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¿¿i¿,LKinJ'
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rfíV>ft'i
DESCRIPCIÓN
DE TODAS LAS PROVIN-
cías.^eynos, Eftados, y Ciudades prin-
cipales del Mundo , Tacada de las
Reftciones Tofcanas de Juan
gotero Benes;
EN QUE SE TRATA DE LAS
coftumbres, ¡nduftria, trato, y riquezas de cada una
de lasNacioneSj de Europa, Aüa, Africa> Amciíca.
6 Nuevo Mundo i de la C^lantidad , Qualidad , y
Movimientos delMatiyde todas las Iflas,yPcnia-
fulas hafla oy defcubiertas.
Tw fft ¡i^me Xehullo/d de U OrJai ¿e Prtdieáit^*,
CON LICSNC/jf*
GERONA : Por J A YME BRó Impreffor, y Librero,
enlacállc de lasBaIlefteiías,Año i74>*
Venden/e en U mifmit cafa.
Gt
lOl
r
■uífroíacian de los M. RR. PP. Fr. Thomas Rocé
■ M.»efi»,y Fr. Benito Torrente Prefentado.
flSTA, Dcfcripcion de todas las Provincias , y
Reynós del Mundo hafta oy defcubiertos,
facada de las Relaciones, de Juan Botero,
y puefta en Romance Caftellano por el R.P. F. Jay-
me RebuUofajReligiofo de nueftra Orden de Predi-
cadores no tiene coía por la qual fe deva dexar de
Imprimir, y publicar, antes bien ion muchas las <]ue
obligan aque Taiga á Luz para común provecho de
los buenos ingenios, y íingular gufto de los doííos.
Difpertando también ¿ muchos, que por falta de le-
me'jantes Libros en lengua vulgar, no habrán adver>
tido quanto importa en mil occal¡one$,no ignorar los
fitios.y qualidades de las Provincias, para hablar de-
llas , y entender lo que íe trata en Hiftorias Sagra-
das, y que no lo fon. Efte es nueftro parecer firma.
do de nueftros nombres en Santa Caterina , de Bar-
celona, á z7. de Noviembre de i(5oz.
El Prefentado Fray El MAefiro Fray
Benito Torrente. Th^as Roca.
¥
LICENCIA DE LA ORDEN".
POr tenor de las prefentes, yo el Maeftro Fray
Bernardo Sarria Provincial de la Provincia de
Aragón, de la Orden de Predicadores: vifta la
fufodicha aprobación, doy licencia alP.F.Tayme Re-
buUofa.para poder Imprimir un Libro intiHiladoZJf^
'tripcion de todas las Pnvtncias,(fc.e¡) nombre del
Padrey delHijo,y del Eípiritu Santo, Amen,yafsi lo
firme de mi mano en nueftro Convento de Predica-
ores de Zaragoza, en 6. de Deziembre de 1602.
Fr. Bernardo Sarria Provincial.
POr Comifsion del Señor Pedro Pía D.en Dre-
chos. Vicario General, y Official, por el muy
» Iluftre, y Reverendifsimo Señor Don Atenfo
BColoma,Obifpo de Barcelona, é vifto efte Libro in-
titulado Descripción de todas las Provincias, (¿c.
Compuefto por Fr. Jayme Rebullofa, de la Orden
de Predicadores , y no é hallado en el cofa contra
nueftra Santa Fé Catholica, y buenas coftumbres,
inas antes muchas de grande curiofidad para quales
quiera ingenios. Y afsi lo firme en Barcelona, á 10.
de Deziembre de lócz.
El D. Chri/ioval Nogaes,
I^rchiprefte de Fiiahertran. Imprimatur.
PetrusPlaV.G.(¿Off.
E
* 'SVMA DEL PRiyiLEGIO.
Tiene Licencíamele fu Mageíladjayme BróImpréíTor^
y Librero^ para Imprimir, y vender efte Libro, in-
titulado : Oe/cripcto» de todas la Provincias ^ Reynosy Efiadbs^
y Ciudades principales del Mundoy (sTc, como mas largamente
.confta de íy original. Su fecha en Madrid, al primero de
Julio de Mrlfiece cientos quarenta y Ccys,
• Don fo/eph de GoMV^de ¿a Salde»
'— — ■ ■■ I , : [ — _ ' ' ' "W
Ste Libro, intitulado: De/cripcion de todas las Provincias^
I Reynosy Efiados, y Ciudades principales del Mundo, (^Cf
En que fe trata de las Coftumbres, Induílria, trato , y ri-
quezas de cada una de las Naciones, de Europa, Aíia, Áfri-
ca, America, ó Nuevo Mundo; de la Quantidad, Quatidad^
y Movimientos del Mar ; y de todas las lilas, y Peninfulks
afta oy defcubiertasj Su Autor el R.P.Fr. Jay me Rebulló-
íá, que los Tacó de las Relaciones Tofcanasde Juan Bote-
ro BenesjEfta bien ReimpreíTo, y correfponde á lanciguo
cxempUr. Madrid, y Agofto á a o. de 1 74 8.
lie» Z>. Manuel Licardo de Rivera^
Cor redlor General por S. M.
SVMA DE LA TASSA.
TAflaron los Señores del Real Confejo de Caft illa efte
Libro, intitulado : Defcripcion de todas las Provincias,.
ISeynos, Eftados,y Ciudades principales del Mundo, t^c» Su Au-
tor el R. P. Fr. Jayme Rebullofa , á feys marave^is cad^
pliego, como mas largamente confta de fu original, I4
data CQ Madrid iitfi a a. de Agofto de 1 748. ^ i-
ii
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TABLA
DE TODAS
: LAS PROVINCIAS. Y REYNOS
}
Y QIJE EN EbTA OBRA SE DESCtUVEN.
*k AEfcripcion de Europa, p
"i-' DeCcripcioD de Efpaña,
ig.i.
VlUay. Forcft. Borbones,
41V
1.
Saloña. Turena ,
ibid
Cataluña ,
8.
Bretaña ,
43"
¡Aragón ,
14.
Normandia ,
44.
¡Valencia ¿
ibU
Anjou ,
4S»
Muft^'x ,
>S-
Mayne. BeolTaj
4Í.
.Granada ,'
16.
Orleaiis ,
ib,d
lAndaluzia ,■
>7-
lila de Francia ;
47.
« £ílremadura.
21.
Picardia ,
48.
Camila Nueva. Vieja. Leon^
22,
Bria. Campaña i
4».
Galicia. Allurias,
24.
Lorena ,
ibid
¡Vizcaya. Guipufcua. Álava ,
2S-
Borgoña ,
50.
^avatra,
>6.
BrtlTa. Saboya;
SI,
Portugal ,
»7'
Dcllinado ,
5»-
Descripción de U FrancU ,
18.
^Provenía,
5J«
Aqu ¡cania »
34'
Delcrtpcion de Italia,*
í'^•
Bearne ,
3!-
Liguria ,
57-
Bigorra ,
Ibid
La Tofcana. Patrimonio de
Comenge ;
}6.
San Pedro ,
55».
Fox.
ibid
Umbria,
«J-
Bayona,'
ibid
Sabina ,
Ibid
Bordeus ; •
37-
Latió ,
64.
Tolo(á ,
¡»-
Rcyno de Ñapóles ;
Ibid
Qaerfi,
i9-
Tierra de Labor ,
«S.
iAAgen,
ibid
Principado Citerior,/ Ulterior, tf?.
Pcngore i
ébid
Bililicfta ,
Ibid
SantongU j¡
4f>.
Calabria ,
Ibid
Pueta ,
tbid
Tierra de Otranto ,
«8.
Limofia;
41-
Pulla,
7«*
LBtrri.
ibid
M^rca de Aocona ,
72,
V V^veroiaj
^U
Koaunia^
Ibli
ib
ComS«^a lüarca TrivtgUná» 7^
Piamonce. FriuU , 77>
Iftria , 19.
Defcripcíon deU» Paí'JPsBaxos.80.
Artues , 84.
Cambrav ; 85.
Henao, ^i
Mamur, 87.
Laumbai^l ,8p.
Flandes , i9o.
Brabante, 91.
Olanda , 94.
Utrek , i>7.
Gueldres; J^iii
OveníTel , 98.
FriTia , j>j).
Frifia Oriental ; 100.
Dcfcripcion de U Germanís, xoi.
eleves, 107.
¡Colonia. VvesBdia , '¿^
Alíacia , ixop.
Beluecia^ '¿'«^
Vallefes, xii.
Grifonef t i^U-
Tirot, au
Baviera j 114*
Sucvia, 115.
Morimberga. Franconia i ii tf .
Ballía, |ii8.
Buccavia i Üid
Turingia, iij>.
Miínia, ébU
Saxonia. Masfelt. Madeburg, lao.
Marca Antigua, y Nueva > ibid
Lufacia, xai.
Amburgo j t '^''^
Dania , ikid
Pomerai)ia.X.nbek.MeMbnrg, isa
PiuflU, ia-t-
Boemía j i j y,^
Eflefia, ;i27,-
Morav¡a,í i6^
Auftría, ia8¿
Eftiria; up^
Carintia. Carnia. Goricia. Croa-
cia, ibíd
DefcripcioD delaUagtia, i^o^
Tranfilvanía , i¡¡^
Rafcia, 1J4.
Va]akÍa.TranfalpÍna. Moldavia,/^
Bofnia. Servia. Bulgaria , i¡6¿
Macedonia, 1^7^
Efclavonia. Dalmacía , t¡9^
Albania , 140^
Defcripcion de la Grecia, 141,
Acaia. ,4,..
Tracia , 1^^
Chcrfonefo. EUefponco. Pro^
pontide , 147^
Conñátinopla. Bosforo Tzacio,i484
BeíTarabia. PodoUa , 150^
Ruffia, iji^
Defcripcion de U Polonia, ibid
Maícvia. Samogitia. Curlandiají jai
Livonia , j^¡^
Liroania , > 54«
Volinnia , i j ^^
Defcripcion de la Eícandia, t jó^
Efcania, j^g,'
Norvega, 15^
Gothia. Suedla, ¡¿64
Lappia , itii
Bothnia, Finlandia ¿ m^
Defcripcion de la Mofcovia, 162,
Alanos. Cazaría, ii^v
Táurica Checfonefo , üal,
LIBRO SEGUNDO, ^^ u7'
DtktloáatL de 1a. b£a,^ _, V)q>v
Dcfcripcion de U Tafearla»
17?.
Cclefiñi ;
mi
Las Ordas ,
•73-
Comogena i
ibU
Zagatai ,
175.
Drufos ,
31;.
Cacayo ,
liid
CapadocU ,
ibii
.Ultima parce de la Tartaria,
178.
PaHigonia,
2rtf.
Dcfcripcion de la China,
'?'■
Bkhiiiia ,
ibii
' Cochinchina. Campa,
i8j.
Troaiic. Alia. Eolide ;
317.
Siant. Malacca ,
Md
Jonia. Doride ,
ibid
Peg",
I Sí.
Caria. Tauro ,
318.
lAva. Verma i
.87.
Lycia. Patiñlia. CilicU ;
Ibid
Bangala. Aracan ,
ibid
Defcripcion.de Indoftan ;
jSo.
LIBRO TERCERa
Pcilfa. Narfinga. Malipur. Co-
Dcfcripcion de ia África ,
33Í.-
romandcL Cael. Pefcaria,
iUd
Mar Roxo ,
2 3Í.
Malabar. Ganara. Decan,
ISI.
África. Troglodítica,
337.
Cuzaratc, y Cambaya,
i¡>4.
Dcfcripcion de Egipto ,
338.
Defcripclon de los Reynos Mc-
Nilo,
33«.
■, . diterrancosde laliidia.
IJ4.
Dcfcripcion de la fitiilopla.
338.
■* ICabuU Sableñan. Caratían. Id
-
Niibia ,
ibid
P gias.
I9Í.
Meroe ,
2J?.
W ^afelbas,
IP7.
Abalia ,
340,
■ Eri. Sigeñan. Círcan ;
au
BarnagaíToj
344.
■ Carmania. Ormaz,
198.
Adel,
H5-
Defcripclon de la Perfu,
ISP.
Magadazo i
34(5'.
¡Arak ,
200.
Brava ,
ibid
Strava. Media. Servan i
301.
Monoemugo i
'+7-
Mar Cafpio ,
302.
Quiloa, _
348.
Georgianos ,
20¡.
Motambique ,
itid
¡MangreÜa. Circafsia,
JO4.
Monopotapa ,
I4S'.
iTurcomanos,Anadnlos.Cutdos,2o;
Montes de la Luna;
351-
iArzcrum. Diarbek. Caldea,
20(í.
Cafala ,
ibU
D(.ícripcÍon de la Arabia,
307.
Cabo de las Corrientes ,
3S!.
¡Atabla Felice ,
209.
Ayan. Zanqucbar. Cafres ,
¡bid
Laffa. Adtn ,
¡hld
Cabo de buena Efperanaa,
"SJ.
Arabia Pec„a,
31 I.
Cabo Negro. Angola, ,
354.
Idumea ,
iild
Congo,
Loanda. Kezema , .
2;s.
pefcripciotí de U Siria,
313.
257.
ihíd
Loango. Anzik: ,
mi
l^ici».
313.
Cabo Primero, de Catarina, de
■l>f>«>
"t-
Lope Conzales,
^m8.
ííntii. Melegtieté. Guinea ;
'■¡9.
[lio de OrelUna, b Mara5oa,
317.
Sierra Leona ,
260.
Brafil ,
ii».
Cabo Verde SaiiCga-Gambca,
mi
Rio de la Plata ,
3"-
Libia. Sarra «
J(!4.
Eflrecho de Magallanes,
3»J-
43uaUta. Azanegos. Gaoga ,
íáS-
Chile ,
314-
ttlumidía ,
!«.
Defcripciondcl Perü,
32 5w
Pallante NÍayor ,
IÍ7.
Arequipa. Lima. TrugiUo,
3a7-
gpcrcripcioude laBerbería^
íbid
Colho ,
3»*^
Bfc la Mauritania ,
ÍÍ8.
Charcas ,
3^9.
Blutuecos f
259* Cuzco }
Ji'-i
npcz,
270. Quito ,
3li-
Mauritania Cerarknfc i
271. Sanca Cruz de la Sietra;
'334-
iTunez ,
27J.
Tucuma ,
3í8j
^í'rovincia Carcaglnenfe i
IbU
Paraguay ,
Íl9i^
lÉ^renaica Marmarica >
»7t-
Parte Magellanica i
'm
f LIBRO OyARTO.
LIBRO oyiNTO.
m
■pefcripcion de la America,
27*-
Defcrípcion de d Mar,
3«
^bcfcripcion de la Península Sep-
De fu quaniidad
S
y tentrional ,
285.
De fu profundidad ,
;.riV
^MoTumbega ,
2S2.
Por que entrándole tactos Ríos "
^piorida ,
IbU
no crece ,
34*.
^^olfo. Mexicano ;
2S4-
De fus qualidades ,
3^8-
■Pefizrlpcion de laNueva Efpaña,ii'A¿
De fus Colores ,
3!'>
■Guafteca ,
25^.
De fus Movimientos ;
m
^JkAexico ,
así.
Del otro Movimiento eenCral
Oaomios. Chidiimecos^
29?. 1 del Mar,
U4;
Mechoacan ,
301.
De los Movimientos Paicicu-
Nueva Galicia. Culiacan y
302.
lares ,
>f^
Qjiívira y
Md
Divifion del Mar,
vM
íjucatan ,
304.
^
C5iiatim¿a ,
¡M
LIBRO SEXTO.
Tierra Firrac ;
305.
Defcrípcion de las Illas ,
Sío.
Nicaragua ,
30«.
Mardd Perú,)' Nueva ^paña,^(S3,'
^pPefctipcion de la Penínfula
Salomón,
3«9^
■^ Aullral,
307.
Nueva Guinea, Ó Tierra á£
fl
■CaftilU del Oro,
3 '3*
P.'pue,
jH
HjColíb de Uraba»
3'+-
Archipiélago de S. Lázaro,
^p
Bt4üevo Reyuo de Granada,
JiS*
Japón,
¡«ll
■fe¡¿^^^^^^
3<-i-
XhU^c I4L Qbisa^ - . --
-..,^
^^^^^^^^^^^^^^^H
^^^1
^^^^1
Hermola tequíoS;
Filipinas,
Banda,
Las del WorOjj
Amboyao.
Mullicas,
Sclcbos,
JWoracay,
Vcndenao. Tendaya. Luzon,
Borneo,
Macacar,
Javas,
Pulocondor,
EArecho de Sincapura, y de Sa-
baon,
Samatra,
Golfo de Bengala. Zeylati,
Mar de la India. Maldivas,
Cambaya,
Seno Pcríico,
CoHa de Arabia,
Mar Roxo,
■ .fuera di.1 Eftrecho Socotera,
jfSeno Baibarico,
fSaa Lorenzo,
lOceano EtyoptcOt
*íanta Elena, 3H'
' neo Thomas, 395-
Jp'. I lücíyas,'
" ■ ' Nueva Francia,-
Océano Hipeí bórico.
Océano Deuc^iotwo,
freslandia,
Mar Glacial,
Mar Báltico,
Las de Dinamarca fuera del
Eftrecho.
Las de Friíia,
Las de OJanda,
Zelanda, y FUnd«¿
I Efcocla,
Inglaterra ,
Hébridas ,
Oreadas,
Anglcfey. Mona. Vilc ¡
Hibernia^ ó Irlanda ,
Océano Gálico ,
Océano de Efpaña ,
Mar Líbico,
Malta ,
Mar Ibérico i
Mar Gálico ,
Mar Liguftico. Córcega,
Sarde ña ,
Mar Tofcano
ibid
37 = .
37S-
i74-
ibid
37^-
377-
ibid
379.
ibid
380.
381.
ihid
J8+
j8íS.
i88.
3^9.
390.
ibid
ibid
391.
391.
ibU
40P.
4íO«
411.
ibid
413.
41J.
414^
ibii
ibid
4 '7*
420.
423.
4H'
42S.
íbtS
4=8,
ibid
as del Pcim:ipe,yFecnandoPo,jy($
kaGI,
¡abo Verde,
- Irguin,
Canarias,
Madera. Puerto Sanró;
iTer ceras.
De los Caribes. Bottquen,
Efpai'iola,
ijamayca,
Luba,
af curj5 Jílu deRc Mar,
397-
ÍP8.
ílfid
399-
400.
40Í.
40 í.
404.
405.
^06.
407.
4JP«
4Ío«
43 U
4j:.
ib/d
4Í4-
4JIÍ,
Golfo de Pu2oI,y de Ñapóles, ^¡y.
4j8.
Eoltdas,
Sicilia ,
Mar Adriático;
Iftria,
Dalmacia, y Efclavonía^
Mar Ionio ,
Ca.idia ,
Archipiélago,
Piopontidc, y Mar Mayorj
Mar Licio,Pamp¡iÍIio,y CÍUcÍo,^V4
Chipre , ib¡d
Arado, ^j^^
ibid
44 1'
44».
ibid
44f''
44'í.
448.
4SJ.
:• II
wwv-^www ^ - -. ¿foífo
LIBRO PRIMERO
DÉLA
DESCRIPCIÓN DE
TODO EL MVNDO.
DE EUROPA.
|A Europa> fi fe confidcra fu grandeza» es U meiiot entM
las partes del Mundos porque no tiene de largo» del cabo
de Portugal hafta el KioTanais>mas de tres mil y ocho
cicntas millas» ni de ancho > del Archipiélago hafta el
lOceano Hibernico^masde mil y docientas: pero (i miramos fus Po-¿
Uaciones^ct ingenio de fus moradores con fu poder»y riquczas»echa«
temos de ver no reconofce fuperioridad á la Afia> y qae la tiene mu/
grande k la África. Pues es cierto que las Monarquías Afiaticas» fe
cftendieron poco por la Europa» é hicieron menos aíüento en elUí
pero el Imperio de Alexandro Magno, falido de un rincón de £uro^
jpa, ocupó la Aíia afta el Ganges» con no pequeña parte de la África i
la República Romana pufo baxo de fu dominio á toda la África que
baña nueftro mar» y á la mayor parte de la Afia : y el nombre de los
f rancos»que ( á pocos mas de 400. años ) con tan memorable eftrago
arruinó todas aquellas comarcas»es aun frefco»y celebre en todo Le-.
Vante. Mas quediremosdelanobili(nmaArtedelaImprenta»y de la
Saeftimabk invención de la Artilleria: proprias de Europa } Que ü
bien fe dize, que los de la China»y del Catayo» laspofteyerón mucho
BUS antes que nofotrosmo ft puede negar an (¡do inventadas acá
comonuevasr yfabidasá tanta perfección» que no parefceo de um
A^%A cfpeúelasMicilras coalas q ufaron aquellos Barbados. QuaiH
» D E s c R r p c r o f?
tomas que ni la Afia ni la África, tienen cofa que meíezca fei pa£
rangonada,con el ufo que tenemos de la piedra Imán, defcubierto
por los nueftrosen la coila de Amalfi.nicon lacxelcnciade losvezi-
uos de Europa en la navegación: pues guiados de un Ita!Íano,andcf«
cubierto los Efpañoles un nuevo Mundo; y los í'ortuguefcs corteado
toda la África, y hallado viages, y Poblaciones infinitas, de que los
Antigos no alcangaron noticia alguna. Y verdaderamente no ay co-
la que nos defcubra mejor la fuerza del Ingenio humano , y el valor
I deun animo invincible, que el Arte con que fe enfeña ádar leyes k
"^ los vientos.y refrenar el horrible furor del grandeOceano. Que fi ua
!Picadot es tenido en tanto porqac fabc domar un potro.y con deftrej.
za le haze paffar veloz la carrera, parar con repofo, y que fe ponga
obediente ; on quanto mas merece fer eftimado un Piloto, que por
medio de las tempeftuofas olas de un immcnfo piélago, fiado de unic
piedra, fabe regularía incertitud délos vientos, moderat la inítabi-
lidad de los tiempos, medir, y fondar la profundidad de los Mares»
Jicvarderccho camino fu Nave por entre innumerables peligros, ay&-l
ter el Oricnre con el Occidente, y hazer que las colas que la madre
tierra produce como patticulares,y proprias deftc lugar ó aquel, fe-i
4n comunes i todos losRcynos, y Provincias del Mundo .'Las fcicn-
cias otro fi, que tubicronfu origen en Egipto, yenjudea,de donde
p303ron defpues k la Grecia, bien fe ve quan de aíliento éf^ aora en-
tre nofotros.Pues la Religión vcrdadera,yFé de Jefu-Chriííonucftro
Scñor,no fe halla en fu puridad. y entereza fuera de Europa fínoesen
las partes donde nuevamente los moradores del!a la an llevado. Que
diremos de la Monatquia de la Igleila Chiiñiana 'f No tiene ella fu
aíTiento, y (illa, en efta pactcf Pero dexando eQasconlideraciones pa-
la ocafion de mas ocio, y mayor comodidad : es muy digno de fer
advertido: noay parte del Mundo, ni mas rica de Rios. ni masfavo-
Icfcida del Mar, que la Europa. Son fus Rios intKimerables, los qua-»
l«s no tanfolamentela refrefcan,y.la fecundan, y fertilizan á. mará-,
villa: peto, y aún lahazende univcrial trato, y comercio. El Marpa-
fcceque enaftiorado dclla ta ronda, y la ds bueltas, la abraca, y jS: ca-
lifa de mil maneras por fus ceños, lahaze fobie todas lasotraspar-i
tes varia. y multiforme; ya con fu ftuxo.y iffluyo, y ya con varios gol-
fos, catas, y enlcnadas la baña, y ciñe de tal fuerte, que gran parte de-
fiu liquiifijsusPiovincias, las iuze ^cnmúUasi coaio E(oma> UaÜu.
3 E^ EV J( OPA. I
IibUiMoteaiAttica,Tracia>y la Táurica Cherfonefoí (tfi ta Bretá&aí
01anda>Dínamarca>Gothia>y.Finlandia.D€ tal (úcFtc^que noparecd
CU>o foroiad) do la Naturaleza par» comunicar fus riquezas > y valere
ífi de ias agcnas> para p^reíldir al Mar por^ cuyos golfos (t eíti^ndc, f
ftpoccía&á Jta^Afiai AfcKa^y Ameirica,a^iieníeacercaiy parece ^
da la mano. Ni ay parre en el Mundo menos mokftada de ñevas^y.
a^ifliale^ ppasoñoíoStM meno» ocupada de Lo¶mos>y deíiertos
que en la Aíia^ y África fon caíi immcnfos> mas eatoda fercih toda
ncih y-pfOY«chofa> Uena de ¡naumerabli65.pueblosyy adornada de
hermoGifim^as^Ciudades, donde florece la policía» la dodrina,yto«
das lasbuenas Artes de la paz» y déla guejria. FinalmeAce no efta fati
ta íipo.decipccicria,y cofas. fomejanceSr las qualesfon mas aptas pa^^;
raabrevUr la wda>yeílragarlasbuenas coftumbres> que para acar«
tev^ algua prQvecho> h beneficio i los hombres.
Aunque Europa es la menor de las otras partes del Mundo, pcng
fetyla m^s poblada^mas hoble,y en dóde mas fe venera la verdadera
Ley de Cbrifto,k convienecl primer lugar emrc las dornas. Su aíi-
t^SJ^oefta entce los grados 3 5. y 72.de latitud>qae fon 2220.millas
Italiai)^^ y entre cito» y^} 1 00. de longi tud^ que foa 5400. millas
de largo, contiene muchas Regiones^ In>perios> Keyíios» yr Provine
cías > que fon{
La Cran Bretaña. Su^pia*^ "
Efpaifia> Noruflga*
]^r^acÍ4« ' Pol(»nia.
Itali^. Mofcovia%
* Alpman4a.^ Ungria^
La$ h7,* PtQ^i ncí ^; Turquía dcv £i}topau'
Dinamarca.
£n Q^as do9iiniof.da;Eui:opaa{u&a^Riciolo,qiiahay 100. millón-
qps d^ PcrfonMn de efta manera^^ lo. millones en Efpaña, 19* ea
FrancUi i^i. en Italia con fus Iflas» 20* en Alemania, 4. en las 17»
Próvidas, 5. en la Efcandia, 8; en Pojonía^ Mofcovia> y Ungria»
is. en eJl;IqQperii> del Tu(jCo> y i. en J4S. Idas de Ingalaierraj£fc€H\
cia^ é Irlanda }
El Reyop de fe Gran, Brcfapa!; fe forma d^ks Iflas. SAtanicasy
que foix^^ ma9y>re|^ de los Mares de Eojopa; bay^ una grande» otra ^
»cdiana>y ayKhtf f egwÍMHtotf ^y or conuteoí^ JLce^osReynos d« ^
^ s r X o ? J?.
