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Full text of "Cours de langue française : grammaire et exercices"

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H    QUET  &  FLOT 


COURS   DE 

LANGUE  FRANÇAISE 

GRAMMAIRE  ET  EXERCICES 


Premier  Degré 


Garçons  —  2"  année  préparatoire  (9*=) 
J.  Fille*  —  l"^  et  2"  années  primaires. 


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Langue  et  Littérature  Françaises 


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élémentaire  de  la  France  et  de  ses  colonies 
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LIBRAIRIE   HACHETTE  ET  C'%   PARIS 


PROFESSEUR  A  LA  FACULTE  DES  LETTRES  DE  PARIS 

HJSTOIRE  DE  LA  LITTÉRATURE  FRANÇAISE,  depuis  ses  origine»  jusqu'à 
nos  jours.  Onzième  édition  revue  et  corrigée,  i  vol.  in-i6,  broche,  4  fr<  ;  Cartonné 
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Cette  nouvelle  Hisioite  dt  la  Littérature 
française,  sans  diminuer  la  place  due  aux 
seizième,  dix-septième  et  dix-huitièraesiècles, 
contient  une  étude  approfon  ie  des  œuvres 
littéraires  au  moyen  âge  et  présente,  pour  la 
première  fois,  un  tableau  complet  du  dix- 
neuvième  siècle. 

On    y    suivra   le    développement    de    la 


littérature  française  depuis  les  origines  jus- 
qu'à la  plus  présente  actualité.  Une  biblio- 
graphie succincte  et  substantielle,  aisant 
connaître  les  principales  éditions  et  les 
principaux  ouvrages  à  consulter  pour  chaque 
auteur,  aidera  le  lecteur  à  pousser  ses  lec- 
tures et  son  étude  aussi  loin  que  sa  curio- 
j    site  1  y  portera. 


CONSEILS  SUR  L'ART  DECRIRE,  principes  de  composition  et  de  style. 
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ÉTUDES  PRATIQUES  DE  COMPOSITION  FRANÇAISE,  sujets  préparés 
et  commentés  pour  servir  de  complément  aux  Conseils  sur  l'Art  d'écrire,  i  vol. 
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DIRECT.  DE  l'École  j.-b.  say 


L.  BROSSOLETTE 

PROF.  A  l'École  normale  de  la  seine 


LES  GRANDS  POETES  FRANÇAIS  MODERNES  (X1X«  et  XX«  SIECLES), 
textes  choisis  et  annotés,  i  vol.  ]n-i6,  cartonné 2  fr.  50 


m  ALBERT   CAHEN  ^ 

INSPECTEUR   DE   l' ACADEMIE    DE  PARIS 


MORCEAUX    CHOISIS     DES     AUTEURS     FRANÇAIS 

DES   XVI^,    XVII*,   XVIII*  ET  XIX*  SIECLES 
CONFORMÉMENT  AUX    PROGRAMMES   OFFICIELS   DE    l'eNSEIGNEMBNT    SECONDAIRE 


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TEURS FRANÇAIS  CLASSIQUES 
ET  CONTEMPORAINS,  prose  et 
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TEURS FRANÇAIS,  publiés  à 
l'usage  des  jeunes  filles,  avec  des 
notices  et  des  notes  (Collection  d'ou- 
vrages de  littérature,  publiée  sous  la 
direction  de  M.  Eua.  Manuel,  ancien 
inspecteur  général  de  l'Instruction 
publique).    3    vol.    in-j6,    cartonnés. 

Cours  élémentaire  (i"  et  »•  an.), 
(prose  et  poésie),  i  vol...      3  fr.  50 

Cours  supérieur  (3',  4°  et  S*  années) 
(prose  et  poésie),  avec  un  tableau 
sommaire  de  l'histoire  de  la  littérature 
française.   1  vol 4  fr.   50 


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(Imp.  CRETE.)  Maquet  et  Flot.  3-11-16.500, 


là 


MAQUET 

céc  roiidorcet 


LEON    FLOT7" 

Professeur  au   lycée  Charlcmagnc 


COURS    DE 

Langue  Française 

GRAMMAIRE    ET    EXERCICES 

RF-DIGÉ    CONFORMÉMENT   AUX    PROGRAMMES    DU    3l    MM     I9O2 

ET   A    l'arrêté   ministériel   DU    25   JUILLET    IQIO 

RELATIF    A    LA   NOUVELLE   NOMENCLATURE   GRAMMATICALE 


PREMIER    DEGRE 

Ga)-çons  —  Deuxième  année  préparatoire  [g' 
J.  tilles  —  1'^  et  2°  années  primait  es 


N  O  U  A'  F.  L  L  E     EDITION     E  N  T  I  E  lî  E  .^I  E  X  T     REFONDUE 


PAKIS 

LIBRAIRIK   HACHKTTE   ET   C"- 

79,    BuULEVaRD    SAJNT-GEKMA.N,    "'-) 


PREFACE 

Les  récentes  instructions  ministérielles  relatives  à  rensei- 
gnement du  français  dans  les  classes  élémentaires  et  primaires 
cn\isaj^enl  deux  méthodes  possibles  d'enseignement  de  la 
gijimmaire. 

«  l/iiiiu  part  d'exeiniiles,  d'où  les  règ,les  se  dégageiil,  d'elles-inèmes  :  elle  apjielle 
(1  r;ilifiiij(»ii  des  élèves  sur  plusieurs  jilirases  où  les  iiiènies  fails  de  langage 
(I  se  ii,'[(roduisont  sous  des  formes  diUïrenles  et  les  achemine  à  trouver 
«  d'eux-mêmes  la  couclusiou  qui  s'impose.  Voyant  la  grannnaire  se  faire  sous 
«  leurs  yeux,  contribuant  à  la  faire,  les  élèves  s'y  intéressent,  connue  à  leur  œuvre 
«  propre. 

«  i/auli'e  inolliode,  plus  dogmatique,  mais  plus  courte,  fait  passer  la  règle  avant 
«  l'excuiple,  mais  de  wianiére  que  l'exemple  verdie  aussitôt  la  règle,  que  l'élève, 
«  dans  un  devoir  parallèle,  est  mis  en  demeure  d'appliquer.  Ce  qui  importe,  c'est 
«  que,  de  façon  ou  d'autre,  la  règle  et  l'exemple  se  rejoignent  dans  l'esprit  de 
«  I  élève.  Mais,  dans  aucun  cas,  la  l'ègle  ne  doit  rester  un  texte  mystérieux  qu'il 
«  faut  apprendre  par  cœur  sans  l'entendre.  » 

Entre  ces  deux  méthodes,  nous  avons  choisi  la  première, 
désireux  de  faire  autant  que  possible  de  l'enseignement  gramma- 
tical une  véritable  leçon  de  choses  et  de  ne  confiera  la  mémoire 
que  des  principes  vérifiés  et  acceptés  par  la  raison. 

Dans  ce  but,  nous  n'avons  proposé,  dan.s  ce  livre,  aucun 
terme  grammatical  avant  d'en  avoir  éclairci  le  sens  et  montré 
l'emploi:  nous  avons  disposé  l'ordre  des  chapitres  de  façon  à 
étudier  les  espèces  de  mots  à  mesui^e  qu'il  nous  était  possible 
de   faire  voir  le  rôle  que  ces  mots  jouent  dans  la  proposition. 

De  plus,  nous  avons  cherché,  en  faisant  porter  nos  leçons  sur 
des  textes  et  en  variant  le  plus  possible  la  forme  des  exercices,  à 
rendre  ces  premières  notions  attrayantes  et  par  là  plus  profita- 
bles pour  nos  élèves. 

Nous  souhaiterions  d'y  avoir  réussi. 

Ch.  Maquet.  —  LÉON  Flot. 


DES  MÊMES  AUTEURS 

Cours  de  Langue  française,  grammaire  et  exercices,  par  !\IM.  Cli. 
Maoli;t,  professeur  au"  lycée  Condorcet.  et  L.  Flot,  professeur  au 
lycée  Cliaricmagne.  Nouvelles  éditions  entièi'cment  refondues,  rédigées 
conrorniéuieul  aux  programmes  du  31  mai  li'02,  aux  dernières  instruc- 
tions niinislérielles  et  a  l'arrêté  ministériel  du  25  Juillet  1910  relatif  à 
la  nouvelle  nomenclature  grammaticale.  Quatre  vol.  in-16.  cartonnés  : 
Degué  préparatoire.  Grammaire  et  exercices.  Un  vol.  ...  90  cent. 
Garçons  :  i"  année  préparatoire  (10°)  =  ^ .  Filles  :  Classe  élémcnlaire. 

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Garçons  :  Classe  de  8'  —  J.  Filles  :  5*  année  primaire. 

Deuxikme  degré.  Grammaire  et  exercices.   Un  vol 1  fr.  50 

Gixrqnns  :  Classes  deS',  elT  =  J.  Filles:  Z' année  prim.,i"  et  i' années  secondaires. 

Troisième  degré.  Grammaire.  Un  vol 1  fr.  50 

Garçons  :  Classe*  de  6*,  3*  el  i*  =  J.  Filles  :  5'  et  4*  années  secondaires. 

TnoisiÈ.ME  DEGRÉ.   E.tcrcices.  —  CL  de  6'.    Un  vol ■>  ' 

Cl.  de  h'.    Un  vol » 


NOTE  SUR  L'EMPLOI  DE  CE  LIVRE 


c;§'5«&  Les  exercices  et  leçons  sont  disjwsés  de  façon  à  être  utilises  dans  l'ordre 
siiuaitl  : 

i"  lÀvo.  le  texte  (/ui  eut  en  tête  de  la  i>ac/e  de  gauche. 

2"  t.viiliiiiifr  le  texte,  à  l'aide  des  (juestions  placées  au-dessous. 

5°  tx[)oscr  la  leçon  qui  est  sur  la  page  de  droite. 

i"  Eu  f;iire  riipplicalioii  iniiiiédiate  «  l'aide  de  l'exercice  oral. 

c^TN&>  Les  principales  règles  sont  imprimées  en  caractères  gras. 

«^'W&  Les  numéros  suivis  d'un  astérisque  indiquent  les  points  les  plus  importants 
de  la  leçon,  que  l'élève  devra  étudier  particuuérc7netit. 

Un  attirera  l'attenlion  de  l'élève  sur  les  (luostionnaires  placés  en  bas  de  page. 
Ils  sont  rédigés  de  façon  que  l'élève  conqjose  lui-même  sa  réponse.  On  peut 
s'assurer  ainsi  qu'il  a  bien  compris. 

i^>4»  Les  passages  du  texte  qui  peuvent  être  donnés  comme  dictées  sont  indiqués 
par  le  signe  <:§». 

cjg'jN^  Beaucoup  de  professeurs  désirent  commencer  aussitôt  que  possible  l'étude 
de  la  conjugaison.  Pour  leur  permettre  de  le  faire  aisément,  nous  avons  disposé 
le  livre  en  )l  parties  qui  peuvent  être  étudiées  parallèlement. 

X'"  PARTIE  (pages  1  à  82).  Le  nom,  le  pronom,  tes  adjectifs. 

2°  PAUTiE  (pages  82-128).  Le  verbe. 


LISTE  DES  TEXTES 


M.  GuYAD.  Dites  nierci 4 

M°"  nE  Pressexsê.  La  leçon  de  lec- 
ture    8 

Jean  AicAnn.  Le  boulanger 10 

A.  Le  moulin  à  vent 12 

TouRxiEU.  Demain 14- 

Ratisbonne.  La  désobéissance.  _.    .  16 

5L\RM[ER.  Les  hirondelles  .    .    . '.    .  18 

TouTEY.  Le  gourmand 20 

Ch.  Nodier.   Une  famille  de  bûche- 
rons   22 

Perrault.  Le  carrosse  de  Ccndrillon  24 

M'"^  Colomb.  Les  oiseaux  du  jardin .  28 
JosT   ET  Br^unig.   La    cour   de   la 

ferme 50 

M"""  Ed.  Adam.  Le  matin  au  village.  .>2 

BuFFON.  Le  renard -"i 

A.  Thierry.  Un  repas  chez  les  Gau- 
lois   36 

ScHMiD.  Une  plante  précieuse.    .    .  38 

Perrault.  Le  petit  Chaperon  rouge .  40 

Le  Bailly.  La  vipère  et  la  sangsue.  42 

J  -J.  Rousseau.  Amour  fraternel.  .  44 

A.  Une  bonne  partie 46 

La  Fontaine.  La  poule  aux  œufs  d'or .  48 

Guyau.  Les  deux  vignes 50 

Guichard.  L"enfant  et  le  chat ...  52 

H. -S.  Brès.  Le  marchand  de  sable.  54 

M™*  CoLOMc.  Les  carpes 56 

Égi.nhard.  Charlemagne 58 

P.-J.  Stahl.  Une  petite  fille  dévuLu'.'.  60 


A.  Theuriet.  Louloute 62 

G.  Droz.  La  vieille  maison.    ...  64 

F.  Fabre.  In  bel  âne 06 

C.  Delon. Pauvrespelitspieds  nus! .  68 
J.-J.  Rousseau.  La  petite  marchande 

de  pommes 70 

La  Fontaine.  Les  deux  voleurs  et 

l'àne 72 

A.  HoussAYE.  Le  noyau  de  pèclie..  74 

F.  Bataille.  Le  chien  gourmand.  .  76 
Cil.  Delon.  La  petite  souris  et  le  gros 

chat 78 

FÉNELON.Leloupet  le  jeune  mouton.  82 

Fénei.on.  Le  retour  des  champs  .    .  84 

Fi.ORiAN.  Le  colin-maillard 86 

Jean  AicARD.  Ma  mère 88 

Buffon.  Lécureuil 98 

AuLARD.  Le  limaçon  et  le  ver  luisant.  102 
Lamartine.    Le    repas    des   jeunes 

berçers 104 

M"=   Necker    de   Saussure.   Un   bon 

frère 106 

Jost  et  BR.t:tNiG.   La  jeune  ména- 
gère   108 

CuciiET.  L'écolier  docile 110 

Le  Bailly.  Le  lierre  et  le  rosier.  .  112 

Gaudy.  L'orange 114 

ViLLiERs.  La  fourmi  vaniteuse..    .  116 

Jost  et  Br.eunig.  Le  tournoi.  .    .    .  120 

Fénelon.  Les  chars  de  Crésus.  .    .  122 

Marmo.ntel.  Un  intérieur  de  famille.  124 


PREMIÈRE    PARTIE 

LE   NOM,   LE   PRONOM,   LES  ADJECTIFS 


I.  NOTIONS  GÉNÉRALES 

Les   Sons   et   les   Lettres. 


TEXTE 


l.  Dites  merci. 

«=§«»  La    mère   de  Jules   lui    avait  donné   un 

morceau  de  gâteau,  et  Jules  avait  oublié  de 

dire  merci.  Alors  sa  mère,  mécontente,  lui 

reprit  le  gâteau;  puis  elle  appela  le  chat.  Elle 

donna  une  bouchée  au  petit  chat,  et  aussitôt 

Minet   vint   la   caresser   en    faisant  ronron. 

«  Vois,  dit  la  mère.  Minet  ne  sait  pas  parler, 

et  i. pendant  il  me  dit  merci  à  sa  manière.  » 

<^  Ensuite  la  mère  appela   le  chien  de  la 

maison,  et  lui  donna  le  reste  du  gâteau.  Le 

chien  se  mit  à  remuer  la  queue  et  à  lui  lécher 

la  main  de  son  air  le  plus  aimable.  Le  chiea 

aussi  savait  bien  dire  merci. 

'=f=»  Jules  regardait   tristement  le   gâteau  disparaître,  mais   il    se  disait 

que  sa  mère  avait  raison  et  que  c'est  toujours  un  devoir  de  se  montrer 

reconnaissant. 

Celui-là  ne  mérite  pas  un  bienfait  qui  ne  sait  pas  dire  un  merci. 

M.  GuYAU.  Lecture  cuuranle.  [Ar.  Colin,  édit.] 
QUESTIONS 

2.  Les  mots.  —  Qu'est-ce  qu'un  gàteau'l  —  Que  signifie  mécontente^  — 
Que  veut  dire  carçsserl —  Qu'est-ce  qu'un  bienfait'] 

3.  Les  idées.  —  Pourquoi  la  maman  est-elle  mécontente?  —  Pourquoi 
donne-t-elle  tout  le  gâteau  au  chat  et  au  chien? —  Que  veut-elle  montrer 
à  Jules?  —  Pourquoi  Jules  csl-il  triste?  —  Que  fera-t-il  à  l'avenir? 

EXERCICE  ORAL 

4.  Comment  le  chat  fait-il  comprendre  qu'il  désire  quelque  chose?  et 
le  chien?  —  Comment  voit-on  qu'un  chat  est  content?  qu'il  est  mécontent? 

EXERCICE  ÉCRIT 

5.  Écrivez  la  phrase  dont  vous  vous  servez  pour  remercier  quehju'un 
—  pour  saluer  votre  professeur  —  quand  vous  rencontrez  un  ami  — 
quand  vous  passez  devant  quelqu'un  —  quand  vous  rapportez  à  votre 
maman  une  bonne  note. 

ÉLOCUTION 

6.  Sur  l'image.  —  Que  vovez-vous  sur  l'image?  —  Comment  la  maman 
csl-elle  habillée?  —  Q""n'a-t-elle  l'i  la  main?  —  Comment  se  tient  le  chat? 

VOCABULAIRE 

7.  Ecrivez  ô  noms  de  gâteaux  —  o  noms  de  friandise^. 


Le  langagre. 

I.  EXPOSÉ.  —  Pour  dire  merci,  pour  faire  voir  qu'il  est  content, 
le  chat  fait  ronron;  le  chien  remue  la  queue  et  pousse  des  aboie- 
ments joyeux:  mais  aucun  animal,  si  intelhgent  qu'il  soit,  ne  sait 
■parler.  L'enfant  parle.  Le  petit  Jules  ain-ait  pu  dire  à  sa  mère  : 
«  Maman,  je  le  remercie  de  m  avoir  donné  nn  gâteau  ». 

2.*Iie  langage.  —  L'enfant  peut  dire  ce  qu'il  pense  à  sa 
mère,  à  ses  camarades,  au  moyen  du  langage. 

Il  peut  le  faire  de  deux  manières  : 

Soit  de  vive  voix,  par  la  parole. 
"     Soit  par  des  signes  tracés  sur  le  papier,  c'est-à-dire  par  Ye'criture. 

3.*L.a  phrase.  —  L'ensemble  des  paroles  que  prononce  un  enfant 
pour  remercier  sa  maman  s'appelle  une  phrase. 

Une  phrase  est  un  ensemble  de  paroles  formant  un  sens 
complet. 

/,.  Lies  mots.  —  Les  paroles  s'appellent  aussi  des  mois.  Dans  la 
phrase  :  «  Maman,  je  le  remercie  »,  il  y  a  quatre  mots. 

5.  L.a  langue.  —  La  réunion  de  tous  les  mots  employés  par  les 
Français  forme  la  langue  française. 

Tous  les  mots  de  la  langue  française  sont  contenus  dans  un  livre 
qu'on  appelle  le  diclionnaire. 

6.  La  grammaire.  —  La  manière  dont  on  doit  se  servir  des 
mots  pour  parler  et  pour  écrire  sans  faire  de  faute  est  enseignée 
dans  un  livre  qu'on  appelle  la  grammaire. 

7.  L'orthographe.  - —  Quand  on  sait  écrire  tous  les  mots 
sans  faire  de  fautes,  on  connaît  ce  qu'on  appelle  l'orthographe. 


Questionnaire. 


LE   NOM,   LE   PRONOM,    LES  ADJECTIFS  \i 

/.  NOTIONS  GÉNÉRALES 

Les  Sons  et   les   Lettres. 


1.   Coninicnt  pouvons-nous  exprimer  ce  que   nous  pensons?  —  '2.   Qu'est-ce  qu'une 
phrase?  —  5.    Comment  Jules  anrail-il   pu  remercier  sa  mère?  Combien   aurait-il  pro- 
noncé de  paroles?  —  4.  Qu'est-ce  que  la  langue  française?  —  5.  Qu'esl-ce  que  l'or- 
il    thographe? 


Exr-:RciCEs 


LE  LANGAGE 


8.  Les  lettres,  l'alphabet. 


CARACTERES 
UlMI'lU.MElUli 


C 
I) 

E 

F 

G 

H 

1 

,1 

K 

L 

M 


m 


ECHITUISE 
COURANTE 


Q 

j 


c 

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CARACTERES 
DIMIMUMERIE 


N 
O 
P 
O 

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s 

T 
U 

^^ 
w 

X 

Y 
Z 


EcanuRE 

COURANTE 


0. 

% 


7 


EXERCICE   ORAL 

9.  Trouvez  un  mol  commençant  par  un  a,  par  un   h,  par  un  c,  et  ainsi 
de  suite  jusqu'à  la  lettre  :. 

10.  Dans  chacun  des  groupes  de  mots  suivants,  rétablissez  l'ordre  de 
l'alphabet.  —  Ex.  :  allumette,  feu. 

feu,  allumette,  plante,  graine/  vache,  lait, 

charbon,  bois,  poule,  œuf,  beurre,  crème, 

raisin,  vin,  chien,  brebis,  jardin,  chou. 

EXERCICE  ÉCRIT 

11.  Composez  de  petites   phrases   à  l'aide   des   groupes  de    mots    do 
l'exercice  précédent.  Modèle  :  Avec  l'allumetle  on  obtient  du  feu. 

12.  Rangez  les  mots  suivants  par  ordre  alphabétique  : 

\"  craie,  banc,  allumette,  feu,  képi,  héron,  dinde,  eau,  gaz,  jeu,  île. 
■2"  zèbre,  poire,  roue,  quille,  marteau,  oie,  sabot,  verre,  toupie,  urne. 
3°  Paul,  Jules,  Louis,  Marie,  Gaston,  Ursule. 

13.  Même  exercice. 

i"  braise,  boule,  balai,  billard,  bête,  bluet,  bûche,  bonnet. 

5"  boutique,  bouchon,  boulevard,  boule,  boulette,  bougie,  bouder. 

0°  Écrivez  par  ordre  alphabétique  six  noms  d'élèves  de  la  classe. 

VOCABULAIRE 

14.  Copiez  les  mots  suivants,  en  les  classant  par  ordre  cdphabétique 
alphabet,  majuscule,        grammaire,        histoire.  cahier, 
dicliunnaire      imprimerie,       arithmétique,    géographie,        carnet. 


GRAMMAIRE  —  LE   LANGAGE 


Le  langage  parlé. 

8.  Les  sons.  —  Ouand  je  dis  :  Pierre  n  eu  un  (/àteau, 

los  niDts  a,  eu.  un  se  |)roiioiicent  en  laissant  simplenient  le  son  sortir 
du  gosier  :  on  dit  que  a,  eu,  vu,  sont  des  sons  simples. 

Mais  pour  piononcer  Pierre,  gâteau,  je  remue  les  lèvres,  la  langue, 
iap|)uie  la  langue  contre  les  dents  :  cela  s'appelle  articuler. 

I.e  mot  (jùteau  l'enlVrme  deux  sons  ximplea.  :  â.  eau,  et  deux  arti- 
cula tious  '.  (j,  t. 

L'articulation  ne  peut  pas  se  prononcer  seule.  Quaud  on  réunit 
une  articulation  p.  et  un  son  simple  aiu.  on  a  un  son  articulé  : 
paiu. 

LE     LANGAGE     ÉCRIT 

9.  EXPOSÉ.  —  Les  lettres.  —  Lorsque  nous  voulons  faire  savoir 
ce  que  nous  pensons  à  des  personnes  qui  ne  sont  pas  près  de  nous, 
nous  traçons  sur  le  papier  certains  signes,  qu'on  appelle  des  lettres 
ou  des  caractères. 

Cette  manière  de  s'exprimer  s'appelle  l'écriture. 

10,* L'alphabet.  —  L'ensemble  des  lettres  que  nous  employons 
pour  écrire  tous  les  mots  i'rançais  forme  Yalpliabet  ou  l'abc. 
^3=-  Au  commencomcnt  des  phrases,  ou   de  certains  mots,   on  emploie  une  grande 
lellre  appelée  majuscule. 

II.* L'alphabet  français  comprend  26  lettres,  qu'on  a  lliabilude  de 
ranger  dans  l'ordre  suivant,  appelé  pour  cette  i-aison  ordre  alphabé- 
tique. 

a,  b.  c.  d.  e.  f.  g,  h,  i,  j,  k.  1.  m,  n.  0.  p.  q,  r.  s,  t.  u,  v,  w,  x,  y,  z. 

ï2.*Le  elîctîonnaîre.  —  Dans  le  dictionnaire,  les  mots  sont 
rangés  par  ordre  alphabétique.  Au  commencement  du  dictionnaire, 
on  trouve  les  mots  commençant  par  la  lettre  a;  ceux  qui  commencent 
par  un  z  sont  à  la  fin. 

Ainsi  le  mot  cheval  se  trouve  avant  le  mot  manteau. 

i3.*Quand  deux  mots  commencent  par  la  même  lettre,  comme 
chien,  crayon,  on  les  range  d'après  l'ordre  de  la  seconde  lettre.  Dans 
le  dictionnaire,  nous  trouverons  chien  et  crayon  dans  la  liste  des 
mots  commençant  par  un  c  et  chien  sera  avant  crayon,  parce  que 
la  seconde  lettre,  h,  est  placée  avant  r  dans  lalphabet. 


Questionnaire. 


1.  Qu'entend-on  par  soh?  Citez  des  sons  simples.  —  '2.  Qu'est-ce  qu'une  articulai  ion? 
Cilez  un  mot  ronfermant  deux  articulations,  —  un  son  et  une  articulation. — 3.  Qu  ap- 
pelle-t-on  caractères  ou  lettres?  —  4.  Qu'est-ce  que  ]"alplialjet?  —  h.  Qu'est-ce  qu'une 
majuscule?  —  (j.  Où  placc-t-on  une  mnjuscule?  —  7.  Récitez  l'alpliabct.  —  8.  Dites 
quelle  lettre  vient  après  la  lettre  c?  après  le  k?  après  le  v?  avant  le  j?  avant  m? 


"jiii  ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^wi^^^^^^^E^iEi^i^mi^^^^^ic 


EXERCICES 


LA  LECTURE 


TEXTE 


15.  La  leçon  de  lecture. 


Montre-moi  l'agneau  qui  vient  Do  ro 

La  goutte  d'eau,    . 
Le  loup  avec  sa  gueule  noire 

Prés  du  ruisseau  ; 
Ou  bien  fais-moi  voir  la  cigogne 

Et  son  long  cou, 
Ou  le  vilain  oiseau  qui  grogne, 

Le  vieux  hibou. 


—  Enfant,  si  tu  veux  pouvoir  lire 

Ces  beaux  récits 
Qui  te  font  pleurer  et  sourire 

Quand  je  les  dis. 
Il  te  faut  savoir  reconnaître, 

L  œil  exercé, 
Chaque  noire  petite  lettre 

De  labécé. 

M""  DE  Pbessensé. 
La  Journée  du  Petit  Jean.  [Fisclibaclier,  éditeur. 

QUESTIONS 

16.  Les  mots. 

Que  signifie  groijner 

17.  Les  idées.  —  Pourquoi  le  petit  enfant  n'aime-t-il  pas  apprendre  à  lire? 

—  0ii'e>5L-ce  que  sa  maman  lui  répond? 

—  Etes-vous  content  de  savoir  lire?  Pourquoi? 


Maman,  je  ne  voudrais  pas  lire; 

C'est  ennuyeux. 
Ba,  be,  bi,  ça  ne  veut  rien  dire. 

J'aime  bien  mieux 
Regarder  seulement  1  image 

Pour  m'amuser. 
Et  puis,  si  tu  me  trouves  sage. 

Un  peu  causer. 


Qu'est-ce  que  causer'^  —  Qu'est-ce  qu'un  agneaii'l  — 
Que  veut  dire  celle  expression  :  lœit  exercét 


EXERCICE  ORAL 

18.  Dites  combien  de  syllabes  renferme  chacun  des  hîo^s  de  la  [)remière 
stroplic;  —  chacun  des  mots  de  la  dernière  slrojihe. 

19.  Combien  de  syllabes  ont  les  mots  suivants  : 

leçon,  histoire,  reconnaître,  œil,  dictionnaire,  déménagement,  nu'cani- 
cien^  omelette,  pioche,  brioche. 

EXERCICE  ÉCRIT 

20.  Écrivez  les  mots  de  l'exercice  1     en  séparant  les  syllabes. 

21.  Ecrivez  6  noms  d'animaux  d'une  sjllabe;  —  6  de  2  sjilabes;  —  G  de 
trois  syllabes. 

22.  Écrivez  10  mots  commençanl  par  deux  consonnes. 

ÉLOCUTION 

23.  Sur  l'image.  —  Quels  animaux  y  sont  représentés? —  Où  sont-ils? 

—  Qu'est-ce   (|iii  les  sépare?  —  Décrivez   le   loup  :  dites  comment  sont 
ses  paiies.  sa  gueule,  ses  oreilles,  sa  queue.  —  A-l-il  l'air  bon  ou  méchant? 

—  Où  est  l'airneau?  —  Que  fail-il  là?  —  L'agneau  peut-il  se  défendre?  — 

—  Qu'esl-ce  qu'  va  se  passer? 

VOCABULAIRE 

24.  Les  animaux.  —  Citez  trois  animaux  qui  ressemblent  au  loup,  — 
à  l'agneau,  —  h  la  cigogne,  —  à  la  chèvre,  —  au  tigre,  —  au  rat. 


0 

GRAMMAIRE  —   LA    LECTURE    -^m^^m^^^m^ 

II 

La  Lecture.  jj 

14.  EXPOSÉ.  —  En  voyant  les  caractères  d'imprimerie  dun  livre  j  i 
ou  les  lettres  tracées  sur  le  papier,  nous  pouvons  reproduire  les  ijl. 
paroles  qui  ont  été  prononcées  par  le  petit  Jean;  nous  pouvons  savoir 
ce  qu'il  a  pensé  et  ce  que  sa  maman  lui  a  répondu.  Pour  cela,  il  faut 
savoir  lire,  c'est-à-dire  connaître  les  lettres  et  la  manière  dont  on  les 
assemble  pour  exprimer  les  sons  simples  et  les  sons  articulés. 

LES    VOYELLES     ET     LES     CONSONNES 

i5.  EXPOSÉ.  —  Quand  je  dis  : 

Faitl  a  eu  mal  aux  dénia  ce  malin;  il  a  beaucoup  souffert. 
J'exprime  certains  mots  à  l'aide  d'un  son  simple  :  a.  eu,  aux, 

Pour  prononcer  les  autres  mots,  je  me  suis  servi 
des  lèvres  :  Paul,  mal, 
des  dents  :  dents,  matin, 
du  gosier  :  beaucoup, 
ou  j'ai  fait  sortir  l'air  de  ma  bouche  en  sifflant  :  souffert. 

J'ai  fait  entendre  des  articulations:  p,  m,  d,  t,  c,  s,  f. 

i6.*L.es  \'oyelles.  —  Les  lettres  (pii  expriment  un  son  simple 
s'appellent  voyelles. 

Dans  l'alphabet,  les  voyelles  sont  :  a,  e,  î,  o,  u,  y. 

i7.*L.es  consoniie<9.  —  Les  lettres  qui  servent  à  exprimer  des 
articulations,  sont  des  consonnes. 

Dans  l'alphabet  les  consonnes  sont  :  b,  c,  d,  f,  g,  h,  j,  U, 
1,  m,  M,  p,  q,  r,  s,  t,  v,  w,  x,  z. 

i8.*Les  syllabes.  —  L'ensemble  des  lettres  qui  cxpi'iment  un 
son  simple  ou  un  son  articulé  s'appelle  une  syllabe. 

19."* Dans  ces  deux  vers  : 

Ou  bien  fais-moi  voir  la  cigogne 
Et  son  long  cou  ; 

Seul  le  mot  cigogne  a  trois  syllabes:  ci-go-gne. 
Les  mots  le-çon,  a-gneau,  ma-man,  ont  deux  syllabes;  le  mot  ré-ci- 
la-lion  en  a  quatre;  ci-né-ma-lo-gra-phe  en  a  six. 

ç^  Dans  la  poésie  île  la  page  8,  on   fait  entendre  huit  syllabes    en   lisant  chacun 
des  grands  vers:  dans  chaque  petit  vers  on  n'en  fait  entendre  que  quatre. 

=:     Questionnaire.  = 

1.  Qu'appelie-t-on  voyelle? consonne? — 2.  Quelles  soni,  dans  l'alphabcl,  les  voyelles? 
les  consonnes?  —  5.  Qu'est-ce  qu'une  syllabe?  —  4.  Citez  des  mots  dune  syllabe;  — 
^     de  deux  syllabe^;  —  de  quatre  syllabes. 

=M ^= 

iriissss^sssssssssisssis5ssmiisssss^^ 


EXERCICES 


LES  VOYELLES 


TEXTE 


25.  Le  boulanger. 


—  Mais  tu  gémis,  boulanger? 

—  Je  gémis  sans  m  aiiiiger  : 
Je  geins,  en  brassant  la  pâte. 
Le  monde  a  faim;  je  me  hâte. 

—  Qu'as-tu  fait  là,  boulanger? 

—  J'ai,  pour  faire  un  pain  léger, 
Mis  du  levain  dans  ma  pâte. 
Le  monde  a  faim;  je  me  hâte. 

—  N'as-tu  pas  chaud,  boulanger? 

—  Si,  mais  pour  m'encourager, 
La  chaleur  dore  ma  pâte 
Que  je  retire  en  grand'hâte. 

—  Merci,  brave  boulanger  ! 
Le  monde  pourra  manger.  » 

Jean  Aicvbd.  Le  Livre  des  Petit!'.  [Delagrave.  cdit.] 

QUESTIONS 

26.  Les  mots.  —  Expliquez  les  expressions  suivantes  :  je  pétris,  —  lu 
jre'rtH'.*.  —  Sfins  m'df/ïif/er,  —  je   c/eirnt,  —  hrassnnl  — r  levain  —  encourager. 

27.  Les  idées.  —  Pouniuoi  le  boulanger  se  hàte-t-il?  —  Qu'est-ce  qui  le 
ait  sréinir?  —    Pourquoi  mel-on  du  levain  dans  la  pâte?        Est-ce  que  le 

i„ „„    ..i„:.,i     ,i'„.,„:..   „i.. 10  r> . :     „oi   :l    «^r.iQ„i9    n.ii 


«  Que  fais  tu  là,  boulanger? 
—  Je  fais  du  pain  pour  manger. 
Tu  vois,  je  pétris  ma  pâte. 
Le  monde  a  faim;  je  me  hâte. 


fa 

bou ^  .    -     ,   _. 

esl-ce  qui  dil  au  boulanger 


gélllll    ;     l'OOIHHIM      IllCt-UIl    1111     lt^\c»lll      llrllia     ICI     JJill/<ii  ucl,-\_<. 

langer  se  plaint  d'avoir  chaud?   —  Pourquoi   est-il  content? 

„„    :    ,i:i    „..    K^.., !„..«.«.,   .    )ir„,.«,"o 


e 
Oui 


Merci"! 


EXERCICE  ORAL 

28.  Distinguez  les  voyelles  longues  des  voyelles  brèves  dans  les  mots  sui- 
vants ; 

chasse,         trompelte,   crosse,         abîme,  homme,  flûte, 

étolTe.  tempête,       botte,  côte,  dôme.  Prusse. 

EXERCICE   ÉCRIT 

29.  Indiquez  quelle  sorte  d'e  renferment  les  mots  suivants  : 
porte,  mérite,  crème,  cvèque.        élevé,  ménage, 
bonté,           député,         thé,               légèreté,      élève,              ménagère. 

30.  Trouvez  deux  mots  renfermant  un  ê,  un  â.  un  î,  un  û.  un  6. 

31.  Trouvez  trois  mots  terminés  par  esse,  par  elle,  par  otte.  par  ossc,  par 
elle.  Soulignez  dans  ces  mots  les  voyelles  brèves. 

32.  Dans  l'exercice  suivant,  mettez  les  accents  nécessaires  : 

Félicite  est  tombée  malade  hier.  Elle  avait  une  tre^  forte  fièvre  et  un 
violent  mal  de  tête.  Sa  mère  est  allée  j)revenir  le  médecin.  Le  bon  doc- 
teur est  arrive  aussitôt  et  a  rédige  une  ordonnance.  Espérons  que  celle 
bonne  Félicite  sera  vite  rétablie. 

VOCABULAiRE  à  copier. 

33.  Le  boulanger.  —  Le  fournil  :  le  four,  le  pétrin;  —  la  pâte  :  le  levain, 
la  t'arinc,  l'eau,  le  sel;  —  le  pain  :  la  croûte,  la  mie,  le  croûton,  la  miche, 
la  tartine:  —  le  pain  tendre,  le  pain  rassis;  —  le  pain  de  gruau,  le  pain  de 
seigle,  le  pain  fendu. 


GRAMMAIRE  -  LES  VOYELLES 


Comment  on  prononce  les  voyelles. 

■jLn.  Voyelles  longues  ou  brèves. —  EXPOSÉ.  —  Dans  les 
doux  jdirases  suivanles  : 

Le  boulanger  pétrit  sa  pâte. 

J'ai  marche  sur  la  patte  du  chien. 

la  voyelle  a  ne  se  prononce  pas  de  la  même  façon  dans  les  deux 
mois  soulignés.  Dans  pâte,  le  son  a  dure  plus  lonylcmps  que  dans 
patte.  On  dit  que  la  voyelle  a  est  longue  dans  pâte  ol  on  la  marque 
d'un  signe  appelé  accent  circonflexe  :  â. 

\)mB  patte,  la  voyelle  a  se  prononce  rapidemenl.  Un  dit  qu'elle  est 
brève. 

21.  De  même,  les  autres  voyelles  peuvent  être  longues  ou  brèves. 
Dans  les  mots  : 

côte,  bûche,  abîme,  les  voyelles  o,  u,  i  sont  longues; 
dans  les  mots  : 

cotte,   ruche,   lime,   les  mêmes  voyelles  sont  brèves. 

22.*I>a  lettre  C  —  La  voyelle  e  se  prononce  de  trois  façons  : 

h  D'une  manière  sourde,  peu  distincte.  On  l'appelle  dans  ce  cas 
e  muet.  Ex.  :    Je  me  hâte\ 

2"  D'une  manière  sonore,  en  ouvrant  largement  la  bouche.  On 
l'appelle  l'e  ouvert.  Ex.  :  J'aime  mon  père  et  ma  mère  ; 

T)'  D'une  manière  sonore,  mais  avec  la  bouche  peu  ouverte  :  on 
rappelle  l'e  fermé.  Ex.  :  J'ai  étudié  ma  leçon,  mais  je  n'ai  ]  as 
été  interrogé. 

23.*L(es  accents.  —  Pour  indiquer  que  l'e  est  ouvert,  on  le 
surmonte  d'un  petit  signe  (  ^  )  appelé  accent  grave.  Ex.  :  père. 
L'accent  circonflexe  (  \  )  indique  aussi  que  l'e  est  ouvert  et  long. 
Ex.  :  Je  m'apprête  pour  celte  fête. 

L'e  fermé  est  surmonté  d'un  accent  aigu  {'')'■   l'été. 

e  muet  e  ouvert  e  fermé 


Les  trois  e    j  C  6  C  C 

pns  d'accent  Z'Z'  ..^^l^^^L  accent  ni,,. 


Questionnaire. 


•1.  Qu'est-ce  qu'une  voyelle  longue?  —  une  voyelle  brève?  —  2.  Citez  des  mots 
ayant  un  a  longr;  —  un  u  long.  —  3.  Comment  se  pn  nonce  l'e  muet?  l'e  fermé? 
l'e  ouvert?  —  4.  Dans  quel  sens  trace-t-on  l'accent  aigu?  l'accent  grave?  l'accent  cir- 
conflexe? —  5.  Quelle  espèce  d'e  indiquent-ils? 


Ëaui-'sssssssssm^s^ssssissssssssss^ssssssss^^  âjjâî 


12 
EXERCICES 


LES  VOYELLES 


TEXTE 


34.  Le  moulin  à  vent. 


«=§<='  Joli  moulin  à  vent 
Planté  sur  la  colline, 
Vers  le  soleil  levant, 

Fais-nous  farine  fine 
Pour  que  le  pain  soit  blanc, 
Joli  moulin  à  vent.  «^ 


<^  Joli  moulin  à  vent, 
Sois  au  meunier  fidèle. 
Ne  chôme  pas  souvent, 

Et  que  tes  grandes  ailes 
Tournent,  tournent  gaîment, 
Joli  moulin  à  vent.  ■=§<=> 


Manuel  <jéaérnL  [llaclictle  et  C'"^  cdil.J 
Quel  est  le  sens  de  planté"!  —  Quel  est  le  contraire  de 


QUESTIONS 

35.  Les  mots. 

fine  (farine  /ote)?  —  Que  signifie  chômer'!  —  Qu'esl-ce  que  Vaile  d'un  moulin"? 

36.  Les  idées.  —  Qui  est-ce  qui  parle  ici?  —  A  qui  porle-t-on?  — 
Dii'icz-vous  ordinairc^nent  :  Sois  au  meunier  fidèle'?  —  Qui  est-ce  qui  doit 
Olrc  fidèleicU  —  Qu'arriverail-il  si  le  moulin  chômait  souvent? 

EXERCICE  ORAL 

Lisez  les  plu'ases  suivantes,  en  remarquant  la  manière  dont  se  pronon- 
cent ics  voyelles. 

37.  Les  poules  couvent.  —  Les  roues  tournent  et  grincent.  —  Les  coqs 
chantaient  gaiment.  —  Les  écoliers  écrivent  leurs  devoirs  et  api)rennent 
leurs  leçons.  —  La  ville  de  Laon  est  située  sur  une  colline.  —  Le  bœuf 
fut  piqué  par  un  laon.  —  Nous  avons  vu  dans  la  foièt  une  biche  et  son 
faon.  —  Le  paon  fait  la  roue. 

-38.  Nous  avons  un  recueil  de  fables.  —  On  cueille  les  fruits  en  automne. 
—  L'orgueil  est  un  vilain  défaut.  —  Le  chèvrefeuille  grimpe  autour  des 
ai'bres.  —  Faites  bon  accueil  à  ce  pauvre  malheureux.  —  On  met  la  soupe 
du  chien  dans  une  écuelle.  —  Le  navire  s'est  brisé  contre  un  écueil. 

39.  Qui  vole  un  œuf  vole  un  bœuf.  —  Les  bœufs  paissaient  tranquille- 
ment dans  la  prairie.  —  Pourquoi  teint-on  certains  œufs  en  rouge? 

40.  La  ciguë  est  une  plante  vénéneuse  qui  ressemble  au  cerfeuil.  — 
Tout  le  monde  hait  les  menteurs.  —  Les  égoïstes  ne  pensent  qu'à  eux  et 
se  font  haïr.  —  L'aiguille  est  terminée  par  une  pointe  aiguë. 

EXERCICE   ÉCRIT 

41.  Copiez  les  phrases   de    l'exercice    oral    n"  57,    en    soulignant    les 

lettres  qui  ne  se  prononcent  pas. 

42.  Copiez  les  phrases  des  exercices  58  et  59,  en  soulignant  les  mots 
qui  renferment  le  son  eu. 

43.  Écrivez  l'exercice  40,  en  soulignant  les  syllabes  qui  ont  un  tréma. 


ELOCUTION 


moulin?  — 
e  com- 


44.  Sur  l'image.  —  Combien  de  parties  voyez-vous  dans  ce  mou 
Quelle  est  la  forme  du  bâtiment?  la  foi'me  dès  ailes? —  De  quoi  se  i^um- 
pose  chaque  aile?  —  Pourquoi  met-on  le  moulin  à  vent  sur  la  colline?  — 
Que  fait  le  meunier  quand  le  vent  change  de  direction?  —  Qu'est-ce  qui 
se  passe  dans  le  moulin  quand  les  ailes  tournent?  —  Comment  appelle- 
t-on  la  pierre  qui  écrase  le  grain? 

VOCABULAIRE  à  lire,  piiis  à  copier. 

45.  Le  moulin  :  La  butte,  le  toit,  l'aile,  la  toile,  l'échelle;  —le  meunier,  la 
meunière;  —  la  meule,  le  grain,  le  blé,  le  seiele.  l'orge;  —  la  farine,  le  son. 


13 
GRAMMAIRE  -  LES  VOYELLES 


Comment  on   prononce    les  voyelles. 

2',/'=  Voyelles  nasales.  —  Quand  on  prononce  du  nez  l'une  des 
voyelles  a,  e,  i,  o,  u,  y,  le  son  ainsi  exprimé  est  une  voyelle  nasale. 
<tn  la  représente  on  faisant  suivre  la  voyelle  d'un  n  ou  d'un  m.  Dans  le 
texte  n°  54,  beaucoup  de  mots  renferment  des  voyelles  nasales  : 
moulin,  vent,  planté. 

25.*Liettpes  nulles.  —  1°  A  la  fin  de  beaucoup  de  mots  qui 
expriment  une  â'ction.on  rencontre  un  groupe  de  trois  lettres  ent  qui 
resseiribie  à  une  voyelle  nasale  mais  se  prononce  comme  un  e  muet. 
Dans  ces  deux  pbrases  : 

L'aile  du  monltn  tourne.  —  Les  ailes  du  moulin  tournent. 

Les  mots  tourne,  toui  nent  se  prononcent  delà  même  manière. 

2°  Certaines  voyelles  nasales  renferment  un  o  ou  un  e  qui  ne  se 
prononce  pas.  Hx.  :  Laon,  Caen,  un  paon. 

■i(j.   Les  sons    dl,    OU,    OÎ.   —  Certains   sons   s'écrivent 
.ivec  deux  voyelles  simples.  Ce  sont  les  sons  eu  (œu,  ue),  ou,  oi. 
Ex.  :  Aou.s  urons  cueilli    deux  [joires   pour    ta   sœur. 

i-j-'-'lée  son  O. —  Le  son  è  peut  s"é- rire  avec  deux  voyelles  :  ai, 
ei  ou  ay.  ou  par  un  e  muet  suivi  d'une  ou  plusieurs  consonnes. 
Lx.  :  Hier  la  terre  était  couverte  de  neige. 

aS.-'Xe  son  O.  —  Le  son  o  peut  s'écrire  par  o,  par  au  ou  par  eau. 
Ex.   :  Paul  écrit  un  mot  au  tableau. 

■29.*Lie  tréma.  —  Dans  les  groupes  formés  de  2  voyelles,  quand 
chacune  des  voyelles  doit  être  prononcée  séparément,  on  met  sur  la 
seconde  un  signe  appelé  tréma  (ë,  ï,  il). 

Ex.  :  ciguë;  Moïse:  Saûl. 

3o.*L.a  lettre  T.  —  Dans  celle  pbrase  :  J'ai  vu  un  beau  cygne 
à  Nancy,  chez- M.  Leroy,  la  lettre  y  est  à  la  fin  du  mot  ou  enire  deux 
consonnes  et  se  prononce  comme  un  i. 

Mais  si  je  dis  :  y  appuyer  pas  tant  sur  votre  crayon  ;  croy  ex-moi; 
je  remarque  que  les  sons  uy,  ay,  oy  sont  au  milieu  du  mot  devant  une 
voyelle.  Dans  ce  cas  on  les  relie  à  la  voyelle  suivante  coiume  s'il  y  avait 
deux  i,  crai-ion. 

z:^=     Gluestionnaire.  —  =^ 


1.  Quest-co  quune  voyelle  nasale?  —  2.  Quelles  sont  les  voyelles  nasales?  — 
ô.  Citez  quelques  sons  qui  s'écrivent  avec  2  ou  3  voyelles.  —  4.  Comment  s'écrit  le 
?on  è?  le  son  o?  — 5.  A  quoi  sert  le  tréma?  —  6.  Comment  se  prononce  l'y  à  la 
fin  des  mots?  —  7.  Au  milieu  d'un  mot  devant  une  consonne?  devant  une  voyelle? 


SSSSSSSiSSSi^SSSSSSSSSSS^^ 


14 
EXERCICES 


TEXTE 


LES  CONSONNES 
46.  Demain. 

Demain,  demain,  je  serai  sage; 
Eonne  mère,  je  le  promets. 
^  Enfant,  je  comprends  ton  langage  ; 
Demain,  tu  veux  dire  jamais. 

Ainsi  ne  dis  pas  à  ta  mère  : 
«  Demain,  je  serai  sage  »,  enfant; 
Mais  dis-lui  d'une  voix  sincère  : 
«  Je  veux  l'être  dés  à  présent.  » 

TouRNiER.  [llaclielte  et  C'",  édit.J 

QUESTIONS 

47.  Les  mots.  —  Oue  signifie  l'expression  :  Je  comprends  Ion  langage-! 
—  Que  Vfiit  dire  d'une  voix  sincère''i 

48.  Les  idées.  —  Qui  est-ce  qui  dit  les  deux  premiers  vers?  — Qui  est- 
ce  qui  dit  les  autres  vers?  —  Que  pensez-vous  d  un  enfant  qui  dit  tou- 
jours demain  :  demain  j'apprendrai  Dien  ma  leçon,  demain  J'écrirai  bien 
mon  devoir? 

EXERCICE  ORAL 

49.  La  prononciation.  —  Quels  sont,  dans  le  1""  vers,  les  mots  qui  ren- 
fernioiit  le  son  articulé  je?  —  Ce  son  est  il  écrit  chaque  fois  de  la  même 
manit're?  —  Quels  sont  les  mots  qui  l'enferment  l'articulation  .s?  —  Est- 
elle toujours  écrite  par  un  s?  —  Comment  se  prononce  g,  dans  langage? 

50.  Lisez  les  mots  suivants,  en  remar(  |uant  la  7Jï'ononcta<iou  des  consonnes: 
un  képi,  un  œuf,  un  gage,  un  paysan,  nouschantions, 
un  quai,          des  œufs,          une  guérite,      un  faisan,  la  portion, 

un  caissier,  l'orthographe,  la  négligence,  une  pensée,  il  tient, 

un  coq,  la  carafe,  l'obligeance,  une  pesée,  la  patience, 

une  leçon,  neuf  heures,  un  brigand,  le  noyer,  la  démocratie, 

l'examen,  l'annexe,  vexer,  l'exemple,  le  texte. 

51.  Indiquez  si  on  fait  la  liaison  dans  les  expressions  suivantes  : 

Des  haricots,  des  honneurs,  des  homards,  des  harengs,  des  buitres,  des 
liétres,  des  hérissons,  des  héroïnes,  des  héliotropes,  dès  ouvrier-;  habiles, 
des  enfants  honteux,  des  serpents  hideux,  des  hommes  heureux. 

EXERCICE  ÉCRIT 

52.  Co|)iez  en  2  colonnes  l'exercice  51,  en  commençant  par  les  expres- 
sions renfermant  Vh  muette.  Indiquez  les  liaisons  par  le  signe  - — .. 

Modèle  :  des~~liommes~heurciix. 

ÉLOCUTION 

53.  Sur  l'image.  -  Où  se  passe  cette  scène? —  Quels  sont  les  person- 
nages représentés?  —  Comment  est  la  mère  :  vieille?  jeune?  —  Comment 
est-elle  habillée? —  Où  se  tient-elle?  —  Où  est  l'enfant?  —  Pourquoi  se 
tient-il  ainsi  :  a-t-il  été  méchant?  est-il  malade?  —  Que  fait  la  mèi'e? 

Nommez  tous  les  meubles  qui  garnissent  la  chambre. 

VOCABULAIRE  à  lire,  puis  à  copirr. 

54.  Le  temps.  —  Les  sept  jours  de  la  semaine  :  lundi,  mardi,  mercredi, 
jeudi,  vendredi,  samedi,  dimanche. 

Les  douze  mois  d  l'année  :  janvier,  février,  mars,  avril,  mai,  juin,  juillet, 
août,  septembre,  octobre,  novembre,  décembre. 
Les  quatre  saisons  :  le  printemps,  l'été,  l'automne,  l'hiver. 


15 

i-^i'^^^swsg^^^i^^-^i^^s?^    GRAMMAIRE  —  LES  CONSONNES    •^mmsmmsmsm^fm 

Comment  on  prononce  les  consonnes. 

3i.  EXPOSÉ.  —  Dans  je  serai  sage,  les  svIUiIr's  je,  ge  se  proiion- 
cenl  de  la  même  façon,  et  cependant  la  consoinie  n'est  pas  la  nièrtie. 
Dans  :  je  comprends  ton  langage,  le  mot  langage  contient  deu\  c 
(pii  ne  se  prononcent  pas  de  la  même  fa-  on.  I)aiis  une  voi.r  sincère, 
la  consonne  s  et  la  consonne  c  ont  le  même  son. 

32.  Pour  lire  correctement,  il  faut  donc  connaître  les  consonnes 
qui  ont  la  même  prononciation.  Ce  sont  : 

C  =  k  =  qîi  Ex.  Dans  notre  calorifère  on  ne  brûle  que  du  coke. 
f=ph  Ex.  Je  mets  facilement  l'orthographe. 

g  =  gu  Ex.  Regardez  ma  bague. 

33.  il  faut  aussi  savoir  dans  quel  cas  la  prononciation  d'une  con- 
sonne peut  changer. 

g  se  prononce  comme  j  devant  e,  i  :  juge,  gigot, 
s  se  piononce  comme  z  entre  deux  voyelles  :  prison,  oiseau. 
t  se  prononce  sou\enl  comme  ss  devant  ia,  ie,  ien,  ion:  nuptial,  essen- 
tiel, faclionnaire,  égij/jlien. 
d  se  prononce  comme  t  dans  les  liaisons  :  un  grand  homme. 
f  se  prononce  comme  v  dans  les  liaisons  :  il  est  neuf  lieures. 
X  se  prononce  comme  z  dans  les  liaisons  :  deux  /leures. 
X  se  prononce  aussi  comme  es  ou  comme  gz  :  axe,  examen. 

34.  La  lettre  C«  —  La  consonne  c  se  prononce  comme  ss 
devant  e,  i.  Ex.  :  Ceci  ne  me  plaît  pas. 

Lorsqu'on  veut  lui  conserver  le  son  sifflant  ss  devant  un  a,  un  0,  un 
u,  on  place  au-dessous  du  c  un  signe  appelé  cédille.  Ex.  :  fai 
reçu  (leux  bons  points. 

35.  Beaucoup  de  mots  renferment  des  consonnes  qui  ne  se  pro- 
noncent pas.  Ex.  :  galop,  broc,  compter,  longtemps. 

36.  La  lettre  II. —  Dans  cette  phrase  : 
Duguesclin  est  un  des  héros  de  la  guerre  de  Cent  ans, 

on  ne  fait  pas  la  liaison  entre  le  mot  des  et  le  mot  héros.  On  dit  que 
la  lettre  h  qui  commence  le  mot  héros  est  aspirée. 

Dans  cette  autre  phrase  :  Tous  les  homïues  sont  morleh,  la  lettre  h 
n'empêche  pas  de  lier  la  lettre  s  de  les  à  la  voyelle  0  de  hommes.  On 
dit  alors  que  la  lelli'e  h  est  muette.  C'est  comme  si  elle  n'existait  pas. 

fv^  Dans  le  dictionnaire,  les  mots  commençant  par  mi  h  aspiré   sont    indiqués  par 
un  signe  spécial. 


OLuestionnaire . 


1.  Citez  des  consonnes  fjni  ont  la  même  prononciation.  —  2.  Dans  fiuel  cas  g  se 
prononce-l-il  comme  j'i  s  comme  z'!  t  comme  ss'!  c  comme  ss!  —  5.  Qu'appellc-l-ou 
cédille?  —  4.  Quelle  diil'érence  lailes-vous  entre  Vit  muet  et  l'A  aspiré? 


ôUiii  smssmssssssss^^isisssisssssi!^^ 


EXERCICES 


LA  PONCTUATION 


TEXTE 


55.  La  désobéissance. 


Elle  pourtant  se  désolait. 


^^ 


*=§■»  Un  imprudent  petit  poulet, 
Désobéissant  à  sa  mère. 
Loin  du  poulailler  s  en  allait. 
A  sa  mère  il  ne  songeait  guère; 


«  Ah!  si  le  renard,  pensait-elle. 
Ou  quelque  autre  béte  cruelle 
Le  rencontre,  hélas!  il  mourra.  » 
Or  le  renard  le  rencontra. 
«  Monsieur  Poulet,  c"est  une  joie 
Pour  moi  de  vous  trouver  ici. 
Quel  heureux  hasard  vous  envoie? 
—  Il  faisait  beau,  je  suis  sorti 
Malgré  ma  mère  qui  s'entête 
Toujours,  pour  des  peurs  sans  raison 
A  me  garder  à  la  maison; 
Mais  moi,  j'aime  agir  à  ma  tète. 


—  Et  vous  avez  bien  fait  de  braver  le  danger.... 
Je  n'aurais  aujourd'hui,  sans  vous,  rien  à  manger!  » 
Et  se  jetant  sur  la  volaille,  1  H  la  dévore  en  un  moment. 

Qui  piaille,  I   La  désobéissance  avait  son  châtiment. 

nATiSDONXE.  La  Comédie  enfanline.  [Delagrave,  édit.] 


QUESTIONS 

56.  Les  mots.  —  Qu'est-ce  que  déaohélr'l 
—  Qu'est-ce  ([u'un  poul.aiUer^ 


Quand  est-on  impntdentf 
un  cliàLimenf!  —  Que  signifie  piailler'! 


