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University of Ottawa
littp://www.arcli ive.org/details/confessionsdejjrOOrous
CONFESSIONS
D E
J.J. ROUSSEAU.
Noms qui ne sont indiqués que par des
lettres initiales dans les éditions imprimées.
Morceaux inédit* on différences qui se irouvenl
entre le manuscrit offert à la Convention
par Thérèse LEVASSEUR , et les édi-
iio7is de R-usseau.
Le Manuscrit de THÉRÈSE LEVASSEUR-,
porte Tepigriphc suivante , qu'où ne
trouve dan» aucune des éditions.
Ir.tùs tt in cute.
SE VEXD A PARIS,
Chez
Vincent LEERETON , Libraire ,
rue du Thcitre Français, N°. i6.
P l C H A R D , Libraire , Qjiai
Voltaire , K». l8,
D E S E N N E , Libraire ^ tu Palaii»
Égalité.
âûSi
If la
CONFESSIONS
D E
J. J. R O U S S E A U.
j\Iorceaux inédits , ou différences
qui se trouvent entre le manuS"
crit offert à la Con ventîon par
Thérèse le Vasseur et les édi-
tions de Housse au.
J. I, y a dans le manuscrit des Confessiom
quatre morceaux de quelque étcudue qui
n'ont poiui été imprimés. Manquaient-ils
dans Torî^inal qui a servi à l'editioR de»
Confessions ? Les aura-t-on ju^és d'ua
trop faible intérêt ? Le vice qu'ils expriment
leur aurait-il irapriraé une note de répro-
bation ? Tout cela est possible. Au sur-
plus voici le premier de ces morceaux. C'est
A »
"^ seul c.\v. olFic fjueli^ucs détails de maur.^ ,
rue mxblics.
..... p.
Fa^. i33.
Api:-5 CCS mots: qvi rinrommodait ^ ]. ].
racor.tc les sales propositions que lui .fit
un Sxnionîste , dans l'Hospice des Cathé-
rujru'v.LS et riiorreur qu'il en conçut :
XI Tandis «que duraient ces petite* er-
goterles et que les jours se passaient i
disputer, à marmotcr des prières et à fair^
le vaurien » il ni'arriva une petite vilaioc
aventure assez dégoûtante et qui faillit même
à tourner mal pour mol.
î» Il n'y a point d^âmc si vile, de cœur
si barbare , qui ne soit susceptible de
quelque sorte d'attachement. L'un de ce«
deux bandits qui se disaient Maures , me
pi'it en affection. 11 m'acostait volontiers ,
canisît avec moi dans son baragouin franc.,
lue rendait de' petits services, rr.e fesajt
prrt de sa portion à t^blc et n^e donnait
( 5 ]
sur-tout de fréquens baisers avec une ar-
deur qui m'était tort incomode. Qjiel qu'effroi
que j'eusse naturellement de ce visage de
pain d'épicc , orné d'une longue balafre et
e ce regard allumé qui semblait piutot
turieux que t«ndr^ , j'endnraij ces Baisers,
en me disant en moi-même : le pauvre
homme a conçu pour moi une amitié bien
vive I j'aurais tort de le rebuter. Il passair
par dégrés à des manières pluj ribre3 et
me tenait quelque-fois de si sln^ulicii»
propos , que je croyais que la tête lui avait
tourné. Un soir il voulut venir coucher
av-cc moi. Je m'y opposai, disant que mon
lit était trop petit, il me pressa- d'allcï
dans le sien, je le rt^ai encore ; %ar ce
misérable était' si mal-propre , et puait si-
fort le tabac mà^hé , qu^ii me ferait icui
au. cœur.
tt Le lendemain d'assez bon matin , riour
étions tous deux seuls dans la Salle d'assem-
blée : il recommença ses caresses, mais avct
des mouvcmens si violen* qu'il en était
effrayant. Enfin ii voulat passer par degré»
aux privautés les plus choquantes..... , j«-
A 3
(6,
TT;f d(i:agcii impciueiiscmcnt , en ponssant
un cri , et fcsaiit un saui en arrière ,
sans marqurr ni indignation , ni colère ,
car je n'aviîs pas la moindre id. c de ce dont
il i'agi.ssaif ; j'cxpiimai ma surprise et mon
dc{»oûl avec tant d'énergie qu'il me laiita
là. Mais tandis qu'il achevait de se démener,
je vis , je m'clançai sur le balcon,
}lus ('mu, plus troublé, pl'.is cffiay'é même
«]ue je ne l'avais clé de ma vie cl prêt i
nie trouver mal.
»» Je ne pouvais comprendre ce qnavait
te inallicureiix ; je le crus atttint du H^nt
mal au de ruclqu'autre frénésie plus ter-
lible , et vcriiallcm^t je ne sache ritn de
jlus hideux à voir pûur quelqu'un de sang
froid, que cet obscène et sale maintien»
tt ce visage' affreux, enflammé de la plus
brutale concupiscence. Je n'ai jamais vu
d'autre homme tn pr-rcil état ; mais si nous
sommes ainsi près des fem'mes, il faut qu'elle»
• ient les yeux bien fascinés pour ne pa»
cous prcndie eu lioireur.
(?)
Je n'eus rien de plus pressé que d'alîcf
conter à tout le monde ce qui vinait de
m'irriver. îsotre \icille intendante rr.c dit
de me t tire -, roais je vis que cetit histoire
l*dvi.;t fort affectée et je l'entendais grom»
tncler entre ses dents: can mahdet ^ Iruilci
Icsiia.. Comme je ne conîprenaii pas pour-*
quoi je devais me taire , j'allai toujour»
mon train , malgré la dcftiue , et je ba-
vardai tant , qi e le lendcmrin un des ad-«
miri'stratcvir!» \int de bon ciatin m'adresser
une mercuriale as.> /. vive , m'accusant de
compromettre I hoT'iu ur d'nre maison sainte
et de fa.re Lcaucouij dt bruit pour peu de
mal.
4« Il prolongea sa censure , en m'expli-
quent beaucoup de choses que jigaorais ,
mais qu'il ne croyait pas m'apprendrc , pci-
«uadé que ;e m'étais dcfendu sachant ce
qu'on me voulait , mais ne voiilantpas y eon"
»eaiir. 11 me dit gravement que c'était une
œuvre dtfrndiie comme la paillardise , mais
dont au res^e rinteniion n'était pas plut
cficnbante pour la peisonne qui en était
l objet Cl qu'il li'y avait pas de quoi s'ir-
A4
xitcr si fort, pour avoir clé trouvé aimaKîe..
Il me dît san» .^ .< nr , que lui-mcmc dans
5a jeunesse - le même honneur,
et qu'ayant cic aiirprls Hors d'état de faii^
rësisiance , il n'avait rîen trouve là de si
cruel. Ilj.onssa l'impudeucc ju'squ*A se servir
(les proj^rcs itiincs , et sMmaginant que la
cause (le ma résistance claît la crainte delà
douleur, il n.'as.sur.i que celte crainte était
vaine et qu'il ne ialtalî pas s'allaimcr de
rien.
;i J'écout.iis cet infime avec un étonne^
ment d'autjnl plus grand qu'il ne parlait
point pour lui-même ; il semblait ne m'ins-
truirc que pour mon bien. Son discours
lui paraissait si simple qu'il n'avait pa|
mcme elierché le secret du tête-à-tcie ,
et nous avioiK en tiers un ecclé.sia$t:qu«
que tout cela n'effarouchait pas pins que
lui. "Cet air naturel m'en imposa tcîleracul
que j*cu viris à croire qjjc c'était sans dontt
un us3ge admis* dans le riionde et dont je
n'. vais yas eu pl.utô't occasion d'être instruit.
Cel4 fit que je l'écoutal sans colère , mais
non sans dcecùt. L'image de ce qr.i m'était
; 9)
..nrivé , mais s.urtont de cr que j'r.va'.s vu ,
restait si fort empieinte (iatu ma aiémoire ,
qa'eii y pensant , le cœur me sciilevait en-
core , sans que j'en sçusse d'avaniage.
L'aversion de la chose s'éteudit i Tapolo--
giirc , et je ne pus me contralnlrc assez ,
pour qu'il ce v;t pas le m^-uvais effet de
ses leçons. Il me lança un regard peu ca-
ressant, et des-lors il n'épargna rien pour
me rendre le séjour de Thospice désagréable,
li y parvint si bien que n'appercevant
pour en sortir qu'une seule voie , je m'em-
piestai de la prendre, autant quejem'ctais
efforce de reloigutr.
