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X
COMPTES CONSULAIRES D'ALBI
( 1 35g-! 36o)
BIBLIOTHÈQUE MÉRIDIONALE
PUBLIÉE SOUS LES AUSPICES DE L'UNIVERSITE DE TOULOUSE
i" serif:. tome v.
COMPTES CONSULAIRES
D'ALBI
(i359-i36o)
AVEC UNE INTRODUCTION, UN GLOSSAIRE et DES NOTES
Par A. VIDAL
Secrétaire adjoint de la Société des Sciences, Arts et Belles-Lettres du Tarn,
Lauréat de l'Institut,
Correspondant du Ministère de l'Instruction publique
UNE ÉTUDE LINGUISTIQUE
Par A. JEANROY
Professeur à l'Université de Toulouse.
TOULOUSE
IMPRIMERIE ET LIBRAIRIE EDOUARD PRIVAT
45, RUE DES TOURNEURS, 45
Paris. — Alphonse PICARD et fils, rue Bonaparte, 82.
I ()00
AVANT-PROPOS
Depuis que M. Charles de Ribbe a mis en honneur
l'étude des Livres de raison, signalé la haute valeur
de ces documents au point de vue économique et so-
cial ; depuis qu'il a posé les principes qui doivent pré-
sider à l'examen de ces témoins des siècles écoulés,
impartiaux et rigides comme des chiffres, il n'est
guère d'année qui n'enrichisse la bibliographie de ce
genre d'ouvrages. M. Tamizey de Larroque, l'érudit
très regretté, entre dans la voie ouverte par le maître
qu'il égale. Il est bientôt suivi, pour ne citer que des
méridionaux, par M. E. Forestié ', par M. Rumeau2,
par MM. L. de Santi et A. Vidal3.
C'est que les Livres de raison sont les documents
qui nous font pénétrer le plus avant dans la vie pri-
vée, dans l'intimité de nos ancêtres. On voit donc
l'importance de ces poudreux papiers, le plus souvent
i. Le Livre des comptes des frères Bonis, Auch, 1890-4.
2. La famille Contard, de Burgaud, dans Revue des Pyrénées, 1894.
3. Deux livres de raison au seizième siècle, Albi, 1896.
V11J COMPTES CONSULAIRES D ALBI.
relégués aux galetas, et que l'érudit arrache avec res-
pect à la destruction.
Il est cependant un autre genre de documents en-
core plus précieux : les Comptes consulaires, ces
livres de raison de la cité. Si les premiers, dans leurs
pages jaunies, contiennent l'histoire de la famille,
grâce aux seconds il est facile de reconstituer, dans
une réalité saisissante, le passé d'une ville. Entre le
Livre de raison et les Comptes consulaires il y a donc,
au point de vue de l'intérêt historique, la même dif-
férence qu'entre l'individu et l'agglomération. En
effet, chaque acte de la vie communale se traduit par
une dépense, de telle sorte que le livre du recebedor ou
thesaurier, qui recueille chacun de ces actes, garde un
écho, vibrant encore après des siècles, des événements
qui ont agité nos aïeux. Or, de ces actes, les uns inté-
ressent uniquement la cité, d'autres touchent à la poli-
tique générale : passages de princes, de grands per-
sonnages, voyages du roi, du gouverneur, au conseil
des États, etc. Les Comptes consulaires sont l'histoire
intime des villes et de leurs institutions, leur histoire
extérieure, et, à chacune de leurs pages, on rencontre
les consuls se rendant dans une ville voisine, en
Fransa auprès du roi, au «chef-lieu de la sénéchaus-
sée, auprès du pape même, etc. M. Dognon ' a admi-
i. Les Institutions politiques et administratives du pays de Lan-
guedoc. Toulouse, Ed. Privât; 1895. Voir notamment son Introduc-
tion.
AVANT-PROPOS. IX
rablement saisi l'intérêt capital de ces comptes, où il
a puisé une grande part des matériaux qu'il a uti-
lisés.
Au point de vue économique môme, les Comptes
consulaires peuvent sans désavantage soutenir la
comparaison avec les Livres de raison. On y recueille
quantité de détails sur le prix des choses, sur les sa-
laires, en un mot 'sur les conditions économiques et
sociales de l'époque à laquelle ils se rapportent. Et
même les prix ont plus de précision et de sincérité.
On le comprendra si l'on a, même superficiellement,
étudié les conditions faites au commerce par la rareté
du numéraire. Le payement au comptant était extrê-
mement rare, et les délais imposés au créancier
influaient naturellement sur le prix de la marchan-
dise '.
Or, la commune n'était pas un client comme les
autres; généralement, elle payait comptant; par
suite elle jouissait de remises refusées aux acheteurs
ordinaires. Les prix des choses relevés dans les
Comptes consulaires ont donc une rigueur qui man-
que aux Livres de raison. C'est la valeur marchande,
dégagée de la plus-value que lui donnait le vendeur
pour se couvrir des risques commerciaux, en un mot,
la valeur réelle, que nous révèlent ces documents.
Peut-être les divers éditeurs des Livres de raison
i. Cf. à ce sujet les observations de M. E. Forestié : Les livres de
comptes des frères Boysset, p. t3.
X COMPTES CONSULAIRES D ALBI.
n'ont-ils pas, dans leurs conclusions, tenu un compte
assez rigoureux de ces conditions de vente.
Au point de vue philologique, les Comptes consu-
laires conservent le même avantage sur les Livres de
raison. Le thesaurier de la commune était ordinaire-
ment un lettré, un « maître », qui avait conquis des
grades universitaires. Dans les comptes d'Albi, on
voit que la plupart des clavaires ont occupé les char-
ges les plus élevées dans la cité; ils étaient, par suite
de leur éducation, de leur situation de fortune, d'as-
sez gros personnages. Sans doute, la robe consulaire
n'était pas l'apanage des seuls « maîtres »; Bernard
d'Avisac, un riche marchand de la rue Titbal, qui
eut l'honneur, comme consul, d'héberger, en 1 36g,
le comte d'Armagnac, devait faire, à la Maison com-
mune, aussi bonne figure que maître Dordé Gaudetru
ou que Bernard Danis1. Mais l'instruction du tréso-
rier était plus complète que celle du marchand; sa
prose doit donc se ressentir de la culture intellectuelle
qu'il a reçue au collège de Sainte-Gemme2. Il a cer-
tainement plus de souci de la forme que le mar-
chand. Sans doute, il ne faut pas chercher dans les
i. Emile Jolibois et Isidore Sarrasy, deux maîtres en paléographie,
écrivent Daunis. Ils n'ont pas remarqué que ce nom s'écrit tantôt
Dannis, tantôt Danis, et que, par suite, la lettre qui suit immédiate-
ment Va ne peut être que n et non u.
2. C'était le collège de l'evêque. Des les premières années du qua-
torzième siècle, si Ton s'en rapporte à Emile Jolibois, !a ville avait
ses écoles propres. On remarquera cependant que les comptes de
[35g 6o ne portent aucune trace de l'existence de ces écoles. Nous
n'en avons pas trouve davantage dans les comptes de 1368-69-70.
AVANT-PROPOS. XJ
Comptes consulaires des visées littéraires; on remar-
quera souvent, au contraire, combien la plume avait
de peine à obéir à la pensée. Mais il n'en reste pas
moins que le thesaurier communal est plus lettré que
le marchand et que, par suite, on doit rencontrer
plus de correction chez celui-là que chez celui-ci.
Ce n'est pas tout. Le mercadier a beau agrandir son
obrador, y entasser marchandises sur marchandises1,
ses opérations commerciales se meuvent dans un
cercle relativement étroit. Sa langue, qui traduit
constamment les mêmes pensées, est donc assez pau-
vre. Il n'en va pas de même pour les Comptes consu-
laires: les affaires d'une cité ont une autre ampleur
que celles du mercadier. Non seulement la commune
achète, mais encore elle plaide, elle construit, elle
arme remparts et citoyens, elle exploite bois et car-
rières, etc., etc. Le vocabulaire du trésorier est donc
forcément plus riche que celui du marchand. De fait,
les comptes que l'on va lire nous fournissent une
abondante moisson de vocables que n'ont enregistrés
ni Rochegude, ni Raynouard, ni Azaïs, ni Couzinié,
i. Nous étudions, en ce moment, les opérations de Bernard Boys-
sière, un riche marchand albigeois de la seconde moitié du quin-
zième siècle, qui se trouve être en même temps un riche proprié-
taire. Il vend des chevaux, des mulets, des vaches, du blé, du seigle,
du vin, du drap, du pastel, des bâts, du sel, du fer, des essieux, des sou-
liers, de la laine, de la toile, du fil, des aiguilles, des épingles, des épi-
ces, des chandelles, des coiffures, des faulx, du chanvre, de la soie, des
ceintures, des bourses, des bijoux, des miroirs, de la cire, du fro-
mage, etc., etc. Sa boutique est une vraie maison universelle. Cf.,
du reste, l'Introduction de M. Forestié au Livre des frères Bonis.
XI) COMPTES CONSULAIRES D ALBI.
ni même M. É. Levy, dont le « Supplément » à Ray-
nouard repose sur un si riche dépouillement de textes
de toute nature. C'est même là que gît le principal
intérêt des comptes d'Albi. En effet, la répétition de
phrases identiques nous fatiguerait vite, si, sou-
dain, comme une fleur rare aux flancs d'un rocher,
ne s'épanouissait un terme technique, à physionomie
inconnue, dont vainement on cherche la significa-
tion en s'aidant de l'étymologie et des lexiques. La
joie du botaniste qui cueille une plante absente de son
herbier peut seule se comparer à celle du copiste dont
la plume hésite devant un vocable insoupçonné; mais
ce vocable livrera son secret par sa répétition même.
Ainsi, au triple point de vue de l'histoire, de l'éco-
nomie sociale, de la philologie — c'est à ce triple
point de vue que se placera notre Introduction — les
Comptes consulaires offrent un plus puissant intérêt
que les Livres de raison. Comment se fait-il donc que
la bibliographie de ces derniers soit si riche et celle
des Comptes consulaires si pauvre? Nous ne connais-
sons, en effet, que quatre érudits qui aient eu le cou-
rage d'affronter l'indifférence du public.
Le premier en date est, croyons-nous, M. Dumas
de Rauly qui , dans le Bulletin archéologique de
Tarn-et-Garonne , en 1881, publia de modestes ex-
traits des Comptes de Saint-Antonin '. Le plus sou-
1, Pages 273-3oi . Les comptes consulaires dont l'auteur extrait les
AVANT-PROPOS. xiij
vent même, il traduit les articles qu'il a recueillis, de
telle sorte que l'intérêt de sa publication est pure-
ment historique. MM. P. Parfouru et J. de Car-
salade du Pont ont mieux compris l'importance
de ces documents; ils n'ont pas hésité à publier à
peu près intégralement, avec tous les éclaircisse-
ments nécessaires, les Comptes consulaires de Ris-
cle pour les années comprises entre 1443 et 15071.
Les Archives de la Gironde2 ont publié en 1896 les
Comptes des consuls de Montréal du Gers de 141 1
à 14143. M. Delaville-le-Roux a, de son côj;é, com-
mencé une édition des Comptes consulaires de
Tours. Enfin , M. M. Boudet annonce comme très
prochaine la publication des Comptes consulaires de
Saint-Flour4.
Ce dédain pour des documents si précieux, qu'ont
articles qui lui ont paru les plus intéressants sont : CC. 42 11 325),
CC. 42 bis (1 358), CG. 44 (1433-34), CC. 43 v 143 1-53), CC. 46 (145 5-56),
CC. 47 6/5(1468).
1. Archives historiques de la Gascogne, 1886. Malheureusement, il
manque à la collection les années 1445, 1460, 1463 à 1472, 1478,
14Q0, i5o6.
2. Tomes XXIX, i8g5; XXXI, 1896.
3. Nous ne connaissons de l'œuvre de M. Breuils que la mention
qu'en ont faite les Annales du Midi (année 1896, p. i5o).
4. On pourrait signaler encore, dans les Mémoires de la Société
des Arts et des Sciences de Carcassonne (i856) le Livre des comptes
des recettes et des dépenses rendus par les jurés de l'église paroissiale
de Saint-Michel, de Carcassonne, depuis 1417 jusqu'à 1450. Mais ce
ne sont que des extraits d'un document qui n'est pas absolument
identique à ceux dont nous nous occupons. De plus, l'éditeur, qui
n'a pas signé son œuvre, a trop présumé Je l'érudition de ses lec-
teurs, et n'a ajouté au texte ni introduction ni notes développées. La
critique est aujourd'hui plus exigeante.
XIV COMPTES CONSULAIRES d'alBI.
su utiliser tous les érudits qui se sont occupés de tra-
vaux historiques1, s'explique d'autant moins que
rencontrer un livre de raison ou de comptes est
une bonne fortune qui n'échoit qu'à ceux qui l'ont
méritée par de patientes recherches. Les Comptes
consulaires, au contraire, sont tout trouvés; ils ont
été inventoriés, analysés, de telle sorte qu'à la simple
lecture de Y Inventaire sommaire des Archives mu-
nicipales on peut se faire une idée des trésors qu'ils
renferment.
C'est donc avec l'espoir d'appeler l'attention des
érudits sur ces documents, les plus précieux qui se
trouvent dans les archives des mairies, que nous en-
treprenons la publication des Comptes consulaires
d'Albi de i35g-6o: ils méritent, nous ne craignons
pas de le dire, le favorable accueil fait, dans le monde
de l'érudition, à leurs aînés. Outre qu'ils appartien-
nent à une époque et à un milieu différents, ils ont
sur eux l'avantage de l'ancienneté.
Les archives municipales d'Albi sont parmi les plus
riches du Languedoc, à ce point de vue particulier;
celles de Narbonne seules peuvent rivaliser avec elles;
les deux villes ont conservé douze comptes consulai-
i. Ménard a largement puisé dans les Comptes consulaires pour
son Histoire de Nimes. M. Ed. Cabié ne les a pas davantage négligés
(voir Revue du Tarn, ann. 1879), et M. Dognon en a dépouillé un très
grand nombre qu'il a merveilleusement utilisés dans ses Institutions
du pays de Languedoc.
AVANT-PROPOS. XV
res du quatorzième siècle1; Montpellier n'en compte
que trois2.
Si nous avons fait choix des comptes de i35g-6o3,
c'est d'abord parce qu'ils sont les plus anciens et les
plus volumineux; ils sont, de plus, fort bien conser-
vés4. Ce registre a perdu seulement les folios cxn à
cxxvi : il a plus souffert des injures de l'homme que
de celles du temps. En effet, les angles inférieurs et
supérieurs de quelques pages ont seuls été atteints par
l'humidité; quelques mots à peine nous ont échappé5.
i. Les comptes de Narbonne se rapportent aux années i'5b2, i356,
1377, i38o, 1 38 1 , i382, 1389, i3o,2, i3cp, i3g6, 1398, 1399.
2. Pour les années i35-j, IJ70, 1 37 1 .
3. CC, 149.
4. Les comptes de i36o sont très brefs (48 feuillets); il en est de
même de ceux de 1370, 1374, 1377. Nous avons déjà fait connaître,
dans les parties les plus curieuses, les comptes de 1368-69-70. (A un. du
Midi, 1898, pp. 46-84, et Bullet. de la Soc. arch. du midi de la France,
1897-98, pp. 82-95.) Ceux de 1379-80 (82 feuillets), les plus intéres-
sants au point de vue historique, nous font assister à la marche en-
vahissante des troupes anglaises dans la région, à la prise de Valence,
du château de Thuriés, perché comme une aire aux flancs des gorges
du Viaur, au passage des troupes de Bertrand de Clequi (Duguesclin)
sur le pont d'Albi, etc., etc. Avec ceux de i38i-82, nous faisons con-
naissance avec le fameux chef de bandes Pauco de Lantar; nous
assistons aux sièges de Terssac, situé aux portes d'Albi, par les gens
du comte de Foix, de Corbarieu, de Janes dans la vicomte de Paulin;
à l'exode des malheureux paysans qui se réfugient à Albi, etc., etc.
Ces comptes se déroulent à travers i32 feuillets. Ceux de 1386-87,
non moins volumineux, offrent un intérêt moindre. Le registre de
1391, dévoré par l'humidité, est presque illisible. Celui de i3g3-94
est incomplet. L'année 1397-98 est médiocrement intéressante.
5. Le volume doit cette bonne fortune à la couverture qui le pro-
tège. Les fers de cette couverture, un peu piquée par les vers, ne
manquent pas d'élégance. Au reste, les seuls registres conservés aux
archives municipales d'Albi permettraient de faire l'histoire très
documentée de la reliure à Albi. Ce travail devrait tenter un ama-
teur.
XVJ COMPTES CONSULAIRES D ALBI.
Quelques lignes de description ne seront pas dépla-
cées. Le volume mesure 23 centimètres de hauteur
sur 18 de largeur. Le papier de fil, très épais, est ré-
sistant; il supporte, sans casser, qu'on le ploie, même
aux angles légèrement tachés d'eau; il sonne clair,
suivant l'expression consacrée. L'écriture n'a presque
pas subi, sauf aux endroits touchés par l'humidité,
l'influence de l'hydratation; le fer, qui entrait dans
la composition de l'encre, ne s'est pas diffusé dans la
cellulose. Les lettres, après' cinq siècles et demi pres-
que, n'ont perdu que leur brillant; elles ont à peine
pâli.
Cela tient incontestablement à la qualité de l'encre
et surtout du papier. Il nous est difficile de détermi-
ner la provenance de celui-ci ; le filigrane, imprimé
dans la pâte, ne figure ni dans G.-M. Briquet ni dans
Midoux et Matton. C'est une colonne dont la base et
le chapiteau se ressemblent. Ce filigrane paraît être
un type inédit.
L'écriture est d'une netteté remarquable et ne pré-
sente presque pas de difficultés paléographiques. La
seule est la ressemblance du v avec Vu et Vn. Que
l'on suppose un mot, comme immunité, où les i,
les m, les n, les u accumulent leurs jambages que
rien ne différencie, et l'on se trouve devant une véri-
table énigme : on ne lit pas, on devine. C et t ont
même physionomie.
Les abréviations sont rares; re, ri, ro sont généra-
AVANT-PROPOS. Xvij
lement supprimés dans le corps du mot : pbot, pmier,
phome pour prebot, primier, prohome. L'e final des
noms de mois en bre disparaît aussi. Ces suppres-
sions sont indiquées par un trait horizontal placé
au-dessus du mot. 5 affecte la forme a au 'commen-
cement du mot; dans le corps du mot, il a une
vague ressemblance avec Vf minuscule, privée de sa
barre transversale, des caractères d'imprimerie dont
la boucle serait sur la ligne et le jambage au-dessous.
La ponctuation et les signes orthographiques font
absolument défaut. Cependant Yi est quelquefois sur-
monté d'une sorte d'accent, d'un trait oblique allant
de droite à gauche; mais ce signe, précieux pour la
lecture, n'est qu'exceptionnel '.
Les sigles sont peu fréquents : s pour sol, Ibr pour
liura, d (sorte de 5 grec) pour denier, c pour cent,
m pour milia. On trouve q et p, dont le jambage est
barré, pour que et per. Nous avons noté une seule
fois b. pour bestia.
Maintenant que nous avons fait connaissance avec
l'aspect extérieur de l'œuvre, nous allons essayer d'en
extraire tous les renseignements qu'elle renferme sur
i. Il paraît avoir été usité pendant tout le quatorzième siècle. Nous
l'avons rencontré dans le procès-verbal de l'élection consulaire
d'Albi de 1304. Son application est générale dans les comptes de
1368-69-70.
Nous l'avons également trouvé dans tous les documents, assez
nombreux, du treizième siècle, conservés aux archives de Montagnac
(Hérault).
Il
XV'iij COMPTES CONSULAIRES D ALBI.
l'histoire générale et particulière, sur l'économie so-
ciale. Un dernier chapitre sera consacré au relevé des
traits linguistiques particuliers à notre texte '.
i. Nous ne voulons pas clore cet avant-propos sans adresser nos
plus vifs remerciements à MM. Jeanroy, Dognon et Portai. Des deux
éminents professeurs à la Faculté des Lettres de Toulouse, le pre-
mier a bien voulu revoir toutes les épreuves, travail fastidieux, s'il
en est, et surtout nous aider de ses grandes connaissances en philo-
logie. M. Dognon a très gracieusement mis à notre disposition quan-
tité de notes relevées par lui dans les comptes consulaires de Nar-
bonne et de Montpellier; nous n'avons malheureusement pu tout
utiliser. Nous avons surtout cherché à profiter de ses vastes connais-
sances pour notre Introduction. L'érudit archiviste du Tarn nous a
fourni pour nos notes de précieux renseignements.
Si notre texte n'est pas trop fautif, si notre travail personnel a
quelque intérêt, c'est à ces messieurs qu'on le doit. Encore une fois,
merci !
INTRODUCTION
CHAPITRE PREMIER
HISTOIRE GENERALE ET HISTOIRE PARTICULIERE
Sommaire. — Situation générale de la France en 1 35g. — Ambassade
en Angleterre. — Subside d'un mouton d'or par feu, agité dans la
réunion des Etats en juillet 1 35g, octroyé en novembre. — Diffi-
cultés de la levée de ce subside à Albi. — Subside de 6 sous g de-
niers par feu voté en vue d'une descente en Angleterre projetée par
le roi de Danemark. — États à Carcassonne les i8-23 juillet 1 35g.
— Etats à Béziers en août, en septembre à Toulouse et Grenade.
— Erreur commise par dom Vaissete à propos d'jjne prétendue
réunion des Etats à Carcassonne en septembre. — Troisième réu-
nion des Etats à Carcassonne en octobre; prorogation de la ga-
belle sur le sel. — États à Toulouse et à Carcassonne, avril-mai
i36o. — Etats dans les mêmes villes en mai i35g; guerre. — Er-
reurs capitales commises par les historiens de Languedoc. — Les
événements militaires et l'intervention du pape, placés par eux en
1 35g, sont de i36o. — Achèvement des fortifications d'Albi. — Af-
faires judiciaires : la johannada de Damouleux; procès avec l'évê-
que. — Visites de grands personnages. — Réforme du budget sous
Louis XIV.
II serait malaisé de bien saisir les faits historiques
dont on perçoit un écho dans les Comptes consulai-
res de i359-6o, si, au préalable, on ne s'était familia-
XX COMPTES CONSULAIRES D ALBI.
risé avec les événements contemporains. Esquissons-
les rapidement.
La désastreuse bataille de Poitiers (19 septembre
i356) avait ouvert aux Anglais tous les chemins de
la France. Le roi Jean est prisonnier en Angleterre;
la régence du royaume est dévolue à Charles, duc
de Normandie. Les entreprises des États généraux,
qui lui imposent la Grande Ordonnance de 1 357,
les émeutes de Paris, provoquées par Etienne Marcel
(i358), ne lui laissent pas assez de liberté d'esprit
pour songer aux lointaines provinces de Lan-
guedoc.
Le comte de Poitiers, troisième fils du roi, est lieu-
tenant général dans le pays, que l'Anglais menace,
que les querelles des comtes de Foix et d'Armagnac
divisent. Son activité et celle de ses conseillers sup-
pléent à l'inexpérience de son âge; les Comptes nous
le montrent courant de ville en ville, écrivant lors-
qu'il ne peut se déplacer, convoquant les communes :
il est l'âme du pays.
Il avait été certainement l'inspirateur du projet
d'envoi d'une ambassade en Angleterre, auprès du roi
prisonnier1. De retour de leur mission, les délégués
des communes rendent compte de leur mandat les
8-9 juillet 1359. Le consul albigeois B. Lonc se rend
à cet effet, le 6, à Carcassonne2. L'histoire n'avait
pas précisé cette date3.
1. Hist. de Lang., IX, 688-95.
2. Voir notre n° 5q8. A noter que le voyage d'Albi à Carcas-
sonne exigeait deux étapes de cavalier. VHist. de Lang., IX, 604-5,
note, a publié ce compte rendu.
3. M. Dognon, s'appuyant sur le même texte, indique la date
HISTOIRE GENERALE ET PARTICULIERE. XXJ
C'est dans cette assemblée que les communes agi-
tèrent pour la première fois la question du subside
d'un mouton par feu à lever sur les communes de la
sénéchaussée pour la défense du pays1. Il ne fut oc-
troyé que le i5 novembre suivant 2.
Les Comptes consulaires permettent de suivre les
phases de cette opération financière dans la ville
d'AIbi. Les sommes provenant de l'imposition du
mouton d'or étaient payables par quart, de trimestre
en trimestre, à partir du Ier janvier i36o. La ville se
laisse exécuter le 12 de ce mois pour le payement du
premier terme3. De ce chef, la dépense fut de 2 flo-
rins et 9 crozats. Le payement n'eut lieu que le 23 fé-
vrier. A cette date, le consul Jean Taillefer part pour
Carcassonne et verse entre les mains de Bernard Mon-
tanier, receveur du subside, la somme de 141 mou-
tons d'or et 3 gros4, « achetés5 » à Isarn Coutouli,
François Gueysse et autres marchands albigeois6.
Mais cette somme n'était qu'un acompte. Le 4 mars
suivant, le consul Dordé Gaudetru paye, à Carcas-
6-12 juillet (p. 606). Il faut préciser qu'il fallait deux jours pour l'aller
et autant pour le retour. Dès lors la réunion eut lieu les 8-9 juillet.
1. Hist. de Lang., IX., pp. 702 et 703, note 2.
2. Les Instit. polit, et admin. du pays de Lang., p. 606.
3. V 194.
4. N* 2 36.
5. Il y avait une grande différence entre comprar et malevar. Le
premier terme signifie acheter, l'autre emprunter. Le vendeur d'ar-
gent exigeait une remise qui équivalait à un véritable intérêt. Dans
l'espèce, l'achat de 202 florins eoûta 10 liv. 2 s. Le prêteur, au con-
traire, n'exigeait aucune remise, au moins avouée; il se contentait
parfois, au moment du remboursement, de donner à l'argent une
valeur plus faible que celle qu'il lui avait attribuée au moment du
pi et. C'est une des formes de l'intérêt déguisé.
6. N° 242.
XX1J COMPTES CONSULAIRES D ALBI.
sonne, 192 moutons, 12 sous, 6 deniers. Ce deuxième
versement était venu à la suite d'une nouvelle exécu-
tion. Le jour même du départ du consul, la ville
payait 20 florins et demi à Arnaud Durand et à Jean
de Grolay, que avian exequtat cn{ Albi ad instancia
de B. Montanier1. Les sergents avaient passé dix-
neuf jours à Albi.
Ce double pavement permet de déterminer exacte-
ment le nombre de feux, c'est-à-dire le nombre de fa-
milles imposables de la communauté. Le premier
terme produit une somme de 333 moutons et une
fraction ; elle représente le quart des feux, de même
que 333 moutons représentent le quart du subside
imposé. Albi contenait donc, en i36o, de treize cent
trente à treize cent trente-cinq feux2.
Le deuxième terme venait à échéance le ier avril. Le
comte de Poitiers assigna la somme due par la ville
sur le comte de Montlasur, personnage inconnu de
V Histoire de Languedoc, qui, le 23 mars, envoya son
écuyer, Pierre de Larnés, pour prier les consuls de
lui avancer cette somme3.
1. N° 25g. L'article qui suit celui où est constaté le payement des
20 florins et demi précise nettement la signification de exequtar. La
ville paie 19 sous, 3 deniers à trois sivvens d'Albi que avian exequtat
am lor (c'est-à-dire Durand et de Grolay) et menadas ganre de gens a
Candelh.
Nous verrons que Candelh était la prison où l'on enfermait ceux
qui n'acquittaient pas leurs impositions. La ville devait donc remet-
tre la liste des contribuables en retard aux exécuteurs qui percevaient
les sommes dues ou saisissaient des gages, qu'ils vendaient ensuite
à l'encan; ils emprisonnaient même les débiteurs quand le gage était
insaisissable ou insuffisant.
2. Exactement 1 333. Voir Inst. polit, et admin., p. 625.
3. N* 281.
HISTOIRE GENERALE ET PARTICULIERE. XXllj
Aussitôt, les consuls assemblent un grand conseil
qui, séance tenante, décide d'accueillir cette demande.
Bon nombre de bourgeois se cotisent et font en par-
paillotes, en crozats et en autre menue monnaie blan-
che 80 florins, et, en monnaie d'or, 170 florins. Le
même jour, de Larnés reprend le chemin de Carcas-
sonne, accompagné du consul Taillefer, chargé de re-
quérir quittance du receveur particulier. Sans doute,
le consul ne put rencontrer Montanier, puisque, le
2q mars, il retourne à Carcassonne per aver la des-
cargua dels dichs deniers1, et surtout pour obtenir
du comte de Poitiers, qui avait demandé à la ville2
l'armement de vingt-cinq arbalétriers pour combat-
tre le comte de Foix, qu'il renonçât à sa demande.
Le silence des comptes sur cette levée de troupes
permet de supposer que sa mission eut un plein
succès.
Mais les 170 florins avancés ne formaient qu'une
partie du deuxième quart du subside qui avait été oc-
troyé; la ville se laissa exécuter une troisième fois par
Jean de la Croix agissant toujours pour le compte du
receveur particulier3.
Il ne nous est pas possible de suivre cette affaire
jusqu'au bout, les Comptes consulaires s'arrêtant au
20 mai i36o. Mais ce ne fut pas le seul subside octrové
au comte de Poitiers par les États. Quelques articles
des Comptes nous mettent sur la trace d'un second
subside de 6 sous 9 deniers par feu, pour lequel la
!. N« 28?.
2. N° 289.
3. V3i2.
XXIV COMPTES CONSULAIRES D ALBI.
ville d'Albi paya, le 29 février i36o, 449 1. 17 s. 6 d.1;
cette somme était à échéance depuis longtemps, puis-
que, au mois de septembre précédent, le receveur du
subside, Pierre Trêves, en réclamait le payement par
lettre. Moins fiscal que Montanier, il avait accordé de
longs délais à la ville; il n'eut pas lieu de s'en repen-
tir. Les consuls reconnaissants lui envoyèrent, par
d'agent communal Rodezo, trois fromages gras du
poids de 17 livres, qui coûtèrent 29 s. 7 d.
Ce subside de 6 s. 9 d. par feu, qui fait si peu de
bruit dans les Comptes consulaires, servait d'amorce
à un projet des plus audacieux, que Ménard, dans son
Histoire de Nimes, et Germain, dans les Mémoires de
la Société archéologique de Montpellier ( i858), ont
été les premiers à révéler : il s'agit du projet de des-
cente en Angleterre, négocié entre Charles de Nor-
mandie, régent du royaume, et Waldemar III. Le roi
de Danemark s'engageait, moyennant le payement de
600,000 florins, à tenter la délivrance du roi Jean. On
en demandait 400,000 au Midi, le reste étant fourni
par le pays de langue d'oil.
Quelle part la ville d'Albi prit-elle à ce projet, lon-
guement discuté par les États, et que la reprise des
hostilités, à la fin de i35q, dut faire abandonner2?
Nous allons essayer de l'établir. Constatons tout d'a-
bord que les négociations furent sérieuses et que les
i. N° 126.- Il est à remarquer que la ville acheta cette somme.
Ce subside fut octroyé dans la deuxième assise des États tenue à
Carcassonne les 16-24 juillet i35g. Cf. Inst. polit, et admin., p. 606.
Voir aussi nos Comptes, n"> 601, que nous citerons dans un mo-
ment.
2. Hist. de Lang., t. IX, p. 702, note 8.
HISTOIRE GENERALE ET PARTICULIERE. XXV
communes de Languedoc s'imposèrent d'assez lourds
sacrifices pour couvrir les frais d'une ambassade à
envoyer au roi de Danemark ', lo rey d'Assia.
On pourrait hésiter sur la signification de ce mot
Assia; mais un autre article de dépense rend notre
interprétation certaine2. Il s'agit bien du roi de Da-
nemark et de son aventureux projet d'expédition en
Angleterre. Pourquoi était-il qualifié de rey d'Assia?
C'est ce qui reste assez obscur3.
Les Comptes consulaires d'Albi contiennent d'au-
tres allusions à ce fait historique, connu seulement
desérudits; mais, avant d'v insister, serrons d'aussi
près que possible cette intéressante affaire que les an-
notateurs de YHistoire de Languedoc n'ont pu mettre
complètement en lumière. C'est ainsi que la réunion
des communes à Carcassonne, dont la date leur a
échappé et que la lettre du comte de Poitiers, du
20 septembre, mentionne par le mot vague nuper, se
trouve désormais approximativement datée; elle doit
être fixée entre le 18 et le 23 juillet 1 35g. Nous tirons
cette conclusion des étapes que Lonc avait à fournir
pour atteindre Carcassonne. Or, parti d'Albi le 16, il
arrive à destination le 17 au soir. Nous n'hésiterions
1. «Le même jour (21 janvier i36o, nouv. st.), je payai à G. de l'Ile,
sergent de Carcassonne, qui était venu pour exécuter sur l'instance
du juge criminel, et pour les dépenses du voyage d'Assia. » Ne 202.
2. « Le 16 juillet (i35q), mre B. Lonc alla à Carcassonne, au con-
seil convoqué par M. de Poitiers, au sujet du subside qu'il deman-
dait, à savoir un mouton par feu, que devait avoir le roi d'Assia,
pour aller en Angleterre; et il lui fut accordé 6 sous 9 deniers. »
(N* 601.)
3. Ce d'Assia ne peut s'expliquer que par une corruption de Dania
= Danemark, devenu d'Ania, d'Assia. On peut y voir un exemple de
nom ecorche par des Méridionaux peu ferrés sur la géographie.
XXV] COMPTES CONSULAIRES DALBI.
pas à fixer la date cherchée au 18, si le voyage, entre
anar, tornar et estar, avait eu sa durée normale, soit
cinq jours. Malheureusement, le consul d'Albi sé-
journe neuf jours au chef-lieu de la sénéchaussée, et
les quatre jours supplémentaires sont mis à la charge
des communes de la viguerie : nouvelle preuve que
cinq jours suffisaient pour aller à Carcassonne, y
passer vingt-quatre heures et regagner Albi.
Les Comptes confirment, presque de tous points,
les détails fournis par Ménard sur les diverses réu-
nions des trois États à Béziers, à Nimes, à Toulouse,
à Grenade. C'est dans la première de ces réunions que
fut particulièrement étudié le projet de descente en
Angleterre. On y arrêta les termes d'une convention
dont le consul Gaudetru emporta une copie '. Dans
l'article qui relate le voyage du consul à Béziers, Wal-
demar est désigné sous le nom de rey d'Etra. On le
voit avec la même désignation dans l'article suivant :
« La veille de Notre-Dame d'août, alla mc Dordé
« Gaudetru au conseil qui était convoqué à Béziers
« pour le fait que, suivant les dires, le roi d'Etra de-
« vait passer en Angleterre et nous devions lui don-
« ner certaine somme d'argent, et pour autres choses
« que demandait le comte de Poitiers2. »
Or, xMénard fixe au vendredi après l'Assomption3
la réunion des États à Béziers, et l'ordre du jour
qu'il indique est précisément celui que nous révèle
i. « Pour huit feuilles de papier pour copier les accords intervenus
au sujet du roi d'Etra. » (N° 5ii.)
2. N" 5io.
3. C'est-à-dire au 16 août; en i35g, l'Assomption était un jeudi.
HISTOIRE GENERALE ET PARTICULIERE. XXVI |
l'article qu'on vient de lire '. Ajoutons que les délibé-
rations durent être laborieuses, car Gaudetru resta
douze jours absent. Et cependant l'assemblée ne put
régler toutes les affaires qui lui étaient soumises,
puisqu'elle s'ajourna au 8 septembre suivant. Gaude-
tru, en effet, qui paraît être le porte-parole de la ville
dans les grandes circonstances, « le jour de Notre-
« Dame de septembre alla... au conseil à Toulouse
« où étaient convoquées les communes et ceux de
« l'Église devant M. de Poitiers2. » Mais ce même
article ajoute un important détail que ne mentionnent
pas les annotateurs de Y Histoire de Languedoc et qui
n'a pas échappé à M. Dognon : c'est que les États ne
purent délibérer à Toulouse et qu'ils se retirèrent à
Grenade-sur-Garonne -\ Peut-être faut-il croire que le
comte de Poitiers se trouvait à Grenade le 8 septem-
bre et qu'il n'avait pu se déplacer. Il est établi qu'il
s'y trouvait le 20 de ce mois, puisque c'est de cette
localité qu'est datée sa lettre du 20 septembre dont
parle Y Histoire de Languedoc*.
Cette absence de dix-sept jours suffirait à prouver
que les délibérations de l'assemblée durent être labo-
rieuses, et que les États défendirent énergiquement
les finances du pavs contre les exigences du lieutenant
général. Un article des Comptes jette sur ce point une
vive lumière : les députés faillirent être arrêtés parle
1. Voir aussi Inst. polit, et admin., p. 606.
1. \ ' 514.
Et se transporta le consul de Toulouse à Grenade, et il y resta
entre l'aller, le retour et le séjour, dix-sept journée-.
4. T. IX, p. 702.
XXVllj COMPTES CONSULAIRES D ALBI.
comte de Poitiers1. Le lieutenant général renonça-t-il
à ses prétentions? Sont-ce les communes, au con-
traire, qui s'inclinèrent devant sa volonté ? Malgré le
silence de l'Histoire de Languedoc , nous penchons
pour la première hypothèse, parce que le comte de
Poitiers sentit le besoin de convoquer les États une
troisième fois, malgré la longueur démesurée de la
session qui venait de finir.
Mais avant de parler de cette nouvelle réunion des
États, relevons l'erreur commise par dom Vaissete et
acceptée par ceux qui se sont appuvés sur l'autorité
de son nom. Le savant bénédictin fixe à la mi-sep-
tembre la tenue, à Carcassonne, des États de Langue-
doc, en se basant sur la lettre du lieutenant général
du 20 septembre. Nous venons d'établir que les États
restèrent en session jusqu'à la date même de cette
lettre qui semble en fixer la clôture. Voilà, croyoas-
nous, un point historique élucidé.
Ménard fixe au 18 octobre, jour de la fête de saint
Luc, la troisième réunion des États tenue à Carcas-
sonne au cours de l'année i35g. Cette date est en lé-
gère contradiction avec les comptes d'Albi. En effet,
Gaudetru ne se mit en route que le dimanche qui suit
la fête de saint Luc. En i35g, le 18 octobre était un
vendredi2; le départ du consul n'eut lieu que le
i. « Ledit mr« Dordé fit demeurer à Grenade m" Guiraut Bla-
cas , Bernard Taillefer, qui s'y trouvaient pour autres affaires,
pendant un jour, car il craignait d'être arrêté, parce que les délégués
ne voulaient pas consentir à tout ce que leur demandait Monsei-
gneur de Poitiers. » (N° 5i5.)
2. On trouvera, en annexe, le calendrier de l'année consulaire
i 35g-i36o. .
HISTOIRE GENERALE ET PARTICULIERE. XXIX
20 octobre, et l'assemblée ne dut pas se réunir avant
le 22, puisque le voyage exigeait deux jours '. Gaude-
tru rentra à Albi le 14 novembre, puisque son absence
fut de vingt-six jours. Les États restèrent donc en
session du 22 octobre au 12 novembre. Ils compre-
naient les trois ordres des sénéchaussées de Tou-
louse, Carcassonne, Beaucaire, Quercy, Rouergue;
c'est dans cette réunion que fut prorogée la gabelle sur
le sel pour une nouvelle année, jusqu'à la Noël i36o2.
Cependant, le comte de Poitiers pensait à une nou-
velle convocation des États. Le dimanche de Quasi-
modo i36o (12 avril), Dordé Gaudetru se rendit à
Toulouse, à la suite d'une invitation du comte, que
deux macips avaient apportée aux consuls « pour
voir ou devait se tenir le conseil. » La lettre du lieu-
tenant général était assez vague; elle ne faisait pas
même connaître le lieu de la réunion : « Car dans la
lettre de M. de Poitiers il était prescrit... que nous
nous rendions là où il serait3. » De Toulouse, Gau-
detru se rendit à Carcassonne, « où se transporta le
conseil4. » Il resta absent d'Albi pendant trente-deux
jours; on peut donc fixer entre le i5 avril et le
9 mai les dates extrêmes de cette réunion des États,
sur laquelle tous les auteurs sont muets. M. Dognon
lui-même garde le silence sur les affaires qui y furent
traitées.
1. « Le dimanche après la tête de saint Luc, ledit mre Dordé alla
à Carcassonne, où était convoqué le Conseil devant M. de Poitiers,
et où se trouvèrent les gentilshommes et les gens d'Égli&e. »(N°52o).
2. Cf. Inst. polit, et adm., p. 606.
3. .V 294.
4. N° 56i.
XXX COMPTES CONSULAIRES D ALBI.
Si nous avions voulu observer l'ordre chronologi-
que, nous aurions dû parler de la réunion des États
tenue à Carcassonne-Toulouse le 27 mai i35g; mais
cette réunion, où le comte de Poitiers devait deman-
der des ressources en vue d'une levée d'hommes
d'armes pour la défense du pays, nous fournissait
une transition toute naturelle pour arriver à l'histoire
des faits militaires de l'année i35g-i 36o. Quoi qu'il
en soit, Gaudetru partit d'Albi le 25 mai, presque au
lendemain de la mutation consulaire, — nous ver-
rons qu'elle eut lieu le 19 mai, — pour se rendre à
Carcassonne. Les États devaient y régler le mode de
perception de la gabelle sur le sel, dont le principe
fut adopté à la réunion du 20 mars tenue à Montpel-
lier. Cette imposition, en effet, qui fut de quatre gros
tournois par quintal, ne fut réglée dans tous ses dé-
tails, contrairement à ce que dit dom Vaissete1, qui
n'a pas soupçonné la réunion de Carcassonne, que les
20-3 1 mai, 2-9 juin dans les réunions tenues à Car-
cassonne d'abord, à Toulouse ensuite2. Les comptes
s'expriment ainsi : « per ve-\er cossi la gabela de la
sal se levaria. » Il n'est donc pas possible d'hésiter
devant un texte si formel.
Mais le même article qui nous fournit cette préci-
sion nous révèle un fait d'une grande importance. Ce
n'était pas seulement sur les détails de l'imposition de
la gabelle que les États devaient se prononcer; ils
avaient encore « à faire réponse à M. de Poitiers au
1. IX, 692-3.
2. Voir art. des comptes 494, 495.
HISTOIRE GENERALE ET PARTICULIERE. XXXJ
« sujet d'une levée de gens d'armes qu'il demandait. »
Avec cette levée d'hommes d'armes, nous touchons à
la partie la plus curieuse et la plus intéressante de
l'histoire, non seulement d'Albi, mais encore du pays
de Languedoc. Les comptes vont nous permettre de
relever une erreur capitale commise par dom Vais-
sete, aggravée encore par ses annotateurs.
Gaston de Foix, dont l'animosité contre le comte
d'Armagnac s'aiguisait tous les jours de la faveur
dont celui-ci jouissait auprès du lieutenant général,
avait pris les armes et attaqué le domaine royal, prê-
tant ainsi la main aux Anglais. Cependant, avant
l'ouverture des hostilités, sans doute pour mettre sa
conscience en repos, il avait cru devoir protester
auprès du duc de Normandie, régent du royaume,
qu'il ne nourrissait aucun mauvais dessein ni contre
le roi, ni contre la couronne, et qu'il se tenait pour
satisfait s'il était investi de la lieutenance générale
arrachée au comte de Poitiers. Mais Charles avait
d'autres sujets de préoccupation que la querelle des
deux puissantes maisons de Languedoc; la descente
en France du roi d'Angleterre l'empêcha de répondre
favorablement aux propositions de Gaston-Phébus.
La guerre commença aux premiers jours de jan-
vier 1 35g. Le 20 de ce même mois, dans une lettre
aux communes, le lieutenant général dénonce la con-
duite du comte de Foix qui, à la tête d'une troupe
d'Anglais et de Béarnais, ravage le pays ; cette armée
bat les Toulousains, prend ou brûle les châteaux du
Languedoc, qu'elle pressure et ravage. Cependant les
hostilités sont suspendues en février et mars.
XXXij COMPTES CONSULAIRES D ALBI.
Telle est la version de l'auteur et de l'annotateur
de l'Histoire de Languedoc, qui placent ces événe-
ments en i35g. Nous allons suivre pas à pas, les
comptes consulaires en main, la marche envahissante
des Anglais, marquer les étapes de cette lutte, qu'une
trêve suspendit pour quelques jours, au grand effroi
de l'Albigeois, au mois de décembre 1 35g ', et nous
verrons que tous les faits de guerre, que la paix
elle-même, conquise enfin grâce à l'intervention du
Pape, doivent être datés de i36o.
Le i5 janvier i36o (nouv. st.), Pierre-Raymond de
Rabastens, sénéchal de Toulouse, avisait les consuls
que les Anglais ero ajustats2. C'était un peu vague,
et il n'y avait pas lieu de trop se préoccuper; mais'
trois jours après, le 18, une lettre du comte d'Arma-
gnac signale leur présence à Morlaas; ils s'avancent
vers Toulouse3. Il fallait voir de ses propres yeux.
Le 22 janvier, lo Bornhe, que nous avons déjà ren-
contré, se met en route pour « chercher à savoir où
étaient les ennemis4. » Nouvelle lettre du comte
d'Armagnac le 21 janvier; elle informe les consuls
que les Anglais sont près de Toulouse5. Le 24, le
sergent du roi, Dusolier, inspecte la région comprise
1. « Le 20 décembre, sur le conseil d'un certain nombre de nota-
bles, G. Clergue, autrement dit le Borgne, fut envoyé à Auch; car
les comtes d'Armagnac et de Foix avaient fait grand rassemblement
de troupes et ils étaient en train de traiter de la paix ou de la trêve,
et il était fort à redouter que les compagnies qui y étaient rassem-
blées ne commissent quelque grand dommage. » (N° 179).
2. i\° 197.
3. N« 199.
4. N° 2o3.
5. N° 201.
HISTOIRE GENERALE ET PARTICULIERE. XXX11J
entre Castres et Puylaurens1. Le 27, une missive du
comte de Poitiers apprend aux Albigeois que l'en-
nemi a passé la Garonne, et le sénéchal d'Agen écrit,
le lendemain, qu'il est entré dans le Toulousain2.
Le 3o janvier, le comte de Poitiers envoie son maî-
tre des requêtes, Jean de Saint-Sernin, pour exciter
le patriotisme local3. Il est probable que les agents
du comte furent lancés dans toutes les directions.
On devine l'impression produite sur les Albigeois,
tenus, jour par jour, au courant des événements, par
cette marche rapide des Anglais et des Béarnais; ils
voient que le comte de Poitiers, malgré son activité,
ne peut arrêter l'ennemi. Peut-être que l'Albigeois va
être envahi.
Mais, soit que Gaston Phébus eût atteint le but de
sa campagne, soit que les mesures prises par le lieu-
tenant général lui en eussent quelque peu imposé,
les notes relatives aux Anglais deviennent assez rares
à partir de la fin de janvier. Cependant, le 6 février,
les consuls envoient à Castelnaudary « pour épier
les Anglais et savoir où ils étaient, ainsi que leur
1. N* 2o3.
i. N°* 207, 208. La lettre du comte de Poitiers, parvenue à Albi le
27, mais datée du 20, est précisément celle sur laquelle s'appuie
VHistoire de Languedoc pour établir que les hostilités sont de i35g.
On y lisait : « Que le comte de Foix, avec les Anglais, avait passé la
Garonne, et il nous mandait de nous tenir bien avisés et de vouloir
persévérer en notre bonne loyauté. » Dans la lettre du sénéchal
d'Agen, on lit : « Quels enemix eran eu Tholza. »
3. Le langage du maître des requêtes est caractéristique : « Il s'ex-
pliqua touchant l'infidélité du seigneur [comte de Foixj et grand nom-
bre d'autres périls [qui nous menaçaient,] si nous taisions le contraire
de ce qu'il nous disait, et touchant les dangers qui pourraient sur-
venir à la suite du rassemblement des gens d'armes t'ait par le comte
de Foix. » i^N" 2 14.
III
XXXIV COMPTES CONSULAIRES d'alBI.
nombre1 »; le 14, ils expédient Raymond Tinel à
Toulouse pour avoir des nouvelles fraîches, « car
tous les jours, disait-on, leur nombre croissait, et ils
devaient chevaucher en Albigeois2. » Déjà, le 8 fé- .
vrier, le même agent avait fait le même voyage dans
le même but, et les consuls avaient écrit à leurs col-
lègues les capitouls de Toulouse et les consuls d'Avi-
gnonet 3.
Il faut franchir plus d'un mois pour entrevoir dans
les comptes le péril anglais; mais il apparaît, plus
menaçant que jamais, avec la personne même du roi
d'Angleterre. Le 28 mars arrivait un messager du
comte d'Armagnac, porteur d'une lettre de Hue de
Bovilar, datée d'Avignon, et informant les consuls
que le roi d'Angleterre, qui se trouvait en Bourgogne,
se rendait en Gascogne4.
Mais déjà le comte de Poitiers avait songé à utili-
ser l'influence qu'avaient les consuls d'Albi pour ar-
rêter les hostilités. En effet, le 16 décembre, il leur
avait dépêché un messager, porteur d'une lettre, « où
il mandait que deux consuls se rendissent auprès de
1. N° 221.
2. N" 227. Tinel resta hait jours absent et fit de mauvaises ren-
contres. On lui déroba son argent et son poignard. Le même jour
était parti d'Albi Héliot pour se rendre à Puylaurens et « s'infor-
mer des ennemis qui, disait-on, étaient partis de Sainte-Gaulène. »
(N- a3o.)
3. N° 224.
4. « Il nous mandait que le roi d'Angleterre était en Bourgogne et
que le prince s'en venait en Gascogne et nous donnait beaucoup
d'autres nouvelles, pour que nous avisassions. » (N° 286.) On verra à
l'article 297 qu'au commencement d'avril les troupes du comte de
Foix étaient près de Toulouse, avec trop tfautras malas gens ad
ombra de lor.
HISTOIRE GENERALE ET PARTICULIERE. XXXV
lui à Carcassonne le quatrième jour après Noël '. »
Peut-être même n'est-il pas téméraire de supposer
que l'archevêque d'Auch, qui se trouvait à Marssac le
même jour, et à qui les consuls allèrent faire la ré-
vérence, avait été chargé par le lieutenant général de
préparer le terrain ~.
Les consuls d'Albi vont entrer en scène ; mais ce
n'est pas au moment indiqué par le très érudit anno-
tateur de l'Histoire de Languedoc. M. A. Molinier,
dans sa note 3 de la page 699, écrit : « Dès le mois de
« janvier 1 35g, ce comte [de Foix] avait commencé
« les hostilités... Cependant, les Languedociens es-
« sayèrent de faire intervenir le pape, et, le 4 mars,
« un consul d'Albi alla au château de Combefa s'en-
« tretenir à ce sujet avec l'évêque; nous apprenons
« par la même occasion que c'était Robert d'Oultre-
« leau que le comte de Poitiers avait chargé de cette
« négociation en cour de Rome. (Archives d'Albi,
« CC 149.) La lettre d'Innocent VI, du 26 mars i35g,
« citée plus haut par dom Vaissete, fut sans doute
« écrite à la requête de Jean de Poitiers. »
Tous ces détails sont exacts, sauf en ce qui con-
cerne le millésime. Ce n'est pas le 4 mars 1 35g que
le consul Bernard Lonc se rendit auprès d'Hugues
d'Albert, au château de Combefa, mais bien le
4 mars i36o. L'erreur est flagrante, mais bien excu-
sable. M. Molinier ignorait que l'année consulaire, à
Albi, commençait, à cette époque, le dimanche le
plus rapproché du 20 mai; par suite, toutes les dé-
1 . X" 160.
2. N* 154.
XXXVJ COMPTES CONSULAIRES D ALBI.
penses faites depuis le Ier janvier jusqu'aux environs
du 20 mai ne peuvent s'appliquer qu'à l'année qui
suit la mutation consulaire. 11 faut être familier avec
les Comptes pour éviter des erreurs de la nature de
celle que nous relevons ici '.
Il peut sembler étrange que M. Molinier n'ait pas
senti le besoin d'étayer son argumentation de raisons
plus convaincantes. Que prouve, en effet, le voyage
de Bernard Lonc à Combefa? Il n'est que la simple
présomption et non la preuve que les consuls d'Albi
acceptèrent la mission dont les honorait la confiance
du comte de Poitiers. Or, cette preuve existe dans les
comptes mêmes, à la me^a de Dordé Gaudetru.
M. Molinier n'avait qu'à pousser sa lecture quelques
pages plus loin et il aurait vu que, le lendemain du
voyage à Combefa,, Gaudetru se rendit à Carcas-
sonne pour payer à Montanier, receveur du mouton
par feu levé sur la sénéchaussée, 192 moutons
2 sous 6 deniers, emportant avec lui le sceau commu-
nal pour sceller les lettres écrites au pape, au Sa-
cré-Collège et au duc de Normandie2.
Les lettres sont écrites; l'honneur de les avoir au-
thentiquées du sceau de la maison commune revient
à Dordé Gaudetru3. Mais furent-elles transmises à
1. L'article des dépenses sur lequel s'est appuyé M. Molinier est
celui-ci : « A mi de mars, Me B. Lonc anec a Combafa parlar a m
« Moss. d'Albi per aver cosselh sobre las lettras que Moss. Rotbert
« d'Otraleua demandava de part del conte de Peytiers que escrices-
« sem al papa e al sancte collegi e a Moss. lo duc de Normandia del
« fach del conte de Fois e de sas campanhas. » (N° 256.)
2. N' 53g.
3. Ces lettres, écrites à Albi, fuient reçues aux minutes du notaire
Adhéinar Grasset.
HISTOIRE GENERALE ET PARTICULIERE. XXXV1J
leur adresse? Les Comptes répondent encore à cette
question. Robert d'Oultreleau ne se trouvant pas à
Carcassonne le 7 mars, Gaudetru les lui expédia par
un messager à Narbonne1.
Ces quelques textes, dans leur éloquente précision,
éclairent vivement l'histoire encore fort obscure,
malgré les remarquables travaux déjà publiés, non
seulement de ia ville d'Albi, mais aussi du Langue-
doc. Il en résulte que les événements militaires pla-
cés par les historiens au cours de 1 35g sont posté-
rieurs d'une année. Si les comptes consulaires d'Albi
ne suffisaient pas pour en faire la preuve, on la trou-
verait dans l'histoire même de Languedoc. D'après
dom Vaissete2, le lieutenant général, par ordonnance
du 23 avril 1 35g, fit saisir les biens de ceux qui
avaient pris parti pour le comte de Foix, qu'il déclara
rebelles et dont il confisqua les domaines. M. Moli-
nier3 fixe au mois de janvier 1 35g le commencement
des hostilités, et il se base sur la lettre que le comte
de Poitiers écrivit aux communes, le 20 janvier 1 35g,
pour leur annoncer que le comte de Foix avait passé
la Garonne. Or, cette missive, qui parvint à Albi le 28,
ainsi que nous venons de le voir, est de i36o. D'au-
tre part, dans la note 3 de la page 6g3, le savant anno-
tateur de dom Vaissete dit, à l'occasion de la nomina-
tion du trésorier général de la gabelle, qui eut lieu en
avril 1 35g, que les communes ne voulurent pas accep-
ter le candidat du comte de Foix, parce que celui-ci
1. N° ?43.
2. IX, p. 698.
3. IX, p. 699, note 3.
XXXVllj COMPTES CONSULAIRES DALBI.
gardait une neutralité suspecte entre la France et \
F Angleterre : et il ajoute que ce refus des communes
fut sans doute pour quelque chose dans la décision ]
qu'il prit, peu après, de faire la guerre aux commu-
nes de Languedoc en même temps qu'au comte de Poi- ]
tiers. Il v a donc contradiction flagrante entre la note
de la page 693 et celle que nous venons d'analyser.
Au reste, dom Vaissete nous montre le lieutenant j
général, dans les premiers mois de 1 35g, parcourant \
le Languedoc dans tous les sens : il est à Toulouse
au commencement de juin. Le comte de Foix, qui se ;
serait emparé de Toulouse en janvier, aurait donc j
abandonné cette ville, qui le faisait maître de la si-
tuation, pour la reprendre en janvier i36o.
Si l'on accepte la version de dom Vaissete et de
M. Molinier, il faut nécessairement admettre qu'il y
eut deux campagnes : celle des historiens de Langue-
doc, en i359, celle des comptes consulaires d'Albi, en
i36o; que ces deux campagnes ont eu les mêmes péri-
péties; que Toulouse fut deux fois prise; que cette
prise de Toulouse et ces péripéties ont eu lieu aux
mêmes dates, à une année d'intervalle. Ce serait
absurde.
On sait que Je traité du 7 juillet mit fin aux hosti-
lités et que la paix fut due, en grande partie, à l'in-
tervention d'Innocent VI, provoquée, ainsi que nous
l'avons vu, par les consuls d'Albi et par ceux de
Carcassonne. Fidèles à leur système, les historiens de
Languedoc datent la lettre du pape du 26 mars 1 35g * .
1. IX, p. 686.
HISTOIRE GENERALE ET PARTICULIERE. XXXIX
Nous allons établir qu'il faut lire 26 mars i36o.
D'après le savant bénédictin lui-même, le pape inter-
vint en i36o pour rétablir la paix entre Gaston Phé-
bus et le lieutenant général de Languedoc, et cette
intervention, appuyée de celle du régent du royaume,
eut pour conséquence la signature du traité de paix
du 7 juillet, qu'on peut lire tout au long dans les
Preuves de l'Histoire de Languedoc l.
On sait avec quel souci de leur dignité les chefs
d'État se hasardent à une démarche où ils risquent
quelque chose de leur autorité. S'ils interviennent
entre deux partis en guerre, ils savent que leur voix
est assez puissante pour dominer le tumulte de la
bataille et assez écoutée pour être obéie. Or, au qua-
torzième siècle, la papauté, même dans son éclipse
d'Avignon, jouissait en Europe d'une autorité mo-
rale devant laquelle s'inclinaient peuples et rois.
Innocent VI ne pouvait donc la compromettre sans
atteindre le principe qui faisait de lui le souverain le
plus auguste de la chrétienté. On objectera sans
doute que ces considérations humaines ont peu de
poids dans les déterminations que prend le pontife
romain; on nous montrera la papauté d'aujourd'hui,
bien amoindrie pourtant dans son autorité, s'interpo-
sant entre deux peuples prêts à en venir aux mains,
sans que sa dignité ait été même froissée par l'insuc-
cès de sa tentative généreuse. L'exemple de Léon XIII
vient précisément à l'appui de notre thèse : sa voix
ayant été méconnue une fois, l'a-t-il fait entendre de
1. X, col. 1 i83-i 18'").
xl COMPTES CONSULAIRES d'aLBI.
nouveau? Or, si l'on adopte la date du 26 mars i35g
comme date de la lettre d'Innocent VI, la papauté
se serait trouvée, en mars i36o, dans la situation où
nous l'avons vue en juillet 1898. Il ne nous paraît
pas possible d'admettre que le pape ait consenti à
renouveler en i36o une démarche qui avait été si peu
respectueusement accueillie un an auparavant.
Eh ! sans doute, ce ne sont là que des arguments
moraux; le moindre document ferait bien mieux
l'affaire de la critique. Mais nous ne devons pas per-
dre de vue que les hostilités datent de i36o; le pays
est pressuré, foulé, pillé. La Jacquerie, à peine éteinte
au nord de la Loire, pouvait se rallumer en Langue-
doc. Le comte de Poitiers se savait impuissant à arrê-
ter la marche des Béarnais et des Anglais du comte
de Foix.
Qui ne voit encore que la date du 26 mars i36o
s'adapte aux faits aussi exactement — on nous par-
donnera la comparaison — qu'une molaire à son
alvéole? Gaudetru est à Carcassonne le 7 mars; le 8
ou le 9, il authentique les lettres au pape et il les con-
fie, avec celles des consuls de Carcassonne, au macip
qui doit les remettre à Robert d'Oultreleau, alors à
Narbonne. D'Oultreleau est le confident intime de la
pensée du comte de Poitiers; il connaît ses angoisses;
il sait que le salut du Languedoc, peut-être aussi
celui de son maître, tout au moins sa situation de
lieutenant général, dépend de ces fragiles feuilles de
papier scellées des sceaux consulaires d'Albi et de
Carcassonne. Ses préparatifs de départ ne durent pas
être longs. On peut, sans témérité, affirmer que, vers
HISTOIRE GENERALE ET PARTICULIERE. xlj
le 20, il était à Avignon1. L'envoyé du comte de
Poitiers, d'un fils du roi de France, ne fit pas long-
temps antichambre dans le palais des papes, et Inno-
cent VI, après avoir pris conseil des cardinaux, après
s'être donné même le temps de réfléchir quelques
jours, écrivit sa lettre du 26 mars i36o, qui devait
tant contribuer à la pacification du Languedoc. Le
traité de paix, avons-nous dit, est du 7 juillet2. Nous
ne nous attarderons pas à analyser cet important do-
cument connu de tous ceux qui s'occupent de l'his-
toire de notre Languedoc.
Les Comptes consulaires d'Albi projettent donc une
éclatante lumière sur les événements de 1 35g et i36o,
et l'on a pu se convaincre combien ils sont précieux
au point de vue de l'histoire générale. Ils n'ont pas
moins d'intérêt pour l'histoire particulière d'Albi. On
a pu remarquer avec quelle insistance les consuls
étaient invités à se bien garder. Que nos avi^essem !
Cette formule revient, comme un refrain, dans tous
les messages du lieutenant général, du comte d'Arma-
gnac, des sénéchaux de Toulouse et d'Agen. Les
consuls n'avaient garde de négliger cet avis, qui était
en même temps un ordre. Nous les verrons déployer
une activité dévorante dans l'achèvement des fortifi-
cations de la ville; ils construisent le rempart depuis
1. On verra dans les Comptes (n° 594) que le voyage d'Albi à Avi-
gnon, aller, séjour et retour, ne prenait pas plus de treize jours.
2. Nous savons bien que c'est une question de diplomatique et non
de critique historique, et qu'il aurait fallu la traiter le Manuel de
Giry en main. Mais dom Vaissete se contente d'avancer une date
sans produire le document. Il ne nous est donc pas possible d'argu-
menter diplomatiquement.
Xlij COMPTES CONSULAIRES d'âLBI.
la Tour Neuve jusqu'à la maison Gili; cette tour date
de 1 35g. Au bas de la côte d'Engueysse, c'est-à-dire
aux abords du pont, rive gauche, ils établissent une
porte ' ; devant les Carmes, sur le rempart, ils dres-
sent un gachial (les gachials construits en i35g-i36o
sont fort nombreux); ils refont le pont-levis de la
porte du Tarn, qui coupait la dernière arche du pont;
à Verdusse, ils reconstruisent le mur. Travaux en-
core à Puech-Amadenc, où l'on fait douze cannes
de mur; on reconstruit le mur qui était tombé de-
vant le couvent des Carmes. Ce travail exige une an-
née presque entière, de juillet 1 35g à mai i36o. Ceux
qui s'intéressent à l'archéologie militaire trouveront,
dans les Comptes, de précieux renseignements.
Mais il ne suffît pas de fortifier la ville ; l'en-
nemi pouvait s'emparer des maisons situées hors et
à proximité des remparts, puis, à l'abri derrière les
murs, inquiéter sérieusement la défense. Cette préoc-
cupation hantait les consuls et nous en trouvons la
preuve dans les Comptes. Le bruit courait, à Albi, que
Jean de Poitiers était en visite à Combefa, chez l'évê-
que Hugues d'Albert. L'occasion était favorable; car,
pour réaliser le projet qu'ils avaient conçu, les con-
suls avaient besoin du concours du comte et de celui
de l'évêque. Il s'agissait de décider « comment on se
comporterait vis-à-vis des forssas qui sont autour de
i. Les travaux durèrent du 20 mai jusqu'au 28 septembre; peut-
être même les consuls de i35g ne faisaient-ils que continuer les
travaux commencés par leurs prédécesseurs. On verra à la mesa de
Jean Taillefer (du f° CXXIX au f" CXLYl) qu'une tour défendait cette
porte.
HISTOIRE GÉNÉRALE ET PARTICULIERE. xliij
la ville d'Albi et des couvents, et cela par grand
doute que l'on avait des ennemis du roi notre sei-
gneur1. » Le 9 mars, ils envoyèrent deux de leurs
collègues à Combefa. Le comte n'était pas venu; mais
les deux consuls y apprirent qu'il se trouvait à La-
vaur. Pierre de Lafon et Adhémar Grasset se rendi-
rent dans cette ville, le 1 1 mars, « pour demander
lettres pour, en cas de nécessité, pouvoir démolir les
faubourgs et toutes autres fortifications et lieux dan-
gereux pour l'invasion de la ville d'Albi2. »
Il était plus facile de s'entendre avec le comte de
Poitiers qu'avec Hugues d'Albert, car il fallait obte-
nir de celui-ci l'autorisation de démolir les couvents,
tous situés en dehors des remparts et en face d'une
des portes de la ville : les Jacobins en face de la porte
de Ronel, les Carmes en face de la porte du Vigan,
les Frères-Mineurs à Verdusse, et, non loin de la
porte de ce nom, les chanoinesses de Saint-Augustin,
au Bout-du-Pont, en face de la porte de las Morgas,
qui leur devait son nom3. Mais l'évêque s'inclina de-
i. N° 264.
2. .V 265.
3. On pourrait poser en principe que les couvents établis au
Moyen-àge sont construits en dehors, mais à proximité des remparts :
au dehors, pour pouvoir s'étendre sans trop d'inconvénients, à proxi-
mité, pour pouvoir être protégés efficacement. Nous avons pu rele-
ver quantité de faits à l'appui de ce que nous avançons. Nous appe-
lons sur ce point l'attention des archéologues. Si ce principe était
reconnu exact, — et il est facile de le vérifier, — il permettrait de
préciser les accroissements successifs des villes et d'indiquer la
situation exacte des remparts. Nous avons pu faire cette vérification
pour Albi, Lavaur, Gaillac, Cordes. A Carcassonne, tous les cou-
vents : Augustins, Prêcheurs, Mineurs, Carmes, Clarisses, Augusti-
nes étaient en dehors des remparts, avant 1 355 tout au moins. A
cette époque, la ville élargit sa ceinture de murailles et deux cou-
xllV COMPTES CONSULAIRES D'ALBI.
vant les nécessités de la défense du pays. En effet, le
21 mars, le viguier et le régent, c'est-à-dire les plus
hauts représentants de la justice du roi et de celle du
seigneur-évêque, « allèrent, pour mettre des vivres
dans les forssas, avec le commissaire de M. de Poi-
tiers1. »
On suivra cette affaire, qui prouve avec quel souci
les consuls d'Albi, même au détriment de leur popu-
larité et des finances de la ville, s'employèrent à la
défense, non seulement de la cité, mais encore de la
région.
Jusqu'ici, nous avons montré les consuls mêlés aux
événements qui troublaient alors le Languedoc. Le
moment est venu de les montrer aux prises avec les
difficultés que provoque la gestion des intérêts parti-
culiers de la ville. La première mesa s'ouvre, après
le payement de la messe du Saint-Esprit, sur un dif-
férend survenu entre les consuls et l'évêque d'Albi
d'une part, et, d'autre part, Guignes, seigneur et ba-
ron de Castelnau-de-Bonafous; mais elle est absolu-
ment muette sur les origines de ce conflit, qui provo-
qua une assez longue procédure et l'audition de
nombreux témoins. Il est cependant possible de sup-
pléer au silence des Comptes et de conjecturer tout
vents seulement furent laissés en dehors des remparts. (Cf. Livre
des Comptes de S{ Michel, p. 322.) Lorsque les Jacobins s'établirent à
Albi, en 1271, ils furent loges en dedans des remparts; mais, trois
ans plus tard, Bernard de Castanet leur donna le terrain sur lequel
fut définitivement édifié leur couvent. Voir, à ce sujet, le Manuscrit
albigeois, que nous avons publié dans YAlbia christiana, en 1897,
p. 100.
1. N° 26q.
HISTOIRE GÉNÉRALE ET PARTICULIÈRE. xlv
au moins la cause de ce différend. En effet, une
affaire de même nature surgit en 1282. Comme
en 1 35g, il s'agit du pic de Damouleux, à Valcabriè-
res, qui servait de limite entre la baronnie de Cas-
telnau et la juridiction d'Albi. Une johannada faillit
allumer la guerre entre les deux localités voisines. De
toute ancienneté, les Albigeois avaient l'habitude de
faire un feu de joie, une johannada, sur ce pic. Le
23 juin 1282, ils avaient donc, comme de cou-
tume, préparé un énorme bûcher auquel ils devaient
mettre le feu le lendemain, dès l'aube. Mais quelles
ne furent pas leur stupéfaction et leur colère quand
au lever du soleil, alors qu'ils se disposaient à gravir
le pic, ils virent une immense flamme couronner le
Damouleux et les habitants de Castelnau farandoler
autour de leur bûcher incendié ! Il y eut bataille
d'abord et procès ensuite. Les uns prétendaient que
Damouleux leur appartenait; les autres arguaient
d'un usage immémorial. Après avoir noirci beaucoup
de parchemin, les juges finirent par fixer les limites
des deux territoires1.
Ce fut certainement une question de limites terri-
toriales qui amena le contrast de 1 35g. Un compro-
mis y mit fin2. L'année i35g-i36o vit d'autres affaires
judiciaires autrement graves. La ville était en procès
avec l'évêque « sur le fait des appels qui partent de la
1. Rev. du Tarn, I, 99 : Castelnau-de-Lévis, par Emile Joli bois, et
Arch. comm. FF, 4 et 5. Cette curieuse affaire, qui ne prit fin qu'en
1291, est tout au long relatée dans deux rouleaux de parchemin,
l'un de fi mètres sur om2 2, l'autre de 8 mètres sur o"3i.
2, Voir n" 35y.
xlvj COMPTES CONSULAIRES D ALBI.
cour temporelle et vont à la cour du viguier '. » Ce
serait l'occasion d'étudier l'organisation judiciaire de
la ville d'Albi ; mais l'espace nous est parcimo-
nieusement mesuré. Contentons-nous de dire que la
capitale de l'Albigeois était affligée de cinq justices
différentes, chacune cherchant à empiéter sur sa voi-
sine : la justice royale, la justice seigneuriale ou épis-
copale, la justice consulaire, la justice du Bout-du-
Pont, la justice du Castelviel. La justice du roi était
représentée par le viguier; celle de l'évêque, par
le régent, deux importants personnages que nous
rencontrerons souvent dans les comptes. A cette no-
menclature, il faudrait encore ajouter la justice ecclé-
siastique incarnée dans l'Official2.
Pour ajouter encore à la bizarrerie de cette organi-
sation, la ville dépendait de deux sénéchaussées : le
Tarn, en effet, depuis le traité de Paris (1229) sépa-
rait la sénéchaussée de Carcassonne de celle de Tou-
louse, de telle sorte que la ville proprement dite dé-
pendait de la première, alors que le faubourg d'otral
pont, rive droite, était rattaché à la seconde.
Mais nous ne pouvons que renvoyer ceux que la
question judiciaire pourrait intéresser à nos Crimes et
1. N" 98.
2. Nous ne mentionnons pas le juge d'Albigeois qui apparaît sou-
vent, lui aussi, dans les Comptes; mais nous n'apprendrons rien à
personne en disant qu'à l'origine les judicatures étaient des divisions
territoriales, politiques, administratives et judiciaires. Les officiers
placés à la tête de ces divisions territoriales étaient chargés, sous
l'autorité du sénéchal, de rendre la justice, de commander la no-
blesse, de lever les subsides et les revenus du roi. (Cf. Sur la judi-
cature de Villelongue, par M. Elie Rossignol, p. 5.) Le juge d'Albi-
geois représentait la justice errante ; il tenait ses assises tantôt dans
un canton, tantôt dans un autre.
HISTOIRE GÉNÉRALE ET PARTICULIERE. xlvij
châtiments dans l'Albigeois, que nous avons publiés
dans la Repue du Tarn '. Pour bien saisir le long
différend qui divisa la maison commune et l'évêché,
il suffit de savoir que l'on pouvait échapper à la jus-
tice épiscopale : il suffisait d'en appeler à celle du roi.
Hugues d'Albert, qui était le neveu d'Innocent VI et
qui se crovait tout permis, faisait naître incidents sur
incidents; il remit en question toutes les libertés
communales, reconnues pourtant dans la transaction
de 1347; il alla jusqu'à contester aux consuls le droit
de se faire précéder par des tambours quand ils assis-
taient aux cérémonies publiques'2. La résistance des
habitants aux usurpations épiscopales fut si vive que
d'Albert, irrité, les excommunia. Cependant, il fut
vaincu dans sa lutte contre les franchises commu-
nales, et il dut transiger en 1374 3.
Quoi qu'il en soit, après un grand conseil tenu au
mois de décembre i35g, les consuls chargèrent Ray-
mond Vidal de porter leurs griefs à Paris. Vidal resta
cinquante-trois jours absent. On lira avec curiosité les
incidents qui marquèrent son voyage4.
La ville eut d'autres procès à soutenir, et, au point
de vue financier, il serait intéressant de rechercher
dans quelles proportions la procédure entrait dans les
dépenses. Mais ce n'était pas la seule fissure par où
s'écoulaient les ressources communales. Il n'était pas
1. T. IX et X. Voir aussi Introduction à l'Inventaire sommaire des
archives d'Albi, par Emile Joli bois, pp. 40-41.
2. FF. 38 et 3g.
3. F. 46.
4. N°* i6tj ss.
xlviij COMPTES CONSULAIRES d'aLBI.
un personnage un peu important, visitant Albi, à qui
l'on n'offrît d'onéreux cadeaux. Ce chapitre des dé-
penses est curieux à étudier.
Le 8 octobre, la ville d'Albi eut la visite des comtes
de Poitiers et d'Armagnac. Huit consuls à cheval
allèrent à la rencontre du fils du roi et de son com-
pagnon. Le passage de ces deux hauts personnages se
traduisit par une dépense de 29 livres 12 sous 4 de-
niers '.
Quelques jours après, le 12 novembre, la ville
d'Albi reçut la visite d'un personnage de plus mince
importance, le vicaire général de l'évêque de Rodez,
mais qui pouvait être de quelque utilité, — les Comp-
tes l'avouent ingénuement, et c'est un trait de mœurs
à noter2. La ville lui fait cadeau de « fromages gras,
d'une caisse de piment, d'une caisse de muscadel et
d'une livre de chandelles de cire. »
Le 16 décembre, le cardinal Arnaud d'Ambert, ar-
chevêque d'Auch, vient à Marssac. Ce prince de
l'Église pouvait amener à composition l'évêque
d'Albi3. Les consuls,, achevai, vont le saluer. On lui
fait cadeau de deux pipes de vin, de 40 livres de tor-
ches et de chandelles de cire, de huit boîtes de confi-
tures qui pesaient 20 livres. Coût 36 : livres 10 sous.
Le 28 janvier suivant, un seigneur quelconque,
« pour le profit et pour l'honneur de la ville », re-
çoit en cadeau 5o florins d'or. Il est naïvement
1 . Dom Vaissete ne mentionne pas cette visite, ou plutôt il la porte
au 9 août précédent. C'est une erreur flagrante.
2. Voir n" 1 16.
3. Voir n« i 55.
HISTOIRE GÉNÉRALE ET PARTICULIERE. xlix
déclaré que c'est « pour éviter grandes dépenses et
grands dommages \ »
Le 3o du même mois, visite de Jean de Saint-Ser-
nin, maître des requêtes du comte de Poitiers, et du
sénéchal d'Agen, et nouveaux cadeaux2.
Mossen de \ endoymes apparaît souvent dans les
divers Comptes consulaires d'Albi, et il est parfois
fait mention de lui dans le Prix des choses à Albi
en i368-6g 3. Le 3 septembre 1 368, le juge de Cas-
tres qui le représentait tenait ses assises au Castel-
viel. C'est que le Castelviel dépendait du comté de
Castres et que Mgr de Vendôme était en même temps
comte de Castres4. Ce personnage passa à Albi le
8 mars i36o avec son fils Jean; ils descendirent au
Castelviel; le 22 du même mois, il revint à Albi -\
Le cadeau le plus important fut fait, le 16 mars
1 . N" 211.
2. N0' 214 et 20.
3. Annales du Midi, X, 46 ss.
4. Disons à ce propos que la seigneurie de Castres fut érigée en
comté en 1 3 56 en faveur de la maison de Vendôme. Pendant la
guerre de Cent ans, les comtes de Castres entretinrent une garnison
au Castelviel. Nous consacrons une note à ce personnage à la
page 34 du texte. Ajoutons que Jean, son fils, était conseiller du roi.
En 1400, le comté passa à Catherine de Vendôme, qui le réunit au
domaine de la maison de Bourbon par son mariage avec Jean de
Bourbon, comte de Lamarche. De ce mariage naquit, en 1370, Jac-
ques, le fameux rey Jacques, dont il est si souvent fait mention dans
les archives d'Albi, et qui, à la suite de son mariage avec Jeanne la
Dissolue, s'intitulait roi de Naples, de Sicile, de Hongrie et de Jéru-
salem. Après une vie pleine d'aventures, il subit l'influence de sainte
Colette, et se rend à Besançon pour y prendre l'habit religieux. Il y
donne le spectacle de pratiques religieuses extravagantes, et meurt
le 24 septembre 1438, d'après l'Histoire de Languedoc, le 23. d'après
PObituaire d'Albi. Il avait, de son vivant, cédé le comté de Castres à
son gendre, Bernard d'Armagnac. {Rey. du Tarn, II, p. 102.)
5. N° 2o3.
IV
1 COMPTES CONSULAIRES d'aLBI.
i36o, à Bernard Bonne, coseigneur d'Hautpoul, '
« pour les dommages qu'il avait soufferts lorsqu'il
fut volé, sur les chemins de Carcassonne, venant à
Albi pour les affaires de la ville. » Il reçut ioo florins
d'or1.
Il semblera étrange que, le 5 mai r36o, la ville
d'Albi reçoive la visite de la comtesse de Poitiers, de
Jeanne, la fille aînée de Jean Ier d'Armagnac, alors
que son mariage avec le lieutenant général de Lan-
guedoc n'eut lieu que le 26 juin suivant. Nous essaie-
rons, plus loin d'expliquer cette anomalie. Disons,
pour le moment, que l'accueil que lui rirent les con-
suls fut du dernier galant. La comtesse arrivait, de
nuit, par le chemin de Carmaux, venant sans doute
de Combefa où résidait Hugues d'Albert, quand cet
évêque consentait à résider. Les consuls, à cheval,
allèrent à sa rencontre jusqu'à la porte de la Fusta-
ria, au faubourg du pont, accompagnés de douze por-
teurs de torches. On lui fit les présents d'usage : qua-
rante livres de cire en torches ou chandelles et deux
pipes de vin. A son départ, les consuls l'accompa-
gnèrent encore pour lui faire honneur. La visite de
la jeune comtesse coûta plus de 3o livres à la ville2.
1. N° 323. Bernard Bonne mourut vers le i5 février 1394, et le 24
de ce même mois, la ville lui lit des honneurs funèbres réservés aux
seuls consuls; il y eut des torches portées par les enfants et le drap
d'or emprunté à la confrérie de Notre-Daine-de-Saint-Salvi. (CC. 159.)
Bernard avait un fils, Philippe, qui se trouvait à Paris en 074. Il
devait y occuper une grosse charge, puisque, sur la demande des
consuls d'Albi, son père lui écrivit pour le prier de s'occuper du
procès que la ville soutenait en cour de Parlement contre l'évêque.
(CC. i53.)
2. N°s 304 ss.
HISTOIRE GENERALE ET PARTICULIERE. Ij
Si l'on faisait l'addition des sommes gaspillées de
la sorte, on s'étonnerait de l'énormité relative du to-
tal, et l'on se demande comment une ville, condam-
née à l'emprunt à jet continu, a pu subir sans révolte
la tvrannie d'un usage si onéreux '.
Et ce n'étaient pas les seules dépenses superflues
que commandait la -coutume ; les quatre couvents
d'hommes et de femmes participaient aux largesses
communales. Le jour de leur fête patronale, ils rece-
vaient du pain, du vin et de l'argent pour leur pi-
tance. Il fallut l'autocratie de Louis XIV ou plutôt la
sage administration de Colbert pour mettre fin à ces
errements. Celui-ci avait été frappé de l'énormité
des dettes communales; le 10 mars 1662, il donna
commission pour vérifier les dettes des diocèses, vil-
les et communautés de la province de Languedoc. Un
arrêt rendu au Conseil d'Etat, le 10 novembre 1667,
enjoint aux communautés de mettre l'ordre dans leurs
finances et d'éteindre leurs dettes. Enfin, la Commis-
sion nommée par l'Ordonnance de Nosseigneurs les
Commissaires du Roy pour le règlement des dépances
1. Nous avons constaté cet ulcère qui rongeait les finances commu-
nales dans tous les Comptes consulaires qu'il nous a été donné d'é-
tudier. Le 4 janvier i38o, les consuls de Narbonne donnent huit per-
dreaux à leurs collègues de Carcassonne et de Béziers. (F0 1 33 r°.)
En 1 357-58, Pierre Scatisse, trésorier de France, et de Montagut,
conseiller du comte de Poitiers, reçoivent des consuls de Montpel-
lier un cadeau de confitures. Le passage dans cette ville de Jean de
Poitiers coûta, en présents seulement, aux finances de la commu-
nauté, 355 florins. (F°a 117 r° et 118 r° et v°.) Le juge d'Albigeois
passe à Gaillac le i3 février 1 386 ; les consuls se croient obligés d'ac-
quitter ses dépenses de bouche. Le 27 mars de la même année, ils
font cadeau de huit pipes de vin au patriarche d'Alexandrie qui ho-
norait la ville de sa présence. Les Comptes de Riscle abondent en
dépenses de cette nature.
lij COMPTES CONSULAIRES d'aLBI.
ordinaires de la ville d'Alby du 28 mars 1670 vint
dans cette ville, aux premiers jours d'avril, et dressa
un projet de budget dont il était interdit de s'écarter.
La plupart des dépenses que nous venons de criti-
quer furent impitoyablement rejetées1.
Nous n'avons pas eu la prétention de condenser,
dans ce rapide résumé, tous les événements de l'année
consulaire i35q-i36o. C'est ainsi que nous n'avons
pas fait la plus lointaine allusion à l'envoi de vingt
arbalétriers à Mirepoix. Une mesa des comptes est
consacrée à cette curieuse affaire, dont M. Moli-
nier, dans une longue note, a fait connaître tous les
détails2; elle nous fait assister à l'armement et à
l'équipement d'une troupe de pied dans la seconde
moitié du quatorzième siècle. Nous aurions encore
pu mettre en relief certains faits d'histoire locale qui
ne manquent pas d'intérêt. Cependant, malgré ses la-
cunes et ses imperfections, nous espérons que notre
esquisse permettra au lecteur d'apercevoir l'intérêt
historique des Comptes d'Albi.
1. Voir notre Budget d'Albi en 1670 publié, dans VAlbia chris-
tiana, année 1898, pp 40-50.
2. Hist. de Lang., t. IX, pp. 708-9, note 10.
CONDITIONS ECONOMIQUES. Iiij
CHAPITRE II.
LES CONDITIONS DU TRAVAIL, DU COMMERCE ET DE L'iN-
DUSTRIE A ALBI AU QUATORZIÈME SlÈCI E.
Sommaire. — Indifférence des historiens pour les faits économiques.
— Une grève en i35g. — Assurance des capitaux. — Responsabi-
lité patronale. — Mauvais état de la voirie. Le pont d'Albi. — Le
régime féodal. Courtage. Leude. — Agriculture. Pesade. Droits
féodaux, royaux, communaux; la dîme. — Monnaies. L'instabilité
de leur valeur, leur altération. Variations de l'écu et du mouton
d'or. Les monnaies sont une marchandise. Le change. État maté-
riel des monnaies; l'intérêt de l'argent. — Le socialisme au qua-
torzième siècle. Réglementation des salaires et des bénéfices. Afo-
ramen de i?43. — Travaux et ouvriers du bâtiment. Travaux à
prix fait, travaux à la journée. — Tableau des salaires. Les salai-
res étalon de la valeur des monnaies. — Les dépenses de bouche.
— Tableau du prix des choses en i35g-6o.
L'histoire politique de la France est faite; l'histoire
des institutions n'est pas loin d'être terminée, et,
pour notre Languedoc, il ne reste pas grand'chose à
en dire après les savants Mémoires de M. Auguste Mo-
linier ' et l'érudit ouvrage de M. Dognon, où chacune
des 652 pages qui le composent éclate de dates et de
faits. Mais l'histoire de l'économie sociale en est
encore à son premier chapitre. C'est que les condi-
i. Hist. de Lang., t. VU.
Il V COMPTES CONSULAIRES D ALBI.
tions de la vie intime du peuple, l'éternel muet, sont
plus malaisées à déterminer que celles de sa vie pu-
blique, de son existence administrative; c'est qu'il est
relativement facile de préciser les origines et le déve-
loppement de quelque grand événement historique
dont les conséquences se sont, de siècle en siècle, pro-
pagées jusqu'à nous. Mais comment saisir l'origine et
mesurer la portée d'un fait économique qui a passé
presque inaperçu des contemporains, qui n'a laissé
aucune trace dans l'histoire déjà écrite, qu'il faut
chercher dans des documents inexplorés, inconnus?
Quelle bataille gagnée ou perdue a eu des consé-
quences plus sérieuses que, par exemple, la substitu-
tion de l'assolement à la jachère? Ce fait, qui fut
pourtant une véritable révolution agricole, n'est pas
même soupçonné des historiens; et cependant il
doublait la puissance productrice du sol. Mais c'était
un trop mince détail pour qu'un Mézerai quelconque
daignât l'enregistrer. De son temps, un traité de paix
qui ajoute une province à la France ou la lui enlève
semble digne de l'histoire; cette idée, due peut-être
à un de ces paysans dont La Bruyère nous a fait la
saisissante peinture, que le sol peut produire indé-
finiment sans que sa fécondité s'épuise, à la condi-
tion que le cultivateur alterne les semences qu'il lui
confie, on ne croit pas qu'elle mérite une mention
dans les annales du pays.
Combien d'autres faits d'une pareille valeur histo-
rique ont été dédaignés par l'historien ! C'est de nos
jours seulement que Ton a compris la haute impor-
tance des faits économiques; et l'on fouille les vieux
CONDITIONS ÉCONOMIQUES. lv
papiers pour y trouver les conditions de l'existence
faite à nos ancêtres. L'oeuvre, avons-nous dit, en est
encore à ses premières pages. Les livres de comptes
et de raison se sont multipliés ; M. le vicomte d'Avenel '
a ouvert une vaste enquête et cherché à déterminer la
valeur des choses à travers les siècles. Mais ses re-
cherches ont porté sur-un nombre de faits si restreint
que les conclusions qu'il en tire ne peuvent être con-
sidérées comme définitives. Elles doivent donc se
poursuivre sur le territoire entier de la France, por-
ter sur toutes les époques; la solution du problème
est à ce prix.
Or, les Comptes consulaires d'Albi apportent un
appréciable contingent de faits à la masse de ceux
qui ont été déjà recueillis; quelques-uns même ne
sont pas assez connus des économistes. La grève, rup-
ture violente des relations entre employeurs et em-
ployés, arme à deux tranchants qui blesse aussi
cruellement l'ouvrier que le patron, était un fait éco-
nomique fréquent au quatorzième siècle. On n'a,
pour s'en convaincre, qu'à se reporter aux Coutumes,
dont plusieurs interdisent les coalitions. Les Comptes
consulaires d'Albi nous en fournissent un exemple.
Le 21 juin 1 35g, le consul Gaudetru va consulter à
Gaillac le conseiller de la ville, Ravmond Favarel :
un conflit avait surgi entre la cour temporelle et les
consuls ; les officiers de l'évêque faisaient une en-
quête contre le consul Picard, coupable d'une usurpa-
i. Histoire économique de la propriété, des salaires, des denrées et
de tous les prix en général depuis l'an 1 200 jusqu'en l'an 1800.
