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Full text of "Confessions de J.-J. Rousseau : noms qui ne sont indiqués que par des lettres initiales dans les éditions imprimées, morceaux inédits ou différences qui se trouvent entre le manuscrit offert à la Convention par Thérèse Levasseur, et les éditions de Rousseau"

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5^ 


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in  2010  witii  funding  from 

University  of  Ottawa 


littp://www.arcli  ive.org/details/confessionsdejjrOOrous 


CONFESSIONS 

D     E 

J.J.  ROUSSEAU. 

Noms    qui    ne     sont    indiqués  que  par   des 
lettres  initiales  dans  les  éditions  imprimées. 

Morceaux  inédit*  on  différences  qui  se  irouvenl 
entre  le  manuscrit  offert  à  la  Convention 
par  Thérèse  LEVASSEUR  ,  et  les  édi- 
iio7is    de   R-usseau. 

Le  Manuscrit  de  THÉRÈSE  LEVASSEUR-, 
porte  Tepigriphc  suivante  ,  qu'où  ne 
trouve  dan»  aucune  des  éditions. 


Ir.tùs  tt  in  cute. 


SE    VEXD    A    PARIS, 


Chez 


Vincent  LEERETON  ,  Libraire  , 
rue  du  Thcitre  Français,  N°.  i6. 

P  l  C  H  A  R  D  ,   Libraire  ,    Qjiai 

Voltaire  ,  K».   l8, 
D  E  S  E  N  N  E ,  Libraire  ^  tu  Palaii» 

Égalité. 


âûSi 
If  la 


CONFESSIONS 


D  E 


J.  J.  R  O  U  S  S  E  A  U. 

j\Iorceaux  inédits  ,  ou  différences 
qui  se  trouvent  entre  le  manuS" 
crit  offert  à  la  Con  ventîon  par 
Thérèse  le  Vasseur  et  les  édi- 
tions de  Housse  au. 


J.  I,  y  a  dans  le  manuscrit  des  Confessiom 
quatre  morceaux  de  quelque  étcudue  qui 
n'ont  poiui  été  imprimés.  Manquaient-ils 
dans  Torî^inal  qui  a  servi  à  l'editioR  de» 
Confessions  ?  Les  aura-t-on  ju^és  d'ua 
trop  faible  intérêt  ?  Le  vice  qu'ils  expriment 
leur  aurait-il  irapriraé  une  note  de  répro- 
bation ?  Tout  cela  est  possible.  Au  sur- 
plus voici  le  premier  de  ces  morceaux.  C'est 

A    » 


"^     seul  c.\v.   olFic  fjueli^ucs  détails  de  maur.^  , 
rue   mxblics. 


.....  p. 


Fa^.   i33. 

Api:-5  CCS  mots:  qvi  rinrommodait  ^  ]. ]. 
racor.tc  les  sales  propositions  que  lui  .fit 
un  Sxnionîste  ,  dans  l'Hospice  des  Cathé- 
rujru'v.LS    et    riiorreur    qu'il    en    conçut  : 

XI  Tandis  «que  duraient  ces  petite*  er- 
goterles  et  que  les  jours  se  passaient  i 
disputer,  à  marmotcr  des  prières  et  à  fair^ 
le  vaurien  »  il  ni'arriva  une  petite  vilaioc 
aventure  assez  dégoûtante  et  qui  faillit  même 
à    tourner  mal  pour  mol. 

î»  Il  n'y  a  point  d^âmc  si  vile,  de  cœur 
si  barbare  ,  qui  ne  soit  susceptible  de 
quelque  sorte  d'attachement.  L'un  de  ce« 
deux  bandits  qui  se  disaient  Maures  ,  me 
pi'it  en  affection.  11  m'acostait  volontiers  , 
canisît  avec  moi  dans  son  baragouin  franc., 
lue  rendait  de' petits  services,  rr.e  fesajt 
prrt    de    sa    portion  à  t^blc   et  n^e   donnait 


(  5  ] 

sur-tout    de   fréquens    baisers   avec    une    ar- 
deur qui  m'était  tort  incomode.  Qjiel qu'effroi 
que  j'eusse    naturellement  de    ce  visage   de 
pain  d'épicc  ,  orné  d'une   longue    balafre   et 
e    ce    regard    allumé    qui    semblait    piutot 
turieux   que   t«ndr^ ,  j'endnraij   ces   Baisers, 
en  me    disant    en    moi-même    :    le    pauvre 
homme   a    conçu  pour   moi  une  amitié  bien 
vive  I  j'aurais  tort  de  le    rebuter.   Il    passair 
par    dégrés  à     des    manières    pluj   ribre3   et 
me      tenait    quelque-fois     de     si     sln^ulicii» 
propos  ,  que  je  croyais  que  la   tête  lui  avait 
tourné.   Un    soir    il    voulut    venir     coucher 
av-cc   moi.  Je    m'y  opposai,  disant  que  mon 
lit    était    trop    petit,    il    me    pressa-    d'allcï 
dans    le   sien,  je    le    rt^ai  encore  ;  %ar  ce 
misérable   était'  si    mal-propre  ,    et    puait  si- 
fort   le    tabac   mà^hé  ,    qu^ii   me    ferait    icui 
au.  cœur. 

tt  Le  lendemain  d'assez  bon  matin  ,  riour 
étions  tous  deux  seuls  dans  la  Salle  d'assem- 
blée :  il  recommença  ses  caresses,  mais  avct 
des  mouvcmens  si  violen*  qu'il  en  était 
effrayant.  Enfin  ii  voulat  passer  par  degré» 
aux  privautés    les  plus   choquantes.....  ,  j«- 

A  3 


(6, 
TT;f  d(i:agcii  impciueiiscmcnt  ,  en  ponssant 
un  cri  ,  et  fcsaiit  un  saui  en  arrière  , 
sans  marqurr  ni  indignation  ,  ni  colère  , 
car  je  n'aviîs  pas  la  moindre  id.  c  de  ce  dont 
il  i'agi.ssaif  ;  j'cxpiimai  ma  surprise  et  mon 
dc{»oûl  avec  tant  d'énergie  qu'il  me  laiita 
là.  Mais  tandis  qu'il  achevait  de  se  démener, 

je   vis ,  je  m'clançai    sur    le  balcon, 

}lus  ('mu,  plus  troublé,  pl'.is  cffiay'é  même 
«]ue  je  ne  l'avais  clé  de  ma  vie  cl  prêt  i 
nie    trouver    mal. 

»»  Je  ne  pouvais  comprendre  ce  qnavait 
te  inallicureiix  ;  je  le  crus  atttint  du  H^nt 
mal  au  de  ruclqu'autre  frénésie  plus  ter- 
lible  ,  et  vcriiallcm^t  je  ne  sache  ritn  de 
jlus  hideux  à  voir  pûur  quelqu'un  de  sang 
froid,  que  cet  obscène  et  sale  maintien» 
tt  ce  visage'  affreux,  enflammé  de  la  plus 
brutale  concupiscence.  Je  n'ai  jamais  vu 
d'autre  homme  tn  pr-rcil  état  ;  mais  si  nous 
sommes  ainsi  près  des  fem'mes,  il  faut  qu'elle» 
•  ient  les  yeux  bien  fascinés  pour  ne  pa» 
cous  prcndie  eu  lioireur. 


(?) 

Je  n'eus  rien  de  plus  pressé  que  d'alîcf 
conter  à  tout  le  monde  ce  qui  vinait  de 
m'irriver.  îsotre  \icille  intendante  rr.c  dit 
de  me  t  tire  -,  roais  je  vis  que  cetit  histoire 
l*dvi.;t  fort  affectée  et  je  l'entendais  grom» 
tncler  entre  ses  dents:  can  mahdet  ^  Iruilci 
Icsiia..  Comme  je  ne  conîprenaii  pas  pour-* 
quoi  je  devais  me  taire  ,  j'allai  toujour» 
mon  train  ,  malgré  la  dcftiue  ,  et  je  ba- 
vardai tant  ,  qi  e  le  lendcmrin  un  des  ad-« 
miri'stratcvir!»  \int  de  bon  ciatin  m'adresser 
une  mercuriale  as.>  /.  vive  ,  m'accusant  de 
compromettre  I  hoT'iu  ur  d'nre  maison  sainte 
et  de  fa.re  Lcaucouij  dt  bruit  pour  peu  de 
mal. 


4«  Il  prolongea  sa  censure  ,  en  m'expli- 
quent beaucoup  de  choses  que  jigaorais  , 
mais  qu'il  ne  croyait  pas  m'apprendrc  ,  pci- 
«uadé  que  ;e  m'étais  dcfendu  sachant  ce 
qu'on  me  voulait  ,  mais  ne  voiilantpas  y  eon" 
»eaiir.  11  me  dit  gravement  que  c'était  une 
œuvre  dtfrndiie  comme  la  paillardise  ,  mais 
dont  au  res^e  rinteniion  n'était  pas  plut 
cficnbante  pour  la  peisonne  qui  en  était 
l  objet    Cl   qu'il  li'y    avait   pas  de  quoi  s'ir- 

A4 


xitcr  si  fort,  pour  avoir  clé  trouvé  aimaKîe.. 
Il  me  dît  san»  .^  .<  nr  ,  que  lui-mcmc  dans 
5a  jeunesse    -  le   même    honneur, 

et  qu'ayant  cic  aiirprls  Hors  d'état  de  faii^ 
rësisiance  ,  il  n'avait  rîen  trouve  là  de  si 
cruel.  Ilj.onssa  l'impudeucc  ju'squ*A  se  servir 
(les  proj^rcs  itiincs  ,  et  sMmaginant  que  la 
cause  (le  ma  résistance  claît  la  crainte  delà 
douleur,  il  n.'as.sur.i  que  celte  crainte  était 
vaine  et  qu'il  ne  ialtalî  pas  s'allaimcr  de 
rien. 

;i  J'écout.iis  cet  infime  avec  un  étonne^ 
ment  d'autjnl  plus  grand  qu'il  ne  parlait 
point  pour  lui-même  ;  il  semblait  ne  m'ins- 
truirc  que  pour  mon  bien.  Son  discours 
lui  paraissait  si  simple  qu'il  n'avait  pa| 
mcme  elierché  le  secret  du  tête-à-tcie  , 
et  nous  avioiK  en  tiers  un  ecclé.sia$t:qu« 
que  tout  cela  n'effarouchait  pas  pins  que 
lui.  "Cet  air  naturel  m'en  imposa  tcîleracul 
que  j*cu  viris  à  croire  qjjc  c'était  sans  dontt 
un  us3ge  admis* dans  le  riionde  et  dont  je 
n'.  vais  yas  eu  pl.utô't  occasion  d'être  instruit. 
Cel4  fit  que  je  l'écoutal  sans  colère  ,  mais 
non   sans    dcecùt.    L'image  de  ce  qr.i  m'était 


;  9) 

..nrivé  ,  mais  s.urtont  de  cr  que  j'r.va'.s  vu  , 
restait  si  fort  empieinte  (iatu  ma  aiémoire , 
qa'eii  y  pensant  ,  le  cœur  me  sciilevait  en- 
core ,  sans  que  j'en  sçusse  d'avaniage. 
L'aversion  de  la  chose  s'éteudit  i  Tapolo-- 
giirc  ,  et  je  ne  pus  me  contralnlrc  assez  , 
pour  qu'il  ce  v;t  pas  le  m^-uvais  effet  de 
ses  leçons.  Il  me  lança  un  regard  peu  ca- 
ressant,  et  des-lors  il  n'épargna  rien  pour 
me  rendre  le  séjour  de  Thospice  désagréable, 
li  y  parvint  si  bien  que  n'appercevant 
pour  en  sortir  qu'une  seule  voie  ,  je  m'em- 
piestai  de  la  prendre,  autant  quejem'ctais 
efforce  de  reloigutr. 