Tî Cette avanture me mit pour l'avenir
à couvert dçs entreprises des ckevaliers de-
là mancLette -, et la vut de» gens qui
pHiSaîsnt pour en être, me rapptlîant Tair it
les ge<stes de mon cEioyabic mture , m'a ton-
jo.nsiiMpiré. tant d'hovrenr qne j'avais peine
à la cacK4fr. Au contraire les femmes g*g-
nèient beaucoup, dan rr.on cspr't à cette
comparaison. Il me hcnibîait que je leur
devais ca tendresse de sentiment, en hom^
A 5
( I«> )
rii;:e de mi personne , Ii T<'par«tion de»
c Ilcnscs (\c mon «cxc ci la pliii laide
giKDon devenait i mes veux un abjct ado-
rable , par le souvenir de ce faux afiicaîn.
Ȕ Pour lui , je ne Ǎaii ce qu'on put
lui dire ; il ne me p.iriir pai , qu'excepté
ï?. dame Lorenza , personne le vit de p1n«
mauvais ail qu'aupai.nant. Cependant il
iie n/acosla ni ne nie parla plus. Huiijouri
après il fut l>aptisc en grande ccrtnioriie
et' habille de blanc de la tête aux y<ieds ,
\>o\iT rcprcscnicr la candeur de ion amc
rciicntiéc -, le lendemain il ionit de Ihoi-
pice , et je ne lai jamais levu »».
»ï Mon tour vînt un mois après. La suite
ebt dans hi éditions.
Au T m. XIX , Litre III , { :i^. 174.
Après CCS mots : el pre^qu assuré cTitrefrit
a'i 7ncl ; Rousseau raconte 1 ne anecdoie
^ui ic K'duii à une poli^oncric. Touiruea-
té de désirs , il chercha't les réduits ci-
chés , les allées iombres pour s'exposer de
laî'.i aux rcj^ards de» femmes dans l'état
où il aurait \oulii être a" près d'elles. II était
plus ridicule qu'obiceiie. L':i jour il s'établit
■ u foid d'une 00 ir dans laquelle était
un Puits où les filles de la maison ve*
naîeut souvent (.àercher de Teau. il ) avait
une petite descente qui mcndii à des
caves da:^.s lesquelles il espérait trouve!
lin refuge assure , en cas de pour-
suite. Dans cette coiifi^nce , il offrait
aux fiiles qui venaient au Puits un sprc-
taclc plus risible que sciuctcui. Les plti*
sages feignirent de ne l'cu voir , d'autres
Tirent , d'-^uires se crureut insultée» et
Êrent du bruit. Il se sauva dans les caves;
il fut suivi et atteint par un horaree et quatre
eu cinq vieilles femmes armées de manthet
à bala". li s'eu t'ra par uu mensonge a^seï
gauche, et Ihomme q-ii l'avait saisi ^ le ga-
îaailt des manches à balai.
A ô
( »2 )
D^i! h r.'iu- ] . I
Après CCS mois : ou je me trouvai déjà fort
à retrait y il réiconie deux anecdotes du gcar«
de la prcmîcre , mais qui n'ont uni imércC.
Un ! oiumc , q li av«iit le vu c du mauic
ca'Iiccnnitnc , lui fit un soir, sur la place
litllecourt i l yen, une propoiiiiou dont il
eut horreur. Il se sauva â toutes jambes ,
comme s'il eût été poursuivi, tremblant ti ef-
ifiayé, comme s'il avait corami» un crime.
Un antre soir qr.c paréconomit , et su»-
tOTit par honte d'aller coucher dans une-
auberge où il ne mangeait pas , car il
vivait à. une taverne pour vingt-cinq sols,
il avait pris le paiti de coucher sur un-
baoc de la place , il futacoslé par uo iibbé.
qni parut touché d* sou îf>rl et Temme-
u^. Vabbé. avait aussi Icf goûts dépravés.
<i'i. TB:iure. Roujseau îc contint par T-Kor--
jrtur qu'il icmoiîina pour ce vice. Il
ajoute : t*. comme à Pans,.ui dans aucun»
jiutre ville , jamais rie» nr m'est arrive
cie. semblable à- cc« deux avantnrcs , il
(■ "^ )
m'en est resté une impression peti avan»-
t.igcuse au peuple de l.yon , et j:ii tou-
jours regardé cette ville comme celle de
TEuTope où règne la plus affreuse disso-
lution ?î.
Lhre III , pa^. 22S , Tvm. XîX.
Rousseau cite na exemple de ce qu'il
appelle sa balourdise en société. Cet exeruplc
n'a iieu de piquant.
Édition de Genève^ Tome X/X , Livre prc-
viier , P'ïj< 18,
Après CCS mots : je n avais rien conçu ,
f avais tout senti. 11 y a dan§ le Manuscrit
là réilcxioa suivante :
u ÎLt les maiheurs imaginaîifs de mc9
rj héros m'ont tiré cciit fois plus de larme»
î> daiis mon enf<iuce , que les miens mtme
5> ne m'en ont jamais fait-verier »»;
Çjci émoîionr que j'éprouvais , etc.t*
( M ;
Même Livre , ibiJ. Pa^e 77.
Apr*»s CCS mots : ,1e rrt diriger eux livres ,
( Les livres licencieux. ) on trouve cctie
T. flexion gravcL use floni Rousseau n'cjt
j onrtanf pas l'Inventeur , mi s q Tîl app'iquc
à une fcni.iïe ainsi qu'il su.i :
t( Livres qu'une bcl'e «lame de par le
î' tnouJc irouvc iiic^m uo i^s , en ce q j'oa
n liC peut les lire que 'l'iine njain >',
TjmcXIX , I.i.re IJI , Fa^^e l35.
Après ces mois ; il vivait fjil mal avet
elle ^ on lit :
it. Des co'Jts ultTamontaJns la lui rcn-
da'cnt inuL'le , ?) tt il la traitait li dure-
meut etc.
XX
re V, Pire 17.
Après ce;:tc phrase svr les Franra's : Je
uai pu m^ guéiir de mu Jolie ; je Icj aime f
l i5 )
en dépit de moi ^ quoiqu'ils m/ maltraitent ^
on lit la prédiction suivante dans le Ma-
nuscrit :
c( En voyant déjà commencer la déca-
r» dencc de rAnglctcrre que j'ai prédite
n au milieu de ses triomphes , je me
îï laisse bercer du fol espoir que la na-
»5 tion françîtiiC à son tour victorieuse ,
î> viendra peut-être un jour me tirer de
>» la triàte captivité où je vis n.
Tome XX , même Livre , Page -3,
Après cçs mots : pour lesquelles ( fadaises )
feui ti'vjours un tel dégiût quil ne m'est
arriié de la lie d'en lue une à moi seul ^
ou lit :
u Pour lui complaire , ( à M'. Duvîvier
qui lui donnait à lire toutes ces nou-
veautés qu'où lui envovait de Paris], îî je
5î prenais ces précieux torche-c .!s ; je lefr
7î mettais 'i^ns ma poclie , et je n'y son-
5î geais plus que pour le seul usage aux-
îi q^uels ils étaient bons >«.
( iô )
TmeXX, LixreV, Pngt S3.
Apres CCI mot! : ia licrr-i fit llenlit
faite , ( avec monsieur de Conzic. ) On lit
dans ic manuscrit, par renvoi, ces mois :
n Je l'ai revn depuis , et je Tai trouvé
îï totalement transformé. O le içrand ma-
»t j[!,itien que monsieur de Choiscul I . . . .
î» Aucune de rae» anciennes connoissancM
>» n'a écliupé à sa métamorphose jî.
T'jme ,XX , Liirc F/, Page 170.
Acres- CCS trots : il ne me ralaii ^u: la
Ijr.ue volentc , 11 y a de plus dans le ma-*
uuscrit :
»î Et avant de n^ns séparer, je voulu»
îî jouer de ce rcsic, ce qu'elle endura par
î' précaution conlje les ClUs de Monl-
>> pcilicX 3 5 ttC =
.( n )
Joui. Litre VI , Page 1S7,
Après ces mots , adres^^cs à Tombre de
madame de Waiciis : muis votre cœur fti
toujours pur. J. J. continue ainsi : t< qu'on
n mette le bien et le mal dans Li balance ,
"i") et qu'on soit éqHiiabîc : quelle autre
îi femme, si sa vie secrète était manifestée ,
v5 ainsi que la vôtre , s'oserait jamais, ccm-
'."> PAief: à vous 5î.
Tome XXX , Page Ji6.
.Y. B. La note qui se trouve au hzs
de cctfc page contre Grimm , n'est pas
dans le manuicrit.
Tome XXXI\ Livre VII, Pa-e S.
A la p]ace de ces mots: c^est rhisicire de-
»icn ân:e ^ etc. jusqu'à l'alinéa, il y a daiîi^
le manuscrit:
u C'est rhistoise de mon ârac que j'ai
J9 promise , et cette Iiisioir^; devient désor»
( i8)
M mais d'aOtant plu» intéresuate qu'elle cit
If la clef d'un lis>u (i'évcueniei)> b'ea
)t connut (Je tout le monde « mail qu*oa
»» n'expliquera jamjis sans cela »».
/^•:/. li'Tt VU , 7'.;^^ 33.