Paris, Imprimerie nationale, 1894.
lvi COMPTES CONSULAIRES d'âLBI.
tion prétendue des droits seigneuriaux : « Il avait
interdit, usant de seigneurie, aux ouvriers qui tra-
vaillaient à la clôture de la ville, au coin de Jean
Guevsse, d'y travailler jusqu'à ce qu'il eût été vu,
par les seigneurs consuls et par les jurats à ce dé-
putés, si les fouilles étaient assez profondes »'. C'est
probablement là l'origine de la grève. Ce qui est
certain, c'est qu'on eut de la peine, lorsqu'on se fut
assuré que les fondations étaient assez profondes, à
trouver des ouvriers de bonne volonté. Le 10 juillet
suivant, Bérenguier le Rech et Rayssac embauchent
d'un seul coup soixante-quatre personnes pour ache-
ver les travaux de clôture de la ville2. Nous avons des
raisons de croire qu'ils se passèrent du consentement
des embauchés; car il faut laisser au mot arestar son
sens d'arrêter manu judiciaria. Des deux embau-
cheurs, l'un tout au moins, si ce n'est les deux, Rays-
sac, était un sergent de la temporalité3. Les consuls
n'auraient pas eu besoin de sergents pour trouver des
ouvriers bénévoles. Au reste, l'article que nous dis-
cutons sent la violence : « Je payai à Bérenguier le
Rech et à Rayssac..., qui arrêtèrent soixante-quatre
i. N° 496.
2. N° 1211.
3. En voici la preuve : « Paguiey a Guitbert Raissac, sirven de
mos. d'Albi, per arestar los cossols de l'an LU per redre lor compte
e per citar dos vêts los semmaniers del dich temps. » On voit, par
cet article, que le sens de arestar est bien celui que nous lui don-
nons. Ce sens est nettement indiqué dans plusieurs autres articles
et dans celui que nous prenons dans les Comptes de Narbonne de
i38'2 : « Per II sirvens que menet lo jutge de Ginal, Ioqual venc per
comessari sus la vila per mccc francs que debiam de resta dels
v francs per toc que leva s. Johan Pelât, a x de hotogre, Ioqual foc
barejar e mètre en arrest los cossols » (F" i5i v°.)
CONDITIONS ÉCONOMIQUES. Ivij
personnes pour faire achever l'œuvre de la clô-
ture. » Ces soixante-quatre personnes arrêtées étaient
quelque peu des condamnés aux travaux forcés. On
conçoit qu'elles trouvassent lourds la pala ou le pico
et qu'elles cherchassent l'occasion de s'en débar-
rasser. Elle se produisit : « Je payai [le 25 septembre]
à Bérenguier d'Artigues, sergent de Monsieur d'Albi,
pour saisir et pour arrêter tous les ouvriers de la mu-
raille de la ville d'Albi qui ne voulaient pas achever
l'œuvre '. » Voilà bien la grève et les pénalités qu'elle
/ comportait. Moins heureux que leurs frères du dix-
neuvième siècle, les ouvriers de 1 35g payaient de leurs
biens et de leur liberté leur indépendance à l'égard de
l'employeur. Il est vrai que cette grève était, en quel-
que sorte, une désertion devant l'ennemi : les Anglais
menaçaient l'Albigeois; partout régnait une activité
dévorante; toutes les villes achevaient leurs remparts,
élevaient des tours pour arrêter l'ennemi. Le crime
était grand; il explique la sévérité de la répression2.
Sans doute, nous ne voulons pas rapprocher cette
grève de celles qui éclatent si fréquemment, un peu
sur tous les points de la France, à notre époque;
nous ne voulons pas même la comparer à la grève
si caractéristique du printemps de 1 53g qui jeta tous
i. V 8i.
2. Nous sommes persuadé qu'une étude attentive des Comptes con-
sulaires et des documents des divers siècles amènerait la décou-
verte de plusieurs cas de cette nature. Dans les Livres des comptes
de Saint-Michel de Carcassonne, nous relevons le fait suivant qu'on
peut rapprocher de la grève d'Albi : « Item, a vij de novembre (141 8)
paguem a dos sirvens que arestero Peire Brunier, fustier, per so
que no volia anar hobrar al cloquier, de mandamen de mossenhor
lo jutge major. » (P. 267.)
Iviij COMPTES CONSULAIRES d'aLBI.
les typographes de Lyon sur le pavé de la ville.
A étudier de près cette violente cessation de travail,
dont M. Hauser, dans son érudit et sincère ouvrage :
Ouvriers du temps passé, a raconté les longues et
brutales péripéties, on croit se trouver en présence
d'une de ces grèves du Creusot ou de Carmaux qui
accumulent tant de ruines. Celle-là, c'est la grève clas-
sique : en 1899 on ne fait pas mieux ou pis, comme
on voudra, qu'il y a trois cent soixante ans.
La grève n'est donc pas une invention récente; ses
procédés même ne se sont guère modifiés, et notre
époque ne peut se vanter que d'avoir inscrit dans la
loi le droit à la cessation du travail. Sans doute, c'est
une grande conquête, puisqu'elle consacre l'exercice
d'une liberté, et que toute liberté, même celle de se
laisser mourir de faim, est chose sacrée.
Au reste, nous avons pu constater que beaucoup
d'inventions, dont notre dix-neuvième siècle se mon-
tre fier, ne sont que des renouvellements, des résur-
rections. Dans le nihil novi sub sole, il y a une part
de vérité. En voici une autre preuve. On connaît le
système de l'assurance : moyennant le payement
d'une légère prime annuelle, on se garantit contre
les risques de perte de l'objet assuré. Le principe est
fécond ; il s'applique aujourd'hui à tout, depuis la vie
humaine jusqu'à la récolte sur pied, depuis le lourd
vaisseau qui défie l'Océan jusqu'à l'humble maison
que guette l'incendie. Or, ce principe que beaucoup
supposent moderne et presque contemporain était en
vigueur du temps des Romains, en Allemagne dès le
onzième siècle, et nous le trouvons en pleine appli-
CONDITIONS ÉCONOMIQUES. lix
cation, au moins sous certaine forme, dans les Comp-
tes d'Albi de 1 35g. La ville avait à payer à Pons de
Puvbusque et à Guilhem Garraut, marchands de
Toulouse, 200 florins d'or pour la fourniture des ro-
bes consulaires. Or, les routes étaient peu sûres,
« attendu que les gens du comte de Foix étaient près
Je Toulouse avec beaucoup d'autres mauvaises gens à
leur ombre»; elles étaient si peu sûres, ces routes
qu'infestaient les troupes de l'allié des Anglais, « qu'à
peine un homme pouvait les parcourir sans être dé-
robé. » Il fallait quand même passer à travers l'en-
nemi; de Puvbusque et Garraut avaient plusieurs fois
fait exécuter la ville trop lente à s'acquitter de sa
dette, et chaque exécution pesait lourdement sur les
finances municipales. Un homme de bonne volonté
s'offrit : c'était Isarn Coutouli, le levador du capage.
Mais il cota très haut son dévouement aux intérêts
publics. Alors qu'en temps normal le voyage d'Albi à
Toulouse n'était payé que quelques sous1, il demande
80 florins. Ceci ressemble quelque peu à une assu-
rance contre les risques des chemins, d'un usage
journalier en Amérique. Coutouli et les consuls
étaient tombés d'accord sur ce point qu'un voyage
d'Albi à Toulouse, étant données les circonstances,
était fort aléatoire ; qu'au lieu de deux jours, il pou-
vait en exiger beaucoup plus. Et la ville paie l'aléa.
i. Le 8 février i36o, R. Tinel est envoyé à Toulouse; il reste cinq
jours absent et reçoit 3o sous. Le 21 novembre précédent, Coutouli
lui-même se rend à Toulouse pour apporter 5o florins aux fournis-
Murs des robes consulaires; il n'exige que 3 florins pour ses hono-
raires.
IX COMPTES CONSULAIRES D ALBI.
Si cette assurance paraît un peu tirée par les che-
veux, le même article de dépense va nous montrer
un véritable contrat : « Item, doit avoir [Isarn Cou-
touli] pour porter le dit argent à ses risques et pé-
rils, dans le cas où l'argent se perdrait ou qu'on le lui
déroberait, la perte devant lui incomber, la somme
de 20 florins d'or. »
Ceux qui nolisent un vaisseau ne font pas mieux
aujourd'hui. La valeur du chargement est estimée;
l'armateur paie une prime de tant pour mille de cette
valeur arrêtée d'un commun accord, et le voilà as-
suré, et rassuré sur le sort de sa marchandise. Que
le navire se brise ou s'engloutisse, que l'incendie le
dévore, la perte sera pour l'assureur.
Coutouli, en homme pratique, fait encore mieux.
Le florin vaut, en 1 35g, 24 sous; il n'aurait donc dû
toucher pour les 200 florins qu'il apportait aux mer-
cadiers de Toulouse, les 20 florins reçus pour ses va-
cations et les 20 florins de l'assurance, que 288 livres.
Or, il reçoit 304 livres, et cela le plus honnêtement du
monde; il donne au florin une valeur de 25 sous
4 deniers : « Et nous défalquâmes, sur le produit du
capage qu'il devait, toutes les sommes susdites, le
florin étant compté 25 sous 4 deniers » : c'est-à-dire
qu'on lui donne quittance de 304 livres, alors qu'en
réalité il ne tirait de sa caisse que 288 livres1.
Ces faits économiques étaient-ils fréquents? Plus
peut-être qu'on ne le suppose. Nous devons avouer ce-
pendant que, dans nos excursions à travers les Comp-
1. Voir sur cette curieuse affaire le n» 297 des Comptes.
CONDITIONS ÉCONOMIQUES. Ixj
tes consulaires, c'est le premier exemple que nous
rencontrons. Sans doute, une étude attentive de ces
documents permettrait d'établir que l'assurance, celle
des capitaux tout au moins, était entrée dans les
mœurs au quatorzième siècle. Quoi qu'il en soit, il
est à retenir que la prime d'assurance, dans le cas
que nous venons de citer, s'élève au dixième de la
somme assurée.
Faut-il voir, dans l'article de dépense suivant, une
application du principe de la responsabilité patronale
en cas d'accident survenu à l'employé? On en ju-
gera : « Comme Pons Savi, travailleur d'Albi, était
allé à Rouffiac avec le régent et le viguier, et que là
il se cassa le bras, faisant les besognes qu'on lui avait
commandé de faire, il fut ordonné par les seigneurs
consuls et par certains notables qu'on lui donnerait
pour le dommage qu'il avait souffert 20 sous tour-
nois. »
On remarquera l'espèce de solennité donnée à cette
dépense modeste ; les consuls n'ont pas cru devoir
prendre sur eux seuls ce payement d'une livre, ils
ont consulté les notables de la ville : c'est probable-
ment qu'ils l'estiment responsable du dommage sur-
venu.
Sans doute, il serait imprudent de conclure de ce
fait unique à l'existence d'une loi, d'une coutume,
rendant l'employeur responsable de l'accident arrivé
à l'employé '. Dans l'espèce, l'indemnité paraît déri-
1. On pourrait faire entrer dans cette catégorie de faits économi-
ques un grand nombre de dépenses qu'on relève dans les Comptes
consulaires. Un agent communal est envoyé en mission; on lui dé-
lxij COMPTES CONSULAIRES d'aLBI.
soire, puisqu'elle représente à peine cinq ou six jour
nées de travail. N'empêche que ce menu fait nous a
paru mériter d'être souligné; le Moyen-âge fut plus
humain qu'on ne le suppose généralement.
Il ne faut par perdre de vue, quand on étudie le
quatorzième siècle au point de vue qui nous occupe,
l'imperfection de son outillage économique. Le com-
merce, l'industrie, l'agriculture se débattaient au mi-
lieu d'entraves sans nombre. La plus gênante de
toutes était l'absence de voies de communication ou
leur mauvais état. Aujourd'hui que la France entière
est sillonnée de routes, que les plus petits hameaux,
les fermes les plus modestes sont reliés par des che-
mins à la ville voisine, on se fait difficilement une
idée de ce qu'était la viabilité au Moyen-âge. On re-
marquera dans les Comptes que la plupart des char-
rois se faisaient à dos de bête de somme '. C'est que
non seulement on ne créait pas de chemins nou-
veaux, mais on n'avait pas même l'idée d'entretenir
qeux qui existaient et qui presque tous, dans l'Albi-
geois, remontaient à la période gallo-romaine. Et
pourtant, les droits de péage, inventés précisément
pour assurer l'entretien des routes, ne manquaient
pas.
D'un autre côté, le Tarn mettait une barrière pres-
que infranchissable entre les deux parties de l'Albi-
robe ses armes, son cheval, son argent. La ville se déclare responsa-
ble de l'accident, sous la seule réserve que l'agent jure que la perte
ou le vol est réel.
i. On trouve rarement le mot car; cependant ses dérivés carrada
et carratier sont, le premier surtout, assez fréquents : canada de
fusta, carrada de post.
CONDITIONS ÉCONOMIQUES. Ixiij
geois qu'il séparait. Le pont d'Albi, postérieur de
quelques années seulement à io35, était si étroit que
les charrettes ne pouvaient le franchir '. On dut
l'élargir en i655 et la reprise est encore parfaitement
visible2.
A ces causes naturelles d'anémie industrielle et
commerciale s'en joignaient d'autres qu'il faut cher-
cher dans l'organisation féodale de la société. Le
commerce était grevé : du droit de courtage, impôt
perc,u, au protît de la ville, sur toutes les marchan-
dises vendues au marché; du droit de leude, dû pour
toute marchandise mise en vente et perçu par l'évè-
que, héritier des droits seigneuriaux des anciens
chevaliers d'Albi. Le bois de chauffage, amené sur le
marché depuis la Toussaint jusqu'au Carême, c'est-
à-dire alors que la consommation était une nécessité
pour tous, était frappé d'un double droit au profit du
roi et au profit de l'évêque; le vendeur devait une
charge de sa marchandise à chacun des deux seigneurs.
L'agriculture, qui était à peu près l'unique indus-
trie de la région, pliait sous le faix des droits féo-
daux. La parada \ ou droit de paix, était particuliè-
rement lourde; elle frappait le travailleur des
champs, les animaux et la terre4. Quand l'agriculteur
i. On n'a qu'à lire le tarif du pontanage pour s'en convaincre : le
droit est toujours évalue par unité, par douzaine, par quintal, par
èaumada, jamais par carrada.
2. VoirArch. comm., CC 407 .
3. l.a pesade, suivant les endroits, prenait le nom de quista, de
bladada, de bona.ia, etc. Cf. dans le Bulletin archéol. du Midi de la
France, 3e liv., pp. 6S-64, les Seigneuries et les Communes par M. Elie
Rossignol, un des meilleurs érudits du Tarn.
4. Voir arch. comm. d'Albi, A.\ 1.
IXiV COMPTES CONSULAIRES D ALBI.
s'était acquitté de ce droit, qui ne lui assurait guère h
paix, il devait payer la tasca l, perçue en nature sui
les produits du sol ; le foriscapi, droit de mutation
que percevait le seigneur du fief quand il ne voulait
pas user de son droit de prélation; Yalbergua2, ou
droit d'hébergement du seigneur et de sa suite;
Yacapta, la reyre acapta, droits de mutation dus à
chaque changement de tenancier et de seigneur, etc.
L'agriculture, en s'acquittant envers le seigneur,
ne s'était pas libérée encore de toutes ses obligations.
Après le seigneur venait le roi, après le roi la com-
mune, après la commune l'Église, et la dîme était la
plus écrasante de toutes les charges.
Si encore le tenancier du sol, écrasé de tant et de
si ruineux impôts, n'avait pas été entravé dans le
commerce de ses récoltes! Mais le blé devait se con-
sommer sur place, de telle sorte qu'Albi mourait de
faim, alors qu'à Toulouse régnait l'abondance. Albi,
Gaillac, Rabastens avaient le droit de fermer leurs
portes à tous les vins étrangers 3 et l'on usait de ce
droit avec une rigueur extrême4.
Absence de voies de communication, lourds im-
i. On trouve au compoix de i.vp l'expression terra tascanieira,
terre assujettie au droit de tasque. Voir notamment fol. iiq v°.
2. .Pour le droit d'albergue, voir dans la Rev. du Tarn, t. XI,
p. 3o3, l'intéressant travail d'Emile Jolibois : Etude sur l'état social
de l'Albigeois au treizième siècle. Il est à noter que ce droit d'héber-
gement fut converti en un droit fixe en argent perçu tous les ans.
3. Dans Deux Livres de raison au seizième siècle, on peut lire un
chapitre entier consacré à cette intéressante question du vin de l'Al-
bigeois.
4. Tot^ tengro que negun vi de Galhac , ni de la Yla, ni de Ra-
bastenxs , liom no sa laisses hom intrar. Délibération du Conseil
d'Albi, 18 octobre i3;8, BB 16.
CONDITIONS ÉCONOMIQUES. LW
pots, barrières douanières infranchissables, régle-
mentation à outrance, tout cela n'était presque rien
en comparaison de l'excessive instabilité de la valeur
des monnaies. Ce fait économique, dont M. d'Avenel
n'a pas tenu suffisamment compte, avait plusieurs
causes. On remarquera souvent dans les Comptes
consulaires ces expressions : escut vielh , de boy\
pes, etc., etc. Aujourd'hui, il n'existe pas de diffé-
rence de valeur entre un louis du premier Empire et
un louis de la troisième République, et si la valeur
intrinsèque de l'or a subi, dans le cours de ce siècle,
une grande baisse, celle-ci n'a nullement influé sur le
titre même de la pièce d'or qui est resté immuable.
Mais il n'en allait pas ainsi au Moyen-âge, et surtout
au quatorzième siècle ; les rois faisaient fondre .tes
monnaies pour en fabriquer d'autres dont ils alté-
raient le titre. On devine le trouble profond qu'ame-
naient dans les transactions commerciales ces cri-
minelles altérations. De là, et d'autres causes plus
complexes, naissait cette instabilité dont nous par-
lions tout à l'heure. Les Archives communales d'Albi
possèdent un document fort précieux à ce point de
vue : c'est un registre in-folio de 194 feuillets faisant
connaître la mercuriale des grains sur le marché de
1 355 à i36o, avec l'indication du cours des monnaies
pour chaque marché. Dans le mois de janvier 1 356,
la valeur de l'écu d'or varie entre 58 et 70 sous; le
6 février, il ne vaut que i5 sous et le mouton d'or 25.
Nouvelle variation au marché suivant : l'écu monte à
17 sous et le mouton à 28. Ces monnaies restent, à
peu près invariablement, à ce cours du 5 mars au
1XVJ COMPTES CONSULAIRES D ALBl.
17 septembre; il s'élève progressivement pour l'écu à
23 sous, pour le mouton à 35 sous 6 deniers, de
cette dernière date au 29 octobre. Nouvelle hausse au
marché du 5 novembre ; l'écu vaut 26 sous, le mou-
ton 40. Le 12 novembre, ils valent respectivement 40
et 60 sous. Après ce bond, la valeur de ces deux
monnaies redescend à 20 sous et à 3o sous, pour se
maintenir à ce taux pendant tout le mois de dé-
cembre.
En i357, le cours se maintient aux environs de
20 sous pour l'écu et de 34 sous pour le mouton. De
la fin de février au deuxième marché de septembre
1 358, la hausse est continue; à cette date, on trouve
l'écu à 44 sous et le mouton à 68. Dégringolade des
cours jusqu'à 20 et 32 sous de septembre à décem-
bre; hausse depuis décembre jusqu'à la fin de février
i35q, où le cours atteint celui de septembre. De cette
époque à i36o, les cours s'uniformisent et oscillent
entre 20 et 22 sous pour l'écu et 32 et 34 sous pour le
mouton '.
On se demande comment, avec cette déconcertante
instabilité du cours monétaire, les transactions com-
merciales étaient possibles. Et ce n'était pas la seule
difficulté; il fallait compter avec les écus romput^,
avec l'extraordinaire variété des monnaies introduites
sur le marché. C'est aujourd'hui l'écu qui est la mon-
naie principale, demain ce sera le mouton, une autre
fois le florin, ou le réal, ou le franc. Parmi les pièces
que l'on pourrait appeler divisionnaires, c'est tantôt
1. Voir arch. comm. HH 3.
CONDITIONS ECONOMIQUES. Ixvij
le cro^at. la parpalhola ou le pelât, tantôt le guianes,
le barsalo ou le morlaas, qui servent aux achats. Ce
qui achève la confusion, c'est qu'aucune de ces mon-
naies de blanc n'a de cours fixe, qu'aucune n'est une
subdivision exacte de la livre, monnaie de compte.
Pvthagore lui-même se serait égaré dans la conver-
sion de ces pièces de valeur variable, en livres, en
écus ou en florins. Et dès lors, quelle valeur peut-on
attribuer aux tableaux dressés, à grand renfort de
science et de patience, par les érudits, pour détermi-
ner la valeur des monnaies à travers les siècles?
C'est le moment de faire connaître les monnaies
mentionnées dans les Comptes que nous étudions.
Notons d'abord un fait qui a son importance : l'écu
et le mouton, dont nous venons de voir les fantas-
ques variations, sont rarement employés dans les
payements. C'est évidemment parce que personne ne
se souciait d'encaisser des monnaies si capricieuses,
sur lesquelles on pouvait, il est vrai., faire un gain
honnête, mais qui étaient susceptibles de subir, du
jour au lendemain, une désastreuse dépréciation. Le
florin d'or, qui avait plus de tenue, était la monnaie
la plus usuelle, la plus courante. Une autre monnaie,
mais assez rare, c'est le réal; le gros n'apparaît dans
les comptes que de loin en loin; le crozat est assez
commun, le pelât à peine nommé.
Il serait difficile, sinon impossible, de déterminer
la valeur de ces diverses pièces d'or et d'argent en
monnaie de compte, si le scribe, au bas de chaque
page, n'avait totalisé en livres, sous et deniers, les
dépenses qui y sont inscrites. C'est donc le scribe lui-
l.wiij COMPTES CONSULAIRES d'aLBI.
même qui a fait la conversion, dégagé l'inconnue.
Prenons pour exemple le verso du folio x : 6 llor.
-J- 10 s. -f- 16 s -f- 5 s. 4 d. -j- 12 liv. -\- i5 liv. =
35 liv. i5 s. 4 d. II est évident que la différence entre
le total des sommes exprimées en livres, sous et de-
niers, et le total inscrit au bas de la page, soit 35 liv.
i5 s. 4 d. moins 28 liv. 1 1 s. 4 d., doit donner la valeur
de 6 florins. Cette différence étant de 7 livres 4 sous,
ou 144 sous (20 X 7 -j- 4)? la valeur du florin ressort
à 24 sous. Veut-on trouver la valeur du crozat ? Le
recto du folio xn nous le fait connaître exactement :
20 flor. + 6 crozats = 24 liv. 12 s.; la valeur des
20 florins étant de 24 livres, les 12 sous représen-
tent la valeur des 6 crozats. Le crozat vaut donc
2 sous.
Cependant, il n'est pas toujours aisé de faire cette
démonstration qui, tout d'abord, paraît si simple.
Qu'on suppose une page — et c'est le cas pour le
verso du folio xvn — où l'on trouve une monnaie
dont on veut déterminer la valeur additionnée avec
d'autres monnaies à valeur instable, comme le réal
ou le mouton, la conversion ne peut qu'être approxi-
mative. C'est ce qui arrive pour le gros.
Voici la valeur ordinaire de ces diverses mon-
naies :
Ecu vieux, 32 sous;
Mouton, 34 et 29 sous;
Réal, 28 sous;
Florin, 24 sous;
Crozat, 2 sous;
CONDITIONS ÉCONOMIQUES. Ixix
Gros, 16 deniers1 ;
Parpaillole, 16 deniers;
Pelât, 2 deniers2.
.Mais le florin lui-même, qui est, relativement, un
modèle de stabilité^ se laisse aller parfois à des écarts
assez sensibles. Il ne descend jamais au-dessous de
us; mais on le verra s'élever à 24 sous 8 deniers
(n° 122), à 25 sous (nos 242 et 25 1), à 25 sous 4 deniers
(nos 246 et 297), et môme à 26 sous (n° 858). Nous
avons exposé ailleurs les causes de ces variations des
monnaies3. Résumons-les rapidement. L'or et l'ar-
gent monnavés étaient, à cette époque, considérés
comme de véritables marchandises, et, par suite, sou-
mis aux lois de l'offre et de la demande. La mar-
chandise était-elle rare? Une hausse survenait et l'é-
quilibre, c'est-à-dire le retour au cours normal, ne se
rétablissait que lorsque certaines circonstances avaient
ramené l'abondance du numéraire. Les écus, les flo-
rins, les moutons sont si bien des marchandises
qu'on rencontrera souvent dans les Comptes l'expres-
sion significative de comprar appliquée à des mon-
naies4.
Mais c'est surtout le change qui influait sur la va-
leur de la pecunia. Le 24 février i36o, les consuls
1. Voir folio xvii v". Si l'on compte le mouton à 3 4 sous et le réal
1 _s. la valeur du gros ressort à 16 deniers.
2. Il est inutile de dire que la livre, monnaie de compte, n'existe
pas ; que 20 sous t'ont une livre; que le denier est la douzième partie
du sou; que le denier vaut 2 mailles, la maille 2 pogeses, la pogèse
2 pites.
3. Voir Prix des choses à Albi en i368-i36g.
4. Voir notamment le n" 242.
l.XX COMPTES CONSULAIRES d'aLBI.
confient à leur collègue Taillefer 141 moutons d'or
et 3 gros pour payer, à Carcassonne, un terme di
subside imposé pour la guerre; cette somme était
formée de diverses monnaies d'or. Pierre Montanier,
receveur particulier du mouton par feu imposé, e:
géant le pavement en moutons, Taillefer dut convc
tir ses pièces d'or : « Il perdit en la monnaie qu'
portait à Carcassonne et qu'il ne put mettre au taux
du mouton, suivant ce qu'il valait, 14 sous1. » Autre Ij
exemple : « Pour la perte des 5o florins que paya...
Isarn Coutouli... 26 sous 8 deniers2. » Même perte de
26 sous « pour la valeur de l'or de 5o florins qui
furent donnés à Me R. Vidai 3. » Mais l'exemple le
plus frappant des effets du change est celui-ci. Le
comte de Poitiers avait fait demander comme un ser-
vice que la ville avançât le payement du mouton par
feu pour le terme d'avril. Les consuls empruntèrent
25o florins. Mais dans le tas des pièces de monnaie,
recueillies un peu partout, se trouvaient parpailloles,
crozats et autre comptant de monnaie d'argent pour
une valeur de 80 florins; le reste était en or. Ces piè-
ces d'or et d'argent, il fallut les convertir en florins.
« Et coûtèrent les 170 pièces prêtées en or avec celles
qui avaient été achetées, à 12 deniers par pièce, 8 li-
vres et demie *. »
Nous pourrions multiplier ces exemples; ils suffi-
sent pour établir les causes du change. Il résulte de
1. N» 238.
2. V 3a5.
3. N" 178-
4. N" 281.
CONDITIONS ÉCONOMIQUES. lxxj
ces citations que le taux était de 12 deniers par pièce
d'or.
L'état matériel des monnaies explique encore la
perte qu'elles subissaient. En voici une preuve :
« Lesquels [5o florins] nous empruntâmes; et il y
avait des pièces d'or rompues qui nous coûtèrent,
pour les rendre bonnes, 16 sous1. »
Souvent le change masquait une opération que
condamnaient le droit canon et la loi civile : l'intérêt
de la somme prêtée. Il était rare, en effet, que l'on
avouât crûment le prêt intéressé; l'excommunication,
dont l'Église à cette époque n'abusait pas2, était re-
doutée encore. Les Comptes consulaires d'Albi nous
fournissent de cet aveu un exemple bien caractérisé.
Le 16 décembre i35g, les consuls avaient emprunté à
Bertrand de Cazeneuve, pour payer la dépense des pré-
sents faits à l'archevêque d'Auch, la somme de 10 li-
vres 7 sous 6 deniers. « Le jour ci-dessus (8 avril)
je lui payai (à B. de Cazeneuve) pour la plus-value de
10 liv. 7 s. 6 d., montant des marchandises prises dans
sa boutique avec les confitures que nous achetâmes
pour l'archevêque d'Auch et qui n'avaient pas été
payées, attendant la levée des impositions, 8 sous3 ».
1. N° 212.
2. Les comptes consulaires de Riscle montrent à quels abus l'Eglise
en était arrivée au quinzième siècle: il ne se passait presque pas
d'année que les malheureux consuls ne fussent excommuniés pour
n'avoir pu faire honneur aux engagements de la ville. Mais les fou-
dres ecclésiastiques étaient déjà bien rouillées à cette époque.
3. N° 2u?. Nous relevons, dans les comptes de Saint- Michel de
Carcassonne, un article écrit en termes presque identiques : a Plus,
nous dépensâmes, pour la plus-value de 2 francs et 5 sous t. de tol-
zas et de blanches simples que nous achetâmes, 2 s. 6 d. »
lXXlj COMPTES CONSULAIRES D ALBI.
Si, comme tout porte à le croire, le payement de la
somme prêtée eut lieu le 8 avril, le taux est approxi-
mativement de 1 1 %•
Nous savons contre quelles difficultés se heurtaient
le commerce et l'industrie au quatorzième siècle; nous
avons vu l'agriculture pliant sous le faix des impôts
de toute espèce. Il nous reste à examiner sous quelles
règles tyranniques devaient vivre industrie , com-
merce et agriculture.
Quand l'école socialiste actuelle prétend réglementer
les salaires, limiter les bénéfices du commerçant et de
l'industriel, elle copie le quatorzième siècle. On en
était venu, à Albi, à fixer un maximum de salaires
et de bénéfices. Les archives communales possèdent
ce très curieux règlement. Il porte pour titre : Cartel
en que so los afforamens et appréciations dels vicluals
et denrées et mercadarias vendedorras en la vila
d'Albi. Il est daté du 20 décembre 1343 : il est donc
à peu près contemporain des comptes que nous étu-
dions. Disons rapidement dans quelles conditions ce
règlement fut établi. C'est dans le palais épiscopal
qu'il fut rédigé, en présence de « vénérables et reli-
gieux prêtres », Guilhem Fulcri, prieur de Monterbe-
son, Pierre Jancensius, chanoine de l'église d'Albi, et
Forcius de Suxo, docteur en décrets, représentant,
comme vicaire général in specialibus, « le Révérend
Père en Christ notre seigneur Pictavin, par la grâce
de Dieu évêque et seigneur d'Albi r ». L'acte nomme,
comme témoins ou plutôt comme rédacteurs du do-
1. II occupa ic siège de 1 3 38 à 1 3 5 1 .
CONDITIONS ÉCONOMIQUES. lxxii)
cument, dix-neuf prud'hommes de la ville même, et
trois du faubourg du Bout-du-Pont; il constate qu'ils
s'étaient réunis pour délibérer sur l'établissement de
cet afforamen en vue de l'utilité publique et de celle
des peuples desdits lieux, et qu'ils en avaient reçu
mandat spécial.
Le vicaire général expose qu'à la requête de Me Ber-
nard, procureur de l'évêque, des instructions avaient
été données pour étudier le cours, l'usage et la forti-
fication des monnaies. Le roi avait prescrit une en-
quête, non seulement sur cet objet, mais encore sur
le prix de toutes les marchandises se vendant sur le
marché à forte monnaie. C'est à la suite de ces ordres
que les prud'hommes d'Albi s'étaient réunis.
Il devient impossible ici de suivre le document,
tant il a souffert de l'humidité et de la dent des ron-
geurs qui ont fait disparaître des lignes entières. Heu-
reusement le règlement lui-même a été plus épargné;
nous en donnons une analyse '.
La livre de viande salée doit être payée 6 ou 5 de-
niers, suivant la qualité;
La viande de mouton, 2 sous le quartier2;
Les autres viandes, à l'appréciation des bayles jurés
à établir:
1. Voira l'Appendice n° 2 le texte de cet important document. Nous
devons avouer qu'il n'est pas inédit. Compayré l'a publié dans ses
Etudes historiques ,pp. 2o3-5. Mais soit parce qu'il n'avait pu lire, soit
parce qu'il n'avait pas tout compris, soit peut-être par simple inad-
vertance, il a négligé certains articles. D'un autre côté, sa leçon n'est
pas toujours très exacte. Nous croyons avoir rendu à ce très curieux
afovamen sa physionomie primitive.
2. L'animal était divisé en quatorze quartiers.
IXX1V COMPTES CONSULAIRES D ALBI.
La livre de fer ouvré en pante ou soc de charrue,
ou autre instrument, 2 sous;
La livre de morue, 8 deniers;
La botte de foin, 2 deniers;
Frais d'hôtellerie d'un homme à cheval avec son
valet, arrivant de nuit, pour foin, avoine, 2 sous.
Faucheurs et ouvriers de la vigne et autres ouvriers
menuts, les premiers, 8 deniers, les autres, 7;
La paire de poules, i5 deniers;
Une oie grasse, 14 deniers, les autres à l'avenant;
La paire de pigeons, 4 deniers;
Un lapin avec sa peau, 12 deniers, et sans peau, 9;
Un lièvre avec sa peau, 16 deniers, et sans peau, 12 ;
La paire de canards, les plus gros, 14 deniers;
Un chevreau, 4 sous;
La livre de suif à fondre, 3 deniers et 1 maille;
Le quarteron d'huile de noix, 14 deniers et 1 maille;
Le setier de noix d'Albi, 12 sous;
Le quarteron d'huile d'olive, 8 deniers;
La meilleure paire de sabots, 3 deniers;
Le quintal de bois vert rendu à Albi, 6 deniers;
Le quintal de bois sec rendu à Albi, 8 deniers;
La main de papier lombard, 12 deniers;
La main de papier de plus petit format, 9 deniers;
Journée de maître charpentier, de Noël à Notre-
Dame d'août, sans dépense de bouche, 20 deniers; du
i5 août au 25 décembre, à l'appréciation des jurés;
les ouvriers, 8 deniers;
Façon d'un tonneau, 22 deniers;
Façon d'une pipe, 14 deniers;
Maître d'ouvrage en bois et maçon, sans dépense
CONDITIONS ÉCONOMIQUES. lxXV
de bouche, 18 deniers; les ouvriers, 12 deniers;
La journée du couvreur, sans dépense de bouche,
16 deniers;
La livre de fromage sec, de brebis ou de vache,
5 deniers;
Souliers d'homme en cuir de Cordes, 2 sous, 20 et
18 deniers, suivant la pointure;
Souliers de chevreau, 16, 14 et 12 deniers;
Souliers de femme fermés, en cuir de Cordes,
16 deniers ;
Souliers de femme ouverts, en cuir de Cordes,
14 deniers ;
Souliers d'enfant, avec ces mêmes cuirs, suivant
leur forme et leur pointure;
Souliers de laboureur ou de bouvier, en cuir de
mulet ou de cheval, 3 sous, 2 sous 6 deniers et 2 sous ;
Mêmes souliers pour femmes, 20, 18 et 14 deniers;
Souliers en cuir de mouton ou basane, 20, 18 et
16 deniers ;
Souliers en cuir de mouton ou basane pour femme,
16 et 14 deniers;
Souliers de femme taillés et auripelats, 14 et 12 de-
niers;
Patins de dame auripelats. les plus beaux, 2 sous;
Ferrure d'un pied de cheval, 6 deniers;
Ferrure d'un pied de palefroi, 5 deniers ;
Ferrure d'un pied de roussin ou de mulet, 4 de-
niers ;
Tout marchand de drap de France est tenu de dé-
clarer sous serment, par lui ou son valet, s'il en est
requis par l'acheteur, le prix de revient de sa mar-
lXXVJ COMPTES CONSULAIRES DALBI.
chandise ; son bénéfice ne peut être supérieur à 2 sous
par livre;
Mêmes conditions pour les draps de Carcassonne;
le bénéfice par livre ne peut être que de 12 deniers;
Mêmes conditions pour tous autres marchands; le
bénéfice sur les marchandises venant de France ne
peut être que de 18 deniers, et sur celles qui sont
achetées à Montpellier ou ailleurs, 12 deniers;
Mêmes conditions pour les toiles, les essuie-mains;
bénéfice, 12 deniers;
Le bénéfice du pelletier sur les peaux qu'il prépare
est de 2 sous par livre, et sur les autres, 12 deniers;
Façon de pardessus, gonelle, chaperon d'homme à
point lacé avec fourrures aux manches, 2 sous 6 de-
niers;
Robe d'homme, pardessus, gonelle et chaperon
sans boutons, 2 sous;
Mante, manteau et mantelet d'homme, 12 deniers;
Pardessus et gonelle de femme, 3 sous;
Manteau fermé et chaperon, 12 deniers;
Couture de chausses d'homme ou de femme, 3 de-
niers ;
Cotte hardie avec boutons, 20 deniers;
Manches fourrées de sendat, avec boutons, 12 de-
niers; fourrées de toile, même prix; sans fourrure,
8 deniers;
Journée de faucheur de pré, sans dépense de bou-
che, 2 sous;
Le millier de tuiles crues, 26 sous, port compris;
Le millier de briques crues, 3o sous, port compris.
Aiguisage d'un soc, 1 maille;
CONDITIONS ECONOMIQUES. IxXVlj
Loyer d'un soc par jour, i denier;
Location d'un cheval avec selle, revenant le jour,
2 sous; s'il revient la nuit, 2 sous 6 deniers;
Location de bête de somme avec conducteur,
3 sous ;
Travail du fer, autant qu'il vaut par livre;
Gages de femme,- de la mi-février à saint Luc, 6 de-
niers par jour;
Filles et enfants, à l'avenant; de la Saint-Luc au
i5 février, 3 ou 4 deniers;
La livre de cire en gâteau, 22 deniers ;
La livre de cire ouvrée, 2 sous ;
La livre de graisse, 8 deniers;
Le quarteron de sel, 8 deniers;
Cuisson d'un setier de pain, en petites miches,
12 deniers; en grosses, 10 deniers;
Gages annuels d'une nourrice, 40 sous;
Gages annuels d'une servante, 20 sous;
Toutes autres marchandises seront mises à un taux
convenable suivant la valeur des monnaies dont elles
suivront le cours.
Peut-on imaginer réglementation plus tvrannique?
Et si encore salariés et marchands avaient pu comp-
ter sur la stabilité de ce code du travail et du com-
merce! Mais les prud'hommes se réservaient le droit
de faire un nouvel aforamen, de corriger leur oeuvre
si les circonstances l'exigeaient; de telle sorte que
commerçants, ouvriers, industriels avaient, perpé-
tuellement suspendue sur leur tête la menace d'une
réglementation plus draconienne.
Cet état de choses dura-t-il longtemps? Nous ne
lxwiij COMPTES CONSULAIRES d'aLBI.
saurions le dire. Mais on n'ignore pas que Jean II le
Bon, à son avènement au trône (i35o), sur les plaintes
des États, établissait un maximum pour tout le
royaume, comme l'avaient fait les prud'hommes
d'Albi. Quoi qu'il en soit, en i35g, la liberté avait
repris ses droits et rompu, comme elle le fera tou-
jours, les entraves où on l'avait emmaillotée. En effet,
les salaires sont beaucoup plus élevés qu'en 1343.
Mais avant d'en faire la preuve, établissons les con-
ditions dans lesquelles se mouvait le travail.
L'entreprise à forfait, si favorable à l'employeur et
à l'employé, était assez rare. Nous en avons cepen-
dant relevé quelques cas : « Le 25 novembre (i35g),
nous donnâmes, à prix fait, à charpenter, couvrir,
créneler et crépir la Tour Neuve, au prix de 18 flo-
rins, les matériaux à notre charge, portés à pied-
d'œuvre '. »
P. Manens et Millet du Vigan font trois fouilles à
forfait, au prix d'un florin et demi2.
Belœil construit à forfait le four de la Rivière; il
reçoit 5 florins3.
Voici un contrat plus caractéristique : « Le 3 juillet
(i359), les consuls donnèrent à prix fait à Jean Ama-
dieu et à G. Guitart, autrement dit Belœil, et à leurs
compagnons, le mur qui va de la Tour Neuve et abou-
tit à la rampe de la maison de me Isarn Gili; ils
doivent avoir, pour la main-d'œuvre de 40 cannes,
60 florins d'or, et la ville doit avoir les matériaux à
1. N° 764.
■1. V 1210.
3. N° 2601.
CONDITIONS ÉCONOMIQUES. lxXlX
pied-d'œuvre et faire le mortier. Nous devons être à
plus ou à moins'. »
On voit dans quelles conditions s'accomplissaient
ces prêts fachs : l'entrepreneur ne se chargeait que
de la main-d'œuvre; l'employeur fournissait tous les
matériaux.
Outre le prix de leur journée, ouvriers et maîtres
recevaient parfois un cadeau de la ville. Les construc-
teurs du mur qui reliait la Tour Neuve à la maison
Gili eurent un chaperon chacun, du prix de 36 sous2 ;
les deux frères Guilhem et Dordé Bayssac, qui s'é-
taient chargés de la construction du portail de la côte
d'Engueysse, reçurent une cotte hardie de même va-
leur3.
Mais ce n'était qu'exceptionnellement que la ville
traitait à forfait. Les travaux les plus considérables
étaient faits à la journée, sous la surveillance, généra-
lement, d'un agent communal, lo garda de la ma-
nobra. La ville fournissait d'ordinaire l'outillage,
qu'elle louait.
Quelle était la durée d'une journée de travail ?
Aucun article des Comptes ne permet de répondre à
cette question, qui, pourtant, ne manque pas d'im-
portance; mais le prix de la journée variait suivant
les saisons. La mesa de Donadieu est utile à consulter
à ce point de vue4. Le salaire des maîtres semble avoir
i. N° 628.
1. V 62 g.
3. V 1849.
4. Du f" xc r° au f° cvu r°. Voir aussi les dépenses de construction
de la porte et de la tour d'Engueysse du i" cxxix v° au f" cxlyi r*. En
mai, la journée est tarifée à 4 sous, en septembre à 3 sous 4 deniers,
Ixxx
été invariable. Quelquefois, la ville leur servait lo
vesperti, petite collation de l'après-midi : « Pour une
liai et demie de vin et 4 deniers de pain », lit-on à
l'article I2i5. Ordinairement, elle louait un local où
les maîtres prenaient leur repas et remisaient leur
outillage1.
On ne trouve dans les Comptes d'Albi que des tra-
vaux de construction, maçonnerie et charpente. Il ne
faut pas perdre de vue que l'art de construire s'est
profondément modifié depuis le quatorzième siècle.
On construisait les maisons ordinaires en colombage;
les gachials qui se dressaient sur les remparts étaient
faits de pans de bois réunis entre eux par des esparos,
et les intervalles étaient garnis d'une sorte de mortier
composé de bart, terre siliceuse, et de foin; les tours
et les remparts étaient, au contraire, en solides assises
de briques posées sur un lit de mortier de chaux et
de sable. A chaque nature de maçonnerie correspon-
dait une catégorie spéciale d'ouvriers : le peirier, le
massonier, le bardejador.
Le peirier paraît avoir été le maçon délicat, celui
qui était chargé des travaux sortant de l'ordinaire, les
tours par exemple. Nous avons constaté dans les
comptes de i368-i36o, que les consuls firent appel aux
connaissances de peiriers étrangers pour visiter la
Tour du Pont qui menaçait ruine. Dans les comptes
en juillet à 5 sous. Le 28 septembre, la ville paye au frère d'un maître,
qui avait travaillé à la porte et à la tour, 48 sous pour im meses de
creis (N° 2 14b).
1. N° 2o63 : « Je payai à la femme du Guay, pour location de la
boutique où les maîtres mangeaient et tenaient leur outillage.»
conditions Économiques. lxxxj
de 1 35g, ce sont les maîtres peiriers Jean Durand, de
Castanet, Pierre Guilhem, de Taïx, et deux peiriers
albigeois qui construisent la porte de la côte d'En-
gueyse. Le peirier laissait au massonier les construc-
tions ordinaires. Dans la classe des ouvriers de la
truelle, le premier occupait un rang plus élevé que
le second. Au-dessous de celui-ci venait le bardejador.
Il avait la spécialité des constructions au mortier de
terre. Quelques exemples empruntés aux comptes de
1370-1871 vont nous permettre de déterminer exacte-
ment le rôle de cet ouvrier.
« Paguem a 1 bardejador... que cledissec lo gachial
« que aviam fach a la Torreta, a l'osdal que fo d'en
« Philip Vayssieyra ', loqual Ihi aviam baylhat a près
« fach, xvi gros. »
« Mai, entre fe et espar ros, vi gros. »
En i35g, la ville achète 400 sparros et 2 quintaux
de foin à cledissar1.
La carcasse d'un gachial, d'une façade de maison,
se composait de pièces de charpente ou chevrons (co-
rondas) consolidées par des contrefiches qu'on appe-
lait riostas3; corondas et riostas étaient reliés par les
1. Ce Philippe Vaissière fut consul en i36o-i36i; il habitait la
maison située dans la rue de la Sabataria de S. Jolia (aujourd'hui
Saint-Julien), que l'on croit généralement avoir été celle des cheva-
liers du Temple. Cet article confirme ce qu'avançait Sarrasy, c'est-
à-dire que ia maison Yaissiére était tout prés de la torreta et sur la
ligne des remparts. Ajoutons que cette partie de la ville portait aux
compoix du quatorzième siècle le nom de cunh de ta Torreta, que
l'existence de cette petite tour est déjà constatée dès i2o3. Cf. Sar-
rasy, pp. 3i8-32o.
2. N"* i58o et r58i.
3. On trouvera souvent dans les Comptes le verbe riostar.
VI
1XXX1J COMPTES CONSULAIRES d'alBI.
esparros , ce qui donnait à la carcasse un air de
claie; c'est là, au reste, l'étymologie du verbe cledis-
sar, dont la signification devient évidente. L'opé-
ration consistant à cledissar était faite par le bar-
dejador.
C'est le fustier qui dressait le squelette du gachial.
Faut-il voir une différence entre le fustier et le car-
pentier ? Ce n'est guère probable. On constatera que
les comptes de i35g ne contiennent pas une seule
fois le mot carpentier, qui figure dans Y aforamen
de 1343.
Nous pouvons maintenant aborder l'étude des sa-
laires en i359; pour les rendre pour ainsi dire palpa-
bles, nous allons condenser tous les renseignements
que nous fournissent les Comptes.
SALAIRES DES OUVRIERS DU BATIMENT.
Peirier : maître, 6 sous; ouvrier, 3 sous.
Massonier : maître, 6 sous; ouvrier, 3 sous.
Carrier : maître, 6 sous; ouvrier, 4 sous.
Fustier : maître, 7 sous; ouvrier, 4 sous.
Carpentier : maître, 7 sous; ouvrier, 4 sous.
Tailleurs de pierre ou de briques, 6 sous.
Manœuvres divers, 3 sous.
Hommes de peine, 4 sous.
Femmes, 17 deniers.
Enfants, 12 deniers.
Nous n'avons pas besoin de dire que ces prix ne
CONDITIONS ÉCONOMIQUES. lxxxiij
sont que des moyennes ; nous avons trouvé des jour-
nées de peirier à 7 sous et des journées de fustier à
8 sous. Le prix de la journée de manœuvre occupé
soit dans les fouilles, soit au mortier, soit au charroi
des matériaux, oscillait, suivant les saisons, entre 4 et
2 sous; le salaire des femmes montait jusqu'à 20 de-
niers dans les mois d'été et descendait, jusqu'à 14 en
hiver.
Il est intéressant de comparer les salaires de 1 35g à
ceux qu'édictait Vaforamen de 1 343 ; ils ont quadru-
plé dans l'intervalle.
Les Comptes nous révèlent quelques autres salaires
qu'il est utile de relever.
Un cuisinier gagnait 6 sous par jour ';
Un charretier, avec sa charrette et sa bête,
16 sous2;
Un surveillant de travaux, 3 sous3;
Un arpenteur, 3 sous4;
Un auditeur des comptes des levadors, 6 sous 5;
Un macip accompagnant un consul en voyage,
5 sous.
Le loyer d'un cheval de selle qui ne découchait pas
valait 3 sous et 4, et même 5 sous lorsqu'il ne rentrait
pas dans la journée.
1. N°a i3, 28, 48.
2. Xos 1629 et i63o.
3. Voir les mesas du consul Taillefer, du f° CXXIX v° au foCXLVI
r° et du f° CL r° au f» CLX v°. Il est à noter que c'est le seul consul
qui emploie un garda de la manobra.
4. N° i655. Il est vrai que l'arpenteur opère en hiver; l'aide arpen-
teur reçut 2 sous pour deux jours.
5. F°» XXIIIl v° et CLXX v°.
IXXX1V COMPTES CONSULAIRES D ALBI.
Lorsque les consuls se déplaçaient, ils touchaient
une indemnité considérable, i florin par jour d'ordi-
naire. Ces déplacements grevaient le budget plus que
de raison.
La solde d'un capitaine et d'un porte- étendard
d'arbalétriers atteignait 3 sous par jour , non
compris la nourriture; le simple arbalétrier tou-
chait, dans les mêmes conditions, à peu près 9 de-
niers1.
Il existe une relation étroite entre les salaires et le
prix des choses; il est évident qu'un ouvrier devait et
pouvait vivre avec 3 sous par jour, lui et les siens,
comme il vit aujourd'hui avec 5o sous ou 3 francs.
Les salaires seraient donc l'étalon le plus exact de la
valeur de l'argent, si les conditions de l'existence res-
taient immuables, et l'on pourrait dire que 3 sous,
en i35o, valaient autant que 5o aujourd'hui, c'est-
à-dire que, depuis cinq siècles et demi, la valeur de
l'argent aurait subi une dépréciation égale au quo-
tient de la division "de 5o par 3, soit 17 à peu près.
Une livre, entre i35o et i36o, représenterait 17 de
nos Trancs, puisque ces deux sommes suffisent, aux
deux époques, à toutes les nécessités de la vie pen-
dant sept jours. Mais il ne faut pas oublier que ces
nécessités augmentent avec les progrès réalisés; des
besoins nouveaux, insoupçonnés des générations an-
térieures, se sont créés, qui, pour être factices, n'en
sont pas moins aussi impérieux que le boire et le
manger. Il est facile de calculer approximativement
1. N° 548.
CONDITIONS ÉCONOMIQUES. lxXXV
de quelle somme ils grèvent annuellement le budget
de l'ouvrier :
Tabac 5o fr.
Sucre1 18 fr.
Café 20 fr.
Journaux et livres 20 fr.
Svndicat , Société de se-
cours mutuel, divers... 22 fr.
Ensemble i3o fr.
soit, pour trois cents jours de travail à 2 fr. 5o c. par
jour, un budget de 75o francs et une dépense, que ne
soupçonnaient pas nos aïeux, de i3o francs, près du
sixième du gain total. Par suite, le salaire de l'ou-
vrier de 1899 ne peut être comparé à celui de l'ou-
vrier de i36o que si l'on fait subir au premier une
réduction d'un sixième au moins; les 2 fr. 5o c. de-
viennent donc 2 fr. 10 c, et l'équivalence entre cette
somme et 3 -sous est à peu près acceptable. La valeur
matérielle, si l'on peut s'exprimer ainsi, de la livre
en i36o ressort donc à 14 de nos francs. En d'autres
termes, si l'on veut se faire une idée approximative
de la valeur des choses à Albi en i36o, il faudrait
multiplier leur prix par 14.
Les comptes de 1 35g - i36o nous font assister à
des repas de bourgeois et d'ouvriers; il est donc assez
facile de déterminer le quantum de la dépense de
bouche de cette époque.
1. Le sucre n'est nommé qu'une fois dans les Comptes, au n° 44.
l.XXXVJ COMPTES CONSULAIRES d'aLBI.
Le 21 mai 1 35g, la ville traite, à Labastide-des-Cha-
noines, où s'instruisait un différend qui avait surgi
entre les Albigeois et le seigneur de Castelnau-de-
Bonafous, le notaire Jacques Trincavel, celui de Cas-
telnau, deux consuls et sept témoins. A eux onze, ils
absorbent :
Pour pain 10 sous 6 deniers.
Pour vin i3 — 4 —
Pour viandes fraîches 21 — 6 —
Pour viande salée 1 —
Ensemble 46 sous 4 deniers1.
Les frais de transport des vivres, de cuisine, de lo-
cation d'ustensiles grossissent cette somme de i5 sous.
Mais il y a lieu de considérer que ces frais n'existent
pas dans un ménage et qu'il est permis de n'en pas
tenir compte. La dépense par tête ressort donc à
4 sous et quelques deniers.
Le surlendemain, le repas se corse :
Pour pain 12 sous 6 deniers.
Pour vin i5 — 4 — -
Pour viandes fraîches 21 — 6 —
Pour viande salée 1 — 6 —
Pour pois et autres petites
choses 2 — 10 —
Pour œufs et fromage à faire
une fromatjada 3 —
Ensemble 56 sous 8 deniers2.
: Y 8 à 12.
2. Nos 21 à 27.
CONDITIONS ÉCONOMIQUES. l.XXXvij
Mais, le 23 mai, ils sont dix convives; la dépense
par bouche est de 5 sous 8 deniers.
Le repas maigre, agrémenté, il est vrai, d'un des-
sert de cerises, revient à un peu moins de 8 sous par
tête :
Pour pain . io sous.
Pour vin 16 —
Pour poisson i3 — 6 deniers.
Pour pois 2 — 4 —
Pour huile i — 6 —
Pour œuf et fromage. 3 —
Pour sucre 6 —
Pour cerises 6 —
Total 47 sous 4 deniers1.
Mais ce sont là festins de bourgeois 2, payés sur les
fonds communaux; or, on sait que les fonds com-
munaux sont faits pour être peu ménagés. Assistons
donc aux repas plus modestes de la classe ouvrière.
Les vingt arbalétriers que la ville envoie à Mirepoix
font quatre repas par jour : lo beure, petit déjeuner
du matin; lo dinar, repas du milieu du jour; lo ves-
perti, légère collation prise entre les deux repas prin-
cipaux; enfin, lo sopar, repas du soir. Lo beure et lo
vesperti pour quatre personnes reviennent à 5 sous
i. NM 37 à 4?.
2. Nous exagérons un peu en écrivant festin. Le souper de Jean de
S'-Sernin, maître des requêtes du comte de Poitiers, venu le 3o jan-
vier i36o à Albi, coûte 3o sous, am las liurassos de las bestias.
N • zi 4.
lxXXviij COMPTES CONSULAIRES d'aLBI.
4 deniers, soit 16 deniers par bouche; le dîner des
vingt arbalétriers coûte 40 sous et le souper 5o, soit
2 sous pour le premier repas et 3 sous 6 deniers pour
le second. La nourriture d'un sirven occasionne donc
une dépense journalière de 5 sous 10 deniers1.
Mais c'est la dépense faite à Albi, au moment du
recrutement; on soigne ces arbalétriers pour leur faire
oublier sans doute qu'ils viennent d'être arrachés aux
douceurs de la vie de famille. Une fois qu'ils sont
partis, on n'a plus pour eux les mêmes délicates at-
tentions : « Je payai pour la dépense des sirvens, le
samedi saint à Carcassonne, 60 sous2. » Ils ne coû-
tent donc plus que 3 sous par jour; chaque soldat
reçoit 1 sou pour son pain : « A chaque sirven, pour
le pain de huit jours, à 12 deniers par jour, 8 li-
vres3. »
Il est évident que ces arbalétriers sont bien traités,
puisqu'ils font quatre repas par jour; un ouvrier
n'aurait pu se paver une semblable dépense; il ne
gagnait, en effet, que 3 sous par jour. Il est vrai que
le travail de la femme et de quelques enfants venait
grossir son salaire et lui permettre de pourvoir aux
autres dépenses du ménage : habits, chaussures,
loyer de maison, chauffage, etc., etc. Mais il ne faut
pas perdre de vue que le drap et le cuir étaient à peu
près inusables; la dépense se renouvelait donc rare-
ment. Pour sa chaussure, l'ouvrier avait d'ailleurs la
ressource des sabots que Vaforamen de 1 343 tarife à
1. Voir f« XXXII r.
2. N" 548.
3. N« 554.
CONDITIONS ÉCONOMIQUES. lxXXJX
8 deniers la paire. Le loyer de sa maison, comme
nous allons le constater, lui revenait à 40 sous au
plus, soit à peu près la représentation de treize jour-
nées de travail.
Nous avons relevé tous les prix des choses contenues
dans les Comptes que nous étudions. Il est indispen-
sable de les connaître si l'on veut apprécier, approxi-
mativement, les conditions économiques de cette pé-
riode du quatorzième siècle; ils feront d'ailleurs res-
sortir la funeste influence que le règlement de 1 343
exerça sur le travail et le commerce. De la compa-
raison des prix édictés par les prud'hommes avec
ceux de 1 359 jaillira cette vérité que la liberté et, par
suite, la concurrence est encore la meilleure solution
à la question économique.
Ces prix, nous les condenserons en un tableau
pour en faciliter la lecture ; nous convertirons toutes
les monnaies en livres, sous et deniers, et 'toutes les
mesures anciennes en mesures du svstème métrique.
Mais on ne connaîtrait pas la valeur d'un objet si l'on
ignorait le rapport de la livre, monnaie de compte,
avec le franc, l'unité monétaire d'aujourd'hui. Nous
nous en tiendrons à l'étalon que nous avons établi et
qui ne doit pas s'écarter sensiblement de la vérité ;
nous donnerons donc à la monnaie de 1 35g une va-
leur égale à quatorze fois celle de notre monnaie,
c'est-à-dire que nous multiplierons par le coefficient
14 les livres, les sous et les deniers '.
1. Si l'on s'en rapporte au tableau : Valeur des monnaies françai-
ses et étrangères de M. le vicomte d'Avenel, le marc d'argent de
XC COMPTES CONSULAIRES D ALBI.
Pour présenter de façon concrète la valeur des cho-
ses, nous la comparerons au prix moyen d'une jour-
née d'ouvrier. En disant que 36 sous, prix d'achat
d'un chaperon, représentent 25 fr. 20 c, nous som-
mes moins près de la vérité qu'en disant qu'ils
représentent douze journées de travail.
245 grammes valait, entre i35o et i36o, 7 livres 8 sous tournois, et
la livre, qui contenait 33 grammes d'argent, valait 7 fr. 26 c.de notre
monnaie. (Ouvrage cité, p. 481.)
ÉTUDE LINGUISTIQUE
Il semble qu'il n'y ait pas de travail plus simple et
plus fructueux à la fois que de relever les traits lin-
guistiques d'un texte exactement daté et localisé. Il
est néanmoins telles circonstances, malheureusement
fréquentes, qui compliquent la difficulté et rendent
moins assuré le résultat. Si le scribe appartient à ce
qu'on pourrait appeler une école paléographique, sa
graphie est plus régulière, mais elle risque d'être
encombrée de vestiges du passé, et de voiler, sous des
notations archaïques, la prononciation vivante. Si,
au contraire, il n'a pas de principes fixes, il y a dans
l'irrégularité même des formes qu'il emploie une
difficulté considérable.
Telle est, si je ne me trompe, celle qui complique
l'étude linguistique de nos Comptes. Les scribes aux-
quels est dû le registre de i35g-i36o n'étaient pas sans
doute de grands clercs1. Ils l'étaient encore trop pour
i. Si parfois les consuls tenaient eux-mêmes la plume, ce devait
être l'exception. S'ils emploient fréquemment la première personne,
XClj ETUDE LINGUISTIQUE.
nous : en efïet , ils avaient, sinon des principes, au
moins des habitudes graphiques qui n'étaient pas
toujours conformes à la prononciation de leur temps.
Cette prononciation, d'autre part, devait souvent se
faire jour dans leurs notations, surtout quand il
s'agissait de mots rares ou dont l'étvinologie leur
échappait1. Ce qui est certain, c'est que nous nous
trouvons fréquemment en présence de graphies con-
tradictoires. Quand avons-nous affaire à des archaïs-
mes? Quand à une représentation purement phoné-
tique ? Ce sont autant de questions d'espèces qu'il est
impossible de trancher par une formule générale. Le
seul principe que l'on puisse poser est que des gra-
phies, même rares, ont des chances de représenter
la prononciation réelle quand elles correspondent à
une prononciation qui depuis a triomphé; ainsi, c'est
en vain que l'on ferait valoir les nombreuses formes
d'infinitifs qui ont conservé IV final : les huit ou dix
exemples de chute sont à eux seuls plus probants. Il
est évident, en effet, que nul scribe n'eût songé à
supprimer cette lettre s'il l'eût entendu prononcer, et,
d'autre part, que tous étaient enclins à l'écrire parce
c'est qu'ils dictent d'après des notes personnelles. Une mention très
précise (nD 906) nous apprend que G. Bru, le trésorier de la « mayo
cominal », dicta ses comptes à un certain R. Ortola. Il est ailleurs
(n° 2716) question d'un autre scribe, qui malheureusement ne se
nomme pas.
1. Ils n'ont que de très vagues notions étymologiques, ou, s'ils en
ont, elles ne les gênent guère. Ils semblent même avoir un faible
pour les graphies non étymologiques : on trouvera fréquemment
quarejar, quargar, sera (cire), rosi, reseubre, remetio, etc. Comme
ce sont là des traits purement graphiques n'intéressant pas la pro-
nonciation, nous ne les avons pas relevés.
COMPTES CONSULAIRES D ALBI. XC11J
que depuis de nombreuses générations on était ha-
bitué à agir ainsi ' .
Il faut ajouter enfin que notre manuscrit émane
sûrement de plusieurs mains : il est tel trait qu'on ne
relève que vers le début, tel autre que vers la fin. Il
eût été curieux et utile de déterminer la part de cha-
cun des scribes employés; mais M.Vidal me dit, — et
un rapide examen du document m'a laissé la même
impression, — que les écritures sont trop peu dis-
semblables pour qu'on puisse les discerner avec cer-
titude. Nous risquons donc de nous trouver en pré-
sence de plusieurs séries de fantaisies individuelles2.
PHONÉTIQUE3.
Voyelles. — 1. Il n'y a que deux seuls exemples
du passage de a final atone à o : aissado. Etant don-
née la quantité de mots où le fait devrait se rencon-
trer, cela est bien étonnant. Peut-être le phénomène
avait-il dès lors commencé à se produire, mais sans
avoir pris encore une grande extension.
Le suffixe -arius donne -ter, et au féminin -ieira :
obrier 81, prunier 5i, primieyra 106.
i. On sait que Mistral n'a obtenu que difficilement l'expulsion de
cette lettre de l'orthographe « felibréenne », et pourtant elle n'était
plus prononcée depuis près de cinq sièctes.
2. Voir plus bas, aux nos 20, § 3; 27, ï 2, etc. On sera aussi frappé
des variations très notables dans la forme du même mot. Ainsi, à
côte de girvier, qui est la tonne la plus fréquente, on trouvera
aussi genvier, gerier, januer, janoier (voy. r.u Gloss.); de même,
octobre et octembre, etc.
3. Quand une forme n'est pas suivie de renvoi, c'est qu'elle est
consignée au Glossaire.
XC1V ETUDE LINGUISTIQUE.
2. e bref tonique, sous l'influence de jod, aboutit à
tei : serieyra 45, sieis 20, 1675.
e final atone est parfois remplacé par i : conduri
177, diri 2, libri 906. — Servises i38, sirvi^es 332,
subcide 226, présentent le phénomène contraire.
e protonique est souvent remplacé par i : diniers
122, 341, ginoes 4i5-6, lialtat 207, enimicx 201, 2o5,
primier 5i, sirvir 184, 523, sirvi^i 244, 332;
ou par a : darier 5o, sarar 296, 2148, sayssanta
628; ce phénomène se présente notamment au génitif
de l'article : al 145, dais 259, dasquals 3g6, 601. Cf.
al 2555. Le passage de e à a dans ce dernier cas est
constant dans le parler actuel de l'Albigeois.
3. 1 long passe exceptionnellement à e dans melia
i3o. Suivi de /, il aboutit le plus souvent à -ial. C'est
là un trait moderne qu'il est curieux de relever :
abrial 25i, 281, gachial 825, 856; cf. gachil 25go.
11 y a alternance fréquente entre i et e dans comis-
sari i5o, i5i, comessari 78, 102, comessio i52g.
4. 0 bref libre se diphtongue en uo dans fuoc 226,
et en ue devant jod : nuech 176, 262.
5. Il faut noter quelques cas exceptionnels de diph-
tongaison de 0 fermé dans buolas i656(en admettant
que l'étymologie du mot soit bien bulla; cf. bolas
i655) et valuor 178, et de 0 bref entravé dans questa
(=s cuesta) 991.
0 protonique passe à u dans Jluris 246, 25 1.
6. u protonique est remplacé par i dans cominal 68.
Diphtongues. — 7. ei est réduira ** dans autriat
357.
COMPTES CONSULAIRES D ALBI. XCV
8. eu tonique est presque constamment remplacé
par au : aliauvamen 2727-8, Berthomiau 97, 441,
Diau 74, 84, Donadiau 86, 817 (cf. Donadieu i5, 88,
rubr.), Jlau 1644 (cf. fieu 233), Peytiaus jZ, 78. C'est
là un des traits les plus caractéristiques du vocalisme
de notre texte '.
La même diphtongue passe à ey dans Ju^ieyi 5o3.
9. ou passe à au dans maure 102.
10. iu est parfois noté ieu : cieutat 167 (cf. siutat
17) et iou : vioures 1667 (cf. vieures 269).
Consonnes. — 11. Elles sont fréquemment redou-
blées au début des mots après une voyelle : a ffar 904,
a sser 963, que sso 912 (ces groupes sont du reste tou-
jours écrits en un mot). Le redoublement de s est
fréquent même à l'intérieur des mots, après une con-
sonne : comenssat 114, Franssa 169, 176.
12. Il y a, même à l'initiale, une singulière fan-
taisie dans l'emploi des sourdes et des sonores : chitar
2254, 2257, clavi 340, 345, golar 418, Qualqueyras
1447 (sans doute du nom commun gualqueyras) ; et
de même à la médiane : carcador 17 10, nedejar 2594.
13. Les exemples de la chute de c à la 3e pers.
sing. du parfait sont assez fréquents : aguè 256, fè
112, i63, fen (pour fec ne) i3o, perde 176.
et après la tonique donne un son chuintant noté
indifféremment par g ou ch : dig 19, 34, 36, dicha
35, i38, fach 18, 98, fâcha y 5, 98. c est tombé dans
1. Dans le dialecte actuel, au a été remplacé par ou (u germani-
que) : Mathiou, Diou.
XCVJ ETUDE LINGUISTIQUE.
lieth 558. L'addition de Ys au pluriel de ces formes
amène parfois une modification ou réduction de con-
sonnes : dit{ 18, 37 (cf. digs 1847, 1906, dig% 22j'i),
fats 323, 337 (cf. fachs 168), plats 143, 332. Ce sont
ces dernières graphies qui doivent représenter la pro-
nonciation réelle.
net donne nch ou nh : sanch 546, sanh 1, 76;
sancte 256 est sans doute une graphie purement sa-
vante.
14. Le son chuintant provenant du j latin était, au
moyen âge, précédé d'un élément dental (dj). C'est
sans doute la difficulté de rendre ce son complexe
qui a amené les graphies ditar 2222 , 2236, dictar
2101 (à côté de gitar 2289, 2348, et chitar), digjous 18.
15. Un h non étymologique est souvent ajouté à
l'initiale : hon 137, hotva u3, ou même dans le corps
des mots : adhordenar 1 14.
16. Dans le dialecte actuel de l'Albigeois, / et n
mouillées, sans doute par l'influence des pluriels, où
le mouillement a depuis longtemps disparu, sont ré-
duites à /, n simples. Il est difficile de dire si cette
réduction était déjà opérée au quatorzième siècle, tel-
lement la graphie est incertaine. On trouve, par
exemple, presque constamment : jun 5o, 5i, 67, et
julh 5o3, 1628 (cf. jul 68). On a, à côté de semai 666,
716, trebalh 82, 83, et toujours cosse/h 102, 187, 214.
Au pluriel, la présence de Ys amène le plus souvent
la réduction à / simple, et c'est cette graphie qui doit
correspondre à la réalité : fuels 357, 5ig (cf. fuel lis
5 1 1) , trebals 323, 337, ^92 (cf. vielhs 1674-6-8, et
cunhs 223 1); / mouillée est également réduite à / simple
COMPTES CONSULAIRES D ALBI. XCVlj
dans quel = quel h, que li 80, 128, i352. Il est à pen-
ser que les graphies où subsiste le signe du mouille-
ment sont traditionnelles, que celles où il a disparu
sont phonétiques. Une autre preuve à l'appui de cette
opinion peut se tirer des graphies inverses : lonh 509,
nonh 529 (== lo ne, no ne), où le mouillement n'a
jamais dû exister.
17. n suivi d'une consonne tombe constamment
dans les diverses formes de rendre : redre 79, 958,
redi 341, rediey 340, redec 392, et quelques autres
mots : despessar, et ses dérivés, 8, 53, 189, e 1, efans
2669, emurar 2148, tegut\ "ibj.
18. .Malgré la présence fréquente de r à l'infinitif,
les cas de chute sont assez nombreux pour nous per-
mettre de croire que cette lettre n'était déjà plus pro-
noncée : empau^a 71, empêtra \3y, persévéra 207,
serqua 117, 141, solassa 159, spera 220, treslata i3i.
— De même aux conjugaisons en -ère et -ère : sabe
220-1, 23o, esse 169, onge 21S1.CW mageyS, senhe 35y.
Dans le corps des mots r tombe fréquemment de-
vant s : refosar 2i58, 2i65, latados 1173.
19. s sonore devant consonne passe à i (y) dans
Montpeylier 322, travlat 94 (cf. traslal 124), vavlets
117. Les formes fevro 1, 4, 5gi, mevro 796, trameyro
498, 563, preyro 910, s'expliquent par la chute anté-
rieure d'un e : mesero. mes'ro, meyrc.
s sonore intervocalique disparaît purement et sim-
plement dans glieya 33g, glera 514, sirieyas 33,
trameyem 18 (cf. tramesem 70).
20. t est remplacé par d après 5 dans osdal 66,
117, 134. A noter la forme postérieure ordal.
XCVllj ÉTUDE LINGUISTIQUE.
Un t qui doit être purement graphique remplace n
final dans tort 2172-3.
t final est tombé dans ajus 199 (cf. la graphie in-
verse aguest pour a gués 187, 220).
t^ final, qui aujourd'hui se prononce encore, ne
pouvait être au quatorzième siècle réduit à s. Je consi-
dère donc les nombreuses formes où ti{ (ou ts) équi-
vaut à 5 comme une simple fantaisie graphique de
l'un des scribes (toutes ces graphies se trouvent du
reste au début du ms.) : aguet^ 187, alcut^ 73, 5i2,
baylet-^ 2, donet^ 4, fot^ 82, feset\ 86, 96, forssats
349, serquet^ 5o, sots i3j. Cf. la graphie inverse pas
(= pat\) 179. Ce groupe, quand il est réellement pro-
noncé, est du reste noté de la façon la plus capri-
cieuse : prests 628, prest 12 10.
Accidents particuliers. — 21. On trouve Va pros-
thétique gascon dans aretenc 338.
Au contraire, Ye prosthétique, régulier en proven-
çal, est très fréquemment omis, même après une con-
sonne : scrieure i3i, scripturas 74, scu^ar 220, spe-
cies 59, sparos 1 166.
L'aphérèse se produit dans Vignonet 224, sen n3,
324, etc.
Les consonnes euphoniques sont assez nombreuses.
Ce sont d : ad Albi 78; s ou % : a% Albi 116, 117,
a% Aug 179; a^ asolassor 192, es aysiva 29; n, par-
ticulièrement devant le mot aquel : an aquel 247,
1640.
COMPTES CONSULAIRES D ALBI. XC1X
MORPHOLOGIE.
Déclinaison. — 22. La déclinaison a complètement
disparu. L'ancienne forme du cas sujet subsiste, mais
fait également fonction de cas régime, spécialement
dans un grand nombre de noms d'agents : afanarre
996, baissayre 148, pengeyre 35 1, procurayre 78, 98,
295, sartre 149. Cependant, on trouve toujours rece-
bedor, même en fonction de cas sujet, 236, 257, etc.
23. Les noms et adjectifs en s font le plus souvent
leur pluriel en -es : diverses 395, encluses 606, 709,
Engle^es 197, 221 (ci. Engles 199, 207), grasses 116,
greuses 169 (cf. gréas 182), matrasses 2577, meses
1206, passes 1627, processes 141, lisses 2700.
24. Les adjectifs dérivés de la 3e déclinaison latine
font parfois leur féminin en a : rasonabla 116.
25. Quoique la forme major ne soit pas inconnue
(296), elle est ordinairement remplacée par la forme
mager ou mage (qui apparaît notamment dans des
locutions toutes faites) : 335, 352, 761, 924.
Conjugaison. — 26. Les faits méritant d'être si-
gnalés sont assez peu nombreux. La 3e pers. pi. du
prés, ind., du parfait, etc., des diverses conjugaisons
est ordinairement en -0, très rarement en -on, même
devant voyelle : anero 190, 164, despessero 190, estero
i58.
27. A l'imparfait indic. des verbes en -ar, on
trouve, à la ire pers. pi., quelques exemples de la
C ETUDE LINGUISTIQUE.
forme gasconne en -em : citavem 523, menavem 143,
547, 577.
A la 3e pers. pi. du même temps, à la conjugaison
en -ir, on rencontre une très grande variété; les for-
mes en au et eu abondent, au moins vers la fin du
ms. : descubriau 2452, 2460-92 (passim), descubrieu
2254, 225g, 2284. Cf., d'autre part, dcscubrian 2442,
descuhriou 2496, et la forme très fréquente avian '.
28. La ire pers. sing. du parfait aux deux premières
conjugaisons faibles est en -iev : acabit^- 679, bailiey
1202, diev 2218, mandiey 1703, paguiey 21. De même
pour habeo, ver g3i.
La 3e pers. sing. est toujours en -ec à ia conjugai-
son faible.
A la conjugaison forte, on trouve déjà, pour la
3e pers. sing., quelques exemples de la forme affaiblie :
aguè 256; néanmoins, la forme forte est de beaucoup
la plus fréquente : ac 1, io5, dec 122, poc 107, venc
125, 127.
29. La seconde forme du conditionnel, tombée
depuis en désuétude, continue à être employée çà et
là. Ce n'est point sans doute par l'effet du hasard que
1. A mesure que l'on se rapproche de la fin du quatorzième siècle,
comme M. Vidal veut bien me le taire savoir, les formes en au de-
viennent de plus en plus fréquentes dans les Comptes consulaires,
celles en eu de plus en plus rares. Aujourd'hui, la prononciation est
ou (cf. plus haut, jj 8, note). Il est donc vraisemblable que ce sont les
formes en au, dont M. Meyer signale déjà un exemple dans un docu-
ment tarnais de i iS3 [Romatlia, IX, 2n), qui représentent la pro-
nonciation réelle; les formes en -eu pourraient être considérées
comme des graphies inverses [cf. Doiiadieu pour Donadiau); celles
en an seraient traditionnelles. — Ce qui complique la question, c'est
la difficulté de distinguer sûrement n .le u. M. Vidal m'assure pour-
tant que, partout où il a imprimé au ou eu, sa lecture est certaine.
COMPTES CONSULAIRES D A.LBI. 0 CJ
tous les exemples relevés appartiennent à la irc con-
jugaison : atrobera i3, 18, despessera 214, gardera
502.
SYNTAXE.
30. Les observations relatives à la syntaxe ne pré-
sentent pas un grand intérêt. Les défauts d'accord
sont fréquents, parce que c'est l'idée et non le mot,
comme il arrive si souvent dans le style populaire,
qui règle l'accord. Ainsi, /or au lieu de Ihi 110, 217,
228, etc., s'explique par ce fait que l'auteur pense,
non seulement au guetteur qui a été pavé, mais à tous
les guetteurs touchant la même somme.
La répétition d'une conjonction (que 2Ô5), d'un pro-
nom (quelh... a luv 28g) ou d'une proposition (fo
de cosselh 324) s'explique par le souci de la clarté.
J'ajouterai, enfin, que quand l'objet à exposer est
un peu compliqué, il arrive souvent que nos auteurs
perdent complètement le fil et bâtissent des phrases
absolument inextricables (294, 1724, etc.)1.
A. Jean roy.
1. Je crois devoir apporter ici une légère rectification aux termes
dans lesquels M. Vidal, entraîné par un sentiment dont je lui sais un
gré très vif, a cru devoir parler plus haut (p. xviij) des soins que j'ai
donnes à cette publication. Sans doute, j'ai revu, en première ou
seconde épreuve, à peu près tout le texte; mais mon rôle a surtout
consisté à signaler à M. Vidal des difficultés que je n'ai pas toujours
prétendu résoudre. J'eusse ete probablement plus loin que lui dans
le sens des corrections, comme en fera foi Yerrata placé à la fin du
volume, auquel j'ai contribué pour une assez large paît.
COMPTES CONSULAIRES D'ALBI
( 1359- T36o)
LES
COMPTES CONSULAIRES D'ALBl
DE 1359-1360
[F0 I 1°.] AYSSO ES LO LIBRE DE l'AMINISTRACIO FACHA
FER LOS SENHORS COSSOLS D'ALBl DE L'AN M.CCC.LIX
LOSQUALS FORO ELEG1TS A XIK DIAS DEL MES DE MAY,
SO ES ASSABER : P. SALVI, FRANGES PICART, Me F. DE
LAFON, savi en dreg, Me BERNAT LONG, P. DONA-
DIAU, M" DORDE GAUDETRU. JOHAN TALHAFER, POS
RENHAS, G. BRUS, Mc QURAN POS, R. CUSSOLAS,
BERNAT MIRAMON.
La mesa fâcha per en G. Brus.
i. T~\RIMIEYRAMEN, e nom de Nostre Senhor, lo dilus a
X XX de may, lo dig Guilhem Brus paguec a'n Johan
Jorda per II entorcas que pesavan lin lbr. e mieg carto, e
per m cartos de doblos que ac a la messa de Sanh Sperit,
laquai feyro dire' en la capela de Nostra Doua de Far-
guas xxini s. IX d.
2. Item paguec que donero los senhors als capelas & als
clergues que quantero la dicha messa. . . VII s. VI d.
3. It. fo adordenat per los senhors cossols que hom
bayletz a los capitanis de la vila il entorcas e U lbr. de
candelas; pesero las II entorcas VIII lbr. I carto que cos-
tava v s. la lieura, e las II lbr. de las candelas II s. VIII d.,
monta tôt XL1II s. IX d.
[Soma : LXXVi s. Il d.]
i. Ms. : diri.
[F0 I v0.] Aysso es la me\a fâcha per lo contrast
de Val Cabrhyra '.
4. It. a XX de may, l'an el (lia desus, los senhors cossols
d'Albi feyro anar a Demoleux per veser lo débat que es
entre Moss. d'Albi' els cossols d'Albi, d'una part, el senhor
del Castel Non de Bonafos3, d'autra part; & anec la Gua-
lhart de l.afon, P. Vernbet, B. Johan, Arnaut Lumbart,
G. Pradas, Arnaut Cardayre, P. Orlat, Durant Arnaut,
P. Motas, Jacme Maurel, G. Selvas, G. Miquel, que so en
nombre XIII*. Fo adordenat per los senbors cossols que
hom donetz per jornal a quascu IIII s. VI d., que monto
en soma lviii s. VI d.
5. It. per lo loguier del rossi que quavalgtiec senb Gua-
lbart de Lafon ni s.
6. It. per lo loguier de ir rossis que quavalguero II dels
senbors cossols quant anero sobre lo dig débat. . VI s.
7. It. dimars a XXI de may anero a Labastida dels Qua-
norguesr', bon fo ordenat quels testimonis se ausisso per
1. Aujourd'hui Malcabrières, dont des lettres de Philippe le Bel à
l'évêque d'Albi précisent la situation : « Usque ad oratorium strade
« publiée Vallis Caprerie qua itur de Cordua versus Albiarri & est in
« conspectu Albie. » Cf. Sarrazy, Les Tribulations du contrôleur
S- les Livres de V impôt en France, p. 2 3-2.
2. L'évêque d'Albi était à cette époque Hugues d'Albert ou d'Am-
bert (i355-78). Nous assisterons à ses longs démêlés avec les consuls.
3. Aujourd'hui Castelnau de Lévis, cant. d'Albi. La seigneurie de
Castelnau appartenait, à cette époque, aux de Lévis Florensac,
vicomtes de Lautrec. En i3,}.6, Philippe de Lévis fait hommage au
duc de Normandie, représentant le roi, pour son château de Bona-
fous. Cf. Hist. générale de Languedoc (éd. Privât), tome IX, p. 58q.
4. On remarquera que douze délégués seulement sont nommés.
5. Ce Labastide-des-Chanoines serait-il devenu Labastide-de-Lévis
(cant. de Gaillac)? La Bastide-Dénat portait, au quinzième siècle
tout au moins, le nom de La Bastide Episcopale. Il est donc probable
que la première bastide ne doit pas s'identifier avec la seconde.
D'autre part, nous ne connaissons que deux autres bastides dans
l'Albigeois : la Bastide-Gabausse, dans le canton de Carmaux, & la
Bastide que, dans Y Etat féodal de la judicature de l'Albigeois [Revue
— 3 —
cascuna de las parts o vengro : y per esser ausitz de testi-
moni Àrnaut Lumbart, P. Orlat, G. Pradas, G. Selvas,
Jacme Maurel, P. Chatbert, P. Vernhet, e foio ausitz los
sinex els il no; doneni lor per jornal a tolz VII a cascu
I III s. vi d., que monto x;xis. vid.
[Soma : lin lbr., xix s.]
8. [F° II r°.] It. lo dia desus, per las despessas que la
vila fasia a M'* Jacme Tiincavel, que era notari de la causa,
& al notari ordinari del Castel Nou & de il dels scnhois
cossols & al VII testimouis desus ditz, so es assaber :
9. l'er pa x s. vi d.
10. It. per vi xi 11 s» Xlll d.
11. It. per carns frescas XXI s. VI d.
12. It. per carn salada XII s.
13. If. a Bonaygua que lor adoba[vaJ la vianda. VI s.
14. It. a Requo que lor portava la -vianda . . lin s.
i5. It. al faissier mi s.
16. It. per lo loguier d'esplecha. . .... xu d.
17. It. per lo loguier de H rosis que qua\alguavo los
dits senhors anan al dig loc Vis.
18. It. dimecres, a XXII de may, trameyem G. Selvas a
Lescura1 per veser se atrobera testimouis que saubesso
en aquest contrast; el digjous seguen amenée II homes
que sabian aquest fach, so es assaber P. Delsol e'n Gui
Talhafer. Paguiey a' 11 G. Selvas per los II jornals & als dits
dos homes per lors jornals, summa per tôt. , . XVI s.
19. It. a xxiii de may, lo dig P. Delsol, e'n Gui Talha-
du Tarn, tome V, p. 2i5\ M. Ed. Cabié place près de Cadix (cant.
de Valence).
r. Ms. : vero.
2. Lescure, canton d'Albi, sur la rive droite du Tarn. Le seigneur
de Lescure était alors Sicard ; il devait, quelques années après (1 363;,
provoquer une sorte de guerre entre Al bi & Lescure [la segua de
Lescura, suivant l'expression des Comptes); nous en avons relaté
les incidents dans Le prix des choses à Albi en 1 368-i36g. (Anna-
les du Midi, 1896, pp. 4G-84.)
— 4 —
fer, e'n G. Selvas, per mandameu dels senhors, anero, sobre
lo dig débat, e pueis véngro far reiacio d'aquo quen sabian
als senhors cossols e al cosselh de Moss. d'Albi. Agro per
lors jornals XII s.
[Sama : mi lbr. xv s. im d.j
20. rF° II v0.] It. a XXIII de may, anero a Labastida dels
Canorgues per esser ausitz de testimoni en Bernât Johan,
Durant Arnaut, P. Motas, Gualhart de Lafon, G. Selvas,
G. Pradas. Paguey per lors jornals de totz sieis. xxim s.
21. It. lo dia desus, a XXIII de may, paguiey per las des-
pessas dels dits testimonis e dels notaris e de dos dels
senhors cossols :
22. Per pa XII s. VI d.
23. Per vi. xv s. un d.
24. Per quarn XXI s. VI d.
25. Per carn salada XVIII d.
26. It. per pezes e per autras menuderias. . II s. X d.
27. It. per h'uous et per fromatges per far fromatja-
das III s.
28. It. a Bonaygua VI s.
29. It. a Roquo que mandava los testimouis e s'aysiva al
fayssier la vianda il il s.
30. It. per lo loguier de l'esplecha XII d.
3i. It. al fayssier que portava la vianda. . . . lin s.
32. It. per lo loguier de 11 rossis que menavo los dits
senhors VI s.
33. It. en sirieyas vin d.
34. It. lo veures après, que fo a xxmi de may, tramezera
a Lescura G. Selvas quere il testimonis que fosso ausitz
sobre lo dig débat; paguem lhi per son j ornai. . . Illl s.
35. It. lo disabde a XXV de may, anero a la dicha Bastida
per esser ausitz de testimoni Arnaut Cardayre, G. Selvas,
G. Pradas; paguiey lor per lors jornals XII s.
[Soma : cxvm s. 1111 d.]
— 5 —
36. [F0 III r°.J It. a xxv de may, anero al dig loc per
esser ausitz de testimoni P. Delsol e'n Gui Talhafer, de
Lescura; paguiey lor per lors jornals. . . x s. VUl d.
37. It. lo dia desus, paguiey per las despessas dels dits
testimonis, dels notaris & de dos dels senhors cossols :
38. It. per pa x s.
39. It. per vi. . XVI s.
40. It. perpeis XIII s. vi d.
41. It. per pesés Il s. I il I d.
42. It. per oli xviii d.
43. It. per huons e per fromatges ni s.
44. It. per sucre Vi d.
43. It. per serieyras VI d.
46. It. per lo loguier d'un rossi que menée I dels se-
nhors III s.
47. It. per lo loguier de l'esplecha. . . , . XVIII d.
48. It. a Bonaygua VI s.
49. It. al fayssier que portée la vianda. . . . IIII s.
50. It. lo divenres, lo darier dia de may, G. Selvas fon
trames a Lescura, que serquetz dos testimonis ques fasia
may mestiers", e amenée, lo primier dia de jun, P. Chatbert
e l'ospitalier de Lescura; e paguiey a G. Selvas per los
Il jorns vin s.
5i. It. lo primier dia de jun, anero los il dits testimonis
a la Bastida dels Canorgues per esser ausitz sobre lo dig
débat e no foro ausitz; paguiey, per lors jornals. IX s.
[Soma : IIII lbr. IX s. VI d.]
52. [F0 III v°.] It. lo dia desus, R. Guila e G. Miquel
d'esta vila anero al dig loc per esser ausitz; paguiey lor
per lors jornals IX s.
53. It. lo dia meteis, paguiey per las despessas dels nota-
ris, dels testimonis e dels senhors cossols e dels autres, so
es assaber :
54. It. per pa. XI s.
— 6 —
55. It. per vi XIIII s. VIII d.
56. It. per pezes lis. VI d,
57. It. per peis xi s.
58. It. p?r oli xvin d.
59. It. per specias XII cl.
60. It. per fromatges XVI d.
61. It. per lo loguier de n iossîs que cavalguero II dels
senhors VI s.
62. It. a Bonaygua VI s.
63. It. ad [ faissier[s] que portava la viauda e ne toruava
la splec'na mi s.
64. It. per lo loguier de l'esplecha. . . . xvm cl.
65. It.. per sal per totz los dias desus. . . . vm d.
66. It. paguiey a'n Johan Giquit per lo servisi de l'osdal
per totz los dias desus e per lenha x s.
67. It. a XX de j un, fo la festa de Nostre Senhor; pa-
guiey per un entorcas que pesavau xxm lbr. e 1 carto per
lo V s., que monto VI lbr. XV d.
[Soma : x lbr. I s. v cl.]
68. [F° III! r°.J It. a un de jul, paguiey per una ma de
papier que agro los contadors a la mayo coniiual.
II s. VIII d.
