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Full text of "Comptes consulaires d'Albi, 1359-1360, publiés avec une introd., un glossaire et des notes par A. Vidal, et une étude linguistique par A. Jeanroy"

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in  2009  with  funding  from 

University  of  Ottawa 


http://www.archive.org/details/comptesconsulairOOalbiuoft 


X 


COMPTES  CONSULAIRES  D'ALBI 

(  1 35g-! 36o) 


BIBLIOTHÈQUE   MÉRIDIONALE 

PUBLIÉE   SOUS    LES    AUSPICES   DE    L'UNIVERSITE    DE   TOULOUSE 


i"  serif:.  tome  v. 


COMPTES  CONSULAIRES 

D'ALBI 

(i359-i36o) 


AVEC    UNE   INTRODUCTION,    UN    GLOSSAIRE   et  DES   NOTES 

Par  A.    VIDAL 

Secrétaire  adjoint  de  la  Société  des  Sciences,  Arts  et  Belles-Lettres  du  Tarn, 

Lauréat  de  l'Institut, 

Correspondant  du  Ministère  de  l'Instruction  publique 


UNE     ÉTUDE     LINGUISTIQUE 

Par  A.  JEANROY 

Professeur  à  l'Université  de  Toulouse. 


TOULOUSE 

IMPRIMERIE     ET     LIBRAIRIE    EDOUARD    PRIVAT 

45,     RUE     DES     TOURNEURS,    45 

Paris. —  Alphonse  PICARD  et  fils,  rue  Bonaparte,  82. 
I  ()00 


AVANT-PROPOS 


Depuis  que  M.  Charles  de  Ribbe  a  mis  en  honneur 
l'étude  des  Livres  de  raison,  signalé  la  haute  valeur 
de  ces  documents  au  point  de  vue  économique  et  so- 
cial ;  depuis  qu'il  a  posé  les  principes  qui  doivent  pré- 
sider à  l'examen  de  ces  témoins  des  siècles  écoulés, 
impartiaux  et  rigides  comme  des  chiffres,  il  n'est 
guère  d'année  qui  n'enrichisse  la  bibliographie  de  ce 
genre  d'ouvrages.  M.  Tamizey  de  Larroque,  l'érudit 
très  regretté,  entre  dans  la  voie  ouverte  par  le  maître 
qu'il  égale.  Il  est  bientôt  suivi,  pour  ne  citer  que  des 
méridionaux,  par  M.  E.  Forestié ',  par  M.  Rumeau2, 
par  MM.  L.  de  Santi  et  A.  Vidal3. 

C'est  que  les  Livres  de  raison  sont  les  documents 
qui  nous  font  pénétrer  le  plus  avant  dans  la  vie  pri- 
vée, dans  l'intimité  de  nos  ancêtres.  On  voit  donc 
l'importance  de  ces  poudreux  papiers,  le  plus  souvent 


i.  Le  Livre  des  comptes  des  frères  Bonis,  Auch,  1890-4. 

2.  La  famille  Contard,  de  Burgaud,  dans  Revue  des  Pyrénées,  1894. 

3.  Deux  livres  de  raison  au  seizième  siècle,  Albi,  1896. 


V11J  COMPTES    CONSULAIRES    D  ALBI. 

relégués  aux  galetas,  et  que  l'érudit  arrache  avec  res- 
pect à  la  destruction. 

Il  est  cependant  un  autre  genre  de  documents  en- 
core plus  précieux  :  les  Comptes  consulaires,  ces 
livres  de  raison  de  la  cité.  Si  les  premiers,  dans  leurs 
pages  jaunies,  contiennent  l'histoire  de  la  famille, 
grâce  aux  seconds  il  est  facile  de  reconstituer,  dans 
une  réalité  saisissante,  le  passé  d'une  ville.  Entre  le 
Livre  de  raison  et  les  Comptes  consulaires  il  y  a  donc, 
au  point  de  vue  de  l'intérêt  historique,  la  même  dif- 
férence qu'entre  l'individu  et  l'agglomération.  En 
effet,  chaque  acte  de  la  vie  communale  se  traduit  par 
une  dépense,  de  telle  sorte  que  le  livre  du  recebedor  ou 
thesaurier,  qui  recueille  chacun  de  ces  actes,  garde  un 
écho,  vibrant  encore  après  des  siècles,  des  événements 
qui  ont  agité  nos  aïeux.  Or,  de  ces  actes,  les  uns  inté- 
ressent uniquement  la  cité,  d'autres  touchent  à  la  poli- 
tique générale  :  passages  de  princes,  de  grands  per- 
sonnages, voyages  du  roi,  du  gouverneur,  au  conseil 
des  États,  etc.  Les  Comptes  consulaires  sont  l'histoire 
intime  des  villes  et  de  leurs  institutions,  leur  histoire 
extérieure,  et,  à  chacune  de  leurs  pages,  on  rencontre 
les  consuls  se  rendant  dans  une  ville  voisine,  en 
Fransa  auprès  du  roi,  au  «chef-lieu  de  la  sénéchaus- 
sée, auprès  du  pape  même,  etc.  M.  Dognon  '  a  admi- 


i.  Les  Institutions  politiques  et  administratives  du  pays  de  Lan- 
guedoc. Toulouse,  Ed.  Privât;  1895.  Voir  notamment  son  Introduc- 
tion. 


AVANT-PROPOS.  IX 

rablement  saisi  l'intérêt  capital  de  ces  comptes,  où  il 
a  puisé  une  grande  part  des  matériaux  qu'il  a  uti- 
lisés. 

Au  point  de  vue  économique  môme,  les  Comptes 
consulaires  peuvent  sans  désavantage  soutenir  la 
comparaison  avec  les  Livres  de  raison.  On  y  recueille 
quantité  de  détails  sur  le  prix  des  choses,  sur  les  sa- 
laires, en  un  mot  'sur  les  conditions  économiques  et 
sociales  de  l'époque  à  laquelle  ils  se  rapportent.  Et 
même  les  prix  ont  plus  de  précision  et  de  sincérité. 
On  le  comprendra  si  l'on  a,  même  superficiellement, 
étudié  les  conditions  faites  au  commerce  par  la  rareté 
du  numéraire.  Le  payement  au  comptant  était  extrê- 
mement rare,  et  les  délais  imposés  au  créancier 
influaient  naturellement  sur  le  prix  de  la  marchan- 
dise '. 

Or,  la  commune  n'était  pas  un  client  comme  les 
autres;  généralement,  elle  payait  comptant;  par 
suite  elle  jouissait  de  remises  refusées  aux  acheteurs 
ordinaires.  Les  prix  des  choses  relevés  dans  les 
Comptes  consulaires  ont  donc  une  rigueur  qui  man- 
que aux  Livres  de  raison.  C'est  la  valeur  marchande, 
dégagée  de  la  plus-value  que  lui  donnait  le  vendeur 
pour  se  couvrir  des  risques  commerciaux,  en  un  mot, 
la  valeur  réelle,  que  nous  révèlent  ces  documents. 
Peut-être    les  divers   éditeurs   des  Livres   de   raison 

i.  Cf.  à  ce  sujet  les  observations  de  M.  E.  Forestié  :  Les  livres  de 
comptes  des  frères  Boysset,  p.  t3. 


X  COMPTES  CONSULAIRES  D  ALBI. 

n'ont-ils  pas,  dans  leurs  conclusions,  tenu  un  compte 
assez  rigoureux  de  ces  conditions  de  vente. 

Au  point  de  vue  philologique,  les  Comptes  consu- 
laires conservent  le  même  avantage  sur  les  Livres  de 
raison.  Le  thesaurier  de  la  commune  était  ordinaire- 
ment un  lettré,  un  «  maître  »,  qui  avait  conquis  des 
grades  universitaires.  Dans  les  comptes  d'Albi,  on 
voit  que  la  plupart  des  clavaires  ont  occupé  les  char- 
ges les  plus  élevées  dans  la  cité;  ils  étaient,  par  suite 
de  leur  éducation,  de  leur  situation  de  fortune,  d'as- 
sez gros  personnages.  Sans  doute,  la  robe  consulaire 
n'était  pas  l'apanage  des  seuls  «  maîtres  »;  Bernard 
d'Avisac,  un  riche  marchand  de  la  rue  Titbal,  qui 
eut  l'honneur,  comme  consul,  d'héberger,  en  1 36g, 
le  comte  d'Armagnac,  devait  faire,  à  la  Maison  com- 
mune, aussi  bonne  figure  que  maître  Dordé  Gaudetru 
ou  que  Bernard  Danis1.  Mais  l'instruction  du  tréso- 
rier était  plus  complète  que  celle  du  marchand;  sa 
prose  doit  donc  se  ressentir  de  la  culture  intellectuelle 
qu'il  a  reçue  au  collège  de  Sainte-Gemme2.  Il  a  cer- 
tainement plus  de  souci  de  la  forme  que  le  mar- 
chand. Sans  doute,  il   ne  faut  pas  chercher  dans  les 

i.  Emile  Jolibois  et  Isidore  Sarrasy,  deux  maîtres  en  paléographie, 
écrivent  Daunis.  Ils  n'ont  pas  remarqué  que  ce  nom  s'écrit  tantôt 
Dannis,  tantôt  Danis,  et  que,  par  suite,  la  lettre  qui  suit  immédiate- 
ment Va  ne  peut  être  que  n  et  non  u. 

2.  C'était  le  collège  de  l'evêque.  Des  les  premières  années  du  qua- 
torzième siècle,  si  Ton  s'en  rapporte  à  Emile  Jolibois,  !a  ville  avait 
ses  écoles  propres.  On  remarquera  cependant  que  les  comptes  de 
[35g  6o  ne  portent  aucune  trace  de  l'existence  de  ces  écoles.  Nous 
n'en  avons  pas  trouve  davantage  dans  les  comptes  de  1368-69-70. 


AVANT-PROPOS.  XJ 

Comptes  consulaires  des  visées  littéraires;  on  remar- 
quera souvent,  au  contraire,  combien  la  plume  avait 
de  peine  à  obéir  à  la  pensée.  Mais  il  n'en  reste  pas 
moins  que  le  thesaurier  communal  est  plus  lettré  que 
le  marchand  et  que,  par  suite,  on  doit  rencontrer 
plus  de  correction  chez  celui-là  que  chez  celui-ci. 

Ce  n'est  pas  tout.  Le  mercadier  a  beau  agrandir  son 
obrador,  y  entasser  marchandises  sur  marchandises1, 
ses  opérations  commerciales  se  meuvent  dans  un 
cercle  relativement  étroit.  Sa  langue,  qui  traduit 
constamment  les  mêmes  pensées,  est  donc  assez  pau- 
vre. Il  n'en  va  pas  de  même  pour  les  Comptes  consu- 
laires: les  affaires  d'une  cité  ont  une  autre  ampleur 
que  celles  du  mercadier.  Non  seulement  la  commune 
achète,  mais  encore  elle  plaide,  elle  construit,  elle 
arme  remparts  et  citoyens,  elle  exploite  bois  et  car- 
rières, etc.,  etc.  Le  vocabulaire  du  trésorier  est  donc 
forcément  plus  riche  que  celui  du  marchand.  De  fait, 
les  comptes  que  l'on  va  lire  nous  fournissent  une 
abondante  moisson  de  vocables  que  n'ont  enregistrés 
ni  Rochegude,  ni  Raynouard,  ni  Azaïs,  ni  Couzinié, 


i.  Nous  étudions,  en  ce  moment,  les  opérations  de  Bernard  Boys- 
sière,  un  riche  marchand  albigeois  de  la  seconde  moitié  du  quin- 
zième siècle,  qui  se  trouve  être  en  même  temps  un  riche  proprié- 
taire. Il  vend  des  chevaux,  des  mulets,  des  vaches,  du  blé,  du  seigle, 
du  vin,  du  drap,  du  pastel,  des  bâts,  du  sel,  du  fer,  des  essieux,  des  sou- 
liers, de  la  laine,  de  la  toile,  du  fil,  des  aiguilles,  des  épingles,  des  épi- 
ces,  des  chandelles,  des  coiffures,  des  faulx,  du  chanvre,  de  la  soie,  des 
ceintures,  des  bourses,  des  bijoux,  des  miroirs,  de  la  cire,  du  fro- 
mage, etc.,  etc.  Sa  boutique  est  une  vraie  maison  universelle.  Cf., 
du  reste,  l'Introduction  de  M.  Forestié  au  Livre  des  frères  Bonis. 


XI)  COMPTES    CONSULAIRES    D  ALBI. 

ni  même  M.  É.  Levy,  dont  le  «  Supplément  »  à  Ray- 
nouard  repose  sur  un  si  riche  dépouillement  de  textes 
de  toute  nature.  C'est  même  là  que  gît  le  principal 
intérêt  des  comptes  d'Albi.  En  effet,  la  répétition  de 
phrases  identiques  nous  fatiguerait  vite,  si,  sou- 
dain, comme  une  fleur  rare  aux  flancs  d'un  rocher, 
ne  s'épanouissait  un  terme  technique,  à  physionomie 
inconnue,  dont  vainement  on  cherche  la  significa- 
tion en  s'aidant  de  l'étymologie  et  des  lexiques.  La 
joie  du  botaniste  qui  cueille  une  plante  absente  de  son 
herbier  peut  seule  se  comparer  à  celle  du  copiste  dont 
la  plume  hésite  devant  un  vocable  insoupçonné;  mais 
ce  vocable  livrera  son  secret  par  sa  répétition  même. 

Ainsi,  au  triple  point  de  vue  de  l'histoire,  de  l'éco- 
nomie sociale,  de  la  philologie  —  c'est  à  ce  triple 
point  de  vue  que  se  placera  notre  Introduction  —  les 
Comptes  consulaires  offrent  un  plus  puissant  intérêt 
que  les  Livres  de  raison.  Comment  se  fait-il  donc  que 
la  bibliographie  de  ces  derniers  soit  si  riche  et  celle 
des  Comptes  consulaires  si  pauvre?  Nous  ne  connais- 
sons, en  effet,  que  quatre  érudits  qui  aient  eu  le  cou- 
rage d'affronter  l'indifférence  du  public. 

Le  premier  en  date  est,  croyons-nous,  M.  Dumas 
de  Rauly  qui ,  dans  le  Bulletin  archéologique  de 
Tarn-et-Garonne ,  en  1881,  publia  de  modestes  ex- 
traits des  Comptes  de  Saint-Antonin  '.  Le  plus  sou- 

1,  Pages  273-3oi .  Les  comptes  consulaires  dont  l'auteur  extrait  les 


AVANT-PROPOS.  xiij 

vent  même,  il  traduit  les  articles  qu'il  a  recueillis,  de 
telle  sorte  que  l'intérêt  de  sa  publication  est  pure- 
ment historique.  MM.  P.  Parfouru  et  J.  de  Car- 
salade  du  Pont  ont  mieux  compris  l'importance 
de  ces  documents;  ils  n'ont  pas  hésité  à  publier  à 
peu  près  intégralement,  avec  tous  les  éclaircisse- 
ments nécessaires,  les  Comptes  consulaires  de  Ris- 
cle  pour  les  années  comprises  entre  1443  et  15071. 
Les  Archives  de  la  Gironde2  ont  publié  en  1896  les 
Comptes  des  consuls  de  Montréal  du  Gers  de  141 1 
à  14143.  M.  Delaville-le-Roux  a,  de  son  côj;é,  com- 
mencé une  édition  des  Comptes  consulaires  de 
Tours.  Enfin  ,  M.  M.  Boudet  annonce  comme  très 
prochaine  la  publication  des  Comptes  consulaires  de 
Saint-Flour4. 
Ce  dédain  pour  des  documents  si  précieux,  qu'ont 


articles  qui  lui  ont  paru  les  plus  intéressants  sont  :  CC.  42  11 325), 
CC.  42  bis  (1 358),  CG. 44  (1433-34),  CC.  43  v  143 1-53),  CC.  46  (145 5-56), 
CC.  47  6/5(1468). 

1.  Archives  historiques  de  la  Gascogne,  1886.  Malheureusement,  il 
manque  à  la  collection  les  années  1445,  1460,  1463  à  1472,  1478, 
14Q0,  i5o6. 

2.  Tomes  XXIX,  i8g5;  XXXI,  1896. 

3.  Nous  ne  connaissons  de  l'œuvre  de  M.  Breuils  que  la  mention 
qu'en  ont  faite  les  Annales  du  Midi  (année  1896,  p.  i5o). 

4.  On  pourrait  signaler  encore,  dans  les  Mémoires  de  la  Société 
des  Arts  et  des  Sciences  de  Carcassonne  (i856)  le  Livre  des  comptes 
des  recettes  et  des  dépenses  rendus  par  les  jurés  de  l'église  paroissiale 
de  Saint-Michel,  de  Carcassonne,  depuis  1417  jusqu'à  1450.  Mais  ce 
ne  sont  que  des  extraits  d'un  document  qui  n'est  pas  absolument 
identique  à  ceux  dont  nous  nous  occupons.  De  plus,  l'éditeur,  qui 
n'a  pas  signé  son  œuvre,  a  trop  présumé  Je  l'érudition  de  ses  lec- 
teurs, et  n'a  ajouté  au  texte  ni  introduction  ni  notes  développées.  La 
critique  est  aujourd'hui  plus  exigeante. 


XIV  COMPTES    CONSULAIRES    d'alBI. 

su  utiliser  tous  les  érudits  qui  se  sont  occupés  de  tra- 
vaux historiques1,  s'explique  d'autant  moins  que 
rencontrer  un  livre  de  raison  ou  de  comptes  est 
une  bonne  fortune  qui  n'échoit  qu'à  ceux  qui  l'ont 
méritée  par  de  patientes  recherches.  Les  Comptes 
consulaires,  au  contraire,  sont  tout  trouvés;  ils  ont 
été  inventoriés,  analysés,  de  telle  sorte  qu'à  la  simple 
lecture  de  Y  Inventaire  sommaire  des  Archives  mu- 
nicipales on  peut  se  faire  une  idée  des  trésors  qu'ils 
renferment. 

C'est  donc  avec  l'espoir  d'appeler  l'attention  des 
érudits  sur  ces  documents,  les  plus  précieux  qui  se 
trouvent  dans  les  archives  des  mairies,  que  nous  en- 
treprenons la  publication  des  Comptes  consulaires 
d'Albi  de  i35g-6o:  ils  méritent,  nous  ne  craignons 
pas  de  le  dire,  le  favorable  accueil  fait,  dans  le  monde 
de  l'érudition,  à  leurs  aînés.  Outre  qu'ils  appartien- 
nent à  une  époque  et  à  un  milieu  différents,  ils  ont 
sur  eux  l'avantage  de  l'ancienneté. 

Les  archives  municipales  d'Albi  sont  parmi  les  plus 
riches  du  Languedoc,  à  ce  point  de  vue  particulier; 
celles  de  Narbonne  seules  peuvent  rivaliser  avec  elles; 
les  deux  villes  ont  conservé  douze  comptes  consulai- 


i.  Ménard  a  largement  puisé  dans  les  Comptes  consulaires  pour 
son  Histoire  de  Nimes.  M.  Ed.  Cabié  ne  les  a  pas  davantage  négligés 
(voir  Revue  du  Tarn,  ann.  1879),  et  M.  Dognon  en  a  dépouillé  un  très 
grand  nombre  qu'il  a  merveilleusement  utilisés  dans  ses  Institutions 
du  pays  de  Languedoc. 


AVANT-PROPOS.  XV 

res  du  quatorzième  siècle1;  Montpellier  n'en  compte 
que  trois2. 

Si  nous  avons  fait  choix  des  comptes  de  i35g-6o3, 
c'est  d'abord  parce  qu'ils  sont  les  plus  anciens  et  les 
plus  volumineux;  ils  sont,  de  plus,  fort  bien  conser- 
vés4. Ce  registre  a  perdu  seulement  les  folios  cxn  à 
cxxvi  :  il  a  plus  souffert  des  injures  de  l'homme  que 
de  celles  du  temps.  En  effet,  les  angles  inférieurs  et 
supérieurs  de  quelques  pages  ont  seuls  été  atteints  par 
l'humidité;  quelques  mots  à  peine  nous  ont  échappé5. 


i.  Les  comptes  de  Narbonne  se  rapportent  aux  années  i'5b2,  i356, 
1377,  i38o,  1 38 1 ,  i382,  1389,  i3o,2,  i3cp,  i3g6,  1398,  1399. 

2.  Pour  les  années  i35-j,  IJ70,  1 37 1 . 

3.  CC,  149. 

4.  Les  comptes  de  i36o  sont  très  brefs  (48  feuillets);  il  en  est  de 
même  de  ceux  de  1370,  1374,  1377.  Nous  avons  déjà  fait  connaître, 
dans  les  parties  les  plus  curieuses,  les  comptes  de  1368-69-70.  (A  un.  du 
Midi,  1898,  pp.  46-84,  et  Bullet.  de  la  Soc.  arch.  du  midi  de  la  France, 
1897-98,  pp.  82-95.)  Ceux  de  1379-80  (82  feuillets),  les  plus  intéres- 
sants au  point  de  vue  historique,  nous  font  assister  à  la  marche  en- 
vahissante des  troupes  anglaises  dans  la  région,  à  la  prise  de  Valence, 
du  château  de  Thuriés,  perché  comme  une  aire  aux  flancs  des  gorges 
du  Viaur,  au  passage  des  troupes  de  Bertrand  de  Clequi  (Duguesclin) 
sur  le  pont  d'Albi,  etc.,  etc.  Avec  ceux  de  i38i-82,  nous  faisons  con- 
naissance avec  le  fameux  chef  de  bandes  Pauco  de  Lantar;  nous 
assistons  aux  sièges  de  Terssac,  situé  aux  portes  d'Albi,  par  les  gens 
du  comte  de  Foix,  de  Corbarieu,  de  Janes  dans  la  vicomte  de  Paulin; 
à  l'exode  des  malheureux  paysans  qui  se  réfugient  à  Albi,  etc.,  etc. 
Ces  comptes  se  déroulent  à  travers  i32  feuillets.  Ceux  de  1386-87, 
non  moins  volumineux,  offrent  un  intérêt  moindre.  Le  registre  de 
1391,  dévoré  par  l'humidité,  est  presque  illisible.  Celui  de  i3g3-94 
est  incomplet.  L'année  1397-98  est  médiocrement  intéressante. 

5.  Le  volume  doit  cette  bonne  fortune  à  la  couverture  qui  le  pro- 
tège. Les  fers  de  cette  couverture,  un  peu  piquée  par  les  vers,  ne 
manquent  pas  d'élégance.  Au  reste,  les  seuls  registres  conservés  aux 
archives  municipales  d'Albi  permettraient  de  faire  l'histoire  très 
documentée  de  la  reliure  à  Albi.  Ce  travail  devrait  tenter  un  ama- 
teur. 


XVJ  COMPTES    CONSULAIRES    D  ALBI. 

Quelques  lignes  de  description  ne  seront  pas  dépla- 
cées. Le  volume  mesure  23  centimètres  de  hauteur 
sur  18  de  largeur.  Le  papier  de  fil,  très  épais,  est  ré- 
sistant; il  supporte,  sans  casser,  qu'on  le  ploie,  même 
aux  angles  légèrement  tachés  d'eau;  il  sonne  clair, 
suivant  l'expression  consacrée.  L'écriture  n'a  presque 
pas  subi,  sauf  aux  endroits  touchés  par  l'humidité, 
l'influence  de  l'hydratation;  le  fer,  qui  entrait  dans 
la  composition  de  l'encre,  ne  s'est  pas  diffusé  dans  la 
cellulose.  Les  lettres,  après' cinq  siècles  et  demi  pres- 
que, n'ont  perdu  que  leur  brillant;  elles  ont  à  peine 
pâli. 

Cela  tient  incontestablement  à  la  qualité  de  l'encre 
et  surtout  du  papier.  Il  nous  est  difficile  de  détermi- 
ner la  provenance  de  celui-ci  ;  le  filigrane,  imprimé 
dans  la  pâte,  ne  figure  ni  dans  G.-M.  Briquet  ni  dans 
Midoux  et  Matton.  C'est  une  colonne  dont  la  base  et 
le  chapiteau  se  ressemblent.  Ce  filigrane  paraît  être 
un  type  inédit. 

L'écriture  est  d'une  netteté  remarquable  et  ne  pré- 
sente presque  pas  de  difficultés  paléographiques.  La 
seule  est  la  ressemblance  du  v  avec  Vu  et  Vn.  Que 
l'on  suppose  un  mot,  comme  immunité,  où  les  i, 
les  m,  les  n,  les  u  accumulent  leurs  jambages  que 
rien  ne  différencie,  et  l'on  se  trouve  devant  une  véri- 
table énigme  :  on  ne  lit  pas,  on  devine.  C  et  t  ont 
même  physionomie. 

Les  abréviations  sont  rares;  re,  ri,  ro  sont  généra- 


AVANT-PROPOS.  Xvij 

lement  supprimés  dans  le  corps  du  mot  :  pbot,  pmier, 
phome  pour  prebot,  primier,  prohome.  L'e  final  des 
noms  de  mois  en  bre  disparaît  aussi.  Ces  suppres- 
sions sont  indiquées  par  un  trait  horizontal  placé 
au-dessus  du  mot.  5  affecte  la  forme  a  au  'commen- 
cement du  mot;  dans  le  corps  du  mot,  il  a  une 
vague  ressemblance  avec  Vf  minuscule,  privée  de  sa 
barre  transversale,  des  caractères  d'imprimerie  dont 
la  boucle  serait  sur  la  ligne  et  le  jambage  au-dessous. 
La  ponctuation  et  les  signes  orthographiques  font 
absolument  défaut.  Cependant  Yi  est  quelquefois  sur- 
monté d'une  sorte  d'accent,  d'un  trait  oblique  allant 
de  droite  à  gauche;  mais  ce  signe,  précieux  pour  la 
lecture,  n'est  qu'exceptionnel  '. 

Les  sigles  sont  peu  fréquents  :  s  pour  sol,  Ibr  pour 
liura,  d  (sorte  de  5  grec)  pour  denier,  c  pour  cent, 
m  pour  milia.  On  trouve  q  et  p,  dont  le  jambage  est 
barré,  pour  que  et  per.  Nous  avons  noté  une  seule 
fois  b.  pour  bestia. 

Maintenant  que  nous  avons  fait  connaissance  avec 
l'aspect  extérieur  de  l'œuvre,  nous  allons  essayer  d'en 
extraire  tous  les  renseignements  qu'elle  renferme  sur 


i.  Il  paraît  avoir  été  usité  pendant  tout  le  quatorzième  siècle.  Nous 
l'avons  rencontré  dans  le  procès-verbal  de  l'élection  consulaire 
d'Albi  de  1304.  Son  application  est  générale  dans  les  comptes  de 
1368-69-70. 

Nous  l'avons  également  trouvé  dans  tous  les  documents,  assez 
nombreux,  du  treizième  siècle,  conservés  aux  archives  de  Montagnac 
(Hérault). 

Il 


XV'iij  COMPTES    CONSULAIRES    D  ALBI. 

l'histoire  générale  et  particulière,  sur  l'économie  so- 
ciale. Un  dernier  chapitre  sera  consacré  au  relevé  des 
traits  linguistiques  particuliers  à  notre  texte  '. 


i.  Nous  ne  voulons  pas  clore  cet  avant-propos  sans  adresser  nos 
plus  vifs  remerciements  à  MM.  Jeanroy,  Dognon  et  Portai.  Des  deux 
éminents  professeurs  à  la  Faculté  des  Lettres  de  Toulouse,  le  pre- 
mier a  bien  voulu  revoir  toutes  les  épreuves,  travail  fastidieux,  s'il 
en  est,  et  surtout  nous  aider  de  ses  grandes  connaissances  en  philo- 
logie. M.  Dognon  a  très  gracieusement  mis  à  notre  disposition  quan- 
tité de  notes  relevées  par  lui  dans  les  comptes  consulaires  de  Nar- 
bonne  et  de  Montpellier;  nous  n'avons  malheureusement  pu  tout 
utiliser.  Nous  avons  surtout  cherché  à  profiter  de  ses  vastes  connais- 
sances pour  notre  Introduction.  L'érudit  archiviste  du  Tarn  nous  a 
fourni  pour  nos  notes  de  précieux  renseignements. 

Si  notre  texte  n'est  pas  trop  fautif,  si  notre  travail  personnel  a 
quelque  intérêt,  c'est  à  ces  messieurs  qu'on  le  doit.  Encore  une  fois, 
merci  ! 


INTRODUCTION 


CHAPITRE  PREMIER 


HISTOIRE    GENERALE    ET    HISTOIRE    PARTICULIERE 


Sommaire.  —  Situation  générale  de  la  France  en  1 35g.  —  Ambassade 
en  Angleterre.  —  Subside  d'un  mouton  d'or  par  feu,  agité  dans  la 
réunion  des  Etats  en  juillet  1 35g,  octroyé  en  novembre.  —  Diffi- 
cultés de  la  levée  de  ce  subside  à  Albi.  —  Subside  de  6  sous  g  de- 
niers par  feu  voté  en  vue  d'une  descente  en  Angleterre  projetée  par 
le  roi  de  Danemark.  —  États  à  Carcassonne  les  i8-23  juillet  1 35g. 

—  Etats  à  Béziers  en  août,  en  septembre  à  Toulouse   et  Grenade. 

—  Erreur  commise  par  dom  Vaissete  à  propos  d'jjne  prétendue 
réunion  des  Etats  à  Carcassonne  en  septembre.  — Troisième  réu- 
nion des  Etats  à  Carcassonne  en  octobre;  prorogation  de  la  ga- 
belle sur  le  sel.  —  États  à  Toulouse  et  à  Carcassonne,  avril-mai 
i36o.  —  Etats  dans  les  mêmes  villes  en  mai  i35g;  guerre.  —  Er- 
reurs capitales  commises  par  les  historiens  de  Languedoc.  —  Les 
événements  militaires  et  l'intervention  du  pape,  placés  par  eux  en 
1 35g,  sont  de  i36o.  —  Achèvement  des  fortifications  d'Albi.  —  Af- 
faires judiciaires  :  la  johannada  de  Damouleux;  procès  avec  l'évê- 
que.  —  Visites  de  grands  personnages.  —  Réforme  du  budget  sous 
Louis  XIV. 


II  serait  malaisé  de  bien  saisir  les  faits  historiques 
dont  on  perçoit  un  écho  dans  les  Comptes  consulai- 
res de  i359-6o,  si,  au  préalable,  on  ne  s'était  familia- 


XX  COMPTES  CONSULAIRES  D  ALBI. 

risé  avec  les  événements  contemporains.  Esquissons- 
les  rapidement. 

La  désastreuse  bataille  de  Poitiers  (19  septembre 
i356)  avait  ouvert  aux  Anglais  tous  les  chemins  de 
la  France.  Le  roi  Jean  est  prisonnier  en  Angleterre; 
la  régence  du  royaume  est  dévolue  à  Charles,  duc 
de  Normandie.  Les  entreprises  des  États  généraux, 
qui  lui  imposent  la  Grande  Ordonnance  de  1 357, 
les  émeutes  de  Paris,  provoquées  par  Etienne  Marcel 
(i358),  ne  lui  laissent  pas  assez  de  liberté  d'esprit 
pour  songer  aux  lointaines  provinces  de  Lan- 
guedoc. 

Le  comte  de  Poitiers,  troisième  fils  du  roi,  est  lieu- 
tenant général  dans  le  pays,  que  l'Anglais  menace, 
que  les  querelles  des  comtes  de  Foix  et  d'Armagnac 
divisent.  Son  activité  et  celle  de  ses  conseillers  sup- 
pléent à  l'inexpérience  de  son  âge;  les  Comptes  nous 
le  montrent  courant  de  ville  en  ville,  écrivant  lors- 
qu'il ne  peut  se  déplacer,  convoquant  les  communes  : 
il  est  l'âme  du  pays. 

Il  avait  été  certainement  l'inspirateur  du  projet 
d'envoi  d'une  ambassade  en  Angleterre,  auprès  du  roi 
prisonnier1.  De  retour  de  leur  mission,  les  délégués 
des  communes  rendent  compte  de  leur  mandat  les 
8-9  juillet  1359.  Le  consul  albigeois  B.  Lonc  se  rend 
à  cet  effet,  le  6,  à  Carcassonne2.  L'histoire  n'avait 
pas  précisé  cette  date3. 

1.  Hist.  de  Lang.,  IX,  688-95. 

2.  Voir  notre  n°  5q8.  A  noter  que  le  voyage  d'Albi  à  Carcas- 
sonne exigeait  deux  étapes  de  cavalier.  VHist.  de  Lang.,  IX,  604-5, 
note,  a  publié  ce  compte  rendu. 

3.  M.   Dognon,  s'appuyant  sur    le   même    texte,   indique   la    date 


HISTOIRE    GENERALE    ET    PARTICULIERE.  XXJ 

C'est  dans  cette  assemblée  que  les  communes  agi- 
tèrent pour  la  première  fois  la  question  du  subside 
d'un  mouton  par  feu  à  lever  sur  les  communes  de  la 
sénéchaussée  pour  la  défense  du  pays1.  Il  ne  fut  oc- 
troyé que  le  i5  novembre  suivant 2. 

Les  Comptes  consulaires  permettent  de  suivre  les 
phases  de  cette  opération  financière  dans  la  ville 
d'AIbi.  Les  sommes  provenant  de  l'imposition  du 
mouton  d'or  étaient  payables  par  quart,  de  trimestre 
en  trimestre,  à  partir  du  Ier  janvier  i36o.  La  ville  se 
laisse  exécuter  le  12  de  ce  mois  pour  le  payement  du 
premier  terme3.  De  ce  chef,  la  dépense  fut  de  2  flo- 
rins et  9  crozats.  Le  payement  n'eut  lieu  que  le  23  fé- 
vrier. A  cette  date,  le  consul  Jean  Taillefer  part  pour 
Carcassonne  et  verse  entre  les  mains  de  Bernard  Mon- 
tanier,  receveur  du  subside,  la  somme  de  141  mou- 
tons d'or  et  3  gros4,  «  achetés5  »  à  Isarn  Coutouli, 
François  Gueysse  et  autres  marchands  albigeois6. 

Mais  cette  somme  n'était  qu'un  acompte.  Le  4  mars 
suivant,   le  consul   Dordé  Gaudetru  paye,  à  Carcas- 


6-12  juillet  (p.  606).  Il  faut  préciser  qu'il  fallait  deux  jours  pour  l'aller 
et  autant  pour  le  retour.  Dès  lors  la  réunion  eut  lieu  les  8-9  juillet. 

1.  Hist.  de  Lang.,  IX.,  pp.  702  et  703,  note  2. 

2.  Les  Instit.  polit,  et  admin.  du  pays  de  Lang.,  p.  606. 

3.  V   194. 

4.  N*  2  36. 

5.  Il  y  avait  une  grande  différence  entre  comprar  et  malevar.  Le 
premier  terme  signifie  acheter,  l'autre  emprunter.  Le  vendeur  d'ar- 
gent exigeait  une  remise  qui  équivalait  à  un  véritable  intérêt.  Dans 
l'espèce,  l'achat  de  202  florins  eoûta  10  liv.  2  s.  Le  prêteur,  au  con- 
traire, n'exigeait  aucune  remise,  au  moins  avouée;  il  se  contentait 
parfois,  au  moment  du  remboursement,  de  donner  à  l'argent  une 
valeur  plus  faible  que  celle  qu'il  lui  avait  attribuée  au  moment  du 
pi  et.  C'est  une  des  formes  de  l'intérêt  déguisé. 

6.  N°  242. 


XX1J  COMPTES    CONSULAIRES    D  ALBI. 

sonne,  192  moutons,  12  sous,  6  deniers.  Ce  deuxième 
versement  était  venu  à  la  suite  d'une  nouvelle  exécu- 
tion. Le  jour  même  du  départ  du  consul,  la  ville 
payait  20  florins  et  demi  à  Arnaud  Durand  et  à  Jean 
de  Grolay,  que  avian  exequtat  cn{  Albi  ad  instancia 
de  B.  Montanier1.  Les  sergents  avaient  passé  dix- 
neuf  jours  à  Albi. 

Ce  double  pavement  permet  de  déterminer  exacte- 
ment le  nombre  de  feux,  c'est-à-dire  le  nombre  de  fa- 
milles imposables  de  la  communauté.  Le  premier 
terme  produit  une  somme  de  333  moutons  et  une 
fraction  ;  elle  représente  le  quart  des  feux,  de  même 
que  333  moutons  représentent  le  quart  du  subside 
imposé.  Albi  contenait  donc,  en  i36o,  de  treize  cent 
trente  à  treize  cent  trente-cinq  feux2. 

Le  deuxième  terme  venait  à  échéance  le  ier  avril.  Le 
comte  de  Poitiers  assigna  la  somme  due  par  la  ville 
sur  le  comte  de  Montlasur,  personnage  inconnu  de 
V Histoire  de  Languedoc,  qui,  le  23  mars,  envoya  son 
écuyer,  Pierre  de  Larnés,  pour  prier  les  consuls  de 
lui  avancer  cette  somme3. 


1.  N°  25g.  L'article  qui  suit  celui  où  est  constaté  le  payement  des 
20  florins  et  demi  précise  nettement  la  signification  de  exequtar.  La 
ville  paie  19  sous,  3  deniers  à  trois  sivvens  d'Albi  que  avian  exequtat 
am  lor  (c'est-à-dire  Durand  et  de  Grolay)  et  menadas  ganre  de  gens  a 
Candelh. 

Nous  verrons  que  Candelh  était  la  prison  où  l'on  enfermait  ceux 
qui  n'acquittaient  pas  leurs  impositions.  La  ville  devait  donc  remet- 
tre la  liste  des  contribuables  en  retard  aux  exécuteurs  qui  percevaient 
les  sommes  dues  ou  saisissaient  des  gages,  qu'ils  vendaient  ensuite 
à  l'encan;  ils  emprisonnaient  même  les  débiteurs  quand  le  gage  était 
insaisissable  ou  insuffisant. 

2.  Exactement  1 333.  Voir  Inst.  polit,  et  admin.,  p.  625. 

3.  N*  281. 


HISTOIRE    GENERALE    ET    PARTICULIERE.  XXllj 

Aussitôt,  les  consuls  assemblent  un  grand  conseil 
qui,  séance  tenante,  décide  d'accueillir  cette  demande. 
Bon  nombre  de  bourgeois  se  cotisent  et  font  en  par- 
paillotes, en  crozats  et  en  autre  menue  monnaie  blan- 
che 80  florins,  et,  en  monnaie  d'or,  170  florins.  Le 
même  jour,  de  Larnés  reprend  le  chemin  de  Carcas- 
sonne,  accompagné  du  consul  Taillefer,  chargé  de  re- 
quérir quittance  du  receveur  particulier.  Sans  doute, 
le  consul  ne  put  rencontrer  Montanier,  puisque,  le 
2q  mars,  il  retourne  à  Carcassonne  per  aver  la  des- 
cargua  dels  dichs  deniers1,  et  surtout  pour  obtenir 
du  comte  de  Poitiers,  qui  avait  demandé  à  la  ville2 
l'armement  de  vingt-cinq  arbalétriers  pour  combat- 
tre le  comte  de  Foix,  qu'il  renonçât  à  sa  demande. 
Le  silence  des  comptes  sur  cette  levée  de  troupes 
permet  de  supposer  que  sa  mission  eut  un  plein 
succès. 

Mais  les  170  florins  avancés  ne  formaient  qu'une 
partie  du  deuxième  quart  du  subside  qui  avait  été  oc- 
troyé; la  ville  se  laissa  exécuter  une  troisième  fois  par 
Jean  de  la  Croix  agissant  toujours  pour  le  compte  du 
receveur  particulier3. 

Il  ne  nous  est  pas  possible  de  suivre  cette  affaire 
jusqu'au  bout,  les  Comptes  consulaires  s'arrêtant  au 
20  mai  i36o.  Mais  ce  ne  fut  pas  le  seul  subside  octrové 
au  comte  de  Poitiers  par  les  États.  Quelques  articles 
des  Comptes  nous  mettent  sur  la  trace  d'un  second 
subside  de  6  sous  9  deniers  par  feu,  pour  lequel  la 


!.  N«  28?. 

2.  N°  289. 

3.  V3i2. 


XXIV  COMPTES    CONSULAIRES    D  ALBI. 

ville  d'Albi  paya,  le  29  février  i36o,  449  1.  17  s.  6  d.1; 
cette  somme  était  à  échéance  depuis  longtemps,  puis- 
que, au  mois  de  septembre  précédent,  le  receveur  du 
subside,  Pierre  Trêves,  en  réclamait  le  payement  par 
lettre.  Moins  fiscal  que  Montanier,  il  avait  accordé  de 
longs  délais  à  la  ville;  il  n'eut  pas  lieu  de  s'en  repen- 
tir. Les  consuls  reconnaissants  lui  envoyèrent,  par 
d'agent  communal  Rodezo,  trois  fromages  gras  du 
poids  de  17  livres,  qui  coûtèrent  29  s.  7  d. 

Ce  subside  de  6  s.  9  d.  par  feu,  qui  fait  si  peu  de 
bruit  dans  les  Comptes  consulaires,  servait  d'amorce 
à  un  projet  des  plus  audacieux,  que  Ménard,  dans  son 
Histoire  de  Nimes,  et  Germain,  dans  les  Mémoires  de 
la  Société  archéologique  de  Montpellier  (  i858),  ont 
été  les  premiers  à  révéler  :  il  s'agit  du  projet  de  des- 
cente en  Angleterre,  négocié  entre  Charles  de  Nor- 
mandie, régent  du  royaume,  et  Waldemar  III.  Le  roi 
de  Danemark  s'engageait,  moyennant  le  payement  de 
600,000  florins,  à  tenter  la  délivrance  du  roi  Jean.  On 
en  demandait  400,000  au  Midi,  le  reste  étant  fourni 
par  le  pays  de  langue  d'oil. 

Quelle  part  la  ville  d'Albi  prit-elle  à  ce  projet,  lon- 
guement discuté  par  les  États,  et  que  la  reprise  des 
hostilités,  à  la  fin  de  i35q,  dut  faire  abandonner2? 
Nous  allons  essayer  de  l'établir.  Constatons  tout  d'a- 
bord que  les  négociations  furent  sérieuses  et  que  les 

i.  N°  126.-  Il  est  à  remarquer  que  la  ville  acheta  cette  somme. 
Ce  subside  fut  octroyé  dans  la  deuxième  assise  des  États  tenue  à 
Carcassonne  les  16-24  juillet  i35g.  Cf.  Inst.  polit,  et  admin.,  p.  606. 
Voir  aussi  nos  Comptes,  n">  601,  que  nous  citerons  dans  un  mo- 
ment. 

2.  Hist.  de  Lang.,  t.  IX,  p.  702,  note  8. 


HISTOIRE    GENERALE    ET    PARTICULIERE.  XXV 

communes  de  Languedoc  s'imposèrent  d'assez  lourds 
sacrifices  pour  couvrir  les  frais  d'une  ambassade  à 
envoyer  au  roi  de  Danemark  ',  lo  rey  d'Assia. 

On  pourrait  hésiter  sur  la  signification  de  ce  mot 
Assia;  mais  un  autre  article  de  dépense  rend  notre 
interprétation  certaine2.  Il  s'agit  bien  du  roi  de  Da- 
nemark et  de  son  aventureux  projet  d'expédition  en 
Angleterre.  Pourquoi  était-il  qualifié  de  rey  d'Assia? 
C'est  ce  qui  reste  assez  obscur3. 

Les  Comptes  consulaires  d'Albi  contiennent  d'au- 
tres allusions  à  ce  fait  historique,  connu  seulement 
desérudits;  mais,  avant  d'v  insister,  serrons  d'aussi 
près  que  possible  cette  intéressante  affaire  que  les  an- 
notateurs de  YHistoire  de  Languedoc  n'ont  pu  mettre 
complètement  en  lumière.  C'est  ainsi  que  la  réunion 
des  communes  à  Carcassonne,  dont  la  date  leur  a 
échappé  et  que  la  lettre  du  comte  de  Poitiers,  du 
20  septembre,  mentionne  par  le  mot  vague  nuper,  se 
trouve  désormais  approximativement  datée;  elle  doit 
être  fixée  entre  le  18  et  le  23  juillet  1 35g.  Nous  tirons 
cette  conclusion  des  étapes  que  Lonc  avait  à  fournir 
pour  atteindre  Carcassonne.  Or,  parti  d'Albi  le  16,  il 
arrive  à  destination  le  17  au  soir.  Nous  n'hésiterions 

1.  «Le  même  jour  (21  janvier  i36o,  nouv.  st.),  je  payai  à  G.  de  l'Ile, 
sergent  de  Carcassonne,  qui  était  venu  pour  exécuter  sur  l'instance 
du  juge  criminel,  et  pour  les  dépenses  du  voyage  d'Assia.  »  Ne  202. 

2.  «  Le  16  juillet  (i35q),  mre  B.  Lonc  alla  à  Carcassonne,  au  con- 
seil convoqué  par  M.  de  Poitiers,  au  sujet  du  subside  qu'il  deman- 
dait, à  savoir  un  mouton  par  feu,  que  devait  avoir  le  roi  d'Assia, 
pour  aller  en  Angleterre;  et  il  lui  fut  accordé  6  sous  9  deniers.  » 
(N*  601.) 

3.  Ce  d'Assia  ne  peut  s'expliquer  que  par  une  corruption  de  Dania 
=  Danemark,  devenu  d'Ania,  d'Assia.  On  peut  y  voir  un  exemple  de 
nom  ecorche  par  des  Méridionaux  peu  ferrés  sur  la  géographie. 


XXV]  COMPTES    CONSULAIRES    DALBI. 

pas  à  fixer  la  date  cherchée  au  18,  si  le  voyage,  entre 
anar,  tornar  et  estar,  avait  eu  sa  durée  normale,  soit 
cinq  jours.  Malheureusement,  le  consul  d'Albi  sé- 
journe neuf  jours  au  chef-lieu  de  la  sénéchaussée,  et 
les  quatre  jours  supplémentaires  sont  mis  à  la  charge 
des  communes  de  la  viguerie  :  nouvelle  preuve  que 
cinq  jours  suffisaient  pour  aller  à  Carcassonne,  y 
passer  vingt-quatre  heures  et  regagner  Albi. 

Les  Comptes  confirment,  presque  de  tous  points, 
les  détails  fournis  par  Ménard  sur  les  diverses  réu- 
nions des  trois  États  à  Béziers,  à  Nimes,  à  Toulouse, 
à  Grenade.  C'est  dans  la  première  de  ces  réunions  que 
fut  particulièrement  étudié  le  projet  de  descente  en 
Angleterre.  On  y  arrêta  les  termes  d'une  convention 
dont  le  consul  Gaudetru  emporta  une  copie  '.  Dans 
l'article  qui  relate  le  voyage  du  consul  à  Béziers,  Wal- 
demar  est  désigné  sous  le  nom  de  rey  d'Etra.  On  le 
voit  avec  la  même  désignation  dans  l'article  suivant  : 
«  La  veille  de  Notre-Dame  d'août,  alla  mc  Dordé 
«  Gaudetru  au  conseil  qui  était  convoqué  à  Béziers 
«  pour  le  fait  que,  suivant  les  dires,  le  roi  d'Etra  de- 
«  vait  passer  en  Angleterre  et  nous  devions  lui  don- 
«  ner  certaine  somme  d'argent,  et  pour  autres  choses 
«  que  demandait  le  comte  de  Poitiers2.  » 

Or,  xMénard  fixe  au  vendredi  après  l'Assomption3 
la  réunion  des  États  à  Béziers,  et  l'ordre  du  jour 
qu'il  indique  est  précisément  celui  que  nous  révèle 


i.  «  Pour  huit  feuilles  de  papier  pour  copier  les  accords  intervenus 
au  sujet  du  roi  d'Etra.  »  (N°  5ii.) 

2.  N"  5io. 

3.  C'est-à-dire  au  16  août;  en  i35g,  l'Assomption  était  un  jeudi. 


HISTOIRE    GENERALE    ET    PARTICULIERE.  XXVI  | 

l'article  qu'on  vient  de  lire  '.  Ajoutons  que  les  délibé- 
rations durent  être  laborieuses,  car  Gaudetru  resta 
douze  jours  absent.  Et  cependant  l'assemblée  ne  put 
régler  toutes  les  affaires  qui  lui  étaient  soumises, 
puisqu'elle  s'ajourna  au  8  septembre  suivant.  Gaude- 
tru, en  effet,  qui  paraît  être  le  porte-parole  de  la  ville 
dans  les  grandes  circonstances,  «  le  jour  de  Notre- 
«  Dame  de  septembre  alla...  au  conseil  à  Toulouse 
«  où  étaient  convoquées  les  communes  et  ceux  de 
«  l'Église  devant  M.  de  Poitiers2.  »  Mais  ce  même 
article  ajoute  un  important  détail  que  ne  mentionnent 
pas  les  annotateurs  de  Y  Histoire  de  Languedoc  et  qui 
n'a  pas  échappé  à  M.  Dognon  :  c'est  que  les  États  ne 
purent  délibérer  à  Toulouse  et  qu'ils  se  retirèrent  à 
Grenade-sur-Garonne -\  Peut-être  faut-il  croire  que  le 
comte  de  Poitiers  se  trouvait  à  Grenade  le  8  septem- 
bre et  qu'il  n'avait  pu  se  déplacer.  Il  est  établi  qu'il 
s'y  trouvait  le  20  de  ce  mois,  puisque  c'est  de  cette 
localité  qu'est  datée  sa  lettre  du  20  septembre  dont 
parle  Y  Histoire  de  Languedoc*. 

Cette  absence  de  dix-sept  jours  suffirait  à  prouver 
que  les  délibérations  de  l'assemblée  durent  être  labo- 
rieuses, et  que  les  États  défendirent  énergiquement 
les  finances  du  pavs  contre  les  exigences  du  lieutenant 
général.  Un  article  des  Comptes  jette  sur  ce  point  une 
vive  lumière  :  les  députés  faillirent  être  arrêtés  parle 


1.  Voir  aussi  Inst.  polit,  et  admin.,  p.  606. 
1.   \  '  514. 

Et  se  transporta  le  consul  de  Toulouse  à  Grenade,  et  il  y  resta 

entre  l'aller,  le  retour  et  le  séjour,  dix-sept  journée-. 
4.  T.  IX,  p.  702. 


XXVllj  COMPTES    CONSULAIRES    D  ALBI. 

comte  de  Poitiers1.  Le  lieutenant  général  renonça-t-il 
à  ses  prétentions?  Sont-ce  les  communes,  au  con- 
traire, qui  s'inclinèrent  devant  sa  volonté  ?  Malgré  le 
silence  de  l'Histoire  de  Languedoc ,  nous  penchons 
pour  la  première  hypothèse,  parce  que  le  comte  de 
Poitiers  sentit  le  besoin  de  convoquer  les  États  une 
troisième  fois,  malgré  la  longueur  démesurée  de  la 
session  qui  venait  de  finir. 

Mais  avant  de  parler  de  cette  nouvelle  réunion  des 
États,  relevons  l'erreur  commise  par  dom  Vaissete  et 
acceptée  par  ceux  qui  se  sont  appuvés  sur  l'autorité 
de  son  nom.  Le  savant  bénédictin  fixe  à  la  mi-sep- 
tembre la  tenue,  à  Carcassonne,  des  États  de  Langue- 
doc, en  se  basant  sur  la  lettre  du  lieutenant  général 
du  20  septembre.  Nous  venons  d'établir  que  les  États 
restèrent  en  session  jusqu'à  la  date  même  de  cette 
lettre  qui  semble  en  fixer  la  clôture.  Voilà,  croyoas- 
nous,  un  point  historique  élucidé. 

Ménard  fixe  au  18  octobre,  jour  de  la  fête  de  saint 
Luc,  la  troisième  réunion  des  États  tenue  à  Carcas- 
sonne au  cours  de  l'année  i35g.  Cette  date  est  en  lé- 
gère contradiction  avec  les  comptes  d'Albi.  En  effet, 
Gaudetru  ne  se  mit  en  route  que  le  dimanche  qui  suit 
la  fête  de  saint  Luc.  En  i35g,  le  18  octobre  était  un 
vendredi2;    le  départ  du   consul    n'eut  lieu    que   le 


i.  «  Ledit  mr«  Dordé  fit  demeurer  à  Grenade  m"  Guiraut  Bla- 
cas ,  Bernard  Taillefer,  qui  s'y  trouvaient  pour  autres  affaires, 
pendant  un  jour,  car  il  craignait  d'être  arrêté,  parce  que  les  délégués 
ne  voulaient  pas  consentir  à  tout  ce  que  leur  demandait  Monsei- 
gneur de  Poitiers.  »  (N°  5i5.) 

2.  On  trouvera,  en  annexe,  le  calendrier  de  l'année  consulaire 
i  35g-i36o. . 


HISTOIRE    GENERALE    ET    PARTICULIERE.  XXIX 

20  octobre,  et  l'assemblée  ne  dut  pas  se  réunir  avant 
le  22,  puisque  le  voyage  exigeait  deux  jours  '.  Gaude- 
tru  rentra  à  Albi  le  14  novembre,  puisque  son  absence 
fut  de  vingt-six  jours.  Les  États  restèrent  donc  en 
session  du  22  octobre  au  12  novembre.  Ils  compre- 
naient les  trois  ordres  des  sénéchaussées  de  Tou- 
louse, Carcassonne,  Beaucaire,  Quercy,  Rouergue; 
c'est  dans  cette  réunion  que  fut  prorogée  la  gabelle  sur 
le  sel  pour  une  nouvelle  année,  jusqu'à  la  Noël  i36o2. 
Cependant,  le  comte  de  Poitiers  pensait  à  une  nou- 
velle convocation  des  États.  Le  dimanche  de  Quasi- 
modo  i36o  (12  avril),  Dordé  Gaudetru  se  rendit  à 
Toulouse,  à  la  suite  d'une  invitation  du  comte,  que 
deux  macips  avaient  apportée  aux  consuls  «  pour 
voir  ou  devait  se  tenir  le  conseil.  »  La  lettre  du  lieu- 
tenant général  était  assez  vague;  elle  ne  faisait  pas 
même  connaître  le  lieu  de  la  réunion  :  «  Car  dans  la 
lettre  de  M.  de  Poitiers  il  était  prescrit...  que  nous 
nous  rendions  là  où  il  serait3.  »  De  Toulouse,  Gau- 
detru se  rendit  à  Carcassonne,  «  où  se  transporta  le 
conseil4.  »  Il  resta  absent  d'Albi  pendant  trente-deux 
jours;  on  peut  donc  fixer  entre  le  i5  avril  et  le 
9  mai  les  dates  extrêmes  de  cette  réunion  des  États, 
sur  laquelle  tous  les  auteurs  sont  muets.  M.  Dognon 
lui-même  garde  le  silence  sur  les  affaires  qui  y  furent 
traitées. 


1.  «  Le  dimanche  après  la  tête  de  saint  Luc,  ledit  mre  Dordé  alla 
à  Carcassonne,  où  était  convoqué  le  Conseil  devant  M.  de  Poitiers, 
et  où  se  trouvèrent  les  gentilshommes  et  les  gens  d'Égli&e.  »(N°52o). 

2.  Cf.  Inst.  polit,  et  adm.,  p.  606. 

3.  .V  294. 

4.  N°  56i. 


XXX  COMPTES  CONSULAIRES    D  ALBI. 

Si  nous  avions  voulu  observer  l'ordre  chronologi- 
que, nous  aurions  dû  parler  de  la  réunion  des  États 
tenue  à  Carcassonne-Toulouse  le  27  mai  i35g;  mais 
cette  réunion,  où  le  comte  de  Poitiers  devait  deman- 
der des  ressources  en  vue  d'une  levée  d'hommes 
d'armes  pour  la  défense  du  pays,  nous  fournissait 
une  transition  toute  naturelle  pour  arriver  à  l'histoire 
des  faits  militaires  de  l'année  i35g-i 36o.  Quoi  qu'il 
en  soit,  Gaudetru  partit  d'Albi  le  25  mai,  presque  au 
lendemain  de  la  mutation  consulaire,  —  nous  ver- 
rons qu'elle  eut  lieu  le  19  mai,  —  pour  se  rendre  à 
Carcassonne.  Les  États  devaient  y  régler  le  mode  de 
perception  de  la  gabelle  sur  le  sel,  dont  le  principe 
fut  adopté  à  la  réunion  du  20  mars  tenue  à  Montpel- 
lier. Cette  imposition,  en  effet,  qui  fut  de  quatre  gros 
tournois  par  quintal,  ne  fut  réglée  dans  tous  ses  dé- 
tails, contrairement  à  ce  que  dit  dom  Vaissete1,  qui 
n'a  pas  soupçonné  la  réunion  de  Carcassonne,  que  les 
20-3 1  mai,  2-9  juin  dans  les  réunions  tenues  à  Car- 
cassonne d'abord,  à  Toulouse  ensuite2.  Les  comptes 
s'expriment  ainsi  :  «  per  ve-\er  cossi  la  gabela  de  la 
sal  se  levaria.  »  Il  n'est  donc  pas  possible  d'hésiter 
devant  un  texte  si  formel. 

Mais  le  même  article  qui  nous  fournit  cette  préci- 
sion nous  révèle  un  fait  d'une  grande  importance.  Ce 
n'était  pas  seulement  sur  les  détails  de  l'imposition  de 
la  gabelle  que  les  États  devaient  se  prononcer;  ils 
avaient  encore  «  à  faire  réponse  à  M.  de  Poitiers  au 


1.  IX,  692-3. 

2.  Voir  art.  des  comptes  494,  495. 


HISTOIRE   GENERALE    ET    PARTICULIERE.  XXXJ 

«  sujet  d'une  levée  de  gens  d'armes  qu'il  demandait.  » 
Avec  cette  levée  d'hommes  d'armes,  nous  touchons  à 
la  partie  la  plus  curieuse  et  la  plus  intéressante  de 
l'histoire,  non  seulement  d'Albi,  mais  encore  du  pays 
de  Languedoc.  Les  comptes  vont  nous  permettre  de 
relever  une  erreur  capitale  commise  par  dom  Vais- 
sete,  aggravée  encore  par  ses  annotateurs. 

Gaston  de  Foix,  dont  l'animosité  contre  le  comte 
d'Armagnac  s'aiguisait  tous  les  jours  de  la  faveur 
dont  celui-ci  jouissait  auprès  du  lieutenant  général, 
avait  pris  les  armes  et  attaqué  le  domaine  royal,  prê- 
tant ainsi  la  main  aux  Anglais.  Cependant,  avant 
l'ouverture  des  hostilités,  sans  doute  pour  mettre  sa 
conscience  en  repos,  il  avait  cru  devoir  protester 
auprès  du  duc  de  Normandie,  régent  du  royaume, 
qu'il  ne  nourrissait  aucun  mauvais  dessein  ni  contre 
le  roi,  ni  contre  la  couronne,  et  qu'il  se  tenait  pour 
satisfait  s'il  était  investi  de  la  lieutenance  générale 
arrachée  au  comte  de  Poitiers.  Mais  Charles  avait 
d'autres  sujets  de  préoccupation  que  la  querelle  des 
deux  puissantes  maisons  de  Languedoc;  la  descente 
en  France  du  roi  d'Angleterre  l'empêcha  de  répondre 
favorablement  aux  propositions  de  Gaston-Phébus. 

La  guerre  commença  aux  premiers  jours  de  jan- 
vier 1 35g.  Le  20  de  ce  même  mois,  dans  une  lettre 
aux  communes,  le  lieutenant  général  dénonce  la  con- 
duite du  comte  de  Foix  qui,  à  la  tête  d'une  troupe 
d'Anglais  et  de  Béarnais,  ravage  le  pays  ;  cette  armée 
bat  les  Toulousains,  prend  ou  brûle  les  châteaux  du 
Languedoc,  qu'elle  pressure  et  ravage.  Cependant  les 
hostilités  sont  suspendues  en  février  et  mars. 


XXXij  COMPTES    CONSULAIRES    D  ALBI. 

Telle  est  la  version  de  l'auteur  et  de  l'annotateur 
de  l'Histoire  de  Languedoc,  qui  placent  ces  événe- 
ments en  i35g.  Nous  allons  suivre  pas  à  pas,  les 
comptes  consulaires  en  main,  la  marche  envahissante 
des  Anglais,  marquer  les  étapes  de  cette  lutte,  qu'une 
trêve  suspendit  pour  quelques  jours,  au  grand  effroi 
de  l'Albigeois,  au  mois  de  décembre  1 35g  ',  et  nous 
verrons  que  tous  les  faits  de  guerre,  que  la  paix 
elle-même,  conquise  enfin  grâce  à  l'intervention  du 
Pape,  doivent  être  datés  de  i36o. 

Le  i5  janvier  i36o  (nouv.  st.),  Pierre-Raymond  de 
Rabastens,  sénéchal  de  Toulouse,  avisait  les  consuls 
que  les  Anglais  ero  ajustats2.  C'était  un  peu  vague, 
et  il  n'y  avait  pas  lieu  de  trop  se  préoccuper;  mais' 
trois  jours  après,  le  18,  une  lettre  du  comte  d'Arma- 
gnac signale  leur  présence  à  Morlaas;  ils  s'avancent 
vers  Toulouse3.  Il  fallait  voir  de  ses  propres  yeux. 
Le  22  janvier,  lo  Bornhe,  que  nous  avons  déjà  ren- 
contré, se  met  en  route  pour  «  chercher  à  savoir  où 
étaient  les  ennemis4.  »  Nouvelle  lettre  du  comte 
d'Armagnac  le  21  janvier;  elle  informe  les  consuls 
que  les  Anglais  sont  près  de  Toulouse5.  Le  24,  le 
sergent  du  roi,  Dusolier,  inspecte  la  région  comprise 


1.  «  Le  20  décembre,  sur  le  conseil  d'un  certain  nombre  de  nota- 
bles, G.  Clergue,  autrement  dit  le  Borgne,  fut  envoyé  à  Auch;  car 
les  comtes  d'Armagnac  et  de  Foix  avaient  fait  grand  rassemblement 
de  troupes  et  ils  étaient  en  train  de  traiter  de  la  paix  ou  de  la  trêve, 
et  il  était  fort  à  redouter  que  les  compagnies  qui  y  étaient  rassem- 
blées ne  commissent  quelque  grand  dommage.  »  (N°  179). 

2.  i\°  197. 

3.  N«  199. 

4.  N°  2o3. 

5.  N°  201. 


HISTOIRE    GENERALE    ET    PARTICULIERE.        XXX11J 

entre  Castres  et  Puylaurens1.  Le  27,  une  missive  du 
comte  de  Poitiers  apprend  aux  Albigeois  que  l'en- 
nemi a  passé  la  Garonne,  et  le  sénéchal  d'Agen  écrit, 
le  lendemain,  qu'il  est  entré  dans  le  Toulousain2. 

Le  3o  janvier,  le  comte  de  Poitiers  envoie  son  maî- 
tre des  requêtes,  Jean  de  Saint-Sernin,  pour  exciter 
le  patriotisme  local3.  Il  est  probable  que  les  agents 
du  comte  furent  lancés  dans  toutes  les  directions. 

On  devine  l'impression  produite  sur  les  Albigeois, 
tenus,  jour  par  jour,  au  courant  des  événements,  par 
cette  marche  rapide  des  Anglais  et  des  Béarnais;  ils 
voient  que  le  comte  de  Poitiers,  malgré  son  activité, 
ne  peut  arrêter  l'ennemi.  Peut-être  que  l'Albigeois  va 
être  envahi. 

Mais,  soit  que  Gaston  Phébus  eût  atteint  le  but  de 
sa  campagne,  soit  que  les  mesures  prises  par  le  lieu- 
tenant général  lui  en  eussent  quelque  peu  imposé, 
les  notes  relatives  aux  Anglais  deviennent  assez  rares 
à  partir  de  la  fin  de  janvier.  Cependant,  le  6  février, 
les  consuls  envoient  à  Castelnaudary  «  pour  épier 
les  Anglais  et  savoir  où  ils   étaient,   ainsi   que   leur 

1.  N*  2o3. 

i.  N°*  207,  208.  La  lettre  du  comte  de  Poitiers,  parvenue  à  Albi  le 
27,  mais  datée  du  20,  est  précisément  celle  sur  laquelle  s'appuie 
VHistoire  de  Languedoc  pour  établir  que  les  hostilités  sont  de  i35g. 
On  y  lisait  :  «  Que  le  comte  de  Foix,  avec  les  Anglais,  avait  passé  la 
Garonne,  et  il  nous  mandait  de  nous  tenir  bien  avisés  et  de  vouloir 
persévérer  en  notre  bonne  loyauté.  »  Dans  la  lettre  du  sénéchal 
d'Agen,  on  lit  :  «  Quels  enemix  eran  eu  Tholza.  » 

3.  Le  langage  du  maître  des  requêtes  est  caractéristique  :  «  Il  s'ex- 
pliqua touchant  l'infidélité  du  seigneur  [comte de  Foixj  et  grand  nom- 
bre d'autres  périls  [qui  nous  menaçaient,]  si  nous  taisions  le  contraire 
de  ce  qu'il  nous  disait,  et  touchant  les  dangers  qui  pourraient  sur- 
venir à  la  suite  du  rassemblement  des  gens  d'armes  t'ait  par  le  comte 
de  Foix.  »  i^N"  2  14. 


III 


XXXIV  COMPTES    CONSULAIRES    d'alBI. 

nombre1  »;  le  14,  ils  expédient  Raymond  Tinel  à 
Toulouse  pour  avoir  des  nouvelles  fraîches,  «  car 
tous  les  jours,  disait-on,  leur  nombre  croissait,  et  ils 
devaient  chevaucher  en  Albigeois2.  »  Déjà,  le  8  fé- . 
vrier,  le  même  agent  avait  fait  le  même  voyage  dans 
le  même  but,  et  les  consuls  avaient  écrit  à  leurs  col- 
lègues les  capitouls  de  Toulouse  et  les  consuls  d'Avi- 
gnonet 3. 

Il  faut  franchir  plus  d'un  mois  pour  entrevoir  dans 
les  comptes  le  péril  anglais;  mais  il  apparaît,  plus 
menaçant  que  jamais,  avec  la  personne  même  du  roi 
d'Angleterre.  Le  28  mars  arrivait  un  messager  du 
comte  d'Armagnac,  porteur  d'une  lettre  de  Hue  de 
Bovilar,  datée  d'Avignon,  et  informant  les  consuls 
que  le  roi  d'Angleterre,  qui  se  trouvait  en  Bourgogne, 
se  rendait  en  Gascogne4. 

Mais  déjà  le  comte  de  Poitiers  avait  songé  à  utili- 
ser l'influence  qu'avaient  les  consuls  d'Albi  pour  ar- 
rêter les  hostilités.  En  effet,  le  16  décembre,  il  leur 
avait  dépêché  un  messager,  porteur  d'une  lettre,  «  où 
il  mandait  que  deux  consuls  se  rendissent  auprès  de 


1.  N°  221. 

2.  N"  227.  Tinel  resta  hait  jours  absent  et  fit  de  mauvaises  ren- 
contres. On  lui  déroba  son  argent  et  son  poignard.  Le  même  jour 
était  parti  d'Albi  Héliot  pour  se  rendre  à  Puylaurens  et  «  s'infor- 
mer des  ennemis  qui,  disait-on,  étaient  partis  de  Sainte-Gaulène.  » 
(N-  a3o.) 

3.  N°  224. 

4.  «  Il  nous  mandait  que  le  roi  d'Angleterre  était  en  Bourgogne  et 
que  le  prince  s'en  venait  en  Gascogne  et  nous  donnait  beaucoup 
d'autres  nouvelles,  pour  que  nous  avisassions.  »  (N°  286.)  On  verra  à 
l'article  297  qu'au  commencement  d'avril  les  troupes  du  comte  de 
Foix  étaient  près  de  Toulouse,  avec  trop  tfautras  malas  gens  ad 
ombra  de  lor. 


HISTOIRE    GENERALE    ET    PARTICULIERE.  XXXV 

lui  à  Carcassonne  le  quatrième  jour  après  Noël  '.  » 
Peut-être  même  n'est-il  pas  téméraire  de  supposer 
que  l'archevêque  d'Auch,  qui  se  trouvait  à  Marssac  le 
même  jour,  et  à  qui  les  consuls  allèrent  faire  la  ré- 
vérence, avait  été  chargé  par  le  lieutenant  général  de 
préparer  le  terrain  ~. 

Les  consuls  d'Albi  vont  entrer  en  scène  ;  mais  ce 
n'est  pas  au  moment  indiqué  par  le  très  érudit  anno- 
tateur de  l'Histoire  de  Languedoc.  M.  A.  Molinier, 
dans  sa  note  3  de  la  page  699,  écrit  :  «  Dès  le  mois  de 
«  janvier  1 35g,  ce  comte  [de  Foix]  avait  commencé 
«  les  hostilités...  Cependant,  les  Languedociens  es- 
«  sayèrent  de  faire  intervenir  le  pape,  et,  le  4  mars, 
«  un  consul  d'Albi  alla  au  château  de  Combefa  s'en- 
«  tretenir  à  ce  sujet  avec  l'évêque;  nous  apprenons 
«  par  la  même  occasion  que  c'était  Robert  d'Oultre- 
«  leau  que  le  comte  de  Poitiers  avait  chargé  de  cette 
«  négociation  en  cour  de  Rome.  (Archives  d'Albi, 
«  CC  149.)  La  lettre  d'Innocent  VI,  du  26  mars  i35g, 
«  citée  plus  haut  par  dom  Vaissete,  fut  sans  doute 
«  écrite  à  la  requête  de  Jean  de  Poitiers.  » 

Tous  ces  détails  sont  exacts,  sauf  en  ce  qui  con- 
cerne le  millésime.  Ce  n'est  pas  le  4  mars  1 35g  que 
le  consul  Bernard  Lonc  se  rendit  auprès  d'Hugues 
d'Albert,  au  château  de  Combefa,  mais  bien  le 
4  mars  i36o.  L'erreur  est  flagrante,  mais  bien  excu- 
sable. M.  Molinier  ignorait  que  l'année  consulaire,  à 
Albi,  commençait,  à  cette  époque,  le  dimanche  le 
plus  rapproché  du  20  mai;  par  suite,  toutes  les  dé- 

1 .  X"  160. 

2.  N*  154. 


XXXVJ       COMPTES  CONSULAIRES  D  ALBI. 

penses  faites  depuis  le  Ier  janvier  jusqu'aux  environs 
du  20  mai  ne  peuvent  s'appliquer  qu'à  l'année  qui 
suit  la  mutation  consulaire.  11  faut  être  familier  avec 
les  Comptes  pour  éviter  des  erreurs  de  la  nature  de 
celle  que  nous  relevons  ici  '. 

Il  peut  sembler  étrange  que  M.  Molinier  n'ait  pas 
senti  le  besoin  d'étayer  son  argumentation  de  raisons 
plus  convaincantes.  Que  prouve,  en  effet,  le  voyage 
de  Bernard  Lonc  à  Combefa?  Il  n'est  que  la  simple 
présomption  et  non  la  preuve  que  les  consuls  d'Albi 
acceptèrent  la  mission  dont  les  honorait  la  confiance 
du  comte  de  Poitiers.  Or,  cette  preuve  existe  dans  les 
comptes  mêmes,  à  la  me^a  de  Dordé  Gaudetru. 
M.  Molinier  n'avait  qu'à  pousser  sa  lecture  quelques 
pages  plus  loin  et  il  aurait  vu  que,  le  lendemain  du 
voyage  à  Combefa,,  Gaudetru  se  rendit  à  Carcas- 
sonne  pour  payer  à  Montanier,  receveur  du  mouton 
par  feu  levé  sur  la  sénéchaussée,  192  moutons 
2  sous  6  deniers,  emportant  avec  lui  le  sceau  commu- 
nal pour  sceller  les  lettres  écrites  au  pape,  au  Sa- 
cré-Collège et  au  duc  de  Normandie2. 

Les  lettres  sont  écrites;  l'honneur  de  les  avoir  au- 
thentiquées du  sceau  de  la  maison  commune  revient 
à    Dordé  Gaudetru3.  Mais  furent-elles   transmises  à 


1.  L'article  des  dépenses  sur  lequel  s'est  appuyé  M.  Molinier  est 
celui-ci  :  «  A  mi  de  mars,  Me  B.  Lonc  anec  a  Combafa  parlar  a  m 
«  Moss.  d'Albi  per  aver  cosselh  sobre  las  lettras  que  Moss.  Rotbert 
«  d'Otraleua  demandava  de  part  del  conte  de  Peytiers  que  escrices- 
«  sem  al  papa  e  al  sancte  collegi  e  a  Moss.  lo  duc  de  Normandia  del 
«  fach  del  conte  de  Fois  e  de  sas  campanhas.  »  (N°  256.) 

2.  N'  53g. 

3.  Ces  lettres,  écrites  à  Albi,  fuient  reçues  aux  minutes  du  notaire 
Adhéinar  Grasset. 


HISTOIRE    GENERALE    ET    PARTICULIERE.       XXXV1J 

leur  adresse?  Les  Comptes  répondent  encore  à  cette 
question.  Robert  d'Oultreleau  ne  se  trouvant  pas  à 
Carcassonne  le  7  mars,  Gaudetru  les  lui  expédia  par 
un  messager  à  Narbonne1. 

Ces  quelques  textes,  dans  leur  éloquente  précision, 
éclairent  vivement  l'histoire  encore  fort  obscure, 
malgré  les  remarquables  travaux  déjà  publiés,  non 
seulement  de  ia  ville  d'Albi,  mais  aussi  du  Langue- 
doc. Il  en  résulte  que  les  événements  militaires  pla- 
cés par  les  historiens  au  cours  de  1 35g  sont  posté- 
rieurs d'une  année.  Si  les  comptes  consulaires  d'Albi 
ne  suffisaient  pas  pour  en  faire  la  preuve,  on  la  trou- 
verait dans  l'histoire  même  de  Languedoc.  D'après 
dom  Vaissete2,  le  lieutenant  général,  par  ordonnance 
du  23  avril  1 35g,  fit  saisir  les  biens  de  ceux  qui 
avaient  pris  parti  pour  le  comte  de  Foix,  qu'il  déclara 
rebelles  et  dont  il  confisqua  les  domaines.  M.  Moli- 
nier3  fixe  au  mois  de  janvier  1 35g  le  commencement 
des  hostilités,  et  il  se  base  sur  la  lettre  que  le  comte 
de  Poitiers  écrivit  aux  communes,  le  20  janvier  1 35g, 
pour  leur  annoncer  que  le  comte  de  Foix  avait  passé 
la  Garonne.  Or,  cette  missive,  qui  parvint  à  Albi  le  28, 
ainsi  que  nous  venons  de  le  voir,  est  de  i36o.  D'au- 
tre part,  dans  la  note  3  de  la  page  6g3,  le  savant  anno- 
tateur de  dom  Vaissete  dit,  à  l'occasion  de  la  nomina- 
tion du  trésorier  général  de  la  gabelle,  qui  eut  lieu  en 
avril  1 35g,  que  les  communes  ne  voulurent  pas  accep- 
ter le  candidat  du  comte  de  Foix,  parce  que  celui-ci 


1.  N°  ?43. 

2.  IX,  p.  698. 

3.  IX,  p.  699,  note  3. 


XXXVllj  COMPTES    CONSULAIRES    DALBI. 

gardait   une  neutralité  suspecte  entre  la  France  et  \ 
F  Angleterre  :  et  il  ajoute  que  ce  refus  des  communes 
fut  sans  doute  pour  quelque  chose  dans  la  décision  ] 
qu'il  prit,  peu  après,  de  faire  la  guerre  aux  commu- 
nes de  Languedoc  en  même  temps  qu'au  comte  de  Poi-  ] 
tiers.  Il  v  a  donc  contradiction  flagrante  entre  la  note 
de  la  page  693  et  celle  que   nous  venons  d'analyser. 

Au  reste,  dom  Vaissete  nous  montre  le  lieutenant  j 
général,  dans  les  premiers  mois  de  1 35g,  parcourant  \ 
le  Languedoc  dans  tous  les  sens  :  il  est  à  Toulouse 
au  commencement  de  juin.  Le  comte  de  Foix,  qui  se  ; 
serait  emparé  de  Toulouse  en  janvier,  aurait  donc  j 
abandonné  cette  ville,  qui  le  faisait  maître  de  la  si- 
tuation, pour  la  reprendre  en  janvier  i36o. 

Si  l'on  accepte  la  version  de  dom  Vaissete  et  de 
M.  Molinier,  il  faut  nécessairement  admettre  qu'il  y 
eut  deux  campagnes  :  celle  des  historiens  de  Langue- 
doc, en  i359,  celle  des  comptes  consulaires  d'Albi,  en 
i36o;  que  ces  deux  campagnes  ont  eu  les  mêmes  péri- 
péties; que  Toulouse  fut  deux  fois  prise;  que  cette 
prise  de  Toulouse  et  ces  péripéties  ont  eu  lieu  aux 
mêmes  dates,  à  une  année  d'intervalle.  Ce  serait 
absurde. 

On  sait  que  Je  traité  du  7  juillet  mit  fin  aux  hosti- 
lités et  que  la  paix  fut  due,  en  grande  partie,  à  l'in- 
tervention d'Innocent  VI,  provoquée,  ainsi  que  nous 
l'avons  vu,  par  les  consuls  d'Albi  et  par  ceux  de 
Carcassonne.  Fidèles  à  leur  système,  les  historiens  de 
Languedoc  datent  la  lettre  du  pape  du  26  mars  1 35g  * . 

1.  IX,  p.  686. 


HISTOIRE    GENERALE    ET    PARTICULIERE.        XXXIX 

Nous  allons  établir  qu'il  faut  lire  26  mars  i36o. 
D'après  le  savant  bénédictin  lui-même,  le  pape  inter- 
vint en  i36o  pour  rétablir  la  paix  entre  Gaston  Phé- 
bus  et  le  lieutenant  général  de  Languedoc,  et  cette 
intervention,  appuyée  de  celle  du  régent  du  royaume, 
eut  pour  conséquence  la  signature  du  traité  de  paix 
du  7  juillet,  qu'on  peut  lire  tout  au  long  dans  les 
Preuves  de  l'Histoire  de  Languedoc  l. 

On  sait  avec  quel  souci  de  leur  dignité  les  chefs 
d'État  se  hasardent  à  une  démarche  où  ils  risquent 
quelque  chose  de  leur  autorité.  S'ils  interviennent 
entre  deux  partis  en  guerre,  ils  savent  que  leur  voix 
est  assez  puissante  pour  dominer  le  tumulte  de  la 
bataille  et  assez  écoutée  pour  être  obéie.  Or,  au  qua- 
torzième siècle,  la  papauté,  même  dans  son  éclipse 
d'Avignon,  jouissait  en  Europe  d'une  autorité  mo- 
rale devant  laquelle  s'inclinaient  peuples  et  rois. 
Innocent  VI  ne  pouvait  donc  la  compromettre  sans 
atteindre  le  principe  qui  faisait  de  lui  le  souverain  le 
plus  auguste  de  la  chrétienté.  On  objectera  sans 
doute  que  ces  considérations  humaines  ont  peu  de 
poids  dans  les  déterminations  que  prend  le  pontife 
romain;  on  nous  montrera  la  papauté  d'aujourd'hui, 
bien  amoindrie  pourtant  dans  son  autorité,  s'interpo- 
sant  entre  deux  peuples  prêts  à  en  venir  aux  mains, 
sans  que  sa  dignité  ait  été  même  froissée  par  l'insuc- 
cès de  sa  tentative  généreuse.  L'exemple  de  Léon  XIII 
vient  précisément  à  l'appui  de  notre  thèse  :  sa  voix 
ayant  été  méconnue  une  fois,  l'a-t-il  fait  entendre  de 

1.  X,  col.  1  i83-i  18'"). 


xl  COMPTES    CONSULAIRES    d'aLBI. 

nouveau?  Or,  si  l'on  adopte  la  date  du  26  mars  i35g 
comme  date  de  la  lettre  d'Innocent  VI,  la  papauté 
se  serait  trouvée,  en  mars  i36o,  dans  la  situation  où 
nous  l'avons  vue  en  juillet  1898.  Il  ne  nous  paraît 
pas  possible  d'admettre  que  le  pape  ait  consenti  à 
renouveler  en  i36o  une  démarche  qui  avait  été  si  peu 
respectueusement  accueillie  un  an  auparavant. 

Eh  !  sans  doute,  ce  ne  sont  là  que  des  arguments 
moraux;  le  moindre  document  ferait  bien  mieux 
l'affaire  de  la  critique.  Mais  nous  ne  devons  pas  per- 
dre de  vue  que  les  hostilités  datent  de  i36o;  le  pays 
est  pressuré,  foulé,  pillé.  La  Jacquerie,  à  peine  éteinte 
au  nord  de  la  Loire,  pouvait  se  rallumer  en  Langue- 
doc. Le  comte  de  Poitiers  se  savait  impuissant  à  arrê- 
ter la  marche  des  Béarnais  et  des  Anglais  du  comte 
de  Foix. 

Qui  ne  voit  encore  que  la  date  du  26  mars  i36o 
s'adapte  aux  faits  aussi  exactement  —  on  nous  par- 
donnera la  comparaison  —  qu'une  molaire  à  son 
alvéole?  Gaudetru  est  à  Carcassonne  le  7  mars;  le  8 
ou  le  9,  il  authentique  les  lettres  au  pape  et  il  les  con- 
fie, avec  celles  des  consuls  de  Carcassonne,  au  macip 
qui  doit  les  remettre  à  Robert  d'Oultreleau,  alors  à 
Narbonne.  D'Oultreleau  est  le  confident  intime  de  la 
pensée  du  comte  de  Poitiers;  il  connaît  ses  angoisses; 
il  sait  que  le  salut  du  Languedoc,  peut-être  aussi 
celui  de  son  maître,  tout  au  moins  sa  situation  de 
lieutenant  général,  dépend  de  ces  fragiles  feuilles  de 
papier  scellées  des  sceaux  consulaires  d'Albi  et  de 
Carcassonne.  Ses  préparatifs  de  départ  ne  durent  pas 
être  longs.  On  peut,  sans  témérité,  affirmer  que,  vers 


HISTOIRE    GENERALE    ET    PARTICULIERE.  xlj 

le  20,  il  était  à  Avignon1.  L'envoyé  du  comte  de 
Poitiers,  d'un  fils  du  roi  de  France,  ne  fit  pas  long- 
temps antichambre  dans  le  palais  des  papes,  et  Inno- 
cent VI,  après  avoir  pris  conseil  des  cardinaux,  après 
s'être  donné  même  le  temps  de  réfléchir  quelques 
jours,  écrivit  sa  lettre  du  26  mars  i36o,  qui  devait 
tant  contribuer  à  la  pacification  du  Languedoc.  Le 
traité  de  paix,  avons-nous  dit,  est  du  7  juillet2.  Nous 
ne  nous  attarderons  pas  à  analyser  cet  important  do- 
cument connu  de  tous  ceux  qui  s'occupent  de  l'his- 
toire de  notre  Languedoc. 

Les  Comptes  consulaires  d'Albi  projettent  donc  une 
éclatante  lumière  sur  les  événements  de  1 35g  et  i36o, 
et  l'on  a  pu  se  convaincre  combien  ils  sont  précieux 
au  point  de  vue  de  l'histoire  générale.  Ils  n'ont  pas 
moins  d'intérêt  pour  l'histoire  particulière  d'Albi.  On 
a  pu  remarquer  avec  quelle  insistance  les  consuls 
étaient  invités  à  se  bien  garder.  Que  nos  avi^essem  ! 
Cette  formule  revient,  comme  un  refrain,  dans  tous 
les  messages  du  lieutenant  général,  du  comte  d'Arma- 
gnac, des  sénéchaux  de  Toulouse  et  d'Agen.  Les 
consuls  n'avaient  garde  de  négliger  cet  avis,  qui  était 
en  même  temps  un  ordre.  Nous  les  verrons  déployer 
une  activité  dévorante  dans  l'achèvement  des  fortifi- 
cations de  la  ville;  ils  construisent  le  rempart  depuis 


1.  On  verra  dans  les  Comptes  (n°  594)  que  le  voyage  d'Albi  à  Avi- 
gnon, aller,  séjour  et  retour,  ne  prenait  pas  plus  de  treize  jours. 

2.  Nous  savons  bien  que  c'est  une  question  de  diplomatique  et  non 
de  critique  historique,  et  qu'il  aurait  fallu  la  traiter  le  Manuel  de 
Giry  en  main.  Mais  dom  Vaissete  se  contente  d'avancer  une  date 
sans  produire  le  document.  Il  ne  nous  est  donc  pas  possible  d'argu- 
menter diplomatiquement. 


Xlij  COMPTES    CONSULAIRES    d'âLBI. 

la  Tour  Neuve  jusqu'à  la  maison  Gili;  cette  tour  date 
de  1 35g.  Au  bas  de  la  côte  d'Engueysse,  c'est-à-dire 
aux  abords  du  pont,  rive  gauche,  ils  établissent  une 
porte  '  ;  devant  les  Carmes,  sur  le  rempart,  ils  dres- 
sent un  gachial  (les  gachials  construits  en  i35g-i36o 
sont  fort  nombreux);  ils  refont  le  pont-levis  de  la 
porte  du  Tarn,  qui  coupait  la  dernière  arche  du  pont; 
à  Verdusse,  ils  reconstruisent  le  mur.  Travaux  en- 
core à  Puech-Amadenc,  où  l'on  fait  douze  cannes 
de  mur;  on  reconstruit  le  mur  qui  était  tombé  de- 
vant le  couvent  des  Carmes.  Ce  travail  exige  une  an- 
née presque  entière,  de  juillet  1 35g  à  mai  i36o.  Ceux 
qui  s'intéressent  à  l'archéologie  militaire  trouveront, 
dans  les  Comptes,  de  précieux  renseignements. 

Mais  il  ne  suffît  pas  de  fortifier  la  ville  ;  l'en- 
nemi pouvait  s'emparer  des  maisons  situées  hors  et 
à  proximité  des  remparts,  puis,  à  l'abri  derrière  les 
murs,  inquiéter  sérieusement  la  défense.  Cette  préoc- 
cupation hantait  les  consuls  et  nous  en  trouvons  la 
preuve  dans  les  Comptes.  Le  bruit  courait,  à  Albi,  que 
Jean  de  Poitiers  était  en  visite  à  Combefa,  chez  l'évê- 
que  Hugues  d'Albert.  L'occasion  était  favorable;  car, 
pour  réaliser  le  projet  qu'ils  avaient  conçu,  les  con- 
suls avaient  besoin  du  concours  du  comte  et  de  celui 
de  l'évêque.  Il  s'agissait  de  décider  «  comment  on  se 
comporterait  vis-à-vis  des  forssas  qui  sont  autour  de 


i.  Les  travaux  durèrent  du  20  mai  jusqu'au  28  septembre;  peut- 
être  même  les  consuls  de  i35g  ne  faisaient-ils  que  continuer  les 
travaux  commencés  par  leurs  prédécesseurs.  On  verra  à  la  mesa  de 
Jean  Taillefer  (du  f°  CXXIX  au  f"  CXLYl)  qu'une  tour  défendait  cette 
porte. 


HISTOIRE    GÉNÉRALE    ET    PARTICULIERE.  xliij 

la  ville  d'Albi  et  des  couvents,  et  cela  par  grand 
doute  que  l'on  avait  des  ennemis  du  roi  notre  sei- 
gneur1. »  Le  9  mars,  ils  envoyèrent  deux  de  leurs 
collègues  à  Combefa.  Le  comte  n'était  pas  venu;  mais 
les  deux  consuls  y  apprirent  qu'il  se  trouvait  à  La- 
vaur.  Pierre  de  Lafon  et  Adhémar  Grasset  se  rendi- 
rent dans  cette  ville,  le  1 1  mars,  «  pour  demander 
lettres  pour,  en  cas  de  nécessité,  pouvoir  démolir  les 
faubourgs  et  toutes  autres  fortifications  et  lieux  dan- 
gereux pour  l'invasion  de  la  ville  d'Albi2.  » 

Il  était  plus  facile  de  s'entendre  avec  le  comte  de 
Poitiers  qu'avec  Hugues  d'Albert,  car  il  fallait  obte- 
nir de  celui-ci  l'autorisation  de  démolir  les  couvents, 
tous  situés  en  dehors  des  remparts  et  en  face  d'une 
des  portes  de  la  ville  :  les  Jacobins  en  face  de  la  porte 
de  Ronel,  les  Carmes  en  face  de  la  porte  du  Vigan, 
les  Frères-Mineurs  à  Verdusse,  et,  non  loin  de  la 
porte  de  ce  nom,  les  chanoinesses  de  Saint-Augustin, 
au  Bout-du-Pont,  en  face  de  la  porte  de  las  Morgas, 
qui  leur  devait  son  nom3.  Mais  l'évêque  s'inclina  de- 


i.  N°  264. 

2.  .V  265. 

3.  On  pourrait  poser  en  principe  que  les  couvents  établis  au 
Moyen-àge  sont  construits  en  dehors,  mais  à  proximité  des  remparts  : 
au  dehors,  pour  pouvoir  s'étendre  sans  trop  d'inconvénients,  à  proxi- 
mité, pour  pouvoir  être  protégés  efficacement.  Nous  avons  pu  rele- 
ver quantité  de  faits  à  l'appui  de  ce  que  nous  avançons.  Nous  appe- 
lons sur  ce  point  l'attention  des  archéologues.  Si  ce  principe  était 
reconnu  exact,  —  et  il  est  facile  de  le  vérifier,  —  il  permettrait  de 
préciser  les  accroissements  successifs  des  villes  et  d'indiquer  la 
situation  exacte  des  remparts.  Nous  avons  pu  faire  cette  vérification 
pour  Albi,  Lavaur,  Gaillac,  Cordes.  A  Carcassonne,  tous  les  cou- 
vents :  Augustins,  Prêcheurs,  Mineurs,  Carmes,  Clarisses,  Augusti- 
nes  étaient  en  dehors  des  remparts,  avant  1 355  tout  au  moins.  A 
cette  époque,  la  ville  élargit  sa  ceinture  de  murailles  et  deux  cou- 


xllV  COMPTES    CONSULAIRES    D'ALBI. 

vant  les  nécessités  de  la  défense  du  pays.  En  effet,  le 
21  mars,  le  viguier  et  le  régent,  c'est-à-dire  les  plus 
hauts  représentants  de  la  justice  du  roi  et  de  celle  du 
seigneur-évêque,  «  allèrent,  pour  mettre  des  vivres 
dans  les  forssas,  avec  le  commissaire  de  M.  de  Poi- 
tiers1. » 

On  suivra  cette  affaire,  qui  prouve  avec  quel  souci 
les  consuls  d'Albi,  même  au  détriment  de  leur  popu- 
larité et  des  finances  de  la  ville,  s'employèrent  à  la 
défense,  non  seulement  de  la  cité,  mais  encore  de  la 
région. 

Jusqu'ici,  nous  avons  montré  les  consuls  mêlés  aux 
événements  qui  troublaient  alors  le  Languedoc.  Le 
moment  est  venu  de  les  montrer  aux  prises  avec  les 
difficultés  que  provoque  la  gestion  des  intérêts  parti- 
culiers de  la  ville.  La  première  mesa  s'ouvre,  après 
le  payement  de  la  messe  du  Saint-Esprit,  sur  un  dif- 
férend survenu  entre  les  consuls  et  l'évêque  d'Albi 
d'une  part,  et,  d'autre  part,  Guignes,  seigneur  et  ba- 
ron de  Castelnau-de-Bonafous;  mais  elle  est  absolu- 
ment muette  sur  les  origines  de  ce  conflit,  qui  provo- 
qua une  assez  longue  procédure  et  l'audition  de 
nombreux  témoins.  Il  est  cependant  possible  de  sup- 
pléer au  silence  des  Comptes  et  de  conjecturer  tout 


vents  seulement  furent  laissés  en  dehors  des  remparts.  (Cf.  Livre 
des  Comptes  de  S{  Michel,  p.  322.)  Lorsque  les  Jacobins  s'établirent  à 
Albi,  en  1271,  ils  furent  loges  en  dedans  des  remparts;  mais,  trois 
ans  plus  tard,  Bernard  de  Castanet  leur  donna  le  terrain  sur  lequel 
fut  définitivement  édifié  leur  couvent.  Voir,  à  ce  sujet,  le  Manuscrit 
albigeois,  que  nous  avons  publié  dans  YAlbia  christiana,  en  1897, 
p.  100. 
1.  N°  26q. 


HISTOIRE    GÉNÉRALE    ET    PARTICULIÈRE.  xlv 

au  moins  la  cause  de  ce  différend.  En  effet,  une 
affaire  de  même  nature  surgit  en  1282.  Comme 
en  1 35g,  il  s'agit  du  pic  de  Damouleux,  à  Valcabriè- 
res,  qui  servait  de  limite  entre  la  baronnie  de  Cas- 
telnau  et  la  juridiction  d'Albi.  Une  johannada  faillit 
allumer  la  guerre  entre  les  deux  localités  voisines.  De 
toute  ancienneté,  les  Albigeois  avaient  l'habitude  de 
faire  un  feu  de  joie,  une  johannada,  sur  ce  pic.  Le 
23  juin  1282,  ils  avaient  donc,  comme  de  cou- 
tume, préparé  un  énorme  bûcher  auquel  ils  devaient 
mettre  le  feu  le  lendemain,  dès  l'aube.  Mais  quelles 
ne  furent  pas  leur  stupéfaction  et  leur  colère  quand 
au  lever  du  soleil,  alors  qu'ils  se  disposaient  à  gravir 
le  pic,  ils  virent  une  immense  flamme  couronner  le 
Damouleux  et  les  habitants  de  Castelnau  farandoler 
autour  de  leur  bûcher  incendié  !  Il  y  eut  bataille 
d'abord  et  procès  ensuite.  Les  uns  prétendaient  que 
Damouleux  leur  appartenait;  les  autres  arguaient 
d'un  usage  immémorial.  Après  avoir  noirci  beaucoup 
de  parchemin,  les  juges  finirent  par  fixer  les  limites 
des  deux  territoires1. 

Ce  fut  certainement  une  question  de  limites  terri- 
toriales qui  amena  le  contrast  de  1 35g.  Un  compro- 
mis y  mit  fin2.  L'année  i35g-i36o  vit  d'autres  affaires 
judiciaires  autrement  graves.  La  ville  était  en  procès 
avec  l'évêque  «  sur  le  fait  des  appels  qui  partent  de  la 


1.  Rev.  du  Tarn,  I,  99  :  Castelnau-de-Lévis,  par  Emile  Joli  bois,  et 
Arch.  comm.  FF,  4  et  5.  Cette  curieuse  affaire,  qui  ne  prit  fin  qu'en 
1291,  est  tout  au  long  relatée  dans  deux  rouleaux  de  parchemin, 
l'un  de  fi  mètres  sur  om2  2,  l'autre  de  8  mètres  sur  o"3i. 

2,  Voir  n"  35y. 


xlvj  COMPTES    CONSULAIRES    D  ALBI. 

cour  temporelle  et  vont  à  la  cour  du  viguier  '.  »  Ce 
serait  l'occasion  d'étudier  l'organisation  judiciaire  de 
la  ville  d'Albi  ;  mais  l'espace  nous  est  parcimo- 
nieusement mesuré.  Contentons-nous  de  dire  que  la 
capitale  de  l'Albigeois  était  affligée  de  cinq  justices 
différentes,  chacune  cherchant  à  empiéter  sur  sa  voi- 
sine :  la  justice  royale,  la  justice  seigneuriale  ou  épis- 
copale,  la  justice  consulaire,  la  justice  du  Bout-du- 
Pont,  la  justice  du  Castelviel.  La  justice  du  roi  était 
représentée  par  le  viguier;  celle  de  l'évêque,  par 
le  régent,  deux  importants  personnages  que  nous 
rencontrerons  souvent  dans  les  comptes.  A  cette  no- 
menclature, il  faudrait  encore  ajouter  la  justice  ecclé- 
siastique incarnée  dans  l'Official2. 

Pour  ajouter  encore  à  la  bizarrerie  de  cette  organi- 
sation, la  ville  dépendait  de  deux  sénéchaussées  :  le 
Tarn,  en  effet,  depuis  le  traité  de  Paris  (1229)  sépa- 
rait la  sénéchaussée  de  Carcassonne  de  celle  de  Tou- 
louse, de  telle  sorte  que  la  ville  proprement  dite  dé- 
pendait de  la  première,  alors  que  le  faubourg  d'otral 
pont,  rive  droite,  était  rattaché  à  la  seconde. 

Mais  nous  ne  pouvons  que  renvoyer  ceux  que  la 
question  judiciaire  pourrait  intéresser  à  nos  Crimes  et 

1.  N"  98. 

2.  Nous  ne  mentionnons  pas  le  juge  d'Albigeois  qui  apparaît  sou- 
vent, lui  aussi,  dans  les  Comptes;  mais  nous  n'apprendrons  rien  à 
personne  en  disant  qu'à  l'origine  les  judicatures  étaient  des  divisions 
territoriales,  politiques,  administratives  et  judiciaires.  Les  officiers 
placés  à  la  tête  de  ces  divisions  territoriales  étaient  chargés,  sous 
l'autorité  du  sénéchal,  de  rendre  la  justice,  de  commander  la  no- 
blesse, de  lever  les  subsides  et  les  revenus  du  roi.  (Cf.  Sur  la  judi- 
cature  de  Villelongue,  par  M.  Elie  Rossignol,  p.  5.)  Le  juge  d'Albi- 
geois représentait  la  justice  errante  ;  il  tenait  ses  assises  tantôt  dans 
un  canton,  tantôt  dans  un  autre. 


HISTOIRE    GÉNÉRALE    ET    PARTICULIERE.  xlvij 

châtiments  dans  l'Albigeois,  que  nous  avons  publiés 
dans  la  Repue  du  Tarn  '.  Pour  bien  saisir  le  long 
différend  qui  divisa  la  maison  commune  et  l'évêché, 
il  suffit  de  savoir  que  l'on  pouvait  échapper  à  la  jus- 
tice épiscopale  :  il  suffisait  d'en  appeler  à  celle  du  roi. 
Hugues  d'Albert,  qui  était  le  neveu  d'Innocent  VI  et 
qui  se  crovait  tout  permis,  faisait  naître  incidents  sur 
incidents;  il  remit  en  question  toutes  les  libertés 
communales,  reconnues  pourtant  dans  la  transaction 
de  1347;  il  alla  jusqu'à  contester  aux  consuls  le  droit 
de  se  faire  précéder  par  des  tambours  quand  ils  assis- 
taient aux  cérémonies  publiques'2.  La  résistance  des 
habitants  aux  usurpations  épiscopales  fut  si  vive  que 
d'Albert,  irrité,  les  excommunia.  Cependant,  il  fut 
vaincu  dans  sa  lutte  contre  les  franchises  commu- 
nales, et  il  dut  transiger  en  1374 3. 

Quoi  qu'il  en  soit,  après  un  grand  conseil  tenu  au 
mois  de  décembre  i35g,  les  consuls  chargèrent  Ray- 
mond Vidal  de  porter  leurs  griefs  à  Paris.  Vidal  resta 
cinquante-trois  jours  absent.  On  lira  avec  curiosité  les 
incidents  qui  marquèrent  son  voyage4. 

La  ville  eut  d'autres  procès  à  soutenir,  et,  au  point 
de  vue  financier,  il  serait  intéressant  de  rechercher 
dans  quelles  proportions  la  procédure  entrait  dans  les 
dépenses.  Mais  ce  n'était  pas  la  seule  fissure  par  où 
s'écoulaient  les  ressources  communales.  Il  n'était  pas 


1.  T.  IX  et  X.  Voir  aussi  Introduction  à  l'Inventaire  sommaire  des 
archives  d'Albi,  par  Emile  Joli  bois,  pp.  40-41. 

2.  FF.  38  et  3g. 

3.  F.  46. 

4.  N°*  i6tj  ss. 


xlviij  COMPTES    CONSULAIRES    d'aLBI. 

un  personnage  un  peu  important,  visitant  Albi,  à  qui 
l'on  n'offrît  d'onéreux  cadeaux.  Ce  chapitre  des  dé- 
penses est  curieux  à  étudier. 

Le  8  octobre,  la  ville  d'Albi  eut  la  visite  des  comtes 
de  Poitiers  et  d'Armagnac.  Huit  consuls  à  cheval 
allèrent  à  la  rencontre  du  fils  du  roi  et  de  son  com- 
pagnon. Le  passage  de  ces  deux  hauts  personnages  se 
traduisit  par  une  dépense  de  29  livres  12  sous  4  de- 
niers '. 

Quelques  jours  après,  le  12  novembre,  la  ville 
d'Albi  reçut  la  visite  d'un  personnage  de  plus  mince 
importance,  le  vicaire  général  de  l'évêque  de  Rodez, 
mais  qui  pouvait  être  de  quelque  utilité,  —  les  Comp- 
tes l'avouent  ingénuement,  et  c'est  un  trait  de  mœurs 
à  noter2.  La  ville  lui  fait  cadeau  de  «  fromages  gras, 
d'une  caisse  de  piment,  d'une  caisse  de  muscadel  et 
d'une  livre  de  chandelles  de  cire.  » 

Le  16  décembre,  le  cardinal  Arnaud  d'Ambert,  ar- 
chevêque d'Auch,  vient  à  Marssac.  Ce  prince  de 
l'Église  pouvait  amener  à  composition  l'évêque 
d'Albi3.  Les  consuls,,  achevai,  vont  le  saluer.  On  lui 
fait  cadeau  de  deux  pipes  de  vin,  de  40  livres  de  tor- 
ches et  de  chandelles  de  cire,  de  huit  boîtes  de  confi- 
tures qui  pesaient  20  livres.  Coût  36  :  livres  10  sous. 

Le  28  janvier  suivant,  un  seigneur  quelconque, 
«  pour  le  profit  et  pour  l'honneur  de  la  ville  »,  re- 
çoit  en    cadeau    5o   florins    d'or.    Il    est   naïvement 


1 .  Dom  Vaissete  ne  mentionne  pas  cette  visite,  ou  plutôt  il  la  porte 
au  9  août  précédent.  C'est  une  erreur  flagrante. 

2.  Voir  n"   1 16. 

3.  Voir  n«  i  55. 


HISTOIRE    GÉNÉRALE    ET    PARTICULIERE.  xlix 

déclaré  que  c'est  «  pour  éviter  grandes  dépenses  et 
grands  dommages  \  » 

Le  3o  du  même  mois,  visite  de  Jean  de  Saint-Ser- 
nin,  maître  des  requêtes  du  comte  de  Poitiers,  et  du 
sénéchal  d'Agen,  et  nouveaux  cadeaux2. 

Mossen  de  \  endoymes  apparaît  souvent  dans  les 
divers  Comptes  consulaires  d'Albi,  et  il  est  parfois 
fait  mention  de  lui  dans  le  Prix  des  choses  à  Albi 
en  i368-6g  3.  Le  3  septembre  1 368,  le  juge  de  Cas- 
tres qui  le  représentait  tenait  ses  assises  au  Castel- 
viel.  C'est  que  le  Castelviel  dépendait  du  comté  de 
Castres  et  que  Mgr  de  Vendôme  était  en  même  temps 
comte  de  Castres4.  Ce  personnage  passa  à  Albi  le 
8  mars  i36o  avec  son  fils  Jean;  ils  descendirent  au 
Castelviel;  le  22  du  même  mois,  il  revint  à  Albi -\ 

Le  cadeau  le  plus  important  fut  fait,   le   16  mars 


1 .  N"  211. 

2.  N0'  214  et  20. 

3.  Annales  du  Midi,  X,  46  ss. 

4.  Disons  à  ce  propos  que  la  seigneurie  de  Castres  fut  érigée  en 
comté  en  1 3 56  en  faveur  de  la  maison  de  Vendôme.  Pendant  la 
guerre  de  Cent  ans,  les  comtes  de  Castres  entretinrent  une  garnison 
au  Castelviel.  Nous  consacrons  une  note  à  ce  personnage  à  la 
page  34  du  texte.  Ajoutons  que  Jean,  son  fils,  était  conseiller  du  roi. 
En  1400,  le  comté  passa  à  Catherine  de  Vendôme,  qui  le  réunit  au 
domaine  de  la  maison  de  Bourbon  par  son  mariage  avec  Jean  de 
Bourbon,  comte  de  Lamarche.  De  ce  mariage  naquit,  en  1370,  Jac- 
ques, le  fameux  rey  Jacques,  dont  il  est  si  souvent  fait  mention  dans 
les  archives  d'Albi,  et  qui,  à  la  suite  de  son  mariage  avec  Jeanne  la 
Dissolue,  s'intitulait  roi  de  Naples,  de  Sicile,  de  Hongrie  et  de  Jéru- 
salem. Après  une  vie  pleine  d'aventures,  il  subit  l'influence  de  sainte 
Colette,  et  se  rend  à  Besançon  pour  y  prendre  l'habit  religieux.  Il  y 
donne  le  spectacle  de  pratiques  religieuses  extravagantes,  et  meurt 
le  24  septembre  1438,  d'après  l'Histoire  de  Languedoc,  le  23.  d'après 
PObituaire  d'Albi.  Il  avait,  de  son  vivant,  cédé  le  comté  de  Castres  à 
son  gendre,  Bernard  d'Armagnac.  {Rey.  du  Tarn,  II,  p.  102.) 

5.  N°  2o3. 


IV 


1  COMPTES    CONSULAIRES    d'aLBI. 

i36o,    à    Bernard    Bonne,    coseigneur    d'Hautpoul,    ' 
«  pour  les  dommages  qu'il   avait  soufferts  lorsqu'il 
fut  volé,  sur  les  chemins  de  Carcassonne,  venant   à 
Albi  pour  les  affaires  de  la  ville.  »  Il  reçut  ioo  florins 
d'or1. 

Il  semblera  étrange  que,  le  5  mai  r36o,  la  ville 
d'Albi  reçoive  la  visite  de  la  comtesse  de  Poitiers,  de 
Jeanne,  la  fille  aînée  de  Jean  Ier  d'Armagnac,  alors 
que  son  mariage  avec  le  lieutenant  général  de  Lan- 
guedoc n'eut  lieu  que  le  26  juin  suivant.  Nous  essaie- 
rons, plus  loin  d'expliquer  cette  anomalie.  Disons, 
pour  le  moment,  que  l'accueil  que  lui  rirent  les  con- 
suls fut  du  dernier  galant.  La  comtesse  arrivait,  de 
nuit,  par  le  chemin  de  Carmaux,  venant  sans  doute 
de  Combefa  où  résidait  Hugues  d'Albert,  quand  cet 
évêque  consentait  à  résider.  Les  consuls,  à  cheval, 
allèrent  à  sa  rencontre  jusqu'à  la  porte  de  la  Fusta- 
ria,  au  faubourg  du  pont,  accompagnés  de  douze  por- 
teurs de  torches.  On  lui  fit  les  présents  d'usage  :  qua- 
rante livres  de  cire  en  torches  ou  chandelles  et  deux 
pipes  de  vin.  A  son  départ,  les  consuls  l'accompa- 
gnèrent encore  pour  lui  faire  honneur.  La  visite  de 
la  jeune  comtesse  coûta  plus  de  3o  livres  à  la  ville2. 


1.  N°  323.  Bernard  Bonne  mourut  vers  le  i5  février  1394,  et  le  24 
de  ce  même  mois,  la  ville  lui  lit  des  honneurs  funèbres  réservés  aux 
seuls  consuls;  il  y  eut  des  torches  portées  par  les  enfants  et  le  drap 
d'or  emprunté  à  la  confrérie  de  Notre-Daine-de-Saint-Salvi.  (CC.  159.) 
Bernard  avait  un  fils,  Philippe,  qui  se  trouvait  à  Paris  en  074.  Il 
devait  y  occuper  une  grosse  charge,  puisque,  sur  la  demande  des 
consuls  d'Albi,  son  père  lui  écrivit  pour  le  prier  de  s'occuper  du 
procès  que  la  ville  soutenait  en  cour  de  Parlement  contre  l'évêque. 
(CC.  i53.) 

2.  N°s  304  ss. 


HISTOIRE    GENERALE    ET    PARTICULIERE.  Ij 

Si  l'on  faisait  l'addition  des  sommes  gaspillées  de 
la  sorte,  on  s'étonnerait  de  l'énormité  relative  du  to- 
tal, et  l'on  se  demande  comment  une  ville,  condam- 
née à  l'emprunt  à  jet  continu,  a  pu  subir  sans  révolte 
la  tvrannie  d'un  usage  si  onéreux  '. 

Et  ce  n'étaient  pas  les  seules  dépenses  superflues 
que  commandait  la  -coutume  ;  les  quatre  couvents 
d'hommes  et  de  femmes  participaient  aux  largesses 
communales.  Le  jour  de  leur  fête  patronale,  ils  rece- 
vaient du  pain,  du  vin  et  de  l'argent  pour  leur  pi- 
tance. Il  fallut  l'autocratie  de  Louis  XIV  ou  plutôt  la 
sage  administration  de  Colbert  pour  mettre  fin  à  ces 
errements.  Celui-ci  avait  été  frappé  de  l'énormité 
des  dettes  communales;  le  10  mars  1662,  il  donna 
commission  pour  vérifier  les  dettes  des  diocèses,  vil- 
les et  communautés  de  la  province  de  Languedoc.  Un 
arrêt  rendu  au  Conseil  d'Etat,  le  10  novembre  1667, 
enjoint  aux  communautés  de  mettre  l'ordre  dans  leurs 
finances  et  d'éteindre  leurs  dettes.  Enfin,  la  Commis- 
sion nommée  par  l'Ordonnance  de  Nosseigneurs  les 
Commissaires  du  Roy  pour  le  règlement  des  dépances 

1.  Nous  avons  constaté  cet  ulcère  qui  rongeait  les  finances  commu- 
nales dans  tous  les  Comptes  consulaires  qu'il  nous  a  été  donné  d'é- 
tudier. Le  4  janvier  i38o,  les  consuls  de  Narbonne  donnent  huit  per- 
dreaux à  leurs  collègues  de  Carcassonne  et  de  Béziers.  (F0  1 33  r°.) 
En  1 357-58,  Pierre  Scatisse,  trésorier  de  France,  et  de  Montagut, 
conseiller  du  comte  de  Poitiers,  reçoivent  des  consuls  de  Montpel- 
lier un  cadeau  de  confitures.  Le  passage  dans  cette  ville  de  Jean  de 
Poitiers  coûta,  en  présents  seulement,  aux  finances  de  la  commu- 
nauté, 355  florins.  (F°a  117  r°  et  118  r°  et  v°.)  Le  juge  d'Albigeois 
passe  à  Gaillac  le  i3  février  1 386 ;  les  consuls  se  croient  obligés  d'ac- 
quitter ses  dépenses  de  bouche.  Le  27  mars  de  la  même  année,  ils 
font  cadeau  de  huit  pipes  de  vin  au  patriarche  d'Alexandrie  qui  ho- 
norait la  ville  de  sa  présence.  Les  Comptes  de  Riscle  abondent  en 
dépenses  de  cette  nature. 


lij  COMPTES    CONSULAIRES    d'aLBI. 

ordinaires  de  la  ville  d'Alby  du  28  mars  1670  vint 
dans  cette  ville,  aux  premiers  jours  d'avril,  et  dressa 
un  projet  de  budget  dont  il  était  interdit  de  s'écarter. 
La  plupart  des  dépenses  que  nous  venons  de  criti- 
quer furent  impitoyablement  rejetées1. 

Nous  n'avons  pas  eu  la  prétention  de  condenser, 
dans  ce  rapide  résumé,  tous  les  événements  de  l'année 
consulaire  i35q-i36o.  C'est  ainsi  que  nous  n'avons 
pas  fait  la  plus  lointaine  allusion  à  l'envoi  de  vingt 
arbalétriers  à  Mirepoix.  Une  mesa  des  comptes  est 
consacrée  à  cette  curieuse  affaire,  dont  M.  Moli- 
nier,  dans  une  longue  note,  a  fait  connaître  tous  les 
détails2;  elle  nous  fait  assister  à  l'armement  et  à 
l'équipement  d'une  troupe  de  pied  dans  la  seconde 
moitié  du  quatorzième  siècle.  Nous  aurions  encore 
pu  mettre  en  relief  certains  faits  d'histoire  locale  qui 
ne  manquent  pas  d'intérêt.  Cependant,  malgré  ses  la- 
cunes et  ses  imperfections,  nous  espérons  que  notre 
esquisse  permettra  au  lecteur  d'apercevoir  l'intérêt 
historique  des  Comptes  d'Albi. 


1.  Voir  notre  Budget  d'Albi  en   1670  publié,  dans   VAlbia  chris- 
tiana,  année  1898,  pp   40-50. 

2.  Hist.  de  Lang.,  t.  IX,  pp.  708-9,  note  10. 


CONDITIONS    ECONOMIQUES.  Iiij 


CHAPITRE  II. 

LES   CONDITIONS   DU   TRAVAIL,    DU   COMMERCE   ET   DE  L'iN- 
DUSTRIE    A    ALBI    AU    QUATORZIÈME    SlÈCI  E. 


Sommaire.  —  Indifférence  des  historiens  pour  les  faits  économiques. 

—  Une  grève  en  i35g.  —  Assurance  des  capitaux.  —  Responsabi- 
lité patronale.  —  Mauvais  état  de  la  voirie.  Le  pont  d'Albi.  —  Le 
régime  féodal.  Courtage.  Leude.  —  Agriculture.  Pesade.  Droits 
féodaux,  royaux,  communaux;  la  dîme.  —  Monnaies.  L'instabilité 
de  leur  valeur,  leur  altération.  Variations  de  l'écu  et  du  mouton 
d'or.  Les  monnaies  sont  une  marchandise.  Le  change.  État  maté- 
riel des  monnaies;  l'intérêt  de  l'argent.  —  Le  socialisme  au  qua- 
torzième siècle.  Réglementation  des  salaires  et  des  bénéfices.  Afo- 
ramen  de  i?43.  — Travaux  et  ouvriers  du  bâtiment.  Travaux  à 
prix  fait,  travaux  à  la  journée.  —  Tableau  des  salaires.  Les  salai- 
res étalon  de  la  valeur  des  monnaies.  —  Les  dépenses  de   bouche. 

—  Tableau  du  prix  des  choses  en  i35g-6o. 


L'histoire  politique  de  la  France  est  faite;  l'histoire 
des  institutions  n'est  pas  loin  d'être  terminée,  et, 
pour  notre  Languedoc,  il  ne  reste  pas  grand'chose  à 
en  dire  après  les  savants  Mémoires  de  M.  Auguste  Mo- 
linier  '  et  l'érudit  ouvrage  de  M.  Dognon,  où  chacune 
des  652  pages  qui  le  composent  éclate  de  dates  et  de 
faits.  Mais  l'histoire  de  l'économie  sociale  en  est 
encore  à  son  premier  chapitre.  C'est  que  les  condi- 

i.  Hist.  de  Lang.,  t.  VU. 


Il V  COMPTES    CONSULAIRES    D  ALBI. 

tions  de  la  vie  intime  du  peuple,  l'éternel  muet,  sont 
plus  malaisées  à  déterminer  que  celles  de  sa  vie  pu- 
blique, de  son  existence  administrative;  c'est  qu'il  est 
relativement  facile  de  préciser  les  origines  et  le  déve- 
loppement de  quelque  grand  événement  historique 
dont  les  conséquences  se  sont,  de  siècle  en  siècle,  pro- 
pagées jusqu'à  nous.  Mais  comment  saisir  l'origine  et 
mesurer  la  portée  d'un  fait  économique  qui  a  passé 
presque  inaperçu  des  contemporains,  qui  n'a  laissé 
aucune  trace  dans  l'histoire  déjà  écrite,  qu'il  faut 
chercher  dans  des  documents  inexplorés,  inconnus? 

Quelle  bataille  gagnée  ou  perdue  a  eu  des  consé- 
quences plus  sérieuses  que,  par  exemple,  la  substitu- 
tion de  l'assolement  à  la  jachère?  Ce  fait,  qui  fut 
pourtant  une  véritable  révolution  agricole,  n'est  pas 
même  soupçonné  des  historiens;  et  cependant  il 
doublait  la  puissance  productrice  du  sol.  Mais  c'était 
un  trop  mince  détail  pour  qu'un  Mézerai  quelconque 
daignât  l'enregistrer.  De  son  temps,  un  traité  de  paix 
qui  ajoute  une  province  à  la  France  ou  la  lui  enlève 
semble  digne  de  l'histoire;  cette  idée,  due  peut-être 
à  un  de  ces  paysans  dont  La  Bruyère  nous  a  fait  la 
saisissante  peinture,  que  le  sol  peut  produire  indé- 
finiment sans  que  sa  fécondité  s'épuise,  à  la  condi- 
tion que  le  cultivateur  alterne  les  semences  qu'il  lui 
confie,  on  ne  croit  pas  qu'elle  mérite  une  mention 
dans  les  annales  du  pays. 

Combien  d'autres  faits  d'une  pareille  valeur  histo- 
rique ont  été  dédaignés  par  l'historien  !  C'est  de  nos 
jours  seulement  que  Ton  a  compris  la  haute  impor- 
tance des  faits  économiques;  et  l'on  fouille  les  vieux 


CONDITIONS    ÉCONOMIQUES.  lv 

papiers  pour  y  trouver  les  conditions  de  l'existence 
faite  à  nos  ancêtres.  L'oeuvre,  avons-nous  dit,  en  est 
encore  à  ses  premières  pages.  Les  livres  de  comptes 
et  de  raison  se  sont  multipliés  ;  M.  le  vicomte  d'Avenel  ' 
a  ouvert  une  vaste  enquête  et  cherché  à  déterminer  la 
valeur  des  choses  à  travers  les  siècles.  Mais  ses  re- 
cherches ont  porté  sur-un  nombre  de  faits  si  restreint 
que  les  conclusions  qu'il  en  tire  ne  peuvent  être  con- 
sidérées comme  définitives.  Elles  doivent  donc  se 
poursuivre  sur  le  territoire  entier  de  la  France,  por- 
ter sur  toutes  les  époques;  la  solution  du  problème 
est  à  ce  prix. 

Or,  les  Comptes  consulaires  d'Albi  apportent  un 
appréciable  contingent  de  faits  à  la  masse  de  ceux 
qui  ont  été  déjà  recueillis;  quelques-uns  même  ne 
sont  pas  assez  connus  des  économistes.  La  grève,  rup- 
ture violente  des  relations  entre  employeurs  et  em- 
ployés, arme  à  deux  tranchants  qui  blesse  aussi 
cruellement  l'ouvrier  que  le  patron,  était  un  fait  éco- 
nomique fréquent  au  quatorzième  siècle.  On  n'a, 
pour  s'en  convaincre,  qu'à  se  reporter  aux  Coutumes, 
dont  plusieurs  interdisent  les  coalitions.  Les  Comptes 
consulaires  d'Albi   nous  en  fournissent  un  exemple. 

Le  21  juin  1 35g,  le  consul  Gaudetru  va  consulter  à 
Gaillac  le  conseiller  de  la  ville,  Ravmond  Favarel  : 
un  conflit  avait  surgi  entre  la  cour  temporelle  et  les 
consuls  ;  les  officiers  de  l'évêque  faisaient  une  en- 
quête contre  le  consul  Picard,  coupable  d'une  usurpa- 


i.  Histoire  économique  de  la  propriété,  des  salaires,  des  denrées  et 
de  tous  les  prix  en  général  depuis  l'an  1 200  jusqu'en  l'an  1800. 
Paris,  Imprimerie  nationale,   1894. 


lvi  COMPTES    CONSULAIRES    d'âLBI. 

tion  prétendue  des  droits  seigneuriaux  :  «  Il  avait 
interdit,  usant  de  seigneurie,  aux  ouvriers  qui  tra- 
vaillaient à  la  clôture  de  la  ville,  au  coin  de  Jean 
Guevsse,  d'y  travailler  jusqu'à  ce  qu'il  eût  été  vu, 
par  les  seigneurs  consuls  et  par  les  jurats  à  ce  dé- 
putés, si  les  fouilles  étaient  assez  profondes  »'.  C'est 
probablement  là  l'origine  de  la  grève.  Ce  qui  est 
certain,  c'est  qu'on  eut  de  la  peine,  lorsqu'on  se  fut 
assuré  que  les  fondations  étaient  assez  profondes,  à 
trouver  des  ouvriers  de  bonne  volonté.  Le  10  juillet 
suivant,  Bérenguier  le  Rech  et  Rayssac  embauchent 
d'un  seul  coup  soixante-quatre  personnes  pour  ache- 
ver les  travaux  de  clôture  de  la  ville2.  Nous  avons  des 
raisons  de  croire  qu'ils  se  passèrent  du  consentement 
des  embauchés;  car  il  faut  laisser  au  mot  arestar  son 
sens  d'arrêter  manu  judiciaria.  Des  deux  embau- 
cheurs,  l'un  tout  au  moins,  si  ce  n'est  les  deux,  Rays- 
sac, était  un  sergent  de  la  temporalité3.  Les  consuls 
n'auraient  pas  eu  besoin  de  sergents  pour  trouver  des 
ouvriers  bénévoles.  Au  reste,  l'article  que  nous  dis- 
cutons sent  la  violence  :  «  Je  payai  à  Bérenguier  le 
Rech  et  à  Rayssac...,  qui   arrêtèrent  soixante-quatre 


i.  N°  496. 

2.  N°  1211. 

3.  En  voici  la  preuve  :  «  Paguiey  a  Guitbert  Raissac,  sirven  de 
mos.  d'Albi,  per  arestar  los  cossols  de  l'an  LU  per  redre  lor  compte 
e  per  citar  dos  vêts  los  semmaniers  del  dich  temps.  »  On  voit,  par 
cet  article,  que  le  sens  de  arestar  est  bien  celui  que  nous  lui  don- 
nons. Ce  sens  est  nettement  indiqué  dans  plusieurs  autres  articles 
et  dans  celui  que  nous  prenons  dans  les  Comptes  de  Narbonne  de 
i38'2  :  «  Per  II  sirvens  que  menet  lo  jutge  de  Ginal,  Ioqual  venc  per 
comessari  sus  la  vila  per  mccc  francs  que  debiam  de  resta  dels 
v  francs  per  toc  que  leva  s.  Johan  Pelât,  a  x  de  hotogre,  Ioqual  foc 
barejar  e  mètre  en  arrest  los  cossols    »  (F"   i5i  v°.) 


