H QUET & FLOT
COURS DE
LANGUE FRANÇAISE
GRAMMAIRE ET EXERCICES
Premier Degré
Garçons — 2" année préparatoire (9*=)
J. Fille* — l"^ et 2" années primaires.
PC
21 11
M424
l'^ii HACHETTE & C"^
V.2
c. 1
ROBA
3333)C=
3o-a-H-H-a3
LIBRAIRIE HACHETTE ET C'% PARIS
Langue et Littérature Françaises
Rédigés
Expli
du F
Lectu
- Co
CL
I vol. in-;
PREM
Ctasse de S
TE)^
V. BOUILLOT, PROFESSEUR AU LYCÉE HOCHE
COUR
I volume
LIVRE Dl ^ :-- !►.
-^^^ j^xcsmUù tir lijc mbxm)
OF THE "^
'^'^^^^^^ Hutinu^iîtti) af^rinitit.
CLASSES >-^
vurcs, de;
niSTOIRI
ment aux
et de Sept!
On vend i
cines à if
/f/J
Rédigé conformément aux programmes oj/iacis
d l usage des classes élémentaires
CLASSE DE HUITIÈME : Notions
élémentaires de Géographie générale.
Un volume avec 19 cartes en couleurs et
100 cartes et gravures en noir. 1 fr. 50
CLASSE DE SEPTIEME : Géographie
élémentaire de la France et de ses colonies
Un volume avec 18 caries en couleurs et
i32 caries et gravures en noir. 2 fr. 50
te^rtt-ff-ff-iîlC
:xe9E£SE£
B^3SS33iC
jfy'
atesss^
LIBRAIRIE HACHETTE ET C'% PARIS
PROFESSEUR A LA FACULTE DES LETTRES DE PARIS
HJSTOIRE DE LA LITTÉRATURE FRANÇAISE, depuis ses origine» jusqu'à
nos jours. Onzième édition revue et corrigée, i vol. in-i6, broche, 4 fr< ; Cartonné
toile 4 fr. 50
Cette nouvelle Hisioite dt la Littérature
française, sans diminuer la place due aux
seizième, dix-septième et dix-huitièraesiècles,
contient une étude approfon ie des œuvres
littéraires au moyen âge et présente, pour la
première fois, un tableau complet du dix-
neuvième siècle.
On y suivra le développement de la
littérature française depuis les origines jus-
qu'à la plus présente actualité. Une biblio-
graphie succincte et substantielle, aisant
connaître les principales éditions et les
principaux ouvrages à consulter pour chaque
auteur, aidera le lecteur à pousser ses lec-
tures et son étude aussi loin que sa curio-
j site 1 y portera.
CONSEILS SUR L'ART DECRIRE, principes de composition et de style.
I vol. in- 1 6, cartonné..'. 2 fr. 50
ÉTUDES PRATIQUES DE COMPOSITION FRANÇAISE, sujets préparés
et commentés pour servir de complément aux Conseils sur l'Art d'écrire, i vol.
in-i6, cartonné 2 fr. »
il J. BOITEL ^
DIRECT. DE l'École j.-b. say
L. BROSSOLETTE
PROF. A l'École normale de la seine
LES GRANDS POETES FRANÇAIS MODERNES (X1X« et XX« SIECLES),
textes choisis et annotés, i vol. ]n-i6, cartonné 2 fr. 50
m ALBERT CAHEN ^
INSPECTEUR DE l' ACADEMIE DE PARIS
MORCEAUX CHOISIS DES AUTEURS FRANÇAIS
DES XVI^, XVII*, XVIII* ET XIX* SIECLES
CONFORMÉMENT AUX PROGRAMMES OFFICIELS DE l'eNSEIGNEMBNT SECONDAIRE
MORCEAUX CHOISIS DES AU-
TEURS FRANÇAIS CLASSIQUES
ET CONTEMPORAINS, prose et
poésie, avec notices et notes, in-ié,
cartonnés. Cl, Élém. Huitième (Jost).
1 " série 1 fr. 50
Septième (Jost). i" série... 2 fr. »
ler Cycle. Div. A et B. i vo-
lume 4 fr. »
*• Cycle. Prose et Poésie, i vo-
lume 4 fr. 50
Div. A : Sixième, i vol . . 2 fr. »
Cinquième, i vol 2 fr. 50
Quatrième, i vol 3 fr. »
MORCEAUX CHOISIS DES AU-
TEURS FRANÇAIS, publiés à
l'usage des jeunes filles, avec des
notices et des notes (Collection d'ou-
vrages de littérature, publiée sous la
direction de M. Eua. Manuel, ancien
inspecteur général de l'Instruction
publique). 3 vol. in-j6, cartonnés.
Cours élémentaire (i" et »• an.),
(prose et poésie), i vol... 3 fr. 50
Cours supérieur (3', 4° et S* années)
(prose et poésie), avec un tableau
sommaire de l'histoire de la littérature
française. 1 vol 4 fr. 50
33C
(Imp. CRETE.) Maquet et Flot. 3-11-16.500,
là
MAQUET
céc roiidorcet
LEON FLOT7"
Professeur au lycée Charlcmagnc
COURS DE
Langue Française
GRAMMAIRE ET EXERCICES
RF-DIGÉ CONFORMÉMENT AUX PROGRAMMES DU 3l MM I9O2
ET A l'arrêté ministériel DU 25 JUILLET IQIO
RELATIF A LA NOUVELLE NOMENCLATURE GRAMMATICALE
PREMIER DEGRE
Ga)-çons — Deuxième année préparatoire [g'
J. tilles — 1'^ et 2° années primait es
N O U A' F. L L E EDITION E N T I E lî E .^I E X T REFONDUE
PAKIS
LIBRAIRIK HACHKTTE ET C"-
79, BuULEVaRD SAJNT-GEKMA.N, "'-)
PREFACE
Les récentes instructions ministérielles relatives à rensei-
gnement du français dans les classes élémentaires et primaires
cn\isaj^enl deux méthodes possibles d'enseignement de la
gijimmaire.
« l/iiiiu part d'exeiniiles, d'où les règ,les se dégageiil, d'elles-inèmes : elle apjielle
(1 r;ilifiiij(»ii des élèves sur plusieurs jilirases où les iiiènies fails de langage
(I se ii,'[(roduisont sous des formes diUïrenles et les achemine à trouver
« d'eux-mêmes la couclusiou qui s'impose. Voyant la grannnaire se faire sous
« leurs yeux, contribuant à la faire, les élèves s'y intéressent, connue à leur œuvre
« propre.
« i/auli'e inolliode, plus dogmatique, mais plus courte, fait passer la règle avant
« l'excuiple, mais de wianiére que l'exemple verdie aussitôt la règle, que l'élève,
« dans un devoir parallèle, est mis en demeure d'appliquer. Ce qui importe, c'est
« que, de façon ou d'autre, la règle et l'exemple se rejoignent dans l'esprit de
« I élève. Mais, dans aucun cas, la l'ègle ne doit rester un texte mystérieux qu'il
« faut apprendre par cœur sans l'entendre. »
Entre ces deux méthodes, nous avons choisi la première,
désireux de faire autant que possible de l'enseignement gramma-
tical une véritable leçon de choses et de ne confiera la mémoire
que des principes vérifiés et acceptés par la raison.
Dans ce but, nous n'avons proposé, dan.s ce livre, aucun
terme grammatical avant d'en avoir éclairci le sens et montré
l'emploi: nous avons disposé l'ordre des chapitres de façon à
étudier les espèces de mots à mesui^e qu'il nous était possible
de faire voir le rôle que ces mots jouent dans la proposition.
De plus, nous avons cherché, en faisant porter nos leçons sur
des textes et en variant le plus possible la forme des exercices, à
rendre ces premières notions attrayantes et par là plus profita-
bles pour nos élèves.
Nous souhaiterions d'y avoir réussi.
Ch. Maquet. — LÉON Flot.
DES MÊMES AUTEURS
Cours de Langue française, grammaire et exercices, par !\IM. Cli.
Maoli;t, professeur au" lycée Condorcet. et L. Flot, professeur au
lycée Cliaricmagne. Nouvelles éditions entièi'cment refondues, rédigées
conrorniéuieul aux programmes du 31 mai li'02, aux dernières instruc-
tions niinislérielles et a l'arrêté ministériel du 25 Juillet 1910 relatif à
la nouvelle nomenclature grammaticale. Quatre vol. in-16. cartonnés :
Degué préparatoire. Grammaire et exercices. Un vol. ... 90 cent.
Garçons : i" année préparatoire (10°) = ^ . Filles : Classe élémcnlaire.
Prf.jmkr degré. Grammaire et exercices. Un vol i fr. »
Garçons : t' année préparatoire (^') = J. Filles: 1" et "2' annéea primaires.
P^I■.^^ER degré complémentaire. Grammaire et exercices.
Un vol. ., 1 fr. i5
Garçons : Classe de 8' — J. Filles : 5* année primaire.
Deuxikme degré. Grammaire et exercices. Un vol 1 fr. 50
Gixrqnns : Classes deS', elT = J. Filles: Z' année prim.,i" et i' années secondaires.
Troisième degré. Grammaire. Un vol 1 fr. 50
Garçons : Classe* de 6*, 3* el i* = J. Filles : 5' et 4* années secondaires.
TnoisiÈ.ME DEGRÉ. E.tcrcices. — CL de 6'. Un vol ■> '
Cl. de h'. Un vol »
NOTE SUR L'EMPLOI DE CE LIVRE
c;§'5«& Les exercices et leçons sont disjwsés de façon à être utilises dans l'ordre
siiuaitl :
i" lÀvo. le texte (/ui eut en tête de la i>ac/e de gauche.
2" t.viiliiiiifr le texte, à l'aide des (juestions placées au-dessous.
5° tx[)oscr la leçon qui est sur la page de droite.
i" Eu f;iire riipplicalioii iniiiiédiate « l'aide de l'exercice oral.
c^TN&> Les principales règles sont imprimées en caractères gras.
«^'W& Les numéros suivis d'un astérisque indiquent les points les plus importants
de la leçon, que l'élève devra étudier particuuérc7netit.
Un attirera l'attenlion de l'élève sur les (luostionnaires placés en bas de page.
Ils sont rédigés de façon que l'élève conqjose lui-même sa réponse. On peut
s'assurer ainsi qu'il a bien compris.
i^>4» Les passages du texte qui peuvent être donnés comme dictées sont indiqués
par le signe <:§».
cjg'jN^ Beaucoup de professeurs désirent commencer aussitôt que possible l'étude
de la conjugaison. Pour leur permettre de le faire aisément, nous avons disposé
le livre en )l parties qui peuvent être étudiées parallèlement.
X'" PARTIE (pages 1 à 82). Le nom, le pronom, tes adjectifs.
2° PAUTiE (pages 82-128). Le verbe.
LISTE DES TEXTES
M. GuYAD. Dites nierci 4
M°" nE Pressexsê. La leçon de lec-
ture 8
Jean AicAnn. Le boulanger 10
A. Le moulin à vent 12
TouRxiEU. Demain 14-
Ratisbonne. La désobéissance. _. . 16
5L\RM[ER. Les hirondelles . . . '. . 18
TouTEY. Le gourmand 20
Ch. Nodier. Une famille de bûche-
rons 22
Perrault. Le carrosse de Ccndrillon 24
M'"^ Colomb. Les oiseaux du jardin . 28
JosT ET Br^unig. La cour de la
ferme 50
M""" Ed. Adam. Le matin au village. .>2
BuFFON. Le renard -"i
A. Thierry. Un repas chez les Gau-
lois 36
ScHMiD. Une plante précieuse. . . 38
Perrault. Le petit Chaperon rouge . 40
Le Bailly. La vipère et la sangsue. 42
J -J. Rousseau. Amour fraternel. . 44
A. Une bonne partie 46
La Fontaine. La poule aux œufs d'or . 48
Guyau. Les deux vignes 50
Guichard. L"enfant et le chat ... 52
H. -S. Brès. Le marchand de sable. 54
M™* CoLOMc. Les carpes 56
Égi.nhard. Charlemagne 58
P.-J. Stahl. Une petite fille dévuLu'.'. 60
A. Theuriet. Louloute 62
G. Droz. La vieille maison. ... 64
F. Fabre. In bel âne 06
C. Delon. Pauvrespelitspieds nus! . 68
J.-J. Rousseau. La petite marchande
de pommes 70
La Fontaine. Les deux voleurs et
l'àne 72
A. HoussAYE. Le noyau de pèclie.. 74
F. Bataille. Le chien gourmand. . 76
Cil. Delon. La petite souris et le gros
chat 78
FÉNELON.Leloupet le jeune mouton. 82
Fénei.on. Le retour des champs . . 84
Fi.ORiAN. Le colin-maillard 86
Jean AicARD. Ma mère 88
Buffon. Lécureuil 98
AuLARD. Le limaçon et le ver luisant. 102
Lamartine. Le repas des jeunes
berçers 104
M"= Necker de Saussure. Un bon
frère 106
Jost et BR.t:tNiG. La jeune ména-
gère 108
CuciiET. L'écolier docile 110
Le Bailly. Le lierre et le rosier. . 112
Gaudy. L'orange 114
ViLLiERs. La fourmi vaniteuse.. . 116
Jost et Br.eunig. Le tournoi. . . . 120
Fénelon. Les chars de Crésus. . . 122
Marmo.ntel. Un intérieur de famille. 124
PREMIÈRE PARTIE
LE NOM, LE PRONOM, LES ADJECTIFS
I. NOTIONS GÉNÉRALES
Les Sons et les Lettres.
TEXTE
l. Dites merci.
«=§«» La mère de Jules lui avait donné un
morceau de gâteau, et Jules avait oublié de
dire merci. Alors sa mère, mécontente, lui
reprit le gâteau; puis elle appela le chat. Elle
donna une bouchée au petit chat, et aussitôt
Minet vint la caresser en faisant ronron.
« Vois, dit la mère. Minet ne sait pas parler,
et i. pendant il me dit merci à sa manière. »
<^ Ensuite la mère appela le chien de la
maison, et lui donna le reste du gâteau. Le
chien se mit à remuer la queue et à lui lécher
la main de son air le plus aimable. Le chiea
aussi savait bien dire merci.
'=f=» Jules regardait tristement le gâteau disparaître, mais il se disait
que sa mère avait raison et que c'est toujours un devoir de se montrer
reconnaissant.
Celui-là ne mérite pas un bienfait qui ne sait pas dire un merci.
M. GuYAU. Lecture cuuranle. [Ar. Colin, édit.]
QUESTIONS
2. Les mots. — Qu'est-ce qu'un gàteau'l — Que signifie mécontente^ —
Que veut dire carçsserl — Qu'est-ce qu'un bienfait']
3. Les idées. — Pourquoi la maman est-elle mécontente? — Pourquoi
donne-t-elle tout le gâteau au chat et au chien? — Que veut-elle montrer
à Jules? — Pourquoi Jules csl-il triste? — Que fera-t-il à l'avenir?
EXERCICE ORAL
4. Comment le chat fait-il comprendre qu'il désire quelque chose? et
le chien? — Comment voit-on qu'un chat est content? qu'il est mécontent?
EXERCICE ÉCRIT
5. Écrivez la phrase dont vous vous servez pour remercier quehju'un
— pour saluer votre professeur — quand vous rencontrez un ami —
quand vous passez devant quelqu'un — quand vous rapportez à votre
maman une bonne note.
ÉLOCUTION
6. Sur l'image. — Que vovez-vous sur l'image? — Comment la maman
csl-elle habillée? — Q""n'a-t-elle l'i la main? — Comment se tient le chat?
VOCABULAIRE
7. Ecrivez ô noms de gâteaux — o noms de friandise^.
Le langagre.
I. EXPOSÉ. — Pour dire merci, pour faire voir qu'il est content,
le chat fait ronron; le chien remue la queue et pousse des aboie-
ments joyeux: mais aucun animal, si intelhgent qu'il soit, ne sait
■parler. L'enfant parle. Le petit Jules ain-ait pu dire à sa mère :
« Maman, je le remercie de m avoir donné nn gâteau ».
2.*Iie langage. — L'enfant peut dire ce qu'il pense à sa
mère, à ses camarades, au moyen du langage.
Il peut le faire de deux manières :
Soit de vive voix, par la parole.
" Soit par des signes tracés sur le papier, c'est-à-dire par Ye'criture.
3.*L.a phrase. — L'ensemble des paroles que prononce un enfant
pour remercier sa maman s'appelle une phrase.
Une phrase est un ensemble de paroles formant un sens
complet.
/,. Lies mots. — Les paroles s'appellent aussi des mois. Dans la
phrase : « Maman, je le remercie », il y a quatre mots.
5. L.a langue. — La réunion de tous les mots employés par les
Français forme la langue française.
Tous les mots de la langue française sont contenus dans un livre
qu'on appelle le diclionnaire.
6. La grammaire. — La manière dont on doit se servir des
mots pour parler et pour écrire sans faire de faute est enseignée
dans un livre qu'on appelle la grammaire.
7. L'orthographe. - — Quand on sait écrire tous les mots
sans faire de fautes, on connaît ce qu'on appelle l'orthographe.
Questionnaire.
LE NOM, LE PRONOM, LES ADJECTIFS \i
/. NOTIONS GÉNÉRALES
Les Sons et les Lettres.
1. Coninicnt pouvons-nous exprimer ce que nous pensons? — '2. Qu'est-ce qu'une
phrase? — 5. Comment Jules anrail-il pu remercier sa mère? Combien aurait-il pro-
noncé de paroles? — 4. Qu'est-ce que la langue française? — 5. Qu'esl-ce que l'or-
il thographe?
Exr-:RciCEs
LE LANGAGE
8. Les lettres, l'alphabet.
CARACTERES
UlMI'lU.MElUli
C
I)
E
F
G
H
1
,1
K
L
M
m
ECHITUISE
COURANTE
Q
j
c
/
CARACTERES
DIMIMUMERIE
N
O
P
O
\\
s
T
U
^^
w
X
Y
Z
EcanuRE
COURANTE
0.
%
7
EXERCICE ORAL
9. Trouvez un mol commençant par un a, par un h, par un c, et ainsi
de suite jusqu'à la lettre :.
10. Dans chacun des groupes de mots suivants, rétablissez l'ordre de
l'alphabet. — Ex. : allumette, feu.
feu, allumette, plante, graine/ vache, lait,
charbon, bois, poule, œuf, beurre, crème,
raisin, vin, chien, brebis, jardin, chou.
EXERCICE ÉCRIT
11. Composez de petites phrases à l'aide des groupes de mots do
l'exercice précédent. Modèle : Avec l'allumetle on obtient du feu.
12. Rangez les mots suivants par ordre alphabétique :
\" craie, banc, allumette, feu, képi, héron, dinde, eau, gaz, jeu, île.
■2" zèbre, poire, roue, quille, marteau, oie, sabot, verre, toupie, urne.
3° Paul, Jules, Louis, Marie, Gaston, Ursule.
13. Même exercice.
i" braise, boule, balai, billard, bête, bluet, bûche, bonnet.
5" boutique, bouchon, boulevard, boule, boulette, bougie, bouder.
0° Écrivez par ordre alphabétique six noms d'élèves de la classe.
VOCABULAIRE
14. Copiez les mots suivants, en les classant par ordre cdphabétique
alphabet, majuscule, grammaire, histoire. cahier,
dicliunnaire imprimerie, arithmétique, géographie, carnet.
GRAMMAIRE — LE LANGAGE
Le langage parlé.
8. Les sons. — Ouand je dis : Pierre n eu un (/àteau,
los niDts a, eu. un se |)roiioiicent en laissant simplenient le son sortir
du gosier : on dit que a, eu, vu, sont des sons simples.
Mais pour piononcer Pierre, gâteau, je remue les lèvres, la langue,
iap|)uie la langue contre les dents : cela s'appelle articuler.
I.e mot (jùteau l'enlVrme deux sons ximplea. : â. eau, et deux arti-
cula tious '. (j, t.
L'articulation ne peut pas se prononcer seule. Quaud on réunit
une articulation p. et un son simple aiu. on a un son articulé :
paiu.
LE LANGAGE ÉCRIT
9. EXPOSÉ. — Les lettres. — Lorsque nous voulons faire savoir
ce que nous pensons à des personnes qui ne sont pas près de nous,
nous traçons sur le papier certains signes, qu'on appelle des lettres
ou des caractères.
Cette manière de s'exprimer s'appelle l'écriture.
10,* L'alphabet. — L'ensemble des lettres que nous employons
pour écrire tous les mots i'rançais forme Yalpliabet ou l'abc.
^3=- Au commencomcnt des phrases, ou de certains mots, on emploie une grande
lellre appelée majuscule.
II.* L'alphabet français comprend 26 lettres, qu'on a lliabilude de
ranger dans l'ordre suivant, appelé pour cette i-aison ordre alphabé-
tique.
a, b. c. d. e. f. g, h, i, j, k. 1. m, n. 0. p. q, r. s, t. u, v, w, x, y, z.
ï2.*Le elîctîonnaîre. — Dans le dictionnaire, les mots sont
rangés par ordre alphabétique. Au commencement du dictionnaire,
on trouve les mots commençant par la lettre a; ceux qui commencent
par un z sont à la fin.
Ainsi le mot cheval se trouve avant le mot manteau.
i3.*Quand deux mots commencent par la même lettre, comme
chien, crayon, on les range d'après l'ordre de la seconde lettre. Dans
le dictionnaire, nous trouverons chien et crayon dans la liste des
mots commençant par un c et chien sera avant crayon, parce que
la seconde lettre, h, est placée avant r dans lalphabet.
Questionnaire.
1. Qu'entend-on par soh? Citez des sons simples. — '2. Qu'est-ce qu'une articulai ion?
Cilez un mot ronfermant deux articulations, — un son et une articulation. — 3. Qu ap-
pelle-t-on caractères ou lettres? — 4. Qu'est-ce que ]"alplialjet? — h. Qu'est-ce qu'une
majuscule? — (j. Où placc-t-on une mnjuscule? — 7. Récitez l'alpliabct. — 8. Dites
quelle lettre vient après la lettre c? après le k? après le v? avant le j? avant m?
"jiii ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^wi^^^^^^^E^iEi^i^mi^^^^^ic
EXERCICES
LA LECTURE
TEXTE
15. La leçon de lecture.
Montre-moi l'agneau qui vient Do ro
La goutte d'eau, .
Le loup avec sa gueule noire
Prés du ruisseau ;
Ou bien fais-moi voir la cigogne
Et son long cou,
Ou le vilain oiseau qui grogne,
Le vieux hibou.
— Enfant, si tu veux pouvoir lire
Ces beaux récits
Qui te font pleurer et sourire
Quand je les dis.
Il te faut savoir reconnaître,
L œil exercé,
Chaque noire petite lettre
De labécé.
M"" DE Pbessensé.
La Journée du Petit Jean. [Fisclibaclier, éditeur.
QUESTIONS
16. Les mots.
Que signifie groijner
17. Les idées. — Pourquoi le petit enfant n'aime-t-il pas apprendre à lire?
— 0ii'e>5L-ce que sa maman lui répond?
— Etes-vous content de savoir lire? Pourquoi?
Maman, je ne voudrais pas lire;
C'est ennuyeux.
Ba, be, bi, ça ne veut rien dire.
J'aime bien mieux
Regarder seulement 1 image
Pour m'amuser.
Et puis, si tu me trouves sage.
Un peu causer.
Qu'est-ce que causer'^ — Qu'est-ce qu'un agneaii'l —
Que veut dire celle expression : lœit exercét
EXERCICE ORAL
18. Dites combien de syllabes renferme chacun des hîo^s de la [)remière
stroplic; — chacun des mots de la dernière slrojihe.
19. Combien de syllabes ont les mots suivants :
leçon, histoire, reconnaître, œil, dictionnaire, déménagement, nu'cani-
cien^ omelette, pioche, brioche.
EXERCICE ÉCRIT
20. Écrivez les mots de l'exercice 1 en séparant les syllabes.
21. Ecrivez 6 noms d'animaux d'une sjllabe; — 6 de 2 sjilabes; — G de
trois syllabes.
22. Écrivez 10 mots commençanl par deux consonnes.
ÉLOCUTION
23. Sur l'image. — Quels animaux y sont représentés? — Où sont-ils?
— Qu'est-ce (|iii les sépare? — Décrivez le loup : dites comment sont
ses paiies. sa gueule, ses oreilles, sa queue. — A-l-il l'air bon ou méchant?
— Où est l'airneau? — Que fail-il là? — L'agneau peut-il se défendre? —
— Qu'esl-ce qu' va se passer?
VOCABULAIRE
24. Les animaux. — Citez trois animaux qui ressemblent au loup, —
à l'agneau, — h la cigogne, — à la chèvre, — au tigre, — au rat.
0
GRAMMAIRE — LA LECTURE -^m^^m^^^m^
II
La Lecture. jj
14. EXPOSÉ. — En voyant les caractères d'imprimerie dun livre j i
ou les lettres tracées sur le papier, nous pouvons reproduire les ijl.
paroles qui ont été prononcées par le petit Jean; nous pouvons savoir
ce qu'il a pensé et ce que sa maman lui a répondu. Pour cela, il faut
savoir lire, c'est-à-dire connaître les lettres et la manière dont on les
assemble pour exprimer les sons simples et les sons articulés.
LES VOYELLES ET LES CONSONNES
i5. EXPOSÉ. — Quand je dis :
Faitl a eu mal aux dénia ce malin; il a beaucoup souffert.
J'exprime certains mots à l'aide d'un son simple : a. eu, aux,
Pour prononcer les autres mots, je me suis servi
des lèvres : Paul, mal,
des dents : dents, matin,
du gosier : beaucoup,
ou j'ai fait sortir l'air de ma bouche en sifflant : souffert.
J'ai fait entendre des articulations: p, m, d, t, c, s, f.
i6.*L.es \'oyelles. — Les lettres (pii expriment un son simple
s'appellent voyelles.
Dans l'alphabet, les voyelles sont : a, e, î, o, u, y.
i7.*L.es consoniie<9. — Les lettres qui servent à exprimer des
articulations, sont des consonnes.
Dans l'alphabet les consonnes sont : b, c, d, f, g, h, j, U,
1, m, M, p, q, r, s, t, v, w, x, z.
i8.*Les syllabes. — L'ensemble des lettres qui cxpi'iment un
son simple ou un son articulé s'appelle une syllabe.
19."* Dans ces deux vers :
Ou bien fais-moi voir la cigogne
Et son long cou ;
Seul le mot cigogne a trois syllabes: ci-go-gne.
Les mots le-çon, a-gneau, ma-man, ont deux syllabes; le mot ré-ci-
la-lion en a quatre; ci-né-ma-lo-gra-phe en a six.
ç^ Dans la poésie île la page 8, on fait entendre huit syllabes en lisant chacun
des grands vers: dans chaque petit vers on n'en fait entendre que quatre.
=: Questionnaire. =
1. Qu'appelie-t-on voyelle? consonne? — 2. Quelles soni, dans l'alphabcl, les voyelles?
les consonnes? — 5. Qu'est-ce qu'une syllabe? — 4. Citez des mots dune syllabe; —
^ de deux syllabe^; — de quatre syllabes.
=M ^=
iriissss^sssssssssisssis5ssmiisssss^^
EXERCICES
LES VOYELLES
TEXTE
25. Le boulanger.
— Mais tu gémis, boulanger?
— Je gémis sans m aiiiiger :
Je geins, en brassant la pâte.
Le monde a faim; je me hâte.
— Qu'as-tu fait là, boulanger?
— J'ai, pour faire un pain léger,
Mis du levain dans ma pâte.
Le monde a faim; je me hâte.
— N'as-tu pas chaud, boulanger?
— Si, mais pour m'encourager,
La chaleur dore ma pâte
Que je retire en grand'hâte.
— Merci, brave boulanger !
Le monde pourra manger. »
Jean Aicvbd. Le Livre des Petit!'. [Delagrave. cdit.]
QUESTIONS
26. Les mots. — Expliquez les expressions suivantes : je pétris, — lu
jre'rtH'.*. — Sfins m'df/ïif/er, — je c/eirnt, — hrassnnl — r levain — encourager.
27. Les idées. — Pouniuoi le boulanger se hàte-t-il? — Qu'est-ce qui le
ait sréinir? — Pourquoi mel-on du levain dans la pâte? Est-ce que le
i„ „„ ..i„:.,i ,i'„.,„:.. „i.. 10 r> . : „oi :l «^r.iQ„i9 n.ii
« Que fais tu là, boulanger?
— Je fais du pain pour manger.
Tu vois, je pétris ma pâte.
Le monde a faim; je me hâte.
fa
bou ^ . - , _.
esl-ce qui dil au boulanger
gélllll ; l'OOIHHIM IllCt-UIl 1111 lt^\c»lll llrllia ICI JJill/<ii ucl,-\_<.
langer se plaint d'avoir chaud? — Pourquoi est-il content?
„„ : ,i:i „.. K^.., !„..«.«., . )ir„,.«,"o
e
Oui
Merci"!
EXERCICE ORAL
28. Distinguez les voyelles longues des voyelles brèves dans les mots sui-
vants ;
chasse, trompelte, crosse, abîme, homme, flûte,
étolTe. tempête, botte, côte, dôme. Prusse.
EXERCICE ÉCRIT
29. Indiquez quelle sorte d'e renferment les mots suivants :
porte, mérite, crème, cvèque. élevé, ménage,
bonté, député, thé, légèreté, élève, ménagère.
30. Trouvez deux mots renfermant un ê, un â. un î, un û. un 6.
31. Trouvez trois mots terminés par esse, par elle, par otte. par ossc, par
elle. Soulignez dans ces mots les voyelles brèves.
32. Dans l'exercice suivant, mettez les accents nécessaires :
Félicite est tombée malade hier. Elle avait une tre^ forte fièvre et un
violent mal de tête. Sa mère est allée j)revenir le médecin. Le bon doc-
teur est arrive aussitôt et a rédige une ordonnance. Espérons que celle
bonne Félicite sera vite rétablie.
VOCABULAiRE à copier.
33. Le boulanger. — Le fournil : le four, le pétrin; — la pâte : le levain,
la t'arinc, l'eau, le sel; — le pain : la croûte, la mie, le croûton, la miche,
la tartine: — le pain tendre, le pain rassis; — le pain de gruau, le pain de
seigle, le pain fendu.
GRAMMAIRE - LES VOYELLES
Comment on prononce les voyelles.
■jLn. Voyelles longues ou brèves. — EXPOSÉ. — Dans les
doux jdirases suivanles :
Le boulanger pétrit sa pâte.
J'ai marche sur la patte du chien.
la voyelle a ne se prononce pas de la même façon dans les deux
mois soulignés. Dans pâte, le son a dure plus lonylcmps que dans
patte. On dit que la voyelle a est longue dans pâte ol on la marque
d'un signe appelé accent circonflexe : â.
\)mB patte, la voyelle a se prononce rapidemenl. Un dit qu'elle est
brève.
21. De même, les autres voyelles peuvent être longues ou brèves.
Dans les mots :
côte, bûche, abîme, les voyelles o, u, i sont longues;
dans les mots :
cotte, ruche, lime, les mêmes voyelles sont brèves.
22.*I>a lettre C — La voyelle e se prononce de trois façons :
h D'une manière sourde, peu distincte. On l'appelle dans ce cas
e muet. Ex. : Je me hâte\
2" D'une manière sonore, en ouvrant largement la bouche. On
l'appelle l'e ouvert. Ex. : J'aime mon père et ma mère ;
T)' D'une manière sonore, mais avec la bouche peu ouverte : on
rappelle l'e fermé. Ex. : J'ai étudié ma leçon, mais je n'ai ] as
été interrogé.
23.*L(es accents. — Pour indiquer que l'e est ouvert, on le
surmonte d'un petit signe ( ^ ) appelé accent grave. Ex. : père.
L'accent circonflexe ( \ ) indique aussi que l'e est ouvert et long.
Ex. : Je m'apprête pour celte fête.
L'e fermé est surmonté d'un accent aigu {'')'■ l'été.
e muet e ouvert e fermé
Les trois e j C 6 C C
pns d'accent Z'Z' ..^^l^^^L accent ni,,.
Questionnaire.
•1. Qu'est-ce qu'une voyelle longue? — une voyelle brève? — 2. Citez des mots
ayant un a longr; — un u long. — 3. Comment se pn nonce l'e muet? l'e fermé?
l'e ouvert? — 4. Dans quel sens trace-t-on l'accent aigu? l'accent grave? l'accent cir-
conflexe? — 5. Quelle espèce d'e indiquent-ils?
Ëaui-'sssssssssm^s^ssssissssssssss^ssssssss^^ âjjâî
12
EXERCICES
LES VOYELLES
TEXTE
34. Le moulin à vent.
«=§<=' Joli moulin à vent
Planté sur la colline,
Vers le soleil levant,
Fais-nous farine fine
Pour que le pain soit blanc,
Joli moulin à vent. «^
<^ Joli moulin à vent,
Sois au meunier fidèle.
Ne chôme pas souvent,
Et que tes grandes ailes
Tournent, tournent gaîment,
Joli moulin à vent. ■=§<=>
Manuel <jéaérnL [llaclictle et C'"^ cdil.J
Quel est le sens de planté"! — Quel est le contraire de
QUESTIONS
35. Les mots.
fine (farine /ote)? — Que signifie chômer'! — Qu'esl-ce que Vaile d'un moulin"?
36. Les idées. — Qui est-ce qui parle ici? — A qui porle-t-on? —
Dii'icz-vous ordinairc^nent : Sois au meunier fidèle'? — Qui est-ce qui doit
Olrc fidèleicU — Qu'arriverail-il si le moulin chômait souvent?
EXERCICE ORAL
Lisez les plu'ases suivantes, en remarquant la manière dont se pronon-
cent ics voyelles.
37. Les poules couvent. — Les roues tournent et grincent. — Les coqs
chantaient gaiment. — Les écoliers écrivent leurs devoirs et api)rennent
leurs leçons. — La ville de Laon est située sur une colline. — Le bœuf
fut piqué par un laon. — Nous avons vu dans la foièt une biche et son
faon. — Le paon fait la roue.
-38. Nous avons un recueil de fables. — On cueille les fruits en automne.
— L'orgueil est un vilain défaut. — Le chèvrefeuille grimpe autour des
ai'bres. — Faites bon accueil à ce pauvre malheureux. — On met la soupe
du chien dans une écuelle. — Le navire s'est brisé contre un écueil.
39. Qui vole un œuf vole un bœuf. — Les bœufs paissaient tranquille-
ment dans la prairie. — Pourquoi teint-on certains œufs en rouge?
40. La ciguë est une plante vénéneuse qui ressemble au cerfeuil. —
Tout le monde hait les menteurs. — Les égoïstes ne pensent qu'à eux et
se font haïr. — L'aiguille est terminée par une pointe aiguë.
EXERCICE ÉCRIT
41. Copiez les phrases de l'exercice oral n" 57, en soulignant les
lettres qui ne se prononcent pas.
42. Copiez les phrases des exercices 58 et 59, en soulignant les mots
qui renferment le son eu.
43. Écrivez l'exercice 40, en soulignant les syllabes qui ont un tréma.
ELOCUTION
moulin? —
e com-
44. Sur l'image. — Combien de parties voyez-vous dans ce mou
Quelle est la forme du bâtiment? la foi'me dès ailes? — De quoi se i^um-
pose chaque aile? — Pourquoi met-on le moulin à vent sur la colline? —
Que fait le meunier quand le vent change de direction? — Qu'est-ce qui
se passe dans le moulin quand les ailes tournent? — Comment appelle-
t-on la pierre qui écrase le grain?
VOCABULAIRE à lire, piiis à copier.
45. Le moulin : La butte, le toit, l'aile, la toile, l'échelle; —le meunier, la
meunière; — la meule, le grain, le blé, le seiele. l'orge; — la farine, le son.
13
GRAMMAIRE - LES VOYELLES
Comment on prononce les voyelles.
2',/'= Voyelles nasales. — Quand on prononce du nez l'une des
voyelles a, e, i, o, u, y, le son ainsi exprimé est une voyelle nasale.
<tn la représente on faisant suivre la voyelle d'un n ou d'un m. Dans le
texte n° 54, beaucoup de mots renferment des voyelles nasales :
moulin, vent, planté.
25.*Liettpes nulles. — 1° A la fin de beaucoup de mots qui
expriment une â'ction.on rencontre un groupe de trois lettres ent qui
resseiribie à une voyelle nasale mais se prononce comme un e muet.
Dans ces deux pbrases :
L'aile du monltn tourne. — Les ailes du moulin tournent.
Les mots tourne, toui nent se prononcent delà même manière.
2° Certaines voyelles nasales renferment un o ou un e qui ne se
prononce pas. Hx. : Laon, Caen, un paon.
■i(j. Les sons dl, OU, OÎ. — Certains sons s'écrivent
.ivec deux voyelles simples. Ce sont les sons eu (œu, ue), ou, oi.
Ex. : Aou.s urons cueilli deux [joires pour ta sœur.
i-j-'-'lée son O. — Le son è peut s"é- rire avec deux voyelles : ai,
ei ou ay. ou par un e muet suivi d'une ou plusieurs consonnes.
Lx. : Hier la terre était couverte de neige.
aS.-'Xe son O. — Le son o peut s'écrire par o, par au ou par eau.
Ex. : Paul écrit un mot au tableau.
■29.*Lie tréma. — Dans les groupes formés de 2 voyelles, quand
chacune des voyelles doit être prononcée séparément, on met sur la
seconde un signe appelé tréma (ë, ï, il).
Ex. : ciguë; Moïse: Saûl.
3o.*L.a lettre T. — Dans celle pbrase : J'ai vu un beau cygne
à Nancy, chez- M. Leroy, la lettre y est à la fin du mot ou enire deux
consonnes et se prononce comme un i.
Mais si je dis : y appuyer pas tant sur votre crayon ; croy ex-moi;
je remarque que les sons uy, ay, oy sont au milieu du mot devant une
voyelle. Dans ce cas on les relie à la voyelle suivante coiume s'il y avait
deux i, crai-ion.
z:^= Gluestionnaire. — =^
1. Quest-co quune voyelle nasale? — 2. Quelles sont les voyelles nasales? —
ô. Citez quelques sons qui s'écrivent avec 2 ou 3 voyelles. — 4. Comment s'écrit le
?on è? le son o? — 5. A quoi sert le tréma? — 6. Comment se prononce l'y à la
fin des mots? — 7. Au milieu d'un mot devant une consonne? devant une voyelle?
SSSSSSSiSSSi^SSSSSSSSSSS^^
14
EXERCICES
TEXTE
LES CONSONNES
46. Demain.
Demain, demain, je serai sage;
Eonne mère, je le promets.
^ Enfant, je comprends ton langage ;
Demain, tu veux dire jamais.
Ainsi ne dis pas à ta mère :
« Demain, je serai sage », enfant;
Mais dis-lui d'une voix sincère :
« Je veux l'être dés à présent. »
TouRNiER. [llaclielte et C'", édit.J
QUESTIONS
47. Les mots. — Oue signifie l'expression : Je comprends Ion langage-!
— Que Vfiit dire d'une voix sincère''i
48. Les idées. — Qui est-ce qui dit les deux premiers vers? — Qui est-
ce qui dit les autres vers? — Que pensez-vous d un enfant qui dit tou-
jours demain : demain j'apprendrai Dien ma leçon, demain J'écrirai bien
mon devoir?
EXERCICE ORAL
49. La prononciation. — Quels sont, dans le 1"" vers, les mots qui ren-
fernioiit le son articulé je? — Ce son est il écrit chaque fois de la même
manit're? — Quels sont les mots qui l'enferment l'articulation .s? — Est-
elle toujours écrite par un s? — Comment se prononce g, dans langage?
50. Lisez les mots suivants, en remar( |uant la 7Jï'ononcta<iou des consonnes:
un képi, un œuf, un gage, un paysan, nouschantions,
un quai, des œufs, une guérite, un faisan, la portion,
un caissier, l'orthographe, la négligence, une pensée, il tient,
un coq, la carafe, l'obligeance, une pesée, la patience,
une leçon, neuf heures, un brigand, le noyer, la démocratie,
l'examen, l'annexe, vexer, l'exemple, le texte.
51. Indiquez si on fait la liaison dans les expressions suivantes :
Des haricots, des honneurs, des homards, des harengs, des buitres, des
liétres, des hérissons, des héroïnes, des héliotropes, dès ouvrier-; habiles,
des enfants honteux, des serpents hideux, des hommes heureux.
EXERCICE ÉCRIT
52. Co|)iez en 2 colonnes l'exercice 51, en commençant par les expres-
sions renfermant Vh muette. Indiquez les liaisons par le signe - — ..
Modèle : des~~liommes~heurciix.
ÉLOCUTION
53. Sur l'image. - Où se passe cette scène? — Quels sont les person-
nages représentés? — Comment est la mère : vieille? jeune? — Comment
est-elle habillée? — Où se tient-elle? — Où est l'enfant? — Pourquoi se
tient-il ainsi : a-t-il été méchant? est-il malade? — Que fait la mèi'e?
Nommez tous les meubles qui garnissent la chambre.
VOCABULAIRE à lire, puis à copirr.
54. Le temps. — Les sept jours de la semaine : lundi, mardi, mercredi,
jeudi, vendredi, samedi, dimanche.
Les douze mois d l'année : janvier, février, mars, avril, mai, juin, juillet,
août, septembre, octobre, novembre, décembre.
Les quatre saisons : le printemps, l'été, l'automne, l'hiver.
15
i-^i'^^^swsg^^^i^^-^i^^s?^ GRAMMAIRE — LES CONSONNES •^mmsmmsmsm^fm
Comment on prononce les consonnes.
3i. EXPOSÉ. — Dans je serai sage, les svIUiIr's je, ge se proiion-
cenl de la même façon, et cependant la consoinie n'est pas la nièrtie.
Dans : je comprends ton langage, le mot langage contient deu\ c
(pii ne se prononcent pas de la même fa- on. I)aiis une voi.r sincère,
la consonne s et la consonne c ont le même son.
32. Pour lire correctement, il faut donc connaître les consonnes
qui ont la même prononciation. Ce sont :
C = k = qîi Ex. Dans notre calorifère on ne brûle que du coke.
f=ph Ex. Je mets facilement l'orthographe.
g = gu Ex. Regardez ma bague.
33. il faut aussi savoir dans quel cas la prononciation d'une con-
sonne peut changer.
g se prononce comme j devant e, i : juge, gigot,
s se piononce comme z entre deux voyelles : prison, oiseau.
t se prononce sou\enl comme ss devant ia, ie, ien, ion: nuptial, essen-
tiel, faclionnaire, égij/jlien.
d se prononce comme t dans les liaisons : un grand homme.
f se prononce comme v dans les liaisons : il est neuf lieures.
X se prononce comme z dans les liaisons : deux /leures.
X se prononce aussi comme es ou comme gz : axe, examen.
34. La lettre C« — La consonne c se prononce comme ss
devant e, i. Ex. : Ceci ne me plaît pas.
Lorsqu'on veut lui conserver le son sifflant ss devant un a, un 0, un
u, on place au-dessous du c un signe appelé cédille. Ex. : fai
reçu (leux bons points.