CXERCICE  ORAL 

58.  Dites  ;i  quoi  sert  chacun  des  signes  de  poucluation  de  la  1'^'  strophe. 

—  Quelles  sont,  dans  le  texle.  les  paroles  delà  poule?  celles  du  renard! 
celles  du  poulet?  —  A  quel   signe  les  reconnaissez-vous? 

EXERCICE  ÉCRIT 

59.  Remplocez  l'aslérisquc  *  par  le  signe  de  ponctuation  qui  conA'ient  : 

l'n  renard*  que  la  faim  tourmentait*  s'était  approché  d'une  basse-cour 
bleu  peuplée*  Tiens*  s"écria-t-il*  que  vois-je  ia-bas*  N'est-ce  pas  un 
jonue  poussin  qui  se  promène  seul*  Je  vais  lui  faire  payer  cher  sa  dés- 
obéissance. 

ÉLOCUTION 

60.  Sur  l'image.  —  Où  sont  places  les  deux  personnages?  —  Comment 
csl  fait  le  renaid?  (son  corps,  sa  tète,  ses  oreilles,  ses  yeux,  son  mu- 
seau, ses  pâlies,  sa  queue?)  —  A  quoi  voyez-vous  qu  il  est  prêt  à  sauter? 

—  Et  le  poulet,  comment  est-il?  (ses  pattes,  son  bec,  ses  ailes). 

INVENTION 

61.  A  la  ferme.  —  Quels  sont  les  animaux  qui  vivent  dans  le  poulailler? 
dans  la  basse-cour?  dans  la  bergerie?  dans  l'étable?  dans  l'écurie?  dans 
le  chenil?  dans  le  colombier?  dans  le  clapier? 


17 
6,1111^^^^^^^     GRAMMAIRE  —  LA  PONCTUATION     ^^^^^mmm 


m 


La  ponctuation. 

37.  EXPOSÉ.  —  Dans  le  texte,  vous  a|)erceYez  entre  les  mots  de 
petits  signes  (,;!):  ce  sont  des  signes  de  ponclualion.  Les  uns  sé- 
parent les  différentes  parties  des  phrases;  d'autres  séparent  les 
phrases  entre  elles.  Quand  on  lit,  on  s'arrête  aux  signes  de  ponc- 
tuation, et  on  modifie  le  ton  de  sa  voix  selon  les  indications  qu'ils 
nous  donnent. 

38.*La  virgule  (,)  sépare  certaines  parties  d'une  phrase. 

Le  point  virgule  (;)  sépare  deux  parties  de  phrase  plus  impor- 
tantes. 

Le  point  (.)  marque  la  fin  de  la  phrase. 

En  regardant  les  cinq  premiers  vers,  nous  voyons  que  la  première 
phrase  se  termine  à  allait  (.);  la  deuxiéine  à  désolait  {.)'.  La  première 
est  divisée  par  2  virgules  après poidet  (,)  mère  (,),  la  seconde  par  un 
point  virgule  après  giiêi^e  (;). 

39.*Après  mie  question,  ou  interrogation,  on  place  un  point  d'in- 
terrogation (?).  Ex.  :  Quel  heureux  hasard  imis  envoie? 

.'io.*Un  cri  de  surprise,  de  douleur  ou  de  joie  s'appelle  une  excla- 
mation et  se  marque  par  un  point  d'exclamation  (!).  Ex.  :  Ah!... 
hélas! 

\i.  Avant  //  faisait  beau,  on  voit  un  signe  (  —  )  appelé  tiret. 
11  indique  ici  que  le  renard  a  fini  de  parler  et  que  c'est  le  poulet 
qui  parle  à  son  tour. 

42.  Les  paroles  des  personnages  de  la  fable  sont  placées  entre 
des  signes  appelés  guillemets  («  »).  Ex.  :  «  Ah!  si  le  renard...  il 
mourra.  » 

43.  Pour  indiquer  que  la  phrase  est  interrompue,  qu'on  supprime 
certains  mots,  on  emploie  les  points  de  suspension.  Ex.  :  Vous  avez 
bien  fait  de  braver  le  danger 

4'i.*Souvent  on  supprime  une  lettre  à  la  fin  d'un  mot,  et  on  la 
remplace  par  une  virgule  placée  en  haut  et  appelée  apostrophe. 
Ex.  :  Je  n'aurais,  au  lieu  de  je  ne  aurais;  j'aime  au  lieu  de  je 
aime. 

On  écrit  de  même  l'hirondelle  au  lieu  de  la  hirondelle;  s'il  pleut, 
au  lieu  de  si  il  pleut. 


Questionnaire. 


1.  A  quoi  sert  la  virgule?  le  point  virgule?  le  point?  le  point  d'interrogadon?  le 
point  d'exclamation?  le  tiret?  les  guillemets?  les  points  de  suspension?  l'apostropliC? 
—  2.  Quelle  lettre  rernplat.e  l'apostrophe  dans  j'aime  l'hirondelle"! 


MAODET  ET  FLOT.  —  I"'  DEGRÉ.  '2 


18 

EXERCICES  REVISION 

TEXTE 

62.  Les  hirondelles. 

*=5'=*  Frédéric  s'en  allait  à  l'école;  mais  il  s'arrête  à 
la  porte,  lève  la  tête  en  l'air,  et  regarde  avec  atten- 
tion les  hirondelles  qui  vont  et  viennent,  tantôt  rasant 
la  terre,  tantôt  voltigeant  très  haut  au-dessus  des 
toits.  «^ 
(I  Ah!  dit-il,  voilà  une  heureuse  manière  de  vivre!  » 
Un  homme,  qui  était  là  à  l'observer  et  qui  comprit 
sa  pensée,  s'approcha  et  lui  dit  : 

•=§'»  «  Vous  ne  savez  pas  ce  que  font  ces  hiron- 
delles? Elles  vont  prendre  des  mouches  pour  les  por- 
ter à  leurs  petits,  qui,  sans  elles,  auraient  faim. 
Apprenez,  en  les  regardant  ainsi  voltiger  joyeusement,  comment  on  doit 
remplir  son  devoir  avec  gaieté  de  cœur  et  sans  s'y  faire  contraindre. 

—  Oui,  je  vous  comprends,  dit  Frédéric  :  la  leçon  est  bonne  et  je  cours 
à  l'école.  »  ■  X.  Marmier.  [Hachelte  et  C',  édit.] 

QUESTIONS 

63.  Les  mots.  —  Qu'est-ce  qu'une  hirondelle?  —  Qu'appelie-t-on  raser 
la  terre?  —  Ou'est-ce  que  voltiger?  —  Que  veut  dire  à  l'observer']  —  Rem- 
placez le  mol  prendre  par  un  autre  mot,  sans  changer  le  sens.  —  Qu'est- 
ce  que  conLraindre  quelqu'un? 

64.  Les  idées.  —  Que  nous  indiquent  les  premières  li£rnes  de  ce  récit  : 
Frédéric  est-il  un  élève  bien  courageux?  —  Que  pense-t-il  des  hirondelles? 

—  Qu'entend-on  par  remplir  son  devoir']  —  avec  gaieté  de  cœur'] —  la  leçon 
est  bonne'] 

EXERCICE   ORAL 

65.  Revision.  —  Répondez  aux  questions  de  la  page  19. 

EXERCICE   ÉCRIT 

66.  Écrivez  .">  mots  commençant  par  un  h  muet;  5  mots  commençant 
par  un  li  aspiré;  5  mots  contenant  un  ç. 

Placez  chacun  de  ces  mots  dans  une"  petite  phrase. 

67.  Remplacez  un  ou  une  par  le,  la  ou  /'  dans  les  expressions  suivantes 
un  chien,        une  hirondelle,  un  serpent,        un  hérisson,      un  épi, 

une  maison,    un  tableau,        une  image,        \\\\  homme,        une  armée, 
un  enfant,       un  arbre,  un  ami,  un  homard,       un  héros. 

ÉLOCUTION 

68.  Sur  V image.  —  Quels  sont  les  deux  personnages  représentés?  — 
Dites  comment  chacun  d'eux  est  habillé?  —  Comment  se  tiennent-ils?  — 
Que  voit-on  au  loin?  —  Où  les  hirondelles  font-elles  leurs  nids?  —  Avez- 
vous  vu  des  hirondelles  se  percher  sur  les  arbres?  —  De  quelle  couleur 
est  l'hirondelle?  —  Comment  sont  ses  ailes?  sa  queue? 

INVENTION 

69.  Les  oiseaux.  —  Quels  oiseaux  connaissez-vous?  —  Nommez  d'abord: 
3  oiseaux  de  nos  jardins,  —  5  oiseaux  de  nos  forêts,  —  3  oiseaux  chan- 
teurs, —  5  oiseaux  de  proie,  —  5  oiseaux  nageurs,  — 5  oiseaux  de  volière, 

—  3  oiseaux  de  basse-cour. 


19 

aiiffmim^%fss$;ismims^^^    GRAMMAIRE  —    LA   LECTURE    ^^^^^^^^^^^mi^ 


PR" 


Questionnaire  de  revision. 

Les  mots.  —  1.  Quand  on  dit  :  Frédéric  s'en  allait  à  l'école, 
comment  s'appelle  l'ensemble  des  mots  que  l'on  prononce?  (§  5). 

12.  Combien  la  première  phrase  du  texte  contient-elle  de  mots'l 

Les  sons  et  les  lettres.  —  3.  Citez  quatre  mots  de  cette 
phrase  formés  par  un  son  simple  (g  8). 

4.  Citez  quatre  mots  renfermant  des  sons  et  des  articulations  (§  8). 

5.  Récitez  l'alphabet.  — Combien  contient-il  de  lettres?  —  Combien 
de  voijelles'l  —  Combien  de  consonnesl  (§  16-17.) 

6.  Dans  la  phrase  :  Vous  ne  savez  jjas...  quels  sont  les  mots  qui  ne 
renferment  qu'une  syllabel  ceux  qui  en  renferment  deux?  trois? 
quatre?  —  En  les  prononçant  séparez  les  syllabes  (§  18-19). 

La  prononciation. —  7.  Dans  la  prem_ière  phrase,  trouvez  deux 

mots  ayant  une  ooyelle  longue,  — deux  ayant  une  voyelle  brève  (§  20-21  ). 

8.  Trouvez  dans  le  texte  quatre  mots  renfermant  :  un  e  muet,  un 
é  fermé,  un  è  ouvert  (§  22) . 

9.  Quels  sont  les  mots  qui  renferment  une  voyelle  nasale'!  —  Dis- 
tinguez ceux  dans  lesquels  la  voyelle  nasale  est  marquée  par  n; 
par  m  (§  24). 

(v^   Remarque  d'orthographe  :  Devant  les  consonnes  ??«,  b,  j},  la  voyelle  nasale 
s'écrit  avec  un  m.  Ex.  :  emmener,  jambe,  lampe. 

10.  Que  remarquez-vous  dans  la  prononciation  des  syllabes  finales 
des  mots  suivants  :  les  hirondelles  vont  et  viennent  joyeusement!  (§  25.) 

11.  Lisez  les  mots  suivants,  en  disant  ce  que  vous  remarquez  dans 
la  prononciation  de  la  lettre  indiquée  (§  53-56)  : 

g  :  voltigeant,  gaieté. 

s  :  une  heweuse  manière,  sa  pensée. 

c  :  je  comprends,  dit  Frédéric,  la  leçon  est  bonne. 

t  :  attention. 

h  :  les  hirondelles  volaient  très  haut. 

La  ponctuation.  —  12.  Pourquoi  a-t-on  mis  le  signe  (,  )  après 

porte,  terrel  (§  57-44.) 

—  Pourquoi  le  signe  (.)  après  toitsl 

—  Pourquoi  le  signe  (?)  après  ces  hirondellesl  (10^  ligne.) 
— •  Pourquoi  le  signe  (  /)  après  Ahl 

—  Pourquoi  le  signe  —  avant  Oui  (15«  ligne)? 

—  Pourquoi  le  signe  {u)  avant  «  Vous  ne  savez  pasl 

—  Pourquoi  le  signe  {»)  après  école  »  (dernière  ligne)? 

13.  Dans  la  première  phrase,  quels  sont  les  mots  qui  renferment 
une  apostrophe'!  —  Dites  quelle  lettre  remplace  cette  apostrophe. 


Slllll«SSJSSSSSSSSJSSSS5?JSSSSJSS^iSSSSSJSS^^ 


20 


//.  LES  GROUPES  DE  MOTS 

Le  Nom,  le  Pronom,  l'Adjectif. 


70. 


TEXTE 

Le  gourmand. 

«^«^  Minet,  le  gros  chat  de  la  ferme, 
est  très  gourmand.  L'autre  jour^ 
la  fermière  apporta  dans  un  plat 
tous  les  restes  de  la  cuisine  pour 
le  dîner  des  petits  canards.  "=§<» 

«  Oh!  dit  Minet,  cela  doit  être 
bien  bon  »,  et,  s'élançant  brus- 
quement, il  chassa  les  petits  ca- 
nards qui  mangeaient. 
<=S»  Georges  t-^n^a  que  Minet  était  méchant,  et  il  voulut  le  punir.  Il  prit 
sa  trompelte,  puis  vint  tout  doucement,  sans  bruit,  se  placer  derrière  Mi- 
net, et  il  souffla  de  toutes  ses  forces  dans  la  trompette.  Le  chat,  épou- 
vanté, fit  un  bond  par-dessus  le  plat  et  s'enfuit  jusqu'au  fond  de  la  cour. 
Les  petits  canards  revinrent  et  achevèrent  tranquillement  leur  repas. 
La  gourmandise  est  un  vilain  défaut. 

TouTEY.  Lectures  primaires.  [Haclielte  et  C'%  cdit.] 

QUESTIONS 

71.  Les  mots.  —  Qu'est-ce  qu'une  fermée  une  fermière'!  —  Qu'appelle- 
l-on   ici   la  ruisine'!  —  Que   signiiîe  brusquement'!  il  chassa'!    épouvanté2 

72.  Les  idées.  —  Trouvez-vous  que  Georges  a  eu  raison? —  Est-ce  que 
vous  plaignez  Minel?  —  Pourquoi? 

73.  La  grammaire.  —  Que  désigne  le  mot  Minet'!  (une  personne,  un 
animal  ou  une  chose?)  c/mf!  fermière'!  ranards"!  Georges"!  trom,pette2 

Le  mot  Minet  ne  désigne-t-il  pas  un  certain  chat  en  particulier? 
Et  le  mot  canard,  désigne-t-il  un  certain  canard  en  particulier? 

EXERCICE  ORAL 

74.  —  Dites  si  les  noms  suivants  désignent  des  personnes,  des  animaux 
ou  des  choses  : 


maison, 

lapin. 

cocher. 

bœuf, 

cuisinière. 

écolier, 

herbe, 

cheval, 

laboureur. 

poulet, 

insecte, 

paysan, 

voiture, 

charrue, 

casserole. 

EXERCICE   ECRIT 

75.  Nommez  les  personnes,  les  animaux  et  les  choses  de  l'image. 

76.  Quel  est  votre  nom  propre?  —  Écrivez  le  nom  propre  de  six  de 
vos  camarades.  Quel  est  votre  pronom?  —  Écrivez  i  prénoms  de  petits 
garçons,  4  prénoms  de  petites  filles,  4  noms  propres  d'animaux,  4  noms 
l)ropres  désignant  des  villes.  —  des  rivières. 

VOCABULAIRE    (à  lire,  puis  à  copier). 

77.  Les  défauts  -.  I.t  désobéissance,  la  gourmandise,  la  négligence,  la 
oaresse,  la  curiosité,  la  grossièreté,  l'impolitesse,  l'obstination,  la  colère, 
'a  méchanceté,  l'égoïsme,  le  mensonge,  la  fierté,  l'orgueil. 


21 

-..^:^-^^m§jm:i>!!i>s$ji^     //_   LES  GROUPES  DE  MOTS     ^^^^f^?^^^^'s^^^^ssmmm\m 

Le  Nom,  le  Pronom,  l'Adjectif. 


Le   nom. 

.',';.  EXPOSÉ.  —  Certains  mois  du  récit  désignent  des  êtres,  c'est- 
à-dire  des  personnes,  commcGeorgcs,  la  fermière  ;  on  dos  animaux, 
connne  le  chat,  les  canorda  ;  d'autres  désignent  des  choses,  connne 
un  plat,  une  Irompelte.  Il  y  en  a  même  qui  désignent  des  choses  (|u'on 
ne  peut  pas  touclier,  voir,  sentir,  comme  la  (jourmandise.,  un  défaut. 

/f6.*L(e  nom.  —  Les  mots  qui  servent  à  désigner  des  per- 
sonnes, des  animaux  ou  des  choses  sont  des  noms. 

Dans  :  La  fermière  jirëpare  le  dîner  des  canards,  il  y  a  un  nom 
de  personne:  fermière;  un  nom  d'animal  :  canards;  un  nom  de  chose  : 
dîner. 

LE  NOM  COMMUN  ET  LE  NOM  PROPRE 

',^.  EXPOSÉ.  —  Un  dit  qu'une  chose  est  commune  à  plusieurs 
personnes  quand  elle  leur  appartient  à  toutes  :  ainsi,  dans  notre 
maison,  l'escalier  est  commun  à  tous  les  locataires. 

Au  contraire,  quand  une  chose  appartient  en  particulier  à  une  per- 
sonne, on  dit  qu'elle  est  propre  à  celte  personne.  Ainsi,  dans  une 
maison,  chaque  locataire  a  une  clef  qui  lui  esf  propre. 

48.  Le  nom  commun.  —  Le  nom  chat  désigne  tous  les  ani- 
maux qui  ressemhlent  à  Minet  :  il  leur  est  commun. 

De  même  le  nom  fermière  est  commun  à  toutes  les  (eiiimes  qui 
dirigent  une  ferme;  le  nom  trompette  est  commun  à  t(>us  les  instru- 
ments de  musique  d'une  certaine  espèce. 

49.*Un  nom  qui  sert  à  désigner  toutes  les  personnes,  tous 
les  animaux,  toutes  les  choses  de  la  même  espèce,  s'appelle 
un  nom  commun.  Ex.  :  Une  fermière,  un  chat,  une  trompette. 

5().  Le  nom  propre.  —  Tous  les  chats  ne  s'appellent  pas  Minet, 
tous  les  petits  garçons  ne  s'appellent  pas  Georges.  Le  nom  Minet 
appartient  en  propre  à  un  certain  chat,  comme  le  nom  Georges 
appartient  en  propre  k  un  certain  petit  garçon. 

M.* Le  nom  qui  sert  à  désigner  en  particulier  une  cer- 
taine personne,  un  certain  animal,  une  certaine  chose,  est 
son  nom  propre.  Ex.  :  Georges,  Minet,  la  France.  1 

Au  commencement  d'un  nom  propre  on  met  une  majuscule.  f. 


Questionnaire. 


1.  Quand  dil-on  qu'une  cliosc  est  commune  à  plusieurs  personnes?  —  2.  Citez  une 
cliose  commune  à  toute  votre  famille,  un  objet  qui  vous  est  piopre.  —  -j.  Qu'est-ce 
qu'un  nom  commun?  un  nom  propre? 


'22 

EXERCICES 
TEXTE 


LE  GENRE 


78.  Une  famille  de  bûcherons. 

«=!='  En  notre  forêt  de  Lyons,  vers  le  hameau  de 
la  Goupilliére,  il  y  avait  un  bonhomme,  bûcheron 
de  son  état,  qui  s'appelait  Brisquet,  ou  autrement 
le  fendeur  à  la  bonne  hache,  et  qui  vivait  pau- 
vrement du  produit  de  ses  fagots,  avec  sa  femme, 
la  bûcheronne  Brisquette. 

<^°  Ils  avaient  deux  petits  enfants  :  un  garçon 
de  sept  ans  appelé  Biscotin  et  une  blondine  de 
six  ans  qui  s'appelait  Biscotine.  Outre  cela,  ils 
avaient  une  chienne  à  poil  frisé,  noire  par  tout 
le  corps,  si  ce  n'est  au  museau;  et  c'était  bien 
le  meilleur  chien  du  pays,  pour  son  attachement 
à  ses  maîtres.  On  l'appelait  Bichonne. 

r,H.  Nodier.  Contes.  [E.  Fasqucllo,  édit.] 

QUESTIONS 

79.  Les  mots.  —  Ou'est-ce  qu'un  hameau'?   un  fendeur'!  une  hhndiue'? 

—  Oue  veut  dire  outl^e  celai  —  Qu'entend-on  par  son  attachenienfi 

80.  Les  idées.  —  Ou'entend-on  par  le  produit  de  ses  fagots?  —  Pourquoi 
le  bûcheron   vivait-il    pauvrement"?  —  était-il  paresseux  ou  travailleur? 

—  Pourquoi  Tappelle-t-on  le  fendeur  à  la  bonne  hache  ? 

81.  La  grammaire.  —  Que  désigne  le  mot  bûcheron,  un  homme  ou  une 
femme? —  El  \e^ moi  bûcheronne"!  Biscotin'l  Biscotine'!  Brisquet'!  Brisquetld 

—  Qu^ll^  différence  voyez-vous  dans  là  manière  d'écrire  ces  noms?  — 

EXERCICE  ORAL 

82.  Lisez  tous  les  noms  du  texte  précédés  de  le  ou  de  un.  Dites  leur  genre. 

83.  Lisez  tous  les  noms  du  texte  précédés  de  la  ou  une.  Dites  leur  genre. 

84.  Dites  si  les  noms  suivants  sont  du  genre  masculin  ou  du  genre  fémi- 
nin. Indiquez  aussi  s'ils  désignent  une  i»ersonne,  un  animal  ou  une  chose. 


Modèle  .  poule,  nom  commun  d'animil,  du  genre  féminin. 
cheval,  cocher,  plante,  bonté,  loup, 

maison,  voiture,  jardinier,     chaleur,       berger. 


bergère, 
chaïte. 


EXERCICE  ÉCRIT 

85.  Copiez  ou  écrivez  sous  la  dictée  le  lexle  n"  78.  en  soulignant  d'un 
trait  les  noms  masculins  et  de  deux  traits  les  noms  féminins. 

86.  Écrivez  tous  les  nonîs  propres  du  texte;  indiquez  leur  genre. 

87.  Écrivez  10  noms  exprimant  un  métier  et  indiquez  leur  féminin. 
Modèle  :  tm  bûcheron,  une  bûcheronne. 

88.  Écrivez  G  noms  désignant  un  animal  et  donnez  leur  féminin. 
ÉLOCUTION 

89.  Sur  limage.  —  En  quel  endroit  se  passe  la  scène  représentée?  — 
Quel  est  le  personnage  principal?  —  Comment  est-il  vêtu?  —  A  quoi 
est-il  occuoé?  —  Ou'a-t-il  déjà  fait?  —  Que  fait-il  en  ce  moment?  —  Que 
fait  le  second  personnage?  le  troisième? 

INVENTION 

90.  La  forêt.  —  Nommez  les  principaux  arbres  de  la  foret,  —  les  outils 
du  l)ùcheion,  —  quelques  animaux  de  la  forêt. 


GLuéstionnaire . 


23 

-';sss^sss?s;s^s?.^sss$?iss^m-?^>-     GRAMMAIRE    —    LE    NOM    ^^^^^^^^^^^^^ 

Le  masculin  et  le  féminin. 

52.  EXPOSÉ.  —  Dans  les  êtres  vivants,  on  distingue  les  mâles  et 
les  femelles.  Ainsi  le  chien,  le  chat  sont  des  animaux  ni;<les;  la 
chienne,  la  chatte  sont  des  animaux  lemelles. 

53.  Certains  noms  du  texte,  comme  le  bûcheron,  le  chien,  se  vent 
à  désig^ner  des  hommes  ou  des  animaux  mâles.  Un  dit  qu  ils  soui  du 
genre  masculin. 

54.  D'autres  noms,  comme  la  bûcheronne,  la  chienne,  servent  à  dési- 
gner des  femmes  ou  des  êtres  lemelles  :  ils  sont  du  genre  féminin. 

^^     Le  serin,     la  serine.         r»  »   j  i.  1 

aj.  _.  .    '  .        —  On  voit  dans  cet  exemple  que 

L-n  serin,  une  senne. 

le  nom  féminin  {serine}  est  terminé  par  un  e  muet.  En  outre,  devant 

le  nom  masi  ulm  on  trouve  le  mot  le  ou  le  mot  un,  tandis  que  devant 

le  nom  féminin  on  trouve  le  mot  la  uu  le  mot  une. 

56.*Quand  on  voit  devant  un  nom  le  ou  un,  on  peut  dire  qu'il  est 

du  genre  masculin.  Ex.  :  Le  bûcheron  avait  un  chien. 

ji7.*Quand  on  voit  devant  un  nom  la  ou  une,  on  peut  dire  qu'il  est 
du  genre  féminin.  Ex.  :  La  bûcheronne  avait  une  chienne. 

58.*Mais  on  dit  :   le  pays,  une  forêt,  comme  le  père,  une  brebis. 

Cela  nous  indi'que  que  les  noms  de  choses  peuvent  aussi  être  du 
masculin,  comme  le  pays,  ou  du  féminin,  comme  la  forêt. 

59.*  Souvent,  en  ajoutant  un  e  au  nom  masculin  qui  dési- 
gne un  être  vivant  on  obtient  le  nom  féminin  correspondant  : 
Ex.  :  un  cousin;  une  cousine. 

60.*  Dans  certains  noms  terminés  par  un  n  ou  par  un  t  on  double 
la  consonne  finale.  Ex.  :  un  chien,  une  chienne;  un  chat,  une  châtie. 

Gi.* Certains  noms  en  e  ont  leur  féminin  en  esse.  Ex.  :  un  maître, 
une  maîtresse. 

62.*  Les  noms  en  eur  forment  leur  féminin  de  deux  manières.  On 
dit  :  un  voleur,  une  voleuse;  un  acteur,  une  actrice. 

63.*  Chez  certains  êtres  vivants  le  nom  féminin  dilfère  totalement 
du  nom  masculin.  Ex.  :  un  garçon,  une  fille;  le  coq,  la  poule. 


1.  De  quel  gftnre  sont  les  noms  des  hommes  ou  des  animaux  mâles?  —  2.  De  quel 
genre  sont  les  noms  de  femmes  ou  d'animaux  femelles?  —  5.  Les  noms  de  choses 
peuvent-ils  être  du  masculin  ou  du  féminin?  —  4.  Comment  voit-on  qu'un  nom  est 
masculin?  —  5.  Comment  voit-on  qu'il  est  féminin?  —  0.  Comment  forme-t-on  le 
féminin  dans  les  noms?  —  7,  Comment  font,  au  féminin,  les  noms  terminés  par  «? 
par  /?  par  e?  par  trur?  —  8.  Citez  des  noms  dans  lesquels  le  féminin  ne  ressemble 
■/À    pas  au  masculin. 

â'S — ESg 


24 
EXERCICES 

TEXTE 


LE  NOMBRE 


91.  Le  carrosse  de  Cendrillon, 

•sS»  Les  sœurs  de  Cendrillon  étaient  allées  au  bal 
que  donnait  le  fils  du  roi,  et  l'avaient  laissée  seule 
à  la  maison.  Samarraine,  quiétaitfée,  la  voyant 
toute  triste,  lui  dit  :  «  Console-toi;  puisque  tu 
es  bonne  fille,  je  te  ferai  aller  au  bal.  Va  dans  le 
jardin  et  apporte-moi  une  citrouille.  » 
*=§<=  Cendrillon  alla  cueillir  la  plus  belle  qu'elle 
put  trouver.  La  fée,  d'un  coup  de  sa  baguette, 
changea  la  citrouille  en  un  beau  carrosse  doré. 
<^  Dans  la  souricière,  elle  trouva  six  souris 
vivantes.  La  fée  changea  chaque  souris  en  un  beau  cheval,  ce  qui  fit  un 
bel  attelage  de  six  chevaux,  d'un  beau  gris  de  souris. 
^^  Dans  la  ratière,  il  y  avait  trois  gros  rats.  La  fée  en  prit  un,  à  cause 
de  sa  maîtresse  barbe,  et  l'ayant  touché  de  sa  baguette,  il  fut  changé  en 
un  gros  cocher  qui  avait  de  magnifiques  moustaches.       D'après  Perrault. 

QUESTIONS 

92.  Les  mots.  —  Ou'est-ce  qu'un  m»vo.sse?  une  /'e'c?  une  citrouille'!  une 
soni/'icièrel  un  attelage"!  —  Comment  appelle-l-on  encore  la  citrouille'! 

93.  Les  idées.  —  Que  pensez-vous  de  la  conduite  des  sœurs  de  Cen- 
drillon? —  Croyez-vous  aux  fées?  —  Que  feriez-vous  si  vous  étiez  fée? 

.  94.  La  grammaire.  —  Le  nom  sœurs  flésigne-l-il  une  seule  personne 
ou  plusieurs?  —  Et  le  mol  jardin'!  ritroidlle'!  souris'!  chevaux'!  i^ats'!  cncher! 
moustaches'!  —  Quelle  est  la  dernière  lettre  des  noms  qui  désignent  plu- 
sieurs personnes,  plusieurs  animaux,  plusieurs  choses? 

EXERCICE  ÉCRIT 

95.  Écri\ez  au  pluriel  les  noms  suivants  : 
un  lion,  un  feu,  un  bocal,  un  corbeau,      un  oiseau, 

un  neveu,  une  n"ix,  ' 

le  clou,  un  roi. 

96.  Certains  noms  du  texte  sont  en  italique.  Écrivez  dans  une  colonne 
ceux  qui  sont  au  singulier,  et  dans  une  2'  colonne  ceux  qui  sont  au  pluriel. 

ORTHOGRAPHL 


un  sapin,        un  carreau, 
une  fourmi,    un  pois, 


un  signal, 
le  chapeau, 


97.  Le  son  final  a.  -  Mettez  les  noms  suivants  au  pluriel  : 


un  repas 
un  matelas, 
un  bas, 
un  rabas, 

VOCABULAIRE 


l'a  ma 

le  débarras, 

l'embarras, 

le  bras, 


un  débat, 
un  soldat, 
un  état, 
un  plat. 


Mettez  au  pluriel  les  noms  suivants  : 

98.  Les  voitures. 

le  carrosse.    le  cabriolet,      le  char, 
le  coupé,        la  diligence,      le  chariot, 
le  fiacre,         l'omnibus,         la  charrette. 


un  chat, 
un  rat, 
un  .anpàt, 
un  dégât. 


le  tombereau, 
le  baquet, 
le  camion. 


le  tabac, 
l'estomac, 
l'almanach, 
le  drap. 


l'automobile, 
le  wagon, 
le  fourgon. 


25 
GRAMMAIRE  -  LE  NOM 


Le  singulier  et  le  pluriel. 

64.  EXPOSÉ.  —  Certains  noms  du  texte  désignent  une  seule  per- 
sonne, un  seul  animal,  une  seule  chose,  comme  la  marraine,  un 
cheval,  un  carrosse.  On  dit  que  ces  noms  sont  au  singulier. 

D'autres  noms,  comme  les  sœurs,  six  chevaux,  des  moustaches, 
servent  à  désigner  plusieurs  personnes,  plusieurs  animaux,  plusieurs 
clioses.  On  dit  dans  ce  cas  qu'ils  sont  au  pluriel. 

65.  Lia  marque  du  pluriel.  —  Regardez  leur  dernière  lettre  : 
ils  sont  tous  terminés  par  un  s  ou  par  un  x  qui  ne  se  prononcent  pas. 
C'est  la  marque  du  pluriel. 

66.  Le  nombre.  —  Le  singulier  {un  seul)  et  le  pluriel  {j)lu- 
siews)  s'appellent  en  grammaire  les  deux  nombres. 

COMMENT  ON  MET  UN  NOM  AU  PLURIEL 

67.* Le  pluriel  en  S.  —  En  général,  le  pluriel  des  noms 
est  marqué  par   un  s  quon  ajoute  au  singulier.  Ex.  :  une 

porte,  des  portes. 

68.*Le  pluriel  en  X.  —  Les  noms  terminés  par  au,  comme 
chapeau,  ou  par  eu.  comme  cheveu,  prennent  x  comme  marque  du 
pluriel.  Ex.  :  un  chapeau,  trois  chapeaux;  un  cheveu,  des  cheveux. 

69.* Sept  noms  en  ou  prennent  x  au  pluriel;  ce  sont  : 

un  bijou,     des  bijoux,       un  genou,    des  genoux,   un  pou,    des  poux, 
un  caillou,  des  cailloux,     un  hibou,     des  hiboux, 
un  chou,     des  choux,        un  joujou,    des  joujoux, 

7o.*Les  noms  en  al,  changent  au  pluriel  al  en  au  et  ajoutent  x 
comme  marque  du  pluriel.  Ex.  :  un  cheval,  des  chevaux. 

7 1  .*Quel((ues  noms  en  ail  forment  leur  pluriel  comme  s'ils  étaient 
en  al.  On  dit  : 

un    soupirail,  un  travail,  un    vitrail, 

des  soupiraux.  des  travaux.  des  vitraux. 

72.*Le  pluriel  pareil  au  singulier.  —  Certains  noms 
comme  une  souris,  un  laquais,  une  noix,  sont  déjà  terminés  au 
singulier  par  un  s  ou  par  un  x  :  ils  ne  changent  pas  au  pluriel. 

Ex.  :  tme  souris,  six  souris;  une  noix,  deux  noix. 

73.*Les  noms  ciel,  œil  font  au  pluriel  :  les  deux,  des  yeux. 


Questionnaire. 


1.  Quand  dil-on  qu'un  nom  fst  au  singulier?  au  pluriel?  — 2.  Comment  marquc-t-on 
le  pluriel  d'un  nom''  —  3.  Comment  les  noms  terminés  par  au,  eu,  foirt-iis  au  pluriel? 
'  \   —  4.  Comment  font  au  pluriel  les  noms  en  oui  les  noms  en  a/?  les   noms  en  aill 
-^1   les  noms  en  s  nu  .r?  les  noms  ciel  cl  œil? 


aiiiiss^mss^m-sssssssmssjsimssss^^ 


26 
EXERCICES 

EXERCICE   ORAL 

99.  Donnez  le  féminin  des  noms  suivants  : 

le  boulanger,  un  horloger, 

le  fermier,  un  berger, 

un  épicier,  un  acleur, 

un  infirmier,  un  voleur, 

un  insliluleur,  un  menteur, 

le  pàtitisier,  le  l'aneur, 

le  mercier,  le  veilleur, 


LE  GENRE 


un  empereur, 
un  ioceur, 
un  l)alayeur, 
le  blanchisseur, 
l'acheteur, 
un  inspecteur, 
un  rôtisseur. 


100.  Comment  s'appelle  la  femelle  des  animaux  sui- 
vants : 


le  chien, 
le  loup, 
le  canard, 
le  lierre. 


le  porc, 
le  cerf, 
le  lion, 
le  cheval, 


le  bouc, 
le  chat, 
le  bélier, 
l'âne. 


101.   Comment  s^'appellenlles  hal)itants  des  villes  oudespays  .suivants- 
Modèle  :  Les  habitants  de  la  France  sont  des  Français  et  des  Françaises. 

la  France,  Lyon.  Bordeaux,  la  Suède,  Rome, 

la  Prusse,  l'îlalie.  la  Provence,  la  Russie,  la  Turquie, 

Paris,  l'Angleterre,  Rouen,  Marseille,  la  Chine. 

l'Autriche,  Nantes,  l'Auvergne,  l'Algérie,  Toulouse. 


EXERCICE  ÉCRIT 

102.  Faites  par  écrit  les  exercices  99  et  100. 

103.  Faites  par  écrit  l'exercice  101,  eny  ajoutant  5  noms  de  peuples. 

104.  Dans  l'exercice  suivant  remplacez  les  noms  masculins  par  les  noms 
féminins  correspondants  : 

Mon  père  s'appelle  Henri  et  mes  deux  frères  se  nomment  Jean  et 
Jacques;  le  prénom,  de  mon  grand-père  est  Louis.  Mon  père  a  un  frère 
nommé  Ernest  et  ma  mère  a  également  un  frère  dont  le  prénom  est 
Antoine  :  ce  sont  mes  deux  oncles.  Leurs  enfants  sont  mes  cousins.  Jules, 
Charles,  Emile  sont  les  fds  de  mon  oncle  Ernest;  Marcel  et  René  sont 
les  fils  de  mon  oncle  Antoine.  Mon  père  aime  beaucoup  ses  cinq  neveux 
et  les  invite  souvent  à  venir  jouer  avec  moi  le  jeudi. 

INVENTION 

105.  Comment  appelle-t-on  la  qualité  ou  le  défaut  de  celui  qui  est 
poli.  hardi,  méchant,       franc,  lâche,  sage, 


gourmand,    intelligent,    poltron,         sot. 


brave, 


fier. 


106.  Trouvez  le  nom  de  chacun  des  objets  représentés  dans  la  gravure 
du  haut  de  la  page.  Mettez  dans  une  colonne  les  noms  masculins  et  dans 
une  autre  colonne  les  noms  féminins. 

VOCABULAIRE 

107.  Formez  des  noms  terminés  en  et  ou  ette.  et  qui  désignent 

un  petit  livre,  une  petite  poule,  une  petite  fille, 

une  f)elile  poche,  un  petit  jardin,  une  petite  chambre, 

une  petite  boule,  un  petit  garçon,  une  petite  maison. 

108.  Formez  des  noms  en  o' ou  icr,  à  l'aide  des  questions  suivantes  : 
Comment  appelez-vous    la   personne  qui  conduit  une  voiture,   —  un 

troupeau  de  moutons,  —  des  vaches,  —  des  bœufs,  —  des  chèvres,   — 
des  ânes, —  une  charrette,  —  un  bateau? 


LE  NOMBRE 


'J7 
EXERCICES 


CXERCICE   ORAL 

109.  Comment  s'écrivent  au  singulier  : 

des  l)robis,         des  amis,        des  ours,      des  houx, 
des  fourmis,      des  fruits,       des  voix,       dcsbijo'ix. 

110.  Trouvez  dix  noms  en  al  et  indiquez  le::r pluriel 

EXERCICE   ÉCRIT 

111.  Mettez  au  pluriel  les  noms  des  objets  représen- 
tés dans  la  gravure  ci-contre. 

112.  Mettez  au  pluriel  les  expressions  suivantes  : 


le  pantalon  du  soldat, 
le  soulier  du  fadeur, 
la  cravate  du  lu-ofesseur, 
le  bas  du  cycliste, 
la  botte  du  gendarme, 


le  gilet  du  cocher, 
la  blouse  du  paysan, 
le  fichu  de  la  couturière, 
le  sabot  de  l'enfant, 
la  veste  de  l'ouvrier. 


le  chant  du  co([, 
le  vin  du  clos, 
le  cri  du  geai. 


113.  Mettez  au  pluriel  les  expressions  suivantes  : 

un  chevreau,  un  tableau,  l'essieu  de  la  voiture, 

le  cheveu,  le  feu,  le  milieu  de  la  page, 

le  jeu,  un  neveu,  un  morceau  de  drap, 

un' drapeau,  le  carreau,  un  poteau  de  chêne. 

114.  Copiez  les  noms  suivants  et  mettez-les  au  singulier: 

des  journaux,  les  berceaux,  des  vitraux,  les  perdreaux, 

des  bateaux,  les  animaux,  des  généraux,         les   soupiraux, 

des  fourneaux,  les  travaux,  des  poteaux,  les  amiraux. 

115.  Écrivez  au  singulier  et  au  pluriel  les  sept  noms  suivants  en  n. ar- 
quant le  pluriel  par  un  x. 

un  bijou,  un  chou,  un  hibou,  un  pou. 

un  caillou,  im  genou,  un  joujou, 

116.  Écrivez  au  singulier  et  au  pluriel  les  noms  suivants  : 

la  lïirafe,  un  éléphant,  l'écureuil,  un  corbeau, 

le  chameau,  un  loup,  la  perdrix,  un  ours, 

un  cheval,  le  hibou,  un  chevreau,  un  coucou. 

117.  Faites  entrer  dans   une    petite  phrase  chacun  des    six    premiers 
noms  de  l'exercice  précédent. 

Modèle  :  La  girafe  est  un  animal  quadrupède  qui  a  un  très  long  cou. 

VOCABULAIRE 

118.  Avec  les  mots  suivants,  formez  d'autres  noms  masculins  en  eau  et 
mettez-les  au  pluriel  : 

une  table,         une  cave.  une  prune,        un  drap,  une  corde, 

un  jambon,        une  côte,  une  plume,        un  écrit,  un  four. 

119.  La  famille  du  mot  plume. 

L'ensemble  des  plumes  d'un  oiseau  forme  son  ....  —  Enlever  les  plumes 
d'un  oiseau,  c'est  le   —  —  Quand  un  oiseau  perd  ses  plumes,  on  dit 

qu'il  se  —  Un  ustensile  formé  d'une  touffe  de  plumes  et  servant  ci 

épousseter  est  un    —  —  La  boîte  où  un  écolier  serre  ses  plumes  est 

un —  La  touffe  de  plumes  qui  orne  la  coiffure  de   certains    soldats 

est  un.... 


28 
EXERCICES 


LE  NOM 


TEXTE 


120.  Les  oiseaux  du  jardin. 


Ce  que  Georges  et  Rose  aimaient  surtout 
dans  le  jardin,  c'étaient  les  oiseaux. 
^■o  Le  jardin  en  nourrissait  de  toutes  les 
grosseurs  et  de  toutes  les  couleurs;  des  moi- 
neaux effrontés,  d'abord,  et  puis  des  merles  au 
bec  jaune,  des  chardonnerets  aux  ailes  rayées, 
des  fauvettes  à  tête  noire,  avec  leur  bec  pointu 
et  leur  taille  svelte,  des  bouvreuils  à  la  large 
poitrine  rouge,  des  mésanges  bleues,  des  berge- 
ronnettes qui  battent  deux  fois  de  la  queue  en  se  posant,  des  rouges-gor- 
ges, des  pinsons,  des  tourterelles.  Ce  jardin  était  si  grand!  Et  le  maître 
n'avait  point  de  fusil      Jost  et  Cahen.  Lcc<i«/'cscou>Y«?î/es.[HacliettcetC'',éilit.] 

QUESTIONS 

121.  Les  mots.  —  Que  signifie  effronlé^'!  —D'où  le  cliwdonnerel  Ure-l-il 
son  nom?  et  la  fnHvelte''!  le  houoreuil'!  la  bergeronnette^  le  rouge-fjorgel 
—  Ou'esl-ce  qu'une  taille  svelte^ 

122.  Les  idées.  —  Expliquez  le  jardin  en  nourrissait.  —  Pourquoi  nomme- 
t-on  d'abord  les  moineaux  e/Jronlés'?  —  N'y  a-l-il  pas  deux  phrases  du 
texte  qui  donnent  la  raison  de  ce  grand  nombre  d'oiseaux? 

EXERCICE   ORAL 

123.  Dans  la  liste  suivante,  trouvez  :  1°  les  noms  //ropres;  "l"  les  noms 
masculins;  ô°  les  noms  au  pluriel. 

les  vagues,        Toulouse,  l'Amérique,        les  fougères,    un   roi. 

l'arbre.  de-s  fleurs,         l'argent,  l'huile,  des  ruines, 

Etienne,  un  paon,  Clovis,  l'Espagne,  Charlotte. 

124.  Trouvez  ô  noms  propres  masculins,  5  noms  propres  féminins.  ~> 
noms  communs  au  masculin  singulier,  5  noms  communs  au  féminin 
pluriel. 

EXERCICE  ÉCRIT 

125.  Analysez  les  six  premiers  noms  du  texte. 

126.  Rangez  en  deux  colonnes  tous  les  noms  du  texte.  Dans  la  l",  vous 
mettrez  tous  les  noms  masculins;  dans  la  2%  tous  les  noms  féminins. 
Soulignez  les  noms  qui  sont  au  pluriel. 

ÉLOCUTION 

127-  Les  oiseaux.  —  Comment  est  fait  un  oiseau?  (Sa  tête,  son  bec, 
ses  membres).  —  De  quoi  sa  peau  est-el'.e  couverte?  —  Comment  est  faite 
une  plume?  —  De  quoi  se  nourrissent  les  oiseaux?  —  Gomment  font-ils 
leurs  nids?  —  Que  trouve-t-on  dans  le  nid?  — Les  oiseaux  sont-ils  utiles? 
—  Quels  services  nous  rendent-ils?  —  Citez  quelques  oiseaux  nuisibles. 

VOCABULAIRE 

128.  Rangez  les  noms  suivants  dans  l'ordre  que  vous  préférerez  : 

le  perroquet 


le  moineau, 
l'aigle, 
le  héron, 
le  canard, 


le  coq, 

la  pintade, 

l'oie, 

la  mouette, 


le  vautour, 
le  pélican, 
le  corbeau, 
le  hibou. 


la  pie, 
l'épervier, 
le  cygne, 


le  coucou, 
l'alouette, 
le  dindon, 
le  merle. 


11^^^^^^^^    Qj^j[  MM  A  IRE  —  L'ANAL  YSE 

L'analyse. 

;',.  EXPOSÉ.  —  Anah/ser  nne  chose,  c'i'sl  cliordicr  à  découvrir 
lous  les  éléments  dont  elle  est  composée.  Par  exemple,  quand  on 
nous  présente  de  la  crème  au  chocolat,  si  nous  parvenions  à  montrer 
(|u'elle  est  composée  de  lait,  de  sucre,  d"œufs  et  de  chocolat,  nous 
.lurions  fait  Vanalyse  de  cotte  crème. 

75.  Analyser  la  forme  d'un  nom.  —  Lisons  la  première 
phrase  du  texte  :  Ce  que  Georges  et  Boue  aimaient  surtout  dans  le 
jardin,  c  étaient  les  oiseaux. 

Si  l'on  me  demande  de  reconnaître  quels  sont  les  noms  dans  cette 
phrase,  je  chercherai  tous  les  mots  qui  désignent  une  personne,  un 
animal  ou  une  chose. 

Georqes,  Rose,  désignent  des  personnes  )    , 

,■  i-  •  ;  f  donc  ces  mots 

jarain  désigne  une    cliose  >        ,   , 

•'  ■  ,.  •  ■      I       \  sont  des  noms. 

oueaux  désigne  un       animal.      j 

76.  Si  je  regarde  par  exemple  le  nom  jardin,  je  me  dis  qu'il  est 
commun  à  tous  les  jardins  et  qu'il  n'est  pas  propre  à  un  certain 
jardin  en  particulier.  ])ùnc  jardin  est  un  nom  commun. 

77.  On  dit  le  jardin,  un  jardin.  Donc  ce  nom  est  du  genre  mas- 
culin. Nous  le  reconnaissons  grâce  aux  jnots  le  ou  m«  qui  se  mettent 
seulement  devant  les  noms  masculins. 

78.  On  dit  ici  te  jardin,  ce  qui  indique  qu'il  n'y  a  qu'un  jardin  : 
donc  le  nom  jardin  est  du  singulier. 

79.  En  rassemhiant  tout  ce  que  je  sais  sur  le  mot  jardin,  je  dirai  : 
Jardin  est  un  nom  commun,  au  masculin  singulier. 
Ce  que  je  viens  de  faire  s'appelle  analyser  :  j'ai  analysé  la  forme 

du  mot  jardin. 

80.  Etudions  maintenant  la  forme  du  nom  Georges. 

Georges  est  un  nom  propre,  car  il  désigne  une  personne  en  particu- 
lier; il  est  du  masculin,  car  il  désigne  un  garçon  ;  il  est  du  singulier, 
car  il  ne  désigne  qu'un  seul  garçon. 

On  l'analysera  ainsi  :  Georges,  nom  propre,  masculin  singidier. 

8i.*Pour  analyser  la  forme  d'un  nom,  on  dit  : 
l"  Si  c'est  un  nom     commun  ou  un  nom      propre; 
2°  S'il  est  du  genre  masculin  ou  du  genre  féminin; 
o"  S'il  est  du  singulier  ou  du  pluriel. 


Questionnaire. 


1 .  Qu'entcnd-on  par  analyser   une  chose?  —  2.  Comment  rcconnait-on  un  nom  dans 
une  phrase?  —  3.  Que  doit-on  cliercher  pour  analyser  la  forme  d'un  nom? 


SlIllISJSSSSSSSSSiSSSSSmjSSiSSSSS^^ 


EXERCICES 


REVISION 


TEXTE 

129.  La  cour  de  la  ferme. 

^'='  La  cour  de  la  ferme  est  très 
animée.  Antoine,  le  garçon  de  la- 
bour, dételle  le  cheval  Pierrot  qui 
revient  du  travail  des  champs; 
un  jeune  poulain  bondit  prés  de 
là.  Voici  des  vaches,  avec  leurs 
veaux,  qui  rentrent  dans  léta- 
bie;  les  oies  s  enfuient,  le  cou 
tendu,  en  poussant  des  cris  et 
en  battant  des  ailes. 
'=^La  servante  Mariette  est  en- 
tourée de  poules  et  de  poussins  :  elle  leur  jette  par  poignées  des  graine» 
qu'elle  porte  dans  son  tablier  :  des  moineaux  rusés  en  dérobent  prestement 
quelques  grains.  Les  canards  barbotent  dans  l'eau  de  la  mare.  Le  vieux  ber- 
ger, Mathurin,  suivi  d'une  brebis,  porte  un  jeune  agneau  dans  ses  bras. 
'=^  Un  chien  étendu  devant  sa  niche  parait  indifférent  et  endormi.  Ne  vous 
y  fiez  pas  cependant.  Mélec  a  l'oreille  fine;  il  a  une  grosse  voix  et  de 
belles  dents;  c'est  lui  qui  garde  la  ferme. 

JûST  ET  Br.cunig.  Lectures  pratiques.  [Hachette  et  C'',  édit.] 
QUESTIONS 

130.  Les  mots.  —  Qu'est-ce  qu'un  garçon  de  laboura  —  un  poulain^  — 
Oue  .signilie  le  cou  tendu'?  —  prestemenfi'—  avoir  l'oreille  fine '1 

131.  Les  idées.  —  En  quoi  consiste  le  travail  des  champs'?  —  Pourquoi 
dit-on  que  les  moineaux  sont  ruses?  et  qu'ils  dérobent  le  grain?  —  Qu'est- 
ce  qui  fait  croire  que  le  chien  est  indifférent? 

EXERCICE  ORAL 

132.  Répondez  aux  questions  de  la  i)age  51. 

133.  Lisez  le  texte  129,  en  indiquant  à  la  suite  de  chaque  nom  s'il  dé- 
signe une  personne,  un  animal  ou  une  chose. 

EXERCICE  ÉCRIT 

134.  Faites  la  liste  des  noms  du  texte  qui  sont  au  singulier,  en  com- 
mençant par  les  noms  masculins.  Ensuite  mettez  tous  ces  noms  au  pluriel. 

135.  Faites  une  liste  des  noms  du  texte  qui  sont  au  pluriel,  en  soulignant 
d'un  trait  ceux  qui  sont  masculins  et  de  deux  traits  ceux  qui  sont  "fémi- 
nins. Ecrivez  en  face  leur  singulier. 

INVENTION 

136.  Écrivez,  au  singulier  et  au  pluriel,  les  noms  de  dix  choses  qui  ne 
sont  pas  nommées  dans  le  texte  129  et  qu'on  voit  sur  l'image. 

VOCABULAIRE 

137.  La  famille  du  mot  cheval.  —  Un  cheval  est  un  animal  qui   ....  — 

L  homme  qui  monte  un  cheval  est  un  cav —  Les  troupes  à    cheval 

forment  la  c —  Aller  à  cheval,  c'est  chev —  —  Un  guerrier  noble,  qui 

combattait  à  cheval,  était  un  ch 

138.  Mettez  au  ])luriel  les  noms  suivants  et  faites-les  entrer  dans  une 
petite  phrase  : 

Modèle  :  Les  poulains  sont  les  petits  des  chevaux. 
Un  poulain     un  poussin     ini  caneton  un  pigeonneau     un  lapereau 

un  veau  un  agneau       un  dindonneau     un  chevreau         un  souriceau. 


31 


GRAMMAIRE  —  LE    NOM 


î 


Questionnaire  de  revision. 

L.e  nom.  —  i.  Que  désigne  le  mot  Antoine'!  le  mot  garçon'!  le 
mot  servante'! 

2.  Que  désigne  le  mot  poulel  le  mot  moineaux'!  le  mot  chien'! 
a.  Que  désigne  le  mot  cour'!  le  mot  graines'!  le  mot  tablier'! 
4.  Qu'est-ce  qu'un  nom? 

Le  nom  propre  et  le  nom  commun.  —  5.  Pourquoi 
Antoine  est-il  un  nom  propre? 

().  Quels  sont  les  autres  noms  propres  du  texte? 

7.  Pourquoi  champs,  canards  sont-ils  des  noms  communs? 

8.  Trouvez  les  noms  communs  contenus  dans  la  première  partie 
du  texte,  en  disant  d'abord  les  noms  de  personnes;  —  ensuite  les 
noms  d'animaux;  —  enfin  les  noms  de  choses. 

9.  Qu'est-ce  qu'un  nom  propre? 

10.  Qu'est-ce  qu'un  nom  commun? 

L.e  genre.  —  11.  Citez  dans  le  texte  deux  noms  communs  qui 
désignent  des  hommes.  —  De  quel  genre  sont-ils? 

12.  Citez  deux  noms  communs  qui  désignent  des  animaux  mâles. 
—  De  quel  genre  sont-ils? 

15.  Quels  sont  les  noms  du  texte  qui  désignent  des  femmes'!  —  De 
quel  genre  sont-ils? 

14.  Quels  noms  du  texte  désignent  des  animaux  femelles'!  —  De 
quel  genre  sont-ils? 

15.  Trouvez  quatre  noms  de  choses,  en  disant  quel  est  leur  genre. 

16.  Comment  reconnaissez-vous  les  noms  masculins? 

17.  Comment  reconnaissez-vous  les  noms  féminins? 

18.  Quel  est  le  féminin  des  noms  berger'!  fermier'!  chien'! 

19.  Par  quelle  lettre  est  terminé  le  féminin  de  ces  noms? 

20.  Comment  forme-t-on  généralement  le  féminin  des  noms? 

Le  nombre.  —  21.  Comment  reconnaît-on  qu'un  nom  désigne 
plusieurs  personnes,  plusieurs  animaux  ou  plusieurs  choses? 

22.  Quelle  est  la  marque  du  pluriel  dans  les  noms? 

23.  Comment  marque-t-on  le  pluriel  de  cour'!  ferme'!  poulainl  oie'! 
graine'! 

24.  Comment  marque-t-on  le  pluriel  de  l'mu?  moineau! 

25.  Comment  marque-t-on  le  pluriel  de  cheval'!  de  Iravaill  de 
voix'! 

26.  Quels  sont  les  noms  dont  le  pluriel  est  semblable  au  singulier? 

27.  Dites  comment  on  forme  généralement  le  pluriel  des  noms. 


lilf|SiSΫSSSSSsS!S^~«SiS^^^^^^^ 


EXERCICFS 


LE  NOM 


TEXTE 

139.  Le  matin  au  village. 

<^  Les  coqs  saluent  de  leur  voix  la  plus  fraîche  l'aube  du  jour  nouveau. 

Petit  à  petit,  les  poules  sortent  des  pou- 
laillers :  les  pigeons  et  les  moineaux  vo7- 
tigent  sur  les  toits  ;  le  berger  frileux,  cou- 
vert de  son  grand  manteau,  gravit  lente- 
ment la  colline,  tandis  que  la  rosée  tombe. 
^'='  A  l'entrée  du  village,  le  cornet  du 
vacher  retentit.  Les  ménagères  ouvrent 
alors  les  portes  des  étables  et  les  vaches 
se  hâtent  de  rejoindre  le  vacher.  Les  che- 
vaux, les  poulains  et  les  veaux  caracolent 
autour  des  vaches  et  des  baudets  impas- 
sibles. Toute  la  bande  se  met  en  marche.  Enfin  le  troupeau  fait  son  entrée 
dans  la  prairie.     Mme  Ed.mond  Adam.  {Récils d'une îiaysanne. )[Lemonmer, édit.] 

QUESTIONS 

140.  Les  mots.  —  Qu'est-ce  que  Vauhe?  —  Comment  nomme-t-on  les 
ditïérenls  moments  de  la  journée"  Ou'est-ce  que  le  poulailler^  —  Qu'en- 
lend-on  ici  par  un  cornet"!  les  ménagères! — Que  signifie  gravir! caracoler! 
impassible  ? 

141.  Les  idées.  —  Avez-vous  déjà  vu  la  campagne,  à  l'aube?  —  Com- 
ment est  le  ciel?  —  l'atmosphère?  —  Qu'y  a-t-il  sur  la  prairie?  —  Qu'est- 
ce  que  la  rosée?  —  Pourquoi  dit-on  que  le  berger  est  frileux!  —  On  dit: 
le  cornet  du  vacher,  n'y  a-t-il  donc  qu'un  vacher  pour  tout  le  village? 

EXERCICE  ORAL 

142.  Lisez  le  texte,  en  indiquant  les  îîohïs,  leur  genre  et  leur  nombre. 

143.  Cherchez  les  noms  qui   sont  employés  comme  sujets. 

Modèle  :  Le  nom  coqs  est  employé  comme  sujet,  parce  (ju'on  dit  ce  que 
font  les  coqs.  Les  coqs  saluent. 

