigen  Empfang  und  die  herzlichen  Worte  Seiner  Exzellenz  ent- 
zQckt. 

Zum  Diner  fanden  sich  aile  Exkursionisten  im  Vereinshause  zu- 
sammen.  Die  einige  Tage  vorher  in  Travnik  ausgebrochene  Brand- 
katastropbe  erregte  allgemeines  Mitgefilhl,  welchem  Herr  Georges  F. 
Becker  (Washington)  in  ergreifenden  Worten  Ausdruck  verlieh,  indem 
er  zu  einer  KoUekte  fQr  die  Abbrândler  auiforderte.  Fraulein  Gertrud 
C  r  e  d  n  e  r  (Leipzig)  ilbernahm  die  Spenden,  deren  namhaftes  Ertrâgnis 
durch  Frau  Becker  dem  Herrn  Sektionschef  Baron  B  e  n  k  o  als  Bei- 
trag  der  Geologen  zur  Linderung  des  Elendes  in  Travnik  ûbermittelt 
wurde. 


909 

Vom  Vereinshause  begaben  sich  die  Exkursionisten  nachmittags 
nach  Bad  Ilidze  zur  Besichtigung  der  Therme  und  der  Badeanstalten 
sowie  zu  einem  Ausfluge  zur  Bosnaquelle.  An  diesem  nahni  etwa  die 
Hâlfte  der  Exkursionisten  teil,  von  welchen  beim  Kiosk  in  der  Nâhe 
der  Quelle  fiir  die  Zeitschrift  „Nada**  ein  Gruppenbild  aufgenommen 
wurde.  Abends  fand  im  groûen  Kursaal  ein  von  der  Landesregierung 
zu  Ehren  der  Geologen  gegebenes  Festbankett  statt,  an  welchem  sich 
die  obersten  Spitzen  der  Zivil-  und  Militarbeliorden  des  Landes  sowie 
des  ôflfentlichen  Lebens  von  Sarajevo  beteiligten  und  zu  welchem  aile 
Teilnehmer  der  Exkursion  eigens  geladen  waren. 

Der  Verlauf  des  Festbanketts  war  ein  iiberaus  animierter.  Von  den 
Damen  der  Exkursion  wurden  zur  Tafel  gefUhrt  :  Frau  Prof.  Vogelsang 
(Bonn)  von  Seiner  Exzellenz  dem  Landeschef  Baron  Appel;  Frau  G.  F. 
Becker  (Washington)  von  Herrn  Sektionschef  Baron  Benko;  Frau 
Prof.  Erdmann  (Berlin)  von  Herrn  Sektionschef  N.  v.  Rajner;  Frau 
Prof.  Radovanovic  (Belgrad)  von  Herrn  Oberlandesgerichtsprâsidenten 
K  e  n  d  j  e  1  i  c  ;  Fraulein  C  r  e  d  n  e  r  (Leipzig)  von  Herni  Kreisvorsteher 
Baron  Mollinary.  Als  der  Champagner  in  den  Kelchen  perlte,  erhob 
sich  Seine  Exzellenz  der  kommandierende  General  und  Landeschef 
6.  d.  K.  Baron  Appel,  uni  die  Gâste  naniens  der  Landesregierung 
herzlichst  zu  begrOBen  und  der  Freude  darQber  Ausdruck  zu  verleihen, 
daB  eine  so  groÛe  Vereinigung  hervorragender  Vertreter  der  geologischen 
Wissenschaft  ihr  Interesse  dem  Naturreichtum  Bosniens  und  der  Hercego- 
vina  zuwendet.  Wie  durch  die  geologischen  Sehenswtirdigkeiten,  so 
môgen  die  gelelirten  Exkursionisten  auch  durch  die  Naturschônheiten 
dieser  Lânder  vollauf  befriedigt  werden  und  môgen  sie  sich  auch  er- 
freuen  an  dem  kraftigen  Kulturstroni,  vvelcher  dièse  Lânder  durclizieht. 
Seine  Exzellenz  schloB  seine  markante,  mit  lebhaftem  Beifall  aufge- 
nommene  Rede  mit  einem  Hoch  auf  die  wichtige  geologische  Wissen- 
schaft und  ihre  anwesenden  Vertreter. 

Nachdem  noch  Herr  Sektionschef  Baron  Benko  in  franzôsischer 
Sprache  einen  sehr  wirkungsvollen,  geistreichen  Toast  auf  die  Damen 
ausgebracht  hatte,  dankte  Herr  Geheimer  Oberbergrat  Prof.  H.  Credner 
(Leipzig)  als  Sprecher  der  Fachgenossen  sowohl  als  der  Damen  zunâchst 
beiden  hohen  Funktionâren  fiir  ihre  liebensvvUrdigen  Willkommensan- 
sprachen  und  ftihrte  dann  in  schwungvoller  Rede  aus,  welchen  Eindruck 
die  Exkursionisten,  ganz  abgesehen  von  den  lehrreichen  geologischen 
Beobachtungen,  von  den  allgemeinen  Verhâltnissen  des  Landes  enipfangen 
hatten.  „Wir  hatten  ja  aile"  —  sagte  der  Redner  —  ,,lângst  gehort  und 
gelesen  von  der  unvergleichlichen  zivilisatorischen  Leistungsfâhigkeit, 
mit  welcher  Osterreich-Ungarn  dem  noch  vor  wenigen  Jahrzehnten 
wilden,    von   blutigen  Kampfen  zerrissenen  Lande   den   reichen  Segen 


910 

eitier  weisen  Verwaltung  gebracht  liât.  Âber  das  MaB  dieser  segens- 
reichen  Verwaltung  trat  uns  Freinden  in  staunenswerter  Hôhe  entgegen 
und  erfUUte  uns  mit  Bewunderung!  Cberall  vor  uds  und  um  uns  die 
sprecliendeD  Erfolge  dieser  frieden-  und  kulturschaffenden  Tûtiglceit .  .  . 
Es  scheint  in  der  Tat  ein  Wunder,  was  Ôsterreich-tJnganis  starke  Hand 
in  wenig  Dezennien  hier  rollbracht!  Es  ist  ein  idéales  Zeugnis  tiefer 
politischer  Einsicht  und  energischer  Tatkraft  des  Staates  und  der  opfer- 
willigen  Ârbeit  seiner  trefFlich  disziplinierten  Organe'  In  diesem  be- 
wundemden  BewuBtsein  gereicht  es  uns  zur  doppelten  Ehre  und  Freude, 
von  der  Regierung  diesea  Landes  und  an  deren  Spitze  von  dessen  bohem 
Landeschef  so  liebenswQrdig  begiHBt  und  so  gastfrei  aufgenommen  zu 
werden.  Den  uns  hierfQr  beseelenden  Dank  kdnnen  wir  nur  durch  den 
von  Herzen  koœmenden  Wunsch  zum  Âusdruck  bringen,  daB  Bosnien 
sicb  auf  den  ibm  gegebenen  Bahnen  rasch  und  krâftig  weiterent- 
wickeln  moge.  Die  Faktoren,  welche  Bosiiien-Hercegovina  zu  diesem 
bohen  Ziele  ftlhren  werden,  wie  sîe  es  zu  dem  heutigen  Ëntwicklungs- 
stadiuni  gefUhrt  haben,  sind  in  erster  Linie  die  Regierung  und  an  deren 
Spitze  der  hohe  Landeschef.  Ihnt^n  beiden  gebOhrt  unsere  Bewunderung 
ihrer  bisherigen  Leistungen,  uuser  Wunscb  ftlr  den  segensreichen  Erfolg 
ihrer  fortgeaetzten  Ânstrengungen,  unser  Daiik  ftlr  das,  was  aie  mis 
voiler  LiebenswUrdigkeit  dargeboteu  haben.  Zum  Zeugnis  dieser  unserer 
GefUhIe  erbeben  wîr  das  Glas  und  leeren  es  mit  dreifachem  Hoch  auf 
die  hohe  Landesregierung  und  auf  den  Landeschef  von  Bosnien  und 
der  Hercegovina,  Seine  Eïzellenz  Herm  G,  d.  K.  Baron  Appel!  Sie 
leben  hoch,  hoch,  hoch!'  —  Ein  brausendes  dreifaches  Hoch  und  lauter 
Jubel  erscholl,  als  der  Redner  geendet. 

Der  niichste  Redner  Herr  VizebUrgernieister  Dr.  Nieé  begrUfite 
die  Geologen  namens  der  Landeshauptstadt,  worauf  Prof.  Bauerman 
(London)  erwiderte,  indem  er  seine  Bewunderung  fQr  den  hohen  Stand 
des  Bergbaues  in  Bosnien  aussprach  und  seinen  Toast  in  einem  Hoch  auf 
die  Landeshauptstadt  Sarajevo  auskllngen  lieS. 