IngUtéfjta, y ífcocía, la mediana el Reyno de Ibetnía, & Wandaí
las pequeñas cftan incorporadas a losReynos vecinos; AI prcfen-
té todas forman un Reyno folo con el nombre de la Gran Bretana»
que fe efticnde en latitud de los grados jo, afta ios 59. que fon
34,0, millas Italianas de ancho, y en longitud defde el i o. afta el
Z2. que fon 720. millas.
Defpojó i Jacobo ó ]acomo Rey Guillermo I. Chtiftiano pr(>;
tenante el año 1689-
£1 Reyno de Ingalatetra fe divide en quarenta Condados.
HeyuQs. Ciudades.
KoEtumbeitand. (^Barvick.
j Lancafter.
i
Yorck.
Mcccla.
Haft Angles.
■rLincoIne.
LChelter.
fTheftfort.
LNoruuich.
Reynos
Efex.
Kant.
Sufex.
VVeft fex.
Ciudadfi.
Londres.
Conturben'.
Chicherfte.
VVincheñcr.-
El Principado í Caernarvan.
de Gales. *¡ S. Davids.
(^Mongomeris.
Eftos ocho Reynos fcfubdividen enquarcnta Condados,
lilas al rededor de
Ingalaterra.
Soilingues. S. Maria.
^lan. Rusbin.
VViglit. Ncuport.
Jarfuí: Menturgucil.
Garnfey. S. Peize.
El Reyno de E^focia fe divi-
de en dos Reynos Hi^hland-men,
X La,ituLnd-nte» . cfto es elaltay
baja. Su Corte es la Ciudad de
Idi.xburgo.
Las Idas de cftc Reyno fon
jnuchas, y las principales fon.
Jp<' Cindades.
Las Oreadas. Manilandburg.
Le vis.
Soft.
Stetnevvaic.
Sla.
Suta.
Muía-
Colmkill.
Rauuglin.
Dunuveg-
Sadore.
Arrois.
Colmkill.
Dovaneny.
Las Iflas de Ibernia ó Irlanda.'
Se dividen en cinco Piovincias*
Previ ncii/
Vener.
Connaugh.
Menth.
Monunñer.
Ciudades.
purgatorio de ^
Patricio.
Slegobillc.
Mohn¿ai
í Dublin.
1 Hclicrofx
t Limetikc
DES,
DESCRIPCIÓN
DE E S PAN A.
pA U pcimeta Provincia de Europa ECpaña, tan eftimadi
de Plinio^ que defpues de Italia» la concede el piiuiado
fobre todas tas Jemas. Su figura es femeiantei la de un
cuero de buey eftendido > tiene por términos los montes
Pirineos que la dividen de Francia, al Océano, y al nucftto Mar: den-
tro cuyos lindes boxados mil> quiñcntas y ochenta mílla8>es generala
mente montuofaty falta de aguas: porque fus R.ios Ton pocos,y Uuevd
raras vezes. de do nace no fer univerfal fu abundancia^ y mucho me^
nos fu cratoj y comercio. Porque como eftc eftríbe en la comodidad
del acarreo, y efta comodidad dependa de fer la cierra llana, y de U
oportunidad de aguas navegables t cftando Efpana fobrada de mon*
tes> y falta de Rios, de fuerza lo ha de fer también en lo que digo :
aunque no le ^Ican á la marina importantiífímos puertos, y de ín^rc*,
yble ttatojcomo vecemos enfu lugar. V á caufa de que fus montes Ton
afpcros, y fragofos, y fus llanos en muchas parte fecos, y cftcriles; es
no muy poblada ni fus poblaciones muy grandes. ELicre Eflrabon de
Polibio por aver efcrito. que Tiberio Gracco, la deftiuyo trecientas
Ciudadcs>yno menos de otros que a Afirmaron avía mil Ciudades ea
cllaporque( como el dize) ni la tierra podía fuftcntar la gente dctlas*;
ni floreció en ella tanto la policia,ytrato civil de ciudadancs.quaib-
toelde gente aldeana» xuftica, y Ajilitax. Los ayres que la bañan foa
generalmete faludablcs; mas aígofrios los de la parte del Septetr ion.
y Pirineos, y templados los que le vienen de la del Oceano,y nueftco
Mac. Sus riquezas ion vino, pan, azeyte, cera, miel, azafrán, azúcar»
frutas de toda qualidad, y en tama abundancia que «afi provee deltas
i todo el Septentrión, particularmente de azeytunas,tiaran)35,limas»
higos, palTas, azeyte, vino, y otros (¡emejanres. Es fu fruta cfcogidiffii
snitj las carnes perfe£tiinmas,particuúrmcnre la del carnero, y tor
ciño. La abundancia que tiene de muy buen pefcado en las parte¡^
marítimas patttculaimentedeAndaluzia, Portugal, Galicia, y ViC-
caya; exede á todo encarecí miento. Efcr i ve Strábon que hacia el ef*;
trecho de Qíbralur los atunes engordan terriblemente con la velto;}
ta que cae en el Mac de itil tcmüs robles» y líatínu ; oty^ pcfo M
^^S"' ' DESCRIPCIÓN ~~
^ de tanta; íTnpdttanda que al Duque de Medina Sydonía Icfenta td¿
dos los anos ochenta mil ducados, y al de Arcos,y otros particula-
res, masdevcyntc mil. Yaque hablamos de pefcados no quiero dc-
xar de dezir loque ell'.FrayLuisdeGtanadaefcrívcqel año 1575,
icn la ribera de,Feniche,lug3tdelacoíta de Portugalartojola fuem
^a del mar uu pefcado tan mondruofu q tenia de largo 40. bracas, f
I j. palmos de ancho, y de tanca corpulencia que tomándolo en me-
dio dos hombres de mcoiana eftaturai á penas fcpodian ver, las eilre-
mas púas de lacolatenian cinco bcai^as de largo: y en el ano 1 $78.
es muy íabido como ia mifma fuerza dclmarcftupió en la playa de
Valencia, una Foca de 1 00. pies de largo, y en la de Vizcaya dan al
través algunas valicnas que fe Tacan zoo. arrobas de azeyle de una
.dellas. Pero bolviendo á los frutos de ta tierra, digo que abunda de
pez, rubia,pan,vcrmellon,erpjrto,junco>lino,cañamo,azogue,xaboa
de tabla, trementina.y en metales de toda fucitcen particular oto>
{ilata, y hierro : y Flinio celebra el azophar de los montes Marianos^
llamados oy Sierra morena. Las lanas, y cavados fon por fu nobleza
conocidos de rodo el Mundo, y tenidos por mejores los de Andalu-
izia, y Granada. Los hombres participan no poco de melancolía, que
ios haze graves en fu trato, reportados, y tardos en fus emprefas,
Aman la quietud, y precian Te tanto de la apariencia exterior, que
jgallan toda íu azienda en pompas, tra jcs,y veftidos, prefumen afaz de
de í¡, fábcn exaltar fus cofas, y reconocer quaiquier ventaja en ua
momento, y procurarla con rodos los medios poiTibles. Sufren la
hambre, y fed con mas tolerancia que ninguna nación de Europa, lo
qual les a dado vidotia de muchas emprefas. Fuera de fu tierra fe dc-
üenden unosi otros, y fe hazcn verdadera amiftadi que es lo que ha-
^efu milicia cafí invencible. En la guerra aunque rengan cavallos ef-
cogidiflimos.fon mejores ^ pie qá cavallo; y con el arcabuz, que con
4Dtras armas. Tienen grande induílria en encubrir fus flaquezas.Muef-
tran fumma reverencia a la lgle(lafanta,yá las cofas facras, cómelo
ateftignanlasineftimablcsrcmasde fu Clero.Y verdadera mente ten-
go por fé, losa ¡lluftrado, y favorecido Dios con tantas, y tan infig-
ncs viftoi tas, por el zelo, y profeífion que hazcn de religión, y pie-
dad: y que por efto lesa dado un nuevo Mundo, en cuya conquilta,
^ovicrno.y feñorío, no tiene parte otraalguna nación. Enamorante
ardcntiilimaments, y no fabeu l'ct efcaibs, ni dcxar c,oía por ha-
Kcífia fciyicio de guien ptpfefl'an amiftad. iJi;
Dividieton la los antigós en trés partcsj cti Efpaña Tarraconcnfc/
Betica>y Luíitanb» la Betica yaze entre la boca del Rio Guadiana^ y.
^cabodé Gata^» llamado aquel por IpsJVntigos j^ms^j eüceharida^
num promomerimni y cftietideíe hafta la frente del mifmoCuadianai
dmdelael Guadalquivir» y la da nombre de Becicaí por llamarfe eb
JUais en Latin. La^Lufitania yace entre Duef o, y Guadiana; y la Tat«
raconenfe abraca todo elrefto» como e5> losUeynosde Murcia>Va<-
kncia» Cataluña, Aragón» Caílilla la vieja» y gran parte de la Nue-^
V&, Navarra» Vizcaya» Lcoñ^Áflurias» Galicia, y la parte de Portugal
que cae entre Duero »y Miño* Hoy fe devide Efpaña en tres govierno»
é coronas» eftaes de Aragon»Ca(lilla»y Portugal. Baxo la de Aragón,
fe contiene Aragon»Cauluña»y Valencia» con las conquiftas dé Ma-^
Horca» Menorca» Sardeña, Sicilia» y Ñapóles. Baxo la de Gaftilla» Ce
tfomprehende VizcayaXeon» Afturias» Galician Eftrefl^durai Andt^
luzía. Granada» Murcia» y ambas CaftiUas> con las conquiftas de las
Canarias» Navarra, Milán» ei nuevo Mundo» las Filipinas»y otras tier-^
fas. Y baxo la de Portugal» fe comprehende Portugal,el Algarve,yia»
conquiftas de Guinea# Etiopiai Bralil» Indias, y muchas Iflas.
La Erpaña< es la parte mas Meridional^ y Occidental de Europa^
efta bañada por la' mayor parte del Occiano^ y Mediterráneo; al*
Septentrión» y Levante le hazen termino con la Francia los Mon-
tes Pireneos; eftafítuada entre los grados 3 5jy 44* de iatitud»que
ion ^oó. millas Italianas^ y entre los grados i i'o y 24. de longt««
tnd» que fon 750. millas. Divídefe en quinze Reynos^y Señoríos^ 4
pertenecen al Monarca Católico Fernando VL de Caftilla III. de
Aragón» y n. de Navarra^ el mayor entre los Principes de Europa.
Mtynosj ySeiérios. Ciudades Capi. I Reyn§s. Señoríos. Ciudades Capi.
K. Caftilla.
R'. León.
R. Portugal.
R. Algarve.
R. Galicia.
R. Aragón.
R. Valencia.
P. Cataluña*
Madrid.
León.
Lisboa.
Faro.
San-Tiago.
Zaragoza.
Valencia.
Barcelona.
R. I Mallorca.
# i Menocca»
JLlviza.
R. Navarra.
R. Murcia.
R. Granada.
R» Andalucía.
/^Bizcaya.
I Guipuzcuo.
S. I Álava.
L Afturias.
Ciudades. I Reynos.
Palma. I Cerdeña.
Iviza» i
Fanpelona.
Murcia.
Granada.
Sevilla.
Bilbao.
S Sebaftian.;
Vitoria.
Oviedo.
Ciudadeim
Caller.
Il V í s c g r f c r ow
CATALUÑA.
Comentando pues nucflra Hiftotía> to primero que nos (álc al en«
cucntro es Cataluña ( baxo cuyo nombre compre hendemos los
Condados de Roncllon.y Cetdaña ) la qual Ct efttcnde defdc Salzas«
SiafíaEbrcydcl mar de León hada el KioCinca;contal variedad dc-
íttio.qfí alguna puede caufar hcrmofura,pocos Rcynosay en Europa
mas hcimofos.como ni mas fertiles> ni mas poblados. Porq por todas
partes fe encubra en attiHimos montes, fe humilla en regaladiÚimas
Talks,rc defpliega en eílédidos capos.y fe teváta en deleitofos colla-
dos.-y todo tan fcrtil.qni ay monte>nÍ vatle,ni campo.ni collado q no
elle [ico de todo bien , pues 6 la induftria lo cultiva con viñedos 6
fcmbrados, ó la naturaleza lo viftedecfpcfíilimosborques^y arbole-
das. Y fmo, que tierra ay mas abundante de todo bien que elVallesí
De (figos, que el campo de Urgel, el de Tarragona, el Panades.Em-.
purdan, Ccrdaña.y Roflellon? De vinos que los del campo de Tarra-
gona, niofcatcl de Roffellon, caftcllano de Colibre, clarete de Ma-
taro, malvada de Falfet.y Sit jas, que fe pueden contar todos entre los
mas gencrofosdc Efpañajy de azeite>que el Empurdan, campo de
Tarragona.Abaciiado de Monfcrrat, riberas de Ebro, y Noguera Ri-
bagOT^anai* Sin eílo fon notables rn calidad.y cantidadjas avellanas
del Empurdan,y la Selva: los p¡ñones,y gallipavos, del Valles; las caf-
f a ñas de Viqüc, las almendras de U plana de Urgel, la miel de Igua-
lada,y Manrefa; los quefos de la Selva,y Capdclla: el cáñamo de Tar-
ragona, los higos del ptiorato, abundancia de gallinas de Empurdan:
icfinos, fombrcros, guadamacíes cuchillos, y vidrios de Barcelona:
peines de Perpin»n,y guantes de Lérida. Otro li,fe coge en abunda o-
cia azafrán, rubía,y]ino,y fe hazc Tal de agua en muchas partesjfepeC*
ca ñniíliiuo coral en Palamos, abundancia de atunes en las almadra-
L vas de Col de Iialagucr,y Colibre rcgaladiflimasfabogascnTortofa,
■ y truchas en cali :odos los ríos, ay ca^a de Javalics, offos,y otras fie-
K ías en muchos de íus montes, baños falutifetos en Caldcs de Mon-
■ buy, Al Ics.y Pucerdan: labranfc finiífimas raxas en Alcovet.cftamc-
■ ñas en Rcus, y tantos paños de toda fuerte por todo el Rcyno, que
M fe facan cada año muchas naves cargadas para Sardeña,y Sicilia. Mas
■ que cofa ay que fchigualc á las penas ó minas inexauftasdela fal de
B Caidoiía í Pues es üccto ( con que fe faca jnas de 14. mil ducados
ft dcUas
wmm^mmmmK99^Kmmm^**^9^^mK^^mmmma^^^'^^^^mf^^''r^« •■ ■• ■
3 É t S y A I^ A^ 'S
Sellas cada a&o)(¡ la dificultad de ios caminos>pot la afpereza del ter-
reno> no defendiera la faca della para Rcynos cñraño$> hizieran Tolas
cfias minas á fus Duques de los mayores Principes en hazienda como
lo fon en calidad. Ni ay en Efpaña Reyno mas rico de minas de oro^
piata> hierro > y los de mas metales 5 de azul en Montalegre , y de
ametiftas en Monfeñ » cáteras de iaípes en Tortofa > alabancos tranf-
Erentes>y folidos en SarreaU varias diferencias de marmoles en
uda 9 y Tarragona : y un inmenfos boíques de grandiífimos pinos#.
y altiifimas hayas para labrar quales quiera vaxeles , y tanta abun«
dancia de cañamos para fus xarcias , y belas > como fe puede colegir
de las muchas galeras > y navios que de contino fe labran en la Ta-.
razana de Barcelona , y por toda la cofta del mar. Cogefe finalmen-;
te por todas partes regaladiffima fruta» y por toda la marina > mu*,
cha de agrio para proveer á todo el Keyno. Defta fértil idad> y abun-
dancia de todo bien> le viene á Cataluña fer tan poblada por todas
partes > que no fe fí la agravio en poner en duda ü toda ella es una
Población ; pues es cierto no ay parte por donde fe pueda andar un
quarto de legua fin defcubrir alguna Ciudad > Villa , aldea , cafal , 6
alquería como íi eftuvieran fembradas.Tiene onze Ciudadcs^un Me-
tropolitano con ocho Obifpados; y veynte^y ocho Abadías, muchas
deltas de tanta juriídicion ^y renta que hazen ventaja en eflfo á mu-
chos Obifpados de otros Keynos. La géte esXagaz, liberal en ocafio-*
nes de konor^á fu fcñor fidelUlimaj eftimadora íobre manera de fus
fueros» mas promta de manos que de lengua» nada ambíciofa ni ío^
bervia^ enemiga de novedades, celofa de la limpieza de fu fangre, y
en quien refplandece grandemente la tercera, y mas principal parte
de la prudencia» que es fer próvidos^ y mirar íiempre en lo por venir»
finfaber fer fnperfluos defperdiciadores. Es otro ñ religiofaiy pia» co*
mo lo mueftra Cu entereza en la fe eftando tan vezina de heregc$»las
hermofascruzes levantadas por las encruzijadas, y caminos» los mu«
chos lugares pios,y de devoción que ay por todas partes» la magnifi-?
cencia de fus templos»y el particular güilo con que acuden iellos pa«
la oyr la palabra de Diosj y es afli»que no ay Reyno ( ofare dezir ) en
toda la Chriftiandad» donde mas de ordinario fe predique^ pues en
fola Barcelona fe predican cada año» diez Quarefmas de cada dia»y
con mucha frequcncia de auditorio en todas Las mqgeres foade tan
buen cxemplo^ue no las ay at mas hqacftastiii mas EcwgjdM m fiC-
I
t
¿o V t i c R I p c r a íf
paña. Finalmente fon los Catalanes infignes en la arte de navegar.jr
tan belicofos, y guerreros como lo pregonaran fus hazañas» filos que
pueden, y deven no pertniticffeii que la injufta piedra tenga rendidas
las alas de muchos que Tupieran celebrarlas. Pero dexando cfto, y ba-
gando á lo particular de la defcripcion del Hcyno , digo que alinda
con Francia por Salras, queesuna imporranrefortaleza.aflipor el íi-
tioen que cfta, que es vn paño angofto( donde en verano i caufa de
ciertos lagos, y pantanos que tiene cerca, csel ayrc pefl:ilcncial)co^
mo también por razón delmirmo edificio; porque delpucs que la re-
cobraron de poder de Franceres, an labrado en ella fortificaciones de
mucha importancia. Tiene grande abundacia de aguas, y entre otras-
csadmirable la de tres fuenrcs,de tan vivo color de vinoblancccla-
rcte.y tinto>que con facilidad dcxa engañada la mejor vi(la,hafta que
el güito llega eoncldefengañode que es agua, y no vino Siguefc lue-
go con fu fa mofo fuerte,! a Villa de Perpiñan cabera del Condado de
KoíTelIon, la qual aviendo la empeñado á los Franceícs el Rey doa
Juan de Aragón por muchos millares de ducados: Carlos VflI. la
bolvio defpues al B.cy Carbólico» Iblo porque no le impidicíTe en 1»
empreíadeNapoles.Efteañode 1 602. fe transfirió aqui la refidencia
del Obi fpo,y Cabildo de Eln3,Ciudad no muy grande. Eftiendcfc efte
condado de Robellón entre dos brazos de los Pirineos, el uno de lo»
qualcs fe remata á Salfas.y el otro á Colibre llamada ////¿rru de los
'Antiguos, En el vno de(\os bracos, fe levanta la montaña de Cani-
go> tan nombrada de los ancigos por los encantamentos defucftatu
que, Y verd.idcramentc es cofa prodigiofa, ver en la mas alta cum-
bre dcíic ahiílimo monte.- un eftanquc tan grande, y de tanta profun-
didad que á penas fe puede fondar, y de tal propríedad que en arro-
jándole alguna piedra luego al mon.ento fe alborota, fe oyen ruydos
en el,y exala vapores que condcnfandofe en lóbregas nubes mueven
tan horribles tfpeíladcsde ttuenos, rayos, y granizo, q hazcn creíble
lo (^ graviílimos Auftorcs an dexado efcrito della.Críáfe en efte cftí-
que muchas truchas,y de ran mondruofa gtandcza.que nadie fe atre-
ve á Cornelias. Son inflgncs los vinos de R.oncllon, y ella todo mu|í;
|)obladodevilIas,ylugares}entrelosquaIesesfamofoei Prierato de
S.Feliu, donde cada año la noche de la A nunciacion.fobre la piedra
del Altar que es de marmol negro, parecen ciertas letras muy del-
yada^ que vaaocMÍeiMio por ei itempo> Qn^ue hafta hoy íe aya atw
D'« E s r A Sr Jl. -ri
4iado-U CAt«ta*|Qgn¡Scacíon ckllas conque mucfió^ fean fatigado eo
iaquirirla. Por la cofta del mar^ fe ven muchos pueblos con ios pueiv
los^ ó playas mas neceíTarias que feguras^por no fer muy capacesi y;
.ejQtarfugetas á varios vientos : como fon» Colibre> Roías, Ampurias,
Fajamos,y Blanes.No lexos de Palamos, por la tierra adentro efta el
arenal de Bagur, que es un collado de arena blanca, y muy delgada»
que con el viento fe muda de unas partes á otras como en la LibUi y.
con no menos peligro de los paSageros. De aqui fe entra en el Em-»
jpurdan tierra fcrtiliífima,y muy poblada>cuya cabeza es<ierona Ciu*^
4ad conObi(po> nombrada por el retablo^y altar de fu CathcdraUte*
/lidopor uno de los mas ricos de toda la Chriftiandad. No lexos de
aqui efta la villa de Bailóles con una fuente dje muy claras aguísenla
territorio, que qualquiera cofa que íemoge en ellas la cubre luígo
jác^ color de oro, que defpues con dificultad fe quita. Solviendo á la
marina íéve Barcelona cabera de Cataluña, Ciudad que por la magH
nifícencia de úis caías, todas á una mano muy fuertes, muy altas^y de
xanteria, por la grandeza de fu muelle , aunque no acabado ) por bi
limpieza de fus calles que quanto mas llueve eftan mas limpias, poc
Xer todas enloradas>y con albañaresó fumiderospor medios merece
fer tenida por una de las mejores de Efpaña, Su goviernoj y elde üi
Confulado de mar, fon tan notables, que pueden íer Idea de los mas
Jbien acertados. Rigenfe fus Ciudadanos, con una cierta eípecie de
libertad, por razón de los muchos previiegios que gozan, no recono,
ciendo á fu &py íino con muchas condiciones» en cuya obfervancia
fon fobre manera efcrupulofiflimos^PaíTado el rio Lobregat,nos efpe-
la Tarragona Ciudad que fue un tiempo de fefenta y quatro mil ve-
zinos,á quien acudían quarenca y quatro Ciudades á recibir jufticia^
dequie tomava nobre la mayor parte de £paña,yde dode falio el edi«
to de Auguílo Cefar que efcrive S.Lucas, de ía defcripcion de codo el
!Mundo. Hoy ni es tan grande ni de tanta )uriíHicion, (i bien fu Arzo«
bifpo ( que es Metropolioano de Cataluña ) es de tanta autoridadf
que ninguno de Efpaña puede entrar con iníignias > y titulo de
Primadojeníu Provincia. Aunque tiene el puerto de Salóu á una
legua an comentado eftos anos á edificar en fií playa un impor-
tante muelle ,fi fe proíigue. £ftaellaen un fitio relevado como
^eyna d««las^ villas, y aldeas de fu campo, que fon muchas, y tnxxr.
licrmofas.^ y XU.tcncoo un zccraco 4^ .pacayíb donde ia natural^;
F
%i,y et afte an epilogado quanto Oe puede defTear, para el fufteor
to. y tcgalo de la vida humana. De Tolos los cañamos de la vcg*
delaCiudad.fefacacada año mas de 17-mtt ducados. Sonpríncipi-
ies villas de Tu campo Valls, la Selva, Conftantin, Reus,y Riudoms,
en las qualcs fe hazen tan exclcnces vinos blancos, tintos, y aloques,
que no ion mejores en el mundo:y en tanta abundancia, que fe cogen
cada año mas de quinientos mil cantaros. Entre otras la villa de la
Selva que csde folas 600. cafas, con no iiias de media legua dctet-
mino por todas partes, y aunefte repartido en monte, y llano, es tan
abundante de todo bien,que allende de fus barros que fe pueden con^
lar entre los mejores, fe arrienda el diezmo( fin la primicia ) de fus
frutos en mas de j . tnit ducados porque fe coge cada año mas de 6.
ínil qaarteras de avellanas, mas de 6. mil de trigo íin otros granos, y.
legumbres, mas de +. mil de havas, mas de cínquenta mil cantaros de
vino , mas de quarenta mil quartanes de azeyte , y higos , y fruta
feca en mucha cantidad. Siguefe palfado Salou , y el col de Bala-
gucr>laboca de Ebcorio de clairiifima fama. por avcr fido termino
entre los Romanos.y Cartaginefes nace no lexos del Océano Cantá-
brico cerca de vn pueblo que por cfto fe llama Fucntiberjy corriendo
un poco hazia los Pirineos , rebuelvc defpues fu curfo al oriente, y
luego a medio dia.Nínguno ay que de menos bueltas, y crece harto,
con los muchos que naciendo en la falda de los fufodtchos montes^
defaguan en el, porque de la otra parte no recibe rio alguno de cuen-
ta fino es Xalon > llamado Bilbilis por los antigos. Haze á la boca la
pequeña Isla de los alfaques folo buena para nido de coflarios. Sigui-
endofu corriente, fe verioarriba laCiud3ddcTortofa,illu[lre,yde
muy buen territorio:y mas arriba defviandonos del hallaremos á ma-
no derecha entre los dos riosCinca,ySegrc, lainfigne Ciudad de Le-
rida tan celebre en los comentarios de Celar con fu uníverfídad teni-
da por una de las mejores de Efpaña : y algo mas arriba , y fobre los
margenes del mifmo rio efta la Ciudad de Balaguer famofa en todo el
Mudo por una milagrofa Imagen de Jefu Chtíftc crucificado que tie-
ne dcfümma veneración. Erte no, tan nombrado en las hiftoriaspor-
fus arenas de oro, nace de los montes Pirineos dentro deCerdaña»
que es un condado puerto entre dos altiílimos ramos de los dichos
montes .- y avicndola hendido de cabo acabo , llega humilde á befar
los mucos do U Ciudad de Vrgclj donde comienza ácoccec caudalo-
íb> haftá qnS éh Miqui nenza fe ahoga en Ebro. Pueetdah es cabera de
Cerdaña> cuya gente es can belicofa > y guerrera como lo dirán los
f rancefeSyfiempre que fe acordaren del mes de Mayo de 1599. y de
todas las otras vezes que fe an atrevido á pifarles un palmo de tierra.