144.  Dites  combien  il  y  a  de  propositions  dans  le  texte  en  cherchant  les 
sujets  et  les  verbes. 

Modèle  à  continuer  .  1.  Les  coqs  saluent.... 
'2.  Les  poules  sortent.... 

EXERCICE   ÉCRIT 

145.  Écrivez  sous  la  dictée  le  1"  alinéa  du  texte  139.  Soulignez  d'un 
trait  les  noms  au  singulier  et  de  deux  traits  les  noms  au  pluriel. 

Séparez  d'un  double  trait  (...  ||  ...)  les  diverses  propositions. 

146.  Dans  le  2"  alinéa,  séparez  d'un  double  trait  les  propositions.  Dans 
cb;ujue  proposition,  indiquez  le  sujet  (s)  et  le  verbe  {v). 

ORTHOGRAPHE 

147.  Le  son  final  é. 

le  café,     la  bonté.       la  brouettée,   le  berger,     le  nez.  le  menuisier, 

le  pâté,    la  sévérité,   la  charretée,    le  bouvier,    le  clocher,    le  pommier, 
le  pavé,    la  docilité,    la  cuillerée,     le  vacher,     le  bûcher,     le  poirier. 

VOCABULAIRE 

148.  La  famille  du  mot  bande.  —  Qu'est-ce  qu'une  handr.  d'étoffe? — une 
bande  de  moulons?  —  im  bandeau'! —  ime  bandelette!  —  Qu'entend-on  par 
bander  un  œil?  —  bander  un  arc?  —  allei'  ;i  la  débandade! 


^msm^g!^????s;sm=j?^w GRAMMAIRE  —  LE  NOM    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^ 

Le  nom  employé  comme  sujet. 

82.  EXPOSÉ.  —  Si  je  veux  parler  d'.un  berger,  dire  ce  quil  est, 
ce.  (juil  fait,  je  m'exprimerai  ainsi  : 
Le  berger  est  frileux  ; 
Le  berger  gravit  la  colline. 
Dans  ce  cas,  on  dit  que  le  nom  berger  est  employé  comme  sujet. 

83.*ILe  sujet.  —  Quand  on  exprime  un  nom  pour  dire  ce 
qu'est  ou  ce  que  fait  l'être  ou  la  chose  qu'il  désigne,  ce  nom 
est  employé  comnie  sujet. 

84.*Coniinent  on  reconnaît  le  sujet.  —  Dans  la  phrase  : 
Le  berger  garde  les  moHtoni^,\e  nom  berger  est  employé  comme  sujet, 
parce  qu'on  dit  ce  que  fait  le  berger. 

I  Mais  le  nom  moutoyis  n'est  pas  employé  comme  sujet,  parce  qu'on 
I    ne  dit  pas  ce  que  font  les  moutons. 

I       85.*Iie  verbe.  —  Le  mot  qui  indique  ce  que  fait  le  sujet 
est  un  verbco 

P  Dans:  les  poules  sortent,  les  pigeons  voltigent;  les  mots  sortent  et 
I  voltigent  sont  des  verbes,  parce  que  sortent  indique  ce  que  font  les 
I    poules,  voltigent  indique  ce  que  font  les  pigeons. 


;l 


N 


I  LA    PROPOSITION 

86."* La  proposition.  —  Quand  nous  nous  servons  d'un 
sujet  et  d'un  verbe  pour  exprimer  ce  que  nous  pensons,  nous 
formons  ce  qu'on  appelle  une  proposition» 

r^renons  comme  sujet  :  les  pigeons  (sujet). 

Disons  ce  qu'ils  font  :  ils  voltigent  (verbe). 

Réunissons  le  sujet  et  le  verbe  :  Les  pigeons  voltigent.  C'est  une 
proposition. 

87.* Dans  une  phrase,  il  y  a  autant  de  propositions  qu'il  y  a  de 
verbes  accompagnés  d'un  sujet. 

88.  Dans  le  texte  159,  le  premier  alinéa  contient  cinq  verbes  accom- 
pagnés d'un  sujet.  Il  renferme  donc  cinq  propositions. 

£^="  Dans  le  texle,  ces  verbes  ont  été  mis  en  italique. 


Questionnaire. 


1.  Quand  dit-on  qu'un  nom  est  employé  comme  sujet?  —  2.  Comment  reconnait-on 
le  sujet?  —  5.  Qu'est-ce  qu'un  verbe?  —  4.  Comment  forme-t-on  une  proposition?  — 
5.  Combien  y  a-t-il  de  propositions  dans  une  pbrase? 


MAQUET    ET    FLOT.    1' 


EXERCICES  LE  NOM 

TEXTE 

149.  Le  renard. 

"=^  Le  renard  se  loge  au  bord  des  bois,  prés  des  hameaux;  il  écoute  le 
chant  des  coqs  et  le  cri  des  volailles;  il  les 
savoure  de  loin.  S'il  peut  franchir  les  clôtures 
ou  passer  par-dessous,  il  ne  perd  pas  un  instant; 
il  ravage  la  basse-cour,  il  en  tue  tous  les  habi- 
tants et  se  retire  ensuite  lestement  en  empor- 
tant sa  proie  qu'il  cache  sous  la  mousse  ou 
porte  à  son  terrier. 
«=S<»  Il  chasse  les  jeunes  levrauts  en  plaine,  saisit  quelquefois  les  lièvres 
au  gîte,  déterre  les  lapereaux  dans  les  garennes,  découvre  les  nids  de 
perdreaux,  prend  la  mère  sur  les  œufs  et  détruit  une  quantité  prodi- 
gieuse de  gibier.  Buffon. 

QUESTIONS 

150.  Les  mots.  —  Qu'esl-ce  qu'un  hameau  1  une  fiasse-cour'}  —  un  teri-ier? 
—  un  levraitf!  un  lapereau'!  —  Quelle  remarque  pouvez-vous  faire  sur 
lorlhoaraphe  de  ces  deux  mots?  Ou"esl-ce  qu"un  Qïle'l —  une  garenne"? 

451.  Les  idées.  —  Pourquoi  le  renard  se  loge-t  il  près  des  hameaux?  — 
Expliquez  :  il  les  savoure  de  loin;  —  il  ravage  la  basse-cour;  —  Quels  sont 
les  habilanls  de  la  basse-cour?  —  Pourquoi  dit-on  :  il  délerre  les  lapereaux? 

EXERCICE  ORAL 

152.  Trouvez  dans  le  texte  les  noms  qui  sont  compléments  d'objet  des 
verbes  suivants  :  écoute,  franchir,  perd,  ravage,  lue,  emportant. 

EXERCICE   ÉCRIT 

153.  Cherchez  les  noms  du  texte  qui  sont  compléments  d'autres  noms. 

154.  Écrivez  le  2"  alinéa  du  texte,  et  soulignez  les  noms  employés 
comme  compléments  d'objet. 

155.  Ajoutez  des  compléments  d'objet  aux  verbes  suivants  : 

La  maison  en  construction.  —  Pendant  les  Vacances,  j'ai  vu  construire 
une  maison.  Le  terrassier  préparait  . .  :  le  charretier  apportait  . . .  ;  le 
maeon  édiliait  ...;  le  charpentier  posait  ...  ;  le  couvreur  pla<;ait  ...-,10 
menuisier  installait  ..;  le  peintre  peignait  ...;  le  vitrier  mettait  ...  aux 
fenêtres;  le  puisatier  creusait  ...;  le  jardinier  préparait  ...:  le  serrurier 
fermait  ...  ;  l'entrepreneur  stimulait  . .".  ;  l'arcliitecte  surveillait  

156.  Mettez  au  pluriel  l'exercice  qui  précède. 
MoDÉLfc:  à  continuer  :  Les  ievrassiers  préparaient. 

157.  Trouvez  le  complément  de  lieu  des  verbes  suivants  :  se  loge,  il 
•rache,  il  porte,  il  c/uisse,  il  délerre. 

158.  Exprimez  ce  que  représentent  les  gravures  des  textes  n"'  15.  25,  46, 
55,  ()•_>.  7(1,  78,  129,  159,  149,  à  l'aide  d'une  proposition  contenant  un  sujet, 
un  \erlM',  un  complément  d'objet. 

ORTHOGRAPHE 

159  Écrivez  8  noms  en  ce.  indiquant  une  contenance  (Modèle  :  wie 
cuillerée); —  8  noms  en  é  exprimant  une  qualité  ou  un  défaut  (Modèle  : 

la  bouté). 

VOCABULAIRE 

160.  Comment  appelle-l-on  les  petits  des  c/(èi'res?  des  loups'?  des  pigeons 
des  dindes'?  dos  lapin?:'?  des  brebis?  des  lièvresJ  des  souris"? 


s^^^^^m^^s^s^^^m      (]RA  AI  MAIRE  LF  NOM     tmmim^^^is^ss^mismsmwi^ 

Le  nom  employé  comme  complément.  (1)         | 

89.  Le  coiiiplénient  du  nom.  —  Comparons  ces  'i  [uopo  i- 
lions  : 

1  Le  renard  écoule  le  cJianl 

2  Le  renard  écoule  le  chant  des  coqs. 
Dans  In  2'-'  proposilion  le  sens  du  nom  chant  est  plus  précis,  parce 

(pj'on  l'a  complété  à  l'aide  d'un  nom  :  le  clianl  des  coqs 

90.  Le  nom  (dea  coqs)  qui  seil  à  compl(''l(>r  le  sens  d'un  autre 
nom  est  un  complément  de  nom. 

91  lie  coin plé nient  du  verbe.  —  l)c  même  (juand  on  dit  : 
Le  renard  franchit,  on  l'orme  une  proposition  dont  le  sens  n'est  pas 
coniiilet. 

Un  iteul  compléter  le  sens  tlu  verbe  franchit  en  disant  :  Le  renard 
franchit  la  clôture. 

92  Le  nom  (la  clôture)  (jui  sert  à  corn|déler  le  sens  i\n  verbe 
{franchit)  est  un  complément  du  verbe. 

LE  SENS  DES  COMPLÉMENTS  DU  VERBE 

9^.  Le  complément  d'objet.  —  Ce  complénient  {la  clôture) 
désigne  ipiel  objet  le  lenard  franchit.  Pour  cette  raison,  on  l'appelle 
complément  d'objet  (ou  simplement  objet)  du  verbe  franchit. 

9 ').''■  Comment   on    trouve  le  complément  d'objet.  — 

Avec  le  verbe  franchir,  c'est  le  nom  qui  désigne  ce  qu'on  franchit 

qui  est  le  complément  d'objet. 

Avec  le  verbe  nivcnjer,  c'est  ce  qu"on  ravmje  (|ui  est  Cottjct  : 
Ex  :  L(  foiard  ravage  la  basse-cour. 

Avec  le  verbe  emporter,  c'est  ce  qu'on  cinporle  qui  est  Vohjct. 

Ex    :  Le  renard  emporte  sa  proie. 

95.  Les  autre»«V;ninpléincnts  — Le  verbe  peut  avoir  d'tuilres  coinplc- 
menls  que  l'objet.  Dans  celte  plnase  : 

Deux rcnnrdi  entrèrent  la  mut,  par  surprise,  dans  un  poulailler,  le  verbe 
entrèrent  a  trois  compléments  : 

Le  l".  la  nuit,  inflif|ue  à  quel  moment  les  renards  ctiLrèrenl:  c'est  un 
complénient  de  temps. 

Le  2',  yj(()' s»/7>riS(e,  indique  de  quelle  manière  les  renards  cntrèrenl- 
c'est  un  complément  de  manière. 

Le  5%  dans  un  poulailler,  mdi(iiie  dans  quel  lieu  les  renards  entrèrent: 
c'est  un  complément  de  lieu. 

96.*  Les  compléments    du    verbe  peuvent  exprimer   :   1" 

l'objet  de  l'action;  2'  le  temps,  le  lieu,  la  manière,  etc. 

Questionnaire.  -  

1.  Qii"ai>pell('-t-on  complOinent  d'un  nom  7  —  M..  Coiiiini;nl  poul-on  tompiéliM"  lésons 
(lu  vcibu'  franchit'}  —  5.  Communl  s'appelle  le  nom  rpii  sert  à  compléter  li^  sens  du 
verbe?  — 4.  Dites  ce  f|ue  désigne  le  complément  dohjet  du  verbe  franchir,  du  veibe 
ravager,  du  verbe  emporter.  —  5.  Citez  une  proposition  renfermant  un  compléin(^r 
de  temps,  — de  lieu,  —  de  manière. —  tj.  Dites  ce  (pie  peuvent  exprimer  les  dilfé- 
rents  compléments  du  verbe. 


'ê^ 


zr, 

EXERCICES  LE  NOM 

TEXTE 

161.  Un  repas  chez  les  Gaulois. 

«9»  Autour  d'une  table  fort  basse,  on  trouve  disposées  avec  ordre  des 
bottes  de  foin  ou  de  paille  :  ce  sont  les  sièges 
des  convives.  Les  mets  consistent  d'habitude 
en  un  peu  de  pain  et  beaucoup  de  viande  bouil- 
lie, grillée  ou  rôtie  à  la  broche;  le  tout  servi 
proprement  dans  des  plats  de  terre  ou  de  bois 
chez  les  pauvres,  d'argent  ou  de  cuivre  chez  les 
riches. 

«=§»  Quand  le  service  est  prêt,  chacun  choisit 
un  membre  entier  de  l'animal,  le  saisit  à  deux 
mains  et  mange  en  y  mordant  :  on  dirait  un 
repas  de  lions.  On  boit  à  la  ronde  dans  un  seul 
vase  en  terre  ou  en  métal,  que  les  serviteurs 
font  circuler.  A.  Thierry. 

QUESTIONS 

162.  Les  mots.  —  Que  signifie  disposées  avec  ordre?  —  Qu'est-ce  que  les 
convives"?  les  mets"^  —  une  broche'? —  Qu'appelle-t-on  ici  le  service'?  Qu'en- 
tend-on par  cirrider? 

163.  Les  idées.  —  Que  pensez-vous  de  cette  manière  de  manger  et  de 
boire  ?  —  Pourquoi  dirait-on  un  repas  de  lions^ 

EXERCICE  ORAL 

164.  Dans  les  expressions  en  italique  du  texte  161,  trouvez  les  noms 
qui  servent  de  compléments  à  d'autres  noms. 

EXERCICE  ÉCRIT 

165.  Ajoutez  aux  noms  suivants  un  complément  désignant  une  personne. 
Modèle  :  Le  marteau  du  forgeron  est  lourd. 

le  rabot,  la  pioche,  la  fourche,  le  filet, 

le  balai,  la  truelle,  le  râteau,  le  fusil, 

le  couteau,  les  ciseaux,  le  fouet,  l'alêne. 

166.  Ajoutez  aux  noms  suivants  un  nom  complément,  qui  indique  la 
matière  dont  la  chose  est  faite. 

Chez  le  brocanteur,  nous  avons  trouvé  des  timbales  en  ...,  des  cou- 
verts ...,  des  assiettes  ....  des  montres  ...,  des  bidons  ...,  des  chai- 
ses ...,  des  tables  ...,  des  armoires  ...,  des  cannes  — 

167.  Écrivez  le  texte  161.  Soulignez  les  compléments  des  noms. 

168.  Analysez  les  noms  qui  sont  employés  comme  sujets. 
Modèle  :  Les  Gaulois,  sujet  du  verbe  b.... 

Les  Gaulois  buvaient  de  la  bière.  —  Les  convives  s'asseyaient  sur  des 
bottes  de  foin.  —  Les  serviteurs  présentaient  la  coupe.  —  Les  lions 
déchirent  leur  proie  avec  leurs  dents.  —  César  attaqua  les  Gaulois.  — 
Vercingétorix  défendit  sa  patrie  avec  courage. 

169.  Dans  les  phrases  de  l'exercice  précédent,  analysez  la  fonction  des 
noms  employés  comme  compléments. 

VOCABULAIRE 

170.  Les  boissons.  —  Dites,  en  une  phrase,  où  Ion  trouve  ce  avec  quoi 
l'on  fait  les  boissons  suivantes  : 

l'eau,  le  lait,  la  piquette        le  cidre,  le  grog, 

le  vin,  le  café,  le  sirop,  le  coco,  la  potion, 

la  bière,         le  thé,  le  bouillon,       la  limonade,     la  tisane, 


57 


GRAMMAIRE  -  LE  XOM 


ai 


Le  nom  employé  comme  complément.  ;2 

97.  La  forme  des  eoniplénieiits.  —  Dans  celte  phrase  : 
Les  Gaulois  servaient   la  viande]    dans  des  plats]  [en  terre.] 

Le  cuiiipléiiient  d'objet  e.sl  la  viande  :  c'est  la  chose  qu'on  servait. 

Le  complément  d'objet  est  placé  directement  après  le  verbe. 

Le  complément  de  lieu  Qsi  dans  des  plats,  car  c'est  l'endroit  où  l'on 
servait  la  viande. 

En  tète  du  complément  de  lieu  (des  plats)  on  trouve  le  mot  dans, 
qu'on  appelle  une  préposition.  Ce  complément  n'est  donc  pas  joint 
directement  au  veibe. 

.C^'  Prvposilion  veut  dire  mot  posé  en  avanl  d'un  complément. 

LE   COMPLÉMENT    DIRECT    ET    LE   COMPLÉMENT   INDIRECT 

98.  Le  compléiuent  direct.  —  On  dit  qu'un  complément  est 
direct  quand  il  n'est  précédé  d'aucune  préposition. 

Ex.  :  Chacun  choisit  un  membre. 

Le  renard  ravagea  la  basse-cour. 

^Z^  Le  verbe  est  le  seul  mot  qui  puisse  avoir  un  complément  direct. 

Le  complément  direct  du  verbe  désigne  le  plus  souvent  1  objet  de  l'action. 

Ex.  :  Le  chien     ronge  un  os. 

SCJET  VEfiUK         COMP.    DIH.    d'oBJET 

On  l'appelle  alors  complément  direct  d'objet. 

99.  Le  eoniplément  indirect.  —  Un  dit  qu'un  complément 
esi  indirect  quand  il  est  précédé  dune  préposition. 

Ex.  :   On  boit    \    à  la  ronde    \    dans  un  vase    \    en  terre. 
Les  mots  à,  dans,  en.  sont  des  prépositions. 

100.  Les  prépositions.  —  Les  principales  prépositions  sont  : 
à,  de,  par.  pour,  sans,  chez,  dans,  avec,  contre,  malgré,  en, 

depuis,  avant,  après,  devant,  derrière,  sur.  sous,  parmi,  près 
de,  autour  de. 

10 1.  Analyser  la  fonction  d'un  nom.  —  Pour  analyser  la 
fonction  d'un  nom.  on  cherche  : 

1"  Si  le  nom  est  sujet  d'un  verbe  ; 
!2°  Si  le  nom  est  complément  d'un  nom  ou  d'un  verbe. 
Quand  le  nom  est  complément  d'un  verbe,  on  peut  vous  demander  u 
h  La  forme  du  complément  :  compl.  direct  ou  indirect: 
2"  Le  sens  du  complément  :  compl.  d'objet,  de  temps,  de  lieu,  de 
manière. 


Questionnaire. 


t.  Quand  dit-on  qu'un  complément  est  direct 7  indirect? —  2.  Quel  mot  Irouve-t-oii 
toujours  (levant  un  complément  indirect?  —  j.  Quelles  sont  les  principales  préposi- 
tions? —  4.  Comment  analyse-t-on  la  l'onction  d'un  nom?  i 

'. '. — »! 


EXERCICES 

TEXTE 


LE  PRONOM 


171.  Une  plante  précieuse. 


'=§<='  Deux  servantes.  Marie  et  Marguerite,  por- 
taient chacune  un  panier  très  lourd  :  celle-ci 
murmurait  continuellement,  et  se  plaignait  de 
la  pesanteur  de  son  fardeau;  celle-là  en  riait  et 
en  plaisantait,  comme  s'il  était  léger. 
'=^0  (,  Comment  peux-tu  rire?  dit  Marguerite; 
ton  panier  est  aussi  lourd  que  le  mien,  et  tu 
n'es  pas  plus  forte  que  moi.  —  C  est  parce  que 
;'ai  mis  dans  le  mien  une  petite  plante  qui  en 
diminue  le  poids.  —  De  grâce,  dis-moi,  Marie 

quelle  est  cette   plante.  Je  voudrais  en  avoir  pour   alléger  aussi  mon 

panier.  » 
Marie  lui  dit  :  «  La  plante  précieuse  qui  rend  tous  les  fardeaux  légers, 

c'est  la  patience.  » 


SCHMID. 


QUESTIONS 

172.  Les  mots.  —  Qu'est-ce  qu'une  .seri'a/i/e?  —  Ouel  est  le  masculin 
de  servunle'!  — Que  signifie  alléger'! —  Qu'est-ce  qu'un  fardeau'? 

173.  Les  idées.  —  Que  pensez-vous  des  gens  qui  murmurent  continuel- 
lement contre  leur  ouvrage?  —  Est-ce  vrai  que  Marie  avait  mis  luiepelile 
plante  dans  son  panier?  —  Que  veut-elle  dire  en  parlant  ainsi? 

174.  La  grammaire.  —  Quelle  servante  est  représentée  par  le  mot 
celle-ci'? par  le  mot  celle-là'?  (Répondez  :  Le  mol  celle-ci  représente....) 

Dans  la  2  phrase,  qui  est-ce  qui  parle  d'abord?  —  Quelle  servante  est 
désignée  par  le  mot  tu"?  par  moi'?  —  Qui  est-ce  qui  parie  ensuite?  — 
Quelle  servante  est  désignée  par  je  {j'ai  mis)'?  par  lui  dans  Marie  lui  dit'? 

EXERCICE  ORAL 

175.  Sur  la  i"  personne. —  Pierre,  allez  ouvrir  la  porte.  Dites  en  même 
temps  toutes  les  actions  que  vous  faites.  —  (Modèle  :  je  me  lève,  je  ..*.). 

176.  Sur  la  2'  personne.  —  Un  élève  ira  écrire  quelque  cliose  au  tableau, 
et  un  de  ses  camaïades  lui  dira  tout  ce  qu'il  fait.  Modèle  :  Tu  te  lèves,  tu.... 

177.  Sur  la  3  personne.  —  Un  élève  ira  ouvrir  un  vasistas,  pendant 
(lu'un  de  ses  camarades  dira  au  professeur  tout  ce  qu'il  fait. 

Modèle  :  Henri  se  lève,  il  quitte  "sa  place,  il.... 

178.  Faire  les  mêmes  exercices,  avec  deux  élèves  :  JVous  nous  levons, .. 

EXERCICE   ÉCRIT 

179.  Écrivez  l'un  des  exercices  précédents.  (X"  175  ;i  178.; 

ÉLGCUTION 

180.  Sur  l'image.  —  Que  fait  le  personnage  représenté  ?  Décrivez  son 
costume,  son  travail.  —  Qu'est-ce  qu'un  panier?  —  En  quoi  est  fait  un 
panier?  —  Comment  sont  disposés  les  brins  d'osier?  —  Q)ue  met-on  dans 
un  panier?  —  Comment  sont  faits  les  paniers  des  marchandes?  des  bou- 
chers? des  boulangers?  des  écoliers?  (la  forme,  l'anse,  le  couvercle). 

VOCABULAIRE 

181.  Les  paniers.  —  Comment  s'appelle  l'ouvrier  qui  fait  les  paniers? 
Qu'est-ce  ([u'une  corbeille?  une  manne?  un  mannequin?  une  claie?  un 
van?  une  hotte  ?  une  nasse? 


50 
^^m^sg^wxN^mm^    GRAMMAIRE    —     LE    PRONOM 

Le  pronom= 

I (»•>..  EXPOSÉ.  —  PiUis  Cl!  it'cit.  011  \\e  ii'pèlc  pas  à  chaque  ligne 
les  noms  des  deux  servantes.  Quand  on  nous  a  appris  (jue  l'une 
s'appelle  Marie,  l'autre  Marguerite,  on  dit  plus  loin  : 

celle-ci  Diuniuo-aiL  ce  qui  signifie  :  Marguerite  numiuirail, 
et  celle-là  riait,  c'esl-à-dire  Marie  riail. 

Ainsi,  au  lieu  de  désigner  la  personne  par  son  nom,  on  met  un 
autre  mot,  (jui  rappelle  cette  personne  et  qu'on  nomme  uu  pronom. 

u)3.  L<a  première  personneo  —  Dans  cette  conversation, 
c'est  Marguerite  qui  parle  d'abord.  Quand  elle  parle  d'elle,  au  lieu 
de  se  nommer,  elle  dit  :  moi,  je.  Ex.  :  dis-moi,  je  voudrais. 

Kl  ',  .*Quandune  personne  parle  d'elle-même, elle  se  désigne 
par  de  petits  mots  comme  je,  moi.  Ces  mots  sont  des  pro- 
noms, et  cette  manière  de  parler  s'appelle  la  première 
personne. 

in5.  La  deuxième  personne.  —  Quand  Marguerite  parle  à 
Marie,  au  lieu  de  l'appeler  par  son  nom,  elle  lui  dit  :  tu,  toi. 
Kx.  :  Comiiteul  peii.r-tu  rire,  toi? 

T()6.*Les  mots  tu.  toi  sont  aussi  des  pronoms.  Ils  désignent 
la  personne  à  qui  l'on  adresse  la  parole.  Cette  manière  de 
parler  s'appelle  la  deuxième  personne. 

lo^.  L,a  troisième  personne.  —  D'autres  fois,  on  nomme 
une  personne,  un  animal  ou  une  chose,  puis,  quand  on  veut  les  dési- 
gner de  nouveau,  on  emploie  des  mots  comme  :  il,  elle,  le,  la,  ha, 
celle-ci,  le  mien. 

»Ex.  :  Margnerile  e'Iail  meconlenle;  elle  se  plaignait  de  la  lourdeur 
de  son  panier.  Marie  lui  dit  :  «  celui-ci  est  trop  lourd,  prends  le 
mien.  » 

Elle  représente   Marguerite  celui-ci  représente  ce  panier-ci 

lui  —  Marguerite  le  mien         —  mon  panier. 

i()8.*Les  mots  ii,  elle,  lui.  celui-ci,  le  mien  s'emploient  pour 
remplacer  un  nom  déjà  exprimé.  Ce  sont  encore  des  pro- 
noms et  cette  manière  de  parler  s'appelle  la  troisiènio 
personne. 

--     Questionnaire.  - 

1.  Quels  mois  emploie-t-on  quand  on  veut  désigner  une  personne  sans  la  nommer? 

—  2.   Quand    une   personne   dit  ce    qu'elle    fait,    quels    pronoms  emploie-l-ellc?  — 
ô.  Quels  pronoms  cmploip-t-on  pour  désigner  la  personne  à  qui  l'on  adresse  lu  parole? 

—  4.  Quand  on  remplace  un  nom  déjà  exprimé,  quels  pronoms  emploic-t-on? 


gi^flV>^^?»yjtS!>■Si^■:;^^S^^SS&<S!>y?^^^^ 


'i(J 
EXERCICES 


LE  PRONOM 


TEXTE 

182.  Le  petit  Chaperon  rouge  et  le  loup. 

<^  Le  petit   Chaperon   rouge  partit  pour  aller  chez  sa  mère  grand  qui 
demeurait  dans  un  autre  village.  En  passant  dans  un  bois,  elle  rencontra 

compère  le  loup.  Celui-ci  eut  bien  envie  de 
la  manger;  mais  il  nosa,  à  cause  de  quel- 
ques bûcherons  qui  étaient  dans  la  forêt. 
«^  Il  lui  demanda  où  elle  allait.  La  pau- 
vre enfant,  ignorant  le  danger  auquel  elle 
s'exposait,  lui  dit  :  «  Je  vais  voir  ma  mère 
grand;  elle  demeure  tout  là-bas,  dans 
cette  maison  à  toit  rouge.  Je  lui  porte  une 
galette  et  un  petit  pot  de  beurre  que  ma 
mère  lui  envoie. 

—  Eh  bien!  dit  le  loup,  je  veux  l'aller  voir  aussi.  Moi,  je  vais  prendre 
ce  chemin-ci;  toi,  tu  prendras  celui-là,  et  nous  verrons  celui  qui  sera  le 
plus  tôt  arrivé.  »  Perrault. 

QUESTIONS 

183.  Les  mots-  —  Ou'est-ce  qu'un  chaperon2  —  Connaissez-vous  l'his- 
loire  du  Chaperon  rouge?  —  Que  signifie  compère'?  —  mère  gy^and'?  —  Dit- 
on  encore  mèi'e  grand'i 

184.  Les  idées.  —  La  petite  fiile  avait-elle  déjà  vu  un  loup?  —  A  quel 
danger  sexposait-elle?  —  Quel  danger  y  a-t-il  à  causer  avec^es  gens  que 
Ton  ne  connaît  pas?  —  Racontez  la  fin  de  cette  histoire. 

EXERCICE  ORAL 

185.  Dans  le  2"  alinéa  quels  sont  les  pronoms  dont  le  Chaperon  rouge 
se  sert  pour  dire  ce  qu'il  va  faire? 

186.  Quand  le  loup  parle,  citez  :  1°  les  pronoms  par  lesquels  il  se  désigne  ; 
2»  les  pronoms  qu'il  emploie  pour  désigner  le  Chaperon  rouge. 

EXERCICE  ÉCRIT 

187.  Écrivez  le' texte,  comme  dictée,  en  passant  une  ligne.  Sur  la  ligne 
en  blanc  écrivez  :  sujet  sous  les  noms  ou  les  pronoms  personnels  ej^i- 
ployés  comme  sujets,  en  indiquant  la  personne. 

188.  Faites  une  liste  des  pronoms  personnels  sujets  du  texte  182,  en 
indi([uant  leur  verbe  {en  2  colonnes). 

Modèle  :  elle  (la  petite  fille)       |       sujet  de  rencontra. 

ÉLOCUTION 

189.  La  galette.  —  1.  Avec  quoi  fait-on  la  galettet  Comment  feriez-vous 
une  galette?  Employez  comme  sujet  le  pronom  je  ou  nous. 

2.  Indiquez  à  votre  camarade  comment  il  ferait  une  galette  :  Pour 
faire  une  galette,  tu  prendrais...,  ou  vous  prendriez.... 

3.  Dites  comment  on  fait  une  galette  ;  Quand  ma  mère  veut  faire  une 
galette,  elle....  Quand  les  pâtissiers  font  de  la  galette,  ils.... 

ORTHOGRAPHE 

190.  Le  son  final  ail,  aille.  Remarquez  le  genre  cl  la  terminaison. 

le  travail,       l'éventail,  la  taille,  la  marmaille,    la  trouvaille, 

le  bétail.         le  portail.  la  maille,  la  valetaille,     la  ferraille, 

le  vitrail,        le  détail,  la  paille,  la  volaille,         la  canaille. 


Questionnaire. 


1.  Quels  pronoms  emploie-t-on  comme  sujets   ;i   la   l''"  personne?  —  à  la  1'  per- 
sonne? —  à  la  5"  personne? 


41 

vs^siiiiiijisissiij^s^^  Qjl^AMMAIRE  LE  PRONOM      ^m^s^^^s^s^s^ss^isiM 

i 

Les  pronoms  personnels  sujets. 

Kxj.  EXPOSÉ.  —  Le  nom  Pierre  est  employé  comme  sujet  quand 
on  dit  ce  que  Pierre  fait,  ce  que  Pierre  est.  Ex.  :  Pierre  jove,  Pierre 
est  content. 

I  lo.  A  la  1  "^  personne.  —  Quand  c'est  Pierre  lui-même  qui  dit 
ce  qu'il  fait  ou  ce  qu'il  est,  il  parle  ainsi  :  «Te  joue,  je  suis  content. 

Ici  le  sujet  n'est  plus  un  nom,  c'est  le  mot  je  qui  désigne  Pierre  et 
qui  joue  le  rôle  d'un  nom.  Pour  cette  raison  on  dit  que  le  mot  je  est 
un  pronom  personnel. 

SUJET  SL.IET 

m.  Ainsi  on  dira  :  Pierre  joue,       Pierre  est  content. 

Mais  Pierre  dira  (siNG.)  je        joue,       je        suis  content. 

Pierre  et  l'aul  diront  (tlcr.)  nous  jouons,     nous  sommes  contents. 

I  i-î.^Alal'^  personne,  on  emploie  comme  sujets  les  pronoms 
je  pour  le  singulier,  nous  pour  le  pluriel. 

1 13.  A  la  2«  personne,  —  P»eprenons  le  même  exemple  : 

SLJEI  SUJET 

Je  dis  :  Pierre  joue.  Pierre  est  content. 

Si  je  parle  à  Pierre,  je  dirai         tu        joues,  tu         es  content. 
A  Pierre  et  à  Paul,  je  dirai  :         x'ous  jouez,  vous   êtes  contents. 

II 4.* A  la  2'  personne  on  emploie  comme  sujets  les  pro- 
noms tu  pour  le  singulier,  vous  pour  le  pluriel. 

.;;g=  Par  politesse,  on  dit  vous  à  une  seule  personne,  au  lieu  de  tu. 

II"}.  A  la  3<=  personne.  —  A  la  5*^  personne,  le  sujet  est  sou- 
vent un  nom.  Ex.  :  Pierre  travaille. 

Mais  si  j'ai  déjà  parlé  de  Pierre  je  pourrai  le  désigner  par  un  pro- 
nom de  la  o«  personne,  que  j'emploierai  comme  sujet.  Ex.  :  Il  est  content. 

SLJET  SLJF.T 

["  Sujet  nom.  Pierre  joue,  Pierre  est  content. 

l  {Sing.  (Pierre)  il  joue,  il  est  coutenf. 

'2*'Sujetpro-)  /PZ?o-.  (Pierre  etPaul,  ils  jouent,      ils  sont  contents, 

nom.       jy,  iSiiig.  {Mane}  elle  joue,       die  est  ccmtente. 

{  (Plur.  Marie  elLouise,  elletajouent,  elles  sont  contentes. 

ii6.*Ala3^  personne,  on  emploie  comme  sujets  les  pro- 
noms masculins  il  (sing.),  ils  (plur.)  et  les  pronoms  féminins 

elle  (sing.).  elles   (plur.). 


42 

EXERCICES  LE  PRONOM 


TEXTE 


191.  La  vipère  et  la  sangsue. 

Nous  piquons  toutes  deux,  commerc, 
A  la  sangsue  un  jour  disait  une  vipère  : 
Et  l'homme  cependant  te  recherche  et  me  fuit. 
D'où  vient  cela?  —  D'où  vient?  répliqua  la  sangsue 
C'est  que  ta  piqûre  le  tue 
Et  que  la  mienne  le  guérit.  Le  Uaili.v. 

QUESTIONS 

192.  Les  mots.  —  Que  signifie  commère'ï —  Qu'esl-ce  qu'une  faiif/suel  — 
une  vipérel  —  Que  signifie  te  recherche'!  —  Que  reniar(iuez-vous  dans 
l'orthogiviphe  des  mots  sayujsue,  piqûre"! 

193.  Les  idées.  —  A  quoi  emploie-t-on  les  sangsues?  —  La  piqûre  de  la 
sangsue  fait-elle  du  bien  ou  du  mal?  —  Et  celle  de  la  vipère?  —  Que  ferlez- 
vous  si  vous  étiez  mordu  par  une  vipère? 

EXERCICE   ORAL 

194.  Lisez  l,c  texte,  en  indiquant  ce  que  désignent  les  pronoms  person* 
nels  en  italique. 

EXERCICE   ÉCRIT 

195.  Remplacez,  dans  la  seconde  proposition,  les  expressions  entre 
parenthèses  par  les  pronoms  convenables  Soulignez  d'un  trait  le  pro- 
nom sujet,  de  deux  traits  le  pronom  complément. 

J'écris  à  ma  tante  :  je  remercie  {ma  tante). 

J'ai  deux  amis  :  j'écris  (à  ces  deux  amis). 

Ton  camarade  est  malade;  tu  enverras  les  devoirs  ('j  ce  camarade). 

Ta  plume  est  cassée;  tu  renqdaceras  (ta  plume). 

Paul  demandait  un  livre;  (Paul)  a  reçu  (ce  livre). 

196.  Remplacez  les  mots  entre  parenthèses  par  un  pronom  qui  con- 
vienne au  sens. 

Une  réponse  d'Esope.  —  Un  certain  jour,  Ésope  se  rendait  à  la  ville, 
pour  faire  une  commission  dont  son  maître  avait  chargé  {Ésope).  En  che- 
min {Ésope)  rencontre  le  magistrat  qui  demanda  (à  iTso/je)  où  (£"so/;e)allait. 
Esope,  sans  réfléchir  a  co  qu  [Ésope)  disait,  répondit  qu'(£'so;>«)  n'en  savait 
ri.en.  Le  magistrat,  jugeant  cette  réponse  peu  respectueuse,  fit  mettre 
(Ésope)  en  |)rison.  Gomme  les  gardes  conduisaient  (Ésope),  Ésope  dit 
(aux  gardes)  :  «  Ne  voyez-vous  pas  que  j'ai  très  bien  répondu?  Savais-je 
que  vous  me  conduiriez  où  je  vais?  »  l,e  magistrat  trouva  la  réponse 
d'Esope  fort  spirituelle,  et  fit  mettre  (Ésope)  en  liberté. 

INVENTION 

197.  Trouvez  4  noms  d'animaux  qui  piquent,  ~  qui  rampent,  —  qui 
nagent,  —  qui  volent,  —  qui  broutent,  —  qui  mordent,    —  qui  rongent. 

ORTHOGRAPHE 

198.  Le  son  final  ace,  asse. 

une  limace,    une  glace,         une  masse,       une  tasse,         une  paillasse, 
une  surface,  une  race,  une  brasse,       une  nasse,        une  carcasse, 

une  place,      une  menace,     une  classe,       une  terrasse,    une  tignasse. 


43 
GRAMMAIRE  -LE  PRONOM       E^^^^^^l 

Les  pronoms  personnels  compléments. 

117.  Le    pronom    personnel    complément    direct.   — 

Voici  une  phrase  dans  laijuelle  les  sujets  e!  les  compléments  directs 
d'objet  sont  des  noms. 
Jacques  rencontre  son  oncle;    Jacques  sah(e  son  oncle. 

SUJKT  VERBE  OliJET  SUJET  vnitE  ODJET 

Parle-l-on  ainsi?  —  Mon.  On  dit  : 

SIJET  VEIiUE  OUJLT 

Jacques  rencontre  son  oncle; 

—  —  sa  tante; 

—  —  ses  cousins; 

—  —  ses  cousines, 

118.  iNous  voyons  que,  dans  la  '2"  proposition,  on  a  remplacé  le 
non)  employé  comme  complément  direct  d'objet  par  les  mots  : 

le        pour  le  masculin  singulier  {son  oncle) 

la        pour  le  féminin  singulier  (m  tante) 

les       pour  le  masculin  pluriel  {ses  cousins) 

les       pour  le  féminin  plui'iel  (ses  cousines). 

I  If).  A  la  3''  personne,  les  pronoms  personnels  qui  servent 
de  complément  direct  d'objet  sont  :  le,  la,  les. 

i2r).  JLe  pronom  personnel  complément  indirect.  — 
Voyons  par  quels  pronoms  on  va  l'emplacer  des  noms  (jui  sont  em- 
ployés comme  compléments  indirects. 

CO.MP. 
SUJET  VERBE  OBJET  S0JET       ....  VEllCE 


SUJET 

il 

(PliJI.T 

\le\ 

VEHUi: 

salue 

il 

\la\ 

salue.. 

il 

\les\ 

salue. 

il 

\les\ 

salue. 

Jacques  rencontre  son  cousin  :     il   \lui\  parle  (il  parle  «  son  cousin) 

—  —       sa  cousine  :     il    \lui\  parle  {     —     à  sa  cousine) 

—  —       ses  cousins  :    il  [  leui^  \  parle  (     —     «  ses  cousins) 

—  —        ses  cousines  :  il  |ieur|  parle  (     —      «  ses  cousines) 

121.  Dans  la  2^  proposition,  au  lieu  de  dire  :  //  ])arle  à  son  cousin, 
on  remplace  le  complément  indirect  :  à  son  cousin,  par  le  |»ronom 
lui.  Au  pluriel,  on  remplacerait  à  ses  cousins  ou  à  ses  cousines  par 
le  pronom  leur  qui  s'écrit  toujours  sans  s. 

122.  Donc,  à  la  3'^  personne,  le  pronom  personnel  qui  sert 

de  complément  indirect  est  lui  pour  le  singulier  des  deux 

genres,  leur  pour  le  pluriel, 

c::^' Les  pronoms  compléments  le.  la,  les;  lui,  leur  sonl  en  général  pla- 
cés devant  le  veibe. 


Questionnaire. 


1.  Par  quel»  pronoms  personnels  remplace-t-on  un  nom  employé  comme  objet?  — 
2.  Comme  complément  d'atlnbution? 


aiiississsssîssssmissjis^^ 


EXERCICES 
TEXTE 


LE  PRONOM 


199.   Amour  fraternel. 

<:§»  J'avais  un  frère  plus  âgé  que  moi  de  sept 
ans.  Il  apprenait  la  profession  île  mon  père. 
L'extrême  affection  qu'on  avait  pour  moi  le  fai- 
sait un  peu  négliger.  Je  ne  le  voyais  presque 
point;  mais  je  l'aimais  tendrement. 
^■°  Je  me  souviens  qu'une  fois  que  mon  père  le 
châtiait  rudement  et  avec  colère,  je  me  jetai  im- 
pétueusement entre  eux  deux,  l'embrassant 
étroitement.  Je  le  couvris  ainsi  de  mon  corps, 
recevant  les  coups  qui  lui  étaient  portés,  et  je 
m'obstinai  si  bien  dans  cette  attitude  que  mon  père  enfin  lui  fit  grâce. 

J.-J.    r.i>L>SEAU. 


S  mots.  —  Ou'est-cc  que  Tamour  fralcrïicH  —  une  profcssionl 
ifie  Vextrême  affection?  —  négligerl  —  châtier-'.   —   impétueuf. 


QUESTIONS 

200.  Les 
Que  signil 
mcnfl  —  cmbrasserl  —  s'obstinerl 

201.  Les  idées.  —  Le  père"  aimail-il  ses  deux  fils  égalemenl?  —  Ouc 
pensez-vous  de  la  conduite  du  jeune  lils? 

EXERCICE  ORAL 

202.  Indiquez  :  1°  tous  les  pronoms  du  texte  qui  désignent  Jean-Jac- 
ques Rousseau;  2"  tous  les  pronoms  qui  désignent  son  frère. 

EXERCICE  ÉCRIT 

203.  (lopiez  le  texte.  Au-deâsous  de  chaque  pronom,  indiquez  par  un 
chiffre  de  quelle  personne  il  est.  A  la  suite  du  chiffre  ajoutez  s  pour  les 
pronoms  sujets;  c.  d.  pour  les  pronoms  compl.  directs;  c.  i.  pour  les  pro- 
noms compi.  indirects. 

204.  Indiquez  par  une  lettre  (s.  v.  o.)  le  sujet,  le  verbe  et  Vobjet  dans  les 
expressions  suivantes  : 

J'avais  un  frère,  jele  voyais,  je  l'embrassai,  je  le  couvris, 

il  apprenait  la  profession,  je  l'aimais,  mon  père  le  châtiait,  je  me  jetai. 

205.  Mettez  le  texte  au  féminin,  en  supposant  que  c'est  une  petite  fille 
qui  parle  d'elle,  de  sa  sœur  et  de  sa  mère. 

206.  Dans  les  phrases  suivantes,  écrivez  c.d.  sous  les  pronoms  compl. 
directs;  ci.  sous  les  pronoms  compléments  indirects. 

Prête-moi  une  plume,  je  te  la  rendrai.  —  La  fourmi  nous  enseigne  la 
prévoyance.  —  Je  vais  vous  conter  une  historiette  qui  vous  divertira.  — 
Nous  pensions  à  vous  ce  matin.  —  Ecrivez-nous  pendant  les  vacances. — 
Je  m'éloignerai  de  vous.  —  La  récréation  nous  délasse  et  nous  fait 
reprendre  le  travail  avec  gaîté. 

ORTHOGRAPHE 

207.  Écrivez  5  noms  masculins  en  ail,  —  5  noms  féminins  en  aille. 

VOCABULAIRE 

208.  Comment  appelle-l-on  l'amour  d'un  enfant  pour  son  frère  ou  sa 
sœur,  —  pour  son  père  ou  sa  mère.  —  l'amour  d'un  père  pour  ses  enfants, 
l'amour  d'une  mère  pour  ses  enfants.  —  l'amour  d'un  homme  pour  sa 
patrie? 

^loDÈLE  :  L'amour  d'un  enfant  pour  sun  frère  est  l'amour  f.... 


45 

•'s;s?s;ss;^s;sss^s;^:sy^'i!       GRAMMAIRE  LE  PRONOM       ^^^^^^^^^^^mm-s-'s^' 

Les  pronoms  personnels  compléments. 

123.  A  la  1'"  personne.  —  En  mo  paihint  de  Jacques,  qui  est 
très  poli,  son  oncle,  ou  bien  sa  tante,  me  dirait  : 


SIJKT  I    COMI'.DIR.       VEliDK       SIJET 


C0M1>. 
IMl. 


51NT..    Quand    je      reticoulre      Jacquet,    il    1   me   1    salue:    il    1   me   1    parle. 
l'tcn.  Quand  nous  rencoiilrofis  Jacques,    il    ïnousl    salue;    il    uïousl    parle. 

Que  ce  soit  l'oncle  ou  la  tante  qui  parle,  la  forme  l'eslerait  la  même. 

124.*  A  la  l""  personne  le  pronom  personnel  employé 
comme  complément  est  me  au  singulier,  nous  au  pluriel. 

12L).  On  emploie  encore  pour  la  1'*  personne  le  pronom  moi  ((uiesl 
d'ordinaire  placé  comme  complément  après  le  verbe.  Ex.  :  Ecoutez- 
moi. 

12.6.  A  la  2*=  personne.  —  Si  je  parlais  à  l'oncle  ou  à  la  tante. 
je  dirais  : 

SIJET  VERBE  I     SIJET  1   COMP.  IIIR.  ]   VERDE   1   SIJET     '^•°*"'-  VERUE 


si>G.    Quand    tu     rencontres    Jacques,     il         te         salue;    il        te       parle 


n.DR.  Quand  vous  rencontre:,    Jacques,     il     I  vous  I    salue;     il    I  vous  1  parle. 

127.*  A  la  2-  personne,  le  pronom  personnel  employé 
comme  complément  est  te  pour  le  singulier,  vous  pour  le 
pluriel . 

tC^  On  enipluie  aussi  vous  par  politesse,  au  lieu  de  lu  ou  île  te,  pour  désigucr  uue 
seule  personne.  Ex.  ■■  Je.  vous  remercie,  Madame. 

128.  Il  y  a  encore  un  pronom  de  la  2"^  personne,  toi,  qui  est  d'ordi- 
naire placé  comme  complément  après  le  verbe.  Ex.  :  Approche-toi. 

129.  A  la  ô*^  personne,  on  emploie  2  autres  pronoms  compléments, 

se  et  eux.  Ex.  :  Les  élèves  se  levèrent;  le  professeur  s'adressa  à  eux. 

ijo.  Direct  ou  indirect.  —  Reprenons  un  des  exemples  précédents  : 
Jacques  me  salue:  il  me  parle. 

Le  pronom  complément  me  n'a  pas  le  même  sens  dans  les  2  proposi-. 
lions. 
La  1"  fois,  il  signifie  moi  :  Jacques  salue  moi. 
La  2°  fois,  il  signifie  à  moi  :  Il  parle  à  moi. 
11  représente  donc  un  complément  direct  ou  un  complément  indirect. 

i3i.  Les  pronoms  me,  te.  se,  nous,  vous,  se,  sont  compléments  directs 
(d'objet)  quand  ils  signifient  moi.  toi,  lui,  nous,  vous,  eux. 

Ils  sont  compléments  indirects  (sans  préposition)  quand  ils  signifient 
à  moi,  à  toi,  à  lui,  à  iious,  à  vous,  à  eux. 

=z     Questionnaire.  — 

1.  Quels  sont,  à  la  t'''"  personne,  les  pronoms  qu'on  emploie  comme  eomplémenls?  — 
2.  A  la  2*  personne?  —  3.  Citez  les  autres  pronoms  compléments  de  la  l''  personne; 
—  de  la  2^;  —  de  la  5'.  —  4.  Comment  reconnait-on  que  ces  pronoms  sont  com- 
pléments directs  ou  compléments  indirects? 


EXERCICES 

TEXTE 


LE  PRONOM 


209.  Une  bonne  partie. 

Jeudi  dernier  Paul  et  Jeanne  allèrent  passer 
l'aprés-midi  chez  leur  tante.  Leur  cousin  Jacques 
et  leur  cousine  Madeleine  les  accueillirent  avec 
joie.  «  Que  vous  êtes  gentils  d  être  venus  !  s'écria 
Jacques  :  nous  allons  pouvoir  nous  amuser  dans 
le  jardin  jusqu'à  ce  soir.  A  quoi  voulez  vousjouer? 
—  Au  postillon,  répondit  Jeanne.  Paul  et  toi, 
vous  serez  les  chevaux;  Madeleine  et  moi.  nous 
serons  les  postillons.  —  J'ai  apporté  mes  rênes, 
dit  Paul;  as-tu  les  tiennes,  Jacques?  —  Oui,  ré- 
pondit celui-ci,  les  miennes  sont  dans  la  remise  avec  celles  du  cheval. 
Nous  allons  les  prendre.  » 

<=§<=>  210    On  attacha  les  rênes   aux  bras  des  deux  garçons   et  les   quatre 
enfants  se  mirent  à  courir  joyeusement. 

Aussi  le  temps  leur  parut  passer  bien  vite.  «  Déjà  !  s'écnérent  Jeanne 
et  Paul  quand  leur  maman  vint  ies  chercher.  A  jeudi,  dirent-i/s  à  leurs 
cousins.  iVous  jouerons  au  diabolo;  apportez  chacun  7e  vdfre  et  nous  fe- 
rons un  concours.  Ce  sera  très  amusant.  A  jeudi  !  » 

QUESTIONS 

211.  Les  mots.  —  Qu'enlend-on  par  accueilli)'  quelqu'un?  —  Ou'appclle- 
t-on  des  rênesl  un  poslillonl  une  rcmisel 

212.  Les  idées.  —  D'apiès  ce  que  chaque  enfant  dit  ou  fait,  que  pensez- 
vous  du  caractère  de  Jacques?  de  Jeanne?  de  Paul?  de  Madeleine? 

213.  La  grammaire  —  Dans  le  n°  209,  quand  Jacques  dit  :  I'ohs  êtes  gen- 
tils, pav  quel  mol  désis^ne-t-il  ses  cousins?  —  OuandPsul  û\l:  J'cti apporté, 
comnienl  se  désigne-l-il?  —  Que  désigne  nous  et  les  dans  :  Nous  allons 
les  prendre?  —  Quel  mol  emploie  Jeanne  pour  se  désigner  avec  sa  cou- 
sine? pour  désigner  Jacques?  pour  désigner  Paul  et  Jacques? 

EXERCICE  ORAL 

214.  Lisez  le  n"  209,  en  disant  quels  noms  remplacent  les  pronoms  mis 
en  itaU(/uc. 

EXERCICE  ÉCRIT 

215.  Trouvez  dans  le  n"  20!)  les  pronoms  personnels  de  la  I"  et  de  la 
2«  personne.  —  Dites  :  1°  qui  ils  désignent,  2"  leur  genre  et  leur  nombre. 

Modèle  :  vous,  (2'  pers.)  désigne  Paul  et  Jeanne,  masc.  pliir. 

216.  Trouvez,  dans  le  n"  210, les  pronoms  personnels  de  la  ô'personne. 
—  Dites:  1°  Ouel  nom  ils  rappellent,  2°  leur  genre  et  leur  nombre. 

Modèle  :  les,  (3"  pers.)  désigne    Paul  et  Jeanne,  jnasc.  pliir. 

217.  Trouvez  dans  le  texte  entier  les  pronoms  possessifs.  Indiquez 
quels  noms  ils  remplacent. 

Modèle  :  les  tiennes,  pron.  possessif,  désigne  les  rênes,  fcm.  plur. 

VOCABULAIRE 

218  Les  jeux.  —  Dites  à  quoi  on  peul  jouer  pendant  la  récréation  — 
à  la  maison;  —  pendant  les  vacances. 


GRAMMAIRE  —  LE  PRONOM 


47 


Les  diverses  sortes  de  pronoms. 

i3-î.  Les  pi'onoiiis  possessifs.  —  Pour  jnnor  au  postillon 

l'aul  a  appoi'h'  ses  l'èncs:  puis  il  dit  à  Jacques  •  «  .1*-///  les  tiennes?)) 
C'est  comme  s'il  disait  :  «  As-ln  les  rênes  qui  sont  à  toi'^  » 

i33.  L'expression  les  tiennes  désigne  les  rênes,  comme  un  nom. 
C'est  donc  un  pronom.  Elle  indique  en  outre  que  les  rênes  appar- 
ùennent  à  la  personne  à  qui  l'on  parle.  Celte  personne  en  est  le 
possesseur. 

Pour  cette  raison,  l'expressiou  /c.n-  lionnes  s'apiielle  un  pronom 
possessif. 

i3  (.  Quand  Jacques  lépond  :  «  Les  miennes  sont  dans  la  remise  », 
c'est  comme  s'il  disait  :  Les  rênes  qui  sont  à  moi  sont  dans  la 
remise,  l/expression  les  miennes  est  aussi  un  pronom  possessif. 

i3j.  De  même,  les  i"ènes  (pii  appartiennent  à  Jacques,  ce  sont  les 
siennes.  L'expression  tes  siennes  est  un  pronom  jiossessif. 

i3G.  Il  y  a  des  pronoms  possessifs  pour  indiquer  ce  qui  appartient 
à  une  seule  personne  :  i'*  à  moi;  2°  à  toi;  5"  à  lui  ou  à  elle.  Ce  sont 
les  pronoms  suivants  : 


l'ODJET    APPAIITrENT 

SIMjL 

LItK 

Fr'iiiiniii. 
la  mienne, 
la  tienne, 
la  sienne. 

V 

Musculin. 
les  miens, 
les  tiens, 
les  siens. 

llItltL 

à  moi 
à  toi 

ô  h'i  ou  à  elle 

.Masculin. 
le  mien, 
le  tien, 
le  sien,- 

rOiiiinin. 
les  miennes, 
les  tiennes, 
les  siennes. 

137.  Quand  Paul  dit.  en  parlant  des  diabolos  :  «  Apportez  les 
vôtres,  »  cela  signilie  :  «  Apportez  les  diabolos  qui  sont  à  vous.  » 

i38.  Nous  voyons  qu'il  y  a  d'autres  pronoms  possessifs  pour  indi- 
quer ce  qui  appartient  à  plusieurs  personnes  à  la  fois  :  l"  à  nous; 
2°  à  vous;  5°  à  eux. 


l.'oliJET    APPAHTIKNT 

SING 

3Iasculin. 

LFER 

rURIEI. 

Féminin. 

Masculin  ou  féminin. 

à  nous 

le  nôtre, 

la  nôtre. 

les  nôtres. 

à  vous 

le  vôtre, 

la  vôtre. 

les  vôtres. 

à  eux  ou  à  elles 

le  leur, 

la  leur. 

les  leurs. 

X 


Questionnaire. 


1.  A  quoi  servent  les  pronoms  possessifs.  — 2.   Quels  sont  les  pronoms  possessifs 
qui  indiquent  ce  qui  est  à  moi?  à  toi?  à  lui?  à  elle?  à  ùous?  à  vous?  à  eux?  à 
P     elles? 

Î3 . 


48 

EXERCICES 
TEXTE 


LE  PRONOM 


^f» 


QUESTIONS 


219.  La  poule  aux  œufs  d'or. 

L'avarice  perd  tout  en  voulant  tout  gagner. 

Je  ne  veux,  pour  le  témoigner, 

Que  celui  dont,  la  poule,  à  ce  que  dit  la  fable, 

Pondait  tous  les  jours  un  œuf  d'or. 

—  Il  crut  que  dans  son  corps  elle  avait  un  trésor; 

Il  la  tua.  7' ouvrit,  et  la  trouva  semblable 

A  celles  dont  les  œufs  ne  lui  rapportaient  rien, 

S'étant  lui-même  ôté  le  plus  beau  de  son  bien.        La  Fontaine. 


220.  Les  mots.  —  En  quoi  consiste  1V<- 
varice*'.  —  Oue  signilie  témoigner']  — 
Qu'est-ce  qu'une  fable''.  —  un  trésor''. 

*Ici,  le  mot  avarice  signifie  le  désir  de  richesses 
toujours  plus  grandes. 

221.  Les  idées.  —  Que  signifie  le  pre- 
mier vers''  —  Que  fait  l'honime  qui  est 
avare?  —  l'ourquoi  l'auleur  dit-il  à  ce 
que  dit  la  fable''.  —  Qu'enlend-on  par  le 
])lus-beau  de  son  bien'.  —  Pourquoi  avait- 
il  tout  perdu?   (relisez  le  premier  vers.) 

222.  La  grammaire]  —  Que  désigne  le 

molce/î<i!?  celles  (dont  les  œufs)?  ce  (que 
dit  la  fable)? 