35. Beaucoup de mots renferment des consonnes qui ne se pro-
noncent pas. Ex. : galop, broc, compter, longtemps.
36. La lettre II. — Dans cette phrase :
Duguesclin est un des héros de la guerre de Cent ans,
on ne fait pas la liaison entre le mot des et le mot héros. On dit que
la lettre h qui commence le mot héros est aspirée.
Dans cette autre phrase : Tous les homïues sont morleh, la lettre h
n'empêche pas de lier la lettre s de les à la voyelle 0 de hommes. On
dit alors que la lelli'e h est muette. C'est comme si elle n'existait pas.
fv^ Dans le dictionnaire, les mots commençant par mi h aspiré sont indiqués par
un signe spécial.
OLuestionnaire .
1. Citez des consonnes fjni ont la même prononciation. — 2. Dans fiuel cas g se
prononce-l-il comme j'i s comme z'! t comme ss'! c comme ss! — 5. Qu'appellc-l-ou
cédille? — 4. Quelle diil'érence lailes-vous entre Vit muet et l'A aspiré?
ôUiii smssmssssssss^^isisssisssssi!^^
EXERCICES
LA PONCTUATION
TEXTE
55. La désobéissance.
Elle pourtant se désolait.
^^
*=§■» Un imprudent petit poulet,
Désobéissant à sa mère.
Loin du poulailler s en allait.
A sa mère il ne songeait guère;
« Ah! si le renard, pensait-elle.
Ou quelque autre béte cruelle
Le rencontre, hélas! il mourra. »
Or le renard le rencontra.
« Monsieur Poulet, c"est une joie
Pour moi de vous trouver ici.
Quel heureux hasard vous envoie?
— Il faisait beau, je suis sorti
Malgré ma mère qui s'entête
Toujours, pour des peurs sans raison
A me garder à la maison;
Mais moi, j'aime agir à ma tète.
— Et vous avez bien fait de braver le danger....
Je n'aurais aujourd'hui, sans vous, rien à manger! »
Et se jetant sur la volaille, 1 H la dévore en un moment.
Qui piaille, I La désobéissance avait son châtiment.
nATiSDONXE. La Comédie enfanline. [Delagrave, édit.]
QUESTIONS
56. Les mots. — Qu'est-ce que déaohélr'l
— Qu'est-ce ([u'un poul.aiUer^
Quand est-on impntdentf
un cliàLimenf! — Que signifie piailler'!
CXERCICE ORAL
58. Dites ;i quoi sert chacun des signes de poucluation de la 1'^' strophe.
— Quelles sont, dans le texle. les paroles delà poule? celles du renard!
celles du poulet? — A quel signe les reconnaissez-vous?
EXERCICE ÉCRIT
59. Remplocez l'aslérisquc * par le signe de ponctuation qui conA'ient :
l'n renard* que la faim tourmentait* s'était approché d'une basse-cour
bleu peuplée* Tiens* s"écria-t-il* que vois-je ia-bas* N'est-ce pas un
jonue poussin qui se promène seul* Je vais lui faire payer cher sa dés-
obéissance.
ÉLOCUTION
60. Sur l'image. — Où sont places les deux personnages? — Comment
csl fait le renaid? (son corps, sa tète, ses oreilles, ses yeux, son mu-
seau, ses pâlies, sa queue?) — A quoi voyez-vous qu il est prêt à sauter?
— Et le poulet, comment est-il? (ses pattes, son bec, ses ailes).
INVENTION
61. A la ferme. — Quels sont les animaux qui vivent dans le poulailler?
dans la basse-cour? dans la bergerie? dans l'étable? dans l'écurie? dans
le chenil? dans le colombier? dans le clapier?
17
6,1111^^^^^^^ GRAMMAIRE — LA PONCTUATION ^^^^^mmm
m
La ponctuation.
37. EXPOSÉ. — Dans le texte, vous a|)erceYez entre les mots de
petits signes (,;!): ce sont des signes de ponclualion. Les uns sé-
parent les différentes parties des phrases; d'autres séparent les
phrases entre elles. Quand on lit, on s'arrête aux signes de ponc-
tuation, et on modifie le ton de sa voix selon les indications qu'ils
nous donnent.
38.*La virgule (,) sépare certaines parties d'une phrase.
Le point virgule (;) sépare deux parties de phrase plus impor-
tantes.
Le point (.) marque la fin de la phrase.
En regardant les cinq premiers vers, nous voyons que la première
phrase se termine à allait (.); la deuxiéine à désolait {.)'. La première
est divisée par 2 virgules après poidet (,) mère (,), la seconde par un
point virgule après giiêi^e (;).
39.*Après mie question, ou interrogation, on place un point d'in-
terrogation (?). Ex. : Quel heureux hasard imis envoie?
.'io.*Un cri de surprise, de douleur ou de joie s'appelle une excla-
mation et se marque par un point d'exclamation (!). Ex. : Ah!...
hélas!
\i. Avant // faisait beau, on voit un signe ( — ) appelé tiret.
11 indique ici que le renard a fini de parler et que c'est le poulet
qui parle à son tour.
42. Les paroles des personnages de la fable sont placées entre
des signes appelés guillemets (« »). Ex. : « Ah! si le renard... il
mourra. »
43. Pour indiquer que la phrase est interrompue, qu'on supprime
certains mots, on emploie les points de suspension. Ex. : Vous avez
bien fait de braver le danger
4'i.*Souvent on supprime une lettre à la fin d'un mot, et on la
remplace par une virgule placée en haut et appelée apostrophe.
Ex. : Je n'aurais, au lieu de je ne aurais; j'aime au lieu de je
aime.
On écrit de même l'hirondelle au lieu de la hirondelle; s'il pleut,
au lieu de si il pleut.
Questionnaire.
1. A quoi sert la virgule? le point virgule? le point? le point d'interrogadon? le
point d'exclamation? le tiret? les guillemets? les points de suspension? l'apostropliC?
— 2. Quelle lettre rernplat.e l'apostrophe dans j'aime l'hirondelle"!
MAODET ET FLOT. — I"' DEGRÉ. '2
18
EXERCICES REVISION
TEXTE
62. Les hirondelles.
*=5'=* Frédéric s'en allait à l'école; mais il s'arrête à
la porte, lève la tête en l'air, et regarde avec atten-
tion les hirondelles qui vont et viennent, tantôt rasant
la terre, tantôt voltigeant très haut au-dessus des
toits. «^
(I Ah! dit-il, voilà une heureuse manière de vivre! »
Un homme, qui était là à l'observer et qui comprit
sa pensée, s'approcha et lui dit :
•=§'» « Vous ne savez pas ce que font ces hiron-
delles? Elles vont prendre des mouches pour les por-
ter à leurs petits, qui, sans elles, auraient faim.
Apprenez, en les regardant ainsi voltiger joyeusement, comment on doit
remplir son devoir avec gaieté de cœur et sans s'y faire contraindre.
— Oui, je vous comprends, dit Frédéric : la leçon est bonne et je cours
à l'école. » ■ X. Marmier. [Hachelte et C', édit.]
QUESTIONS
63. Les mots. — Qu'est-ce qu'une hirondelle? — Qu'appelie-t-on raser
la terre? — Ou'est-ce que voltiger? — Que veut dire à l'observer'] — Rem-
placez le mol prendre par un autre mot, sans changer le sens. — Qu'est-
ce que conLraindre quelqu'un?
64. Les idées. — Que nous indiquent les premières li£rnes de ce récit :
Frédéric est-il un élève bien courageux? — Que pense-t-il des hirondelles?
— Qu'entend-on par remplir son devoir'] — avec gaieté de cœur'] — la leçon
est bonne']
EXERCICE ORAL
65. Revision. — Répondez aux questions de la page 19.
EXERCICE ÉCRIT
66. Écrivez ."> mots commençant par un h muet; 5 mots commençant
par un li aspiré; 5 mots contenant un ç.
Placez chacun de ces mots dans une" petite phrase.
67. Remplacez un ou une par le, la ou /' dans les expressions suivantes
un chien, une hirondelle, un serpent, un hérisson, un épi,
une maison, un tableau, une image, \\\\ homme, une armée,
un enfant, un arbre, un ami, un homard, un héros.
ÉLOCUTION
68. Sur V image. — Quels sont les deux personnages représentés? —
Dites comment chacun d'eux est habillé? — Comment se tiennent-ils? —
Que voit-on au loin? — Où les hirondelles font-elles leurs nids? — Avez-
vous vu des hirondelles se percher sur les arbres? — De quelle couleur
est l'hirondelle? — Comment sont ses ailes? sa queue?
INVENTION
69. Les oiseaux. — Quels oiseaux connaissez-vous? — Nommez d'abord:
3 oiseaux de nos jardins, — 5 oiseaux de nos forêts, — 3 oiseaux chan-
teurs, — 5 oiseaux de proie, — 5 oiseaux nageurs, — 5 oiseaux de volière,
— 3 oiseaux de basse-cour.
19
aiiffmim^%fss$;ismims^^^ GRAMMAIRE — LA LECTURE ^^^^^^^^^^^mi^
PR"
Questionnaire de revision.
Les mots. — 1. Quand on dit : Frédéric s'en allait à l'école,
comment s'appelle l'ensemble des mots que l'on prononce? (§ 5).
12. Combien la première phrase du texte contient-elle de mots'l
Les sons et les lettres. — 3. Citez quatre mots de cette
phrase formés par un son simple (g 8).
4. Citez quatre mots renfermant des sons et des articulations (§ 8).
5. Récitez l'alphabet. — Combien contient-il de lettres? — Combien
de voijelles'l — Combien de consonnesl (§ 16-17.)
6. Dans la phrase : Vous ne savez jjas... quels sont les mots qui ne
renferment qu'une syllabel ceux qui en renferment deux? trois?
quatre? — En les prononçant séparez les syllabes (§ 18-19).
La prononciation. — 7. Dans la prem_ière phrase, trouvez deux
mots ayant une ooyelle longue, — deux ayant une voyelle brève (§ 20-21 ).
8. Trouvez dans le texte quatre mots renfermant : un e muet, un
é fermé, un è ouvert (§ 22) .
9. Quels sont les mots qui renferment une voyelle nasale'! — Dis-
tinguez ceux dans lesquels la voyelle nasale est marquée par n;
par m (§ 24).
(v^ Remarque d'orthographe : Devant les consonnes ??«, b, j}, la voyelle nasale
s'écrit avec un m. Ex. : emmener, jambe, lampe.
10. Que remarquez-vous dans la prononciation des syllabes finales
des mots suivants : les hirondelles vont et viennent joyeusement! (§ 25.)
11. Lisez les mots suivants, en disant ce que vous remarquez dans
la prononciation de la lettre indiquée (§ 53-56) :
g : voltigeant, gaieté.
s : une heweuse manière, sa pensée.
c : je comprends, dit Frédéric, la leçon est bonne.
t : attention.
h : les hirondelles volaient très haut.
La ponctuation. — 12. Pourquoi a-t-on mis le signe (, ) après
porte, terrel (§ 57-44.)
— Pourquoi le signe (.) après toitsl
— Pourquoi le signe (?) après ces hirondellesl (10^ ligne.)
— • Pourquoi le signe ( /) après Ahl
— Pourquoi le signe — avant Oui (15« ligne)?
— Pourquoi le signe {u) avant « Vous ne savez pasl
— Pourquoi le signe {») après école » (dernière ligne)?
13. Dans la première phrase, quels sont les mots qui renferment
une apostrophe'! — Dites quelle lettre remplace cette apostrophe.
Slllll«SSJSSSSSSSSJSSSS5?JSSSSJSS^iSSSSSJSS^^
20
//. LES GROUPES DE MOTS
Le Nom, le Pronom, l'Adjectif.
70.
TEXTE
Le gourmand.
«^«^ Minet, le gros chat de la ferme,
est très gourmand. L'autre jour^
la fermière apporta dans un plat
tous les restes de la cuisine pour
le dîner des petits canards. "=§<»
« Oh! dit Minet, cela doit être
bien bon », et, s'élançant brus-
quement, il chassa les petits ca-
nards qui mangeaient.
<=S» Georges t-^n^a que Minet était méchant, et il voulut le punir. Il prit
sa trompelte, puis vint tout doucement, sans bruit, se placer derrière Mi-
net, et il souffla de toutes ses forces dans la trompette. Le chat, épou-
vanté, fit un bond par-dessus le plat et s'enfuit jusqu'au fond de la cour.
Les petits canards revinrent et achevèrent tranquillement leur repas.
La gourmandise est un vilain défaut.
TouTEY. Lectures primaires. [Haclielte et C'% cdit.]
QUESTIONS
71. Les mots. — Qu'est-ce qu'une fermée une fermière'! — Qu'appelle-
l-on ici la ruisine'! — Que signiiîe brusquement'! il chassa'! épouvanté2
72. Les idées. — Trouvez-vous que Georges a eu raison? — Est-ce que
vous plaignez Minel? — Pourquoi?
73. La grammaire. — Que désigne le mot Minet'! (une personne, un
animal ou une chose?) c/mf! fermière'! ranards"! Georges"! trom,pette2
Le mot Minet ne désigne-t-il pas un certain chat en particulier?
Et le mot canard, désigne-t-il un certain canard en particulier?
EXERCICE ORAL
74. — Dites si les noms suivants désignent des personnes, des animaux
ou des choses :
maison,
lapin.
cocher.
bœuf,
cuisinière.
écolier,
herbe,
cheval,
laboureur.
poulet,
insecte,
paysan,
voiture,
charrue,
casserole.
EXERCICE ECRIT
75. Nommez les personnes, les animaux et les choses de l'image.
76. Quel est votre nom propre? — Écrivez le nom propre de six de
vos camarades. Quel est votre pronom? — Écrivez i prénoms de petits
garçons, 4 prénoms de petites filles, 4 noms propres d'animaux, 4 noms
l)ropres désignant des villes. — des rivières.
VOCABULAIRE (à lire, puis à copier).
77. Les défauts -. I.t désobéissance, la gourmandise, la négligence, la
oaresse, la curiosité, la grossièreté, l'impolitesse, l'obstination, la colère,
'a méchanceté, l'égoïsme, le mensonge, la fierté, l'orgueil.
21
-..^:^-^^m§jm:i>!!i>s$ji^ //_ LES GROUPES DE MOTS ^^^^f^?^^^^'s^^^^ssmmm\m
Le Nom, le Pronom, l'Adjectif.
Le nom.
.',';. EXPOSÉ. — Certains mois du récit désignent des êtres, c'est-
à-dire des personnes, commcGeorgcs, la fermière ; on dos animaux,
connne le chat, les canorda ; d'autres désignent des choses, connne
un plat, une Irompelte. Il y en a même qui désignent des choses (|u'on
ne peut pas touclier, voir, sentir, comme la (jourmandise., un défaut.
/f6.*L(e nom. — Les mots qui servent à désigner des per-
sonnes, des animaux ou des choses sont des noms.
Dans : La fermière jirëpare le dîner des canards, il y a un nom
de personne: fermière; un nom d'animal : canards; un nom de chose :
dîner.
LE NOM COMMUN ET LE NOM PROPRE
',^. EXPOSÉ. — Un dit qu'une chose est commune à plusieurs
personnes quand elle leur appartient à toutes : ainsi, dans notre
maison, l'escalier est commun à tous les locataires.
Au contraire, quand une chose appartient en particulier à une per-
sonne, on dit qu'elle est propre à celte personne. Ainsi, dans une
maison, chaque locataire a une clef qui lui esf propre.
48. Le nom commun. — Le nom chat désigne tous les ani-
maux qui ressemhlent à Minet : il leur est commun.
De même le nom fermière est commun à toutes les (eiiimes qui
dirigent une ferme; le nom trompette est commun à t(>us les instru-
ments de musique d'une certaine espèce.
49.*Un nom qui sert à désigner toutes les personnes, tous
les animaux, toutes les choses de la même espèce, s'appelle
un nom commun. Ex. : Une fermière, un chat, une trompette.
5(). Le nom propre. — Tous les chats ne s'appellent pas Minet,
tous les petits garçons ne s'appellent pas Georges. Le nom Minet
appartient en propre à un certain chat, comme le nom Georges
appartient en propre k un certain petit garçon.
M.* Le nom qui sert à désigner en particulier une cer-
taine personne, un certain animal, une certaine chose, est
son nom propre. Ex. : Georges, Minet, la France. 1
Au commencement d'un nom propre on met une majuscule. f.
Questionnaire.
1. Quand dil-on qu'une cliosc est commune à plusieurs personnes? — 2. Citez une
cliose commune à toute votre famille, un objet qui vous est piopre. — -j. Qu'est-ce
qu'un nom commun? un nom propre?
'22
EXERCICES
TEXTE
LE GENRE
78. Une famille de bûcherons.
«=!=' En notre forêt de Lyons, vers le hameau de
la Goupilliére, il y avait un bonhomme, bûcheron
de son état, qui s'appelait Brisquet, ou autrement
le fendeur à la bonne hache, et qui vivait pau-
vrement du produit de ses fagots, avec sa femme,
la bûcheronne Brisquette.
<^° Ils avaient deux petits enfants : un garçon
de sept ans appelé Biscotin et une blondine de
six ans qui s'appelait Biscotine. Outre cela, ils
avaient une chienne à poil frisé, noire par tout
le corps, si ce n'est au museau; et c'était bien
le meilleur chien du pays, pour son attachement
à ses maîtres. On l'appelait Bichonne.
r,H. Nodier. Contes. [E. Fasqucllo, édit.]
QUESTIONS
79. Les mots. — Ou'est-ce qu'un hameau'? un fendeur'! une hhndiue'?
— Oue veut dire outl^e celai — Qu'entend-on par son attachenienfi
80. Les idées. — Ou'entend-on par le produit de ses fagots? — Pourquoi
le bûcheron vivait-il pauvrement"? — était-il paresseux ou travailleur?
— Pourquoi Tappelle-t-on le fendeur à la bonne hache ?
81. La grammaire. — Que désigne le mot bûcheron, un homme ou une
femme? — El \e^ moi bûcheronne"! Biscotin'l Biscotine'! Brisquet'! Brisquetld
— Qu^ll^ différence voyez-vous dans là manière d'écrire ces noms? —
EXERCICE ORAL
82. Lisez tous les noms du texte précédés de le ou de un. Dites leur genre.
83. Lisez tous les noms du texte précédés de la ou une. Dites leur genre.
84. Dites si les noms suivants sont du genre masculin ou du genre fémi-
nin. Indiquez aussi s'ils désignent une i»ersonne, un animal ou une chose.
Modèle . poule, nom commun d'animil, du genre féminin.
cheval, cocher, plante, bonté, loup,
maison, voiture, jardinier, chaleur, berger.
bergère,
chaïte.
EXERCICE ÉCRIT
85. Copiez ou écrivez sous la dictée le lexle n" 78. en soulignant d'un
trait les noms masculins et de deux traits les noms féminins.
86. Écrivez tous les nonîs propres du texte; indiquez leur genre.
87. Écrivez 10 noms exprimant un métier et indiquez leur féminin.
Modèle : tm bûcheron, une bûcheronne.
88. Écrivez G noms désignant un animal et donnez leur féminin.
ÉLOCUTION
89. Sur limage. — En quel endroit se passe la scène représentée? —
Quel est le personnage principal? — Comment est-il vêtu? — A quoi
est-il occuoé? — Ou'a-t-il déjà fait? — Que fait-il en ce moment? — Que
fait le second personnage? le troisième?
INVENTION
90. La forêt. — Nommez les principaux arbres de la foret, — les outils
du l)ùcheion, — quelques animaux de la forêt.
GLuéstionnaire .
23
-';sss^sss?s;s^s?.^sss$?iss^m-?^>- GRAMMAIRE — LE NOM ^^^^^^^^^^^^^
Le masculin et le féminin.
52. EXPOSÉ. — Dans les êtres vivants, on distingue les mâles et
les femelles. Ainsi le chien, le chat sont des animaux ni;<les; la
chienne, la chatte sont des animaux lemelles.
53. Certains noms du texte, comme le bûcheron, le chien, se vent
à désig^ner des hommes ou des animaux mâles. Un dit qu ils soui du
genre masculin.
54. D'autres noms, comme la bûcheronne, la chienne, servent à dési-
gner des femmes ou des êtres lemelles : ils sont du genre féminin.
^^ Le serin, la serine. r» » j i. 1
aj. _. . ' . — On voit dans cet exemple que
L-n serin, une senne.
le nom féminin {serine} est terminé par un e muet. En outre, devant
le nom masi ulm on trouve le mot le ou le mot un, tandis que devant
le nom féminin on trouve le mot la uu le mot une.
56.*Quand on voit devant un nom le ou un, on peut dire qu'il est
du genre masculin. Ex. : Le bûcheron avait un chien.
ji7.*Quand on voit devant un nom la ou une, on peut dire qu'il est
du genre féminin. Ex. : La bûcheronne avait une chienne.
58.*Mais on dit : le pays, une forêt, comme le père, une brebis.
Cela nous indi'que que les noms de choses peuvent aussi être du
masculin, comme le pays, ou du féminin, comme la forêt.
59.* Souvent, en ajoutant un e au nom masculin qui dési-
gne un être vivant on obtient le nom féminin correspondant :
Ex. : un cousin; une cousine.
60.* Dans certains noms terminés par un n ou par un t on double
la consonne finale. Ex. : un chien, une chienne; un chat, une châtie.
Gi.* Certains noms en e ont leur féminin en esse. Ex. : un maître,
une maîtresse.
62.* Les noms en eur forment leur féminin de deux manières. On
dit : un voleur, une voleuse; un acteur, une actrice.
63.* Chez certains êtres vivants le nom féminin dilfère totalement
du nom masculin. Ex. : un garçon, une fille; le coq, la poule.
1. De quel gftnre sont les noms des hommes ou des animaux mâles? — 2. De quel
genre sont les noms de femmes ou d'animaux femelles? — 5. Les noms de choses
peuvent-ils être du masculin ou du féminin? — 4. Comment voit-on qu'un nom est
masculin? — 5. Comment voit-on qu'il est féminin? — 0. Comment forme-t-on le
féminin dans les noms? — 7, Comment font, au féminin, les noms terminés par «?
par /? par e? par trur? — 8. Citez des noms dans lesquels le féminin ne ressemble
■/À pas au masculin.
â'S — ESg
24
EXERCICES
TEXTE
LE NOMBRE
91. Le carrosse de Cendrillon,
•sS» Les sœurs de Cendrillon étaient allées au bal
que donnait le fils du roi, et l'avaient laissée seule
à la maison. Samarraine, quiétaitfée, la voyant
toute triste, lui dit : « Console-toi; puisque tu
es bonne fille, je te ferai aller au bal. Va dans le
jardin et apporte-moi une citrouille. »
*=§<= Cendrillon alla cueillir la plus belle qu'elle
put trouver. La fée, d'un coup de sa baguette,
changea la citrouille en un beau carrosse doré.
<^ Dans la souricière, elle trouva six souris
vivantes. La fée changea chaque souris en un beau cheval, ce qui fit un
bel attelage de six chevaux, d'un beau gris de souris.
^^ Dans la ratière, il y avait trois gros rats. La fée en prit un, à cause
de sa maîtresse barbe, et l'ayant touché de sa baguette, il fut changé en
un gros cocher qui avait de magnifiques moustaches. D'après Perrault.
QUESTIONS
92. Les mots. — Ou'est-ce qu'un m»vo.sse? une /'e'c? une citrouille'! une
soni/'icièrel un attelage"! — Comment appelle-l-on encore la citrouille'!
93. Les idées. — Que pensez-vous de la conduite des sœurs de Cen-
drillon? — Croyez-vous aux fées? — Que feriez-vous si vous étiez fée?
. 94. La grammaire. — Le nom sœurs flésigne-l-il une seule personne
ou plusieurs? — Et le mol jardin'! ritroidlle'! souris'! chevaux'! i^ats'! cncher!
moustaches'! — Quelle est la dernière lettre des noms qui désignent plu-
sieurs personnes, plusieurs animaux, plusieurs choses?
EXERCICE ÉCRIT
95. Écri\ez au pluriel les noms suivants :
un lion, un feu, un bocal, un corbeau, un oiseau,
un neveu, une n"ix, '
le clou, un roi.
96. Certains noms du texte sont en italique. Écrivez dans une colonne
ceux qui sont au singulier, et dans une 2' colonne ceux qui sont au pluriel.
ORTHOGRAPHL
un sapin, un carreau,
une fourmi, un pois,
un signal,
le chapeau,
97. Le son final a. - Mettez les noms suivants au pluriel :
un repas
un matelas,
un bas,
un rabas,
VOCABULAIRE
l'a ma
le débarras,
l'embarras,
le bras,
un débat,
un soldat,
un état,
un plat.
Mettez au pluriel les noms suivants :
98. Les voitures.
le carrosse. le cabriolet, le char,
le coupé, la diligence, le chariot,
le fiacre, l'omnibus, la charrette.
un chat,
un rat,
un .anpàt,
un dégât.
le tombereau,
le baquet,
le camion.
le tabac,
l'estomac,
l'almanach,
le drap.
l'automobile,
le wagon,
le fourgon.
25
GRAMMAIRE - LE NOM
Le singulier et le pluriel.
64. EXPOSÉ. — Certains noms du texte désignent une seule per-
sonne, un seul animal, une seule chose, comme la marraine, un
cheval, un carrosse. On dit que ces noms sont au singulier.
D'autres noms, comme les sœurs, six chevaux, des moustaches,
servent à désigner plusieurs personnes, plusieurs animaux, plusieurs
clioses. On dit dans ce cas qu'ils sont au pluriel.
65. Lia marque du pluriel. — Regardez leur dernière lettre :
ils sont tous terminés par un s ou par un x qui ne se prononcent pas.
C'est la marque du pluriel.
66. Le nombre. — Le singulier {un seul) et le pluriel {j)lu-
siews) s'appellent en grammaire les deux nombres.
COMMENT ON MET UN NOM AU PLURIEL
67.* Le pluriel en S. — En général, le pluriel des noms
est marqué par un s quon ajoute au singulier. Ex. : une
porte, des portes.
68.*Le pluriel en X. — Les noms terminés par au, comme
chapeau, ou par eu. comme cheveu, prennent x comme marque du
pluriel. Ex. : un chapeau, trois chapeaux; un cheveu, des cheveux.
69.* Sept noms en ou prennent x au pluriel; ce sont :
un bijou, des bijoux, un genou, des genoux, un pou, des poux,
un caillou, des cailloux, un hibou, des hiboux,
un chou, des choux, un joujou, des joujoux,
7o.*Les noms en al, changent au pluriel al en au et ajoutent x
comme marque du pluriel. Ex. : un cheval, des chevaux.
7 1 .*Quel((ues noms en ail forment leur pluriel comme s'ils étaient
en al. On dit :
un soupirail, un travail, un vitrail,
des soupiraux. des travaux. des vitraux.
72.*Le pluriel pareil au singulier. — Certains noms
comme une souris, un laquais, une noix, sont déjà terminés au
singulier par un s ou par un x : ils ne changent pas au pluriel.
Ex. : tme souris, six souris; une noix, deux noix.
73.*Les noms ciel, œil font au pluriel : les deux, des yeux.
Questionnaire.
1. Quand dil-on qu'un nom fst au singulier? au pluriel? — 2. Comment marquc-t-on
le pluriel d'un nom'' — 3. Comment les noms terminés par au, eu, foirt-iis au pluriel?
' \ — 4. Comment font au pluriel les noms en oui les noms en a/? les noms en aill
-^1 les noms en s nu .r? les noms ciel cl œil?
aiiiiss^mss^m-sssssssmssjsimssss^^
26
EXERCICES
EXERCICE ORAL
99. Donnez le féminin des noms suivants :
le boulanger, un horloger,
le fermier, un berger,
un épicier, un acleur,
un infirmier, un voleur,
un insliluleur, un menteur,
le pàtitisier, le l'aneur,
le mercier, le veilleur,
LE GENRE
un empereur,
un ioceur,
un l)alayeur,
le blanchisseur,
l'acheteur,
un inspecteur,
un rôtisseur.
100. Comment s'appelle la femelle des animaux sui-
vants :
le chien,
le loup,
le canard,
le lierre.
le porc,
le cerf,
le lion,
le cheval,
le bouc,
le chat,
le bélier,
l'âne.
101. Comment s^'appellenlles hal)itants des villes oudespays .suivants-
Modèle : Les habitants de la France sont des Français et des Françaises.
la France, Lyon. Bordeaux, la Suède, Rome,
la Prusse, l'îlalie. la Provence, la Russie, la Turquie,
Paris, l'Angleterre, Rouen, Marseille, la Chine.
l'Autriche, Nantes, l'Auvergne, l'Algérie, Toulouse.
EXERCICE ÉCRIT
102. Faites par écrit les exercices 99 et 100.
103. Faites par écrit l'exercice 101, eny ajoutant 5 noms de peuples.
104. Dans l'exercice suivant remplacez les noms masculins par les noms
féminins correspondants :
Mon père s'appelle Henri et mes deux frères se nomment Jean et
Jacques; le prénom, de mon grand-père est Louis. Mon père a un frère
nommé Ernest et ma mère a également un frère dont le prénom est
Antoine : ce sont mes deux oncles. Leurs enfants sont mes cousins. Jules,
Charles, Emile sont les fds de mon oncle Ernest; Marcel et René sont
les fils de mon oncle Antoine. Mon père aime beaucoup ses cinq neveux
et les invite souvent à venir jouer avec moi le jeudi.
INVENTION
105. Comment appelle-t-on la qualité ou le défaut de celui qui est
poli. hardi, méchant, franc, lâche, sage,
gourmand, intelligent, poltron, sot.
brave,
fier.
106. Trouvez le nom de chacun des objets représentés dans la gravure
du haut de la page. Mettez dans une colonne les noms masculins et dans
une autre colonne les noms féminins.
VOCABULAIRE
107. Formez des noms terminés en et ou ette. et qui désignent
un petit livre, une petite poule, une petite fille,
une f)elile poche, un petit jardin, une petite chambre,
une petite boule, un petit garçon, une petite maison.
108. Formez des noms en o' ou icr, à l'aide des questions suivantes :
Comment appelez-vous la personne qui conduit une voiture, — un
troupeau de moutons, — des vaches, — des bœufs, — des chèvres, —
des ânes, — une charrette, — un bateau?
LE NOMBRE
'J7
EXERCICES
CXERCICE ORAL
109. Comment s'écrivent au singulier :
des l)robis, des amis, des ours, des houx,
des fourmis, des fruits, des voix, dcsbijo'ix.
110. Trouvez dix noms en al et indiquez le::r pluriel
EXERCICE ÉCRIT
111. Mettez au pluriel les noms des objets représen-
tés dans la gravure ci-contre.
112. Mettez au pluriel les expressions suivantes :
le pantalon du soldat,
le soulier du fadeur,
la cravate du lu-ofesseur,
le bas du cycliste,
la botte du gendarme,
le gilet du cocher,
la blouse du paysan,
le fichu de la couturière,
le sabot de l'enfant,
la veste de l'ouvrier.
le chant du co([,
le vin du clos,
le cri du geai.
113. Mettez au pluriel les expressions suivantes :
un chevreau, un tableau, l'essieu de la voiture,
le cheveu, le feu, le milieu de la page,
le jeu, un neveu, un morceau de drap,
un' drapeau, le carreau, un poteau de chêne.
114. Copiez les noms suivants et mettez-les au singulier:
des journaux, les berceaux, des vitraux, les perdreaux,
des bateaux, les animaux, des généraux, les soupiraux,
des fourneaux, les travaux, des poteaux, les amiraux.
115. Écrivez au singulier et au pluriel les sept noms suivants en n. ar-
quant le pluriel par un x.
un bijou, un chou, un hibou, un pou.
un caillou, im genou, un joujou,
116. Écrivez au singulier et au pluriel les noms suivants :
la lïirafe, un éléphant, l'écureuil, un corbeau,
le chameau, un loup, la perdrix, un ours,
un cheval, le hibou, un chevreau, un coucou.
117. Faites entrer dans une petite phrase chacun des six premiers
noms de l'exercice précédent.
Modèle : La girafe est un animal quadrupède qui a un très long cou.
VOCABULAIRE
118. Avec les mots suivants, formez d'autres noms masculins en eau et
mettez-les au pluriel :
une table, une cave. une prune, un drap, une corde,
un jambon, une côte, une plume, un écrit, un four.
119. La famille du mot plume.
L'ensemble des plumes d'un oiseau forme son .... — Enlever les plumes
d'un oiseau, c'est le — — Quand un oiseau perd ses plumes, on dit
qu'il se — Un ustensile formé d'une touffe de plumes et servant ci
épousseter est un — — La boîte où un écolier serre ses plumes est
un — La touffe de plumes qui orne la coiffure de certains soldats
est un....
28
EXERCICES
LE NOM
TEXTE
120. Les oiseaux du jardin.
Ce que Georges et Rose aimaient surtout
dans le jardin, c'étaient les oiseaux.
^■o Le jardin en nourrissait de toutes les
grosseurs et de toutes les couleurs; des moi-
neaux effrontés, d'abord, et puis des merles au
bec jaune, des chardonnerets aux ailes rayées,
des fauvettes à tête noire, avec leur bec pointu
et leur taille svelte, des bouvreuils à la large
poitrine rouge, des mésanges bleues, des berge-
ronnettes qui battent deux fois de la queue en se posant, des rouges-gor-
ges, des pinsons, des tourterelles. Ce jardin était si grand! Et le maître
n'avait point de fusil Jost et Cahen. Lcc<i«/'cscou>Y«?î/es.[HacliettcetC'',éilit.]
QUESTIONS
121. Les mots. — Que signifie effronlé^'! —D'où le cliwdonnerel Ure-l-il
son nom? et la fnHvelte''! le houoreuil'! la bergeronnette^ le rouge-fjorgel
— Ou'esl-ce qu'une taille svelte^
122. Les idées. — Expliquez le jardin en nourrissait. — Pourquoi nomme-
t-on d'abord les moineaux e/Jronlés'? — N'y a-l-il pas deux phrases du
texte qui donnent la raison de ce grand nombre d'oiseaux?
EXERCICE ORAL
123. Dans la liste suivante, trouvez : 1° les noms //ropres; "l" les noms
masculins; ô° les noms au pluriel.
les vagues, Toulouse, l'Amérique, les fougères, un roi.
l'arbre. de-s fleurs, l'argent, l'huile, des ruines,
Etienne, un paon, Clovis, l'Espagne, Charlotte.
124. Trouvez ô noms propres masculins, 5 noms propres féminins. ~>
noms communs au masculin singulier, 5 noms communs au féminin
pluriel.
EXERCICE ÉCRIT
125. Analysez les six premiers noms du texte.
126. Rangez en deux colonnes tous les noms du texte. Dans la l", vous
mettrez tous les noms masculins; dans la 2% tous les noms féminins.
Soulignez les noms qui sont au pluriel.
ÉLOCUTION
127- Les oiseaux. — Comment est fait un oiseau? (Sa tête, son bec,
ses membres). — De quoi sa peau est-el'.e couverte? — Comment est faite
une plume? — De quoi se nourrissent les oiseaux? — Gomment font-ils
leurs nids? — Que trouve-t-on dans le nid? — Les oiseaux sont-ils utiles?
— Quels services nous rendent-ils? — Citez quelques oiseaux nuisibles.
VOCABULAIRE
128. Rangez les noms suivants dans l'ordre que vous préférerez :
le perroquet
le moineau,
l'aigle,
le héron,
le canard,
le coq,
la pintade,
l'oie,
la mouette,
le vautour,
le pélican,
le corbeau,
le hibou.
la pie,
l'épervier,
le cygne,
le coucou,
l'alouette,
le dindon,
le merle.
11^^^^^^^^ Qj^j[ MM A IRE — L'ANAL YSE
L'analyse.
;',. EXPOSÉ. — Anah/ser nne chose, c'i'sl cliordicr à découvrir
lous les éléments dont elle est composée. Par exemple, quand on
nous présente de la crème au chocolat, si nous parvenions à montrer
(|u'elle est composée de lait, de sucre, d"œufs et de chocolat, nous
.lurions fait Vanalyse de cotte crème.
75. Analyser la forme d'un nom. — Lisons la première
phrase du texte : Ce que Georges et Boue aimaient surtout dans le
jardin, c étaient les oiseaux.
Si l'on me demande de reconnaître quels sont les noms dans cette
phrase, je chercherai tous les mots qui désignent une personne, un
animal ou une chose.
Georqes, Rose, désignent des personnes ) ,
,■ i- • ; f donc ces mots
jarain désigne une cliose > , ,
•' ■ ,. • ■ I \ sont des noms.
oueaux désigne un animal. j
76. Si je regarde par exemple le nom jardin, je me dis qu'il est
commun à tous les jardins et qu'il n'est pas propre à un certain
jardin en particulier. ])ùnc jardin est un nom commun.
77. On dit le jardin, un jardin. Donc ce nom est du genre mas-
culin. Nous le reconnaissons grâce aux jnots le ou m« qui se mettent
seulement devant les noms masculins.
78. On dit ici te jardin, ce qui indique qu'il n'y a qu'un jardin :
donc le nom jardin est du singulier.
79. En rassemhiant tout ce que je sais sur le mot jardin, je dirai :
Jardin est un nom commun, au masculin singulier.
Ce que je viens de faire s'appelle analyser : j'ai analysé la forme
du mot jardin.
80. Etudions maintenant la forme du nom Georges.
Georges est un nom propre, car il désigne une personne en particu-
lier; il est du masculin, car il désigne un garçon ; il est du singulier,
car il ne désigne qu'un seul garçon.
On l'analysera ainsi : Georges, nom propre, masculin singidier.
8i.*Pour analyser la forme d'un nom, on dit :
l" Si c'est un nom commun ou un nom propre;
2° S'il est du genre masculin ou du genre féminin;
o" S'il est du singulier ou du pluriel.
Questionnaire.
1 . Qu'entcnd-on par analyser une chose? — 2. Comment rcconnait-on un nom dans
une phrase? — 3. Que doit-on cliercher pour analyser la forme d'un nom?
SlIllISJSSSSSSSSSiSSSSSmjSSiSSSSS^^
EXERCICES
REVISION
TEXTE
129. La cour de la ferme.
^'=' La cour de la ferme est très
animée. Antoine, le garçon de la-
bour, dételle le cheval Pierrot qui
revient du travail des champs;
un jeune poulain bondit prés de
là. Voici des vaches, avec leurs
veaux, qui rentrent dans léta-
bie; les oies s enfuient, le cou
tendu, en poussant des cris et
en battant des ailes.
'=^La servante Mariette est en-
tourée de poules et de poussins : elle leur jette par poignées des graine»
qu'elle porte dans son tablier : des moineaux rusés en dérobent prestement
quelques grains. Les canards barbotent dans l'eau de la mare. Le vieux ber-
ger, Mathurin, suivi d'une brebis, porte un jeune agneau dans ses bras.
'=^ Un chien étendu devant sa niche parait indifférent et endormi. Ne vous
y fiez pas cependant. Mélec a l'oreille fine; il a une grosse voix et de
belles dents; c'est lui qui garde la ferme.
JûST ET Br.cunig. Lectures pratiques. [Hachette et C'', édit.]
QUESTIONS
130. Les mots. — Qu'est-ce qu'un garçon de laboura — un poulain^ —
Oue .signilie le cou tendu'? — prestemenfi'— avoir l'oreille fine '1
131. Les idées. — En quoi consiste le travail des champs'? — Pourquoi
dit-on que les moineaux sont ruses? et qu'ils dérobent le grain? — Qu'est-
ce qui fait croire que le chien est indifférent?
EXERCICE ORAL
132. Répondez aux questions de la i)age 51.
133. Lisez le texte 129, en indiquant à la suite de chaque nom s'il dé-
signe une personne, un animal ou une chose.
EXERCICE ÉCRIT
134. Faites la liste des noms du texte qui sont au singulier, en com-
mençant par les noms masculins. Ensuite mettez tous ces noms au pluriel.
135. Faites une liste des noms du texte qui sont au pluriel, en soulignant
d'un trait ceux qui sont masculins et de deux traits ceux qui sont "fémi-
nins. Ecrivez en face leur singulier.
INVENTION
136. Écrivez, au singulier et au pluriel, les noms de dix choses qui ne
sont pas nommées dans le texte 129 et qu'on voit sur l'image.
VOCABULAIRE
137. La famille du mot cheval. — Un cheval est un animal qui .... —
L homme qui monte un cheval est un cav — Les troupes à cheval
forment la c — Aller à cheval, c'est chev — — Un guerrier noble, qui
combattait à cheval, était un ch
138. Mettez au ])luriel les noms suivants et faites-les entrer dans une
petite phrase :
Modèle : Les poulains sont les petits des chevaux.
Un poulain un poussin ini caneton un pigeonneau un lapereau
un veau un agneau un dindonneau un chevreau un souriceau.
31
GRAMMAIRE — LE NOM
î
Questionnaire de revision.
L.e nom. — i. Que désigne le mot Antoine'! le mot garçon'! le
mot servante'!
2. Que désigne le mot poulel le mot moineaux'! le mot chien'!
a. Que désigne le mot cour'! le mot graines'! le mot tablier'!
4. Qu'est-ce qu'un nom?
Le nom propre et le nom commun. — 5. Pourquoi
Antoine est-il un nom propre?
(). Quels sont les autres noms propres du texte?
7. Pourquoi champs, canards sont-ils des noms communs?
8. Trouvez les noms communs contenus dans la première partie
du texte, en disant d'abord les noms de personnes; — ensuite les
noms d'animaux; — enfin les noms de choses.
9. Qu'est-ce qu'un nom propre?
10. Qu'est-ce qu'un nom commun?
L.e genre. — 11. Citez dans le texte deux noms communs qui
désignent des hommes. — De quel genre sont-ils?
12. Citez deux noms communs qui désignent des animaux mâles.
— De quel genre sont-ils?
15. Quels sont les noms du texte qui désignent des femmes'! — De
quel genre sont-ils?
14. Quels noms du texte désignent des animaux femelles'! — De
quel genre sont-ils?
15. Trouvez quatre noms de choses, en disant quel est leur genre.
16. Comment reconnaissez-vous les noms masculins?
17. Comment reconnaissez-vous les noms féminins?
18. Quel est le féminin des noms berger'! fermier'! chien'!
19. Par quelle lettre est terminé le féminin de ces noms?
20. Comment forme-t-on généralement le féminin des noms?
Le nombre. — 21. Comment reconnaît-on qu'un nom désigne
plusieurs personnes, plusieurs animaux ou plusieurs choses?
22. Quelle est la marque du pluriel dans les noms?
23. Comment marque-t-on le pluriel de cour'! ferme'! poulainl oie'!
graine'!
24. Comment marque-t-on le pluriel de l'mu? moineau!
25. Comment marque-t-on le pluriel de cheval'! de Iravaill de
voix'!
26. Quels sont les noms dont le pluriel est semblable au singulier?
27. Dites comment on forme généralement le pluriel des noms.
lilf|SiSΫSSSSSsS!S^~«SiS^^^^^^^
EXERCICFS
LE NOM
TEXTE
139. Le matin au village.
<^ Les coqs saluent de leur voix la plus fraîche l'aube du jour nouveau.