Ô9. It. a XI de jul, per II mas de papier que ac Me P.
Rausa e Mc' P. Fajas a la mayo cominal. . . v s. lin cl.
70. It. lo dia desus, tramesem lo Bombe, solayro, a Car-
cassona, que portée una letra a M1" Bornât Lonc, que era a
Carcassoua per las b?zonbas de la vila; donem lhi del
viatge xxx s.
71. It. a VI d'aost, per II libres de il mas cascu, per en-
pauza los cornus xvi s.
72. It. a ix d'aost, paguiey a Fosset Gleias, gâcha, per la
pencio que la vila lhi donava xx s.
73. It. a X d'aost, paguiey a M*' Johan Isarn, 110 tari de
Carcassoua, loqual era en esta vila am los comessaris do-
nats per Moss.de Peytiaus1 sobre alcutz debatz que ero
entre lo procurayre del Rey el procurayre de Moss. d'Albi,
so es assaber per la copia dels articles baylats per la part
de M° d'Albi a I real d'aur XXVI s. \
74. It. a XXX. d'aost, paguiey a Mc R. Guitart, notari de
Carcassona, que ténia la causa ques menava davan los ditz
comissaris, per sas scripturas xxfluris3.
75. It. per letras que nos avia fâchas. . . . mi s.
\_Soma : xxix lbr. mi s J
76. [F0 IIII v0.] It. el mes de «etembre, paguiey per pi-
tansa que la vila doua, per amor de Diau, a las douas mor-
gas del Cap del Pont4 de Tarn, lo dia de Sanh Agusti, per
lo pa, xv s.; per vi, XXII s.; per portar, -XVin d.j en de-
niers, xx s.; montée tôt I.xmi s. VIII d.
77. It. paguiey, per la ma de Me P. Rausa, a un macip
d'en P. Trevas que nos portée 1111a letra clausa quel por-
tessem la pagua del subeidi de VI s. IX d. per fuoe. VI s.
78. It. a XIX de setembre, per la copia de la citacio que
era stada fâcha als senhors, ad estancia del procurayre de
Moss. d'Albi, ad Albi, davan Moss. Hodes Grasset e davan
lo jutge mage de Carcassona, comessari[s] donats per Moss.
de Peytiaus sobre certas causas VI d.
79. It. paguiey a R. de Brus, sirven del Rey, d'Albi, per
penhorar R. Celet a fi que redesso los contes. . Vin d.
1. Jean, comte de Poitiers, fils de Jean H, roi de France, lieute-
nant pour le roi en Languedoc. Nous rencontrerons souvent son
nom dans les Comptes, & nous aurons l'occasion de constater l'acti-
vité du jeune prince.
2. A noter la valeur du réal d'or qui ressort à 26 sous.
3. En i368, on écrit toujours flori & non fluri. La valeur de cette
monnaie est de 24 sous en i35o,; dix ans plus tard, elle descend à
10 sous en moyenne, pour le florin ordinaire.
4. Les religieuses de Saint-Augustin avaient leur maison conven-
tuelle sur la route de Cordes, en dehors des remparts & en face
d'une des trois portes percées dans la muraille qui clôturait le fau-
boura du Boul-du-Pont.
— 8 —
80. lt. a x.xv de septembre Moss. R. Favarel era en esta
vila; paguiey per II molas de vi quel tramesem. . un s. '.
81. It. paguiey a Brenguier Dartigas, sirven de Moss.
d'Albi, per peahorar & per arestar totz los obriers de la
vila d'Albi que non volian acabar la obra. ... v s.'.
[Soma : Lxxmi s. x d,]
82. [F0 V r0.] It. a XXVIII de setembre, fo adordenat per
los senhors cossols que, per lo temps de vendemias, boni
mezes gardas a las portas del pont de Tarn e del Vigua, las
quais fosso ia légua davan jorn, e de ser demoresso tro
que la gen fotz reclausa; & aguem a la porta de Tarn
P. Jolia, P. Gorgal, als quais donem per lor trebalb.
11 fluris d'aur '.
83. It. a la porta del Vigua guardar aguem G. Pico e
Dorde Romanbac, als quais donem per lor trebalh. .
, il fluris d'aur.
84. It. paguec per la pitansa que donec la vila, per amor
de Diau, als frayres menors4, lo dia de S. Frances, per pa,
XX s., per I sestier de vi, que fo d'en G. Ortz, xxxn s. e
en deniers, XX s., per portar lo pa el vi, xvill d.j monta
lo tôt lxiii s. VI d.
i. Raymond Favarel était le conseil de la ville auprès du juge
d'Albigeois, qui, à cette époque, siégeait dans le Gaillacois. La ville,
on pourra le constater, le tenait en haute estime.
2. Nous n'avons pas que cet unique texte pour conclure à l'existence
d'une grève. Le t'ait ne manque pas d'importance, au point de vue
économique & social. Nous trouverons aux folios XXV & XC, les cau-
ses de ceite cessation de travail, & nous constaterons, dans la niesa
de Pierre Donadieu, que l'on embaucha 64 personnes per aquabar
Voira.
3. Le florin d'or ressort à 24 sous. En effet, les sommes totalisées
au bas de la page donnent : 2 ri. + 2 fl. 4- lxiii s. vi d. 4- X1H| 0-
4- ix lbr. = xxxiii lbr. xv s. vi d., soit G-j5 s. 6 d. Si l'on retranche
les sommes exprimées en livres & sous, soit 12 iiv. 3 s. 6 d., ou
243 S. 6 d., on aura, pour la valeur de 18 flor. 432 s. & pour la valeur
d'un florin : — — = 24. En l370, le florin d'or vaut 3 liv.» i5 s.
18 ^ . .
4. Les Frères Mineurs, dont l'établissement est dû à l'évêque Du-
rand (1230-1276). Cf. collection Doat, vol. ii3, fol. 3û3.
— 9 —
85. It. a xmi Je octembre paguiey a M0 R. Guitart, de
Carcassona, per las scripturas de la dicha causa ques me-
nava davan los comissaris desus dits. . . xirn fluris d'aur.
86. ït. a XVII de octembre ', venc Moss. de Peytiaus e
Moss. d'Armanbac2 ad Albi e fo adordenat per los senbors
cossols e d'espres cosselh de ganre de bos bornes de la vila
c|iie hom lor fesetz présent; paguiey per i* pipa de vi vielh
que ténia un sestiers3 [e] emina, que fo d'en P. Donadiau,
per sestier XL s., que montée IX lbr.
87. It. laquai donem a M° de Peitiaus.
[Soma : xxxin lbr. XV s. VI d.]
88. [F° V v0.] It. donem a Moss. de Peytiaus VI entorcas
e mi lbr. de doblos, que foro de Johan Jorda, de lasquals
paguiey . Vil lbr.4.
89. It. donem a Moss. d'Armanhac vi entorcas e lin lbr.
de doblos, que foro d'en Joban Jorda, de lasquals paguiey.
vu lbr.
1. Les auteurs de l'Histoire de Languedoc placent ce voyage à
Albi du comte de Poitiers à la date du 6 août i35o,, & les nouveaux
éditeurs ajoutent (note 5) : « Sur l'entrée du comte de Poitiers à Albi,
« voyez les Archives municipales de cette ville, C.C. t4g. » Dom
Vaissete et les nouveaux éditeurs ont donc commis une erreur. Le
voyage de lean de Poitiers est du ^'octobre. Les Comptes ne t'ont
aucune mention du voyage du 6 août.
2. Jean Ier d'Armagnac, que nous rencontrerons souvent dans les
Comptes.
3. « Par acte du i3e may de la dite année 1245, duquel extrait il
« résulte que la pipe de vin, mesure d'Alby, contient, depuis venden-
« ges jusqu'à Tous Saincts, huit setiers de vin, & depuis Tous Saincts
« jusques aux vendenges, sept setiers & demy ou une émine, chaque
« setier contenant seize liais, & chaque liai contenant quatre cartons. »
{Arcli. dép., G. 101.) Ajoutons que le setier d'Albi vaut 121 litres.
4. La fabrication des cierges de cire était une spécialité de l'indus-
trie albigeoise; elle n'a pas encore complètement disparu. La récolte
de la cire devait donc y être fort importante; on en trouve la preuve
dans ce fait qu'en i352 l'evcque Guillelmi concéda à la ville le droit
de pesage sous la redevance annuelle de huit gâteaux de cire pesant
ensemble 5o livres. (Arch. comm., D.D. 1.) Nous trouverons au
fol. XXII r° la mention du payement de cette redevance.
— IO —
90. It. donem a Moss. d'Armanhac , en 1111 masapas,
IX lbr. e un onssas de cofimens. que costero II lbr., que
n'aguem d'eu G. Gajet, XXIIII s., e VI lbr. e lin onssas que
n'aguem d'en Bertran de Casanova, LXXl s. VIII d., e
vin ousas que n'aguem de Gualhart Delfaro, VII s. vin d.;
monta lo tôt v lbr. ni s. nu d.
91. It. anero a las aculhidas, dels dits senhors VIII; pa-
guiey per los loguiers dels rossis xvi s.
92. It. quant M°de Peitiaus e M0 d'Armanhac s'en anero,
foro az asolasar VI dels senhors cossols; paguiey per los
loguiers dels rossis xn s.
u3. It. per 11 mola de veyre am que fem ' lo dit(s) presen
del vi que donem a Moss. de Peytiaus xu d.
94. It. paguiey per II mas de papier a far lo traylat dels
Illl cornus que levée Isarn Cotoli v s. il il d.
[Soma : XX lbr. xvii s. vin d.J
95. [F° VI 10.] It. per I libre de II mas en que enpausem
los dits cornus vu s. vi d.
96. It. per I» ma de papier que ac M'' P. Fajas. n s. VIII d.
97. It. de volunlat dels senhors cossols e d'autres bos
homes de la vila, Berthomiau Fores ïo trames a Monlalba,
ab una letra clausa, per sertihear las novelas que avian
agudas, que desia hom que la Bastida Franceza5 era preza
per los Engles. Dec aver per lo viatge I fluri d aur,delqual
lhi paguiey XII s.
98. It. a XX d'octobre M" P. de Lafon anec a Carcas-
sona per tener las jornadas que aviam am lo procurayre de
Moss. d'Albi davan los comissaiis desus ditz sobre la eni-
pozesio quels senhors cossols avian lâcha davan los dits
1. Ms. : se vi.
2. Cet article confirme l'identification de cette localité avec La
Française, chef-lieu de canton de l'arrondissement de Montauban,
proposée par les nouveaux éditeurs de VHistoive de Languedoc (IX,
635, note 4). Il n'est pas question, dans YHistoire, de la présence
des Anglais à Labastida Franec\a en i35û;.
— II —
comissaris sobre lo fach de las [ajpellacios que parto de la
cort temporal e van a la cort del viguier e sobre autras
di versas causas al dreg de la vila tocan.E quar prosesian de
dia en dia, estec la XVI joins enclus de l'anar e del tornar;
de lasquals dietas lhi paguiey XVI fltiris d'aur.
99. It. per la despessa quel dig Me P. de Lafon fe quant
s'en tornec de Carcassona xxxiin s.
Las despessas que fe per auar a Carcassona e en estar a
Carcassona so el comte de M° Dorde Gaudetru.
[Soma : XII lbr. il s.]
100. [F0 VI vn.J It. a'n Domenge de Monnac per lo
loguier del rossi c[ue menée M'' P. de Lafon per XVI dias,
LXIIII S.
101. It. paguiey per lo loguier del rosji que portava la
trossa a M"' P. de Lafon quant anec a Carcassona a XX d'oc-
tobre per Vin joins xxxn s.
102. It. lo dia desus, Me P. Rausa anec,gran mati,a Car-
cassona, car los autres non podian maure tan leu et avian
grau jornada a l'endema devau los comessaris. E puey fou'
cosselh que M1' P. de Lafon la ânes; paguiey a'n .P. de
Campas, per lo loguier del rossi de Me P. Rausa, per
XXI dia[s] mi lbr. lin s.
io3. Las autras despessas de Mc P. de Lafon e de M1' P.
Rausa so el comte de maestre Dorde Gaudetru, car era a
Carcassona al cosselh e pagava las despessas.
104. It. a xxvn d'octobre, tramezem deniers a Carcassona
per pagar despessas a pagar notaris, avocats, a M'' P. de
Lafon e a Me Dorde, per Monderi, lo sirven del Rey; doneu
al dig portador per son viatge XXX s.
io5. It. a 11 de novembre, P. Delsolier, sirven, fon trames
a Carcassona a Mc P. de Lafon ab una letra sobrel fach
d'en Bernât Miramon que avian eiiquestat; ac per son
viatge , . , . XXHII S.
:. Ms. : t'en.
12
ic6. It. a v de novembre, paguiey a M*' P. Debar per la
pencio que la vila lhi donava per servir lo pes de la farina,
per la primieyra pagua LXXV s.
[Soma : XV Ibr. ix s.]
107. [F0 Vil r°.] It. a Vil de novembre, fo ordenat per
los senhors que 1 cossol ânes a Gualhac ' parlar ab Moss.
R. Favarel sobrel tractât que aviam ab las gens de Moss.
d'Albi, & anec la G. Brus e remas la, car non poc parlar a
pie ab luy, tro l'endema, & ac per sas il dietas. XLVIII s.
108. It. per mieja lbr. de caudelas de seu. ... X d.
109. It. per tencha VIII d.
110. It. paguiey a Mondo, la gâcha, perla pencio que
a vila lor dévia donar XX1III s.
111. It. a XI de novembre, Pos Renhas, cossol, anec a
Carcassona querre los avizamens per anar en Franssa e per
tener ia jornada qu'el avia am lo procurayre de Moss.
d'Albi sobre i;i [ajpellatio que era stada fâcha en la cort
temporal, quar volian enquestar lo dig Pos per una
conoyssensa que avia fâcha sobre I débat que avia P. Del-
solier ab (blanc); estec, entre anar e tornar, lin dias;
paguiey lhi per sas dietas. . . nu fluris e VIII crozats1.
112. It. paguiey a'n Pos Renhas, per m jorns del masip
que menée a Carcassona, local ne fe tornar maestre Dorde
de la Bruguieyra ' a Carcassona quere alcunas escripturas
ques avian obs de la part de sa, sobre lo tractamen del
acordi de Moss. d'Albi, ab I" procuratio que fe far a Car-
cassona lo dich Pos per fach seu e d'en Miramon , que
montée lo tôt XVI s.
113. It. paguiey al viguier d'Albi4, de voluntat dels se-
1. Gaillac était alors le siège d'une abbaye & d'une commande rie
dite de Saint-Pierre et Saint-André.
■1. A noter que le voyage d'Albi à Caivassonne, aller & retour, ne
prenait pas plus de quatre jours.
3. Chef-lieu de canton du Castrais.
4. Le viguier d'Albi était Philippe de Saint-Germain.
— i3 -
nhors cossols, ab espres cosselh del seu Bernât d'Avisac ' e
de sen Gualhart Golfier' e de ganre d'autres bos homes de
la vila, per XVII dietas que demandava, e per alcus trebals
que avia fach per la vila coma comessari de l'arest que
aguem eu Franssa contra las comunas d'Albeges & eu par-
tida de nostre temps quel jutge d'Albeges avia enpausadas
gabela al Cap del pont, el dig viguier anec la hotra l* veti
e dos per far enebitios per que la causa ac fi, X fluris d'aur.
[Soma : XII lbr. vi s. vi d.
114. [Fol. VII v°.] It. a XII de novembre los senhors cos-
sols adhordenero que I cossol(s) ânes quere Moss. li. Fa-
varel, que vengues sobre lo tractamen que aviam comenssat
am las gens de Moss. d'Albi, e remas tro l'endema que venc
amb el ; ac per sas II dietas XLVIII s.
Ii5. It. paguec, lo dia desus, per ia ma de papier. . . .
11 s. VIII J.
1 16. It. lo dia desus, lo vicari del avesque de Rodes 3 fo az
Albi, e la vila avia mestiers de obecir contra Moss. Johau
Laurens que era estât ausit de testimoni davant los ditz
comissaris, & afi que obtenguessem favor rasonabîa, tra-
mezem lhi il frcmatges grasses e u na mola de pimen e una
mola de musquadel e una lbr. de doblos de cera; costec tôt
xxijii s. vin d.
117. It. a XIII de novembre, Moss. R. Favarel venc az
Albi, a l'osdal de M- Isarn Bartes, sobre lo tractamen que
la vila avia am las gens de Moss. d'Albi, & estec sa VI dias
I. Très gros marchand Je la rue Titbal, consul en 1 3ôS- 1 36g &
1 ?■• .9- 1 370. Nous rencontrerons souvent cet important personnage
qui, le 3o janvier 1370, reçut dans sa maison, le comte d'Arma-
gnac.
•2. Ce Gaillard Goltier était un des importants personnages de la
cité. Il était propriétaire de la molina du Castelviel, que, le 8 mars
1377, il vendit à Guilhem Golobres. Ce moulin était, à cette époque,
un tiet de Jean de Bourbon, comte de la Marche. Cf. Sarr.\3y, p. 2.1b.
3. Le siège épiscopal de Rodez était, à cette époque, occupé par
Raymond Aigrefeuille.
— i4 —
el e so notari ab II vaylets, latin de trossa e (l'autre de pe
ik a vegadas sobrevenens de Gualhac; & coma la vila agues
mestiers de serqua scripturas e emunimens, fasian la des-
pessa a vegadas a n, a ni, a un notaris de la vila. Paguiey
per las despessas dels VI joins per pa, per vi, per carns, per
autras viandas, per lenha, per candelas, per loguier d'os-
dal XV lbr. lin s. v d.
[Soma : XVIII lbr. Xix s. ix d.]
1 1 S. [F0 VIII r°.] It. a xvi de novembre, P. Burgales,
sirven de Tholosa, venc az Albi, ab son companb, exequtar
contra la vila ad estantia de Pos de Puegbusca ' e d'en
G. Garant, n:ercadiers de Tholoza, per las raubas. Paguiey
lor per la ma de Isarn Cotoli per lor gatges
ni fluris m crozats.
119. 1t. a XXI de novembre, paguiey a K. Favarel, per
las vi d'ietas desus dichas xn fluris d'aur.
120. It. a Me Guiraut de la Fermeria, notari de Gualhac,
que anava am Moss. R. Favarel, per las VI dietas que avia
estât aissi am luy. . .- 11 fluris d'aur.
121. It. ad I dels macips que anava ab luy. . VI crozats2.
j 22. It. lo dia desus, paguiey a'n Pos de Puegbusca, mer-
cadier de Tholosa, per las raubas dels senhors cossols de
l'an presen, per la ma de Isarn Cotoli, L fluris d'aur, los-
quals pronies portai- a Tholoza, e per son despens, ni fluris
d'aur quen dec aver, e rebatem lhi dels diniers quel deviam
dels cornus, per cada fluri x^Xllll s. e Vin d., que monto
en summa lxv lbr. v s. un d.
123. It. paguiey al dig Isarn Cotoli dels cornus que
levava per L fluris que fi mandar a luy quels pagues a Johan
Gieussa quels avia prestatz, & ac per far fluri per pessa
1. II existe encore des De Puybusque à Albi & à Lavaur.
2. Nous aurons l'occasion d'établir que le cro^at = a sous. Cette
monnaie tendait à disparaître. Nous ne l'avons rencontrée qu'une
lois dans les comptes de 1 368- 1369.
— 1D —
sobre XXIIII s. ac VIII d. per pessa que monto
xxxtii s. iiti d.
[Soma : IIH™ vin lbr. vin s. mi d.]
124. [Fol. VIII v0.] It. paguiey per il mas de papier que
ac Me P. Fajas per far los traslats dels un cornus que levée
G. Barau, ïsaru Redon e P. Decles V s. un d.
125. It. a xxiin de novembre, paguiey ad I sirven de
Carcassona que venc exequtar contra la vila e contra
G. Clergues ad estansia de M" Johan Vilar, notari de Car-
cassona, XIII parpalholas, que valo XVII s. IIII d.', en
presenlia de P. de Najac.
126. It. paguiey a'n P. Donadiau per nu canasa e
il palms de drap de vayre5 que n'aguem a vestir las il gâ-
chas e Bernât Molenier XI lbr. VIII s.
127. It. paguiey a'n P. Donadiau per |« pipa de vi que
ténia vu sestiers e emina, que aviam donada a Moss. d'Albi
el mes de setembre quant venc d'Avinho; per sestier XL s.
monta. XV lbr.
128. It. per una mola de veyre am quel fo présentât. . .
XII d.
129. It. al botelhier de Moss. d'Albi que demandava lo
fust de la pipa; de voluntat dels senhors fo lhi donat. . .
1 fluri4.
i. Il est aise île déterminer la valeur de la parpaillole; i3 parpail-
lotes = 17 s. 4 d. ou 208 deniers (17 X 12 -\- 4); 1 parpaillole =
208
— — = i() deniers.
i3
t. La canne, mesure d'Albi, vaut 1 mètre 7S7, & le pan, la 8° partie
de la canne, vaut o,223.
3. On rencontre ce drap de vayre dans tous les comptes d'Albi de
cette époque. Nous ne l'avons pas trouvé dans les comptes des frères
Bonis.
4. Les gens de service des personnages à qui la ville faisait des
présents réclamaient, comme leur légitime propriété, le fût qui con-
tenait le vin donné. En 1439, le bas personnel du Dauphin, venu à
Albi, émit des prétentions sur le drap d'or placé au-dessus de la tête
du prince & les tentures qui tapissaient les façades des maisons. II
fallut les indemniser. (Arch. mon., C.C. 188.)
— i6 —
l3o. It. paguiey als bayles de la cofrayria de S. Luy ' per
do melia e VIIe teulas que. la vila lhi dévia, e M° Guiraut
Blacas l'en quarta de quitanssa XV lbr.
[S orna : XLIIII lbr. XII s. Vin d.]
i3i. [F0 IX r°.J It. paguiey a Mc Duran Frontinha per
scrieure ill fuels de papier a treslata los acordis del tracta-
nien que la vila avia am las gens de Moss. d'Albi. . . VI s.
i32. It. a XXVII de novembre, aguem mi notaris per ser-
quar scripturas sobre alcunas remetios fâchas per la coït
del Rey sobre lo fach de las conoissenssas de buolas e de
oastimeus ; paguiey per lo sopa XII s.
1 33. It. lo dia desus, per una ma de papier. Il s. Vin d.
134. It. paguiey a Moss. Johan de Foissenx' per lo ces
que avia sobre l'osdal d'en Guigo Ansel, loqual deroquec
la vila per far lo mur e la tor nova del Cap del Pont3,
il fluris d'aur.
135. It. per mieja lbr. de candelas. ... x deniers.
1 36. It. a xxx de novembre, paguiey a I sirven de Car-
cassona que portava la letra exequtoria contra la vila e
contra en G. Clergue, ad estancia de Mc Johan Vilar, en
presencia de K. de Brus, sirven de Rey. . . . XXIIII s.
~>3j. It. lo primier dia de dezembre, Me Ademar Grasset
on trames a Granada % hon era lo comte de Peytiers per
;. La confrérie de Saint-Louis, composée de gens de justice & pla-
cée sous la sauvegarde du roi.
2. Les Foissenx ont donné leur nom à une des rues d'Albi, Fois-
sants. Le cadastre de i?-)3 mentionne la rue de Foissens. Au com-
mencement du onzième siècle, il existait déjà une chanoinie de ce
nom. Cf. Sakrasv, p. 146.
3. On voit que le faubourg du Bout-du-Pont était fortifié. Les
comptes de 1 368-0 nous ont révélé l'existence de trois portes per-
cées dans la muraille : de la Madeleine, de la Fustaria et en face du
couvent des religieuses de Saint-Augustin. Nous les rencontrerons
dans ces comptes.
4. Chef-lieu de canton de la Haute-Garonne. Cet article précise la
date du séjour du prince dans cette localité, où, le 3 du même mois,
il donna des lettres pour obliger les receveurs généraux & particu-
liers de la gabelle sur le sel à rendre compte aux députes nommés
par les Etats à Carcassonne. Cf. Hist. de Lang., IX, 706.
— 17 —
enpetra letras de las gabelas e per enpetra letras sobre
autres negocis que la vila avia davau los comessaris donats
per Moss. de Peytieus a requesta de las geus de Moss.
d'Albi. Estec la, entre anar e tornar, XII dias. Paguiey lhi
per sas dietas e per sots trebals XVII lbr.
[Soma : XXI lbr. XIIII s. VI d.]
1 38. [Fol. IX v0.] It. paguiey al dig Me Ademar Grasset
[so] quel costava[n] las letras de las gabelas que enpetrec,
per far e per ordenar las dichas letras, e per far e per or-
denar las autras letras lasquals lhi foro rompudas il vetz
c[uant foro passadas per cosselh., jasiaisso que per alcus
dels senhors del cosselh ab gran partida que era contra la
vila nos las vole passar; e costero ab aquelas de las gabelas
desus dichas & ab servises quen fe. . . LXXV s. VI d.'.
139. lt. costero las letras de las gabelas de registrar e de
exequtar del senescalc de Carcassona X s.
140. It. a III de dezembre, paguiey per Ia ma de papier
il s. VIII d.
141. It. a llll de dezembre, aguem IIII notaris per serqua
scripturas sobre lo fag de las conoissensas e per serquar
alcunas letras & processes de la cort del senescalc de Car-
cassona ; paguiey per lo sopa que feyro, car de dias non
podian vaquar XIIII s.
142. It. a VI de dezembre, tramezem al jutge majer de
Carcassona II entorcas de V lbr. e mieja ab llll lbr. de cofi-
mens en F mola de muscadel 8c autra de pime-n; costec lo
tôt LXV S.
1. L'Hist. de Lang. (IX, 679) fait connaître la composition de ce
conseil imposé par le Dauphin au comte de Poitiers, son frère, & si
hostile à la ville d'Albi. 11 comprenait : Gilles Aycelin, évëque de
Therouanne & certainement de Lavaur (voir Albia christiana, 1897,
pp. 1 35-142!, chancelier de France; les évèques de Nevers, de Vi-
viers & de I.ectoure; les comtes d'Armagnac, de Pardiac, de Valen-
tinois & de Ventadour; le vicomte de Narbonne, &c. Nous retrou-
verons plus loin ce dernier, qui vint à Albi tSc à qui la ville fit les
présents ordinaires.
— I» —
143. It. a Vil de dezembre, tramezem a Carcassona l* letra
a Me Jacme Pueg, sindic de (a vila , e al procurayre de
Moss. d'Albi sobre alongui dels platz que menavem am
Moss. d'Albi sobre speranssa del tractât; e demorec, entre
anar e tornar, Vil dias, per lo gran mal temps que fasia;
paguiey lhi, per la ma de Me P. Rausa XLII s.
[Soma ; X lbr. IX s. 11 d.]
144. [Fol. X i°.J It. a X de dezembre, paguiey a R. de
Brus, sirven d'Albi, per la exequtio que fasia contra la vila
ad estancia d'en B. Montanier, recebedor de VI s. IX d.
per fuoc XX s.
14.5. It. donem ad 1 macip del rector de Maylioc ' que
nos portée I" letra d'Avinho dal fa g den Bernât Col. mi s.
146. It. paguiey, lo dia desus, per teneba e per mieja lbr.
decandelas.. / XVlli d.
147. It. per I libre de major forma, que fi far al pes de
la farina, loqual fo baylat a Mp P. Debar. . . XXVIII s.
148. It. paguiey a'n ACnaUt Adeniar, baissayre, per bais-
sai- mi pessas de drap a las raubas dels senhors cossols
Il fluris e III crozats.
149. It. paguiey a'n P. Rigaut, Sartre, per far raubas dels
senhors e per lo garniment'.
i5o. It. paguiey al jutge majer de Carcassona per sa;
dietas que avia vaquât, per vigor de sa comessio, en los ne-
goeîs que eran davant luy e davan Moss. Odes Grasset,
comissari desus ditz IX fl uris d'aur.
[Soma : XVII lbr. VII s. VI d.]
i5i. [Fol. X v0.] It. paguiey a Me R. Guitart, nota ri de
Carcassona, per las scripturas que eran fâchas davan les
ditz comissaris entre Moss. d'Albi e la vila. . VI fluris.
1 52. It. paguiey a Me P. Isarn, nota ri de Carcassona, per
1. Petite commune du canton d'Albi, aujourd'hui Mailhoc.
2. Le prix n'est pas indiqué.
— i9 —
la copia dels articles baylats per las gens de Moss. d'Albi
., X s.
1 53. It. paguiey a R. Besset, sirven de cort, que anava
am lo jutge majer per penhoras que avia fâchas contra los
cossols ad estancia dels difz comissaris e de Mc R. Guitart,
XVI s., en presencia de Me Dorde Gaudetru.
1Ô4. It. per il mas de papier V s. IIII d.
i55. It. a XVI de dezembre, los senhors cossols, ab ganre
de bos homes de la vila, anero tro Marsac ' a l'aculhida de
l'arsiavesque d'Aug, e de voluntat de ganre de bos homes
de la vila, e afi quel tractamen que aviam am Moss. d'Albi
pogues aver bona fi, fo adordenat que hom lhi fezetz tota
la honor que hom pogra, el donetz hom vi e sera e specias.
Paguiey per 11 pipas de vi que fo launa d'en Pos Renhas e
l'autra d'en Johan Talhafer, las quais donem al dig senhor
XII Ibr.
i56. It. donem lhi entorcas e doblos que pesée LX lbr.,
que fo d'en Johan Jordaj costec per lieura v s. que mon-
tera XV lbr.
{S orna : XXXV lbr. XV s. mi d.]
157. [Fol. XI r0.] It. donem lhi x massapas de cofimens
que pesavo XX lbr.; costava per lieura VIII s.; las quais
aguem de Marti Sagresta e d'en Casanova. . . vin lbr. :
i58. It. per 11 molas am que presentem lo vi. . il s.1.
ibç. It. per lo loguier dels rossis que quavalguero los
senhors a l'aculhida de l'arciavesque e a solassa luy quant
sen anec XXX.VIII s.
160. It. de voluntat dels senhors, paguiey ad I macip
que nos portée ia letra clausa de Moss. de Peytieus que
1. Canton d'Albi. Vingt ans plus tard, le fameux chef de bandes,
le Pauco de Lantar, devait faire de Marssac le centre de ses expédi-
tions. Cf. Arch. comm., G.C. 1 56 & ibj, & Hist. de Long., IX, 891,
gtq, &c. L'archevêque d'Auch était, à cette époque, Arnaud d'Aubert.
2. Ms. : las molas del vi.
- 10 —
nos mandava que oVb cossols foro a luy a Carcassona lo
quart jorn aprep Nadal x s.-'.
161. It. paguiey per sera ver.nelha XII d.
162. 1t. a XVI 1 de dezembre, paguiey ad 1 macip que tia-
mezem a Carcassona a Me Jacme Pueg & al procurayre de
Moss. d'Albi per pro[ro]gar las jornadas que aviam a tener
a Carcassona XXIIII s.
i63. lt. paguiey per la pitanssa que fe la vila, per amor
de Diau, als frayres del Carme J lo dia de la Concepcio de
la mayre de Diau, perpa XV s.
164, It. per I sestier de vi xv s.
i65. It. en deniers . XX s.
166. It. per portar lo pa el vi xvin d.
iSoma: Xllll lbr. VI s. VI d.]
16'. [Fol. XI v°.J It. paguiey a Moss. Ode Grasset, co-
missari donat per Moss. de Peytieus ani lo jutge majer de
Carcassona, a la requesta de las gens de Moss. d'Albi, per
sas dietas per raso d'una requesta que nos aviam facba
devan lor per alcunas causas ap[er]tenens a Cieutat d'Albi,
en diversas paguas L fluris d'aur.
168. It. paguiey a Moss. Helias, capela, qu'estava a la
bisbia per scrieure los acordis que eran fachs sobre lo trac-
tamen que aviam agut ab las gens de Moss. d'Albi. XII s.
169. It. al mes de dezembre, se tenc cosselh per los se-
nhors cossols e per totz los autres homes que esse i 3 vol-
1. La lettre devait être datée de Buzet; c'est là, en effet, que le
comte de Poitiers se trouvait le 16 décembre. Cf. Hist. de Lang.,
IX, 70G. 11 n'est pas fait mention, dans l'histoire, de la convocation
des consuls d'Albi à Carcassonne pour le 2g décembre ni des motifs
de cette convocation. Voyez sur ce sujet V Introduction.
2. La maison conventuelle des Cannes était installée en dehors des
remparts, en face de la porte du Yigan. Au cadastre de 1341, l'église
des Carmes formait, avec le couvent, un triage appelé : Lo cunli de
Nostra Dona del Carme. Cf. Sarrasv, p. 114.
3. Ms. : e. — Il ne faut pas perdre de vue que tous les citoyens
étaient appelés à délibérer sur les affaires de la ville, de même que
— 21 —
guesso sobre Ios processes ques menavaTn] entre lo procu-
rayre de Moss. d'AIbi els senhors cossols davans los ditz
comissaris; e fo ordenat per tôt lo cosselh que hom trame-
ses en F ratissa o'n Enclaterra, qui en Franssa no atrova
razo, sobre los greuzes quels ditz comissaris fasian e en-
tendian a far contra la vila. E fo adordenat per los senhors
cossols e per ganre d'autres bos homes que Me R. Vidal
ânes en Franssa e deguem lhi donar per dieta i real d'aur'
de bon pes. Estec la del ters dia de Nadal tro al dimars de
quaramantrans que f[ei]ro LUI dias, que monto totas las
Lin dietas LIX. fluris e vin crosatz'.
[Soma : VI» vu lbr. mi s.]
170. [P'ol. XII r°J. It. paguec Me R. Vidal, segon qu'el
ditz, a Me G. Clota, de Paris, loqual retenc e pensionec
per avocjuat ad obs de la vila per dar cosselh en las dichas
besonhas; baylec lhi per dia? III fluris.
171. It. baylec a M' Amant Gruer, procurayre en Parla-
ment, loqual retenc per procurayre, per dias de sa pencio
III fluris.
17 1. It. paguec al clerc de Parlament per far la letra
qucn portée, e per refar e per passar e per lar sagelar. . .
il fluris
173. It. paguec per far la requesta de rajornamen e per
refar en pergames e per far 1 vidimus en Quastalest de
rajornamen, losquals paguec per la ma de Me Arnaut
Gruer 11 fluris.
tous les hommes, dés l'âge de quatorze ans, participaient à l'élection
des consuls albigeois.
1. Cet article permet de déterminer la valeur du réal d'or. Nous
avons dit que le florin d'or = 24 sous & le crosat =r 2 sous. Les
dictas payées à Vidal ressortent donc à 59X24 + 8X2 = 1.432 sous.
La <fr?ta d'un jour, représentée par 1 réal, sera donc de -rr- =27 sous
environ. '
2. Nous verrons (folio LXI v°) que Raymond Vidal s'acquitta si bien
de sa mission qu'il emporta de Paris des lettres du Dauphin, régent
de France, qi>i donnaient satisfaction à la ville.
— 22 —
174» M* pâguec Me R. Vidal per registrar la dicha k-tra
en Parlament VI crozats.
175. It. paguiey a Mc Jacme Pueg, avoquat de Carcas-
sona e sindic de la siutat d'Albi, per darayratges de sa
pencio V fluris d'aur.
176. It. paguiey a Me R. Vidal, que dits e afermec am
segramen, que, quant fe lo viatge desus ditz eu Franssa,
anec II dias e ia nueg ses issir per aygua, per desviar si dels
Engleses, e marfondec son rossi e vendec lo a Paris e
perde [aquel] rossi, en presencia de M" Arnaut Gruer, los
quais lhi foro redutz, de voluntat dels senhors. . V fluris '.
0 iSoma : XXlïïl lbr. XII s.]
177. [F0 XÏI v0.] It. paguiey al dig Me R. Vidal & afer-
mec am sagramen ea dits que avia despessat, otra lo des-
pes de sa boqua e de son rossi, per conduri si e son rossi
per aigua a fugir a las mas dels Englezes de Molis, en Al-
vernhe, tro ad Orlbes 3 IIII fluris & mieg.
178. It. a XVIII de dezembre paguiey e rebatiey a'n Isarn
Cotoli per la valuor de l'aur de L fluris, que foro baylatz a
Me R. Vidal xxvi s.
179. It. a XX de dezembre, de cosselh de ganre de bos
homes, G. Clergue al[ias] Bornhe, solayro, fon trames az
Aug, quar los contes d'Armanhac e de Fois avian facb gran
amas de gen e eran en tractamen de pas o de treva e dub-
tava mot fort que las companhas que ero ajustadas aqui, e
Englezes e Francezes, fesesso qualque gran dampnatge; e
1. L'addition des sommes de ce recto, soit 3 fl. -f- 3 fl. + 2 fl. 4- 2 fl.
+ 6 crosats + 5 fl. -f- 5 fl., donne pour résultat, en monnaie de
compte, 24 livres, 12 sous. Or, le florin valant 24 sous, les 20 florins
:= 20 X 24 = 480 sous, ou 24 livres. La valeur des 6 crosats ressort
donc à 12 sous, soit 2 sous par crosat.
2. Ms. : que.
3. Molis, Moulins ; Orlhes, Orléans
— 23 —
estec de part de la tro que fo fa g l'acordi ; ag ne, per son
trebalh iifluris'.
180. It. a xxim de dezembre, paguiey a'n Johan Jorda
per mieg quintal de sera en obra que n'aguem, la quai
paguem al tesaurier de Moss. d'Albi per lo ses dels encans
e del goratage XII lbr. e mieja'.
181. It. lo dia desus, que fo la vespra de Nadal, donem
al regen e al jutge de Moss. d'Albi e al viguier & al jutge
de Key, d'Albi, & a M€ P. de Lafon, a cascu il entorcas e
1 lbr. de doblos, que pesée tôt XXXV lbr. e mi onssas; cos-
tec per lbr. v s.; monta tôt VIII lbr. xmi s.
{Soma : xxx lbr. vi s.]
182. [F0 XIII r°.] It. a XXVII de dezembre, paguiey a
Me G. Gani, notari de la cort del Key, d'Albi, per una letra
en pargames testimonial cossi los cossols d'Albi seran ape-
latz de Mo. Ode Grasset e del jutge major de Carcassona,
comissaris desus ditz, per alcus greus, laquai letra covenia
portar, e tôt fo produg a Carcassona, & ac ne. . . XV s.
1 83. It. per lo sa gel autentic del Viguier que mes en la
dieba letra V s.
184. It. paguiey a Me P. Debar per la segunda pagua de
la pencio que la vila lhi doua per sirvir lo pes de la
farina LX\V s.
1 85. It. tramezem a Carcassona ia letra testimonial del
Viguier d'Albi quels senhors cossols avian fâcha apellacio
davan Moss. Ode Grasset, comissari, e per entimar a luy,
fo tramesa a Carcassona a Me Jacme Pueg per lo seu Gua-
lhart Golfier; costec entre pargames e scrieure. . il s.
186. It. per lo sagel autentic del Viguier que fo mes en
la dicha letra V s.
1S7. It. a xxix de dezembre, Me Dorde Gaudetru anec a
1. On ne trouve pas trace dans V Histoire de Languedoc de cette
trêve entre ks comtes de Foix et d'Armagnac.
2. Nous avons déjà parlé de cette redevance en cire payée à l'évêque.
— 24 —
Gualhac per parlar a'n Mo. II. Favarel sobre los acordis
que aviam aguts en escrig de las gens de Moss. d'Albi; e
coma lo negossi fos grau & aguetz mestiers de gran deli-
gensia, fon de cosselh dels senhors e d'alcus bos homes que
hom lhi feses qualque servisi, e portée lhi il entorcas que
pesavon VIII lbr. I carto, e mi lbr. de cofimens e il conils;
costec lo tôt mi lb. ni d. '.
[Soma : IX lbr. il s. III d.]
ï 88. [F0 XIII v0.] It. paguiey al sen Gualhart Golfier per
VIII lbr. de cofimens que n'aguem a las visitacios quels
senhors cossols els bos homes de la vila [feiro] als ordres
de paubretat en festa de Nadal LXXll s.
1^9. It. paguiey per lo vi que despessem en las visitacios
desus dichas XXIII s.
190. It. a nu de girvier, un dels senhors cossols anero
a Combafa3 parlar am Moss. d'Albi per delieurar am luy
sobre l'acordi fach am sas gens per lo senescalc de Ganes 3
e menero très macips; e costero los 1111 rossis els m 111a-
cips, per dieta de rossi, nu s., per dieta de macip, Il s., e
Il s. que despessero al Cap del pont, que no poguero in-
trar dins la vila; montée tôt xxini s.
191. It. per mieja lbr. de candelas X d.
1. Il est facile de déterminer le prix des deux lapins, sachant que
la livre de cire coûte 5 sous cv la livre de confitures 9 sous : la cire
ressort à 41 s. 3 d.J les conlitures, à 36 sous; reste pour la valeur des
deux conils, 3 sous. fVofr, pour le prix des cofimens, l'article sui-
vant.)
2. Arrondissement d'Albi, canton de Monestiés. Les évêques y
avaient un château dont Louis Ie' d'Amboise avait t'ait une merveille.
On admire encore dans l'église dite de l'Hôpital, à Monestiés, les sta-
tues qui ornaient la chapelle épiscopale. Elles ont été reproduites
dans V Album des Monuments du midi de la France. (Toulouse,
Éd. Privât, i8o3.)
3. il faut identifier ce Ganes, ou plutôt Janes, comme nous le trou-
verons plus bas. à Agenais. Nous verrons, en effet, au folio XXXI i°
que c'est le sénéchal d'Agen qui fut chargé d'accommoder la ville
avec Pévêque.
— 25 —
loi. It. per ia ma de papier il s. vm d.
i<;3. It. a un de girvier, tramezem I" le Ira cîausa del
procuravre de Moss. d'Albi per alongar las jornadas que
a via m a tener a m lor; costec xxiiii s.
194. It. a XII de girvier, M* B. Berna[r]di, notari de Car-
cassona, venc az Albi ab II sirvens per exequtar per la
pagua del moto que era stada lo primier dia de girvier;
paguiey lor per lor gatges, per la ma de Me P. Rauza. . .
il fluris e IX crozats.
193. U. per mieja lbr. de candelas X d.
196. It. paguiey a Mo. R. Favarel, per la ma de Mc Dorde
Gaudetru, per los arairatges de sa pensio e de sas dietas. .
XII fluris.
iSoma : xxv lbr. 11 s. un d.]
197. [F° XIIII r°.] It. a XV de girvier, Moss. P. R. de
Rabastenx ' nos trames |" letra clauza quels Englezes ero
ajustats & en la letra nos avizava de ganre d'autres be-
zonhs; donem al macip X s.
198. It. paguiey per lo libre que bayiiey a'n Isa ni Cotoli
eu que era[u] escrig[s] los cabatges XVI s.
199 It. a xviii de girvier, Moss. d'Armanhac' nos tra-
mes letra de l'a jus dels Engles que ero a Morlas, & avizava
nos d'autras causas} donem al macip x s.
200. It. paguiey a Peyre Burgalo, sirven de Tholoza, que
venc per exequtar am un companho, ad estancia d'en Pos
de Puegbusca, per las raubas; paguem lor per lor gatges. .
IIII fluris.
1. C'est Pierre Raymond de Rabastens, le sénéchal de Toulouse,
que nous avons souvent rencontré dans les Comptes de 1 369-70.
Voir Prix des choses à Albi ik Hist. de Laug., IX, passim.)
2. On n'avait pas encore signalé la présence des Anglais, à cette
date, dans cette ville de Morlas, où le comte de Foix, en 1 375 , ras-
sembla ses troupes. Nous allons voir que le 21 janvier i36o (nouv.
style) ils sont près de Toulouse. Une lettre du comte de Poitiers les
signale encore plus près; ils ont passe la Garonne avec le comte de
Foix, avant le 27 février i36o.
— 26 —
201. It. a XXI de girvier, Moss. d'Arnianhac nos trames
una letra clausa quels enimix eran près de Tholosa, &
avizava nos de la garda de la vila e d'autres bezons; donem
al portador x s.
202. It. lo dia desus, paguiey a'n G. de la lia, sirven de
Quarcassona, que era vengut per exequtar, ad estancia del
jutge dels crims, & per las despessas de l'anada d'Assia'j
dronjem lhi per sos gatges .... XX s.
[Soma : vm lbr. 11 s.]
203. [F° XI III v°.J It. a xxii de girvier, tramezem lo
Boruhe, solayro, per spiar dels enemix on eran e estec la
V jorns; donem lhi. XXXIIII s.
204. It. tramezem Heliot de Lamota, a Carcassona, a
Me P. Kauza que era la e n'escrissem al jutge dels crims de
Carcassona que nos escuzes del mandamen del senescalc de
Carcassona que nos avia mandat que de nuey e de jorns
venguessem a luy per donar cosselh ; & ag ne del viatge.. .
XXXIIII s.
205. It. a xxilll de girvier, tramezem P. Del Solier, sir-
ven del Rey, a Castras e a Pueg Laurens3 per spiar dels
enimix on eran; donem lhi del viatge XX s.
206. It. lo dia desus paguiey, per moire polveras. . .
. XII d.
207. It. a xxvil de girvier, aguem ia letra del conte de
Pey tiers e sertificava nos que lo conte de Fois, am los
Engles, avian passada Garona3, e mandava nos que stessem
ben avisatz e que volguessem persévéra en la nostra bona
lialtat; donem al portador XII s.
[Soma : ci s.]
1. On aurait de la peine à comprendre qu'il s'agit du royaume de
Danemark, dans ce mot d'Assia, si l'on n'était familier avec les évé-
nements de cette époque. Ménard a raconté, le premier, le projet
formé par Waldemar 111 d'une descente en Angleterre pour aller dé-
livrer le roi Jean. Sur tenue cette affaire, voir notre Introduction.
2. Chef-lieu de canton de l'arrondissement de Lavaur.
3. Les auteurs de l'Histoire de Languedoc ne signalent pas ce fait.
— 27
208. [F0 XV r°.J It. XXVIII de girvier, aguem I» leîra
clauza del senescalc de Janes que nos sertificava quels ene-
mix eran eu Tholza & avizava nos de nostra garda ; donem
al portador X s.
209. It. paguiey per ia ma de papier que ac Me P. Seras.
Il s. vin d.
210. It. per ia lbr. de candelas XVIII d.
211. It. donem az un senhor, per profieg e per honor de
la vila, de cosselh de sen Bernât d'Avisac, de sen Gualhait
Golfier, de sen Berthomiau Pradelh', e de ganre d'autres
bos homes d'Albi , per squivar gran despessa(s) e grans
dampnatges, segon que als senhcrs era vist, loquals pies
per la ma de s. Gualhart Golfier L fluris d'aur,
212. losquals malevem, e avia deniers d'aurs romputs,
\osquals costero, per far bos XVI s.
2i3. It. rebatiey a'n Isarn Cotoli per C fluris d'aur que
mandée paguar al sen Bernât d'Avizac, losquals avia pres-
tatz a la vila e rebatiam lhi de la summa quel dévia dels
cornus, may que per xxim s. lo fluri, XII d. per pessa, que
montan v lbr.
[Soma : LV lbr. x s. 11 d.J
214. [F° XV v0.] It. a xxx de girvier, venc Mo. Johau
de S. Sarni2, me de requestas del conte de Peytiers, ab
letra de crezenssa de Moss. de Peytiers loqual nos spliquec
tocan la enfidelitat del senhor e ganre d'autres périls, sel
contrari fesessem d'aquo que nos disia, e tocan los périls
ques podian venir per l'ajust de las gens que avia fach lo
conte de Fois; e fo de cosselh, atendut que nos non aviam
saubut tro après sopar, que hom lhi pagnes aquo que des-
1. Barthélémy Pradel est, avec d'Avisac & Golticr, un des plus
notables de la cite.
2. Jean de Saint-Sernin est assez souvent mentionné dans l'Histoire
de Languedoc ; nous n'avons vu nulle part qu'on lui donnât le titre
de maître des requêtes du comte de Poitiers.
— 28 —
pessera; per loqual sopar paguiey a'n Arnaut Korbc yre,
am las liurasos de las bestias XXX s.
2i5. It. lo dia desus, era vengut lo Senescalc de Janes &
avia nos mandat quelh aguessem i bon bostal, e fo mes
aquo de M1' Isarn Battes, e l'endema visitée las clansuras e
comensec de tractar acordi sobre los débats que la vila avia
am Moss. d'Albi; e tramezem lbi mi entorcas e il lbr. de
doblos, (|ue pezee lot xvm lbr. e la onssa; costero per
lieura V s. VI d. que montée. . . Illl lbr. xvm s. VI d.
216. ït. donem lbi 1111 lbr. de cofimens, que costero. .
, xxxii s.
217. It. paguiey a Mondo, la gâcha, per aquo que la vila
lor dévia donar. xxxvi s.
218. It. a XXX de girvier, acguem del sen Gualhart Gol-
fier il entorcas, que pesavo V lbr., per far lo reyregag;
costero xxvn s.
[Soma : XI lbr. ni s. VI d.]
219. [F0 XVI r°.] It. aguem d'en Isarn Lumbers ' la en-
torca, que pesava III lbr. e 1 carto, per far lo reyregag, la
lbra v s. Vl d., costec XVIII s. e II d.
220. It. a il de febrier tramezem a Me Jacme Pueg i;i le-
tra per scuzar ganre de bos homes que eran sitats a Car-
cassona davan los dits comissaris, e coma lo Viguier d'Albi,
per mandamen desobira,aguest fâcha ia crida que degun
home no desamp[a]res sa garda, tramesem, per Heliot de
I.amota, al dig Me Jacme Pueg, la dicha letra per scusar
lo[s] sitats, e estec, entre anar e tornar e spera la res-
po[s]ta, vi dias ; donem lhi XXX s.
221. It. a VI de febrier, tramezem al Qu[ast]el Nou d'An*
1. Cet Isarn Lombers avait sa boutique non loin de L'église de
Saint-Affric, à coté de la maison du notaire Pierre l.'ebar, que nous
trouvons souvent dans les Comptes. Cf. Sarhasv, p. 261.
2. Castelnaudary (Aude).
— 29 —
per spiar dels Eugleses on ero, e per sabe lor nombre, e
anec y Me P. Del Sclier, e estec VI dias; ac ne. . XXX s.
222. It. lo dia desus, per !■ ma de papier. . Il s. Vin d.
223. ït. per i Ibr. e mieja de candelas de seu que avian
agudas a la mayo comunal, en diversas vegadas. il s. vi d.
224. It. ad vin de febrier, tramesem a Tholoza K. Tinel
per saber dels enimix que disia hom que ero cressuts e
que s'apropriavo de nos'e escrieussem al senbor del Capitol
els cossols de Vinhonet'; paguem lhi per v jorns. XXX s.
\Soma : cxm s.l
22^. [F0 XVI v°.J It. a x de febrier, un dels senhors
cossols anero a Combafa parlaram Moss. d'Albi e per saber
sa voluntat del tractât que era estât fag ab sas gens davan
lo Senescalc de Janes; costero, nu rossis e II macips. .
XXII s.
226. It. a x de febrier, contiey am sen.Gualhart Golfier,
que avia agut de mi per lo subeide que levava per en
P. Trevas de VI s. IX d. per fuoe, so es assaber a XXI de
novembre e a il de febrier, totas paguas enclusas.
1111er XLIX lbr. XVII s. VI d.
227. It., a XIIII de febrier, tramesem lo dig R. Tinel a
Tholosa per saber areyres novelas dels enemix, car tôt dia
disian que eron creguts e que quavalgar devian en Albeges;
e estec entre anar e tornar, e no podia aver resposta de
letras que aviam tramezas al senhor de Capitol, V dias; ac
ne XXX s.
228. It. paguiey a Posset, la gâcha, per aquo que la vila
loi dona xxxvi s.
229. It. lo dig K. Tinel te complancha als senhors que
era estât raubat de deniers e de 1 cotel ponhal, e jurée ho
davan los senhors, e fo ordenat quelh bayles. . XX s. t.
[Sonia : 1111e LV lbr. V s. VI d.]
230. [F0 XVII ru.] It. lo dia desus, que fo a xnii de
1. Avignonnet, dans le Lauragais.
— 3o —
febrier, framesem Heliot a Pueg Laurens per sabe dels
enemix que desia hom que ero partits de Sancta Gaulena'
per venir en sa ; e donein lhi del viatge. . . . XVIII s.
23i. It. per VI lbr. de candelas de seu que agro los
senbors cossols per anar al reyregag x s.
232. It. a XV de febrier, per ia ma de papier que agro a
la mayo cominal Il s. VIII d.
233. It. lo dimengue davan Caramantrans , Me P. de
Lafon anec a Castras parlar ani Mo. de Vendoymes' sobre
una citatio que sas gens avian fâcha de (otz los homes d'Albi
que tenguesso fieus francxs en sa terra, que fosso a Castras
ad ia jornada per lor assignada; el dig M° P. ac letra de
Mo. de Vendoymes que, quant a presen, se cesso de la
citatio ; e estec, entre anar e tornar, si et autre a quaval,
III dias, e despessec ab loguiers de rossis et ab lo salari de
son companho Ce XIIII s.
234. It. paguiey al dig Me P. de Lafon, per las ni dietas
desus dichas III floris.
235. It. a xxii de febrier, R. Arnaut, sirven de Tholoza,
venc sobre la vila ab II companhos per exequtar per las
raubas dels senbors cossols de l'an presen; paguiey lhi, per
sas dietas il floris e mieg.
[Soma : xm lbr. xv s. vm d.]
236. [F0 XVII v0.] It. a XXIII de febrier, bayliey a'n Johan
Thalhafer, cossol, per pagar, a Carcassona, a'n Bernât
Monthanier, recebedor perticûlar del moto enpausat per
subcidi de la presen guerra, en diversas monedas d'aur. .
cxli moto[s] d'aur e ni grosses3.
1. Sainte-Gaulènc ne figure pas dans V Histoire de Languedoc.
Peut-être Saint-Gaudens ou une Sainte-Sigolène.
2. Jean, comte de Vendôme & de Castres; le Castelviel d'Albi dé-
pendait du comté de Castres. Il eut de nombreuses difficultés avec la
ville à l'occasion des fiefs nobles qui se trouvaient sur le territoire
du Castelviel. Cf. Le prix des choses à Albi.
3 Nous aurons l'occasion d'établir que la valeur du mouton d'or
— 3i —
237. It. paguiey al dig lohan, per V dietas que mes el
viatge desus dig, e coma fos estât ailordenat per los senhors
cossols, ab cosselh de alcus bos homes, que ténia' lo cami
que no fos perilhos de raubadors, [ejque ânes si & autre a
quaval, e, quar las vitalhas ero tant quaras, fo ordenat que
agues per cada dieta II reals d'aur; paguiey lhi, per las
v dietas x reals d'aur bos.
238. It. perdec en la moneda que portava a Carcassona
que no la poc mètre al for del moto segon que valia sa. «
xini s.
239. It. paguiey per ia manda quel thesaurier :10s avia
fâcha Il s
240. It. per la bilheta Xlid.
241. It. per ia letra quels senhors poguesso levar prest..
11 s. vin d.
242. It. compriey per far la pagua desus dicha, d'en
Isa m Cotoli, de Frances Greusa e d'autres mercadiers de
la vila, IIe il floris que costavan may de xxmi s. XII d. per
pessa, que monto X lbr. Il s.'.
[Soma : IIe LXHII lbr. XI s. vm d.J
243. [F° XVII I r°.] It. a xx de febrier, Moss. R. Favarel
venc az Albi per ordenar la quarta de l'acordi sobre lo trac-
tamen fach am los gens de Moss. d'Albi e ab la vila per lo
Senescalc de Janes; e estec sa VI dias en l'ostal d'en B. Ri-
bieyra ; e paguiey per las despessas dels VI jorns fâchas eu
lo dig osdal per si e per 1 autre a quaval que menava am si
est de 28 sous. Le gros vaut 1 sous. Mais il ne faut pas perdre de
vue que la valeur des monnaies est fort variable.
1. Corr. : tendria, ou tengues (?)
2. Exemple frappant, entre beaucoup d'autres, de la façon de per-
cevoir l'intérêt des sommes prêtées sans .encourir les foudres de
l'Eglise ou les peines édictées par la loi civile. Le rlorin d'or vaut,
nous l'avons établi, 24 sous; les prêteurs lui donnent une valeur de
25 sous.
— 32 —
ab m macips e per cossols e per notaris que manjavo atu
luy a vegadas VIII lbr. xilll s. VIII d. '.
244. It. a'n B. Ribieyra per las lieurasos de las bestias,
per lenbas e per autres sirvizis. ... ni floris d'aur.
245. It. a Bonaygua que adobec de manjar. . . XV s.
246. It. paguiey al dig Moss. R. Favarel, per las vi die-
tas, XII fluris d'aur losquals costavo, per pessa
xxv s. un d. *.
247. It. donem a'n aquel que anava am. Moss. R. a qua-
val xx s.
248. It. a III macips que menava lo dicb Moss. R. xvi s.
249. It. a xxv de febrier, per r1 ma de papier
11 s. vin d.
250. It. per 1 libre de il mas de papier en que enpau-
sem los 1111 cornus que levée G. Barau, Isarn Redon, en
Joban Decles vin s.
[_Soma : XXIX lbr. XVI s. mi d.]
l5l. [F°XVIIIv°J. It. paguiey o rebatiey a'n Isarn Cotoli
per CXX1I fluris quel mandée paguar a la fi d'abrial, e fo
facba la asignacio en febrier, per flori xxv s., que monta
la perdua. VI lbr. Il s.
252. It. a XXVI de febrier, paguiey, per la ma del senh
Bernât d'Avisac, a il macips que aviam trameses a Lautrec3
per spiar l'estamen de la gen del conte de Foys. . XII s.
253. It. lo dia desus, per tencha VIII d.
264. It. paguiey a'n B. Col tam per la ma d'en Johan
Decles que per la mia, per razo de ia obligansa que nos
li aviam facba de nostre temps per lo plag d'Avinho, per
L floris LXi lbr. xvi s.
1. Cet article donne une idée de l'importance de Raymond Favarel,
conseil de la ville auprès du juge d'Albigeois, à Gaillac. Nous le
rencontrerons souvent se faisant accompagner dans ses voyages par
trois serviteurs.
2. A remarquer cette hausse de la valeur du florin d'or.
3. Chef-lieu de canton de l'arrondissement de Castres (Tarn).
— 33 -
. It. paguiey per ia ma de papier.. . Il s. VIII d.
256. It. a IIII de mars. M' B. Lonc anec a Combafa par-
lar am Moss. d'Albi per aver cosselh sobre las letras que
Moss. Rothert d'Otraleua demandava de part del conte de
Pey tiers que escricessem al papa & al sancte collegi e a
Moss. lo duc de Normandia del fach del conte de Fois e de
sas campanhas; & aguè -per lo loguier del rossi e del macip
e del despes XII s. r.
257. It. a IIII de mars, bayliey a Me Dorde Gaudetru per
pagar, a Carcassona, am B. Montanier, resebedor del moto
enpausat per las subvencio[s] de la présent guerra en diver-
sas monedas d'anr c:xcn motos e II s. VI d.1.
[Sonia : IIIe mixx xv lbr. XV s. x d.]
258. [F0 XIX r0.] It. fo adordenat que, atendutz los périls
dels camis que a pena y anava home que no fos raubat,
que en Johan Talhafer, cossol, ânes am luyj e estero,
entre anar e tornar e estar, VIII dias, e mogro a V de mars;
paguiey a'n Johan Talhafer, per las dichas vin dietas. . .
. vin reals bos d'aur.
209. It. lo dia desus, paguiey a'n Arnaut Duran & a'n
1. Robert d'Outreleau était juge & conservateur de tous les Juifs.
— Nous venons (folio XXXIX r") que le comte de Poitiers avait de-
mandé le même service aux consuls de Carcassonne. Les lettres du
comte furent-elles seulement adressées aux consuls d'Albi et de Car-
cassonne r Ne th-il pas appel à la bonne volonté d'autres villes? On
serait tenté de le croire, étant donné le silence des historiens du
Languedoc sur ce fait important. Cependant, il est à supposer que le
lieutenant du roi chercha à donner à cette démarche auprès du Pape,
des Cardinaux de Rome & du duc de Normandie, régent du royaume,
le caractère d'une manifestation de la province entière contre les
agissements du comte de Foix. Nous trouverons, au reste, d'autres
précisions sur ce fait historique à peu près inconnu.
2. L'addition nous fournit, en monnaie de compte, un total de
Ixjb liv. ï5 s. 10 d. Or, les sommes exprimées en livres, sous & de-
niers forment un total de 61 liv. 7 s. 10 d. La différence entre 3o,5 1.
i5 s. 10 d. et 61 1. 7 s. 10 d., soit 274 liv. ou 5488 s., représente la
1 a a • ■ r , 3488 '
valeur des 192 moutons de cet article. Le mouton vaut donc — - — =
192
28 sous 7 deniers exactement.
- 34 -
Johan de Giolay, comissari de Carcassona, que avian exé-
cutât az Albi, ad estancia d'en B. Montanier, per la pagua
desus dicha, & avian estât sobre la vila XTX jorns, dais
quais lor paguiey en la mayo comiual, presens Me P. de
Lafon, maestre Dorde Gaudetru, R. Cussolas, Johan Ta-
lhafer, Frances Picart, Pos Renhas e Me P. Rauza ....
XXVI floris e mieg.
260. It. paguiey a'n Alias Delport, a Berthomiau de
S. Dannis & a R. de Brus, sirvens d'Albi, que avian exequ-
tat am lor e menadas ganre de gens a Candelh '......
xix s. IIII d.
261. It. a v de mars, paguiey a'n Frances Picart, per
ia lbr. de candelas que aviam aguda a la mayo cominal. . .
xviii s.
262. It. a vin de mais, tramezem a Carcassona Heliot
de Lamota a Mo. lo jutge des crims que nos escuzes de
1 mandamen que aviam agut del Senescalc, que vengues •
sem de nueg e de dias per dar cosselh a luy sobre alcus
negocis; paguiey per lo dig viatge xxilll s.
[Soma : Lxmi lbr. xvi s. x d.J
263. [F* XIX v°.J. It. lo dia desus, Moss. Bochart' e
M° Johan de Vendoymes vengro az Albi que venian de
Franssa, e tramezem lor mi molas de vi que costero. . . .
V s. VIII d.
1. Il faut être bien familier avec la topographie de l'ancien Albi
pour ne pas prendre ce Candelh pour la célèbre abbaye de Candeil
(arrond. de Gaillac, cant. de Cadalen). Il s'agit ici du palais de Can-
delh. situé dans la rue qui porte encore ce nom & sur remplacement
de l'Hôtel du Nord actuel. On voit que ce palais servait de prison
pour dettes puisqu'on y conduisait les contribuables récalcitrants.
Cf. Sarrasy, pp. 111 & 1 11, & Introduction.
2. 11 s'agit de Bouchard Vil, rils du comte Jean VI & de Jeanne de
Ponthieu. Le père mourut en i368. Bouchard, qui devait être fort
jeune en i36o, puisqu'il ne fut majeur que le 20 avril |368, mourut
sans postérité en 1400; le comte de Castres passa à Catherine, sa
sœur, qui avait épouse Jean de Bourbon, comte de la Marche. Ct.
Hist. de Lang., IX, 807.
— 35 —
264. It. a IX de mars, clos dels senhors cossols anero a
Combafa parlar am Moss. d'Abi et ani Moss. de Pey tiers
que desia hom ques dinava aqui, e anero hi per ordenar
a m lor cossi se regiria hom de las forssas que ero entorn
de la vila d'Albi e dels ordes; & aysso per grand dobte que
avia hom dels enemix del Rey, nostre senhor; paguiey per
lo loguier de dos rossis e de H macips. . . . XIIII s. '.
2Ô5. It. ad XI de mars, M1* P. de Lafon anec a Lavaur, &
anec am luy M' Ademar Grasset per enpetrar letras que,
el quas que fos necessari, que poguessem deroquar baris e
totas autras fortalicias e locx dampnozes per envazir la vila
d'Albi; e estero III dias ; paguey per las despessas dels
III dias de lor bestias e de lor macips, ab la dieta de
Me Ademar x lbr. III s.
266. II. a XIII de mars, paguiey [a] Johan Gayta & a sos
companhos, sirvens de Tholosa, per la exequcio que fasian
contra la vila per las raubas, as estancia d'en Pos de Pueg-
busca, & estero y 11 dias, agro un fluris d'aur.
[_Soma : xv lbr. vin s. Vin d.]
267. [F0 XX r0.] It. per I" ma de papier que aguem a la
mayo cominal il s. vin d.
268. It. lo dia desus, 1 messatgier de Moss. d'Armanhac
venc ad Albi e portée certas novelas de Moss. d'Armanhac
que era vengut de Bearn & anava ad Avigno; donem lhi
1 sabatas que costero . VI s.
269. It. a xxi de mars, lo Viguier el Regen d'Albi anero
per mètre los vieures dins las forssas ab comissari de Moss.
1. L'Histoire de Languedoc ne fait pas connaître le lieu précis où
le comte de Poitiers se trouvait le g mars. Le 6, il était à Rabastens
et le 10 à Toulouse. Le voyage des deux consuls à Combefa ne peut
servir à combler cette lacune; en effet, ils ne durent pas trouver le
comte chez, l'évêque, puisque, deux jours après, Pierre de Lafon se
rendit à Lavaur pour l'y rencontrer et obtenir de lui l'autorisation
de détruire les baris 3 autras fortalicias des alentours d'Albi. Nous
verrons qu'il réussit.
— 36 -
de Pey tiers, e fou de cosselh, per tal que fezesso be lo
besonh, que hom lor provezis de vieures e lor bayles gens;
e menero d'alcus bos homes de la vila e portero XXX glavis
que lor prestero los senhors; paguiey lo primier dia, per
lo pa & per lo vi vins.
270. It. per peis Xini s.
271. It. paguiey a Mondo, la gâcha, e a Peroto, que la
vila lor donava, XLVIH s. per il floris.
272. It. a XXII de mars, agro que bayliey a'n Helias Del-
port per far las despessas xxxnir s.
273. It. lo primier dia, agro, per niandamen dels senhors,
d'en B. Ribieyra il boles de fer gros e tornero lo tôt, sal
il barras el fer que fo, prêts mercadier, (fo) estimât que
hom lui restituis I flori d'aur.
[Soma : VI lbr. xvi s. VIII d.j
274. fF° XX v°.] It. lo Regen el Viguier avian lo fer
bandit per despessas que avian may despessat que non
avian agut dels senhors; e covenc que, avan quel pogues-
sem cobrar, que lor baylessem ni floris d'aur, losquals agro
a fugir a major nota; passât fo per cosselh '.
275. It. fo ordenat per los senhors Cossols que, coma los
homes se complagesso de lors jornals, que om lor laisses los
glavis, en satisfaccio de lor[s] jornals; quar no fo de cosselh
que hom ne vengues en cort, que costero los xxx fers.
En autre loc so conta[t]s.
276. It. paguiey a Posset, la gâcha, per aco que la vila li
donava, per 11 fluris. XLVin s.
277. It. a xxn de mars, venc Moss. de Vendoymes az
Albi, al Castel vielh, e donem lhi 1 sestier de vi que cos-
tec, d'en Johan Talhafer xx s.
1. Quel est le sens de ce fer bandit? On comprend que le Viguier
et le Régent avaient dépassé le crédit qui leur était ouvert, et qu'en
attendant une nouvelle imposition la ville leur alloue 3 riorins.
- 37 -
278. It. donem lhi il sestiers de sivada que costec, d'en
Gui Bona xxxil s.
279. It. en pa, que costec xvi s.
280. It. per lo port e per lo loguier del baril. . ni s.
[Soma : ix Ibr. xi s.]
281. [F0 XXI r°.] It. a XXIIII de mars, paguiey a P. de
Larnes, escudier de Moss. de Monlasur, per l" assignatio
que lhi era estada fâcha per Mo. de Peytieys, que devian
pagar lo primier dia d'abrial, per lo subcidi del moto per
fuoc; el dich Moss. lo conte de Monlasur avia mot cara-
men pregat los senhors Cossols que de presen lhi vol-
gues[so] far plazer de la dicha pagua, e, tengut gran cos-
selh, hom lhi anec autriar la dicha pagua, e el promes aver
la descarga del thezaurier perticular députât a recebre
lo dig subcidi; per que paguiey al dig Peyre, en Postal de
sen B. d'Avisac, ab quarta fâcha per MH Ademar Grasset,
en presencia de M" P. de Lafon, de Johan Talhafer e dels
autres senhors cossols II* L floris d'aur;
losquals malevem de ganre de bos homes d'Albi , tan en
aur a en parpalholas e crozats & en autre comtan blanc,
Lxxx floris, el demoran en aur; losquals deniers malevats
ieu [iey] reduts de las pagas de las gabelas seguen. E costero
las CLXX pessas prestadas en aur am las compradas, XII d.
per pessa VIII lbr. e mieja.
282. It. a XXIIII de mars aguem la letra clauza de Mo. de
Peytiers' que stessem aparelhats de nuey e de dias per
anar a luy la hon el nos mandaria o que fesessem XXV ba-
lestieis, quar el entendia asalhir als camps contra lo comte
de Fois; e donem al portador XII s.
[Soma : ur ix lbr. 11 s.]
1. On ne connaît guère les occupations du comte de Poitiers pen-
dant le mois de mars, sur lequel les historiens du Languedoc pas-
sent assez rapidement. On voit, par les articles qui précèdent &
celui-ci, que le lieutenant général préparait très activement la détense
du pays.
— 38 —
283. [F° XXI v0.] It. lo dia desus, Johan Talhafer anec a
Carcassona ab aquel escudier que avia près lo paguamen
de M. de Monlasur, per aver la descargua del thesaurier
particular, e menée lo rossi d'en Gui Bona am que s'en
vengues Mc P. Rausa. E estec, entre anar e tornar, v dias,
de que ac V reals d'aur de bon pes que costero
Vil lbr.'.
284. It. par las despessas del rossi que amenée a M0 P.
de Rausa xx s.
285. It. per i" ma de papier que aguem a la mayo comi-
nal. . Il s. VIII d.
286. It. a xxviii de mars, 1 messatgier de Moss. d'Ar-
manhac nos portée i;i letra d'Avinho de Mo. Hue de Bo -
vilar que nos mandava quel Rey d'Enclaterra era en Ber-
gonha el princip s'en venia en Gascueuha, e ganre d'autras
novelas per que nos avizessem. Donem al dig messatgier,
en vil parpalholas IX s. mi d.
287. It. a XXVlll de mars, Johan Gayta, sirven de Tho-
loza , e sos compauhos vengro as Albi per exequtar, ad
estancia de Puegbusca, per las raubas, e estero il dias; agio,
per lor[sJ dietas nu floris.
[Soma : xiii lbr. vin s.]
288. [F0 XXII t°.J It. a xxix de mars, Johan de Grolay e
Fiances Pascal vengro ad Albi per far exequtio contra la
vil a ad estancia de Moss. lo jutge de crims de Carcassona.
Donem lor gatges 11 floris.
289. It. a XXIX de mars, Johan Talhafer tornec a Car-
cassona on dezia hom que fora Moss. de Monlasur, per
vezer si pogra acabar quels balestiers quens mandavan
far fosso remoguts, atenduda la garda mot necessaria el
greuch que aviam agut per los diniers quelh aviam pagat a
IllVj e anec per aver la descargua dcls dichs deniers a luy
1. Le real est ici compté à 28 sous.
- 39-
paguats, el dich no fos a Carcassona, ans era a Miraval';
lo dich Johan Talhafer anec a luy a quaval on lo trobec;
e estec, entre anar e estar e lornar, IX dias; de que ac per
sas dietas per cascuna xxviu s., que monto
. XII lbr. XII s.
290. It. paguiey per lo sotol d'en Bertran Dannis en que
fasiam lo mortier per lo nostre temps vin s.
291. It. paguiey, a yill d'abrial, al sen Bertran de Casa-
nova per il lbr. de cofimens que donem al avocat del Rey
de Carcassona lo primier dia de mars, e per il molas de vi
que aguem de luy. . XXII s.
292. It. per ia entorca de m lbr. e 1 carto quen aviam
aguda de luy, a 1 de mars XIII s. IX d.
[Sonia : XVII lbr. m s. IX d.J
293. [F0 XXII v°.] It. lo dia desus, paguiey a luy, per la
niay valensa de IX lbr. vu s. VI d. que montava aquo quen
aviam agut al obrador ab los cofimens que aviam aguts al
arsiavesque d'Aug, que non eron pagat, jasiaaisso que fos -
sem enpausats lo dia quels aguem ' vins.
294. It. lo dia de Pasqueta3, maestre Dorde Gaudetru
anec a Tholosa per vezer on si tengra4 lo coselh, e car eu
la letra de Moss. de Peytiers fos mandat que [aguesj il ma-
cips ab si, que nos pogues mandar si era perilh, quar non
trametiam mas que u', car avia mandat que fossem la on el
loi a, e, segon entendiam, era plus près de Tholosa que
de Carcassona, anec a Tholosa e feu tornar de Tholosa
1 . Miraval-Cabardes, air. de Carcassonne, canton de Mas-Ca bardés.
2. Le sens paraît être : « Je lui payai, pour la plus-value (pour
l'intérêt) de 9 liv. S s. 6 d. qui lui avaient été empruntés avec les
confitures données à l'archevêque d'Auch (cf. nos 1 55 & i5y) & dont
il n'avait pas été payé, attendant l'imposition. »
3. C'est-à-dire le premier dimanche après la tête de Pâques, par
suite le 12 avril, puisque Pâques, en i36o, était le 5 avril.
.1. M s. : tengro.
5. M s. : mar que o.
— 40 —
P. Merle ab ia letra que nos trames j alcal macip paguiey
XV s. '.
295. It. tramesem ad Avinho a Mc Hue de Molis, procu-
rayre de la vila, per lo fach de las vendemias, per 1 home
de Manluoc; donem lhi , . . . VI s.
296. It. a xiri d'abrial, a R. de Brus e a G. Ramilho,
sirvens del Rey, d'Albi, per sarar los obradors penhorats,
menar a Candelh e far d'autras besonhas, quar aviam grans
mestiers de deniers xri s.
[Soma : XLI s.]
297. [F0 XXIII r0.] It. a XI d'abrial, fesem mandar pagua
a'n Isarn Cotoli sobre los cabatges a'n Pos de Puegbusca &
a'n Guilhem Garaut, mercadiers de Tholosa, per las raubas
dels cossols de l'an presen, ir' floris d'aur, los C floris
pagar desse els autres C floris a la fi de may; e dec aver de
portar las dichas summas , per los il termes desus ditz,
atendut que las gens de comte de Fois erau prep de Tho-
losa e trop d'autra[s] malas gens ad ombra de lor, que a
pena y anava home que no fos raubat, XX floris d'aur. Item
dec aver, de portar la dicha pecunia a son perilh quel quas
que se perdes o fos raubat, que fos sua perduda, XX floris
d'aur3. Et rebatiam lhi dels cabatges que dévia de totas las
1. Cette phrase est peu claire; le sens semble être celui-ci :
M« Dorde Gaudetru se rendit à Toulouse pour savoir où devait se
tenir le conseil convoqué par le comte de Poitiers; il prit avec lui
deux valets, & non un, comme c'était l'habitude, & cela à la de-
mande du comte de Poitiers, qui voulait en utiliser un pour nous
taire savoir si les routes étaient sûres. Le comte avait ordonne que
l'on se rendit là où il se trouverait, & comme l'on avait des raisons
de croire qu'il se trouvait plus près de Toulouse que de Carcassonne,
G.iudetru alla à Toulouse, d'où il renvoya P. Merle, un de ses valets,
avec une lettre.
2. Cet article mérite d'être souligné; il offre un exemple frappant
d'assurance faite sur les deniers transportés d'un lieu à un autre.
Moyennant une prime de 20 florins, Coutouli s'engage à faire parve-
nir, à ses risques & périls, aux fournisseurs des robes consulaires,
la somme de 200 florins. Cf. plus haut, n° 122.
— 4I —
sunimas «Jésus dichas, per cada flori xxv s. IIII d., que
niontan en summa per tôt IIIe lin lbr.
298. It., a XIIII d'abrial. paguiey, per la ma de Isarn
Cotoli, a Moss. R. Favarel per sa pencio XXIHI floris, que
costero per pessa xxv s. mi d.; monto. . XXX lbr. VIII s.
299. It. paguiey a'n Frances Picart, per mieja lbr. de
candelas IX s.
300. It. per ia ma de papier que agro a la mayo cominal
il s. vin d.
3oi. It. a xxim d'abrial, paguiey a'n B. Montanier de
Carcassona, per la ma d'en J. Talhafer, per lo subeidi de
1 moto per fuoe enpausat per la presen guerra
lxx motos d'aur.
302. It. paguiey a J. Talhafer per VI dietas que mes, per
lo perilh del cami, per far la dicha paga. . . XII reals.
[Soma : inr lxix lbr. ni s. v d.j
303. [Fol. XXIII v°.J It. a xxv d'abrial, per nu molas
de vi que donem al jutge d'Albeges que venc al Cap del
Pont novelamen e per XII michas XI s.
304. It. a V de may, la comtessa de Peytiers venc ad
Albi, e donem lhi en vin entorcas de cazerna lbr. e en
XVI doblos de mieja lbr., que aguem d'en Isarn Lumbers,
que pesée tôt XLI lbr. e mieja; costava per lbr. V s. lin d.;
montée tôt XI lbr. I s. II II d. '.
305. It. aguem de luy xn entorcas enfemenadas, que
aluquem a la Fustaria, car la dona venc de nuech, e me[r]-
1. Cet article nous met dans un certain embarras. D'après les au-
teurs de VHistoire de Languedoc, le mariage du comte de Poitiers
ITiec Jeanne, tille aînée de Jean II, comte d'Armagnac, & de Béatrix
de Clermont, eut lieu le 24 juin i36o, à Carcassonne. Comment
peut-il se taire qu'il y eût une comtesse de Poitiers le 5 mai? Faut-il
croire que dom Vaissete se soit trompé? Cependant, ce mariage fut
un si gros événement pour la province, il eut de si graves consé-
quences pour le pays, puisqu'il fut cause de la continuation des
hostilités entre le comte de Poitiers & le comte de Foix ;'enrin, les
époux étaient de si hauts personnages que cette hypothèse d'une
— 42 —
mero de Vil lbr. e mieja, e non costava per lbr. [quej v s.;
montan xxxvn s.
306. It. comprem maestre P. de Lafon & jeu d'en Johan
Gieussa doas pipas de vi quelh donem, que costero îx flo-
ris e mieg m s.
307. It. paguiey a Posset, la gâcha, que t'o ordenat per
los senhors, per n floris, L s.
308. It. paguiey als botelhiers de la confessa de Peytiers,
per los fust[sj de las pipas, per la ma del dig Johan Gieussa
I flori.
309. Id. donem als macips que portero las entorcas. . .
mi s. vin d.
[Soma : xxvm lbr. xix s.J
3io. [F" XXIII 1 rr>.j It. per los rossis que menero los
senhors ad anar a l'aculhida a solassar quant s'en anec. . .
xvin s.
3i2. It. e IIII de may, paguiey [a] Johan de La Crots, que
venc sobre la vila am dos companhos per exequtar, ad es-
tancia d'en B. Monfanier, per la pagua del moto e per
!■ letra exequtoria que avia contra los jurats de Monsalvi',
per la despassa del plach que la vila avia près
• ..." x lbr. xin s.
3i2. It. a vin de may, paguiey a M' Arnaut Paya, notari,
per lo sindicat que Me B. Lonc avia portât quant anec ad
Avinho XV s.
3i3. It. [a] IX de may, paguiey a Me B. de Bertols per la
ma de Me Rausa, per I vidimus de la letra [dj'ordenensa que
erreur ne peut guère être admise. Peut-être faut-il croire que les
fiançailles avaient conféré à Jeanne le titre de comtesse de Poitiers,
que le contrat de mariage était antérieur au 5 mai & que la céré-
monie nuptiale eut lieu le 24 juin.
1. Montsalvi , commune de Puygouzon , au sud d'Albi. Nous ver-
rons (n" 384) qu'il s'agissait d'obliger les habitants à contribuer aux
dépenses de clôture de la ville d'Albi.
— 4û —
fo tacha a Tholoza per Moss. d'Armanhac, que tôt quant
era levât de las gabelas fos redut a las comunas.. vin s.
314. ït. paguiey a Mondo, la gâcha, per II floris quel
deviam donar L s.
3i5. It. paguiey a'11 Johan Gieussa per VII veyrias de vi
(|ue aviam donadas a Moss. R. Favarel, en III dias que avia
estât en esta vila X s.
[Soma : XV Ibr. xv s.]
3i6. [Fol. XXI III v°.] It. a xim de may, paguiey a
Me P. de Bar per la pencio que la vila lhi donava per servir
lo pes de la farina, losquals près per la ma de Salvi Serras
per pagua de 1 deute que dévia al vedel. . Vil lbr. X s.
317. It. paguiey a R. Charier, del Castel Vielh, per
I" letra que portée a Carcassona a Mr Dorde Gaudetru, pei
los negocis que la vila avia a Moss. d'Albi. . . . XX s.
3 1 8. It. paguiey, per portar los baux a las Malautias e a
Saucta Cecilia, a las processios de Roazos. ... ni s.
3iq. It. paguiey a'ri G. Orts per sera gomada.. XII d.
020. It. paguiey al sen Johan Gieussa per xx quintals de
caus qiten aviam aguda a la obra de davan lo Carme '. . .
il floris e II s.
3n. It. a XVI de may, paguiey a'n Duran Dannis de
XXIIII lbr. que la vila lhi dévia per 1IIIKS: jornadas que avia
vaquât a la mayo cominal en ausir diverses contes
VI lbr. VIII s.
[Soma : XVII lbr. XII s.j
322. rF° XXV r°.J It. paguiey a'n G. Orts per très lbr. de
cofimens que donem a'n Arnaut Raynaut, que nos avia
portadas letras dels senhors cossols de Moupeylier, ab un
autre senhor cossol de Nempze, losquals ero venguts per
àver parlament am los senhors cossols d'Albi sobre alcus
1. Nous aurons l'occasion de voir que cette ubra était la recons-
truction de la muraille du Vigan.
— 44 —
negocis de las cornu nas, ab il molas de pimen e de musca-
det, que aguem de Marti Sagresta } costec tôt
xvii crozats xvi d.
323. It. paguiey a Moss. lo jutge des crims' ho a lhi
assignem tots los senhors sobre lo cabatge que leva Isarn
Cotoli, per los dampnatges que el avia sostenguts quant fo
raubat al cami de Carcassona, venen az Albi per los negocis
de la vila, e per ganre d'autres trebals que avia fats, vacan
en las besonhas de la vila, C fluris d'aur, per losquals reba-
teni al dig Isarn de la summa dels dits cabatges per i fluri
XXV s. III! d., que monta. . C e XXVI lbr. xm s. lin d.
324. It. a XVI de may, Me P. Rausa anec a Carcassona
per las grans besonhas que la vila avia; donem del sen
B. d'Avisac XX floris d'aur; e coma nos nols atrobessem
mens de gran perdua, e las oesonhas foron cochadas e
Moss. Armengau Vena nos fesetz demandar quelh pagues-
sem las enchieyras del soquet, fo de cosselh que volgro
los senhors que, atendut lo plazer quel sen B. d'Avisac
nos fasia e ganre d'autres que non avia fag[s] e nostre temps
per losquals aviani obviais ganre de dampnatges, fo de cos-
selh que, per amor de luy, hom pagues las enchieyras de-
sus dichas, lasquals montan VIII fluris d'aur, per losquals
rebatem ad Isarn Cotoli, quels promes pagar per nos sobre
los cabatges; e rebatem lhi per fluri XXV s. IIII d., que
montan X lbr. II s. VIII d.
[Soma : cxxvin lbr. vm s. Vin d.]
3i5. [F° XXV v°.J It. monta la perJua dels XX fluris desus
dits, losquals paguec lo dich Isarn per la vila al sen Bernât
1. Le juge criminel de Carcassonne était Bertrand Bone, coseigneur
d'Hautpoul, que nous avons déjà rencontré. Il était quelque peu
Albigeois, puisqu'il figure dans le cadastre de 1 3 77 {Vase) comme
propriétaire d'une maison située au quartier de la Grava qu'il avait
achetée de Bernard d'Avisac. Cf. Sarrasv, p. z83. Les habitants d'Albi
considéraient le seigneur d'Hautpoul comme leur protecteur, et, en
1370, la ville lui emprunta une assez grosse somme d'argent (C. G. i5i).
— 43 —
d'Avisac; e rebatem Ihi per pessa may que per xxini s.
XVI d. per pessa, que montai! XXVI s. VIII d.
3:6. It. a XVII de may, tramezem Johan Fabre a Carcas-
sona, a M' P. Rausa que la era que fezes tan que las jor-
nadas que avia la vila ab Moss. d'Albi fosso alongadas afi
que la ma del tractât, loqual Me Arnaut Paya avia comensat
a Carcassona ab Moss. lo jutge de crims e ab Me Dorde,
pogues aver melhor fi- ac del viatge XXV s.
327. It. paguiey may al dich Joban Fabre per 1 dia que
Me P. Rausa l'avia destrigat la abans quelh pogues far res-
posta lins.
328. It. a XVII de may, bayliey a'n R. Cussolas, per la
ma del sen B. d'Avisac, quelh fesiau mestiers a las fasendas
de la Malautia xxxnii s.
329. If. fo ordenat per los senhors cossols e per alcus
bos homes que, coma Pos Savi, afanayre d'Albi, fos anat a
Rofiac ' ab lo Regen et ab lo Viguier, e la se rompec lo
bras, fasen las besonhas quel mandavo far, fo ordenat que
hom lhi dones per lo dampnatge que n'avia sontengut
xxv s. t. \
tSoma : XXV Ibr. XII s. mi d.]
330. [F0 XXVI r°.J It., a XVIII de may, paguiey a Vidal
Mauri e ad sos companhos, sirvens de Tholoza, que eran
vengutz per exequtar contra la vila per las raubas, e paguiey
lor en la mayo cominal, en presencia de R. Celet e d'en
Duran Dannis VI lbr. e XVI d.
33i. It. paguiey als arendadors de las gabelas, per man-
daniens dels senhors, per aquo que n'Emeric Guilhot avia
arestanquat e levât de la gabela de la lenha e del fe, quelh
eron estadas vendudas; e fo ordenat per lo jutge del Rey
que las dichas gabelas fosso d'aquel que avia la gabela dels
1. Canton d'Abi.
2. Corr. : sostengut.
-46-
veyres, aissi coma es acoustumat ; el dich Eynieric avia
levât, quar lhi era estât vendu t; & aisso en fauta dels
senhors cossols. Fo ordenat que fos seu aquo que avia levât;
per que restituim als arendadors xim s.
332. It paguiey als dit; arendadors, per las messios e per
sirvizes que avian fats, de consentemen dels senhors cossols,
per far jurar los mazeliers que no voliau pagar la gabela,
ans avian comensat plats a la cort del Rey; per lasquals
despessas per lor fâchas fo ordenat per los senhors que lor
pagues nu lbr. e VI s.
333. It. paguiey a Me Johan Vilar, notari de Carcassona,
per la ma de Me P. Rausa, per las s:ripturas de l'a ri passât
Il fions d'aur.
[Soma : XIII lbr. VI s. VIII d.]
334. [F0 XXVI vn.] It. paguiey a Me Bertran Gastayre,
notari e fermier de Carcassona, per la ma de Me R. Rausa,
per escripturas en lasquals la vila lhi era tenguda. . .
un floris d'aur.
335. It. paguiey an Thomas de Foncuberta ', en defal-
quaxio dels mi cornus que levée Isarn Cotoli, per III canas *
de mesclat3 quels senhors n'avian agudas, lasquals foron
donadas a M0 Johan de Baissac, Mc majer de la tor del
pont4, lasquals lhi ero estadas promezas, otra sos jornals
un lbr. e mieja.
336. It. paguiey a'n R. Celet, en defalcacio dels mi
1. Lieu-dit situé à 6 ou 7 kilomètres d'Albi, sur la route de Ville-
franche.