EXERCICE  ORAL 

223.  Qui  est-ce  qui  dit  dans  le  texte  :  Je  ne  veux?  —  Que  désignent 
les  mots  i7?  e//e?  la  (tua)?  /'  (ouvrit)?  fui'!  lui-mêmc'f 

224.  Remplacez  les  noms  en  italitiue  par  un  pronom  démonstrcUif. 

Si  vous  n  avez  pas  de  livre,  empruntez  le  livre  de  votre  voisin.  —  Nous 
ne  voyons  pas  nos  défauts,  mais  nous  apercevons  facilement  les  défauts 
des  autres.  —  Ouvrez  la  fenêtre  de  la  salle  -et  fermez  la  fenêtre  du  salon. 
—  Faites  la  chose  que  je  vous  dis. 

EXERCICE  ÉCRIT 

225.  Remplacez  les  noms  en  italique  par  un  pronom  démonstratif. 

Le  cours  de  la  Seine  est  moins  rapide  que  le  cours  du  Rhône.  —  La 
robe  de  Suzanne  est  plus  jolie  que  la  robe  de  sa  sœur.  —  Fermez  cette 
porte-là  et  ouvrez  celte  porte-c'\.  —  La  langue  d'un  muet  vaut  mieux  que 
la  langue  d'un  menteur.  —  J'ai  eu  de  bonnes  notes  aujourd'hui;  mais  les 
wofes  que  j'ai  obtenues  hier  étaient  meilleures.  —  Retenez  bien  la  chose 
que  dira  voire  professeur. 

226.  Faites  entrer  dans  une  petite  phrase  chacun  des  pronoms  indé- 
finis suivants  :  chacun,  on,  personne,  rien,  autrui. 

ÉLOCUTION 

227.  Sur  l'image.  —  Que  représente  limage?  —  Comment  se  tient  le 
personnage?  —  Comment  est-il  coiffé?  chaussé?  —  Que  tient-il  dans  ses 
mains?  —  Qu'est-ce  qui  pend  à  son  bras  droit?  —  A  quoi  pense-t-il  en 
ce  moment? 


VOCABULAIRE 

228.  La  famille  du  mot  poule.  — Quest-ce  qu'un  poulet  ;'- 
—  une  poularde? —  un  poulailler? 


■une  poulette? 


5!IllllSSS!!i5iSSSSJ3SSSS«5SS!5ScSrS^^ 


GRAMMAIRE  -  LE  PRONOM 


49 

I 


Les  diverses  sortes  de  pronoms. 

iBg.  Les  pronoms  démonstratifs.  —  Ouvrez  celte  fenêtre 
et  fermez  celle-ci.  En  disant  cette  phrase,  je  montre  la  fenêtre  dont 
je  parle.  Le  mot  celle-ci  représente  un  nom  déjà  exprimé,  fenèlre  : 
c'est  donc  un  pronom.  U  indique  aussi  que  l'on  montreh  fenêtre  dont 
on  parle  :  pour  cette  raison  on  l'appelle  pronom  démonstratif. 

i4o.*Les  pronoms  démonstratifs  qui  servent  à  remplacer  un  nom 
sont  : 


SINGDLIER 

PLURIEL 

Masculin. 

Fominin. 

Masculin. 

Fémiuiu. 

celui, 

celle. 

ceux, 

celles. 

celui-ci, 

celle-ci. 

ceux-ci. 

celles-ci. 

celui-là. 

celle-là. 

ceux-là, 

celles-là. 

iii.*Il  arrive  souvent  qu'on  ne  peut  pas  ou  qu'on  ne  veut  pas  dire 
le  nom  de  la  chose  que  l'on  montre.  On  dit  :  C'est  beau;  regardez 
ceci;  voyez  cela. 

Ces  mots  ce,  ceci,  cela,  sont  aussi  des  pronoms  démonstratifs, 
mais  ils  ne  sont  ni  du  masculin,  ni  du  féminin,  puisqu'ils  ne  repré- 
sentent pas  un  nom.  On  dit  qu'ils  sont  neutres. 

1^:^  Ne  confondez  pas  :    ce.  pronom  détuoiistratif, 
avec    se.  pronom  personnel. 

1°  Après  le  pronom  ce  (par  un  c)  on  tronve  très  souvent  : 

tes  mots  qui  ou  que  :  ce  que  dit  la  fable, 

DU  les  verbes  :  est  ou  sont  suivis  d'un  nom  ou  d'un  pronom  :  c'est  moi; 
ce  sont  des  mensonges. 

"2"  Après  le  pronom  se  (par  un  s)  on  troiue  toujours  un  verbe  en  uli 
mol  ou  en  deux  mots  : 

//  se  trompe;  il  s'est  trompé. 

i42.*L(es  pronoms  indéflnis. —  Si  vous  me  dites  :  On  est 
venu  vous  demander;  quelqu'un  vous  demande,  les  mots  oa  et 
queUiuun  désignent  une  personne  sans  la  nommer,  ce  sont  des  /;ro- 
noms;  mais  ils  la  désignent  d'une  façon  très  vague,  mal  définie. 
On  les  appelle  pronoms  indéfinis. 

i4i.*Les  principaux  pronoms  indéfinis  sont  : 

Autrui,  on,  personne,  quelqu'un,  rien,  qui  sont  du  iiiaseuliu;  chacun 
(féminin  :  chacune);  l'un  (féminin  :  l'une)  Ls  uns  (féminin  :  les  unes); 
l'autre;  les  autres. 


Questionnaire. 


1.  Qu'appelic-t-oii  pronoms  démonstratifs?  —  2.  'Juels  sont  les  ])ronoms  démon- 
stratifs?—  3.  A  quoi  servent  les  pronoms  indéfinie? —  4.  Quels  sont  les  pronoms 
indéfinis? 


âlllll*^'^^ 


MAQUET  ET  FLOT.  —  T"^  DEGRÉ. 


r)0 

EXERCICES  LE  PRONOM 

TEXTE 

229.  Les  deux  vignes. 

«^  Une  vigne  sauvage,  gui  poussait  au  milieu  d'une  haie,  disait  un  jour  à 

la  vigne  cultivée  :  <i  Combien  je  te  plains! 
On  te  taille,  on  te  bêche,  on  te  tourmente, 
moi,  je  grandis  en  liberté.  —  Oui,  répondit 
celle-ci;  mais  tu  portes  des  fruits  amers 
que  personne  n'utilise;  avec  les  miens  on 
fait  un  vin  qui  réconforte  et  est  utile. 
Mon  bonheur  à  moi  c'est  de  travailler 
ainsi  pour  les  autres.  » 
GuYAU.  Lectures  courantes.  [Colin,  édit.J 
QUESTIONS 

230.  Les  mots.  —  Qu'est-ce  qu'une  vigne'!  —  une  haie"!  —  Ou'est-ce  que 

réconfurler  quelqu'un? 

231.  Les  idées.  —  Qu'esl-ce  qu'une  plante  sauvage'!  —  Pourquoi  laiile- 
t-on  la  viitne?  —  Pourquoi  dit-on  qu'on  la  tourmente'!  —  Est-il  vrai  que, le 
vin  réconforte'!  —  N'y  a-t-il  pas  des  gens  qui  abusent  du  vin?  —  Quel  plai- 
sir la  vigne  cultivée  Irouve-t-elle  à  produire  de  bons  fruits? 

EXERCICE  ORAL 

232.  Réunissez  en  une  seule  phrase,  à  l'aide  du  pronom  relatif  qui  ou 
que,  les  deux  i)ropositions  de  chaque  exemple  : 

L'abeille  est  un  insecte  utile;  cet  insecte  nous  donne  le  miel. 
La  carpe  est  un  beau  poisson;  ce  poisson  vit  dans  nos  rivières. 
L'abeille  fait  un  miel  délicieux;  nous  mangeons  ce  miel. 
La  vigne  est  une  plante  grimpante;  il  faut  tailler  cette  plante. 

EXERCICE  ÉCRIT 

233.  Cherchez  tous  les  pronoms  contenus  dans  le  texte  229  et  dites  leur 
espèce,  ce  qu'ils  désignent,  leur  personne,  leur  genre  et  leur  nombre. 

234.  Remplacez  les  points  par  le  pronom  relatif  sujet  qui  ou  par  le 
pronom  relatif  conipl.  direct  (/we.  Soulignez  leur  antécédent. 

Au  coin  du  feu.  —  Nous  écoutions  les  mille  i)etites  voix  ...  bruissent 
dans  le  bois  embrasé  :  le  chant  plaintif  de  la  bûche  ...  le  feu  échauffe  et 
dilate;  le  craquement  de  l'écorce  ...  se  crispe  et  éclate.  De  temps  à 
autre,  le  hurlement  d'un  chien  venait  se  mêler  au  faible  sifflement  de  la 
bise  . . .  laissaient  passer  les  fentes  de  la  porte  et  au  bruit  de  la  pluie  . . . 
fouettait  les  vitres.  G.  Sand. 

235.  Conjuguez  au  passé  simple:  f écoutai  cette  voix;  au  Y>assé  com- 
posé  j'rtj  éclaté  de  ri)-e;  au  futur  :  je  fouetterai  mon  âne. 

IN\yENTlON 

236.  Ajoutez  aux  noms  suivants  une  proposition  commençant  par  qui  : 
Au  bord  de  la  rivière  j'ai  vu  un  bateau  qui   ...  ;  le  pilote  qui  ...  ;  les 

chevaux  qui  ...  ;  les  poissons  qui  ...  ;  les  canards  qui  ...  ;  les  liirondelles 
qui  ...  ;  les  moucherons  qui  ...  ;  les  libellules  qui  ...  ;  les  roseaux  qui  ...  ; 
les  enfants  «lui  ...  ;  les  laveuses  qui  — 

VOCABULAIRE 

237.  L'idée  de  feu.  —  Copiez  les  mots  suivants;  puis  choisissez-en 
trois  et  faites  entrer  chacun  d'eux  dans  une  petite  phrase. 

le  feu,  la  braise,  le  fojer,  les  chenets,      l'incendie, 

la  flamme,      la  cendre,  l'àtrê,  le  poêle,  le  brasier, 

l'étincelle,       le  tison,  la  cheminée,     le  fourneau,      la  chaufTerette. 


51 
GRAMMAIRE  —  LE  PRONOM    ^i^^i^i^^s^^ES^ 

I 

Les  pronoms  relatifs. 

I  ', ',.  EXPOSÉ.  —  Le  pronom  Qlli.  —  Examinons  les  deux 
pi'oposilions  suivantes  : 

SUJET  I  VEIiDE  I  OBJET  II  SIJF.T  1  VERBE  1  ODJET 

Le  chasseur  \        a  tue       \   un  licvrc;    \\     ce  lirvrc     j    traversait   \    la  route. 

Si  je  veiix  relier  les  deux  propositions  en  une  phrase,  je  puis  dire  : 

Le  chasseur   \        a  tué       \    un  lièvre     \\         qui         \   traversait   \    la  roule. 

If 5.  J'ai  remplacé  le  nom  lièvre,  qui  est  sujet,  dans  la  deuxième 
proposition,  par  le  mot  qui.  Donc  ce  mot  qui  est  un  pronom.  On 
l'appelle  pronom  relatif. 

1 ,6.*  Le  pronom  relatif.  —  Le  pronom  re^tif  rattache 
une  proposition  (qui  traversait  la  route)  à  un  nom  ou  pro- 
nom d'une  proposition  qui  précède  {un  lièvre).  Il  établit 
une  relation  entre  les  deux  propositions. 

147.  Le  pronom  QllC-  —  Voyons  ce  qui  arriverait  si  le  mot 
lièvre  était  employé  comme  complément  direct  d'objet  dans  la 
deuxième  proposition.  Au  lieu  de  dire  : 

SUJET  I  VEIIBE  j  OIîJET  II  SCJET  |  VEIir.E  1  OBJET 

Le  chasseur  j        a  tué       |    un  lièvre;  ||    son  chien    \  a  rapporté  \    ce  lièvre. 

Si  je  ne -yeux  pas  répéter  le  mot  lièvre,  qui  est  complément 
direct  objet  dan?  la  deuxième  proposition,  je  dirai  : 

SUJET  I  VEItnE  I  OBJET  II  OBJET  1  SCJET  1  VEIIBE 

Le  chasseur   \       a  tué       \    un  liens    \\         que         \    son  chien    \  a  rapporté. 

Qu'ai-je  fait?  J"ai  reiuplacé  le  mot  lièvre,  qui  était  complément 
direct  d'objet  dans  la  deuxième  proposition,  par  le  mot  que,  et  j'ai 
placé  ce  mot  que  en  tète  de  la  deuxième  p  oposition,  innnédiatement 
après  le  mot  lièvre.  Le  mot  que  est  encore  un  pronom  relatif. 

I  ',8.*Le  pronom  relatif  sujet  est  qui. 

Le  pronom  relatif  complément  direct  est  que. 

I  i9.*L'antécédent. —  Le  pronom  relatif  est  toujours  en  tête  de 
la  proposition  qu'il  rattache  à  un  nom. 

Ce  nom  est  appelé  lantécédent  du  pronom  relatif.  Dans  les  phrases 
précédentes,  le  nom  lièvre  est  l'antécédent  de  qui  ou  de  que. 


Questionnaire. 


1.  Quel  est  le  pronom  relatit'  sujet?  —  le  pronom  relalil'  objet'.'  —  2.  Où  place-t-on 
le  pronom  relatif?  —  5.  Qu'appellc-l-on  antécédent  du  pronom  relatit  ? 


IflUlliiSSSSiSSSSSiiSSSSSîSSSSSS^^  lllljg 


EXERCICES 


REVISION 


TEXTE 


res  noms 
Liels  sont 
—  Quand 


aimé  ?  — 
flalleurs, 


238.  L'enfant  et  le  chat. 

Tout  en  se  promenant,  un  bambin  déjeunait 

De  la  galette  qu'il  tenait. 
Attiré  par  l'odeur,  un  chat  vient,  le  caresse, 
fait  le  gros  dos,  tourne  et  vers  lui  se  dresse. 
«  Oh!  le  joli  minet!  »   Et  le  marmot,  charmé, 
Partage  avec  celui  dont  il  se  croit  aimé. 
Mais  le  flatteur  à  peine  obtient  ce  qu'il  désire, 

ç^^^Si  Qu'au  loin  il  se  retire. 

^Wk^^-   tt  Ah!  ah!  ce  n'est  pas  moi,  dit  l'enfant  consterné, 
Que  lu  suivais;  c'était  mon  déjeuné.  » 

GUICHARD. 

QUESTIONS 

239.  Les  mots.  —  Qu'est-ce  qu'un  bambini  Quels  sont  les  aut 
de  la  faille  qui  désignent  le  bambini  Qu'est-ce  qu'un  minell  Q 
les  autres  noms  qui  désignent  le  mineti  Qu'est-ce  qu'un  /lalleuv! 
est-on  consternée 

240.  Les  idées.  —  Ou'est-ce  qui  fait  croire  à  l'enfant  qu'il  est 
Que  désirait  le  flatteur?  —  Qu'est-ce  que  l'enfant  pensera  des 
â  l'avenir? 

241.  La  grammaire.  —  Répondez  au  questionnaire  de  la  page  53  ;  revi- 
sion des  i)ronoms. 

EXERCICE  ORAL 

242    Lisez  :  La  dînette.  —  Repren  ez  ensuite   chaque  phrase,  en  indi- 
quant ce  que  représente  chacun  des  pronoms  en  italique. 

La  dînette.  —  Louise  prépare  la  dînette  pour  sa  sœur  Jeanne  et  son 
petit  frère  Paul.  EUe  pose  quatre  couverts  sur  la  table.  «  Voici  /e  lien, 
dit-elle  à  Jeanne.  Je  place  le  mien  auprès  de  cehn  ce  nio  poupée;  quant 
à  Paul,  je  vais  mettre  le  sien  de  ton  côté.  Voici  maintenant  deux  jolis 
gâteaux  <[ue  maman  nous  a  préparés  :  celui-ci  sera  pour  Paul  et  pour 
toi:  l'dui-là  est  ])lus  i)elit,  je  le  garderai  pour  'moi,  car  ma  poupée  est 
soufi'rante  et  ne  mangera  rien  aujourd'hui.  Cen  ost  une  boîte  de  bonbons 
pour  le  dessert.  Prends  ta  serviette,  Jeanne,  et  attache  celle  de  Paul. 
Maintenant  que  chacun  est  servi,  commençons,  puisque  nous  n'attendons 
plus  personne.  Ces  gâteaux  ont  l'air  exquis.  Comment  trouvez-vous  le 
vôtrel  Délicieux,  je  pense.  Le  nôtre  est  vraiment  très  bon  aussi,  et  jietit 
Paul  a  l'air  de  trouver  tout  cela  de  son  goùl.  N'est-ce  pas,  petit  Paul, 
qu'on  est  bien  heureux,  quand  on  a  une   maman  comme  la  notre"?  y> 

EXERCICE   ÉCRIT 

243.  Copiez  le  texte  :  La  dînelle,  en  écrivant  toutes  les  deux  lignes  : 
Indiquez  au-dessous  de  chacun  des  pronoms  en  italique  s'il  est  :  possessif, 
démonstratif  ou  indéfini. 

244.  Copiez  le  texte  n"  238;  ensuite  vous  mettrez  p',  p-.  /'^  sous  les  pro- 
noms personnels  de  la  1'%  de  la  2'=et  de  la 3' personne,  et  la  lettre  d  sous 
les  pronoms  démonstratifs. 

VOCABULAIRE 

245   Les 

née? 


es  repas.  —  Comment  s'appellent  leg  différents  repas  de  la  joi 
Qu'est-ce  qu'une  dînette'?  un  noiîter'}  un  festin?  un  banquet'!  u 


collation?  un  pique-nigue'?  un  réveillon?  un  thé 


)our- 
nic 


53- 

;;i;iSSjSSS;^:;s^S^!^;jj??i!;-s^^'^'.y^  G/?.4.V3/-4 //?i?    —    LE    PRONOM  'S^^^^^^^^^^^^mmM 


Questionnaire  de  revision. 

L»e  pronom.  —  1 .  Dans  :  Ce  n'est  pas  moi  (jiie  lu  suirais,  (jiio 
désigne  le  mot  moi'!  le  mot  /«? 

"2.  Comment  appellc-t-on  les  mots  moi,  lu,  iH  A  quoi  servent-ils? 

Le  pronom  personnel.  —  5.  (l'^  personnel.  Comment  le 
bambin  vaconterait-il  les  4  premiers  vers  de  ci'lle  fable?  {ï\v.v.  :  Tout 
en  me  promenant,  je...).  Comment  s'appelle  cette  manière  de  parler? 

i.  Quels  sont  les  pronoms  personnels  qu"il  emploierait?  De  quelle 
personne  sont-ils? 

o.  Si  le  bambin  était  avec  son  frère,  comment  raconterait-il  ce  (|ui 
leur  est  arrivé?  (Wév.  :  Tout  en  nous  promenant,  nous...). 

6.  Quels  sont  les  pronoms  personnels  qu'il  emploiei'ail?  De  quelle 
personne  sontrils?  De  quel  nombre? 

7.  Quels  sont  les  pronoms  personnels  de  la  1"^  personne? 

8.  ('2'^  personne).  Si  l'on  disait  à  l'enfant  ce  qui  lui  est  arrivé, 
comment  sexprimerait-on?  (Rép.  :  Tout  en  te  promenant,  tu....) 

9.  Et  s'il  y  avait  2  bambins? 

10.  Quels  sont  les  pronoms  personnels  de  la  S"^, personne? 

11.  (5'^  personne).  Dans  le  premier  vers,  on  nomme  le  bambin, 
puis,  pour  le  désigner  de  nouveau,  quels  mots  emploie-t-on  dans  le 
2«  vers?  dans  le  .V?  dans  le  4"? 

12.  Comment  s'appelle  cette  manière  de  parler? 

15.  S'il  y  avait  deux  bambins,  comment  s'exprimerait-on  ?  (Rép.  : 
Tout  en  se  promenant,  deux  bambins...). 

14.  Quels  pronoms  personnels  emploierait-on  pour  désigner  les 
bambins? 

15.  Quels  sont  les  pronoms  personnels  de  la  o*'  personne? 

L<e  pronom  possessif.  —  16.  Dans  :  La  dînette,  Jeanne  dit  : 
Voici  le  tien.  (Juel  nom  représente  le  lienl —  Qui  possède  ce  couvert? 

17.  Pourquoi  le  tien  est-il  1"  un  pronom']  2"  un  pronom  possessif!. 

18.  Quels  sont  les  pronoms  possessifs  de  l'exercice  242? 

Le  pronom  (lémonstratir.  —  19.  De  quel  pronom  Jeanne  se 
sert-elle  pour  désigner  les  gâteaux  qu'elle  montre'] 

2U.  Pourquoi  celui-ci  est-il  1'^  wxi  pronom']  2°  un  pronom  démon- 
stratif] 

21.  Quels  sont  les  pronoms  démonstratifs  de  l'exercice  242? 

Le  pronom  indéGni.  —  22.  Le  mot  on  ne  désigne-t-il  pas  une 
personne?  Quelle  personne  exactement? 

25.  Pourquoi  les  pronoms  o/i,  personne,  sont-ils  appelés  indéfinis'] 


f 'rf,S!«Si«s;iSSSJSS!Si;sSS!^^ 


54 
EXERCICES 


L'ARTICLE 


TEXTE 


246.  Le  marchand  de  sable. 


X^ 


l^r-^L 


On  dit  qu'il  est  un  petit  vieux 
Qui  vient  le  soir  jeter  du  sable 
Dans  tous  les  pauvres  petits  yeux 
Des  enfants  qui  sortent  de  table. 

Comment  vient-il  dans  les  maisons? 
Par  le  trou  noir  de  la  serrure; 
Et  sans  doute  il  a  des  chaussons, 
Car  nul  n'entend,  je  vous  assure. 


—  «  Passez,  passez,  bon  petit  vieux, 
Dit  la  maman;  mon  fils  sommeille; 
Mais  allez  clore  aussi  les  yeux 
Du  pauvre  qui  souffre  et  qui  veille.  » 


Mlle  Brks. 


QUESTIONS 

247.  Les  mots.  —  Ou'est-ce  qu'un  petit  vieux!  —  Pourquoi  dit-on  les 
pauvres  polils  yeux?  —  Ou'est  ce  que  sortir  de  table?  —  Ou'est-ce  que 
sonniirilU'v!  clore  (les  yeux)?  —  Expliquez  qui  veille. 

248.  Les  idées.  —  Avez-vous  déjà  senti  passer  le  marchand  de  sable? 
—  A  quel  moment?  —  Croyez-vous  encore  au  marchand  de  sable?  el  au 
loup-garou?  et  à  Croquemitaine?  —  Que  signifient  les  deux  derniers  vers? 

249.  La  grammaire.  —  De  quel  genre  est  le  nom  soirl  —  Comment  le 
reconnaissez-vous?  —  Comment  reconnaissez-vous  que  le  mot  serrure  est 
du  féminin?  et  maman!  —  Quand  on  dit  des  chaussons,  savez-vous  si 
chaussons  est  au  singulier  ou  au  pluriel?  —  Grâce  à  quel  mot? 

EXERCICE  ORAL 

250.  Mettez  Varticle  défini  convenable  devant  les  mots  suivants  : 

chevaux,  sabots,  hanneton, 

journal,  fleur,  honneur, 

enfant,  éi)ée,  honneurs, 


jardin, 

■forèl. 

maisons. 


■\ie. 

étolTes, 

chanson. 


e:xercice  écrit 


251.  Copiez  le  texte,  en  soulignant  les  articles  définis.  Indiquez,  par 
deux  lettres,  leur  genre  et  leur  nombre.  Modèle  :  le  soir  [m.  s.). 

252.  Faites  par  écrit  l'e-xercice  250,  en  indiquant  le  genre  et  le  nombre 
des  noms. 

ÉLOCUTION 

253.  Sur  l'image.  —  Où  se  passe  la  scène  représentée?  —  Ouels  sont 
les  personnages? —  A  quel  moment  du  repas  est-on?  —  A  quoTle  voyez- 
vous?  —  Ou'y  a-t-il  sur  la  table?  —  Que  l'ait  la  maman?  —  Comment  se 
tient  le  plus  jeune  enfant?  —  Que  fait'son  frère?  —  Et  la  grande  sœur?  — 
A  quoi  voit-on  qu'une  personne  a  sommeil? 

VOCABULAIRE 

254.  Les  marchands.  —  Comment  s'appellent  les  marchands  qui  vendent 

du  charbon,      des  chemises,  des  fleurs,  de  la  viande  de  bœuf, 

du  pain,  du  papier,  de  la  viande  de  porc, 


du  lait, 
des  gâteaux. 


des  habits,        des  médicaments,      des  volailles  rôties. 


l  giiii,^^^^^^^        GRAMMAIRE  LFS  ADJECTIFS        ■^:^^^mmmi^ 

Les  adjectifs. 

ijo.  EXPOSÉ.  —  Dans  la  première  strophe  de  la  poésie,  nous 
trouvons  six  noms  :  vieux,  soir,  sable,  yeux,  enfants,  table. 

.Nous  voyons,  devant  les  cinq  piemiers  de  ces  noms,  des  mois  (|iii  y 
sont  ajoutés  pour  que  nous  en  comprenions  mieux  le  sens,  comme  7e 
>o/>,  les  ijeiix,  des  enfants,  eu  pour  dire  conmienl  sont  les  êlres 
et  les  choses  qu'ils  désignent  :  Ex.  :  les  pauvres  petits  yeux. 

I  jii.  L.es  adjectifs.  —  Ces  mots  que  l'on  ajoute  au  nom 
pour  en  rendre  le  sens  plus  précis  ou  plus  complet  sont  des 
adjectifs.  Le  plus  simple  des  adjectifs  est  larticlc. 

L'ARTICLE 

iHi.  EXPOSÉ.  —  Nous  avens  vu  qu'on  trouve  souvent  de\ant  les 
noms  de  petits  mots  le,  la,  un,  une,  qui  nous  aident  à  connaître  le 
genre  et  le  nomhre  du  nom.  Ces  mots  sont  des  articles. 

Dans  le  texte,  nous  voyons  l'article  devant  heaucoup  de  noms  :  un 
vieux,  le  soir,  les  yeux,  les  maisons,  la  serrure. 

i53.  L'article  déflni.  —  Devant  les  noms  masculins,  on  met  : 
Au  singulier  l'article  le.  Ex.  :  le  soir. 
Au  pluriel  l'article  les.  Ex.  :  les  yeux. 

Devant  les  noms  féminins,  on  met  : 
Au  singulier  l'article  la.  Ex.  :  la  serrure. 
Au  pluriel  l'article  les   Ex.  :  les  maixons. 

Ces  mots  :  le,  la,  les,  s'appellent  articles  définis  parce  qu'on  les 
met  devant  les  noms  dont  le  sens  est  hien  précis,  hien  défini. 

i");.  L'article  défini  élidé.  —  Essayons  de  mettre  l'article 
défini  devant  les  noms  :  marchand,  serrure,  animal,  étoffe. 

On  dit  hien  :  le  marchand,  la  serrure. 

Mais  on  ne  dit  ])as  :  le  animal,  la  étoffe,  parce  que  l'article  est 
devant  un  mot  (jui  commence  par  une  voyelle.  On  élide  la  voyelle  e 
ou  a  de  l'article,  c'est-à-dire  on  la  supprime,  et  on  la  remplace  par 
une  apostrophe,  ce  qui  fait  :  l'animal,  l'étoffe. 

L'article  1'  s'appelle  article  défini  élidé. 


-  1 


Questionnaire. 


1.  Qu'est-ce  f|uun  adjectif?  —  2.  Qu'est-ce  que  l'article? — 5.  Combien  y  a-l-il  d'ar- 
ticles? —  4.  Quelles  sont  les  formes  de  l'article  défini  simple?  — 5.  Quand  emploie- 
t-on  l'article  défini  élidé? 


i 


:.2i;^--:;^i?3^ 


h6 

EXERCICES  L'ARTICLE 

TEXTE 

265.  Les  carpes. 

cfo  La  pièce  d'eau  du  jardin  contenait  un 
grand  nombre  de  poissons,  surtout  des 
carpes.  Tous  les  jours,  après  le  déjeuner, 
la  maman  de  Georges  et  de  Rose  recueil- 
lait les  morceaux  de  pain  qui  étaient 
restés  sur  la  table,  et  toute  la  famille 
allait  les  jeter  aux  carpes. 
«=§«='  Le  père,  en  arrivant  à  l'étang,  sif- 
flait l'air  du  Roi  Dagobert;  et  aussitôt 
on  voyait  les  carpes  paraître  à  la  sur- 
face de  l'eau  :  elles  connaissaient  cet  air-là  et  savaient  qu'il  annonçait 
une  distribution  de  pain.  Les  deux  enfants  prenaient  les  morceaux  de 
pain  dans  la  corbeille  et  les  jetaient  à  l'eau.  Quel  plaisir  c'était  alors  de 
voir  les  carpes  les  happer!  iMme  Colomb. 

QUESTIONS 

256.  Les  mots.  —  Qu'appelle-t-on  une  pièce  d'eaul  —  un  étang?  —  la 
surface  de  l'eau?  —  Qu'entend-on  par  hap})er'>. 

257.  Les  idées.  —  Les  carpes  connaissent-elles  vraiment  l'air  du  Boi 
Dor/obei'tl  —  Pourquoi  paraissaient-elles  à  la  surface?  —  Les  animaux 
sont-ils  sensibles  aux  bons  traitements?  —  Comment  devons-nous  les 
traiter? 

EXERCICE   ORAL 

258.  Mettez  l'article  indéfini  convenable  devant  les  noms  suivants  : 
caillou,  bouteilles,  fauteuil,  horloge,  enclume, 
enveloppe,      encrier,              chaises,             aiguilles,  forgerons. 

EXERCICE  ÉCRIT 

259.  Mettez  devant  les  noms  l'article  défini  qui  convient.  Modèle  :  J'ai 
écrit  au  neveu  du  libraire.  —  Soulignez  les  articles  définis  contractés. 

J'ai  écrit  à  \ie)  fils        de  (le)  maire,        à  (la)  tante     de  (les)  orphelines. 

à  lie)  cousin  de  /'employé,        à  (les)  frères  de  (ta)  pensionnaires, 
à  [k)  neveu  de  (le)  colonel,      à  (le)  ami       de  [le)  invité. 

260.  Analysez  les  articles  du  texte,  dans  le  premier  alinéa. 

261.  Analysez  la  forme  des  noms  du  2^  alinéa  jusqu'à  l'eau. 
ÉLOCUTION 

262.  Rangez  en  4  colonnes  les  noms  du  vocabulaire  26i,  dans  l'ordre 
suivant  : 

niasc.  sine/  fém.  sintj.  masc.  ptur.  fém.  piar. 

263.  Les  pièces.  —  Qu'est-ce  qu'une  pièce  d'eau?  une  pièce  de  vin?  une 
pièi^e  (j«  monnaie?  une  pièce  d'élolïe?  une  pièce  d'artillerie?  une  pièce  de 
théâtre?  —  Qu'enlend-on  par  mettre  une  chose  en  pièces'!  mettre  une 
pièce  à  un  habit?  un  logement  de  trois  piècesl 

VOCABULAIRE 

264.  Les  poissons. 

la  carpe,  les  morues, 

les  goujon'5,  le  thon, 

le  hareng,  les  gardons. 


le  merlan, 
les  sardines, 
la  raie. 


les  requins, 

la  sole, 

les  limandes. 


57 

i!>?-;s^'s^;^!js;s;!^^sg!??5i:'^     GRAMMAIRE  LES  ADJECTIFS     ^^^^^^^^^^^^^^^^^^mm 

L'article  {Suite). 

i35.  L'article  déflnl  contracté.  —  Vous  dites  :  Les  carpes 
de  la  pièce  d'eau,  mais  au  lieu  de  dire  : 

la  pièce  d'eau  de  le  jardin,     vous  dites  :  la  pièce  d'eau  du  jardin; 
le  bassin  de  les  carpes,  vous  dites  :  le  bassin  des  carpes. 

i  >6.*Quand  le  mot  de  se  trouve  devant  l'article  défini  le  ou  les,  on 
contracte  les  deux  mois,  c'est-à-dire  on  les  réunit  en  un  seul  : 
Au  lii'u  de  de  le  on  dit  du  :  Ex.  :  les  carpes  du  bassin; 
Au  lieu  de  de  les  on  dit  des  :  Ex.  :  le  repas  des  carpes. 
On  dit  dans  ce  cas  que  l'article  défini  est  contracté. 

i')7.*0n  dira  :  L'enfant  jeta  du  pain  à  la  carpe,  mais  on  ne  dira 
pas  :  L'enfant  jeta  du  pain  à  le  poisson,  à  les  carpes. 

i)8.*Quand  le  mot  à  se  trouve  devant  le  ou  les,  on  contracte  les 
deux  mots  en  un  seul  :  au  pour  à  le;  aux  pour  à  les. 
Ex.  :  L'enfant  jeta  du  pain  au  poisson,  aux  carpes. 

i59.*Les  mots  au  et  aux  sont  des  articles  définis  contrac- 
tés, comme  du  et  des. 

ifxi.^Li'article  indéflni.  —  Il  existe  encore  un  article,  d'un 
sens  plus  vague,  qu'on  appelle  l'article  indéfini.  Il  fait  : 
Au  masculin  singulier  un.  Ex.  :  un  poisson. 
Au  féminin  singulier  une.  Ex.  :  une  carpe. 
Au   masculin    pluriel   des.  Ex.  :  des  pois^sons. 
Au    féminin    pluriel    des.  Ex.  :  des  carpes. 

ANALYSE     DE     L'ARTICLE 

1 6 1.* Analyser  nn  article.  —  Pour  analyser  un  article, 
on  dit  s'il  est  au  masculin  ou  au  féminin,  au  singulier  ou  au 
pluriel;  s'il  est  défini  {le,  la,  les),  ou  indéfini  (un,  une,  des). 

i62.*0n  regarde  aussi  sa  forme,  c'est-à-dire  s'il  est  : 

simple,  comme  le,  la,  les, 

élidé,  connue  /', 

contracté,  comme  du,  des,  au,  aux. 

Exemple  :  La  famille  allait  au  bord  de  l'étang, 
la     article  défini,  se  rapporte  à  famille,  féminin  singulier. 
au    article  défini  contracté,  mis  pour  à  le,  se  rapporte  à  bord.  masc.  sing. 
/'      article  défini  élidé,  se  rapporte  à  étang,  masculin  singulier. 


Questionnaire. 


1.  Comment  l'ait-on  cjiuincl  le  mot  de  se  trouve  devant  l'ailiclc  le,  l>i,  lesl  — 
2.  Et  quand  c'est  le  mot  a!  —  3.  Quels  sont  les  articles  définis  contractés?  —  4.  Quels 
sont  les  articles  indéfinis? — 5.  Comment  analyse-ton  un  article? 


|ïflî«SiSS!SSSiSSSSSSS.^SS^^ 


r)8 

EXERCICES  L'ADJECTIF 

TEXTE 

265.  Charlemagne. 

<=§=»  Charlemagne  était  gros  et  robuste  de  corps;  sa 
tcdlle  était  élevée.  Il  avait  le  sommet  de  la  téta  ar- 
rondi, les  yeux  grands  et  vifs,  le  nez  un  peu  long, 
de  beaux  cheveux  blancs  et  la  physionomie  riante  et 
agréable.  Sa  démarche  était  ferme,  mais  sa  voix  claire 
ne  convenait  pas  à  s.a  haute  taille.  Sa  santé  fut  constam- 
ment bonne,  excepté  pendant  les  quatre  mois  qui  précé- 
dèrent sa  mort.  L'équitation  et  la  chasse  étaient  ses  plai- 
sirs favoris.  D'après  Eginhaku. 

QUESTIONS 

266.  Les  mots.  —  (jue  sic:nifie  rubu.'ilc'!  une  taille  élevée?  le  sommet,  de 
la  tète?  la  plujsionomw'^  —  Qu'enlend-on  par  la  démarche?  une  A'oix  claire'! 
—  En  (inoi  consiste  Véquilalion'*. 

267.  Les  idées.  —  Pourquoi  une  voix  claire  ne  convenait-elle  pas  à  sa 
haute  taille?  —  Quel  genre  de  voix  aurait  mieux  poiivenu?  —  Les  exer- 
cices du  corps  sont-ils  favorables  ou  nuisibles  à  "la  santé?  —  Pourquoi 
vous  fait-on  faire  de  la  gymnastique? 

238.  La  grammaire.  —  Quels  sont  les  mots  qui  indi(iuenl  comment  était 
Charlemagne^.  comment  était  sa  taillel  ses  yeux']  son  nez'!  ses  cheveux!  sa 
phi/sionomiel 

EXERCICE  ORAL 

269.  Trouvez  des  adjeciifs  qui  expriment  la  cou/eu?' habituelle  dos  objets 
suiv.Tuts.  —  Modèle  :  L'encre  est  noire. 

''herbe,  le  tableau,         le  ciel,  l'écureuil,         la  taupe, 

le  cuivre,  le  papier,  la  violette,         le  lion,  la  souris, 

le  fer,  la  craie,  le  corbeau,        l'ours,  le  lézard. 

EXERCICE   ÉCRIT 

270.  Faites  une  liste  des, ?ioms  en  italique  dans  le  texte,  en  commençant 
par  les  noms  masculins.  I^crivez  à  la  suite  de  ces  noms  les  adjectifs  qui 
s'y  rapportent.  (Voir  les  questions  du  n°  10.3.) 

271.  Ajoutez  aux  adjectifs  suivants  un  nom  au  masculin  singulier.  — 
Modèle  ;  Le  drapeau  est  tricolore. 

vert.  haut,  gris,  court,  brave, 

tricolore,  blond,  rond,  sauvage,  poli, 

criard,  amusant,  appliqué,  petit,  rare. 

272.  Ajoutez  aux  adjectifs  de  l'exercice  271  un  nom  au  féminin  singu- 
lier. —  Modèle  :  L'herbe  est  verte. 

ÉLOCUTION 

273.  Faites  le  portrait  d'un  autre  personnage  en  employant,  après  les 
noms  en  italique,  des  adjectifs  différents  de  "ceux  du  texte.  —  MoDÈLEà 
continuer  :  L'empereur  était  mince  et  chétif;  etc.... 

VOCABULAIRE 

274.  Les  contraires.  —  Trouvez  des  adjectifs  exprimant  une  qualité 
contraire  à  celle  qui  est  exprimée. 

un  livre  intéressant,  unenfanlaimableet  poli,  un  chien  fidèle  et  obéissant, 
une  rue  large.  un  lit  doux  et  chaud,       un  travail  facile  et  agréable, 

une  lionne  plume,    une  eau  claire  et  fraîche,  une  épée  longue  et  rnince. 


59 

xws;^;;sssimw;      GRAMMAIRE  —  LES  ADJECTIFS     E^^^^^gl 

L'adjectif  qualificatif. 

i63.  EXPOSÉ.  —  Dans  le  texte,  certains  mots  comme  gros,  grand, 
long,  sont  piac^'s  auprès  des  noms  pour  nous  indiquer  comment  sont  les 
personnes  ou  les  choses  que  le  nom  désigne,  c'est-à-dire  leur  qualiliK 

Comment  était  Charlemagne?  il  était  gros. 

Comment  étaient  ses  yen,x?  grands;  son  nez?  long. 

Ces  mots  gros,  grand,  long,  qu'on  ajoute  au  nom,  sont  des  adjeclif'a. 
el.  comme  ils  indiquent  la  qualité,  on  les  appelle  adjectif')^  qualificatifs. 

i64.*L.'adjectif  qualificatif.  —  L'adjectif  qualificatif  est 
donc  un  mot  qu  on  ajoute  à  un  nom  pour  indiquer  la  qualité 
de  la  personne,  de  l'animal  ou  de  la  chose  désignés  par  ce 
nom. 

i6j.*L,*adjeetif  est  variable.  —  L'adjectif  dépend  du  nom 
L't,  pour  faire  reconnaître  à  quel  nom  un  adjectif  est  ajouté,  on  lui 
donne  dilîerentes  terminaisons,  suivant  que  le  nom  est  au  masculin 
ou  au  féminin  [genre),  au  singulier  ou  au  pluriel  (nombre). 

Cela  s'appelle  faire  accorder  l'adjectif  avec  le  nom. 

i66.  Ainsi  on  dit  :  sa  physionomie  riante,  parce  que  physionomie 
l'st  du  genre  féminin;  au  masculin  on  dirait  :  son  air  riant,  sans  e. 

De  même  :  grands  et  vifs  ont  la  marque  s  du  plui'iel  parce  qu'ils 
se  rapportent  à  yeitx  qui  est  au  pluriel. 

Au  singulier  on  dirait  :  l'œil  grand  et  vif,  sans  s. 

iG7.*L"adjectif  qualificatif  varie  donc  suivant.le  genre  et 
le  nombre  du  nom  auquel  il  se  rapporte. 

LE     FÉMININ     DES     ADJECTIFS 

i68."*L,a  marque  du  féminin.  —  On  marque  que  l'adjec- 
tif est  du  féminin  en  ajoutant  un  e  au  masculin. 

Ex.  :  un  teint  clair,  une  voix  claire. 

i69.*L.e  féminin  pareil  au  masculin.  —  On  dit  au  mascu- 
lin :  un  air  agréable,  un  maintien  ferme,  et  au  féminin  une  voix 
agréable,  une  démarche  ferme,  sans  changement,  parce  que  l'ad- 
jectif terminé  par  un  e  a  déjà  la  marque  du  féminin. 


Questionnaire. 


1.  Qu'est-ce  qu'un  adjectif  qualificatif?  —  2.  De  quoi  dépend  l'adjectif  qualificatif? 
—  ô.  Qu'est-ce  que  faire  accorder  avec  un  nom?  —  4.  Comment  varie  l'adjectif?  — 
5.  Quelle  terminaison  prend-il  au  féminin?  —  6.  Quand  le  masculin  est-il  pareil  au 
féminin  ? 


fJv^SSSS&'SiSSÎSSSSSSSSSSSSSSSSS^^ 


GO 
EXERCICES 


ACCORD  DE  L'ADJECTIF 


TEXTE 


275.  Une  petite  fille  dévouée. 


i-s^-?; 


<=5^  Marie  est  allée  au  bois,  avec  sa  pauvre 
maman  qui  n'est  pas  riche,  chercher  des  fa- 
gots pour  que  le  petit  frère  n'ait  pas  froid. 
C'est  bien  loin,  le  bois,  et  les  fagots  sont  bien 
lourds;  mais  Marie  est  active  et  courageuse, 
et  elle  est  bien  contente  d'être  déjà  assez  forte 
pour  pouvoir  aider  sa  chère  maman.  Elle 
voudrait  l'être  encore  davantage  pour  éviter 
toutes  les  peines  aux  autres.  C'est  une  brave 
enfant  et  bien  bonne,  cette  petite  Marie-là! 
P.-J.  Staiil.  (Petites  sœur^  cl  /lelites  mammi);.)  [Helzel,  cdil-]. 
QUESTIONS 

276.  Les  mots.  —  Que  signifie  ici  le  ^rn.s- ?  — Ou'csl-ce  qu'un  fagofi — 
Oue  l;iit-on  quand  on~cst  actif?  coiirar/eux!  —  Ouel  est  le  contraire  de 
ces  deux  mois? 

277.  Les  idées.  —  Que  pensez-vous  de  la  pclile  Marie?  —  A-t-elle  bon 
cœur?  — A  (jui  pense'-t-elle? —  Pourquoi  est-elle  contente? 

278.  La  grammaire.  —  Quelles  sont  les  qualités  de  Marie?  —  (Marie 
est  ac. ..,''(/».. .,  cont...,  fo...,  br...,  l>o...,  pcli...).  —  Si,  au  lieu  de 
Marie,  on  parlait  de  son  frère  Pierre,  comment  écrirait-onces  adjectifs? 
—  Quels  changements  subissent  les  adjectifs  content,  fort,  petit,  quand 
ils  se  rapportent  à  un  nom  féminin?  et  brave'f  bon"!  actifs  courageiix'i 

CXERCICE  ORAL 

279.  .\joutez  deux  adjectifs  à  chacun  des  noms  suivants  et  dites  com- 
ment s'écrit  leur  dernière  syllabe. 

Modèle  :  La  pie  est  blanche  et  noire. 
la  pie.  la  soupe,  l'encre,  la  cour,  la  chenille, 

la  neige,  la  rue,  la  toile,  la  classe,  la  baleine. 

280.  Trouvez  deux  noms  féminins  au.xquels  conviendra  l'adjectif  : 
épais,  gris,  long,  vieux,  humide, 

frais, 


neuf,  frais,  nouveau,  gi'os,  ennuyeux. 

EXERCICE  ÉCRIT 

281.  Faites  par  écrit  chacun  des  exercices  oraux  qui  précèdent. 

282.  Remplacez  les  points  par  l'un  des  adjectifs  placés  au  commence- 
ment de  la  ligne. 

{Aigu).  —  La  lance  est  terminée  par  une  pointe  .... 
(Plaintif,  doux  .  —  L'enfant  demandait  l'aumône  d'une  voix  ...  et  — 
(Beau,  roux).  —  Avez-vous  remarqué  la  . . .  chevelure  ...  de  cet  enfant? 
{Sec,  bon,  frais).  —  Les  noix  . . .  sont  moins  . . .  que  les  noix  .... 
{Mon).  —  La  neige  qui  vient  de  tomber  est  .... 

(Vieux,   fou).  —  A  la  mort  de  sa  petite-fille,  notre  ...  voisine  est  deve- 
nue   

INVENTION 

283.  Un  portrait.  —  Imaginez  le  portrait  d'une  personne,  en  disant,  à 
l'aide  d'un  adjectif,  comment  sont  ses  cheveux,  son  visage,  son  front,  ses 


agr. 


61 


GRAMMAIRE  -  LES  ADJECTIFS 


Le  féminin  de  l'adjectif  {Suite). 

170.  La  consonne  finale  doublée.  —  1"^  On  ôeiil  : 


Au  masculin. 
nn  liyre  cruel, 
un  raisin  vermeil, 
un  livre  ancien, 
un  jdafond  bas, 
un  enfant  coquet, 
un  sot  bavardage. 


Au  féminin. 
une  bêle  cruelle, 
une  figure  vermeille,, 
une  église  ancienne, 
une  porte  basse, 
une  chambre  coquette, 
une  sotte  réponse. 


Nous  voyons  là  que  souvent  les  adjectifs  terminés  par  un  1  ou  un  n, 
nn  s,  un  t  doublent  cette  lettre  avant  Te  du  féminin. 

171.  Léger  fait  légère.  —  Les  adjectifs  en  er,  comme  léger, 
cher,  prennent  au  féminin  un  accent  grave  sur  l'e  qui  est  avant  la 
lettre  r.  C'est  la  prononciation  qui  l'exige. 

un  vêlement  léger,  une  étoffé  légère, 

172.  Aigu  fait  aiguë.  — La  prononciation  exige  aussi  qu'on  mette 
un  tréma  sur  1'^  du  féminin  quand  l'adjectif  est  terminé  en  gu. 

un  poignard  aigu,  une  pointe  aiguë. 

17?.  Vif  fait  vive.  —  La  lettre  f  qui  est  à  la  fin  de  certains  adjec- 
lifs  s'adoucit  en  ve  au  féminin. 

un  enfant  craintit,  une  chienne  craintive. 

17',.   lie  féminin  en   euse.   —  On  dit  : 
l*aul  est  menteur,  Jeanne  nest  pas  menteuse. 
Jean  est  soigneux,  mais  fa  sœur  nest  pas  soigneuse. 
Les  adjectifs  en  eur  ou  en  eux  ont  leur  féminin  en  euse. 

17!).  Quelque»!»  féminins  à  remarquer.  —  Voici  quelques 
adjectifs  dont  le  féminin  se  forme  d'une  mimiére  particulière. 


MA?(:ULIN 

FliMIMN 

MASni.IN 

FliMIMN 

aigu, 

aigue. 

roux, 

rousse. 

blanc, 

blanche. 

^  faux, 

■fausse. 

sec, 

sécha. 

beau. 

belle. 

frais, 

fraîche. 

nouveau, 

nouvelle. 

public, 

publique. 

fou, 

folle. 

long, 

longue. 

mou, 

molle. 

doux, 

douce. 
Questic 

vieux, 
mnaire. 

vieille. 

1.  Quels  soiil  les  ailicrlilb  (jui  rcdoiililenl  orditiaircinctit  la  coiisoiiiio  liiiah;'.'  — 
2.  Comment  font  au  iéminin  los  adjectifs  terminés  par  er'!  par  gu"?  par  un  f:  par 
rnr'l  par  eux?  —  3.  Quel  est  le  féminin  de  blancl  long'l  nouveau'!  vieux'! 


:.^s^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^s^^^^^^^  iiiii 


Ci' 
EXERCICES 


ACCORD  DE  E ADJECTIF 


TEXTE 


4?» 


284.  Louloute. 

<^  Louloute  était  une  belle  chienne.  Elle  avait  le 
poil  fauve,  soyeux,  épais,  les  pattes  fines,  la  queue 
en  panache,  le  museau  allongé,  futé  et  pointu.  Toute 
sa  physionomie  était  dans  ses  beaux  yeux  noirs,  son 
nez  fouinard,  couleur  de  truffe,  et  surtout  dans  ses 
oreilles  très  mobiles,  un  peu  tombantes  aux  heures 
d'inaction  ou  de  flânerie,  aiguës  et  toutes  droites 
dans  les  moments  de  grande  émotion. 

A.  Tui;i,i;i£T.  [Fasquelle.  édit] 

QUESTIONS 

285.  Les  mots.  —  De  (juelle  couleur  se  rapproche  la  couleur  fuuvc'f  \a 
cov)lcui"  de  tï-n/fe'!  (Jue  signifie  soijeaj}''.  panache!  fuie'!  fouinard'!  mobile'! 
—  Ouel  est  le  contraire  de  Vinaclio>i'!  —  Ou'esl-ce  que  la  lldnerie'! 

286.  Les  idées.  —  Ouelle*  sont  les  expressions  qui  montrent  le  mieux 
que  Louloute  était  une  belle  chieimeï  —  Quelles  sont  les  expressions  qui 
montrent  qu'elle  itiaxl  intelli'jente'!  — Quentend-on  par  les  moments  c/e 
grande  émotion  '! 

287.  La  grammaire.  —  Trouvez  les  noms  qui  sont  au  pluriel?  —  Ouels 
sont  les  adjectifs  qui  s'y  rapportent?  —  Par  quelle  lettre  sont-ils  termi- 
nes .''  —  Pourquoi  met-on  un  tréma  sur  aiguës'! 

EXERCICE  ORAL 

288.  Ajoutez  deux  adjectifs  a  chacun  des  noms 


suivants  et  dites  com- 


ment s'écrit  leur  dernière  syllabe. 

les  leçons,         des  crayons,    la  sauce,  des  forêts,      un  tapis, 

la.  cave,  une  plume,        les  loups,      "^ la  glace,  des  enveloppes. 

EXERCICE   ÉCRIT     ■ 

289.  Faites  accorder  les  adjectifs  du  texte  suivant  avec  les  noms  auxquels 
ils  se  rapportent  eu  indi(iuànt  le  genre  et  le  nombre  en  abrégé. 

Modèle  :  Sa  taille  est  louide.  (f.  s.) 

Ma  cousine.  —  Ma  cousine  Marie  n'est  pas  (joli),  et  cependant  jaime  à 
la  voir.  Sa  taille  est  [lourd),  sa  démarche  peu  (gracieux),  sa  figure  {larfje) 
et  (carré);  mais  elle  a  de  si  (beau)  yeux,  une  voix  si  (doux),  un  regard  si 
(limpide),  et  quand  elle  rit  de  sa  (grand)  bouche  et  montre  ses  (beau)  dents 
(blanc),  il  y  a  tant  de  bonté  et  de  franchise  dans  ce  sourire  qu'en  vérité  je 
ne  connais  personne  que  je  préfère  à  ma  cousine  Marie.     E.  Laboulaye. 

290.  Faites  accorder  les  adjectifs  avec  les  noms. 

Nos  devoirs  et  nos  leçons  sont  (intéressant).  —  Le  sentier  et  la  ruelle 
sont  (étroit).  —  La  rose  et  l'aubépine  sont  (odorant).  —  La  cour  et  l'esca- 
lier sont  (désert;.,-  Ma  plume  et  ma  gomme  sont  (neuf).  —  Notre  chat 
et  notre  chien  sont  (gentil).  —  Notre  perruche  et  notre  perroquet  sont  (vert), 

ÉLOCUTjON 

291.  Qu'est-ce  qu'une  étoffe  soyeuse'!  Citez  des  choses  qui  sont 
brillantes,         dures,  rugueuses,        sèches,  douces, 
polies,               molles,              tendres,             froides,  moelleuses. 

INVENTION 

292.  Écrivez  le  nom  d'un  objet  qui  est  : 

plat,  sucré,  coriace,  rocailleux,        élastique, 

Dombé,  amer.  tendre,  béant,  mou, 

creux,  piquant,  rugueux,  tortueux,  cylindrique. 


63 

,;?sss!m\^$;s!S!jjisms!iiis^     GRAMMAIRE LES  ADJECTIFS     ^s^^^^^^^^^^^^^s^^ 

'  1 

Le  pluriel  des  adjectifs. 

176.  EXPOSÉ. — La  marque  du  pluriel  S  ou  X, —  Dans  le 
texte  n^'iSi  nous  voyonsdes  adjoetifsqui  se  rapportent  à  des  iionis  au 
plui'iel.  Hv.  :  Ses  oreilles  mobiles;  ses  beaux  yeux  noirs. 

Ces  adjectifs  prennent,  connue  les  noms,  s  ou  x  connue  ni;u((ae 
du  pluriel. 

i77.*L,e  pluriel  marqué  par  H. —  La  plupart  des  adjec- 
tifs prennent  s  comme  marque  du  pluriel. 

Kx.  :  l'œil  brillant,  les  ijeux  brillants. 

Les  adjectifs  féminins  étant  toujours  terminés  par  e  preiment  s  au 
pluriel.  K\.  :  la  patte  fine,  les  pattes  fines. 

i78.*ïje  pluriel  marqué  par  X.  —  Les  adjectifs  en  eau 
prennent  x  connue  marque  du  pluriel  masculin. 

Ex.  :  un  beau  rêve,  de  beaux  ijeu.v. 

i7<j.*Les  adjectifs  masculins  en  al  changent  au  pluriel  al  en  au  et 
prennent  un  x.  Ex.  :  un  point  cardinal,  des  points  cardinaux. 

Remarque.  —  Quand  l'adjectif  est  déjà  terminé  par  s  ou  x  au  sin- 
gulier, il  ne  change.pas  au  pluriel  masculin. 

Ex.  :  le  poil  fauve,  soyeux,  épai  s:  les  poils  famés,  soyeux,  épais.. 

ACCORD    DE    L'ADJECTIF   QUALIFICATIF 

i8().*Pour  écrire  sans  faute  un  adjectif,  il  faut  voir  à  quel  nom  il 
est  joint.  Si  ce  nom  est  du  féminin,  l'adjectif  prend  la  marque  du 
féminin;  s'il  est  au  pluriel,  l'adjectif  prend  la  marque  du  pluriel. 

Ex.  :  masc.  sing.  le  museau  pointu,         fém.  sing.  la  voix  douce. 

masc  plur.  les  yeux  noirs,  fém.  plur.  les  dcnls  blanches. 

i8i.*0n  voit  ainsi  que  l'adjectif  s'accorde  en  genre  et  en 
nombre  avec  le  nom  auquel  il  est  joint. 

i82.*0n  peut  rencontrer  plusieurs  adjectifs  qualifiant  un  seul  nom. 
Dans  ce  cas,  ils  s'accordent  tous  avec  ce  nom. 

Ex  :  La  pie  est  blanche  et  noire. 

i8'3.*Quand  un  adjectif  qualilicalif  se  rapporte  à  deux  noms  il  se 
met  au  pluriel.  Ex.  :  Voici  une  pomme  et  une  poire  mûres. 

Mûres  est  au  fém.  plur.,  car  il  qualifie  2  noms  féminins,  pomme  et  poire. 

i8',.*S'il  y  avait  un  nom  masculin  et  un  nom  féminin,  on  metirait 
l'adjectif  au  masculin  pluriel. 

Ex.  :  Voici  une  pêche  et  un  abricot  bien  mûrs. 

—     Questionnaire.  == 

1.  Quelle  est  la  marque  du  pluriel  clans  les  adjectifs?  —  2.  Quels  sont  les  adjeclil's 
qui  prennent  s  comme  marque  du  pluriel?  —  5.  Quels  sont  ceux  qui  prennent  .c?  — 
4.  Comment  fait-on  accorder  l'adjectif  ([ualificalif  avec  le  nom?  —  5.  .\vcc  plusieurs 
noms  du  même  genre?  —  G.  Avec  plusieurs  noms  de  genres  dilTérents? 