CONDITIONS    ÉCONOMIQUES.  Ivij 

personnes  pour  faire  achever  l'œuvre  de  la  clô- 
ture. »  Ces  soixante-quatre  personnes  arrêtées  étaient 
quelque  peu  des  condamnés  aux  travaux  forcés.  On 
conçoit  qu'elles  trouvassent  lourds  la  pala  ou  le  pico 
et  qu'elles  cherchassent  l'occasion  de  s'en  débar- 
rasser. Elle  se  produisit  :  «  Je  payai  [le  25  septembre] 
à  Bérenguier  d'Artigues,  sergent  de  Monsieur  d'Albi, 
pour  saisir  et  pour  arrêter  tous  les  ouvriers  de  la  mu- 
raille de  la  ville  d'Albi  qui  ne  voulaient  pas  achever 
l'œuvre  '.  »  Voilà  bien  la  grève  et  les  pénalités  qu'elle 
/  comportait.  Moins  heureux  que  leurs  frères  du  dix- 
neuvième  siècle,  les  ouvriers  de  1 35g  payaient  de  leurs 
biens  et  de  leur  liberté  leur  indépendance  à  l'égard  de 
l'employeur.  Il  est  vrai  que  cette  grève  était,  en  quel- 
que sorte,  une  désertion  devant  l'ennemi  :  les  Anglais 
menaçaient  l'Albigeois;  partout  régnait  une  activité 
dévorante;  toutes  les  villes  achevaient  leurs  remparts, 
élevaient  des  tours  pour  arrêter  l'ennemi.  Le  crime 
était  grand;  il  explique  la  sévérité  de  la  répression2. 
Sans  doute,  nous  ne  voulons  pas  rapprocher  cette 
grève  de  celles  qui  éclatent  si  fréquemment,  un  peu 
sur  tous  les  points  de  la  France,  à  notre  époque; 
nous  ne  voulons  pas  même  la  comparer  à  la  grève 
si  caractéristique  du  printemps  de  1 53g  qui  jeta  tous 


i.  V  8i. 

2.  Nous  sommes  persuadé  qu'une  étude  attentive  des  Comptes  con- 
sulaires et  des  documents  des  divers  siècles  amènerait  la  décou- 
verte de  plusieurs  cas  de  cette  nature.  Dans  les  Livres  des  comptes 
de  Saint-Michel  de  Carcassonne,  nous  relevons  le  fait  suivant  qu'on 
peut  rapprocher  de  la  grève  d'Albi  :  «  Item,  a  vij  de  novembre  (141 8) 
paguem  a  dos  sirvens  que  arestero  Peire  Brunier,  fustier,  per  so 
que  no  volia  anar  hobrar  al  cloquier,  de  mandamen  de  mossenhor 
lo  jutge  major.  »  (P.  267.) 


Iviij  COMPTES    CONSULAIRES    d'aLBI. 

les  typographes  de  Lyon  sur  le  pavé  de  la  ville. 
A  étudier  de  près  cette  violente  cessation  de  travail, 
dont  M.  Hauser,  dans  son  érudit  et  sincère  ouvrage  : 
Ouvriers  du  temps  passé,  a  raconté  les  longues  et 
brutales  péripéties,  on  croit  se  trouver  en  présence 
d'une  de  ces  grèves  du  Creusot  ou  de  Carmaux  qui 
accumulent  tant  de  ruines.  Celle-là,  c'est  la  grève  clas- 
sique :  en  1899  on  ne  fait  pas  mieux  ou  pis,  comme 
on  voudra,  qu'il  y  a  trois  cent  soixante  ans. 

La  grève  n'est  donc  pas  une  invention  récente;  ses 
procédés  même  ne  se  sont  guère  modifiés,  et  notre 
époque  ne  peut  se  vanter  que  d'avoir  inscrit  dans  la 
loi  le  droit  à  la  cessation  du  travail.  Sans  doute,  c'est 
une  grande  conquête,  puisqu'elle  consacre  l'exercice 
d'une  liberté,  et  que  toute  liberté,  même  celle  de  se 
laisser  mourir  de  faim,  est  chose  sacrée. 

Au  reste,  nous  avons  pu  constater  que  beaucoup 
d'inventions,  dont  notre  dix-neuvième  siècle  se  mon- 
tre fier,  ne  sont  que  des  renouvellements,  des  résur- 
rections. Dans  le  nihil  novi  sub  sole,  il  y  a  une  part 
de  vérité.  En  voici  une  autre  preuve.  On  connaît  le 
système  de  l'assurance  :  moyennant  le  payement 
d'une  légère  prime  annuelle,  on  se  garantit  contre 
les  risques  de  perte  de  l'objet  assuré.  Le  principe  est 
fécond  ;  il  s'applique  aujourd'hui  à  tout,  depuis  la  vie 
humaine  jusqu'à  la  récolte  sur  pied,  depuis  le  lourd 
vaisseau  qui  défie  l'Océan  jusqu'à  l'humble  maison 
que  guette  l'incendie.  Or,  ce  principe  que  beaucoup 
supposent  moderne  et  presque  contemporain  était  en 
vigueur  du  temps  des  Romains,  en  Allemagne  dès  le 
onzième  siècle,  et  nous  le  trouvons  en  pleine  appli- 


CONDITIONS    ÉCONOMIQUES.  lix 

cation,  au  moins  sous  certaine  forme,  dans  les  Comp- 
tes d'Albi  de  1 35g.  La  ville  avait  à  payer  à  Pons  de 
Puvbusque  et  à  Guilhem  Garraut,  marchands  de 
Toulouse,  200  florins  d'or  pour  la  fourniture  des  ro- 
bes consulaires.  Or,  les  routes  étaient  peu  sûres, 
«  attendu  que  les  gens  du  comte  de  Foix  étaient  près 
Je  Toulouse  avec  beaucoup  d'autres  mauvaises  gens  à 
leur  ombre»;  elles  étaient  si  peu  sûres,  ces  routes 
qu'infestaient  les  troupes  de  l'allié  des  Anglais,  «  qu'à 
peine  un  homme  pouvait  les  parcourir  sans  être  dé- 
robé. »  Il  fallait  quand  même  passer  à  travers  l'en- 
nemi; de  Puvbusque  et  Garraut  avaient  plusieurs  fois 
fait  exécuter  la  ville  trop  lente  à  s'acquitter  de  sa 
dette,  et  chaque  exécution  pesait  lourdement  sur  les 
finances  municipales.  Un  homme  de  bonne  volonté 
s'offrit  :  c'était  Isarn  Coutouli,  le  levador  du  capage. 
Mais  il  cota  très  haut  son  dévouement  aux  intérêts 
publics.  Alors  qu'en  temps  normal  le  voyage  d'Albi  à 
Toulouse  n'était  payé  que  quelques  sous1,  il  demande 
80  florins.  Ceci  ressemble  quelque  peu  à  une  assu- 
rance contre  les  risques  des  chemins,  d'un  usage 
journalier  en  Amérique.  Coutouli  et  les  consuls 
étaient  tombés  d'accord  sur  ce  point  qu'un  voyage 
d'Albi  à  Toulouse,  étant  données  les  circonstances, 
était  fort  aléatoire  ;  qu'au  lieu  de  deux  jours,  il  pou- 
vait en  exiger  beaucoup  plus.   Et  la  ville  paie  l'aléa. 


i.  Le  8  février  i36o,  R.  Tinel  est  envoyé  à  Toulouse;  il  reste  cinq 
jours  absent  et  reçoit  3o  sous.  Le  21  novembre  précédent,  Coutouli 
lui-même  se  rend  à  Toulouse  pour  apporter  5o  florins  aux  fournis- 
Murs  des  robes  consulaires;  il  n'exige  que  3  florins  pour  ses  hono- 
raires. 


IX  COMPTES    CONSULAIRES    D  ALBI. 

Si  cette  assurance  paraît  un  peu  tirée  par  les  che- 
veux, le  même  article  de  dépense  va  nous  montrer 
un  véritable  contrat  :  «  Item,  doit  avoir  [Isarn  Cou- 
touli]  pour  porter  le  dit  argent  à  ses  risques  et  pé- 
rils, dans  le  cas  où  l'argent  se  perdrait  ou  qu'on  le  lui 
déroberait,  la  perte  devant  lui  incomber,  la  somme 
de  20  florins  d'or.  » 

Ceux  qui  nolisent  un  vaisseau  ne  font  pas  mieux 
aujourd'hui.  La  valeur  du  chargement  est  estimée; 
l'armateur  paie  une  prime  de  tant  pour  mille  de  cette 
valeur  arrêtée  d'un  commun  accord,  et  le  voilà  as- 
suré, et  rassuré  sur  le  sort  de  sa  marchandise.  Que 
le  navire  se  brise  ou  s'engloutisse,  que  l'incendie  le 
dévore,  la  perte  sera  pour  l'assureur. 

Coutouli,  en  homme  pratique,  fait  encore  mieux. 
Le  florin  vaut,  en  1 35g,  24  sous;  il  n'aurait  donc  dû 
toucher  pour  les  200  florins  qu'il  apportait  aux  mer- 
cadiers  de  Toulouse,  les  20  florins  reçus  pour  ses  va- 
cations et  les  20  florins  de  l'assurance,  que  288  livres. 
Or,  il  reçoit  304  livres,  et  cela  le  plus  honnêtement  du 
monde;  il  donne  au  florin  une  valeur  de  25  sous 
4  deniers  :  «  Et  nous  défalquâmes,  sur  le  produit  du 
capage  qu'il  devait,  toutes  les  sommes  susdites,  le 
florin  étant  compté  25  sous  4  deniers  »  :  c'est-à-dire 
qu'on  lui  donne  quittance  de  304  livres,  alors  qu'en 
réalité  il  ne  tirait  de  sa  caisse  que  288  livres1. 

Ces  faits  économiques  étaient-ils  fréquents?  Plus 
peut-être  qu'on  ne  le  suppose.  Nous  devons  avouer  ce- 
pendant que,  dans  nos  excursions  à  travers  les  Comp- 

1.  Voir  sur  cette  curieuse  affaire  le  n»  297  des  Comptes. 


CONDITIONS    ÉCONOMIQUES.  Ixj 

tes  consulaires,  c'est  le  premier  exemple  que  nous 
rencontrons.  Sans  doute,  une  étude  attentive  de  ces 
documents  permettrait  d'établir  que  l'assurance,  celle 
des  capitaux  tout  au  moins,  était  entrée  dans  les 
mœurs  au  quatorzième  siècle.  Quoi  qu'il  en  soit,  il 
est  à  retenir  que  la  prime  d'assurance,  dans  le  cas 
que  nous  venons  de  citer,  s'élève  au  dixième  de  la 
somme  assurée. 

Faut-il  voir,  dans  l'article  de  dépense  suivant,  une 
application  du  principe  de  la  responsabilité  patronale 
en  cas  d'accident  survenu  à  l'employé?  On  en  ju- 
gera :  «  Comme  Pons  Savi,  travailleur  d'Albi,  était 
allé  à  Rouffiac  avec  le  régent  et  le  viguier,  et  que  là 
il  se  cassa  le  bras,  faisant  les  besognes  qu'on  lui  avait 
commandé  de  faire,  il  fut  ordonné  par  les  seigneurs 
consuls  et  par  certains  notables  qu'on  lui  donnerait 
pour  le  dommage  qu'il  avait  souffert  20  sous  tour- 
nois. » 

On  remarquera  l'espèce  de  solennité  donnée  à  cette 
dépense  modeste  ;  les  consuls  n'ont  pas  cru  devoir 
prendre  sur  eux  seuls  ce  payement  d'une  livre,  ils 
ont  consulté  les  notables  de  la  ville  :  c'est  probable- 
ment qu'ils  l'estiment  responsable  du  dommage  sur- 
venu. 

Sans  doute,  il  serait  imprudent  de  conclure  de  ce 
fait  unique  à  l'existence  d'une  loi,  d'une  coutume, 
rendant  l'employeur  responsable  de  l'accident  arrivé 
à  l'employé  '.  Dans  l'espèce,  l'indemnité  paraît  déri- 

1.  On  pourrait  faire  entrer  dans  cette  catégorie  de  faits  économi- 
ques un  grand  nombre  de  dépenses  qu'on  relève  dans  les  Comptes 
consulaires.  Un  agent  communal  est  envoyé  en  mission;  on  lui  dé- 


lxij  COMPTES    CONSULAIRES    d'aLBI. 

soire,  puisqu'elle  représente  à  peine  cinq  ou  six  jour 
nées  de  travail.  N'empêche  que  ce  menu  fait  nous  a 
paru  mériter  d'être  souligné;  le  Moyen-âge  fut  plus 
humain  qu'on  ne  le  suppose  généralement. 

Il  ne  faut  par  perdre  de  vue,  quand  on  étudie  le 
quatorzième  siècle  au  point  de  vue  qui  nous  occupe, 
l'imperfection  de  son  outillage  économique.  Le  com- 
merce, l'industrie,  l'agriculture  se  débattaient  au  mi- 
lieu d'entraves  sans  nombre.  La  plus  gênante  de 
toutes  était  l'absence  de  voies  de  communication  ou 
leur  mauvais  état.  Aujourd'hui  que  la  France  entière 
est  sillonnée  de  routes,  que  les  plus  petits  hameaux, 
les  fermes  les  plus  modestes  sont  reliés  par  des  che- 
mins à  la  ville  voisine,  on  se  fait  difficilement  une 
idée  de  ce  qu'était  la  viabilité  au  Moyen-âge.  On  re- 
marquera dans  les  Comptes  que  la  plupart  des  char- 
rois se  faisaient  à  dos  de  bête  de  somme  '.  C'est  que 
non  seulement  on  ne  créait  pas  de  chemins  nou- 
veaux, mais  on  n'avait  pas  même  l'idée  d'entretenir 
qeux  qui  existaient  et  qui  presque  tous,  dans  l'Albi- 
geois, remontaient  à  la  période  gallo-romaine.  Et 
pourtant,  les  droits  de  péage,  inventés  précisément 
pour  assurer  l'entretien  des  routes,  ne  manquaient 
pas. 

D'un  autre  côté,  le  Tarn  mettait  une  barrière  pres- 
que infranchissable  entre  les  deux  parties  de  l'Albi- 

robe  ses  armes,  son  cheval,  son  argent.  La  ville  se  déclare  responsa- 
ble de  l'accident,  sous  la  seule  réserve  que  l'agent  jure  que  la  perte 
ou  le  vol  est  réel. 

i.  On  trouve  rarement  le  mot  car;  cependant  ses  dérivés  carrada 
et  carratier  sont,  le  premier  surtout,  assez  fréquents  :  canada  de 
fusta,  carrada  de  post. 


CONDITIONS    ÉCONOMIQUES.  Ixiij 

geois  qu'il  séparait.  Le  pont  d'Albi,  postérieur  de 
quelques  années  seulement  à  io35,  était  si  étroit  que 
les  charrettes  ne  pouvaient  le  franchir  '.  On  dut 
l'élargir  en  i655  et  la  reprise  est  encore  parfaitement 
visible2. 

A  ces  causes  naturelles  d'anémie  industrielle  et 
commerciale  s'en  joignaient  d'autres  qu'il  faut  cher- 
cher dans  l'organisation  féodale  de  la  société.  Le 
commerce  était  grevé  :  du  droit  de  courtage,  impôt 
perc,u,  au  protît  de  la  ville,  sur  toutes  les  marchan- 
dises vendues  au  marché;  du  droit  de  leude,  dû  pour 
toute  marchandise  mise  en  vente  et  perçu  par  l'évè- 
que,  héritier  des  droits  seigneuriaux  des  anciens 
chevaliers  d'Albi.  Le  bois  de  chauffage,  amené  sur  le 
marché  depuis  la  Toussaint  jusqu'au  Carême,  c'est- 
à-dire  alors  que  la  consommation  était  une  nécessité 
pour  tous,  était  frappé  d'un  double  droit  au  profit  du 
roi  et  au  profit  de  l'évêque;  le  vendeur  devait  une 
charge  de  sa  marchandise  à  chacun  des  deux  seigneurs. 

L'agriculture,  qui  était  à  peu  près  l'unique  indus- 
trie de  la  région,  pliait  sous  le  faix  des  droits  féo- 
daux. La  parada  \  ou  droit  de  paix,  était  particuliè- 
rement lourde;  elle  frappait  le  travailleur  des 
champs,  les  animaux  et  la  terre4.  Quand  l'agriculteur 


i.  On  n'a  qu'à  lire  le  tarif  du  pontanage  pour  s'en  convaincre  :  le 
droit  est  toujours  évalue  par  unité,  par  douzaine,  par  quintal,  par 
èaumada,  jamais  par  carrada. 

2.  VoirArch.  comm.,  CC  407 . 

3.  l.a  pesade,  suivant  les  endroits,  prenait  le  nom  de  quista,  de 
bladada,  de  bona.ia,  etc.  Cf.  dans  le  Bulletin  archéol.  du  Midi  de  la 
France,  3e  liv.,  pp.  6S-64,  les  Seigneuries  et  les  Communes  par  M.  Elie 
Rossignol,  un  des  meilleurs  érudits  du    Tarn. 

4.  Voir  arch.  comm.  d'Albi,  A.\  1. 


IXiV  COMPTES    CONSULAIRES    D  ALBI. 

s'était  acquitté  de  ce  droit,  qui  ne  lui  assurait  guère  h 
paix,  il  devait  payer  la  tasca  l,  perçue  en  nature  sui 
les  produits  du  sol  ;  le  foriscapi,  droit  de  mutation 
que  percevait  le  seigneur  du  fief  quand  il  ne  voulait 
pas  user  de  son  droit  de  prélation;  Yalbergua2,  ou 
droit  d'hébergement  du  seigneur  et  de  sa  suite; 
Yacapta,  la  reyre  acapta,  droits  de  mutation  dus  à 
chaque  changement  de  tenancier  et  de  seigneur,  etc. 

L'agriculture,  en  s'acquittant  envers  le  seigneur, 
ne  s'était  pas  libérée  encore  de  toutes  ses  obligations. 
Après  le  seigneur  venait  le  roi,  après  le  roi  la  com- 
mune, après  la  commune  l'Église,  et  la  dîme  était  la 
plus  écrasante  de  toutes  les  charges. 

Si  encore  le  tenancier  du  sol,  écrasé  de  tant  et  de 
si  ruineux  impôts,  n'avait  pas  été  entravé  dans  le 
commerce  de  ses  récoltes!  Mais  le  blé  devait  se  con- 
sommer sur  place,  de  telle  sorte  qu'Albi  mourait  de 
faim,  alors  qu'à  Toulouse  régnait  l'abondance.  Albi, 
Gaillac,  Rabastens  avaient  le  droit  de  fermer  leurs 
portes  à  tous  les  vins  étrangers  3  et  l'on  usait  de  ce 
droit  avec  une  rigueur  extrême4. 

Absence  de   voies  de  communication,    lourds  im- 

i.  On  trouve  au  compoix  de  i.vp  l'expression  terra  tascanieira, 
terre  assujettie  au  droit  de  tasque.  Voir  notamment  fol.  iiq  v°. 

2.  .Pour  le  droit  d'albergue,  voir  dans  la  Rev.  du  Tarn,  t.  XI, 
p.  3o3,  l'intéressant  travail  d'Emile  Jolibois  :  Etude  sur  l'état  social 
de  l'Albigeois  au  treizième  siècle.  Il  est  à  noter  que  ce  droit  d'héber- 
gement fut  converti  en  un  droit  fixe  en  argent  perçu  tous  les  ans. 

3.  Dans  Deux  Livres  de  raison  au  seizième  siècle,  on  peut  lire  un 
chapitre  entier  consacré  à  cette  intéressante  question  du  vin  de  l'Al- 
bigeois. 

4.  Tot^  tengro  que  negun  vi  de  Galhac ,  ni  de  la  Yla,  ni  de  Ra- 
bastenxs ,  liom  no  sa  laisses  hom  intrar.  Délibération  du  Conseil 
d'Albi,  18  octobre  i3;8,  BB  16. 


CONDITIONS    ÉCONOMIQUES.  LW 

pots,  barrières  douanières  infranchissables,  régle- 
mentation à  outrance,  tout  cela  n'était  presque  rien 
en  comparaison  de  l'excessive  instabilité  de  la  valeur 
des  monnaies.  Ce  fait  économique,  dont  M.  d'Avenel 
n'a  pas  tenu  suffisamment  compte,  avait  plusieurs 
causes.  On  remarquera  souvent  dans  les  Comptes 
consulaires  ces  expressions  :  escut  vielh ,  de  boy\ 
pes,  etc.,  etc.  Aujourd'hui,  il  n'existe  pas  de  diffé- 
rence de  valeur  entre  un  louis  du  premier  Empire  et 
un  louis  de  la  troisième  République,  et  si  la  valeur 
intrinsèque  de  l'or  a  subi,  dans  le  cours  de  ce  siècle, 
une  grande  baisse,  celle-ci  n'a  nullement  influé  sur  le 
titre  même  de  la  pièce  d'or  qui  est  resté  immuable. 
Mais  il  n'en  allait  pas  ainsi  au  Moyen-âge,  et  surtout 
au  quatorzième  siècle  ;  les  rois  faisaient  fondre  .tes 
monnaies  pour  en  fabriquer  d'autres  dont  ils  alté- 
raient le  titre.  On  devine  le  trouble  profond  qu'ame- 
naient dans  les  transactions  commerciales  ces  cri- 
minelles altérations.  De  là,  et  d'autres  causes  plus 
complexes,  naissait  cette  instabilité  dont  nous  par- 
lions tout  à  l'heure.  Les  Archives  communales  d'Albi 
possèdent  un  document  fort  précieux  à  ce  point  de 
vue  :  c'est  un  registre  in-folio  de  194  feuillets  faisant 
connaître  la  mercuriale  des  grains  sur  le  marché  de 
1 355  à  i36o,  avec  l'indication  du  cours  des  monnaies 
pour  chaque  marché.  Dans  le  mois  de  janvier  1 356, 
la  valeur  de  l'écu  d'or  varie  entre  58  et  70  sous;  le 
6  février,  il  ne  vaut  que  i5  sous  et  le  mouton  d'or  25. 
Nouvelle  variation  au  marché  suivant  :  l'écu  monte  à 
17  sous  et  le  mouton  à  28.  Ces  monnaies  restent,  à 
peu  près  invariablement,  à  ce  cours  du  5  mars  au 


1XVJ  COMPTES    CONSULAIRES    D  ALBl. 

17  septembre;  il  s'élève  progressivement  pour  l'écu  à 
23  sous,  pour  le  mouton  à  35  sous  6  deniers,  de 
cette  dernière  date  au  29  octobre.  Nouvelle  hausse  au 
marché  du  5  novembre  ;  l'écu  vaut  26  sous,  le  mou- 
ton 40.  Le  12  novembre,  ils  valent  respectivement  40 
et  60  sous.  Après  ce  bond,  la  valeur  de  ces  deux 
monnaies  redescend  à  20  sous  et  à  3o  sous,  pour  se 
maintenir  à  ce  taux  pendant  tout  le  mois  de  dé- 
cembre. 

En  i357,  le  cours  se  maintient  aux  environs  de 
20  sous  pour  l'écu  et  de  34  sous  pour  le  mouton.  De 
la  fin  de  février  au  deuxième  marché  de  septembre 
1 358,  la  hausse  est  continue;  à  cette  date,  on  trouve 
l'écu  à  44  sous  et  le  mouton  à  68.  Dégringolade  des 
cours  jusqu'à  20  et  32  sous  de  septembre  à  décem- 
bre;  hausse  depuis  décembre  jusqu'à  la  fin  de  février 
i35q,  où  le  cours  atteint  celui  de  septembre.  De  cette 
époque  à  i36o,  les  cours  s'uniformisent  et  oscillent 
entre  20  et  22  sous  pour  l'écu  et  32  et  34  sous  pour  le 
mouton  '. 

On  se  demande  comment,  avec  cette  déconcertante 
instabilité  du  cours  monétaire,  les  transactions  com- 
merciales étaient  possibles.  Et  ce  n'était  pas  la  seule 
difficulté;  il  fallait  compter  avec  les  écus  romput^, 
avec  l'extraordinaire  variété  des  monnaies  introduites 
sur  le  marché.  C'est  aujourd'hui  l'écu  qui  est  la  mon- 
naie principale,  demain  ce  sera  le  mouton,  une  autre 
fois  le  florin,  ou  le  réal,  ou  le  franc.  Parmi  les  pièces 
que  l'on  pourrait  appeler  divisionnaires,  c'est  tantôt 

1.  Voir  arch.  comm.  HH  3. 


CONDITIONS    ECONOMIQUES.  Ixvij 

le  cro^at.  la  parpalhola  ou  le  pelât,  tantôt  le  guianes, 
le  barsalo  ou  le  morlaas,  qui  servent  aux  achats.  Ce 
qui  achève  la  confusion,  c'est  qu'aucune  de  ces  mon- 
naies de  blanc  n'a  de  cours  fixe,  qu'aucune  n'est  une 
subdivision  exacte  de  la  livre,  monnaie  de  compte. 
Pvthagore  lui-même  se  serait  égaré  dans  la  conver- 
sion de  ces  pièces  de  valeur  variable,  en  livres,  en 
écus  ou  en  florins.  Et  dès  lors,  quelle  valeur  peut-on 
attribuer  aux  tableaux  dressés,  à  grand  renfort  de 
science  et  de  patience,  par  les  érudits,  pour  détermi- 
ner la  valeur  des  monnaies  à  travers  les  siècles? 

C'est  le  moment  de  faire  connaître  les  monnaies 
mentionnées  dans  les  Comptes  que  nous  étudions. 
Notons  d'abord  un  fait  qui  a  son  importance  :  l'écu 
et  le  mouton,  dont  nous  venons  de  voir  les  fantas- 
ques variations,  sont  rarement  employés  dans  les 
payements.  C'est  évidemment  parce  que  personne  ne 
se  souciait  d'encaisser  des  monnaies  si  capricieuses, 
sur  lesquelles  on  pouvait,  il  est  vrai.,  faire  un  gain 
honnête,  mais  qui  étaient  susceptibles  de  subir,  du 
jour  au  lendemain,  une  désastreuse  dépréciation.  Le 
florin  d'or,  qui  avait  plus  de  tenue,  était  la  monnaie 
la  plus  usuelle,  la  plus  courante.  Une  autre  monnaie, 
mais  assez  rare,  c'est  le  réal;  le  gros  n'apparaît  dans 
les  comptes  que  de  loin  en  loin;  le  crozat  est  assez 
commun,  le  pelât  à  peine  nommé. 

Il  serait  difficile,  sinon  impossible,  de  déterminer 
la  valeur  de  ces  diverses  pièces  d'or  et  d'argent  en 
monnaie  de  compte,  si  le  scribe,  au  bas  de  chaque 
page,  n'avait  totalisé  en  livres,  sous  et  deniers,  les 
dépenses  qui  y  sont  inscrites.  C'est  donc  le  scribe  lui- 


l.wiij  COMPTES    CONSULAIRES    d'aLBI. 


même  qui  a  fait  la  conversion,  dégagé  l'inconnue. 
Prenons  pour  exemple  le  verso  du  folio  x  :  6  llor. 
-J-  10  s.  -f-  16  s  -f-  5  s.  4  d.  -j-  12  liv.  -\-  i5  liv.  = 
35  liv.  i5  s.  4  d.  II  est  évident  que  la  différence  entre 
le  total  des  sommes  exprimées  en  livres,  sous  et  de- 
niers, et  le  total  inscrit  au  bas  de  la  page,  soit  35  liv. 
i5  s.  4  d.  moins  28  liv.  1 1  s.  4  d.,  doit  donner  la  valeur 
de  6  florins.  Cette  différence  étant  de  7  livres  4  sous, 
ou  144  sous  (20  X  7  -j-  4)?  la  valeur  du  florin  ressort 
à  24  sous.  Veut-on  trouver  la  valeur  du  crozat  ?  Le 
recto  du  folio  xn  nous  le  fait  connaître  exactement  : 
20  flor.  +  6  crozats  =  24  liv.  12  s.;  la  valeur  des 
20  florins  étant  de  24  livres,  les  12  sous  représen- 
tent la  valeur  des  6  crozats.  Le  crozat  vaut  donc 
2  sous. 

Cependant,  il  n'est  pas  toujours  aisé  de  faire  cette 
démonstration  qui,  tout  d'abord,  paraît  si  simple. 
Qu'on  suppose  une  page  —  et  c'est  le  cas  pour  le 
verso  du  folio  xvn  —  où  l'on  trouve  une  monnaie 
dont  on  veut  déterminer  la  valeur  additionnée  avec 
d'autres  monnaies  à  valeur  instable,  comme  le  réal 
ou  le  mouton,  la  conversion  ne  peut  qu'être  approxi- 
mative. C'est  ce  qui  arrive  pour  le  gros. 

Voici  la  valeur  ordinaire  de  ces  diverses  mon- 
naies  : 

Ecu  vieux,  32  sous; 
Mouton,  34  et  29  sous; 
Réal,  28  sous; 
Florin,  24  sous; 
Crozat,  2  sous; 


CONDITIONS    ÉCONOMIQUES.  Ixix 

Gros,  16  deniers1  ; 

Parpaillole,  16  deniers; 

Pelât,  2  deniers2. 
.Mais  le  florin  lui-même,  qui  est,  relativement,  un 
modèle  de  stabilité^  se  laisse  aller  parfois  à  des  écarts 
assez  sensibles.    Il   ne  descend  jamais  au-dessous  de 

us;  mais  on  le  verra  s'élever  à  24  sous  8  deniers 
(n°  122),  à  25  sous  (nos  242  et  25 1),  à  25  sous  4  deniers 
(nos  246  et  297),  et  môme  à  26  sous  (n°  858).  Nous 
avons  exposé  ailleurs  les  causes  de  ces  variations  des 
monnaies3.  Résumons-les  rapidement.  L'or  et  l'ar- 
gent monnavés  étaient,  à  cette  époque,  considérés 
comme  de  véritables  marchandises,  et,  par  suite,  sou- 
mis aux  lois  de  l'offre  et  de  la  demande.  La  mar- 
chandise était-elle  rare?  Une  hausse  survenait  et  l'é- 
quilibre, c'est-à-dire  le  retour  au  cours  normal,  ne  se 
rétablissait  que  lorsque  certaines  circonstances  avaient 
ramené  l'abondance  du  numéraire.  Les  écus,  les  flo- 
rins, les  moutons  sont  si  bien  des  marchandises 
qu'on  rencontrera  souvent  dans  les  Comptes  l'expres- 
sion significative  de  comprar  appliquée  à  des  mon- 
naies4. 

Mais  c'est  surtout  le  change  qui  influait  sur  la  va- 
leur de  la  pecunia.   Le  24  février  i36o,   les  consuls 


1.  Voir  folio  xvii  v".  Si  l'on  compte  le  mouton  à  3  4  sous  et  le  réal 

1  _s.  la  valeur  du  gros  ressort  à   16  deniers. 

2.  Il  est  inutile  de  dire  que  la  livre,  monnaie  de  compte,  n'existe 
pas  ;  que  20  sous  t'ont  une  livre;  que  le  denier  est  la  douzième  partie 
du  sou;  que  le  denier  vaut  2  mailles,  la  maille  2  pogeses,  la  pogèse 

2  pites. 

3.  Voir  Prix  des  choses  à  Albi  en  i368-i36g. 

4.  Voir  notamment  le  n"  242. 


l.XX  COMPTES    CONSULAIRES    d'aLBI. 

confient  à  leur  collègue  Taillefer  141  moutons  d'or 
et  3  gros  pour  payer,  à  Carcassonne,  un  terme  di 
subside  imposé  pour  la  guerre;  cette  somme  était 
formée  de  diverses  monnaies  d'or.  Pierre  Montanier, 
receveur  particulier  du  mouton  par  feu  imposé,  e: 
géant  le  pavement  en  moutons,  Taillefer  dut  convc 
tir  ses  pièces  d'or  :  «  Il  perdit  en  la  monnaie  qu' 
portait  à  Carcassonne  et  qu'il  ne  put  mettre  au  taux 
du  mouton,  suivant  ce  qu'il  valait,  14  sous1.  »  Autre Ij 
exemple  :  «  Pour  la  perte  des  5o  florins  que  paya... 
Isarn  Coutouli...  26  sous  8  deniers2.  »  Même  perte  de 
26  sous  «  pour  la  valeur  de  l'or  de  5o  florins  qui 
furent  donnés  à  Me  R.  Vidai 3.  »  Mais  l'exemple  le 
plus  frappant  des  effets  du  change  est  celui-ci.  Le 
comte  de  Poitiers  avait  fait  demander  comme  un  ser- 
vice que  la  ville  avançât  le  payement  du  mouton  par 
feu  pour  le  terme  d'avril.  Les  consuls  empruntèrent 
25o  florins.  Mais  dans  le  tas  des  pièces  de  monnaie, 
recueillies  un  peu  partout,  se  trouvaient  parpailloles, 
crozats  et  autre  comptant  de  monnaie  d'argent  pour 
une  valeur  de  80  florins;  le  reste  était  en  or.  Ces  piè- 
ces d'or  et  d'argent,  il  fallut  les  convertir  en  florins. 
«  Et  coûtèrent  les  170  pièces  prêtées  en  or  avec  celles 
qui  avaient  été  achetées,  à  12  deniers  par  pièce,  8  li- 
vres et  demie  *.  » 

Nous  pourrions  multiplier  ces  exemples;   ils  suffi- 
sent pour  établir  les  causes  du  change.   Il  résulte  de 


1.  N»  238. 

2.  V  3a5. 

3.  N"  178- 

4.  N"  281. 


CONDITIONS    ÉCONOMIQUES.  lxxj 

ces  citations  que  le  taux  était  de  12  deniers  par  pièce 
d'or. 

L'état  matériel  des  monnaies  explique  encore  la 
perte  qu'elles  subissaient.  En  voici  une  preuve  : 
«  Lesquels  [5o  florins]  nous  empruntâmes;  et  il  y 
avait  des  pièces  d'or  rompues  qui  nous  coûtèrent, 
pour  les  rendre  bonnes,  16  sous1.  » 

Souvent  le  change  masquait  une  opération  que 
condamnaient  le  droit  canon  et  la  loi  civile  :  l'intérêt 
de  la  somme  prêtée.  Il  était  rare,  en  effet,  que  l'on 
avouât  crûment  le  prêt  intéressé;  l'excommunication, 
dont  l'Église  à  cette  époque  n'abusait  pas2,  était  re- 
doutée encore.  Les  Comptes  consulaires  d'Albi  nous 
fournissent  de  cet  aveu  un  exemple  bien  caractérisé. 
Le  16  décembre  i35g,  les  consuls  avaient  emprunté  à 
Bertrand  de  Cazeneuve,  pour  payer  la  dépense  des  pré- 
sents faits  à  l'archevêque  d'Auch,  la  somme  de  10  li- 
vres 7  sous  6  deniers.  «  Le  jour  ci-dessus  (8  avril) 
je  lui  payai  (à  B.  de  Cazeneuve)  pour  la  plus-value  de 
10  liv.  7  s.  6  d.,  montant  des  marchandises  prises  dans 
sa  boutique  avec  les  confitures  que  nous  achetâmes 
pour  l'archevêque  d'Auch  et  qui  n'avaient  pas  été 
payées,  attendant  la  levée  des  impositions,  8  sous3  ». 


1.  N°  212. 

2.  Les  comptes  consulaires  de  Riscle  montrent  à  quels  abus  l'Eglise 
en  était  arrivée  au  quinzième  siècle:  il  ne  se  passait  presque  pas 
d'année  que  les  malheureux  consuls  ne  fussent  excommuniés  pour 
n'avoir  pu  faire  honneur  aux  engagements  de  la  ville.  Mais  les  fou- 
dres ecclésiastiques  étaient  déjà  bien  rouillées  à  cette  époque. 

3.  N°  2u?.  Nous  relevons,  dans  les  comptes  de  Saint- Michel  de 
Carcassonne,  un  article  écrit  en  termes  presque  identiques  :  a  Plus, 
nous  dépensâmes,  pour  la  plus-value  de  2  francs  et  5  sous  t.  de  tol- 
zas  et  de  blanches  simples  que  nous  achetâmes,  2  s.  6  d.  » 


lXXlj  COMPTES    CONSULAIRES    D  ALBI. 

Si,  comme  tout  porte  à  le  croire,  le  payement  de  la 
somme  prêtée  eut  lieu  le  8  avril,  le  taux  est  approxi- 
mativement de  1 1  %• 

Nous  savons  contre  quelles  difficultés  se  heurtaient 
le  commerce  et  l'industrie  au  quatorzième  siècle;  nous 
avons  vu  l'agriculture  pliant  sous  le  faix  des  impôts 
de  toute  espèce.  Il  nous  reste  à  examiner  sous  quelles 
règles  tyranniques  devaient  vivre  industrie ,  com- 
merce et  agriculture. 

Quand  l'école  socialiste  actuelle  prétend  réglementer 
les  salaires,  limiter  les  bénéfices  du  commerçant  et  de 
l'industriel,  elle  copie  le  quatorzième  siècle.  On  en 
était  venu,  à  Albi,  à  fixer  un  maximum  de  salaires 
et  de  bénéfices.  Les  archives  communales  possèdent 
ce  très  curieux  règlement.  Il  porte  pour  titre  :  Cartel 
en  que  so  los  afforamens  et  appréciations  dels  vicluals 
et  denrées  et  mercadarias  vendedorras  en  la  vila 
d'Albi.  Il  est  daté  du  20  décembre  1343  :  il  est  donc 
à  peu  près  contemporain  des  comptes  que  nous  étu- 
dions. Disons  rapidement  dans  quelles  conditions  ce 
règlement  fut  établi.  C'est  dans  le  palais  épiscopal 
qu'il  fut  rédigé,  en  présence  de  «  vénérables  et  reli- 
gieux prêtres  »,  Guilhem  Fulcri,  prieur  de  Monterbe- 
son,  Pierre  Jancensius,  chanoine  de  l'église  d'Albi,  et 
Forcius  de  Suxo,  docteur  en  décrets,  représentant, 
comme  vicaire  général  in  specialibus,  «  le  Révérend 
Père  en  Christ  notre  seigneur  Pictavin,  par  la  grâce 
de  Dieu  évêque  et  seigneur  d'Albi r  ».  L'acte  nomme, 
comme  témoins  ou  plutôt  comme  rédacteurs  du  do- 

1.  II  occupa  ic  siège  de  1 3 38  à   1 3 5 1 . 


CONDITIONS    ÉCONOMIQUES.  lxxii) 

cument,  dix-neuf  prud'hommes  de  la  ville  même,  et 
trois  du  faubourg  du  Bout-du-Pont;  il  constate  qu'ils 
s'étaient  réunis  pour  délibérer  sur  l'établissement  de 
cet  afforamen  en  vue  de  l'utilité  publique  et  de  celle 
des  peuples  desdits  lieux,  et  qu'ils  en  avaient  reçu 
mandat  spécial. 

Le  vicaire  général  expose  qu'à  la  requête  de  Me  Ber- 
nard, procureur  de  l'évêque,  des  instructions  avaient 
été  données  pour  étudier  le  cours,  l'usage  et  la  forti- 
fication des  monnaies.  Le  roi  avait  prescrit  une  en- 
quête, non  seulement  sur  cet  objet,  mais  encore  sur 
le  prix  de  toutes  les  marchandises  se  vendant  sur  le 
marché  à  forte  monnaie.  C'est  à  la  suite  de  ces  ordres 
que  les  prud'hommes  d'Albi  s'étaient  réunis. 

Il  devient  impossible  ici  de  suivre  le  document, 
tant  il  a  souffert  de  l'humidité  et  de  la  dent  des  ron- 
geurs qui  ont  fait  disparaître  des  lignes  entières.  Heu- 
reusement le  règlement  lui-même  a  été  plus  épargné; 
nous  en  donnons  une  analyse  '. 

La  livre  de  viande  salée  doit  être  payée  6  ou  5  de- 
niers, suivant  la  qualité; 

La  viande  de  mouton,  2  sous  le  quartier2; 

Les  autres  viandes,  à  l'appréciation  des  bayles  jurés 
à  établir: 


1.  Voira  l'Appendice  n°  2  le  texte  de  cet  important  document.  Nous 
devons  avouer  qu'il  n'est  pas  inédit.  Compayré  l'a  publié  dans  ses 
Etudes  historiques  ,pp.  2o3-5.  Mais  soit  parce  qu'il  n'avait  pu  lire,  soit 
parce  qu'il  n'avait  pas  tout  compris,  soit  peut-être  par  simple  inad- 
vertance, il  a  négligé  certains  articles.  D'un  autre  côté,  sa  leçon  n'est 
pas  toujours  très  exacte.  Nous  croyons  avoir  rendu  à  ce  très  curieux 
afovamen  sa  physionomie  primitive. 

2.  L'animal  était  divisé  en  quatorze  quartiers. 


IXX1V  COMPTES    CONSULAIRES    D  ALBI. 

La  livre  de  fer  ouvré  en  pante  ou  soc  de  charrue, 
ou  autre  instrument,  2  sous; 

La  livre  de  morue,  8  deniers; 

La  botte  de  foin,  2  deniers; 

Frais  d'hôtellerie  d'un  homme  à  cheval  avec  son 
valet,  arrivant  de  nuit,  pour  foin,  avoine,  2  sous. 

Faucheurs  et  ouvriers  de  la  vigne  et  autres  ouvriers 
menuts,  les  premiers,  8  deniers,  les  autres,  7; 

La  paire  de  poules,  i5  deniers; 

Une  oie  grasse,  14  deniers,    les  autres  à  l'avenant; 

La  paire  de  pigeons,  4  deniers; 

Un  lapin  avec  sa  peau,  12  deniers,  et  sans  peau,  9; 

Un  lièvre  avec  sa  peau,  16  deniers,  et  sans  peau,  12  ; 

La  paire  de  canards,  les  plus  gros,  14  deniers; 

Un  chevreau,  4  sous; 

La  livre  de  suif  à  fondre,  3  deniers  et  1  maille; 

Le  quarteron  d'huile  de  noix,  14  deniers  et  1  maille; 

Le  setier  de  noix  d'Albi,  12  sous; 

Le  quarteron  d'huile  d'olive,  8  deniers; 

La  meilleure  paire  de  sabots,  3  deniers; 

Le  quintal  de  bois  vert  rendu  à  Albi,  6  deniers; 

Le  quintal  de  bois  sec  rendu  à  Albi,  8  deniers; 

La  main  de  papier  lombard,  12  deniers; 

La  main  de  papier  de  plus  petit  format,  9  deniers; 

Journée  de  maître  charpentier,  de  Noël  à  Notre- 
Dame  d'août,  sans  dépense  de  bouche,  20  deniers;  du 
i5  août  au  25  décembre,  à  l'appréciation  des  jurés; 
les  ouvriers,  8  deniers; 

Façon  d'un  tonneau,  22  deniers; 

Façon  d'une  pipe,  14  deniers; 

Maître  d'ouvrage  en  bois  et  maçon,  sans  dépense 


CONDITIONS    ÉCONOMIQUES.  lxXV 

de    bouche,    18    deniers;    les   ouvriers,    12    deniers; 

La  journée  du  couvreur,  sans  dépense  de  bouche, 
16  deniers; 

La  livre  de  fromage  sec,  de  brebis  ou  de  vache, 
5  deniers; 

Souliers  d'homme  en  cuir  de  Cordes,  2  sous,  20  et 
18  deniers,  suivant  la  pointure; 

Souliers  de  chevreau,  16,  14  et  12  deniers; 

Souliers  de  femme  fermés,  en  cuir  de  Cordes, 
16  deniers  ; 

Souliers  de  femme  ouverts,  en  cuir  de  Cordes, 
14  deniers  ; 

Souliers  d'enfant,  avec  ces  mêmes  cuirs,  suivant 
leur  forme  et  leur  pointure; 

Souliers  de  laboureur  ou  de  bouvier,  en  cuir  de 
mulet  ou  de  cheval,  3  sous,  2  sous  6  deniers  et  2  sous  ; 

Mêmes  souliers  pour  femmes,  20,  18  et  14  deniers; 

Souliers  en  cuir  de  mouton  ou  basane,  20,  18  et 
16  deniers  ; 

Souliers  en  cuir  de  mouton  ou  basane  pour  femme, 
16  et  14  deniers; 

Souliers  de  femme  taillés  et  auripelats,  14  et  12  de- 
niers; 

Patins  de  dame  auripelats.  les  plus  beaux,  2  sous; 

Ferrure  d'un  pied  de  cheval,  6  deniers; 

Ferrure  d'un  pied  de  palefroi,  5  deniers  ; 

Ferrure  d'un  pied  de  roussin  ou  de  mulet,  4  de- 
niers ; 

Tout  marchand  de  drap  de  France  est  tenu  de  dé- 
clarer sous  serment,  par  lui  ou  son  valet,  s'il  en  est 
requis  par  l'acheteur,   le  prix  de  revient  de  sa  mar- 


lXXVJ  COMPTES    CONSULAIRES    DALBI. 

chandise  ;  son  bénéfice  ne  peut  être  supérieur  à  2  sous 
par  livre; 

Mêmes  conditions  pour  les  draps  de  Carcassonne; 
le  bénéfice  par  livre  ne  peut  être  que  de  12  deniers; 

Mêmes  conditions  pour  tous  autres  marchands;  le 
bénéfice  sur  les  marchandises  venant  de  France  ne 
peut  être  que  de  18  deniers,  et  sur  celles  qui  sont 
achetées  à  Montpellier  ou  ailleurs,  12  deniers; 

Mêmes  conditions  pour  les  toiles,  les  essuie-mains; 
bénéfice,  12  deniers; 

Le  bénéfice  du  pelletier  sur  les  peaux  qu'il  prépare 
est  de  2  sous  par  livre,  et  sur  les  autres,  12  deniers; 

Façon  de  pardessus,  gonelle,  chaperon  d'homme  à 
point  lacé  avec  fourrures  aux  manches,  2  sous  6  de- 
niers; 

Robe  d'homme,  pardessus,  gonelle  et  chaperon 
sans  boutons,  2  sous; 

Mante,  manteau  et  mantelet  d'homme,  12  deniers; 

Pardessus  et  gonelle  de  femme,  3  sous; 

Manteau  fermé  et  chaperon,  12  deniers; 

Couture  de  chausses  d'homme  ou  de  femme,  3  de- 
niers ; 

Cotte  hardie  avec  boutons,  20  deniers; 

Manches  fourrées  de  sendat,  avec  boutons,  12  de- 
niers; fourrées  de  toile,  même  prix;  sans  fourrure, 
8  deniers; 

Journée  de  faucheur  de  pré,  sans  dépense  de  bou- 
che, 2  sous; 

Le  millier  de  tuiles  crues,  26  sous,    port  compris; 

Le  millier  de  briques  crues,  3o  sous,  port  compris. 

Aiguisage  d'un  soc,  1  maille; 


CONDITIONS    ECONOMIQUES.  IxXVlj 

Loyer  d'un  soc  par  jour,  i  denier; 

Location  d'un  cheval  avec  selle,   revenant   le  jour, 

2  sous;  s'il  revient  la  nuit,  2  sous  6  deniers; 
Location    de    bête    de    somme    avec    conducteur, 

3  sous  ; 

Travail  du  fer,  autant  qu'il  vaut  par  livre; 

Gages  de  femme,- de  la  mi-février  à  saint  Luc,  6  de- 
niers par  jour; 

Filles  et  enfants,  à  l'avenant;  de  la  Saint-Luc  au 
i5  février,  3  ou  4  deniers; 

La  livre  de  cire  en  gâteau,  22  deniers  ; 

La  livre  de  cire  ouvrée,  2  sous  ; 

La  livre  de  graisse,  8  deniers; 

Le  quarteron  de  sel,  8  deniers; 

Cuisson  d'un  setier  de  pain,  en  petites  miches, 
12  deniers;  en  grosses,  10  deniers; 

Gages  annuels  d'une  nourrice,  40  sous; 

Gages  annuels  d'une  servante,  20  sous; 

Toutes  autres  marchandises  seront  mises  à  un  taux 
convenable  suivant  la  valeur  des  monnaies  dont  elles 
suivront  le  cours. 

Peut-on  imaginer  réglementation  plus  tvrannique? 
Et  si  encore  salariés  et  marchands  avaient  pu  comp- 
ter sur  la  stabilité  de  ce  code  du  travail  et  du  com- 
merce! Mais  les  prud'hommes  se  réservaient  le  droit 
de  faire  un  nouvel  aforamen,  de  corriger  leur  oeuvre 
si  les  circonstances  l'exigeaient;  de  telle  sorte  que 
commerçants,  ouvriers,  industriels  avaient,  perpé- 
tuellement suspendue  sur  leur  tête  la  menace  d'une 
réglementation  plus  draconienne. 

Cet  état  de  choses  dura-t-il  longtemps?  Nous  ne 


lxwiij  COMPTES    CONSULAIRES    d'aLBI. 

saurions  le  dire.  Mais  on  n'ignore  pas  que  Jean  II  le 
Bon,  à  son  avènement  au  trône  (i35o),  sur  les  plaintes 
des  États,  établissait  un  maximum  pour  tout  le 
royaume,  comme  l'avaient  fait  les  prud'hommes 
d'Albi.  Quoi  qu'il  en  soit,  en  i35g,  la  liberté  avait 
repris  ses  droits  et  rompu,  comme  elle  le  fera  tou- 
jours, les  entraves  où  on  l'avait  emmaillotée.  En  effet, 
les  salaires  sont  beaucoup  plus  élevés  qu'en  1343. 
Mais  avant  d'en  faire  la  preuve,  établissons  les  con- 
ditions dans  lesquelles  se  mouvait  le  travail. 

L'entreprise  à  forfait,  si  favorable  à  l'employeur  et 
à  l'employé,  était  assez  rare.  Nous  en  avons  cepen- 
dant relevé  quelques  cas  :  «  Le  25  novembre  (i35g), 
nous  donnâmes,  à  prix  fait,  à  charpenter,  couvrir, 
créneler  et  crépir  la  Tour  Neuve,  au  prix  de  18  flo- 
rins, les  matériaux  à  notre  charge,  portés  à  pied- 
d'œuvre  '.  » 

P.  Manens  et  Millet  du  Vigan  font  trois  fouilles  à 
forfait,  au  prix  d'un  florin  et  demi2. 

Belœil  construit  à  forfait  le  four  de  la  Rivière;  il 
reçoit  5  florins3. 

Voici  un  contrat  plus  caractéristique  :  «  Le  3  juillet 
(i359),  les  consuls  donnèrent  à  prix  fait  à  Jean  Ama- 
dieu  et  à  G.  Guitart,  autrement  dit  Belœil,  et  à  leurs 
compagnons,  le  mur  qui  va  de  la  Tour  Neuve  et  abou- 
tit à  la  rampe  de  la  maison  de  me  Isarn  Gili;  ils 
doivent  avoir,  pour  la  main-d'œuvre  de  40  cannes, 
60  florins  d'or,  et  la  ville  doit  avoir  les  matériaux  à 

1.  N°  764. 
■1.  V   1210. 
3.  N°  2601. 


CONDITIONS    ÉCONOMIQUES.  lxXlX 

pied-d'œuvre  et  faire  le  mortier.  Nous  devons  être  à 
plus  ou  à  moins'.  » 

On  voit  dans  quelles  conditions  s'accomplissaient 
ces  prêts  fachs  :  l'entrepreneur  ne  se  chargeait  que 
de  la  main-d'œuvre;  l'employeur  fournissait  tous  les 
matériaux. 

Outre  le  prix  de  leur  journée,  ouvriers  et  maîtres 
recevaient  parfois  un  cadeau  de  la  ville.  Les  construc- 
teurs du  mur  qui  reliait  la  Tour  Neuve  à  la  maison 
Gili  eurent  un  chaperon  chacun,  du  prix  de  36  sous2  ; 
les  deux  frères  Guilhem  et  Dordé  Bayssac,  qui  s'é- 
taient chargés  de  la  construction  du  portail  de  la  côte 
d'Engueysse,  reçurent  une  cotte  hardie  de  même  va- 
leur3. 

Mais  ce  n'était  qu'exceptionnellement  que  la  ville 
traitait  à  forfait.  Les  travaux  les  plus  considérables 
étaient  faits  à  la  journée,  sous  la  surveillance,  généra- 
lement, d'un  agent  communal,  lo  garda  de  la  ma- 
nobra.  La  ville  fournissait  d'ordinaire  l'outillage, 
qu'elle  louait. 

Quelle  était  la  durée  d'une  journée  de  travail  ? 
Aucun  article  des  Comptes  ne  permet  de  répondre  à 
cette  question,  qui,  pourtant,  ne  manque  pas  d'im- 
portance; mais  le  prix  de  la  journée  variait  suivant 
les  saisons.  La  mesa  de  Donadieu  est  utile  à  consulter 
à  ce  point  de  vue4.  Le  salaire  des  maîtres  semble  avoir 

i.  N°  628. 
1.  V  62  g. 

3.  V  1849. 

4.  Du  f"  xc  r°  au  f°  cvu  r°.  Voir  aussi  les  dépenses  de  construction 
de  la  porte  et  de  la  tour  d'Engueysse  du  i"  cxxix  v°  au  f"  cxlyi  r*.  En 
mai,  la  journée  est  tarifée  à  4  sous,  en  septembre  à  3  sous  4  deniers, 


Ixxx 


été  invariable.  Quelquefois,  la  ville  leur  servait  lo 
vesperti,  petite  collation  de  l'après-midi  :  «  Pour  une 
liai  et  demie  de  vin  et  4  deniers  de  pain  »,  lit-on  à 
l'article  I2i5.  Ordinairement,  elle  louait  un  local  où 
les  maîtres  prenaient  leur  repas  et  remisaient  leur 
outillage1. 

On  ne  trouve  dans  les  Comptes  d'Albi  que  des  tra- 
vaux de  construction,  maçonnerie  et  charpente.  Il  ne 
faut  pas  perdre  de  vue  que  l'art  de  construire  s'est 
profondément  modifié  depuis  le  quatorzième  siècle. 
On  construisait  les  maisons  ordinaires  en  colombage; 
les  gachials  qui  se  dressaient  sur  les  remparts  étaient 
faits  de  pans  de  bois  réunis  entre  eux  par  des  esparos, 
et  les  intervalles  étaient  garnis  d'une  sorte  de  mortier 
composé  de  bart,  terre  siliceuse,  et  de  foin;  les  tours 
et  les  remparts  étaient,  au  contraire,  en  solides  assises 
de  briques  posées  sur  un  lit  de  mortier  de  chaux  et 
de  sable.  A  chaque  nature  de  maçonnerie  correspon- 
dait une  catégorie  spéciale  d'ouvriers  :  le  peirier,  le 
massonier,  le  bardejador. 

Le  peirier  paraît  avoir  été  le  maçon  délicat,  celui 
qui  était  chargé  des  travaux  sortant  de  l'ordinaire,  les 
tours  par  exemple.  Nous  avons  constaté  dans  les 
comptes  de  i368-i36o,  que  les  consuls  firent  appel  aux 
connaissances  de  peiriers  étrangers  pour  visiter  la 
Tour  du  Pont  qui  menaçait  ruine.  Dans  les  comptes 


en  juillet  à  5  sous.  Le  28  septembre,  la  ville  paye  au  frère  d'un  maître, 
qui  avait  travaillé  à  la  porte  et  à  la  tour,  48  sous  pour  im  meses  de 
creis  (N°  2  14b). 

1.  N°  2o63  :  «  Je  payai   à  la  femme  du  Guay,  pour   location  de  la 
boutique  où  les  maîtres  mangeaient  et  tenaient  leur  outillage.» 


conditions  Économiques.  lxxxj 

de  1 35g,  ce  sont  les  maîtres  peiriers  Jean  Durand,  de 
Castanet,  Pierre  Guilhem,  de  Taïx,  et  deux  peiriers 
albigeois  qui  construisent  la  porte  de  la  côte  d'En- 
gueyse.  Le  peirier  laissait  au  massonier  les  construc- 
tions ordinaires.  Dans  la  classe  des  ouvriers  de  la 
truelle,  le  premier  occupait  un  rang  plus  élevé  que 
le  second.  Au-dessous  de  celui-ci  venait  le  bardejador. 
Il  avait  la  spécialité  des  constructions  au  mortier  de 
terre.  Quelques  exemples  empruntés  aux  comptes  de 
1370-1871  vont  nous  permettre  de  déterminer  exacte- 
ment le  rôle  de  cet  ouvrier. 

«  Paguem  a  1  bardejador...  que  cledissec  lo  gachial 
«  que  aviam  fach  a  la  Torreta,  a  l'osdal  que  fo  d'en 
«  Philip  Vayssieyra  ',  loqual  Ihi  aviam  baylhat  a  près 
«  fach,  xvi  gros.  » 

«  Mai,  entre  fe  et  espar ros,  vi  gros.  » 

En  i35g,  la  ville  achète  400  sparros  et  2  quintaux 
de  foin  à  cledissar1. 

La  carcasse  d'un  gachial,  d'une  façade  de  maison, 
se  composait  de  pièces  de  charpente  ou  chevrons  (co- 
rondas)  consolidées  par  des  contrefiches  qu'on  appe- 
lait riostas3;  corondas  et  riostas  étaient  reliés  par  les 


1.  Ce  Philippe  Vaissière  fut  consul  en  i36o-i36i;  il  habitait  la 
maison  située  dans  la  rue  de  la  Sabataria  de  S.  Jolia  (aujourd'hui 
Saint-Julien),  que  l'on  croit  généralement  avoir  été  celle  des  cheva- 
liers du  Temple.  Cet  article  confirme  ce  qu'avançait  Sarrasy,  c'est- 
à-dire  que  ia  maison  Yaissiére  était  tout  prés  de  la  torreta  et  sur  la 
ligne  des  remparts.  Ajoutons  que  cette  partie  de  la  ville  portait  aux 
compoix  du  quatorzième  siècle  le  nom  de  cunh  de  ta  Torreta,  que 
l'existence  de  cette  petite  tour  est  déjà  constatée  dès  i2o3.  Cf.  Sar- 
rasy, pp.  3i8-32o. 

2.  N"*  i58o  et   r58i. 

3.  On  trouvera  souvent  dans  les  Comptes  le  verbe  riostar. 


VI 


1XXX1J  COMPTES    CONSULAIRES    d'alBI. 

esparros ,  ce  qui  donnait  à  la  carcasse  un  air  de 
claie;  c'est  là,  au  reste,  l'étymologie  du  verbe  cledis- 
sar,  dont  la  signification  devient  évidente.  L'opé- 
ration consistant  à  cledissar  était  faite  par  le  bar- 
dejador. 

C'est  le  fustier  qui  dressait  le  squelette  du  gachial. 
Faut-il  voir  une  différence  entre  le  fustier  et  le  car- 
pentier  ?  Ce  n'est  guère  probable.  On  constatera  que 
les  comptes  de  i35g  ne  contiennent  pas  une  seule 
fois  le  mot  carpentier,  qui  figure  dans  Y aforamen 
de  1343. 

Nous  pouvons  maintenant  aborder  l'étude  des  sa- 
laires en  i359;  pour  les  rendre  pour  ainsi  dire  palpa- 
bles, nous  allons  condenser  tous  les  renseignements 
que  nous  fournissent  les  Comptes. 


SALAIRES    DES    OUVRIERS    DU    BATIMENT. 

Peirier  :  maître,  6  sous;  ouvrier,  3  sous. 
Massonier  :  maître,  6  sous;  ouvrier,  3  sous. 
Carrier  :  maître,  6  sous;  ouvrier,  4  sous. 
Fustier  :  maître,  7  sous;  ouvrier,  4  sous. 
Carpentier  :  maître,  7  sous;  ouvrier,  4  sous. 
Tailleurs  de  pierre  ou  de  briques,  6  sous. 
Manœuvres  divers,  3  sous. 
Hommes  de  peine,  4  sous. 
Femmes,  17  deniers. 
Enfants,  12  deniers. 

Nous  n'avons  pas  besoin  de  dire  que  ces  prix  ne 


CONDITIONS    ÉCONOMIQUES.  lxxxiij 

sont  que  des  moyennes  ;  nous  avons  trouvé  des  jour- 
nées de  peirier  à  7  sous  et  des  journées  de  fustier  à 
8  sous.  Le  prix  de  la  journée  de  manœuvre  occupé 
soit  dans  les  fouilles,  soit  au  mortier,  soit  au  charroi 
des  matériaux,  oscillait,  suivant  les  saisons,  entre  4  et 
2  sous;  le  salaire  des  femmes  montait  jusqu'à  20  de- 
niers dans  les  mois  d'été  et  descendait,  jusqu'à  14  en 
hiver. 

Il  est  intéressant  de  comparer  les  salaires  de  1 35g  à 
ceux  qu'édictait  Vaforamen  de  1 343  ;  ils  ont  quadru- 
plé dans  l'intervalle. 

Les  Comptes  nous  révèlent  quelques  autres  salaires 
qu'il  est  utile  de  relever. 

Un  cuisinier  gagnait  6  sous  par  jour  '; 

Un  charretier,  avec  sa  charrette  et  sa  bête, 
16  sous2; 

Un  surveillant  de  travaux,  3  sous3; 

Un  arpenteur,  3  sous4; 

Un  auditeur  des  comptes  des  levadors,  6  sous  5; 

Un  macip  accompagnant  un  consul  en  voyage, 
5  sous. 

Le  loyer  d'un  cheval  de  selle  qui  ne  découchait  pas 
valait  3  sous  et  4,  et  même  5  sous  lorsqu'il  ne  rentrait 
pas  dans  la  journée. 


1.  N°a  i3,  28,  48. 

2.  Xos  1629  et  i63o. 

3.  Voir  les  mesas  du  consul  Taillefer,  du  f°  CXXIX  v°  au  foCXLVI 
r°  et  du  f°  CL  r°  au  f»  CLX  v°.  Il  est  à  noter  que  c'est  le  seul  consul 
qui  emploie  un  garda  de  la  manobra. 

4.  N°  i655.  Il  est  vrai  que  l'arpenteur  opère  en  hiver;  l'aide  arpen- 
teur reçut  2  sous  pour  deux  jours. 

5.  F°»  XXIIIl  v°  et  CLXX  v°. 


IXXX1V  COMPTES    CONSULAIRES    D  ALBI. 

Lorsque  les  consuls  se  déplaçaient,  ils  touchaient 
une  indemnité  considérable,  i  florin  par  jour  d'ordi- 
naire. Ces  déplacements  grevaient  le  budget  plus  que 
de  raison. 

La  solde  d'un  capitaine  et  d'un  porte- étendard 
d'arbalétriers  atteignait  3  sous  par  jour ,  non 
compris  la  nourriture;  le  simple  arbalétrier  tou- 
chait, dans  les  mêmes  conditions,  à  peu  près  9  de- 
niers1. 

Il  existe  une  relation  étroite  entre  les  salaires  et  le 
prix  des  choses;  il  est  évident  qu'un  ouvrier  devait  et 
pouvait  vivre  avec  3  sous  par  jour,  lui  et  les  siens, 
comme  il  vit  aujourd'hui  avec  5o  sous  ou  3  francs. 
Les  salaires  seraient  donc  l'étalon  le  plus  exact  de  la 
valeur  de  l'argent,  si  les  conditions  de  l'existence  res- 
taient immuables,  et  l'on  pourrait  dire  que  3  sous, 
en  i35o,  valaient  autant  que  5o  aujourd'hui,  c'est- 
à-dire  que,  depuis  cinq  siècles  et  demi,  la  valeur  de 
l'argent  aurait  subi  une  dépréciation  égale  au  quo- 
tient de  la  division  "de  5o  par  3,  soit  17  à  peu  près. 
Une  livre,  entre  i35o  et  i36o,  représenterait  17  de 
nos  Trancs,  puisque  ces  deux  sommes  suffisent,  aux 
deux  époques,  à  toutes  les  nécessités  de  la  vie  pen- 
dant sept  jours.  Mais  il  ne  faut  pas  oublier  que  ces 
nécessités  augmentent  avec  les  progrès  réalisés;  des 
besoins  nouveaux,  insoupçonnés  des  générations  an- 
térieures, se  sont  créés,  qui,  pour  être  factices,  n'en 
sont  pas  moins  aussi  impérieux  que  le  boire  et  le 
manger.  Il  est  facile  de  calculer  approximativement 

1.  N°  548. 


CONDITIONS    ÉCONOMIQUES.  lxXXV 

de  quelle  somme  ils  grèvent  annuellement  le  budget 
de  l'ouvrier  : 

Tabac 5o  fr. 

Sucre1 18  fr. 

Café 20  fr. 

Journaux  et  livres 20  fr. 

Svndicat ,    Société    de   se- 
cours mutuel,  divers...  22  fr. 

Ensemble i3o  fr. 


soit,  pour  trois  cents  jours  de  travail  à  2  fr.  5o  c.  par 
jour,  un  budget  de  75o  francs  et  une  dépense,  que  ne 
soupçonnaient  pas  nos  aïeux,  de  i3o  francs,  près  du 
sixième  du  gain  total.  Par  suite,  le  salaire  de  l'ou- 
vrier de  1899  ne  peut  être  comparé  à  celui  de  l'ou- 
vrier de  i36o  que  si  l'on  fait  subir  au  premier  une 
réduction  d'un  sixième  au  moins;  les  2  fr.  5o  c.  de- 
viennent donc  2  fr.  10  c,  et  l'équivalence  entre  cette 
somme  et  3  -sous  est  à  peu  près  acceptable.  La  valeur 
matérielle,  si  l'on  peut  s'exprimer  ainsi,  de  la  livre 
en  i36o  ressort  donc  à  14  de  nos  francs.  En  d'autres 
termes,  si  l'on  veut  se  faire  une  idée  approximative 
de  la  valeur  des  choses  à  Albi  en  i36o,  il  faudrait 
multiplier  leur  prix  par  14. 

Les  comptes  de  1 35g  -  i36o  nous  font  assister  à 
des  repas  de  bourgeois  et  d'ouvriers;  il  est  donc  assez 
facile  de  déterminer  le  quantum  de  la  dépense  de 
bouche  de  cette  époque. 

1.  Le  sucre  n'est  nommé  qu'une  fois  dans  les  Comptes,  au  n°  44. 


l.XXXVJ  COMPTES    CONSULAIRES    d'aLBI. 

Le  21  mai  1 35g,  la  ville  traite,  à  Labastide-des-Cha- 
noines,  où  s'instruisait  un  différend  qui  avait  surgi 
entre  les  Albigeois  et  le  seigneur  de  Castelnau-de- 
Bonafous,  le  notaire  Jacques  Trincavel,  celui  de  Cas- 
telnau,  deux  consuls  et  sept  témoins.  A  eux  onze,  ils 
absorbent  : 

Pour  pain 10  sous  6  deniers. 

Pour  vin i3   —    4       — 

Pour  viandes  fraîches 21    —    6        — 

Pour  viande  salée 1   — 

Ensemble 46  sous  4  deniers1. 

Les  frais  de  transport  des  vivres,  de  cuisine,  de  lo- 
cation d'ustensiles  grossissent  cette  somme  de  i5  sous. 
Mais  il  y  a  lieu  de  considérer  que  ces  frais  n'existent 
pas  dans  un  ménage  et  qu'il  est  permis  de  n'en  pas 
tenir  compte.  La  dépense  par  tête  ressort  donc  à 
4  sous  et  quelques  deniers. 

Le  surlendemain,  le  repas  se  corse  : 

Pour  pain 12  sous    6  deniers. 

Pour  vin i5  —     4      — - 

Pour  viandes  fraîches 21  —    6      — 

Pour  viande  salée 1  —     6      — 

Pour    pois    et    autres    petites 

choses 2  —  10      — 

Pour  œufs  et  fromage  à  faire 

une  fromatjada 3  — 

Ensemble 56 sous   8  deniers2. 


:     Y    8  à  12. 
2.  Nos  21  à  27. 


CONDITIONS    ÉCONOMIQUES.  l.XXXvij 

Mais,  le  23  mai,  ils  sont  dix  convives;  la  dépense 
par  bouche  est  de  5  sous  8  deniers. 

Le  repas  maigre,  agrémenté,  il  est  vrai,  d'un  des- 
sert de  cerises,  revient  à  un  peu  moins  de  8  sous  par 
tête  : 

Pour  pain . io  sous. 

Pour  vin 16  — 

Pour  poisson i3  —    6  deniers. 

Pour  pois 2  —     4      — 

Pour  huile i  —    6      — 

Pour  œuf  et  fromage. 3  — 

Pour  sucre 6      — 

Pour  cerises 6      — 

Total 47  sous  4  deniers1. 

Mais  ce  sont  là  festins  de  bourgeois 2,  payés  sur  les 
fonds  communaux;  or,  on  sait  que  les  fonds  com- 
munaux sont  faits  pour  être  peu  ménagés.  Assistons 
donc  aux  repas  plus  modestes  de  la  classe  ouvrière. 
Les  vingt  arbalétriers  que  la  ville  envoie  à  Mirepoix 
font  quatre  repas  par  jour  :  lo  beure,  petit  déjeuner 
du  matin;  lo  dinar,  repas  du  milieu  du  jour;  lo  ves- 
perti,  légère  collation  prise  entre  les  deux  repas  prin- 
cipaux; enfin,  lo  sopar,  repas  du  soir.  Lo  beure  et  lo 
vesperti  pour  quatre  personnes   reviennent  à  5  sous 


i.   NM  37  à  4?. 

2.  Nous  exagérons  un  peu  en  écrivant  festin.  Le  souper  de  Jean  de 
S'-Sernin,  maître  des  requêtes  du  comte  de  Poitiers,  venu  le  3o  jan- 
vier i36o  à  Albi,  coûte  3o  sous,  am  las  liurassos  de  las  bestias. 
N  •  zi  4. 


lxXXviij  COMPTES    CONSULAIRES    d'aLBI. 

4  deniers,  soit  16  deniers  par  bouche;  le  dîner  des 
vingt  arbalétriers  coûte  40  sous  et  le  souper  5o,  soit 
2  sous  pour  le  premier  repas  et  3  sous  6  deniers  pour 
le  second.  La  nourriture  d'un  sirven  occasionne  donc 
une  dépense  journalière  de  5  sous  10  deniers1. 

Mais  c'est  la  dépense  faite  à  Albi,  au  moment  du 
recrutement;  on  soigne  ces  arbalétriers  pour  leur  faire 
oublier  sans  doute  qu'ils  viennent  d'être  arrachés  aux 
douceurs  de  la  vie  de  famille.  Une  fois  qu'ils  sont 
partis,  on  n'a  plus  pour  eux  les  mêmes  délicates  at- 
tentions :  «  Je  payai  pour  la  dépense  des  sirvens,  le 
samedi  saint  à  Carcassonne,  60  sous2.  »  Ils  ne  coû- 
tent donc  plus  que  3  sous  par  jour;  chaque  soldat 
reçoit  1  sou  pour  son  pain  :  «  A  chaque  sirven,  pour 
le  pain  de  huit  jours,  à  12  deniers  par  jour,  8  li- 
vres3. » 

Il  est  évident  que  ces  arbalétriers  sont  bien  traités, 
puisqu'ils  font  quatre  repas  par  jour;  un  ouvrier 
n'aurait  pu  se  paver  une  semblable  dépense;  il  ne 
gagnait,  en  effet,  que  3  sous  par  jour.  Il  est  vrai  que 
le  travail  de  la  femme  et  de  quelques  enfants  venait 
grossir  son  salaire  et  lui  permettre  de  pourvoir  aux 
autres  dépenses  du  ménage  :  habits,  chaussures, 
loyer  de  maison,  chauffage,  etc.,  etc.  Mais  il  ne  faut 
pas  perdre  de  vue  que  le  drap  et  le  cuir  étaient  à  peu 
près  inusables;  la  dépense  se  renouvelait  donc  rare- 
ment. Pour  sa  chaussure,  l'ouvrier  avait  d'ailleurs  la 
ressource  des  sabots  que  Vaforamen  de  1 343  tarife  à 

1.  Voir  f«  XXXII  r. 

2.  N"  548. 

3.  N«  554. 


CONDITIONS    ÉCONOMIQUES.  lxXXJX 

8  deniers  la  paire.  Le  loyer  de  sa  maison,  comme 
nous  allons  le  constater,  lui  revenait  à  40  sous  au 
plus,  soit  à  peu  près  la  représentation  de  treize  jour- 
nées de  travail. 

Nous  avons  relevé  tous  les  prix  des  choses  contenues 
dans  les  Comptes  que  nous  étudions.  Il  est  indispen- 
sable de  les  connaître  si  l'on  veut  apprécier,  approxi- 
mativement, les  conditions  économiques  de  cette  pé- 
riode du  quatorzième  siècle;  ils  feront  d'ailleurs  res- 
sortir la  funeste  influence  que  le  règlement  de  1 343 
exerça  sur  le  travail  et  le  commerce.  De  la  compa- 
raison des  prix  édictés  par  les  prud'hommes  avec 
ceux  de  1 359  jaillira  cette  vérité  que  la  liberté  et,  par 
suite,  la  concurrence  est  encore  la  meilleure  solution 
à  la  question  économique. 

Ces  prix,  nous  les  condenserons  en  un  tableau 
pour  en  faciliter  la  lecture  ;  nous  convertirons  toutes 
les  monnaies  en  livres,  sous  et  deniers,  et  'toutes  les 
mesures  anciennes  en  mesures  du  svstème  métrique. 
Mais  on  ne  connaîtrait  pas  la  valeur  d'un  objet  si  l'on 
ignorait  le  rapport  de  la  livre,  monnaie  de  compte, 
avec  le  franc,  l'unité  monétaire  d'aujourd'hui.  Nous 
nous  en  tiendrons  à  l'étalon  que  nous  avons  établi  et 
qui  ne  doit  pas  s'écarter  sensiblement  de  la  vérité  ; 
nous  donnerons  donc  à  la  monnaie  de  1 35g  une  va- 
leur égale  à  quatorze  fois  celle  de  notre  monnaie, 
c'est-à-dire  que  nous  multiplierons  par  le  coefficient 
14  les  livres,  les  sous  et  les  deniers  '. 


1.  Si  l'on  s'en  rapporte  au  tableau  :  Valeur  des  monnaies  françai- 
ses et  étrangères  de   M.  le   vicomte   d'Avenel,  le  marc  d'argent   de 


XC  COMPTES    CONSULAIRES    D  ALBI. 

Pour  présenter  de  façon  concrète  la  valeur  des  cho- 
ses, nous  la  comparerons  au  prix  moyen  d'une  jour- 
née d'ouvrier.  En  disant  que  36  sous,  prix  d'achat 
d'un  chaperon,  représentent  25  fr.  20  c,  nous  som- 
mes moins  près  de  la  vérité  qu'en  disant  qu'ils 
représentent  douze  journées  de  travail. 


245  grammes  valait,  entre  i35o  et  i36o,  7  livres  8  sous  tournois,  et 
la  livre,  qui  contenait  33  grammes  d'argent,  valait  7  fr.  26  c.de  notre 
monnaie.  (Ouvrage  cité,  p.  481.) 


ÉTUDE  LINGUISTIQUE 


Il  semble  qu'il  n'y  ait  pas  de  travail  plus  simple  et 
plus  fructueux  à  la  fois  que  de  relever  les  traits  lin- 
guistiques d'un  texte  exactement  daté  et  localisé.  Il 
est  néanmoins  telles  circonstances,  malheureusement 
fréquentes,  qui  compliquent  la  difficulté  et  rendent 
moins  assuré  le  résultat.  Si  le  scribe  appartient  à  ce 
qu'on  pourrait  appeler  une  école  paléographique,  sa 
graphie  est  plus  régulière,  mais  elle  risque  d'être 
encombrée  de  vestiges  du  passé,  et  de  voiler,  sous  des 
notations  archaïques,  la  prononciation  vivante.  Si, 
au  contraire,  il  n'a  pas  de  principes  fixes,  il  y  a  dans 
l'irrégularité  même  des  formes  qu'il  emploie  une 
difficulté  considérable. 

Telle  est,  si  je  ne  me  trompe,  celle  qui  complique 
l'étude  linguistique  de  nos  Comptes.  Les  scribes  aux- 
quels est  dû  le  registre  de  i35g-i36o  n'étaient  pas  sans 
doute  de  grands  clercs1.  Ils  l'étaient  encore  trop  pour 


i.  Si   parfois  les  consuls  tenaient  eux-mêmes  la  plume,  ce  devait 
être  l'exception.  S'ils  emploient  fréquemment  la  première  personne, 


XClj  ETUDE    LINGUISTIQUE. 

nous  :  en  efïet ,  ils  avaient,  sinon  des  principes,  au 
moins  des  habitudes  graphiques  qui  n'étaient  pas 
toujours  conformes  à  la  prononciation  de  leur  temps. 
Cette  prononciation,  d'autre  part,  devait  souvent  se 
faire  jour  dans  leurs  notations,  surtout  quand  il 
s'agissait  de  mots  rares  ou  dont  l'étvinologie  leur 
échappait1.  Ce  qui  est  certain,  c'est  que  nous  nous 
trouvons  fréquemment  en  présence  de  graphies  con- 
tradictoires. Quand  avons-nous  affaire  à  des  archaïs- 
mes? Quand  à  une  représentation  purement  phoné- 
tique ?  Ce  sont  autant  de  questions  d'espèces  qu'il  est 
impossible  de  trancher  par  une  formule  générale.  Le 
seul  principe  que  l'on  puisse  poser  est  que  des  gra- 
phies, même  rares,  ont  des  chances  de  représenter 
la  prononciation  réelle  quand  elles  correspondent  à 
une  prononciation  qui  depuis  a  triomphé;  ainsi,  c'est 
en  vain  que  l'on  ferait  valoir  les  nombreuses  formes 
d'infinitifs  qui  ont  conservé  IV  final  :  les  huit  ou  dix 
exemples  de  chute  sont  à  eux  seuls  plus  probants.  Il 
est  évident,  en  effet,  que  nul  scribe  n'eût  songé  à 
supprimer  cette  lettre  s'il  l'eût  entendu  prononcer,  et, 
d'autre  part,  que  tous  étaient  enclins  à  l'écrire  parce 


c'est  qu'ils  dictent  d'après  des  notes  personnelles.  Une  mention  très 
précise  (nD  906)  nous  apprend  que  G.  Bru,  le  trésorier  de  la  «  mayo 
cominal  »,  dicta  ses  comptes  à  un  certain  R.  Ortola.  Il  est  ailleurs 
(n°  2716)  question  d'un  autre  scribe,  qui  malheureusement  ne  se 
nomme  pas. 

1.  Ils  n'ont  que  de  très  vagues  notions  étymologiques,  ou,  s'ils  en 
ont,  elles  ne  les  gênent  guère.  Ils  semblent  même  avoir  un  faible 
pour  les  graphies  non  étymologiques  :  on  trouvera  fréquemment 
quarejar,  quargar,  sera  (cire),  rosi,  reseubre,  remetio,  etc.  Comme 
ce  sont  là  des  traits  purement  graphiques  n'intéressant  pas  la  pro- 
nonciation, nous  ne  les  avons  pas  relevés. 


COMPTES    CONSULAIRES    D  ALBI.  XC11J 

que  depuis  de  nombreuses  générations  on  était  ha- 
bitué à  agir  ainsi  ' . 

Il  faut  ajouter  enfin  que  notre  manuscrit  émane 
sûrement  de  plusieurs  mains  :  il  est  tel  trait  qu'on  ne 
relève  que  vers  le  début,  tel  autre  que  vers  la  fin.  Il 
eût  été  curieux  et  utile  de  déterminer  la  part  de  cha- 
cun des  scribes  employés;  mais  M.Vidal  me  dit,  — et 
un  rapide  examen  du  document  m'a  laissé  la  même 
impression,  —  que  les  écritures  sont  trop  peu  dis- 
semblables pour  qu'on  puisse  les  discerner  avec  cer- 
titude. Nous  risquons  donc  de  nous  trouver  en  pré- 
sence de  plusieurs  séries  de  fantaisies  individuelles2. 

PHONÉTIQUE3. 

Voyelles.  —  1.  Il  n'y  a  que  deux  seuls  exemples 
du  passage  de  a  final  atone  à  o  :  aissado.  Etant  don- 
née la  quantité  de  mots  où  le  fait  devrait  se  rencon- 
trer, cela  est  bien  étonnant.  Peut-être  le  phénomène 
avait-il  dès  lors  commencé  à  se  produire,  mais  sans 
avoir  pris  encore  une  grande  extension. 

Le  suffixe  -arius  donne  -ter,  et  au  féminin  -ieira  : 
obrier  81,  prunier  5i,  primieyra  106. 

i.  On  sait  que  Mistral  n'a  obtenu  que  difficilement  l'expulsion  de 
cette  lettre  de  l'orthographe  «  felibréenne  »,  et  pourtant  elle  n'était 
plus  prononcée  depuis  près  de  cinq  sièctes. 

2.  Voir  plus  bas,  aux  nos  20,  §  3;  27,  ï  2,  etc.  On  sera  aussi  frappé 
des  variations  très  notables  dans  la  forme  du  même  mot.  Ainsi,  à 
côte  de  girvier,  qui  est  la  tonne  la  plus  fréquente,  on  trouvera 
aussi  genvier,  gerier,  januer,  janoier  (voy.  r.u  Gloss.);  de  même, 
octobre  et  octembre,  etc. 

3.  Quand  une  forme  n'est  pas  suivie  de  renvoi,  c'est  qu'elle  est 
consignée  au  Glossaire. 


XC1V  ETUDE    LINGUISTIQUE. 

2.  e  bref  tonique,  sous  l'influence  de  jod,  aboutit  à 
tei  :  serieyra  45,  sieis  20,  1675. 

e  final  atone  est  parfois  remplacé  par  i  :  conduri 
177,  diri  2,  libri  906.  — Servises  i38,  sirvi^es  332, 
subcide  226,  présentent  le  phénomène  contraire. 

e  protonique  est  souvent  remplacé  par  i  :  diniers 
122,  341,  ginoes  4i5-6,  lialtat  207,  enimicx  201,  2o5, 
primier  5i,  sirvir  184,  523,  sirvi^i  244,  332; 

ou  par  a  :  darier  5o,  sarar  296,  2148,  sayssanta 
628;  ce  phénomène  se  présente  notamment  au  génitif 
de  l'article  :  al  145,  dais  259,  dasquals  3g6,  601.  Cf. 
al  2555.  Le  passage  de  e  à  a  dans  ce  dernier  cas  est 
constant  dans  le  parler  actuel  de  l'Albigeois. 

3.  1  long  passe  exceptionnellement  à  e  dans  melia 
i3o.  Suivi  de  /,  il  aboutit  le  plus  souvent  à  -ial.  C'est 
là  un  trait  moderne  qu'il  est  curieux  de  relever  : 
abrial  25i,  281,  gachial  825,  856;  cf.  gachil  25go. 

11  y  a  alternance  fréquente  entre  i  et  e  dans  comis- 
sari  i5o,  i5i,  comessari  78,  102,  comessio  i52g. 

4.  0  bref  libre  se  diphtongue  en  uo  dans  fuoc  226, 
et  en  ue  devant  jod  :  nuech  176,  262. 

5.  Il  faut  noter  quelques  cas  exceptionnels  de  diph- 
tongaison de  0  fermé  dans  buolas  i656(en  admettant 
que  l'étymologie  du  mot  soit  bien  bulla;  cf.  bolas 
i655)  et  valuor  178,  et  de  0  bref  entravé  dans  questa 
(=s  cuesta)  991. 

0  protonique  passe  à  u  dans  Jluris  246,  25 1. 

6.  u  protonique  est  remplacé  par  i  dans  cominal  68. 

Diphtongues.  —  7.  ei  est  réduira  **  dans  autriat 
357. 


COMPTES    CONSULAIRES    D  ALBI.  XCV 

8.  eu  tonique  est  presque  constamment  remplacé 
par  au  :  aliauvamen  2727-8,  Berthomiau  97,  441, 
Diau  74,  84,  Donadiau  86,  817  (cf.  Donadieu  i5,  88, 
rubr.),  Jlau  1644  (cf.  fieu  233),  Peytiaus  jZ,  78.  C'est 
là  un  des  traits  les  plus  caractéristiques  du  vocalisme 
de  notre  texte  '. 

La  même  diphtongue  passe  à  ey  dans  Ju^ieyi  5o3. 

9.  ou  passe  à  au  dans  maure  102. 

10.  iu  est  parfois  noté  ieu  :  cieutat  167  (cf.  siutat 
17)  et  iou  :  vioures  1667  (cf.  vieures  269). 

Consonnes.  —  11.  Elles  sont  fréquemment  redou- 
blées au  début  des  mots  après  une  voyelle  :  a  ffar  904, 
a  sser  963,  que  sso  912  (ces  groupes  sont  du  reste  tou- 
jours écrits  en  un  mot).  Le  redoublement  de  s  est 
fréquent  même  à  l'intérieur  des  mots,  après  une  con- 
sonne :  comenssat  114,  Franssa  169,  176. 

12.  Il  y  a,  même  à  l'initiale,  une  singulière  fan- 
taisie dans  l'emploi  des  sourdes  et  des  sonores  :  chitar 
2254,  2257,  clavi  340,  345,  golar  418,  Qualqueyras 
1447  (sans  doute  du  nom  commun  gualqueyras)  ;  et 
de  même  à  la  médiane  :  carcador  17 10,  nedejar  2594. 

13.  Les  exemples  de  la  chute  de  c  à  la  3e  pers. 
sing.  du  parfait  sont  assez  fréquents  :  aguè  256,  fè 
112,  i63,  fen  (pour  fec  ne)  i3o,  perde  176. 

et  après  la  tonique  donne  un  son  chuintant  noté 
indifféremment  par  g  ou  ch  :  dig  19,  34,  36,  dicha 
35,  i38,  fach  18,  98,  fâcha  y 5,  98.  c  est  tombé  dans 


1.  Dans  le  dialecte  actuel,  au  a  été  remplacé  par  ou  (u  germani- 
que) :  Mathiou,  Diou. 


XCVJ  ETUDE    LINGUISTIQUE. 

lieth  558.  L'addition  de  Ys  au  pluriel  de  ces  formes 
amène  parfois  une  modification  ou  réduction  de  con- 
sonnes :  dit{  18,  37  (cf.  digs  1847,  1906,  dig%  22j'i), 
fats  323,  337  (cf.  fachs  168),  plats  143,  332.  Ce  sont 
ces  dernières  graphies  qui  doivent  représenter  la  pro- 
nonciation réelle. 

net  donne  nch  ou  nh  :  sanch  546,  sanh  1,  76; 
sancte  256  est  sans  doute  une  graphie  purement  sa- 
vante. 

14.  Le  son  chuintant  provenant  du  j  latin  était,  au 
moyen  âge,  précédé  d'un  élément  dental  (dj).  C'est 
sans  doute  la  difficulté  de  rendre  ce  son  complexe 
qui  a  amené  les  graphies  ditar  2222 ,  2236,  dictar 
2101  (à  côté  de  gitar  2289,  2348,  et  chitar),  digjous  18. 

15.  Un  h  non  étymologique  est  souvent  ajouté  à 
l'initiale  :  hon  137,  hotva  u3,  ou  même  dans  le  corps 
des  mots  :  adhordenar  1 14. 

16.  Dans  le  dialecte  actuel  de  l'Albigeois,  /  et  n 
mouillées,  sans  doute  par  l'influence  des  pluriels,  où 
le  mouillement  a  depuis  longtemps  disparu,  sont  ré- 
duites à  /,  n  simples.  Il  est  difficile  de  dire  si  cette 
réduction  était  déjà  opérée  au  quatorzième  siècle,  tel- 
lement la  graphie  est  incertaine.  On  trouve,  par 
exemple,  presque  constamment  :  jun  5o,  5i,  67,  et 
julh  5o3,  1628  (cf.  jul  68).  On  a,  à  côté  de  semai  666, 
716,  trebalh  82,  83,  et  toujours  cosse/h  102,  187,  214. 
Au  pluriel,  la  présence  de  Ys  amène  le  plus  souvent 
la  réduction  à  /  simple,  et  c'est  cette  graphie  qui  doit 
correspondre  à  la  réalité  :  fuels  357,  5ig  (cf.  fuel  lis 
5 1 1) ,  trebals  323,  337,  ^92  (cf.  vielhs  1674-6-8,  et 
cunhs  223 1);  /  mouillée  est  également  réduite  à  /  simple 


COMPTES    CONSULAIRES    D  ALBI.  XCVlj 

dans  quel  =  quel  h,  que  li  80,  128,  i352.  Il  est  à  pen- 
ser que  les  graphies  où  subsiste  le  signe  du  mouille- 
ment  sont  traditionnelles,  que  celles  où  il  a  disparu 
sont  phonétiques.  Une  autre  preuve  à  l'appui  de  cette 
opinion  peut  se  tirer  des  graphies  inverses  :  lonh  509, 
nonh  529  (==  lo  ne,  no  ne),  où  le  mouillement  n'a 
jamais  dû  exister. 

17.  n  suivi  d'une  consonne  tombe  constamment 
dans  les  diverses  formes  de  rendre  :  redre  79,  958, 
redi  341,  rediey  340,  redec  392,  et  quelques  autres 
mots  :  despessar,  et  ses  dérivés,  8,  53,  189,  e  1,  efans 
2669,  emurar  2148,  tegut\  "ibj. 

18.  .Malgré  la  présence  fréquente  de  r  à  l'infinitif, 
les  cas  de  chute  sont  assez  nombreux  pour  nous  per- 
mettre de  croire  que  cette  lettre  n'était  déjà  plus  pro- 
noncée :  empau^a  71,  empêtra  \3y,  persévéra  207, 
serqua  117,  141,  solassa  159,  spera  220,  treslata  i3i. 
—  De  même  aux  conjugaisons  en  -ère  et  -ère  :  sabe 
220-1,  23o,  esse  169,  onge  21S1.CW  mageyS,  senhe  35y. 

Dans  le  corps  des  mots  r  tombe  fréquemment  de- 
vant s  :  refosar  2i58,  2i65,  latados  1173. 

19.  s  sonore  devant  consonne  passe  à  i  (y)  dans 
Montpeylier  322,  travlat  94  (cf.  traslal  124),  vavlets 
117.  Les  formes  fevro  1,  4,  5gi,  mevro  796,  trameyro 
498,  563,  preyro  910,  s'expliquent  par  la  chute  anté- 
rieure d'un  e  :  mesero.  mes'ro,  meyrc. 

s  sonore  intervocalique  disparaît  purement  et  sim- 
plement dans  glieya  33g,  glera  514,  sirieyas  33, 
trameyem  18  (cf.  tramesem  70). 

20.  t  est  remplacé  par  d  après  5  dans  osdal  66, 
117,  134.  A  noter  la  forme  postérieure  ordal. 


XCVllj  ÉTUDE    LINGUISTIQUE. 

Un  t  qui  doit  être  purement  graphique  remplace  n 
final  dans  tort  2172-3. 

t  final  est  tombé  dans  ajus  199  (cf.  la  graphie  in- 
verse aguest  pour  a  gués  187,  220). 

t^  final,  qui  aujourd'hui  se  prononce  encore,  ne 
pouvait  être  au  quatorzième  siècle  réduit  à  s.  Je  consi- 
dère donc  les  nombreuses  formes  où  ti{  (ou  ts)  équi- 
vaut à  5  comme  une  simple  fantaisie  graphique  de 
l'un  des  scribes  (toutes  ces  graphies  se  trouvent  du 
reste  au  début  du  ms.)  :  aguet^  187,  alcut^  73,  5i2, 
baylet-^  2,  donet^  4,  fot^  82,  feset\  86,  96,  forssats 
349,  serquet^  5o,  sots  i3j.  Cf.  la  graphie  inverse  pas 
(=  pat\)  179.  Ce  groupe,  quand  il  est  réellement  pro- 
noncé, est  du  reste  noté  de  la  façon  la  plus  capri- 
cieuse :  prests  628,  prest  12 10. 

Accidents  particuliers.  —  21.  On  trouve  Va  pros- 
thétique  gascon  dans  aretenc  338. 

Au  contraire,  Ye  prosthétique,  régulier  en  proven- 
çal, est  très  fréquemment  omis,  même  après  une  con- 
sonne :  scrieure  i3i,  scripturas  74,  scu^ar  220,  spe- 
cies  59,  sparos  1 166. 

L'aphérèse  se  produit  dans  Vignonet  224,  sen  n3, 
324,  etc. 

Les  consonnes  euphoniques  sont  assez  nombreuses. 
Ce  sont  d  :  ad  Albi  78;  s  ou  %  :  a%  Albi  116,  117, 
a%  Aug  179;  a^  asolassor  192,  es  aysiva  29;  n,  par- 
ticulièrement devant  le  mot  aquel  :  an  aquel  247, 
1640. 


COMPTES    CONSULAIRES    D  ALBI.  XC1X 


MORPHOLOGIE. 

Déclinaison.  —  22.  La  déclinaison  a  complètement 
disparu.  L'ancienne  forme  du  cas  sujet  subsiste,  mais 
fait  également  fonction  de  cas  régime,  spécialement 
dans  un  grand  nombre  de  noms  d'agents  :  afanarre 
996,  baissayre  148,  pengeyre  35 1,  procurayre  78,  98, 
295,  sartre  149.  Cependant,  on  trouve  toujours  rece- 
bedor,  même  en  fonction  de  cas  sujet,  236,  257,  etc. 

23.  Les  noms  et  adjectifs  en  s  font  le  plus  souvent 
leur  pluriel  en  -es  :  diverses  395,  encluses  606,  709, 
Engle^es  197,  221  (ci.  Engles  199,  207),  grasses  116, 
greuses  169  (cf.  gréas  182),  matrasses  2577,  meses 
1206,  passes  1627,  processes  141,  lisses  2700. 

24.  Les  adjectifs  dérivés  de  la  3e  déclinaison  latine 
font  parfois  leur  féminin  en  a  :  rasonabla  116. 

25.  Quoique  la  forme  major  ne  soit  pas  inconnue 
(296),  elle  est  ordinairement  remplacée  par  la  forme 
mager  ou  mage  (qui  apparaît  notamment  dans  des 
locutions  toutes  faites)  :  335,  352,  761,  924. 

Conjugaison.  —  26.  Les  faits  méritant  d'être  si- 
gnalés sont  assez  peu  nombreux.  La  3e  pers.  pi.  du 
prés,  ind.,  du  parfait,  etc.,  des  diverses  conjugaisons 
est  ordinairement  en  -0,  très  rarement  en  -on,  même 
devant  voyelle  :  anero  190,  164,  despessero  190,  estero 
i58. 

27.  A  l'imparfait  indic.  des  verbes  en  -ar,  on 
trouve,  à   la   ire  pers.  pi.,  quelques   exemples   de  la 


C  ETUDE    LINGUISTIQUE. 

forme  gasconne  en  -em  :  citavem  523,  menavem  143, 

547,  577. 

A  la  3e  pers.  pi.  du  même  temps,  à  la  conjugaison 
en  -ir,  on  rencontre  une  très  grande  variété;  les  for- 
mes en  au  et  eu  abondent,  au  moins  vers  la  fin  du 
ms.  :  descubriau  2452,  2460-92  (passim),  descubrieu 
2254,  225g,  2284.  Cf.,  d'autre  part,  dcscubrian  2442, 
descuhriou  2496,  et  la  forme  très  fréquente  avian  '. 

28.  La  ire  pers.  sing.  du  parfait  aux  deux  premières 
conjugaisons  faibles  est  en  -iev  :  acabit^-  679,  bailiey 
1202,  diev  2218,  mandiey  1703,  paguiey  21.  De  même 
pour  habeo,  ver  g3i. 

La  3e  pers.  sing.  est  toujours  en  -ec  à  ia  conjugai- 
son faible. 

A  la  conjugaison  forte,  on  trouve  déjà,  pour  la 
3e  pers.  sing.,  quelques  exemples  de  la  forme  affaiblie  : 
aguè  256;  néanmoins,  la  forme  forte  est  de  beaucoup 
la  plus  fréquente  :  ac  1,  io5,  dec  122,  poc  107,  venc 
125,  127. 

29.  La  seconde  forme  du  conditionnel,  tombée 
depuis  en  désuétude,  continue  à  être  employée  çà  et 
là.  Ce  n'est  point  sans  doute  par  l'effet  du  hasard  que 

1.  A  mesure  que  l'on  se  rapproche  de  la  fin  du  quatorzième  siècle, 
comme  M.  Vidal  veut  bien  me  le  taire  savoir,  les  formes  en  au  de- 
viennent de  plus  en  plus  fréquentes  dans  les  Comptes  consulaires, 
celles  en  eu  de  plus  en  plus  rares.  Aujourd'hui,  la  prononciation  est 
ou  (cf.  plus  haut,  jj  8,  note).  Il  est  donc  vraisemblable  que  ce  sont  les 
formes  en  au,  dont  M.  Meyer  signale  déjà  un  exemple  dans  un  docu- 
ment tarnais  de  i  iS3  [Romatlia,  IX,  2n),  qui  représentent  la  pro- 
nonciation réelle;  les  formes  en  -eu  pourraient  être  considérées 
comme  des  graphies  inverses  [cf.  Doiiadieu  pour  Donadiau);  celles 
en  an  seraient  traditionnelles.  —  Ce  qui  complique  la  question,  c'est 
la  difficulté  de  distinguer  sûrement  n  .le  u.  M.  Vidal  m'assure  pour- 
tant que,  partout  où  il  a  imprimé  au  ou  eu,  sa  lecture  est  certaine. 


COMPTES    CONSULAIRES    D  A.LBI.  0  CJ 

tous  les  exemples  relevés  appartiennent  à  la  irc  con- 
jugaison :  atrobera  i3,  18,   despessera  214,  gardera 

502. 

SYNTAXE. 

30.  Les  observations  relatives  à  la  syntaxe  ne  pré- 
sentent pas  un  grand  intérêt.  Les  défauts  d'accord 
sont  fréquents,  parce  que  c'est  l'idée  et  non  le  mot, 
comme  il  arrive  si  souvent  dans  le  style  populaire, 
qui  règle  l'accord.  Ainsi,  /or  au  lieu  de  Ihi  110,  217, 
228,  etc.,  s'explique  par  ce  fait  que  l'auteur  pense, 
non  seulement  au  guetteur  qui  a  été  pavé,  mais  à  tous 
les  guetteurs  touchant  la  même  somme. 

La  répétition  d'une  conjonction  (que  2Ô5),  d'un  pro- 
nom (quelh...  a  luv  28g)  ou  d'une  proposition  (fo 
de  cosselh  324)  s'explique  par  le  souci  de  la  clarté. 

J'ajouterai,  enfin,  que  quand  l'objet  à  exposer  est 
un  peu  compliqué,  il  arrive  souvent  que  nos  auteurs 
perdent  complètement  le  fil  et  bâtissent  des  phrases 
absolument  inextricables  (294,  1724,  etc.)1. 

A.  Jean roy. 


1.  Je  crois  devoir  apporter  ici  une  légère  rectification  aux  termes 
dans  lesquels  M.  Vidal,  entraîné  par  un  sentiment  dont  je  lui  sais  un 
gré  très  vif,  a  cru  devoir  parler  plus  haut  (p.  xviij)  des  soins  que  j'ai 
donnes  à  cette  publication.  Sans  doute,  j'ai  revu,  en  première  ou 
seconde  épreuve,  à  peu  près  tout  le  texte;  mais  mon  rôle  a  surtout 
consisté  à  signaler  à  M.  Vidal  des  difficultés  que  je  n'ai  pas  toujours 
prétendu  résoudre.  J'eusse  ete  probablement  plus  loin  que  lui  dans 
le  sens  des  corrections,  comme  en  fera  foi  Yerrata  placé  à  la  fin  du 
volume,  auquel  j'ai  contribué  pour  une  assez  large  paît. 


COMPTES  CONSULAIRES   D'ALBI 

( 1359- T36o) 


LES 


COMPTES  CONSULAIRES  D'ALBl 

DE    1359-1360 


[F0  I  1°.]  AYSSO  ES  LO  LIBRE  DE  l'AMINISTRACIO  FACHA 
FER  LOS  SENHORS  COSSOLS  D'ALBl  DE  L'AN  M.CCC.LIX 
LOSQUALS  FORO  ELEG1TS  A  XIK  DIAS  DEL  MES  DE  MAY, 
SO  ES  ASSABER  :  P.  SALVI,  FRANGES  PICART,  Me  F.  DE 
LAFON,  savi  en  dreg,  Me  BERNAT  LONG,  P.  DONA- 
DIAU,  M"  DORDE  GAUDETRU.  JOHAN  TALHAFER,  POS 
RENHAS,  G.  BRUS,  Mc  QURAN  POS,  R.  CUSSOLAS, 
BERNAT   MIRAMON. 

La  mesa  fâcha  per  en  G.  Brus. 

i.  T~\RIMIEYRAMEN,  e  nom  de  Nostre  Senhor,  lo  dilus  a 
X  XX  de  may,  lo  dig  Guilhem  Brus  paguec  a'n  Johan 
Jorda  per  II  entorcas  que  pesavan  lin  lbr.  e  mieg  carto,  e 
per  m  cartos  de  doblos  que  ac  a  la  messa  de  Sanh  Sperit, 
laquai  feyro  dire'  en  la  capela  de  Nostra  Doua  de  Far- 
guas xxini  s.  IX  d. 

2.  Item  paguec  que  donero  los  senhors  als  capelas  &  als 
clergues  que  quantero  la  dicha  messa.     .     .  VII  s.  VI  d. 

3.  It.   fo    adordenat   per   los   senhors    cossols   que  hom 

bayletz    a   los  capitanis  de  la  vila  il  entorcas  e  U  lbr.  de 

candelas;  pesero  las  II  entorcas  VIII  lbr.  I  carto  que  cos- 

tava  v  s.  la  lieura,  e  las  II  lbr.  de  las  candelas  II  s.  VIII  d., 

monta  tôt XL1II  s.  IX  d. 

[Soma  :   LXXVi  s.  Il  d.] 
i.  Ms.  :  diri. 


[F0  I  v0.]    Aysso  es  la  me\a  fâcha  per  lo  contrast 
de  Val  Cabrhyra  '. 

4.  It.  a  XX  de  may,  l'an  el  (lia  desus,  los  senhors  cossols 
d'Albi  feyro  anar  a  Demoleux  per  veser  lo  débat  que  es 
entre  Moss.  d'Albi'  els  cossols  d'Albi,  d'una  part,  el  senhor 
del  Castel  Non  de  Bonafos3,  d'autra  part;  &  anec  la  Gua- 
lhart  de  l.afon,  P.  Vernbet,  B.  Johan,  Arnaut  Lumbart, 
G.  Pradas,  Arnaut  Cardayre,  P.  Orlat,  Durant  Arnaut, 
P.  Motas,  Jacme  Maurel,  G.  Selvas,  G.  Miquel,  que  so  en 
nombre  XIII*.  Fo  adordenat  per  los  senbors  cossols  que 
hom  donetz  per  jornal  a  quascu  IIII  s.  VI  d.,  que  monto 
en  soma lviii  s.  VI  d. 

5.  It.  per  lo  loguier  del  rossi  que  quavalgtiec  senb  Gua- 
lbart  de  Lafon ni  s. 

6.  It.  per  lo  loguier  de  ir  rossis  que  quavalguero  II  dels 
senbors  cossols  quant  anero  sobre  lo  dig  débat.     .        VI  s. 

7.  It.  dimars  a  XXI  de  may  anero  a  Labastida  dels  Qua- 
norguesr',  bon  fo  ordenat  quels  testimonis  se  ausisso  per 

1.  Aujourd'hui  Malcabrières,  dont  des  lettres  de  Philippe  le  Bel  à 
l'évêque  d'Albi  précisent  la  situation  :  «  Usque  ad  oratorium  strade 
«  publiée  Vallis  Caprerie  qua  itur  de  Cordua  versus  Albiarri  &  est  in 
«  conspectu  Albie.  »  Cf.  Sarrazy,  Les  Tribulations  du  contrôleur 
S-  les  Livres  de  V impôt  en  France,  p.  2  3-2. 

2.  L'évêque  d'Albi  était  à  cette  époque  Hugues  d'Albert  ou  d'Am- 
bert  (i355-78).  Nous  assisterons  à  ses  longs  démêlés  avec  les  consuls. 

3.  Aujourd'hui  Castelnau  de  Lévis,  cant.  d'Albi.  La  seigneurie  de 
Castelnau  appartenait,  à  cette  époque,  aux  de  Lévis  Florensac, 
vicomtes  de  Lautrec.  En  i3,}.6,  Philippe  de  Lévis  fait  hommage  au 
duc  de  Normandie,  représentant  le  roi,  pour  son  château  de  Bona- 
fous.  Cf.  Hist.  générale  de  Languedoc  (éd.  Privât),  tome  IX,  p.  58q. 

4.  On  remarquera  que  douze  délégués  seulement  sont  nommés. 

5.  Ce  Labastide-des-Chanoines  serait-il  devenu  Labastide-de-Lévis 
(cant.  de  Gaillac)?  La  Bastide-Dénat  portait,  au  quinzième  siècle 
tout  au  moins,  le  nom  de  La  Bastide  Episcopale.  Il  est  donc  probable 
que  la  première  bastide  ne  doit  pas  s'identifier  avec  la  seconde. 
D'autre  part,  nous  ne  connaissons  que  deux  autres  bastides  dans 
l'Albigeois  :  la  Bastide-Gabausse,  dans  le  canton  de  Carmaux,  &  la 
Bastide  que,  dans  Y  Etat  féodal  de  la  judicature  de  l'Albigeois  [Revue 


—  3  — 

cascuna  de  las  parts  o  vengro  :  y  per  esser  ausitz  de  testi- 
moni  Àrnaut  Lumbart,  P.  Orlat,  G.  Pradas,  G.  Selvas, 
Jacme  Maurel,  P.  Chatbert,  P.  Vernhet,  e  foio  ausitz  los 
sinex  els  il  no;   doneni   lor  per  jornal  a  tolz  VII  a  cascu 

I III  s.  vi  d.,  que  monto x;xis.  vid. 

[Soma  :  lin  lbr.,  xix  s.] 

8.  [F°  II  r°.]  It.  lo  dia  desus,  per  las  despessas  que  la 
vila  fasia  a  M'*  Jacme  Tiincavel,  que  era  notari  de  la  causa, 
&  al  notari  ordinari  del  Castel  Nou  &  de  il  dels  scnhois 
cossols  &  al  VII   testimouis  desus  ditz,  so  es  assaber  : 

9.  l'er  pa x  s.  vi  d. 

10.  It.  per  vi xi  11  s»  Xlll  d. 

11.  It.  per  carns  frescas XXI  s.  VI  d. 

12.  It.  per  carn  salada XII  s. 

13.  If.  a  Bonaygua  que  lor  adoba[vaJ  la  vianda.        VI  s. 

14.  It.  a  Requo  que  lor  portava  la  -vianda  .     .         lin  s. 
i5.   It.  al  faissier mi  s. 

16.  It.  per  lo  loguier  d'esplecha. .      ....         xu  d. 

17.  It.  per  lo  loguier  de  H  rosis  que  qua\alguavo  los 
dits  senhors  anan  al  dig  loc Vis. 

18.  It.  dimecres,  a  XXII  de  may,  trameyem  G.  Selvas  a 
Lescura1  per  veser  se  atrobera  testimouis  que  saubesso 
en  aquest  contrast;  el  digjous  seguen  amenée  II  homes 
que  sabian  aquest  fach,  so  es  assaber  P.  Delsol  e'n  Gui 
Talhafer.  Paguiey  a' 11  G.  Selvas  per  los  II  jornals  &  als  dits 
dos  homes  per  lors  jornals,  summa  per  tôt.     ,     .        XVI  s. 

19.  It.  a  xxiii  de  may,  lo  dig  P.  Delsol,  e'n  Gui  Talha- 

du  Tarn,  tome  V,  p.  2i5\  M.  Ed.  Cabié  place  près  de  Cadix  (cant. 
de  Valence). 

r.  Ms.  :  vero. 

2.  Lescure,  canton  d'Albi,  sur  la  rive  droite  du  Tarn.  Le  seigneur 
de  Lescure  était  alors  Sicard  ;  il  devait,  quelques  années  après  (1 363;, 
provoquer  une  sorte  de  guerre  entre  Al bi  &  Lescure  [la  segua  de 
Lescura,  suivant  l'expression  des  Comptes);  nous  en  avons  relaté 
les  incidents  dans  Le  prix  des  choses  à  Albi  en  1 368-i36g.  (Anna- 
les du  Midi,  1896,  pp.  4G-84.) 


—  4  — 

fer,  e'n  G.  Selvas,  per  mandameu  dels  senhors,  anero,  sobre 
lo  dig  débat,  e  pueis  véngro  far  reiacio  d'aquo  quen  sabian 
als  senhors  cossols  e  al  cosselh  de  Moss.  d'Albi.  Agro  per 

lors  jornals XII  s. 

[Sama  :  mi  lbr.  xv  s.  im  d.j 

20.  rF°  II  v0.]  It.  a  XXIII  de  may,  anero  a  Labastida  dels 
Canorgues  per  esser  ausitz  de  testimoni  en  Bernât  Johan, 
Durant  Arnaut,  P.  Motas,  Gualhart  de  Lafon,  G.  Selvas, 
G.  Pradas.  Paguey  per  lors  jornals  de  totz  sieis.       xxim  s. 

21.  It.  lo  dia  desus,  a  XXIII  de  may,  paguiey  per  las  des- 
pessas  dels  dits  testimonis  e  dels  notaris  e  de  dos  dels 
senhors  cossols  : 

22.  Per  pa XII  s.  VI  d. 

23.  Per  vi. xv  s.  un  d. 

24.  Per  quarn XXI  s.  VI  d. 

25.  Per  carn  salada XVIII  d. 

26.  It.  per  pezes   e  per  autras  menuderias.   .     II  s.  X  d. 

27.  It.  per  h'uous  et  per  fromatges  per  far  fromatja- 
das III  s. 

28.  It.  a  Bonaygua VI  s. 

29.  It.  a  Roquo  que  mandava  los  testimouis  e  s'aysiva  al 
fayssier  la  vianda il  il  s. 

30.  It.  per  lo  loguier  de  l'esplecha XII  d. 

3i.   It.  al  fayssier  que  portava  la  vianda.    .     .     .     lin  s. 

32.  It.  per  lo  loguier  de  11  rossis  que  menavo  los  dits 
senhors VI  s. 

33.  It.  en  sirieyas vin  d. 

34.  It.  lo  veures  après,  que  fo  a  xxmi  de  may,  tramezera 
a  Lescura  G.  Selvas  quere  il  testimonis  que  fosso  ausitz 
sobre  lo  dig  débat;  paguem  lhi  per  son  j ornai.  .  .     Illl  s. 

35.  It.  lo  disabde  a  XXV  de  may,  anero  a  la  dicha  Bastida 
per  esser  ausitz  de  testimoni  Arnaut  Cardayre,  G.  Selvas, 
G.  Pradas;  paguiey  lor  per  lors  jornals XII  s. 

[Soma  :  cxvm  s.  1111  d.] 


—  5  — 

36.  [F0  III  r°.J  It.  a  xxv  de  may,  anero  al  dig  loc  per 
esser  ausitz  de  testimoni  P.  Delsol  e'n  Gui  Talhafer,  de 
Lescura;  paguiey  lor  per  lors  jornals.     .     .         x  s.  VUl  d. 

37.  It.  lo  dia  desus,  paguiey  per  las  despessas  dels  dits 
testimonis,  dels  notaris  &  de  dos  dels  senhors  cossols  : 

38.  It.  per  pa x  s. 

39.  It.  per  vi.     . XVI  s. 

40.  It.  perpeis XIII  s.  vi  d. 

41.  It.  per  pesés Il  s.  I il I  d. 

42.  It.  per  oli xviii  d. 

43.  It.  per  huons  e  per  fromatges ni  s. 

44.  It.  per  sucre Vi  d. 

43.   It.  per  serieyras VI  d. 

46.  It.  per  lo  loguier  d'un  rossi  que  menée  I  dels  se- 
nhors          III  s. 

47.  It.  per  lo  loguier  de  l'esplecha.   .    .     ,     .        XVIII  d. 

48.  It.  a  Bonaygua VI  s. 

49.  It.  al  fayssier  que  portée  la  vianda.    .    .      .  IIII  s. 

50.  It.  lo  divenres,  lo  darier  dia  de  may,  G.  Selvas  fon 
trames  a  Lescura,  que  serquetz  dos  testimonis  ques  fasia 
may  mestiers",  e  amenée,  lo  primier  dia  de  jun,  P.  Chatbert 
e  l'ospitalier  de  Lescura;  e  paguiey  a  G.  Selvas  per  los 
Il  jorns vin  s. 

5i.  It.  lo  primier  dia  de  jun,  anero  los  il  dits  testimonis 
a  la  Bastida  dels  Canorgues  per  esser  ausitz  sobre  lo  dig 
débat  e  no  foro  ausitz;  paguiey,  per  lors  jornals.         IX  s. 

[Soma  :  IIII  lbr.  IX  s.  VI  d.] 

52.  [F0  III  v°.]  It.  lo  dia  desus,  R.  Guila  e  G.  Miquel 
d'esta  vila  anero  al  dig  loc  per  esser  ausitz;  paguiey  lor 
per  lors  jornals IX  s. 

53.  It.  lo  dia  meteis,  paguiey  per  las  despessas  dels  nota- 
ris, dels  testimonis  e  dels  senhors  cossols  e  dels  autres,  so 
es  assaber  : 

54.  It.  per  pa. XI  s. 


—  6  — 

55.  It.  per  vi XIIII  s.  VIII  d. 

56.  It.  per  pezes lis.  VI  d, 

57.  It.  per  peis xi  s. 

58.  It.  p?r  oli xvin  d. 

59.  It.  per  specias XII  cl. 

60.  It.  per  fromatges XVI  d. 

61.  It.  per  lo  loguier  de  n  iossîs  que  cavalguero  II  dels 
senhors VI  s. 

62.  It.  a  Bonaygua VI  s. 

63.  It.  ad  [  faissier[s]  que  portava  la  viauda  e  ne  toruava 
la  splec'na mi  s. 

64.  It.  per  lo  loguier  de  l'esplecha.      .      .      .  xvm  cl. 

65.  It.. per  sal  per  totz  los  dias  desus.    .     .     .         vm  d. 

66.  It.  paguiey  a'n  Johan  Giquit  per  lo  servisi  de  l'osdal 
per  totz  los  dias  desus  e  per  lenha x  s. 

67.  It.  a  XX  de  j un,  fo  la  festa  de  Nostre  Senhor;  pa- 
guiey per  un  entorcas  que  pesavau  xxm  lbr.  e  1  carto  per 
lo  V  s.,  que  monto VI  lbr.  XV  d. 

[Soma  :  x  lbr.  I  s.  v  cl.] 

68.  [F°  III!  r°.J  It.  a  un  de  jul,  paguiey  per  una  ma  de 
papier  que  agro  los  contadors  a  la  mayo  coniiual. 
II  s.  VIII  d. 

Ô9.  It.  a  XI  de  jul,  per  II  mas  de  papier  que  ac  Me  P. 
Rausa  e  Mc'  P.  Fajas  a  la  mayo  cominal.    .    .         v  s.  lin  cl. 

70.  It.  lo  dia  desus,  tramesem  lo  Bombe,  solayro,  a  Car- 
cassona,  que  portée  una  letra  a  M1"  Bornât  Lonc,  que  era  a 
Carcassoua  per  las  b?zonbas  de  la  vila;  donem  lhi  del 
viatge xxx  s. 

71.  It.  a  VI  d'aost,  per  II  libres  de  il  mas  cascu,  per  en- 
pauza  los  cornus xvi  s. 

72.  It.  a  ix  d'aost,  paguiey  a  Fosset  Gleias,  gâcha,  per  la 
pencio  que  la  vila  lhi  donava xx  s. 

73.  It.  a  X  d'aost,  paguiey  a  M*'  Johan  Isarn,  110 tari  de 
Carcassoua,  loqual  era  en  esta  vila  am  los  comessaris  do- 


nats  per  Moss.de  Peytiaus1  sobre  alcutz  debatz  que  ero 
entre  lo  procurayre  del  Rey  el  procurayre  de  Moss.  d'Albi, 
so  es  assaber  per  la  copia  dels  articles  baylats  per  la  part 
de  M°  d'Albi  a  I  real  d'aur XXVI  s.  \ 

74.  It.  a  XXX.  d'aost,  paguiey  a  Mc  R.  Guitart,  notari  de 
Carcassona,  que  ténia  la  causa  ques  menava  davan  los  ditz 
comissaris,  per  sas  scripturas xxfluris3. 

75.  It.  per  letras  que  nos  avia  fâchas.     .     .     .         mi  s. 

\_Soma  :  xxix  lbr.  mi  s  J 

76.  [F0  IIII  v0.]  It.  el  mes  de  «etembre,  paguiey  per  pi- 
tansa  que  la  vila  doua,  per  amor  de  Diau,  a  las  douas  mor- 
gas  del  Cap  del  Pont4  de  Tarn,  lo  dia  de  Sanh  Agusti,  per 
lo  pa,  xv  s.;  per  vi,  XXII  s.;  per  portar,  -XVin  d.j  en  de- 
niers, xx  s.;  montée  tôt I.xmi  s.  VIII  d. 

77.  It.  paguiey,  per  la  ma  de  Me  P.  Rausa,  a  un  macip 
d'en  P.  Trevas  que  nos  portée  1111a  letra  clausa  quel  por- 
tessem  la  pagua  del  subeidi  de  VI  s.  IX  d.  per  fuoe.       VI  s. 

78.  It.  a  XIX  de  setembre,  per  la  copia  de  la  citacio  que 
era  stada  fâcha  als  senhors,  ad  estancia  del  procurayre  de 
Moss.  d'Albi,  ad  Albi,  davan  Moss.  Hodes  Grasset  e  davan 
lo  jutge  mage  de  Carcassona,  comessari[s]  donats  per  Moss. 
de  Peytiaus  sobre  certas  causas VI  d. 

79.  It.  paguiey  a  R.  de  Brus,  sirven  del  Rey,  d'Albi,  per 
penhorar  R.  Celet  a  fi  que  redesso  los  contes.    .         Vin  d. 

1.  Jean,  comte  de  Poitiers,  fils  de  Jean  H,  roi  de  France,  lieute- 
nant pour  le  roi  en  Languedoc.  Nous  rencontrerons  souvent  son 
nom  dans  les  Comptes,  &  nous  aurons  l'occasion  de  constater  l'acti- 
vité du  jeune  prince. 

2.  A  noter  la  valeur  du  réal  d'or  qui  ressort  à  26  sous. 

3.  En  i368,  on  écrit  toujours  flori  &  non  fluri.  La  valeur  de  cette 
monnaie  est  de  24  sous  en  i35o,;  dix  ans  plus  tard,  elle  descend  à 
10  sous  en  moyenne,  pour  le  florin  ordinaire. 

4.  Les  religieuses  de  Saint-Augustin  avaient  leur  maison  conven- 
tuelle sur  la  route  de  Cordes,  en  dehors  des  remparts  &  en  face 
d'une  des  trois  portes  percées  dans  la  muraille  qui  clôturait  le  fau- 
boura  du  Boul-du-Pont. 


—  8  — 

80.  lt.  a  x.xv  de  septembre  Moss.  R.  Favarel  era  en  esta 
vila;  paguiey  per  II  molas  de  vi  quel  tramesem.   .     un  s.  '. 

81.  It.  paguiey  a  Brenguier  Dartigas,  sirven  de  Moss. 
d'Albi,  per  peahorar  &  per  arestar  totz  los  obriers  de  la 
vila  d'Albi  que  non  volian  acabar  la  obra.    ...         v  s.'. 

[Soma  :  Lxxmi  s.  x  d,] 

82.  [F0  V  r0.]  It.  a  XXVIII  de  setembre,  fo  adordenat  per 
los  senhors  cossols  que,  per  lo  temps  de  vendemias,  boni 
mezes  gardas  a  las  portas  del  pont  de  Tarn  e  del  Vigua,  las 
quais  fosso  ia  légua  davan  jorn,  e  de  ser  demoresso  tro 
que  la  gen  fotz  reclausa;  &  aguem  a  la  porta  de  Tarn 
P.  Jolia,  P.  Gorgal,  als  quais  donem  per  lor  trebalb. 
11  fluris  d'aur '. 

83.  It.  a  la  porta  del  Vigua  guardar  aguem  G.  Pico  e 
Dorde  Romanbac,  als  quais  donem  per  lor  trebalh.   . 

, il  fluris  d'aur. 

84.  It.  paguec  per  la  pitansa  que  donec  la  vila,  per  amor 
de  Diau,  als  frayres  menors4,  lo  dia  de  S.  Frances,  per  pa, 
XX  s.,  per  I  sestier  de  vi,  que  fo  d'en  G.  Ortz,  xxxn  s.  e 
en  deniers,  XX  s.,  per  portar  lo  pa  el  vi,  xvill  d.j  monta 
lo  tôt lxiii  s.  VI  d. 

i.  Raymond  Favarel  était  le  conseil  de  la  ville  auprès  du  juge 
d'Albigeois,  qui,  à  cette  époque,  siégeait  dans  le  Gaillacois.  La  ville, 
on  pourra  le  constater,  le  tenait  en  haute  estime. 

2.  Nous  n'avons  pas  que  cet  unique  texte  pour  conclure  à  l'existence 
d'une  grève.  Le  t'ait  ne  manque  pas  d'importance,  au  point  de  vue 
économique  &  social.  Nous  trouverons  aux  folios  XXV  &  XC,  les  cau- 
ses de  ceite  cessation  de  travail,  &  nous  constaterons,  dans  la  niesa 
de  Pierre  Donadieu,  que  l'on  embaucha  64  personnes  per  aquabar 
Voira. 

3.  Le  florin  d'or  ressort  à  24  sous.  En  effet,  les  sommes  totalisées 
au  bas  de  la  page  donnent  :  2  ri.  +  2  fl.  4-  lxiii  s.  vi  d.  4-  X1H|  0- 
4-  ix  lbr.  =  xxxiii  lbr.  xv  s.  vi  d.,  soit  G-j5  s.  6  d.  Si  l'on  retranche 
les  sommes  exprimées  en  livres  &  sous,  soit  12  iiv.  3  s.  6  d.,  ou 
243  S.  6  d.,  on  aura,  pour  la  valeur  de  18  flor.  432  s.  &  pour  la  valeur 

d'un  florin  :  — —  =  24.  En  l370,  le  florin  d'or  vaut  3  liv.»  i5  s. 
18  ^  .        . 

4.  Les  Frères  Mineurs,  dont  l'établissement  est  dû  à  l'évêque  Du- 
rand (1230-1276).  Cf.  collection  Doat,  vol.   ii3,  fol.  3û3. 