Tî  Cette  avanture  me  mit  pour  l'avenir 
à  couvert  dçs  entreprises  des  ckevaliers  de- 
là mancLette  -,  et  la  vut  de»  gens  qui 
pHiSaîsnt  pour  en  être,  me  rapptlîant  Tair  it 
les  ge<stes  de  mon  cEioyabic  mture  ,  m'a  ton- 
jo.nsiiMpiré.  tant  d'hovrenr  qne  j'avais  peine 
à  la  cacK4fr.  Au  contraire  les  femmes  g*g- 
nèient  beaucoup,  dan  rr.on  cspr't  à  cette 
comparaison.  Il  me  hcnibîait  que  je  leur 
devais  ca    tendresse  de  sentiment,  en  hom^ 

A  5 


(  I«>  ) 

rii;:e  de  mi  personne  ,  Ii  T<'par«tion  de» 
c  Ilcnscs  (\c  mon  «cxc  ci  la  pliii  laide 
giKDon  devenait  i  mes  veux  un  abjct  ado- 
rable ,  par  le   souvenir  de  ce   faux  afiicaîn. 

Ȕ  Pour  lui  ,  je  ne  Ǎaii  ce  qu'on  put 
lui  dire  ;  il  ne  me  p.iriir  pai  ,  qu'excepté 
ï?.  dame  Lorenza  ,  personne  le  vit  de  p1n« 
mauvais  ail  qu'aupai.nant.  Cependant  il 
iie  n/acosla  ni  ne  nie  parla  plus.  Huiijouri 
après  il  fut  l>aptisc  en  grande  ccrtnioriie 
et' habille  de  blanc  de  la  tête  aux  y<ieds  , 
\>o\iT  rcprcscnicr  la  candeur  de  ion  amc 
rciicntiéc  -,  le  lendemain  il  ionit  de  Ihoi- 
pice  ,   et  je   ne   lai  jamais   levu  »». 

»ï  Mon  tour  vînt  un  mois  après.  La  suite 
ebt  dans  hi    éditions. 


Au   T  m.   XIX  ,  Litre  III  ,  {  :i^.    174. 

Après  CCS  mots  :  el  pre^qu  assuré  cTitrefrit 
a'i  7ncl  ;  Rousseau  raconte  1  ne  anecdoie 
^ui   ic   K'duii  à  une  poli^oncric.  Touiruea- 


té  de  désirs  ,  il  chercha't  les  réduits  ci- 
chés  ,  les  allées  iombres  pour  s'exposer  de 
laî'.i  aux  rcj^ards  de»  femmes  dans  l'état 
où  il  aurait  \oulii  être  a"  près  d'elles.  II  était 
plus  ridicule  qu'obiceiie.  L':i  jour  il  s'établit 
■  u  foid  d'une  00  ir  dans  laquelle  était 
un  Puits  où  les  filles  de  la  maison  ve* 
naîeut  souvent  (.àercher  de  Teau.  il  )  avait 
une  petite  descente  qui  mcndii  à  des 
caves  da:^.s  lesquelles  il  espérait  trouve! 
lin  refuge  assure  ,  en  cas  de  pour- 
suite. Dans  cette  coiifi^nce  ,  il  offrait 
aux  fiiles  qui  venaient  au  Puits  un  sprc- 
taclc  plus  risible  que  sciuctcui.  Les  plti* 
sages  feignirent  de  ne  l'cu  voir  ,  d'autres 
Tirent  ,  d'-^uires  se  crureut  insultée»  et 
Êrent  du  bruit.  Il  se  sauva  dans  les  caves; 
il  fut  suivi  et  atteint  par  un  horaree  et  quatre 
eu  cinq  vieilles  femmes  armées  de  manthet 
à  bala".  li  s'eu  t'ra  par  uu  mensonge  a^seï 
gauche,  et  Ihomme  q-ii  l'avait  saisi  ^  le  ga- 
îaailt  des  manches   à    balai. 


A  ô 


(    »2    ) 
D^i!   h   r.'iu-    ]  .    I 

Après  CCS  mois  :  ou  je  me  trouvai  déjà  fort 
à  retrait  y  il  réiconie  deux  anecdotes  du  gcar« 
de  la  prcmîcre  ,  mais  qui  n'ont  uni  imércC. 
Un  !  oiumc  ,  q  li  av«iit  le  vu  c  du  mauic 
ca'Iiccnnitnc  ,  lui  fit  un  soir,  sur  la  place 
litllecourt  i  l  yen,  une  propoiiiiou  dont  il 
eut  horreur.  Il  se  sauva  â  toutes  jambes  , 
comme  s'il  eût  été  poursuivi,  tremblant  ti  ef- 
ifiayé,  comme  s'il  avait    corami»  un   crime. 

Un  antre  soir  qr.c  paréconomit ,  et  su»- 
tOTit  par  honte  d'aller  coucher  dans  une- 
auberge  où  il  ne  mangeait  pas  ,  car  il 
vivait  à.  une  taverne  pour  vingt-cinq  sols, 
il  avait  pris  le  paiti  de  coucher  sur  un- 
baoc  de  la  place  ,  il  futacoslé  par  uo  iibbé. 
qni  parut  touché  d*  sou  îf>rl  et  Temme- 
u^.  Vabbé.  avait  aussi  Icf  goûts  dépravés. 
<i'i.  TB:iure.  Roujseau  îc  contint  par  T-Kor-- 
jrtur  qu'il  icmoiîina  pour  ce  vice.  Il 
ajoute  :  t*. comme  à  Pans,.ui  dans  aucun» 
jiutre  ville  ,  jamais  rie»  nr  m'est  arrive 
cie.    semblable    à-   cc«    deux    avantnrcs  ,     il 


(■  "^  ) 

m'en  est  resté  une  impression  peti  avan»- 
t.igcuse  au  peuple  de  l.yon  ,  et  j:ii  tou- 
jours regardé  cette  ville  comme  celle  de 
TEuTope  où  règne  la  plus  affreuse  disso- 
lution   ?î. 


Lhre  III  ,  pa^.   22S  ,  Tvm.  XîX. 

Rousseau  cite  na  exemple  de  ce  qu'il 
appelle  sa  balourdise  en  société.  Cet  exeruplc 
n'a   iieu    de   piquant. 


Édition    de   Genève^    Tome  X/X ,    Livre  prc- 
viier  ,   P'ïj<    18, 

Après  CCS  mots  :  je  n  avais  rien  conçu  , 
f  avais  tout  senti.  11  y  a  dan§  le  Manuscrit 
là    réilcxioa   suivante  : 

u  ÎLt  les  maiheurs  imaginaîifs  de  mc9 
rj  héros  m'ont  tiré  cciit  fois  plus  de  larme» 
î>  daiis  mon  enf<iuce  ,  que  les  miens  mtme 
5>  ne   m'en  ont  jamais  fait-verier  »»; 

Çjci  émoîionr  que  j'éprouvais  ,  etc.t* 


(  M  ; 

Même  Livre  ,    ibiJ.    Pa^e   77. 

Apr*»s  CCS  mots  :  ,1e  rrt  diriger  eux  livres , 
(  Les  livres  licencieux.  )  on  trouve  cctie 
T.  flexion  gravcL  use  floni  Rousseau  n'cjt 
j  onrtanf  pas  l'Inventeur  ,  mi  s  q  Tîl  app'iquc 
à  une  fcni.iïe  ainsi  qu'il  su.i  : 

t(  Livres  qu'une  bcl'e  «lame  de  par  le 
î'  tnouJc  irouvc  iiic^m  uo  i^s  ,  en  ce  q  j'oa 
n   liC   peut    les   lire    que    'l'iine    njain   >', 


TjmcXIX  ,  I.i.re  IJI  ,    Fa^^e   l35. 

Après  ces  mois  ;  il  vivait  fjil  mal  avet 
elle  ^    on    lit  : 

it.  Des  co'Jts  ultTamontaJns  la  lui  rcn- 
da'cnt  inuL'le  ,  ?)  tt  il  la  traitait  li  dure- 
meut    etc. 


XX 


re    V,   Pire    17. 


Après  ce;:tc  phrase    svr  les   Franra's  :    Je 
uai  pu  m^  guéiir  de  mu  Jolie  ;    je    Icj    aime  f 


l  i5  ) 

en  dépit  de  moi  ^  quoiqu'ils  m/  maltraitent  ^ 
on  lit  la  prédiction  suivante  dans  le  Ma- 
nuscrit : 

c(  En  voyant  déjà  commencer  la  déca- 
r»  dencc  de  rAnglctcrre  que  j'ai  prédite 
n  au  milieu  de  ses  triomphes  ,  je  me 
îï  laisse  bercer  du  fol  espoir  que  la  na- 
»5  tion  françîtiiC  à  son  tour  victorieuse  , 
î>  viendra  peut-être  un  jour  me  tirer  de 
>»   la    triàte    captivité  où  je   vis   n. 


Tome  XX  ,    même   Livre  ,   Page  -3, 

Après  cçs  mots  :  pour  lesquelles  (  fadaises  ) 
feui  ti'vjours  un  tel  dégiût  quil  ne  m'est 
arriié  de  la  lie  d'en  lue  une  à  moi  seul  ^ 
ou   lit  : 

u  Pour  lui  complaire  ,  (  à  M'.  Duvîvier 
qui  lui  donnait  à  lire  toutes  ces  nou- 
veautés qu'où  lui  envovait  de  Paris],  îî  je 
5î  prenais  ces  précieux  torche-c  .!s  ;  je  lefr 
7î  mettais  'i^ns  ma  poclie  ,  et  je  n'y  son- 
5î  geais  plus  que  pour  le  seul  usage  aux- 
îi    q^uels    ils    étaient    bons  >«. 


(  iô  ) 

TmeXX,  LixreV,   Pngt   S3. 

Apres  CCI  mot!  :  ia  licrr-i  fit  llenlit 
faite  ,  (  avec  monsieur  de  Conzic.  )  On  lit 
dans    ic    manuscrit,   par  renvoi,  ces  mois  : 

n  Je  l'ai  revn  depuis  ,  et  je  Tai  trouvé 
îï  totalement  transformé.  O  le  içrand  ma- 
»t  j[!,itien  que  monsieur  de  Choiscul  I . .  . . 
î»  Aucune  de  rae»  anciennes  connoissancM 
>»    n'a    écliupé   à    sa    métamorphose  jî. 


T'jme   ,XX  ,   Liirc    F/,    Page    170. 

Acres-  CCS  trots  :  il  ne  me  ralaii  ^u:  la 
Ijr.ue  volentc  ,  11  y  a  de  plus  dans  le  ma-* 
uuscrit  : 

»î  Et  avant  de  n^ns  séparer,  je  voulu» 
îî  jouer  de  ce  rcsic,  ce  qu'elle  endura  par 
î'  précaution     conlje     les     ClUs    de    Monl- 

>>    pcilicX  3  5    ttC  = 


.(  n  ) 

Joui.   Litre  VI  ,    Page    1S7, 

Après  ces  mots  ,  adres^^cs  à  Tombre  de 
madame  de  Waiciis  :  muis  votre  cœur  fti 
toujours  pur.  J.  J.  continue  ainsi  :  t<  qu'on 
n  mette  le  bien  et  le  mal  dans  Li  balance  , 
"i")  et  qu'on  soit  éqHiiabîc  :  quelle  autre 
îi  femme,  si  sa  vie  secrète  était  manifestée  , 
v5  ainsi  que  la  vôtre  ,  s'oserait  jamais,  ccm- 
'.">  PAief:  à  vous  5î. 


Tome  XXX  ,   Page   Ji6. 

.Y.  B.  La  note  qui  se  trouve  au  hzs 
de  cctfc  page  contre  Grimm  ,  n'est  pas 
dans   le    manuicrit. 