âiiiiiJiSissiSississssss^^  lûic 


Ci 
EXERCICES 


LES  ADJECTIFS 


293.  La  vieille  maison. 

C'est  une  maison  modeste,  sans  luxe  et  sans  or- 
nements, mais  son  ensemble  a  je  ne  sais  quoi 
de  réjouissant,  d'honnête  et  d'hospitalier.  Les 
murs  épais  et  solides  protègent  bien  contre  la 
chaleur  et  le  froid.  Le  toit  élevé,  recouvert  de 
bonnes  tuiles,  abrite  un  vaste  grenier  où  la  les- 
sive peut  sécher,  ainsi  que  les  oignons  et  les 
pommes  de  terre.  Les  fenêtres,  un  peu  étroites 
pour  mieux  résister  au  vent  et  munies  encore 
de  leurs  petits  carreaux,  sont  encadrées  de  vigne 
vierge  et  de  clématite  dont  les  fleurs  se  balancent  et  embaument  au 
moindre  souffle  du  vent.  Le  balcon  rococo  est  en  vieux  fer  forgé;  les 
pigeons  perchent  sur  la  girouette,  et,  devant  la  porte,  dort  un  gros  chien, 
les  pattes  allongées.  Gustave  Droz.  L'enfant.  [Oiiendorfl',  édit.J 

QUESTIONS 

294.  Les  mots.  —  Ou'appelle-t-on  ici  une  maison  sans  luxe'i  Qu'est-ce 
qu'une  maison  hospitalière'l  —  f)u"enlend-on  ici  par  la  lessive'! —  Qu'est-ce 
que  la  vigne  vierge'?  —  la  clémalile^  —  la  girouette'? 

235.  Les  idées.  —  Quest-ce  qui  donne  à  la  maison  son  air  modeste'''  — 
son  aspect  réjouissant'!  son  air  hospitalier'! 

EXERCICE  ORAL 

296.  Lisez  le  texte,  indiquez  tous  les  noms  qu'il  contient,  avec  l'article 
et  les  adjectifs  qui  les  accompagnent. 

EXERCICE  ÉCRIT 

297.  Écrivez  le  texte  293.  Soulignez  d'un  trait  les  noms,  de  deux  traits 
les  adjectifs  qualificatifs. 

298.  Analysez  les  adjectifs  qualificatifs  du  texte  293. 

299.  Soulignez  les  noms  qui  sont  employés  au  sens  figuré  : 

1.  La  source  du  Rhône  est  en  Suisse. 

Votre  paresse  a  été  la  source  de  tous  vos  malheurs. 

2.  La  ri^ête  des  montagnes  était  couverte  de  neige. 
Notre  coq  a  une  ci'ête  bien  rouge. 

300.  Conjuguez  à  l'indicatif  présent  et  futur  :  Eu  classe,  je  suis  attentif. 
INVENTION 

301.  Écrivez  les  expressions  suivantes,  en  soulignant  es  adjectifs  pris 
au  sons  figuré  : 


un  cœur  dur. 
une  pierre  dure, 
une  rue  droite, 
une  conscience  droite. 


le  plomb  est  lourd, 
j'ai  la  tète  lourde, 
le  renard  est  fin. 
voici  du  drap  fin. 


une  idume  légère. 
un  enfant  léger, 
une  tendre  mère, 
du  pain  tendre. 


VOCABULAIRE 

302.  Les  contraires 

modeste,  .hospitalier, 

réjouissant.        épais, 


Quel  est  le  contraire  des  adjectifs  suivants? 
solide,  bon,  étroit,         gros, 

élevé,  vaste,  petit,  allongé. 


05 
^.w-^m^v^^^-     GRAMMAIRE  -  LES  ADJECTIFS 


Analyse  de  l'adjectif. 

18 j.  Pour  analyser  la  fornio  d'un  adjectif,  on  cherche  d'abord  à 
*{uel  nom  il  se  rapporle  dans  la  phrase.  Dans  cet  exemple  : 

Noire  vieille  maison  avait  des  murs  épais  et  solides, 

Le  mot  vieille  indique  comment  est  la  maison  :,  c'est  l'adjectif 
qualificatif  du  nom  maisoji,  qui  est  féminin  singulier.  Il  doit  donc  être 
aussi  du  féminin  singulier. 

Les  mots  épais,  solides,  indiquent  comment  sont  les  murs  ;  ce  sont 
les  adjectifs  qualificatifs  du  nom  murs,  qui  est  masculin  pluriel.  Ils 
doivent  donc  être  aussi  du  masculin  pluriel. 

186.  Voici  comment  on  analysera  ces  adjectifs  : 
vieilles,  adj.  qualif.  se  rapporte  à  maison,  fém.  sing. 
épais,  adj.  qualif.  se  rapporte  à  mws,  masc.  plur. 
solides,  adj.  qualif.  se  rapporte  à  murs,  masc.  plur. 

LE  SENS  PROPRE  ET  LE  SENS  FIGURÉ 

187.  Comparons  le  sens  du  nom  cœur  dans  ces  deux  phrases  : 
i.  Nous  sentons  notre  cœur  battre  dans  noire  poitrine. 
2.  Nous  nous  sommes  enfoncés  au  cœur  de  la  forêt. 

188.  Dans  la  première  phrase,  il  s'agit  véritablement  du  cœur, 
c'est-à-dire  d'un  organe  de  notre  corps  :  c'est  le  sens  propre. 

189.  Dans  la  deuxième  phrase,  il  s'agit  d'un  endroit  situé  au  milieu 
de  la  forêt  comme  notre  cœur  est  situé  au  milieu  de  notre  poitrine. 
11  y  a  là  une  comparaison.  Dans  ce  cas,  le  nom  cœur  est  pris  au 
sens  figuré. 

190.  Comparons  encore  le  sens  de  l'adjectif  dur  dans  ces  2phi'ases: 

1 .  Le  bois  du  chêne  est  dur. 

2.  Voilà  un  élève  qui  a  la  tète  bien  dure. 

191.  Dans  le  premier  cas,  I  adjectif  dur  signifie  que  le  bois  du 
chêne  est  résistant;  il  est  difficile  d'y  faire  pénétrer  un  clou.  C'est  le 
sens  propre. 

192.  Dans  la  deuxième  phrase,  l'adjectiff/î^r  indique  qu'il  est  difficile 
de  faire  comprendre  quelque  chose  à  cet  élève,  cela  n'entre  pas  dans  sa 
tête.  Il  y  a  là  encore  une  comparaison,  et  l'on  dit  que  l'adjectif  dur 
est  pris  au  sens  figuré. 

193.  Ainsi  les  noms  et  les  adjectifs  peuvent  être  pris  au  sens 
propre  ou  au  sens  figuré. 

—     Questionnaire.  — 

\.  Que  doit-on  chercher  d'abord  pour  analyser  la  forme  d'un  adjectii?  —  2.  Dans  la 
vieille  maison,  analysez  l'adjeclif  vieille.  —  5.  Citez  une  phrase  où  le  nom  cœur  est 
pris  :  1"  au  sons  propre?  2°  au  sens  figuré.  —  4.  Citez  une  phrase  où  l'adjectif  </«/• 
est  pris  :  1°  au  sens  propre;  2°  au  sens  iiguré. 

MAQUET  ET  FLOT.  —  l''  DEGRÉ.  5 


GC 

EXERCICES  LES  ADJECTIFS 

TEXTE 

303.  Un  bel  âne. 

«^'='  Quelle  bête  admirable!  Il  avait  presque  la  taille  d'un 
mulet,  et  son  poil  long,  soyeux,  était  noir  comme  l'aile  lus- 
trée des  corbeaux;  ses  oreilles  droites,  semées  de  petites 
taches  grisâtres,  retombaient  gracieuses  le  long  des  mâ- 
choires et  du  col.  Ses  yeux  bruns  étaient  magnifiques.  Ses 
dents  régulières  avaient  un  émail  éclatant. 

F.  Fabre.  [Fasquelle,  édit.] 
QUESTIONS 

304.    Les   mots.  —  Que  signifie  la  taille'!  —  l'aile  lustrée'} 
—  semées  de  laclies;'  —  Qu'est-ce  que  Vémail'i 

305.  Les  idées.  —  Quels  sont  les  adjectifs  du  texte  qui  rendent  le  por- 
trait de  l'âne  plus  élogieux? 

EXERCICE  ORAL 

306.  Cherchez  dans  le  texte  les  noms  accompagnés  d'adjectifs,  indiquez 
leur  genre  et  leur  nombre. 

307.  Ajoutez  aux  noms  suivants  un  adjectif  épithète. 

un  cheval,      un  soldat,  un  marchand,   un  vêtement,    une  action, 

un  lézard,       un  officier,         un  horloger,      des  souliers,     une  réponse. 

308.  Ajoutez  aux  noms  suivants  un  adjectif  attribut  à  l'aide  des  verbes 
indiqués. 

le  temps  (esO     l'enfant  (c/ei)ien<)  l'air  {parait)         la  pluie  tombe.... 
la  lune  notre  jardin         le  désert  l'écolier  demeure.... 

cette  histoire    la  forêt  la  nuit  les  enfants  s'en  allaient. 

EXERCICE   ÉCRIT 

309.  Faites   par    écrit  l'exercice  précédent,   et  ajoutez   un   exemple  à 
chaque  groupe. 

310.  Analysez   les   adjectifs    long,  noir,   lustrée,  droites,  ffrisdtres,  gra- 
cieuses, bruns,  magnifiques. 

311.  Mettez  le  texte  entier  au  féminin  singulier,  en  prenant  pour  titre  : 
Une  belle  ànesse. 

312.  Conjuguez  à  l'indicatif  imparfait  et  plus-que-parfait  :  Marc/e  dernier, 

'étais  enrhumé. 

ELOCUTION 

313.  Faites  le  portrait  d'un  âne  très  laid,  en  employant  des  épithètes 
ou  des  attributs  tout  différents  de  ceux  du  texte. 

Modèle  à  continuer  :  Quelle  horrible  bétel... 

ORTHOGRAPHE 

314.  Complétez  les  adjectifs  suivants,  d'après  la  manière  dont  ils  forment 
leur  féminin. 

Adj.  en  (a)  '  ingr...,  scélér...,  auvergn...,  b...,  r...,  gr...,  1  — 
Adj.  en  (i)  ;  gri. . .,  gent. . .,  pet. . ..  pol. . .,  jol. . .,  perm. . .,  conf — 

Adj.  en  (è)  :   ép. . .,  g. . .,  mu. ..,  compl. . .,  coqu. . .,  ni. . .,  discr 

Adj.en(o):    pàl. . . ,   vieill. . .,   s...,    pen...,    noir...,    gr...,   nouv 

Adj.  en  {u)  :  conf. . .,  touff. . .,  absol. . .,  résol. . .,  aig.. ..  point  . .. 


67 
LES  ADJECTIFS  EXERCICES 

TEXTE 

315.  Un  bel  âne  {Fin). 

«^  Quelquefois  il  filait  comme  un  trait  à  travers  les  arbres  du  verger,  et, 
parvenu  sur  la  roche  nue  du  plateau,  il  prenait  des  attitudes  grotesques, 
faisait  des  mines  singulières,  dressait  ses  oreilles,  les  baissait  avec  len- 
teur, pareilles  à  deux  pistolets  qui  viseraient  le  même  but,  enfin,  comme 
s'il  s'était  fait  peur  à  lui-même,  repartait  au  galop  pour  nous  rejoindre 
tout  penaud  et  tout  essoufflé.  D'après  Ferdinand  Fabre. 

QUESTIONS 

316.  Les  mots.  —  Ou'entend-on  par  filer  comme  un  trait'?  —  une  attitude 
grolesquel  —  des  minea  singulières'^.  —  Que  signifie  penaudt 

317.  Les  idées.  —  Quelles  étaient  les  qualités  de  cet  âne? —  D'après 
ce  qu'on  en  dit.  pensèz-vous  que  cet  âne  était  bien  traité  par  son  maître? 

EXERCICE  ORAL 

318.  Lisez  le  texte  et  indiquez  les  mots  ou  groupes  de  mots  employés 
conmie  compléments  directs  d'objet  des  différents  verbes. 

EXERCICE  ÉCRIT 

319.  Trouvez,  dans  le  texte  :  1°  trois  pronoms  personnels  sujets;  — 
un  pronom  personnel  complément  direct  d'objet;  —  un  pronom  relatif 
sujet;  —  deux  compléments  de  nom. 

320.  Cherchez  trois  noms  précédés  de  l'article  indéfini;  —  trois  noms 
précédés  de  l'article  défini;  —  trois  noms  précédés  de  l'article  défini 
contracté. 

321.  Analysez  les  adjectifs  nue,  grotesques,  pareilles,  essoufflé. 

322.  Conjuguez  aux  temps  simples  de  l'indicatif  :  je  caresse  mon  âne,  je 
le  saisis  par  la  bride. 

INVENTION» 

323.  Ajoutez  aux  noms  suivants  deux  adjectifs  qualificatifs  :  Modèle  : 
l'active  abeille  nous  est  utile. 

l'abeille,  l'écolier,  les  bœufs,         le  raisin,  la  toile, 

la  fourmi,  le  laboureur,     la  vache,  le  cidre,  le  drap. 

ORTHOGRAPHE 

324.  Complétez  les  adjectifs  suivants  d'après  la  manière  dont  ils  forment 
leur  féminin. 

Adj.  en  (an)  :  étonn. . .,  charm. . .,  imprud. . .,  insol. . .,  bl. . .,  fr 

Adj.  en  {ia]  :  mal. . .,  câl. . .,  coqu. . .,  rom. . .,  inond...,  germ. . .,  pi..., 
Adj.  en  (on)  :  bl. . .,  1. . .,  pr. . .,  poltr. . .,  b. . .,  r 

VOCABULAIRE 

325.  Remplacez  par  un  adjectif  qualificatif  le  complément  du  nom  : 
Les  peuples  de  VOrient,  la  navigation  dans  l'air. 

Une  promesse  d'ami,  le  commerce  par  mer. 

Les  rée;ions  du  pôle,  un  chemin  sous   terre. 

La  mode  de  Paris,  la  végétation  de  la  forêt. 

La  navigation sousla  mer,  l'opinion  du  peuple. 

326.  Ou'est-ce  que  le  verger^  le  potager?  le  grenier'  la  srrange?  —  Que 
fait-on  dans  le  fournil?  le  chenil?  ia  buanderie?  la  cave?  le  cellier?  la 
cour?  le  hangar  ? 


EXERCICES 


LES  ADJECTIFS 


TEXTE 


327.  Pauvres  petits  pieds  nus! 


«^  En  passant  ce  soir  dans  la  rue,  j'ai  vu 
des  petits  pieds  nus.  Toute  seule  dehors, 
sous  une  porte  cochére,  une  enfant  pâlotte 
était  là,  blottie  contre  la  borne,  honteuse 
et  regardant  à  terre.  Ses  cheveux  mouil- 
lés collaient  à  son  front  et  tombaient  sur 
ses  yeux;  elle  cachait  de  son  mieux,  sous 
son  fichu  troué,  ses  menottes  raidies  par 
l'onglée.  J'ai  vu  deux  petits  pieds  nus  sur 
le  pavé  dur  et  froid.... 
Oh!  ces  pauvres  petits  pieds  nus! 

C.  Delon. 

QUESTIONS 

328.  Les  mots.  —  Qu'est-ce  qu'une  porte  cochère?—  Que  signifie  pâlûtte'i 

—  blotlie'}  —  Vonglée''. 

329.  Les  idées.  —  Pourquoi  l'enfant  se  tient-elle  blollie  contre  la  borne? 

—  Pourquoi  est-elle  honteuse?  Ou'cst-ce  qui  a  mouillé  ses  :heveux?  — 
Ouelles  sont  les  expressions  qui  nous  monlrcnt  la  misère  de  cette  pcliLe 
fille?—  Qu'auriez-vous  fait  si  vous  étiez  passé  près  d'elle? 

EXERCICE   ORAL 

330.  Lisez  le  texte  et  indiquez  tous  les  noms  qui  sont  accompagnés 
d'un  article. 

EXERCICE  ÉCRIT 

331.  Écrivez  le  texte,  en  soulignant  d'un  trait  les  adjectifs  possessifs  et 
de  2  traits  les  adjectifs  démonstratifs. 

332.  Remplacez  les  points  par  des  adjectifs  possessifs. 

Les  enfants  négligents.  —  Mes  enfants,  vous  n'êtes  pas  soigneux.  Toi, 
Louis,  tu  as  toujours  ...  vêtements  en  désordre,  ...  bottines  ne  sont  pas 
lacées,  . . .  ceinlure  traîne  dans  . . .  chambre,  . . .  cheveux  sont  mal  pei- 
gnés, . . .  veste  est  déboutonnée,  tu  n'as  pas  mis  . . .  cravate. 

Quand  tu  reviens  de  la  classe  avec  ton  frère,  vous  jetez  . ..  sacs  sur  la 
table  de  travail,  vous  en  sortez  tous  . . .  livres  et  . . .  cahiers.  Si  vous  pre- 
nez un  livre  dans  ...  bibliothèque,  vous  ne  le  remettez  Jamais  en  place. 
A  ...  âge,  vous  devriez  prendre  plus  de  soin  de  . . .  affaires. 

333.  Mettez  Les  enfants  négligents  à  la  S"  personne,  en  commençant  ainsi: 

Je  connais  deux  enfants  qui  ne  sont  pas  soigneux.  Louis  a  toujours.... 
Quand  Pieuse  et  Louis  reviennent  de  la  classe,  ils.... 

334.  Conjuguez  au  passé  composé  et  au  plus-que-parfait  de  l'indicatif 
le  verbe  ■  fai  lavé  mes  mains. 

VOCABULAIRE 

335.  Les  langues.  —  Dites  quelle  langue  on  parle  dans  les  pays  sui- 
vants :  Modèle.  £■»  France  on  parle  la  langue  française. 

En  France,  en  Hollande,  en  Grèce,  en  Suède. 

En  Angleterre,        en  Espagne,  en  Turquie,  au  Danemark. 

En  Allemagne,        en  Russie,  en  Italie,  en  Perse. 


69 

as 

i 


-xwxm^i^^^^sss^     GRAMMAIRE  —  LES  ADJECTIFS     

Les  adjectifs  possessifs. 

ig'i.  EXPOSÉ.  —  Dans  1(3  texte,  si  l'auteur  avait  dit  :  «  Les  che- 
veux collaient  au  front  »,  nous  n'aurions  pas  su  de  façon  bien  précise 
de  quels  cheveux  et  de  quel  front  il  parlait. 

Mais  l'auteur  a  écrit  :  Ses  cheveux  collaient  à  son  front. 

Au  lieu  de  l'article  les,  il  a  employé  le  mot  ses  qui  nous  indique 
(jue  ce  sont  les  cheveux  que  la  petite  fille  possède. 

Ainsi  on  ajoute  aux  noms  les  mots  ses,  son,  pour  indiquer  à  qui 
appartiennent  les  cheveux,  le  front. 

iyj.*Le  mot  que  l'on  met  au  lieu  d'un  article  devant  le 
nom  d'un  objet  que  l'on  possède  et  qui  en  fait  ainsi  connaî- 
tre le  possesseur  s'appelle  un  adjectif  possessif. 

iy6.  Il  y  a  des  adjectifs  possessifs  poiir  indiquer  ce  qui  appartient 
à  une  seule  personne.  Ce  sont  : 


La  chose  est 


a  irioi 

à  toi 

à  lui,  à  elle 


je  prends 
tu  prends 
"il,  elle  prend 


SIXGULIEK 

Masculin.        1        Féminin. 


mon  chapeau    ma  canne 
ton         —       Ita       — 
son         —         sa       — 


PI.CKIEL 

des  2  ffcnres. 


mes 
tes 

ses 


ïants. 


197.  On  emploie  d'autres  adjectifs  possessifs  pour  indiquer  ce  qui 
appartient  à  plusieurs  personnes.  Ce  sont  : 
La  chose  est 


a  nous 
à  vous 
à  eux,  à  elles. 


nous  aimons 

vous  aimez 

ils,  elles  aimeni 


notre  père, 
votre    — 
leur      — 


notre  mère, 
votre    — 
leur      — 


nos  parents, 
vos      — 
leurs  — 


'Cg-'  198.  Ne  confondez  pas  : 

Notre,  votre,  adjectifs  possessifs  avec  :  le  nôtre,  le  vôtre,  prouoms  pos- 
sessifs. 


Les  adjectif.-;  possessifs  noire, 
votre  sont  suivis  d'un  nom. 

Ex.  :  Voici  votre  maison  ;  votre  petit 
frère  pleure. 

6:S^  199.  Ne  confondez  pas   : 
leur,  adjectif  possessif,  avec  :  leur,  pronom  personnel. 


Les  pronoms  possessifs  fc  nôtre, 
le  vôtre  ne  sont  jamais  suivis  d'un 
nom.  Ils  prennent  un  accent  cir- 
confle.ve. 


L'adjectif  possessif  leur  est  tou 
jours  suivi  d'un  nom. 

Ex.  :  Mes  sœurs  ont  pris  leurs 
ombrelles  et  mis  leurs  grands  cha- 
peaux. 


Le  pronom  personnel  leur  est  placé 
d'ordinaire  devant  un  verbe  et  s  écrit 
toujours  sans  .s. 

Ex  :  Les  élèves  écoutent  Vhisloire 
que  leur  professeur  leur  raconte. 

ADJ.  NOM  PROX.       VERUE 


Questionnaire. 


\.  Citez  une  proposition  contenant  un  adjectif  possessif.  —  2.  A  quoi  sert  cet  adjectif? 
—  3.  Quels  sont  les  adjectifs  possessifs?—  4.  Quelle  différence  y  a-t-il  entre  mon  jar- 
din et  notre  jardin"!  —  5.  Comment  distinguez-vous  notre  de  le  nôtre'!  votre  de  le 
vôtre'!  —  l'adjectif  letir  du  pronom  leur? 


70 
EXERCICES 


LES  ADJECTIFS 


TEXTE 


336.  La  petite  marchande  de  pommes. 


«^  Suivant  ma  coutume,  j'allai  me  prome- 
ner tout  seul  de  mon  côté.  J'aperçus  une 
petite  fille  qui  vendait  des  pommes  sur  un 
éventaire  qu'elle  portait  devant  elle.  Elle 
avait  beau  vanter  sa  marchandise,  elle  ne 
trouvait  pas  de  chalands.  '=^'^ 
«  Combien  toutes  vos  pommes?  lui  dis-je. 

—  Toutes  mes  pommes,  »  reprit-elle.  Et  la 
voilà  occupée  à  calculer  en  elle-même.  «  Six 
sous,  monsieur,  me  dit-elle.  —  Je  les  prends 
pour  ce  prix,  à  condition  que  vous  irez  les 
distribuer  à  ces  petits  Savoyards  que  vous 
voyez  là-bas.  »  Ce  qu'elle  fit  aussitôt. 

Ces  enfants  furent  au  comble  de  la  joie  de  se  voir  ainsi  régalés,  ainsi 
que  la  petite  fille  de  s'être  défaite  de  sa  marchandise.  Tout  le  monde  fut 
content  et  personne  ne  fut  humilié.  J.-J.  Rousseau. 

QUESTIONS 

337.  Les  mots.  — Ou'est-ce  qu'un  éx^entairel  des  chalands'^  —  Que  veut 
dire  un  Savoyard'!  —  humilier  quelqu'un?  au  comble  de  la  joie?  —  se  dé- 
faire de  sa  marchandise? 

338.  Les  idées.  —  Pourquoi  la  marchande  vante-t-elle  sa  marchandise? 

—  Pourquoi  oalcule-t-elle  si  longtemps?  —  Que  voulait  faire  l'acheteur? 

—  Pour([uoi   tout  le  monde    fut-il  content?  Qui  aurait  pu  èlre  humilié? 

339.  La  grammaJre.  —  Quel  geste  fait  le  promeneur  en  disant  :  cc3 
petits  Savoyards? —  Quand  il  dit  :  suUant  macoulnme,  de  quelle  coutume 
parle-l-il? — Quand  il  dit:  toutes  vos  pommes,  de  quelles  pommes  parle-t-il  ? 

EXERCICE  ORAL 

340.  Mettez  devant  les  noms  suivants  Vadjectif  possessif  qui  convient  : 
m  ..  cravate,       n...  maison,     t...  cousin,       v...  frère,  s...  chiens, 
m...  chapeau,     n...  parents,     t...  cousines,  v...  sœur.  s...  dents, 
m...  souliers,      n...  patrie,       t...  tante,         v...  amis,  s...  cri. 

EXERCICE   ÉCRIT 

341.  Remplacez  les  points  par  des  adjectifs  possessifs. 

Mon  plumier.  —  Dans  . .  .i plumier,  je  range  . . .  porte-plume,  . . .  crayon, 
...  gomme,...   essuie-plume,...  canif,  ...  plumes,  logées  dans...  étui. 

Notre  jai^din.  —  Mon  frère  Paul  et  moi,  nous  avons  un  petit  jardin  sur 
le  balcon  de  ...  appartement.  Nous  possédons  chacun  . . .  caisse  à  fleurs, 
dans  laquelle  nous  avons  semé  . . .  plantes  préférées.  Presque  toutes  . . . 
graines  ont  bien  germé,  et  . . .  caisses  sont  en  ce  moment  couvertes  de 
jolies  fleurs. 

342.  Parmi  les  mots  en  italique  du  texte,  cherchez  les  adjectifs  possessifs 
et  indiquez  leur  genre,  leur  nombre,  le  nom  (ju'ils  déterminent. 

ÉLOCUTION 

343.  Sur  l'image.  —  Où  se  passe  la  scène?  —  Quels  sont  les  person- 
nages, par  ordre  d'importance?  —  Dites  comment  est  le  promeneur  :  son 
air,  son  niainlim,  sou  costume,  son  attitude.  —  Faites  de  même  pour  la 
marchande.  —  Dites  quels  personnages  on  voit  au  loin;  commentils  se 
tiennent,  ce  (pi'ils  regardent.  — Cette  scène  se  passe-t-elle  de  nos  jours? 
^A  quoi  le  voyez-vous? 


4°  L'adjectif  démonstratif  ces  (par 
un  c)  indic'ue  qu'on  montre  l'objet  ou 
qu'on  vient  d'en  parler.  Il  fait  au 
singulier  ce  ou  celle. 

Ex.  :  Fermez  ces  feuHres,  ces  vasistas. 

Au  singulier  on  dirait  :  Fermez 
cette  fenêtre,  ce  vasistas. 


2°  L'adjectif  possessif  ses  {par  un 
s)  indique  à  qui  appartient  l'objet. 
Il  fait  au  singulier  son,  ou  sa. 

Ex.  :  Paul  a  perdu  ses  livres,  ses 
copies. 

Au  singidier  on  dirait  :  Paul  a 
perdu  son  livre,  sa  copie. 


Questionnaire. 


1.  Dites  une  proporitioii  contenant  un  adjectif  clcnionstratif.  —  '2.  A  quoi  sert  l'ad- 
jectif démonstrattf?  —  3.  Quels  sont  les  adjectifs  démonstratifs'^  -  4.  Comment  distin- 
guez-vous l'adjectif  démonstratif  ce  des  pronoms  ce  et  se!  —  b.  Comment  distinguez- 
vous  l'adjectif  démonstratif  ces  de  l'adjectif  possessif  ses? 


71 
Ij»;^^^^     GRAMMAIRE  —  LES  ADJECTIFS     ^^^^^^i^ 

I 

Les  adjectifs  démonstratifs. 

200.  EXPOSÉ.  —  Si  le  pronieneui'  avait  dit  :  a  Portez  les  jiommes 
aux  petits  Savoyards  »,  la  marcliande  n'aurait  pas  su  de  façon  très 
précise  de  quels  Savoyards  il  voulait  parler. 

Mais  il  a  dit  ;   «  Portez  les  pommes  à  ces  petits  Savoyards.  » 
Ainsi,  pour  se  faire  mieux  comprendre,  il  a  employé,  au  lieu  de  l'ar- 
ticle aux,  le  mot  ces,  et  il  a  montré  les  petits  Savoyards. 

2oi.*L.es  adjectifs  démonstratifs.  —  Le  mot  ces,  qui 
se  met,  au  lieu  d'un  article,  devant  le  nom  d'un  objet  que 
l'on  montre,  s'appelle  un  adjectif  démonstratif. 

2o2.*Les  adjectifs  démonstratifs  sont  : 

au  masculin  singulier  ce  :       vendez-moi  ce  poulet. 

au  féminin  singulier  cette  :  combien  coûte  cette  pommel 

au  masc.   et  fém.  pluriel  ces  :     prenez  ces  fruits,  ces  pommes. 

2()3.  Parfois  on  ajoute  au  nome/  ou  là  :  celte  pomme-ci,  ce  poulet-là. 

Ci  indique  que  l'objet  est  rapproché ,  là  indique  que  Tobjet  est  éloigné. 

2o',.*Au  masculin  singulier  on  dit  cet  au  lieu  de  ce  devant  une 
voyelle  ou  un  h  muet  :  cet  enfant,  cet  homme. 

ic^  2o5.  Ne  confondez  pas  :  ce,  adjectif  démonstratif 
avec  :  ce,  pronom  démonstratif 
ou  avec  :  se,  pronom  personnel. 

i"  L'adjectif  démonstratif  ce  est  toujours  placé  devant  un  nom,  puis- 
que c'est  un  adjectif. 

Ex.  :  Je  les  prends  à  ce  prix. 

2°  Le  pronom  démonstratif  ce  est  toujours  suivi  des  mots  qui,  que,  ou 
du  verbe  être. 

Ex.  :  Donnez-moi  ce  que  je  vous  demande  ;  ce  sont  des  pommes. 

3°  Le  pronom  personnel  se  (par  un  s)  est  toujours  suivi  d'un  verbe  en 
un  mot  ou  en  deux  mots. 

Ex.  :  Les  enfants  furent  contents  de  se  voir  ainsi  régalés,  et  la  petite  fille 
de  s'être  défaite  de  sa  marchandise. 

tj§=  2o6.  Ne  confondez  pas  : 
ces,  adjectif  démonstratif  avec  :  ses,  adjectif  possessif. 


g|lî|SiSmSSS55SS5«SJsSSSi««!!^^^  ,m 


12 
EXERCICES 


TEXTE 


LES  ADJECTIFS 
'    344.  Les  voleurs  et  l'âne. 

Pour  un  âne  enlevé,  deux  voleurs  se  battaient  : 
L'un  voulait  le  garder,  l'autre  le  voulait  vendre. 

Tandis  que  coups  de  poing  trottaient, 
Et  que  nos  champions  songeaient  à  se  défendre, 
Arrive  un  troisième  larron 
Qui  saisit  maitre  Aliboron. 

La  Fontaine. 

QUESTIONS 

345.  Les  mots.  —  Que  signifie  ici  enlevé!  trottaient?  —  Qu'est  ce  qu'un 

clmmp'wn'l  un  Inrron'l  maître  Aliboronl 

346.  Les  idées.  —  Que  pensez-vous  de  la  conduite  de  ces  trois  person- 
nages? —  Plaignez-vous  les  deux  premiers?  —  Expliquez  ce  proverbe  : 
Bien  mal  acquis  ne  profile  jamais. 

EXERCICE  ORAL 

347.  Remplacez  l'article  le  ou  la  par  un  adjeetif  démonstratif. 

Prenez  {la)  place  (que  je  montre)         (les)  crayons  {qui  sont  ici)        (r)  image  {quiestla) 

(!f4)  livres  (/es)  cop'ies  (r)  habit 

348.  Dites  combien  on  entend  de  syllabes  dans  chacun  des  vers  du  texte, 
en  indicjuant  les  adjectifs  numéraux  que  vous  employez. 

EXERCICE   ÉCRIT 

349.  Mettez  l'adjectif  démonstratif  qui  convient. 

Regardez  c...  oiseau  qui  voltige  sur  c...  haie  d'aubépine:  il  a  bâti 
c...  joli  nid  que  vous  avez  vu  sur  c...  grosse  branche.- — Avec  c... roses, 
c...  pavots.  c...bluets  etc..  marguerites,  j'ai  composée...  petit  bou- 
quet :  je  vous  l'oiTre. 

350.  Répondez  par  écrit  aux  questions  suivantes  : 

I.  Combien  y  a-t-il  d'élèves  dans  votre  classe? — Combien  dans  le  pre- 
mier rang?  —  Combien  à  chaque  table?  —  Combien  de  pages  dans  votre 
grammaire?  dans  votre  histoire?  dans  votre  livre  de  lecture? 

II.  Quelle  place  avez-vous  eue  dans  la  dernière  composition?  Quels 
étaient  les  deux  premiers?  Comment  appelle-t-on  l'élève  qui  vient  après 
le  premier?  celui  qui  est  dixième  sur  dix  élèves? 

ÉLOCUTION 

351.  Le  temps.  —  Combien  y  a-t-il  d'heures  dans  un  jour?  —  Combien 
de  jours  dans  une  semaine?  dans  un  mois?  dans  une  année?  —  Combien 
de  semaines  dans  un  mois?  dans  une  année?  —  Combien  de  jeudis  par 
an?  —  Combien  d'heures  de  midi  à  minuit? —  Combien  de  minutes  dans 
une  heure?  de  secondes  dans  une  minute? 

VOCABULAIRE 

352.  La  main.  —  Combien  avons-nous  de  doigts  à  chaque  main?  à 
chaque  pied?  —  Comment  s'appelle  le  plus  gros  doigt?  le  second  doigt 

«la  main? —  Comment  nomme-t-on  le  milieu  de  la  main?  la  partie  du 
corps  située  entre  la  main  et  l'avant-bras?  chaque  partie  des  doigts?  la 
partie  cornée  qui  se  trouve  à  l'extrémité  du  doigt. 

353.  T.a  fnmilJe  du  mot  âne.  —  Qu'est-ce  qu'un  âne?  une  ànesse  ?  un 
ànon?  un  ânier?  une  ànerie?  Qu'entend-on  par  ànonner? 

Chacune  des  réponses  devra  être  une  phrase  contenant  le  mot  à7ie. 


73 

■-'ss^s5ss;is^iss^^  GRAMMAIRE  —  LES  ADJECTIFS      ^^^msmmmmmm 

1 

Les  adjectifs  numéraux. 

207.  EXPOSÉ.  —  Dans  l'expression  deux  voleurs  se  battaient, 
nous  savons,  grâce  au  mot  deux  placé  avant  le  nom,  quel  est  le 
nombre  des  voleurs. 

Dans  l'expression  un  troisième  larron,  le  mot  troisième  nous  indique 
l'ordre  dans  lequel  les  voleurs  sont  venus. 

208.  Ces  mots  deux,  troisième,  sont  des  adjectifs  numéraux. 

CS^  Ce  sont  des  adjectifs:,  car  on  les  ajoute  à  un  nom  :  ils  sont  numéraux  parce 
qu'ils  contiennent  l'idée  d'un  nombre. 

209.  Les  adjectifs  numéraux  cardiiiaiia:.  —  Certains 
adjectifs  numéraux  marquent  le  nombre  des  objets.  Ex.  :  deux 
voleurs,  les  cinq  doigts. 

On  les  appelle  adjectifs  numéraux  cardinaux. 

C^  Cardinaux  siçnifie  dans  ce  cas  :  principaux. 

2ro.  Les  adjectifs  numéi^aux  cardinaux  sont  : 

un,  deux,  trois,  quatre,  cinq,  six,  sept,  huit,  neuf,  dix;  onze, 
douze,  treize,  quatorze,  quinze,  seize,  vingt;  trente,  qua- 
rante, etc.;  cent;  mille. 

211.  D'autres  adjectifs  numéraux  sont  composés  de  plusieurs 
adjectifs  numéraux  simples.  Ex.  ;  dix-sept,  dix-huit,  vingt  et  un. 

<1=  a  12.    Pour  compter  on  se  sert  aussi  de  certains  noms  :  un  million, 
deux  millions,  une  douzaine. 

21 3.  Lies  adjectifs  numéraux  ordinaux.  —  On  emploie 
d'autres  adjectifs  numéraux  pour  indiquer  l'ordre  des  objets,  leur 
rang.  Ex.  :  Paul  a  éle  le  premier  en  lecture,  et  j'ai  été  le  cinquième. 

On  les  appelle  adjectifs  numéraux  ordinaux. 

^^^  Ordinaux  signifie  :  qui  marquent  l'ordre. 

21',.  Les  adjectifs  numéraux  ordinaux  sont  : 

premier .  deuxième  ou  second,  troisième, quatrième .  cinquième, 
sixième,  vingtième,  vingt  et  unième,  vingt-deuxième,  etc. 

2i>.*Les  adjectifs  numéraux  cardinaux  sont  généralement  inva- 
riables. Ex.  :  Les  quatre  saisons  de  l'année. 

2 16.* Les  adjectifs  numéraux  ordinaux  s'accordent  avec  le  nom. 
Ex.  :  Prenez  les  premières  places 

=     Questionnaire.  = 

1.  Dites  une  proposition  contenant  un  adjectif  numéral.  —  2.  A  quoi  sert  cet  ad- 
jectif?—  3.  Quels  sont  les  adj.  numéraux  qui  servent  à  compter?  Comment  les 
appclle-l-on? —  4.  Quels  sont  ceux  qui  servent  à  ranger? Comment  les  appelle-t-on? — 
b.  Tous  les  adj.  numéraux  sont-ils  variables?  Quels  sont  ceux  qui  s'accordent  avec  le  nom? 


74 

EXERCICES 
TEXTE 


LES  ADJECTIFS  INDEFINIS 


354.  Le  noyau  de  pêche. 


c^  Un  écolier,  qui  venait  de  manger  une  pêche,  en 
jeta  le  noyau  sur  le  chemin.  Un  vieillard  prit  la  peine 
de  le  ramasser,  et  de  l'enfouir  dans  un  champ  voisin, 
aux  yeuz  de  l'enfant,  qui  rit  d'un  tel  soin.  Plusieurs 
années  après,  notre  écolier  passait  au  même  endroit. 
Il  trouva,  au  lieu  où  le  noyau  avait  été  enfoui,  un 
arbuste  portant  déjà  mainte  branche  vigoureuse.  Le 
vieillard  était  encore  là  :  il  taillait  l'arbre,  n'y  lais- 
sait nulle  chenille,  le  protégeait  contre  toute  at- 
teinte. 

■^'='  Quelle  fatigue  inutile!   pensa  l'adolescent.   Mais 
devenu  homme,  et   longeant   la  route  poudreuse,  il 
retrouva  à  la  même  place  un  bel  arbre,  dont  chaque 
branche  portait  plusieurs  beaux  fruits. 
«^«^  Le  voyageur   cueillit  quelques  pêches,   et,  tout  en  calmant  sa  soif 
ardente,  il  rendit  grâce  à  la  prévoyance  du  vieillard,  qui,  d  un  noyau,  avait 
fait  un  arbre. 
QUESTIONS 

355.  Les  mots.  —  Qu'est-ce  qu'cnfouirl  — un  arbuslel  —  Qu'entend-on  par 
un  tel  soinl  —  Que  veut  dire  mainte  branche?  une  atteinte!  longer  une 
route?  —  En  quoi  consiste  la  prévoyance! 

356.  Les  idées.  —  Pourquoi  l'enfant  rit-il?  —  Monlre-t-il  beaucoup  de 
réflexion  en  disant  :  Quelle  fatigue  inutile?  —  Comment  le  vieillard  a-t-il 
montré  sa  prévoyance?  —  Devons-nous  être  prévoyants? 

EXERCICE  ORAL 

357.  Trouvez  dans  le  texte  tous  les  noms  qui  sont  accompagnés  de 
l'article  ou  d'un  autre  adjectif. 

EXERCICE   ÉCRIT 

358.  Remplacez  les  points  par  un  adjectif  indéfini. 

A. . .  homme  n'est  content  de  son  sort.  —  J'ai  fait  p. . .  fautes  dans  mon 
devoir.  —  Mon  voisin  avait  fait  les  m...  fautes  que  moi.  —  C...  rosier 
nous  a  donné  </...  jolies  fleurs.  —  Le  professeur  a  interrogé  t...  les 
élèves.  —  T...  peine  mérite  salaire.  — N...  mère  est  plus  tendre  que 
la  vôtre. 

359.  Analysez  la  forme  des  adjectifs  dans  les  expressions  suivantes  : 
mainte  branche  vigoureuse,  —  nulle  chenille,  —  la  roule  poudreuse,  — 
sa  soif  ardente.  —  plusieurs  beaux  fruits. 

360  Ajoutez  aux  noms  suivants  des  adjectifs  attributs  à  l'aide  du  verbe 
être.  Modèle  :  L'écolier  était  insoiiciant. 

recoller,  le  noyau,  les  chenilles,    les  fruits,  l'arbre, 

le  vieillard,     le  champ,  la  route,  la  soif,  la  prévoyance. 

361.  Soulignez  les  sujets;  mettez  une  croix  sous  les  adjectifs  employés 
comme  épithètes  et  deux  traits  sous  les  adjectifs  eiiiployés  comme 
attributs. 

Le  noyau  de  la  pèche  est  gros  et  dur.  —  Le  jeune  pêcher  devint  ma- 
gnifique; ses  branches  vigoureuses  portaient  des  fruits  délicieux  qui 
furent  utiles  au  voyageur  altéré. 

INVENTION 

362.  Quel  arbre  ou  quel  arbuste  planlo-t-on  pour  avoir  des  pommes? 
des  poires?  des  noix?  des  groseilles?  des  noisettes?  des  prunes?  des 
nèfles?  des  framboises?  du  raisin? 


75 

glllll^si;sss!^ssis$s;m?jsss;ssss^     GRAMMAIRE  LES  ADJECTIFS     ^^^^^^^^^^^^^111^ 


Les  adjectifs  indéfinis. 

217.  EXPOSÉ.  — Dans  la  phrase  :  Chaque  branche  de  l'arbre  por- 
tait plusieurs  beaux  fruits,  le  mot  chaque  sert  à  préciser  le  sens  du 
nom  branche  :  c'est  donc  un  adjectif,  mais  il  n'en  précise  pas  le  sens 
d'une  manière  bien  définie,  car  c'est  n'importe  quelle  branche.  On 
dit  que  chaque  est  un  adjectif  indéfini. 

21 8.  De  même  plusieurs  précise  un  peu  le  sens  du  nom  fruits, 
parce  qu'il  indique  qu'il  y  en  a  plus  d'un  ;  mais  il  le  précise  d'une 
manière  vague  et  indéfinie,  parce  qu'on  ne  sait  pas  le  nombre  exact 
de  fruits.  Plusieurs  est  aussi  un  adjectif  indéfini. 

2i9.*Les  principaux  adjectifs  indéfinis  sont  : 

aucun,  autre,  certain,  chaque,  maint,  même,  nul,  plusieurs,  tout. 

LES  FONCTIONS  DES  ADJECTIFS 

EXPOSÉ.  —  Nous   avons  vu,  page  65,  comment  on   analyse   la 
forme  des  adjectifs,  et  nous  savons  que  leui'  forme  dépend  du  genre 
et  du  nombre  du  nom  auquel  ils  se  rapportent.  Étudions  maintenant, 
la  fonction  des  adjectifs. 

220.  Souvent  on  rencontre  l'adjectif  qualificatif  placé  à  côté  du 
nom.  Ex.  :  Regardez  ce  bon  vieillard. 

Dans  ce  cas»  on  dit  tjue  l'adjectif  bon  est  épithète  de  vieillard. 
ZS^  Le  mot  épilhèLe  signifie  placé  auprès  du  nom. 

221.  D'autres  fois,  on  nomme  une  personne,  un  animal  ou  une 
chose,  puis  on  lui  attribue  une  qualité  à  l'aide  d'un  verbe,  et  surtout 
du  verbe  être.  Ex.  :  Le  vieillard  était  prévoyant. 

SUJET  VERBE  ATTRIBUT 

Dans  ce  cas,  on  dit  que  l'adjectif  prévoyant  est  Vattribut  du  sujet 
le  vieillard. 

222.  Au  lieu  du  verbe  être,  on  peut  joindre  l'attribut  au  sujet  à 
l'aide  des  verbes  devenir,  paraître,  sembler,  tomber,  dormir,  etc. 

Ex.  :  Le  pêcher  devint  vigoureux;  les  pêches  paraissaient  mûres. 

223.  L'adjectif  peut  servir  d'attribut  à  un  pronom.  Ex.  :  Le  voya- 
geur cueillit  une  pêche  qui  lui  sembla  délicieuse. 

L'adjectif  délicieuse  est  l'attribut  du  pronom  qui. 

=    Questionnaire.  = 

1.  Dites  une  proposition  contenant  un  adjectif  indéfini.  —  2.  Qu'indique  cet  adjectif? 
—  3.  Citez  quelques  adjectifs  indéfinis.  —  4.  Quand  dit-on  que  l'adjectif  est  employé 
comme  épithètel  —  comme  attribut?  —  5.  Quels  verbes  Irouve-t-on  entre  l'attribut 
et  le  sujet? 


E5= 


Biiii,^sii;ssssssùiss!«sssssssssss^^*isis^ 


76 
EXERCICES 


REVISION 


TEXTE 

363.  Le  chien  gourmand. 

Médor  était  gourmand,  paresseux  et  fripon  : 
Ce  sont  là  trois  défauts  qui  ne  forment  qu'un  vice. 
Un  jour,  voyant  la  porte  ouverte  de  l'office, 
En  hâte  il  y  saisit  le  reste  d'un  jambon 
Dont  l'os  lui  paraît  encor  bon. 
Dans  sa  gloutonnerie. 
Il  veut  d'un  seul  effort  l'avaler  tout  entier; 
Mais  cet  os,  mal  tourné,  lui  demeure  au  gosier, 

L'étrangle  et  lui  ravit  la  vie. 
Unvieuxproverbeditquetoujours  les  gourmands 
Creusent  leur  fosse  avec  leurs  dents. 
F.  Bataille.  Les  fables  de  l'école  et  de  la  jeunesse.  [Juven,  édil.] 
QUESTIONS 

364.  Les  mots.  —  Quand  est-on  fripon'i  —  Qu'est-ce  que  ïofficel  —  De 
quel  genre  est  ici  ce  mot  (consulter  le  dictionnaire)?  —  En  quoi  consiste 
la  gloutonneriel  —  Que  veut  dire  mal  lourné'l  demeure''. 

365.  Les  idées.  —  Expliquez  le  second  vers  en  montrant  que  ces  trois 
défauts  vont  ordinairement  de  compagnie.  — A  quoi  voyez-vous  que  Mé- 
dor est  fripon'!  —  Que  signifie  dans  sa  gloutonnerie^  —  Trouvez  une  autre 


lui  ravit  la  vie.  —  Expliquez  le  dernier  vers. 


expression  pour  dire 
EXERCICE  ORAL 

336.  Mettez,  à  la  place  de  l'article,  l'adjectif  indique  en  tête  de  la  ligne; 

Un  adjectif  possessif.  —  Le  professeur  m'a  donné  une  note. 
Le  camarade  a  perdu  le  livre. 

Un  adjectif  démonstratif.  —  Prenez  la  tasse  et  posez-la  sur  le  meuble 
qui  est  là. 

Un  adjectif  numéral.  —Nous  avons  des  doigts  à  chaque  main  eldes  dents 
dans  la  bouche. 

Un  adjectif  indéfini.  —  On  a  placé  des  réverbères  dans  des  rues. 

EXERCICE  ÉCRIT 

367.  Analysez  les  articles  contenus  dans  les  vers  5.  4  et  5. 

368.  Analysez  les  adjectifs  suivants  ;  gourmand,  bon,  seul,  vicier,  trois 
(detauts),  sa  (gloutonnerie),  cet  (os),  leur  (fosse),  leurs  (dents). 

359.  Analysez  la  forme  des  noms  suivants  :  Médor,  défauts,  porte,  jam- 
bon, gloutonnerie,  gourmands. 

Trouvez  les  verbes  qui  ont  pour  sujets  les  noms  suivants  : 
Médor,  Vos,  un  vieux  proverbe,  les  gourmands. 

ÉLOCUTION 

370.  Les  proverbes.  —  Que  signifient  les  proverbes  suivants  : 
Tout  ce  qui  brille  n'est  pas  or. 

En  forgeant,  on  devient  forgeron. 

Il  ne  faut  pas  courir  deux  lièvres  à  la  fois. 

VOCABULAIRE 

371.  La  famille  du  mot  dent.  — ■  Les  petits  corps  osseux,  recouverts 

d'émail,  qui  sont  dans  notre  bouche  sont  les  d —  L'ensemble  de  nos 

dents  forme  notre  d —  L'homme  qui  soigne  les  dents  est  im  d — 

Une  roue  qui  a  des  dents  est  une  roue  rf....  —  Un  tissu  à  jour,  qui  a  de 
petites  pointes  en  forme  de  dents,  est  une  d...  —  Une  eau  avec  laquelle 
on  nettoie  ses  dents  est  une  eau  ...  —  Une  pointe  qui  sert  à  nettoyer 
les  dents  est  un  c. .  .-d. . . 


GRAMMAIRE  -LES  ADJECTIFS    ^g 

1 

Questionnaire  de  revision. 

L'article.  —  1.  Relisez  les  vers  3,  4  et  5  et  dites  quels  mots  sont 
placés  devant  les  noms. 

2.  Cominont  appelez-vous  l'article  le  dans  le  reste"]  la  dans  la 
porlel  les  ÛMis  les  (jourmands'] 

5.  Dans  l'os,  l'office,  que  savez-vous  sur  l'ailicle  /'? 

4.  Dans  au  gosier,  comment  appelez-vous  Tarticle  aul  Pour  quels 
mots  est-il  mis".' 

.''.  De  quelle  espèce  est  l'article  dans  un  jambonl  Comment  dirait- 
un  au  pluriel? 

L'adjectif  qualificatifo  —  6.  Comment  appelez-vous  les  adjec- 
tifs contenus  dans  le  premier  vers?  A  quoi  servent-ils? 

7.  A  quel  mot  se  rapportent-ils? 

8.  S'il  s'agissait  de  la  chienne  Médorette,  comment  écrirait-on  ces 
adjectifs? 

9.  Quelle  est  la  marque  du  féminin  dans  les  adjectifs? 

10.  S'il  s'agissait  de  plusieurs  chiens,  comment  écrirait-on  les 
trois  adjectifs  du  premier  vers?  —  Quelle  est  la  marque  du  pluriel  dans 
les  adjectifs? 

11.  S'il  s'agissait  cVun  chien  et  d'une  chienne  comment  s'écriraient 
les  trois  adjectifs?  et  s'il  s'agissait  de  deux  chiennes^ 

L'adjectif  po»$sessif.  —  12.  Dans  sa  gloutonnerie,  que  vous 
indique  le  mot  sal 

15.  Trouvez  dans  le  dernier  vers  les  adjectifs  possessifs  et  dites  à 
quel  mot  ils  se  rapportent. 

I/adjectif  démonstratif.  —  14.  Quelle  différence  voyez-vous 
entre  l'os  et  cet  osl  La  seconde  expression  ne  dit-elle  pas  quelque 
chose  de  plus  que  la  première? 

lo.  Comment  appelez-vous  l'adjectif  ref?  A  quel  nom  se  rapporte- 
t-il? 

L'adjectif  numéral.  —  16.  A  quoi  seit  le  mot  trois  dans  le 
2^  vers?  A  quel  nom  se  rapporte-t-il ?  De  quelle  espèce  est-il? 

17.  Quels  sont  les  adjectifs  numéraux  contenus  dans  le  second 
vers? 

L'adjectif  indéGni.  —  18.  Si  je  dis  :  Médor  avait  phisieiirs  dé- 
fauts, qu'indique  le  mot  plusieursl  A  quel  nom  se  rapporte-t-il  ? 
Comment  l'appelle-t-on? 


78 


LES  GROUPES  DE  MOTS 


EXERCICES 
TEXTE 

372.  La  petite  souris  et  le  gros  chat. 

*=S«»  [Une  petite  souris]  allongeait  [son  museau  pointu]  [hors  d'un  trou] 
[  de  la  muraille  ].  Elle  était  là  comme  (  à  sa  fenêtre  j,  et  [d'un  œil  inquiet  ] 
elle  regardait  à  droite  et  à  gauche  avant  de  se  hasarder  au  dehors. 
«  Viens  donc,  viens,  ma  gentille,  lui  dit  [un  gros  chat]  qiii  était  couché 
prés  de  là,  faisant  ronron  et  [  les  yeux  demi-  fermés];  viens  jouer  avec 
moi.  —  Oh!  nenni,  s'écria  (la  petite  souris  ],  tu  as  croqué  [  mon  père], 
tu  as  croqué  [ma  mère]  et  tu  me  croquerais  aussi.  »  Cela  dit,  [la  petite 
souris]  rentra  [la  tête]  [au  fond]  [du  trou]  et  disparut.  Ch.  Delon. 

QUESTIONS 

373.  Les  mots.   —  Qu'est-ce   qu'un  museau  ?  —  Qu'entend-on   par  .se 

hasarder' 'f  que  signifie  nennil 

374.  Les  idées.  —  Pourquoi  la  petite  souris  regarde-t-elle  d'un  œil 
inquieti  —  Pourquoi  le  chat  fait-il  ronron  et  ferme4-il  à  moitié  ses  yeux? 
—  Que  pensez-vous  de  la  conduite  de  la  petite  souris?  —  De  quelle  qualité 
a-t-elle  fait  preuve? 

375.  La  grammaire.  —  Comment  est  la  souris?  comment  est  le  museau? 
à  qui  appartient-il?  —  Quel  est  le  groupe  de  mots  qui  contient  ce  qui  a 
rapport  ou  museau?  ce  qui  a  rapport  à  Vœil?  ce  qui  a  rapport  au  chat? 

EXERCICE   ORAL 

376.  Lisez  chaque  groupe  de  mots  placé  entre  parenthèses  dans  le  te.xte, 
en  indiquant  son  genre  et  son  nombre. 

377.  Dites  de  quoi  chaque  groupe  est  formé. 

378.  Trouvez  les  groupes  qui  commencent  par  une  préposition. 
EXERCICE  ÉCRIT 

379.  Copiez  chacun  des  groupes  de  mots  du  texte 
suivant,  en  indiquant  :  1°  son  genre  et  son  nombre  ; 
2°  de  quels  mots  il  est  formé. 

Modèle  :  Cette  petite  fleur  :  groupe  de  mots  au 
féminin  singulier. 
Cette      adj.  démonstr.  détermine  fleur,  f.  s. 
petite    adj.  qualif.  épithète  de  fleur,  f.  s. 
fleur    nom  commun  de  chose,  f.  s. 

380.  La  pâquerette.  —  [Cette  petite  fleur]  se 
rencontre  partout;  elle  grimpe  [sur  la  colline]  et 
[sur  les  rochers],  se  cache  [dans  la  forêt],  habite 
[dans  le  vallon]  et  embellit  [les  bords]  [du  ruis- 
seau]. [Dans  l'enclos  cultivé]  [du  jardin],  elle 
partage   [la  plate-bande]  [de  l'oeillet];  [dans  la 

prairie],  elle  se  mêle  agréablement  [aux  boutons  d'or].  Partout  [sa  char- 
mante corolle]  réjouit  [nos  regards]. 

ÉLOCUTION 

381.  La  fleur.  —  Comment  se  nomment  les  différentes  parties  d'une 
fleur?  —  Qu'est-ce  que  le  bouton?  le  calice?  la  corolle?  —  De  quelles 
couleurs  sont  les  fleurs?  —  Voit-on  des  fleurs  vertes?  —  Comment  est 
la  pâ(iuerette?  —  Citez  une  fleur  qui  lui  ressemble.  —  A  quelle  époque 
de  l'année  voit-on  fleurir  les  pâquerettes? 

VOCABULAIRE    (à  lire,  prds  à  copier). 

382.  Les  fleurs. 

le  réséda,  le  jasmin,  la  rose, 

la  jacinthe         le  géranium, 
la  tulipe  l'héliotrope. 


le  souci,  l'œillet, 

la  primevère,    la  marguerite,  la  violette, 
la  clématite,      la  renoncule,    la  pensée. 


79 
ggw'j^"^^g^'*g>'?issjjsi?i^^       GRAMMAIRE   LES  ADJECTIFS     ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^i^^'^^'M 


Les  groupes  de  mots. 

i?.\.  EXPOSÉ.  —  Quand  on  lit  un  texte,  on  trouve  très  souvent 
dos  mots  groupés  de  la  façon  suivante  : 

I  Une  petite  souris]  allongeait  [son  museau  pointu]  [hors  d'un 
trou  ]  [  (le  la  muraille  ].  Elle  était  [  à  sa  fenêtre  \. 

Ce  qui  est  dans  chaque  parenthèse  est  un  groupe  de 
mots. 

22").  Dans  chaque  groupe  il  y  a  un  nom  accompagné  d'adjectifs  : 

1"  La  muraille  i  sont  des  groupes  de  mots  formés  d'un  riotn  précédé 

)^i  trou  )      de  V article. 

2'  S'a  fenêtre  }  sont  des  groupes  de  mots  formés  d'un  nom  pi"écédé 

Cet  enfant  )      d'un  adjectif. 

3''  Une  petite  souris  ^  sont   des   groupes  de  mots  formés  d'un  7wtn  accom- 

soii  museau  pointu  i      pagné  d'un   adjectif  qualificatif  et   précédé   d'un 

trois  vieilles  maisons  )      autre  adjectif. 

226.  Dans  ces  exemples  on  voit  bien  que  les  adjectifs  servent  à 
rendre  plus  précis  le  sens  du  nom.  Ainsi,  dans  son  museau  pointu,  l'ad- 
jectif qualificatif  pointu  indique  comment  est  le  museau,  et  l'adjectif 
possessif  son  indique  à  qui  il  appartient. 