—  9  — 

85.  It.  a  xmi  Je  octembre  paguiey  a  M0  R.  Guitart,  de 
Carcassona,  per  las  scripturas  de  la  dicha  causa  ques  me- 
nava  davan  los  comissaris  desus  dits.  .    .      xirn  fluris  d'aur. 

86.  ït.  a  XVII  de  octembre ',  venc  Moss.  de  Peytiaus  e 
Moss.  d'Armanbac2  ad  Albi  e  fo  adordenat  per  los  senbors 
cossols  e  d'espres  cosselh  de  ganre  de  bos  bornes  de  la  vila 
c|iie  hom  lor  fesetz  présent;  paguiey  per  i*  pipa  de  vi  vielh 
que  ténia  un  sestiers3  [e]  emina,  que  fo  d'en  P.  Donadiau, 
per  sestier  XL  s.,  que  montée IX  lbr. 

87.  It.  laquai  donem  a  M°  de  Peitiaus. 

[Soma  :  xxxin  lbr.  XV  s.  VI  d.] 

88.  [F°  V  v0.]  It.  donem  a  Moss.  de  Peytiaus  VI  entorcas 
e  mi  lbr.  de  doblos,  que  foro  de  Johan  Jorda,  de  lasquals 
paguiey .  Vil  lbr.4. 

89.  It.  donem  a  Moss.  d'Armanhac  vi  entorcas  e  lin  lbr. 
de  doblos,  que  foro  d'en  Joban  Jorda,  de  lasquals  paguiey. 
vu  lbr. 

1.  Les  auteurs  de  l'Histoire  de  Languedoc  placent  ce  voyage  à 
Albi  du  comte  de  Poitiers  à  la  date  du  6  août  i35o,,  &  les  nouveaux 
éditeurs  ajoutent  (note  5)  :  «  Sur  l'entrée  du  comte  de  Poitiers  à  Albi, 
«  voyez  les  Archives  municipales  de  cette  ville,  C.C.  t4g.  »  Dom 
Vaissete  et  les  nouveaux  éditeurs  ont  donc  commis  une  erreur.  Le 
voyage  de  lean  de  Poitiers  est  du  ^'octobre.  Les  Comptes  ne  t'ont 
aucune  mention  du  voyage  du  6  août. 

2.  Jean  Ier  d'Armagnac,  que  nous  rencontrerons  souvent  dans  les 
Comptes. 

3.  «  Par  acte  du  i3e  may  de  la  dite  année  1245,  duquel  extrait  il 
«  résulte  que  la  pipe  de  vin,  mesure  d'Alby,  contient,  depuis  venden- 
«  ges  jusqu'à  Tous  Saincts,  huit  setiers  de  vin,  &  depuis  Tous  Saincts 
«  jusques  aux  vendenges,  sept  setiers  &  demy  ou  une  émine,  chaque 
«  setier  contenant  seize  liais,  &  chaque  liai  contenant  quatre  cartons.  » 
{Arcli.  dép.,  G.  101.)  Ajoutons  que  le  setier  d'Albi  vaut  121   litres. 

4.  La  fabrication  des  cierges  de  cire  était  une  spécialité  de  l'indus- 
trie albigeoise;  elle  n'a  pas  encore  complètement  disparu.  La  récolte 
de  la  cire  devait  donc  y  être  fort  importante;  on  en  trouve  la  preuve 
dans  ce  fait  qu'en  i352  l'evcque  Guillelmi  concéda  à  la  ville  le  droit 
de  pesage  sous  la  redevance  annuelle  de  huit  gâteaux  de  cire  pesant 
ensemble  5o  livres.  (Arch.  comm.,  D.D.  1.)  Nous  trouverons  au 
fol.  XXII  r°  la  mention  du  payement  de  cette  redevance. 


—    IO    — 

90.  It.  donem  a  Moss.  d'Armanhac ,  en  1111  masapas, 
IX  lbr.  e  un  onssas  de  cofimens.  que  costero  II  lbr.,  que 
n'aguem  d'eu  G.  Gajet,  XXIIII  s.,  e  VI  lbr.  e  lin  onssas  que 
n'aguem  d'en  Bertran  de  Casanova,  LXXl  s.  VIII  d.,  e 
vin  ousas  que  n'aguem  de  Gualhart  Delfaro,  VII  s.  vin  d.; 
monta  lo  tôt v  lbr.  ni  s.  nu  d. 

91.  It.  anero  a  las  aculhidas,  dels  dits  senhors  VIII;  pa- 
guiey  per  los  loguiers  dels  rossis xvi  s. 

92.  It.  quant  M°de  Peitiaus  e  M0  d'Armanhac  s'en  anero, 
foro  az  asolasar  VI  dels  senhors  cossols;  paguiey  per  los 
loguiers  dels  rossis xn  s. 

u3.  It.  per  11  mola  de  veyre  am  que  fem  '  lo  dit(s)  presen 
del  vi  que  donem  a  Moss.  de  Peytiaus xu  d. 

94.  It.  paguiey  per  II  mas  de  papier  a  far  lo  traylat  dels 
Illl  cornus  que  levée  Isarn  Cotoli v  s.  il  il  d. 

[Soma  :  XX  lbr.  xvii  s.  vin  d.J 

95.  [F°  VI  10.]  It.  per  I  libre  de  II  mas  en  que  enpausem 
los  dits  cornus vu  s.  vi  d. 

96.  It.  per  I»  ma  de  papier  que  ac  M''  P.  Fajas.     n  s.  VIII  d. 

97.  It.  de  volunlat  dels  senhors  cossols  e  d'autres  bos 
homes  de  la  vila,  Berthomiau  Fores  ïo  trames  a  Monlalba, 
ab  una  letra  clausa,  per  sertihear  las  novelas  que  avian 
agudas,  que  desia  hom  que  la  Bastida  Franceza5  era  preza 
per  los  Engles.  Dec  aver  per  lo  viatge  I  fluri  d  aur,delqual 
lhi  paguiey XII  s. 

98.  It.  a  XX  d'octobre  M"  P.  de  Lafon  anec  a  Carcas- 
sona  per  tener  las  jornadas  que  aviam  am  lo  procurayre  de 
Moss.  d'Albi  davan  los  comissaiis  desus  ditz  sobre  la  eni- 
pozesio  quels   senhors  cossols  avian    lâcha  davan    los  dits 

1.  Ms.  :  se  vi. 

2.  Cet  article  confirme  l'identification  de  cette  localité  avec  La 
Française,  chef-lieu  de  canton  de  l'arrondissement  de  Montauban, 
proposée  par  les  nouveaux  éditeurs  de  VHistoive  de  Languedoc  (IX, 
635,  note  4).  Il  n'est  pas  question,  dans  YHistoire,  de  la  présence 
des  Anglais  à  Labastida  Franec\a  en  i35û;. 


—  II  — 

comissaris  sobre  lo  fach  de  las  [ajpellacios  que  parto  de  la 
cort  temporal  e  van  a  la  cort  del  viguier  e  sobre  autras 
di versas  causas  al  dreg  de  la  vila  tocan.E  quar  prosesian  de 
dia  en  dia,  estec  la  XVI  joins  enclus  de  l'anar  e  del  tornar; 
de  lasquals  dietas  lhi  paguiey XVI  fltiris  d'aur. 

99.  It.  per  la  despessa  quel  dig  Me  P.  de  Lafon  fe  quant 
s'en  tornec  de  Carcassona xxxiin  s. 

Las  despessas  que  fe  per  auar  a  Carcassona  e  en  estar  a 
Carcassona  so  el  comte  de  M°  Dorde  Gaudetru. 

[Soma  :  XII  lbr.  il  s.] 

100.  [F0  VI  vn.J  It.  a'n  Domenge  de  Monnac  per  lo 
loguier  del  rossi  c[ue  menée  M''   P.  de  Lafon  per  XVI  dias, 

LXIIII  S. 

101.  It.  paguiey  per  lo  loguier  del  rosji  que  portava  la 
trossa  a  M"'  P.  de  Lafon  quant  anec  a  Carcassona  a  XX  d'oc- 
tobre per  Vin  joins xxxn  s. 

102.  It.  lo  dia  desus,  Me  P.  Rausa  anec,gran  mati,a  Car- 
cassona, car  los  autres  non  podian  maure  tan  leu  et  avian 
grau  jornada  a  l'endema  devau  los  comessaris.  E  puey  fou' 
cosselh  que  M1'  P.  de  Lafon  la  ânes;  paguiey  a'n  .P.  de 
Campas,  per  lo  loguier  del  rossi  de  Me  P.  Rausa,  per 
XXI  dia[s] mi  lbr.  lin  s. 

io3.  Las  autras  despessas  de  Mc  P.  de  Lafon  e  de  M1'  P. 
Rausa  so  el  comte  de  maestre  Dorde  Gaudetru,  car  era  a 
Carcassona  al  cosselh  e  pagava  las  despessas. 

104.  It.  a  xxvn  d'octobre,  tramezem  deniers  a  Carcassona 
per  pagar  despessas  a  pagar  notaris,  avocats,  a  M''  P.  de 
Lafon  e  a  Me  Dorde,  per  Monderi,  lo  sirven  del  Rey;  doneu 
al  dig  portador  per  son  viatge XXX  s. 

io5.  It.  a  11  de  novembre,  P.  Delsolier,  sirven,  fon  trames 
a  Carcassona  a  Mc  P.  de  Lafon  ab  una  letra  sobrel  fach 
d'en  Bernât  Miramon  que  avian  eiiquestat;  ac  per  son 
viatge ,    .     ,     .         XXHII  S. 

:.  Ms.  :  t'en. 


12 


ic6.  It.  a  v  de  novembre,  paguiey  a  M*'  P.  Debar  per  la 
pencio  que  la  vila  lhi  donava  per  servir  lo  pes  de  la  farina, 

per  la  primieyra  pagua LXXV  s. 

[Soma  :  XV  Ibr.  ix  s.] 

107.  [F0  Vil  r°.]  It.  a  Vil  de  novembre,  fo  ordenat  per 
los  senhors  que  1  cossol  ânes  a  Gualhac  '  parlar  ab  Moss. 
R.  Favarel  sobrel  tractât  que  aviam  ab  las  gens  de  Moss. 
d'Albi,  &  anec  la  G.  Brus  e  remas  la,  car  non  poc  parlar  a 
pie  ab  luy,  tro  l'endema,  &  ac  per  sas  il  dietas.       XLVIII  s. 

108.  It.  per  mieja  lbr.  de  caudelas  de  seu.  ...  X  d. 

109.  It.  per  tencha VIII  d. 

110.  It.  paguiey  a  Mondo,  la  gâcha,  perla  pencio  que 
a  vila  lor  dévia  donar XX1III  s. 

111.  It.  a  XI  de  novembre,  Pos  Renhas,  cossol,  anec  a 
Carcassona  querre  los  avizamens  per  anar  en  Franssa  e  per 
tener  ia  jornada  qu'el  avia  am  lo  procurayre  de  Moss. 
d'Albi  sobre  i;i  [ajpellatio  que  era  stada  fâcha  en  la  cort 
temporal,  quar  volian  enquestar  lo  dig  Pos  per  una 
conoyssensa  que  avia  fâcha  sobre  I  débat  que  avia  P.  Del- 
solier  ab  (blanc);  estec,  entre  anar  e  tornar,  lin  dias; 
paguiey  lhi  per  sas  dietas.   .    .        nu  fluris  e  VIII  crozats1. 

112.  It.  paguiey  a'n  Pos  Renhas,  per  m  jorns  del  masip 
que  menée  a  Carcassona,  local  ne  fe  tornar  maestre  Dorde 
de  la  Bruguieyra  '  a  Carcassona  quere  alcunas  escripturas 
ques  avian  obs  de  la  part  de  sa,  sobre  lo  tractamen  del 
acordi  de  Moss.  d'Albi,  ab  I"  procuratio  que  fe  far  a  Car- 
cassona lo  dich  Pos  per  fach  seu  e  d'en  Miramon  ,  que 
montée  lo  tôt XVI  s. 

113.  It.  paguiey  al  viguier  d'Albi4,  de  voluntat  dels  se- 

1.  Gaillac  était  alors  le  siège  d'une  abbaye  &  d'une  commande  rie 
dite  de  Saint-Pierre  et  Saint-André. 

■1.  A  noter  que  le  voyage  d'Albi  à  Caivassonne,  aller  &  retour,  ne 
prenait  pas  plus  de  quatre  jours. 

3.  Chef-lieu  de  canton  du  Castrais. 

4.  Le  viguier  d'Albi  était  Philippe  de  Saint-Germain. 


—  i3  - 

nhors  cossols,  ab  espres  cosselh  del  seu  Bernât  d'Avisac  '  e 
de  sen  Gualhart  Golfier'  e  de  ganre  d'autres  bos  homes  de 
la  vila,  per  XVII  dietas  que  demandava,  e  per  alcus  trebals 
que  avia  fach  per  la  vila  coma  comessari  de  l'arest  que 
aguem  eu  Franssa  contra  las  comunas  d'Albeges  &  eu  par- 
tida  de  nostre  temps  quel  jutge  d'Albeges  avia  enpausadas 
gabela  al  Cap  del  pont,  el  dig  viguier  anec  la  hotra  l*  veti 
e  dos  per  far  enebitios  per  que  la  causa  ac  fi,  X  fluris  d'aur. 

[Soma  :  XII  lbr.  vi  s.  vi  d. 

114.  [Fol.  VII  v°.]  It.  a  XII  de  novembre  los  senhors  cos- 
sols adhordenero  que  I  cossol(s)  ânes  quere  Moss.  li.  Fa- 
varel,  que  vengues  sobre  lo  tractamen  que  aviam  comenssat 
am  las  gens  de  Moss.  d'Albi,  e  remas  tro  l'endema  que  venc 
amb  el  ;  ac  per  sas  II  dietas XLVIII  s. 

Ii5.  It.  paguec,  lo  dia  desus,  per  ia  ma  de  papier.  .  .  . 
11  s.  VIII  J. 

1 16.  It.  lo  dia  desus,  lo  vicari  del  avesque  de  Rodes  3  fo  az 
Albi,  e  la  vila  avia  mestiers  de  obecir  contra  Moss.  Johau 
Laurens  que  era  estât  ausit  de  testimoni  davant  los  ditz 
comissaris,  &  afi  que  obtenguessem  favor  rasonabîa,  tra- 
mezem  lhi  il  frcmatges  grasses  e  u na  mola  de  pimen  e  una 
mola  de  musquadel  e  una  lbr.  de  doblos  de  cera;  costec  tôt 
xxijii  s.  vin  d. 

117.  It.  a  XIII  de  novembre,  Moss.  R.  Favarel  venc  az 
Albi,  a  l'osdal  de  M-  Isarn  Bartes,  sobre  lo  tractamen  que 
la  vila  avia  am  las  gens  de  Moss.  d'Albi,  &  estec  sa  VI  dias 

I.  Très  gros  marchand  Je  la  rue  Titbal,  consul  en  1  3ôS- 1 36g  & 
1  ?■•  .9- 1 370.  Nous  rencontrerons  souvent  cet  important  personnage 
qui,  le  3o  janvier  1370,  reçut  dans  sa  maison,  le  comte  d'Arma- 
gnac. 

•2.  Ce  Gaillard  Goltier  était  un  des  importants  personnages  de  la 
cité.  Il  était  propriétaire  de  la  molina  du  Castelviel,  que,  le  8  mars 
1377,  il  vendit  à  Guilhem  Golobres.  Ce  moulin  était,  à  cette  époque, 
un  tiet  de  Jean  de  Bourbon,  comte  de  la  Marche.  Cf.  Sarr.\3y,  p.  2.1b. 

3.  Le  siège  épiscopal  de  Rodez  était,  à  cette  époque,  occupé  par 
Raymond  Aigrefeuille. 


—   i4  — 

el  e  so  notari  ab  II  vaylets,  latin  de  trossa  e  (l'autre  de  pe 
ik  a  vegadas  sobrevenens  de  Gualhac;  &  coma  la  vila  agues 
mestiers  de  serqua  scripturas  e  emunimens,  fasian  la  des- 
pessa  a  vegadas  a  n,  a  ni,  a  un  notaris  de  la  vila.  Paguiey 
per  las  despessas  dels  VI  joins  per  pa,  per  vi,  per  carns,  per 
autras  viandas,  per  lenha,  per  candelas,  per  loguier  d'os- 

dal XV  lbr.  lin  s.  v  d. 

[Soma  :  XVIII  lbr.  Xix  s.  ix  d.] 

1 1 S.  [F0  VIII  r°.]  It.  a  xvi  de  novembre,  P.  Burgales, 
sirven  de  Tholosa,  venc  az  Albi,  ab  son  companb,  exequtar 
contra  la  vila  ad  estantia  de  Pos  de  Puegbusca  '  e  d'en 
G.  Garant,  n:ercadiers  de  Tholoza,  per  las  raubas.  Paguiey 

lor  per  la  ma  de  Isarn  Cotoli  per  lor  gatges 

ni  fluris  m  crozats. 

119.  1t.  a  XXI  de  novembre,  paguiey  a  K.  Favarel,  per 
las  vi  d'ietas  desus  dichas xn  fluris  d'aur. 

120.  It.  a  Me  Guiraut  de  la  Fermeria,  notari  de  Gualhac, 
que  anava  am  Moss.  R.  Favarel,  per  las  VI  dietas  que  avia 
estât  aissi  am  luy.     .    .- 11  fluris  d'aur. 

121.  It.  ad  I  dels  macips  que  anava  ab  luy.  .     VI  crozats2. 
j  22.   It.  lo  dia  desus,  paguiey  a'n  Pos  de  Puegbusca,  mer- 

cadier  de  Tholosa,  per  las  raubas  dels  senhors  cossols  de 
l'an  presen,  per  la  ma  de  Isarn  Cotoli,  L  fluris  d'aur,  los- 
quals  pronies  portai-  a  Tholoza,  e  per  son  despens,  ni  fluris 
d'aur  quen  dec  aver,  e  rebatem  lhi  dels  diniers  quel  deviam 
dels  cornus,  per  cada  fluri  x^Xllll  s.  e  Vin  d.,  que  monto 

en  summa lxv  lbr.  v  s.  un  d. 

123.  It.  paguiey  al  dig  Isarn  Cotoli  dels  cornus  que 
levava  per  L  fluris  que  fi  mandar  a  luy  quels  pagues  a  Johan 
Gieussa  quels  avia  prestatz,  &  ac  per   far  fluri  per  pessa 

1.  II  existe  encore  des  De  Puybusque  à  Albi  &  à  Lavaur. 

2.  Nous  aurons  l'occasion  d'établir  que  le  cro^at  =  a  sous.  Cette 
monnaie  tendait  à  disparaître.  Nous  ne  l'avons  rencontrée  qu'une 
lois  dans  les  comptes  de  1 368- 1369. 


—    1D    — 

sobre  XXIIII  s.  ac  VIII  d.  per  pessa  que  monto 

xxxtii  s.  iiti  d. 

[Soma  :  IIH™  vin  lbr.  vin  s.  mi  d.] 

124.  [Fol.  VIII  v0.]  It.  paguiey  per  il  mas  de  papier  que 
ac  Me  P.  Fajas  per  far  los  traslats  dels  un  cornus  que  levée 
G.  Barau,  ïsaru  Redon  e  P.  Decles V  s.  un  d. 

125.  It.  a  xxiin  de  novembre,  paguiey  ad  I  sirven  de 
Carcassona  que  venc  exequtar  contra  la  vila  e  contra 
G.  Clergues  ad  estansia  de  M"  Johan  Vilar,  notari  de  Car- 
cassona, XIII  parpalholas,  que  valo  XVII  s.  IIII  d.',  en 
presenlia  de  P.  de  Najac. 

126.  It.  paguiey  a'n  P.  Donadiau  per  nu  canasa  e 
il  palms  de  drap  de  vayre5  que  n'aguem  a  vestir  las  il  gâ- 
chas e  Bernât  Molenier XI  lbr.  VIII  s. 

127.  It.  paguiey  a'n  P.  Donadiau  per  |«  pipa  de  vi  que 
ténia  vu  sestiers  e  emina,  que  aviam  donada  a  Moss.  d'Albi 
el  mes  de  setembre  quant  venc  d'Avinho;  per  sestier  XL  s. 
monta. XV  lbr. 

128.  It.  per  una  mola  de  veyre  am  quel  fo  présentât.  .  . 
XII  d. 

129.  It.  al  botelhier  de  Moss.  d'Albi  que  demandava  lo 
fust  de  la  pipa;  de  voluntat  dels  senhors  fo  lhi  donat.  .  . 
1  fluri4. 

i.  Il  est  aise  île  déterminer  la  valeur  de  la  parpaillole;  i3  parpail- 
lotes =  17  s.  4  d.  ou  208  deniers  (17  X  12  -\-  4);  1  parpaillole  = 
208 

— —  =  i()  deniers. 
i3 

t.  La  canne,  mesure  d'Albi,  vaut  1  mètre  7S7,  &  le  pan,  la  8°  partie 
de  la  canne,  vaut  o,223. 

3.  On  rencontre  ce  drap  de  vayre  dans  tous  les  comptes  d'Albi  de 
cette  époque.  Nous  ne  l'avons  pas  trouvé  dans  les  comptes  des  frères 
Bonis. 

4.  Les  gens  de  service  des  personnages  à  qui  la  ville  faisait  des 
présents  réclamaient,  comme  leur  légitime  propriété,  le  fût  qui  con- 
tenait le  vin  donné.  En  1439,  le  bas  personnel  du  Dauphin,  venu  à 
Albi,  émit  des  prétentions  sur  le  drap  d'or  placé  au-dessus  de  la  tête 
du  prince  &  les  tentures  qui  tapissaient  les  façades  des  maisons.  II 
fallut  les  indemniser.  (Arch.  mon.,  C.C.  188.) 


—   i6  — 

l3o.  It.  paguiey  als  bayles  de  la  cofrayria  de  S.  Luy  '  per 
do  melia  e  VIIe  teulas  que.  la  vila  lhi  dévia,  e   M°  Guiraut 

Blacas  l'en  quarta  de  quitanssa XV  lbr. 

[S  orna  :  XLIIII  lbr.  XII  s.  Vin  d.] 

i3i.  [F0  IX  r°.J  It.  paguiey  a  Mc  Duran  Frontinha  per 
scrieure  ill  fuels  de  papier  a  treslata  los  acordis  del  tracta- 
nien  que  la  vila  avia  am  las  gens  de  Moss.  d'Albi.  .   .     VI  s. 

i32.  It.  a  XXVII  de  novembre,  aguem  mi  notaris  per  ser- 
quar  scripturas  sobre  alcunas  remetios  fâchas  per  la  coït 
del  Rey  sobre  lo  fach  de  las  conoissenssas  de  buolas  e  de 
oastimeus  ;  paguiey  per  lo  sopa XII  s. 

1 33.  It.  lo  dia  desus,  per  una  ma  de  papier.     Il  s.  Vin  d. 

134.  It.  paguiey  a  Moss.  Johan  de  Foissenx'  per  lo  ces 
que  avia  sobre  l'osdal  d'en  Guigo  Ansel,  loqual  deroquec 
la  vila  per  far  lo  mur  e    la  tor  nova  del  Cap   del  Pont3, 

il  fluris  d'aur. 

135.  It.  per  mieja  lbr.  de  candelas.     ...  x  deniers. 

1 36.  It.  a  xxx  de  novembre,  paguiey  a  I  sirven  de  Car- 
cassona  que  portava  la  letra  exequtoria  contra  la  vila  e 
contra  en  G.  Clergue,  ad  estancia  de  Mc  Johan  Vilar,  en 
presencia  de  K.  de  Brus,  sirven  de  Rey.   .    .    .  XXIIII  s. 

~>3j.  It.  lo  primier  dia  de  dezembre,  Me  Ademar  Grasset 
on  trames  a  Granada  %  hon  era  lo  comte  de  Peytiers  per 

;.  La  confrérie  de  Saint-Louis,  composée  de  gens  de  justice  &  pla- 
cée sous  la  sauvegarde  du  roi. 

2.  Les  Foissenx  ont  donné  leur  nom  à  une  des  rues  d'Albi,  Fois- 
sants.  Le  cadastre  de  i?-)3  mentionne  la  rue  de  Foissens.  Au  com- 
mencement du  onzième  siècle,  il  existait  déjà  une  chanoinie  de  ce 
nom.  Cf.  Sakrasv,  p.  146. 

3.  On  voit  que  le  faubourg  du  Bout-du-Pont  était  fortifié.  Les 
comptes  de  1 368-0  nous  ont  révélé  l'existence  de  trois  portes  per- 
cées dans  la  muraille  :  de  la  Madeleine,  de  la  Fustaria  et  en  face  du 
couvent  des  religieuses  de  Saint-Augustin.  Nous  les  rencontrerons 
dans  ces  comptes. 

4.  Chef-lieu  de  canton  de  la  Haute-Garonne.  Cet  article  précise  la 
date  du  séjour  du  prince  dans  cette  localité,  où,  le  3  du  même  mois, 
il  donna  des  lettres  pour  obliger  les  receveurs  généraux  &  particu- 
liers de  la  gabelle  sur  le  sel  à  rendre  compte  aux  députes  nommés 
par  les  Etats  à  Carcassonne.  Cf.  Hist.  de  Lang.,  IX,  706. 


—  17  — 

enpetra  letras  de  las  gabelas  e  per  enpetra  letras  sobre 
autres  negocis  que  la  vila  avia  davau  los  comessaris  donats 
per  Moss.  de  Peytieus  a  requesta  de  las  geus  de  Moss. 
d'Albi.   Estec  la,  entre  anar  e   tornar,  XII  dias.  Paguiey  lhi 

per  sas  dietas  e  per  sots  trebals XVII  lbr. 

[Soma  :  XXI  lbr.  XIIII  s.  VI  d.] 

1 38.  [Fol.  IX  v0.]  It.  paguiey  al  dig  Me  Ademar  Grasset 
[so]  quel  costava[n]  las  letras  de  las  gabelas  que  enpetrec, 
per  far  e  per  ordenar  las  dichas  letras,  e  per  far  e  per  or- 
denar  las  autras  letras  lasquals  lhi  foro  rompudas  il  vetz 
c[uant  foro  passadas  per  cosselh.,  jasiaisso  que  per  alcus 
dels  senhors  del  cosselh  ab  gran  partida  que  era  contra  la 
vila  nos  las  vole  passar;  e  costero  ab  aquelas  de  las  gabelas 
desus  dichas  &  ab  servises  quen  fe.    .    .  LXXV  s.  VI  d.'. 

139.  lt.  costero  las  letras  de  las  gabelas  de  registrar  e  de 
exequtar  del  senescalc  de  Carcassona X  s. 

140.  It.  a  III  de  dezembre,  paguiey  per  Ia  ma  de  papier 
il  s.  VIII  d. 

141.  It.  a  llll  de  dezembre,  aguem  IIII  notaris  per  serqua 
scripturas  sobre  lo  fag  de  las  conoissensas  e  per  serquar 
alcunas  letras  &  processes  de  la  cort  del  senescalc  de  Car- 
cassona ;  paguiey  per  lo  sopa  que  feyro,  car  de  dias  non 
podian  vaquar XIIII  s. 

142.  It.  a  VI  de  dezembre,  tramezem  al  jutge  majer  de 
Carcassona  II  entorcas  de  V  lbr.  e  mieja  ab  llll  lbr.  de  cofi- 
mens  en  F  mola  de  muscadel  8c  autra  de  pime-n;  costec  lo 

tôt LXV  S. 

1.  L'Hist.  de  Lang.  (IX,  679)  fait  connaître  la  composition  de  ce 
conseil  imposé  par  le  Dauphin  au  comte  de  Poitiers,  son  frère,  &  si 
hostile  à  la  ville  d'Albi.  11  comprenait  :  Gilles  Aycelin,  évëque  de 
Therouanne  &  certainement  de  Lavaur  (voir  Albia  christiana,  1897, 
pp.  1 35-142!,  chancelier  de  France;  les  évèques  de  Nevers,  de  Vi- 
viers &  de  I.ectoure;  les  comtes  d'Armagnac,  de  Pardiac,  de  Valen- 
tinois  &  de  Ventadour;  le  vicomte  de  Narbonne,  &c.  Nous  retrou- 
verons plus  loin  ce  dernier,  qui  vint  à  Albi  tSc  à  qui  la  ville  fit  les 
présents  ordinaires. 


—   I»  — 

143.  It.  a  Vil  de  dezembre,  tramezem  a  Carcassona  l*  letra 
a  Me  Jacme  Pueg,  sindic  de  (a  vila  ,  e  al  procurayre  de 
Moss.  d'Albi  sobre  alongui  dels  platz  que  menavem  am 
Moss.  d'Albi  sobre  speranssa  del  tractât;  e  demorec,  entre 
anar  e  tornar,  Vil  dias,  per  lo  gran  mal  temps  que  fasia; 
paguiey  lhi,  per  la  ma  de  Me  P.  Rausa XLII  s. 

[Soma  ;  X  lbr.  IX  s.  11  d.] 

144.  [Fol.  X  i°.J  It.  a  X  de  dezembre,  paguiey  a  R.  de 
Brus,  sirven  d'Albi,  per  la  exequtio  que  fasia  contra  la  vila 
ad  estancia  d'en  B.  Montanier,  recebedor  de  VI  s.  IX  d. 
per  fuoc XX  s. 

14.5.  It.  donem  ad  1  macip  del  rector  de  Maylioc  '  que 
nos  portée  I"  letra  d'Avinho  dal  fa  g  den  Bernât  Col.  mi  s. 

146.  It.  paguiey,  lo  dia  desus,  per  teneba  e  per  mieja  lbr. 
decandelas..    / XVlli  d. 

147.  It.  per  I  libre  de  major  forma,  que  fi  far  al  pes  de 
la  farina,  loqual  fo  baylat  a  Mp  P.  Debar.  .    .  XXVIII  s. 

148.  It.  paguiey  a'n  ACnaUt  Adeniar,  baissayre,  per  bais- 
sai- mi  pessas  de  drap  a  las  raubas  dels  senhors  cossols 
Il  fluris  e  III  crozats. 

149.  It.  paguiey  a'n  P.  Rigaut,  Sartre,  per  far  raubas  dels 
senhors  e  per  lo  garniment'. 

i5o.  It.  paguiey  al  jutge  majer  de  Carcassona  per  sa; 
dietas  que  avia  vaquât,  per  vigor  de  sa  comessio,  en  los  ne- 
goeîs  que  eran  davant   luy   e    davan   Moss.  Odes  Grasset, 

comissari  desus  ditz IX  fl  uris  d'aur. 

[Soma  :  XVII  lbr.  VII  s.  VI  d.] 

i5i.  [Fol.  X  v0.]  It.  paguiey  a  Me  R.  Guitart,  nota  ri  de 
Carcassona,  per  las  scripturas  que  eran  fâchas  davan  les 
ditz  comissaris  entre  Moss.  d'Albi  e  la  vila.    .  VI  fluris. 

1 52.  It.  paguiey  a  Me  P.  Isarn,  nota  ri  de  Carcassona,  per 

1.  Petite  commune  du  canton  d'Albi,  aujourd'hui  Mailhoc. 

2.  Le  prix  n'est  pas  indiqué. 


—  i9  — 

la  copia  dels  articles  baylats  per  las  gens  de  Moss.  d'Albi 
., X  s. 

1 53.  It.  paguiey  a  R.  Besset,  sirven  de  cort,  que  anava 
am  lo  jutge  majer  per  penhoras  que  avia  fâchas  contra  los 
cossols  ad  estancia  dels  difz  comissaris  e  de  Mc  R.  Guitart, 
XVI  s.,  en  presencia  de  Me  Dorde  Gaudetru. 

1Ô4.   It.  per  il  mas  de  papier V  s.  IIII  d. 

i55.  It.  a  XVI  de  dezembre,  los  senhors  cossols,  ab  ganre 
de  bos  homes  de  la  vila,  anero  tro  Marsac  '  a  l'aculhida  de 
l'arsiavesque  d'Aug,  e  de  voluntat  de  ganre  de  bos  homes 
de  la  vila,  e  afi  quel  tractamen  que  aviam  am  Moss.  d'Albi 
pogues  aver  bona  fi,  fo  adordenat  que  hom  lhi  fezetz  tota 
la  honor  que  hom  pogra,  el  donetz  hom  vi  e  sera  e  specias. 
Paguiey  per  11  pipas  de  vi  que  fo  launa  d'en  Pos  Renhas  e 
l'autra  d'en  Johan  Talhafer,  las  quais  donem  al  dig  senhor 
XII  Ibr. 

i56.  It.  donem  lhi  entorcas  e  doblos  que  pesée  LX  lbr., 
que  fo  d'en  Johan  Jordaj  costec  per  lieura  v  s.  que  mon- 
tera   XV  lbr. 

{S  orna  :  XXXV  lbr.  XV  s.  mi  d.] 

157.  [Fol.  XI  r0.]  It.  donem  lhi  x  massapas  de  cofimens 
que  pesavo  XX  lbr.;  costava  per  lieura  VIII  s.;  las  quais 
aguem  de  Marti  Sagresta  e  d'en  Casanova.    .    .  vin  lbr. : 

i58.   It.  per  11  molas  am  que  presentem  lo  vi.  .       il  s.1. 

ibç.  It.  per  lo  loguier  dels  rossis  que  quavalguero  los 
senhors  a  l'aculhida  de  l'arciavesque  e  a  solassa  luy  quant 
sen  anec XXX.VIII  s. 

160.  It.  de  voluntat  dels  senhors,  paguiey  ad  I  macip 
que  nos  portée  ia  letra  clausa  de  Moss.  de   Peytieus  que 

1.  Canton  d'Albi.  Vingt  ans  plus  tard,  le  fameux  chef  de  bandes, 
le  Pauco  de  Lantar,  devait  faire  de  Marssac  le  centre  de  ses  expédi- 
tions. Cf.  Arch.  comm.,  G.C.  1  56  &  ibj,  &  Hist.  de  Long.,  IX,  891, 
gtq,  &c.  L'archevêque  d'Auch  était,  à  cette  époque,  Arnaud  d'Aubert. 

2.  Ms.  :  las  molas  del  vi. 


-    10    — 

nos   mandava  que  oVb  cossols  foro  a   luy  a  Carcassona  lo 
quart  jorn  aprep  Nadal x  s.-'. 

161.  It.  paguiey  per  sera  ver.nelha XII  d. 

162.  1t.  a  XVI 1  de  dezembre,  paguiey  ad  1  macip  que  tia- 
mezem  a  Carcassona  a  Me  Jacme  Pueg  &  al  procurayre  de 
Moss.  d'Albi  per  pro[ro]gar  las  jornadas  que  aviam  a  tener 
a  Carcassona XXIIII  s. 

i63.  lt.  paguiey  per  la  pitanssa  que  fe  la  vila,  per  amor 
de  Diau,  als  frayres  del  Carme  J  lo  dia  de  la  Concepcio  de 
la  mayre  de  Diau,  perpa XV  s. 

164,  It.  per  I  sestier  de  vi xv  s. 

i65.   It.  en  deniers .  XX  s. 

166.  It.  per  portar  lo  pa  el  vi xvin  d. 

iSoma:  Xllll  lbr.  VI  s.  VI  d.] 

16'.  [Fol.  XI  v°.J  It.  paguiey  a  Moss.  Ode  Grasset,  co- 
missari  donat  per  Moss.  de  Peytieus  ani  lo  jutge  majer  de 
Carcassona,  a  la  requesta  de  las  gens  de  Moss.  d'Albi,  per 
sas  dietas  per  raso  d'una  requesta  que  nos  aviam  facba 
devan  lor  per  alcunas  causas  ap[er]tenens  a  Cieutat  d'Albi, 
en  diversas  paguas L  fluris  d'aur. 

168.  It.  paguiey  a  Moss.  Helias,  capela,  qu'estava  a  la 
bisbia  per  scrieure  los  acordis  que  eran  fachs  sobre  lo  trac- 
tamen  que  aviam  agut  ab  las  gens  de  Moss.  d'Albi.       XII  s. 

169.  It.  al  mes  de  dezembre,  se  tenc  cosselh  per  los  se- 
nhors  cossols  e  per  totz  los  autres  homes  que  esse  i 3  vol- 

1.  La  lettre  devait  être  datée  de  Buzet;  c'est  là,  en  effet,  que  le 
comte  de  Poitiers  se  trouvait  le  16  décembre.  Cf.  Hist.  de  Lang., 
IX,  70G.  11  n'est  pas  fait  mention,  dans  l'histoire,  de  la  convocation 
des  consuls  d'Albi  à  Carcassonne  pour  le  2g  décembre  ni  des  motifs 
de  cette  convocation.  Voyez  sur  ce  sujet  V Introduction. 

2.  La  maison  conventuelle  des  Cannes  était  installée  en  dehors  des 
remparts,  en  face  de  la  porte  du  Yigan.  Au  cadastre  de  1341,  l'église 
des  Carmes  formait,  avec  le  couvent,  un  triage  appelé  :  Lo  cunli  de 
Nostra  Dona  del  Carme.  Cf.  Sarrasv,  p.  114. 

3.  Ms.  :  e.  —  Il  ne  faut  pas  perdre  de  vue  que  tous  les  citoyens 
étaient  appelés  à  délibérer  sur  les  affaires  de  la  ville,  de  même  que 


—    21    — 

guesso  sobre  Ios  processes  ques  menavaTn]  entre  lo  procu- 
rayre  de  Moss.  d'AIbi  els  senhors  cossols  davans  los  ditz 
comissaris;  e  fo  ordenat  per  tôt  lo  cosselh  que  hom  trame- 
ses  en  F  ratissa  o'n  Enclaterra,  qui  en  Franssa  no  atrova 
razo,  sobre  los  greuzes  quels  ditz  comissaris  fasian  e  en- 
tendian  a  far  contra  la  vila.  E  fo  adordenat  per  los  senhors 
cossols  e  per  ganre  d'autres  bos  homes  que  Me  R.  Vidal 
ânes  en  Franssa  e  deguem  lhi  donar  per  dieta  i  real  d'aur' 
de  bon  pes.  Estec  la  del  ters  dia  de  Nadal  tro  al  dimars  de 
quaramantrans   que   f[ei]ro  LUI  dias,  que  monto  totas  las 

Lin  dietas LIX.  fluris  e  vin  crosatz'. 

[Soma  :  VI»  vu  lbr.  mi  s.] 

170.  [P'ol.  XII  r°J.  It.  paguec  Me  R.  Vidal,  segon  qu'el 
ditz,  a  Me  G.  Clota,  de  Paris,  loqual  retenc  e  pensionec 
per  avocjuat  ad  obs  de  la  vila  per  dar  cosselh  en  las  dichas 
besonhas;  baylec  lhi  per  dia? III  fluris. 

171.  It.  baylec  a  M'  Amant  Gruer,  procurayre  en  Parla- 
ment,  loqual  retenc  per  procurayre,  per  dias  de  sa  pencio 
III  fluris. 

17 1.  It.  paguec  al  clerc  de  Parlament  per  far  la  letra 
qucn  portée,  e  per  refar  e  per  passar  e  per  lar  sagelar.  .  . 
il  fluris 

173.  It.  paguec  per  far  la  requesta  de  rajornamen  e  per 
refar  en  pergames  e  per  far  1  vidimus  en  Quastalest  de 
rajornamen,  losquals  paguec  per  la  ma  de  Me  Arnaut 
Gruer 11  fluris. 

tous  les  hommes,  dés  l'âge  de  quatorze  ans,  participaient  à  l'élection 
des  consuls  albigeois. 

1.  Cet  article  permet  de  déterminer  la  valeur  du  réal  d'or.  Nous 
avons  dit  que  le  florin  d'or  =  24  sous  &  le  crosat  =r  2  sous.  Les 
dictas  payées  à  Vidal  ressortent  donc  à  59X24  +  8X2  =  1.432  sous. 

La  <fr?ta  d'un  jour,  représentée  par  1  réal,  sera  donc  de  -rr-  =27  sous 
environ.    ' 

2.  Nous  verrons  (folio  LXI  v°)  que  Raymond  Vidal  s'acquitta  si  bien 
de  sa  mission  qu'il  emporta  de  Paris  des  lettres  du  Dauphin,  régent 
de  France,  qi>i  donnaient  satisfaction  à  la  ville. 


—    22    — 

174»  M*  pâguec  Me  R.  Vidal  per  registrar  la  dicha  k-tra 
en  Parlament VI  crozats. 

175.  It.  paguiey  a  Mc  Jacme  Pueg,  avoquat  de  Carcas- 
sona  e  sindic  de  la  siutat  d'Albi,  per  darayratges  de  sa 
pencio V  fluris  d'aur. 

176.  It.  paguiey  a  Me  R.  Vidal,  que  dits  e  afermec  am 
segramen,  que,  quant  fe  lo  viatge  desus  ditz  eu  Franssa, 
anec  II  dias  e  ia  nueg  ses  issir  per  aygua,  per  desviar  si  dels 
Engleses,  e  marfondec  son  rossi  e  vendec  lo  a  Paris  e 
perde  [aquel]  rossi,  en  presencia  de  M"  Arnaut  Gruer,  los 
quais  lhi  foro  redutz,  de  voluntat  dels  senhors. .     V  fluris  '. 

0  iSoma  :  XXlïïl  lbr.  XII  s.] 

177.  [F0  XÏI  v0.]  It.  paguiey  al  dig  Me  R.  Vidal  &  afer- 
mec am  sagramen  ea  dits  que  avia  despessat,  otra  lo  des- 
pes  de  sa  boqua  e  de  son  rossi,  per  conduri  si  e  son  rossi 
per  aigua  a  fugir  a  las  mas  dels  Englezes  de  Molis,  en  Al- 
vernhe,  tro  ad  Orlbes  3 IIII  fluris  &  mieg. 

178.  It.  a  XVIII  de  dezembre  paguiey  e  rebatiey  a'n  Isarn 
Cotoli  per  la  valuor  de  l'aur  de  L  fluris,  que  foro  baylatz  a 
Me  R.  Vidal xxvi  s. 

179.  It.  a  XX  de  dezembre,  de  cosselh  de  ganre  de  bos 
homes,  G.  Clergue  al[ias]  Bornhe,  solayro,  fon  trames  az 
Aug,  quar  los  contes  d'Armanhac  e  de  Fois  avian  facb  gran 
amas  de  gen  e  eran  en  tractamen  de  pas  o  de  treva  e  dub- 
tava  mot  fort  que  las  companhas  que  ero  ajustadas  aqui,  e 
Englezes  e  Francezes,  fesesso  qualque  gran  dampnatge;  e 


1.  L'addition  des  sommes  de  ce  recto,  soit  3  fl.  -f-  3  fl.  +  2  fl.  4-  2  fl. 
+  6  crosats  +  5  fl.  -f-  5  fl.,  donne  pour  résultat,  en  monnaie  de 
compte,  24  livres,  12  sous.  Or,  le  florin  valant  24  sous,  les  20  florins 
:=  20  X  24  =  480  sous,  ou  24  livres.  La  valeur  des  6  crosats  ressort 
donc  à  12  sous,  soit  2  sous  par  crosat. 

2.  Ms.  :  que. 

3.  Molis,  Moulins  ;  Orlhes,  Orléans 


—    23    — 

estec  de  part  de  la  tro  que  fo  fa  g  l'acordi  ;  ag  ne,  per  son 
trebalh iifluris'. 

180.  It.  a  xxim  de  dezembre,  paguiey  a'n  Johan  Jorda 
per  mieg  quintal  de  sera  en  obra  que  n'aguem,  la  quai 
paguem  al  tesaurier  de  Moss.  d'Albi  per  lo  ses  dels  encans 
e  del  goratage XII  lbr.  e  mieja'. 

181.  It.  lo  dia  desus,  que  fo  la  vespra  de  Nadal,  donem 
al  regen  e  al  jutge  de  Moss.  d'Albi  e  al  viguier  &  al  jutge 
de  Key,  d'Albi,  &  a  M€  P.  de  Lafon,  a  cascu  il  entorcas  e 
1  lbr.  de  doblos,  que  pesée  tôt  XXXV  lbr.  e  mi  onssas;  cos- 
tec  per  lbr.  v  s.;  monta  tôt VIII  lbr.  xmi  s. 

{Soma  :  xxx  lbr.  vi  s.] 

182.  [F0  XIII  r°.]  It.  a  XXVII  de  dezembre,  paguiey  a 
Me  G.  Gani,  notari  de  la  cort  del  Key,  d'Albi,  per  una  letra 
en  pargames  testimonial  cossi  los  cossols  d'Albi  seran  ape- 
latz  de  Mo.  Ode  Grasset  e  del  jutge  major  de  Carcassona, 
comissaris  desus  ditz,  per  alcus  greus,  laquai  letra  covenia 
portar,  e  tôt  fo  produg  a  Carcassona,  &  ac  ne.    .    .       XV  s. 

1 83.  It.  per  lo  sa  gel  autentic  del  Viguier  que  mes  en  la 
dieba  letra V  s. 

184.  It.  paguiey  a  Me  P.  Debar  per  la  segunda  pagua  de 
la  pencio  que  la  vila  lhi  doua  per  sirvir  lo  pes  de  la 
farina LX\V  s. 

1 85.  It.  tramezem  a  Carcassona  ia  letra  testimonial  del 
Viguier  d'Albi  quels  senhors  cossols  avian  fâcha  apellacio 
davan  Moss.  Ode  Grasset,  comissari,  e  per  entimar  a  luy, 
fo  tramesa  a  Carcassona  a  Me  Jacme  Pueg  per  lo  seu  Gua- 
lhart  Golfier;  costec  entre  pargames  e  scrieure.     .         il  s. 

186.  It.  per  lo  sagel  autentic  del  Viguier  que  fo  mes  en 
la  dicha  letra V  s. 

1S7.   It.  a  xxix  de  dezembre,  Me  Dorde  Gaudetru  anec  a 

1.  On  ne  trouve  pas  trace  dans  V Histoire  de  Languedoc  de  cette 
trêve  entre  ks  comtes  de  Foix  et  d'Armagnac. 

2.  Nous  avons  déjà  parlé  de  cette  redevance  en  cire  payée  à  l'évêque. 


—  24  — 

Gualhac  per  parlar  a'n  Mo.  II.  Favarel  sobre  los  acordis 
que  aviam  aguts  en  escrig  de  las  gens  de  Moss.  d'Albi;  e 
coma  lo  negossi  fos  grau  &  aguetz  mestiers  de  gran  deli- 
gensia,  fon  de  cosselh  dels  senhors  e  d'alcus  bos  homes  que 
hom  lhi  feses  qualque  servisi,  e  portée  lhi  il  entorcas  que 
pesavon  VIII  lbr.  I  carto,  e  mi  lbr.  de  cofimens  e  il  conils; 

costec  lo  tôt mi  lb.  ni  d. '. 

[Soma  :  IX  lbr.  il  s.  III  d.] 

ï 88.  [F0  XIII  v0.]  It.  paguiey  al  sen  Gualhart  Golfier  per 
VIII  lbr.  de  cofimens  que  n'aguem  a  las  visitacios  quels 
senhors  cossols  els  bos  homes  de  la  vila  [feiro]  als  ordres 
de  paubretat  en  festa  de  Nadal LXXll  s. 

1^9.  It.  paguiey  per  lo  vi  que  despessem  en  las  visitacios 
desus  dichas XXIII  s. 

190.  It.  a  nu  de  girvier,  un  dels  senhors  cossols  anero 
a  Combafa3  parlar  am  Moss.  d'Albi  per  delieurar  am  luy 
sobre  l'acordi  fach  am  sas  gens  per  lo  senescalc  de  Ganes  3 
e  menero  très  macips;  e  costero  los  1111  rossis  els  m  111a- 
cips,  per  dieta  de  rossi,  nu  s.,  per  dieta  de  macip,  Il  s.,  e 
Il  s.  que  despessero  al  Cap  del  pont,  que  no  poguero  in- 
trar  dins  la  vila;  montée  tôt xxini  s. 

191.  It.  per  mieja  lbr.  de  candelas X  d. 


1.  Il  est  facile  de  déterminer  le  prix  des  deux  lapins,  sachant  que 
la  livre  de  cire  coûte  5  sous  cv  la  livre  de  confitures  9  sous  :  la  cire 
ressort  à  41  s.  3  d.J  les  conlitures,  à  36  sous;  reste  pour  la  valeur  des 
deux  conils,  3  sous.  fVofr,  pour  le  prix  des  cofimens,  l'article  sui- 
vant.) 

2.  Arrondissement  d'Albi,  canton  de  Monestiés.  Les  évêques  y 
avaient  un  château  dont  Louis  Ie'  d'Amboise  avait  t'ait  une  merveille. 
On  admire  encore  dans  l'église  dite  de  l'Hôpital,  à  Monestiés,  les  sta- 
tues qui  ornaient  la  chapelle  épiscopale.  Elles  ont  été  reproduites 
dans  V Album  des  Monuments  du  midi  de  la  France.  (Toulouse, 
Éd.  Privât,  i8o3.) 

3.  il  faut  identifier  ce  Ganes,  ou  plutôt  Janes,  comme  nous  le  trou- 
verons plus  bas.  à  Agenais.  Nous  verrons,  en  effet,  au  folio  XXXI  i° 
que  c'est  le  sénéchal  d'Agen  qui  fut  chargé  d'accommoder  la  ville 
avec  Pévêque. 


—    25   — 

loi.  It.  per  ia  ma  de  papier il  s.  vm  d. 

i<;3.  It.  a  un  de  girvier,  tramezem  I"  le  Ira  cîausa  del 
procuravre  de  Moss.  d'Albi  per  alongar  las  jornadas  que 
a  via  m  a  tener  a  m  lor;  costec xxiiii  s. 

194.  It.  a  XII  de  girvier,  M*  B.  Berna[r]di,  notari  de  Car- 
cassona,  venc  az  Albi  ab  II  sirvens  per  exequtar  per  la 
pagua  del  moto  que  era  stada  lo  primier  dia  de  girvier; 
paguiey  lor  per  lor  gatges,  per  la  ma  de  Me  P.  Rauza.  .  . 
il  fluris  e  IX  crozats. 

193.   U.  per  mieja  lbr.  de  candelas X  d. 

196.  It.  paguiey  a  Mo.  R.  Favarel,  per  la  ma  de  Mc  Dorde 
Gaudetru,  per  los  arairatges  de  sa  pensio  e  de  sas  dietas.  . 
XII  fluris. 

iSoma  :  xxv  lbr.  11  s.  un  d.] 

197.  [F°  XIIII  r°.]  It.  a  XV  de  girvier,  Moss.  P.  R.  de 
Rabastenx  '  nos  trames  |"  letra  clauza  quels  Englezes  ero 
ajustats  &  en  la  letra  nos  avizava  de  ganre  d'autres  be- 
zonhs;  donem  al   macip X  s. 

198.  It.  paguiey  per  lo  libre  que  bayiiey  a'n  Isa  ni  Cotoli 
eu  que  era[u]  escrig[s]  los  cabatges XVI  s. 

199  It.  a  xviii  de  girvier,  Moss.  d'Armanhac'  nos  tra- 
mes letra  de  l'a  jus  dels  Engles  que  ero  a  Morlas,  &  avizava 
nos  d'autras  causas}  donem  al  macip x  s. 

200.  It.  paguiey  a  Peyre  Burgalo,  sirven  de  Tholoza,  que 
venc  per  exequtar  am  un  companho,  ad  estancia  d'en  Pos 
de  Puegbusca,  per  las  raubas;  paguem  lor  per  lor  gatges.  . 
IIII  fluris. 

1.  C'est  Pierre  Raymond  de  Rabastens,  le  sénéchal  de  Toulouse, 
que  nous  avons  souvent    rencontré   dans  les    Comptes   de    1 369-70. 

Voir  Prix  des  choses  à  Albi  ik  Hist.  de  Laug.,  IX,  passim.) 

2.  On  n'avait  pas  encore  signalé  la  présence  des  Anglais,  à  cette 
date,  dans  cette  ville  de  Morlas,  où  le  comte  de  Foix,  en  1  375 ,  ras- 
sembla ses  troupes.  Nous  allons  voir  que  le  21  janvier  i36o  (nouv. 
style)  ils  sont  près  de  Toulouse.  Une  lettre  du  comte  de  Poitiers  les 
signale  encore  plus  près;  ils  ont  passe  la  Garonne  avec  le  comte  de 
Foix,  avant  le  27  février  i36o. 


—    26    — 

201.  It.  a  XXI  de  girvier,  Moss.  d'Arnianhac  nos  trames 
una  letra  clausa  quels  enimix  eran  près  de  Tholosa,  & 
avizava  nos  de  la  garda  de  la  vila  e  d'autres  bezons;  donem 
al  portador x  s. 

202.  It.  lo  dia  desus,  paguiey  a'n  G.  de  la  lia,  sirven  de 
Quarcassona,  que  era  vengut  per  exequtar,  ad  estancia  del 
jutge  dels  crims,  &  per  las  despessas  de  l'anada  d'Assia'j 
dronjem   lhi   per  sos   gatges ....  XX  s. 

[Soma  :  vm  lbr.  11  s.] 

203.  [F°  XI III  v°.J  It.  a  xxii  de  girvier,  tramezem  lo 
Boruhe,  solayro,  per  spiar  dels  enemix  on  eran  e  estec  la 
V  jorns;  donem  lhi. XXXIIII  s. 

204.  It.  tramezem  Heliot  de  Lamota,  a  Carcassona,  a 
Me  P.  Kauza  que  era  la  e  n'escrissem  al  jutge  dels  crims  de 
Carcassona  que  nos  escuzes  del  mandamen  del  senescalc  de 
Carcassona  que  nos  avia  mandat  que  de  nuey  e  de  jorns 
venguessem  a  luy  per  donar  cosselh  ;  &  ag  ne  del  viatge..  . 
XXXIIII  s. 

205.  It.  a  xxilll  de  girvier,  tramezem  P.  Del  Solier,  sir- 
ven del  Rey,  a  Castras  e  a  Pueg  Laurens3  per  spiar  dels 
enimix  on  eran;  donem  lhi  del  viatge XX  s. 

206.  It.  lo  dia  desus  paguiey,  per  moire  polveras.  .  . 
.  XII  d. 

207.  It.  a  xxvil  de  girvier,  aguem  ia  letra  del  conte  de 
Pey tiers  e  sertificava  nos  que  lo  conte  de  Fois,  am  los 
Engles,  avian  passada  Garona3,  e  mandava  nos  que  stessem 
ben  avisatz  e  que  volguessem  persévéra  en  la  nostra  bona 
lialtat;  donem  al  portador XII  s. 

[Soma  :  ci  s.] 

1.  On  aurait  de  la  peine  à  comprendre  qu'il  s'agit  du  royaume  de 

Danemark,  dans  ce  mot  d'Assia,  si  l'on  n'était  familier  avec  les  évé- 
nements de  cette  époque.  Ménard  a  raconté,  le  premier,  le  projet 
formé  par  Waldemar  111  d'une  descente  en  Angleterre  pour  aller  dé- 
livrer le  roi  Jean.  Sur  tenue  cette  affaire,  voir  notre  Introduction. 

2.  Chef-lieu  de  canton  de  l'arrondissement  de  Lavaur. 

3.  Les  auteurs  de  l'Histoire  de  Languedoc  ne  signalent  pas  ce  fait. 


—    27 

208.  [F0  XV  r°.J  It.  XXVIII  de  girvier,  aguem  I»  leîra 
clauza  del  senescalc  de  Janes  que  nos  sertificava  quels  ene- 
mix  eran  eu  Tholza  &  avizava  nos  de  nostra  garda  ;  donem 
al  portador X  s. 

209.  It.  paguiey  per  ia  ma  de  papier  que  ac  Me  P.  Seras. 
Il  s.  vin  d. 

210.  It.  per  ia  lbr.  de  candelas XVIII  d. 

211.  It.  donem  az  un  senhor,  per  profieg  e  per  honor  de 
la  vila,  de  cosselh  de  sen  Bernât  d'Avisac,  de  sen  Gualhait 
Golfier,  de  sen  Berthomiau  Pradelh',  e  de  ganre  d'autres 
bos  homes  d'Albi ,  per  squivar  gran  despessa(s)  e  grans 
dampnatges,  segon  que  als  senhcrs  era  vist,  loquals  pies 
per  la  ma  de  s.  Gualhart  Golfier L  fluris  d'aur, 

212.  losquals  malevem,  e  avia  deniers  d'aurs  romputs, 
\osquals  costero,  per  far  bos XVI  s. 

2i3.  It.  rebatiey  a'n  Isarn  Cotoli  per  C  fluris  d'aur  que 
mandée  paguar  al  sen  Bernât  d'Avizac,  losquals  avia  pres- 
tatz  a  la  vila  e  rebatiam  lhi  de  la  summa  quel  dévia  dels 
cornus,  may  que  per  xxim  s.  lo  fluri,  XII  d.  per  pessa,  que 

montan v  lbr. 

[Soma  :  LV  lbr.  x  s.  11  d.J 

214.  [F°  XV  v0.]  It.  a  xxx  de  girvier,  venc  Mo.  Johau 
de  S.  Sarni2,  me  de  requestas  del  conte  de  Peytiers,  ab 
letra  de  crezenssa  de  Moss.  de  Peytiers  loqual  nos  spliquec 
tocan  la  enfidelitat  del  senhor  e  ganre  d'autres  périls,  sel 
contrari  fesessem  d'aquo  que  nos  disia,  e  tocan  los  périls 
ques  podian  venir  per  l'ajust  de  las  gens  que  avia  fach  lo 
conte  de  Fois;  e  fo  de  cosselh,  atendut  que  nos  non  aviam 
saubut  tro  après  sopar,  que  hom  lhi  pagnes  aquo  que  des- 


1.  Barthélémy  Pradel  est,  avec  d'Avisac  &  Golticr,  un  des  plus 
notables  de  la  cite. 

2.  Jean  de  Saint-Sernin  est  assez  souvent  mentionné  dans  l'Histoire 
de  Languedoc  ;  nous  n'avons  vu  nulle  part  qu'on  lui  donnât  le  titre 
de  maître  des  requêtes  du  comte  de  Poitiers. 


—    28    — 

pessera;   per  loqual   sopar  paguiey  a'n  Arnaut   Korbc  yre, 

am  las  liurasos  de  las  bestias XXX  s. 

2i5.  It.  lo  dia  desus,  era  vengut  lo  Senescalc  de  Janes  & 
avia  nos  mandat  quelh  aguessem  i  bon  bostal,  e  fo  mes 
aquo  de  M1'  Isarn  Battes,  e  l'endema  visitée  las  clansuras  e 
comensec  de  tractar  acordi  sobre  los  débats  que  la  vila  avia 
am  Moss.  d'Albi;  e  tramezem  lbi  mi  entorcas  e  il  lbr.  de 
doblos,  (|ue  pezee  lot  xvm  lbr.  e  la  onssa;  costero  per 
lieura  V  s.  VI  d.  que  montée.   .    .  Illl  lbr.  xvm  s.  VI  d. 

216.  ït.  donem  lbi  1111  lbr.  de  cofimens,  que  costero.    . 
, xxxii  s. 

217.  It.  paguiey  a  Mondo,  la  gâcha,  per  aquo  que  la  vila 
lor  dévia  donar. xxxvi  s. 

218.  It.  a  XXX  de  girvier,  acguem  del  sen  Gualhart  Gol- 
fier  il  entorcas,  que  pesavo  V  lbr.,  per  far  lo  reyregag; 
costero xxvn  s. 

[Soma  :  XI  lbr.  ni  s.  VI  d.] 

219.  [F0  XVI  r°.]  It.  aguem  d'en  Isarn  Lumbers  '  la  en- 
torca,  que  pesava  III  lbr.  e  1  carto,  per  far  lo  reyregag,  la 
lbra  v  s.  Vl  d.,  costec XVIII  s.  e  II  d. 

220.  It.  a  il  de  febrier  tramezem  a  Me  Jacme  Pueg  i;i  le- 
tra  per  scuzar  ganre  de  bos  homes  que  eran  sitats  a  Car- 
cassona  davan  los  dits  comissaris,  e  coma  lo  Viguier  d'Albi, 
per  mandamen  desobira,aguest  fâcha  ia  crida  que  degun 
home  no  desamp[a]res  sa  garda,  tramesem,  per  Heliot  de 
I.amota,  al  dig  Me  Jacme  Pueg,  la  dicha  letra  per  scusar 
lo[s]  sitats,  e  estec,  entre  anar  e  tornar  e  spera  la  res- 
po[s]ta,  vi  dias  ;  donem  lhi XXX  s. 

221.  It.  a  VI  de  febrier,  tramezem  al  Qu[ast]el  Nou  d'An* 


1.  Cet  Isarn  Lombers  avait  sa  boutique  non  loin  de  L'église  de 
Saint-Affric,  à  coté  de  la  maison  du  notaire  Pierre  l.'ebar,  que  nous 
trouvons  souvent  dans  les  Comptes.  Cf.  Sarhasv,  p.  261. 

2.  Castelnaudary  (Aude). 


—  29  — 

per  spiar  dels  Eugleses  on  ero,  e  per  sabe  lor  nombre,  e 
anec  y  Me  P.  Del  Sclier,  e  estec  VI  dias;  ac  ne.    .      XXX  s. 

222.  It.  lo  dia  desus,  per  !■  ma  de  papier.  .     Il  s.  Vin  d. 

223.  ït.  per  i  Ibr.  e  mieja  de  candelas  de  seu  que  avian 
agudas  a  la  mayo  comunal,  en  diversas  vegadas.     il  s.  vi  d. 

224.  It.  ad  vin  de  febrier,  tramesem  a  Tholoza  K.  Tinel 
per  saber  dels  enimix  que  disia  hom  que  ero  cressuts  e 
que  s'apropriavo  de  nos'e  escrieussem  al  senbor  del  Capitol 
els  cossols  de  Vinhonet';  paguem  lhi  per  v  jorns.     XXX  s. 

\Soma  :  cxm  s.l 
22^.  [F0  XVI  v°.J  It.  a  x  de  febrier,  un  dels  senhors 
cossols  anero  a  Combafa  parlaram  Moss.  d'Albi  e  per  saber 
sa  voluntat  del  tractât  que  era  estât  fag  ab  sas  gens  davan 
lo  Senescalc  de  Janes;  costero,  nu  rossis  e  II  macips.  . 
XXII  s. 

226.  It.  a  x  de  febrier,  contiey  am  sen.Gualhart  Golfier, 
que  avia   agut  de   mi   per  lo  subeide   que   levava    per   en 
P.  Trevas  de  VI  s.  IX  d.  per  fuoe,  so  es  assaber  a  XXI  de 
novembre  e  a  il  de  febrier,  totas  paguas  enclusas. 
1111er  XLIX  lbr.  XVII  s.  VI  d. 

227.  It.,  a  XIIII  de  febrier,  tramesem  lo  dig  R.  Tinel  a 
Tholosa  per  saber  areyres  novelas  dels  enemix,  car  tôt  dia 
disian  que  eron  creguts  e  que  quavalgar  devian  en  Albeges; 
e  estec  entre  anar  e  tornar,  e  no  podia  aver  resposta  de 
letras  que  aviam  tramezas  al  senhor  de  Capitol,  V  dias;  ac 
ne XXX  s. 

228.  It.  paguiey  a  Posset,  la  gâcha,  per  aquo  que  la  vila 
loi  dona xxxvi  s. 

229.  It.  lo  dig  K.  Tinel  te  complancha  als  senhors  que 
era  estât  raubat  de  deniers  e  de  1  cotel  ponhal,  e  jurée  ho 
davan  los  senhors,  e  fo  ordenat  quelh  bayles.   .  XX  s.  t. 

[Sonia  :  1111e  LV  lbr.  V  s.  VI  d.] 

230.  [F0  XVII  ru.]   It.   lo  dia   desus,  que   fo  a   xnii  de 

1.  Avignonnet,  dans  le  Lauragais. 


—  3o  — 

febrier,  framesem  Heliot  a  Pueg  Laurens  per  sabe  dels 
enemix  que  desia  hom  que  ero  partits  de  Sancta  Gaulena' 
per  venir  en  sa  ;  e  donein  lhi  del  viatge. .  .  .  XVIII  s. 
23i.  It.  per  VI  lbr.  de  candelas  de  seu  que  agro  los 
senbors  cossols  per  anar  al  reyregag x  s. 

232.  It.  a  XV  de  febrier,  per  ia  ma  de  papier  que  agro  a 
la  mayo  cominal Il  s.  VIII  d. 

233.  It.  lo  dimengue  davan  Caramantrans ,  Me  P.  de 
Lafon  anec  a  Castras  parlar  ani  Mo.  de  Vendoymes'  sobre 
una  citatio  que  sas  gens  avian  fâcha  de  (otz  los  homes  d'Albi 
que  tenguesso  fieus  francxs  en  sa  terra,  que  fosso  a  Castras 
ad  ia  jornada  per  lor  assignada;  el  dig  M°  P.  ac  letra  de 
Mo.  de  Vendoymes  que,  quant  a  presen,  se  cesso  de  la 
citatio  ;  e  estec,  entre  anar  e  tornar,  si  et  autre  a  quaval, 
III  dias,  e  despessec  ab  loguiers  de  rossis  et  ab  lo  salari  de 
son  companho Ce  XIIII  s. 

234.  It.  paguiey  al  dig  Me  P.  de  Lafon,  per  las  ni  dietas 
desus  dichas III  floris. 

235.  It.  a  xxii  de  febrier,  R.  Arnaut,  sirven  de  Tholoza, 
venc  sobre  la  vila  ab  II  companhos  per  exequtar  per  las 
raubas  dels  senbors  cossols  de  l'an  presen;  paguiey  lhi,  per 
sas  dietas il  floris  e  mieg. 

[Soma  :  xm  lbr.  xv  s.  vm  d.] 

236.  [F0  XVII  v0.]  It.  a  XXIII  de  febrier,  bayliey  a'n  Johan 
Thalhafer,  cossol,  per  pagar,  a  Carcassona,  a'n  Bernât 
Monthanier,  recebedor  perticûlar  del  moto  enpausat  per 
subcidi  de  la  presen  guerra,  en  diversas  monedas  d'aur.  . 
cxli  moto[s]  d'aur  e  ni  grosses3. 


1.  Sainte-Gaulènc  ne  figure  pas  dans  V Histoire  de  Languedoc. 
Peut-être  Saint-Gaudens  ou  une  Sainte-Sigolène. 

2.  Jean,  comte  de  Vendôme  &  de  Castres;  le  Castelviel  d'Albi  dé- 
pendait  du  comté  de  Castres.  Il  eut  de  nombreuses  difficultés  avec  la 
ville  à  l'occasion  des  fiefs  nobles  qui  se  trouvaient  sur  le  territoire 
du  Castelviel.  Cf.  Le  prix  des  choses  à  Albi. 

3    Nous  aurons  l'occasion  d'établir  que  la  valeur  du  mouton  d'or 


—  3i  — 

237.  It.  paguiey  al  dig  lohan,  per  V  dietas  que  mes  el 
viatge  desus  dig,  e  coma  fos  estât  ailordenat  per  los  senhors 
cossols,  ab  cosselh  de  alcus  bos  homes,  que  ténia'  lo  cami 
que  no  fos  perilhos  de  raubadors,  [ejque  ânes  si  &  autre  a 
quaval,  e,  quar  las  vitalhas  ero  tant  quaras,  fo  ordenat  que 
agues  per  cada  dieta  II  reals  d'aur;  paguiey  lhi,  per  las 
v  dietas x  reals  d'aur  bos. 

238.  It.  perdec  en  la  moneda  que  portava  a  Carcassona 
que  no  la  poc  mètre  al  for  del  moto  segon  que  valia  sa.  « 
xini  s. 

239.  It.  paguiey  per  ia  manda  quel  thesaurier  :10s  avia 
fâcha Il  s 

240.  It.  per  la  bilheta Xlid. 

241.  It.  per  ia  letra  quels  senhors  poguesso  levar  prest.. 
11  s.  vin  d. 

242.  It.  compriey  per  far  la  pagua  desus  dicha,  d'en 
Isa  m  Cotoli,  de  Frances  Greusa  e  d'autres  mercadiers  de 
la  vila,  IIe  il  floris  que  costavan  may  de  xxmi  s.  XII  d.  per 
pessa,  que  monto X  lbr.  Il  s.'. 

[Soma  :  IIe  LXHII  lbr.  XI  s.  vm  d.J 

243.  [F°  XVII I  r°.]  It.  a  xx  de  febrier,  Moss.  R.  Favarel 
venc  az  Albi  per  ordenar  la  quarta  de  l'acordi  sobre  lo  trac- 
tamen  fach  am  los  gens  de  Moss.  d'Albi  e  ab  la  vila  per  lo 
Senescalc  de  Janes;  e  estec  sa  VI  dias  en  l'ostal  d'en  B.  Ri- 
bieyra  ;  e  paguiey  per  las  despessas  dels  VI  jorns  fâchas  eu 
lo  dig  osdal  per  si  e  per  1  autre  a  quaval  que  menava  am  si 


est  de  28  sous.   Le  gros  vaut  1  sous.  Mais  il  ne   faut  pas  perdre  de 
vue  que  la  valeur  des  monnaies  est  fort  variable. 

1.  Corr.  :  tendria,  ou  tengues  (?) 

2.  Exemple  frappant,  entre  beaucoup  d'autres,  de  la  façon  de  per- 
cevoir l'intérêt  des  sommes  prêtées  sans  .encourir  les  foudres  de 
l'Eglise  ou  les  peines  édictées  par  la  loi  civile.  Le  rlorin  d'or  vaut, 
nous  l'avons  établi,  24  sous;  les  prêteurs  lui  donnent  une  valeur  de 
25  sous. 


—    32    — 

ab  m  macips  e  per  cossols  e  per  notaris  que  manjavo  atu 
luy  a  vegadas VIII  lbr.  xilll  s.  VIII  d. '. 

244.  It.  a'n  B.  Ribieyra  per  las  lieurasos  de  las  bestias, 
per  lenbas  e  per  autres  sirvizis.     ...         ni  floris  d'aur. 

245.  It.  a  Bonaygua  que  adobec  de  manjar. .     .         XV  s. 

246.  It.  paguiey  al  dig  Moss.  R.  Favarel,  per  las  vi  die- 

tas,  XII  fluris  d'aur  losquals  costavo,  per  pessa 

xxv  s.  un  d.  *. 

247.  It.  donem  a'n  aquel  que  anava  am.  Moss.  R.  a  qua- 
val xx  s. 

248.  It.  a  III  macips  que  menava  lo  dicb  Moss.  R.  xvi  s. 

249.  It.  a  xxv  de  febrier,  per  r1  ma  de  papier 

11  s.  vin  d. 

250.  It.  per  1  libre  de  il  mas  de  papier  en  que  enpau- 
sem  los  1111  cornus  que  levée  G.  Barau,  Isarn  Redon,  en 
Joban  Decles vin  s. 

[_Soma  :  XXIX  lbr.  XVI  s.  mi  d.] 

l5l.  [F°XVIIIv°J.  It.  paguiey  o  rebatiey  a'n  Isarn  Cotoli 

per  CXX1I  fluris  quel  mandée  paguar  a  la  fi   d'abrial,  e  fo 

facba  la  asignacio  en  febrier,  per  flori  xxv  s.,  que  monta 

la  perdua. VI  lbr.  Il  s. 

252.  It.  a  XXVI  de  febrier,  paguiey,  per  la  ma  del  senh 
Bernât  d'Avisac,  a  il  macips  que  aviam  trameses  a  Lautrec3 
per  spiar  l'estamen  de  la  gen  del  conte  de  Foys.  .         XII  s. 

253.  It.  lo  dia  desus,  per  tencha VIII  d. 

264.   It.   paguiey  a'n  B.  Col   tam  per  la  ma  d'en  Johan 

Decles  que  per  la  mia,  per  razo  de  ia  obligansa  que  nos 
li  aviam  facba  de  nostre  temps  per  lo  plag  d'Avinho,  per 
L  floris LXi  lbr.  xvi  s. 

1.  Cet  article  donne  une  idée  de  l'importance  de  Raymond  Favarel, 
conseil  de  la  ville  auprès  du  juge  d'Albigeois,  à  Gaillac.  Nous  le 
rencontrerons  souvent  se  faisant  accompagner  dans  ses  voyages  par 
trois  serviteurs. 

2.  A  remarquer  cette  hausse  de  la  valeur  du  florin  d'or. 

3.  Chef-lieu  de  canton  de  l'arrondissement  de  Castres  (Tarn). 


—  33  - 

.   It.  paguiey  per  ia  ma  de  papier..     .         Il  s.  VIII  d. 

256.  It.  a  IIII  de  mars.  M'  B.  Lonc  anec  a  Combafa  par- 
lar  am  Moss.  d'Albi  per  aver  cosselh  sobre  las  letras  que 
Moss.  Rothert  d'Otraleua  demandava  de  part  del  conte  de 
Pey  tiers  que  escricessem  al  papa  &  al  sancte  collegi  e  a 
Moss.  lo  duc  de  Normandia  del  fach  del  conte  de  Fois  e  de 
sas  campanhas;  &  aguè  -per  lo  loguier  del  rossi  e  del  macip 
e  del  despes XII  s. r. 

257.  It.  a  IIII  de  mars,  bayliey  a  Me  Dorde  Gaudetru  per 
pagar,  a  Carcassona,  am  B.  Montanier,  resebedor  del  moto 
enpausat  per  las  subvencio[s]  de  la  présent  guerra  en  diver- 
sas  monedas  d'anr c:xcn   motos  e  II  s.  VI  d.1. 

[Sonia  :  IIIe  mixx  xv  lbr.  XV  s.  x  d.] 

258.  [F0  XIX  r0.]  It.  fo  adordenat  que,  atendutz  los  périls 
dels  camis  que  a  pena  y  anava  home  que  no  fos  raubat, 
que  en  Johan  Talhafer,  cossol,  ânes  am  luyj  e  estero, 
entre  anar  e  tornar  e  estar,  VIII  dias,  e  mogro  a  V  de  mars; 
paguiey  a'n  Johan  Talhafer,  per  las  dichas  vin  dietas.  .  . 
.         vin  reals  bos  d'aur. 

209.   It.  lo  dia  desus,  paguiey  a'n  Arnaut  Duran  &  a'n 

1.  Robert  d'Outreleau  était  juge  &  conservateur  de  tous  les  Juifs. 
—  Nous  venons  (folio  XXXIX  r")  que  le  comte  de  Poitiers  avait  de- 
mandé le  même  service  aux  consuls  de  Carcassonne.  Les  lettres  du 
comte  furent-elles  seulement  adressées  aux  consuls  d'Albi  et  de  Car- 
cassonne r  Ne  th-il  pas  appel  à  la  bonne  volonté  d'autres  villes?  On 
serait  tenté  de  le  croire,  étant  donné  le  silence  des  historiens  du 
Languedoc  sur  ce  fait  important.  Cependant,  il  est  à  supposer  que  le 
lieutenant  du  roi  chercha  à  donner  à  cette  démarche  auprès  du  Pape, 
des  Cardinaux  de  Rome  &  du  duc  de  Normandie,  régent  du  royaume, 
le  caractère  d'une  manifestation  de  la  province  entière  contre  les 
agissements  du  comte  de  Foix.  Nous  trouverons,  au  reste,  d'autres 
précisions  sur  ce  fait  historique  à  peu  près  inconnu. 

2.  L'addition  nous  fournit,  en  monnaie  de  compte,  un  total  de 
Ixjb  liv.  ï5  s.  10  d.  Or,  les  sommes  exprimées  en  livres,  sous  &  de- 
niers forment  un  total  de  61  liv.  7  s.  10  d.  La  différence  entre  3o,5  1. 
i5  s.  10  d.  et  61  1.  7  s.  10  d.,  soit  274  liv.  ou  5488  s.,  représente  la 

1        a  a  •  ■      r  ,         3488    ' 

valeur  des  192  moutons  de  cet  article.  Le  mouton  vaut  donc  — - —  = 

192 
28  sous  7  deniers  exactement. 


-  34  - 

Johan  de  Giolay,  comissari  de  Carcassona,  que  avian  exé- 
cutât az  Albi,  ad  estancia  d'en  B.  Montanier,  per  la  pagua 
desus  dicha,  &  avian  estât  sobre  la  vila  XTX  jorns,  dais 
quais  lor  paguiey  en  la  mayo  comiual,  presens  Me  P.  de 
Lafon,  maestre  Dorde  Gaudetru,  R.  Cussolas,  Johan  Ta- 
lhafer,  Frances  Picart,  Pos  Renhas  e  Me  P.  Rauza  .... 
XXVI  floris  e  mieg. 

260.  It.    paguiey  a'n  Alias    Delport,  a    Berthomiau    de 
S.  Dannis  &  a  R.  de  Brus,  sirvens  d'Albi,  que  avian  exequ- 
tat  am  lor  e  menadas  ganre  de  gens  a  Candelh  '...... 

xix  s.  IIII  d. 

261.  It.  a  v  de  mars,  paguiey  a'n  Frances  Picart,  per 
ia  lbr.  de  candelas  que  aviam  aguda  a  la  mayo  cominal. .  . 
xviii  s. 

262.  It.  a  vin  de  mais,  tramezem  a  Carcassona  Heliot 
de  Lamota  a  Mo.  lo  jutge  des  crims  que  nos  escuzes  de 
1  mandamen  que  aviam  agut  del  Senescalc,  que  vengues  • 
sem  de  nueg  e  de  dias  per  dar  cosselh  a  luy  sobre  alcus 
negocis;  paguiey  per  lo  dig  viatge xxilll  s. 

[Soma  :  Lxmi  lbr.  xvi  s.  x  d.J 

263.  [F*  XIX  v°.J.  It.  lo  dia  desus,  Moss.  Bochart'  e 
M°  Johan  de  Vendoymes  vengro  az  Albi  que  venian  de 
Franssa,  e  tramezem  lor  mi  molas  de  vi  que  costero.  .  .  . 
V  s.  VIII  d. 

1.  Il  faut  être  bien  familier  avec  la  topographie  de  l'ancien  Albi 
pour  ne  pas  prendre  ce  Candelh  pour  la  célèbre  abbaye  de  Candeil 
(arrond.  de  Gaillac,  cant.  de  Cadalen).  Il  s'agit  ici  du  palais  de  Can- 
delh. situé  dans  la  rue  qui  porte  encore  ce  nom  &  sur  remplacement 
de  l'Hôtel  du  Nord  actuel.  On  voit  que  ce  palais  servait  de  prison 
pour  dettes  puisqu'on  y  conduisait  les  contribuables  récalcitrants. 
Cf.  Sarrasy,  pp.  111  &  1 11,  &  Introduction. 

2.  11  s'agit  de  Bouchard  Vil,  rils  du  comte  Jean  VI  &  de  Jeanne  de 
Ponthieu.  Le  père  mourut  en  i368.  Bouchard,  qui  devait  être  fort 
jeune  en  i36o,  puisqu'il  ne  fut  majeur  que  le  20  avril  |368,  mourut 
sans  postérité  en  1400;  le  comte  de  Castres  passa  à  Catherine,  sa 
sœur,  qui  avait  épouse  Jean  de  Bourbon,  comte  de  la  Marche.  Ct. 
Hist.  de  Lang.,  IX,  807. 


—  35  — 

264.  It.  a  IX  de  mars,  clos  dels  senhors  cossols  anero  a 
Combafa  parlar  am  Moss.  d'Abi  et  ani  Moss.  de  Pey tiers 
que  desia  hom  ques  dinava  aqui,  e  anero  hi  per  ordenar 
a  m  lor  cossi  se  regiria  hom  de  las  forssas  que  ero  entorn 
de  la  vila  d'Albi  e  dels  ordes;  &  aysso  per  grand  dobte  que 
avia  hom  dels  enemix  del  Rey,  nostre  senhor;  paguiey  per 
lo  loguier  de  dos  rossis  e  de  H  macips.    .    .    .         XIIII  s.  '. 

2Ô5.  It.  ad  XI  de  mars,  M1*  P.  de  Lafon  anec  a  Lavaur,  & 
anec  am  luy  M'  Ademar  Grasset  per  enpetrar  letras  que, 
el  quas  que  fos  necessari,  que  poguessem  deroquar  baris  e 
totas  autras  fortalicias  e  locx  dampnozes  per  envazir  la  vila 
d'Albi;  e  estero  III  dias  ;  paguey  per  las  despessas  dels 
III  dias  de  lor  bestias  e  de  lor  macips,  ab  la  dieta  de 
Me  Ademar x  lbr.  III  s. 

266.  II.  a  XIII  de  mars,  paguiey  [a]  Johan  Gayta  &  a  sos 
companhos,  sirvens  de  Tholosa,  per  la  exequcio  que  fasian 
contra  la  vila  per  las  raubas,  as  estancia  d'en  Pos  de  Pueg- 
busca,  &  estero  y  11  dias,  agro un  fluris  d'aur. 

[_Soma  :  xv  lbr.  vin  s.  Vin  d.] 

267.  [F0  XX  r0.]  It.  per  I"  ma  de  papier  que  aguem  a  la 
mayo  cominal il  s.  vin  d. 

268.  It.  lo  dia  desus,  1  messatgier  de  Moss.  d'Armanhac 
venc  ad  Albi  e  portée  certas  novelas  de  Moss.  d'Armanhac 
que  era  vengut  de  Bearn  &  anava  ad  Avigno;  donem  lhi 
1  sabatas  que  costero .         VI  s. 

269.  It.  a  xxi  de  mars,  lo  Viguier  el  Regen  d'Albi  anero 
per  mètre  los  vieures  dins  las  forssas  ab  comissari  de  Moss. 


1.  L'Histoire  de  Languedoc  ne  fait  pas  connaître  le  lieu  précis  où 
le  comte  de  Poitiers  se  trouvait  le  g  mars.  Le  6,  il  était  à  Rabastens 
et  le  10  à  Toulouse.  Le  voyage  des  deux  consuls  à  Combefa  ne  peut 
servir  à  combler  cette  lacune;  en  effet,  ils  ne  durent  pas  trouver  le 
comte  chez,  l'évêque,  puisque,  deux  jours  après,  Pierre  de  Lafon  se 
rendit  à  Lavaur  pour  l'y  rencontrer  et  obtenir  de  lui  l'autorisation 
de  détruire  les  baris  3  autras  fortalicias  des  alentours  d'Albi.  Nous 
verrons  qu'il  réussit. 


—  36  - 

de  Pey tiers,  e  fou  de  cosselh,  per  tal  que  fezesso  be  lo 
besonh,  que  hom  lor  provezis  de  vieures  e  lor  bayles  gens; 
e  menero  d'alcus  bos  homes  de  la  vila  e  portero  XXX  glavis 
que  lor  prestero  los  senhors;  paguiey  lo  primier  dia,  per 
lo  pa  &  per  lo  vi vins. 

270.  It.  per  peis Xini  s. 

271.  It.  paguiey  a  Mondo,  la  gâcha,  e  a  Peroto,  que  la 
vila  lor  donava,  XLVIH  s.  per il  floris. 

272.  It.  a  XXII  de  mars,  agro  que  bayliey  a'n  Helias  Del- 
port  per  far  las  despessas xxxnir  s. 

273.  It.  lo  primier  dia,  agro,  per  niandamen  dels  senhors, 
d'en  B.  Ribieyra  il  boles  de  fer  gros  e  tornero  lo  tôt,  sal 
il  barras  el  fer  que  fo,  prêts  mercadier,  (fo)  estimât  que 
hom  lui  restituis I  flori  d'aur. 

[Soma  :  VI  lbr.  xvi  s.  VIII  d.j 

274.  fF°  XX  v°.]  It.  lo  Regen  el  Viguier  avian  lo  fer 
bandit  per  despessas  que  avian  may  despessat  que  non 
avian  agut  dels  senhors;  e  covenc  que,  avan  quel  pogues- 
sem  cobrar,  que  lor  baylessem  ni  floris  d'aur,  losquals  agro 
a  fugir  a  major  nota;  passât  fo  per  cosselh  '. 

275.  It.  fo  ordenat  per  los  senhors  Cossols  que,  coma  los 
homes  se  complagesso  de  lors  jornals,  que  om  lor  laisses  los 
glavis,  en  satisfaccio  de  lor[s]  jornals;  quar  no  fo  de  cosselh 
que  hom  ne  vengues  en  cort,  que  costero  los  xxx  fers. 

En  autre  loc  so  conta[t]s. 

276.  It.  paguiey  a  Posset,  la  gâcha,  per  aco  que  la  vila  li 
donava,  per  11  fluris. XLVin  s. 

277.  It.  a  xxn  de  mars,  venc  Moss.  de  Vendoymes  az 
Albi,  al  Castel  vielh,  e  donem  lhi  1  sestier  de  vi  que  cos- 
tec,  d'en  Johan  Talhafer xx  s. 

1.  Quel  est  le  sens  de  ce  fer  bandit?  On  comprend  que  le  Viguier 
et  le  Régent  avaient  dépassé  le  crédit  qui  leur  était  ouvert,  et  qu'en 
attendant  une  nouvelle  imposition  la  ville  leur  alloue  3  riorins. 


-  37  - 

278.  It.  donem  lhi  il  sestiers  de  sivada  que  costec,  d'en 
Gui  Bona xxxil  s. 

279.  It.  en  pa,  que  costec xvi  s. 

280.  It.  per  lo  port  e  per  lo  loguier  del  baril.  .  ni  s. 

[Soma  :  ix  Ibr.  xi  s.] 

281.  [F0  XXI  r°.]  It.  a  XXIIII  de  mars,  paguiey  a  P.  de 
Larnes,  escudier  de  Moss.  de  Monlasur,  per  l"  assignatio 
que  lhi  era  estada  fâcha  per  Mo.  de  Peytieys,  que  devian 
pagar  lo  primier  dia  d'abrial,  per  lo  subcidi  del  moto  per 
fuoc;  el  dich  Moss.  lo  conte  de  Monlasur  avia  mot  cara- 
men  pregat  los  senhors  Cossols  que  de  presen  lhi  vol- 
gues[so]  far  plazer  de  la  dicha  pagua,  e,  tengut  gran  cos- 
selh,  hom  lhi  anec  autriar  la  dicha  pagua,  e  el  promes  aver 
la  descarga  del  thezaurier  perticular  députât  a  recebre 
lo  dig  subcidi;  per  que  paguiey  al  dig  Peyre,  en  Postal  de 
sen  B.  d'Avisac,  ab  quarta  fâcha  per  MH  Ademar  Grasset, 
en  presencia  de  M"  P.  de  Lafon,  de  Johan  Talhafer  e  dels 

autres  senhors  cossols II*  L  floris  d'aur; 

losquals  malevem  de  ganre  de  bos  homes  d'Albi ,  tan  en 
aur  a  en  parpalholas  e  crozats  &  en  autre  comtan  blanc, 
Lxxx  floris,  el  demoran  en  aur;  losquals  deniers  malevats 
ieu  [iey]  reduts  de  las  pagas  de  las  gabelas  seguen.  E  costero 
las  CLXX  pessas  prestadas  en  aur  am  las  compradas,  XII  d. 
per  pessa VIII  lbr.  e  mieja. 

282.  It.  a  XXIIII  de  mars  aguem  la  letra  clauza  de  Mo.  de 
Peytiers'  que  stessem  aparelhats  de  nuey  e  de  dias  per 
anar  a  luy  la  hon  el  nos  mandaria  o  que  fesessem  XXV  ba- 
lestieis,  quar  el  entendia  asalhir  als  camps  contra  lo  comte 
de  Fois;  e  donem  al  portador XII  s. 

[Soma  :  ur  ix  lbr.  11  s.] 

1.  On  ne  connaît  guère  les  occupations  du  comte  de  Poitiers  pen- 
dant le  mois  de  mars,  sur  lequel  les  historiens  du  Languedoc  pas- 
sent assez  rapidement.  On  voit,  par  les  articles  qui  précèdent  & 
celui-ci,  que  le  lieutenant  général  préparait  très  activement  la  détense 
du  pays. 


—  38  — 

283.  [F°  XXI  v0.]  It.  lo  dia  desus,  Johan  Talhafer  anec  a 
Carcassona  ab  aquel  escudier  que  avia  près  lo  paguamen 
de  M.  de  Monlasur,  per  aver  la  descargua  del  thesaurier 
particular,  e  menée  lo  rossi  d'en  Gui  Bona  am  que  s'en 
vengues  Mc  P.  Rausa.  E  estec,  entre  anar  e  tornar,  v  dias, 

de  que  ac  V  reals  d'aur  de  bon  pes  que  costero 

Vil  lbr.'. 

284.  It.  par  las  despessas  del  rossi  que  amenée  a  M0  P. 
de  Rausa xx  s. 

285.  It.  per  i"  ma  de  papier  que  aguem  a  la  mayo  comi- 
nal.  . Il  s.  VIII  d. 

286.  It.  a  xxviii  de  mars,  1  messatgier  de  Moss.  d'Ar- 
manhac  nos  portée  i;i  letra  d'Avinho  de  Mo.  Hue  de  Bo - 
vilar  que  nos  mandava  quel  Rey  d'Enclaterra  era  en  Ber- 
gonha  el  princip  s'en  venia  en  Gascueuha,  e  ganre  d'autras 
novelas  per  que  nos  avizessem.  Donem  al  dig  messatgier, 
en  vil  parpalholas IX  s.  mi  d. 

287.  It.  a  XXVlll  de  mars,  Johan  Gayta,  sirven  de  Tho- 
loza ,  e  sos  compauhos  vengro  as  Albi  per  exequtar,  ad 
estancia  de  Puegbusca,  per  las  raubas,  e  estero  il  dias;  agio, 
per  lor[sJ  dietas nu  floris. 

[Soma  :  xiii  lbr.  vin  s.] 

288.  [F0  XXII  t°.J  It.  a  xxix  de  mars,  Johan  de  Grolay  e 
Fiances  Pascal  vengro  ad  Albi  per  far  exequtio  contra  la 
vil  a  ad  estancia  de  Moss.  lo  jutge  de  crims  de  Carcassona. 
Donem  lor  gatges 11  floris. 

289.  It.  a  XXIX  de  mars,  Johan  Talhafer  tornec  a  Car- 
cassona on  dezia  hom  que  fora  Moss.  de  Monlasur,  per 
vezer  si  pogra  acabar  quels  balestiers  quens  mandavan 
far  fosso  remoguts,  atenduda  la  garda  mot  necessaria  el 
greuch  que  aviam  agut  per  los  diniers  quelh  aviam  pagat  a 
IllVj  e  anec  per  aver  la  descargua  dcls  dichs  deniers  a  luy 

1.  Le  real  est  ici  compté  à  28  sous. 


-  39- 

paguats,  el  dich  no  fos  a  Carcassona,  ans  era  a  Miraval'; 
lo  dich  Johan  Talhafer  anec  a  luy  a  quaval  on  lo  trobec; 
e  estec,  entre  anar  e  estar  e  lornar,  IX  dias;  de  que  ac  per 

sas  dietas  per  cascuna  xxviu  s.,  que  monto 

.  XII  lbr.  XII  s. 

290.  It.  paguiey  per  lo  sotol  d'en  Bertran  Dannis  en  que 
fasiam  lo  mortier  per  lo  nostre  temps vin  s. 

291.  It.  paguiey,  a  yill  d'abrial,  al  sen  Bertran  de  Casa- 
nova per  il  lbr.  de  cofimens  que  donem  al  avocat  del  Rey 
de  Carcassona  lo  primier  dia  de  mars,  e  per  il  molas  de  vi 
que  aguem  de  luy.     . XXII  s. 

292.  It.  per  ia  entorca  de  m  lbr.  e  1  carto  quen  aviam 
aguda  de  luy,  a  1  de  mars XIII  s.  IX  d. 

[Sonia  :  XVII  lbr.  m  s.  IX  d.J 

293.  [F0  XXII  v°.]  It.  lo  dia  desus,  paguiey  a  luy,  per  la 
niay  valensa  de  IX  lbr.  vu  s.  VI  d.  que  montava  aquo  quen 
aviam  agut  al  obrador  ab  los  cofimens  que  aviam  aguts  al 
arsiavesque  d'Aug,  que  non  eron  pagat,  jasiaaisso  que  fos - 
sem  enpausats  lo  dia  quels  aguem  ' vins. 

294.  It.  lo  dia  de  Pasqueta3,  maestre  Dorde  Gaudetru 
anec  a  Tholosa  per  vezer  on  si  tengra4  lo  coselh,  e  car  eu 
la  letra  de  Moss.  de  Peytiers  fos  mandat  que  [aguesj  il  ma- 
cips  ab  si,  que  nos  pogues  mandar  si  era  perilh,  quar  non 
trametiam  mas  que  u',  car  avia  mandat  que  fossem  la  on  el 
loi  a,  e,  segon  entendiam,  era  plus  près  de  Tholosa  que 
de  Carcassona,  anec  a  Tholosa  e  feu  tornar  de   Tholosa 


1 .  Miraval-Cabardes,  air.  de  Carcassonne,  canton  de  Mas-Ca bardés. 

2.  Le  sens  paraît  être  :  «  Je  lui  payai,  pour  la  plus-value  (pour 
l'intérêt)  de  9  liv.  S  s.  6  d.  qui  lui  avaient  été  empruntés  avec  les 
confitures  données  à  l'archevêque  d'Auch  (cf.  nos  1 55  &  i5y)  &  dont 
il  n'avait  pas  été  payé,  attendant  l'imposition.  » 

3.  C'est-à-dire  le  premier  dimanche  après  la  tête  de  Pâques,  par 
suite  le  12  avril,  puisque  Pâques,  en  i36o,  était  le  5  avril. 

.1.  M  s.  :  tengro. 
5.  M s.  :  mar  que  o. 


—  40  — 
P.  Merle  ab  ia  letra  que  nos  trames j  alcal  macip  paguiey 

XV  s.  '. 

295.  It.  tramesem  ad  Avinho  a  Mc  Hue  de  Molis,  procu- 
rayre  de  la  vila,  per  lo  fach  de  las  vendemias,  per  1  home 
de  Manluoc;  donem  lhi ,    .    .    .  VI  s. 

296.  It.  a  xiri  d'abrial,  a  R.  de  Brus  e  a  G.  Ramilho, 
sirvens  del  Rey,  d'Albi,  per  sarar  los  obradors  penhorats, 
menar  a  Candelh  e  far  d'autras  besonhas,  quar  aviam  grans 
mestiers  de  deniers xri  s. 

[Soma  :  XLI  s.] 

297.  [F0  XXIII  r0.]  It.  a  XI  d'abrial,  fesem  mandar  pagua 
a'n  Isarn  Cotoli  sobre  los  cabatges  a'n  Pos  de  Puegbusca  & 
a'n  Guilhem  Garaut,  mercadiers  de  Tholosa,  per  las  raubas 
dels  cossols  de  l'an  presen,  ir'  floris  d'aur,  los  C  floris 
pagar  desse  els  autres  C  floris  a  la  fi  de  may;  e  dec  aver  de 
portar  las  dichas  summas ,  per  los  il  termes  desus  ditz, 
atendut  que  las  gens  de  comte  de  Fois  erau  prep  de  Tho- 
losa e  trop  d'autra[s]  malas  gens  ad  ombra  de  lor,  que  a 
pena  y  anava  home  que  no  fos  raubat,  XX  floris  d'aur.  Item 
dec  aver,  de  portar  la  dicha  pecunia  a  son  perilh  quel  quas 
que  se  perdes  o  fos  raubat,  que  fos  sua  perduda,  XX  floris 
d'aur3.  Et  rebatiam  lhi  dels  cabatges  que  dévia  de  totas  las 


1.  Cette  phrase  est  peu  claire;  le  sens  semble  être  celui-ci  : 
M«  Dorde  Gaudetru  se  rendit  à  Toulouse  pour  savoir  où  devait  se 
tenir  le  conseil  convoqué  par  le  comte  de  Poitiers;  il  prit  avec  lui 
deux  valets,  &  non  un,  comme  c'était  l'habitude,  &  cela  à  la  de- 
mande du  comte  de  Poitiers,  qui  voulait  en  utiliser  un  pour  nous 
taire  savoir  si  les  routes  étaient  sûres.  Le  comte  avait  ordonne  que 
l'on  se  rendit  là  où  il  se  trouverait,  &  comme  l'on  avait  des  raisons 
de  croire  qu'il  se  trouvait  plus  près  de  Toulouse  que  de  Carcassonne, 
G.iudetru  alla  à  Toulouse,  d'où  il  renvoya  P.  Merle,  un  de  ses  valets, 
avec  une  lettre. 

2.  Cet  article  mérite  d'être  souligné;  il  offre  un  exemple  frappant 
d'assurance  faite  sur  les  deniers  transportés  d'un  lieu  à  un  autre. 
Moyennant  une  prime  de  20  florins,  Coutouli  s'engage  à  faire  parve- 
nir, à  ses  risques  &  périls,  aux  fournisseurs  des  robes  consulaires, 
la  somme  de  200  florins.  Cf.  plus  haut,  n°  122. 


—  4I   — 

sunimas  «Jésus  dichas,  per  cada  flori   xxv  s.  IIII  d.,  que 
niontan  en  summa  per  tôt IIIe  lin  lbr. 

298.  It.,  a  XIIII  d'abrial.  paguiey,  per  la  ma  de  Isarn 
Cotoli,  a  Moss.  R.  Favarel  per  sa  pencio  XXIHI  floris,  que 
costero  per  pessa  xxv  s.  mi  d.;  monto.   .     XXX  lbr.  VIII  s. 

299.  It.  paguiey  a'n  Frances  Picart,  per  mieja  lbr.  de 
candelas IX  s. 

300.  It.  per  ia  ma  de  papier  que  agro  a  la  mayo  cominal 
il  s.  vin  d. 

3oi.  It.  a  xxim  d'abrial,  paguiey  a'n  B.  Montanier  de 
Carcassona,  per  la  ma  d'en  J.  Talhafer,  per  lo  subeidi  de 

1  moto  per  fuoe  enpausat  per  la  presen  guerra 

lxx  motos  d'aur. 

302.  It.  paguiey  a  J.  Talhafer  per  VI  dietas  que  mes,  per 
lo  perilh  del  cami,  per  far  la  dicha  paga.   .    .  XII  reals. 

[Soma  :  inr  lxix  lbr.  ni  s.  v  d.j 

303.  [Fol.  XXIII  v°.J  It.  a  xxv  d'abrial,  per  nu  molas 
de  vi  que  donem  al  jutge  d'Albeges  que  venc  al  Cap  del 
Pont  novelamen  e  per  XII  michas XI  s. 

304.  It.  a  V  de  may,  la  comtessa  de  Peytiers  venc  ad 
Albi,  e  donem  lhi  en  vin  entorcas  de  cazerna  lbr.  e  en 
XVI  doblos  de  mieja  lbr.,  que  aguem  d'en  Isarn  Lumbers, 
que  pesée  tôt  XLI  lbr.  e  mieja;  costava  per  lbr.  V  s.  lin  d.; 
montée  tôt XI  lbr.  I  s.  II II  d.  '. 

305.  It.  aguem  de  luy  xn  entorcas  enfemenadas,  que 
aluquem  a  la  Fustaria,  car  la  dona  venc  de  nuech,  e  me[r]- 

1.  Cet  article  nous  met  dans  un  certain  embarras.  D'après  les  au- 
teurs de  VHistoire  de  Languedoc,  le  mariage  du  comte  de  Poitiers 
ITiec  Jeanne,  tille  aînée  de  Jean  II,  comte  d'Armagnac,  &  de  Béatrix 
de  Clermont,  eut  lieu  le  24  juin  i36o,  à  Carcassonne.  Comment 
peut-il  se  taire  qu'il  y  eût  une  comtesse  de  Poitiers  le  5  mai?  Faut-il 
croire  que  dom  Vaissete  se  soit  trompé?  Cependant,  ce  mariage  fut 
un  si  gros  événement  pour  la  province,  il  eut  de  si  graves  consé- 
quences pour  le  pays,  puisqu'il  fut  cause  de  la  continuation  des 
hostilités  entre  le  comte  de  Poitiers  &  le  comte  de  Foix  ;'enrin,  les 
époux  étaient  de  si    hauts  personnages   que   cette  hypothèse  d'une 


—  42  — 

mero  de  Vil  lbr.  e  mieja,  e  non  costava  per  lbr.  [quej  v  s.; 
montan xxxvn  s. 

306.  It.  comprem  maestre  P.  de  Lafon  &  jeu  d'en  Johan 
Gieussa  doas  pipas  de  vi  quelh  donem,  que  costero  îx  flo- 
ris  e  mieg m  s. 

307.  It.  paguiey  a  Posset,  la  gâcha,  que  t'o  ordenat  per 
los  senhors,  per n  floris,  L  s. 

308.  It.  paguiey  als  botelhiers  de  la  confessa  de  Peytiers, 
per  los  fust[sj  de  las  pipas,  per  la  ma  del  dig  Johan  Gieussa 
I  flori. 

309.  Id.  donem  als  macips  que  portero  las  entorcas.  .  . 
mi  s.  vin  d. 

[Soma  :  xxvm  lbr.  xix  s.J 

3io.  [F"  XXIII 1  rr>.j  It.  per  los  rossis  que  menero  los 
senhors  ad  anar  a  l'aculhida  a  solassar  quant  s'en  anec. .  . 
xvin  s. 

3i2.  It.  e  IIII  de  may,  paguiey  [a]  Johan  de  La  Crots,  que 
venc  sobre  la  vila  am  dos  companhos  per  exequtar,  ad  es- 
tancia  d'en  B.  Monfanier,  per  la  pagua  del  moto  e  per 
!■  letra  exequtoria  que  avia  contra  los  jurats  de  Monsalvi', 

per  la  despassa  del  plach  que  la  vila  avia  près 

•     ..." x  lbr.  xin  s. 

3i2.  It.  a  vin  de  may,  paguiey  a  M'  Arnaut  Paya,  notari, 
per  lo  sindicat  que  Me  B.  Lonc  avia  portât  quant  anec  ad 
Avinho XV  s. 

3i3.  It.  [a]  IX  de  may,  paguiey  a  Me  B.  de  Bertols  per  la 
ma  de  Me  Rausa,  per  I  vidimus  de  la  letra  [dj'ordenensa  que 

erreur  ne  peut  guère  être  admise.  Peut-être  faut-il  croire  que  les 
fiançailles  avaient  conféré  à  Jeanne  le  titre  de  comtesse  de  Poitiers, 
que  le  contrat  de  mariage  était  antérieur  au  5  mai  &  que  la  céré- 
monie nuptiale  eut  lieu  le  24  juin. 

1.  Montsalvi ,  commune  de  Puygouzon ,  au  sud  d'Albi.  Nous  ver- 
rons (n"  384)  qu'il  s'agissait  d'obliger  les  habitants  à  contribuer  aux 
dépenses  de  clôture  de  la  ville  d'Albi. 


—  4û  — 

fo  tacha  a  Tholoza  per  Moss.  d'Armanhac,  que  tôt  quant 
era  levât  de  las  gabelas  fos  redut  a  las  comunas..  vin  s. 

314.  ït.  paguiey  a  Mondo,  la  gâcha,  per  II  floris  quel 
deviam  donar L  s. 

3i5.  It.  paguiey  a'11  Johan  Gieussa  per  VII  veyrias  de  vi 
(|ue  aviam  donadas  a  Moss.  R.  Favarel,  en  III  dias  que  avia 

estât  en  esta  vila X  s. 

[Soma  :  XV  Ibr.  xv  s.] 

3i6.  [Fol.  XXI III  v°.]  It.  a  xim  de  may,  paguiey  a 
Me  P.  de  Bar  per  la  pencio  que  la  vila  lhi  donava  per  servir 
lo  pes  de  la  farina,  losquals  près  per  la  ma  de  Salvi  Serras 
per  pagua  de  1  deute  que  dévia  al  vedel.    .  Vil  lbr.  X  s. 

317.  It.  paguiey  a  R.  Charier,  del  Castel  Vielh,  per 
I"  letra  que  portée  a  Carcassona  a  Mr  Dorde  Gaudetru,  pei 
los  negocis  que  la  vila  avia  a  Moss.  d'Albi.   .    .    .  XX  s. 

3 1 8.  It.  paguiey,  per  portar  los  baux  a  las  Malautias  e  a 
Saucta  Cecilia,  a  las  processios  de  Roazos.    ...         ni  s. 

3iq.   It.  paguiey  a'ri  G.  Orts  per  sera  gomada..         XII  d. 

020.  It.  paguiey  al  sen  Johan  Gieussa  per  xx  quintals  de 
caus  qiten  aviam  aguda  a  la  obra  de  davan  lo  Carme  '.  .  . 
il  floris  e  II  s. 

3n.  It.  a  XVI  de  may,  paguiey  a'n  Duran  Dannis  de 
XXIIII  lbr.  que  la  vila  lhi  dévia  per  1IIIKS:  jornadas  que  avia 

vaquât  a  la  mayo  cominal  en  ausir  diverses  contes 

VI  lbr.  VIII  s. 

[Soma  :  XVII  lbr.  XII  s.j 

322.  rF°  XXV  r°.J  It.  paguiey  a'n  G.  Orts  per  très  lbr.  de 
cofimens  que  donem  a'n  Arnaut  Raynaut,  que  nos  avia 
portadas  letras  dels  senhors  cossols  de  Moupeylier,  ab  un 
autre  senhor  cossol  de  Nempze,  losquals  ero  venguts  per 
àver  parlament  am  los  senhors  cossols  d'Albi  sobre  alcus 


1.  Nous  aurons  l'occasion  de  voir  que  cette  ubra  était  la  recons- 
truction de  la  muraille  du  Vigan. 


—  44  — 
negocis  de  las  cornu nas,  ab  il  molas  de  pimen  e  de  musca- 
det, que  aguem  de  Marti  Sagresta  }  costec  tôt 

xvii  crozats  xvi  d. 

323.  It.  paguiey  a  Moss.  lo  jutge  des  crims'  ho  a  lhi 
assignem  tots  los  senhors  sobre  lo  cabatge  que  leva  Isarn 
Cotoli,  per  los  dampnatges  que  el  avia  sostenguts  quant  fo 
raubat  al  cami  de  Carcassona,  venen  az  Albi  per  los  negocis 
de  la  vila,  e  per  ganre  d'autres  trebals  que  avia  fats,  vacan 
en  las  besonhas  de  la  vila,  C  fluris  d'aur,  per  losquals  reba- 
teni  al  dig  Isarn  de  la  summa  dels  dits  cabatges  per  i  fluri 
XXV  s.  III!  d.,  que  monta. .  C  e  XXVI  lbr.  xm  s.  lin  d. 

324.  It.  a  XVI  de  may,  Me  P.  Rausa  anec  a  Carcassona 
per  las  grans  besonhas  que  la  vila  avia;  donem  del  sen 
B.  d'Avisac  XX  floris  d'aur;  e  coma  nos  nols  atrobessem 
mens  de  gran  perdua,  e  las  oesonhas  foron  cochadas  e 
Moss.  Armengau  Vena  nos  fesetz  demandar  quelh  pagues- 
sem  las  enchieyras  del  soquet,  fo  de  cosselh  que  volgro 
los  senhors  que,  atendut  lo  plazer  quel  sen  B.  d'Avisac 
nos  fasia  e  ganre  d'autres  que  non  avia  fag[s]  e  nostre  temps 
per  losquals  aviani  obviais  ganre  de  dampnatges,  fo  de  cos- 
selh que,  per  amor  de  luy,  hom  pagues  las  enchieyras  de- 
sus  dichas,  lasquals  montan  VIII  fluris  d'aur,  per  losquals 
rebatem  ad  Isarn  Cotoli,  quels  promes  pagar  per  nos  sobre 
los  cabatges;  e  rebatem  lhi  per  fluri  XXV  s.  IIII  d.,  que 
montan X  lbr.  II  s.  VIII  d. 

[Soma  :  cxxvin  lbr.  vm  s.  Vin  d.] 

3i5.  [F°  XXV  v°.J  It.  monta  la  perJua  dels  XX  fluris  desus 

dits,  losquals  paguec  lo  dich  Isarn  per  la  vila  al  sen  Bernât 

1.  Le  juge  criminel  de  Carcassonne  était  Bertrand  Bone,  coseigneur 
d'Hautpoul,  que  nous  avons  déjà  rencontré.  Il  était  quelque  peu 
Albigeois,  puisqu'il  figure  dans  le  cadastre  de  1 3 77  {Vase)  comme 
propriétaire  d'une  maison  située  au  quartier  de  la  Grava  qu'il  avait 
achetée  de  Bernard  d'Avisac.  Cf.  Sarrasv,  p.  z83.  Les  habitants  d'Albi 
considéraient  le  seigneur  d'Hautpoul  comme  leur  protecteur,  et,  en 
1370,  la  ville  lui  emprunta  une  assez  grosse  somme  d'argent  (C.  G.  i5i). 


—  43  — 

d'Avisac;  e   rebatem   Ihi  per  pessa  may  que  per  xxini  s. 

XVI  d.  per  pessa,  que  montai! XXVI  s.  VIII  d. 

3:6.  It.  a  XVII  de  may,  tramezem  Johan  Fabre  a  Carcas- 
sona,  a  M'  P.  Rausa  que  la  era  que  fezes  tan  que  las  jor- 
nadas  que  avia  la  vila  ab  Moss.  d'Albi  fosso  alongadas  afi 
que  la  ma  del  tractât,  loqual  Me  Arnaut  Paya  avia  comensat 
a  Carcassona  ab  Moss.  lo  jutge  de  crims  e  ab  Me  Dorde, 
pogues  aver  melhor  fi-  ac  del  viatge XXV  s. 

327.  It.  paguiey  may  al  dich  Joban  Fabre  per  1  dia  que 
Me  P.  Rausa  l'avia  destrigat  la  abans  quelh  pogues  far  res- 
posta lins. 

328.  It.  a  XVII  de  may,  bayliey  a'n  R.  Cussolas,  per  la 
ma  del  sen  B.  d'Avisac,  quelh  fesiau  mestiers  a  las  fasendas 
de  la  Malautia xxxnii  s. 

329.  If.  fo  ordenat  per  los  senhors  cossols  e  per  alcus 
bos  homes  que,  coma  Pos  Savi,  afanayre  d'Albi,  fos  anat  a 
Rofiac  '  ab  lo  Regen  et  ab  lo  Viguier,  e  la  se  rompec  lo 
bras,  fasen  las  besonhas  quel  mandavo  far,  fo  ordenat  que 
hom  lhi  dones  per  lo  dampnatge  que  n'avia  sontengut 
xxv  s.  t.  \ 

tSoma  :  XXV  Ibr.  XII  s.  mi  d.] 

330.  [F0  XXVI  r°.J  It.,  a  XVIII  de  may,  paguiey  a  Vidal 
Mauri  e  ad  sos  companhos,  sirvens  de  Tholoza,  que  eran 
vengutz  per  exequtar  contra  la  vila  per  las  raubas,  e  paguiey 
lor  en  la  mayo  cominal,  en  presencia  de  R.  Celet  e  d'en 
Duran  Dannis VI  lbr.  e  XVI  d. 

33i.  It.  paguiey  als  arendadors  de  las  gabelas,  per  man- 
daniens  dels  senhors,  per  aquo  que  n'Emeric  Guilhot  avia 
arestanquat  e  levât  de  la  gabela  de  la  lenha  e  del  fe,  quelh 
eron  estadas  vendudas;  e  fo  ordenat  per  lo  jutge  del  Rey 
que  las  dichas  gabelas  fosso  d'aquel  que  avia  la  gabela  dels 


1.  Canton  d'Abi. 

2.  Corr.  :  sostengut. 


-46- 

veyres,  aissi  coma  es  acoustumat  ;  el  dich  Eynieric  avia 
levât,  quar  lhi  era  estât  vendu t;  &  aisso  en  fauta  dels 
senhors  cossols.  Fo  ordenat  que  fos  seu  aquo  que  avia  levât; 
per  que  restituim  als  arendadors xim  s. 

332.  It  paguiey  als  dit;  arendadors,  per  las  messios  e  per 
sirvizes  que  avian  fats,  de  consentemen  dels  senhors  cossols, 
per  far  jurar  los  mazeliers  que  no  voliau  pagar  la  gabela, 
ans  avian  comensat  plats  a  la  cort  del  Rey;  per  lasquals 
despessas  per  lor  fâchas  fo  ordenat  per  los  senhors  que  lor 
pagues nu  lbr.  e  VI  s. 

333.  It.  paguiey  a  Me  Johan  Vilar,  notari  de  Carcassona, 
per  la  ma  de  Me  P.  Rausa,  per  las  s:ripturas  de  l'a  ri  passât 
Il  fions  d'aur. 

[Soma  :  XIII  lbr.  VI  s.  VIII  d.] 

334.  [F0  XXVI  vn.]  It.  paguiey  a  Me  Bertran  Gastayre, 
notari  e  fermier  de  Carcassona,  per  la  ma  de  Me  R.  Rausa, 
per  escripturas  en  lasquals  la  vila  lhi  era  tenguda.     .     . 
un  floris  d'aur. 

335.  It.  paguiey  an  Thomas  de  Foncuberta ',  en  defal- 
quaxio  dels  mi  cornus  que  levée  Isarn  Cotoli,  per  III  canas  * 
de  mesclat3  quels  senhors  n'avian  agudas,  lasquals  foron 
donadas  a  M0  Johan  de  Baissac,  Mc  majer  de  la  tor  del 
pont4,  lasquals  lhi  ero  estadas  promezas,  otra  sos  jornals 
un  lbr.  e  mieja. 

336.  It.   paguiey   a'n  R.   Celet,   en   defalcacio  dels    mi 

1.  Lieu-dit  situé  à  6  ou  7  kilomètres  d'Albi,  sur  la  route  de  Ville- 
franche. 

2.  La  canne,  mesure  d'Albi,  égale  1  mètre  787. 

3.  Le  drap  mescLit  était  fait  de  laines  mélangées  de  diverses  cou- 
leurs, ce  qui  lui  donnait  un  grain  grisâtre  bariolé. 

4.  C'est-à-dire  l'entrepreneur  responsable  des  travaux  de  la  tour 
du  pont.  Cette  tour  avait  un  agent,  sorte  de  portier,  payé  par  la  ville. 
Nous  relevons,  en  effet,  dans  le  compoix  de  i356,  appelé  le  livre 
Açentar  (C.  C.  3)  :  «  Johan  Borcier,  fil  de  Vespobolona  de  Nostra 
a  Dona  del  pon  de  Tarn,  te....  »  Rappelons  que  la  tour  du  pont  était 
désignée  sous  le  nom  de  Notre-Dame, 


-  47  — 

cornus  que  levée  G.  Barau  e  en  deniers,  per  lo  loguier  de 
l'ostal  que  avia  tengut  Posset,  la  gâcha,  el  nostre  temps.    . 

XL  S. 

337.  It.  paguiey  a'n  G.  de  Marsac  ',  en  defalcacio  de  sos 
cornus  loqual  levée  G.  Barau  e  dels  il  cornus  que  levée 
Mr  P.  Rausa,  per  resta  de  major  summa  en  laquai  la  vila  lo 
dévia  rogazordenar J  per  sos  trebals  que  avia  fats  en  son 
ofeci  de  la  capitanaria IIII  lbr.  t. 

33o'.  It.  deu  la  vila  a  Bernât  Faral  per  setanta  astas  de 
glavi  que  n'aguem,  e  el  deu  a  la  vila  lin  fers  de  glavi  que 
aretenc. 

339.  It.  paguiey  a  Me  G.  Glieya,  per  c  fers  de  glavi  que 
n'aguem,  el  mes  de  febrier,  que  costavo  per  pessa  11  cro- 
zats,  que  moiitan XX  lbr. 

iSoma  :  XXXV  lbr.  VI  s.] 

340.  [F°  XXVII  r°.J  It.  paguiey  a  P.  Bilhau,  fabre  de 
Mosieis3,  per  CV  fers  de  clavis  que  n'aguem,  que  costava 
per  pessa  II  crozats,  montan  XXI  lbr.  *  delsquals  fers  sobre- 
dicts  rediey  als  senhors  que  receup  Phelip  Vaissieyra, 
cossol  de  l'an  LX. L  fers  de  glavi. 

341.  It.  en  la  preza  dels  diniers  redi  compte  qu'en  foro 
venduts  e  baylats  a  la  gen  de  la  vila,  so  es  assaber.  .  .  . 
Ce  XIX  fers  de  glavi 5. 

342.  It.  redi  en  la  preza  comte  de  las  astas  de  [las]  que 
foro  de  Faral  de xxvni  astas. 


1.  Ce  Guilhaume  de  Marssac  avait  sa  maison  devant  la  Cort  dei 
Rey,  où  le  Viguier  d'AIbi  tenait  ses  assises,  c'est-à-dire  al  Costou  de 
S.  Salvi,  que  beaucoup  d'Albigeois  ont  connu.  Cf.  Sarrasy,  pp.  197- 
198. 

2.  Corr.  :  regazardonar. 

3.  Mouzieys  'I'eulet,  canton  de  Villefranche,  arrondissement  d'AIbi. 

4.  Erreur  de  10  sous;  il  faudrait  :  xx  lbr.  x  s. 

5.  Cet  article  prouve  que  la  ville  fournissait  les  armes  aux  habi- 
tants qui  ne  pouvaient  les  acheter;  les  riches  s'armaient  à  leurs  trais. 


-48- 

3/}3.  It.  que  deu  Gregori  Clergue,  per  i  clavi  garnit, 
quel  baylec  Frances  Picart.    . Vis. 

344.  It.  que  deu  K.  Fabre,  per  1  glavi  garnit.   .      VI  s.  t. 

345.  It.  Me  P.  Fajas,  deu  per  1  fer  de  glavi.    .         mi  s. 

346.  It.  donem  an  G.  de  Marsac.   .     .  1  glavi  garnit. 

347.  It.  a  P.  Larzi  e  a  Meric  Davi  losquals  anero  per  la 

vila  per  baylar  los  glavis  ab  en  Frances  Picart 

il  glavis  garnits. 

348.  It.  ac  lo  baynarier  que  anec  am  los  sirvens  de  Mira- 
peis  ' 1  glavi  garnît. 

[Soma  :  xxi  lbr.] 

349.  [F°  XXVII  v0.]  It.  agro  los  sirvens  que  anero  am  lo 
Viguier  &  am  lo  Regen  per  deroquar  las  forssa(t)s  que 
eran  entoru  la  vila  d'Albi,  losquals  lor  foro  layssats  per  lor 
jornals xxvin  glavis  garnits. 

350.  It.  paguiey  a  Me  B.  del  Palais,  que  fe  assignasios 
sobre  los  cabatges  e  sobre  las  restas  del  cornus  am  G.  Orts 
e  am  P.  Salvi  e  a  Me  P.  de  Lafon  &  a  diverses  autres  homes, 
v  s.  t. 

35i.  It.  paguiey  a  Me  Duran  Pos,  pengeyre,  per  talhar 
los  senhals  de  la  vila  que  foro  meses  en  la  tor  nova  dal  pe 
de  la  costa  en  lin  floris lin  lbr.  e  XVI  s. 

352.  It.  paguiey  a'n  Pos  Vierna,  en  defalquamen  de  sos 
cornus  e  per  aquo  que  la  vila  lhi  dévia  de  majer  summa  per 
sertas  jornadas  que  avia  vaquât  a  la  mayo  cominal  per  auzir 
diverses  comtes VI  lbr.  v  s.  V  d. 

353.  It.  paguiey  lhi  may  en  los  vi  cornus  de  l'ami aistracio 
d'en  P.  Salvi lxxv  s.  m  d. 

354.  It.  paguiey  a  Me  P.  Fajas,  per  sa  pencio,  comtats  en 
la  paga  xvi  cornus  que  dévia  de  nostre  temps.     XXV  fluris. 

I.  Mirepoix  (Ariège)J  Nous  allons  assister  au  départ  d'une  troupe 
d'arbalétriers  pour  Mirepoix. 


—  49  — 

355.  It.  paguiey  a  Phelip  Vaissieyra'  en  defalquassio 
dels  IIII  cornus  que  levero  Johan  Decles  e  G.  Barau,  per 
aquo  que  la  vila  lhi  dévia  per  sas  dietas,  dels  temps  que  avia 
vaquât  eu  a'usir  los  comtes,  el  temps  de  nostre  cossolat.  .  . 
vu  lbr.  VI  s.  IIII  d. 

Lo  demoran  d'aquo  que  hom  lhi  dévia  lhi  fo  rebatut 
sobre  los  derayratges  que  el  dévia  a  la  vila. 

[Soma  ;  XLIIII  lbr.  XII  s.  X  d.] 

356.  [F0  XXVIII  r0.]  It.  paguiey  lhi  per  las  despessas 
quel  vescomte  de  Narbona*  avia  fâchas  en  son  hostal  per 
leuha  e  per  autras  causas,  &  aisso  quar  la  vila  lhi  avia  en 
son  hostal  delotgat  e  promes  de  gardar  de  dampnatge,  per 
que  fo  ordenat  que  hom  lhi  doues.     .     .         Il  floris  d'aur. 

357.  It.  paguiey  a  Mc  Duran  de  Moutalasac  e  a  Me  B. 
Dedieu,  notaris  de  la  Cort  temporal,  per  la  carta  del  cos- 
solat, e  per  la  carta  del  capitauatge  de  Guilhem  de  Marsac 
e  de  Domenge  de  Monnac'  de  la  festa  de  S1  Johan  Baptista 
entro  a  la  festa  de  la  Nativitat  de  Nostre  Senhe;  e  per  l'es- 
turmen4  del  baylamen  de  las  claus  de  la  porta  del  pont  de 
Taru;  e  per  Vil  fuels  d'acta  e  mieg  en  la  causa  verten  entre 
el  els  dits  cossols;  e  per  la  carta  quant  B.  Dalest  fo  istituit, 

1.  Ce  Philippe  Vaissière,  chez  qui  descendit,  ainsi  que  nous  allons 
le  voir,  le  vicomte  de  Narbonne,  demeurait  prés  de  l'église  Saint- 
Julien,  dans  la  maison  que  l'on  croit  généralement  avoir  été  celle 
des  chevaliers  du  Temple.  Cf.  Sarrasy,  p.  3  17. 

2.  Le  vicomte  de  Narbonne  venait  de  s'illustrer  dans  sa  lutte  contre 
les  Anglais.  A  la  tête  des  habitants  du  Puy,  joints  à  la  noblesse  et 
aux  communes  de  la  sénéchaussée  de  Beaucaiie,  il  avait  arrêté  les 
courses  de  Bertugat  d'Albret,  capitaine  du  parti  anglais,  qui  avait 
pénétré  jusqu'à  Clermont.  Cf.  Uist.  de  Lansç.,  IX,  704.  Nous  avons 
vu  qu'il  faisait  partie  du  Conseil  du  comte  de  Poitiers. 