Petit à petit, les poules sortent des pou-
laillers : les pigeons et les moineaux vo7-
tigent sur les toits ; le berger frileux, cou-
vert de son grand manteau, gravit lente-
ment la colline, tandis que la rosée tombe.
^'=' A l'entrée du village, le cornet du
vacher retentit. Les ménagères ouvrent
alors les portes des étables et les vaches
se hâtent de rejoindre le vacher. Les che-
vaux, les poulains et les veaux caracolent
autour des vaches et des baudets impas-
sibles. Toute la bande se met en marche. Enfin le troupeau fait son entrée
dans la prairie. Mme Ed.mond Adam. {Récils d'une îiaysanne. )[Lemonmer, édit.]
QUESTIONS
140. Les mots. — Qu'est-ce que Vauhe? — Comment nomme-t-on les
ditïérenls moments de la journée" Ou'est-ce que le poulailler^ — Qu'en-
lend-on ici par un cornet"! les ménagères! — Que signifie gravir! caracoler!
impassible ?
141. Les idées. — Avez-vous déjà vu la campagne, à l'aube? — Com-
ment est le ciel? — l'atmosphère? — Qu'y a-t-il sur la prairie? — Qu'est-
ce que la rosée? — Pourquoi dit-on que le berger est frileux! — On dit:
le cornet du vacher, n'y a-t-il donc qu'un vacher pour tout le village?
EXERCICE ORAL
142. Lisez le texte, en indiquant les îîohïs, leur genre et leur nombre.
143. Cherchez les noms qui sont employés comme sujets.
Modèle : Le nom coqs est employé comme sujet, parce (ju'on dit ce que
font les coqs. Les coqs saluent.
144. Dites combien il y a de propositions dans le texte en cherchant les
sujets et les verbes.
Modèle à continuer . 1. Les coqs saluent....
'2. Les poules sortent....
EXERCICE ÉCRIT
145. Écrivez sous la dictée le 1" alinéa du texte 139. Soulignez d'un
trait les noms au singulier et de deux traits les noms au pluriel.
Séparez d'un double trait (... || ...) les diverses propositions.
146. Dans le 2" alinéa, séparez d'un double trait les propositions. Dans
cb;ujue proposition, indiquez le sujet (s) et le verbe {v).
ORTHOGRAPHE
147. Le son final é.
le café, la bonté. la brouettée, le berger, le nez. le menuisier,
le pâté, la sévérité, la charretée, le bouvier, le clocher, le pommier,
le pavé, la docilité, la cuillerée, le vacher, le bûcher, le poirier.
VOCABULAIRE
148. La famille du mot bande. — Qu'est-ce qu'une handr. d'étoffe? — une
bande de moulons? — im bandeau'! — ime bandelette! — Qu'entend-on par
bander un œil? — bander un arc? — allei' ;i la débandade!
^msm^g!^????s;sm=j?^w GRAMMAIRE — LE NOM ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
Le nom employé comme sujet.
82. EXPOSÉ. — Si je veux parler d'.un berger, dire ce quil est,
ce. (juil fait, je m'exprimerai ainsi :
Le berger est frileux ;
Le berger gravit la colline.
Dans ce cas, on dit que le nom berger est employé comme sujet.
83.*ILe sujet. — Quand on exprime un nom pour dire ce
qu'est ou ce que fait l'être ou la chose qu'il désigne, ce nom
est employé comnie sujet.
84.*Coniinent on reconnaît le sujet. — Dans la phrase :
Le berger garde les moHtoni^,\e nom berger est employé comme sujet,
parce qu'on dit ce que fait le berger.
I Mais le nom moutoyis n'est pas employé comme sujet, parce qu'on
I ne dit pas ce que font les moutons.
I 85.*Iie verbe. — Le mot qui indique ce que fait le sujet
est un verbco
P Dans: les poules sortent, les pigeons voltigent; les mots sortent et
I voltigent sont des verbes, parce que sortent indique ce que font les
I poules, voltigent indique ce que font les pigeons.
;l
N
I LA PROPOSITION
86."* La proposition. — Quand nous nous servons d'un
sujet et d'un verbe pour exprimer ce que nous pensons, nous
formons ce qu'on appelle une proposition»
r^renons comme sujet : les pigeons (sujet).
Disons ce qu'ils font : ils voltigent (verbe).
Réunissons le sujet et le verbe : Les pigeons voltigent. C'est une
proposition.
87.* Dans une phrase, il y a autant de propositions qu'il y a de
verbes accompagnés d'un sujet.
88. Dans le texte 159, le premier alinéa contient cinq verbes accom-
pagnés d'un sujet. Il renferme donc cinq propositions.
£^=" Dans le texle, ces verbes ont été mis en italique.
Questionnaire.
1. Quand dit-on qu'un nom est employé comme sujet? — 2. Comment reconnait-on
le sujet? — 5. Qu'est-ce qu'un verbe? — 4. Comment forme-t-on une proposition? —
5. Combien y a-t-il de propositions dans une pbrase?
MAQUET ET FLOT. 1'
EXERCICES LE NOM
TEXTE
149. Le renard.
"=^ Le renard se loge au bord des bois, prés des hameaux; il écoute le
chant des coqs et le cri des volailles; il les
savoure de loin. S'il peut franchir les clôtures
ou passer par-dessous, il ne perd pas un instant;
il ravage la basse-cour, il en tue tous les habi-
tants et se retire ensuite lestement en empor-
tant sa proie qu'il cache sous la mousse ou
porte à son terrier.
«=S<» Il chasse les jeunes levrauts en plaine, saisit quelquefois les lièvres
au gîte, déterre les lapereaux dans les garennes, découvre les nids de
perdreaux, prend la mère sur les œufs et détruit une quantité prodi-
gieuse de gibier. Buffon.
QUESTIONS
150. Les mots. — Qu'esl-ce qu'un hameau 1 une fiasse-cour'} — un teri-ier?
— un levraitf! un lapereau'! — Quelle remarque pouvez-vous faire sur
lorlhoaraphe de ces deux mots? Ou"esl-ce qu"un Qïle'l — une garenne"?
451. Les idées. — Pourquoi le renard se loge-t il près des hameaux? —
Expliquez : il les savoure de loin; — il ravage la basse-cour; — Quels sont
les habilanls de la basse-cour? — Pourquoi dit-on : il délerre les lapereaux?
EXERCICE ORAL
152. Trouvez dans le texte les noms qui sont compléments d'objet des
verbes suivants : écoute, franchir, perd, ravage, lue, emportant.
EXERCICE ÉCRIT
153. Cherchez les noms du texte qui sont compléments d'autres noms.
154. Écrivez le 2" alinéa du texte, et soulignez les noms employés
comme compléments d'objet.
155. Ajoutez des compléments d'objet aux verbes suivants :
La maison en construction. — Pendant les Vacances, j'ai vu construire
une maison. Le terrassier préparait . . : le charretier apportait . . . ; le
maeon édiliait ...; le charpentier posait ... ; le couvreur pla<;ait ...-,10
menuisier installait ..; le peintre peignait ...; le vitrier mettait ... aux
fenêtres; le puisatier creusait ...; le jardinier préparait ...: le serrurier
fermait ... ; l'entrepreneur stimulait . .". ; l'arcliitecte surveillait
156. Mettez au pluriel l'exercice qui précède.
MoDÉLfc: à continuer : Les ievrassiers préparaient.
157. Trouvez le complément de lieu des verbes suivants : se loge, il
•rache, il porte, il c/uisse, il délerre.
158. Exprimez ce que représentent les gravures des textes n"' 15. 25, 46,
55, ()•_>. 7(1, 78, 129, 159, 149, à l'aide d'une proposition contenant un sujet,
un \erlM', un complément d'objet.
ORTHOGRAPHE
159 Écrivez 8 noms en ce. indiquant une contenance (Modèle : wie
cuillerée); — 8 noms en é exprimant une qualité ou un défaut (Modèle :
la bouté).
VOCABULAIRE
160. Comment appelle-l-on les petits des c/(èi'res? des loups'? des pigeons
des dindes'? dos lapin?:'? des brebis? des lièvresJ des souris"?
s^^^^^m^^s^s^^^m (]RA AI MAIRE LF NOM tmmim^^^is^ss^mismsmwi^
Le nom employé comme complément. (1) |
89. Le coiiiplénient du nom. — Comparons ces 'i [uopo i-
lions :
1 Le renard écoule le cJianl
2 Le renard écoule le chant des coqs.
Dans In 2'-' proposilion le sens du nom chant est plus précis, parce
(pj'on l'a complété à l'aide d'un nom : le clianl des coqs
90. Le nom (dea coqs) qui seil à compl(''l(>r le sens d'un autre
nom est un complément de nom.
91 lie coin plé nient du verbe. — l)c même (juand on dit :
Le renard franchit, on l'orme une proposition dont le sens n'est pas
coniiilet.
Un iteul compléter le sens tlu verbe franchit en disant : Le renard
franchit la clôture.
92 Le nom (la clôture) (jui sert à corn|déler le sens i\n verbe
{franchit) est un complément du verbe.
LE SENS DES COMPLÉMENTS DU VERBE
9^. Le complément d'objet. — Ce complénient {la clôture)
désigne ipiel objet le lenard franchit. Pour cette raison, on l'appelle
complément d'objet (ou simplement objet) du verbe franchit.
9 ').''■ Comment on trouve le complément d'objet. —
Avec le verbe franchir, c'est le nom qui désigne ce qu'on franchit
qui est le complément d'objet.
Avec le verbe nivcnjer, c'est ce qu"on ravmje (|ui est Cottjct :
Ex : L( foiard ravage la basse-cour.
Avec le verbe emporter, c'est ce qu'on cinporle qui est Vohjct.
Ex : Le renard emporte sa proie.
95. Les autre»«V;ninpléincnts — Le verbe peut avoir d'tuilres coinplc-
menls que l'objet. Dans celte plnase :
Deux rcnnrdi entrèrent la mut, par surprise, dans un poulailler, le verbe
entrèrent a trois compléments :
Le l". la nuit, inflif|ue à quel moment les renards ctiLrèrenl: c'est un
complénient de temps.
Le 2', yj(()' s»/7>riS(e, indique de quelle manière les renards cntrèrenl-
c'est un complément de manière.
Le 5% dans un poulailler, mdi(iiie dans quel lieu les renards entrèrent:
c'est un complément de lieu.
96.* Les compléments du verbe peuvent exprimer : 1"
l'objet de l'action; 2' le temps, le lieu, la manière, etc.
Questionnaire. -
1. Qii"ai>pell('-t-on complOinent d'un nom 7 — M.. Coiiiini;nl poul-on tompiéliM" lésons
(lu vcibu' franchit'} — 5. Communl s'appelle le nom rpii sert à compléter li^ sens du
verbe? — 4. Dites ce f|ue désigne le complément dohjet du verbe franchir, du veibe
ravager, du verbe emporter. — 5. Citez une proposition renfermant un compléin(^r
de temps, — de lieu, — de manière. — tj. Dites ce (pie peuvent exprimer les dilfé-
rents compléments du verbe.
'ê^
zr,
EXERCICES LE NOM
TEXTE
161. Un repas chez les Gaulois.
«9» Autour d'une table fort basse, on trouve disposées avec ordre des
bottes de foin ou de paille : ce sont les sièges
des convives. Les mets consistent d'habitude
en un peu de pain et beaucoup de viande bouil-
lie, grillée ou rôtie à la broche; le tout servi
proprement dans des plats de terre ou de bois
chez les pauvres, d'argent ou de cuivre chez les
riches.
«=§» Quand le service est prêt, chacun choisit
un membre entier de l'animal, le saisit à deux
mains et mange en y mordant : on dirait un
repas de lions. On boit à la ronde dans un seul
vase en terre ou en métal, que les serviteurs
font circuler. A. Thierry.
QUESTIONS
162. Les mots. — Que signifie disposées avec ordre? — Qu'est-ce que les
convives"? les mets"^ — une broche'? — Qu'appelle-t-on ici le service'? Qu'en-
tend-on par cirrider?
163. Les idées. — Que pensez-vous de cette manière de manger et de
boire ? — Pourquoi dirait-on un repas de lions^
EXERCICE ORAL
164. Dans les expressions en italique du texte 161, trouvez les noms
qui servent de compléments à d'autres noms.
EXERCICE ÉCRIT
165. Ajoutez aux noms suivants un complément désignant une personne.
Modèle : Le marteau du forgeron est lourd.
le rabot, la pioche, la fourche, le filet,
le balai, la truelle, le râteau, le fusil,
le couteau, les ciseaux, le fouet, l'alêne.
166. Ajoutez aux noms suivants un nom complément, qui indique la
matière dont la chose est faite.
Chez le brocanteur, nous avons trouvé des timbales en ..., des cou-
verts ..., des assiettes .... des montres ..., des bidons ..., des chai-
ses ..., des tables ..., des armoires ..., des cannes —
167. Écrivez le texte 161. Soulignez les compléments des noms.
168. Analysez les noms qui sont employés comme sujets.
Modèle : Les Gaulois, sujet du verbe b....
Les Gaulois buvaient de la bière. — Les convives s'asseyaient sur des
bottes de foin. — Les serviteurs présentaient la coupe. — Les lions
déchirent leur proie avec leurs dents. — César attaqua les Gaulois. —
Vercingétorix défendit sa patrie avec courage.
169. Dans les phrases de l'exercice précédent, analysez la fonction des
noms employés comme compléments.
VOCABULAIRE
170. Les boissons. — Dites, en une phrase, où Ion trouve ce avec quoi
l'on fait les boissons suivantes :
l'eau, le lait, la piquette le cidre, le grog,
le vin, le café, le sirop, le coco, la potion,
la bière, le thé, le bouillon, la limonade, la tisane,
57
GRAMMAIRE - LE XOM
ai
Le nom employé comme complément. ;2
97. La forme des eoniplénieiits. — Dans celte phrase :
Les Gaulois servaient la viande] dans des plats] [en terre.]
Le cuiiipléiiient d'objet e.sl la viande : c'est la chose qu'on servait.
Le complément d'objet est placé directement après le verbe.
Le complément de lieu Qsi dans des plats, car c'est l'endroit où l'on
servait la viande.
En tète du complément de lieu (des plats) on trouve le mot dans,
qu'on appelle une préposition. Ce complément n'est donc pas joint
directement au veibe.
.C^' Prvposilion veut dire mot posé en avanl d'un complément.
LE COMPLÉMENT DIRECT ET LE COMPLÉMENT INDIRECT
98. Le compléiuent direct. — On dit qu'un complément est
direct quand il n'est précédé d'aucune préposition.
Ex. : Chacun choisit un membre.
Le renard ravagea la basse-cour.
^Z^ Le verbe est le seul mot qui puisse avoir un complément direct.
Le complément direct du verbe désigne le plus souvent 1 objet de l'action.
Ex. : Le chien ronge un os.
SCJET VEfiUK COMP. DIH. d'oBJET
On l'appelle alors complément direct d'objet.
99. Le eoniplément indirect. — Un dit qu'un complément
esi indirect quand il est précédé dune préposition.
Ex. : On boit \ à la ronde \ dans un vase \ en terre.
Les mots à, dans, en. sont des prépositions.
100. Les prépositions. — Les principales prépositions sont :
à, de, par. pour, sans, chez, dans, avec, contre, malgré, en,
depuis, avant, après, devant, derrière, sur. sous, parmi, près
de, autour de.
10 1. Analyser la fonction d'un nom. — Pour analyser la
fonction d'un nom. on cherche :
1" Si le nom est sujet d'un verbe ;
!2° Si le nom est complément d'un nom ou d'un verbe.
Quand le nom est complément d'un verbe, on peut vous demander u
h La forme du complément : compl. direct ou indirect:
2" Le sens du complément : compl. d'objet, de temps, de lieu, de
manière.
Questionnaire.
t. Quand dit-on qu'un complément est direct 7 indirect? — 2. Quel mot Irouve-t-oii
toujours (levant un complément indirect? — j. Quelles sont les principales préposi-
tions? — 4. Comment analyse-t-on la l'onction d'un nom? i
'. '. — »!
EXERCICES
TEXTE
LE PRONOM
171. Une plante précieuse.
'=§<=' Deux servantes. Marie et Marguerite, por-
taient chacune un panier très lourd : celle-ci
murmurait continuellement, et se plaignait de
la pesanteur de son fardeau; celle-là en riait et
en plaisantait, comme s'il était léger.
'=^0 (, Comment peux-tu rire? dit Marguerite;
ton panier est aussi lourd que le mien, et tu
n'es pas plus forte que moi. — C est parce que
;'ai mis dans le mien une petite plante qui en
diminue le poids. — De grâce, dis-moi, Marie
quelle est cette plante. Je voudrais en avoir pour alléger aussi mon
panier. »
Marie lui dit : « La plante précieuse qui rend tous les fardeaux légers,
c'est la patience. »
SCHMID.
QUESTIONS
172. Les mots. — Qu'est-ce qu'une .seri'a/i/e? — Ouel est le masculin
de servunle'! — Que signifie alléger'! — Qu'est-ce qu'un fardeau'?
173. Les idées. — Que pensez-vous des gens qui murmurent continuel-
lement contre leur ouvrage? — Est-ce vrai que Marie avait mis luiepelile
plante dans son panier? — Que veut-elle dire en parlant ainsi?
174. La grammaire. — Quelle servante est représentée par le mot
celle-ci'? par le mot celle-là'? (Répondez : Le mol celle-ci représente....)
Dans la 2 phrase, qui est-ce qui parle d'abord? — Quelle servante est
désignée par le mot tu"? par moi'? — Qui est-ce qui parie ensuite? —
Quelle servante est désignée par je {j'ai mis)'? par lui dans Marie lui dit'?
EXERCICE ORAL
175. Sur la i" personne. — Pierre, allez ouvrir la porte. Dites en même
temps toutes les actions que vous faites. — (Modèle : je me lève, je ..*.).
176. Sur la 2' personne. — Un élève ira écrire quelque cliose au tableau,
et un de ses camaïades lui dira tout ce qu'il fait. Modèle : Tu te lèves, tu....
177. Sur la 3 personne. — Un élève ira ouvrir un vasistas, pendant
(lu'un de ses camarades dira au professeur tout ce qu'il fait.
Modèle : Henri se lève, il quitte "sa place, il....
178. Faire les mêmes exercices, avec deux élèves : JVous nous levons, ..
EXERCICE ÉCRIT
179. Écrivez l'un des exercices précédents. (X" 175 ;i 178.;
ÉLGCUTION
180. Sur l'image. — Que fait le personnage représenté ? Décrivez son
costume, son travail. — Qu'est-ce qu'un panier? — En quoi est fait un
panier? — Comment sont disposés les brins d'osier? — Q)ue met-on dans
un panier? — Comment sont faits les paniers des marchandes? des bou-
chers? des boulangers? des écoliers? (la forme, l'anse, le couvercle).
VOCABULAIRE
181. Les paniers. — Comment s'appelle l'ouvrier qui fait les paniers?
Qu'est-ce ([u'une corbeille? une manne? un mannequin? une claie? un
van? une hotte ? une nasse?
50
^^m^sg^wxN^mm^ GRAMMAIRE — LE PRONOM
Le pronom=
I (»•>.. EXPOSÉ. — PiUis Cl! it'cit. 011 \\e ii'pèlc pas à chaque ligne
les noms des deux servantes. Quand on nous a appris (jue l'une
s'appelle Marie, l'autre Marguerite, on dit plus loin :
celle-ci Diuniuo-aiL ce qui signifie : Marguerite numiuirail,
et celle-là riait, c'esl-à-dire Marie riail.
Ainsi, au lieu de désigner la personne par son nom, on met un
autre mot, (jui rappelle cette personne et qu'on nomme uu pronom.
u)3. L<a première personneo — Dans cette conversation,
c'est Marguerite qui parle d'abord. Quand elle parle d'elle, au lieu
de se nommer, elle dit : moi, je. Ex. : dis-moi, je voudrais.
Kl ', .*Quandune personne parle d'elle-même, elle se désigne
par de petits mots comme je, moi. Ces mots sont des pro-
noms, et cette manière de parler s'appelle la première
personne.
in5. La deuxième personne. — Quand Marguerite parle à
Marie, au lieu de l'appeler par son nom, elle lui dit : tu, toi.
Kx. : Comiiteul peii.r-tu rire, toi?
T()6.*Les mots tu. toi sont aussi des pronoms. Ils désignent
la personne à qui l'on adresse la parole. Cette manière de
parler s'appelle la deuxième personne.
lo^. L,a troisième personne. — D'autres fois, on nomme
une personne, un animal ou une chose, puis, quand on veut les dési-
gner de nouveau, on emploie des mots comme : il, elle, le, la, ha,
celle-ci, le mien.
»Ex. : Margnerile e'Iail meconlenle; elle se plaignait de la lourdeur
de son panier. Marie lui dit : « celui-ci est trop lourd, prends le
mien. »
Elle représente Marguerite celui-ci représente ce panier-ci
lui — Marguerite le mien — mon panier.
i()8.*Les mots ii, elle, lui. celui-ci, le mien s'emploient pour
remplacer un nom déjà exprimé. Ce sont encore des pro-
noms et cette manière de parler s'appelle la troisiènio
personne.
-- Questionnaire. -
1. Quels mois emploie-t-on quand on veut désigner une personne sans la nommer?
— 2. Quand une personne dit ce qu'elle fait, quels pronoms emploie-l-ellc? —
ô. Quels pronoms cmploip-t-on pour désigner la personne à qui l'on adresse lu parole?
— 4. Quand on remplace un nom déjà exprimé, quels pronoms emploic-t-on?
gi^flV>^^?»yjtS!>■Si^■:;^^S^^SS&<S!>y?^^^^
'i(J
EXERCICES
LE PRONOM
TEXTE
182. Le petit Chaperon rouge et le loup.
<^ Le petit Chaperon rouge partit pour aller chez sa mère grand qui
demeurait dans un autre village. En passant dans un bois, elle rencontra
compère le loup. Celui-ci eut bien envie de
la manger; mais il nosa, à cause de quel-
ques bûcherons qui étaient dans la forêt.
«^ Il lui demanda où elle allait. La pau-
vre enfant, ignorant le danger auquel elle
s'exposait, lui dit : « Je vais voir ma mère
grand; elle demeure tout là-bas, dans
cette maison à toit rouge. Je lui porte une
galette et un petit pot de beurre que ma
mère lui envoie.
— Eh bien! dit le loup, je veux l'aller voir aussi. Moi, je vais prendre
ce chemin-ci; toi, tu prendras celui-là, et nous verrons celui qui sera le
plus tôt arrivé. » Perrault.
QUESTIONS
183. Les mots- — Ou'est-ce qu'un chaperon2 — Connaissez-vous l'his-
loire du Chaperon rouge? — Que signifie compère'? — mère gy^and'? — Dit-
on encore mèi'e grand'i
184. Les idées. — La petite fiile avait-elle déjà vu un loup? — A quel
danger sexposait-elle? — Quel danger y a-t-il à causer avec^es gens que
Ton ne connaît pas? — Racontez la fin de cette histoire.
EXERCICE ORAL
185. Dans le 2" alinéa quels sont les pronoms dont le Chaperon rouge
se sert pour dire ce qu'il va faire?
186. Quand le loup parle, citez : 1° les pronoms par lesquels il se désigne ;
2» les pronoms qu'il emploie pour désigner le Chaperon rouge.
EXERCICE ÉCRIT
187. Écrivez le' texte, comme dictée, en passant une ligne. Sur la ligne
en blanc écrivez : sujet sous les noms ou les pronoms personnels ej^i-
ployés comme sujets, en indiquant la personne.
188. Faites une liste des pronoms personnels sujets du texte 182, en
indi([uant leur verbe {en 2 colonnes).
Modèle : elle (la petite fille) | sujet de rencontra.
ÉLOCUTION
189. La galette. — 1. Avec quoi fait-on la galettet Comment feriez-vous
une galette? Employez comme sujet le pronom je ou nous.
2. Indiquez à votre camarade comment il ferait une galette : Pour
faire une galette, tu prendrais..., ou vous prendriez....
3. Dites comment on fait une galette ; Quand ma mère veut faire une
galette, elle.... Quand les pâtissiers font de la galette, ils....
ORTHOGRAPHE
190. Le son final ail, aille. Remarquez le genre cl la terminaison.
le travail, l'éventail, la taille, la marmaille, la trouvaille,
le bétail. le portail. la maille, la valetaille, la ferraille,
le vitrail, le détail, la paille, la volaille, la canaille.
Questionnaire.
1. Quels pronoms emploie-t-on comme sujets ;i la l''" personne? — à la 1' per-
sonne? — à la 5" personne?
41
vs^siiiiiijisissiij^s^^ Qjl^AMMAIRE LE PRONOM ^m^s^^^s^s^s^ss^isiM
i
Les pronoms personnels sujets.
Kxj. EXPOSÉ. — Le nom Pierre est employé comme sujet quand
on dit ce que Pierre fait, ce que Pierre est. Ex. : Pierre jove, Pierre
est content.
I lo. A la 1 "^ personne. — Quand c'est Pierre lui-même qui dit
ce qu'il fait ou ce qu'il est, il parle ainsi : «Te joue, je suis content.
Ici le sujet n'est plus un nom, c'est le mot je qui désigne Pierre et
qui joue le rôle d'un nom. Pour cette raison on dit que le mot je est
un pronom personnel.
SUJET SL.IET
m. Ainsi on dira : Pierre joue, Pierre est content.
Mais Pierre dira (siNG.) je joue, je suis content.
Pierre et l'aul diront (tlcr.) nous jouons, nous sommes contents.
I i-î.^Alal'^ personne, on emploie comme sujets les pronoms
je pour le singulier, nous pour le pluriel.
1 13. A la 2« personne, — P»eprenons le même exemple :
SLJEI SUJET
Je dis : Pierre joue. Pierre est content.
Si je parle à Pierre, je dirai tu joues, tu es content.
A Pierre et à Paul, je dirai : x'ous jouez, vous êtes contents.
II 4.* A la 2' personne on emploie comme sujets les pro-
noms tu pour le singulier, vous pour le pluriel.
.;;g= Par politesse, on dit vous à une seule personne, au lieu de tu.
II"}. A la 3<= personne. — A la 5*^ personne, le sujet est sou-
vent un nom. Ex. : Pierre travaille.
Mais si j'ai déjà parlé de Pierre je pourrai le désigner par un pro-
nom de la o« personne, que j'emploierai comme sujet. Ex. : Il est content.
SLJET SLJF.T
[" Sujet nom. Pierre joue, Pierre est content.
l {Sing. (Pierre) il joue, il est coutenf.
'2*'Sujetpro-) /PZ?o-. (Pierre etPaul, ils jouent, ils sont contents,
nom. jy, iSiiig. {Mane} elle joue, die est ccmtente.
{ (Plur. Marie elLouise, elletajouent, elles sont contentes.
ii6.*Ala3^ personne, on emploie comme sujets les pro-
noms masculins il (sing.), ils (plur.) et les pronoms féminins
elle (sing.). elles (plur.).
42
EXERCICES LE PRONOM
TEXTE
191. La vipère et la sangsue.
Nous piquons toutes deux, commerc,
A la sangsue un jour disait une vipère :
Et l'homme cependant te recherche et me fuit.
D'où vient cela? — D'où vient? répliqua la sangsue
C'est que ta piqûre le tue
Et que la mienne le guérit. Le Uaili.v.
QUESTIONS
192. Les mots. — Que signifie commère'ï — Qu'esl-ce qu'une faiif/suel —
une vipérel — Que signifie te recherche'! — Que reniar(iuez-vous dans
l'orthogiviphe des mots sayujsue, piqûre"!
193. Les idées. — A quoi emploie-t-on les sangsues? — La piqûre de la
sangsue fait-elle du bien ou du mal? — Et celle de la vipère? — Que ferlez-
vous si vous étiez mordu par une vipère?
EXERCICE ORAL
194. Lisez l,c texte, en indiquant ce que désignent les pronoms person*
nels en italique.
EXERCICE ÉCRIT
195. Remplacez, dans la seconde proposition, les expressions entre
parenthèses par les pronoms convenables Soulignez d'un trait le pro-
nom sujet, de deux traits le pronom complément.
J'écris à ma tante : je remercie {ma tante).
J'ai deux amis : j'écris (à ces deux amis).
Ton camarade est malade; tu enverras les devoirs ('j ce camarade).
Ta plume est cassée; tu renqdaceras (ta plume).
Paul demandait un livre; (Paul) a reçu (ce livre).
196. Remplacez les mots entre parenthèses par un pronom qui con-
vienne au sens.
Une réponse d'Esope. — Un certain jour, Ésope se rendait à la ville,
pour faire une commission dont son maître avait chargé {Ésope). En che-
min {Ésope) rencontre le magistrat qui demanda (à iTso/je) où (£"so/;e)allait.
Esope, sans réfléchir a co qu [Ésope) disait, répondit qu'(£'so;>«) n'en savait
ri.en. Le magistrat, jugeant cette réponse peu respectueuse, fit mettre
(Ésope) en |)rison. Gomme les gardes conduisaient (Ésope), Ésope dit
(aux gardes) : « Ne voyez-vous pas que j'ai très bien répondu? Savais-je
que vous me conduiriez où je vais? » l,e magistrat trouva la réponse
d'Esope fort spirituelle, et fit mettre (Ésope) en liberté.
INVENTION
197. Trouvez 4 noms d'animaux qui piquent, ~ qui rampent, — qui
nagent, — qui volent, — qui broutent, — qui mordent, — qui rongent.
ORTHOGRAPHE
198. Le son final ace, asse.
une limace, une glace, une masse, une tasse, une paillasse,
une surface, une race, une brasse, une nasse, une carcasse,
une place, une menace, une classe, une terrasse, une tignasse.
43
GRAMMAIRE -LE PRONOM E^^^^^^l
Les pronoms personnels compléments.
117. Le pronom personnel complément direct. —
Voici une phrase dans laijuelle les sujets e! les compléments directs
d'objet sont des noms.
Jacques rencontre son oncle; Jacques sah(e son oncle.
SUJKT VERBE OliJET SUJET vnitE ODJET
Parle-l-on ainsi? — Mon. On dit :
SIJET VEIiUE OUJLT
Jacques rencontre son oncle;
— — sa tante;
— — ses cousins;
— — ses cousines,
118. iNous voyons que, dans la '2" proposition, on a remplacé le
non) employé comme complément direct d'objet par les mots :
le pour le masculin singulier {son oncle)
la pour le féminin singulier (m tante)
les pour le masculin pluriel {ses cousins)
les pour le féminin plui'iel (ses cousines).
I If). A la 3'' personne, les pronoms personnels qui servent
de complément direct d'objet sont : le, la, les.
i2r). JLe pronom personnel complément indirect. —
Voyons par quels pronoms on va l'emplacer des noms (jui sont em-
ployés comme compléments indirects.
CO.MP.
SUJET VERBE OBJET S0JET .... VEllCE
SUJET
il
(PliJI.T
\le\
VEHUi:
salue
il
\la\
salue..
il
\les\
salue.
il
\les\
salue.
Jacques rencontre son cousin : il \lui\ parle (il parle « son cousin)
— — sa cousine : il \lui\ parle { — à sa cousine)
— — ses cousins : il [ leui^ \ parle ( — « ses cousins)
— — ses cousines : il |ieur| parle ( — « ses cousines)
121. Dans la 2^ proposition, au lieu de dire : // ])arle à son cousin,
on remplace le complément indirect : à son cousin, par le |»ronom
lui. Au pluriel, on remplacerait à ses cousins ou à ses cousines par
le pronom leur qui s'écrit toujours sans s.
122. Donc, à la 3'^ personne, le pronom personnel qui sert
de complément indirect est lui pour le singulier des deux
genres, leur pour le pluriel,
c::^' Les pronoms compléments le. la, les; lui, leur sonl en général pla-
cés devant le veibe.
Questionnaire.
1. Par quel» pronoms personnels remplace-t-on un nom employé comme objet? —
2. Comme complément d'atlnbution?
aiiississsssîssssmissjis^^
EXERCICES
TEXTE
LE PRONOM
199. Amour fraternel.
<:§» J'avais un frère plus âgé que moi de sept
ans. Il apprenait la profession île mon père.
L'extrême affection qu'on avait pour moi le fai-
sait un peu négliger. Je ne le voyais presque
point; mais je l'aimais tendrement.
^■° Je me souviens qu'une fois que mon père le
châtiait rudement et avec colère, je me jetai im-
pétueusement entre eux deux, l'embrassant
étroitement. Je le couvris ainsi de mon corps,
recevant les coups qui lui étaient portés, et je
m'obstinai si bien dans cette attitude que mon père enfin lui fit grâce.
J.-J. r.i>L>SEAU.
S mots. — Ou'est-cc que Tamour fralcrïicH — une profcssionl
ifie Vextrême affection? — négligerl — châtier-'. — impétueuf.
QUESTIONS
200. Les
Que signil
mcnfl — cmbrasserl — s'obstinerl
201. Les idées. — Le père" aimail-il ses deux fils égalemenl? — Ouc
pensez-vous de la conduite du jeune lils?
EXERCICE ORAL
202. Indiquez : 1° tous les pronoms du texte qui désignent Jean-Jac-
ques Rousseau; 2" tous les pronoms qui désignent son frère.
EXERCICE ÉCRIT
203. (lopiez le texte. Au-deâsous de chaque pronom, indiquez par un
chiffre de quelle personne il est. A la suite du chiffre ajoutez s pour les
pronoms sujets; c. d. pour les pronoms compl. directs; c. i. pour les pro-
noms compi. indirects.
204. Indiquez par une lettre (s. v. o.) le sujet, le verbe et Vobjet dans les
expressions suivantes :
J'avais un frère, jele voyais, je l'embrassai, je le couvris,
il apprenait la profession, je l'aimais, mon père le châtiait, je me jetai.
205. Mettez le texte au féminin, en supposant que c'est une petite fille
qui parle d'elle, de sa sœur et de sa mère.
206. Dans les phrases suivantes, écrivez c.d. sous les pronoms compl.
directs; ci. sous les pronoms compléments indirects.
Prête-moi une plume, je te la rendrai. — La fourmi nous enseigne la
prévoyance. — Je vais vous conter une historiette qui vous divertira. —
Nous pensions à vous ce matin. — Ecrivez-nous pendant les vacances. —
Je m'éloignerai de vous. — La récréation nous délasse et nous fait
reprendre le travail avec gaîté.
ORTHOGRAPHE
207. Écrivez 5 noms masculins en ail, — 5 noms féminins en aille.
VOCABULAIRE
208. Comment appelle-l-on l'amour d'un enfant pour son frère ou sa
sœur, — pour son père ou sa mère. — l'amour d'un père pour ses enfants,
l'amour d'une mère pour ses enfants. — l'amour d'un homme pour sa
patrie?
^loDÈLE : L'amour d'un enfant pour sun frère est l'amour f....
45
•'s;s?s;ss;^s;sss^s;^:sy^'i! GRAMMAIRE LE PRONOM ^^^^^^^^^^^mm-s-'s^'
Les pronoms personnels compléments.
123. A la 1'" personne. — En mo paihint de Jacques, qui est
très poli, son oncle, ou bien sa tante, me dirait :
SIJKT I COMI'.DIR. VEliDK SIJET
C0M1>.
IMl.
51NT.. Quand je reticoulre Jacquet, il 1 me 1 salue: il 1 me 1 parle.
l'tcn. Quand nous rencoiilrofis Jacques, il ïnousl salue; il uïousl parle.
Que ce soit l'oncle ou la tante qui parle, la forme l'eslerait la même.
124.* A la l"" personne le pronom personnel employé
comme complément est me au singulier, nous au pluriel.
12L). On emploie encore pour la 1'* personne le pronom moi ((uiesl
d'ordinaire placé comme complément après le verbe. Ex. : Ecoutez-
moi.
12.6. A la 2*= personne. — Si je parlais à l'oncle ou à la tante.
je dirais :
SIJET VERBE I SIJET 1 COMP. IIIR. ] VERDE 1 SIJET '^•°*"'- VERUE
si>G. Quand tu rencontres Jacques, il te salue; il te parle
n.DR. Quand vous rencontre:, Jacques, il I vous I salue; il I vous 1 parle.
127.* A la 2- personne, le pronom personnel employé
comme complément est te pour le singulier, vous pour le
pluriel .
tC^ On enipluie aussi vous par politesse, au lieu de lu ou île te, pour désigucr uue
seule personne. Ex. ■■ Je. vous remercie, Madame.
128. Il y a encore un pronom de la 2"^ personne, toi, qui est d'ordi-
naire placé comme complément après le verbe. Ex. : Approche-toi.
129. A la ô*^ personne, on emploie 2 autres pronoms compléments,
se et eux. Ex. : Les élèves se levèrent; le professeur s'adressa à eux.
ijo. Direct ou indirect. — Reprenons un des exemples précédents :
Jacques me salue: il me parle.
Le pronom complément me n'a pas le même sens dans les 2 proposi-.
lions.
La 1" fois, il signifie moi : Jacques salue moi.
La 2° fois, il signifie à moi : Il parle à moi.
11 représente donc un complément direct ou un complément indirect.
i3i. Les pronoms me, te. se, nous, vous, se, sont compléments directs
(d'objet) quand ils signifient moi. toi, lui, nous, vous, eux.
Ils sont compléments indirects (sans préposition) quand ils signifient
à moi, à toi, à lui, à iious, à vous, à eux.
=z Questionnaire. —
1. Quels sont, à la t'''" personne, les pronoms qu'on emploie comme eomplémenls? —
2. A la 2* personne? — 3. Citez les autres pronoms compléments de la l'' personne;
— de la 2^; — de la 5'. — 4. Comment reconnait-on que ces pronoms sont com-
pléments directs ou compléments indirects?
EXERCICES
TEXTE
LE PRONOM
209. Une bonne partie.
Jeudi dernier Paul et Jeanne allèrent passer
l'aprés-midi chez leur tante. Leur cousin Jacques
et leur cousine Madeleine les accueillirent avec
joie. « Que vous êtes gentils d être venus ! s'écria
Jacques : nous allons pouvoir nous amuser dans
le jardin jusqu'à ce soir. A quoi voulez vousjouer?
— Au postillon, répondit Jeanne. Paul et toi,
vous serez les chevaux; Madeleine et moi. nous
serons les postillons. — J'ai apporté mes rênes,
dit Paul; as-tu les tiennes, Jacques? — Oui, ré-
pondit celui-ci, les miennes sont dans la remise avec celles du cheval.
Nous allons les prendre. »
<=§<=> 210 On attacha les rênes aux bras des deux garçons et les quatre
enfants se mirent à courir joyeusement.
Aussi le temps leur parut passer bien vite. « Déjà ! s'écnérent Jeanne
et Paul quand leur maman vint ies chercher. A jeudi, dirent-i/s à leurs
cousins. iVous jouerons au diabolo; apportez chacun 7e vdfre et nous fe-
rons un concours. Ce sera très amusant. A jeudi ! »
QUESTIONS
211. Les mots. — Qu'enlend-on par accueilli)' quelqu'un? — Ou'appclle-
t-on des rênesl un poslillonl une rcmisel
212. Les idées. — D'apiès ce que chaque enfant dit ou fait, que pensez-
vous du caractère de Jacques? de Jeanne? de Paul? de Madeleine?
213. La grammaire — Dans le n° 209, quand Jacques dit : I'ohs êtes gen-
tils, pav quel mol désis^ne-t-il ses cousins? — OuandPsul û\l: J'cti apporté,
comnienl se désigne-l-il? — Que désigne nous et les dans : Nous allons
les prendre? — Quel mol emploie Jeanne pour se désigner avec sa cou-
sine? pour désigner Jacques? pour désigner Paul et Jacques?
EXERCICE ORAL
214. Lisez le n" 209, en disant quels noms remplacent les pronoms mis
en itaU(/uc.
EXERCICE ÉCRIT
215. Trouvez dans le n" 20!) les pronoms personnels de la I" et de la
2« personne. — Dites : 1° qui ils désignent, 2" leur genre et leur nombre.
Modèle : vous, (2' pers.) désigne Paul et Jeanne, masc. pliir.
216. Trouvez, dans le n" 210, les pronoms personnels de la ô'personne.
— Dites: 1° Ouel nom ils rappellent, 2° leur genre et leur nombre.
Modèle : les, (3" pers.) désigne Paul et Jeanne, jnasc. pliir.
217. Trouvez dans le texte entier les pronoms possessifs. Indiquez
quels noms ils remplacent.
Modèle : les tiennes, pron. possessif, désigne les rênes, fcm. plur.
VOCABULAIRE
218 Les jeux. — Dites à quoi on peul jouer pendant la récréation —
à la maison; — pendant les vacances.
GRAMMAIRE — LE PRONOM
47
Les diverses sortes de pronoms.
i3-î. Les pi'onoiiis possessifs. — Pour jnnor au postillon
l'aul a appoi'h' ses l'èncs: puis il dit à Jacques • « .1*-/// les tiennes?))
C'est comme s'il disait : « As-ln les rênes qui sont à toi'^ »
i33. L'expression les tiennes désigne les rênes, comme un nom.
C'est donc un pronom. Elle indique en outre que les rênes appar-
ùennent à la personne à qui l'on parle. Celte personne en est le
possesseur.
Pour cette raison, l'expressiou /c.n- lionnes s'apiielle un pronom
possessif.
i3 (. Quand Jacques lépond : « Les miennes sont dans la remise »,
c'est comme s'il disait : Les rênes qui sont à moi sont dans la
remise, l/expression les miennes est aussi un pronom possessif.
i3j. De même, les i"ènes (pii appartiennent à Jacques, ce sont les
siennes. L'expression tes siennes est un pronom jiossessif.
i3G. Il y a des pronoms possessifs pour indiquer ce qui appartient
à une seule personne : i'* à moi; 2° à toi; 5" à lui ou à elle. Ce sont
les pronoms suivants :
l'ODJET APPAIITrENT
SIMjL
LItK
Fr'iiiiniii.
la mienne,
la tienne,
la sienne.
V
Musculin.
les miens,
les tiens,
les siens.
llItltL
à moi
à toi
ô h'i ou à elle
.Masculin.
le mien,
le tien,
le sien,-
rOiiiinin.
les miennes,
les tiennes,
les siennes.
137. Quand Paul dit. en parlant des diabolos : « Apportez les
vôtres, » cela signilie : « Apportez les diabolos qui sont à vous. »
i38. Nous voyons qu'il y a d'autres pronoms possessifs pour indi-
quer ce qui appartient à plusieurs personnes à la fois : l" à nous;
2° à vous; 5° à eux.
l.'oliJET APPAHTIKNT
SING
3Iasculin.
LFER
rURIEI.
Féminin.
Masculin ou féminin.
à nous
le nôtre,
la nôtre.
les nôtres.
à vous
le vôtre,
la vôtre.
les vôtres.
à eux ou à elles
le leur,
la leur.
les leurs.
X
Questionnaire.
1. A quoi servent les pronoms possessifs. — 2. Quels sont les pronoms possessifs
qui indiquent ce qui est à moi? à toi? à lui? à elle? à ùous? à vous? à eux? à
P elles?