En los mediterráneos efta Vique Ciudad con Obifpo:de cuya Diocefi
csMonferrate, mote de increíble devocion>por una milagrofa ima-^
gen de U Virgen María que ay en el; y aun la figura del mifmo monte
es la filas particular del mundo>y no lo es menos por fer )afpe la pie-»
dra de todos fuspcñafcos.Siguefe Manrefa^Ciudad puefta entre dos
Kiosj y tan regalada de aguas , que todo el verano le corre una ace^
quia por medio de las calles: no lexos della fe hallS Turbas de la fuer-*
te que en FlandeSt que arden como carbón. Solfona ciudad con Obií^
po, que aunque no es de las mayores del Reyno, es la mas bien cérea*
da de todo el:de cuya Dioceíi es Cervera>villa que de fu territorio nq
paga diezmo ni primicia > por muy particular privilegio. A dos le^
guas de Solfona efta Cardona, villa no tan famofa por el nombre que
da á fus Duques.ni por tener en fu territorio un monte de cierta tier«
ra que no parece fino harina> y una fuente de agua que fe engañara
qual quiera creyendo que es vino clarete: quanto por ítis inagota-
bles minaS' defalé Son eftoi unos montes muy grandes todos de fal^y
con cal diferencia que es cofa maravillofa> porque una parte dellosee
la que llaman fal efpuma, para fervicio.dc mefa^ yefta es la mas blaiu
ca que creo iy-en el Mundo^pues es cierto no ay nieve que en el can-'
dor la exeda: otra parte es de fal criftalina^que por parecerfe tanta
al criftal > fe labran cuentas, y varios dixcs della: otra parte es de fat
azuli verde> naranjada^ roxa, y otras colores^ aunque molida es muy
blanca como tamibienuna^yotra tan firme como piedras llamo eftsL
mina inagotable > no tanto por fer tan grande » quaato porque fe ve
evidentemente que crece i y lo que para mi es de mayor prodigio^ .
que con falar mucho masefta que qualquier otra fal en igtul citídadf
y fer propriedad fuya no folo fer eftcril fino efterilizar>con todo efto
é vifto pinos, cepas» y otros arboles» y plantas. vi vas al lado de la mif*
ma fal, y mn en ella, Teftifieole al Letor la efperiencia, y dcxo á fa
tfargo el philofophar la caufa. Rematemos ya efte difcurfo con faii
Miguel i5esfay> llamado por graves autores /¡prcí^/ mir^lisyj es una
cifa en el ObíQpado de Barcelona de las mas regaladas de agua que
4eve aver en Efpaini jpues allende de infinitas focncesj U cocee i^t.tk^
^)i4^fiAXÍoUudal|^^ K&^^^
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t) E S c R t r c I o tr
ARAGÓN. '• '"^
L levante tiene por termincy lindes al rioCinca.al Poniente
los montes de MoncaÍo,y Molina(fan]ofos por las minasdc
erroja tramontana el Rio Ebro, y i mediodía el monte de Bri-
ban?a. Es por la mayoc patte afpcro, y Teco particularmente hazia
los Pili neos, y por muchas partes del fe andan jornadas enteras fin
hallar una venta donde alojar, no le faltan con todoeílo algunas va-,
Ilcsfertilifllmasde panes, y toda fuerte de frutas, haziendo notables
effeítos el agua donde quiera que entra Alos montes fe ven las Ciu-
4ades de Jaca.y Huefca: veele Vcnazquc, y otras poblaciones alexa-^.
das de los Ríos aunque no muchas. La tierra adentro efta la villa der
yMon^on famofa por las cortes que en ella fe celcbran;donde á de acu-
dir el Rey cada tres años.fi quiere cobrar fcifcicntos mil efcudos que
ppr elfo le dan los cftados de la corona: eílo es trecientos mil Cata-
luña docicntos Aragón, y Valencia ciento. La metrópoli es Zarago-
za . Ciudad q íi fe coníidera la bel 1 cza de fus ca lies, y la magnificencia,
de fus Palacios, es la mas hcrmofadc toda Efpana Sus ciudadanos ha-,
ícn particular profeflion de gentileza, y cavatlcría. No es el Rcyno,
menos efteril de la otra parte del rio, pues en un grande cfpacioda
\ierra no fe halla lu^r de importancia íino Tolo Calatayud. Pueble^
que n miramos á laialubridad del ayre.á la fecundidad del fuelo,Í|^
la amenidad de fus jardines, y i la muchedumbre de Aldeas de fuco-
jjjunidad, que lo cercan, echaremos de ver muy claramente que mc^.
zcce el fegundo lugar defpues de Zaragoza*
VALENCIA.
I.Azc cftc Reyno entre nucftro mar, y los moretes de confuegrajdc
Brabanza, y de Bernia tiene folasdos Ciudades de cuenta, que fon
'drihuela,y Valencia. Verdad cs,fe á hecho defigniode hazer Obif-
SidoáXativa transfiriédolc parte délas rentas de Valencia, defpues
c nmctto el Arzobifpo prefente.Goza laCiudaddc Valéciaelayrc
mas templado, y cimas graciofo ciclo de tod» Efpaña. Tiene fu co-
Iparca llena de jardines, y pueblos ameniiíimo? ?n losquales fehaze-
[ wuchiillmo arroz, azúcar, panes, y frutas, fimbólíza mucho con la*
s^l.dadci de Ñapóles. Sus vezinus fonpoco ertíinados de los demás
piifhln^pnrqH^rftando ty entrañados. vcnbüeUos en deleites,^ ■
3 E t'sy'A'í^ji. " ^^
f egalos, de que efta muy abundante la Ciudad ,y fu cómaF¿a>valen po-
co para las armas» y aíli los demás Efpañoles por verlos tan delicados/
7 regalones» los fuelen motejar de mañetes. Ay en efte Ríryño cerct
de veynte»y dos mil familias deMorifcos. Sus ri os principales fon el
que paíTaporValencia» llamado Turia ó Guadalaviar que quiere de«i
zír agua pura^y clara^ y Xucar llamado por los amigos Smron de qai¿
toma nombre el feno Sucrónenfe que fe eftiende defde la ida de los
y^lfaques hafta el cabo Martin. £1 puerto del reyno>es Alicate que \oi
«otiguos llamaron Illicen de quien toma nombre el fenó que cae en«^
toe cabo Martin>y cabode Palos^ Tiene minas de plata k Burríóh áé
oro i Ayodar,de hierro á Findftf at> y Jabea» de alabaftroá Picaceut>]|||
de alumbre» cal» y hieíTo en muchos lugares.
MURCIA.
Confina cftc reyno con Alicante, y cabo de Gata, y cS bañado ddí
feno virgitano» llamado aífi de Virgi» que hoy es Vera. Tiene
pocas poblaciones» y de poca impórtancia,pór fer fus montes a{p6i
riifimos» y los llanos poco beneficiados de aguas. LoS rios que los ba4
£an fon dos: íobre el uno que fe llama Segura» efta puefta Murcia Cia¿
dad que es cabeza del Reyno » en la qual fe labran muy cdf iofos va^
ios de greda » y grande cantidad de muy fina Teda» el otro fe llama
(¡uadalantin» y es poco poblado Lo que tiene de bueno e(le reyno ei
#1 puerto de Cartagena » por fer el mejor que tiene Efpaña fobre el
nar Mediterráneo^ Parecefe mucho al que Virgilio d^rcríve en et
primero de fu Eneida» porque una pequeña ifla que tii^ne i la puertár
lo aflfegura de qualesquiera vientos, y lo defiende 4^1 rigor del mar
que rompe fu furia en ella. Andrea Doria folia decir» tenia para las
galeras tres puertos por feguriílimós en et mar Mediterránea» que
eran Julio» Agofto» y Cartagena. La Ciudad es poca cofa j maltraía
fada.Lo que la enriquece» y atfanKi» es el trato de lanas» qu¿poíeft^
puerta falen»para Genova , Milán » Florencia» y otras partes. De tíL
guerra de lós-Morifcos acá» hechando de ver el Rey Philipe la im^
portancia de un puerro tan infigne»y de quanto peligro feria > filos
Turcos pudieflfen anidar en el» lo á mandado fortificar harto razona**
Ucmente. Aviendo una ciertai p¿ftíléncia»eftós años atrás muerto eH
Cftc Reyno todos los gusanos de feda> ne jortrofi It caita dcilos ^fli
toíemilU de k veg4 de dattcl»
GRANADA
Stlendefc cfte Rcyno dcfde Vera i Malaga, donde Te hecha bien
cUraiTiente de ver la importancia de la Agricultura. Pues al
Yicmpoquc los Moros eran Tenores del, no fe podía vec tierra ni nuhl
habitada, ni mas abundora de todo bien, por eiVac los collados vcC-
tidosdc viñas, y arboles frudifcros, los valles, y llanos de panes,y jac^
"aiiTcsíypor todo fcinbradadc calerias, villas y aldeas llenas de gen*
te, y ptovcidíífímas de baftimenios. Aora ni están poblada, ni cai^
'^ca, nidcniuchoipot averie faltado la gente, y con ciro la AgricuU.
^ura,Cqn todoello es de los Reynos mas fértiles de £ípaña particu-í
iiarmente por la parte que Xeníl, y Darro, le bañan. Pott^uc regando
^ños dos ríos, parte por Ci, y parre por la induliria de los moradores U
Comarca, y territorio de Granada, íírven increíblemente i la propa--
3CÍc(n de las plantas, frutos, hiervas, panes, y animales, y fofarc rodob
la del azu'car,yfedacícog¡diíGma. Los Moros que fueron lanzados
'jdcjlU por el mes de Enero de mi I quatro cientos noventa y dos, folian
'■^czircílavaelParayfocn U parce del Cielo que la cubre é influye. L4
lÉiudad metrópoli del Kcyncyde fu mifmo nombre, es muy femcj
Sanrea una granada abierta, por ctlar licuada fobre dos collados que
«afi fe podría llamar montañas, divididos con un valle por quien cor<
)c el Darro. Efta repartida en quatro barrios diferentes que fe llaman
Granada, Sierra del Sol, Alvayfin,y Antaquerucío. En Granada, q es
el principal, moran los Nobles.y Mercaderes. Ay una Iglcfia de admi-.
iable arquitc¿liira(aun:i no acabada de labrar)dóde del ReyD. Fet^
íandoacj, fuclen fepultarfe, lo Reyes Catholicos. Aquí cita el Alca-;
'jar cdificio,q reprcfenta una pequeña Ciudad.con docientas t¡endas>
Jdicz puertas. Tanbicn efta en elle barrio el Alambra, Palacio de lot
Jleycs Motos, de ran inilgne fabrica, q^or fu artificio, y muchcdübrc
>''¿c fuentes, puede fcr contado entre las maravillas del Mundo : (obre
ijfqdo csadmirable fu (itio: porque hazia LevantedcfcubrelaCiudad
Kon fus campos, y vega, U^zia mediodía la Sierra nevada, llamada adi
por cftac caAfiempre cotonada de ntevei(de donde le viene el ayre
; frefco,quc de ordinario la baña.y el tener las aguas algo crgdas( hazia
i^ramoiuana.una Uanurainmcnfa,ytaa,fertil,que(dexando todolo
^^cmas)foUs las hojasde losmorales.centan al Rey mas dejo, mu
^t^os cadAAÜO'Dcxgdchablardelos oucsbiaiospoi no avec ck
»I 1É.1 í A P A: ^if
ellos cofa notábk. Tiene la Ciudad de tircuitu (¡cte mlllas^y eftk ctt^
cada con mas de míi torres.A nueve leguas de Granada eñá la Ciudad
dcGuadix. Los otros pueblos de confíderacion fon Ronda» Maraellaf
Vcle2> Vera» Moxac^r, Guefckr»Baza>y Coixla.Loxa»que efta aíTenta*
dr fobre Xenil, tiene el llano amenidimojy fertiliíGmo: y en los mon- .
tes vezinos fe apacientan grandes rebaños de ganado» de cuya lana (é
&ca inñnita utilidad. Alhama es otra Ciudad> fiete millas lexos de
<3ranada> deleytofa en extremo por fus batios» para los que tienen fa-
llid, y de no menos provecho para los enfermos: junto k cuya aguaj
mascaliente^que tibia» paflfa un arroyuclo frigidiffimo por e&remOf
que lo llaman por eíTo» rio frio.Ántequera es Villa puefta en un (itia
alto» y deGgual» tiene las puertas de hierro» y della fe defcubren hcr^;
mofíflTimos prados^ cápos,fuentes,arroyos»y motes donde hazen maf
buenas falina$>porque rebalzandofe en ciertas honduras el agua dé 1^
Uuviaj y la de las fuentes» viene con el ardor del Sol k qua^arfe,y coiu
dcnfarfe enperfcdiífíma fal. No les falta muy buenas minas de Y^^fTo»
Baza es grande poblacion^y famofa fu Igleíia.Los pueblos marítimos
de importancia» fon Almer xa» y Malaga. Edades Ciudad razonable^
rica de vituallas»donde acuden las armadas áprovcerfe dellas.Ticoe.
fu territorio parte en llano» y parte en valles^ todo lleno de fruca]€$j||;
ios montes vezinos tan poblados^q i penas fe pued$ contar fusald^OAj
ANDALUZIA,
EStiendefe efta Provincia caíi dcfde la boca del eftrecho'de Gibral^
tar» hada el Hio Guadiana.No ay parte en Efpaaa mas copiofa de
frutas»mas abundante de panes» mas llena de ganados de todas difc^
retidas» ni mas rica de efcogidiffimos cavallos : tanto que merecC
iiombre,de granero» plaza de frutas» difpenta» botilIeria»y cavallerisa
de toda ella: y aun eftoy por dézir, es mejor que la que mas» fu ca^
de aves»y pla^adellas. Pues ay tanta multitud de aves, y particular-i
mente de tordos cfcogidiflimos^que fe le baria muy difícil creerlo á*
quien no lo aya vifto.Tiene fu aíCéntoá las puertas del mar Meditcr^^
raneo» por caufa del eftrecho de Gibralran del qual quíAodczir aqujt
dos palabras» aunque pertenezca mas al Reyno de Granada, que á cCí
ta Provincia. Tiene pues,de ancho eftefamofo eftrecho fiete mllU*; .
tontando lo que ocupa el ordinatio fluxo,^ tcSiaxo ^Ol^^^^^^cvc^-í??^
«tígpi&iidpyt por «/la puerta $atrc A£k*^(%* í^\'£5»P1^>>^^'^ -^
bre ¿i imt Mcditetíanco.Dcfdc aqui corre hártalos ultImoS cofifitiéi
del marMayor por efpacio dc37oo.niiUas,con mas de diez mil dCciB-
cuituXos Griegos llama tó á cfte cftrechcHerculecpor razón de dos
^olunas de brózcq avia en elTeplo de H(;reulcs:ó como otros quicr?,
. por dos montes ( el uno Te llama Calpc.ycftá cnEfpaña,yel otrocftt
en África, llamado Abüa) celebrados de los l'oetas, con nombre de
Coluua-spbntadasalli por Hercules,para termino, y remate de fuspc-
-icgrinacioncs. Los Latinos lo llaman eñrecho Gaditano, por cñai
^ercadc la lila deCadiz.Los Moros mucho defpues le puGcron noifit
bre de Gibraltar> poruña fuerza,que edificaron ala falda del monti
■Calpc; el qual monte aunque pequeño de circuirá, es de tan fobervii
.altuta,que de Icxosreprefenta unalfla apartada de todo el rcftodcl»
«ierra. I^aflado cleftrechoeftá la lila de Cádiz, apartada como 700»
_j)¡cs de tierra firme, cerca de la qual huvo un tiempo otra lílita <fk
-ineftimablc fertilidad, y folos 200. palfos de circunferencia, y i cnu
•trambasUamavanlos LatinosGadcs.Enlamayor,que es laqucail»
.«yá'qucdado.ayuna Ciudad, que en tiempodc los Romanos era dib
.las mas ilullres.y ricas de Erpaña,y en cffeílo tal, que fegun cfcriv*
Strabon, en grandeza, y luftre.de Ciudadanos no reconocía venta ji
Aniíignnadcl ImperÍo:pucs huvo vez que fe contaron en ella joo-
.CivallerosR.omanos,quantosnofe hallaron fino en Padua; no lle^
oy de nmchoá tanta grandeza; y fe puede contar antes enere las cele-
bres efcalas dcMcrcadcrcs.queenel alarde de lasinfignesCiudadef.
Deftruycróla los Moros.y loscolfarios ñola permiré recobrar fus fü-
serzas. Con todo cfto,to q le acarrea mayor daño es la vezindad de
■ Si villa, por avcrfe aleado con todo el traio.y commetcio del Océano
iOccidenral. Entre Cádiz, y el continente eftá el Puerto Real,quc es
Jímy bueno.y mas acriba Tiazia el Septcncrioay otrcque fe llama San-
«3 María; tras el qualjdoblando una pequeña punta,cfta el de S.Lucaí,
■donde paran hs naves, ó por aguardar buen vÍento/i quieren engóU
^a»lc,ó la creciente, y fluxo del Oceanojíi fe pretenden fubirá Sevilla.
Hílá Sevilla fobre el fiuiclíro íadodcl RioGLiada!quÍvir,ticnedccÍB-
cuirii cerca de feys millas con mucliasplazascallL-s.Templos.y Mq-
-jiaftcriosmagfíifitentiíTimos.GxJzaun reritorio deincreibic amcnU
,dad, y fobre todo encarecimiento fcrtij de frutas» y azeytey vino^jr
ij>an. Entre otras corasmaravillofas [¡ene un bofque de olivos, liaiu»-
kTVfW^
Pefnanclo el Santo tenia á Sevilla^ avia en fu comafca véjmte mil ÁJb^
deas. Aora aunque no llegan de mucho i tantas^ay con todo efto 200»
Pueblos murados. La riqueza delta puede hectiárfe de ver por la reiH
n ordinaria de fu Igle(ia>puesel Arzobífpo tiene mas de ciento>y díes-
mil efcüdos: el Cabildo 120. la fabrica tiene creynta míl>y el Monaf-
tcrío de las Ciievas>que es deCartúxos» veinte» y cinco miUde reata»
No digo de mas de dos mil Beneñcios £clefiaftico8>eíjparBudQ^ por U
i>ioce(i>ni de los muchos Conventos de Religiofos^ Monafterios do
Aion]as>HofpitaÍeS) y otros lugares pips» todos acomodados, y ricos.
£q los Ciudadanos della fe dcfcubté águdeta de ingenio, y inclinacid
i obcas dcLpicdadjy virtud. Sirve la de Puerto, el ELio Guadalquivir^
termino Arábigo» y quiere. dezir> Kio grande. Y. verdaderamente
flierecie efle nombre,por la mucha agua que llevá> y por la¿ondád; f
quilate della, pues para teñir paños, y curarla tez, y hermofear á qui^
en con ella fe lave, es uno de los mas iluftres Ríos de la Europa. Sube
la marea mas de dos leguas arriba déla Ciudad.Por efta puerta imbi^
Xrpaña fu vino^azey teiy frutos de todas fuerres.i la A merica>y k rodo
el Septentrión, y particularmente el vino, del qual fe dize que el di^^
que no entran en Sevilla 4000. arrobas del, no puede dexar el alca-^
balero, ó aduanero de romper banco,y perderfe. Pues que díte de laj^'
¿«mas riquezas de que efta Ciudad provee á Francia, Inglaterra» Ef^
oocia, Flandes, Alemana, Polonia, y otras muchas Provincias? E»
ella por el contrario fe defcarga el oro, y plata de la nueva Efpaña, f,
étl Perú , las perlas de Cubagua, y de San Juan de Puerto R.ico, las
efmeraldas de Santa Marta, y de Puerto viejo, la cochinilla de Me«:
siíco, el azúcar, carmín, y corambres de la Isla Efpañola, y otra infi-
nidad de riquezas del nuevo Mundo: defde donde fe reparten por to-
da la Europa. De íuerte que fola efta Ciudad, por la entrada» y falida.
¿e tantos teforos, de que ella es como almazen,y efcala, le vale al
Rey Católico lo que un buen Reyíío. De la otra pacte del Rio c&k,
Triana, arraval ameniífimo della. En la qual aunque los calores fon
tan exceífivos,quc como en Egypto^fazonan los panes por el mes de
*Abril; con todo eílo ay tantas comodidades de frcfco. que folia dc-^
ar el Rey Don Fernando,era Sevilla la mejor vivienda para de Vera*
iwcomo de Invierno-Burgos que es Ciudad frigidiíIima,pero con«ad*
asttables reparos contra el frió. Allende de SctíIUah ^^^"^ ^^^^^^^^'^^^
#t Hyichas euis Ciudades/ 1 Pueblos ^ vm^occuk^^^^ ^ "^^^^^
^- - - . L Ji ^^^^
r'^dlos cs'Coíáoví) flfta la qual, ya congrandcs^y yááon pfqueScá
Iiavios/e navega Guadalquivir.Es Ciudad de gran circuí tu, pero tiene
las cafas no muyerpeíTas.ácaura de los muchos jardines. Abunda de
jkguas, que hazen fu comarca no menos deleytablc que frutifera, y
toda scbrada de pueblo?, y caferias.Lorena es uno de los Pueblos de-;
lla,ycabcza de quiniétas Aldeas: q me i parecido advertir eílo cótra
los que pintan a Efpaüa tan defpoblada, y hyerma. Padeció Cordo-
ya el año mil ochenta , y nueve, un terremoto, que deñcuyó, y
^ffolohermofiífimos edificios. Sus Ciudadanos viven con mucha uc-.
I)anid3d>y policía, y fon de feliciíTimo íngenio^como lo mueítrait
■^Séneca ,y Lucano en las letras,y el gran Capitan,Gonzaluo Fernandez
dcCordova,cn ias.armas, Jaén, es otroíi Ciudad notable, y queme-
Iccc, que ¡os Reyes Católicos, entre los otros fus muchos títulos, fe
jUanien Reyes dcUa. Tiene en fu Dioccíi á Ubeda, Baeza,y Anduxar
ciudades grueífas. Pero feria nunca acabar, fí pretcdieíTe hazcc alarde
de todas la Ciudades.Pueblos, y lugares, defta floridiínma Provincia:
con todo cfto nodcxare de dezir de Almadén.y Marchcnapor fustán
fotables calidades Almadcesun Pueblo del ordc deCalattáva,Dio-i
cpíi dcCotdovaj en el qual ay una mina riquiíTima de azogue. Es cftc
Un metal liquido,pero excede á los muy folidos en el pcforafle de! oro
íicmpte que puede, y lo purifica de qualquiec otro metal: donde no
ay oro,acude i la plaia.y la apura de las mixturas de la tierra,arambrc,
y plomo, con que fe cria. No cura de los orros metales, antes los gaí^
ta, roe, agujera, y huye dcHosryaflí no es pollible tenerlo finoen va-
' ios de tierra,© en pieles de animales-- refuclvefe immediadamente en
humo.y de humo bucivcá fu fcrptimcro.Encftas minas de Almadén
. ay dos maneras de azogue.es mejot el que falta de las pledras.quado
|as rompen, y fe llama azogue virgeo, y de mucho menor precio, el
, Quc fe halla baxo tierra: peroafilel uno.como elotrofondefunatti-
«Icza tan bencnofos> que los que trabajan en fu mina,fe paran en po-
«osdias, pálidos, como medio muertos,y contal efttcmo.que tienen
Íi5uV.i,iiias de cadáveres, que de cuerpos vivos: ticmblanlcs todos los
iJiicmbros, y viven poco.penetralcs infeuGUementc en los tuétanos;
, y á fuccdido roíiipct los hucíTosdcU pierna de algún dil'unto.dc los
•^^cjjbunlas tiiinas.y hallar dentro dcllos buena cantidad de azogue,
^Xosduradurus pürclcuúr.los d-iños, que de tratai' elle iLiiple pto-
Ifisupicndoló lo hallaft izogadoj y cubierto de azogoe. Fafécen rc^
zos los peñafcos de donde lo jEacan, i caufa del vermeltotij que íi^n*
do como efcremenco de fus minas^cafí ílempre fe acompañan el un6
al otroj y aífi Fli nío^ junco i Almadén^ da venas de vermellon» por el
jhücho precio en que fue tenido en fu era.Pero vengamos i Marche-
pa> Pueblo en los confínes de Granada>y Andaluzia, en cuya comar^
ca^y vezindad nacen los mas gallardos j mejores ginctesde toda EC-
pana. Son eftos unos cavallos tan hcrmofos que parece que la mif^
ma naturaleza fe precia, y paga de formarlos, y pulirlos por fu pro-
l^.ria inano .pieza por picza^ de tanta velocidad que no la rcconofceOí
al viento^ y tan vivos, y orgullofos, que no es de creer (íi esfuerzo ea
las batallas, ni el corage que tienen en las heridas, pues fe á viftoder
algunos que arrallrando los higados han facado fus dqeños en falvo»
For efl:o en Francia fon tenidos en mas que otros qualcfquíer cava-
llos ; y verdaderamente (i la naturaleza les igualara las fuerzas k la
braveza» y animoj no fe les hallara uníino que les hiziera falta. Hft
dicho efto, por fer mas briofos que fuertes, y mas aptos para breves
efcaramuzas> que para largas batallas. £n fín fymbolizan no poco coh
la naturaleza de los Efpañoles por lo macho que fe pagan de aparí*
encías, gallardía, y fobre todo de lo que e; policía^ gala, y gentileza»
ppr fer ello afli que no puede llegar el mas apurado piuzel i pintai^
uncavallomas hermofo, ni mas gallardo, como ni túzs á propQÍH
to> para ruar, y hazer mueftras de (i mifmo.
E S T R E M A D U R A.
EStiendefe deíde Ciudad Real k Bada jos,y de Sierra Morena al Taf^
jo. Es |a tierra mascalienre de £fpaña:por lo que, afli comoéa
Italia paífan á invernar los ganados de Abruzo á las campañas^ de
Pulla, afli en Efpaña los paífan de las parles feptentrionales ^ Eílre-i
madura. Su verano es iníafrible por el excellivo calor, \ cuya cauía
no tiene Ciudad de fama, ni Pueblo grande. El Rio Guadiana qné la
atravie(ra( fobre cuyo margen tienen fuíltio lasCiudades dedada*
joz, y Metida ) como defdeñandofe de favorecerla con fus aguas» fe
defapárece» y zabulle baxo tierra corriendo quinzc leguas efcondido#
hafta que refufcita junto á Medellin pueblo famofo, por fer naturale-
za de Fernando Cortes conquiftador de Mexico.En el eíbacio en que
fil rio coirc baxo de üerra, ay muy buenas de.^%^%>') ^i&» ^\^;^-
Üé ^ESCR/PCrON'
'Jtíáoiijifíiéñttc otras maravillas de Efpaáa le fuclcdezlr, tiene iin,
JLio qac robrcunadcfus puentes apafcícntan muchos millaresdc ga-
fados. A acarreado á efta Provincia grande fama en nueftros tiem-
pos clPucblode Guadalcanal.por una riquiílima vena de plata que
en el pareció: de que fe facava de ordinario feis cientos eícudos el
dia:y le cree que por todo ádadocercade tres millones de ducados,
cofa rariífima, y nunca vifta aiin en las mas ricas minas de la nueva
Efpaña, y del Pcru. Mucho mayor honor, y gloria le acarrea con to-
do cfto Guadalupe . lugar no menos devoto en efta Provincia que
Wonfcrrate en Cataluña, por una dcvotiílima Imagen de la Virgea
^cratiílima.