2. La canne, mesure d'Albi, égale 1 mètre 787.
3. Le drap mescLit était fait de laines mélangées de diverses cou-
leurs, ce qui lui donnait un grain grisâtre bariolé.
4. C'est-à-dire l'entrepreneur responsable des travaux de la tour
du pont. Cette tour avait un agent, sorte de portier, payé par la ville.
Nous relevons, en effet, dans le compoix de i356, appelé le livre
Açentar (C. C. 3) : « Johan Borcier, fil de Vespobolona de Nostra
a Dona del pon de Tarn, te.... » Rappelons que la tour du pont était
désignée sous le nom de Notre-Dame,
- 47 —
cornus que levée G. Barau e en deniers, per lo loguier de
l'ostal que avia tengut Posset, la gâcha, el nostre temps. .
XL S.
337. It. paguiey a'n G. de Marsac ', en defalcacio de sos
cornus loqual levée G. Barau e dels il cornus que levée
Mr P. Rausa, per resta de major summa en laquai la vila lo
dévia rogazordenar J per sos trebals que avia fats en son
ofeci de la capitanaria IIII lbr. t.
33o'. It. deu la vila a Bernât Faral per setanta astas de
glavi que n'aguem, e el deu a la vila lin fers de glavi que
aretenc.
339. It. paguiey a Me G. Glieya, per c fers de glavi que
n'aguem, el mes de febrier, que costavo per pessa 11 cro-
zats, que moiitan XX lbr.
iSoma : XXXV lbr. VI s.]
340. [F° XXVII r°.J It. paguiey a P. Bilhau, fabre de
Mosieis3, per CV fers de clavis que n'aguem, que costava
per pessa II crozats, montan XXI lbr. * delsquals fers sobre-
dicts rediey als senhors que receup Phelip Vaissieyra,
cossol de l'an LX. L fers de glavi.
341. It. en la preza dels diniers redi compte qu'en foro
venduts e baylats a la gen de la vila, so es assaber. . . .
Ce XIX fers de glavi 5.
342. It. redi en la preza comte de las astas de [las] que
foro de Faral de xxvni astas.
1. Ce Guilhaume de Marssac avait sa maison devant la Cort dei
Rey, où le Viguier d'AIbi tenait ses assises, c'est-à-dire al Costou de
S. Salvi, que beaucoup d'Albigeois ont connu. Cf. Sarrasy, pp. 197-
198.
2. Corr. : regazardonar.
3. Mouzieys 'I'eulet, canton de Villefranche, arrondissement d'AIbi.
4. Erreur de 10 sous; il faudrait : xx lbr. x s.
5. Cet article prouve que la ville fournissait les armes aux habi-
tants qui ne pouvaient les acheter; les riches s'armaient à leurs trais.
-48-
3/}3. It. que deu Gregori Clergue, per i clavi garnit,
quel baylec Frances Picart. . Vis.
344. It. que deu K. Fabre, per 1 glavi garnit. . VI s. t.
345. It. Me P. Fajas, deu per 1 fer de glavi. . mi s.
346. It. donem an G. de Marsac. . . 1 glavi garnit.
347. It. a P. Larzi e a Meric Davi losquals anero per la
vila per baylar los glavis ab en Frances Picart
il glavis garnits.
348. It. ac lo baynarier que anec am los sirvens de Mira-
peis ' 1 glavi garnît.
[Soma : xxi lbr.]
349. [F° XXVII v0.] It. agro los sirvens que anero am lo
Viguier & am lo Regen per deroquar las forssa(t)s que
eran entoru la vila d'Albi, losquals lor foro layssats per lor
jornals xxvin glavis garnits.
350. It. paguiey a Me B. del Palais, que fe assignasios
sobre los cabatges e sobre las restas del cornus am G. Orts
e am P. Salvi e a Me P. de Lafon & a diverses autres homes,
v s. t.
35i. It. paguiey a Me Duran Pos, pengeyre, per talhar
los senhals de la vila que foro meses en la tor nova dal pe
de la costa en lin floris lin lbr. e XVI s.
352. It. paguiey a'n Pos Vierna, en defalquamen de sos
cornus e per aquo que la vila lhi dévia de majer summa per
sertas jornadas que avia vaquât a la mayo cominal per auzir
diverses comtes VI lbr. v s. V d.
353. It. paguiey lhi may en los vi cornus de l'ami aistracio
d'en P. Salvi lxxv s. m d.
354. It. paguiey a Me P. Fajas, per sa pencio, comtats en
la paga xvi cornus que dévia de nostre temps. XXV fluris.
I. Mirepoix (Ariège)J Nous allons assister au départ d'une troupe
d'arbalétriers pour Mirepoix.
— 49 —
355. It. paguiey a Phelip Vaissieyra' en defalquassio
dels IIII cornus que levero Johan Decles e G. Barau, per
aquo que la vila lhi dévia per sas dietas, dels temps que avia
vaquât eu a'usir los comtes, el temps de nostre cossolat. . .
vu lbr. VI s. IIII d.
Lo demoran d'aquo que hom lhi dévia lhi fo rebatut
sobre los derayratges que el dévia a la vila.
[Soma ; XLIIII lbr. XII s. X d.]
356. [F0 XXVIII r0.] It. paguiey lhi per las despessas
quel vescomte de Narbona* avia fâchas en son hostal per
leuha e per autras causas, & aisso quar la vila lhi avia en
son hostal delotgat e promes de gardar de dampnatge, per
que fo ordenat que hom lhi doues. . . Il floris d'aur.
357. It. paguiey a Mc Duran de Moutalasac e a Me B.
Dedieu, notaris de la Cort temporal, per la carta del cos-
solat, e per la carta del capitauatge de Guilhem de Marsac
e de Domenge de Monnac' de la festa de S1 Johan Baptista
entro a la festa de la Nativitat de Nostre Senhe; e per l'es-
turmen4 del baylamen de las claus de la porta del pont de
Taru; e per Vil fuels d'acta e mieg en la causa verten entre
el els dits cossols; e per la carta quant B. Dalest fo istituit,
1. Ce Philippe Vaissière, chez qui descendit, ainsi que nous allons
le voir, le vicomte de Narbonne, demeurait prés de l'église Saint-
Julien, dans la maison que l'on croit généralement avoir été celle
des chevaliers du Temple. Cf. Sarrasy, p. 3 17.
2. Le vicomte de Narbonne venait de s'illustrer dans sa lutte contre
les Anglais. A la tête des habitants du Puy, joints à la noblesse et
aux communes de la sénéchaussée de Beaucaiie, il avait arrêté les
courses de Bertugat d'Albret, capitaine du parti anglais, qui avait
pénétré jusqu'à Clermont. Cf. Uist. de Lansç., IX, 704. Nous avons
vu qu'il faisait partie du Conseil du comte de Poitiers.
3. Dominique de Monnac habitait sobre la fou del Bue dans une
maison que Dumège décrit (Archiv. du départ.) et qu'il date du
neuvième siècle. Elle n'a pas complètement disparu.
4. Il existait une différence entre la carta et Vesturmen : la carta
n'est que l'expédition courante et très abrégée de Vesturmen, qui est
la minute de l'acte.
— 5o —
a requisitio dels cossols, ad adobar las mesuras del blat e
del vi; e per ia carta de comprennes sobrel fach dei Castel
nou Bonafos; e per l'esturmen del capitanatge de G. de
Marsac e de Domenge de Monnac, de la dicha* festa de la
Nativitat de Nostre Senher entro a las Octavas de Pascas; e
per la carta del devet dels vis e per los esturmens fach[s]
de las cridas per aquo; e per l'esturmen autriat per Mo.
l'avesque sobre lo fach de la fieyra del Castel vielh que non
era son eutendemen que per aquo fosso teguts ad escubias
ni a seguia; e per l'esturmen de l'apellacio de P. Destavas
condampnat a corre la vila, e per IKI fuels d'acta per la
dicha carta; e per l'esturmen del capitanatge d'en G. de
Marsac; per la fermensa que donero a'n P. Miramon e a'n
Pos Renhas per ia causa moguda contra lor, e per la copia
de la citatio que lor fo fâcha; e per XLIX fuels d'acta d'en
B. Miramon e per L fuels d'acta de la enformatio. . . .
[Soma : Il lbr. VIII s.]
[F0 XXVIII v°J e dal procès fats contra en B. Miramon e
contra en Pos Renhas; e per L s. que demandavo de l'an
LVIII. En totas aquestas causas foro finadas de voluntat
dels senhors, per laquai finalisa fo fâcha e lor fo pagada
per mi G. Brus que montée X lbr.
358. It. paguiey a Me P. de Lafon per la pencio que la
vila lhi donava del nostre temps per son patrossini, en
XII fluris XIII lbr. VIII s.
35p. It. paguiey al dig Me P. de Lafon per la dicha pen-
cio que fo assignat sobre Isarn Cotoli sobre los cornus
que avia levats, per xin fluris xvii lbr. e il d.
36o. It. paguiey a Me B. de Berthols, notari de la Cort
del Rey nostre senhor, per las causas ques conten en
I quartel escrig de la sua ma propria; loqual quartel se
conte en aquesta manieyra : Devo los senhors cossols
d'Albi pro instrumento sindicatus, médium florini.
36i. It. debent pro tribus instrumentas réquisitions facte
— 5i —
domino judici majori Carcassone & domino Othoni Gras-
seti, cum labore XXX s.
562. It. debent pro instrumento requisitionis facte a
magistro Ramundo de Deo quod grossaret instrumentum
consulalus VI s.
363. It. debent pro labore perquirendi appellationes
intrcductas in curia regia Albie, quando bene vel maie
appellatum erat HlPr flor. auri.
[Soma . XLI lbr. Vin s. X d.J
364. [F° XXIX r0.] It. pro instrumento appositionis
facte in causa que vertitur inter procuratorem domini Epis-
copi et procuratorem Régis Carcassone XX s.
365. It. pro duabus litteris testimonialibus de appella-
tione facta a dominis judice majori & Othone Grasseti. . .
unum florinum.
306. It. pro appellatione Pétri Gorgalh, pontanerii, cum
labore, 1 flor. Pro registrare duas litteras gabelle. X s. t.
367. It. pro instrumento presentationis litterarum do-
mini Senescali facte dominis Vicario & Judici ut victualia
facerent reponi infra fortalicias, & fortalicia dampnosa civi-
tati dirui facerenf V s.
368. It. pro copia litterarum domini senescali directa-
rum domino Vicario quod avisaret barones, consules &
prelatos supra custodia locorum suorum XII d.
369. It. pro quinque foliis processus causarum B. Mira-
montis & Poncii Renbas v s.
370. It. pro cancelaria il s. VI d.
371. It. debent pro causa quam ducunt contra magistrum
P. Castellana. Vis.'.
1. Ce Pierre Castellane, qui était en procès avec la ville pour nous
ne savons quelle cause, avait sa maison dans la rue de Ronel; elle
confrontait la vauta d'en Farguas, c'est-à-dire la venelle de Fargues,
& ce que l'on appelle aujourd'hui le Petit-Toulouse, sur l'emplace-
ment du lycée. Cf. Sarrazy, p. 258.
— 52 —
372. It. pro causa quam movent contra Eudiam Talha-
ferra supra venditione trolii x s.
.H73. It. debent pro cognitione facta contra ipsos quod
solverent il milia vnPl tegulas sindico confrarie S1' Ludo-
vic! v s.
374. It. debent pro carta P. Galco v s.
370. It. debent pro appellatione facfa per ipsos a do-
mino judice curie îemporalis domini episcopi supra pro-
clamatione facta sub pena corporum & bonorum. I flor.
376. [F0 XXIX v°.] It. pro alia appellatione facta a do-
mino vicario domini episcopi albiensis supra predictis. . .
I flor.
377. It. debent pro presentatione viginti sacramento-
rum xx s. t.
378. It. pro informatione facta super valorem rocini
Ouidonis Bona, V s. Per lasquals causas sobre dichas pa-
guiey al dig Mc B. de Bertbols IX lbr. xil s.
379. It. paguiey a Mc Jacme Trincavel, notari, per es-
cripturas que avia fâchas per la vila, en defalquatio de sos
cornus, e de la filha d'en Andrieu Marmanda, so es assaber
per ausir testimonis sohre la juridictio de la cieutat d'Albi
e del Castel non Bonafos, per la quai causa demandava
llir lbr. e mi s.; e per la terssa part de xlii fuels d'acta
grossa ' per que demandava lin libr. e lin s., e per la
terssa part de lxx fuels grosses de processes e d'esturmens
produtz en aquels per que demandava XLVI s. VIII d. per
lasquals causas desus dichas fo acordat per los senhors
cossols quel pagnes VI lbr.
380. It. paguiey a M' Guiraut Blacas pro quodam instru-
mento dictorum consulum ad requisitionem super eo quod
Franciscus Faverii, bajulus Capitis pontis requirebat dictos
consules ut liberarent eidem ununi preconem qui preco-
1. On sait que la grosse e>t l'expédition d'un acte sur parchemin.
— 53 —
nisaret inpositionem gabelle salis & aliarum impositionum
in dicto Capite pontis. Sed (illisible) Gualhardus Golferii,
receptor Vicarii Albiensis dictarum impositionum qui,
vigore litterarum sue commissionis, imposuerat in dicto
Capite Pontis dictam impositionem, requisivit dictum ba-
julum ne ipsum impediret, &c.
[Soma : XV lbr. XII s.]
[F0 XXX r0.] Et dictus Vicarius Albie, vigore litterarum
aresti & acordi, îk domini episcopi Belvatensis, que littere
& quedam alie per dictos consules ibi fuerunt exhibite,
inhibuit dicto Francisco ne inpediret, &c. . . . XII s.
38i. It. pro quodam instrumento quitationis facte dictis
consulibus per magistrum Bernardum de Bertholis, scindi-
cum confrarie Su Ludovici, de lim & VilLC tegulis, receptis
anno predicto, die xxi Sept il s.
382. It. pro quodam instrumento ad eorum requisitio-
nem recepto, anno predicto, die xxv Januarii, super eo
quod dominus Vicarius Albie inhibuit procuratori domini
episcopi Albiensis ne exequtionem faceret de duobus latro-
nibus qui dicebantur condemnaptos ad currendum per
villam 8c ad staudum in spillorio, non vocatis probis viris,
a quibus dicti consules asserebant appellasse quousque
foret cognitum de appellatione V s.
383. It. pro quodam instrumento appositionis & presta-
tionis factarum per magistrum Petrum Rausa, scindicum
dictorum consulum, adversus exequtionem quarumdam lit-
terarum per procuràtorem domini episcopi albiensis peti-
tarurn, obtentarum a dominis judice majore Carcassone &
Othone Grasseti commissis in facto domini episcopi & con-
sulum tangentium curiam régis Albie, continentium quod
plurimi homines Albie pro testimonio 'ferendo Carcassone,
recepto die x februarii, anno predicto.
384. It. pro quadam nota instrumenti continentis obli-
gationem per consules & habitatores de Monte Salvio fac-
- M -
tam de contribuendo clausurc Albie. Recepta anno pre-
dicto, die il Martii.
385. [F°XXXv0.] It. pro labore prestito in perquirendo
libros magistri B. Bonacumba notarii quondam, ratione
instrumentorum relationum, juridictionum & cognitionum
contrastorum, duos florinos auri.
386. It. pro labore prestito per ipsum in perquirendo
regestra & manualia in curia regia si reperirentur alique
remissiones supra dictis cognitionibus. It. pro quatuor ins-
trumentis arrendamentorum facto ru m Guilhelmo Nicholay
& ejus socero de gabellis anni domini M. CCCLV receptis
per me, restitutis grossatis dictorum consulum, anno LX,
mense aprilis, compoto cum dictis consulibus, présente
magistro Petro Rausa; duos florinos.
387. It. petebat pro resta scripturarum factarum in curia
regia Albie, de tempore consulatus G. Baravi & ejus socio-
ru m, de quibus magister B. de Bei tholis babet instrumen-
tum recognitionis, cui instrumento vult stare. . . v s.
388. Per lasquals scripturas desus dicbas paguiey al dig
Me Guiraut Blacas, que fo ordenat per tots los senbors e
acordat am luiy quel pagues XI lbr.
389. It. paguiey a Frances de Lagrava, el rebatiey dels
lin cornus que levée Isarn Cotoli, per lo loguier de la
mayo cominal, e per los n cornus que levée Me P. Rausa. .
un lbr.
390. It. paguiey a R. Conte, per VI canas e il palnis de
posta d'avet losquals près P. de Valenquas per planquar
n gachials del port vielh ' Il floris.
391. It. paguiey a Me G. Gavi per ni cartas del fag
de Pos Favarel e de Me G. Cabrier sobre ia conoisenssa'
1. Le port vieux était situé, d'après Sarrazy, près de l'embouchure
du ruisseau de Caussels.
2. Un mot effacé; probablement ausida.
— 55 —
que avia entre los e per III cartas que foro grossa-
[Soma : xvn lbr. vm s.]
[F° XXXI r0.] das per demandar apostols e per recebre
Il cartas al Cap del pont sobre la enposesio de las gabelas
que volia enpauza lo jutge d'Albeges. . . I flori e mieg.
392. It. paguiey a Me Adeniar Grasset per las causas
dejots scrichas, & aisso en defalcatio de xim cornus, so es
assaber : per las carta[s] cossi los mi cornus foro bailats ad
Itarn Cotoli ab obligacio' al sagel, e per lo emolumen del
sagel, e per la quarta de la procuratio oe G. Moynier,
laquai fo II vêts grossada, e per escrieure las objeccios en
la causa devan los Comessaris donats per Moss. de Pey-
tieus, en lasquals ac VIII fuels, e per lo trebalh de V jorns
continuats, e per serquar lo registre de la Cort del Rey
sobre las remessios fâchas sobre la dicha Cort als Cossols
d'Albi de las conoissensàs de fermadors de passadas e de
bieulas, e per scrieure davan lo senescalc d'Agen los
aponchamens sobre los débats de Moss. d'Albi, e per co-
piar aquels, e per diverses trebals e diverses dias losquals
a vacats ab los senhors cossols sobre lo dig fag, e per la
carta, laquai se tires del original que avia fach Me P.
Kausa, e per la carta del cosselh ques tenc a la mayo comi-
nal quels fag ques menava davan los comessaris se défen-
des, e per scrieure las letras a nostre Senhor lo pa[pa] els
cardenals per lo fag de la guerra, e per ia reconoissensa
fâcha per G. Bru, cossol, a'n Isarn Cotoli de iicxl lbr. de
la moneda dels cornus, e per autra reconoissensa fâcha per
lo dig G. al dig Isarn de VIe LV lbr., e per autra carta de
LXXH lbr., e per autra, reseubuda a la mayo cominal,
de diversas protestacios contra aquels que enpacharian la
gabela, e per autra carta fâcha per lo dig G. Bru a Isarn
Cotoli de clii lbr., e per autra de xni lbr. mi s. t., e per
1 . Mas. obligaxio.
— 56 —
autras assignacios fâchas per lo dig G. sobre lo dig Isarn
a'n aquels que avian prestat lo vi el temps del devet, e per
la autra carta de reconoissensa fâcha, a l'ostal de sen Bernât
d'Avisac, per I escudier del compte de Monlasur, de IV L flu-
ris que receup dels senhors cossols, e per i reconoissensa
que fe may lo dig G. Bru a Isarn Cotoli dels cabatges de
I1ICXVI lbr., e per la carta de la promesa fâcha per lo dig
Isarn de assignar las restas dels lin cornus a las personas
[Soma : xxxvi s.J
[F0 XXXI v°.] lasquals los senhors cossols volrian, e per
autra quarta reseubuda cossi lo dig Isarn Cotoli redec
Il letras de paga fâchas a Tholosa per las raubas, per la
sua ma, la i de L fluris e l'autra de c fluris, e per la carta
de la reconoissensa fâcha al dig Isarn de II'LXXI lbr. per
lor assignadas, e per las obligansas fâchas a quascu de
pagar las dichas assignacios per lo dig Izarn'.
393. It. que demandava, de l'an LVI, per registrar ia le-
tra aissi coma se conte a la fi del conte del dig an. xil s.
394. It. que demandava per diversas letras clausas e per
autres trebals fats per lo temps del dig cossolat1.
39D. It. per la quarta de l'apellacio fâcha del fag d'en
Bernât Miramon e d'en Pos Renhas ab los trebals de diver-
ses dias asignats a bailar los apostols '.
396. It. la meytat de XI floris deguts de l'an LV1I, ab
carta fâcha per la ma de maestre Bernât de Bertols, segon
que el dis; per lasquals causas desus escrichas, e que fo
acordat am los senhors cossols que hom lhi pagues xiiu flo-
ris; dasquals lhi paguiey, en defalquacio de sos cornus. . .
Vin lbr. IX s. IX d.
[Soma : VIII lbr. IX s. IX d.J
397. [F0 XXXII r0.] It. paguiey a"n P. Sivalh, en defalcacio
I. La somme n'est pas indiquée.
— 5? —
de XVI cornus, per aquo que avia estât a auzir los comtes de
la mayo cominal xir lbr. XIII s.
398. It. may, per los cabatges de Cotoli'.
390. It. per lo cabatge del entier d'en Galhart Sabatier1.
La Mesa fâcha per los XX servens que foron irame\es
a Mirapeis*.
400. Lo lus après Rampalm comensem de garnir los ser-
vens que foron tramezes a Mirapeis. Priniieyramen bayliey
a Gorgal, que fo capitani, per lo beure de si e de Vil ser-
vens. XII s.
401. It. a III servens, a beure mis.
402. it a mi servens, per beure e per vesperti. .
v s. un d.
403. It. al capitani, per lo sopar e per vesperti de si e
dels servens XL s.
404. It. al capitani, d'avantatge 1 fluri.
405. Lo mars après, per dinar dels servens.. . XL s.
406. It. bayliey lor per lo sopa, que anero jazer a Rial-
nion ' lx s.
407. It. per la banieyra que costec. . . XXX s. X d.
408. It. per l'amfial xxxv s.
1. L'indication de la somme a été effacée.
2. On pourrait se demander les motifs de cet envoi d'hommes
• l'armes albigeois dans la ville de Mirepoix. Il faut se rappeler les
incidents qui eurent lieu aux premiers mois de i3ôo, précisément à
l'époque où les vingt soldats d'Albi se mettent en route. Le baron
de Mirepoix, Jean de Levis, avait pris parti pour le comte de Foix
dans la guerre qu'il faisait au comte d'Armagnac & à Jean de Poitiers.
Le prince marcha contre lui en avril i36o; le 10 de ce mois il était
installe à Mirepoix même avec une troupe d'hommes, parmi lesquels
nos Albigeois. Cf. Hist. de Lang., IX, 709.
La me\a qu'on va lire est très curieuse pour l'étude de l'armement
des troupes fournies par les communes.
3. Chef-lieu de canton de l'arrondissement d'Albi.
— 58 -
409- lt. per l'arnes, aissi coma apar per 1 registre escrig
per la ma de M' P. Rausa'.
410. It. per caussas e per sabatas dels dits servens, los
quais eran xx xim lbr.
[Soma : xliii lbr. v s. IV d.]
411. [F0 XXXII v0.] It. a Johan Pato e a Ramilho per ser-
quar los servens per la vila in s. nu d.
412. It. paguiey ad Ademar Camchausier3 per 1 platas e
1 genoes m floris.
4i3. It. paguiey a Me R. Lonc [per] 1 platas
Il floris e mieg.
414. It paguiey a P. de Causac [per] un platas. . . .
Vin floris.
4i5. It. paguiey per ia ginoeza I flori.
416. It. paguiey per II ginoe?as XLII s.
417. It. paguiey per 1 beroet XX s.
418. It. 1 gantelets, 1 golar xxvni s.
419. It. paguiey a Me P. de Martilhac, 1 ginoes. xvi s.
420. It. paguiey a Sicart Garigas 1 jupet, 1 broquier,
1 cotel XLVII s.
421. It. paguiey a Mathieu Valeta 1 ginoeza.. . XX s.
422. It. ad Ademar Calvet ia spaza XXVI s.
423. It. de Gregori Clergue, 1 balesta am son croc. . .
XXXI s.
424. It. de P. Balesta, v cotelieyras VI s.
[Soma : xxix lbr. vm s. ni d.]
1. Cet article est cancellé.
2. Ce Camchaussier était un marchand d'Albi; il figure dans un
lausime fait le 27 août i36i par Pierre Mailhac, bénéficier de l'église
de Saint-Salvi, au nom du prévôt du Chapitre, Pierre de Sauzet.
Les Camchaussier étaient nombreux. Nous avons trouvé : Ramon,
Jacques & Pierre, trois frères, qui possédaient une maison a la
dogua davant lo Carme; notre marchand, appelé Azémar dans l'acte
que nous venons d'analyser; le chanoine Barthélémy, qui figure à
l'acte de vente du Pla de Saint-Salvy par le Chapitre de cette église
(3 octobre 1364). Cf. Sarrasvj pp. 114, i~<) & 187.
-5y-
425. [F0 XXXIII r°.] It. paguiey a Frances Picart 1 gi-
noes, 1 platas, I" spasa im floris.
426. It. 1 espallieiras 1 flori.
427. It. paguiey V palms de canabas a cubrir la banieyra
m s. vi d.
En la banieyra se conteno '•
428. It. paguiey a B. Faral 1 ginoes 1 flori.
429. It. 1 balesta a m croc 1 moto.
4^0. It. paguiey a'n R. Cussolas 1 balesta am croc e car-
cais 1 fluri.
43i. It. 1 jupo I moto.
432. It. 1 platas H floris e mieg.
433. It. paguiey a'n P. Gui 1 balesta, 1 croc, 1 carcais,
1 cotel 1 escutvielh.
434. It. paguiey a Emeric Guilhot ia espaza. . XXXII s.
435. It. ia balesta 1 flori.
436. It. paguiey a P. Fumet l.« balesta XXV s.
437. It paguiey a R. Celet 1 balesta 1 flori.
438. It. paguiey a Gui Bona, Frances de La Grava, Joban
Garnier e de sos companhos lo garnimen de 1 serven. . .
V floris e mieg.
439. It. a Me P. Fajas, ia spaza, 1 broquier. . 1 flori.
[«S'orna .• XXIX lbr. IX s.]
440. [F0 XXXIII v°J. It. paguiey a Joban Guilabert VII co-
tels XXI crozats.
441. It. paguiey a Berthomiau Montesit Vil cctelieiras
Vil s.
442. It. paguiey a P. Rigaut II platas, ia balesta, 1 car-
cais v floris e mieg.
443. It. paguiey a Guisquel 1 jupo, Il floris lin grosses.
444. It. paguiey a G. Bru il broquiers XX s.
1. L'article de cette dépense est cancellé : le prix du canevas était
compris dans celui de la bannière.
6o
445. It. paguiey a Mondo Botet, alias Falort, per la sua
spaza xxim s.'.
446. It. paguiey a Jorîàn Regort per 1 brasselots. . . .
xviii s.
447. It. paguiey a Guiot Thomas 1 platas. . . Lim s.
448. It. a G. Celarier, 1 platas L s.
449. It. 1 ginoes xx s.
4D0. It. a Bertran de Casanova, 1 ginoes. .......
XX s. eu deduccio dels VI floris.
45 1 . It. paguiey a Berthomiau Moscalho la spaza, 1 bro-
quier, 1 ginoes XXVI crozats.
452. ït. 1 cotel vin s.
455. It. ia balesta, 1 croc'.
4D4. It. 1 platas III floris.
455. It. a P. Sivalh 1 ginoes . xx s.
[Soma : xxix Ibr. xvn s.J
456. [F0 XXXIIII r0.] It. paguiey a M" G. de Laserra
ia balesta am carcais XX s.
457. It. paguiey a Mc Dorde Gaudetru 1 jupo. Il floris.
438. It. paguiey a Roquo 1 spaza. ... 1 escut vielh.
4D9. It. Ia spaza 1 flori.
460. It. il spazas lx s.
461. It. 1 platas LU s.
462. It. I golar XIIII s.
463. It. paguiey a P. Donadieu 1 jupo. . 1 flori e mieg.
464. It. paguiey a la molher de P. Dévastai 1 platas,
I ginoes, 1 spaza, 1 broquier un reals bos.
465. It. 1 balesta ara croc 1 flori.
466. It. paguiey a Domenge de Monnac 1 balesta. xx s.
467. It. per 1 ginoes XXII s.
468. It. per 1 ginoes -, xxn s.
1. Ce surnom de Fdlorf, aujourd'hui falouvt (tète brùlee), en dit
long sur la valeur inorale des soldats recrutés par Patou & Ramilliou.
1. Le prix n'est pas indiqué.
— 6i
t. per estimar arnes e ia cotelieyra. . . . XL s.
t. paguiey a Isara Redon Ia spazSj i broquier.
XXX. s.
t. paguiey a R. Danis VI carcaisses. . . . Vlli s.
t. de Vin carcaisses vin s.
t. paguiey a Lambert Segui i ginoes. . . XXII s.
t. de Meribe, |» spaza XXX s.
{Soma : xxxi lbr.]
F° XXXIIII v0.] It. paguiey a Mondi ia spaza. . .
xvi s.
t. i" spaza i no ri.
t. paguiey al bloquayrier XII broquiers
V floris II terces.
t. paguiey al Borgne, solairo, \* spaza, i broquier,
i giuoes ni floris.
t. paguiey i jupo Il floris.
t. paguiey a Gualbart Delfaro II balestas
i flori xx s.
t. ia spaza, i ginoes Il reals.
t. paguiey a P. de Laval i cotel ix s.
t. paguiey a Gorgal lo capitani i spasa, i broquier,
Il floris.
t. paguiey a Na Calaudra, i" balesta. . . I flor.
t. paguiey i ginoes XX s.
t. a G. Orts, i platas, i jupet . lin floris e mieg.
t. de Gregori d'Estabrun, VII cotels. . XLim s.
f. paguiey a Mc Jacme Cornus i" balesta. . . .
xi crozats.
t. paguiey a P. Molenier i platas. Il floris e mieg.
t. paguiey a Me Duran Pos ia massa, . . VI s.
t. paguiey a Gui Bona i lamfilh. . . i moto'.
i. La valeur du mouton ressort, d'après la totalisation des sommes,
à ?4 sous.
— 62 —
4;2. It. paguiey a Jacme Boatier ia spaza. . . XX s.
49*3. It. paguiey a Moracho ia spaza, i broquier. xxxi s.
[Soma : XL lbr. xvm s.]
[F0 XXXV r°.]
Aisso es la mesa de Maestre Borde Gaudetru '.
494. It., a XXV de may, maestre Dorde Gaudetru anec
a Carcassoua on totas las comunas eron' los gentils
homes e aquels de la gleia3 cossi la gabela de la sal
se levara e per far resposta a Moss. de Peytiers de la gen
d'armas que demandava, e per d'autras bezonhas; e estec,
entre anar, tornar e estar, VI dias, de que ac per sas dietas,
per dieta xnil crozats, que monto. . . . VIII lb. vin s.
495. It., a XXXI de may, lo dich maestre Dorde anec a
Tholosa on fo mudat lo cosselh per las causas desus dichas,
e estec, entre anar e tornar, XI dias ; monto sas dietas, . .
xv lbr. vin s.
496. It. a xxi dia de Jun, lo dich maestre Dorde anec a
Gualhac parlar ab Moss. R. Favarel per ordenar ia appel-
lacio sobre aisso que la Cort de Moss. d'Albi volia far res-
pondre en Frances Picart, cossol, ad enquest per aco quelh
enpausavo que avia enebit, uzan de senhoria, als obriers
que obravo la clausura de la vila el cunh d*en Johan
Gieussa que non obresso plus entro fos vibt per los senhors
1. Ce Dorde Gaudetru, un des consuls les plus en vue de i35q,
était notaire; le 3 octobre 1864, il achète un obrador situé au Pla
de St Salvi, appartenant au Chapitre de cette église. Il fut consul en
1 368-1 ^69, en 1 376—1 377, en 1 3S2-1 383. Cf. Sarrazy, passim, & les
Comptes consulaires.
2. L'humidité a effacé, au point de les rendre presque illisibles,
quatre lignes de cet article. Suppléer ici : apelladas am. On sait que
le comte de Poitiers était à Carcassonne le 27 mai i35q; mais l'his-
toire ne dit pas qu'il y eût convoqué les représentants des commu-
nes. Cf. Hist. de Lang., IX, 697.
3. Suppléer deux mots signifiant « pour décider, aviser ».
— 63 —
cossols e per los jurats deputats si las cavas ero pro prion-
das; estec il dias; monto XLVIII s.
497. It. paguiey per 1* letra de amonitîo, que anec per
totas las gleias d'Albi, que tôt home que agues arnes de la
vila quel redes al[s] senhors cossols en pena d'escumenge;
costec XII d.
498. A il de jun los senhors cossols trameyro Emeric
Davi a Tholosa a M* Dorde que era la; & estec la lin dias
al despes de Mc Dorde ; despesec, per los mi jorns. XVI s.
iSoma : xxvn lbr. 1 s.J
499. [F° XXXV v0.] A xxv de jun, lo dich maestre Dorde
anec ad Avinho, per io fach d'en Guiraut Col ' que Bernât
nos avia fats citar sobre las despessas que demandava en
Mathiau Valeta, coma procurayre d'en B. Col; estec, entre
anar et tornar & estar, XIIII dias; monto sas dietas. . . .
xix lbr. XII s.
500. It. fo li preza moneda, al Cap del pont d'Avigno,
que portava ; costec lhi de cobrar V s. lin d.
5oi. It. a XV de julh, lo dich maestre Dorde anec a Gua-
lhac per far ordenar las allegacios sobrel fach de la vila e
de Moss. d'Albi ; estec II dias; monto XLVIII s*
502. It. lo dich dia, Me Dorde paguec a Moss. R. Fa-
varel, per resta de la pencio quelh dévia la vila per l'an
passât Xii fions.
Ac ne bilheta* que redec a'n P. Salvi.
503. It. a xviil de julh, tramezem Aymeric Davi, ab
1. Guiraut Col, membre d'une famille qui a encore des représen-
tants à Albi, possédait, du chef de sa femme, maisons et boutique
au Pla d'Albi. Le prévôt du Chapitre de Saint-Salvi donne à fief, le
23 novembre 1364, les maisons & la boutique que « tenets al Pla
« d'A Ibi, costa la Cort de Mossenhor lo rey que avets conquistat sa
« en reyre de na Englesa Galco, molher que fo d'en Guiraut Col. »
Sarrasy, p. 173.
2. La bilheta pouvait être écrite de la main même de celui qui
donnait l'argent, qui s'acquittait de sa dette. C'était un sous-seing
privé.
- 64-
ia letra que tramezem als cossols de Castras que nos serti-
fiquesso si els reculhian los juzieyis ad exequcio dins la
vila de Castras; ac ne XII s.
504. It. lo sabde après la Magdalena, Me Dorde Gaudetru
anec querre Moss. R. Favarel a Gualhac que vengues per
vezer la manieyra del acordi que voliam far ab las gens de
Moss. d'Albi; estec il dias, ac per sas dietas,(per) nfloris. .
xlviii s.
[Soma : xxxix lbr. xin s. un d.]
505. [F0 XXXVI r0.] It. paguiey per ia letra exequtoria
contra R. Celet e contra P. Galco que redesso conte. IX d.
506. It. lo sabde avan la Transfiguracio, Me Dorde anec
a Gualhac per far ordenar a'n R. Favarel la requesta que
voliam far al jutge mager de Carcassona e a Moss. Odes
Grasset, comessaris donat[s] per Moss. de Peytiers a requesta
de Moss. d'Albi o de sas gens; estec 1 dia, ac ne. . XXIUI s.
507. It. lo jcus après la Trisfiguracio (sic) tornec a Gua-
lhac lo dich maestre Dorde per mostrar a Moss. R. Favarel
la resposta que avian fâcha los dichs comissaris sobre la
requesta a lor per los senhors cossols fâcha; estec II dias,
ac ne xlviii s.
508. It. lo dia desus dig lo dich Moss. Ramon Favarel
ordenec autra requesta contenen apellacio si los dichs
comessaris recuzesso a ffar las causas contengudas en la
dicha requesta '.
Soç. It. lo dia de S. Laurens lo dich maestre Dorde tor-
nec a Gualhac per mostrar al di:h Moss. R. Favarel la res-
posta que los dits comissaris avian segondamen fâcha; el
dich Moss. R. fo a Quastel Nou de Montmiralh5 e covenc
lonh a segre la ; estec, entre anar e tornar e estar, ni dias;
monto sas dietas lxxii s.
[Soma : vu lbr. un s. ix d.J
1. La somme manque.
2. Chef-lieu de canton de l'arrondissement de Gaillac.
— 65 —
5io. [Fc XXXVI v0.] It. la vespra de Nostra Dona d'Aost,
anec M' Dorde Gaudetru al cosselh que era mandat a Bezers
per lo fach que dizia hom quel rey d'Etra (sic)' dévia pas-
sar en Englaterra e deviam lhi baylar certa summa de pe-
cunia, e per d'autras causas que demandava Moss. de Pey-
tiers. Monto sas dietas, XII dietas que montan
XVI lbr. XVI s.
5n. It. per vin fuelhs de papier per copiar los coviens
que eron sobrel fach del Rey d'Etra XVI s.
5i2. It. a un de setembre, lo dich Me Dorde anec a
Gualhac parlai- am Moss. R. Favarel p. acosselhar sobre
alcutz débats que eron entre la vila e Moss. d'Albi, e estec
ji dias; ac per sas dietas xlv.ii s.
5i3. It. per 1 parelh de sabatos que donec a Mondo, la
gâcha, quant anec ab los senhors cossols a la Bastida*,
quant anero far la reverencia ab Moss. d'Albi. . vin s.
514. It. lo dia de Madona de setembre anec lo dig
M" Dorde al cosselh a Tholosa on eron mandadas las co-
munas e aquels de la gleia davan Moss. de Peytiers e mu-
dec si lo cosselh de Tholosa a Granada, e estec la, entre
anar e tornar e estar, xvii dias; ac per sas dietas.
xxiii lbr. xvi s.'.
[Soma : xlui lbr. ix s. un d.]
5i5. [F0 XXXVII r0]. It. lo dich Me Dorde fe demora a
Granada Me Guiraut Blacas, en Bonet Talhafer, que la
eran per autres negocis, 1 dia, quar dubtava que fos arestat,
1. Il s'agit du roi de Danemark, Waldemar III, qui projetait une
descente en Angleterre pour délivrer le roi de France. Cf. Hist. de
Lang., IX, 702-703, note 8. Dans la mesa de Bernard Lonc nous le
verrons nomme lo rey d'Assia.
2. Aux premières pages de ces comptes, nous avons trouvé la
Bastida dels Canorgues. Il est probable qu'il s'agit dans cet article
de Labastide-Dénat (canton de Realmont), qu'on désignait, au quin-
zième siècle au moins, sous le nom de La Bastide épiscopale.
3. C'est probablement à la suite de ce conseil tenu à Grenade, &
que ne mentionnent pas les auteurs de V Histoire de Languedoc, que
— 66 —
car no volian coscentir a tôt aco que Moss. de Peytiers
demandava, e fe lor despessas; costero. . . . xiii s.
5i6. It. per i fuelh de papier n d.
5l7. It. lo mars davan S. Miquel anec a Gualhac lo dich
maestre Dorde parlar ab Moss. R. Favarel per aver cocelh
de la manieyra de la quarta que nos voliau far las gens de
Mor d'Albi sobre lo fach de las apellacios e dels autres dé-
bats que aviam ab Moss. d'Albi; estec la ir dias, ac per sas
dietas XLVIII s.
5i8. It. lo venres devan Sanb Miquel ', lo dig Me Dorde
anec ad Avinho per lo fag d'en Guiraut Col e de las vende-
mias, e estec la, entre anar e tornar e estar, xim dias; ac
per sas dietas xix lbr. xn s.
519. It. per un fuels de papier VI d.
520. It. lo dimergue après S. Luc', lo dich Me Dorde
anec a Carcassona on era mandat lo cosselh davan Moss.
de Peytiers on foro los gentils homes e las gens de la gleia;
e adonx Me P. de Lafon e Me P. Rausa anero a Carcassona
per tener las jornadas assignadas que aviam davan los sobre
dich[s| comessaris, sobre los fats de las appellacios e d'au-
tras causas, ab entimatio que d'aqui enan no foram adme-
ses. Estec, entre anar e tornar e estar, xxvi dias; ac per sas
dietas xxxvi lbr. vin s.1.
\_Soma : xxn lbr. xnr s. vin d.J
[F°XXXVIIv°.]
521. It. paguec lo dig Me Dorde, per las despessas de
le comte de Poitiers écrivit ses lettres du 20 septembre i35o, en vue
de contraindre certaines communes récalcitrantes de la sénéchaussée
de Beaucaire à payer leur part des 100,000 florins alloués pour
l'aide de la guerre. Cf. Hist. de Lang., IX, 702. On trouvera, dans
l'article suivant, un écho des hésitations des communes à donner
satisfaction à la demande du comte & des craintes que leur refus
inspirait aux délégués des communes.
1. C'est-à-dire avant le 29 septembre.
2. 18 octobre.
3. Erreur de calcul ; il faut lire : lix lbr. xi s. vin d.
Pour bien saisir les allées & venues de Gaudetru, il est néces-
-67 -
M* P. de Lafon de xvi dias que mes, entre anar e tornar,
e estar a Carcassona per los dichs negocis, part xxxnii s.
quelh baylec per son despes, ab que s'en covries, e per las
despessas de Me P. Rausa de xxm dias ab las despessas dels
rossis xxxv Ibr. xn s.
522. It. per lo loguier del rossi que demorec al maestre
P. de Lafon a Carcassona XLii s.
f»23. It. a xv de novembre, lo dich Me Dorde auec a
Rodes per spiar que pogram obessir contra Moss. Johan
Laurens que avia fach testimoni mot nozable contra la vila
davan los dichs comissaris, e per sirvir de la letra de la
citatio ab que citavem los testimonis ab que voliam obessir
a Carcassona davan los dichs comessaris; e estec, entre anar
e tornar e estar la, V dias j ac de sas dietas. . Vil lbr. t.
524. It. costero lhi las dichas letras de servi a Rodes e
per escrieure la presentatio e la exequtio d'aquelas e per
far sirvir letras d'escumenge, e per enformar dels noms dels
testimonis am losquals voliam obessir contra Me Johan
Laurens, e per sagelar las letras citatorias. . . XXV s.
[Soma : mixx 11 lbr. vr s.]
52J. [F0 XXXVIII r0.] It. paguec lo dich Me Dorde a
M* Jacme Pueg, savi en dreg, de Carcassona, per la pencio
que la vila lhi dévia per son patrocini, a xiii de novembre,
en un floris & en 11 reals nous Vil lb. vnr s.
saire de se rappeler les difficultés qu'eut à vaincre le comte de Poi-
tiers pour obtenir des trois États de Languedoc une décision sur le
chimérique projet de descente en Angleterre & pour la défense du
pays. Il y eut réunion des communes à Béziers le vendredi après le
i5 août. Nous avons vu Gaudetru partir d'Albi, pour s'y rendre, la
vespra de nostra Doua d'Aost. Une deuxième réunion eut lieu à Tou-
louse le 8 septembre. Gaudetru s'y rendit aussi, & l'assemblée dut
aller délibérer à Grenade, détail que les nouveaux éditeurs de VHis-
toire de Languedoc n'ont pas mentionné. Troisième réunion, le
i"- septembre, à Nimes, des sénéchaussées de Carcassonne, Beau-
caire & Toulouse; Albi n'eut pas de délégué. Quatrième réunion,
enfin, à Carcassonne. Cf. Hist. de Lang., IX, 702, n. 8, et notre In-
troduction,
— 68 —
52Ô. It. paguec Me Dorde, per la copia de la letra que
Moss. d'Albi avia enpetrada contra la vila que, nonobstan
nostra opposicio, fos prosesit en la causa ques menava da-
van los dits comessaris, quan Mp P. de Lafon era a Car-
cassona mi s.
527. It. en papier X d.
528. ït. may en papier XVI d.
529. It. a xiiii de novembre, paguec maestre Dorde, per
III fromatges grasses que donec a'n P. Trevas de Carcas-
sona, de cocelh d'en Gualhart Golfier, losquals lhi portée
Rodezo, affi que nos doues despessas dels Vi s. ix d. per
fuoe que levava e recebia, e que nonh avia fats gran plazer.
Pesavan XVII lbr., costero xxix s. vu d.
530. It. estan a Carcassona, paguec Me Dorde al bornhe
Rodezo per portai* letras de Carcassona ad Albi. . x s.
531. It. paguiey ad 1 macip que trames a S. Sarni et a
Manluoc" per querre rossis quan lor trames que deuth
Colet J intiar ad Albi 11 s. Vin d.
532. ït. per las despessas de 11 rossis 1111 s.
[Soma : x lbr. v s.]
533. [F0 XXXVIII v0.] It. per tornar los rossis. . 11 s.
534. It. lo dimengue après Nadal, anec lo dig maestre
Dorde a Gualhac sobre tractamen que aviam ab Moss.
d'Albi, e per la apellacio que aviam fâcha de la sentencia
que era stada per la Cort temporal contra 1 lairo que avia
panada 1 sac de farina, e per ordenar las quartas del acordi
de B. Col; estec, entre anar e tornar e estar, m dias, ac ne
LXXII S.
535. It. mes en papier Vin d.
1. Saint-Sernin-lès-Mailhoc & Mailhoc, canton d'Albi.
2. Faut-il lire deuth ou Dantli? Dans tous les cas, le verbe qui régit
l'infinitif intrar fait défaut, à moins que Colet ne doive se lire colec.
Mais la traduction de ce mot est « coûta. » Et alors '....
-69-
536. It. lo primier dia de Catesma, anec lo dig Me Dorde
a Gualhac querre Moss. R. Favarel que vengues sobre
alcus tractamens que aviam am las gens de Moss. d'Albi;
e venc ab luy Tendema ; ac lo dich Me Dorde per ir dietas
XLVIII s.
537. It. despessec a Lagrava ' per far a beure a ni macips
de M0 R lis. Vin d.1.
538. It. paguec, ad Albi, per ferra r lo rossi de M0 R. Fa-
varel de 11 pes e per gitar clavels 111 s.
539. It. a v de mars, lo dich M° Dorde auec a Carcassona
ani en Johan Talhafer, que anec ab luy per acompanhar
per'lo perilh del cami, & anec per pagar a'n Bernât Mon-
tanier, recebedor del moto, cxcn motos e 11 s. vi d. e per
tener las jornadas quelh aviam e portavan lo sagel autentic
de la vila per sagelar alcunas letras que Moss. de Peytiers
demandava [F0 XXXIX r°J per trametre al duc de Norman-
[Soma : vi lbr. vin s. nu d.J
dia e a Nostre Senhor lo papa e al sancte collegi de Roma ;
e estero entre anar e tornar, tan per far la pagua & orde-
nar las letras, vin dias; monto sas dietas, per si. ...
XI lbr. 1111 s. 3.
540. It. maestre P. Rausa era anat ab lor per tener la
jornada, quar duptavan que Me Dorde calgues segre Moss.
Rotbert d'Otraleua4 vas Narbonaj el dich Me P. anec la per
1. Canton de Gaillac.
2. Le chemin qui conduit d'Albi à Gaillac (route nationale n° 88).
ne passe point par Lagrave, qui en est distant de 3 kilomètres. Cette
route, en effet, n'a été déviée que depuis une trentaine d'années.
3. L'Histoire de Languedoc (IX, 699, n. 3) mentionne ces lettres,
que, sur les instances du comte de Poitiers, les consuls d'Albi & de
Carcassonne adressèrent au duc de Normandie, régent du royaume,
au pape & aux cardinaux. (Voir l'article XXX.)
4. Nous avons déjà rencontré Robert d'Outreleau, conseiller du
roi & du comte de Poitiers, à qui ce prince confiait d'importantes
missions, entre autres celle de faire intervenir le pape et le Sacré-
Collège en vue d'arrêter la guerre entre le lieutenant du roi en Lan-
guedoc & le comte de Foix. Cf. Hist. de Lang., IX, 699, n. 3.
— 7° —
tener las jornadas. Paguec Me Dorde per las despessas de
I dia de Me P. Rausa ab son rossi. . mi lbr. xv s. ix d.
541. 1t. paguec per la bilheta de la dicha pagua. xn d.
542. It. paguec per ia manda que nos avia fâcha lo dich
recebedor, per la pagua h s.
543. It. lo dig Mc Dorde, ad 1 macip de Carcassona que
portée a Moss. Robert d'Otraleua a Narbona las letras que
nos els cossols de Carcassona aviam fâchas a Nostre Senhor
lo papa & al sancte Collegi de Roma & a Moss. lo duc de
Normandia, regen lo reaime de Franssa xn s.
544. It. despessec a Carcassona, entre papier e sera. .
11 s. un d.
545. It. donec lo dich Me Dorde, ad Albi, ad 1 macip de
Moss. de Peytiers que avia portada ia letra clausa al[s]
senhors cossols xn s.
[Soma : xvn lbr. îx s. 1 d.]
546. [F0 XXXIX v°.] It. lo dich Me Dorde anec a Carcas-
sona, lo dimecres sanch, que seguec los servens que la vila
fazia per trametre a Mirapeis que erau anats jazer la nueg
a Realmon, e estec, entre anar e tornar e estar, vi dias; ac
per sas dietas xin lbr. vin s.'.
547. It. paguec lo dich Mc Dorde, per las despessas de
XX s. e de la paya que menavem que ateys a Caseras2 per
las despessas del mecres sanh , del jous e del venres sanh
XV lbr. VI s. v d.
548. It. paguec per las despessas dels servens lo sabde
sanh a Carcassona lx s.
549. It. per l'avantatge al capitani & al banayrier. vi s.
550. It. a sopa al capitani & al banayrier. . . . 1 s.
1. Nous avons vu que la petite troupe de vingt servens était partie
d'Albi le mardi de la Semaine sainte.
2. Nous n'avons pu identifier ce nom de lieu, qui ne devait être
qu'à deux jours de marché* d'Albi, vers Castres.
— 71 —
55i. It. paguec per adobar l'arnes dels servens, de Car-
cassona xliii s. Vin d.
552. It. paguec lo dig Me Dorde a cascu serven, per lo
capitanatge de vm dias, xvi s.; montan.. . . XVI lbr-
553. It. al capitani & al banayrier, davaa Cug.. XXVIII s.
554. It. a quascu serven per lo pa de vin dias, xn d. que
montan Vin lbr.
[Soma : Lini lbr. xix s. 1 d.]
555. [F0 XL r0.] It. per la nostra part de ni rossis e
ni sacx que lor baylec hom per portar la vitalha e de
ni cordoas XHi lbr. v s.
556. It. paguec al serven de Carcassona que près las
dicbas bestias Vin s.
557. It. per las despessas de las dichas bestias, per la
nostra part xi s.
558. It. paguec al oste de Carcassona, per l'ostal per
aquo quelh devian los servens per lieth , per taula, per
estable mi lbr. t.
559. It. paguec may al oste, per 1111 polas quelh avian
panadas lo? servens XII s.
560. It. lo mars après Pasca, lo dich maestre Dorde anec
a Tholosa per aver la descarga d'en Esteve de Monmeja
per los diniers que aviam pagat al conte de Monlasur, e
per saber, ab los senhors de Capitol, on si tengra la Jor-
nada que Moss. de Peytiers avia mandada a las comunas
que hom fos, al xu dia(s) d'abrial, la on el fora; e estec,
entre anar e tornar e estar, mi dias; ac per sas dietas.. .
V lbr. xu s.
56i. It. lo dia de Pasquetas, tornec a Tholosa, al cosselh
que avia mandat Moss. de Peytiers, e d'aqui a Carcassona
on si mudec lo cosselh; e estec, entre anar, tornar e estar,
xxxn dias; ac, per sas dietas. . . . xliii lbr. xvi s.
[Soma : lxix lbr. un s.]
562. [F0 XL v0.] It. estan a Carcassona, trames G. Ca-
— 7* —
rieyra, que era ab luy per macip, ad Albi, ab ia letra ;
baylec lhi per lo despes V s.
563. It. trameyro los senhors cossols, per lo dich Guil-
hem, a maestre Dorde letra, e trames lo autra vêts ad Albi,
ab letras; baylec H per lo despes V s.
564. It. mes, estan a Carcassona, eu papier. . vin d.
565. It. costero li las bilhetas que ac dels iicl floris que
la vila avia pagats al conte de Monlasur, am sirvisis queu
fe, entre tôt XVI s.
566. It. per far 1 vidimus de la bilheta dels dicb[s] de-
niers pagats al conte de Monlasur, an que si, per lo cami,
fessem raubats, que no fos perilh V s.
567. It. en 11 letras de citacio del senescal que ac per
citar testimonis tro al nombre de XXX el fach de Mon-Salvi
1 s. VI d.
568. It. paguiey al dich Guilhem Charter', per xv dias
que mes, entre 11 vêts, per anar de Carcassona ad Albi, &
(a) d'Albi a Carcassona, ab 11 dias ques destriguec ad Albi,
esperan resposta lxviii s.
[Soma : V lbr. 1 s. 11 d.]
[F" XLI r°.]
[M.esa de] Maestre Peyre Rausa*.
569. It. a xxviii de setembre, Me P. Rausa anec a Galhac,
a Moss. R. Favarel per mostrar I" carta que nos dévia far
lo notari de Moss. d'Albi de las appellacios e de las autras
causas que(s) J menavam davan los comessaris; e estec, entre
anar e tornar, 11 dias, e despesec, ab lo loguier del rossi
e del macip XXX s.
570. It. a XXX de setembre, anec maestre Peyre Rauza a
Gualhac, a Moss. R. Favarel, ab la acta d'aquo ques rae-
1. C'est le Carieyra que Ton trouve à l'article 562.
2. Titre déchiré. On devine plutôt qu'on ne lit les derniers mots.
3. On pourrait encore corriger : ques menavan.
- 73 -
nava davaa los Comessaris, e estec, entre anar e tornar,
nr dias; despessec, ab lo loguier del rossi e del macip. L s.
671. It. a XVI d'octembre, maestre P. Rausa anec a
Gualhac per far la sedula ab que nos enpauzessem davan
los comessaris, e estec la, en[tre] anar e tornar, n dias;
despessec per tôt XLVUI s.
572. It. a XX d'octombre, Me P. Rausa fon trames a
Carcassona per tener las jornadas que la vila avia davan
Moss. Odes Grasset e davan lo jutge mager de Carcassona,
comessaris donats per Moss. de Peytiersj e deviam baylar
la opposicio que aviam fâcha per articles, e estec la, entre
anar e tornar e estar, XXX dias, car de dia en dia los
comessaris procesiam ; de lascals jornadas Me Dorde Gau-
detru mes en sos contes que a pagadas las despessas de
xxiii jornadas; conta que despesec en las vu dietas.
VI lbr. ix s. m d.
[Sonia : xn lbr. xvn s. ni d.]
573. [F0 XLI v0.] It. per xvn jornals del macip que me-
nava LVII S.
574. It. a XX de girvier, tornec lo dich Me P. Rausa a
Carcassona per procesir davan los dits comissaris en las
causas sobre dichas; e estec la, entre anar e tornar, ix dias ;
despessec, entre si e son rossi el loguier(s) del macip e del
rossi vu lbr. xvn s.
575. It. a xxn de girvier, anec Me P. Ravisa a Carcas-
sona per tener la jornada sobrel fach en Juries (sic) e sobre
lo fach d'en Bernât Miramon e d'en Pos Renhas; e estec
la, entre anar e tornar e estar, x (lias; despessec ab lo
rossi & ab lo macip & ab los loguiers. ... x lbr. v s.'.
576. It. per 1 letra que portée del Senescalc de Carcas-
sona quen mesesso viures III s.
1. La date du 22 janvier de ce voyage à Carcassonne est certaine-
ment erronée, puisque, deux jours auparavant, P. Rausa s'était rendu
au même lieu e estec la, entre anar e tornar, IX dias.
— 74 —
577- It. a xxii de febrier, Me P. Rausa anec a Carcas-
sona per exequtar las letras que maestre R. Vidal avia
aportadas de Franssa e per procesir els autres plachs que
menavem ab Moss. d'Albi; e estec la, entre anar e tornar e
estar, vu dias; despessec, entre si e so macip e son rossi,
ab lo loguier del rossi e del macip. . . vu lbr. m s. '.
578. It. a un de mars, anec a Carcassona per tener las
jornadas ab las gens de M° d'Albi que aviam a dire que,
per las letras del Dalfi, 110 devian esser exequtadas, e per
lo facb dels afforamens; e estec XXII dias; despessec.
Vin lbr. XVI s.
[S orna : xxxvn lbr. vi d.]
579. [F0 XLII r°.] It. per lo loguier del macip, ni s. per
dia m lbr. vi s.
580. It. per lo loguier del rossi d'en Gui Bona. vi lbr.
58 1 . It. a xvi de may, Me P. Rauza anec a Carcassona
per tener las jornadas que la vila avia la al dilus seguen, e
estec la, entre anar e tornar e estar, vu dias, car la Jor-
nada que aviam a m Mc R. Guitart sobre los processes
remissoris, qu'ils dévia pagar de la vila o de M0 d'Albi, fo
assignat ad ausir ordenanssa al jous, & en aquel fach, en
presencia de partidas; despessec, en las vu dietas, entre el
e so macip e del rossi Vu lbr. xvi s.
58l It. fo ordenat per los senhors que, coma Me P.
Rausa, en lo comesamen del collogui seu, demandes als
senhors quelh quitesso sos cornus, & els lhi aguesso fâcha
resposta que, segon que trebalharia, om lhi fa ri a ; e pueis
cum Me P. Rauza près l'aministracio dels dos cornus, lhi
fos promes que hom Ion gardera de dampnatge, atendut
que el be & fizelmen avia trebalhat, e fos coviens que
non dévia levar deniers; fo ordenat quelh pagues hom, per
las causas desus dichas X lbr. t.
1. Pour les origines tie cette atïaiie, voir toi. XI & XII.
— 7* —
583. It. paguiey a M. P. Kausa, per sa pencio que la vila
Ihi donava, en XLii floris, L !br. VIII s.
[Soma : lxxvii lbr. x s.]
584. [F0 XLI1 v°.] It. paguiey, per la ma de Me P. Rausa,
el mes d'abrial,an acjuel que fe los aponchamens que M. R.
Vidal portée a Paris, quant anec querre la letra quel' fach
que era davan los Comissaris de part Moss. de Peytiers
donats, entre lo procurayre del Rey e de M0 d'Albi, e nos
e la vila, que si era enpausada per sos dreg[sj e per sos en-
tereses; e anec querre letra que fos remes en Parlamen.
Paguey per los dits aponchamens. ... x floris d'aur.
585. It. per la ma de G. Nicolau que paguec per la vila
dels deniers que dévia dels cornus de Me P. Rausa a...' co-
messaris de Carcassona que exequtavan la vila p. Me R.
Guitart, e d'autra part la vila els jurats de Monsalvi per
l'avocat del Rey; & agro per las susdichas exequtios. .
XVI floris.
586. It. Mondo de Gui Bona e Ramilho que exequtero
ab los dits comessaris; & agro per la ma de G. Nicholau. .
xxniî s.
587. It. paguec Me P. Rausa a Johan de Grolay per ia
exequcio que fasia contra los jurats de Monsalvi. vin S.
588. It. per n mas de papier V s.
[Soma : xxxiii lbr. 1 s. m: d.]
58g. rF" XLIII r0.] It. paguec Me P. Rausa per la en-
pliga de cxlvi pessas d'aur que comprec per portar a Car-
cassona que costavan may que per flori, xxmi s. per flori.
XI lbr. xiiii s. V d.
590. It. ditz Me P. Rausa que retengo los levadors des
cuns xvi d. per lieura, que nionto. . . . XX lbr. vi s.
591. It. paguiey a maestre P. Rausa per lo emolimen del
1. Coït. : del ?
2. Ici un blanc a été laissé pour quelques mots.
- 76-
sagel de las obligansas que feyro devezidamen Domenge
de Monnac, P. Raynaut, Ysarn Redon & Mengau Pradier,
P. Cassaro, Bertran de Casanova, e G. Nicolau, P. Gorgal,
per las gâchas dels cornus, e per lo pou, & per las aidas
que comprero X crozats.
592. It. paguiey a maestre P. Rausa que avia el pagat ad
I macip que anava querre resposta de ia letra que avia
portada Eymeric Davi, sirven d'Albi, maestre Dorde que
era a Tholosa, el dich Àymeric estava trop, segoti lo ne-
gossi xx s.
[Soma : xxxim lbr. v d.]
La Mesa de Mc B. Lonc.
693. [F0 XLV r0.] Primieyramen Me B. Lonc anec a
Gualhac parlar am Moss. R. Favarel sobre los débats que
la vila avia am Mo. d'Albi, e estec la, entre anar e tornar,
III jorns, delsquals ac m floris.
594. It. fo ordenat per los senhors cossols que Me B.
Lonc ânes ad Avinho, sobre lo plach que la vila mena am
lo Capitol de Su Cecilia per las vendemias2; e estec la,
entre anar e tornar, xn: jorns, que monto sas dietas
XHii crozats per dia; que mcnto. . . xvin lbr. mi s.
595. It. ditz que paguec al sindic, maestre Hue Del Moli,
per lo dit(s) negoci que mena per la vila, en XX floris
d'aur xxini lbr.
596. It. paguec a Favoquat que la vila ha ad Avinho per
son patroseni, en xvi floris. .... xix lbr. nu s.
1. Le verso du f° XL11I & le f° XLIV sont blancs.
2. Cette expression, per las vendemias, est si vague qu'il est malaisé
de découvrir l'objet de la querelle. En 1 368, un litige de même nature
existait entre la ville & le Chapitre cathédral. Il est probable que
c'était le même; on sait, en effet, combien lente était la justice à cette
époque. Or, le 3 mars 1369 (nouv. sty.), le consul Bernard de Noaille
se rend auprès de l'évêque de Castres, per abtener absolvecio del fach
de las vendemias d'aquels que avian p?'cs lo deyme, ses lor licentia,
dels canorgues de Sta Cecelia. (C.C. i5i.)
— 77 —
597- !*• paguec al macip ciel dich siiulic, per sercar i no-
tari quelh fasia mesiiers per saber qui era lo jutge quel
Capitol de Sla Cecilia avia eupetrat. .' . VI s. t.
598. It. paguiey à Me B. Lonc, per lo loguier de 1 rossi
que menée a Quastel Nou que anec parlar amb en G. Gasc
& am lo Viguier, per lo fach de Valcabrieyra. . . ni s.
599. It. a v de Juli, Me B. Lonc anec a Carcassona que
eran citadas las Comuna-s per auzir novelas que eran ven-
gudas d'Enciaterra", en loqual Cosselh fo demandât 1 moto
per fuoe e d'autras diversas demandas; per losquals negocis
estec, entre anar e tornar, vu diasj monto sas dietas,
Xiiîi crozats per dieta IX lbr. xvr s.
[Soma : LXXV lbr. v s.]
600. [F° XLV v°.J It. paguiey per 1 carta que portée quels
lox que eran entorn la cieutat d'Albi contribuesso' per las
clausuras nu s.
601* If. a xvi de juli Me P. Lonc anec a Carcassona al
Cossel mandat per Moss. de Peytiers sobre lo subeidi que
demandava 1 moto per fuoe, que dévia aver lo Rei d'Assia'
per anar en Enclaterra. Et adonx foro autriats VI s. ix d.
per fuoe. E estec la, entre anar e tornar, îx dias, dais quais
fo paguat de las comunas de un dietas; paguiey lbi per
las v vu lbr.
602. It. a xxi de setembre Mr B. Lonc anec a Carcassona
per tener la jornada que la vila avia am Moss. lo jutge des
crims, que avia citât los senbors cossols ab entimatio que,
1. Ces nouvelles d'Angleterre avaient été apportées par les députes
de la province qui s'étaient rendus à Londres vers la fin de décem-
bre 1 ? 5 S . Ils étaient de retour dans la première quinzaine d'avril.
C'est pour rendre compte à leurs commettants qu'ils provoquèrent, à
Carcassonne, le Conseil des communes, auquel Lonc se rendit. Cf.
Hist. de Lang., IX. 694, n. 6.
2. Ms. : contrubisso.
2. Cf. plus haut. p. 65, n. 1. Les nouveaux éditeurs de Y Histoire de
Languedoc n'ont pas fait connaître la tenue, en juillet, de ce Conseil
des communes, où le député d'Albi assiste, & qui octroya au comte
de Poitiers, pour ce projet, un subside de 6 sous <) deniers par feu.
- 78 -
se no compariam, agra declarecio de sa causa; & anec la
per tener la jornada e per aver bon acordi am luy, & alon-
guec la jornada. Estec la, enlre anar e tornar, V jornsj
paguiey lhi per sas dietas Vil lbr.
603. If. a xxix d'octembre, M. B. Lonc anec a Gualhac
per far ordenar la appellacio sobre lo facb d'en B. Mira-
mon, loqual avia la Cort temporal enquestat per ia conois-
sensa que avia fâcha, en laquai disia la Cort que aviam
... ' per la cort de Mo. d'Albi. Estec la n dias; paguiey per
sas dietas XLYiii s.
604. It. paguiey lhi per [■ appellacio que dits quel costec
d'escrieure il s. vin d.
[Soma : XVI lbr. xim s. vin d.]
[F0 XLVI r".] Aquesta pre\a, en aquest fueîh contenguda,
laquai a pre\a Johan Talhafer de mi G. Brus, deu eser con-
tada a mon profiech l" vegada ; e coma Johan Talhafer meta
en la pre^a de sos contes alcunas summas en aquesta pajena
contengudas, ieu cofessi que non deu tornar a mon profiech,
sino tant solamen aytant coma monto las prêtas en aquest fuelh
contengudas''.
605. Johan Talhafer a agut de mi G. Bru las causas aissi
contengudas per far las obras de la vila.
606. Primieyramen a agut de mi, diverses dias e diversas
horas, en aissi coma apar per 1 quartel escrig de sa ma en
I comte que fesem a xm de girvier, encluses XVI cornus
seus e totas autras pagas contadas, e contadas e pagadas a luy
totas sas dietas & aquo que hom lhi dévia per lo devet del
vi que avia prestat, demorem que avia agut de mi en clar,
totas causas rebatudas e contadas. . cxxix lbr. xvn s. 11 d.
607. 1t. trobem, a XV de girvier, que avia agut de mi lo
dig Johan Talhafer per far las obras de la vila. . v lbr.
1. Mot illisible. Peut-ctre l'un.
1. Cette rubrique est écrite en marge.
— 79 ~
6o3. It. que avia pagat per luy a G. Rofiac per caus que
el avia aguda a l'obra de la vila XII crozats.
609. It. près Johan Talhafer de mi, G. Brus, per la ma
de Marti Sagresta, losquals ieu iey redufs a'n P. Donadieu
XX floris.
[Soma : clx lbr. m s. n d.]
610. [F°XLVI v0.] 1t. près Johan Talhafer de mi G. Brus,
per far las obras de la vila, per la ma del sen B. d'Avisac,
losquals ieu li ey reduts XXX escuts vielhs.
61 1. It. pies Johan Talhafer de mi, G. Brus, per far las
obras de la vila, per la ma d'en P. Donadieu, losquals lhi
bailec lo primier dia de jun 11 escuts vielhs.
[Soma : Lu lbr. xvi s.'.]
[F0 XLVII r°] Sen Fronces Picart a reseubut d'en G. Brus
las summas sots scrichas.
612. Primieyramen a reseubut lo dich Frances Picart de
mi, G. Brus, eu diversas parselas, encluses vin cornus sens
e xxvii lbr. xn s. que montava aquo que avia reseubut dels
fers dels glavis e de las astas, lasquals xxvn lbr. xn s. meti
e ma resepta CXXVII lbr. XV s. 1 11 d.
61 3. It. près may per far las obras de la vila, per la ma
de Meribe, per l'arendamens del [enjcan, . 11 lbr. vill s.
614. It. per los VI cornus seus de l'aministracio de
P. Salvi, losquals ieu meti e ma preza, e rabatuts 11 floris
que ieu dévia al dich Frances per Me p. Rausa. . XLii! s.
[Soma : CXXXH lbr. vi s. un d.j
[F0 XLVII v"] Pos Renhas a près de mi, G. Brus, per far
las obras de la vila, aissi coma s'en sec.
6i5. Primieyramen près lo dig Pos Renhas per far las
obras de la vila, aissi coma se conta en ia bilheta fâcha per
Mc P. Rausa, a vu de febrier. . . xvi lbr. vin s. 1 d.
1. Les 33 écus vieux de ce verso du folio 46 = 52 livres 16 sous.
La valeur de l'écu ressort donc à 3i sous exactement.
— 8o —
616. It. reseup de mi, per far las dichas obras, per la ma
de Me Johan Amoros vm lbr.
617. It. receup de mi, per far las dichas obras, aissi coma
se conta, en ia bilheta fâcha per la ma de Me P. Rausa. . .
XVII lbr. xvi s.
618. It. a reseubut de ini, en sos cornus, de l'aministracio
de mi e de P. Salvi m lbr. vi s. vin d.
[Soma : XLini lbr. xvr s. V d.]
[F° XLVIII i°] Sen P. Donadhu a près de mi, G. Brus,
per far las obras de la vila '.
619. Primieyramen ae de mi, per la ma de sen B. d'Avisac,
en los deniers del devet del vi losquals cobrec per la mia
ma XXVi iloris, x s.
620. It. per la ma de B. Gasanhol, en lo devet del vi.
x lbr.
621. It. ac de mi, per la ma de G. Barau, en lo devet del
vi X lbr.
622. It. ac, per la ma de M° Duran Pos, de mi, G. Brus,
en lo devet del vi VI lbr.
623. It. a agut de mi, en los seus XVI cornus, de tôt lo
nostre temps, losquals ieu meti e ma preza
XXiin lbr. xi s. mi d.
[Soma : lxxvii lbr. 1 s. m d.J
624. [F0 XLVIII v°.] It. per los vi cornus de sen Bernât
d'Avisac, de l'aministracio de Peyre Salvi, losquals ieu meti
e ma presa xvni lbr. xvn s. vi d.
625. It. per los VI cornus de na Mabelia Borrela, de
l'aministracio de P. Salvi, losquals ieu meti en [ma] presa.
, . . . mi lbr. xv s. 111 d.
626. It. a agut de mi, que bailiey a Peyre de Valenquas,
per son mandamen, per las faseduras de 1 gachial. . VI lbr.
1. En marge, on lit : Aquesta preça es en autre loc, a cvn carias,
en la pre\a de P. Donadiau e nos deu contar a mon pvofiech mas
1» vet^.
— 8i —
627. It. ac de mi, que bailiey a Sicart Siras, per son man-
damen, per faseduras de 1 gachial XX s.
[Soma : xxix lbr. xn s. ix d.]
F°XLIX r°] La me^a fâcha per mi G. Brus, cossol, de la
ohra de la vila, Van M..CCCL1X.
628. Primieyramen, el mes de juli, a un dias, los senhors
cossols baylero, a prests fach, a Mc Johan Amadieu & a
G. Guitart, alias Belhuelh, & a lors companhos, lo mur
ques pren ab la tor nova anan vas la costa de Me Isarn
Gili; e devo aver, de la ma de XL canas, sayssanta floris
d'aur; e la vila deu aver la materia al pe el mortier fach ; e
devem esîar a may o a mens.
629. It. deu lor donar la vila a un que sso un capairos
de drap de verni ', losquals comprero de] obrador del senh
B. d'Avisac, dels quais ieu G. Bru ne paguiey. . yi floris.
630. It. paguiey als dits obriers, en diversas parselas, am
quarta fâcha per la ma de Me Dorde Gaudetru
XXXtll floris d'au 1 .
63i. It. a XX de julh compriey de Moss. Pos Barieyra
v milhiers de teula que costero en la teularia, & aygui
cartel de paga de sa ma XXX floris d'aur.
632. It. paguiey a Johan Rainaut, a x d'aost, per lo port
de n milhiers de teula XLim s.
[Soma : ihixx v lbr.]
633. [F0 XLIX v0/ It. paguiey a P. de Lavauta, per portar
1 milhiers de teula al mur del pe de la tor nova. XLn s.
634. It. paguiey a P. Danial, per portar 11 milhiers de
teula al mur ques te am la tor nova XL s.
635. It. paguiey a G. Prats , per portar c saumadas
d'arena a la dicha obra xxnn s.
636. It. paguiey al dig G. per portar arena a la dicha
obra VI s.
1. Ou verm; le mot est laturé; on avait écrit d'abord, semblc-t-il,
vermcl.
6
— 82 —
637. It. a vin d'aost, paguiey a un homes que obrero en
las cavas del dig mur XVI s. VIII d.
638. It. a ix d'aost, paguiey per ni homes que avem per
far las dichas quavas Xini s. un d.
63g. It. a P. Torada e a son compauho per traire de
Tarn C saumaJas d'arena Vin s.
640. It. a xii d'aost, a ni homes que aguem per curar lo
toat del pe de la dicha tor x s.
[Sonia : vin lbr. 1 s.]
641. [F0 L r0.] It. paguiey a G. Rofiac per xxin quintals
de caus que aviam aguda a la dicha obra. . . . lii s.
642. It. a xiii d'aost, paguiey a ni homes que aguem per
curar lo toat X s.
643. It. lo dia desus, aguem nu homes per far las cavas
de la primieyra pila; costero IX s. VI d.
644. It. a xiin d'aost, aguem 11 homes que portero las
lausas im que cobrim lo toat de la mayo cominal al pon;
paguiey lor VI s. VI d.
645. It. lo dia desus paguiey a P. Daniel' per portar
C saumadas d'arena al mur del portai non. . . . XX s.
646. It. a xvni d'aost, paguiey a n homes que mudero
teule 8î autra materia del ayral de Me Isarn Gili, affi que y
poguessem far mortier. lin s. Vin d.
647. It. lo dia meteis, aguem n homes per far la caus al
mur; costero un s. vin d.
[S orna : V lbr. vil s. mi d.]
648. [F0 L v°.J lt. aguem n homes que feiro mortier a la
obra del mur; paguiey lor VI s. un d.
649. It. a xix d'aost, paguiey a G. Rofiac per XV quin-
tals e mieg de caus quen aviam aguda XXXI s.
650. It. a xx d'aost, paguiey a n homes que aguem per
far mortier VI s. Vin d.
1. C'est le même personnage que nous avons déjà rencontré sous
le nom de Danial.
— 83 —
65i. It. a xxv d'aost paguiey a G. Roffiac per xxvrn
quiutals de caus que aviam aguda LVI s.
652. It. a XXVI d'aost, paguiey a P. Daniel p. c saumadas
d'arena que avia portada a la obra del mur. . . XX s.
653. It. a xii de setembre, paguiey a n homes que feiro
mortier a la dicha obra VI s. VIII d.
654. It. lo dia meteisr paguiey a 11 homes que aguem que
traissero arena de Tarn Vis. Viiid.
655. It. a xix de setembre, paguiey a P. lo Ganatg per
portar c saumadas d'arena XX s.
656. It. paguiey a 11 homes que aguem per traire arena.
VI s.
[Soma : vu lbr. xix s. un d.]
657. [F0 LI r0.] It. a xx de setembre, aguem in homes
per far mortier ; costero Vis.
658. It. paguiey a B. de Baissac per caus que aviam
aguda, XV quintals e mieg XXXI s.
659. It. a xxi dia de setembre, paguiey a ji homes que
aviam aguts per far las cavas VI s.
660. It. a XXV de setembre paguiey a n homes quen
aguem a far las cavas VI s.
661. It. a xxvi de setembre paguiey a n homes que
aguem a far las cavas V s.
662. It. a XXVII de setembre, aguem 111 homes a far las
cavas; costero Vin s.
663. It. lo dia desus, paguiey a Johan Blacas per traire
il canas de peyra de la peyrieyra cnn s.
664. It. paguiey a B. Tortoza per trayre ia cana e mieja
de peyra de la peyrieyra i.xxn s.
665. It. paguiey per lo loguier de picos. . . xvi s.
[Soma : xi lbr. xix s. un d.]
666. [F0 LI v0.] It. per ia semai que comprem per portar
aiga a far lo mortier VI s.
- <M —
667. It. a XXX de setembre, aguem ir homes a iar mor-
tier ; costero V s. un d.
668. It. aguem nb.'a carejar la liza; costero. . xji s.
669. It. paguiey a B. de Baissac per xxxv quintal s de
caus que aviam aguda a la dicha obra l.xx s.
670. It. paguiey a n homes per traire C saumadas d'arena
VIII s.
671. It. dimengue, a XXT de setembre, acomiadem 111 dels
maestres que picavau la peyra a la tor, e fo fâcha relacio
per Johan Talhafer que la vila lor dévia per lor[s| jornals
del temps passât xvni lbr. xn s. \
losquals lor paguiey lo dia desus.
672. It. a xxx de setembre, paguiey a ?. la Maaobra,
per yr jorns quelh dévia la vila XVflI s.
673. It. paguiey a P. Torrada per aco que avia estât al
portai XII s.
[Soma : VI lbr. xn s. un d.]
674. [F* LU r0.] It. paguiey a Raynal Chartro per aco
que avia estât al portai XV s.
675. It. per lo primier dia de octobre, paguiey a B. Char-
tro, per trayre C saumadas d'arena VIII s.
676. It. aguem ni homes a las cavas del mur; costero. .
VIII s. VI d.
677. It. a G. Roffiac per xi/il quintals de caus quen
aviam aguda mi lbr. VI d.
678. It. a vil d'octobre, paguiey a Me Isarn Bartes e fi
conte quelh avia pagat per la peyra quel seu rossi avia
portada de la peyrieira al mur del Cap del pont, que mon-
tava VI lbr. in s. un d.
679. It. lo dia desus, paguey o acabiey de pagar a'n
1. Ce sigle, b barré à la boucle, est l'abréviation de bestias; nous
savons en effet, d'autre part, qu'une journée de bête est payée 6 sous.
2. Cet article est cancellé & il est suivi de cette note : El cunle d'en
J»n Talhafer, so per que so aysi canceladas.
— 85 —
P. Guinet per la peyra quel seu rossi avia portada a la
dicha obra ; fach conte ab Mes Isaru Baltes. . cxvni s.
680. It. a P. lo Ganag per portai- c saumadas d'arena a
la dicha obra xxmi s.
681. It. lo dia desus, paguiey a B. Auriac per la peyra
quel seu rossi avia portada a la dicha obra.. . xxnn s.
[Soina : XX lbr. 1 s. mi d.]
682. fF° LU v°.j It. lo dia desus, paguiey a Phelip Capel,
per la peyra quel seu rossi avia portada de la peyrieyra. .
XVim s.
683. It. paguiey a Me Johan de Castanet, per mi joruals
que avia estât a la tor, la primieyra semmana de octobre. .
xxnn s.
684. It. a Johan Blacas, per ni jorns de la dicha sem-
mana XVin s.
685. It. paguiey a P. la Manobra, per v jorns que avia
estât a la tor la segonda semmana de octobre. . XVIII s.
686. It. a xxin d'octobre, paguiey a P. Daniel per por-
tar C saumadas d'arena XXUll s.
687. It. lo dia desus, paguiey a Raynal Chastro per trayre
c saumadas d'arena VIII s.
688. It. a xxvin d'octobre, paguiey a P. lo Ganag, per
portar C saumadas d'arena XXIIU s.
689. It. paguiey a G. RoHiac, per lxxii quintals de caus
quen aviam aguda ab autras pagas que avia agudas de mi. .
Vil lbr. mi s.
[Sonia : xiin lbr. un s.]
690. [F° LUI r0.] It. a xxv d'octobre aviam agut 11 ho-
mes per traire arena ; costero V s. Vin d.
691. It. a xxv aviam aguts n homes a far mortier a la
tor & al mur; costero V s. vin d.
692. It. comprem [de] sen Johan de Cres peyra que
costec XX s.
— 86 —
693. It. d'en Isarn Lumbers que comprem peyra, que
costec XXXVI s.
694. It. paguiey per 11 homes que portero a la tor la
peyra que aviam aguda d'en Pos Renhas; costero.
V s. mi d.
695. It. a xxvt, aguem 11 homes per carejar la peyra que
aviam comprada; costero V s. mi d.
696. It. paguiey a Me G. Glieia per aguzar los picos els
caps dels martels VI s.
697. It. a xxx d'octembre, aguem n homes a portar la
peyra del senh Isarn Lumbers a la tor; costero. . .
V s. vin d.
[Soma : mi lbr. ix s. vin d.]
698. [F° LUI v°.J It. paguiey, per mètre la peyra de la
peyrieyra al cargador, que car y pogues cargar; costec.
n s. vin d.
699. It. lo dia desus, paguiey a 1 boyer, que apelo Olom-
bel, per portar peyra de la peyrieyra. . . xxi s. VI d.
700. It. paguiey a 11a Genta per lo loguier del sotol en
que fam lo mortier Vin s.
701. It. paguiey a P. Toradt, la vespra de S1 Luc, per
V jornals que avia estât a la obra. XV s.
702. It. paguiey a Johan Blacas, peyrier, per VI jornals
que avia estât a la tor la segonda semmana. . xxxvi s.
703. It. a xxi d'octobre, a Johan Plaças per vi jornals
que avia estât ab nos xxxvi s.
704. It. a P. la Manobra per la carta semmana que avia
estât a la obra de la tor xvin s.
705. It. paguiey a'n Pos Renhas per peyra quen aguem
ad obs de la tor xlviii s.
[Soma : ix lbr. v s. "11 d.]
706. [F0 LIV r<>.] It. paguiey a Me Johan de Castanet per
la carta semmana de octobre, per vi jorns. . . xxxvi s.
-87-
707. It. paguiey a M" Johan de Castanet, per ni jorns
del dich mes de octobre XVIII s.
708. It. a P. la Manobra per in jornals que estec de la fi
del mes d'octobre IX s.
709. It. a 11 de novembre, paguiey a P. Fabre, fabre del
Cap del pou, e per aguzar X s.
710. It. lo dia desus, a n homes que meno la peyra al
carcador, que car hi pogues cargar. ..... VI s.
711. It. per n que feiro lo mortier. ... V s. nr d.
712. It. per 1 home que fe manobra al toat adobar. .
il s. un d.
7 13. It. a P. la Manobra, per nu jornals. . . XII s.
[Soma : un jbr. xvin s. vm d.]
714. !F° LIV v°.] It. a 1111 de novembre, paguiey a n ho-
mes que feyro manobra al toat V s. un d.
7i5. It. a Berthomiau Baudric, per n dias que avia estât
a carejar la peyra ab lo rossi xin s.
716. It. paguiey a P. Torrada per trayre C saumadas
d'arena Vin s.
717. It. paguiey ad Arnaut Arufat per carejar peyra. . .
XV s.
718. It. paguiey a 11 homes que feyro mortier a la tor &
al mur v s. un d.
719. It. a G. Vilanova, per carejar peyra. . . XVI s.
720. It. ad vin de novembre, paguiey a n homes que
avian estât a far mortier VI s.
721. It. lo dia desus, paguiey a R. Alumbel, que avia
estât ab 11 cars, a carejar peyra lx s.
722. It. a n homes que estero a far las cavas. vs. Vin d.
{Soma : vi lbr. XI II s. mi d.]
723. [F° LV r0.] It. a ix de novembre, paguiey a Peyre
Daniel, per portar c saumadas d'arena al mur. . XXHII s.
724. It. paguiey a P. la Manobra, que avia estât VI jorns
a portar lo mortier e la peyra sobre la tor. . . XVIII s.
7 2.5. 1 1. a x de novembre, paguiey a M° Johan de Cas-
(anet, per Vin jornals que avia estât a la obra de la tor, el
mes de novembre XLVI5I s.
726. Tt. per selcles (sic) de semai e per adobar las semais
ab que faziam la manobra ni s.
727. It. a 11 homes, que avian estât a far las cavas del
mur v s. nu d.
728. 1t. a xil de novembre, aguem m homes per debatre
la paret de la terra de Me Isarn Gili ; costero. vu s. VI d.
729. It. paguiey a G. Roffîac, per vil quintals e mieg de
caus XV s.
[Soma : VI lbr. x d.]
730. [LV v°.J It. a xit de novembre, aguem n homes que
portero la peyra de davan Prognas al mur; donem lor. . .
lin s. vm d.
7J1. It. a XIII de novembre, aguem m homes a debatre
la paret davant Me Isarn Gili; costero VII s.
732. It. a xiii d'octobre1, comprem de Moss. Pos Bar-
rieyra VI milliers de teula, que nos costero. xxxiu floris.
733. It. paguiey a P. Daniel, per portar M. Ve XXX teulas
a la obra de Verdussa XLVi s.
734. It. a Johan Rainaut, per portar a la obra de Ver-
dussa ixc & XVI teulas xxvti s.
735. It. a'n Phelip Capel, per portar iincxxxil teulas a
la dicha obra xiii s.
736. It. a R. Borzes, per portar a la dicha obra vclxxx
teulas xvii s. vi d.
737. It. a'n Berthoniiau Garengau, per portar incxxx. teu-
las X s.
{Soma : xlv lbr. xvm s. 11 d.]
738. [Y0 LVI r0.] It. a'n Arnaut Aruffat, per portar 111e
& xvi teulas ix s.
1. Corr. novembre.
-89 -
739. It. a Johan Vidal, per portai- iiicxx teulas. . . .
x s. m d.
740. It. a B. Siras, per portar cxxvm teulas. 11 s. VHi d.
741. If. paguiey a P. lo Ganach, per portar imcXLYi teu-
las Xiii s. un d.
742. It. a'n Aymeric Guilhot, per XLVI 1 que portée. . .
XVlil d.
743. It. a Fiances Favier, per portar al Cap del pou
cxxvri teulas 1111 s.
744. It. a Jolian Rainant, per portar al Cap del pou
VCLXX teulas XIII s. VIII d.
745. It. a P. Daniel, per portar al mur del pon ir;cxx teu-
las V II s.
[Soma : LXI s. XI d.]
74*. [F° LVI v0.] It. a xui de novembre, agitera 11 homes
que feyro mortier j costero V s. im d.
747. It. aguem 11 homes que portero la peyra davan
Proynas a la tor; costero V s. 11 I d.
748. It. paguiey a B. de Baissac, per XVH quintals e mieg
de caus xxxv s.
749. It. paguiey a P. Torada, per trayre C saumadas
d'arena VIII s.
750. It. a xilll de novembre, aguem 11 homes per far las
cavasj costero vus.
751. It. aguem n homes a far mortier; costero.
v s. un d.
762. It. paguiey a P. lo Ganatg, per portar Ç saumadas
d'arena XX s.
753. It. a xv de novembre, aguem ni homes a far las
cavas e per trayre la peyra a la obra; costero. . Vil s.
754. It. a B. de Baissac, per xni quintals de caus. . . .
xxvi s.
[Soma : v lbr, XIX s .]
— 90 —
755. [F0 LVII r°.J It. aguera n homes a far mortier; cos-
tero V s. nu d.
756. It. a xvi de novembre, paguiey a maestre Johan de
Castanet, peyrier, per vi jornals que avia estât a la obra de
la tor XXX s.
757. It. a XViii de novembre, aguem ni homes a far la da-
rieyra cava del mur; costero VIII s.
7Ô8. It. aguem n homes a carejar la fusta del tranaso de
la tor; costero Vins.
759. It. a xix de novembre, paguiey a fayssiers e a d'au-
tres, per carejar la fusta a la tranasa de la tor. xi s. ni d.
760. It. paguiey a ni homes que aguem a far la cava da-
rieyra Vin s.
761. It. a XX dias de novembre, los maestres que fasian
la tor foro acomodatz, e fo contât que lor dévia la vila al
M" majer, de Sanh Miquel tro aquel dia, de xli jornal[s],
cascun dia Vil s., que montero. . . . xnn lbr. vil s.
762. It. a B. de Baissac per xxn quintals e mieg de
caus XLV s.
[Soma : XX lbr. n s. vu d.]
763. [F° LVII v0.] It. lo dia desus fo contât que la vila
davia a[lj frayre del maestre per lo dich temps de XXXVHI
jornals, cascun dia VI s., que monto. . XI lbr. vin s. t.