227.  L.e  nom  chef  du  groupe.  —  Dans  un  groupe  de 
mots,  c'est  le  nom  qui  est  le  chef  du  groupe.  Il  impose  aux 
adjectifs  son  genre  et  son  nombre. 

228.  S'il  est  au  féminin,  tous  les  adjectifs  qui  l'accom- 
pagnent seront  au  féminin.  Ex.  :   une  petite  souris. 

229.  S'il  est  au  pluriel,  tous  les  adjectifs  qui  l'accom- 
pagnent seront  au  pluriel.  Ex.  :  les  yeux  fermés. 

2.3o.  Les  fonctions  des  groupes  de  mots.  —  Un  groupe 
de  mots  peut  être  employé  comme  sujet  ou  comme  complément. 

Quand  le  groupe  de  mots  n'est  pas  précédé  d'une  préposition,  il 
peut  être  sujet,  ou  complément  direct  d'un  verbe,  ou  attribut. 

Ex.  :  [Une  petite  souris]  allongeait  [son  museau  pointu]. 

SUJET  COMPL.   DIRECT 

23 1.  Quand  le  groupe  de  mots  commence  par  une  préposition 
il  est  employé  comme  complément  indirect  d'un  verbe  ou  comme 
complément  d'un  nom. 

Ex.  :  Hors  d'un  trou  —  de  la  muraille. 

COMPL.    IND.   DE   LIEU  COMPL.    DE  NOM 


Questionnaire. 


1.  De  quoi  se  compose  un  groupe  de  mots?  —  2.  Citez  un  groupe  de  mots.  — 
3.  De  quoi  est-il  composé?  —  4.  Dans  un  groupe  de  mots,  quel  est  le  mot  le  plus 
important?  —  5.  Quelles  sont  les  fonctions  des  groupes  de  mots? —  6.  Citez  un  groupe 
de  mots  employé  comme  sujet,  —  comme  complément  direct,  —  comme  complément 
indirect,  —  comme  compl.  de  nom. 


_„ _ia 


80 


EXERCICES  DE    COMPOSITION    FRANÇAISE 


i.  Mon  sac  d'écolier. 


Décrivez  votre  sac  d'écolier  en  suivant  le  plan 
que  voici  : 

I.  —  Dites  en  quoi  il  est  fait;  sa  couleur; 
comment    vous  le  portez. 

II.  —  Énumérez  les  objets  qu'il  contient. 

III.  —  Pourquoi  étes-vous  content  d'avoir 
un  sac?  Le  tenez-vous  toujours  bien  rangé? 


2.  La  boutique  du  boulanger. 

I.  —  Oue  voyez- 
vous  dons  la  bouti- 
riue  du  boulanger?  à 
la  devanture,  autour 
des  mui-s,  etc.  Où  se 
tient   la   boulangère? 

II.  _  Quelles  sortes  de-pain  voyez-vous  dans 
la  boutique?  à  la  devanture?  sur  les  rayons?  sur 
le  comptoir? 

III.  —  Quel  pain  préférez-vous?  Dites  com- 
ment  il  est  au  dehors,  au  dedans.     Le  préféi-ez- 

vous  tendre,  l'assis? 

5.  L'automne. 

I.  —  Quand  commence  l'automne?  Quandfinit- 
il'/  Comment  sont  les  jours?  Quel  est  l'aspect  des 
forêts  et  des  jardins? 

II.  —  Que  fait-on  à  la  campagne  on  automne? 
(Lacueilîette  des  fruits,  la  vendange,  la  chasse.) 

III.  —  Que  faites-vous  en  automne?  (La  fin 
des  vacances,  la  rentrée  des  classes.) 

4.  Les  vêtements. 
I.   —    Quels  sont  les  vêtements  que  vous  portez  aujourd'hui? 
I[.  _  Mettez-vous  tous  les  jours  les  mêmes  vêtements? 

III.  —  Comment  sont  vos  vê- 
tements d'hiver?  Vos  vêtements 
d'été? 

IV.  —  Prenez-vous  soin  de  vos 
vêtements?  Comment? 

5.  Le  cocher. 

I.  —  Où  voit-on  des  cochers? 
Comment  sont-ils  habillés?  (Dé- 
crire celui  qui  est  sur  l'image.) 

II.  _  Que  tiennent-ils  à  la  main?  —  A  quoi  servent  les  rênes,  le  fouet? 
—  N'abuse-t-on  pas  du  fouet? 

III.  —  Comment  le    cocher  dirigc-t-il  son  cheval?  —    A    quoi    doit-il 
prendre  garde? 


81 


EXERCICES   DE  COMPOSITION    FRANÇAISE 

6.  Le  cheval. 

I.  —  Comment  est  fait  le  cheval?  (Son  corps,  son   cou,  sa  tète,    ses 
pieds,  sa  queue.) 

II. —  Comment  avance-t-il?  (Le  pas,  le 
trot,  le  galop).  Comment  le  conduit-on? 
[Le  mors,  les  rênes,  les  harnais.) 

111.  —  Ouels  services  nous  rend  le 
cheval?  Traîner  les  voitures,  porter  les 
cavaliers. 

7.  Le  libraire. 

I.  —  A  la  rentrée  des  classes  vous 
êtes  allé  chez  le  libraire  pour  acheter  vo^ 
livres.  Quels  livres  avez-vous  vus  dans 
sa  boutique? 

II.  —  N'avez-vous  vu  que  des  livres?   Quels  autres  objets  le  libraire 
vendait-il? 

III.  —  Y  a-t-il  un  de  ces  objets   qui  vous 
ait  fait  envie?  Lequel? 

8.  L'hiver. 

I.  —  Aimez-vous  l'hiver?  Quel  temps  fait-ii 
on  hiver? 

II.  —  Aimez-vous  voir  tomber  la  neige? 
Comment  est   la  ville    quand   il   y  a   de  la 

neige? 

III.  —  A  quoi  peut-on  jouer  en  hiver? 

IV.  —  Tout  le  monde  est-il  aussi  heureux 
que  vous  en  hiver? 

9.  Le  boucher. 

Décrivez  la  boutique  du  boucher. 
Diter-^:   1°  les  morceaux  de  viande   ou  les 
animaux    de  boucherie    que  vous    y    voyez 
suspendus. 

2°  Les  personnes  qui  sont  dans  celte  boutique  ;  où  elles  se  tiennent,  ce 
qu'elles   font.   Parlez  d'abord  du  boucher,  puis 
de  ses  aides;  des  clients;  de  la  caissière.   (Em- 
ployez des  verbes  variés.) 

10.  Le  chien. 
1°  Décrivez  un  chien  que  vous  connaissez 

I.  —  Dites  :  Comment  il  s'appelle,  —  com- 
ment est  sa  taille,  —  son  poil,  —  ses  oreilles, 
—  sa  queue.  (Varier  les  adjectifs.  Voir  le  texle 
n»  284,  p.  62.) 

11.  —  Quels  sont  ses  qualités  ou  ses  défauts?  Est-il  bon?  méchant? 
Aboie-t-il  souvent?  Suit-il  bien  son  maître? 

2"  Si  vous,  ne  connaissez  pas  de  chien,  dites  à  quoi  on  emploie  d'habi- 
tude cet  animal  1°  le  chien  de  garde  2°  le  chien  de  berger;  5°  le  chien 
de  chasse. 


MAQUKT  ET  FLOT.  —  1"''  DEGRÉ. 


6 


DEUXIEME  PARTIE 

LE   VERBE 

TEXTE 

383.  Le  loup  et  le  jeune  mouton. 

^^  Des  moutons  étaient  en  sûreté  dans  leur  parc;  les  chiens  dormaient; 

et  le  hevgev,  à  l'ombre  d'un  grand  ormeau,  jouait  de  la  flûte  avec  d'autres 

bergers  voisins.  Un  loup  affamé  vint, 
par  les  fentes  de  l'enceinte,  reconnaître 
létat  du  troupeau. 

<=§»  Un  jeune  mouton  sans  expérience, 
et  qui  n  avait  jamais  rien  vu,  entra  en 
conversation  avec  lui  :  a  Que  venez-vous 
chercher  ici?  dit-il. —  L'herbe  tendre  et 
fleurie,  lui  répondit  le  loup.  —  Est-il 
donc  vrai,  repartit  le  mouton,  que  vous 

ne  mangez  point  la  chair  des  animaux  et  qu'un  peu  d'herbe  vous  suffit?  Si 

cela  est,  vivons  comme  frères,  et  paissons  ensemble.  » 
Aussitôt  le  mouton  sort  du  parc  dans  la  prairie,  où  le  loup  le  mit  en 

pièces  et  l'avala.  Fénelon. 

QUESTIONS 

384.  Les  mots.  — Ouesignifie  en  sûretéf  — reconnaître? —  Qu'est-ce  qu'un 
pnrci  un  ormeaul  une  enceinte'?  —    Que  veut  dire  paissons'( 

385.  Les  idées.  —  Pourquoi  le  berger  et  les  chiens  ne  s'occupaienl-ils 
pas  des  moutons?  —  Pourquoi  le  rnouton  cause-l-il  avec  le  loup?  —  Le 
loup  dit-il  la  vérité?  —  Que  pensez-vous  de  la  conduite  dumoulon? 

386.  La  grammaire  —  Que  faisaient  les  chiens?  le  berger?  le  loup?  — 
Quel  est  le  mol  qui  indique  ce  (jue  faisait  chacun  d'eux? 

EXERCICE  ORAL 

387.  Employez  comme  sujets  les  noms  qui  suivent,  en  disant  ce  que 
font  d'ordinaire  les  personnes  ou  les  animaux  qu'ils  désignent. 

Modèle  :  L'écolier. apprend  sa  leçon. 

l'écolier,  le  tailleur,  le  chat,  la  souris, 

le  chasseur,  la  couturière,  le  chien,  la  fourmi, 

l'horloger,  la  blanchisseuse,        le  loup,  l'abeille, 

le  fumiste,  le  poète,  le  mouton,  le  tigre. 

388.  Employez  comme  sujet  le  pronom  nous  en  disant  tout  ce  que  les 
élèves  ont  fait  depuis  l'entrée  en  classe. 

EXERCICE  ÉCRIT 

389.  Parmi  les  mots  en  italique  dans  le  texte  n"  385  cherchez  ceux  qui 
sont  employés  comme  sujets.  Écrivez  à  la  suite  le  verbe  correspondant. 

Modèle  :  :  Des  moutons  étaient.... 

390.  Indiquez  les  sujets  et  les  verbes  danj  le  texte  suivant  : 

Le  matin  à  la  campagne.  —  Les  coqs  ont  déjà  annoncé  le  jour.  Les 
oiseaux  se  rcveillenl  el  gazouillent  dans  les  branches.  Les  campagnards 
se  lèvent,  allellent  les  chevaux  el  se  rendent  au  travail.  Pendant  ce  temps 
le  soleil  se  montre,  el  ses  rayons  i-éjouissent  la  nature  entière.  Les 
abeilles  sortent  de  leur  ruche,  les  pigeons  volent  dans  les  champs  à  la 
recherche  de  leur  déjeuner.  Les  prairies  sont  couvertes  de  rosée. 
INVENTION 

391.  Dites  la  personne,  l'animal  ou  la  chose  qui  peut 

hurler,         grincer,  fondre,         plonger,         déborder,        bondir, 

bêler,  mordre,         yeler,  siffler,  lilcr,  voler. 


85 

-^^^^^^   DEUXIEME  PARTIE 


LE  VERBE 

Le  sujet  et  le  verbe. 

232.  EXPOSÉ.  —  Dans  le  texte,  on  parle  des  chiens,  el  on  dit  ce 
qu'ils  font  :  Jes  chiens  dormaient. 

2'i3.  t.e  nom  employé  comme  sujet. — Le  nom  :  chiens  est 
employé  comme  sujet,  parce  qu'on  dit  ce  que   font  les  chiens. 

23 i.  Lie  verbe.  —  Le  mot  dormaient,  qui  exprime  ce  que  font 
les  chiens,  s'appelle  un  verbe. 

23  5.*  Le  verbe  est  un  mot  qui  indique  ce  que  fait  le  sujet. 

236.  'C§="  On  dit  aussi  ce  que  fait  le  berger:  Le  berger  jouait  de  lu  /lùle. 

Le  nom  berger  est  donc  employé  comme  sujet. 

Mais  le  nom  flûte  n'est  pas  employé  comme  sujet,  parce  qu'on  ne  dit 
pas  ce  que  fait  la  flûte. 

237.  Le  pronom  employé  comme  sujet.  —  Au  lieu  d'em- 
ployer un  nom.  on  peut  employer  un  pronom  comme  sujet.  On  dit  : 

SINGULIER  Pl.UltlIil. 

à  la  1"  personne  je  récite,  nous  récitons, 

à  la  2=  personne  tu  récites,  vous  récitez, 

à  la  5°  personne  il  ou  elle  récife,      ils  ou  elles  récitent. 

LE     VERBE     S'ACCORDE    AVEC     LE    SUJET 

238.  Remarquez  que  le  verbe  ne  s'écrit  pas  de  la  même  façon  : 

1"  quand  le  sujet  est  au  singulier  ou  quand  le  sujet  est  au  pluriel  : 
l'élève  récite,  les  élèves  récitent; 

2°  quand  le  sujet  est  à  la  l"' personne  ou  à  la  2"  :  Je  récite,  tu  récites. 

239.* On  dit  que  le  verbe  s'accorde  en  nombre  (singulier 
ou  pluriel)  et  en  personne  Cl'%  2'^  ou  3*^)  avec  le  sujet. 

Ex.  :  je  récite,  tu  récites,  ils  récitent. 

Mais  il  ne  varie  pas  en  genre.  Ex.  :  il  récite,  elle  récite. 

24o.*L(e  radical.  -^  Dans  les  mots  récite,  récites,  récitent,  il  y  a 
une  partie  (récit)  qui  contient  l'idée  exprimée  par  le  verbe  :  c'est  ce 
qu'on  appelle  le  radical. 

24i.*L.a  terminaison.  —  A  la  fin  du  verbe  il  y  a  une  partie 
qui  change  suivant  que  le  sujet  est  au  singulier  ou  au  pluriel  :  il 
récite,  ils  récitent,  ou  suivant  la  personne  :  Je  récite,  tu  récites. 

Ces  lettres  finales  e,  es,  e,  ons,  ez.  eut,  sont  ce  qu'on  appelle  la 
terminaison. 

—     GLuestionnaire.  =^ 

1.  Qu'est-ce  qu'un  verjje?  — "2.  Montrez,  par  un  exemple,  que  la  manière  d'écrire  un 
verbe  dépend  de  son  sujet.  —  5.  Qu'appclle-t-on  radical  d'un  verbe?  —  4.  Qu'est-ce 
que  la  terminaison  ? 


84 
EXERCICES 


LE  VERBE 


TEXTE 


392.  Le  retour  des  champs. 


«=^  Chaque  soir,  le  berger  revient  avec  sa 
flûte  et  chante  à  la  famille  assemblée  les 
nouvelles  chansons  qu'il  a  apprises  dans 
les  hameaux  voisins.  Le  laboureur  rentre 
avec  sa  charrue,  et  ses  bœufs  fatigués 
marchent  le  cou  penché,  d'un  pas  lent  et 
tardif,  malgré  l'aiguillon  qui  les  presse. 
Tous  les  maux  finissent  avec  la  journée. 

FÉNELON. 


QUESTIONS 

393.  Les  mots.  —  Qu'est-ce  qu'une  flûle'!  —  Qu'entend-on  par  les  nou- 
velles chansons?  —  un  hameau^  —  Qu  est-ce  qu'un  aiguillon'^ 

394.  Les  idées.  —  Qu'est-ce  qui  indique  que  les  bœufs  sont  fatigués?  — 
Qu'entend-on  ici  par  tous  les  maux''.  —  Que  signifie  la  dernière  phrase. 

EXERCICE  ORAL 

395.  Trouvez  les  noms  employés  comme  sujets  dans  le  texte  592,  et  indi- 
quez leur  verbe. 

396-  Trouvez  dans  le  texte  502  un  complément  de  temps  de  revient. 

—  Un  coinpl.  de  manière  de  revient. 

—  Le  compl.  direct  et  le  compl.  indirect  du  verbe  :  chante. 

—  Le  compl.  de  lieu  du  verbe  :  il  a  apprises. 

—  Les  compl.  de  manière  du  verbe  :  marchent. 

—  Le  compl.  de  temps  du  verbe  :  finissent. 

EXERCICE   ÉCRIT 

397.  Donnez  aux  verbes  suivants  un  sujet  et  un  compl.  direct  d'objet  : 
répéter,  badigeonner.,  couper,  occuper,  raccomynoder,  servir. 

398. 


398.  Donnez  aux  verbes  suivants  un  sujet,  un  complément  direct  d'objet 
et  un    complément    indirect  :    Donner,    offrir,    répéter,    redire,    ajouter, 

La  fermière  donne  le  grain  aux  poules. 


accorder. 
Modèle 


399.  Conjuguez  à  l'indicatif  présent         :  Je  chante  une  nouvelle  chanson. 

à  l'indicatif  miparfait  :  Je  rentrais  avec  mon  frère. 
à  l'indicatif  passé  simple:  Je  marchai  la  tête  penchée. 
à  l'indicatif  futur  :  Je  finirai  ma  tâche. 

INVENTION 

400.  Ajoutez  aux  verbes  un  compl.  d'objet  et  un  compL  de  manière  : 
Les  écoliers  apprennent — Les  loupsdévorent  .... —  La  luneéclaire  .... 

—"Les  bœufs  tirent ....  —  La  jardinière  cueille  ....  —  Le  soldat  défend  .... 


VOCABULAIRE 

401.  La  famille  du  mot  cou.  —  Dites  ce  que 
en  faisant  entrer  le  mot  cou  dans  la  phrase. 

Un  col  est  ....             Un  collier  est  .... 
Un  collet  est Luc  collerette  est    


signifient  les  mots  suivants 

L'encolure  d'un  rhoval  est.... 
On  appelle  colificiiet.. .. 


. .     85 

|!|^is5i!ssi^iiisimjgs5§^sj^^^  GRAMMAIRE    LE    VERBE    ^^^^^^^^^^^^^^^^i^^^^isiismssm}M 

il  1 

f:\  Les  compléments  du  verbe. 

l'tj..  EXPOSÉ.  —  Quand  je  dis  :  L'élève  récitait  sa  leçon  à  haute 
voix,  le  sens  du  verbe  récitait  est  complété  par  les  expressions  :  sa 
leçon,  à  haute  voix  que  j'ai  ajoutées  à  ce  verbe. 

243.*  L,es  compléments.  —  Les  mots  que  Ton  ajoute  au 
verbe  pour  en  compléter  le  sens  sont  des  compléments. 

Dans  les  compléinenls  on  peut  distinguer  :  1°  la  forme;  2"  le  sens. 

A.   —   LA   FORME   DES   COMPLÉMENTS 

244.  Quand  un  complément  est  placé  auprès  du  verbe  directe- 
ment, c'est-à-dire  sans  préposition,  on  l'appelle  complément  direct. 
Ex.  :   1°  Le  berger  chante  une  chanson. 

2"  Son  chien  le  suif  fidèlement. 

ô"  Les  bœufs  marchent  le  cou  penché. 

2^5.  Quand  le  complément  du  veiJje  est  précédé  d'une  préposi- 
tion, on  l'appelle  complément  indirect. 
Ex.  :  Le  laboureur  rentre  avec  ses  bœufs. 
Il  leur  chante  une  chanson. 

tCF"  246.    Nous  avons  vu  (pages  45  et  45)  que  les  pronoms  personnels  peuvent  être 
compléments  indirects  sans  préposition    Ex.  :  Il  leur  parle. 
Les  pronoms  compléments  sont  souvent  placés  avant  le  verbe. 

I  B.  —  LE  SENS  DES  COMPLÉMENTS 

247.  On  peiiyse  proposer  de  chercher  ce  que  signifient  les  compléments 
du  verbe.  Cela  s'appelle  analyser  le  se^is  des  compléments. 

248.  Prenons  un  sujet  :  l'élêvc  et  un  verbe  :  récitait.  Nous  allons  com- 
pléter le  sens  du  verbe  récitait  à  l'aide  de  plusieurs  compléments. 

Nous  pouvons  dire  : 

1°  Ce  que  l'élève  rocilait,  quel  était  l'objet  de  son  action,  à  l'aide  d'un 
complément  d'objet. 

Ex.  :  L'élève  récitait  sa  leçon. 
^=  Le  complémi'iit  d'objet  est  souvent,  par  sa  forme,  un  complément  direct.   On 
l'appelle  alors  complément  direct  d'objet  {sa  leçon). 

'2°  A  quel  moment  l'élève  récitait,  à  l'aide  d'un  complément  de  temps. 
Ex.  :  Ce  matin  rélève  récitait  sa  leçon. 

5°  En  quel  lieu  l'élève  récitait,  à  l'aide  d'un  complément  de  lieu. 
Ex.  :  Lélève  récitait  sa  leçon  en  classe. 

¥  De  quelle  manière  il  récitait,  à  l'aide  d'un  complément  de  manière. 
Ex.  :  Lélève  récitait  sa  leçon  à  voix  basse. 

249.  Quand  on  ne  peut  pas  trouver  le  sens  d'un  complé- 
ment, on  se  contente  de  dire  sa  forme  :  complément  direct 
ou  indirect. 

==   Questionnaire.  — 

1.  Ou'appelle-t-on  complément  d'un  verb«?  — 2.  Quelles  sont  les  2  formes  du  com- 
plément d'un  verbe?  —  5.  En  quoi  le  complément  direct  dilTére-t-il  du  complément 
indirect?  — 4.  Où  place-t-on  souvent  les  pronoms  personnels  compléments?  —  5.  Dites 

ce  qu'exprime  le  complément  d'objet  du  verbe  réciter,  —  le  compl.  de  temps,  le 

compl.  de  heu,  —  le  compl.  de  manière. 


gH  ^^Jsssssssssssssj^ss^smssssssi^ss^ 


80 
EXERCICES 

TEXTE 


LE  VERBE 


402,  Le  colin-maillard. 

Prés  d'un  bois,  le  soir,  à  l'écart, 

Dans  une  superbe  prairie. 
Des  lapins  s'amusaient,  sur  l'herbette  fleurie, 

A  jouer  au  colin-maillard. 
Des  lapins,  direz-vous,  la  chose  est  impossible! 
Rien  n'est  plus  vrai,  pourtant:  une  feuille  flexible 
Sur  les  yeux  de  l'un  d'eux  en  bandeau  s'appliquait 
Et  puis  sous  le  cou  se  nouait. 
Un  instant  en  faisait  l'affaire. 

Flobian.  La  Inupe  et  les  lapins. 


QUESTIONS 

403.  Les  mots.  —  Oue  signifient  les  expressions  :  à  l'écarVl  —  l'herbetlel 
—  ta'rhosel  —  une  fe"uille  jlexible'i  —  s'appUquaiL'l 

404.  Les  idées.  —  Qu'est-ce  nue  le  colin-maillard"?  —  Où  se  passe  la 
scène?  —  Crovoz-voirs  que  des  lapins  i>uissent  jouer  au  coiin-niailiard?  — 
Ouels  délalL  l'auteur  ajoule-l-il  pour  prouve;  qu'il  dit  vrai?—  Malgré  ces 
détails,  croyez-vous  que  la  chose  soit  possible? 

EXERCICE  ORAL 

405.  Lisez  le  texte,  en  indiquant  les  sujets  et  les  verbes. 

406.  Dans  la  proposition  :  Des  lapins  s'amusaient,  trouvez  quatre  com- 
pléments de  lieu  de  s'amusaient. 

—  Cherchez  le  complément  de  manière  et  le  complément  de  temps  de 
s'amusaient  —  le  com])lément  de  lieu  et  le  complément  de  manière  de 
s'appliquait  —  le  complément  de  lieu  de  se  nouait. 

EXERCICE  ÉCRIT 

407.  Copiez  le  texte  402;  mettez  entre  crochets  [  ]  tous  lcs*coniplé 
ments  indirects  et  soulignez  leur  préposition. 

408.  Copiez  le  texte  suivant,  et  soulignez  les  adverbes  : 

Ne  remettez  jamais  à  demain  ce  que  vous  pouvez  faire  aujourd'hui.  Le 
petit  Pierre  revenait  hier  ie  l'école;  il  se  dit  :  «  J"ai  un  devoir  assez  long 
a  faire,  mais  je  veux  d'abord  m'aniuser  un  peu.  »  Et  il  prit  rapidement 
SCS  boites  de  soldais,  aligna  sur  la  table  fantassins  et  cavaliers,  et  passa 
ainsi  une  heure  bien  agréable.  Puis  il  se  mil  au  travail:  mais  bientôt  il 
fallut  dîner  :  le  devoir  n'élail  pas  terminé.  Par  malheur  Pierre  s'endormit 
aussilôt  après  le  diner  et  dut  partir  en  classe,  le  lendemam.  sans  avoir 
achevé  sa  lâche.  Son  maître  le  gronda  sévèrement  et  Pierre  se  promit 
bien  de  ne  plus  recommencer. 

ÉLOCUTION 

409.  Dites  comment  on  joue  au  cjlin-maillard. 

VOCABULAIRE 

410.  Formez  des  adverbes  avec  les  mots  suivants  et  faites-les  entrer 


dans  une  phrase  :   Modèle 

poli,  petit.  sage, 

tranquille,    grand,  heureux, 


Je  répoyids  poliment. 

lourd,  convenable, 

éger,  gentil, 


sérieux, 
voloiilnire. 


87 


GRAMMAIRE 


LE    VERBE 


\  La  préposition  et  l'adverbe. 

25o.  EXPOSÉ.  —  l'insieurs  des  compléments  du  texte  :  Près  d'un 
boh,  à  l'écart,  dans  une  prairie,  commencent  par  un  petit  mot  à, 
dans,  ou  un  petit  groupe  de  mots  près  de.  Ces  mois  que  l'on  place  ainsi 
en  lèle  des  complémenrs  s'appellent  des  prépositions,  et  les  complé- 
ments sont  appelés  compléments  indirects. 

2 M.* La  préposition.  —  La  préposition  est  un  petit  mot 
qu  on  place  en  tête  d'un  complément  indirect, 

2^)2 .  Les  principales  prépositions  sont  : 

en  un  mot  :  à,  de,  par,  pour,  sans,  avec,  contre,  sous,  sur,  chez; 

en  plusieurs  mots  :  au-dessus  de,  au-dessous  de,  près  de,  le  long  rie,  etc. 

L'ADVERBE 

253.  EXPOSÉ. —  Les  compléments  de  temps,  de  lieu,  de  manière 
peuvent  s'exprimer  quelquefois  en  un  seul  mot.  Ex.  : 

Paul  travaillait  ce  matin  ou  hier  (temps) 

—  dans  sa  chambre  ou  dehors  [lieu] 

—  d'unema7iière  attentive  ou  attentivement  (manière): 
25').*  L'adverbe.  —  Les  mots  comme  hier,  dehors,  attenti- 
vement qui  se  placent  auprès  du  verbe  pour  jouer  le  rôle  d'un 
complément  s'appellent  des  adverbes. 

2'j5.*11  y  a  des  adverbes  de  temps:  hier,  aujourdliui,  demain,  tôt, 
tard,  bientôt,  ensuite,  jamais. 

256.*D'autres  adverbes  marquent  le  lieu  :  ici,  là,  dedans,  dehors, 
dessus,  dessous. 

257.*Beaucoup  d'adverbes  marquent  la  manière  :  bien,  mal,  ainsi, 
(jahnent,  tristement,  modérément,  justement. 

258. *La  plupart  des  adverbes  de  manière  sont  formés  d'adjectifs 
auxquels  on  ajoute  la  terminaison  ment. 

Ainsi  justement  esl  formé  de  l'adjectif  Ju.s/e     -f-  ment. 
—    poliment  —  poli      -(-  ment. 

259.*Certains  adverbes  sont  formés  de  plusieurs  mots  :  ce  sont  des 
locutions  adverbiales.  Ex.  :  à  peu  près,  tout  à  l'heure,  sur-le-champ 

260.  Les  adverbes,  comme  les  prépositions,  s'écrivent  toujours  de  la 
même  manière.  Ce  sont  des  mots  invariables. 


Questionnaire. 


1.  Qu'est-ce  qu'une  préposition?  —  2.  Que  nous  indique  quelquefois  la  préposition? 
—  3.  Quelles  sont  les  principales  prépositions?  —  4.  Qu'est-ce  qu'un  adverbe? — .5.  Quel 
rôle  joue  l'adverbe?  —  G.  Quels  sont  les  adverbes  qui  expriment  le  temps'!  —  le  lieu? 
la  manière?  —  7.  Comment  formc-t-on  beaucoup  d'adverbes  de  manière? 


EXERCICES 
TEXTE 

411.  Ma  mère. 


LES  TEMPS 

Elle  m'a  soigné  tout  petit  ; 

On  me  la  dit. 
Elle  a  balancé  ma  couchette 

Blanche  et  proprette;  '^^ 
M'apprit  à  marcher  pas  à  pas, 

Tenant  moi»  bras; 
A  dire  un  mot,  puis  à  tout  dire, 

Même  à  sourire..., 

*^  Si  je  pleure,  elle  me  console 

D'une  parole  ; 
Et  vite,  son  baiser  charmant 

Me  rend  content. 
Je  veux  rendre  heureuse  ma  mère 

Ma  vie  entière  ; 
Travailler  et  laimer  bien  fort 

Jusqu'à  la  mort.  '=%° 


Que  signifie  proprette'? 


«=§=»  Ma  mère,  que  j'aime  beaucoup. 

M'a  donné  tout; 
3'aimerai  cette  bonne  mère 
Ma  vie  entière. 

J.  AiCARD.  La  Chanson  de  Venfant.  [Flammarion,  odil.j 
QUESTIONS 

412.  Les  mots.  —  Qu'est-ce  qu'une  couchette f 

—  Qu'est-ce  que  consoler  quelqu'un? 

413.  Les  idées.  —  Pourquoi  l'enfant  dil-il  :  On  me  Va  dif!  —  Pourquoi 
la  mère  balanrait-eWe  la  couchette?  —  Qu'a-t-elle  .encore  fait  pour  son 
enfant?  —  Que  fera  lenfant  pour  remercier  sa  mèie? 

414.  La  grammaire.  —  Lisez  la  première  phrase,  ajoutez  à  chacun  des 
5  verbes  l'un  des  5  mots  suivant,  ;  hier,  aujourd'hui,  demain.  —  A  quel 
moment  s'est  passé  cr  qu'on  dit  dans  13  2"=  ?-\roY)\\e''.  (autrefois,  maintenant 
ou  plus  tard"!)  —  Et  dans  la  5»  strophe?—  dans  la  4''? 

EXERCICE  ORAL 
,         415.  Dites  à  quel  temps  sont  les  verbes  des  phrases  suivantes  : 

La  poule  a  pondu  ce  matin.  Charlemagne  a  vaincu  les  Saxons. 

Le  train  partira  à  8  heures.  J'entends  neuf  heures  qui  sonnent. 

La  cigale  chanta  tout  l'été.  Nous  irons  au  cirque  jeudi. 

EXERCICE  ÉCRIT 

416.  Copiez  l'exercice  précédent,  en  indiquant  au-dessous  de  chaque 
verbe  à  quel  temps  il  est  employé.  (Présent,  passé  ou  futur.) 

417.  Copiez  la  1"^%  la  2°  et  la  4°  strophe  du  texte  et  soulignez  les  verbes. 
Indiquez  a  quel  temps  ils  sont. 

418.  Faites  une  liste  des  verbes  du  texte  qui  sont  à  la  1'°  personne.  Dans 
une  seconde  liste  mettez  ceux  qui  sont  à  la  3°  personne. 

INVENTION 

419.  Trouvez  trois  noms  de  choses  qui  peuvent  s'enflammer,  —  piquer, 

—  couper,  —  effrayer,  —  éclater. 

VOCABULAIRE 

420.  Employez  les  noms  suivants  comme  sujets  de  trois  verbes. 
Modèle  :  Le  menuisier  scie,  rabote,  cloue  les  planches. 

le  menuisier.   l'Ane,  le  lapin,  la  montre,  le  terrassier, 

le  tailleur,        la  poule,        le  vent,  la  cuisinière,        le  livre. 


VSSSSSSiSSSSSSiSSi^^^^^ 


89 
GRAMMAIRE  —  LE  VERBE    '^^^^^^^sm^^^mmm 


Ce 


Les  temps  du  verbe. 

261.  EXPOSÉ.  — Le  passé,  le  pi>ésent,  le  futur. 

qui  s'est  fait  liier,  autrefois,  l'année  dernière  est  passé. 
Ce  qui  se  fait  maintenant,  au  moment  oîi  je  parle,  est  présent. 
Ce  qui  se  fera  demain,  l'année  prochaine,  est  futur. 

262.  liC  verbe  au  passé.  —  Quand  je  dis  :  Ma  mère  m'a 
soigné,  le  verbe  a  soigné  exprime  que  la  chose  s'est  passée  autrefois. 

Cette  forme  du  verbe  {a  soigné)  s'appelle  un  temps  du  verbe  :  c'est 
un  temps  passé. 

26^.  Lie  A'^erbe  au  présent.  —  Quand  je  dis  :  «  Ma  mère  vie 
console,  le  verbe  console  exprime  que  la  chose  se  passe  maintenant. 

Le  mot  console  est  à  un  temps  présent  du  verbe  consoler. 

26',.  Le  A'erbe  au  futur. —  Si  je  dis  :  Ma  mère  me  soignera, 
le  verbe  soignera  exprime  que  la  chose  se  fera  plus  tard. 

Le  mot  soignera  est  à  un  temps  futur  du  verbe  soigner. 

26").  Voici  trois  temps  du  verlie  soigner. 

PRÉSENT 

[aujourd'hui] 

soigne 

soignes 


(  ^ 
\  2 


je 
tu 
il 
elle 


PASSE 

{hier) 
soignais 
soignais 


nous 
vous 
ils 
elles 


soignait 

soignions 
soigniez 

soignaient 


je 
tu 
il 
elle 


nous 
vous 
ils 
elles 


soigne 

soignons 
soignez 

soignent 


je 
tu 
il 
elle 


FUTUR 

{demain) 
soignerai 
soigneras 


nous 
vous 
ils 
elles 


soignera 

soignerons 
soignerez 

soigneront 


266.  On  voit  que  chaque  temps  comprend  les  trois  personnes  du 
singulier  et  les  trois  personnes  du  pluriel. 

267.  Les  temps  simples.  —  Dans  :  Ma  mère  me  console,  le 
verbe  est  formé  d'un  seul  mot  :  console. 

On  dit  que  le  verbe  console  est  h  un  temps  simple. 

2G8.  Les  temps  composés.    —  Dans   cette   autre   phrase   : 
Ma  mère  ma  donné  tout,  le  verbe  a  donné  est  formé  de  deux  mots. 

On  dit  que  le  verbe  a  donné  est  à  un  temps  composé. 

269.  Le  premier  mot  d'un  temps  composé  est  un  temps  du  verbe 
avoir  ou  du  verbe  être,  qu'on  appelle  verbe  auxiliaire. 
tCS^  Le  mot  auxiliaire  veut  dire  cjui  aide.  Le  verbe  auxiliaire  aide  ii  former  les 
temps  composes  des  autres  verbes. 

=    Questionnaire    = 

1.  Énoncez  un  fait  qui  est  passé,  —  un  fait  présent,  —  un  fait  futur.  — 2.  Com- 
ment appelle-t-on  la  forme  du  verbe  qui  exprime  un  fait  passé?  —  un  fait  présent?  — 
un  fait  futur?  —  3.  Qu'est-ce  qu'un  temps  simple?  —  un  temps  composé?  —  4.  De 
quoi  est  formé  un  temps  compose  ? 


l|||:SiSiSS^S^m?S^SSSSSiS^SSSS^^ 


90 

g)iiiii5i!is?s?is^gi!?i^s^;$sisiss!?s^s^^  (7/?  4  \I\T  A IRF 


LE  VERBE 


MODÈLES  DE  CONJUGAISON 
Le  mode  indicatif  aux  temps  simples. 


i\ 


Ve) 

be  en  e. 

1 

l'erbes 

Chanter 

"               Avoir 

PRÉSENT 

\' 

•p. 

']<" 

cùant  e 

j' 

ai 

l)« 

r- 

lu 

chantes 

lu 

a. 

5« 

p- 

il 
elle 

i  eliani  e 

il 
elle 

i' 

1' 

-p. 

nous 

ciiantons 

nous 

avons 

Oc 

p- 

vous 

cliaiilez 

vous 

a  vez 

5' 

p- 

ils 
elles 

i  chantent 

ils 
elles 

(  ont 

IMPARFAIT 

1' 

"p. 

j<^ 

cliani  ais 

J' 

avais 

2° 

p- 

lu 

chaulais 

lu 

avais 

5' 

p- 

il 
elle 

i  chaulait 

il 
elle 

î  avait 

1' 

•p. 

nous 

chaulions. 

nous 

avions 

2" 

p- 

vous 

chauliez 

vous 

aviez 

3° 

p- 

ils 
elles 

i  chaulaient 

ils 
elles 

J  avaient 

PASS5    SIMPLE 

1^ 

=p. 

je 

chaulai 

j' 

eus 

2= 

p- 

lu 

chantas 

tu 

eus 

5' 

p- 

il 
elle 

>  clianta 

il 
elle 

eut 

1^ 

'p- 

nous 

chantâmes 

nous 

eûmes 

Oe 

p- 

vous 

chantâtes 

vous 

eûtes 

5'" 

p- 

ils 
elles 

■  chantèrent 

ils 

elles 

eurent 

FUTUR 

1' 

p- 

je 

chant  6"  rai 

j' 

aurai 

2" 

ï>- 

lu 

chanteras 

tu 

auras 

5" 

p- 

il 
elle 

•  chantera 

il 
elle 

aura 

1^ 

p- 

nous 

chanterons 

nous 

aurons 

Oe 

p- 

vous 

chanterez 

vous 

aurez 

3" 

p- 

ils 
elles 

chanteront 

ils 
elles 

auront 

Etre 


je 
tu 
il 
elle 

nous 
vous 
ils 
elles 


J 

tu 
il 
elle 

nous 
vous 
ils 
elles 


elle 

nous 
vous 
ils      ) 
elles  ^ 


est 


sonunes 
êtes 


étais 
étais 


étions 
étiez 

étaient 


fus 
fus 

fut 

fini)  es 
fûtes 

furent 


je 
iu 
il 
elle 

nous 
vous 
ils 
elles 


sera  i 
seras 


serons 
serez 

seront 


EXERCICE  ORAL  OU   ÉCRIT 

421.  Conjuguez  aux  temps  simples  de  l'indicatif  les  verbes  suivants: 

I.  Je  plante  mi  rosier^  je  cherche  mon  crayon. 
Je  demande  du  pain,  je  récite  ma  leçon. 

II.  J'ai  faim,  je  n'ai  pas  soif. 

Je  suis  obéissant,  je  ne  suis  pas  sage. 

III.  Je  suis  appli(|ué;  j'ai  une  récompense. 

Je  mérite  une  bonne  noie,  je  suis  content. 


91 

:^^^^^ï!rn^    grammaire  -  LE  verbe 


Le  mode  indicatif. 

a;j().  EXPOSÉ.  —  Les  modes  et  les  temps.  —  Dans  chaque 

verbe,  on  exprime  le  présent,  le  passé  et  le  fiitur  de  plusieurs  manières 
qu'on  appelle  des  modes. 

i;:g=*  Le  mot  motle  sigiiide  manière.  La  modo  est  la  manière  dont  on  sliabillc  à  une 
certaine  époque.  En  grammaire,  le  mot  mode  est  masculin. 

271.  Dans  chaque  mode  il  y  a  un  temps  pour  marquer  le  présent  et 
plusieurs  temps  pour  marquer  le  passé  et  le  futur. 

Nous  allons  étudier  ce  que  signifient  les  temps  du  mode  indicatif. 

LES  TEMPS  SIMPLES 

272.  Le  présent.  —  Je  regarde  le  jardinier  qui  fauche  llierbe. 
C'est  le  temps  présent,  car  je  regarde  maintenant,  le  jardinier 

fauche  maintenant. 

273.  L'imparfait.  —  Je  regardais  le  jardinier  qui  arrosait. 

C'est  le  temps  imparfait  :  il  exprime  que  la  chose  se  passait  autre- 
fois, et  que  le  jardinier  arrosait  au  moment  où  je  regardais. 

27',.  Le  passé  simple.  —  Hier  matin.  Je  jardinier  trouva  un 
hérisson. 

Le  verbe  trouva  est  au  passé  simple  :  il  exprime  que  la  chose  s'est 
passée  à  un  moment  précis  :  on  pourrait  dire  à  quelle  heure. 

275.  Le  futur.  —  Demain,  le  jardinier  plantera  des  choux. 

Le  verbe  plantera  est  au  futur  :  il  exprime  que  la  chose  se  fera  plus 
tard. 

276.  Résumé.  —  Le  mode  indicatif  sert  à  indiquer  simplement 
ce  que  le  sujet  a  fait,  ce  qu'il  fait  ou  ce  qu'il  fera. 

Le  mode  indicatif  a  quatre  temps  simples  qui  sont  :  le  présent, 
l'imparfait,  le  passé  simple,  le  futur. 

LES  VERBES  EN   E 

277.  Beaucoup  de  verbes  ont  le  présent  de  l'indicatif  terminépar  e, 
es,  e,  comme  je  chante,  je  cherche,  je  récite. 

On  les  appelle  verbes  en»©. 

278.  Pour  former  les  temps  simples  de  l'indicatif  dans  les  verbes 
en  e,  on  ajoule  au  radical  les  terminaisons  suivantes: 

Présent  :  Sing.  e         es  e  —  Phir.  ons  ez  ent 

Imparfait  :  Sing.  ais     ais  ait  —  Plnr.  ions  lez  aient 

Passé  simple  :  Sing.  ai       as  a  —  Plur.  âmes  âtes  èrent 

Futur  :  Sing.  erai   eras  era  —  Plur.  erons  erez  eront 

—     Questionnaire.  = 

i.  Combien  le  mode  indicatif  a-t-il  de  temps  simples?  —  2.  Quels  sont  ces  temps? 
—  3.  Dans  les  verbes  eu  e  quelles  terminaisons  ajoute-t-on  au  radical  pour  former  le 
présent?  —  l'imparfait?  —  le  passé  simple?  —  le  futur? 


g^ll|i^ss;^y^!S^■^^\^^^^^t:s^<s^x^N^^\^\\^'^\^  «^^■s^ 


92 

gjiiii^j^jy^y^siyi^jgiyjisiiis^^  Ql^  A  Aï  AI  AIRE  LE  VERBE 


^s^m^^^^^^^ss^^^mm^i^M  & 


2=p 
5°  p 

1-p 
2=p 

3^  p 


MODÈLES    DE    CONJUGAISON 
lie  mode  indicatif  aux  temps  composés. 


Verbe  en 

e 

Verbe 

S  auxiliaires 

Chanter 

Avoir 

1              Être 

PASSÉ    COMPOSÉ 

.i'                 ai 

clinnl  é 

j" 

ai 

eu 

J'                  ai 

lu                as 

chant  é 

tu 

as 

eu 

lu                ;!s 

il  OH  elle     a 

chanté 

il  ou  elle 

a 

eu 

il  ou  elle      a 

nous           avons 

chant  é 

nous 

avons 

eu 

nous            avons 

vous             avez 

chant  é 

vous 

avez 

eu 

vous            avez 

ils  OH  elles  ont 

chanté 

ils  ûii  elles 

ont 

feu 

ils  ou  elles  ont 

in,US-QUE-PARFAlT 


il  ou  elle 


chani é 
chanté 
chanté 

chant  é 
chanté 
ils  ou  elles  avaient  chanté 


nous 
vous 


avais 
avais 
avait 

avions 
aviez 


tu 

il  0 

nous 
vous 
ils  on 


elle 


elles 


avais 

eu 

avais 

eu 

avait 

eu 

avions 

eu 

aviez 

eu 

avaient 

eu 

tu 

il  ou  ci 

nous 
vous 


avais 
avais 
avait 

avions 
aviez 


ele 
été 
été 

été 
été 
été 


clé 
été 
été 

été 
été 


ils  ou  elles  avaient  été 


tu 
il  ( 
nous 
vous 


elle 


eus 
eus 
eut 

eûmes 
eûtes 


ils  ou  elles  eurent 


chanté 
chanté 
chanté 
chanté 
chanté 
chant  é 


PASSE    ANTERIEUR 
j' 


eus 

tu  eus 

il  ou  elle     eut 


nous 
vous 


eûmes 
eûtes 


ils  ou  elles  eurent  eu 


tu 

il  ou  elle 

nous 
vous 


eus 
eus 
eut 

eûmes 
eûtes 


ils  ou  elles  eurent 


elle 


nous 
vous 
ils  on  elles 


FIÎTUR 

aurai  chanté 
auras  chanté 
aura   chant  é 

aurons  chanté 
aurez  chanté 
auront  chanté 


AINTERIEUR 


elle 


nous 
vous 
ils  on  elles 


aurai 

eu 

J 

aurai 

auras 

eu 

tu 

auras 

aura 

eu 

il  on  elle 

aura 

aurons 

eu 

nous 

aurons 

aurez 

eu 

vous 

aurez 

auront 

eu 

ils  ou  elles 

auront 

été 
été 
été 

été 
été 
clé 


été 
été 
été 

été 
été 


EXERCICE  ORAL  OU  ÉCRIT 

422.  Conjuguez  aux  temps  composés  de  l'indicatif  : 

j'ai  taché  ma  page,  j'ai  lavé  mes  mains,  j'ai  eu  chaud, 

j'ai  renversé  l'encrier,        j'ai  ôté  mon  tablier  j'ai  été  absent. 

423.  Terminez  la  conjugaison  des  temps  suivants,  en  indiquant  cjuels 
sont  ces  temps. 

j'ai  joué  aux  billes  et  j'ai  gagné, 

j'avais  bien  étudié  ma  Irnm  hier,  et  j'ai  bien  récité  ce  malin. 

Quand  j'aurai  conjugué  mon  verbe,  je  jouei^ai. 


93 
^     GRAMMAIRE  —  LE  VERBE    ^^^^^^^^ 


Le  mode  indicatif. 


LES    TEMPS    COMPOSES 


279.  LiC  passé  composé.  —  Le  jardinier  a  semé  des  pois. 

Le  vei'be  a  semé  est  au  passé  composé  :  il  exprime  que  la  chose 
s'est  faite  autrefois,  à  une  époque  quon  ne  précise  pas. 

280.  LiC  plus-que-parfait.  —  Le  jardinier  a  planté  des 
salades  dans  le  carré  oii  il  avait  semé  des  oignons. 

Le  verbe  avait  semé  est  au  plus-que-parfait  :  il  exprime  que  l'action 
de  semer  des  oignons  était  déjà  faite  quand  on  a  planté  les  salades. 

28 1 .  L.e  passé  antérieur.  —  Après  que  le  jardinier  eut  planté 
ses  salades,  il  les  arrosa. 

Le  verbe  eut  planté  est  au  passé  antérieur  ;  il  exprime  que  l'action 
de  planter  a  été  faite  immédiatement  avant  le  uioment  où  l'on  a 
arrosé. 

282.  l,e  futur  antérieur.  —  Quand  le  jardinier  aura  arrosé 
ses  salades,  il  se  reposera. 

Le  verbe  aura  arrosé  est  au  futur  antérieur  :  il  exprime  que  l'action 
d'arroser  se  fera  plus  tard;  mais  avant  le  moment  où  l'on  se  reposera. 

283.  Résumé.  —  Le  mode  indicatif  a  4  temps  composés  pour 
exprimer  les  divers  temps  du  passé.  Ce  sont  :  le  passé  com- 
posé, le  plus-que-parfait,  le  passé  antérieur  et  le  futur  anté- 
rieur. 

284.  Comment  sont  formés  ces  temps.  —  Pour  former  ces 
quatre  temps,  on  prend  les  quatre  temps  simples  de  l'auxiliaire  avoir 
et  on  y  ajoute  une  forme  du  verbe  qu'on  appelle  participe  passé. 

Pour  former  le  passé  composé  on  prend  le  présent  de  l'auxiliaire 
(j'ai)  et  on  y  ajoute  le  participe  passé  {chanté,  planté,  été).  Ex.  .j'ai 
chanté. 

Pour  former  le  plus-que-parfait,  on  prend  l'imparfait  de  l'auxi- 
liaire {f  avais),  et  on  y  ajoute  le  participe  passé.  Ex.  :  f  avais  chanté. 

Pour  former  le  passé  antérieur,  on  prend  le  passé  simple  de 
l'auxiliaire  et  on  y  ajoute  le  participe  passé.  Ex.  :  j'eus  chanté. 

Pour  former  le  futur  antérieur,  on  prend  le  futur  de  l'auxiliaire 
et  on  y  ajoute  le  participe  passé. 


Questionnaire . 


1.  Exprimez  une  phrase  au  passé  composé;  —  au  plus-que-parf'ail ;  —  au  passé  an- 
térieur; —  au  futur  antérieur.  —  2.  Comment  f'orme-l-ou  cliaque  temps  composé? 


1^^^^^^^^     GRAMMAIRE  —  LE  VERBE 

I 


MODÈLES  DE  CONJUGAISON 
Mode  conditionnel. 


t'UÉSENT 


Chanter 

cliaiitrrais 
fliaiilcrais 
cliniiterait 
cliuiitcrions 
chanteriez 
ils  ou  elles  chanteraient 


ell 


lions 
vous 


lu 

il  ou 
nous 
vous 


Avoir 

aurais 
aurais 
elle   aurait 
aurions 
auriez 


ils  ou  elles  auraient 


Etre 

je  serais 

tu  serais 

il    ou   elle  serait 

nous  serions 

vous  seriez 

ils  OH  elles  seraient 


PASSE 


•  {,r  p. 


.i  aurais 

tu  aurais 

il  ou  elle  aurait 
nous        aurions 
vous         auriez 


chanté 
chanté 
ciianlé 
chanté 
chanté 


i  Is  o!i  elles  auraient  chant  é 


elle 


aurais 
aurais 
aurait 


nous 
vous 


aurions  eu 
auriez     eu 


ils  ou  elles  auraient,  eu 


.1 

tu 

il  ou  cil 

nous 

vous 


aurais  été 
aurais  été 
aurait  clé 
aurions  été 
auriez    été 


ils  ou  elles  auraient  été 


Mode  impératif. 

PRÉSENT 


chaule 


cliaiil  ons 
chantez 


ayons 
ayez 


SOUillS 

sovez 


Exercice  oral  ou  écrit 

424.  Conjuguez  au  conditionnel  présent  et  passé  : 

Si  fêtais  jardinier,  je  cultivera'is  des  melons. 
Si  j'avais  une  ligne,  je  pécherais  des  ablettes. 

425.  Conjuguez  au  conditionnel  les  verbes  suivants,  on  ajoutant  une 
condition  : 


Je  copierais  ma  leçon, 
Je  planterais  un  rosier, 


je  traverserais  la  forêt, 
je  grimperais  sur  l'arbre 


426.  Mettez  à  l'impératif  présent  les  verbes  de  l'exercice  425. 

427.  Mettez  les    verbes  de  l'exercice  425  à  l'imparfait   et  au  plus-que- 
parfait  de   l'indicatif. 


95 

yjssssssmi^^isisjsssim^isi^s^^^    GRAMMAIRE  —  LE  VERBE    ^^^^^^^^^^m 

Le  mode  conditionnel. 

285.  EXPOSÉ.  —  Dans  celle  plirase  : 

Tu  trouverais  ton  prohlcuie,  ai  lu  l' appliquais  davaulagè. 

Le  verbe  trouverais  indique  que  la  chose  peut  se  faii-e,  mais  à  une 
condition,  si  tu  l'appliquais 

Pour  celte  raison,  on  dit  que  le  verbe  trouverais  est  au  mode  condi- 
tionnel. 

286.  Le  mode  condilioiuiel  a  un  temps  simple  :  le  conditionnel 
présent,  et  un  temps  composé  :  le  conditionnel  passé. 

287.  Le  conditionnel  présent.  —  Si  j'étais  jardinier,  je 
cultiverais  des  melons. 

Le  verbe:  je  cultiverais  est  au  conditionnel  présent;  il  indique  que 
je  ferais  l'action  de  cultiver  maintenant,  mais  à  celte  condition  :  si 
j'étais  jardinier  maintenant. 

288.  Le  conditionnel  présent  des  verbes  en  e  a  pour  terminaisons  : 
erais,  erais,  erait,  erions,  eriez,  eraient. 

289.  Le  conditionnel  passé.  —  Si  j'avais  été  plus  attentif, 
j'aurais  mérité  une  récompense. 

Le  verbe  aurais  mérité  est  au  conditionnel  passé  :  il  indique  que 
j'aurais  fait  l'action  de  mériter  autrefois,  mais  à  celle  condition  :  si 
j'avais  été  plus  attentif,  autrefois. 

290.  Le  conditionnel  passé  est  formé  du  conditionnel  présent  de 
l'auxiliaire  {j'aurais)  el  du  participe  passé  {mérité). 

Le  mode  impératif. 

291.  EXPOSÉ.  —  Pour  commander,  on  emploie  le  verbe  à  un 
mode  nommé  mode  impératif. 

292.  L'impératif  présent.  —  Ferme  ton  livre. 

Le  verbe  ferme  est  à  l'impératif  présent  :  il  indique  qu'on  com- 
mande à  quelqu'un  de  faire  quelque  chose. 

Au  singulier,  il  n'a  que  la  2«  personne,  qui  est  terminée  par  e  dans 
les  verbes  en  e  :  Ferme  ton  livre. 

Au  pluriel,  il  a  la  l'«  et  la  2^  personne  -.Fermons  nos  livres,  fer- 
mez vos  livres. 


st= 


Questionnaire. 


1.  I*ailcs  une  phrase  au  mode  conditionnel.  —  2.  Pourquoi  appellc-l-on  ce  mode 
coDctidoiiiiell  —  ô.  Quels  sont  les  temps  du  mode  conditionnel  ?—  4.  Quelles  sont  les 
terminaisons  du  conditionnel  présent?—  5.  Comment  est  formé  le  conditionnel  passé? 
—  6.  Quand  emploie-t-on  le  mode  impératif  ?  —  7.  Combien  le  mode  impératif  a-l-il 
de  temps?  —  8.  Quelles  sont  ses  personnes?  —  9.  Quelles  sont  leurs  terminaisons? 


mm  s«ssms«msss«ssssmiS!^^  |E 


96 

g£isjg;;i!igsjj^<^!fs^^^  GRAMMAIRE  —  LE   VERBE      ssmmmmm^^^^mmm 

MODÈLES  DE   CONJUGAISON 
Lie  mode  subjonctif. 

rnÉSENT 


que  je 
que  tu 
•lu'il  ou  qu'elle 

que  nous 
([ue  vous 


(•liant  e 
cliuiil  es 
cliunl  e 

cliantions 
clianliez 


qu'ils  ou  qu'elles  ciianlent 


que 

.1 

aie 

que  je 

SOIS 

qu<" 

lu 

aies 

qup  tu 

sois 

qu  1 

ait 

(ju'il 

soit 

que 

nous 

ayons 

que  nous 

soyons 

que 

vous 

avez 

que  vous 

sovez 

IJU  1 

s 

aient 

qu'ils 

soient 

iMI'AUFAIT 


U 

l" 


chantasse 
cliantasses 
chant  ât 


que  je 
ijue  tu 
qu'il 

que  nous  cliantassions 
que  vous   chantassiez 


juils 


chantassent 


que  j 
que  tu 

qu'il 


eusse 
eusses 
eût 


que  nous  eussions 

que  vous  eussiez 

qu'ils  eussent 

PASSÉ 


quoj 
que  tu 
qu'il 


que  j'  eusse       chanté 

que  tu  eusses      chant  é 

qu'il  eût  chanté 

que  nous  eussions  chanté 

que  vous  eussiez    chanté 

qu'ils  eussent    chanté 


aie  chanté        que  j'         aie  eu 

aies  chanté         que  tu        aies         eu 

ait  chanté         qu'il  ait  eu 

que  nous  ayons  chanté  que  nous  ayons  eu 
que  vous  ayez  chanté  que  vous  ayez  eu 
qu'ils  aient       chanté         qu'ils  aient       eu 

PLUS-QUE-PARFAIT 

que  j'         eusse  eu 

que  tu        eusses  eu 

qu'il  eût  eu 

que  nous  eussions  eu 
que  vous  eussiez  eu 
qu'ils         eussent   eu 

Le  mode  înfliiiitif. 

PRÉSENT 
Il  avoir 

PASSÉ 

avoir  chanté  |1  avoir  eu 

Le  mode  participe. 

PBÉSEiST 
chantant  ||  ayant 

PASSÉ   COMPOSÉ 
ayant  chanté  ||  ayant  eu 

PARTICIPE    PASSÉ    SIMPLE 
chanté  II  eu 


chanter 


que  je  fusse 

que  tu  fusses 

(|u'il  fût 

que  nous  fussions 

i|ue  vous  fussiez 


ju'ils 


quej 
que  ti 
qu'il 


fussent 


aie 
aies 
ait 


•[ue  nous   ayons 
que  vous   ayez 
qu'ils         aient 


été 
été 
été 

été 
été 
été 


que  j'  eusse       été 

que  tu  eusses      été 

qu'il  eût            été 

que  nous  eussions  été 

que  vous  eussiez     été 

qu'ils  eussent    été 


être 


I  avoir  été 


I  étant 


avant  été 


été 


lilllISSJSJmWSmiSisJSS^ims^^  Ililia 


97 

ii.y]is;ssssi^;ssji!^mi$jjs^^  GRAMMAIRE  LE  VERBE    ^^^^^^^^^^^^^^^^^s^^^^'}^ 

Le  mode  subjonctif. 