CASTILLA NUEVA. VIEJA. LEÓN.
£Stas dos Canillas, fon Provincias en fítio, y cotlumbrcs muy fe--
mcjantes. falvo que la Nueva es mas llana que la Vieja; y por
ciUr mas al nicdíodiacs mas calurofa.Efla, esmasabundofadepa-
íics, y aquella de ganados. Efta, es regada del Tajo, y de otros varios
Ríos que dcrjguan en el; y aquella del Ducro.que por las muchas a-
gujs que entran en el, ctccc de fuerce, que viene afcr de los mayores
Ríos de ECpiña-Vcrdadcs-quc por fertan rapido.y angoftode ma-
dre, y andar por la mayor parte apretado de afperiinmos Monres, ar-
recifes, y peñas inaceíTibtes; no confíente largas navegaciones, ni
Vale de mucho, para ayudar áíaproducionde los fructos, loque E-
■bro, Guadalquivir, y Tajo, Divide eftas dos Caftillas, una cordillera
de montes, que comenzando en los confines de Navarra, atravicíTan
Cafi toda Efpaña, afta el mar. Toledo es cabeza de la Nueva, y de la
iVieja Burgos, Toledo es Ciudad inllgnc, fituada en lo alto de unco-
•Hado, por loque el yr por fus calieses fubícndo, y baxando. y nunca
iJrr Ilano.Tendria quacromÍIlasdecerco>pcroácaufadc ladcfigual-
*Ud del litio que ya fube, y abaxa , tiene mas de lo que parece. Eñá,
''trcada de nr.ontcs fino es por la parte de la vega: fus calles fonan-
Kofta», las calas apiñadas, ymas hcrmofas por deniro quedefucra.
icnc 2í. barrios, y 17. plazas. Su Clero excede en lullre, nobleza, y
liqíiczj al de tuda laChtifiiandad.EI Arzobifpoes Scñorefpiritual,
^tcirporalde 17. Villas, y Ciudades muradas, fin otras muchas al-
^^,cas. >iu rema fe dizequc llega á tres ciemos mil cfcudos, y corret
' ' cito jum*U del cício, y ia de la fabrica de íii Sama Iglcfia-
V É E S F AS A: ^ff
Cotfc pot la falda del collado el TajociñcndoÍattFes|aifígsd'ei4
Cvudad»cuya agua eícogidiífima Tubcafta el Alcázar qiie .es lo mas
alto dcUa, con un ingenio milagrofo^ obra peregrina, y rara de Jay*
me, ó Janelo TurrianoCremoncs. Junto á Toledo fe dcfcubrc una
grande llanura, que beneficiada con las aguas del rio es de fuma a«
xnenidad: pero donde no la alcanzan fe padece harto. A tramócana
de Toledo fe ve Madrid en un terreno alfaz bueno. Villa que poc la
rcfidencia que han echo en ella los Reyes paíTados, y en particular
del que oy lo es, convidados i ella por la falubridad del ayce, yopor*;
tünidad de bofques para caza, fe a echo una Población de las mayó*
res de Efpaña. No lexos de Guadiana rio fe ve Ciudad Real,yfobre
fu margen, Calatrava,de quien tiene origen la Orden Militar de Ca^
valleros que aun oy conferva fu nombre. Deíla parte del Tajo cftájti
Cuenca, y Ocaña ( famofa por fus guantes ) con una comarca poblat-
diífima: y en fu ribera, Alcantara,de quien toma nombre otra Orden
Militar de Cavalleros. No lexos de. Madrid efta Alcalá de Henares^
iníigne por ferio, la Univerfidad que le fundo el Arzobifpo Fray Frá-
cifco Ximenez. De Cartilla la Vieja es Metrópoli Burgos, Ciudad an-
tigua» y bien edificada» falvo que fus calles fon angoftas: efta cercada
de altos montes, que le hazen los dias mas breves de lo que pidía un
buen (itio, porque la retardan las mañanas»y la roban á la noche antes
de tiempo los rayos del Sol, i cuya caufa el ayre que la baña es frigi«
diilimo. Entre otras cofas memorables tiene una Iglcíia metropolita-
na, fabricada con tan Angular artificio» que á un mifmo tiempo ic
canta el Divino Oficio en cinco capillas diferentes fin impedirfe los
unos i los otros ni hazerfe eílorvo alguno. Ay en el Convento de
San Auguftin una Imagen de Jefu-Chrifto crucificado tenida en fuma
Veneración, y tan antigua, que la tienen por obra de Nícodemus^^Ua
Monafteriode Religiofas llamado las Huelgas, donde viven de ordli^
nario ciento y cinquenta^todas Nobles, cuya Abadefa tiene la ]uridí-4
ciondeorros i7.MonafteriosdeMon)as,de24.FQeblos,y 5 o. Aldeas;
y tiene la colación de muchos Beneficios,fin la proviíion de dozc en*
comiendas: el qua! fue edificado por el Rey Don Sancho,que llama:-
Ton el Deífeado. Efta Ciudad compite con Toledo acerca de la prece«
dencia: por lo qual no pudiSdo dcdararfe efta pretenfion en las Cor«
tes^á caufa de la porfiade las partes,cl Rey Don Fernando ultimatoen^
te para dat Corteada €oiUÍeflÍaxmando^t«>^^ ^
/í4il u e. s c it T p e r o !^
.j^c cl hablaría por Toledo. Su dioceü contiene ciento y bchentí-
h Pueblos. No IcKOs delU corred RioTormes, junto á cuy^s aguaste
Te Salamanca con cl mas celebre cftudio de Efpaña.quc puede paran»
vgonizatfc con cl mejor de ta Chrilüandad, Hno lo es. A fu Septen-
trión cíla Medina del Campo rica>y de grande contratación, y dcf-
^PucsdcllaZamora>y Valladolid. Efte. es tenido por el masbermofo
'Pacblono folo de Efpaña pero, y aun de Europa. Tiene fu aíTIenca
tfobre el Rio Pifucrga.conun terreno fetriliffimode panes, carnes,vU
~-ao5,y frutas de toda fuerte. Es grande, y bien labrado, con anchase»^
«lies, grandes plazasjcafas magniñcas^Palacios iluÜrcs. Ay en eLoffiM-
^alcsde muchasarteS) yen particular muy celebres plateros. Creeió^
.f cnnobleciófe ccn la refídcnctai y Corte de los Reyes, como aora
Wadrid.AI Lévate de Saíamáca fe ve Avila, Scgovia,SÍguc^a,y otras
muchas Ciudades, y Pueblos q dexo de defccivir por no fcr prolixo,
iJIolodire de Soria que fue por los antiguos llamada Numancia, por
•^O aver Ciudad en cl Mundo, que por mas cfpaclo de tícmpo.ni con
■menos gente, aya trabajado, y rompido los Excrcitos Romanos 6
«ello bolvcr las efpaldas á mayor numero dellos. Entre los,RÍosdo
■íifiierga, y Ezla.jazc Medina de Rio feco, plaza de grande trafago,
no Icxos della, Falencia. Saliendo ya de los confiacs de Caftilla,
nos leprefcnia á la falda de los montes de Alburias la Ciudad de
rTLcon.cabezadeun Rcynodcfu mifmo nombre, en quien affentaroa
Corte los primeros Reyes de Efpaña dcfpues de la inundación de
ios Molos, defde donde haziendolos perpetua guerra, por efpacio
tí de ocho cientos años, los obligaron últimamente á bolvcrfc k
'África, en la qual cmprefa, fon cortos los termmos de bien dczit
^•J)ara poder hazcr alarde del mmortal valor que moftraron los Re-
^ycs,y la Nobleza de Efpaña.- aflí fe ubiefan procurado Cotoniftas coq
iMyas plumas nos quedaran ilutadas fus azañofas proezas.
GALICIA. ASTURIAS
Alicia ella metida entre cl Rio Avia, y el Océano, cuya afpefc»
za de Ciño, y falta de aguas, le eftorvan fcr muy poblado. Sus
.ayorcs pucbloSj y los mas celebtescaená la marina, donde pcfcan-
o,y contratando, facan fus moradores la mayor parte del fuftcnto,
linio cfcrive que Galicia, l'oitugal. y Allurias, rcniavan á los Ro^
j>ofig*fe*^Q vc>oce mil UbtMdc jWOji^^c (oauag de dos
m
^ E E s P A ^ J; -i^
l!llí>ft« de ducados, y oy{ quiza por no atender i ello )li penas íq
l|tftCnc noticia alguna de que ayi mi ñas de importancia. 6u mayor ii<:
^uczi es el tan celebrado vino de la Ciudad de Oienfcy la caza^y
peleado. Ha zclc famoío la Ciudad de Compodcla donde esrevcrenn
ciado con fuma religión el cuctpodelgloriofb ApofiolSan-Tlag»
tan íingqlar protedor de Efpaúa, como íe á vino en muchas oca-
ifioncsjy Batallas vcncídasporlos Efpañclescon fu favor. Don Alón-
IX-avicndoniilagrofamentc vencido en una rcriibíli (lima Batailt
Miramamolin, ¡nllituyo la Orden Militar de los Cavalicros de
n-Tiago, que es la mas iluftredc toda Efpaña, Tiene efte Rcyno
«n muy buen Puerto que llaman Fctcolí y la Ciudad de laCoruña,
fcnahda por Carlos V. para el trato de h efpecictia, aunque no
tuvoeffcfto efte defignio. Aqui rcfide el Goveinador defte Reyno
¡con fu Audiencia, y aqui es donde con tanto valor fue el. ino ij8í.
xebaiidala Armada Inglefa.Níesbicndexarcntteringlonesa Bayo-
j)a , Pontevedra, y Rib-ideo poblaciones maritiaias. Al Poniente
delle Reyno fe ve el PtomoniorioCeliicOj y el Artabror llamados
hoy Fí»iJ tertrg y y Turiban.
. Hl Reyno de Afturias es de las mifmas calidades que Galicia, aun-
que mas alpero, fiagofo, y menos habitado, eflicndefedeídcl Rip
jR-ibadco a. ian Andcr donde ay un puerto excelente, fu Metrópoli
«s Oviedo, donde en la inundación de los Alárabes le falvaron los
pocos Godos que avian quedado, y muchas reliquias de Santos coa
«líos , y atli ticru-n origen de aqui los mejores idalgos de Efpaña. Es
tibien luyala Villa de Santillana, alárgale mucho efte Reynoliazi*
ícptentrióconfuProniontoriaScythÍco,llainadohoy cabodcFvf o»
VIZCAYA. GUIPUSCUA. ÁLAVA. «
SOncftastres Provincias deunas mifmas calidades, ricas de hii*"^
to, y madera, y de muchos, y muy valerofos moradores, y todo*
(an efcnros de qualefquier impoíic¡oncs,y pcchos,y qconfetvan fu
franqueza con tanta libcrtadjquefi el Rey ( llamado tan folamcntc
Señor de Vizcaya ) quiere entrar en fus tierras, á de fer con un pie
dcfcalzo. No fe coge vino fino muy poco , y en algunrs lugares,
particularmente á San Adrián, en lugar de viñas,plantan manzana-
jes, de cuyo fruto bazen cierta bcvida que ellos llaman '¿cOi^^-^.^^
í
^ "p t s e É T p t r Olí
desbofques de donde facan madera para labrar infinitos Kavíosíy
fus. naturales fon infigncs para cofas maritimas, aííi para Toldados
como marineros. Los riicblosprlncipales de Vizcaya fon S.Andcr,
con un puerto capaz paraqiialquicr Armadajpiicftocnunaenfcnadi
del Océano que cafitoda ella es un puerto, afinque lo aiTiguramcjdt
un buen muelle que ticnc,cogcfc por rodo infinito pcfcado.Laredó
es también harto buen Pueblo, ni k falta fu puerto-- y nada menos
l*ortogaleic. SiiMctropoli es Bilbao, allcntada enun buen llano, i
dos. millas del Mar, baftccidade todas vituallas,y particularmente
de pan, y carnes cfcogidiífimasjes de grande trato cnpattici;!ardc
lanas,que fe cargan aqui para todo el Septcntrion.La tierra adentró
apenas íe vepueblode cuenta finoalgunasalqucriasbienapartadas
unas de otras,porque fu aípercza no da lugar aun ñipara medianas
poblaciones. Las deGuipufcua ronDevia,Orria,y SanSebatHan q es
la Metrópoli con un muy buen puerto á la boca de un Rio.Fuentc-
labia, es pla9a muy fuerte en la frontera de Francia, y cl PalTagé
buen puerro; y enlosMeditettaneos, cfta entre las dos dichas, Tolo-
ícta,fobrc un RioriquiíTimo de falmoncs.y truchas, labranfe aquí
muy buenas cfpadasj como también en Bayona, y Bilbao. Eña Pro-
vincia confina con la de Álava, harto buena, y abundofi de panes,
y ccvadas, tiene de ancho diez y ocho, y de largo 28. milUs, fí^
mejor población es la Ciudad de Victoria.
NAVARRA.
V^AE entre el Rio Ebro^y los P¡rineos>tubo yaproprío Rey,y ÍT-
■V^ cndolo un cierto Donjuán, fue dcfpoiadodcI,porcl l'apa Juüo.
JLioccafion de que avía echo liga con Luis XII. Rey de Francia que
cftáva dcfcomulgadOjV no folo erto, pero privólo del derecho que
ttnia i fus citados, por lo qual el Rey Don Fernando de Aragón
íeconquillo luego i Navarra, aviendo ya fus predecefToies ocupado
4 Logroño, y Calahorra, y otras tíerras.Su Mett opoli es Pamplona:
ii 20, millas de quien cílá E(lcUa,y luego Tudela. Tiene d-^s pafibs
yara Bcarnc que fon Ronfefualles, y cl Efpinar; lo que le qnedó al
f tincipe de Bearnc, fcr.i como la fcxta parte del Rcyno, en la qual
-«fta San Pclayo donde ay Parlamento: y San Juan en el cogollo
^c un monte, que tiene 12. millas de íubida, aunque quebrado poc
VffiÍ>4XfiDro¿^^&£m|Si con un erfaciolo lia-
(O en to CDds alto , fieropre de verde yefva ve^o* -
PORTUGAL.
RAzon fera^ pues avernos dado ima entera buclta á todo lo qu¿
pertenece á la Corona de Aragón, y Caftílla, quebolvicndq
el paflb atrás y demos una viña á Portugal. Boxa todo cfte Rey no
(cuyos confines avernos ya feñalado arriba) 879. millas ó fcgun al*
gunos quieren, 8 jo. Las +70. fon de coila de mar, es de figura larga^
y angofta, y fituado por la mayor parte fobre el Océano, tiene de
largo 3 20. y de ancho 60. millas, dívidefe en dos Reynos, el uno re-
tiene el nombre del rodo, y el otro fe llama Algarbe, termino Ara^.
bigo que quiere dezir. Parte occidental. Dividefc el uno del otro
con una linea imaginaria tirada defde Alcotin á Odexera: lugares
pueftos, aquel fobre el Océano occidental, y efte íbbrc el Rio Gua-
diana. Qjjeda el Algarveá medio dia,y Portugal á Tramontana, go-?
^aun ayremuy fano, y lo refrefca fumamcntc los fluxos,y refluxos
de aguas, que en teda aquella cofta fon grandiflimos, por fer llena
de íenos del mar.Su fitio es por la mayor parte monruofo,particular**
mente en el Algarve. Los frutos que la tierra produce, fon con la
mayor perfección q fe hallen en toda Europa, abñda en vinos,azey ..
te, y miel,pero cftá falto de trigo, y aífi lo provee de Francia,y otras
tierras Septentrionales. No le faltan minas de oro, plata, alumbre,
marmoles blancos ni jafpes, parte blancos con fijs venas rojas, y par-
te mezclados de todos colores. Labrafe en el cxcelentiffima fcaa,y
particularmcte en tierras de Berganza, tiene fal para íí,y para otros,
ni le faltan notables pefcas,en particular de atunes,y másenla cofta
del Algárbe. Azedia, es un pefce femejantealLenguado,que no fe
halla en otra parte del Océano. Riegan eftc Rcyno muchos Rios de
fama, Ta]Os Guadiana, Mondego, Duero, y Miño, que por la mayojc
parte llevan arenas de oro. Guadiana corre 7. leguaspor el,Ta]o 1 8«
y Duero 28. el qual lo divide de Canilla. £1 Algarbe tiene quatro
Ciudades baxo de un Obifpo, que fon Tavira, Lagos, Sclues, y Faro;
las dos primeras tienen harto buenospuertps> tras los quales paffa-
do el cabo de San Vicente, llamado por los antigos, {fácrum pyomon^
torium ) es no malo^el de Villa Nueva, allende de otros mjaspequc^
ños, y varias playas no poco apazibles. Portugal tiene trc^Ac^^iC-^
(ados; Braga> Lisboa^ y Evoxaj los qa^lc^ ^i^ ^^V ^^^i^S^i!^^
nueve Obi ípátlos por fufraganeos. Tiene tres puertos notables ■ d
frimcfO Setubal ^ 20. millas de Lisboa hazia medio dia,en una en-
ícnada de 30. millas de largo, y tres de ancho, el otro el que hazé
Ducrocnla Ciudr.d deOpotto : pero ei m.is infignc, y mayor es el
dcTajociiXisbca.por quknfe navega la tierra adentro liaita qaítVr
zc Ó20. milbs con Navios grandilTmios. y de muy alto bordo. Eí
I-rsboa i foto univ^-irai de todos, el pueblo mas inítgnc.y popiilorb
ide toda la Chrift¡andad,ralvo Paris. Eíía lobrecincocollados entre
los qualcsfecfticndc un grade llano alVa el Rio, tendrá como veyti-?
te mil caías, divididas en veynte y cinco i'arrcquias. Sobre el maí
alto collado le delcubre un Cadillo antiquillimo cuya mayor for-*
taleza es el fitio, no tiene prcfidio, y firvede Cárcel dcNobles, al
dcfembocar dclTajo.ticnc a la miíma parte de la Ciudad el fuerte
de San Gian, obra moderna, echa con defino de guardar la entrada
del Rio: valecafi fola eíla Ciudad lo que todo el rcftodcl Rcyno,
j)or tener infinitos moradores, y fer univcrfal Almazen de toda la
contratación, y mcrcaduiiade la India, de la Ptiopia, delBrafil, de
Ja Madera, y de las otras lilas, y de todo el Seprentiion, En ella fe
|itovecn hs flotas. fe abaftefcen las Arraadas,y finalmente dclla íc
.faca todo el mcncílcrparalaprovifiondel Reyno.AUboca del Tajo
eflaCafcaesjdondelas Naves aguatdan la mareajara fubira Lisboi,
ó el viento para hazcrfc á la vela. Las otras Ciudades del Rcyno
fon Coymbrajcon una buena Univcrfidad fundada por el Rey Doa
Juan el ierceroj( ay otra en Evora, fundada por el Cardenal Don
.Entiquc, que dclpucs fue Rey ) Lamego, Vifeo, l'orto, Miranda,
Porralcgre, la Guardia, Leyra, y Eluas. Berganza, fi bien no tiene
Catredal, goza con todo efio privilegio de Ciudad, es Señor della.
lín Duque taupodcrofo, y rico, qnc parefcc monítruofidad, avct
alkndcdel Rey, en Rcyno tan pequeño, un Principe tangrande,/
, tanpoderofojquefegunfedizcel tercio del Reynofon fus vafTallos.
Sinc],ay dos Duqucs,un Marques, diez y ocho Condes.un Vizcon-
de, y un liaron. Ay otrofi allende de Us Ciudades, en Portugal, en-
tre Caftillos, y Lugaies murados, masdc 470. Pueblos, por la ma-
yor parte puertos entre el Tajo, y Miño. Porque la parte del Reyno
que cae entre ellajo, y Guadiana tiene pocas poblaciones, y con
muy poca gente, por fcr algo montuola, y cafi del todo cfteril.La
«uc cae cauc el Dueto^ y Miúo, tiene innuinerable gentío, pero
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éíXíe^ y i^ue tfrnbQÜza mas con los Gallegos con qüíeñ líónfiüMi^qué
con los Portagacfes. Fue todo efte Rey no mucho más pobUdo> qu^
lo es aora^ de lo que an (¡do la caufa las muchas^ grandes^ y lextffi^i.
mas cítopréfas que los Portuguefes an abarcado^ del BcafiL Etiopia
liidias^ Malaca, Malúco^y de otras infítirtas Iflas^eñ las quales^eii*
tic ¡das, bueltas,pclfeas y negocios, fe pierdeh todos los años tanta
muchedumbre de Portuguefcs^y fineftó,fe quedan en los fufodichot
lugares tantos> i vivir de aífíento^ que fe queda fu patria dcbíl^y caíl
fití fuerzas. Puede fe efto echar de ver bien clafamcntc,en que el Kef
l)on ]udn pafsó k la emprefa de Africa^con mas de 40.mil Soldadó!?>
la qual proffiguió con menos poder Don AIonfo> el quinto^ que' fue
por efto llamado, el Africano. Pcrodefpucs del defcubrimin^mo de
IndiaS) et mas podcrofo Exercito, que el Rey Don Emanüel pudo
ajuntar, para la jornada de Azam6r>fue de folos 20. mil Infantes^
y 2700. Cavailos. Aun efte poder á ido fu poco^á poco men«;
guandoca ocafion de las fufodichas navegaciones^ y emprefas : dt
tal fuertcquecl Rey Donjuán el tercero perdió i cabo de Agoerot
dcfamparo á Safin, Azamor^y Arzilla: y por el año J 578. quéri^
cndo el Rey Don Sebaftian ir en perfona>^la conquifta del Impctí*
de Marruecos^ apenas pudo ayuntar doze mil Portuguefes. Lo mü&i
ino Ick fuccdido á Caftilla^pues por lasmuchas,y alcxadas emprc^
jQisyque lleva juntamente entre nanos, fe va apocando de gente»);
cnftaquefciendo de tal fuerte^ que i penas le quedan (Ino miigerestfi^
las Ciudades^ y pueblos. Porque faliendo todos los años deUa^mo-^
chos millares de foldadoS) en la flor de la juventud, y no bolvicúdo
el diezmo dellosiá fus caías^ y eífos poccs>€ftropeados^y viejos; que
<U la Provincia defraudada tío folo dcUos^ p^^o, y aun de los hijos
que pudieran avcr engendrado, y afli fe me figura un-banco, que do-,
fembolza dinero de continuo>(¡n requerir intérefte aiguao.An fegm*
do los Portugue(cs,y' Caftellanos una razón de cffado) totalmenrc
contraria á la de que procedió la gtaiidcza^ y^jpotcncia Romana.
Porque, eftos echando de ver^ e^a la multitud de gente^ lomas ne--
ccflario para las emprefas grandes, y de importancia, ponían todo
fu cuydado, no folo en propagaxfe á (i mifmos, y multiplicaife con
matrimonios, con colonias, y con otros medios, qual eftos: petow
y aun concedían los Privilegios de fu Ciudad^c iq\ccv^v^\<i:^^
j^afta i losproprip^ «?cmigo$ ; fcaixivcgifc v^nW^ «vínso. vsi&^^ ^
-yt^ p E e É r p c I o V?.
évíertKiTueblos'tnreroscort Us Aíiiiasen lásmáné* cdr^la los
Romanos, y patiicipantes de la gloria de fu iriirina R.oma.Corau-
uicavan las immunJdadcs de Roma i Ciudadesj y aán i Provinci-
as enteras, y con ellos, y otros leiiiejantes medios lubieron i laccl-
«itud d« Al Imperio: tlegArtdo el numero de los Romanos á tantojí
que fe opufo no folocoH el valor, pero, y aun con la muchcdüm»
fcre. átodo elrcftodel Mmido,porlo que fue ¡mpoílíbíe.pcrderfó
Roma con otras, que con fusproprias fuerzas. Pero los Portugue-
ftSj y Caftellanos en fus emprefas( con que la immeníidad de la»*
Conquiflas que an emprendido, y el fer tan alexadas, piden gran»
diífimo numcto de gentes) nofe valen fino de fimifuios, con no fcif*
la Nación mas nlimcrofa de Europa;y a(TÍ van de cóiiniio faltando»'
«on fer vetdid que los Caftellanos tienen á los Milanefcs, Napolir
taños, Sicilianos, y Sardos, todos fideliilímos á fu Corona ; y que
íégun el mucho tiempo que viven baxoel Imperio de los Efpañoles#
y la obediencia, fideUdad.y quietad con quefiemprean férvido al
Rey Católico, merecen fcr tenidos no en cuenta deconquiftados»
fino como Vafíallos naturales; y el hazer confianza dellos en las*
Jbfedichas emprcfas.cs de tanta mayor feguridad.quanro las ProJ
.vincias fon mas remotas. VtM'dad-es que á los Portuguefes no les i*
■ fido poífible vakrfc de los Vaífallos que digo, por no averíos tcm^
4oi pera hu viera lo lído él ayudarle crfn gente afialariada como fiíeJ
Jhn Católicos, y de partes nofofpcchofas, aífi porfer vezinos de-
quienes lofueflcn, como por particulares pretenfiones, ó por otros
íefpeftos femejantes. Efia falta de gente á fido caula que aíli los
unos como los otros, ayan ávido de dexar muchas cmprcfasde'
; Impoftancia.y que profigan con floxedad lasque llevan entre m*-^
f «os. en particular procede de aqui, que aquellas apenas pueden de-*
\fcnderiás lilas, y marinas del nuevo Mundoiy ellos las Plazas de^
Brtfil.Cabo verde, y otras; y que k penas los unos, y los otrcís puc-'
«kan fefiflií, no foloilos colfarios Inglefes, pero ni aun i lo* Ne-*
gt«>3.qu« cada mooaento feles rebelan en la Efpañoia.SantoTho-
VMs, y otras putei, y es muy fabido que a pocos días perdieron
los l'ortugucíes ia Ifla de Ternate , pot folo falta de gente para
fúdvfeAía.