A la note qui se trouve au bas de It
pane est subsiliuce celle-ci dius le ma-
nuscrit :
t( Vo.là ce qnc j' luriis pensé toujours ,
»» si je n'cti.'û ji...iis levcnu à Piiiis îî,
T.me XXXI , Lirre VU , Pj^e 40.
Après ces mots de TiiTipriraé : j^ pii^ai
te- huit jjun dais un suipUie que h ffnï'ir
d'vbèir A madame [Jnpin pouvait seuf mi
rendre so'ffiable. Il y a daai le manuscrit :
(( Car le pauvre Chenonceanx avait
1» des-:ors cette mauvaise tête qui a fa'lli
fî deibouorcr ia famiiic , et qui Ta filt
( '9)
ïî mourir à l'île de Bourbon. Pendant qncr
>> je fus auprès de lui , je Tempêchai de
9î faire du mal à lui-même ou à d'autres ,
>j et voilà tout; encore ne fut-ce pas une
n médiocre peine ? n et je ne m'en serai»
pas chargé , etc.
Tome XXXI , Livre VJII , Pag. i8s.
L'imprimé porte : 'f J^^ p^ feux pas
exposer les jeunes-gens qui pourraient me
lire à se laisser abuser par la même erreur ;
je me ccutenferai de dire qu'elle fut telle
qu'en livrant mes enfant à V éducation pU'
hlique , faute de pouvoir les élever moi-
même je crus filtre un acte de
Citoyen et de Père ; et je me regardai comme
membre de la république de Platon n. Voici
comme ce morceau se tro-uve dans le ma-
nusciit :
u Je ne veux pas expo>er les jeunes»
îî gens qui pourror me lire à se laisser
Ti abuser par la même erreur. Je me con-
)î tenterai de dire qu'elle fut telle que dîi-
• ( «• )
»»- lors je ne regardai pliii mes llaiions arec
jrThcrèic, que comme un engagement
ïi hoiiQctc Cl saint, qnoique libie ci vo-
»t lontaire , nia fidélité pour elle , tant
î» qu'ils duraient, comme on devoir indis-
»» (lispcnsïble ; rinfraction. que^ j'y avait
»î faite une seule {ois, comme un véritable
»t adultère ; n et quant a me> cafans , cb
les livrant à l'cducation publique , etc.
nu. Lkrt 17//, Pagt aG5.
Apres ce» mots : Monlton le j.ls : J. J.
ajoute : u qui pendant mon «éjonrà Getièvt
3» f. t 1 .'i uau< le mini^tirc auquel il a
Ȕ renonce n. Jeune lioiriUie , etc.
Ilid. Livre VIII, Pa^: 271.
A CCS mets sur Tronchin qui , ditj. J^,
vinl qufique-'ems apri^ à Paris , le manu*-
•rit ajoute '.f^irc le saltunlênquÉ,
( ^l )
Tome XXXI, Lkre IX, Page 3j2.
Apres ces mots de Y'im^ùmc : rendre mon
séjour dêplaisani ; On a trouvé sur le ma-
iiuicrit la note suivante :
4C J'adinhie en ce moment ma stupidiré
ri de u'avoir pas vu quand j'écrivais ceci
îï que 1« dcpit avec lequel ces HoUjackiertS
î? me virent aller et rester à la campagne ,
5î regardait principalcmcutla mère Lcvîsseur
5ï qu'ils n'avaient plus «ous la main pour
5» les guider dans lear sjsténie d'impostures
îï pir det pointj f.x«s de tems et de li^itr.
î) Cette idée qui me vint si tard , éclaircit
5î parfaitement la bizarrerie de leur cou-
5» daite qui dans toaie autre supposition ,
^» est inexplicable n.
Tome XXXI , Lhrt VIII , Page 36^.
Après ces mots : les yeux un peu ronds du
portrait de madame d'Houdetot , on lit :
é( mais elle avait l'air jeune avec tout cti»
lï et ta physionomie à- la-fois vive et douct
If était caici»antc , elle avait une foret Je
i> grands cheveux noir» , etc.
Tome XXXII, livre X. Page 64.
A CCI mot! sur Diderot : Pun ii'en avait
pas la méihanceté , il ajoute daus le manus-
crit :
ii J'avoue que depuis ce livre écrit ,
»» tout ce que j'entrevois à traveis les
î» mystères qui m'environnent , me fait
n craindre de n'avoir pas connu Diderot jj.
{ s3
«■mai
O^ueJques différences entre le ma-
nuscr'n de L hmile , et l'édition
lapins correcte y c'est-à-dire de
la Hayye^ 4 (Volumes in-8^,
Jean N E A U L M E,
1762.
■aSgff^*£SS»-
T^jme premier^ Livre premier , Page i(î#
Après CCS mots de r'mpiimc : T'oui pa*
iriote est dur aux étrangers ; ils ne sont
rien à ses yeux. Il y a dans le manuscrit
un astérisme qui désigne la note suivante :
»t Aussi les guerres des Répr.hl.'ques sont-'
•ï elles plus ciutlles que celles àes Mo-
»î narchiej. Communément la guerre des
»» Rois est modérée , mais c'es^ leur paix
î> qui est terrible ; il vaut mieux être leur
ii C|in«nûi que leur sujet m,
( t4 )
Tome premier ^>I ivre premier \ /^/ige So.
A celle phrase àt l'iiuprinic qui s'cx*
primr linsi : je li4ns cette qutstion dont let
Mèddint leni Us jugei pour dècielèi àu sêuhaii
des femmes , il y a dan» le rajnuscxit U
note luivantc sur les Médecins :
Il L» l'g'ie des femmes et des médc-
n cins m'a loujours paru l'une des pluf
»i plaisantej i.mt|UÎaritc8 de Paris. C'est
5» par les femmes ouç les médecins ac-
7ï quièrent leur rcputation, et c'est par Ici
î» me^cciii-s que les lemmcs font leur» vo-
>> lontés. Ou $c doute bien par-l.i quelle
M est la sorte d'habileté qu'il f&ut à un
j» naédecia de Paris pour devenir célèbre ?%
MANUSCRIT
( 25 )
IMPRIMÉ. MANUSCRIT.
Pag. 111 ^du ^'^^'- ^^'
Litre III.
f
Ouï , j^aime mieux
cent fois le roi de Sy-
racuse , maître d'é-
cole à Corinthe, et le
roi de Macédoine ,
greffier à Rome ,
o^u'un mallicnreux
Tarquin ne saclflfiit
que devenir s'il ne
rejnepas-, que * Thé- * Qjae VhèrUitr du,
ritieret le fih d'unRoi possesseur de trois
de» Rois ; Vonone fils Royaumes ; jouet de
de Phraate , roi des quiconque ^ etc. . . .
PartheS;jouet de qui- ^V'a. Cette allusion
conque ose insultera au prétendant Stuarc
sa misère, errant de parut sans doute trop
cour en cour, cher- forte aux censeurs qui
chaut par-tout des se- y suppléèrent par un
cours et trouvantpar- trait de l'histoire an-
tout des affronts , cienne fort peu con-
faute de savoir autre na , firent enlever le
chose qu'un métier feuillet, et le rempla-
qui n'est plus en son cèrent par un carton ,
pouvoir. ce qu'il est aisé de
voir par l'astérisrac ,
au bas de la pag. 117.
B
M 2')>. 1 M E. MA N U S C RlT.
LivreJV.
Ce sont les cniçUM
«de l'injauiuîuiou cjui
•tTiiîsformcni en vice*
'les passions de tous
Je» cires bornes mcrac
des anges, i'ils en ont*:
xar il faudrait qu'ils
conuiisstnt la nature
^e tous les cires, pour
savoir quels rap})orts
■conviennent l£ mieux
m la leur.
*Mèmc des ange
m ) en a.
^^. Voilà encore une
des iiiquisiiion^ du
censeur qui eut le
soin de faire enlever
feuillet et d'y sup-
pléer par un carlôn ,
où il changea les ex-
pressions dej. J. par
celles-ci bien diffé-
rentes : s'^ils en ont
La feuille 2o3 est
marquée d'un asté-
risriie , comme toii«
ir:s cartons.
CLEF
D E S
NOxMS QUI NE SE TPvOUVENT DÉSIGNÉ^
tV 1 PAR DES LETTRES INITIALES.
Dans les éditions des Confessions deJ.J. , d'après
le manuscrit offert à la ConveniiûnpaiTB.ts.Èst
LEVASSEUR-, sa veuve.
(■2<î)
T 0 U F S .
1 i V.
PAC.
LETTRES
I N I I ! A I ES.
XIX.
l".
.3.
}'•
235-
î'-
*55-
5'-
z^6.
4"-
2.6^,
J'.
4-
M. •*•
Mad. ••'
M. • * •
Mlle. UG.**
(*) Oa a suivi l'cdirion de Genève, in-3°., 17?:
( 29 )
W O M S
Tels qu'ils sont
dans le Manuscrit.