Nach  dem  Bankett  wurde  in  den  Gesellscbaftsrâumen  des  Hotel 
,Bosna-'  der  KafiTtie  genonimen,  worauf  die  Rtlckfahrt  jener  Festgaste, 
die  nicht  in  Ilidze  Wohnung  genommen  hatten,  nach  Sarajevo  erfoigte. 

Am  nachsten  Tage  (5.  September)  wurden  fiir  jene  Herren,  welche 
nicht  vorzogen,  mit  den  Damen  in  Sarajevo  zu  bleiben,  Teilexkursionen 
arrangiert,  Vier  Herren  begaben  sich  mit  Herrn  Oberbaurat  Ballif 
auf  die  Bjelasnica  (SOÔT  m),  um  das  dortige  meteorologische  Hoch- 
observatorium  zu  besuchen;  o eu»  Herren  machten,  geleitet  von  Herm 
Berghauptmann  Grinimer,  einen  Ausâug  zum  bertlhmten  Âmmoniten- 
fundort  in  der  Trias  beim  Han  Bulog  und  34  Herren  unteraahmen 
unter  Fuhrung  Eatzers   eine  Eskursion  in  den  Eisenerzdistrikt  von 


911 

Vares.  Dièse  letztere  Abteilung,  zu  welcher  aile  Mineralogen,  Montan- 
hochschulprofessoren  und  aile  sich  fiir  das  Bergfach  interessierenden 
Exkursionisten  zâhlten,  wurde  auf  dem  Bahnhofe  in  Vares  vom  Eisen- 
werkdirektor  Herrn  A.  S 1  o  mk  a  von  H  a  b  d  a  n  k,  dem  Expositursleiter 
Herm  Potuczko  und  dem  BUrgermeister  Mijo  Crvenkovié  em- 
pfangen  und  trat  unverweilt  die  Exkursion  in  die  Eisenerzzone  und 
in  das  Banjatal  an.  Im  Bereiche  der  iiber  die  Trias  iiberschobenen 
steil  aufgerichteten  und  zerpreBten  Juramergel  und  Schiefer  wurden 
Fucoiden  gesammelt  ^)  ;  ein  liingerer  Aufenthalt  wurde  aber  nur  in  den 
Eisenerztagbaueu  und  bei  den  Eruptivgesteinen  des  Stavnja-  und 
Banjatales  genommen.  Im  letzteren  interessierte  insbesondere  der 
dortige  diallagreiche,  grobkomige  Gabbro  und  die  im  „FUhrer"  ge- 
wissermaBen  mit  einer  Contradictio  in  adjecto  aber  zutreiFend  als 
„kiihle  Therme"  bezeichnete  Banjaquelle,  welche  eine  die  Durchschnitts- 
temperatur  der  Gegend  nur  um  3^  C  iibersteigende  konstante  Tem- 
peratur  besitzt.  Nach  der  RUckkehr  nach  Vares  (Kralupi)  beim  gemein- 
samen  Mittagsmahl  richteten  zunâchst  der  Herr  BUrgenneister  und 
sodann  der  Herr  Eisenwerkdirektor  herzliche  BegriiBungsansprachen  an 
die  Exkursionisten,  in  deren  Namen  Herr  Zentraldirektor  Magery 
(Namur)  in  vortreffliclier  Rede  dankte.  Nachdem  in  den  Nachmittag- 
stunden  noch  das  Eisenwerk  —  nebenbei  bemerkt  das  grôfite  Holz- 
kohlenbochofenwerk  Europas  —  gruppenweise  besichtigt  worden  war, 
MTurde  die  RUckfahrt  nach  Sarajevo  angetreten. 

Am  6.  September  friih  verlieû  die  Exkursion  Sarajevo,  wo  sich 
das  Lokalkomitee  zur  Verabschiedung  eingefunden  hatte,  uni  mittels 
Sonderzuges  nach  Jajce  zu  fahren.  In  Travnik,  der  durch  die  fQrchter- 
liche  Brandkatastrophe  fast  zur  Hiilfte  vernichteten  Kreisstadt,  wo  der 
Zug  um  ^/2l2  Uhr  eintraf,  wurde  Mittagstation  gemacht.  Auf  dem  Bahn- 
hofe war  eine  Abordnung  der  Gemeindevertretung  mit  dem  Vizeblirger- 
btirgermeister  Dr.  Mu  si  al  erschienen,  um  die  Geologen  zu  begrlifien 
und  ihnen  filr  die  erwiesene  Teilnahme  zu  danken.  Herr  Geheimer 
Oberbergrat  H.  Credner  (Leipzig)  erwiderte  mit  dem  Wunsche,  daB 
der  Stadt  die  notwendige  Hilfe  in  ausgiebigster  Weise  zuteil  werde 
und  sie  von  neuem  aufblilheii  und  jjedeihen  mojre. 

Gegen  3  Uhr  nachmittags  langte  die  Exkursion  in  Jajce  ein,  wo 
auf  dem  Bahnhofe  ebenfalls  eine  offîzielle  BegrODung  durch  den  Bezirks- 
vorsteher  Herrn  V  e  c  e  r  i  n  a  und  den  BUrgermeister  Herrn  M  u  j  a  g  a 
Krpo  stattfand.  Auch  hier  wurde  die  Zeit  streng  ausgeniltzt  und  als- 
bald  eine  Exkursion  Vrbas  aufwiirts  unternommen.  Ziiniichst  wurden  die 


V;  Nach    den    neuesten    Bestimmungen    von    Prof.   Uhlig    und   Dr.  Beck 
gehOren  dièse  Schichten  dem  Lias  an. 


912 

groBartigen  Kalksinterablageningen  an  der  Plivamllndung  und  die  darin 
eingeschlosaenen  Eulturschichten  besîchtigt.  Herr  Prof.  Philippson 
(Bonn)  machte  aufmerksam,  daB  die  Ânordnung  einiger  Eulturreste 
den  Eindruck  mâche,  als  wenn  aie  in  vordeni  bestandene  Aushôhlungen 
des  Tuffes  eingelegt  worden  waren,  so  dalJ  sie  viel  jUnger  ats  der 
Kalksinter  selbst  sein  kônnten.  Die  anregende  Erôrterung  liiertlber, 
an  welcher  sich  namentlich  die  Herren  Prof.  Bergeat  (Glaustal), 
Prof.  Deecke  (Greifswald)  und  Dr.  Oppenheim  (Charlottenburg) 
beteiligten,  lieB  indessen  die  bezUgliclie  Auffassung  des  „Fulirers' 
(B.  185  ff.)  doch  aïs  die  wahrsclieinlichere  gelten,  hauptsiichlich  des- 
halb,  weil  die  Kulturschichten  durchgebende,  konstaiite  Horizonte 
bilden, 

Bei  der  Fortsetzung  der  Exkursion  gegen  das  Dorf  Bravnice 
interessierten  die  ini  nFuhrer'  nicht  besonders  erwahnten,  offenbar 
durch  den  Cusinediorit  bewirkten  Metamorphosierungserscheinungen 
an  den  ursprUnglich  kaikigen  Einschaltungen  der  doHigen  Weifeiier 
Scbichten,  worauf  insbesondere  Herr  Prof,  Hibscb  (Tetschen)  bin- 
wies;  ferner  der  in  ziemlicb  identiscbem  litbologischeu  Charakter  der 
Perm-  und  unteren  Werfener  Scbichten  zum  Ausdruck  gelangende 
enge  Zusammenhang  xwischen  PalBOzoikum  und  Trias  dièses  Gebîetes, 
der,  wie  Herr  Dr.  Dreger  (Wien)  betonte,  eine  scharfe  Scbeidung 
von  Perm  und  Trias  eigentlicb  iinniOglich  macbe;  und  endlicb  das 
Gestein  des  Eruptivmassivs  von  Cusioe  selbst,  von  welchem  leider, 
weil  dort  gegenwartig  kein  Steinbruch  im  Betriebe  steht,  nur  wenig 
frische  StUcke  gewonnen  werden  konnten.  Herr  Prof.  Osann  (Frei- 
burg  i.  B.),  welcher  dichte  Abarten  saninielte,  und  auch  andere  Herren 
Petrographen  der  Gesellschaft  wîesen  auf  den  geringen  niakroskopisch 
wabniehmbaren  Quarzgehalt  des  Gesteines  hin,  welcher  dessen  Be- 
zeichnung  als  QuarzdJorit  mSglichetweise  als  nîcht  zutreffend  erscheinen 
lassen  kônnte.  Der  RUckweg  wurde  auf  eînem  bescliwerlicben  Snunipfade 
Uber  das  Gebirge  angetreten  und  erst  bei  volliger  Dunkelheit  langte  nian 
wieder  in  Jajce  ein. 