293.  EXPOSÉ.  —  Après  certains  verbes  comme  :  il  fout,  je  veux, 
je  demande,  je  défends,  j'ai  peur,  je  suis  content,  je  suis  fâché,  on 
emploie  le  verbe  au  mode  subjonctiî. 

29  f.  Le  mode  subjonctif  a  2  temps  simples  :  le  présent  et 
l'imparfait,  et  2  temps  composés  :  le  passé  et  le  plus-que-pirfait. 

295.  L.e  subjonctif  présent  ou  passé*  —  Après  un  verbe 
au  présent,  on  emploie  le  subjonctif  au  présent  ou  au  passé.  On  dit  : 

Maman  se  plaint  aujourd'hui Présent 

que  je  travaille  mal  {au}OurcVhin).    .    .    .     Subjonctif  préseiNT 
que  j'aie  mal  travaillé  (hier) Subjonctif  passé. 

296.  Le  subjonctif  imparfait  ou  plus-que-parfait.  — 
Après  un  verbe  au  passé,  on  emploie  le  subjonctif  à  l'imparfait  ou  au 
pliis-que-parfait.  On  dit  : 

Maman  se  plaignait  hier Passé    ^ 

que  je  chantasse  trop  fort  (hier)    .    .    .      Subj.  imparfait 

que  j'eusse  chanté  faux  {a\ànl-\ney).    .     Subj.  plus-que-parfait. 

Le  mode  infinitif. 

297.  Quand  on  se  contente  d'indiquer  une  action,  sans  dire  qui  la 
fait,  on  emploie  le  verbe  au  mode  infinitif. 

Ex.  :  Chanter  est  une  distraction  agréable. 

298.  L'infinitif  est  terminé  par  er  dans  les  verbes  en  e. 
D'autres  verbes  ont  l'infinitif  en  ir,  oir  ou  re.  Ex.  :  grandir,  rece- 
voir, lire.  Nous  les  étudierons  plus  loin. 

299.  L'infinitif  a  un  temps  présent  (chanter)  et  un  temps  passé 
[avoir  chanté).  On  forme  l'infinitif  passé  à  l'aide  de  l'infinitif  présent 
de  l'auxiliaire  (avoir)^  et  du  participe  passé  [chanté). 

Le  mode  participe. 

300.  Le  niode  participe.  —  H  y  a  une  forme  du  verbe  qui 
s'emploie  comme  un  adjectif  :  on  l'appelle  \e,mode  participe. 

Ex.  :  La  pie  écoulait  le  pinson  chantant  sur  l'épine  fleurie. 

Chantant  est  une  forme  du  verbe  chanter.  11  se  rapporte  à  pinson, 
comme  un  adjectif  qualificatif. 

De  même,  fleurie  est  un  adjectif  du  nom  épine,  car  il  dit  comment 
est  l'épine. 

Chantant  et  fleurie  sont  deux  formes  du  mode  participe. 

—     Questionnaire.  — 

1.  Dans  quel  cas  empkiic-t-on  le  mode  subjonctif?  le  mode  infinidf? —  5.  A  quoi 
équivaut  le  participe? 

MAgi'ET   ET    FLOT.    —     1'''    DEGUÉ.  7 


98 

EXER CICES  VERBES  A  VOIR  E  T  Ê  TR£ 

TEXTE 

428.  L'écureuil. 

«^  L'écureuil  est  un  joli  petit  animal,  qui  n'est  qu'à  demi 
sauvage,  et  qui,  par  sa  gentillesse,  par  sa  docilité,  par 
l'innocence  même  de  ses  mœurs,  mériterait  d'être  épar- 
gné. Il  n'est  ni  carnassier,  ni  nuisible,  quoiqu'il  sai- 
sisse quelquefois  des  oiseaux. 

'=§<='  Il  est  propre,  leste,  vif,  très  alerte,  très  éveillé, 
très  industrieux:  il  a  les  yeux  pleins  de  feu,  la  physio- 
nomie fine,  le  corps  nerveux,  les  membres  très  dispos. 
Il  est  trop  léger  pour  marcher;  il  va  ordinairement 
par  petits  sauts,  et  quelquefois  par  bonds  ;  il  a  les 
ongles  si  pointus  qu'il  grimpe  en  un  instant  sur  un  hêtre,  dont  l'écorce 
est  fort  lisse.  Buffon, 

QUESTIONS 

429.  Les  mots.  —  Oirest-ce  qu'un  écureuil'!  —  Qu'entend-on  par  sa  do- 

cilitc'!  —  Lhnnocenre  de  ses  mœurs'!  être  épargné'! — Que  signifient aierie? 
—  iiiduslricuxl  Qu'est-ce  qu'un  hêtre'! 

430.  Les  idées.  —  Poun[uoi  Bufton  demande-l  il  qu'on  épargne  l'écu- 
rouil':'  —  En  quoi  l'écureuil  est-il  docile"!  —  innocentf 

EXERCICE   ORAL 

431.  Lisez  le   texte,  en  le  mettant  au   pluriel.  Prenez    pour    titre  :  /es 

écureuils. 

432.  Signalez  toutes  les  propositions  du  texte,  dans  lesquelles  on  em- 
ploie le  verbe  être  ou  le  verbe  avoir. 

EXERCICE  ÉCRIT 

433.  Mettez  le  texte  au  pluriel,  en  prenant  pour  titre  :  Les  écureuils. 
Faites  les  changements  nécessaires. 

434  ==.  Cherchez  dans  le  texte  les  propositions  où  l'on'  a  employé  le  verbe 
être.  Indiquez  le  sujet  et  son  attribut. 

SUJET  VEllUE  ATTIUBL'T  DU  SLJET 

'^loniî.h^  :  L'écureuil         \         est         \         un  joli  petit  animal. 

435.  Cherchez  les  propositions  contenant  le  verbe  avoir.  Indiquez  le 
sujol  et  le  complément  direct  d'objet  du  verbe. 

436.  Conjuguez  le  verbe  être  aux  temps  simples  en  ajoutant  un  attribut 
qui  indiqué  une  bonne  qualité.  Vous  supposerez  que  le  sujet  est  du 
féminin.  Modèle  :  Je  suis  studieuse. 

437.  Conjuguez  le  verbe  être  au.x  temps  composés,  en  ajoutant. un 
attribut  qui  indique  une  (jualité  mauvaise.  Vous  supposerez  que  le  sujet 
est  du  masculin.  Modèle  :   J'ai  été  paresseux. 

ÉLOCUTION 

438.  Dites  ce  que  fait  un  animal  docile,  —  carnassier,  —  nuisible,  — 
aleiie,  —  industrieux.  —  A  quoi  reconnaissez-  vous  qu'un  animal  a  les 
yeux  pleins  de  feu?  —  le  corps  nerveux?  —  les  membres  dispos? 

VOCABULAIRE 

439.  Les  contraires.  —  Quel  est  le  contraire  des  mots  suivants  ; 

joli  nuisible  vif  dispos 

petit  propre  éveillé  pointu 

sauvage  leste  léger  lisse. 


99 

i'i{ljssssiss;sss$$s$ss?sssssss?ss^$s!^    GRAMMAIRE    LE    VERBE     ^^i^^^^^^i^^^^^^'-*" jijjgf 


Les  verbes  en  e  et  les  verbes  en  s. 

3oi.  EXPOSÉ.  Beaucoup  de  verbes  sont  terminés,  à  la  l""^  per- 
sonne du  singulier  de  l'indicatif  présent,  par  un  e,  connue  je  chante. 

Ex.  :  je  parle,  je  dessine,  je  récite. 

Pour  ccite  raison,  on  les  appelle  verbes  en  e. 

3()2.  —  D'autres  verbes,  connue  je  choisis,  je  reçois,  je  lis,  ont 
l'indicatif  présent  terminé  par  s. 

Pour  cette  raison,  on  les  appelle  verbes  en  s. 

(C^  '>o3.  Comment  on  nomme  nn  verbe.  —  Pour  nommer  un  verbe  à 
l'aide  d'un  seul  mot,  on  le  désigne  généralement  par  son  infinitif  présent. 
Ainsi  nous  dansons  est  une  forme  du  verbe  danser;  il  grandira  est  une 
forme  du  verbe  grandir. 

I^infinitif  des  verbes  en  e  est  en  er  :  chanter. 

L'infinitif  des  verbes  en  s  est  en  ir,  oir  ou  re  :  grandir,  rece-voir,  lire. 

COMMENT  ON  CONJUGUE   UN   VERBE 

3u4.  Les  verbes  en  E.  —  Au  lieu  de  chanter,  on  pourrait 
dtnser,  sauter.  On  dirait  alors  : 

Au  PRÉSENT  :  Je  chante,  je  saute,  je  danse. 

Au  FUTUR  :  Tu  chanteras,  tu  sauteras,  tu  danseras. 

A  l'imparfait  :  Hier  vous  chantiez,  vous  sautiez,  vous  dansiez. 

305.  On  voit  que,  pour  exprimer  le  même  temps  et  la  même  per- 
sonne, ces  5  verbes  ont  les  mêmes  terminaisons.  On  dit  alors  que 
sauter  et  danser  se  conjuguent  comme  chanter. 

Pour  conjuguer  un  verbe  en  e,  on  ajoute  à  son  radical  toutes 
les  terminaisons  du  verbe  chanter. 

306.  JLes  verbes  en  S.  —  Parmi  les  verbes  en  s,  les  plus  nom- 
breux se  conjuguent  exactement  comme  je  grandis,  nous  grandissons. 
Ils  ont  î  ou  iss  après  le  radical,  à  certains  temps,  de  sorte  que  leur 
présent  est  en  is. 

807.  Les  autres  verbes  en  s  ne  prennent  jamais  i  ou  iss  après  leur 
radical  ;  en  outre  leur  radical  peut  varier. 

Ex.  :  je  pars,  nous  partons;  je  crains,  nous  craignons. 

'i()8.  Comment  on  classe  les  verbes, —  Au  point  de  vue 
de  la  conjugaison  on  distingue  donc  5  groupes  de  verbes  : 

i"  Les  verbes  comme  chanter,  qui  ont  le  présent  en  e  :  Je  chante. 

2°  Les  verbes  comme  grandir,  qui  ont  le  présent  en  is  :  Jegrandis. 

5"  Les  autres  verbes,  qui  ont  généralement  le  présent  en  s:  je  pars. 
=     Questionnaire.  = 


i.  Quappollc-t-ou  verbe  en  e'!  —  verbe  eu  s!  —  2.  Comment  nomme-t-on  un 
verbe?  —  5.  Comment  est  terminé  l'infinitif  des  verbes  en  e?  —  des  verbes  en  s'!  — 
4.  Comment  conjugue-t-on  un  verbe  en  e'!  —  5.  Que  reniarque-t-on  dans  les  verbes 
comme  grandir'!  —  6.  Que  remarque-t-on  dans  les  autres  verbes?  —  7.  Quels  sont 
les  3  groupes  de  verbes? 


100 


s; 


GRAMMAIRE  —  LE  VERBE 

La  conjugaison  en  S. 

A.  Verbes  à  présent  en  is. 

MODÈLE   DE   CONJUGAISON  :  GRANDIR 

Temps  simples.  Temps  composés. 

MODE    INDICATIF 

MIÉSENT  l'ASSÉ   COMPOSÉ 


je  grandis 

(ù  grandis 

il  OH  elle      grandit 

nous  grandissons 

vous  grandissez 

ils  OK  elles  grandissent 


IMPAIiFAlT 

je  grandissais 

lu  grandissais 

il  o«  elle      grandissait 
nous  grandissions 

vous  grand  i-  s  iez 

ils  ou  elles  grand  iss  aient 


l'ASSL    SIMPLE 


*r3 


je 

tu 

il  ou  elle 

nous 

vous 


grandis 

grandis 

grandit 

grandîmes 

grandîtes 


ils  o!t  elles  grandirent 


FLTL'R 


je 

grandirai 

tu 

grand /ras 

il  ou  elle 

grandira 

nous 

granil  /rons 

vous 

grand  ('rez 

ils  ou  elles  grand  i  ront 


J 

ai 

grandi 

lu 

as 

grandi 

il  OH  elle 

a 

grandi 

nous 

avons 

grandi 

vous 

avez 

grandi 

ils  ûH  elles 

ont 

grand  i 

PLUS-QUE-PARFAIT 

j'  avais      grandi 

lu  avais     grandi 

il  ou  elle     avait     grandi 
nous  avions   grandi 

vous  aviez      grandi 

ils  ou  elles  avaient  grandi 


PASSE  ANTERIEUr, 


j' 

eus 

grandi 

lu 

eus 

grandi 

il  ou  elle 

eut 

grand  i 

nous 

eûmes 

grand  i 

vous 

eûtes 

grandi 

ils  ou  elles 

eurent 

grandi 

FUTUR  ANTERIEUR 


2f  3 


j' 

aurai 

grandi 

tu 

auras 

grandi 

il  ou  elle 

aura 

grand  i 

nous 

aurons 

grand  i 

vous 

aurez 

grandi 

ils  o«  elles  auront  grandi 


sa/iitm^ssssssss^sssssîsjssjssss^^ 


m 


^^D      GRAMMAIRE  —  LE  VERBE 


Temps  simples. 


Temps  composés. 


MODE   CONDITIONNEL 


i!i 


je 

tu 

il  ou  elle 

nous 

vous 


PnESEXT 

grandirais 
grand  <rais 
grand  /'rait 
grandî  rions 
araiid  /riez 


ils  ou  elles  grand  /raient 


PASSE 


il 


aurais     ou]  eusse 
aurais     okIu  eusses 
aurait     o«ileùt 


nous  aurions  oan.  eussions  gi 
vous  auriez  ou\.  eussiez  gi 
ils      auraient oîiils  eussent  gr 


andi 
andi 
and  i 
andi 
andi 
andi 


MODE    IMPÉRATIF 


PRESENT 


;rand/s 


!:rand/ssons 
^rand  iss  ez 


^n 


PASSÉ  [peu  employé) 
grandi 


ayons  grandi 
ayez     grandi 


MODE   SUBJONCTIF 


PRÉSENT 

PASSÉ 

5 

que  je                  grand /«se 
que  tu                 grand /ss es 
qu'il  ou  qu'elle     grand  /sso 

i  (  '  f^ie  j'                  aie 
^  ?2  que  tu                  aies 
Ë  (  Sjqu'il  OM  qu'elle      ait 

grandi 
grand  i 
grandi 

2 

1^ 

'3 

que  nous    .         grand /ss  ions 
que  vous              grandissiez 
qu'ils  ou  qu'elles  grandissent 

i'3 

que  nous              ayons 
que  vous              ayez 
qu'ils  on  qu'elles  aient 

grandi 
grand  i 
grandi 

IMPARFAIT 

PLUS-QUE-PARFAIT 

1 

i 

'  I 

V 

'3 

que  je                  grandisse 
que  tu                   grandisses 
qu'il  OM  qu'elle      grandît 

que  j'                   eusse 
que  tu                 eusses 
qu'il  OM  qu'elle     eût 

grandi 
grandi 
grandi 

i 

i  J2 

que  nous              grandissions 
que  vous              grandissiez 
qu'ils  ou  qu'elles  grandissent 

Kl 

que  nous              eussions 
que  vous              eussiez 
qu'ils  OM  qu'elles  eussent 

grandi 
grandi 
grandi 

MODE 

INFINITIF 

é 

PRÉSENT 

PASSÉ 

i 
ê 

grand  ir 

avoir  grandi 

1 

MODE 

PARTICIPE 

PRÉSENT 

PASSÉ    COMPOSÉ 
ayant  grandi 

i 

OJII 

Il 

grandissant 

PARTICIPE    PASSÉ    SIMPLE 
grand  i 

U ACCORD  DU  VERBE 


102 

EXERCICES 
TEXTE 

440.  Le  limaçon  et  le  ver  luisant. 

Un  limaçon  et  un  ver  luisant  habitaient  ensemble  sur  un  tertre.  Ils 
étaient  bons   amis,  quoique   le  ver  fût  un  peu  vaniteux.   Il  ne  se  lassait 

pas  de  parler  de  lui-même  et  de  célébrer 
son  mérite.  ^ 

«  Mon  pauvre  camarade,  disait-il  une 
fois  à  son  voisin,  je  plains  ton  sort. 
Personne  ne  te  remarque.  Le  jour,  tu 
passes  inaperçu  sous  les  herbes,  et  quand 
la  nuit  approche,  tu  rentres  dans  ta 
coquille.  Moi,  j'ai  mes  heures  de  gloire. 
Dés  que  le  jour  s'obscurcit,  je  brille  d'un  vif  éclat.  Les  hommea  eux- 
mêmes  s'arrêtent  et  m'admirent.—  C'est  vrai, murmura  mélancoliquement 
le  limaçon,  tu  es  plus  heureux  que  moi  !  » 

Comme  ils  devisaient  ainsi,  une  troupe  d'écoliers  s'approcha  et  envahit 
la  colline.  «  Un  ver  luisant!  un  ver  luisant!  »  s'écriaient-iis.  Le  ver  res- 
plendissait de  joie,  mais  son  triomphe  fut  court  :  un  bambin  le  saisit 
avec  tant  d'empressement  qu'il  l'écrasa  entre  ses  doigts- 

D'après  A.  Aulard. 

QUESTIONS 

441.  Les  mots.  —  Qu'est-ce  qu'un  vei'  luisant'}  un  tertre"!  —  Que  signi- 
fie   être  vaniteuj-^  mélancoliquement^   ils  devisaient  "l  resplendissait  t 

442.  Les  idées.  —  Que  fait  le  vaniteux^.  —  Que  pensez-vous  des  enfants 
qui  j3arlent  toujours  d'eux-mêmes  ?  —  Le  limaçon  est-il  plus  malheureux 
que  le  ver?  —  Que  devait-il  penser  en  voyant  la  triste  fin  de  son  camarade? 

EXERCICE  ORAL 

443.  Dans  le  texte,  certains  sujets  sont  en  italique.  Cherchez  le  verhe 
qui  dépend  de  chacun  deux  et  dites  quelle  est  sa  terminaison. 

EXERCICE   ÉCRIT 

444.  Écrivez  1°  Tous  les  verbes  en  e  du  texte,  avec  leurs  sujets. 

2°  Tous  les  verbes  en  s  —  —    . 

Indiquez  s'ils  sont  au  singulier  ou  au  pluriel. 

445.  Analysez  la  forme  des  verbes  :  habitaient,  rentres,  admirent, 
criaient,  saisit,  écrasa. 

446.  Mettez  au  pluriel  le  texte  suivant  : 

Le  rat.  —  Il  est  carnassier,  et  même  omnivore  :  il  semble  préférer 
les  choses  dures  aux  tendres;  il  ronge  la  laine,  les  étoffes,  les  meubles, 
perce  les  bois,  pratique  des  trous  dans  les  murs,  se  loge  dans  les  épais- 
seurs des  planchers,  dans  les  vides  de  la  charpente  ou  de  la  boiserie;  il 
y  transporte  tout  ce  qu'il  peut  traîner;  il  y  établit  même  quelquefois  son 
magasin,  surtout  lorsqu'il  a  des  petits.      "  Buffon. 

INVENTION 

447.  Donnez  comme  sujet,  à  chacun  des  verbes  suivants,  un  nom  de 
personne  [p),  un  nom  d'animal  (a)  ou  un  nom  de  chose  (cA). 

C^™  Regardez  bien  si  le  sujet  iloit  être  au  singulier  ou  au  pluriel, 
le   ...  [ch)  couiie,     ...  (p)  fauchent.  ...   [rh]  fument, 
la  ...  (a)  pique,        ...  (c/i)  coulent,    ...  (r/i)  tombe, 
la  ...  (^/i)  gronde,    ...  (r/t)  passe.       ...   (r/i)  blanchit, 
les...  (c/()  roulent,  ...  (p)  ramonent,  ., .  (a)  vole, 
le   ...   (/>)  enseigne. .. .   :a)  rugissent,  ...  (r/)j  brillent. 


{a)  couvent, 
(ch)  tremble, 
[p)  mendie, 
[a]  paissent, 
(p)  rabote. 


103 

fgnnjs?s???i;?i^s?s$;s^sismi??i;j^^      GRAMMAIRE  LF    VFRBF      ^^^^^^^^^^^^^^^^s^mim 


Le  verbe  s'accorde  avec  le  sujet. 

309.  EXPOS^.  —  Dans  le  texte  440,  nous  lisons  cette  phrase  : 

Un  hamh'tn  le  saisit  (le  vei');  //  l'écrasa. 

C'est  un  hamhin  qui  est  le  sujet,  car  on  dit  ce  que  le  bambin  a  fait. 

Si  le  sujet  bambin  était  au  pluriel,  on  dirait  : 

Des  bambins  le  saisirent;  ils  l'écrasèrent. 

Sio.*On  voit,  par  cet  exemple,  que  la  manière  d'écrire  le  verbe 
n'est  pas  la  même  si  le  sujet  est  au  singulier  ou  s'il  est  au  pluriel. 
Donc  le  verbe  s'accorde  en  nombre  avec  son  sujet. 

Cela  signifie  que,  si  le  sujet  est  au  singulier,  le  verbe  prend  les  terminaisons 
du  singulier;  si  le  sujet  est  au  plurielle  verbe  prend  les  terminaisons  du  pluriel. 

3ti.*Quand  le  ver  dit  au  limaçon  :  tu  passes,  tu  rentres  :  c'est  la 
2"  personne,  marquée  par  la  terminaison  es,  conune  tu  chantes. 

Le  limaçon,  en  parlant  de  lui,  dirait  :  je  passe,  je  rentre.  Ce  serait 
la  1'"  personne,  marquée  par  la  terminaison  e,  comme  je  chante. 

Donc  le  verbe  s'accorde  aussi  en  personne  avec  le  sujet. 

3i2.*Qiiand  on  emploie  deux  noms  au  singulier  comme  sujets  d'un 
seul  verbe,  on  met  ce  verbe  au  pluriel. 

Ex.  :  Un  limaçon  et  un  ver  luisant  habitaient  ensemble. 

3i3.*Pour  bien  écrire  un  verbe.  —  Pour  bien  écrire  un 
verbe,  il  est  donc  nécessaire  de  connaître  son  sujet,  car  le  sujet  est  le 
terme  le  plus  important  de  la  proposition. 

3 14.* Quand  on  écrit  un  nom  ou  un  pronom,  il  faut  se  de- 
mander si  ce  nom  ou  ce  pronom  est  employé  comme  sujet, 
afin  de  donner  au  verbe  la  terminaison  qui  convient. 

11  suffit  en  efiet  de  changer  le  nombre  ou  la  personne  du  sujet 
pour  que  l'orthographe  de  tous  les  verbes  de  la  phrase  soit  changée. 


Ex.  :       Phrase  au  singulier  : 

Le  rat  habite  nos  greniers  ;  il 

est  connu   par    les    dégâts   qu'il 

nous  cause. 


La  même  phrase  au  j)luriel 

Les  rats  habitent  nos  greniers; 

ils   sont    connus   par    les   dégâts 

qu'ils  nous  causent. 

3i5.  Analyser  nn  verbe.  —    Pour   analyser  la  forme   d'un 

verbe,  on  dit  à  quel  mode  et  à  quel  temps  il  est  employé;  quelle  est 

sa  personne  et  son  nombre. 

Ex.  :  habitaient.   Verbe  habiter,  à  l indicatif  imparfait,  5«  pers. 
du  pluriel. 


Questionnaire. 


1.  Comment  fait-on  accorder  le  verbe  avec  son  sujet:  l^on  nombre?  2°  en  personne? 
—  2.  Comment  s'écrit  le  verbe  qui  a  pour  sujets  2  noms  au  singulier?  —  3.  Que 
iaut-d  connaître  pour  bien  ctrire  un  verbe?—  4.  Qu'arrivc-t-il  quand  on  cliange  le 
nomiirc  et  la  personne  du  sujet? 


iisssms^wssssssmîmimsssmimjssms^^ 


104 
EXERCICES 

TEXTE 

448. 


LE  VERBE 


Le  repas  des  jeunes  bergers. 


<=f»  Nous  choisissons  un  de  ces  gros  rochers  dont 
le  sommet  un  peu  recourbé  sur  lui-même  dessine 
une  demi-voûte  et  abiite  quelques  pieds  de  sable 
fin  à  sa  base.  Nous  nous  établissons  là.  Nous  ra- 
massons à  brassées  des  fagots  de  bruyères  sèches 
et  les  branches  mortes  tombées  des  châtaigniers 
pendant  l'été;  nous  battons  le  briquet,  nous 
allumons  un  de  ces  feux  de  bergers  si  pittores» 
ques  à  contempler  de  loin. 

«^^  Une  petite  flamme  claire  et  ondoyante  jaillit 
à  travers  les  vagues  noires,  grises  et  bleues  de 
la  fumée  du  bois  vert,  que  le  vent  fouette  comme 
une  crinière  de  cheval  échappé.  Nous  tirons  de 
nos  sacs  le  pain,  le  fromage,  quelquefois  les  œufs  durs  assaisonnés  de  gros 
grains  de  sel  gris.  Lam.\p,tine. 

QUESTIONS 

449.  Les  mots.  —  Qu'es^t-ce  que  le  sommeil  la  basel  —  Qu'est-ce  qu'une 
brnsscel  —  une  bruyère^  —  un  briquet'*.  —  Que  signifie  pittoresques^ 

450.  Les  idées.  —  Pourquoi  choisissent-ils  de  préférence  ce  rocher?  — 
Pourquoi  diL-on  des  bruyères  sèches,  des  branches  mortes'!  —  Comment 
bal-on  le  briquet?  —  Qu'est-ce  qu'une  flamme  ondoyante'!  —  A  quoi  com- 
pare-ton ici  la  fumée?  Pourquoi? 

EXERCICE   ORAL 

451.  Lisez  le  texte  et  indiquez  :  1°  tous  les  verbes  en  e;2"'  tous  les 
verbes  en  s. 

452.  Dites  à  quelle  personne  sont  ces  verbes  et  quel  est  leur  sujet. 
EXERCICE  ÉCRIT 

453.  Conjuguez  à  tous  les  temps  de  l'indicatif  :  je  choisis  une  place  et 
j'allume  du  feu. 

454.  Conjuguez  au  conditionnel  présent  :  si  j'étais  dans  les  bois,  je  ra- 
masserais des  bruyères. 

455.  Conjuguez  à  tous  les  temps  du  subjonctif  :  (Maman  veut'  que  je 

fiiiisse  mon  devoir  et  que  je  récite  ma  leçon. 

456.  Analysez  la  forme  des  verbes  suivants  : 


nous  dansions, 
elle  pleura, 
ils  sautèrent, 
que  nous  flattions, 


j'établissais, 
il  divertirait, 
nous  chéririons, 
il  punira, 


tu  avais  obéi, 
elle  a  souhaité, 
nous  avons  abouti, 
qu'il  eût  grossi. 


INVENTION 

457.  Trouver  trois  verbes  en  e  et  les  mettre  au  temps  indiqué,  d'après 
le  modèle  suivant  : 

Modèle  :  Le  jardinier  peut  bêclier,  ratisser,  planter.  Demain  le  jardinier 
bêchera,  7'atissera,  plantera. 

Le  jardinier  peut...  ind.  futur.  Le  chat  peut...  condit.  présent. 

La  mouche  peut...  ind.  imparfait.       Le  cheval  peut...  ind.  futur  passé. 
L'oiseau   |)eut...  ind.  passe  simple.      Le  bœuf  peut...  i»rf.  plus-que-parfait. 


105 

|!,'[«ss;s?j^is$i!^-$sss$5;ss;iss^^       CRAMMAIRE   LE    VERBE       ^"ms^^^^ms^mm^mm^wm 


L'orthographe  des  verbes. 

3i6.  EXPOSÉ.  —  Vous  êtes  souvent  embarrassés  pour  écrire  cor- 
rectement un  verbe.  Quand  on  vous  dicte  :  je  remplis,  U  remplit,  un 
tonneau  rempli,  la  terminaison  {is,  it,  i)  se  prononce  de  la  même 
façon,  mais  la  lettre  finale  s,  t,  i,  n'est  pas  la  même.  Nous  étudierons 
donc  ici  les  lettres  finales  des  verbes  en  e  et  des  verbes  en  s.  Vous 
remarquerez  qu'elles  sont  souvent  semblables,  excepté  au  singulier 
de  Vindicatif  présent,  du  passé  simple  et  de  Vimpératif. 

3i-.    LES     LETTRES     FINALES 


CONJUG. 

1 

INGULIE 
9 

5 

1 

PI.CRIEI, 

2 

MODE  INDICATIF 

(Lettres  finales  dif- 
Présent.  férentes   au    singu- 
lier.) 

eu  e 
en  s 

5 

e 

s 

es 

s 

e 
t 

ons 
ons 

ez 
ez 

ent 
ent 

■.nno-Co:*     (Lettres    finales 
Imparfait.       semblables.) 

eu  e 
en  s 

>  ais 

ais 

ait 

ions 

iez 

aient 

(Lettres  finales 
Passé  simp.  différentes    au 

singulier.) 
C;;§^  Le  point  remplace  un  i  ou  un  u. 

en  e 
en  s 

ai 

.  s 

as 

.  s 

a 
.t 

âmes 
tmes 

âtes 
rtes 

èrent 
.  rent 

E'..<..i..    (Lettres    finales    sem- 

*  M«Mr-   blables.)  Les  verbes  en 

e  ont  toujours  un  e  avant  r. 

en  e 
en  s 

erai 
rai 

^>ras 
ras 

cra 
ra 

erons 
rons 

erez 
rez 

rront 
ront 

MODE  CONDITIONNEL 

■»»<&Kon*    (Lettres  finales  seul- 

rresenf.   niables.)  Les  verbes 

en  e  ont  toujours  e  avant  r. 

en  e 
en  s 

crais 
rais 

rrais 
rais 

«•rait 
rait 

e  rions 
rions 

«riez 
riez 

iraient 
raient 

MODE  IMPÉRATIF 
Présent  

en  e 
en  s 

— 

e 

s 

— 

ons 
ons 

ez 
ez 

— 

MODE  SUBJONCTIF 

n_^~-_«     (Lettres  finales sem- 

rresent.          biabies.) 

en  e 
en  s 

e 

es 

e 

ions 

iez 

ent 

Inin»i>r»i«      (Letties   finales 
impariail.       semblables.) 

en  e 
en  s 

rt  sse 
.  sse 

asses 
.  sses 

«t 

:  t 

a  ssions 
.  ssions 

«  ssiez 
.  ssiez 

rt  ssent 
.  ssent 

MODE  INFINITIF 

en  e 
en  s 

ir,     < 

er 
)ir    ou 

re 

MODE  PARTICIPE 
Présent  

en  e 
en  s 

ant 

Passé 

en  e 
en  s 

i,    u, 

é 
s,    t, 

3tC. 

i 


infi 
EXERCICES 

TEXTE 


LE  VERBE 
458.  Un  bon  frère. 

Mme  Hamilton  a  vu,  dans  un  des  plus  miséra- 
bles villages  de  lÉcosse,  deux  pauvres  enfants, 
dont  l'aîné  avait  été  laissé  constamment  seul 
auprès  de  son  plus  jeune  frère.  Il  le  soignait,  l'ha- 
billait, le  nourrissait,  ne  l'abandonnait  jamais  un 
seul  instant,  et  remplissait  les  devoirs  de  la  mère 
la  plus  attentive.  Quand  l'heure  du  repas  appro- 
chait, il  installait  son  pupille  dans  la  cabane,  allu- 
mait un  petit  feu  qu'il  gouvernait  très  habilement 
et  préparait  les  simples  aliments  qui  les  nourris- 
saient tous  les  deux. 

Mme  Necker  de  Saussure. 

QUESTIONS 

459.  Les  mots.  —  Que  signifie  misérables^  —  conslammenl^.  —  Qu'est-ce 
qu'un  piipilld  —  Ouentend-on  par  fjouvemer  un  feu? 

460.  Les  idées.  —  Que  faisait  l'aîné  des  deux  frères?  —  Pourquoi  dit- 
on  qu'il  remplissait  les  devoirs  d'une  mère?  —  Pourquoi  appelle-t-on  le 
jeune  enfant  son  pupille^  —  Que  pensez-vous  de  la  conduite  de  ce  pelit 
garçon? 

EXERCICE   ORAL 

461.  Lisez  le  texte  et  indiquez  tous  les  verbes  qui  sont  à  l'imparfait. 
Dites  sur  quel  modèle  ils  se  conjuguent. 

462.  Indiquez  quel  est  le  sujet  de  ces  verbes  et  à  quelle  personne  ils 
sont. 

EXERCICE   ÉCRIT 

463.  Faites  une  liste  des  verbes  du  texte  qui  sont  à  l'imparfait  en  indi- 
quant leur  sujet  et  leur  complément  direct  d'objet  s'ils  en  ont  un. 

464.  Mettre  ce  texte  à  la  i"  personne  du  singulier,  à  partir  de  :  L'mné 
avait  été  laissé  constamment  seul,  en  commençant  ainsi  :  J'avais  été  laissé 

-constamment  seul.... 

465.  Conjuguez  à  la  l"'*  personne  du  singulier  et  du  pluriel  de  tous  les 
temps  simples  :  J'aime  mes  parents  et  je  les  chéris. 

466.  Mettez  au  pluriel  les  phrases  suivantes  : 

Quand  le  chat  est  absent,  la  souris  se  réjouit.  —  Le  maître  gronde 
l'élèv  qui  ne  travaille  pas  bien  et  récompense  celui  qui  montre  de  l'appli- 
cation. —  Demain  le  tapissier  emportera  notre  fauteuil  et  le  réparera.  — 
Si  tu  aidais  ton  frère,  il  finirait  son  travail  beaucoup  plus  tôt. 

INVENTION 

467.  Donnez  à  chacun  des  verbes  suivants  un  sujet  et  un  objet  qui 
conviennent;  mettez  les  verbes  au  temps  indiqué  : 

arranger  (ind.  imparf.),  racconimoder(pas.conip.),  envahir  (subj.  prés), 
bâtir  (cond.  prés.),  engourdir  (ind.  p.-q.-p.),  apporter  (fut.  passé), 
éplucher  (ind.  futur),     éclairer  (ind.  passé  simp.),   pourrir  (condit.  passé). 

VOCABULAIRE 

468.  Trouvez  le  contraire  des  verbes  suivants  . 
soigner,       abandonner,  allumer,       mépriser,     finir, 


habiller,       approcher,     attacher,      haïr, 


raccourcir, 


enricliH", 
bâtir, 


107 
|ra^^^^^^     GRAMMAIRE  -   LE    VERRE 


Remarques  sur  les  verbes  en  C 

3i8.  Dans  certains  verbes  en  er  la  prononciation  exige  quelquefois 
qu'on  modine  l'orthographe  du  radical. 

3 19.  Verbes  terminés  par  cer  ou  ger.  — ■  Essayons  de  con- 
juguer les  deux  verbes  suivants  :  je  place  mes  livres  el  je  les  range. 

A  la  première  personne  du  pluiiel  du  présent  de  l'indicatif,  si  nous 
mettons  la  terminaison  ons  après  le  radical,  nous  aurons  :  7Wiis 
plaçons,  noiis  rangons.  (Voir  n"  52.) 

Ainsi  la  prononciation  du  c  et  ^ug  serait  changée,  parce  que  ces 
consonnes  se  trouvent  devant  un  o.  Il  en  serait  de  même  à  l'impar- 
fait devant  ais  :  Ex.  :  je  plaçais,  je  rangais. 

320.*  Pour  éviter  que  la  prononciation  du  radical  soit  changée, 
voici  ce  qu'on  fait  : 

Chaque  fois  que  la  terminaison  commence  par  a  ou  par  o, 
on  met  : 

Une  cédille  sous  le  e  dans  les  verbes  en  cer, 

Un  e  après  le  g  dans  les  verbes  en  ger. 

Ex.  :  7Ï011S  plaçons  nos  livres  el  nous  les  rangeons. 
Je  plaçais  mes  livres  el  je  les  rangeais. 

821.  Verbes  comme  mener,  appeler,  jeter.  —  Essayons  de 
conjuguer  les  trois  verbes  mener,  appeler,  jeter,  à  l'indicatif  présent. 
En  ajoutant  la  terminaison  e  au  radical,  nous  avons  : 

Je  mené,  j' appelé,  je  je  le. 

C'est  impossible  à  prononcer  distinctement,  parce  qu'il  n'y  a 
aucune  syllabe  sonore.  On  évite  cet  inconvénient,  en  disant  : 

Je  mène,  j'appelle,  je  jette. 

3 2 2.* Dans  les  verbes  dont  le  radical  est  terminé  par  une 
syllabe  muette,  comme  mener,  appeler,  jeter,  on  change  le 
muet  en  e  ouvert  quand  la  terminaison  commence  par  un 
e  muet. 

323.  Cela  peut  se  faire  de  deux  façons  : 

1"  A  l'aide  d'un  accent  grave,  dans  les  verbes  comme  mener,  lever, 
semer.  Ex.  :  je  mène,  je  lèverai,  je  sèmerais; 

2°  En  doublant  la  consonne  /  ou  /  dans  beaucoup  de  verbes  en  eler 
ou  eter,  comme  appeler,  jeter.  Ex.  :  j'appelle,  je  jette,  je  jetterai. 

'vp^'  Les   verbes    aclicler,   geler    et  quelques  autres    suivent  la  première   manière, 
c'est-à-dire  prennent  l'accent  grave.   Ex.  :  j'achète,  il  gèle. 

=   Questionnaire,    r  

1.  Que  remarquez-vous  dans  la  conjugaison  du  verhe  placer! —  2.  du  vcrljc  ranger! 
—  3.  du  verbe  lever'.'  —  4.  du  verbe  appeler?  —  5.  du  verbe  jeter? 


sill"IS5^JSS!SÎSSSSSSS8JSSSSSS!*S§^^ 


108 
EXERCICES 


TEXTE 


LE  VERBE 

469.  La  jeune  ménagère. 

<=§»  Louise  est  une  jeune  fille  très  active;  elle  aide 
sa  mère  aux  soins  du  ménage,  Le  matin  elle  ouvre 
les  fenêtres  toutes  grandes,  afin  que  l'air  et  la  lu- 
mière pénétrent  dans  l'appartement;  elle  apporte  le 
bois  et  le  charbon  nécessaires  pour  la  journée;  elle 
balaye  toutes  l«s  pièces,  le  corridor  et  l'escalier,  en- 
lève partout  des  toiles  d'araignée,  déplace  les  chaises, 
cire  les  boiseries;  ensuite  elle  replace  tout  en  ordre. 
Puis  elle  aide  sa  mère  à  préparer  le  déjeuner;  elle 
épluche  les  légumes,  surveille  le  pot-au-feu  et  dispose 
ies  assiettes  et  les  couverts  sur  la  table. 

QUESTIONS 

470.  Les  mots.  —  Qu'est-ce  qu'une  ménagère'^  —  Qu'entend-on  par  les 
soins  du  ménage"? —  Qu'est-ce  qu'un  corridor'?  Quels  noms  donne-t-on  aussi 
au  corridor'!  —  Qu'appelle-t-on  ici  un  couvert? 

471.  Les  idées.  —  Pourquoi  doit-on  renouveler  l'air  dans  les  apparte- 
ments? —  Pourquoi  balaye-t-on?  —  Quels  sont  les  inconvénients  de  la 
poussière?  —  Quand  on  voit  des  toiles  d'araignée  dans  une  pièce,  qu'est- 
ce  que  cela  indique? 

472.  La  grammaire.  —  Pourquoi  pénètrent  est-il  au  pluriel?  —  Pourquoi 
7iécessaires  est-il  terminé  par  la  lettre  s? 

EXERCICE  ORAL 

473.  Quel  est  le  pronom  sujet  qui  remplace  Loidsel  Trouvez  tous  les 
verbes  dont  il  est  le  sujet. 

EXERCICE  ÉCRIT 

474.  Écrivez  le  texte  et  soulignez  le  compl.  direct  d'objet  de  chaque  verbe. 

475.  Trouvez  le  complément  de  temps  de  elle  ouvre;  —  le  comp.  de  lieu 
de  pénètrent;  —  de  enlève;  —  de  dispose;  —  le  compl.  de  aux  soins;  —  de 
nécessaires;  —  le  compl.  de  manière  de  replace. 

476.  Écrivez  le  texte  au  pluriel,  en  remplaçant  Louise  par  Louise  et  sa 
sœur,  et  en  mettant  les 'verbes  à  l'imparfait. 

Modèle  à  continuer  :  Louise  et  sa  sœur  étaient  des  jeunes  filles  très  acti- 
ves; elles  aidaient  .... 

477.  Conjuguez  :  \°  je  déplace  une  chaise;  je  range  mon  livre  aux  temps 
simples  de  l'indicatif. 

"i"  A  l'indicatif  imparfait  et  au  conditionnel  présent  : 

je  rince  mon  verre.  je  corrige  mon  devoir, 

j'elTace  mon  dessin,  "j'interroge  mon  voisin. 

ÉLOCUTION 

478.  Comment  fait-on  le  pot-au-feu  (employez  des  verbes  au  futiir)^  — 
Comment  feriez-vous  une  soupe  (employez  des  verbes  au  conditionnel)^ 
—  Comment  allume-t-on  le  feu?  (employez  le  subjonctif  :  Pour  allumer  le 
feu,  il  faut  que....) 

VOCABULAIRE 

479.  loriner  des  verbes  en  er 
cri,  fouet,  ffigot, 


chant. 


table, 


l'aide  des  noms  suivants 
cire.  agrafe, 


flamme, 


ïiilïe, 


bouton, 


crayon, 
dessin. 


109 
LE  VERBE  EXERCICES 

TEXTE 

480.  La  jeune  ménagère  (Suite). 
<^  Dans   l'aprés-midi  Louise  passe  ea 
revue  les  habits  de  ses  frères;  elle  rac- 
commode   les    blouses    déchirées,   rem- 
place les  boutons  qui  manquent,  rapièce 
les  pantalons  et  les  gilets  usés;  ensuite 
elle    repasse   le   linge   avec   sa  mère  ou 
bien  elle  donne  un  coup  d'œil  au  jardin, 
arrache   les    mauvaises    herbes,    ratiss 
les    sentiers,    soigne   les   plates-bandes. 
Quand  son  père  rentre  le  soir,  il  remar- 
que avec  satisfaction  que  son  intérieur  est  propre  et  bien  tenu,  et  il  se 
trouve  heureux  dans  sa  famille. 

D'après  Jost  et  Br.eunig.  Lectures  pratiques.  [Hachette  el  C'%  édil.] 

QUESTIONS 

481.  Les  mots.  —  Qu'est-ce  que  raccommodera  —  rapiécerai  —  Qu'est-ce 
qu'une  plale-bande1  —  En  quoi  consiste  la  salisfactioni  —  Qu'entend-on 
ici  par  son  intérieure 

482.  Les  idées.  —  A  quoi  sert  de  raccommoder  les  habits?  —  Que  doil- 
on  penser  des  enfants  qui  n'ont  aucun  soin  de  leurs  vêtements? —  Que 
signifie  cette  expression  :  donnez  un  coup  a'œill  —  Qu'appelle-t-on  les 
mauvaises  herbes?  En  quoi  sont-elles  nuisibles?  —  Pourquoi  le  père  se 
Irouve-t-il  heureux?  —  Et  Louise  n'csl-elle  pas  heureuse,  elle  aussi? 

EXERCICE  ORAL 

483.  Lisez  la  première  proposition  du  texte.  —  Dites-en  le  sujet,  —  le 
verbe,  —  l'objet.  —  Trouvez  un  complément  de  nom  —  un  comp.  de 
manière  du  verbe,  —  un  compl.  de  temps.  —  Trouvez  une  proposition 
commençant  par  un  pronom  relatif  sujet.  —  Quel  est  l'antécédent  de  ce 
pronom  relatif? 

EXERCICE  ÉCRIT 

484.  Écrivez  le  texte  480  et  soulignez  le  compl.  direct  d'objet  de 
chaque  verbe. 

485.  Écrivez  ce  texte  au  futur  et  à  la  1"  personne  du  singulier  :  Modkle 
à  continuer  :  Dans  l'après-midi,  tu  passeras,  etc.,  jusqu'à  plates-bandes. 
(Remarquez  bien  la  terminaison  7-as  de  la  2''  personne.) 

486.  Conjuguez  à  l'indicatif  présent,  imparfait,  futur  et  au  subjonctif 
présent  les  verbes  suivants  : 

je  lève  la  main,  j'appelle  mon  camarade, 

je  jette  ce  papier,  je  pince  mon  voisin. 

487.  Conjuguez  à  l'indicatif  imparfait,  au  passé  simple,  au  conditionnel 
présent  et  à  l'impératif  présent  les  verbes  suivants  : 

je  charge  mon  fusil,  j'attelle  mon  cheval, 

je  perce  une  planche,  je  promène  mon  chien. 

VOCABULAIRE 

488.  Formez  des  verbes  à  l'aide  des  noms  suivants  et  faites-les  enlrei 
dans  une  petite  phrase  au  passé  simple.  Modèle  (place,  placer)  :  Le 
professeur  me  plaça  à  la  première  table. 

place,  masse,  menace,  charge,  jugf'» 

glace,  trace,  bras,  neige,  siiïgc, 

classe,  face,  tas,  gorge,  siège. 


110 

EXERCICES 


LE  VERBE 


TEXTE 


489.  L'écolier  docile. 


«  Adieu!  petit  chéri;  vous  vous  rendez  en  classe; 
Ne  vous  y  faites  pas  punir. 

—  Non,  maman  :  pour  cela,  que  faut-il  que  je  fasse'/ 
—  Une  seule  chose,  obéir. 

—  J'obéirai,  maman.  »  Il  tint  si  bien  parole, 
Que  depuis  lors  on  a  plaisir 

A  le  voir,  tout  joyeux,  partir  pour  son  école 
Et,  tout  joyeux,  en  revenir. 

CUCHET. 

QUESTIONS 

490.  Les  mots.  —  Que  signiTie  docile'^  —  vous  vous  rendez'?  —  Ou'enlend- 
On  par  tenir  pardel  —  Que  signifie  depuis  lors'l 

491.  Les  idées.  —  Quel  conseil  la  mère  donne-telle  à  son  fils?  —  Que 
répond  l'enfant?  —  Qu'est-ce  qui  montre  qu'il  est  docile'!'  —  Pounfuoi 
l'enfant  est-il  joyeux  en  partant'?  —  en  revenant'? 

EXERCICE  ORAL 

492.  Cherchez,  dans  le  texte,  tous  les  verbes  qui  ont  l'infinitif  en  ir, 

493.  Conjuguez  à  l'indicatif  présent,  imparfait  et  passé  simple  les  ver- 
bes punir,  obéir.,  partir,  revenir. 

EXERCICE  ÉCRIT 

494.  Conjuguez  à  l'imparfait,  au  passé  simple,  au  futur  de  l'indicatif  et 
à  l'impératif  le  verbe  suivant  :  Je  cueille  une  fleur,  je  la  tiens  et  je  Voffre. 

495.  Mettez  aux  temps  simples  de  l'indicatif  et  du  subjonctif  le  verbe 
je  purs,  Couvre  la  porte  et  je  sors. 

496.  Mettez  au  pluriel  les  formes  suivantes  : 

lu  pars,  je  sortis,  elle  acquit,        je  meurs,  tu  mentis, 

elle  dort,        je  cueillais,       je  tins,  tu  offres,  elle  vint, 

tu  acquiers,    il  courra,  est-il  mort?       il  tient,  tu  es  venu. 

497.  Mettez  au  singulier  les  formes  suivantes  : 

N'avez-vous  pas  dormi  pendant  la  leçon?  —  En  apprenant  régulièrement 
vos  leçons  vous  actjuerrez  une  bonne  mémoire.  —  Partez-vous  demain  en 
voyage? —  Cueillerez-vous  vos  poires  cette  semaine? 

498.  Conjuguez  aux  temps  composés  indiqués,  avec  l'auxiliaire  cire. 
Passé  composé  :  je  suis  parti,  Futur  antérieur  :  je  serai  mort, 
Plus-que-parfait  :  j'étais  sorti.      Conditionnel  passe:  je  serais  venu. 
Ajoutez  à  chaque  verbe  un  complément  de  temps. 

VOCABULAIRE 

499.  Dites,  à  l'aide  d'un  nom,  comment  on  appelle  l'action  de  : 
mentir,         sortir,  offrir,  mourir,  conquérir,       secourir, 
partir,           cueillir,        courir,          acquérir,         tenir,  ouvrir. 

Modèle  :  L'action  de  mentir  est  un  mensonge. 

500.  Formez  des  verbes  en  ir  à  l'aide  des  adjectifs  suivants  . 

Modèle  :  Rendre  aigre,  c'est  aigrir 

aigre,        dur,  courbe,      sale,  noir,  roux,  poli, 

dur,  blanc,        clair,         plat,  jaune.        vert,  laid. 


iP 


GRAMMAIRE   —    LE    VERBE 


B.  —  Les  autres  verbes  en  S» 

324.  Beaucoup  de  verbes  en  s,  prennent  exactement  les  mêmes 
terminaisons  que^e  grandis. 

Ex.  :  Je  (jrandii^,  nous  grandissons;  je  finis,  nous  finissons. 
Entre  le  radical  et  la  terminaison  ils  intercalent  <  ou  iss. 

32 5.  Les  autres  verbes  en  s  n'intercalent  pas  i  ou  iss. 
Ex.  :  Je  par  s,  nous  parlons:  je  lis,  nous  lisons. 

Dans  ces  verbes,  la  forme  du  radical  change  fréquemment. 

Ex.  :  Je  meurs,  nous  mourons:  je  sais,  nous  savons. 
Mais  leurs  terminaisons  s,  022s,  etc.,  sont  les  mêmes  que  celles  de 
je  grandis.  Elles  sont  indiquées  dans  le  tableau  de  la  page  105, 


326.  Verbes  à  l'infinitif  en  ir. 


l"  Groi'pe 
Ind.   préseni 


linparfail 
Passé  sinip. 
Futur 

Subj.  présent 

Pari,  passé 

l"  Groupe  : 
Ind.   présent 


Passé  simp. 

Futur 
Subj.  présent 
Part,  passé 


mentir, 

je  mens 

tu  mens 
il  ment, 
nous  mentons 
vous  mentez 
ils  mentent 
je  mentais 
je  mentis 
je  mentirai 
que  je  mente 
ayant  menti 

courir, 

je  cours 
lu  cours 
il  court 
nous  courons 
je  courus 
je  courrai 
que  je  coure 
ayant  couru 

tenir, 


partir, 

je  pars 

lu  par  s 
il  part 

nous  partons 
vous  partez 
ils  partent 
je  partais 
je  partis 
je  partirai 
que  je  parte 
étant  parti 

2^  G.  :  cueillir, 

je  cueille 
tu  cueiil  es 
il  cueille 
nous  cueillons 
je  cueillis 
je  cueillerai 
que  je  cueille 
ayant  cueilli 

venir, 


ind. 

présent 

je  tiens 

je  viens 

— 

nous  tenons 

nous  venons 

Imparfait 

je  tenais 

je  venais 

Passé  simp. 

je  tins 

je  vins 

Futur 

je  tiendrai 

je  viendrai 

Sulij 

présent 

que  je  tienne 

que  je  vienn  e 

— 

que  nous  tenions 

que  nous  venions 

Imparfait 

que  je  tinsse 

que  je  vinsse 

Part 

passé 

ayajit  tenu 

étant  venu  ^ 

sortir, 

je  sors 

tu  sors 
il  sort 

nous  sortons 
vous  sortez 
ils  sortent 
je  sortais 
je  sortis 
je  sortirai 
que  je  sorte 
étant  sorti 

offrir, 

j'offre 

tu  offres 
it  offre 
nous  offrons 
j'olfris 
j"olTrirai 
[ue  jolfre 
ayant  olFert 

acquérir, 

jacquiers 
nous  acquérons 
j'acquérais 

acquis 
j  acquerrai 
que  j'acquière 

ne  n.  acquérions 
que  j'acquisse 
ayant  acquis 


dormir. 

je  dors 
tu  dors 
il  dort 

nous  dcrm  ons 
vous  dormez 
ils  dorment 
je  dormais 
je  dormis 
je  dormirai 
que  je  dorme 
ayant  dormi 

ouvrir. 

j'ffuvre 
tu  ouvres 
il  ouvre 
nous  ouvrons 
j'ouvris 
j'ouvrirai 
que  j'ouvre 
ayant  ouvert 

mourir. 

je  meurs 
nous  mourons 
je  mourais 
je  mourus 
je  mourrai 
que  je  meure 
q.  n.  m  OU  rions 
que  je  mourusse 
étant  mort 


lllll&,,SSSS^S^&"SSi5SSSS^SSSSSSSSSSSSSS^^ 


EXERCICES 
TEXTE 


LE  VERBE 


501.  Le  lierre  et  le  rosier. 

Un  lierre,  en  serpentant  au  haut  d'une  muraille. 
Voit  un  petit  rosier  et  se  rit  de  sa  taille. 
L'arbuste  lui  répond:  «Apprends  que,  sans  appui, 

J'ai  su  ni'élever  par  moi-même; 

Mais  toi,  dont  l'orgueil  est  extrême, 
Tu  ramperais  encor  sans  le  secours  d'autrui,  » 

Le  13AILLY. 

^■'--  "■'  ••  •■•' — "  -^-—u 
QUESTIONS 

502.  Les  mots.  —  Qu'est-ce  qu'un  lierrel  —  un  arbuste?  —  un  appui'!  — 
Qu'appollc-f-on  ici  la  taille?  —  Oue  signifie  extrême''.  —  autrui''. 

503.  Les  idées.  —  Pourquoi  dit-on  que  le  lierre  serpentel  —  Cherchez 
dans  le  deinier  vers  un  mot  {\m  rappelle  l'idée  de  serpenter.  —  Est-ce 
bien  de  se  moquer  de  la  taille  des  autres?  —  Le  lierre  a-t-il  raison  d'être 
fier  de  sa  taille?  —  Comment  trouvez-vous  la  réponse  du  rosier? 

EXERCICE  ORAL 

504.  Lisez  le  texte  et  indiquez  les  verbes  qui  ont  l'infinitif  en  oir. 

505.  Conjuguez  aux  temps  simples  les  verbes  : 


.je  reçois  une  recompense, 
je  sais  ce  que  je  veux, 


j  aperçois  mon  ami, 

je  dois  faire  ce  que  je  peux. 


506.  Cherchez  les  verbes  du  texte  qui  ont  l'infinitif  en  re  et  conjuguez- 
les  aux  temps  simples. 

507.  Dites  la  2»  personne  du  singulier  de  tous  les  temps  du  verbe  sui- 
vant :  je  vends  des  étoffes. 

508.  Écrivez  à  la  2°  personne  de  tous  les  temps  de  l'indicatif  et  du 
conditionnel  : 

Tu  ne  vois  pas  ton  erreur,  —  tu  aperçois  ta  maison. 

EXERCICE   ÉCRIT 

509.  Écrivez  à  la  1'°  personne  du  singulier  et  du  pluriel  tous  les  temps 
du  verbe  suivant  :  je  reçois  une  lettre,  je  ris  de  bon  cœur. 

510.  Écrivez  au  singulier  les  jdirases  suivantes  : 

Les  ennemis  aperçurent  notre  manœuvre.  —  Vous  recevez  de  jolies  caites 
postales.  —  Pouvez-vous  me  répondre?  —  Combien  val&nt  ces  oranges?  — 
Voici  la  route  que  nous  devions  suivre.  — Je  ne  crois  pas  que  vous  sachiez 
vos  leçons,  ni  que  vous  receviez  une  récompense. 

Vous  vous  mettez  en  colère,  et  vous  vous  rendez  malade.  —  Pourquoi 
rze^-vous?  —  Nous  battrons  nos  habits  et  nous  les  mettrons  ensuite  dans 
l'armoire.  —  Les  chaînes  se  rompirent  et  les  bateaux  ne  purent  résister 
au  courant.  —  Les  ennemis  se  battirent  courageusement,  mais  ils  ne 
surent  pas  profiter  de  leurs  avantages.  —  Mettez  votre  pardessus,  car 
vous  pourriez  avoir  froid. 

VOCABULAIRE 

511.  Trouvez  les  noms  formés  avec  les  participes  passés  des  verbes, 
su'vants  et  placez-les  dans  une  petite  phrase. 

trancher,      monter,        recevoir,      arriver,        revoir,  sortir, 

passer,         ranger,         dicter,  mêler,  entrer,  assembler. 

Modèle     Les  ouvriers  ont  creuse  une  tranchée. 