NOTES.
Gautic
« Capitaine en France , e>
apparenté dan$ le Conseil di
Genève ».
Mr. l'Intendant, à Annecy.
W«J ^r
.orvczy. . .
Mr. CjiYtzy. , . .
i^ « Intendant à Annecy , qui
trouvait mauvais que Monsieui
d'Aubjnn;
fenune ».
f:t l'gmour à sa
« Jeiin<? Eernoi«e fort aimai le,
fiont J J. fit r.ncontre en se
promenant aux environs d'Ânne-
Mlle de GrafFeuricd. / cy ; il monta en croupe sur son
CliCi-al , et l'accompagna à
^^ une?, ou elle allaii avtc Made-
moiselle Galley ».
f « Inte dmt Général des Fî*
lya-inc.s en S^voi.- , et propric^
De S. Latireat. : f^irc Jcla vieille Maison que Ma-
/da.e de Warea» occupait i
I Cudii.béry ».
(3o)
T o M t « . , L I V.
Pag.
LETTRES
I N r T I A I E g.
XX.
5 •
î'.
6^
6^
6-.
34. ,Mllt. L.'**
54. iMad. L. *".:
;^ 3;. Mr. L.**'
3-. LaC"^dcM.
37. A la maifon d'A**î
37. Mad. dcM'**
^7. .Comte de***
i;7. :Mad. de *"*
158. 'Mad. N*»>
1 5o, j Marquis de * *
171. Au**.e
C 3i )
NOUS
Tels qu'ils sont
:\ o T E s..
da ns le Manuscri:.
Mile. Lard . ( fille ) ,
Mad.Lard, ( nv-re).
Mr. Lard, ( pcre) ...
de Msnthon, .
d'Antrom^nt,
Ma J.. de rvknthoai -
de S. Laurent.
Mad. du Colombie?
à qui J. J.enseignaiî la niusicue.'
Eplcière à Chambery.
r « Bonne pâte d'hcmmc ; le^
^ v.ai pèie de sa fîUe , et que sa-
é-fcTinae ne trompai: ^zs , parcs--
^ qu'il n'en était pas besoin ».
r (; Fenriîi'.^ de Chambéi'y ^ df
3 beaucji^ d'esprit , ir.ais mé—
\ chante. Rousseau enseigna U-
Cmaàqa- à sa iilie ».
/' « J. J.?.ll?.nt à'WTcfîtpeUier ponî''
sa santé ^fit;^ rencontre ds ces deux:
dames e: eu Marquis de Moirans»-
» Madame du Colombier al-
lait à Romans,-
» Madame de Larnage , a/eo
qui- Rou'^-îsau se lia ^i étroite--
ment , allai: au Boatg SainC^'
Andiol près le pfj.it Saint-Esprit.
» Le Marquis malade, aini que
J. J. , grondeur et vieux au par-
dessus , qui:ra la comp.^gnie jMraaî-
.McatélLnaft »,
(5«)
Tomes.
Liv.
Pag.
LETTR F S
X X. 6^ I 175. LeuriobuîiutJu***
XXXI.
6-.
7^
j8o. I-a route du*** 7
182. L.'étape du * ** i"
j3. Mr. dcB
Mad. de B .
51. Mad.dcB l»
f 0^ >!
K O 1' E S,
dans le Manuscrit.
Bourg S. Andlol
Bourg S. Andiol.
Mr. de B ze
Mad. de Boze
épouse « . . .
M«d. de Bcuzenval
/ « C't:;-à-dire Madame de
La.n.<ge. E ;..uyé , dJgoûté de
l'ignoiantc cî du chrilatani^me
des iMppuc aies de Montpellier r
Rousseau se proposait d'aller
au Bourg Sair.t-^ndiul aupiè»
de Mid'.mt de La-;.^gc , s ivre-'
un régime dont il s'était déjà $i
bii^n tiwLvé pendant sa route»-
Il n'tfreciua pas iOn proj.ct >?^
« Ne à Lyon en 1680, inortf
en 17s V Stcrctauc Je l'acadé--
uiié drt jnscriptions, et Garde
■.-fcs n-.écail'ts eu cabintt dii-
'À i. Il gimaïc le savoir , die
.1. J. , mais il éiaiw ua peu pé-
dant ».
" y^ « Elle aurait été sa fille;
' '*s était brillante, tt ptt te ir
. elTff
ptt te mai--
tresjc ».
« Très-bonne ftn.me ^ m»<V
bornée , et trop pleine ࣠son^
i.u^trc nvblessc poMaise »»•
f51 ]
Tomes.
Li V.
Pag.
L KT I k tS
\ I r I A i 1 s.
XXXI.
7^
31. M«d. D..«
5-.^ Le prc'sid. dcL
7'. 55.
35.
Mad. D . . . »
S....i B d
a6.. iM4d. F. c
(35 )
Tv; O M S
Telî qu'ils sont
NOTE S.
dans lu Manuscrit.
Mad. Bapln
ie Larr.oignon. .
'Mad. Dupin. , ,
fal; de
Sârrucl-EsiT.a.d
et de,
îïïad. F^ntai:-.e.
« Fc.r.:n2 aimai le et belle ,
miis sérieuse e: froide :• vile
ai.naic à ten r gvande société, à
voir les grands, le« genv-de-
ietf.ses , les. belles femmes. Elle
itait une des trais ou quatre -
jjfTes fcm.Tïes de Paris , dont
le vieuxabbé dcSaint-PieriC avait
éti l'eafant gâté , et si tUe
riAviitpa: eu décidémentlaprëfc-
rc.i:w , elle l'avait paitag;e au
aKJJn avec_*Iîdamcd' Aiguillon»*
« Il avait 'aiflii que Madame
de Bi-.glie, ce peiit jargon de
I-arib, tout en petits mors, tout
en petites . llu;Kife'iines >7.
«^•Elkî étaient trois sœurs:
savoir -, Madame de la Touche,
Madame Daty , et Madame
Diipin. C*"iï-ci , !a plu» b.Ue dîs
dois, tt la seule à qui l'on a'?. it
•pasr.i r .hc d'écart, tue le. p ixde
rh3spitaUte di Mo.i«ieur Dupi.i
•à qui sa ii"ièic;ra doana .■U'cc.UA9■
plawe dt Fennicr- gênerai ». -
(
36)
T O M ES.
Liv.
PAC.
LLTTRES
I N 1 T I A t ES.
XXXI.
3^.
Mad. dcUT...,
^6. Le duc de K »
36. Mad. D... y
3<5. Mr.lcP....edeC...r
3/. Mr. de F....
fil» de
39. Mr.D.,.».
( ^-
iN O
.1 o
TtU qu'i
U sont
N O
'ï
i:
s.
dan^ le M.
-'jfciir.
y « Qui fît une escapade en
Mad.de la Touche . .. / Angkteire avec le Duc de Kingi-
Le duc de Kingston.
Madame Darty , ( la
maîtresse , et bien
plus Vainie , l'uni-
que (t sincère jjnie
du V rince de Conii ).
Le Prince de Conti ...
de Francucii ,
fils de
Mr. Dupin , ( et beau
fi lï de Mad. ) , .
ton ».
« Femme adorable aat'nt pat
la dv..iicet;r , par U bonté de «îon
cliarn.ant caiatière , que par :'a-
g.cmtnt de ior. c^pric , et paf
l'inaliérablc gaîtc de son hu*
raeur »..
« Receveur ge'ne'ral des fi-
ni nce^ qui voulut faite Rousscan
soa c^i-M-r. .1. J.y travailla quel-
que teins ; mats à la fin il se
d^g. ûta dumé icr.Fiancutil avait
de l'c>prit et de a Fgurc; il
aimait tt cultivaii ks lalens. Il
ajpirair à i'.'»CHJeinic des scsences*
;1 V .ulaitpour c-la taire uu Livre,
et aurait èti bien aise d'avoir
J. J. pour espèce de Jccré^
taue »,
;»)
T OM L S.
XXXI.
Liv
PAC.
l. L i T R E S-
) s II 1 A I F $.
■^ ^ç. LcCk. c^cM,
4J.
. Le Ch". de M.. .fi
4'^- L'abhc de B .. . t.
ji. iMr. de F,.. ,^y.
.1
IN O xM s
Tl1$ qu'ili sont
dans le Manuscrit.
NOTES.
« Capitaine aux g rJes , puis
amb.i>sadcar à Vcnisw. il ne
rcmphc pis cette place .vec
beaucoup/ de dijtia.tion. C'était
.c Ctc.deMontaigu..5( un amba'-sadcur de la f<t^on
de Barjac. Rousseau fut $om
5eci"êc<i re , mais il eî>uyii >
de sa parc bien des dësagic^
me as ».
e,Ch"-dc Montaigu
[son frère).