Î3 .
48
EXERCICES
TEXTE
LE PRONOM
^f»
QUESTIONS
219. La poule aux œufs d'or.
L'avarice perd tout en voulant tout gagner.
Je ne veux, pour le témoigner,
Que celui dont, la poule, à ce que dit la fable,
Pondait tous les jours un œuf d'or.
— Il crut que dans son corps elle avait un trésor;
Il la tua. 7' ouvrit, et la trouva semblable
A celles dont les œufs ne lui rapportaient rien,
S'étant lui-même ôté le plus beau de son bien. La Fontaine.
220. Les mots. — En quoi consiste 1V<-
varice*'. — Oue signilie témoigner'] —
Qu'est-ce qu'une fable''. — un trésor''.
*Ici, le mot avarice signifie le désir de richesses
toujours plus grandes.
221. Les idées. — Que signifie le pre-
mier vers'' — Que fait l'honime qui est
avare? — l'ourquoi l'auleur dit-il à ce
que dit la fable''. — Qu'enlend-on par le
])lus-beau de son bien'. — Pourquoi avait-
il tout perdu? (relisez le premier vers.)
222. La grammaire] — Que désigne le
molce/î<i!? celles (dont les œufs)? ce (que
dit la fable)?
EXERCICE ORAL
223. Qui est-ce qui dit dans le texte : Je ne veux? — Que désignent
les mots i7? e//e? la (tua)? /' (ouvrit)? fui'! lui-mêmc'f
224. Remplacez les noms en italitiue par un pronom démonstrcUif.
Si vous n avez pas de livre, empruntez le livre de votre voisin. — Nous
ne voyons pas nos défauts, mais nous apercevons facilement les défauts
des autres. — Ouvrez la fenêtre de la salle -et fermez la fenêtre du salon.
— Faites la chose que je vous dis.
EXERCICE ÉCRIT
225. Remplacez les noms en italique par un pronom démonstratif.
Le cours de la Seine est moins rapide que le cours du Rhône. — La
robe de Suzanne est plus jolie que la robe de sa sœur. — Fermez cette
porte-là et ouvrez celte porte-c'\. — La langue d'un muet vaut mieux que
la langue d'un menteur. — J'ai eu de bonnes notes aujourd'hui; mais les
wofes que j'ai obtenues hier étaient meilleures. — Retenez bien la chose
que dira voire professeur.
226. Faites entrer dans une petite phrase chacun des pronoms indé-
finis suivants : chacun, on, personne, rien, autrui.
ÉLOCUTION
227. Sur l'image. — Que représente limage? — Comment se tient le
personnage? — Comment est-il coiffé? chaussé? — Que tient-il dans ses
mains? — Qu'est-ce qui pend à son bras droit? — A quoi pense-t-il en
ce moment?
VOCABULAIRE
228. La famille du mot poule. — Quest-ce qu'un poulet ;'-
— une poularde? — un poulailler?
■une poulette?
5!IllllSSS!!i5iSSSSJ3SSSS«5SS!5ScSrS^^
GRAMMAIRE - LE PRONOM
49
I
Les diverses sortes de pronoms.
iBg. Les pronoms démonstratifs. — Ouvrez celte fenêtre
et fermez celle-ci. En disant cette phrase, je montre la fenêtre dont
je parle. Le mot celle-ci représente un nom déjà exprimé, fenèlre :
c'est donc un pronom. U indique aussi que l'on montreh fenêtre dont
on parle : pour cette raison on l'appelle pronom démonstratif.
i4o.*Les pronoms démonstratifs qui servent à remplacer un nom
sont :
SINGDLIER
PLURIEL
Masculin.
Fominin.
Masculin.
Fémiuiu.
celui,
celle.
ceux,
celles.
celui-ci,
celle-ci.
ceux-ci.
celles-ci.
celui-là.
celle-là.
ceux-là,
celles-là.
iii.*Il arrive souvent qu'on ne peut pas ou qu'on ne veut pas dire
le nom de la chose que l'on montre. On dit : C'est beau; regardez
ceci; voyez cela.
Ces mots ce, ceci, cela, sont aussi des pronoms démonstratifs,
mais ils ne sont ni du masculin, ni du féminin, puisqu'ils ne repré-
sentent pas un nom. On dit qu'ils sont neutres.
1^:^ Ne confondez pas : ce. pronom détuoiistratif,
avec se. pronom personnel.
1° Après le pronom ce (par un c) on tronve très souvent :
tes mots qui ou que : ce que dit la fable,
DU les verbes : est ou sont suivis d'un nom ou d'un pronom : c'est moi;
ce sont des mensonges.
"2" Après le pronom se (par un s) on troiue toujours un verbe en uli
mol ou en deux mots :
// se trompe; il s'est trompé.
i42.*L(es pronoms indéflnis. — Si vous me dites : On est
venu vous demander; quelqu'un vous demande, les mots oa et
queUiuun désignent une personne sans la nommer, ce sont des /;ro-
noms; mais ils la désignent d'une façon très vague, mal définie.
On les appelle pronoms indéfinis.
i4i.*Les principaux pronoms indéfinis sont :
Autrui, on, personne, quelqu'un, rien, qui sont du iiiaseuliu; chacun
(féminin : chacune); l'un (féminin : l'une) Ls uns (féminin : les unes);
l'autre; les autres.
Questionnaire.
1. Qu'appelic-t-oii pronoms démonstratifs? — 2. 'Juels sont les ])ronoms démon-
stratifs?— 3. A quoi servent les pronoms indéfinie? — 4. Quels sont les pronoms
indéfinis?
âlllll*^'^^
MAQUET ET FLOT. — T"^ DEGRÉ.
r)0
EXERCICES LE PRONOM
TEXTE
229. Les deux vignes.
«^ Une vigne sauvage, gui poussait au milieu d'une haie, disait un jour à
la vigne cultivée : <i Combien je te plains!
On te taille, on te bêche, on te tourmente,
moi, je grandis en liberté. — Oui, répondit
celle-ci; mais tu portes des fruits amers
que personne n'utilise; avec les miens on
fait un vin qui réconforte et est utile.
Mon bonheur à moi c'est de travailler
ainsi pour les autres. »
GuYAU. Lectures courantes. [Colin, édit.J
QUESTIONS
230. Les mots. — Qu'est-ce qu'une vigne'! — une haie"! — Ou'est-ce que
réconfurler quelqu'un?
231. Les idées. — Qu'esl-ce qu'une plante sauvage'! — Pourquoi laiile-
t-on la viitne? — Pourquoi dit-on qu'on la tourmente'! — Est-il vrai que, le
vin réconforte'! — N'y a-t-il pas des gens qui abusent du vin? — Quel plai-
sir la vigne cultivée Irouve-t-elle à produire de bons fruits?
EXERCICE ORAL
232. Réunissez en une seule phrase, à l'aide du pronom relatif qui ou
que, les deux i)ropositions de chaque exemple :
L'abeille est un insecte utile; cet insecte nous donne le miel.
La carpe est un beau poisson; ce poisson vit dans nos rivières.
L'abeille fait un miel délicieux; nous mangeons ce miel.
La vigne est une plante grimpante; il faut tailler cette plante.
EXERCICE ÉCRIT
233. Cherchez tous les pronoms contenus dans le texte 229 et dites leur
espèce, ce qu'ils désignent, leur personne, leur genre et leur nombre.
234. Remplacez les points par le pronom relatif sujet qui ou par le
pronom relatif conipl. direct (/we. Soulignez leur antécédent.
Au coin du feu. — Nous écoutions les mille i)etites voix ... bruissent
dans le bois embrasé : le chant plaintif de la bûche ... le feu échauffe et
dilate; le craquement de l'écorce ... se crispe et éclate. De temps à
autre, le hurlement d'un chien venait se mêler au faible sifflement de la
bise . . . laissaient passer les fentes de la porte et au bruit de la pluie . . .
fouettait les vitres. G. Sand.
235. Conjuguez au passé simple: f écoutai cette voix; au Y>assé com-
posé j'rtj éclaté de ri)-e; au futur : je fouetterai mon âne.
IN\yENTlON
236. Ajoutez aux noms suivants une proposition commençant par qui :
Au bord de la rivière j'ai vu un bateau qui ... ; le pilote qui ... ; les
chevaux qui ... ; les poissons qui ... ; les canards qui ... ; les liirondelles
qui ... ; les moucherons qui ... ; les libellules qui ... ; les roseaux qui ... ;
les enfants «lui ... ; les laveuses qui —
VOCABULAIRE
237. L'idée de feu. — Copiez les mots suivants; puis choisissez-en
trois et faites entrer chacun d'eux dans une petite phrase.
le feu, la braise, le fojer, les chenets, l'incendie,
la flamme, la cendre, l'àtrê, le poêle, le brasier,
l'étincelle, le tison, la cheminée, le fourneau, la chaufTerette.
51
GRAMMAIRE — LE PRONOM ^i^^i^i^^s^^ES^
I
Les pronoms relatifs.
I ', ',. EXPOSÉ. — Le pronom Qlli. — Examinons les deux
pi'oposilions suivantes :
SUJET I VEIiDE I OBJET II SIJF.T 1 VERBE 1 ODJET
Le chasseur \ a tue \ un licvrc; \\ ce lirvrc j traversait \ la route.
Si je veiix relier les deux propositions en une phrase, je puis dire :
Le chasseur \ a tué \ un lièvre \\ qui \ traversait \ la roule.
If 5. J'ai remplacé le nom lièvre, qui est sujet, dans la deuxième
proposition, par le mot qui. Donc ce mot qui est un pronom. On
l'appelle pronom relatif.
1 ,6.* Le pronom relatif. — Le pronom re^tif rattache
une proposition (qui traversait la route) à un nom ou pro-
nom d'une proposition qui précède {un lièvre). Il établit
une relation entre les deux propositions.
147. Le pronom QllC- — Voyons ce qui arriverait si le mot
lièvre était employé comme complément direct d'objet dans la
deuxième proposition. Au lieu de dire :
SUJET I VEIIBE j OIîJET II SCJET | VEIir.E 1 OBJET
Le chasseur j a tué | un lièvre; || son chien \ a rapporté \ ce lièvre.
Si je ne -yeux pas répéter le mot lièvre, qui est complément
direct objet dan? la deuxième proposition, je dirai :
SUJET I VEItnE I OBJET II OBJET 1 SCJET 1 VEIIBE
Le chasseur \ a tué \ un liens \\ que \ son chien \ a rapporté.
Qu'ai-je fait? J"ai reiuplacé le mot lièvre, qui était complément
direct d'objet dans la deuxième proposition, par le mot que, et j'ai
placé ce mot que en tète de la deuxième p oposition, innnédiatement
après le mot lièvre. Le mot que est encore un pronom relatif.
I ',8.*Le pronom relatif sujet est qui.
Le pronom relatif complément direct est que.
I i9.*L'antécédent. — Le pronom relatif est toujours en tête de
la proposition qu'il rattache à un nom.
Ce nom est appelé lantécédent du pronom relatif. Dans les phrases
précédentes, le nom lièvre est l'antécédent de qui ou de que.
Questionnaire.
1. Quel est le pronom relatit' sujet? — le pronom relalil' objet'.' — 2. Où place-t-on
le pronom relatif? — 5. Qu'appellc-l-on antécédent du pronom relatit ?
IflUlliiSSSSiSSSSSiiSSSSSîSSSSSS^^ lllljg
EXERCICES
REVISION
TEXTE
res noms
Liels sont
— Quand
aimé ? —
flalleurs,
238. L'enfant et le chat.
Tout en se promenant, un bambin déjeunait
De la galette qu'il tenait.
Attiré par l'odeur, un chat vient, le caresse,
fait le gros dos, tourne et vers lui se dresse.
« Oh! le joli minet! » Et le marmot, charmé,
Partage avec celui dont il se croit aimé.
Mais le flatteur à peine obtient ce qu'il désire,
ç^^^Si Qu'au loin il se retire.
^Wk^^- tt Ah! ah! ce n'est pas moi, dit l'enfant consterné,
Que lu suivais; c'était mon déjeuné. »
GUICHARD.
QUESTIONS
239. Les mots. — Qu'est-ce qu'un bambini Quels sont les aut
de la faille qui désignent le bambini Qu'est-ce qu'un minell Q
les autres noms qui désignent le mineti Qu'est-ce qu'un /lalleuv!
est-on consternée
240. Les idées. — Ou'est-ce qui fait croire à l'enfant qu'il est
Que désirait le flatteur? — Qu'est-ce que l'enfant pensera des
â l'avenir?
241. La grammaire. — Répondez au questionnaire de la page 53 ; revi-
sion des i)ronoms.
EXERCICE ORAL
242 Lisez : La dînette. — Repren ez ensuite chaque phrase, en indi-
quant ce que représente chacun des pronoms en italique.
La dînette. — Louise prépare la dînette pour sa sœur Jeanne et son
petit frère Paul. EUe pose quatre couverts sur la table. « Voici /e lien,
dit-elle à Jeanne. Je place le mien auprès de cehn ce nio poupée; quant
à Paul, je vais mettre le sien de ton côté. Voici maintenant deux jolis
gâteaux <[ue maman nous a préparés : celui-ci sera pour Paul et pour
toi: l'dui-là est ])lus i)elit, je le garderai pour 'moi, car ma poupée est
soufi'rante et ne mangera rien aujourd'hui. Cen ost une boîte de bonbons
pour le dessert. Prends ta serviette, Jeanne, et attache celle de Paul.
Maintenant que chacun est servi, commençons, puisque nous n'attendons
plus personne. Ces gâteaux ont l'air exquis. Comment trouvez-vous le
vôtrel Délicieux, je pense. Le nôtre est vraiment très bon aussi, et jietit
Paul a l'air de trouver tout cela de son goùl. N'est-ce pas, petit Paul,
qu'on est bien heureux, quand on a une maman comme la notre"? y>
EXERCICE ÉCRIT
243. Copiez le texte : La dînelle, en écrivant toutes les deux lignes :
Indiquez au-dessous de chacun des pronoms en italique s'il est : possessif,
démonstratif ou indéfini.
244. Copiez le texte n" 238; ensuite vous mettrez p', p-. /'^ sous les pro-
noms personnels de la 1'% de la 2'=et de la 3' personne, et la lettre d sous
les pronoms démonstratifs.
VOCABULAIRE
245 Les
née?
es repas. — Comment s'appellent leg différents repas de la joi
Qu'est-ce qu'une dînette'? un noiîter'} un festin? un banquet'! u
collation? un pique-nigue'? un réveillon? un thé
)our-
nic
53-
;;i;iSSjSSS;^:;s^S^!^;jj??i!;-s^^'^'.y^ G/?.4.V3/-4 //?i? — LE PRONOM 'S^^^^^^^^^^^^mmM
Questionnaire de revision.
L»e pronom. — 1 . Dans : Ce n'est pas moi (jiie lu suirais, (jiio
désigne le mot moi'! le mot /«?
"2. Comment appellc-t-on les mots moi, lu, iH A quoi servent-ils?
Le pronom personnel. — 5. (l'^ personnel. Comment le
bambin vaconterait-il les 4 premiers vers de ci'lle fable? {ï\v.v. : Tout
en me promenant, je...). Comment s'appelle cette manière de parler?
i. Quels sont les pronoms personnels qu"il emploierait? De quelle
personne sont-ils?
o. Si le bambin était avec son frère, comment raconterait-il ce (|ui
leur est arrivé? (Wév. : Tout en nous promenant, nous...).
6. Quels sont les pronoms personnels qu'il emploiei'ail? De quelle
personne sontrils? De quel nombre?
7. Quels sont les pronoms personnels de la 1"^ personne?
8. ('2'^ personne). Si l'on disait à l'enfant ce qui lui est arrivé,
comment sexprimerait-on? (Rép. : Tout en te promenant, tu....)
9. Et s'il y avait 2 bambins?
10. Quels sont les pronoms personnels de la S"^, personne?
11. (5'^ personne). Dans le premier vers, on nomme le bambin,
puis, pour le désigner de nouveau, quels mots emploie-t-on dans le
2« vers? dans le .V? dans le 4"?
12. Comment s'appelle cette manière de parler?
15. S'il y avait deux bambins, comment s'exprimerait-on ? (Rép. :
Tout en se promenant, deux bambins...).
14. Quels pronoms personnels emploierait-on pour désigner les
bambins?
15. Quels sont les pronoms personnels de la o*' personne?
L<e pronom possessif. — 16. Dans : La dînette, Jeanne dit :
Voici le tien. (Juel nom représente le lienl — Qui possède ce couvert?
17. Pourquoi le tien est-il 1" un pronom'] 2" un pronom possessif!.
18. Quels sont les pronoms possessifs de l'exercice 242?
Le pronom (lémonstratir. — 19. De quel pronom Jeanne se
sert-elle pour désigner les gâteaux qu'elle montre']
2U. Pourquoi celui-ci est-il 1'^ wxi pronom'] 2° un pronom démon-
stratif]
21. Quels sont les pronoms démonstratifs de l'exercice 242?
Le pronom indéGni. — 22. Le mot on ne désigne-t-il pas une
personne? Quelle personne exactement?
25. Pourquoi les pronoms o/i, personne, sont-ils appelés indéfinis']
f 'rf,S!«Si«s;iSSSJSS!Si;sSS!^^
54
EXERCICES
L'ARTICLE
TEXTE
246. Le marchand de sable.
X^
l^r-^L
On dit qu'il est un petit vieux
Qui vient le soir jeter du sable
Dans tous les pauvres petits yeux
Des enfants qui sortent de table.
Comment vient-il dans les maisons?
Par le trou noir de la serrure;
Et sans doute il a des chaussons,
Car nul n'entend, je vous assure.
— « Passez, passez, bon petit vieux,
Dit la maman; mon fils sommeille;
Mais allez clore aussi les yeux
Du pauvre qui souffre et qui veille. »
Mlle Brks.
QUESTIONS
247. Les mots. — Ou'est-ce qu'un petit vieux! — Pourquoi dit-on les
pauvres polils yeux? — Ou'est ce que sortir de table? — Ou'est-ce que
sonniirilU'v! clore (les yeux)? — Expliquez qui veille.
248. Les idées. — Avez-vous déjà senti passer le marchand de sable?
— A quel moment? — Croyez-vous encore au marchand de sable? el au
loup-garou? et à Croquemitaine? — Que signifient les deux derniers vers?
249. La grammaire. — De quel genre est le nom soirl — Comment le
reconnaissez-vous? — Comment reconnaissez-vous que le mot serrure est
du féminin? et maman! — Quand on dit des chaussons, savez-vous si
chaussons est au singulier ou au pluriel? — Grâce à quel mot?
EXERCICE ORAL
250. Mettez Varticle défini convenable devant les mots suivants :
chevaux, sabots, hanneton,
journal, fleur, honneur,
enfant, éi)ée, honneurs,
jardin,
■forèl.
maisons.
■\ie.
étolTes,
chanson.
e:xercice écrit
251. Copiez le texte, en soulignant les articles définis. Indiquez, par
deux lettres, leur genre et leur nombre. Modèle : le soir [m. s.).
252. Faites par écrit l'e-xercice 250, en indiquant le genre et le nombre
des noms.
ÉLOCUTION
253. Sur l'image. — Où se passe la scène représentée? — Ouels sont
les personnages? — A quel moment du repas est-on? — A quoTle voyez-
vous? — Ou'y a-t-il sur la table? — Que l'ait la maman? — Comment se
tient le plus jeune enfant? — Que fait'son frère? — Et la grande sœur? —
A quoi voit-on qu'une personne a sommeil?
VOCABULAIRE
254. Les marchands. — Comment s'appellent les marchands qui vendent
du charbon, des chemises, des fleurs, de la viande de bœuf,
du pain, du papier, de la viande de porc,
du lait,
des gâteaux.
des habits, des médicaments, des volailles rôties.
l giiii,^^^^^^^ GRAMMAIRE LFS ADJECTIFS ■^:^^^mmmi^
Les adjectifs.
ijo. EXPOSÉ. — Dans la première strophe de la poésie, nous
trouvons six noms : vieux, soir, sable, yeux, enfants, table.
.Nous voyons, devant les cinq piemiers de ces noms, des mois (|iii y
sont ajoutés pour que nous en comprenions mieux le sens, comme 7e
>o/>, les ijeiix, des enfants, eu pour dire conmienl sont les êlres
et les choses qu'ils désignent : Ex. : les pauvres petits yeux.
I jii. L.es adjectifs. — Ces mots que l'on ajoute au nom
pour en rendre le sens plus précis ou plus complet sont des
adjectifs. Le plus simple des adjectifs est larticlc.
L'ARTICLE
iHi. EXPOSÉ. — Nous avens vu qu'on trouve souvent de\ant les
noms de petits mots le, la, un, une, qui nous aident à connaître le
genre et le nomhre du nom. Ces mots sont des articles.
Dans le texte, nous voyons l'article devant heaucoup de noms : un
vieux, le soir, les yeux, les maisons, la serrure.
i53. L'article déflni. — Devant les noms masculins, on met :
Au singulier l'article le. Ex. : le soir.
Au pluriel l'article les. Ex. : les yeux.
Devant les noms féminins, on met :
Au singulier l'article la. Ex. : la serrure.
Au pluriel l'article les Ex. : les maixons.
Ces mots : le, la, les, s'appellent articles définis parce qu'on les
met devant les noms dont le sens est hien précis, hien défini.
i");. L'article défini élidé. — Essayons de mettre l'article
défini devant les noms : marchand, serrure, animal, étoffe.
On dit hien : le marchand, la serrure.
Mais on ne dit ])as : le animal, la étoffe, parce que l'article est
devant un mot (jui commence par une voyelle. On élide la voyelle e
ou a de l'article, c'est-à-dire on la supprime, et on la remplace par
une apostrophe, ce qui fait : l'animal, l'étoffe.
L'article 1' s'appelle article défini élidé.
- 1
Questionnaire.
1. Qu'est-ce f|uun adjectif? — 2. Qu'est-ce que l'article? — 5. Combien y a-l-il d'ar-
ticles? — 4. Quelles sont les formes de l'article défini simple? — 5. Quand emploie-
t-on l'article défini élidé?
i
:.2i;^--:;^i?3^
h6
EXERCICES L'ARTICLE
TEXTE
265. Les carpes.
cfo La pièce d'eau du jardin contenait un
grand nombre de poissons, surtout des
carpes. Tous les jours, après le déjeuner,
la maman de Georges et de Rose recueil-
lait les morceaux de pain qui étaient
restés sur la table, et toute la famille
allait les jeter aux carpes.
«=§«=' Le père, en arrivant à l'étang, sif-
flait l'air du Roi Dagobert; et aussitôt
on voyait les carpes paraître à la sur-
face de l'eau : elles connaissaient cet air-là et savaient qu'il annonçait
une distribution de pain. Les deux enfants prenaient les morceaux de
pain dans la corbeille et les jetaient à l'eau. Quel plaisir c'était alors de
voir les carpes les happer! iMme Colomb.
QUESTIONS
256. Les mots. — Qu'appelle-t-on une pièce d'eaul — un étang? — la
surface de l'eau? — Qu'entend-on par hap})er'>.
257. Les idées. — Les carpes connaissent-elles vraiment l'air du Boi
Dor/obei'tl — Pourquoi paraissaient-elles à la surface? — Les animaux
sont-ils sensibles aux bons traitements? — Comment devons-nous les
traiter?
EXERCICE ORAL
258. Mettez l'article indéfini convenable devant les noms suivants :
caillou, bouteilles, fauteuil, horloge, enclume,
enveloppe, encrier, chaises, aiguilles, forgerons.
EXERCICE ÉCRIT
259. Mettez devant les noms l'article défini qui convient. Modèle : J'ai
écrit au neveu du libraire. — Soulignez les articles définis contractés.
J'ai écrit à \ie) fils de (le) maire, à (la) tante de (les) orphelines.
à lie) cousin de /'employé, à (les) frères de (ta) pensionnaires,
à [k) neveu de (le) colonel, à (le) ami de [le) invité.
260. Analysez les articles du texte, dans le premier alinéa.
261. Analysez la forme des noms du 2^ alinéa jusqu'à l'eau.
ÉLOCUTION
262. Rangez en 4 colonnes les noms du vocabulaire 26i, dans l'ordre
suivant :
niasc. sine/ fém. sintj. masc. ptur. fém. piar.
263. Les pièces. — Qu'est-ce qu'une pièce d'eau? une pièce de vin? une
pièi^e (j« monnaie? une pièce d'élolïe? une pièce d'artillerie? une pièce de
théâtre? — Qu'enlend-on par mettre une chose en pièces'! mettre une
pièce à un habit? un logement de trois piècesl
VOCABULAIRE
264. Les poissons.
la carpe, les morues,
les goujon'5, le thon,
le hareng, les gardons.
le merlan,
les sardines,
la raie.
les requins,
la sole,
les limandes.
57
i!>?-;s^'s^;^!js;s;!^^sg!??5i:'^ GRAMMAIRE LES ADJECTIFS ^^^^^^^^^^^^^^^^^^mm
L'article {Suite).
i35. L'article déflnl contracté. — Vous dites : Les carpes
de la pièce d'eau, mais au lieu de dire :
la pièce d'eau de le jardin, vous dites : la pièce d'eau du jardin;
le bassin de les carpes, vous dites : le bassin des carpes.
i >6.*Quand le mot de se trouve devant l'article défini le ou les, on
contracte les deux mois, c'est-à-dire on les réunit en un seul :
Au lii'u de de le on dit du : Ex. : les carpes du bassin;
Au lieu de de les on dit des : Ex. : le repas des carpes.
On dit dans ce cas que l'article défini est contracté.
i')7.*0n dira : L'enfant jeta du pain à la carpe, mais on ne dira
pas : L'enfant jeta du pain à le poisson, à les carpes.
i)8.*Quand le mot à se trouve devant le ou les, on contracte les
deux mots en un seul : au pour à le; aux pour à les.
Ex. : L'enfant jeta du pain au poisson, aux carpes.
i59.*Les mots au et aux sont des articles définis contrac-
tés, comme du et des.
ifxi.^Li'article indéflni. — Il existe encore un article, d'un
sens plus vague, qu'on appelle l'article indéfini. Il fait :
Au masculin singulier un. Ex. : un poisson.
Au féminin singulier une. Ex. : une carpe.
Au masculin pluriel des. Ex. : des pois^sons.
Au féminin pluriel des. Ex. : des carpes.
ANALYSE DE L'ARTICLE
1 6 1.* Analyser nn article. — Pour analyser un article,
on dit s'il est au masculin ou au féminin, au singulier ou au
pluriel; s'il est défini {le, la, les), ou indéfini (un, une, des).
i62.*0n regarde aussi sa forme, c'est-à-dire s'il est :
simple, comme le, la, les,
élidé, connue /',
contracté, comme du, des, au, aux.
Exemple : La famille allait au bord de l'étang,
la article défini, se rapporte à famille, féminin singulier.
au article défini contracté, mis pour à le, se rapporte à bord. masc. sing.
/' article défini élidé, se rapporte à étang, masculin singulier.
Questionnaire.
1. Comment l'ait-on cjiuincl le mot de se trouve devant l'ailiclc le, l>i, lesl —
2. Et quand c'est le mot a! — 3. Quels sont les articles définis contractés? — 4. Quels
sont les articles indéfinis? — 5. Comment analyse-ton un article?
|ïflî«SiSS!SSSiSSSSSSS.^SS^^
r)8
EXERCICES L'ADJECTIF
TEXTE
265. Charlemagne.
<=§=» Charlemagne était gros et robuste de corps; sa
tcdlle était élevée. Il avait le sommet de la téta ar-
rondi, les yeux grands et vifs, le nez un peu long,
de beaux cheveux blancs et la physionomie riante et
agréable. Sa démarche était ferme, mais sa voix claire
ne convenait pas à s.a haute taille. Sa santé fut constam-
ment bonne, excepté pendant les quatre mois qui précé-
dèrent sa mort. L'équitation et la chasse étaient ses plai-
sirs favoris. D'après Eginhaku.
QUESTIONS
266. Les mots. — (jue sic:nifie rubu.'ilc'! une taille élevée? le sommet, de
la tète? la plujsionomw'^ — Qu'enlend-on par la démarche? une A'oix claire'!
— En (inoi consiste Véquilalion'*.
267. Les idées. — Pourquoi une voix claire ne convenait-elle pas à sa
haute taille? — Quel genre de voix aurait mieux poiivenu? — Les exer-
cices du corps sont-ils favorables ou nuisibles à "la santé? — Pourquoi
vous fait-on faire de la gymnastique?
238. La grammaire. — Quels sont les mots qui indi(iuenl comment était
Charlemagne^. comment était sa taillel ses yeux'] son nez'! ses cheveux! sa
phi/sionomiel
EXERCICE ORAL
269. Trouvez des adjeciifs qui expriment la cou/eu?' habituelle dos objets
suiv.Tuts. — Modèle : L'encre est noire.
''herbe, le tableau, le ciel, l'écureuil, la taupe,
le cuivre, le papier, la violette, le lion, la souris,
le fer, la craie, le corbeau, l'ours, le lézard.
EXERCICE ÉCRIT
270. Faites une liste des, ?ioms en italique dans le texte, en commençant
par les noms masculins. I^crivez à la suite de ces noms les adjectifs qui
s'y rapportent. (Voir les questions du n° 10.3.)
271. Ajoutez aux adjectifs suivants un nom au masculin singulier. —
Modèle ; Le drapeau est tricolore.
vert. haut, gris, court, brave,
tricolore, blond, rond, sauvage, poli,
criard, amusant, appliqué, petit, rare.
272. Ajoutez aux adjectifs de l'exercice 271 un nom au féminin singu-
lier. — Modèle : L'herbe est verte.
ÉLOCUTION
273. Faites le portrait d'un autre personnage en employant, après les
noms en italique, des adjectifs différents de "ceux du texte. — MoDÈLEà
continuer : L'empereur était mince et chétif; etc....
VOCABULAIRE
274. Les contraires. — Trouvez des adjectifs exprimant une qualité
contraire à celle qui est exprimée.
un livre intéressant, unenfanlaimableet poli, un chien fidèle et obéissant,
une rue large. un lit doux et chaud, un travail facile et agréable,
une lionne plume, une eau claire et fraîche, une épée longue et rnince.
59
xws;^;;sssimw; GRAMMAIRE — LES ADJECTIFS E^^^^^gl
L'adjectif qualificatif.
i63. EXPOSÉ. — Dans le texte, certains mots comme gros, grand,
long, sont piac^'s auprès des noms pour nous indiquer comment sont les
personnes ou les choses que le nom désigne, c'est-à-dire leur qualiliK
Comment était Charlemagne? il était gros.
Comment étaient ses yen,x? grands; son nez? long.
Ces mots gros, grand, long, qu'on ajoute au nom, sont des adjeclif'a.
el. comme ils indiquent la qualité, on les appelle adjectif')^ qualificatifs.
i64.*L.'adjectif qualificatif. — L'adjectif qualificatif est
donc un mot qu on ajoute à un nom pour indiquer la qualité
de la personne, de l'animal ou de la chose désignés par ce
nom.
i6j.*L,*adjeetif est variable. — L'adjectif dépend du nom
L't, pour faire reconnaître à quel nom un adjectif est ajouté, on lui
donne dilîerentes terminaisons, suivant que le nom est au masculin
ou au féminin [genre), au singulier ou au pluriel (nombre).
Cela s'appelle faire accorder l'adjectif avec le nom.
i66. Ainsi on dit : sa physionomie riante, parce que physionomie
l'st du genre féminin; au masculin on dirait : son air riant, sans e.
De même : grands et vifs ont la marque s du plui'iel parce qu'ils
se rapportent à yeitx qui est au pluriel.
Au singulier on dirait : l'œil grand et vif, sans s.
iG7.*L"adjectif qualificatif varie donc suivant.le genre et
le nombre du nom auquel il se rapporte.
LE FÉMININ DES ADJECTIFS
i68."*L,a marque du féminin. — On marque que l'adjec-
tif est du féminin en ajoutant un e au masculin.
Ex. : un teint clair, une voix claire.
i69.*L.e féminin pareil au masculin. — On dit au mascu-
lin : un air agréable, un maintien ferme, et au féminin une voix
agréable, une démarche ferme, sans changement, parce que l'ad-
jectif terminé par un e a déjà la marque du féminin.
Questionnaire.
1. Qu'est-ce qu'un adjectif qualificatif? — 2. De quoi dépend l'adjectif qualificatif?
— ô. Qu'est-ce que faire accorder avec un nom? — 4. Comment varie l'adjectif? —
5. Quelle terminaison prend-il au féminin? — 6. Quand le masculin est-il pareil au
féminin ?
fJv^SSSS&'SiSSÎSSSSSSSSSSSSSSSSS^^
GO
EXERCICES
ACCORD DE L'ADJECTIF
TEXTE
275. Une petite fille dévouée.
i-s^-?;
<=5^ Marie est allée au bois, avec sa pauvre
maman qui n'est pas riche, chercher des fa-
gots pour que le petit frère n'ait pas froid.
C'est bien loin, le bois, et les fagots sont bien
lourds; mais Marie est active et courageuse,
et elle est bien contente d'être déjà assez forte
pour pouvoir aider sa chère maman. Elle
voudrait l'être encore davantage pour éviter
toutes les peines aux autres. C'est une brave
enfant et bien bonne, cette petite Marie-là!
P.-J. Staiil. (Petites sœur^ cl /lelites mammi);.) [Helzel, cdil-].
QUESTIONS
276. Les mots. — Que signifie ici le ^rn.s- ? — Ou'csl-ce qu'un fagofi —
Oue l;iit-on quand on~cst actif? coiirar/eux! — Ouel est le contraire de
ces deux mois?
277. Les idées. — Que pensez-vous de la pclile Marie? — A-t-elle bon
cœur? — A (jui pense'-t-elle? — Pourquoi est-elle contente?
278. La grammaire. — Quelles sont les qualités de Marie? — (Marie
est ac. ..,''(/».. ., cont..., fo..., br..., l>o..., pcli...). — Si, au lieu de
Marie, on parlait de son frère Pierre, comment écrirait-onces adjectifs?
— Quels changements subissent les adjectifs content, fort, petit, quand
ils se rapportent à un nom féminin? et brave'f bon"! actifs courageiix'i
CXERCICE ORAL
279. .\joutez deux adjectifs à chacun des noms suivants et dites com-
ment s'écrit leur dernière syllabe.
Modèle : La pie est blanche et noire.
la pie. la soupe, l'encre, la cour, la chenille,
la neige, la rue, la toile, la classe, la baleine.
280. Trouvez deux noms féminins au.xquels conviendra l'adjectif :
épais, gris, long, vieux, humide,
frais,
neuf, frais, nouveau, gi'os, ennuyeux.
EXERCICE ÉCRIT
281. Faites par écrit chacun des exercices oraux qui précèdent.
282. Remplacez les points par l'un des adjectifs placés au commence-
ment de la ligne.
{Aigu). — La lance est terminée par une pointe ....
(Plaintif, doux . — L'enfant demandait l'aumône d'une voix ... et —
(Beau, roux). — Avez-vous remarqué la . . . chevelure ... de cet enfant?
{Sec, bon, frais). — Les noix . . . sont moins . . . que les noix ....
{Mon). — La neige qui vient de tomber est ....
(Vieux, fou). — A la mort de sa petite-fille, notre ... voisine est deve-
nue
INVENTION
283. Un portrait. — Imaginez le portrait d'une personne, en disant, à
l'aide d'un adjectif, comment sont ses cheveux, son visage, son front, ses
agr.
61
GRAMMAIRE - LES ADJECTIFS
Le féminin de l'adjectif {Suite).
170. La consonne finale doublée. — 1"^ On ôeiil :
Au masculin.
nn liyre cruel,
un raisin vermeil,
un livre ancien,
un jdafond bas,
un enfant coquet,
un sot bavardage.
Au féminin.
une bêle cruelle,
une figure vermeille,,
une église ancienne,
une porte basse,
une chambre coquette,
une sotte réponse.
Nous voyons là que souvent les adjectifs terminés par un 1 ou un n,
nn s, un t doublent cette lettre avant Te du féminin.
171. Léger fait légère. — Les adjectifs en er, comme léger,
cher, prennent au féminin un accent grave sur l'e qui est avant la
lettre r. C'est la prononciation qui l'exige.
un vêlement léger, une étoffé légère,
172. Aigu fait aiguë. — La prononciation exige aussi qu'on mette
un tréma sur 1'^ du féminin quand l'adjectif est terminé en gu.
un poignard aigu, une pointe aiguë.
17?. Vif fait vive. — La lettre f qui est à la fin de certains adjec-
lifs s'adoucit en ve au féminin.
un enfant craintit, une chienne craintive.
17',. lie féminin en euse. — On dit :
l*aul est menteur, Jeanne nest pas menteuse.
Jean est soigneux, mais fa sœur nest pas soigneuse.
Les adjectifs en eur ou en eux ont leur féminin en euse.
17!). Quelque»!» féminins à remarquer. — Voici quelques
adjectifs dont le féminin se forme d'une mimiére particulière.
MA?(:ULIN
FliMIMN
MASni.IN
FliMIMN
aigu,
aigue.
roux,
rousse.
blanc,
blanche.
^ faux,
■fausse.
sec,
sécha.
beau.
belle.
frais,
fraîche.
nouveau,
nouvelle.
public,
publique.
fou,
folle.
long,
longue.
mou,
molle.
doux,
douce.
Questic
vieux,
mnaire.
vieille.
1. Quels soiil les ailicrlilb (jui rcdoiililenl orditiaircinctit la coiisoiiiio liiiah;'.' —
2. Comment font au iéminin los adjectifs terminés par er'! par gu"? par un f: par
rnr'l par eux? — 3. Quel est le féminin de blancl long'l nouveau'! vieux'!
:.^s^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^s^^^^^^^ iiiii
Ci'
EXERCICES
ACCORD DE E ADJECTIF
TEXTE
4?»
284. Louloute.
<^ Louloute était une belle chienne. Elle avait le
poil fauve, soyeux, épais, les pattes fines, la queue
en panache, le museau allongé, futé et pointu. Toute
sa physionomie était dans ses beaux yeux noirs, son
nez fouinard, couleur de truffe, et surtout dans ses
oreilles très mobiles, un peu tombantes aux heures
d'inaction ou de flânerie, aiguës et toutes droites
dans les moments de grande émotion.
A. Tui;i,i;i£T. [Fasquelle. édit]
QUESTIONS
285. Les mots. — De (juelle couleur se rapproche la couleur fuuvc'f \a
cov)lcui" de tï-n/fe'! (Jue signifie soijeaj}''. panache! fuie'! fouinard'! mobile'!
— Ouel est le contraire de Vinaclio>i'! — Ou'esl-ce que la lldnerie'!
286. Les idées. — Ouelle* sont les expressions qui montrent le mieux
que Louloute était une belle chieimeï — Quelles sont les expressions qui
montrent qu'elle itiaxl intelli'jente'! — Quentend-on par les moments c/e
grande émotion '!
287. La grammaire. — Trouvez les noms qui sont au pluriel? — Ouels
sont les adjectifs qui s'y rapportent? — Par quelle lettre sont-ils termi-
nes .'' — Pourquoi met-on un tréma sur aiguës'!
EXERCICE ORAL
288. Ajoutez deux adjectifs a chacun des noms
suivants et dites com-
ment s'écrit leur dernière syllabe.
les leçons, des crayons, la sauce, des forêts, un tapis,
la. cave, une plume, les loups, "^ la glace, des enveloppes.
EXERCICE ÉCRIT ■
289. Faites accorder les adjectifs du texte suivant avec les noms auxquels
ils se rapportent eu indi(iuànt le genre et le nombre en abrégé.
Modèle : Sa taille est louide. (f. s.)
Ma cousine. — Ma cousine Marie n'est pas (joli), et cependant jaime à
la voir. Sa taille est [lourd), sa démarche peu (gracieux), sa figure {larfje)
et (carré); mais elle a de si (beau) yeux, une voix si (doux), un regard si
(limpide), et quand elle rit de sa (grand) bouche et montre ses (beau) dents
(blanc), il y a tant de bonté et de franchise dans ce sourire qu'en vérité je
ne connais personne que je préfère à ma cousine Marie. E. Laboulaye.
290. Faites accorder les adjectifs avec les noms.
Nos devoirs et nos leçons sont (intéressant). — Le sentier et la ruelle
sont (étroit). — La rose et l'aubépine sont (odorant). — La cour et l'esca-
lier sont (désert;.,- Ma plume et ma gomme sont (neuf). — Notre chat
et notre chien sont (gentil). — Notre perruche et notre perroquet sont (vert),
ÉLOCUTjON
291. Qu'est-ce qu'une étoffe soyeuse'! Citez des choses qui sont
brillantes, dures, rugueuses, sèches, douces,
polies, molles, tendres, froides, moelleuses.
INVENTION
292. Écrivez le nom d'un objet qui est :
plat, sucré, coriace, rocailleux, élastique,
Dombé, amer. tendre, béant, mou,
creux, piquant, rugueux, tortueux, cylindrique.
63
,;?sss!m\^$;s!S!jjisms!iiis^ GRAMMAIRE LES ADJECTIFS ^s^^^^^^^^^^^^^s^^
' 1
Le pluriel des adjectifs.
176. EXPOSÉ. — La marque du pluriel S ou X, — Dans le
texte n^'iSi nous voyonsdes adjoetifsqui se rapportent à des iionis au
plui'iel. Hv. : Ses oreilles mobiles; ses beaux yeux noirs.
Ces adjectifs prennent, connue les noms, s ou x connue ni;u((ae
du pluriel.
i77.*L,e pluriel marqué par H. — La plupart des adjec-
tifs prennent s comme marque du pluriel.
Kx. : l'œil brillant, les ijeux brillants.
Les adjectifs féminins étant toujours terminés par e preiment s au
pluriel. K\. : la patte fine, les pattes fines.
i78.*ïje pluriel marqué par X. — Les adjectifs en eau
prennent x connue marque du pluriel masculin.
Ex. : un beau rêve, de beaux ijeu.v.
i7<j.*Les adjectifs masculins en al changent au pluriel al en au et
prennent un x. Ex. : un point cardinal, des points cardinaux.
Remarque. — Quand l'adjectif est déjà terminé par s ou x au sin-
gulier, il ne change.pas au pluriel masculin.
Ex. : le poil fauve, soyeux, épai s: les poils famés, soyeux, épais..
ACCORD DE L'ADJECTIF QUALIFICATIF
i8().*Pour écrire sans faute un adjectif, il faut voir à quel nom il
est joint. Si ce nom est du féminin, l'adjectif prend la marque du
féminin; s'il est au pluriel, l'adjectif prend la marque du pluriel.
Ex. : masc. sing. le museau pointu, fém. sing. la voix douce.
masc plur. les yeux noirs, fém. plur. les dcnls blanches.
i8i.*0n voit ainsi que l'adjectif s'accorde en genre et en
nombre avec le nom auquel il est joint.
i82.*0n peut rencontrer plusieurs adjectifs qualifiant un seul nom.
Dans ce cas, ils s'accordent tous avec ce nom.