764. It. a xx, XXI, xxn, XX1H de novembre, aguem
Tibaut de Fons per fustar la tor nova, mètre los dos tirans
o saumiers del solier sotira; donam lhi per jorn vin;
monto XXXii s.
765. It. los dichs un dias aguem a la dicha obra P. Fa-
vier; ac ne XXVHI s.
766. It. los dichs mi dias aguem a la dicha obra Dorde
Decles;acne XXVin s.
767. It. paguiey a B. de Baissac, a xxv de novembre, per
xxvi quintals de caus LU s.
768. It. a XXV de novembre, donem a prêts fach a fustar
— gi —
& a cubrir e dentilhar la tor nova e enluzir e deguem luy
donar XVII floris e deguem lhi aver tota la materia al pe.
769. It. a XXVI de novembre, tramesem Mc Tibaut a la
forest per comprar la fusta que nos avia mestiers, e com-
prec la ia carada e mieja de lata, e entre corondas e riostas
e cabiros, VI caradasj que montée tota la fusta que aguem
a la tor viil floris 11 s.
[Soma : xlix lbr. x s.]
770. [F0 LV1II r0.] It. paguiey a Me Tibaut, per 11 joig-
nais que y mes . . . . . . . Vil s.
771. It. a xxviii de novembre, aguem m bornes a portai'
teule al pe de la tor; costero Vins.
772. It. aguem may n homes que portero la fusta nova al
pe de la tor; costero Vin s.
773. It. paguiey a B. de Baissac, per XVII quintals e mieg
de caus, XXXV s., que avia portada entre n dias.
774. It. a vi de dezembre, paguiey a P. Torada per trayre
C saumadas d'arena Vil s.
775. It. paguiey a Ruffat, per cavilhas [e] per clavels
quen aguem ad obs de la tor Vin s. 11 d.
776. It. paguiey a ix de dezembre, a B. de Baissac, per
XVI quintals de caus XXXII s.
777. It. a xiin de dezembre, me acontiey ab G. Rofiac de
la caus que aviam aguda de luy de xxviii de octobre en sa,
e trobem que la vila avia agut de luy
[Soma : , lbr. V s. 11 d.]
[F0 LVIII v0.] cxn quintals de caus que montavon, 11 s. per
quintal, xi lbr. un s., de lasquals demorem que era pagat,
rebatuts vi floris quelh lhi avia prestatz e tôt quant avia
agut de mi de l'obrador ab Lxni s. que lhi paguiey.
778. It. lo dia desus, paguiey a P. Torada, que avia ca-
rejat teule ab 1 home al pe de la tor un s.
779. It. a XV de dezembre, paguiey a B. Barau per ca-
vilhas quen aviam agudas a riostar. . . XXXHII s. VIII d.
- 92 —
780. It. al dig B. per clavels lataclors.. . . xxxmi s.
781. It. a xxtrr de dezembre paguiey a P. la Manobra,
per portar bart sus la tor lis.
782. It. paguiey a'n B. Ribieyra, en diversas pagas, per
raso de la peyra que portée a la tor, per lo prêts t'ach
quelh avian bailat los senhors cossols de l'an LV1II. M" P.
Rausa feu carta e quitansa gênerai de tôt lo prêts fach.
783. It. paguiey a P. Daniel, per carejar C sauinadas
d'arena xvi s.
\Soma : CLXV lbr. xmt s. Vin d.|
784. [Fa LIX r°.] It. a VIM de janver, compriey de Moss.
Pos Barieyra 11 milhiers de teula de laquai aguem M. Ve que
costero de luy IX fions I cart.
785. It. paguiey a Joban Raynaut Si a P. Daniel & a'n
Frances Favier, per portar las M. Ve teulas desus dichas al
mur de la tor nova xxxill s.
786. It. a XXV de givier, paguiey a Joban Berri, per
I jornal que avia estât ab. B. a portar lo mortier, del
Carme1 a l'obi a davan G. Orts vi s.
787. It. paguiey per if bornes que avian fach mortier al
pon V s. 1III d.
788. It. paguiey, a XXVIII de girvier, a P. Daniel per
portar al pon c saumadas d'arena XVI s.
789. It. aguem de R. Ayguadossa 1 II I Mlia Ve teulas que
costero per milhier VI floris, que monto. . XXVII floris.
790. It. per x floris quelh paguiey en aur que no volia
penre lo contan, e compriey los, e costero. ... x s.
791. It. paguiey a P. Daniel per portar M. teulas de la
teularia d'en Aygadossa al mur de la tor. . . xxilll s.
[Soma : XLVII lbr. xii s. il 1 1 d.]
792. [F0 LIX v°.] It. a'n Fiances Favier paguiey per por-
1. C'est-à-dire de la maison conventuelle des Carmes.
-93-
tar m. feulas de la teularia d'eu Aiguadossa al mur de la
tor nova del pon xxmi s.
793. It. per 11 milhiers e V quen portée Johan Raynaut
a la obra davan G. Ortz. . LXX s.
794. It. comprem de Foet de Marsac', per far la porta
del pe de la costa'n Gieissa1 VI posts de pibol; costero,
portadas davan lo forn de S. Estefe. .... V lbr. il s.
79J. It. costero de mètre al forn per far sequar las di-
chas posts, car hom si duptava dels enemix e no volgue
esp[er]ar que fosso sequasj e paguiey lhi per son trebalh e
per lo dampnatge quen près XII s.
796. It. paguiey per i" liai de vi que doniey a'n aquels
que las meyro al forn. XII s.
797. It. paguiey al fornier, per 1" coioiula que aguem
de luy a far baras a la porta H s.
798. It. paguiey a R. Velaic per3 baradas corondas quen
aguem per far las baras a la obra del forn.. . Il floris.
[Soma : XII lbr. XIX s.]
799. [F0 LX r0.] It. per cxx clavels baradors que aguem
de R. Baiau a la dicha porta XXII1I s.
800. It. paguiey a Gaubert per IIe clavels baradors quen
aguem a la dicha porta xi.vin s.
801. It. paguiey a R. Barau, per LXV clavels baradors
quen aguem may per barar la dicha porta. ... XV s.
802. It. a'n G. Raiuatlt per 111e viratos enpenats quen
aguem. . ni floris.
803. It. paguiey per m quintals e4 de fer quen baylem
a M1 G. Gleias per far baras e relhas a la dicha porta. .
VI nu ris.
1. Commune du canton d'Atbt, sur le Tarn.
1. Ce nom s'écrit tantôt Gieissa, tantôt Gieussa. C'est la rue « En-
gueyssc » d'aujourd'hui.
3. Une surcharge rend la lecture de ce mot impossible.
4. Mot surchargé, impossible à lire.
— 94 —
804. It. paguiey al dig G. Gleias per far la feradura,
baras e relhas a la dicba porta V floris.
805. It. paguiey a M' Tibaut de Fous, per IX jornals
que mes, entre el e'n Dorde Decles, per far la dicha porta
e per v jornals del fïlh de Dorde Decles a Me Tibaut. . .
LXim s.
806. It. a Me Dorde e a so filh lxxiiii s.
807. It. paguiey a'n Taurinas, lo molenier, per il corbas
quen aguem a barar la porta XVI s.
[Soma : xxvm lbr. xvn s.]
808. [F° LX v0.] It. paguiey als faissiers per portar la
porta al portai XII s.
809. It. paguiey a'n P. Soel & a Joban Borias per trayre
a riba Ve saumadas d'arena V lbr. t.
810. It. a III de febrier, paguiey a G. Rofiac, per XXVII
quiutals e niieg de caus, quen aviam aguda, la semmana
passada el dia desus, per quintal, Il s. mi d.; nionto.
un lbr. vu s. vi d.
811. It. lo dia desus, paguiey a'n P. Favier, obrier del
cunb de la Fustaria', per lo cabatge de Fiances Favier,
que era estât bailat per la obra al dig cunh. . XXllll s.
812. It. paguiey per los sirvens que ero en lo dig cunb,
losquals lia avia pagats M0 lo Regen , & ieu rediey los
il floris que costero L s.
81 3. It. may per los sirvens que ac per la ma d'en Isarn
Cotoli xvi s.
814. It. a Vil de febrier, paguiey a B. Barau, per cavilhas
que aguem a riostar la tor nova XIIII s. V d.
[Soma : XV lbr. nu s.]
81 5. [F° LXI r0.] It. paguiey al dig B. Barau per mosque-
1. Le cunh de la Fustaria était situé au Bout-du-Pont. Nous avons
déjà dit qu'il existait une porte de ce nom.
-95 -
tas, e per cavilhas e per clavels quen aviam agudas en
i balo de fer prim. LX s.
816. It. paguiey a G. Rofiac per XVII quintals e mieg de
caus, per quintal II s. lin d XL s. VIII d.
817. It. a Vil de febrier, paguiey a Johan Rogort, per
1 jornal que avia estât ab i« bestia a carejar peyra a la
obra que fazia far senh P. Donadiau vi s.
818. It. a Vil de febrier, paguiey a P. lo Ganatg, que avia
estât ab II besîias a carejar arena a la obra del mur de la
tor nova x s.
819. It. lo dia desus, ad 1 borne de Fous, que avia estât
1 dia a portar arena ab II bestias X s.
820. It. a VIII de febrier, paguiey a P. lo Ganatg, que
avia estât a portar arena, ab il bestia^, al mur. . . X s.
iSoma : VI lbr. XVI s. VIII d.J
821. [F° LXI v0.] It. paguiey ad 1 home de Fous que avia
estât, ab il bestias, a carejar arena a la dicha obra. . x s.
822. It. a x de febrier, paguiey a P. Torada & ad 1 home
autre que avian estât il dias a far lo mortier. x s. Vin d.
823. It. a il homes per far mortier. . . . v s. mi d.
824. It. a x de febrier, paguiey a P. lo Ganatg & ad
I home de Fous, que avian estât, ab il bestias, per carejar
l'arena a la dicha obra XL s.
826. It. paguiey per VI canas e mieja de fuelha (am) que
ac P. de Valencas per far la bada del gachial nou, davan
lo Carme, en II floris e 11 grosses que costero. . . lu s.
826. It. a XV de febrier, per 1 milhier de teula que
aguem d'en Johan Garnier a la obra de la vila. vu floris.
827. It. per portar lo dich milhier de teula a la obra. .
. XVI s.
[Soma : XV lbr. il s.J
828. [F0 LXII r0.] It. paguiey a Gaubert lo fabre per
cavilhas que fe al pon levadis de Tarn, e per C clavels
barradors que fe a la porta del portai nou. . . XXX s.
-96 -
829. It. paguiey ad Adhemar Sacresta per 1 milhier de
teula quen aguein a l'obra de la vila. . . IX lbr. XII s.
830. 1t. a G. Rofiac per xin quintals e niieg de caus. .
xxxi s. vi d.
83i. If. paguiey al bayle del Cap del pou per llcL teulas
quen aguem a la obra de la vila xlii s.
832. It. a XXII de febrier, paguiey a B. de Baissac
& a'n'... per XVIII quintals de caus que aviam aguda,
il s. mi d. per quintal xlii s.
833. It. paguiey, lo dia desus, a'n P. Soelh & a'n Joban
Borias per traire V saumadas d'are na a riba de Tarn"...
En autre loc so, el fuelh cVavan aquest, per que fo cancelat.
834. It. a XXV de febrier, paguiey al dicb B. e P. de
Baissac per caus que avian portada a la obra que fa en
P. Donadiau davant lo Carme lxxviii s. 11 d.
[Sonia : XVIII lbr. v s. VIII d.J
835. [F0 LXII v0.] It. paguiey a R. Molinier per II jor-
nais a far mortier V s.
836. It. paguiey a'n Frances Favier, per vi jornals que
avia estât a carejar l'arena a la dicba obra. . . XXX s.
83'/. It. a'n G. Rofiac, per xxvil quintals de caus. . .
LXIII S.
838. It. paguiey a Johan Belasor, per m dias que avia
estât a la dicba obra, a carejar l'arena XX s.
839. It. paguiey a P. lo Ganatg, que avia estât I dia, ab
iil bestia, a carejar l'arena a la obra de la vila. . .' V s.
840. It. paguiey a P. Molenier & ad 1 autre home que
estero a far mortier. . V s. 111 d.
[Sonia : VI lbr. vin s. III d]
841. [F0 LXIII r0.] It. a III de mars, paguiey a R. & ad
1 autre home, per far mortier V s. un d.
1. Blanc.
2. La somme manque, ce qui explique la mention qui suit, écrite
d'une autre encre. Cf. plus haut, n" Soi,.
— 97 —
841. It. a V de mars, paguiey a M' Pos Barieyra, capela,
per lin milhiers de teula que compriey de luy. XX floris '.
843. It. a xxix de mars, paguiey al dich Mc Por, per
1 milhier de teula que compriey. IV floris.
844. It. paguiey, al nies d'abrial, a'u Frances Favier, per
IXe LX teulas que portée de la teularia de Me Pos al mur de
la tor xxii s.
84?. It. paguiey a P. Daniel per yc teulas que portée al
dich loc XI s.
846. It. paguiey a Me Isarn Bartes, per xilcXXXH teulas
que portée al dich loc XXVII s. I d.
847. It. paguiey a P. de Lavouta per Ve XL teulas que
portée al dich loc XI s. X d.
[Soma : xxxin lbr. XVI s. III d.]
848. [F0 LXÎII v0.] It. paguiey, a vi de mars, a G. Rofiac,
per XXI quintal[s] de caus, per quintal il s. lin d. XLIX s.
849. It. a VI de mars, paguiey a'n Pos Vierna, obrier del
cunh d'en Borel, per las clausuras de G. Blanc quelh era
estât baylat, e era esclert1 CXVIII s.
850. It. paguiey al dig Pos Vierna, per las clausuras que
se apartenian a pagamen a B. Auriac, quar era sirven del
Rey XXI s. III d.
85i. It. paguiey al dig Pos Vierna, per las clausuras que
se apartenian pagar a Gilet XXX s. IX d.
852. It. a VIII de mars, paguiey ad I" bestia que portée,
a la obra de Verdussa, las IIe L teulas que aviam compradas
del bayle del Cap del pou VI s.
1. Cet article est curieux & prouve qu'un prêtre pouvait exercer
l'industrie de la briqueterie; cf. art. 844. Peut-être ce Pons Barrière
était-il le briqueticr du Chapitre de Sainte-Cécile qui faisait cons-
truire la cathédrale & qui, en i?68, fit un important cadeau de bri-
ques à la ville.
2. La première lettre de ce mot est illisible; on croit deviner un e.
-98-
853. It. a vin de mars, a G. Rofiac, per xvn quintals de
caùs. xxxix s. un d.
[Soma : xm lbr. un s. m d.]
8^4. [F0 LXIV r0.] ]t. a XI de mars, aguem los maestres
fustiers & peyriers per partir las clausuras que voliam bay-
lar los senhors cossols, a palms Se a canas, e douem lor. .
ITII S.
855. It. a XIII de mars, paguiey a G. Rofiac, per XVI
quintals e mieg de caus, per quintal II s. mi d
. xxxvii s. vi d.
856. It. paguiey a Dorde Gauselm per XLII canas de
planqua que aviam aguda ad obs dels gachials e del foin
de la Ribieyra ' e a passadas de las bestors, que costero. .
VI lbr. VI s.
857. It. comprem d'en G. Orts e d'en P. Salvi, xn mi-
lhiers de teula que costero, portats a la obra de Verdussa,
davan l'ostal d'en G. Orts, per milhier vin floris e quart,
que mouto xcix floris; e comprem may del dich G. Orts
Vil milhiers de teula, en que fo stimat lo mur que era cl
seu verdier; fo estimât lo milhier a VII floris, que monto e
may a tôt ...' flori que montan quaranta nou floris e m[iegj.
E foro lor pagats XXXIII floris e 1 cart flori a XXV s. que
montero xli lbr. XI s.
858. It. foro lor pagats, per la dicha summa, can dels
deniers dels fors que dels cabatges, cxv floris e III carts,
contan flori a xxvi s. que montero. cl lbr. n s. vi d.1.
iSoma : cunKK IX lbr. VIII s. VI d. 4.J
859. [F0 LXV ro3.J It. a xm de mars, tramezem R. Can-
1. Quartier d'Albi, un des plus vieux, après le Castelviel, & qui,
d'après la légende, aurait vu naître saint Salvi. Cf. Sarrazy & l'abbé
Salabert, Vie des Saints & des Saintes du diocèse d'Albi.
2. Ici un sigle à peu près indéchiffrable.
3. Kxemple frappant de la variabilité de la valeur des monnaies.
4. L'addition est erronée; il faut lire : cimxx ix lbr. xv s. vi d.
5. Le verso du folio LXIV est resté blanc.
- 99 -
dars a S. Juery* que feses venir M0 B. Tortoza, peyrier,
que dizia hom que sabia far caus; els senhors aviam enten-
demen quen fezesso ; donem lhi per son trebalh. . III s.
860. It. lo dia desus, fezem estimar als maestres fustiers
e peyriers las X canas del mur que devian far aquels de
Pueg Amadenc'; e estimero la, de la tor nova anan vas lo
saut d'en Espiga, a XX. canas 5 donem lor al[sj III. . ni s.
861. It. a XVI de mars, paguiey a B. Raynal, fustier, per
IIII escalas a las badas dels gachials XVI s.
862. It. paguiey a Moto de Blaya 3 per v quintals de
caus XI s. VIII d.
[Soma : xxxilll s. VIII d.]
863. [F0 LXV v°.] It. a IIII d'abrial, paguiey a Mc Tibaut
de Fous, per 1 dia qu'estec ad adobar la porta del pon de
Tarn, e per mètre clavels que falhiau a la porta de la tor
nova vil s.
864. It. a x d'abrial, paguiey an Bertran Falgar, per la
ma d'en Pos Renhas, per II il carradas de jazenas, de cabi-
ros e de corondas quen aviam als gachials de davan lo
Carme mi floris.
865. It. a xi d'abrial, paguiey a B. de Bayssac per X quin-
tals de caus. XXIII s. lin d.
866. It. a XIII d'abrial, paguiey al dich B. per XVI quin-
tals de caus XXXVII s. lin d.
867. It. a XVI d'abrial, al dich B. per XII quintals e mieg
de caus que portée al mur xxix s. Il d.
868. It. paguiey, a XVIII d'abrial, a'n G. Ramène per
1. A 5 kilomètres au nord d'Albi.
2. Au quinzième siècle, le quartier de Pueg Amadenc renfermait
les deux collèges d'Albi : celui de la ville & celui de Sainte-Gemme,
qui appartenait à t'évéque. Au quatorzième, d'après le cadastre A^e-
mar, ces collèges étaient situés à la gâche de i-aint-Étienne & dans
la rue de Foyssens. Cf. Sarrasy, p. 24g.
3. Canton de Carmaux; possède encore d'importantes fabriques de
chaux.
— IOO —
Vr balestas que nos avia liadas e fâchas cordas, el mes de
febrier XX s.
869. 1t. paguiey al dich G. per far saras e molas e per
liar e far cordas e encordas a xvi balestas, el mes de mars,
quan tramezem los servens a Carcassona. . . mi floris.
[Soma : XV lbr. VFII s. X d.]
870. [F0 LXVI r°.] It. a XX d'abrial, paguiey a G. Rofiac
per XVI quintals de caus xxxvn s. 1111 d.
871. It. a XXI d'abrial, paguiey al dich G., per xi quin-
tals de caus que portée a la dicha obra del mur
XXV s. VIII d.
872. It. a xxii d'abrial, paguiey al dig. G. Rofiac per
Vil quintals e mieg de caus que portée a la dicha obra. .
XVII s. VIII d.
873. It. paguiey a'n R. Pradier' per II brancas d'escalier
quen aguem a la tor nova 1 flori.
874. It. per II cordas de selier quen aviam agudas ad obs
de la brida un s.
87J. It. lo dia desus, paguiey al dich R. Pradier per
I" jazena de VI canas quen aviam agudas ad adobar la brida
1 flori.
876. It. lo dia desus, paguiey a P. la Manobra e ad
I home autre, que estero per far lo mortier el mur. VI s.
877. It. paguiey a P., lo fabre del cap del pon, per agu-
sar xiiii d.
[.Soma : Vil lb. & VI d.1.]
878. [F0 LXVI v°.] It. lo dia desus, paguiey a'n Bertran
Falgar per II caradas de planqua quen aviam aguda en Po?
Renhas ad obs dels gachials de davan lo Carme
11 floris e mieg.
879. It. al dig Bertran per fus ta quen aviam aguda, los-
1. Ce Raymond Pradier avait son habitation à la lissa de Roanel.
Cf. Saurasv, p. VQ'
2. Erreur; lire : vu lbr. 1 s. x d.
— 101 —
quais bayliey a'n P. Valencas, de mandamen del dich Ber-
tran XIITI crozats.
880. It. a XXI d'abrial paguiey a P. Brondel, per la ma
d'en Isara Redon, per adobar la saralha de Roanel '. VI s.
881. It. a XXII de abrial, paguiey a G. Rofiac, per
XI quintals de caus que portée a la obra del mur
• XXV s. Vin d.
882. It. a xxiii d'abrial, a'n G. Alazart, a Berthomiau
Rcnhas, ab il bornes autres que estero a debatre la paret
de Me Isarn Gili. xn s.
883. It. a XXVII e a xxviil d'abrial P. lo Ganatg estec ab
nos, ab II bestias a carejar arena ; paguiey li per los
mi jornals de las bestias. xx s.
[Soma : VII lbr. XI s. VIII d.]
884. [F° LXVII r°.] It. lo dia desus, aguem P. la Mano-
bra, ab 11 homes autres, a deroquar la paret de Mc Isarn
Gili; costero IX s.
885. It. paguiey a Me Tibaut de Fous per deroquar los
dentilhs de costa la porta de Verdussa, ab la manobra que
ac el XI s. il d.
886. It. lo dia a XXIX d'abrial, paguiey a P. lo Ganatg
que estec ab nos per carejar arena ab ia bestia. . . V s.
887. It. paguiey per nu bornes que aguem per deroquar
la paret de Me Isarn Gili e per far bart X s.
883. It. a XXX d'abrial, aguem ni homes per la manobra;
ponhec ...' e a traire la teula de la cava de la paret; pa-
guiey vin s.
889. It. a il de may, paguiey a II homes que aguem per
traire la teula de la cava de la paret de Me Isarn Gili. . .
Vin s.
1. La porte de Rond.
2. Blanc.
— 102 —
890. It. lo dia desus, paguiey a Johan Borias, per traire
a riba CXL sanmadas d'arena xxvm s.
[Soma : CXXIX s. il d.]
891. [F0 LXVII v°.J It. lo dia desus, paguiey a G. Kofiac
xiii quintals e mieg de caus, que avia portada a la obra
davan lo Carme, e per Xllll quintals quen avia portada al
mur LXIII s.
892. It. per VI canas e II palms de fuelha que agro los
maestres a volvre los arx vouts del mur. 11 floris, 1 gros.
893. It. a III I de may, paguiey a il homes que feiro mor-
tier a la dicha obra . Y s. mi d.
894. It. paguiey a P. lo Ganatg per carejar arena 1 dia,
ab ia bestia. V s.
895. It. paguiey a G. Rofiac, per xni quintals e mieg de
caus xxxi s. VI d.
896. If. a v de may, paguiey a P. lo Ganatg, per I dia
que avia quarejada arena, ab ia bestia.. v s.
897. It. a vi de may, paguiey al dich. P. per 1 jornal que
caregec arena, ab ia bestia v s.
[Soma : vin lbr. mi s. X d.]
898. [F0 LXVIII r°.J It. a vil de may, paguiey a P. la
Manobra & a Johan la Manobra & a Johan Borias, per
trayre vxx saumadas d'arena xxmi s.
899. It. a VIII de may, paguiey a P. la Manobra e a
P. Paira que avian estât cascu un dias per deroquar la
paret de Me Isarn Gili e per traire la teula de la cava, per
jornal ni s. e 11 d.; moatan xxn s. vin d.
900. It. lo dia desus, paguiey a G. Kofiac, per VIII quin-
tals e mieg de caus que aguem a la dicha obra. xix s. IIII d.
901. It. a XI de may, paguiey a il homes que aguem per
far mortier V s. VIII d.
902. It. a XIII de may, paguiey a G, Rofiac, per XVII
quintals e mieg de caus, quen aguem.. xxxix s. VIII d.
— io3 —
903. It. a XV de may, al dich G. per vm quintals de
caus, quen aguem a la dicha obra. . . . xvm s. vin d,
904. It, lo dia desus, paguiey a 111 homes que aguem a
ffar mortier v s. Iin d.
[Soma : vi lbr. xv s. un d.]
900. [F0 LXVIII v°.] It. paguiey a'n Johan Decles, per
fusta que P. de Valenquas avia preza al gacJiial del Vigua
lin lbr.
906. It. paguec a mi K. Ortola per escrieure aquest libri
IIII fluris d'aur e très crozats.
907. It. paguiey per lo libre.. XV s.
908. It. paguiey a'11 P. de Cauzac, per lo gasanhatge de
las doas gâchas que levée l'an LIX". . . . xn lbr. x s.
\_Soma : IX lbr. xvni s.'.]
La pre^a fâcha per en G. Brus de Van LXIX.
909. [F0 LXX r0.] Primieyramen receup dels lin cornus
que levée Isarn Cotoli, incluses tots los cornus dels XII cos-
sols e dels exceptats, e contats tots los deniers que ha re-
seubuts per los dits lin cornus enaissi coma apar per
I" quarta reseubuda per Me Ademar Grasset, notari d'Albi,
vnr- v lbr. xn s. 11 d.
910. It. preyro los cossols de l'an LX , dels IIII dichs
cornus, so es saber LVIII lbr. XVII s. X d.; maest're Azemar
Grasset f'en carta '.
911. It. a reseubut dels lin cornus que levée G. Barau,
Johan Decles, Isarn Redon, encluses rots los cornus dels
cossols e dels autres exceptats, a reseubuts en clar. .
vnr imxx xvi lbr. xiiii s. v d.
1. Cette mention est d'une autre encre.
2. Erreur; lire : xxli lbr. vu s. Le folio 6g (recto & verso) est resté
blanc.
3. Cet article, écrit d'une autre encre, a été insiré après coup.
— 104 —
912. lt. per las gâchas que levée P. de Causac que sso
la gâcha de S' Affrica, e de Sla Martiana, dels IIII cornus
enpausats de l'aministratio de P. Salvi, encluses mi cossols
els autres exceptats. . . . ni'" Lxxv lbr. xv s. ix d.
[Soma tota : II" lxxviii lbr. n s. IIII d.'.]
çi3. [F0 LXX v°.] It. reseup de P. Casairo per las cridas,
tant per la sua ma quant per aquela de Johan Talhafer e
de M1' P. Fajas XXVII lbr. vi s.
914. It. prezi dels fors, las cals foro assignadas a'n
G. Orts en paga d'aquo quelh deviam de la teula quen
aviam aguda, el temps del nostre cossolat. . VU lbr. Illi d.
91 5. It. reseup per los enquans de Guilhem Rainant, per
la ma d'en Frances Picart xn lbr. t.
916. It. en ia* platas que foro de Guiot, lo bayssayre,
que ac la vila als servens que anero a Mirapeys. . Lini s.
917. It. reseup dels coratatges, per la ma de Arnaut de
Maurs e de sos companhos XXlin lbr.
918. It. reseup dels cabatges que levée Isarn Cotoli, en-
clusas totas assignacios fâchas per mandamen de luy, e
totas autras pagas fâchas per lo dig cabatge a luy ho az au-
tres e nom de luy XIe XLVII lbr.
[Soma total : xiic xx lbr. mi d.'.j
919. [F0 LXXI i0.] It. reseup d'en G. Micolau e d'en
Gui Bona e d'en Bertran de Casanova e dels autres lors
companhos, per las gabelas a lor aitriadas (sic) de la mo-
neda coren als ternies IXe xlvi lbr. xvn s.
920. It. monta may que la soma desus. . xvi s. un d.
921. It. reseup per lo soquet del vi arendat a'n Johan
Gieussa, a'n Pos Vierna, a Me Duran de Montalazac e a
M» B. de Dieu 1111e xxxim lbr.
922. It. receup de Me Johan Amoros per las terras de
1. Erreur; lire : n™ cxxxvi lbr. xix s. un d.
2. Erreur; lire : xuc xv lbr. un d.
— lOD —
Ratier Bernât quel foro bailadas a prim ces a l'encan, e dec
donar per may valenssa de intrada XXX lbr.
ç:3. It. reseup d'en Domenge de Monnac, per la qui-
tanssa de sos comptes de lx floris en que era tengut(s) a
la vila l floris.
[Soma : XIIIIC LXX lbr. xvil s. un d.'.J
924. [F0 LXXI v0.] It. reseup de Johan Jorda, de majer
su m ma en que era tengut(s) a la vila per sos comptes,
segon que als senhors cossols era vist. . . . xxim lbr.
9^5. It. reseubi, per la ma d'en Frances Picart, per los
glavis e per las astas dels glavis que avia baibts per la vila
a diverses homes, losquals los avian pagats, segon quel
dits XXVII lbr. XII s.
926. It. reseubi d'en Bertran de Casanova, per resta de
major summa de las gabelas dels afïanaires de l'an'.
v floris.
927. It. receubi per darayrages que dévia al Vedel3 Salvi
Seras de Sanh Ginieys, lascals près maestre P. Debar e
vendem4 en paga de sa pencio A'i I lbr. x s.
928. It. receubi de Esteve Mercadial, per aquo que dévia
a la mayo ccminal, per los lin cornus que levée R. Pradier,
l'anLVIII IX lbr.
929. It. reseubi del senh Berthomiau Pradelh, en 1
compte que fi am luy per aquo que dévia a la vila per
l'aministracio de l'an LV que avia may près que mes; & ac
quarta de quitansa XI floris m s.
[Soma : mixx vu lbr. XII s.5.]
930. [F0 LXX1I r0.] It. reseubi del senh B d'Avisac, en
1 comte que fezem entre mi e luy, per aquo que dévia a la
1. Erreur; le total est : xtmc Lxxi lbr. xm s. nu d.
2. Blanc.
3. C'est-à-dire au compoix appelé lo Veiel ; au-dessus, on lit :
C V carta, c'est-à-dire au feuillet io5.
4. M s. vemdem.
5. Lire : vi s. au lieu de xu s.
— io6 —
vila de l'aministracio de l'an LV, que avia may près que
mes; e ac quarta de quitanssa v floris e mieg.
93i. It. yey receubut dels II cornus que a levats maestre
P. Rausa, enaysi coma apar eu 1 conte fach entre mi e luy,
totas sas dietas pagadas, e d'autras causas enaysi coma es
contengut en I» sedula escricha de la sua ma, quatre cens
liiii lbr. '. . . iiiicliiii lbr. xvm d. & xxmi s. nu d.
932. It. presi d'en Armengau Pradier, eu los lin cornus
de maestre Duran de Montalazac, en 1 comte que fi ab luy
que dicbs que pagava que dévia de la gâcha Sla Marciaua
de l'an LV III un lbr. 111 s. vu d.
e en los VI cornus de maestre B. de Brethols.
[Soma : IIIIC LVI lbr.'.]
[Y" LXXII v°.]
Aquestas causas que s'en sego a reseubudas en G. Brus 0
las te per reseubudas dels VI cornus de l'aministracio d'en
P. Salvi.
933. Primieyramen redec en recepta perlos seus VI co-
rnus de la dicha aministracio. . . . LXiin s. x d. mal ha.
934. It. per los VI cornus d'en R. Cussolas de la dicha
[a]ministracio LUI s. Il d.
935. It. per il cornus de ML' Duran de Moutalasac de la
dicha [a]miuistracio. XXI s
936. It. por los cornus de M" Dorde Gaudetru de la dicha
[a]ministracio • . . XVI s. vin d. m:i.
937. It. per los cornus de la dicha [ajministracio de
Me B. de Brethols. xix s. 1 d.
938. It. te per reseubut de la dicha a'iiinistracio dels
1. La somme, après avoir été exprimée en lettres, est de nouveau
exprimée, plus exactement, en chiffres; au-dessous, on lit : Pos de
Marsac.
t. L'indication des sous & des deniers est efi'acee.
— 107 —
vi cornus de M° P. Rausa. . xm s. vi d.
[Sonia : IX lbr. i s. X d. '.]
939. [F0 LXXII1 r°.J It. (e per reseubut de la dicha [a]mi-
nistracio per VI cornus de M" Ademar Grasset
.... LXXII S. IX d.
940. It. de la dicba aminislracio, per VI cornus, de
Me P. Fajas xxxm s.
9^1. It. de la dicha amiuistracio per nu cornus de sen
Gualhart Golfier xm lbr. il s. 1 d
942. It. per los cornus de Aruaut Ademar
. . xxxm s. x d. malha
943. It. per un cornus d'en Bernât Miramon. XXV s
944. It. per los II cornus d'en Pos Renhas
Vin s. mi d
945. It. per los il cornus de Johan Talhafer
xxiiii s. 1 d
946. It. per VI cornus de Me Guiraut Blacas
XLV s. III d
947. It. por los cornus d'en P. Douadiau
lx s. mi d. m"
948. It. por los VI cornus de P03 Vierua en los VI cornus
LXXV s. III d
[Soma : \]
949. [F0 LXXÏII v°.j It. per VI cornus de sen B. d'Avisac
de la dicha |a]ministracio. . . . xvm lbr. XVII s. VI d.
950. It. per VI cornus d'en Fiances Picart de la dicha
[ajministracio IIII lbr. xi s. III d.
9JI. It. per vi cornus de dona Mabelia Borrela
LXXV s. III d.
932. It. en los 11 cornus de P. Sivalli. xxxi s. vnd. ma.
9V3. It. en 1 compte que fi am Me B. Loue, e fe me ia
1. Erreur. Lire : ix lbr. xvu s. un d.
■z. Total effacé. Lire : xxkii lbr. v s.
— 108 —
bilheta de sa ma en laquai avia de l'aministracio de P. Salvi.
ni floris.
954. It. en 1 comte que fi ani Me Dorde Godetru del
quai nie fe bilheta de sa ma, en laquai avia de l'aminis-
tracio de P. Salvi de recepta xxxim Ibr.
(pD. It. per los VI cornus de Me B. Dedieu de la dicha
[ajministracio. . . xxi s. VII d.
\Soma : LXXI lbr. 1 s. Il d. ma.]
ç56. [F° LXXV v°.| De las quais receptas de l'adminis-
tracio de P. Salvi se devo rebatre que en el a l'aministracio
d'en G. Brus per los seus X cornus, XVI lbr. x d., lacal soma
a restituit e pagat P. Salvi a la vila.
957. It. devo se rabatre que près el de mi, per la ma d'en
P. Donadiau a pagar las raubas dels cossols de l'an LXVI1I.
. . VIII floris vin s. 111 1 d.
953. Et aissi resto que deu redre G. Brus, per las dichas
receptas, defalquats los dits X cornus de P. Salvi
IHIXX lbr. lin s. IX d.'.
iK« LXXV II r°.J
Sec se la presa fâcha per mi Frances Picart.
939. It. presi d'en G. Bru, en diversas parselas, encluses
vin cornus seus e xxvn lbr. XII s. que monta aquo que
reseubi dels fers dels glavis e de las astas
cxxvn lbr. xv s. mi d.
960. It. presi may del dich G. Brus. . . . xr.vm s.
961. It. presi may en los VI cornus de l'aministracio de
P. Salvi, XLlll s., rebatuts il floris que avia près de mi
P. Salvi, me los te per preses en son conte.
96.!. It. presi, per la ma de Johan Garnier, dels conius
1. Le verso du f'° LXXIV & les f» LXXV & LXXVI sont blancs.
— ioç —
que avia compratz de la vila, del(s) temps que P. Salvi era
tesaurier XXX lbr. \
[Soma : CLXII lbr. vil s. lin d.]
[F0LXXVIII r°.]
Sec se la despessa fâcha per mi Frances Picart, cossoî.
963. De mandamen dels senhors tramezi a Gualhac, a
Moss. R. Favarel, 1 macip am 1 rossi; e venc eu esta vila
per las besonhas de la vila lo venres devan Pantacosta, e
estec sa lo venres el sabde; e tornec sen lo sabde a sser. E
venc sa ters a quaval e dos macips a pe; e venc descavalgar
a Postal de M' Isarn Bartes; en loqnal temps era thesau-
rier P. Salvi. E montée la despessa tan del loguier del rossi
e del macip quel paguiem e la despessa que fe aquels 11 dias
a si e a ssas cavalgaduras, e amb aquels que menava am si;
monta ... mi lbr. xi s. vu d.
964. It. lo dich Moss. R. fo mandat per los senhors per
venir en esta vila, e venc descavalgar a l'osdal de Me Dorde
Gaudetru; e venc a XX de julh. e estec sa de XX de julh
entro a XXV; e venc si e I autre a quaval am il macips,
e despendec el & am sas quavalgaduras amb anans & am
venens ; monta xm lbr. xiil s.
E. P. Salvi era thesaurier.
965. It. Moss. R. venia davas Graulhet' e passée per esta
vila e descavalguec aquo d'en Gualhart de Lafon, e trames
lhi hom vi que montée ni s. im d.
[Soma ; xvni lbr. VII s. XI d]
[F°LXXVIII v0.]
1. Le verso du f° LXXVII est resté blanc.
2. Chef-lieu de canton de l'arrondissement de Lavaur.
— 110 —
Sec se la pre^a dels derayratges levais per mi Frances Picart
losquals ero al libre del Vedel per setisfar lo prêts de
Van XL1X.
966. Prezi de Isarn Olivieria de Tersac, a xvn de jun. .
Il s. Vil d.
967. ït. de R. Gras, affanayre, a XVII de jun
un s. 1 d.
968. It. de P. Galtier de otral pon, a XVII de jun. . . .
XVIII d. ma.
969. It. prezi de B. Macier, a XXHI de jun
xxmi s. 1 d. ma.
970. It. prezi de B. Delsol, a XII de julh. . 11 s. ix d.
971. It. prezi d'Esteve Blanquet, a VI d'aost. il s. III d.
972. It. prezi de G. Blanc, a Xllll d'aost. . III s. VU d.
973. It. prezi de Me Helias de Vesplan, a xxi d'aost. . .
VI s. 1 d.
974. It. prezi de Dura 11 Colas, a il 1 1 de setembre. X d.
975. It. prezi dels effans de Pos Former, per la ma de
B. Auriac 11 s. v d.
[Soma : L s. ni d.]
976. [F° LXXIX r0.] It. prezi de Amalric Golfier. ad
VIII de dezembre m d.
977. It. prezi de Me Johan Cantaloba, per la ma d'en
G. Bru, cossol, a xxx de dezembre XV s.
978. It. prezi de na Johana Miihas, a III de girvier. . .
XVIII d.
979. It. prezi de Vidal Rodanel, a xrn de girvier. . . .
. . . ' xx s. v d.
980. It. prezi de Laurens Peytavi de Lumbers, a xvin
d'abrial un lbr. XV s. IX d.
981. It. prezi de Johan Anidet, a XIX d'abrial
XXII s. il d.
— III —
982. It. a xxvni d'abrial, prezi de Mc B. Lonc
III S. II d.
983. It. prezi de Me Castelana, lo darier dia d'abrial. .
xxxm s. IX d.
984. It. prezi de Johau Issaras, a XVII de may. XXX s.
[Soma : XI lbr. il s.]
[F° LXXIX v".]
La mesa e la redua que iey fâcha dels derayratges que îey
levais per setisfar lo prest de Van XL1X.
985.
jun. .
9S6.
jun. .
* 987.
988.
989.
990.
991.
vielb, 1
992.
t. paguiey a Johan Rainant, alias Boias, a xvin de
IX s. m d. m«.
t. paguiey a Johan de Roc, alias Estavari, a XX de
ni s.
t. paguiey ad Amblart Viguier, a XXI de jun. . .
.... xix s. vu d.
t. paguiey a Duran Sobira, a XXIII de jun. vu d.
t. paguiey a na Peyrona Malieyra, a xxvi de jun.
V s. VI d. ma.
t. a P. Garnier, a XVII d'aost IX d.
t. mesa per far mètre 1 ban ad ia vinha de Castel-
qual es de Payrolet questa a Framenors'. VIII d.
t. paguiey a na G:1 Polia, a IX de dezembre. . . .
Xii s. 1 d.
993. It. paguiey a G. Gaiet, a xxx (j/c) de dezembre. . .
XII s. 11 d.
994. It. a na Biatristi Arnalda, a ix de dezembre. . . .
Vil S. VI d.
[Soma : lxxi s.]
995. [F0 LXXX r0.] It. paguiey a na Peyrona Bertranda,
molher que fo de P. de Razam, a XViii d'abrial
LXXVII s. ma.
I. •"'/est-à-dire aux Frères Mineurs.
— 112 —
996. It. pagaiey a P. Jorda, affanaire, a xix d'abrial. . .
xxii s. il d.
997. It. paguiey a 11a Bertranda, molher que fo de Johan
de La fa 11a ri a xvi d.
[Soma : c s. vi d. ma.]
[F0 LXXX v°.]
Sec se la despessa fâcha per mi Fronces Picart, cossol en
Vobratge de la vila del Fuech Amadenc tant al mur quant'
al gachial nou que fi far.
998. Primieyramen, a xxi dia de girvier, aygui un homes
a far las cavas; costero. . xli s.
999. It. mesi a ia pessa(s) de corda prima. . . XII d.
1000. It. en 11 palas de fust lin s.
1001. It. a xxil de girvier, aygui 11 homes a far las cavas ;
ccstero V s. mi d.
IC02. It. a XXIII de girvier, aygui v homes; costero. . .
. . xrn s. nu d.
ioo3. It. a un bestias, a carejar peyra e mortier, loqual
mortier fo del Carme xxim s.
1004. It. a xxim de girvier, aygui Y homes; costero..
XV s.
ioo5. It. a in bestias a carejar la peyra el mortier.
xviii s.
[Soma : un lbr. xn s. vni d.]
ioc6. [F0 LXXXI r0.] It. a 1 home que estec un dias al
Carme per ajudar a cargar las bestias e amassar lo mortier.
x s.
1007. It. a XXV de girvier, aygui VI homes; costero. .
XVIII s.
1008. It. 11 bestias a carejar peyra x s.'.
1. Ms. : tant.
2. A partir de ce point des comptes consulaires nous allons sup-
primer quantité d'articles qui ne sont que des répétitions de dépen-
— n3 —
1016. It. a 1 bestia que afinet de carejar lo mortier del
Carme V s.
[S orna : VI lbr. xn s. VIII d.]
1021. [F0 LXXXI v°.] It. paguiey per lo loguier de
11 picos v s. mi d.
iOi3. lt. a XXX de girvier, compriey LV quintals de
caus, lo quintal 11 s. un d.; summa. VI lbr. v il s. ni d.
1024. It. loguier [de] VI bornes per far la manobra. .
XVni s.
1028. It. a xxxi de girvier, aigui un homesj costero
x s. Vin d.
[Soma : xm lbr. xi s. vi d.]
io32. [F0 LXXXII r°.] It. lo primier dia de febrier,
aygui v homes Xini s.
1040. It. a v de febrier, aygui v femnas. vi s. vin d.
[Soma : Vin lbr. 1 s. un d.]
1042. [F0 LXXXII v0.] It. a 11 maestres. . . . XII s.
1046. It. compriey x quintals de caus, lo quintal 11 s.
mi d.; summa xxm s. mi d.
io52. It. a 1 maestre massonier Vi s.
io53. It. I home a sirvir lo maestre H s.
[Soma : vin lbr. XVII s. VI s.]
io55. rF°LXXXIII r0.] It. a 1 maestre a talhar teula. .
VI s.
io57. It. ia bestia a carejar riblo III s.
1059. It. paguiey a M' Johan, lo peyrier, per estimar lo
mur d'en G. Orts II s.
1062. It. ad 1 home a far la cava del mur. . . 111 s.
1066. It. a 1 home a far las cavas ni s.
[Soma : cxn s.]
ses semblables ; nous ne conserverons des mesas qui vont suivre que
les articles offrant un mot nouveau, un renseignement économique
inédit. Nous donnerons aux articles le numéro qu'ils devraient
avoir, de telle sorte que la différence entre deux numéros consé-
cutifs révélera les suppressions effectuées.
8
— ii4 —
[F°XXXI1I v".]
1072. It. per lo loguier de 1: picos. . . m s. vin d.
1078. It. per far deroquar 1 mur, per aver peyra e riblo,
jots lo pon de Verdussa XX s.
1079. It. compriey teula a riblo de Solargue. XXXVI s.
[Soma : ix Ibr. un s. ix d.]
[F» LXXXIV r°.]
1081. It. a xvm de febrier, doniey als faissiers que por-
tero 11 traux ad obs del gachial X s.
1086. It. a 1 home a far ia cava del mur. . ni s. nu d.
1093. It. a XX de febrier, aygui un homes. X s. vrn d.
[Soma : vi lbr. :n s. nu d.]
[F0 LXXXIV v°.]
1 102. It. per 11 posts d'avet a far siudrias al gachial. v s.
iio3. It. a XXII de febrier, a un homes. . X s. Vin d.
[Soma : VI lbr. xvni s. xi d.]
[F° LXXXV r°.j
1 1 1 5. It. paguiey a iMe Isara Bartes per c saumadas
d'arena, lasquals portée de Causels '. . . . XLVin s.
11 17. It. a Esteve Baldi per C e vil saumadas d'arena. .
XLni s.
1121. It. a Borzes, per 11e lii quintals de peira. . . .
v lbr. e v s.
[Soma : xini lbr. xvn s. vm d.J
[F- LXXXV v0.]
11 28. It. lo darier dia de febrier, a 11 homes. . VI s.
1 1 35. It. a v de mars, bayliey als faissiers que carejero
fusta al gachial mi s.
Ii36. It a ni homes ix s.
[Soma : un lbr. xv.n s. vin d.]
1. Ruisseau qui se jette dans le Tarn au-dessus du Pont-Neuf, à
Albi, au point où se trouvait le Pont-Vieux.
— n5 —
[F0 LXXXVI r°.]
1142. 1t. paguiey ad Arnaut Delposts, per ri caradas de
fusta al gachial XYXii s.
1 1 52. It. compriey 1 trauc ad obs del gachial.. Vin s.
[Soma : vu lbr. XV s. un d.]
[F» LXXXVI v-.]
u65. It. paguiey it.clau del portai de Verdussa, e pcr
1 cadenat al pont levadis, loqual te Hugat' en comanda. .
VII s. nu d.
1166. It. irr sparos al gachial Vil s.
[Soma : VI lbr. xvm s. mi d.'.]
1167. [¥° LXXXVII r0.] It. l latas Vis.
1168. It. un corondas Vins.
1169. It. nu jazenas xn s.
1170. It. Vf canas de fuelha d'avet us.
1171. It. per carejar fusta al gachial 111 s.
1172. It. a Barrau, per xxnii lbr. de cavilhas de fer, la
lieura xvr d., xxxn s. lasquals foro ad obs del gachial e
del pon levadis de Verdussa.
1173. It. 1111e clavels latados reforssats. . IX s. vil d.
1174. It. per portar fusta d'otral pon als escaliers, ni s.
1175. It. a xxvn de mars, fi mudar fusta de la mayo co-
minal vielha a l'ostal d'en Issirnit lin s.
1 176. It. a xxvni de mars, aigui 1 home a far bart al ga-
chial ni s.
1177. It« paguiey a Aurnola e a Ginestos, que feiro lo
gachial amb aquo quen avia agut Vil floris.
1178. It. paguiey per far 11 escaliers. . . . XXXVI s..
[Soma : XVI lbr. VIII s. Vin d.]
i. Ce Guilhem Hugat, qui tient le pont-Ievis de Verdusse en cora-
mende, était probablement un parent de ce Michel Hugat, consul en
1 368-1 36q, qui tut fait prisonnier par les Provençaux, et dont nous
avons raconté les mésaventures dans le Prix des choses à Albi.
■1. Total des dépenses des articles retranchés : G liv. 4 s.
— lié —
1179. LF° LXXXVII v0.] It. per 1 cabiro per far anta a
l'escalier n s.
1180. It. paguiey per far estimar la fusta que s'obrec.
,. . XX d.
1181. It. paguiey a na G-isanhola per riblo cjueu aigui. .
VIII s.
n83. It. a xx d'abrial fi far mortier; costec. . mi s.
1184. It. paguiey a'a G. Orts per mortier queu avia près
al comeiisameii de l'obra un lbr. xn s.
Ii85. It. paguiey a B. Barrau, per xn lbr. de cavilhas de
fer lasquals mes Aurnola als n escaliers per on[om] poja
sus lo mur del Fueg Brenguier' e davau lo gachial que fi
far1 XII parpalholas.
I ; 86. It. al dich Me Barau per clavels varadors. ni s.
1187. It. paguiey a la molher de B. Cressol, per peyra
quen aigui X s.
II '8. It. a Xd de may, bayliey al bot de Belhuel, per lo
gachial quel fi far a Verdussa, P. Forit a pies fach. xvni s.
1 189. It. paguiey a Mc R. Blacas per ia lbr. de cavilhas. .
XVI d.
1190. It. per agusar los picos d'aitant quant durée l'obrage
un s. VIII d.
[Soma : x lbr. mi s. x d. 3.].
1191. [F0 LXXXVIII r*.] It. paguiey a na Gausida 4 per-
gamanieyra, per XXXVI teulas e per riblo quen aigui. . .
Mil s.
1192. It. paguiey a'n G. Orts, per un jornal de bestia. .
XXIIII s.
1. Aujourd'hui rue des Prêtres.
2. A partir de per on, d'une autre encre.
3. Total des dépenses des articles retranchés : 3 liv. 4 s. 2 d.
4. C'est-à-dire à la femme de Gausi. Il existait une famille de ce
nom à Albi. Un chanoine, Bernard Gausi, apparaît au Vedel, dans
un lausime du 6 juin 1 383, fait au nom du chapitre de Saint-Salvi.
Cf. Sarrasy, p. 179.
— ii7 —
1 1 93. It. per fe ad obs de cledissar, vi s., loqual aigui
d'en G. Orts e de Me P. de Marcilhac '.
1194. It. per peyra que prezi, laquai fo estimada. VI s.
1195. It. per 1 cledas a passar l'arena. . . . m s.
[Soma : xlvii s.]
1196. It. es degut a Johan Guilhalmo per riblo quen
prezi X s.
1197. It. a Domas de Foncuberta, per 1 trauc quen prezi
al gachial XVI s.
1 198 . It. a P. Causel, per 1 trauc ad obs del gacbial. .
XVI s.
1 199. It. a P. Causel e a na Mecha, per teula e per riblo
quen prezi ad obs de l'obra, e fo estimât a 111e XX teulas.
1200. It. es degut a'n P. Causel, lasquals prezi d'un mur
seu, VIe XL teulas.
1201. Paguat fo a'n P. Causel, per mi(r) Duran Dannis
coma tezaurie de l'an LXIIP un floris, contengut en los
contes del dich an, a xvin f°.
[Soma : IV lb. ix s.]
1202. [F0 LXXXVIII v0.] It. bayliey, per mandamen dels
senbors a'n Joban Talhafer, obrier de la tor nova, a
XXIX de may VI motos d'aur.
1203. It. bayliey a Solairo, per mandamen dels senhors,
loqual anec en Gascuenha la on foro lo conte d'Armanhac
*e de Fois enaussas quel volgues partir d'esta vilaj ac ne
1 moto d'aur.
E aisso fo a xx de dezembre.
1 204. It. aniey a Gualhac, a XXV de dezembre, per querre
[a] Moss. R. Favarel las allegacios, e per parlar amb el
sobre alcus pons sobre lo facb ques menava [entre] Moss.
d'Albi e la vila; es m'en degut 1 fluri.
1. Loqual, etc., d'une autre encre.
2. Cet article prouve que les comptes consulaires de i35o,-i36o
ont été écrits postérieurement à 1 363.
i2o5. It. de inandamen dels senhors, bayliey a M' P.
Rausa, loqual anec a Gualhac per parlar am Mo. R. Fava-
rel, lo sabde davant S. Luc xx s.
l 206. It. es me degut, per vin canas e VI palms de fuelha,
los quais près Johan Talhafer, cosol, per far amvanar l'osdal
de l'arciginague (sic) de Bordas. . . . lxx s. Vi d.'.
los quais el a meses en sa meza a eu la dicha meza sua fa
mencio que m'es deguda.
\Soma : XVII Ibr. xn s. VI d.J
. [F" LXXXIX\]
. [F°XCr0.]
ha mesa fâcha , en Van 2\î. CCC L1X, al mur devan lo Carme
que era qua^eg dedins la vila, e per far u gachials en la
dicha obra, aissi cant se sec fof, lo flori per xxrill s.
1207. It. paguiey a Ramon Aygadosa, per V milhiers de
teula, a for de v floris lo milhier. . XXX floris n crozats.
1208. It. costero de portar los y milhiers, a for de
xiri crozats lo milhier Vil lbr. xvi s.
1209. It. paguiey, a x de julh, per m jornals d'ornes a
volvre la peyra que era sus l'obra XI s.
1210. It. a P. Marens e a Milhet del Vigua, per far
III cavas a prest fag. . 1 fluri e mieg.
1211. It. paguiey a Brenguier lo Reg e a Raissac que
arestero LXini presonas per far aquabar l'obra de la clau-
sura vin s.
1. L'archidiacre de Bordes, à qui l'on avait pris sa maison pour
continuer les fortifications, avait donné son nom à une partie du
rempart. On lit, dans l'état des dépenses pour réparations aux forti-
fications d'AIbi, dressé sur l'ordre du sénéchal de Carcassonne en
1 lîoo : Quod paries voc-.itus de Bordas qitod vallatum raustetur (sic) é'-
ibi reparent ur. Cette maison était située à Pueg-Amadenc. Cf. Sar-
rasy, pp. i35 & 3o6.
2. Ce folio est resté blanc. On lit au haut du folio 90 : Ave Maria.
P, Donadieu.
- ii9 —
1 21 2. It. me7i, a Xim de julh, per xn jornals de femnas
a portar mortier de la Porta nova a Tobra a far, n s. quas-
cuna xxiiii s.
I2i3. ït. per il femnas pauquas lo dia meteis a carejar. .
m s.
[Soma : xlviii lbr. ni s.]
1214. [F*0 XC v°.] \t. per ni homes a servir de peyra e de
teula los maestres, lo dia meteis xn s.
I2i5. It. per ia liai e mieja de vi e m d. de pa als mas-
soniers e l'obra il s.
1216. It. per 1 home, lo dia meteis, a destrempar lo
mortier, que costava lin s.
1 2 1 7. It. a xv de julh, per xn femnas a portar mortier
& bart, a 11 s. quascuna XXT il s.
1 218. It. per 11 homes a servir de peyra e teula. . vin s.
1220. It. per ia liai e mieja de vi e un d. de pa als maes-
tres que no prendian jornal I s.
[Soma : mi lbr. vu s.]
1 224. [F0 XCI r3.] It. per ia liai de vi e per peras.
1 s. n d.
1 233. It. mezi, a XXIX de julh, per 1 jornal a R. Belhuel
a far las sindrias VI s.
[Soma : lxix s.]
[F° XCI v».]
1 236. It. per n paniers a montar la terra. . n s. n 1 d.
1237. It. a xxx de julh, per 1 jornal a R. Belhuel a far
las sindrias VI s.
1240. It. a xxxi de julh, per 11 homes a la terra e al
mortier destrempar Vil s.
1242. It. per 1 piquo, un jorns 1 s. un d.
[Soma : un lbr. 1 s.]
12^5. [F° XCI1 r\] It. per n homes a destrempar mortier
e terra als arxs vu s.
120
1253. It. paguiey per c quintals de caus, a for de i cro-
zat lo quintal; monto X lbr.
1254. It. per iiic saumadas d'arena, a for de xxmi s. lo
sent V lbr. n s.
1255. It. paguey a Borzes per portar la quana de peyra.
ni lbr. xii s.
[Soma : XXI lbr. VIII s.]
1256. [F° XCII v0.] It. paguiey a Me Pos Barrieyra, per
1 milhier de teula vflorisemieg.
1 257. It. costec de portar, a for de xii crozats lo milhier.
XX1III s.
12D9. It. per il homes al mortier e al bart destrempar,
lo dia meteis VII s.
1264. It. per VI jornals 1 piquo 1 s. VI d.
1265. It. mesi a vu d'aost, per vin femnas al mortier e
al bart e aygua, a xx d Xin s. 1111 d.
[Soma : x lbr. xix s. x d.]
[F° XCII1 r».]
1275. It. a XI d'aost, per 1 jornal a far las sindrias, que
costa vi s.
1276. It. per 11 jornals de bestia a quarejar peyra de la
Bulissa xii s.
[Soma ; 1 11 lbr. vin s.J
1277. [F0 XCIII v0.] It. a xii d'ahost, per vi femnas a
portar bart e mortier, a xx d X s.
[Soma : 111 lbr. VI s. vi d.]
[F0 XC1V r°.]
1290. It. a xvii d'aost, per 1 jornal a Me Johan lo pey-
rier a talhar arquieyras vis.
I2ç5. It. per ia femna, lo dia meteis, als 11 arx darayres.
. . 1 s. vin d.
1298. It. per 11 jornals de bestias a portar peyra de las
lissas. XII s.
[Soma : XLVin s.J
121
[F°XCIVv«.]
i3o5. It. a xxvi d'aost, a R. Beluelh, per i jornal a far
las dintills VI s.
i3o8. It. a xxviii d'aost, a Beluelh a dintelhar 1 jornal;
costa VI s.
[Soma : ni lbr. xvn s. VI d.J
[F" XCV r».]
1 3i 3. It. a R. Beluelh a masonar VI s.
[Soma : mi lbr. vin s. vi d.]
[F0 XCV v°J
1329. It. a V de setembre, a R. Beluelh a masonar, aquel
dia VI s.
[Soma : 1.11 lbr. Vin s. X d.]
[F» XCVÏ r\]
i337. It. a Vil de setembre, per 11 jornals d'ornes a far
los escaliers per pogar a l'obra V. s.
1340. It. per clavels a plaucar a l'escalier. ... 1 s.
[Soma : lxxi s. VI d.]
1347. [F° XCVI v°.] It. a xii de setembre a R. 'Beluelh e
a G. Guiraut per massonar xn s.
[Soma : V lbr. X s.]
1 o58. [F0 XCVII r".] It. per 1 home quel portava la
peyra sus la obra lis.
1359. It. per 1 home a destrempar m s.
i3Ô2. It. per X femnas a la manobra a XVI d
Xiii s. un d. '.
i365. It. per X femnas a la manobra. . xm s. mi d.
ï366. It. a xm d'octombre a R. e a son frayre a masso-
nar e a dentilhar xn s.
1. Il est à remarquer que la journée des femmes varie suivant la
durée du jour : 20 deniers en juillet, 18 en septembre & 16 en octo-
bre. En janvier & février, elle descend à 14 deniers, pour remonter
à 16 en mars.
— 122
1369. It. a Xim d'octombre, p. R. a son frayre a masso-
nar la tor x 1 s.
[Soma : v lbr. v s. Vin d.]
[F°XCVII v°.]
i373. It. a xxill de girvier per n jornals d'ornes ad ostar
la teula del mur que quazec davan Riguel Doat, a for de
m s.' vi s.
1374. It. a R. Beluelh e a son frayre a masonar en la
dicha hobra XII s.
i375. It. per x feninas a portar mortier e aygua e bart,
a xvi d X111 s. un d.
1376. It. per 1 bornes a destrempar. . . v s. un d.
1377. It. per II bornes a far las quavas del mur que qua-
zec VI s. nu d.
1379. !*• Per XI femnas en la manobra. . xill s. Illl d.
[Soma : 1111 lbr. xill s. un d.]
i38o. [F° XCVUI r0.] It. per 11 homes a destrempar. . .
v s. un d.
i38i. It. per n bornes a far las cavas. . VI s. vin d.
1387. It. per x femnas a la manobra; bobravo a la tor, a
XVI d Xill s. n 1 d.
1^90. It. a XXVII de girvier, a R. e a son frayie a mas-
sonar a las tors, xn s.
Soma : un lbr. xvni s.]
|F°XCVIII v0.]
1400. It. per Illl jornals a far las quavas en que era
Milhet xiii s. mi d.
1401. It. a XXX de girvier, a R. e a son frayre a masso-
nar xil s.
[Soma : y lbr. xim s. vin d.]
1. Les Doat ont encore des représentants à Albi; l'un d'eux, Taxile,
est le peintre sur porcelaine bien connu. — Postai-, lecture douteuse.
— w3 —
|PXCIX r°.l
1412. It. per i« bestia a portar mortier de la obra del
pont de Tarn al Vigua VI s.
\Soma : nu lbr. xiv s. x d.]
F0 XCIX v0.]
1413. 1t. per 1 borne quel ajudava a quargar; quostec. .
m s.
1418. It. a un de febrier, a R. e a son frayre a massonar
al Pas que quazec xn s.
1419. It; per x femnas a la manobra, a for de xiin d.;
monta XI s. VIII d.
142 1. It. a v de febrier, a R. e a so frayre, a massonar
al Pas, davan lo Carme XII s.
[Soma : un lbr. xiv s.]
[F0 C r0.]
1430. It. per 1 11 jornals de bestias a quarejar mortier de
la obra del pon de Tarn a la obra del Vigua. . XXini s.
1434. It. per 1 jornal de bestia Vis.
[Soma : V lbr. x S.]
[F0 C v0.]
1438. It. paguiey, per xxxv quintals de caus, a far mor-
tier, a il s. p. quintal LXX s.
1439. It. a P. Docbal per C saumadas d'arena que com-
prec G. Bru XXXVI s.
1442. It a Phelip Quapel, per IIII jornals de bestia que
portava peyra a la obra XXini s.
1443. It. paguiey, a XYII de febrier, a P. de Valenquas
per 11 homes, per far plegar totas las arcs de foras los murs,
que co.ctero v s.
1444. It. al dig Peyre, per son trebalh. ... VI s.
'.445. It. al dig Peyre, per far plegar lo gachial périt
davan lo Carme ' VI s.
[Soma : ix lbr. v s. vin d.]
i. Périt, lecture douteuse; le mot est à peu près efl'acé.
— ii4 —
1446. [F° CI r0.] It. per 1 quintal de lenha a far cavilhas
de fust als gachials 1 s. vi d.
1447. It. per 11 homes que portavo fusta de las Qual-
quieyras de Johan Decles als gachials davan lo Carme. . .
vi s.
1448. It. per 1 home que lor portava fusta, a xvill de
febrier, al[sj gachials m s.
1449. It. per i_c esparos de R. Laurayre, al gachial so-
bira Till s.
1450. It. a B. Siras, a xvn dias de febrier, pèr far bar-
degar lo gachial sobira XXllll s.
1451. It. a Johan Joanel per portar las posts de l'avet az
ops de la bada Il s.
1452. It. a P. de Valenquas & a R. Siras per far lo
gachial sobira VI lbr.
1453. It. al dig P., a xvin de febrier, l'an LIX", per lo
dich gachial LX s.
1464. It. al dich P. losquals près d'en Bernât Brus, the-
saurier, per lo gachial. XX s.
[Soma : xil s. VI d. vil d.]
1455. [F0 CI v°.] It. paguiey, lo dia meteis, a Ramon
Barau, fabre, per xim lbr. e mieja de quavilhas de fer, e
per XIIII lbr. de clavels amvaradors e per 1 1 II clavels lata-
dors reforssats; monto LVI s. IIII d.
1459. It. a Frances Favier per portar teula a Tobra. . .
VIII s.
1462. It. per 1 home a destrempar. ... Il s. mi d.
1464. It. per x femnas a la manobra, a for de xilll d.;
monto. . xi s. vin d.
[Soma : VI lbr. 1 s. un d.]
1465. [F0 Cil r0.] It. per 11 homes a far bart. . . v s.
1466. It. a XX de febrier a Ramon tôt sol. . . . VI s.
I. Il est inutile de dire qu'en nouveau style c'est l'année i36o.
— 1 IJ —
1470. It. per X femnas a la maaobra. . . XI s. VIII d.
1472. It. per 1 home a debatre la paret . III s. VI d.
1473. It. a xxri de febrier, p. R. e por son fraire a mas-
sonar a la obra XII s.
1476. It. per 11 joruals de bestia a portar 1 milhier de
teula de Me Ademar Sagresta, a l'obra XII s.
[Soma : V lbr. Illl s. vin d.]
[F0 Cil v°.]
147g. It. per il homes al mortier V s. illl d.
1480. It. per 1 jornal de bestia a portar riblo, que costa.
VI s.
1481. It. a xxv de febrier, a R. e so frayre a tnasonar. .
XII s.
1482. It. per x femnas a la manobra, a for de xim d.;
monto XI s. VIII d.
[Soma ; V lbr. vu s.]
[F* C1II r0.]
1491 . It. a xxviii de febrier, a R. e a so frayre a maso-
nar XII s.
1492. It. per vin femnas a la manobra. . ix s. 1111 d.
149J. It. per 1 home al mortier il s. 1111 d.
1494. It. per 11 jornals de bestias a portar riblo e peyra.
XII s.
1499. It. per 11 picos; costo 1 s.
[Soma : un lbr. xnn s. x d.]
i5o2. [F0 OU v0.] It. per 1 home a destrempar. . m s.
1504. It. a VI femnas a la manobra Vil s.
i5i2. It. a XVI de mars, a R. Beluelh, per 1 jornal a
masonar VI s.
[Soma : LXXIX s. Vin d.]
[F°CIVr°.]
i5i5. It. per ia bestia a portar riblo VI s.
1 5 19. It. mesi per XX quintals de quaus, az obs de aqua •
bar e de berboquar, a for de il s. VI d. lo quintal. . L s.
— 126-
i520. It. per LX saumadas d'arena xxv s.
i52i. It. a Pons, per n jornals de far lo mortier a la
Porta nova VI s.
ID22. It. per un feninas a portar aygua a far lo mortier.
V s. un d.
1 523. It. a XX de mars, a R. Beluelh a massonar. .
VI s.
[Soma : vi lbr. n s.]
i52Ô. [F° CIV v0.] It. a XXI de mars, a R. Beluelh a mas-
sonar VI s.
1527. It. per un femnas a la manobra. . . v s. mi d.
1528. It. per 1 home a destrempar. ... ir s. un d.
i53i. It. a x d'abrial, a R. Beluelh per 1 jornal a perbo-
quar la tor VI s.
1 534. It. a XI d'abrial, a R. Beluelha masonar al Pas que
quazec •. . . . VI s.
[Soma : lxix s. n d.]
153c. [F° CV r0.] It. per 1 home a destrempar. . .
n s. nu d.
Ô40. It. a xin d'abrial, a R. Beluelh per 1 jornal a ma-
sonar. VI s.
1 541 . It. per vi femnas a la manobra. . . . Vins.
i55o. It. a vin feninas al bart, a pojar teula, a XVI d.
X s. vin d.
[Soma : LXV s. Vin d.]
i552. [F° CV v0.] It. a xvn d'abrial, a R. I jornal. .
Vis.
1 553. It. per vin femnas a pojar bart e la teula, a for de
Xiin d IX s. nu d.
i554. It. per 1 home a destrempar. ... n s. VI d.
i556. It. per vin femnes a pogar bart e teula, a xvi d. .
X s. vi'i d.
[Soma : LXVIII s. n d.]
- 127 -
[F- CVI i<\]
l568. It. a Xl de may, a R. l jornal a berboquar de-
foras ' VI s.
i56ç. It. per i home a servir Il s. VI d.
i5y6. It. a XXV de may, fezi compte a'n P. Valenquas,
per la despessa del gachial sobira davan Riguel Doat.
1.577. !*• Per x pesas de fus ta que foro de Me Azemar
Pajo, entre jazenas e traux; cosîec XXX s.
[Sonia : LXXilll s. j
1578. [F0 CVI vc.] It. per ni canas de fuelha d'avet de
Berthomieu Pradelh, az ops a amvanar la bada. . xxmi s.
1679. ^* Per vn quanas de planqua' de ptbol a plan-
quar, a for de 11 s. VIII d. la cana ; monta. XVIII s. VIII d.
i58o. It. per 111e sparos al dich gachial, que costo.
VI s.
i58i. It. per II quintals de fe a cledissar. . Vi s.
i582. It. a H. Barau, per XXV lbr. de quavilhas de fer, a
xvi d. la lbr ... xxxin s. un d.
1 583. It. per 111e lbr. de clavels amvaradors e a plan-
quar XVII s. VI d.
1384. It. per 1111e mosquetas az ops de latar
v s. nu d.
1 585. It. paguiey als dig maestres per far portar la fusta.
X s.
i586. It. paguiey per 1 garvalh de bestia a portar teule
al gachial VI s.
1587. It. per 1 home quel gitava de l'osdal hon era. . .
il s. un.
i588. It. paguiey a P. de Valenquas e a Siro per lo prest
fach del gachial Vin floris.
[Soma : XV lbr. xi s. n d.]
Soma; la mesa de P. Donadieu : nl XLllll lbr. V s. VIII d.
1 . Ms. blanqua. •
— 128 —
[F°CVII v°'.]
La pre^a fâcha per en P. Donadieu.
1589. Primieyramen prezi de P. Rainaut de 11 gâchas que
avia compradas, dels* 11 cornus que foro enpausats pri-
miers e nostre temps e a ne letra de ma ma
lxxvii lbr. il s. in d.
i5ço. It. prezi de R. Tersac de las gâchas que avia com-
pradas, del[s] cornus enpausats de nostre temps. Xll lbr.
1591. It. prezi de Armengau Pradier, de las 11 gâchas que
avia compradas, dels cornus de nostre temps. . VI lbr.
i5ç2. It. prezi de Miihet, de las pagas dels fors del
terme de Nadal V lbr.
i5ç3. It. prezi de Johan Jorda, per mortier que dévia a
la vila. XX m s.
1594. It. prezi de sen B. d'Avisac, per 11 tonels de vi que
vendec quant se fasia lo vet de la vila. . XXV. lbr. x s.
lasquals a redudas en G. Brus.
i595. It. prezi de B. Gasanhal, per vi que prestec quant
se fasia lo vet de la vila X lbr.
lasquals a redudas en G. Brus.
1096. It. prezi de G. Barau, per vi que vendec el vet de
la vila x lbr.
lasquals a redudas en G. Brus.
1597. It. presi de Me Duran Pos, per vi que vendec el
vet de la vila VI lbr.
lasquals a redudas a'n en G. Brus.
1598. It. presi de R. Cogul, p. la pagua dels fors del
terme de Pascas es.
1599. It. presi de Gorgal, per la paga del par que bailec
a P. de Valenquas e a Siro xxx s. 1 flori.
1. Le recto de ce feuillet est resté blanc.
2. Ms. : e.
— 129 —
i6oo. It. presi d'en G. Brus, en los meus XVI cornus e
en los VI cornus del seu B. d'Avisac e de doua Mabelia Bor-
rela, de Faministracio de P. Salvi, que monto
XLVil lbr. m s. vil d.
[Soma : iicvm lbr. xiil s. X d.]
1601. [F0 CVIII r0.] It. presi del dich G. Brus, losquals
bailec a Siro XX s.
1602. It. prezi d'eu G. Brus, a paguar los feramens dels
gachials, lasquals bailec a P. de Valenquas, per mandamen
de mi VI lbr.
Soma la pre^a : iicxii lbr. XIII s. X d.
[F° CVIII v01.]
[F° CIX r°.]
La pre\a d'en B. Miramon.
i6o3. It. presi primieyramen del pontanier a XV de julh.
XX s.
1604. It. lo jorn de la Magdalena1. . .
160D. It. autres
1606. It. a XXIX de julh
1607. It
1608. It. a xxrin d'aost
1609. It. que fi baylar a Pos Defons. . . .
1610. It. lo saralhier.
1611. It..
X s.
x s.
XXVIII s.
x s.
XXVIII s.
XII s.
XII s.
VI s.
1612. It. ad obs de pagar los caratiers que carejavo la
peyra a la Porta nova xxn s.
1 61 3. It. prezi del pontanier a xxvin de setembre. . . .
XLS.
1614. It. presi de P. Gorgal XX s.
per adobar lo pas de la Trincada de cotz l'olm del Marloy,
1. Le verso du folio CVIII est blanc.
2. Le 22 juillet.
— i3o —
car en P. Riols e R. Vigoros e P. Gorgal me feiro relacio
que adobar se dévia de cominal '.
[Soma : x Ibr. xvn s.]
1615. [F0 C1X v0.] It. presi ieu [dej Bernât Miramon, del
pontanier, a xii dias d'octombre, en contan. . . XL s.
1616. It. presi ieu [de] Bernât Miramon, P. Gorgal. . .
XL S.
1617. It. presi de G. Brus que près sobre si los meus
XII cornus que levero Isarn Cotoli , Isarn Redon, en
P. Salvi lxxiii s.
Soma lapre\a de B. Miramon. . . . XVin lbr. xi s.
[F* CX r°.]
Aisso es la me^a fâcha per B. Miramon, cossol d'Albi,
de l'an L/X, per lo fach de la vila.
1619. It. mesi a XXI jorn de may, per adobar la cadena
del pont de Tarn xil d. t.
1620. It- mezi a XXV. de may, per desengravar la porta
de l'abeurador III s.
162 1 . It. a XVI de jun, mesi per adobar doas semais que
so a portar la caus al portai non. xn d.
1*22. It. a XIX de jun, compriey 111 pessas de corondas
ad obs del pon; costero totas très X s.
IÔ23. It. costero de adobar el pon III s.
1624. It. costero de portar in d.
1625. It. costec 1 fuelh de papier n d.
•1626. It. a XXV de jun, compriey ia corda de sebier ad
obs de baissar lo pon; costec I s.
1627. It. mesi per adobar los cavalets de la Fustaria e de
tornar pals els passes lis.
[Soma : XXli s. Vin d.]
1. Pierre Riols avait une maison à la dogua del Vigua, c'est-à-dire
devant le fossé ou muraille du Vigan; elle faisait face au couvent
des Carmes. Cf. Sarrasy, p. 1 14.
— i3i —
1628. [F0 CX v0.] It. a xvni de julh a P. de Laval per
il corondas de peyra que portée X s.
1629. It. a XIX de julh a Johan Teisseyre, caratier, per
I jornal de carejar la peyra XVI s.
i63o. It. a xx X de julh, a 11 caratiers que caregero
peyra XXVIII s.
1 63 1 . It. per scrieure la serca de la gâcha de las Combas
e d'otral pon n s.
i632. It. en curar lo pon e en clavels que fasian mes-
tier a la porta us.
1633. It. a XIII d'aost per ia clau ad obs del portai de la
Fustaria m s. VI d.
1634. It. mesi, ieu Bernât Miramon, a XXini d'aost, per
il caratiers que portero la peyra ad obs del portai. . . .
• XXVIII s.
1 635. It. per 1 home que trazia la peyra e ajudava a car-
gar lo car, de dos jorns XII s.
i636. It. per adobar las clans e las saralhas de la porta
de las Morgas XII s.
[Soma : lxiiii s. VI d.]
1637. [F0 CXI r°.J It. a xxvi d'aost, a portar un pals del
osdal de la brida tro otral pont ad obs dels palenx. xi: d.
i638. It. per mètre 1 pal e cavilhar un pals. . . n s.
1639. It. per far 1 torn dormen que la porta del pon
levadis 110 s'afbles, a xxx d'aost mi s.
1640. It. a pojar" los traux de la tor del pou, al maestre
& an aquel quel servia xvm s.
1641. It. paguiey a Guitbert Raissac, sirven de iMo.
d'Albi, per arestar los cossols de l'an LU, per redre lor
compte, e per citar doas vêts los senmaniers del dich
temps V s.
1. Ms. pejar.
- 1*2 -
1642. It. per 1 ban que fi mètre en las teras que foro de
Guiraut Gasc. . VI d.
1643. It. per bandir lo loguier del osdal que fo de Mo.
Morla. . 11 d.
1644. It. per bandir e denunciar lo ban d'aquels de Les-
cura que an possesios al fiau d'Albi, e per penre la teula de
Bernât de Najac, de Johan Mata, sirven d'Albi real. Vin s.
1645. It. a Johan Daniel, que anec am lo sirven mosfrar
las possesios davan dichas a las gens de cuy ero de Lescura
\Mi s.
[Soma : xlvi s. Vin d.]
1646. [F0 CXI v0.] It. avia mes per scrieure las dichas
possesios mi s.
1647. It. a Me P. de Bertols, per son dreg de la letra
exequtoria de las dichas causas, e per lo sagel d'aquela? e
del casern on ero escrichas V. s.
1648. It. paguiey a xnil de setembre, per gitar 111 peyras
grandas dejots lo pon de las arquas del pon levadis. Xiï d.
1649. It. paguiey per portar la fusta ad obs d'adobar lo
pont levadis, & an aquels quel ajudavo al maestre. n s.
i65o. It. paguiey per vi cavilhas de fer.. . . xn d.
l65i. It. paguiey per aguzar las cavilhas que aygui d'en
Pos Renhas Vllld.
1602. It. paguiey per 11 lbr. e I carto de cavilhas ad obs
del pont il s. VI d.
i653. It. paguiey a R. Compte al maestre que l'adobec.
vi s.
1 654. It. paguiey, la vespra de Sta Cecelia, ad adobar las
palissas de Tarn e d'Aribas e de la Fustaria. ... n s.
[Soma : XXV s. 11 d.]
i6S5. [F0 CXII v0.] It. paguiey, lo dia de la Conseptio de
Nostra Dona, als jurats, so es assaber a P. Riols & Arnaut
Lumbart & a G. Pradas, per dos dias que avio mes a partir
— i33 —
las terras que foro d'en Ratier Bernât, e per i home que
lor portée las bolas, los dich[s] jurats n'agro. . xvm s.
i656. 1t. aquel que lor portava las buolas. . Il s.
i65y. It. paguiey, a n de novembre, a Me Johan Marti,
per la copia que me redec de la apellacio. . xvir tolzas.
i658. 1t. a xxuii de dezembre, paguiey i moto d'aur al
bayle del cap del pont. .
i6io. It. a xxni de girvier, mesi per doas pessas de fust
... ' portar de l'osdal d'en Pos Renhas tro a la Fustaria,
XII d. t. ad obs de far los cavalets.
1660. It. mesi may en adobar los cavalets el palenc del
torn vielh el palenc de la porta de las Morguas & en re-
cnbrir lo gachial e 1 home que hi estec m jorns. . ix s.
1661. It. per lata e per mosqueta que ac mestier(s) al
gachial Il s.
1662. It. per ia jazena que mezem al palenc; mesi VI s.
\_Soma : LXXIIH s. x d.]
i663. [F°CXII v«.] It. mesi per adobar la saralha e per
far clau nova 'il s.
1664. It. a v de febrier, paguiey a Raraon de Vaurs, per
lo dampnatge quel avia hom donat, a la vinha on se fe la
peyrieyra il floris.
1 665. It. may paguiey a"n G. Gaubert per la manieyra
meteissa XV s. \
1666. It. may a Duran Aîam per la guiza meteissa. xn s.
Aisso fo estimât per los jurats de la vila.
1667. It. ad vin dias de febrier, paguiey a Me P. de
Lafon, procurayre de Nostre Senhor lo Rey, que era dat
comessari per far mètre los vioures sobre lo bari del Cap
del pont 1 real d'aur.
1. Suppléer : que h.
1. C'est-à-dire pour le même motif. A l'article suivant, gui^a me-
teissa a la même signification.
— 134 —
1668. It. paguiey per escrieure lo trailat d'otral pont 11 s.
1669. It. paguiey, lo dia de S1 Marti, per adobar l'arqua
del pont levadis, e per la cadena adobar e per adobar la
saralha del pont ix s. VI d.
1670. It. paguiey a xx de mars, per mètre 11 pals e per
cavilhar 1 pal al palenc de la Fustaria xn d.
1671. It. paguiey an aquel que escrig, lo jorn de S. Sal-
vador, lo baylamen de XXVIII glavis iî s.
[Soma : V lbf. xvm s. VI d.]
[F°CXXVI r0'.]
Van M.CCCLIX.
Aysso es la aministracio fâcha per en Johan Talhafer, cossol
d'Albi, l'an LIX, sobre la obra del portai de la Costa
Gieyssa.
1672. It. reseubi d'en P. Salvi, a xxi de may, nu floris
d'aur, e may ni escuts d'aur viels a pagar la manobra de
laquai es escrig de la mia ma, que valo, contan 1 flori
d'aur per xxini s vin lbr. xn s.1.
1673. It. reseubi d'en Marq[ues] Sagresta, a xxm de
may, en presencia d'en G. Bru e d'en Frances Piquart e
d'en Pos Renhas. . . xn motos d'aur e ni floris d'aur.
1674. It. reseubi d'en P. Salvi, a XXV de may, que pres-
tec a pagar la manobra del portai e la peyrieyra, nou escuts
vielhs del[s] quais fo escrig de la mia ma, que valo, flori a
XXini s , xini lbr. vm s.
1675. It. reseubi, a xxix de may, de Frances Piquart
sieis motos d'aur, losquals me prestec a pagar la manobra
del portai e de la peyrieyra e a ne escrig de la mia ma,
que valo, coma desus X lbr. mis3.
1. Les folios compris entre CXII & CXXVI ont disparu.
2. La valeur de l'écu d'or vieux ressort à 20 sous 4 deniers. A l'ar-
ticle 1673, elle est de 32 sous; c'est là sa valeur ordinaire.
3. La valeur du mouton ressort, dans cet article, à 34 sous.
— i35 —
1676. It. reseubi de P. Donadiau, lo primier dia de jun,
que baylec a Tobrador a pagar la manobra, m escuts vielhs,
que valo IIH lbr. XVI s.
[Soma : LXIII lbr.J
1677. [K° CXXVI v0.] It. reseubi de G. Brus, per la ma
de sen Bernât d'Avizac, a m dias de jun, quinze escuts
vielhs, losquals prestec a la manobra del portai e de la
peyrieyra, que valo xxini lbr. '.
1678. It. reseubi de G. Brus, per la ma de sen Bernât
d'Avisac, a VIII dias del mes de jun, XV escuts vielhs, los-
quals prestec az ops de la manobra xxini lbr.
1679. It. recebi, a XIII dias de jun, d'eu Isarn Redon,
comprador dels cornus, a pagar la manobra del portai e de
la peyrieyra X lbr.
1680. It. may, a XV dias del mes de jun. . . nir lbr.
1 681 . It. reseubi d'Armengau Pradier, a XV dias del mes
de jun, a paguar la manobra del portai e de la peyrieyra. .
XXIIII lbr. VII s.
1682. It. reseubi del dig Armengau, a XVI dias del mes
de jun, a pagar la manobra sobre dicha, e a n'escrig de ma
ma es.
i683. It. may a xvm dias del mes de jun
illl lbr. III s.
1684. It. may a XXVIII del mes de jun. . . . vil lbr.
i685. It. may a xxix de jun. un lbr.
1686. It. may lo primier dia de julh XXX s.
1687. It. may a III dias del mes de julh. . . V*IH lbr.
1688. It. prezi d'Armengau Pradier, a XX de julh. . . .
C s. e nu s. (.sic).
1689. It. may. vi lbr. xn s.
1690. It. reseubi d'en Isarn Redon, a xvni dias del mes
1. La valeur de l'écu vieux est encore ici de 32 sous.
— i36 —
de julh, per pagar la manobra del portai et de la pey-
rieyra IX lbr.
[Soma : cxxxv lbr. VIII s.]
1691. [F0 CXXVII r0.] It. reseubi d'en Isarn Redon, a
XXTI de julh XI I lbr.
1692. It. a V del mes de julh. . X lbr.'
1693. It. may, a VI dias del mes de julh. .... es.
1694. It. reseubi d'en Domenge de Monnac, a XXIII de
julh x lbr.
1695. It. may, lo dia meteis XLVIII s.
1696. It. may a VI de julh. X lbr.
1697. It. may ad VIII de julh x lbr.
1698. It. may en parselas dels cornus, a XII de julh, d'en
Berthomiau Pradelh. ... vu lbr. vu s. un d. [1] ma.
1699. It. a XII de julh IX lbr. XII s.
1700. It. prezi d'en P. Salvi, a vu de julh, per pagar la
manobra x lbr.
1701. It. prezi d'en P. Salvi, a XV dias del mes de julh,
in floris e 11 reals que valo VI lib. e mieja.
1702. It. prezi d'en P. Salvi, per pagar la manobra del
portai, a xxii dias del mes de julh XVI lbr.
[Soma : CIX lbr. xvill s. nu d. m. '.]
1703. [F0 CXXVII v0.] It. receubi de R. de la Preveyria,
a XXV dias del mes de julh, per pagar la manobra del por-
tai [ej de la peyrieyra, am XX que mandiey per Pos De-
fons Xiin lbr.
1704. It. may a XXVII dias del mes de julh. . . x lbr.
1705. It. reseubi de Johan Garnier, a XXV dias del mes
de julh, per pagar la manobra'... cornus d'en Bertran Gui.
XII lib. x s.
1706. It. reseubi de Johan Garnier, per pagar la mano-
1. Inexact; il faut lire : 1 10 liv. 18 s. 4 d. m.
2. Ici une ligne en blanc.
- .37 -
bra del portai e de la peyrieyra, a XXVm dias del mes de
julh, am LX1X s. que fi quiti de Duran Dannis
XXI lbr. x s.
1707. ït. may del dig Johau Garnier, a XXX de julh. .
es.
, 1708. It. reseubi d'en P. Salvi,a 1111 d'aost, per pagar la
manobra del portai e de la peyrieyra, am XX s. que man-
diey per Pos Defons XXIIII lbr.
1709. It. reseubi d'en P. Salvi, a VI d'aost, per pagar la
manobra el portai e de la peyrieyra. X lbr.
1710. It. reseubi, a XV dias del mes d'aost, de R. de la
Preveyria, per pagar la manobra del portai e de la pey-
rieyra X lbr.
[Sonia : CXVII lbr. X s.]
171 1. [F° CXXVIII r0.] ït. reseubi de Johan Garnier, a
XVI dias del mes d'aost, per pagar la manobra del portai e
de la peyrieyra X lbr.
171 2. It. reseubi de Ramon de la Preveyria, per pagar
la manobra del portai e de la peyrieyra XI lbr.
1713. It. reseubi de Johan Garnier, per pagar la mano-
bra del portai e de la peyrieyra XX lbr.
1714. It. reseubi de R. de la Preveyria, per pagar la ma-
nobra del portai , XV lbr.
1716. It. reseubi de P. Salvi, a XXIII del mes d'aost. . .
mi lbr.
1716. It. reseubi de R. de la Preveyria, a XXXI d'aost,
per pagar la manobra del portai, am xxvm [s.] que ne
près R. Laurayre, per pagar 11 homes que avian estât a la
peyrieyra VII lbr. IIII s.
1717. It. reseubi d'en R. de la Preveyra, lo primier dia
de setembre, per pagar la manobra IIII lbr.
1718. It. reseubi de R. de la Preveyra, a IIII del mes de
setembre Vil lbr.
— i38 —
1719. It. reseubi de Johan Garnier, a un dias del mes
de setembre XX lbr.
[Soma : IIIIXXXV1II lbr. un s.]
1720. [F0 CXXVIII v0.] It. reseubi de Johan Garnier, a
xvi dias del mes de setembre X lbr.
1 72 1 . It. reseubi de R. de la Preveyria, a XXI de setem-
bre, per pagar los maestres del portai XX lbr.
1722. It. d'en Burserii Delga, per lo ses. . . ni lbr.
1723. It. iey resenbut d'en G. Bru, aissi coma se conte
en 1 quartel escrig tan per la mia ma que de Me P. Fajas,
en diversas parselas CX1III lbr. XVII s. IX d.
1724. It. may en 1 compte que fezem, en loqual me re-
batec per mas dietas LXl lbr. e XII s., e per lo devet del vi
XX lbr., e per lo vi que ac de mi lo comte de Vendoymes,
e per las despessas del rossi de Gui Bona, e per 1 real que
avia baylat a Me Dorde Gaudetru, a Quarcassona, e rebatut
tôt lo loguier de rossis , e finat amb el e rediey compte az
el que ieu avia retengut a mi del dinier que Me P. Rauza
m'avia bailat per portar a Quarcassona, e pagar lo moto per
fuoc, lu lbr. xim s.; e demorem que totas aquestas causas
comtadas, desus dichas en aquest item, que remazem en
comte que aygui may près que nom dévia
mi lbr. IX s. 1 d.