3.  Dominique  de  Monnac  habitait  sobre  la  fou  del  Bue  dans  une 
maison  que  Dumège  décrit  (Archiv.  du  départ.)  et  qu'il  date  du 
neuvième  siècle.  Elle  n'a  pas  complètement  disparu. 

4.  Il  existait  une  différence  entre  la  carta  et  Vesturmen  :  la  carta 
n'est  que  l'expédition  courante  et  très  abrégée  de  Vesturmen,  qui  est 
la  minute  de  l'acte. 


—  5o  — 

a  requisitio  dels  cossols,  ad  adobar  las  mesuras  del  blat  e 
del  vi;  e  per  ia  carta  de  comprennes  sobrel  fach  dei  Castel 
nou  Bonafos;  e  per  l'esturmen  del  capitanatge  de  G.  de 
Marsac  e  de  Domenge  de  Monnac,  de  la  dicha*  festa  de  la 
Nativitat  de  Nostre  Senher  entro  a  las  Octavas  de  Pascas;  e 
per  la  carta  del  devet  dels  vis  e  per  los  esturmens  fach[s] 
de  las  cridas  per  aquo;  e  per  l'esturmen  autriat  per  Mo. 
l'avesque  sobre  lo  fach  de  la  fieyra  del  Castel  vielh  que  non 
era  son  eutendemen  que  per  aquo  fosso  teguts  ad  escubias 
ni  a  seguia;  e  per  l'esturmen  de  l'apellacio  de  P.  Destavas 
condampnat  a  corre  la  vila,  e  per  IKI  fuels  d'acta  per  la 
dicha  carta;  e  per  l'esturmen  del  capitanatge  d'en  G.  de 
Marsac;  per  la  fermensa  que  donero  a'n  P.  Miramon  e  a'n 
Pos  Renhas  per  ia  causa  moguda  contra  lor,  e  per  la  copia 
de  la  citatio  que  lor  fo  fâcha;  e  per  XLIX  fuels  d'acta  d'en 
B.  Miramon  e  per  L  fuels  d'acta  de  la  enformatio.     .     .     . 

[Soma  :  Il  lbr.  VIII  s.] 
[F0  XXVIII  v°J  e  dal  procès  fats  contra  en  B.  Miramon  e 
contra  en  Pos  Renhas;  e  per  L  s.  que  demandavo  de  l'an 
LVIII.  En  totas  aquestas  causas  foro  finadas  de  voluntat 
dels  senhors,  per  laquai  finalisa  fo  fâcha  e  lor  fo  pagada 

per  mi  G.  Brus  que  montée X  lbr. 

358.  It.  paguiey  a  Me  P.  de  Lafon  per  la  pencio  que  la 
vila  lhi  donava  del   nostre  temps  per  son  patrossini,   en 

XII  fluris XIII  lbr.  VIII  s. 

35p.  It.  paguiey  al  dig  Me  P.  de  Lafon  per  la  dicha  pen- 
cio que  fo  assignat  sobre    Isarn  Cotoli   sobre  los  cornus 

que  avia  levats,  per  xin  fluris xvii  lbr.  e  il  d. 

36o.  It.  paguiey  a  Me  B.  de  Berthols,  notari  de  la  Cort 
del  Rey  nostre  senhor,  per  las  causas  ques  conten  en 
I  quartel  escrig  de  la  sua  ma  propria;  loqual  quartel  se 
conte  en  aquesta  manieyra  :  Devo  los  senhors  cossols 
d'Albi  pro  instrumento  sindicatus,  médium  florini. 

36i.  It.  debent  pro  tribus  instrumentas  réquisitions  facte 


—  5i  — 

domino  judici  majori  Carcassone  &  domino  Othoni  Gras- 

seti,  cum  labore XXX  s. 

562.  It.  debent  pro  instrumento  requisitionis  facte  a 
magistro  Ramundo  de  Deo  quod  grossaret  instrumentum 
consulalus VI  s. 

363.  It.  debent  pro  labore  perquirendi  appellationes 
intrcductas  in  curia  regia  Albie,  quando  bene  vel  maie 
appellatum  erat HlPr  flor.  auri. 

[Soma  .  XLI  lbr.  Vin  s.  X  d.J 

364.  [F°  XXIX  r0.]  It.  pro  instrumento  appositionis 
facte  in  causa  que  vertitur  inter  procuratorem  domini  Epis- 
copi  et  procuratorem  Régis  Carcassone XX  s. 

365.  It.  pro  duabus  litteris  testimonialibus  de  appella- 
tione  facta  a  dominis  judice  majori  &  Othone  Grasseti.  .  . 
unum  florinum. 

306.  It.  pro  appellatione  Pétri  Gorgalh,  pontanerii,  cum 
labore,  1  flor.  Pro  registrare  duas  litteras  gabelle.       X  s.  t. 

367.  It.  pro  instrumento  presentationis  litterarum  do- 
mini Senescali  facte  dominis  Vicario  &  Judici  ut  victualia 
facerent  reponi  infra  fortalicias,  &  fortalicia  dampnosa  civi- 
tati  dirui  facerenf V  s. 

368.  It.  pro  copia  litterarum  domini  senescali  directa- 
rum  domino  Vicario  quod  avisaret  barones,  consules  & 
prelatos  supra  custodia  locorum  suorum XII  d. 

369.  It.  pro  quinque  foliis  processus  causarum  B.  Mira- 
montis  &  Poncii  Renbas v  s. 

370.  It.  pro  cancelaria il  s.  VI  d. 

371.  It.  debent  pro  causa  quam  ducunt  contra  magistrum 
P.  Castellana. Vis.'. 


1.  Ce  Pierre  Castellane,  qui  était  en  procès  avec  la  ville  pour  nous 
ne  savons  quelle  cause,  avait  sa  maison  dans  la  rue  de  Ronel;  elle 
confrontait  la  vauta  d'en  Farguas,  c'est-à-dire  la  venelle  de  Fargues, 
&  ce  que  l'on  appelle  aujourd'hui  le  Petit-Toulouse,  sur  l'emplace- 
ment du  lycée.  Cf.  Sarrazy,  p.  258. 


—    52    — 

372.  It.  pro  causa  quam  movent  contra  Eudiam  Talha- 
ferra  supra  venditione  trolii x  s. 

.H73.  It.  debent  pro  cognitione  facta  contra  ipsos  quod 
solverent  il  milia  vnPl  tegulas  sindico  confrarie  S1'  Ludo- 
vic!           v  s. 

374.  It.  debent  pro  carta  P.  Galco v  s. 

370.  It.  debent  pro  appellatione  facfa  per  ipsos  a  do- 
mino judice  curie  îemporalis  domini  episcopi  supra  pro- 
clamatione  facta  sub  pena  corporum  &  bonorum.        I  flor. 

376.  [F0  XXIX  v°.]  It.  pro  alia  appellatione  facta  a  do- 
mino vicario  domini  episcopi  albiensis  supra  predictis.  .  . 
I  flor. 

377.  It.  debent  pro  presentatione  viginti  sacramento- 
rum xx  s.  t. 

378.  It.  pro  informatione  facta  super  valorem  rocini 
Ouidonis  Bona,  V  s.  Per  lasquals  causas  sobre  dichas  pa- 
guiey  al  dig  Mc  B.  de  Bertbols IX  lbr.  xil  s. 

379.  It.  paguiey  a  Mc  Jacme  Trincavel,  notari,  per  es- 
cripturas  que  avia  fâchas  per  la  vila,  en  defalquatio  de  sos 
cornus,  e  de  la  filha  d'en  Andrieu  Marmanda,  so  es  assaber 
per  ausir  testimonis  sohre  la  juridictio  de  la  cieutat  d'Albi 
e  del  Castel  non  Bonafos,  per  la  quai  causa  demandava 
llir  lbr.  e  mi  s.;  e  per  la  terssa  part  de  xlii  fuels  d'acta 
grossa  '  per  que  demandava  lin  libr.  e  lin  s.,  e  per  la 
terssa  part  de  lxx  fuels  grosses  de  processes  e  d'esturmens 
produtz  en  aquels  per  que  demandava  XLVI  s.  VIII  d.  per 
lasquals  causas  desus  dichas  fo  acordat  per  los  senhors 
cossols  quel  pagnes VI  lbr. 

380.  It.  paguiey  a  M'  Guiraut  Blacas  pro  quodam  instru- 
mento  dictorum  consulum  ad  requisitionem  super  eo  quod 
Franciscus  Faverii,  bajulus  Capitis  pontis  requirebat  dictos 
consules  ut  liberarent  eidem  ununi  preconem  qui  preco- 

1.  On  sait  que  la  grosse  e>t  l'expédition  d'un  acte  sur  parchemin. 


—  53  — 

nisaret  inpositionem  gabelle  salis  &  aliarum  impositionum 
in  dicto  Capite  pontis.  Sed  (illisible)  Gualhardus  Golferii, 
receptor  Vicarii  Albiensis  dictarum  impositionum  qui, 
vigore  litterarum  sue  commissionis,  imposuerat  in  dicto 
Capite  Pontis  dictam  impositionem,  requisivit  dictum  ba- 
julum  ne  ipsum  impediret,  &c. 

[Soma  :  XV  lbr.  XII  s.] 

[F0  XXX  r0.]  Et  dictus  Vicarius  Albie,  vigore  litterarum 
aresti  &  acordi,  îk  domini  episcopi  Belvatensis,  que  littere 
&  quedam  alie  per  dictos  consules  ibi  fuerunt  exhibite, 
inhibuit  dicto  Francisco  ne  inpediret,  &c.   .    .    .  XII  s. 

38i.  It.  pro  quodam  instrumento  quitationis  facte  dictis 
consulibus  per  magistrum  Bernardum  de  Bertholis,  scindi- 
cum  confrarie  Su  Ludovici,  de  lim  &  VilLC  tegulis,  receptis 
anno  predicto,  die  xxi  Sept il  s. 

382.  It.  pro  quodam  instrumento  ad  eorum  requisitio- 
nem  recepto,  anno  predicto,  die  xxv  Januarii,  super  eo 
quod  dominus  Vicarius  Albie  inhibuit  procuratori  domini 
episcopi  Albiensis  ne  exequtionem  faceret  de  duobus  latro- 
nibus  qui  dicebantur  condemnaptos  ad  currendum  per 
villam  8c  ad  staudum  in  spillorio,  non  vocatis  probis  viris, 
a  quibus  dicti  consules  asserebant  appellasse  quousque 
foret  cognitum  de  appellatione V  s. 

383.  It.  pro  quodam  instrumento  appositionis  &  presta- 
tionis  factarum  per  magistrum  Petrum  Rausa,  scindicum 
dictorum  consulum,  adversus  exequtionem  quarumdam  lit- 
terarum per  procuràtorem  domini  episcopi  albiensis  peti- 
tarurn,  obtentarum  a  dominis  judice  majore  Carcassone  & 
Othone  Grasseti  commissis  in  facto  domini  episcopi  &  con- 
sulum tangentium  curiam  régis  Albie,  continentium  quod 
plurimi  homines  Albie  pro  testimonio 'ferendo  Carcassone, 
recepto  die  x  februarii,  anno  predicto. 

384.  It.  pro  quadam  nota  instrumenti  continentis  obli- 
gationem  per  consules  &  habitatores  de  Monte  Salvio  fac- 


-  M  - 

tam  de  contribuendo  clausurc  Albie.  Recepta  anno  pre- 
dicto,  die  il  Martii. 

385.  [F°XXXv0.]  It.  pro  labore  prestito  in  perquirendo 
libros  magistri  B.  Bonacumba  notarii  quondam,  ratione 
instrumentorum  relationum,  juridictionum  &  cognitionum 
contrastorum,  duos  florinos  auri. 

386.  It.  pro  labore  prestito  per  ipsum  in  perquirendo 
regestra  &  manualia  in  curia  regia  si  reperirentur  alique 
remissiones  supra  dictis  cognitionibus.  It.  pro  quatuor  ins- 
trumentis  arrendamentorum  facto  ru  m  Guilhelmo  Nicholay 
&  ejus  socero  de  gabellis  anni  domini  M.  CCCLV  receptis 
per  me,  restitutis  grossatis  dictorum  consulum,  anno  LX, 
mense  aprilis,  compoto  cum  dictis  consulibus,  présente 
magistro  Petro  Rausa;  duos  florinos. 

387.  It.  petebat  pro  resta  scripturarum  factarum  in  curia 
regia  Albie,  de  tempore  consulatus  G.  Baravi  &  ejus  socio- 
ru  m,  de  quibus  magister  B.  de  Bei  tholis  babet  instrumen- 
tum  recognitionis,  cui  instrumento  vult  stare.    .    .         v  s. 

388.  Per  lasquals  scripturas  desus  dicbas  paguiey  al  dig 
Me  Guiraut  Blacas,  que  fo  ordenat  per  tots  los  senbors  e 
acordat  am  luiy  quel  pagues XI  lbr. 

389.  It.  paguiey  a  Frances  de  Lagrava,  el  rebatiey  dels 
lin  cornus  que  levée  Isarn  Cotoli,  per  lo  loguier  de  la 
mayo  cominal,  e  per  los  n  cornus  que  levée  Me  P.  Rausa.  . 
un  lbr. 

390.  It.  paguiey  a  R.  Conte,  per  VI  canas  e  il  palnis  de 
posta  d'avet  losquals  près  P.  de  Valenquas  per  planquar 
n  gachials  del  port  vielh  ' Il  floris. 

391.  It.  paguiey  a  Me  G.  Gavi  per  ni  cartas  del  fag 
de  Pos  Favarel  e  de  Me  G.  Cabrier  sobre  ia  conoisenssa' 

1.  Le  port  vieux  était  situé,  d'après  Sarrazy,  près  de  l'embouchure 
du  ruisseau  de  Caussels. 

2.  Un  mot  effacé;  probablement  ausida. 


—  55  — 

que   avia    entre    los    e    per    III    cartas    que   foro   grossa- 

[Soma  :  xvn  lbr.  vm  s.] 
[F°  XXXI  r0.]  das  per  demandar  apostols  e  per  recebre 
Il  cartas  al  Cap  del  pont  sobre  la  enposesio  de  las  gabelas 
que  volia  enpauza  lo  jutge  d'Albeges.  .    .  I  flori  e  mieg. 

392.  It.  paguiey  a  Me  Adeniar  Grasset  per  las  causas 
dejots  scrichas,  &  aisso  en  defalcatio  de  xim  cornus,  so  es 
assaber  :  per  las  carta[s]  cossi  los  mi  cornus  foro  bailats  ad 
Itarn  Cotoli  ab  obligacio'  al  sagel,  e  per  lo  emolumen  del 
sagel,  e  per  la  quarta  de  la  procuratio  oe  G.  Moynier, 
laquai  fo  II  vêts  grossada,  e  per  escrieure  las  objeccios  en 
la  causa  devan  los  Comessaris  donats  per  Moss.  de  Pey- 
tieus,  en  lasquals  ac  VIII  fuels,  e  per  lo  trebalh  de  V  jorns 
continuats,  e  per  serquar  lo  registre  de  la  Cort  del  Rey 
sobre  las  remessios  fâchas  sobre  la  dicha  Cort  als  Cossols 
d'Albi  de  las  conoissensàs  de  fermadors  de  passadas  e  de 
bieulas,  e  per  scrieure  davan  lo  senescalc  d'Agen  los 
aponchamens  sobre  los  débats  de  Moss.  d'Albi,  e  per  co- 
piar  aquels,  e  per  diverses  trebals  e  diverses  dias  losquals 
a  vacats  ab  los  senhors  cossols  sobre  lo  dig  fag,  e  per  la 
carta,  laquai  se  tires  del  original  que  avia  fach  Me  P. 
Kausa,  e  per  la  carta  del  cosselh  ques  tenc  a  la  mayo  comi- 
nal  quels  fag  ques  menava  davan  los  comessaris  se  défen- 
des, e  per  scrieure  las  letras  a  nostre  Senhor  lo  pa[pa]  els 
cardenals  per  lo  fag  de  la  guerra,  e  per  ia  reconoissensa 
fâcha  per  G.  Bru,  cossol,  a'n  Isarn  Cotoli  de  iicxl  lbr.  de 
la  moneda  dels  cornus,  e  per  autra  reconoissensa  fâcha  per 
lo  dig  G.  al  dig  Isarn  de  VIe  LV  lbr.,  e  per  autra  carta  de 
LXXH  lbr.,  e  per  autra,  reseubuda  a  la  mayo  cominal, 
de  diversas  protestacios  contra  aquels  que  enpacharian  la 
gabela,  e  per  autra  carta  fâcha  per  lo  dig  G.  Bru  a  Isarn 
Cotoli  de  clii  lbr.,  e  per  autra  de  xni  lbr.  mi  s.  t.,  e  per 

1 .  Mas.  obligaxio. 


—  56  — 

autras  assignacios  fâchas  per  lo  dig  G.  sobre  lo  dig  Isarn 
a'n  aquels  que  avian  prestat  lo  vi  el  temps  del  devet,  e  per 
la  autra  carta  de  reconoissensa  fâcha,  a  l'ostal  de  sen  Bernât 
d'Avisac,  per  I  escudier  del  compte  de  Monlasur,  de  IV  L  flu- 
ris  que  receup  dels  senhors  cossols,  e  per  i  reconoissensa 
que  fe  may  lo  dig  G.  Bru  a  Isarn  Cotoli  dels  cabatges  de 
I1ICXVI  lbr.,  e  per  la  carta  de  la  promesa  fâcha  per  lo  dig 
Isarn  de  assignar  las  restas  dels  lin  cornus  a  las  personas 

[Soma  :  xxxvi  s.J 
[F0  XXXI  v°.]  lasquals  los  senhors  cossols  volrian,  e  per 
autra  quarta  reseubuda  cossi  lo  dig  Isarn  Cotoli  redec 
Il  letras  de  paga  fâchas  a  Tholosa  per  las  raubas,  per  la 
sua  ma,  la  i  de  L  fluris  e  l'autra  de  c  fluris,  e  per  la  carta 
de  la  reconoissensa  fâcha  al  dig  Isarn  de  II'LXXI  lbr.  per 
lor  assignadas,  e  per  las  obligansas  fâchas  a  quascu  de 
pagar  las  dichas  assignacios  per  lo  dig  Izarn'. 

393.  It.  que  demandava,  de  l'an  LVI,  per  registrar  ia  le- 
tra  aissi  coma  se  conte  a  la  fi  del  conte  del  dig  an.       xil  s. 

394.  It.  que  demandava  per  diversas  letras  clausas  e  per 
autres  trebals  fats  per  lo  temps  del  dig  cossolat1. 

39D.  It.  per  la  quarta  de  l'apellacio  fâcha  del  fag  d'en 
Bernât  Miramon  e  d'en  Pos  Renhas  ab  los  trebals  de  diver- 
ses dias  asignats  a  bailar  los  apostols  '. 

396.  It.  la  meytat  de  XI  floris  deguts  de  l'an  LV1I,  ab 
carta  fâcha  per  la  ma  de  maestre  Bernât  de  Bertols,  segon 
que  el  dis;  per  lasquals  causas  desus  escrichas,  e  que  fo 
acordat  am  los  senhors  cossols  que  hom  lhi  pagues  xiiu  flo- 
ris; dasquals  lhi  paguiey,  en  defalquacio  de  sos  cornus.  .  . 
Vin  lbr.  IX  s.  IX  d. 

[Soma  :  VIII  lbr.  IX  s.  IX  d.J 

397.  [F0  XXXII  r0.]  It.  paguiey  a"n  P.  Sivalh,  en  defalcacio 

I.  La  somme  n'est  pas  indiquée. 


—  5?  — 

de  XVI  cornus,  per  aquo  que  avia  estât  a  auzir  los  comtes  de 
la  mayo  cominal xir  lbr.  XIII  s. 

398.  It.  may,  per  los  cabatges  de  Cotoli'. 

390.   It.  per  lo  cabatge  del  entier  d'en  Galhart  Sabatier1. 

La  Mesa  fâcha  per  los  XX  servens  que  foron  irame\es 
a  Mirapeis*. 

400.  Lo  lus  après  Rampalm  comensem  de  garnir  los  ser- 
vens que  foron  tramezes  a  Mirapeis.  Priniieyramen  bayliey 
a  Gorgal,  que  fo  capitani,  per  lo  beure  de  si  e  de  Vil  ser- 
vens.   XII  s. 

401.  It.  a  III  servens,  a  beure mis. 

402.  it   a  mi  servens,  per  beure  e  per  vesperti.     . 
v  s.  un  d. 

403.  It.  al  capitani,  per  lo  sopar  e  per  vesperti  de  si  e 
dels  servens XL  s. 

404.  It.  al  capitani,  d'avantatge 1  fluri. 

405.  Lo  mars  après,  per  dinar  dels  servens..     .         XL  s. 

406.  It.  bayliey  lor  per  lo  sopa,  que  anero  jazer  a  Rial- 
nion  ' lx  s. 

407.  It.  per  la  banieyra  que  costec.     .     .         XXX  s.  X  d. 

408.  It.  per  l'amfial xxxv  s. 


1.  L'indication  de  la  somme  a  été  effacée. 

2.  On  pourrait  se  demander  les  motifs  de  cet  envoi  d'hommes 
•  l'armes  albigeois  dans  la  ville  de  Mirepoix.  Il  faut  se  rappeler  les 
incidents  qui  eurent  lieu  aux  premiers  mois  de  i3ôo,  précisément  à 
l'époque  où  les  vingt  soldats  d'Albi  se  mettent  en  route.  Le  baron 
de  Mirepoix,  Jean  de  Levis,  avait  pris  parti  pour  le  comte  de  Foix 
dans  la  guerre  qu'il  faisait  au  comte  d'Armagnac  &  à  Jean  de  Poitiers. 
Le  prince  marcha  contre  lui  en  avril  i36o;  le  10  de  ce  mois  il  était 
installe  à  Mirepoix  même  avec  une  troupe  d'hommes,  parmi  lesquels 
nos  Albigeois.  Cf.  Hist.  de  Lang.,  IX,  709. 

La  me\a  qu'on  va  lire  est  très  curieuse  pour  l'étude  de  l'armement 
des  troupes  fournies  par  les  communes. 

3.  Chef-lieu  de  canton  de  l'arrondissement  d'Albi. 


—  58  - 

409-  lt.  per  l'arnes,  aissi  coma  apar  per  1  registre  escrig 
per  la  ma  de  M'  P.  Rausa'. 

410.  It.  per  caussas  e  per  sabatas  dels  dits  servens,  los 
quais  eran  xx xim  lbr. 

[Soma  :  xliii  lbr.  v  s.  IV  d.] 

411.  [F0  XXXII  v0.]  It.  a  Johan  Pato  e  a  Ramilho  per  ser- 
quar  los  servens  per  la  vila in  s.  nu  d. 

412.  It.  paguiey  ad  Ademar  Camchausier3  per  1  platas  e 
1  genoes m  floris. 

4i3.  It.  paguiey  a  Me  R.  Lonc  [per]  1  platas 

Il  floris  e  mieg. 

414.  It  paguiey  a  P.  de  Causac  [per]  un  platas.  .  .  . 
Vin  floris. 

4i5.  It.  paguiey  per  ia  ginoeza I  flori. 

416.  It.  paguiey  per  II  ginoe?as XLII  s. 

417.  It.  paguiey  per  1  beroet XX  s. 

418.  It.  1  gantelets,  1  golar xxvni  s. 

419.  It.  paguiey  a  Me  P.  de  Martilhac,  1  ginoes.     xvi  s. 

420.  It.  paguiey  a  Sicart  Garigas  1  jupet,  1  broquier, 
1  cotel XLVII  s. 

421.  It.  paguiey  a  Mathieu  Valeta  1  ginoeza..     .      XX  s. 

422.  It.  ad  Ademar  Calvet  ia  spaza XXVI  s. 

423.  It.  de  Gregori  Clergue,  1  balesta  am  son  croc.    .     . 

XXXI  s. 

424.  It.  de  P.  Balesta,  v  cotelieyras VI  s. 

[Soma  :  xxix  lbr.  vm  s.  ni  d.] 

1.  Cet  article  est  cancellé. 

2.  Ce  Camchaussier  était  un  marchand  d'Albi;  il  figure  dans  un 
lausime  fait  le  27  août  i36i  par  Pierre  Mailhac,  bénéficier  de  l'église 
de  Saint-Salvi,  au  nom  du  prévôt  du  Chapitre,  Pierre  de  Sauzet. 
Les  Camchaussier  étaient  nombreux.  Nous  avons  trouvé  :  Ramon, 
Jacques  &  Pierre,  trois  frères,  qui  possédaient  une  maison  a  la 
dogua  davant  lo  Carme;  notre  marchand,  appelé  Azémar  dans  l'acte 
que  nous  venons  d'analyser;  le  chanoine  Barthélémy,  qui  figure  à 
l'acte  de  vente  du  Pla  de  Saint-Salvy  par  le  Chapitre  de  cette  église 
(3  octobre  1364).  Cf.  Sarrasvj  pp.  114,  i~<)  &  187. 


-5y- 

425.  [F0  XXXIII  r°.]  It.  paguiey  a  Frances  Picart  1  gi- 
noes,  1  platas,  I"  spasa im  floris. 

426.  It.  1  espallieiras 1  flori. 

427.  It.  paguiey  V  palms  de  canabas  a  cubrir  la  banieyra 
m  s.  vi  d. 

En  la  banieyra  se  conteno  '• 

428.  It.  paguiey  a  B.  Faral  1  ginoes 1  flori. 

429.  It.  1  balesta  a  m  croc 1  moto. 

4^0.  It.  paguiey  a'n  R.  Cussolas  1  balesta  am  croc  e  car- 

cais 1  fluri. 

43i.   It.  1  jupo I  moto. 

432.  It.  1  platas H  floris  e  mieg. 

433.  It.  paguiey  a'n  P.  Gui  1  balesta,  1  croc,  1  carcais, 
1  cotel 1  escutvielh. 

434.  It.  paguiey  a  Emeric  Guilhot  ia  espaza.   .     XXXII  s. 

435.  It.  ia  balesta 1  flori. 

436.  It.  paguiey  a  P.  Fumet  l.«  balesta XXV  s. 

437.  It  paguiey  a  R.  Celet  1  balesta 1  flori. 

438.  It.  paguiey  a  Gui  Bona,  Frances  de  La  Grava,  Joban 
Garnier  e  de  sos  companhos  lo  garnimen  de  1  serven.  .  . 
V  floris  e  mieg. 

439.  It.  a  Me  P.  Fajas,  ia  spaza,  1  broquier.    .        1  flori. 

[«S'orna  .•  XXIX  lbr.  IX  s.] 

440.  [F0  XXXIII  v°J.  It.  paguiey  a  Joban  Guilabert  VII  co- 
tels XXI  crozats. 

441.  It.  paguiey  a  Berthomiau  Montesit  Vil  cctelieiras 
Vil  s. 

442.  It.  paguiey  a  P.  Rigaut  II  platas,  ia  balesta,  1  car- 
cais          v  floris  e  mieg. 

443.  It.  paguiey  a  Guisquel  1  jupo,  Il  floris  lin  grosses. 

444.  It.  paguiey  a  G.  Bru  il  broquiers XX  s. 


1.  L'article  de  cette  dépense  est  cancellé  :  le  prix  du  canevas  était 
compris  dans  celui  de  la  bannière. 


6o 


445.  It.  paguiey  a  Mondo  Botet,  alias  Falort,  per  la  sua 
spaza xxim  s.'. 

446.  It.  paguiey  a  Jorîàn  Regort  per  1  brasselots.  .    .    . 
xviii  s. 

447.  It.  paguiey  a  Guiot  Thomas  1  platas.    .    .       Lim  s. 

448.  It.  a  G.  Celarier,  1  platas L  s. 

449.  It.  1  ginoes xx  s. 

4D0.  It.  a  Bertran  de  Casanova,  1  ginoes.    ....... 

XX  s.  eu  deduccio  dels  VI  floris. 

45 1 .  It.  paguiey  a  Berthomiau  Moscalho  la  spaza,  1  bro- 
quier,  1  ginoes XXVI  crozats. 

452.  ït.  1  cotel vin  s. 

455.  It.  ia  balesta,  1  croc'. 

4D4.   It.  1  platas III  floris. 

455.  It.  a  P.  Sivalh  1  ginoes .        xx  s. 

[Soma  :  xxix  Ibr.  xvn  s.J 

456.  [F0  XXXIIII   r0.]   It.   paguiey  a  M"  G.   de  Laserra 
ia  balesta  am  carcais XX  s. 

457.  It.  paguiey  a  Mc  Dorde  Gaudetru  1  jupo.  Il  floris. 
438.  It.  paguiey  a  Roquo  1  spaza.  ...  1  escut  vielh. 
4D9.   It.  Ia  spaza 1  flori. 

460.  It.  il  spazas lx  s. 

461.  It.  1  platas LU  s. 

462.  It.  I  golar XIIII  s. 

463.  It.  paguiey  a  P.  Donadieu  1  jupo.  .      1  flori  e  mieg. 

464.  It.   paguiey   a   la   molher  de   P.    Dévastai    1    platas, 
I  ginoes,  1  spaza,  1  broquier un  reals  bos. 

465.  It.  1  balesta  ara  croc 1  flori. 

466.  It.  paguiey  a  Domenge  de  Monnac  1  balesta.   xx  s. 

467.  It.  per  1  ginoes XXII  s. 

468.  It.  per  1  ginoes -,     xxn  s. 


1.  Ce  surnom  de  Fdlorf,  aujourd'hui  falouvt  (tète  brùlee),  en  dit 
long  sur  la  valeur  inorale  des  soldats  recrutés  par  Patou  &  Ramilliou. 
1.  Le  prix  n'est  pas  indiqué. 


—  6i 


t.  per  estimar  arnes  e  ia  cotelieyra.     .    .    .      XL  s. 
t.  paguiey  a  Isara  Redon  Ia  spazSj  i  broquier. 

XXX.  s. 

t.  paguiey  a  R.  Danis  VI  carcaisses.  .    .    .        Vlli  s. 

t.  de  Vin  carcaisses vin  s. 

t.  paguiey  a  Lambert  Segui  i  ginoes.  .    .        XXII  s. 

t.  de  Meribe,  |»  spaza XXX  s. 

{Soma  :  xxxi  lbr.] 

F°  XXXIIII  v0.]  It.  paguiey  a  Mondi  ia  spaza.    .    . 

xvi  s. 


t.  i"  spaza i  no  ri. 

t.  paguiey  al  bloquayrier  XII  broquiers 

V  floris  II  terces. 

t.  paguiey  al  Borgne,  solairo,  \*  spaza,  i  broquier, 

i  giuoes ni  floris. 

t.  paguiey  i  jupo Il  floris. 

t.  paguiey  a  Gualbart  Delfaro  II  balestas 

i  flori  xx  s. 

t.  ia  spaza,  i  ginoes Il  reals. 

t.  paguiey  a  P.  de  Laval  i  cotel ix  s. 

t.  paguiey  a  Gorgal  lo  capitani  i  spasa,  i  broquier, 

Il  floris. 

t.  paguiey  a  Na  Calaudra,  i"  balesta.     .    .        I  flor. 

t.  paguiey  i  ginoes XX  s. 

t.  a  G.  Orts,  i  platas,  i  jupet  .  lin  floris  e  mieg. 
t.  de  Gregori  d'Estabrun,  VII  cotels.  .  XLim  s. 
f.  paguiey  a  Mc  Jacme  Cornus  i"  balesta.  .     .     . 

xi  crozats. 

t.  paguiey  a  P.  Molenier  i  platas.  Il  floris  e  mieg. 
t.  paguiey  a  Me  Duran  Pos  ia  massa,  .  .  VI  s. 
t.  paguiey  a  Gui  Bona  i  lamfilh.     .     .         i  moto'. 


i.  La  valeur  du  mouton  ressort,  d'après  la  totalisation  des  sommes, 
à  ?4  sous. 


—    62    — 

4;2.  It.  paguiey  a  Jacme  Boatier  ia  spaza.      .     .       XX  s. 
49*3.  It.  paguiey  a  Moracho  ia  spaza,  i  broquier.  xxxi  s. 

[Soma  :  XL  lbr.  xvm  s.] 
[F0  XXXV  r°.] 

Aisso  es  la  mesa  de  Maestre  Borde  Gaudetru  '. 

494.  It.,  a  XXV  de  may,  maestre  Dorde  Gaudetru  anec 

a  Carcassoua  on  totas  las  comunas  eron' los  gentils 

homes  e  aquels  de   la  gleia3 cossi  la  gabela  de  la  sal 

se  levara  e  per  far  resposta  a  Moss.  de  Peytiers  de  la  gen 
d'armas  que  demandava,  e  per  d'autras  bezonhas;  e  estec, 
entre  anar,  tornar  e  estar,  VI  dias,  de  que  ac  per  sas  dietas, 
per  dieta  xnil  crozats,  que  monto.   .    .    .       VIII  lb.  vin  s. 

495.  It.,  a  XXXI  de  may,  lo  dich  maestre  Dorde  anec  a 
Tholosa  on  fo  mudat  lo  cosselh  per  las  causas  desus  dichas, 
e  estec,  entre  anar  e  tornar,  XI  dias  ;  monto  sas  dietas,  .  . 
xv  lbr.  vin  s. 

496.  It.  a  xxi  dia  de  Jun,  lo  dich  maestre  Dorde  anec  a 
Gualhac  parlar  ab  Moss.  R.  Favarel  per  ordenar  ia  appel- 
lacio  sobre  aisso  que  la  Cort  de  Moss.  d'Albi  volia  far  res- 
pondre  en  Frances  Picart,  cossol,  ad  enquest  per  aco  quelh 
enpausavo  que  avia  enebit,  uzan  de  senhoria,  als  obriers 
que  obravo  la  clausura  de  la  vila  el  cunh  d*en  Johan 
Gieussa  que  non  obresso  plus  entro  fos  vibt  per  los  senhors 


1.  Ce  Dorde  Gaudetru,  un  des  consuls  les  plus  en  vue  de  i35q, 
était  notaire;  le  3  octobre  1864,  il  achète  un  obrador  situé  au  Pla 
de  St  Salvi,  appartenant  au  Chapitre  de  cette  église.  Il  fut  consul  en 
1 368-1  ^69,  en  1 376—1 377,  en  1 3S2-1 383.  Cf.  Sarrazy,  passim,  &  les 
Comptes  consulaires. 

2.  L'humidité  a  effacé,  au  point  de  les  rendre  presque  illisibles, 
quatre  lignes  de  cet  article.  Suppléer  ici  :  apelladas  am.  On  sait  que 
le  comte  de  Poitiers  était  à  Carcassonne  le  27  mai  i35q;  mais  l'his- 
toire ne  dit  pas  qu'il  y  eût  convoqué  les  représentants  des  commu- 
nes. Cf.  Hist.  de  Lang.,  IX,  697. 

3.  Suppléer  deux  mots  signifiant  «  pour  décider,  aviser  ». 


—  63  — 

cossols  e  per  los  jurats  deputats  si  las  cavas  ero  pro  prion- 
das;  estec  il  dias;  monto XLVIII  s. 

497.  It.  paguiey  per  1*  letra  de  amonitîo,  que  anec  per 
totas  las  gleias  d'Albi,  que  tôt  home  que  agues  arnes  de  la 
vila  quel  redes  al[s]  senhors  cossols  en  pena  d'escumenge; 
costec XII  d. 

498.  A  il  de  jun  los  senhors  cossols  trameyro  Emeric 
Davi  a  Tholosa  a  M*  Dorde  que  era  la;  &  estec  la  lin  dias 
al  despes  de  Mc  Dorde  ;  despesec,  per  los  mi  jorns.    XVI  s. 

iSoma  :  xxvn  lbr.  1  s.J 

499.  [F°  XXXV  v0.]  A  xxv  de  jun,  lo  dich  maestre  Dorde 
anec  ad  Avinho,  per  io  fach  d'en  Guiraut  Col  '  que  Bernât 
nos  avia  fats  citar  sobre  las  despessas  que  demandava  en 
Mathiau  Valeta,  coma  procurayre  d'en  B.  Col;  estec,  entre 
anar  et  tornar  &  estar,  XIIII  dias;  monto  sas  dietas.  .  .  . 
xix  lbr.  XII  s. 

500.  It.  fo  li  preza  moneda,  al  Cap  del  pont  d'Avigno, 
que  portava  ;  costec  lhi  de  cobrar V  s.  lin  d. 

5oi.  It.  a  XV  de  julh,  lo  dich  maestre  Dorde  anec  a  Gua- 
lhac  per  far  ordenar  las  allegacios  sobrel  fach  de  la  vila  e 
de  Moss.  d'Albi  ;  estec  II  dias;  monto XLVIII  s* 

502.  It.  lo  dich  dia,  Me  Dorde  paguec  a  Moss.  R.  Fa- 
varel,  per  resta  de  la  pencio  quelh  dévia  la  vila  per  l'an 
passât Xii  fions. 

Ac  ne  bilheta*  que  redec  a'n  P.  Salvi. 

503.  It.  a  xviil  de  julh,    tramezem   Aymeric   Davi,    ab 

1.  Guiraut  Col,  membre  d'une  famille  qui  a  encore  des  représen- 
tants à  Albi,  possédait,  du  chef  de  sa  femme,  maisons  et  boutique 
au  Pla  d'Albi.  Le  prévôt  du  Chapitre  de  Saint-Salvi  donne  à  fief,  le 
23  novembre  1364,  les  maisons  &  la  boutique  que  «  tenets  al  Pla 
«  d'A  Ibi,  costa  la  Cort  de  Mossenhor  lo  rey  que  avets  conquistat  sa 
«  en  reyre  de  na  Englesa  Galco,  molher  que  fo  d'en  Guiraut  Col.  » 
Sarrasy,  p.  173. 

2.  La  bilheta  pouvait  être  écrite  de  la  main  même  de  celui  qui 
donnait  l'argent,  qui  s'acquittait  de  sa  dette.  C'était  un  sous-seing 
privé. 


-  64- 

ia  letra  que  tramezem  als  cossols  de  Castras  que  nos  serti- 
fiquesso  si  els  reculhian  los  juzieyis  ad  exequcio  dins  la 
vila  de  Castras;  ac  ne XII  s. 

504.  It.  lo  sabde  après  la  Magdalena,  Me  Dorde  Gaudetru 
anec  querre  Moss.  R.  Favarel  a  Gualhac  que  vengues  per 
vezer  la  manieyra  del  acordi  que  voliam  far  ab  las  gens  de 
Moss.  d'Albi;  estec  il  dias,  ac  per  sas  dietas,(per)  nfloris.  . 
xlviii  s. 

[Soma  :  xxxix  lbr.  xin  s.  un  d.] 

505.  [F0  XXXVI  r0.]  It.  paguiey  per  ia  letra  exequtoria 
contra  R.  Celet  e  contra  P.  Galco  que  redesso  conte.   IX  d. 

506.  It.  lo  sabde  avan  la  Transfiguracio,  Me  Dorde  anec 
a  Gualhac  per  far  ordenar  a'n  R.  Favarel  la  requesta  que 
voliam  far  al  jutge  mager  de  Carcassona  e  a  Moss.  Odes 
Grasset,  comessaris  donat[s]  per  Moss.  de  Peytiers  a  requesta 
de  Moss.  d'Albi  o  de  sas  gens;  estec  1  dia,  ac  ne.  .  XXIUI  s. 

507.  It.  lo  jcus  après  la  Trisfiguracio  (sic)  tornec  a  Gua- 
lhac lo  dich  maestre  Dorde  per  mostrar  a  Moss.  R.  Favarel 
la  resposta  que  avian  fâcha  los  dichs  comissaris  sobre  la 
requesta  a  lor  per  los  senhors  cossols  fâcha;  estec  II  dias, 
ac  ne xlviii  s. 

508.  It.  lo  dia  desus  dig  lo  dich  Moss.  Ramon  Favarel 
ordenec  autra  requesta  contenen  apellacio  si  los  dichs 
comessaris  recuzesso  a  ffar  las  causas  contengudas  en  la 
dicha  requesta  '. 

Soç.  It.  lo  dia  de  S.  Laurens  lo  dich  maestre  Dorde  tor- 
nec a  Gualhac  per  mostrar  al  di:h  Moss.  R.  Favarel  la  res- 
posta que  los  dits  comissaris  avian  segondamen  fâcha;  el 
dich  Moss.  R.  fo  a  Quastel  Nou  de  Montmiralh5  e  covenc 
lonh  a  segre  la  ;  estec,  entre  anar  e  tornar  e  estar,  ni  dias; 

monto  sas  dietas lxxii  s. 

[Soma  :  vu  lbr.  un  s.  ix  d.J 

1.  La  somme  manque. 

2.  Chef-lieu  de  canton  de  l'arrondissement  de  Gaillac. 


—  65  — 

5io.  [Fc  XXXVI  v0.]  It.  la  vespra  de  Nostra  Dona  d'Aost, 
anec  M'  Dorde  Gaudetru  al  cosselh  que  era  mandat  a  Bezers 
per  lo  fach  que  dizia  hom  quel  rey  d'Etra  (sic)'  dévia  pas- 
sar  en  Englaterra  e  deviam  lhi  baylar  certa  summa  de  pe- 
cunia,  e  per  d'autras  causas  que  demandava  Moss.  de  Pey- 

tiers.  Monto  sas  dietas,  XII  dietas  que  montan 

XVI  lbr.  XVI  s. 

5n.  It.  per  vin  fuelhs  de  papier  per  copiar  los  coviens 
que  eron  sobrel  fach  del  Rey  d'Etra XVI  s. 

5i2.  It.  a  un  de  setembre,  lo  dich  Me  Dorde  anec  a 
Gualhac  parlai-  am  Moss.  R.  Favarel  p.  acosselhar  sobre 
alcutz  débats  que  eron  entre  la  vila  e  Moss.  d'Albi,  e  estec 
ji  dias;  ac  per  sas  dietas xlv.ii  s. 

5i3.  It.  per  1  parelh  de  sabatos  que  donec  a  Mondo,  la 
gâcha,  quant  anec  ab  los  senhors  cossols  a  la  Bastida*, 
quant  anero  far  la  reverencia  ab  Moss.  d'Albi.    .         vin  s. 

514.  It.  lo  dia  de  Madona  de  setembre  anec  lo  dig 
M"  Dorde  al  cosselh  a  Tholosa  on  eron  mandadas  las  co- 
munas  e  aquels  de  la  gleia  davan  Moss.  de  Peytiers  e  mu- 
dec  si  lo  cosselh  de  Tholosa  a  Granada,  e  estec  la,  entre 
anar  e  tornar  e  estar,  xvii  dias;  ac  per  sas  dietas. 

xxiii  lbr.  xvi  s.'. 

[Soma  :  xlui  lbr.  ix  s.  un  d.] 

5i5.  [F0  XXXVII  r0].  It.  lo  dich  Me  Dorde  fe  demora  a 
Granada  Me  Guiraut  Blacas,  en  Bonet  Talhafer,  que  la 
eran  per  autres  negocis,  1  dia,  quar  dubtava  que  fos  arestat, 

1.  Il  s'agit  du  roi  de  Danemark,  Waldemar  III,  qui  projetait  une 
descente  en  Angleterre  pour  délivrer  le  roi  de  France.  Cf.  Hist.  de 
Lang.,  IX,  702-703,  note  8.  Dans  la  mesa  de  Bernard  Lonc  nous  le 
verrons  nomme  lo  rey  d'Assia. 

2.  Aux  premières  pages  de  ces  comptes,  nous  avons  trouvé  la 
Bastida  dels  Canorgues.  Il  est  probable  qu'il  s'agit  dans  cet  article 
de  Labastide-Dénat  (canton  de  Realmont),  qu'on  désignait,  au  quin- 
zième siècle  au  moins,  sous  le  nom  de  La  Bastide  épiscopale. 

3.  C'est  probablement  à  la  suite  de  ce  conseil  tenu  à  Grenade,  & 
que  ne  mentionnent  pas  les  auteurs  de  V Histoire  de  Languedoc,  que 


—  66  — 

car  no  volian  coscentir  a  tôt  aco  que  Moss.  de  Peytiers 
demandava,  e  fe  lor  despessas;  costero.      .     .     .         xiii  s. 

5i6.  It.  per  i  fuelh  de  papier n  d. 

5l7.  It.  lo  mars  davan  S.  Miquel  anec  a  Gualhac  lo  dich 
maestre  Dorde  parlar  ab  Moss.  R.  Favarel  per  aver  cocelh 
de  la  manieyra  de  la  quarta  que  nos  voliau  far  las  gens  de 
Mor  d'Albi  sobre  lo  fach  de  las  apellacios  e  dels  autres  dé- 
bats que  aviam  ab  Moss.  d'Albi;  estec  la  ir  dias,  ac  per  sas 
dietas XLVIII  s. 

5i8.  It.  lo  venres  devan  Sanb  Miquel  ',  lo  dig  Me  Dorde 
anec  ad  Avinho  per  lo  fag  d'en  Guiraut  Col  e  de  las  vende- 
mias,  e  estec  la,  entre  anar  e  tornar  e  estar,  xim  dias;  ac 
per  sas  dietas xix  lbr.  xn  s. 

519.  It.  per  un  fuels  de  papier VI  d. 

520.  It.  lo  dimergue  après  S.   Luc',  lo  dich   Me  Dorde 

anec  a  Carcassona  on  era  mandat  lo  cosselh  davan  Moss. 

de  Peytiers  on  foro  los  gentils  homes  e  las  gens  de  la  gleia; 

e  adonx  Me  P.  de  Lafon  e  Me  P.  Rausa  anero  a  Carcassona 

per  tener  las  jornadas  assignadas  que  aviam  davan  los  sobre 

dich[s|  comessaris,  sobre  los  fats  de  las  appellacios  e  d'au- 

tras  causas,  ab  entimatio  que  d'aqui  enan  no  foram  adme- 

ses.  Estec,  entre  anar  e  tornar  e  estar,  xxvi  dias;  ac  per  sas 

dietas xxxvi  lbr.  vin  s.1. 

\_Soma  :  xxn  lbr.  xnr  s.  vin  d.J 
[F°XXXVIIv°.] 

521.  It.   paguec  lo  dig  Me   Dorde,  per  las  despessas  de 

le  comte  de  Poitiers  écrivit  ses  lettres  du  20  septembre  i35o,  en  vue 
de  contraindre  certaines  communes  récalcitrantes  de  la  sénéchaussée 
de  Beaucaire  à  payer  leur  part  des  100,000  florins  alloués  pour 
l'aide  de  la  guerre.  Cf.  Hist.  de  Lang.,  IX,  702.  On  trouvera,  dans 
l'article  suivant,  un  écho  des  hésitations  des  communes  à  donner 
satisfaction  à  la  demande  du  comte  &  des  craintes  que  leur  refus 
inspirait  aux  délégués  des  communes. 

1.  C'est-à-dire  avant  le  29  septembre. 

2.  18  octobre. 

3.  Erreur  de  calcul  ;  il  faut  lire  :  lix  lbr.  xi  s.  vin  d. 

Pour  bien   saisir    les  allées   &  venues  de  Gaudetru,  il  est  néces- 


-67  - 

M*  P.  de  Lafon  de  xvi  dias  que  mes,  entre  anar  e  tornar, 
e  estar  a  Carcassona  per  los  dichs  negocis,  part  xxxnii  s. 
quelh  baylec  per  son  despes,  ab  que  s'en  covries,  e  per  las 
despessas  de  Me  P.  Rausa  de  xxm  dias  ab  las  despessas  dels 
rossis xxxv  Ibr.  xn  s. 

522.  It.  per  lo  loguier  del  rossi  que  demorec  al  maestre 
P.  de  Lafon  a  Carcassona XLii  s. 

f»23.  It.  a  xv  de  novembre,  lo  dich  Me  Dorde  auec  a 
Rodes  per  spiar  que  pogram  obessir  contra  Moss.  Johan 
Laurens  que  avia  fach  testimoni  mot  nozable  contra  la  vila 
davan  los  dichs  comissaris,  e  per  sirvir  de  la  letra  de  la 
citatio  ab  que  citavem  los  testimonis  ab  que  voliam  obessir 
a  Carcassona  davan  los  dichs  comessaris;  e  estec,  entre  anar 
e  tornar  e  estar  la,  V  dias  j  ac  de  sas  dietas.    .         Vil  lbr.  t. 

524.  It.  costero  lhi  las  dichas  letras  de  servi  a  Rodes  e 
per  escrieure  la  presentatio  e  la  exequtio  d'aquelas  e  per 
far  sirvir  letras  d'escumenge,  e  per  enformar  dels  noms  dels 
testimonis  am  losquals  voliam  obessir  contra  Me  Johan 
Laurens,  e  per  sagelar  las  letras  citatorias.    .     .         XXV  s. 

[Soma  :  mixx  11  lbr.  vr   s.] 

52J.  [F0  XXXVIII  r0.]  It.  paguec  lo  dich  Me  Dorde  a 
M*  Jacme  Pueg,  savi  en  dreg,  de  Carcassona,  per  la  pencio 
que  la  vila  lhi  dévia  per  son  patrocini,  a  xiii  de  novembre, 
en  un  floris  &  en  11  reals  nous Vil  lb.  vnr  s. 


saire  de  se  rappeler  les  difficultés  qu'eut  à  vaincre  le  comte  de  Poi- 
tiers pour  obtenir  des  trois  États  de  Languedoc  une  décision  sur  le 
chimérique  projet  de  descente  en  Angleterre  &  pour  la  défense  du 
pays.  Il  y  eut  réunion  des  communes  à  Béziers  le  vendredi  après  le 
i5  août.  Nous  avons  vu  Gaudetru  partir  d'Albi,  pour  s'y  rendre,  la 
vespra  de  nostra  Doua  d'Aost.  Une  deuxième  réunion  eut  lieu  à  Tou- 
louse le  8  septembre.  Gaudetru  s'y  rendit  aussi,  &  l'assemblée  dut 
aller  délibérer  à  Grenade,  détail  que  les  nouveaux  éditeurs  de  VHis- 
toire  de  Languedoc  n'ont  pas  mentionné.  Troisième  réunion,  le 
i"-  septembre,  à  Nimes,  des  sénéchaussées  de  Carcassonne,  Beau- 
caire  &  Toulouse;  Albi  n'eut  pas  de  délégué.  Quatrième  réunion, 
enfin,  à  Carcassonne.  Cf.  Hist.  de  Lang.,  IX,  702,  n.  8,  et  notre  In- 
troduction, 


—  68  — 

52Ô.  It.  paguec  Me  Dorde,  per  la  copia  de  la  letra  que 
Moss.  d'Albi  avia  enpetrada  contra  la  vila  que,  nonobstan 
nostra  opposicio,  fos  prosesit  en  la  causa  ques  menava  da- 
van  los  dits  comessaris,  quan  Mp  P.  de  Lafon  era  a  Car- 
cassona mi  s. 

527.  It.  en  papier X  d. 

528.  ït.  may  en  papier XVI  d. 

529.  It.  a  xiiii  de  novembre,  paguec  maestre  Dorde,  per 
III  fromatges  grasses  que  donec  a'n  P.  Trevas  de  Carcas- 
sona,  de  cocelh  d'en  Gualhart  Golfier,  losquals  lhi  portée 
Rodezo,  affi  que  nos  doues  despessas  dels  Vi  s.  ix  d.  per 
fuoe  que  levava  e  recebia,  e  que  nonh  avia  fats  gran  plazer. 
Pesavan  XVII  lbr.,  costero xxix  s.  vu  d. 

530.  It.  estan  a  Carcassona,  paguec  Me  Dorde  al  bornhe 
Rodezo  per  portai*  letras  de  Carcassona  ad  Albi.     .         x  s. 

531.  It.  paguiey  ad  1  macip  que  trames  a  S.  Sarni  et  a 
Manluoc"  per  querre  rossis  quan  lor  trames  que  deuth 
Colet J  intiar  ad  Albi 11  s.  Vin  d. 

532.  ït.  per  las  despessas  de  11  rossis 1111  s. 

[Soma  :  x  lbr.  v  s.] 

533.  [F0  XXXVIII  v0.]  It.  per  tornar  los  rossis.    .       11  s. 

534.  It.  lo  dimengue  après  Nadal,  anec  lo  dig  maestre 
Dorde  a  Gualhac  sobre  tractamen  que  aviam  ab  Moss. 
d'Albi,  e  per  la  apellacio  que  aviam  fâcha  de  la  sentencia 
que  era  stada  per  la  Cort  temporal  contra  1  lairo  que  avia 
panada  1  sac  de  farina,  e  per  ordenar  las  quartas  del  acordi 
de  B.  Col;  estec,  entre  anar  e  tornar  e  estar,  m  dias,  ac  ne 
LXXII  S. 

535.  It.  mes  en  papier Vin  d. 


1.  Saint-Sernin-lès-Mailhoc  &  Mailhoc,  canton  d'Albi. 

2.  Faut-il  lire  deuth  ou  Dantli?  Dans  tous  les  cas,  le  verbe  qui  régit 
l'infinitif  intrar  fait  défaut,  à  moins  que  Colet  ne  doive  se  lire  colec. 
Mais  la  traduction  de  ce  mot  est  «  coûta.  »  Et  alors  '.... 


-69- 

536.  It.  lo  primier  dia  de  Catesma,  anec  lo  dig  Me  Dorde 
a  Gualhac  querre  Moss.  R.  Favarel  que  vengues  sobre 
alcus  tractamens  que  aviam  am  las  gens  de  Moss.  d'Albi; 
e  venc  ab  luy  Tendema  ;  ac  lo  dich  Me  Dorde  per  ir  dietas 
XLVIII  s. 

537.  It.  despessec  a  Lagrava  '  per  far  a  beure  a  ni  macips 
de  M0  R lis.  Vin  d.1. 

538.  It.  paguec,  ad  Albi,  per  ferra  r  lo  rossi  de  M0  R.  Fa- 
varel de  11  pes  e  per  gitar  clavels 111  s. 

539.  It.  a  v  de  mars,  lo  dich  M°  Dorde  auec  a  Carcassona 
ani  en  Johan  Talhafer,  que  anec  ab  luy  per  acompanhar 
per'lo  perilh  del  cami,  &  anec  per  pagar  a'n  Bernât  Mon- 
tanier,  recebedor  del  moto,  cxcn  motos  e  11  s.  vi  d.  e  per 
tener  las  jornadas  quelh  aviam  e  portavan  lo  sagel  autentic 
de  la  vila  per  sagelar  alcunas  letras  que  Moss.  de  Peytiers 
demandava  [F0  XXXIX  r°J  per  trametre  al  duc  de  Norman- 

[Soma  :  vi  lbr.  vin  s.  nu  d.J 
dia  e  a  Nostre  Senhor  lo  papa  e  al  sancte  collegi  de  Roma  ; 
e  estero  entre  anar  e  tornar,  tan  per  far  la  pagua  &  orde- 
nar  las  letras,  vin  dias;  monto  sas  dietas,  per  si.  ... 
XI  lbr.  1111  s. 3. 

540.  It.  maestre  P.  Rausa  era  anat  ab  lor  per  tener  la 
jornada,  quar  duptavan  que  Me  Dorde  calgues  segre  Moss. 
Rotbert  d'Otraleua4  vas  Narbonaj  el  dich  Me  P.  anec  la  per 

1.  Canton  de  Gaillac. 

2.  Le  chemin  qui  conduit  d'Albi  à  Gaillac  (route  nationale  n°  88). 
ne  passe  point  par  Lagrave,  qui  en  est  distant  de  3  kilomètres.  Cette 
route,  en  effet,  n'a  été  déviée  que  depuis  une  trentaine  d'années. 

3.  L'Histoire  de  Languedoc  (IX,  699,  n.  3)  mentionne  ces  lettres, 
que,  sur  les  instances  du  comte  de  Poitiers,  les  consuls  d'Albi  &  de 
Carcassonne  adressèrent  au  duc  de  Normandie,  régent  du  royaume, 
au  pape  &  aux  cardinaux.  (Voir  l'article  XXX.) 

4.  Nous  avons  déjà  rencontré  Robert  d'Outreleau,  conseiller  du 
roi  &  du  comte  de  Poitiers,  à  qui  ce  prince  confiait  d'importantes 
missions,  entre  autres  celle  de  faire  intervenir  le  pape  et  le  Sacré- 
Collège  en  vue  d'arrêter  la  guerre  entre  le  lieutenant  du  roi  en  Lan- 
guedoc &  le  comte  de  Foix.  Cf.  Hist.  de  Lang.,  IX,  699,  n.  3. 


—  7°  — 

tener  las  jornadas.  Paguec  Me  Dorde  per  las  despessas  de 
I  dia  de  Me  P.  Rausa  ab  son  rossi.     .        mi  lbr.  xv  s.  ix  d. 

541.  1t.  paguec  per  la  bilheta  de  la  dicha  pagua.      xn  d. 

542.  It.  paguec  per  ia  manda  que  nos  avia  fâcha  lo  dich 
recebedor,  per  la  pagua h  s. 

543.  It.  lo  dig  Mc  Dorde,  ad  1  macip  de  Carcassona  que 
portée  a  Moss.  Robert  d'Otraleua  a  Narbona  las  letras  que 
nos  els  cossols  de  Carcassona  aviam  fâchas  a  Nostre  Senhor 
lo  papa  &  al  sancte  Collegi  de  Roma  &  a  Moss.  lo  duc  de 
Normandia,  regen  lo  reaime  de  Franssa xn  s. 

544.  It.  despessec  a  Carcassona,  entre  papier  e  sera.  . 
11  s.  un  d. 

545.  It.  donec  lo  dich  Me  Dorde,  ad  Albi,  ad  1  macip  de 
Moss.  de  Peytiers  que  avia  portada  ia  letra  clausa  al[s] 
senhors  cossols xn  s. 

[Soma  :  xvn  lbr.  îx  s.  1  d.] 

546.  [F0  XXXIX  v°.]  It.  lo  dich  Me  Dorde  anec  a  Carcas- 
sona, lo  dimecres  sanch,  que  seguec  los  servens  que  la  vila 
fazia  per  trametre  a  Mirapeis  que  erau  anats  jazer  la  nueg 
a  Realmon,  e  estec,  entre  anar  e  tornar  e  estar,  vi  dias;  ac 
per  sas  dietas xin  lbr.  vin  s.'. 

547.  It.  paguec  lo  dich  Mc  Dorde,  per  las  despessas  de 
XX  s.  e  de  la  paya  que  menavem  que  ateys  a  Caseras2  per 
las  despessas  del  mecres  sanh ,  del  jous  e  del  venres  sanh 
XV  lbr.  VI  s.  v  d. 

548.  It.  paguec  per  las  despessas  dels  servens  lo  sabde 
sanh  a  Carcassona lx  s. 

549.  It.  per  l'avantatge  al  capitani  &  al  banayrier.     vi  s. 

550.  It.  a  sopa  al  capitani  &  al  banayrier. .     .     .         1   s. 

1.  Nous  avons  vu  que  la  petite  troupe  de  vingt  servens  était  partie 
d'Albi  le  mardi  de  la  Semaine  sainte. 

2.  Nous  n'avons  pu  identifier  ce  nom  de  lieu,  qui  ne  devait  être 
qu'à  deux  jours  de  marché*  d'Albi,  vers  Castres. 


—  71  — 
55i.   It.  paguec  per  adobar  l'arnes  dels  servens,  de  Car- 
cassona xliii  s.  Vin  d. 

552.  It.  paguec  lo  dig  Me  Dorde  a  cascu  serven,  per  lo 
capitanatge  de  vm  dias,  xvi  s.;  montan..     .     .         XVI  lbr- 

553.  It.  al  capitani  &  al  banayrier,  davaa  Cug..    XXVIII  s. 

554.  It.  a  quascu  serven  per  lo  pa  de  vin  dias,  xn  d.  que 
montan Vin  lbr. 

[Soma  :  Lini  lbr.  xix  s.  1  d.] 

555.  [F0  XL  r0.]  It.  per  la  nostra  part  de  ni  rossis  e 
ni  sacx  que  lor  baylec  hom  per  portar  la  vitalha  e  de 
ni  cordoas XHi  lbr.  v  s. 

556.  It.  paguec  al  serven  de  Carcassona  que  près  las 
dicbas  bestias Vin  s. 

557.  It.  per  las  despessas  de  las  dichas  bestias,  per  la 
nostra  part xi  s. 

558.  It.  paguec  al  oste  de  Carcassona,  per  l'ostal  per 
aquo  quelh  devian  los  servens  per  lieth  ,  per  taula,  per 
estable mi  lbr.  t. 

559.  It.  paguec  may  al  oste,  per  1111  polas  quelh  avian 
panadas  lo?  servens XII  s. 

560.  It.  lo  mars  après  Pasca,  lo  dich  maestre  Dorde  anec 
a  Tholosa  per  aver  la  descarga  d'en  Esteve  de  Monmeja 
per  los  diniers  que  aviam  pagat  al  conte  de  Monlasur,  e 
per  saber,  ab  los  senhors  de  Capitol,  on  si  tengra  la  Jor- 
nada que  Moss.  de  Peytiers  avia  mandada  a  las  comunas 
que  hom  fos,  al  xu  dia(s)  d'abrial,  la  on  el  fora;  e  estec, 
entre  anar  e  tornar  e  estar,  mi  dias;  ac  per  sas  dietas..  . 
V  lbr.  xu  s. 

56i.  It.  lo  dia  de  Pasquetas,  tornec  a  Tholosa,  al  cosselh 
que  avia  mandat  Moss.  de  Peytiers,  e  d'aqui  a  Carcassona 
on  si  mudec  lo  cosselh;  e  estec,  entre  anar,  tornar  e  estar, 
xxxn  dias;  ac,  per  sas  dietas.     .     .     .         xliii  lbr.  xvi  s. 

[Soma  :  lxix  lbr.  un  s.] 

562.  [F0  XL  v0.]  It.  estan  a  Carcassona,  trames  G.  Ca- 


—  7*  — 

rieyra,  que  era  ab   luy   per   macip,  ad   Albi,  ab   ia  letra  ; 
baylec  lhi  per  lo  despes V  s. 

563.  It.  trameyro  los  senhors  cossols,  per  lo  dich  Guil- 
hem,  a  maestre  Dorde  letra,  e  trames  lo  autra  vêts  ad  Albi, 
ab  letras;  baylec  H  per  lo  despes V  s. 

564.  It.  mes,  estan  a  Carcassona,  eu  papier.     .        vin  d. 

565.  It.  costero  li  las  bilhetas  que  ac  dels  iicl  floris  que 
la  vila  avia  pagats  al  conte  de  Monlasur,  am  sirvisis  queu 
fe,  entre  tôt XVI  s. 

566.  It.  per  far  1  vidimus  de  la  bilheta  dels  dicb[s]  de- 
niers pagats  al  conte  de  Monlasur,  an  que  si,  per  lo  cami, 
fessem  raubats,  que  no  fos  perilh V  s. 

567.  It.  en  11  letras  de  citacio  del  senescal  que  ac  per 
citar  testimonis  tro  al  nombre  de  XXX  el  fach  de  Mon-Salvi 
1    s.  VI  d. 

568.  It.  paguiey  al  dich  Guilhem  Charter',  per  xv  dias 

que  mes,  entre  11  vêts,  per  anar  de  Carcassona  ad  Albi,  & 

(a)  d'Albi  a  Carcassona,  ab  11  dias  ques  destriguec  ad  Albi, 

esperan  resposta lxviii  s. 

[Soma  :  V  lbr.    1  s.  11  d.] 
[F"  XLI  r°.] 

[M.esa  de]  Maestre  Peyre  Rausa*. 

569.  It.  a  xxviii  de  setembre,  Me  P.  Rausa  anec  a  Galhac, 
a  Moss.  R.  Favarel  per  mostrar  I"  carta  que  nos  dévia  far 
lo  notari  de  Moss.  d'Albi  de  las  appellacios  e  de  las  autras 
causas  que(s)  J  menavam  davan  los  comessaris;  e  estec,  entre 
anar  e  tornar,  11  dias,  e  despesec,  ab  lo  loguier  del  rossi 
e  del  macip XXX  s. 

570.  It.  a  XXX  de  setembre,  anec  maestre  Peyre  Rauza  a 
Gualhac,  a  Moss.  R.  Favarel,  ab  la  acta  d'aquo  ques  rae- 

1.  C'est  le  Carieyra  que  Ton  trouve  à  l'article  562. 

2.  Titre  déchiré.  On  devine  plutôt  qu'on  ne  lit  les  derniers  mots. 

3.  On  pourrait  encore  corriger  :  ques  menavan. 


-  73  - 

nava  davaa  los  Comessaris,  e  estec,  entre  anar  e  tornar, 
nr  dias;  despessec,  ab  lo  loguier  del  rossi  e  del  macip.  L  s. 
671.  It.  a  XVI  d'octembre,  maestre  P.  Rausa  anec  a 
Gualhac  per  far  la  sedula  ab  que  nos  enpauzessem  davan 
los  comessaris,  e  estec  la,  en[tre]  anar  e  tornar,  n  dias; 
despessec  per  tôt XLVUI  s. 

572.  It.  a  XX  d'octombre,  Me  P.  Rausa  fon  trames  a 
Carcassona  per  tener  las  jornadas  que  la  vila  avia  davan 
Moss.  Odes  Grasset  e  davan  lo  jutge  mager  de  Carcassona, 
comessaris  donats  per  Moss.  de  Peytiersj  e  deviam  baylar 
la  opposicio  que  aviam  fâcha  per  articles,  e  estec  la,  entre 
anar  e  tornar  e  estar,  XXX  dias,  car  de  dia  en  dia  los 
comessaris  procesiam  ;  de  lascals  jornadas  Me  Dorde  Gau- 
detru  mes  en  sos  contes  que  a  pagadas  las  despessas  de 
xxiii  jornadas;  conta  que  despesec  en  las  vu  dietas. 
VI  lbr.  ix  s.  m  d. 

[Sonia  :  xn  lbr.  xvn  s.  ni  d.] 

573.  [F0  XLI  v0.]  It.  per  xvn  jornals  del  macip  que  me- 
nava LVII  S. 

574.  It.  a  XX  de  girvier,  tornec  lo  dich  Me  P.  Rausa  a 
Carcassona  per  procesir  davan  los  dits  comissaris  en  las 
causas  sobre  dichas;  e  estec  la,  entre  anar  e  tornar,  ix  dias  ; 
despessec,  entre  si  e  son  rossi  el  loguier(s)  del  macip  e  del 
rossi vu  lbr.  xvn  s. 

575.  It.  a  xxn  de  girvier,  anec  Me  P.  Ravisa  a  Carcas- 
sona per  tener  la  jornada  sobrel  fach  en  Juries  (sic)  e  sobre 
lo  fach  d'en  Bernât  Miramon  e  d'en  Pos  Renhas;  e  estec 
la,  entre  anar  e  tornar  e  estar,  x  (lias;  despessec  ab  lo 
rossi  &  ab  lo  macip  &  ab  los  loguiers.  ...         x  lbr.  v  s.'. 

576.  It.  per  1  letra  que  portée  del  Senescalc  de  Carcas- 
sona quen  mesesso  viures III  s. 

1.  La  date  du  22  janvier  de  ce  voyage  à  Carcassonne  est  certaine- 
ment erronée,  puisque,  deux  jours  auparavant,  P.  Rausa  s'était  rendu 
au  même  lieu  e  estec  la,  entre  anar  e  tornar,  IX  dias. 


—  74  — 

577-  It.  a  xxii  de  febrier,  Me  P.  Rausa  anec  a  Carcas- 
sona  per  exequtar  las  letras  que  maestre  R.  Vidal  avia 
aportadas  de  Franssa  e  per  procesir  els  autres  plachs  que 
menavem  ab  Moss.  d'Albi;  e  estec  la,  entre  anar  e  tornar  e 
estar,  vu  dias;  despessec,  entre  si  e  so  macip  e  son  rossi, 
ab  lo  loguier  del  rossi  e  del  macip.    .     .         vu  lbr.  m  s.  '. 

578.  It.  a  un  de  mars,  anec  a  Carcassona  per  tener  las 
jornadas  ab  las  gens  de  M°  d'Albi  que  aviam  a  dire  que, 
per  las  letras  del  Dalfi,  110  devian  esser  exequtadas,  e  per 
lo  facb  dels  afforamens;  e  estec  XXII  dias;  despessec. 
Vin  lbr.  XVI  s. 

[S orna  :  xxxvn  lbr.  vi  d.] 

579.  [F0  XLII  r°.]  It.  per  lo  loguier  del  macip,  ni  s.  per 
dia m  lbr.  vi  s. 

580.  It.  per  lo  loguier  del  rossi  d'en  Gui  Bona.      vi  lbr. 

58 1 .  It.  a  xvi  de  may,  Me  P.  Rauza  anec  a  Carcassona 
per  tener  las  jornadas  que  la  vila  avia  la  al  dilus  seguen,  e 
estec  la,  entre  anar  e  tornar  e  estar,  vu  dias,  car  la  Jor- 
nada que  aviam  a  m  Mc  R.  Guitart  sobre  los  processes 
remissoris,  qu'ils  dévia  pagar  de  la  vila  o  de  M0  d'Albi,  fo 
assignat  ad  ausir  ordenanssa  al  jous,  &  en  aquel  fach,  en 
presencia  de  partidas;  despessec,  en  las  vu  dietas,  entre  el 
e  so  macip  e  del  rossi Vu  lbr.  xvi  s. 

58l  It.  fo  ordenat  per  los  senhors  que,  coma  Me  P. 
Rausa,  en  lo  comesamen  del  collogui  seu,  demandes  als 
senhors  quelh  quitesso  sos  cornus,  &  els  lhi  aguesso  fâcha 
resposta  que,  segon  que  trebalharia,  om  lhi  fa  ri  a  ;  e  pueis 
cum  Me  P.  Rauza  près  l'aministracio  dels  dos  cornus,  lhi 
fos  promes  que  hom  Ion  gardera  de  dampnatge,  atendut 
que  el  be  &  fizelmen  avia  trebalhat,  e  fos  coviens  que 
non  dévia  levar  deniers;  fo  ordenat  quelh  pagues  hom,  per 
las  causas  desus  dichas X  lbr.  t. 

1.  Pour  les  origines  tie  cette  atïaiie,  voir  toi.  XI  &  XII. 


—  7*  — 

583.  It.  paguiey  a  M.  P.  Kausa,  per  sa  pencio  que  la  vila 
Ihi  donava,  en XLii  floris,  L  !br.  VIII  s. 

[Soma  :  lxxvii  lbr.  x  s.] 

584.  [F0  XLI1  v°.]  It.  paguiey,  per  la  ma  de  Me  P.  Rausa, 
el  mes  d'abrial,an  acjuel  que  fe  los  aponchamens  que  M.  R. 
Vidal  portée  a  Paris,  quant  anec  querre  la  letra  quel'  fach 
que  era  davan  los  Comissaris  de  part  Moss.  de  Peytiers 
donats,  entre  lo  procurayre  del  Rey  e  de  M0  d'Albi,  e  nos 
e  la  vila,  que  si  era  enpausada  per  sos  dreg[sj  e  per  sos  en- 
tereses;  e  anec  querre  letra  que  fos  remes  en  Parlamen. 
Paguey  per  los  dits  aponchamens.  ...         x  floris  d'aur. 

585.  It.  per  la  ma  de  G.  Nicolau  que  paguec  per  la  vila 
dels  deniers  que  dévia  dels  cornus  de  Me  P.  Rausa  a...'  co- 
messaris  de  Carcassona  que  exequtavan  la  vila  p.  Me  R. 
Guitart,  e  d'autra  part  la  vila  els  jurats  de  Monsalvi  per 
l'avocat  del  Rey;  &  agro  per  las  susdichas  exequtios.  . 
XVI  floris. 

586.  It.  Mondo  de  Gui  Bona  e  Ramilho  que  exequtero 
ab  los  dits  comessaris;  &  agro  per  la  ma  de  G.  Nicholau.  . 
xxniî  s. 

587.  It.  paguec  Me  P.  Rausa  a  Johan  de  Grolay  per  ia 
exequcio  que  fasia  contra  los  jurats  de  Monsalvi.        vin  S. 

588.  It.  per  n  mas  de  papier V  s. 

[Soma  :  xxxiii  lbr.  1  s.  m:  d.] 
58g.  rF"  XLIII  r0.]  It.  paguec  Me  P.  Rausa  per  la  en- 
pliga  de  cxlvi  pessas  d'aur  que  comprec  per  portar  a  Car- 
cassona que  costavan  may  que  per  flori,  xxmi  s.  per  flori. 
XI  lbr.  xiiii  s.  V  d. 

590.  It.  ditz  Me  P.  Rausa  que  retengo  los  levadors  des 
cuns  xvi  d.  per  lieura,  que  nionto.  .     .     .         XX  lbr.  vi  s. 

591.  It.  paguiey  a  maestre  P.  Rausa  per  lo  emolimen  del 


1.  Coït.  :  del  ? 

2.  Ici  un  blanc  a  été  laissé  pour  quelques  mots. 


-  76- 

sagel  de  las  obligansas  que  feyro  devezidamen  Domenge 
de  Monnac,  P.  Raynaut,  Ysarn  Redon  &  Mengau  Pradier, 
P.  Cassaro,  Bertran  de  Casanova,  e  G.  Nicolau,  P.  Gorgal, 
per  las  gâchas  dels  cornus,  e  per  lo  pou,  &  per  las  aidas 

que  comprero X  crozats. 

592.  It.  paguiey  a  maestre  P.  Rausa  que  avia  el  pagat  ad 
I  macip  que  anava  querre  resposta  de  ia  letra  que  avia 
portada  Eymeric  Davi,  sirven  d'Albi,  maestre  Dorde  que 
era  a  Tholosa,  el  dich  Àymeric  estava  trop,  segoti  lo  ne- 

gossi xx  s. 

[Soma  :  xxxim  lbr.  v  d.] 

La  Mesa  de  Mc  B.  Lonc. 

693.  [F0  XLV  r0.]  Primieyramen  Me  B.  Lonc  anec  a 
Gualhac  parlar  am  Moss.  R.  Favarel  sobre  los  débats  que 
la  vila  avia  am  Mo.  d'Albi,  e  estec  la,  entre  anar  e  tornar, 
III  jorns,  delsquals  ac m  floris. 

594.  It.  fo  ordenat  per  los  senhors  cossols  que  Me  B. 
Lonc  ânes  ad  Avinho,  sobre  lo  plach  que  la  vila  mena  am 
lo  Capitol  de  Su  Cecilia  per  las  vendemias2;  e  estec  la, 
entre  anar  e  tornar,  xn:  jorns,  que  monto  sas  dietas 
XHii  crozats  per  dia;  que  mcnto.    .     .         xvin  lbr.  mi  s. 

595.  It.  ditz  que  paguec  al  sindic,  maestre  Hue  Del  Moli, 
per  lo  dit(s)  negoci  que  mena  per  la  vila,  en  XX  floris 
d'aur xxini  lbr. 

596.  It.  paguec  a  Favoquat  que  la  vila  ha  ad  Avinho  per 
son  patroseni,  en  xvi  floris.      ....         xix  lbr.  nu  s. 

1.  Le  verso  du  f°  XL11I  &  le  f°  XLIV  sont  blancs. 

2.  Cette  expression, per  las  vendemias,  est  si  vague  qu'il  est  malaisé 
de  découvrir  l'objet  de  la  querelle.  En  1 368,  un  litige  de  même  nature 
existait  entre  la  ville  &  le  Chapitre  cathédral.  Il  est  probable  que 
c'était  le  même;  on  sait,  en  effet,  combien  lente  était  la  justice  à  cette 
époque.  Or,  le  3  mars  1369  (nouv.  sty.),  le  consul  Bernard  de  Noaille 
se  rend  auprès  de  l'évêque  de  Castres,  per  abtener  absolvecio  del  fach 
de  las  vendemias  d'aquels  que  avian  p?'cs  lo  deyme,  ses  lor  licentia, 
dels  canorgues  de  Sta  Cecelia.  (C.C.  i5i.) 


—  77   — 

597-  !*•  paguec  al  macip  ciel  dich  siiulic,  per  sercar  i  no- 
tari  quelh  fasia  mesiiers  per  saber  qui  era  lo  jutge  quel 
Capitol  de  Sla  Cecilia  avia  eupetrat.  .'     .         VI  s.  t. 

598.  It.  paguiey  à  Me  B.  Lonc,  per  lo  loguier  de  1  rossi 
que  menée  a  Quastel  Nou  que  anec  parlar  amb  en  G.  Gasc 
&  am  lo  Viguier,  per  lo  fach  de  Valcabrieyra. .     .         ni  s. 

599.  It.  a  v  de  Juli,  Me  B.  Lonc  anec  a  Carcassona  que 
eran  citadas  las  Comuna-s  per  auzir  novelas  que  eran  ven- 
gudas  d'Enciaterra",  en  loqual  Cosselh  fo  demandât  1  moto 
per  fuoe  e  d'autras  diversas  demandas;  per  losquals  negocis 
estec,  entre  anar  e  tornar,  vu  diasj  monto  sas  dietas, 
Xiiîi  crozats  per  dieta IX  lbr.  xvr  s. 

[Soma  :  LXXV  lbr.  v  s.] 

600.  [F°  XLV  v°.J  It.  paguiey  per  1  carta  que  portée  quels 
lox  que  eran  entorn  la  cieutat  d'Albi  contribuesso'  per  las 
clausuras nu  s. 

601*  If.  a  xvi  de  juli  Me  P.  Lonc  anec  a  Carcassona  al 
Cossel  mandat  per  Moss.  de  Peytiers  sobre  lo  subeidi  que 
demandava  1  moto  per  fuoe,  que  dévia  aver  lo  Rei  d'Assia' 
per  anar  en  Enclaterra.  Et  adonx  foro  autriats  VI  s.  ix  d. 
per  fuoe.  E  estec  la,  entre  anar  e  tornar,  îx  dias,  dais  quais 
fo  paguat  de  las  comunas  de  un  dietas;  paguiey  lbi  per 
las  v vu  lbr. 

602.  It.  a  xxi  de  setembre  Mr  B.  Lonc  anec  a  Carcassona 
per  tener  la  jornada  que  la  vila  avia  am  Moss.  lo  jutge  des 
crims,  que  avia  citât  los  senbors  cossols  ab  entimatio  que, 

1.  Ces  nouvelles  d'Angleterre  avaient  été  apportées  par  les  députes 
de  la  province  qui  s'étaient  rendus  à  Londres  vers  la  fin  de  décem- 
bre 1  ? 5 S .  Ils  étaient  de  retour  dans  la  première  quinzaine  d'avril. 
C'est  pour  rendre  compte  à  leurs  commettants  qu'ils  provoquèrent,  à 
Carcassonne,  le  Conseil  des  communes,  auquel  Lonc  se  rendit.  Cf. 
Hist.  de  Lang.,  IX.  694,  n.  6. 

2.  Ms.  :  contrubisso. 

2.  Cf.  plus  haut.  p.  65,  n.  1.  Les  nouveaux  éditeurs  de  Y  Histoire  de 
Languedoc  n'ont  pas  fait  connaître  la  tenue,  en  juillet,  de  ce  Conseil 
des  communes,  où  le  député  d'Albi  assiste,  &  qui  octroya  au  comte 
de  Poitiers,  pour  ce  projet,  un  subside  de  6  sous  <)  deniers  par  feu. 


-  78  - 

se  no  compariam,  agra  declarecio  de  sa  causa;  &  anec  la 
per  tener  la  jornada  e  per  aver  bon  acordi  am  luy,  &  alon- 
guec  la  jornada.  Estec  la,  enlre  anar  e  tornar,  V  jornsj 
paguiey  lhi  per  sas  dietas Vil  lbr. 

603.  If.  a  xxix  d'octembre,  M.  B.  Lonc  anec  a  Gualhac 
per  far  ordenar  la  appellacio  sobre  lo  facb  d'en  B.  Mira- 
mon,  loqual  avia  la  Cort  temporal  enquestat  per  ia  conois- 
sensa  que  avia  fâcha,  en  laquai  disia  la  Cort  que  aviam 
...  '  per  la  cort  de  Mo.  d'Albi.  Estec  la  n  dias;  paguiey  per 
sas  dietas XLYiii  s. 

604.  It.  paguiey  lhi  per  [■  appellacio  que  dits  quel  costec 
d'escrieure il  s.  vin  d. 

[Soma  :  XVI  lbr.  xim  s.  vin  d.] 
[F0  XLVI  r".]  Aquesta  pre\a,  en  aquest  fueîh  contenguda, 
laquai  a  pre\a  Johan  Talhafer  de  mi  G.  Brus,  deu  eser  con- 
tada  a  mon  profiech  l"  vegada  ;  e  coma  Johan  Talhafer  meta 
en  la  pre^a  de  sos  contes  alcunas  summas  en  aquesta  pajena 
contengudas,  ieu  cofessi  que  non  deu  tornar  a  mon  profiech, 
sino  tant  solamen  aytant  coma  monto  las  prêtas  en  aquest  fuelh 
contengudas''. 

605.  Johan  Talhafer  a  agut  de  mi  G.  Bru  las  causas  aissi 
contengudas  per  far  las  obras  de  la  vila. 

606.  Primieyramen  a  agut  de  mi,  diverses  dias  e  diversas 
horas,  en  aissi  coma  apar  per  1  quartel  escrig  de  sa  ma  en 
I  comte  que  fesem  a  xm  de  girvier,  encluses  XVI  cornus 
seus  e  totas  autras  pagas  contadas,  e  contadas  e  pagadas  a  luy 
totas  sas  dietas  &  aquo  que  hom  lhi  dévia  per  lo  devet  del 
vi  que  avia  prestat,  demorem  que  avia  agut  de  mi  en  clar, 
totas  causas  rebatudas  e  contadas. .    cxxix  lbr.  xvn  s.  11  d. 

607.  1t.  trobem,  a  XV  de  girvier,  que  avia  agut  de  mi  lo 
dig  Johan  Talhafer  per  far  las  obras  de  la  vila.     .       v  lbr. 

1.  Mot  illisible.  Peut-ctre  l'un. 

1.  Cette  rubrique  est  écrite  en  marge. 


—  79  ~ 
6o3.   It.  que  avia  pagat  per  luy  a  G.  Rofiac  per  caus  que 
el  avia  aguda  a  l'obra  de  la  vila XII  crozats. 

609.  It.  près  Johan  Talhafer  de  mi,  G.  Brus,  per  la  ma 
de  Marti  Sagresta,  losquals  ieu  iey  redufs  a'n  P.  Donadieu 
XX  floris. 

[Soma  :  clx  lbr.  m  s.  n  d.] 

610.  [F°XLVI  v0.]  1t.  près  Johan  Talhafer  de  mi  G.  Brus, 
per  far  las  obras  de  la  vila,  per  la  ma  del  sen  B.  d'Avisac, 
losquals  ieu  li  ey  reduts XXX  escuts  vielhs. 

61 1.  It.  pies  Johan  Talhafer  de  mi,  G.  Brus,  per  far  las 
obras  de  la  vila,  per  la  ma  d'en  P.  Donadieu,  losquals  lhi 
bailec  lo  primier  dia  de  jun 11   escuts  vielhs. 

[Soma  :  Lu  lbr.  xvi  s.'.] 
[F0  XLVII  r°]  Sen  Fronces  Picart  a  reseubut  d'en  G.   Brus 
las  summas  sots  scrichas. 

612.  Primieyramen  a  reseubut  lo  dich  Frances  Picart  de 
mi,  G.  Brus,  eu  diversas  parselas,  encluses  vin  cornus  sens 
e  xxvii  lbr.  xn  s.  que  montava  aquo  que  avia  reseubut  dels 
fers  dels  glavis  e  de  las  astas,  lasquals  xxvn  lbr.  xn  s.  meti 
e  ma  resepta CXXVII  lbr.  XV  s.  1  11  d. 

61 3.  It.  près  may  per  far  las  obras  de  la  vila,  per  la  ma 
de  Meribe,  per  l'arendamens  del  [enjcan,  .       11  lbr.  vill  s. 

614.  It.  per  los  VI  cornus  seus  de  l'aministracio  de 
P.  Salvi,  losquals  ieu  meti  e  ma  preza,  e  rabatuts  11  floris 
que  ieu  dévia  al  dich  Frances  per  Me  p.  Rausa.  .       XLii!  s. 

[Soma  :  CXXXH  lbr.  vi  s.  un  d.j 
[F0  XLVII  v"]  Pos   Renhas  a  près  de  mi,  G.  Brus,  per  far 
las  obras  de  la  vila,  aissi  coma  s'en  sec. 

6i5.  Primieyramen  près  lo  dig  Pos  Renhas  per  far  las 
obras  de  la  vila,  aissi  coma  se  conta  en  ia  bilheta  fâcha  per 
Mc  P.  Rausa,  a  vu  de  febrier.     .     .         xvi  lbr.  vin  s.    1  d. 


1.  Les  33  écus  vieux  de  ce  verso  du  folio  46  =  52  livres  16  sous. 
La  valeur  de  l'écu  ressort  donc  à  3i  sous  exactement. 


—  8o  — 

616.  It.  reseup  de  mi,  per  far  las  dichas  obras,  per  la  ma 
de  Me  Johan  Amoros vm  lbr. 

617.  It.  receup  de  mi,  per  far  las  dichas  obras,  aissi  coma 
se  conta,  en  ia  bilheta  fâcha  per  la  ma  de  Me  P.  Rausa.  .  . 
XVII  lbr.  xvi  s. 

618.  It.  a  reseubut  de  ini,  en  sos  cornus,  de  l'aministracio 
de  mi  e  de  P.  Salvi m  lbr.  vi  s.  vin  d. 

[Soma  :  XLini  lbr.  xvr  s.  V  d.] 
[F°  XLVIII  i°]  Sen  P.  Donadhu  a  près  de  mi,   G.  Brus, 
per  far  las  obras  de  la  vila  '. 

619.  Primieyramen  ae  de  mi,  per  la  ma  de  sen  B.  d'Avisac, 
en  los  deniers  del  devet  del  vi  losquals  cobrec  per  la  mia 
ma XXVi  iloris,  x  s. 

620.  It.  per  la  ma  de  B.  Gasanhol,  en  lo  devet  del  vi. 
x  lbr. 

621.  It.  ac  de  mi,  per  la  ma  de  G.  Barau,  en  lo  devet  del 
vi X  lbr. 

622.  It.  ac,  per  la  ma  de  M°  Duran  Pos,  de  mi,  G.  Brus, 
en  lo  devet  del  vi VI  lbr. 

623.  It.  a  agut  de  mi,  en  los  seus  XVI  cornus,  de  tôt  lo 

nostre  temps,  losquals  ieu  meti  e  ma  preza 

XXiin  lbr.  xi  s.  mi  d. 

[Soma  :  lxxvii  lbr.  1  s.  m  d.J 

624.  [F0  XLVIII  v°.]  It.  per  los  vi  cornus  de  sen  Bernât 
d'Avisac,  de  l'aministracio  de  Peyre  Salvi,  losquals  ieu  meti 
e  ma  presa xvni  lbr.  xvn  s.  vi  d. 

625.  It.  per  los  VI  cornus  de  na  Mabelia  Borrela,  de 
l'aministracio  de  P.  Salvi,  losquals  ieu  meti  en  [ma]  presa. 
,     .     .     .         mi  lbr.  xv  s.  111  d. 

626.  It.  a  agut  de  mi,  que  bailiey  a  Peyre  de  Valenquas, 
per  son  mandamen,  per  las  faseduras  de  1  gachial.  .     VI  lbr. 

1.  En  marge,  on  lit  :  Aquesta  preça  es  en  autre  loc,  a  cvn  carias, 
en  la  pre\a  de  P.  Donadiau  e  nos  deu  contar  a  mon  pvofiech  mas 
1»  vet^. 


—  8i  — 

627.  It.  ac  de  mi,  que  bailiey  a  Sicart  Siras,  per  son  man- 
damen,  per  faseduras  de  1  gachial XX  s. 

[Soma  :  xxix  lbr.  xn  s.  ix  d.] 
F°XLIX  r°]  La  me^a  fâcha  per  mi  G.  Brus,  cossol,  de  la 
ohra  de  la  vila,  Van  M..CCCL1X. 

628.  Primieyramen,  el  mes  de  juli,  a  un  dias,  los  senhors 
cossols  baylero,  a  prests  fach,  a  Mc  Johan  Amadieu  &  a 
G.  Guitart,  alias  Belhuelh,  &  a  lors  companhos,  lo  mur 
ques  pren  ab  la  tor  nova  anan  vas  la  costa  de  Me  Isarn 
Gili;  e  devo  aver,  de  la  ma  de  XL  canas,  sayssanta  floris 
d'aur;  e  la  vila  deu  aver  la  materia  al  pe  el  mortier  fach  ;  e 
devem  esîar  a  may  o  a  mens. 

629.  It.  deu  lor  donar  la  vila  a  un  que  sso  un  capairos 
de  drap  de  verni  ',  losquals  comprero  de]  obrador  del  senh 
B.  d'Avisac,  dels  quais  ieu  G.  Bru  ne  paguiey.   .      yi  floris. 

630.  It.  paguiey  als  dits  obriers,  en  diversas  parselas,  am 

quarta  fâcha  per  la  ma  de  Me  Dorde  Gaudetru 

XXXtll  floris  d'au  1 . 

63i.  It.  a  XX  de  julh  compriey  de  Moss.  Pos  Barieyra 
v  milhiers  de  teula  que  costero  en  la  teularia,  &  aygui 
cartel  de  paga  de  sa  ma XXX  floris  d'aur. 

632.  It.  paguiey  a  Johan  Rainaut,  a  x  d'aost,  per  lo  port 
de  n  milhiers  de  teula XLim  s. 

[Soma  :  ihixx  v  lbr.] 

633.  [F0  XLIX  v0/  It.  paguiey  a  P.  de  Lavauta,  per  portar 
1  milhiers  de  teula  al  mur  del  pe  de  la  tor  nova.       XLn  s. 

634.  It.  paguiey  a  P.  Danial,  per  portar  11  milhiers  de 
teula  al  mur  ques  te  am  la  tor  nova XL  s. 

635.  It.  paguiey  a  G.  Prats ,  per  portar  c  saumadas 
d'arena  a  la  dicha  obra xxnn  s. 

636.  It.  paguiey  al  dig  G.  per  portar  arena  a  la  dicha 
obra VI  s. 

1.  Ou  verm;  le  mot  est  laturé;  on  avait  écrit  d'abord,  semblc-t-il, 
vermcl. 

6 


—    82    — 

637.  It.  a  vin  d'aost,  paguiey  a  un  homes  que  obrero  en 
las  cavas  del  dig  mur XVI  s.  VIII  d. 

638.  It.  a  ix  d'aost,  paguiey  per  ni  homes  que  avem  per 
far  las  dichas  quavas Xini  s.  un  d. 

63g.  It.  a  P.  Torada  e  a  son  compauho  per  traire  de 
Tarn  C  saumaJas  d'arena Vin  s. 

640.  It.  a  xii  d'aost,  a  ni  homes  que  aguem  per  curar  lo 
toat  del  pe  de  la  dicha  tor x  s. 

[Sonia  :  vin  lbr.  1  s.] 

641.  [F0  L  r0.]  It.  paguiey  a  G.  Rofiac  per  xxin  quintals 
de  caus  que  aviam  aguda  a  la  dicha  obra.      .     .      .  lii  s. 

642.  It.  a  xiii  d'aost,  paguiey  a  ni  homes  que  aguem  per 
curar  lo  toat X  s. 

643.  It.  lo  dia  desus,  aguem  nu  homes  per  far  las  cavas 
de  la  primieyra  pila;  costero IX  s.  VI  d. 

644.  It.  a  xiin  d'aost,  aguem  11  homes  que  portero  las 
lausas  im  que  cobrim  lo  toat  de  la  mayo  cominal  al  pon; 
paguiey  lor VI  s.  VI  d. 

645.  It.  lo  dia  desus  paguiey  a  P.  Daniel'  per  portar 
C  saumadas  d'arena  al  mur  del  portai  non.    .    .      .         XX  s. 

646.  It.  a  xvni  d'aost,  paguiey  a  n  homes  que  mudero 
teule  8î  autra  materia  del  ayral  de  Me  Isarn  Gili,  affi  que  y 
poguessem  far  mortier. lin  s.  Vin  d. 

647.  It.  lo  dia  meteis,  aguem  n  homes  per  far  la  caus  al 
mur;  costero un  s.  vin  d. 

[S  orna  :  V  lbr.  vil  s.  mi  d.] 

648.  [F0  L  v°.J  lt.  aguem  n  homes  que  feiro  mortier  a  la 
obra  del  mur;  paguiey  lor VI  s.  un  d. 

649.  It.  a  xix  d'aost,  paguiey  a  G.  Rofiac  per  XV  quin- 
tals e  mieg  de  caus  quen  aviam  aguda XXXI  s. 

650.  It.  a  xx  d'aost,  paguiey  a  n  homes  que  aguem  per 
far  mortier VI  s.  Vin  d. 

1.  C'est  le  même  personnage  que  nous  avons  déjà  rencontré  sous 
le  nom  de  Danial. 


—  83  — 

65i.   It.  a  xxv  d'aost  paguiey  a  G.  Roffiac  per  xxvrn 
quiutals  de  caus  que  aviam  aguda LVI  s. 

652.  It.  a  XXVI  d'aost,  paguiey  a  P.  Daniel  p.  c  saumadas 
d'arena  que  avia  portada  a  la  obra  del  mur.      .     .         XX  s. 

653.  It.  a  xii  de  setembre,  paguiey  a  n  homes  que  feiro 
mortier  a  la  dicha  obra VI  s.  VIII  d. 

654.  It.  lo  dia  meteisr  paguiey  a  11  homes  que  aguem  que 
traissero  arena  de  Tarn Vis.  Viiid. 

655.  It.  a  xix  de  setembre,  paguiey  a  P.  lo  Ganatg  per 
portar  c  saumadas  d'arena XX  s. 

656.  It.  paguiey  a  11  homes  que  aguem  per  traire  arena. 
VI  s. 

[Soma  :  vu  lbr.  xix  s.  un  d.] 

657.  [F0  LI  r0.]  It.  a  xx  de  setembre,  aguem  in  homes 
per  far  mortier  ;  costero Vis. 

658.  It.   paguiey  a   B.   de   Baissac  per   caus   que   aviam 
aguda,  XV  quintals  e  mieg XXXI  s. 

659.  It.  a  xxi  dia  de  setembre,  paguiey  a  ji  homes  que 
aviam  aguts  per  far  las  cavas VI  s. 

660.  It.  a  XXV   de  setembre  paguiey  a   n  homes  quen 
aguem  a  far  las  cavas VI  s. 

661.  It.    a  xxvi  de  setembre  paguiey   a  n   homes  que 
aguem  a  far  las  cavas V  s. 

662.  It.  a  XXVII  de  setembre,  aguem  111  homes  a  far  las 
cavas;  costero Vin  s. 

663.  It.  lo  dia  desus,  paguiey  a  Johan  Blacas  per  traire 
il  canas  de  peyra  de  la  peyrieyra cnn  s. 

664.  It.  paguiey  a  B.  Tortoza  per  trayre  ia  cana  e  mieja 
de  peyra  de  la  peyrieyra i.xxn  s. 

665.  It.  paguiey  per  lo  loguier  de  picos.      .     .         xvi  s. 

[Soma  :  xi  lbr.  xix  s.  un  d.] 

666.  [F0  LI  v0.]  It.  per  ia  semai  que  comprem  per  portar 
aiga  a  far  lo  mortier VI  s. 


-    <M  — 

667.  It.  a  XXX  de  setembre,  aguem  ir  homes  a  iar  mor- 
tier ;  costero V  s.  un  d. 

668.  It.  aguem  nb.'a  carejar  la  liza;  costero.   .       xji  s. 

669.  It.  paguiey  a  B.  de  Baissac  per  xxxv  quintal  s  de 
caus  que  aviam  aguda  a  la  dicha  obra l.xx  s. 

670.  It.  paguiey  a  n  homes  per  traire  C  saumadas  d'arena 
VIII  s. 

671.  It.  dimengue,  a  XXT  de  setembre,  acomiadem  111  dels 
maestres  que  picavau  la  peyra  a  la  tor,  e  fo  fâcha  relacio 
per  Johan  Talhafer  que  la  vila  lor  dévia  per  lor[s|  jornals 

del  temps  passât xvni  lbr.  xn  s.  \ 

losquals  lor  paguiey  lo  dia  desus. 

672.  It.  a  xxx  de  setembre,  paguiey  a  ?.  la  Maaobra, 
per  yr  jorns  quelh  dévia  la  vila XVflI  s. 

673.  It.  paguiey  a  P.  Torrada  per  aco  que  avia  estât  al 
portai XII  s. 

[Soma  :  VI  lbr.  xn  s.  un  d.] 

674.  [F*  LU  r0.]  It.  paguiey  a  Raynal  Chartro  per  aco 
que  avia  estât  al  portai XV  s. 

675.  It.  per  lo  primier  dia  de  octobre,  paguiey  a  B.  Char- 
tro, per  trayre  C  saumadas  d'arena VIII  s. 

676.  It.  aguem  ni  homes  a  las  cavas  del  mur;  costero.  . 
VIII  s.  VI  d. 

677.  It.  a  G.  Roffiac  per  xi/il  quintals  de  caus  quen 
aviam  aguda mi  lbr.  VI  d. 

678.  It.  a  vil  d'octobre,  paguiey  a  Me  Isarn  Bartes  e  fi 
conte  quelh  avia  pagat  per  la  peyra  quel  seu  rossi  avia 
portada  de  la  peyrieira  al  mur  del  Cap  del  pont,  que  mon- 
tava VI  lbr.  in  s.  un  d. 

679.  It.    lo   dia    desus,  paguey   o    acabiey   de    pagar  a'n 

1.  Ce  sigle,  b  barré  à  la  boucle,  est  l'abréviation  de  bestias;  nous 
savons  en  effet,  d'autre  part,  qu'une  journée  de  bête  est  payée  6  sous. 

2.  Cet  article  est  cancellé  &  il  est  suivi  de  cette  note  :  El  cunle  d'en 
J»n  Talhafer,  so  per  que  so  aysi  canceladas. 


—  85  — 

P.  Guinet  per  la  peyra  quel   seu    rossi   avia  portada  a   la 
dicha  obra  ;  fach  conte  ab  Mes  Isaru  Baltes.     .         cxvni  s. 

680.  It.  a  P.  lo  Ganag  per  portai-  c  saumadas  d'arena  a 
la  dicha  obra xxmi  s. 

681.  It.  lo  dia  desus,  paguiey  a  B.  Auriac  per  la  peyra 
quel  seu  rossi  avia  portada  a  la  dicha  obra..     .         xxnn  s. 

[Soina  :  XX  lbr.  1  s.  mi  d.] 

682.  fF°  LU  v°.j  It.  lo  dia  desus,  paguiey  a  Phelip  Capel, 
per  la  peyra  quel  seu  rossi  avia  portada  de  la  peyrieyra.  . 
XVim  s. 

683.  It.  paguiey  a  Me  Johan  de  Castanet,  per  mi  joruals 
que  avia  estât  a  la  tor,  la  primieyra  semmana  de  octobre.  . 
xxnn  s. 

684.  It.  a  Johan  Blacas,  per  ni  jorns  de  la  dicha  sem- 
mana          XVin  s. 

685.  It.  paguiey  a  P.  la  Manobra,  per  v  jorns  que  avia 
estât  a  la  tor  la  segonda  semmana  de  octobre.      .       XVIII  s. 

686.  It.  a  xxin  d'octobre,  paguiey  a  P.  Daniel  per  por- 
tar  C  saumadas  d'arena XXUll  s. 

687.  It.  lo  dia  desus,  paguiey  a  Raynal  Chastro  per  trayre 
c  saumadas  d'arena VIII  s. 

688.  It.  a  xxvin  d'octobre,  paguiey  a  P.  lo  Ganag,  per 
portar  C  saumadas  d'arena XXIIU  s. 

689.  It.  paguiey  a  G.  RoHiac,  per  lxxii  quintals  de  caus 
quen  aviam  aguda  ab  autras  pagas  que  avia  agudas  de  mi.  . 
Vil  lbr.  mi  s. 

[Sonia  :  xiin  lbr.  un  s.] 

690.  [F°  LUI  r0.]  It.  a  xxv  d'octobre  aviam  agut  11  ho- 
mes per  traire  arena  ;  costero V  s.  Vin  d. 

691.  It.  a  xxv  aviam  aguts  n  homes  a  far  mortier  a  la 
tor  &  al  mur;  costero V  s.  vin  d. 

692.  It.  comprem  [de]  sen  Johan  de  Cres  peyra  que 
costec XX  s. 


—  86  — 

693.  It.   d'en   Isarn  Lumbers  que  comprem  peyra,  que 
costec XXXVI  s. 

694.  It.  paguiey  per  11  homes  que   portero  a  la  tor  la 
peyra  que  aviam  aguda  d'en  Pos  Renhas;  costero. 
V  s.  mi  d. 

695.  It.  a  xxvt,  aguem  11  homes  per  carejar  la  peyra  que 
aviam  comprada;  costero V  s.  mi  d. 

696.  It.  paguiey  a  Me  G.  Glieia  per  aguzar  los  picos  els 
caps  dels  martels VI  s. 

697.  It.  a  xxx  d'octembre,  aguem  n  homes  a  portar  la 
peyra  del  senh  Isarn  Lumbers  a  la  tor;  costero.     .     . 
V  s.  vin  d. 

[Soma  :  mi  lbr.  ix  s.  vin  d.] 

698.  [F°  LUI  v°.J  It.  paguiey,  per  mètre  la  peyra  de  la 
peyrieyra  al  cargador,  que  car  y  pogues  cargar;  costec. 
n  s.  vin  d. 

699.  It.  lo  dia  desus,  paguiey  a  1  boyer,  que  apelo  Olom- 
bel,  per  portar  peyra  de  la  peyrieyra.     .     .         xxi  s.  VI  d. 

700.  It.  paguiey  a  11a  Genta  per  lo  loguier  del  sotol  en 
que  fam  lo  mortier Vin  s. 

701.  It.  paguiey   a  P.  Toradt,   la   vespra  de  S1  Luc,  per 
V  jornals  que  avia  estât  a  la  obra. XV  s. 

702.  It.  paguiey  a  Johan  Blacas,  peyrier,  per  VI  jornals 
que  avia  estât  a  la  tor  la  segonda  semmana.     .         xxxvi  s. 

703.  It.  a  xxi  d'octobre,  a  Johan  Plaças  per  vi  jornals 
que  avia  estât  ab  nos xxxvi  s. 

704.  It.  a  P.  la  Manobra  per  la  carta  semmana  que  avia 
estât  a  la  obra  de  la  tor xvin  s. 

705.  It.  paguiey  a'n  Pos  Renhas  per  peyra  quen  aguem 
ad  obs  de  la  tor xlviii  s. 

[Soma  :  ix  lbr.  v  s. "11  d.] 

706.  [F0  LIV  r<>.]  It.  paguiey  a  Me  Johan  de  Castanet  per 
la  carta  semmana  de  octobre,  per  vi  jorns.   .     .       xxxvi  s. 


-87- 

707.  It.  paguiey  a  M"  Johan  de  Castanet,  per  ni  jorns 
del  dich  mes  de  octobre XVIII  s. 

708.  It.  a  P.  la  Manobra  per  in  jornals  que  estec  de  la  fi 
del  mes  d'octobre IX  s. 

709.  It.  a  11  de  novembre,  paguiey  a  P.  Fabre,  fabre  del 
Cap  del  pou,  e  per  aguzar X  s. 

710.  It.  lo  dia  desus,  a  n  homes  que  meno  la  peyra  al 
carcador,  que  car  hi  pogues  cargar.     .....         VI  s. 

711.  It.  per  n  que  feiro  lo  mortier.   ...         V  s.  nr  d. 

712.  It.  per  1  home  que  fe  manobra  al  toat  adobar.     . 
il  s.  un  d. 

7 13.  It.  a  P.  la  Manobra,  per  nu  jornals.     .     .         XII  s. 

[Soma  :  un  jbr.  xvin  s.  vm  d.] 

714.  !F°  LIV  v°.]  It.  a  1111  de  novembre,  paguiey  a  n  ho- 
mes que  feyro  manobra  al  toat V  s.  un  d. 

7i5.  It.  a  Berthomiau  Baudric,  per  n  dias  que  avia  estât 
a  carejar  la  peyra  ab  lo  rossi xin  s. 

716.  It.   paguiey  a  P.   Torrada   per  trayre   C  saumadas 
d'arena Vin  s. 

717.  It.  paguiey  ad  Arnaut  Arufat  per  carejar  peyra.  .    . 
XV  s. 

718.  It.  paguiey  a  11  homes  que  feyro  mortier  a  la  tor  & 
al  mur v  s.  un  d. 

719.  It.  a  G.  Vilanova,  per  carejar  peyra.   .     .         XVI  s. 

720.  It.  ad   vin  de    novembre,   paguiey  a  n   homes  que 
avian  estât  a  far  mortier VI  s. 

721.  It.   lo  dia  desus,   paguiey  a  R.   Alumbel,  que  avia 
estât  ab  11  cars,  a  carejar  peyra lx  s. 

722.  It.  a  n  homes  que  estero  a  far  las  cavas.     vs.  Vin  d. 

{Soma  :  vi  lbr.  XI  II  s.  mi  d.] 

723.  [F°  LV  r0.]  It.  a  ix  de  novembre,  paguiey  a  Peyre 
Daniel,  per  portar  c  saumadas  d'arena  al  mur.  .       XXHII  s. 

724.  It.  paguiey  a  P.  la  Manobra,  que  avia  estât  VI  jorns 
a  portar  lo  mortier  e  la  peyra  sobre  la  tor.   .     .         XVIII  s. 


7  2.5.  1 1.  a  x  de  novembre,  paguiey  a  M°  Johan  de  Cas- 
(anet,  per  Vin  jornals  que  avia  estât  a  la  obra  de  la  tor,  el 
mes  de  novembre XLVI5I  s. 

726.  Tt.  per  selcles  (sic)  de  semai  e  per  adobar  las  semais 
ab  que  faziam  la  manobra ni  s. 

727.  It.  a  11  homes,  que  avian  estât  a  far  las  cavas  del 
mur v  s.  nu  d. 

728.  1t.  a  xil  de  novembre,  aguem  m  homes  per  debatre 
la  paret  de  la  terra  de  Me  Isarn  Gili  ;  costero.       vu  s.  VI  d. 

729.  It.  paguiey  a  G.  Roffîac,  per  vil  quintals  e  mieg  de 
caus XV  s. 

[Soma  :  VI  lbr.  x  d.] 

730.  [LV  v°.J  It.  a  xit  de  novembre,  aguem  n  homes  que 
portero  la  peyra  de  davan  Prognas  al  mur;  donem  lor.  .  . 
lin  s.  vm  d. 

7J1.  It.  a  XIII  de  novembre,  aguem  m  homes  a  debatre 
la  paret  davant  Me  Isarn  Gili;  costero VII  s. 

732.  It.  a  xiii  d'octobre1,  comprem  de  Moss.  Pos  Bar- 
rieyra  VI  milliers  de  teula,  que  nos  costero.      xxxiu  floris. 

733.  It.  paguiey  a  P.  Daniel,  per  portar  M.  Ve XXX  teulas 
a  la  obra  de  Verdussa XLVi  s. 

734.  It.  a  Johan  Rainaut,  per  portar  a  la  obra  de  Ver- 
dussa ixc  &  XVI  teulas xxvti  s. 

735.  It.  a'n  Phelip  Capel,  per  portar  iincxxxil  teulas  a 
la  dicha  obra xiii  s. 

736.  It.  a  R.  Borzes,  per  portar  a  la  dicha  obra  vclxxx 
teulas xvii  s.  vi  d. 

737.  It.  a'n  Berthoniiau  Garengau,  per  portar  incxxx.  teu- 
las          X  s. 

{Soma  :  xlv  lbr.  xvm  s.  11  d.] 

738.  [Y0  LVI  r0.]  It.  a'n  Arnaut  Aruffat,  per  portar  111e 
&  xvi  teulas ix  s. 

1.  Corr.  novembre. 


-89  - 

739.  It.  a  Johan  Vidal,  per  portai-  iiicxx  teulas.      .      .     . 
x  s.  m  d. 

740.  It.  a  B.  Siras,  per  portar  cxxvm  teulas.     11  s.  VHi  d. 

741.  If.  paguiey  a  P.  lo  Ganach,  per  portar  imcXLYi  teu- 
las          Xiii  s.  un  d. 

742.  It.  a'n  Aymeric  Guilhot,  per  XLVI  1  que  portée.   .    . 
XVlil  d. 

743.  It.  a   Fiances   Favier,   per  portar  al   Cap   del   pou 
cxxvri  teulas 1111  s. 

744.  It.    a  Jolian    Rainant,   per  portar   al   Cap    del  pou 
VCLXX   teulas XIII  s.  VIII  d. 

745.  It.  a  P.  Daniel,  per  portar  al  mur  del  pon  ir;cxx  teu- 
las          V  II  s. 

[Soma  :  LXI  s.  XI  d.] 

74*.  [F°  LVI  v0.]  It.  a  xui  de  novembre,  agitera  11  homes 

que  feyro  mortier  j  costero V  s.  im  d. 

747.  It.   aguem    11   homes  que  portero   la    peyra    davan 
Proynas  a  la  tor;  costero V  s.  11  I  d. 

748.  It.  paguiey  a  B.  de  Baissac,  per  XVH  quintals  e  mieg 
de  caus xxxv  s. 

749.  It.   paguiey   a    P.   Torada,   per   trayre    C   saumadas 
d'arena VIII  s. 

750.  It.  a  xilll  de  novembre,  aguem  11    homes  per  far  las 
cavasj  costero vus. 

751.  It.  aguem  n  homes  a  far  mortier;  costero. 
v  s.  un  d. 

762.  It.  paguiey  a  P.  lo  Ganatg,  per  portar  Ç  saumadas 
d'arena XX  s. 

753.  It.   a  xv  de  novembre,  aguem  ni  homes  a  far  las 
cavas  e  per  trayre  la  peyra  a  la  obra;  costero.     .         Vil  s. 

754.  It.  a  B.  de  Baissac,  per  xni  quintals  de  caus.    .    .    . 
xxvi  s. 

[Soma  :  v  lbr,  XIX  s .] 


—  90  — 

755.  [F0  LVII  r°.J  It.  aguera  n  homes  a  far  mortier;  cos- 
tero          V  s.  nu  d. 

756.  It.  a  xvi  de  novembre,  paguiey  a  maestre  Johan  de 
Castanet,  peyrier,  per  vi  jornals  que  avia  estât  a  la  obra  de 
la  tor XXX  s. 

757.  It.  a  XViii  de  novembre,  aguem  ni  homes  a  far  la  da- 
rieyra  cava  del  mur;  costero VIII  s. 

7Ô8.  It.  aguem  n  homes  a  carejar  la  fusta  del  tranaso  de 
la  tor;  costero Vins. 

759.  It.  a  xix  de  novembre,  paguiey  a  fayssiers  e  a  d'au- 
tres, per  carejar  la  fusta  a  la  tranasa  de  la  tor.      xi  s.  ni  d. 

760.  It.  paguiey  a  ni  homes  que  aguem  a  far  la  cava  da- 
rieyra Vin  s. 

761.  It.  a  XX  dias  de  novembre,  los  maestres  que  fasian 
la  tor  foro  acomodatz,  e  fo  contât  que  lor  dévia  la  vila  al 
M"  majer,  de  Sanh  Miquel  tro  aquel  dia,  de  xli  jornal[s], 
cascun  dia  Vil  s.,  que  montero.     .     .     .         xnn  lbr.  vil  s. 

762.  It.  a  B.  de  Baissac  per  xxn  quintals  e  mieg  de 
caus XLV  s. 

[Soma  :  XX  lbr.  n  s.  vu  d.] 

763.  [F°  LVII  v0.]  It.  lo  dia  desus  fo  contât  que  la  vila 
davia  a[lj  frayre  del  maestre  per  lo  dich  temps  de  XXXVHI 
jornals,  cascun  dia  VI  s.,  que  monto.     .         XI  lbr.  vin  s.  t. 

764.  It.  a  xx,  XXI,  xxn,  XX1H  de  novembre,  aguem 
Tibaut  de  Fons  per  fustar  la  tor  nova,  mètre  los  dos  tirans 
o  saumiers  del  solier  sotira;  donam  lhi  per  jorn  vin; 
monto XXXii  s. 

765.  It.  los  dichs  un  dias  aguem  a  la  dicha  obra  P.  Fa- 
vier;  ac  ne XXVHI  s. 

766.  It.  los  dichs  mi  dias  aguem  a  la  dicha  obra  Dorde 
Decles;acne XXVin  s. 

767.  It.  paguiey  a  B.  de  Baissac,  a  xxv  de  novembre,  per 
xxvi  quintals  de  caus LU  s. 

768.  It.  a  XXV  de  novembre,  donem  a  prêts  fach  a  fustar 


—  gi  — 

&  a  cubrir  e  dentilhar  la  tor  nova  e  enluzir  e  deguem  luy 
donar  XVII   floris  e  deguem  lhi  aver  tota  la  materia  al  pe. 

769.  It.  a  XXVI  de  novembre,  tramesem  Mc  Tibaut  a  la 
forest  per  comprar  la  fusta  que  nos  avia  mestiers,  e  com- 
prec  la  ia  carada  e  mieja  de  lata,  e  entre  corondas  e  riostas 
e  cabiros,  VI  caradasj  que  montée  tota  la  fusta  que  aguem 
a  la  tor viil  floris  11  s. 

[Soma  :  xlix  lbr.  x  s.] 

770.  [F0  LV1II  r0.]  It.  paguiey  a  Me  Tibaut,  per  11  joig- 
nais que  y  mes .    .    .    .    .    .    .  Vil  s. 

771.  It.  a  xxviii  de  novembre,  aguem  m  bornes  a  portai' 
teule  al  pe  de  la  tor;  costero Vins. 

772.  It.  aguem  may  n  homes  que  portero  la  fusta  nova  al 
pe  de  la  tor;  costero Vin  s. 

773.  It.  paguiey  a  B.  de  Baissac,  per  XVII  quintals  e  mieg 
de  caus,  XXXV  s.,  que  avia  portada  entre  n  dias. 

774.  It.  a  vi  de  dezembre,  paguiey  a  P.  Torada  per  trayre 
C  saumadas  d'arena Vil  s. 

775.  It.  paguiey  a  Ruffat,  per  cavilhas  [e]  per  clavels 
quen  aguem  ad  obs  de  la  tor Vin  s.  11  d. 

776.  It.  paguiey  a  ix  de  dezembre,  a  B.  de  Baissac,  per 
XVI  quintals  de  caus XXXII  s. 

777.  It.  a  xiin  de  dezembre,  me  acontiey  ab  G.  Rofiac  de 
la  caus  que  aviam  aguda  de  luy  de  xxviii  de  octobre  en  sa, 
e  trobem  que  la  vila  avia  agut  de  luy 

[Soma  :  ,  lbr.  V  s.  11  d.] 
[F0  LVIII  v0.]  cxn  quintals  de  caus  que  montavon,  11  s.  per 
quintal,  xi  lbr.  un  s.,  de  lasquals  demorem  que  era  pagat, 
rebatuts  vi  floris  quelh  lhi  avia  prestatz  e  tôt  quant  avia 
agut  de  mi  de  l'obrador  ab  Lxni  s.  que  lhi  paguiey. 

778.  It.  lo  dia  desus,  paguiey  a  P.  Torada,  que  avia  ca- 
rejat  teule  ab  1  home  al  pe  de  la  tor un  s. 

779.  It.  a  XV  de  dezembre,  paguiey  a  B.  Barau  per  ca- 
vilhas quen  aviam  agudas  a  riostar.  .    .         XXXHII  s.  VIII  d. 


-  92  — 

780.  It.  al  dig  B.  per  clavels  lataclors..    .    .  xxxmi  s. 

781.  It.  a  xxtrr  de  dezembre  paguiey  a  P.  la  Manobra, 
per  portar  bart  sus  la  tor lis. 

782.  It.  paguiey  a'n  B.  Ribieyra,  en  diversas  pagas,  per 
raso  de  la  peyra  que  portée  a  la  tor,  per  lo  prêts  t'ach 
quelh  avian  bailat  los  senhors  cossols  de  l'an  LV1II.  M"  P. 
Rausa  feu  carta  e  quitansa  gênerai  de  tôt  lo  prêts  fach. 

783.  It.  paguiey  a  P.  Daniel,  per  carejar  C  sauinadas 
d'arena xvi  s. 

\Soma  :  CLXV  lbr.  xmt  s.  Vin  d.| 

784.  [Fa  LIX  r°.]  It.  a  VIM  de  janver,  compriey  de  Moss. 
Pos  Barieyra  11  milhiers  de  teula  de  laquai  aguem  M. Ve  que 
costero  de  luy IX  fions  I  cart. 

785.  It.  paguiey  a  Joban  Raynaut  Si  a  P.  Daniel  &  a'n 
Frances  Favier,  per  portar  las  M.  Ve  teulas  desus  dichas  al 
mur  de  la  tor  nova xxxill  s. 

786.  It.  a  XXV  de  givier,  paguiey  a  Joban  Berri,  per 
I  jornal  que  avia  estât  ab.  B.  a  portar  lo  mortier,  del 
Carme1  a  l'obi  a  davan  G.  Orts vi  s. 

787.  It.  paguiey  per  if  bornes  que  avian  fach  mortier  al 
pon V  s.  1III  d. 

788.  It.  paguiey,  a  XXVIII  de  girvier,  a  P.  Daniel  per 
portar  al  pon  c  saumadas  d'arena XVI  s. 

789.  It.  aguem  de  R.  Ayguadossa  1  II I  Mlia  Ve  teulas  que 
costero  per  milhier  VI  floris,  que  monto.  .  XXVII  floris. 

790.  It.  per  x  floris  quelh  paguiey  en  aur  que  no  volia 
penre  lo  contan,  e  compriey  los,  e  costero.     ...  x  s. 

791.  It.  paguiey  a  P.  Daniel  per  portar  M.  teulas  de  la 
teularia  d'en  Aygadossa  al  mur  de  la  tor.     .     .  xxilll  s. 

[Soma  :  XLVII  lbr.  xii  s.  il  1 1  d.] 

792.  [F0  LIX  v°.]  It.  a'n  Fiances  Favier  paguiey  per  por- 

1.  C'est-à-dire  de  la  maison  conventuelle  des  Carmes. 


-93- 
tar  m.  feulas  de  la  teularia  d'eu  Aiguadossa  al  mur  de  la 
tor  nova  del  pon xxmi  s. 

793.  It.  per  11  milhiers  e  V  quen  portée  Johan  Raynaut 
a  la  obra  davan  G.  Ortz.  . LXX  s. 

794.  It.  comprem  de  Foet  de  Marsac',  per  far  la  porta 
del  pe  de  la  costa'n  Gieissa1  VI  posts  de  pibol;  costero, 
portadas  davan  lo  forn  de  S.  Estefe.  ....  V  lbr.  il  s. 

79J.  It.  costero  de  mètre  al  forn  per  far  sequar  las  di- 
chas  posts,  car  hom  si  duptava  dels  enemix  e  no  volgue 
esp[er]ar  que  fosso  sequasj  e  paguiey  lhi  per  son  trebalh  e 
per  lo  dampnatge  quen  près XII  s. 

796.  It.  paguiey  per  i"  liai  de  vi  que  doniey  a'n  aquels 
que  las  meyro  al  forn. XII  s. 

797.  It.  paguiey  al  fornier,  per  1"  coioiula  que  aguem 
de  luy  a  far  baras  a  la  porta H  s. 

798.  It.  paguiey  a  R.  Velaic  per3  baradas  corondas  quen 
aguem  per  far  las  baras  a  la  obra  del  forn..      .  Il  floris. 

[Soma  :  XII  lbr.  XIX  s.] 

799.  [F0  LX  r0.]  It.  per  cxx  clavels  baradors  que  aguem 
de  R.  Baiau  a  la  dicha  porta XXII1I  s. 

800.  It.  paguiey  a  Gaubert  per  IIe  clavels  baradors  quen 
aguem  a  la  dicha  porta xi.vin  s. 

801.  It.  paguiey  a  R.  Barau,  per  LXV  clavels  baradors 
quen  aguem  may  per  barar  la  dicha  porta.     ...  XV  s. 

802.  It.  a'n  G.  Raiuatlt  per  111e  viratos  enpenats  quen 
aguem.    . ni  floris. 

803.  It.  paguiey  per  m  quintals  e4  de  fer  quen  baylem 
a  M1  G.  Gleias  per  far  baras  e  relhas  a  la  dicha  porta.  . 

VI  nu  ris. 


1.  Commune  du  canton  d'Atbt,  sur  le  Tarn. 

1.  Ce  nom  s'écrit  tantôt  Gieissa,  tantôt  Gieussa.  C'est  la  rue  «  En- 
gueyssc  »  d'aujourd'hui. 

3.  Une  surcharge  rend  la  lecture  de  ce  mot  impossible. 

4.  Mot  surchargé,  impossible  à  lire. 


—  94  — 

804.  It.  paguiey  al  dig  G.  Gleias  per  far  la  feradura, 
baras  e  relhas  a  la  dicba  porta V  floris. 

805.  It.  paguiey  a  M'  Tibaut  de  Fous,  per  IX  jornals 
que  mes,  entre  el  e'n  Dorde  Decles,  per  far  la  dicha  porta 
e  per  v  jornals  del  fïlh  de  Dorde  Decles  a  Me  Tibaut.  .  . 
LXim  s. 

806.  It.  a  Me  Dorde  e  a  so  filh lxxiiii  s. 

807.  It.  paguiey  a'n  Taurinas,  lo  molenier,  per  il  corbas 
quen  aguem  a  barar  la  porta XVI  s. 

[Soma  :  xxvm  lbr.  xvn  s.] 

808.  [F°  LX  v0.]  It.  paguiey  als  faissiers  per  portar  la 
porta  al  portai XII  s. 

809.  It.  paguiey  a'n  P.  Soel  &  a  Joban  Borias  per  trayre 
a  riba  Ve  saumadas  d'arena V  lbr.  t. 

810.  It.  a  III  de  febrier,  paguiey  a  G.  Rofiac,  per  XXVII 
quiutals  e  niieg  de  caus,  quen  aviam   aguda,  la  semmana 
passada  el  dia  desus,  per  quintal,  Il  s.  mi  d.;  nionto. 
un  lbr.  vu  s.  vi  d. 