Ara  uacbsten  Morgen  (7.  September)  teilte  sich  die  Gesellschaft: 
eine  Partie  (38  Herren)  untemahm  zu  Pferde  eine  Exkursion  in  die 
Vrbasschlucht  unterhalb  Jajce,  wabrend  dîe  ilbrigen  Teilnehnier  mit 
den  Danien  sich  zu  Wagen  nach  Jezero  begaben,  wo  die  erstere  Partie. 
ilber  das  Gebirge  reitend,  am  apâten  Vormittag  ebenfalls  eintral'. 

In  der  VrbasscbUicbt,  deren  landscbaftlicbe  SchSnheit  allgeraeine 
Bewunderung  erregte,  wurden  die  raehriach  deutlich  aufgeschlossenen 
Auflageningen  des  Biunenlandtertiars  auf  dem  Jura  besichtigt  und  in 
den  gelben  Jurukalken  an  mebreren  Stellen  Fossilien  gesucht,  leider 
ohne  Erfolg.  Wegen  vorgeschrittener  Zeit  muBte  der  Ritt  nach  Jezero 


913 

beschleunigt  werden,  so  daB  bei  den  einzelueii  Aufschliissen  nur  kurzer 
Aufenthalt  genommen  werden  konnte.  Bei  Jezero  wurden  von  einigen 
Exkursionisten  die  dortigen  gebankten  Quarzporphyre  besichtigt. 

Nachmittags  wurde  die  Reise  mittels  Sonderzuges  nach  Bugojno 
fortgesetzt.  Die  ausgedehnten  Vorkommen  von  Ergufigesteinen,  namentlich 
Diabasporphyriten  auf  der  Strecke  zvvischen  Jajce  und  Dônji  Vakuf,  wurden 
mit  Interesse  verfolgt,  jedoch  konnte  dem  Wunsche  einzelner  Herren 
Petrographen  (namentlich  Prof.  Sziideczkys)  nach  einer  nàheren 
Besichtigung  wegen  Zeitmangels  leider  nicht  entsprochen  werden. 
Gegen  Abend  langte  der  Zug  in  Bugojno  ein,  wo  sich  nebst  den 
Vertretern  der  Behôrden  mit  Herrn  Bezirksv.orsteher  Zaharié  an 
der  Spitze  und  dem  Gemeinderate  ohne  Ûbertreibung  die  halbe  Stadt 
zum  Empfange  auf  dem  Bahnhofe  eingefunden  hatte.  BQrgermeister 
Herr  Pavlovié  begrilBte  die  Geologen  mit  einer  kernigen  Ansprache, 
worauf  namens  der  Exkursion  Herr  Geheimrat  Z  i  r  k  e  1  (Leipzig) 
erwiderte.  Die  Geologen  seien  in  das  Land  gekommen,  um  sich  mit 
der  „Bosnia  geologica"  bekannt  zu  machen,  was  ihnen  wohl  in  reichem 
MaBe  gelinge;  aber  nicht  niinder  sei  ihnen  beschieden,  die  „Bosnia 
hospitalis"  kennen  zu  lernen.  Die  groBe  Gastfreundschaft,  welche  den 
Geologen  iiberall  zuteil  werde,  habe  nun  auch  einen  erfreulichen  Aus- 
druck  in  dem  liebenswUrdigen  und  herzlichen  Empfange  seitens  der 
Stadtbevolkerujig  von  Bugojno  gefunden.  wofiir  er  im  Nanien  aller 
Exkursionsteilnehmer  danke. 

Am  nachsten  Tage  (8.  September)  zeitlich  friih  wurde  die  Wagen- 
fahrt  von  Bugojno  liber  den  Maklensattel  und  Prozor  nach  Jablanica 
angetreten.  Die  Auflagerung  der  plattigen,  querklilftigen  Liegendkalke 
des  Binnenlandoligociins  auf  dem  in  gleicher  Weise  zerkliifteten,  dUnn- 
schichtigen  Triasdolomit,  welche  beiden  Gesteine  demzufolge  namentlich 
in  etwas  angewitterten  EntbloBungen  im  Aussehen  kaum  voneinander 
zu  unterscheiden  sind,  wurde  beim  Han  Rados  und  bei  Zlavast  ein- 
gehend  besichtigt  und  in  den  SuBwasserablagerungon  eine  Menge 
Fossilien  gesamnielt.  Lebhaftes  Interesse  erregteii  die  weiter  sQdlich 
anstehenden  jungtertiiireii  Conglomerate  mit  prachtigen  hohlen  GerôUen, 
von  welchen  die  meisten  Exkursionsteilnehmer  gute  Formate  aus  den 
StraBenschotterbriichen   von  Moscani  und    voni  Han  Ploce  mitnahmen. 

Um  den  in  weitausgreifenden  StraBenserpentinen  sich  sehr  in 
die  Lange  ziehenden  Aufstieg  zum  Maklensattel  abzukiirzen,  zogen  es 
die  guten  FuBganger  der  Exkursion,  allen  vorau  Herr  Bergdirektor 
Graessner  (StaBfurt)  vor,  vorauszugehen.  Auf  der  Hohe  des  Maklen, 
wo  ein  kleiner  ImbiB  verabreicht  und  ein  Trunk  verzapft  wurde, 
fanden  sich  die  Teilnehmer  wieder  zusammen.  Hier  wurde  auch 
wieder   intensiver    geologisiert.     Die    Herren  Prof.  Deecke    (Greifs- 

115 


914 

wald)  und  Dr.  Oppenheim  (Charlottenburg)  fandeu  die  vom  ^Ftlhrer' 
zur  Trias  ge^ahlten  Kalksteine  des  Makien  auiJerlich  gewisseii  Kreide- 
kalken  sehr  âhnlich.  Prof.  Bergeat  (Claustal)  wies  aiif  die  Àhnlichkeit 
der  als  fluvioglazial  gedeuteten  Bedeckungen  mit  GniDdiiioranen»cbutt 
hin.  Die  Aussjcht  auf  die  herrliche  Gebirgslandschaft  der  Prenj-  und 
Ctvrstnicagruppe  war  leîder  durch  leichteii  Nebel  etwas  beeintrachtigt, 
wurde  aber  dennoch  grollartig  und  entztlckend  gefundeu. 

Zur  BegrllBung  der  Eskursion  hatten  sich  auf  dem  Makleasattel 
auB  Prozor  die  Herren  Bezirksvorsteher  Bozié  und  Btirgermeister 
Osmanaga  Fejzic  sowîe  aus  Maskara  der  Betriebaleiter  des  dortigen 
Kupferbergbaues  Herr  Wulz  eingefunden,  welche  Herren  nun  die 
Gesellschaft  nacb  Prozor  geleiteten,  wo  das  Mittagmahl  eiugenommen 
wurde,  Bei  demselben  ricbtete  Herr  Bezirksvorsteher  Bozic  an  die 
Geologen  eine  sebr  herzliche  Willkommenansprache,  auf  welche  Herr 
Prof.  K  o  t  ô  (Tokyo,  Japan)  erwiderte,  iodem  er  nach  einigen  einleitenden 
englischen  Worten  in  japanischer  Sprache  den  Dank  der  Exkursion  aus- 
sprach  und  sein  Glas  auf  das  Wohl  und  Gedeihen  von  Prozor   erhob. 

Die  nacbmittâgige  Fortsetzung  der  Reise  auf  der  RamatalstraCe 
enthullte  den  Exkursionisten  die  tandschaftlichen  SchSnheiten  dieser 
Gegend  und  bot  vielfachen  AnlalJ  zu  geologischen  Beobachtungen,  so 
namentlich  betreffend  das  VerhiiUnis  der  tertiaren  Binneulandbildungen 
zur  unterlagernden  Trias,  betreffend  die  Ealktuffablagerungeo  der 
Duscica,  beztiglich  der  AbsenkungsbrUche  in  der  Trias  und  bezUglich 
der  in  ibreni  Bereiche  von  Gracanica  abwarts  auftretenden  Eniptiv- 
gesteine.  Beini  Durchbruche  des  navitartigen  Melapbyrs  an  der  Milndung 
des  Gracanicabiicbes  wurde  langer  verweilt  und  viele  Teilnehmer  ge- 
wannen  hier  frische  Formate  des  eigenartigen  Gesteines,  fUr  welcbes 
sich  insbesondere  auch  Herr  Geheimrat  Z  i  r  k  e  I  (Leipzig)  lebhaft 
interesaierte.  Die  Herren  Konservator  G.  Fabre  (Nlnles)  und  Prof. 
Offret  (Lyon)  wit^seii  darauf  hin,  daÛ  der  an  den  Na vit  angrenzende 
Dolomit  wabrscheinlich  eine  kontaktinetamorphe  Auréole  um  denselben 
bilde.  Auf  der  Weiterfahrt  wurden  insbesondere  die  stroniartigen  Ein- 
lagerungen  von  tuflîtiscben  Gesteinen  in  Halbjaspis-  und  glimmerig- 
sandigen  (Werfener?)  Schiefern  beachtet  und  mit  dem  navitischen 
Melaphyr  von  Gracanica  in  Zusammeahang  gebracht,  obwohl  sie  keine 
echten  Massengesteine  sind. 