1 1. per lo[s] meus XVI cornus. . . IX lbr. IX S. VIII d.
[Soma : CLXI lbr. XVII s. VI d.]
1725. [P° CXXIX r0.] It. que avia agut ma molher de luy
quant yeu era malaute xxvi s. VI d.
[Soma : xxvi s. vi d.j
— i3o, —
[F» CXXIX v°.]
Sec se la me\a fâcha per lo dig Johan Talhafer, en la obra
del portai de la Costa 'N GUyssa '.
1726. Primieyramen, l'an de Nostre Senhor M.CCCLIX,
a XX de may, paguiey a'n G. de Baissac, maestre de l'obra,
& a'n Dorde, so frayre, per VI jorns, e devian estar al por-
tai; e prendla lo maestre III crozats, e so frayre III crozats;
monto XXXIX crozats.
1727. It. lo dia desus a'n Bernât de Combarieu, per
VI dias que dévia continuar xvin crozats.
17:8. It. lo dia desus a'n Johan Laval, maestre, per
VI dias que devian continuar XVIII crozats.
1729. It. lo dia desus, a m homes a quaregar lo mortier
e ajudar als maestres, los dos VIII s. e la 1, 11 s. il d«j monta
tôt VI crozats.
1730. It. lo dia desus a'n P. Guilhem, peirier de Tais',
per VI dias que dévia continuar xv crozats.
1731. It. lo dia desus, a'n Johan Durant de Quastanet5,
maestre, per VI dias que dévia continuar; per quada dia
ni crozats e mieg; monta XLII s.
1732. It. paguiey a'n Bertran Gui, per VI dias que dévia
continuar per dar garda de la manobra. . . . XVIII s.
[Soma : xn lbr. xn s.]
1733. [F0 CXXX r0.] It. portée Raissac Vin saumadas de
caus XX quintals; monto XL s.4.
1734. It. a XXI dia del mes de mai, aguem al portai ma-
1. Aujourd'hui côte d'Engueysse. Le g- a le son dur.
2. Arrondissement d'Albi, canton de Carmaux.
3. Castanet, canton de Gaillac.
4. On ne peut prendre ici la saumée pour une mesure; en effet,
nous la verrons varier de poids dans des proportions considérables.
Saumada est ici synonyme de carga.
- i4o -
nobra, so es a saber un bornes a carejar mortier e ajudar
als maestres, que prendian quascu III s. VI d.* monta. . . .
XIIII s.
E continuero bi G. de Barjac' e Dorde so frayre. B. de
Combarieu, Johan Laval per G. de Tais, maestres de
Pobratge, e Bertran Gui, garda de la manobra.
1735. It. a G. Miquel que ajudec als maestres. . mi s.
1736. It. a XXII de may, a V homes carrejar lo mortier
e mudar la peyra e servir los maestres; e prendian los
II cazern sol e vi deniers, els autres cascu lin s.; e conti-
nuero los sobre dics maestres XXI s.
1737. Eu Bertran Gui III s.
1738. It. a XXIII de may, compriey bi XII quintals e
mieg de caus que colero XXV s.
1739. It. paguiey a lin homes a carejar lo mortier e
ajudar a volvre la peyra als maestres, e prendian cascu
lin s.; monto xvi s.
1740. It a G. Miquel que ajudava als maestres e de lot-
gar mi s. vi d.
{Soma : vi Ibr. x s. VI d.]
|F° CXXX v°.]
1746. It. a Fiances Favier, per un jornals de la sua
bestia que avia carejada la arena prima de Prat Grausal,
per cada jorn VI s.; monta XXllll s.
1748. It. a V homes que sirvero los maestres e mudero
la peyra e carejero lo mortier; e prendian cascu lin s.;
monto XX s.
[Soma : v lbr. ix s. vi d.]
1752. [F° CXXXI r\] It. a v homes a carejar la peyra sus
lo portai e a carejar lo mortier e destrempar, per cadau
III s.; monto XX s.
1754. It. a XXVIII de may, paguey a G. Miquei que sir-
1. Pour de Baissac.
- I4I —
via los maestres e ajudava, e amay lin homes que carejavo
la peyra sus lo portai, el mortier el destrempavo; a cascu
II1I s ; monto XX s.
1755. 1t. costec un lbr. e miega de plata a ft'ar 1 aissado
ad obs destrempar lo mortier 111 s.
1753. It. loguiey 1 blechi de R. Laurayre; ac ne de lo-
guier de VI jorns passats XII d.
1709. It. compriey hi XII quintals e mieg de caus, que
colero xxv s.
1760. It. costec l'aissado am que destrempavo hom lo
mortier, del fer XII s.
lSoma : nil lbr. xvni s.l
[F° CXXXI v0.]
1762. It. a XXXI de may, a IIII homes a destrempar e
carejar lo mortier e la peyra e sirvir los maestres, a cascu
V s.; monto XX s.
1763. It. per lo loguier de 1 blechi II d.
1765. It. a 1 de jun, a ni homes a carejar lo mortier e la
peyra, per cascu IIII s.; monta XII s.
1767. It. a lin maestres sobredits per VI dias que hi
avian obrat am lo dia d'uey; a cascu VI s. per cada jorn;
monta VII lbr. IIII s.
176S. It. a Johan Duran, de Castanet, me autre, per lo[s]
dichs VI dias, per cada dia VII s.; monta. . . . XLII s.
1769. It. al me de la obra, per los dits VI jorns, per cada
jorn, vil s.; monta XLII s.
1770. It. per il jornals de bestia que carejec arena. . .
xii s.
1771. It. per Vill faumadas de caus en que ha XX quin-
tals XL s.
[Sonia : xvi lbr. Il s. il d.]
1772. [F0 CXXXII r0.] It. compriey d'en Berthomiau Pra-
delh XIIII lbr. de fer ad obs de far goffos a las portas
desus, lo portai e clau, VII d. la lbr.; monta. VIII s. Il d.
— I42 —
1776. It. aportec R. Beli vu quintals e mieg de caus;
colero xv s.
1777. It. per xiiii lbr. 1 carto de fer que agui d'eu Ber-
thomiau Pradelh ad obs de far goffos al portai, a for de
vu d. la lieuraj monto VIII s. nu d.
1778. It. per VU lbr. de plom e mieja, a for de ix d. la
lieura, ad obs de emplombar los gofos, quen compriey
d'en Barthomiau Pradelh V s. m d.
[Soma : nu lbr. ni s. ix d.]
[F» CXXXII v».]
1789. It per ia cana de fuelha longa de avet que près
P. de Valenquas, fustier, ad obs de far las sindrias del
portai e molles, d'en Berthomiau Pradelh x s.
[Soma : LXXVIH s. VI d.]
1793. [F0 CXXXHI r9.] It. a x quintals de caus de R. Beli
de Blaya XX s.
1795. It. al Me de la obra e a Johan Duran, de Castanet,
maestre, per VI jornals passats, amb aquel d'ueyj que pren-
dian cascu, per jorn, vu s.; monta. . . lin lbr. nu s.
1796. It. als autres un maestres, per los dichs VI dias,
que prendian cascu VI s. per jorn ; monta. vil lbr. mi s.
1798. It. a V saumadas de caus que pezavo XV quintals;
monto XXX s.
1800. It. per 1 home que trazia la arena. . . . mi s.
1801. It. a Bertran Gui, gardador de la manobra. nri s.
[Soma : XVI lbr. XIIII s.]
[F8 CXXXIII V.]
1806. It. a P. Valencas e a Johan Aurnola, fustiers, per
II jornals que avian stat cascu ad obs de far la[s] sindrias
majers del gran arc vout, a cascu VI s. per cada jornal;
monta xxini s.
1810. It. per lin saumadas de caus, que pezero x quin-
tals, a Johan Beli, per cada quintal, Il s.; monto. . XX s.
- M3 -
18 1 3. It. a n homes a ffar e a carejar lo mortier; a cascu
un s ; monto Vin s.
1814. It. a 11 bestias que carejavo la arena de Prat Gaus-
sai1 ; a cascuna VI s.; monto X s. VI d.
1816. It. a v maestres sobredichs, que avian stat per
un jorns passats a la dicha obra a cascu vi s. per cada jorn ;
monto VI lbr.
\Soma : xi lbr. x s. VI d.]
1817. [F* CXXXIV r°.] It. al maestre de la obra e an
aquel de Castanet per los dits 1111 jorns, per cada jorn a
cascu Vil s.; monto lvi s.
1821. It. per 11 bestias a carejar la arena de Prat Gaussai,
entre entrambas XII s.
1823. It. a' un saumadas de caus que pezavo X quintals,
a for de 11 s. cada quintal; monto XX s.
1828. It. per 11 homes a ffar lo mortier, a cascu un s.;
monto Vin s.
[Soma : vil lbr. mi s.]
[F* CXXXIV v0.]
18'to. It. a 1 cop am que gitavo aygua sus lo portano e
espestavo;lo cal fo del Barbier XII d.
i83i. It. per lo loguier de 1 blechi de IIII jorns. . . .
vin d.
i832. It. per mi lbr. de plom e ia lbr. e mieja de fer
que aguem d'en Berthomiau Pradelh ad obs dels guoffos. .
IIII s.
1 833. It. per un lbr. e mieja de fer prim que aguem del
dig Berthomiau ad obs de far las verolhieyras. . . in s.
1834. If- XIX de jun, per un homes que destremero la
1. Le Prat Gaussai existe encore (à côté du cimetière de la Made-
leine), & le sable qu'on en extrayait en i35q n'est pas encore épuisé.
2. Corr. per.
— i44 —
peyra e la portavo sus lo portai, e destrempavo lo mortier
el carejavo; a cascu lin s., monto XVI s.
[Soma : ni lbr. VI s. IIII d.J
1840. [F0 CXXXV r0.] It. a XXI de jun, per il homes a
carejar lo mortier e a mudar la peyra; a cascu un s.,
monto VIII s.
1847. It. paguiey als digs VI maestres, per los dig[sj
dias, a cadau dels il vil s. e a cadau dels autres quatre
VI s. per cascu jorn; soma IX lbr. x s.
1849. It. a G. de Balssac, me majer de la obra, e a so
frayre, per ia cotardia que lor fo a cascu promesa per los
cossols de i'an passât otia lor salari, a ambidos. lxxii s.
[Soma : XVIII lbr. m s.]
[F° CXXXV v0.]
1 856. It. a xxvn de jun a il homes que destremavo; a
cadau IIII s., monto VIII s.
1857. It. per v quintals de caus XX s. '.
i858. It. a XXVIII de jun, a il homes a destremar e a
montar la peyra, e sirvir los Mes; a cascu IIII s., monto
VIII s.
1860. It. paguey a un maestres, per mi jorns que avian
estât, a cascu VI s.; monto un lbr. xvi s.
1861. It. al maestre majer e an aquel de Quastanet, per
los digs un jorns a for de Vil s.; monto. .... lvi s.
[Soma : xin lbr. x s.]
i863. [F0 CXXXVI r°.J lt. a 1 de julh, per m homes que
mudavo la peyra e carejavo', e servian los maestres; a
cascu IIII s.; monto XVI s.
1869. It. a ni de julh, per v homes a carejar sus lo
mortier e la peyra e sirvir los maestres; a cascu V s.,
monto. . XXV s.
1. Ce total rde 20 sous est certainement erroné; la chaux n'était
pavée qu'à~2 sous le quintal.
1. Ms. careiquo.
- «45-
1870. 1t. per III saumadas de caus que pesavo VII quin-
tals e mieg. XV s.
[Soma : vu lbr. vi s.J
[F° CXXXVI v°.j 1876. It. per VI lbr. de plom que aguem
ad obs delsgoffos. mi s. VI d.
1877. It. per Vil lbr. de fer de Fois que aguem ad obs
delsgoffos • mis. ix d.
1S78. It. per 1 lbr. de fer que cambiec eu Berthomiau \
ih8i. It. per XII quintals e mieg de caus que portero
Il macip[sj de Blaya XXV s.
i883. It. als v maestres, que prendieu VI s. cascu, per
cada joru, per VI jorns que hi avian estât. ... IX lbr.
1884. It. al maestre majer per los dits VI jorns; per cada
jorn vu s., monto XLH s.
[.Soma : XVI lbr. m d.J
[F° CXXXVII r0.] 1886. It. a II homes que trazian arena;
a cascu v s., mouto x s.
1887. It. a Bertran Gui, garda de la manobra. . III s.
1888. It. a ix de julh, per 111 homes a carejar la peyra el
mortier sus; a quascu VI s., monto. XVIII s.
1892. It. per 1 cenzena d'oli de nozes a las peyras dels
senhals enprimar mi s.
1895. It. a Me de Valenquas, per 11 dias que estec a far
la[s] sendrias de las passadas del portai desus, per cada jorn
VIII s.; monto XVI s.
[Soma : V lbr. VI s.]
[F0 CXXXVII v°.J 1901. It. a G. Soelh, per c saumadas de
arena que portée en 11 jorns, am 11 bestias. . . XXIIII s.
1903. It. a xiii de julh, per lin homes a carejar la peyra
el mortier desns, e a far lo mortier e a deroquar 11 pilas de
peyra de l'osdal de Me Gilij a cascu V s., monto. . XX s,
1. Prix non indiqué.
— 146 —
1904. It. portero B. e Johan de Baissac XL quintals de
caus; agro ne lin lbr.
1905. It. al maestre majer, per VI joras que hi aviau
estât, per cada jorn vu s., monta xlii s.
190'). It. als autres v maestres sobredig[s] per los digs
VI jorns que hi avian obrat; a cascu per cada jorn VI s.,
monta IX lbr.
[Soma : XIX lbr. XVII s.]
[F° CXXXVIII r0.] 1914. It. per vin lbr. de fer a far
ia pala de fer, ad obs de pozar lo mortier sus la tor. . . .
V s. mi d.
1916. It. que costec de far. . mi s.
1916. It. per XX quintals de caus que portée Johan de
Baissac XL s.
1918. It. a xvii de julh, per III homes a carejar la peyra
sus lo portai el mortier; a cadau lin s., monto. . xn s.
1920. It. per 1 cordela, ad obs dels maestres a cordar la
obra VI d.
[Soma : vu lbr. xvi s. x d.]
[F0 CXXXVIII v°.] 1932. It. al maestre majer per los
digs vi jorns xlii s.
i833. It. als autres v maestres sobredigs per los digs
VI jorns que avian stat; a cascu, per cada jorn, vi s.;
monto ix lbr.
1934. It. a xxiii de julh, a III homes que carejavo la
peyra sus lo portai el mortier; a cascu lin s., monto. . .
XII s.
1937. It. compriey de Duran Dannis ' XXII peyras de
brezier que avia e son hosdal; colero. .111 lbr. XVI s.
[.Soma : XX lbr. xvni s.j
[F0 CXXXIX r0.] 1941. It. al fabre del Cap del pont per
I. Ce Durand Danis est le trésorier de i368-6y. Il fut consul en
1376 & en i382.
— 147 —
IIe LXX agusasos e per CL clavels ad obs de las sindrias de
las portas de sus la tor, e per far un lennas de fer ad obs
del bayhart ani que porto la peyra XL s.
1945. It. a Johan de Baissac per XV quintals [de caus]
que aportec XXX s.
1948. 1t. a xxvii de julh, a III homes que carejero la
peyra el mortier sur la tor; a cascu mi s., monte. XII s.
1950. It. al maestre de la obra, per 1111 jorns que avia
estât en la obra, per cascu jorn, vil s., monto. XXVIII s.
19.51. It. als autres V maestres, per los lin jorns que hi
avian stat, per cascun jorn vi s. a cascu; monta. VI lbr.
[Soma : XV lbr. Il s.]
[F0 CXXXIX v0.] 1961. It. a XXXI de julh, a III homes
que carejavo lo mortier e la peyra sus lo portai; a cadau
un s., monto xn s.
1963. It. per II gofos. ad obs de la fenestra dessus lo
portai, que pesavo un lbr. X s." a for d. xn d. la lbr.,
monto IIII s. VI d.
[Soma : IX lbr. x s. VI d.]
[F° CXL r°.] 1969. It. a il d'aost, per tu homes que care-
jero la peyra el mortier sus; a cascu nu s.; monto. xn s.
1974. It. per XV quintals de caus que portée Johan de
Baissac xxx s.
1975. It. al maestre majer de la obra, per VI jorns que
avia estât en la obra; per cada jorn, vu s.; monto. . .
xlii s.
1976. It. a autres VI maestres, per los digs VI dias, per
cada dia, vi s. a cascu, monto X lbr. XVI s.
1978. It. a v d'aost, a 111 homes que pojero la peyra el
mortier sus la tor; per cascu lin s., monto.. . . xn s.
[Soma : xix lbr. xn s. ]
l. Le sigle s. est certainement un lapsus; les subdivisions de la
livre sont, en effet, l'once, l'esterli, l'uchau & le grain. Dans tous les
cas, par x s., il faut entendre une demi-livre, puisque la livre coûte
1 sou.
— 148 —
[F0 CXL v°.] 1988. It. a il homes que portavo la peyra
del brezier de otra Tarn al Cap del pou; a cadau lin s.,
monto Vin s.
1992. It. al maestre majer de la obra; per IIII jorns que
hi avia estât; per cada jorn vu s.; monto. . . XXVIII s.
1993. It. a v maestres autres, que hi avian stat per los
dig[sj lin jorns a cascu, per cada jorn; VI s.; monto. . .
VI lbr.
1995. It. a xn d'aost, a ni homes que carejero la peyra
el mortier sus; a cascu lin s.; monto. ..... XII s.
[Sonia : XII lbr. xvi s.]
[F0 CXLI r0.] 2000. It. a II homes que carejavo la peyra
del brezier del Cap del pon; a cascu IIII s.; monto. vin s.
2001. It. per XV quintals de caus XXX s.
2011. It. a il maestres que fazian las sindrias del ma-
chacol; a cascu VIII s.; monto xvi s.
[Soma : vu lbr. x s.]
[F° CXLI v0.] 2016. It. al maestre de la obra, per v jorns
que avia estât a la obra; per cada jorn Vil s.; monto. . . .
xxxv s.
2017. It. als autres V maestres, per los digs V jorns; a
cascu per cada jorn VI s., monto vu lbr. X s.
2018. It. a II maestres que fasian las sindrias de la brida
de sus la porta; a cascu VIII s.; monto XVI s.
2020. It. a XIX d'aost, a III homes que pojavo la peyra
el mortier; a cadau lin s., monto XII s.
2022. It. a (corr. per) il jornals de fustiers per acabar las
sindrias de la voûta de la brida e per far la porta de sus la
tor. xvi s.
2023. It. aguem de Berthomiau Pradelh Vil palms e mieg
de fuelha de x palms de lonc a folrar la porta. IX s. v d.
2024. It. costero II clavels vaner x (?) a platonar la porta.
XVI s.
— M9 —
2025. It. costero il relhas que pesavo vin ^br. e mieja
lbr. de pegua ad obs de la porta de la pojada. VIII s. VI d.
2027. 1t. per XII quintals de caus XXIIII s.
[Soma : XV lbr. XIII s. vi d.J
[F0 CXLII r0.] 2o3o. It. a'n R. Compte de cuy comprem
VI posts d'avet a far las sindrias de la voûta de sus la tor. .
XVI s.
2o3i. It. a il homes que carejavo la peyra del brezier
del Cap del pon. VIII s.
2o33. It. a xxi d'aost, a ni homes que pojavo sus la
peyra el mortier; a cadau mi s., monte Xii s.
2o35. It. per C saumadas d'arena, carejar e trayre. . .
XXIIII s.
2040. It. costec de adobar e de mètre e de far una clau a
la porta de la pojada VI s.
2044. It. per x quintals de caus XX s.
2045. It. al maestre de la obra, per v jornals, per cascu
Vil s., monto XXXV s.
[Soma : ix lbr. xml s.]
2046. [F0 CXLII v0.] It. als autres v maestres e a 1 autre
may per los digs v jorns, per cada jorn VI s.; monto.
ix lbr.
2048. It. a XXVI dias del mes d'aost, la meza del portai,
aygui m homes a quarejar la peyra sus lo portai e sirvir los
maestres. . , xn s.
2o!>o. It. 11 homes que carejavo la peyra del brezier
d'otral pon az obs del machacol Vin s.
2052. It. paguiey al fabre del pon, per vixx aguzasos de
las piquas dels maestres e per lx clavels baradors.
XXV s. nu d.
2o55. It. paguiey al fabre del cap del pon, per ecc agu-
zasoCOs de las piquas dels maestres e per adobar las relhas
de las portas de sus la tor e per n gofos a las fenestras de
sus la tor; monta XXX s.
10.
— i5o —
5o57. It. costec ia peyra a far lo senhal de foras lo por-
tai, la quai fo d'en Pos Renhas XXllil s.
[Soma : xv lbr. x s. un d.]
[F°CXLIII r°.J 2960. It. portée Johan de Baissac vin sau-
madas de quaus que pezavo XX quintals; monte. XL s.
2063. It. paguiey a la molher del Guay, per lo loguier
de l'obrador en que manjavo los maestres e tenian lor
esplecha X s.
2064. It. a xxx d'aost, a ni homes a carejar la peyra el
mortier sus la tor xn s.
2067. It. a 11 homes que quarejavo la peyra del brezier
del Cap del pont, az obs del machacol Vin s.
2069. It. a xxxi dia d'aost, a m homes que quarejavo la
peyra el mortier sus la tor e servia[n] los maestres. xn s.
2070. It. a 1 home que fasia lo mortier el destremavo. .
V s.
2071. It. a (corr. per) 1111 saumadas de caus que pesavo
X quintals XX s.
[Soma : IX lbr. 1 1 s.]
2072. [CXLII1 v0.] It. a V maestres que avian estât de la
semaua, per quada dia a quascu VI f.j monto. Vil lbr. x s.
2073. It. al maestre majer per los digs v jorns. XXXV s.
2075. It. a 11 dias del mes de setembre, un homes a qua-
rejar la peyra sus la tor el mortier e la peyra del brezier
d'otral pon XVI s.
2084. It. a un dias del mes de setembre, a n homes que
quarejavo la peyra sus la tor el mortier VI s.
2086. It. a Bertran Gui ins. '.
[Soma : XV lbr. xm s.]
[F0 CXLIIII r0.] 2095. It. a vn dias del mes de setembre,
a 11 homes a quarejar la peyra el mortier sus la tor. VI s.
1. Remarquer que le salaire diminue avec la durée de la journée
de travail. Seul, celui du surveillant des travaux reste immuable.
— i5i —
2097. It. c saumadas d'arena, entre traire e portar. .
XXIIII s.
2099. It. a V maestres que avion estât VI dias de la sen-
mana, per quada dia VI s. a quascu ; monto. . . ix lbr.
2100. It. al maestre majer, per cada dia vu s.; monta
XL S.
[Soma : XVI lbr. Vi s.]
("F0 CXLIIII vV 2104. It. paguiey a G. Rofiac, per
Xiii quintals de caus que n'aguem, lo dia desus; monto.
XXVI s.
2io5. II. a XI dias del mes de setembre, a il homes que
quarejavo la peyra del brezier del cap del pon. . Vin s.
2106. It. a n homes que quarejavo la peyra sus lo portai
e lo mortier vi s.
2109. It. a xii dias del mes de setembre, a II homes que
quarejavo la peyra el mortier VI s.
2110. It. a 1 home que destrempavo[lo mortier] el fasia*.
I il s.
21 14. It. al maestre majer, per un dias que avia estât de
la semmana XXVin s.
21 i5. It. a v maestres que avianJ estât un dias de la
semmana quascu ; monto VI lbr.
.S'orna : xii lbr. xmi s.]
[F0 CXLV r0.] 2119. It. a xvn dias del mes de setembre,
a ni homes a carejar la peyra el mortier e destrempar;
per cadau, m s. e l'autre un s.; monta X s.
2126. It. a XX de setembre, a ni homes sobre dig[sj, al dig
mestier sobre dig X s.
2127. It. al maestre majer de la obra, per v dias. XXXV s.
2128. It. a v maestres que avian estât, quasqus V dias
de la semmana . Vil lbr. x s.
[Soma : xni lbr. ix s.]
1. Ms. : fasiau.
2. Ms. : aviau.
— i5i —
[F° CXLV v0.] 2142. It. a XXVIII de setembre, a III homes
a quarejar la peyra el mortier sus lo portai. ... x s.
2143. It. a vi maestres que aviau estât dias de la sem-
mana, per quada dia a quascu. VI s. . . . X lbr. XVI s.
\_Soma : XVI lbr. xi s.]
[F0 CXLVI r°.] 2144. It. per vi dias del maestre mager.
XLII S.
2146. It. paguiey, en presencia de Me P. de Lafon e d'en
G. Bru, al frayre del maestre majer de l'obra per lin mezes
de creis XLVin s.
2147. It. perdem en XXX escuts d'aur que malevem de
sen Bernât d'Avisac. xvi S.
\Soma total : 111e nllxx XV lbr. xilll s. Vil d.]
Le verso du folio CXLVI est en blanc.
[F0 CXLV II r\]
Aisso es la me\a fâcha per mi, JohanTalhafer, de adobar
l'osdal de V Arquediagne de Bordas, e deFrances de Lagrava',
e de la brida e del quanto del port vielh ; e quomensec a XX
dias de janoier.
2148. It. estec G. Guiraut, massonier, en l'osdal de l'ar-
quediagne de Bordas per sarar e per emurar las portas e
las fenestras davant lo valat'; estec hi mi jornals de que
ac xxiin s.
1. François de Lagrave avait donné son nom à une rue de la ville,
celle où il avait son habitation ; c'est la rue Roquelaure du cadastre
de i6o5, près de l'Hôtel des Ambassadeurs (ancienne maison des
Roquelaure) disparu en 1897. La maison de l'archidiacre de Bordes
et celle de P. de Lagrave se touchaient. On lit, en effet, au cadastre
de 1 377 : « Los heretiers den Frances de La Grava... un ostal a Pueg
« Amadenc que se te am lo patu en que era l'ostal del arquediagrc
« de Bordas en que es ara la paret de la vila. » — Cf. Sarrasy,
pp. 283-3o6.
2. Dans les comptes de 1 369- 1370, on trouve encore de nombreux
articles de dépenses relatives à cette affaire. Nous avons t'ait con-
naître l'emplacement de cette maison.
— i53 —
2149. It. per in jornals d'orne a far lo mortier e a portar
la teula al maestre XII s.
2i5o. It. quostero Vin femnas a quarejar lo mortier e a
servir lo maestre XII s.
21 5i. It. quostec 11 jornals de bestias a quarejar l'arena
e la teula XII s.
2i52. It. quostero Xim quanas e mieja de planqua a
planquar lo quoredor desus la sala de l'arquediagne de
Bordas, a for de mi s. la quana; monta. . . . LVin s.
2i53. It. costec Vin canas e VI palms de fuelha d'avet az
amvanar la sala de l'arquediagne de Bordas. LXX s. vi d.
lasqtials foro de Frances Picart; e la dicha summa es lhi
enquara deguda.
[Soma : IX lbr. VIII s. VI d.]
2134. [F° CXLVII v0.] It. quostec a n homes a quarejar
la planqua e la fuelha VI s.
21 55. It. quostec Va clavels reforssat("s] a planquar, a for
de VI s.; monto XXX s.
21 36. It. costec VIII lbr. de quavilhas a riostar los avans
de sus la sala de l'arquediagne de Bordas. . . V s. VIII d.
2157. It. costec v canas de planqua, a far l'esqualier del
coredor de l'osdal meteis que devalava al osdal meteis a
planquar la bestresca, a for de 111 s. VI d. la quana 5 monta
XVII s. Vi d.
2i58. It. quostec IIe clavels refosat[s] XII s.
215c. It. VI jornals de maestres, a for de VI s.; monto. .
xxxvi s.
2160. It. a XXIIII de girvier, aguem 11 maestres per far
los escaliers del quanto del Port Vielh, e per planquar los
amvans e los gachialsj e esterohi mi dias, que monto. . .
XXIIII s.
[Soma : VI lbr. xvi s. Il d.]
2161. [F0 CXLVIII r°.] It. quostero IIII0 clavels refor-
sat[s] a planquar XXIIII s.
— i5a —
2162. It. costero vin lbr. de cavilhas de fer. ....
X s. vin d.
2i63. It. quostec VI quanas de planqua(s), a for de un s.,
a planquar lo corredor xxnn s.
2164. It. costec VI canas e il palms de pots (corr. posts)
az obs de far los escaliers de l'escalier e adobar e planquar
lo gachial del quanto del Port Vielh . ..... XL s.
2i65. It. costec IIe clavels refosat[s] xil s.
2166. It. costec il homes que feiro lo bart az obs de
l'arrivan del quanto del Port Vielh e a terar. . . VI s.
2167. It. costec vi femnas que terrero lo gachial els am-
vans del quanto del Port Vielh IX s.
2168. It. costero il homes que aportero la post e la plan-
qua vi s.
[Sonia : VI lbr. xi s. vin d.]
2169. [F0 CXLV1II v°.] It. a xxvii de gerier comensem
ad adobar la brida e aguem 1 home a quavar la terra & a
qurar tota la brida afi ques pogues tornejar, se mestier i
feses.
2170. It. estero hi per adobar e per quavilhar e per rios-
tar la brida Me Johan d'Aurnola e Me P. de Valenquas e
Bertran Arnols ; estero hi, entre tots, XI jornals. LXVI s.
2171. It. costero il pessas de fust ad ostar la brida, que
aviou de loue v canas quascuna xlviii s.
2172. It. costec 1 tros d'olm per far lo tort de la brida. .
VI s.
2173. It. costec xvii lbr. de fer az obs de liar lo tort de
la brida, ad obs de la dessarra de la brida, e las cavilhas e
l'arqua; monta tôt XIX s. Vin d.
2174. It. costec 1111e clavels de fuelha ad obs de la ver-
gua de la brida a liar Vin s.
2175. It. costec c clavels refosat[s] ad obs de l'arqua. .
VI s.
[S orna : vu lbr. xix s. vin d.]
— i55 —
2176. [F0 CXLIX r0.] It. costec 11 posts az obs de l'arqua
de la brida VI s.
2177. It. costec 1 home que carejava la fusta. . ni s.
2178. It. costero 11 quordas de sebier ad obs del torn de
la brida IIII s.
2179. It. costec XXXVUI lbr. de quordas ad obs de la
brida xxxvin s.
2180. It. costec de far la fonda de la brida. ... v s.
2181. Item costec l'aluda e donge XII s.
2182. Item costec IIII liassas de quordela a liar la fonda.
xii d.
2i83. It. demanda Johan Talhafer per son trebalh. . .
XX floris d'aur.
\_Soma : LXix s.]
Le verso du folio CXLIX est en blanc.
rF° CL r0.]
La meyx fâcha per en Johan Talhafery Van LIX,
a la peyrieyra.
Primieyramen mes l'an LIX, a xx de may, a'n Pos de
Fon's, maestre Il crozats e mieg.
2i85. It. lo dia desus, a'n Johan Plaças, maestre, per
jornal III crozats.
2186. It. lo dia desus a B. de Laila e a G. Emeric. . . .
VI crozats.
2187. It. lo dia desus, a VI homes a descubrir la pey-
rieyra e a gitar fora la peyra e a sirvir los maestres. . . .
XII crozats.
2188. It. a Manha Il crozats.
2189. It. l'esplecha costec x pelats'.
2190. It. a R. Lauraire 1 crozat.
2191. It. a XXI de may, a Pos de Fons, maestre. VI s.
1. Les 10 pelats équivalent à 18 deniers; la valeur du pelât ressort
donc a 1 d. 4/3.
— i56 -
2192. It. a Johan Plaças e a G. Emeric, B. de la Pla de
Caors, a cascu VI s.; monto xvm s.
2iç5. It. la splecha del loguier xvi d.
2196. It. a R. Laurayre que gardava la manobra. 111 s.
[Soma : lin lbr. vil s. VI d.]
[F0 CL v0.] 2201. It. a Ili homes a dictar la peyra de la
peyrieyra; a cascu un s., monto XII s.
2202. It. a (corr. per) 1* borra e a (corr. per) n pals de
ffer e a (.corr. per) n picos que costero de loguier. XX d.
2207. It. a IIII homes a descubrir la peyrieyra, que pren-
dieu cascu lin s., monto XVI s.-
2209. It. colec l'esplecha desus dicha de loguier. . . .
XX d.
iSoma : vi lbr. vi s. x d.]
[F0 CLI r0.] 2214. It. a ni homes a descubrir la peyrieyra,
que prendieu cascu un s., monto xn s.
22i5. It. a VI homes que carejavo la peyra e la dictavo
fora, que prendiau cascu III s. VI d.; monto. . . xxi s.
2216. It. colec de^loguier la dicha esplecha. . xvi d.
2218. It. que lor diey als VI Il s.
2220. It. als autres III maestres sobredigs e a 1 autre que
ave ni, Johan Montanha, a cascu VI s.; monto. XXIIII s.
2222. It. a vil homes a descubrir e a servir los maestres
e ditar la peyra fora, a for cascu de nr s. VI d.; monto. . .
XXIIII s. Vi d.
[Soma : vi lbr. x s. VI d.]
[F* CLI r0.] 2225. It. a XXVII de may, paguiey al dig Pos
de Fons, maestre vi s.
2226. It. als autres m maestres sobredigs, a cascu vi s.;
monto xvm s.
2229. It. a B. Gautier que ajudavo als maestres. un s.
2230. It. a Vil homes a descubrir la peyrieyra, per cadau
III S. VI d.; monto XXIIII s. VI d.
— l57 —
223i. It. per lo loguier de i pal e de i pico e de il cunhs
de ffer. . xn d.
2235. It. al dig Manha e a B. Gautier que servieu los
maestres VIII s.
22 36. It. a VU homes per descubrir la peyrieyra e ditar
la peyra fora, a cascu III s. VI d.; monto. XXIIII s. VI d.
[Soma : VI ibr. XIII s.]
[F0 CLI1 r0.] 2239. It. a XXIX de may, al dig Pos de
Fons, me VI s.
2241. It. als dig[s] il homes que servian los maestres,
a cascu un s.; monto VIII s.
2242. It. a vil homes a descubrir la peyrieyra e ditar la
peyra fora; a cascu ni s. VI d.; monto. . XXini s. VI d.
2249. It. per lo loguier de la dicha esplecha. . X I d.
225i. It. a 1 de jun, al dig Pos de Fons, m9, e als autres
HIT maestres sobredigs, a cascu VI s.; monto.. . XXX s.
2253. It. a B. Gautier que ajudava als maestres a traire
la peyra IIII s. IIII d.
2204. It. als autres vu homes que trasiau la peyra e la
chitavo fora e descubrieu la peyrieyra. . . . xxvin s.
2255. It. per lo loguier de la licha esplecha. . XVI d.
[Soma : x lbr. VII s. Il d. ]
[F0 CLII v0.] 2257. It. a lu de jun, als dichs v maestres,
a cascu VI s.; monto. , XXX s.
2259. It. a VIII homes que trasieu la peyra e la ditavo
fora e descubrieu la peyrieyra. ....... XXXII s.
2264. It. a VIII homes a traire la peyra e la ditavo fora e
deseubrieu la peyrieyra XXXII s.
2269. It. a vin homes a descubrir la peyrieyra e ditar la
peyra foraj a cascu III s. VI d.; monto. . . . XXVin s.
[Soma : x lbr. xix s.]
[F0 CLIII r0.] 2272. It. a VI de jun, als digs V maestres,
a cascu VI s.; monto XXX s.
— i58 —
2273. It. als digz Manha e Gautier que serviau (sic) a
cascu iiti s.; monto Vin s.
2274. It. a vin homes a descubrir la peyrieyra e ditar la
peyra fora xxvm s.
2278. It. al dich Manha e a Gautier que servian los
maestres; a cascu 1111 s.; monto vins.
2279. !*• a vin homes a descubrir la peyrieyra e a ditar
la peyra fora, que prendiau cascu ni s. VI d.j monto. . . .
xxvm s.
2284. It. a vin homes que descubrieu la peyrieira e dic-
tavo la peyra fora; a cascu ni s. VI d.; monto.. xxvm s.
2286. It. a R. Lauraire que gardée la manobra. . m s.
[Soma : x lbr. xi s.]
2287. [F° CLIII v0.] It. a xn de jun, als digs Pos de Fons,
G. Emeric, B. de Layla, Johan Plaças, Johan Montanha,
R. Valadier, maestres, a cascu VI s.; monto. . XXXVI s.
2289. It. a Vin homes que descubrieu la peyrieyra et
gitavo la peyra fora, m s. VI d. a cascu; monto. xxvm s.
2292. It. a (corr. per) LXVI lbr. de nadilha a far cunhs a
la peyrieyra L s.
2293. It. per 11 cairels e mieg d'assier que aguem ad obs
de las picas Vn s.
2294. It. per 1 martel de massonier Vin s.
23oc. It. a xiiii de jun, als digs vi maestres . xxxvi s.
23o2. It. a Vin homes que descubrieu la peyrieyra e
gitavo la peyra fora, a cascu m s. VI d., monta, xxvm s.
[Soma : xm lbr. xn s.]
23o5. [T° CLII1I r°.J It. a XV de jun, als digs vi maestres
XXXVI s.
23io. It. a xvii de jun, als digs VI maestres. XXXVI s.
23i^. It. per vin homes a descubrir la peyrieyra e gitar
la peyra fora; a cadau 111 s. VI d.; monto. . . xxvm s.
a3i3. It. per l'esplecha, de loguier XVI d.
— i5o, —
23i5. It. a XVIII de jun als digs VI maestres. XXXVI s.
[Soma : X lbr. XVII s.]
2320. [F0 CL1III v0.] It. a xix de jun, als digs vi maes-
tres xxxvi s.
23n. It. al dig B. Gautier que los sirvia. . . un s.
2325. It. a xxi de jun als dig VI maestres. . XXXVI s.
2j27. It. per vin homes que descubrieu la peyrieyra e
gitavo la peyra fora; a cascu ni s. Vi d.; monto. XXVni s.
2328. It. per l'esplecha, del loguier Vin d.
233o. It. a XXII de jun, als digs vi maestres. XXXVI s.
2332, It. per vu homes que descubrieu la peyrieyra e
gitavo la peyra fora; a cascu 111 s. VI d.; monto
XXiin s. VI d.
[Soma : x lb. XII s. il d.]
2335. [F0 CLV r0.] It. a xxv de jun, als digs vi maestres
XXXVI S.
2338. It. a R. Laurayre per gardador de la manobra..
III s.
2340. It. per XXV aguzazos e per far un cunhs e per
ascinar (?) m picos a Me R. de Brausso XX s.
2341. It. a XXVI de jun, als digs VI maestres. xxxvi s.
2345. It. a R. Laurayre per gardador de la mauobra. ni s.
2346. It. a XXVII de jun, als digs VI maestres. XXXVI s.
2348. It. per VIII homes a la peyrieyra descubrir e gitar
la peyra fora; a cascu ni s. VI d., monto. . . xxvni s.
ZSoma : XI lbr. VIII s.]
235i. [F0 CLV v0.] It. a xxvm de jun, als digs vi maes-
tres XXXVI s.
2353. It. per l'esplecha del loguier Viil d.
2355. It. a 1 de julh, als digs VI maestres. . xxxvi s.
2356. It. per vin homes a descubrir la peyrieyra e gitar
la peyra fora; a cascu m s. VI d., monto. . . XXVIII s.
2359. I*« a H ^ias ^e Julh> a^s digs VI maestres. xxxvi s.
2360. It. a B. Gautier que los servia un s.
— i6o —
236l. It. per vin homes a descubrir la peyrieyra e gitar
la peyra fora; a cascu mi s.; monto XXXII s.
2364. It. a ni de julh, als digs VI maestres. . XXXVI s.
[Soma : Xllll lbr. VI s. Vin d.]
2369. [F0 CLVI r0.] It. a 1111 de julh, als digs VI maestres
XXXVI s.
2370. It. a B. Gautier que los sirvia 1111 s.
2372. It. per l'esplecha, de loguier vm d.
2374. !*• a V de julh, als digs vi maestres. . xxxvi s.
2376. It. per vil homes que descubrieu la peyrieyra e
gitavo la peyra fora ; a cascu mi s ; monto. . XXVIII s.
2378. It. a R. Laurayre, garda de la mauobra. . m s.
2379. '*• a VI ^e julh- als digs VI maestres.. xxxvi s.
238i. It. per vu homes que descubrieu la peyrieyra e
gitavo la peyra fora; a cascu mi s.; monto. . XXVIII s.
2384. It. a vm de julh als dig mes vi.. . . xxxvi s.
2385. It. a B. Gautier que los servia un s.
2386. It. per vil homes que descubrieu la peyrieyra e
gitavo la peira fora; a cascu un s.; monto. . XXVin s.
2389. It. per lo loguier de xn jorns de ia semai a gitar
l'aygua de la peyrieyra lis.
[Soma : xmi lbr. xn s. vm d.]
2390. [F0 CLVI v0.] It. a ix de julh als digs vi maestres
XXXVi s.
2391. It. a vin homes que descubrieu la peyriera e gitavo
la peyra fora; a cascu nu s. monto XXXII s.
A la peyrieira de Pestraux.
2394. It. a x de julh, als digs VI maestres. . xxxvi s.
i395. It. per vil homes que descubrieu la peyrieyra e
gitavo la peyra fora; a cascu un s.; monto.. . xxviii s.
2398. It. a Xi de julh, als digs Vi maestrcc . ÂXXVI s.
2399. It. per vil homes a descubrir la peyrieira e gitar
la peyra fora; a cascu un s.; monto XXVin s.
— i6i —
2402. It. a xii de julh, als digs vi maestres. XXXVI s.
[Soma : xrn lbr. xiiii s. vin d.]
2406. [F0 CLVII r°.] 1t. a xm de julh, als digs vi maes-
tres XXXVI s.
240/. It. per vil homes a descubrir la peyrieira e gitar
la peyra fora; a cascu un s.; monto XXVin s.
2410. It. a xv de julh, als digs vi maestres. xxxvi s.
2414. It. a XVI de julh, als digs vi maestres. . XXXVI s.
2415. It. per vi homes a descubrir la peyrieyra, a gitar
la peyra fora; a cascu 1111 s., monto XXiin s.
2417. It. a xv;i de julh, als digs v maestres. XXXVi s.
2418. It. per vu homes, a descubrir la peyrieira e gitar
la peyra fora; a cascu un s.; monto xxmi s.
[Soma ; xiiii lbr. m s. un d.]
[F° CLVII v0.] 2420. It. a XVIII de julh, per VI maestres
sobredigs XXXVI s.
2421. It. per vu homes a descubrir la peyrieyra e gitar
la peyra fora; a cascu un s.; monto. .... XXVin s.
2424. It. a xix de julh, als digs vi maestres. XXXVI s.
2426. It. a vu homes a descubrir la peyrieira e gitar la
peyra fora; a cascu 1111 s., monto XXVIII s.
2428. It. a XX de julh, als digs VI maestres. XXXVI s.
24^0. It. a (corr. per) Fesplecha del loguier. . xn d.
2432. It. a XXIII de julh, als digs VI maestres
XXXVI s.
2436. It. als digs VI maestres, a XXIIII de julh. . . .
xxxvi s.
2437. It. a vil homes que descubrieu la peyrieyra e gi-
tero la peyra fora; a cascu un s.; monto. . . XXVin s.
{Soma : xvi lbr. xix s. un d.]
[F°CLVIII r°.] 2441. It. a XXVI de julh, a V dels digs
maestres XXX s.
2442. It. a vil que descubrian la peyrieira e gitavo la
peyra fora; a cascu nu s.; monto XXVin s.
1 1
— IÔ2 —
2'443- It. a XXVII de julh, als digs v maestres. . xxx s.
2444. It. a vu homes ques descubriiro (corr. descubriro)
la peyrieira e gitero la peyra fora, un s. a cascuj monto. .
XXVIII s.
2447. It. a xxix de julh, als digs vi maestres. xxxvi s.
2448. It. a Vil homes que descubrieu la peyrieyra e gitavo
la {corr. de) fora [la] peyra; a cascu un s.; monto.. XXV111 s.
2449. It. per lo loguier de Pesplecha vin d.
2450. It. a R. Laurayre, garda de la manobra. . m s.
2451. It. a XXX de julh, als digz VI maestres. XXXVI s.
2452. It. a Vil homes que descubriau la peyra e gitavo la
peyra fora; a cascu un s., monto XXViu s.
[Soma : xn lbr. vin s. Vin d.]
2455. [F0 CLVIII v0.] It. a xxxi de julh, als digz v. maes-
tres xxxvi s.
2456. It. a vu homes que descubrieu la peyrieyra e gi-
tavo la peyra fora; un s. a cascu, monto. . . XXVlil s.
2437. It. per lo loguier de l'esplecha VIII d.
2460. It. a vil homes que descubriau la peyrieyra e gi-
tavo la peyra fora; a cascu un s., monto. . . xxvni s.
2464. It. a vu homes que descubriau la peyrieira e gitavo
la peyra fora; a cascu un s., monta xxvm s.
2468. It. a vu homes que descubriau la peyrieyra e gi-
tavo la peyra fora; per cascu un s., monto. . XXVII s.
2469. It. per lo loguier de l'esplecha vin d.
2^72. It. a vu homes per descubrir la peyrieira e gitar
la peyra fora; a cascu mi s., monto xxviii s.
[Soma ' xvi lbr. vin s. un d.]
2470. [F0 CL1X r0.] It. a VII d'aost, als digs VI maestres.
XXXVI s.
2476. It. a Vil homes que descubriau la peyrieira e gitavo
la peyra fora; a cascu un s., monto xxviii s.
2479. It. a vin d'aost a V dels digs maestres sobredigs. .
xxx s.
— i63 —
2480. 1t. a v;i homes a descubrir la peyrieira e gitar la
peira fora; a cascu il 1 1 s., monto xxvm s.
2483. H. a ix d'aost, als digs VI maestres. . XXXVI s.
2486. It. a Ramon Lauraire, garda de la manobra. in s.
2487. It. a XII d'aost, als digs v. maestres. . XXXVI s.
2488. It. a VU homes que descubriau la peyrieyra e gi-
tavo la peyra fora; a cascu un s., monto. . . xxvm s.
2491. It. a xill d'aost, als digs VI maestres. . XXXVI s.
2492. It. a VU homes que descubriau la peyrieira e gi-
tavo (la) fora la peyra; a cascu un s., monto. . xxvm s.
[Soma : XVI lbr. xi s. 1111 d.]
2495. [F0 CLIX v0.] It. a xiui d'aost, als digs VI maestres.
XXXVI s.
2496. It. a vu homes que descubriou la peyrieyra e gi-
tavo la peyra fora; a cascu mi s., monto. . . xxvm s.
2499. It. a XVI d'aost, als digs VI maestres. . XXXVI s.
25o3. It. a XVII d'aost, als digs VI maestres. XXXVI s.
2507. It. a xix dias del mes d'aost per lo[s] sobredig[s]
VI maestres xxxvi s.
2509. It. per vin homes que ajudavo a gitar la peyra
fora de la peyrieyra e a descubrir la peyrieyra. XXXII s.
25ll. It. a XX d'aost per los sobredigs vi maestres.. . .
XXXVI s.
25i2. It. a vin homes que descubrieu la peyra e la gi-
tavo (la peyra) fora XXXII s.
[Soma : XVII lb. xiin s. nu d.]
25i5. [F0 CLX r0.] It. a XXI d'aost, per lo[s] sobredig[s]
VI maestres XXXVI s.
2016. It. a vin homes al[s] dig[s] maestres desus dig[sj. .
XXXII s.
2D18. It. a xxii d'aost, per los sobredigs maestres.. . .
XXXVI s.
2522. It. a xxiii d'aost, al[sj sobredig[s] Vi m", xxxvi s.
25î3. It. a vin homes al dig mestier desus dig. xxxil s.
— 164 —
2526. It. a XXVI d'aost, per los dig[s] vi maestres. .
XXXVI s.
2527. It. ad Vin homes que descubrieu la peyrieyra e a
gitar la peyra fora e a sirvir los maestres. . . xxxii s.
253o. It. a xxvn d'aost, per los dig[s] VI maestres. . .
xxxvi s.
253i. It. per vin homes, a for de 1111 s. . . xxxn s.
\Soma : XVII lbr. XV s. iiji d.]
2534. [F0 CLX v0.] It. a xxvfii d'aost, per los sobredig[s]
me* xxxvi s.
2538. It. a XXX d'aost, per los sobredigs, VIe maestres. .
xxxvi s.
253ç. It. a vin homes al mestier sobredig. . XXXII s.
2540. It. per l'esplecha Vil d.
2542. It. a XXXI d'aost, per los sobredig[s] maestres. . .
XXXVI S.
2545. It. a R. Laurayre III s.
2546. It. a ri dias de setembre, per VI maestres.
XXXVI s.
2547. It. ad Vin homes XXXII s.
2548. It. a ni dias del mes de setembre, a 11 me\ xa s.
2549. It. a un de setembre, per los sobredig[s] 11 mes.. .
XII s.
2550. It. a v dias de setembre, per los sobredig[s] m". .
XII s.
255i. It. a vi de setembre, per los sobredig[s] n m". .
XII s.
iSoma : XV. lbr. xi S.J
Le folio CLXI est en blanc.
[F°CLXII r0.]. La mes a fâcha per mi, Pos Renhas, cossol
d'Albi, de Van LIX, a ni dias de julh.
2552. Primieyramen, paguiey, a lin de julh, a m homes
que pleguero la fusta del hom del cuuh d'en Johan Gieussa.
XXI s. nu d.
— i65 —
2553. It. paguiey per clavels a adobar los baux de la
mayo cominal Ilipelats'.
2554. It. aguem de l'a m va m desus dit(s) XX cavilhas e bay-
liey ne a'n Bernât Miramon, per adobar lo pont levadis de
Tarn, vr cavilhas.
255;>. It. paguiey, a x de julh, a ni homes que pleguero
los amvans el teule eu que sta Panosa1 al Pueg Amadenc,
e mètre en l'osdal de Johan Sarnit; prendia cascu un s.;
monto Xlï s.
2556. It. paguiey a xi de julh, a Me P. de Valenquas,
fustier, per debatre lo teule e la fusta del primier solier
del ostal d'en Benaven e d'en Guigo Aussel, per II dias.
XVI s.
2557. It. paguiey a 1 home que chitava aval lo teule, per
Il dias IX s.
2558. It. paguiey ad 1 garsso que lor portava teule e fusta
la hom la metien, per n dias VI s.
255p. It. lo venres aprep3, paguec la festa de S. Jacme, a
mi homes per gitar la fusta grossa del dit hosdal foras.. .
XII s.
256o. It. paguiey, per il femnas que portavo teule e fusta
la on la metian VI s. un d.
[Soma : im 1b. ni s. n d.]
256i. [F° CLXII v°.J It. paguiey, lo darier dia de julh, a
lin fustiers a davalar la fusta e a pejar l'osdal de Gay,
un crozats per home, monto XXXii s.
256j. It. paguiey a n homes que servian los maestres
1. La valeur du pelât ressort ici à 2 deniers.
2. On peut lire Panosa comme Pavosa. Si nous avons adopté la
première lecture, bien que Sarrazy ait écrit Pavosa, c'est que Panouse
rappelle les Lapanouse d'aujourd'hui. Ce Panosa, qui restait àPuech
Amadenc, ainsi que le constate cet article de dépense, avait sa maison
à côté du four de POulmet. Il avait pour voisin Armand de Pomiers»
sergent du roi.
3. 11 faut lire : lo venres aprep la festa de S. Jacme paguec...
11 .
— i66 —
que lor ajudavo a carejar e a portar mortier e teula a far
la pila a sostener l'osdal del dit Gay Vin s.
2563. It. paguiey a dos maestres que feiro la pila del dig
Guy, losquals hcbrairo aquo d'en Johan Gieussa. . x s.
2564. It. paguiey, lo dia de S1 P., a dos homes per hostar
la fusta que era remasuda VIII s.
2565. It. paguiey a 1 home, a un d'aost, que curec l'os-
dal de Me Isarn Gili en que mes la caus. ... III s.
2566. It. colec de loguier entro S1 Johan. . . vin s.
2567. It. a XX d'octobre, a Gautier per bardejar lo ga-
chial devant Me P. Castelana. . m floris e in grosses '.
2568. It. paguiey, per portar un traux del Cap del pont
de Tarn al Puech Berenguier & al pon de la Trebalha. a
Johan Joanel & a Péri e d'autres faissiers. . . . vin s.
2569. It. paguiey, per far los escaliers de la gâcha de
Roanel, a Me Jacme Ginesta & a Me Johan d'Aurnola;
prendian per home vil' s.; esteron il dias e feiro may los
escaliers de sobre los molis ; monto XXXir s.
[Sonia : ix lbr. vil s.]
2570. [F0 Cl,XIII r0.] It. a 1 home que lor serviau a ca-
rejar la fusta; estero II dias, monto mi s.1.
2571. It. paguiey per cavilhas de i'er que pesavo 1 1 1 lbr.;
costero xvni d.
2572. It. paguiey ad Harufat, per vi lbr. e 1 carto de ca-
vilhas a quavilhar los escaliers vin s.
2575. It. paguiey a far la manobra del pont levadis de
Tarn, que era a xxi de novembre, a ni fustiers, a M' Ti-
1. Ce Pierre Castelane avait sa maison rue de Ronel. On lit, en
effet, à la carta CCXXXV du cadastre de iH-p : « Maestre Peire Cas-
« telana a totz los osdals am lo truelh de la carieira de Roanel e de
« la dogua am la botigua & am lo verdie que se te am... de maestre
« Bernât Bonacomba, etc. » Or, la rue Bonnecombe existe encore; il
est donc aisé de déterminer exactement remplacement du gachial
dont il s'agit.
>. Il est inutile de faire remarquer que les formes plurielles serviau,
estero sont fautives; on doit y voir un lapsus calami.
- i67 -
baut Si a P. Favier & a Dorde Dedes, & a il homes e may
que lor ajudava a carejar la fusta, d'aquo d'en Prumilhac al
pont, per n jornals a un crozats Me Tibaut, & als autres
fustiers, per cadau, VII s.; summa xlii s.
2576. It. costero los jornals dels homes desus que pren-
dian cadau lin s XII s.
2577. 1t. paguiey de portar los matrasses e Tais del pont
levadis d'aqno d'en Prumilhac V grosses'.
2578. It. paguiey, per plegar lo gachial del Botge3 de
tras sen G. Orts e plegar lo teule e mètre en Postal d'en
Johan Issarnit, e fo prest fach am luy e am sen G. Bru. . .
1 fluri d'aur.
E portée ne dels dits gachials XL cavilhas.
2580. It. lo jorn de la Vera Crots de setembre, crebec
l'arca del pont levadis de Tarn e covenc quel fezessem
baisssar e colec V s.
[Soma : V lbr. IX s. x d.]
258 1. [F0 CLXIII v0.] It. paguiey ad Arnaut Lumbart e a
G. Pradas, per estimar las pocessios de Berthomiau Gui-
tart 1 crozat.
2582. It. paguiey per plegar (a) l'anvan de Durant Vais-
sieyra que es de davant Panosa II s.
2583. It. paguiey per portar la lenha a la mayo cominal,
per far fuoe XVI d.
2584. It. paguiey per cozer n entorcas que ero totas
desfatchas vin d.
2585. It. de mètre la fusta que era desus lo cunh de Du-
rant Vaissieyra dedins l'osdal d'en Johan Ysarnit, e de por-
tar en 1 trauc que sera fach el pont de la Trebalha. il s.
2586. It. de portar ia taula de fenestra al dit(s) pont, la-
quai era d'en Bertran de Cazanova il s.
1. La valeur du gros ressort ici à 2 s.
2. Aujourd'hui Bouge. Guilhem Orts, que nous avons si souvent
rencontré dans les Comptes, avait donc sa maison au Bouge.
— i68 —
2687. It. paguiey ad il homes ad adobar los clots que ero
davant Terssac e d'en G. Orts mis.
2688. It. paguiey ad 1 home que adobec davant Taulo
plaquas que crebava las parets XX d.
2589. ït. paguiey, a Vil de girvier, per mudar la fusta de
l'ostal de Taulo a l'osdal davant la porta nova d'en Fonta-
nier, an que dos hostals no fosso enpachats. . . xn s.
2590. It. paguiey a Jehan de l'Estieu, fustier, per adobar
lo gachil desus lo pon de Tarn, e per mudar lo torn del
pon levadis e per far 1 torn dormen 1 fluri.
[Soma : xxnn s. vin d. e xxnn s.]
2591. [CLXIV r°.] It. paguiey, a XXVIII de girvier, a
lin faissiers que portero v traucx de la fon de la vinha',
los II a la porta de Verdussa, e los III autres traux que
près hom de per la vila; agro ne V crozats.
2592. It. paguiey per far portar lo gran trauc devant l'ar-
quidiague de Bordas a Verdussa il crozats.
2593. It. pe.r 1 fust que fo de Me P. Bergonh, ad obs del
pon levadis del pon de Verdussa; colec 1 fluri.
Aysso es la mesa del forn de la Ribieira fâcha l'an LIX.
2594. Primieyramen, paguiey, a xil de febrier, a III ho-
mes a far las cavas e a nedejar lo forn, per cadau 11 s. VI d.
Vil s. vi d.
i595. It. lo dia met(e)is, a il bestias que caregero teula
e mortier. XII s.
2596. It. may a il caradas de fusta il floris.
2597. It. ad ia bestia que carejava la liza, lo dia meteis.
VI s.
1. C'est auprès de cette fontaine de la vigne, appelée plus tard fon-
taine de Saint-Salvi, que la tradition fait naître saint Salvi. L'empla-
cement en est désigné dans le cadastre de i343; elle était située tras
sant Africa. Elle a conservé ce nom jusqu'en i6o5; & même à la per-
che de 1751 elle est désignée tantôt sous ce nom, tantôt sous celui
de : Fontaine de Saint-Salvi.
— 169 —
2598. It. may a XIII de febrier a II homes carejar la fusta
de la vila al dich forn V s.
2599. It. may per lin miejas portas, lascals foro de Me P.
Fajas; costero 11 floris d'aur.
2600. It. compriey ne may II portas de Me Thomas
Costa; costero 1 moto.
2601. It. paguiey a Beluelh, per las presfachas del forn.
V floris.
2602. It. may II posts de noguier Vins.
2Ôo3. It. paguiey may a Beluelh per lo pres'fach del dich
forn VI floris.
[Soma : xvr Ibr. VI s. vi d. & vu lbr. un s. '.]
2604. [F0 CLX1V v0.] It. may per 1 verolh que aguem
d'en Berthomiau Pradelh lin s. VIII s.
2606. It may, per garnir las saralhas desus e per may
Il vielhas, garnir e mètre Xliil s.
2607. It. agui de Bernât Barau XVIII lbr. entre cavilhas
e relhas e gofos; monta lvii s.
2608. It. may agui nilc clavels baradors; monto. . . .
XXVII s.
2609. It. aygui VIIe clavels latadors; monto. . XVIII s.
2610. It. compriey IIe L teulasj colero. . 1 flori e mieg.
2611. It. may aigui ia bestia per carejar lo teule de Ne-
gadonas1 e d'aquo de Taulas e d'Anali V s.
2Ôi3. It. comessiers (sic), a ix de mars, per adobar los
amvans de la porta de Roanel seguen vas la porta del Vigua ;
aygui II fustiers a davalar; per home VI s., monto. XII s.
2614. It. may a III homes que los servian a davalar; per
home ni s., monto IX s.
1. Comme au verso du folio précédent, mouton & florins sont addi-
tionnés séparément.
2. Aujourd'hui Negodanos, ainsi appelé d'un petit ruisseau qu'il
fallait traverser & où les donas perdaient souvent leurs savatas. Cf.
Sarrasy, p. 23 1.
- I/O —
2Ôi5. lt. may ia femna per terar e donava li.. xvm d.
2616. It. may l'endema, aigui dos fustiers ad obs de ado-
bar los amvans d'aquo d'en Garrigas entro l'Espingala ' e
davalar; per home VI s., monto XII s.
ZSoma : x lbr. vi s. il d.]
[F0 CLXV r0.] 2618. lt. may aigui VI femnas; prendieu
per femna XVIII d., monto IX s.
2619. It. may dos homes a portar la plata e prendian per
home 11 s. vin d., summa v s. un d.
2620. It. aguem de planqua XIX canas ad obs de l'Espin-
gala; costero, per cana, 111 s.; summa lvii s.
2621. It. may aigui, lo ters dia, III fustiers, Me Tibaut e
sos dos vezias; prendia Me Tibaut VIII s. e los autres per
home VI s., ad obs de far l'escalier davant lo verdier de
Me P. Castelana; monto XX s.
2623. It. may Vl femnas per terar las corundas e devalar;
per femna XVIII d IX s.
2624. It. may aigui, lo cart dia, III fustiers que prendian
Me Tibaut vin s. e los autres per home VI s., ad obs de far
la passada de la bestor devant la brida e l'escalier a pojar
SUS; monto XX S.
1. Dans l'état des dépenses dressé en 1 3go par ordre du sénéchal
de Carcassonne, on lit : « De dicta turri (turri corba) usque ad spin-
« galem, pro reparando, xx lbr.
« Pro gachilo spingale et turri nova coperiatur quod non possit
« deperiri. » Cf. Sarrasy, p. 1 35.
Cette espingala des comptes est Yespingala & la spingarda de
Du Cange, grosse machine de jet placée sur le rempart. Il est possible
de déterminer l'emplacement approximatif de cette balista. L'état des
dépenses des réparations à faire aux fortifications d'Albi en i3go suit
rigoureusement le pourtour de l'enceinte, de la maison de l'archi-
diacre de Bordas, dont nous avons fait connaître la situation, au puits
de la Grave, le Palais de justice actuel, à Verdusse, à la tour ronde,
qui se trouvait après Verdusse, à spingalem & plus loin au Vigan.
L'espingale devait donc être entre Verdusse & le Vigan. Peut-être
protégeait-elle la porte neuve située précisément entre ces deux
points.
— 171 —
?6'.5. It. may aigui d'en R. Pradier n fusts. . XVI s.
2626. It. may aigui n homes e un femnas per terar l'es-
pingala de jots e davalar; per home n s. vin d. e per femna
XVIII d IX S. mi d.
2627. It. 1 maimo de fer e per lo colcle de l'escalier, v s.
iSoma : Vin lbr. 1 s. VI d.j
2628. [F° CLXV v°.].It. lo V dia a terar, en delà Tersa,
11 homes e n femnas e davalar; per home n s. Vin d. e per
femnas XX d VIII s. VIII d.
2629. It. per n dias, n picos XVI d.
2Ô3o. It. a XVIII dias de mars l'an LIX, pazimentem la
porta nova de la Costa1 ; aguem Me Tibaut e Dorde Decles
e dona a Me Tibaut vin s. e a Dorde Decles Vi s.; sa xmi s.
2Ô3i. It. may aigui ni homes per aportar la peyra e a
sirvir davalar; per home ni s IX s.
iô32. It. per n dias, n picos xvi d.
2^33. It. may comensem, lo dia aprep, far lo toat de la
porta desus dicha; aigui Me Tibaut per cavar; may VI ho-
mes, e donava a Me Tibaut Vin s. e los autres, per home
ni s., s" XXVI s.
2Ô35. It. may, lo dia aprep, a pazimentar lo toat, aigui
Me Tibaut e doniei* lhi vin s.; et aigui may vi homes a
portar la peyra de la mayo cominal vielha e per cavar e
donava lor per home m s., sa XXVI s.
[Soma : v lbr. xvi s.]
2637. [F0 CLXVI r°.] It. may, aigui n picos. . vin d.
2638. It. may, lo lus davant Nostra Dona, aigui MeTibaut
e dona lhi vin s., e vil homes e dona lor per home n s.
Vin d. sa XXIX s.
2640. It. may, lo dia aprep, aigui Me Tibaut, ad obs de
l'obra desus dicha, e dona lhi Vin s., e VI homes, e dona
per home n s. VI d., s» XXin s.
1. C'est-à-dire la Costa d'en Gieussa.
2. M s. dona.
— 17* —
2641. It. may ia bestia a carejar del mortier de la brida,
e dona lhi V s.
2642. It. may, lo dia aprep Nostra Dona, aigtii VI homes
a vostar la terra davan la porta e dona lor per home n s.
V; d XV s.
2643. It. may, lo segon dia aprep Nostra Dona, aigui
Me Tibaut per far la caussada de sus lo toat davant en
P. Molenier e dona lhi VIII s.
2644. It. may aigui vi homes per vostar la terra davant
la porta e dona lor, per home 11 s. VI d. . . . . XVI s.
[Soma : V lbr. ni s. ml d.J
2647. [F0 CLXVI v0.] It. may aigui, lo ters dia, Me Ti-
baut per far la monta del toat davant lo forn del Bue' e per
volvre l'aigua dedins lo toat, e dona li Vin s.
2Ô5o. It. may per 1 home que loguiey sus la tercia, e
doniey lhi XX d.
2Ô5i. It. per n picos Vin d.
2652. It. may per mi lbr. de plom per mètre n vergas al
toat m s.
2Ô53. It. per adobar las vergas XVI d.
2654. It. per 11 vergas de fer prim(a) que anero a la boqua
del toat xii s.
2Ô55. It. may, lo dia meteis, per ia post de noguier que
fi mètre al travers de la porta del pont. ... Il s. VI d.
2657. It. may entre mieja cana de planca [e] CV palms de
fuelha que fo al gachial de la Terra; monta. VI s. Vi d.
2Ô58. It. may, lo primier dia de octobre, ieu, Pos Re-
nhas, fi portar un traux al pon de la Trebalha, que del
pon, que de Pueg Brenguier; ac ne Johan Joanel e Péri e
los autres companhos VIII s.
2^59. It. may fezi far los escaliers de la gâcha de Roanel;
aigui per Me Jacme Ginesta
[Soma : LVI S. VIII d.]
1. Le four du Bue, aujourd'hui rue de la Grand'Gôte.
- i73 —
[F0 CLXVII r°] e M* Johan d'Aurnola; dona lor, per cada
dia, a cadau, VIII s.; estero hi il dias e feiro lo clochas e
feiro l'escalier de sobre los molisj monto. . . XXXII s.
2660. It. niay aigui lor, per cada dia, ia manobra, e cos-
tava per cada dia lin s VIII s.
2661. It. compriey de cavilhas de fer per clavelar los
escaliers e pezavo 1 lbr. 1 carto, e costero XVIII d. e aque-
las de Me G. Gleia xvm d.
2665. It. bayliey a'n Bernât Prumilhac Ie de teulas per
lo loguier de l'ostal de l'an passât en que stava la fusta del
pon VIII s.
2666. It. may bayliey a Me Johan lo peyrier IIe L teulas
pel prêts de xil s. lo cen e deu los tots.
2667. It. may près Me P. de Valenquas, de la porta nova
del pont, 1 fust de III canas e d'autra fusta ad obs de pagar
l'osdal del Gay.
2668. It. may près Me Tibaut de la vila, ad obs de pejar
1 hostal e am v pessas.
2669. It. lo venres que fo la vespra de S. Vincens loguiey
VU efans per amassar la peyra
[Soma : LX s. IX d.]
[CLXVII v° del rieu de Bondidor e dona lor per jornal
XII d.; monto VIII s.
2670. It. may ad I autre gran XVI d.
2671. It. may a II homes grans que lor ajudavo e dona lor,
per home, 11 s. VI d., monto V s.
2672. It. may aigui II fustiers per recore tots los ga-
chials; estero hi il dias; losquals ero Doi'de Decles e so
filh, e prendieu, per home, m crozats; monto. XII crozats.
2673. It. may 1 home que los servia a portar la planqua
laquai comprem de R. Laurayre ; estec hi II dias, e prendia,
per cada dia, Il s. VI d., monta V s.
2674. It. may comprem ix canas de planca e IIe clavels
de Felha Colana; de la planca lin s., monta. . xliiii s.
— '74 —
2675. It. lo s>abde de la Convercio de S. Paul, fo de cos-
selh que mesessem maestres per far lo pon levadis de Tarn,
& aguem hi Me Johan Aurnola e Me Dorde Decles; pren-
dian per jornal cadau VI s., nionto XIIII s.
[Soma : v Ibr. XVI s. x d.]
2677. [F0 CLXVIII r°.] It. may estet i Me Johan Aurnola
e Dorde Decles & so filh ; prendien per jornal VII s. Fo
de cosselh, cant l'arca del pont vielh fo desfacha que podia
passar may II ans; monto XXI s.
2678. It. paguiey a M0 Bertran de Causieyras, per en
G. Vêlait, per fusta que n'aguem al pon de Tarn, lo darier
jorn de girvier l'an LIX 1 fluri d'aur.
2679. It. a xxini dias de girvier, paguem a'n R. Vêlait,
per II caradas de fusta, al pon levadis de Tarn. 11 floris.
2680. It. aguem a'n Vêlait, per ia carada de fusta, laquai
anec al gachial de Frances Picart XXini s.
2681. It. lo mars après S. Paul, per ia barra de fer al pon
vielh que pesava xn lbr., laquai fo de Godieyra, per far
cavilhas xn s.
2682. It. colero de far las cavilhas e de adobar la ferra-
dura vielha del pont vrn s.
2684. It. per un lbr. de cavilhas que foro de Jacme
Barau V s. ira d.
2685. It. per 11 maestres ad affinar lo pont; per jornal
Vil s., monto XIIII s.
2686. It. a maestre Tibaut que estec 1 jornal a creissar'
l'arqua del pont levadis de Tarn VIII s.
2688. It. per far a far las cadenas d'en G. Brus, 1 quintal
e 11 lbr. de fer, que monto LXI s. il d .
[Soma : xi lbr. xin s. VI d.]
2689. [F0 CLXVIII v0.] It. comprem de Guilhem Godieyra
1. Manus. : creiss, avec le signe abréviatif.
- t75-
doas barras de fer que pezavo xxri lbr., lasquals farguec
Me Guilhem Blacas .... xv s.
2690. It. al dig Me G. Blacas per fargar. . . lxhii s.
2691. It. al Me R. ' Blacas per fargar que fe cavilhas e
lias al pon levadis de Verdussa per XXXVI lbr.; el fer fo
d'en Berthomieu Pradelh XYlll s.
2692. It. a Me G. Glian per far la cadena del pon desus
dig, la quai fo d'en G. Bru, e ac ne de fargar, e pesava tôt
lo fer 1 quintal VI lbr.; colec de obrar. . . . XXV s.
2693. It. paguiey a Me Tibaut de Fons, per la ma, per far
las baclenas del dich pon e per sarar l'arca del teule en la
manieyra que lhi fo bailat, am carta fâcha per la ma de
Me P. Rausa VI floris.
2694. It. per VI lbr. en* 1 quintal de fer al torel del pon
levadis de Roanel; monta V s.
2^95. It. per ia corda que pezava xvin lbr. . XVIII s.
26.(6. It. per adobar la cadena del pont del Viga. .
IIII s. vt d.
2697. It. paguiey a Monacho, per lo loguier del hostal
en que tenem los gachials XII s.
2698. It. per XLI lbr. e mieja de fer prim, que fo de
Berthomiau Pradelh, per far la singla de la baclena del pont
de Verdussa XXVIH s. VIII s.
2699. It. per 1 brancas d'escalier, que foro d'en Bertran
Dannis, e per il traux que foro estimats per Me G. Beluelh
XX s.
[Soma : xvii lbr. xnn s. 11 d.]
2700. [F° CLXIX r'.] It. per lin portas e may lin corun-
das que foro de Postal de Bertran Dannis, e mezem las
portas a plancar e far fenestras als usses de la Cambra;
monta tôt XXVIII s.
1. Corr. : G.
2. Corr. : e.
— 176 —
2joï. It. paguiey a G. Godieyra per lo loguier del hostal
en que hom ténia fusta de davan la brida, per dos termes. .
il floris.
Sec se la ministracio del mur del escalier del Veyre '.
2702. Comensem de far las cavas del mur del scalier del
veyre, a IIII dias de setembre, per 1 jornal d'orne. . . .
il s. vin d.
2703. It. per III homes a curar la cava e per aportar la
teula el mortier, la vespra de S. Salvi ix s
2704. It. l'endema de S. Salvi, als maestres que fo lo
mur, per il jornals; colero XII s.
2705. It. per III homes, lo dia desus, que portero teula
e mortier e sirvigro lo maestre. IX s.
{Sonia : v lbr. vin s. vin d.]
[CLXIX v0.] Aysso es la pre\a quen Pos Renhas a pre\a
per far plegar de la manobra davant escricha.
2706. Primieyramen près per IIe teules que vendec a
Bertran Falc xvi s.
2707. It. près de P. Gorgal, entre il vêts, a un d'octobre
e a XVIII d'octobre es.
2712. It. del dich P. Gorgal, en diversas parcelas que
paguec, per mandamen de luy, comte fach a XXV de fe-
brier x lbr.
2713. It. del dich P. Gorgal, en diversas partidas, contât
VI floris d'aur que bailec per mandamen de luy a G. Be-
lhuelh, massonier, comte fach a vu dias d'abrial l'an LX. .
XVI lbr.
2714. Ieu Pos Renhas, yey reseubudas d'en G. Bru,
1. Le nom de cet escalier n'a pas disparu du vocabulaire albigeois,
pas plus que la chose, au reste. L' 'escalier del Veyre met en commu-
nication les rues d'Engueysse et de la Buade.
— 177 —
thesaurier de la mayo cominal, ad obs de far las obras de
la vila xli lbr. IX s. IX d.
[Soma : Clin lbr. IX s. IX dU]
2715. It. demanda en Pos Renhas, per son trebalh. . .
VIII floris d'aur.
2716. It. paguiey per escrieure il vegas e per papier. .
. . VI s.
[F0 CLXX r0.] Deu la vila aquestas causas que s'en seguo
per las causas fâchas per îos senhors cossols de Van L1X.
2717. Primieyramen devo a'n P. Rigaut, per lafs] faseduras
e per lo garnimen de las raubas d'en Frances Picart, d'en
Johan Talhafer e de Me B. Lonc, e de Me Dorde Gaudetru,
d'en Pos Renhas e d'en R. Cussolas'.
2718. It. deu al dig P. Rigaut, per las m raubas e per lo
garnimen de las il gâchas e de B. Molenier. . III floris.
2719. It. deu a'n P. Rigaut, obrier de la muralha del
cunh*, per los bes d'en R. Augier3 que lhi ero stats bailats
per m s. lin d. per 1 cornu, e era clerc l'eretier4. Rediey
lhi per XX cornus LXVI s. Ilil d.
2720. It. per los cornus de P. de Najac que lhi era stada
bailada per III s. per cornu LX s.
2721. It. per los cornus de N'Auda Corbieyra, quelh era
stada bailada per 1 :omu per III s. IX d. e non pagava mas
il s. per 1 cornu; ridiey lhi5 XXXV s.
[F0 CLXX v0.] 2722. It. deu la vila a'n R. Vierna, per
1. Prix non indiqué.
2. Blanc.
3. Ce Raymond Augier avait sa maison à Puech Amadenc. Cf.
Sarrasv, p. i3 1.
4. On sait que la noblesse & le clergé étaient dispenses de toute
taille; c'est l'explication de ces mots : era clerc l'eretier.
5. Pour bien comprendre les articles qui précèdent, il faut savoir
qu'il existait un livre où figuraient les noms de tous les contribua-
bles avec indication de la somme qu'ils devaient pour un commun.
- i78 -
XLII jornadas que a vaquât en ausir los contes, contactas
III dietas que avia mezas en los contes de Cotoli e de
G. Barau, de lasquals lhi foro assignadas pagaLs] sobre sos
darairatges que dévia a la mayo cominal.
2728. It. deu la vila a'n Phelip Vaissieira, per LXX1I jor-
nadas que avia vacat a la mayo cominal en ausir diverses
contes, per lasquals jornadas lhi paguiey, en defalcacio
que dels IIII cornus que levée Johan Decles e G. Barau,
Vil lbr. VI s. IIII d., e la vila deu lhi lo demoran que monta'.
2724. It. deu la vila a'n P. Sivalh, per diverses contes,
UIIXX jornals, de las quais ly ey pagats, en defalquacio de
XVI cornus seus, ab LXX s. .quel fi qui ti, ah Isarn Cotoli,
per los cabatges seus, XVI lbr. vil s., lo demoran lhi deu la
vila. It. paguiey li , en los cabatges del tezaurier d'en
Galhart Sabatier X s. x d.
2725. It. deu la vila a'n Duran Dannis, per LXXXVlll jor-
nadas que avia vaquât en ausir diverses contes, enclusas
VI dietas que avia vaquât en ausir los contes de Isarn Cotoli
e de G. Barau, per los cornus que avian levatsj de lasquals
lhi paguiey, en defalquacio dels cornus que levée G. Barau
e Me P. Rausa, ab XL s. quel fi quitis sus los cabatges que
levée Isarn Cotoli, VI lbr. vm s. Del demoran lhi fo assi-
gnat sus los derayratges del Vedel, a cxim cartas. . . .
xviii lbr. nu s.
Resta quelh deu la vila XXXVI s.
Foro lhi pagats per Me Dorde Gaudetru, l'anLXII.
[F0 CLXXI r0.] 2726. It. deu la vila a'n Johan Flamenc per
XXXIII jornadas quel deviam per ausir los contes; per cada
jornada de V joms 1 flori. ... VI floris v.l grosses.
2727. E foron lhin pagats en resta quel dévia de posse-
cios que no eron en son aliauramen contegut al libre de las
possescios, a XXIII carta. . . lin floris x grosses e ma.
1. Prix non indiqué.
— i'70 —
2728. It. foron lhin assignats sobre Mathieu Viguier, per
resta que dévia de possescio que non ero en so alianramen
contengut al libre de las possescios, a lxviii cartas..
XX grosses e m**.
Losquals compte[s] en aquest presen libre desus conten-
guts redero los senhors cossols de l'an LIX als senhors
cossols de l'an LXI, am protestacio & am retencio que
feyro denan lo baylamen & a'n aquel & après, que, se aparia-
ni aparer podia en lun temps qu'els ho l'un ' de lor aguesso
may près que mes o may mes que près, que tostemps volon
estar a bon conte e redure lor a veritat. Et ab aquestas
protestacios, lo presen libre redero als dits senhors cossols
de l'an LXI, lo XXVI jorn d'aost. E Me P. Rausa fes ne
quarta*.
1. Les trois derniers articles sont cancellés.
2. Ms. : lur.
3. C'est ici que s'arrêtent les comptes de i35g-6o. Au verso du
fol. 171, qui était resté blanc, on a écrit postérieurement ce qui suit
(le premier de ces articles est barré) :
[F0 '".LXXI v0.] 2729. Deu la vila a'n R. Selet, per vi que n'ac om
cant M* R. Favarel sa era, loqua[l] fo ad obs del dig M° R.; monto.
XXUII s.
2j3o. Fon pagat per mi Duran Dannis, l'an LXUF, e mes en pagua
sobre los cornus (deux mots illisibles) de l'an LXIII que det mi Johan
Garnier, car lo dig R. Salet o dévia al dig Johan Garnier, per los
mi cornus que comprec, l'an LIX.
2731. It. es degut a Me Johan de Conquas per vin sacs que n'ac
om de lui a portar la civada que donec om a M° de Peitiers, losquals
sacs se perdeio; foron estimats a xu s.
L'an LXIII fon paguat per my Duran Dannis.
APPENDICE I
AFORAMEN DE i343
Primieyramen, que la liora de la carn salada, la melhor
valha VI d. t. e no plus;
Item, la liora de la carn salada de fuoc (?) V d. t. ';
Item, la carn del melhor moto a xnii pessas, la ima
il s. t. e las autras carns a coneguda dels bailes, jurats esta-
blidors ad aysso;
Item, la liora del fer obrat en echop1 de relha, d'araire
ho en semblan obratge, n d. t.;
Item, la liora del melhor merlus, VIII d. t.';
Item, la bota del fe, il d. t.;
Item, que hostalier no prengua d'orne a caval, ab so
garso, per liuraso % enenero de nuegz5, de fe e de sivada, e
de hosdal, mas tant solamen il s. t. e d'aqui en [a]val;
Item, fozedors e podadors e autres obriers menuts, de
i. Compayré ne donne pas cet article.
2. Le mot est écrit d'une encre si pâle que nous n'osons garantir
notre lecture, qui est celle de Compayré. Il écrit pourtant liura au
lieu de liora, qui est la vraie leçon.
3 L'écriture a tellement pâli qu'il est absolument impossible de
lire deux ou trois articles; on devine quelques mots, mais c'est tout.
4. Compayré écrit fautivement livraso, comme il omet e d'aqui
envas.
5. Il faudrait pouvoir lire : e se veno de...
— i8i —
bey enla, so es assaber : podadors vin d. t. , e fozedors
VII d. t.;
Item, maestre paredier', per la maestria e per las taulas,
e per tota (deux mots ejfacès) prengua per jornal, XV d., t.,
e senes taulas, x d. t.
Item, per jornal de (mot effacé) x d. t... (quelques mots
effacés) dels caps XX d. t. ho d'aqui en aval';
Item, lo parelh de las galhinas, lo melhor, xvd. t.;
Item, la melhor auca, X'V d. t., e las autras al avinen;
Item, lo parelh dels columbats, lo melhor, qii d. t.;
Item, lo parelh de las perdiez (un mot effacé), xnn d. t.;
Item, lo parelh de las perdiez3...;
Item, i conil am la pel XII d. t., e senes pel, IX d. t.;
Item, i lebre am la pel, la melhor, XVI d. t.;
Item, la carn ses pel, xu d. t.;
Item, lo parelh de las melhors guitas, X'iii d. t., els gui-
tos al avinen*;
Item, un cabrit, lo melhor, ni s, t.5;
Item, per la liora del seu a fondre, ni d. m. t.;
Item, lo carto d'oli de noses, iiii d. m. t.;
Item, lo sestier de las noses d'Albi, XII s. t. ho mengz;
Item, de trayre la cartiera de las noses senes nogat,
III d. t.;
Item, lo carto de l'oli de las olivas, vin d. t.;
Item, la melhor dotzena de (un mot effacé), vil s. t.; e
las [autras] a l'avinen*;
i. Ecrit paradier dans Compayré, qui omet depuis e per jusqu'à
prengua.
2. Tout cet article est omis dans Compayré.
3. On devine un mot terminé en istlas, dont la première lettre
seule manque; le prix est illisible. On ne trouve pas cet article dans
Compayré.
4. Compayré ne donne pas cet article.
5. Et non TV d., comme l'écrit Compayré.
6. Compayré n'a pas pu mieux lire que nous; de plus, il supprime
tout ce qui suit le prix.
— i83 —
Item, lo melhor parelh de las magers, xvni d. t., e las
autras a l'avili en ;
Item, lo melhor parelh dels esclops, m d. t. ho mengs;
Item, lo quintal de la lenha verda reduda ad Alhi, vi d. t.;
Item, lo quintal de la lenha sequa reduda ad Albi,
VIII d. t.;
Item, la ma del papier lombart, xn d. t.;
Item, la ma del papier de mendre forma, ix d. t.;
Item, jornal de maestre carpentier, de Nadal tro a Nostra
Doua de mieg Aost, ses despessa', XX d. t., e, d'aqui en
aval, a la conoyshensa des bailes jurats establidors ; els
dissipols, VIII d. t.;
Item, de far un tonel de fust non, XX d. t.;
Item, de far una pipa nova, xnti d. t.';
Item, maestre mager governador de fusta e maestre mas-
sonier, per jornal, senes als, XVIII d. t.; els d issi pois ;
xn d. t.3;
Item, recubridors de mayos, per jornals , senes als,
XVI d. t.;
Item, la liora del fromatge sec de fedas ho de vacas,
V d. t.;
Item, que los melhors sabatos de Cordoa ad home, solatz
de cuer de can (r-)4 no valho mas tant solameu n s. t.;
Item, sabatos d'orne de Cordoa de la mejana forma, solatz
del dig cuer, XX d. t.;
Item, sabatos de la mendre forma, del dig cuer,xvm d.t.;
i. On ne trouve pas ces deux derniers mots dans Compayré; il ne
donne pas davantage les mots qui suivent establidors.
i. Compayré ne donne pas cet article, peut-être parce qu'il a
trouvé étrange que le prix de la façon d'un tonneau fût supérieur à
celui d'une pipe.
3. Le dernier paragraphe n'est pas reproduit par Compayré.
4. Compayré écrit d'Albi; on peut tout trouver dans ce mot, sauf
Albi; de plus, il supprime les deux mots qui suivent.
— 184 —
Item, sabatos de cabritz de la mager forma, d'orne,
XVI d. t.;
Item, sabatos del dig cuer de la mejana forma, xim d. t.;
Item, sabatos d'orne de la mendre forma, xil d. t.;
Item, sabatos de femna', clauses, de Cordoa, X.V1 d. t.;
Item, sabatos ubertz de femna, del dig cuer, Xlin d. t.;
Item, sabatos d'efan, dels digs cuers, segon la forma e la
forsa e la grandesa dels sabatos a l'avinent' ;
Item, sabatos de lauradors ho de boyers, de cuer del mul
ho de caval ho de gros cordât, los melhors de la mager
forma, m .s. t.3 ;
Item, sabatos de lauradors dels digs cuers, de la mejana
forma, il s. vi d. t.;
Item, de la mendre forma, dels digs cuers, il s. t.*;
Item, los melhors sabatos de femna, de l'abet5, dels cuers
sobre digs XX d. t.;
Item, sabatos'de femna, de l'abet, dels cuers sobre digsde
mejana forma, XVIII d. t.;
Iîem,*sabatos de femna, de l'abet, de la mendre forma
dels digs cuers, Xlin d. t.;
Item, sabatos de moto ho d'aluda", de la mager e de la
melhor forma, d'orne, XX d. t.;
Item, de la mejana forma, XVIII d. t.;
Item, de la mendre forma, XVI d. t.';
i. Compayré écrit à ton femia.
2. Compayré écrit toujours ce mot avenent.
3. A noter que les souliers de paysans, chaussures de fatigue,
coûtent plus cher que les souliers des gens de la ville.
4. On ne trouve pas trace de ces deux derniers articles dans Com-
payré.
5. Mot illisible, bien qu'il soit lépété dans les deux articles qui
suivent. Compayré n'a pas été plus heureux que nous. Est-ce Libet,
lalet? Nous proposons l'abet, bois de sapin. Ces souliers seraient nos
socques d'aujourd'hui.
6. Compayré écrit feda,
7. Ces deux derniers articles ne sont pas dans Compayré, pas plus
aue les deux suivants.
— . i85 —
Item, sabatos de femna, de la mager forma, del dig cuer,
XVI d. t.;
Item, de la mejana forma, xirn d. t. .
Item, sabatos de femna talbats e auripelats, xmi d. t.;
Item, de la mendre forma, XII d. t.';
Item, pâtisses de doua auripelats, los plus bels, Il s. t.;
Item, los cominals de doua bo de borne, XX d t., els au-
tres al avinent ;
Item, que negu menescalc1 no prenga de pe de caval de
mager forma mas VI d. t.;
Item, de pe3 de palafre, de la mejana forma, v d. t.;
Item, de pe de rossi ho de muol4, de la mendre forma,
un d. t.;
Item, que tot[s] mercadierfs] de draps de Fransa sian
tengutz de far sagramen, per si o per sou masip, aquel que
mielhs sabra3 la vertat, se lo mercadier n'es requeregut per
lo comprador, quant lor costa de cabal la cana del drap,
loqual es estât mercadat entre lor, ni de canh paguamen,
e que a la valor d'aquel pagamen, lo dig mercadier aja a
laysshar al dig comprador am n s. t. per liora de gasanh.
Item, que tôt mercadier de draps de Carcassona* e de
Narbona e de esta terra sia tengut de far lo dig sacramen
cant lhi costa la cana de cabal, e que la aja a laysshar al
comprador a xii d. t. per liora, segon la valor de la moneda
que aura comprat.
i. Omis par Cornpayré.