^^Síi
DESCRIPCIÓN 1
DE LA FRANCIA.
ijAflados los Pirineo» fe figqé luego Fiancia jdívídids Ci»
Aquitania Celtíca^y Bélgica.* la Aguitani^ caie enireícv
' montes PiretKOS, y el £Lio Carona: laCcltic^f entere hr»
R¡osGaibna,y$enna:y lfill<;l^ca>.entte-$cui>af y Se»l^
4a. La Aquitmtia fe llamó antiguamente GalliaXugduneafie* poc-
Tu Ciudad Metrópoli. A edas tres paites de Francia divididas a^ippf
los antiguos añaden los modernos otras dos, que fon> la í^9^boq«nr-
fe,y los ÁUobrogos-Daa nombre de Gall¡áNacbonenCeiiUque<^
ibbrc el Mar Mediterráneo, cuya Metrópoli esNarbona:y div^^
de Italia^con el R.io Varo, y los montes Alpes. Lqs AliotKcogos HaH
^avan k loque oy Saboya> y Delfinado.LaFrancia>pue6 hablando
juniveríaim ente, merece fer tenida por una dcla»maí abundofas>Jf
felices Provincias de Europa^ aíH por la falubridad del ayie^como
por la fertilidad del terreno. La Nárbonenfe ( abraza I9. pari|>
«laritima del Lengadoc, y toda la Frovenaa ) por eftar al medii»
día. y fer por el confcgutente caliicofa x-alleode de oti;o$ fruto^j^
l^oduzc azeyte>y higos con abundancia. Lo demás dcFr^nci^ iu>
faltándole otro que azeyte. higos, y otras frutas Semejantes, goqt
4]na increíble riqueza de panes, y ganados. No tengo para que celo^
lorix fus vinos, pues fe fabe fon fus collados, y todofu terreno tait
natural para vides, y viñiis que- apenas^ palmo de tierra, dojids
lio fe Coja vino exc^entiflimo, fino es en las Provincias, que míraft
al'QceanoBrítanicojComo fon Bretaña, NormandÍa,:y parte de Iji
picardía: donde á falta de calor no pueden las uba? llegara fu dx-.
vida perücion :' pero en el cefto del Reyno fe coge co(i tanu c»^
tidadj que no foto baña con fus fobras k tener baftAntemente pjroH
veidas las fufodichas Provincias , pero , y aún fe faca muchtflina^
para Fl andes, Inglaterra, y otras partes..£ntre unos año$, yoCrq$
■x«nta lafranciaquinze millon¿^-dé efcudosídclosqualesÚjev^U
Igle(ialosfeys:iino'y medio el Rey;y los demás, fon de los pactj*
culones que tienen parte en eda renta. Ti'cne ueynfa mil l^pblací^ .
ncs.catorze Arzobifpados. masdc c,icnÜbÍCi3ad»M.,'j\\.íi-^'W.-4.'\ ^jé>>
fliil fcudo5^eJ ü/Zc quciobímacs£¿u\)xc»^ ^otVí.tc^a^'^^'^^.^f
ft u g e í / p Hf 7 o 7y
^plado.y harto menos frío de loque muchos pieníin. Pofi^e t<ís
montes cargados de nieve eílan muy lexos, y como en lo faldbre
del mar te templa el ayrc, prevalece, y vence al frió de los vientos
de los Alpes,y aíli fucede hartas vezes, que levanEandoleen medio
id?l mayor rigor del Invierno un viento de mar, lo aplaca, y abonan-
. za todojdc tal fuerte que lo da trocadojil parecer en muy regai uÍ4
primavera. l*ucsé hablado de los montes no dexarc dedezir.es li
. Francia univerfalniente llana, aunque no le faltan tus collados, y
.jaontez'Uelos.grac¡ofilfimoS)y de admirable amenidad. Tiene d<fs
^Montañas,quedÍvidenlaNarbonenfe)de las otras Provincias ;i ia
-tina llamaron los Latinos /ura,y los modernos Monte deSanClau-
, diojy alaotrallamaCerar,Gf6í'«ná, StrabonCcoH'KDiy los modernos,
-"Montes de Alvetnia. En lo de las aguas, no ay parte do Europa mas
^rJcadellas.porqiledelafuertejqueporel cuerpo humano eftau l'cin-
-bradas venas grandes, y menores, afli acá los Rios grandes, y pequC-
■os,atravielVcntodoel Reyncylo riegan de mil maneras. y llevan
-conlanra comodidad las riquezas, y frutos de fus Provinc¡as,deua
•logar aotro.quefe puede dezircon verdad,fon las cofas particüla-
íes de una» comunes i Codo el, y como corren, de ordinario por la
¿llanura de aquellas immenfas campañas, fon muy á propofito para
Iiavegacion>y poco peligrólos de Inundaciones, ó hazer daúoí&ífc
-fus aguas; y aún ay algunosdetan tranquilla. y apazible corriente
^uc con diffienltad pueden los ojos rcfolverfe, en juzgar haziaqufc
-parte la llevan, la Garona.Charant.y Ligeri.defaguan en el Océano
, Occidental; la Sena, y Sóna-con fus allegados» en el Océano Británi-
co; y el R.odano,y Auda,en el mar Mediterráneo. El mas caudalolo»
es el Ligeri; el R.odano,es el mas rapidojla Séna.cl mas r¡co;y el mak
apaziblc.laSonna. Sola Bretaña es pobre de R.ios.pero el mar tete
Engolfa, y entraña por tantas partes, y de tantas maneras, que ne'- ■
ccrtíta poco dellos, para la navegación; y todo fu país es can fres-
co, que no ay otro masabundofode paltos en toda Francia. Orrtí-
C.eftanlos R.ios difpucftos de tal luerte.que con fuma facílidadjfc
puede llevar por ellos ,quajquier mercaduría de un mará otro, p**
Ja pequeña diftajic¡a,que ay de laSonna, á la Mofa, de la mifmi
[ Sonna,i la Marna.y Senna.ydcl Rodanoal Ligeri. Julio Vetcro»
* jura facilitar el comerció del mar Mediterráneo, con el Ocealio»
¿•detesto ájjií^ áSoüüi, COA &l MoídU) cmpulk v«t<Uderameiite
k- - "" . * " ^ ' """" V«^\
¿lUBoHSbíi'lft mbldU de Aelio Grácil noUimpidre¿a/Kot?«iielak
.g«jin49 de. ctielicaí pero fi»tamos:el\anques>y tan rico^ de pefcadei*
^ue ño ay Señor de calidad^ que no t-eoga nnoy pnro á fu Caft¡llc«
<4f(9losquale$ay miichbsi que giran aias de. diez millas Uenoade¿h
«ogidíifimos peces; Acerca del trato de íqs motadorcs» digo>qat
.Ia^! .que eonf¿iaxi<on Italia/ y Eípanái participan fambicn de fas .
^oAuiX^res» y qualtdides^y alfi. poflfeen mas ñtmcz9^dt anim o/y 4ii
|aizíos peroles deaias( qual maSfy qual mehos ) iboruniverTalmeá^
l^pcóntos de ingenio> curiofos» crédulos» iflqa¡eta$, amig^^sde n<H^
,vedades> facundos mas>que eloquentes> renzitlofós^imereiratefi f
tan enemigos de quietud>y de páz^que (i les falta fuera de fu caá
con quien pel¿ar>io bufcan dentro las paredes della; fon áx409^
paíTatiemposí y: deley tes : en los primeros moviínteatosyvebemcft*
|e§>y lentos» en la profecuzion dellos: fondcvotosf y Reií^ofos»
fooio lo ateflbigualafumptuora magnificencia dedos Templos» yin
xi'qucza del Clero. La^ep^e noble eslibcralimagnaninia^ y guerrearas
pero los plebeyos, avarientos» covardesjc inabiks para lasarmasfín^
<s en los pueblos» que alindan con £fpaña>^y Flandes. Las fuerzas liai
Keyqo cbnfiftcn enquatro mil hombres drarmas>y feys ttifl Arch*^
sos bienr pagad€»s> y en el mucho dinero^ Conque los Reyes paíTado»
io^iancodilzír infantería foraftera, particularmente de Suizos* AoraL>
. jas heregiasde Cajvino le an defconcertadory defunido)osanimo$il
jpfuerza^de tal fuerte» que es mas digno de que fe le tenga laftiroa>
qpe tmbidia. Con la religión á faltado 1« obediencia de losVaflHi.'*
llcs>y fubditos para con fus Principes; y fus bandos» parcialidades^
jf humores» nunca fe vieron tan turbios^ni en mas míferablc eftadot
yitfi echando de ver los labradores «.que a canfade tan pecperoa» y
porfiada gnerras» no. pueden fer feñcres de xoOi alguna» dexan de
«rar>fembrar» y cultiv.ar los campos^ los negociantes» y mercaderes
mlzan mano de fus comercios» y tratos; el Clero padefce una eftre*»
sna miferiai y la Nobleza (e coñfume baxo el peTo de las armas^coft
Jo que fe defierca la tierra, y fe arruina todo el Rey no; y dcftafucrn
:H^ogen los miferablés francefes el Agoftode la femiUa»qt]c ie%
fembró él deteftjiWc Calvino^ y fusfeqoazes: y fus^uerras Civiles
jieaora» fon eldficq^delasinfanKS Ligas^quehizíeroacoAlasTm»*.
4(0», y Hereges. ^«¿.-iS¿^
fjjf. D -É ~S C 8. t P C t o "N
"^aast*icos,yfaermofosdeEucopá,fe dilata defde el grado 42. de U-
.titud aila el 51- fY de longitud de i j. afta 29. , que Ion de lacgo, y
ancho 67$. millas ItalUnaa. Sus confines, á medio diales PÍr¡neos>
y Efpaña: Í levante los Alpes, c Italia: y á Scpccncíion los Faife*
¿axosi y Alemania.
Se compone la Francia de 12. Goviernos Generales, que pertc^
fiecen al Rey Chriflhniflimo Luis XV. tiene fu reíidencia en París.
í
I.OS quatro gobiernos hasift
GohieYHos.
CiudtdeK
ícpicntriou fon.
?«f6°-fBorgoña.
Dijon.
"■ t_Breire.
Bourg.
. eovierms.
Ciudades.
Picardía.
Amiens.
,.^^^.^7"LÍonoÍs.
l^Avcrgnc.
Lien.
, Normandia.
Reven.
Clermonu
. Ifla de Francia.
París.
Berbén oís.
Molins. ■
Cliaiiipaña.
Tcoyes.
La Marche.
Gueret.
Otros quatro gobiernos
En medio de la Francia.
hazia medio dia.
otros quarto, y fon..
fBcarn.
Pan.
j Gafcüña.
Auch.'
Bretaña.
Remas.
'^"'^"^ i Saintenge.
Sainrcs. -
Mayne.
LoMaiis.
1 Perígord.
Perigeux.
'fPerchc,
Nogent.
< Limofin.
Limogcs,
Bcauce.
Orlcans.
j Querci.
^Rovergnc.
Cahors.
o,ka < Nivernois.
Nivers.
Rodcz.
'^\,m\c Foi'raine.
Tours.
.'
■enuc -i AnjOU.
Angers.
'j-*^8«- fLcnguadoc. ToLofc./;
»t^D.,. l>ÍctoU.
Piaicrs
[_La5 Savencb. Vivicrs^
^ °*' Angouijiois
Angoulcrme
Dclfinado.
Granobiffv
_Berri,
Bourges.
Proveiiza.
Aix,
A CÍ.U 1 T A N I A.
PAílados pues los Pirineos fe enrra en la Aquicaniajque contiena
oy dos ricas Provincias, Guienna. óGafcuña.y Lcnguadoc; di-
vididas en varios Señoríos, y Principados. Pcroantesqne palTemos
ad<Íante»cs bien advirtamos, que los Pirineos, Montes altiüinios,y.
^yj'aUíios csmiüiQs, y muy pandea xamoSi (oiui^coc^ y»^^^^ ^^
y
tfbflffiíRiis]J£hasdje pfoviíiotDrs>y genM!. Cxian fiefa»deti^t
éád^yea fus bo£c|iif s fe haze rczina» twmcmiiiav po^ y c^iftfi^) Sk
1^ &id^ deUDs hEotaai cada pa^á £iieines> aifroj^os Jafio$>-ií0$^-^
i^ias a£tt&adQ&> y de aluii>bc€> ay ^ mkha perícAiffitna^ ée hiimfbi^lir
cólaca meno&fu temple» pariiculacmente en^Qondadk) deK)^« í'
S £ A R* N £*
LUegaklx falda do losPiriacfos cflatv de pomenttk Levante el
iMncipado de Bcarne>y losCondack)s¿d£Bigoflía#y.d¿CIo
ge. Divídefe Bearncb ea alt^.y barK>i aqueVeftá todo en los^montes>
cuya Metrópoli esOlerÍKi, Ciudad razonablre; y efte, por la iDayor
farce en 1m vaUc$> d^ cuyo diftfiiloe^L^ár^ ciudad^); PáSKtif^flf.
con Pñlamento» Nay , Ottes^ Moi^laiS:> Potitac» Ct)dciiec> yr KaC?^-
I^ib Plaza fortiñcftda en nueftaosidiask piotrekPiincipcdíCiBMtQe. $€>s
écQtc Principado las pofulofiíHmás valles deS^lto^yi^ Arpái Sbs t¿^iioi|
zasconíiíten enmijosyy cabras,y defta^^iy i^nánitts» potv^fin <niil4
gun gaftolasjentrocienen por aquellos derxumbadecos. Los Beamoi^
ü'S fon naturalmente akgrtfSfdehitenadifpófícioQ/áaiigos'd^^^
tad, p¿omptosá las armase y que íe precian<aa djcmaüado efircma
Celebráa quafro Pueblos (hyosdefiaXaette. Qpieci á/ vifto i Okixxiiji
é viüo á todo el Niundo. Quien a Orces» dirá que ether mofé deve«
nsu 4S^tiien á. vifto á f aui na vei^ptraí me)oc> yr quteairiLefcaí^ lUt
¥cpa fu pac. . :
BIG O RR A..-f^k:r:X..-
MUy icmejaote al foíodíclip es^ el Pai« de l¡&$Sttí^í^¿^^
MoiddkiMs^fon f4|p mas ía^ y ma&iatfif ai¿«^< S» í&wto^
poli es Tarba^fobre el Rio Adurro> repartkla en quátro JBMtíos»cad|r
ano dividido de los otros cbnXk riaehu^o, puente, puerta.» y cerca ;
¿A lo q mueftra.av^ &á^ edificada en diyerftrv€;2e&. ijos^«tt<^ Jlpí^
yos masnotable^íon Lo^^daiPlazá ddÍBcfcyblft fafi(a)esa5 cofa (]|>^
j^vm á la mayor pacte de laf Poblacioocs áñWi0^^ ^dt losPatfct
áe fu vezindad^lictHJáLde la 9%e«e«4 <^ los iatiors ol^pk^fiy^am
por Us? guerras^que largo tieqapQ tpvreron «ntrc^ losTK^gl€|cs¿y Frañ^
tefes, los Albígcnfei^ y^atolicbsí y tós Gondíá- derTotofí/cjo» * ^
élf ós Principen Vjsrfiiiaiinerftípof lar tátóáy^%^< iSí^5
'^^ n S s c R t p c I ó ^
que tiene de agua caliente. Entre las otras partes dcñe Condado, tic j
«e dos valles, junto á la Auba la una, y la otra junto al Adurco,de
4as mas fértiles de toda Aquitania.eQ vinos, panes, frutos, y paitos.
[Aypor todocfte País una fuerte de Hombres todos pobres, y niifefa-
bles, llamados Capotes, que oo firvcn fino de leñadores, y cuberos.
Dcfdcñanle todos de ttatarconcllos,yainno moran en las Ciudades
ünoen los Arravaics, y apartados de los demás, de la fuerte que tos
-Gitanos en Efpaña, y eftos, y los Judíos en Italia, y crcefe que fóa
zellquias de los AlbigeAfcs.
COMENCÉ.
COmengc es gran CondadOjdivididocn alto,ybaxo. El alto M
todo montuofo,ytiene por cabeza las Ciudades de í>. Beitran-
■ do» y CoíTcrans, de las quaics la primera eflá alTentadaenuncollido
■ ceñido de fecundas valles, y montes demuchos paftos,y aífi los mas
fon ganaderos. Títne un Templo hcrmofo, y rico. Los otros lugares
ÍBotables fon S. Beato, S.Fregeo( pueftoen un emínentilíimo mon-
te, veftido de viñas ) Cafferes, Monrcgeo. y Salíer. El baxo, tiene poc
Ciudad principal, la modernadeLombres, que aunque pequeña.cílk
tn un muy buen litio, por la abundancia de panes.y vinos. También
tocan á eftá parte Samatan , tierra fortiífima .dividida en Calíilío»
Burgo, y mercado: y Murct, cuyas campañas igualan á lasmas fcitU
les, y ricas que fe pueden Ver. LosComengefesfon de fu natural fim-
f les, laboríofos, de pocas palabras, y fáciles de contentar. Confina
con ellos la lila Jordano, fobrc el RioSavo: y los Condados de Gau-
■• ra, donde eftá Gimont.y de EÜrac, donde cftkMarmanda. Nolcxo^
<Íc aquí efta la tierra de CatTeres harto bucna> y Ricves Ciudad.
FOX.
STguefe luego el iluftrc Condado de Fox: donde cfti Pamier f aqui
tcíidc clObifpo, ) y Fox confu Jufticia, y govierno. El Paisesaí^
I pero, y pedregotb, aunque fe allana algún tanto hazia Savcrdon, jj
Mafercs.Ic'geíite es tan afpcra, y material como cU
BAYONA.
JPÉro ya es tiempo, que bolvamos al Mac, donde íbbrc cl pofircí
JT^jvaaiBiugtio ée lot P/riocot k ve BajwiiVUÚvm^ccante,
|9Kftá tntíc ¿os Ríos, y cabeza de aciuella parte dC; Vlzéifiyqvtt pc¿
jccoece á Francia. L^ coila del mar>derde aquí á Bprdcus es poco ha^
bitad^^á caufa de la efterilidad, y no tener puertos, ni playas de cor^*
iidcracionXon todo eño> a mano derecha fe defcubrc Dax, Ciudjid
de figura quadrada, fuerte de mnros, torreones^ y foflbs; con fuentcf
fifntro de agua calientc>y unafuera.de falad^a» y con minas de hies-
io> y betún. Siguefe Bazas, buena Ciudad, de la qual fe va al cabo de
$anta María ; donde el pais > por fer baxo, y eftar hundido, eftá jniuyf
fugeto á inundaciones, y por eílo lleno de lagunas» y pantanos«. .,
B o R D E u s.
«
DE aqui,pairado Lafpar, fe llega á Bordeus^ cabeza deGafcuñaj
y una de las bien fítuadas Ciudades no folo del Reyno, pcro#
y aun de toda Europa. Baña Carona la mayor parte de rusmuroS>y.
en los plenilunios fube la marea afta enttar dentro dcUa. Efte Ri|^
famofo, crece, y mengua con el mar, y cftendiendpfe delante laCiu«.
dad en figura de media Luna, haze un puerto de los mas hermofo^
y mas feguros de Francia, y capaz de qualefquier Navios. EsCiuda4.
Bordcus,fortiílIniadé muro?, baftiones, terraplenos, foíTos, y cafti-jj
ilos j y no menos que todo efto, de fítio > porque al Mediodía, y LCft*
y^nte, tiendas Langas, País defierto:.á Occidente las lagunas^y lai
tierras llamadas Medoc, todas pantanofas ; de donde le viene tene(
cl.ayre, húmedo, grueíTo: y no folo mal fano, pero que inñciona;
y eenfe en ella diverfas antiguedades>particularmente en los Palacios
que fe llaman Tutela, y Galien: e(]Le, al parecer de muct}os,fue Anfi«.
teatro. Aqui refíde el Parlamento, a quien tiene fu rccurfo toda Gui-^ .
chna : a/ también Univeríldad. La^Landas.ó Langas de que aor^.]^¡r
zimosméncion, esunPaisincuIto, y efteril, que tiene efparzidas las
cafas , acá, y acullá. La riqueza de fus moradores ( que fon todos poc
la mayor parte peque&os^ pero induñriofos) confífte en alcornoques^
pez, y ganado. Aqui eftá el celebre Ducado^de Albrct. Pero hazia-^
Septentrión tiene Burdeus Jas campañas fertiÜífimas de pancs^y fitios
admirables para vino» del qual provee muchas partes^como también
de paftcl de tintores( defte tiene grande abundancia Tolofa, y toda
fu comarca ) y de las demas riquezas de Aquitania.Bolviendo aige^
al;ras fe ve Ncf ac,y luego Conáon,y Leftor donde CQVSw^^^vTük ^S^>^!'t^
4Mq de Ainjcñac/ SJ^S^^^ ^* efticnde dtVt^oi^^^'S^v^V^^
>m ■ • «»
f
'%* '■ Ti & S'ó Jt r p c r o N"
-MáiSiMt ida Bígorra. El qual, qnanto mas feacerca í UsLangasd<!
Sordeus, tanto mas pierde delü f^-cundidad.afta llegac ñnalmeiuc
ifcrun paramOíCafidcl toJoinutil.Lcftoreftifiriiadi íbbre un colla-
Ido, con tres cintas de muro, y una fuente copiofiílima dentro, con
*ias de ochenta pozos. No Icxos dctlafe ve fobreuna pena viva, ba-
ñada del RioHcts, la Ciudad de Auxjcuyo Arzobirpado valede rcn-
'ta mas de cien mil francos, y provee cerca de ocho cíentas curas, Y
*ünquc corrcfpondapocoá efta riqueza, la grandeza de la Ciudad»
*ontodocfto,cs harto poblada, particularmente- en la parte que eílá,
íbbre lo masalto de la peña i y tiene una Cathcdral de ¡as mas ricas*
y mas iiermofas de Prancia.
T o L o s A.
ENrrindo en elLenguadoc, fcra nzon dir una vida porToJofa,
co.Tic cabeza dol. Es efta Ciudad de Ijs ant'ínas de Fiancia, y
tidpucsdeParisexccde a Us deriias en vezinos uuiiiczi«,y rcputi-
cion. Tiene fu Parlamento, cíludio flucidiiliino dcLcjrs.y niagni-
"ÉceniilTiir.os Templos, entré los quales, ay en SanSaiurnino-unta-
^ofo íbtano,llenod¿Sáias Ketiquias,ycucrp..s deiaiitos. Son tam-
Wen fabricas Ungulares; el Convento deS. Do.ningo, y el cimit(.rÍo
'éc laDaurada. ElBafadoesun lugar, donde ay los nicjorcs Molinos
'd- todo el Kcyno. Sus .norador.:s fon de fír.iK-, y conftaiitc ingenio,
y que con increyblc cuvdido, y folÍc¡tud,y aan con igual animo, y
valor,dcfiendcnfus rriv¡lcs;Íos,queporfet tantos, gozan cafi una cf-
pecic de libertad, y de Repiiblica. Tienen natural gravedad en fu
[proceder, y fevcrídaden el caftigar. Pero dexadaTolofj,íi bien cfta-
jhosya fuera de Aquitan¡3,por avcr palfado la Carona, ferVbien te-
ma temos defta vezcon el Lengttadoc. Vcelepucs Albi.dc quien to-
üiaron nombre los Albigcnfcs,Obifpadodc mas de fcílenta mil fran-
cos; Cal I.ic, V.iur, Rodcz, Manda, Caítres,Caftclnao.MirapoÍ3: y
'fobrecl Rio Auda, iCarcaíTona. dividida por el mifnio Rio, en al-
ia, y baxajy masabaxoi Natbona. Fue efU Ciudad mayor, y de mu*
Itfhos mas vcz¡no«j<l*icaora,qúce5 mas fuerte, q grande; y la primera
Colonia^quc fuera de Italia fundaron los llomaiioscn Europa.SIgue-
fi: tras ella Addc,Beziers> buena Ciud id; Monpellcr iierra famolk
orrfa grandeza, arr.enidaddel Pah, delicadeza de ayre.y por el cf-
"^'oi^e Aicdifinaj Arii^s ^ueicas pUz.& imw>iunKiMi^cs» fue
'""' " ' " " " uaií*.
kixsAñéA mucho mayor» come lo accftiguaii los veftígLoB^idc % mflh
tostjftvin «ndla gratidesRcl¡quia« de antigüedad, a|ificeat¡ro»|Ht
fnte, piivia»atos á- io Mofajrco, accosíoreiraaeoi, (cf plctosJAlicci jh
tiOncs, eftáttus> y medalfais. SiguererpiíMreel^ioCaxdoii, Bclc^ip)!
Vtct, Aid i y fobfe el Ródano, ia puente 4e 6anc Sp¡rk|is, tieira4p
iiiipolrtaiicia»qae'toina la denominación de uivpuente4ediic« y ccli^
krcos^dü Obra finguian y masa^iiba Vivicts^cajbczade un{aÍ>M«f
no fe como íc» me ^ olvidado la Noble Ciudad de JCodevaj qu& a«s
^^leda atrás : dbnde los llereges Ugonotesei año de i J63 . d^Centeit:
•fdfon el Cuerpo deSan>FiilcraBQi>ylo. deshiziecon enpeqiu^ltot.Pég
dazos : aSLo no menos hoircndc^ que impío» ,
Q U E R S T,
ENtré el RioTarno> y la Dordona^ fobre la cuefta de un tficntí^
en figura de un Tcarro oval, fe ve Caots, Ciudad ^crmofa^grajp^,
de, r¡ca> y Cabeza de Qucríi» que es Un Fai6 ticode gamdos^ y pefca»;
do de agua dulce, y que afta el carbón lleva n^iciKaln^entejt es ám9«
ntifimo por 1a variedad del (icio alcoyba^Ojy llano* Esde fndiftjtiqh
«o> allende de orros diferentes Ca(lilios>. la CUM4addeMontalvafb
íii^uadaen el repecho de un alto collado^ que tiene á los pies el B^O
*Tarnd> y fobre -Tu cabeza unafuem^ abundoQflioia^raiiiadli GtifoAi
fs (ú terricorio rico de tfodo hiea, y de quautp íc puede .dc0ctfji
pí ay viíla <f}ic fe iguale á ia de fu viacdo^
A A GEN.
Agen ti Ciudad importante^ y Cabeza de un País* Su coma t¿
caes abandantjffima^ y de no menos coa^naercioi^ por cftar
]pue(laen medidde Toloía^y Óordeus^ fobre UGai^pnaf De a^jai^dci-
undo i San Macario5 fe va i Libotno» don4e Cfi entra^encLPais llá-
imado.'EntreddsMares: por razoiidc* que el Mar .alargándole afta
aqui^haze dos biíazos^ 6 eoienadas^ coQ la una de las qi^alcs fube aftai
libornoi recibir la Dordona^y cola otra á la Garoaa^ibaíl^ Bordeus;
kaziendo uaap€mofi>k> cuya punta es un lugar ilaip^4^QarboaL|^cs.
P ERIG o Kt,
L P«rígort iedividje del Aagenes con li DQbdici^'^T¿v»:|^|i^
Vis»*. ^ C4. .
¿«
t.
Í>^£ S C R t y C t Ó If
ijeva algún poco de vino, pero flaco, y afpero. Sus mefcancías coa*
ííften en hierro, y tocinos. Atraviellanlo Icys Rios, y afli tiene abun-
.dancia de peleado. Goza el ayre fútil, delicado, y fano; Hombres de
/buena dirpoficÍon,y larga vida. Allende de ios Caftillos, tiene á Pe-
rigus, que es íu Metrópoli, y á la Ciudad de Sarlat. Pcrlguseftá en
medio del Pais en unhcrmoíb [lano,cercado de Montes^y regado del
ilio. Ha; dividcfe en Ciudad, y Villa, y arabas llenas de edificios, y:
<de vezinos, no es de mucho traf o, afli por la alpereza del litio, co-
ntó por lafalra de aguas navegables, hailanfcpoEtodo aquel Uano^'
cimientos de edificios, Sotcrraneos, Arcos,y Cavas.