Die  Nacht  war  scbon  hereingebrochen.  als  nian  in  Jablanica 
einlangte,  weshalb  auch  im  letzten  Abachnitte  der  Tour  keinerlei 
Beobachtungen  niehr  vorgenommen  werden  konnten.  Das  Wichtigste 
wurde  am  anderen  Morgen  {'.'.  September)  auf  einer  ExkursioD  zur 
Ramamtlndung  nachgeholt. 

Zunachst  wurden  die  diluvialen  Narentaterrassen  besichtigt,  denen 


915 

namentlich  die  Geographen  unter  den  Exkursionsteilnehmern  Interesse 
entgegenbrachten.  HerrProf.  Philippson  (Bonn)  machte  aufmerksam, 
dafi,  wiewohl  zwei  Terrassen  weithin  ausgepragt  seien,  doch  entlang 
dem  Flusse  noch  eine  dritte  Terrasse  zu  unterscheideu  sei,  die  aber 
von  anderen  Teilnehmem  der  Exkursion  als  rezente  Hocliwasser- 
bildung  gedeutet  wurde.  Den  prachtig  aufgeschlossenen  Gabbrostock 
nôrdlich  von  Jablanica  erkliirten  die  Petrograplien  als  einen  Glanz- 
punkt  der  Reise  und  von  den  verschiedenen  Abarten  des  Gesteines 
wurden  zahlreiche  Formate  entnomnien.  Herr  Prof.  Hibsch  (Tetschen) 
fand  an  einigen  Typen  des  Gesteines  eine  gewisse  Essexitâlinlichkeit. 
Prof.  Hobson  (Manchester)  sammelte  saure,  grobkôrnige  Ausschei- 
dungen  und  Prof.  Osann  (Freiburg  i.  B.)  betonte,  welches  inté- 
ressante Objekt  dieser  leicht  zugjingliche  Eruptivstock  fUr  ein  spezielles 
Studium  namentlich  auch  der  Kontakterscheinungen  darbieten  wUrde 
und  stellte  in  Aussicht,  einen  seiner  Schtiler  zu  dieser  vielversprechenden 
Arbeit  anzuregen. 

Das  landschaftliche  Gepriige  der  Umgebung  von  Jablanica  wurde 
viel  bewundert  und  Herr  Dr.  Franz  E.  Suess  (Wien)  zog  Parallelen 
zwischen  dem  Charakter  dieser  Gebirgslandschaft  und  jenem  gewisser 
Partien  der  Salzburger  Alpen.  Auch  wahrend  der  gegen  10  Uhr  vor- 
niittags  angetretenen  Weiterfahrt  nach  Mostar  iiberwog  das  Interesse 
an  den  landschaftliclien  Schonheiten  des  Narentadefilees  fast  das  Inter- 
esse an  den  geologischen  Erscheinungen. 

Mittags  traf  der  Sonderzug  in  Mostar  ein,  vvo  sich  auf  dem  Bahn- 
bofe  Herr  Kreisvorsteherstellvertreter  Bijelic  mit  den  Beamten  und 
der  BUrgermeister  Herr  H  a  d  z  i  o  ni  e  r  o  v  i  c  sowie  ein  zahlreiches  Pu- 
blikum  zur  BegrQBuug  eingefunden  hatten.  Beim  gemeinsamen  Mittags- 
mahl  toastierte  Herr  Kreisleiter  Bij  elic  auf  die  Gilste,  in  deren  Namen 
Herr  Prof.  Dr.  Heinier  (Jonkoping)  in  schwedischer  Sprache  eine 
zUndende  Dankrede  hielt,  an  deren  SchluB  er  ein  vierfaches  Hurrah 
auf  die  Hercegovina  ausbrachte,  in  welches  die  Versammlung,  hinge- 
rissen  von  der  priichtigen  Kede,  begeistert  einstinimte. 

Die  fur  den  Nachmittag  proponiert  gewesene,  auf  sechs  Stunden 
berechnete  Exkursion,  fur  welche  aile  Vorbereitungen  getroifen  worden 
waren,  gelangte  wegen  zu  groLJer  Hitze  und  deshalb,  weil  die  meisten 
Teilnehmer  die  kurz  beniessene  Zeit  zur  Besichtigung  von  Mostar  be- 
nlitzen  wollten,  nicht  zur  Ausfuhrung,  obwohl  einige  Herren,  darunter 
Geheimer  Oberbergrat  Credner  (Leipzig),  den  Wunscli  hegten,  die 
Nummulitenkalke  des  Humberges  zu  besuchen.  Nur  auf  einem  Spazier- 
gange  zur  Aussiclitswarte  bei  der  serbischen  Kirche  wurden  von  einer 
kleinen  Gruppe  geologlsclie  Beobachtungen  angestellt,  welche  die  eigen- 
tQmlichen,  geschichteten  und  talwarts  geneigten,  wahrscheinlich  jung- 

115* 


916 

tertiâren  Schuttmnssen  ani  steîlen  Sndgeh^ge  von  Mostar  betrafen. 
An  der  diesbezUglichen  Diskussion  nahmen  teil  die  Herren  :  Prof. 
Rudolf  Credner  (Greifswald),  Dr.  Dreger  (Wîen)  und  Bergdirektor 
Graessner  (StaÛfurt). 

Abends  versammelteii  sich  die  Exkursionisten  beim  gemeinsamen 
Ditier  zum  letïenmal  volizablig,  weil  am  nachsten  Tage  einige  Teilnehmer 
direkt  heimreisen  muBten.  Herr  Btlrgermeister  Hadziomerovic 
brachte  einen  herzlichen  Toast  auf  die  Geologen  aus.  worauf  Herr 
Ingenieurinspektor  Mendes  Guerreiro  (Lissaboii")  iu  portugieHischer 
Sprache  nameus  der  Exkursioii  dankte  und  sein  Glas  auf  eine  gedeih- 
liche  Zukunft  der  Hercegovina  und  ihrer  Hauptstadt  leerte.  Nachdem 
Herr  Gehei mer  Oberbergrat  H.  Credner  (Leipzig)  eîne  Dankzusclirift 
der  bosniach-liercegovinisclien  Landesregierung  fllr  die  den  Travniker 
Abbrandlem  gewidmete  UnterstUtzung  verlesen  batte,  beantragte  er 
die  Absendung  von  Telegramnien  an  die  Landesregierung  in  Sarajevo 
und  an  Seine  Exzellenz  den  Herrn  Reîchsiinanzminister  Baron  von 
Buriân  in  Wien  behufs  ebrerbietiger  Kundgebung  des  pflichtscbul- 
digen  Dankes  fUr  die  groQartige  Gastfreundschaft,  welclie  die  Geologen 
in  Bosnien  gefunden  batten  und  die  allseitige  Fordening  der  Rxkursion. 
Dieser  Antrag  wurde  unter  lebhaften  ZustimmungsâuBerungen  einhellig 
angenommen.  Hierauf  brachte  Herr  Konservator  G.  Fabre  (Nimes)  einen 
herzlichen  Dankestonst  auf  den  Fuhrer  der  Exkursion,  Laudesgeologen 
Dr.  Katzer,  aus  und  Herr  Prof.  Erdmann  (Charlottenburg)  toastîerte 
auf  Herrn  Badeiiispektor  J.  Pojman,  deni  er  tllr  die  wâhrend  der 
Exkursion  stage  deni  iiuBeren  Wohl  der  Eskursionisten  gewidmete  FUr- 
sorge  den  Dank  aussprach. 

Ani  nachsten  Tag  (10.  September)  wurde  Moatar  schoo  mit  dem 
Morgengrauen  verlassen  und  die  Weiterreise  mittels  Sonderzuges  in 
das  Popovo  polje  augetreten. 