Tome  XXXI\    Livre   VII,  Pa-e  S. 

A  la  p]ace  de  ces  mots:  c^est  rhisicire  de- 
»icn  ân:e  ^  etc.  jusqu'à  l'alinéa,  il  y  a  daiîi^ 
le    manuscrit: 

u  C'est  rhistoise  de  mon  ârac  que  j'ai 
J9   promise  ,   et   cette  Iiisioir^;  devient  désor» 


(  i8) 
M  mais  d'aOtant  plu»  intéresuate  qu'elle  cit 
If  la     clef    d'un      lis>u      (i'évcueniei)>     b'ea 
)t   connut    (Je    tout    le     monde  «  mail    qu*oa 
»»  n'expliquera   jamjis    sans    cela  »». 


/^•:/.     li'Tt    VU   ,    7'.;^^    33. 

A  la  note  qui  se  trouve  au  bas  de  It 
pane  est  subsiliuce  celle-ci  dius  le  ma- 
nuscrit : 

t(  Vo.là  ce  qnc  j'  luriis  pensé  toujours  , 
»»  si  je    n'cti.'û  ji...iis    levcnu   à   Piiiis    îî, 


T.me    XXXI  ,   Lirre    VU  ,   Pj^e   40. 

Après  ces  mots  de  TiiTipriraé  :  j^  pii^ai 
te-  huit  jjun  dais  un  suipUie  que  h  ffnï'ir 
d'vbèir  A  madame  [Jnpin  pouvait  seuf  mi 
rendre  so'ffiable.  Il  y  a  daai  le   manuscrit  : 

((  Car  le  pauvre  Chenonceanx  avait 
1»  des-:ors  cette  mauvaise  tête  qui  a  fa'lli 
fî  deibouorcr  ia  famiiic  ,     et    qui    Ta    filt 


(  '9) 

ïî  mourir  à  l'île  de  Bourbon.  Pendant  qncr 
>>  je  fus  auprès  de  lui  ,  je  Tempêchai  de 
9î  faire  du  mal  à  lui-même  ou  à  d'autres  , 
>j  et  voilà  tout;  encore  ne  fut-ce  pas  une 
n  médiocre  peine  ?  n  et  je  ne  m'en  serai» 
pas   chargé  ,    etc. 


Tome  XXXI ,   Livre  VJII ,  Pag.    i8s. 

L'imprimé  porte  :  'f  J^^  p^  feux  pas 
exposer  les  jeunes-gens  qui  pourraient  me 
lire  à  se  laisser  abuser  par  la  même  erreur  ; 
je  me  ccutenferai  de  dire  qu'elle  fut  telle 
qu'en  livrant  mes  enfant  à  V éducation  pU' 
hlique  ,  faute  de  pouvoir  les  élever  moi- 
même  je     crus   filtre    un    acte     de 

Citoyen  et  de  Père  ;  et  je  me  regardai  comme 
membre  de  la  république  de  Platon  n.  Voici 
comme  ce  morceau  se  tro-uve  dans  le  ma- 
nusciit  : 

u  Je  ne  veux  pas  expo>er  les  jeunes» 
îî  gens  qui  pourror  me  lire  à  se  laisser 
Ti  abuser  par  la  même  erreur.  Je  me  con- 
)î  tenterai  de   dire  qu'elle  fut  telle  que  dîi- 


•     (  «•  ) 

»»- lors  je  ne  regardai  pliii  mes  llaiions  arec 
jrThcrèic,  que  comme  un  engagement 
ïi  hoiiQctc  Cl  saint,  qnoique  libie  ci  vo- 
»t  lontaire  ,  nia  fidélité  pour  elle  ,  tant 
î»  qu'ils  duraient,  comme  on  devoir  indis- 
»»  (lispcnsïble  ;  rinfraction.  que^  j'y  avait 
»î  faite  une  seule  {ois,  comme  un  véritable 
»t  adultère  ;  n  et  quant  a  me>  cafans  ,  cb 
les    livrant  à  l'cducation  publique  ,    etc. 


nu.   Lkrt   17//,  Pagt   aG5. 

Apres  ce»  mots  :  Monlton  le  j.ls  :  J.  J. 
ajoute  :  u  qui  pendant  mon  «éjonrà  Getièvt 
3»  f.  t  1  .'i  uau<  le  mini^tirc  auquel  il  a 
Ȕ    renonce  n.  Jeune    lioiriUie  ,  etc. 


Ilid.  Livre    VIII,   Pa^:    271. 

A  CCS  mets  sur  Tronchin  qui  ,  ditj.  J^, 
vinl  qufique-'ems  apri^  à  Paris  ,  le  manu*- 
•rit  ajoute  '.f^irc  le  saltunlênquÉ, 


(  ^l  ) 

Tome  XXXI,   Lkre  IX,  Page  3j2. 

Apres  ces  mots  de  Y'im^ùmc  :  rendre  mon 
séjour  dêplaisani  ;  On  a  trouvé  sur  le  ma- 
iiuicrit   la   note    suivante  : 

4C  J'adinhie  en  ce  moment  ma  stupidiré 
ri  de  u'avoir  pas  vu  quand  j'écrivais  ceci 
îï  que  1«  dcpit  avec  lequel  ces  HoUjackiertS 
î?  me  virent  aller  et  rester  à  la  campagne  , 
5î  regardait  principalcmcutla  mère  Lcvîsseur 
5ï  qu'ils  n'avaient  plus  «ous  la  main  pour 
5»  les  guider  dans  lear  sjsténie  d'impostures 
îï  pir  det  pointj  f.x«s  de  tems  et  de  li^itr. 
î)  Cette  idée  qui  me  vint  si  tard  ,  éclaircit 
5î  parfaitement  la  bizarrerie  de  leur  cou- 
5»  daite  qui  dans  toaie  autre  supposition  , 
^»   est   inexplicable  n. 


Tome   XXXI  ,   Lhrt  VIII  ,  Page  36^. 

Après  ces  mots  :  les  yeux  un  peu  ronds  du 
portrait  de  madame  d'Houdetot  ,  on  lit  : 
é(  mais  elle  avait   l'air  jeune  avec  tout   cti» 


lï  et  ta  physionomie  à- la-fois  vive  et  douct 
If  était  caici»antc  ,  elle  avait  une  foret  Je 
i>  grands   cheveux  noir»  ,   etc. 


Tome  XXXII,   livre  X.  Page  64. 

A  CCI  mot!  sur  Diderot  :  Pun  ii'en  avait 
pas  la  méihanceté  ,  il  ajoute  daus  le  manus- 
crit : 

ii  J'avoue  que  depuis  ce  livre  écrit  , 
»»  tout  ce  que  j'entrevois  à  traveis  les 
î»  mystères  qui  m'environnent  ,  me  fait 
n    craindre  de   n'avoir  pas  connu  Diderot  jj. 


{  s3 

«■mai 

O^ueJques  différences  entre  le  ma- 
nuscr'n  de  L hmile ,  et  l'édition 
lapins  correcte  y  c'est-à-dire  de 
la   Hayye^  4    (Volumes   in-8^, 

Jean    N  E  A  U  L  M  E, 
1762. 


■aSgff^*£SS»- 


T^jme  premier^  Livre  premier  ,  Page  i(î# 

Après  CCS  mots  de  r'mpiimc  :  T'oui  pa* 
iriote  est  dur  aux  étrangers  ;  ils  ne  sont 
rien  à  ses  yeux.  Il  y  a  dans  le  manuscrit 
un  astérisme    qui  désigne  la  note  suivante  : 

»t  Aussi  les  guerres  des  Répr.hl.'ques  sont-' 
•ï  elles  plus  ciutlles  que  celles  àes  Mo- 
»î  narchiej.  Communément  la  guerre  des 
»»  Rois  est  modérée  ,  mais  c'es^  leur  paix 
î>  qui  est  terrible  ;  il  vaut  mieux  être  leur 
ii  C|in«nûi   que  leur  sujet  m, 


(  t4  ) 

Tome  premier  ^>I  ivre  premier  \  /^/ige  So. 

A  celle  phrase  àt  l'iiuprinic  qui  s'cx* 
primr  linsi  :  je  li4ns  cette  qutstion  dont  let 
Mèddint  leni  Us  jugei  pour  dècielèi  àu  sêuhaii 
des  femmes  ,  il  y  a  dan»  le  rajnuscxit  U 
note  luivantc    sur   les   Médecins  : 

Il  L»  l'g'ie  des  femmes  et  des  médc- 
n  cins  m'a  loujours  paru  l'une  des  pluf 
»i  plaisantej  i.mt|UÎaritc8  de  Paris.  C'est 
5»  par  les  femmes  ouç  les  médecins  ac- 
7ï  quièrent  leur  rcputation,  et  c'est  par  Ici 
î»  me^cciii-s  que  les  lemmcs  font  leur»  vo- 
>>  lontés.  Ou  $c  doute  bien  par-l.i  quelle 
M  est  la  sorte  d'habileté  qu'il  f&ut  à  un 
j»  naédecia   de  Paris  pour  devenir  célèbre  ?% 


MANUSCRIT 


(    25    ) 

IMPRIMÉ.  MANUSCRIT. 

Pag.  111  ^du  ^'^^'-  ^^' 

Litre  III. 

f 

Ouï ,  j^aime  mieux 
cent  fois  le  roi  de  Sy- 
racuse ,  maître  d'é- 
cole à  Corinthe,  et  le 
roi  de  Macédoine  , 
greffier  à  Rome  , 
o^u'un  mallicnreux 
Tarquin  ne  saclflfiit 
que    devenir    s'il    ne 

rejnepas-,  que  *  Thé-  *  Qjae  VhèrUitr   du, 

ritieret  le  fih  d'unRoi  possesseur  de  trois 
de»  Rois  ;  Vonone  fils  Royaumes  ;  jouet  de 
de  Phraate  ,  roi  des  quiconque  ^  etc.  .  .  . 
PartheS;jouet  de  qui-  ^V'a.  Cette  allusion 
conque  ose  insultera  au  prétendant  Stuarc 
sa  misère,  errant  de  parut  sans  doute  trop 
cour  en  cour,  cher-  forte  aux  censeurs  qui 
chaut  par-tout  des  se-  y  suppléèrent  par  un 
cours  et  trouvantpar-  trait  de  l'histoire  an- 
tout  des  affronts  ,  cienne  fort  peu  con- 
faute  de  savoir  autre  na  ,  firent  enlever  le 
chose  qu'un  métier  feuillet,  et  le  rempla- 
qui  n'est  plus  en  son  cèrent  par  un  carton  , 
pouvoir.  ce    qu'il  est    aisé    de 

voir  par  l'astérisrac  , 
au  bas  de  la  pag.  117. 

B 


M  2')>.  1  M  E.  MA  N  U  S  C  RlT. 


LivreJV. 

Ce  sont  les  cniçUM 
«de  l'injauiuîuiou  cjui 
•tTiiîsformcni  en  vice* 
'les  passions  de  tous 
Je»  cires  bornes  mcrac 
des  anges,  i'ils  en  ont*: 
xar  il  faudrait  qu'ils 
conuiisstnt  la  nature 
^e  tous  les  cires,  pour 
savoir  quels  rap})orts 
■conviennent  l£  mieux 
m  la  leur. 


*Mèmc  des  ange 
m )  en  a. 

^^.  Voilà  encore  une 
des  iiiquisiiion^  du 
censeur  qui  eut  le 
soin  de  faire  enlever 
feuillet  et  d'y  sup- 
pléer par  un  carlôn  , 
où  il  changea  les  ex- 
pressions dej.  J.  par 
celles-ci  bien  diffé- 
rentes :    s'^ils  en  ont 

La  feuille  2o3  est 
marquée  d'un  asté- 
risriie  ,  comme  toii« 
ir:s  cartons. 