Ex : La pie est blanche et noire.
i8'3.*Quand un adjectif qualilicalif se rapporte à deux noms il se
met au pluriel. Ex. : Voici une pomme et une poire mûres.
Mûres est au fém. plur., car il qualifie 2 noms féminins, pomme et poire.
i8',.*S'il y avait un nom masculin et un nom féminin, on metirait
l'adjectif au masculin pluriel.
Ex. : Voici une pêche et un abricot bien mûrs.
— Questionnaire. ==
1. Quelle est la marque du pluriel clans les adjectifs? — 2. Quels sont les adjeclil's
qui prennent s comme marque du pluriel? — 5. Quels sont ceux qui prennent .c? —
4. Comment fait-on accorder l'adjectif ([ualificalif avec le nom? — 5. .\vcc plusieurs
noms du même genre? — G. Avec plusieurs noms de genres dilTérents?
âiiiiiJiSissiSississssss^^ lûic
Ci
EXERCICES
LES ADJECTIFS
293. La vieille maison.
C'est une maison modeste, sans luxe et sans or-
nements, mais son ensemble a je ne sais quoi
de réjouissant, d'honnête et d'hospitalier. Les
murs épais et solides protègent bien contre la
chaleur et le froid. Le toit élevé, recouvert de
bonnes tuiles, abrite un vaste grenier où la les-
sive peut sécher, ainsi que les oignons et les
pommes de terre. Les fenêtres, un peu étroites
pour mieux résister au vent et munies encore
de leurs petits carreaux, sont encadrées de vigne
vierge et de clématite dont les fleurs se balancent et embaument au
moindre souffle du vent. Le balcon rococo est en vieux fer forgé; les
pigeons perchent sur la girouette, et, devant la porte, dort un gros chien,
les pattes allongées. Gustave Droz. L'enfant. [Oiiendorfl', édit.J
QUESTIONS
294. Les mots. — Ou'appelle-t-on ici une maison sans luxe'i Qu'est-ce
qu'une maison hospitalière'l — f)u"enlend-on ici par la lessive'! — Qu'est-ce
que la vigne vierge'? — la clémalile^ — la girouette'?
235. Les idées. — Quest-ce qui donne à la maison son air modeste''' —
son aspect réjouissant'! son air hospitalier'!
EXERCICE ORAL
296. Lisez le texte, indiquez tous les noms qu'il contient, avec l'article
et les adjectifs qui les accompagnent.
EXERCICE ÉCRIT
297. Écrivez le texte 293. Soulignez d'un trait les noms, de deux traits
les adjectifs qualificatifs.
298. Analysez les adjectifs qualificatifs du texte 293.
299. Soulignez les noms qui sont employés au sens figuré :
1. La source du Rhône est en Suisse.
Votre paresse a été la source de tous vos malheurs.
2. La ri^ête des montagnes était couverte de neige.
Notre coq a une ci'ête bien rouge.
300. Conjuguez à l'indicatif présent et futur : Eu classe, je suis attentif.
INVENTION
301. Écrivez les expressions suivantes, en soulignant es adjectifs pris
au sons figuré :
un cœur dur.
une pierre dure,
une rue droite,
une conscience droite.
le plomb est lourd,
j'ai la tète lourde,
le renard est fin.
voici du drap fin.
une idume légère.
un enfant léger,
une tendre mère,
du pain tendre.
VOCABULAIRE
302. Les contraires
modeste, .hospitalier,
réjouissant. épais,
Quel est le contraire des adjectifs suivants?
solide, bon, étroit, gros,
élevé, vaste, petit, allongé.
05
^.w-^m^v^^^- GRAMMAIRE - LES ADJECTIFS
Analyse de l'adjectif.
18 j. Pour analyser la fornio d'un adjectif, on cherche d'abord à
*{uel nom il se rapporle dans la phrase. Dans cet exemple :
Noire vieille maison avait des murs épais et solides,
Le mot vieille indique comment est la maison :, c'est l'adjectif
qualificatif du nom maisoji, qui est féminin singulier. Il doit donc être
aussi du féminin singulier.
Les mots épais, solides, indiquent comment sont les murs ; ce sont
les adjectifs qualificatifs du nom murs, qui est masculin pluriel. Ils
doivent donc être aussi du masculin pluriel.
186. Voici comment on analysera ces adjectifs :
vieilles, adj. qualif. se rapporte à maison, fém. sing.
épais, adj. qualif. se rapporte à mws, masc. plur.
solides, adj. qualif. se rapporte à murs, masc. plur.
LE SENS PROPRE ET LE SENS FIGURÉ
187. Comparons le sens du nom cœur dans ces deux phrases :
i. Nous sentons notre cœur battre dans noire poitrine.
2. Nous nous sommes enfoncés au cœur de la forêt.
188. Dans la première phrase, il s'agit véritablement du cœur,
c'est-à-dire d'un organe de notre corps : c'est le sens propre.
189. Dans la deuxième phrase, il s'agit d'un endroit situé au milieu
de la forêt comme notre cœur est situé au milieu de notre poitrine.
11 y a là une comparaison. Dans ce cas, le nom cœur est pris au
sens figuré.
190. Comparons encore le sens de l'adjectif dur dans ces 2phi'ases:
1 . Le bois du chêne est dur.
2. Voilà un élève qui a la tète bien dure.
191. Dans le premier cas, I adjectif dur signifie que le bois du
chêne est résistant; il est difficile d'y faire pénétrer un clou. C'est le
sens propre.
192. Dans la deuxième phrase, l'adjectiff/î^r indique qu'il est difficile
de faire comprendre quelque chose à cet élève, cela n'entre pas dans sa
tête. Il y a là encore une comparaison, et l'on dit que l'adjectif dur
est pris au sens figuré.
193. Ainsi les noms et les adjectifs peuvent être pris au sens
propre ou au sens figuré.
— Questionnaire. —
\. Que doit-on chercher d'abord pour analyser la forme d'un adjectii? — 2. Dans la
vieille maison, analysez l'adjeclif vieille. — 5. Citez une phrase où le nom cœur est
pris : 1" au sons propre? 2° au sens figuré. — 4. Citez une phrase où l'adjectif </«/•
est pris : 1° au sens propre; 2° au sens iiguré.
MAQUET ET FLOT. — l'' DEGRÉ. 5
GC
EXERCICES LES ADJECTIFS
TEXTE
303. Un bel âne.
«^'=' Quelle bête admirable! Il avait presque la taille d'un
mulet, et son poil long, soyeux, était noir comme l'aile lus-
trée des corbeaux; ses oreilles droites, semées de petites
taches grisâtres, retombaient gracieuses le long des mâ-
choires et du col. Ses yeux bruns étaient magnifiques. Ses
dents régulières avaient un émail éclatant.
F. Fabre. [Fasquelle, édit.]
QUESTIONS
304. Les mots. — Que signifie la taille'! — l'aile lustrée'}
— semées de laclies;' — Qu'est-ce que Vémail'i
305. Les idées. — Quels sont les adjectifs du texte qui rendent le por-
trait de l'âne plus élogieux?
EXERCICE ORAL
306. Cherchez dans le texte les noms accompagnés d'adjectifs, indiquez
leur genre et leur nombre.
307. Ajoutez aux noms suivants un adjectif épithète.
un cheval, un soldat, un marchand, un vêtement, une action,
un lézard, un officier, un horloger, des souliers, une réponse.
308. Ajoutez aux noms suivants un adjectif attribut à l'aide des verbes
indiqués.
le temps (esO l'enfant (c/ei)ien<) l'air {parait) la pluie tombe....
la lune notre jardin le désert l'écolier demeure....
cette histoire la forêt la nuit les enfants s'en allaient.
EXERCICE ÉCRIT
309. Faites par écrit l'exercice précédent, et ajoutez un exemple à
chaque groupe.
310. Analysez les adjectifs long, noir, lustrée, droites, ffrisdtres, gra-
cieuses, bruns, magnifiques.
311. Mettez le texte entier au féminin singulier, en prenant pour titre :
Une belle ànesse.
312. Conjuguez à l'indicatif imparfait et plus-que-parfait : Marc/e dernier,
'étais enrhumé.
ELOCUTION
313. Faites le portrait d'un âne très laid, en employant des épithètes
ou des attributs tout différents de ceux du texte.
Modèle à continuer : Quelle horrible bétel...
ORTHOGRAPHE
314. Complétez les adjectifs suivants, d'après la manière dont ils forment
leur féminin.
Adj. en (a) ' ingr..., scélér..., auvergn..., b..., r..., gr..., 1 —
Adj. en (i) ; gri. . ., gent. . ., pet. . .. pol. . ., jol. . ., perm. . ., conf —
Adj. en (è) : ép. . ., g. . ., mu. .., compl. . ., coqu. . ., ni. . ., discr
Adj.en(o): pàl. . . , vieill. . ., s..., pen..., noir..., gr..., nouv
Adj. en {u) : conf. . ., touff. . ., absol. . ., résol. . ., aig.. .. point . ..
67
LES ADJECTIFS EXERCICES
TEXTE
315. Un bel âne {Fin).
«^ Quelquefois il filait comme un trait à travers les arbres du verger, et,
parvenu sur la roche nue du plateau, il prenait des attitudes grotesques,
faisait des mines singulières, dressait ses oreilles, les baissait avec len-
teur, pareilles à deux pistolets qui viseraient le même but, enfin, comme
s'il s'était fait peur à lui-même, repartait au galop pour nous rejoindre
tout penaud et tout essoufflé. D'après Ferdinand Fabre.
QUESTIONS
316. Les mots. — Ou'entend-on par filer comme un trait'? — une attitude
grolesquel — des minea singulières'^. — Que signifie penaudt
317. Les idées. — Quelles étaient les qualités de cet âne? — D'après
ce qu'on en dit. pensèz-vous que cet âne était bien traité par son maître?
EXERCICE ORAL
318. Lisez le texte et indiquez les mots ou groupes de mots employés
conmie compléments directs d'objet des différents verbes.
EXERCICE ÉCRIT
319. Trouvez, dans le texte : 1° trois pronoms personnels sujets; —
un pronom personnel complément direct d'objet; — un pronom relatif
sujet; — deux compléments de nom.
320. Cherchez trois noms précédés de l'article indéfini; — trois noms
précédés de l'article défini; — trois noms précédés de l'article défini
contracté.
321. Analysez les adjectifs nue, grotesques, pareilles, essoufflé.
322. Conjuguez aux temps simples de l'indicatif : je caresse mon âne, je
le saisis par la bride.
INVENTION»
323. Ajoutez aux noms suivants deux adjectifs qualificatifs : Modèle :
l'active abeille nous est utile.
l'abeille, l'écolier, les bœufs, le raisin, la toile,
la fourmi, le laboureur, la vache, le cidre, le drap.
ORTHOGRAPHE
324. Complétez les adjectifs suivants d'après la manière dont ils forment
leur féminin.
Adj. en (an) : étonn. . ., charm. . ., imprud. . ., insol. . ., bl. . ., fr
Adj. en {ia] : mal. . ., câl. . ., coqu. . ., rom. . ., inond..., germ. . ., pi...,
Adj. en (on) : bl. . ., 1. . ., pr. . ., poltr. . ., b. . ., r
VOCABULAIRE
325. Remplacez par un adjectif qualificatif le complément du nom :
Les peuples de VOrient, la navigation dans l'air.
Une promesse d'ami, le commerce par mer.
Les rée;ions du pôle, un chemin sous terre.
La mode de Paris, la végétation de la forêt.
La navigation sousla mer, l'opinion du peuple.
326. Ou'est-ce que le verger^ le potager? le grenier' la srrange? — Que
fait-on dans le fournil? le chenil? ia buanderie? la cave? le cellier? la
cour? le hangar ?
EXERCICES
LES ADJECTIFS
TEXTE
327. Pauvres petits pieds nus!
«^ En passant ce soir dans la rue, j'ai vu
des petits pieds nus. Toute seule dehors,
sous une porte cochére, une enfant pâlotte
était là, blottie contre la borne, honteuse
et regardant à terre. Ses cheveux mouil-
lés collaient à son front et tombaient sur
ses yeux; elle cachait de son mieux, sous
son fichu troué, ses menottes raidies par
l'onglée. J'ai vu deux petits pieds nus sur
le pavé dur et froid....
Oh! ces pauvres petits pieds nus!
C. Delon.
QUESTIONS
328. Les mots. — Qu'est-ce qu'une porte cochère?— Que signifie pâlûtte'i
— blotlie'} — Vonglée''.
329. Les idées. — Pourquoi l'enfant se tient-elle blollie contre la borne?
— Pourquoi est-elle honteuse? Ou'cst-ce qui a mouillé ses :heveux? —
Ouelles sont les expressions qui nous monlrcnt la misère de cette pcliLe
fille?— Qu'auriez-vous fait si vous étiez passé près d'elle?
EXERCICE ORAL
330. Lisez le texte et indiquez tous les noms qui sont accompagnés
d'un article.
EXERCICE ÉCRIT
331. Écrivez le texte, en soulignant d'un trait les adjectifs possessifs et
de 2 traits les adjectifs démonstratifs.
332. Remplacez les points par des adjectifs possessifs.
Les enfants négligents. — Mes enfants, vous n'êtes pas soigneux. Toi,
Louis, tu as toujours ... vêtements en désordre, ... bottines ne sont pas
lacées, . . . ceinlure traîne dans . . . chambre, . . . cheveux sont mal pei-
gnés, . . . veste est déboutonnée, tu n'as pas mis . . . cravate.
Quand tu reviens de la classe avec ton frère, vous jetez . .. sacs sur la
table de travail, vous en sortez tous . . . livres et . . . cahiers. Si vous pre-
nez un livre dans ... bibliothèque, vous ne le remettez Jamais en place.
A ... âge, vous devriez prendre plus de soin de . . . affaires.
333. Mettez Les enfants négligents à la S" personne, en commençant ainsi:
Je connais deux enfants qui ne sont pas soigneux. Louis a toujours....
Quand Pieuse et Louis reviennent de la classe, ils....
334. Conjuguez au passé composé et au plus-que-parfait de l'indicatif
le verbe ■ fai lavé mes mains.
VOCABULAIRE
335. Les langues. — Dites quelle langue on parle dans les pays sui-
vants : Modèle. £■» France on parle la langue française.
En France, en Hollande, en Grèce, en Suède.
En Angleterre, en Espagne, en Turquie, au Danemark.
En Allemagne, en Russie, en Italie, en Perse.
69
as
i
-xwxm^i^^^^sss^ GRAMMAIRE — LES ADJECTIFS
Les adjectifs possessifs.
ig'i. EXPOSÉ. — Dans 1(3 texte, si l'auteur avait dit : « Les che-
veux collaient au front », nous n'aurions pas su de façon bien précise
de quels cheveux et de quel front il parlait.
Mais l'auteur a écrit : Ses cheveux collaient à son front.
Au lieu de l'article les, il a employé le mot ses qui nous indique
(jue ce sont les cheveux que la petite fille possède.
Ainsi on ajoute aux noms les mots ses, son, pour indiquer à qui
appartiennent les cheveux, le front.
iyj.*Le mot que l'on met au lieu d'un article devant le
nom d'un objet que l'on possède et qui en fait ainsi connaî-
tre le possesseur s'appelle un adjectif possessif.
iy6. Il y a des adjectifs possessifs poiir indiquer ce qui appartient
à une seule personne. Ce sont :
La chose est
a irioi
à toi
à lui, à elle
je prends
tu prends
"il, elle prend
SIXGULIEK
Masculin. 1 Féminin.
mon chapeau ma canne
ton — Ita —
son — sa —
PI.CKIEL
des 2 ffcnres.
mes
tes
ses
ïants.
197. On emploie d'autres adjectifs possessifs pour indiquer ce qui
appartient à plusieurs personnes. Ce sont :
La chose est
a nous
à vous
à eux, à elles.
nous aimons
vous aimez
ils, elles aimeni
notre père,
votre —
leur —
notre mère,
votre —
leur —
nos parents,
vos —
leurs —
'Cg-' 198. Ne confondez pas :
Notre, votre, adjectifs possessifs avec : le nôtre, le vôtre, prouoms pos-
sessifs.
Les adjectif.-; possessifs noire,
votre sont suivis d'un nom.
Ex. : Voici votre maison ; votre petit
frère pleure.
6:S^ 199. Ne confondez pas :
leur, adjectif possessif, avec : leur, pronom personnel.
Les pronoms possessifs fc nôtre,
le vôtre ne sont jamais suivis d'un
nom. Ils prennent un accent cir-
confle.ve.
L'adjectif possessif leur est tou
jours suivi d'un nom.
Ex. : Mes sœurs ont pris leurs
ombrelles et mis leurs grands cha-
peaux.
Le pronom personnel leur est placé
d'ordinaire devant un verbe et s écrit
toujours sans .s.
Ex : Les élèves écoutent Vhisloire
que leur professeur leur raconte.
ADJ. NOM PROX. VERUE
Questionnaire.
\. Citez une proposition contenant un adjectif possessif. — 2. A quoi sert cet adjectif?
— 3. Quels sont les adjectifs possessifs?— 4. Quelle différence y a-t-il entre mon jar-
din et notre jardin"! — 5. Comment distinguez-vous notre de le nôtre'! votre de le
vôtre'! — l'adjectif letir du pronom leur?
70
EXERCICES
LES ADJECTIFS
TEXTE
336. La petite marchande de pommes.
«^ Suivant ma coutume, j'allai me prome-
ner tout seul de mon côté. J'aperçus une
petite fille qui vendait des pommes sur un
éventaire qu'elle portait devant elle. Elle
avait beau vanter sa marchandise, elle ne
trouvait pas de chalands. '=^'^
« Combien toutes vos pommes? lui dis-je.
— Toutes mes pommes, » reprit-elle. Et la
voilà occupée à calculer en elle-même. « Six
sous, monsieur, me dit-elle. — Je les prends
pour ce prix, à condition que vous irez les
distribuer à ces petits Savoyards que vous
voyez là-bas. » Ce qu'elle fit aussitôt.
Ces enfants furent au comble de la joie de se voir ainsi régalés, ainsi
que la petite fille de s'être défaite de sa marchandise. Tout le monde fut
content et personne ne fut humilié. J.-J. Rousseau.
QUESTIONS
337. Les mots. — Ou'est-ce qu'un éx^entairel des chalands'^ — Que veut
dire un Savoyard'! — humilier quelqu'un? au comble de la joie? — se dé-
faire de sa marchandise?
338. Les idées. — Pourquoi la marchande vante-t-elle sa marchandise?
— Pourquoi oalcule-t-elle si longtemps? — Que voulait faire l'acheteur?
— Pour([uoi tout le monde fut-il content? Qui aurait pu èlre humilié?
339. La grammaJre. — Quel geste fait le promeneur en disant : cc3
petits Savoyards? — Quand il dit : suUant macoulnme, de quelle coutume
parle-l-il? — Quand il dit: toutes vos pommes, de quelles pommes parle-t-il ?
EXERCICE ORAL
340. Mettez devant les noms suivants Vadjectif possessif qui convient :
m .. cravate, n... maison, t... cousin, v... frère, s... chiens,
m... chapeau, n... parents, t... cousines, v... sœur. s... dents,
m... souliers, n... patrie, t... tante, v... amis, s... cri.
EXERCICE ÉCRIT
341. Remplacez les points par des adjectifs possessifs.
Mon plumier. — Dans . . .i plumier, je range . . . porte-plume, . . . crayon,
... gomme,... essuie-plume,... canif, ... plumes, logées dans... étui.
Notre jai^din. — Mon frère Paul et moi, nous avons un petit jardin sur
le balcon de ... appartement. Nous possédons chacun . . . caisse à fleurs,
dans laquelle nous avons semé . . . plantes préférées. Presque toutes . . .
graines ont bien germé, et . . . caisses sont en ce moment couvertes de
jolies fleurs.
342. Parmi les mots en italique du texte, cherchez les adjectifs possessifs
et indiquez leur genre, leur nombre, le nom (ju'ils déterminent.
ÉLOCUTION
343. Sur l'image. — Où se passe la scène? — Quels sont les person-
nages, par ordre d'importance? — Dites comment est le promeneur : son
air, son niainlim, sou costume, son attitude. — Faites de même pour la
marchande. — Dites quels personnages on voit au loin; commentils se
tiennent, ce (pi'ils regardent. — Cette scène se passe-t-elle de nos jours?
^A quoi le voyez-vous?
4° L'adjectif démonstratif ces (par
un c) indic'ue qu'on montre l'objet ou
qu'on vient d'en parler. Il fait au
singulier ce ou celle.
Ex. : Fermez ces feuHres, ces vasistas.
Au singulier on dirait : Fermez
cette fenêtre, ce vasistas.
2° L'adjectif possessif ses {par un
s) indique à qui appartient l'objet.
Il fait au singulier son, ou sa.
Ex. : Paul a perdu ses livres, ses
copies.
Au singidier on dirait : Paul a
perdu son livre, sa copie.
Questionnaire.
1. Dites une proporitioii contenant un adjectif clcnionstratif. — '2. A quoi sert l'ad-
jectif démonstrattf? — 3. Quels sont les adjectifs démonstratifs'^ - 4. Comment distin-
guez-vous l'adjectif démonstratif ce des pronoms ce et se! — b. Comment distinguez-
vous l'adjectif démonstratif ces de l'adjectif possessif ses?
71
Ij»;^^^^ GRAMMAIRE — LES ADJECTIFS ^^^^^^i^
I
Les adjectifs démonstratifs.
200. EXPOSÉ. — Si le pronieneui' avait dit : a Portez les jiommes
aux petits Savoyards », la marcliande n'aurait pas su de façon très
précise de quels Savoyards il voulait parler.
Mais il a dit ; « Portez les pommes à ces petits Savoyards. »
Ainsi, pour se faire mieux comprendre, il a employé, au lieu de l'ar-
ticle aux, le mot ces, et il a montré les petits Savoyards.
2oi.*L.es adjectifs démonstratifs. — Le mot ces, qui
se met, au lieu d'un article, devant le nom d'un objet que
l'on montre, s'appelle un adjectif démonstratif.
2o2.*Les adjectifs démonstratifs sont :
au masculin singulier ce : vendez-moi ce poulet.
au féminin singulier cette : combien coûte cette pommel
au masc. et fém. pluriel ces : prenez ces fruits, ces pommes.
2()3. Parfois on ajoute au nome/ ou là : celte pomme-ci, ce poulet-là.
Ci indique que l'objet est rapproché , là indique que Tobjet est éloigné.
2o',.*Au masculin singulier on dit cet au lieu de ce devant une
voyelle ou un h muet : cet enfant, cet homme.
ic^ 2o5. Ne confondez pas : ce, adjectif démonstratif
avec : ce, pronom démonstratif
ou avec : se, pronom personnel.
i" L'adjectif démonstratif ce est toujours placé devant un nom, puis-
que c'est un adjectif.
Ex. : Je les prends à ce prix.
2° Le pronom démonstratif ce est toujours suivi des mots qui, que, ou
du verbe être.
Ex. : Donnez-moi ce que je vous demande ; ce sont des pommes.
3° Le pronom personnel se (par un s) est toujours suivi d'un verbe en
un mot ou en deux mots.
Ex. : Les enfants furent contents de se voir ainsi régalés, et la petite fille
de s'être défaite de sa marchandise.
tj§= 2o6. Ne confondez pas :
ces, adjectif démonstratif avec : ses, adjectif possessif.
g|lî|SiSmSSS55SS5«SJsSSSi««!!^^^ ,m
12
EXERCICES
TEXTE
LES ADJECTIFS
' 344. Les voleurs et l'âne.
Pour un âne enlevé, deux voleurs se battaient :
L'un voulait le garder, l'autre le voulait vendre.
Tandis que coups de poing trottaient,
Et que nos champions songeaient à se défendre,
Arrive un troisième larron
Qui saisit maitre Aliboron.
La Fontaine.
QUESTIONS
345. Les mots. — Que signifie ici enlevé! trottaient? — Qu'est ce qu'un
clmmp'wn'l un Inrron'l maître Aliboronl
346. Les idées. — Que pensez-vous de la conduite de ces trois person-
nages? — Plaignez-vous les deux premiers? — Expliquez ce proverbe :
Bien mal acquis ne profile jamais.
EXERCICE ORAL
347. Remplacez l'article le ou la par un adjeetif démonstratif.
Prenez {la) place (que je montre) (les) crayons {qui sont ici) (r) image {quiestla)
(!f4) livres (/es) cop'ies (r) habit
348. Dites combien on entend de syllabes dans chacun des vers du texte,
en indicjuant les adjectifs numéraux que vous employez.
EXERCICE ÉCRIT
349. Mettez l'adjectif démonstratif qui convient.
Regardez c... oiseau qui voltige sur c... haie d'aubépine: il a bâti
c... joli nid que vous avez vu sur c... grosse branche.- — Avec c... roses,
c... pavots. c...bluets etc.. marguerites, j'ai composée... petit bou-
quet : je vous l'oiTre.
350. Répondez par écrit aux questions suivantes :
I. Combien y a-t-il d'élèves dans votre classe? — Combien dans le pre-
mier rang? — Combien à chaque table? — Combien de pages dans votre
grammaire? dans votre histoire? dans votre livre de lecture?
II. Quelle place avez-vous eue dans la dernière composition? Quels
étaient les deux premiers? Comment appelle-t-on l'élève qui vient après
le premier? celui qui est dixième sur dix élèves?
ÉLOCUTION
351. Le temps. — Combien y a-t-il d'heures dans un jour? — Combien
de jours dans une semaine? dans un mois? dans une année? — Combien
de semaines dans un mois? dans une année? — Combien de jeudis par
an? — Combien d'heures de midi à minuit? — Combien de minutes dans
une heure? de secondes dans une minute?
VOCABULAIRE
352. La main. — Combien avons-nous de doigts à chaque main? à
chaque pied? — Comment s'appelle le plus gros doigt? le second doigt
«la main? — Comment nomme-t-on le milieu de la main? la partie du
corps située entre la main et l'avant-bras? chaque partie des doigts? la
partie cornée qui se trouve à l'extrémité du doigt.
353. T.a fnmilJe du mot âne. — Qu'est-ce qu'un âne? une ànesse ? un
ànon? un ânier? une ànerie? Qu'entend-on par ànonner?
Chacune des réponses devra être une phrase contenant le mot à7ie.
73
■-'ss^s5ss;is^iss^^ GRAMMAIRE — LES ADJECTIFS ^^^msmmmmmm
1
Les adjectifs numéraux.
207. EXPOSÉ. — Dans l'expression deux voleurs se battaient,
nous savons, grâce au mot deux placé avant le nom, quel est le
nombre des voleurs.
Dans l'expression un troisième larron, le mot troisième nous indique
l'ordre dans lequel les voleurs sont venus.
208. Ces mots deux, troisième, sont des adjectifs numéraux.
CS^ Ce sont des adjectifs:, car on les ajoute à un nom : ils sont numéraux parce
qu'ils contiennent l'idée d'un nombre.
209. Les adjectifs numéraux cardiiiaiia:. — Certains
adjectifs numéraux marquent le nombre des objets. Ex. : deux
voleurs, les cinq doigts.
On les appelle adjectifs numéraux cardinaux.
C^ Cardinaux siçnifie dans ce cas : principaux.
2ro. Les adjectifs numéi^aux cardinaux sont :
un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix; onze,
douze, treize, quatorze, quinze, seize, vingt; trente, qua-
rante, etc.; cent; mille.
211. D'autres adjectifs numéraux sont composés de plusieurs
adjectifs numéraux simples. Ex. ; dix-sept, dix-huit, vingt et un.
<1= a 12. Pour compter on se sert aussi de certains noms : un million,
deux millions, une douzaine.
21 3. Lies adjectifs numéraux ordinaux. — On emploie
d'autres adjectifs numéraux pour indiquer l'ordre des objets, leur
rang. Ex. : Paul a éle le premier en lecture, et j'ai été le cinquième.
On les appelle adjectifs numéraux ordinaux.
^^^ Ordinaux signifie : qui marquent l'ordre.
21',. Les adjectifs numéraux ordinaux sont :
premier . deuxième ou second, troisième, quatrième . cinquième,
sixième, vingtième, vingt et unième, vingt-deuxième, etc.
2i>.*Les adjectifs numéraux cardinaux sont généralement inva-
riables. Ex. : Les quatre saisons de l'année.
2 16.* Les adjectifs numéraux ordinaux s'accordent avec le nom.
Ex. : Prenez les premières places
= Questionnaire. =
1. Dites une proposition contenant un adjectif numéral. — 2. A quoi sert cet ad-
jectif?— 3. Quels sont les adj. numéraux qui servent à compter? Comment les
appclle-l-on? — 4. Quels sont ceux qui servent à ranger? Comment les appelle-t-on? —
b. Tous les adj. numéraux sont-ils variables? Quels sont ceux qui s'accordent avec le nom?
74
EXERCICES
TEXTE
LES ADJECTIFS INDEFINIS
354. Le noyau de pêche.
c^ Un écolier, qui venait de manger une pêche, en
jeta le noyau sur le chemin. Un vieillard prit la peine
de le ramasser, et de l'enfouir dans un champ voisin,
aux yeuz de l'enfant, qui rit d'un tel soin. Plusieurs
années après, notre écolier passait au même endroit.
Il trouva, au lieu où le noyau avait été enfoui, un
arbuste portant déjà mainte branche vigoureuse. Le
vieillard était encore là : il taillait l'arbre, n'y lais-
sait nulle chenille, le protégeait contre toute at-
teinte.
■^'=' Quelle fatigue inutile! pensa l'adolescent. Mais
devenu homme, et longeant la route poudreuse, il
retrouva à la même place un bel arbre, dont chaque
branche portait plusieurs beaux fruits.
«^«^ Le voyageur cueillit quelques pêches, et, tout en calmant sa soif
ardente, il rendit grâce à la prévoyance du vieillard, qui, d un noyau, avait
fait un arbre.
QUESTIONS
355. Les mots. — Qu'est-ce qu'cnfouirl — un arbuslel — Qu'entend-on par
un tel soinl — Que veut dire mainte branche? une atteinte! longer une
route? — En quoi consiste la prévoyance!
356. Les idées. — Pourquoi l'enfant rit-il? — Monlre-t-il beaucoup de
réflexion en disant : Quelle fatigue inutile? — Comment le vieillard a-t-il
montré sa prévoyance? — Devons-nous être prévoyants?
EXERCICE ORAL
357. Trouvez dans le texte tous les noms qui sont accompagnés de
l'article ou d'un autre adjectif.
EXERCICE ÉCRIT
358. Remplacez les points par un adjectif indéfini.
A. . . homme n'est content de son sort. — J'ai fait p. . . fautes dans mon
devoir. — Mon voisin avait fait les m... fautes que moi. — C... rosier
nous a donné </... jolies fleurs. — Le professeur a interrogé t... les
élèves. — T... peine mérite salaire. — N... mère est plus tendre que
la vôtre.
359. Analysez la forme des adjectifs dans les expressions suivantes :
mainte branche vigoureuse, — nulle chenille, — la roule poudreuse, —
sa soif ardente. — plusieurs beaux fruits.
360 Ajoutez aux noms suivants des adjectifs attributs à l'aide du verbe
être. Modèle : L'écolier était insoiiciant.
recoller, le noyau, les chenilles, les fruits, l'arbre,
le vieillard, le champ, la route, la soif, la prévoyance.
361. Soulignez les sujets; mettez une croix sous les adjectifs employés
comme épithètes et deux traits sous les adjectifs eiiiployés comme
attributs.
Le noyau de la pèche est gros et dur. — Le jeune pêcher devint ma-
gnifique; ses branches vigoureuses portaient des fruits délicieux qui
furent utiles au voyageur altéré.
INVENTION
362. Quel arbre ou quel arbuste planlo-t-on pour avoir des pommes?
des poires? des noix? des groseilles? des noisettes? des prunes? des
nèfles? des framboises? du raisin?
75
glllll^si;sss!^ssis$s;m?jsss;ssss^ GRAMMAIRE LES ADJECTIFS ^^^^^^^^^^^^^111^
Les adjectifs indéfinis.
217. EXPOSÉ. — Dans la phrase : Chaque branche de l'arbre por-
tait plusieurs beaux fruits, le mot chaque sert à préciser le sens du
nom branche : c'est donc un adjectif, mais il n'en précise pas le sens
d'une manière bien définie, car c'est n'importe quelle branche. On
dit que chaque est un adjectif indéfini.
21 8. De même plusieurs précise un peu le sens du nom fruits,
parce qu'il indique qu'il y en a plus d'un ; mais il le précise d'une
manière vague et indéfinie, parce qu'on ne sait pas le nombre exact
de fruits. Plusieurs est aussi un adjectif indéfini.
2i9.*Les principaux adjectifs indéfinis sont :
aucun, autre, certain, chaque, maint, même, nul, plusieurs, tout.
LES FONCTIONS DES ADJECTIFS
EXPOSÉ. — Nous avons vu, page 65, comment on analyse la
forme des adjectifs, et nous savons que leui' forme dépend du genre
et du nombre du nom auquel ils se rapportent. Étudions maintenant,
la fonction des adjectifs.
220. Souvent on rencontre l'adjectif qualificatif placé à côté du
nom. Ex. : Regardez ce bon vieillard.
Dans ce cas» on dit tjue l'adjectif bon est épithète de vieillard.
ZS^ Le mot épilhèLe signifie placé auprès du nom.
221. D'autres fois, on nomme une personne, un animal ou une
chose, puis on lui attribue une qualité à l'aide d'un verbe, et surtout
du verbe être. Ex. : Le vieillard était prévoyant.
SUJET VERBE ATTRIBUT
Dans ce cas, on dit que l'adjectif prévoyant est Vattribut du sujet
le vieillard.
222. Au lieu du verbe être, on peut joindre l'attribut au sujet à
l'aide des verbes devenir, paraître, sembler, tomber, dormir, etc.
Ex. : Le pêcher devint vigoureux; les pêches paraissaient mûres.
223. L'adjectif peut servir d'attribut à un pronom. Ex. : Le voya-
geur cueillit une pêche qui lui sembla délicieuse.
L'adjectif délicieuse est l'attribut du pronom qui.
= Questionnaire. =
1. Dites une proposition contenant un adjectif indéfini. — 2. Qu'indique cet adjectif?
— 3. Citez quelques adjectifs indéfinis. — 4. Quand dit-on que l'adjectif est employé
comme épithètel — comme attribut? — 5. Quels verbes Irouve-t-on entre l'attribut
et le sujet?
E5=
Biiii,^sii;ssssssùiss!«sssssssssss^^*isis^
76
EXERCICES
REVISION
TEXTE
363. Le chien gourmand.
Médor était gourmand, paresseux et fripon :
Ce sont là trois défauts qui ne forment qu'un vice.
Un jour, voyant la porte ouverte de l'office,
En hâte il y saisit le reste d'un jambon
Dont l'os lui paraît encor bon.
Dans sa gloutonnerie.
Il veut d'un seul effort l'avaler tout entier;
Mais cet os, mal tourné, lui demeure au gosier,
L'étrangle et lui ravit la vie.
Unvieuxproverbeditquetoujours les gourmands
Creusent leur fosse avec leurs dents.
F. Bataille. Les fables de l'école et de la jeunesse. [Juven, édil.]
QUESTIONS
364. Les mots. — Quand est-on fripon'i — Qu'est-ce que ïofficel — De
quel genre est ici ce mot (consulter le dictionnaire)? — En quoi consiste
la gloutonneriel — Que veut dire mal lourné'l demeure''.
365. Les idées. — Expliquez le second vers en montrant que ces trois
défauts vont ordinairement de compagnie. — A quoi voyez-vous que Mé-
dor est fripon'! — Que signifie dans sa gloutonnerie^ — Trouvez une autre
lui ravit la vie. — Expliquez le dernier vers.
expression pour dire
EXERCICE ORAL
336. Mettez, à la place de l'article, l'adjectif indique en tête de la ligne;
Un adjectif possessif. — Le professeur m'a donné une note.
Le camarade a perdu le livre.
Un adjectif démonstratif. — Prenez la tasse et posez-la sur le meuble
qui est là.
Un adjectif numéral. —Nous avons des doigts à chaque main eldes dents
dans la bouche.
Un adjectif indéfini. — On a placé des réverbères dans des rues.
EXERCICE ÉCRIT
367. Analysez les articles contenus dans les vers 5. 4 et 5.
368. Analysez les adjectifs suivants ; gourmand, bon, seul, vicier, trois
(detauts), sa (gloutonnerie), cet (os), leur (fosse), leurs (dents).
359. Analysez la forme des noms suivants : Médor, défauts, porte, jam-
bon, gloutonnerie, gourmands.
Trouvez les verbes qui ont pour sujets les noms suivants :
Médor, Vos, un vieux proverbe, les gourmands.
ÉLOCUTION
370. Les proverbes. — Que signifient les proverbes suivants :
Tout ce qui brille n'est pas or.
En forgeant, on devient forgeron.
Il ne faut pas courir deux lièvres à la fois.
VOCABULAIRE
371. La famille du mot dent. — ■ Les petits corps osseux, recouverts
d'émail, qui sont dans notre bouche sont les d — L'ensemble de nos
dents forme notre d — L'homme qui soigne les dents est im d —
Une roue qui a des dents est une roue rf.... — Un tissu à jour, qui a de
petites pointes en forme de dents, est une d... — Une eau avec laquelle
on nettoie ses dents est une eau ... — Une pointe qui sert à nettoyer
les dents est un c. . .-d. . .
GRAMMAIRE -LES ADJECTIFS ^g
1
Questionnaire de revision.
L'article. — 1. Relisez les vers 3, 4 et 5 et dites quels mots sont
placés devant les noms.
2. Cominont appelez-vous l'article le dans le reste"] la dans la
porlel les ÛMis les (jourmands']
5. Dans l'os, l'office, que savez-vous sur l'ailicle /'?
4. Dans au gosier, comment appelez-vous Tarticle aul Pour quels
mots est-il mis".'
.''. De quelle espèce est l'article dans un jambonl Comment dirait-
un au pluriel?
L'adjectif qualificatifo — 6. Comment appelez-vous les adjec-
tifs contenus dans le premier vers? A quoi servent-ils?
7. A quel mot se rapportent-ils?
8. S'il s'agissait de la chienne Médorette, comment écrirait-on ces
adjectifs?
9. Quelle est la marque du féminin dans les adjectifs?
10. S'il s'agissait de plusieurs chiens, comment écrirait-on les
trois adjectifs du premier vers? — Quelle est la marque du pluriel dans
les adjectifs?
11. S'il s'agissait cVun chien et d'une chienne comment s'écriraient
les trois adjectifs? et s'il s'agissait de deux chiennes^
L'adjectif po»$sessif. — 12. Dans sa gloutonnerie, que vous
indique le mot sal
15. Trouvez dans le dernier vers les adjectifs possessifs et dites à
quel mot ils se rapportent.
I/adjectif démonstratif. — 14. Quelle différence voyez-vous
entre l'os et cet osl La seconde expression ne dit-elle pas quelque
chose de plus que la première?
lo. Comment appelez-vous l'adjectif ref? A quel nom se rapporte-
t-il?
L'adjectif numéral. — 16. A quoi seit le mot trois dans le
2^ vers? A quel nom se rapporte-t-il ? De quelle espèce est-il?
17. Quels sont les adjectifs numéraux contenus dans le second
vers?
L'adjectif indéGni. — 18. Si je dis : Médor avait phisieiirs dé-
fauts, qu'indique le mot plusieursl A quel nom se rapporte-t-il ?
Comment l'appelle-t-on?
78
LES GROUPES DE MOTS
EXERCICES
TEXTE
372. La petite souris et le gros chat.
*=S«» [Une petite souris] allongeait [son museau pointu] [hors d'un trou]
[ de la muraille ]. Elle était là comme ( à sa fenêtre j, et [d'un œil inquiet ]
elle regardait à droite et à gauche avant de se hasarder au dehors.
« Viens donc, viens, ma gentille, lui dit [un gros chat] qiii était couché
prés de là, faisant ronron et [ les yeux demi- fermés]; viens jouer avec
moi. — Oh! nenni, s'écria (la petite souris ], tu as croqué [ mon père],
tu as croqué [ma mère] et tu me croquerais aussi. » Cela dit, [la petite
souris] rentra [la tête] [au fond] [du trou] et disparut. Ch. Delon.
QUESTIONS
373. Les mots. — Qu'est-ce qu'un museau ? — Qu'entend-on par .se
hasarder' 'f que signifie nennil
374. Les idées. — Pourquoi la petite souris regarde-t-elle d'un œil
inquieti — Pourquoi le chat fait-il ronron et ferme4-il à moitié ses yeux?
— Que pensez-vous de la conduite de la petite souris? — De quelle qualité
a-t-elle fait preuve?
375. La grammaire. — Comment est la souris? comment est le museau?
à qui appartient-il? — Quel est le groupe de mots qui contient ce qui a
rapport ou museau? ce qui a rapport à Vœil? ce qui a rapport au chat?
EXERCICE ORAL
376. Lisez chaque groupe de mots placé entre parenthèses dans le te.xte,
en indiquant son genre et son nombre.
377. Dites de quoi chaque groupe est formé.
378. Trouvez les groupes qui commencent par une préposition.
EXERCICE ÉCRIT
379. Copiez chacun des groupes de mots du texte
suivant, en indiquant : 1° son genre et son nombre ;
2° de quels mots il est formé.
Modèle : Cette petite fleur : groupe de mots au
féminin singulier.
Cette adj. démonstr. détermine fleur, f. s.
petite adj. qualif. épithète de fleur, f. s.
fleur nom commun de chose, f. s.
380. La pâquerette. — [Cette petite fleur] se
rencontre partout; elle grimpe [sur la colline] et
[sur les rochers], se cache [dans la forêt], habite
[dans le vallon] et embellit [les bords] [du ruis-
seau]. [Dans l'enclos cultivé] [du jardin], elle
partage [la plate-bande] [de l'oeillet]; [dans la
prairie], elle se mêle agréablement [aux boutons d'or]. Partout [sa char-
mante corolle] réjouit [nos regards].
ÉLOCUTION
381. La fleur. — Comment se nomment les différentes parties d'une
fleur? — Qu'est-ce que le bouton? le calice? la corolle? — De quelles
couleurs sont les fleurs? — Voit-on des fleurs vertes? — Comment est
la pâ(iuerette? — Citez une fleur qui lui ressemble. — A quelle époque
de l'année voit-on fleurir les pâquerettes?
VOCABULAIRE (à lire, prds à copier).
382. Les fleurs.
le réséda, le jasmin, la rose,
la jacinthe le géranium,
la tulipe l'héliotrope.
le souci, l'œillet,
la primevère, la marguerite, la violette,
la clématite, la renoncule, la pensée.
79
ggw'j^"^^g^'*g>'?issjjsi?i^^ GRAMMAIRE LES ADJECTIFS ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^i^^'^^'M
Les groupes de mots.
i?.\. EXPOSÉ. — Quand on lit un texte, on trouve très souvent
dos mots groupés de la façon suivante :
I Une petite souris] allongeait [son museau pointu] [hors d'un
trou ] [ (le la muraille ]. Elle était [ à sa fenêtre \.