« GenMl-hommcde la manche
du Dai phin ; homme d'esprit,
qui par »ts sollicir tions fut
ca-jsc que J. J. fu: !e secrétair*
d'afr.bassade de son frère ».
y « Employé d^ns les bureau»
'abbé de Binis S ^^ «ecrecariat de i'ambassadeut
/ Montaigu ».
Ir. de Froulay.
« Il avait été ambassadeur i
Venise avant Mor.taigu. Sa tèt»
s'ecant dirangie il fut oblige de
\^ quitter ».
( 4" ]
T o M / s.
Li V. iPac.
L 1. 1 1 R L S
IN I T I A I ES.
XXXI.
5^. M«r.].dcM..i
65. Z o N..i
71. Le Marq. de L'h...,
71. Le Ctc. deC c
75. , Le Ctc. de F y.
113. Mad.de B 1
'47- V-«d. D..n.
,47. 'Mi.dcF. 1
Le Coir.mindeai
i;7. "c G 0
( 4'
N C) M S
Tels qu'ils sont
NOTES.
dans le Manuscrit.
Iilarqivis de M«ri
1 Veni
"^ rui f
Ambajsadeur d'Espagne à
se ; homme adroit et fin ^
qui eut mené Monsieur de Mon-
laigu par le nez , s'il l'eût
voulu ».
« Nobl^ Vénitien >»,
« Ambnssadeuf de Fr»nce à
Constantinople >?.
Zanctto Naniî <
Le Mis. de L'hôpital.
Cte.de Castellane . . <
Çte. de Froulaj.
Mad.dc Beuzcnval.
Mad. Dupin.
Mr. de Francueil.
« Vieux débauché , plein de
politesse et d'espric , mais or-
idurier ; il allait ainsi que J. J. ,
de Gi'avIUc /chez Madame La Selle, ftmme
(d'un tailleur qui donnait i
manger pr sque vis-à-vis Is cuU
dc-sac de l'opiri ».
(42)
Liv.
PAC.
1 KT TRES
' ■ i i I .\L r. s.
X
ty-
MT-
1^6
56-
Le,Connman4eul«
de '.
i;6.
Mad. D j.
FJ\c i'appcll.it ML
:'c$ C 4
Mi . D y
fih de
M.deL^edeB....^
Mlle. d'£..«.
45
IS O M S j
els qu'ils sont j NOTES.
is le Maraiscrit.
r « Chevalier de toutes les filles
) de l'opiia, qui apportait îour-
îonant < ,, , , , , ,
\ nellement a la Société toutes les^
C nouvelles de ce tripôi ».
I « Femme aimable , femme
I d'esprit et à taîîns ,, svec qui J. J,
I a été lié long - tcms. Elle li.1
j donna un azile ciiez elle à THsi"'
. dxpinay . . . . ^ mitage prés Saint-Denis. Avec
I un tempérnmraent trés.-exigeanS-
s'appellaic Mie. | ,, • i ^ i i- • ti
^'^ I elle av'*i£ dsî qiialitcs excellente*
p, ,, I pc'ur en rc-gler et sa racheter l*s .
I écarîs s*.
d'Epinay,
fils de
a Livedt Bellegardc , Fernrîicr-GencraL
d'Ette
» Amie de Madame d'Épîaay i '
elle pa-^saii: pour mécl;ante , et
vivait avec Valory", qui ce pas£|i£
pas pour boa »»
f u )
T () M K S.
Ln.
P A C
I I i I R K S
•• 1 r J A I. F. s.
XXXI. 7
158.
Mr. dcB «e
59-
Mlle, de B e
('cvint bientôt
Ctcsse. d'il t.
,^3. ;Mad. dcP -»
( 4^^> )
N O M S
Ttb qu'ils sont
dans le Mai uscrit.
NOTES,
Mr.dcBelfegarde
mic. de Bellegardc
devint biCiUot
i^tesîc. d'Houletot
ïaJ.dcPompadour.
« re.micr-geacial, H a, aie
un Ch:it:au à U Chevrecceprci
Saint-Denis ».
« Belle - Sœur de Madame
d'Épinay; U bonne amie de
Saint-La.nbcrt, et qui inspiia à
RouJseau des sentiniLn^sitindres
loisqu'clie était à Aubonnc , ce
qu'il ccaic à l'Hennitage. Elle
dvak l'esprit très-nacurel , cttrès-
agréablc; Ix gaûi , l'et urd-rie
et la naïveté s'y maii.ii^ac très-
•leurcusemtnc ; pou*- son caractère
il était angëlique , la douceur
Ame en fai ait le fonds: hors
prudence e: la fj.ce il ras-
seaiblait tOLtet les vertus; elle
était d'un coin.nerce sûr ».
« Rousseau s'est toujours sentî
une grande a: tipathi:; pour cetter
favorite : il lui ecrivic néanmoins
pour réclamer la liberté de
Diderot , loisqu'il fut mis au
doiijon de Vlnccnnes »,
' -G
'i l> M 1 b.
L 1 V. PAO.
I.FTTRE.S
t s.
XXXI. 8.
6^ Mr.dc^P
171.
Mr. G...
Le Ctc. de Y^^
183.
Mr.dcL,
(47 )
N O M S *
Tel 5 qu ils sont
(dans le xVlai.uicrit.
.JS[ o TES.
Mr- de U Poplinière.
» D'abord grand ami de J. J.-;
il fuc par la suite uq de ses
dccracuriirs les plu; acharnés. Il
écaic Allemand , il com;nen^a par
être lecteur du Prince de Saxe-
vjotha : Homme faux , die Rous-
Mr. Grimm < ^^^^ « î"^" "^ m'aima jamais , qui
ri'tst pas capable d'aimer et qui
de ^Lté de cceur , s^ns aucun
suju de plainte , et seulement
pour contenter sa noire jalousie,
s'est fait _, sous U masque , mon,
plus cruel calomnia:: ^ur ».
I(C Cte.de FrièSe.
A'
■lAt. (Je Luxembourg.,
« Il y eut un commerce très-
iatime de lettre» et d'a^nitic
c;atre J. J. et Madame de
Luxembourg. Cependant Rous-
seau aimait beauc ).;p mi-ux
-A^ de Luxembourg que Ma-
iaine , à :.mse de sabûnlumic
et de sa gra.ide loyauté ».
NM
T O M F s .
L,v. PAC.' LI/riRES
I I I N I r I A I. E S.
XXXI.
i8;. Mad.de C x
fMe unique ds
iS*». Lavlcsse. F t.
189. iMr. dcF.....
.97. C
1.
208.
LeBar. d'H k.
210. LeCte.S
(10)
NOMS
Tels qu'ils sent
NOTE S.
dans le Man ucrit.
(
« jtuae ,pc
Mad.deChenonceauxX ^""^^ ^^""^-'
^Coup d'esprit
fille unique de
ie Rochechouart. . .
Mr, de Francueil . .
Chenonceaux. - ...
jiéTic d'une très-
te m me de bcau-
ct d'un mérite
'infini. J. J. lui trouvait l'esprit
N^métaphy ique et penseur , quoi-
^que par fois un peu spliiS"
/ tique; il lui donna pendant touc
l un été dwS leçons d' Ai iihinétique »,
i'HolbAck..
« Ce Baron, fils d'un p2rvenl^J
jouissait d'une grande fortune j
d.;ntil usaitnoblenient , recevânS
chez lui des geas-dc-lcttres et
de mérite : il avait l'avantage , par
ion savoir et ses lumièes, de
t^nir bien sa place au milieu
d'eux. Lié avec Diderot, il avait
recherché J. J. par son entre-
mise : son amitié pour ce grand
homme ne dura pas long-tems;
il fut l'âire d'une frction (i)quï
le persécuta bien vivement ».
Le Comte de Schomberg , parent d'Holback.
(i) C'est ce que Rousseau appelie la cotterie Holbacht^
«u€ , Ui Holbachieni, G
f^o)
Tomes.
L I V. PAC.
1
LLTTRES
I E S.
XXXI. 8. iii. Mlle. F.
211. C
ii4. à ia C...
2i;. Mr. de M
6.
xMr. S..,.,
> )
NOMS
Tel* qu'ils sont
dans le Manuscrit.
N 0 T 1
l S.
<t Cjunisanne et aùcrice de
rOpér« , don: G'i.iim s'ccîit
avibé de devenir cp^rdumenl
Mlle Fti jaiiioureui. Labcllc se f ic|uanc4«
c:>nstancere tafidjle à Cahusac ;
c lo ëcondui-siile petit Gri;nra: ce-
lui-ci prit la chose auséiiêux ce
ei fu: dangereusement malade ».
«Pcë.el)riqje assez médiocre,
more en 1759 ».
« Château de Madame d'Épî-
nay, près Saiot-Denii ».
«L'Ambassadeur à Ven'Jc »
dont il a «té parlé ».
« L'Auteur de Spjrtacus , de
Cahmac . . .