CLEF 

D  E  S 

NOxMS  QUI  NE  SE  TPvOUVENT  DÉSIGNÉ^ 

tV  1    PAR  DES  LETTRES  INITIALES. 

Dans  les  éditions  des  Confessions  deJ.J.  ,  d'après 
le  manuscrit  offert  à  la  ConveniiûnpaiTB.ts.Èst 
LEVASSEUR-,  sa  veuve. 


(■2<î) 


T  0  U  F  S  . 

1     i   V. 

PAC. 

LETTRES 

I    N   I    I    !   A   I    ES. 

XIX. 


l". 

.3. 

}'• 

235- 

î'- 

*55- 

5'- 

z^6. 

4"- 

2.6^, 

J'. 

4- 

M.  •*• 
Mad.  ••' 
M.  •  *  • 


Mlle.  UG.** 


(*)  Oa  a  suivi  l'cdirion  de  Genève,  in-3°.,  17?: 


(  29  ) 


W  O  M  S 

Tels  qu'ils   sont 
dans  le  Manuscrit. 


NOTES. 


Gautic 


«  Capitaine  en  France  ,  e> 
apparenté  dan$  le  Conseil  di 
Genève  ». 


Mr.   l'Intendant,   à  Annecy. 


W«J     ^r 


.orvczy. . . 
Mr.  CjiYtzy. , . . 


i^      «  Intendant  à  Annecy  ,    qui 
trouvait  mauvais    que  Monsieui 


d'Aubjnn; 
fenune  ». 


f:t    l'gmour    à    sa 


«  Jeiin<?  Eernoi«e  fort  aimai  le, 
fiont  J  J.  fit  r.ncontre  en  se 
promenant  aux  environs  d'Ânne- 
Mlle  de  GrafFeuricd.  /  cy  ;  il  monta  en  croupe  sur  son 
CliCi-al  ,  et  l'accompagna  à 
^^  une?, ou  elle  allaii  avtc  Made- 
moiselle Galley  ». 


f       «  Inte  dmt  Général    des    Fî* 

lya-inc.s    en   S^voi.- ,    et    propric^ 

De  S.  Latireat. :  f^irc  Jcla  vieille  Maison  que  Ma- 

/da.e    de    Warea»     occupait     i 
I   Cudii.béry   ». 


(3o) 


T  o  M  t  « .     ,  L  I  V. 


Pag. 


LETTRES 

I  N  r  T  I  A  I    E  g. 


XX. 


5  • 


î'. 


6^ 


6^ 


6-. 


34.    ,Mllt.  L.'** 
54.    iMad.  L.  *".: 


;^        3;.     Mr.  L.**' 


3-.     LaC"^dcM. 


37.     A  la  maifon  d'A**î 
37.     Mad.  dcM'** 
^7.    .Comte  de*** 


i;7.  :Mad.  de  *"* 
158.  'Mad.  N*»> 

1 5o,  j Marquis  de  *  * 
171.     Au**.e 


C  3i  ) 


NOUS 

Tels  qu'ils  sont 

:\  o  T  E  s.. 

da  ns  le  Manuscri:. 

Mile.  Lard  .  (  fille  ) , 
Mad.Lard,  (  nv-re). 

Mr.  Lard,  (  pcre)  ... 


de  Msnthon,  . 


d'Antrom^nt, 

Ma  J..  de  rvknthoai  - 

de  S.  Laurent. 


Mad.  du  Colombie? 


à  qui  J.  J.enseignaiî  la  niusicue.' 

Eplcière  à  Chambery. 
r     «  Bonne   pâte   d'hcmmc  ;    le^ 
^  v.ai  pèie  de  sa  fîUe  ,  et  que   sa- 

é-fcTinae  ne  trompai:  ^zs  ,  parcs-- 
^  qu'il  n'en  était  pas  besoin  ». 
r      (;  Fenriîi'.^  de  Chambéi'y  ^  df 
3  beaucji^    d'esprit  ,    ir.ais    mé— 

\  chante.    Rousseau     enseigna    U- 
Cmaàqa-  à  sa  iilie  ». 


/'  «  J.  J.?.ll?.nt  à'WTcfîtpeUier  ponî'' 
sa  santé ^fit;^ rencontre  ds  ces  deux: 
dames  e:  eu  Marquis  de  Moirans»- 

»  Madame  du  Colombier  al- 
lait à  Romans,- 

»  Madame  de  Larnage  ,  a/eo 
qui-  Rou'^-îsau  se  lia  ^i  étroite-- 
ment  ,  allai:  au  Boatg  SainC^' 
Andiol  près  le  pfj.it  Saint-Esprit. 

»  Le  Marquis  malade,  aini  que 
J.  J. ,  grondeur  et  vieux  au  par- 
dessus ,  qui:ra  la  comp.^gnie  jMraaî- 
.McatélLnaft  », 


(5«) 


Tomes. 


Liv. 


Pag. 


LETTR  F  S 


X  X.  6^    I  175.    LeuriobuîiutJu*** 


XXXI. 


6-. 


7^ 


j8o.    I-a  route  du***  7 
182.    L.'étape  du  *  **    i" 


j3.     Mr.  dcB 


Mad.  de  B . 


51.     Mad.dcB l» 


f   0^  >! 


K  O  1'  E  S, 

dans  le    Manuscrit. 

Bourg  S.  Andlol 


Bourg  S.  Andiol. 


Mr.  de  B  ze 


Mad.    de   Boze 
épouse  «  .  .  . 


M«d.  de  Bcuzenval 


/  «  C't:;-à-dire  Madame  de 
La.n.<ge.  E  ;..uyé  ,  dJgoûté  de 
l'ignoiantc  cî  du  chrilatani^me 
des  iMppuc  aies  de  Montpellier  r 
Rousseau  se  proposait  d'aller 
au  Bourg  Sair.t-^ndiul  aupiè» 
de  Mid'.mt  de  La-;.^gc  ,  s  ivre-' 
un  régime  dont  il  s'était  déjà  $i 
bii^n  tiwLvé  pendant  sa  route»- 
Il   n'tfreciua    pas  iOn    proj.ct  >?^ 

«  Ne  à  Lyon  en  1680,  inortf 
en  17s  V  Stcrctauc  Je  l'acadé-- 
uiié  drt  jnscriptions,  et  Garde 
■.-fcs  n-.écail'ts  eu  cabintt  dii- 
'À  i.  Il  gimaïc  le  savoir  ,  die 
.1.  J. ,  mais  il  éiaiw  ua  peu  pé- 
dant ». 


"  y^      «  Elle  aurait  été  sa  fille; 
' '*s  était  brillante,    tt    ptt  te    ir 


.  elTff 
ptt  te   mai-- 
tresjc  ». 

«  Très-bonne    ftn.me  ^    m»<V 
bornée  ,   et  trop  pleine   ࣠ son^ 
i.u^trc  nvblessc  poMaise  »»• 


f51  ] 


Tomes. 


Li  V. 


Pag. 


L  KT  I  k tS 

\  I  r  I  A  i  1  s. 


XXXI. 


7^ 


31.     M«d.  D..« 


5-.^  Le  prc'sid.  dcL 


7'.        55. 


35. 


Mad.  D  . . .  » 


S....i  B d 


a6..    iM4d.  F. c 


(35  ) 


Tv;  O  M  S 

Telî   qu'ils    sont 

NOTE  S. 

dans  lu  Manuscrit. 

Mad.  Bapln 


ie  Larr.oignon. . 


'Mad.  Dupin.  ,  , 

fal;   de 
Sârrucl-EsiT.a.d 

et  de, 
îïïad.  F^ntai:-.e. 


«  Fc.r.:n2  aimai  le  et  belle  , 
miis  sérieuse  e:  froide  :•  vile 
ai.naic  à  ten  r  gvande  société,  à 
voir  les  grands,  le«  genv-de- 
ietf.ses  ,  les.  belles  femmes.  Elle 
itait  une  des  trais  ou  quatre  - 
jjfTes  fcm.Tïes  de  Paris  ,  dont 
le  vieuxabbé  dcSaint-PieriC avait 
éti  l'eafant  gâté  ,  et  si  tUe 
riAviitpa:  eu  décidémentlaprëfc- 
rc.i:w  ,  elle  l'avait  paitag;e  au 
aKJJn  avec_*Iîdamcd' Aiguillon»* 

«  Il  avait  'aiflii  que  Madame 
de  Bi-.glie,  ce  peiit  jargon  de 
I-arib,  tout  en  petits  mors,  tout 
en  petites  .  llu;Kife'iines  >7. 

«^•Elkî  étaient  trois  sœurs: 
savoir  -,  Madame  de  la  Touche, 
Madame  Daty  ,  et  Madame 
Diipin.  C*"iï-ci ,  !a  plu»  b.Ue  dîs 
dois,   tt  la   seule  à  qui  l'on  a'?. it 

•pasr.i  r  .hc  d'écart,  tue  le. p  ixde 
rh3spitaUte  di  Mo.i«ieur  Dupi.i 

•à  qui  sa  ii"ièic;ra  doana  .■U'cc.UA9■ 
plawe  dt  Fennicr- gênerai  ».  - 


( 

36) 

T  O   M   ES. 

Liv. 

PAC. 

LLTTRES 

I    N    1  T    I  A  t    ES. 

XXXI. 


3^. 


Mad.  dcUT..., 


^6.     Le  duc  de  K » 

36.     Mad.  D...  y 


3<5.     Mr.lcP....edeC...r 


3/.     Mr.  de  F.... 

fil»  de 

39.     Mr.D.,.». 


(  ^- 


iN  O 

.1  o 

TtU  qu'i 

U  sont 

N  O 

'ï 

i: 

s. 

dan^  le  M. 

-'jfciir. 

y      «  Qui    fît    une    escapade     en 
Mad.de  la  Touche . ..  /  Angkteire  avec  le  Duc  de  Kingi- 


Le  duc  de  Kingston. 

Madame  Darty  ,  (  la 
maîtresse  ,  et  bien 
plus  Vainie  ,  l'uni- 
que (t  sincère  jjnie 
du  V rince  de  Conii  ). 

Le  Prince  de  Conti ... 


de    Francucii  , 

fils  de 

Mr.  Dupin  ,   (  et  beau 
fi  lï  de  Mad.  )  ,  . 


ton  ». 


«  Femme  adorable  aat'nt  pat 
la  dv..iicet;r  ,  par  U  bonté  de  «îon 
cliarn.ant  caiatière  ,  que  par  :'a- 
g.cmtnt  de  ior.  c^pric  ,  et  paf 
l'inaliérablc  gaîtc  de  son  hu* 
raeur  ».. 

«  Receveur  ge'ne'ral  des  fi- 
ni nce^  qui  voulut  faite  Rousscan 
soa  c^i-M-r.  .1.  J.y  travailla  quel- 
que teins  ;  mats  à  la  fin  il  se 
d^g.  ûta  dumé  icr.Fiancutil  avait 
de  l'c>prit  et  de  a  Fgurc;  il 
aimait  tt  cultivaii  ks  lalens.  Il 
ajpirair  à  i'.'»CHJeinic  des  scsences* 
;1  V  .ulaitpour  c-la  taire  uu  Livre, 
et  aurait  èti  bien  aise  d'avoir 
J.  J.  pour  espèce  de  Jccré^ 
taue  », 


;») 


T  OM  L  S. 


XXXI. 


Liv 


PAC. 


l.  L  i  T  R  E  S- 

)   s    II    1  A  I    F  $. 


■^      ^ç.    LcCk.  c^cM, 


4J. 


.     Le  Ch".  de  M.. .fi 


4'^-     L'abhc  de  B  .. .  t. 


ji.    iMr.  de  F,..  ,^y. 