2. Cornpayré écrit mères cale.
3. De pe, oublié par Cornpayré.
4. Miol dans Cornpayré.
5. Salira dans Cornpayré.
6. Au quinzième siècle, la ville de Carcassonne possédait d'impor-
tantes fabriques de drap. Sur _pq chefs de famille, la seule paroisse
de Saint-Michel comptait 65 foulonniers, 25 tisserands, 6 tondeurs,
9 teinturiers, 9 cardeurs, 6 peigneurs de laine, 7 fabricants drapiers,
en tout 124 familles vivant de l'industrie du drap. Cf. Mémoires de la
Soc. des sciences et des arts de Carcassonne, ann. 1 8 5 6 , pp. 295-302.
— 186 —
Que sediers e merciers e totz aquels que teno qua[v]as per
vendre sian tenguts de far lo dig sagramen, et atresi tôt re-
vendedor ', e laysshar al comprador la causa que comprara
en Fransa a XVIII d. t. per liora e las autras causas com-
pradas a Monpeslier ho en esta terra a xn d. t. per liora
de guasanha.
Item que tôt drap en li, en tela ho en toalhaz ho en man-
tersas aja a donar, mejansan' lo dig sacramen, a XII d. f
per liora de guasanh.
Item, que tôt pelicier de lavilaajaa laysshar las pella-
duras que fa en son obrador a li s. t. per liora, et tota autra
pelissaria que compra adobada a Xll d. t. per liora.
Item, que degun sartre no prenga per sobretot e per go-
nela e capayro d'orne a pong lassât, cosut ab la coradura e
tolradura3 de margas e cayreladura'4, mas II s. VI d. t.;
Item, rauba d'orne plana, sobretot, gonela e capayro
senes botonadura5, il s. t.;
Item, per manta ho per manto ho per mautel d'orne,
xn d. t.;
Item, per sobretot e per gonela scosida de dona, III s. t.;
Item, per mantel clans e per "capayro, Xll d. t.;
Item, causas d'orne ho de femna, de cosir, III d. t.6;
Item, cotardia plana am botonadura, XX d. t.;
Item, margas folradas, de sendat, botonadas tant sola-
men XII d. t. e folradas de tela Xll d. t. e senes folradura,
VIII d.. t.;
Item, segadors de prat, senes als, per jornal, il s. t.;
i. Et non los revendedors, comms écrit Compayré.
2. Mot oublié dans Compayré.
3. Et non foliadura, comme écrit Compayré; plus bas, il écrit/o/-
cadura.
4. Compayré écrit à tort cayneladura.
5. Dans Compayré, la coradura.
6. Cet article manque dans Compayré.
- i87 -
Item, lo milhier del teule cru ', bo e merchan, XXVI s. t.,
portât;
Item, lo milhier de la teula, bona, merjanda, portât,
XXX S. t.;
Item, per agusar una ayshada, i mialha t.;
Item, loguier d'ayshada, per dia, i d. t.;
Item, Joguier de palabessa, per dia, i d. t.;
Item, loguier de rossi ho de muol, per jornal, senes als,
il s. t.
Item, loguier de rosfi per camiuar am sela, per jornal
quant torna, [I s. t. e se torna la nuey, n s. VI d. t.
Item, bestia de careg ab lo saumatier, per jornal, senes
als, III s. t. e d'aqui en aval *;
Item, per mètre fer en relha ho en ayshada, que prenga
tant solamen lo maestre per liora aytant quant val lo fer
per las fazeduras;
Item, loguiers de femnas, del mes de mieg febrier tro a
la festa de sant Luc, v d. t. per jornal; e las efantas ho
efans a l'avinen, e d'aqui en aval, senes als, tro a mieg
febrier, III d. ho un d. t.3;
Item, la liora de la cera en pastela, XXII d. t.;
Item, la liora de la cera en obra, n s. t.;
Item, la liora del say, VIII d. t.;
Item, lo carto de la sal, Vin d. t.;
Item, de cose lo cestier del pa menut, xn d. t., e del
gros, x;
Item, loguier de noyrissa per un an complit, de cove-
nensa4 senes als, XL s. t.;
i. Et non can.
2. Ce dernier paragraphe manque dans Compayré.
3. La fin de cette phrase à partir e d'aqui ne figure pas dans Com-
payré.
4. Nous ne garantissons pas la lecture de ce mot; il semble qu'il
— 188 —
Item, loguier de sirventa per un an complif, xx s. t. de
covenensa, senes als.
Item, que totas las autras causas, quais que sian ni de
qualque condicio, sian mesas a for convenhable, segon la
valor de la moneda, e torno e baysso segon lo bayshamen
de la moneda '.
soit écril covonensa. Compayré a dû hésiter comme nous, puisqu"il
a supprimé tous les mots compris entre complit, qu'il écrit complet
jusqu'à XL s.; il les a supprimés de même à l'article suivant,
i. Arch. comm., H. H. 2.
APPENDICE II
PRIX DES CHOSES EN i3ô<)-i36o
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Poisson cuit pour une per-
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Omelette au Fromage sucrée,
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HABITS ET ÉTOFFES.
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Façon et garniture d'une robe
Foulonnagc d'une pièce de
ÉCLAIRAGE.
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d'étoffe.
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NATURE DES OBJETS
Livre de 2 mains de papier.. .
Livre pour le poids de la fa-
rine (grand)
Livre du capage
Livre des comptes, 171 feuil-
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Encre, la topette *
Cire vermeille *
ÊSre gommée1
frais d'écriture.
Livre des comptes
Copie, 3 feuillets
Mande du trésorier
Billet
Sceau du viguier
Lettre testimoniale sur par
chemin
Syndicat ,
Vidimus d'ordonnance
Vidimus de lettre.
Vidimus de- citation
1. Quantité non indiquée.
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NATURE DES OBJETS
Lettre exécutoire
Quittance en billets de 25o flo-
rins
Enregistrement d'une lettre en
Parlement
MATÉRIAUX ET OUTILLAGE.
Pierre, le quintal
Une pierre à sculpter les ai-
mes de la ville
28 pièces de grès
Transport d'une canne de
pierre
Briques, le millier
Chaux, le quintal
Sable, les 100 charges
Extraction de 100 charges de
sable
Planches, la charretée
Chevrons, colombes, la char-
retée
Poutres, la charretée
Planches minces de sapin, la
canne
Planche épaisse, la canne. . . .
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NATURE DES OBJETS
Chevilles
Chevilles à rioster, la livre.. .
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Clous à verrou, le ioo
Clous renforcés, le ioo
Clous à lattêr renforcés, le ioô
Clous à latter dits masqueta*
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Clous pour planches dites
feuilles, le ioo
Clous pour panturc, le 100...
Ferrure d'une porte de ville,
tout compris2
Ferrure de cheval, i pied ....
i verrou, gros
i verrou, petit
Pantures, la paire
Gonds, la paire3
Clef de porte de ville
Cadenas de pont-levis
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2. Il y entrait 74k480 de fer.
3. Du poids de lk960.
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NATURE DES OBJETS
Réparation à la serrure d'une
porte de ville.
Pelle à gâcher le mortier1. . .
Pelle en ter pour mortier. . . .
Crible à sable
Marteau de maçon
Cop à épuiser l'eau
Tour dormant pour pont-levis.
Aiguisages de pics, le ioo...
Plomb, la livre
Corde, la livre
Corde de sebier, la livre
Cordeau de inaeoil
Sac. ...
Poix, la livre
Pot en verre
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FOURRAGES.
Avoine, le selier ,
Foin, le quintal
1. Il y entrait lMOO de fer plat.
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Loyer annuel de maison
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Loyer de 1 pic pour 4 jours. .
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Loyer de i seau, par jour. ..
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Loyer d'un outillage de car-
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i/3
APPENDICE III
CALENDRIER ALBIGEOIS
POUR L'ANNEE CONSULAIRE 1359-1360
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Calendrier romain.
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Mercredi
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Jeudi
S. Marc.
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Vendredi
SS. Clair el Marcellin.
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V ici.
27
Samedi
S. Polvcarpe.
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Pasqaetas.
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Lundi
S. Pierre.
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Mardi
Mai.
S. Eutrope.
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Katend.
1
Mercredi
SS. Philippe et Jacques.
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Jeudi
S. Athanase.
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V id.
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Vendredi
Invention de la S'" Croix.
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Samedi
S'1' Monique.
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5
Dimanche
S. Prêtre, évèipie de Limoges.
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S. Jean devant la Porte latine.
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Calendrier romain.
SEMAINE
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Nouée.
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Mardi
S. Théodard.
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Mercredi
Apparition de S. Michel.
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9
Jeudi
S. Grégoire de Nazianze.
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VI id.
10
Vendredi
SS. Gordian et Epimaque.
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V id.
1 1
Samedi
S. Africain.
F
IV id.
12
Dimanche
.'S'111' dimanche de Pàq.
Ci
III id.
.3
Lundi
St'1 Catherine «le Sienne.
A
Pridie id.
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.Mardi
S. Pascal.
B
Idus
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XVII a kalend.
16
Jeudi
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Vendredi
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Samedi
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XIV id.
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Dimanche
S. Pierre Célestin. Election con-
sulaire.
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XIII id.
20
Lundi
SS. Yvon et Bernardin.
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21
Mardi
B
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Mercredi
Jeudi
Vendredi
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Dimanche
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Ascension.
St'' Mondane.
S. Clair, premier évêque d'Albi.
SS. Marcellin, Potliin. Si'' Blan-
dine.
Si- Clotilde.
S. Norbert.
Vigile. S. Médard.
Pentecôte,
S. Barnabe.
S. Antoine de Padoue.
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Mercredi
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Mardi
Avril.
G
Kalend.
i
Mercredi
S'1' Marie Egyptienne.
A
IV a non.
2
Jeudi
Jeudi saint.
B
III id.
3
Vendredi
Vendredi saint.
C
Pridie non.
4
Samedi
Samedi saint.
D
Nonae.
5
Dimanche
Pâques.
E
VIII ah. id.
6
Lundi
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H
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JOURS
s
JOURS
s
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X
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FETES
es
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S-
H
Calendrier romain.
SEMAINE
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Mardi
G
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Mercredi
A
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Jeudi
B
IV id.
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Vendredi
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Samedi
D
Pridie id.
12
Dimanche
Pasqnelas.
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Lundi
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XVIII a kalend.
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Mardi
SS. ïiburce, Valérien et
Maxime.
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Mercredi
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Jeudi
B
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Vendredi
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Samedi
D
XIII id.
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Dimanche
E
XII id.
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Lundi
F
XI id.
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Mardi
G
X id.
22
.Mercredi
A
IX id.
23
Jeudi
S. Georges.
B
VIII id.
24
Vendredi
S. Robert.
C
VII id.
2f)
Samedi
S. Marc.
D
VI id.
26
Dimanche
SS. Ciel et Marceilin.
E
V id.
27
Lundi
F
IV id.
28
Mardi
S. Vital.
— 217 —
M
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JOURS
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JOURS
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2
1)1 MOIS
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2Çf
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FÊTES
-
(i
Calendrier romain.
SEMAINE
III a kalend.
Mercredi
S. Pierre, de l'ordre des Frères
Prêcheurs.
A
Pridie kalend.
3o
Jeudi
liai.
S. Eutrope.
B
Kalend.
I
Vendredi
SS. Philippe et Jacques.
C
VI a non.
2
Samedi
S. Athanase.
D
V id.
3
Dimanche
Invention de la Croix.
E
IV id.
4
Lundi
S!i Monique.
F
III id.
5
.Mardi
G
Pridie non.
0
Mercredi
S. Jean à la Porte latine.
A
Nonae.
7
Jeudi
S. Théodard.
li
VIII ab. id.
8
Vendredi
Apparition de S. Michel.
G
Ml id.
9
Samedi
S. Grégoire de Nazianze.
D
VI id.
10
Dimanche
SS. Gordian et Epimaque.
E
V id.
1 1
Lundi
S. AlViean.
F
IV id.
12
.Mardi
Rotations.
G
III id.
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Mercredi
S'1' ( '.atherine.
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Pridie id.
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Jeudi
S. Pascal. Ascension.
B
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Vendredi
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Samedi
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Dimanche
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JOURS
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FÊTES
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3
Calendrier romain.
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O
.SEMAINE
F
-XIV a kalend.
»9
Mardi
S. Pierre Célestin.
G
XIII id.
20
.Mercredi
A
XII id.
21
Jeudi
B
XI id.
22
Vendredi
S'" Huilerie.
C
X id.
23
Samedi
D
IX id.
■A
Dimanche
Pentecôte.
E
VIII id.
25
Lundi
S. Urbain.
F
VII id.
26
.Mardi
G
VI id.
27
Mercredi
Ste Marie Madeleine.
A
V id.
28
Jeudi
B
IV id.
29
Vendredi
C
III id.
3o
Samedi
S. Félix.
I)
Pridie kalend.
3i
Dimanche
Si" Mondane.
GLOSSAIRE
SIGiNLS ABREVIAT1FS
R. = Raynouard, Lexique roman, Paris, 183S-44.
Du Cang. = Du Cange, Glossarium mediœ & infimes latinitatis, éd. Di-
dot, 1840.
B.B. 16. = Délibérations du Conseil de ville de i3j2 à i382 (Archives
municipales d'Albi).
Tau. du pont. = Tarif du pontanage d'Albi de r.'45 (Jbid. .
Comp. de... = Comptes consulaires de...
Stat. et Coût. = Statuts et coutumes de la Commanderie de Saint-
André de Gaillac (Publiés dans la Revue des langues
romanes, mai-juin 189g).
Afor. = Aforamen de i3^3 (Publié plus haut, p. 181).
Chap. col. = Chapitre collégial de Saint-Paul.
ACHA, hache (Tar. du pont.'.
ACOSELHAR, 5i2, délibérer. (R,
aeoseillar.}
ACONTAR (se), 777, faire compte
avec.
ACULHIDA, iô5, 159, 3 10, récep-
tion.
ADOBAR,ii3, préparer j 240, ré-
parer.
ADZENI, d'âne. « Bestial boy &
a'd^eni. » (B.B. 16). (R. a^eni).
AFENIAL, grange. « Per I melhier
de teule,. I0qu.1l av'ia en un afe-
nial sobre S. Antoni. » (Comp. de
i36o.)
AFFINAR, 2685, terminer, achever.
AFFORAMEN , 678, fixation de
prix. (Cf. Comp. de Risclb, au
mot a/for.)
2 20
COMPTES CONSULAIRES D'ALBI.
AFOLAR (se), se détériorer. « Afi
que lo cami no se afole per la di-
cha aygua. » (B.B. ifi.)
AGRAS, raisin non encore mûr.
« I ort en que av'ia XIII vitç am
agras. » (B.B. 6.) Verjus.
« Los porcx aviau escampat una
quantitat de v'i e de agras, loqual
era em pipots. » (B.B. 16.) A
encore ces deux sens.
AQRASSIER, vase où l'on me: le
verjus. (Tau. du pont.
AGUSAZO, i 41 j AGUZASO, 2o5z;
AGUZAZO, 2^40, aiguisage, af-
fûtage d'outils.
AHOST, 1277, août.
AIS, 2577, axe autour duquel
tourne un pont-levis (R. a<ï).
AISSADO, .755, 1760, pelle.
AITANT, 1190, autant. Aitant
quant, tout le temps que.
AITRIAR, 919; AUTRIAR, 2.1,
'ii>j, 601, etc,, octroyer. (R. au-
treiar.)
AJUS, 199, rassemblement.
ALBR1ER, partie droite de l'arba-
lète passant par le centre de
l'arc (?). « XXXV balestas e I al-
erter, que avols que bonas . »
(B B. 6.j
ALCOSSI, taie d'oreiller. (Tar. nu
PONT.)
ALHIADA, sauce à l'ail. « Am
salsa de alhiada . » (Stat. et Coût.)
ALHIAURAIUEN, allivrement.
« Per pocessori que non era en son
alhiaUramen. » (B.B. 16,)
ALONGAR, 326, 60?, ajourner (en
termes de procédure).
ALONGUI, i-<3, ajournement.
AMBIDOS, fém. AMBIDOAS, tous
deux.
AMFIAL, 408, peut-être le même
que ANAFIL, sorte de trompette.
Cf. lamfilh ,491.
AMONITIO, 497, avis donné au
prône, monitoire.
AMVAN, 2160, 2166, a55u, etc.;
ANVAN, 2582 j AVAN, 2i56, au-
vent; hourd machicoulé cou-
rant sur la crête du rempart &
faisant saillie sur le fossé. (Cf.
Du Cang., anvanus, auvanus, &
Mistral, vanado, vanan.)
AMVANADOR (Clavbl), clou ser-
vant à poser des hourds : « Per
IIIIC clavels amvanadors. » (B B.
,6.)
AMVANAR, 1206, 1578, construire
des hourds.
AMVARADOR, 1 583 . Voir Amva-
nador.
ANTA , 1179, rampe d'escalier;
par ext nsion, parapet. (Cf. au-
jourd'hui : Vanto dal pount.)
APOSTOLS, ui, 395, acte. De-
mandar apostols , requérir acte
de. (Du Cang., apostoli.)
APROPRIAR (se), 224, s'approcher.
AQUO DE, 21 5, chez.
ARAIRATGF.S, 196, arrérages. (R.
areyrages.)
ARARIGA, manche de charrue*
(Tar. du pont.)
ARCIAVESQUE, i55 j ARSIAVES-
QUE, 109, 293, archevêque.
ARCIGINAGUE, 1206; ARQUE-
DIAGUE, 2148, 2 [52, 21 53, ar-
chidiacre.
ARESTANQUAR, 33 i, arrêter.
ARETENER, 338, retenir, garder
devers soi.
AREYRE, 227, récent, dernier.
Arqua, 2173, 2175, 2176, arc
d'une bride.
ARQU1EYRA, 1290, meurtrière.
ARCVOUT, 892, arceau. Au dix-
huitième siècle, Albi avait en-
core une rue de 1 Arbout.
ASOLASAR, 9?., accompagner pour
faire honneur
ASORDEiMAR, AZORDENAR, or-
donner : « Fo asordenat per los
senhors. » (Comp. DE 1369.)
glossaire.
221
ASTIER, hâtier, grand chenet de
cuisine à crans destinés à soute-
nir plusieurs broches. (Tar. du
PONT.)
ATX, masc. plur., enveloppe du
grain de blé : « Tala fâcha en
las garbas & en los atx. » (B.H.
16.) « Tala de atx de fromen. »
(Ibid.) Aujourd'hui, atses.
AURIPELAT, mordoré (?) (Affor.)
AVALUAR , évaluer. « Contan e
avaluan lo flori per XVI s. » (Comp.
DE 1369.;
A VET, 1202, i3po, sapin.
AVIZAR (se), 286, se tenir sur ses
gardes.
AVOL, mauvais : « XXXV baies 1. 1 s
que avols que bonas. (B.B. 16.)
Avia dich que los cossols que huey
so ni so estat^, XII ans ha, so es-
tat^ avols e f aises. » (Ibid.)
B
BACLENA, 269.3, 2698, pièce de
bois entrant dans la construction
d'un pont-levis.
BACO, porc salé ou fumé. (Tar. du
pont.)
BAISSAR, 148, fouler des draps.
BAISSAYRE, 148, BAYSSAYRE ,
916, fouleur. (Cf. Co.MP. DES FRÈ-
RES Bonis, Gloss.)
BAN, 991, 1642, saisie judiciaire.
^Du Cang., bannium.)
BAN, 3 18, bannière d'église.
BANAYRIER, 349, 55o, 553, BAY-
NARIER, 348, porte-bannière.
BAXDIR, 1643, 1644, saisir judi-
ciairement. « Bandic los deniers
de la taverna. » (COMP. DE 1369.)
BANDIT {fer), 274 (?).
BARAUORS. Voir Amvanvdors.
BARAR, 1801, ferrer, en terme de
cha rpente.
BAt<BEU, barbeau, poisson. « Per
barbeus, que paux, que graus. »
(COMP. DE |369,)
BARDEGAR, 1450, BARDEJAR.
2567, granir de bart.
BARDEJADOR, maçon employé à
bardejar. « Paguiei a I bardejador
que cledissec lo gachial. » (Comp.
DE 1369.)
BARIL, 281, BARRIAL, fût. « Per
I sestier de vi : costec de portar
am lo loguier del banial. » (Comp.
DE 1369.)
BARSALO, pièce de monnaie d'une
valeur de près de 2 deniers.
BARSEE, BARSSEL, brassée, tas.
« Una quantitat de fe en que avia
XXXIII barsels. » Comp. de i 369.)
« Una quantitat de fe que era en
barssels. » !yIbid.)
BARSOL. Voir BARSEL. « Una
quantitat de fe en barsols. »(Ibid.)
BART, 781, etc., mortier composé
de terre siliceuse & de foin.
BAYHART, 1 941 , civière.
BAYLAMEN, 357, l<S7'> remise.
BERBOQUAR, i5i9,i568,crépir(?).
BEROET, 41 7, sorte de coiffure mi-
litaire.
BESONH, 269, BEZON, 201, BE-
ZONH, 19-", travail, tâche.
BESONHA, 170, 3i3, 324, BEZO-
NHA, 70, 494, affaire.
BESTOR, 856, 2624, tour double.
BESTRESCA, 2;5y, bretèche (Cf.
Du Cang., Bertresca.)
BEURE, subit., 410, 401, 402, dé-
jeuner du matin.
BIEULAS, 392 (?).
BISBIA, 168, palais épiscopal.
BLECHI, 1758, 1763, 1 83 1 , seau
en métal.
222
COMPTES CONSULAIRES D'ALBI.
BLOQUAYRIER, 427, fabricant de
boucliers (Du Cang., Bloquerius.)
BOCAL, aiguière. (Tar. du pont.)
BOI, BOY, de la race bovine. « Tala
fâcha per bestial boi. » (B.B. 16 )
BOLE, 273, boulet.
BONHIETA, beignet. « Arenx... &
fresas, a las vegadas bonhietas. »
* (Stat. et Coût.)
BORRA. 2202, masse de fer dont
se servent les carriers.
BOT, 1 188, neveu
BOTELHIER, 129, 3o8, échanson.
BRANCA, 873, rampe d'escalier.
BRASSALOT, 446, brassard.
BREZIER, i937, 1988, 2:00, etc.,
grès.
BROET, sauce. « Broet o janat de
carn saîada. » (Stat ET Coût.)
BROQUIER, 420, 439, bouclier.
(R. bloquier.)
BROT, jeune pousse. « Tala fâcha
en lo frug, brot^ & obra de la vi-
nha. » (B.B. 16.)
BUEG , conduit pour l'eau ( ? ).
« Coma davas la paret del die
B . fos mes un bueg de teule ra^en
la dicha paret, el dig bueg sia ca-
seg. » (B.B. 16.)
c
CABATGE, 198, 297, 323, etc.,
impôt personnel, capitntion. (R.
capage.)
CADAU, 1702, 1847, 1 856, etc.,
chacun.
CAIRAT, CARAIRAT, pâté de mai-
sons. « L'aiguieira dona damp-
natge... a las gens de tôt lo cai-
ral. » (B.B. 16.) « L 'ayguieira
era fâcha en prejudici de tôt lo ca~
rairat. » (Ibid.)
CALEILH, lampe. (Tar. du pont.)
CAM.BI, change. « Per lo cambi dels
IIII meses passât^. » (Coup, de
i369.)
CANDEJAR, blanchir. (Tar. du
TONT.)
CAPFOGU1ER, landier. (Tar. du
pont.) Aujourd'hui, cafouié.
CAPVALAT, fossé principal :« Tala
fâcha per bestial a I capvalat de
vinha. » (B.B. 16.)
CAPITANARIA, 337, charge de ca-
pitaine. (R. capitania.)
CAPITANATGE, 357, charge de
capitaine) 552, solde des trou-
pes.
CARAMANTRANS, 22.3, carême-
prenant, jours gras.
CARBO DE PEYRA, houille (Tar.
DU PONT.)
CARCADOR, 710, CARGADOR,
698, cha igeur.
CARNAL, jour où il est permis de
manger de la viande. « Se em en
carnal, formatge & figas. » Stat.
ET COOT.)
CARSANIER, geôlier. « A Gui Sal-
vanhac... que era carsanicr de la
cort del rey. » (Coup, de 1369.)
CARTA, 704, 706, quatrième.
CASSADA, fagot de chêne. (Tar.
DU PONT )
CAVA, 6.37, 643, 659, etc., fouilles
pour fondations.
CAVALGADURA, 9.53, monture.
CAYRE , pierre carrée, moellon.
« Aigui VI homes per mètre los
cayres e la fusta cascu vas sa part
que era gasecha. » (Comp. DE
i36o.)
CAZERN, 1736, quatre.
CAZERNA, 304, quatre.
GLOSSAIRE.
223
CENZENA , 1892, sixain, mesure
pour l'huile.
CHALO, châlit. (Tar. du pont.)
CHITAR, 2204, 22Ô7, jeter. (R.
gitar & gietar.)
CLAP, clapet. (Tar. du pont.)
CLAR (EN), 606, 911, comptant.
CLAUPOINH, CLAUPON, palissade.
« I trau o I claupoinh o I estan,
que pague mealha. » (Tar. du
PONT.)« I claupon que partira del
dig hostal e se fermara al mur
del dig hostal. » (B.B. 16.)
CLAUSURA, 496, clôture, rempart.
CLAVI, 34o, 343, glaive.
CLEDAS, 1 193, crible.
CLEDISSAR, bâtir en torchis. » Al
Rauquet que cledissec lo gachial
de la. glieya vielha. » (CoMP DE
r36o.) De cleda. La carcasse d'un
gachial formait, en effet, une vé-
ritable claie. Les pieds-droits
(corondas) étaient reliés entre eux
par une pièce de bois appelée
rtosta, qui partait de la base in-
férieure de l'un des pieds-droits
pour aboutir à la partie supé-
rieure de la coronda opposée. La
nosta était, à son tour, reliée
aux corondas par des esparos. Les
interstices étaient garnis de bart.
CLOCHA, 2609, partie d'une guet-
te v?).
CODOLOIRA, doloire (Tar. du
PONT.)
CODENS, peaux. (Tar. du pont.)
COFIMEN, 93, .42, ,57, confitu-
res, fruits confits.
COFRAYRIA, i3o, confrérie.
COLCLE, 2627, socle (?).
COLAR, '738, i759, 1776, 2566,
&c, coûter.
COLLOQUI, 532, location, prise à
ferme. (Du Cang., collogium &
colloquium.)
COLP (gran) , beaucoup. « Am
gran colp de companhos. » (Comp.
DB 1369.)
COMESIO, 1 5o, commission.
COMINAL, 267, 285, 1 75, com-
mun.
COMPANATGE , ensemble de ce
qu'on mange. « Vy de pitansa &
potatge & companatge. » Stat. et
Coût.)
COMPLANCHA, 229, plainte.
COMU, 123, 124,350, &c, impo-
sition communale.
CONOISSENSSA , i32, reconnais-
sance d'objets.
COXQUA,' cuvette. (Tar. du pont.)
CONTADOR, 63, auditeur des
comptes.
CON'TAR (se), 61 5, 617, conster.
COP, i33o, vase, récipient.
CORATATGE, 9c, &c, courtage,
droits perçus par la commune
sur les marchandises vendues.
CORBA, 807, pièce de bois cintrée.
CORDAR, 1920, mesurer au cor-
deau.
CORONDA, 797, 793, 864, 1168,
&c, pied-droit, pièce de bois
posée à plomb dans une sablière,
ou réunissant obliquement deux
r/ojra5(voirce mot). Aujourd'hui,
Croundo. — Coronda de peyra,
1628, colonne.
CORREGIR, réparer. et Fo asorde-
nat... que hom corregis los ga-
c/lials. » (COMP. DE I 36c.)
COSCENTIR, 5i5, consentir.
COSTOLHA, cosse de pois. « Una
quantitat de pères en costolha. »
(BB. 16.)
COTA, panier. (Tar. du pont.)
COTARDIA, 1849, cotte hardie,
sorte de vêtement.
COTF.L, 420, 440, 478, &c, cou-
teau, arme offensive à deux tran-
chants.
COTELIEYRA, 424, 44,, 469, &c.;
gaine de couteau.
COTZ (de), 1614, Pr" de.
224
COMPTES CONSULAIRES D'ALBI.
COVERTOIRA, couvercle. « VI cas-
solas ho VI covertoiras... I mea-
Iha. » (Tar~. du pont.)
COVIENS, 5 1 1 , &c, convention.
CRAMALH, crémaillère. (Tar. du
pont.)
CREIS, 2145, croissance; meses de
creis, mois où les jours allon-
gtnt.
CREISSAR, 2686 (?).
CRIMS((jutgedes)),204, 262, 288,
&c, juge criminel.
CROZAT, 11 1 , 1 2 1 , 1 69, &c. , mon-
naie d'une valeur de 2 sous.
CUN, 582; CUNH, 811, 812, 849t
&c, subdivision de la gâcha, îlot
de maisons.
CURBELET, sorte de gâteau. (Tar.
DU PONT.)
D
DAMPNOS, 265, dangereux, nui-
sible.
DARAYRATGE, 175, 927, &c.
Voir arairatge.
DAVAS, 960, vers.
DEBATRE, 728, 73 1 , 882, 1472,
&c, abattre, démolir.
DECLARECIO, 602, déclaration.
DEFALCATI0.392; DEFALQUAS"
SIO, 355; DEKALQUATIO, 379i
DEFALQUAXIO, 335, défalca-
tion.
DEFALQUAMEN, 352, défalca-
tion.
DELIEURAR, 190, délibérer. (R.
deliberar.)
DELOGAR, 356, loger.
DEMORAN, 355, reste de compte.
DEMORAR, 606, 777, rester d'ac-
cord.
DENTILH, 885; DINTILH, i3o5,
crénea u.
DENTILHAR, 768, i366, créneler.
(Cf. Du Gang, à Dentillium, qu'il
ne définit pas.)
DERAYRATGE, 335. Voir arairat-
ges.
DESCAVALGAR, 963, 965, descen-
dre (dans une hôtellerie).
DESC, panier à vendange. « III pa-
niers 0 III descs, mealha. » (Tar.
DU PONT.)
DESEMBOSCAR, dépister les em-
bûches. « Anero per Caussels per
desemboscar. » (Comp. de 1369).
De la desemboscada. (Ibid.)
DESENGRAVAR, 1620, débarrasser
du gravier. (R. desgravar.)
DESOBIRA, 220, supérieur. (R.
sobira.)
DESPFS (al), 498, aux dépens.
DESPESSAS, 8, 37, 53, 102, &c,
dépenses de bouche.
DESSARRA, 2173, action de des-
serrer.
DESTREMAR, 1834, i856, 2070,
ranger, mettre en tas.
DESTRIC, attente, retard. « Per lo
destric que fe ad esperar. Séjour :
Per distric e despens que aviau
fach [a Candelh) trop de singulars
quant lay foro areslat^. » (Comp.
DE 1369.)
DESTRTGAR, attendre, séjourner.
« Per II dias que si deslriget v
Tholosa. » (Comp. de 1369); 327,
retenir, empêcher de par tu ; 1 568,
séjourner (avec idée de temps
perdu.)
DESVIAR (se), 176, s'éloigner de,
se détourner du chemin de.
DEVET, 342, 357, 606, 619, &c,
droit de vente du vin au détail
réservé au seigneur pendant un
GLOSSAIRE.
22!
certain laps de temps. (Du Cang.
debetum.)
DEZEMBRE, i37, 141, 142, &c,
décembre.
DIAU, 76, 84, .63, Dieu.
DICTAR, 2201, DITAR, 2222,
2236, 2242, jeter. (R. gictar &
gitar.
DIMENGUE, 223, 671, DIMER-
GUE, D20, dimanche. (R. di-
menge.)
DlSSIPOLS, ouvriers attachés à un
patron, (Afor.)
DOBLO, 1, 88, 89, 116, &c.,chan-
délie de cire.
DOGUA, rue longeant le rempart.
DRESSADO , dressoir. « Dono una
micka arh pitansa de vy & meto la
sus lo dressado. » (Stat. et Coût.)
EMOLIMEN, 391, émolument.
ENAISSI, 909, ENAYSI, 93., ainsi.
[R. aissi.)
ENAUSSAS. i2o3,danslecas où (?).
ENAP, écuelle à boire. « XXIIII
enaps de fust, mealha. » (Tar. du
pont.)
ENCHIEYRAS, 324, enchères.
ENCLUGE, enclume. « Una encluge
que pe^e mie g cxrtairo, I denier. »
(Tau. du pont.)
Encorda, 869, corde d\irb..iète.
ENDER, trépied. .< I ender, mealha,
& I capfoguier, I denier, a (Tar.
du Pont.)
ENEBITIO, m3, inhibition. (R.
inhibitio.)
ENGOLADOR, embouchure d'un
cours d'eau. « La vila deu ubrir
l'engolador del riu & deu volvre
l'ayga del dig nu que passe per la
mayre del riu. » (B.B. 16.)
ENGOYSSA (peras d'), poires d'an-
goisse. « C peras d'engoyssa, mea-
lha, e la saumada, I denier. »
(Tar. du pont.)
ENLUZ1R, 768, crépir (?).
ENPAUSAR, 496, reprocher.
ENPENAT, 802, empenné.
ENPETRA, 1 3y, demander.
ENPLIGA, 589 (?).
ENQUARA, 2iô3, encore. (R. an-
quera, enquera.)
ENQUEST, 496, enquête.
ENTENDEMEN, 3Ô7, 809, inten-
tion.
ENTORCA, 1, 3, 88, 89, &c, tor-
che.
ENTRAMBAS, 1821, elles deux.
ENTRAMDOS, à eux deux. « A'n
P. Palissa e a son companh... agro
ne entraindos. » (Comp. DE 1369.)
ERM, de qualité inférieure. « Que
lo pocessori que es de tôt erm e fo
de la gran mort, ensa que no pa-
gues mas la quarta part. » Vigne
devenue de qualité inférieure par
suite de l'arrachement des sou-
ches. « Loqual era intrat... en
una vinha erma... &• en après vie
issir lo dig macip... portan I fa-
got de soquas. » (B.B. 16.)
ESCATIOT, échevean. « I escatiot
de tramas o d'estam. » (Tar. du
pont.)
ESCI.ERT, 849, pour en CLER, Epj
olar, comptant.
ESCOTA (far), guetter. « Aviau fâ-
cha iscota davas Tarn. 0 (CoMP.
DE l3Ô9.)
ESCUBIA, 357, garde de nuit.
ESCUDELA PANIEIRA, corbeille à
painj — MANJADOIRA, écuelle
226
COMPTES CONSULAIRES DALBI.
à manger. « XXIIII escudelas man-
jadoiras, mealha ; XXIIII escudelas
panieiras, I denier. » (Tais, du
PONT.)
ESCUMENGE, 497, 624, excommu-
nication. (R. escumergamen.)
ESPARO, 1449, &c, SPARO, 1 160,
i58o, bout de bois, de la forme
d'un échelon, reliant la coronda
à la riost.i.
ESPESTAR, i83o (?).
ESPINGALA, z5\6, 2620, 2626,
arbalète de rempart. (Du Cang.
e spmgala, spingarda.^
ESPLECHA, 16, 3-, 47, 2o63, &c,
outil. Aujourd'hui espletso.
ESPOBOLONA, p. 46, not. 4, guet-
teur ou portier d'une tour.
ESPONDIER, administrateur d'un
établissement charitable. « leu
Duran Sobira & leu Johan Beher,
cossols de la ciutat d'Albi e coma
espondiers de la malautia del Vi-
gua... donam e lausam... » (B.B.
.6.)
ESPORTI, panier. « I esporti de
figas, II deniers, » (Tar. du pont.)
ESQUALIER 2137, escalier.
ESQUILA, clochette, « XII esauilas
de buou o de moto devo I denier, u
(Tar. du pont)
EST, 9^3, 964, etc., ad), dém., ce.
ESTAMEN, 252, état. « Que lo va-
lat se tomes en lo estamen antic. »
(B.B. 16.)
ESTANCHA, instance. « XVI franxt
quel deviam per sos trehalhs de
l'estancha cjue se fe... per tractar
dels debat^. » (COMP DE 1369).
ESTANCIA, 144, ESTANSIA, 120,
instance, demande.
ESTANH, étal. « Que lo dig. G'"
agues a mètre I estanh deforas lo
seu ostal, so es a saber el claupon
davas lo canto. » (B.B. 16.)
ESTEVA, manche de charrue. (Tar.
du PONT.)
EXEQUTAR, 139, rendre exécu-
toire, exiger payement de.
FAISSIER, i5, 2568, 2591, etc.,
portefaix. (R. Faysser.)
FAMNA, ànesse. « I a^e o una fam-
/ia,XII deniers. » (Tar. du ro.\T.)
FASEUURA, 626, 627, 27 1 7, façon,
construction.
FASENDA, 328, affaire.
FERADURA, 806, ferrement (terme
de charpente).
FERAMEN, 1602, même sens.
FlALS,4 rangées. « Que los digs métro
may II fiais de teule sobre lo dig
toat. » (B.B. 16.)
FIAUSA, FIEUZA, double quartier
de porc salé : « IIII fiausas de
çarn salada que pesavo II quint. ils
e XXV Ibr. que donem a sira
P. Escatissa. » (Comp. DE 1369.)
« I cartier de porc salât, mealha,
& I fieu^a, I denier. » (Tar. DU
PONT.)
FlNAR, 3Ô7, payer.
FLORI, 614, etc., FLURI, 97, 111,
1 1 3, 118, etc., florin.
FOLH, action de fouiller. « Los-
quals porcxs fau grans folhs, femps
& aigas. » (B.B. 16.)
FOLRAR, 2023, boucher (avec une
planche), rapiécer.
FORFETZ, ciseaux. « Unas forfet^,
I denier. » (Tau. DU PONT.)
FORSSA, 264, 269, lieux fortifiés
ou pouvant l'être.
FORTALICIA, 263, construction
pouvant servir de forteresse. (R.
Fortale^a, etc.)
GLOSSAIRE.
22?
FRESA , pâtisserie. « Al sopar ,
arenx & fresas. » (Stat ET CoUT.)
FROMATJADA , 27, omelette au
fromage sucrée.
Fl KLHA, 820, 892, 1 17-, etc.,
planche mince.
FUOC, 281, 3oi, etc., feu (en ma-
tière d'imposition), famille dont
le revenu était égal ou supérieur
à 1 0 livres tournois.
FUST, 129, 3o8, iooo, bois de bar-
tique.
FUSTAR, 764/768, faire la char-
pente.
GACHA, 72, no, 126, guetteur;
912, etc., quartier de la ville;
2569, tour du guet.
GACHiAL, 390, 677, 878, GACHIL,
2090, etc., guérite du guetteur.
GAMELA, bureau de péage du pont.
« Lo pontanier lo pot segre e far
tornar el e la mercadaria, entro
sus lo pont, davant Vus de la ga-
mela. « (Tar. du tont.)
GANRE, 86, 1 t3, 2Ô5, etc., beau-
coup.
GARDACOR, GARDICOR, corsage.
h I gonel J'orne 0 Je femna I de-
nier, e I gardacor I denier, » (Tap.
DU PONT.)
GARDADOR, 1801, 2358, 2345,
surveillant de chantier.
GARET, triit, garrot. « Una quan-
titat de viratos am garet^. » (B.B.
.6.)
GARVALH, 1 536, manne, paniers
de bât j umeaux.
GASANHATGE, 400, gain, profit.
GASER, tomber. « La justa que era
gasecha de la tor . » (Comp. DE
i369)
GENOES, 412, 419, 423, etc.; Gl-
NOES, 449, 400, 402 ; GINOEZA,
4i5, 416, 421, bacinet de Gênes.
GENOIER, GERIER, 1269, GIR-
VIER, 190, i93, 2o3. JANUER,
784, janvier.
GINA, GUINA, sorte de cerises.
« Al dignar gmas. — La vespra
de Sanct Johan Batista, gutnas. »
(Stat et Coût.)
GOFFO, 1772, 1777, GUOFFO,
i832, gond.
GORATATGE, :8o. Voir coratatge.
GORRATIER, courtier. « Paguem,
que si perdec en dos quintals de
sera... am lo gorratier que la Ven-
dée. » (Comp. de 1369.)
GRAN, grenouille. (Cf. Barbeu.)
GREUCH, 289, 569, dommage.
GROS, 443, etc., gros, pièce de
monnaie.
GUITA, cane, femelle du canard.
(Afor.)
GUAVENT, cheville. (Tar. du pont.)
GUIZA, 1666, motif.
H
HIFISSET, HIEYSSET, issue. « I HOM, 2332, ormeau.
hie.sset Je cami, perloqual ,eysset HoSTAR , z554 > HOTRA , 1.3,
fort passaJas alcunas carrelas. » HUOU, etc., 27, 43, pour ostar,
(B.B. .6.) « Lo dig hieysset no otra> UQU
deu aver mas mieja cana d'ample. » ■
(B.B. 16.)
228
COMPTES CONSULAIRES D'ALEX.
ISSIMEN, également, aussi « Una
am G'n Cabede, issimen jurât. »
(B.B. .6.)
ISSIR AP A, coquemar. « Una con-
qua, I denier, & I bocal, I denier,
& una issirapa, I denier. » (Tar.
DC PONT.)
JANAT, grillade de viande. (Cf.
Broet.)
JANUER. Voir Genoier.
JAQUE, sorte d'arme. « IIII jaaues
e VI canos. » (B.B. 16.)
JASIAISSO, 1 38, JASIAAISSO, 293,
quoique.
JAZENA, 864, 875, 1162, etc.,
ferme d'un gachial. Aujourd'hui,
sa^èno.
JOHANENC, printanier, qui appa-
raît au moment de la Saint-Jean.
n Tala fâcha per bestial boy en
Verba johanenca. » (B.B. 16.)
JOUS, 18, 547, etc., jeudi.» La Ca-
ritat del bon jous de mai, » la
Charité de l'Ascenston, établisse-
ment charitable institué à Saint-
Paul- Cap-de-Joux, dont la fête
patronale était le jour de l'As-
cension. (Chap. coll., 21 fév.
■ 363,)
JUPET, 420, 486, jupe, pourpoint.
(R. jupa.)
JUPO, 40 1 , 4.17, 463, 47 1 , tunique.
(R. jupio, jupon. )
JUPONIER , fabricant de jupos.
u Aisso es la letr.i que jo aitriada
a Johan Donmainl, alias Moyne,
juponier. » (B.B. 16.)
JUSIEYI, 5o3, juif.
LATADORS (clavels), 780, 14.55,
etc., latados, 1173, clous pour
poser des lattes.
LATAR, poser des lattes. « Estec
Jacme Gmesta... e son companh a
recubrir e a latar lo gachial. »
(Comp. de i36q.)
LAUSA, 644, dalle.
LEGUA, 82, temps nécessaire pour
parcourir une lieue.
LENNA, 1941, lame.
LlAL , fém., i2i5, 1220, mesure
pour le vin.
LIORA, livre, poids. (Afok.)
LISSA, 129S, lice, voie longsant le
rempart a l'extérieur.
LIZA, 668, terre siliceuse.
LOTGAR, 1740, louer, prendre à
bail.
LUENCH, longtemps. « Et aysso a
luench que duro. » ( Stat. Et
Coût.)
GLOSSAIRE.
229
M
MA, 326, œuvre; 628, main-d'œu-
vre.
MACHACOL, 2011, 2c5o, 2 67,
mâchicoulis.
MACIP, 77, 121, MASIP, 1 14, ser-
vitecir (R. mansip & massip.)
MAIMO, 2627, objet en fer (?).
MAJER jutge), 142, i5o, 167,
juge-mage.
MANDA, 342, avis de payement.
MANIEYRA, 1 665, motif.
MANOLH , gfrbe. « Amassar la
dicha cambet^ arssa e mètre en
manolhs. » (B.B. 16.) « Setisfar
al dig Ar. ait.ins de manolhs de
bona cambcty. » (Ibid.) Aujour-
d'hui, manoulho, qui ne se dit
que des paquets d'oignons ou
d'aulx
M ANTERSSA, essuie-mains (Afor.)
MARFONDRE, 1-6, éprouver un
refroidissement. Aujourd'hui ,
malfoundre (se).
MARS, 56-, etc., mardi.
MASSAPA, 107, boîte.
MATRAS, 2577, levier de pont-
levis (Cf. Comp. DE RlSCLE, à
Capmatras) ; javelot. « XII ma-
trasses, mealha. » (Tar. du pont.)
(R. matrat.)
MAYRE DEL RIU , fossé-mère.
« Deu volvre Vaigua dcl dig riu
que passe per la mayre del riu. »
(B.B. 16.)
MECRES, J47, etc., mercredi. (R.
dimecrts &. dimercrcs.)
MEGIER, mitoyen. « Laquai dobla
es megieira entre... » (B.B. 16.)
MEJANSAN, moyennant. (Afor.)
MKJANSIER, mitoyen. « Lo dig va-
lat era mejansier d'ambidoas las
dichas partidas. » (B.B. 16.) « La
dicha paret era mejansieira. »
(Ihid.)i moyen. « Laquala micha
deu esser del nombre de sayssanta
michas al sestier... passât al cédas
meganssier, ny trop prim ny trop
gros. » (Stat. ET COUT.)
MEJANSIEIRAMEN, à frais com-
ir.un. u Que las partidas lo aïo a
reparar mejansieiramen. » (B.B.
.6.)
MENESCALC , maréchal-ferrant.
(Afor.)
MENESTIER (peyra de), pierre à
aiguiser. (Tar. du pont.)
MENESTIER, ménage. « Far passar
las ayguas de so men-rstier per la
aiguieira. » (B.B. 16.)
MENUDERIAS, 26, menus objets.
MENUSAS, abatis. « Petyt oya am
menusas d'auqua. » (Stat. et
COUT.)
MERA, cour de maison (?). « Lo
mera que es entre los dtgs hostals
ha una porta per laquai lo dig Gm
entra & ieyss en lo sot. »(B.B. 1 6).
Cf. s. v» plechieu.
MESA, 5y, MEZA, 2, dépense.
MESCLAT, 335, drap fabriqué
avec des laines de diverses cou-
leurs.
MESIER, messire. « LXfranxs que
portée R. Fornier am letra de
cambi que li deu baylar mesier
Jacobo de Gitardo,ginoes. » (Comp.
de 1 36ç.)
MESSIO, 332, dépense.
METRE, 929, 93o, etc., dépenser.
MIEG E MIEG, mitoyen. « Lo dig
valat es mieg e mieg e se deu cu-
var mejansieiramen. •• (B.B. 16.)
MAURE, 2Ô8, se mettre en chemin.
MOLA, 869, peloton de ficelle.
(Cf. Comp. ue Riscle : « Duas
mohtas de capnep per far la corda
en la balesta ». P. 204, n° 44.)
23o
COMPTES CONSULAIRES D'ALBI.
MOLA, 80, 93, 1 16, 128, etc., ré-
cipient pour le vin, bouteille.
MOLLE, 1789 (?).
MORLAS, 199, etc., pièce de mon-
naie, anciennement frappée à
Morlaas.
MOSQUETA, 8i5, 1584, 1661, etc.,
clou pour lattes.
MOTGAMEN, entamme faite avec
les dents. « Tala fâcha per mot-
gamen de porxs en I prat. »(BB.
,6.)
MOTGAR, entamer avec les dents.
« / prat loqual era estât motgal per
porcxs. (B.B. 16.)
MOTO, 419, 491, etc., mouton,
monnaie d'or.
Ml'JOL, mulet, poisson de mer.
« XII mujols salats, mcalha. »
,'Tar. du font.)
MUOL, mulet. (Aïoit.)
MUSCADEL, 142, etc., MUSQUA-
DEL, 116, vin muscat.
N
NAUILHA , 2292, objet en fer,
anille (?).
NEOLA, NEULA, oublie ;ferden.,
moule à oublies. (Tau. du pont.)
NESSI, niais (R. nec, nesci.)
NOBLE, noble, monnaie d'une
valeur ordinaire de 26 sous.
.< IIII franxs e XXXVII floris
d ' Arago e dos nobles de XXI gros. »
(CûMP. DE 1369.)
o
OBECIR, 1 16, OBESSIR, 323, 024,
poursuivre judiciairement.
OBESIR, entériner. « Per far una
letra que fosso citat^ aquels que
devian los cornus de S. Ginieys;
e no volgro obesir la letra. »
(COMP. DE l3Ô9.)
OMBRA, 297, figurément, protec-
tion.
ORDAL, maison. « Per VII joms
que passero a redressar la pissada
ht as amvanar, de l'ordal de l'ar-
quidiagne de Bordas tro a... «
(Comp. DE 1 369 )
ORELHIEIRA , anse. « VI orelhiei-
ras de semais e VI funces, mea-
llia. (Tar. du pont.)
OREZIER, immondices. « M'a gi-
tada ganre de peyra o'de autre ore-
^ier en la terra del dig Soelh. »
(B.B. 16.)
OSDAL, 1903, 2589, maison. (R.
hostal )
OSDALIER, geôlier. « An Johan
de Monin^ian, osdalier de Can-
delh. » (Comp. de \"i(x).)
PAL, palissade. « Fo asordenal
per los senhors cossols que hom
reformes lo pal, loqual casia tôt,
de la Porta Nova entro a la
Porta de Verdussa. » (Comp. DE
I 369).
GLOSSAIRE.
23l
PALABESSA, bêche, outil à retour-
ner la terre. ;Afor.)
PALENC, i- .'»-, 1660, palissade.
PALISSA, 1654, palissade. (R. Pa-
liKa.)
PARGE , parchemin. (Tar. du
PONT.)
PARLAM.EN, 322, conférence.
PARPALHOLA, 125,281, 1 1 85, etc.;
petite monnaie.
PASCOR, PASQUOR, temps pascal.
« Del premyer mercres de Pascor
entro «... » (Stat. et Coot.)
PASLIERA , graine de pastel.
« Mieja cartieira de grana de pas-
liera, mealha. » (T.\R. DU PONT.)
PASQUETA, 294, PASQUETAS,
i, premier dimanche après
Pâques.
PASSADA, 392, 855, poterne.
PATI, patin. (Afor.)
PATROCINI, 5î5, PATROSENI,
396, PATR.OSSINI, 358, assis-
tance judiciaire.
PAUC, fém. PAUQUA, 121 3, jeune.
PAYA, 547, ?olde des troupes.
PAYLIEIRA, champ planté en pas-
tel : « Una tala de prat e de p<iy-
lieira. » (B.B. 16).
PEBRADA, sauce où le poivre entre
comme condiment. « Lo dia de
S. Johan, pebrada. ( Stat. ET
COUT.)
PE1RELA, pa relie (lecanora parella) ,
espèce de lichen qui fournit une
teinture rouge amarante. (Tar.
nu PONT.)
PEJAR, 256 1, 2j6J, étayer.
PELHECIER, pelletier, x Paguiey
a'n Bernât Esteve, pel/tecier. »
COMP. J)E I 359.)
PENGEYRE, 35 1 , peintre; ici, bro-
deur. (R. Pencheyre & penheire.)
PENHORA, 1 53, saisie judiciaire.
PENHORAR, 79, 81, &c, saisir
judiciairement.
PENSIONNAR, 170, pensionner.
PERBOQUAR, crépir (?). « Fo asor-
denat... que hom perboques lo
mur. » (Comp. de 1369). Voir
Berboquar.
PERDUA, z5l, 324, 325, perte.
PERUUDA, 297, perte.
PERGAMANIEYRA , 1191, fabri-
cante ou marchande de parche-
min.
PERLIGALH, perdreau. ■< Per XII
perligalhs que donec a I senhor de
Monpeslier. » (Comp. dé 1.369.)
PERTICULAR, i36, 28,, particu-
lier.
PICHIEIRA, pinte... Una pichieira
d'estanh, que pe^e dois livras, deu
1 denier, u (Tar. du pont.)
PICO, 665, 690, PIQUO, 2002,
2o55, pic, outil de carrier.
PIPOT, petit tonneau. Cf. s. v°
a gras.
PLANCAR, i34o,PLANQUAR,39c,
2 1 5a, planchéier.
PLATA, i-55, fer plat.
PLATAS, 412, 4 1 3, 424, &c, sorte
d'armure défensive.
PLATONAR, 2024, (?).
PLECHIEU (?). « La porta e la fe-
nestra que so en lo dig mera, per
lasquals lo dig Guiraut lia ple-
chieu, non hi devo esser. » (B.B.
,6.)
PLEGAR, 1443, 144.5, 2578, &c,
ramasser, ranger, remettre en
ordre.
POCESSORI , ensemble des biens
immeubles soumis a i'allivre-
ment. « Présent... per pocessori
que non era en son alhiauramen . »
(B.B. 16.)
POGAR, i337, 1 556, POJAR, i55o,
!).">;, POZAR , 1914, monter.
(R. pueiar, poiar).
POJADA, 2020, 2040, porte percée
dans une tour par laquelle on
montait les objets.
232
COMPTES CONSULAIRES D'ALEX.
POLT ; p. azini, anon. (Tau. du
pont.) ; p. cavali , poulain.
(Tak. du pont.)
POLVERA, 206, poudre pour arme
à feu.
PONHAL, 229, poignard.
PON, 1 204, point. (R. ponch, pong.)
POR, PORRE, poireau, c Devo aver
a taula pars & ung arcnc de dos en
dos. — Devo aver porres, & merlus
& arenx. » (StAT. et Coût.)
PORQER, porcher. •. Aissi quant es
acostumat de bailar al porqer de
la vila. » (B.B. 16.)
PRAUTIMEN. action de fouler avec
les pieds. « Lo renoubre del prat
es estât pascut per buous c per lo
prautimen que aviau fag en I fe-
nier. (B.B. .6.)
PRENDEMEN, saisie. ■>. Per aver
letra revocatona del prendemen
dels blats que avia fach la cort del
rey. » (B.B. 16.)
PRENDRE, 929, 93o, &o, faire
recette.
PREP, 297, près.
PRESA, PREZA, 614, 673, &c, re-
cette.
PRESTSFACH, 628, PRESFACHA,
2") 1, prix fait, forfait.
PRINCIP, 286, prince.
PRIVADA, cabinets d'aisances. « Que
non agues a far venir neguna or—
dura de sas privadas a la dicha
aiguieira. » (B.B. 16.) « La pri-
vada era crebada. • (lb\d.)
PROCESIR, 074, à '7, PROSESIR,
526, suivre une procédure.
PROVESIO , action de pourvoir.
« Lo duc avia mandat totas las
comunas sobre la proveslo del
pays. (B.B. 16.) Provision d'ar-
gent. .< Lo duc avia mandadas
totas las comunas per acosselhar a
far provesio a pagar los homes
d'armas. > (/£('./.)
PUEYSSES, ensuite. « Pueysses la
demorec per tener lo cosselh que
Moss. lo duc avia mandat. «
(B.B. 16.) '
Q.
La plupart des mots commençant
par ca, co se trouvent aussi fré-
quemment écrits par q : quada,
quarra, quanorgue, quantas, 8tc.
QUALQUIEYRA, 1447, tannerie.
QUAN, plur. QUANSSES, combien.
h Per regardar quansses cornus
fariau mestiers. » (B.B. 16.)
QUARTEL, 1723, cartel.
QUITAR, 582, tenir quitte.
QUOREDOR , 2i5î, chemin de
ronde sur le rempart.
R
RABASSA, rnbasse [reseda luteola ,
plante dont les feuilles fournis-
sent une teinture jaune. « Cuer
adobat en rabassa. » (Tau. du
pont.)
RAMDAL, clôture faite de haie
vive. .' I dampnatge donat en
I ramdal .., loqual dampnatge es
estât donat a m feramen. » (B.B.
■6.)
RASSIER, carié de plantes. « Tala
per bestial boy en un ort... de
cauls e de pors e de dos rassiers
de plantas, w (B.B. 16.)
GLOSSAIRE.
233
RASTOLHA, chaume. « Una terra
que es en rastolha. » (B.B. 16.)
Aujourd'hui, rastoul.
RAZONAR, compter, évaluer. • Ka-
^onan lo franc a XVI gros. »
(COMP. DE i 368 . )
REAL, ?3, réal, monnaie d'or.
RECORE, 26-2, revoir, réparer.
RECTOR, curé. » VI qumtals de
fera quens prcstet lo rectûr de StJ
Maitiana. » (Comp. de i 3 .' 9 . )
RECULHIR, 5 3, accepter.
REDUA, 9o5 rub., rente.
REFORM.AR, réparer. « Fo asorde-
nat que hom reformes lo pal, lo-
qualcasia tôt. » (COMP. DE r 36p .)
REGEN, 181, régent, président du
tribunal temporel de l'évéque.
RELHA, 8 .'>, 804, 102"), penture
de porte.
RE (non re mens), néanmoins. < E
non re mens que lo dig. R. aja a
far una porta. » (B.B. 16. )
REMETIO, 1 3z, rémission. (R. re-
missioA
RENOHUBRE, RENOUBRE, rega in.
« Tala en renoubr? de I prat. a
(B.B. 16.) « Que. . agues vendut
lo renohubrç dels digs* prat^. »
(Ib'id.) Cf. prautimen.
REVIT, anniversaire funèbre
« Avia mandat... que lor plagues. .
qui' los senhors cossols li.volgues
far honor al revit de Pelfort so
filh a Rabastencxs. » (B.B. 16.)
REYREGAG, 228, 229, i3i, ar-
rière-guet.
RlBLO, 1087, 1078, 1079, brique
brisée.
RlOSTA, 769, contre-fiche, pièce de
bois en écharpe destinée à assu-
jettir plusieurs autres pièces.
RIOSTAR, 779, 814, 21 56, &c,
placer des contre-fiches; par ex-
tension, faire la charpente.
RISPA, pelle à feu. (Tar. du pont.)
RODOR, redoul corroyère (coriar'ia
myrtifolia), plante utilisée comme
tan. « Cuer aiobat en rodor. »
(Tar. du pont.) « Culhen e tren-
can los digs ravins el dig ro lor. »
(B.B. 16.) (R. rodor.)
RODORIER, lieu planté en redoul.
« Una tala dada per gens en una
vinha & I rodorier. » (B.B. 16.)
ROMA (banec), romaine, balance.
« I banec roma, I denier. » (Tar.
du pont.)
S
Dans les mots commençant par esc,
esp, est, l'aphérèse de Ye est fré-
quente. Scalier, scrieure, &c. =r
escalier, escrieure.
SABDE, 5;8, 963, &c, sameii.
SARAS, 861;, vis servant a tendre
les cordes d'une arbalète (?).
SAUMAT1ER, conducteur de bête
de somme. (Avon.)
SAUMIER , 764 , maîtresse pièce
d'une charpente.
SAY, panne de porc. « I say que
pe^e III lieuras, mealha. » (Tar.
du pont.)
SEBIER (corda de), 874, 1626,
2178, &c, corde faite avec des
joncs (?). Il existe, dans la lan-
gue actuelle, le mot sibié, qui si-
gnifie jonchaie.
SEDIER, marchand de soie. (\roR.)
(Du Cang., Setarius.)
SEGUIA, 357, obligation de suivre
le seigneur à la guerre. (Du
CANG., Sega, segua.)
2 34
COMPTES CONSULAIRES D'ALBI.
SEMAL, 666, 776, comporte, ti-
nette.
SEMANALHA, semences. (Tar. du
PONT.)
SENDRIA, 1896, SINDRIA, 1102,
1 233, 1 237, &c, cintre.
SENHAL, 35 1 , 2o57, armes, ar-
moiries; 1892, 2067, borne.
SEMMANIER, 1641, percepteur des
impositions hebdomadaires.
SENRE, cendre. « Senres gravela-
das », cendres gravelées prove-
nant de la lie de vin desséchée
& brûlée, employée pour la tein-
ture. (Tar. du pont.;
SERCA, 1 63 1 , rôle de ceux qui sont
soumis à l'obligation du guet (?).
(Cf. Du Cang., Circa & serchia.)
SERIEYRA, 45, S1RIEYRA, 1 33,
cerise.
SERVEN, 400, 546, Ô48, &c, ser-
gent.
SETZENA, sixain, mesure. « Una
set^cna d'oli. » (Tar. DU PONT.)
SlNGLA, 2698, bande de fer servant
de sangle
SlNGULAR, homme privé, citoyen.
« Per deslric e despens que ayiau
fach trop de singulars quant lay
foro arestat^. « (CoMP. DE 1369.)
SOLASSA, -09, SOLASSAR, 3 10.
Voir assolassar.
SOLAT, ayant une semelle de.
(Afou.)
SOLAYRO, 70, 179, 20.3, appari-
teur de la maison commune. Cf.
Du Cang. Salaliare, salari~are.~)
SOLIER, 764, étage.
SOQUA, droit d'octroi sur le vin
étranger. « Tot^ tengro que hom
ne feses una soqua per v'ila de
tot^ aqucls [vis estranhs] que sa
SO intrat^r. » (B.B. 16.)
SOQUET, 324, 921, &c, taxe frap-
pant le vin recueilli dans le con-
sulat.
SOT, étable à porcs. « Dejois lo dig
escalier ha una sot... en laquai
sot lo dig J. e sa molher teno
porcxs. »
SOTOL, 290, 700, rez-de-chaussée.
T
TAL (per tal que), 269, pourvu
que.
TALA, dommage causé à une ré-
colte, a Tala fâcha en una quan-
tité de milh que era en una
terra. , (B.B. 16.)
TALAR, endommager. « Lo dig re-
noubre se talaba. » (B.B. 16.)
TASCANIER , l\iv, assujetti au
droit de « tasque, •• terra tasca-
nieira .
TEMPORAS, Quatre-Temps. «Los
jorns hom no man'ja carn, coma
vendres , sabdes c temporas. »
(Stat. et Coût.)
TENCHA, 109, 146, 243, 8cc, en-
cre.
TENER, être d'avis. C'est la for-
mule de toutes les délibérations
du conseil de ville. « E tôt:? ten-
gro que expedien era... E sus
aquo tot^ tengro que tôt quant la
vila deu... . (B.B. 16.)
TERAR, 2616, 2623, 162.6, 8cc,
garnir de terre. (Cf Du Cang.
t: rrare.\
TESSONA, truie. « Al sopar raust
de tessonas. » (Stat. et Coût.)
TESTIMONI, 7, 8, 18, 21, &c,
témoin.
TEULOGIA, théologie « Quant fo
fach mre en la teulogia. h (B.B. 16.)
THIMO, balance. (Tar. du Pont.)
TlEISSER, tisser. « I drap que yen-
GLOSSAIRE.
35
gua pcr ordir o per tieisser. » (Tar.
do Pont.)
TlRAN, 764, pièce de bois destinée
a maintenir les charpentes unies.
TOAT, 640, 642, 644, 2633, &c,
égout. Aujourd'hui touat.
TOCASENH, tocsin. •< P. Hue que
anec a Lescura per esp'iar, que dt -
sia hom que ni avia hom faeh
toeasenh. » (CrjMP. DE 1369.)
TOREL, 2694, petite tour. (Cf. Du
CANG. turella.}
TORNEJAR, 2169, faire le tour de.
TORTELA, tourteau. « Tortela de
fera. » (TAR. DU PONT.
TORTIS, torchis. « Que pague la
meitat dels esparos e de tôt so que
costara de far lo tortis, foras la
fusta grosse. « (B.B. 16.)
TOSANIA, Epiphanie. « Del dix
de Tosania, Epiffania. (SxAï. ET
CouT.)
TRAILAT, 1668, TRASLAT, 124,
TRAYLAT, 041, copie, extrait
du rôle des impositions.
TRAPA, casserole. (Tar. du pont.)
TRAL'C, iio2, 1197, &c, poutre.
TRAVASA (écrit fautivement tra-
nasa), 709; TRAVASSO (écrit
fautivement tranasso), 708, meur-
trière. (Cf. Du C.\NG. travacha.)
TRASLATA, 1 3 1 , transcrire (R.
translatar. )
TRAYREj action de presser pour
extraire l'huile. (Afor.)
TROSSA (Vaylet de), 117, valet
qui monte en croupe derrière le
maître.
u
US, plur. usses, 2700, huis, porte.
USSAUA, porte de communication.
« Far una ussada entre lo soiol.
e l'autre sotol. » (B.B. 16.)
V
VANENC, 2024, sorte de clou.
VANOAi courtepointe. (Tar. du
PONT.)
VARAOOR, 1 186. Voir amvarador.
VAUT A, p. 5i, note 15 VOUTA,
rue étroite. « Ostal assetiat en una
voûta apelada Iffernet que leys a
la carrieyra d'en Tibbal. (B. B. 16.)
VAYRE subs., 126, drap van, de
diverses couleurs. (Cf. Dv CaNG.
Vayrus.)
VEDEL, 3 16, 927, livre du cora-
poix appelé ainsi.
VEGA, 2716, fois.
VEGADAS(A), 117, 243, quelque-
fois.
VERNI, 629, sorte de drap.
VEROLHIEYRA, i 333, verrouliere.
VERTELH, bouton de fuseau. (Tar.
du PONT.)
VESPERTI, 4^2, 403, collation en-
tre les deux principaux repas.
(R. vespertin.)
VET, i5;4, i 090, 1096, &c. Droit
de vente de vin en gros réservé,
pour un laps de temps, au sei-
gneur. (Cf. Du Carg. Vctum
vint.}
VEYRIA, 3i5, bouteille.
VEZIR, 262 1 , coentrepreneur.
VlRATO, 802, flèche.
236 COMPTES CONSULAIRES D'ALBI.
VOSTAR, 2642, ôter, enlever. « Pueys vyvayrol de formatge &
VYVAYROL, omelette au fromage. I de huous. » (Stat. et Coût.)
Y
YSSILATS (huous), œufs frits. I et Vautre yssilats. » (Stat. kt
« Très huous, la hun dia batuts, I Coût.)
TABLE
NOMS PROPRES ET DES MATIÈRES
A B R E V I AT IONS
Arch.
= archevêque.
Mac.
=
maçon.
Charp.
= charpentier.
March.
=
marchand
Coin.
= commune.
Not.
=
notaire.
Com t.
= comte.
Par.
=
paroisse.
Cous.
= consul.
Proc.
=
procureur
DO p.
= département.
Ruîs.
=
ruisseau.
Ev.
= évêque.
Sén.
=
sénéchal.
Faub.
= faubourg.
Temp.
=
temporel.
Gac.
= gâche.
Vig-
=
viguier.
ADEMAR (Arn). Foule 4 pièces de
draps, 18. — Paie ses communs,
107.
AFFRIC (S«). Par. d'Albi, 28, 168.
— Gac. , 1 04.
AGEN (sén. d'), XXXIII , XLI,
XLIX. — Règle un différend en-
tre l'év. & les cons. d'Albi, 55.
AIGREFEUILLE (Raymond d'), év.
de Rodez, 1 3.
ALAZART (G.). Ouvrier à la dé-
molition d'un mur, 101.
ALBEGES , Albigeois, XXXII,
XXXIII, XXXIV, XLV, XLVI,
XLVII , LVII , LXII , LXIV ,
LXXXVI, 2, i3, 29. — Juge de :
XLVI, LI. — Siège dans le Gail-
lacois, 8. — Impose gabelles au
Bout-du-Pont, i3, 32. — On lui
fait cadeau de vin, 41 . — Comm.
de : i3.
238
COMPTES CONSULAIRES D'ALRI.
ALBERT & AMBERT (Hugues â'),
év. d'Albi, XXXV, XL1I, XLIII,
XLVII, L, 2.
ALBI. — Ville, VII, Xfl, XIV,
XV, XVI, XX, XXI. XXII,
xxiv, xxv, xxvi, xxviii,
xxix, xxx, xxxi, xxxiv,
xxxv, xxxvi, xxxvii, xl,
xli, xl1i, xliii, xliv, xlv,
xlviii, xl1x, l, lu, lv, lvi,
lvii, lix, lxi, lxiii, lxiv,
lxv, lx1x, lxxi, lxxii,
lxxi1i. lxxviii, lxxx, lxxxv,
lxxxvii, lxxxviii, 2. :;.
i2, i3, 14, i5, 16, 17, 18, 19,
25, 27, 3o, Si, 34, 35, 36, 38,
40, 42, 44, 45, 46, 47, 48, 02,
54, 57, 58, 63, 67, 69, 70, 72,
76, 77, 99, 114, 116, 118, 170.
— Cons. de, XXXVII, LXIV. —
Sont invités par le comt. de Poi-
tiers à aller a Carcassonne, 20.
— Lettres du même demandant
leur intervention auprès du
Pape, 33. — Entretien avec des
cons. de Montpellier & de
Nîmes, 43. — Rémission sur le
fait de connaître de certaines
affaires, 55. — Ev., XLIV, LVII,
LXXII. — Différend avec les
consuls; 2, 12, i3, 16, 18, 19,
24, 28, 29, 3i, 43, 45, 55, 63,
65, 68, 69, 72, 74, 76, 117. —
Impètre lettres contre la ville, 68.
— Acte sur la foire du Castel-
viel, 5:-. — Est consulté sur le
fait de l'intervention aupiès du
Pape, 33. — Sur le fait des cou-
vents et de» forteresses situés hors
des remparts, 35. — Conseil de
l'év., 4. — Cour temp. de l'Ev.
^ eut obliger le cons. Picart à
répondre à une enquête, 62. —
Fait enquête contre le cons. Mi-
ramon, 78. — Appel sur le fait
des proclamations, 52. — Echan-
son de l'Ev. — Don de 1 florin,
i5. — Gens de l'Ev. — 17, 19,
20, 64, 66, 74. — J uge de l'Ev.
— Don de cire, 23. — Appel
d'une sentence sur le fait des
proclamations, 32. — Proc. de
l'Ev. — Différend avec le proc.
du roi, 7 1 , 7.5. — Citation, à son
instance, devant le juge mage de
Carcassonne, 7, 10, 12, 18, 20,
21, 25, 5i. — Le viguier lui in-
terdit d'exécuter une sentence
prononcée contre deux voleurs,
53. — Régent. — Don de cire,
î3. — 11 place des vivres dans
les faubourgs. 35. — Don de
3 florins, 35. — Se rend à Rouf-
fiac, 45. — Fait démolir les fors-
sas situées autour d'Albi, 48. —
Sergent de l'Ev. — Arrête des
ouvriers en grève, 8. — Tréso-
rier de 1 Ev. — On lui paie le
cens pour les encans, 23. — Cour
royale, 5i, 53, 54. — Juge royal.
— Don de cire, 23. — Il place
des vivres dans les faubourgs. 5 1 .
— Viguier. — Don de 1 o florins,
12; — de cire, 2.3. — Sceau du
Vig., ;3. — Il ordonne que tous
soient astreints a la garde, 28.
— Il place des vivres dans les
faubourgs, 35. — Don de 3 flo-
rins, 36. — Il se rend à Rouf-
fiac, 45. — Il tient ses assises al
Costo de S. Salvi, 47» — Il fait
démolir les fotssas situées autour
d'Albi, 48. — On lui présente
des lettres du Sénéchal lui pres-
crivant de placer des vivres dans
les (au bourgs, 5i. — Son rece-
veur, 53. — Il est à Castelnau,
77. — Cour du Viguier, 11.
ALBRET (Bertugat d'), capitaine
du pa rti anglais, 49.
ALEXANDRIE (patriarche d'). -
De passage à Gaillac, LI.
ALLEMAGNE, LVIII.
ALUMBEL (voir OLUMBEL).
AMBERT (A m d'), XLV1II.
AMBOISE (Louis d'), 24.
AMADIEU (Jean), LXXVIII. — Il
construit un mur à forfait, 81,
AMOROS (Johan), 80. — Il paie
3o livres pour premier cens de
terres, 104.
TABLE DES NOMS PROPRES ET DES MATIÈRES. 23ç
\\ ILI. — Il fournit des briques,
ANGLAIS, XK, XXXI, XXXII,
XXXIII, XL, LVII, LIX, — Ils
sont à Labnstide-b rançaise, 10.
ANGLETERRE, XX, XXIV, XXV,
XXVI, XXXI, XXXIV, XXXVIII
— Waldeinar projette d'y faire
une descent», 26, 65, 67. — Les
députés des Etats en reviennent,
77-
ANIDET ;Johan), 1 10.
ANTON IN S1), XII.
ARIÈGE, dép., 48.
ARMAGNAC, ARMANHAC (Ber-
nard d'j, XI.IX. — (Jean corat.
. X, XX. XXXI, XXXII,
XXXIV, XLI, XLVIII. — Il vient
à Albi, 9. — Reçoit des présents,
9, 10. — Il est conseiller du
co:nt. de Poitiers, n. — Il a
rassemblé des troupes à Auch, 22,
m -. — Il avise les consuls de la
présence des Anglais à Morlaas,
z5j — qu'ils sont près de Tou-
louse, 26. — Un de ses messagers
informe les consuls qu'il va du
Béa m à Avignon, >5. — Un de
ses messagers, venant d'Avignon,
porte une lettre, 38. — Fait, à
Toulouse, une ordonnance pres-
crivant la restitution des gabel-
les aux comm., 43. — Le baron
de Mirepoix lui fait la guerre,
57. — Il marie sa fille au comte
de Poitiers, 41. — Jeanne d'Ar-
magnac, comtesse de Poitiers, L.
— Elle passe à Albi & reçoit des
présents, 41 , 42.
ARNALDA (Bi.itnsti), 111.
ARNAUT (R.), sergent de Tou-
louse. — Exécute la ville, 3o.
ARNOLS (Bertran). — Répare la
bride, 154.
ARUFAT (Arnaut). — Charrie de
la piene, 87. — De la brique,
88.
ASSIA (rey d'), roi de Danemark,
XXV7. — Subside voté en sa f,i-
v e ' 1 r . 77.
AUHKRT(Amautd'), arch. d'Auch.
— Vient à Marssac ou les cons.
vont lui faire la révérence & lui
apporter des présents, 19.
AUDE, dép, 28.
AUCH, AUG. VII, XXXII, 22. —
(Arch. d '), XXXV, XLVIII, LXXI.
— Il vient à Marssac, 19. — Les
cons. paient les confitures qu'on
lui avait offertes, 39.
AUGIER (R.), 177.
AUGLSTINS de Carcassonn», XLIII.
AUGUSTIN (religieuses de S1), 16.
AURIAC (B.). — Il transporte des
pierres, 85. — Reçoit paiement
de travaux, 97.
AURNOLA (Johan d'), maître char-
pentier. — Il fait : la guette de
Puech-Amadenc, 1 i5; — le mur
de Puech Brenguier, 116. — Il
répare la bride, 104. — Il fait :
les escaliers de la guette de Ronel,
166, 171 ; — le pont-levis du
Tarn, 174.
AUSEL & AUSSEL (Guyo). — On
démolit sa maison, 16, 1 65 .
AUVERGNE, 22.
AVENEL (vicomte d'), LV, LXV,
LXXXIX.
AVIGNON, AVINHO, XXXIV,
XXXIX, XLI, là, i3,32, 35, 38,
40, 42, 63, 6'), 76.
AV1SAC (Bernât), X. Il est consulté
par les cons., i3, 27. — Il paie
deux serviteurs qui vont épier à
Lautrec, 32. — Le trésorier paie,
dans sa maison, 200 florins à P. de
Lamés, 3-. — Il prête 20 florins
a la ville, 44. — La ville, pour
lui faire plaisir, paie 8 florins à
Vène, 44. — Il paie pour la
ville, 40. — La reconnaissance
des 2;js florins payés a de Lamés
est passée dans sa maison, 56. —
— Il prête à la ville : 3o écus,
79; — 26 florins, 10 sous, 80.
240
COMPTES CONSULAIRES DALBI.
— Il paie ses 6 communs, 81. —
Il règle les comptes de son con-
sulat de 1 355, io5. — Il paie
autres 6 communs, 107. — Il
acquitte le produit du vet, 128.
— Perte sur les 3o écus qu'il
prête à la ville, 1 52.
AYCELIN (Gilles), conseiller du
comt. de Poitiers, 1 7.
AYGU ADOSSA, AIGU ADOSSA (R ).
Il vend des briques à la ville, 92,
93, 1 18.
AZAIS, XI.
B
BAISSAC (B. de). 11 fournit de la
chaux a la ville, 83, 84, 89, 90,
91, 96,99, 146. — (Johan de). Il
est entrepreneur des travaux de
construction de la tour du pont,
46. — Il fournit de la chaux à
la ville, 146, 1 47, 1 5o.
BALDI (Esteve). Il fournit du sa-
ble à la ville, 1 1 4.
BALESTA (P.). Il vend des gaines
de couteau à la ville, 58.
BARAU (B). La ville lui achète :
des chevilles, 91, 94, ii5, 116,
— des chevilles, des pentures
& des gonds, 1 69.
BARAU (G.), collecteur des 4 com-
muns, 1 5, 32, 47, 49, 1 o3. — Il
perçoit le produit du devet, 80.
— On apure ses comptes, 177.
BARAU (Jacme). 11 fournit des che-
villes à la ville, 1 74.
BARAU (Ramon). Il fournit : des
clous, 93 ; — des chevilles, 127.
BARAVI (G.), ancien cons., 54.
BARIEYRA (Pos), prêtre et brique-
tier. Il fournit des briques à la
ville, 8 1 , 88, 92, 97, 120.
BARTÉS (Isarn), hôtelier. — Il
reçoit : R. Favarel, i3, 109; —
le sén. d'Agen, 28. — Il fournit
un cheval pour transporter : de
la pierre, 84; — de la brique,
97 ; — du sable, 1 1 4.
BAUDRIC (Berthomiau). — Il
charrie de la pierre, 87.
BÊARN, 35.
BEARNAIS, XXXI, XXXIII, XL.
BEAUCAIRE (sén. de), XXIX, 49,
66, 67.
BEAUVAIS (évèque). Il écrit des
lettres prescrivant au bayle du
Bout- du -Pont de ne pas em-
pêcher l'imposition de la ga-
belle, 53.
BELASOR (Johan). Il charrie du
sable pour la ville, 96.
BELHUEL (Ramon), surnom de
Guitart, maître maç. — La ville
paie son neveu 18 s., 116. — Il
fait des cintres, 119. — Il re-
construit un mur & fait deux
guettes au Carme, 121, 122, 1 2.3 ,
124, 125, 126, 127. — Il cons-
truit le four de la Rivière à for-
fait, 169. — 11 estime deux
rampes d'escalier, 175. — Il
construit le mur de l'escalier del
Veyre, 176.
BENAVEN. La ville fait abattre les
briques & les poutres du premier
étage de sa maison, 1 65.
BERGONH (P.). Il fournit une
poutre pour le pont-levis de Ver-
dusso, 168.
BERNARD, procureur de l'évêque
Pictavin, LXXIII.
BERNARDI (B.). Not. de Carcas-
sonne. — Il vient exécuter la
ville, 25.
BERNAT (Ratier). Ses terres sont
données à premier cens, à l'en-
can, io5.
TABLE DES NOMS I ROPRES ET DES MATIÈRES.
24I
BERRI (Johan), manœuvre, 92.
BERTOLS & BERTHOLS (B. de),
not de la cour royale. — Il
écrit un vidimus de l'ordon-
nance du comte d'Armagnac,
prescrivant la restitution des
gabelles, 42. — Il reçoit les ho-
noraires de plusieurs actes reçus
par lui, 5o, 52. — Il rédige une
quittance au syndic de la con-
frérie de S' Louis pour payement
de briques, 53. — Il reçoit 5 sous
pour autres écritures, 04. — Acte
fait par lui pour dette de la
moitié de 11 florins, 56. — Il
paie ses communs, 106.
BERTRAND A. On lui paie 16 de-
niers, 112.
BERTRANDA (Peyrona). Elle re-
çoit 77 sous maille, 111.
BERTHOMIAU, 1 45.
BESANÇON, XLIX.
BESSET (R. ), sergent. Il saisit, avec
le juge mage, les consuls d'Albi,
.9.
EEZERS, BEZIERS,XXVI, LI,65,67.
BlLHAU (P.), forgeron. On lui
paie 1 ?5 lames d'épée.
BLACAS (Guiraut), notaire,
XXVIII. — Il fait quittance de
i5 livres, prix de 7C0 briques,
10. — Il fait un instrument
pour les consuls, 02. — Règle-
ment des honoraires qui lui sont
dus par la ville, 04. — Sur la
demande de Gaudetru, qui crai-
gnait d'être arrêté aux Etats à
Grenade, il reste dans cette ville,
65. — Il paie ses communs, 107.
BLACAS (Guilhem), forgeron. Ii
forge des barres de fer & des che-
villes pour le pont-levis de Ver-
dusse, 17J.
BLACAS (Johan), carrier. Il extrait
2 cannes de pierre, 83. — Il est
payé pour 3 jours de travail, 85.
— Il travaille 6 jours à la tour
neuve, 86.
BLACAS (R.). Il fournit des che-
villes à la ville, 1 16.
BLANC (G.), 97. Il paie les arré-
rages de ses communs, 1 1 o.
BLANQUET (Esteve). Il paie les
arrérages de ses communs, 110.
BLAYA, 99, 145.
BOATIER (Jacme). Il vend une
épée à la ville, 62.
BOLIVAR (Hue de), XXXIV.
BONA (Gui). Il fournit un cheval
au consul Taillefer, 38. — En-
quête sur la valeur de ce cheval,
52. — Il fournit : une part de
l'équipement d'un sergent, 5 9 :
— un lamfilh, 61. — Il loue un
cheval au consul Rausa, 74. —
Il accompagne des commissaires
de Carcassonne qui exécutent la
ville, 75. — Il perçoit les ga-
belles, 104.
BONACUMBA (B.), notaire. —
Trincavel fait des recherches
dans son étude, 04, 166.
BONAYGUA, cuisinier. Il prépare
les repas des consuls, notaires &
témoins à Labastide-des-Chanoi-
nes, 3, 4, 5, 6. — Il traite
R. Favarel, les consuls, des no-
raires, aux frais de la ville, 32.
BONDIDOR, mis , 173.
BONE (Bertrand), coseigneur
d'Hautpoul, juge criminel de
Carcassonne, L, 44.
BONE (Philippe), L.
BONIS (frères), Vil, XI, i5.
BORCIER (Johan), guetteur de la
tour du pont, 66.
BORDAS, BORDES (de), archidia-
cre. La ville fait installer des
auvents machicoulés à sa mai-
son, 118. — Elle répare cette
maison, i52. — Elle fait bou-
cher les portes & les fenêtres,
1 J2; — 8t planchéier le chemin
des rondes, 1 53. — Elle fait en-
lever & porter à Verdusse une
grosse poutre provenant de cette
16
24i
COMPTES CONSULAIRES D'ALBI.
maison, 168. — Elle est située
sur le pourtour du rempart, 170.
EOREL, nom d'un quartier de la
ville, 97.
BORIAS (Johan). Il eïtrait du sa-
ble pour la ville, 94, 96, 102.
BORNHE (lo), voir CLERGUE.
BORRELA (Mabelia). Elle paie ses
communs, 80, 107.
BORZES (R.). Il transporte : des
briques à Verdusse, 88 ; de la
pierre, 1 14, 1 20.
BOTET (Mondo) dit FALORT. La
ville lui paie son épée, 60.
BOUCHARD VII, comte de Ven-
dôme & de Castres, 34.
BOUDET, XIII.
BOUGE (rue du), 167.
BOURBON (maison de), XLIX.
BOURBON (Jean de), comte de La-
marche, XLIX, i3. — Il épouse
Catherine de Vendôme, 34.
BOURGOGNE, BERGONHA,
XXXIV, 38.
BOUT-DU-PONT (le), faubourg
d'Albi, XLIII, XLVI, 16.
BOVILAR (Hue de). — Il écrit
d'Avignon aux consuls que le
roi d'Angleterre passe de Bour-
gogne en Gascogne, 38.
BOYSSET (frères), IX.
BOYSSIÈRE (Bernard), march.
d'Albi, XL
BRETHOLS (B. de), voi r BERTOLS.
BREUILS, XIII.
BRIQUET (G. -M.), XVI.
BRONDEL (P.). Il répare la serrure
de la porte de Ronel, 101.
BRUNIER (Peire), charp. de Car-
cassonne. Il est arrêté pour re
' fus de travail, LVII.
BRUS (Bernât), trésorier. Il four-
nit 20 sous.
BRUS & BRU (Guilhem), cons. Il
paie la messe du S1 Esprit, 1. —
Il va à Gaillac consulter Fava-
rel, 12. — Il paie les honoraires i
dus au not. Duran de Monta-
lasac, 5o. — Il donne quittance
à Coutouli : de i52 liv., 55; —
de 25o florins, 56. — Il vend
12 boucliers à la ville, 09. — Il
fournit de l'argent au cons.
Taillefer pour les travaux de la
ville, 78, 79. — Au cons. Pi-
cart, pour le même motif, 79. —
Au cons. Donadieu , pour le
même motif, 80. — Il paie les
travaux & les fournitures pour
la construction d'une partie du
rempart, 81 — Il fait recette de
l'administration des consuls pour
les 6 communs, 106, 107, 108.
— Il fournit des ressources au
consul Picart, 108. — Il perçoit
iô sous qu'il remet au cons. Pi-
cart, 110. — Il reçoit de l'argent
du cons. Donadieu, 128. — Il
lui en remet, 129, i3o. -r II
assiste comme témoin au paie-
ment d'une somme de 48 s., l52.
— Il traite à forfait pour la
construction de la guette du
Bouge, 167. — La ville lui achète
du fer pour faire des chaînes,
174. — Autre vente de fer pour
la chaîne du pont-levis de Ver-
dusse, 175. — Il remet de l'ar-
gent au cons. Renhas pour la
coustruction du mur de l'escalier
del veyre, 1 76.
BRUS(R. de), sergent royal d'Albi.
Il saisit Celet , ancien percep-
teur, 7. — Il est témoin au
paiement d'une somme remise à
un sergent de Carcassonne, 16.
— Il exécute la ville sur l'ins-
tance de Montanier, 18. — Il
accompagne des commissaires de
Carcassonne venus pour exécuter
la ville, 34. — Il opère des sai-
sies & emprisonne des contri-
buables à Candeil, 40.
BUC(la fon del), 49.
BUC (lo forn del), 172.
BULISSA (la), 120.
BURGALES & BURGALO (P.),ser-
TABLE DES NOMS PROPRES ET DES MATIÈRES. 243
gent de Toulouse. Il exécute la
ville, sur l'instance de de Puy-
busque, 14, 25.
BURGAUD, V
BUZET, 20.
CABIÉ (Ed.), XIV, 3.
CABRIER (G.), 54.
CADALEN, 34.
CADIX, 3.
CALANDRA. Elle vend une arba-
lète à la ville, 61 .
CALVET (Adémar). Il vend une
épée à la ville, 58.
CAMCHAUSIER (Ademar). Il vend
des plates & un bacinet à la
ville, 58.
CAMCHAUSSIER (Barthélémy),
chanoine, 58.
CAMCHAUSSIER (Jacques), 58.
CAMCHAUSSIER (Pierre), 58.
CAMCHAUSSIER (Ramon), 58.
CAMPAS (P. de). Il loue un che-
val au consul Rausa, 1 \ .
CANDARS (R.J. Les consuls l'en-
voient à Sl-Juéry pour chercher
un maçon, 99.
CANDEIL (abbaye de), 34.
CANDELH, prison d'Albi, XXII,
34> 4'-
CANGE (Du), 170.
CANTALOBA (Jehan). Il paie les
arrérages de ses communs, 110.
CAP DEL PON, faubourg d'Albi,
7, i3, 16, 41 , 53, 55.
CAPEL (Phelip). Il transporte : de
la pierre pourla ville, 85; — de
la brique, 88.
CARCASSONA , CARCASSONNE ,
ville, XIII, XX, XXI, XXIII,
XXIV, XXV, XXVI, XXVIII,
XXIX, XXX, XXXV, XXXVI,
XXXVII, XL, XLIII, L, LVII,
LXX, LXXI. LXXVI, LXXXVIII,
6, 9, 11, 12, i5, 16, 18, 20, 22,
25, 26, 28, 3o, 3i, 33, 34, 38,
39, 41, 43, 44, 45, 46, 62, 66,
67, 68, 69, 70, 71, 72, 73,
74, 75, 77, 100. — Consuls,
XXXVIII, LI, 33. — Juge cri-
minel, il fait exécuter la ville
d'Albi, 38. — Une instance est
ouverte devant lui, 45. — Juge
mage. — Les cons. d'Albi sont
cités devant lui, 7. — Ils lui
font cadeau de cire, de confiture
& de vin muscat, 17. — Ils lui
paient, pour honoraires, 9 flo-
rins, 18. — Il est nommé com-
missaire par le comte de Poitiers
pour certaines affaires d'Albi, 20.