à la Chevrette . . .
>ïr. de Mont aigu
Barntvel: etc. qui
à été lim-
Mr. Sauriii .
plîcable ennemi de Rousseau ,
s/in» qu'il «n ait pu imaginer
d'autre cause , si ce n'eic qu'il
portait le nom d'un hcmine (1)
que son père a bien crucUcmenC
persécute ».
(i). L'brunortd tt mxUuureux Jidn-uoptiste Rousseau
Ca
«i? ^
TOMES. I ^'
Pag
IK TTRKS
I N I r I A I. F. s.
XXXI.
8.
217.
=4-5.
C X
M»d. D . . . .
r.iccc de
V
Mr. d'I......
(53,
N O M S
Tels qu'iU soat
NOTE S.
dans le Manuscrir.
à Chenoncîaux.
Mde. Denis, nièce \ « Qui n'itt^nt alors qu'une
, I bonne femme-, dit J. J. en 17)4,
•dey
ne faisait pas enccie du b«l-"
Voltaire. i gspnt »,•
Mr. d'Ar^en3on
« Ministre en 1754; îlavr-Iî
!e département de l'opéra ; il
se montra tràî-injuste à l'egaïd.
d: J. J. quand ccîui-ci lui pré-
/ SL-nti ses réclamation'; contre lé»-
oroccdés des acteurs de l'opéra,.
Cette inju-iice ne contribai pa»
;; augmenter Testime très-médiocr»
qu il eut toujours pour scn car-
racîère et pour ses talcns ?>.
{'>
A )
ï 0 M r 5 .
Liv.
PAC.
LET'I RES
I N l I 1 A L £1.
XXXI.
-55.
'\'
I> O VL 3
Tels qu'ils sont
NOTE S.
dans le Manuscrit.
« Fils d'un liorlogçr de G*"*
nè/e , horl Igor lui-n:cine qui eut
la fourniture des sels du Valais ,
place qui lui rapportait 20,000 1,
de rente. Il était ami de J. J. ,
ami même dès sa jeunesse ; dant
un voyage cependant qnM fit k
Genève, en 17.54 , avec Thérèse
et J. J. quoiqu'ngé de plus de
60 ans , podagre , iirpotcnt ,
Gtuffccourt y usé de plaisirs et de jouissance^
\ il travailaic à stduire et à cor-^
rompre Thérèse, qui pourtan»
n*ctait plu* ni belle, ni jeune et qi^
Sur- tout appartenait à son anif.
Encore usa-t-il des straiagèm»»
I les plus bas , les plus honteux;
il eût recours à des tentaii-
ve$, e: à des manoeuvres plu»
Jigncs d'un satye tt d'un bous
que d'un honnête-homme ».
( ^6)
Tqm.IS. lI,I^r
PAC
LETTRES
I K 1 T I A I. E s.
:xxxi.
264,
V.
*65.
V
2<5^. 'JnT.
(57 )
3NOMS
Tels qu'ils s^nt
dans le Maiiu:crit.
NOTES.
Vtines
<s Ministre â Genève doit Roug^'
seau augura beaucoup d'abord
mais sur îe, compte duquel il
changea ensuite , il fut un des
plus, vifs persécuteurs ds J. J,
sur-tout lorsque banni de France
et de Génère , ii s'c'taic reciré
à MotUrs-TravcTS ».
7eirnet
yn Thëjljgicn.
c< Professeur à Genève qui
tourna le dos à J. J. comme
tout le jnonde , après que celui-ci
lui eut donné des preuves d*a:ta-
cliement et de confiance qui
l'auraient du toucher, si un Théch-
lo^'en , pouvait être touché de
quelque chose »»
i « Commis tt successeur d«
1 GaufFccoert qu'il voulut sup-
Chappuis . . ,. . . ../ ^Ur.t-r pour les sels du Valais,
À >çc- qui bientôt ■ fut supplanté
r îiu-xnèmc-», '
S"-;;
(
SS,
^
T O fî F I .
Liv.
PAC.
Lh T TR t S
1 N 1 r / A I F s .
XXXI.
8.
2^;. M dcM,
e^;. M
2^7. C
/ ^>
JS O M a
Tel» qu'ils sont
dans le Mamu^ciit.
NOTES.
« Ancien ami du Fère de J. J*
Il s'ctaic au?ii montré le sien ;
Marcct de Mczières..<J après avoir bien m.-ritc de s*
pitiie , il changea de maximes,
et ieviac ridigulc avanc sa mort».
Moulton(lcfils)
« JcMne Iiorrmc de la plu»
grande espérance par «es talens
et par soi> esprit plein de feu î
J. J. laima toujours, quoique
sa conduite ait été souvent tvcs-
équivoque. Avec tout cela J. J.
ne pouvait s'empêcfctr de le
regi;der encore comme appelle
À être un jour le défenseur d«
sa mémoire , et le vengeur de
son ami ».
Crommclin
« Riiident de I* République
de Genèxc à Paris. C'était ai»
petit iiomme noir ce m;:cuâ..s.>fr
C 6
( 66 )
LETTRES
1 ', ! I I A 1 F S.
3LXXI. 8. a63. C
2. T
Le complot
LtiT t.
272. LcD,
i La cott«rle
!
180. H . ... chiquf. .
.87. .C 5
i
NOMS
Tels qu'ils son»
dans le Manuscrit.
(Gi ^
NOTES,
iaCli«
Tronchin
que formaient
les TronchinS.
d'asservir leur patrie.
Le Docteur Tronchin.
« MïiJecin Genevois. Il vint
quelque-tems à i'aiis fairi le
SaldtrJb anque , il témoigna d'à"
bord à Rouîseau beaucoup de
bienveillance ; puis il tut un de
ses plus grands calomniateurs ^
sms avoir eu ]air.ais de lui ie
moindre sujet de plainte ».
Hi>lbachlqtte .
<>• Fameuse cotterle dont ie
Baron d'Kolback était chef,
et dont Diderot, Grimm , etc»
faisaient partie : c'csc cette fac-
tion qui suscita tant de tracasse-
ries à J. J. , et dont il se plaint
si amèrement cajjs ses Cuj:f«»»
sions ».
V « Village près Sakit-Déhl» ,
ia. ChcTXerte S °* ^ada;r.e d'Épinay avrit un
( Ciiàtt-a^ e< d'amres possessions «.',
' f o
ToM^s. ^^'- ^'^
XXXI.
.. . . . JLS
! N 1 I I \ I. £ s.
9. 294. iMad. d'A
357. Mlle, de G d.
La cotteric
H'- H c.
j,3. 'Mad. d'H
liUc de f.u
34i. y.r. dcB
( 65;
:-. o ^^ s
Tels qu'ils sont
dans le Ma .user i t.
NOTES.
Mad. d'Aiguillon
r « Elle avait et: une de? prîn-
\ cipales amies.de 1' Abbé de Snint-
,<- ticrrc , pour q.ii elle Cjn ecv»
i toujouii un g.-and respect et une
r extiê.Tic affection »,
de Gr«fFcuried .
« C'est ccttç rrême demoiselîe
doni il est parlé au livre TV ,
Cl dont J- J. fît connaiî-ance
ciinsi que de Ma kmuiïell. GaU
!cy en se pic menant aux envir^ n»
J'Ann.cy , et avec qui il tut à
Te unes mjiné en croup v derrière
elle >K
La cotterifi
Hûlbachique.
Mad. d'Hjudctot,
fille d. feu
]Slr. de Bcllefcardî
'XXX J.
:4S. Illr. d' y.
9.
548. dclaL...
9. 348
de.la B ....
&• 349" de la C t.
549.
Mt. ëeS.I-....c.
362. H . I
-^9-
?5.
C«€. d'ii-
res ]
NOMS
Tels qu'ils sont
NOTES.
dins le Ma Hiscr'r.
soeur de
Mr. d'Epinay,
et de M. M.
ée la Livc
« J. J. 5c loue beaucoup de«
attentions de M^ d« la Live k
«on égard ». ^
de la Briche,
aux fêtes
de là Chevrtitf.
Mr.de S. Lambert.,
Les Hclbachiens.
f
Oe. d'Houdetot
« Komme d'un vrai xne'riec,'
connu avantageusement dans la-
République des lettres, qui reunit,
aux qualités le*i plus agréables
dje Tespiit, ces verrus , et let
plus r.'^res talf s: il f;.t l'ami
intime de M?.dame d'Hojdetot».
« Homme de condition , bnve
a:rc , mais joueur , chica-
J rail't
J ntiir , très-;.''eu aimable et que
^ s?, ftmnie n'a j»maij aiiv.é »i
(6Ç )
T O M E l.
LIV.
PAC.
L L T 1 R E s
I \ I T ) A I II.
XAXI.
37i. Mai. de L c.
9-
534. Mad. de B %
58;. Mr. de C •
9. }?7. ,:.Tr.dcM 7.