811.  It.  lo  dia  desus,  paguiey  a'n  P.  Favier,  obrier  del 
cunb  de  la  Fustaria',  per  lo  cabatge  de  Fiances  Favier, 
que  era  estât  bailat  per  la  obra  al  dig  cunh.    .         XXllll  s. 

812.  It.  paguiey  per  los  sirvens  que  ero  en  lo  dig  cunb, 
losquals  lia  avia  pagats  M0  lo  Regen ,  &  ieu  rediey  los 
il  floris  que  costero L  s. 

81 3.  It.  may  per  los  sirvens  que  ac  per  la  ma  d'en  Isarn 
Cotoli xvi  s. 

814.  It.  a  Vil  de  febrier,  paguiey  a  B.  Barau,  per  cavilhas 
que  aguem  a  riostar  la  tor  nova XIIII  s.  V  d. 

[Soma  :  XV  lbr.  nu  s.] 

81 5.  [F°  LXI  r0.]  It.  paguiey  al  dig  B.  Barau  per  mosque- 


1.  Le  cunh  de  la  Fustaria  était  situé  au  Bout-du-Pont.  Nous  avons 
déjà  dit  qu'il  existait  une  porte  de  ce  nom. 


-95  - 

tas,  e  per   cavilhas  e  per  clavels   quen  aviam   agudas   en 
i  balo  de  fer  prim. LX  s. 

816.  It.  paguiey  a  G.  Rofiac  per  XVII  quintals  e  mieg  de 
caus,  per  quintal  II  s.  lin  d XL  s.  VIII  d. 

817.  It.  a  Vil  de  febrier,  paguiey  a  Johan  Rogort,  per 
1  jornal  que  avia  estât  ab  i«  bestia  a  carejar  peyra  a  la 
obra  que  fazia  far  senh  P.  Donadiau vi  s. 

818.  It.  a  Vil  de  febrier,  paguiey  a  P.  lo  Ganatg,  que  avia 
estât  ab  II  besîias  a  carejar  arena  a  la  obra  del  mur  de  la 
tor  nova x  s. 

819.  It.  lo  dia  desus,  ad  1  borne  de  Fous,  que  avia  estât 
1  dia  a  portar  arena  ab  II  bestias X  s. 

820.  It.  a  VIII  de  febrier,  paguiey  a  P.  lo  Ganatg,  que 
avia  estât  a  portar  arena,  ab  il  bestia^,  al  mur.   .    .  X  s. 

iSoma  :  VI  lbr.  XVI  s.  VIII  d.J 

821.  [F°  LXI  v0.]  It.  paguiey  ad  1  home  de  Fous  que  avia 
estât,  ab  il  bestias,  a  carejar  arena  a  la  dicha  obra.  .       x  s. 

822.  It.  a  x  de  febrier,  paguiey  a  P.  Torada  &  ad  1  home 
autre  que  avian  estât  il  dias  a  far  lo  mortier.       x  s.  Vin  d. 

823.  It.  a  il  homes  per  far  mortier.    .    .    .        v  s.  mi  d. 

824.  It.  a  x  de  febrier,  paguiey  a  P.  lo  Ganatg  &  ad 
I  home  de  Fous,  que  avian  estât,  ab  il  bestias,  per  carejar 
l'arena  a  la  dicha  obra XL  s. 

826.  It.  paguiey  per  VI  canas  e  mieja  de  fuelha  (am)  que 
ac  P.  de  Valencas  per  far  la  bada  del  gachial  nou,  davan 
lo  Carme,  en  II  floris  e  11  grosses  que  costero.  .  .        lu  s. 

826.  It.  a  XV  de  febrier,  per  1  milhier  de  teula  que 
aguem  d'en  Johan  Garnier  a  la  obra  de  la  vila.       vu  floris. 

827.  It.  per  portar  lo  dich  milhier  de  teula  a  la  obra.    . 

.        XVI  s. 

[Soma  :  XV  lbr.  il  s.J 

828.  [F0  LXII  r0.]  It.  paguiey  a  Gaubert  lo  fabre  per 
cavilhas  que  fe  al  pon  levadis  de  Tarn,  e  per  C  clavels 
barradors  que  fe  a  la  porta  del  portai  nou.    .    .  XXX  s. 


-96  - 

829.  It.  paguiey  ad  Adhemar  Sacresta  per  1  milhier  de 
teula  quen  aguein  a  l'obra  de  la  vila.     .     .  IX  lbr.  XII  s. 

830.  1t.  a  G.  Rofiac  per  xin  quintals  e  niieg  de  caus.  . 
xxxi  s.  vi  d. 

83i.  If.  paguiey  al  bayle  del  Cap  del  pou  per  llcL  teulas 
quen  aguem  a  la  obra  de  la  vila xlii  s. 

832.  It.  a  XXII  de  febrier,  paguiey  a  B.  de  Baissac 
&  a'n'...  per  XVIII  quintals  de  caus  que  aviam  aguda, 
il  s.  mi  d.  per  quintal xlii  s. 

833.  It.  paguiey,  lo  dia  desus,  a'n  P.  Soelh  &  a'n  Joban 
Borias  per  traire  V  saumadas  d'are na  a  riba  de  Tarn"... 
En  autre  loc  so,  el  fuelh  cVavan  aquest,  per  que  fo  cancelat. 

834.  It.  a  XXV  de  febrier,  paguiey  al  dicb  B.  e  P.  de 
Baissac  per  caus  que  avian  portada  a  la  obra  que  fa  en 
P.  Donadiau  davant  lo  Carme lxxviii  s.  11  d. 

[Sonia  :  XVIII  lbr.  v  s.  VIII  d.J 

835.  [F0  LXII  v0.]  It.  paguiey  a  R.  Molinier  per  II  jor- 
nais  a  far  mortier V  s. 

836.  It.  paguiey  a'n  Frances  Favier,  per  vi  jornals  que 
avia  estât  a  carejar  l'arena  a  la  dicba  obra.     .     .  XXX  s. 

83'/.   It.  a'n  G.  Rofiac,  per  xxvil  quintals  de  caus.     .     . 

LXIII  S. 

838.  It.  paguiey  a  Johan  Belasor,  per  m  dias  que  avia 
estât  a  la  dicba  obra,  a  carejar  l'arena XX  s. 

839.  It.  paguiey  a  P.  lo  Ganatg,  que  avia  estât  I  dia,  ab 
iil  bestia,  a  carejar  l'arena  a  la  obra  de  la  vila.    .    .'        V  s. 

840.  It.  paguiey  a  P.  Molenier  &  ad  1  autre  home  que 
estero  a  far  mortier.    . V  s.  111  d. 

[Sonia  :  VI  lbr.  vin  s.  III  d] 

841.  [F0  LXIII  r0.]  It.  a  III  de  mars,  paguiey  a  R.  &  ad 
1  autre  home,  per  far  mortier V  s.  un  d. 

1.  Blanc. 

2.  La  somme  manque,  ce  qui  explique  la  mention  qui  suit,  écrite 
d'une  autre  encre.  Cf.  plus  haut,  n"  Soi,. 


—  97  — 

841.  It.  a  V  de  mars,  paguiey  a  M'  Pos  Barieyra,  capela, 
per  lin  milhiers  de  teula  que  compriey  de  luy.     XX  floris  '. 

843.  It.  a  xxix  de  mars,  paguiey  al  dich  Mc  Por,  per 
1  milhier  de  teula  que  compriey. IV  floris. 

844.  It.  paguiey,  al  nies  d'abrial,  a'u  Frances  Favier,  per 
IXe LX  teulas  que  portée  de  la  teularia  de  Me  Pos  al  mur  de 
la  tor xxii  s. 

84?.  It.  paguiey  a  P.  Daniel  per  yc  teulas  que  portée  al 
dich  loc XI  s. 

846.  It.  paguiey  a  Me  Isarn  Bartes,  per  xilcXXXH  teulas 
que  portée  al  dich  loc XXVII  s.  I  d. 

847.  It.  paguiey  a  P.  de  Lavouta  per  Ve XL  teulas  que 
portée  al  dich  loc XI  s.  X  d. 

[Soma  :  xxxin  lbr.  XVI  s.  III  d.] 

848.  [F0  LXÎII  v0.]  It.  paguiey,  a  vi  de  mars,  a  G.  Rofiac, 
per  XXI  quintal[s]  de  caus,  per  quintal  il  s.  lin  d.    XLIX  s. 

849.  It.  a  VI  de  mars,  paguiey  a'n  Pos  Vierna,  obrier  del 
cunh  d'en  Borel,  per  las  clausuras  de  G.  Blanc  quelh  era 
estât  baylat,  e  era  esclert1 CXVIII  s. 

850.  It.  paguiey  al  dig  Pos  Vierna,  per  las  clausuras  que 
se  apartenian  a  pagamen  a  B.  Auriac,  quar  era  sirven  del 
Rey XXI  s.  III  d. 

85i.  It.  paguiey  al  dig  Pos  Vierna,  per  las  clausuras  que 
se  apartenian  pagar  a  Gilet XXX  s.  IX  d. 

852.  It.  a  VIII  de  mars,  paguiey  ad  I"  bestia  que  portée, 
a  la  obra  de  Verdussa,  las  IIe  L  teulas  que  aviam  compradas 
del  bayle  del  Cap  del  pou VI  s. 


1.  Cet  article  est  curieux  &  prouve  qu'un  prêtre  pouvait  exercer 
l'industrie  de  la  briqueterie;  cf.  art.  844.  Peut-être  ce  Pons  Barrière 
était-il  le  briqueticr  du  Chapitre  de  Sainte-Cécile  qui  faisait  cons- 
truire la  cathédrale  &  qui,  en  i?68,  fit  un  important  cadeau  de  bri- 
ques à  la  ville. 

2.  La  première  lettre  de  ce  mot  est  illisible;  on  croit  deviner  un  e. 


-98- 

853.  It.  a  vin  de  mars,  a  G.  Rofiac,  per  xvn  quintals  de 

caùs. xxxix  s.  un  d. 

[Soma  :  xm  lbr.  un  s.  m  d.] 

8^4.  [F0  LXIV  r0.]  ]t.  a  XI  de  mars,  aguem  los  maestres 
fustiers  &  peyriers  per  partir  las  clausuras  que  voliam  bay- 
lar  los  senhors  cossols,  a  palms  Se  a  canas,  e  douem  lor.    . 

ITII  S. 

855.  It.  a  XIII  de   mars,  paguiey  a  G.  Rofiac,  per  XVI 

quintals  e  mieg  de  caus,  per  quintal  II  s.  mi  d 

. xxxvii  s.  vi  d. 

856.  It.  paguiey  a  Dorde  Gauselm  per  XLII  canas  de 
planqua  que  aviam  aguda  ad  obs  dels  gachials  e  del  foin 
de  la  Ribieyra  '  e  a  passadas  de  las  bestors,  que  costero.  . 
VI  lbr.  VI  s. 

857.  It.  comprem  d'en  G.  Orts  e  d'en  P.  Salvi,  xn  mi- 
lhiers  de  teula  que  costero,  portats  a  la  obra  de  Verdussa, 
davan  l'ostal  d'en  G.  Orts,  per  milhier  vin  floris  e  quart, 
que  mouto  xcix  floris;  e  comprem  may  del  dich  G.  Orts 
Vil  milhiers  de  teula,  en  que  fo  stimat  lo  mur  que  era  cl 
seu  verdier;  fo  estimât  lo  milhier  a  VII  floris,  que  monto  e 
may  a  tôt ...'  flori  que  montan  quaranta  nou  floris  e  m[iegj. 
E  foro  lor  pagats  XXXIII  floris  e  1  cart  flori  a  XXV  s.  que 
montero xli  lbr.  XI  s. 

858.  It.  foro  lor  pagats,  per  la  dicha  summa,  can  dels 
deniers  dels  fors  que  dels  cabatges,  cxv  floris  e  III  carts, 
contan  flori  a  xxvi  s.  que  montero.        cl  lbr.  n  s.  vi  d.1. 

iSoma  :  cunKK  IX  lbr.  VIII  s.  VI  d.  4.J 

859.  [F0  LXV  ro3.J  It.  a  xm  de  mars,  tramezem  R.  Can- 

1.  Quartier  d'Albi,  un  des  plus  vieux,  après  le  Castelviel,  &  qui, 
d'après  la  légende,  aurait  vu  naître  saint  Salvi.  Cf.  Sarrazy  &  l'abbé 
Salabert,  Vie  des  Saints  &  des  Saintes  du  diocèse  d'Albi. 

2.  Ici  un  sigle  à  peu  près  indéchiffrable. 

3.  Kxemple  frappant  de  la  variabilité  de  la  valeur  des  monnaies. 

4.  L'addition  est  erronée;  il  faut  lire  :  cimxx  ix  lbr.  xv  s.  vi  d. 

5.  Le  verso  du  folio  LXIV  est  resté  blanc. 


-  99  - 

dars  a  S.  Juery*  que  feses  venir  M0  B.  Tortoza,  peyrier, 
que  dizia  hom  que  sabia  far  caus;  els  senhors  aviam  enten- 
demen  quen  fezesso  ;  donem  lhi  per  son  trebalh.  .         III  s. 

860.  It.  lo  dia  desus,  fezem  estimar  als  maestres  fustiers 
e  peyriers  las  X  canas  del  mur  que  devian  far  aquels  de 
Pueg  Amadenc';  e  estimero  la,  de  la  tor  nova  anan  vas  lo 
saut  d'en  Espiga,  a  XX. canas 5  donem  lor  al[sj  III.  .       ni  s. 

861.  It.  a  XVI  de  mars,  paguiey  a  B.  Raynal,  fustier,  per 
IIII  escalas  a  las  badas  dels  gachials XVI  s. 

862.  It.  paguiey  a  Moto  de  Blaya 3  per  v  quintals  de 
caus XI  s.  VIII  d. 

[Soma  :  xxxilll  s.  VIII  d.] 

863.  [F0  LXV  v°.]  It.  a  IIII  d'abrial,  paguiey  a  Mc  Tibaut 
de  Fous,  per  1  dia  qu'estec  ad  adobar  la  porta  del  pon  de 
Tarn,  e  per  mètre  clavels  que  falhiau  a  la  porta  de  la  tor 
nova vil  s. 

864.  It.  a  x  d'abrial,  paguiey  an  Bertran  Falgar,  per  la 
ma  d'en  Pos  Renhas,  per  II  il  carradas  de  jazenas,  de  cabi- 
ros  e  de  corondas  quen  aviam  als  gachials  de  davan  lo 
Carme mi  floris. 

865.  It.  a  xi  d'abrial,  paguiey  a  B.  de  Bayssac  per  X  quin- 
tals de  caus.    XXIII  s.  lin  d. 

866.  It.  a  XIII  d'abrial,  paguiey  al  dich  B.  per  XVI  quin- 
tals de  caus XXXVII  s.  lin  d. 

867.  It.  a  XVI  d'abrial,  al  dich  B.  per  XII  quintals  e  mieg 
de  caus  que  portée  al  mur xxix  s.  Il  d. 

868.  It.  paguiey,  a  XVIII  d'abrial,  a'n  G.   Ramène   per 


1.  A  5  kilomètres  au  nord  d'Albi. 

2.  Au  quinzième  siècle,  le  quartier  de  Pueg  Amadenc  renfermait 
les  deux  collèges  d'Albi  :  celui  de  la  ville  &  celui  de  Sainte-Gemme, 
qui  appartenait  à  t'évéque.  Au  quatorzième,  d'après  le  cadastre  A^e- 
mar,  ces  collèges  étaient  situés  à  la  gâche  de  i-aint-Étienne  &  dans 
la  rue  de  Foyssens.  Cf.  Sarrasy,  p.  24g. 

3.  Canton  de  Carmaux;  possède  encore  d'importantes  fabriques  de 
chaux. 


—    IOO  — 

Vr  balestas  que  nos  avia  liadas  e  fâchas  cordas,  el  mes  de 
febrier XX  s. 

869.  1t.  paguiey  al  dich  G.  per  far  saras  e  molas  e  per 
liar  e  far  cordas  e  encordas  a  xvi  balestas,  el  mes  de  mars, 
quan  tramezem  los  servens  a  Carcassona.  .   .  mi  floris. 

[Soma  :  XV  lbr.  VFII  s.  X  d.] 

870.  [F0  LXVI  r°.]  It.  a  XX  d'abrial,  paguiey  a  G.  Rofiac 
per  XVI  quintals  de  caus xxxvn  s.  1111  d. 

871.  It.  a  XXI  d'abrial,  paguiey  al  dich  G.,  per  xi  quin- 
tals de  caus  que  portée  a  la  dicha  obra  del  mur 

XXV  s.  VIII  d. 

872.  It.  a  xxii  d'abrial,  paguiey  al  dig.  G.  Rofiac  per 
Vil  quintals  e  mieg  de  caus  que  portée  a  la  dicha  obra.  . 
XVII  s.  VIII  d. 

873.  It.  paguiey  a'n  R.  Pradier'  per  II  brancas  d'escalier 
quen  aguem  a  la  tor  nova 1  flori. 

874.  It.  per  II  cordas  de  selier  quen  aviam  agudas  ad  obs 
de  la  brida un  s. 

87J.  It.  lo  dia  desus,  paguiey  al  dich  R.  Pradier  per 
I"  jazena  de  VI  canas  quen  aviam  agudas  ad  adobar  la  brida 
1  flori. 

876.  It.  lo  dia  desus,  paguiey  a  P.  la  Manobra  e  ad 
I  home  autre,  que  estero  per  far  lo  mortier  el  mur.      VI  s. 

877.  It.  paguiey  a  P.,  lo  fabre  del  cap  del  pon,  per  agu- 
sar xiiii  d. 

[.Soma  :  Vil  lb.  &  VI  d.1.] 

878.  [F0  LXVI  v°.]  It.  lo  dia  desus,  paguiey  a'n  Bertran 
Falgar  per  II  caradas  de  planqua  quen  aviam  aguda  en  Po? 

Renhas  ad  obs  dels  gachials  de  davan  lo  Carme 

11  floris  e  mieg. 

879.  It.  al  dig   Bertran  per  fus  ta  quen  aviam  aguda,  los- 

1.  Ce  Raymond  Pradier  avait  son  habitation  à  la  lissa  de  Roanel. 
Cf.  Saurasv,  p.  VQ' 

2.  Erreur;  lire  :  vu  lbr.  1  s.  x  d. 


—    101    — 

quais  bayliey  a'n  P.  Valencas,  de  mandamen  del  dich  Ber- 
tran XIITI  crozats. 

880.  It.  a  XXI  d'abrial  paguiey  a  P.  Brondel,  per  la  ma 
d'en  Isara  Redon,  per  adobar  la  saralha  de  Roanel  '.    VI  s. 

881.  It.   a   XXII   de   abrial,    paguiey   a   G.    Rofiac,  per 

XI  quintals  de  caus  que  portée  a  la  obra  del  mur 

• XXV  s.  Vin  d. 

882.  It.  a  xxiii  d'abrial,  a'n  G.  Alazart,  a  Berthomiau 
Rcnhas,  ab  il  bornes  autres  que  estero  a  debatre  la  paret 
de  Me  Isarn  Gili. xn  s. 

883.  It.  a  XXVII  e  a  xxviil  d'abrial  P.  lo  Ganatg  estec  ab 
nos,  ab  II  bestias  a  carejar  arena  ;  paguiey  li  per  los 
mi  jornals  de  las  bestias. xx  s. 

[Soma  :  VII  lbr.  XI  s.  VIII  d.] 

884.  [F°  LXVII  r°.]  It.  lo  dia  desus,  aguem  P.  la  Mano- 
bra,  ab  11  homes  autres,  a  deroquar  la  paret  de  Mc  Isarn 
Gili;  costero IX  s. 

885.  It.  paguiey  a  Me  Tibaut  de  Fous  per  deroquar  los 
dentilhs  de  costa  la  porta  de  Verdussa,  ab  la  manobra  que 
ac  el XI  s.  il  d. 

886.  It.  lo  dia  a  XXIX  d'abrial,  paguiey  a  P.  lo  Ganatg 
que  estec  ab  nos  per  carejar  arena  ab  ia  bestia. .    .  V  s. 

887.  It.  paguiey  per  nu  bornes  que  aguem  per  deroquar 
la  paret  de  Me  Isarn  Gili  e  per  far  bart X  s. 

883.  It.  a  XXX  d'abrial,  aguem  ni  homes  per  la  manobra; 
ponhec  ...'  e  a  traire  la  teula  de  la  cava  de  la  paret;  pa- 
guiey          vin  s. 

889.   It.  a  il  de  may,  paguiey  a  II  homes  que  aguem  per 

traire  la  teula  de  la  cava  de  la  paret  de  Me  Isarn  Gili.     .    . 

Vin  s. 


1.  La  porte  de  Rond. 

2.  Blanc. 


—    102    — 

890.  It.  lo  dia  desus,  paguiey  a  Johan  Borias,  per  traire 
a  riba  CXL  sanmadas  d'arena xxvm  s. 

[Soma  :  CXXIX  s.  il  d.] 

891.  [F0  LXVII  v°.J  It.  lo  dia  desus,  paguiey  a  G.  Kofiac 
xiii  quintals  e  mieg  de  caus,  que  avia  portada  a  la  obra 
davan  lo  Carme,  e  per  Xllll  quintals  quen  avia  portada  al 
mur LXIII  s. 

892.  It.  per  VI  canas  e  II  palms  de  fuelha  que  agro  los 
maestres  a  volvre  los  arx  vouts  del  mur.        11  floris,  1  gros. 

893.  It.  a  III I  de  may,  paguiey  a  il  homes  que  feiro  mor- 
tier a  la  dicha  obra .  Y  s.  mi  d. 

894.  It.  paguiey  a  P.  lo  Ganatg  per  carejar  arena  1  dia, 
ab  ia  bestia. V  s. 

895.  It.  paguiey  a  G.  Rofiac,  per  xni  quintals  e  mieg  de 
caus xxxi  s.  VI  d. 

896.  If.  a  v  de  may,  paguiey  a  P.  lo  Ganatg,  per  I  dia 
que  avia  quarejada  arena,  ab  ia  bestia.. v  s. 

897.  It.  a  vi  de  may,  paguiey  al  dich.  P.  per  1  jornal  que 
caregec  arena,  ab  ia  bestia v  s. 

[Soma  :  vin  lbr.  mi  s.  X  d.] 

898.  [F0  LXVIII  r°.J  It.  a  vil  de  may,  paguiey  a  P.  la 
Manobra  &  a  Johan  la  Manobra  &  a  Johan  Borias,  per 
trayre  vxx  saumadas  d'arena xxmi  s. 

899.  It.  a  VIII  de  may,  paguiey  a  P.  la  Manobra  e  a 
P.  Paira  que  avian  estât  cascu  un  dias  per  deroquar  la 
paret  de  Me  Isarn  Gili  e  per  traire  la  teula  de  la  cava,  per 
jornal  ni  s.  e  11  d.;  moatan xxn  s.  vin  d. 

900.  It.  lo  dia  desus,  paguiey  a  G.  Kofiac,  per  VIII  quin- 
tals e  mieg  de  caus  que  aguem  a  la  dicha  obra.   xix  s.  IIII  d. 

901.  It.  a  XI  de  may,  paguiey  a  il  homes  que  aguem  per 
far  mortier V  s.  VIII  d. 

902.  It.  a  XIII  de  may,  paguiey  a  G,  Rofiac,  per  XVII 
quintals  e  mieg  de  caus,  quen  aguem..  xxxix  s.  VIII  d. 


—  io3  — 

903.  It.  a  XV  de  may,  al  dich  G.  per  vm  quintals  de 
caus,  quen  aguem  a  la  dicha  obra. .    .    .  xvm  s.  vin  d, 

904.  It,  lo  dia  desus,  paguiey  a  111  homes  que  aguem  a 
ffar  mortier v  s.  Iin  d. 

[Soma  :  vi  lbr.  xv  s.  un  d.] 

900.  [F0  LXVIII  v°.]  It.  paguiey  a'n  Johan  Decles,  per 

fusta  que  P.  de  Valenquas  avia  preza  al  gacJiial   del  Vigua 

lin  lbr. 

906.  It.  paguec  a  mi  K.  Ortola  per  escrieure  aquest  libri 
IIII  fluris  d'aur  e  très  crozats. 

907.  It.  paguiey  per  lo  libre.. XV  s. 

908.  It.  paguiey  a'11  P.  de  Cauzac,  per  lo  gasanhatge  de 
las  doas  gâchas  que  levée  l'an  LIX".  .  .     .         xn  lbr.  x  s. 

\_Soma  :  IX  lbr.  xvni  s.'.] 

La  pre^a  fâcha  per  en  G.  Brus  de  Van  LXIX. 

909.  [F0  LXX  r0.]  Primieyramen  receup  dels  lin  cornus 
que  levée  Isarn  Cotoli,  incluses  tots  los  cornus  dels  XII  cos- 
sols  e  dels  exceptats,  e  contats  tots  los  deniers  que  ha  re- 
seubuts  per  los  dits  lin  cornus  enaissi  coma  apar  per 
I"  quarta  reseubuda  per  Me  Ademar  Grasset,  notari  d'Albi, 
vnr-  v  lbr.  xn  s.  11  d. 

910.  It.  preyro  los  cossols  de  l'an  LX ,  dels  IIII  dichs 
cornus,  so  es  saber  LVIII  lbr.  XVII  s.  X  d.;  maest're  Azemar 
Grasset  f'en  carta  '. 

911.  It.  a  reseubut  dels  lin  cornus  que  levée  G.  Barau, 
Johan  Decles,  Isarn  Redon,  encluses  rots  los  cornus  dels 
cossols  e  dels  autres  exceptats,  a  reseubuts  en  clar.   . 
vnr  imxx  xvi  lbr.  xiiii  s.  v  d. 


1.  Cette  mention  est  d'une  autre  encre. 

2.  Erreur;  lire  :  xxli  lbr.  vu  s.  Le  folio  6g  (recto  &  verso)  est  resté 
blanc. 

3.  Cet  article,  écrit  d'une  autre  encre,  a  été  insiré  après  coup. 


—  104  — 

912.  lt.  per  las  gâchas  que  levée  P.   de  Causac  que  sso 

la  gâcha  de  S'  Affrica,  e  de  Sla  Martiana,  dels  IIII  cornus 

enpausats  de  l'aministratio  de  P.  Salvi,  encluses  mi  cossols 

els  autres  exceptats.      .     .     .         ni'"  Lxxv  lbr.  xv  s.  ix  d. 

[Soma  tota  :  II"  lxxviii  lbr.  n  s.  IIII  d.'.] 

çi3.  [F0  LXX  v°.]  It.  reseup  de  P.  Casairo  per  las  cridas, 
tant  per  la  sua  ma  quant  per  aquela  de  Johan  Talhafer  e 
de  M1'  P.  Fajas XXVII  lbr.  vi  s. 

914.  It.  prezi  dels  fors,  las  cals  foro  assignadas  a'n 
G.  Orts  en  paga  d'aquo  quelh  deviam  de  la  teula  quen 
aviam  aguda,  el  temps  del  nostre  cossolat.  .     VU  lbr.  Illi  d. 

91 5.  It.  reseup  per  los  enquans  de  Guilhem  Rainant,  per 
la  ma  d'en  Frances  Picart xn  lbr.  t. 

916.  It.  en  ia*  platas  que  foro  de  Guiot,  lo  bayssayre, 
que  ac  la  vila  als  servens  que  anero  a  Mirapeys.  .     Lini  s. 

917.  It.  reseup  dels  coratatges,  per  la  ma  de  Arnaut  de 
Maurs  e  de  sos  companhos XXlin  lbr. 

918.  It.  reseup  dels  cabatges  que  levée  Isarn  Cotoli,  en- 
clusas  totas  assignacios  fâchas  per  mandamen  de  luy,  e 
totas  autras  pagas  fâchas  per  lo  dig  cabatge  a  luy  ho  az  au- 
tres e  nom  de  luy XIe  XLVII  lbr. 

[Soma  total  :  xiic  xx  lbr.  mi  d.'.j 

919.  [F0  LXXI  i0.]  It.  reseup  d'en  G.  Micolau  e  d'en 
Gui  Bona  e  d'en  Bertran  de  Casanova  e  dels  autres  lors 
companhos,  per  las  gabelas  a  lor  aitriadas  (sic)  de  la  mo- 
neda  coren  als  ternies IXe  xlvi  lbr.  xvn  s. 

920.  It.  monta  may  que  la  soma  desus.  .         xvi  s.  un  d. 

921.  It.  reseup  per  lo  soquet  del  vi  arendat  a'n  Johan 
Gieussa,  a'n  Pos  Vierna,  a  Me  Duran  de  Montalazac  e  a 
M»  B.  de  Dieu 1111e  xxxim  lbr. 

922.  It.  receup   de  Me  Johan  Amoros  per  las  terras  de 


1.  Erreur;  lire  :  n™  cxxxvi  lbr.  xix  s.  un  d. 

2.  Erreur;  lire  :  xuc  xv  lbr.  un  d. 


—    lOD    — 

Ratier  Bernât  quel  foro  bailadas  a  prim  ces  a  l'encan,  e  dec 
donar  per  may  valenssa  de  intrada XXX  lbr. 

ç:3.  It.  reseup  d'en  Domenge  de  Monnac,  per  la  qui- 
tanssa  de  sos  comptes  de  lx  floris  en  que  era  tengut(s)  a 

la  vila l  floris. 

[Soma  :  XIIIIC  LXX  lbr.  xvil  s.  un  d.'.J 

924.  [F0  LXXI  v0.]  It.  reseup  de  Johan  Jorda,  de  majer 
su  m  ma  en  que  era  tengut(s)  a  la  vila  per  sos  comptes, 
segon  que  als  senhors  cossols  era  vist.    .    .    .        xxim  lbr. 

9^5.  It.  reseubi,  per  la  ma  d'en  Frances  Picart,  per  los 
glavis  e  per  las  astas  dels  glavis  que  avia  baibts  per  la  vila 
a  diverses  homes,  losquals  los  avian  pagats,  segon  quel 
dits XXVII  lbr.  XII  s. 

926.  It.  reseubi  d'en  Bertran  de  Casanova,  per  resta  de 
major  summa  de  las  gabelas  dels  afïanaires  de  l'an'. 
v  floris. 

927.  It.  receubi  per  darayrages  que  dévia  al  Vedel3  Salvi 
Seras  de  Sanh  Ginieys,  lascals  près  maestre  P.  Debar  e 
vendem4  en  paga  de  sa  pencio A'i I  lbr.  x  s. 

928.  It.  receubi  de  Esteve  Mercadial,  per  aquo  que  dévia 
a  la  mayo  ccminal,  per  los  lin  cornus  que  levée  R.  Pradier, 
l'anLVIII IX  lbr. 

929.  It.  reseubi  del  senh  Berthomiau  Pradelh,  en  1 
compte  que  fi  am  luy  per  aquo  que  dévia  a  la  vila  per 
l'aministracio  de  l'an  LV  que  avia  may  près  que  mes;  &  ac 
quarta  de  quitansa XI  floris  m  s. 

[Soma  :  mixx  vu  lbr.  XII  s.5.] 

930.  [F0  LXX1I  r0.]  It.  reseubi  del  senh  B  d'Avisac,  en 
1  comte  que  fezem  entre  mi  e  luy,  per  aquo  que  dévia  a  la 

1.  Erreur;  le  total  est  :  xtmc  Lxxi  lbr.  xm  s.  nu  d. 

2.  Blanc. 

3.  C'est-à-dire  au  compoix  appelé  lo  Veiel ;  au-dessus,  on  lit  : 
C  V  carta,  c'est-à-dire  au  feuillet  io5. 

4.  M  s.  vemdem. 

5.  Lire  :  vi  s.  au  lieu  de  xu  s. 


—  io6  — 

vila  de  l'aministracio  de  l'an   LV,  que  avia  may  près  que 

mes;  e  ac  quarta  de  quitanssa v  floris  e  mieg. 

93i.  It.  yey  receubut  dels  II  cornus  que  a  levats  maestre 
P.  Rausa,  enaysi  coma  apar  eu  1  conte  fach  entre  mi  e  luy, 
totas  sas  dietas  pagadas,  e  d'autras  causas  enaysi  coma  es 
contengut  en  I»  sedula  escricha  de  la  sua  ma,  quatre  cens 
liiii  lbr. '.   .   .       iiiicliiii  lbr.  xvm  d.  &  xxmi  s.  nu  d. 

932.  It.  presi  d'en  Armengau  Pradier,  eu  los  lin  cornus 
de  maestre  Duran  de  Montalazac,  en  1  comte  que  fi  ab  luy 
que  dicbs  que  pagava  que  dévia  de  la  gâcha  Sla  Marciaua 

de  l'an  LV III un  lbr.  111  s.  vu  d. 

e  en  los  VI  cornus  de  maestre  B.  de  Brethols. 

[Soma  :  IIIIC  LVI  lbr.'.] 
[Y"  LXXII  v°.] 

Aquestas  causas  que  s'en  sego  a  reseubudas  en  G.  Brus  0 
las  te  per  reseubudas  dels  VI  cornus  de  l'aministracio  d'en 
P.  Salvi. 

933.  Primieyramen  redec  en  recepta  perlos  seus  VI  co- 
rnus de  la  dicha  aministracio.  .    .    .        LXiin  s.  x  d.  mal  ha. 

934.  It.  per  los  VI  cornus  d'en  R.  Cussolas  de  la  dicha 
[a]ministracio LUI  s.  Il  d. 

935.  It.  per  il  cornus  de  ML'  Duran  de  Moutalasac  de  la 
dicha  [a]miuistracio. XXI  s 

936.  It.  por  los  cornus  de  M"  Dorde  Gaudetru  de  la  dicha 
[a]ministracio •     .    .  XVI  s.  vin  d.  m:i. 

937.  It.  per  los  cornus  de  la  dicha  [ajministracio  de 
Me  B.  de  Brethols. xix  s.  1  d. 

938.  It.   te   per  reseubut   de  la   dicha  a'iiinistracio  dels 


1.  La  somme,  après  avoir  été  exprimée  en  lettres,  est  de  nouveau 
exprimée,  plus  exactement,  en  chiffres;  au-dessous,  on  lit  :  Pos  de 
Marsac. 

t.  L'indication  des  sous  &  des  deniers  est  efi'acee. 


—  107  — 

vi  cornus  de  M°  P.  Rausa.   . xm  s.  vi  d. 

[Sonia  :  IX  lbr.  i  s.  X  d.  '.] 

939.  [F0  LXXII1  r°.J  It.  (e  per  reseubut  de  la  dicha  [a]mi- 

nistracio  per  VI  cornus  de  M"  Ademar  Grasset 

....  LXXII  S.  IX  d. 

940.  It.    de    la    dicba   aminislracio,   per   VI   cornus,    de 
Me  P.  Fajas xxxm  s. 

9^1.   It.  de  la  dicha  amiuistracio  per  nu  cornus  de  sen 
Gualhart  Golfier xm  lbr.  il  s.  1  d 

942.  It.  per  los  cornus  de  Aruaut  Ademar 

.    .         xxxm  s.  x  d.  malha 

943.  It.  per  un  cornus  d'en  Bernât  Miramon.         XXV  s 

944.  It.  per  los  II  cornus  d'en  Pos  Renhas 

Vin  s.  mi  d 

945.  It.  per  los  il  cornus  de  Johan  Talhafer 

xxiiii  s.  1  d 

946.  It.  per  VI  cornus  de  Me  Guiraut  Blacas 

XLV  s.  III  d 

947.  It.  por  los  cornus  d'en  P.  Douadiau 

lx  s.  mi  d.  m" 

948.  It.  por  los  VI  cornus  de  P03  Vierua  en  los  VI  cornus 
LXXV  s.  III  d 

[Soma  : \] 

949.  [F0  LXXÏII  v°.j  It.  per  VI  cornus  de  sen  B.  d'Avisac 
de  la  dicha  |a]ministracio.   .   .    .  xvm  lbr.  XVII  s.  VI  d. 

950.  It.   per  VI  cornus   d'en  Fiances  Picart  de   la  dicha 
[ajministracio IIII  lbr.  xi  s.  III  d. 

9JI.  It.  per  vi  cornus  de  dona  Mabelia  Borrela 

LXXV  s.  III  d. 

932.  It.  en  los  11  cornus  de  P.  Sivalli.      xxxi  s.  vnd.  ma. 
9V3.  It.  en  1  compte  que  fi  am  Me  B.  Loue,  e  fe  me  ia 

1.  Erreur.  Lire  :  ix  lbr.  xvu  s.  un  d. 
■z.  Total  effacé.  Lire  :  xxkii  lbr.  v  s. 


—    108   — 

bilheta  de  sa  ma  en  laquai  avia  de  l'aministracio  de  P.  Salvi. 
ni  floris. 

954.  It.  en  1  comte  que  fi  ani  Me  Dorde  Godetru  del 
quai  nie  fe  bilheta  de  sa  ma,  en  laquai  avia  de  l'aminis- 
tracio de  P.  Salvi  de  recepta xxxim  Ibr. 

(pD.   It.  per  los  VI  cornus  de  Me  B.  Dedieu  de  la  dicha 

[ajministracio.   .   .        xxi  s.  VII  d. 

\Soma  :  LXXI  lbr.  1  s.  Il  d.  ma.] 

ç56.  [F°  LXXV  v°.|  De  las  quais  receptas  de  l'adminis- 
tracio  de  P.  Salvi  se  devo  rebatre  que  en  el  a  l'aministracio 
d'en  G.  Brus  per  los  seus  X  cornus,  XVI  lbr.  x  d.,  lacal  soma 
a  restituit  e  pagat  P.  Salvi  a  la  vila. 

957.  It.  devo  se  rabatre  que  près  el  de  mi,  per  la  ma  d'en 
P.  Donadiau  a  pagar  las  raubas  dels  cossols  de  l'an  LXVI1I. 
.    . VIII  floris  vin  s.  111 1  d. 

953.  Et  aissi  resto  que  deu  redre  G.  Brus,  per  las  dichas 
receptas,  defalquats  los  dits  X  cornus  de  P.  Salvi 

IHIXX  lbr.  lin  s.  IX  d.'. 

iK«  LXXV  II  r°.J 

Sec  se  la  presa  fâcha  per  mi  Frances  Picart. 

939.  It.  presi  d'en  G.  Bru,  en  diversas  parselas,  encluses 
vin  cornus  seus  e  xxvn  lbr.  XII  s.  que  monta  aquo  que 
reseubi  dels  fers  dels  glavis  e  de  las  astas 

cxxvn  lbr.  xv  s.  mi  d. 

960.  It.  presi  may  del  dich  G.  Brus.     .     .    .  xr.vm  s. 

961.  It.  presi  may  en  los  VI  cornus  de  l'aministracio  de 
P.  Salvi,  XLlll  s.,  rebatuts  il  floris  que  avia  près  de  mi 
P.  Salvi,  me  los  te  per  preses  en  son  conte. 

96.!.  It.  presi,  per  la  ma  de  Johan  Garnier,  dels  conius 

1.  Le  verso  du  f'°  LXXIV  &  les  f»  LXXV  &  LXXVI  sont  blancs. 


—  ioç  — 

que  avia  compratz  de  la  vila,  del(s)  temps  que  P.  Salvi  era 

tesaurier XXX  lbr.  \ 

[Soma  :  CLXII  lbr.  vil  s.  lin  d.] 
[F0LXXVIII  r°.] 

Sec  se  la  despessa  fâcha  per  mi  Frances  Picart,  cossoî. 

963.  De  mandamen  dels  senhors  tramezi  a  Gualhac,  a 
Moss.  R.  Favarel,  1  macip  am  1  rossi;  e  venc  eu  esta  vila 
per  las  besonhas  de  la  vila  lo  venres  devan  Pantacosta,  e 
estec  sa  lo  venres  el  sabde;  e  tornec  sen  lo  sabde  a  sser.  E 
venc  sa  ters  a  quaval  e  dos  macips  a  pe;  e  venc  descavalgar 
a  Postal  de  M'  Isarn  Bartes;  en  loqnal  temps  era  thesau- 
rier  P.  Salvi.  E  montée  la  despessa  tan  del  loguier  del  rossi 
e  del  macip  quel  paguiem  e  la  despessa  que  fe  aquels  11  dias 
a  si  e  a  ssas  cavalgaduras,  e  amb  aquels  que  menava  am  si; 
monta ...       mi  lbr.  xi  s.  vu  d. 

964.  It.  lo  dich  Moss.  R.  fo  mandat  per  los  senhors  per 
venir  en  esta  vila,  e  venc  descavalgar  a  l'osdal  de  Me  Dorde 
Gaudetru;  e  venc  a  XX  de  julh.  e  estec  sa  de  XX  de  julh 
entro  a  XXV;  e  venc  si  e  I  autre  a  quaval  am  il  macips, 
e  despendec  el  &  am  sas  quavalgaduras  amb  anans  &  am 

venens  ;  monta xm  lbr.  xiil  s. 

E.  P.  Salvi  era  thesaurier. 

965.  It.  Moss.  R.  venia  davas  Graulhet'  e  passée  per  esta 

vila  e  descavalguec  aquo  d'en  Gualhart  de  Lafon,  e  trames 

lhi  hom  vi  que  montée ni  s.  im  d. 

[Soma  ;  xvni  lbr.  VII  s.  XI  d] 
[F°LXXVIII  v0.] 

1.  Le  verso  du  f°  LXXVII  est  resté  blanc. 

2.  Chef-lieu  de  canton  de  l'arrondissement  de  Lavaur. 


—    110    — 

Sec  se  la  pre^a  dels  derayratges  levais  per  mi  Frances  Picart 
losquals  ero  al  libre  del  Vedel  per  setisfar  lo  prêts  de 
Van  XL1X. 

966.  Prezi  de  Isarn  Olivieria  de  Tersac,  a  xvn  de  jun.  . 
Il  s.  Vil  d. 

967.  ït.  de  R.  Gras,  affanayre,  a  XVII  de  jun 

un  s.  1  d. 

968.  It.  de  P.  Galtier  de  otral  pon,  a  XVII  de  jun.    .    .    . 
XVIII  d.  ma. 

969.  It.  prezi  de  B.  Macier,  a  XXHI  de  jun 

xxmi  s.  1  d.  ma. 

970.  It.  prezi  de  B.  Delsol,  a  XII  de  julh.   .       11  s.  ix  d. 

971.  It.  prezi  d'Esteve  Blanquet,  a  VI  d'aost.      il  s.  III  d. 

972.  It.  prezi  de  G.  Blanc,  a  Xllll  d'aost.  .       III  s.  VU  d. 

973.  It.  prezi  de  Me  Helias  de  Vesplan,  a  xxi  d'aost.  .  . 
VI  s.  1  d. 

974.  It.  prezi  de  Dura  11  Colas,  a  il 1 1  de  setembre.       X  d. 

975.  It.  prezi  dels  effans  de  Pos  Former,  per  la  ma  de 
B.  Auriac 11  s.  v  d. 

[Soma  :  L  s.  ni  d.] 

976.  [F°  LXXIX  r0.]   It.   prezi   de    Amalric   Golfier.   ad 
VIII  de  dezembre m  d. 

977.  It.  prezi  de   Me  Johan  Cantaloba,  per  la   ma  d'en 
G.  Bru,  cossol,  a  xxx  de  dezembre XV  s. 

978.  It.  prezi  de  na  Johana  Miihas,  a  III  de  girvier.    .    . 
XVIII  d. 

979.  It.  prezi  de  Vidal  Rodanel,  a  xrn  de  girvier.   .    .    . 
.  .   .  ' xx  s.  v  d. 

980.  It.  prezi  de  Laurens   Peytavi  de  Lumbers,  a  xvin 
d'abrial un  lbr.  XV  s.  IX  d. 

981.  It.  prezi  de  Johan  Anidet,  a  XIX  d'abrial 

XXII  s.  il  d. 


—  III  — 

982.  It.  a  xxvni  d'abrial,  prezi  de  Mc  B.  Lonc 

III  S.  II  d. 

983.  It.  prezi  de  Me  Castelana,  lo  darier  dia  d'abrial.    . 
xxxm  s.  IX  d. 

984.  It.  prezi  de  Johau  Issaras,  a  XVII  de  may.        XXX  s. 

[Soma  :  XI  lbr.  il  s.] 
[F°  LXXIX  v".] 


La  mesa  e  la  redua  que  iey  fâcha  dels  derayratges  que  îey 
levais  per  setisfar  lo  prest  de  Van  XL1X. 


985. 
jun.     . 

9S6. 
jun.  . 
*     987. 


988. 
989. 


990. 
991. 
vielb,  1 
992. 


t.  paguiey  a  Johan  Rainant,  alias  Boias,  a  xvin  de 

IX  s.  m  d.  m«. 

t.  paguiey  a  Johan  de  Roc,  alias  Estavari,  a  XX  de 

ni  s. 

t.  paguiey  ad  Amblart  Viguier,  a  XXI  de  jun.    .    . 

....         xix  s.  vu  d. 

t.  paguiey  a  Duran  Sobira,  a  XXIII  de  jun.  vu  d. 
t.  paguiey  a  na  Peyrona  Malieyra,  a  xxvi  de  jun. 

V  s.  VI  d.  ma. 

t.  a  P.  Garnier,  a  XVII  d'aost IX  d. 

t.  mesa  per  far  mètre  1  ban  ad  ia  vinha  de  Castel- 
qual  es  de  Payrolet  questa  a  Framenors'.  VIII  d. 
t.  paguiey  a  na  G:1  Polia,  a  IX  de  dezembre.    .    .    . 

Xii  s.  1  d. 


993.  It.  paguiey  a  G.  Gaiet,  a  xxx  (j/c)  de  dezembre.  .  . 
XII  s.  11  d. 

994.  It.  a  na  Biatristi  Arnalda,  a  ix  de  dezembre.    .    .    . 
Vil  S.  VI  d. 

[Soma  :  lxxi  s.] 

995.  [F0  LXXX  r0.]   It.  paguiey  a  na  Peyrona  Bertranda, 

molher  que  fo  de  P.  de  Razam,  a  XViii  d'abrial 

LXXVII  s.  ma. 


I.  •"'/est-à-dire  aux  Frères  Mineurs. 


—     112    — 

996.  It.  pagaiey  a  P.  Jorda,  affanaire,  a  xix  d'abrial.  .     . 
xxii  s.  il  d. 

997.  It.  paguiey  a  11a  Bertranda,  molher  que  fo  de  Johan 

de  La  fa  11a  ri  a xvi  d. 

[Soma  :  c  s.  vi  d.  ma.] 
[F0  LXXX  v°.] 

Sec  se  la  despessa  fâcha  per  mi  Fronces  Picart,  cossol  en 
Vobratge  de  la  vila  del  Fuech  Amadenc  tant  al  mur  quant' 
al  gachial  nou  que  fi  far. 

998.  Primieyramen,  a  xxi  dia  de  girvier,  aygui  un  homes 
a  far  las  cavas;  costero.     .  xli  s. 

999.  It.  mesi  a  ia  pessa(s)  de  corda  prima.    .      .         XII  d. 

1000.  It.  en  11  palas  de  fust lin  s. 

1001.  It.  a  xxil  de  girvier,  aygui  11  homes  a  far  las  cavas ; 
ccstero V  s.  mi  d. 

IC02.   It.  a  XXIII  de  girvier,  aygui  v  homes;  costero.  .     . 
.      . xrn  s.  nu  d. 

ioo3.  It.  a  un  bestias,  a  carejar  peyra  e  mortier,  loqual 
mortier  fo  del  Carme xxim  s. 

1004.   It.  a  xxim  de  girvier,  aygui  Y  homes;  costero.. 
XV  s. 

ioo5.   It.  a  in  bestias  a  carejar  la  peyra  el  mortier. 

xviii  s. 

[Soma  :  un  lbr.  xn  s.  vni  d.] 

ioc6.  [F0  LXXXI  r0.]  It.  a  1  home  que  estec  un  dias  al 
Carme  per  ajudar  a  cargar  las  bestias  e  amassar  lo  mortier. 
x  s. 

1007.  It.  a  XXV  de  girvier,  aygui  VI  homes;  costero.  . 
XVIII  s. 

1008.  It.  11  bestias  a  carejar  peyra x  s.'. 

1.  Ms.  :  tant. 

2.  A  partir  de  ce  point  des  comptes  consulaires  nous  allons  sup- 
primer quantité  d'articles  qui  ne  sont  que  des  répétitions  de  dépen- 


—  n3  — 

1016.  It.  a  1  bestia  que  afinet  de  carejar  lo  mortier  del 

Carme V  s. 

[S orna  :  VI  lbr.  xn  s.  VIII  d.] 

1021.    [F0  LXXXI    v°.]    It.    paguiey  per   lo    loguier    de 
11  picos v  s.  mi  d. 

iOi3.   lt.    a   XXX  de    girvier,  compriey   LV  quintals  de 
caus,  lo  quintal  11  s.  un  d.;  summa.        VI  lbr.  v  il  s.  ni   d. 

1024.  It.  loguier  [de]  VI  bornes  per  far  la  manobra.    . 
XVni  s. 

1028.  It.  a  xxxi  de  girvier,  aigui  un  homesj  costero 

x  s.  Vin  d. 

[Soma  :  xm  lbr.  xi  s.  vi  d.] 

io32.    [F0  LXXXII    r°.]    It.   lo    primier   dia   de   febrier, 
aygui  v  homes Xini  s. 

1040.  It.  a  v  de  febrier,  aygui  v  femnas.         vi  s.  vin  d. 

[Soma  :  Vin  lbr.  1  s.  un  d.] 

1042.  [F0  LXXXII  v0.]  It.  a  11  maestres.   .      .     .         XII  s. 

1046.  It.  compriey  x  quintals  de  caus,   lo  quintal  11  s. 
mi  d.;  summa xxm  s.  mi  d. 

io52.  It.  a  1  maestre  massonier Vi  s. 

io53.  It.  I  home  a  sirvir  lo  maestre H  s. 

[Soma  :  vin  lbr.  XVII  s.  VI  s.] 

io55.  rF°LXXXIII  r0.]  It.  a  1  maestre  a  talhar  teula.     . 
VI  s. 

io57.  It.  ia  bestia  a  carejar  riblo III  s. 

1059.  It.  paguiey  a  M'  Johan,  lo  peyrier,  per  estimar  lo 
mur  d'en  G.  Orts II  s. 

1062.  It.  ad  1  home  a  far  la  cava  del  mur.      .     .         111  s. 

1066.   It.  a  1  home  a  far  las  cavas ni  s. 

[Soma  :  cxn  s.] 

ses  semblables  ;  nous  ne  conserverons  des  mesas  qui  vont  suivre  que 
les  articles  offrant  un  mot  nouveau,  un  renseignement  économique 
inédit.  Nous  donnerons  aux  articles  le  numéro  qu'ils  devraient 
avoir,  de  telle  sorte  que  la  différence  entre  deux  numéros  consé- 
cutifs révélera  les  suppressions  effectuées. 

8 


—  ii4  — 

[F°XXXI1I  v".] 

1072.  It.  per  lo  loguier  de  1:  picos.     .     .         m  s.  vin  d. 

1078.  It.  per  far  deroquar  1  mur,  per  aver  peyra  e  riblo, 
jots  lo  pon  de  Verdussa XX  s. 

1079.  It.  compriey  teula  a  riblo  de  Solargue.       XXXVI  s. 

[Soma  :  ix  Ibr.  un  s.  ix  d.] 
[F»  LXXXIV  r°.] 
1081.  It.  a  xvm  de  febrier,  doniey  als  faissiers  que  por- 

tero  11  traux  ad  obs  del  gachial X  s. 

1086.   It.  a  1  home  a  far  ia  cava  del  mur.   .       ni  s.  nu  d. 
1093.   It.  a  XX  de  febrier,  aygui  un  homes.       X  s.  vrn  d. 

[Soma  :  vi  lbr.  :n  s.  nu  d.] 
[F0  LXXXIV  v°.] 

1 102.   It.  per  11  posts  d'avet  a  far  siudrias  al  gachial.    v  s. 
iio3.   It.  a  XXII  de  febrier,  a  un  homes.   .  X  s.  Vin  d. 

[Soma  :  VI  lbr.  xvni  s.  xi  d.] 
[F°  LXXXV  r°.j 

1 1 1 5.  It.  paguiey  a  iMe  Isara  Bartes  per  c  saumadas 
d'arena,  lasquals  portée  de  Causels  '.      .     .     .         XLVin  s. 

11 17.  It.  a  Esteve  Baldi  per  C  e  vil  saumadas  d'arena.  . 
XLni  s. 

1121.  It.  a  Borzes,  per  11e  lii  quintals  de  peira.  .  .  . 
v  lbr.  e  v  s. 

[Soma  :  xini  lbr.  xvn  s.  vm  d.J 
[F-  LXXXV  v0.] 

11 28.   It.  lo  darier  dia  de  febrier,  a  11  homes.     .         VI  s. 
1 1 35.  It.  a  v  de   mars,  bayliey  als  faissiers   que  carejero 

fusta  al  gachial mi  s. 

Ii36.  It   a  ni  homes ix  s. 

[Soma  :  un  lbr.  xv.n  s.  vin  d.] 

1.  Ruisseau  qui  se  jette  dans  le  Tarn  au-dessus  du  Pont-Neuf,  à 
Albi,  au  point  où  se  trouvait  le  Pont-Vieux. 


—  n5  — 

[F0  LXXXVI  r°.] 

1142.   1t.  paguiey  ad   Arnaut  Delposts,  per  ri  caradas  de 

fusta  al  gachial XYXii  s. 

1 1 52.   It.  compriey  1  trauc  ad  obs  del  gachial..  Vin  s. 

[Soma  :  vu  lbr.  XV  s.  un  d.] 
[F»  LXXXVI  v-.] 

u65.  It.  paguiey  it.clau  del  portai  de  Verdussa,  e  pcr 
1  cadenat  al  pont  levadis,  loqual  te  Hugat'  en  comanda.  . 
VII  s.  nu  d. 

1166.  It.  irr  sparos  al  gachial Vil  s. 

[Soma  :  VI  lbr.  xvm  s.  mi  d.'.] 

1167.  [¥°  LXXXVII  r0.]  It.  l  latas Vis. 

1168.  It.  un  corondas Vins. 

1169.  It.  nu  jazenas xn  s. 

1170.  It.  Vf  canas  de  fuelha  d'avet us. 

1171.  It.  per  carejar  fusta  al  gachial 111  s. 

1172.  It.  a  Barrau,  per  xxnii  lbr.  de  cavilhas  de  fer,  la 
lieura  xvr  d.,  xxxn  s.  lasquals  foro  ad  obs  del  gachial  e 
del  pon  levadis  de  Verdussa. 

1173.  It.  1111e  clavels  latados  reforssats.    .         IX  s.  vil   d. 

1174.  It.  per  portar  fusta  d'otral  pon  als  escaliers,    ni  s. 

1175.  It.  a  xxvn  de  mars,  fi  mudar  fusta  de  la  mayo  co- 
minal  vielha  a  l'ostal  d'en  Issirnit lin  s. 

1 176.  It.  a  xxvni  de  mars,  aigui  1  home  a  far  bart  al  ga- 
chial          ni  s. 

1177.  It«  paguiey  a  Aurnola  e  a  Ginestos,  que  feiro  lo 
gachial  amb  aquo  quen  avia  agut Vil  floris. 

1178.  It.  paguiey  per  far  11  escaliers. .     .     .         XXXVI  s.. 

[Soma  :  XVI  lbr.  VIII  s.  Vin  d.] 


i.  Ce  Guilhem  Hugat,  qui  tient  le  pont-Ievis  de  Verdusse  en  cora- 
mende,  était  probablement  un  parent  de  ce  Michel  Hugat,  consul  en 
1 368-1  36q,  qui  tut  fait  prisonnier  par  les  Provençaux,  et  dont  nous 
avons  raconté  les  mésaventures  dans  le  Prix  des  choses  à  Albi. 

■1.  Total  des  dépenses  des  articles  retranchés  :  G  liv.  4  s. 


—  lié  — 

1179.  LF°  LXXXVII  v0.]  It.  per  1  cabiro  per  far  anta  a 
l'escalier n  s. 

1180.  It.  paguiey  per  far  estimar  la  fusta  que  s'obrec. 
,.     .         XX  d. 

1181.  It.  paguiey  a  na  G-isanhola  per  riblo  cjueu  aigui.  . 
VIII  s. 

n83.  It.  a  xx  d'abrial  fi  far  mortier;  costec.     .        mi  s. 

1184.  It.  paguiey  a'a  G.  Orts  per  mortier  queu  avia  près 
al  comeiisameii  de  l'obra un  lbr.  xn  s. 

Ii85.  It.  paguiey  a  B.  Barrau,  per  xn  lbr.  de  cavilhas  de 
fer  lasquals  mes  Aurnola  als  n  escaliers  per  on[om]  poja 
sus  lo  mur  del  Fueg  Brenguier'  e  davau  lo  gachial  que  fi 
far1 XII  parpalholas. 

I  ; 86.  It.  al  dich  Me  Barau  per  clavels  varadors.         ni  s. 
1187.   It.  paguiey  a  la  molher  de  B.  Cressol,  per  peyra 

quen  aigui X  s. 

II  '8.  It.  a  Xd  de  may,  bayliey  al  bot  de  Belhuel,  per  lo 
gachial  quel  fi  far  a  Verdussa,  P.  Forit  a  pies  fach.  xvni  s. 

1 189.  It.  paguiey  a  Mc  R.  Blacas  per  ia  lbr.  de  cavilhas.  . 
XVI  d. 

1190.  It.  per  agusar  los  picos  d'aitant  quant  durée  l'obrage 
un  s.  VIII  d. 

[Soma  :  x  lbr.  mi  s.  x  d. 3.]. 

1191.  [F0  LXXXVIII  r*.]  It.  paguiey  a  na  Gausida  4  per- 
gamanieyra,  per  XXXVI  teulas  e  per  riblo  quen  aigui.  .  . 
Mil  s. 

1192.  It.  paguiey  a'n  G.  Orts,  per  un  jornal  de  bestia.  . 
XXIIII  s. 


1.  Aujourd'hui  rue  des  Prêtres. 

2.  A  partir  de  per  on,  d'une  autre  encre. 

3.  Total  des  dépenses  des  articles  retranchés  :  3  liv.  4  s.  2  d. 

4.  C'est-à-dire  à  la  femme  de  Gausi.  Il  existait  une  famille  de  ce 
nom  à  Albi.  Un  chanoine,  Bernard  Gausi,  apparaît  au  Vedel,  dans 
un  lausime  du  6  juin  1 383,  fait  au  nom  du  chapitre  de  Saint-Salvi. 
Cf.  Sarrasy,  p.   179. 


—  ii7  — 

1 1 93.  It.  per  fe  ad  obs  de  cledissar,  vi  s.,  loqual  aigui 
d'en  G.  Orts  e  de  Me  P.  de  Marcilhac  '. 

1194.  It.  per  peyra  que  prezi,  laquai  fo  estimada.  VI  s. 

1195.  It.  per  1   cledas  a  passar  l'arena.      .     .     .  m  s. 

[Soma  :  xlvii  s.] 

1196.  It.  es  degut  a  Johan  Guilhalmo  per  riblo  quen 
prezi X  s. 

1197.  It.  a  Domas  de  Foncuberta,  per  1  trauc  quen  prezi 
al  gachial XVI  s. 

1 198 .  It.  a  P.  Causel,  per  1   trauc  ad  obs  del  gacbial.     . 
XVI  s. 

1 199.  It.  a  P.  Causel  e  a  na  Mecha,  per  teula  e  per  riblo 
quen  prezi  ad  obs  de  l'obra,  e  fo  estimât  a  111e  XX  teulas. 

1200.  It.  es  degut  a'n  P.  Causel,  lasquals  prezi  d'un  mur 
seu,  VIe  XL  teulas. 

1201.  Paguat  fo  a'n  P.  Causel,  per  mi(r)  Duran  Dannis 
coma  tezaurie  de  l'an  LXIIP  un  floris,  contengut  en  los 
contes  del  dich  an,  a  xvin  f°. 

[Soma  :  IV  lb.  ix  s.] 

1202.  [F0  LXXXVIII  v0.]  It.  bayliey,  per  mandamen  dels 
senbors  a'n  Joban  Talhafer,  obrier  de  la  tor  nova,  a 
XXIX  de  may VI  motos  d'aur. 

1203.  It.  bayliey  a  Solairo,  per  mandamen  dels  senhors, 
loqual  anec  en  Gascuenha  la  on  foro  lo  conte  d'Armanhac 

*e  de  Fois  enaussas  quel  volgues  partir  d'esta  vilaj  ac  ne 

1  moto  d'aur. 

E  aisso  fo  a  xx  de  dezembre. 

1  204.  It.  aniey  a  Gualhac,  a  XXV  de  dezembre,  per  querre 

[a]  Moss.   R.   Favarel  las  allegacios,  e  per  parlar  amb  el 

sobre  alcus  pons  sobre  lo  facb  ques  menava  [entre]  Moss. 

d'Albi  e  la  vila;  es  m'en  degut 1  fluri. 

1.  Loqual,  etc.,  d'une  autre  encre. 

2.  Cet  article  prouve  que  les  comptes   consulaires  de    i35o,-i36o 
ont  été  écrits  postérieurement  à  1 363. 


i2o5.  It.  de  inandamen  dels  senhors,  bayliey  a  M'  P. 
Rausa,  loqual  anec  a  Gualhac  per  parlar  am  Mo.  R.  Fava- 
rel,  lo  sabde  davant  S.  Luc xx  s. 

l  206.  It.  es  me  degut,  per  vin  canas  e  VI  palms  de  fuelha, 
los  quais  près  Johan  Talhafer,  cosol,  per  far  amvanar  l'osdal 
de  l'arciginague  (sic)  de  Bordas.      .      .      .  lxx  s.  Vi  d.'. 

los  quais  el  a  meses  en  sa  meza  a  eu  la  dicha  meza  sua  fa 

mencio  que  m'es  deguda. 

\Soma  :  XVII  Ibr.  xn  s.  VI  d.J 
.    [F"  LXXXIX\] 

.    [F°XCr0.] 

ha  mesa  fâcha ,  en  Van  2\î.  CCC  L1X,  al  mur  devan  lo  Carme 
que  era  qua^eg  dedins  la  vila,  e  per  far  u  gachials  en  la 
dicha  obra,  aissi  cant  se  sec  fof,  lo  flori  per  xxrill  s. 

1207.  It.  paguiey  a  Ramon  Aygadosa,  per  V  milhiers  de 
teula,  a  for  de  v  floris  lo  milhier.   .       XXX  floris  n  crozats. 

1208.  It.  costero  de  portar  los  y  milhiers,  a  for  de 
xiri  crozats  lo  milhier Vil  lbr.  xvi  s. 

1209.  It.  paguiey,  a  x  de  julh,  per  m  jornals  d'ornes  a 
volvre  la  peyra  que  era  sus  l'obra XI    s. 

1210.  It.  a  P.  Marens  e  a  Milhet  del  Vigua,  per  far 
III  cavas  a  prest  fag.    . 1  fluri  e  mieg. 

1211.  It.  paguiey  a  Brenguier  lo  Reg  e  a  Raissac  que 
arestero  LXini  presonas  per  far  aquabar  l'obra  de  la  clau- 
sura vin  s. 


1.  L'archidiacre  de  Bordes,  à  qui  l'on  avait  pris  sa  maison  pour 
continuer  les  fortifications,  avait  donné  son  nom  à  une  partie  du 
rempart.  On  lit,  dans  l'état  des  dépenses  pour  réparations  aux  forti- 
fications d'AIbi,  dressé  sur  l'ordre  du  sénéchal  de  Carcassonne  en 
1  lîoo  :  Quod  paries  voc-.itus  de  Bordas  qitod  vallatum  raustetur  (sic)  é'- 
ibi  reparent ur.  Cette  maison  était  située  à  Pueg-Amadenc.  Cf.  Sar- 
rasy,  pp.  i35  &  3o6. 

2.  Ce  folio  est  resté  blanc.  On  lit  au  haut  du  folio  90  :  Ave  Maria. 
P,  Donadieu. 


-   ii9  — 

1 21 2.  It.  me7i,  a  Xim  de  julh,  per  xn  jornals  de  femnas 
a  portar  mortier  de  la  Porta  nova  a  Tobra  a  far,  n  s.  quas- 
cuna xxiiii  s. 

I2i3.  ït.  per  il  femnas  pauquas  lo  dia  meteis  a  carejar.  . 

m  s. 

[Soma  :  xlviii  lbr.  ni  s.] 

1214.  [F*0  XC  v°.]  \t.  per  ni  homes  a  servir  de  peyra  e  de 
teula  los  maestres,  lo  dia  meteis xn  s. 

I2i5.  It.  per  ia  liai  e  mieja  de  vi  e  m  d.  de  pa  als  mas- 
soniers  e  l'obra il  s. 

1216.  It.  per  1  home,  lo  dia  meteis,  a  destrempar  lo 
mortier,  que  costava lin  s. 

1 2 1 7.  It.  a  xv  de  julh,  per  xn  femnas  a  portar  mortier 
&  bart,  a  11  s.  quascuna XXT  il  s. 

1 218.  It.  per  11  homes  a  servir  de  peyra  e  teula.  .     vin  s. 
1220.  It.  per  ia  liai  e  mieja  de  vi  e  un  d.  de  pa  als  maes- 
tres que  no  prendian  jornal I    s. 

[Soma  :  mi  lbr.  vu  s.] 

1 224.  [F0  XCI  r3.]  It.  per  ia  liai  de  vi  e  per  peras. 
1  s.  n  d. 

1  233.   It.  mezi,  a  XXIX  de  julh,  per  1  jornal  a  R.  Belhuel 

a  far  las  sindrias VI  s. 

[Soma  :  lxix  s.] 

[F°  XCI  v».] 

1  236.   It.  per  n  paniers  a  montar  la  terra.   .       n  s.  n  1  d. 

1237.  It.  a  xxx  de  julh,  per  1  jornal  a  R.  Belhuel  a  far 
las  sindrias VI  s. 

1240.  It.  a  xxxi  de  julh,  per  11  homes  a  la  terra  e  al 
mortier  destrempar Vil  s. 

1242.   It.  per  1  piquo,  un  jorns 1  s.  un  d. 

[Soma  :  un  lbr.  1  s.] 

12^5.  [F°  XCI1  r\]  It.  per  n  homes  a  destrempar  mortier 
e  terra  als  arxs vu  s. 


120   

1253.  It.  paguiey  per  c  quintals  de  caus,  a  for  de  i  cro- 
zat  lo  quintal;  monto X  lbr. 

1254.  It.  per  iiic  saumadas  d'arena,  a  for  de  xxmi  s.  lo 
sent V  lbr.  n  s. 

1255.  It.  paguey  a  Borzes  per  portar  la  quana  de  peyra. 
ni  lbr.  xii  s. 

[Soma  :  XXI  lbr.  VIII  s.] 

1256.  [F°  XCII  v0.]  It.  paguiey  a  Me  Pos  Barrieyra,  per 
1  milhier  de  teula vflorisemieg. 

1 257.  It.  costec  de  portar,  a  for  de  xii  crozats  lo  milhier. 
XX1III  s. 

12D9.  It.  per  il  homes  al  mortier  e  al  bart  destrempar, 
lo  dia  meteis VII  s. 

1264.  It.  per  VI  jornals  1  piquo 1  s.  VI  d. 

1265.  It.  mesi  a  vu  d'aost,  per  vin  femnas  al  mortier  e 

al  bart  e  aygua,  a  xx  d Xin  s.  1111  d. 

[Soma  :  x  lbr.  xix  s.  x  d.] 
[F°  XCII1  r».] 

1275.  It.  a  XI  d'aost,  per  1  jornal  a  far  las  sindrias,  que 
costa vi  s. 

1276.  It.  per  11  jornals  de  bestia  a  quarejar  peyra  de  la 
Bulissa xii  s. 

[Soma  ;  1 11  lbr.  vin  s.J 

1277.  [F0  XCIII  v0.]  It.  a  xii  d'ahost,  per  vi  femnas  a 
portar  bart  e  mortier,  a  xx  d X  s. 

[Soma  :  111  lbr.  VI  s.  vi  d.] 
[F0  XC1V  r°.] 

1290.  It.  a  xvii  d'aost,  per  1  jornal  a  Me  Johan  lo  pey- 
rier  a  talhar  arquieyras vis. 

I2ç5.  It.  per  ia  femna,  lo  dia  meteis,  als  11  arx  darayres. 
.    .  1  s.  vin  d. 

1298.   It.  per  11  jornals  de  bestias  a  portar  peyra  de  las 

lissas. XII  s. 

[Soma  :  XLVin  s.J 


121     

[F°XCIVv«.] 

i3o5.  It.  a  xxvi  d'aost,  a  R.  Beluelh,  per  i  jornal  a  far 

las  dintills VI  s. 

i3o8.  It.  a  xxviii  d'aost,  a  Beluelh  a  dintelhar  1  jornal; 

costa VI  s. 

[Soma  :  ni  lbr.  xvn  s.  VI  d.J 
[F"  XCV  r».] 

1 3i 3.  It.  a  R.  Beluelh  a  masonar VI  s. 

[Soma  :  mi  lbr.  vin  s.  vi  d.] 
[F0  XCV  v°J 
1329.  It.  a  V  de  setembre,  a  R.  Beluelh  a  masonar,  aquel 

dia VI  s. 

[Soma  :  1.11  lbr.  Vin  s.  X  d.] 
[F»  XCVÏ  r\] 
i337.  It.  a  Vil  de  setembre,  per  11  jornals  d'ornes  a  far 

los  escaliers  per  pogar  a  l'obra V.  s. 

1340.  It.  per  clavels  a  plaucar  a  l'escalier.  ...  1  s. 

[Soma  :  lxxi  s.  VI  d.] 

1347.  [F°  XCVI  v°.]  It.  a  xii  de  setembre  a  R. 'Beluelh  e 

a  G.  Guiraut  per  massonar xn  s. 

[Soma  :  V  lbr.  X  s.] 

1  o58.  [F0  XCVII  r".]  It.  per  1  home  quel  portava  la 
peyra  sus  la  obra lis. 

1359.  It.  per  1  home  a  destrempar m  s. 

i3Ô2.  It.  per  X  femnas  a  la  manobra  a  XVI  d 

Xiii  s.  un  d. '. 

i365.  It.  per  X  femnas  a  la  manobra.     .  xm  s.  mi  d. 

ï366.  It.  a  xm  d'octombre  a  R.  e  a  son  frayre  a  masso- 
nar e  a  dentilhar xn  s. 


1.  Il  est  à  remarquer  que  la  journée  des  femmes  varie  suivant  la 
durée  du  jour  :  20  deniers  en  juillet,  18  en  septembre  &  16  en  octo- 
bre. En  janvier  &  février,  elle  descend  à  14  deniers,  pour  remonter 
à  16  en  mars. 


—     122    

1369.  It.  a  Xim  d'octombre,  p.  R.  a  son  frayre  a  masso- 

nar  la  tor x  1  s. 

[Soma  :  v  lbr.  v  s.  Vin  d.] 
[F°XCVII  v°.] 

i373.  It.  a  xxill  de  girvier  per  n  jornals  d'ornes  ad  ostar 
la  teula  del  mur  que  quazec  davan  Riguel  Doat,  a  for  de 
m  s.' vi  s. 

1374.  It.  a  R.  Beluelh  e  a  son  frayre  a  masonar  en  la 
dicha  hobra XII  s. 

i375.  It.  per  x  feninas  a  portar  mortier  e  aygua  e  bart, 
a  xvi  d X111  s.  un  d. 

1376.  It.  per  1   bornes  a  destrempar.      .     .         v  s.  un  d. 

1377.  It.  per  II  bornes  a  far  las  quavas  del  mur  que  qua- 
zec          VI  s.  nu  d. 

1379.   !*•  Per  XI  femnas  en  la  manobra.   .      xill  s.  Illl  d. 

[Soma  :  1111  lbr.  xill  s.  un  d.] 

i38o.  [F°  XCVUI  r0.]  It.  per  11  homes  a  destrempar.  .  . 
v  s.  un  d. 

i38i.   It.  per  n  bornes  a  far  las  cavas.     .         VI  s.  vin  d. 

1387.  It.  per  x  femnas  a  la  manobra;  bobravo  a  la  tor,  a 
XVI  d Xill  s.  n  1  d. 

1^90.  It.  a  XXVII  de  girvier,  a  R.  e  a  son  frayie  a  mas- 
sonar  a  las  tors, xn  s. 

Soma  :  un  lbr.  xvni  s.] 

|F°XCVIII  v0.] 

1400.  It.  per  Illl  jornals  a  far  las  quavas  en  que  era 
Milhet xiii  s.  mi  d. 

1401.  It.  a  XXX  de  girvier,  a  R.  e  a  son  frayre  a  masso- 
nar xil  s. 

[Soma  :  y  lbr.  xim  s.  vin  d.] 

1.  Les  Doat  ont  encore  des  représentants  à  Albi;  l'un  d'eux,  Taxile, 
est  le  peintre  sur  porcelaine  bien  connu.  —  Postai-,  lecture  douteuse. 


—  w3  — 

|PXCIX  r°.l 

1412.  It.  per   i«  bestia  a  portar  mortier  de  la  obra  del 

pont  de  Tarn  al  Vigua VI  s. 

\Soma  :  nu  lbr.  xiv  s.  x  d.] 
F0  XCIX  v0.] 

1413.  1t.  per  1  borne  quel  ajudava  a  quargar;  quostec.  . 
m  s. 

1418.  It.  a  un  de  febrier,  a  R.  e  a  son  frayre  a  massonar 
al  Pas  que  quazec xn  s. 

1419.  It;  per  x  femnas  a  la  manobra,  a  for  de  xiin  d.; 
monta XI  s.  VIII  d. 

142 1.   It.  a  v  de  febrier,  a  R.  e  a  so  frayre,  a  massonar 

al  Pas,  davan  lo  Carme XII  s. 

[Soma  :  un  lbr.  xiv  s.] 

[F0  C  r0.] 

1430.  It.  per  1  11  jornals  de  bestias  a  quarejar  mortier  de 
la  obra  del  pon  de  Tarn  a  la  obra  del  Vigua.     .       XXini  s. 

1434.   It.  per  1  jornal  de  bestia Vis. 

[Soma  :  V  lbr.  x  S.] 
[F0  C  v0.] 

1438.  It.  paguiey,  per  xxxv  quintals  de  caus,  a  far  mor- 
tier, a  il  s.  p.  quintal LXX  s. 

1439.  It.  a  P.  Docbal  per  C  saumadas  d'arena  que  com- 
prec  G.  Bru XXXVI  s. 

1442.  It  a  Phelip  Quapel,  per  IIII  jornals  de  bestia  que 
portava  peyra  a  la  obra XXini  s. 

1443.  It.  paguiey,  a  XYII  de  febrier,  a  P.  de  Valenquas 
per  11  homes,  per  far  plegar  totas  las  arcs  de  foras  los  murs, 
que  co.ctero v  s. 

1444.  It.  al  dig  Peyre,  per  son  trebalh.     ...  VI  s. 
'.445.   It.   al   dig   Peyre,   per  far   plegar   lo   gachial   périt 

davan  lo  Carme  ' VI  s. 

[Soma  :  ix  lbr.  v  s.  vin  d.] 

i.  Périt,  lecture  douteuse;  le  mot  est  à  peu  près  efl'acé. 


—  ii4  — 

1446.  [F°  CI  r0.]  It.  per  1  quintal  de  lenha  a  far  cavilhas 
de  fust  als  gachials 1  s.  vi  d. 

1447.  It.  per  11  homes  que  portavo  fusta  de  las  Qual- 
quieyras  de  Johan  Decles  als  gachials  davan  lo  Carme.  .  . 
vi  s. 

1448.  It.  per  1  home  que  lor  portava  fusta,  a  xvill  de 
febrier,  al[sj  gachials m  s. 

1449.  It.  per  i_c  esparos  de  R.  Laurayre,  al  gachial  so- 
bira Till  s. 

1450.  It.  a  B.  Siras,  a  xvn  dias  de  febrier,  pèr  far  bar- 
degar  lo  gachial  sobira XXllll  s. 

1451.  It.  a  Johan  Joanel  per  portar  las  posts  de  l'avet  az 
ops  de  la  bada Il  s. 

1452.  It.  a  P.  de  Valenquas  &  a  R.  Siras  per  far  lo 
gachial  sobira VI  lbr. 

1453.  It.  al  dig  P.,  a  xvin  de  febrier,  l'an  LIX",  per  lo 
dich  gachial LX  s. 

1464.   It.  al  dich  P.  losquals  près  d'en  Bernât  Brus,  the- 

saurier,  per  lo  gachial. XX  s. 

[Soma  :  xil  s.  VI  d.  vil  d.] 

1455.  [F0  CI  v°.]  It.  paguiey,  lo  dia  meteis,  a  Ramon 
Barau,  fabre,  per  xim  lbr.  e  mieja  de  quavilhas  de  fer,  e 
per  XIIII  lbr.  de  clavels  amvaradors  e  per  1 1 II  clavels  lata- 
dors  reforssats;  monto LVI  s.  IIII  d. 

1459.  It.  a  Frances  Favier  per  portar  teula  a  Tobra.  .  . 
VIII  s. 

1462.  It.  per  1  home  a  destrempar.  ...         Il  s.  mi  d. 

1464.  It.  per  x  femnas  a  la  manobra,  a  for  de  xilll  d.; 
monto.    . xi  s.  vin  d. 

[Soma  :  VI  lbr.  1  s.  un  d.] 

1465.  [F0  Cil  r0.]  It.  per  11  homes  a  far  bart.  .   .         v  s. 

1466.  It.  a  XX  de  febrier  a  Ramon  tôt  sol.   .   .   .         VI  s. 

I.  Il  est  inutile  de  dire  qu'en  nouveau  style  c'est  l'année  i36o. 


—  1 IJ  — 

1470.  It.  per  X  femnas  a  la  maaobra.  .   .  XI  s.  VIII  d. 

1472.  It.  per  1  home  a  debatre  la  paret     .        III  s.  VI  d. 

1473.  It.  a  xxri  de  febrier,  p.  R.  e  por  son  fraire  a  mas- 
sonar  a  la  obra XII  s. 

1476.  It.  per  11  joruals  de  bestia  a  portar  1   milhier  de 

teula  de  Me  Ademar  Sagresta,  a  l'obra XII  s. 

[Soma  :  V  lbr.  Illl  s.  vin  d.] 
[F0  Cil  v°.] 
147g.  It.  per  il  homes  al  mortier V  s.  illl  d. 

1480.  It.  per  1  jornal  de  bestia  a  portar  riblo,  que  costa. 
VI  s. 

1481.  It.  a  xxv  de  febrier,  a  R.  e  so  frayre  a  tnasonar.  . 
XII  s. 

1482.  It.  per  x  femnas  a  la  manobra,  a  for  de  xim  d.; 
monto XI  s.  VIII  d. 

[Soma  ;  V  lbr.  vu  s.] 
[F*  C1II  r0.] 

1491 .  It.  a  xxviii  de  febrier,  a  R.  e  a  so  frayre  a  maso- 
nar XII  s. 

1492.  It.  per  vin  femnas  a  la  manobra.    .         ix  s.  1111  d. 

149J.  It.  per  1  home  al  mortier il  s.  1111  d. 

1494.  It.  per  11  jornals  de  bestias  a  portar  riblo  e  peyra. 

XII  s. 

1499.  It.  per  11  picos;  costo 1  s. 

[Soma  :  un  lbr.  xnn  s.  x  d.] 

i5o2.  [F0  OU  v0.]  It.  per  1  home  a  destrempar.  .      m  s. 

1504.   It.  a  VI  femnas  a  la  manobra Vil  s. 

i5i2.  It.  a  XVI  de  mars,  a  R.   Beluelh,  per  1  jornal  a 

masonar VI  s. 

[Soma  :  LXXIX  s.  Vin  d.] 

[F°CIVr°.] 

i5i5.   It.  per  ia  bestia  a  portar  riblo VI  s. 

1 5 19.  It.  mesi  per  XX  quintals  de  quaus,  az  obs  de  aqua  • 
bar  e  de  berboquar,  a  for  de  il  s.  VI  d.  lo  quintal.   .        L  s. 


—    126- 

i520.  It.  per  LX  saumadas  d'arena xxv  s. 

i52i.  It.  a  Pons,  per  n  jornals  de  far  lo  mortier  a  la 
Porta  nova VI  s. 

ID22.  It.  per  un  feninas  a  portar  aygua  a  far  lo  mortier. 
V  s.  un  d. 

1 523.   It.  a  XX  de  mars,  a  R.  Beluelh  a  massonar.    . 

VI  s. 

[Soma  :  vi  lbr.  n  s.] 

i52Ô.  [F°  CIV  v0.]  It.  a  XXI  de  mars,  a  R.  Beluelh  a  mas- 
sonar          VI  s. 

1527.  It.  per  un  femnas  a  la  manobra.   .    .         v  s.  mi  d. 

1528.  It.  per  1  home  a  destrempar.    ...         ir  s.  un  d. 
i53i.   It.  a  x  d'abrial,  a  R.  Beluelh  per  1  jornal  a  perbo- 

quar  la  tor VI  s. 

1 534.  It.  a  XI  d'abrial,  a  R.  Beluelha  masonar  al  Pas  que 

quazec •.      .      .      .  VI  s. 

[Soma  :  lxix  s.  n  d.] 

153c.  [F°  CV  r0.]  It.  per  1  home  a  destrempar.     .     . 
n  s.  nu  d. 

Ô40.  It.  a  xin  d'abrial,  a  R.  Beluelh  per  1  jornal  a  ma- 
sonar.              VI  s. 

1 541 .    It.  per  vi  femnas  a  la  manobra.     .     .     .         Vins. 

i55o.   It.  a  vin  feninas  al  bart,  a  pojar  teula,  a  XVI  d. 

X  s.  vin  d. 

[Soma  :  LXV  s.  Vin  d.] 

i552.  [F°  CV  v0.]  It.  a  xvn  d'abrial,  a  R.  I  jornal.  . 
Vis. 

1 553.  It.  per  vin  femnas  a  pojar  bart  e  la  teula,  a  for  de 
Xiin  d IX  s.  nu  d. 

i554.  It.  per  1  home  a  destrempar.    ...         n  s.  VI  d. 

i556.   It.  per  vin  femnes  a  pogar  bart  e  teula,  a  xvi  d.  . 

X  s.  vi'i  d. 

[Soma  :  LXVIII  s.  n  d.] 


-     127    - 

[F-  CVI  i<\] 

l568.    It.    a   Xl   de   may,  a   R.    l    jornal  a   berboquar  de- 
foras '  VI  s. 

i56ç.   It.  per  i  home  a  servir Il  s.  VI  d. 

i5y6.   It.  a  XXV  de  may,  fezi  compte  a'n  P.  Valenquas, 
per  la  despessa  del  gachial  sobira  davan  Riguel  Doat. 

1.577.   !*•  Per  x  pesas  de  fus  ta  que  foro  de   Me  Azemar 

Pajo,  entre  jazenas  e  traux;  cosîec XXX  s. 

[Sonia  :  LXXilll  s.  j 

1578.  [F0  CVI  vc.]  It.  per  ni  canas  de  fuelha  d'avet  de 
Berthomieu  Pradelh,  az  ops  a  amvanar  la  bada.  .     xxmi  s. 

1679.   ^*  Per  vn  quanas  de  planqua'   de  ptbol  a  plan- 
quar,  a  for  de  11  s.  VIII  d.  la  cana  ;  monta.       XVIII  s.  VIII  d. 

i58o.    It.  per  111e  sparos  al   dich  gachial,  que  costo. 
VI  s. 

i58i.   It.  per  II  quintals  de  fe  a  cledissar.     .  Vi  s. 

i582.  It.  a  H.  Barau,  per  XXV  lbr.  de  quavilhas  de  fer,  a 
xvi  d.  la  lbr ...         xxxin  s.  un  d. 

1 583.   It.   per  111e  lbr.  de  clavels  amvaradors  e  a  plan- 
quar XVII  s.  VI  d. 

1384.  It.  per  1111e  mosquetas  az  ops  de  latar 

v  s.  nu  d. 

1 585.  It.  paguiey  als  dig  maestres  per  far  portar  la  fusta. 
X  s. 

i586.  It.  paguiey  per  1  garvalh  de  bestia  a  portar  teule 
al  gachial VI  s. 

1587.   It.  per  1  home  quel  gitava  de  l'osdal  hon  era.  .     . 
il  s.  un. 

i588.   It.  paguiey  a  P.  de  Valenquas  e  a  Siro  per  lo  prest 

fach  del  gachial Vin  floris. 

[Soma  :  XV  lbr.  xi   s.  n  d.] 

Soma;  la  mesa  de  P.  Donadieu  :  nl  XLllll  lbr.  V    s.  VIII  d. 

1 .  Ms.  blanqua.  • 


—    128    — 

[F°CVII  v°'.] 

La  pre^a  fâcha  per  en  P.  Donadieu. 

1589.  Primieyramen  prezi  de  P.  Rainaut  de  11  gâchas  que 
avia  compradas,  dels*  11  cornus  que  foro    enpausats   pri- 

miers  e  nostre  temps  e  a  ne  letra  de  ma  ma 

lxxvii  lbr.  il  s.  in  d. 

i5ço.  It.  prezi  de  R.  Tersac  de  las  gâchas  que  avia  com- 
pradas, del[s]  cornus  enpausats  de  nostre  temps.         Xll  lbr. 

1591.  It.  prezi  de  Armengau  Pradier,  de  las  11  gâchas  que 
avia  compradas,  dels  cornus  de  nostre  temps.       .         VI  lbr. 

i5ç2.  It.  prezi  de  Miihet,  de  las  pagas  dels  fors  del 
terme  de  Nadal V  lbr. 

i5ç3.  It.  prezi  de  Johan  Jorda,  per  mortier  que  dévia  a 
la  vila. XX  m  s. 

1594.  It.  prezi  de  sen  B.  d'Avisac,  per  11  tonels  de  vi  que 
vendec  quant  se  fasia  lo  vet  de  la  vila.  .  XXV.  lbr.  x  s. 
lasquals  a  redudas  en  G.  Brus. 

i595.  It.  prezi  de  B.  Gasanhal,  per  vi  que  prestec  quant 

se  fasia  lo  vet  de  la  vila X  lbr. 

lasquals  a  redudas  en  G.  Brus. 

1096.  It.  prezi  de  G.  Barau,  per  vi  que  vendec  el  vet  de 

la  vila x  lbr. 

lasquals  a  redudas  en  G.  Brus. 

1597.  It.  presi  de  Me  Duran  Pos,  per  vi  que  vendec  el 

vet  de  la  vila VI  lbr. 

lasquals  a  redudas  a'n  en  G.  Brus. 

1598.  It.  presi  de  R.  Cogul,  p.  la  pagua  dels  fors  del 
terme  de  Pascas es. 

1599.  It.  presi  de  Gorgal,  per  la  paga  del  par  que  bailec 
a  P.  de  Valenquas  e  a  Siro xxx  s.  1  flori. 

1.  Le  recto  de  ce  feuillet  est  resté  blanc. 

2.  Ms.  :  e. 


—  129  — 

i6oo.  It.  presi  d'en  G.  Brus,  en  los  meus  XVI  cornus  e 
en  los  VI  cornus  del  seu  B.  d'Avisac  e  de  doua  Mabelia  Bor- 

rela,  de  Faministracio  de  P.  Salvi,  que  monto 

XLVil  lbr.  m  s.  vil  d. 

[Soma  :  iicvm  lbr.  xiil  s.  X  d.] 

1601.  [F0  CVIII  r0.]  It.  presi  del  dich  G.  Brus,  losquals 
bailec  a  Siro XX  s. 

1602.  It.  prezi  d'eu  G.  Brus,  a  paguar  los  feramens  dels 
gachials,  lasquals  bailec  a  P.  de  Valenquas,  per  mandamen 
de  mi VI  lbr. 

Soma  la  pre^a  :  iicxii  lbr.  XIII  s.  X  d. 
[F°  CVIII  v01.] 
[F°  CIX  r°.] 

La  pre\a  d'en  B.  Miramon. 

i6o3.  It.  presi  primieyramen  del  pontanier  a  XV  de  julh. 
XX  s. 


1604.  It.  lo  jorn  de  la  Magdalena1.    .    . 

160D.  It.  autres 

1606.  It.  a  XXIX  de  julh 

1607.  It 

1608.  It.  a  xxrin  d'aost 

1609.  It.  que  fi  baylar  a  Pos  Defons.  .    .    . 

1610.  It.  lo  saralhier. 

1611.  It.. 


X  s. 

x  s. 

XXVIII  s. 

x  s. 

XXVIII  s. 

XII  s. 

XII  s. 

VI  s. 

1612.  It.  ad  obs  de  pagar  los  caratiers  que  carejavo  la 
peyra  a  la  Porta  nova xxn  s. 

1 61 3.  It.  prezi  del  pontanier  a  xxvin  de  setembre.  .    .    . 
XLS. 

1614.  It.  presi  de  P.  Gorgal XX  s. 

per  adobar  lo  pas  de  la  Trincada  de  cotz  l'olm  del  Marloy, 


1.  Le  verso  du  folio  CVIII  est  blanc. 

2.  Le  22  juillet. 


—  i3o  — 

car  en  P.  Riols  e  R.  Vigoros  e  P.  Gorgal  me  feiro  relacio 

que  adobar  se  dévia  de  cominal  '. 

[Soma  :  x  Ibr.  xvn  s.] 

1615.  [F0  C1X  v0.]  It.  presi  ieu  [dej  Bernât  Miramon,  del 
pontanier,  a  xii  dias  d'octombre,  en  contan.    .    .         XL  s. 

1616.  It.  presi  ieu  [de]  Bernât  Miramon,  P.  Gorgal.    .    . 

XL  S. 

1617.  It.  presi  de  G.  Brus  que  près  sobre  si  los  meus 
XII  cornus  que  levero  Isarn  Cotoli ,  Isarn  Redon,  en 
P.  Salvi lxxiii  s. 

Soma  lapre\a  de  B.  Miramon.     .    .    .         XVin  lbr.  xi  s. 

[F*  CX  r°.] 

Aisso  es  la  me^a  fâcha  per  B.  Miramon,  cossol  d'Albi, 
de  l'an  L/X,  per  lo  fach  de  la  vila. 

1619.  It.  mesi  a  XXI  jorn  de  may,  per  adobar  la  cadena 
del  pont  de  Tarn xil  d.  t. 

1620.  It-  mezi  a  XXV.  de  may,  per  desengravar  la  porta 
de  l'abeurador III  s. 

162 1 .  It.  a  XVI  de  jun,  mesi  per  adobar  doas  semais  que 
so  a  portar  la  caus  al  portai  non. xn  d. 

1*22.  It.  a  XIX  de  jun,  compriey  111  pessas  de  corondas 

ad  obs  del  pon;  costero  totas  très X  s. 

IÔ23.   It.  costero  de  adobar  el  pon III  s. 

1624.  It.  costero  de  portar in  d. 

1625.  It.  costec  1  fuelh  de  papier n  d. 

•1626.  It.  a  XXV  de  jun,  compriey  ia  corda  de  sebier  ad 

obs  de  baissar  lo  pon;  costec I  s. 

1627.   It.  mesi  per  adobar  los  cavalets  de  la  Fustaria  e  de 

tornar  pals  els  passes lis. 

[Soma  :  XXli  s.  Vin  d.] 

1.  Pierre  Riols  avait  une  maison  à  la  dogua  del  Vigua,  c'est-à-dire 
devant  le  fossé  ou  muraille  du  Vigan;  elle  faisait  face  au  couvent 
des  Carmes.  Cf.  Sarrasy,  p.  1 14. 


—  i3i  — 

1628.  [F0  CX  v0.]  It.  a  xvni  de  julh  a  P.  de  Laval  per 
il  corondas  de  peyra  que  portée X  s. 

1629.  It.  a  XIX  de  julh  a  Johan  Teisseyre,  caratier,  per 
I  jornal  de  carejar  la  peyra XVI  s. 

i63o.  It.  a  xx  X  de  julh,  a  11  caratiers  que  caregero 
peyra XXVIII  s. 

1 63 1 .  It.  per  scrieure  la  serca  de  la  gâcha  de  las  Combas 
e  d'otral  pon n  s. 

i632.  It.  en  curar  lo  pon  e  en  clavels  que  fasian  mes- 
tier  a  la  porta us. 

1633.  It.  a  XIII  d'aost  per  ia  clau  ad  obs  del  portai  de  la 
Fustaria m  s.  VI  d. 

1634.  It.  mesi,  ieu  Bernât  Miramon,  a  XXini  d'aost,  per 
il  caratiers  que  portero  la  peyra  ad  obs  del  portai.  .  .  . 
• XXVIII  s. 

1 635.  It.  per  1  home  que  trazia  la  peyra  e  ajudava  a  car- 
gar  lo  car,  de  dos  jorns XII  s. 

i636.  It.  per  adobar  las  clans  e  las  saralhas  de  la  porta 

de  las  Morgas XII  s. 

[Soma  :  lxiiii  s.  VI  d.] 

1637.  [F0  CXI  r°.J  It.  a  xxvi  d'aost,  a  portar  un  pals  del 

osdal  de  la  brida  tro  otral  pont  ad  obs  dels  palenx.       xi:  d. 

i638.   It.  per  mètre  1  pal  e  cavilhar  un  pals.  .     .         n  s. 

1639.  It.  per  far  1  torn  dormen  que  la  porta  del  pon 
levadis  110  s'afbles,  a  xxx  d'aost mi  s. 

1640.  It.  a  pojar"  los  traux  de  la  tor  del  pou,  al  maestre 
&  an  aquel  quel  servia xvm  s. 

1641.  It.  paguiey  a  Guitbert  Raissac,  sirven  de  iMo. 
d'Albi,  per  arestar  los  cossols  de  l'an  LU,  per  redre  lor 
compte,  e  per  citar  doas  vêts  los  senmaniers  del  dich 
temps V  s. 

1.  Ms.  pejar. 


-    1*2    - 

1642.  It.  per  1  ban  que  fi  mètre  en  las  teras  que  foro  de 
Guiraut  Gasc.      . VI  d. 

1643.  It.  per  bandir  lo  loguier  del  osdal  que  fo  de  Mo. 
Morla.   . 11  d. 

1644.  It.  per  bandir  e  denunciar  lo  ban  d'aquels  de  Les- 
cura  que  an  possesios  al  fiau  d'Albi,  e  per  penre  la  teula  de 
Bernât  de  Najac,  de  Johan  Mata,  sirven  d'Albi  real.    Vin  s. 

1645.  It.  a  Johan  Daniel,  que  anec  am  lo  sirven  mosfrar 
las  possesios  davan  dichas  a  las  gens  de  cuy  ero  de  Lescura 
\Mi  s. 

[Soma  :  xlvi  s.  Vin  d.] 

1646.  [F0  CXI  v0.]  It.  avia  mes  per  scrieure  las  dichas 
possesios mi  s. 

1647.  It.  a  Me  P.  de  Bertols,  per  son  dreg  de  la  letra 
exequtoria  de  las  dichas  causas,  e  per  lo  sagel  d'aquela?  e 
del  casern  on  ero  escrichas V.  s. 

1648.  It.  paguiey  a  xnil  de  setembre,  per  gitar  111  peyras 
grandas  dejots  lo  pon  de  las  arquas  del  pon  levadis.     Xiï  d. 

1649.  It.  paguiey  per  portar  la  fusta  ad  obs  d'adobar  lo 
pont  levadis,  &  an  aquels  quel  ajudavo  al  maestre.  n  s. 

i65o.   It.  paguiey  per  vi  cavilhas  de  fer..     .     .         xn  d. 

l65i.  It.  paguiey  per  aguzar  las  cavilhas  que  aygui  d'en 
Pos  Renhas Vllld. 

1602.  It.  paguiey  per  11  lbr.  e  I  carto  de  cavilhas  ad  obs 
del  pont il  s.  VI  d. 

i653.  It.  paguiey  a  R.  Compte  al  maestre  que  l'adobec. 
vi  s. 

1 654.  It.  paguiey,  la  vespra  de  Sta  Cecelia,  ad  adobar  las 
palissas  de  Tarn  e  d'Aribas  e  de  la  Fustaria. ...         n  s. 

[Soma  :  XXV  s.  11  d.] 

i6S5.  [F0  CXII  v0.]  It.  paguiey,  lo  dia  de  la  Conseptio  de 
Nostra  Dona,  als  jurats,  so  es  assaber  a  P.  Riols  &  Arnaut 
Lumbart  &  a  G.  Pradas,  per  dos  dias  que  avio  mes  a  partir 


—  i33  — 

las  terras  que  foro  d'en  Ratier  Bernât,  e  per  i  home  que 
lor  portée  las  bolas,  los  dich[s]  jurats  n'agro.     .       xvm  s. 

i656.  1t.  aquel  que  lor  portava  las  buolas.     .  Il  s. 

i65y.  It.  paguiey,  a  n  de  novembre,  a  Me  Johan  Marti, 
per  la  copia  que  me  redec  de  la  apellacio.  .         xvir  tolzas. 

i658.  1t.  a  xxuii  de  dezembre,  paguiey  i  moto  d'aur  al 
bayle  del  cap  del  pont.  . 

i6io.  It.  a  xxni  de  girvier,  mesi  per  doas  pessas  de  fust 
...  '  portar  de  l'osdal  d'en  Pos  Renhas  tro  a  la  Fustaria, 
XII  d.  t.  ad  obs  de  far  los  cavalets. 

1660.  It.  mesi  may  en  adobar  los  cavalets  el  palenc  del 
torn  vielh  el  palenc  de  la  porta  de  las  Morguas  &  en  re- 
cnbrir  lo  gachial  e  1  home  que  hi  estec  m  jorns.    .       ix  s. 

1661.  It.  per  lata  e  per  mosqueta  que  ac  mestier(s)  al 
gachial Il  s. 

1662.  It.  per  ia  jazena  que  mezem  al  palenc;  mesi  VI  s. 

\_Soma  :  LXXIIH  s.  x  d.] 

i663.  [F°CXII  v«.]  It.  mesi  per  adobar  la  saralha  e  per 
far  clau  nova 'il  s. 

1664.  It.  a  v  de  febrier,  paguiey  a  Raraon  de  Vaurs,  per 
lo  dampnatge  quel  avia  hom  donat,  a  la  vinha  on  se  fe  la 
peyrieyra il  floris. 

1 665.  It.  may  paguiey  a"n  G.  Gaubert  per  la  manieyra 
meteissa XV  s.  \ 

1666.  It.  may  a  Duran  Aîam  per  la  guiza  meteissa.  xn  s. 

Aisso  fo  estimât  per  los  jurats  de  la  vila. 

1667.  It.  ad  vin  dias  de  febrier,  paguiey  a  Me  P.  de 
Lafon,  procurayre  de  Nostre  Senhor  lo  Rey,  que  era  dat 
comessari  per  far  mètre  los  vioures  sobre  lo  bari  del  Cap 
del  pont 1  real  d'aur. 


1.  Suppléer  :  que  h. 

1.  C'est-à-dire  pour  le  même  motif.  A  l'article  suivant,  gui^a  me- 
teissa a  la  même  signification. 


—  134  — 

1668.  It.  paguiey  per  escrieure  lo  trailat  d'otral  pont  11  s. 

1669.  It.  paguiey,  lo  dia  de  S1  Marti,  per  adobar  l'arqua 
del  pont  levadis,  e  per  la  cadena  adobar  e  per  adobar  la 
saralha  del  pont ix  s.  VI  d. 

1670.  It.  paguiey  a  xx  de  mars,  per  mètre  11  pals  e  per 
cavilhar  1  pal  al  palenc  de  la  Fustaria xn  d. 

1671.  It.  paguiey  an  aquel  que  escrig,  lo  jorn  de  S.  Sal- 
vador, lo  baylamen  de  XXVIII  glavis iî  s. 

[Soma  :  V  lbf.  xvm  s.  VI  d.] 
[F°CXXVI  r0'.] 

Van  M.CCCLIX. 

Aysso  es  la  aministracio  fâcha  per  en  Johan  Talhafer,  cossol 
d'Albi,  l'an  LIX,  sobre  la  obra  del  portai  de  la  Costa 
Gieyssa. 

1672.  It.  reseubi  d'en  P.  Salvi,  a  xxi  de  may,  nu  floris 
d'aur,  e  may  ni  escuts  d'aur  viels  a  pagar  la  manobra  de 
laquai  es  escrig  de  la  mia  ma,  que  valo,  contan  1  flori 
d'aur  per  xxini  s vin  lbr.  xn  s.1. 

1673.  It.  reseubi  d'en  Marq[ues]  Sagresta,  a  xxm  de 
may,  en  presencia  d'en  G.  Bru  e  d'en  Frances  Piquart  e 
d'en  Pos  Renhas.    .    .         xn  motos  d'aur  e  ni  floris  d'aur. 

1674.  It.  reseubi  d'en  P.  Salvi,  a  XXV  de  may,  que  pres- 
tec  a  pagar  la  manobra  del  portai  e  la  peyrieyra,  nou  escuts 
vielhs  del[s]  quais  fo  escrig  de  la  mia  ma,  que  valo,  flori  a 
XXini  s , xini  lbr.  vm  s. 

1675.  It.  reseubi,  a  xxix  de  may,  de  Frances  Piquart 
sieis  motos  d'aur,  losquals  me  prestec  a  pagar  la  manobra 
del  portai  e  de  la  peyrieyra  e  a  ne  escrig  de  la  mia  ma, 
que  valo,  coma  desus X  lbr.  mis3. 

1.  Les  folios  compris  entre  CXII  &  CXXVI  ont  disparu. 

2.  La  valeur  de  l'écu  d'or  vieux  ressort  à  20  sous  4  deniers.  A  l'ar- 
ticle 1673,  elle  est  de  32  sous;  c'est  là  sa  valeur  ordinaire. 

3.  La  valeur  du  mouton  ressort,  dans  cet  article,  à  34  sous. 


—  i35  — 

1676.  It.  reseubi  de  P.  Donadiau,  lo  primier  dia  de  jun, 
que  baylec  a  Tobrador  a  pagar  la  manobra,  m  escuts  vielhs, 
que  valo IIH  lbr.  XVI  s. 

[Soma  :  LXIII  lbr.J 

1677.  [K°  CXXVI  v0.]  It.  reseubi  de  G.  Brus,  per  la  ma 
de  sen  Bernât  d'Avizac,  a  m  dias  de  jun,  quinze  escuts 
vielhs,  losquals  prestec  a  la  manobra  del  portai  e  de  la 
peyrieyra,  que  valo xxini  lbr.  '. 

1678.  It.  reseubi  de  G.  Brus,  per  la  ma  de  sen  Bernât 
d'Avisac,  a  VIII  dias  del  mes  de  jun,  XV  escuts  vielhs,  los- 
quals prestec  az  ops  de  la  manobra xxini  lbr. 

1679.  It.  recebi,  a  XIII  dias  de  jun,  d'eu  Isarn  Redon, 
comprador  dels  cornus,  a  pagar  la  manobra  del  portai  e  de 
la  peyrieyra X  lbr. 

1680.  It.  may,  a  XV  dias  del  mes  de  jun.   .    .  nir  lbr. 

1 681 .  It.  reseubi  d'Armengau  Pradier,  a  XV  dias  del  mes 
de  jun,  a  paguar  la  manobra  del  portai  e  de  la  peyrieyra.  . 
XXIIII  lbr.  VII  s. 

1682.  It.  reseubi  del  dig  Armengau,  a  XVI  dias  del  mes 
de  jun,  a  pagar  la  manobra  sobre  dicha,  e  a  n'escrig  de  ma 
ma es. 

i683.  It.  may  a  xvm  dias  del  mes  de  jun 

illl  lbr.  III  s. 

1684.   It.  may  a  XXVIII  del  mes  de  jun.  .   .    .  vil  lbr. 

i685.  It.  may  a  xxix  de  jun. un  lbr. 

1686.  It.  may  lo  primier  dia  de  julh XXX  s. 

1687.  It.  may  a  III  dias  del  mes  de  julh.  .    .         V*IH  lbr. 

1688.  It.  prezi  d'Armengau  Pradier,  a  XX  de  julh.  .    .    . 
C  s.  e  nu  s.  (.sic). 

1689.  It.  may. vi  lbr.  xn  s. 

1690.  It.  reseubi  d'en  Isarn  Redon,  a  xvni  dias  del  mes 

1.  La  valeur  de  l'écu  vieux  est  encore  ici  de  32  sous. 


—  i36  — 

de  julh,  per  pagar  la  manobra  del   portai  et  de  la  pey- 

rieyra IX  lbr. 

[Soma  :  cxxxv  lbr.  VIII  s.] 

1691.  [F0  CXXVII  r0.]  It.  reseubi  d'en  Isarn  Redon,  a 
XXTI  de  julh XI  I  lbr. 

1692.  It.  a  V  del  mes  de  julh.  . X  lbr.' 

1693.  It.  may,  a  VI  dias  del  mes  de  julh.   ....  es. 

1694.  It.  reseubi  d'en  Domenge  de  Monnac,  a  XXIII  de 
julh x  lbr. 

1695.  It.  may,  lo  dia  meteis XLVIII  s. 

1696.  It.  may  a  VI  de  julh. X  lbr. 

1697.  It.  may  ad  VIII  de  julh x  lbr. 

1698.  It.  may  en  parselas  dels  cornus,  a  XII  de  julh,  d'en 
Berthomiau  Pradelh.  ...         vu  lbr.  vu  s.  un  d.  [1]  ma. 

1699.  It.  a  XII  de  julh IX  lbr.  XII  s. 

1700.  It.  prezi  d'en  P.  Salvi,  a  vu  de  julh,  per  pagar  la 
manobra x  lbr. 

1701.  It.  prezi  d'en  P.  Salvi,  a  XV  dias  del  mes  de  julh, 
in  floris  e  11  reals  que  valo VI  lib.  e  mieja. 

1702.  It.  prezi  d'en  P.  Salvi,  per  pagar  la  manobra  del 
portai,  a  xxii  dias  del  mes  de  julh XVI  lbr. 

[Soma  :  CIX  lbr.  xvill  s.  nu  d.  m.  '.] 

1703.  [F0  CXXVII  v0.]  It.  receubi  de  R.  de  la  Preveyria, 
a  XXV  dias  del  mes  de  julh,  per  pagar  la  manobra  del  por- 
tai [ej  de  la  peyrieyra,  am  XX  que  mandiey  per  Pos  De- 
fons Xiin  lbr. 

1704.  It.  may  a  XXVII  dias  del  mes  de  julh.  .    .  x  lbr. 

1705.  It.  reseubi  de  Johan  Garnier,  a  XXV  dias  del  mes 
de  julh,  per  pagar  la  manobra'...  cornus  d'en  Bertran  Gui. 
XII  lib.  x  s. 

1706.  It.  reseubi  de  Johan  Garnier,  per  pagar  la  mano- 

1.  Inexact;  il  faut  lire  :  1 10  liv.  18  s.  4  d.  m. 

2.  Ici  une  ligne  en  blanc. 


-  .37  - 

bra  del  portai  e  de  la  peyrieyra,  a  XXVm  dias  del  mes  de 

julh,  am  LX1X  s.  que  fi  quiti  de  Duran  Dannis 

XXI  lbr.  x  s. 

1707.  ït.  may  del  dig  Johau  Garnier,  a  XXX  de  julh.    . 

es. 

,  1708.  It.  reseubi  d'en  P.  Salvi,a  1111  d'aost,  per  pagar  la 
manobra  del  portai  e  de  la  peyrieyra,  am  XX  s.  que  man- 
diey  per  Pos  Defons XXIIII  lbr. 

1709.  It.  reseubi  d'en  P.  Salvi,  a  VI  d'aost,  per  pagar  la 
manobra  el  portai  e  de  la  peyrieyra. X  lbr. 

1710.  It.  reseubi,  a  XV  dias  del  mes  d'aost,  de  R.  de  la 
Preveyria,  per  pagar  la  manobra  del  portai  e  de  la  pey- 
rieyra          X  lbr. 

[Sonia  :  CXVII  lbr.  X  s.] 

171 1.  [F°  CXXVIII  r0.]  ït.  reseubi  de  Johan  Garnier,  a 
XVI  dias  del  mes  d'aost,  per  pagar  la  manobra  del  portai  e 
de  la  peyrieyra X  lbr. 

171 2.  It.  reseubi  de  Ramon  de  la  Preveyria,  per  pagar 
la  manobra  del  portai  e  de  la  peyrieyra XI  lbr. 

1713.  It.  reseubi  de  Johan  Garnier,  per  pagar  la  mano- 
bra del  portai  e  de  la  peyrieyra XX  lbr. 

1714.  It.  reseubi  de  R.  de  la  Preveyria,  per  pagar  la  ma- 
nobra del  portai , XV  lbr. 

1716.  It.  reseubi  de  P.  Salvi,  a  XXIII  del  mes  d'aost.  .  . 
mi  lbr. 

1716.  It.  reseubi  de  R.  de  la  Preveyria,  a  XXXI  d'aost, 
per  pagar  la  manobra  del  portai,  am  xxvm  [s.]  que  ne 
près  R.  Laurayre,  per  pagar  11  homes  que  avian  estât  a  la 
peyrieyra VII  lbr.  IIII  s. 

1717.  It.  reseubi  d'en  R.  de  la  Preveyra,  lo  primier  dia 
de  setembre,  per  pagar  la  manobra IIII  lbr. 

1718.  It.  reseubi  de  R.  de  la  Preveyra,  a  IIII  del  mes  de 
setembre Vil  lbr. 


—  i38  — 

1719.  It.  reseubi  de  Johan  Garnier,  a  un  dias  del  mes 
de  setembre XX  lbr. 

[Soma  :  IIIIXXXV1II  lbr.  un  s.] 

1720.  [F0  CXXVIII  v0.]  It.  reseubi  de  Johan  Garnier,  a 
xvi  dias  del  mes  de  setembre X  lbr. 

1 72 1 .  It.  reseubi  de  R.  de  la  Preveyria,  a  XXI  de  setem- 
bre, per  pagar  los  maestres  del  portai XX  lbr. 

1722.  It.  d'en  Burserii  Delga,  per  lo  ses.    .    .         ni  lbr. 

1723.  It.  iey  resenbut  d'en  G.  Bru,  aissi  coma  se  conte 
en  1  quartel  escrig  tan  per  la  mia  ma  que  de  Me  P.  Fajas, 
en  diversas  parselas CX1III  lbr.  XVII  s.  IX  d. 

1724.  It.  may  en  1  compte  que  fezem,  en  loqual  me  re- 
batec  per  mas  dietas  LXl  lbr.  e  XII  s.,  e  per  lo  devet  del  vi 
XX  lbr.,  e  per  lo  vi  que  ac  de  mi  lo  comte  de  Vendoymes, 
e  per  las  despessas  del  rossi  de  Gui  Bona,  e  per  1  real  que 
avia  baylat  a  Me  Dorde  Gaudetru,  a  Quarcassona,  e  rebatut 
tôt  lo  loguier  de  rossis ,  e  finat  amb  el  e  rediey  compte  az 
el  que  ieu  avia  retengut  a  mi  del  dinier  que  Me  P.  Rauza 
m'avia  bailat  per  portar  a  Quarcassona,  e  pagar  lo  moto  per 
fuoc,  lu  lbr.  xim  s.;  e  demorem  que  totas  aquestas  causas 
comtadas,  desus   dichas   en  aquest  item,  que   remazem  en 

comte  que  aygui   may  près  que  nom  dévia 

mi  lbr.  IX  s.  1  d. 

1 1.  per  lo[s]  meus  XVI  cornus.    .    .       IX  lbr.  IX  S.  VIII  d. 

[Soma  :  CLXI  lbr.  XVII  s.  VI  d.] 

1725.  [P°  CXXIX  r0.]  It.  que  avia  agut  ma  molher  de  luy 
quant  yeu  era  malaute xxvi  s.  VI  d. 

[Soma  :  xxvi  s.  vi  d.j 


—  i3o,  — 
[F»  CXXIX  v°.] 

Sec  se  la  me\a  fâcha  per  lo  dig  Johan  Talhafer,  en  la  obra 
del  portai  de  la  Costa  'N  GUyssa  '. 

1726.  Primieyramen,  l'an  de  Nostre  Senhor  M.CCCLIX, 
a  XX  de  may,  paguiey  a'n  G.  de  Baissac,  maestre  de  l'obra, 
&  a'n  Dorde,  so  frayre,  per  VI  jorns,  e  devian  estar  al  por- 
tai; e  prendla  lo  maestre  III  crozats,  e  so  frayre  III  crozats; 
monto XXXIX  crozats. 

1727.  It.  lo  dia  desus  a'n  Bernât  de  Combarieu,  per 
VI  dias  que  dévia  continuar xvin  crozats. 

17:8.  It.  lo  dia  desus  a'n  Johan  Laval,  maestre,  per 
VI  dias  que  devian  continuar XVIII  crozats. 

1729.  It.  lo  dia  desus,  a  m  homes  a  quaregar  lo  mortier 
e  ajudar  als  maestres,  los  dos  VIII  s.  e  la  1,  11  s.  il  d«j  monta 
tôt VI  crozats. 

1730.  It.  lo  dia  desus  a'n  P.  Guilhem,  peirier  de  Tais', 
per  VI  dias  que  dévia  continuar xv  crozats. 

1731.  It.  lo  dia  desus,  a'n  Johan  Durant  de  Quastanet5, 
maestre,  per  VI  dias  que  dévia  continuar;  per  quada  dia 
ni  crozats  e  mieg;  monta XLII  s. 

1732.  It.  paguiey  a'n  Bertran  Gui,  per  VI  dias  que  dévia 
continuar  per  dar  garda  de  la  manobra.     .    .    .  XVIII  s. 

[Soma  :  xn  lbr.  xn  s.] 

1733.  [F0  CXXX  r0.]  It.  portée  Raissac  Vin  saumadas  de 
caus  XX  quintals;  monto XL  s.4. 

1734.  It.  a  XXI  dia  del  mes  de  mai,  aguem  al  portai  ma- 

1.  Aujourd'hui  côte  d'Engueysse.  Le  g-  a  le  son  dur. 

2.  Arrondissement  d'Albi,  canton  de  Carmaux. 

3.  Castanet,  canton  de  Gaillac. 

4.  On  ne  peut  prendre  ici  la  saumée  pour  une  mesure;  en  effet, 
nous  la  verrons  varier  de  poids  dans  des  proportions  considérables. 
Saumada  est  ici  synonyme  de  carga. 


-  i4o  - 

nobra,  so  es  a  saber  un  bornes  a  carejar  mortier  e  ajudar 
als  maestres,  que  prendian  quascu  III  s.  VI  d.*  monta. .  .  . 

XIIII  s. 

E  continuero  bi  G.  de  Barjac'  e  Dorde  so  frayre.  B.  de 
Combarieu,  Johan  Laval  per  G.  de  Tais,  maestres  de 
Pobratge,  e  Bertran  Gui,  garda  de  la  manobra. 

1735.  It.  a  G.  Miquel  que  ajudec  als  maestres.  .      mi  s. 

1736.  It.  a  XXII  de  may,  a  V  homes  carrejar  lo  mortier 
e   mudar  la   peyra   e  servir   los   maestres;   e   prendian  los 

II  cazern  sol  e  vi  deniers,  els  autres  cascu  lin  s.;  e  conti- 
nuero los  sobre  dics  maestres XXI  s. 

1737.  Eu  Bertran  Gui III  s. 

1738.  It.  a  XXIII  de  may,  compriey  bi  XII  quintals  e 
mieg  de  caus  que  colero XXV  s. 

1739.  It.  paguiey  a  lin  homes  a  carejar  lo  mortier  e 
ajudar  a  volvre  la  peyra  als  maestres,  e  prendian  cascu 
lin  s.;  monto xvi  s. 

1740.  It  a  G.  Miquel  que  ajudava  als  maestres  e  de  lot- 

gar mi  s.  vi  d. 

{Soma  :  vi  Ibr.  x  s.  VI  d.] 
|F°  CXXX  v°.] 

1746.  It.  a  Fiances  Favier,  per  un  jornals  de  la  sua 
bestia  que  avia  carejada  la  arena  prima  de  Prat  Grausal, 
per  cada  jorn  VI  s.;  monta XXllll  s. 

1748.  It.  a  V  homes  que  sirvero  los  maestres  e  mudero 
la  peyra  e  carejero  lo  mortier;  e  prendian  cascu  lin  s.; 

monto XX  s. 

[Soma  :  v  lbr.  ix  s.  vi  d.] 

1752.  [F°  CXXXI  r\]  It.  a  v  homes  a  carejar  la  peyra  sus 
lo  portai   e   a  carejar  lo   mortier  e  destrempar,  per  cadau 

III  s.;  monto XX  s. 

1754.  It.  a  XXVIII  de  may,  paguey  a  G.  Miquei  que  sir- 

1.  Pour  de  Baissac. 


-  I4I  — 

via  los  maestres  e  ajudava,  e  amay  lin  homes  que  carejavo 
la  peyra  sus  lo  portai,  el  mortier  el  destrempavo;  a  cascu 
II1I  s  ;  monto XX  s. 

1755.  1t.  costec  un  lbr.  e  miega  de  plata  a  ft'ar  1  aissado 
ad  obs  destrempar  lo  mortier 111  s. 

1753.  It.  loguiey  1  blechi  de  R.  Laurayre;  ac  ne  de  lo- 
guier  de  VI  jorns  passats XII  d. 

1709.  It.  compriey  hi  XII  quintals  e  mieg  de  caus,  que 
colero xxv  s. 

1760.   It.  costec  l'aissado  am  que  destrempavo   hom   lo 

mortier,  del  fer XII  s. 

lSoma  :  nil  lbr.  xvni  s.l 

[F°  CXXXI  v0.] 

1762.  It.  a  XXXI  de  may,  a  IIII  homes  a  destrempar  e 
carejar  lo  mortier  e  la  peyra  e  sirvir  los  maestres,  a  cascu 
V  s.;  monto XX  s. 

1763.  It.  per  lo  loguier  de  1  blechi II  d. 

1765.  It.  a  1  de  jun,  a  ni  homes  a  carejar  lo  mortier  e  la 

peyra,  per  cascu  IIII  s.;  monta XII  s. 

1767.  It.  a  lin  maestres  sobredits  per  VI  dias  que  hi 
avian  obrat  am  lo  dia  d'uey;  a  cascu  VI  s.  per  cada  jorn; 
monta VII  lbr.  IIII  s. 

176S.  It.  a  Johan  Duran,  de  Castanet,  me  autre,  per  lo[s] 
dichs  VI  dias,  per  cada  dia  VII  s.;  monta.     .    .    .         XLII  s. 

1769.  It.  al  me  de  la  obra,  per  los  dits  VI  jorns,  per  cada 
jorn,  vil  s.;  monta XLII  s. 

1770.  It.  per  il  jornals  de  bestia  que  carejec  arena.  .  . 
xii  s. 

1771.  It.  per  Vill  faumadas  de  caus  en  que  ha  XX  quin- 
tals          XL  s. 

[Sonia  :  xvi  lbr.  Il  s.  il  d.] 

1772.  [F0  CXXXII  r0.]  It.  compriey  d'en  Berthomiau  Pra- 
delh  XIIII  lbr.  de  fer  ad  obs  de  far  goffos  a  las  portas 
desus,  lo  portai  e  clau,  VII  d.  la  lbr.;  monta.      VIII  s.  Il  d. 


—    I42    — 

1776.  It.  aportec  R.  Beli  vu  quintals  e  mieg  de  caus; 
colero xv  s. 

1777.  It.  per  xiiii  lbr.  1  carto  de  fer  que  agui  d'eu  Ber- 
thomiau  Pradelh  ad  obs  de  far  goffos  al  portai,  a  for  de 
vu  d.  la  lieuraj  monto VIII  s.  nu  d. 

1778.  It.  per  VU  lbr.  de  plom  e  mieja,  a  for  de  ix  d.  la 
lieura,  ad  obs  de  emplombar  los  gofos,  quen  compriey 
d'en  Barthomiau  Pradelh V  s.  m  d. 

[Soma  :  nu  lbr.  ni  s.  ix  d.] 
[F»  CXXXII  v».] 

1789.  It  per  ia  cana  de  fuelha  longa  de  avet  que  près 
P.  de   Valenquas,   fustier,   ad  obs   de   far  las   sindrias  del 

portai  e  molles,  d'en  Berthomiau  Pradelh x  s. 

[Soma  :  LXXVIH  s.  VI  d.] 

1793.  [F0  CXXXHI  r9.]  It.  a  x  quintals  de  caus  de  R.  Beli 
de  Blaya XX  s. 

1795.  It.  al  Me  de  la  obra  e  a  Johan  Duran,  de  Castanet, 
maestre,  per  VI  jornals  passats,  amb  aquel  d'ueyj  que  pren- 
dian  cascu,  per  jorn,  vu  s.;  monta.    .    .         lin  lbr.  nu  s. 

1796.  It.  als  autres  un  maestres,  per  los  dichs  VI  dias, 
que  prendian  cascu  VI  s.  per  jorn  ;  monta.      vil  lbr.  mi  s. 

1798.  It.  a  V  saumadas  de  caus  que  pezavo  XV  quintals; 
monto XXX  s. 

1800.  It.  per  1  home  que  trazia  la  arena. .  .    .         mi  s. 

1801.  It.  a  Bertran  Gui,  gardador  de  la  manobra.     nri  s. 

[Soma  :  XVI  lbr.  XIIII  s.] 

[F8  CXXXIII  V.] 

1806.  It.  a  P.  Valencas  e  a  Johan  Aurnola,  fustiers,  per 
II  jornals  que  avian  stat  cascu  ad  obs  de  far  la[s]  sindrias 
majers  del  gran  arc  vout,  a  cascu  VI  s.  per  cada  jornal; 
monta xxini  s. 

1810.  It.  per  lin  saumadas  de  caus,  que  pezero  x  quin- 
tals, a  Johan  Beli,  per  cada  quintal,  Il  s.;  monto.  .       XX  s. 


-  M3  - 

18 1 3.  It.  a  n  homes  a  ffar  e  a  carejar  lo  mortier;  a  cascu 
un  s  ;  monto Vin  s. 

1814.  It.  a  11  bestias  que  carejavo  la  arena  de  Prat  Gaus- 
sai1 ;  a  cascuna  VI  s.;  monto X  s.  VI  d. 

1816.  It.  a  v  maestres  sobredichs,  que  avian  stat  per 
un  jorns  passats  a  la  dicha  obra  a  cascu  vi  s.  per  cada  jorn  ; 
monto VI  lbr. 