— La ville fait appel d'une de
ses sentences, 23. — Il donne
des lettres sur le différend sur-
venu entre l'évèque & les con-
suls d'Albi, 53. — Les cons.
d'Albi lui envoient une requête,
64. — L'affaire du différend
vient devant lui, 73. — Procu-
reur du roi. — 11 a un différend
avec le procureur de l'évèque
d'Albi, 5i. — Sénéchal. — Il
délivre des lettres pour les ga-
belles, 17. — Les cons. d'Albi
font rechercher des pièces de
procédure a sa cour, 17. — Il
mande les cons. d'Albi à Carcas-
sonne, 34 — Il invite les mêmes
à placer des vivres aux fau-
bourgs, 73. — Il ordonne de
réparer les fortifications d'Albi,
118, 170. — Sénéchausséa, XLVI.
CAPITOL DE Sta CRCILIA. Il est
en procès contre la ville au sujet
des vendanges, 76, 7.
CARDAYRE (Arnaut). Il est té-
moin dans l'affaire de Valca-
brière, 2, .1.
2 44
COMPTES CONSULAIRES D'ALIBI.
CARMAUX, L, LVIII, 2, 99.
CARIEYRA, CHARIER (G.). Le
cons. Gaudetru l'envoie de Ca r-
cassonne à Albi, 72. — Il fait
deux fois ce voyage, 72.
CARME (lo), place d'Albi , 58,
92, 90, 96, 99, 100, 102.
CARMES (couvent des), XL1I,
XLI1I, 20. — De Carcassonne,
XLIII.
CARSALADE DU PONT (J. de),
XIII.
CASAIRO & CASSARO (P.). H in-
tervient dans une obligation au
sujet des communs, du pontanage
& des criées, 76. — 11 est adju-
dicataire des criées & paie 28 liv.
6 s., 104.
CASANOBA, CAZENEUVE (Ber-
tran de), LXXI. — Les consuls
lui achètent des confitures dont
ils font présent : au comte d'Ar-
magnac, 10; à l'arch. d'Auch,
19; à l'avocat du roi de Carcas-
sonne, 39. — Il vend un bacinet
à la ville, 60. — Il intervient
dans une obligation au sujet des
communs, du pontanage & des
criées, -6. — Il est adjudicataire
de la levée des gabelles, 1 04, 1 o5.
— Il vend à la ville une table
de fenêtre, 167.
CASERAS, 70.
CASSARO. Voir CASAIRO.
CASTANET (Bernard de), évéque
d'Albi, XLIV, LXXXI.
CASTANET (Johan de), maçon.
Il construit une partie du rem-
part & une tour 85, 86, 87,
88, 90.
CASTELLANA, CASTELLANE
(Pierre). La ville plaide contre
lut, 5i. — Il paie les arrérages
de ses communs, 111. — La ville
construit une guette devant sa
maison, 166. — Il habite rue de
Ronel, 166. — La ville fait un
escalier devant son jardin, 170.
CASTELNAUDARY, XXXIII, 28.
CASTEL NOU DE BONAFOS, Cas-
telnau de Bonafous, aujourd'hui
Castelna u-de-Lévis, XLIV', XLV,
LXXXVI, 2, 3, 02, 77.
CASTELNAU-DE-LEVIS, XLV, 2.
CASTELVIELH , CASTELVIEL,
quartier d'Albi, XLIX, 3o, 36,
5o, 98, 111. Mouline du, i3.
CASTRAIS, 12.
CASTRAS, CASTRES, XXXIII,
XLIX, 26, 3o, 32, 64, 70. —
Comté, 3o, 34.
CATHERINE de Vendôme, 34.
CAUSAC (P.). Il vend des plates à
la ville, 58. — Il touche ses ho-
noraires de percepteur de deux
gâches, 1 o3, 104.
CAUSEL (P.). Il vend une poutre
& des matériaux à la ville, 1 17.
CAUSELS, CAUSSELS, ruisseau qui
coule à Albi, 04, 1 14.
CAUSIEYRA (Bertran de). Il vend
à la ville une poutre pour le
pont du Tarn, 174.
CELARIER (G.). 11 vend des plates
à la ville, 60.
CELET (R.). On le saisit pour
l'obliger à rendre ses comptes, 7.
— On paie, en sa présence, des
sergents de Toulouse, 45. — La
ville lui paie le loyer de la mai-
son occupée par le guetteur Pos-
set, 46. — Il vend une arbalète
à la ville, 59. — Lettre exécu-
toire contre lui pour l'obliger à
rendre ses comptes, 64.
CHARIER (R.). H porte une let-
tre au cons. Gaudetru, à Carcas-
sonne, 43.
CHARIER (G.). Voir Carieyra.
CHARLES, duc de Normandie, ré-
gent du royaume, XX, XXIV.
CHARTRO et CHASTRO (Raynal).
Il travaille pour la ville, 84. —
11 extrait du sable pour la ville,
85.
TABLE DFS NOMS PROPRES ET DES MATIÈRES. 245
CHATBERT (P.). Il est témoin
dans l'affaire de Valcabrièrt, 3, :<•
CHEVALIERS DU TEMPLE, 49.
CLARISSES (les), XL1II.
CLERGUE (G.) dit lo Bomhe,
XXXII. — Il est envoyé à Car-
cassonne pour porter une lettre
au cons. Lonc, 6. — Il est exé-
cuté par un sergent de Çarcas-
sonne, i5, 16. — La ville l'en-
voie a Auch pour surveiller les
troupes des comtes d'Armagnac
& de Foix, 22. — Il va épier
l'ennemi, 26. — Il vend des ar-
mes a la ville, 6 1 .
CLERGUE (Gregori). Il doit un
glaive a la ville, 48. — Il vend
une arbalète à la ville, 58.
CLERMONT (Béatrix de), comtesse
d'Armagnac, 41 .
CLERMONT, 49.
CLOTA (G), avocat de Paris. —
Vidal le prend pour avocat dans
le procès mû entre la ville &
revécue, 2 1 .
COGUL (R.), fermier des fours de
la ville. — Il paie, le terme de
Pâques, 1 28.
COL (Bernât). Il a une affaire
ivec la ville, 18, 63. — La ville
lui paie 5o florins, en raison de
cette affaire plaidée à Avignon,
32. — Il est fiit accord avec lui,
68.
COL (Guiraut). Il a une affaire
avec la ville (la même que celle
de Bernard). 63, 66.
COLANA (Relha). Elle vend des
planches & des clous à la ville,
i-3.
COLAS (Duran). 11 paie les arré-
rages de ses communs, 110.
COLBERT, LI.
COLET, 68.
COLETTE (S**"), XLIX.
COLOBRES(Guilhem). Il achète la
mouline du Castelvieil, i3.
COMBAFA, COMBEFA, XXXV,
XXXVI, XLII, XLIII, L, 24, 29,
33, 35.
COMPAYRÉ, LXXIII, 181 à 187.
COMPTE. (Voir CONTE.)
CONQUAS (Johan). — La ville lui
paie des sacs qu'il avait prêtés,
1-9.
CONTARD, VII.
CONTE & COMPTE (R.). Il vend
du bois à la ville, 04, 149.
CORBARIEU, XV.
CORBIEYRA (Auda.). On lui rem-
bourse une part de ses communs,
'77-
CORDES, CORDUA, XLIII, LXXV,
2, 7 & afforamen.
CORNUS (Jacme). Il vend une ar-
balète à la ville, 6 1.
COSTA (Thomas). 11 vend 2 portes
à la ville, 1 69.
COSTOU DE S'-SALVI, 4-.
COTOLI, COUTOULI(Isam), XXI,
LIX, LX. LXX. — H lève les
4 communs, 10. — Il paie
"1 florins à de Puybusque pour
les robes consulaires, 14. — Il
rembourse 5o florins à Gueysse,
14. — Il perçoit un bénéfice de
26 sous sur 5o florins, 22. — Le
livre du tapage lui est remis, 25.
— Il perçoit un bénéfice de 5 liv.
sur ico florins, 27. — Il vend
une partie de 202 florins à la
ville, 3i. — 11 reçoit 6 liv. 2 s.
de bénéfice sur 122 florins, 3z.
— Il se rend a Toulouse pour
porter 200 florins à de Puybus-
que & Guaraut : il reçoit 20 flo-
rins pour son voyage & assure la
somme emportée moyennant une
prime de 20 florins, 40. — Il
paie la pension de Favarel, 41.
— Il lève le capage, 44, 46. —
Il a un bénéfice de 4 den. par
florin, 44. — Autre bénéfice sur
20 florins, 44. — Les consuls
assignent sur lui la pension de
COMPTES CONSULAIRES DALBI.
146
Lafon, 5o. — Assignation de
4 livr. sur les communs qu'il
lève, 04. — Contrat de la levée
des 4 communs, 55. — Recon-
naissances à lui faites par le tré-
sorier de 240 liv., de 655 liv., de
-72 liv., de t 52. liv., 55. — Assi-
gnation sur lui du prix du vin
du devet, 56. — Reconnaissance
à lui faite par le trésorier de
3 16 liv. du capage, 56. — Pro-
messe d'assigner les 4 communs
aux personnes qu'on lui indi-
querait, 55. — Il fait constater
par act; la remise du prix des
robes consulaires, 56* — On lut
fait reconnaissance de 271 liv.,
56. — Ses capages, 57- — H
paie 16 s., 94. — 11 lève les
4 communs, io3. — 11 verse le
produit du capage, 104. — Il
donne quittance à Sivalh, 178.
— Ses comptes sont jugés par
Vierna, 178.
COUZINIÉ, XI.
GRES (Johan de). Il vend de la
pierre à la ville, 85.
CRESSOL (B ). — Sa femme vend
de la pierre à la ville, 1 16.
CREUSOT, LVIU.
CTJG. Il est présent au paiement de
la solde du capitaine & du porte-
étendard des arbalétriers, 71.
CUSSOLAS (R.), consul. Il est pré-
sent au paiement des salaires des
commissaires qui exécutaient la
ville sur l'instance de Monta-
nier, 34. — Il reçoit 34 sous
pour les besoins de la maladre-
rie, 4.5. — Il vend une arbalète
à la ville, 59. — Il paie ses
6 communs, 106. — La ville
paie sa robe consulaire, 177.
D
DALEST (B.). Il est chargé, par
acte public, de réparer les mesu-
res du blé & du vin, 49.
DALFI (lo), le Dauphin, i5, 17,
21. — 11 accorde à la ville des
lettres à l'occasion du procès avec
l'évêque.
DAMOLEUX, Demouleux, pic des
environs d'Albi, XLV, 2.
DANEMARK, XXIV, XXV, 26, 65.
DANIA, Danemark, XXV.
DANIAL, DANIEL (P.). Il trans-
porte : de la brique, 81, 88, 89,
92, 97; du sable, 82, 83, 85, 87.
DANIS (R.). H vend des carquois à
la ville, 6 1 .
DANN1S, DENIS (Bertran), X. —
Il loue le rez-de-chaussée d'une
maison pour y faire le mortier,
3p. — Il vend à la ville une
rampe d'escalier, des poutres &
des pieds-droits, 175.
DANNIS, DENIS (Duran). Il re-
çoit un acompte sur ses hono-
raires d'auditeur des comptes, 43.
— Il assiste au paiement des ho-
noraires dus à des sergents de
Toulouse, 45. — Il est trésorier
en i353 & en 1 368. — Il vend
des pierres de grès à la ville, 146.
— 11 est auditeur des comptes des
percepteurs des communs, 178.
— Il paie, en 1 363, du vin dû à
Selet, & des sacs appartenant à
de Conques, 179.
DANNIS (Berthomiau de S(), ser-
gent. 11 accompagne les commis-
saires de Carcassonne qui exécu-
tent la ville, 34.
DARTIGUAS (Brenguier), sergent
de la cour temp., LVH. — Il
saisit & arrête des ouvriers gré-
vistes, 8.
DAVI (Aymerie, Eymeric, Meric),
TABLE DES NOMS PROPRES ET DES MATIÈRES. 247
sergent. Il remet des glaives aux
habitants, 48. — Il est envoyé :
à Toulouse, auprès du cons. Gau-
demi, 63; — à Castres, 63. —
Il porte une lettre de Gaude-
tru, 76.
DEBAR (G). Il reçoit ses gages de
préposé au poids de la farine,
12, 23, 43, — On lui fait un
livre pour ses opérations, 18. —
Il a sa maison à S' Affric, 28. —
Il perçoit des arrérages dus à la
ville, io5.
DECLES (Dorde) , char. Il tra-
vaille : à la tour neuve, 90; —
a la porte d'en Gueysse, 94, 171.
— au pont-levis du Tarn, 167,
174. — Il répare les guettes, 173.
DECLES (Johan). Il est percepteur
des 4 communs, 1 5, 32, 49. —
Il fournit des poutres a la ville,
io3, 124. — Il verse le produit
de sa perception, io3. — Il lève
les 4 communs, 178.
DEDIEU (B.). Il arrente lesouquet,
104. — Il paie 6 communs, 1^8.
DEDIEU (R.), not. Il reçoit l'ins-
trument de la création des con-
suls & quantité d'autres actes,
49, 5i.
DELFARO (Gualhart). Il vend à la
ville : confitures, 10 j deux arba-
lètes, 6 1 .
DELPORT (Alias & Helias), ser-
gent. Il conduit des Albigeois à
Candeil, 34. — Il accompagne
le régent & le viguier qui font
installer des vivres aux fau-
bourgs, 36.
DELPOSTS (Arnaut). Il vend 2
cha rretées de bois à la ville, 1 1 5.
DELSOL (B.). Il paie ses arrérages,
1 10.
DELSOL (P.). Il est témoin dans
l'affaire de Valcabrière, 3, 5.
DELSOLIER, DUSOLIER (P.), ser-
gent royal, XXXII. — Il a un
procès, 12. — Il est envoyé pour
épier : à Castres & à Puylaurens,
26; à Castelnaudary, 29.
DESTAVAS (P ). Condamné à cou-
rir la ville, il fait appel de la
sentence, 5o.
DEVASUN(P.). Sa femme vend des
armes à la ville, 60.
DOAT, 8.
DOAT (Riguel). Chute d'un mur
devant sa maison, 122. — La
ville construit une guette devant
sa maison, 1 27.
DOAT (Taxile), 122.
DOCHAL (P.). Il vend du sable à
la ville, 1 23.
DOGNON, VIII, XIV, XVIII, XX,
XXVII, XXIX, LUI.
DONADIAU, DONADIEU(P.),cons.
LXXlX,i,b'.— Il vend à la ville:
une pipe de vin vieux, 9; — du
drap vair & du vin, i5 ; — 1 tu-
nique, 6?. — Il reçoit 20 florins
de son collègue Bru, 79. — Il re-
met 2 écusàTaillefer, 73. — No-
menclature des sommes qu'il re-
çoit de Bru pour travaux com-
munaux, 80, 81. — Il s'occupe
des travaux de la ville, 95, 96.
— Il paie ses communs, 107. —
Il intervient dans le paiement
des robes consulaires de 1 358,
108, 118. — Nomenclature des
recettes qu'il opère, 128, 129.
DUGUESCLIN, XV.
DUMAS DE RAULY, XII.
DUMÈGE, 49.
DURAN, DURAND (Arnaut), XXII.
Il est témoin dans l'affaire de
Valcabrière, 2, 4. — Il exécute
la ville, 33.
DURAND (Jean), le même que
Johan de Castanet, LXXXI.
248
COMPTES CONSULAIRES D'ALBL
EMERIC (G.). Il travaille à la car-
rière, i 55, 1 56.
ENCLATERRA, Angleterre, 21. —
Roi d\ 38.
ENGLES, Anglais. — Ils sont à
Labastide-Française, io. — Vi-
dal les évite dans son voyage à
Paris vers Moulins, 22. — Ils
sont rassemblés du côté d'Auch,
22. — Ils sont à Morlaas, 25. —
Ils passent la Garonne, 26. —
Les consuls les font épier à Cas-
telnaudary, 29.
ENGUYESSE, rue & porte d'Albi,
XLII, LXXIX, LXXXI, 171.
ESPIGA, 99.
ESTABRUN (Gregori). — Il vend
6 couteaux à la ville, 61.
ESPINGALA,Espingale, nom d'une
partie du rempart, 170.
ESTIEU (Johan de 1'), char. — Il
répare une guette sur le pont du
Tarn, 168,
ETIENNE (Marcel), XX.
ETIENNE (S1), quartier d'Albi, 99.
ETRA, le roi de Danemark, Wal-
démar, XXVI. — Son projet de
descente en Angleterre, 65. — Le
cons. Gaudetru prend copie des
conventions passées à cet effet
aux Etats de Béziers, 65.
EUROPE, XXXIX.
FABRE (Johan). Il est envoyé à
Carcassonne, auprès du cons.
Rausa, où il est retenu un jour,
45.
Il ai-
FABRE (P.), forgeron.
guise des outils, 87.
FABRE (R.). Il doit un glaive, 48.
FAJAS (P.). La ville achète du pa-
pier pour lui, 6, 10, i5 — Il
touche 25 florins pour son trai-
tement, 48. — Il doit un fer de
glaive, 48. — Il vend des armes
a la ville, 59. — Il sert d'inter-
médiaire pour l'encaissement du
produit des criées, 104. — Il
paie ses 6 communs, 107. — La
ville lui achète 4 demi-portes,
169.
FALC (Bertran). Il achète des bri-
ques a la ville, 176.
FALGAR (Bertran). Il vend des
pièces de charpente à la ville, 99,
1 00.
FARAL (Bernât). La ville lui doit
des javelots, 47. — Il vend un
bacinet aux cons., 09.
FARGUAS (Nostra Dona de). Cha-
pelle où est célébrée la messe du
S'-Espnt, 1 .
FARGUES, venelle d'Albi, 5l.
FAVAREL (Ramon), conseil de la
ville, LV. — On lui fait cadeau
de vin, 8. — Le cons. Brus va le
consulter à Gailhac sur le projet
detraité à passer avec l'évéque, 1 2.
,3. — Il vient à Albi & descend
à l'hôtellerie de Bartés, avec
son notaire & deux valets, |3. —
On lui paie 12 florins pour ses
honoraires de 6 jours," 14. —
Gaudetru va lui soumettre à
Gaillac un projet d'accord avec
l'évéque, 24. — On lui paie les
arrérages de son traitement, 25.
— Il vient à Albi pour rédiger
l'acte d'accord avec l'évêaue, 3i.
TABLE DES NOMS PROPRES ET DES MATIÈRES. 249
— Il y passe 6 jours & reçoit
12 florins, 32. — On paie ses
serviteurs, 32. — Paiement de
son traitement, 41. — La ville
paie le vin qu'il avait bu. 43. —
Gaudetru se rend à Gaillac pour
lui faire rédiger un acte d'appel
contre la cour temporelle, 62. —
11 lui paie le reste de son traite-
ment, 63. — On le mande a
Albi pour examiner les termes
de l'accord avec l'év.,64. — Gau-
detru revient a Gaillac pour lui
montrer une requête au juge
mage de Carcassonne, 64. —
Une a ut re requête est rédigée, 64.
— Gaudetru revient à Gaillac
pour lui soumettre la réponse à
cette requête; mais il setrouveà
Castelnau-de-Montmiral où il
le suit, 64. — Le même cous, va
lui soumettre encore le projet
d'accord, 66, 69. — Le cons.
Rausa lui présente, à Gaillac,
un projet d'instrument préparé
par le notaire de l'év. 72. — Il
y revient, quelques jours après,
pour la même affaire, 72, - >. —
Le cons. Lonc va le consulter sur
le différend avec l'év., -6. — F.,
a qui on a expédié un valet & un
cheval, vient à Albi & y passe
2 jours; on paie sa dépense,
109. — Il revient le 25 juillet &
y passe 5 jours, 109. — 11 re-
vient une troisième fois, venant
de Graulbet, 109. — On va le
chercher, le 2Ô décembre, 1 1 7 ; —
& le samedi avant S* Luc, 1 18
— On paie le vin qu'il a bu, 179.
FAVAREL (Pos), 54.
FAVERIUS(Franciscus),Favier F.),
bayle du Bout-du-Pont. — 11 de-
mande un crieur public pour
publier les impositions, 02. —
— Leviguier lui interdit de s'op-
poser a la levée de l'imposition,
53. — Il transporte des briques :
au Bout-du-Pont, 89; — à la
tour Neuve, 92. — Son capage,
94. — 11 charrie : du sable, 96,
des briques, 97, 1 24.
FAVIER (P.), cbar. Il travaille au
mur & a la tour de Gih, 9^. —
On luie paie 24 sous, 94. — Il
travaille au pont-levis du Tarn,
167.
FERMERIA (Guiraut de la), not.
de Gaillac. — Il accompagne
Favarel a Albi, 1 4.
FLAMENC (Johan). Audi-eur des
comptes, 178.
FLOUR ^S'-), XIII.
FOET. On lui achète des planches
de peuplier pour la porte d'tn-
gueysse, 93.
FOYSSANTS, Foyssens, rue d'\lbi.
16, 99.
FOISSENX. (Johan). La ville lui
paie une indemnité pour le cens
d'une maison qu'elle démolit, 1 6 .
FOIX. Gaston Phébus, comt. de),
XV, XX, XXIII, XXXI, XXXII,
XXXIII, XXXIV, xxxv, XXX VI
XXXVII, XXXVIII, XXXIX,
XL, LIX. — Il négocie une
trêve ou la paix avec le comt.
d'Armagnac, 22. — En 1 '> 70, il
rassemble des troupes à Morlaas,
25, — Avec les Anglais, il passe
la Garonne, 26. — Une lettre
du comt. dt Poitiers aux cons.
dénonce le rassemblement des
troupes qu'il fait, 27. — Des va-
lets vont épier ses troupes à La ti-
trée, il. — Sa rébellion, 33. —
Le comt. de Poitiers se propose
d'entrer en campagne contre lui,
37. — Ses troupes occupent les
environs de Toulouse, 40. — Le
mariage du comt. de Poitiers
avec Jeanne d'Armagnac cause la
continuation des hostilités, 41,
— Jean de Lévis prend son parti
contie le comt. d'Armagnac, ;*>7 .
— Négociations pour la paix.
69. — Un agent communal va
en Gascogne pour surveiller ses
agissements, 117.
i5o
COMPTES CONSULAIRES D'ALBI.
FOIX (fer de), 145.
FONCUBERTA (Thomas de). Il
vend du drap à la ville, 46. —
Il lui vend une poutre, 117.
FONTAINE DE S'-SALVI, à Albi,
.68.
FONTAINE DE LA VIGNE , à
Albi, 168.
FONTANIER. On transporte des
poutres devant sa maison, 168.
FORBEYRE (Armait). Il reçoit
dans son hôtellerie Jean de
S'-Sernin, 28.
FORES (Berthomiau). On l'envoie à
Monta uban pour s'assurer si les
Anglais se sont emparés de La-
bastide-Française, 10.
FORESTIÉ(E.), VII, IX, XI
FORIT (P.). Il établit une guette à
forfait, 1 16.
FORNIER (Pos). — Ses enfants
paient les arrérages de ses impo-
sitions, 1 10.
FOSSET, guetteur de la ville. On
lui paie son traitement, 29.
FOUS.Foix, lieu-dit, à l'est d'Albi,
95.
FOUS (Thibaut de), charp. Il fait
la charpente de la tour neuve, 90.
— On l'envoie acheter du bois
à la forêt, 91 . — On lui paie les
2 journées qu'il y passe, 91. —
Il travaille à la tour neuve, 94.
— Il répare la porte du pont du
Tarn, 99. — Il démolit les cré-
neaux du côté de la porte de
Verdusse, toi.
FOUS (Pos), carrier. On lui paie
ses journées, i55, i56, 157, 1 58 .
FRANCE, FRANSSA, XXXI,
XXXVIII, XLI, LI, LUI, LIV,
LV, LXII, LXXV, 17, 2., 22,
34, 70, 74.
FRÈRES MINEURS, XLIII.
FRONTINHA (Dnran), not. — Il
transcrit l'accord entre la ville
& l'év., 16.
FULCRI (Gra), prêtre, LXXII.
FUMET (P.). Il vend 1 arbalète à
la ville, 59.
FUSTARIA (la), la Fusterie, porte
8t quartier d'Albi, L, 16, 41, 94.
GAIET (G.). La ville lui paie 2 s.
6 d.; il vend des confitures à la
ville, 10.
GAILLAC, GUALHAC, XLIII, LI,
LV, LXIV, 2, 8, 12, 14, 24, 32,
34, 6.2, 63, 64, 65, 66, 68, 69,
72, 73, 76, 78, 109, 117, 118.
GALCO (Englesa), 68.
GALCO (P.), 52. — On l'exécute
pour l'obliger à rendre ses comp-
tes, 64.
GALTIER (P.). Il paie des arréra •
ges, 1 10.
GANAG,GANATG& GANACH(P.)
(lo). Il porte : du sable, 83, 85,
89, 95, 96, loi, 102; des bri-
ques, 89.
GANES, AGEN(sén. de). Il ménage
un accord entre la ville & l'év.,
24. Voy. à JANES.
GAN1 (G.), not. de la cour royale.
On lui paie une lettre testimo-
niale, 23.
GARAUT & GARRAUT ( G . ) ,
march. de Toulouse, LIX. — Il
fait exécuter la ville, 14. — On
lui paie les robes consulaires
qu'il a fournies, 40.
GARENéAU (Berthomiau). Il porte
des briques, 88.
GARIGAS (Sicart). Il vend des ar-
mes a la ville, 108.
GARNIER (Johan). Il contribue à
l'équipement d'un arbalétrier,
TABLE DES NOMS PROPRES ET DES MATIÈRES. 2>I
59. — Il vend 1,000 briques à
la ville, y5. — Il lève les com-
muns, 108.
GARNIER (P.). On lui paie 9 d.,
111.
GARONNE, XXXIII, XXXVII, 25,
26.
GARONNE (H""), dép , 16.
GASANHOL (B.). Il intervient à
une remise de fonds, 80. — Il
prête du vin pour le devet, 128.
GASANHOLA. Elle vend des maté-
riaux à la ville, 1 16.
GASC (G.). On le consulte sur l'af-
faire de Valcabnère, 77.
GASCOGNE, GASCUENHA,
XXXIV, 33, .17.
GASTAYRE(Bertran), not de Car-
cassonne. — La ville lui paie
4 florins pour écritures, 46.
GAUBERT, forgeron. — Il fournit
a la ville : des clous, 93; des
chevilles, 95.
GAUDENS (S1-), 3o.
GAUDETRU (Dorde" , con. X, XXI,
XXVI, XXVII. XXVIII, XXIX,
XXX, XXXVI, XXXVII, XL, LV,
1 . — Il est à Carcassonne, 11. —
On lui envoie de l'argent pour
payer notaires & avocats. 11. —
Il expédie un valet de Labru-
guière à Carcassonne, 12. — Il
est témoin à un paiement fait à
un sergent, 19. — Il va à Gail-
lac pour consulter Favarel, 23.
— 11 lui paie les arrérages de
son traitement, 2.5. — On lui
remet 192 moutons 2 s. 6 d.
pour le paiement du subside de
1 mouton, & il se rend à Car-
cassonne, 33. — Il est témoin au
paiement des gages dus à des
commissaires de Carcassonne, 34.
— Il se rend à Toulouse pour
savoir où doit se tenir le conseil
des Etats, .19. — Charier lui
apporte à Carcassonne une lettre
des consuls, 43. — Il est à Car-
cassonne, 45. — 11 vend 1 tuni-
que à la ville, 60. — Il se rend
aux Etats de Carcassonne, 62.
— De là à Toulouse où les Etats
se transportent, 62. — Il va à
Gaillac pour faire rédiger un
appel par Favarel, 62. — Il est
à Toulouse le 2 juin, 63. — Le
25 juin, il se rend à Avignon
pour l'affaire Col, 63. — Il perd
sur le change de la monnaie, 63.
— Le 1 5 juillet il se rend à Gail-
lac, 63. — Il paie le reste de»sa
pension à Favarel, 63. — Il y
revient quelques jours après, 64.
— Même voyage pour y faire ré-
diger une requête au juge-mage
de Carcassonne, 64. — Il y re-
vient le jour de S'-Laurens, &
de là il va à Castelnau-de-Mont-
miral a la recherche de Favarel,
64. — Le 14 août, il se rend aux
Etats à Béziers, 65. — Il prend
copie des conventions arrêtées
sur le projet de descente en An-
gleterre, 65. — Il retourne à
Gaillac, le 4 septembre, 65. —
Quatre jours après, il se rend aux
Etats à Toulouse , puis à Gre-
nade, 65. — Nouveau voyage à
Gaillac pour consulter Favarel,
66. — Il va à Avignon pour l'af-
faire Col, 66 — Il assiste aux
Etats a Carcassonne en octobre,
66. — Il y paie les dépenses de
son collègue Lafon, 66. — Le
i5 novembre, il se rend à Rodez
pour l'affaire Laurens, 67. — Il
paie, à Carcassonne : la pension
servie par la ville à Jacques
Puech , 67; copie d'une lettre
impétrée contre la ville par l'év.,
63. — Il y fait cadeau de 3 fro-
mages à P. Trêves, 68. — Il
expédie des lettres aux cons. , 68.
— II revient a Gaillac : en dé-
cembre 63, le premier jour de
Carême, 69. — Ses dépenses à
Lagrave, 69. — Le 5 mars, il va
payer, a Carcassonne, le subside
de 1 mouton, 69. — Il scelle du
sceau communal les lettres au
2b2
COMPTES CONSULAIRES D'ALBI.
pape, nu sacré-collège & au duc
de Normandie, 69. — Il paie les
dépenses de Rausa. 70. — Il en-
voie les lettres à d'Oultreleau par
un valet de Carcassonne, 70. —
Ses dépenses de papier &. de cire,
70. — 11 donne 12 sous à un
valet qui avait apporté une let-
tre du comte de Poitiers, 70. —
Il paie, à Casères, la dépense des
20 arbalétriers envoyés à Mire-
poix, 70. — Il les accompagne à
Carcassonne & paie les répara-
tions à leur équipement, 71. —
Il solde, dans cette ville, diverses
dépenses faites par cette troupe,
71. — Après Pâques, il se rend à
Toulouse pour diverses affaires,
71 — Il y revient après Quasi-
modo, au conseil des communes,
& se transporte ensuite, avec les
Etats, à Carcassonne, 71. — De
Carcassonne il écrit aux consuls,
72. — Ses dépenses, 72. — Il
paie celle de Rausa, 70. — Il se
trouve à Toulouse, 76. — Il fait
un instrument à l'occasion de la
construction d'un mur à la tour
neuve, 81. — 11 paie ses com-
muns, 106. — Il règle un compte
avec le consul Brus, 108. — Fa-
varel descend chez Gaudetru,
109. — Sa robe consulaire, non
encore payée, 177. — Il paie à
Vierna certaine somme, 177.
GAULENA , GAULENE (S'»-),
XXXIV, 3o.
GAUSELM (Dorde). Il vend des
planches à la /îlle, 98.
GAUSI (Bernard), chanoine, 1 16.
GAUSIDA , parcheminière. Elle
vend des briques à la ville, 1 16.
GAUTIER (B.J, carrier manoeuvre.
Il sert les entrepreneurs, 1 56 à
160.
GAUTIER. Il maçonne, au mortier
de terre, la guette qui se dresse
devant Castellane, 166.
GAVI (G.), not. Il fait divers ac-
tes, 64.
GAY, GUAY (lo), LXXX. — Sa
femme perçoit le loyer d'une
maison louée à la ville pour re-
miser l'outillage des ouvriers,
i.îo. — La ville fait mettre des
étais à sa maison, i65. — Elle y
construit un pilier de soutène-
ment, 166. — Elle y transporte
des poutres, 173.
GAYTA (Johan), sergent de Tou-
louse. Il exécute la ville au
compte de de Puybusque, 35. —
Seconde exécution pour le même
motif, 38.
GEMME (Su), collège d'Albi, X, 99.
GENTA. Elle loue le rez-de-chaus-
sée de sa maison à la ville, 86.
GERMAIN, XXIV.
GERMAIN (Phillippe de S1), vi-
guier d'Albi, 1 2.
GERS, XIII.
GIEUSSA (Johan), LVI. La ville lui
rembourse 5o florins, 14. — Elle
lui achète 2 pipes de vin, 42. —
Achat d'autre vin, 43. — Il lui
vend de la chaux, 43. — Il
prend le souquet en ferme, 104.
GIEUSSA (costa & cunh d'en), dans
Albi, 62, 93, 164, 166.
GILET. On paie pour les clausuras
qu'il lui appartenait de payer, 97.
GILI (Isam), XLII , LXXVI1I ,
LXXIX. — La ville construit le
mur qui va de la tour neuve à la
côte qui porte son nom, 81. —
Deux ouvriers enlèvent les maté-
riaux non loin de sa maison, 82.
— D'autres abattent la muraille
qui soutient sa terre, 88, 101,
102. — Ils démolissent deux pi-
liers de sa maison, 145. — Ils en
fouillent l'emplacement, 166.
GINAL (juge de), LVI.
GINESTA & GINESTOS (Jacme),
char. Il construit un gachial à
Puech-Amadenc, 1 55. — Il fait
les escaliers de la guette de
Ronel, 166, 171.
TABLE DES NOMS PROPRES ET DES MATIÈRES. ?53
GINIEYS (S1-), localité au sud
d'Albi, io5.
GIQUIT (Johan). Les témoins de
l'affaire de Valcabrière sont hé-
bergés chez lui à Labastide-des-
Chanoines, 6.
GIRONDE, XIII.
GIRY, XLI.
GLEIAS (Fosset), guetteur. — Il
touche son traitement, 6.
GLIEIA, GLEIAS, GLIEYA (G.),
forg. — Il vend à la ville
100 fers de glaive, 47. — Il
affûte les outils des carriers, 86.
— II vend du fer à la ville, r>3,
— Il fabrique les barres & les
penturesde la porte d'Engueysse,
94.
GODIEYRA. Il vend à la ville une
barre de fer employée au pont
vieux, 1-74. — Il loue à la ville
une maison pour y loger du
bois, 176.
GOLFIER (Gualhart). Il est appelé
au conseil de la ville, i3. — Il
transmet une lettre testimoniale
à Jacques Puech, conseil de la
ville à Carcassonne, 23. — Il
vend des confitures à la ville, 24.
— Sur son conseil, on donne
5o florins à un seigneur,é27. —
Il vend des torches à la ville, 28.
— 11 lève le subside de 6 s. 9 d.
par feu, au lieu & place de Tré-
v.is, 29 j — règlement de comptes,
29. — Il est receveur du viguier,
53. — Sur son conseil, la ville
donne 3 fromages à P. Trevas,
68. — Il paie ses communs, 107.
GOLFIER (Amalric), Il paie les
arrérages de ses communs, 110.
GORGAL, GORGALH (P.). Il tra-
vaille a la porte du Tarn, 8. —
Il est fermier du droit de ponta-
nage & a des difficultés avec la
ville. 5t. — Il participe aux
frais de sceau, cours d'obligations,
76. — Il verse le produit du pon-
tanage, 1 28, 176.
GORGAL, capitaine des arbalétriers
envoyés à M 1 repoix, 67. — Il
vend des aimes à la ville, 61 .
GRAS (R.). Il paie ses arrérages,
1 1 o.
GRASSET(Adhemar),not., XXXVI,
XLIII. — Il est envoyé à Gre-
nade pour obtenir des lettres du
comte de Poitiers, 16. — La ville
paie ses dépenses & celles des
lettres obtenues, 17, — Il va à
Lavaur pour obtenir du comte
d'autres lettres, 35. — Il reçoit
l'acte constatant une avance de
fonds faite à de Monlasur, 37. —
— Paiement d'honoraires à lui
fait pour un grand nombre d'ac-
tes, 55. — Il reçoit un acte cons-
tatant le versement par Coutouli
du produit des 4 communs, io3.
— Autre acte constatant le pré-
lèvement, par les consuls, d'une
certaine somme sur ce produit,
• o3. — Il paie ses communs,
1 07.
GRASSET (Hodes et Odes), de Car-
cassonne. Les consuls d'Albi sont
cités devant lui, 7, 18. — On lui
paie les honoraires dus, 20. —
Les consuls appellent de sa sen-
tence, 23. — Ils lui intiment
une lettre testimoniale, 23. —
De Berthols la reçoit à ses mi-
minutes, 5i. — . Les consuls ob-
tiennent des lettres de lui, 53. —
Rédaction par Favarel d'une re-
quête à lui adressée, 64. — L'af-
faire se plaide, 73.
GRAULHET, 109.
GRAVA (La), 44.
GRENADE, GRANADA , XXVI,
XXVIII, ,6, 65,67.
GREL'SA (France*). Il vend de lar
gent à la ville, 3 1 .
GROLAY (Johan de), XXII. — Il
exécute la ville, 34, 38. — Il
exécute les jurésdeMontsalvi, 75.
GRUER (Arnaut), proc. au Parle-
ment de Paris. — Vidal le pen-
COMPTES CONSULAIRES D ALBI.
254
sionne au nom de la ville, 21.
— Il reçoit 5 florins, 22.
GUARIGAS. La ville répare les
hourds près de sa maison, 170.
GUI ( Bertran ). Il surveille les
chantiers, 145, i5o.
GUI (P.)- Il vend des armes à la
ville, 09.
GUIGNES, seigneur de Castelnau,
XLIV.
GUILA (R.). Il est témoin dans
l'affaire de Valcabrière, 5.
GUILABERT (Johan). Il vend des
couteaux à la ville, 5ç>.
GUILHALMO (lohan). Il vend des
débris de brique à la ville, 1 17.
GUILHEM (P.)» maître maçon,
LXXXI.
GUILHOT (tmeric). 11 lève la ga-
belle du bois & du foin, 45. —
Il vend une épée à la ville, 5o.
— Il porte des briques pour la
ville, 89.
GUILLELMI, év. d'Albi, 9.
GUINET(P.). On lui paie des trans-
ports de pierre, 85.
GUIOT (Thomas). Il vend des
plates à la ville, 6c, 104.
GUIRAUT (G.), maçon. — Il tra-
vaille pour la ville, 121, i52.
GUISQUET. Il vend une tunique à
la ville, 09.
GUITART (Berthomiau). La ville
fait estimer ses propriétés, 167.
GUITART (G.) dit Belhuel (voir ce
mot), LXXVIU.
GUITART (R.), not. de Carcas-
sonne. — Il est chargé de la con-
duite de l'affaire pendante entre
le procureur du roi & celui de
l'évéque d'Albi, 71, j5. — On
lui paie ses écritures, 9. — Il
fait exécuter la ville, 1 8, 70.
H
HARUFAT. Il vend des chevilles à
la ville, 166.
HAUSER, LVII.
HAUTPOUL, L. (Voir BONE (B.).
HELIAS, prêtre de l'évèché. — La
ville lui paie des écritures, 20.
HÉLIOT, XXXIV. — Il se rend à
Puylaurens pour épier, 3o.
HÉRAULT, dép., XVII.
HONGRIE, XLIX.
HUGAT. Il tient le pont-levis de
Verdusse, i 1 5.
HUGAT (Michel). Il est fait pri-
sonnier par les Provençaux, 1 1 5.
I
ILA & YLA (B. de la), ouvrier
carrier. — Il travaille pour la
ville, 1 55, 1 58.
ILA (G. de la); sergent de Carcas-
sonne, XXV. — Il exécute la
ville, 26.
INNOCENT VI, pape, XI, XXXVI,
XXXVIII, XXXIX, XLI, XLVII.
ISARN (Johan), not. de Carcas
sonne. — Il vient à Albi, 6.
ISSARAS (Johan). Il paie des arré-
rages, 111.
ISSARNIT, YSARNIT (Johan). La
ville place des matériaux dans sa
maison, 1 15, 167.
TABLE DES NOMS PROPRES ET DES MATIÈRES. 255
J
JACOBINS XLIII, XLIV.
JACQUES (le roi), XLIX.
JANCENSIUS, chanoine, LXXII.
JANES (sén. de). Sén. d'Agen, XV.
— Il annonce que les ennemis
sont dans le Toulousain, z~ . —
Il vient à Albi, 28. — Il règle le
différend entre la ville & l'év.,
29, 3i .
JEAN II LE BON, roi de France,
XX, XXIV, LXXII, 26.
JEAN VI, comte de Castres, 34.
JEANNE la Dissolue, XLIX.
JEANROY (A.), XVIII.
JÉRUSALEM, XLIX.
JOANEL (Johan). Il porte du bois
pour la ville, 1 24.
JOHAN (B.). Il est témoin dans
l'affaire de Valcabrière, 2, 4
JOHAN, maçon. — Il estime la va-
leur d'un mur, 1 1 3 . — Il tra-
vaille pour la ville, 120. — Elle
lui remet zbo briques, 173.
JOLIA (P.). Il perçoit, à la porte
du Tarn, le droit d'entrée sur les
vendanges, 8.
JOLIBOIS (E.), X, LXV, LXVII,
XLIX.
JORDA (Johan). Il vend des tor-
ches a la ville, 9, 19. — De la
cire, 23. — Il verse un acompte
à la ville, io5. — Il paie du
mortier qu'il avait acheté de la
ville, 122.
JORDA (P.). Il reçoit 22 s. 2 d.
JUÉRY (S1-), 99.
JURIES, 73.
LABASTIDA DELS QUANORGUES
8c DELS CANORGUES, La bastide
des Chanoines, LXXXVI, 2, 4,
5, 65.
LABASTIDE DENAT, 2, 65.
LABASTIDE-ÉPISCOPALE, 2.
LABASTIDE-GABAUSSE, 2.
LA BRUGUIEYRA, 12.
LA BRUYÈRE, LIV.
LACROTS (Johan de), Delacroix,
XXIII. — Il exécute la ville, 42.
LAFANARIA (Johan de), 112.
LAFON (P. de), cons. XLIII. Il va
à Carcassonne, 10, 11. — Il y
revient, 11. — La ville paie ses
dépenses, 11. — Elle lui envoie
une lettre, 11. — Elle lui fait
cadeau de 2 torches, 23. — Il va
parler au comte de Vendôme à
Castres, 3o. — Ses honoraires,
3o. — Témoin à une remise de
fonds, 34, 37. — Il se rend à
Lavaur auprès du comt. de Poi-
tiers, 35. — Il achète du vin
pour la ville, 42. — On lui
assigne certaine somme, 48. —
Il reçoit son traitement, 5o. —
Il se rend à Carcassonne pour un
procès, 66, 68. — Gaudetru ac-
quitte ses dépenses dans cette
ville, 67. — Il est témoin à une
remise de fonds, 162.
LAFON (Gualhart de). Il est témoin
à l'affaire de Valcabrière, 2, 4.
— Favarel descend à son hôtel-
lerie, 109.
LAGRAVA, 69.
25'
COMPTES CONSULAIRES D'ALBI.
LAGRAVA (Fiances de). L;i ville
lui paie le loyer de la maison
commune, .J4. — Il participe à
l'équipement d'un arbalétrier,
*>9. — La ville fait réparer sa
maison, 102.
LAMARCHE (comt. de , XLIX.
LAMOTA (Heliot de) Les consuls
l'envoient a Carcassonne, 26,
28, 34.
LANGUEDOC, VIII , XIV, XX ,
XXV, XXXI, XXXVII, XXXVIII,
XXXIX, XL, XLI, XLIV, L, LI,
LUI, 7, y, 10, 33, 37, 67.
LANGUEDOCIENS, XXXV.
LARNES (P. de), écuyer, XXII,
XXIII. — Il demande aux con-
suls le paiement anticipé du
subside de 1 mouton, 37.
LARZI (P.). Il distribue des armes
aux habitants, 48.
LASSERRA (Gm de). Il vend des
armes à la ville, 60.
LAURAGAIS, 29.
LAURAYRE (R.). Il vend des éche-
lons a la ville, 124. — Il est
surveillant sur le chantier d'une
carrière, 1 55 a 1 •j'J .
LAURENS (Johan). La ville lui
intente une action, i3, 67.
LAUTREC (vicomte de), 2, 32.
LAVAL (P. de). Il vend 1 couteau
à la ville, 61 .
LAVAUR, XLIII, 14, 16, 17, 35,
109.
LAVAUTA, LAVOUTA (P. . de). Il
transporte des briques pour la
ville, 81, 97.
LAVILLE-LE-ROUX (de), XIII.
LECTOURE (év. de), 17.
LÉON XIII, XXXIX.
LESCURA, 3, 4, 5.
LESCURE (Sicard de), 3.
LÉVIS DE FLORENSAC, seig. de
Castelnau de Bonafous, 2.
LÉVIS (Jean de), baron de Mire-
poix, 57.
LEVY(E .), XII.
LOIRE, XL.
LONC (Bernât), cons., XX, XXV,
XXXV, XXXVI. — Il va consul-
ter a Combefa l'évêque au sujet
des lettres à écrire au pape, 33.
— Il porte un syndicat à Avi-
gnon, 42. — Il vend des plates
à la ville, 58, 65. — 11 va à
Gaillac consulter Favarel sur le
différend avec l'év., 76. — A
Avignon pour un procès contre
le Chapitre de S'1' Cécile, 76. —
Ses dépenses dans cette ville, 76,
77. — 11 va : a Castelnau parler
à Gasc & au Viguier sur le pro-
cès de Valcabriere, 77. — A Car-
cassonne où les communes étaient
convoquées pour entendre leurs
délégués de retour d'Angleterre,
77. — 11 revient à Canassonne
pour le conseil des communes,
77. — Il y revient encore pour
régler un différend avec le juge
criminel, 77. — Il va à Gaillac
pour faire rédiger un appel sur
le fait de Miramon, 78. — Il
fait compte avec son collègue
Brus, 107. — Il paie ses arréra-
ges, 111. — Sa robe consulaire,
177.
LONDRES, 77.
LOUIS XIV, LI.
LOUIS (confrérie de S1-). Elle prête
des briques à la ville, 16, 52,
53.
LUMBART (Arnaut). Il est témoin
dans l'affaire de Valcabriere, 2,
3. — Il est chargé d'estimer les
propriétés de Guitart, 167.
LUMBERS, 1 10.
LUMBERS (Isarn). Il vend des tor-
ches à la ville, 28, 41. — Il lui
vend de la pierre, 86.
LYON, LVII, LVIII.
TABLE DES NOMS PROPRES ET DES MATIÈRES.
t$7
M
MACIER (B.). Paie ses arrérages,
i i o.
MADELEINE, porte d'Albi, 16.
MAIL.HAC (Pierre), bénéficier de
S!-Salvi, 58.
MAILLOC, MAYLIOC,' MAN-
Ll OC, 18, 40, 68.
MALCABRIÈRES, 2.
MAL1EYRA (Peyrona). — Elle
paie ses arrérages, III.
MANHA. 11 travaille à la carrière
pour la ville, 1 55, i5y, i5.'.
MANOBRA (P. la). Il travaille
pour la ville, 84, 85, 86, 87. —
Il fait manœuvre : à la tour, 92;
— au rempart, 100. — Il extrait
du sable, 102. — 11 démolit le
mur de Gili, 1 2.
MARCHE (comte de la), i3, .14.
MARCILHAC (P. de). Il vend des
armes à la ville, 58. — Du foin,
1 1 7.
MAKENS (P.), entrepreneur,
LXXVIII. — Il entreprend à
forfait les fondations du rempart
devant les Carmes.
MARMANDA (Andrieu), 52.
MARSAC (G). On défalque 4 liv.
de ses communs, 47. — On lui
donne 1 glaive, 48. — 11 est ca-
pitaine de l.i ville, 49, 5o.
MARSAC (Pos), 106.
MARSAC, XXXV, XLVIII, ,9, 93.
MARTIANA (S»), gache d'Albi,
104, ic6.
MATTON, XVI.
MAUREL (Jacme). Il est témoin
dans l'affaire de Va Icab ri ère, 2, 4.
MAURI (Vidal), sergent de Tou-
louse. Il vient exécuter la ville, 45.
MAURS (Amant). Il intervient
dans le paiement du produit du
courtage, 1 54.
MERCADIAL (Esteve). Il paie ses
arrérages, ioô.
MECHA. On lui paie des briques,
117.
MÉNARD, XIV, XXIV, XXVHI,
26.
MER1BE. Il vend une épée à la
ville, 61. — Il verse le produit
de l'encan, 79.
MERLE (P.). Gaudetru l'envoie de
Toulouse avec une lettre pour les
cous., 40.
MÉZERAI, LUI.
MICHEL (S'-), parois, de Carcas-
sonne, XIII, XLIV , LVII ,
LXXI.
MICOULEAU (P.). H est fermier
des gabelles, 1 04.
MIDOUX, XVI.
MILHAS (Johana). Elle paie ses
arrérages, 110.
MILHET DEL VlGUA, LXXVIII.
,11 est coentrepreneur avec Ma-
rdis, 118. — Il paie le prix
d'affermé des fours, 128.
MINEURS, XLIII, 8.
MlQUEL (G.) Il est témoin dans
l'affaire de Valcabrière. 2, 5.
MlRAMON (Bernât), cons., 1. —
La cour temporelle lui fait un
procès, 1 1 , 12, 5o, 5 1 , 73. — La
ville fait appel de la sentence,
56, 78. — Il paie ses 4 com-
muns, 107. — On lui remet des
chevilles pour la réparation du
pont-levis du Tarn, ! 65.
MIRAPEIS, MIREPOIX, LU,
LXXXVIH, 48, 57, 70, .04.
MIREPOIX baron de), 57.
MlRAVAL, MIRAVAL-CABAR-
DÉS, 39.
MOLENIER (B.), guetteur. — La
ville lui fournit sa robe, 1 5, 1 17.
'7
2^8
COMPTES CONSULAIRES D'ALBI.
MOLENIER (P.). Il vend des plates
à la ville, 6 i .
MOLI, MOLIS (Hue del & de:. Il
est syndic & procureur de la
ville dans le procès contre le
chapitre de S'c-Cécile, 40, 76.
MOLINIER (A.), XXXV à
XXXVIII, LU, LUI.
MOLINIER (R.). Il fait le mortier
pour la ville, 96.
molis, Moulins, 22.
MONACHO. Il loue une maison à
la ville, 175.
MONDERI, sergent royal. — Il est
envoyé à Carcassonne, i i .
MONDI. Il vend i épée à la ville,
61.
MONDO, guetteur. — Il touche
son traitement, 12, 28, 36, 43.
Il accompagne les cons. à Labas-
tide, 65.
MONESTIÉS, 24.
MONLASUR (comt. de). Le comt.
de Poitiers assigne sur lui un
terme du subside de 1 mouton à
payer par la ville, 37. — Le
cons. Taillefer se rend auprès de
lui pour obtenir décharge de la
somme payée, 38. — Taillefer le
fait intervenir pour fane dispen-
ser la ville de la fourniture d'ar-
balétriers, 38. — Il est fait acte
du paiement à lui fait de 25o flo-
rins, 56. — Gaudetru demande dé-
charge de cette somme à de Mon-
meja, 71. — Coût : des billets
de cette décharge, 72; — d'un
vidimus des mêmes, 72.
MONMEJA (Esteve de). Gaudetru
lui demande décharge de la
somme avancée à Monlasur, 71.
MONNAC (Domenge de). — Il
loue un cheval au cons. Lonc,
11. — Il est capitaine de la
ville, 49, 5o. — Il vend 1 arba-
lète a la ville, 60. — Il inter-
vient dans un paiement de frais
de sceau, 76. — Il paie 5 flo-
rins, io5.
MONSALVI, 42, 53, 72, 75.
MONTAGNAC, XVII.
MONTAGUT (de), LI.
MONTALASAC (Duran de), not.
de la cour temporelle. — On lui
paie de nombreux actes, 49 —
Il est fermier du souquet, 1 ^4. —
Ses communs, 1 06.
MONTALBA, MONTAUBAN, io,
MONTANHA (Johan), maître car-
rier. — Il travaille pour la
ville, 1 56, 1 58.
MONTANIER (Berna t), receveu r d u
subside de 6 s.9d., XXI, XXIII,
XXIV, LXX. — Il exécute la
ville, 18, 34, 42. — Taillefer lui
apporte 191 moutons, 3o. —
Autre paiement de 192 mou-
tons, 33, 34. — Troisième paie-
ment de 70 moutons, 41 . — Qua-
trième paiement de 192 moutons,
60.
MONTERBESON, LXXII.
MONTESIT (Berthomiau). Il vend
des gaines de couteau à la ville,
59.
MONTPELLIER , MONPEYLIER ,
XV, XVIII, XXIV, XXX, LI,
LXXVI, 43.
MONTRÉAL, XIII.
MORACHO. II vend des armes à la
ville, 62.
MORLAS, MORLAAS, XXXII,
XLIII, 25.
MOSCALHO (Berthomiau). Il vend
des armes à la ville, 60.
MOSIEIS.MOUZIEYS-TEULET, 47.
MOTO, fabricant de chaux. — Il
fournit de la chaux, 99.
MOTOS (P.). Il est témoin dans
l'affaire de Valcabrière, 2, 4.
MOYNIER (G.). Il donne procura-
tion, 55.
TABLE DES NOMS PROPRES ET DES MATIÈRES. 25o
N
NAjAC 'P. de). II est témoin à un
paiement, ij. — Ses communs,
177.
NAPLES, XLIX.
NARBONA, NARBONNE,.XIV, XV,
XVIII, XXXVII, XL, LI, LVI,
69, 70. — Vicomte de, 17. — Il
vient à Albi, 49.
NEGADONAS, rue d'Albi, 169.
NEMPZE, NIMES, XIV, XXIV,
XXVI, 43, 67.
NEVERS (év. de), 17.
NlCOLAU, NICHOLAU (G ) Il
paie des commissaires qui exécu-
taient la ville, j~). — Il parti-
cipe à un paiement de frais de
sceau, 76.
NOAILLE (Bernard), cons. de 1 368,
!'■>■
NORMANDIA, NORMANDIE (duc
de), régent du royaume, XXXI,
XXXVI, 2. — Les cons. lui écri-
vent, 33, 69, 70.
NOSTRA DONA, nom de la tour
du pont d'Albi, 46.
NOTRE-DAME DE S'-SALVI, con-
frérie d'Albi, L.
O
OFFICIAL D'ALBI, XLVI.
OLIVIERIA (Isa m). Il paie ses ar-
rérages, 1 1 o.
OLOMBEL. Il transporte de la
pierre de la carrière, 86, 87.
ORLAT (P.). Il est témoin dans
l'affaire de Valcabrière, 2, 3.
Orlhes, Orléans, 22.
ORTOLA (a.). Il écrit le livre des
comptes de 1 358-1 S5o.
ORTS (G.). On lui achète : du
vin, 8 ; de la cire gommée, 43 ;
des confitures, 43 ; des plates,
6 i ; des briques, 98, 104$ du mor-
tier, 116; du foin, 117. — On
assigne sur lui certaine somme,
48. — La ville fait des travaux
devant sa maison, 92 , 93. —
Elle fait estimer un mur de sa
propriété, 98. — Il loue trois
betesà la ville, t 16. — On enlève
une guette devant sa maison,
1 67. — La ville comble les trous
devant sa maison, 168.
OTRALEUA, OULTRELEAU Ro-
bert d'), conseiller du comt. de
Poitiers, XXXV à XXXVII, XL.
— Il demande aux cons. qu'ils
écrivent au Pape, au Sacré-Col-
lège et au duc de Normandie,
1 33. — Il est à Narbonne, 69.
Gaudetru lui expédie à Narbonne
les lettres demandées, 79.
OULMET (four de 1'), i 65.
PAIRA (P.). Il travaille à la dé-
molition du mur de Gili, 102.
PAJO (\zeraar). Il vend 10 pièces
de bois a la ville, 127.
2Ô0
COMPTES CONSULAIRES D ALBI.
PALAIS (B. del). La ville lui assi-
gne une somme sur le capage,
48.
PANOSA, PANOUSE. La ville en-
lève les hourds et les briques
devant sa maison, 1 65, 167.
PAPE (le), XXXII, XXXV, XXXVI,
XXXIX, XL, 33, 55, 69, 70.
PARDIAC (comt. de), 17.
PARFOURU, XIII.
PARIS, XX, XLVI, XLVII, L,
LX, 2 1 , 22, 75.
PAS (al), 123, 126.
PASCAL (Frances). Il exécute la
ville, 38.
PATO (Johan). Il recrute des ar-
balétriers pour Mirepoix, 58,
60.
PAUCO DE LANTAR, chef de
bande, XV, 1 9.
PAULIN, XV.
PAYA (Arnaut), not. Il reçoit le
syndicat que le cons. Lonc ap-
porte à Avignon, 42. — Il com-
mence un accord a Carcassonne,
45.
PAYROLET. On saisit sa vigne,
111.
PELAT (Jean), I VI.
PEROTO , agent communal. Il re-
çoit son traitement, 36.
PESTRAUX, carrière exploitée par
la ville, 160.
PEYTAVI (Laurens). Il paie ses
arrérages, 1 1 - .
PEYTIAUS, PEYTIERS, PEY-
TIEUS, POITIERS (comt. de),
XX, XXII, XXIII, XXV à XXXI,
XXXIII à XXXVIII, XLa XLIV,
XLVI1I, XLIX, LI, LXX. LXXI,
LXXXVII. _ H envoie des com-
missaires pour eximiner le dif-
férend entre le procu eur du roi*
et celui de la cour temporelle, 7,
55, 64, 73, 75. — Copie de la
citation aux cons. dans cette
affaire, 7. — Il vient à Albi et
reçoit les cadeaux de la ville, 9,
10. — On envoie vers lui, à
Grenade, Grasset Adhémar, 16,
17. — Il invite les cons. à aller
le trouver à Carcassonne, 10. —
Son commissaire, Othon Gras-
set, reçoit 5o florins de la ville,
20, 25. — Il écrit aux cons.
que le comt. de Foix et les An-
glais ont passé la Garonne, 26.
— Son maître de requêtes se
rend à Albi avec une de ses let-
tres, 27, 33. — Il fait demander
aux cons. les lettres au Pape, au
Sacré-Collège et au duc de Nor-
mandie, 33. — Les cons. se ren-
dent à Combefa pour l'y voir, 35,
— où il se trouve en ma rs 1 36o,
35. — Ses commissaires placent
des vivres dans les faubourgs
d'Albi, 36. — Il fait assigna-
tion sur le comt. de Monlasur du
subside dû par la ville, 37. —
11 avise les cons. de se tenir
prêts a se rendre auprès de lui &
de fourni r 2:) arbalétriers, 37. —
Il co'nvoque le conseil des com-
munes, Sq. — Son mariage avec
Jeanne d'Armagnac, 41, 49. —
Sa guerre contre le baron de
Mirepoix, 57. — Il demande
une armée au Conseil tenu à
Carcassonne, 62. — Conseil des
Etats à Béziers ; il demande des
fonds pour la descente en Angle-
terre, 65. — Conseil des Etats à
Toulouse j il se transporte a Gre-
nade, 65. — Les délégués des
Etats craignent d'être arrêtés,
66. — Conseil des Etats a Car-
cassonne, 66. — Affaire des let-
tres au pape, 69 — Il expédie
une lettre aux cons., 70. —
Réunion des Etats à Toulouse &
ensuite à Carcassonne, 71. —
Secjnde réunion à Carcassonne
pour le projet de descente en
Angleterre, 77. — Perte des sacs
qui contenaient l'avoine qu'on
lui donna, 179.
TABLE DES NOMS PROPRES ET DES MATIÈRES. a6l
PEYTIERS (comtesse de). Elle vient
à Albi où elle reçoit les cadeaux
d'usage, L, 41 , 42.
PHILIPPE LE BEL, 2.
PlCART(Frances),cons., LV, ,. —
Il est témoin à un paiement.
>4- — Il vend des chandelles à la
ville, 41, — Il remet un glaive à
Clergue, 48. — Il vend des armes
à la ville, 09. — La cour tempo-
relle le soumet à une' enquête,
62. — Il reçoit diverses sommes
de son collègue Brus, 79. — Il
remet à ce dernier : le produit des
encans, 104; le produit de la
vente d; quelques armes aux ha-
bitants, 1 oô. — Il paie ses com-
muns, 107. — Il remet diverses
sommes à Brus, 108. — Ses dé-
penses, 109. — Ses recettes pro-
venant des arrérages, 110, 111.
— Emploi de ces recettes, 111. —
Il est chargé des travaux exécutés
à Puech-Amadenc, 112. — Il vend
des planches & du bois à la ville,
1 53, 174, 178.
PICO (G.). Il perçoit le droit sur la
vendange à la porte du Vigan, 8.
PIERRE (S'-) S'-ANDRÉ (comman-
derie de), 1 2.
PLA D'ALBI, 63.
PLA DE S'-SALVI, 58, 62.
PLAÇAS Johan), maître carrier. —
Il travaille pour la ville, 1 55,
1 5 S, 1 5 8 .
POITIERS (ville de), XX.
POLIA (Ga). Elle reçoit 12 s. 1 d.
POMIERS (Armand de), serg. royal,
i65.
PONS. Il fait le mortier, 126.
PONTHIEU (Jeanne de), comtesse
de Castres, 34.
PONT-NEUF, à Albij 1 14.
PONT-VIEUX, à Albi, 1 14.
PORTA NOVA, 114.
PORTAL (Charles), XVIII.
PORT VIEUX, à Albi, .53, i54.
POS (Duran), cons., 1. — Il brode
les armes de la ville, 48. — Il
vend une masse d'armes à la ville,
61. — Il remet au trésorier le
produit : du devet, 80; du vet,
128.
POSSET, guetteur. — Il touche son
traitement, 36, 42. — Il est logé
aux frais de la ville, 47.
PRADAS (G.). Il est témoin dans
l'affaire de Valcabrière, 2, 3, 4.
— Il estime les propriétés de
Guitart, 167.
PRADELH (Berthomiau). Il est con-
sulté comme notable par les cons.,
27. — Il verse un excédent de
recette de son consulat de 1 355,
io5. — Il vend à la ville : des
planches de sapin, 1275 d'autres
planches, 148} 1 verrou, 169; du
fer, 173; d'autre fer, 175.
PRADIER (Mengau & Armengau).
Il participe aux frais d'un paie-
ment de sceau, 76. — Il fait u 1
paiement au trésorier, 106. — Il
est fermier de la levée de 2 com-
muns, 128.
PRADIER (R.). Il vend à la ville
deux rampes d'escalier, 100. —
Il est fermier de la levée des
4 communs, loo. — Il vend
2 tonneaux à la ville, 1 - 1 .
PRATS (G.). Il porte du sable pour
la ville, 81.
PRECHEURS (Frères), XLII1.
PRÊTRES (rue des), 1 16.
PRIVAT, VIII, 2, 24.
PROGNAS & PROYNAS. On retire
des pierres devant son mur, 88,
89.
PROVENÇAUX, 11 5.
PRUMILHAC. On fait un pont-
levis près de sa maison, 167.
PRl'MILHAC (Bernât). On lui paie,
en briques, le loyer d'une mai-
son, 173.
PUEG (Jacme). Il est syndic de la
ville a Carcassonne, 18. — Les
<6z
COMPTES CONSULAIRES D ALBI
cons. lui envoient une lettre
pour obtenir remise d'une pro-
cédure, 20. — Ils lui paient les
arrérages de son traitement; 22,
67. — Ils lui transmettent un
appel contre la sentence d'Othon
Grasset, 23. — Ils le prient par
lettre d'excuser beaucoup d'Albi-
geois qui n'avaient pu répondre
a une citation, 28.
PUEG-AMADENC, PUECH-AMA-
DENC, quartierd'Albi, XLI1, 99,
112, 118, 1 65.
PUEG-BRENGUIER, PUECH-
BRENGUIER , quartier d'Albi ,
1 1 6, 1 66, 1 72.
PUEGBUSCA (Pos de), march. de
Toulouse, LIX. Il fait exécuter
la ville pour non paiement des
robes consulaires, 14, 25, 35, 38.
L;i ville lui envoie par Coutouli
2 30 florins, 40.
PUY (le), 49.
PUYGOUZON, 42.
PUYLAURENS, XXXIII, XXXIV,
26, 3o.
Q.
QUALQUIEYRAS (las), les Tanne-
ries, 1 24.
QUAPEL (Phelip). Il transporte
de la pierre pour la ville, 123.
QUASTALEST, le Châtelet de Pa-
QUASTEL NOU DE BONAFOS
(voir Castelnau de...).
QUASTEL NOU DE MONMIRAL,
64.
QUASTEL NOU DARY, 28.
QUERCY, XXIX.
R
RABASTENS, ville, LXIV, 35.
RABASTENX, RABASTENS
(Pierre-Raymond de), sén. de
Toulouse, XXXII. — Il avise les
cons. du rassemblement des An-
glais, 25.
RAINAUT (Guilhem). Il est fermier
des encans, 104. — 11 vend des
flèches à la ville, 9.3.
RAINAUT, RAYNAUT (Johnn). Il
vend à la ville des briques, 81.
— Il en transporte, 88, 89, 92.
RAINAUT (Johan) dit Boias. Il
reçoit 9 s. 3 d., 111.
RAISSAC, RAYSSAC (Guiibert),
serg. royal, LVI. — 11 embauche
des ouvriers pour l'achèvement
du rempart, 118. — Il arrête les
cons. de 1.352., pour défaut de
reddition des comptes, 1 3 1 .
RAMENC(G.). Il répare 5oo ar-
balètes, 99.
RAMILHO (G.), serg. royal. Il sai-
sit & emprisonne des contribua-
bles 40. — Il recrute les arba-
létriers envoyés à Mirepoix, 58.
— Il accompagne des commis-
saires qui exécutent la ville, 75.
RATIER (Bernât). Ses terres sont
données à premier cens, io5.
RAUSA, RAUZA (P.), not. de la
ville. Il achète du papier, 6. —
Il paie un valet qui apporte une
lettre, 7. — Il va à Carcassonne
pour y suivre une procédure, 1 1 .
— Ses dépenses, 11. — Il paie :
des frais de voyage à Carcas-
sonne, 18 j — les frais d'exécu-
tion de la ville par Bernardi, 25.
— Il est à Carcassonne, 26. —
TABLE DES NOMS PROPRES ET DES MATIÈRES. 2^3
Il est témoin au paiement des
gages donnés à des commissaires
venus pour une exécution, 34.
— Il revient de Carcassonne, 38.
— Il paie la façon d'un vidi-
mus, 42. — 11 revient à Carcas-
sonne, 44. — On lui envoie Jean
Fabre , 46. — Il l'y retient
1 jour, 4,5. — Il y paie les écri-
tures de Jean Vilar, 46. — Il
lève les communs, 47. . — 11 est
syndic des consuls, 53. — Il
assiste à un paiement, 64. — Il
reçoit un acte d'appoin teinen t
dont il est pris copie, 55. — Il
tient registre des armes achetées
pour l'équipement des 'arbalé-
triers. 58. — Il se rend à Car-
cassonne pour y suivre une pro-
cédure, 66. — Il y passe 23
jours, 67. — Il y revient, 69. —
Ses dépenses, 70. — 11 va à Gail-
lac trois fois pour soumettre di-
vers actes à Favarel, 72, 73. —
Du 20 octobre au 22 janvier, il
va trois fois à Carcassonne, 73.
— H y revient en février, mars
& mai, 74. — Il reçoit 10 livres
pour indemnité, -4. — Il tou-
che son traitement, 70. — Il
paie les appointements apportés
de Paris par Vidal, 7&. — Ses
communs, -j5. — Il paie : les
frais d'exécution contre les jurés
de Monsalvi, 73 j — la perte de
change de 146 pièces d'or, -5;
— les frais de sceau, 7Ô. — On
lui restitue 20 sous donnés par
lui à un valet, 76. — Il inter-
vient dans une recette faite par
Picart, 79. — 11 fait une quit-
tance, 80, 92. — Il lève : 2 com-
muns, 1 o5 ; — 6 communs, 1 ■-.
— Il reçoit 20 s. pour un
voyage à Gaillac, 118. — Il fait
une quittance, 173. — Il reçoit
le procès-verbal de reddition des
comptes des cons. 179.
RAYNAL (B.), char. — Fait
4 échelles pour les guettes, 99.
RAYNAUT (Arnaut). Apporte des
lettres des cons. de Montpellier,
43.
RAYNAUT (G.). Participe à un
paiement de frais de sceau, 76.
RAYNOUARU, XI, XII.
RAZAM (P. de). Sa veuve reçoit
77 s., III.
REDON (Isa rn). Lève 4 communs,
l S« 32. — Vend des armes à la
ville, 61. — Participe à un paie-
ment de frais de sceau, 76. —
Paie la répara tion d'une serrure,
101. — Verse le produit de sa
perception, io3.
REG(Brenguierlo). serg., LVI. —
Embauche des ouvriers pour tra-
vailler au rempart, 1 18.
REGORT, ROGORT (Johan). Vend
des armes à la ville, 60. — Char-
rie de la pierre, 9.5.
RENHAS (Berthomiau). Démolit
le mur de G i 1 i , 101.
RENHAS (Pos), cons., 1. — Va à
Carcassonne; ses dépenses, 12.
— Vend 1 pipe de vin à la ville,
19. — Témoin au paiement des
honoraires de commissaires, 34.
— A un procès, 5o, 5i, 56, 73.
— Est chargé de certains tra-
vaux, 79. — Vend de la pierre
à la ville, 86. — Paie une four-
niture.de bois, 99. — Vend du
bois à la ville, 100. — Paie ses
communs, 107. — Vend une
pierre où sont sculptées les ar-
mes de la ville, i5o. — Dépen-
ses dont il fait le paiement, 164.
— Paiement de transports de
bois, 171. — Ses recettes, 176,
177.
RlALMON, RÉALMONT, 07, 65,
70.
RIBBE (Charles de), VII.
RIBÎEYRA (B .). Favarel descend
dans son hôtellerie, 3 1 . — Frais
d'hôtel, 32. — Il vend 2 boulets
à la ville, 36. — Il porte de la
pierre à la tour, 92.
COMPTES CONSULAIKES DALBI.
264
RIBIEYRA, RIVIÈRE (quartier de
la), LXXV1II, 98. 168.
RIGAUT (P.) Fait les robes : des
cons., 18,177; — des guetteurs,
177, — Vend des armes a la
ville, 39.
RISCLE, XIII, LI.
ROANFL, RONEL (rue &. porte
d'Albi), XLIII, 5i, 100, .01,
166, 169, 172, 175.
ROC (Johan de), dit Estavari. Re-
çoit 3 s. de la ville, 111.
ROCHEGUDE, XI.
RODANEL (Vidal). Paie ses arré-
rages, 1 1 o.
ROUES, RODEZ, XLVIII, 63. —
Ev. de, 1 3.
RODEZO, dit lo Bornhe, XXIV.—
Porte des lettres à Carcassonne,
68.
ROFIAC, ROUFIAC, LXÏ, 45.
ROFIAC (G.). Vend de la chaux à
la ville, 79, 82, 83, 85, 88, 91,
94398, 100, 102, 1 5 1 .
ROMANHAC (Dorde). Perçoit le
droit d'entrée sur les vendanges
■a la porte du Vigan, 8.
ROME, XXXV, 33, 69, 70.
ROQUO. Porte des vivres à Labas-
tide, 314. — Vend une épée a la
ville, 60.
ROSSIGNOL (Eiie), XLVI, LXIII.
ROUERGHE; XXIX.
RUFFAT. Vend clous & chevilles
à la ville, 91 .
RUMEAU, VIII.
SABATARIA DE S'-JOLIA, rue
d'AIbi, LXXXI.
SABATlER(Galhart) Son héritier
paie le capag?, 57, 17-!.
SACRESTA Se SAGRESTA (Adhe-
mar). Vend & porte des briques
pour la ville, 96, 12.Ô.
SAGRESTA (Marti). Vend à la
ville : des confitures, 19 ; du pi-
ment 8c. du vin muscat, 44. —
Remet 20 florins aux cons., 79.
SALABERT, 18.
SALVI (S*-), 98.
SALVI (église c'e S'-), 58, té».
SALVI (P.), cons., 1. — Il reçoit
une quittance, 63. — Les com-
muns de son administra'ion, 79,
80. — Vend de la brique à la
ville, 98. — Son administration,
48, 104, 106, 108, 109. — Il est
trésorier, 109.
SANTI (L de), VU.
SARNI (Johan de S1-), S' SERNIN,
XXXIII, XLIX, LXXXVII. Vient
à AIbi avec une lettre du comt.
de Poitiers, 27.
SARNIT (Johan). On remise des
matériaux dans sa maison, i65.
SARRASY (Isidore), X, LXXXI, 2,
1 S, 16, 20, 28, 34, 44, 47, 5i,
54, 58, 6t, 63, 98. 99, 1 16, 1 18,
i65, 169, 170.
SAUZET (Pierre de) , prévôt de
S'-Salvi, 58.
SAVI (Pos), LXI. — Se casse un
bras au service de la ville qui lui
donne une indemnité, 45.
SCATISSE (Pierre), LI.
SEGUI (Lambert). Vend un baci-
net à la ville, 61 .
SELET (R.). Vend du vin à la
ville, 177.
SELVAS (G.). Est témoin dans
l'affaire de Valcabrière, 2, 3, 4.
— On l'envoie chercher d'autres
témoins à Lescure, 5.
SERAS (P.). Vend du papier à la
ville, 27.
TABLE DES NOMS PROPRES ET DES MATIÈRES. 2Ô5
SERAS (Salvi). Paie ses arrérages,
io5.
SERNIN-DE-MAILHOC (S1-), 68.
SICILE, XLIX.
SIGOLÈNE (Sle), 3o.
SIRAS (B ). Transporte des briques
pour ta ville, 89. — Fait la ma-
çoniene en bart d'une guette,
124.
SlRAS (Sicard). Construit une
guette, 8 1 .
SlRO. Construit : une guette à
forfait, 1 25; un pont-levis, 128.
SIVALH (P.)- H est auditeur des
comptes, 56, 178. — Vend un
bacinet à la ville, 60. — Paie
ses communs, 107.
SORIRA (Duran). Reçoit 7 d. du
cons. Picard, 111.
SOEL, SOELH (P.). Extrait du sa-
ble pour la ville, 94, 96.
SOELH (G.). Extrait du sable pour
la ville, 145.
SOLAIRO. Va en Gascogne sur-
veiller les troupes des comt. de
Foix et d'Armagnac, 1 17.
SOLARGUE. Vend des matériaux
à la ville, 1 1 4.
SUXO (Forcius de), LXXII.
TALHAFER (Bonet), XXXVIII,
LXXXIII. — Gaudetru, crai-
gnant d'être arrêté, le retient à
Grenade, 65.
TALHAFER (Gui). On le requiert
comme témoin dans l'affaire de
V'akabrière, 3. — Il va a La-
bastide en cette qualité, .'«.
TALHAFER (Johan), cons., XXI,
XXIII, XXVIU, XLII, LXX, ..
Vend du vin à la ville, 19, 36.
— Il porte à Montanier 141
moutons, 3o. — Ses dépenses,
3i. — Accompagne Gaudetru a
Carcassonne, 33. — Témoin à
un paiement de frais d'exécu-
tion de la ville, 34. — Témoin
du paiement des 2jj florins
avancés à de Larnès, 37. — Re-
vient à Carcassonne pour avoir
décharge de cette somme, 33. —
Nouveau voyage à Carcassonne
pour obtenir dispense de la four-
niture de 2.5 arbalétriers, 38. —
Se rend à Miraval pour même
affaire, 39. — Il paie 70 mou-
tons à Montanier, 41. — Il ac-
compagne Gaudetru à Carcas-
sonne, 69. — Reçoit de l'ar-
gent pour divers travaux, 78,
79. — Fait les comptes des tra-
vaux de maçonnerie de la tour,
84. — Verse le produit des
criées, 104. — Paie ses com-
muns, 107. — Achète du bois
pour les hourds de l.i maison de
Bordes, i52, — Ses dépenses à
cette maison, i52. — Sa robe
consulaire, 177.
TALHAFER (Johan). Travaille : à
la tour neuve, 167; à la bride,
1 55.
TALHAFERRA (Eudia). A un pro-
cès au sujet d'un pressoir, 52.
TAMIZEY DE LARROQUE, VII.
TARN (dép.), XVHI.
TARN (riv.), XIV, XLII, XLV'I,
LXII, LXIV, 3, 1.4, .66, .74.
TARN (porte du pont du Tarn),
8, 123.
TARN-& GARONNE, XII.
TAULAS, TAULO. On arrange le
rempart près de sa maison, 168,
1 '.;•
266
COMPTES CONSULAIRES D'ALBI.
TAURINAS. On lui achète des piè-
ces de bois cintrées, 94.
TEMPLE (chevaliers du), LXXXI.
TERRA. Nom d'une guette, 172.
TERSA, 171.
TERSAC, TERSSAC, XV, , ic.
TERSAC (R.). Fermier de la levée
des communs, 128. — On ré-
pare la chaussée devant sa mai-
son, 168.
THÉROUANNE, 17.
THIBAUT, TIBAUT DE FOUS,
charp. Fait le pont-levis du Tain,
166, 167. — Répare les hourds,
170. — Pave la porte neuve
d'Engueysse, 171. — Y fait un
égout & le pave, 171. — On le
paie, 171. — Y rétablit la chaus-
sée, 172. — Autre égout devant
le four du Bue, 172. — Etaie
une maison, \i'5 — Refait l'arc
du pont-levis du Tarn, 174. —
Pont-levis de Verdusse, 170.
THOLZA, 27.
THOMAS. Il vend du drap à la
ville, 46.
THUR1ÈS, XV.
TINEL (R.), XXXIV, LIX. — Est
envoyé deux fois à Toulouse
pour épier, 20.
TITBAL, rue d'Albi, X, i.'>.
TORADA, TORADT & TORRADA
(P.). Extrait du sable, 82. —
Travaille au portai d'Engueysse,
84, 86. — Extrait du sable, 87,
89. — Charrie de la brique, 91.
— Fait le mortier, 93.
TORRETA, quartier d'Albi ,
LXXXI.
TORTOZA (B.). Extrait de la
pierre, 83. — Les cons. le man-
dent pour faire de la chaux, 99.
TOULOUSAIN, XXXI, XXXIII.
TOULOUSE, THOLOSA, VIII,
XVIH, XXVI, xxvn, XXIX,
XXX, XXXII, XXXIV, XXXVIII,
XLI, XLVI, LIX, LX, LXIV, 24
à 26, 29, 3o, 34, 35, 38 à 40, 43,
40, 56, 62, 63, 65, 67, 71, 76.
TOULOUSE (Petit), 5i.
TOUR NEUVE, XLII, LXXVIII,
LXXIX
TOURS, XIII.
TREBALHA (pont-levis de), 167,
172.
TREVAS, TRÊVES (P.). XXIV.
Réclame le paiement du subside
de 6 s. 9 d. par feu, 7. — Gol-
fier le lève en son nom, 29. —
La ville lui fait cadeau de fro-
mages, 63.
TRINCAVEL(Jacme), not.,LXXVI.
Reçoit les actes de l'a fia ire de
Valcdbnère, 3. — Reçoit divers
actes, 52.
V
VAISSETE (dom), XXVIII. XXX,
XXXI, XXXV, XXXVII,
XXXVIH, XLI, XL1II, 9, 42.
VAISSIEYRA (Durant). On en-
lève : les hourds devant sa mai-
son, 1675 — du bois, 167.
VAISSIEYRA Phelip), VAISSIÈRE,
LXXXI. Reçoit ico lames de
glaive, 47. — On lui paie ses
honoraires comme auditeur des
comptes, 49, 178. — Le vicomte
de Narbonnedescend chez lui, 49.
VALAUIER (R.), maître carrier.
Travaille pour la ville, i58.
VALCABRIÈRE, XLV, 2, 77.
VALENCE, XV, 2.
VALENQUAS (P. de), charp. On
lui remet des planches pour
planchéier 2 guettes du pont
vieux, 54. — Fait une guette,
'1AÔLE DES NOMS PROPRES ET DES xMATIÈRES.
80, 90. — On lui remet du bois,
! 1. — Fait la guette du Vigan,
io.3. — Enlève des arceaux aux
faubourgs, il3. — Fait la guette
devant Doat, 127. — Touche le
prix de ce travail à forfait, 1 27.
— Touche le prix d'un pont-
levis, 128. — Fait des cintres,
14a. — Répare la bride, 104.
— Démolit un étage de la mai-
son Hénaven & Aussel., 160. —
Etaie la maison du Gay, 173.
VALENTINOIS (comt. de), 17.
VALETA (Mathieu). Vend un ba-
cinet à la ville, 58. — Réclame
paiement de certaines dépenses,
63.
pièces de
du bois,
YhLAIC (R.). Vend d
bois à la ville, ç3 ;
174.
VENA (Armengau). Réclame paie-
ment des enchères du souquer., 44.
VENDOME (comt. de), XL1X ,
3 , 36.
VENDOME (Jean de), XLIX, 34.
VENDOME (Catherine de), XLIX.
VERDUSSA, VERDUSSE, porte &
gâche d'Albi, XLII, 88, 97, 98,
114, 1 1 ">, 116, 168, 1 70, 175.
VERNHES (P.). Témoin a l'affaire
de Valcabrière, 2, 3.
VESPLAU (Hélias de;. Paie ses ar-
rérages, 110.
VIAUR, XV.
VlDAL(Auguste),VII, XCIII,C,CI.
267
VIDAL (Johan). Porte des briques,
89.
VIDAL (R.), XLV1I, LXXI. Est
envoyé à Paris pour suivre le
procès contre le procureur de la
cour temporelle; ses dépenses,
21, 22. — Perd son cheval, 22.
— Va par eau de Moulins à Or-
léans pour éviter les Anglais,
22. — A gain de cause à Paris,
74. On paie les appointements
qu'il en apporte, j5.
VIERNA (Pos). Reçoit des honorai-
res comme auditeur des comptes,
48, 177. — On lui paie certaines
sommes, 97. — Est fermier du
souquet, 104. — Paie ses 2 & ses
6 communs, 1 07.
VIGAN, VIGUA, quartier d'Albi,
XL1II, 43, io3, . 18, 123, 169,
no, 175. — Porte du, 8, 20.
VlGUIER (Amblart). Reçoit 19 s.
7 d.
VlGUIER (Mathieu). On assigne
sur lui une certaine somme, 179.
VILANOVA (G.). Charrie de la
pierre, 87.
VILAR (Johan), not. de Carcas-
sonne. — Fait exécuter la ville,
1.), 16. — On lui paie ses écri-
tures de 1 357, 46.
VILLEFRANCHE, 46, 47.
VlLLELONGUE, XLV'I.
VlNHONET, Avignonnet, 29.
VIVIERS (év. de), conseiller du
comt. de Poitiers, 1 7.
W, Y
WALDEMAR III, roi de Dane-
mark, XXIV, XXVI, 2o.
YLA (la), LX1V.
YSARNIT. On remise du bois dans
sa maison, 167.
ERRATA
Page xxxiij, note %, dernière ligne, lire en au lieu de eu.
— xcviij, ligne 21, lire specias au lieu de species.
— lxxiij, note 1, lire Appendice I au lieu de Appendice II.
P. i, rubrique, ligne 4, lire : P. de Lafon, au lieu de F. de...
N° 18, — 3, — dig jous au lieu de digjous.
N° 29, — 1, — es aysiva — e s'aysiva (de aizir, procurer).
N° 63, — 1, — 1 faissier(s) — faissier[s]
N° 91, — 1, — aculhidas (sans virgule).
N° 97, — 3, — aviarn au lieu de avian.
N° 124, — 3, — J. Decles — P. Decles.
N* i3o, — 2, — do[sj — do.
i\» 1 34, — 2, — Ausel — Ansel.
N° 182, — 3, — s'eran — seran.
N° 212, — 1, — d'aur(s) — d'aurs.
N" 224, — 3, — s'apro(r)iavo .. al[s] senhor[s|...
N° 233, — 6, — secesso au lieu de se cesso (de cessar).
N° 237, — 3, — tenria [correction) au lieu de ténia.
P. 3o, n. 3, I. 2, lire : ?4 s. au lieu de 28; 16 d. au lieu de 2 sous.
N" 268, ligne 3, lire : Avinho au lieu de Avigno.
N" 281, — i5, — e — a.
N° 293, — -4, — pagatfs] — pagat.
N' 3io, — 2, — aculhida [e] asolassar a:< lieu de aculhidlia a sol...
N" 3 16, — 4, — Vedel. (Cf. n° 927 & note.)
l'âge 45, note 1, lire : Albi au lieu de Abi.
N* 357, ligne 1, lire : Me R. au lieu de Me B.
N° 388, — 1, — dichas — dicbas.
N° 419, — 1, — Marcilhac — Marti thac.
N° 496, — G, — obravo [a].
N° 5oo, — 1, — Avinho — Avigno.
V 566, — 3, — fosse m — fessem.
N° 572, — 7, — procesian — procesiam.
N " 002, — 4, — comparian — compariam.
N° 61 3, — 2, — arendamen — arendamens.
N« 675, — 1, — a R. — a B.
N" 758, — 1, — travaso — tranaso.
270 COMPTES CONSULAIRES D'ALBI.
N* 759, ligne 2, lire : travasa au lieu de tranasa.
N" 777» ~~ 6, — que(lh) — quelli.
N* 793, — 1, — volgue[in] — volgue.
N° 798, — 1, — baras de — baradas.
N° 854, — 2, — volian — voliam.
N" 874, — 1, — sebicr — sclicr.
N° 973, — 1, — Vesplau — Vesplan.
N° 1 197, — 1, — Thomas — Domas.
N° 1206, — 4, — meza e — meza a.
N" 1 5g5, — 1, — Gasanhol — Gasanhal.
N" 1599, — i, — pon — par.
N" 1 6 1 5 & 161&, ligne 1, lire : ieu, Bernât.
N" 1755, ligne 2, lire : ad obs |de|.
N" 1914, — 2, — corr. pojar.
Page i5o, ligne, 1, — 2057 au lieu de bob-] .
— ïbo, — 4, — 2060 — 29G0.
N" 2143, — 1, — estât vi dias — estât dias.
N° 2 181, — 1, — d'onge — donge.
Numéroter 2184 ''article qui suit2i83.
N" 2186, ligne 1, lire : la lia au lieu de Laila.
N° 2264, — 2, — descubrieu — deseubrieu.
N" 2287, — 1, — Fous — Fons.
— — 2, — la lia — Laila.
N* 2538, — 1, — sobredigs (sans virgule).
N* 2585, — 3, lire : s'era au lieu de sera.
N" 2595, — 1, — met[e]is — met(e)is.
N" 2621, — 2, — vezirs — vesias.
N° 263i, — 1-2, corr. sirvir a devalar.
N* 2667, — 2j f'r* •' pegar au lieu de pagar [pour pcjari.
N* 2688, — i, — per fer — per far.
N* 2693, — 1, — Fous — Fons.
N* 2694, — 1, effacer la note.
N° 2700, — 3, lire : cambra — Cambra.
TABLE DES MATIÈRES
AVANT-PROPOS vij
INTRODUCTION '. xix
Chapitre premier. — Histoire générale et histoire particulière xix
Chapitre II. — Les conditions du travail, du commerce et de
l'industrie à Albi au quatorzième siècle liiij
ÉTUDE LINGUISTIQUE xcj
TEXTE i
APPENDICE I. — Aforamen de 1 34^ 181
APPENDICE II. — Tableau du prix des choses 189
APPENDICE III. — Calendrier albigeois pour l'année consulaire
1 359-i36o 199
GLOSSAIRE 219
TABLE DES NOMS PROPRES ET DES MATIÈRES 237
Errata 2ÔQ
Toulouse, Imp. DouLADOURE-PnivAT, rue S'-Rome, 39. — 7334
0
DC Albi, France. Archives
801 municipales
A33242 Comptes consulaires d»Alb:
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