Li  der  Station  Dubravîai  wurde  der  Zug  verlassen  und  eine  Ex- 
kursion in  die  nilcliste  Unigebung  unternommen.  Es  wurden  dîe  in  dîe 
Kreide  eingesenkten  niitteleociinen  Alveolinenkalke  besichtigt  und 
schëne  Formate  gewonuen  von  Herrn  Dr.  Antoula  (Belgrad)  auch 
einzelne  der  groUen  Alveolinen  berauspriîpariert.  FUr  eine  kurze  Fahrt 
wurde  nocb  di-r  Zug  lienîUzt,  welcher  dann  in  die  Station  Hrasuo 
vorausfulir,  wiilirend  die  Mehrzahl  der  Exkursionisten  dièse  Strecke 
zu  FuU  zurllcklegte.  Hierbei  wurde  die  gauze  Eociineinsenkung  bis 
zur  Kreidegreuze  beî  Hrasuo  Uberquert  und  konstatiert.  dall  die 
hiesigen  Kalke.  soweit  wie  nîcht  ausgesproebene  Alveolinen-  und 
Miliolideiigesteine  sind.  mvar  loka!  etwas  reichlicber  Orbitoiden,  aber 
luir  sehr  selten  Numnmliten  enthalten.  An  eîner  durch  eîne  Scbicbtr 
abgleitung  gescbatt'cnen  EntbIoCung  wurde  voni  Herrn  Prof.  Deecke 


917 

(Greifswald)  eine  Fauniila  entdeckt,  bestehend  aus  Korallen,  Gastro- 
poden  und  Lamellibranchiern,  deren  Erhaltungszustand  Herr  Dr.  Oppen- 
heim  (Charlottenburg)  als  ganz  ausgezeichnet  erklarte  und  deren 
vollstândigere  Ausbeutung  er  anregte.  Da  âhnliche  Schichtenschlipfe, 
welche  eben  durch  die  fossilftihrenden,  mehr  tonigen  Zwischenlagen 
bewirkt  werden,  jeden  Winter  stattzufinden  pflegen,  dUrfte  es  môglich 
werden,  dieser  Anregung  in  umfassenderer  Weise  zu  entsprechen. 
Nachdem  noch  bei  den  asphaltischen  Einlagerungen  in  den  Eocân- 
kalkeu  und  dann  nâchst  der  Station  Hrasno  bei  den  Kreidekalken  mit 
zahlreichen  Rudistenauswitterungen  verweilt  vvorden  war,  wurde  der 
Sonderzug  bestiegen  und  die  Fahrt  ging  nun  entlang  dem  Popovo  polje 
ohne  weiteren  Aufenthalt  nach  Zavala. 

Hier  wurden  die  Gaste  vom  Herm  Bezirksvorsteher  Matosovic 
aus  Ljubinje  und  der  Geistlichkeit  des  griechisch-orthodoxen  Klosters 
Zavala  mit  dem  Iguman  M  i  h  a j  1  o  v  i  c  an  der  Spitze  begrUBt  und  zum 
gemeinsamen  Mittagsmahl  geleitet.  Bei  deraselben  wurden  mehrere 
Toaste  ausgebracht,  darunter  ein  selir  freundlicher  von  Herrn  Doktor 
Dreger  (Wien)  auf  den  FQhrer  der  Exkursion,  welcher  Toast  AnlaB 
zu  einer  auÛerst  herzlichen  Dankesovation  der  Exkursionsteilnehmer 
fUr  Landesgeologen  Dr.  Katzer  bot,  und  einer  von  Prof.  Hibsch 
(Tetschen)  auf  das  vertrâgliclie  Zusammenleben  der  verschiedenen  Kon- 
fessionen  im  Lande  und  die  friedliche  Weiterentwicklung  der  Herce- 
govina.  Auf  den  letzteren  Toast  antwortete  Herr  Iguman  Mihajlovic 
mit  einer  Ansprache,  in  welcher  er  der  Freude  darliber  Ausdruck  ver- 
lieh,  daÛ  es  aucli  dem  kleinen  Zavala  beschieden  war,  die  Geologen 
begrliBen  zu  konnen,  und  in  welcher  er  wiinschte,  daB  sie  der  Aufent- 
halt am  Popovo  polje  ebenso  befriedigen  moge,  wie  das  Verweilen  in 
den  schon  durchwanderten  Gegenden  Bosniens. 

Die  Zeit  war  niittlerweile  so  vorgerilckt,  daB  weder  an  den 
Abstieg  zu  den  SchluckschlUnden  des  Poljenbodens,  noch  an  eine 
Exkursion  gegen  Slano  nielir  gedacht  werden  konnte.  Es  konnte 
nur  noch  die  Karsthohle  Vjetrenicii  besucht  werden,  wozu  sich  die 
meisten  Exkursionsteilnehmer  entschlossen,  wahrend  die  Zuriick- 
gebliebeneu  eine  Besichtigung  des  Klosters  vornahmen.  Da  in  der 
Hôlîle  domartige  Ausweitungen  mit  engeu  Kilumen  abwechseln,  muBte 
euie  Trennung  in  Gruppen  Platz  greifen.  deren  eine  Herr  Iguman 
Mihajlovic,  die  andere  Laudesgeologe  Katzer  fUhrte.  Dièse  letztere 
Partie,  zu  welcher  auch  Fniu  Prof.  Erdmann  (Charlottenburg)  ge- 
horte,  drang  bis  zum  ^groUen  Sec"  vor.  Die  eigentUnilichen  pilz-, 
schiissel-  und  kranzforniigen  Stalagmiten  in  diesem  Teile  der  Grotte 
erregten  das  meiste  Intéresse.  Die  „Troniniel"  und  die  „Muhlsteine** 
lieBen  ihr  Geriiusch  diesmal  leider  niclit  vernehmen. 


918 

Daniit  war  die  Exkursion  des  IX.  Inteniationalen  Geologen- 
kongresses  durch  Bosnien  und  die  Hercegovina  eigentlich  beendet,  denn 
auf  der  noch  folgenden  kurzen  Eisenbalinfahrt  auf  hercegovinischem 
Gebiete  bis  zur  Grenzstation  Uskoplje  konnten  geologische  Beob- 
achtungen  nur  mehr  vom  Coupéfenster  aus  geraacht  werden. 

Am  Spâtnachmittage  traf  die  Gesellschaft  in  Gravosa  ein,  wo  sie 
vom  Herm  Chefgeologen  v.  B  u  k  o  w  s  k  i,  dem  FUhrer  der  sich  an  die 
bosnische  anschlieBenden  sUddalmatinischen  Exkursion,  empfangen  wurde. 

Ein  RUckblick  auf  den  vorstehenden  Bericht  iiber  den  Verlauf 
der  geologischen  Exkursion  durch  Bosnien  und  die  Hercegovina  lafit 
drei  Tatsachen  besonders  hervortreten : 

Ers  t  en  s  die,  daB  trotz  der  auBerordentlich  ausgedehnten  Reiseroute 
und  der  dadurch  bedingten  oft  sehr  hastigen  Absolvierung  der  einzelnen 
Exkursionsabschnitte,  die  zuweilen  nur  das  zu  beachten  gestattete,  was 
sich  sozusagen  auf  dem  Wege  mitnehmen  lieB,  doch  viel  gesehen 
und  gesammelt  und  sehr  viel  angeregt  wurde,  was  bei  der 
weiteren  geologischen  Erforschung  des  Landes  im  gUnstigsten  Sinne 
weitervvirken  wird.  Das  Hauptverdienst  geblihrt  derAusdauer,  dera 
lebhaften  Fachinteresse  und  dem  FleiBe  derExkursions- 
t  e  i  1  n  e  h  m  e  r. 

Z  w  e  i  t  e  n  s  die  iiberaus  z  u  v  o  r  k  o  m  m  e  n  d  e  U  n  t  e  r  s  t  tt  t  z  u  n  g 
und  werktiitige  Forderung,  welche  das  hohe  gemein- 
sameMinisterium  in  Angelegen h eiten  Bosniens  und  der 
Hercegovina  und  die  "bosnisch-hercegovinischeLandes- 
regierungderExkursion  in  reichstemMaCezuteilwerden 
liefien  und  welche  vom  Beginn  der  naturgemaB  weit  zurllckgreifenden 
programmatischen  und  wissenschaftlichen  Vorbereitungen,  von  der  Ab- 
fassung  eines  eigenen  umfassenden  „Ftihrers"  tilr  die  Exkursion,  von 
der  Druckleguiig  des  Bûches  auf  Landeskosten  und  von  allen  sonstigen 
Vorarbeiten  an  bis  zur  Ausfilhrung  der  Exkursion  nicht  nur  nie  er- 
lahmte,  sondern  durch  die  kostenlose  Beistelluug  der  SeparatzUge  und 
aller  anderen  Beforderungsmittel,  durch  die  Zuweisung  des  Herm  Bade- 
inspektors  J.  Pojman  als  touristischen  Reiseleiters  und  durch  die  rege 
EinfluBnahme  aller  amtlichen  Kreise,  insbesondere  der  Herren  Sektions- 
chef  Dr.  N.  von  Rajner  und  Oberbergrat  F.  Poech,  auf  ein  gu tes 
Gelingen  der  Exkursion  vielmehr  noch  gesteigert  wurde. 