Ce qui est dans chaque parenthèse est un groupe de
mots.
22"). Dans chaque groupe il y a un nom accompagné d'adjectifs :
1" La muraille i sont des groupes de mots formés d'un riotn précédé
)^i trou ) de V article.
2' S'a fenêtre } sont des groupes de mots formés d'un nom pi"écédé
Cet enfant ) d'un adjectif.
3'' Une petite souris ^ sont des groupes de mots formés d'un 7wtn accom-
soii museau pointu i pagné d'un adjectif qualificatif et précédé d'un
trois vieilles maisons ) autre adjectif.
226. Dans ces exemples on voit bien que les adjectifs servent à
rendre plus précis le sens du nom. Ainsi, dans son museau pointu, l'ad-
jectif qualificatif pointu indique comment est le museau, et l'adjectif
possessif son indique à qui il appartient.
227. L.e nom chef du groupe. — Dans un groupe de
mots, c'est le nom qui est le chef du groupe. Il impose aux
adjectifs son genre et son nombre.
228. S'il est au féminin, tous les adjectifs qui l'accom-
pagnent seront au féminin. Ex. : une petite souris.
229. S'il est au pluriel, tous les adjectifs qui l'accom-
pagnent seront au pluriel. Ex. : les yeux fermés.
2.3o. Les fonctions des groupes de mots. — Un groupe
de mots peut être employé comme sujet ou comme complément.
Quand le groupe de mots n'est pas précédé d'une préposition, il
peut être sujet, ou complément direct d'un verbe, ou attribut.
Ex. : [Une petite souris] allongeait [son museau pointu].
SUJET COMPL. DIRECT
23 1. Quand le groupe de mots commence par une préposition
il est employé comme complément indirect d'un verbe ou comme
complément d'un nom.
Ex. : Hors d'un trou — de la muraille.
COMPL. IND. DE LIEU COMPL. DE NOM
Questionnaire.
1. De quoi se compose un groupe de mots? — 2. Citez un groupe de mots. —
3. De quoi est-il composé? — 4. Dans un groupe de mots, quel est le mot le plus
important? — 5. Quelles sont les fonctions des groupes de mots? — 6. Citez un groupe
de mots employé comme sujet, — comme complément direct, — comme complément
indirect, — comme compl. de nom.
_„ _ia
80
EXERCICES DE COMPOSITION FRANÇAISE
i. Mon sac d'écolier.
Décrivez votre sac d'écolier en suivant le plan
que voici :
I. — Dites en quoi il est fait; sa couleur;
comment vous le portez.
II. — Énumérez les objets qu'il contient.
III. — Pourquoi étes-vous content d'avoir
un sac? Le tenez-vous toujours bien rangé?
2. La boutique du boulanger.
I. — Oue voyez-
vous dons la bouti-
riue du boulanger? à
la devanture, autour
des mui-s, etc. Où se
tient la boulangère?
II. _ Quelles sortes de-pain voyez-vous dans
la boutique? à la devanture? sur les rayons? sur
le comptoir?
III. — Quel pain préférez-vous? Dites com-
ment il est au dehors, au dedans. Le préféi-ez-
vous tendre, l'assis?
5. L'automne.
I. — Quand commence l'automne? Quandfinit-
il'/ Comment sont les jours? Quel est l'aspect des
forêts et des jardins?
II. — Que fait-on à la campagne on automne?
(Lacueilîette des fruits, la vendange, la chasse.)
III. — Que faites-vous en automne? (La fin
des vacances, la rentrée des classes.)
4. Les vêtements.
I. — Quels sont les vêtements que vous portez aujourd'hui?
I[. _ Mettez-vous tous les jours les mêmes vêtements?
III. — Comment sont vos vê-
tements d'hiver? Vos vêtements
d'été?
IV. — Prenez-vous soin de vos
vêtements? Comment?
5. Le cocher.
I. — Où voit-on des cochers?
Comment sont-ils habillés? (Dé-
crire celui qui est sur l'image.)
II. _ Que tiennent-ils à la main? — A quoi servent les rênes, le fouet?
— N'abuse-t-on pas du fouet?
III. — Comment le cocher dirigc-t-il son cheval? — A quoi doit-il
prendre garde?
81
EXERCICES DE COMPOSITION FRANÇAISE
6. Le cheval.
I. — Comment est fait le cheval? (Son corps, son cou, sa tète, ses
pieds, sa queue.)
II. — Comment avance-t-il? (Le pas, le
trot, le galop). Comment le conduit-on?
[Le mors, les rênes, les harnais.)
111. — Ouels services nous rend le
cheval? Traîner les voitures, porter les
cavaliers.
7. Le libraire.
I. — A la rentrée des classes vous
êtes allé chez le libraire pour acheter vo^
livres. Quels livres avez-vous vus dans
sa boutique?
II. — N'avez-vous vu que des livres? Quels autres objets le libraire
vendait-il?
III. — Y a-t-il un de ces objets qui vous
ait fait envie? Lequel?
8. L'hiver.
I. — Aimez-vous l'hiver? Quel temps fait-ii
on hiver?
II. — Aimez-vous voir tomber la neige?
Comment est la ville quand il y a de la
neige?
III. — A quoi peut-on jouer en hiver?
IV. — Tout le monde est-il aussi heureux
que vous en hiver?
9. Le boucher.
Décrivez la boutique du boucher.
Diter-^: 1° les morceaux de viande ou les
animaux de boucherie que vous y voyez
suspendus.
2° Les personnes qui sont dans celte boutique ; où elles se tiennent, ce
qu'elles font. Parlez d'abord du boucher, puis
de ses aides; des clients; de la caissière. (Em-
ployez des verbes variés.)
10. Le chien.
1° Décrivez un chien que vous connaissez
I. — Dites : Comment il s'appelle, — com-
ment est sa taille, — son poil, — ses oreilles,
— sa queue. (Varier les adjectifs. Voir le texle
n» 284, p. 62.)
11. — Quels sont ses qualités ou ses défauts? Est-il bon? méchant?
Aboie-t-il souvent? Suit-il bien son maître?
2" Si vous, ne connaissez pas de chien, dites à quoi on emploie d'habi-
tude cet animal 1° le chien de garde 2° le chien de berger; 5° le chien
de chasse.
MAQUKT ET FLOT. — 1"'' DEGRÉ.
6
DEUXIEME PARTIE
LE VERBE
TEXTE
383. Le loup et le jeune mouton.
^^ Des moutons étaient en sûreté dans leur parc; les chiens dormaient;
et le hevgev, à l'ombre d'un grand ormeau, jouait de la flûte avec d'autres
bergers voisins. Un loup affamé vint,
par les fentes de l'enceinte, reconnaître
létat du troupeau.
<=§» Un jeune mouton sans expérience,
et qui n avait jamais rien vu, entra en
conversation avec lui : a Que venez-vous
chercher ici? dit-il. — L'herbe tendre et
fleurie, lui répondit le loup. — Est-il
donc vrai, repartit le mouton, que vous
ne mangez point la chair des animaux et qu'un peu d'herbe vous suffit? Si
cela est, vivons comme frères, et paissons ensemble. »
Aussitôt le mouton sort du parc dans la prairie, où le loup le mit en
pièces et l'avala. Fénelon.
QUESTIONS
384. Les mots. — Ouesignifie en sûretéf — reconnaître? — Qu'est-ce qu'un
pnrci un ormeaul une enceinte'? — Que veut dire paissons'(
385. Les idées. — Pourquoi le berger et les chiens ne s'occupaienl-ils
pas des moutons? — Pourquoi le rnouton cause-l-il avec le loup? — Le
loup dit-il la vérité? — Que pensez-vous de la conduite dumoulon?
386. La grammaire — Que faisaient les chiens? le berger? le loup? —
Quel est le mol qui indique ce (jue faisait chacun d'eux?
EXERCICE ORAL
387. Employez comme sujets les noms qui suivent, en disant ce que
font d'ordinaire les personnes ou les animaux qu'ils désignent.
Modèle : L'écolier. apprend sa leçon.
l'écolier, le tailleur, le chat, la souris,
le chasseur, la couturière, le chien, la fourmi,
l'horloger, la blanchisseuse, le loup, l'abeille,
le fumiste, le poète, le mouton, le tigre.
388. Employez comme sujet le pronom nous en disant tout ce que les
élèves ont fait depuis l'entrée en classe.
EXERCICE ÉCRIT
389. Parmi les mots en italique dans le texte n" 385 cherchez ceux qui
sont employés comme sujets. Écrivez à la suite le verbe correspondant.
Modèle : : Des moutons étaient....
390. Indiquez les sujets et les verbes danj le texte suivant :
Le matin à la campagne. — Les coqs ont déjà annoncé le jour. Les
oiseaux se rcveillenl el gazouillent dans les branches. Les campagnards
se lèvent, allellent les chevaux el se rendent au travail. Pendant ce temps
le soleil se montre, el ses rayons i-éjouissent la nature entière. Les
abeilles sortent de leur ruche, les pigeons volent dans les champs à la
recherche de leur déjeuner. Les prairies sont couvertes de rosée.
INVENTION
391. Dites la personne, l'animal ou la chose qui peut
hurler, grincer, fondre, plonger, déborder, bondir,
bêler, mordre, yeler, siffler, lilcr, voler.
85
-^^^^^^ DEUXIEME PARTIE
LE VERBE
Le sujet et le verbe.
232. EXPOSÉ. — Dans le texte, on parle des chiens, el on dit ce
qu'ils font : Jes chiens dormaient.
2'i3. t.e nom employé comme sujet. — Le nom : chiens est
employé comme sujet, parce qu'on dit ce que font les chiens.
23 i. Lie verbe. — Le mot dormaient, qui exprime ce que font
les chiens, s'appelle un verbe.
23 5.* Le verbe est un mot qui indique ce que fait le sujet.
236. 'C§=" On dit aussi ce que fait le berger: Le berger jouait de lu /lùle.
Le nom berger est donc employé comme sujet.
Mais le nom flûte n'est pas employé comme sujet, parce qu'on ne dit
pas ce que fait la flûte.
237. Le pronom employé comme sujet. — Au lieu d'em-
ployer un nom. on peut employer un pronom comme sujet. On dit :
SINGULIER Pl.UltlIil.
à la 1" personne je récite, nous récitons,
à la 2= personne tu récites, vous récitez,
à la 5° personne il ou elle récife, ils ou elles récitent.
LE VERBE S'ACCORDE AVEC LE SUJET
238. Remarquez que le verbe ne s'écrit pas de la même façon :
1" quand le sujet est au singulier ou quand le sujet est au pluriel :
l'élève récite, les élèves récitent;
2° quand le sujet est à la l"' personne ou à la 2" : Je récite, tu récites.
239.* On dit que le verbe s'accorde en nombre (singulier
ou pluriel) et en personne Cl'% 2'^ ou 3*^) avec le sujet.
Ex. : je récite, tu récites, ils récitent.
Mais il ne varie pas en genre. Ex. : il récite, elle récite.
24o.*L(e radical. -^ Dans les mots récite, récites, récitent, il y a
une partie (récit) qui contient l'idée exprimée par le verbe : c'est ce
qu'on appelle le radical.
24i.*L.a terminaison. — A la fin du verbe il y a une partie
qui change suivant que le sujet est au singulier ou au pluriel : il
récite, ils récitent, ou suivant la personne : Je récite, tu récites.
Ces lettres finales e, es, e, ons, ez. eut, sont ce qu'on appelle la
terminaison.
— GLuestionnaire. =^
1. Qu'est-ce qu'un verjje? — "2. Montrez, par un exemple, que la manière d'écrire un
verbe dépend de son sujet. — 5. Qu'appclle-t-on radical d'un verbe? — 4. Qu'est-ce
que la terminaison ?
84
EXERCICES
LE VERBE
TEXTE
392. Le retour des champs.
«=^ Chaque soir, le berger revient avec sa
flûte et chante à la famille assemblée les
nouvelles chansons qu'il a apprises dans
les hameaux voisins. Le laboureur rentre
avec sa charrue, et ses bœufs fatigués
marchent le cou penché, d'un pas lent et
tardif, malgré l'aiguillon qui les presse.
Tous les maux finissent avec la journée.
FÉNELON.
QUESTIONS
393. Les mots. — Qu'est-ce qu'une flûle'! — Qu'entend-on par les nou-
velles chansons? — un hameau^ — Qu est-ce qu'un aiguillon'^
394. Les idées. — Qu'est-ce qui indique que les bœufs sont fatigués? —
Qu'entend-on ici par tous les maux''. — Que signifie la dernière phrase.
EXERCICE ORAL
395. Trouvez les noms employés comme sujets dans le texte 592, et indi-
quez leur verbe.
396- Trouvez dans le texte 502 un complément de temps de revient.
— Un coinpl. de manière de revient.
— Le compl. direct et le compl. indirect du verbe : chante.
— Le compl. de lieu du verbe : il a apprises.
— Les compl. de manière du verbe : marchent.
— Le compl. de temps du verbe : finissent.
EXERCICE ÉCRIT
397. Donnez aux verbes suivants un sujet et un compl. direct d'objet :
répéter, badigeonner., couper, occuper, raccomynoder, servir.
398.
398. Donnez aux verbes suivants un sujet, un complément direct d'objet
et un complément indirect : Donner, offrir, répéter, redire, ajouter,
La fermière donne le grain aux poules.
accorder.
Modèle
399. Conjuguez à l'indicatif présent : Je chante une nouvelle chanson.
à l'indicatif miparfait : Je rentrais avec mon frère.
à l'indicatif passé simple: Je marchai la tête penchée.
à l'indicatif futur : Je finirai ma tâche.
INVENTION
400. Ajoutez aux verbes un compl. d'objet et un compL de manière :
Les écoliers apprennent — Les loupsdévorent .... — La luneéclaire ....
—"Les bœufs tirent .... — La jardinière cueille .... — Le soldat défend ....
VOCABULAIRE
401. La famille du mot cou. — Dites ce que
en faisant entrer le mot cou dans la phrase.
Un col est .... Un collier est ....
Un collet est Luc collerette est
signifient les mots suivants
L'encolure d'un rhoval est....
On appelle colificiiet.. ..
. . 85
|!|^is5i!ssi^iiisimjgs5§^sj^^^ GRAMMAIRE LE VERBE ^^^^^^^^^^^^^^^^i^^^^isiismssm}M
il 1
f:\ Les compléments du verbe.
l'tj.. EXPOSÉ. — Quand je dis : L'élève récitait sa leçon à haute
voix, le sens du verbe récitait est complété par les expressions : sa
leçon, à haute voix que j'ai ajoutées à ce verbe.
243.* L,es compléments. — Les mots que Ton ajoute au
verbe pour en compléter le sens sont des compléments.
Dans les compléinenls on peut distinguer : 1° la forme; 2" le sens.
A. — LA FORME DES COMPLÉMENTS
244. Quand un complément est placé auprès du verbe directe-
ment, c'est-à-dire sans préposition, on l'appelle complément direct.
Ex. : 1° Le berger chante une chanson.
2" Son chien le suif fidèlement.
ô" Les bœufs marchent le cou penché.
2^5. Quand le complément du veiJje est précédé d'une préposi-
tion, on l'appelle complément indirect.
Ex. : Le laboureur rentre avec ses bœufs.
Il leur chante une chanson.
tCF" 246. Nous avons vu (pages 45 et 45) que les pronoms personnels peuvent être
compléments indirects sans préposition Ex. : Il leur parle.
Les pronoms compléments sont souvent placés avant le verbe.
I B. — LE SENS DES COMPLÉMENTS
247. On peiiyse proposer de chercher ce que signifient les compléments
du verbe. Cela s'appelle analyser le se^is des compléments.
248. Prenons un sujet : l'élêvc et un verbe : récitait. Nous allons com-
pléter le sens du verbe récitait à l'aide de plusieurs compléments.
Nous pouvons dire :
1° Ce que l'élève rocilait, quel était l'objet de son action, à l'aide d'un
complément d'objet.
Ex. : L'élève récitait sa leçon.
^= Le complémi'iit d'objet est souvent, par sa forme, un complément direct. On
l'appelle alors complément direct d'objet {sa leçon).
'2° A quel moment l'élève récitait, à l'aide d'un complément de temps.
Ex. : Ce matin rélève récitait sa leçon.
5° En quel lieu l'élève récitait, à l'aide d'un complément de lieu.
Ex. : Lélève récitait sa leçon en classe.
¥ De quelle manière il récitait, à l'aide d'un complément de manière.
Ex. : Lélève récitait sa leçon à voix basse.
249. Quand on ne peut pas trouver le sens d'un complé-
ment, on se contente de dire sa forme : complément direct
ou indirect.
== Questionnaire. —
1. Ou'appelle-t-on complément d'un verb«? — 2. Quelles sont les 2 formes du com-
plément d'un verbe? — 5. En quoi le complément direct dilTére-t-il du complément
indirect? — 4. Où place-t-on souvent les pronoms personnels compléments? — 5. Dites
ce qu'exprime le complément d'objet du verbe réciter, — le compl. de temps, le
compl. de heu, — le compl. de manière.
gH ^^Jsssssssssssssj^ss^smssssssi^ss^
80
EXERCICES
TEXTE
LE VERBE
402, Le colin-maillard.
Prés d'un bois, le soir, à l'écart,
Dans une superbe prairie.
Des lapins s'amusaient, sur l'herbette fleurie,
A jouer au colin-maillard.
Des lapins, direz-vous, la chose est impossible!
Rien n'est plus vrai, pourtant: une feuille flexible
Sur les yeux de l'un d'eux en bandeau s'appliquait
Et puis sous le cou se nouait.
Un instant en faisait l'affaire.
Flobian. La Inupe et les lapins.
QUESTIONS
403. Les mots. — Oue signifient les expressions : à l'écarVl — l'herbetlel
— ta'rhosel — une fe"uille jlexible'i — s'appUquaiL'l
404. Les idées. — Qu'est-ce nue le colin-maillard"? — Où se passe la
scène? — Crovoz-voirs que des lapins i>uissent jouer au coiin-niailiard? —
Ouels délalL l'auteur ajoule-l-il pour prouve; qu'il dit vrai?— Malgré ces
détails, croyez-vous que la chose soit possible?
EXERCICE ORAL
405. Lisez le texte, en indiquant les sujets et les verbes.
406. Dans la proposition : Des lapins s'amusaient, trouvez quatre com-
pléments de lieu de s'amusaient.
— Cherchez le complément de manière et le complément de temps de
s'amusaient — le com])lément de lieu et le complément de manière de
s'appliquait — le complément de lieu de se nouait.
EXERCICE ÉCRIT
407. Copiez le texte 402; mettez entre crochets [ ] tous lcs*coniplé
ments indirects et soulignez leur préposition.
408. Copiez le texte suivant, et soulignez les adverbes :
Ne remettez jamais à demain ce que vous pouvez faire aujourd'hui. Le
petit Pierre revenait hier ie l'école; il se dit : « J"ai un devoir assez long
a faire, mais je veux d'abord m'aniuser un peu. » Et il prit rapidement
SCS boites de soldais, aligna sur la table fantassins et cavaliers, et passa
ainsi une heure bien agréable. Puis il se mil au travail: mais bientôt il
fallut dîner : le devoir n'élail pas terminé. Par malheur Pierre s'endormit
aussilôt après le diner et dut partir en classe, le lendemam. sans avoir
achevé sa lâche. Son maître le gronda sévèrement et Pierre se promit
bien de ne plus recommencer.
ÉLOCUTION
409. Dites comment on joue au cjlin-maillard.
VOCABULAIRE
410. Formez des adverbes avec les mots suivants et faites-les entrer
dans une phrase : Modèle
poli, petit. sage,
tranquille, grand, heureux,
Je répoyids poliment.
lourd, convenable,
éger, gentil,
sérieux,
voloiilnire.
87
GRAMMAIRE
LE VERBE
\ La préposition et l'adverbe.
25o. EXPOSÉ. — l'insieurs des compléments du texte : Près d'un
boh, à l'écart, dans une prairie, commencent par un petit mot à,
dans, ou un petit groupe de mots près de. Ces mois que l'on place ainsi
en lèle des complémenrs s'appellent des prépositions, et les complé-
ments sont appelés compléments indirects.
2 M.* La préposition. — La préposition est un petit mot
qu on place en tête d'un complément indirect,
2^)2 . Les principales prépositions sont :
en un mot : à, de, par, pour, sans, avec, contre, sous, sur, chez;
en plusieurs mots : au-dessus de, au-dessous de, près de, le long rie, etc.
L'ADVERBE
253. EXPOSÉ. — Les compléments de temps, de lieu, de manière
peuvent s'exprimer quelquefois en un seul mot. Ex. :
Paul travaillait ce matin ou hier (temps)
— dans sa chambre ou dehors [lieu]
— d'unema7iière attentive ou attentivement (manière):
25').* L'adverbe. — Les mots comme hier, dehors, attenti-
vement qui se placent auprès du verbe pour jouer le rôle d'un
complément s'appellent des adverbes.
2'j5.*11 y a des adverbes de temps: hier, aujourdliui, demain, tôt,
tard, bientôt, ensuite, jamais.
256.*D'autres adverbes marquent le lieu : ici, là, dedans, dehors,
dessus, dessous.
257.*Beaucoup d'adverbes marquent la manière : bien, mal, ainsi,
(jahnent, tristement, modérément, justement.
258. *La plupart des adverbes de manière sont formés d'adjectifs
auxquels on ajoute la terminaison ment.
Ainsi justement esl formé de l'adjectif Ju.s/e -f- ment.
— poliment — poli -(- ment.
259.*Certains adverbes sont formés de plusieurs mots : ce sont des
locutions adverbiales. Ex. : à peu près, tout à l'heure, sur-le-champ
260. Les adverbes, comme les prépositions, s'écrivent toujours de la
même manière. Ce sont des mots invariables.
Questionnaire.
1. Qu'est-ce qu'une préposition? — 2. Que nous indique quelquefois la préposition?
— 3. Quelles sont les principales prépositions? — 4. Qu'est-ce qu'un adverbe? — .5. Quel
rôle joue l'adverbe? — G. Quels sont les adverbes qui expriment le temps'! — le lieu?
la manière? — 7. Comment formc-t-on beaucoup d'adverbes de manière?
EXERCICES
TEXTE
411. Ma mère.
LES TEMPS
Elle m'a soigné tout petit ;
On me la dit.
Elle a balancé ma couchette
Blanche et proprette; '^^
M'apprit à marcher pas à pas,
Tenant moi» bras;
A dire un mot, puis à tout dire,
Même à sourire...,
*^ Si je pleure, elle me console
D'une parole ;
Et vite, son baiser charmant
Me rend content.
Je veux rendre heureuse ma mère
Ma vie entière ;
Travailler et laimer bien fort
Jusqu'à la mort. '=%°
Que signifie proprette'?
«=§=» Ma mère, que j'aime beaucoup.
M'a donné tout;
3'aimerai cette bonne mère
Ma vie entière.
J. AiCARD. La Chanson de Venfant. [Flammarion, odil.j
QUESTIONS
412. Les mots. — Qu'est-ce qu'une couchette f
— Qu'est-ce que consoler quelqu'un?
413. Les idées. — Pourquoi l'enfant dil-il : On me Va dif! — Pourquoi
la mère balanrait-eWe la couchette? — Qu'a-t-elle .encore fait pour son
enfant? — Que fera lenfant pour remercier sa mèie?
414. La grammaire. — Lisez la première phrase, ajoutez à chacun des
5 verbes l'un des 5 mots suivant, ; hier, aujourd'hui, demain. — A quel
moment s'est passé cr qu'on dit dans 13 2"= ?-\roY)\\e''. (autrefois, maintenant
ou plus tard"!) — Et dans la 5» strophe?— dans la 4''?
EXERCICE ORAL
, 415. Dites à quel temps sont les verbes des phrases suivantes :
La poule a pondu ce matin. Charlemagne a vaincu les Saxons.
Le train partira à 8 heures. J'entends neuf heures qui sonnent.
La cigale chanta tout l'été. Nous irons au cirque jeudi.
EXERCICE ÉCRIT
416. Copiez l'exercice précédent, en indiquant au-dessous de chaque
verbe à quel temps il est employé. (Présent, passé ou futur.)
417. Copiez la 1"^% la 2° et la 4° strophe du texte et soulignez les verbes.
Indiquez a quel temps ils sont.
418. Faites une liste des verbes du texte qui sont à la 1'° personne. Dans
une seconde liste mettez ceux qui sont à la 3° personne.
INVENTION
419. Trouvez trois noms de choses qui peuvent s'enflammer, — piquer,
— couper, — effrayer, — éclater.
VOCABULAIRE
420. Employez les noms suivants comme sujets de trois verbes.
Modèle : Le menuisier scie, rabote, cloue les planches.
le menuisier. l'Ane, le lapin, la montre, le terrassier,
le tailleur, la poule, le vent, la cuisinière, le livre.
VSSSSSSiSSSSSSiSSi^^^^^
89
GRAMMAIRE — LE VERBE '^^^^^^^sm^^^mmm
Ce
Les temps du verbe.
261. EXPOSÉ. — Le passé, le pi>ésent, le futur.
qui s'est fait liier, autrefois, l'année dernière est passé.
Ce qui se fait maintenant, au moment oîi je parle, est présent.
Ce qui se fera demain, l'année prochaine, est futur.
262. liC verbe au passé. — Quand je dis : Ma mère m'a
soigné, le verbe a soigné exprime que la chose s'est passée autrefois.
Cette forme du verbe {a soigné) s'appelle un temps du verbe : c'est
un temps passé.
26^. Lie A'^erbe au présent. — Quand je dis : « Ma mère vie
console, le verbe console exprime que la chose se passe maintenant.
Le mot console est à un temps présent du verbe consoler.
26',. Le A'erbe au futur. — Si je dis : Ma mère me soignera,
le verbe soignera exprime que la chose se fera plus tard.
Le mot soignera est à un temps futur du verbe soigner.
26"). Voici trois temps du verlie soigner.
PRÉSENT
[aujourd'hui]
soigne
soignes
( ^
\ 2
je
tu
il
elle
PASSE
{hier)
soignais
soignais
nous
vous
ils
elles
soignait
soignions
soigniez
soignaient
je
tu
il
elle
nous
vous
ils
elles
soigne
soignons
soignez
soignent
je
tu
il
elle
FUTUR
{demain)
soignerai
soigneras
nous
vous
ils
elles
soignera
soignerons
soignerez
soigneront
266. On voit que chaque temps comprend les trois personnes du
singulier et les trois personnes du pluriel.
267. Les temps simples. — Dans : Ma mère me console, le
verbe est formé d'un seul mot : console.
On dit que le verbe console est h un temps simple.
2G8. Les temps composés. — Dans cette autre phrase :
Ma mère ma donné tout, le verbe a donné est formé de deux mots.
On dit que le verbe a donné est à un temps composé.
269. Le premier mot d'un temps composé est un temps du verbe
avoir ou du verbe être, qu'on appelle verbe auxiliaire.
tCS^ Le mot auxiliaire veut dire cjui aide. Le verbe auxiliaire aide ii former les
temps composes des autres verbes.
= Questionnaire =
1. Énoncez un fait qui est passé, — un fait présent, — un fait futur. — 2. Com-
ment appelle-t-on la forme du verbe qui exprime un fait passé? — un fait présent? —
un fait futur? — 3. Qu'est-ce qu'un temps simple? — un temps composé? — 4. De
quoi est formé un temps compose ?
l|||:SiSiSS^S^m?S^SSSSSiS^SSSS^^
90
g)iiiii5i!is?s?is^gi!?i^s^;$sisiss!?s^s^^ (7/? 4 \I\T A IRF
LE VERBE
MODÈLES DE CONJUGAISON
Le mode indicatif aux temps simples.
i\
Ve)
be en e.
1
l'erbes
Chanter
" Avoir
PRÉSENT
\'
•p.
']<"
cùant e
j'
ai
l)«
r-
lu
chantes
lu
a.
5«
p-
il
elle
i eliani e
il
elle
i'
1'
-p.
nous
ciiantons
nous
avons
Oc
p-
vous
cliaiilez
vous
a vez
5'
p-
ils
elles
i chantent
ils
elles
( ont
IMPARFAIT
1'
"p.
j<^
cliani ais
J'
avais
2°
p-
lu
chaulais
lu
avais
5'
p-
il
elle
i chaulait
il
elle
î avait
1'
•p.
nous
chaulions.
nous
avions
2"
p-
vous
chauliez
vous
aviez
3°
p-
ils
elles
i chaulaient
ils
elles
J avaient
PASS5 SIMPLE
1^
=p.
je
chaulai
j'
eus
2=
p-
lu
chantas
tu
eus
5'
p-
il
elle
> clianta
il
elle
eut
1^
'p-
nous
chantâmes
nous
eûmes
Oe
p-
vous
chantâtes
vous
eûtes
5'"
p-
ils
elles
■ chantèrent
ils
elles
eurent
FUTUR
1'
p-
je
chant 6" rai
j'
aurai
2"
ï>-
lu
chanteras
tu
auras
5"
p-
il
elle
• chantera
il
elle
aura
1^
p-
nous
chanterons
nous
aurons
Oe
p-
vous
chanterez
vous
aurez
3"
p-
ils
elles
chanteront
ils
elles
auront
Etre
je
tu
il
elle
nous
vous
ils
elles
J
tu
il
elle
nous
vous
ils
elles
elle
nous
vous
ils )
elles ^
est
sonunes
êtes
étais
étais
étions
étiez
étaient
fus
fus
fut
fini) es
fûtes
furent
je
iu
il
elle
nous
vous
ils
elles
sera i
seras
serons
serez
seront
EXERCICE ORAL OU ÉCRIT
421. Conjuguez aux temps simples de l'indicatif les verbes suivants:
I. Je plante mi rosier^ je cherche mon crayon.
Je demande du pain, je récite ma leçon.
II. J'ai faim, je n'ai pas soif.
Je suis obéissant, je ne suis pas sage.
III. Je suis appli(|ué; j'ai une récompense.
Je mérite une bonne noie, je suis content.
91
:^^^^^ï!rn^ grammaire - LE verbe
Le mode indicatif.
a;j(). EXPOSÉ. — Les modes et les temps. — Dans chaque
verbe, on exprime le présent, le passé et le fiitur de plusieurs manières
qu'on appelle des modes.
i;:g=* Le mot motle sigiiide manière. La modo est la manière dont on sliabillc à une
certaine époque. En grammaire, le mot mode est masculin.
271. Dans chaque mode il y a un temps pour marquer le présent et
plusieurs temps pour marquer le passé et le futur.
Nous allons étudier ce que signifient les temps du mode indicatif.
LES TEMPS SIMPLES
272. Le présent. — Je regarde le jardinier qui fauche llierbe.
C'est le temps présent, car je regarde maintenant, le jardinier
fauche maintenant.
273. L'imparfait. — Je regardais le jardinier qui arrosait.
C'est le temps imparfait : il exprime que la chose se passait autre-
fois, et que le jardinier arrosait au moment où je regardais.
27',. Le passé simple. — Hier matin. Je jardinier trouva un
hérisson.
Le verbe trouva est au passé simple : il exprime que la chose s'est
passée à un moment précis : on pourrait dire à quelle heure.
275. Le futur. — Demain, le jardinier plantera des choux.
Le verbe plantera est au futur : il exprime que la chose se fera plus
tard.
276. Résumé. — Le mode indicatif sert à indiquer simplement
ce que le sujet a fait, ce qu'il fait ou ce qu'il fera.
Le mode indicatif a quatre temps simples qui sont : le présent,
l'imparfait, le passé simple, le futur.
LES VERBES EN E
277. Beaucoup de verbes ont le présent de l'indicatif terminépar e,
es, e, comme je chante, je cherche, je récite.
On les appelle verbes en»©.
278. Pour former les temps simples de l'indicatif dans les verbes
en e, on ajoule au radical les terminaisons suivantes:
Présent : Sing. e es e — Phir. ons ez ent
Imparfait : Sing. ais ais ait — Plnr. ions lez aient
Passé simple : Sing. ai as a — Plur. âmes âtes èrent
Futur : Sing. erai eras era — Plur. erons erez eront
— Questionnaire. =
i. Combien le mode indicatif a-t-il de temps simples? — 2. Quels sont ces temps?
— 3. Dans les verbes eu e quelles terminaisons ajoute-t-on au radical pour former le
présent? — l'imparfait? — le passé simple? — le futur?
g^ll|i^ss;^y^!S^■^^\^^^^^t:s^<s^x^N^^\^\\^'^\^ «^^■s^
92
gjiiii^j^jy^y^siyi^jgiyjisiiis^^ Ql^ A Aï AI AIRE LE VERBE
^s^m^^^^^^^ss^^^mm^i^M &
2=p
5° p
1-p
2=p
3^ p
MODÈLES DE CONJUGAISON
lie mode indicatif aux temps composés.
Verbe en
e
Verbe
S auxiliaires
Chanter
Avoir
1 Être
PASSÉ COMPOSÉ
.i' ai
clinnl é
j"
ai
eu
J' ai
lu as
chant é
tu
as
eu
lu ;!s
il OH elle a
chanté
il ou elle
a
eu
il ou elle a
nous avons
chant é
nous
avons
eu
nous avons
vous avez
chant é
vous
avez
eu
vous avez
ils OH elles ont
chanté
ils ûii elles
ont
feu
ils ou elles ont
in,US-QUE-PARFAlT
il ou elle
chani é
chanté
chanté
chant é
chanté
ils ou elles avaient chanté
nous
vous
avais
avais
avait
avions
aviez
tu
il 0
nous
vous
ils on
elle
elles
avais
eu
avais
eu
avait
eu
avions
eu
aviez
eu
avaient
eu
tu
il ou ci
nous
vous
avais
avais
avait
avions
aviez
ele
été
été
été
été
été
clé
été
été
été
été
ils ou elles avaient été
tu
il (
nous
vous
elle
eus
eus
eut
eûmes
eûtes
ils ou elles eurent
chanté
chanté
chanté
chanté
chanté
chant é
PASSE ANTERIEUR
j'
eus
tu eus
il ou elle eut
nous
vous
eûmes
eûtes
ils ou elles eurent eu
tu
il ou elle
nous
vous
eus
eus
eut
eûmes
eûtes
ils ou elles eurent
elle
nous
vous
ils on elles
FIÎTUR
aurai chanté
auras chanté
aura chant é
aurons chanté
aurez chanté
auront chanté
AINTERIEUR
elle
nous
vous
ils on elles
aurai
eu
J
aurai
auras
eu
tu
auras
aura
eu
il on elle
aura
aurons
eu
nous
aurons
aurez
eu
vous
aurez
auront
eu
ils ou elles
auront
été
été
été
été
été
clé
été
été
été
été
été
EXERCICE ORAL OU ÉCRIT
422. Conjuguez aux temps composés de l'indicatif :
j'ai taché ma page, j'ai lavé mes mains, j'ai eu chaud,
j'ai renversé l'encrier, j'ai ôté mon tablier j'ai été absent.
423. Terminez la conjugaison des temps suivants, en indiquant cjuels
sont ces temps.
j'ai joué aux billes et j'ai gagné,
j'avais bien étudié ma Irnm hier, et j'ai bien récité ce malin.
Quand j'aurai conjugué mon verbe, je jouei^ai.
93
^ GRAMMAIRE — LE VERBE ^^^^^^^^
Le mode indicatif.
LES TEMPS COMPOSES
279. LiC passé composé. — Le jardinier a semé des pois.
Le vei'be a semé est au passé composé : il exprime que la chose
s'est faite autrefois, à une époque quon ne précise pas.
280. LiC plus-que-parfait. — Le jardinier a planté des
salades dans le carré oii il avait semé des oignons.
Le verbe avait semé est au plus-que-parfait : il exprime que l'action
de semer des oignons était déjà faite quand on a planté les salades.
28 1 . L.e passé antérieur. — Après que le jardinier eut planté
ses salades, il les arrosa.
Le verbe eut planté est au passé antérieur ; il exprime que l'action
de planter a été faite immédiatement avant le uioment où l'on a
arrosé.
282. l,e futur antérieur. — Quand le jardinier aura arrosé
ses salades, il se reposera.
Le verbe aura arrosé est au futur antérieur : il exprime que l'action
d'arroser se fera plus tard; mais avant le moment où l'on se reposera.
283. Résumé. — Le mode indicatif a 4 temps composés pour
exprimer les divers temps du passé. Ce sont : le passé com-
posé, le plus-que-parfait, le passé antérieur et le futur anté-
rieur.
284. Comment sont formés ces temps. — Pour former ces
quatre temps, on prend les quatre temps simples de l'auxiliaire avoir
et on y ajoute une forme du verbe qu'on appelle participe passé.
Pour former le passé composé on prend le présent de l'auxiliaire
(j'ai) et on y ajoute le participe passé {chanté, planté, été). Ex. .j'ai
chanté.
Pour former le plus-que-parfait, on prend l'imparfait de l'auxi-
liaire {f avais), et on y ajoute le participe passé. Ex. : f avais chanté.
Pour former le passé antérieur, on prend le passé simple de
l'auxiliaire et on y ajoute le participe passé. Ex. : j'eus chanté.
Pour former le futur antérieur, on prend le futur de l'auxiliaire
et on y ajoute le participe passé.
Questionnaire .
1. Exprimez une phrase au passé composé; — au plus-que-parf'ail ; — au passé an-
térieur; — au futur antérieur. — 2. Comment f'orme-l-ou cliaque temps composé?
1^^^^^^^^ GRAMMAIRE — LE VERBE
I
MODÈLES DE CONJUGAISON
Mode conditionnel.
t'UÉSENT
Chanter
cliaiitrrais
fliaiilcrais
cliniiterait
cliuiitcrions
chanteriez
ils ou elles chanteraient
ell
lions
vous
lu
il ou
nous
vous
Avoir
aurais
aurais
elle aurait
aurions
auriez
ils ou elles auraient
Etre
je serais
tu serais
il ou elle serait
nous serions
vous seriez
ils OH elles seraient
PASSE
• {,r p.
.i aurais
tu aurais
il ou elle aurait
nous aurions
vous auriez
chanté
chanté
ciianlé
chanté
chanté
i Is o!i elles auraient chant é
elle
aurais
aurais
aurait
nous
vous
aurions eu
auriez eu
ils ou elles auraient, eu
.1
tu
il ou cil
nous
vous
aurais été
aurais été
aurait clé
aurions été
auriez été
ils ou elles auraient été
Mode impératif.
PRÉSENT
chaule
cliaiil ons
chantez
ayons
ayez
SOUillS
sovez
Exercice oral ou écrit
424. Conjuguez au conditionnel présent et passé :
Si fêtais jardinier, je cultivera'is des melons.
Si j'avais une ligne, je pécherais des ablettes.
425. Conjuguez au conditionnel les verbes suivants, on ajoutant une
condition :
Je copierais ma leçon,
Je planterais un rosier,
je traverserais la forêt,
je grimperais sur l'arbre
426. Mettez à l'impératif présent les verbes de l'exercice 425.
427. Mettez les verbes de l'exercice 425 à l'imparfait et au plus-que-
parfait de l'indicatif.
95
yjssssssmi^^isisjsssim^isi^s^^^ GRAMMAIRE — LE VERBE ^^^^^^^^^^m
Le mode conditionnel.
285. EXPOSÉ. — Dans celle plirase :
Tu trouverais ton prohlcuie, ai lu l' appliquais davaulagè.
Le verbe trouverais indique que la chose peut se faii-e, mais à une
condition, si tu l'appliquais
Pour celte raison, on dit que le verbe trouverais est au mode condi-
tionnel.
286. Le mode condilioiuiel a un temps simple : le conditionnel
présent, et un temps composé : le conditionnel passé.
287. Le conditionnel présent. — Si j'étais jardinier, je
cultiverais des melons.
Le verbe: je cultiverais est au conditionnel présent; il indique que
je ferais l'action de cultiver maintenant, mais à celte condition : si
j'étais jardinier maintenant.
288. Le conditionnel présent des verbes en e a pour terminaisons :
erais, erais, erait, erions, eriez, eraient.
289. Le conditionnel passé. — Si j'avais été plus attentif,
j'aurais mérité une récompense.
Le verbe aurais mérité est au conditionnel passé : il indique que
j'aurais fait l'action de mériter autrefois, mais à celle condition : si
j'avais été plus attentif, autrefois.
290. Le conditionnel passé est formé du conditionnel présent de
l'auxiliaire {j'aurais) el du participe passé {mérité).
Le mode impératif.
291. EXPOSÉ. — Pour commander, on emploie le verbe à un
mode nommé mode impératif.
292. L'impératif présent. — Ferme ton livre.
Le verbe ferme est à l'impératif présent : il indique qu'on com-
mande à quelqu'un de faire quelque chose.
Au singulier, il n'a que la 2« personne, qui est terminée par e dans
les verbes en e : Ferme ton livre.
Au pluriel, il a la l'« et la 2^ personne -.Fermons nos livres, fer-
mez vos livres.
st=
Questionnaire.
1. I*ailcs une phrase au mode conditionnel. — 2. Pourquoi appellc-l-on ce mode
coDctidoiiiiell — ô. Quels sont les temps du mode conditionnel ?— 4. Quelles sont les
terminaisons du conditionnel présent?— 5. Comment est formé le conditionnel passé?
— 6. Quand emploie-t-on le mode impératif ? — 7. Combien le mode impératif a-l-il
de temps? — 8. Quelles sont ses personnes? — 9. Quelles sont leurs terminaisons?
mm s«ssms«msss«ssssmiS!^^ |E
96
g£isjg;;i!igsjj^<^!fs^^^ GRAMMAIRE — LE VERBE ssmmmmm^^^^mmm
MODÈLES DE CONJUGAISON
Lie mode subjonctif.
rnÉSENT
que je
que tu
•lu'il ou qu'elle
que nous
([ue vous
(•liant e
cliuiil es
cliunl e
cliantions
clianliez
qu'ils ou qu'elles ciianlent
que
.1
aie
que je
SOIS
qu<"
lu
aies
qup tu
sois
qu 1
ait
(ju'il
soit
que
nous
ayons
que nous
soyons
que
vous
avez
que vous
sovez
IJU 1
s
aient
qu'ils
soient
iMI'AUFAIT
U
l"
chantasse
cliantasses
chant ât
que je
ijue tu
qu'il
que nous cliantassions
que vous chantassiez
juils
chantassent
que j
que tu
qu'il
eusse
eusses
eût
que nous eussions
que vous eussiez
qu'ils eussent
PASSÉ
quoj
que tu
qu'il
que j' eusse chanté
que tu eusses chant é
qu'il eût chanté
que nous eussions chanté
que vous eussiez chanté
qu'ils eussent chanté
aie chanté que j' aie eu
aies chanté que tu aies eu
ait chanté qu'il ait eu
que nous ayons chanté que nous ayons eu
que vous ayez chanté que vous ayez eu
qu'ils aient chanté qu'ils aient eu
PLUS-QUE-PARFAIT
que j' eusse eu
que tu eusses eu
qu'il eût eu
que nous eussions eu
que vous eussiez eu
qu'ils eussent eu
Le mode înfliiiitif.
PRÉSENT
Il avoir
PASSÉ
avoir chanté |1 avoir eu
Le mode participe.