.1 


IN  O  xM  s 

Tl1$    qu'ili    sont 
dans  le    Manuscrit. 


NOTES. 


«  Capitaine  aux  g  rJes  ,  puis 
amb.i>sadcar  à  Vcnisw.  il  ne 
rcmphc  pis  cette  place  .vec 
beaucoup/  de  dijtia.tion.  C'était 
.c  Ctc.deMontaigu..5(  un  amba'-sadcur  de  la  f<t^on 
de  Barjac.  Rousseau  fut  $om 
5eci"êc<i  re  ,  mais  il  eî>uyii  > 
de  sa  parc  bien  des  dësagic^ 
me  as  ». 


e,Ch"-dc  Montaigu 
[son  frère). 


«  GenMl-hommcde  la  manche 
du  Dai  phin  ;  homme  d'esprit, 
qui  par  »ts  sollicir  tions  fut 
ca-jsc  que  J.  J.  fu:  !e  secrétair* 
d'afr.bassade  de  son  frère  ». 


y       «   Employé   d^ns   les    bureau» 

'abbé  de  Binis S  ^^    «ecrecariat  de  i'ambassadeut 

/  Montaigu  ». 


Ir.  de  Froulay. 


«  Il  avait  été  ambassadeur    i 
Venise    avant   Mor.taigu.  Sa  tèt» 
s'ecant  dirangie  il  fut  oblige     de 
\^  quitter  ». 


(  4"  ] 


T  o  M  /  s. 


Li  V.  iPac. 


L  1.  1   1  R  L  S 

IN    I  T  I  A  I    ES. 


XXXI. 


5^.      M«r.].dcM..i 


65.  Z o  N..i 

71.  Le  Marq.  de  L'h..., 

71.  Le  Ctc.  deC c 

75.  ,  Le  Ctc.  de  F y. 

113.  Mad.de  B 1 

'47-  V-«d.  D..n. 

,47.  'Mi.dcF. 1 


Le  Coir.mindeai 
i;7.    "c  G 0 


(  4' 


N  C)  M  S 

Tels    qu'ils    sont 

NOTES. 

dans   le    Manuscrit. 

Iilarqivis  de  M«ri 


1  Veni 

"^    rui  f 


Ambajsadeur    d'Espagne    à 
se  ;   homme    adroit  et  fin  ^ 
qui  eut  mené  Monsieur  de  Mon- 
laigu    par    le    nez   ,      s'il    l'eût 

voulu  ». 


«  Nobl^  Vénitien  >», 


«  Ambnssadeuf   de    Fr»nce  à 
Constantinople  >?. 


Zanctto  Naniî < 

Le  Mis.  de  L'hôpital. 

Cte.de  Castellane  . .  < 

Çte.  de  Froulaj. 
Mad.dc  Beuzcnval. 
Mad.  Dupin. 
Mr.  de  Francueil. 


«  Vieux  débauché  ,   plein     de 

politesse    et   d'espric ,    mais  or- 

idurier  ;  il  allait  ainsi  que  J.  J. , 

de  Gi'avIUc /chez  Madame  La  Selle,  ftmme 

(d'un  tailleur  qui  donnait  i 
manger  pr  sque  vis-à-vis  Is  cuU 
dc-sac  de  l'opiri  ». 


(42) 


Liv. 


PAC. 


1  KT  TRES 

'  ■  i  i  I  .\L  r.  s. 


X 


ty- 


MT- 


1^6 


56- 


Le,Connman4eul« 


de  '. 


i;6. 


Mad.  D j. 

FJ\c  i'appcll.it  ML 
:'c$  C 4 

Mi .  D y 

fih  de 
M.deL^edeB....^ 

Mlle.  d'£..«. 


45 


IS  O  M  S       j 

els  qu'ils     sont    j  NOTES. 

is  le  Maraiscrit. 


r       «  Chevalier  de  toutes  les  filles 

)  de  l'opiia,  qui  apportait   îour- 

îonant <       ,,  ,   ,  ,  ,  , 

\  nellement  a  la  Société  toutes  les^ 

C  nouvelles  de  ce  tripôi  ». 

I  «  Femme  aimable  ,  femme 
I  d'esprit  et  à  taîîns  ,,  svec  qui  J.  J, 
I  a  été  lié  long  -  tcms.  Elle  li.1 
j  donna  un  azile  ciiez  elle  à  THsi"' 
.  dxpinay  . .  .  .  ^  mitage  prés   Saint-Denis.    Avec 

I  un  tempérnmraent   trés.-exigeanS- 

s'appellaic  Mie.   |    ,,  •     i  ^    i    i-   •  ti 

^'^  I  elle  av'*i£  dsî  qiialitcs  excellente* 

p,      ,,  I  pc'ur  en  rc-gler  et  sa  racheter  l*s  . 

I  écarîs  s*. 


d'Epinay, 

fils  de 

a Livedt Bellegardc ,  Fernrîicr-GencraL 


d'Ette 


»  Amie  de  Madame  d'Épîaay  i  ' 
elle  pa-^saii:  pour  mécl;ante  ,  et 
vivait  avec  Valory",  qui  ce  pas£|i£ 
pas  pour  boa   »» 


f  u  ) 


T  ()  M  K  S. 

Ln. 

P  A  C 

I    I    i    I  R  K  S 

••  1  r  J  A  I.  F.  s. 

XXXI.         7 


158. 


Mr.  dcB «e 


59- 


Mlle,  de  B e 

('cvint  bientôt 
Ctcsse.  d'il t. 


,^3.  ;Mad.  dcP -» 


(  4^^>  ) 


N  O  M  S 

Ttb  qu'ils  sont 
dans  le    Mai  uscrit. 


NOTES, 


Mr.dcBelfegarde 


mic.  de  Bellegardc 

devint  biCiUot 
i^tesîc.  d'Houletot 


ïaJ.dcPompadour. 


«  re.micr-geacial,  H  a, aie 
un  Ch:it:au  à  U  Chevrecceprci 
Saint-Denis  ». 

«  Belle  -  Sœur  de  Madame 
d'Épinay;  U  bonne  amie  de 
Saint-La.nbcrt,  et  qui  inspiia  à 
RouJseau  des  sentiniLn^sitindres 
loisqu'clie  était  à  Aubonnc  ,  ce 
qu'il  ccaic  à  l'Hennitage.  Elle 
dvak  l'esprit  très-nacurel ,  cttrès- 
agréablc;  Ix  gaûi  ,  l'et  urd-rie 
et  la  naïveté  s'y  maii.ii^ac  très- 
•leurcusemtnc  ;  pou*-  son  caractère 
il  était  angëlique  ,  la  douceur 
Ame  en   fai  ait  le   fonds:   hors 

prudence  e:  la  fj.ce  il  ras- 
seaiblait  tOLtet  les  vertus;  elle 
était  d'un  coin.nerce  sûr  ». 

«  Rousseau  s'est  toujours  sentî 
une  grande  a:  tipathi:; pour  cetter 
favorite  :  il  lui  ecrivic  néanmoins 
pour  réclamer  la  liberté  de 
Diderot ,  loisqu'il  fut  mis  au 
doiijon  de  Vlnccnnes  », 


'  -G 


'i    l>  M  1   b. 


L  1  V.       PAO. 


I.FTTRE.S 
t  s. 


XXXI.  8. 


6^     Mr.dc^P 


171. 


Mr.  G... 


Le  Ctc.  de  Y^^ 


183. 


Mr.dcL, 


(47    ) 


N  O  M  S  * 
Tel 5  qu  ils  sont 
(dans  le  xVlai.uicrit. 


.JS[  o  TES. 


Mr-  de  U  Poplinière. 

»  D'abord  grand  ami  de  J.  J.-; 
il  fuc  par  la  suite  uq  de  ses 
dccracuriirs  les  plu;  acharnés.  Il 
écaic  Allemand  ,  il  com;nen^a  par 
être  lecteur  du  Prince  de  Saxe- 
vjotha  :  Homme  faux  ,  die  Rous- 

Mr.  Grimm    <  ^^^^ «  î"^" "^  m'aima  jamais ,  qui 

ri'tst  pas  capable  d'aimer  et  qui 
de  ^Lté  de  cceur ,  s^ns  aucun 
suju  de  plainte  ,  et  seulement 
pour  contenter  sa  noire  jalousie, 
s'est  fait  _,  sous  U  masque  ,  mon, 
plus  cruel  calomnia:: ^ur  ». 


I(C  Cte.de  FrièSe. 


A' 


■lAt.  (Je  Luxembourg., 


«  Il  y  eut  un  commerce  très- 
iatime  de  lettre»  et  d'a^nitic 
c;atre  J.  J.  et  Madame  de 
Luxembourg.  Cependant  Rous- 
seau aimait  beauc  ).;p  mi-ux 
-A^  de  Luxembourg  que  Ma- 
iaine  ,  à  :.mse  de  sabûnlumic 
et  de  sa  gra.ide  loyauté  ». 


NM 


T  O  M  F  s . 


L,v.  PAC.'    LI/riRES 

I  I     I   N  I    r  I  A  I.  E  S. 


XXXI. 


i8;.    Mad.de  C x 

fMe  unique  ds 
iS*».    Lavlcsse.  F t. 


189.   iMr.  dcF..... 


.97.    C 


1. 


208. 


LeBar.  d'H k. 


210.    LeCte.S 


(10) 


NOMS 

Tels    qu'ils    sent 

NOTE  S. 

dans  le   Man  ucrit. 

( 


«  jtuae  ,pc 

Mad.deChenonceauxX  ^""^^  ^^""^-' 
^Coup    d'esprit 
fille  unique  de 

ie  Rochechouart.  . . 

Mr,  de  Francueil . . 

Chenonceaux.  - ... 


jiéTic  d'une  très- 

te  m  me  de  bcau- 

ct   d'un     mérite 

'infini.  J.    J.  lui    trouvait  l'esprit 

N^métaphy  ique  et  penseur ,  quoi- 

^que    par    fois    un    peu    spliiS" 

/  tique;  il  lui  donna  pendant touc 

l    un  été  dwS  leçons  d' Ai  iihinétique  », 


i'HolbAck.. 


«  Ce  Baron,  fils  d'un  p2rvenl^J 
jouissait  d'une  grande  fortune j 
d.;ntil  usaitnoblenient ,  recevânS 
chez  lui  des  geas-dc-lcttres  et 
de  mérite  :  il  avait  l'avantage ,  par 
ion  savoir  et  ses  lumièes,  de 
t^nir  bien  sa  place  au  milieu 
d'eux.  Lié  avec  Diderot,  il  avait 
recherché  J.  J.  par  son  entre- 
mise :  son  amitié  pour  ce  grand 
homme  ne  dura  pas  long-tems; 
il  fut  l'âire  d'une  frction  (i)quï 
le  persécuta  bien  vivement  ». 

Le  Comte  de  Schomberg  ,  parent  d'Holback. 


(i)  C'est  ce  que  Rousseau  appelie  la  cotterie  Holbacht^ 
«u€  ,  Ui  Holbachieni,  G 


f^o) 

Tomes. 

L  I  V.    PAC. 

1 

LLTTRES 

I    E  S. 

XXXI.  8.       iii.    Mlle.  F. 


211.    C 


ii4.     à  ia  C... 

2i;.    Mr.  de  M 


6. 


xMr.  S..,., 


>  ) 


NOMS 

Tel*  qu'ils  sont 
dans  le    Manuscrit. 

N  0  T  1 

l  S. 

<t  Cjunisanne  et  aùcrice  de 
rOpér«  ,  don:  G'i.iim  s'ccîit 
avibé    de     devenir     cp^rdumenl 

Mlle     Fti jaiiioureui.  Labcllc  se  f  ic|uanc4« 

c:>nstancere  tafidjle  à  Cahusac  ; 
c  lo  ëcondui-siile  petit  Gri;nra: ce- 
lui-ci prit  la  chose  auséiiêux  ce 
ei  fu:  dangereusement  malade  ». 