9. ' 41
La m d'A. . •.
. 424. X^ G.
( 6; )
]S O M S
Tel 5 qu'ils sont
dans le Manuscrit.
NOTES.
Mad. de Larnage
Mad. de BlaUvilU
Mr. de Castries , Ma-
réchal de Fransc.
Mr. de Margency
La maison d'Aine.
Grimra
« La même avec laquelle J. J,
lia si ample connaissance daat
son voyage à Moniptllicr ».
« Dans plusieurs voyages qu'eîtt
fit à Aubwnne pDiir voir sa bcllc-
sceur Madame d'Houdctut, ctî'e-
ci l'avait soaver.t laissé s'en-
\ nuyer k garder le muler. Ma-
dame de Bla'.nvillc en avait
nourri contre J. J. un reiscnti-
mcnt qu'elle satisf lisait en lan»
ça»t contre lui des sarcasmes »,
« Gentilhomme crdioaire dfli
R i ; il fut rami. de J. J: dont
il «tait voiïin par sa terre de
Margcncy près Mortmorency ;
il fut qiiclqae-tems de la en-
tciie H^lbaclii iue, mais il l'eut
bientôt quivtée ».
r N. p. Vans It Ma
J li'u de Grimm , il y c
' \ l'a icicn petit cuistre qui
(^ Prijict de Saxc-Gothx , e
N. P. Vant U Manuscrit au
a Ces tn^ts*
che-^ U
ctc.
( ^S )
de P c.
Lt Ctc. de S..... g
feu Cte.dc F....r
9-
lO
!C.
4,^.
o I.
84.
r
Le Ctc. d'H
1ad.de R c.
:At. dt laL. ...
91. S.... ».
( 6o)
i.N -J \i ^
Tels qu'ili sont
N G T E S.
dans le Manuscrit.
Le prince de Saie Guthiu
Madame de
Kocheohouarc.
Le viomtc
<de Polignac.
Xc C. de Schomberg.
Jeu Cte. de Frièie . .
Jongleur
« Deux ari'i; de Grlmm-,
sur-t-ut MJ. de S>:homberg avec
qui il était beaucoup plus fa-
milier »,
« Sur-nom que J. J. donne
à Tronchin, qu'il appelle aussi
dans un autre «ndroic Saltim^^
banque ».
Tronehin.
d'Huudctor.
et sa sœur
de Blainvillc.
de la Livc,
Saurin, (père) < et p
l « Connu p;
1 contre Jean-I
<^ et par son hi
i Aussi J. J. l'appcUe-L-'il le
f fourbe Saurin »,
ar son acharnement
Baptiste Rousseau,,
pjcrite abjuration.
(70 )
Tomes. l i v.
Pag.
I-Kl TRfcS
I N I 1 I A I K s.
XXXII.
10.
Le père B r.
pT, Mr. D . .. n.
91' C
(7î )
N O M S
Tels qu'ils «ont
NOTES.
dl ns le Manuscrit.
Le père Bertier
Mr. Dupin,
Coindet
« Oratoricn de Montmorency,
profe scur de physique , auquel
malgve quelque ligcr- vernis de
pédantcri» , J. J. s'ctait attaché
par un certain air de bjnho-
inie , q .'il ne lii t.ouva pas
^ long-tcms ; il avait L'art de se
tourrcr psr - tout , chez Ici
grands t chez les femmes ,
chez les d-vots , et chez les
phylosophes ; il savait se faire
tout à tous ».
« Jeune Genevois , qui s^etait
intr*duit chez J.'J.; ce fut lui
qui se chargea de la direction
des des.ins et des planches de
la Nouvellc-Héloïse. C'était un
t:in3ulier corps que ce Coindet,
ajviue Rousseau!... Entrant hardi
ju-qu'ù l'cffionttric , il se tenait
continuellement à l'affàt de tous
le- amis de J. J. piur s'introduire
^chez lui »,
( 7«
T i) M î s.
Ll V.
Pac.
LETTRES
INITIAI FS.
XXXII.
P8.
L'abbcT t.
Mr. de J .
lo:. Mr. de M.
•^ f~»\
f73 1
N 0 M S
Tels qu'ils sont
NOTES.
cans le ÀVlanusciit.
L'abbé Trublet
« Manière de dtmi-cjffard ;
l'on connaîc toutes les épigraiTics
de Voltaire c nicre Tiubl.c ,
mai; 'on saie aussi qu'il a
fait le; Essais de Littérature
et de morah. Ec cet ouvrage
lui assi.re de l'estime parmi Içi
gcns-de-lettres»:
Mr. de JouviUe .
« Honnête et galant-homme;
aimable mémeà ceita'ns égards ;
mais il avait peu d'esp it , il
était beau, tant soit peu Nar-
•( cisse, et passablemenï ennuyeux:
il fctait beaucoup J. J. ; il de-
vint même peu-à-^eu si em-
p.essc de l'avoir qu'il en était
V
gênant ».
it Montalqu, l'An-itr.sjaieun
f 74 )
TO WES.
L 1 V. Pag.
I.L'ITRKS
î N I T I \ : « i .
XXXII.
lO.
lO.
07. îlr. de L,
109.
125.
176.
'42.
Mr. deP f
Mad.dcL g
Duchesse de B f
Mr.C
141. Mr T.
(73)
^ o M S
Tch qu'ils sont
NOTES.
dans le Ma ai^cr'r.
« Homme d'une drouure à
toute épreuve , mais aussi fai-
ble qu'honnête , il nuisait quel-
quefois aux gen$ - de - lettres
pour lesquels il s'interressait J
il fut long-tems chargé de la
de Lamoignon ^librairie, qu'U gouvernée avec
autant de lumière* que de dou-
ceur , et à la grande satisfac-
Lion des gens-de-lsttres : il té-
moigna toujours b.aucoup de
bontés pour J. J. , et chercha
t.us les xnoyeas de lui eus
ucile ».
àe Malesheibcs.
Mr. de ?ompadour.
Mad. de Luxembourg.
de Bouflers.
Mr. Coindec
Commis de
Mr. Thélusîon,
D5t
( :6)
Tours.
1
1
! L j V.
!
Pag.
LETTRES
1 N 1 r 1 A I F s.
XXXli.
147. jMarq. deV.
14.7. !à S ... y
147. Mlle d'A.,
47. Comte c'a
147. Mr.de V
( 77 )
N () M S
Tels qu'i'j son:
inns le Manuscrir.
NOTES,
Sjisy-, ( prè. M.
morency ).
MIL'. d'Ars ....
fille du
Comte d',\i-5 , . . ,
aTiit cpouse
Mr. de Vc.delin .
Z' « Fiîh du Comte d'Ars ,
Iiommc de c» ndition , mais
pauyif. Elle avait épousé Mon»
îicur de Verdtlin , vieux , laid,
* urd , dur, btutal, jalmx ,
b ilaf-é . bjrgne , au demeu.a.it
bonhomJTiC , quand on 53.vait Ifi
;^rend e , et posse-^seur do quinze
k vingt mille livres de rentes
ux qucll -î on la maria. Ce
roignon , jurant , criant, gron-
dant, te.npêtint , et faisant
pleurer sa femme toute la
jjurn-e, finissart par faire tou*
joirs ce qu'eiie voulait, et cela
pour \x f-^ire er.ïager , attendu
qu'elle savait lui pefsuader que
c'était lui qui vâulait , et elle
v^ui r.e vcubit pa?. Vohiae ds
J. J. elle recherc'-.a sa sociéta
avec empressement ; au demeu-
rant elle était mordante dans
Li convervatioa ; elle avait tou»-
jours quelques traii; malins ci
êoi_^ramii:a i.^uJS >>.
D î
f -s
TOMES.
Liv.
Pag
LKT'I RKS
I N 1 TI A I F. s.
XXXII.
l32.
f/îad.d.B •
201. L'abbc JeB«.... f
( 79)
H O M S
Tels qu'ih sont
dans le Manuscrit.
NOTES.
Mad. de Bouflers ,
« Elle fut la martrcsîc du
Prince de Conti. E'ie allait
►souvent vo'r Rou«^eau â Mont-
morency ,• elli éiait hA\i et
jeune alors , nevsUà-t-il pas que
J. J. perd de vu€ ses 60 ans , et
que pour peu il allait devenir 1»
rival du Prince di Co/iti «,
L'abbé de BouBcrs
« Si connu depuis sous le
nom de Chevalier de. Bouflers.
Doué de beaucoup d'esprit , il
eût "pu réussir 1 tout , mais rin>
possibiljîé de s*a;pl!qaer et le
goût de la dissipation , ne lui
ont peinais d'acquérir que dct
demi-taltns en tott genre ; #»
revanche il tn avait beaucoup ,
^t c'était tout ce qu'il fallait
dans le «rand mond* où il vou^
D4
( ^o )
T p M £ s .
Ll V.