PBÉSEiST
chantant || ayant
PASSÉ COMPOSÉ
ayant chanté || ayant eu
PARTICIPE PASSÉ SIMPLE
chanté II eu
chanter
que je fusse
que tu fusses
(|u'il fût
que nous fussions
i|ue vous fussiez
ju'ils
quej
que ti
qu'il
fussent
aie
aies
ait
•[ue nous ayons
que vous ayez
qu'ils aient
été
été
été
été
été
été
que j' eusse été
que tu eusses été
qu'il eût été
que nous eussions été
que vous eussiez été
qu'ils eussent été
être
I avoir été
I étant
avant été
été
lilllISSJSJmWSmiSisJSS^ims^^ Ililia
97
ii.y]is;ssssi^;ssji!^mi$jjs^^ GRAMMAIRE LE VERBE ^^^^^^^^^^^^^^^^^s^^^^'}^
Le mode subjonctif.
293. EXPOSÉ. — Après certains verbes comme : il fout, je veux,
je demande, je défends, j'ai peur, je suis content, je suis fâché, on
emploie le verbe au mode subjonctiî.
29 f. Le mode subjonctif a 2 temps simples : le présent et
l'imparfait, et 2 temps composés : le passé et le plus-que-pirfait.
295. L.e subjonctif présent ou passé* — Après un verbe
au présent, on emploie le subjonctif au présent ou au passé. On dit :
Maman se plaint aujourd'hui Présent
que je travaille mal {au}OurcVhin). . . . Subjonctif préseiNT
que j'aie mal travaillé (hier) Subjonctif passé.
296. Le subjonctif imparfait ou plus-que-parfait. —
Après un verbe au passé, on emploie le subjonctif à l'imparfait ou au
pliis-que-parfait. On dit :
Maman se plaignait hier Passé ^
que je chantasse trop fort (hier) . . . Subj. imparfait
que j'eusse chanté faux {a\ànl-\ney). . Subj. plus-que-parfait.
Le mode infinitif.
297. Quand on se contente d'indiquer une action, sans dire qui la
fait, on emploie le verbe au mode infinitif.
Ex. : Chanter est une distraction agréable.
298. L'infinitif est terminé par er dans les verbes en e.
D'autres verbes ont l'infinitif en ir, oir ou re. Ex. : grandir, rece-
voir, lire. Nous les étudierons plus loin.
299. L'infinitif a un temps présent (chanter) et un temps passé
[avoir chanté). On forme l'infinitif passé à l'aide de l'infinitif présent
de l'auxiliaire (avoir)^ et du participe passé [chanté).
Le mode participe.
300. Le niode participe. — H y a une forme du verbe qui
s'emploie comme un adjectif : on l'appelle \e,mode participe.
Ex. : La pie écoulait le pinson chantant sur l'épine fleurie.
Chantant est une forme du verbe chanter. 11 se rapporte à pinson,
comme un adjectif qualificatif.
De même, fleurie est un adjectif du nom épine, car il dit comment
est l'épine.
Chantant et fleurie sont deux formes du mode participe.
— Questionnaire. —
1. Dans quel cas empkiic-t-on le mode subjonctif? le mode infinidf? — 5. A quoi
équivaut le participe?
MAgi'ET ET FLOT. — 1''' DEGUÉ. 7
98
EXER CICES VERBES A VOIR E T Ê TR£
TEXTE
428. L'écureuil.
«^ L'écureuil est un joli petit animal, qui n'est qu'à demi
sauvage, et qui, par sa gentillesse, par sa docilité, par
l'innocence même de ses mœurs, mériterait d'être épar-
gné. Il n'est ni carnassier, ni nuisible, quoiqu'il sai-
sisse quelquefois des oiseaux.
'=§<=' Il est propre, leste, vif, très alerte, très éveillé,
très industrieux: il a les yeux pleins de feu, la physio-
nomie fine, le corps nerveux, les membres très dispos.
Il est trop léger pour marcher; il va ordinairement
par petits sauts, et quelquefois par bonds ; il a les
ongles si pointus qu'il grimpe en un instant sur un hêtre, dont l'écorce
est fort lisse. Buffon,
QUESTIONS
429. Les mots. — Oirest-ce qu'un écureuil'! — Qu'entend-on par sa do-
cilitc'! — Lhnnocenre de ses mœurs'! être épargné'! — Que signifient aierie?
— iiiduslricuxl Qu'est-ce qu'un hêtre'!
430. Les idées. — Poun[uoi Bufton demande-l il qu'on épargne l'écu-
rouil':' — En quoi l'écureuil est-il docile"! — innocentf
EXERCICE ORAL
431. Lisez le texte, en le mettant au pluriel. Prenez pour titre : /es
écureuils.
432. Signalez toutes les propositions du texte, dans lesquelles on em-
ploie le verbe être ou le verbe avoir.
EXERCICE ÉCRIT
433. Mettez le texte au pluriel, en prenant pour titre : Les écureuils.
Faites les changements nécessaires.
434 ==. Cherchez dans le texte les propositions où l'on' a employé le verbe
être. Indiquez le sujet et son attribut.
SUJET VEllUE ATTIUBL'T DU SLJET
'^loniî.h^ : L'écureuil \ est \ un joli petit animal.
435. Cherchez les propositions contenant le verbe avoir. Indiquez le
sujol et le complément direct d'objet du verbe.
436. Conjuguez le verbe être aux temps simples en ajoutant un attribut
qui indiqué une bonne qualité. Vous supposerez que le sujet est du
féminin. Modèle : Je suis studieuse.
437. Conjuguez le verbe être au.x temps composés, en ajoutant. un
attribut qui indique une (jualité mauvaise. Vous supposerez que le sujet
est du masculin. Modèle : J'ai été paresseux.
ÉLOCUTION
438. Dites ce que fait un animal docile, — carnassier, — nuisible, —
aleiie, — industrieux. — A quoi reconnaissez- vous qu'un animal a les
yeux pleins de feu? — le corps nerveux? — les membres dispos?
VOCABULAIRE
439. Les contraires. — Quel est le contraire des mots suivants ;
joli nuisible vif dispos
petit propre éveillé pointu
sauvage leste léger lisse.
99
i'i{ljssssiss;sss$$s$ss?sssssss?ss^$s!^ GRAMMAIRE LE VERBE ^^i^^^^^^i^^^^^^'-*" jijjgf
Les verbes en e et les verbes en s.
3oi. EXPOSÉ. Beaucoup de verbes sont terminés, à la l""^ per-
sonne du singulier de l'indicatif présent, par un e, connue je chante.
Ex. : je parle, je dessine, je récite.
Pour ccite raison, on les appelle verbes en e.
3()2. — D'autres verbes, connue je choisis, je reçois, je lis, ont
l'indicatif présent terminé par s.
Pour cette raison, on les appelle verbes en s.
(C^ '>o3. Comment on nomme nn verbe. — Pour nommer un verbe à
l'aide d'un seul mot, on le désigne généralement par son infinitif présent.
Ainsi nous dansons est une forme du verbe danser; il grandira est une
forme du verbe grandir.
I^infinitif des verbes en e est en er : chanter.
L'infinitif des verbes en s est en ir, oir ou re : grandir, rece-voir, lire.
COMMENT ON CONJUGUE UN VERBE
3u4. Les verbes en E. — Au lieu de chanter, on pourrait
dtnser, sauter. On dirait alors :
Au PRÉSENT : Je chante, je saute, je danse.
Au FUTUR : Tu chanteras, tu sauteras, tu danseras.
A l'imparfait : Hier vous chantiez, vous sautiez, vous dansiez.
305. On voit que, pour exprimer le même temps et la même per-
sonne, ces 5 verbes ont les mêmes terminaisons. On dit alors que
sauter et danser se conjuguent comme chanter.
Pour conjuguer un verbe en e, on ajoute à son radical toutes
les terminaisons du verbe chanter.
306. JLes verbes en S. — Parmi les verbes en s, les plus nom-
breux se conjuguent exactement comme je grandis, nous grandissons.
Ils ont î ou iss après le radical, à certains temps, de sorte que leur
présent est en is.
807. Les autres verbes en s ne prennent jamais i ou iss après leur
radical ; en outre leur radical peut varier.
Ex. : je pars, nous partons; je crains, nous craignons.
'i()8. Comment on classe les verbes, — Au point de vue
de la conjugaison on distingue donc 5 groupes de verbes :
i" Les verbes comme chanter, qui ont le présent en e : Je chante.
2° Les verbes comme grandir, qui ont le présent en is : Jegrandis.
5" Les autres verbes, qui ont généralement le présent en s: je pars.
= Questionnaire. =
i. Quappollc-t-ou verbe en e'! — verbe eu s! — 2. Comment nomme-t-on un
verbe? — 5. Comment est terminé l'infinitif des verbes en e? — des verbes en s'! —
4. Comment conjugue-t-on un verbe en e'! — 5. Que reniarque-t-on dans les verbes
comme grandir'! — 6. Que remarque-t-on dans les autres verbes? — 7. Quels sont
les 3 groupes de verbes?
100
s;
GRAMMAIRE — LE VERBE
La conjugaison en S.
A. Verbes à présent en is.
MODÈLE DE CONJUGAISON : GRANDIR
Temps simples. Temps composés.
MODE INDICATIF
MIÉSENT l'ASSÉ COMPOSÉ
je grandis
(ù grandis
il OH elle grandit
nous grandissons
vous grandissez
ils OK elles grandissent
IMPAIiFAlT
je grandissais
lu grandissais
il o« elle grandissait
nous grandissions
vous grand i- s iez
ils ou elles grand iss aient
l'ASSL SIMPLE
*r3
je
tu
il ou elle
nous
vous
grandis
grandis
grandit
grandîmes
grandîtes
ils o!t elles grandirent
FLTL'R
je
grandirai
tu
grand /ras
il ou elle
grandira
nous
granil /rons
vous
grand ('rez
ils ou elles grand i ront
J
ai
grandi
lu
as
grandi
il OH elle
a
grandi
nous
avons
grandi
vous
avez
grandi
ils ûH elles
ont
grand i
PLUS-QUE-PARFAIT
j' avais grandi
lu avais grandi
il ou elle avait grandi
nous avions grandi
vous aviez grandi
ils ou elles avaient grandi
PASSE ANTERIEUr,
j'
eus
grandi
lu
eus
grandi
il ou elle
eut
grand i
nous
eûmes
grand i
vous
eûtes
grandi
ils ou elles
eurent
grandi
FUTUR ANTERIEUR
2f 3
j'
aurai
grandi
tu
auras
grandi
il ou elle
aura
grand i
nous
aurons
grand i
vous
aurez
grandi
ils o« elles auront grandi
sa/iitm^ssssssss^sssssîsjssjssss^^
m
^^D GRAMMAIRE — LE VERBE
Temps simples.
Temps composés.
MODE CONDITIONNEL
i!i
je
tu
il ou elle
nous
vous
PnESEXT
grandirais
grand <rais
grand /'rait
grandî rions
araiid /riez
ils ou elles grand /raient
PASSE
il
aurais ou] eusse
aurais okIu eusses
aurait o«ileùt
nous aurions oan. eussions gi
vous auriez ou\. eussiez gi
ils auraient oîiils eussent gr
andi
andi
and i
andi
andi
andi
MODE IMPÉRATIF
PRESENT
;rand/s
!:rand/ssons
^rand iss ez
^n
PASSÉ [peu employé)
grandi
ayons grandi
ayez grandi
MODE SUBJONCTIF
PRÉSENT
PASSÉ
5
que je grand /«se
que tu grand /ss es
qu'il ou qu'elle grand /sso
i ( ' f^ie j' aie
^ ?2 que tu aies
Ë ( Sjqu'il OM qu'elle ait
grandi
grand i
grandi
2
1^
'3
que nous . grand /ss ions
que vous grandissiez
qu'ils ou qu'elles grandissent
i'3
que nous ayons
que vous ayez
qu'ils on qu'elles aient
grandi
grand i
grandi
IMPARFAIT
PLUS-QUE-PARFAIT
1
i
' I
V
'3
que je grandisse
que tu grandisses
qu'il OM qu'elle grandît
que j' eusse
que tu eusses
qu'il OM qu'elle eût
grandi
grandi
grandi
i
i J2
que nous grandissions
que vous grandissiez
qu'ils ou qu'elles grandissent
Kl
que nous eussions
que vous eussiez
qu'ils OM qu'elles eussent
grandi
grandi
grandi
MODE
INFINITIF
é
PRÉSENT
PASSÉ
i
ê
grand ir
avoir grandi
1
MODE
PARTICIPE
PRÉSENT
PASSÉ COMPOSÉ
ayant grandi
i
OJII
Il
grandissant
PARTICIPE PASSÉ SIMPLE
grand i
U ACCORD DU VERBE
102
EXERCICES
TEXTE
440. Le limaçon et le ver luisant.
Un limaçon et un ver luisant habitaient ensemble sur un tertre. Ils
étaient bons amis, quoique le ver fût un peu vaniteux. Il ne se lassait
pas de parler de lui-même et de célébrer
son mérite. ^
« Mon pauvre camarade, disait-il une
fois à son voisin, je plains ton sort.
Personne ne te remarque. Le jour, tu
passes inaperçu sous les herbes, et quand
la nuit approche, tu rentres dans ta
coquille. Moi, j'ai mes heures de gloire.
Dés que le jour s'obscurcit, je brille d'un vif éclat. Les hommea eux-
mêmes s'arrêtent et m'admirent.— C'est vrai, murmura mélancoliquement
le limaçon, tu es plus heureux que moi ! »
Comme ils devisaient ainsi, une troupe d'écoliers s'approcha et envahit
la colline. « Un ver luisant! un ver luisant! » s'écriaient-iis. Le ver res-
plendissait de joie, mais son triomphe fut court : un bambin le saisit
avec tant d'empressement qu'il l'écrasa entre ses doigts-
D'après A. Aulard.
QUESTIONS
441. Les mots. — Qu'est-ce qu'un vei' luisant'} un tertre"! — Que signi-
fie être vaniteuj-^ mélancoliquement^ ils devisaient "l resplendissait t
442. Les idées. — Que fait le vaniteux^. — Que pensez-vous des enfants
qui j3arlent toujours d'eux-mêmes ? — Le limaçon est-il plus malheureux
que le ver? — Que devait-il penser en voyant la triste fin de son camarade?
EXERCICE ORAL
443. Dans le texte, certains sujets sont en italique. Cherchez le verhe
qui dépend de chacun deux et dites quelle est sa terminaison.
EXERCICE ÉCRIT
444. Écrivez 1° Tous les verbes en e du texte, avec leurs sujets.
2° Tous les verbes en s — — .
Indiquez s'ils sont au singulier ou au pluriel.
445. Analysez la forme des verbes : habitaient, rentres, admirent,
criaient, saisit, écrasa.
446. Mettez au pluriel le texte suivant :
Le rat. — Il est carnassier, et même omnivore : il semble préférer
les choses dures aux tendres; il ronge la laine, les étoffes, les meubles,
perce les bois, pratique des trous dans les murs, se loge dans les épais-
seurs des planchers, dans les vides de la charpente ou de la boiserie; il
y transporte tout ce qu'il peut traîner; il y établit même quelquefois son
magasin, surtout lorsqu'il a des petits. " Buffon.
INVENTION
447. Donnez comme sujet, à chacun des verbes suivants, un nom de
personne [p), un nom d'animal (a) ou un nom de chose (cA).
C^™ Regardez bien si le sujet iloit être au singulier ou au pluriel,
le ... [ch) couiie, ... (p) fauchent. ... [rh] fument,
la ... (a) pique, ... (c/i) coulent, ... (r/i) tombe,
la ... (^/i) gronde, ... (r/t) passe. ... (r/i) blanchit,
les... (c/() roulent, ... (p) ramonent, ., . (a) vole,
le ... (/>) enseigne. .. . :a) rugissent, ... (r/)j brillent.
{a) couvent,
(ch) tremble,
[p) mendie,
[a] paissent,
(p) rabote.
103
fgnnjs?s???i;?i^s?s$;s^sismi??i;j^^ GRAMMAIRE LF VFRBF ^^^^^^^^^^^^^^^^s^mim
Le verbe s'accorde avec le sujet.
309. EXPOS^. — Dans le texte 440, nous lisons cette phrase :
Un hamh'tn le saisit (le vei'); // l'écrasa.
C'est un hamhin qui est le sujet, car on dit ce que le bambin a fait.
Si le sujet bambin était au pluriel, on dirait :
Des bambins le saisirent; ils l'écrasèrent.
Sio.*On voit, par cet exemple, que la manière d'écrire le verbe
n'est pas la même si le sujet est au singulier ou s'il est au pluriel.
Donc le verbe s'accorde en nombre avec son sujet.
Cela signifie que, si le sujet est au singulier, le verbe prend les terminaisons
du singulier; si le sujet est au plurielle verbe prend les terminaisons du pluriel.
3ti.*Quand le ver dit au limaçon : tu passes, tu rentres : c'est la
2" personne, marquée par la terminaison es, conune tu chantes.
Le limaçon, en parlant de lui, dirait : je passe, je rentre. Ce serait
la 1'" personne, marquée par la terminaison e, comme je chante.
Donc le verbe s'accorde aussi en personne avec le sujet.
3i2.*Qiiand on emploie deux noms au singulier comme sujets d'un
seul verbe, on met ce verbe au pluriel.
Ex. : Un limaçon et un ver luisant habitaient ensemble.
3i3.*Pour bien écrire un verbe. — Pour bien écrire un
verbe, il est donc nécessaire de connaître son sujet, car le sujet est le
terme le plus important de la proposition.
3 14.* Quand on écrit un nom ou un pronom, il faut se de-
mander si ce nom ou ce pronom est employé comme sujet,
afin de donner au verbe la terminaison qui convient.
11 suffit en efiet de changer le nombre ou la personne du sujet
pour que l'orthographe de tous les verbes de la phrase soit changée.
Ex. : Phrase au singulier :
Le rat habite nos greniers ; il
est connu par les dégâts qu'il
nous cause.
La même phrase au j)luriel
Les rats habitent nos greniers;
ils sont connus par les dégâts
qu'ils nous causent.
3i5. Analyser nn verbe. — Pour analyser la forme d'un
verbe, on dit à quel mode et à quel temps il est employé; quelle est
sa personne et son nombre.
Ex. : habitaient. Verbe habiter, à l indicatif imparfait, 5« pers.
du pluriel.
Questionnaire.
1. Comment fait-on accorder le verbe avec son sujet: l^on nombre? 2° en personne?
— 2. Comment s'écrit le verbe qui a pour sujets 2 noms au singulier? — 3. Que
iaut-d connaître pour bien ctrire un verbe?— 4. Qu'arrivc-t-il quand on cliange le
nomiirc et la personne du sujet?
iisssms^wssssssmîmimsssmimjssms^^
104
EXERCICES
TEXTE
448.
LE VERBE
Le repas des jeunes bergers.
<=f» Nous choisissons un de ces gros rochers dont
le sommet un peu recourbé sur lui-même dessine
une demi-voûte et abiite quelques pieds de sable
fin à sa base. Nous nous établissons là. Nous ra-
massons à brassées des fagots de bruyères sèches
et les branches mortes tombées des châtaigniers
pendant l'été; nous battons le briquet, nous
allumons un de ces feux de bergers si pittores»
ques à contempler de loin.
«^^ Une petite flamme claire et ondoyante jaillit
à travers les vagues noires, grises et bleues de
la fumée du bois vert, que le vent fouette comme
une crinière de cheval échappé. Nous tirons de
nos sacs le pain, le fromage, quelquefois les œufs durs assaisonnés de gros
grains de sel gris. Lam.\p,tine.
QUESTIONS
449. Les mots. — Qu'es^t-ce que le sommeil la basel — Qu'est-ce qu'une
brnsscel — une bruyère^ — un briquet'*. — Que signifie pittoresques^
450. Les idées. — Pourquoi choisissent-ils de préférence ce rocher? —
Pourquoi diL-on des bruyères sèches, des branches mortes'! — Comment
bal-on le briquet? — Qu'est-ce qu'une flamme ondoyante'! — A quoi com-
pare-ton ici la fumée? Pourquoi?
EXERCICE ORAL
451. Lisez le texte et indiquez : 1° tous les verbes en e;2"' tous les
verbes en s.
452. Dites à quelle personne sont ces verbes et quel est leur sujet.
EXERCICE ÉCRIT
453. Conjuguez à tous les temps de l'indicatif : je choisis une place et
j'allume du feu.
454. Conjuguez au conditionnel présent : si j'étais dans les bois, je ra-
masserais des bruyères.
455. Conjuguez à tous les temps du subjonctif : (Maman veut' que je
fiiiisse mon devoir et que je récite ma leçon.
456. Analysez la forme des verbes suivants :
nous dansions,
elle pleura,
ils sautèrent,
que nous flattions,
j'établissais,
il divertirait,
nous chéririons,
il punira,
tu avais obéi,
elle a souhaité,
nous avons abouti,
qu'il eût grossi.
INVENTION
457. Trouver trois verbes en e et les mettre au temps indiqué, d'après
le modèle suivant :
Modèle : Le jardinier peut bêclier, ratisser, planter. Demain le jardinier
bêchera, 7'atissera, plantera.
Le jardinier peut... ind. futur. Le chat peut... condit. présent.
La mouche peut... ind. imparfait. Le cheval peut... ind. futur passé.
L'oiseau |)eut... ind. passe simple. Le bœuf peut... i»rf. plus-que-parfait.
105
|!,'[«ss;s?j^is$i!^-$sss$5;ss;iss^^ CRAMMAIRE LE VERBE ^"ms^^^^ms^mm^mm^wm
L'orthographe des verbes.
3i6. EXPOSÉ. — Vous êtes souvent embarrassés pour écrire cor-
rectement un verbe. Quand on vous dicte : je remplis, U remplit, un
tonneau rempli, la terminaison {is, it, i) se prononce de la même
façon, mais la lettre finale s, t, i, n'est pas la même. Nous étudierons
donc ici les lettres finales des verbes en e et des verbes en s. Vous
remarquerez qu'elles sont souvent semblables, excepté au singulier
de Vindicatif présent, du passé simple et de Vimpératif.
3i-. LES LETTRES FINALES
CONJUG.
1
INGULIE
9
5
1
PI.CRIEI,
2
MODE INDICATIF
(Lettres finales dif-
Présent. férentes au singu-
lier.)
eu e
en s
5
e
s
es
s
e
t
ons
ons
ez
ez
ent
ent
■.nno-Co:* (Lettres finales
Imparfait. semblables.)
eu e
en s
> ais
ais
ait
ions
iez
aient
(Lettres finales
Passé simp. différentes au
singulier.)
C;;§^ Le point remplace un i ou un u.
en e
en s
ai
. s
as
. s
a
.t
âmes
tmes
âtes
rtes
èrent
. rent
E'..<..i.. (Lettres finales sem-
* M«Mr- blables.) Les verbes en
e ont toujours un e avant r.
en e
en s
erai
rai
^>ras
ras
cra
ra
erons
rons
erez
rez
rront
ront
MODE CONDITIONNEL
■»»<&Kon* (Lettres finales seul-
rresenf. niables.) Les verbes
en e ont toujours e avant r.
en e
en s
crais
rais
rrais
rais
«•rait
rait
e rions
rions
«riez
riez
iraient
raient
MODE IMPÉRATIF
Présent
en e
en s
—
e
s
—
ons
ons
ez
ez
—
MODE SUBJONCTIF
n_^~-_« (Lettres finales sem-
rresent. biabies.)
en e
en s
e
es
e
ions
iez
ent
Inin»i>r»i« (Letties finales
impariail. semblables.)
en e
en s
rt sse
. sse
asses
. sses
«t
: t
a ssions
. ssions
« ssiez
. ssiez
rt ssent
. ssent
MODE INFINITIF
en e
en s
ir, <
er
)ir ou
re
MODE PARTICIPE
Présent
en e
en s
ant
Passé
en e
en s
i, u,
é
s, t,
3tC.
i
infi
EXERCICES
TEXTE
LE VERBE
458. Un bon frère.
Mme Hamilton a vu, dans un des plus miséra-
bles villages de lÉcosse, deux pauvres enfants,
dont l'aîné avait été laissé constamment seul
auprès de son plus jeune frère. Il le soignait, l'ha-
billait, le nourrissait, ne l'abandonnait jamais un
seul instant, et remplissait les devoirs de la mère
la plus attentive. Quand l'heure du repas appro-
chait, il installait son pupille dans la cabane, allu-
mait un petit feu qu'il gouvernait très habilement
et préparait les simples aliments qui les nourris-
saient tous les deux.
Mme Necker de Saussure.
QUESTIONS
459. Les mots. — Que signifie misérables^ — conslammenl^. — Qu'est-ce
qu'un piipilld — Ouentend-on par fjouvemer un feu?
460. Les idées. — Que faisait l'aîné des deux frères? — Pourquoi dit-
on qu'il remplissait les devoirs d'une mère? — Pourquoi appelle-t-on le
jeune enfant son pupille^ — Que pensez-vous de la conduite de ce pelit
garçon?
EXERCICE ORAL
461. Lisez le texte et indiquez tous les verbes qui sont à l'imparfait.
Dites sur quel modèle ils se conjuguent.
462. Indiquez quel est le sujet de ces verbes et à quelle personne ils
sont.
EXERCICE ÉCRIT
463. Faites une liste des verbes du texte qui sont à l'imparfait en indi-
quant leur sujet et leur complément direct d'objet s'ils en ont un.
464. Mettre ce texte à la i" personne du singulier, à partir de : L'mné
avait été laissé constamment seul, en commençant ainsi : J'avais été laissé
-constamment seul....
465. Conjuguez à la l"'* personne du singulier et du pluriel de tous les
temps simples : J'aime mes parents et je les chéris.
466. Mettez au pluriel les phrases suivantes :
Quand le chat est absent, la souris se réjouit. — Le maître gronde
l'élèv qui ne travaille pas bien et récompense celui qui montre de l'appli-
cation. — Demain le tapissier emportera notre fauteuil et le réparera. —
Si tu aidais ton frère, il finirait son travail beaucoup plus tôt.
INVENTION
467. Donnez à chacun des verbes suivants un sujet et un objet qui
conviennent; mettez les verbes au temps indiqué :
arranger (ind. imparf.), racconimoder(pas.conip.), envahir (subj. prés),
bâtir (cond. prés.), engourdir (ind. p.-q.-p.), apporter (fut. passé),
éplucher (ind. futur), éclairer (ind. passé simp.), pourrir (condit. passé).
VOCABULAIRE
468. Trouvez le contraire des verbes suivants .
soigner, abandonner, allumer, mépriser, finir,
habiller, approcher, attacher, haïr,
raccourcir,
enricliH",
bâtir,
107
|ra^^^^^^ GRAMMAIRE - LE VERRE
Remarques sur les verbes en C
3i8. Dans certains verbes en er la prononciation exige quelquefois
qu'on modine l'orthographe du radical.
3 19. Verbes terminés par cer ou ger. — ■ Essayons de con-
juguer les deux verbes suivants : je place mes livres el je les range.
A la première personne du pluiiel du présent de l'indicatif, si nous
mettons la terminaison ons après le radical, nous aurons : 7Wiis
plaçons, noiis rangons. (Voir n" 52.)
Ainsi la prononciation du c et ^ug serait changée, parce que ces
consonnes se trouvent devant un o. Il en serait de même à l'impar-
fait devant ais : Ex. : je plaçais, je rangais.
320.* Pour éviter que la prononciation du radical soit changée,
voici ce qu'on fait :
Chaque fois que la terminaison commence par a ou par o,
on met :
Une cédille sous le e dans les verbes en cer,
Un e après le g dans les verbes en ger.
Ex. : 7Ï011S plaçons nos livres el nous les rangeons.
Je plaçais mes livres el je les rangeais.
821. Verbes comme mener, appeler, jeter. — Essayons de
conjuguer les trois verbes mener, appeler, jeter, à l'indicatif présent.
En ajoutant la terminaison e au radical, nous avons :
Je mené, j' appelé, je je le.
C'est impossible à prononcer distinctement, parce qu'il n'y a
aucune syllabe sonore. On évite cet inconvénient, en disant :
Je mène, j'appelle, je jette.
3 2 2.* Dans les verbes dont le radical est terminé par une
syllabe muette, comme mener, appeler, jeter, on change le
muet en e ouvert quand la terminaison commence par un
e muet.
323. Cela peut se faire de deux façons :
1" A l'aide d'un accent grave, dans les verbes comme mener, lever,
semer. Ex. : je mène, je lèverai, je sèmerais;
2° En doublant la consonne / ou / dans beaucoup de verbes en eler
ou eter, comme appeler, jeter. Ex. : j'appelle, je jette, je jetterai.
'vp^' Les verbes aclicler, geler et quelques autres suivent la première manière,
c'est-à-dire prennent l'accent grave. Ex. : j'achète, il gèle.
= Questionnaire, r
1. Que remarquez-vous dans la conjugaison du verhe placer! — 2. du vcrljc ranger!
— 3. du verbe lever'.' — 4. du verbe appeler? — 5. du verbe jeter?
sill"IS5^JSS!SÎSSSSSSS8JSSSSSS!*S§^^
108
EXERCICES
TEXTE
LE VERBE
469. La jeune ménagère.
<=§» Louise est une jeune fille très active; elle aide
sa mère aux soins du ménage, Le matin elle ouvre
les fenêtres toutes grandes, afin que l'air et la lu-
mière pénétrent dans l'appartement; elle apporte le
bois et le charbon nécessaires pour la journée; elle
balaye toutes l«s pièces, le corridor et l'escalier, en-
lève partout des toiles d'araignée, déplace les chaises,
cire les boiseries; ensuite elle replace tout en ordre.
Puis elle aide sa mère à préparer le déjeuner; elle
épluche les légumes, surveille le pot-au-feu et dispose
ies assiettes et les couverts sur la table.
QUESTIONS
470. Les mots. — Qu'est-ce qu'une ménagère'^ — Qu'entend-on par les
soins du ménage"? — Qu'est-ce qu'un corridor'? Quels noms donne-t-on aussi
au corridor'! — Qu'appelle-t-on ici un couvert?
471. Les idées. — Pourquoi doit-on renouveler l'air dans les apparte-
ments? — Pourquoi balaye-t-on? — Quels sont les inconvénients de la
poussière? — Quand on voit des toiles d'araignée dans une pièce, qu'est-
ce que cela indique?
472. La grammaire. — Pourquoi pénètrent est-il au pluriel? — Pourquoi
7iécessaires est-il terminé par la lettre s?
EXERCICE ORAL
473. Quel est le pronom sujet qui remplace Loidsel Trouvez tous les
verbes dont il est le sujet.
EXERCICE ÉCRIT
474. Écrivez le texte et soulignez le compl. direct d'objet de chaque verbe.
475. Trouvez le complément de temps de elle ouvre; — le comp. de lieu
de pénètrent; — de enlève; — de dispose; — le compl. de aux soins; — de
nécessaires; — le compl. de manière de replace.
476. Écrivez le texte au pluriel, en remplaçant Louise par Louise et sa
sœur, et en mettant les 'verbes à l'imparfait.
Modèle à continuer : Louise et sa sœur étaient des jeunes filles très acti-
ves; elles aidaient ....
477. Conjuguez : \° je déplace une chaise; je range mon livre aux temps
simples de l'indicatif.
"i" A l'indicatif imparfait et au conditionnel présent :
je rince mon verre. je corrige mon devoir,
j'elTace mon dessin, "j'interroge mon voisin.
ÉLOCUTION
478. Comment fait-on le pot-au-feu (employez des verbes au futiir)^ —
Comment feriez-vous une soupe (employez des verbes au conditionnel)^
— Comment allume-t-on le feu? (employez le subjonctif : Pour allumer le
feu, il faut que....)
VOCABULAIRE
479. loriner des verbes en er
cri, fouet, ffigot,
chant.
table,
l'aide des noms suivants
cire. agrafe,
flamme,
ïiilïe,
bouton,
crayon,
dessin.
109
LE VERBE EXERCICES
TEXTE
480. La jeune ménagère (Suite).
<^ Dans l'aprés-midi Louise passe ea
revue les habits de ses frères; elle rac-
commode les blouses déchirées, rem-
place les boutons qui manquent, rapièce
les pantalons et les gilets usés; ensuite
elle repasse le linge avec sa mère ou
bien elle donne un coup d'œil au jardin,
arrache les mauvaises herbes, ratiss
les sentiers, soigne les plates-bandes.
Quand son père rentre le soir, il remar-
que avec satisfaction que son intérieur est propre et bien tenu, et il se
trouve heureux dans sa famille.
D'après Jost et Br.eunig. Lectures pratiques. [Hachette el C'% édil.]
QUESTIONS
481. Les mots. — Qu'est-ce que raccommodera — rapiécerai — Qu'est-ce
qu'une plale-bande1 — En quoi consiste la salisfactioni — Qu'entend-on
ici par son intérieure
482. Les idées. — A quoi sert de raccommoder les habits? — Que doil-
on penser des enfants qui n'ont aucun soin de leurs vêtements? — Que
signifie cette expression : donnez un coup a'œill — Qu'appelle-t-on les
mauvaises herbes? En quoi sont-elles nuisibles? — Pourquoi le père se
Irouve-t-il heureux? — Et Louise n'csl-elle pas heureuse, elle aussi?
EXERCICE ORAL
483. Lisez la première proposition du texte. — Dites-en le sujet, — le
verbe, — l'objet. — Trouvez un complément de nom — un comp. de
manière du verbe, — un compl. de temps. — Trouvez une proposition
commençant par un pronom relatif sujet. — Quel est l'antécédent de ce
pronom relatif?
EXERCICE ÉCRIT
484. Écrivez le texte 480 et soulignez le compl. direct d'objet de
chaque verbe.
485. Écrivez ce texte au futur et à la 1" personne du singulier : Modkle
à continuer : Dans l'après-midi, tu passeras, etc., jusqu'à plates-bandes.
(Remarquez bien la terminaison 7-as de la 2'' personne.)
486. Conjuguez à l'indicatif présent, imparfait, futur et au subjonctif
présent les verbes suivants :
je lève la main, j'appelle mon camarade,
je jette ce papier, je pince mon voisin.
487. Conjuguez à l'indicatif imparfait, au passé simple, au conditionnel
présent et à l'impératif présent les verbes suivants :
je charge mon fusil, j'attelle mon cheval,
je perce une planche, je promène mon chien.
VOCABULAIRE
488. Formez des verbes à l'aide des noms suivants et faites-les enlrei
dans une petite phrase au passé simple. Modèle (place, placer) : Le
professeur me plaça à la première table.
place, masse, menace, charge, jugf'»
glace, trace, bras, neige, siiïgc,
classe, face, tas, gorge, siège.
110
EXERCICES
LE VERBE
TEXTE
489. L'écolier docile.
« Adieu! petit chéri; vous vous rendez en classe;
Ne vous y faites pas punir.
— Non, maman : pour cela, que faut-il que je fasse'/
— Une seule chose, obéir.
— J'obéirai, maman. » Il tint si bien parole,
Que depuis lors on a plaisir
A le voir, tout joyeux, partir pour son école
Et, tout joyeux, en revenir.
CUCHET.
QUESTIONS
490. Les mots. — Que signiTie docile'^ — vous vous rendez'? — Ou'enlend-
On par tenir pardel — Que signifie depuis lors'l
491. Les idées. — Quel conseil la mère donne-telle à son fils? — Que
répond l'enfant? — Qu'est-ce qui montre qu'il est docile'!' — Pounfuoi
l'enfant est-il joyeux en partant'? — en revenant'?
EXERCICE ORAL
492. Cherchez, dans le texte, tous les verbes qui ont l'infinitif en ir,
493. Conjuguez à l'indicatif présent, imparfait et passé simple les ver-
bes punir, obéir., partir, revenir.
EXERCICE ÉCRIT
494. Conjuguez à l'imparfait, au passé simple, au futur de l'indicatif et
à l'impératif le verbe suivant : Je cueille une fleur, je la tiens et je Voffre.
495. Mettez aux temps simples de l'indicatif et du subjonctif le verbe
je purs, Couvre la porte et je sors.
496. Mettez au pluriel les formes suivantes :
lu pars, je sortis, elle acquit, je meurs, tu mentis,
elle dort, je cueillais, je tins, tu offres, elle vint,
tu acquiers, il courra, est-il mort? il tient, tu es venu.
497. Mettez au singulier les formes suivantes :
N'avez-vous pas dormi pendant la leçon? — En apprenant régulièrement
vos leçons vous actjuerrez une bonne mémoire. — Partez-vous demain en
voyage? — Cueillerez-vous vos poires cette semaine?
498. Conjuguez aux temps composés indiqués, avec l'auxiliaire cire.
Passé composé : je suis parti, Futur antérieur : je serai mort,
Plus-que-parfait : j'étais sorti. Conditionnel passe: je serais venu.
Ajoutez à chaque verbe un complément de temps.
VOCABULAIRE
499. Dites, à l'aide d'un nom, comment on appelle l'action de :
mentir, sortir, offrir, mourir, conquérir, secourir,
partir, cueillir, courir, acquérir, tenir, ouvrir.
Modèle : L'action de mentir est un mensonge.
500. Formez des verbes en ir à l'aide des adjectifs suivants .
Modèle : Rendre aigre, c'est aigrir
aigre, dur, courbe, sale, noir, roux, poli,
dur, blanc, clair, plat, jaune. vert, laid.
iP
GRAMMAIRE — LE VERBE
B. — Les autres verbes en S»
324. Beaucoup de verbes en s, prennent exactement les mêmes
terminaisons que^e grandis.
Ex. : Je (jrandii^, nous grandissons; je finis, nous finissons.
Entre le radical et la terminaison ils intercalent < ou iss.
32 5. Les autres verbes en s n'intercalent pas i ou iss.
Ex. : Je par s, nous parlons: je lis, nous lisons.
Dans ces verbes, la forme du radical change fréquemment.
Ex. : Je meurs, nous mourons: je sais, nous savons.
Mais leurs terminaisons s, 022s, etc., sont les mêmes que celles de
je grandis. Elles sont indiquées dans le tableau de la page 105,
326. Verbes à l'infinitif en ir.
l" Groi'pe
Ind. préseni
linparfail
Passé sinip.
Futur
Subj. présent
Pari, passé
l" Groupe :
Ind. présent
Passé simp.
Futur
Subj. présent
Part, passé
mentir,
je mens
tu mens
il ment,
nous mentons
vous mentez
ils mentent
je mentais
je mentis
je mentirai
que je mente
ayant menti
courir,
je cours
lu cours
il court
nous courons
je courus
je courrai
que je coure
ayant couru
tenir,
partir,
je pars
lu par s
il part
nous partons
vous partez
ils partent
je partais
je partis
je partirai
que je parte
étant parti
2^ G. : cueillir,
je cueille
tu cueiil es
il cueille
nous cueillons
je cueillis
je cueillerai
que je cueille
ayant cueilli
venir,
ind.
présent
je tiens
je viens
—
nous tenons
nous venons
Imparfait
je tenais
je venais
Passé simp.
je tins
je vins
Futur
je tiendrai
je viendrai
Sulij
présent
que je tienne
que je vienn e
—
que nous tenions
que nous venions
Imparfait
que je tinsse
que je vinsse
Part
passé
ayajit tenu
étant venu ^
sortir,
je sors
tu sors
il sort
nous sortons
vous sortez
ils sortent
je sortais
je sortis
je sortirai
que je sorte
étant sorti
offrir,
j'offre
tu offres
it offre
nous offrons
j'olfris
j"olTrirai
[ue jolfre
ayant olFert
acquérir,
jacquiers
nous acquérons
j'acquérais
acquis
j acquerrai
que j'acquière
ne n. acquérions
que j'acquisse
ayant acquis
dormir.
je dors
tu dors
il dort
nous dcrm ons
vous dormez
ils dorment
je dormais
je dormis
je dormirai
que je dorme
ayant dormi
ouvrir.
j'ffuvre
tu ouvres
il ouvre
nous ouvrons
j'ouvris
j'ouvrirai
que j'ouvre
ayant ouvert
mourir.
je meurs
nous mourons
je mourais
je mourus
je mourrai
que je meure
q. n. m OU rions
que je mourusse
étant mort
lllll&,,SSSS^S^&"SSi5SSSS^SSSSSSSSSSSSSS^^
EXERCICES
TEXTE
LE VERBE
501. Le lierre et le rosier.
Un lierre, en serpentant au haut d'une muraille.
Voit un petit rosier et se rit de sa taille.
L'arbuste lui répond: «Apprends que, sans appui,
J'ai su ni'élever par moi-même;
Mais toi, dont l'orgueil est extrême,
Tu ramperais encor sans le secours d'autrui, »
Le 13AILLY.
^■'-- "■' •• •■•' — " -^-—u
QUESTIONS
502. Les mots. — Qu'est-ce qu'un lierrel — un arbuste? — un appui'! —
Qu'appollc-f-on ici la taille? — Oue signifie extrême''. — autrui''.
503. Les idées. — Pourquoi dit-on que le lierre serpentel — Cherchez
dans le deinier vers un mot {\m rappelle l'idée de serpenter. — Est-ce
bien de se moquer de la taille des autres? — Le lierre a-t-il raison d'être
fier de sa taille? — Comment trouvez-vous la réponse du rosier?
EXERCICE ORAL
504. Lisez le texte et indiquez les verbes qui ont l'infinitif en oir.
505. Conjuguez aux temps simples les verbes :
.je reçois une recompense,
je sais ce que je veux,
j aperçois mon ami,
je dois faire ce que je peux.
506. Cherchez les verbes du texte qui ont l'infinitif en re et conjuguez-
les aux temps simples.
507. Dites la 2» personne du singulier de tous les temps du verbe sui-
vant : je vends des étoffes.
508. Écrivez à la 2° personne de tous les temps de l'indicatif et du
conditionnel :
Tu ne vois pas ton erreur, — tu aperçois ta maison.
EXERCICE ÉCRIT
509. Écrivez à la 1'° personne du singulier et du pluriel tous les temps
du verbe suivant : je reçois une lettre, je ris de bon cœur.
510. Écrivez au singulier les jdirases suivantes :
Les ennemis aperçurent notre manœuvre. — Vous recevez de jolies caites
postales. — Pouvez-vous me répondre? — Combien val&nt ces oranges? —
Voici la route que nous devions suivre. — Je ne crois pas que vous sachiez
vos leçons, ni que vous receviez une récompense.
Vous vous mettez en colère, et vous vous rendez malade. — Pourquoi
rze^-vous? — Nous battrons nos habits et nous les mettrons ensuite dans
l'armoire. — Les chaînes se rompirent et les bateaux ne purent résister
au courant. — Les ennemis se battirent courageusement, mais ils ne
surent pas profiter de leurs avantages. — Mettez votre pardessus, car
vous pourriez avoir froid.
VOCABULAIRE
511. Trouvez les noms formés avec les participes passés des verbes,
su'vants et placez-les dans une petite phrase.
trancher, monter, recevoir, arriver, revoir, sortir,
passer, ranger, dicter, mêler, entrer, assembler.
Modèle Les ouvriers ont creuse une tranchée.