«Pcë.el)riqje assez  médiocre, 
more  en  1759  ». 

«  Château  de  Madame  d'Épî- 
nay,  près  Saiot-Denii    ». 

«L'Ambassadeur  à  Ven'Jc  » 
dont  il  a  «té  parlé  ». 

«  L'Auteur  de  Spjrtacus  ,  de 


Cahmac     .    .     . 
à  la  Chevrette  .  . . 
>ïr.   de  Mont  aigu 


Barntvel:   etc.    qui 


à  été   lim- 


Mr.  Sauriii  . 


plîcable  ennemi  de  Rousseau  , 
s/in»  qu'il  «n  ait  pu  imaginer 
d'autre  cause ,  si  ce  n'eic  qu'il 
portait  le  nom  d'un  hcmine  (1) 
que  son  père  a  bien  crucUcmenC 
persécute  ». 


(i).  L'brunortd  tt  mxUuureux  Jidn-uoptiste  Rousseau 

Ca 


«i?  ^ 


TOMES.    I  ^' 


Pag 


IK TTRKS 

I  N  I  r  I  A  I.  F.  s. 


XXXI. 


8. 


217. 


=4-5. 


C X 


M»d.  D  . . . . 
r.iccc  de 
V 


Mr.  d'I...... 


(53, 

N  O  M  S 

Tels   qu'iU    soat 

NOTE  S. 

dans  le   Manuscrir. 

à  Chenoncîaux. 

Mde.  Denis,  nièce  \       «  Qui     n'itt^nt    alors    qu'une 

,  I  bonne  femme-,  dit  J.  J.  en  17)4, 

•dey 

ne    faisait    pas    enccie    du    b«l-" 

Voltaire.  i  gspnt  »,• 


Mr.  d'Ar^en3on 


«  Ministre  en  1754;  îlavr-Iî 
!e  département  de  l'opéra  ;  il 
se  montra  tràî-injuste  à  l'egaïd. 
d:  J.  J.  quand  ccîui-ci  lui  pré- 
/  SL-nti  ses  réclamation';  contre  lé»- 
oroccdés  des  acteurs  de  l'opéra,. 
Cette  inju-iice  ne  contribai  pa» 
;;  augmenter  Testime  très-médiocr» 
qu  il  eut  toujours  pour  scn  car- 
racîère  et  pour  ses  talcns  ?>. 


{'> 

A  ) 

ï  0  M  r  5 . 

Liv. 

PAC. 

LET'I  RES 

I   N   l   I    1  A   L  £1. 

XXXI. 


-55. 


'\' 


I>    O    VL   3 
Tels    qu'ils    sont 

NOTE  S. 

dans  le    Manuscrit. 

«  Fils  d'un  liorlogçr  de  G*"* 
nè/e  ,  horl  Igor  lui-n:cine  qui  eut 
la  fourniture  des  sels  du  Valais  , 
place  qui  lui  rapportait  20,000  1, 
de  rente.  Il  était  ami  de  J.  J. , 
ami  même  dès  sa  jeunesse  ;  dant 
un  voyage  cependant  qnM  fit  k 
Genève,  en  17.54 ,  avec  Thérèse 
et  J.  J.  quoiqu'ngé  de  plus  de 
60  ans  ,    podagre  ,   iirpotcnt  , 

Gtuffccourt y  usé  de  plaisirs  et  de  jouissance^ 

\  il  travailaic  à  stduire  et  à  cor-^ 
rompre  Thérèse,  qui  pourtan» 
n*ctait  plu*  ni  belle,  ni  jeune  et  qi^ 
Sur- tout  appartenait  à  son  anif. 
Encore  usa-t-il  des  straiagèm»» 
I  les  plus  bas ,  les  plus  honteux; 
il  eût  recours  à  des  tentaii- 
ve$,  e:  à  des  manoeuvres  plu» 
Jigncs  d'un  satye  tt  d'un  bous 
que  d'un  honnête-homme  ». 


(  ^6) 


Tqm.IS.       lI,I^r 


PAC 


LETTRES 

I   K  1  T  I  A  I.  E  s. 


:xxxi. 


264, 


V. 


*65. 


V 


2<5^.     'JnT. 


(57  ) 

3NOMS 

Tels  qu'ils   s^nt 
dans  le  Maiiu:crit. 

NOTES. 

Vtines 


<s  Ministre  â  Genève  doit  Roug^' 
seau  augura  beaucoup  d'abord 
mais  sur  îe, compte  duquel  il 
changea  ensuite  ,  il  fut  un  des 
plus,  vifs  persécuteurs  ds  J.  J, 
sur-tout  lorsque  banni  de  France 
et  de  Génère  ,  ii  s'c'taic  reciré 
à  MotUrs-TravcTS  ». 


7eirnet 

yn  Thëjljgicn. 


c<  Professeur  à  Genève  qui 
tourna  le  dos  à  J.  J.  comme 
tout  le  jnonde  ,  après  que  celui-ci 
lui  eut  donné  des  preuves  d*a:ta- 
cliement  et  de  confiance  qui 
l'auraient  du  toucher,  si  un  Théch- 
lo^'en  ,  pouvait  être  touché  de 
quelque    chose  »» 


i       «  Commis    tt    successeur    d« 

1  GaufFccoert    qu'il    voulut     sup- 

Chappuis  .  .  ,. .  . ../  ^Ur.t-r  pour  les  sels  du  Valais, 

À  >çc-  qui     bientôt  ■  fut     supplanté 

r  îiu-xnèmc-»,  ' 


S"-;; 


( 

SS, 

^ 

T  O  fî   F  I . 

Liv. 

PAC. 

Lh T  TR t S 

1  N  1  r  /  A  I  F  s . 

XXXI. 


8. 


2^;.     M dcM, 


e^;.    M 


2^7.    C 


/  ^> 


JS  O  M  a 

Tel»  qu'ils  sont 

dans  le  Mamu^ciit. 


NOTES. 


«  Ancien  ami  du  Fère  de  J.  J* 

Il  s'ctaic  au?ii  montré  le  sien  ; 

Marcct  de  Mczières..<J  après  avoir    bien    m.-ritc  de   s* 

pitiie  ,  il  changea  de  maximes, 

et  ieviac  ridigulc  avanc  sa  mort». 


Moulton(lcfils) 


«  JcMne  Iiorrmc  de  la  plu» 
grande  espérance  par  «es  talens 
et  par  soi>  esprit  plein  de  feu  î 
J.  J.  laima  toujours,  quoique 
sa  conduite  ait  été  souvent  tvcs- 
équivoque.  Avec  tout  cela  J.  J. 
ne  pouvait  s'empêcfctr  de  le 
regi;der  encore  comme  appelle 
À  être  un  jour  le  défenseur  d« 
sa  mémoire  ,  et  le  vengeur  de 
son   ami  ». 


Crommclin 


«  Riiident  de  I*  République 
de  Genèxc  à  Paris.  C'était  ai» 
petit   iiomme  noir  ce  m;:cuâ..s.>fr 


C  6 


(  66  ) 


LETTRES 

1   ',    !    I    I   A  1    F  S. 


3LXXI.  8.         a63.    C 


2.    T 

Le    complot 
LtiT t. 


272.    LcD, 


i         La  cott«rle 
! 
180.    H  . ...  chiquf.  . 


.87.   .C 5 

i 


NOMS 
Tels     qu'ils     son» 
dans  le  Manuscrit. 


(Gi  ^ 


NOTES, 


iaCli« 


Tronchin  

que  formaient 

les  TronchinS. 

d'asservir  leur  patrie. 
Le  Docteur  Tronchin. 


«  MïiJecin  Genevois.  Il  vint 
quelque-tems  à  i'aiis  fairi  le 
SaldtrJb anque ,  il  témoigna  d'à" 
bord  à  Rouîseau  beaucoup  de 
bienveillance  ;  puis  il  tut  un  de 
ses  plus  grands  calomniateurs  ^ 
sms  avoir  eu  ]air.ais  de  lui  ie 
moindre  sujet  de  plainte  ». 


Hi>lbachlqtte . 


<>•  Fameuse  cotterle  dont  ie 
Baron  d'Kolback  était  chef, 
et  dont  Diderot,  Grimm  ,  etc» 
faisaient  partie  :  c'csc  cette  fac- 
tion qui  suscita  tant  de  tracasse- 
ries à  J.  J.  ,  et  dont  il  se  plaint 
si  amèrement  cajjs  ses  Cuj:f«»» 
sions  ». 


V      «  Village    près    Sakit-Déhl»  , 

ia.  ChcTXerte S  °*  ^ada;r.e  d'Épinay  avrit  un 

(  Ciiàtt-a^  e<  d'amres  possessions  «.', 


'    f  o 


ToM^s.  ^^'-     ^'^ 


XXXI. 


..      .  .  .    JLS 
!  N  1  I  I  \  I.  £  s. 


9.         294.  iMad.  d'A 


357.    Mlle,  de  G d. 


La  cotteric 
H'-    H c. 

j,3.    'Mad.  d'H 

liUc  de  f.u 
34i.    y.r.  dcB 


(  65; 


:-.  o  ^^  s 

Tels  qu'ils   sont 
dans  le  Ma  .user i t. 


NOTES. 


Mad.  d'Aiguillon 


r  «  Elle  avait  et:  une  de?  prîn- 
\  cipales  amies.de  1' Abbé  de  Snint- 
,<-  ticrrc  ,  pour  q.ii  elle  Cjn  ecv» 
i  toujouii  un  g.-and  respect  et  une 
r  extiê.Tic  affection  », 


de  Gr«fFcuried  . 


«  C'est  ccttç  rrême  demoiselîe 
doni  il  est  parlé  au  livre  TV  , 
Cl  dont  J-  J.  fît  connaiî-ance 
ciinsi  que  de  Ma  kmuiïell.  GaU 
!cy  en  se  pic  menant  aux  envir^  n» 
J'Ann.cy  ,  et  avec  qui  il  tut  à 
Te  unes  mjiné  en  croup  v  derrière 
elle  >K 


La  cotterifi 
Hûlbachique. 

Mad.  d'Hjudctot, 

fille  d.  feu 
]Slr.  de  Bcllefcardî 


'XXX  J. 


:4S.  Illr.  d' y. 


9. 


548.    dclaL... 


9.         348 


de.la  B  .... 


&•  349"     de  la  C t. 


549. 


Mt.  ëeS.I-....c. 


362.    H .  I 


-^9- 


?5. 


C«€.    d'ii- 


res  ] 


NOMS 

Tels  qu'ils     sont 

NOTES. 

dins  le  Ma  Hiscr'r. 

soeur  de 
Mr.  d'Epinay, 
et  de  M.  M. 


ée  la  Livc 


«  J.  J.  5c  loue  beaucoup  de« 
attentions  de  M^  d«  la  Live  k 
«on  égard  ».  ^ 


de  la  Briche, 
aux  fêtes 
de  là  Chevrtitf. 


Mr.de  S.  Lambert., 


Les  Hclbachiens. 


f 


Oe.  d'Houdetot 


«  Komme  d'un  vrai  xne'riec,' 
connu  avantageusement  dans  la- 
République  des  lettres,  qui  reunit, 
aux  qualités  le*i  plus  agréables 
dje  Tespiit,  ces  verrus ,  et  let 
plus  r.'^res  talf  s:  il  f;.t  l'ami 
intime  de  M?.dame  d'Hojdetot». 

«  Homme  de  condition  ,  bnve 
a:rc  ,  mais  joueur  ,    chica- 


J  rail't 

J  ntiir  ,  très-;.''eu  aimable     et  que 

^  s?,   ftmnie  n'a  j»maij  aiiv.é  »i 


(6Ç  ) 


T    O    M    E  l. 