SANTONGIA.
SAntongia es Provineiade increíble fertilidad. Su Metrópoli es
í entes, donde fe ven veftigiosdeunanfiteatrOjydeaqiiedu¿tos,
y un Ateo triumfalfobre el puente de laXarania.Los otros Pueblos
¿c cuenta fon, Marans, Burgo, Blaya, San Ji an Dangel. Pons tiene
iufitiofubreIaXaranta,y también Angolema, Ciudad puerta, parte
^íobre una peña entredós Rios. y parte en un valle, donde antesubo'
Una aldea, tiene las calles fin orden, y láscalas mal labradas, pero el
territorio ricoj en el qual eftan,CafteInovo, y Coñac. Traserto fe
Ve la Rochela ; cuyo dtftri£lo fe eílicnde de ian Juan Dangel, afta
Portamarant. £s Pueblo fortiflin o de edificios, y fitio, porque de U
«na pane lo cerca el Mar, y de la otra grandcspanranos.ylagunas,
y el rcftocí de muy fuerte muro, folTos; y torres, echas con tanto cuy-
dado, que merece fer tenida por una délas plazas fuertes de Francia,
aunque no creo lea muy antigua. Sus vezinos, á caufadclcs mucho»
Privilegios, alcanzados en differcntcs vczesdelosReyes.lc anecho
ftir el tiempo totalmente libres. Y como es propriodc la libertad,
cnfobcrveccr los ánimos, y cobrar de fácil, nuevas alas cnlasocafio-
B^s.de aqui es, que an buelto últimamente las cipaldas no folo al
!R'cy: pero, y aúnala Iglefiafanta,y almilmo Dios, hollando con fu-
fiío dcfprcciotodolo que es piedad, y Religión. Tiene on muycfc<>-
■ gido puerto, del qual fe valen mucho fus Ciudadanos.
P U E T U.
y^Uctu es un Pais no folo fértil, peroabundofo, v rico. Tiene ín-
i^*^ crtrjóJc c-uáfíoJidad de CAZiS,y na d.'j jgasudvfcuutu donde fe
fastleutnai avts.Comiáie mil y dos ckntas Pai:cochias>^^!esOíbi¿í'
pados> que fon Póiciers^ Luzoñ» y Malc^es. Poitíers, ( que es la M#i
tf opoli ( í¡ íe mira el cerco del maró^ ies la mayor pc^tacion del Reys^
noyátCfnts de Paris^ pero ni las caras>ni los vezinos correfponden de
xsucho 4il circuitu de la céreas y adin eíloi Inenofcabadé i^atto á^
lai Guerras civiles acá. .
LIMO SIN.
LA Ciudad^de Limoges^ da el nombre \ efta Provincia^dividlda eif
Limofin alto> y baxo. Del alcores ella la cabeza» ficuada parte eik:
valle, y parte en el repecho de unos montezillos largos, y angoftos«;
Tiene cerca al Rio Vienna, y cafi fobre la cabeza una copiofa fuente»
x^t, la provee de aguas. Y fí bien efta apartador del mar> y carefce de
rios navegables, es con todo efto de mucho comercio> á caufa de hk
induftria, y parfimonia de los viezinos, como enemigos de toda floxe«
dad, y ocio. Es pobre de pan^y afli fe fuftentan^ por la mayor parte de
centeno, ¿evada, panizo, y callanas. Dizen^ que en Francia ay trd
Ciudades en tos monres» ricasi efto es, Limoges» Fuy> y Claramoñre^
de Alvcrnia. £1 Limofin .baxo^ contiene la Ciudad de Tulla^ y\^J
tierras de Uxerca, y Briva. ' ' " *^
S £ R. K. L >
BErri es un País fertilíflimo de pan, y de paftos> y por el conugui-* '
ente de ganados,y lañase y aili tiene notable trato de paños. RicC
ganlo cerca de dózeriachueros.Su Metrópoli es Burger, Cmdad iluf*
tre, y antigua, con iiete puertas, fiete Arravaks, flete Iglefías coIle«
giadas, díee y fierc Parrochias,dos Abadias^un fumptuofoHorpital^
yunanobleUnivcrfídad. Muefiraveftigiosdeantiguedad>párticular^ "
mente de un Anfiteatro, y un torreón) díiéTmefurado de grande. Las
tierras principales de fu jurifdicion fon Ufodün^ con fíiCaftillo» y uj|
grande buirgo^ Caftelroxo, Argcnton, Batra, Sanchcra, Wehum, Ad^
¿an i y finalmente^ entre todo tiene treinta y tres muradas.
A L VER nía.
LA Alvcrnia fe divide cií alta, y baxa j de la alta es cabcivSiMs»
■ Floro, y dtf ]« baxa Ctarambntei Ac^«\W»t,%\icAí. twctsssss^-íS^
He 1} E s c Jí r -p e ro rr
'áe todo lo que puede produzit un País de aquel clima, gfano8,v!¿
no, azafrán, peleado de rio, de bgos, y de eftanques, miel, cera,
betún, que no [¿faltan muy buenos bofqucs. Efti llena de infinitos
Caftillos, y de i n numera bies Ibhces de cafas nobles. Cüramonia
felt^ alTefitada en un monte de fácil fijbida, ceñida de cuc[)a<:^ y cd--
liados, veftidos de viñasy preñados de fuentes; es fuette de muros,
^ hermofa de edificios, i'alVa nolcxosdella el RioTiicfenojconun
' fcuentc de treinta brabas de largo, ocho de ancho, y feysde grucno,
tcho déla agua de una fuente que fe cuaja, y fe empiedra. Ljsoti:tí(
tierras de Alvcrnia labaxafon rrcze entre todas, y las principales foh
§lion, líTucra.y Monfcrrante. Cabeza de la alia es í. Fiero, fitudda
Ibbrc unreieíTadopeñafco.y cortado i nivel, de fuerte qu2 el pcnfar
tomarla por fuerza feri a dilparatc. Tiene baxo de ti i OrclUc> y Brcí*
£l, harto buenas tierras.
; VILLAY. FOREST. BORBONES.
,r?Stas tres Provincias eñan al Septentrión, U una de la otra. De
¡Eí Vi Hay, es cabeza la Ciudad de l'uv» celebre por la devoción de
h Virgen facratilTima.De Foreft, lo es Mombrifon, tierra harto buc-
fta. Su territorio es rico de leña, de carbón natural, y de hierro. De
J>anes,y vino lleva poco- pero mucho ganado, y fruta d.- leche. Tie-
ic el ayre frió, como lo atertiguan las felvas de alamos, y maleza^
l.ageatep(ebeyaes íímple, de pocas palabras, recatada, y muydadi
3k grangerias. Las otras tierras fonS; Germán, Feurs, Roana.y S. Ran-
berto. E! Borbóncs, que toma el nombicdeunCaftillo, tiene por ca-
Iwza iMolins.buena tierra.yrica, puefta fobrcl Rio Alierifrcquct^p
fada iñi de los Principes , por la comodidad de fu fício* y cxCfi^
leiKÍa de fus baños.
* saloña; TURENA:
Siguiendo la corriente del Rio Ligeri, pafTados los términos del
Bcrry, fe defcubrc SaIoña> Pais pequeño, arcnofo, y efterü í con
las tierras de Gcrgen, Sulii, Fcrte, Cleri, y Sin Lorenzo. Luego fe
entra eolaTurcm, junro al Ligeri, que fe cftiende defdc Bles, afta
§auniar,finmuchoenranchaife.EsHnacomarca,queporlaabuilda[W
cJa de frutos, apazibiiididde íitio, temperie de ayre, y muciiedum-
' ^%u.&-^^iZi(uuocotc Uaauui>)Cl\udm(^Ewici3. Tiene;
íllpl j^^tiopoii ji Turs>Ciadad buena. Saumár é$ mas fiottííicado^qttc
lúngunodc loi Pueblos círcanyezinos. Bles, uene el territorio 4^ ii^
creíble delicadeza. A cuya caufa LuisXI- íe retira va muy de buanai
gafu en d> por alargatíe la vida. En efeÁo es tierra qMe en boi¿á^
jclcayref belleza de íqeqtes^ variedad de fitio^y comodidad decasaiiA
excedjcéamiicfioá todoel r^fto de.francja:i laameArd«d del lv¿
gar eorrefponden fus moradores con la gentileza de coflbimbresi %
úñmot de vida regalada. Entre otras reliquías.dé ia Romana gra^^
¿»á>ay aqui ciertos aquedaáps en bóveda» taii grandes que trejf
nombres á caballo pueden yr por ellos : paflah>un grande cfpacip df
tierra> por medio de unos montea, y deCpeñadecos afp^i0imoSji fj^
uiía efquinade la Ciudad ( laquaíeftá íituada parte f^re Uf^a,peña|
parte en un collado.y parte eallanp ) fe levanta íbbre una roca tzytm
dá^un Palacio en forira de forra leza>donde Enrique III.Réy delFraai^
cía n ando quitar la vida, en 1^ dicta de loseftados^i Enrique Duqutf
de Guifa^yá Luis, Cardenal de-RemSf fií hcrmano>4Jl afio i»$&8: poc
cuyo exceíío^ nacici on en Francia increíbles alteraciones^en medt0
de las quales^fue muerto también el Rey Enrique;^ por maitoa detié
fíayle de SanroDom¡ngo> llamado JaymeClcmeteT ni aáaaócajS
ve luz>ni medio alguno^para foífegar las guecras,y Tañarías llagas d^
1^ Reyiio» tanifloridocn otro tiempo. Amboía^íimbolyza harto. ccy|
Bles, en la reaiperic del ayre, y hermofura. de ütlo. £n efte PiifibÍ4
^uenzaronVcon una conjuración contra Franeifco II. Reyídcf ratt$
cía# ios alboroto5> y nombre de Ugonotes el aao ij^x* . : - '
PÁfladopae&elLigcrl^entremoscn la Bi:etafia^qne titne jpot li^
des al niifino rio» al Oceano> Cenón^ y An)ou; £s Provmeia i»
ca de ganados, mantecas, quefgs» lanas, pefcado, y lino: dividefeeiít
alta, y baxa. A(plcUac^ mas cerca dell/igcri^y eftá del Canal de
Inglaterra. Tiene nueve Ciudades, y en ellas fe hallan tres lenguaje^
Forque en Cornua41a^ &li) Pablo, y Treguieres/hablan Bretón Brc-
lonaiucj que ^s un idioma antiquiflia En Rens, Dol^ S. Malo tiltil
ú Francera. Y en Nancea, VaAnts^t^^. Bfio^ la una^y la otWl^CiQé
()ades principales Cotí Nantcs>y Rcns: {iquclla es mas ricackec^li^
^t^ como fum amenté favorecida Je la^coor^MÜd^^ ^^^^^^^^!i!^^S.
*.* -
iS /s J s ^ lí r p c r o if
es mas ilufttf.porlarefidcncia del Parla menCo- Los Puef tos mis íia^
¿orlantes fonEreíl, y San Maloi aquel ella fobre un pequeño golfo,
y eílefobre un pcñalcc, mctidoenelMaijque con la rcfluxclebatc
Jos muros; los Navios fe acercan, harto comodamcnte.á la Ciudad,
de la qual Te paila a tierra fi.micpor un camino echo i mano. El Pue-
blo mas ameno es Diñan, (recreación que fue de los Duques) bañado
de la Raufa. Danfe los lírctónes mcprá la Agricultura, que á otro
qualquict excrcÍcio;y valenfe no poco de la navegación. PaiVan i
fps Bacallaos, de donde Tacan cantidad ineflímabledepefcadoíeccu^
Son celebrados los cavallosj y leb;eles de Bretaña.
NORMANDIA.
ESta es!a parte nnas copiofajy mas rica de toda Francia, porque-
con la vezindad de Inglaterra) y Fari?, acompañada de la co-
jnodidad del Mar, y de la Senna, goza infin;tas utilidades que fe Ta-
can de laentradadc mercadurías eftrágcras, y falida de lasproprias.
y pendo fus moradores de fmil ingenio, l'abenbicn advertir fus ven-
tajas, y valerfe dcllas. Eíliendefe por la colla de mar, defdc el Ría
SIcnon'que nafce en f ugcrcí, arta la Epta, y divídela la Seniia ca
espartes. PairadoelCenon, fe entra en un Pais, llamado Conllan-
t'ín>por la Ciudad CooíVances, hermofa, y bii-n ficuada, y fe aprove-
cha de aguas agenas, por arcaduzes. La Ciudad principales Auran-
CCS, pucfla en lo alto de un monte, azotado de tas olas del mar : de
figura redoiida,bien murada, y arravales mayores que ella. Levan-
tafe en medio del Mar, San Miguel, con fu monte, femejante á una
piramidr, con un fuerte en la cima, y íú Puebleen la falda, cercado
de aguas. iiguefeBaiufa, donde ay uno de los mas hermofosTcih-
plosjde toda la Provincia. No lexos le paffan dos rio', queeniuntan-
iilore, fe van fumicndo baxo tierra, y luego paflada una milla relü-
¿itan,y en llegando al mar, hazen un muy feguro puerto. Falefa eS
tierra puerta en lo hondo de un valle, cercado de montes: es como
lina nave, a quien ílrveds popa el Caílillopucftofolireunpeñafco,i
íavallcrode la tierra, ceñido de foñbs,y dos lagunas. Su torre rcdon-r
da, es tenida por la mas hermofa de Francia: tiene el territorio lie-,
BO de fuentes Arnés, es una aldea, no kxos de Fa'efa; donde por los.
boros delatierra, fobrefaleni vezesde tal fuerte la--aguas.del.tnar,
fcaa eJ^armas de ocho ícgdiiii^ikQi) ^uc viccicna futmar como uq
, a?r ■■iV>¿>í ír-c*/^i#.- ... 3^
é(ián<lilé> qaelé trae muchíínmo pcfcado. La plaza 'mái impoHdn^
té deftaparre de NoraiandÍa,csGacn) cierra pucQa íobre clBJúOrí^
A03 que cafi la abraca, y ciñei y fin cftc, le paffa también cctca úfrcf
rio : peto el Orno, a caufadel fluitojie labe delmíir hartos giueíToé
I>rávios. Tiene un fuerte que la feóbieaj juzgado por uñodelosnl(íi'
|ofes del Rejnoj y por efto 00 le fueleri cncomendat',íinb alos inju'
-foresPríncrpes de Francia. Ay en el una Torre qüadráda déinctei-f'
«e alteza, y no menos grueOa; guardadas fiíserquinas de quatro toct
iíbhes' gToeflbs, con hondiflimos foffbs: en medio dd faef K ay'un4'
plaza capaz de fiooo.hombres pueftos en ordenanza. Aunque It Norní
mandia, comunmente no lleve víboj coh todo oñQ^enGaen fe haz<{
algún tanto ; pero í. tres IcguaSj enArgences, mucho, y muy buenos
Las otras Clu4ades'dc importancia fon, Alínieon, Lifíus, Euíeus, *
Manta. Alguncs.daná Normandia el Paisltamado Perqué, habitadof
de los Unellor. Coniicne diverfas tierras bañadas de la Huiña, CcK
meoca, y Lanbea. La metrópoli de Normandia es ECoan, cdifícádAl
fc^re la Scnna k iH. leguas de la tíaüra, con un puente de 1<» mas*
altosj y largosdel Rcyno. Tiene Parlamento fundadopoc LtvSsXIl|
Baxo Roan c&k Caus, País de gente feroz, donde el primogénito U^
hereda todo : como también en Beacn. Veefe deípues á la mariAi;
Awade Gracia , fortaleza fundada por Francifcb, 1. y acabada poc'
Enrique regundo> fuerte por arte,pero mas por narara[cza,á caufii de'
íátorricnt;e'del río, fluxo,y léfluxo del mar, y por laslagiiáás^oili;
tiene al lado. Siguefc Fecan, Abadíafamófa, Díepe^poecto muyí>feV
fortificado, y San Valeri. Auge, es l^n País entre U Sttoatyj d SOStíf^.
ikoaílado húmedo, lodofo, y de poco provecho.
A N J o U •"■:" \ > ,
BOlviendo algo atrita fe ve en los confiíi^cs dtSietaSala >Iti¿
cl famoro Docadode Anjou, uno de los mí jores f ai&s dé Ef)iiiÍ|
cía, cepaitido en collados» valles$'l]aDos,y landas, aliáiJda fobrc jniíu
ncra de agua!,poiquc lo riegan cerca de quarema Ilkio>)<ie todr qi»-
lidad.Losprincifalcsron, Joir, la Screra, y la Mena: ellái aguas lo
tienen tico de pefcado, heno,faierba,frutas;ganados de toda fuer-
te,/ fieras, es fu vino blanco, muy celebrado, tiene mina de cictti-s.
1^^, que fe afierran coino tabUs,7 U^vlUtv ^ox \g^cs<\'^^^»^"^
I Caftillo, fobre un alto, con catorzc torreones. Tiene muybucn cfttt-i
I diojfuiiúado por Luis fegundo. Duque de Anjou.
[ MAYNE. BEOSSA.
I 'TTL Paas de Mayne es regado de tres RÍOS, y con todo efto tiene
I fj mas de bolquc^, y langas, que dccttoj y affi tiene harta abim-
r danciadecaza, y ganado, los vezinos fe valen mucho de fu ingcnioi
y indurtria, rtenc por cabeza á Mans^NDiudad grande aunque peco
ÍUcrtei- Siguefe tras ella la iluftrc tierra de Vandoma; defiJe la qíijl
le pafta á la BcoíTi) cuya cabeza es Chartecj buena Ciudad, en cuyj
Catredal, ay fctenia^y dos Canónigos. Confina con ella Chatcodun,
cuyos moradores ( contra el ordinario u£b de Franccfes ) habhn con
notablebrevcdad, entienden con pocas razones lo que fe les dize, y
íe declaran ccn menos: aili fe tiene por refrán. Tiene efto notable
en fu territorio, quehaziala Noririaedia, fenecen en el las vides, ca
pallar de aqui ordinariamente medran poco, l'ero bolvicndo a la
BeoíTa, digo que es un Pais puerto del todo igualmente en una cor-
diUcride moniet, carece de rÍos, y añn por el verano fe le fecan loi
pozos. Sus Pueblos fon pequeños > y de poco momento ; pero ca
¿Sutilidad, y paaes, no reconocen ventajad l''ul!a, ni á. Sicilia.
o R L E A N S.
Tiene i ladíertrala-iníigneCiiidnddcOrlcans: infignc digo, y
por li belleza del fitio, y por la grandeza de fus cafas t'ena
cerca de tres millas de cÍrciiítu,ygrád¡fiÍfnosarravales fueradeUa,y
con edo, ella quajada de gente iiiduttriofiíTina, y i caufa de la como-
didad del rio. inclinada á tratos, y mercancias. Su comarca es de las
mas ricas de toda Francia, por la abundancia de panes, y vinos, ef-
I sogidos. Acoftumbravan dar la, con titulo de Dnqi!C, al hijo fegundo
b (kl RevChriftianiíFimo; pero Carlos IX. conocido fu valor^ porque
■ jio ay otra mas apra para mantener guerra, y poner en trabajo i todo
■ el R-crno ) la unió á la Corona, y le labro una fortaleza. Siguiendo
1 la dieftra del rio fe ve Guian, buena tierra, la Charitc, pafso impor-
■" lante,y Ncvets. Ciudad razonable, puefta fobre el Ligcr¡,con un pu*
1. ente de veinte Arcos, fu territorio es mas copiofo de bofques, y p»***
I tos» guc de pan» ni vino, no le faltan minas de hierro, y deefcogida
mjp/ffdíigíxguJffScdWshs.BDU^U dcNev€t(>(i& c^ viudczia, tn«
iMt^ ^ i|iieiKlvierta> ay fobrc fXjBP^mo <io tanto» piieii^i,y de tal %
gtandeza,eaGian> Orkans, BIc^ Tttj:s,Saatnur,.Fonc de $ei)ySUiQ4|
tes, que dudo aya otro rio en teda la Europa que tenga tantos, yTál
hermofos. Bolviendo alrás,ft ve el Gacitfts«r6bt< Giáii¿ cottiárca few
mej^nte a I9 Saleña,. cuya cabeza es MiUi> Lo» otio» Pucbtesioil
Foat9fli|U?eo» NeAurs» Moret, y ~
ISLA I>E,
L medio día de iU)an> eftk It Pro«it|ciV^ifé fc^llraia^ lífa di
Francia^ cuya Metrópoli es Fuis. fs^ ¿e las pafüüt márpoftia^
dás^ no íolo de Fraiu:ia> pero^ y áün de toda BnüC^ Plies fin PaciSf
(^ue tieoo.T.e^inca paira todo un Reyño)áy eníii contornotaotas iiet«
tas, GaftiUoib ViliaS) aidcas^y g|ni^^i|pe fegun fama^ llegan ^ do^é
inil> en cípacio de fola&dtez lci|¿if / ParU es laonyor Giodad de £u«
iopi> falvo Conftátinoplau Iiapcwfitsit cuya gxandeza/on>U Corte
de un potentÜfimo Rey> un Fátiamemo ¿trn inñntta juridiciotí, y una:
Univecfidadla mayor dcquefetei^ iM«}dÉ*£ft4^juntocoula fextU.
Üdad del Pai5> y comodidad de tfds riaregahles^ ai^ahe tanta gentei^
que en diez^y ocáo mil cafas tiene jcetca de qmifiemas niil perfotia^f^
aunque Julio Scaligero da 1 2. mil cafas \ ia Cmdad,^ y pocásme^
nos á los burgos della. LaAJnivetfídfldtiene.62. Colegios. Dividefc
en Ciudadi Univerfidad/VilU, y arf avales. La Ciudad etk aflfentjidií
ca una lílaque hazc el tio>eq[ la qual ay dos fabncas de admitabíft
grande¿a> que fon lalgleifíade Nueftra^eñota> con dos altiflitMir
torreones en las efquinas de la portada> y el Palacio dtt Parfamv^n;:
tO| donde a y una ral8> U m'ayor de Europa > coa xiora^ tiendas <n kl
fcon^rno» que no peprefcntanfinoun perj^tno mercadOi Iten^ ^é
ga.lasty tiquesas.l^Viícofttede Paris( es irambie 4e Jiindktoii ^
poflee por una partei Pontuofa> Puéffi, 'y San Oorman : y dedtt^ k
CorbeUo, y &m Dioilis* con otras mut^bas tierras, y una iilfinidádMI^
aldeas. Sobre Corbe lio eftá el graciofo Pueblo de Meluti^y tal 4<lé
fe puede Ilamat un pequeño retrífro de ta gttíLti Ptiti$.Tainb'ien pvrtfe^
tremen á Eramcic^la Ciudad de ScnHa» y BffauVes ( ogrr^iM tUtfen eá
Prcardita) cuyo 4^ifpO es iifto dti<ÍS Patttsdel K-e^ á<b> «ítíl J)Ufe(tá
cptuí hermníiÉaio itio, éoli inofllfts^ y tcfU^dfcs Auiy'i^ib}és%^
l^ama .parte, y á ía «^ra pradbs y de htlS* de iVi^ti.^ %> "^
Sf^dc la&f iaM5 am4|^
-4S ^^SCRIfCIOUT
jnctrero5j )• valcrofos. Labranfc en clU raxas, y telas cfcogidilfimas.'
picardía.
ENTalicndo de los confines de la ]fla, fe enrrapor una parteen.
Picardía, y por otra en Campaña, grandes Irovinclas, y por la
jnayor paTtc divididas enere ficen el Rio Ayno. Tiene la Picardi*
treinta, y dos entre Ciudades, y Pueblos grandcsí y entre las ceras
SiicíToní, CompÍeñe,Noion,y Laon pljzafortiflinia>aflideíitio,poc
cftar fobre una peña taj.ida, como de edificio; laFera, y Guifaiydof-
|)ucs della el Pais de los Yeromandos, donde ella >an Quintín, f
Pcrona, ( algunos le dan también i Noion, ) De aquí paífadaCorbia»
fedelcubfc Amicns, Metrópoli de la Picardía, una de las mcjorcí
Ciudades de Francia, pucfta fobre el Río Soma, que por lli-gar í^as for-
tificaciones que le an cclio, á todo lo pofllblc,cfti figura de qualquict
¡poder. Sigúele el Condado de Pontiu, porquien i ávido tan largas
guerras entre Inglefcs, y Fiancefes. Llámale Pontiu por la miichc-
dnmbre de puentes, finios quales, pot fcr el País lleno de lagos, bal-
sas, y pantanos, no fe podía darunpaflfo. Contiene AbevilU.yias
-otras tierras, puertas por aquella cofta del Océano, aña al RioCait-
clia> donde comienza el Condado de Botona. Meno de Pueblos, y
>^ldeas. Dividefeellá Ciudad en alta, y b. ^a: cfia, la batee! mar, y
es cofa poca: y la otracílá puerta cnunalto, y maravillofamentefor-
lineada por el B.ev Hnrique II.: habrá entre la una> y la otra, coma
cienpaíTos. Laoccafiondt- fortalecerá áfido la vczindad de Ingla-
tcrra.que le cítü no mas de 40. millas lexos. El Rey Ingles En; iquc
Vlll.la expugno con increíbles gados, y la polTcyó algunos año* .■ y
Edujrdo,fu hijo la vendiodelpues por 400.mil cfcudos. Sigúele el
Condado de Oia, que contiene i Guiñes, Andres,Hamcs, BUrnas, y
Cales. Efia ultima, con averfido tenida untietnpo por la mejor fof*
taiezade Europa.la ganó Francí feo. Duque d<' Guifa,cn pocos diasi
loílnglcleí. Esdefiguraqnadrada, y ceñida cafi por toda-; parres de
liguniS,ydcLmat,con un puerto mas íiguro,que grande, c-munfucr-
, tea lacntrada, q'ie fe llama Risban. Los tcrntoriosde Cales, y B(V
Joña valen poco, por la muchedumbre de losbofques.y lugares are-
nofos junto a U marina. Los Picardos,i caufa de las guerras con los
pUncncos: tienen fama dcanimofos.y valientes: y verdaderamente
■0adddQCdl>iUiíXiu^s^ (icíite^l^cuO)^ vadoKcaoia&dcunaocii
ifiofiv^ no leí ayttda poco para efto, vetfe entre tantas fottaleeas ^
tancas plazas» inexpugnables, que los aíTcguran de los enemigos.