GRAMMAIRE -LE VERBE
113
327- Verbes à l'infinitif en oiP«
I" Grocpe : recevoir, devoir,
Ind.
présent
Imparfait
Passé simp.
Futur
Suhj
présent
Part
Imparfait
passé
je reçois
tu reçois
il reçoit
li. recevons
vous recev ez
ils reçoivent
je recevais
recevions
je reçus
je recevrai
j. je reçoive
|. n. recevions
que je reçusse
ayant reçu
je dois
tu dois
il doit
nous devons
vous dev ez
ils doiv ent
je devais
nous devions
dus
je devrai
que je doive
que 11. devions
que je dusse
ayant dû
voir, asseoir.
je vois j'assois m j'assieds
tu vois tu assois ou tu assieds
il voit il assoit ou il assied
nous voyons nous assoyons, n. asseyons
vous voy ez vous assoy ez, vous asseyez
ils voi ent ils ass ,i ent, ils asseyent
je voyais j'assoyais, j'asseyais
lous voyions nous assoyions, n. asseyions
je vis j'assis
je verrai j'assoirai, j'assiérai
jue je voie que j'assoie, que j'asseye
juc n. voyions q. n. assoyions, q. n. asseyions
|ue je visse que j'assisse
avant vu avant assis
2° Groupe :
lad. présent
Imparfait
Passé simp.
Futur
Suhj. pre>nt
Imparfait
Part, présent
Passé
savoir,
je sais
nous savons
je savais
je sus
je saurai
que je sache
que nous sachions
que je susse
saciiant
ayant su
pouvoir,
je peux ou je puis
nous pouvons
je pouvais
je pus
je pourrai
que je puisse
que nous puissions
que je pusse
pouvant
ayant pu
valoir,
je vaux
nons valons
je valais
je valus
je vaudrai
que je vaille
que nous valions
que je valusse
valant
ayant val u
vouloir.
je veux
nous voulons
je voulais
je voulus
je voudrai
que je veuille
q. nons voulions
que je voulusse
voulant
ayant voulu
328. Verbes à Tinfinitif en l'e»
1" Groupe :
rire,
rompre,
battre,
rendre.
Ind. présent
je ris
je romp s
je bats
je rends
—
tu ris
tu romps
tu bats
tu rends
—
il rit
il rompt
il bat
il rend
—
nous rions
nous rompons
nous battons
nous rendons
—
vous riez
vous rompez
vous batt ez
vous rendez
—
ils rient
ils rompent
ils battent
ils rend ent
Imparfait
je riais
je rompais
je battais
je rendais
Passé simp.
je ris
je rompis
je battis
je rendis
Futur
je rirai
je romprai
je naîtrai
je rendrai
Subj. présent
que je rie
que je rompe
que je batte
que je rende
Imparlait
que je risse
que je rompisse
que je battisse
que je rendisse
Part, passé
ayant ri
ayant rompu
ayant battu
ayant rendu
.. .. â
UAtCET ET FLOT. — l''^ DEGRÉ. g
KXERCICES
TEXTE
LE VERBE
512, L'orange.
Un jeune enfant mordait dans une orange.
« Oh! s'écria-t-il en courroux,
Le maudit fruit! Se peut il qu'on le mange!
Comme il est aigre! on le prétend si doux!
— Faux jugement, lui répondit son père;
Otez cette écorce légère,
Vous reviendrez de votre erreur. »
Ne jugeons pas toujours sur un dehors trompeur.
Galdy.
QUESTIONS
513. Les mots. — Qu'est-ce que le courroux? — un fruit aigre? — Que
signifie : on le prétend? — Cette écorce légère? — Vous reviendrez? —
Qu'entend-on par un dehors?
514. Les idées. — Pourquoi l'enfant se met-il en courroux? — Que signi-
fie : \s maudit fruit''' — Remplacez : Faux jugement par une phrase ayant
le même sens. — Pourquoi le dehors de l'orange est-il trompeur?
EXERCICE ORAL
515. Quel est le sujet de mordait'! — de prétend? — de répondit? — de
reviendrez? — Dites tou& les. verbes du texte. — Quels verbes sont à l'im-
pératif? '— Que remarquez-vous en conjuguant les verbes manger, juger?
516. Analysez les verbes mordait., prétend., répondit., ôlez, reviendrez, en
indi([uant leur sujet.
EXERCICE ÉCRIT
517. Ecrivez l'indicatif présent, le passé simple, le passé composé et le
futur des verbes rendre, mordre, répondre.
518. Conjuguez à tous les temps de l'indicatif : Je lis ma leçon et j'écris
inon devoir.
519. Mettez à la 2" personne du singulier et du pluriel de tous les temps
le verbe : Je fais ce que je dis.
520. Conjuguez à l'indicatif présent, passé simple et futur les trois
verbes suivants : je pars, je vois, je lis.
521. Mettez au pluriel les phrases suivantes :
Pourquoi hals-lu ton camarade? — L'essieu de la voiture se rompit. —
Il 7nit son chapeau et partit aussitôt. — ^s-tu fait ce que tu pouvais? —
Tu ne crois pas ce que je te dis. — La journée paraît courte a celui qui
sait l'occuper.
522. Mettez au singulier les phrases suivantes :
Taisez-vous; vous lisez trop haut, et nous n'entendons pas ce que
disent nos voisins. — Quand écrirez-vous à votre tante? Attendrez-yous
la fin du mois? — Nous connaissons le livre que vous lisiez hier. —
Puisque vous nous dites que nous peignons mal, nous vous croyons. —
Faites aux autres ce que vous voudriez que les autres vous fissent.
VOCABULAIRE
523. Formez des noms en mettant l'article ou un autre adjectif devant
l'infinitif des verbes suivants et placez-les dans une petite phrase.
devoir, rire, manger, pouvoir, goûter,
savoir, sourire, boire, dîner, souper.
MoDf;LE : A^otre premier devoir est d'obéir à nos parents.
r-^.^^^^^^^^^2^1 GRAMMAIRE — LE VERBE E
329. Verbes à l'infinitif en Pe<
115
2° GnoLPE
Ind. préscni
Imparfait
Passé »iDip.
Fulur
Sulrj. présent
Part, présent
passé
5* Groupe :
IdiI. pri'M'Dt
Imparfait
Passé simp.
Futur
Subj. présent
Imparfait
Part, présent
passé
4' Groupe :
Ind. présent
Inipaifait
Passé simp.
Fulur
Subj. présent
Imparfait
Part, présent
passé
5° Groupe :
écrire,
j'écris
tu écris
il écrit
II. écrivons
vous écrivez
ils écrivent
j'écrivais
j écrivis
j'écrirai
que j'écrive
écrivant
ayant écrit
croître,
■c croîs
il croît
n. croissons
je croissais
je crûs
je croîtrai
(]ue je croisse
que je crûsse
croissant
H vaut crû
croire,
je crois
nous croyons
je croyais
je crus
je croirai
que je croie
que je crusse
croyant
ayant cru
craindre,
suivre,
je suis
tu suis
il suit
n. suivons
vous suiv ez
ils suivent
je suivais
je suivis
je suivrai
que je suive
su ivant
ayant suivi
connaître,
je connais
il connaît
n. connaissons
je connaissais
je connus
je connaîtrai
que je connaisse
que je connusse
connaissant
ayant connu
taire,
je tais
nous taisons
je taisais
je tus
je tairai
que je taise
que je tusse
taisant
ayant tu
peindre,
dire,
je dis
tu (lis
il dit
nous disons
vous dites
ils disent
je disais
je dis
je dirai
que je dise,
disant
ayant dit
paraître,
je parais
il paraît
n. paraissons
je paraissais
je parus
je paraîtrai
que je paraisse
que je parusse
paraissant
ayant paru
lire,
je lis
nous lisons
je lisais
je lus
je lirai
que je- lise
que je lusse
lisant
ayant lu
résoudre,
Ind. présent
je crains
je peins
je résous
—
il craint
il peint
il résout
—
n. craignons
n. peignons
11. résolvons
Imparfait
je craignais
je peignais
je résolvais
Passé simp.
je craiarnis
je peignis
je résolus
Fulur
je craindrai
je peindrai
je ri*soudrai
Subj. présent
q. je craigne
q. je peigne
q. je résolve
Imparfait
q.jecraiçrnisse
q. je peignisse
q.jerésohis-^e
Part, présent
craignant
peignant
résolvant
passé
ayant craint
ayant peint
ayant résolu
faire.
je fais
lu fais
il fait
iKius faisons
vous faites
ils font
je faisais
je fis
je ferai
que je fasse.
faisant
axant fait
naître.
je nais
il naît
nous naissons
je naissais
je naquis
je naîtrai
que je naisse
q. je naquisse
naissant
étant né
plaire.
je plais
nous plaisons
je plaisais
je plus
je plairai
que je plaise
que je plusse
plaisant
avant plu
coudre.
je couds
il coud
n. cousons
je cousais
je cousis
je coudrai
ipie je couse
q. je cousisse
cousant
avant cousu
BaU.«3SSSS^SSmi&iSSSSSSSSSsSSSS&N^S^^
116
EXERCICES L'INTERROGATION
TEXTE
524. La fourmi vaniteuse.
Sur les cornes d'un bœuf revenant du labeur,
Une fourmi s'était nichée.
« D'où viens-tu? lui cria sa sœur,
Et que fais-tu, si haut perchée?
— D'où je viens, peux-tu l'ignorer?
Hé! nous venons de labourer. » Villiers.
QUESTIONS
525. Les mots. — Qu'est-ce qu'une fourmi'ï — Quappelle-t-on ici le
labeurl — Que veut dire s'éiait nichéel — perchée^
526 Les idées. — Ouand est-on vaniteux? — Pourquoi dit-on que la
fourmi est vanileusef — Pourquoi se perche-t-elle si haut? — N'y a-t-il
pas quelque chose de ridicule dans la réponse de la fourmi?
527. La grammaire. — Par quelle expression la fourmi demande-t-elle
à sa sœur d'où elle vient? ce qu'elle fait? — Où est placé le pronom
sujet tu dans ces expressions?
EXERCICE ORAL
528. Mêliez à la forme interrogative les expressions suivantes en les
complétant.
Tu écoutes le ..., Tu viendras voir .. ., Je ris de...,
Le fiiucheur a coupé . . ., Tu n'as pas écrit . . ., Je cours dans . . .,
La poule avait pondu . . ., Chacun avait pris . . ., Je récite —
EXERCICE ÉCRIT
«CP^ Mettez bien le point d'interrogation à la fin de toutes les questions.
529. Mettez à la fo7-me interrogative les verbes qui suivent, en indiquant
à quel mode, à quel temps et à quelle personne ils sont :
Modèle : Copieras-tu ces deux problèmes? (Indicatif futur, 2<- personne
du singulier, conjugué interrogativement.)
Tu copieras ces deux problèmes. — Nous achèterons une autre voilure.
— Robert a renversé le grand encrier. — Ils espèrent nous rencontrer
demain. — Votre concierge avait fermé la porte. — La couturière raccom-
moda le gilet déchiré. — "Vous méprisez les menteurs.
530. Conjuguez interrogativement le verbe planter, en ajoutant, à
chai[ue temi)s, un complément différent. Vous ne conjuguerez que les
temps du mode indicatif.
531. Conjuguez à toutes les personnes les temps composés suivants,
on ajoutant des compléments directs variés :
Pourquoi ai-je demandé...? Comment avais-je trouvé...?
Quand aurai-jë fait...? Où avais-je mis...?
ÉLOCUTION
532. Les fourmis. — Qu'est-ce qu'une fourmi? — Où trouve-t-on des
fourmis? — Les fourmîs sont-elles des animaux utiles ou nuisibles?
agréables ou désagréables? —Comment s'appelle la demeure des fourmis?
— Si vous en avez vu une, dites comment elle est faite? — Quel exemple
nous donnent les fourmis?
VOCABULAIRE
533. La famille du mot corne. — Qu'est-ce qu'une bête cornue'? un cor-
net'' une cornettet — Que signifie le mot encornerl corner"! — Quand dit-
on qu'une chose est racornie^ — Qu'est-ce qu'un cornichon''!
H7
GRAMMAIRE —LE VERBE
Comment on interroge
33o. EXPOSÉ. — La fourmi dit à sa sœur : D'oii viens-tu? C'est
une manière (.V interroger. Si elle savait d'où vient l'autre fouimi,
elle lui dirait : Tu viens de labourer.
33i.*Quand le sujet est un pronom. — Un voit que, pour
interroger, on met le pronom sujet après le verbe : Viens-tu? et l'on
ajoute un point d'interrogation. Un dit alors que le verbe est conjugué
inlerrogativenient.
332.*Quand le verbe est à un temps composé, on met le pronom
sujet après l'auxiliaire. Ex. : As-tu chanté ce matin?
333.*Quand le sujet est un nom. — A la troisième personne,
quand le sujet est un nom, on dit par exemple : Oii la fourmi était-
elle niellée? Suzanne jouera-t-elle avec nous?
On laisse donc le nom sujet avant le verbe, et on place après le
verbe le pronom sujet il ou elle, qui sert seulement à donner au verbe
une forme interrogative.
Quand le verbe n'est pas terminé par un t, on en place un entre
le verbe et le pronom il ou elle. Ex. : Joue-t-il? joua-t-elle?
33/1. Avec est-ce que? — Un peut toujours interroger en
neltant est-ce que devant le verbe. Ex. : Est-ce que je pleure? Est-ce
q.i.e la fourmi avait labouré?
,335. Dans les verbes en e, à la l"' personne du singulier de l'indi-
catif présent on dit : travaillé-je? chanté-je? avec un accent aigu.
336. Un ne conjugue interrogativement que le mode indicatif et le
mode conditionnel.
337. Voici un exemple de conjugaison interrogative :
INDICATIF PLUS-QUE-PARFAir
= p. Avais-je travaillé?
p. Avais-tu U'availlé?
p. Louise avait-elle travaillé?
'p. Avions-nous travaillé?
p. Aviez-vous travaillé?
p. Louise et Marie avaient-elles travaillé ?
INDICATIF PRÉSENT
ç:
s''
'P-
Est-ce ([ue je travaille?
g
11'
"Z
2=
P-
Travailles-tu?
•^
P
^
^5'
P-
Travaille-t-il (<->« elle)?
i£
•>
^
\^'
'P-
Travaillons-nous?
2
[ 1
c:
2=
P-
Travaillez-vous?
c:
Ji
5'
P-
Travaillent-ib [ou elles)
uesl
r
1. Comment demandc-t-on à une personne si elle est contente? — 2. Comment
inlerroge-[-oii quand le sujet est un pronom? — 3. Quand le sujet est un nom? —
4. Quand le vcrijc est à un temps compose? — 5. N'y a-t-il pas une autre manière
d'interroger? — 6. Conjuguez interrogalivement l'imparfait du verbe travaille?-. — 7.
Conjuguc-t-on tous les modes interrogalivement?
âUllls^^^S^^s^^^^^^
118
GRAMMAIRE ■— LE VERBE ^^^^^^^^m\m
verbe frapper à la forme passive.
je suis friiiipé
nous sommes fiitpiiés
j'étiiis l'nippc
nous (■lions IVaiuii's
MODE INDICATIF
Passé composé
l'lus-i|Uf-l>iirfai!
Passe aoUTifur
futur aniéricur
j'ai ôlé frappé
nous avons élc frappés
j'avais élc frappe
nous avions été frappés
j'eus été frappé
nous eûmes été frappés
j'aurai clé frajipé
nous aurons été frappés
je fus frappé
nous Cnnic» frajipés
ic serai frajipé
nous serons frappés
MODE CONDITIONNEL
je serais frappe II Passé
nous serions frappés |j —
MODE BIPÉRATIE
I sois frappé
MODE SUBJONCTIF
que je sois frappé Passé
rjue nous soyons frappés —
ijue je fusse fraj)pé Plus-que-par(ait
que nous fussions frappés —
MODE INFINITIF
I élrc frappé || Passé
MODE PARTICIPE
tant frappé II Passé coniposé 1 ayant été frappé
Il Passé simple | frappe
j'aurais élé frappé
njus aurions été frappés
i|uc j'aie été frappé
ipie nous ayons élé frap])cs
que j'eusse été frappé
que nous eussions élé f rajipés
I avoir élé frappé
EXERCICE ORAL
534. Conjuguez à Findicatif présent, imparfait et futur le verbe avertir,
à la forme active et à la forme passive.
EXERCICE ÉCRIT
635. Dans les propositions suivantes soulignez le complément dii'ect et
indiquez le temps du verbe :
Le soleil réchauffe la terre, Le médecin a guéri le malade,
La lune éclairnit notre route, La couturière a coupé ta robe,
Le vigneron taillait la vigne. Le chien garde le troupeau.
536. Faites passer les propositions de l'exercice 555 à la forme passive.
Modèle : La terre est réchauffée par le soleil.
537. Dans le texte suivant, soulignez d'un trait les sujets, de 2 traits
les comp. directs. Ensuite mettez le texte à la -forme passive.
Comment on a construit votre maison. — Un architecte a tracé le
plan de la maison que vous habitez, • un carrier a éventré la terre pour
en arracher les moellons; un tuilier a pétri, moulé et mis au four chacune
des tuiles qui vous abritent; un bûcheron a coupé des arbres dans la
forêt, un voiturier les a transportés, un charpentier les a équarris et
assemblés pour vous faire une toiture; un plâtrier a cuit le plâtre qui
revêt les murs; un menuisier a posé les planchers, les portes et les
fenêtres; un peintre a étendu sur le bois plusieurs couches de couleurs;
un verrier a londu le veri'c de vos croisées. Que de miracles accomplis
dans Finlérél d'une seule famille! E. About. [Ilaclictte et C'"", cdit.]
Modèle a continueu : Le fiait de la maisu)i a été tracé par un arclùtccte.
11;'
£112^^^^^^^:^^ GRAMMAIRE — LE VERBE ^^E^^^SS^^gi
Pi " ^
! Le verbe à la forme passive.
i
lonnne dit : Paul dit :
Le bûcheron coupe Varhre. L'arbre est coupé par le bûcheron.
Forme active. Forme passive.
338. Regardez la figure: elle représente deux enfants en train d'ob-
server, chacun de son côté, un homme qui travaille.
.l(^anne rejïarde le bûcheron et dit : Le bûcheron coupe l'arbre.
Paul roKarde l'arbre et dit : L'arbre est coupé par le bûcheron.
Voilà donc deux façons d'exprimer la même action.
339.*L,a forme active. — Dans la première : Le bûcheron
coupe l'arbre, le sujet désigne l'être qui fait Vaciion de couper, celui
qui agit : c'est la forme active.
34o.*L.a forme passive. — Dans la seconde : L'arbre est
coupé par le bûcheron, on prend comme sujet le mot arbre, qui était
complément direct d'objet dans la forme active. Alors le su;et
désigne l'être qui supporte l'action : c'est la forme passive.
On ne peut mettre à la forme i)assive que les verbes qui ont un
complément direct il'olfjet.
3 il.* Un verbe à la forme passive, c'est le verbe être en entier,
auquel on ajoute un participe passé simple.
Ainsi pour former l'indicatif futur passif du verbe frapper, on
prend l'indicatif futur du verbe être : je serai, et on ajoute le parti-
cipe frappé. Ex. : je aérai -+- frappé.
3/,2. Le participe passé ûvcvçtXe, frappé, est l'attribut du sujet. 11 doit
donc s'accorder en genre et en nombre avec le sujet. Ainsi, on écrira :
SINGILIEB runiEL
au masc. il est frappé Les arbres sont eoupés
au tém. elle est frappée Les herbes sont coupées
Dans le modèle, le sujet est supposé du masculin.
— Questionnaire. ^^
1. Dans la voix active que représente le sujet? — 2. El dans la voix passive'.'
3. Comment conjugue-t-on un verbe à la forme passive? — 4. Gomment ccrit-on le
participe ?
âiiiii'ssissssisi.^ssss
120
EXERCICES
TEXTE
LE VERBE
538. Le tournoi.
On construisait une enceinte en charpente
où les chevaliers tournoyaient en essayant de
se frapper mutuellement, et on l'entourait de
galeries tapissées où se plaçaient les specta-
teurs.
Au son des trompettes, les adversaires sa-
vançaient par les deux extrémités de l'en-
ceinte; ils échangeaient un salut, s éloignaient
ensuite l'un de l'autre, puis ils s'élançaient de
toute la force de leurs chevaux et se heur-
taient violemment.
Ceux qui se tenaient le plus solidement en
selle, qui portaient les meilleurs coups, qui pa-
raient le mieux, étaient proclamés vainqueurs.
D'après Jost et His-eunig. Leclures pralUjues
[Hachetle et C'% edit.]
QUESTIONS
539. Les mots. — Qu'appelle-l-on un tournoi'! — une enceinte'! — un
chevalier'! — Que signifie mutuellement'! — se heurtaient'! — Qu'entend-on
ici par parer"!
, 540. Les idées. — Pourquoi ces chevaliers luttaient-ils ainsi? —
Etaienl-ils ennemis? — Que pensez-vous de ce genre de combats?
EXERCICE ORAL
541. Conjuguez au présent de l'indicatif : je me place au premier rang;
— à l'imparfait : je m'avançais vers mon ami; — au passé défini : je m'élan-
çai contre mon adversaire';. — au futur : je m'éloignerai rapidement.
EXERCICE ÉCRIT
542. Écrivez le texte comme dictée, et soulignez tous les verbes conju-
gués à la forme pronominale.
543. Conjuguez au conditionnel présent et au subjonctif présent : je
m'é/oigne du Jeu et je me rafraîchis.
544. Mettez le 2'' alinéa à la 1" personne du pluriel de l'indicatif présent :
Au son des trompettes, nous nous avanç....
Mettez-le ensuite à la 1" personne du pluriel de l'indicatif passé
simple.
ÉLOCUTION
545. Sur l'image. — Que représente cette gravure? — Quels sont les
deux principaux personnages? — Comment sont-ils placés? — Qu'est-ce
qui les sépare? — Comnient chacun d'eux est-il armé? — Quelles sont
ses armes offensives? — Ses ai'mes défensives? — Comment les chevaux
sont-ils harnachés? — Que font les chevaliers en ce moment? — Lequel
est le plus menacé? — Que voit-on au fond de la scène?
VOCABULAIRE
546. La toilette. — Écrivez à la l"' personne du singulier du présent de
l'indicatif les verbes suivants :
se réveiller, se laver, se regarder, se rincer la bouche,
se lever, se débarbouiller, se peigner, se brosser les dents,
s'habiller, se baigner, se ijrosser, se limer les ongles.
121
' ,|^S«SSS?iSi5SSSSSi5S^^^m
GRAMMAIRE - LE VERBE
la forme pronominale.
Paul se coupe.
Paul se coupe du pain.
Questionnaire.
343. EXPOSÉ. — Quand je dis: Paul se coupe; Paul se coupe du
pain, cela signifie: Paul coupe Paul; Paul coupe du pain pour Paul.
Le mot se placé devant le verbe co^ipie est un pronom complé-
ment qui désigne Paul, c'est-à-dire la même personne que le sujet.
3 ',4. L.a forme pronominale. — Cette manière de conjuguer
un verbe s'appellela forme pronominale, parce qu'on trouve toujours
devant le verbe un pronom complément, qui désigne le même être
que le sujet.
3i5. Dans Paul se coupe, le pronom se est complément direct
d'objet, parce que Paul coupe Paul.
346. Mais dans Paul se coupe du pain, le pronom se n'est pas com-
plément direct d objet, car ce qu'on coupe, c'est du pain. Le pronom
se est complément indirect, car Paul coupe du pain pour Paul.
347. Pour conjuguer un verbe à la forme" pronominale, on place
entre le sujet et le verbe l'un des pronoms compléments : me, te, se,
nous, vous, se. Ex. : Je me coupe, tu te coupes, Paul se coupe, nous
nous coupons, vous vous coupez, ils se coupent.
348. Dans les temps composés, on emploie l'auxiliaire être au lieu
de l'auxiliaire avoir. Ainsi, on dit au passé composé : Je me suis
coupé, ce qui équivaut à : j'ai coupé moi.
1. Quand dit-on qu'un verbe est à la forme pronominale? — 2. Comment conjugue-
t-on un vGfbe a la forme pronominale".' — 3. Quel auxiliaire emploie-t-on dans les
temps composés dee verbes pronominaux?
=s
:iii^Si$,^^^^sssss*s^^is^5sssisssssssss^jsss^!ss^^
122
EXERCICES
LE PARTICIPE
TEXTE
547. Les chars de Crésus.
Crésus avait des lions, des tigres et des léo-
pards, auxquels on avait limé les dents et les
griffes, et qui étaient attelés à de petits chars
d'écaillé de tortue, garnis d'argent. Ces animaux
féroces étaient conduits par un frein d'or et par
des rênes de soie. Ils servaient au roi et à toute
la cour pour se promener dans les vastes routes
qu'on avait tracées au milieu d'une magnifique
forêt. Ces fiers animaux couraient si légèrement
et avec tant de rapidité qu'on ne voyait aucune
trace de pas ou de roues dans les chemins où ils avaient passé.
FÉNELON. Contes.
QUESTIONS
548. Les mots. — Qu'était-ce que Crésusl — Qu'est-ce (lu'un Icopardl
— un frein '1 — des rênes'!
549. Les idées. — Pourquoi lime-t-on les dents et les griffes de ces
animaux? — D'où lire-l-on la sul)stance appelée écaille'! — Pourquoi dit-
on : ces fiers animaux'! — Croyez-vous qu'il soit possible d'atteler ainsi
des lions et des tigres?
EXERCICE ORAL
550. Répondez, à
on avait limé.
qui étaient attelés,
garnis d'argent,
étaient conduits,
on avait tracées.
ils avaient passé.
laide du texte, aux questions suivantes :
Quel est l'auxiliaire? Dites ce qui a été limé? Quand
on écrit limé, sait-on ce qui a été limé?... Donc...
Quel est l'auxiliaire? Dites ce qui a été attelé? Donc...
Y a-l-il un auxiliaire? Dites ce qui a été garni?
Quel auxiliaire? Dites ce qui a été conduit?
Quel auxiliaire? Dites ce qui a été tracé? Quand on
écrit tracé, sait-on ce qui a été tracé? Donc...
Quel auxiliaire? Diles ce qui a c7c' passé? Est-ce qu'on
passe quelque chose ici? Le participe peut-il s'ac-
corder ici avec le compl. direct d'objet?... Donc...
EXERCICE ÉCRIT
551. Faites accorder, s'il y a lieu, les participes suivants :
La route était (encombré) d'arbres (renversé) par le vent.
Nous étions (préveiiu) que la boutique serait [fermé) dimanche.
Nous avons (revendu) les livres que nous avions (acheté) hier.
552. Conjuguez au passé composé et au plus-que-parfait le verbe sui-
vant : J'ai acheté des cerises et je les ai mangées.
553. Conjuguez au futur passé et au conditionnel passé :
J'aurai étudié ma leçon et je l'aurai récitée.
VOCABULAIRE
554. Formez des noms au moyen du participe présent des verbes suî
vants. WoDÈLF-; : passer, un passant.
passer,
débiter,
trancher,
servir,
négocier, suivre. gagner,
fominenccr, coimnandcr, jierdrc,
croire,
mouler-
I
GRAMMAIRE - LE VERBE
Le participe.
349. L,e participe présent. — Le participe présent est tou-
jours terminé par ant; il est donc invariable.
Exr: Les enfants, chantant un air joyeux, sortaient de l'école.
LE PARTICIPE PASSÉ
3jo.*Ije participe épithète. — Voilà, dit le professeur, des
devoirs mal écrits, des dictées mal corrigées.
Les participes écrits et corrigées ont le sens de simples adjectifs
épithétes, car on pourrait les l'emplacer par l'adjectif mauvais ou
mauvaises. Ils s'accordent en genre et en nombre avec les
noms auxquels ils se rapportent.
Écrits se met au rnasc. plur., parce qu il s'accorde avec devoirs, masc. plur.
Corrigées se met au fém. plur., parce qu'il s'accorde avec dicfées, féni. plnr.
35i.*L.e participe attribut. — Souvent le participe
passé se rapporte au sujet, comme un attribut, par linter-
médiaire du verbe être. Il s'accorde alors avec le sujet.
Ex. : Mes devoirs étaient finis, quand ma sœur est arrivée.
Dites ce qui est fni'^! Mes devoirs, masc. plur. ; donc on écrira finis au masc. plur.
Dites ce gui est arrivé! Ma sœur, fém. sing. ; donc on écrira arrivée au fém. sing.
3j2. Le participe avec avoir. — Quand le participe passé
est construit avec l'auxiliaire avoir, il peut s'accorder avec
son complément d'objet, mais à deux conditions :
1" Si ce complément d'objet est direct.
2- Si ce complément d'objet est placé avant le participe.
353. Si je dis : J'ai reçu, je ne sais pas ce qui est reçu, je ne connais pas l'ob-
jet : donc je no peux pas faire accorder le participe reçu.
35',. Si je dis : J'ai reçu deux lettres, je ne sais pas ce qui est reçu au mo-
ment où j'écris le participe : alors je laisse le participe invariable. •
355. Si je dis : Voifà les deux lettres que j'ai reçues, je sais, au moment où
j'écris le participe, ce qui est reçu, je connais l'objet : ce sont les deux lettres,
représentées par le pronom que. Alors je mets l'eçuesau féminin pluriel, puisque.
lettres est du féminin pluriel. •
356. Quand le compl. direct d'objet est unnom, il est généralement placé
après le participe, qui reste invariable. Ex. : J'ai compris ma leçon.
357. Quand le complément direct d'objet est un pronom, il est toujours
placé avant le participe, qui s'accorde "avec lui.
Ex. : J'ai acheté | ftes cerises \ et je \ les \ ai ynaugées.
l'.vr.T. C. niR. C.DIR. PART.
Questionnaire.
1. Le participe présent est-il variable? — 2. Comment fait-on accorder le participe
employé scid? — 5. Comment fait-on accorder le participe employé comme attribut?
— 4. Comment fait-on accorder le participe dans les temps composés avec l'auxiliaire
avoir'! — Dans quel cas l'objet cst-il avant le participe?
fiflîiSSiSSSSS^SSSSSSSSSSSSSSSSSiSS^SSSS^^
124
EXERCICES
TEXTE
L'ANALYSE
553. Un intérieur de famille.
L'ordre, ) l'économie, | letravail, | un
petit commerce. | et | surtout | la fru-
galité I nous I entretenaient 1 dans l'ai-
sance. I Le petit jardinproduisait pres-
que assez de légumes pour les besoins
de la maison ; l'enclos nous donnait des
fruits, et nos coings, nos pommes, nos
poires, confits au miel de nos abeilles,
étaient durant l'hiver pour les enfants
les déjeuners les plus exquis. La ré-
colte des grains assurait notre subsistance ; la cire et le miel des abeilles,
que l'une de mes tantes cultivait avec soin, étaient un revenu qui coûtait
peu de frais. Le troupeau de la bergerie nous habillait de sa laine; mes
tantes la filaient; elles filaient aussi le chanvre du champ qui nous don-
nait du linge, et les soirées où la jeunesse du, voisinage se réunissait, à la
lueur d'une lampe qu'alimentait l'huile de nos noyers, formaient un ta-
bleau ravissant. Mahmontel.
QUESTIONS
556. Les mots. — Ou'est-ce Cfue la frugalité'* — Yaisance^. — un coincj^.
— (Ju'cst-ce que confire un fruit? — ■ Que signifie alimentait^. — notre sxtb-
sislnure'l
557. Les idées. — En quoi consiste l'ordre? l'économie? — Pourquoi
dit-on et surtout la frugalité'! — Cette famille élait-elle très riche? — Était-
elle malheureuse? — N'est-on pas heureux (juand on sait se contenter de
ce qu'on a?
EXERCICE ORAL
558. Lisez la première proposition en séparant chaque terme. (Les termes
sont séparés sur le texte.) Indiquez la fonction de chaque terme.
559. Dans la première proposition, faites l'analyse détaillée des termes
suivants : l'ordre, un petit commerce, dans l'aisance.
EXERCICE ÉCRIT
560. Faites l'analyse par termes des deux propositions suivantes
1" elles filaient aussi le chanvre du champ; 2" qui nous donnait du linge.
561. Faites 1° l'analyse par termes, puis l'analyse détaillée de la propo-
sition : Li récolle des grains assui^iit notre siibsista)ice.
562. Trouvez tous les noms du texte qui ont un complément.
INVENTION
563. (Juc cullive-t-on dans un jardin potager? — dans un jai'din d'agré-
ment? — dans un verger? — dans une chenevière? — dans une oseràie?
— dairs une châtaigneraie? — dans une pépinière? — dans un pré? —
Nommez trois plantes textiles. — trois plantes dont les fruits ou les graines
donnent de l'huile. — Comment appelle-t-on l'arbre qui produit les coings?
VOCABULAIRE
564. Les cultures. — lndi<iuez en quoi consistent :
l'agricultuie, l'arboricullure, l'apiculture, l'ostréiculture,
l'horticulture, la viliculluic, la lloricullure, la pisciculture.
IBIllISSSSSiSSSiSSSJSSi^^
125
358. EXPOSÉ. — Prônons dans le texte la proposition suivanlc :
Le troupeau de la bergerie nous. hahiUail de sa laine.
Une proposition, c'est comme une petite scène dans laquelle jouent
des acteurs qui sont le sujet et les compléments. Pour bien compren-
dre le sens d'une proposition, il faut savoir quel est le rôle ou la fonc-
lion de chacun des termes qui la composent : il faut savoir quel
terme est sujet, quel terme est coniplcMuent d'un verbe ou d'un
nom, etc. Cela s'appelle faire l'analyse des fonctions.
359. Dans la proposition ci-dessus, le sujet est le troupeau, parce qu'on dit ce
que fait le troupeau : le lioitpeau habillait.
Uabillail est le verbe, car il indique ce que fait le sujet.
Avec le verbe habiller, c'est ce qu'on habille qui est l'objet : ici c'est nous.
On nous dit aussi de quel troupeau il s'agit : le {groupe de mots de la berç/erie
est un complément du nom troupeau.
Enfin le groupe de mots de sa laine nous indique de quelle manière le troupeau
nous habillait. C'est le complément de manière de habillait.
36o. Chaque fonction est remplie par un terme, qui est, soit nn
mot seul comme nous, soit un groupe de mots, formé d'un nom et
de ses adjectifs, comme de sa laine.
36i. Pour faire l'analyse des mots d'une proposition, on peut donc
faire d'abord Yanalyse des termes., en disant la fonction de chaque
terme. Ensuite, si l'on veut faire une analyse plus détaillée, on pourra
indiquer, dans chaque ferme, quelle est la nature de chaque mot et
sa fonction.
EXEMPLE D'ANALYSE
Le troupeau \ de la bergerie \ nous | habillait \ de sa laine.
ANALYSE DÉTAILLÉE
art. déf. se rapporte à trou-
peau, m. s.
n. c. m. s. sujet de habillait.
prcp. amène le comp. du
• nom troupeau.
art. déf. se rapporte à ber-
gerie, f. s.
n. c. f. s. comp. du nom
troupeau.
pron. pers. I"" pers. du plur.,
comp. (lir. d'objet de habillait,
habiller, à l'ind. imp., 5" pers.
sing., dépend du sujet troupeau.
prépos., amène un comp. de
manière à habillait.
adj. poss. se rapporte à laine,
f. s.
n. c. f. s., comp. de manière
de habillait.
ANALYSE PAR TERMES
Le troupeau
de la bergerie
habillait
de sa laine.
Sujet de habillait
Le
troupeau
de
Comp. du nom troupeau. <
la
bergerie
IComp. d'objet de /iati//r/("/| nous
Verbe.
( Verbe
( du s
de
Comp. de manière de' sa
liab illait
laine
Ifai^iSisssssssisssjsmi^^
liiiJ
120
LXERCICES DE COMPOSITION FRANÇAISE
30. La poule.
I. Dites comment est faite la poule (son plumage, sa lèle. son corps,
ses pattes). Chante-t-el!e ?
II. Ses actions"? Dites com-
ment elle marche, comment elle
vole, comment elle cherche sa
nourriture. ..
III. Son utilité : elle
donne ses œufs, sa chair.
nous
époque dure-1-il ?
froid ou chaud?
31. Le printemps.
I. A quelle date commence le
printemps? — A quelle saison
succède-t-il? — Jusqu'à quelle
Comment sont les jours au printemps? — Èail-il
Dites com-
II. Que voit-on dans la campagne, au début du printemps? Comment
sont les arbres, dans les vergers"? dans la forêt ? — Que voit-on dans les
prés? dans les champs? dans les bois?
III. Que font les oiseaux au printemps ? Leurs chants? leurs nids?
IV. Airnez-vous le printemps? Pourquoi?
32. Les mouches.
I. Voilà une mouche qui vient se poser sur votre papier
ment elle est faite. Décrivez bien les diverses parties de
son corps.
II. Dites à quel moment on voit des mouches, — où on
les trouve surtout, — ce qu'elles recherchent, — comment
elles mangent.
III. Parlez de l'incommodité des mouches; comment
s'en débarrasse-t-on? — Que pensez-vous des enfants qui
torturent les mouches?
33. Un cadeau.
On vous a donné pour vos étrenncs un jouet mécanique. Dites :
1» Comment il est fait;
2» Comment on le fait marcher;
5° Pourquoi vous êtes content de l'avoir.
34. Un orage.
1. L'approche de l'orage : Nous sommes en été; dites comment est la
température, l'air. Dites ce
qu'on éprouve avant l'orage.
IL Le ciel : dites com-
ment était le ciel tout à
'heure; comment il est
maintenant: la forme, la
couleur des nuages; la lu-
mière du soleil;" comment
\olent les hirondelles,
in. L'orage éclate : dites
avec détails ce qu'on entend, ce qu'on voit. Le lonnerre, les éclairs, la
pluie, la grêle, le vent.
IV. L'orage est passé. On respire; on jilaint les gens qui ont eu à souf-
frir de la grêle ou de la pluie.
12'/
EXERCICES DE COMPOSITION FRANÇAISE
35. Les petits soldats.
I. Oue reprôsonte Tiinaj^re ci-contre? — Oiie rppi'cscnlo le pei-rsonnagc
qui est au milieu? Uc-
crivez son costume.
II. Que représente le
groupe d'enfants qui est à
gauche? — Décjivez quel-
quf^s-uns de ces personna-
ges.
III. Que font les person-
nages représentes à droite?
— Il y en a deux dont vous
devez surtout vous occu-
per. Oue s'est-il passé ?
Que dît le chef?
IV. Aimez-vous jouer aux
soldats? — Que préférez-vous être, quand vous y jouez'
Pi
36. L'été.
I. A quelle date commence l'été? — Comment sont les jours? — Com-
ment est la température?
II. Dites ce qu'on éprouve quand on marche au soleil, quand on joue
avec trop d'ardeur, quand on se repose à l'ombre.
III. Comment est la campagne en été : les jardins, les moissons, les
forêts?
IV. Dites pourquoi vous aimez l'été : C'est la saison des vacances; on
est heureux de se reposer quand on a bien travaillé toute l'année.
37. "Vinaigre!
I. Où se passe la scène représentée sur l'image? — Que font les petites
filles; d'abord les trois qui
sont à gauche, puis les
deux qui sont à droite?
II. Comment saute-t-onù
la corde : quand on est
seule; quand on est plu-
sieurs (les doubles, le vi-
naigre) ?
III. Que préférez-vous,
tourncrou sauter? — N'est-il pas juste que chacun tourne et saute à son
tour? — Que pensez-vous des enfants qui ne veulent jamais tourner la
corde ?
38. Mon livre d'histoire.
I. Dites comment est votre livre d'histoire. Sa couleur, sa grandeur, le
nombre de pages, le nom de l'auteur, etc.
II. Le tenez-vous en bon état? — Y manque-t-il des pages? — Y Irouve-
t-on des taches ? des griffonnages ?
III. Contient-il de beaux récits? de belles gravures? — Quel récit vous
a le plus intéressé? — Quelle image préférez-vous? — Dites pour quelle
raison vous préférez cerécit ou cette gravure.
TABLE DES MATIÈRES
Préface
Note sur l'emiiloi de ce livre
Liste des textes
PREMIERE PARTIE
LE NOM, LE PROSOM, LES ADJECTIFS
I. — Notions générales.
Les Sons et les Lettres.
Lk langage . 5
Le lanjïago parlé 7
Le langage écrit . 7
La i.ECTDnE 9
Les voyelles 11
Les consonnes 1.')
La PONCTnATION.
lievision . . .
II. Les Groupes de mots.
Le Nom, le Pronom, lAdje
Ll nom
Le nom commun et le nom
propre
Le masculin et le féminin. . .
Le singulier et le pluriel . . .
L'analyse du nom
[Révision
Le nom employé comme sujet .
Le nom employé comme com-
plément
Le comp. direct et le comp.
indirect
Les fonctions du nom ....
Le PRO.NOBl
Les trois personnes
Les pronoms personnels sujets.
Les pronoms personnels com-
pléments
Les pronoms possessifs ....
Les pronoms démonstratifs . .
Les pronoms indéfinis. ....
Les pronoms relatifs .....
Révision
Les adjectifs
L'article
L'ad/rctif qualificatif
Le féminin des adjectifs. . . .
17
19
ctif.
'21
21
25
25
29
31
33
57
57
50
59
41
49
49
51
55
55
55
59
59
Le pliM'iei des adjectifs .... C3
L'analyse de l'adjectif. Le sens
propre et le sens figuré. . . 65
Accord de l'adjectif C8
Les adjectifs pronominaux . . 69
Los adjectifs possessifs .... 60
Les adjectifs démonstratifs . . 71
Les adjectifs numéraux .... 73
Les adjectifs indéllnis 75
Les fonctions de l'adjectif . . 75
Révision 77
Les groupes de mots 79
Exercices de composition française. 80-81
DEUXIÈME PARTIE
LE VERBE
III. — La Proposition. Le Sujet,
le Verbe et les Compléments.
Le sujet|,et le verbe 83
Les compléments du verbe . . 85
La préposition et l'adverbe. . . 87
Les temps du verbe 89
La conjugaison : Verbes en e. . 90
Le mode indicatif 91
Le mode conditionnel 94
Le mode impératif 94
Le mode subjonctif 96
Le mode infinitif 97
Le mode participe 97
Les verbes en e et les verbes en s . 99
La conjugaison en s : grandir. 100
Le verbe s'accorde avec le sujet. 105
L'ortliographe des verbes ... 105
Remarcjues sur les verbes en c. 107
Les autres verbes en s 111
Verbes à l'infinitif en ir. . . , 1H
Verbes à l'infinitif en oir ... 113
Verbes à l'inlinitif en re. ... 115
Comment on interrogi^ .... 117
Le verbe à la forme passive . . 119
Le verbe à la forme pronominale. 1 21
Le participe 123
L'analyse 125
Exercices DE composition française. 126-127
68939. — Imprimorie I.ahcre. 9, rue de Fleurus, Paris.
UNIVERSITY OF TORONTO
LIBRARY
Acme Library Card Pocket
Under Pat. " Réf. Index File."
Made by LIBRARY BUREAU
\^^mf- -.„. -t-