\Soma  :  xi  lbr.  x  s.  VI  d.] 

1817.  [F*  CXXXIV  r°.]  It.  al  maestre  de  la  obra  e  an 
aquel  de  Castanet  per  los  dits  1111  jorns,  per  cada  jorn  a 
cascu  Vil  s.;  monto lvi  s. 

1821.  It.  per  11  bestias  a  carejar  la  arena  de  Prat  Gaussai, 
entre  entrambas XII  s. 

1823.  It.  a'  un  saumadas  de  caus  que  pezavo  X  quintals, 
a  for  de  11  s.  cada  quintal;  monto XX  s. 

1828.  It.  per  11  homes  a  ffar  lo  mortier,  a  cascu  un  s.; 

monto Vin  s. 

[Soma  :  vil  lbr.  mi  s.] 

[F*  CXXXIV  v0.] 

18'to.  It.  a  1  cop  am  que  gitavo  aygua  sus  lo  portano  e 
espestavo;lo  cal  fo  del  Barbier XII  d. 

i83i.  It.  per  lo  loguier  de  1  blechi  de  IIII  jorns.  .  .  . 
vin  d. 

i832.  It.  per  mi  lbr.  de  plom  e  ia  lbr.  e  mieja  de  fer 
que  aguem  d'en  Berthomiau  Pradelh  ad  obs  dels  guoffos.  . 
IIII  s. 

1 833.  It.  per  un  lbr.  e  mieja  de  fer  prim  que  aguem  del 
dig  Berthomiau  ad  obs  de  far  las  verolhieyras.    .    .        in  s. 

1834.  If-  XIX  de  jun,  per  un  homes  que  destremero  la 


1.  Le  Prat  Gaussai  existe  encore  (à  côté  du  cimetière  de  la  Made- 
leine), &  le  sable  qu'on  en  extrayait  en  i35q  n'est  pas  encore  épuisé. 

2.  Corr.  per. 


—  i44  — 
peyra  e  la  portavo  sus  lo  portai,  e  destrempavo  lo  mortier 

el  carejavo;  a  cascu  lin  s.,  monto XVI  s. 

[Soma  :  ni  lbr.  VI  s.  IIII  d.J 

1840.  [F0  CXXXV  r0.]  It.  a  XXI  de  jun,  per  il  homes  a 
carejar  lo  mortier  e  a  mudar  la  peyra;  a  cascu  un  s., 
monto VIII  s. 

1847.  It.  paguiey  als  digs  VI  maestres,  per  los  dig[sj 
dias,  a  cadau  dels  il  vil  s.  e  a  cadau  dels  autres  quatre 
VI  s.  per  cascu  jorn;  soma IX  lbr.  x  s. 

1849.  It.  a  G.  de  Balssac,  me  majer  de  la  obra,  e  a  so 

frayre,  per  ia  cotardia  que  lor  fo  a  cascu  promesa  per  los 

cossols  de  i'an  passât  otia  lor  salari,  a  ambidos.       lxxii  s. 

[Soma  :  XVIII  lbr.  m  s.] 
[F°  CXXXV  v0.] 

1 856.  It.  a  xxvn  de  jun  a  il  homes  que  destremavo;  a 
cadau  IIII  s.,  monto VIII  s. 

1857.  It.  per  v  quintals  de  caus XX  s. '. 

i858.  It.  a  XXVIII  de  jun,  a  il  homes  a  destremar  e  a 

montar   la  peyra,  e  sirvir  los  Mes;  a  cascu  IIII  s.,  monto 
VIII  s. 

1860.  It.  paguey  a  un  maestres,  per  mi  jorns  que  avian 
estât,  a  cascu  VI  s.;  monto un  lbr.  xvi  s. 

1861.  It.  al  maestre  majer  e  an  aquel  de  Quastanet,  per 
los  digs  un  jorns  a  for  de  Vil  s.;  monto.  ....         lvi  s. 

[Soma  :  xin  lbr.  x  s.] 

i863.  [F0  CXXXVI  r°.J  lt.  a  1  de  julh,  per  m  homes  que 

mudavo   la  peyra  e  carejavo',   e  servian   los   maestres;   a 

cascu  IIII  s.;  monto XVI  s. 

1869.  It.  a  ni  de  julh,  per  v  homes  a  carejar  sus  lo 
mortier  e  la  peyra  e  sirvir  los  maestres;  a  cascu  V  s., 
monto.    . XXV  s. 


1.  Ce  total  rde  20  sous  est  certainement  erroné;  la  chaux  n'était 
pavée  qu'à~2  sous  le  quintal. 
1.  Ms.  careiquo. 


-   «45- 

1870.    1t.  per  III  saumadas  de  caus  que  pesavo  VII  quin- 

tals  e  mieg. XV  s. 

[Soma  :  vu  lbr.  vi  s.J 

[F°  CXXXVI  v°.j  1876.  It.  per  VI  lbr.  de  plom  que  aguem 
ad  obs  delsgoffos. mi  s.  VI  d. 

1877.  It.  per  Vil  lbr.  de  fer  de  Fois  que  aguem  ad  obs 
delsgoffos • mis.  ix  d. 

1S78.  It.  per  1  lbr.  de  fer  que  cambiec  eu  Berthomiau  \ 

ih8i.  It.  per  XII  quintals  e  mieg  de  caus  que  portero 
Il  macip[sj  de  Blaya XXV  s. 

i883.  It.  als  v  maestres,  que  prendieu  VI  s.  cascu,  per 
cada  joru,  per  VI  jorns  que  hi  avian  estât.   ...  IX  lbr. 

1884.  It.  al  maestre  majer  per  los  dits  VI  jorns;  per  cada 

jorn  vu  s.,  monto XLH  s. 

[.Soma  :  XVI  lbr.  m  d.J 

[F°  CXXXVII  r0.]  1886.  It.  a  II  homes  que  trazian  arena; 
a  cascu  v  s.,  mouto x  s. 

1887.  It.  a  Bertran  Gui,  garda  de  la  manobra.    .        III  s. 

1888.  It.  a  ix  de  julh,  per  111  homes  a  carejar  la  peyra  el 
mortier  sus;  a  quascu  VI  s.,  monto. XVIII  s. 

1892.  It.  per  1  cenzena  d'oli  de  nozes  a  las  peyras  dels 
senhals  enprimar mi  s. 

1895.  It.  a  Me  de  Valenquas,  per  11  dias  que  estec  a  far 
la[s]  sendrias  de  las  passadas  del  portai  desus,  per  cada  jorn 

VIII  s.;  monto XVI  s. 

[Soma  :  V  lbr.  VI  s.] 

[F0  CXXXVII  v°.J  1901.  It.  a  G.  Soelh,  per  c  saumadas  de 
arena  que  portée  en  11  jorns,  am  11  bestias.  .   .         XXIIII  s. 

1903.  It.  a  xiii  de  julh,  per  lin  homes  a  carejar  la  peyra 
el  mortier  desns,  e  a  far  lo  mortier  e  a  deroquar  11  pilas  de 
peyra  de  l'osdal  de  Me  Gilij  a  cascu  V  s.,  monto.  .       XX  s, 

1.  Prix  non  indiqué. 


—  146  — 

1904.  It.  portero  B.  e  Johan  de  Baissac  XL  quintals  de 
caus;  agro  ne lin  lbr. 

1905.  It.  al  maestre  majer,  per  VI  joras  que  hi  aviau 
estât,  per  cada  jorn  vu  s.,  monta xlii  s. 

190').  It.  als  autres  v  maestres  sobredig[s]  per  los  digs 
VI  jorns  que  hi  avian  obrat;  a  cascu  per  cada  jorn  VI  s., 

monta IX  lbr. 

[Soma  :  XIX  lbr.  XVII  s.] 

[F°  CXXXVIII  r0.]  1914.  It.  per  vin  lbr.  de  fer  a  far 
ia  pala  de  fer,  ad  obs  de  pozar  lo  mortier  sus  la  tor.  .  .  . 
V  s.  mi  d. 

1916.  It.  que  costec  de  far.  . mi  s. 

1916.  It.  per  XX  quintals  de  caus  que  portée  Johan  de 
Baissac XL  s. 

1918.  It.  a  xvii  de  julh,  per  III  homes  a  carejar  la  peyra 
sus  lo  portai  el  mortier;  a  cadau  lin  s.,  monto.  .         xn  s. 

1920.   It.  per  1   cordela,  ad  obs  dels  maestres  a  cordar  la 

obra VI  d. 

[Soma  :  vu  lbr.  xvi  s.  x  d.] 

[F0  CXXXVIII  v°.]  1932.  It.  al  maestre  majer  per  los 
digs  vi  jorns xlii  s. 

i833.  It.  als  autres  v  maestres  sobredigs  per  los  digs 
VI  jorns  que  avian  stat;  a  cascu,  per  cada  jorn,  vi  s.; 
monto ix  lbr. 

1934.  It.  a  xxiii  de  julh,  a  III  homes  que  carejavo  la 
peyra  sus  lo  portai  el  mortier;  a  cascu  lin  s.,  monto.    .    . 

XII  s. 

1937.  It.  compriey  de  Duran  Dannis  '  XXII  peyras  de 
brezier  que  avia   e   son  hosdal;  colero.  .111  lbr.  XVI  s. 

[.Soma  :  XX  lbr.  xvni  s.j 
[F0  CXXXIX  r0.]  1941.  It.  al  fabre  del  Cap  del  pont  per 


I.  Ce  Durand  Danis  est  le  trésorier  de   i368-6y.  Il  fut  consul  en 
1376  &  en  i382. 


—   147  — 

IIe  LXX  agusasos  e  per  CL  clavels  ad  obs  de  las  sindrias  de 
las  portas  de  sus  la  tor,  e  per  far  un  lennas  de  fer  ad  obs 
del  bayhart  ani  que  porto  la  peyra XL  s. 

1945.  It.  a  Johan  de  Baissac  per  XV  quintals  [de  caus] 
que  aportec XXX  s. 

1948.  1t.  a  xxvii  de  julh,  a  III  homes  que  carejero  la 
peyra  el  mortier  sur  la  tor;  a  cascu  mi  s.,  monte.       XII  s. 

1950.  It.  al  maestre  de  la  obra,  per  1111  jorns  que  avia 
estât  en  la  obra,  per  cascu  jorn,  vil  s.,  monto.       XXVIII  s. 

19.51.  It.  als  autres  V  maestres,  per  los  lin  jorns  que  hi 
avian  stat,  per  cascun  jorn  vi  s.  a  cascu;  monta.         VI  lbr. 

[Soma  :  XV  lbr.  Il  s.] 

[F0  CXXXIX  v0.]  1961.  It.  a  XXXI  de  julh,  a  III  homes 
que  carejavo  lo  mortier  e  la  peyra  sus  lo  portai;  a  cadau 
un  s.,  monto xn  s. 

1963.  It.  per  II  gofos.  ad  obs  de  la  fenestra  dessus  lo 
portai,  que  pesavo    un  lbr.  X  s."  a   for  d.  xn  d.  la  lbr., 

monto IIII  s.  VI  d. 

[Soma  :  IX  lbr.  x  s.  VI  d.] 

[F°  CXL  r°.]  1969.  It.  a  il  d'aost,  per  tu  homes  que  care- 
jero la  peyra  el  mortier  sus;  a  cascu  nu  s.;  monto.     xn  s. 

1974.  It.  per  XV  quintals  de  caus  que  portée  Johan  de 
Baissac xxx  s. 

1975.  It.  al  maestre  majer  de  la  obra,  per  VI  jorns  que 
avia  estât  en  la  obra;  per  cada  jorn,  vu  s.;  monto.  .  . 
xlii  s. 

1976.  It.  a  autres  VI  maestres,  per  los  digs  VI  dias,  per 
cada  dia,  vi  s.  a  cascu,  monto X  lbr.  XVI  s. 

1978.  It.  a  v  d'aost,  a  111  homes  que  pojero  la  peyra  el 
mortier  sus  la  tor;  per  cascu  lin  s.,  monto..    .    .         xn  s. 

[Soma  :  xix  lbr.  xn  s.  ] 

l.  Le  sigle  s.  est  certainement  un  lapsus;  les  subdivisions  de  la 
livre  sont,  en  effet,  l'once,  l'esterli,  l'uchau  &  le  grain.  Dans  tous  les 
cas,  par  x  s.,  il  faut  entendre  une  demi-livre,  puisque  la  livre  coûte 
1  sou. 


—  148  — 

[F0  CXL  v°.]  1988.  It.  a  il  homes  que  portavo  la  peyra 
del  brezier  de  otra  Tarn  al  Cap  del  pou;  a  cadau  lin  s., 
monto Vin  s. 

1992.  It.  al  maestre  majer  de  la  obra;  per  IIII  jorns  que 
hi  avia  estât;  per  cada  jorn  vu  s.;  monto.    .    .        XXVIII  s. 

1993.  It.  a  v  maestres  autres,  que  hi  avian  stat  per  los 
dig[sj  lin  jorns  a  cascu,  per  cada  jorn;  VI  s.;  monto.  .  . 
VI  lbr. 

1995.  It.  a  xn  d'aost,  a  ni  homes  que  carejero  la  peyra 
el  mortier  sus;  a  cascu  lin  s.;  monto.    .....         XII  s. 

[Sonia  :  XII  lbr.  xvi  s.] 

[F0  CXLI  r0.]  2000.  It.  a  II  homes  que  carejavo  la  peyra 
del  brezier  del  Cap  del  pon;  a  cascu  IIII  s.;  monto.     vin  s. 

2001.  It.  per  XV  quintals  de  caus XXX  s. 

2011.  It.  a  il   maestres  que  fazian  las  sindrias  del   ma- 

chacol;  a  cascu  VIII  s.;  monto xvi  s. 

[Soma  :  vu  lbr.  x  s.] 

[F°  CXLI  v0.]  2016.  It.  al  maestre  de  la  obra,  per  v  jorns 
que  avia  estât  a  la  obra;  per  cada  jorn  Vil  s.;  monto.  .  .  . 
xxxv  s. 

2017.  It.  als  autres  V  maestres,  per  los  digs  V  jorns;  a 
cascu  per  cada  jorn  VI  s.,  monto vu  lbr.  X  s. 

2018.  It.  a  II  maestres  que  fasian  las  sindrias  de  la  brida 
de  sus  la  porta;  a  cascu  VIII  s.;  monto XVI  s. 

2020.  It.  a  XIX  d'aost,  a  III  homes  que  pojavo  la  peyra 
el  mortier;  a  cadau  lin  s.,  monto XII  s. 

2022.  It.  a  (corr.  per)  il  jornals  de  fustiers  per  acabar  las 
sindrias  de  la  voûta  de  la  brida  e  per  far  la  porta  de  sus  la 
tor. xvi  s. 

2023.  It.  aguem  de  Berthomiau  Pradelh  Vil  palms  e  mieg 
de  fuelha  de  x  palms  de  lonc  a  folrar  la  porta.       IX  s.  v  d. 

2024.  It.  costero  II  clavels  vaner  x  (?)  a  platonar  la  porta. 

XVI  s. 


—  M9  — 

2025.  It.  costero  il  relhas  que  pesavo  vin  ^br.  e  mieja 
lbr.  de  pegua  ad  obs  de  la  porta  de  la  pojada.      VIII  s.  VI  d. 

2027.  1t.  per  XII  quintals  de  caus XXIIII  s. 

[Soma  :  XV  lbr.  XIII  s.  vi  d.J 

[F0  CXLII  r0.]  2o3o.  It.  a'n  R.  Compte  de  cuy  comprem 
VI  posts  d'avet  a  far  las  sindrias  de  la  voûta  de  sus  la  tor.  . 
XVI  s. 

2o3i.  It.  a  il  homes  que  carejavo  la  peyra  del  brezier 
del  Cap  del  pon. VIII  s. 

2o33.  It.  a  xxi  d'aost,  a  ni  homes  que  pojavo  sus  la 
peyra  el  mortier;  a  cadau  mi  s.,  monte Xii  s. 

2o35.  It.  per  C  saumadas  d'arena,  carejar  e  trayre.  .  . 
XXIIII  s. 

2040.  It.  costec  de  adobar  e  de  mètre  e  de  far  una  clau  a 
la  porta  de  la  pojada VI  s. 

2044.  It.  per  x  quintals  de  caus XX  s. 

2045.  It.  al  maestre  de  la  obra,  per  v  jornals,  per  cascu 
Vil  s.,  monto XXXV  s. 

[Soma  :  ix  lbr.  xml  s.] 

2046.  [F0  CXLII  v0.]  It.  als  autres  v  maestres  e  a  1  autre 
may  per  los  digs  v  jorns,  per  cada  jorn  VI  s.;  monto. 
ix  lbr. 

2048.  It.  a  XXVI  dias  del  mes  d'aost,  la  meza  del  portai, 
aygui  m  homes  a  quarejar  la  peyra  sus  lo  portai  e  sirvir  los 
maestres.   .     , xn  s. 

2o!>o.  It.  11  homes  que  carejavo  la  peyra  del  brezier 
d'otral  pon  az  obs  del  machacol Vin  s. 

2052.  It.  paguiey  al  fabre  del  pon,  per  vixx  aguzasos  de 
las  piquas  dels  maestres  e  per  lx  clavels  baradors. 
XXV  s.  nu  d. 

2o55.  It.  paguiey  al  fabre  del  cap  del  pon,  per  ecc  agu- 
zasoCOs  de  las  piquas  dels  maestres  e  per  adobar  las  relhas 
de  las  portas  de  sus  la  tor  e  per  n  gofos  a  las  fenestras  de 
sus  la  tor;  monta XXX  s. 

10. 


—  i5o  — 

5o57.  It.  costec  ia  peyra  a  far  lo  senhal  de  foras  lo  por- 
tai, la  quai  fo  d'en  Pos  Renhas XXllil  s. 

[Soma  :  xv  lbr.  x  s.  un  d.] 

[F°CXLIII  r°.J  2960.  It.  portée  Johan  de  Baissac  vin  sau- 
madas  de  quaus  que  pezavo  XX  quintals;  monte.         XL  s. 

2063.  It.  paguiey  a  la  molher  del  Guay,  per  lo  loguier 
de  l'obrador  en  que  manjavo  los  maestres  e  tenian  lor 
esplecha X  s. 

2064.  It.  a  xxx  d'aost,  a  ni  homes  a  carejar  la  peyra  el 
mortier  sus  la  tor xn  s. 

2067.  It.  a  11  homes  que  quarejavo  la  peyra  del  brezier 
del  Cap  del  pont,  az  obs  del  machacol Vin  s. 

2069.  It.  a  xxxi  dia  d'aost,  a  m  homes  que  quarejavo  la 
peyra  el  mortier  sus  la  tor  e  servia[n]  los  maestres.      xn  s. 

2070.  It.  a  1  home  que  fasia  lo  mortier  el  destremavo.  . 
V  s. 

2071.  It.  a  (corr.  per)  1111  saumadas  de  caus  que  pesavo 
X  quintals XX  s. 

[Soma  :  IX  lbr.  1  1  s.] 

2072.  [CXLII1  v0.]  It.  a  V  maestres  que  avian  estât  de  la 
semaua,  per  quada  dia  a  quascu  VI  f.j  monto.     Vil  lbr.  x  s. 

2073.  It.  al  maestre  majer  per  los  digs  v  jorns.     XXXV  s. 
2075.   It.  a  11  dias  del  mes  de  setembre,  un  homes  a  qua- 

rejar  la  peyra  sus  la  tor  el  mortier  e  la  peyra  del  brezier 
d'otral  pon XVI  s. 

2084.  It.  a  un  dias  del  mes  de  setembre,  a  n  homes  que 
quarejavo  la  peyra  sus  la  tor  el  mortier VI  s. 

2086.  It.  a  Bertran  Gui ins. '. 

[Soma  :  XV  lbr.  xm  s.] 

[F0  CXLIIII  r0.]  2095.  It.  a  vn  dias  del  mes  de  setembre, 
a  11  homes  a  quarejar  la  peyra  el  mortier  sus  la  tor.      VI  s. 


1.  Remarquer  que  le  salaire  diminue  avec  la  durée  de  la  journée 
de  travail.  Seul,  celui  du  surveillant  des  travaux  reste  immuable. 


—  i5i  — 

2097.  It.  c  saumadas  d'arena,  entre  traire  e  portar.     . 
XXIIII  s. 

2099.  It.  a  V  maestres  que  avion  estât  VI  dias  de  la  sen- 
mana,  per  quada  dia  VI  s.  a  quascu  ;  monto.  .     .       ix  lbr. 

2100.  It.  al  maestre  majer,  per  cada  dia  vu  s.;  monta 
XL  S. 

[Soma  :  XVI  lbr.  Vi  s.] 
("F0  CXLIIII    vV    2104.    It.    paguiey   a   G.    Rofiac,   per 

Xiii  quintals  de  caus  que  n'aguem,  lo  dia  desus;  monto. 

XXVI  s. 

2io5.    II.  a  XI  dias  del  mes  de  setembre,  a  il  homes  que 

quarejavo  la  peyra  del  brezier  del  cap  del  pon.  .  Vin  s. 
2106.  It.  a  n  homes  que  quarejavo  la  peyra  sus  lo  portai 

e  lo  mortier vi  s. 

2109.  It.  a  xii  dias  del  mes  de  setembre,  a  II  homes  que 
quarejavo  la  peyra  el  mortier VI  s. 

2110.  It.  a  1  home  que  destrempavo[lo  mortier]  el  fasia*. 
I  il  s. 

21 14.  It.  al  maestre  majer,  per  un  dias  que  avia  estât  de 
la  semmana XXVin  s. 

21 i5.  It.  a  v  maestres  que  avianJ  estât  un  dias  de  la 

semmana  quascu  ;  monto VI  lbr. 

.S'orna  :  xii  lbr.  xmi  s.] 

[F0  CXLV  r0.]  2119.  It.  a  xvn  dias  del  mes  de  setembre, 
a  ni  homes  a  carejar  la  peyra  el  mortier  e  destrempar; 
per  cadau,  m  s.  e  l'autre  un  s.;  monta X  s. 

2126.  It.  a  XX  de  setembre,  a  ni  homes  sobre  dig[sj,  al  dig 
mestier  sobre  dig X  s. 

2127.  It.  al  maestre  majer  de  la  obra,  per  v  dias.  XXXV  s. 

2128.  It.  a  v  maestres  que  avian  estât,  quasqus  V  dias 
de  la  semmana .         Vil  lbr.  x  s. 

[Soma  :  xni  lbr.  ix  s.] 

1.  Ms.  :  fasiau. 

2.  Ms.  :  aviau. 


—  i5i  — 

[F°  CXLV  v0.]  2142.  It.  a  XXVIII  de  setembre,  a  III  homes 
a  quarejar  la  peyra  el  mortier  sus  lo  portai.    ...         x  s. 

2143.  It.  a  vi  maestres  que  aviau  estât  dias  de  la  sem- 
mana,  per  quada  dia  a  quascu.  VI  s.  .    .    .  X  lbr.  XVI  s. 

\_Soma  :  XVI  lbr.  xi  s.] 

[F0  CXLVI  r°.]  2144.   It.  per  vi  dias  del  maestre  mager. 

XLII  S. 

2146.  It.  paguiey,  en  presencia  de  Me  P.  de  Lafon  e  d'en 
G.  Bru,  al  frayre  del  maestre  majer  de  l'obra  per  lin  mezes 
de  creis XLVin  s. 

2147.  It.  perdem  en  XXX  escuts  d'aur  que  malevem  de 
sen  Bernât  d'Avisac. xvi  S. 

\Soma  total  :  111e  nllxx  XV  lbr.  xilll  s.  Vil  d.] 

Le  verso  du  folio  CXLVI  est  en  blanc. 

[F0  CXLV  II   r\] 

Aisso  es  la  me\a  fâcha  per  mi,  JohanTalhafer,  de  adobar 
l'osdal  de  V Arquediagne  de  Bordas,  e  deFrances  de  Lagrava', 
e  de  la  brida  e  del  quanto  del  port  vielh  ;  e  quomensec  a  XX 
dias  de  janoier. 

2148.  It.  estec  G.  Guiraut,  massonier,  en  l'osdal  de  l'ar- 
quediagne  de  Bordas  per  sarar  e  per  emurar  las  portas  e 
las  fenestras  davant  lo  valat';  estec  hi  mi  jornals  de  que 
ac xxiin  s. 


1.  François  de  Lagrave  avait  donné  son  nom  à  une  rue  de  la  ville, 
celle  où  il  avait  son  habitation  ;  c'est  la  rue  Roquelaure  du  cadastre 
de  i6o5,  près  de  l'Hôtel  des  Ambassadeurs  (ancienne  maison  des 
Roquelaure)  disparu  en  1897.  La  maison  de  l'archidiacre  de  Bordes 
et  celle  de  P.  de  Lagrave  se  touchaient.  On  lit,  en  effet,  au  cadastre 
de  1 377  :  «  Los  heretiers  den  Frances  de  La  Grava...  un  ostal  a  Pueg 
«  Amadenc  que  se  te  am  lo  patu  en  que  era  l'ostal  del  arquediagrc 
«  de  Bordas  en  que  es  ara  la  paret  de  la  vila.  »  —  Cf.  Sarrasy, 
pp.  283-3o6. 

2.  Dans  les  comptes  de  1 369- 1370,  on  trouve  encore  de  nombreux 
articles  de  dépenses  relatives  à  cette  affaire.  Nous  avons  t'ait  con- 
naître l'emplacement  de  cette  maison. 


—  i53  — 

2149.  It.  per  in  jornals  d'orne  a  far  lo  mortier  e  a  portar 
la  teula  al  maestre XII  s. 

2i5o.  It.  quostero  Vin  femnas  a  quarejar  lo  mortier  e  a 
servir  lo  maestre XII  s. 

21 5i.  It.  quostec  11  jornals  de  bestias  a  quarejar  l'arena 
e  la  teula XII  s. 

2i52.  It.  quostero  Xim  quanas  e  mieja  de  planqua  a 
planquar  lo  quoredor  desus  la  sala  de  l'arquediagne  de 
Bordas,  a  for  de  mi  s.  la  quana;  monta.     .    .    .  LVin  s. 

2i53.  It.  costec  Vin  canas  e  VI  palms  de  fuelha  d'avet  az 
amvanar  la  sala  de  l'arquediagne  de  Bordas.  LXX  s.  vi  d. 
lasqtials  foro  de  Frances  Picart;  e  la  dicha  summa  es  lhi 
enquara deguda. 

[Soma  :  IX  lbr.  VIII  s.  VI  d.] 

2134.  [F°  CXLVII  v0.]  It.  quostec  a  n  homes  a  quarejar 
la  planqua  e  la  fuelha VI  s. 

21 55.  It.  quostec  Va  clavels  reforssat("s]  a  planquar,  a  for 
de  VI  s.;  monto XXX  s. 

21 36.  It.  costec  VIII  lbr.  de  quavilhas  a  riostar  los  avans 
de  sus  la  sala  de  l'arquediagne  de  Bordas.  .    .        V  s.  VIII  d. 

2157.  It.  costec  v  canas  de  planqua,  a  far  l'esqualier  del 
coredor  de  l'osdal  meteis  que  devalava  al  osdal  meteis  a 
planquar  la  bestresca,  a  for  de  111  s.  VI  d.  la  quana 5  monta 
XVII  s.  Vi  d. 

2i58.  It.  quostec  IIe  clavels  refosat[s] XII  s. 

215c.  It.  VI  jornals  de  maestres,  a  for  de  VI  s.;  monto.  . 
xxxvi  s. 

2160.  It.  a  XXIIII  de  girvier,  aguem  11  maestres  per  far 
los  escaliers  del  quanto  del  Port  Vielh,  e  per  planquar  los 
amvans  e  los  gachialsj  e  esterohi  mi  dias,  que  monto.  .  . 
XXIIII  s. 

[Soma  :  VI  lbr.  xvi  s.  Il  d.] 

2161.  [F0  CXLVIII  r°.]  It.  quostero  IIII0  clavels  refor- 
sat[s]  a  planquar XXIIII  s. 


—  i5a  — 

2162.  It.  costero  vin  lbr.  de  cavilhas  de  fer.  .... 
X  s.  vin  d. 

2i63.  It.  quostec  VI  quanas  de  planqua(s),  a  for  de  un  s., 
a  planquar  lo  corredor xxnn  s. 

2164.  It.  costec  VI  canas  e  il  palms  de  pots  (corr.  posts) 
az  obs  de  far  los  escaliers  de  l'escalier  e  adobar  e  planquar 
lo  gachial  del  quanto  del  Port  Vielh  .     .....  XL  s. 

2i65.  It.  costec  IIe  clavels  refosat[s] xil  s. 

2166.  It.  costec  il  homes  que  feiro  lo  bart  az  obs  de 
l'arrivan  del  quanto  del  Port  Vielh  e  a  terar.    .    .         VI  s. 

2167.  It.  costec  vi  femnas  que  terrero  lo  gachial  els  am- 
vans  del  quanto  del  Port  Vielh IX  s. 

2168.  It.  costero  il  homes  que  aportero  la  post  e  la  plan- 
qua   vi  s. 

[Sonia  :  VI  lbr.  xi  s.  vin  d.] 

2169.  [F0  CXLV1II  v°.]  It.  a  xxvii  de  gerier  comensem 
ad  adobar  la  brida  e  aguem  1  home  a  quavar  la  terra  &  a 
qurar  tota  la  brida  afi  ques  pogues  tornejar,  se  mestier  i 
feses. 

2170.  It.  estero  hi  per  adobar  e  per  quavilhar  e  per  rios- 
tar  la  brida  Me  Johan  d'Aurnola  e  Me  P.  de  Valenquas  e 
Bertran  Arnols  ;  estero  hi,  entre  tots,  XI  jornals.  LXVI  s. 

2171.  It.  costero  il  pessas  de  fust  ad  ostar  la  brida,  que 
aviou  de  loue  v  canas  quascuna xlviii  s. 

2172.  It.  costec  1  tros  d'olm  per  far  lo  tort  de  la  brida. . 

VI  s. 

2173.  It.  costec  xvii  lbr.  de  fer  az  obs  de  liar  lo  tort  de 
la  brida,  ad  obs  de  la  dessarra  de  la  brida,  e  las  cavilhas  e 
l'arqua;  monta  tôt XIX  s.  Vin  d. 

2174.  It.  costec  1111e  clavels  de  fuelha  ad  obs  de  la  ver- 
gua  de  la  brida  a  liar Vin  s. 

2175.  It.  costec  c  clavels  refosat[s]  ad  obs  de  l'arqua.    . 

VI  s. 

[S  orna  :  vu  lbr.  xix  s.  vin  d.] 


—  i55  — 

2176.  [F0  CXLIX  r0.]  It.  costec  11  posts  az  obs  de  l'arqua 
de  la  brida VI  s. 

2177.  It.  costec  1  home  que  carejava  la  fusta.  .  ni  s. 

2178.  It.  costero  11  quordas  de  sebier  ad  obs  del  torn  de 
la  brida IIII  s. 

2179.  It.  costec  XXXVUI  lbr.  de  quordas  ad  obs  de  la 
brida xxxvin  s. 

2180.  It.  costec  de  far  la  fonda  de  la  brida. ...         v  s. 

2181.  Item  costec  l'aluda  e  donge XII  s. 

2182.  Item  costec  IIII  liassas  de  quordela  a  liar  la  fonda. 
xii  d. 

2i83.  It.  demanda  Johan  Talhafer  per  son  trebalh.    .    . 

XX  floris  d'aur. 

\_Soma  :  LXix  s.] 
Le  verso  du  folio  CXLIX  est  en  blanc. 

rF°  CL  r0.] 

La  meyx  fâcha  per  en  Johan  Talhafery  Van  LIX, 
a  la  peyrieyra. 

Primieyramen  mes  l'an  LIX,  a  xx  de  may,  a'n  Pos  de 
Fon's,  maestre Il  crozats  e  mieg. 

2i85.  It.  lo  dia  desus,  a'n  Johan  Plaças,  maestre,  per 
jornal III  crozats. 

2186.  It.  lo  dia  desus  a  B.  de  Laila  e  a  G.  Emeric.  .  .  . 
VI  crozats. 

2187.  It.  lo  dia  desus,  a  VI  homes  a  descubrir  la  pey- 
rieyra e  a  gitar  fora  la  peyra  e  a  sirvir  los  maestres.  .  .  . 
XII  crozats. 

2188.  It.  a  Manha Il  crozats. 

2189.  It.  l'esplecha  costec x  pelats'. 

2190.  It.  a  R.  Lauraire 1  crozat. 

2191.  It.  a  XXI  de  may,  a  Pos  de  Fons,  maestre.        VI  s. 

1.  Les  10  pelats  équivalent  à  18  deniers;  la  valeur  du  pelât  ressort 
donc  a  1  d.  4/3. 


—  i56  - 

2192.  It.  a  Johan  Plaças  e  a  G.  Emeric,  B.  de  la  Pla  de 
Caors,  a  cascu  VI  s.;  monto xvm  s. 

2iç5.   It.  la  splecha  del  loguier xvi  d. 

2196.  It.  a  R.  Laurayre  que  gardava  la  manobra.       111  s. 

[Soma  :  lin  lbr.  vil  s.  VI  d.] 

[F0  CL  v0.]  2201.  It.  a  Ili  homes  a  dictar  la  peyra  de  la 
peyrieyra;  a  cascu  un  s.,  monto XII  s. 

2202.  It.  a  (corr.  per)  1*  borra  e  a  (corr.  per)  n  pals  de 
ffer  e  a  (.corr.  per)  n  picos  que  costero  de  loguier.       XX  d. 

2207.  It.  a  IIII  homes  a  descubrir  la  peyrieyra,  que  pren- 
dieu  cascu  lin  s.,  monto XVI  s.- 

2209.  It.  colec  l'esplecha  desus  dicha  de  loguier.  .    .    . 

XX  d. 

iSoma  :  vi  lbr.  vi  s.  x  d.] 

[F0  CLI  r0.]  2214.  It.  a  ni  homes  a  descubrir  la  peyrieyra, 
que  prendieu  cascu  un  s.,  monto xn  s. 

22i5.  It.  a  VI  homes  que  carejavo  la  peyra  e  la  dictavo 
fora,  que  prendiau  cascu  III  s.  VI  d.;  monto.   .   .         xxi  s. 

2216.   It.  colec  de^loguier  la  dicha  esplecha.   .  xvi  d. 

2218.  It.  que  lor  diey  als  VI Il  s. 

2220.  It.  als  autres  III  maestres  sobredigs  e  a  1  autre  que 
ave  ni,  Johan  Montanha,  a  cascu  VI  s.;  monto.  XXIIII  s. 

2222.  It.  a  vil  homes  a  descubrir  e  a  servir  los  maestres 
e  ditar  la  peyra  fora,  a  for  cascu  de  nr  s.  VI  d.;  monto.   .   . 

XXIIII  s.  Vi  d. 

[Soma  :  vi  lbr.  x  s.  VI  d.] 

[F*  CLI  r0.]  2225.  It.  a  XXVII  de  may,  paguiey  al  dig  Pos 
de  Fons,  maestre vi  s. 

2226.  It.  als  autres  m  maestres  sobredigs,  a  cascu  vi  s.; 
monto xvm  s. 

2229.  It.  a  B.  Gautier  que  ajudavo  als  maestres.       un  s. 

2230.  It.  a  Vil  homes  a  descubrir  la  peyrieyra,  per  cadau 
III  S.  VI  d.;  monto XXIIII  s.  VI  d. 


—    l57    — 

223i.  It.  per  lo  loguier  de  i  pal  e  de  i  pico  e  de  il  cunhs 
de  ffer.    . xn  d. 

2235.  It.  al  dig  Manha  e  a  B.  Gautier  que  servieu  los 
maestres VIII  s. 

22  36.  It.  a  VU  homes  per  descubrir  la  peyrieyra  e  ditar 
la  peyra  fora,  a  cascu  III  s.  VI  d.;  monto.        XXIIII  s.  VI  d. 

[Soma  :  VI  ibr.  XIII  s.] 

[F0  CLI1  r0.]  2239.  It.  a  XXIX  de  may,  al  dig  Pos  de 
Fons,  me VI  s. 

2241.  It.  als  dig[s]  il  homes  que  servian  los  maestres, 
a  cascu  un  s.;  monto VIII  s. 

2242.  It.  a  vil  homes  a  descubrir  la  peyrieyra  e  ditar  la 
peyra  fora;  a  cascu  ni  s.  VI  d.;  monto.    .         XXini  s.  VI  d. 

2249.  It.  per  lo  loguier  de  la  dicha  esplecha.  .  X  I  d. 

225i.  It.  a  1  de  jun,  al  dig  Pos  de  Fons,  m9,  e  als  autres 
HIT  maestres  sobredigs,  a  cascu  VI  s.;  monto..    .  XXX  s. 

2253.  It.  a  B.  Gautier  que  ajudava  als  maestres  a  traire 
la  peyra IIII  s.  IIII  d. 

2204.  It.  als  autres  vu  homes  que  trasiau  la  peyra  e  la 
chitavo  fora  e  descubrieu  la  peyrieyra.   .    .    .  xxvin  s. 

2255.  It.  per  lo  loguier  de  la  licha  esplecha.    .        XVI  d. 

[Soma  :  x  lbr.  VII  s.  Il  d.  ] 

[F0  CLII  v0.]  2257.  It.  a  lu  de  jun,  als  dichs  v  maestres, 
a  cascu  VI  s.;  monto.        , XXX  s. 

2259.  It.  a  VIII  homes  que  trasieu  la  peyra  e  la  ditavo 
fora  e  descubrieu  la  peyrieyra.  .......  XXXII  s. 

2264.  It.  a  VIII  homes  a  traire  la  peyra  e  la  ditavo  fora  e 
deseubrieu  la  peyrieyra XXXII  s. 

2269.  It.  a  vin  homes  a  descubrir  la  peyrieyra  e  ditar  la 
peyra  foraj  a  cascu  III  s.  VI  d.;  monto.    .    .    .         XXVin  s. 

[Soma  :  x  lbr.  xix  s.] 

[F0  CLIII  r0.]  2272.  It.  a  VI  de  jun,  als  digs  V  maestres, 
a  cascu  VI  s.;  monto XXX  s. 


—  i58  — 

2273.  It.  als  digz  Manha  e  Gautier  que  serviau  (sic)  a 
cascu  iiti  s.;  monto Vin  s. 

2274.  It.  a  vin  homes  a  descubrir  la  peyrieyra  e  ditar  la 
peyra  fora xxvm  s. 

2278.  It.  al  dich  Manha  e  a  Gautier  que  servian  los 
maestres;  a  cascu  1111  s.;  monto vins. 

2279.  !*•  a  vin  homes  a  descubrir  la  peyrieyra  e  a  ditar 
la  peyra  fora,  que  prendiau  cascu  ni  s.  VI  d.j  monto.  .  .  . 
xxvm  s. 

2284.  It.  a  vin  homes  que  descubrieu  la  peyrieira  e  dic- 
tavo  la  peyra  fora;  a  cascu  ni  s.  VI  d.;  monto..       xxvm  s. 

2286.  It.  a  R.  Lauraire  que  gardée  la  manobra.  .       m  s. 

[Soma  :  x  lbr.  xi  s.] 

2287.  [F°  CLIII  v0.]  It.  a  xn  de  jun,  als  digs  Pos  de  Fons, 
G.  Emeric,  B.  de  Layla,  Johan  Plaças,  Johan  Montanha, 
R.  Valadier,  maestres,  a  cascu  VI  s.;  monto.     .       XXXVI  s. 

2289.  It.  a  Vin  homes  que  descubrieu  la  peyrieyra  et 
gitavo  la  peyra  fora,  m  s.  VI  d.  a  cascu;  monto.     xxvm  s. 

2292.  It.  a  (corr.  per)  LXVI  lbr.  de  nadilha  a  far  cunhs  a 
la  peyrieyra L  s. 

2293.  It.  per  11  cairels  e  mieg  d'assier  que  aguem  ad  obs 
de  las  picas Vn  s. 

2294.  It.  per  1  martel  de  massonier Vin  s. 

23oc.  It.  a  xiiii  de  jun,  als  digs  vi  maestres  .        xxxvi  s. 
23o2.   It.   a   Vin   homes   que  descubrieu    la    peyrieyra   e 

gitavo  la  peyra  fora,  a  cascu  m  s.  VI  d.,  monta,      xxvm  s. 

[Soma  :  xm  lbr.  xn  s.] 

23o5.  [T°  CLII1I  r°.J  It.  a  XV  de  jun,  als  digs  vi  maestres 
XXXVI  s. 

23io.  It.  a  xvii  de  jun,  als  digs  VI  maestres.        XXXVI  s. 

23i^.  It.  per  vin  homes  a  descubrir  la  peyrieyra  e  gitar 
la  peyra  fora;  a  cadau  111  s.  VI  d.;  monto.   .    .         xxvm  s. 

a3i3.  It.  per  l'esplecha,  de  loguier XVI  d. 


—  i5o,  — 

23i5.  It.  a  XVIII  de  jun  als  digs  VI  maestres.       XXXVI  s. 

[Soma  :  X  lbr.  XVII  s.] 

2320.  [F0  CL1III  v0.]  It.  a  xix  de  jun,  als  digs  vi  maes- 
tres         xxxvi  s. 

23n.  It.  al  dig  B.  Gautier  que  los  sirvia.     .     .         un  s. 

2325.  It.  a  xxi  de  jun  als  dig  VI  maestres.  .         XXXVI  s. 

2j27.  It.  per  vin  homes  que  descubrieu  la  peyrieyra  e 
gitavo  la  peyra  fora;  a  cascu  ni  s.  Vi  d.;  monto.     XXVni  s. 

2328.  It.  per  l'esplecha,  del  loguier Vin  d. 

233o.   It.  a  XXII  de  jun,  als  digs  vi  maestres.        XXXVI  s. 

2332,   It.  per  vu  homes  que  descubrieu  la  peyrieyra  e 

gitavo  la  peyra  fora;  a  cascu  111  s.  VI  d.;  monto 

XXiin  s.  VI  d. 

[Soma  :  x  lb.  XII  s.  il  d.] 

2335.  [F0  CLV  r0.]  It.  a  xxv  de  jun,  als  digs  vi  maestres 

XXXVI  S. 

2338.  It.  a  R.  Laurayre  per  gardador  de  la  manobra.. 
III  s. 

2340.  It.  per  XXV  aguzazos  e  per  far  un  cunhs  e  per 
ascinar  (?)  m  picos  a  Me  R.  de  Brausso XX  s. 

2341.  It.  a  XXVI  de  jun,  als  digs  VI  maestres.       xxxvi  s. 

2345.  It.  a  R.  Laurayre  per  gardador  de  la  mauobra.  ni  s. 

2346.  It.  a  XXVII  de  jun,  als  digs  VI  maestres.     XXXVI  s. 
2348.  It.  per  VIII  homes  a  la  peyrieyra  descubrir  e  gitar 

la  peyra  fora;  a  cascu  ni  s.  VI  d.,  monto.  .     .         xxvni  s. 

ZSoma  :  XI  lbr.  VIII  s.] 

235i.  [F0  CLV  v0.]  It.  a  xxvm  de  jun,  als  digs  vi  maes- 
tres  XXXVI  s. 

2353.  It.  per  l'esplecha  del  loguier Viil  d. 

2355.  It.  a  1  de  julh,  als  digs  VI  maestres.     .       xxxvi  s. 

2356.  It.  per  vin  homes  a  descubrir  la  peyrieyra  e  gitar 
la  peyra  fora;  a  cascu  m  s.  VI  d.,  monto.   .     .         XXVIII  s. 

2359.  I*«  a  H  ^ias  ^e  Julh>  a^s  digs  VI  maestres.    xxxvi  s. 

2360.  It.  a  B.  Gautier  que  los  servia un  s. 


—  i6o  — 

236l.   It.  per  vin   homes  a  descubrir  la  peyrieyra  e  gitar 

la  peyra  fora;  a  cascu  mi  s.;  monto XXXII  s. 

2364.  It.  a  ni  de  julh,  als  digs  VI  maestres.  .         XXXVI  s. 

[Soma  :  Xllll  lbr.  VI  s.  Vin  d.] 

2369.  [F0  CLVI  r0.]  It.  a  1111  de  julh,  als  digs  VI  maestres 
XXXVI  s. 

2370.  It.  a  B.  Gautier  que  los  sirvia 1111  s. 

2372.   It.  per  l'esplecha,  de  loguier vm  d. 

2374.  !*•  a  V  de  julh,  als  digs  vi  maestres.    .         xxxvi  s. 
2376.   It.  per  vil  homes  que  descubrieu   la  peyrieyra  e 

gitavo  la  peyra  fora  ;  a  cascu  mi  s  ;  monto.     .         XXVIII  s. 

2378.  It.  a  R.  Laurayre,  garda  de  la  mauobra.  .         m  s. 

2379.  '*•  a  VI  ^e  julh-  als  digs  VI  maestres..         xxxvi  s. 
238i.  It.   per  vu  homes  que  descubrieu  la  peyrieyra  e 

gitavo  la  peyra  fora;  a  cascu  mi  s.;  monto.     .         XXVIII  s. 

2384.  It.  a  vm  de  julh  als  dig  mes  vi..     .     .         xxxvi  s. 

2385.  It.  a  B.  Gautier  que  los  servia un  s. 

2386.  It.  per  vil  homes  que  descubrieu  la  peyrieyra  e 
gitavo  la  peira  fora;  a  cascu  un  s.;  monto.     .         XXVin  s. 

2389.  It.  per  lo  loguier  de  xn  jorns  de  ia  semai  a  gitar 
l'aygua  de  la  peyrieyra lis. 

[Soma  :  xmi  lbr.  xn  s.  vm  d.] 

2390.  [F0  CLVI  v0.]  It.  a  ix  de  julh  als  digs  vi  maestres 
XXXVi  s. 

2391.  It.  a  vin  homes  que  descubrieu  la  peyriera  e  gitavo 
la  peyra  fora;  a  cascu  nu  s.  monto XXXII  s. 

A  la  peyrieira  de  Pestraux. 

2394.  It.  a  x  de  julh,  als  digs  VI  maestres.  .         xxxvi  s. 

i395.   It.  per  vil  homes  que  descubrieu  la  peyrieyra  e 

gitavo  la  peyra  fora;  a  cascu  un  s.;  monto..     .        xxviii  s. 

2398.  It.  a  Xi  de  julh,  als  digs  Vi  maestrcc    .  ÂXXVI  s. 

2399.  It.  per  vil  homes  a  descubrir  la  peyrieira  e  gitar 
la  peyra  fora;  a  cascu  un  s.;  monto XXVin  s. 


—  i6i  — 

2402.   It.  a  xii  de  julh,  als  digs  vi  maestres.         XXXVI  s. 

[Soma  :  xrn  lbr.  xiiii  s.  vin  d.] 

2406.  [F0  CLVII  r°.]  1t.  a  xm  de  julh,  als  digs  vi  maes- 
tres          XXXVI  s. 

240/.  It.  per  vil  homes  a  descubrir  la  peyrieira  e  gitar 
la  peyra  fora;  a  cascu  un  s.;  monto XXVin  s. 

2410.  It.  a  xv  de  julh,  als  digs  vi  maestres.         xxxvi  s. 

2414.  It.  a  XVI  de  julh,  als  digs  vi  maestres.  .        XXXVI  s. 

2415.  It.  per  vi  homes  a  descubrir  la  peyrieyra,  a  gitar 
la  peyra  fora;  a  cascu  1111  s.,  monto XXiin  s. 

2417.  It.  a  xv;i  de  julh,  als  digs  v    maestres.       XXXVi  s. 

2418.  It.  per  vu  homes,  a  descubrir  la  peyrieira  e  gitar 
la  peyra  fora;  a  cascu  un  s.;  monto xxmi  s. 

[Soma  ;  xiiii  lbr.  m  s.  un  d.] 

[F°  CLVII  v0.]  2420.  It.  a  XVIII  de  julh,  per  VI  maestres 
sobredigs XXXVI  s. 

2421.  It.  per  vu  homes  a  descubrir  la  peyrieyra  e  gitar 
la  peyra  fora;  a  cascu  un  s.;  monto.    ....         XXVin  s. 

2424.  It.  a  xix  de  julh,  als  digs  vi  maestres.        XXXVI  s. 

2426.  It.  a  vu  homes  a  descubrir  la  peyrieira  e  gitar  la 
peyra  fora;  a  cascu  1111  s.,  monto XXVIII  s. 

2428.   It.  a  XX  de  julh,  als  digs  VI  maestres.         XXXVI  s. 

24^0.   It.  a  (corr.  per)  Fesplecha  del  loguier.    .  xn  d. 

2432.  It.  a  XXIII  de  julh,  als  digs  VI  maestres 

XXXVI  s. 

2436.  It.  als  digs  VI  maestres,  a  XXIIII  de  julh.  .  .  . 
xxxvi  s. 

2437.  It.  a  vil  homes  que  descubrieu  la  peyrieyra  e  gi- 
tero  la  peyra  fora;  a  cascu  un  s.;  monto.    .    .         XXVin  s. 

{Soma  :  xvi  lbr.  xix  s.  un  d.] 
[F°CLVIII   r°.]   2441.    It.  a  XXVI  de  julh,  a  V  dels  digs 

maestres XXX  s. 

2442.  It.  a  vil  que  descubrian  la  peyrieira  e  gitavo  la 

peyra  fora;  a  cascu  nu  s.;  monto XXVin  s. 

1 1 


—    IÔ2    — 

2'443-  It.  a  XXVII  de  julh,  als  digs  v  maestres.  .        xxx  s. 

2444.  It.  a  vu  homes  ques  descubriiro  (corr.  descubriro) 
la  peyrieira  e  gitero  la  peyra  fora,  un  s.  a  cascuj  monto.  . 
XXVIII  s. 

2447.  It.  a  xxix  de  julh,  als  digs  vi  maestres.       xxxvi  s. 

2448.  It.  a  Vil  homes  que  descubrieu  la  peyrieyra  e  gitavo 
la  {corr.  de)  fora  [la]  peyra;  a  cascu  un  s.;  monto..  XXV111  s. 

2449.  It.  per  lo  loguier  de  Pesplecha vin  d. 

2450.  It.  a  R.  Laurayre,  garda  de  la  manobra.    .  m  s. 

2451.  It.  a  XXX  de  julh,  als  digz  VI  maestres.       XXXVI  s. 

2452.  It.  a  Vil  homes  que  descubriau  la  peyra  e  gitavo  la 
peyra  fora;  a  cascu  un  s.,  monto XXViu  s. 

[Soma  :  xn  lbr.  vin  s.  Vin  d.] 

2455.  [F0  CLVIII  v0.]  It.  a  xxxi  de  julh,  als  digz  v.  maes- 
tres          xxxvi  s. 

2456.  It.  a  vu  homes  que  descubrieu  la  peyrieyra  e  gi- 
tavo la  peyra  fora;  un  s.  a  cascu,  monto.     .    .  XXVlil  s. 

2437.  It.  per  lo  loguier  de  l'esplecha VIII  d. 

2460.  It.  a  vil  homes  que  descubriau  la  peyrieyra  e  gi- 
tavo la  peyra  fora;  a  cascu  un  s.,  monto.    .    .  xxvni  s. 

2464.  It.  a  vu  homes  que  descubriau  la  peyrieira  e  gitavo 
la  peyra  fora;  a  cascu  un  s.,  monta xxvm  s. 

2468.  It.  a  vu  homes  que  descubriau  la  peyrieyra  e  gi- 
tavo la  peyra  fora;  per  cascu  un  s.,  monto.     .  XXVII    s. 

2469.  It.  per  lo  loguier  de  l'esplecha vin  d. 

2^72.  It.  a  vu  homes  per  descubrir  la  peyrieira  e  gitar 

la  peyra  fora;  a  cascu  mi  s.,  monto xxviii  s. 

[Soma  '  xvi  lbr.  vin  s.  un  d.] 

2470.  [F0  CL1X  r0.]  It.  a  VII  d'aost,  als  digs  VI  maestres. 
XXXVI  s. 

2476.  It.  a  Vil  homes  que  descubriau  la  peyrieira  e  gitavo 
la  peyra  fora;  a  cascu  un  s.,  monto xxviii  s. 

2479.  It.  a  vin  d'aost  a  V  dels  digs  maestres  sobredigs.  . 
xxx  s. 


—  i63  — 

2480.  1t.  a  v;i  homes  a  descubrir  la  peyrieira  e  gitar  la 

peira  fora;  a  cascu  il 1 1  s.,  monto xxvm  s. 

2483.   H.  a  ix  d'aost,  als  digs  VI  maestres.     .         XXXVI  s. 

2486.  It.  a  Ramon  Lauraire,  garda  de  la  manobra.     in  s. 

2487.  It.  a  XII  d'aost,  als  digs  v.  maestres.    .         XXXVI  s. 

2488.  It.  a  VU  homes  que  descubriau  la  peyrieyra  e  gi- 
tavo  la  peyra  fora;  a  cascu  un  s.,  monto.   .     .         xxvm  s. 

2491.  It.  a  xill  d'aost,  als  digs  VI  maestres.  .  XXXVI  s. 

2492.  It.  a  VU  homes  que  descubriau  la  peyrieira  e  gi- 
tavo  (la)  fora  la  peyra;  a  cascu  un  s.,  monto.  .       xxvm  s. 

[Soma  :  XVI  lbr.  xi  s.  1111  d.] 

2495.  [F0  CLIX  v0.]  It.  a  xiui  d'aost,  als  digs  VI  maestres. 
XXXVI  s. 

2496.  It.  a  vu  homes  que  descubriou  la  peyrieyra  e  gi- 
tavo  la  peyra  fora;  a  cascu  mi  s.,  monto.    .     .         xxvm  s. 

2499.  It.  a  XVI  d'aost,  als  digs  VI  maestres.  .         XXXVI  s. 

25o3.   It.  a  XVII  d'aost,  als  digs  VI  maestres.  XXXVI  s. 

2507.  It.  a  xix  dias  del  mes  d'aost  per  lo[s]  sobredig[s] 
VI  maestres xxxvi  s. 

2509.  It.  per  vin  homes  que  ajudavo  a  gitar  la  peyra 
fora  de  la  peyrieyra  e  a  descubrir  la  peyrieyra.        XXXII  s. 

25ll.  It.  a  XX  d'aost  per  los  sobredigs  vi  maestres..  .  . 
XXXVI  s. 

25i2.   It.  a  vin  homes  que  descubrieu  la  peyra  e  la  gi- 

tavo  (la  peyra)  fora XXXII  s. 

[Soma  :  XVII  lb.  xiin  s.  nu  d.] 

25i5.  [F0  CLX  r0.]  It.  a  XXI  d'aost,  per  lo[s]  sobredig[s] 
VI  maestres XXXVI  s. 

2016.  It.  a  vin  homes  al[s]  dig[s]  maestres  desus  dig[sj.  . 
XXXII  s. 

2D18.  It.  a  xxii  d'aost,  per  los  sobredigs  maestres..  .  . 
XXXVI  s. 

2522.  It.  a  xxiii  d'aost,  al[sj  sobredig[s]  Vi  m",  xxxvi  s. 

25î3.  It.  a  vin  homes  al  dig  mestier  desus  dig.     xxxil  s. 


—  164  — 

2526.  It.  a  XXVI  d'aost,  per  los  dig[s]  vi  maestres.   . 
XXXVI  s. 

2527.  It.  ad  Vin  homes  que  descubrieu  la  peyrieyra  e  a 
gitar  la  peyra  fora  e  a  sirvir  los  maestres.    .     .         xxxii  s. 

253o.  It.  a  xxvn  d'aost,  per  los  dig[s]  VI  maestres.  .  . 
xxxvi  s. 

253i.  It.  per  vin  homes,  a  for  de  1111  s.    .     .         xxxn  s. 

\Soma  :  XVII  lbr.  XV  s.  iiji  d.] 

2534.  [F0  CLX  v0.]  It.  a  xxvfii  d'aost,  per  los  sobredig[s] 
me* xxxvi  s. 

2538.  It.  a  XXX  d'aost,  per  los  sobredigs,  VIe  maestres.  . 
xxxvi  s. 

253ç.   It.  a  vin  homes  al  mestier  sobredig.     .         XXXII  s. 

2540.   It.  per  l'esplecha Vil  d. 

2542.  It.  a  XXXI  d'aost,  per  los  sobredig[s]  maestres.  .  . 
XXXVI  S. 

2545.  It.  a  R.  Laurayre III  s. 

2546.  It.  a  ri  dias  de  setembre,  per  VI  maestres. 
XXXVI  s. 

2547.  It.  ad  Vin  homes XXXII  s. 

2548.  It.  a  ni  dias  del  mes  de  setembre,  a  11  me\        xa  s. 

2549.  It.  a  un  de  setembre,  per  los  sobredig[s]  11  mes..  . 
XII  s. 

2550.  It.  a  v  dias  de  setembre,  per  los  sobredig[s]  m".     . 

XII  s. 

255i.  It.  a  vi  de  setembre,  per  los  sobredig[s]  n  m".    . 

XII  s. 

iSoma  :  XV.  lbr.  xi  S.J 
Le  folio  CLXI  est  en  blanc. 

[F°CLXII  r0.].  La  mes  a  fâcha  per  mi,  Pos  Renhas,  cossol 
d'Albi,  de  Van  LIX,  a   ni  dias  de  julh. 

2552.  Primieyramen,  paguiey,  a  lin  de  julh,  a  m  homes 
que  pleguero  la  fusta  del  hom  del  cuuh  d'en  Johan  Gieussa. 
XXI  s.  nu  d. 


—  i65  — 

2553.  It.  paguiey  per  clavels  a  adobar  los  baux  de  la 
mayo  cominal Ilipelats'. 

2554.  It.  aguem  de  l'a  m  va  m  desus  dit(s)  XX  cavilhas  e  bay- 
liey  ne  a'n  Bernât  Miramon,  per  adobar  lo  pont  levadis  de 
Tarn,  vr  cavilhas. 

255;>.  It.  paguiey,  a  x  de  julh,  a  ni  homes  que  pleguero 
los  amvans  el  teule  eu  que  sta  Panosa1  al  Pueg  Amadenc, 
e  mètre  en  l'osdal  de  Johan  Sarnit;  prendia  cascu  un  s.; 
monto Xlï  s. 

2556.  It.  paguiey  a  xi  de  julh,  a   Me  P.  de  Valenquas, 
fustier,  per  debatre  lo  teule  e  la  fusta  del  primier  solier 
del  ostal  d'en  Benaven  e  d'en  Guigo  Aussel,  per  II  dias. 
XVI  s. 

2557.  It.  paguiey  a  1  home  que  chitava  aval  lo  teule,  per 
Il  dias IX  s. 

2558.  It.  paguiey  ad  1  garsso  que  lor  portava  teule  e  fusta 
la  hom  la  metien,  per  n  dias VI  s. 

255p.  It.  lo  venres  aprep3,  paguec  la  festa  de  S.  Jacme,  a 
mi  homes  per  gitar  la  fusta  grossa  del  dit  hosdal  foras..  . 
XII  s. 

256o.  It.  paguiey,  per  il  femnas  que  portavo  teule  e  fusta 

la  on  la  metian VI  s.  un  d. 

[Soma  :  im  1b.  ni  s.  n  d.] 

256i.  [F°  CLXII  v°.J  It.  paguiey,  lo  darier  dia  de  julh,  a 
lin  fustiers  a  davalar  la  fusta  e  a  pejar  l'osdal  de  Gay, 
un  crozats  per  home,  monto XXXii  s. 

256j.  It.   paguiey  a  n   homes  que  servian   los  maestres 


1.  La  valeur  du  pelât  ressort  ici  à  2  deniers. 

2.  On  peut  lire  Panosa  comme  Pavosa.  Si  nous  avons  adopté  la 
première  lecture,  bien  que  Sarrazy  ait  écrit  Pavosa,  c'est  que  Panouse 
rappelle  les  Lapanouse  d'aujourd'hui.  Ce  Panosa,  qui  restait  àPuech 
Amadenc,  ainsi  que  le  constate  cet  article  de  dépense,  avait  sa  maison 
à  côté  du  four  de  POulmet.  Il  avait  pour  voisin  Armand  de  Pomiers» 
sergent  du  roi. 

3.  11  faut  lire  :  lo  venres  aprep  la  festa  de  S.  Jacme  paguec... 

11 . 


—  i66  — 

que  lor  ajudavo  a  carejar  e  a  portar  mortier  e  teula  a  far 
la  pila  a  sostener  l'osdal  del  dit  Gay Vin  s. 

2563.  It.  paguiey  a  dos  maestres  que  feiro  la  pila  del  dig 
Guy,  losquals  hcbrairo  aquo  d'en  Johan  Gieussa.     .       x  s. 

2564.  It.  paguiey,  lo  dia  de  S1  P.,  a  dos  homes  per  hostar 
la  fusta  que  era  remasuda VIII  s. 

2565.  It.  paguiey  a  1  home,  a  un  d'aost,  que  curec  l'os- 
dal de  Me  Isarn  Gili  en  que  mes  la  caus.      ...         III  s. 

2566.  It.  colec  de  loguier  entro  S1  Johan.    .     .         vin  s. 

2567.  It.  a  XX  d'octobre,  a  Gautier  per  bardejar  lo  ga- 
chial  devant  Me  P.  Castelana.     .         m  floris  e  in  grosses  '. 

2568.  It.  paguiey,  per  portar  un  traux  del  Cap  del  pont 
de  Tarn  al  Puech  Berenguier  &  al  pon  de  la  Trebalha.  a 
Johan  Joanel  &  a  Péri  e  d'autres  faissiers.   .    .     .         vin  s. 

2569.  It.  paguiey,  per  far  los  escaliers  de  la  gâcha  de 
Roanel,  a  Me  Jacme  Ginesta  &  a  Me  Johan  d'Aurnola; 
prendian  per  home  vil'  s.;  esteron  il  dias  e  feiro  may  los 
escaliers  de  sobre  los  molis  ;  monto XXXir  s. 

[Sonia  :  ix  lbr.  vil  s.] 

2570.  [F0  Cl,XIII  r0.]  It.  a  1  home  que  lor  serviau  a  ca- 
rejar la  fusta;  estero  II  dias,  monto mi  s.1. 

2571.  It.  paguiey  per  cavilhas  de  i'er  que  pesavo  1 1 1  lbr.; 
costero xvni  d. 

2572.  It.  paguiey  ad  Harufat,  per  vi  lbr.  e  1  carto  de  ca- 
vilhas a  quavilhar  los  escaliers vin  s. 

2575.  It.  paguiey  a  far  la  manobra  del  pont  levadis  de 
Tarn,  que  era  a  xxi  de  novembre,  a  ni  fustiers,  a  M'  Ti- 

1.  Ce  Pierre  Castelane  avait  sa  maison  rue  de  Ronel.  On  lit,  en 
effet,  à  la  carta  CCXXXV  du  cadastre  de  iH-p  :  «  Maestre  Peire  Cas- 
«  telana  a  totz  los  osdals  am  lo  truelh  de  la  carieira  de  Roanel  e  de 
«  la  dogua  am  la  botigua  &  am  lo  verdie  que  se  te  am...  de  maestre 
«  Bernât  Bonacomba,  etc.  »  Or,  la  rue  Bonnecombe  existe  encore;  il 
est  donc  aisé  de  déterminer  exactement  remplacement  du  gachial 
dont  il  s'agit. 

>.  Il  est  inutile  de  faire  remarquer  que  les  formes  plurielles  serviau, 
estero  sont  fautives;  on  doit  y  voir  un  lapsus  calami. 


-  i67  - 

baut  Si  a  P.  Favier  &  a  Dorde  Dedes,  &  a  il  homes  e  may 
que  lor  ajudava  a  carejar  la  fusta,  d'aquo  d'en  Prumilhac  al 
pont,  per  n  jornals  a  un  crozats  Me  Tibaut,  &  als  autres 
fustiers,  per  cadau,  VII  s.;  summa xlii  s. 

2576.  It.  costero  los  jornals  dels  homes  desus  que  pren- 
dian  cadau  lin  s XII  s. 

2577.  1t.  paguiey  de  portar  los  matrasses  e  Tais  del  pont 
levadis  d'aqno  d'en  Prumilhac V  grosses'. 

2578.  It.  paguiey,  per  plegar  lo  gachial  del  Botge3  de 
tras  sen  G.  Orts  e  plegar  lo  teule  e  mètre  en  Postal  d'en 
Johan  Issarnit,  e  fo  prest  fach  am  luy  e  am  sen  G.  Bru.  .   . 

1  fluri  d'aur. 

E  portée  ne  dels  dits  gachials  XL  cavilhas. 

2580.  It.  lo  jorn  de  la  Vera  Crots  de  setembre,  crebec 
l'arca  del  pont  levadis  de  Tarn  e  covenc  quel  fezessem 
baisssar  e  colec V  s. 

[Soma  :  V  lbr.  IX  s.    x  d.] 

258 1.  [F0  CLXIII  v0.]  It.  paguiey  ad  Arnaut  Lumbart  e  a 
G.  Pradas,  per  estimar  las  pocessios  de  Berthomiau  Gui- 
tart 1  crozat. 

2582.  It.  paguiey  per  plegar  (a)  l'anvan  de  Durant  Vais- 
sieyra  que  es  de  davant  Panosa II  s. 

2583.  It.  paguiey  per  portar  la  lenha  a  la  mayo  cominal, 
per  far  fuoe XVI  d. 

2584.  It.  paguiey  per  cozer  n  entorcas  que  ero  totas 
desfatchas vin  d. 

2585.  It.  de  mètre  la  fusta  que  era  desus  lo  cunh  de  Du- 
rant Vaissieyra  dedins  l'osdal  d'en  Johan  Ysarnit,  e  de  por- 
tar en  1  trauc  que  sera  fach  el  pont  de  la  Trebalha.       il  s. 

2586.  It.  de  portar  ia  taula  de  fenestra  al  dit(s)  pont,  la- 
quai era  d'en  Bertran  de  Cazanova il  s. 

1.  La  valeur  du  gros  ressort  ici  à  2  s. 

2.  Aujourd'hui  Bouge.  Guilhem  Orts,  que  nous  avons  si  souvent 
rencontré  dans  les  Comptes,  avait  donc  sa  maison  au  Bouge. 


—  i68  — 

2687.  It.  paguiey  ad  il  homes  ad  adobar  los  clots  que  ero 
davant  Terssac  e  d'en  G.  Orts mis. 

2688.  It.  paguiey  ad  1  home  que  adobec  davant  Taulo 
plaquas  que  crebava  las  parets XX  d. 

2589.  ït.  paguiey,  a  Vil  de  girvier,  per  mudar  la  fusta  de 
l'ostal  de  Taulo  a  l'osdal  davant  la  porta  nova  d'en  Fonta- 
nier,  an  que  dos  hostals  no  fosso  enpachats.    .    .         xn  s. 

2590.  It.  paguiey  a  Jehan  de  l'Estieu,  fustier,  per  adobar 
lo  gachil  desus  lo  pon  de  Tarn,  e  per  mudar  lo  torn  del 
pon  levadis  e  per  far  1  torn  dormen 1  fluri. 

[Soma  :  xxnn  s.  vin  d.  e  xxnn  s.] 

2591.  [CLXIV  r°.]  It.  paguiey,  a  XXVIII  de  girvier,  a 
lin  faissiers  que  portero  v  traucx  de  la  fon  de  la  vinha', 
los  II  a  la  porta  de  Verdussa,  e  los  III  autres  traux  que 
près  hom  de  per  la  vila;  agro  ne V  crozats. 

2592.  It.  paguiey  per  far  portar  lo  gran  trauc  devant  l'ar- 
quidiague  de  Bordas  a  Verdussa il  crozats. 

2593.  It.  pe.r  1  fust  que  fo  de  Me  P.  Bergonh,  ad  obs  del 
pon  levadis  del  pon  de  Verdussa;  colec 1  fluri. 

Aysso  es  la  mesa  del  forn  de  la  Ribieira  fâcha  l'an  LIX. 

2594.  Primieyramen,  paguiey,  a  xil  de  febrier,  a  III  ho- 
mes a  far  las  cavas  e  a  nedejar  lo  forn,  per  cadau  11  s.  VI  d. 
Vil  s.  vi  d. 

i595.  It.  lo  dia  met(e)is,  a  il  bestias  que  caregero  teula 
e  mortier. XII  s. 

2596.  It.  may  a  il  caradas  de  fusta il  floris. 

2597.  It.  ad  ia  bestia  que  carejava  la  liza,  lo  dia  meteis. 

VI  s. 

1.  C'est  auprès  de  cette  fontaine  de  la  vigne,  appelée  plus  tard  fon- 
taine de  Saint-Salvi,  que  la  tradition  fait  naître  saint  Salvi.  L'empla- 
cement en  est  désigné  dans  le  cadastre  de  i343;  elle  était  située  tras 
sant  Africa.  Elle  a  conservé  ce  nom  jusqu'en  i6o5;  &  même  à  la  per- 
che de  1751  elle  est  désignée  tantôt  sous  ce  nom,  tantôt  sous  celui 
de  :  Fontaine  de  Saint-Salvi. 


—  169  — 

2598.  It.  may  a  XIII  de  febrier  a  II  homes  carejar  la  fusta 
de  la  vila  al  dich  forn V  s. 

2599.  It.  may  per  lin  miejas  portas,  lascals  foro  de  Me  P. 
Fajas;  costero 11  floris  d'aur. 

2600.  It.  compriey  ne  may  II  portas  de  Me  Thomas 
Costa;  costero 1  moto. 

2601.  It.  paguiey  a  Beluelh,  per  las  presfachas  del  forn. 
V  floris. 

2602.  It.  may  II  posts  de  noguier Vins. 

2Ôo3.  It.  paguiey  may  a  Beluelh  per  lo  pres'fach  del  dich 

forn VI  floris. 

[Soma  :  xvr  Ibr.  VI  s.  vi  d.  &  vu  lbr.  un  s.  '.] 

2604.  [F0  CLX1V  v0.]  It.  may  per  1  verolh  que  aguem 
d'en  Berthomiau  Pradelh lin  s.  VIII  s. 

2606.  It  may,  per  garnir  las  saralhas  desus  e  per  may 
Il  vielhas,  garnir  e  mètre Xliil  s. 

2607.  It.  agui  de  Bernât  Barau  XVIII  lbr.  entre  cavilhas 
e  relhas  e  gofos;  monta lvii  s. 

2608.  It.  may  agui  nilc  clavels  baradors;  monto.  .  .  . 
XXVII  s. 

2609.  It.  aygui  VIIe  clavels  latadors;  monto.   .       XVIII  s. 

2610.  It.  compriey  IIe  L  teulasj  colero. .     1  flori  e  mieg. 

2611.  It.  may  aigui  ia  bestia  per  carejar  lo  teule  de  Ne- 
gadonas1  e  d'aquo  de  Taulas  e  d'Anali V  s. 

2Ôi3.  It.  comessiers  (sic),  a  ix  de  mars,  per  adobar  los 
amvans  de  la  porta  de  Roanel  seguen  vas  la  porta  del  Vigua  ; 
aygui  II  fustiers  a  davalar;  per  home  VI  s.,  monto.       XII  s. 

2614.  It.  may  a  III  homes  que  los  servian  a  davalar;  per 
home  ni  s.,  monto IX  s. 


1.  Comme  au  verso  du  folio  précédent,  mouton  &  florins  sont  addi- 
tionnés séparément. 

2.  Aujourd'hui  Negodanos,  ainsi  appelé  d'un  petit  ruisseau  qu'il 
fallait  traverser  &  où  les  donas  perdaient  souvent  leurs  savatas.  Cf. 
Sarrasy,  p.  23  1. 


-      I/O    — 

2Ôi5.  lt.  may  ia  femna  per  terar  e  donava  li..       xvm  d. 

2616.  It.  may  l'endema,  aigui  dos  fustiers  ad  obs  de  ado- 
bar  los  amvans  d'aquo  d'en  Garrigas   entro  l'Espingala  '  e 

davalar;  per  home  VI  s.,  monto XII  s. 

ZSoma  :  x  lbr.  vi  s.  il  d.] 

[F0  CLXV  r0.]  2618.  lt.  may  aigui  VI  femnas;  prendieu 
per  femna  XVIII  d.,  monto IX  s. 

2619.  It.  may  dos  homes  a  portar  la  plata  e  prendian  per 
home  11  s.  vin  d.,  summa v  s.  un  d. 

2620.  It.  aguem  de  planqua  XIX  canas  ad  obs  de  l'Espin- 
gala; costero,  per  cana,  111  s.;  summa lvii  s. 

2621.  It.  may  aigui,  lo  ters  dia,  III  fustiers,  Me  Tibaut  e 
sos  dos  vezias;  prendia  Me  Tibaut  VIII  s.  e  los  autres  per 
home  VI  s.,  ad  obs  de  far  l'escalier  davant  lo  verdier  de 
Me  P.  Castelana;  monto XX  s. 

2623.  It.  may  Vl  femnas  per  terar  las  corundas  e  devalar; 
per  femna  XVIII  d IX  s. 

2624.  It.  may  aigui,  lo  cart  dia,  III  fustiers  que  prendian 
Me  Tibaut  vin  s.  e  los  autres  per  home  VI  s.,  ad  obs  de  far 
la  passada  de  la  bestor  devant  la  brida  e  l'escalier  a  pojar 
SUS;  monto XX  S. 


1.  Dans  l'état  des  dépenses  dressé  en  1  3go  par  ordre  du  sénéchal 
de  Carcassonne,  on  lit  :  «  De  dicta  turri  (turri  corba)  usque  ad  spin- 
«  galem,  pro  reparando,  xx  lbr. 

«  Pro  gachilo  spingale  et  turri  nova  coperiatur  quod  non  possit 
«  deperiri.  »  Cf.  Sarrasy,  p.  1 35. 

Cette  espingala  des  comptes  est  Yespingala  &  la  spingarda  de 
Du  Cange,  grosse  machine  de  jet  placée  sur  le  rempart.  Il  est  possible 
de  déterminer  l'emplacement  approximatif  de  cette  balista.  L'état  des 
dépenses  des  réparations  à  faire  aux  fortifications  d'Albi  en  i3go  suit 
rigoureusement  le  pourtour  de  l'enceinte,  de  la  maison  de  l'archi- 
diacre de  Bordas,  dont  nous  avons  fait  connaître  la  situation,  au  puits 
de  la  Grave,  le  Palais  de  justice  actuel,  à  Verdusse,  à  la  tour  ronde, 
qui  se  trouvait  après  Verdusse,  à  spingalem  &  plus  loin  au  Vigan. 
L'espingale  devait  donc  être  entre  Verdusse  &  le  Vigan.  Peut-être 
protégeait-elle  la  porte  neuve  située  précisément  entre  ces  deux 
points. 


—  171  — 

?6'.5.  It.  may  aigui  d'en  R.  Pradier  n  fusts.     .         XVI  s. 

2626.  It.  may  aigui  n  homes  e  un  femnas  per  terar  l'es- 
pingala  de  jots  e  davalar;  per  home  n  s.  vin  d.  e  per  femna 
XVIII  d IX  S.  mi  d. 

2627.  It.  1  maimo  de  fer  e  per  lo  colcle  de  l'escalier,  v  s. 

iSoma  :  Vin  lbr.    1  s.  VI  d.j 

2628.  [F°  CLXV  v°.].It.  lo  V  dia  a  terar,  en  delà  Tersa, 
11  homes  e  n  femnas  e  davalar;  per  home  n  s.  Vin  d.  e  per 
femnas  XX  d VIII  s.  VIII  d. 

2629.  It.  per  n  dias,  n  picos XVI  d. 

2Ô3o.  It.  a  XVIII  dias  de  mars  l'an  LIX,  pazimentem  la 

porta  nova  de  la  Costa1  ;  aguem  Me  Tibaut  e  Dorde  Decles 
e  dona  a  Me  Tibaut  vin  s.  e  a  Dorde  Decles  Vi  s.;  sa  xmi  s. 

2Ô3i.  It.  may  aigui  ni  homes  per  aportar  la  peyra  e  a 
sirvir  davalar;  per  home  ni  s IX  s. 

iô32.   It.  per  n  dias,  n  picos xvi  d. 

2^33.  It.  may  comensem,  lo  dia  aprep,  far  lo  toat  de  la 
porta  desus  dicha;  aigui  Me  Tibaut  per  cavar;  may  VI  ho- 
mes, e  donava  a  Me  Tibaut  Vin  s.  e  los  autres,  per  home 
ni  s.,  s" XXVI  s. 

2Ô35.  It.  may,  lo  dia  aprep,  a  pazimentar  lo  toat,  aigui 
Me  Tibaut  e  doniei*  lhi  vin  s.;  et  aigui  may  vi  homes  a 
portar  la   peyra  de  la  mayo  cominal  vielha  e  per  cavar  e 

donava  lor  per  home  m  s.,  sa XXVI  s. 

[Soma  :  v  lbr.  xvi  s.] 

2637.  [F0  CLXVI  r°.]  It.  may,  aigui  n  picos.    .         vin  d. 

2638.  It.  may,  lo  lus  davant  Nostra  Dona,  aigui  MeTibaut 
e  dona  lhi  vin  s.,  e  vil  homes  e  dona  lor  per  home  n  s. 
Vin  d.  sa XXIX  s. 

2640.  It.  may,  lo  dia  aprep,  aigui  Me  Tibaut,  ad  obs  de 
l'obra  desus  dicha,  e  dona  lhi  Vin  s.,  e  VI  homes,  e  dona 
per  home  n  s.  VI  d.,  s» XXin  s. 

1.  C'est-à-dire  la  Costa  d'en  Gieussa. 

2.  M  s.  dona. 


—  17*  — 

2641.  It.  may  ia  bestia  a  carejar  del  mortier  de  la  brida, 
e  dona  lhi V  s. 

2642.  It.  may,  lo  dia  aprep  Nostra  Dona,  aigtii  VI  homes 
a  vostar  la  terra  davan  la  porta  e  dona  lor  per  home  n  s. 
V;  d XV  s. 

2643.  It.  may,  lo  segon  dia  aprep  Nostra  Dona,  aigui 
Me  Tibaut  per  far  la  caussada  de  sus  lo  toat  davant  en 
P.  Molenier  e  dona  lhi VIII  s. 

2644.  It.  may  aigui  vi  homes  per  vostar  la  terra  davant 
la  porta  e  dona  lor,  per  home  11  s.  VI  d.    .    .    .    .  XVI  s. 

[Soma  :  V  lbr.  ni  s.  ml  d.J 

2647.  [F0  CLXVI  v0.]  It.  may  aigui,  lo  ters  dia,  Me  Ti- 
baut per  far  la  monta  del  toat  davant  lo  forn  del  Bue'  e  per 
volvre  l'aigua  dedins  lo  toat,  e  dona  li Vin  s. 

2Ô5o.  It.  may  per  1  home  que  loguiey  sus  la  tercia,  e 
doniey  lhi XX  d. 

2Ô5i.  It.  per  n  picos Vin  d. 

2652.  It.  may  per  mi  lbr.  de  plom  per  mètre  n  vergas  al 
toat m  s. 

2Ô53.  It.  per  adobar  las  vergas XVI  d. 

2654.  It.  per  11  vergas  de  fer  prim(a)  que  anero  a  la  boqua 
del  toat xii  s. 

2Ô55.  It.  may,  lo  dia  meteis,  per  ia  post  de  noguier  que 
fi  mètre  al  travers  de  la  porta  del  pont. ...  Il  s.  VI  d. 

2657.  It.  may  entre  mieja  cana  de  planca  [e]  CV  palms  de 
fuelha  que  fo  al  gachial  de  la  Terra;  monta.         VI  s.  Vi  d. 

2Ô58.  It.  may,  lo  primier  dia  de  octobre,  ieu,  Pos  Re- 
nhas,  fi  portar  un  traux  al  pon  de  la  Trebalha,  que  del 
pon,  que  de  Pueg  Brenguier;  ac  ne  Johan  Joanel  e  Péri  e 
los  autres  companhos VIII  s. 

2^59.   It.  may  fezi  far  los  escaliers  de  la  gâcha  de  Roanel; 

aigui  per  Me  Jacme  Ginesta 

[Soma  :  LVI  S.  VIII  d.] 

1.  Le  four  du  Bue,  aujourd'hui  rue  de  la  Grand'Gôte. 


-  i73  — 

[F0  CLXVII  r°]  e  M*  Johan  d'Aurnola;  dona  lor,  per  cada 
dia,  a  cadau,  VIII  s.;  estero  hi  il  dias  e  feiro  lo  clochas  e 
feiro  l'escalier  de  sobre  los  molisj  monto.  .     .         XXXII  s. 

2660.  It.  niay  aigui  lor,  per  cada  dia,  ia  manobra,  e  cos- 
tava  per  cada  dia  lin  s VIII  s. 

2661.  It.  compriey  de  cavilhas  de  fer  per  clavelar  los 
escaliers  e  pezavo  1  lbr.  1  carto,  e  costero  XVIII  d.  e  aque- 
las  de  Me  G.  Gleia xvm  d. 

2665.  It.  bayliey  a'n  Bernât  Prumilhac  Ie  de  teulas  per 
lo  loguier  de  l'ostal  de  l'an  passât  en  que  stava  la  fusta  del 
pon VIII  s. 

2666.  It.  may  bayliey  a  Me  Johan  lo  peyrier  IIe  L  teulas 
pel  prêts  de  xil  s.  lo  cen  e  deu  los  tots. 

2667.  It.  may  près  Me  P.  de  Valenquas,  de  la  porta  nova 
del  pont,  1  fust  de  III  canas  e  d'autra  fusta  ad  obs  de  pagar 
l'osdal  del  Gay. 

2668.  It.  may  près  Me  Tibaut  de  la  vila,  ad  obs  de  pejar 
1  hostal  e  am  v  pessas. 

2669.  It.  lo  venres  que  fo  la  vespra  de  S.  Vincens  loguiey 
VU  efans  per  amassar  la  peyra 

[Soma  :  LX  s.  IX  d.] 
[CLXVII  v°  del  rieu  de  Bondidor  e  dona  lor  per  jornal 
XII  d.;  monto VIII  s. 

2670.  It.  may  ad  I  autre  gran XVI  d. 

2671.  It.  may  a  II  homes  grans  que  lor  ajudavo  e  dona  lor, 
per  home,  11  s.  VI  d.,  monto V  s. 

2672.  It.  may  aigui  II  fustiers  per  recore  tots  los  ga- 
chials;  estero  hi  il  dias;  losquals  ero  Doi'de  Decles  e  so 
filh,  e  prendieu,  per  home,  m  crozats;  monto.  XII  crozats. 

2673.  It.  may  1  home  que  los  servia  a  portar  la  planqua 
laquai  comprem  de  R.  Laurayre  ;  estec  hi  II  dias,  e  prendia, 
per  cada  dia,  Il  s.  VI  d.,  monta V  s. 

2674.  It.  may  comprem  ix  canas  de  planca  e  IIe  clavels 
de  Felha  Colana;  de  la  planca  lin  s.,  monta.  .         xliiii  s. 


—   '74  — 

2675.  It.  lo  s>abde  de  la  Convercio  de  S.  Paul,  fo  de  cos- 
selh  que  mesessem  maestres  per  far  lo  pon  levadis  de  Tarn, 
&  aguem  hi  Me  Johan  Aurnola  e  Me  Dorde  Decles;  pren- 

dian  per  jornal  cadau  VI    s.,  nionto XIIII  s. 

[Soma  :  v  Ibr.  XVI  s.  x  d.] 

2677.  [F0  CLXVIII  r°.]  It.  may  estet  i  Me  Johan  Aurnola 
e  Dorde  Decles  &  so  filh  ;  prendien  per  jornal  VII  s.  Fo 
de  cosselh,  cant  l'arca  del  pont  vielh  fo  desfacha  que  podia 
passar  may  II  ans;  monto XXI  s. 

2678.  It.  paguiey  a  M0  Bertran  de  Causieyras,  per  en 
G.  Vêlait,  per  fusta  que  n'aguem  al  pon  de  Tarn,  lo  darier 
jorn  de  girvier  l'an  LIX 1  fluri  d'aur. 

2679.  It.  a  xxini  dias  de  girvier,  paguem  a'n  R.  Vêlait, 
per  II  caradas  de  fusta,  al  pon  levadis  de  Tarn.         11  floris. 

2680.  It.  aguem  a'n  Vêlait,  per  ia  carada  de  fusta,  laquai 
anec  al  gachial  de  Frances  Picart XXini  s. 

2681.  It.  lo  mars  après  S.  Paul,  per  ia  barra  de  fer  al  pon 
vielh  que  pesava  xn  lbr.,  laquai  fo  de  Godieyra,  per  far 
cavilhas xn  s. 

2682.  It.  colero  de  far  las  cavilhas  e  de  adobar  la  ferra- 
dura  vielha  del  pont vrn  s. 

2684.  It.  per  un  lbr.  de  cavilhas  que  foro  de  Jacme 
Barau V  s.  ira  d. 

2685.  It.  per  11  maestres  ad  affinar  lo  pont;  per  jornal 
Vil  s.,  monto XIIII  s. 

2686.  It.  a  maestre  Tibaut  que  estec  1  jornal  a  creissar' 
l'arqua  del  pont  levadis  de  Tarn VIII  s. 

2688.  It.  per  far  a  far  las  cadenas  d'en  G.  Brus,  1  quintal 
e  11  lbr.  de  fer,  que  monto LXI  s.  il  d  . 

[Soma  :  xi  lbr.  xin  s.  VI  d.] 

2689.  [F0 CLXVIII  v0.]  It.  comprem  de  Guilhem  Godieyra 

1.  Manus.  :  creiss,  avec  le  signe  abréviatif. 


-  t75- 

doas  barras  de  fer  que   pezavo  xxri  lbr.,  lasquals  farguec 
Me  Guilhem  Blacas ....         xv  s. 

2690.  It.  al  dig  Me  G.  Blacas  per  fargar.  .     .         lxhii  s. 

2691.  It.  al  Me  R.  '  Blacas  per  fargar  que  fe  cavilhas  e 
lias  al  pon  levadis  de  Verdussa  per  XXXVI  lbr.;  el  fer  fo 
d'en  Berthomieu  Pradelh XYlll  s. 

2692.  It.  a  Me  G.  Glian  per  far  la  cadena  del  pon  desus 
dig,  la  quai  fo  d'en  G.  Bru,  e  ac  ne  de  fargar,  e  pesava  tôt 
lo  fer  1  quintal  VI  lbr.;  colec  de  obrar.     .     .     .         XXV  s. 

2693.  It.  paguiey  a  Me  Tibaut  de  Fons,  per  la  ma,  per  far 
las  baclenas  del  dich  pon  e  per  sarar  l'arca  del  teule  en  la 
manieyra  que  lhi  fo  bailat,  am  carta  fâcha  per  la  ma  de 
Me  P.  Rausa VI  floris. 

2694.  It.  per  VI  lbr.  en*  1  quintal  de  fer  al  torel  del  pon 
levadis  de  Roanel;  monta V  s. 

2^95.   It.  per  ia  corda  que  pezava  xvin  lbr.   .         XVIII  s. 
26.(6.  It.  per  adobar  la  cadena  del  pont  del  Viga.  . 
IIII  s.  vt  d. 

2697.  It.  paguiey  a  Monacho,  per  lo  loguier  del  hostal 
en  que  tenem  los  gachials XII  s. 

2698.  It.  per  XLI  lbr.  e  mieja  de  fer  prim,  que  fo  de 
Berthomiau  Pradelh,  per  far  la  singla  de  la  baclena  del  pont 
de  Verdussa XXVIH  s.  VIII  s. 

2699.  It.  per  1  brancas  d'escalier,  que  foro  d'en  Bertran 
Dannis,  e  per  il  traux  que  foro  estimats  per  Me  G.  Beluelh 
XX  s. 

[Soma  :  xvii  lbr.  xnn  s.  11  d.] 

2700.  [F°  CLXIX  r'.]  It.  per  lin  portas  e  may  lin  corun- 
das  que  foro  de  Postal  de  Bertran  Dannis,  e  mezem  las 
portas  a  plancar  e  far  fenestras  als  usses  de  la  Cambra; 
monta  tôt XXVIII  s. 


1.  Corr.  :  G. 

2.  Corr.  :  e. 


—  176  — 

2joï.  It.  paguiey  a  G.  Godieyra  per  lo  loguier  del  hostal 
en  que  hom  ténia  fusta  de  davan  la  brida,  per  dos  termes.  . 
il  floris. 

Sec  se  la  ministracio  del  mur  del  escalier  del  Veyre  '. 

2702.  Comensem  de  far  las  cavas  del  mur  del  scalier  del 
veyre,  a  IIII  dias  de  setembre,  per  1  jornal  d'orne.  .  .  . 
il  s.  vin  d. 

2703.  It.  per  III  homes  a  curar  la  cava  e  per  aportar  la 
teula  el  mortier,  la  vespra  de  S.  Salvi ix  s 

2704.  It.  l'endema  de  S.  Salvi,  als  maestres  que  fo  lo 
mur,  per  il  jornals;  colero XII  s. 

2705.  It.  per  III  homes,  lo  dia  desus,  que  portero  teula 
e  mortier  e  sirvigro  lo  maestre. IX  s. 

{Sonia  :  v  lbr.  vin  s.  vin  d.] 

[CLXIX  v0.]  Aysso  es  la  pre\a  quen  Pos  Renhas  a  pre\a 
per  far  plegar  de  la  manobra  davant  escricha. 

2706.  Primieyramen  près  per  IIe  teules  que  vendec  a 
Bertran  Falc xvi  s. 

2707.  It.  près  de  P.  Gorgal,  entre  il  vêts,  a  un  d'octobre 
e  a  XVIII  d'octobre es. 

2712.  It.  del  dich  P.  Gorgal,  en  diversas  parcelas  que 
paguec,  per  mandamen  de  luy,  comte  fach  a  XXV  de  fe- 
brier x  lbr. 

2713.  It.  del  dich  P.  Gorgal,  en  diversas  partidas,  contât 
VI  floris  d'aur  que  bailec  per  mandamen  de  luy  a  G.  Be- 
lhuelh,  massonier,  comte  fach  a  vu  dias  d'abrial  l'an  LX.  . 
XVI  lbr. 

2714.  Ieu    Pos   Renhas,  yey   reseubudas   d'en    G.    Bru, 

1.  Le  nom  de  cet  escalier  n'a  pas  disparu  du  vocabulaire  albigeois, 
pas  plus  que  la  chose,  au  reste.  L' 'escalier  del  Veyre  met  en  commu- 
nication les  rues  d'Engueysse  et  de  la  Buade. 


—    177  — 

thesaurier  de  la  mayo  cominal,  ad  obs  de  far  las  obras  de 

la  vila xli  lbr.  IX  s.  IX  d. 

[Soma  :  Clin  lbr.  IX  s.  IX  dU] 

2715.  It.  demanda  en  Pos  Renhas,  per  son  trebalh.  .  . 
VIII  floris  d'aur. 

2716.  It.  paguiey  per  escrieure  il  vegas  e  per  papier.  . 
. . VI  s. 

[F0  CLXX  r0.]  Deu  la  vila  aquestas  causas  que  s'en  seguo 
per  las  causas  fâchas  per  îos  senhors  cossols  de  Van  L1X. 

2717.  Primieyramen  devo  a'n  P.  Rigaut,  per  lafs]  faseduras 
e  per  lo  garnimen  de  las  raubas  d'en  Frances  Picart,  d'en 
Johan  Talhafer  e  de  Me  B.  Lonc,  e  de  Me  Dorde  Gaudetru, 
d'en  Pos  Renhas  e  d'en  R.  Cussolas'. 

2718.  It.  deu  al  dig  P.  Rigaut,  per  las  m  raubas  e  per  lo 
garnimen  de  las  il  gâchas  e  de  B.  Molenier.     .       III  floris. 

2719.  It.  deu  a'n  P.  Rigaut,  obrier  de  la  muralha  del 
cunh*,  per  los  bes  d'en  R.  Augier3  que  lhi  ero  stats  bailats 
per  m  s.  lin  d.  per  1  cornu,  e  era  clerc  l'eretier4.  Rediey 
lhi  per  XX  cornus LXVI  s.  Ilil  d. 

2720.  It.  per  los  cornus  de  P.  de  Najac  que  lhi  era  stada 
bailada  per  III  s.  per  cornu LX  s. 

2721.  It.  per  los  cornus  de  N'Auda  Corbieyra,  quelh  era 
stada  bailada  per  1  :omu  per  III  s.  IX  d.  e  non  pagava  mas 
il  s.  per  1  cornu;  ridiey  lhi5 XXXV  s. 

[F0  CLXX  v0.]  2722.  It.  deu   la  vila  a'n  R.  Vierna,  per 


1.  Prix  non  indiqué. 

2.  Blanc. 

3.  Ce  Raymond  Augier  avait  sa  maison  à  Puech  Amadenc.  Cf. 
Sarrasv,  p.  i3 1. 

4.  On  sait  que  la  noblesse  &  le  clergé  étaient  dispenses  de  toute 
taille;  c'est  l'explication  de  ces  mots  :  era  clerc  l'eretier. 

5.  Pour  bien  comprendre  les  articles  qui  précèdent,  il  faut  savoir 
qu'il  existait  un  livre  où  figuraient  les  noms  de  tous  les  contribua- 
bles avec  indication  de  la  somme  qu'ils  devaient  pour  un  commun. 


-  i78  - 

XLII  jornadas  que  a  vaquât  en  ausir  los  contes,  contactas 
III  dietas  que  avia  mezas  en  los  contes  de  Cotoli  e  de 
G.  Barau,  de  lasquals  lhi  foro  assignadas  pagaLs]  sobre  sos 
darairatges  que  dévia  a  la  mayo  cominal. 

2728.  It.  deu  la  vila  a'n  Phelip  Vaissieira,  per  LXX1I  jor- 
nadas que  avia  vacat  a  la  mayo  cominal  en  ausir  diverses 
contes,  per  lasquals  jornadas  lhi  paguiey,  en  defalcacio 
que  dels  IIII  cornus  que  levée  Johan  Decles  e  G.  Barau, 
Vil  lbr.  VI  s.  IIII  d.,  e  la  vila  deu  lhi  lo  demoran  que  monta'. 

2724.  It.  deu  la  vila  a'n  P.  Sivalh,  per  diverses  contes, 
UIIXX  jornals,  de  las  quais  ly  ey  pagats,  en  defalquacio  de 
XVI  cornus  seus,  ab  LXX  s.  .quel  fi  qui ti,  ah  Isarn  Cotoli, 
per  los  cabatges  seus,  XVI  lbr.  vil  s.,  lo  demoran  lhi  deu  la 
vila.  It.  paguiey  li ,  en  los  cabatges  del  tezaurier  d'en 
Galhart  Sabatier X  s.  x  d. 

2725.  It.  deu  la  vila  a'n  Duran  Dannis,  per  LXXXVlll  jor- 
nadas que  avia  vaquât  en  ausir  diverses  contes,  enclusas 
VI  dietas  que  avia  vaquât  en  ausir  los  contes  de  Isarn  Cotoli 
e  de  G.  Barau,  per  los  cornus  que  avian  levatsj  de  lasquals 
lhi  paguiey,  en  defalquacio  dels  cornus  que  levée  G.  Barau 
e  Me  P.  Rausa,  ab  XL  s.  quel  fi  quitis  sus  los  cabatges  que 
levée  Isarn  Cotoli,  VI  lbr.  vm  s.  Del  demoran  lhi  fo  assi- 
gnat sus  los  derayratges  del  Vedel,  a  cxim  cartas.  .  .  . 
xviii  lbr.  nu  s. 

Resta  quelh  deu  la  vila XXXVI  s. 

Foro  lhi  pagats  per  Me  Dorde  Gaudetru,  l'anLXII. 

[F0  CLXXI  r0.]  2726.  It.  deu  la  vila  a'n  Johan  Flamenc  per 
XXXIII  jornadas  quel  deviam  per  ausir  los  contes;  per  cada 
jornada  de  V  joms  1  flori.      ...         VI  floris  v.l  grosses. 

2727.  E  foron  lhin  pagats  en  resta  quel  dévia  de  posse- 
cios  que  no  eron  en  son  aliauramen  contegut  al  libre  de  las 
possescios,  a  XXIII  carta.  .     .         lin  floris  x  grosses  e  ma. 

1.  Prix  non  indiqué. 


—  i'70  — 

2728.  It.  foron  lhin  assignats  sobre  Mathieu  Viguier,  per 
resta  que  dévia  de  possescio  que  non  ero  en  so  alianramen 
contengut  al  libre  de  las  possescios,  a  lxviii  cartas.. 
XX  grosses  e  m**. 

Losquals  compte[s]  en  aquest  presen  libre  desus  conten- 
guts  redero  los  senhors  cossols  de  l'an  LIX  als  senhors 
cossols  de  l'an  LXI,  am  protestacio  &  am  retencio  que 
feyro  denan  lo  baylamen  &  a'n  aquel  &  après,  que,  se  aparia- 
ni  aparer  podia  en  lun  temps  qu'els  ho  l'un  '  de  lor  aguesso 
may  près  que  mes  o  may  mes  que  près,  que  tostemps  volon 
estar  a  bon  conte  e  redure  lor  a  veritat.  Et  ab  aquestas 
protestacios,  lo  presen  libre  redero  als  dits  senhors  cossols 
de  l'an  LXI,  lo  XXVI  jorn  d'aost.  E  Me  P.  Rausa  fes  ne 
quarta*. 


1.  Les  trois  derniers  articles  sont  cancellés. 

2.  Ms.  :  lur. 

3.  C'est  ici  que  s'arrêtent  les  comptes  de  i35g-6o.  Au  verso  du 
fol.  171,  qui  était  resté  blanc,  on  a  écrit  postérieurement  ce  qui  suit 
(le  premier  de  ces  articles  est  barré)  : 

[F0  '".LXXI  v0.]  2729.  Deu  la  vila  a'n  R.  Selet,  per  vi  que  n'ac  om 
cant  M*  R.  Favarel  sa  era,  loqua[l]  fo  ad  obs  del  dig  M°  R.;  monto. 
XXUII  s. 

2j3o.  Fon  pagat  per  mi  Duran  Dannis,  l'an  LXUF,  e  mes  en  pagua 
sobre  los  cornus  (deux  mots  illisibles)  de  l'an  LXIII  que  det  mi  Johan 
Garnier,  car  lo  dig  R.  Salet  o  dévia  al  dig  Johan  Garnier,  per  los 
mi  cornus  que  comprec,  l'an  LIX. 

2731.  It.  es  degut  a  Me  Johan  de  Conquas  per  vin  sacs  que  n'ac 
om  de  lui  a  portar  la  civada  que  donec  om  a  M°  de  Peitiers,  losquals 
sacs  se  perdeio;  foron  estimats  a  xu  s. 

L'an  LXIII  fon  paguat  per  my  Duran  Dannis. 


APPENDICE    I 


AFORAMEN  DE  i343 

Primieyramen,  que  la  liora  de  la  carn  salada,  la  melhor 
valha  VI  d.  t.  e  no  plus; 

Item,  la  liora  de  la  carn  salada  de  fuoc  (?)  V  d.  t.  '; 

Item,  la  carn  del  melhor  moto  a  xnii  pessas,  la  ima 
il  s.  t.  e  las  autras  carns  a  coneguda  dels  bailes,  jurats  esta- 
blidors  ad  aysso; 

Item,  la  liora  del  fer  obrat  en  echop1  de  relha,  d'araire 
ho  en  semblan  obratge,  n  d.  t.; 

Item,  la  liora  del  melhor  merlus,  VIII  d.  t.'; 

Item,  la  bota  del  fe,  il  d.  t.; 

Item,  que  hostalier  no  prengua  d'orne  a  caval,  ab  so 
garso,  per  liuraso  %  enenero  de  nuegz5,  de  fe  e  de  sivada,  e 
de  hosdal,  mas  tant  solamen  il  s.  t.  e  d'aqui  en  [a]val; 

Item,  fozedors  e  podadors  e  autres  obriers  menuts,  de 

i.  Compayré  ne  donne  pas  cet  article. 

2.  Le  mot  est  écrit  d'une  encre  si  pâle  que  nous  n'osons  garantir 
notre  lecture,  qui  est  celle  de  Compayré.  Il  écrit  pourtant  liura  au 
lieu  de  liora,  qui  est  la  vraie  leçon. 

3  L'écriture  a  tellement  pâli  qu'il  est  absolument  impossible  de 
lire  deux  ou  trois  articles;  on  devine  quelques  mots,  mais  c'est  tout. 

4.  Compayré  écrit  fautivement  livraso,  comme  il  omet  e  d'aqui 
envas. 

5.  Il  faudrait  pouvoir  lire  :  e  se  veno  de... 


—  i8i  — 

bey  enla,  so  es  assaber  :  podadors  vin  d.   t. ,  e   fozedors 
VII  d.  t.; 

Item,  maestre  paredier',  per  la  maestria  e  per  las  taulas, 
e  per  tota  (deux  mots  ejfacès)  prengua  per  jornal,  XV  d.,  t., 
e  senes  taulas,  x  d.  t. 

Item,  per  jornal  de  (mot  effacé)  x  d.  t...  (quelques  mots 
effacés)  dels  caps  XX  d.  t.  ho  d'aqui  en  aval'; 

Item,  lo  parelh  de  las  galhinas,  lo  melhor,  xvd.  t.; 

Item,  la  melhor  auca,  X'V  d.  t.,  e  las  autras  al  avinen; 

Item,  lo  parelh  dels  columbats,  lo  melhor,  qii  d.  t.; 

Item,  lo  parelh  de  las  perdiez  (un  mot  effacé),  xnn  d.  t.; 

Item,  lo  parelh  de  las  perdiez3...; 

Item,  i  conil  am  la  pel  XII  d.  t.,  e  senes  pel,  IX  d.  t.; 

Item,  i  lebre  am  la  pel,  la  melhor,  XVI  d.  t.; 

Item,  la  carn  ses  pel,  xu  d.  t.; 

Item,  lo  parelh  de  las  melhors  guitas,  X'iii  d.  t.,  els  gui- 
tos  al  avinen*; 

Item,  un  cabrit,  lo  melhor,  ni  s,  t.5; 

Item,  per  la  liora  del  seu  a  fondre,  ni  d.  m.  t.; 

Item,  lo  carto  d'oli  de  noses,  iiii  d.  m.  t.; 

Item,  lo  sestier  de  las  noses  d'Albi,  XII  s.  t.  ho  mengz; 

Item,  de  trayre  la  cartiera  de  las  noses  senes  nogat, 
III  d.  t.; 

Item,  lo  carto  de  l'oli  de  las  olivas,  vin  d.  t.; 

Item,  la  melhor  dotzena  de  (un  mot  effacé),  vil  s.  t.;  e 
las  [autras]  a  l'avinen*; 

i.  Ecrit  paradier  dans  Compayré,  qui  omet  depuis  e  per  jusqu'à 
prengua. 

2.  Tout  cet  article  est  omis  dans  Compayré. 

3.  On  devine  un  mot  terminé  en  istlas,  dont  la  première  lettre 
seule  manque;  le  prix  est  illisible.  On  ne  trouve  pas  cet  article  dans 
Compayré. 

4.  Compayré  ne  donne  pas  cet  article. 

5.  Et  non  TV  d.,  comme  l'écrit  Compayré. 

6.  Compayré  n'a  pas  pu  mieux  lire  que  nous;  de  plus,  il  supprime 
tout  ce  qui  suit  le  prix. 


—  i83  — 

Item,  lo  melhor  parelh  de  las  magers,  xvni  d.  t.,  e  las 
autras  a  l'avili  en  ; 

Item,  lo  melhor  parelh  dels  esclops,  m  d.  t.  ho  mengs; 

Item,  lo  quintal  de  la  lenha  verda  reduda  ad  Alhi,  vi  d.  t.; 

Item,  lo  quintal  de  la  lenha  sequa  reduda  ad  Albi, 
VIII  d.  t.; 

Item,  la  ma  del  papier  lombart,  xn  d.  t.; 

Item,  la  ma  del  papier  de  mendre  forma,  ix  d.  t.; 

Item,  jornal  de  maestre  carpentier,  de  Nadal  tro  a  Nostra 
Doua  de  mieg  Aost,  ses  despessa',  XX  d.  t.,  e,  d'aqui  en 
aval,  a  la  conoyshensa  des  bailes  jurats  establidors  ;  els 
dissipols,  VIII  d.  t.; 

Item,  de  far  un  tonel  de  fust  non,  XX  d.  t.; 

Item,  de  far  una  pipa  nova,  xnti  d.  t.'; 

Item,  maestre  mager  governador  de  fusta  e  maestre  mas- 
sonier,  per  jornal,  senes  als,  XVIII  d.  t.;  els  d issi pois  ; 
xn  d.  t.3; 

Item,  recubridors  de  mayos,  per  jornals ,  senes  als, 
XVI  d.  t.; 

Item,  la  liora  del  fromatge  sec  de  fedas  ho  de  vacas, 
V  d.  t.; 

Item,  que  los  melhors  sabatos  de  Cordoa  ad  home,  solatz 
de  cuer  de  can  (r-)4  no  valho  mas  tant  solameu  n  s.  t.; 

Item,  sabatos  d'orne  de  Cordoa  de  la  mejana  forma,  solatz 
del  dig  cuer,  XX  d.  t.; 

Item,  sabatos  de  la  mendre  forma,  del  dig  cuer,xvm  d.t.; 


i.  On  ne  trouve  pas  ces  deux  derniers  mots  dans  Compayré;  il  ne 
donne  pas  davantage  les  mots  qui  suivent  establidors. 

i.  Compayré  ne  donne  pas  cet  article,  peut-être  parce  qu'il  a 
trouvé  étrange  que  le  prix  de  la  façon  d'un  tonneau  fût  supérieur  à 
celui  d'une  pipe. 

3.  Le  dernier  paragraphe  n'est  pas  reproduit  par  Compayré. 

4.  Compayré  écrit  d'Albi;  on  peut  tout  trouver  dans  ce  mot,  sauf 
Albi;  de  plus,  il  supprime  les  deux  mots  qui  suivent. 


—  184  — 

Item,  sabatos  de  cabritz  de  la  mager  forma,  d'orne, 
XVI  d.  t.; 

Item,  sabatos  del  dig  cuer  de  la  mejana  forma,  xim  d.  t.; 

Item,  sabatos  d'orne  de  la  mendre  forma,  xil  d.  t.; 

Item,  sabatos  de  femna',  clauses,  de  Cordoa,  X.V1  d.  t.; 

Item,  sabatos  ubertz  de  femna,  del  dig  cuer,  Xlin  d.  t.; 

Item,  sabatos  d'efan,  dels  digs  cuers,  segon  la  forma  e  la 
forsa  e  la  grandesa  dels  sabatos  a  l'avinent'  ; 

Item,  sabatos  de  lauradors  ho  de  boyers,  de  cuer  del  mul 
ho  de  caval  ho  de  gros  cordât,  los  melhors  de  la  mager 
forma,  m  .s.  t.3  ; 

Item,  sabatos  de  lauradors  dels  digs  cuers,  de  la  mejana 
forma,  il  s.  vi  d.  t.; 

Item,  de  la  mendre  forma,  dels  digs  cuers,  il  s.  t.*; 

Item,  los  melhors  sabatos  de  femna,  de  l'abet5,  dels  cuers 
sobre  digs  XX  d.  t.; 

Item,  sabatos'de  femna,  de  l'abet,  dels  cuers  sobre  digsde 
mejana  forma,  XVIII  d.  t.; 

Iîem,*sabatos  de  femna,  de  l'abet,  de  la  mendre  forma 
dels  digs  cuers,  Xlin  d.  t.; 

Item,  sabatos  de  moto  ho  d'aluda",  de  la  mager  e  de  la 
melhor  forma,  d'orne,  XX  d.  t.; 

Item,  de  la  mejana  forma,  XVIII  d.  t.; 

Item,  de  la  mendre  forma,  XVI  d.  t.'; 

i.  Compayré  écrit  à  ton  femia. 

2.  Compayré  écrit  toujours  ce  mot  avenent. 

3.  A  noter  que  les  souliers  de  paysans,  chaussures  de  fatigue, 
coûtent  plus  cher  que  les  souliers  des  gens  de  la  ville. 

4.  On  ne  trouve  pas  trace  de  ces  deux  derniers  articles  dans  Com- 
payré. 

5.  Mot  illisible,  bien  qu'il  soit  lépété  dans  les  deux  articles  qui 
suivent.  Compayré  n'a  pas  été  plus  heureux  que  nous.  Est-ce  Libet, 
lalet?  Nous  proposons  l'abet,  bois  de  sapin.  Ces  souliers  seraient  nos 
socques  d'aujourd'hui. 

6.  Compayré  écrit feda, 

7.  Ces  deux  derniers  articles  ne  sont  pas  dans  Compayré,  pas  plus 
aue  les  deux  suivants. 


— .  i85  — 

Item,  sabatos  de  femna,  de  la  mager  forma,  del  dig  cuer, 
XVI  d.  t.; 

Item,  de  la  mejana  forma,  xirn  d.  t.  . 

Item,  sabatos  de  femna  talbats  e  auripelats,  xmi  d.  t.; 

Item,  de  la  mendre  forma,  XII  d.  t.'; 

Item,  pâtisses  de  doua  auripelats,  los  plus  bels,  Il  s.   t.; 

Item,  los  cominals  de  doua  bo  de  borne,  XX  d  t.,  els  au- 
tres al  avinent  ; 

Item,  que  negu  menescalc1  no  prenga  de  pe  de  caval  de 
mager  forma  mas  VI  d.  t.; 

Item,  de  pe3  de  palafre,  de  la  mejana  forma,  v  d.  t.; 

Item,  de  pe  de  rossi  ho  de  muol4,  de  la  mendre  forma, 
un  d.  t.; 

Item,  que  tot[s]  mercadierfs]  de  draps  de  Fransa  sian 
tengutz  de  far  sagramen,  per  si  o  per  sou  masip,  aquel  que 
mielhs  sabra3  la  vertat,  se  lo  mercadier  n'es  requeregut  per 
lo  comprador,  quant  lor  costa  de  cabal  la  cana  del  drap, 
loqual  es  estât  mercadat  entre  lor,  ni  de  canh  paguamen, 
e  que  a  la  valor  d'aquel  pagamen,  lo  dig  mercadier  aja  a 
laysshar  al  dig  comprador  am  n  s.  t.  per  liora  de  gasanh. 

Item,  que  tôt  mercadier  de  draps  de  Carcassona*  e  de 
Narbona  e  de  esta  terra  sia  tengut  de  far  lo  dig  sacramen 
cant  lhi  costa  la  cana  de  cabal,  e  que  la  aja  a  laysshar  al 
comprador  a  xii  d.  t.  per  liora,  segon  la  valor  de  la  moneda 
que  aura  comprat. 


i.  Omis  par  Cornpayré. 

2.  Cornpayré  écrit  mères  cale. 

3.  De  pe,  oublié  par  Cornpayré. 

4.  Miol  dans  Cornpayré. 

5.  Salira  dans  Cornpayré. 

6.  Au  quinzième  siècle,  la  ville  de  Carcassonne  possédait  d'impor- 
tantes fabriques  de  drap.  Sur  _pq  chefs  de  famille,  la  seule  paroisse 
de  Saint-Michel  comptait  65  foulonniers,  25  tisserands,  6  tondeurs, 
9  teinturiers,  9  cardeurs,  6  peigneurs  de  laine,  7  fabricants  drapiers, 
en  tout  124  familles  vivant  de  l'industrie  du  drap.  Cf.  Mémoires  de  la 
Soc.  des  sciences  et  des  arts  de  Carcassonne,  ann.  1 8 5 6 ,  pp.  295-302. 


—    186  — 

Que  sediers  e  merciers  e  totz  aquels  que  teno  qua[v]as  per 
vendre  sian  tenguts  de  far  lo  dig  sagramen,  et  atresi  tôt  re- 
vendedor  ',  e  laysshar  al  comprador  la  causa  que  comprara 
en  Fransa  a  XVIII  d.  t.  per  liora  e  las  autras  causas  com- 
pradas  a  Monpeslier  ho  en  esta  terra  a  xn  d.  t.  per  liora 
de  guasanha. 

Item  que  tôt  drap  en  li,  en  tela  ho  en  toalhaz  ho  en  man- 
tersas  aja  a  donar,  mejansan'  lo  dig  sacramen,  a  XII  d.  f 
per  liora  de  guasanh. 

Item,  que  tôt  pelicier  de  lavilaajaa  laysshar  las  pella- 
duras  que  fa  en  son  obrador  a  li  s.  t.  per  liora,  et  tota  autra 
pelissaria  que  compra  adobada  a  Xll  d.  t.  per  liora. 

Item,  que  degun  sartre  no  prenga  per  sobretot  e  per  go- 
nela  e  capayro  d'orne  a  pong  lassât,  cosut  ab  la  coradura  e 
tolradura3  de  margas  e  cayreladura'4,  mas  II  s.  VI  d.  t.; 

Item,  rauba  d'orne  plana,  sobretot,  gonela  e  capayro 
senes  botonadura5,  il  s.  t.; 

Item,  per  manta  ho  per  manto  ho  per  mautel  d'orne, 
xn  d.  t.; 

Item,  per  sobretot  e  per  gonela  scosida  de  dona,  III  s.  t.; 

Item,  per  mantel  clans  e  per  "capayro,  Xll  d.  t.; 

Item,  causas  d'orne  ho  de  femna,  de  cosir,  III  d.  t.6; 

Item,  cotardia  plana  am  botonadura,  XX  d.  t.; 

Item,  margas  folradas,  de  sendat,  botonadas  tant  sola- 
men  XII  d.  t.  e  folradas  de  tela  Xll  d.  t.  e  senes  folradura, 
VIII  d..  t.; 

Item,  segadors  de  prat,  senes  als,  per  jornal,  il  s.  t.; 


i.   Et  non  los  revendedors,  comms  écrit  Compayré. 

2.  Mot  oublié  dans  Compayré. 

3.  Et  non  foliadura,  comme  écrit  Compayré;  plus  bas,  il  écrit/o/- 
cadura. 

4.  Compayré  écrit  à  tort  cayneladura. 

5.  Dans  Compayré,  la  coradura. 

6.  Cet  article  manque  dans  Compayré. 


-  i87  - 

Item,  lo  milhier  del  teule  cru  ',  bo  e  merchan,  XXVI  s.  t., 
portât; 

Item,  lo  milhier  de  la  teula,  bona,  merjanda,  portât, 
XXX  S.  t.; 

Item,  per  agusar  una  ayshada,  i  mialha  t.; 

Item,  loguier  d'ayshada,  per  dia,  i  d.  t.; 

Item,  Joguier  de  palabessa,  per  dia,  i  d.  t.; 

Item,  loguier  de  rossi  ho  de  muol,  per  jornal,  senes  als, 
il  s.  t. 

Item,  loguier  de  rosfi  per  camiuar  am  sela,  per  jornal 
quant  torna,  [I  s.  t.  e  se  torna  la  nuey,  n  s.  VI  d.  t. 

Item,  bestia  de  careg  ab  lo  saumatier,  per  jornal,  senes 
als,  III  s.  t.  e  d'aqui  en  aval  *; 

Item,  per  mètre  fer  en  relha  ho  en  ayshada,  que  prenga 
tant  solamen  lo  maestre  per  liora  aytant  quant  val  lo  fer 
per  las  fazeduras; 

Item,  loguiers  de  femnas,  del  mes  de  mieg  febrier  tro  a 
la  festa  de  sant  Luc,  v  d.  t.  per  jornal;  e  las  efantas  ho 
efans  a  l'avinen,  e  d'aqui  en  aval,  senes  als,  tro  a  mieg 
febrier,  III  d.  ho  un  d.  t.3; 

Item,  la  liora  de  la  cera  en  pastela,  XXII  d.  t.; 

Item,  la  liora  de  la  cera  en  obra,  n  s.  t.; 

Item,  la  liora  del  say,  VIII  d.  t.; 

Item,  lo  carto  de  la  sal,  Vin  d.  t.; 

Item,  de  cose  lo  cestier  del  pa  menut,  xn  d.  t.,  e  del 
gros,  x; 

Item,  loguier  de  noyrissa  per  un  an  complit,  de  cove- 
nensa4  senes  als,  XL  s.  t.; 


i.  Et  non  can. 

2.  Ce  dernier  paragraphe  manque  dans  Compayré. 

3.  La  fin  de  cette  phrase  à  partir  e  d'aqui  ne  figure  pas  dans  Com- 
payré. 

4.  Nous  ne  garantissons  pas  la  lecture  de  ce  mot;  il  semble  qu'il 


—  188  — 

Item,  loguier  de  sirventa  per  un  an  complif,  xx  s.  t.  de 
covenensa,  senes  als. 

Item,  que  totas  las  autras  causas,  quais  que  sian  ni  de 
qualque  condicio,  sian  mesas  a  for  convenhable,  segon  la 
valor  de  la  moneda,  e  torno  e  baysso  segon  lo  bayshamen 
de  la  moneda  '. 


soit  écril  covonensa.  Compayré  a  dû  hésiter  comme  nous,  puisqu"il 
a  supprimé  tous  les  mots  compris  entre  complit,  qu'il  écrit  complet 
jusqu'à  XL  s.;  il  les  a  supprimés  de  même  à  l'article  suivant, 
i.  Arch.  comm.,  H.  H.  2. 


APPENDICE  II 


PRIX  DES  CHOSES  EN  i3ô<)-i36o 


z 

VALEUR 

en 

CONVERSION 
en 

'r-        S. 

.NAITRE  DES  OBJETS 

PRIX 

a    5 

M  0  S  N  A  I  E 

MESURES 

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actuelle. 

métriques. 

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a    ^ 

VIVRES. 

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26*60 

"   7° 

121  lit. 

1  ■>     :>    .'! 
i/3 

Pain  pour  i  jour  par  personne, 

28     » 

121  lit. 

i3   1  ;; 

I     12» 

22    /|0 

id. 

Vin  de  piquette,  le  setier.  . . . 

»   1 5  o 

10  5o 

i.l. 

5 

Viande  fraîche  par  jour  et  par 

»       2    2 

1  4-~> 

» 

;>  ii 

Viande  salée  par  jour  et  par 

»        »     2 

»      6    » 

4  20 

» 
» 

1/18 
2 

Poules,  la  paire 

»      -j    II 

'i  90 

n 

2    1  ;; 

Poisson    cuit    pour   une    per- 

û    ■>  3 

1    ;>.).) 

>> 

■h  \ 

Omelette  au  Fromage  sucrée, 

pour  une  personne  par  jour. 

»      -j    » 

»  4  01 

» 

-  36 

Confiture  en  boîte,  la  livre. . . 

»     8  » 

5  60 

245  gr. 

s      i   7 

1359,  3  liv.  8 

I     IOI 

i.l. 

7  m 

1.  En  1369,  il  vaut  15  s.;  en  février 

—  190 


7-. 

VALEUR 

CONVERSION 

f—      » 

NATURE  DES  OBJETS 

l'IUX 

en 

en 

r-       S 

s,    - 

M  ONKAIB 

MESURES 

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actuelle. 

métriques. 

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» 

1 1/12 

»        2    9 

1  900 

» 

1 1  / 1 2 

HABITS    ET    ÉTOFFES. 

»     6  » 
»     8  » 
1    16  » 
1   16  » 

4  20 

5  60 
25  20 

25    20 

» 
» 
» 
» 

2 

2    2/3 
12 

12 

1    10  » 

2  1        )) 

in'787 

10 

Drap  vair,  la  canne 

2  i5  » 
1    4  » 
»  1 4  » 

38  5o 

16  80 

980 

id. 

» 
» 

18    1   3 
8 
!\    ■>  3 

Façon  et  garniture  d'une  robe 

Foulonnagc    d'une    pièce    de 

ÉCLAIRAGE. 

»     5  » 

3  5o 

245  gr.  ' 

.     a   3 

Chandelle  de  suif,  la  livre. . . . 

»     1  8 

I     l52 

id. 

«/3 

ARTICLES    DE    BUREAU. 

»     »  2 
»     1  8 

»    102 

I      l52 

1/18 

1/2 

l.  Une  robe  de  consul  exigeait  2n,65 

d'étoffe. 

I9I 


NATURE  DES  OBJETS 


Livre  de  2  mains  de  papier.. . 

Livre  pour  le  poids  de  la  fa- 
rine (grand) 

Livre  du  capage 

Livre  des  comptes,  171  feuil- 
lets  

Encre,  la  topette * 

Cire  vermeille  * 

ÊSre  gommée1 

frais  d'écriture. 

Livre  des  comptes 

Copie,  3  feuillets 

Mande  du  trésorier 

Billet 

Sceau  du  viguier 

Lettre   testimoniale    sur    par 
chemin 

Syndicat , 

Vidimus  d'ordonnance 

Vidimus  de  lettre. 

Vidimus  de- citation 


1.  Quantité  non  indiquée. 


l'IUX 


q1     7Sgd 


:>  ■>  0 

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»  5  » 

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»  i5  » 

»  i5  » 

»  5  » 

»  5  » 


VALEUR 

en 

MONNAIE 

actuelle. 


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» 

19  60 

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1 1   20 

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1     » 

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71     /|0 

4  20 
1  4° 
»  70 

3  5o 

10  5o 

10  5o 

10  5o 

3  5o 

3  5o 


CONVERSION 
en 

MESURES 

métriques. 


z 

0 

H 

M 

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H 

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en 

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7    12 

9 

1/3 

5    i/3 


2/9 
6  2/3 
6    2/3 


14 

2 

2/3 

i/3 

I 

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5 

5 

5 

1 

2/3 

1 

2/3 

—    iyî  — 


NATURE  DES  OBJETS 


Lettre  exécutoire 

Quittance  en  billets  de  25o  flo- 
rins  

Enregistrement  d'une  lettre  en 
Parlement 

MATÉRIAUX    ET    OUTILLAGE. 

Pierre,  le  quintal 

Une  pierre  à  sculpter  les  ai- 
mes de  la  ville 

28  pièces  de  grès 

Transport     d'une     canne     de 
pierre 

Briques,  le  millier 

Chaux,  le  quintal 

Sable,  les  100  charges 

Extraction  de  100  charges  de 
sable 

Planches,  la  charretée 

Chevrons,  colombes,  la  char- 
retée  

Poutres,  la  charretée 

Planches  minces  de  sapin,  la 
canne 

Planche  épaisse,  la  canne.  .  . . 


l'MX 


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VALEUR 

en 

MONNAIE 

actuelle. 