Wie  fur  dièse  allerorts  gleich  regen  Bemiihungen  der  Verwaltungs- 
behorden  um  den  iiuBeren  Verlauf  der  bosnischen  Reise,  so  miissen 
die  Exkiirsionsteilnehmer  und  mit  ibnen  die  KongreBleitung  tief  dankbar 
sein  filr  die  1  e  b  h  af  t  e  A  n  t  e  i  1  n  a  h  m  e  an  den  Z  w  e  c  k  e  n  und 
Zielen    der  Exkursion. 


919 

Die  formellen  und  zugleich  herzlichen  BegrtiSungen  durch  die 
Lokalbehôrdeu  und  die  Vertreter  der  Bûrgerschaft  an  alleu  Orten,  wo 
die  Exkursion  wenn  auch  nur  kurzeu  Aufenthalt  nalim,  die  glânzende 
Gastfreundschaft  der  Landesregierung,  das  huldvolle  Verhalten  der 
hôchsten  Regierungsfunktionare  und  Seiner  Exzellenz  des  Landeschefs 
waren  Beweise  sowohl  einer  ehrenden  Wiirdigung  der  Bedeutung  und 
Wichtigkeit  der  geologischen  Wissenschal't  als  aufrichtiger  Genugtuung 
ûber  den  Besuch  Bosniens  und  der  Hercegovina  seitens  so  zahlreicher 
hervorragender  Mitglieder  des  IX.  Internationalen  Geologen-Kongresses. 

Und  die  dritte  Tatsache,  welche  zum  Gelingen  der  Exkursion 
sehr  wesentlich  beitrug  und  wârmstens  hervorgehoben  werden  muB, 
war  die  ûber  jedes  Lob  erhabeneDisziplin,  die  sich  aile  Teil- 
nehmer  auferlegten,  und  ihre  iiberaus  liebenswîirdige  Nachsicht,  ftir 
welche  der  Leiter  der  Exkursion  nicht  genug  dankbar  sein  kann  Landes- 
geologe  Katzer  wurde  von  jedem  einzelnen  Mitgliede  der  Exkursion, 
wo  immer  sich  Anlafi  dazu  bot,  bestens  unterstUtzt  und  als  er  infolge 
einer  Erkaltung  heiser  wurde,  liehen  ihm  die  Herren  Prof.  Bergeat, 
Prof.  Erdmann,  Bergingenieur  Dziuk  und  Andere  bereitwiUigst 
ihre  Stimmen,  um  seine  nur  den  Nachststehenden  verstandlichen  Er- 
lâuterungen  auch  den  ilbrigen  Zuhôrern  zu  iibemiitteln.  Unter  den 
wechselnden  Eindriicken  des  Tages  und  bei  der  Zersplitteruug  der  Auf- 
merksamkeit  konnte  das  eine  oder  anderemal  leicht  em  Mifiverstândnis 
entstehen.  Es  ist  zu  wUnschen,  dafi,  wenn  dergleichen  vorgekommen 
ist,  darUber  Vergessen  gebreitet  werde  und  daB  aile  Mitglieder  des 
Wiener  Geologen-Kongresses,  welche  an  der  Exkursion  durch  Bosnien 
und  die  Hercegovina  teilgenommen  baben,  sich  mit  einiger  Befriedigung 
ihres  Aufenthaltes  im  osterreichischen  Teile  der  Balkanhalbinsel  er- 
innern  môgen. 


F» 


E 


.Il 

l'i 

r 


i; 


r 
I 


4  i 


lu  ■  Il  ' 

1; 


i 


:! 

ri 


\ 


Table  des  Matières. 

Préface. 


Première  Partie. 

Pag^ 

Préparation  du  Congrès 3 

Liste  générale  du  Comité  d'organisation 4 

Comité  exécutif 6 

1ère  circulaire 7 

lime  circulaire 12 

III»ie  circulaire 28 

Programme 34 


Deuxième  Partie. 

Réunions  des  Consrrcssistes  pendant  la  session 45 

Réunion  au  Volksgarton 45 

Visite  de  l'opéra 45 

Réception  par  la  municipalité  de  Vienne,  discours  de  MM.  Strobach, 
N  e  u  m  a  y  e  r.   T  i  e  t  z  e,  D  o  ])  ère  t,    L  o  w  i  n  s  o  n  -  Ij  e  s  s  i  n  g.  E  m  m  o  n  s 

et  Richthofen 45 

Banquet  à  l'hôtt?!  continental,  discours  de  MM.  T  i  e  t  z  e,  (t  e  y  e  r,  (i  e  i  k  i  e, 
Zirkel,  Richthofen,  Tscher  ny  se  h  e  w,  Hranco,  (loll,  Hau- 
t  h  a  1  et  S  u  e  s  3 50 


Troisième  Partie. 

Liste  générale  des  membres 55 

Algérie-Tunisie 55 

Allemagne 55 

Colonies  Allemandes 69 

Australie 59 

Autriche-Hongrie 59 

116 


!2 

Pajre 

Belgique 65 

Brésil 66 

Bulgarie 4 66 

Canada 66 

Danemark 66 

Egypte 66 

Espagne 66 

États  Unis  d'Amérique 66 

France 68 

Grande-Bretagne 71 

Grèce 72 

Indes  Orientales 72 

Italie 72 

Japon 74 

Mexique 74 

Pays  Bas 74 

Portugal 74 

République  Argentine 74 

Roumanie 74 

Russie •     .     .    .  75 

Serbie 77 

Suède 77 

Suisse 78 

Transvaal-Colony 78 

ste  elassifiée  des  membres 79 

^légations 80 


Quatrième  Partie. 

I.  Procès  -Verbaux  des  Séances  du  Conseil 85 

Première  Séance  du  Conseil.  —  Proposition  concernant  le  bureau  du 
congrès 85 

Deuxième  Séance  du  Conseil.  —  Propositions  tendant  à  diminuer  le 
nombre  des  vice-présidents,  question  du  prix  Spendiaroff 88 

Troisième  Séance  du  Conseil.  —  Question  des  vice-présidents,  rapport 
de  M.  Finsterwalder,  observations  de  M.  Tschernyschew, 
invitations  pour  le  X'n^'  congrès,  proposition  de  M.  Emmons  relative 
à  un  institut  international  de  géophysique 89 

Quatrième  Séance  du  Conseil.  —  Rapport  de  la  commission  pour  le  prix 
Spendiaroff,  proposition  de  M.  G  e  i  k  i  e,  discussion  sur  les  invitations 
en  vue  du  i^rochain  congrès 93 

Cinquième  Séance  du  Conseil.  —  Rapports  de  MM.  Oehlert  etGeikie       94 

[.  Procès  -Verbaux  des  Séances  Générales 95 

Séance  d'ouverture.  —  Allocution  du  haut  protecteur  du  congrès, 
discours  de  MM.  de  Hartel,  Schipper,  Strobach,  Capellini, 
liarrois.  Tietze  et  Diener,  élection  du  bureau 96 


923 

Page 
Deuxième  Séance  Générale.  —  Conférences  des  MM.  Baltzer,  Hovey, 
Bickmore,  Sabatini,   observations  de  M.  S  al  o  m  on,   invitation  à 
visiter  la  bibliothèque  impériale 110 

Troisième  Sénnce  (Générale.  —  Conférences  de  MM.  Bec ke  et  Termier, 
observations  de  M.  L  Ô  w  i  n  s  o  n  -  L  e  s  s  i  n  g 1 14 

Quatrième  Séance  Générale.  --  Conférences  de  MM.  S  au  e  r,  F.  E.  S  u  e  s  s. 
Van  Hise,  Sederholm,  Mrazee,  discours  de  M.  H.  Credner  115 

Cinquième  Séance  < Générale.  —  Discours  de  M.  (leikie.  Conférences  do 
MM.  U  h  1  i  jr  et  L  u  *j  e  o  n,  ol)servations  de  MM.  F  r  a  a  s,  B  a  1 1  z  e  r, 
Heim,  Rothpletz,  Hauj?,  Termier     , 117 

Sixième  Séance  (»énéralc.  —  Conférences  de  MM.  Hauff.  Willis, 
Kossmat.  TOrnobohm 133 

Septième  Séance  Générale.  —  Discours  de  M.  Heim  (relief  du  Siintis). 
conférences  de  MM.  Toula.  Cvijic.  Katzer,  observations  de  MM. 
Palacky  et  Kichter 134 