PAC.
L E 1 IRES
IN 1 r l A L l S.
XXXII.
201. 'L'abbé de B..„.. i
;o;.
Mad.d'E j.
Mr. de i
i«. J '. 'Mr. le C
II. 24-- M....»
( Si )
Tels qu'ils Sont
dtns le ivIàr.UiCiit.
NOTES.
lait bîiller. Il faisait trè>bien
r.-î petits v'trs, Écrivait tièS'-
'cn de p.'t!:es lettres, acldit
: juddljjit: un peu du Cistre , et
arbouillant un peu te peinture
Labbc de Bouflers..^ tu pastel. Comme il était très-
• 5iidii cj-.ez Madame de I uxtm-
jurg, R'U'seau s'imagi: a qu'il
./ait ccntribué à réfioidir l'es-
me do t il jouissait auprès de
.c te dame ».
Mad. d'Étiolés , premier n^ m de Madame de FompadouT,
Mr. de , Président à M.rticr au Parlement de....
Le Chancelier.
MouUcn
« Jeune Genevois dont J. Jt
f?i<;a,t un grand cas. ».
D A
(82)
T
I J LLl 1 RES
©MES. LmIIpag.
I ) : N r T t A ' r s.
XXXIT
=4V
Les Coirnoère»
!45. Mad.JcP..-.. I
îH.
CM.
* NOMS
T:l5 qu'ils Jor.t
dan-, le .\'ïanu<cri-.
N 0 T E S.
FcrviuJerMiaard ...
« Deux jan?in"st:s del:ic:n-
nai saiicc du pcr^ Bciticr, qui
les avai; introduits chez J. J. ,
cVt:iit des enfans de Mvlclxi-
fc>dcch , dont Or> ne ccnnaiîSiit nî
le pays .. ni U famille , ni prcbi-
blcment le vrai nom ; l'un gr?.nd ,
benLn , patelin , Mr. Fcrwiud ;
r.iutre petit, trapu, ricaneur,
pointilleux, s'appdiait Mr. Mi-
nard. Tliérczc les no rr.ait les
Ccmmèics , ce ce nom leur en est
reité k Mon'morer.cy ».
« Qui ne connaû pas toutes les
?.trocitJs de ce prince scélérat et
iarbarel C'e*t par allu^io:'. à es
Mr. le Comte j ons r e que Rous-eau veis la fia
j^ nt 1 ■ '^^ Sun Emile .fait au nom de
r humanit(; .evuîiée une Sottie vio-»
Kn e et vi<ie contre ces infâmes
ryians , qui pi mp-iic! t impitoyi-
blâment la mI tance de Icurj
t..uU«:s Y?$taux,
Mad. dePompadour. /■
D 6
• ( S4l
To M ES.
:xxxii.
Liv.
Pag.
LETTRES
INITIALES.
363. H C
275. de M ...... 1
iSo. Mr. deC..;;.. 1
{<^'-^^
Tels qu'ih $oiu
dans le Makuscut.
NOTES
Fabriv^ue Kolbachique.
Mad. la Maréchale
ie Mîrepoix ,
^ « Femme exti cmement froiae,
dscen c et usèivee.mai? non
'cut-.\-r.it cxerr.ptw' "ce la hau-
teur naru t'ie à 1 i Maison
de Lorraine, tl'e fi\=v.'ic jamais
/ témoigne beiTiicup û*?iun-
ti Jn à J. J. Cependant se
trouvant chez Madame de l uxem-
bourg , lorsqu'il tut nbîig-î de
s'evtder , elle <^e montra extrê-
mement compatissante à sel
malheurs ».
Mr. de Choiscul . . . ,
« M?li!ié l'elrge qae J. J,
en fait dans le Centrai '^ccizl ,
il se rcuniî cepc:idant centre lui
avec SCS autres adversai.«*s , lor$
et l'uTiprestija de l'Éinile. Koui-
■eau le sicupç 'nna rrèmc d'étrt
l'auteur caché de loutes le? per-
sécutions qu'il éprouva «n
Suisse »«
{ 86
T o M r I .
Liv.
PAC.
1. FT TR ES
XXXII.
?35. T
li. 342. L 4
/ <?' >
Tels qu'ils so.it
dnn l:r "'^ÎTriiiTcrit.
N O T
/
Tronchii
«Procurcui-Général '« Genève;
h mme d'esprit , homme iièi-
cchiré t.'ahs les loix et le p.u-
ve.ncment de la République. Il
fit en faveur du C nSeil de
Genève un duvrnge -qu'il intitula
Lctt'-es écrites de Li dvnpr.gnf,
C'etce titre que J. J. à p^ (j-
die par Cvlui des Lettns écntei
de la Montagne, qu'il fit p.ux
iéfu:er les prcinières ».
Lallriud . . .
« De NIsrres. Il fut tiés-zéle',
dit J. J. puy^r lui icndrc beau-»
cjup de petit services, pv ut
s'entrer. é!er bcauciup dai.s ses
petites affaires. Pav^o hé pouf
i^ousseau , il fie exécuter son
busu en marbie par Le Moiaci».
( s.^ ]
Tomes.
Li V.
PAC.
L i: T T R £ s
' N 1 r I A I F s.
XXXII
Hî- ^^^S r.
d.Su D
345. LcsD...t
355. Le R de F.
la. 379-
Mad dcV ».
t Q,
Jy yj t.
Trh qu'ils ^onc
dans le Manuscrit,
NOTE S,
Mr. Seguier . . . .
de St. Brisscn
« Officier du Régiment de
L mousiii , qui aviic d'abord
àor.aé sa démission j;^r»ur ap-
prendre le métier de Menvi ier.
Le tout pour faire le petit Émi'e »
à trois brochures. L'e.^g 'ûmtnt
de Saint-3ii-?cn pour Rousseau
ne dura pas lang-tcms ».
Les Deluc ( père et fils) , de Genève.
Itir. d'Ircraoîs
L< re'sident de Francc«
Mad. de Vcrdclia.
« Ccmmerçant de Génère/
Français réfugié. Ce Monsicut
d'îvccnois pasrait à M"»''iers deux
fois l'an , tout exprès pour voir
J. J. , il était du reste d'une
ig aorance extrême , cl lui était
à charge par ses impcrtuniiii
exccssi/c3 ».
(oO
To MF ç. Liv. PAC.
I.FTTRES
$.
XXXu,
584. H
584.
Les à'I .
384. D..dclaT.,
î8j.
Mad. G «.
(9^ )
A OMS
TcJ* qu'ils lont
dans le Manuscrir.
NOTES.
Le banneret
Roguin . , . . ,
Lc$ d'Irernoiî,
« Matérialiste tt incrcdulé
au dernier point, qui malgré
routes les caresïes et les flat-
teries qu'il faisait à J. J. n'en
1 avait pas moins été ardent à vou-
loir l'expulser d'Yverdun et 4f
l'état de Bernt ».
« Il ctaii si bcie , si butor J
et se comporta si brutalement
Boy d« la Tour , 1 envers Rjusîeau que ce dernier
( Pierre ) / pour se venger de ses bruralitéi
! fit une brochure , qu'il intitula:
L.X vision de Pierre de la Mon-»
tjgne »,
Mad. Glrardier. .
«Belle-sœur de Madame B y
[de 1.1 Tour, qui vit de iièi-msa-»
'vais œil, que J. J. occupât k
, Moiii rs-Travers , une Maisoa
sur laquel'e elle avait quelqu»
' prcLCaiioai m,
( ne )
Tl m
..L ilRLS
I K 1 T 1 A I. 1 s .
XXXII.
386.
V
12.
335.
B....t.
12.
337.
3S7-
12.
Coureur deB
li.
400.
i
un Mr. duT«..^ X.
( 93 ;
N
O M
S
flans ]
qu'ils
e Ma..
soat
uscj-it.
N
0
T
E
S.
Vcrnes
Bonnet
Ç « Le même dont il a été
j déjà parlé , qui étaic Minis:re
J à Genève et dont J. J. avail si
^ bii:n auguré ».
( « Naturaliste
^ J, J. le traite de
très - connu ;
matérialiste >^.
Pourri de vérole
CoLireur de B^rdeU
C « Un des ennemis de J. J. ,
Mx. du Terreaux ... ^ qui le persccutèrti.t à Moitiers-
/ Tra/ers ».
CoUatlonné sur bjs Manuscrits qui
sont au Co.iLÎté d'insLructioii pu-
blique,
F 1 N.
2V\ B. Tl y a Jan» l'J-'i i)n d.- GcnèvL- dix-'-onzcpîges
qui ne se II u.-.nt J- jans U .!■ uscrit, «commencer
à la ^■\iz W' Ju »i". vdI.dv; , h ^ *• .'iizèin: : sur-tout
La Bibliothèque
Université d'Ottawa
Éckéonct
The Librory
University of Ott
Dott dut
a39003 0095 8 5521b