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CONVERSION 
en 

M  ES  L'U  ES 

métriques. 


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4o  kil.  792 


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id. 


5    1   3 

4 

5  56 

8 

32 

26 

4o 

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6    2  3 

10 

8 


iç3 


a: 

VALEUR 

COmMON 

0 

—         A 

NATURE  DES  OBJETS 

PRIX 

en 

en 

2  "B 

M  0  N  N  A  I  K 

actuelle. 

MESLIiKS 

métriiiues 

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k    z 

S    « 

SB 

Planche  de  peuplier,  la  canne. 

ol 

2**1 

iï  <;:,:> 

1111787 

8/9 

1  >i  lis  pour  chevilles,  le  quintal. 

» 

1  6 

1  10 

4<)  kil.  70,2 

1/2 

Chêne  pour  le  tour  d'une  bride 

» 

6  » 

4  20 

» 

2 

» 

lli     D 

2  80 

m    20 

» 

1     i/3 
5    i/3 

i  poutre  dite  jazène  de  G  can- 

1 

/,     1» 

iG  80 

in'787 

8 

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8  » 

1  4° 

5  Go 

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2  3 

22/3 

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12    » 

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4  » 
1 2  » 
18  » 

8  4o 

1  4° 

2  80 

8  4o 
12  Go 

» 
11 
11 
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4 

2/3 
1    1/3 
4 

G 

Fût 

1 
» 

4  »> 

G  » 

16  80 

4  20 

» 

» 

8 
2 

Réparations  à  2  comportes... 

» 

1  » 

i>  70 

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i/3 

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» 
» 

1  2 

2  » 
2  » 

»  7 
»  8 

»  802 

I     /|() 

I  /|() 
»    4°2 

II  /|.~>2 

)) 
» 
» 

245  gr. 
id. 

7/18 

2/3 

2  3 
7  36 
2,  g 

Fer  plat,  la  livre 

—  i94  — 


NATURE  DES  OBJETS 


Chevilles 

Chevilles  à  rioster,  la  livre..  . 

i  cheville  grosse. 

Clous  à  verrou,  le  ioo 

Clous  renforcés,  le  ioo 

Clous  à  lattêr  renforcés,  le  ioô 

Clous  à  latter  dits  masqueta* 
le  ioo 


l'IUX 


(Mou  vcuienx,  l'un 1 

Clous     pour     planches     dites 
feuilles,  le  ioo 

Clous  pour  panturc,  le  100... 

Ferrure  d'une   porte  de  ville, 
tout  compris2 

Ferrure  de  cheval,  i  pied .... 

i  verrou,  gros 

i  verrou,  petit 

Pantures,  la  paire 

Gonds,  la  paire3 

Clef  de  porte  de  ville 

Cadenas  de  pont-levis 


ol  is/(1l 

»  i   8 

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n  \\     » 

»  Cl     .) 

»  2  5 

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»  7  i) 

->  /,  8 

,  5  4 

»  /|  6 

»  3  () 

»  3  1 1 


VALEI  11 


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3  255 
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2  45 
2  657 


CONVERSION 

en 

MESURES 

métriques. 


245  gpr. 

id. 


M    ° 


1.  -4  platonar  porta. 

2.  Il  y  entrait  74k480  de  fer. 

3.  Du  poids  de  lk960. 


1()Ô    — 


NATURE  DES  OBJETS 


Réparation  à  la  serrure  d'une 
porte  de  ville. 

Pelle  à  gâcher  le  mortier1. . . 

Pelle  en  ter  pour  mortier.  .  .  . 

Crible  à  sable 

Marteau  de  maçon 

Cop  à  épuiser  l'eau 

Tour  dormant  pour  pont-levis. 

Aiguisages  de  pics,  le  ioo... 

Plomb,  la  livre 

Corde,  la  livre 

Corde  de  sebier,  la  livre 

Cordeau  de  inaeoil 

Sac.  ...    

Poix,  la  livre 

Pot  en  verre 

.Manne  (ffaroalk) 

FOURRAGES. 

Avoine,  le  selier , 

Foin,  le  quintal 

1.  Il  y  entrait  lMOO  de  fer  plat. 


PRIX 


o1  Gso'1 

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»  9  4 

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VALEUR 
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2  80 
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1  4° 

»  35 
1    10 

4  407 

»   70 

4  20 


1 1  20 
2  10 


confusion 

en 

MESURES 

métriques. 


245  gr. 
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245  gr- 


121  lit 
4o  kil.  792 


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VALEUR 

CONVERSION 

£ 

NATURE  HES  OBJETS 

PRIX 

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en 

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Mnnitoiro     ;ui     prône     publié 
dans  toutes  les  églises. . . . 

1   3 

ARMES. 

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4  20 

2  80 

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2 

Plates 

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Collier  (?)  (ffolar) 

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VALEUR 

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NATURE  DES  OIJJETS 

l'KIX 

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Équipement  complet  d'un  ar- 

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19 

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10 

5/8 

Flèches  empennées,  le  ioo... 

Réparations  à  iG  arbalètes. .  . 

4  16 

» 

67  20 

» 

32 

ii     8 

8 

160  o5a 

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7* 

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Façon  de  la  fronde  à  ta  bride. 

a     ô 

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3  5o 

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1 

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i>     I  2 

» 

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4 

LOYERS. 

2       8 

» 

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» 

iG 

2/3 

2        » 

» 

28     » 

» 

i3 

i/3 

Loyer  annuel  de  maison 

»     I  2 

» 

8  4o 

)) 

4 

Loyer  de  1  pic  pour  4  jours. . 

»         I 

4 

»  907 

» 

4  9 

Loyer  de  i  seau,  par  jour.  .. 

>)        0 

2 

D     I  0  2 

)) 

1/18 

Loyer  d'un  outillage  de  car- 

»             I 

i) 

»     70 

>.) 

i/3 

APPENDICE  III 


CALENDRIER    ALBIGEOIS 


POUR     L'ANNEE     CONSULAIRE      1359-1360 


■r. 

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H 

JOURS 

DO    mois 

Calendrier  romain. 

a 
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H 
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•  JOURS 

de  la 

>  KM  AI. NE 

F  li  T  E  S 

Avril  1359. 

F 

XI  a  Icalend. 

21 

dimanche 

Fête  de  Pâques* 

G 

X        id. 

22 

Lundi 

A 

IX       id. 

23 

.Mardi 

S.  Georges. 

15 

VIII     id. 

2/» 

Mercredi 

S.  Ilobert. 

c 

VII       id. 

25 

Jeudi 

S.  Marc. 

1) 

VI       id. 

20 

Vendredi 

SS.  Clair  el  Marcellin. 

E 

V          ici. 

27 

Samedi 

S.   Polvcarpe. 

F 

IV        i.l. 

28 

Dimanche 

Pasqaetas. 

G 

m      id. 

29 

Lundi 

S.  Pierre. 

A 

Pridie  kalend. 

3o 

Mardi 
Mai. 

S.  Eutrope. 

B 

Katend. 

1 

Mercredi 

SS.  Philippe  et  Jacques. 

C 

Vl  ;i  non. 

2 

Jeudi 

S.  Athanase. 

D 

V          id. 

3 

Vendredi 

Invention  de  la  S'"  Croix. 

E 

IV        id. 

>\ 

Samedi 

S'1'  Monique. 

F 

III      id. 

5 

Dimanche 

S.  Prêtre,  évèipie  de  Limoges. 

G 

Pridie  non. 

6 

Lundi 

S.  Jean  devant  la  Porte  latine. 

200 


d 
Z 

o 

JOURS 
nu    mois 

•a 

JOURS 
de  la 

FÊTES 

tri 
H 

Calendrier  romain. 

SEMAINE 

A 

Nouée. 

7 

Mardi 

S.  Théodard. 

B 

VIII  ah.  id. 

8 

Mercredi 

Apparition  de  S.  Michel. 

C 

VII      îd. 

9 

Jeudi 

S.  Grégoire  de  Nazianze. 

D 

VI        id. 

10 

Vendredi 

SS.  Gordian  et  Epimaque. 

E 

V         id. 

1 1 

Samedi 

S.  Africain. 

F 

IV        id. 

12 

Dimanche 

.'S'111'  dimanche  de  Pàq. 

Ci 

III      id. 

.3 

Lundi 

St'1  Catherine  «le  Sienne. 

A 

Pridie  id. 

l/l 

.Mardi 

S.   Pascal. 

B 

Idus 

i5 

.Mercredi 

C 

XVII  a  kalend. 

16 

Jeudi 

D 

XVI     id. 

l7 

Vendredi 

E 

XV      id. 

.8 

Samedi 

F 

XIV     id. 

•0 

Dimanche 

S.  Pierre  Célestin.  Election  con- 
sulaire. 

G 

XIII      id. 

20 

Lundi 

SS.   Yvon  et  Bernardin. 

A 

XII      id. 

21 

Mardi 

B 

XI        id. 

22 

Mercredi 

C 

X          id. 

23 

Jeudi 

D 

IX        id. 

24 

Vendredi 

E 

VIII      id. 

25 

Samedi 

S.  Urbain. 

F 

VII       id. 

20 

Dimanche 

5"»R  dimanche  de  Pâq. 

G 

VI        id. 

27 

Lundi 

Rogations,   Si'1  Marie  Madeleine 

de  l'ozzio. 

201 


A 

B 
C 

I) 

E 
F 

G 

A 
B 
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D 
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Calendrier  romain. 


V  a  kalend. 

IV        ici. 

III  id. 
Pridic  kalend. 

Kalend. 

IV  a  non. 

III        kl. 
Pridic  non. 
Nbnae. 
VIII  ah.  ici. 
VT1      id. 


id. 

id. 

id. 

id. 

Pridie  iduum 
[dus. 

XVIII  a  kalc.nl 
XVII    id. 
XVI     id. 


JOURS 

de  la 

>  E  M  A I N  E 


.Mardi 
Mercredi 

Jeudi 

Vendredi 

Juin. 
Samedi 
Dimanche 

Lundi 

Mardi 

Mercredi 

Jeudi 

Vendredi 

Samedi 

Dimanche 

Lundi 

Mardi 

Mercredi 

Jeudi 

Vendredi 

Samedi 
Dimanche 


FETES 


Ascension. 
St''  Mondane. 

S.  Clair,  premier  évêque  d'Albi. 

SS.  Marcellin,  Potliin.    Si''   Blan- 
dine. 

Si-  Clotilde. 


S.  Norbert. 

Vigile.  S.  Médard. 

Pentecôte, 

S.  Barnabe. 


S.  Antoine  de  Padoue. 


Trinité.  S.  Cvrice 


202 


H 

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JOURS 

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JOURS 

o 

DU     MOIS 

de  la 

FÊTES 

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Calendrier  romain, 

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G 

XV  a  kalend. 

«7 

Lundi 

A 

XIV     id. 

18 

Mardi 

B 

XIII     id. 

•9 

.Mercredi 

SS.  Gervais  el  Protais. 

C 

XII      id. 

2(1 

Jeudi 

Corpus  Christi. 

D 

XI        id. 

21 

Vendredi 

S.  Rodolphe. 

E 

X         id. 

2  2 

Samedi 

S.  Paulin. 

F 

IX       id. 

23 

1  >imanche 

G 

VIII     id. 

■A 

Lundi 

Nativité  de  S.  Jean  Baptiste. 

A 

VII       id. 

20 

.Mardi 

B 

VI        id. 

26 

Mercredi 

SS.  Jean  et  Paul. 

C 

V         id. 

27 

Jeudi 

D 

IV       id. 

28 

Vendredi 

S.  Léon. 

i<: 

III        id. 

29 

Samedi 

SS.  Pierre  el   Paul. 

F 

Pridie  kalend. 

3o 

Dimanche 
Juillet. 

Commémoration  de  S.  Paul. 

G 

Kale  id. 

1 

Lundi 

S.  Martial. 

A 

VI  ;i  ilim. 

2 

Mardi 

Visitation  de  la  Vierge. 

B 

V            ici. 

3 

Mercredi 

S.  Anatole. 

C 

IV          id. 

4 

Jeudi 

D 

m      id. 

5 

Vendredi 

S'1'  .Marie,  SS.  Jacques  el  S; 

lomé. 

E 

Pridie  non. 

6 

Samedi 

F 

Nonae. 

7 

!  )imancln 

S.  Thomas,  évèque. 

203 


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JOURS 

JOURS 

o 

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UV     MOIS 

rie  la 

FÊTES 

(H 

Calendrier  romain. 

SEMAINK 

G 

VIII  ab.  id. 

8 

Lundi 

S.  A  lit  Lie,  évêque. 

A 

VII      id. 

9 

Mardi 

B 

VI       id. 

10 

.Mercredi 

Les  sept  frères,  fils  de  S1* 

Félicité. 

C 

V        id. 

1 1 

Jeudi 

S.  lienoit. 

D 

IV       id. 

12 

Vendredi 

SS.  Sauveur  et  Félix. 

E 

III       id. 

i3 

Samedi 

F 

Pridie  id. 

i4 

Dimanche 

~V  dimanche  de  la  Trinité 
naventure. 

S.  Bo- 

G 

Idus. 

i5 

Lundi 

A 

XVII  a  kalend. 

16 

Mardi 

li 

XVI     id. 

'7 

Mercredi 

S.  Alesixis. 

<: 

XV      id. 

[8 

Jeudi 

S.  Thomas  d'Aquin. 

D 

XIV     id. 

'9 

Vendredi 

St<'  Marguerite. 

E 

XIII     id. 

20 

Samedi 

St»'  Praxède. 

V 

XII       id. 

21 

Dimanche 

S.  Victor. 

G 

XI        id. 

22 

Lundi 

St-'  Marie  Madeleine. 

A 

X          id. 

23 

Mardi 

1 

li 

IX        id. 

24 

Mercredi 

Si'1  Sigolène. 

C 

VIII      id. 

25 

Jeudi 

S.  Jac((ues,  apôtre. 

D 

VU       id. 

26 

Vendredi 

St''  Anne. 

i: 

VI         id. 

27 

Samedi 

S.  Ghristophore. 

V 

V          id. 

28 

Dimanche 

SS.  Joacbim  et  Aime. 

204 


H 



< 

JOURS 

a 

JOURS 

3 

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L)  0      M  0  1  S 

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de  la 

FÊTES 

Calendrier  romain. 

o 

S  E  MAIN  K 

G 

IV  a  kalend. 

*9 

Lundi 

S'1'  Marthe  et  S.  Loup. 

A 

III        id. 

3o 

Mardi 

B 

Pridie  kalend. 

3i 

Mercredi 

Aoiil. 

S.  Germain,  évêque. 

c 

Kaleud. 

i 

Jeudi 

S.  Pierre  aux  liens. 

D 

IV  a  non. 

2 

Vendredi 

S.  E  tienne. 

E 

III         id. 

3 

Samedi 

Invention  de  S.  Etienne. 

F 

Pridie  non. 

4 

Dimanche 

S.  Dominique,  conf. 

G 

Nonœ. 

5 

Lundi 

Si''  Marie  de  la  Neige. 

A 

VIII  ab.  id. 

0 

Mardi 

Transfiguration. 

B 

VII       id. 

7 

Mercredi 

S.  Urbain  et  ses  compag. 

C 

VI        id. 

8 

Jeudi 

D 

V          id. 

9 

Vendredi 

S.  Cajetan. 

E 

IV        id. 

IO 

Samedi 

S.  Laurens. 

F 

III      id. 

1 1 

Dimanche 

S.  Tiburce,  Si''  Suzanne. 

Pridie  id. 

12 

Lundi 

S'1'  Claire. 

A 

[dus. 

i3 

Mardi 

S'1'  Radegonde. 

B 

XIX  u  kalend. 

i4 

Mercredi 

G 

XVIII  id. 

là 

Jeudi 

Assomption. 

D 

XVII    id. 

id 

Vendredi 

S.  Roch, 

E 

XVI     id. 

n 

Samedi 

(  )et;i\  e  de  S.  Liiurens. 

F 

XV      id. 

18 

Dimanche 

S.  Hyacinthe. 

—  2o5 


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Joins 

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JOURS 

de  la 

FÊTES 

ta 

— 
G 

Calendrier  romain. 

'9 

SEMAINE 

XI Va  kalcnd. 

Lundi 

S.  Louis,  évèque. 

A 

XIII     id. 

20 

Mardi 

S.  Bernard. 

1! 

XII       id. 

21 

Mercredi 

S.  Privât. 

('. 

XI        id. 

22 

Jeudi 

Octave  de  l'Assomption. 

1) 

X         id. 

Vendredi 

. 

E 

IX       id. 

24 

Samedi 

S.  Barthélemi. 

F 

VIII     id. 

25 

Dimanche 

S.  Louis,  roi. 

G 

VII      id. 

20 

Lundi 

A 

VI       id. 

27 

Mardi 

S.  C.csaire. 

B 

V        id. 

28 

Mercredi 

S.  Augustin. 

c 

IV       id. 

2g 

Jeudi 

Décollation  de  S.  Jean  Bapf 

sic. 

D 

III       id. 

3o 

Vendredi 

S.  Julien. 

E 

Pridie  kal. 

3[ 

Samedi 

Septembre. 

F 

Kalend. 

1 

Dimanche 

S.  (iide. 

G 

IV  a  non. 

•> 

Lundi 

S.  Antoine,  roi. 

A 

III         id. 

3 

Mardi 

S.  Loup,  évêque. 

B 

Pridie  non. 

4 

Mercredi 

S.  Frédald. 

C 

Nonae. 

5 

Jeudi 

I) 

VIII  ab.  id. 

6 

Vendredi 

S.  Eugène. 

E 

VII       id. 

7 

Samedi 

S11'  Carissime. 

1 

F 

VI        id. 

s 

Dimanche 

Nativité. 

—    20Ô    — 


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JOURS 

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JOURS 

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DU     MOIS 

Calendrier  romain. 

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FÊTES 

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Lundi 

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Mardi 

S.  Salvi. 

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Mercredi 

S.  Nicolas. 

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Pridie  id. 

12 

Jeudi 

D 

Idus. 

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Vendredi 

S.  Mamans. 

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XVIII  a  kalen. 

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Samedi 

Exaltation  de  la  S'1'  Croix. 

F 

XVII    id. 

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Dimanche 

Octave  de  la  Nativité. 

G 

XVI     id. 

16 

Lundi 

S.  Cyprien. 

A 

XV      id. 

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Mardi 

(  Ictavc  de  S.  Salvi. 

B 

XIV     id. 

18 

.Mercredi 

S.  Thomas  de  Villeneuve. 

C 

XIII     id. 

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Jeudi 

D 

XII       id. 

20 

Vendredi 

S.  Eustache  et  ses  compag. 

E 

XI        id. 

21 

Samedi 

S.  Mathieu. 

F 

X          id. 

22 

Dimanche 

G 

IX        id. 

23 

Lundi 

Se  Thècle. 

A 

VIII     id. 

24 

Mardi 

B 

VII      id. 

25 

.Mercredi 

S.  Firmin. 

C 

VI       id. 

26 

Jeudi 

D 

V         id. 

27 

Vendredi 

SS.  Cosme  et  Damien. 

E 

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28 

Samedi 

F 

III        id. 

29 

Dimanche 

Dédicace  de  S.  Michel. 

G 

Pridie  kalend. 

3o 

Lundi 

S.  Jérôme. 

207  — 


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JOURS 

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DU      MOIS 

Calendrier  romain. 

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SEMAINE 

FKTES 

Octobre. 

A 

Kalend. 

I 

Mardi 

S.  Rémi. 

B 

VI   ;i   null. 

2 

Mercredi 

C 

V       id. 

3 

Jeudi 

Les  Anges  gardiens. 

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IV       id. 

4 

Vendredi 

S.  François. 

E 

III  a  nou. 

5 

Samedi 

F 

Pridie  non. 

6 

Dimanche 

St"  Foi. 

G 

Nonce. 

7 

Lundi 

A 

VIII  ab.  id. 

8 

Mardi 

Translation  du  corps  de  S.  Salvi. 

B 

VII       id. 

9 

Mercredi 

S.  Denis  et  ses  compag. 

C 

VI        id. 

IO 

Jeudi 

D 

V         id. 

1 1 

Vendredi 

Ste  Brigitte. 

E 

IV        id. 

12 

Samedi 

Si'1  Spérie. 

F 

III       id. 

i3 

Dimanche 

S.  Gérald. 

- 

G 

Pridie  idus. 

i4 

Lundi 

S.  (  lalixte. 

A 

1,1ns. 

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Mardi 

11 

XVII  a  Kalen. 

16 

Mercredi 

S.  Léonce. 

C 

XVI     id. 

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Jeudi 

D 

XV      id. 

18 

Vendredi 

S.  Luc. 

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XIV      id. 

'9 

Samedi 

F 

XIII      id. 

20 

Dimanche 

S.  Caprais. 

G 

XII       id. 

21 

Lundi 

S'1'  Ursule  et   ses  compag. 

onze  mille  vierges. 

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Calendrier  romain. 

SEMAINE 

A 

XI  a  kalen. 

22 

Mardi 

S.  Lupens. 

B 

x       id. 

2  3 

Mercredi 

C 

IX       id. 

24 

Jeudi 

S.  Capuan. 

1) 

VIII     id. 

2.") 

Vendredi 

S.  ( ihrysande. 

E 

Vil       id. 

26 

Samedi 

F 

VI       id. 

27 

Dimanche 

SS.  Simon  el  Jude. 

G 

V         id. 

28 

Lundi 

A 

IV       id. 

29 

Mardi 

B 

III        id. 

3o 

Mercredi 

C 

Pridie  kalend. 

3i 

Jeudi 
Novembre. 

S.  Quintin. 

1) 

Kalend. 

1 

Vendredi 

Toussaint. 

E 

IV  a  non. 

2 

Samedi 

Commémoration  des  morts. 

F 

III        id. 

3 

1  dimanche 

S.  Naamarius. 

G 

Pridie  non. 

4 

Lundi 

S.  Amans. 

A 

Nonae. 

5 

Mardi 

Si''  Martiane. 

B 

VIII  afa.  id. 

6 

Mercredi 

S.  Léonard. 

C 

Vil       id. 

7 

Jeudi 

S.  Amarand. 

D 

VI        id. 

8 

Vendredi 

Les  quatre  couronnés. 

E 

V         id. 

9 

Samedi 

Dédicace  de  la  basilique  de  S. 

venr, 

San- 

F 

IV        id. 

10 

Dimanche 

S.  Léon  le  Grand. 

—   209  ~* 


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JOUIS 

DU     MOIS 

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JOURS 

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FÊTES 

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Calendrier  romain. 

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SEMAINE 

G 

III  al),  id. 

I  I 

Lundi 

S.  Martin. 

A 

Pridie  id. 

12 

Mardi 

S.  Véran. 

B 

Idus. 

i3 

Mercredi 

c 

XVIII  a  kalend. 

i4 

Jeudi 

S.  Dalmase. 

D 

XVII    id. 

i5 

Vendredi 

S.  1  lésiré. 

E 

XVI     id. 

16 

Samedi 

F 

XV       id. 

n 

Dimanche 

G 

XIV     id. 

18 

Lundi 

A 

XIII     id. 

!9 

Mardi 

S.  Quintian. 

B 

XII      id. 

20 

Mercredi 

C 

XI        id. 

21 

Jeudi 

Présentation  de  la  Vierge. 

I) 

X          id. 

22 

Vendredi 

Ste  Cécile. 

E 

IX       id. 

23 

Samedi 

S.  Clément. 

F 

VIII     id. 

24 

Dimanche 

S.  Chrysogone. 

(i 

VII      id. 

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Lundi 

S'e  Catherine. 

A 

VI       id. 

26 

Mardi 

S.  Pierre  d'Alexandrie. 

B 

V         id. 

27 

Mercredi 

C 

IV         id. 

28 

Jeudi 

D 

III        id. 

29 

Vendredi 

Octave  de  Ste  Cécile. 

E 

Pridie  id. 

3o 

Samedi 
Décembre. 

S.  André. 

F 

Kalend. 

1 

Dimanche 

iet  dimanche  de  l'Avent.  S. 

Eloi 

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DU     MOIS 

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FÊTES 

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Calendrier  romain. 

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SEMAINE 

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3 

G 

IV  a  non. 

2 

Lundi 

A 

IIJ       id. 

3 

Mardi 

B 

Pridie  non. 

4 

Mercredi 

Ste  Barbe. 

C 

Nonae. 

5 

Jeudi 

D 

VIII  ab.  id. 

6 

Vendredi 

S.  Nicolas. 

E 

VII       id. 

7 

Samedi 

S.  Ambroise. 

F 

VI        id. 

8 

Dimanche 

Conception. 

G 

V         id. 

9 

Lundi 

Ste  Eulalie. 

A 

IV        id. 

10 

Mardi 

SU1  Hélène. 

B 

III        id. 

1 1 

Mercredi 

C 

Pridie  id. 

12 

Jeudi 

S.  Diogénien. 

D 

Idus. 

i3 

Vendredi 

Ste  Luce. 

E 

XIX  a  kalend. 

i4 

Samedi 

S.  Désiré. 

F 

XVIII  id. 

i5 

Dimanche 

3me  dimanche  de  l'Av. 

G 

XVII    id. 

16 

Lundi 

Bésurrection  de  Lazare. 

A 

XVI     id. 

'7 

Mardi 

B 

XV       id. 

18 

Mercredi 

C 

XIV     id. 

i9 

Jeudi 

D 

XIII     id. 

20 

Vendredi 

E 

XII       id. 

21 

Samedi 

S.  Thomas. 

F 

XI        id. 

22 

Dimanche 

4me  dimanche  de  l'Av. 

G 

X         id. 

23 

Lundi 

—     211     — 


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DU      MOIS 

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JOURS 
de  la 

FÊTES 

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Calendrier  romain. 

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A 

IX  a  kalend. 

24 

Mardi 

B 

VIII     id. 

vô 

Mercredi 

Noël. 

C 

VII      id. 

26 

Jeudi 

S.  Ltienne. 

D 

VI        id. 

27 

Vendredi 

S.  Jean. 

E 

V         id. 

28 

Samedi 

SS.  Innocents. 

F 

IV        id. 

29 

Dimanche 

G 

III        id. 

3o 

Lundi 

. 

L     Pridie  kalend. 

3i 

Mardi 

MISÉE  1360. 

Janvier. 

S.  Silvestre. 

^      Kalend. 

1 

Mercredi 

La  Circoncision. 

1 

$      IV  a  non. 

2 

Jeudi 

S.  Basile  le  Grand. 

( 

111        id. 

3 

Vendredi 

S11'  Geneviève. 

1 

)      Pridie  non. 

4 

Samedi 

1 

;      Nonse. 

5 

1  )iinanch( 

S.  Siméon  Stylile. 

F      VIII  al),  id. 

G 

Lundi 

Epiphanie. 

3      VII      id. 

7 

Mardi 

A      VI        id. 

8 

Mercredi 

B      V         id. 

0 

Jeudi 

C      IV        id. 

10 

Vendredi 

S.  Paul,  premier  ermite. 

D     III        id. 

1 1 

Samedi 

' 

E      Pridie  idus. 

12 

Dimaiich 

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Calendrier  romaiu. 

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SEMAINE 

- 

F 

Idus. 

i3 

Lundi 

S.  Ililaire. 

G 

XIX  a  kalen. 

i4 

Mardi 

A 

XVIII  id. 

i5 

Mercredi 

Epousailles  de  Ste  Cécile. 

B 

XVII    id. 

16 

Jeudi 

S.  Marcel,  pape. 

G 

XVI     id. 

»7 

Vendredi 

S.  Antoine,  ah. 

D 

XV       id. 

18 

Samedi 

Ste  Prisce. 

E 

XIV     id. 

■9 

Dimrnche 

Ste  Marthe. 

F 

XIII     id. 

20 

Lundi 

SS.  Fabien  et  Sébastien. 

G 

XII       id.  . 

21 

Mardi 

S'«  Aunes. 

A 

XI        id. 

22 

Mercredi 

SS.  Vincens  et  Anastase. 

B 

X         id. 

2  3 

Jeudi 

G 

IX        id. 

24 

Vendredi 

D 

vin   id. 

25 

Samedi 

Conversion  de  S.  Paul. 

E 

Vil      id. 

20 

Dimanche 

Ste  Paule. 

F 

VI        id. 

27 

Lundi 

S.  Jean  Chrysostome. 

G 

V          id. 

28 

Mardi 

S.  Gharlemagne. 

A 

IV        id. 

29 

Mercredi 

B 

III      id. 

3o 

Jeudi 

S»e  Bathilde. 

G 

Pridie  kalend. 

3i 

Vendredi 

Février. 

SS.  Citice  et  Jean. 

D 

Kalend. 

1 

Samedi 

S.  Ignace. 

E 

IV  a  non. 

2 

Dimanche 

Purification. 

—    213    — 


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JOURS 

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de  la 

FÊTES 

Calendrier  romain. 

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F 

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Lundi 

S.  Biaise 

G 

Pridie  non. 

4 

.Mardi 

A 

Nonœ. 

5 

Mercredi 

Ste  Agathe. 

B 

VIII  ah.  id. 

0 

Jeudi 

C 

VII      id. 

7 

Vendredi 

D 

VI        id. 

8 

Samedi 

S.  Jean  de  Matha. 

E 

V          id. 

9 

Dimanche 

S'1,  Apollonie. 

F 

IV        id. 

10 

Lundi 

G 

m      id. 

1 1 

.Mardi 

A 

Pridie  idus. 

I  2 

Mercredi 

B 

[dus. 

i3 

Jeudi 

S.  Fulcran. 

C 

XVI  a  kalend. 

i4 

Vendredi 

S.  Valenlin. 

D 

XV       id. 

i5 

Samedi 

E 

XIV     id. 

16 

Dimanche 

Sre  Julienne. 

F 

XIII      id. 

ll 

Lundi 

G 

XII       id. 

18 

Mardi 

S.  Siméon,  évêq. 

A 

XI         id. 

IfJ 

Mercredi 

B 

X          id. 

20 

Jeudi 

C 

IX        id. 

21 

Vendredi 

D 

VIII     id. 

22 

Samedi 

Chaise  de  S.  Pierre. 

E 

VII       id. 

23 

Dimanche 

F 

VI        id. 

24 

Lundi 

S.  .Mathias. 

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JOURS 

DU     MOIS 

Calendrier  romain. 

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JOURS 

de  la 

SEMAINE 

FÊTES 

F 

VI  bis.  a  kalen. 

25 

Mardi 

G 

V         id. 

26 

Mercredi 

Les  Cendres. 

A 

IV        id. 

27 

Jeudi 

B 

III        id. 

28 

Vendredi 

Translation  de  S.  Augustin. 

G 

Pridie  kalend. 

2(.) 

Samedi 
Mars. 

D 

Kalend. 

1 

Dimanche 

S.  Albin. 

E 

VI  a  non. 

2 

Lundi 

F 

V         id. 

3 

Mardi 

G 

IV  non. 

4 

Mercredi 

A 

III  a  non. 

5 

Jeudi 

S.  Luce. 

B 

Pridie  non. 

6 

Vendredi 

St.'s  Perpétue  et  Félicite. 

C 

Non». 

7 

Samedi 

D 

VIII  ab.  Id. 

8 

Dimanche 

E 

VII      id. 

9 

Lundi 

F 

VI        id. 

10 

Mardi 

G 

V         id. 

1 1 

Mercredi 

S.  Grégoire. 

A 

IV        id. 

12 

Jeudi 

B 

III        id. 

i3 

Vendredi 

C 

Pridie  id. 

•  4 

Samedi 

Apparition  de  la  S1''  Croix. 

D 

Idns. 

i5 

Dimanche 

E 

XVII  a  kalend. 

16 

Lundi 

—    2l5 


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JOURS 

DU     MOIS 

Calendrier  romain. 

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JOURS 
de  la 

SEMAINE 

FÊTES 

F 

XVI  a  kalend. 

'7 

.Mardi 

Gahriel  archang. 

G 

XV      id. 

18 

Mercredi 

A 

XIV     id. 

M) 

Jeudi 

B 

XIII     id. 

20 

Vendredi 

S.  Benoit,  ab. 

C 

XII      id. 

21 

Samedi 

Elévation  de  S.  Salvi. 

D 

XI       id. 

22 

Dimanche 

E 

X         id. 

23 

Lundi 

F 

IX        id. 

24 

Mardi 

G 

VIII      id. 

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Mercredi 

Annonciation,  i(1'' jour  de  l'an 

i36o. 

A 

VII       id. 

26 

Jeudi 

B 

VI         id. 

27 

Vendredi 

C 

V         id. 

28 

Samedi 

SS.  Libérât  et  Juconde. 

D 

IV        id. 

29 

Dimanche 

Rameaux. 

E 

III     id. 

3o 

Lundi 

F 

Pridie  kalend. 

3i 

Mardi 
Avril. 

G 

Kalend. 

i 

Mercredi 

S'1'  Marie  Egyptienne. 

A 

IV  a  non. 

2 

Jeudi 

Jeudi  saint. 

B 

III        id. 

3 

Vendredi 

Vendredi  saint. 

C 

Pridie  non. 

4 

Samedi 

Samedi  saint. 

D 

Nonae. 

5 

Dimanche 

Pâques. 

E 

VIII  ah.  id. 

6 

Lundi 

—     2l6 


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Calendrier  romain. 

SEMAINE 

F 

Vil  ah.  i<l. 

7 

Mardi 

G 

VI       id. 

8 

Mercredi 

A 

V         id. 

0 

Jeudi 

B 

IV        id. 

m 

Vendredi 

c 

III        id. 

1 1 

Samedi 

D 

Pridie  id. 

12 

Dimanche 

Pasqnelas. 

i«: 

Idus. 

i3 

Lundi 

F 

XVIII  a  kalend. 

>4 

Mardi 

SS.  ïiburce,  Valérien  et 

Maxime. 

(i 

XVII    id. 

i5 

Mercredi 

A 

XVI     id. 

i(j 

Jeudi 

B 

XV      id. 

•7 

Vendredi 

C 

XIV     id. 

18 

Samedi 

D 

XIII      id. 

'9 

Dimanche 

E 

XII       id. 

20 

Lundi 

F 

XI        id. 

-7  1 

Mardi 

G 

X         id. 

22 

.Mercredi 

A 

IX        id. 

23 

Jeudi 

S.  Georges. 

B 

VIII     id. 

24 

Vendredi 

S.  Robert. 

C 

VII       id. 

2f) 

Samedi 

S.  Marc. 

D 

VI        id. 

26 

Dimanche 

SS.  Ciel  et  Marceilin. 

E 

V         id. 

27 

Lundi 

F 

IV         id. 

28 

Mardi 

S.  Vital. 

—    217    — 


M 

< 

JOURS 

w 

JOURS 

o 

2 

1)1       MOIS 

— 

SE 
2Çf 

de  la 

FÊTES 

- 
(i 

Calendrier  romain. 

SEMAINE 

III  a  kalend. 

Mercredi 

S.   Pierre,    de    l'ordre   des   Frères 
Prêcheurs. 

A 

Pridie  kalend. 

3o 

Jeudi 
liai. 

S.  Eutrope. 

B 

Kalend. 

I 

Vendredi 

SS.  Philippe  et  Jacques. 

C 

VI  a  non. 

2 

Samedi 

S.  Athanase. 

D 

V         id. 

3 

Dimanche 

Invention  de  la  Croix. 

E 

IV       id. 

4 

Lundi 

S!i  Monique. 

F 

III        id. 

5 

.Mardi 

G 

Pridie  non. 

0 

Mercredi 

S.  Jean  à  la  Porte  latine. 

A 

Nonae. 

7 

Jeudi 

S.  Théodard. 

li 

VIII  ab.  id. 

8 

Vendredi 

Apparition  de  S.  Michel. 

G 

Ml       id. 

9 

Samedi 

S.  Grégoire  de  Nazianze. 

D 

VI        id. 

10 

Dimanche 

SS.  Gordian  et  Epimaque. 

E 

V          id. 

1 1 

Lundi 

S.  AlViean. 

F 

IV        id. 

12 

.Mardi 

Rotations. 

G 

III      id. 

i3 

Mercredi 

S'1'  (  '.atherine. 

A 

Pridie  id. 

«4 

Jeudi 

S.  Pascal.  Ascension. 

B 

[dus. 

i5 

Vendredi 

C 

XVII  a  kalend. 

iG 

Samedi 

D 

XVI     id. 

17 

Dimanche 

' 

XV      id. 

18 

Lundi 

—    2l8    — 


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FÊTES 

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3 

Calendrier  romain. 

< 
O 

.SEMAINE 

F 

-XIV  a  kalend. 

»9 

Mardi 

S.  Pierre  Célestin. 

G 

XIII    id. 

20 

.Mercredi 

A 

XII      id. 

21 

Jeudi 

B 

XI       id. 

22 

Vendredi 

S'"  Huilerie. 

C 

X         id. 

23 

Samedi 

D 

IX       id. 

■A 

Dimanche 

Pentecôte. 

E 

VIII     id. 

25 

Lundi 

S.  Urbain. 

F 

VII      id. 

26 

.Mardi 

G 

VI        id. 

27 

Mercredi 

Ste  Marie  Madeleine. 

A 

V          id. 

28 

Jeudi 

B 

IV        id. 

29 

Vendredi 

C 

III        id. 

3o 

Samedi 

S.  Félix. 

I) 

Pridie  kalend. 

3i 

Dimanche 

Si"  Mondane. 

GLOSSAIRE 


SIGiNLS  ABREVIAT1FS 


R.  =  Raynouard,  Lexique  roman,  Paris,  183S-44. 

Du  Cang.  =  Du  Cange,  Glossarium  mediœ  &  infimes  latinitatis,  éd.  Di- 
dot,  1840. 

B.B.  16.  =  Délibérations  du  Conseil  de  ville  de  i3j2  à  i382  (Archives 
municipales  d'Albi). 

Tau.  du  pont.  =  Tarif  du  pontanage  d'Albi  de  r.'45  (Jbid.  . 

Comp.  de...  =  Comptes  consulaires  de... 

Stat.  et  Coût.  =  Statuts  et  coutumes  de  la  Commanderie  de  Saint- 
André  de  Gaillac  (Publiés  dans  la  Revue  des  langues 
romanes,  mai-juin  189g). 

Afor.  =  Aforamen  de  i3^3  (Publié  plus  haut,  p.  181). 

Chap.  col.  =  Chapitre  collégial  de  Saint-Paul. 


ACHA,  hache  (Tar.  du   pont.'. 

ACOSELHAR,    5i2,   délibérer.   (R, 
aeoseillar.} 

ACONTAR  (se),    777,   faire  compte 
avec. 

ACULHIDA,   iô5,   159,  3 10,  récep- 
tion. 

ADOBAR,ii3,  préparer  j    240,  ré- 
parer. 


ADZENI,  d'âne.  «  Bestial  boy  & 
a'd^eni.  »   (B.B.    16).    (R.    a^eni). 

AFENIAL,  grange.  «  Per  I  melhier 
de  teule,.  I0qu.1l  av'ia  en  un  afe- 
nial  sobre  S.  Antoni.  »  (Comp.  de 
i36o.) 

AFFINAR,  2685,  terminer,  achever. 

AFFORAMEN  ,  678,  fixation  de 
prix.  (Cf.  Comp.  de  Risclb,  au 
mot  a/for.) 


2  20 


COMPTES    CONSULAIRES   D'ALBI. 


AFOLAR  (se),  se  détériorer.  «  Afi 
que  lo  cami  no  se  afole  per  la  di- 
cha  aygua.  »  (B.B.    ifi.) 

AGRAS,  raisin  non  encore  mûr. 
«  I  ort  en  que  av'ia  XIII  vitç  am 
agras.  »  (B.B.  6.)  Verjus. 
«  Los  porcx  aviau  escampat  una 
quantitat  de  v'i  e  de  agras,  loqual 
era  em  pipots.  »  (B.B.  16.)  A 
encore  ces  deux  sens. 

AQRASSIER,  vase  où  l'on  me:  le 
verjus.  (Tau.  du  pont. 

AGUSAZO,  i  41  j  AGUZASO,  2o5z; 
AGUZAZO,  2^40,  aiguisage,  af- 
fûtage d'outils. 

AHOST,   1277,  août. 

AIS,  2577,  axe  autour  duquel 
tourne   un    pont-levis    (R.    a<ï). 

AISSADO,   .755,   1760,  pelle. 

AITANT,  1190,  autant.  Aitant 
quant,  tout  le  temps  que. 

AITRIAR,  919;  AUTRIAR,  2.1, 
'ii>j,  601,  etc,,  octroyer.  (R.  au- 
treiar.) 

AJUS,   199,  rassemblement. 

ALBR1ER,  partie  droite  de  l'arba- 
lète passant  par  le  centre  de 
l'arc  (?).  «  XXXV  balestas  e  I  al- 
erter, que  avols  que  bonas .  » 
(B  B.    6.j 

ALCOSSI,  taie  d'oreiller.  (Tar.    nu 

PONT.) 

ALHIADA,  sauce  à  l'ail.  «  Am 
salsa  de  alhiada .  »  (Stat.  et  Coût.) 

ALHIAURAIUEN,     allivrement. 

«  Per  pocessori  que  non  era  en  son 

alhiaUramen.  »  (B.B.    16,) 
ALONGAR,  326,  60?,  ajourner  (en 

termes  de  procédure). 
ALONGUI,   i-<3,  ajournement. 
AMBIDOS,    fém.    AMBIDOAS,    tous 

deux. 
AMFIAL,   408,    peut-être   le    même 

que  ANAFIL,  sorte  de  trompette. 

Cf.   lamfilh  ,491. 
AMONITIO,    497,    avis  donné    au 

prône,   monitoire. 


AMVAN,  2160,  2166,  a55u,  etc.; 
ANVAN,  2582  j  AVAN,  2i56,  au- 
vent; hourd  machicoulé  cou- 
rant sur  la  crête  du  rempart  & 
faisant  saillie  sur  le  fossé.  (Cf. 
Du  Cang.,  anvanus,  auvanus,  & 
Mistral,  vanado,  vanan.) 

AMVANADOR  (Clavbl),  clou  ser- 
vant à  poser  des  hourds  :  «  Per 
IIIIC  clavels  amvanadors.  »  (B  B. 
,6.) 

AMVANAR,  1206,  1578,  construire 

des  hourds. 
AMVARADOR,   1  583 .  Voir  Amva- 

nador. 

ANTA  ,  1179,  rampe  d'escalier; 
par  ext  nsion,  parapet.  (Cf.  au- 
jourd'hui :  Vanto  dal  pount.) 

APOSTOLS,  ui,  395,  acte.  De- 
mandar  apostols ,  requérir  acte 
de.  (Du  Cang.,  apostoli.) 

APROPRIAR  (se),  224,  s'approcher. 

AQUO  DE,  21  5,  chez. 

ARAIRATGF.S,  196,  arrérages.  (R. 
areyrages.) 

ARARIGA,  manche  de  charrue* 
(Tar.  du  pont.) 

ARCIAVESQUE,  i55  j  ARSIAVES- 
QUE,    109,  293,  archevêque. 

ARCIGINAGUE,  1206;  ARQUE- 
DIAGUE,  2148,  2  [52,  21  53,  ar- 
chidiacre. 

ARESTANQUAR,  33  i,  arrêter. 

ARETENER,  338,  retenir,  garder 
devers  soi. 

AREYRE,  227,    récent,  dernier. 

Arqua,  2173,  2175,  2176,  arc 

d'une  bride. 
ARQU1EYRA,    1290,  meurtrière. 

ARCVOUT,  892,  arceau.  Au  dix- 
huitième  siècle,  Albi  avait  en- 
core une  rue  de  1  Arbout. 

ASOLASAR,  9?.,  accompagner  pour 
faire  honneur 

ASORDEiMAR,  AZORDENAR,  or- 
donner :  «  Fo  asordenat  per  los 
senhors.   »  (Comp.  DE  1369.) 


glossaire. 


221 


ASTIER,  hâtier,  grand  chenet  de 
cuisine  à  crans  destinés  à  soute- 
nir   plusieurs    broches.   (Tar.   du 

PONT.) 

ATX,  masc.  plur.,  enveloppe  du 
grain  de  blé  :  «  Tala  fâcha  en 
las  garbas  &  en  los  atx.  »  (B.H. 
16.)  «  Tala  de  atx  de  fromen.  » 
(Ibid.)  Aujourd'hui,  atses. 
AURIPELAT,  mordoré  (?)  (Affor.) 
AVALUAR ,    évaluer.    «    Contan    e 


avaluan  lo  flori  per  XVI  s.  »  (Comp. 
DE   1369.; 

A  VET,  1202,  i3po,  sapin. 

AVIZAR  (se),  286,  se  tenir  sur  ses 
gardes. 

AVOL,  mauvais  :  «  XXXV  baies  1. 1  s 
que  avols  que  bonas.  (B.B.  16.) 
Avia  dich  que  los  cossols  que  huey 
so  ni  so  estat^,  XII  ans  ha,  so  es- 
tat^  avols  e  f aises.   »  (Ibid.) 


B 


BACLENA,  269.3,  2698,  pièce  de 
bois  entrant  dans  la  construction 
d'un  pont-levis. 

BACO,  porc  salé  ou  fumé.  (Tar.  du 
pont.) 

BAISSAR,   148,  fouler  des  draps. 

BAISSAYRE,    148,    BAYSSAYRE , 

916,  fouleur.  (Cf.  Co.MP.  DES  FRÈ- 
RES Bonis,  Gloss.) 

BAN,  991,  1642,  saisie  judiciaire. 
^Du  Cang.,  bannium.) 

BAN,  3  18,  bannière  d'église. 

BANAYRIER,  349,  55o,  553,  BAY- 
NARIER,  348,  porte-bannière. 

BAXDIR,  1643,  1644,  saisir  judi- 
ciairement. «  Bandic  los  deniers 
de  la  taverna.  »  (COMP.  DE  1369.) 

BANDIT    {fer),    274  (?). 

BARAUORS.  Voir  Amvanvdors. 

BARAR,  1801,  ferrer,  en  terme  de 
cha  rpente. 

BAt<BEU,  barbeau,  poisson.  «  Per 
barbeus,  que  paux,  que  graus.  » 
(COMP.    DE    |369,) 

BARDEGAR,     1450,     BARDEJAR. 

2567,  granir  de  bart. 
BARDEJADOR,  maçon   employé  à 

bardejar.  «  Paguiei  a  I  bardejador 

que  cledissec  lo  gachial.   »  (Comp. 

DE  1369.) 
BARIL,  281,  BARRIAL,  fût.  «  Per 

I  sestier  de  vi   :    costec    de  portar 


am  lo  loguier  del  banial.  »  (Comp. 
DE  1369.) 
BARSALO,  pièce  de  monnaie  d'une 
valeur  de  près  de  2  deniers. 

BARSEE,  BARSSEL,  brassée,  tas. 
«  Una  quantitat  de  fe  en  que  avia 
XXXIII  barsels.  »  Comp.  de  i  369.) 
«  Una  quantitat  de  fe  que  era  en 
barssels.   »  !yIbid.) 

BARSOL.  Voir  BARSEL.  «  Una 
quantitat  de  fe  en  barsols.  »(Ibid.) 

BART,  781,  etc.,  mortier  composé 
de  terre  siliceuse  &  de  foin. 

BAYHART,  1  941 ,  civière. 

BAYLAMEN,  357,  l<S7'>  remise. 

BERBOQUAR,  i5i9,i568,crépir(?). 

BEROET,  41  7,  sorte  de  coiffure  mi- 
litaire. 

BESONH,  269,  BEZON,  201,  BE- 
ZONH,    19-",  travail,  tâche. 

BESONHA,  170,  3i3,  324,  BEZO- 
NHA,  70,  494,  affaire. 

BESTOR,   856,    2624,   tour  double. 

BESTRESCA,  2;5y,  bretèche  (Cf. 
Du  Cang.,  Bertresca.) 

BEURE,  subit.,  410,  401,  402,  dé- 
jeuner du  matin. 

BIEULAS,  392  (?). 

BISBIA,  168,  palais  épiscopal. 

BLECHI,  1758,  1763,  1  83  1 ,  seau 
en  métal. 


222 


COMPTES    CONSULAIRES   D'ALBI. 


BLOQUAYRIER,  427,  fabricant  de 

boucliers  (Du  Cang.,  Bloquerius.) 
BOCAL,  aiguière.  (Tar.  du  pont.) 
BOI,  BOY,  de  la  race  bovine.  «  Tala 

fâcha  per  bestial  boi.  »  (B.B.   16  ) 
BOLE,  273,  boulet. 
BONHIETA,  beignet.    «  Arenx...  & 

fresas,  a  las  vegadas    bonhietas.   » 
*    (Stat.  et  Coût.) 
BORRA.    2202,   masse   de   fer    dont 

se  servent  les  carriers. 
BOT,  1  188,  neveu 
BOTELHIER,   129,  3o8,  échanson. 
BRANCA,  873,  rampe  d'escalier. 


BRASSALOT,  446,  brassard. 
BREZIER,   i937,   1988,   2:00,    etc., 

grès. 
BROET,  sauce.    «    Broet   o  janat  de 

carn  saîada.   »   (Stat  ET  Coût.) 
BROQUIER,    420,    439,    bouclier. 

(R.   bloquier.) 
BROT,   jeune   pousse.  «    Tala  fâcha 

en  lo  frug,  brot^  &  obra  de  la  vi- 

nha.  »  (B.B.   16.) 
BUEG  ,    conduit   pour    l'eau    (  ?  ). 

«     Coma    davas    la    paret   del    die 

B .  fos  mes  un  bueg  de  teule  ra^en 

la  dicha  paret,  el  dig  bueg  sia  ca- 

seg.  »  (B.B.    16.) 


c 


CABATGE,  198,  297,  323,  etc., 
impôt  personnel,  capitntion.  (R. 
capage.) 

CADAU,  1702,  1847,  1 856,  etc., 
chacun. 

CAIRAT,  CARAIRAT,  pâté  de  mai- 
sons. «  L'aiguieira  dona  damp- 
natge...  a  las  gens  de  tôt  lo  cai- 
ral.  »  (B.B.  16.)  «  L 'ayguieira 
era  fâcha  en  prejudici  de  tôt  lo  ca~ 
rairat.  »  (Ibid.) 

CALEILH,  lampe.  (Tar.  du  pont.) 

CAM.BI,  change.  «  Per  lo  cambi  dels 
IIII  meses  passât^.  »  (Coup,  de 
i369.) 

CANDEJAR,    blanchir.    (Tar.     du 

TONT.) 

CAPFOGU1ER,  landier.  (Tar.  du 
pont.)  Aujourd'hui,  cafouié. 

CAPVALAT,  fossé  principal  :«  Tala 
fâcha  per  bestial  a  I  capvalat  de 
vinha.   »  (B.B.    16.) 

CAPITANARIA,  337,  charge  de  ca- 
pitaine. (R.   capitania.) 

CAPITANATGE,  357,  charge  de 
capitaine)  552,  solde  des  trou- 
pes. 


CARAMANTRANS,    22.3,    carême- 
prenant,  jours  gras. 
CARBO  DE  PEYRA,  houille  (Tar. 

DU   PONT.) 

CARCADOR,  710,  CARGADOR, 
698,  cha  igeur. 

CARNAL,  jour  où  il  est  permis  de 
manger  de  la  viande.  «  Se  em  en 
carnal,  formatge  &  figas.  »  Stat. 
ET  COOT.) 

CARSANIER,  geôlier.  «  A  Gui  Sal- 
vanhac...  que  era  carsanicr  de  la 
cort  del  rey.  »   (Coup,    de   1369.) 

CARTA,  704,   706,  quatrième. 

CASSADA,    fagot    de    chêne.   (Tar. 

DU    PONT  ) 

CAVA,  6.37,  643,  659,  etc.,  fouilles 
pour  fondations. 

CAVALGADURA,  9.53,  monture. 

CAYRE  ,  pierre  carrée,  moellon. 
«  Aigui  VI  homes  per  mètre  los 
cayres  e  la  fusta  cascu  vas  sa  part 
que    era    gasecha.    »     (Comp.     DE 

i36o.) 
CAZERN,   1736,  quatre. 
CAZERNA,  304,  quatre. 


GLOSSAIRE. 


223 


CENZENA ,  1892,  sixain,  mesure 
pour  l'huile. 

CHALO,  châlit.  (Tar.  du  pont.) 

CHITAR,  2204,  22Ô7,  jeter.  (R. 
gitar  &  gietar.) 

CLAP,  clapet.  (Tar.  du  pont.) 

CLAR   (EN),    606,    911,   comptant. 

CLAUPOINH,  CLAUPON,  palissade. 
«  I  trau  o  I  claupoinh  o  I  estan, 
que  pague  mealha.  »  (Tar.  du 
PONT.)«  I  claupon  que  partira  del 
dig  hostal  e  se  fermara  al  mur 
del  dig  hostal.   »  (B.B.   16.) 

CLAUSURA,  496,  clôture,  rempart. 

CLAVI,  34o,  343,  glaive. 

CLEDAS,   1  193,  crible. 

CLEDISSAR,  bâtir  en  torchis.  »  Al 
Rauquet  que  cledissec  lo  gachial 
de  la.  glieya  vielha.  »  (CoMP  DE 
r36o.)  De  cleda.  La  carcasse  d'un 
gachial  formait,  en  effet,  une  vé- 
ritable claie.  Les  pieds-droits 
(corondas)  étaient  reliés  entre  eux 
par  une  pièce  de  bois  appelée 
rtosta,  qui  partait  de  la  base  in- 
férieure de  l'un  des  pieds-droits 
pour  aboutir  à  la  partie  supé- 
rieure de  la  coronda  opposée.  La 
nosta  était,  à  son  tour,  reliée 
aux  corondas  par  des  esparos.  Les 
interstices  étaient  garnis  de  bart. 

CLOCHA,  2609,  partie  d'une  guet- 
te v?). 

CODOLOIRA,    doloire     (Tar.     du 

PONT.) 

CODENS,   peaux.  (Tar.    du   pont.) 

COFIMEN,  93,  .42,  ,57,  confitu- 
res, fruits  confits. 

COFRAYRIA,   i3o,  confrérie. 

COLCLE,  2627,  socle  (?). 

COLAR,  '738,  i759,  1776,  2566, 
&c,  coûter. 

COLLOQUI,  532,  location,  prise  à 
ferme.  (Du  Cang.,  collogium  & 
colloquium.) 

COLP  (gran)  ,  beaucoup.  «  Am 
gran  colp  de  companhos.  »  (Comp. 
DB  1369.) 


COMESIO,   1  5o,  commission. 
COMINAL,   267,   285,    1    75,  com- 
mun. 

COMPANATGE  ,  ensemble  de  ce 
qu'on  mange.  «  Vy  de  pitansa  & 
potatge  &  companatge.  »  Stat.  et 
Coût.) 

COMPLANCHA,  229,  plainte. 
COMU,   123,  124,350,  &c,  impo- 
sition communale. 

CONOISSENSSA ,     i32,    reconnais- 
sance d'objets. 
COXQUA,' cuvette.  (Tar.  du  pont.) 
CONTADOR,     63,      auditeur      des 
comptes. 

CON'TAR   (se),    61 5,    617,   conster. 
COP,   i33o,  vase,  récipient. 

CORATATGE,  9c,  &c,  courtage, 
droits  perçus  par  la  commune 
sur  les  marchandises  vendues. 

CORBA,  807,  pièce  de  bois  cintrée. 

CORDAR,  1920,  mesurer  au  cor- 
deau. 

CORONDA,  797,  793,  864,  1168, 
&c,  pied-droit,  pièce  de  bois 
posée  à  plomb  dans  une  sablière, 
ou  réunissant  obliquement  deux 
r/ojra5(voirce  mot).  Aujourd'hui, 
Croundo.  —  Coronda  de  peyra, 
1628,  colonne. 

CORREGIR,  réparer.  et  Fo  asorde- 
nat...  que  hom  corregis  los  ga- 
c/lials.    »   (COMP.    DE    I  36c.) 

COSCENTIR,  5i5,  consentir. 

COSTOLHA,  cosse  de  pois.  «  Una 
quantitat  de  pères  en  costolha.  » 
(BB.    16.) 

COTA,  panier.  (Tar.  du  pont.) 

COTARDIA,  1849,  cotte  hardie, 
sorte  de  vêtement. 

COTF.L,  420,  440,  478,  &c,  cou- 
teau, arme  offensive  à  deux  tran- 
chants. 

COTELIEYRA,  424,  44,,  469,  &c.; 

gaine  de  couteau. 
COTZ  (de),  1614,  Pr"  de. 


224 


COMPTES    CONSULAIRES    D'ALBI. 


COVERTOIRA,  couvercle.  «  VI  cas- 

solas  ho   VI   covertoiras...    I    mea- 

Iha.  »  (Tar~.  du  pont.) 
COVIENS,  5 1  1 ,  &c,  convention. 
CRAMALH,  crémaillère.  (Tar.  du 

pont.) 
CREIS,  2145,  croissance;   meses  de 

creis,   mois    où    les   jours   allon- 

gtnt. 
CREISSAR,  2686  (?). 


CRIMS((jutgedes)),204,  262,  288, 
&c,  juge  criminel. 

CROZAT,  11  1 ,  1  2  1 ,  1 69,  &c. ,  mon- 
naie d'une  valeur  de  2  sous. 

CUN,  582;  CUNH,  811,  812,  849t 
&c,  subdivision  de  la  gâcha,  îlot 
de  maisons. 

CURBELET,  sorte  de  gâteau.  (Tar. 

DU  PONT.) 


D 


DAMPNOS,  265,  dangereux,  nui- 
sible. 

DARAYRATGE,  175,  927,  &c. 
Voir   arairatge. 

DAVAS,  960,  vers. 

DEBATRE,  728,  73 1 ,  882,  1472, 
&c,  abattre,  démolir. 

DECLARECIO,  602,  déclaration. 

DEFALCATI0.392;  DEFALQUAS" 
SIO,  355;  DEKALQUATIO,  379i 
DEFALQUAXIO,  335,  défalca- 
tion. 

DEFALQUAMEN,  352,  défalca- 
tion. 

DELIEURAR,  190,  délibérer.  (R. 
deliberar.) 

DELOGAR,  356,  loger. 
DEMORAN,  355,   reste  de  compte. 
DEMORAR,  606,  777,   rester  d'ac- 
cord. 

DENTILH,  885;  DINTILH,  i3o5, 
crénea  u. 

DENTILHAR,  768,  i366,  créneler. 
(Cf.  Du  Gang,  à  Dentillium,  qu'il 
ne  définit  pas.) 

DERAYRATGE,  335.  Voir  arairat- 
ges. 

DESCAVALGAR,  963,  965,  descen- 
dre (dans  une  hôtellerie). 

DESC,  panier  à  vendange.  «  III  pa- 
niers 0  III  descs,  mealha.  »  (Tar. 
DU  PONT.) 


DESEMBOSCAR,  dépister  les  em- 
bûches. «  Anero  per  Caussels  per 
desemboscar.  »  (Comp.  de  1369). 
De   la  desemboscada.  (Ibid.) 

DESENGRAVAR,  1620,  débarrasser 
du  gravier.  (R.  desgravar.) 

DESOBIRA,  220,  supérieur.  (R. 
sobira.) 

DESPFS  (al),  498,  aux  dépens. 

DESPESSAS,  8,  37,  53,  102,  &c, 
dépenses  de  bouche. 

DESSARRA,  2173,  action  de  des- 
serrer. 

DESTREMAR,  1834,  i856,  2070, 
ranger,  mettre  en  tas. 

DESTRIC,  attente,  retard.  «  Per  lo 
destric  que  fe  ad  esperar.  Séjour  : 
Per  distric  e  despens  que  aviau 
fach  [a  Candelh)  trop  de  singulars 
quant  lay  foro  areslat^.  »  (Comp. 
DE  1369.) 

DESTRTGAR,  attendre,  séjourner. 
«  Per  II  dias  que  si  deslriget  v 
Tholosa.  »  (Comp.  de  1369);  327, 
retenir,  empêcher  de  par  tu  ;  1  568, 
séjourner  (avec  idée  de  temps 
perdu.) 

DESVIAR  (se),  176,  s'éloigner  de, 
se  détourner  du  chemin  de. 

DEVET,  342,  357,  606,  619,  &c, 
droit  de  vente  du  vin  au  détail 
réservé  au  seigneur  pendant  un 


GLOSSAIRE. 


22! 


certain  laps  de  temps.  (Du  Cang. 
debetum.) 

DEZEMBRE,  i37,  141,  142,  &c, 
décembre. 

DIAU,  76,  84,  .63,  Dieu. 

DICTAR,  2201,  DITAR,  2222, 
2236,  2242,  jeter.  (R.  gictar  & 
gitar. 

DIMENGUE,    223,    671,    DIMER- 


GUE,    D20,    dimanche.    (R.    di- 
menge.) 

DlSSIPOLS,  ouvriers  attachés  à  un 
patron,  (Afor.) 

DOBLO,  1,  88,  89,  116,  &c.,chan- 
délie  de  cire. 

DOGUA,  rue  longeant  le  rempart. 

DRESSADO ,  dressoir.  «  Dono  una 
micka  arh  pitansa  de  vy  &  meto  la 
sus  lo  dressado.  »  (Stat.  et  Coût.) 


EMOLIMEN,  391,  émolument. 
ENAISSI,  909,  ENAYSI,  93.,  ainsi. 
[R.   aissi.) 

ENAUSSAS.  i2o3,danslecas  où  (?). 
ENAP,    écuelle   à    boire.    «    XXIIII 

enaps  de  fust,  mealha.  »  (Tar.  du 

pont.) 
ENCHIEYRAS,  324,  enchères. 
ENCLUGE,  enclume.  «  Una  encluge 

que  pe^e  mie  g  cxrtairo,  I  denier.  » 

(Tau.  du  pont.) 

Encorda,  869,  corde  d\irb..iète. 

ENDER,  trépied.  .<  I  ender,  mealha, 
&  I  capfoguier,  I  denier,  a  (Tar. 
du  Pont.) 

ENEBITIO,  m3,  inhibition.  (R. 
inhibitio.) 

ENGOLADOR,  embouchure  d'un 
cours  d'eau.  «  La  vila  deu  ubrir 
l'engolador  del  riu  &  deu  volvre 
l'ayga  del  dig  nu  que  passe  per  la 
mayre  del  riu.   »  (B.B.    16.) 

ENGOYSSA  (peras  d'),  poires  d'an- 
goisse. «  C  peras  d'engoyssa,  mea- 
lha, e  la  saumada,  I  denier.  » 
(Tar.  du  pont.) 

ENLUZ1R,  768,  crépir  (?). 
ENPAUSAR,  496,   reprocher. 
ENPENAT,  802,  empenné. 
ENPETRA,   1 3y,  demander. 
ENPLIGA,  589  (?). 


ENQUARA,   2iô3,   encore.    (R.  an- 

quera,  enquera.) 
ENQUEST,  496,  enquête. 

ENTENDEMEN,  3Ô7,  809,  inten- 
tion. 

ENTORCA,  1,  3,  88,  89,  &c,  tor- 
che. 

ENTRAMBAS,    1821,  elles  deux. 

ENTRAMDOS,  à  eux  deux.  «  A'n 
P.  Palissa  e  a  son  companh...  agro 
ne  entraindos.  »  (Comp.  DE  1369.) 

ERM,  de  qualité  inférieure.  «  Que 
lo  pocessori  que  es  de  tôt  erm  e  fo 
de  la  gran  mort,  ensa  que  no  pa- 
gues  mas  la  quarta  part.  »  Vigne 
devenue  de  qualité  inférieure  par 
suite  de  l'arrachement  des  sou- 
ches. «  Loqual  era  intrat...  en 
una  vinha  erma...  &•  en  après  vie 
issir  lo  dig  macip...  portan  I  fa- 
got de  soquas.   »  (B.B.    16.) 

ESCATIOT,  échevean.  «  I  escatiot 
de  tramas  o  d'estam.  »  (Tar.  du 
pont.) 

ESCI.ERT,  849,  pour  en  CLER,  Epj 
olar,  comptant. 

ESCOTA  (far),  guetter.  «  Aviau  fâ- 
cha iscota  davas  Tarn.  0  (CoMP. 
DE    l3Ô9.) 

ESCUBIA,  357,  garde  de  nuit. 

ESCUDELA  PANIEIRA,  corbeille  à 
painj  —  MANJADOIRA,  écuelle 


226 


COMPTES    CONSULAIRES    DALBI. 


à  manger.  «  XXIIII  escudelas  man- 
jadoiras,  mealha  ;  XXIIII  escudelas 
panieiras,  I  denier.  »  (Tais,  du 
PONT.) 

ESCUMENGE,  497,  624,  excommu- 
nication. (R.  escumergamen.) 

ESPARO,  1449,  &c,  SPARO,  1  160, 
i58o,  bout  de  bois,  de  la  forme 
d'un  échelon,  reliant  la  coronda 
à  la  riost.i. 

ESPESTAR,  i83o  (?). 

ESPINGALA,  z5\6,  2620,  2626, 
arbalète  de  rempart.  (Du  Cang. 
e spmgala,  spingarda.^ 

ESPLECHA,  16,  3-,  47,  2o63,  &c, 
outil.  Aujourd'hui  espletso. 

ESPOBOLONA,  p.  46,  not.  4,  guet- 
teur ou  portier  d'une  tour. 

ESPONDIER,  administrateur  d'un 
établissement  charitable.  «  leu 
Duran  Sobira  &  leu  Johan  Beher, 
cossols  de  la  ciutat  d'Albi  e  coma 
espondiers  de  la  malautia  del  Vi- 
gua...  donam  e  lausam...  »  (B.B. 
.6.) 


ESPORTI,    panier.    «    I    esporti    de 
figas,  II  deniers,  »  (Tar.  du  pont.) 
ESQUALIER  2137,  escalier. 
ESQUILA,   clochette,  «  XII  esauilas 

de  buou  o  de  moto  devo  I  denier,  u 

(Tar.  du  pont) 
EST,  9^3,  964,  etc.,   ad),  dém.,  ce. 
ESTAMEN,  252,  état.  «  Que  lo  va- 

lat  se  tomes  en  lo  estamen  antic.  » 

(B.B.   16.) 
ESTANCHA,  instance.  «  XVI  franxt 

quel    deviam    per   sos    trehalhs    de 

l'estancha  cjue  se  fe...  per  tractar 

dels   debat^.    »    (COMP     DE    1369). 
ESTANCIA,   144,  ESTANSIA,   120, 

instance,  demande. 

ESTANH,  étal.  «  Que  lo  dig.  G'" 
agues  a  mètre  I  estanh  deforas  lo 
seu  ostal,  so  es  a  saber  el  claupon 
davas  lo  canto.  »  (B.B.   16.) 

ESTEVA,  manche  de  charrue.  (Tar. 

du    PONT.) 

EXEQUTAR,  139,  rendre  exécu- 
toire, exiger  payement  de. 


FAISSIER,    i5,   2568,    2591,    etc., 

portefaix.  (R.  Faysser.) 
FAMNA,  ànesse.  «  I  a^e  o  una  fam- 

/ia,XII  deniers.  »  (Tar.  du  ro.\T.) 
FASEUURA,  626,  627,  27  1  7,  façon, 

construction. 
FASENDA,  328,  affaire. 
FERADURA,  806,  ferrement  (terme 

de  charpente). 
FERAMEN,  1602,  même  sens. 
FlALS,4  rangées.  «  Que  los  digs  métro 

may  II  fiais  de   teule  sobre  lo    dig 

toat.  »  (B.B.    16.) 

FIAUSA,  FIEUZA,  double  quartier 
de  porc  salé  :  «  IIII  fiausas  de 
çarn  salada  que  pesavo  II  quint. ils 
e  XXV  Ibr.  que  donem  a  sira 
P.  Escatissa.  »  (Comp.    DE  1369.) 


«   I  cartier  de  porc  salât,  mealha, 
&   I  fieu^a,  I   denier.   »  (Tar.   DU 

PONT.) 

FlNAR,  3Ô7,  payer. 

FLORI,  614,  etc.,  FLURI,  97,   111, 

1  1  3,   118,  etc.,  florin. 
FOLH,    action    de   fouiller.   «    Los- 

quals  porcxs  fau  grans  folhs,  femps 

&  aigas.   »  (B.B.    16.) 
FOLRAR,  2023,  boucher  (avec  une 

planche),  rapiécer. 
FORFETZ,  ciseaux.  «   Unas  forfet^, 

I  denier.   »  (Tau.   DU  PONT.) 

FORSSA,   264,    269,    lieux    fortifiés 

ou  pouvant  l'être. 
FORTALICIA,     263,    construction 

pouvant  servir  de  forteresse.   (R. 

Fortale^a,  etc.) 


GLOSSAIRE. 


22? 


FRESA  ,  pâtisserie.  «  Al  sopar  , 
arenx  &  fresas.  »  (Stat    ET  CoUT.) 

FROMATJADA  ,  27,  omelette  au 
fromage  sucrée. 

Fl  KLHA,  820,  892,  1  17-,  etc., 
planche  mince. 

FUOC,  281,   3oi,  etc.,  feu  (en  ma- 


tière d'imposition),  famille  dont 
le  revenu  était  égal  ou  supérieur 
à  1  0  livres  tournois. 
FUST,  129,  3o8,  iooo,  bois  de  bar- 
tique. 

FUSTAR,  764/768,  faire  la    char- 
pente. 


GACHA,  72,  no,  126,  guetteur; 
912,  etc.,  quartier  de  la  ville; 
2569,  tour  du  guet. 

GACHiAL,  390,  677,  878,  GACHIL, 
2090,  etc.,  guérite  du  guetteur. 

GAMELA,  bureau  de  péage  du  pont. 
«  Lo  pontanier  lo  pot  segre  e  far 
tornar  el  e  la  mercadaria,  entro 
sus  lo  pont,  davant  Vus  de  la  ga- 
mela.  «  (Tar.  du  tont.) 

GANRE,  86,  1  t3,  2Ô5,  etc.,  beau- 
coup. 

GARDACOR,  GARDICOR,  corsage. 
h  I  gonel  J'orne  0  Je  femna  I  de- 
nier, e  I  gardacor  I  denier,  »  (Tap. 
DU    PONT.) 

GARDADOR,    1801,    2358,    2345, 

surveillant  de  chantier. 
GARET,  triit,  garrot.  «  Una  quan- 

titat  de  viratos  am  garet^.  »   (B.B. 

.6.) 
GARVALH,   1 536,  manne,   paniers 

de  bât  j  umeaux. 
GASANHATGE,    400,  gain,   profit. 
GASER,  tomber.  «  La  justa  que  era 

gasecha    de    la    tor .    »   (Comp.    DE 

i369) 


GENOES,  412,  419,  423,  etc.;  Gl- 
NOES,  449,  400,  402  ;  GINOEZA, 
4i5,  416,  421,  bacinet  de  Gênes. 

GENOIER,  GERIER,  1269,  GIR- 
VIER,  190,  i93,  2o3.  JANUER, 
784,  janvier. 

GINA,    GUINA,    sorte    de    cerises. 

«  Al  dignar  gmas.  —  La  vespra 
de  Sanct  Johan  Batista,  gutnas.  » 
(Stat  et  Coût.) 

GOFFO,  1772,  1777,  GUOFFO, 
i832,  gond. 

GORATATGE,  :8o.  Voir  coratatge. 

GORRATIER,  courtier.  «  Paguem, 
que  si  perdec  en  dos  quintals  de 
sera...  am  lo  gorratier  que  la  Ven- 
dée. »  (Comp.  de  1369.) 

GRAN,    grenouille.    (Cf.    Barbeu.) 

GREUCH,  289,  569,  dommage. 

GROS,  443,  etc.,  gros,  pièce  de 
monnaie. 

GUITA,   cane,    femelle  du    canard. 

(Afor.) 
GUAVENT,  cheville. (Tar.  du  pont.) 
GUIZA,  1666,  motif. 


H 


HIFISSET,    HIEYSSET,    issue.    «    I  HOM,  2332,  ormeau. 

hie.sset  Je  cami,  perloqual  ,eysset  HoSTAR  ,    z554  >     HOTRA  ,      1.3, 

fort   passaJas    alcunas    carrelas.    »  HUOU,  etc.,  27,    43,   pour  ostar, 

(B.B.    .6.)    «   Lo    dig    hieysset    no  otra>  UQU 

deu  aver  mas  mieja  cana  d'ample.  »  ■ 
(B.B.  16.) 


228 


COMPTES    CONSULAIRES    D'ALEX. 


ISSIMEN,  également,  aussi  «  Una 
am  G'n  Cabede,  issimen  jurât.  » 
(B.B.    .6.) 


ISSIR AP A,  coquemar.  «  Una  con- 
qua,  I  denier,  &  I  bocal,  I  denier, 
&  una  issirapa,  I  denier.  »  (Tar. 
DC  PONT.) 


JANAT,    grillade    de   viande.    (Cf. 

Broet.) 
JANUER.  Voir  Genoier. 

JAQUE,  sorte  d'arme.  «  IIII  jaaues 
e  VI  canos.  »  (B.B.   16.) 

JASIAISSO,  1 38,  JASIAAISSO,  293, 
quoique. 

JAZENA,  864,  875,  1162,  etc., 
ferme  d'un  gachial.  Aujourd'hui, 
sa^èno. 

JOHANENC,  printanier,  qui  appa- 
raît au  moment  de  la  Saint-Jean. 
n  Tala  fâcha  per  bestial  boy  en 
Verba  johanenca.   »  (B.B.    16.) 

JOUS,  18,  547,  etc.,  jeudi.»  La  Ca- 


ritat  del  bon  jous  de  mai,  »  la 
Charité  de  l'Ascenston,  établisse- 
ment charitable  institué  à  Saint- 
Paul- Cap-de-Joux,  dont  la  fête 
patronale  était  le  jour  de  l'As- 
cension. (Chap.  coll.,  21  fév. 
■  363,) 

JUPET,  420,  486,  jupe,  pourpoint. 
(R.  jupa.) 

JUPO,  40  1 ,  4.17,  463,  47  1  ,  tunique. 
(R.  jupio,  jupon. ) 

JUPONIER  ,  fabricant  de  jupos. 
u  Aisso  es  la  letr.i  que  jo  aitriada 
a  Johan  Donmainl,  alias  Moyne, 
juponier.  »  (B.B.    16.) 

JUSIEYI,  5o3,  juif. 


LATADORS  (clavels),  780,  14.55, 
etc.,  latados,  1173,  clous  pour 
poser  des  lattes. 

LATAR,  poser  des  lattes.  «  Estec 
Jacme  Gmesta...  e  son  companh  a 
recubrir  e  a  latar  lo  gachial.  » 
(Comp.  de  i36q.) 

LAUSA,  644,  dalle. 

LEGUA,  82,  temps  nécessaire  pour 
parcourir  une  lieue. 

LENNA,  1941,  lame. 


LlAL ,    fém.,    i2i5,    1220,    mesure 
pour  le  vin. 

LIORA,  livre,  poids.  (Afok.) 
LISSA,   129S,  lice,  voie  longsant  le 

rempart  a  l'extérieur. 
LIZA,  668,  terre  siliceuse. 

LOTGAR,    1740,   louer,  prendre  à 

bail. 
LUENCH,    longtemps.    «  Et  aysso  a 

luench     que     duro.    »     (  Stat.     Et 

Coût.) 


GLOSSAIRE. 


229 


M 


MA,  326,  œuvre;  628,  main-d'œu- 
vre. 

MACHACOL,  2011,  2c5o,  2  67, 
mâchicoulis. 

MACIP,  77,  121,  MASIP,  1  14,  ser- 
vitecir  (R.  mansip  &  massip.) 

MAIMO,  2627,  objet  en  fer  (?). 

MAJER  jutge),  142,  i5o,  167, 
juge-mage. 

MANDA,  342,  avis  de  payement. 

MANIEYRA,  1 665,  motif. 

MANOLH  ,  gfrbe.  «  Amassar  la 
dicha  cambet^  arssa  e  mètre  en 
manolhs.  »  (B.B.  16.)  «  Setisfar 
al  dig  Ar.  ait.ins  de  manolhs  de 
bona  cambcty.  »  (Ibid.)  Aujour- 
d'hui, manoulho,  qui  ne  se  dit 
que  des  paquets  d'oignons  ou 
d'aulx 

M  ANTERSSA,  essuie-mains  (Afor.) 

MARFONDRE,  1-6,  éprouver  un 
refroidissement.  Aujourd'hui  , 
malfoundre  (se). 

MARS,  56-,  etc.,  mardi. 

MASSAPA,    107,  boîte. 

MATRAS,  2577,  levier  de  pont- 
levis  (Cf.  Comp.  DE  RlSCLE,  à 
Capmatras)  ;  javelot.  «  XII  ma- 
trasses,  mealha.  »  (Tar.  du  pont.) 
(R.  matrat.) 

MAYRE  DEL  RIU  ,  fossé-mère. 
«  Deu  volvre  Vaigua  dcl  dig  riu 
que  passe  per  la  mayre  del  riu.  » 
(B.B.    16.) 

MECRES,  J47,  etc.,  mercredi.  (R. 
dimecrts  &.  dimercrcs.) 

MEGIER,  mitoyen.  «  Laquai  dobla 
es   megieira    entre...  »    (B.B.    16.) 

MEJANSAN,    moyennant.    (Afor.) 

MKJANSIER,  mitoyen.  «  Lo  dig  va- 
lat  era  mejansier  d'ambidoas  las 
dichas  partidas.  »  (B.B.  16.)  «  La 
dicha     paret    era     mejansieira.    » 


(Ihid.)i  moyen.  «  Laquala  micha 

deu  esser  del   nombre  de  sayssanta 

michas  al  sestier...  passât  al  cédas 

meganssier,    ny  trop  prim    ny  trop 

gros.    »   (Stat.   ET  COUT.) 
MEJANSIEIRAMEN,   à    frais    com- 

ir.un.   u   Que  las  partidas  lo  aïo  a 

reparar    mejansieiramen.    »    (B.B. 

.6.) 
MENESCALC  ,     maréchal-ferrant. 

(Afor.) 
MENESTIER    (peyra  de),   pierre   à 

aiguiser.  (Tar.  du  pont.) 
MENESTIER,  ménage.  «  Far  passar 

las   ayguas  de  so   men-rstier  per  la 

aiguieira.  »  (B.B.    16.) 
MENUDERIAS,    26,   menus    objets. 
MENUSAS,  abatis.  «  Petyt  oya   am 

menusas     d'auqua.   »     (Stat.    et 

COUT.) 

MERA,  cour  de  maison  (?).  «  Lo 
mera  que  es  entre  los  dtgs  hostals 
ha  una  porta  per  laquai  lo  dig  Gm 
entra  &  ieyss  en  lo  sot.  »(B.B.  1  6). 
Cf.    s.  v»  plechieu. 

MESA,  5y,  MEZA,  2,  dépense. 

MESCLAT,  335,  drap  fabriqué 
avec  des  laines  de  diverses  cou- 
leurs. 

MESIER,  messire.  «  LXfranxs  que 
portée  R.  Fornier  am  letra  de 
cambi  que  li  deu  baylar  mesier 
Jacobo  de  Gitardo,ginoes.  »  (Comp. 
de  1  36ç.) 

MESSIO,  332,  dépense. 

METRE,  929,  93o,  etc.,  dépenser. 

MIEG  E  MIEG,  mitoyen.  «  Lo  dig 
valat  es  mieg  e  mieg  e  se  deu  cu- 
var   mejansieiramen.   ••    (B.B.   16.) 

MAURE,  2Ô8,  se  mettre  en  chemin. 

MOLA,  869,  peloton  de  ficelle. 
(Cf.  Comp.  ue  Riscle  :  «  Duas 
mohtas  de  capnep  per  far  la  corda 
en  la  balesta  ».  P.  204,  n°  44.) 


23o 


COMPTES    CONSULAIRES    D'ALBI. 


MOLA,  80,  93,  1  16,  128,  etc.,  ré- 
cipient pour  le  vin,  bouteille. 

MOLLE,   1789  (?). 

MORLAS,  199,  etc.,  pièce  de  mon- 
naie, anciennement  frappée  à 
Morlaas. 

MOSQUETA,  8i5,  1584,  1661,  etc., 
clou  pour  lattes. 

MOTGAMEN,  entamme  faite  avec 
les  dents.  «  Tala  fâcha  per  mot- 
gamen  de  porxs  en  I  prat.  »(BB. 
,6.) 


MOTGAR,  entamer  avec  les  dents. 
«  /  prat  loqual  era  estât  motgal  per 
porcxs.  (B.B.    16.) 

MOTO,  419,  491,  etc.,  mouton, 
monnaie  d'or. 

Ml'JOL,  mulet,  poisson  de  mer. 
«  XII  mujols  salats,  mcalha.  » 
,'Tar.  du  font.) 

MUOL,  mulet.  (Aïoit.) 

MUSCADEL,  142,  etc.,  MUSQUA- 
DEL,    116,  vin  muscat. 


N 


NAUILHA  ,    2292,    objet    en     fer, 

anille  (?). 
NEOLA,  NEULA,  oublie  ;ferden., 

moule  à  oublies.  (Tau.  du  pont.) 
NESSI,  niais  (R.  nec,  nesci.) 


NOBLE,  noble,  monnaie  d'une 
valeur  ordinaire  de  26  sous. 
.<  IIII  franxs  e  XXXVII  floris 
d '  Arago  e  dos  nobles  de  XXI  gros.  » 
(CûMP.   DE   1369.) 


o 


OBECIR,  1  16,  OBESSIR,  323,  024, 
poursuivre  judiciairement. 

OBESIR,  entériner.  «  Per  far  una 
letra  que  fosso  citat^  aquels  que 
devian  los  cornus  de  S.  Ginieys; 
e  no  volgro  obesir  la  letra.  » 
(COMP.    DE    l3Ô9.) 

OMBRA,  297,  figurément,  protec- 
tion. 

ORDAL,  maison.  «  Per  VII  joms 
que  passero  a  redressar  la  pissada 
ht  as  amvanar,  de  l'ordal  de  l'ar- 
quidiagne  de  Bordas  tro  a...  « 
(Comp.   DE   1 369  ) 


ORELHIEIRA  ,  anse.  «  VI  orelhiei- 
ras  de  semais  e  VI  funces,  mea- 
llia.  (Tar.  du  pont.) 

OREZIER,  immondices.  «  M'a  gi- 
tada  ganre  de  peyra  o'de  autre  ore- 
^ier  en  la  terra  del  dig  Soelh.  » 
(B.B.    16.) 

OSDAL,  1903,  2589,  maison.  (R. 
hostal  ) 

OSDALIER,  geôlier.  «  An  Johan 
de  Monin^ian,  osdalier  de  Can- 
delh.  »  (Comp.  de  \"i(x).) 


PAL,  palissade.  «  Fo  asordenal 
per  los  senhors  cossols  que  hom 
reformes  lo    pal,    loqual  casia  tôt, 


de  la  Porta  Nova  entro  a  la 
Porta  de  Verdussa.  »  (Comp.  DE 
I  369). 


GLOSSAIRE. 


23l 


PALABESSA,  bêche,  outil  à  retour- 
ner la   terre.  ;Afor.) 

PALENC,   i-  .'»-,  1660,  palissade. 

PALISSA,  1654,  palissade.  (R.  Pa- 
liKa.) 

PARGE  ,  parchemin.  (Tar.  du 
PONT.) 

PARLAM.EN,  322,  conférence. 

PARPALHOLA,  125,281,  1  1  85,  etc.; 
petite  monnaie. 

PASCOR,  PASQUOR,  temps  pascal. 
«  Del  premyer  mercres  de  Pascor 
entro  «...  »  (Stat.  et  Coot.) 

PASLIERA  ,  graine  de  pastel. 
«  Mieja  cartieira  de  grana  de  pas- 
liera,  mealha.    »    (T.\R.   DU    PONT.) 

PASQUETA,  294,  PASQUETAS, 
i,  premier  dimanche  après 
Pâques. 

PASSADA,  392,  855,  poterne. 

PATI,  patin.  (Afor.) 

PATROCINI,  5î5,  PATROSENI, 
396,  PATR.OSSINI,  358,  assis- 
tance judiciaire. 

PAUC,  fém.  PAUQUA,  121  3,  jeune. 

PAYA,  547,  ?olde  des  troupes. 

PAYLIEIRA,  champ  planté  en  pas- 
tel :  «  Una  tala  de  prat  e  de  p<iy- 
lieira.  »  (B.B.   16). 

PEBRADA,  sauce  où  le  poivre  entre 
comme  condiment.  «  Lo  dia  de 
S.     Johan,    pebrada.     (  Stat.    ET 

COUT.) 

PE1RELA,  pa  relie  (lecanora  parella) , 
espèce  de  lichen  qui  fournit  une 
teinture  rouge  amarante.  (Tar. 
nu  PONT.) 

PEJAR,  256 1,  2j6J,  étayer. 

PELHECIER,  pelletier,  x  Paguiey 
a'n  Bernât  Esteve,  pel/tecier.  » 
COMP.    J)E    I  359.) 

PENGEYRE,  35  1 ,  peintre;  ici,  bro- 
deur.  (R.  Pencheyre  &  penheire.) 

PENHORA,    1 53,    saisie    judiciaire. 

PENHORAR,    79,    81,    &c,    saisir 

judiciairement. 


PENSIONNAR,   170,  pensionner. 

PERBOQUAR,  crépir  (?).  «  Fo  asor- 
denat...  que  hom  perboques  lo 
mur.  »  (Comp.  de  1369).  Voir 
Berboquar. 

PERDUA,  z5l,  324,  325,  perte. 

PERUUDA,    297,  perte. 

PERGAMANIEYRA  ,  1191,  fabri- 
cante  ou  marchande  de  parche- 
min. 

PERLIGALH,  perdreau.  ■<  Per  XII 
perligalhs  que  donec  a  I  senhor  de 
Monpeslier.  »  (Comp.  dé   1.369.) 

PERTICULAR,  i36,  28,,  particu- 
lier. 

PICHIEIRA,  pinte...  Una  pichieira 
d'estanh,  que  pe^e  dois  livras,  deu 

1  denier,   u  (Tar.  du   pont.) 
PICO,    665,    690,    PIQUO,    2002, 

2o55,  pic,  outil  de  carrier. 
PIPOT,    petit    tonneau.    Cf.    s.    v° 

a  gras. 
PLANCAR,  i34o,PLANQUAR,39c, 

2  1  5a,  planchéier. 
PLATA,    i-55,  fer  plat. 
PLATAS,  412,  4 1 3,  424,  &c,  sorte 

d'armure  défensive. 
PLATONAR,  2024,  (?). 

PLECHIEU  (?).  «  La  porta  e  la  fe- 
nestra  que  so  en  lo  dig  mera,  per 
lasquals  lo  dig  Guiraut  lia  ple- 
chieu,  non  hi  devo  esser.  »  (B.B. 
,6.) 

PLEGAR,  1443,  144.5,  2578,  &c, 
ramasser,  ranger,  remettre  en 
ordre. 

POCESSORI  ,  ensemble  des  biens 
immeubles  soumis  a  i'allivre- 
ment.  «  Présent...  per  pocessori 
que  non  era  en  son  alhiauramen .  » 
(B.B.  16.) 

POGAR,  i337,  1 556,  POJAR,  i55o, 
!).">;,  POZAR ,  1914,  monter. 
(R.  pueiar,  poiar). 

POJADA,  2020,  2040,  porte  percée 
dans  une  tour  par  laquelle  on 
montait  les  objets. 


232 


COMPTES    CONSULAIRES   D'ALEX. 


POLT  ;  p.  azini,  anon.  (Tau.  du 
pont.)  ;  p.  cavali  ,  poulain. 
(Tak.  du  pont.) 

POLVERA,  206,  poudre  pour  arme 
à  feu. 

PONHAL,  229,  poignard. 

PON,  1  204,  point.  (R.  ponch,  pong.) 

POR,  PORRE,  poireau,  c  Devo  aver 
a  taula  pars  &  ung  arcnc  de  dos  en 
dos.  —  Devo  aver  porres,  &  merlus 
&  arenx.  »    (StAT.   et  Coût.) 

PORQER,  porcher.  •.  Aissi  quant  es 
acostumat  de  bailar  al  porqer  de 
la  vila.   »  (B.B.    16.) 

PRAUTIMEN.  action  de  fouler  avec 
les  pieds.  «  Lo  renoubre  del  prat 
es  estât  pascut  per  buous  c  per  lo 
prautimen  que  aviau  fag  en  I  fe- 
nier.  (B.B.    .6.) 

PRENDEMEN,  saisie.  ■>.  Per  aver 
letra  revocatona  del  prendemen 
dels  blats  que  avia  fach  la  cort  del 
rey.   »  (B.B.    16.) 

PRENDRE,  929,  93o,  &o,  faire 
recette. 


PREP,  297,  près. 

PRESA,  PREZA,  614,  673,  &c,  re- 
cette. 

PRESTSFACH,  628,  PRESFACHA, 
2")    1,  prix  fait,  forfait. 

PRINCIP,  286,  prince. 

PRIVADA,  cabinets  d'aisances. «  Que 
non  agues  a  far  venir  neguna  or— 
dura  de  sas  privadas  a  la  dicha 
aiguieira.  »  (B.B.  16.)  «  La  pri- 
vada  era  crebada.  •    (lb\d.) 

PROCESIR,  074,  à '7,  PROSESIR, 
526,  suivre  une  procédure. 

PROVESIO  ,  action  de  pourvoir. 
«  Lo  duc  avia  mandat  totas  las 
comunas  sobre  la  proveslo  del 
pays.  (B.B.  16.)  Provision  d'ar- 
gent. .<  Lo  duc  avia  mandadas 
totas  las  comunas  per  acosselhar  a 
far  provesio  a  pagar  los  homes 
d'armas.    >    (/£('./.) 

PUEYSSES,  ensuite.  «  Pueysses  la 
demorec  per  tener  lo  cosselh  que 
Moss.  lo  duc  avia  mandat.  « 
(B.B.    16.)      ' 


Q. 


La  plupart  des  mots  commençant 
par  ca,  co  se  trouvent  aussi  fré- 
quemment écrits  par  q  :  quada, 
quarra,    quanorgue,   quantas,    8tc. 

QUALQUIEYRA,    1447,    tannerie. 
QUAN,  plur.  QUANSSES,  combien. 


h  Per  regardar  quansses  cornus 
fariau  mestiers.  »  (B.B.    16.) 

QUARTEL,   1723,  cartel. 

QUITAR,  582,  tenir  quitte. 

QUOREDOR  ,  2i5î,  chemin  de 
ronde  sur  le  rempart. 


R 


RABASSA,  rnbasse  [reseda  luteola  , 
plante  dont  les  feuilles  fournis- 
sent une  teinture  jaune.  «  Cuer 
adobat  en  rabassa.  »  (Tau.  du 
pont.) 

RAMDAL,  clôture  faite  de  haie 
vive.     .'    I     dampnatge    donat     en 


I  ramdal  ..,  loqual  dampnatge  es 
estât  donat  a  m  feramen.  »  (B.B. 
■6.) 
RASSIER,  carié  de  plantes.  «  Tala 
per  bestial  boy  en  un  ort...  de 
cauls  e  de  pors  e  de  dos  rassiers 
de  plantas,   w   (B.B.    16.) 


GLOSSAIRE. 


233 


RASTOLHA,  chaume.  «  Una  terra 
que  es  en  rastolha.  »  (B.B.  16.) 
Aujourd'hui,  rastoul. 

RAZONAR,  compter,  évaluer.  •  Ka- 
^onan  lo  franc  a  XVI  gros.  » 
(COMP.   DE   i  368 .  ) 

REAL,  ?3,  réal,  monnaie  d'or. 

RECORE,    26-2,  revoir,  réparer. 

RECTOR,  curé.  »  VI  qumtals  de 
fera  quens  prcstet  lo  rectûr  de  StJ 
Maitiana.  »  (Comp.  de   i  3 .'  9 . ) 

RECULHIR,    5    3,  accepter. 

REDUA,  9o5  rub.,  rente. 

REFORM.AR,  réparer.  «  Fo  asorde- 
nat  que  hom  reformes  lo  pal,  lo- 
qualcasia  tôt.  »  (COMP.  DE  r  36p .) 

REGEN,  181,  régent,  président  du 
tribunal  temporel  de  l'évéque. 

RELHA,  8  .'>,  804,  102"),  penture 
de  porte. 

RE  (non  re  mens),  néanmoins.  <  E 
non  re  mens  que  lo  dig.  R.  aja  a 
far  una  porta.  »   (B.B.    16. ) 

REMETIO,  1  3z,  rémission.  (R.  re- 
missioA 

RENOHUBRE, RENOUBRE,  rega in. 
«  Tala  en  renoubr?  de  I  prat.  a 
(B.B.  16.)  «  Que.  .  agues  vendut 
lo  renohubrç  dels  digs*  prat^.  » 
(Ib'id.)  Cf.  prautimen. 


REVIT,       anniversaire       funèbre 
«  Avia  mandat...  que  lor  plagues.   . 
qui'   los  senhors   cossols    li.volgues 
far    honor   al    revit    de   Pelfort    so 
filh    a    Rabastencxs.    »  (B.B.    16.) 

REYREGAG,  228,  229,  i3i,  ar- 
rière-guet. 

RlBLO,  1087,  1078,  1079,  brique 
brisée. 

RlOSTA,  769,  contre-fiche,  pièce  de 
bois  en  écharpe  destinée  à  assu- 
jettir plusieurs  autres  pièces. 

RIOSTAR,  779,  814,  21 56,  &c, 
placer  des  contre-fiches;  par  ex- 
tension, faire  la  charpente. 

RISPA,  pelle  à  feu.  (Tar.  du  pont.) 

RODOR,  redoul  corroyère  (coriar'ia 
myrtifolia),  plante  utilisée  comme 
tan.  «  Cuer  aiobat  en  rodor.  » 
(Tar.  du  pont.)  «  Culhen  e  tren- 
can  los  digs  ravins  el  dig  ro  lor.  » 
(B.B.   16.)  (R.  rodor.) 

RODORIER,  lieu  planté  en  redoul. 
«  Una  tala  dada  per  gens  en  una 
vinha   &    I   rodorier.   »    (B.B.    16.) 

ROMA  (banec),  romaine,  balance. 
«  I  banec  roma,  I  denier.  »  (Tar. 
du  pont.) 


S 


Dans  les  mots  commençant  par  esc, 
esp,  est,  l'aphérèse  de  Ye  est  fré- 
quente. Scalier,  scrieure,  &c.  =r 
escalier,  escrieure. 

SABDE,  5;8,  963,  &c,   sameii. 

SARAS,  861;,  vis  servant  a  tendre 
les  cordes  d'une  arbalète  (?). 

SAUMAT1ER,  conducteur  de  bête 
de  somme.  (Avon.) 

SAUMIER ,  764  ,  maîtresse  pièce 
d'une  charpente. 

SAY,    panne   de   porc.    «    I   say  que 


pe^e  III  lieuras,  mealha.  »  (Tar. 
du  pont.) 
SEBIER  (corda  de),  874,  1626, 
2178,  &c,  corde  faite  avec  des 
joncs  (?).  Il  existe,  dans  la  lan- 
gue actuelle,  le  mot  sibié,  qui  si- 
gnifie jonchaie. 

SEDIER,  marchand  de  soie.  (\roR.) 
(Du  Cang.,  Setarius.) 

SEGUIA,  357,  obligation  de  suivre 
le  seigneur  à  la  guerre.  (Du 
CANG.,  Sega,  segua.) 


2  34 


COMPTES    CONSULAIRES    D'ALBI. 


SEMAL,  666,  776,  comporte,  ti- 
nette. 

SEMANALHA,   semences.   (Tar.   du 

PONT.) 

SENDRIA,  1896,  SINDRIA,  1102, 
1  233,  1  237,  &c,  cintre. 

SENHAL,  35 1 ,  2o57,  armes,  ar- 
moiries; 1892,  2067,  borne. 

SEMMANIER,  1641,  percepteur  des 
impositions  hebdomadaires. 

SENRE,  cendre.  «  Senres  gravela- 
das  »,  cendres  gravelées  prove- 
nant de  la  lie  de  vin  desséchée 
&  brûlée,  employée  pour  la  tein- 
ture. (Tar.  du  pont.; 

SERCA,  1  63  1 ,  rôle  de  ceux  qui  sont 
soumis  à  l'obligation  du  guet  (?). 
(Cf.  Du  Cang.,  Circa   &  serchia.) 

SERIEYRA,  45,  S1RIEYRA,  1 33, 
cerise. 

SERVEN,  400,  546,  Ô48,  &c,  ser- 
gent. 

SETZENA,  sixain,  mesure.  «  Una 
set^cna    d'oli.    »   (Tar.    DU    PONT.) 

SlNGLA,  2698,  bande  de  fer  servant 
de  sangle 


SlNGULAR,  homme  privé,  citoyen. 
«  Per  deslric  e  despens  que  ayiau 
fach  trop  de  singulars  quant  lay 
foro  arestat^.  «  (CoMP.   DE   1369.) 

SOLASSA,  -09,  SOLASSAR,  3 10. 
Voir  assolassar. 

SOLAT,  ayant  une  semelle  de. 
(Afou.) 

SOLAYRO,  70,  179,  20.3,  appari- 
teur de  la  maison  commune.  Cf. 
Du    Cang.   Salaliare,   salari~are.~) 

SOLIER,  764,  étage. 

SOQUA,  droit  d'octroi  sur  le  vin 
étranger.  «  Tot^  tengro  que  hom 
ne  feses  una  soqua  per  v'ila  de 
tot^  aqucls  [vis  estranhs]  que  sa 
SO  intrat^r.    »   (B.B.    16.) 

SOQUET,  324,  921,  &c,  taxe  frap- 
pant le  vin  recueilli  dans  le  con- 
sulat. 

SOT,  étable  à  porcs.  «  Dejois  lo  dig 
escalier  ha  una  sot...  en  laquai 
sot  lo  dig  J.  e  sa  molher  teno 
porcxs.    » 

SOTOL,  290,  700,  rez-de-chaussée. 


T 


TAL  (per  tal  que),  269,  pourvu 
que. 

TALA,  dommage  causé  à  une  ré- 
colte, a  Tala  fâcha  en  una  quan- 
tité de  milh  que  era  en  una 
terra.    ,    (B.B.    16.) 

TALAR,  endommager.  «  Lo  dig  re- 
noubre  se  talaba.   »  (B.B.    16.) 

TASCANIER ,  l\iv,  assujetti  au 
droit  de  «  tasque,  ••  terra  tasca- 
nieira  . 

TEMPORAS,  Quatre-Temps.  «Los 
jorns  hom  no  man'ja  carn,  coma 
vendres  ,  sabdes  c  temporas.  » 
(Stat.  et  Coût.) 

TENCHA,  109,  146,  243,  8cc,  en- 
cre. 


TENER,  être  d'avis.  C'est  la  for- 
mule de  toutes  les  délibérations 
du  conseil  de  ville.  «  E  tôt:?  ten- 
gro que  expedien  era...  E  sus 
aquo  tot^  tengro  que  tôt  quant  la 
vila  deu...    .   (B.B.   16.) 

TERAR,  2616,  2623,  162.6,  8cc, 
garnir  de  terre.  (Cf  Du  Cang. 
t:  rrare.\ 

TESSONA,  truie.  «  Al  sopar  raust 
de  tessonas.  »  (Stat.  et  Coût.) 

TESTIMONI,  7,  8,  18,  21,  &c, 
témoin. 

TEULOGIA,  théologie     «   Quant  fo 

fach  mre  en  la  teulogia.  h  (B.B.  16.) 

THIMO,    balance.    (Tar.  du   Pont.) 

TlEISSER,  tisser.   «  I  drap  que  yen- 


GLOSSAIRE. 


35 


gua  pcr  ordir  o  per  tieisser.  »  (Tar. 
do  Pont.) 

TlRAN,  764,  pièce  de  bois  destinée 
a  maintenir  les  charpentes  unies. 

TOAT,  640,  642,  644,  2633,  &c, 
égout.    Aujourd'hui  touat. 

TOCASENH,  tocsin.  •<  P.  Hue  que 
anec  a  Lescura  per  esp'iar,  que  dt  - 
sia  hom  que  ni  avia  hom  faeh 
toeasenh.    »  (CrjMP.   DE    1369.) 

TOREL,  2694,  petite  tour.  (Cf.  Du 
CANG.   turella.} 

TORNEJAR,  2169,  faire  le  tour  de. 

TORTELA,  tourteau.  «  Tortela  de 
fera.    »  (TAR.    DU   PONT. 

TORTIS,  torchis.  «  Que  pague  la 
meitat  dels  esparos  e  de  tôt  so  que 
costara  de  far  lo  tortis,  foras  la 
fusta  grosse.   «   (B.B.    16.) 


TOSANIA,  Epiphanie.  «  Del  dix 
de  Tosania,  Epiffania.  (SxAï.  ET 
CouT.) 

TRAILAT,  1668,  TRASLAT,  124, 
TRAYLAT,  041,  copie,  extrait 
du  rôle  des  impositions. 

TRAPA,  casserole.  (Tar.  du  pont.) 

TRAL'C,  iio2,    1197,  &c,   poutre. 

TRAVASA  (écrit  fautivement  tra- 
nasa),  709;  TRAVASSO  (écrit 
fautivement  tranasso),  708,  meur- 
trière. (Cf.    Du    C.\NG.   travacha.) 

TRASLATA,  1  3  1 ,  transcrire  (R. 
translatar.  ) 

TRAYREj  action  de  presser  pour 
extraire  l'huile.  (Afor.) 

TROSSA  (Vaylet  de),  117,  valet 
qui  monte  en  croupe  derrière  le 
maître. 


u 


US,  plur.  usses,  2700,  huis,  porte. 
USSAUA,  porte  de  communication. 


«   Far  una  ussada  entre  lo  soiol. 
e  l'autre  sotol.  »  (B.B.    16.) 


V 


VANENC,  2024,  sorte  de  clou. 
VANOAi    courtepointe.     (Tar.    du 

PONT.) 

VARAOOR,  1  186.  Voir  amvarador. 

VAUT  A,  p.  5i,  note  15  VOUTA, 
rue  étroite.  «  Ostal  assetiat  en  una 
voûta  apelada  Iffernet  que  leys  a 
la  carrieyra  d'en  Tibbal.  (B.  B.  16.) 

VAYRE  subs.,  126,  drap  van,  de 
diverses  couleurs.  (Cf.  Dv  CaNG. 
Vayrus.) 

VEDEL,  3  16,  927,  livre  du  cora- 
poix  appelé  ainsi. 

VEGA,  2716,  fois. 

VEGADAS(A),  117,  243,  quelque- 
fois. 


VERNI,  629,  sorte  de  drap. 
VEROLHIEYRA,  i  333,  verrouliere. 
VERTELH,  bouton  de  fuseau.  (Tar. 
du  PONT.) 

VESPERTI,  4^2,  403,  collation  en- 
tre les  deux  principaux  repas. 
(R.  vespertin.) 

VET,  i5;4,  i  090,  1096,  &c.  Droit 
de  vente  de  vin  en  gros  réservé, 
pour  un  laps  de  temps,  au  sei- 
gneur. (Cf.  Du  Carg.  Vctum 
vint.} 

VEYRIA,  3i5,  bouteille. 

VEZIR,  262  1 ,  coentrepreneur. 

VlRATO,  802,  flèche. 


236  COMPTES    CONSULAIRES   D'ALBI. 

VOSTAR,  2642,  ôter,  enlever.  «    Pueys  vyvayrol  de  formatge  & 

VYVAYROL,  omelette  au  fromage.    I         de  huous.  »  (Stat.  et  Coût.) 


Y 


YSSILATS     (huous),     œufs     frits.    I        et     Vautre   yssilats.  »    (Stat.    kt 
«    Très  huous,  la  hun   dia    batuts,    I         Coût.) 


TABLE 


NOMS    PROPRES    ET    DES    MATIÈRES 


A  B  R  E  V I  AT  IONS 


Arch. 

=  archevêque. 

Mac. 

= 

maçon. 

Charp. 

=  charpentier. 

March. 

= 

marchand 

Coin. 

=  commune. 

Not. 

= 

notaire. 

Com  t. 

=  comte. 

Par. 

= 

paroisse. 

Cous. 

=  consul. 

Proc. 

= 

procureur 

DO  p. 

=  département. 

Ruîs. 

= 

ruisseau. 

Ev. 

=  évêque. 

Sén. 

= 

sénéchal. 

Faub. 

=  faubourg. 

Temp. 

= 

temporel. 

Gac. 

=  gâche. 

Vig- 

= 

viguier. 

ADEMAR  (Arn).  Foule  4  pièces  de 
draps,    18.  —  Paie  ses  communs, 

107. 

AFFRIC  (S«).  Par.  d'Albi,  28,  168. 
—  Gac. ,  1  04. 

AGEN  (sén.  d'),  XXXIII ,  XLI, 
XLIX.  —  Règle  un  différend  en- 
tre l'év.  &  les  cons.    d'Albi,   55. 

AIGREFEUILLE  (Raymond  d'),  év. 
de  Rodez,   1  3. 


ALAZART  (G.).  Ouvrier  à  la  dé- 
molition d'un  mur,  101. 

ALBEGES  ,  Albigeois,  XXXII, 
XXXIII,  XXXIV,  XLV,  XLVI, 
XLVII  ,  LVII  ,  LXII  ,  LXIV , 
LXXXVI,  2,  i3,  29.  —  Juge  de  : 
XLVI,  LI.  —  Siège  dans  le  Gail- 
lacois,  8.  —  Impose  gabelles  au 
Bout-du-Pont,  i3,  32.  —  On  lui 
fait  cadeau  de  vin,  41 .  —  Comm. 
de  :  i3. 


238 


COMPTES    CONSULAIRES    D'ALRI. 


ALBERT  &  AMBERT  (Hugues  â'), 
év.  d'Albi,  XXXV,  XL1I,  XLIII, 
XLVII,  L,  2. 

ALBI.  —  Ville,  VII,  Xfl,  XIV, 
XV,      XVI,      XX,      XXI.      XXII, 

xxiv,  xxv,  xxvi,  xxviii, 
xxix,  xxx,  xxxi,  xxxiv, 
xxxv,  xxxvi,  xxxvii,  xl, 
xli,  xl1i,  xliii,  xliv,  xlv, 
xlviii,  xl1x,  l,  lu,  lv,  lvi, 
lvii,  lix,  lxi,  lxiii,  lxiv, 
lxv,  lx1x,  lxxi,  lxxii, 
lxxi1i.  lxxviii,  lxxx,  lxxxv, 
lxxxvii,  lxxxviii,  2.  :;. 
i2,  i3,  14,  i5,  16,  17,  18,  19, 
25,  27,  3o,  Si,  34,  35,  36,  38, 
40,  42,  44,  45,  46,  47,  48,  02, 
54,  57,  58,  63,  67,  69,  70,  72, 
76,  77,  99,  114,    116,   118,  170. 

—  Cons.  de,  XXXVII,  LXIV.  — 
Sont  invités  par  le  comt.  de  Poi- 
tiers à  aller   a   Carcassonne,  20. 

—  Lettres  du  même  demandant 
leur  intervention  auprès  du 
Pape,  33.  —  Entretien  avec  des 
cons.  de  Montpellier  &  de 
Nîmes,  43.  —  Rémission  sur  le 
fait  de  connaître  de  certaines 
affaires,  55.  — Ev.,  XLIV,  LVII, 
LXXII.  —  Différend  avec  les 
consuls;  2,  12,  i3,  16,  18,  19, 
24,  28,  29,  3i,  43,  45,  55,  63, 
65,  68,  69,  72,  74,  76,  117.  — 
Impètre  lettres  contre  la  ville,  68. 

—  Acte  sur  la  foire  du  Castel- 
viel,  5:-.  —  Est  consulté  sur  le 
fait  de  l'intervention  aupiès  du 
Pape,  33.  —  Sur  le  fait  des  cou- 
vents et  de»  forteresses  situés  hors 
des  remparts,  35.  —  Conseil  de 
l'év.,  4.  —  Cour  temp.  de  l'Ev. 
^  eut  obliger  le  cons.  Picart  à 
répondre  à  une  enquête,  62.  — 
Fait  enquête  contre  le  cons.  Mi- 
ramon,  78.  —  Appel  sur  le  fait 
des  proclamations,  52.  — Echan- 
son  de  l'Ev.  —  Don  de  1  florin, 
i5.  —  Gens  de  l'Ev.  —  17,  19, 
20,  64,  66,  74.  —  J uge  de  l'Ev. 

—  Don  de  cire,  23.  —  Appel 
d'une    sentence    sur    le    fait    des 


proclamations,  32.  —  Proc.  de 
l'Ev.  —  Différend  avec  le  proc. 
du  roi,  7  1 ,  7.5.  —  Citation,  à  son 
instance,  devant  le  juge  mage  de 
Carcassonne,  7,  10,  12,  18,  20, 
21,  25,  5i.  —  Le  viguier  lui  in- 
terdit d'exécuter  une  sentence 
prononcée  contre  deux  voleurs, 
53.  —  Régent.  —  Don  de  cire, 
î3.  —  11  place  des  vivres  dans 
les  faubourgs.  35.  —  Don  de 
3  florins,  35.  —  Se  rend  à  Rouf- 
fiac,  45.  —  Fait  démolir  les  fors- 
sas  situées  autour  d'Albi,  48.  — 
Sergent  de  l'Ev.  —  Arrête  des 
ouvriers  en  grève,  8.  —  Tréso- 
rier de  1  Ev.  —  On  lui  paie  le 
cens  pour  les  encans,  23.  —  Cour 
royale,  5i,  53,  54.  — Juge  royal. 

—  Don  de  cire,  23.  —  Il  place 
des  vivres  dans  les  faubourgs.  5  1  . 

—  Viguier.  —  Don  de  1  o  florins, 
12;  —  de  cire,  2.3.  —  Sceau  du 
Vig.,  ;3.  —  Il  ordonne  que  tous 
soient    astreints  a    la   garde,   28. 

—  Il  place  des  vivres  dans  les 
faubourgs,  35.  —  Don  de  3  flo- 
rins, 36.  —  Il  se  rend  à  Rouf- 
fiac,  45.  —  Il  tient  ses  assises  al 
Costo  de  S.  Salvi,  47»  —  Il  fait 
démolir  les  fotssas  situées  autour 
d'Albi,  48.  —  On  lui  présente 
des  lettres  du  Sénéchal  lui  pres- 
crivant de  placer  des  vivres  dans 
les  (au bourgs,  5i.  —  Son  rece- 
veur, 53.  —  Il  est  à  Castelnau, 
77.  —  Cour  du  Viguier,   11. 

ALBRET    (Bertugat    d'),   capitaine 

du  pa  rti  anglais,  49. 
ALEXANDRIE   (patriarche  d').    - 

De  passage  à  Gaillac,  LI. 
ALLEMAGNE,  LVIII. 
ALUMBEL  (voir  OLUMBEL). 
AMBERT  (A m  d'),  XLV1II. 
AMBOISE  (Louis  d'),  24. 
AMADIEU  (Jean),    LXXVIII.    —  Il 

construit   un    mur  à  forfait,  81, 
AMOROS    (Johan),  80.   —    Il  paie 

3o    livres   pour   premier  cens   de 

terres,  104. 


TABLE  DES  NOMS  PROPRES  ET  DES  MATIÈRES.    23ç 


\\  ILI.  —  Il  fournit  des    briques, 

ANGLAIS,     XK,     XXXI,     XXXII, 

XXXIII,  XL,  LVII,  LIX,  —  Ils 
sont    à    Labnstide-b rançaise,    10. 

ANGLETERRE,  XX,  XXIV,  XXV, 
XXVI,    XXXI,  XXXIV,  XXXVIII 

—  Waldeinar  projette  d'y  faire 
une  descent»,  26,  65,  67.  —  Les 
députés  des  Etats  en  reviennent, 
77- 

ANIDET  ;Johan),  1  10. 
ANTON  IN    S1),  XII. 
ARIÈGE,  dép.,  48. 
ARMAGNAC,     ARMANHAC    (Ber- 
nard d'j,   XI.IX.   —  (Jean  corat. 
.     X,     XX.     XXXI,     XXXII, 

XXXIV,  XLI,  XLVIII.  —  Il  vient 
à  Albi,  9.  —  Reçoit  des  présents, 
9,  10.  —  Il  est  conseiller  du 
co:nt.  de  Poitiers,  n.  —  Il  a 
rassemblé  des  troupes  à  Auch,  22, 
m  -.  —  Il  avise  les  consuls  de  la 
présence  des  Anglais  à  Morlaas, 
z5j  —  qu'ils  sont  près  de  Tou- 
louse, 26.  —  Un  de  ses  messagers 
informe  les  consuls  qu'il  va  du 
Béa  m  à  Avignon,  >5.  —  Un  de 
ses  messagers,  venant  d'Avignon, 
porte  une  lettre,  38.  —  Fait,  à 
Toulouse,  une  ordonnance  pres- 
crivant la  restitution  des  gabel- 
les aux  comm.,  43.  —  Le  baron 
de  Mirepoix  lui  fait  la  guerre, 
57.  —  Il  marie  sa  fille  au  comte 
de  Poitiers,  41.  — Jeanne  d'Ar- 
magnac, comtesse  de  Poitiers,  L. 

—  Elle  passe  à  Albi  &  reçoit  des 
présents,  41 ,  42. 

ARNALDA  (Bi.itnsti),   111. 

ARNAUT  (R.),  sergent  de  Tou- 
louse. —  Exécute  la  ville, 3o. 

ARNOLS  (Bertran).  —  Répare  la 
bride,   154. 

ARUFAT  (Arnaut).  —  Charrie  de 
la  piene,  87.  —  De  la  brique, 
88. 

ASSIA   (rey  d'),  roi   de   Danemark, 


XXV7.   —   Subside  voté   en    sa   f,i- 
v  e '  1  r .    77. 
AUHKRT(Amautd'),  arch.  d'Auch. 

—  Vient  à  Marssac  ou  les  cons. 
vont  lui  faire  la  révérence  &  lui 
apporter  des  présents,  19. 

AUDE,  dép,  28. 

AUCH,  AUG.  VII,  XXXII,  22.  — 
(Arch.  d '),  XXXV,  XLVIII,  LXXI. 

—  Il  vient  à  Marssac,  19.  — Les 
cons.  paient  les  confitures  qu'on 
lui  avait  offertes,  39. 

AUGIER  (R.),  177. 

AUGLSTINS  de  Carcassonn»,  XLIII. 

AUGUSTIN   (religieuses  de  S1),    16. 

AURIAC  (B.).  —  Il   transporte  des 

pierres,   85.  —  Reçoit  paiement 

de  travaux,  97. 

AURNOLA  (Johan  d'),  maître  char- 
pentier. —  Il  fait  :  la  guette  de 
Puech-Amadenc,  1  i5;  —  le  mur 
de  Puech  Brenguier,  116.  —  Il 
répare  la  bride,  104.  —  Il  fait  : 
les  escaliers  de  la  guette  de  Ronel, 
166,  171  ;  —  le  pont-levis  du 
Tarn,  174. 

AUSEL  &  AUSSEL  (Guyo).  —  On 
démolit  sa  maison,   16,    1 65 . 

AUVERGNE,  22. 

AVENEL  (vicomte  d'),  LV,  LXV, 
LXXXIX. 

AVIGNON,  AVINHO,  XXXIV, 
XXXIX,  XLI,  là,  i3,32,  35,  38, 
40,  42,  63,  6'),  76. 

AV1SAC  (Bernât),  X.  Il  est  consulté 
par  les  cons.,  i3,  27.  —  Il  paie 
deux  serviteurs  qui  vont  épier  à 
Lautrec,  32.  —  Le  trésorier  paie, 
dans  sa  maison,  200  florins  à  P.  de 
Lamés,  3-.  —  Il  prête  20  florins 
a  la  ville,  44.  —  La  ville,  pour 
lui  faire  plaisir,  paie  8  florins  à 
Vène,  44.  —  Il  paie  pour  la 
ville,  40.  —  La  reconnaissance 
des  2;js  florins  payés  a  de  Lamés 
est  passée  dans  sa  maison,  56.  — 

—  Il  prête  à  la  ville  :  3o  écus, 
79;   —   26  florins,   10  sous,    80. 


240 


COMPTES    CONSULAIRES   DALBI. 


—  Il  paie  ses  6  communs,  81.  — 
Il  règle  les  comptes  de  son  con- 
sulat de  1 355,  io5.  —  Il  paie 
autres  6  communs,  107.  —  Il 
acquitte  le   produit  du   vet,   128. 

—  Perte  sur  les  3o  écus  qu'il 
prête  à  la  ville,   1  52. 


AYCELIN  (Gilles),  conseiller  du 
comt.  de  Poitiers,  1  7. 

AYGU  ADOSSA,  AIGU  ADOSSA  (R  ). 
Il  vend  des  briques  à  la  ville,  92, 
93,   1  18. 

AZAIS,  XI. 


B 


BAISSAC  (B.  de).  11  fournit  de  la 
chaux  a  la  ville,  83,  84,  89,  90, 
91,  96,99,  146. — (Johan  de).  Il 
est  entrepreneur  des  travaux  de 
construction  de  la  tour  du  pont, 
46.  —  Il  fournit  de  la  chaux  à 
la  ville,   146,  1 47,  1 5o. 

BALDI  (Esteve).  Il  fournit  du  sa- 
ble à  la  ville,  1  1  4. 

BALESTA  (P.).  Il  vend  des  gaines 
de  couteau  à  la  ville,  58. 

BARAU  (B).  La  ville  lui  achète  : 
des  chevilles,   91,   94,    ii5,    116, 

—  des    chevilles,     des    pentures 
&  des  gonds,    1  69. 

BARAU  (G.),  collecteur  des  4  com- 
muns, 1  5,  32,  47,  49,  1  o3.  —  Il 
perçoit  le  produit  du   devet,    80. 

—  On  apure  ses  comptes,   177. 

BARAU  (Jacme).  11  fournit  des  che- 
villes à  la  ville,   1  74. 

BARAU  (Ramon).  Il  fournit  :  des 
clous,  93  ;   —  des  chevilles,   127. 

BARAVI  (G.),  ancien  cons.,  54. 

BARIEYRA  (Pos),  prêtre  et  brique- 
tier.  Il  fournit  des  briques  à  la 
ville,  8  1 ,  88,  92,  97,   120. 

BARTÉS  (Isarn),  hôtelier.  —  Il 
reçoit  :  R.  Favarel,  i3,  109;  — 
le  sén.  d'Agen,  28.  —  Il  fournit 
un  cheval  pour  transporter  :  de 
la  pierre,  84;  —  de  la  brique, 
97  ;   —  du  sable,   1  1  4. 

BAUDRIC  (Berthomiau).  —  Il 
charrie  de  la  pierre,  87. 

BÊARN,  35. 


BEARNAIS,  XXXI,  XXXIII,  XL. 

BEAUCAIRE  (sén.  de),  XXIX,  49, 
66,  67. 

BEAUVAIS  (évèque).  Il  écrit  des 
lettres  prescrivant  au  bayle  du 
Bout- du -Pont  de  ne  pas  em- 
pêcher l'imposition  de  la  ga- 
belle, 53. 

BELASOR  (Johan).  Il  charrie  du 
sable  pour  la  ville,  96. 

BELHUEL  (Ramon),  surnom  de 
Guitart,  maître  maç.  —  La  ville 
paie  son  neveu  18  s.,  116.  —  Il 
fait  des  cintres,  119.  —  Il  re- 
construit un  mur  &  fait  deux 
guettes  au  Carme,  121,  122,  1  2.3 , 
124,  125,  126,  127.  —  Il  cons- 
truit le  four  de  la  Rivière  à  for- 
fait, 169.  —  11  estime  deux 
rampes  d'escalier,  175.  —  Il 
construit  le  mur  de  l'escalier  del 
Veyre,   176. 

BENAVEN.  La  ville  fait  abattre  les 
briques  &  les  poutres  du  premier 
étage  de  sa  maison,   1  65. 

BERGONH  (P.).  Il  fournit  une 
poutre  pour  le  pont-levis  de  Ver- 
dusso,   168. 

BERNARD,  procureur  de  l'évêque 
Pictavin,  LXXIII. 

BERNARDI  (B.).  Not.  de  Carcas- 
sonne.  —  Il  vient  exécuter  la 
ville,  25. 

BERNAT  (Ratier).  Ses  terres  sont 
données  à  premier  cens,  à  l'en- 
can,  io5. 


TABLE   DES    NOMS   I  ROPRES    ET   DES   MATIÈRES. 


24I 


BERRI  (Johan),  manœuvre,  92. 

BERTOLS  &  BERTHOLS  (B.  de), 
not  de  la  cour  royale.  —  Il 
écrit  un  vidimus  de  l'ordon- 
nance du  comte  d'Armagnac, 
prescrivant  la  restitution  des 
gabelles,  42.  —  Il  reçoit  les  ho- 
noraires de  plusieurs  actes  reçus 
par  lui,  5o,  52.  —  Il  rédige  une 
quittance  au  syndic  de  la  con- 
frérie de  S'  Louis  pour  payement 
de  briques,  53.  —  Il  reçoit  5  sous 
pour  autres  écritures,  04.  — Acte 
fait  par  lui  pour  dette  de  la 
moitié  de  11  florins,  56.  —  Il 
paie  ses  communs,  106. 

BERTRAND  A.  On  lui  paie  16  de- 
niers, 112. 

BERTRANDA  (Peyrona).  Elle  re- 
çoit 77  sous  maille,   111. 

BERTHOMIAU,  1  45. 

BESANÇON,  XLIX. 

BESSET  (R. ),  sergent.  Il  saisit,  avec 
le  juge  mage,  les  consuls  d'Albi, 
.9. 

EEZERS,  BEZIERS,XXVI,  LI,65,67. 
BlLHAU    (P.),    forgeron.    On    lui 
paie  1  ?5  lames  d'épée. 

BLACAS  (Guiraut),  notaire, 
XXVIII.  —  Il  fait  quittance  de 
i5  livres,  prix  de  7C0  briques, 
10.  —  Il  fait  un  instrument 
pour  les  consuls,  02.  —  Règle- 
ment des  honoraires  qui  lui  sont 
dus  par  la  ville,  04.  —  Sur  la 
demande  de  Gaudetru,  qui  crai- 
gnait d'être  arrêté  aux  Etats  à 
Grenade,  il  reste  dans  cette  ville, 
65.  —  Il  paie  ses  communs,  107. 

BLACAS  (Guilhem),  forgeron.  Ii 
forge  des  barres  de  fer  &  des  che- 
villes pour  le  pont-levis  de  Ver- 
dusse,   17J. 