BRIA^ CAMPAÑA. ,
LA Campaña ( baxa cuycí nombre comprendemos tambi^3l Bria)
es igual á la Picardía en la abundancia d« pan^ y la^ede en
vmo> y paftos. La Bria es copiofíífima de heno> y ganado. Es fu ca^
iicza la Ciudad de Meaus> pueda fobre un eflfcnto, y Míe vado niCinie^
|nr cuyas raizes le paífael B^io Marna: un arroyo la divide en vUla»
y Mercado 9 aquella tiene un Cadillo^ que feñorea á efte. Contiene;
Sriaotrofi á Xateoierri^ y.Frovins> pueblo^rande^ xli>nde nacep rp«
fas.coloradasylas mashermofas del Reyno^y fe hazen confervas muy
cftíxnadas en otras tierras. Campaña tiene muchas^ y grandes Cia-j
dades^ Rens Arzobifpado^Chalon, plaza importantifliA^a de gucrra>
con un territorio muy rico de pan: Troya, una de las grandes Ciuda^
des de Francia^y de las mas fuertes^ Sans» Arzobispado antiquíffimcy
aflentada en el repecho de un collado^ que tiene una laguna enciffia>
de donde baxa una fuente^ que refrefca, y riega á toda la Ciudad^^^y
fu comarca, goza un excelente territorio dividido en campaña ^ para
granos, pagos de viñas, prados de (ingúlar amenidac(>con Villas,^^
uajdeas fin numero. }aze fobre el Rio Senna, comp también Auícrra«
llamada poc los amigos, Antifiodorum. Alinda efta Provincia ⪚
ifd País de Baifiñi, cuya Metrepol¡,.y cabeza es CháunM)nc« . .
LOR E ÑA.
LOs Hiftoriadores Brancefes llaman Auftrafía, al País que cae en^
' tre el Rin,y la Mofa, como cambien N€u(lria,al que eftk entre la
Mofa^y laSenna.'Ala Auftrafia mudóle nombre el Emperador Ld-
thario, por lo que fellamaafta oy Lotharingia aquella parte de A^iCj
trafia, que pertenece ^ la cafa de Lovcna. Los lindes defta, íoncafi fesb
Sara, y la Moía, aunque pafla á ambos rios: á la Sara de muy pocó^
pero á la Moía ( (i Te cuenta el eftado de Barleduk, que er del mifmo
l>uque ) de mucho: confína coaLuzemburgo>TreV€ris> Airacia,Bór«
goña, y Campaña. Eftiendefe defde Aftene, que eftá Tohre la MoTa^
^ afta Darne, por efpa'cio de laucas quatro jornadas; y de Barleduk afta
' *ihaKres.Ticnetrcs Obirpadbs,Metz,Vcrd\itvj} T^\^^A?^V^^^a gg8^ ;
1^* ^^m^^^^^^^^^m^m
^o f> S s c á I p c I ó'^ '
tratio. Los Pueblos grandes fon Nanci, cabeza del Ducado de
, ña: Baricduk, cabeza de orro eftado San Nicoio, Efpinal, Lunevüla,
^ Pontamuffbn/y otras var¡asPoblacioDCsdctodaqualidad,las qua-
Ics hazcn cuerpo de un citado» que fe a mantenido, y fnanticnc hon-
-, rofamentCj entre enemigos, y vezinospoderofiílimos, nomenoscon
|as armas, que con fu confejo, y buen regimiento. Abunda de gra-
jios, vinos, carnes, fal. Renta 300. mil «feudos de entrada i fu fc-
' ^or, de los qualcs los aoo. mil fe Tacan de fcis falinas importantes,
.y el refto, de los bofques, aguas, granos, prados, minas de plata, y
^ otras cofas femejantcs fm agraviaren cofa algunailos vaíTallos. En
Nanci tiene los Duques, fu Corte,laqual for[ificaron,ycn grande-
cicton muchiílimo claño de i 587. Porque recelándole aquel Prin-
cipe,qlos Alemanes( viendoqconerpantofu poder paíTavaná Fran-
cia) no le arruinaffe el Pais,y cleftado;muróIasarravaÍcs,yenranch6
la cerca de Nanci , li fin de poder rccoger.y fal var en cIl,i,lo mas q pa-
dicifc B.irleduc.cabezadc otro DucadoXe divide en alta, y baxa villi
l^habUndu i lo Francés) en medio de las qualcs ay un buen CaftiUo.
B o R G O Kí A.
t Ntrcmos yü en la Borgoña, Provincia celebre por la puxanza de
Xj los amigos Duques. Excede i la Campaña en vinos.y le reconc^
ce ventjp en granos, La Sonna, la divide en dos partes. La Oriental
fe ILima condado, y la Occidental, Ducado, ta una, y la otra era de
los Duques,pero defpiics de la muerte de Carlos.el atrevido, Luis XI.
Ocupó el Ducado. El qu j1 comienza á los confines de Langtes, Ciu-
dad puefia fobre un collado, en lacftrcmidaddel monte Vogeío.y,
■ cfticndcfcafta elLíones. Veeíefobre laSonna unel'quadronde Ciu-
^nlitks, y Fortalezas. Aufonna» San Juan de Lana, Macón, y Chalona
- ^edan á la dienta mano Digion, y Autun, de las quatcs, (i fe con-
Cdera la antigüedad, Autun ( cita es ^ugu^odunum ) lleva la ptccc-
' íjcncia.y fi la autoridadprcfentc, Digion. Aquella cfíá affentadaal
Ípic de lus Montes CenÍos> tiene grande cerca- aunque pocas cafas, jr
por la mayor pane pobladas del Clerojy Digion en un ameno llano,
cprcado dcapazibles coUadosJosqualcs creciendo deuno.en otroj
Uegau aOa Ptovcnza: tae un tiempo afliento de los Duques, v aíH la
ttcrroofearon por cftrcnio, y delpuesen ticmposde Luis, XII* elaC-.
'-^»Aí^ír/(7/.ft¿a/e2/uc motivo paiaqu(:UfQitva(;a.íf'i^con la per-,
- - - ■■ _ - 4 - * ~ - - fe.í\^iB.
ficidh qiieoy fe vc;coixio aíTiento que Cs del Parlamentó ¿t la Pro-
vincia. (Ccrct dellt ay dos mentezuclos> y en uno dellostel CaftillOf
y^ldéadeFonténesiPatriade San Bernardos y en el otro eftá el ma-^
xarillofo Fuerte > de Talanc. Es también plaza importante Beona^
áquíenunvezino lago, y dos grueflas fuentes tienen proveída baftan-
cemente de agua^paralos foíTos y vezindado. No es menos fuerte Se«(
xnur> cabeza de una comarca, dividida enBurgOi Donion, y CaftíUo¿
7 bafte lo dicho acerca del Ducado.El Condado>no es gran Pais,pori
4ue no tiene de largo fino noventa^ y de ancho feíTenta millas^ con
todocfto, á caufa de la increíble fcrtflrdad de granos^ vinos^ carne^
y qualquier otra cofa,( ay también fuentes de fal> y razas dé cavái
líos) (ele dcve nombre de epilogo de toda Francia^tiene ocho cieA^"^
tas Poblaciones^ abitadas de gente magnánima^ y guerrera. DivJdeAt^
en tres partes» cuyas cabezas Ion las tierras de Gray, Dola^ y Salinei»
Bcsázo es caí! tenida encuCta de Ciudad Imperfal^y el C6de de Bor^;
goña es mas Capitan,qfcñor della^es fortiífima por naturalcza^y por
Arte.Dola,es tierra gráde^con Parlameto^y eftudio^ni menos fuerte
por Arte^y naturaleza q la dicha^aíli es tenida por llave principal de *
la Provincia: como también Gray^ Plaza importante^ y la Jonuelai
B R E S S A. S A B O Y A. í
COn el fufodícho condado confinan Brefla^ y la Saboya^ aquella
de fitiq llano^ efta montuofo» aquella fe divide de la Borgoñap
con la Sonna^ y efta de laBreíTa^conel Hodano; aquella abundado
panes^ cañamos^ pcfc a dos^ rios^y lagunas, efta de panes en las valleSf
y collados de paftos, y hiervas en losMontes> y de muy buenos viw
nos en algunas partes, como fon Momillan, y Moriena. Cabeza á¡t
ia'BreíTa es Borgo, buena poblacion>con un Fuerte labrado por ^
Duque Emanuel; y de Savoya^Chambcri^tierra puefta caficn medúír^
de altos Montes, harto rica de edificios,y haziédas, donde en un iluA^^
tre Palacio folian morar los Duques. Las CíudadesíbnBele^Mutier ^
cabeza de Tirantefa» San Juan, cabeza de Morienna, y)9iza,donde
ti:an<ifírió fu filia el Obiípo de Gcneva.Momillan es unlugarejo^pocaf
mi lias lexos de Chamberij harto bueno, con un Caftilio puefto fobre
una viva peña, donde házen cabo quatro caminos reales/Dinoy es
cabeza del Foífiño.Tienc la Sa voy a algunos VV^xv^%^t\xíí^^
Júesmujraptzitdeiiyiúciih afta cAli^ mM^^xaL<i\BDdk^^'^ "^
W 'que nadie loáfecrla, halla el ganado muy buenos paftos; noíefelraH
^ algunos lagos.entrelos qtiales los de Niza>Burgeto,y Geneva.íón los
* -mas celcbres.conticnc Montes ¡mmenfos,y de tan diferentes figuras,
,¿)5ue quien anda poc cüa.defcubrc ficmpre cofas nucvas,porquc los paf-
■fosji caufa de los Montes,aquÍ fe enranehan,y allí íc angoftan, ya fu-í
■bcn,yabaxan, ya oállevanade-Iante. ya os buclven atrás; aqui os mc-i
t - teñen un llano, y allí os cierran en un hondo valle. La Savoya>junto
^con las otras tierras de fu donfiinio, tendrk cerca de ocfao cientasmiL
»lmas,y entre eftos, fíete mil Cavalleros.con jurifdicion. Mas no «•
•b¡en,olvÍdarnos de León, parte de laqual jazccn laSavoya.Fue cíla
Ciudad fundada en un alto» por Planeo, y acra fe ve en lo llano. La
Sonnalaacravielfa por medio, y el Ródano Ic paffaal lado>y fe jun-
f'tanambosjpoco masabaxodclla,y allieluno.comocl otro, la hazcn
Jimy fuerte, y dificil para cercarla, y batirla,ertá en talíitiojquc fe
^uede llamar centro de los comercios, y tratos de Europa, y no ay¡
^iudad en toda ella, donde fe hallen mas bancos abiertos.
- D E L F I N A D O.
DTvidefe elDelñnado en baxo, y alto, aquel confína con Leen, f
el Ródano, y efte con Savoya.yProvenza. SÍ fe atiende Jilaju-
iriídicioncípir¡mal,esla cabeza de aquel, Vienna, Arzobífpadono-^
bilillímoj y fila temporal, Granoblc, filia del Parlamento. V'ccnfc en
cita Ciudad varios veíHgios, de antigüedades, y particularmente un
L.^ puente fobrc la Ifara, de los mas artiticiofos de fratKia. tiene el ter-
ft jfcitorio ameno, y por la comodida de los collados,fe cog<; muy regaU
w idos vinos. Las otras tierras fon Romans, Brianzon, San Valeto, la
■ Cofta, el Monaftcrio, Caftel Delfino.y otros, en cuyo alarde, mere-
ce notable aílicnto laGranCartuxa, vczina de Granoblc. Del alto
H^la cabeza, Ambrun,y le dan también 4 Valencia, Dia (ambas fu-
^Betas á. un Obífpo )Gap, y San Polo. Ambrun eHá. pucíla fobrc una
^^ekvada peña, en medio de una amena valle, por ia qual paifa U
Durciiza, parte dcUa cfti murada por la mifma peña, cortada afíJo
por la naturaleza mifma, por cfpacio de mil varas, con cerca dcfc-
íénta de alto, y pacte cercada de muy buen muro. Eftá bien proveída
dcaguade fuente, y tiene algunas fabr¡cas,quc huelen \ no menos
grandeza, que antigüedad, con todo efto es poca cofa,ccrcaa la mcm^
A
P R O V E N Z Á.
L pie de los Álpes^ y Delñnado^ eftá la Provenza» que fe eftí J
endc^ del Ródano al Varo^ contiene treze Obifpados^ P^^tQ^
del Papa^ y parte del Rey: del Papales Av¡ñon> y el Condado Veni-;^
cuino p cuyas fon las Ciudades de Carpentrás^ Cavallon^ y Vefonj
baüadas del Ródano, de la Durenza, y de la Sorga, fin otros ocheaH
fa Pueblos murados. Clemente VI. compro A Aviñon^ de la Reyna
Doña ]uana> hija de Roberto, Rey de Napoles> año. 1332. Pero el
Condado ( á voto de algunos) fue confiícado, por las heregias de
Ray mundo>Conde de ToloCa. La dicha Ci udad de A viñon ( de cuya
fundación no fe fabe cofa cierta ) tiene cafi todas fus cofas en numero
íeptenario, Parrochias, Hofpitale^ Conventos de Fraylcs,Monafte-
rios de Monjas, CoUcgios de Eftudiantes, y puertas. Alcanzó fuma
grandeza,y nombre, por la refidencia de íetenta,y mas años, que hu
zícron en ella los Sumos Pontifice5,defde Clemente V.afta Gregorio
XI- lo reftante déla Provenza eílá íugeto á la Corona. El Goviernoj
y Parlamento rcfide en A¡x,filla ArchiepifcopaK Verdad cs,que Ar-
les,y Maríella> fe rige cada qual de por fi. La comarca de Aries, pu-^^
efta entredós brazos del Ródano, por efpaciode mas de veinte mi*<:
lias, es de ineílimable fertilidad. Marfella es famofa, por fu puerto^
tiene cerca de tres millas de cerco; á poco mas de 2 j . año5, que co-^
xnenzaró áiabrar lanas,de lo que, junto con el comercio de Levante^
i^ive dos tercios, de fus vezinos. La labor de la feda, no prueva bien
por falta de aguas.Tambien ay puerto en Tolon,aünque mas grande>
que figuro. Las otras Ciudades, y Pueblos de cuenta fon Tarafcon^
Cyftcron, San Maximino, Bruñóla, Rios, Draguiñan, Eres, Freiusí .
Antibo, Venza, y GraíTa, pueftas parte en lugares fértiles, y parte en
efteriles, porque los territorios, que fe llegan al Ródano, ó al Mar^
fonuniveríálmente abundoros,dequalqu¡er genero de fruco,que lle-
ve la Europa, granos, azey tunas, higos, miel, azafrán, padel de tin«'
tores, arroz, y palmas. Lo demás occupan eípaciofas langas, veftidos
de romeros, mirtos, arrayanos» y henebros. Los ma^ efpaciofos Ha-
nos fon los de Ereius, de Peñano, de Bruñóla, y de Aix, pero los tro-
jes mas principales, fon las comarcas de Arles, y Freius: No quiero
detenerme, en dezir de fus faunas, pues fe fabe quam coj|l&^^ Co^
^6 de ¿rcs^ Lcflan^ Vaienga< y B«ia-
Di
^ DESCRIPCIÓN
D E I T A L I A. ^
AíTado el Varo,fc entra en los confines de Italia. Ptovíncíaí
que pues á fidodiligentintipamcnte dcíctita pocotros. fo-i
lo daremos aquí una como fombra deHa,quanto>y mas
que no ay alguna en el Mundo mas conocida, ni mai tra-*
fndadccftiangcros. Ella ceñida délos Alpes, y del Mar Tirreno, y
'A(J"Atico, tiene de ancho del Varo, k la Aríia.poco roas de 400. mí^
Vasi aunque ficmprc fe va angoftando, y de fuerte que de la boca del
jlÍo,Pefcira,i la parte c^ucfta. no fe cuentan mas de i jo; y del golfo
4c San Fufemiaj atdeEfquiUachitfolas zi.millaSjy cfcatTas: es larga
dendc AuguAa Ftetoria^á la Ciudad de Reggío.La Ciudad de Ríete«
ifi dize eílá en cl medio della. fu poílura es de tramontana á medio
4ia ;como es tan larga, participa de todos los frutos, y biene«,que ef-
j|tan cfparzidos, en Us Provincias Sepremirionaics, y Meridion.iles de
Europa, y por arravcffaila el ApennínodclargOjí Urgo.goza porto-
4as parces de los del monte> y del llano. Es de fitio fuerte, por cflac
ceñida de los Alpcs,y del mar, y no tener muchos puertosi pero co-^
go es tan larga, y angofta> no puede valerfe fácilmente de todas ful
crza«, para defcndcrfc. Por fer tan angofta, como digo, no tiene
ILiode importancia, fuera de Lombardla, donde feenfancha; y el A-
pcnnino, que la atravielTa la Impide fummainenre la comunicación'
'de una parte, á otra. Su templania de ayre, fe puede echar de ver en
p^ue en ambas eílremidadcsproduze delicados vinos, azcyiunas, ci<s
■.-j^jos, naranjas, y otros femejantes : los quales lleva no folo en Ca-r
Ubría, que eftk expueña al medio dia, fíno.y también en Lombar-<
itfia. efto esfobte el LagoMayor.y deComo, y deGarda, y en mu-
chas partes del Piamonic. Lo que cae entre el Apcnníno^y los Alpes»
'H^iuiida en vinos, panes, y paños, y por confequencia, en ganados»
*- «f"«s, niantccas,y quefos porque i caula del reparo de los montes»
qla ciñen,y abundancia de rios.y lagunas,es fobre manera frclquif-^
fima. La Pulla es, de verano, el granero de Italia y de invierno
^tí^k llena de ganados, de toda lUerte, que en llegando la primavcr*
HaiTani Abruzo. La tierra que llaman de Labor, es tenida poriga-%
^áoicaic eaia i Cercj^ y k Bico, Peto quancoU Italia, prpdfize^ pa-;)
^— - - * ■- ^^^^
jtece epilogado tjx la Calabri4> afta los dátiles^ tlgodoii) cañas de
azucar> manna> almaciga ( que fe coge junco á Alto monte> )y mi«
nas inexauélas de fal. Aqui fe hallan vinos>de qualquicr fuerte) y.
todos nobles> frutas perfe¿ki(fimas> y4e tqias maneras. Aqa¡ca>%J
Sosy de excelente raza. Aqai perfeftiífímta feda^ y en tama abMuí
ancía^ que provee á Ñapóles» Genova> yá la Tofcana. Finaimen^
te no ay cofa de quantas Italia lleva» que no prueve felicemente
en Calabria. Qjianto á los Pueblos» digo que.ios que viven ei^r^'
ti^.Afiennino» y los Alpes» fou 4e ingénio»y coftuoibres ma^^tdli^
jijados» y quietos» y los que miran ^ medio dia» mis forilei^f mas
vehementes; comoie les pitede bien echar de ver>en la color del
^ ibllro» Porque en aquellos es blanco» y colorado» y en eftos» tanto
mas moreno» y atezado» quanro mas lie alexán de los Alpes. Uaí-.
veriálmentefon todas^las Ciudádesde Itaüá hermofas» afta Ñapo-
Íes. Corqueenel Eleyno»tIenea mucho menos de archite^ura» co-
modidad» y pQlicia» las mejores eftan fobr« el nur de la Pulla, la
Italia eftá fugera i muchos Principes» y Repúblicas. Entre losPtin^^r
cipes» todos reconocen ventaja» enio que^s autoridad» al Pomíí^
ñce Romano; y en potencia» al Rey Catholico.Entre las Republicaft^
tiene íinxliñcaltad el primer lugar» Veaecía; y él íegundo tícAova^
La Bella Italiá>eftáfituada en medióde las tres partes Meridiona-^
les de Europa: la circunda el Mar Mediterráneo i Poniente» y medio
diaiá Levante, y Septemtrion el }omo,.y.Adriatico> y los Alpes le
hazen limites con Francia>y Alemania. Eftiendeíéderde el grado ^é.
de latitud» afta el 4tf.> que fon 750. millas Italianas> y deGie 3^. gra-
eos de long;itttJ»afta el 46^4 ^^^ otras 750. millas. Domina la Carlof
^dcBorbon, como Rey de Ñapóles, y varios Principes, y Rcj|)ublicas#
Dividefe en qnacro pactes principales que fon ;
- .
D.Eftado de Milán. Milán.
«iMaw> uc i« i{(ieu«»^ j awm«>m. . M. Fin»l. Final. : .
Re]rno de Ñapóles. I Rep. Rivera de Genova. Genova? .
2flas adjacentey. I S. Lunegiana. • ^Fom^emol^ ,
XaLombAtdiaaUacdliprcde^.j £n la Lonibatdia &»^ftaá
iCHt4¿^*'\ • Sos enidds déla República dü
P. Bia monte. • • Torin. »{ Venecia que fon*- '■*■
Jl 1^'ÉS e 3t r fcJ 0^
'üergamo. rFcItro.
La Campaña de iComá. ICdmi:
r.^ J Btcfa. -^Bcluno.
La República de S. Martin.
r • ' Crema. cCadoríno
m XasPro- Vcrona. EnelFciuii.
La Tofcana contiene.
1 yinciaf * Vicenza. rUdinc.
El D. de Florencia. Florenct».
1 <le Padua. < Aquileia.
' • T Kovigo. ¿Ifíria.
El de Siena. Siena.
EIdc Pifa, Pifa.
L'^'^V'SÓ.
La Rep. de Luca. Liica. -
JEI D. de Patina. Parma.
ElEftadodeMafla. Maffa¿
- HD.dcPlafcncía. Plafcncia.-
i . Eft. dePaiavccino.BurgoS.Dom
El Rcynodc Ñapóles contíc^
*, Efl: deLandi. Campian.
ne 12. Provinciasque fon. '■ ■
Ei D. de Modcna. Modeaa.
Tierra de Lavor.
Corregió. Corregió.
Principado Citra.
Gacfi^nan?.
Principado Ultra.
^ 11 D. de Mantua. Mantua.
Bafilicata.
^ El D de Gnaaala, Guaftala.
Calabria inferior.
. El E). de B'jzolo. Bozolo.
Calabria fuperior.
,■11 D. dcSabioneta. Sabioneta.
Tierra de Otranto.
.|£I D.de Mírandula. Mirandula.
Tierra de Barí.
Pulla.
En los Eftados de la Iglefia eftá
Capitaniata.
'; los Ducados, y Señoríos íiguen-
Condado de Moliin.
- tes azia el Adriático.
Abruzo Citra, y Ultra;
D. de Ferrara.
• S. de Bolonia.
Las Iflas adjacentes contienen.;
Eft. de Ravena;
CiHdades. ■■
D. de Urbino.
R. Sicilia. Palermo.
La Macea de Ancona;
fe divide en tres Valles.
V. Dcniona. Mcfina.
Qkta patte del Mediterráneo po-
V.dc Noto. SiracufaJ
K T«.
V.dcMafara. Maíara.
í 1 D. Citti de Caftello.
-tlEtt.dcPíiugia. Peragia.
í.a On.bria. Spolcto.
fl Patrimonio dt .,. ,
La JíladeLiparí, y otras pcquc-
ñaJ.
La lílideCorcega. lila dcCaprí.
lila de tlba. Bailia.
fuMr'^ yiteibo,
lila de Ichia. Portólongon.
HHHk
\ACWr
f y ■!
.. LIGU RIAí
L'J^ Liguria jTe eftiende entre el Apenino> y el inaf> y del Vató»^
á la Macra: es uní ver falm ente afpera^ por eftar arrimada ca&
á una perpetua falda del Apenn¡no> fin jamas perder de la vifta al
toar. Con to'do efto tiene muchas valles, y algún llano de fcniliw
dad. Su fuftento depende principalmente de la fruta de agrío> fru^;
tos de toda fuerte, y vinos excelentes^ ( aunque no muchos ) en par-i
tiqulac de Tabia> y Cinco tierras. Lleva azeyte en todas partes, par^
ticularmente en Onella, Marro, Díano , y en las quatro valles de
yeintemillas. S. Remo produze hermofifiimas palmas. Tiene pocos
granos,y pocas carnes,pero eíTas pocas de fummaperfecÍDn.La gen«
tees induftriofiflima, de galano ingenio, aviíada para fus negocios^
aventajada en fus tratos : y que vale infinito paraemprefas mariti*
mas. Los Pueblos de cuenta, fon Nizaxon un Cadillo de gran repu-¡.
tacion: Villafranca, con un puerto, harto grande, pero poco feguro:
Monaco, fortaleza notable,y Veinte millas^buena Ciudad, Arbeaga>
poíTee un llano muy fértil, pero elayreque la correes peftilencial¿
tiene baxo de fi trezientos, cinqucnta Curas. Final , Marquefadof
iluftre, llamado aífi por la fineza del ay re. Noli, -con un puerco ra««
zonable. Mejor lo tenia Saóna, fi laimbidiade losGenovefes no fe
lo cegara. Junto á Saóna comienza el Apenninoálevantarfe;y di&
ettrriendo no lexos del mar, afta la Ciudad de Bobbio , comienza
aquí á retirarle hazia tramontana, va hendiendo por medio á toda
Italia» afta Afcoli de Pullas donde fe divide en des cuernos, el uno
fe remata con el monte Gargkno, y el otro en llegando junto á Vc-
iiofa> haze dos ramos, imbiando el uno á cierra de Barri, y el otro
\ Calabria : y dividiendofe efte en dos> va con el uno al cabo de
las armas, y con el otro , al de las columnas. Pero bolvámos \ la
marina, y hallaremos á Genova» cabeza de la Liguria» á caufa de la
oportunidad de fu fitio, á fido fiempre tenida por una de laspuec*
tas de Italia. Fue un tiempo de gran poder en las cofas maritimaSf
y no folo afombro como tal de os Piíanos, en la jornada de lAz,^
lora» pero, y aun afligió, y reduxo á términos dudofos \ los Vene-*
cianos» en la emprefa deQuioggia. Aora ya en parte paífo folia» á
caufa de fus difcordí^ inteftjnas,y también pof que a viendo fucvo^
¿?4aüosj dejado k ^cicancia leai^^ d ca^^A^ ^^^^^^^^^x!^^
í
fi V t s.cR í r c r o^iT
<»a entibado ^ los cambios, y ^ ciertas manaras de ganancias, que
aunque de utilidad para tos particulares, fon de ninguna parata.