Huitième  Séance  (Générale.  —  Conférences  de  MM.  P  h  i  1  i  p  p  s  o  n, 
Cayeux,  Bukowski,  observations  de  M.  Se  bel  Iwi  en 138 

Neuvième  Séance  <.iénérale.  —  Rapports  des  commissions,  résolution  quant 
à  la  création  d'un  laboratoire  international  de  «géophysique,  discussion 
sur  le  lieu  de  réunion  du  prochain  conjirrès,  l'invitation  du  Mexique 
acceptée,  discours  de  clôture  (Barroi  s,  Tietze) 139 

III.  Procès -Verbaux  des  Séances  de  Sections 147 

Section  A .  —  Ccuiférences  de  M  M.  G  r  i  e  s  b  a  c  h,  B  o  e  h  m,  H  a  u  t  h  a  1. 
F  i  c  h  c  u  r ,  observations  de  M  M.  (i  e  i  k  i  e ,  W  a  1  k  e  r ,  D  i  e  n  e  r , 
Hubrecht 147 

Section  B.  —  Conférences  de  MM.  A  b  e  1.  M  e  y  e  r  -  K  y  m  a  r,  observations 
de  MM.  S  o  1 1  a  s.  V  a  1  a  c  k  y.  D  «»  p  é  r  e  t,  !î  r  a  n  c  o 149 

Section  C.  —   Ctmférencos  de  MM.  Keid,  de  M  art  on  ne,  A.  Hamberg     161 

Section  />.  —  Conférence  de  M.  An^ermann.  ol)servations  de  MM. 
Szajnocha  t*t  Dziuk 151 


Cinq 


uième  Partie. 


Rapports  des  Commissions 155 

Rapport  de  la  Commission  de  la   ^Palaeontolo^dii  Universalis"*   ....  155 

Rapport  de  la  Commission  des  Lij^nes  de  Riva^'e  de  rHémisi)hère  Nord  168 
Rapport  de  la  Commission    de  Coopération    internationale    dans    les  in- 

vesti^'ations  «.n'oloj^iques 159 

Bericht  der  internationab.Mi  (ilot^cherkommission 161 

Rai»port  de  lu  Commission  du  Prix  Speiidiarotf 170 

Rapport  de  Ui  Hirection  de  Ui  Carte  iréolo^rique  d'Europe  sur  l'état  des 

travaux  de  cette  carte 171 


116* 


924 

Sixième  Partie. 

Mémoires  scientifiques  communiqués  dans  les  séances. 

Page 
F.  T 0  u  1  a;  Der  gegenwârlijçe  Stand  der  geologischen  Erforschung  der  Balkan- 

balbinsel  und  des  Orients 175 

F.  Eatzer:   Ûber  den  heutigen  Stand  der  geologischen  Kenntnis  Bosniens 

und  der  Hercegovina 331 

P.  Vinassa  de  Regny:  Die  Géologie  Montenegros  und  des  albanesiscben 

Grenzgebietes 339 

J.  C  V  i  j  i  c  :  Die  Tektonik  der  Balkanbalbinsel  mit  besonderer  Berucksicbtigung 
der  neueren  Fortschritte  in  der  Kenntnis  der  Géologie  von  Bulgarien, 
Serbien  und  Makedonien 347 

A  Pbilippson:  Ûber  den  Stand  der  geologischen  Kenntnis  von  Griechenland    371 
L.  Cayeux:  Les  Lignes  directrices  des  plissements  de  l'île  de  Crète      .         383 

G.  V.  Bukowski:    Neuere   Fortschritte  in   der  Kenntnis   der  Stratigraphie 

von  Kleinasien 393 

V.  Uhlig:  Ûber  die  Klippen  der  Karpaten 427 

W.  Kilian:  Les  phénomènes  de  chaînage  dans  les  Alpes  delphino-provençal^s  455 

M.  Lugeon:  Les  grandes  nappes  de  recouvrement  des  Alpes  suisses      .     .  477 

E.  H  au  g:  Les  grands  charriages  de  l'Embrunais  et  de  l'Ubaye 493 

F.  Kossmat;  tiberschiebungen  im  Randgebiete  des  Laibacher  Moores  .     .  507 

A.  E.  Tôrnebohm:    Ûber   die    groCe  Ûberschiebung  im   skandinavischen 

Faltengebirge 521 

B.  Willis:   Ûberschiebungen  in  den  Vereinigten  Staaten  von  Nordamerika  529 
A.  Keith:  Folded  faults  of  tbe  Southern  Appalachians 541 

C.  L.  G  ri  es  bac  h:  On  the  exotic  blocks  of  the  Himalayas 547 

F.  Becke:  Ûl>er  Mineralbestand  und  Struktur  der  kristallinischen  Schiefer  553 

P.  Termier:  Les  Schistes  cristallins  des  Alpes  occidentales 571 

A.  Sauer:  Das  alte  (îrundgebirge  Deutschlands  mit  besonderer  Berûck- 
sichtigung  des  Erzgebirges,  Schwarzwaldes,  der  Vogesen,  des  Bayrischen 
Waldes  und  Fichtelgebirges 587 

F.  E.  Su  es  s:    Kristallinische  Schiefer  ôsten-eichs  innerhalb  und  aufierhalb 

der  Alpen 603 

J.  J.  Sederholm:    Ûber  den   gegenwiirtigen  Stand   unserer  Kenntnis   der 

kristallinischen  Schiefer  von  Finnland G09 

L.  Mrazec:  Les  schistes  cristallins  des  Carpathes  méridionales      ....     631 
R.  H  au  thaï:    Mitteilungen  u])er  den  heutigen  Stand  der  geologischen  Er- 
forschung Argentiniens 649 

G.  Boehm:  Geologische  Ergebnisse  einer  Reise  in  den  Molukken  ....     657 
V.  Sabatini:    De  Véiat  actuel  des  recherches   sur  les  volcans   de   l'Italie 

centrale .     .     .    -: - 6^3 

E.  Fie  heur:  Les  études  g(''ologiques  récentes  de  M.  A.  Brives  sur  le  Maroc     685 
E.  de  Martonne:  La  période  glaciaire  dans  les  Karpates  méridionales      .     691 

H.  F.  Reid:  Tbe  relation  of  tbe  blue  veins  of  glaciers  to  the  stratification, 

witli  a  note  on  the  variations  of  glaciers 703 

E.  0.  Hovey:  The  1902—1903  Eruptions  of  Mont  Pelé,  Martinique  and  the 

Soufrière,  St.  Vincent 797 

0    A  bel:  Ûber  das  Aussterben  der  Arten 739 


925 

Pftge 

A.  Hamberg:  Zur  Technik  der  Gletscheruntersuchungen 749 

C.  Angermann:  Das Naphthavorkommcn von Boi yslaw in  scinen Beziehungen 

zum  geologisch-tektonischen  Bau  des  Gebietes 767 

J.  Holobek:  Die  Erdwachs-  und  Erdôllngerstiltten  in  Boiyshiw  ....  777 
A.  Baltzer:  Die  granitischen  lakkolithenartigeu  Intrusionsmassen  des  Aar- 

masfiivs 787 


Septième  Partie. 

Compte-rendu  des  excursions. 
A.  Excursions  faites  avant  le  Congrès. 

J.  Jahn:  Beiicht  ûber  die  Exkursion  I  in  das  mittelbôhmi<5che  Palâozoikum  SOI 

J.  N.  Woldrich:  Bericht  ûber  den  Empfang  und  Aufenthalt  der  Kongreû- 

teilnehmer  der  Exkursion  I  in  Prag 806 

A.  Hofmann:  Bericht  iiber  die  Exkursion  nach  Prfbram  (I) 808 

J.  N.  Woldrich:    Beiicht   liber   die  Exkursion   in    das  Kreidegebiet  Nord- 

bôhmens  (la) 810 

A.  Rosiwal:   i3ericbt  uber  die  Exkursion  in  die  Mineralquellengebiete  der 

Badestâdte  Franzensbad,  Marienbad  und  Karlsbad  in  BOhmen  (II)     .     .  811 

J.  E.  Hibsch:  Bericht  tiber  die  Exkursion  in  das  bôhmische  Mittelgebirge  (II)  816 

A.  Makowsky:  Bericht  iiber  die  Exkursion  (II)  nach  Briinn  und  Umgebung  827 

F.  E.  Suess:   Bericht  iiber  die  Exkursion  (II)  nach  Segengottes  bei  Rossitz  827 

A.  Fillunger:    Bericht  iiber  die  Exkurtîion  (Ula)   des    IX.  Internationalen 

(ieoIogen-Kongresses  in  Miihrisch-Ostrau 828 

h.  Szajnocha:    Bericht    iiber   die   galizisclie  Exkursion  (Ula)  in   die  Um- 
gebung von  Krakau 839 