BLACAS  (Johan),  carrier.  Il  extrait 
2  cannes  de  pierre,  83.  —  Il  est 
payé  pour  3  jours  de  travail,  85. 
—  Il  travaille  6  jours  à  la  tour 
neuve,  86. 


BLACAS  (R.).  Il  fournit  des  che- 
villes à  la  ville,  1  16. 

BLANC  (G.),  97.  Il  paie  les  arré- 
rages de  ses  communs,  1 1  o. 

BLANQUET  (Esteve).  Il  paie  les 
arrérages  de   ses  communs,    110. 

BLAYA,  99,  145. 

BOATIER  (Jacme).  Il  vend  une 
épée  à  la  ville,  62. 

BOLIVAR  (Hue  de),  XXXIV. 

BONA  (Gui).  Il  fournit  un  cheval 
au  consul  Taillefer,  38.  —  En- 
quête sur  la  valeur  de  ce  cheval, 
52.  —  Il  fournit  :  une  part  de 
l'équipement  d'un  sergent,  5 9  : 
—  un  lamfilh,  61.  —  Il  loue  un 
cheval  au  consul  Rausa,  74.  — 
Il  accompagne  des  commissaires 
de  Carcassonne  qui  exécutent  la 
ville,  75.  —  Il  perçoit  les  ga- 
belles,  104. 

BONACUMBA  (B.),  notaire.  — 
Trincavel  fait  des  recherches 
dans  son  étude,  04,   166. 

BONAYGUA,  cuisinier.  Il  prépare 
les  repas  des  consuls,  notaires  & 
témoins  à  Labastide-des-Chanoi- 
nes,  3,  4,  5,  6.  —  Il  traite 
R.  Favarel,  les  consuls,  des  no- 
raires,  aux  frais  de  la  ville,   32. 

BONDIDOR,  mis  ,    173. 

BONE  (Bertrand),  coseigneur 
d'Hautpoul,  juge  criminel  de 
Carcassonne,  L,  44. 

BONE  (Philippe),  L. 

BONIS  (frères),  Vil,  XI,  i5. 

BORCIER  (Johan),  guetteur  de  la 
tour  du  pont,  66. 

BORDAS,  BORDES  (de),  archidia- 
cre. La  ville  fait  installer  des 
auvents  machicoulés  à  sa  mai- 
son, 118.  —  Elle  répare  cette 
maison,  i52.  —  Elle  fait  bou- 
cher les  portes  &  les  fenêtres, 
1  J2;  —  8t  planchéier  le  chemin 
des  rondes,  1  53.  —  Elle  fait  en- 
lever &  porter  à  Verdusse  une 
grosse  poutre  provenant  de  cette 


16 


24i 


COMPTES   CONSULAIRES    D'ALBI. 


maison,    168.   —   Elle  est  située 
sur  le  pourtour  du  rempart,  170. 
EOREL,    nom  d'un   quartier  de  la 
ville,  97. 

BORIAS  (Johan).  Il  eïtrait  du  sa- 
ble pour  la  ville,  94,  96,  102. 

BORNHE  (lo),  voir  CLERGUE. 

BORRELA  (Mabelia).  Elle  paie  ses 
communs,  80,  107. 

BORZES  (R.).  Il  transporte  :  des 
briques  à  Verdusse,  88  ;  de  la 
pierre,    1  14,  1  20. 

BOTET  (Mondo)  dit  FALORT.  La 
ville  lui  paie  son  épée,  60. 

BOUCHARD  VII,  comte  de  Ven- 
dôme &  de  Castres,  34. 

BOUDET,  XIII. 

BOUGE  (rue  du),   167. 

BOURBON  (maison  de),  XLIX. 

BOURBON  (Jean  de),  comte  de  La- 
marche,  XLIX,  i3.  —  Il  épouse 
Catherine  de  Vendôme,  34. 

BOURGOGNE,  BERGONHA, 
XXXIV,  38. 

BOUT-DU-PONT  (le),  faubourg 
d'Albi,  XLIII,  XLVI,  16. 

BOVILAR  (Hue  de).  —  Il  écrit 
d'Avignon  aux  consuls  que  le 
roi  d'Angleterre  passe  de  Bour- 
gogne en  Gascogne,  38. 

BOYSSET  (frères),  IX. 

BOYSSIÈRE  (Bernard),  march. 
d'Albi,  XL 

BRETHOLS  (B.  de),  voi  r  BERTOLS. 

BREUILS,  XIII. 

BRIQUET  (G. -M.),  XVI. 

BRONDEL  (P.).  Il  répare  la  serrure 
de  la  porte  de  Ronel,  101. 

BRUNIER    (Peire),  charp.    de  Car- 
cassonne.    Il  est  arrêté  pour  re 
'  fus  de  travail,  LVII. 

BRUS  (Bernât),  trésorier.  Il  four- 
nit 20  sous. 

BRUS  &  BRU  (Guilhem),  cons.  Il 
paie  la  messe  du  S1  Esprit,  1.  — 
Il  va  à  Gaillac  consulter  Fava- 
rel,  12.  — Il  paie  les  honoraires    i 


dus  au  not.  Duran  de  Monta- 
lasac,  5o.  —  Il  donne  quittance 
à  Coutouli  :  de  i52  liv.,  55;  — 
de  25o  florins,  56.  —  Il  vend 
12  boucliers  à  la  ville,  09.  —  Il 
fournit  de  l'argent  au  cons. 
Taillefer  pour  les  travaux  de  la 
ville,  78,  79.  —  Au  cons.  Pi- 
cart,  pour  le  même  motif,  79.  — 
Au  cons.  Donadieu  ,  pour  le 
même  motif,  80.  —  Il  paie  les 
travaux  &  les  fournitures  pour 
la  construction  d'une  partie  du 
rempart,  81  —  Il  fait  recette  de 
l'administration  des  consuls  pour 
les  6  communs,    106,    107,    108. 

—  Il  fournit  des  ressources  au 
consul  Picart,  108.  —  Il  perçoit 
iô  sous  qu'il  remet  au  cons.  Pi- 
cart, 110.  —  Il  reçoit  de  l'argent 
du  cons.  Donadieu,  128.  —  Il 
lui  en  remet,  129,  i3o.  -r  II 
assiste  comme  témoin  au  paie- 
ment d'une  somme  de  48  s.,   l52. 

—  Il  traite  à  forfait  pour  la 
construction  de  la  guette  du 
Bouge,  167.  —  La  ville  lui  achète 
du  fer  pour  faire  des  chaînes, 
174.  —  Autre  vente  de  fer  pour 
la  chaîne  du  pont-levis  de  Ver- 
dusse, 175.  —  Il  remet  de  l'ar- 
gent au  cons.  Renhas  pour  la 
coustruction  du  mur  de  l'escalier 
del  veyre,  1  76. 

BRUS(R.  de),  sergent  royal  d'Albi. 
Il  saisit  Celet ,  ancien  percep- 
teur, 7.  —  Il  est  témoin  au 
paiement  d'une  somme  remise  à 
un  sergent  de  Carcassonne,  16. 
—  Il  exécute  la  ville  sur  l'ins- 
tance de  Montanier,  18.  —  Il 
accompagne  des  commissaires  de 
Carcassonne  venus  pour  exécuter 
la  ville,  34.  —  Il  opère  des  sai- 
sies &  emprisonne  des  contri- 
buables à  Candeil,  40. 

BUC(la  fon  del),  49. 

BUC  (lo  forn  del),  172. 

BULISSA  (la),  120. 

BURGALES  &  BURGALO  (P.),ser- 


TABLE   DES    NOMS   PROPRES   ET   DES   MATIÈRES.        243 


gent  de  Toulouse.  Il  exécute  la 
ville,  sur  l'instance  de  de  Puy- 
busque,  14,  25. 


BURGAUD, V 
BUZET,  20. 


CABIÉ  (Ed.),  XIV,  3. 

CABRIER  (G.),  54. 

CADALEN,  34. 

CADIX,  3. 

CALANDRA.  Elle  vend  une  arba- 
lète à  la  ville,  61 . 

CALVET  (Adémar).  Il  vend  une 
épée  à  la  ville,  58. 

CAMCHAUSIER  (Ademar).  Il  vend 
des  plates  &  un  bacinet  à  la 
ville,  58. 

CAMCHAUSSIER  (Barthélémy), 
chanoine,  58. 

CAMCHAUSSIER  (Jacques),  58. 

CAMCHAUSSIER  (Pierre),  58. 

CAMCHAUSSIER  (Ramon),  58. 

CAMPAS  (P.  de).  Il  loue  un  che- 
val au  consul  Rausa,  1  \ . 

CANDARS  (R.J.  Les  consuls  l'en- 
voient à  Sl-Juéry  pour  chercher 
un  maçon,  99. 

CANDEIL  (abbaye  de),  34. 

CANDELH,  prison  d'Albi,  XXII, 
34>  4'- 

CANGE  (Du),  170. 

CANTALOBA  (Jehan).  Il  paie  les 
arrérages    de   ses  communs,    110. 

CAP  DEL  PON,  faubourg  d'Albi, 
7,  i3,  16,  41 ,  53,  55. 

CAPEL  (Phelip).  Il  transporte  :  de 
la  pierre  pourla  ville,  85;  —  de 
la  brique,  88. 

CARCASSONA  ,  CARCASSONNE  , 
ville,  XIII,  XX,  XXI,  XXIII, 
XXIV,  XXV,  XXVI,  XXVIII, 
XXIX,  XXX,  XXXV,  XXXVI, 
XXXVII,  XL,  XLIII,  L,  LVII, 
LXX,  LXXI.  LXXVI,  LXXXVIII, 
6,  9,  11,  12,  i5,  16,  18,  20,  22, 


25,  26,  28,  3o,  3i,  33,  34,  38, 
39,  41,  43,  44,  45,  46,  62,  66, 
67,  68,  69,  70,  71,  72,  73, 
74,  75,  77,  100.  —  Consuls, 
XXXVIII,  LI,  33.  —  Juge  cri- 
minel, il  fait  exécuter  la  ville 
d'Albi,  38.  —  Une  instance  est 
ouverte  devant  lui,  45.  —  Juge 
mage.  —  Les  cons.  d'Albi  sont 
cités  devant  lui,  7.  —  Ils  lui 
font  cadeau  de  cire,  de  confiture 
&  de  vin  muscat,  17.  —  Ils  lui 
paient,  pour  honoraires,  9  flo- 
rins, 18.  —  Il  est  nommé  com- 
missaire par  le  comte  de  Poitiers 
pour  certaines  affaires  d'Albi,  20. 
—  La  ville  fait  appel  d'une  de 
ses  sentences,  23.  —  Il  donne 
des  lettres  sur  le  différend  sur- 
venu entre  l'évèque  &  les  con- 
suls d'Albi,  53.  —  Les  cons. 
d'Albi  lui  envoient  une  requête, 
64.  —  L'affaire  du  différend 
vient  devant  lui,  73.  —  Procu- 
reur du  roi. —  11  a  un  différend 
avec  le  procureur  de  l'évèque 
d'Albi,  5i.  —  Sénéchal.  —  Il 
délivre  des  lettres  pour  les  ga- 
belles, 17.  —  Les  cons.  d'Albi 
font  rechercher  des  pièces  de 
procédure  a  sa  cour,  17.  —  Il 
mande  les  cons.  d'Albi  à  Carcas- 
sonne,  34  —  Il  invite  les  mêmes 
à  placer  des  vivres  aux  fau- 
bourgs, 73.  —  Il  ordonne  de 
réparer  les  fortifications  d'Albi, 
118,  170.  —  Sénéchausséa,  XLVI. 

CAPITOL  DE  Sta  CRCILIA.  Il  est 
en  procès  contre  la  ville  au  sujet 
des  vendanges,  76,  7. 

CARDAYRE  (Arnaut).  Il  est  té- 
moin dans  l'affaire  de  Valca- 
brière,  2,  .1. 


2  44 


COMPTES    CONSULAIRES    D'ALIBI. 


CARMAUX,  L,  LVIII,  2,  99. 

CARIEYRA,  CHARIER  (G.).  Le 
cons.  Gaudetru  l'envoie  de  Ca  r- 
cassonne  à  Albi,  72.  —  Il  fait 
deux  fois  ce  voyage,  72. 

CARME  (lo),  place  d'Albi ,  58, 
92,  90,  96,  99,   100,   102. 

CARMES  (couvent  des),  XL1I, 
XLI1I,  20.  —  De  Carcassonne, 
XLIII. 

CARSALADE  DU  PONT  (J.  de), 
XIII. 

CASAIRO  &  CASSARO  (P.).  H  in- 
tervient dans  une  obligation  au 
sujet  des  communs,  du  pontanage 
&  des  criées,  76.  —  11  est  adju- 
dicataire des  criées  &  paie  28  liv. 
6  s.,   104. 

CASANOBA,  CAZENEUVE  (Ber- 
tran  de),  LXXI.  —  Les  consuls 
lui  achètent  des  confitures  dont 
ils  font  présent  :  au  comte  d'Ar- 
magnac, 10;  à  l'arch.  d'Auch, 
19;  à  l'avocat  du  roi  de  Carcas- 
sonne, 39.  —  Il  vend  un  bacinet 
à  la  ville,  60.  —  Il  intervient 
dans  une  obligation  au  sujet  des 
communs,  du  pontanage  &  des 
criées,  -6.  — Il  est  adjudicataire 
de  la  levée  des  gabelles,  1  04,  1  o5. 
—  Il  vend  à  la  ville  une  table 
de  fenêtre,  167. 

CASERAS,  70. 

CASSARO.  Voir  CASAIRO. 

CASTANET  (Bernard  de),  évéque 
d'Albi,  XLIV,  LXXXI. 

CASTANET  (Johan  de),  maçon. 
Il  construit  une  partie  du  rem- 
part &  une  tour  85,  86,  87, 
88,  90. 

CASTELLANA,    CASTELLANE 

(Pierre).  La  ville  plaide  contre 
lut,  5i.  —  Il  paie  les  arrérages 
de  ses  communs,  111.  —  La  ville 
construit  une  guette  devant  sa 
maison,  166.  — Il  habite  rue  de 
Ronel,  166.  —  La  ville  fait  un 
escalier  devant  son  jardin,    170. 


CASTELNAUDARY,    XXXIII,    28. 

CASTEL  NOU  DE  BONAFOS,  Cas- 
telnau  de  Bonafous,  aujourd'hui 
Castelna u-de-Lévis,  XLIV',  XLV, 
LXXXVI,  2,  3,  02,  77. 

CASTELNAU-DE-LEVIS,  XLV,   2. 

CASTELVIELH  ,        CASTELVIEL, 

quartier  d'Albi,  XLIX,  3o,  36, 
5o,  98,  111.  Mouline  du,  i3. 

CASTRAIS,   12. 

CASTRAS,  CASTRES,  XXXIII, 
XLIX,  26,  3o,  32,  64,  70.  — 
Comté,  3o,  34. 

CATHERINE  de  Vendôme,  34. 

CAUSAC  (P.).  Il  vend  des  plates  à 
la  ville,  58.  —  Il  touche  ses  ho- 
noraires de  percepteur  de  deux 
gâches,  1  o3,   104. 

CAUSEL  (P.).  Il  vend  une  poutre 
&  des  matériaux  à  la  ville,   1  17. 

CAUSELS,  CAUSSELS,  ruisseau  qui 
coule  à  Albi,  04,   1  14. 

CAUSIEYRA  (Bertran  de).  Il  vend 
à  la  ville  une  poutre  pour  le 
pont  du  Tarn,    174. 

CELARIER  (G.).  11  vend  des  plates 
à  la  ville,  60. 

CELET  (R.).  On  le  saisit  pour 
l'obliger  à  rendre  ses  comptes,  7. 
—  On  paie,  en  sa  présence,  des 
sergents  de  Toulouse,  45.  —  La 
ville  lui  paie  le  loyer  de  la  mai- 
son occupée  par  le  guetteur  Pos- 
set,  46.  —  Il  vend  une  arbalète 
à  la  ville,  59.  —  Lettre  exécu- 
toire contre  lui  pour  l'obliger  à 
rendre  ses  comptes,  64. 

CHARIER  (R.).  H  porte  une  let- 
tre au  cons.  Gaudetru,  à  Carcas- 
sonne, 43. 

CHARIER  (G.).  Voir  Carieyra. 

CHARLES,  duc  de  Normandie,  ré- 
gent du  royaume,  XX,  XXIV. 

CHARTRO  et  CHASTRO  (Raynal). 
Il  travaille  pour  la  ville,  84.  — 
11  extrait  du  sable  pour  la  ville, 
85. 


TABLE   DFS   NOMS   PROPRES    ET   DES   MATIÈRES.        245 


CHATBERT  (P.).  Il  est  témoin 
dans  l'affaire  de  Valcabrièrt,  3,  :<• 

CHEVALIERS    DU    TEMPLE,    49. 

CLARISSES  (les),  XL1II. 

CLERGUE  (G.)  dit  lo  Bomhe, 
XXXII.  —  Il  est  envoyé  à  Car- 
cassonne  pour  porter  une  lettre 
au  cons.  Lonc,  6.  —  Il  est  exé- 
cuté par  un  sergent  de  Çarcas- 
sonne,  i5,  16.  —  La  ville  l'en- 
voie a  Auch  pour  surveiller  les 
troupes  des  comtes  d'Armagnac 
&  de  Foix,  22.  —  Il  va  épier 
l'ennemi,  26.  —  Il  vend  des  ar- 
mes a  la  ville,  6  1 . 

CLERGUE  (Gregori).  Il  doit  un 
glaive  a  la  ville,  48.  —  Il  vend 
une  arbalète  à  la  ville,  58. 

CLERMONT  (Béatrix  de),  comtesse 
d'Armagnac,  41 . 

CLERMONT,  49. 

CLOTA  (G),  avocat  de  Paris.  — 
Vidal  le  prend  pour  avocat  dans 
le  procès  mû  entre  la  ville  & 
revécue,  2  1 . 

COGUL  (R.),  fermier  des  fours  de 
la  ville.  —  Il  paie,  le  terme  de 
Pâques,   1  28. 

COL  (Bernât).  Il  a  une  affaire 
ivec  la  ville,  18,  63.  —  La  ville 
lui  paie  5o  florins,  en  raison  de 
cette  affaire  plaidée  à  Avignon, 
32.  —  Il  est  fiit  accord  avec  lui, 
68. 

COL  (Guiraut).  Il  a  une  affaire 
avec  la  ville  (la  même  que  celle 
de  Bernard).  63,  66. 

COLANA  (Relha).  Elle  vend  des 
planches  &  des  clous  à  la  ville, 
i-3. 

COLAS  (Duran).  11  paie  les  arré- 
rages de  ses  communs,  110. 

COLBERT,  LI. 

COLET,  68. 

COLETTE  (S**"),  XLIX. 

COLOBRES(Guilhem).  Il  achète  la 
mouline  du  Castelvieil,  i3. 


COMBAFA,      COMBEFA,     XXXV, 

XXXVI,  XLII,  XLIII,  L,    24,    29, 

33,  35. 
COMPAYRÉ,  LXXIII,    181    à   187. 
COMPTE.  (Voir  CONTE.) 
CONQUAS  (Johan).  —  La  ville  lui 

paie  des  sacs   qu'il   avait   prêtés, 

1-9. 
CONTARD,  VII. 
CONTE  &  COMPTE  (R.).   Il  vend 

du  bois  à  la  ville,  04,   149. 
CORBARIEU,  XV. 

CORBIEYRA  (Auda.).  On  lui  rem- 
bourse une  part  de  ses  communs, 
'77- 

CORDES,  CORDUA,  XLIII,  LXXV, 
2,  7  &  afforamen. 

CORNUS  (Jacme).  Il  vend  une  ar- 
balète à  la  ville,  6  1. 

COSTA  (Thomas).  11  vend  2  portes 
à  la  ville,  1  69. 

COSTOU  DE  S'-SALVI,  4-. 

COTOLI,  COUTOULI(Isam),  XXI, 
LIX,  LX.  LXX.  —  H  lève  les 
4  communs,  10.  —  Il  paie 
"1  florins  à  de  Puybusque  pour 
les  robes  consulaires,  14.  —  Il 
rembourse  5o  florins  à  Gueysse, 
14.  —  Il  perçoit  un  bénéfice  de 
26  sous  sur  5o  florins,  22.  —  Le 
livre  du  tapage  lui  est  remis,  25. 

—  Il  perçoit  un  bénéfice  de  5  liv. 
sur  ico  florins,  27.  —  Il  vend 
une  partie  de  202  florins  à  la 
ville,  3i.  —  11  reçoit  6  liv.  2  s. 
de  bénéfice   sur    122  florins,    3z. 

—  Il  se  rend  a  Toulouse  pour 
porter  200  florins  à  de  Puybus- 
que &  Guaraut  :  il  reçoit  20  flo- 
rins pour  son  voyage  &  assure  la 
somme  emportée  moyennant  une 
prime  de  20  florins,  40.  —  Il 
paie  la   pension  de  Favarel,   41. 

—  Il  lève  le  capage,  44,  46.  — 
Il  a  un  bénéfice  de  4  den.  par 
florin,  44.  —  Autre  bénéfice  sur 
20  florins,  44.  —  Les  consuls 
assignent  sur    lui  la  pension  de 


COMPTES    CONSULAIRES    DALBI. 


146 

Lafon,  5o.  —  Assignation  de 
4  livr.  sur  les  communs  qu'il 
lève,  04.  —  Contrat  de  la  levée 
des  4  communs,  55.  —  Recon- 
naissances à  lui  faites  par  le  tré- 
sorier de  240  liv.,  de  655  liv.,  de 
-72  liv.,  de  t  52.  liv.,  55.  —  Assi- 
gnation sur  lui  du  prix  du  vin 
du  devet,  56.  —  Reconnaissance 
à    lui    faite    par    le    trésorier    de 

3  16  liv.  du  capage,  56.  —  Pro- 
messe d'assigner  les  4  communs 
aux  personnes  qu'on  lui  indi- 
querait, 55.  —  Il  fait  constater 
par  act;  la  remise  du  prix  des 
robes  consulaires,  56*  —  On  lut 
fait  reconnaissance  de  271  liv., 
56.  —  Ses  capages,  57-  —  H 
paie    16    s.,   94.    —    11    lève    les 

4  communs,  io3.  —  11  verse  le 
produit  du  capage,  104.  —  Il 
donne  quittance  à   Sivalh,    178. 


—  Ses  comptes  sont  jugés  par 
Vierna,  178. 

COUZINIÉ,  XI. 

GRES  (Johan  de).  Il  vend  de  la 
pierre  à  la  ville,  85. 

CRESSOL  (B  ).  —  Sa  femme  vend 
de  la  pierre  à  la  ville,   1  16. 

CREUSOT,  LVIU. 

CTJG.  Il  est  présent  au  paiement  de 
la  solde  du  capitaine  &  du  porte- 
étendard  des  arbalétriers,  71. 

CUSSOLAS  (R.),  consul.  Il  est  pré- 
sent au  paiement  des  salaires  des 
commissaires  qui  exécutaient  la 
ville  sur  l'instance  de  Monta- 
nier,  34.  —  Il  reçoit  34  sous 
pour  les  besoins  de  la  maladre- 
rie,  4.5.  —  Il  vend  une  arbalète 
à  la  ville,  59.  —  Il  paie  ses 
6  communs,  106.  —  La  ville 
paie  sa  robe  consulaire,   177. 


D 


DALEST  (B.).  Il  est  chargé,  par 
acte  public,  de  réparer  les  mesu- 
res du  blé  &  du  vin,  49. 

DALFI  (lo),  le  Dauphin,  i5,  17, 
21.  —  11  accorde  à  la  ville  des 
lettres  à  l'occasion  du  procès  avec 
l'évêque. 

DAMOLEUX,  Demouleux,  pic  des 
environs  d'Albi,  XLV,  2. 

DANEMARK,  XXIV,  XXV,  26,  65. 

DANIA,  Danemark,  XXV. 

DANIAL,  DANIEL  (P.).  Il  trans- 
porte :  de  la  brique,  81,  88,  89, 
92,  97;  du  sable,  82,  83,  85,  87. 

DANIS  (R.).  H  vend  des  carquois  à 
la  ville,  6  1 . 

DANN1S,  DENIS  (Bertran),  X.  — 
Il  loue  le  rez-de-chaussée  d'une 
maison  pour  y  faire  le  mortier, 
3p.  —  Il  vend  à  la  ville  une 
rampe  d'escalier,  des  poutres  & 
des  pieds-droits,  175. 


DANNIS,  DENIS  (Duran).  Il  re- 
çoit un  acompte  sur  ses  hono- 
raires d'auditeur  des  comptes,  43. 

—  Il  assiste  au  paiement  des  ho- 
noraires dus  à  des  sergents  de 
Toulouse,  45.  — Il  est  trésorier 
en  i353  &  en  1  368.  —  Il  vend 
des  pierres  de  grès  à  la  ville,   146. 

—  11  est  auditeur  des  comptes  des 
percepteurs   des    communs,    178. 

—  Il  paie,  en  1  363,  du  vin  dû  à 
Selet,  &  des  sacs  appartenant  à 
de  Conques,   179. 

DANNIS  (Berthomiau  de  S(),  ser- 
gent. 11  accompagne  les  commis- 
saires de  Carcassonne  qui  exécu- 
tent la  ville,  34. 

DARTIGUAS  (Brenguier),  sergent 
de  la  cour  temp.,  LVH.  —  Il 
saisit  &  arrête  des  ouvriers  gré- 
vistes, 8. 

DAVI  (Aymerie,   Eymeric,    Meric), 


TABLE  DES   NOMS   PROPRES    ET   DES   MATIÈRES.        247 


sergent.  Il  remet  des  glaives  aux 
habitants,  48.  —  Il  est  envoyé  : 
à  Toulouse,  auprès  du  cons.  Gau- 
demi,  63;  —  à  Castres,  63.  — 
Il  porte  une  lettre  de  Gaude- 
tru,  76. 

DEBAR  (G).  Il  reçoit  ses  gages  de 
préposé  au  poids  de  la  farine, 
12,  23,  43,  —  On  lui  fait  un 
livre  pour  ses  opérations,  18.  — 
Il  a  sa  maison  à  S'  Affric,  28.  — 
Il  perçoit  des  arrérages  dus  à  la 
ville,   io5. 

DECLES  (Dorde) ,  char.  Il  tra- 
vaille :  à  la  tour  neuve,  90;  — 
a  la  porte  d'en  Gueysse,  94,  171. 
—  au  pont-levis  du  Tarn,  167, 
174.  —  Il  répare  les  guettes,  173. 

DECLES  (Johan).  Il  est  percepteur 
des  4  communs,  1  5,  32,  49.  — 
Il  fournit  des  poutres  a  la  ville, 
io3,  124.  —  Il  verse  le  produit 
de  sa  perception,  io3.  —  Il  lève 
les  4  communs,  178. 

DEDIEU  (B.).  Il  arrente  lesouquet, 
104.  — Il  paie  6  communs,    1^8. 

DEDIEU  (R.),  not.  Il  reçoit  l'ins- 
trument de  la  création  des  con- 
suls &  quantité  d'autres  actes, 
49,  5i. 

DELFARO  (Gualhart).  Il  vend  à  la 
ville  :  confitures,  10  j  deux  arba- 
lètes, 6  1 . 

DELPORT  (Alias  &  Helias),  ser- 
gent. Il  conduit  des  Albigeois  à 
Candeil,  34.  —  Il  accompagne 
le  régent  &  le  viguier  qui  font 
installer  des  vivres  aux  fau- 
bourgs, 36. 

DELPOSTS  (Arnaut).  Il  vend  2 
cha  rretées  de  bois  à  la  ville,  1  1  5. 

DELSOL  (B.).  Il  paie  ses  arrérages, 
1  10. 

DELSOL  (P.).  Il  est  témoin  dans 
l'affaire  de  Valcabrière,  3,  5. 

DELSOLIER,  DUSOLIER  (P.),  ser- 


gent royal,  XXXII.   —  Il  a  un 

procès,  12.  —  Il  est  envoyé  pour 
épier  :  à  Castres  &  à  Puylaurens, 
26;  à  Castelnaudary,  29. 

DESTAVAS  (P  ).  Condamné  à  cou- 
rir la  ville,  il  fait  appel  de  la 
sentence,  5o. 

DEVASUN(P.).  Sa  femme  vend  des 
armes  à  la  ville,  60. 

DOAT,  8. 

DOAT  (Riguel).  Chute  d'un  mur 
devant  sa  maison,  122.  —  La 
ville  construit  une  guette  devant 
sa  maison,   1  27. 

DOAT  (Taxile),  122. 

DOCHAL  (P.).  Il  vend  du  sable  à 
la  ville,  1  23. 

DOGNON,  VIII,  XIV,  XVIII,  XX, 
XXVII,  XXIX,  LUI. 

DONADIAU,  DONADIEU(P.),cons. 
LXXlX,i,b'.—  Il  vend  à  la  ville: 
une  pipe  de  vin  vieux,  9;  —  du 
drap  vair  &  du  vin,  i5  ;  —  1  tu- 
nique, 6?.  —  Il  reçoit  20  florins 
de  son  collègue  Bru,  79.  —  Il  re- 
met 2  écusàTaillefer,  73. — No- 
menclature des  sommes  qu'il  re- 
çoit de  Bru  pour  travaux  com- 
munaux, 80,  81.  —  Il  s'occupe 
des  travaux  de  la  ville,  95,  96. 
—  Il  paie  ses  communs,  107.  — 
Il  intervient  dans  le  paiement 
des  robes  consulaires  de  1 358, 
108,  118.  —  Nomenclature  des 
recettes  qu'il  opère,   128,   129. 

DUGUESCLIN,  XV. 

DUMAS  DE  RAULY,  XII. 

DUMÈGE,  49. 

DURAN,  DURAND  (Arnaut), XXII. 

Il   est    témoin   dans   l'affaire   de 

Valcabrière,  2,  4.   —  Il  exécute 

la  ville,  33. 
DURAND    (Jean),    le    même    que 

Johan  de  Castanet,  LXXXI. 


248 


COMPTES    CONSULAIRES   D'ALBL 


EMERIC  (G.).  Il  travaille  à  la  car- 
rière, i 55,  1 56. 

ENCLATERRA,  Angleterre,  21. — 
Roi  d\  38. 

ENGLES,  Anglais.  —  Ils  sont  à 
Labastide-Française,  io.  —  Vi- 
dal les  évite  dans  son  voyage  à 
Paris  vers  Moulins,  22.  —  Ils 
sont  rassemblés  du  côté  d'Auch, 
22.  —  Ils  sont  à  Morlaas,  25.  — 
Ils  passent  la  Garonne,  26.  — 
Les  consuls  les  font  épier  à  Cas- 
telnaudary,  29. 

ENGUYESSE,  rue  &  porte  d'Albi, 
XLII,  LXXIX,  LXXXI,   171. 

ESPIGA,  99. 


ESTABRUN  (Gregori).  —  Il  vend 
6  couteaux  à  la  ville,  61. 

ESPINGALA,Espingale,  nom  d'une 
partie  du  rempart,   170. 

ESTIEU  (Johan  de  1'),  char.  —  Il 
répare  une  guette  sur  le  pont  du 
Tarn, 168, 

ETIENNE  (Marcel),  XX. 

ETIENNE  (S1),  quartier  d'Albi,  99. 

ETRA,  le  roi  de  Danemark,  Wal- 
démar,  XXVI.  —  Son  projet  de 
descente  en  Angleterre,  65.  —  Le 
cons.  Gaudetru  prend  copie  des 
conventions  passées  à  cet  effet 
aux  Etats  de  Béziers,  65. 

EUROPE,  XXXIX. 


FABRE  (Johan).  Il  est  envoyé  à 
Carcassonne,  auprès  du  cons. 
Rausa,  où  il  est  retenu  un  jour, 


45. 


Il    ai- 


FABRE    (P.),   forgeron. 

guise  des  outils,  87. 
FABRE  (R.).  Il  doit  un  glaive,  48. 

FAJAS  (P.).  La  ville  achète  du  pa- 
pier pour  lui,  6,  10,  i5  —  Il 
touche  25  florins  pour  son  trai- 
tement, 48.  —  Il  doit  un  fer  de 
glaive,  48.  —  Il  vend  des  armes 
a  la  ville,  59.  —  Il  sert  d'inter- 
médiaire pour  l'encaissement  du 
produit  des  criées,  104.  —  Il 
paie  ses  6  communs,  107.  —  La 
ville  lui  achète  4  demi-portes, 
169. 
FALC  (Bertran).  Il  achète  des  bri- 
ques a  la  ville,  176. 
FALGAR  (Bertran).  Il  vend  des 
pièces  de  charpente  à  la  ville,  99, 
1  00. 


FARAL  (Bernât).  La  ville  lui  doit 
des  javelots,  47.  —  Il  vend  un 
bacinet  aux  cons.,  09. 

FARGUAS  (Nostra  Dona  de).  Cha- 
pelle où  est  célébrée  la  messe  du 
S'-Espnt,    1 . 

FARGUES,  venelle  d'Albi,  5l. 

FAVAREL  (Ramon),  conseil  de  la 
ville,  LV.  —  On  lui  fait  cadeau 
de  vin,  8.  —  Le  cons.  Brus  va  le 
consulter  à  Gailhac  sur  le  projet 
detraité  à  passer  avec  l'évéque,  1  2. 
,3.  —  Il  vient  à  Albi  &  descend 
à  l'hôtellerie  de  Bartés,  avec 
son  notaire  &  deux  valets,  |3. — 
On  lui  paie  12  florins  pour  ses 
honoraires  de  6  jours,"  14.  — 
Gaudetru  va  lui  soumettre  à 
Gaillac  un  projet  d'accord  avec 
l'évéque,  24.  —  On  lui  paie  les 
arrérages  de  son  traitement,  25. 
—  Il  vient  à  Albi  pour  rédiger 
l'acte  d'accord  avec  l'évêaue,  3i. 


TABLE   DES    NOMS    PROPRES    ET    DES    MATIÈRES.        249 


—  Il  y  passe  6  jours  &  reçoit 
12  florins,  32.  —  On  paie  ses 
serviteurs,  32.  —  Paiement  de 
son  traitement,  41.  —  La  ville 
paie  le  vin  qu'il  avait  bu.  43. — 
Gaudetru  se  rend  à  Gaillac  pour 
lui  faire  rédiger  un  acte  d'appel 
contre  la  cour  temporelle,  62. — 
11  lui  paie  le  reste  de  son  traite- 
ment, 63.  —  On  le  mande  a 
Albi  pour  examiner  les  termes 
de  l'accord  avec  l'év.,64. — Gau- 
detru revient  a  Gaillac  pour  lui 
montrer  une  requête  au  juge 
mage  de  Carcassonne,  64.  — 
Une  a  ut  re  requête  est  rédigée,  64. 

—  Gaudetru  revient  à  Gaillac 
pour  lui  soumettre  la  réponse  à 
cette  requête;  mais  il  setrouveà 
Castelnau-de-Montmiral  où  il 
le  suit,  64.  —  Le  même  cous,  va 
lui  soumettre  encore  le  projet 
d'accord,  66,  69.  —  Le  cons. 
Rausa  lui  présente,  à  Gaillac, 
un  projet  d'instrument  préparé 
par  le  notaire  de  l'év.  72.  —  Il 
y  revient,  quelques  jours  après, 
pour  la  même  affaire,  72,  -  >.  — 
Le  cons.  Lonc  va  le  consulter  sur 
le  différend  avec  l'év.,  -6.  —  F., 
a  qui  on  a  expédié  un  valet  &  un 
cheval,  vient  à  Albi  &  y  passe 
2  jours;  on  paie  sa  dépense, 
109.  —  Il  revient  le  25  juillet  & 
y  passe  5  jours,  109.  —  11  re- 
vient une  troisième  fois,  venant 
de  Graulbet,  109.  —  On  va  le 
chercher,  le  2Ô  décembre,  1  1  7  ;  — 
&  le  samedi   avant  S*  Luc,    1  18 

—  On  paie  le  vin  qu'il  a  bu,  179. 

FAVAREL  (Pos),  54. 

FAVERIUS(Franciscus),Favier  F.), 

bayle  du  Bout-du-Pont. —  11  de- 
mande un  crieur  public  pour 
publier    les    impositions,    02.   — 

—  Leviguier  lui  interdit  de  s'op- 
poser a  la  levée  de  l'imposition, 
53.  —  Il  transporte  des  briques  : 
au  Bout-du-Pont,  89;  —  à  la 
tour  Neuve,  92.  —  Son  capage, 


94.  —  11  charrie  :  du  sable,  96, 
des  briques,  97,  1 24. 
FAVIER  (P.),  cbar.  Il  travaille  au 
mur  &  a  la  tour  de  Gih,  9^.  — 
On  luie  paie  24  sous,  94.  —  Il 
travaille  au  pont-levis  du  Tarn, 
167. 

FERMERIA  (Guiraut  de  la),  not. 
de  Gaillac.  —  Il  accompagne 
Favarel  a  Albi,    1  4. 

FLAMENC  (Johan).    Audi-eur    des 

comptes,    178. 
FLOUR  ^S'-),  XIII. 

FOET.  On  lui  achète  des  planches 
de  peuplier  pour  la  porte  d'tn- 
gueysse,  93. 

FOYSSANTS,  Foyssens,  rue  d'\lbi. 
16,  99. 

FOISSENX.  (Johan).  La  ville  lui 
paie  une  indemnité  pour  le  cens 
d'une  maison  qu'elle  démolit,  1  6  . 

FOIX.  Gaston  Phébus,  comt.  de), 
XV,  XX,  XXIII,  XXXI,  XXXII, 
XXXIII,  XXXIV,  xxxv,  XXX  VI 
XXXVII,  XXXVIII,  XXXIX, 
XL,  LIX.  —  Il  négocie  une 
trêve  ou  la  paix  avec  le  comt. 
d'Armagnac,  22.  —  En  1  '> 70,  il 
rassemble  des  troupes  à  Morlaas, 
25,  —  Avec  les  Anglais,  il  passe 
la  Garonne,  26.  —  Une  lettre 
du  comt.  dt  Poitiers  aux  cons. 
dénonce  le  rassemblement  des 
troupes  qu'il  fait,  27.  —  Des  va- 
lets vont  épier  ses  troupes  à  La  ti- 
trée, il.  —  Sa  rébellion,  33.  — 
Le  comt.  de  Poitiers  se  propose 
d'entrer  en  campagne  contre  lui, 
37.  —  Ses  troupes  occupent  les 
environs  de  Toulouse,  40.  —  Le 
mariage  du  comt.  de  Poitiers 
avec  Jeanne  d'Armagnac  cause  la 
continuation    des   hostilités,    41, 

—  Jean  de  Lévis  prend  son  parti 
contie  le  comt.  d'Armagnac,  ;*>7 . 

—  Négociations  pour  la  paix. 
69.  —  Un  agent  communal  va 
en  Gascogne  pour  surveiller  ses 
agissements,   117. 


i5o 


COMPTES    CONSULAIRES   D'ALBI. 


FOIX  (fer  de),   145. 

FONCUBERTA  (Thomas  de).  Il 
vend  du  drap  à  la  ville,  46.  — 
Il  lui  vend  une  poutre,  117. 

FONTAINE  DE  S'-SALVI,  à  Albi, 

.68. 
FONTAINE     DE     LA     VIGNE ,     à 

Albi,   168. 

FONTANIER.  On  transporte  des 
poutres   devant  sa    maison,   168. 

FORBEYRE  (Armait).  Il  reçoit 
dans  son  hôtellerie  Jean  de 
S'-Sernin,  28. 

FORES  (Berthomiau).  On  l'envoie  à 
Monta  uban  pour  s'assurer  si  les 
Anglais  se  sont  emparés  de  La- 
bastide-Française,   10. 

FORESTIÉ(E.),  VII,  IX,  XI 

FORIT  (P.).  Il  établit  une  guette  à 
forfait,  1  16. 

FORNIER  (Pos).  —  Ses  enfants 
paient  les  arrérages  de  ses  impo- 
sitions, 1  10. 

FOSSET,  guetteur  de  la  ville.  On 
lui  paie  son  traitement,  29. 


FOUS.Foix,  lieu-dit,  à  l'est  d'Albi, 

95. 
FOUS  (Thibaut  de),  charp.  Il  fait 

la  charpente  de  la  tour  neuve,  90. 

—  On  l'envoie  acheter  du  bois 
à  la  forêt,  91 .  —  On  lui  paie  les 
2  journées  qu'il  y  passe,  91.  — 
Il  travaille  à   la  tour  neuve,  94. 

—  Il  répare  la  porte  du  pont  du 
Tarn,  99.  —  Il  démolit  les  cré- 
neaux du  côté  de  la  porte  de 
Verdusse,  toi. 

FOUS  (Pos),  carrier.  On  lui  paie 
ses  journées,  i55,   i56,  157,  1  58 . 

FRANCE,  FRANSSA,  XXXI, 
XXXVIII,  XLI,  LI,  LUI,  LIV, 
LV,  LXII,  LXXV,    17,  2.,   22, 

34,  70,  74. 
FRÈRES  MINEURS,  XLIII. 
FRONTINHA  (Dnran),   not.  —  Il 

transcrit   l'accord    entre   la    ville 

&  l'év.,   16. 
FULCRI  (Gra),  prêtre,  LXXII. 
FUMET  (P.).  Il   vend   1  arbalète  à 

la  ville,  59. 
FUSTARIA  (la),    la  Fusterie,  porte 

8t  quartier  d'Albi,  L,  16,  41,  94. 


GAIET  (G.).  La  ville  lui  paie  2  s. 
6  d.;  il  vend  des  confitures  à  la 
ville,  10. 

GAILLAC,  GUALHAC,  XLIII,  LI, 
LV,  LXIV,  2,  8,  12,  14,  24,  32, 
34,  6.2,  63,  64,  65,  66,  68,  69, 
72,  73,  76,  78,  109,  117,  118. 

GALCO  (Englesa),  68. 

GALCO  (P.),  52.  —  On  l'exécute 
pour  l'obliger  à  rendre  ses  comp- 
tes, 64. 

GALTIER  (P.).  Il  paie  des  arréra  • 
ges,   1  10. 

GANAG,GANATG&  GANACH(P.) 
(lo).  Il  porte  :  du  sable,  83,  85, 
89,  95,  96,  loi,  102;  des  bri- 
ques, 89. 


GANES,  AGEN(sén.  de).  Il  ménage 
un  accord  entre  la  ville  &  l'év., 
24.  Voy.  à  JANES. 

GAN1  (G.),  not.  de  la  cour  royale. 
On  lui  paie  une  lettre  testimo- 
niale, 23. 

GARAUT  &  GARRAUT  (  G  .  ) , 
march.  de  Toulouse,  LIX.  —  Il 
fait  exécuter  la  ville,  14.  —  On 
lui  paie  les  robes  consulaires 
qu'il  a  fournies,  40. 

GARENéAU  (Berthomiau).  Il  porte 
des  briques,  88. 

GARIGAS  (Sicart).  Il  vend  des  ar- 
mes a  la  ville,  108. 

GARNIER  (Johan).  Il  contribue  à 
l'équipement    d'un     arbalétrier, 


TABLE  DES  NOMS  PROPRES  ET  DES  MATIÈRES.    2>I 


59.  —  Il  vend  1,000  briques  à 
la  ville,  y5.  —  Il  lève  les  com- 
muns,  108. 

GARNIER  (P.).  On  lui  paie  9  d., 
111. 

GARONNE,  XXXIII,  XXXVII,  25, 
26. 

GARONNE  (H""),  dép  ,    16. 

GASANHOL  (B.).  Il  intervient  à 
une  remise  de  fonds,  80.  —  Il 
prête  du  vin  pour  le  devet,    128. 

GASANHOLA.  Elle  vend  des  maté- 
riaux à  la  ville,  1  16. 

GASC  (G.).  On  le  consulte  sur  l'af- 
faire de  Valcabnère,  77. 

GASCOGNE,  GASCUENHA, 
XXXIV,  33,  .17. 

GASTAYRE(Bertran),  not  de  Car- 
cassonne.  —  La  ville  lui  paie 
4  florins  pour  écritures,  46. 

GAUBERT,  forgeron.  —  Il  fournit 
a  la  ville  :  des  clous,  93;  des 
chevilles,  95. 

GAUDENS  (S1-),  3o. 

GAUDETRU  (Dorde" ,  con.  X,  XXI, 
XXVI,  XXVII.  XXVIII,  XXIX, 
XXX,  XXXVI,  XXXVII,  XL,  LV, 
1 .  —  Il  est  à  Carcassonne,  11.  — 
On  lui  envoie  de  l'argent  pour 
payer  notaires  &  avocats.  11.  — 
Il  expédie  un  valet  de  Labru- 
guière  à  Carcassonne,  12.  —  Il 
est  témoin  à  un  paiement  fait  à 
un  sergent,  19.  —  Il  va  à  Gail- 
lac   pour   consulter   Favarel,   23. 

—  11  lui  paie  les  arrérages  de 
son  traitement,  2.5.  —  On  lui 
remet  192  moutons  2  s.  6  d. 
pour  le  paiement  du  subside  de 
1  mouton,  &  il  se  rend  à  Car- 
cassonne, 33.  —  Il  est  témoin  au 
paiement  des  gages  dus  à  des 
commissaires  de  Carcassonne,  34. 

—  Il  se  rend  à  Toulouse  pour 
savoir  où  doit  se  tenir  le  conseil 
des  Etats,  .19.  —  Charier  lui 
apporte  à  Carcassonne  une  lettre 
des  consuls,  43.  —  Il  est  à  Car- 
cassonne, 45.  —  11  vend  1   tuni- 


que à  la  ville,  60.  —  Il  se  rend 
aux    Etats   de    Carcassonne,    62. 

—  De  là  à  Toulouse  où  les  Etats 
se  transportent,  62.  —  Il  va  à 
Gaillac  pour  faire  rédiger  un 
appel  par  Favarel,  62.  —  Il  est 
à  Toulouse  le  2  juin,  63.  —  Le 
25  juin,  il  se  rend  à  Avignon 
pour  l'affaire  Col,  63.  —  Il  perd 
sur  le  change  de  la  monnaie,  63. 

—  Le  1  5  juillet  il  se  rend  à  Gail- 
lac, 63.  —  Il  paie  le  reste  de»sa 
pension  à  Favarel,  63.  —  Il  y 
revient  quelques  jours  après,  64. 

—  Même  voyage  pour  y  faire  ré- 
diger une  requête  au  juge-mage 
de  Carcassonne,  64.  —  Il  y  re- 
vient le  jour  de  S'-Laurens,  & 
de  là  il  va  à  Castelnau-de-Mont- 
miral  a  la  recherche  de  Favarel, 
64.  —  Le  14  août,  il  se  rend  aux 
Etats  à  Béziers,  65.  —  Il  prend 
copie  des  conventions  arrêtées 
sur  le  projet  de  descente  en  An- 
gleterre, 65.  —  Il  retourne  à 
Gaillac,  le  4  septembre,  65.  — 
Quatre  jours  après,  il  se  rend  aux 
Etats  à  Toulouse  ,  puis  à  Gre- 
nade, 65.  —  Nouveau  voyage  à 
Gaillac  pour  consulter  Favarel, 
66.  — Il  va  à  Avignon  pour  l'af- 
faire Col,  66  —  Il  assiste  aux 
Etats  a  Carcassonne  en  octobre, 
66.  —  Il  y  paie  les  dépenses  de 
son  collègue  Lafon,  66.  —  Le 
i5  novembre,  il  se  rend  à  Rodez 
pour  l'affaire  Laurens,  67.  —  Il 
paie,  à  Carcassonne  :  la  pension 
servie  par  la  ville  à  Jacques 
Puech  ,  67;  copie  d'une  lettre 
impétrée  contre  la  ville  par  l'év., 
63.  —  Il  y  fait  cadeau  de  3  fro- 
mages à  P.  Trêves,  68.  —  Il 
expédie  des  lettres  aux  cons. ,  68. 

—  II  revient  a  Gaillac  :  en  dé- 
cembre 63,  le  premier  jour  de 
Carême,  69.  —  Ses  dépenses  à 
Lagrave,  69.  —  Le  5  mars,  il  va 
payer,  a  Carcassonne,  le  subside 
de  1  mouton,  69.  —  Il  scelle  du 
sceau    communal    les    lettres    au 


2b2 


COMPTES    CONSULAIRES   D'ALBI. 


pape,  nu  sacré-collège  &  au  duc 
de  Normandie,  69.  —  Il  paie  les 
dépenses  de  Rausa.  70.  —  Il  en- 
voie les  lettres  à  d'Oultreleau  par 
un  valet  de  Carcassonne,  70.  — 
Ses  dépenses  de  papier  &.  de  cire, 

70.  —  11  donne  12  sous  à  un 
valet  qui  avait  apporté  une  let- 
tre du  comte  de  Poitiers,  70.  — 
Il  paie,  à  Casères,  la  dépense  des 
20  arbalétriers  envoyés  à  Mire- 
poix,  70.  —  Il  les  accompagne  à 
Carcassonne  &  paie  les  répara- 
tions à  leur  équipement,  71.  — 
Il  solde,  dans  cette  ville,  diverses 
dépenses  faites    par  cette  troupe, 

71.  —  Après  Pâques,  il  se  rend  à 
Toulouse  pour  diverses  affaires, 
71  —  Il  y  revient  après  Quasi- 
modo,  au  conseil  des  communes, 
&  se  transporte  ensuite,  avec  les 
Etats,  à  Carcassonne,  71.  —  De 
Carcassonne  il  écrit  aux  consuls, 

72.  —  Ses  dépenses,  72.  —  Il 
paie  celle  de  Rausa,  70.  —  Il  se 
trouve  à  Toulouse,  76.  —  Il  fait 
un  instrument  à  l'occasion  de  la 
construction  d'un  mur  à  la  tour 
neuve,  81.  —  11  paie  ses  com- 
muns, 106.  —  Il  règle  un  compte 
avec  le  consul  Brus,  108.  —  Fa- 
varel  descend  chez  Gaudetru, 
109.  —  Sa  robe  consulaire,  non 
encore  payée,  177.  —  Il  paie  à 
Vierna  certaine  somme,   177. 

GAULENA  ,     GAULENE     (S'»-), 

XXXIV,  3o. 
GAUSELM    (Dorde).    Il    vend    des 

planches  à  la    /îlle,  98. 
GAUSI   (Bernard),    chanoine,    1  16. 
GAUSIDA  ,      parcheminière.      Elle 

vend  des  briques  à  la  ville,    1  16. 
GAUTIER  (B.J,  carrier  manoeuvre. 

Il    sert  les   entrepreneurs,    1 56    à 

160. 
GAUTIER.  Il  maçonne,  au  mortier 

de   terre,   la   guette  qui    se   dresse 

devant  Castellane,  166. 
GAVI  (G.),    not.    Il  fait   divers  ac- 
tes, 64. 


GAY,  GUAY  (lo),  LXXX.  —  Sa 
femme  perçoit  le  loyer  d'une 
maison  louée  à  la  ville  pour  re- 
miser l'outillage  des  ouvriers, 
i.îo.  —  La  ville  fait  mettre  des 
étais  à  sa  maison,  i65.  —  Elle  y 
construit  un  pilier  de  soutène- 
ment, 166.  —  Elle  y  transporte 
des  poutres,   173. 

GAYTA  (Johan),  sergent  de  Tou- 
louse. Il  exécute  la  ville  au 
compte  de  de  Puybusque,  35.  — 
Seconde  exécution  pour  le  même 
motif,  38. 

GEMME  (Su),  collège  d'Albi,  X,  99. 

GENTA.  Elle  loue  le  rez-de-chaus- 
sée de  sa  maison  à  la  ville,  86. 

GERMAIN,  XXIV. 

GERMAIN  (Phillippe  de  S1),  vi- 
guier  d'Albi,   1  2. 

GERS,  XIII. 

GIEUSSA  (Johan),  LVI.  La  ville  lui 
rembourse  5o  florins,  14. —  Elle 
lui  achète  2  pipes  de  vin,  42. — 
Achat  d'autre  vin,  43.  —  Il  lui 
vend  de  la  chaux,  43.  —  Il 
prend  le  souquet  en  ferme,  104. 

GIEUSSA  (costa  &  cunh  d'en),  dans 

Albi,  62,  93,   164,  166. 
GILET.  On  paie  pour  les  clausuras 

qu'il  lui  appartenait  de  payer,  97. 

GILI  (Isam),  XLII  ,  LXXVI1I  , 
LXXIX.  —  La  ville  construit  le 
mur  qui  va  de  la  tour  neuve  à  la 
côte  qui  porte  son  nom,  81.  — 
Deux  ouvriers  enlèvent  les  maté- 
riaux non  loin  de  sa  maison,  82. 
—  D'autres  abattent  la  muraille 
qui  soutient  sa  terre,  88,  101, 
102.  —  Ils  démolissent  deux  pi- 
liers de  sa  maison,  145.  — Ils  en 
fouillent  l'emplacement,  166. 

GINAL  (juge  de),  LVI. 

GINESTA  &  GINESTOS  (Jacme), 
char.  Il  construit  un  gachial  à 
Puech-Amadenc,  1 55.  —  Il  fait 
les  escaliers  de  la  guette  de 
Ronel,   166,  171. 


TABLE   DES    NOMS   PROPRES    ET   DES   MATIÈRES.        ?53 


GINIEYS  (S1-),  localité  au  sud 
d'Albi,  io5. 

GIQUIT  (Johan).  Les  témoins  de 
l'affaire  de  Valcabrière  sont  hé- 
bergés chez  lui  à  Labastide-des- 
Chanoines,  6. 

GIRONDE,  XIII. 

GIRY,  XLI. 

GLEIAS  (Fosset),  guetteur.  —  Il 
touche  son  traitement,  6. 

GLIEIA,    GLEIAS,    GLIEYA   (G.), 

forg.     —     Il     vend     à     la     ville 

100    fers    de     glaive,     47.    —  Il 

affûte  les  outils  des  carriers,  86. 

—  II  vend  du   fer  à  la  ville,  r>3, 

—  Il  fabrique  les  barres  &  les 
penturesde  la  porte  d'Engueysse, 
94. 

GODIEYRA.  Il  vend  à  la  ville  une 
barre  de  fer  employée  au  pont 
vieux,  1-74.  —  Il  loue  à  la  ville 
une  maison  pour  y  loger  du 
bois,   176. 

GOLFIER  (Gualhart).  Il  est  appelé 
au  conseil  de  la  ville,  i3.  —  Il 
transmet  une  lettre  testimoniale 
à  Jacques  Puech,  conseil  de  la 
ville  à  Carcassonne,  23.  —  Il 
vend  des  confitures  à  la  ville,  24. 

—  Sur  son  conseil,  on  donne 
5o  florins  à  un  seigneur,é27.  — 
Il  vend  des  torches  à  la  ville,  28. 

—  11  lève  le  subside  de  6  s.  9  d. 
par  feu,  au  lieu  &  place  de  Tré- 
v.is,  29  j  —  règlement  de  comptes, 
29.  —  Il  est  receveur  du  viguier, 
53.  —  Sur  son  conseil,  la  ville 
donne  3  fromages  à  P.  Trevas, 
68.  —  Il  paie  ses  communs,  107. 

GOLFIER  (Amalric),  Il  paie  les 
arrérages   de   ses   communs,    110. 

GORGAL,  GORGALH  (P.).  Il  tra- 
vaille a  la  porte  du  Tarn,  8.  — 
Il  est  fermier  du  droit  de  ponta- 
nage  &  a  des  difficultés  avec  la 
ville.  5t.  —  Il  participe  aux 
frais  de  sceau,  cours  d'obligations, 
76.  —  Il  verse  le  produit  du  pon- 
tanage,   1  28,  176. 


GORGAL,  capitaine  des  arbalétriers 
envoyés  à  M 1  repoix,  67.  —  Il 
vend  des  aimes  à  la  ville,  61 . 

GRAS  (R.).  Il  paie  ses  arrérages, 
1  1  o. 

GRASSET(Adhemar),not., XXXVI, 
XLIII.  —  Il  est  envoyé  à  Gre- 
nade pour  obtenir  des  lettres  du 
comte  de  Poitiers,  16.  —  La  ville 
paie  ses  dépenses  &  celles  des 
lettres  obtenues,  17,  —  Il  va  à 
Lavaur  pour  obtenir  du  comte 
d'autres  lettres,  35.  —  Il  reçoit 
l'acte  constatant  une  avance  de 
fonds  faite  à  de  Monlasur,  37.  — 

—  Paiement  d'honoraires  à  lui 
fait  pour  un  grand  nombre  d'ac- 
tes, 55.  — Il  reçoit  un  acte  cons- 
tatant le  versement  par  Coutouli 
du  produit  des  4  communs,   io3. 

—  Autre  acte  constatant  le  pré- 
lèvement, par  les  consuls,  d'une 
certaine  somme  sur  ce  produit, 
•  o3.  —  Il  paie  ses  communs, 
1  07. 

GRASSET  (Hodes  et  Odes),  de  Car- 
cassonne. Les  consuls d'Albi  sont 
cités  devant  lui,  7,  18. —  On  lui 
paie  les  honoraires  dus,  20.  — 
Les  consuls  appellent  de  sa  sen- 
tence, 23.  —  Ils  lui  intiment 
une  lettre  testimoniale,  23.  — 
De  Berthols  la  reçoit  à  ses  mi- 
minutes,  5i.  — .  Les  consuls  ob- 
tiennent des  lettres  de  lui,  53. — 
Rédaction  par  Favarel  d'une  re- 
quête à  lui  adressée,  64.  —  L'af- 
faire se  plaide,  73. 

GRAULHET,  109. 

GRAVA  (La),  44. 

GRENADE,  GRANADA ,  XXVI, 
XXVIII,  ,6,  65,67. 

GREL'SA  (France*).  Il  vend  de  lar 
gent  à  la  ville,  3  1 . 

GROLAY  (Johan  de),  XXII.  —  Il 
exécute  la  ville,  34,  38.  —  Il 
exécute  les  jurésdeMontsalvi,  75. 

GRUER  (Arnaut),  proc.  au  Parle- 
ment de  Paris.  —  Vidal  le  pen- 


COMPTES    CONSULAIRES    D  ALBI. 


254 

sionne   au    nom  de  la  ville,  21. 
—  Il  reçoit  5  florins,  22. 

GUARIGAS.  La  ville  répare  les 
hourds   près  de  sa    maison,  170. 

GUI  (  Bertran  ).  Il  surveille  les 
chantiers,   145,  i5o. 

GUI  (P.)-  Il  vend  des  armes  à  la 
ville,  09. 

GUIGNES,  seigneur  de  Castelnau, 
XLIV. 

GUILA  (R.).  Il  est  témoin  dans 
l'affaire  de  Valcabrière,  5. 

GUILABERT  (Johan).  Il  vend  des 
couteaux  à  la  ville,  5ç>. 

GUILHALMO  (lohan).  Il  vend  des 
débris   de   brique  à   la  ville,  1  17. 

GUILHEM  (P.)»  maître  maçon, 
LXXXI. 

GUILHOT  (tmeric).  11  lève  la  ga- 
belle du  bois  &  du  foin,  45.  — 
Il    vend    une  épée  à  la  ville,  5o. 


—   Il  porte   des  briques  pour  la 
ville,  89. 

GUILLELMI,  év.  d'Albi,  9. 

GUINET(P.).  On  lui  paie  des  trans- 
ports de  pierre,  85. 

GUIOT  (Thomas).  Il  vend  des 
plates  à  la  ville,  6c,  104. 

GUIRAUT  (G.),  maçon.  —  Il  tra- 
vaille pour  la  ville,   121,   i52. 

GUISQUET.  Il  vend  une  tunique  à 
la  ville,  09. 

GUITART  (Berthomiau).  La  ville 
fait   estimer  ses   propriétés,    167. 

GUITART  (G.)  dit  Belhuel  (voir  ce 
mot),  LXXVIU. 

GUITART  (R.),  not.  de  Carcas- 
sonne.  —  Il  est  chargé  de  la  con- 
duite de  l'affaire  pendante  entre 
le  procureur  du  roi  &  celui  de 
l'évéque  d'Albi,  71,  j5.  — On 
lui  paie  ses  écritures,  9.  —  Il 
fait  exécuter  la  ville,   1  8,  70. 


H 


HARUFAT.  Il  vend  des  chevilles  à 

la  ville,  166. 
HAUSER,  LVII. 

HAUTPOUL,  L.  (Voir  BONE  (B.). 
HELIAS,  prêtre  de  l'évèché.  —   La 

ville  lui  paie  des  écritures,  20. 
HÉLIOT,   XXXIV.  —  Il  se  rend  à 

Puylaurens  pour  épier,  3o. 


HÉRAULT,  dép.,  XVII. 

HONGRIE,  XLIX. 

HUGAT.    Il   tient    le  pont-levis  de 
Verdusse,  i  1  5. 

HUGAT  (Michel).  Il  est   fait   pri- 
sonnier par  les  Provençaux,  1  1  5. 


I 


ILA    &    YLA    (B.    de    la),    ouvrier 

carrier.    —  Il    travaille  pour   la 

ville,  1  55,  1 58. 
ILA  (G.  de    la);  sergent  de  Carcas- 

sonne,    XXV.    —    Il    exécute    la 

ville,  26. 
INNOCENT  VI,  pape,  XI,  XXXVI, 

XXXVIII,  XXXIX,  XLI,  XLVII. 


ISARN  (Johan),  not.  de  Carcas 
sonne.  —  Il  vient  à  Albi,  6. 

ISSARAS  (Johan).  Il  paie  des  arré- 
rages,  111. 

ISSARNIT,  YSARNIT  (Johan).  La 
ville  place  des  matériaux  dans  sa 
maison,  1 15,  167. 


TABLE   DES   NOMS   PROPRES    ET   DES   MATIÈRES.        255 


J 


JACOBINS  XLIII,  XLIV. 

JACQUES  (le  roi),  XLIX. 

JANCENSIUS,    chanoine,    LXXII. 

JANES  (sén.  de).  Sén.  d'Agen,  XV. 
—  Il  annonce  que  les  ennemis 
sont  dans  le  Toulousain,  z~ .  — 
Il  vient  à  Albi,  28.  —  Il  règle  le 
différend  entre  la  ville  &  l'év., 
29,  3i . 

JEAN  II  LE  BON,  roi  de  France, 
XX,  XXIV,  LXXII,  26. 

JEAN  VI,  comte  de  Castres,  34. 

JEANNE  la  Dissolue,  XLIX. 

JEANROY  (A.),  XVIII. 

JÉRUSALEM,  XLIX. 

JOANEL  (Johan).  Il  porte  du  bois 
pour  la  ville,  1  24. 


JOHAN  (B.).  Il  est  témoin  dans 
l'affaire  de  Valcabrière,  2,  4 

JOHAN,  maçon.  —  Il  estime  la  va- 
leur d'un  mur,  1  1  3 .  —  Il  tra- 
vaille pour  la  ville,  120.  —  Elle 
lui  remet  zbo  briques,  173. 

JOLIA  (P.).  Il  perçoit,  à  la  porte 
du  Tarn,  le  droit  d'entrée  sur  les 
vendanges,  8. 

JOLIBOIS  (E.),  X,  LXV,  LXVII, 
XLIX. 

JORDA  (Johan).  Il  vend  des  tor- 
ches a  la  ville,  9,  19.  —  De  la 
cire,  23.  —  Il  verse  un  acompte 
à  la  ville,  io5.  —  Il  paie  du 
mortier  qu'il  avait  acheté  de  la 
ville,  122. 

JORDA  (P.).  Il  reçoit  22  s.   2  d. 

JUÉRY  (S1-),  99. 

JURIES,  73. 


LABASTIDA  DELS  QUANORGUES 
8c  DELS  CANORGUES,  La  bastide 
des  Chanoines,  LXXXVI,  2,  4, 
5,  65. 

LABASTIDE  DENAT,  2,  65. 

LABASTIDE-ÉPISCOPALE,  2. 

LABASTIDE-GABAUSSE,  2. 

LA  BRUGUIEYRA,  12. 

LA  BRUYÈRE,  LIV. 

LACROTS  (Johan  de),  Delacroix, 
XXIII.  —  Il  exécute  la  ville,  42. 

LAFANARIA  (Johan  de),  112. 

LAFON  (P.  de),  cons.  XLIII.  Il  va 
à  Carcassonne,  10,  11.  —  Il  y 
revient,  11.  —  La  ville  paie  ses 
dépenses,  11.  —  Elle  lui  envoie 
une  lettre,  11.  —  Elle  lui  fait 
cadeau  de  2  torches,  23.  —  Il  va 


parler  au  comte  de  Vendôme  à 
Castres,  3o.  —  Ses  honoraires, 
3o.  —  Témoin  à  une  remise  de 
fonds,  34,  37.  —  Il  se  rend  à 
Lavaur  auprès  du  comt.  de  Poi- 
tiers, 35.  —  Il  achète  du  vin 
pour  la  ville,  42.  —  On  lui 
assigne  certaine  somme,  48.  — 
Il  reçoit  son  traitement,  5o.  — 
Il  se  rend  à  Carcassonne  pour  un 
procès,  66,  68.  —  Gaudetru  ac- 
quitte ses  dépenses  dans  cette 
ville,  67.  —  Il  est  témoin  à  une 
remise  de  fonds,  162. 

LAFON (Gualhart de).  Il  est  témoin 
à  l'affaire  de  Valcabrière,  2,  4. 
—  Favarel  descend  à  son  hôtel- 
lerie,  109. 

LAGRAVA,  69. 


25' 


COMPTES    CONSULAIRES    D'ALBI. 


LAGRAVA  (Fiances  de).  L;i  ville 
lui  paie  le  loyer  de  la  maison 
commune,  .J4.  —  Il  participe  à 
l'équipement  d'un  arbalétrier, 
*>9.  —  La  ville  fait  réparer  sa 
maison,  102. 

LAMARCHE  (comt.  de  ,  XLIX. 

LAMOTA  (Heliot  de)  Les  consuls 
l'envoient  a  Carcassonne,  26, 
28,  34. 

LANGUEDOC,  VIII  ,  XIV,  XX  , 
XXV,  XXXI,  XXXVII, XXXVIII, 
XXXIX,  XL,  XLI,  XLIV,  L,  LI, 
LUI,  7,  y,   10,  33,  37,  67. 

LANGUEDOCIENS,  XXXV. 

LARNES  (P.  de),  écuyer,  XXII, 
XXIII.  —  Il  demande  aux  con- 
suls le  paiement  anticipé  du 
subside  de  1   mouton,  37. 

LARZI  (P.).  Il  distribue  des  armes 
aux  habitants,  48. 

LASSERRA  (Gm  de).  Il  vend  des 
armes  à  la  ville,  60. 

LAURAGAIS,  29. 

LAURAYRE  (R.).  Il  vend  des  éche- 
lons a  la  ville,  124.  —  Il  est 
surveillant  sur  le  chantier  d'une 
carrière,   1  55  a   1  •j'J . 

LAURENS  (Johan).  La  ville  lui 
intente  une  action,   i3,  67. 

LAUTREC  (vicomte  de),  2,  32. 

LAVAL  (P.  de).  Il  vend  1  couteau 
à  la  ville,  61 . 

LAVAUR,  XLIII,  14,  16,  17,  35, 
109. 

LAVAUTA,  LAVOUTA  (P. .  de).  Il 
transporte  des  briques  pour  la 
ville,  81,  97. 

LAVILLE-LE-ROUX  (de),  XIII. 
LECTOURE  (év.  de),   17. 
LÉON  XIII,  XXXIX. 
LESCURA,  3,  4,  5. 
LESCURE  (Sicard  de),  3. 

LÉVIS  DE  FLORENSAC,  seig.  de 
Castelnau  de  Bonafous,  2. 


LÉVIS  (Jean  de),  baron  de  Mire- 
poix,  57. 

LEVY(E .),  XII. 

LOIRE,  XL. 

LONC  (Bernât),  cons.,  XX,  XXV, 
XXXV,  XXXVI.  —  Il  va  consul- 
ter a  Combefa  l'évêque  au  sujet 
des  lettres  à  écrire  au  pape,  33. 
—  Il  porte  un  syndicat  à  Avi- 
gnon, 42.  —  Il  vend  des  plates 
à  la  ville,  58,  65.  —  11  va  à 
Gaillac  consulter  Favarel  sur  le 
différend  avec  l'év.,  76.  —  A 
Avignon  pour  un  procès  contre 
le  Chapitre  de  S'1'  Cécile,  76.  — 
Ses  dépenses  dans  cette  ville,  76, 
77.  —  11  va  :  a  Castelnau  parler 
à  Gasc  &  au  Viguier  sur  le  pro- 
cès de  Valcabriere,  77.  —  A  Car- 
cassonne où  les  communes  étaient 
convoquées  pour  entendre  leurs 
délégués  de  retour  d'Angleterre, 
77.  —  11  revient  à  Canassonne 
pour  le  conseil  des  communes, 
77.  —  Il  y  revient  encore  pour 
régler  un  différend  avec  le  juge 
criminel,  77.  —  Il  va  à  Gaillac 
pour  faire  rédiger  un  appel  sur 
le  fait  de  Miramon,  78.  —  Il 
fait  compte  avec  son  collègue 
Brus,  107.  —  Il  paie  ses  arréra- 
ges, 111.  —  Sa  robe  consulaire, 
177. 

LONDRES,   77. 

LOUIS  XIV,  LI. 

LOUIS  (confrérie  de  S1-).  Elle  prête 
des  briques  à  la  ville,  16,  52, 
53. 

LUMBART  (Arnaut).  Il  est  témoin 
dans  l'affaire  de  Valcabriere,  2, 
3.  —  Il  est  chargé  d'estimer  les 
propriétés  de  Guitart,   167. 

LUMBERS,   1  10. 

LUMBERS  (Isarn).  Il  vend  des  tor- 
ches à  la  ville,  28,  41.  —  Il  lui 
vend  de  la  pierre,  86. 

LYON,  LVII,  LVIII. 


TABLE    DES    NOMS    PROPRES    ET    DES    MATIÈRES. 


t$7 


M 


MACIER  (B.).  Paie  ses  arrérages, 
i  i  o. 

MADELEINE,  porte  d'Albi,  16. 

MAIL.HAC  (Pierre),  bénéficier  de 
S!-Salvi,  58. 

MAILLOC,  MAYLIOC,'  MAN- 
Ll  OC,   18,  40,  68. 

MALCABRIÈRES,  2. 

MAL1EYRA  (Peyrona).  —  Elle 
paie  ses  arrérages,  III. 

MANHA.  11  travaille  à  la  carrière 
pour  la  ville,   1 55,  i5y,   i5.'. 

MANOBRA  (P.  la).  Il  travaille 
pour  la  ville,  84,  85,  86,  87.  — 
Il  fait  manœuvre  :  à  la  tour,  92; 
—  au  rempart,  100.  —  Il  extrait 
du  sable,  102.  —  11  démolit  le 
mur  de  Gili,    1    2. 

MARCHE  (comte  de  la),   i3,  .14. 

MARCILHAC  (P.  de).  Il  vend  des 
armes  à  la  ville,  58.  —  Du  foin, 
1  1  7. 

MAKENS  (P.),  entrepreneur, 
LXXVIII.  —  Il  entreprend  à 
forfait  les  fondations  du  rempart 
devant  les  Carmes. 

MARMANDA  (Andrieu),  52. 

MARSAC  (G).  On  défalque  4  liv. 
de  ses  communs,  47.  —  On  lui 
donne  1  glaive,  48.  —  11  est  ca- 
pitaine de  l.i  ville,  49,  5o. 

MARSAC  (Pos),  106. 

MARSAC,  XXXV,  XLVIII,  ,9,  93. 

MARTIANA  (S»),  gache  d'Albi, 
104,    ic6. 

MATTON,  XVI. 

MAUREL  (Jacme).  Il  est  témoin 
dans  l'affaire  de  Va  Icab  ri  ère,  2,  4. 

MAURI  (Vidal),  sergent  de  Tou- 
louse. Il  vient  exécuter  la  ville,  45. 

MAURS  (Amant).  Il  intervient 
dans  le  paiement  du  produit  du 
courtage,   1  54. 


MERCADIAL  (Esteve).  Il  paie  ses 

arrérages,  ioô. 
MECHA.  On  lui   paie  des   briques, 

117. 
MÉNARD,   XIV,    XXIV,  XXVHI, 

26. 
MER1BE.    Il   vend    une    épée  à   la 

ville,  61.  —   Il  verse  le  produit 

de  l'encan,  79. 
MERLE  (P.).  Gaudetru  l'envoie  de 

Toulouse  avec  une  lettre  pour  les 

cous.,  40. 
MÉZERAI,  LUI. 
MICHEL  (S'-),    parois,    de   Carcas- 

sonne,     XIII,     XLIV ,     LVII  , 

LXXI. 
MICOULEAU   (P.).    H   est     fermier 

des  gabelles,    1  04. 
MIDOUX,  XVI. 
MILHAS    (Johana).   Elle    paie    ses 

arrérages,    110. 
MILHET  DEL   VlGUA,   LXXVIII. 

,11   est   coentrepreneur   avec  Ma- 
rdis,   118.    —    Il    paie    le    prix 

d'affermé  des  fours,    128. 
MINEURS,  XLIII,  8. 
MlQUEL    (G.)    Il    est  témoin  dans 

l'affaire  de  Valcabrière.  2,  5. 

MlRAMON  (Bernât),  cons.,  1.  — 
La  cour  temporelle  lui  fait  un 
procès,  1  1 ,  12,  5o,  5  1 ,  73.  —  La 
ville  fait  appel  de  la  sentence, 
56,  78.  —  Il  paie  ses  4  com- 
muns, 107.  —  On  lui  remet  des 
chevilles  pour  la  réparation  du 
pont-levis  du  Tarn,  ! 65. 

MIRAPEIS,  MIREPOIX,  LU, 
LXXXVIH,  48,  57,  70,  .04. 

MIREPOIX    baron  de),  57. 
MlRAVAL,     MIRAVAL-CABAR- 

DÉS,  39. 
MOLENIER  (B.),  guetteur.  —   La 

ville  lui  fournit  sa  robe,  1  5,  1  17. 


'7 


2^8 


COMPTES    CONSULAIRES    D'ALBI. 


MOLENIER  (P.).  Il  vend  des  plates 
à  la  ville,  6  i . 

MOLI,  MOLIS  (Hue  del  &  de:.  Il 
est  syndic  &  procureur  de  la 
ville  dans  le  procès  contre  le 
chapitre  de  S'c-Cécile,  40,  76. 

MOLINIER      (A.),       XXXV       à 

XXXVIII,  LU,  LUI. 
MOLINIER  (R.).  Il  fait  le  mortier 

pour  la  ville,  96. 

molis,  Moulins,  22. 

MONACHO.  Il  loue  une  maison  à 

la  ville,   175. 
MONDERI,  sergent  royal.  —  Il  est 

envoyé  à  Carcassonne,   i  i . 

MONDI.    Il  vend    i   épée  à  la  ville, 

61. 
MONDO,    guetteur.    —   Il    touche 

son   traitement,   12,    28,   36,  43. 

Il  accompagne  les  cons.  à  Labas- 

tide,  65. 

MONESTIÉS,  24. 

MONLASUR  (comt.  de).  Le  comt. 
de  Poitiers  assigne  sur  lui  un 
terme  du  subside  de  1  mouton  à 
payer  par  la  ville,  37.  —  Le 
cons.  Taillefer  se  rend  auprès  de 
lui  pour  obtenir  décharge  de  la 
somme  payée,  38.  —  Taillefer  le 
fait  intervenir  pour  fane  dispen- 
ser la  ville  de  la  fourniture  d'ar- 
balétriers, 38.  —  Il  est  fait  acte 
du  paiement  à  lui  fait  de  25o  flo- 
rins, 56.  —  Gaudetru  demande  dé- 
charge de  cette  somme  à  de  Mon- 
meja,  71.  —  Coût  :  des  billets 
de  cette  décharge,  72;  —  d'un 
vidimus  des  mêmes,  72. 

MONMEJA  (Esteve  de).  Gaudetru 
lui  demande  décharge  de  la 
somme  avancée  à  Monlasur,   71. 

MONNAC  (Domenge  de).  —  Il 
loue  un  cheval  au  cons.  Lonc, 
11.  —  Il  est  capitaine  de  la 
ville,  49,  5o.  —  Il  vend  1  arba- 
lète a    la  ville,   60.  —  Il    inter- 


vient dans  un  paiement  de  frais 
de  sceau,  76.    —   Il   paie  5     flo- 
rins,  io5. 
MONSALVI,  42,  53,  72,  75. 
MONTAGNAC,  XVII. 
MONTAGUT  (de),  LI. 

MONTALASAC  (Duran  de),  not. 
de  la  cour  temporelle.  — On  lui 
paie  de  nombreux  actes,  49  — 
Il  est  fermier  du  souquet,  1  ^4.  — 
Ses  communs,  1  06. 

MONTALBA,    MONTAUBAN,    io, 

MONTANHA  (Johan),  maître  car- 
rier. —  Il  travaille  pour  la 
ville,  1 56,  1 58. 

MONTANIER  (Berna  t),  receveu  r  d  u 
subside  de  6  s.9d.,  XXI,  XXIII, 
XXIV,  LXX.  —  Il  exécute  la 
ville,  18,  34,  42.  —  Taillefer  lui 
apporte  191  moutons,  3o.  — 
Autre  paiement  de  192  mou- 
tons, 33,  34.  —  Troisième  paie- 
ment de  70  moutons,  41 .  —  Qua- 
trième paiement  de  192  moutons, 
60. 

MONTERBESON,  LXXII. 

MONTESIT  (Berthomiau).  Il  vend 
des  gaines  de  couteau  à  la  ville, 
59. 

MONTPELLIER  ,  MONPEYLIER  , 
XV,  XVIII,  XXIV,  XXX,  LI, 
LXXVI,  43. 

MONTRÉAL,  XIII. 

MORACHO.  II  vend  des  armes  à  la 
ville,  62. 

MORLAS,  MORLAAS,  XXXII, 
XLIII,  25. 

MOSCALHO  (Berthomiau).  Il  vend 
des  armes  à  la  ville,  60. 

MOSIEIS.MOUZIEYS-TEULET,  47. 

MOTO,  fabricant  de  chaux.  —  Il 
fournit  de  la  chaux,  99. 

MOTOS  (P.).  Il  est  témoin  dans 
l'affaire  de  Valcabrière,  2,  4. 

MOYNIER  (G.).  Il  donne  procura- 
tion, 55. 


TABLE   DES    NOMS    PROPRES    ET   DES   MATIÈRES.        25o 


N 


NAjAC  'P.  de).  II  est  témoin  à  un 
paiement,  ij.  —  Ses  communs, 
177. 

NAPLES,  XLIX. 

NARBONA,  NARBONNE,.XIV,  XV, 
XVIII,  XXXVII,  XL,  LI,  LVI, 
69,  70.  —  Vicomte  de,  17.  —  Il 
vient  à  Albi,  49. 

NEGADONAS,  rue  d'Albi,  169. 

NEMPZE,  NIMES,  XIV,  XXIV, 
XXVI,  43,  67. 

NEVERS  (év.  de),    17. 

NlCOLAU,    NICHOLAU    (G  )      Il 


paie  des  commissaires  qui  exécu- 
taient la  ville,  j~).  —  Il  parti- 
cipe à  un  paiement  de  frais  de 
sceau,  76. 

NOAILLE  (Bernard),  cons.  de  1  368, 
!'■>■ 

NORMANDIA,  NORMANDIE  (duc 
de),  régent  du  royaume,  XXXI, 
XXXVI,  2.  —  Les  cons.  lui  écri- 
vent, 33,  69, 70. 

NOSTRA  DONA,  nom  de  la  tour 
du  pont  d'Albi,  46. 

NOTRE-DAME  DE  S'-SALVI,  con- 
frérie d'Albi,  L. 


O 


OFFICIAL  D'ALBI,  XLVI. 

OLIVIERIA  (Isa m).  Il  paie  ses  ar- 
rérages,  1  1  o. 

OLOMBEL.  Il  transporte  de  la 
pierre  de  la  carrière,  86,  87. 

ORLAT  (P.).  Il  est  témoin  dans 
l'affaire  de  Valcabrière,   2,  3. 

Orlhes,  Orléans,  22. 

ORTOLA  (a.).  Il  écrit  le  livre  des 
comptes  de  1 358-1  S5o. 

ORTS  (G.).  On  lui  achète  :  du 
vin,  8  ;  de  la  cire  gommée,  43  ; 
des  confitures,  43  ;  des  plates, 
6  i  ;  des  briques,  98,  104$  du  mor- 
tier, 116;  du  foin,  117. —  On 
assigne  sur  lui  certaine  somme, 
48.  —  La  ville  fait  des  travaux 


devant  sa  maison,  92  ,  93.  — 
Elle  fait  estimer  un  mur  de  sa 
propriété,  98.  —  Il  loue  trois 
betesà  la  ville,  t  16. —  On  enlève 
une  guette  devant  sa  maison, 
1  67.  —  La  ville  comble  les  trous 
devant  sa  maison,   168. 

OTRALEUA,  OULTRELEAU  Ro- 
bert d'),  conseiller  du  comt.  de 
Poitiers,  XXXV  à  XXXVII,  XL. 
—  Il  demande  aux  cons.  qu'ils 
écrivent  au  Pape,  au  Sacré-Col- 
lège et  au  duc  de  Normandie, 
1 33.  —  Il  est  à  Narbonne,  69. 
Gaudetru  lui  expédie  à  Narbonne 
les  lettres  demandées,  79. 

OULMET  (four  de  1'),  i  65. 


PAIRA  (P.).    Il  travaille   à    la    dé- 
molition   du    mur   de  Gili,    102. 


PAJO  (\zeraar).    Il  vend    10   pièces 
de  bois  a  la  ville,    127. 


2Ô0 


COMPTES    CONSULAIRES    D  ALBI. 


PALAIS  (B.  del).  La  ville  lui  assi- 
gne une  somme  sur  le  capage, 
48. 

PANOSA,  PANOUSE.  La  ville  en- 
lève les  hourds  et  les  briques 
devant  sa  maison,   1 65,  167. 

PAPE  (le),  XXXII,  XXXV,  XXXVI, 
XXXIX,  XL,  33,  55,  69,  70. 

PARDIAC  (comt.  de),   17. 

PARFOURU,  XIII. 

PARIS,  XX,  XLVI,  XLVII,  L, 
LX,  2  1 ,  22,  75. 

PAS  (al),   123,  126. 

PASCAL  (Frances).  Il  exécute  la 
ville,  38. 

PATO  (Johan).  Il  recrute  des  ar- 
balétriers   pour    Mirepoix,    58, 

60. 

PAUCO  DE  LANTAR,  chef  de 
bande,  XV,   1  9. 

PAULIN,  XV. 

PAYA  (Arnaut),  not.  Il  reçoit  le 
syndicat  que  le  cons.  Lonc  ap- 
porte à  Avignon,  42.  —  Il  com- 
mence un  accord  a  Carcassonne, 
45. 

PAYROLET.  On  saisit  sa  vigne, 
111. 

PELAT  (Jean),  I  VI. 

PEROTO  ,  agent  communal.  Il  re- 
çoit son  traitement,  36. 

PESTRAUX,  carrière  exploitée  par 
la  ville,   160. 

PEYTAVI  (Laurens).  Il  paie  ses 
arrérages,   1  1  -  . 

PEYTIAUS,  PEYTIERS,  PEY- 
TIEUS,  POITIERS  (comt.  de), 
XX,  XXII,  XXIII,  XXV  à  XXXI, 
XXXIII  à  XXXVIII,  XLa  XLIV, 
XLVI1I,  XLIX,  LI,  LXX.  LXXI, 
LXXXVII.  _  H  envoie  des  com- 
missaires pour  eximiner  le  dif- 
férend entre  le  procu  eur  du  roi* 
et  celui  de  la  cour  temporelle,  7, 
55,  64,  73,  75.  —  Copie  de  la 
citation    aux    cons.    dans    cette 


affaire,  7.  —  Il  vient  à  Albi  et 
reçoit  les  cadeaux  de  la  ville,  9, 
10.  —  On  envoie  vers  lui,  à 
Grenade,  Grasset  Adhémar,  16, 
17.  —  Il  invite  les  cons.  à  aller 
le  trouver  à  Carcassonne,  10.  — 
Son  commissaire,  Othon  Gras- 
set, reçoit  5o  florins  de  la  ville, 
20,  25.  —  Il  écrit  aux  cons. 
que  le  comt.  de  Foix  et  les  An- 
glais ont  passé  la   Garonne,  26. 

—  Son  maître  de  requêtes  se 
rend  à  Albi  avec  une  de  ses  let- 
tres, 27,  33.  — Il  fait  demander 
aux  cons.  les  lettres  au  Pape,  au 
Sacré-Collège  et  au  duc  de  Nor- 
mandie, 33.  —  Les  cons.  se  ren- 
dent à  Combefa  pour  l'y  voir,  35, 

—  où  il  se  trouve  en  ma  rs  1  36o, 
35.  —  Ses  commissaires  placent 
des  vivres  dans  les  faubourgs 
d'Albi,  36.  —  Il  fait  assigna- 
tion sur  le  comt.  de  Monlasur  du 
subside  dû  par  la  ville,  37.  — 
11  avise  les  cons.  de  se  tenir 
prêts  a  se  rendre  auprès  de  lui  & 
de  fourni  r  2:)  arbalétriers,  37.  — 
Il  co'nvoque  le  conseil  des  com- 
munes, Sq.  —  Son  mariage  avec 
Jeanne  d'Armagnac,  41,  49.  — 
Sa  guerre  contre  le  baron  de 
Mirepoix,  57.  —  Il  demande 
une  armée  au  Conseil  tenu  à 
Carcassonne,  62.  —  Conseil  des 
Etats  à  Béziers  ;  il  demande  des 
fonds  pour  la  descente  en  Angle- 
terre, 65.  —  Conseil  des  Etats  à 
Toulouse  j  il  se  transporte  a  Gre- 
nade, 65.  —  Les  délégués  des 
Etats  craignent  d'être  arrêtés, 
66.  —  Conseil  des  Etats  a  Car- 
cassonne, 66.  —  Affaire  des  let- 
tres au  pape,  69  —  Il  expédie 
une  lettre  aux  cons.,  70.  — 
Réunion  des  Etats  à  Toulouse  & 
ensuite  à  Carcassonne,  71.  — 
Secjnde  réunion  à  Carcassonne 
pour  le  projet  de  descente  en 
Angleterre,  77.  —  Perte  des  sacs 
qui  contenaient  l'avoine  qu'on 
lui  donna,  179. 


TABLE    DES    NOMS    PROPRES    ET    DES   MATIÈRES.        a6l 


PEYTIERS (comtesse  de).  Elle  vient 
à  Albi  où  elle  reçoit  les  cadeaux 
d'usage,  L,  41 ,  42. 

PHILIPPE  LE  BEL,  2. 

PlCART(Frances),cons.,  LV,  ,.  — 
Il  est  témoin  à  un  paiement. 
>4-  —  Il  vend  des  chandelles  à  la 
ville,  41, —  Il  remet  un  glaive  à 
Clergue,  48.  —  Il  vend  des  armes 
à  la  ville,  09.  —  La  cour  tempo- 
relle le  soumet  à  une'  enquête, 
62.  —  Il  reçoit  diverses  sommes 
de  son  collègue  Brus,  79.  —  Il 
remet  à  ce  dernier  :  le  produit  des 
encans,  104;  le  produit  de  la 
vente  d;  quelques  armes  aux  ha- 
bitants, 1  oô.  —  Il  paie  ses  com- 
muns, 107.  —  Il  remet  diverses 
sommes  à  Brus,  108.  —  Ses  dé- 
penses, 109.  —  Ses  recettes  pro- 
venant des  arrérages,  110,  111. 
—  Emploi  de  ces  recettes,  111. — 
Il  est  chargé  des  travaux  exécutés 
à  Puech-Amadenc,  112.  —  Il  vend 
des  planches  &  du  bois  à  la  ville, 
1 53,  174,  178. 

PICO  (G.).  Il  perçoit  le  droit  sur  la 
vendange  à  la  porte  du  Vigan,  8. 

PIERRE  (S'-)  S'-ANDRÉ  (comman- 
derie  de),  1  2. 

PLA  D'ALBI,  63. 

PLA  DE  S'-SALVI,  58,  62. 

PLAÇAS  Johan),  maître  carrier.  — 
Il  travaille  pour  la  ville,  1 55, 
1  5  S,  1  5  8 . 

POITIERS  (ville  de),  XX. 

POLIA  (Ga).    Elle  reçoit    12    s.    1   d. 

POMIERS  (Armand  de),  serg.  royal, 

i65. 
PONS.  Il  fait  le  mortier,  126. 
PONTHIEU   (Jeanne    de),  comtesse 

de  Castres,  34. 
PONT-NEUF,  à  Albij  1  14. 
PONT-VIEUX,  à  Albi,  1  14. 
PORTA  NOVA,   114. 
PORTAL  (Charles),  XVIII. 
PORT  VIEUX,  à  Albi,  .53,  i54. 


POS  (Duran),  cons.,  1.  —  Il  brode 
les  armes  de  la  ville,  48.  —  Il 
vend  une  masse  d'armes  à  la  ville, 
61.  —  Il  remet  au  trésorier  le 
produit  :  du  devet,  80;  du  vet, 
128. 

POSSET,  guetteur.  — Il  touche  son 
traitement,  36,  42.  —  Il  est  logé 
aux  frais  de  la  ville,  47. 

PRADAS  (G.).  Il  est  témoin  dans 
l'affaire  de  Valcabrière,  2,  3,  4. 
—  Il  estime  les  propriétés  de 
Guitart,   167. 

PRADELH  (Berthomiau).  Il  est  con- 
sulté comme  notable  par  les  cons., 
27.  —  Il  verse  un  excédent  de 
recette  de  son  consulat  de  1 355, 
io5.  —  Il  vend  à  la  ville  :  des 
planches  de  sapin,  1275  d'autres 
planches,  148}  1  verrou,  169;  du 
fer,   173;  d'autre  fer,   175. 

PRADIER  (Mengau  &  Armengau). 
Il  participe  aux  frais  d'un  paie- 
ment de  sceau,  76.  —  Il  fait  u  1 
paiement  au  trésorier,  106.  —  Il 
est  fermier  de  la  levée  de  2  com- 
muns,  128. 

PRADIER  (R.).  Il  vend  à  la  ville 
deux  rampes  d'escalier,  100.  — 
Il  est  fermier  de  la  levée  des 
4  communs,  loo.  —  Il  vend 
2  tonneaux  à  la  ville,   1  -  1  . 

PRATS  (G.).  Il  porte  du  sable  pour 
la  ville,  81. 

PRECHEURS  (Frères),  XLII1. 

PRÊTRES  (rue  des),   1  16. 

PRIVAT,  VIII,  2,  24. 

PROGNAS  &  PROYNAS.  On  retire 
des  pierres  devant  son  mur,  88, 
89. 

PROVENÇAUX,   11 5. 

PRUMILHAC.  On  fait  un  pont- 
levis  près  de  sa  maison,   167. 

PRl'MILHAC  (Bernât).  On  lui  paie, 
en  briques,  le  loyer  d'une  mai- 
son, 173. 

PUEG  (Jacme).  Il  est  syndic  de  la 
ville  a  Carcassonne,    18.    —   Les 


<6z 


COMPTES    CONSULAIRES    D  ALBI 


cons.  lui  envoient  une  lettre 
pour  obtenir  remise  d'une  pro- 
cédure, 20.  —  Ils  lui  paient  les 
arrérages  de  son  traitement;  22, 
67.  —  Ils  lui  transmettent  un 
appel  contre  la  sentence  d'Othon 
Grasset,  23.  —  Ils  le  prient  par 
lettre  d'excuser  beaucoup  d'Albi- 
geois qui  n'avaient  pu  répondre 
a  une  citation,  28. 

PUEG-AMADENC,  PUECH-AMA- 
DENC,  quartierd'Albi,  XLI1,  99, 
112,   118,   1 65. 


PUEG-BRENGUIER,    PUECH- 
BRENGUIER  ,    quartier    d'Albi  , 

1  1 6,  1 66,  1 72. 
PUEGBUSCA   (Pos   de),    march.    de 

Toulouse,  LIX.  Il  fait  exécuter 
la  ville  pour  non  paiement  des 
robes  consulaires,  14,  25,  35,  38. 
L;i  ville  lui  envoie  par  Coutouli 

2  30  florins,  40. 
PUY  (le),  49. 
PUYGOUZON,  42. 
PUYLAURENS,    XXXIII,  XXXIV, 

26,  3o. 


Q. 


QUALQUIEYRAS  (las),  les  Tanne- 
ries, 1  24. 

QUAPEL  (Phelip).  Il  transporte 
de   la    pierre  pour   la  ville,  123. 

QUASTALEST,  le   Châtelet  de  Pa- 


QUASTEL      NOU     DE      BONAFOS 

(voir  Castelnau  de...). 
QUASTEL  NOU  DE  MONMIRAL, 

64. 
QUASTEL  NOU  DARY,  28. 
QUERCY,  XXIX. 


R 


RABASTENS,  ville,  LXIV,  35. 

RABASTENX,      RABASTENS 

(Pierre-Raymond  de),  sén.  de 
Toulouse,  XXXII.  —  Il  avise  les 
cons.  du  rassemblement  des  An- 
glais,  25. 

RAINAUT  (Guilhem).  Il  est  fermier 
des  encans,  104.  —  11  vend  des 
flèches  à  la  ville,  9.3. 

RAINAUT,  RAYNAUT  (Johnn).  Il 
vend  à  la  ville  des  briques,  81. 
—  Il  en  transporte,   88,  89,  92. 

RAINAUT  (Johan)  dit  Boias.  Il 
reçoit  9  s.   3  d.,    111. 

RAISSAC,  RAYSSAC  (Guiibert), 
serg.  royal,  LVI.  — 11  embauche 
des  ouvriers  pour  l'achèvement 
du  rempart,  118.  —  Il  arrête  les 
cons.  de  1.352.,  pour  défaut  de 
reddition  des  comptes,  1  3  1 . 


RAMENC(G.).  Il  répare  5oo  ar- 
balètes, 99. 

RAMILHO  (G.),  serg.  royal.  Il  sai- 
sit &  emprisonne  des  contribua- 
bles 40.  —  Il  recrute  les  arba- 
létriers envoyés  à  Mirepoix,  58. 

—  Il  accompagne  des  commis- 
saires qui  exécutent  la  ville,  75. 

RATIER  (Bernât).  Ses  terres  sont 
données  à  premier  cens,   io5. 

RAUSA,  RAUZA  (P.),  not.  de  la 
ville.  Il  achète  du  papier,  6.  — 
Il  paie  un  valet  qui  apporte  une 
lettre,  7.  —  Il  va  à  Carcassonne 
pour  y  suivre  une  procédure,   1  1  . 

—  Ses  dépenses,  11.  —  Il  paie  : 
des  frais  de  voyage  à  Carcas- 
sonne, 18  j  —  les  frais  d'exécu- 
tion de  la  ville  par  Bernardi,  25. 

—  Il  est  à  Carcassonne,   26.  — 


TABLE  DES  NOMS  PROPRES  ET  DES  MATIÈRES.    2^3 


Il  est  témoin  au  paiement  des 
gages  donnés  à  des  commissaires 
venus    pour    une   exécution,   34. 

—  Il  revient  de  Carcassonne,  38. 

—  Il  paie  la  façon  d'un  vidi- 
mus,  42.  —  11  revient  à  Carcas- 
sonne, 44.  —  On  lui  envoie  Jean 
Fabre  ,  46.  —  Il  l'y  retient 
1  jour,  4,5.  —  Il  y  paie  les  écri- 
tures de  Jean  Vilar,  46.  —  Il 
lève  les  communs,  47.  . —  11  est 
syndic  des  consuls,  53.  —  Il 
assiste  à  un  paiement,  64.  —  Il 
reçoit  un  acte  d'appoin teinen t 
dont  il  est  pris  copie,  55.  —  Il 
tient  registre  des  armes  achetées 
pour  l'équipement  des 'arbalé- 
triers. 58.  —  Il  se  rend  à  Car- 
cassonne pour  y  suivre  une  pro- 
cédure, 66.  —  Il  y  passe  23 
jours,  67.  — Il  y  revient,  69. — 
Ses  dépenses,  70.  —  11  va  à  Gail- 
lac  trois  fois  pour  soumettre  di- 
vers actes  à  Favarel,  72,  73.  — 
Du  20  octobre  au  22  janvier,  il 
va    trois  fois  à  Carcassonne,  73. 

—  H  y  revient  en  février,  mars 
&  mai,  74.  —  Il  reçoit  10  livres 
pour  indemnité,  -4.  —  Il  tou- 
che son  traitement,  70.  —  Il 
paie  les  appointements  apportés 
de  Paris  par  Vidal,  7&.  —  Ses 
communs,  -j5.  —  Il  paie  :  les 
frais  d'exécution  contre  les  jurés 
de  Monsalvi,  73  j  —  la  perte  de 
change   de   146   pièces   d'or,    -5; 

—  les  frais  de  sceau,  7Ô.  —  On 
lui  restitue  20  sous  donnés  par 
lui  à  un  valet,  76.  —  Il  inter- 
vient dans  une  recette  faite  par 
Picart,  79.  —  11  fait  une  quit- 
tance, 80,  92.  —  Il  lève  :  2  com- 
muns,   1  o5  ;  —  6  communs,   1   ■-. 

—  Il  reçoit  20  s.  pour  un 
voyage  à  Gaillac,  118.  —  Il  fait 
une  quittance,  173.  —  Il  reçoit 
le  procès-verbal  de  reddition  des 
comptes  des  cons.    179. 

RAYNAL      (B.),     char.     —      Fait 
4   échelles    pour  les  guettes,   99. 


RAYNAUT  (Arnaut).  Apporte  des 
lettres  des  cons.  de  Montpellier, 
43. 

RAYNAUT  (G.).  Participe  à  un 
paiement  de  frais  de  sceau,  76. 

RAYNOUARU,  XI,  XII. 

RAZAM  (P.  de).  Sa  veuve  reçoit 
77   s.,    III. 

REDON  (Isa rn).  Lève  4  communs, 
l S«  32.  —  Vend  des  armes  à  la 
ville,  61.  —  Participe  à  un  paie- 
ment de  frais  de  sceau,  76.  — 
Paie  la  répara tion  d'une  serrure, 
101.  —  Verse  le  produit  de  sa 
perception,   io3. 

REG(Brenguierlo).  serg.,  LVI.  — 
Embauche  des  ouvriers  pour  tra- 
vailler au  rempart,  1  18. 

REGORT,  ROGORT  (Johan).  Vend 
des  armes  à  la  ville,  60.  —  Char- 
rie de  la  pierre,  9.5. 

RENHAS    (Berthomiau).     Démolit 

le  mur  de  G i  1  i ,   101. 
RENHAS  (Pos),   cons.,  1.  —  Va  à 

Carcassonne;    ses    dépenses,    12. 

—  Vend  1  pipe  de  vin  à  la  ville, 
19.  —  Témoin  au  paiement  des 
honoraires  de  commissaires,  34. 

—  A  un  procès,  5o,  5i,  56,  73. 

—  Est  chargé  de  certains  tra- 
vaux, 79.  —  Vend  de  la  pierre 
à  la  ville,  86.  —  Paie  une  four- 
niture.de  bois,  99.  —  Vend  du 
bois  à  la  ville,  100.  —  Paie  ses 
communs,  107.  —  Vend  une 
pierre  où  sont  sculptées  les  ar- 
mes de  la  ville,  i5o.  —  Dépen- 
ses dont  il  fait  le  paiement,  164. 

—  Paiement  de  transports  de 
bois,  171.  —  Ses  recettes,  176, 
177. 

RlALMON,  RÉALMONT,  07,  65, 
70. 

RIBBE  (Charles  de),  VII. 

RIBÎEYRA  (B .).  Favarel  descend 
dans  son  hôtellerie,  3  1 .  — Frais 
d'hôtel,  32.  —  Il  vend  2  boulets 
à  la  ville,  36.  —  Il  porte  de  la 
pierre  à  la  tour,  92. 


COMPTES    CONSULAIKES    DALBI. 


264 

RIBIEYRA,  RIVIÈRE  (quartier  de 
la),  LXXV1II,  98.  168. 

RIGAUT  (P.)  Fait  les  robes  :  des 
cons.,  18,177;  —  des  guetteurs, 
177,  —  Vend  des  armes  a  la 
ville,  39. 

RISCLE,  XIII,  LI. 

ROANFL,  RONEL  (rue  &.  porte 
d'Albi),  XLIII,  5i,  100,  .01, 
166,  169,  172,  175. 

ROC  (Johan  de),  dit  Estavari.  Re- 
çoit 3  s.  de  la  ville,  111. 

ROCHEGUDE,  XI. 

RODANEL  (Vidal).  Paie  ses  arré- 
rages,  1  1  o. 

ROUES,  RODEZ,  XLVIII,  63.  — 
Ev.  de,    1  3. 

RODEZO,  dit  lo  Bornhe,  XXIV.— 


Porte  des   lettres   à    Carcassonne, 

68. 
ROFIAC,  ROUFIAC,  LXÏ,  45. 
ROFIAC  (G.).  Vend  de  la  chaux  à 

la  ville,  79,  82,  83,   85,  88,  91, 

94398,  100,  102,  1  5  1 . 
ROMANHAC    (Dorde).    Perçoit    le 

droit  d'entrée  sur  les  vendanges 

■a  la  porte  du  Vigan,  8. 
ROME,  XXXV,  33,  69,  70. 
ROQUO.  Porte  des  vivres  à   Labas- 

tide,  314.   —  Vend  une  épée  a  la 

ville,  60. 
ROSSIGNOL  (Eiie),  XLVI,  LXIII. 
ROUERGHE;  XXIX. 
RUFFAT.   Vend  clous   &   chevilles 

à  la  ville,  91 . 
RUMEAU,  VIII. 


SABATARIA  DE  S'-JOLIA,  rue 
d'AIbi,  LXXXI. 

SABATlER(Galhart)  Son  héritier 
paie  le  capag?,  57,    17-!. 

SACRESTA  Se  SAGRESTA  (Adhe- 
mar).  Vend  &  porte  des  briques 
pour  la  ville,  96,   12.Ô. 

SAGRESTA  (Marti).  Vend  à  la 
ville  :  des  confitures,  19  ;  du  pi- 
ment 8c.  du  vin  muscat,  44.  — 
Remet  20  florins  aux  cons.,  79. 

SALABERT,   18. 

SALVI  (S*-),  98. 

SALVI  (église  c'e  S'-),  58,  té». 

SALVI  (P.),  cons.,  1.  —  Il  reçoit 
une  quittance,  63.  —  Les  com- 
muns de  son  administra'ion,  79, 
80.  —  Vend  de  la  brique  à  la 
ville,  98.  —  Son  administration, 
48,  104,  106,  108,  109.  —  Il  est 
trésorier,   109. 

SANTI  (L    de),  VU. 

SARNI  (Johan  de  S1-),  S'  SERNIN, 
XXXIII,  XLIX,  LXXXVII.  Vient 


à  AIbi  avec    une   lettre  du   comt. 

de  Poitiers,  27. 
SARNIT    (Johan).    On    remise    des 

matériaux  dans  sa  maison,    i65. 
SARRASY  (Isidore),  X,  LXXXI,   2, 

1  S,   16,   20,  28,  34,   44,  47,  5i, 

54,  58,  6t,  63,  98.  99,  1 16,  1 18, 

i65,  169,  170. 
SAUZET     (Pierre    de)  ,     prévôt    de 

S'-Salvi,  58. 
SAVI   (Pos),    LXI.  —  Se   casse    un 

bras  au  service  de  la  ville  qui  lui 

donne  une  indemnité,  45. 
SCATISSE  (Pierre),  LI. 
SEGUI   (Lambert).   Vend    un    baci- 

net  à  la  ville,  61  . 
SELET   (R.).    Vend    du    vin    à     la 

ville,    177. 
SELVAS    (G.).    Est     témoin    dans 

l'affaire  de  Valcabrière,  2,   3,  4. 

—  On  l'envoie  chercher  d'autres 

témoins  à  Lescure,  5. 
SERAS  (P.).  Vend   du    papier  à    la 

ville,  27. 


TABLE    DES    NOMS    PROPRES    ET    DES    MATIÈRES.        2Ô5 


SERAS  (Salvi).  Paie  ses  arrérages, 
io5. 

SERNIN-DE-MAILHOC  (S1-),   68. 

SICILE,  XLIX. 

SIGOLÈNE  (Sle),  3o. 

SIRAS  (B  ).  Transporte  des  briques 
pour  ta  ville,  89.  —  Fait  la  ma- 
çoniene  en  bart  d'une  guette, 
124. 

SlRAS  (Sicard).  Construit  une 
guette,  8  1 . 

SlRO.  Construit  :  une  guette  à 
forfait,  1  25;  un  pont-levis,  128. 

SIVALH   (P.)-    H    est   auditeur    des 


comptes,  56,    178.    —  Vend   un 
bacinet  à   la    ville,  60.    —    Paie 
ses  communs,   107. 
SORIRA  (Duran).   Reçoit   7    d.  du 
cons.  Picard,  111. 

SOEL,  SOELH  (P.).  Extrait  du  sa- 
ble pour  la  ville,  94,  96. 

SOELH  (G.).  Extrait  du  sable  pour 
la  ville,   145. 

SOLAIRO.  Va  en  Gascogne  sur- 
veiller les  troupes  des  comt.  de 
Foix  et  d'Armagnac,   1  17. 

SOLARGUE.   Vend   des    matériaux 

à  la  ville,  1  1  4. 
SUXO  (Forcius  de),  LXXII. 


TALHAFER  (Bonet),  XXXVIII, 
LXXXIII.  —  Gaudetru,  crai- 
gnant d'être  arrêté,  le  retient  à 
Grenade,  65. 

TALHAFER  (Gui).  On  le  requiert 
comme  témoin  dans  l'affaire  de 
V'akabrière,  3.  —  Il  va  a  La- 
bastide  en  cette  qualité,  .'«. 

TALHAFER  (Johan),  cons.,  XXI, 
XXIII,  XXVIU,  XLII,  LXX,  .. 

Vend  du  vin  à  la  ville,  19,  36. 
—  Il  porte  à  Montanier  141 
moutons,  3o.  —  Ses  dépenses, 
3i.  —  Accompagne  Gaudetru  a 
Carcassonne,  33.  —  Témoin  à 
un  paiement  de  frais  d'exécu- 
tion de  la  ville,  34.  —  Témoin 
du  paiement  des  2jj  florins 
avancés  à  de  Larnès,  37.  —  Re- 
vient à  Carcassonne  pour  avoir 
décharge  de  cette  somme,  33.  — 
Nouveau  voyage  à  Carcassonne 
pour  obtenir  dispense  de  la  four- 
niture de  2.5  arbalétriers,  38.  — 
Se  rend  à  Miraval  pour  même 
affaire,  39.  —  Il  paie  70  mou- 
tons à  Montanier,  41.  —  Il  ac- 
compagne   Gaudetru    à    Carcas- 


sonne, 69.  —  Reçoit  de  l'ar- 
gent pour  divers  travaux,  78, 
79.  —  Fait  les  comptes  des  tra- 
vaux de  maçonnerie  de  la  tour, 
84.  —  Verse  le  produit  des 
criées,  104.  —  Paie  ses  com- 
muns, 107.  —  Achète  du  bois 
pour  les  hourds  de  l.i  maison  de 
Bordes,  i52,  —  Ses  dépenses  à 
cette  maison,  i52.  —  Sa  robe 
consulaire,   177. 

TALHAFER  (Johan).  Travaille  :  à 
la  tour  neuve,  167;  à  la  bride, 
1  55. 

TALHAFERRA  (Eudia).  A  un  pro- 
cès au  sujet  d'un  pressoir,  52. 
TAMIZEY  DE  LARROQUE,  VII. 
TARN  (dép.),  XVHI. 

TARN  (riv.),  XIV,  XLII,  XLV'I, 
LXII,  LXIV,  3,   1.4,    .66,  .74. 

TARN  (porte  du  pont  du  Tarn), 
8,   123. 

TARN-&  GARONNE,  XII. 

TAULAS,  TAULO.  On  arrange  le 
rempart  près  de  sa  maison,   168, 

1  '.;• 


266 


COMPTES    CONSULAIRES    D'ALBI. 


TAURINAS.  On  lui  achète  des  piè- 
ces de  bois  cintrées,  94. 

TEMPLE  (chevaliers   du),   LXXXI. 

TERRA.  Nom  d'une  guette,   172. 

TERSA,   171. 

TERSAC,  TERSSAC,  XV,  ,  ic. 

TERSAC  (R.).  Fermier  de  la  levée 
des  communs,  128.  —  On  ré- 
pare la  chaussée  devant  sa  mai- 
son,  168. 

THÉROUANNE,  17. 

THIBAUT,  TIBAUT  DE  FOUS, 
charp.  Fait  le  pont-levis  du  Tain, 
166,  167.  —  Répare  les  hourds, 
170.  —  Pave  la  porte  neuve 
d'Engueysse,  171.  —  Y  fait  un 
égout  &  le  pave,  171.  —  On  le 
paie,  171.  —  Y  rétablit  la  chaus- 
sée, 172.  —  Autre  égout  devant 
le  four  du  Bue,  172.  —  Etaie 
une  maison,  \i'5  — Refait  l'arc 
du  pont-levis  du  Tarn,  174.  — 
Pont-levis  de  Verdusse,  170. 

THOLZA,  27. 

THOMAS.    Il    vend   du    drap    à    la 

ville,  46. 
THUR1ÈS,  XV. 
TINEL  (R.),  XXXIV,  LIX.  —   Est 

envoyé    deux     fois     à    Toulouse 

pour  épier,  20. 

TITBAL,   rue  d'Albi,  X,    i.'>. 
TORADA,   TORADT  &  TORRADA 


(P.).  Extrait  du  sable,  82.  — 
Travaille  au  portai  d'Engueysse, 
84,  86.  —  Extrait  du  sable,  87, 
89.  —  Charrie  de  la  brique,  91. 
—  Fait  le  mortier,  93. 

TORRETA,  quartier  d'Albi  , 
LXXXI. 

TORTOZA  (B.).  Extrait  de  la 
pierre,  83.  —  Les  cons.  le  man- 
dent pour  faire  de  la  chaux,  99. 

TOULOUSAIN,  XXXI,  XXXIII. 

TOULOUSE,    THOLOSA,    VIII, 

XVIH,  XXVI,  xxvn,  XXIX, 
XXX,  XXXII,  XXXIV,  XXXVIII, 
XLI,  XLVI,  LIX,  LX,  LXIV,  24 

à  26,  29, 3o, 34,  35,  38  à  40,  43, 
40,  56,  62,   63,   65,   67,  71,  76. 

TOULOUSE  (Petit),  5i. 

TOUR  NEUVE,  XLII,  LXXVIII, 
LXXIX 

TOURS,  XIII. 

TREBALHA  (pont-levis  de),  167, 
172. 

TREVAS,  TRÊVES  (P.).  XXIV. 
Réclame  le  paiement  du  subside 
de  6  s.  9  d.  par  feu,  7.  —  Gol- 
fier  le  lève  en  son  nom,  29.  — 
La  ville  lui  fait  cadeau  de  fro- 
mages, 63. 

TRINCAVEL(Jacme),  not.,LXXVI. 
Reçoit  les  actes  de  l'a  fia  ire  de 
Valcdbnère,  3.  —  Reçoit  divers 
actes,  52. 


V 


VAISSETE  (dom),  XXVIII.  XXX, 
XXXI,  XXXV,  XXXVII, 
XXXVIH,  XLI,  XL1II,  9,  42. 

VAISSIEYRA  (Durant).  On  en- 
lève :  les  hourds  devant  sa  mai- 
son, 1675  —  du  bois,   167. 

VAISSIEYRA  Phelip),  VAISSIÈRE, 
LXXXI.  Reçoit  ico  lames  de 
glaive,  47.  —  On  lui  paie  ses 
honoraires    comme   auditeur   des 


comptes,  49,  178.  —  Le  vicomte 
de  Narbonnedescend  chez  lui, 49. 

VALAUIER  (R.),  maître  carrier. 
Travaille  pour  la  ville,   i58. 

VALCABRIÈRE,  XLV,  2,  77. 

VALENCE,  XV,  2. 

VALENQUAS  (P.  de),  charp.  On 
lui  remet  des  planches  pour 
planchéier  2  guettes  du  pont 
vieux,  54.    —    Fait    une   guette, 


'1AÔLE    DES    NOMS    PROPRES    ET    DES    xMATIÈRES. 


80,  90.  —  On  lui  remet  du  bois, 
!  1.  —  Fait  la  guette  du  Vigan, 
io.3.  —  Enlève  des  arceaux  aux 
faubourgs,  il3. —  Fait  la  guette 
devant  Doat,  127.  — Touche  le 
prix  de  ce  travail  à  forfait,   1  27. 

—  Touche  le  prix  d'un  pont- 
levis,  128.  —  Fait  des  cintres, 
14a.    —    Répare    la    bride,     104. 

—  Démolit  un  étage  de  la  mai- 
son Hénaven  &  Aussel.,  160.  — 
Etaie  la  maison  du  Gay,   173. 

VALENTINOIS  (comt.  de),  17. 

VALETA  (Mathieu).  Vend  un  ba- 
cinet  à  la  ville,  58.  —  Réclame 
paiement  de  certaines  dépenses, 
63. 


pièces  de 
du   bois, 


YhLAIC   (R.).    Vend  d 
bois  à   la    ville,  ç3  ; 
174. 

VENA  (Armengau).  Réclame  paie- 
ment des  enchères  du  souquer.,  44. 

VENDOME  (comt.  de),  XL1X  , 
3   ,  36. 

VENDOME  (Jean  de),  XLIX,  34. 

VENDOME  (Catherine  de),  XLIX. 

VERDUSSA,  VERDUSSE,  porte  & 
gâche  d'Albi,  XLII,  88,  97,  98, 
114,  1  1  ">,  116,   168,  1  70,  175. 

VERNHES  (P.).  Témoin  a  l'affaire 
de  Valcabrière,  2,  3. 

VESPLAU  (Hélias  de;.  Paie  ses  ar- 
rérages,  110. 

VIAUR,  XV. 

VlDAL(Auguste),VII,  XCIII,C,CI. 


267 


VIDAL  (Johan).  Porte  des  briques, 
89. 

VIDAL  (R.),  XLV1I,  LXXI.  Est 
envoyé  à  Paris  pour  suivre  le 
procès  contre  le  procureur  de  la 
cour    temporelle;    ses    dépenses, 

21,  22.  —  Perd  son  cheval,  22. 
—  Va  par  eau  de  Moulins  à  Or- 
léans   pour    éviter    les    Anglais, 

22.  —  A  gain  de  cause  à  Paris, 
74.  On  paie  les  appointements 
qu'il  en  apporte,  j5. 

VIERNA  (Pos).  Reçoit  des  honorai- 
res comme  auditeur  des  comptes, 
48,  177. — On  lui  paie  certaines 
sommes,  97.  —  Est  fermier  du 
souquet,   104.  —  Paie  ses  2  &  ses 

6  communs,   1  07. 

VIGAN,  VIGUA,  quartier  d'Albi, 
XL1II,  43,  io3,  .  18,  123,  169, 
no,  175.  —  Porte  du,  8,  20. 

VlGUIER  (Amblart).   Reçoit    19  s. 

7  d. 

VlGUIER  (Mathieu).  On  assigne 
sur  lui  une  certaine  somme,  179. 

VILANOVA  (G.).  Charrie  de  la 
pierre,  87. 

VILAR  (Johan),  not.  de  Carcas- 
sonne.  —  Fait  exécuter  la  ville, 
1.),  16.  —  On  lui  paie  ses  écri- 
tures de   1 357,  46. 

VILLEFRANCHE,  46,  47. 

VlLLELONGUE,  XLV'I. 

VlNHONET,  Avignonnet,  29. 

VIVIERS  (év.  de),  conseiller  du 
comt.  de  Poitiers,  1  7. 


W,  Y 


WALDEMAR    III,    roi     de    Dane- 
mark, XXIV,  XXVI,  2o. 


YLA  (la),  LX1V. 

YSARNIT.  On  remise  du  bois  dans 
sa  maison,  167. 


ERRATA 


Page  xxxiij,  note  %,  dernière  ligne,  lire  en  au  lieu  de  eu. 

—  xcviij,  ligne  21,  lire  specias  au  lieu  de  species. 

—  lxxiij,  note  1,  lire  Appendice  I  au  lieu  de  Appendice  II. 
P.   i,  rubrique,  ligne  4,  lire  :  P.  de  Lafon,  au  lieu  de  F.  de... 
N°     18,    —      3,    —      dig  jous  au  lieu  de  digjous. 

N°    29,    —       1,    —      es  aysiva        —        e   s'aysiva  (de  aizir, procurer). 

N°    63,     —       1,    —       1  faissier(s)    —         faissier[s] 

N°    91,    —       1,    —  aculhidas  (sans  virgule). 

N°    97,    —      3,    —  aviarn  au  lieu  de  avian. 

N°  124,    —      3,    —      J.  Decles  —         P.  Decles. 

N*   i3o,    —      2,    —      do[sj  —         do. 

i\»  1 34,    —      2,    —      Ausel  —         Ansel. 

N°  182,    —      3,    —      s'eran  —         seran. 

N°  212,    —       1,    —      d'aur(s)  —         d'aurs. 

N"  224,    —      3,    —  s'apro(r)iavo  ..  al[s]  senhor[s|... 

N°  233,    —      6,    —  secesso        au  lieu  de  se  cesso  (de  cessar). 

N°  237,    —      3,    —      tenria  [correction)  au  lieu  de  ténia. 

P.  3o,  n.  3,  I.  2,  lire  :  ?4  s.  au  lieu  de  28;  16  d.  au  lieu  de  2  sous. 

N"  268,  ligne  3,  lire  :  Avinho         au  lieu  de  Avigno. 

N"  281,    —     i5,    —  e  —         a. 

N°  293,    — -4,    —  pagatfs]  —         pagat. 

N'  3io,    —      2,    —  aculhida  [e]  asolassar  a:<  lieu  de  aculhidlia  a  sol... 

N"  3 16,    —      4,    —  Vedel.  (Cf.  n°  927  &  note.) 

l'âge  45,  note  1,  lire  :  Albi  au  lieu  de  Abi. 

N*  357,  ligne  1,  lire  :  Me  R.  au  lieu  de  Me  B. 

N°  388,    —       1,    —  dichas  —         dicbas. 

N°  419,    —      1,   —  Marcilhac  —        Marti thac. 

N°  496,    —      G,    —  obravo    [a]. 

N°  5oo,    —       1,    —  Avinho  —         Avigno. 

V  566,    —      3,    —  fosse  m  —         fessem. 

N°  572,    —      7,    —  procesian  —         procesiam. 

N "  002,     —     4,    —  comparian  —         compariam. 

N°  61 3,    —       2,    —  arendamen  —  arendamens. 

N«  675,    —       1,    —  a  R.  —         a  B. 

N"  758,    —       1,    —  travaso  —         tranaso. 


270  COMPTES    CONSULAIRES    D'ALBI. 

N*    759,  ligne  2,  lire  :  travasa       au  lieu  de  tranasa. 

N"     777»    ~~  6,    —      que(lh)  —         quelli. 

N*     793,    —  1,    —      volgue[in]  —         volgue. 

N°    798,    —  1,    —      baras  de  —         baradas. 

N°    854,    —  2,    —       volian  —         voliam. 

N"     874,    —  1,    —       sebicr  —  sclicr. 

N°    973,    —  1,    —      Vesplau  —         Vesplan. 

N°  1  197,    —  1,     —       Thomas  —         Domas. 

N°  1206,    —  4,    —      meza  e  —         meza  a. 

N"  1 5g5,    —  1,    —      Gasanhol  —         Gasanhal. 

N"  1599,    —  i,    —      pon  —  par. 

N"  1 6 1 5  &  161&,  ligne  1,  lire  :  ieu,  Bernât. 
N"  1755,  ligne  2,  lire  :  ad  obs  |de|. 

N"  1914,    —  2,     —      corr.  pojar. 
Page  i5o,  ligne,  1,    —      2057  au  lieu  de  bob-] . 

—    ïbo,  —  4,     —      2060  —         29G0. 

N"  2143,    —  1,    —      estât  vi  dias      —         estât  dias. 

N°  2 181,    —  1,    —      d'onge  —         donge. 

Numéroter  2184  ''article  qui  suit2i83. 
N"  2186,  ligne  1,  lire  :  la  lia  au  lieu  de  Laila. 

N°  2264,    —  2,    —      descubrieu        —         deseubrieu. 

N"  2287,    —  1,    —      Fous  —         Fons. 

—  —  2,    —      la  lia  —         Laila. 

N*  2538,   —  1,    —      sobredigs  (sans  virgule). 

N*  2585,    —  3,  lire  :  s'era  au  lieu  de  sera. 

N"  2595,    —  1,    —      met[e]is  —         met(e)is. 

N"  2621,    —  2,    —      vezirs  —         vesias. 

N°  263i,    —  1-2,  corr.  sirvir  a  devalar. 

N*  2667,    —  2j  f'r*  •'  pegar  au  lieu  de  pagar [pour  pcjari. 

N*  2688,    —  i,     —      per  fer  —  per  far. 

N*  2693,    —  1,    —      Fous  —  Fons. 

N*  2694,    —  1,  effacer  la  note. 

N°  2700,    —  3,  lire  :  cambra  —  Cambra. 


TABLE  DES  MATIÈRES 


AVANT-PROPOS vij 

INTRODUCTION '. xix 

Chapitre  premier.  —  Histoire  générale  et  histoire  particulière xix 

Chapitre   II.  —  Les  conditions  du    travail,   du   commerce  et  de 

l'industrie  à  Albi  au  quatorzième  siècle liiij 

ÉTUDE  LINGUISTIQUE xcj 

TEXTE i 

APPENDICE  I.  —  Aforamen  de  1 34^ 181 

APPENDICE  II.  —  Tableau  du  prix  des  choses 189 

APPENDICE   III.  —  Calendrier  albigeois   pour  l'année    consulaire 

1 359-i36o 199 

GLOSSAIRE 219 

TABLE  DES  NOMS  PROPRES  ET  DES  MATIÈRES 237 

Errata 2ÔQ 


Toulouse,  Imp.  DouLADOURE-PnivAT,  rue  S'-Rome,  39.  —  7334 


0 


DC  Albi,    France.      Archives 

801  municipales 

A33242  Comptes   consulaires  d»Alb: 


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