LIV. 


PAC. 


L  L  T  1  R  E  s 

I    \    I  T   )   A   I     II. 


XAXI. 


37i.    Mai.  de  L c. 


9- 


534.    Mad.  de  B % 


58;.    Mr.  de  C • 


9.         }?7.    ,:.Tr.dcM 7. 


9.      '   41 


La  m d'A. .  •. 


.      424.  X^  G. 


(  6;  ) 


]S  O  M  S 

Tel 5   qu'ils    sont 
dans  le  Manuscrit. 


NOTES. 


Mad.  de  Larnage 


Mad.  de  BlaUvilU 


Mr.  de  Castries ,  Ma- 
réchal de  Fransc. 


Mr.  de  Margency 


La  maison  d'Aine. 


Grimra 


«  La  même  avec  laquelle  J.  J, 
lia  si  ample  connaissance  daat 
son  voyage   à  Moniptllicr  ». 

«  Dans  plusieurs  voyages  qu'eîtt 
fit  à  Aubwnne  pDiir  voir  sa  bcllc- 
sceur  Madame  d'Houdctut,  ctî'e- 
ci  l'avait  soaver.t  laissé  s'en- 
\  nuyer  k  garder  le  muler.  Ma- 
dame de  Bla'.nvillc  en  avait 
nourri  contre  J.  J.  un  reiscnti- 
mcnt  qu'elle  satisf  lisait  en  lan» 
ça»t  contre   lui  des  sarcasmes  », 

«  Gentilhomme  crdioaire  dfli 
R  i  ;  il  fut  rami.  de  J.  J:  dont 
il  «tait  voiïin  par  sa  terre  de 
Margcncy  près  Mortmorency  ; 
il  fut  qiiclqae-tems  de  la  en- 
tciie  H^lbaclii  iue,  mais  il  l'eut 
bientôt  quivtée  ». 


r      N.  p.  Vans   It    Ma 
J  li'u  de  Grimm  ,  il  y  c 
'  \  l'a  icicn  petit  cuistre  qui 
(^  Prijict  de  Saxc-Gothx ,  e 


N.  P.  Vant   U    Manuscrit  au 

a  Ces  tn^ts* 

che-^  U 

ctc. 


(  ^S  ) 


de  P c. 

Lt  Ctc.  de  S.....  g 
feu  Cte.dc  F....r 


9- 


lO 
!C. 


4,^. 


o  I. 

84. 


r 

Le  Ctc.  d'H 


1ad.de  R c. 

:At.  dt  laL. ... 


91.     S....  ». 


(  6o) 


i.N    -J    \i  ^ 

Tels  qu'ili  sont 

N  G  T  E  S. 

dans  le    Manuscrit. 

Le  prince  de  Saie  Guthiu 

Madame  de 
Kocheohouarc. 

Le  viomtc 
<de  Polignac. 


Xc  C.  de  Schomberg. 
Jeu  Cte.  de  Frièie  . . 


Jongleur 


«  Deux  ari'i;  de  Grlmm-, 
sur-t-ut  MJ.  de  S>:homberg  avec 
qui  il  était  beaucoup  plus  fa- 
milier », 

«  Sur-nom  que  J.  J.  donne 
à  Tronchin,  qu'il  appelle  aussi 
dans  un  autre  «ndroic  Saltim^^ 
banque  ». 


Tronehin. 
d'Huudctor. 

et  sa  sœur 
de  Blainvillc. 
de  la  Livc, 


Saurin,  (père) <  et  p 


l        «  Connu  p; 

1  contre  Jean-I 
<^  et  par  son   hi 

i  Aussi     J.    J.     l'appcUe-L-'il    le 
f  fourbe  Saurin  », 


ar  son  acharnement 
Baptiste  Rousseau,, 
pjcrite  abjuration. 


(70  ) 


Tomes.       l  i  v. 


Pag. 


I-Kl  TRfcS 

I  N  I   1    I  A  I    K  s. 


XXXII. 


10. 


Le  père  B r. 


pT,     Mr.  D  . ..  n. 


91'     C 


(7î  ) 


N  O  M  S 

Tels   qu'ils  «ont 

NOTES. 

dl  ns  le   Manuscrit. 

Le  père  Bertier 


Mr.  Dupin, 


Coindet 


«  Oratoricn  de  Montmorency, 
profe  scur  de  physique  ,  auquel 
malgve  quelque  ligcr- vernis  de 
pédantcri»  ,  J.  J.  s'ctait  attaché 
par  un  certain  air  de  bjnho- 
inie  ,  q  .'il  ne  lii  t.ouva  pas 
^  long-tcms  ;  il  avait  L'art  de  se 
tourrcr  psr  -  tout  ,  chez  Ici 
grands  t  chez  les  femmes  , 
chez  les  d-vots ,  et  chez  les 
phylosophes  ;  il  savait  se  faire 
tout  à  tous  ». 

«  Jeune  Genevois  ,  qui  s^etait 
intr*duit  chez  J.'J.;  ce  fut  lui 
qui  se  chargea  de  la  direction 
des  des.ins  et  des  planches  de 
la  Nouvellc-Héloïse.  C'était  un 
t:in3ulier  corps  que  ce  Coindet, 
ajviue  Rousseau!...  Entrant  hardi 
ju-qu'ù  l'cffionttric  ,  il  se  tenait 
continuellement  à  l'affàt  de  tous 
le-  amis  de  J.  J.  piur s'introduire 
^chez  lui  », 


(  7« 


T  i)  M  î  s. 


Ll  V. 


Pac. 


LETTRES 

INITIAI   FS. 


XXXII. 


P8. 


L'abbcT t. 


Mr.  de  J . 


lo:.    Mr.  de  M. 


•^  f~»\ 


f73  1 


N  0  M  S 

Tels    qu'ils    sont 

NOTES. 

cans   le   ÀVlanusciit. 

L'abbé  Trublet 


«  Manière  de  dtmi-cjffard  ; 
l'on  connaîc  toutes  les  épigraiTics 
de  Voltaire  c  nicre  Tiubl.c  , 
mai;  'on  saie  aussi  qu'il  a 
fait  le;  Essais  de  Littérature 
et  de  morah.  Ec  cet  ouvrage 
lui  assi.re  de  l'estime  parmi  Içi 
gcns-de-lettres»: 


Mr.  de  JouviUe  . 


«  Honnête  et  galant-homme; 
aimable  mémeà  ceita'ns  égards  ; 
mais  il  avait  peu  d'esp  it  ,  il 
était  beau,  tant  soit  peu  Nar- 
•(  cisse,  et  passablemenï  ennuyeux: 
il  fctait  beaucoup  J.  J.  ;  il  de- 
vint même  peu-à-^eu  si  em- 
p.essc  de  l'avoir   qu'il  en  était 


V 


gênant  ». 


it  Montalqu,  l'An-itr.sjaieun 


f  74  ) 


TO  WES. 


L 1 V.    Pag. 


I.L'ITRKS 
î  N  I  T  I  \  :  «  i . 


XXXII. 


lO. 

lO. 


07.    îlr.  de  L, 


109. 
125. 

176. 

'42. 


Mr.  deP f 

Mad.dcL g 

Duchesse  de  B f 

Mr.C 


141.     Mr  T. 


(73) 


^  o  M  S 

Tch  qu'ils      sont 

NOTES. 

dans  le  Ma  ai^cr'r. 

«  Homme  d'une  drouure  à 
toute  épreuve ,  mais  aussi  fai- 
ble qu'honnête  ,  il  nuisait  quel- 
quefois aux  gen$  -  de  -  lettres 
pour  lesquels  il  s'interressait  J 
il  fut    long-tems  chargé    de    la 

de  Lamoignon ^librairie,   qu'U   gouvernée  avec 

autant  de  lumière*  que  de  dou- 
ceur ,  et  à  la  grande  satisfac- 
Lion  des  gens-de-lsttres  :  il  té- 
moigna toujours  b.aucoup  de 
bontés  pour  J.  J. ,  et  chercha 
t.us  les  xnoyeas  de  lui  eus 
ucile  ». 


àe  Malesheibcs. 


Mr.  de  ?ompadour. 
Mad.  de  Luxembourg. 
de  Bouflers. 
Mr.  Coindec 

Commis  de 
Mr.  Thélusîon, 


D5t 


(  :6) 


Tours. 

1 
1 
!  L  j  V. 

! 

Pag. 

LETTRES 

1  N  1  r  1  A  I  F  s. 

XXXli. 


147.   jMarq.  deV. 
14.7.   !à  S  ...  y 

147.    Mlle  d'A., 


47.    Comte  c'a 


147.    Mr.de  V 


(  77   ) 


N  ()  M  S 

Tels    qu'i'j    son: 
inns  le   Manuscrir. 


NOTES, 


Sjisy-,    (  prè.  M. 
morency  ). 

MIL'.  d'Ars   .... 

fille  du 

Comte  d',\i-5  , . . , 


aTiit  cpouse 
Mr.  de  Vc.delin  . 


Z'  «  Fiîh  du  Comte  d'Ars  , 
Iiommc  de  c»  ndition  ,  mais 
pauyif.  Elle  avait  épousé  Mon» 
îicur  de  Verdtlin  ,  vieux  ,  laid, 
*  urd  ,  dur,  btutal,  jalmx  , 
b  ilaf-é  .  bjrgne  ,  au  demeu.a.it 
bonhomJTiC  ,  quand  on  53.vait  Ifi 
;^rend  e  ,  et  posse-^seur  do  quinze 
k  vingt  mille  livres  de  rentes 
ux  qucll -î  on  la  maria.  Ce 
roignon  ,  jurant ,  criant,  gron- 
dant, te.npêtint  ,  et  faisant 
pleurer  sa  femme  toute  la 
jjurn-e,  finissart  par  faire  tou* 
joirs  ce  qu'eiie  voulait,  et  cela 
pour  \x  f-^ire  er.ïager  ,  attendu 
qu'elle  savait  lui  pefsuader  que 
c'était  lui  qui  vâulait  ,  et  elle 
v^ui  r.e  vcubit  pa?.  Vohiae  ds 
J.  J.  elle  recherc'-.a  sa  sociéta 
avec  empressement  ;  au  demeu- 
rant elle  était  mordante  dans 
Li  convervatioa  ;  elle  avait  tou»- 
jours  quelques  traii;  malins  ci 
êoi_^ramii:a  i.^uJS  >>. 

D  î 


f  -s 


TOMES. 


Liv. 


Pag 


LKT'I  RKS 

I  N  1  TI  A  I    F.  s. 


XXXII. 


l32. 


f/îad.d.B • 


201.    L'abbc  JeB«....  f 


(  79) 


H  O  M  S 

Tels   qu'ih   sont 
dans  le  Manuscrit. 


NOTES. 


Mad.  de  Bouflers , 


«  Elle  fut  la  martrcsîc  du 
Prince  de  Conti.  E'ie  allait 
►souvent  vo'r  Rou«^eau  â  Mont- 
morency ,•  elli  éiait  hA\i  et 
jeune  alors  ,  nevsUà-t-il  pas  que 
J.  J.  perd  de  vu€  ses  60  ans  ,  et 
que  pour  peu  il  allait  devenir  1» 
rival   du  Prince  di  Co/iti  «, 


L'abbé  de  BouBcrs 


«  Si  connu  depuis  sous  le 
nom  de  Chevalier  de.  Bouflers. 
Doué  de  beaucoup  d'esprit ,  il 
eût  "pu  réussir  1  tout ,  mais  rin> 
possibiljîé  de  s*a;pl!qaer  et  le 
goût  de  la  dissipation  ,  ne  lui 
ont  peinais  d'acquérir  que  dct 
demi-taltns  en  tott  genre  ;  #» 
revanche  il  tn  avait  beaucoup  , 
^t  c'était  tout  ce  qu'il  fallait 
dans  le  «rand  mond*  où  il  vou^ 


D4 


(    ^o    ) 


T  p  M  £  s . 