GRAMMAIRE  -LE  VERBE 


113 


327-  Verbes  à  l'infinitif  en  oiP« 


I"  Grocpe  :      recevoir,       devoir, 


Ind. 

présent 

Imparfait 

Passé  simp. 
Futur 

Suhj 

présent 

Part 

Imparfait 
passé 

je  reçois 
tu  reçois 
il  reçoit 
li. recevons 

vous  recev  ez 
ils  reçoivent 
je  recevais 

recevions 
je  reçus 
je  recevrai 
j.  je  reçoive 
|.  n.  recevions 
que  je  reçusse 
ayant  reçu 


je  dois 
tu  dois 
il  doit 
nous  devons 
vous  dev  ez 
ils  doiv  ent 
je  devais 
nous  devions 

dus 
je  devrai 
que  je  doive 
que  11.  devions 
que  je  dusse 
ayant  dû 


voir,  asseoir. 

je  vois  j'assois  m  j'assieds 

tu  vois  tu  assois  ou  tu  assieds 

il  voit  il  assoit  ou  il  assied 

nous  voyons  nous  assoyons,  n.  asseyons 
vous  voy  ez      vous  assoy  ez,  vous  asseyez 
ils  voi  ent       ils  ass  ,i  ent,  ils  asseyent 
je  voyais  j'assoyais,  j'asseyais 

lous  voyions  nous  assoyions,  n.  asseyions 
je  vis  j'assis 

je  verrai  j'assoirai,  j'assiérai 

jue  je  voie    que  j'assoie,  que  j'asseye 
juc  n.  voyions  q.  n.  assoyions,  q.  n.  asseyions 
|ue  je  visse     que  j'assisse 
avant  vu         avant  assis 


2°  Groupe  : 
lad.   présent 

Imparfait 
Passé  simp. 
Futur 
Suhj.  pre>nt 

Imparfait 
Part,  présent 
Passé 


savoir, 

je  sais 
nous  savons 
je  savais 
je  sus 
je  saurai 
que  je  sache 
que  nous  sachions 
que  je  susse 
saciiant 
ayant  su 


pouvoir, 

je  peux  ou  je  puis 
nous  pouvons 
je  pouvais 
je  pus 
je  pourrai 
que  je  puisse 
que  nous  puissions 
que  je  pusse 
pouvant 
ayant  pu 


valoir, 

je  vaux 
nons  valons 
je  valais 
je  valus 
je  vaudrai 
que  je  vaille 
que  nous  valions 
que  je  valusse 
valant 
ayant  val  u 


vouloir. 

je  veux 
nous  voulons 
je  voulais 
je  voulus 
je  voudrai 
que  je  veuille 
q.  nons  voulions 
que  je  voulusse 
voulant 
ayant  voulu 


328.  Verbes  à  Tinfinitif  en  l'e» 


1"  Groupe  : 

rire, 

rompre, 

battre, 

rendre. 

Ind.   présent 

je  ris 

je  romp  s 

je  bats 

je  rends 

— 

tu  ris 

tu  romps 

tu  bats 

tu  rends 

— 

il  rit 

il  rompt 

il  bat 

il  rend 

— 

nous  rions 

nous  rompons 

nous  battons 

nous  rendons 

— 

vous  riez 

vous  rompez 

vous  batt  ez 

vous  rendez 

— 

ils  rient 

ils  rompent 

ils  battent 

ils  rend  ent 

Imparfait 

je  riais 

je  rompais 

je  battais 

je  rendais 

Passé  simp. 

je  ris 

je  rompis 

je  battis 

je  rendis 

Futur 

je  rirai 

je  romprai 

je  naîtrai 

je  rendrai 

Subj.  présent 

que  je  rie 

que  je  rompe 

que  je  batte 

que  je  rende 

Imparlait 

que  je  risse 

que  je  rompisse 

que  je  battisse 

que  je  rendisse 

Part,  passé 

ayant  ri 

ayant  rompu 

ayant  battu 

ayant  rendu 

..    ..  â 

UAtCET  ET  FLOT.  —  l''^  DEGRÉ.  g 


KXERCICES 
TEXTE 


LE  VERBE 
512,  L'orange. 

Un  jeune  enfant  mordait  dans  une  orange. 
«  Oh!  s'écria-t-il  en  courroux, 

Le  maudit  fruit!  Se  peut  il  qu'on  le  mange! 

Comme  il  est  aigre!  on  le  prétend  si  doux! 

—  Faux  jugement,  lui  répondit  son  père; 
Otez  cette  écorce  légère, 
Vous  reviendrez  de  votre  erreur.  » 

Ne  jugeons  pas  toujours  sur  un  dehors  trompeur. 

Galdy. 


QUESTIONS 

513.  Les  mots.  —  Qu'est-ce  que  le  courroux?  —  un  fruit  aigre?  —  Que 
signifie  :  on  le  prétend?  —  Cette  écorce  légère?  —  Vous  reviendrez?  — 
Qu'entend-on  par  un  dehors? 

514.  Les  idées.  —  Pourquoi  l'enfant  se  met-il  en  courroux?  —  Que  signi- 
fie :  \s  maudit  fruit'''  —  Remplacez  :  Faux  jugement  par  une  phrase  ayant 
le  même  sens.  —  Pourquoi  le  dehors  de  l'orange  est-il  trompeur? 

EXERCICE  ORAL 

515.  Quel  est  le  sujet  de  mordait'!  —  de  prétend?  —  de  répondit?  —  de 
reviendrez?  —  Dites  tou&  les. verbes  du  texte.  —  Quels  verbes  sont  à  l'im- 
pératif? '—  Que  remarquez-vous  en  conjuguant  les  verbes  manger,  juger? 

516.  Analysez  les  verbes  mordait.,  prétend.,  répondit.,  ôlez,  reviendrez,  en 
indi([uant  leur  sujet. 

EXERCICE  ÉCRIT 

517.  Ecrivez  l'indicatif  présent,  le  passé  simple,  le  passé  composé  et  le 
futur  des  verbes  rendre,  mordre,  répondre. 

518.  Conjuguez  à  tous  les  temps  de  l'indicatif  :  Je  lis  ma  leçon  et  j'écris 
inon  devoir. 

519.  Mettez  à  la  2"  personne  du  singulier  et  du  pluriel  de  tous  les  temps 
le  verbe  :  Je  fais  ce  que  je  dis. 

520.  Conjuguez  à  l'indicatif  présent,  passé  simple  et  futur  les  trois 
verbes  suivants  :  je  pars,  je  vois,  je  lis. 

521.  Mettez  au  pluriel  les  phrases  suivantes  : 

Pourquoi  hals-lu  ton  camarade?  —  L'essieu  de  la  voiture  se  rompit.  — 
Il  7nit  son  chapeau  et  partit  aussitôt.  —  ^s-tu  fait  ce  que  tu  pouvais?  — 
Tu  ne  crois  pas  ce  que  je  te  dis.  —  La  journée  paraît  courte  a  celui  qui 
sait  l'occuper. 

522.  Mettez  au  singulier  les  phrases  suivantes  : 

Taisez-vous;  vous  lisez  trop  haut,  et  nous  n'entendons  pas  ce  que 
disent  nos  voisins.  —  Quand  écrirez-vous  à  votre  tante?  Attendrez-yous 
la  fin  du  mois?  —  Nous  connaissons  le  livre  que  vous  lisiez  hier.  — 
Puisque  vous  nous  dites  que  nous  peignons  mal,  nous  vous  croyons.  — 
Faites  aux  autres  ce  que  vous  voudriez  que  les  autres  vous  fissent. 

VOCABULAIRE 

523.  Formez  des  noms  en  mettant  l'article  ou  un  autre  adjectif  devant 
l'infinitif  des  verbes  suivants  et  placez-les  dans  une  petite  phrase. 

devoir,  rire,  manger,  pouvoir,  goûter, 

savoir,  sourire,  boire,  dîner,  souper. 

MoDf;LE  :  A^otre  premier  devoir  est  d'obéir  à  nos  parents. 


r-^.^^^^^^^^^2^1     GRAMMAIRE  —  LE   VERBE      E 

329.  Verbes  à  l'infinitif  en  Pe< 


115 


2°  GnoLPE 

Ind.   préscni 


Imparfait 

Passé  »iDip. 

Fulur 
Sulrj.  présent 
Part,  présent 

passé 

5*  Groupe  : 
IdiI.   pri'M'Dt 


Imparfait 

Passé  simp. 

Futur 
Subj.  présent 

Imparfait 
Part,  présent 

passé 

4'  Groupe  : 
Ind.  présent 

Inipaifait 

Passé  simp. 

Fulur 
Subj.  présent 

Imparfait 
Part,  présent 

passé 

5°  Groupe  : 


écrire, 

j'écris 
tu  écris 
il  écrit 
II.  écrivons 
vous  écrivez 
ils  écrivent 
j'écrivais 
j  écrivis 
j'écrirai 
que  j'écrive 
écrivant 
ayant  écrit 

croître, 

■c  croîs 

il  croît 

n.  croissons 

je  croissais 
je  crûs 
je  croîtrai 
(]ue  je  croisse 
que  je  crûsse 
croissant 
H  vaut  crû 

croire, 

je  crois 
nous  croyons 
je  croyais 
je  crus 
je  croirai 
que  je  croie 
que  je  crusse 
croyant 
ayant  cru 

craindre, 


suivre, 

je  suis 
tu  suis 
il  suit 
n.  suivons 
vous  suiv  ez 
ils  suivent 
je  suivais 
je  suivis 
je  suivrai 
que  je  suive 
su  ivant 
ayant  suivi 

connaître, 

je  connais 

il  connaît 

n.  connaissons 

je  connaissais 
je  connus 
je  connaîtrai 
que  je  connaisse 
que  je  connusse 
connaissant 
ayant  connu 

taire, 

je  tais 
nous  taisons 
je  taisais 
je  tus 
je  tairai 
que  je  taise 
que  je  tusse 
taisant 
ayant  tu 

peindre, 


dire, 

je  dis 
tu  (lis 
il  dit 

nous  disons 
vous  dites 
ils  disent 
je  disais 
je  dis 
je  dirai 
que  je  dise, 
disant 
ayant  dit 

paraître, 

je  parais 

il  paraît 

n.  paraissons 

je  paraissais 
je  parus 
je  paraîtrai 
que  je  paraisse 
que  je  parusse 
paraissant 
ayant  paru 

lire, 

je  lis 
nous  lisons 
je  lisais 
je  lus 
je  lirai 
que  je-  lise 
que  je  lusse 
lisant 
ayant  lu 

résoudre, 


Ind.   présent 

je  crains 

je  peins 

je  résous 

— 

il  craint 

il  peint 

il  résout 

— 

n.  craignons 

n.  peignons 

11.  résolvons 

Imparfait 

je  craignais 

je  peignais 

je  résolvais 

Passé  simp. 

je  craiarnis 

je  peignis 

je  résolus 

Fulur 

je  craindrai 

je  peindrai 

je  ri*soudrai 

Subj.  présent 

q.  je  craigne 

q.  je  peigne 

q.  je  résolve 

Imparfait 

q.jecraiçrnisse 

q.  je  peignisse 

q.jerésohis-^e 

Part,  présent 

craignant 

peignant 

résolvant 

passé 

ayant  craint 

ayant  peint 

ayant  résolu 

faire. 

je  fais 
lu  fais 
il  fait 

iKius  faisons 
vous  faites 
ils  font 
je  faisais 
je  fis 
je  ferai 
que  je  fasse. 
faisant 
axant  fait 

naître. 
je  nais 

il  naît 

nous  naissons 
je  naissais 
je  naquis 
je  naîtrai 
que  je  naisse 
q.  je  naquisse 
naissant 
étant  né 

plaire. 

je  plais 
nous  plaisons 
je  plaisais 
je  plus 
je  plairai 
que  je  plaise 
que  je  plusse 
plaisant 
avant  plu 

coudre. 
je  couds 

il  coud 

n.  cousons 

je  cousais 
je  cousis 
je  coudrai 
ipie  je  couse 
q.  je  cousisse 
cousant 
avant  cousu 


BaU.«3SSSS^SSmi&iSSSSSSSSSsSSSS&N^S^^ 


116 

EXERCICES  L'INTERROGATION 

TEXTE 

524.  La  fourmi  vaniteuse. 

Sur  les  cornes  d'un  bœuf  revenant  du  labeur, 
Une  fourmi  s'était  nichée. 
«  D'où  viens-tu?  lui  cria  sa  sœur, 
Et  que  fais-tu,  si  haut  perchée? 
—  D'où  je  viens,  peux-tu  l'ignorer? 
Hé!  nous  venons  de  labourer.  »        Villiers. 

QUESTIONS 

525.  Les  mots.  —  Qu'est-ce  qu'une  fourmi'ï  —  Quappelle-t-on  ici  le 
labeurl  —  Que  veut  dire  s'éiait  nichéel  —  perchée^ 

526  Les  idées.  —  Ouand  est-on  vaniteux?  —  Pourquoi  dit-on  que  la 
fourmi  est  vanileusef  —  Pourquoi  se  perche-t-elle  si  haut?  —  N'y  a-t-il 
pas  quelque  chose  de  ridicule  dans  la  réponse  de  la  fourmi? 

527.  La  grammaire.  —  Par  quelle  expression  la  fourmi  demande-t-elle 
à  sa  sœur  d'où  elle  vient?  ce  qu'elle  fait?  —  Où  est  placé  le  pronom 
sujet  tu  dans  ces  expressions? 

EXERCICE   ORAL 

528.  Mêliez  à  la  forme  interrogative  les  expressions  suivantes  en  les 
complétant. 

Tu  écoutes  le  ...,  Tu  viendras  voir  .. .,        Je  ris  de..., 

Le  fiiucheur  a  coupé  . . .,  Tu  n'as  pas  écrit  . . .,        Je  cours  dans  . . ., 

La  poule  avait  pondu  . . .,  Chacun  avait  pris  . . .,      Je  récite  — 

EXERCICE  ÉCRIT 

«CP^  Mettez  bien  le  point  d'interrogation  à  la  fin  de  toutes  les  questions. 

529.  Mettez  à  la  fo7-me  interrogative  les  verbes  qui  suivent,  en  indiquant 
à  quel  mode,  à  quel  temps  et  à  quelle  personne  ils  sont  : 

Modèle  :  Copieras-tu  ces  deux  problèmes?  (Indicatif  futur,  2<-  personne 
du  singulier,  conjugué  interrogativement.) 

Tu  copieras  ces  deux  problèmes.  —  Nous  achèterons  une  autre  voilure. 
—  Robert  a  renversé  le  grand  encrier.  —  Ils  espèrent  nous  rencontrer 
demain.  —  Votre  concierge  avait  fermé  la  porte.  —  La  couturière  raccom- 
moda le  gilet  déchiré.  — "Vous  méprisez  les  menteurs. 

530.  Conjuguez  interrogativement  le  verbe  planter,  en  ajoutant,  à 
chai[ue  temi)s,  un  complément  différent.  Vous  ne  conjuguerez  que  les 
temps  du  mode  indicatif. 

531.  Conjuguez  à  toutes  les  personnes  les  temps  composés  suivants, 
on  ajoutant  des  compléments  directs  variés  : 

Pourquoi  ai-je  demandé...?  Comment  avais-je  trouvé...? 

Quand  aurai-jë  fait...?  Où  avais-je  mis...? 

ÉLOCUTION 

532.  Les  fourmis.  —  Qu'est-ce  qu'une  fourmi?  —  Où  trouve-t-on  des 
fourmis?  —  Les  fourmîs  sont-elles  des  animaux  utiles  ou  nuisibles? 
agréables  ou  désagréables?  —Comment  s'appelle  la  demeure  des  fourmis? 
—  Si  vous  en  avez  vu  une,  dites  comment  elle  est  faite?  —  Quel  exemple 
nous  donnent  les  fourmis? 

VOCABULAIRE 

533.  La  famille  du  mot  corne.  —  Qu'est-ce  qu'une  bête  cornue'?  un  cor- 
net'' une  cornettet  —  Que  signifie  le  mot  encornerl  corner"! —  Quand  dit- 
on  qu'une  chose  est  racornie^  —  Qu'est-ce  qu'un  cornichon''! 


H7 
GRAMMAIRE  —LE  VERBE 


Comment  on  interroge 

33o.  EXPOSÉ.  —  La  fourmi  dit  à  sa  sœur  :  D'oii  viens-tu?  C'est 
une  manière  (.V interroger.  Si  elle  savait  d'où  vient  l'autre  fouimi, 
elle  lui  dirait  :  Tu  viens  de  labourer. 

33i.*Quand  le  sujet  est  un  pronom.  —  Un  voit  que,  pour 
interroger,  on  met  le  pronom  sujet  après  le  verbe  :  Viens-tu?  et  l'on 
ajoute  un  point  d'interrogation.  Un  dit  alors  que  le  verbe  est  conjugué 
inlerrogativenient. 

332.*Quand  le  verbe  est  à  un  temps  composé,  on  met  le  pronom 
sujet  après  l'auxiliaire.  Ex.  :  As-tu  chanté  ce  matin? 

333.*Quand  le  sujet  est  un  nom. —  A  la  troisième  personne, 
quand  le  sujet  est  un  nom,  on  dit  par  exemple  :  Oii  la  fourmi  était- 
elle  niellée?  Suzanne  jouera-t-elle  avec  nous? 

On  laisse  donc  le  nom  sujet  avant  le  verbe,  et  on  place  après  le 
verbe  le  pronom  sujet  il  ou  elle,  qui  sert  seulement  à  donner  au  verbe 
une  forme  interrogative. 

Quand  le  verbe  n'est  pas  terminé  par  un  t,  on  en  place  un  entre 
le  verbe  et  le  pronom  il  ou  elle.  Ex.  :  Joue-t-il?  joua-t-elle? 

33/1.  Avec  est-ce  que?  —  Un  peut  toujours  interroger  en 
neltant  est-ce  que  devant  le  verbe.  Ex.  :  Est-ce  que  je  pleure?  Est-ce 
q.i.e  la  fourmi  avait  labouré? 

,335.  Dans  les  verbes  en  e,  à  la  l"'  personne  du  singulier  de  l'indi- 
catif présent  on  dit  :  travaillé-je?  chanté-je?  avec  un  accent  aigu. 

336.  Un  ne  conjugue  interrogativement  que  le  mode  indicatif  et  le 
mode  conditionnel. 

337.  Voici  un  exemple  de  conjugaison  interrogative  : 

INDICATIF    PLUS-QUE-PARFAir 

=  p.  Avais-je  travaillé? 

p.  Avais-tu  U'availlé? 

p.  Louise  avait-elle  travaillé? 
'p.  Avions-nous  travaillé? 

p.  Aviez-vous  travaillé? 

p.  Louise  et  Marie  avaient-elles  travaillé  ? 


INDICATIF    PRÉSENT 

ç: 

s'' 

'P- 

Est-ce  ([ue  je  travaille? 

g 

11' 

"Z 

2= 

P- 

Travailles-tu? 

•^ 

P 

^ 

^5' 

P- 

Travaille-t-il  (<->«  elle)? 

i£ 

•> 

^ 

\^' 

'P- 

Travaillons-nous? 

2 

[  1 

c: 

2= 

P- 

Travaillez-vous? 

c: 

Ji 

5' 

P- 

Travaillent-ib  [ou  elles) 

uesl 

r 

1.  Comment  demandc-t-on  à  une  personne  si  elle  est  contente?  —  2.  Comment 
inlerroge-[-oii  quand  le  sujet  est  un  pronom?  —  3.  Quand  le  sujet  est  un  nom?  — 
4.  Quand  le  vcrijc  est  à  un  temps  compose?  —  5.  N'y  a-t-il  pas  une  autre  manière 
d'interroger?  —  6.  Conjuguez  interrogalivement  l'imparfait  du  verbe  travaille?-.  —  7. 
Conjuguc-t-on  tous  les  modes  interrogalivement? 


âUllls^^^S^^s^^^^^^ 


118 


GRAMMAIRE  ■—  LE  VERBE     ^^^^^^^^m\m 


verbe  frapper  à  la  forme  passive. 


je  suis  friiiipé 

nous  sommes  fiitpiiés 

j'étiiis  l'nippc 
nous  (■lions  IVaiuii's 


MODE  INDICATIF 

Passé  composé 


l'lus-i|Uf-l>iirfai! 
Passe  aoUTifur 
futur  aniéricur 


j'ai  ôlé  frappé 

nous  avons  élc  frappés 

j'avais  élc  frappe 

nous  avions  été  frappés 

j'eus  été  frappé 

nous  eûmes  été  frappés 

j'aurai  clé  frajipé 
nous  aurons  été  frappés 


je  fus  frappé 

nous  Cnnic»  frajipés 

ic  serai  frajipé 
nous  serons  frappés 

MODE  CONDITIONNEL 
je  serais  frappe  II     Passé 

nous  serions  frappés  |j  — 

MODE  BIPÉRATIE 

I  sois  frappé 

MODE  SUBJONCTIF 
que  je  sois  frappé  Passé 

rjue  nous  soyons  frappés  — 

ijue  je  fusse  fraj)pé  Plus-que-par(ait 

que  nous  fussions  frappés  — 

MODE  INFINITIF 
I  élrc  frappé  ||     Passé 

MODE  PARTICIPE 
tant  frappé  II    Passé  coniposé    1  ayant  été  frappé 

Il     Passé  simple       |  frappe 


j'aurais  élé  frappé 

njus  aurions  été  frappés 


i|uc  j'aie  été  frappé 

ipie  nous  ayons  élé  frap])cs 

que  j'eusse  été  frappé 
que  nous  eussions  élé  f  rajipés 

I  avoir  élé  frappé 


EXERCICE  ORAL 

534.  Conjuguez  à  Findicatif  présent,  imparfait  et  futur  le  verbe  avertir, 
à  la  forme  active  et  à  la  forme  passive. 

EXERCICE   ÉCRIT 

635.  Dans  les  propositions  suivantes  soulignez  le  complément  dii'ect  et 
indiquez  le  temps  du  verbe  : 
Le  soleil  réchauffe  la  terre,  Le  médecin  a  guéri  le  malade, 

La  lune  éclairnit  notre  route,  La  couturière  a  coupé  ta  robe, 

Le  vigneron  taillait  la  vigne.  Le  chien  garde  le  troupeau. 

536.  Faites  passer  les  propositions  de  l'exercice  555  à  la  forme  passive. 
Modèle  :  La  terre  est  réchauffée  par  le  soleil. 

537.  Dans  le  texte  suivant,  soulignez  d'un  trait  les  sujets,  de  2  traits 
les  comp.  directs.  Ensuite  mettez  le  texte  à  la -forme  passive. 

Comment  on  a  construit  votre  maison.  —  Un  architecte  a  tracé  le 
plan  de  la  maison  que  vous  habitez,  •  un  carrier  a  éventré  la  terre  pour 
en  arracher  les  moellons;  un  tuilier  a  pétri,  moulé  et  mis  au  four  chacune 
des  tuiles  qui  vous  abritent;  un  bûcheron  a  coupé  des  arbres  dans  la 
forêt,  un  voiturier  les  a  transportés,  un  charpentier  les  a  équarris  et 
assemblés  pour  vous  faire  une  toiture;  un  plâtrier  a  cuit  le  plâtre  qui 
revêt  les  murs;  un  menuisier  a  posé  les  planchers,  les  portes  et  les 
fenêtres;  un  peintre  a  étendu  sur  le  bois  plusieurs  couches  de  couleurs; 
un  verrier  a  londu  le  veri'c  de  vos  croisées.  Que  de  miracles  accomplis 
dans  Finlérél  d'une  seule  famille!  E.  About.  [Ilaclictte  et  C'"",  cdit.] 

Modèle  a  continueu  :  Le  fiait  de  la  maisu)i  a  été  tracé  par  un  arclùtccte. 


11;' 

£112^^^^^^^:^^      GRAMMAIRE  —  LE  VERBE      ^^E^^^SS^^gi 
Pi  "  ^ 

!  Le  verbe  à  la  forme  passive. 


i 


lonnne  dit  :  Paul  dit  : 

Le  bûcheron  coupe  Varhre.  L'arbre  est  coupé  par  le  bûcheron. 

Forme  active.  Forme  passive. 

338.  Regardez  la  figure:  elle  représente  deux  enfants  en  train  d'ob- 
server, chacun  de  son  côté,  un  homme  qui  travaille. 
.l(^anne  rejïarde  le  bûcheron  et  dit  :       Le  bûcheron  coupe         l'arbre. 
Paul      roKarde  l'arbre  et  dit  :       L'arbre  est  coupé  par  le  bûcheron. 

Voilà  donc  deux  façons  d'exprimer  la  même  action. 
339.*L,a  forme  active.  —  Dans   la    première  :   Le   bûcheron 
coupe  l'arbre,  le  sujet  désigne  l'être  qui  fait  Vaciion  de  couper,  celui 
qui  agit  :  c'est  la  forme  active. 

34o.*L.a  forme  passive.  —  Dans  la  seconde  :  L'arbre  est 
coupé  par  le  bûcheron,  on  prend  comme  sujet  le  mot  arbre,  qui  était 
complément  direct  d'objet  dans  la  forme  active.  Alors  le  su;et 
désigne  l'être  qui  supporte  l'action  :  c'est  la  forme  passive. 

On  ne  peut  mettre  à  la  forme  i)assive  que  les  verbes  qui  ont  un 
complément  direct  il'olfjet. 

3  il.* Un  verbe  à  la  forme  passive,  c'est  le  verbe  être  en  entier, 
auquel  on  ajoute  un  participe  passé  simple. 

Ainsi  pour  former  l'indicatif  futur  passif  du  verbe  frapper,  on 
prend  l'indicatif  futur  du  verbe  être  :  je  serai,  et  on  ajoute  le  parti- 
cipe frappé.  Ex.  :  je  aérai  -+-  frappé. 

3/,2.  Le  participe  passé  ûvcvçtXe,  frappé,  est  l'attribut  du  sujet.  11  doit 
donc  s'accorder  en  genre  et  en  nombre  avec  le  sujet.  Ainsi,  on  écrira  : 

SINGILIEB  runiEL 

au  masc.  il  est  frappé  Les  arbres  sont  eoupés 

au  tém.  elle  est  frappée  Les  herbes  sont  coupées 

Dans  le  modèle,  le  sujet  est  supposé  du  masculin. 

—     Questionnaire.  ^^ 

1.  Dans  la  voix  active  que  représente  le  sujet?  —   2.  El  dans  la  voix  passive'.' 
3.  Comment  conjugue-t-on  un  verbe  à  la  forme  passive?  —  4.    Gomment    ccrit-on  le 
participe  ? 


âiiiii'ssissssisi.^ssss 


120 

EXERCICES 
TEXTE 


LE  VERBE 


538.  Le  tournoi. 


On  construisait  une  enceinte  en  charpente 
où  les  chevaliers  tournoyaient  en  essayant  de 
se  frapper  mutuellement,  et  on  l'entourait  de 
galeries  tapissées  où  se  plaçaient  les  specta- 
teurs. 

Au  son  des  trompettes,  les  adversaires  sa- 
vançaient  par  les  deux  extrémités  de  l'en- 
ceinte; ils  échangeaient  un  salut,  s  éloignaient 
ensuite  l'un  de  l'autre,  puis  ils  s'élançaient  de 
toute  la  force  de  leurs  chevaux  et  se  heur- 
taient violemment. 

Ceux  qui  se  tenaient  le  plus  solidement  en 
selle,  qui  portaient  les  meilleurs  coups,  qui  pa- 
raient le  mieux,  étaient  proclamés  vainqueurs. 
D'après  Jost  et  His-eunig.  Leclures  pralUjues 
[Hachetle  et  C'%  edit.] 

QUESTIONS 

539.  Les  mots.  —  Qu'appelle-l-on  un  tournoi'!  —  une  enceinte'!  —  un 
chevalier'!  —  Que  signifie  mutuellement'!  — se  heurtaient'!  —  Qu'entend-on 
ici  par  parer"! 

,  540.    Les  idées.    —   Pourquoi    ces    chevaliers    luttaient-ils  ainsi?    — 
Etaienl-ils  ennemis?  —  Que  pensez-vous  de  ce  genre  de  combats? 

EXERCICE  ORAL 

541.  Conjuguez  au  présent  de  l'indicatif  :  je  me  place  au  premier  rang; 
—  à  l'imparfait  :  je  m'avançais  vers  mon  ami;  —  au  passé  défini  :  je  m'élan- 
çai contre  mon  adversaire';. —  au   futur  :  je  m'éloignerai  rapidement. 

EXERCICE   ÉCRIT 

542.  Écrivez  le  texte  comme  dictée,  et  soulignez  tous  les  verbes  conju- 
gués à  la  forme  pronominale. 

543.  Conjuguez  au  conditionnel  présent  et  au  subjonctif  présent  :  je 
m'é/oigne  du  Jeu  et  je  me  rafraîchis. 

544.  Mettez  le  2''  alinéa  à  la  1"  personne  du  pluriel  de  l'indicatif  présent  : 
Au  son  des  trompettes,  nous  nous  avanç.... 

Mettez-le  ensuite  à  la  1"  personne  du  pluriel  de  l'indicatif  passé 
simple. 

ÉLOCUTION 

545.  Sur  l'image.  —  Que  représente  cette  gravure?  —  Quels  sont  les 
deux  principaux  personnages?  —  Comment  sont-ils  placés?  —  Qu'est-ce 
qui  les  sépare?  —  Comnient  chacun  d'eux  est-il  armé?  —  Quelles  sont 
ses  armes  offensives?  —  Ses  ai'mes  défensives?  —  Comment  les  chevaux 
sont-ils  harnachés?  —  Que  font  les  chevaliers  en  ce  moment?  —  Lequel 
est  le  plus  menacé?  —  Que  voit-on  au  fond  de  la  scène? 

VOCABULAIRE 

546.  La  toilette.  —  Écrivez  à  la  l"'  personne  du  singulier  du  présent  de 
l'indicatif  les  verbes  suivants  : 

se  réveiller,  se  laver,  se  regarder,      se  rincer  la  bouche, 

se  lever,  se  débarbouiller,     se  peigner,        se  brosser  les  dents, 

s'habiller,  se  baigner,  se  ijrosser,       se  limer  les  ongles. 


121 


'    ,|^S«SSS?iSi5SSSSSi5S^^^m 


GRAMMAIRE  -  LE   VERBE 


la  forme  pronominale. 


Paul  se  coupe. 


Paul  se  coupe  du  pain. 


Questionnaire. 


343.  EXPOSÉ.  —  Quand  je  dis:  Paul  se  coupe;  Paul  se  coupe  du 
pain,  cela  signifie:  Paul  coupe  Paul;  Paul  coupe  du  pain  pour  Paul. 

Le  mot  se  placé  devant  le  verbe  co^ipie  est  un  pronom  complé- 
ment qui  désigne  Paul,  c'est-à-dire  la  même  personne  que  le  sujet. 

3 ',4.  L.a  forme  pronominale. —  Cette  manière  de  conjuguer 
un  verbe  s'appellela  forme  pronominale,  parce  qu'on  trouve  toujours 
devant  le  verbe  un  pronom  complément,  qui  désigne  le  même  être 
que  le  sujet. 

3i5.  Dans  Paul  se  coupe,  le  pronom  se  est  complément  direct 
d'objet,  parce  que  Paul  coupe  Paul. 

346.  Mais  dans  Paul  se  coupe  du  pain,  le  pronom  se  n'est  pas  com- 
plément direct  d  objet,  car  ce  qu'on  coupe,  c'est  du  pain.  Le  pronom 
se  est  complément  indirect,  car  Paul  coupe  du  pain  pour  Paul. 

347.  Pour  conjuguer  un  verbe  à  la  forme"  pronominale,  on  place 
entre  le  sujet  et  le  verbe  l'un  des  pronoms  compléments  :  me,  te,  se, 
nous,  vous,  se.  Ex.  :  Je  me  coupe,  tu  te  coupes,  Paul  se  coupe,  nous 
nous  coupons,  vous  vous  coupez,  ils  se  coupent. 

348.  Dans  les  temps  composés,  on  emploie  l'auxiliaire  être  au  lieu 
de  l'auxiliaire  avoir.  Ainsi,  on  dit  au  passé  composé  :  Je  me  suis 
coupé,  ce  qui  équivaut  à  :  j'ai  coupé  moi. 


1.  Quand  dit-on  qu'un  verbe  est  à  la  forme  pronominale?  —  2.  Comment  conjugue- 
t-on  un  vGfbe  a  la  forme  pronominale".'  —  3.  Quel  auxiliaire  emploie-t-on  dans  les 
temps  composés  dee  verbes  pronominaux? 


=s 


:iii^Si$,^^^^sssss*s^^is^5sssisssssssss^jsss^!ss^^ 


122 
EXERCICES 


LE  PARTICIPE 


TEXTE 

547.  Les  chars  de  Crésus. 

Crésus  avait  des  lions,  des  tigres  et  des  léo- 
pards, auxquels  on  avait  limé  les  dents  et  les 
griffes,  et  qui  étaient  attelés  à  de  petits  chars 
d'écaillé  de  tortue,  garnis  d'argent.  Ces  animaux 
féroces  étaient  conduits  par  un  frein  d'or  et  par 
des  rênes  de  soie.  Ils  servaient  au  roi  et  à  toute 
la  cour  pour  se  promener  dans  les  vastes  routes 
qu'on  avait  tracées  au  milieu  d'une  magnifique 
forêt.  Ces  fiers  animaux  couraient  si  légèrement 
et  avec  tant  de  rapidité  qu'on  ne  voyait  aucune 
trace  de  pas  ou  de  roues  dans  les  chemins  où  ils  avaient  passé. 

FÉNELON.  Contes. 

QUESTIONS 

548.  Les  mots.  —  Qu'était-ce  que  Crésusl  —  Qu'est-ce  (lu'un  Icopardl 
—  un  frein '1 —  des  rênes'! 

549.  Les  idées.  —  Pourquoi  lime-t-on  les  dents  et  les  griffes  de  ces 
animaux?  —  D'où  lire-l-on  la  sul)stance  appelée  écaille'!  —  Pourquoi  dit- 
on  :  ces  fiers  animaux'!  —  Croyez-vous  qu'il  soit  possible  d'atteler  ainsi 
des  lions  et  des  tigres? 


EXERCICE  ORAL 

550.  Répondez,  à 
on  avait  limé. 

qui  étaient  attelés, 
garnis  d'argent, 
étaient  conduits, 
on  avait  tracées. 

ils  avaient  passé. 


laide  du  texte,  aux  questions  suivantes  : 

Quel  est  l'auxiliaire?  Dites  ce  qui  a  été  limé?  Quand 
on  écrit  limé,  sait-on  ce  qui  a  été  limé?...  Donc... 

Quel  est  l'auxiliaire?  Dites  ce  qui  a  été  attelé?  Donc... 

Y  a-l-il  un  auxiliaire?  Dites  ce  qui  a  été  garni? 

Quel  auxiliaire?  Dites  ce  qui  a  été  conduit? 

Quel  auxiliaire?  Dites  ce  qui  a  été  tracé?  Quand  on 
écrit  tracé,  sait-on  ce  qui  a  été  tracé?  Donc... 

Quel  auxiliaire?  Diles  ce  qui  a  c7c' passé?  Est-ce  qu'on 
passe  quelque  chose  ici?  Le  participe  peut-il  s'ac- 
corder ici  avec  le  compl.  direct  d'objet?...  Donc... 


EXERCICE  ÉCRIT 

551.  Faites  accorder,  s'il  y  a  lieu,  les  participes  suivants  : 

La  route  était  (encombré)  d'arbres  (renversé)  par  le  vent. 

Nous  étions  (préveiiu)  que  la  boutique  serait  [fermé)  dimanche. 

Nous  avons  (revendu)  les  livres  que  nous  avions  (acheté)  hier. 

552.  Conjuguez  au  passé  composé  et  au  plus-que-parfait  le  verbe  sui- 
vant :  J'ai  acheté  des  cerises  et  je  les  ai  mangées. 

553.  Conjuguez  au  futur  passé  et  au  conditionnel  passé  : 
J'aurai  étudié  ma  leçon  et  je  l'aurai  récitée. 

VOCABULAIRE 

554.  Formez  des  noms  au  moyen  du  participe  présent  des  verbes  suî 
vants.  WoDÈLF-;  :  passer,  un  passant. 


passer, 
débiter, 


trancher, 
servir, 


négocier,         suivre.  gagner, 

fominenccr,    coimnandcr,  jierdrc, 


croire, 
mouler- 


I 


GRAMMAIRE  -  LE  VERBE 


Le  participe. 

349.  L,e  participe  présent.  —  Le  participe  présent  est  tou- 
jours terminé  par  ant;  il  est  donc  invariable. 

Exr:  Les  enfants,  chantant  un  air  joyeux,  sortaient  de  l'école. 

LE  PARTICIPE   PASSÉ 

3jo.*Ije  participe  épithète.  —  Voilà,  dit  le  professeur,  des 
devoirs  mal  écrits,  des  dictées  mal  corrigées. 

Les  participes  écrits  et  corrigées  ont  le  sens  de  simples  adjectifs 
épithétes,  car  on  pourrait  les  l'emplacer  par  l'adjectif  mauvais  ou 
mauvaises.  Ils  s'accordent  en  genre  et  en  nombre  avec  les 
noms  auxquels  ils  se  rapportent. 

Écrits  se  met  au  rnasc.  plur.,  parce  qu  il  s'accorde  avec  devoirs,  masc.  plur. 

Corrigées  se  met  au  fém.  plur.,  parce  qu'il  s'accorde  avec  dicfées,  féni.  plnr. 

35i.*L.e  participe  attribut.  —  Souvent  le  participe 
passé  se  rapporte  au  sujet,  comme  un  attribut,  par  linter- 
médiaire  du  verbe  être.  Il  s'accorde  alors  avec  le  sujet. 

Ex.  :  Mes  devoirs  étaient  finis,  quand  ma  sœur  est  arrivée. 

Dites  ce  qui  est  fni'^!  Mes  devoirs,  masc.  plur.  ;  donc  on  écrira  finis  au  masc.  plur. 

Dites  ce  gui  est  arrivé!  Ma  sœur,  fém.  sing.  ;  donc  on  écrira  arrivée  au  fém.  sing. 

3j2.  Le  participe  avec  avoir.  —  Quand  le  participe  passé 
est  construit  avec  l'auxiliaire  avoir,  il  peut  s'accorder  avec 
son  complément  d'objet,  mais  à  deux  conditions  : 

1"  Si  ce  complément  d'objet  est  direct. 

2-   Si  ce  complément  d'objet  est  placé  avant  le  participe. 

353.  Si  je  dis  :  J'ai  reçu,  je  ne  sais  pas  ce  qui  est  reçu,  je  ne  connais  pas  l'ob- 
jet :  donc  je  no  peux  pas  faire  accorder  le  participe  reçu. 

35',.  Si  je  dis  :  J'ai  reçu  deux  lettres,  je  ne  sais  pas  ce  qui  est  reçu  au  mo- 
ment où  j'écris  le  participe  :  alors  je  laisse  le  participe  invariable.   • 

355.  Si  je  dis  :  Voifà  les  deux  lettres  que  j'ai  reçues,  je  sais,  au  moment  où 
j'écris  le  participe,  ce  qui  est  reçu,  je  connais  l'objet  :  ce  sont  les  deux  lettres, 
représentées  par  le  pronom  que.  Alors  je  mets  l'eçuesau  féminin  pluriel,  puisque. 
lettres  est  du  féminin  pluriel.  • 

356.  Quand  le  compl.  direct  d'objet  est  unnom,  il  est  généralement  placé 
après  le  participe,  qui  reste  invariable.  Ex.  :  J'ai  compris  ma  leçon. 

357.  Quand  le  complément  direct  d'objet  est  un  pronom,  il  est  toujours 
placé  avant  le  participe,  qui  s'accorde  "avec  lui. 

Ex.  :  J'ai  acheté  |  ftes  cerises  \  et  je  \  les  \  ai  ynaugées. 

l'.vr.T.  C.     niR.  C.DIR.  PART. 


Questionnaire. 


1.  Le  participe  présent  est-il  variable?  —  2.  Comment  fait-on  accorder  le  participe 
employé  scid?  —  5.  Comment  fait-on  accorder  le  participe  employé  comme  attribut? 
—  4.  Comment  fait-on  accorder  le  participe  dans  les  temps  composés  avec  l'auxiliaire 
avoir'!  —  Dans  quel  cas  l'objet  cst-il  avant  le  participe? 


fiflîiSSiSSSSS^SSSSSSSSSSSSSSSSSiSS^SSSS^^ 


124 
EXERCICES 

TEXTE 


L'ANALYSE 


553.  Un  intérieur  de  famille. 


L'ordre,  )  l'économie,  |  letravail,  |  un 
petit  commerce.  |  et  |  surtout  |  la  fru- 
galité I  nous  I  entretenaient  1  dans  l'ai- 
sance. I  Le  petit  jardinproduisait  pres- 
que assez  de  légumes  pour  les  besoins 
de  la  maison  ;  l'enclos  nous  donnait  des 
fruits,  et  nos  coings,  nos  pommes,  nos 
poires,  confits  au  miel  de  nos  abeilles, 
étaient  durant  l'hiver  pour  les  enfants 
les  déjeuners  les  plus  exquis.  La  ré- 
colte des  grains  assurait  notre  subsistance  ;  la  cire  et  le  miel  des  abeilles, 
que  l'une  de  mes  tantes  cultivait  avec  soin,  étaient  un  revenu  qui  coûtait 
peu  de  frais.  Le  troupeau  de  la  bergerie  nous  habillait  de  sa  laine;  mes 
tantes  la  filaient;  elles  filaient  aussi  le  chanvre  du  champ  qui  nous  don- 
nait du  linge,  et  les  soirées  où  la  jeunesse  du, voisinage  se  réunissait,  à  la 
lueur  d'une  lampe  qu'alimentait  l'huile  de  nos  noyers,  formaient  un  ta- 
bleau ravissant.  Mahmontel. 

QUESTIONS 

556.  Les  mots.  —  Ou'est-ce  Cfue  la  frugalité'*  —  Yaisance^.  —  un  coincj^. 

—  (Ju'cst-ce  que  confire  un  fruit?  — ■  Que  signifie  alimentait^.  —  notre  sxtb- 
sislnure'l 

557.  Les  idées.  —  En  quoi  consiste  l'ordre?  l'économie?  —  Pourquoi 
dit-on  et  surtout  la  frugalité'! —  Cette  famille  élait-elle  très  riche?  —  Était- 
elle  malheureuse?  —  N'est-on  pas  heureux  (juand  on  sait  se  contenter  de 
ce  qu'on  a? 

EXERCICE  ORAL 

558.  Lisez  la  première  proposition  en  séparant  chaque  terme.  (Les  termes 
sont  séparés  sur  le  texte.)  Indiquez  la  fonction  de  chaque  terme. 

559.  Dans  la  première  proposition,  faites  l'analyse  détaillée  des  termes 
suivants  :  l'ordre,  un  petit  commerce,  dans  l'aisance. 

EXERCICE  ÉCRIT 

560.  Faites   l'analyse    par    termes  des  deux  propositions    suivantes 
1"  elles  filaient  aussi  le  chanvre  du  champ;  2"  qui  nous  donnait  du  linge. 

561.  Faites  1°  l'analyse  par  termes,  puis  l'analyse  détaillée  de  la  propo- 
sition :  Li  récolle  des  grains  assui^iit  notre  siibsista)ice. 

562.  Trouvez  tous  les  noms  du  texte  qui  ont  un  complément. 
INVENTION 

563.  (Juc  cullive-t-on  dans  un  jardin  potager?  —  dans  un  jai'din  d'agré- 
ment? —  dans  un  verger?  —  dans  une  chenevière?  —  dans  une  oseràie? 

—  dairs  une  châtaigneraie?  —  dans  une  pépinière?  —  dans  un  pré?  — 
Nommez  trois  plantes  textiles.  —  trois  plantes  dont  les  fruits  ou  les  graines 
donnent  de  l'huile.  —  Comment  appelle-t-on  l'arbre  qui  produit  les  coings? 

VOCABULAIRE 

564.  Les  cultures.  —  lndi<iuez  en  quoi  consistent  : 
l'agricultuie,  l'arboricullure,       l'apiculture,  l'ostréiculture, 
l'horticulture,         la  viliculluic,         la  lloricullure,        la  pisciculture. 


IBIllISSSSSiSSSiSSSJSSi^^ 


125 

358.  EXPOSÉ.  —  Prônons  dans  le  texte  la  proposition  suivanlc  : 
Le  troupeau  de  la  bergerie  nous.  hahiUail  de  sa  laine. 
Une  proposition,  c'est  comme  une  petite  scène  dans  laquelle  jouent 
des  acteurs  qui  sont  le  sujet  et  les  compléments.  Pour  bien  compren- 
dre le  sens  d'une  proposition,  il  faut  savoir  quel  est  le  rôle  ou  la  fonc- 
lion  de  chacun  des  termes  qui  la  composent  :  il  faut  savoir  quel 
terme  est  sujet,  quel  terme  est  coniplcMuent  d'un  verbe  ou  d'un 
nom,  etc.  Cela  s'appelle  faire  l'analyse  des  fonctions. 

359.  Dans  la  proposition  ci-dessus,  le  sujet  est  le  troupeau,  parce  qu'on  dit  ce 
que  fait  le  troupeau  :  le  lioitpeau  habillait. 

Uabillail  est  le  verbe,  car  il  indique  ce  que  fait  le  sujet. 

Avec  le  verbe  habiller,  c'est  ce  qu'on  habille  qui  est  l'objet  :  ici  c'est  nous. 

On  nous  dit  aussi  de  quel  troupeau  il  s'agit  :  le  {groupe  de  mots  de  la  berç/erie 
est  un  complément  du  nom  troupeau. 

Enfin  le  groupe  de  mots  de  sa  laine  nous  indique  de  quelle  manière  le  troupeau 
nous  habillait.  C'est  le  complément  de  manière  de  habillait. 

36o.  Chaque  fonction  est  remplie  par  un  terme,  qui  est,  soit  nn 
mot  seul  comme  nous,  soit  un  groupe  de  mots,  formé  d'un  nom  et 
de  ses  adjectifs,  comme  de  sa  laine. 

36i.  Pour  faire  l'analyse  des  mots  d'une  proposition,  on  peut  donc 
faire  d'abord  Yanalyse  des  termes.,  en  disant  la  fonction  de  chaque 
terme.  Ensuite,  si  l'on  veut  faire  une  analyse  plus  détaillée,  on  pourra 
indiquer,  dans  chaque  ferme,  quelle  est  la  nature  de  chaque  mot  et 
sa  fonction. 

EXEMPLE     D'ANALYSE 
Le  troupeau  \  de  la  bergerie  \  nous  |  habillait  \  de  sa  laine. 

ANALYSE   DÉTAILLÉE 

art.  déf.  se  rapporte  à  trou- 
peau, m.  s. 

n.  c.  m.  s.  sujet  de  habillait. 

prcp.   amène    le   comp.   du 

•    nom  troupeau. 

art.  déf.  se  rapporte  à  ber- 
gerie, f.  s. 

n.  c.  f.  s.  comp.  du  nom 
troupeau. 

pron.  pers.  I""  pers.  du  plur., 
comp.  (lir.  d'objet  de  habillait, 
habiller,  à  l'ind.   imp.,  5"  pers. 
sing.,  dépend  du  sujet  troupeau. 

prépos.,  amène  un  comp.  de 
manière  à  habillait. 

adj.  poss.  se  rapporte  à  laine, 
f.  s. 

n.  c.  f.  s.,  comp.  de  manière 
de  habillait. 


ANALYSE    PAR    TERMES 


Le  troupeau 


de  la  bergerie 


habillait 


de  sa  laine. 


Sujet  de  habillait 


Le 

troupeau 
de 


Comp.  du  nom  troupeau. < 


la 

bergerie 
IComp.  d'objet  de /iati//r/("/|  nous 


Verbe. 


(  Verbe 
(    du  s 


de 


Comp.    de    manière    de' sa 
liab  illait 

laine 


Ifai^iSisssssssisssjsmi^^ 


liiiJ 


120 


LXERCICES   DE  COMPOSITION    FRANÇAISE 


30.  La  poule. 

I.  Dites  comment  est  faite  la  poule  (son  plumage,  sa  lèle.  son  corps, 

ses  pattes).  Chante-t-el!e  ? 

II.  Ses  actions"?  Dites  com- 
ment elle  marche,  comment  elle 
vole,  comment  elle  cherche  sa 
nourriture.  .. 


III.    Son    utilité    :   elle 
donne  ses  œufs,  sa  chair. 


nous 


époque    dure-1-il  ? 
froid  ou  chaud? 


31.  Le  printemps. 

I.  A  quelle  date  commence  le 

printemps?  — A  quelle  saison 

succède-t-il?  —  Jusqu'à  quelle 

Comment  sont  les  jours  au  printemps?  —  Èail-il 


Dites  com- 


II.  Que  voit-on  dans  la  campagne,  au  début  du  printemps?  Comment 
sont  les  arbres,  dans  les  vergers"?  dans  la  forêt  ?  —  Que  voit-on  dans  les 
prés?  dans  les  champs?  dans  les  bois? 

III.  Que  font  les  oiseaux  au  printemps  ?  Leurs  chants?  leurs  nids? 

IV.  Airnez-vous  le  printemps?  Pourquoi? 

32.  Les  mouches. 

I.  Voilà  une  mouche  qui  vient  se  poser  sur  votre  papier 
ment  elle  est  faite.  Décrivez  bien  les  diverses  parties  de 
son  corps. 

II.  Dites  à  quel  moment  on  voit  des  mouches, —  où  on 
les  trouve  surtout,  —  ce  qu'elles  recherchent, —  comment 
elles  mangent. 

III.  Parlez  de  l'incommodité  des  mouches;  comment 
s'en  débarrasse-t-on? —  Que  pensez-vous  des  enfants  qui 
torturent  les  mouches? 

33.  Un  cadeau. 

On  vous  a  donné  pour  vos  étrenncs  un  jouet  mécanique.  Dites  : 

1»  Comment  il  est  fait; 

2»  Comment  on  le  fait  marcher; 

5°  Pourquoi  vous  êtes  content  de  l'avoir. 

34.  Un  orage. 

1.  L'approche  de  l'orage  :  Nous  sommes  en  été;  dites  comment  est  la 

température,  l'air.  Dites  ce 
qu'on  éprouve  avant  l'orage. 
IL  Le  ciel  :  dites  com- 
ment était  le  ciel  tout  à 
'heure;  comment  il  est 
maintenant:  la  forme,  la 
couleur  des  nuages;  la  lu- 
mière du  soleil;" comment 
\olent  les  hirondelles, 
in.  L'orage  éclate  :  dites 
avec  détails  ce  qu'on  entend,  ce  qu'on  voit.  Le  lonnerre,  les  éclairs,  la 
pluie,  la  grêle,  le  vent. 

IV.  L'orage  est  passé.  On  respire;  on  jilaint  les  gens  qui  ont  eu  à  souf- 
frir de  la  grêle  ou  de  la  pluie. 


12'/ 


EXERCICES  DE  COMPOSITION    FRANÇAISE 

35.  Les  petits  soldats. 

I.  Oue  reprôsonte  Tiinaj^re  ci-contre?  —  Oiie  rppi'cscnlo  le  pei-rsonnagc 
qui  est  au  milieu?         Uc- 
crivez  son  costume. 

II.  Que  représente  le 
groupe  d'enfants  qui  est  à 
gauche?  —  Décjivez  quel- 
quf^s-uns  de  ces  personna- 
ges. 

III.  Que  font  les  person- 
nages représentes  à  droite? 
—  Il  y  en  a  deux  dont  vous 
devez  surtout  vous  occu- 
per. Oue  s'est-il  passé  ? 
Que  dît  le  chef? 

IV.  Aimez-vous  jouer  aux 
soldats?  —  Que  préférez-vous  être,  quand  vous  y  jouez' 


Pi 


36.  L'été. 

I.  A  quelle  date  commence  l'été?  —  Comment  sont  les  jours?  —  Com- 
ment est  la  température? 

II.  Dites  ce  qu'on  éprouve  quand  on  marche  au  soleil,  quand  on  joue 
avec  trop  d'ardeur,  quand  on  se  repose  à  l'ombre. 

III.  Comment  est  la  campagne  en  été  :  les  jardins,  les  moissons,  les 
forêts? 

IV.  Dites  pourquoi  vous  aimez  l'été  :  C'est  la  saison  des  vacances;  on 
est  heureux  de  se  reposer  quand  on  a  bien  travaillé  toute  l'année. 

37.  "Vinaigre! 

I.  Où  se  passe  la  scène  représentée  sur  l'image?  —  Que  font  les  petites 

filles;  d'abord  les  trois  qui 
sont  à  gauche,  puis  les 
deux  qui  sont  à  droite? 

II.  Comment  saute-t-onù 
la  corde  :  quand  on  est 
seule;  quand  on  est  plu- 
sieurs (les  doubles,  le  vi- 
naigre) ? 

III.  Que  préférez-vous, 
tourncrou  sauter?  —  N'est-il  pas  juste  que  chacun  tourne  et  saute  à  son 
tour?  —  Que  pensez-vous  des  enfants  qui  ne  veulent  jamais  tourner  la 
corde  ? 


38.  Mon  livre  d'histoire. 

I.  Dites  comment  est  votre  livre  d'histoire.  Sa  couleur,  sa  grandeur,  le 
nombre  de  pages,  le  nom  de  l'auteur,  etc. 

II.  Le  tenez-vous  en  bon  état?  — Y  manque-t-il  des  pages?  — Y  Irouve- 
t-on  des  taches  ?  des  griffonnages  ? 

III.  Contient-il  de  beaux  récits?  de  belles  gravures?  —  Quel  récit  vous 
a  le  plus  intéressé?  —  Quelle  image  préférez-vous?  —  Dites  pour  quelle 
raison  vous  préférez  cerécit  ou  cette  gravure. 


TABLE  DES  MATIÈRES 


Préface 

Note  sur  l'emiiloi  de  ce  livre 
Liste  des  textes 


PREMIERE  PARTIE 
LE  NOM,  LE  PROSOM,  LES  ADJECTIFS 

I.  —  Notions  générales. 
Les   Sons   et   les  Lettres. 

Lk  langage .  5 

Le  lanjïago  parlé 7 

Le  langage  écrit   . 7 

La  i.ECTDnE 9 

Les  voyelles 11 

Les  consonnes 1.') 


La    PONCTnATION. 

lievision  .   .    . 


II.  Les  Groupes  de  mots. 
Le  Nom,  le  Pronom,  lAdje 
Ll  nom 

Le    nom    commun   et    le    nom 

propre 

Le  masculin  et  le  féminin.    .   . 
Le  singulier  et  le  pluriel  .    .    . 

L'analyse  du  nom 

[Révision 

Le  nom  employé  comme  sujet  . 

Le  nom  employé  comme  com- 
plément   

Le  comp.  direct  et  le  comp. 
indirect 

Les  fonctions  du  nom  .... 
Le  PRO.NOBl 

Les  trois  personnes 

Les  pronoms  personnels  sujets. 

Les  pronoms  personnels  com- 
pléments  

Les  pronoms  possessifs  .... 

Les  pronoms  démonstratifs  .  . 

Les  pronoms  indéfinis.   .... 

Les  pronoms  relatifs    ..... 

Révision 

Les  adjectifs 

L'article 

L'ad/rctif  qualificatif 

Le  féminin  des  adjectifs.    .    .   . 


17 
19 

ctif. 
'21 

21 

25 
25 
29 
31 

33 


57 
57 
50 
59 
41 


49 
49 
51 
55 
55 
55 
59 
59 


Le  pliM'iei  des  adjectifs  ....  C3 
L'analyse  de  l'adjectif.  Le  sens 

propre  et  le  sens  figuré.    .    .  65 

Accord  de  l'adjectif C8 

Les  adjectifs  pronominaux    .    .  69 

Los  adjectifs  possessifs  ....  60 

Les  adjectifs  démonstratifs    .    .  71 

Les  adjectifs  numéraux  ....  73 

Les  adjectifs  indéllnis 75 

Les  fonctions  de  l'adjectif      .    .  75 

Révision 77 

Les  groupes  de  mots 79 

Exercices  de  composition  française.      80-81 

DEUXIÈME  PARTIE 

LE  VERBE 

III.  —  La  Proposition.   Le  Sujet, 
le  Verbe  et  les  Compléments. 

Le  sujet|,et  le  verbe 83 

Les  compléments  du  verbe    .    .  85 

La  préposition  et  l'adverbe.   .   .  87 

Les  temps  du  verbe 89 

La  conjugaison  :  Verbes  en  e.    .  90 

Le  mode  indicatif 91 

Le  mode  conditionnel 94 

Le  mode  impératif 94 

Le  mode  subjonctif 96 

Le  mode  infinitif 97 

Le  mode  participe 97 

Les  verbes  en  e  et  les  verbes  en  s  .  99 

La  conjugaison  en  s  :  grandir.  100 

Le  verbe  s'accorde  avec  le  sujet.  105 

L'ortliographe  des  verbes   ...  105 

Remarcjues  sur  les  verbes  en  c.  107 

Les  autres  verbes  en  s 111 

Verbes  à  l'infinitif  en  ir.    .    .    ,  1H 

Verbes  à  l'infinitif  en  oir   ...  113 

Verbes  à  l'inlinitif  en  re.    ...  115 

Comment  on  interrogi^  ....  117 

Le  verbe  à  la  forme  passive  .    .  119 

Le  verbe  à  la  forme  pronominale.  1 21 

Le  participe 123 

L'analyse 125 

Exercices  DE  composition  française.  126-127 


68939.  —  Imprimorie  I.ahcre.  9,  rue  de  Fleurus,  Paris. 


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