L.  Szajnocha:  Bericht  ii]>er  die  ostgalizische  Exkursion  (1116)      ....  833 

V.  Uhlig:  Bericht  iiber  die  Exkursion   III r)  in  die  Pi^nnische  Klippenzone 

und  in  das  Tatragebirge 838 

E.  Fugger:  Bericht  iiber  die  Exkursion  (IV)  in  die  Umgebung  von  Salzburg  842 

F.  Wiihner:    Bericht   iiber   die  Exkurssion   (IV)    nach   Adnet    und   auf  den 

Schan)erg 843 

E.  Kittl:  Bericht  iiber  die  Exkursion  (IV)  in  das  Salzkammergut  .     .     .     .  845 
K.  Redlich:  Bericht  iiber  eine  (inoffizielle)  Exkursion  nach  Obersteiermark  849 

B.  Excursions  faites  pendant  le  Congrès. 

Th.  Fuchs  und  F.  X.  Schaffer:  Aiisflug  in  dus  inneralpine  Wiener  Bocken  852 

Th.  Fuchs,  0    A  bel  und  F.  X.  Schat'fer:   Ausflug  nach  Eggenburg  .     .  854 

F.  Becke:  Exkursion  ins  Kamptal 856 

A.  Rzehak:  Exkuijsiun  nach  <troû-8eelowitz  -Auerschitz— Pausram    .     .     .  856 

Exkursionen  auf  den  Semmering  und  auf  den  Schneeberg 857 

Ausflug  nach  den  alten  FluUterrassen  am  Laaerberg 857 

Ausflug  nach  Inzersdorf , 858 


926 

C.  Excursions  faites  après  le  Congrès. 

"^                     ■  Pagre 

C.  Diener:  Bericht  iiber  die  Exkursion  (VI)  in  die  Dolomiten  von  SQdtirol  859 
M.  Vacek:  Bericht  ûber  die  Exkurâion  (Vil)  durch  die  Etschbueht  (Mcndola, 

Trient,  Rovereto.  Riva) 861 

F.  Becke:  Bericht  iiber  die  Exkarsion  (VIII)  in  die  Zillertaler  Alpen     .     .  869 

F.  Lôwl:   Bericht  ûber  die  Exkurbion  (IX)   in   die  Zentralkette   der  Hohen 

Tauern 872 

C.  Doelter:  Bericht  ûber  die  Exkursion  (X)  nach  Predazzo 874 

G.  Geyer:  Bericht  ûber  die  Exkursion  (XI)  in  die  Karnischen  Alpen  .  .  881 
F.  Kossmat:  Beiicht  ûber  die  Exkursion  (XI)  in  dus  Triasgebiet  von  Raibl  888 

F.  Tel  1er:  Bericht  ûber  die  Exkursion  (XF)  in  das  Feistritztal  bei  Neumarktl  889 
A.  Penck:  Bericht  ûber  die  Glazialexkursion  (XII) 891 

G.  V.  Bukowski:  Bericht  ûber  die  Exkursion  (XIII)  in  Sûddalmatien  .  .  896 
F.  V.  Kerner:  Bericht  ûber  die  Exkursion  (XIII)  in  Norddalmati-n  .  .  .  899 
F.  Katzer:  Bericht  ûber  die  Exkursion  durch  Bosnien  und  die  Hercegovina  901 


Liste  des  Planches  (hors  texte). 


Page 

Itinéraires  des  excursions  à  Toccasion  de  la  IXe  session  du  Congrès 

géologique  international  1903       26 

F.  Toula:  Uber  den  gegenwârtigen  Stand  der  Erforschung  der  Balkanhalb- 

insel  und  des  Orients.  Karte  1  : 3,500X00.  i  PI.  I) 330 

—  Versuch  einer  vergleicbenden  Darstellung  der  verschiedenen  Anschauungen 

ilber  den  tektonischen  Bau  der  Balkanbalbinsel  mit  Morea,  des  Archipels 
mit  Kreta  und  Cypern  der  Halbinsel  Anatolien,  Syriens  und  Palastinas. 
(PI.  II) 330 

P.  Vinassa  de  Regny:  Geologische  Karte  vom  siidôstlichen  Monténégro 

und  des  albanesischen  Grenzgebietes.  MaCstab  1  :  200.000.  (PI.  1)  .     .     .     346 

J.  Cvijié:  Tektonische  Skizze  des  Balkans,  der  Srednja  gora  und  der  (lebirge 

Ostserbiens  im  Maûstabe  1:1,200.000.  (PI.  I) 370 

F.  Kossmat:    Geologische  Ubersichtskarte  des  tîberschiebungsgebietes  am 

Westrande  des  Laibacher  Moores  1:75.000.  (PI.  I) 520 

L.  Mrazec  et  G.  M    Mur  go  ci:  Carte  schématique  montrant  la  distribution 

des  schistes  cristallins  dans  les  Carpathes  méiidionales.  (PI.  I)      ...     648 

L.  Mrazec:    Coupes  par  les  Mts.  du  Lotru,    par   les  Mts.  de  Fagîlras,   par 

le  Massif  du  Retezatu  et  par  les  Mts    du  Vulcan.  (PI.  II) 648 

R.  H  au  thaï:  Der  Lakkolith  Payne  von  Osten  gesehen.  (PI.  I) 656 

—  Der  Lakkolith  Payne  von  Sûden  gesehen.  (PI.  II) 656 

V.  Sabatini:   De   l'état   actuel  des    recherches   sur   les  volcans  de  l'Italie 

Centrale.  (PI.  1) 684 

—  De  l'état  actuel  des  recherches  sur  les  volcans  de  l'Italie  Centrale.  (PI.  II)     684 

E.  0.  Hovey:  Mont  Pelé.  The  great  spine.  (PI.  1) 706 

—  Mont  Pelé.  View  from  the  S.  W.  —  St  Pièi-re,  19.  February,  1903.  (PI.  II)    738 

—  St.  Pierre.    A  view  in  the  eastem    part  of  the  ^Quartier  du  centre".    — 

St.  Pierre.  The  valley  of  the  Rivière  Roxelane.  (PI.  Ill) 738 

—  Mont  Pelé.  A  dust-laden  steam-cloud    —  Mont  Pelé.  A  dust-flow.  (PI.  IV)  738 

—  Mont  Pelé    The  ash-tilled  gorge  ol  the  Rivière  Blanche.  (PI.  V) .     .     .     .  738 

—  Ejected  b1ock  between  Rivière  Sèche  and  Rivière  Blanche.         Mont  Pelé 

from  Morne  des  Cadets.  (PL  VI) 738 

—  Mont  Pelé.  The  spine,  or  obelisk.   —    Mont  Pelé.  The  top  of  the  spine. 

(PI   VII) 738 

—  The  Soufrière,  St.  Vincent,  from  the  SW.  —  The  Soufrière,  St.  Vincent 

A  puff  from  the  volcano.  (PL  VIII) 788 


928 

Page 

E.  0.  Hovey;  8t.  Vincent.  The  gorge  of  the  Wallibou  river.  (PI.  IX)    .    .  7S9 

—  St.  Vincent.  Âah-fiUed  Raboka  vallej.  The  Soufrière,  St  Vincent.  The  mad 

coating  on  the  apper  alopes  of  the  volcano.  (PI.  X) 738 

—  The  Soufrière,  St.  Vincent.  The  Half-way  Ridge  on  10  March,  1903    — 

St.  Vincent,  Devastalion  on  eaat  aide  of  the  Soufrière    (PI.  XI)     .     .     .  798 

Cl.  Angermaun:  Situation sskizze  des  Crmbenreviers  von  Boryslaw.  (Pl.I)  776 

—  Scfanitt  uach  der  Linie  I— I  der  Situationeskizze.  (PI.  Il) T76 

—  Sehnttt  nach  der  Linie  II-II  der  Situation sskizze.  (PI.  III) 776 

—  Schnitt  nach  der  Linie  III— III  der  Bitnationsakizze  (PI.  IV) 776 

—  Schnitt  nach  der  Unie  IV-IV  der  Situationsskiïze.  iPl    V) 776 

A.  Itaitzer:  Der  Aletschlokkolith  im  natûrlkhen  Querachnitte.  <P1.  1)   .     .  798 

—  Ansicht  dea  zum  Aletschtakkolithen  gehtirigen  GroS-Neethorns  (S820  m) 

von  Osten.  (PI.  II) 798 

—  Daa  einen  Teil  dea  AletschIakkoUlhen  bildende  GroS.Nesthom  von  Westen. 

(PI    ni) 798 

—  und  Ë.  V.  Fellenberg:   Querprofil  :  Jungfrau,  Aletschboro,  Goppisberg, 

Rhonetal.  (PI.  IV) 798