Ll  V. 


PAC. 


L  E  1  IRES 

IN    1    r  l  A  L  l  S. 


XXXII. 


201.  'L'abbé    de  B..„..  i 


;o;. 


Mad.d'E j. 

Mr.  de i 

i«.         J  '.  'Mr.  le  C 


II.      24--    M....» 


(  Si  ) 


Tels   qu'ils    Sont 
dtns  le    ivIàr.UiCiit. 


NOTES. 


lait  bîiller.  Il  faisait  trè>bien 
r.-î  petits  v'trs,  Écrivait  tièS'- 
'cn     de    p.'t!:es   lettres,   acldit 

:  juddljjit:  un  peu  du  Cistre ,  et 

arbouillant  un  peu    te  peinture 

Labbc  de  Bouflers..^  tu  pastel.   Comme  il  était  très- 

•  5iidii  cj-.ez  Madame  de  I  uxtm- 
jurg,  R'U'seau  s'imagi:  a  qu'il 

./ait  ccntribué  à  réfioidir  l'es- 
me  do  t  il  jouissait  auprès  de 

.c  te   dame  ». 


Mad.  d'Étiolés ,  premier  n^  m  de  Madame  de  FompadouT, 

Mr.  de ,  Président  à  M.rticr  au  Parlement  de.... 

Le  Chancelier. 


MouUcn 


«  Jeune    Genevois   dont  J.  Jt 
f?i<;a,t  un  grand  cas.  ». 


D  A 


(82) 


T 


I         J  LLl 1 RES 

©MES.       LmIIpag. 

I  )   :  N  r  T  t  A  '  r  s. 


XXXIT 


=4V 


Les  Coirnoère» 


!45.     Mad.JcP..-..  I 


îH. 


CM. 

*  NOMS 

T:l5   qu'ils  Jor.t 
dan-,  le   .\'ïanu<cri-. 

N  0  T  E  S. 

FcrviuJerMiaard ... 


«  Deux  jan?in"st:s  del:ic:n- 
nai  saiicc  du  pcr^  Bciticr,  qui 
les  avai;  introduits  chez  J.  J.  , 
cVt:iit  des  enfans  de  Mvlclxi- 
fc>dcch  ,  dont  Or>  ne  ccnnaiîSiit  nî 
le  pays  ..  ni  U  famille  ,  ni  prcbi- 
blcment  le  vrai  nom  ;  l'un  gr?.nd  , 
benLn  ,  patelin  ,  Mr.  Fcrwiud  ; 
r.iutre  petit,  trapu,  ricaneur, 
pointilleux,  s'appdiait  Mr.  Mi- 
nard.  Tliérczc  les  no  rr.ait  les 
Ccmmèics ,  ce  ce  nom  leur  en  est 
reité  k  Mon'morer.cy  ». 

«  Qui  ne  connaû  pas  toutes  les 
?.trocitJs  de  ce  prince  scélérat  et 
iarbarel  C'e*t  par  allu^io:'.  à  es 
Mr.  le  Comte  j  ons  r  e  que  Rous-eau  veis  la  fia 

j^  nt        1  ■  '^^  Sun  Emile  .fait  au   nom  de 

r  humanit(;  .evuîiée  une  Sottie  vio-» 
Kn  e  et  vi<ie  contre  ces  infâmes 
ryians  ,  qui  pi  mp-iic!  t  impitoyi- 
blâment  la  mI  tance  de  Icurj 
t..uU«:s     Y?$taux, 


Mad.  dePompadour.  /■ 


D  6 


•    (  S4l 


To  M   ES. 


:xxxii. 


Liv. 


Pag. 


LETTRES 

INITIALES. 


363.     H C 


275.    de  M  ......  1 


iSo.    Mr.  deC..;;..  1 


{<^'-^^ 


Tels     qu'ih     $oiu 
dans  le  Makuscut. 


NOTES 


Fabriv^ue  Kolbachique. 


Mad.  la  Maréchale 
ie  Mîrepoix , 


^  «  Femme  exti  cmement  froiae, 
dscen  c  et  usèivee.mai?  non 
'cut-.\-r.it  cxerr.ptw'  "ce  la  hau- 
teur naru  t'ie  à  1  i  Maison 
de  Lorraine,  tl'e  fi\=v.'ic  jamais 

/  témoigne  beiTiicup  û*?iun- 
ti  Jn  à  J.  J.  Cependant  se 
trouvant  chez  Madame  de  l  uxem- 
bourg ,  lorsqu'il  tut  nbîig-î  de 
s'evtder  ,  elle  <^e  montra  extrê- 
mement compatissante  à  sel 
malheurs  ». 


Mr.  de  Choiscul . . . , 


«  M?li!ié  l'elrge  qae  J.  J, 
en  fait  dans  le  Centrai  '^ccizl  , 
il  se  rcuniî  cepc:idant  centre  lui 
avec  SCS  autres  adversai.«*s  ,  lor$ 
et  l'uTiprestija  de  l'Éinile.  Koui- 
■eau  le  sicupç  'nna  rrèmc  d'étrt 
l'auteur  caché  de  loutes  le?  per- 
sécutions qu'il  éprouva  «n 
Suisse  »« 


{  86 


T  o  M  r  I . 


Liv. 


PAC. 


1.  FT TR  ES 


XXXII. 


?35.    T 


li.      342.     L 4 


/  <?'  > 


Tels  qu'ils  so.it 
dnn    l:r  "'^ÎTriiiTcrit. 


N  O  T 


/ 


Tronchii 


«Procurcui-Général  '«  Genève; 
h  mme  d'esprit  ,  homme  iièi- 
cchiré  t.'ahs  les  loix  et  le  p.u- 
ve.ncment  de  la  République.  Il 
fit  en  faveur  du  C  nSeil  de 
Genève  un  duvrnge -qu'il  intitula 
Lctt'-es  écrites  de  Li  dvnpr.gnf, 
C'etce  titre  que  J.  J.  à  p^  (j- 
die  par  Cvlui  des  Lettns  écntei 
de  la  Montagne,  qu'il  fit  p.ux 
iéfu:er  les   prcinières  ». 


Lallriud  .  .  . 


«  De  NIsrres.  Il  fut  tiés-zéle', 
dit  J.  J.  puy^r  lui  icndrc  beau-» 
cjup  de  petit  services,  pv  ut 
s'entrer.  é!er  bcauciup  dai.s  ses 
petites  affaires.  Pav^o  hé  pouf 
i^ousseau  ,  il  fie  exécuter  son 
busu  en  marbie  par  Le  Moiaci». 


(  s.^  ] 


Tomes. 


Li  V. 


PAC. 


L  i:  T  T  R  £  s 

'  N  1  r  I  A  I  F  s. 


XXXII 


Hî-    ^^^S r. 

d.Su  D 


345.    LcsD...t 


355.    Le  R de  F. 


la.       379- 


Mad  dcV ». 


t    Q, 


Jy   yj       t. 

Trh    qu'ils    ^onc 
dans  le   Manuscrit, 


NOTE  S, 


Mr.  Seguier  .  .  .  . 
de  St.  Brisscn 


«  Officier  du  Régiment  de 
L  mousiii  ,  qui  aviic  d'abord 
àor.aé  sa  démission  j;^r»ur  ap- 
prendre le  métier  de  Menvi  ier. 
Le  tout  pour  faire  le  petit  Émi'e  » 


à  trois  brochures.  L'e.^g  'ûmtnt 
de  Saint-3ii-?cn  pour  Rousseau 
ne  dura  pas  lang-tcms  ». 


Les  Deluc  (  père  et  fils)  ,  de  Genève. 


Itir.  d'Ircraoîs 


L<  re'sident  de  Francc« 
Mad.  de  Vcrdclia. 


«  Ccmmerçant  de  Génère/ 
Français  réfugié.  Ce  Monsicut 
d'îvccnois  pasrait  à  M"»''iers  deux 
fois  l'an ,  tout  exprès  pour  voir 
J.  J.  ,  il  était  du  reste  d'une 
ig  aorance  extrême  ,  cl  lui  était 
à  charge  par  ses  impcrtuniiii 
exccssi/c3  ». 


(oO 


To  MF  ç.         Liv.   PAC. 


I.FTTRES 
$. 


XXXu, 


584.  H 


584. 


Les  à'I . 


384.    D..dclaT., 


î8j. 


Mad.  G «. 


(9^  ) 


A  OMS 

TcJ*  qu'ils  lont 
dans   le    Manuscrir. 


NOTES. 


Le  banneret 
Roguin  .  ,  .  .  , 


Lc$  d'Irernoiî, 


«  Matérialiste  tt  incrcdulé 
au  dernier  point,  qui  malgré 
routes  les  caresïes  et  les  flat- 
teries qu'il  faisait  à  J.  J.  n'en 
1  avait  pas  moins  été  ardent  à  vou- 
loir l'expulser  d'Yverdun  et  4f 
l'état  de  Bernt  ». 


«  Il  ctaii  si  bcie  ,    si  butor  J 
et  se    comporta  si    brutalement 
Boy    d«    la    Tour  ,  1  envers  Rjusîeau  que  ce  dernier 

(  Pierre  ) /  pour   se  venger  de  ses  bruralitéi 

!  fit  une  brochure  ,  qu'il  intitula: 
L.X  vision  de  Pierre  de  la  Mon-» 
tjgne  », 


Mad.  Glrardier.  . 


«Belle-sœur  de  Madame  B  y 
[de  1.1  Tour,  qui  vit  de  iièi-msa-» 
'vais  œil,  que  J.  J.  occupât  k 
,  Moiii  rs-Travers  ,  une  Maisoa 
sur  laquel'e  elle  avait  quelqu» 
'  prcLCaiioai  m, 


(  ne  ) 


Tl  m 


..L  ilRLS 

I  K  1  T  1  A  I.  1  s  . 


XXXII. 

386. 

V 

12. 

335. 

B....t. 

12. 

337. 
3S7- 

12. 

Coureur  deB 

li. 

400. 

i 

un  Mr.  duT«..^  X. 

(  93  ; 


N 

O   M 

S 

flans  ] 

qu'ils 
e  Ma.. 

soat 

uscj-it. 

N 

0 

T 

E 

S. 

Vcrnes 


Bonnet 


Ç  «  Le  même  dont  il  a  été 
j  déjà  parlé  ,  qui  étaic  Minis:re 
J  à  Genève  et  dont  J.  J.  avail  si 
^  bii:n  auguré  ». 

(       «    Naturaliste 
^  J,  J.   le  traite  de 


très  -  connu  ; 
matérialiste  >^. 


Pourri  de  vérole 
CoLireur  de  B^rdeU 

C      «  Un  des  ennemis  de  J.  J.  , 
Mx.  du  Terreaux  ...  ^  qui  le  persccutèrti.t  à  Moitiers- 
/  Tra/ers  ». 

CoUatlonné  sur  bjs  Manuscrits  qui 
sont  au  Co.iLÎté  d'insLructioii  pu- 
blique, 

F  1  N. 


2V\  B.  Tl  y  a  Jan»  l'J-'i  i)n  d.- GcnèvL- dix-'-onzcpîges 
qui  ne  se  II  u.-.nt  J-  jans  U  .!■  uscrit,  «commencer 
à  la  ^■\iz  W'  Ju    »i".  vdI.dv;  ,  h  ^  *•  .'iizèin:  :  sur-tout 


La  Bibliothèque 

Université  d'Ottawa 

Éckéonct 


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Dott   dut 


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