KepubÜca. Por lo que, no valiendo para con las propcias fuerzas,
dcfenderfe de fus vezinos, lesa (Ido foizofo ponecfe baxoela npa-
ro, ya de los Reyes de Fiaiicía, y ya de lo$ Duques de Milán. Final-.
fceMc con el valot de Andrea Doria re/alieron de las manos dd
Francés, el año i $23. Chupan tantas riquezas, y teforos de Elpana*
que no ay ciudad en Italia, mas rica en los particulares. Muchof
an Tacado por paga, y poc la Teguridad de fus créditos , eflados d^
importancia en Efpaña, y en el Keyno. La Ciudad tiene de circuicti
cinco millas; pero por el efpacio de poco mas de trczci fe ven pot
aquellas riberas del mar, tantas.ytan efpeirdsVillas,con Palacios.y
edificios tan admitablesi que no fe puede ver en toda Italia, cofa
mas grandiofa, ni mas íludre. La cortedad delfitio losfueizj i la^
biar las cafas muy altas, para tomar todo lo polDble del ayre,.ya
que de la tierra no pueden fino poco. Ay en efta Ciudad una com-
pañía digna de que agamos memoria della. Llamafe deSanJorge»
y tiene¡utÍdicion,y ettadoiiidcpendentc de la ciudad: cofa verda-
deramente rara, y quiza única. Pues lullandorc el común, por toe
gados echos en la guerra contra Venecianos, deudor de t;''andc
quantidad^ los mercaderes, lesdioenpa^o las rentas de la aduaaa^.
con un Palacio, que eftil cerca della, para que pudieílcj haícrcuer*
|)o quando la neceiHdad lo pidieire: formaron un confejo decicn-
ÍO, y un Magiftrado, de ocho ; fobre quien defcargaron todos los
negocios de fu compañía. Laqual fue poco ápocohazlendo creit-
tos de muchos intereses, al común, alcanzó ptimero en prendas,
y delpuesitoda paíTada, algunas tierras del EOaio ; y por fus paffos,
liDa muy buena parte del Do^ninio. manteniéndole fíempre franca,
libre, y en eílabiltdad, y firmeza, entre tanta i nílibilídai, y mudan*-
cas de la República. Son los Genovcfes de ingenio agudo, vivo?,
«le animo altivo, alzados de cuerpo, de hermofa ellatura. Labran
edificios i loiluftrci vivenen fus cafas con mucha parílmonia, aun-
que magnifica mente fuera dellas. En la ribera que llaman de Levan-
te, fe halla luego Cabo de monte,Puetrofino,y poco derpues Rap-
pallo, con fu golfo .- mas adelante í. Ciavari, Selhi, y Levanto, bue-
nos Pueblos, y las Cinco tierras. Sígucfe un pequeño golfo, qacef
rifelante Leridii; Tódai Usriqueza^t^ybiencsde la ríberaJtGenb*
la^cftan como en ün joieL recogidos en un puebldcito^ vezino ¿teí
Ift Ciudad f llamado Nervi : porqué fcn belleza» y bondad de ayre^.
compite con hs '(empas ; en variedad de flores con Fefto ; en frutos,
' con la conca de oro de Palermo^ y en amenidad con Salo; fin co-|
jiocer otro tiempo del añoy que el de Primaverary Otoñoj que iainí
caíealexaadei.
jDkTOSCÁNA. PATRIMONIO DE
S A N P E D R O.
LA Tofcana cae entre el Apennino,y el Mar» deíHe la Magra aftaí
/ el Tibcr» por efpacio de mas de dozieataS) y fetcnra millas;
Tiene mucho mayores llanos que la Liguria; porquf tnellá fe al»
xa el Apennino mas del mar^ y da lagar ^ las campañas. Contiene
inQcbas>y grandes valles^.bien pobladas^y llenas de todo bien. Pero
porque digamos algo de fus Pueblos en particular^ paíTáda la Maw
grai nos Tale al encuentro Serzana> Ciudad de que eftan los Geno^
vefes muy celofos^por fer tan vezina del gran Duque: y mas arri^^'
ba Pontremoliicaftillodei Rey Católico: y nolexos del Mar^Maf.
fa> y Carrára» tierras de fama , por los Marmoles blancosy que to:
€lla5 fe ¿prtan> y por los muchos caftUlejos» efparzidos por aquelr
monte» que hazen el país llamado Lunijana. Siguenfe luego, Pie«^
dra' ían(a> y Seraveya> cel ebress aquella» por la fortaleza» y por el
azey te » y efta por las minas de oro» y plata. Veéfe poco defpuesr
fobre el Rio Serquio^ á Leva» y fobre el Arnot á. Piía^ y mas att| ^
üorcncia. A cuyo eftado pertenecen, Píftoya> Volterra» Montepa<¿
Üciano» Atezo, y Cortona. Defiende Luca con fuma vigilancia' fix
libertad, tiene mas de dos millas de cerco, es fortiÍfi<na de fitio^yf'
muros^ y bien proveyda de artíllefia^ y moniciones. Haziáel Sep^
tentrion confina con la Carfañafia» buen valle» y lleno de gente ac«
migera, y prompta á las manos. En lo redante» Ibi cérea» por todat
partes el gran £)uque> Piía^ fueun riempo tan pod'orofa^ique coif
grueíTas Armadaí pudo contraftat i^ lois VeneciañbSf y^lq|SiGcin(W
veíes. Creció con Jos daoos que io^Sarraccnós htzieron i^'Gonova^
el %Qp del 5e5or> nueve cientos tr¿imaytres.' Per dróíe-eoiinp echó .
desarmas con,Genovefes> junto ^.lalflá diei^illo^ Del qual o^ma^
¿gofl |ao .flacpa^ ^tt¿ wiaca jamaafudictg^ ^""
\ ..«
íblo efto pcró fe vieron forzados á humillar la cetvíz al jiigo de
hDS Florcniincs, de los quales aviendofe rebcUdo, en la venida del
Rey de Francia Carlos VIH. y de nuevo, dcncco i j. años íbjuzgi-i
dos por ellos, vino la ciudad cafi á defpoblarfe del todo. Porqud
no pudieiido Tus ciudadanos llevar en paciencia el dominio FIo-j
rentino, fucronle muchos k vivir áSardcna,S¡cilia>y otras partes.
Defta Tuerte, faltándole i ella los vezinos.y al tcrritoriolos labra-
dores, ficndo el País de íitio baxo, quedó anegado de la humedadj
que no vale fino para apeftarfe el ayre. Procuró el Duque Coftnc,
.poblarla > favoreciendo el elludio. y labrando un hctmofo alcázar^
para la refidcncia de los Cavalleros de San Eftcvan, y concediendo
varias exempciones á los vezinos. Florencia es tenida por la mas
hcrraofa Ciudad de Italia , por no dczir , de toda la Chriftíandad.
Tiene de circuitu mas de feís millas: y cerca de ochenta mil vczU
nos, en 24. Parrochias,y 21. officíos, cuyos principales fon eftos fíe-
te j Mercaderes, Cambiadores, Officiales de lana, de fcda, Batiojaíó
Batifulleros, Efpecieros, y Pellejeros. Contiene 66. Monarterios, y
37. Hofpitales. Compró la iiberrad ( fegun algunos) por feis mil ef-
cudos al Emperador ilodulfo,comoLuca la fuya, por diez mil. Ea-
tonces.y defpucs floreció grandemente; porquclaCiuJadarmavai
un meneftcr treinta mil hombres, y la comarca fctenta mil. Es fot-
tiífima de muros, y terraplenos, principalmente a la pjrte del Sep-
tentrión, porque de la otra, eílá algo fu jeta á unos collados, que la
feñotean; inconvenicntejquc fe á remediado con la fortificación de
algunos puertos. Tiene un fuerte, edificado por el Duque, Alexan-
'dro, y dcfpues ampliado por el Duque, Cofme. Sus calles fon dere-
chas, anchas, y fobre todo. limpias, y hcrmofas. Finalmente fe ven en
tila las mascuriüfas, y mejores fabricas aíli publicas, como particu-
lares, de toda Europa; y alTS folla dezir dclla Carlos, Archiduque
de Auftria, que no fe devia dcxar ver, fino en las fieftaa (bienes. Efti
(luefta en un fitio llano, ceñido de Montes, y dividido de coUadosí
y no ay tierra cultivada con mas cuydado, y primor; por lo que en
po&p efpacio della, cogen vino, azeyte, granos, legumbres, y frutas;
y las Villas cftin tancfpeffas en el. que no parece fino, que lasayan
Icmbrado. Con todo cfto, no alcanzan provifiones para un tercio
del ano, y aífi no fincaufa,gartaton dos millones de cfcudos por re-
^£^r4J-^J^J/i.Lasc9lidid€s dc^QsToíuiusS} fe vea con ventaja e[i
; » 2 7 r 3 X 7 ^; ^p
^Xéi ¥lotentInes¡ tomo fon futileza de ingenio^ patfiíhoniai áv/fo^
y pendencia, diligencia^ induftriar>' aptitud á las artes, afll de paz;
^omo de guerras una puntualidad en Cn modo de proceder, fabec ^
f ecojioceo y^valerfe de qualqoier ventaja» 7 un advertirlo todo, y no
dercuídaríc de^cofa alguna. Han defendido fu libertad afta el po£j «
trer efiremo» y por la mucha ñitileza de ingenio, anvividpcnpeiH
petuas difcordiasj que los an armynado: que en ñn, es verdad lo
que dixo Tucidides, que los hombres denotan, feliz ingenie, rigea .
^lKt)or una República. También fe perdió Piftoya con las difcordr-
tas, y Mcvó tras íi á Florencia, y cad con ella á toda Tofcána««itt€
la ocaiion, que aviendo venido á palabras, y con ellas á las ^anos
dos mancebos del linage de los Cancelleres, llevó el uno dellos un
golpe, aunque de poca importancia* El padre del que lo avia heri-¿
do, por atajar el fuego, que defto podia encenderfe, imbióá fu hijo
á prdir perdón, y azer pazes con el otro. Pero fucedio muy al rcvfcs
el eifefto defta diligencia i porque el padre del herido, mandó k fus •
criados prendieíTen al que venia de paz » y fobre un pefebre de la
cavalleriza le hizo cortar la mano, y le di)Do : yd, y d^ezid íl vueftro
Padre, que las heridas no fe curan con palabras, (kio con hierro»;
Nació de aqui entre eftas dos cafas ( la una de las quales fe llam6
Blanca, y la otra Negrar)una tan cruel guerra, que fe llevaron con
ella tras (i todo el redo de la ciudad, que fe vio mas de una vez
con eftos bandos teñida en fangre. Los Florentincs en lugar deca(r
tigar 3l las cabezas del bando , los traxeron como defterrados k ftt
ciudad. Donde aviendo los Donatos tomado la voz de los Negros^
y los Quercos de los Blancos, dividiofe toda Florencia en Negras»
y Blancos, que la trabajaron por largos afios. £ltá Fiftoy a á la falda
del Apcnnino,y tiene á caufa defto, el territorio montuofo ^ pero
con muchas dehefas, y cfcogidas. Voltcrra efti fobre un afpero mon«
te, fegun la coftumbre de los Antigcs> que por eflar mas fcguro^
y gozar de ayres mas fanm,bufcavan lugares altos* y (itios emineii-;
tes.para ediAcar. De lo mas alto del monte baxan cinco caminos»
que abriendo las efpaldas del, llegan á lo llano ^ reprefearando la
palma de la mano con los dedos abiertos^ divididos el uno del otro»
con unos derrumbaderos, y valles, llenas de muchos atbolcs. Ticr
'pt el territorio mas rico de minas, qüc de €\>aLVCis-'^<svQí«-^»5^^
'DES'iíRÍ'PCIÜ!^ ;
*cuti?si íTo te faltan fuentes de agua Talada. Arczzo.vicndofecÓS' "*
,ocoUxas dilTciiftonés, caíl del todo pcrdido> como las demás CiudA:-
<tes de Tofcana; fue vendida por Luis primero de Anjou, por 40.
tnil ñorincs de oto, á los Florentincsicomo rambíen les vendió el
•y* jLcy Ladiflao a Cortona> pocos años defpues. Corre por el tcrrito
líodeftas dos Ciudades la Cana, Rio paiitanofo. y fumamcntc da-
ñofo á los vezinos: verdades, que de cada día fe le van fecaiido los
pantanos, y divirri^ndo las aguas. A los pies del Apennino efti el
yaisde MugcUo.atraveffado dilaSievc.muy ameno, y frudifcro/
y entre el Arno,y Aretino,el de Cafeniino.rico de vino, granos,y
ganado. Enere los Pueblos de cuenta, del citado de Florencia, no cJ
bicti dcxcmosi Ptado> Pcfcia,San Minlato, Einpoli, San Geminiano»
íiquencjPietra Santa, Barga; á la marina, Liorna, cartillo por fu foc-
tatcza.y por elcommercio.imporrantejy mas adelante Piombino,
nacido de las ruynas de Populonia, qucelUá tres millas. Con el eP.
tado de Florencia alenda el d j Sena. Ciudad fjrtiilima de (Icio, aun*
que con la libertad i perdido muchillimo de la antigua fama, y glo-;
lia. Tiene circo millas de cerco, y veynte mil vezinos. Eftá á 31.
millas de Florencia, y ay tanta diffetencia de trato, y coftumbrcs en-
tre linos, y otros, que no puede aver mas. Son aquellos parcos, y
ictirados; y eílos largos, y de mucha hofpitalidad : aquellos tenaces,
y próvidos para lo venidero; y eílos fáciles, y liberales: aquellos co-
diciofos, y cuydadofosde fus cofas; y eftos fenz¡Uos> y con el cora-
ron en la frentCi aquellos dados á mercanctas, y gananc as, y eftos
contcntosde fus haziendas, y délos frutos de la Aldea. Tiene Sena
un muy graude,y fértil Eftado,coiilas Ciudadesdc P¡enza,Montal-
cÍoo,Ciiíí,Soana.MalTa,vGro(rcto fin otras 26.tierras muradas, aün^
de muy pocos vezinos. La marina comienzaiCapiUa.y fe alarga afta
«I riachuelo Florjcs toda de muy proprio terreno, para panes; pero el
ayfe.peftilencial. Ticnclraliaefta falta, que cali todo loqucayaU
macina^del RioMacra. kTcrracina, es ínabitable,por]a malignidad
del ayrc. Y fin efto.eíticnTofcanjjlaChicna; y en el Latió, las la-
gunas Pontinas; que mueftran bien i, los vezinos,!a peftilencia de fus
aguas. Bien fabidocs,otrofi,quá mil fana es Cervia, Ravenna.Coma-
qiiío,7Aquilca.Sobrc la marina fe veeScatlino,Caftellon,Telamortj
OrbitellOiS. Eftcvan.Porthcrculcs.ycl monte Acgcntiro, lugar cele-
^ -- — - - ^^
3 S l^'J^litTt.- t%
. Üc fu fitio» pala fabricar una magnifica Ciudad. Y vetiladefamcnte
( valga efto lo que valiere) meparece^ que la naturaleza quifo reco^
ger eneílemontcjcomo en un compcndio>todas las perfecciones de
ayre) aguas^ puertoS) terrenos, fra¿los# y ficio> que avia efpárzido
por todo el redo de Tofcana. ^
En efta Provincia comienza el Patrimonio de SanPedro> dexadoF,
á la Iglefia Romana^por la CondeíTa Matilde> en tiempos del Sumof
Pontifice» Paícafio> por los años de i lOO. Eftiendefe defde \i, Pc(^
Qia3( que enera en el mar> no lexos del monte Argentero ) y de Sai|^
QuiricojaftaCeperáno. Pero profiguiendo la comenzada defcríp^
clon de Torcana> vceíe entre la Chiana^ y el Tiber ( allende de Arc-f
zo^ y Cortona , el amcniífimo lago Trafimeno> y mas allá á Perafiay
fariiofa Ciudad^ y entre los Kios Flor> y Tiber>á Picillano^ Aquapen-f
dente, y Orvieto, celebre por fu fitío» pozo>y Catredral; Bolsena coní'
fu lago» Monteflafconi Bañarea» Caftro» Nepe, y Vit^d^o^ iluftre por
la larga reHdencia» que hizieron en ella los Summos Pontífices 9
mientras fueron trabajados por los Senadores de Roma: Orta ,
GallefC) Ciudad cafiellanas y haziá la marinad Corneto» Tofcanella/
Ciuitavechia, Porte, y Brachiano fobre el lago Sabbatino» Ronci*^
llon, Stttri> y Matiiniano donde fue ia Ciudad de Vei.
umbría.
PAflado el Tiber» fe entra en la Umbría» que oy entra en el Ducar
dade Spolcto: eftá por la mayor parte k lo fombrio del Apenni*
DO» de lo que tomó el nombre de Umbría. Sus Pueblos fon de los
iDas guerrercsde Italia»y fu tierra de las mejor pobladas della:iIo
que ayuda no poco la variedad del fitio» que ya fe eftiende en fertilesl
campañas, ya fe levanta en fragofos montes, y ya fe baxa en frutife*
ros collados* Sus Ciudades fon JBurgo»S. Sepulcro» Ciudad de Caftc«f^
llon> Augubio» y Todi, pueftas fobre el Tiber» Terni^ EfpolitOj Nor^^
cía» Foliño^ Aflis^ Nocéra^ Camerino^ y Amelia. .
SABINA. .
LA Sabina» es un País cerrado por todas partes,de'les bollados de^'
Apennino: es ^gofto^aíinque corre defdel Tibe^ á Lamentana^
Ouüs la dan por lindes la Negra» y d Apcimiaoi^VTiCiitXi^*"^"^.'^^
ies fon Il.!íte, Nifni , Ottriocoli , MiUiano , Farfi , y Patombatt
LATIÓ.
EL Lacio, es la patria de los Latinos. Divídcfc en antigo.y nufri
vo. Aquel fe cílicnde de la boca del Tibcr, afta Monte Giice-
lío, por erpaciodc jo millas; y efte del Monte Circello, aíla el GaJ
tillano: tiene la parte de la marina mal fana,y de ayrecafi pcftilen-;
tial. Fue país otro tiempo pobladilTimojy lleno de grandcs>y iníig-
nes Ciudades: perdieron fu grandeza, por la vezindad de Roma, y
"porlosaffaltos.y avenidas de Barbaros. Roma, que es cabeza de to-
do el Mundo, fe divide parte en Tofcana, y parte en Latió. Es de
aquella el Burgo, y Traftiber; y lo retíante, detta. No fue tan glori-
ofa efta Ciudad por la grandeza de fu ImperíO) con que fe eftcndia,
de las columnas de Er:ules , al Rio Eufcates> y de Inglaterra , al Aci|
lante; quanto lo es oy, por la fuma autoridad, del Vicario de Jefu
Chrifto. Los otros Pueblos fonOftia. Árdea, Keptuno, nacido de
Jas ruinas de Anzo, Terrachina, y Gaeta.-y en los Mediterráneos
¡Prencftina, TÍccoIÍ, Anagnia, Frefolon, Veruli; Alatri, Bauco.y Sc-
.¿a. Hoy fe divide efte Pa'is en Lacio, Campaña de Roma,y Marina.
ti ertadode lalgleíia fenece i Terrachina: delante quien efta Gaeta.
llave del Reyno de Ñapóles; aífi por el puerto, como por la íotri
\ ^taleza de fu admirable litio, hazen la parte de Tierra de Labor.
REYNO DE ÑAPÓLES.
YA pues avernos llegado á los confines del Reyno de NanoIeSí
fcri bien dezir primero dos palabras del en general, antes de
paíTar i la defcripcion de fus partes integrantes. Tiene pues efte Rey-
no de circuitu, poco menos de i joo. millas: confina al Poniente con
el eftadoEcleliafticO) por cfpaciodc x jo. mÍllas;ypor las otras par-
tes lo cercan el mar Tirceno, Jonio, y Adriático. Tiene de largo
I* jo. millas, y de ancho, por donde mas lo es, 1 50. Alfonfo Prime-
. 10 de Aragón lo dividió en feys Provincias, efto es Tierra de La-
bor, Principado, B.ifil¡cata,CalabtÍa,pulla,y Abruzo. Perodefpues
hizo tres partes de la PuUa.efto es Tierra de Otranto.Ticrra de Barrí»
y Capitanado. Don Fernando, Rey de Ef^jaña, y Luys XIL Rey do
TrancÍa,lo dividieron en partes iguales, dcfta fuerce, que i Efpaña
íacó Cii¿a¿j-J3^j^ riüii¡ y i íiiXi^Ut Tuiti.dtLa'oQt.ííoaU Ciudad
SeKapolcs^y^btuzo.Hoy (e divide comunmente eti^ii.pÍTt¿s> que
fon Tierra de Labor> Abruzo» Citra> y Ultra» Pulla> Llana, CapiV
tanado/ Principado Citra> y Ultra» Baíilicata» 'Calabria inferior» y
íupcrior» Tierra de Barrí» y de Otranto Contiene 2700. Pueblos» de
los qnales los 20. fon Arzobifpados; i ^^• bbifpados» y i coo» y 400;
iAldeasrtendrá poco mas de dos millones de vezinós. Entre lo ordi-í
flirío> renta al Rey^ algo mas de dos millones d¿ efcudos. Tiene i \^
Principes. 24 Duques» 25. Marquefes» 90. Condes» y cerca de 8od;
fiafones, obligados a acudir perfonalmehte á la defenza del Reynoi^
fiemprc que ay neceífidád. £1 Duque de Alba»en la guerra que le mo¿
yió Paulo IlIL tuvo veynte mil infantestyoo. hombres de armas; y
üoo. cavaUos ligeros. Tiene aora el Rey en el. 1400^ hombres de
armas» dos mil cavaUos ligeros» y una milicia de veynte» y quatro
jnil infantes» treynta Galeras» y 27. prcfidios. Las principales forta-
lezas ron»Napoles»con fus tres Caflillos»la Mant¡a,Croton>Tarant€^
Galiopolí^ Otranto» Brindez» con la fortaleza de S. Andrés». Mono-; '
poli » Bari> Trani » Barleta> Manfredonia , Monte de San AhgeloV
Gaeta:y en los Mediterráneos Catanzaro» Confcnza» y Aqüila. Na
ay parte de Italia» que Heve tantas diferencias de frutos: porque ear
el territorio de Reggio» fe cogen afta dátiles» y en muchos Pueb^
los -de la Calaban a>cañas de azúcar. No ay Reynoen el muhdo> que
Taque tantas proviíiones proprias» para eftraños» pues defpacha al* -
mendras 9 avellanas » y anis para Berberia> y Alexandria ; azafraa
para muchas partes» fedas» para Genova» y Toícana» azeíte para Vc«*
necia>y otros Pueblos» vino^ para Roma: cavallos» cordcri^s^ y car^*
neros» para proveer á' muchos lugares. Finalmente no ay Rey no 4
que tenga menos necesidad de nadie» que el.
TIERRA DE LAfeOR. ;
COfteando pues el mar^ nos fale d camino Tierra de labor » ¿I
(llamémosla a(fi Campaña Felfee» pues no fe le puede avcri**
guár, í¡ es mejor por la bonda'd de los vinos» 6 por la* abundancia
de pan: ó (i es mas amena por la belleza del fítio terrcftre » 6 poic
las Idas» y enfenadas del mar. Fue Capua » antiguamente cabeza'
écfta Provincia » donde las fdbras de deleites» echaron á i^etder i|k
Aníbal ^ con todo fu éxercíto. Efcrivc Cvc^otí , c^itV^i^wsw^^^
D r í ^ j? T > c I o w.
Bftp csi Cartagd, CorÍnto> y Capua-' i las dos priiáei», cí\a% mift
jnoslas acruinacon, porque eUavan lexosdc Roma, y acerca de Ca-*
púa» tuvieron largas confultas, y finalmente, porque no parecieíTcn
cruelcsf aübUndo» una nobiliílima Ciudad de Italia aÜiguraronfo
dcUa . confifcandola el territorio, y privándola de toda forma de
lepiiblica. Dcxaron los edificios en pie, paraquc firvieflcn de acogU
da, para los agricultores, pero quitáronla el Magíllrado, y el, con-;
fcjo publico, paca que no Te pudielfen levantar. Aora no folo ca-
"bezade Campaña, pero, y aúncomo Ciudad verdaderamente Real,
lo es de todo el Rcyno, la de Ñapóles. Tiene íietc millas de circu-
km y i crecido grandemente en nueftros días, y fin duda creciera,
jnucho mas, fino prohibiera el Rey Católico el poder profleguírla
con edificios. Moviéndole í ello, parte las quexas de los Barones^
cuyos Vairallos, por gozar de las exempciones, concedidas í los Na-
politanos, dexavan fus proprias tierras, y parte por el peligro de las.
i ^' alteraciones, de los populares, que ion ditiicilcsde reprimir, en una
Ciudad tan gtande. Es tortifllma de muro,y de tres Cattillos: el prin-
cipal es Caftelnovo , labrado por Carlos de Anjou. No ay Ciudad
de tanto concurfo de feñores, y Barones, ni donde fe aga tanta pro-
feílionde cavalleria, y gentileza. Los Nobles, pata paíTar el tiempa
en excrciciosde honor, fe re tiran i cinco plazas,que fcllatnanSeg-
ge: tiene puerto, ni muy grande ni muy figuro, pero todo elíb fu-
plc con un muelle: no Ic falta fu Trrazana!, donde continuamente
le labran Vaxcles de guerra, tendrá mas de dozientos mil vezínos,
Intrefus lugares Pies, que fon muchos, y bien dotados, es el mon-
te de la Piedad, donde enere locietto, y limofnas, fe gaftan mas de
I Éo. milefcudosal año.conlos quales, entre otras obras ciiftianas>
I tiene dados a criaren poder de amas, al pie de dos mil niños, efpar-
I-
■ * vn
zidosporel Reyno; tiene un hermofirtimo golfo, conplaya, fenos,
Wa*!, y promontorios, de incrcible amenidad. Aqui eftá Puzol, con
tantas maravillas, que no parece, fino que naturaleza procuró epi-
logar en el, todas fus bellezas, Vccnfeporfu comarca, muchos ma-f
Hftntialesdc a^uas falutifcras, y baños, para diferentes cfeílos. Vcefe
un campo, Meno de piedra azufre, cercado de altas peñas.q arden de
cótino,de don icfacá.y cucze el alubtc. Vcefe el mote Aftruno. con
Vfíi cueva.g tiniendoenloaltotces millas de boca.fe va poco i poco
■»5f<wíÍ?(/<?y^á/o ^45/c acer ca á lo hódo i m%<iiSL^
rftol medio iHl qual coExeim cloro arróy o.^*Aqiü etc! l4jg;o A&V)q#
7 los JSañoa de fudor^ y lina abercorai donde nadie puede ^ffoaaiiQf^
4in grande riefgo de caer fubka mente muerto.. No »mcnores«narg4
villa? fe ven junto i Baia,de.los baños Silvanos» Tridoli^ Sodatorií^
del lago Avernio » y dé otras fuentc^de aguas calientes , y de bftñQs
ifaluttfecos y Danfe á efta Provincia tres Ciiidades Metropolitanas:
^&o csf Ñapóles» Capua>y Sorrento: y otra$ iz. Ciudades» entre l^s
«quales» las que tienen mas nombrc> fon Gaeta» Sefia» Ceanp> Caluf #
ATcnafro» LaCerta^^olavy Averfa- tras eftas»Íos Caftillos»y Fueblot.
-flouradosfon cicato>y$Ceáenta.y íey«»,y los caíales cientoiy A^teni».
, PRINCIPADO CITERIOB,, y ÚLTE^
R.IOR. BASILICATA. ''
• *
EL Principado Cíterior,reeftiendedeícieSal|^no» afta Poli^aftro^*
y de San Scvcrino» afta la Palúída ; y lo attavitíTa cafi dt por
^medio el Rio Silaro.Contíenelos Arzobiípados de SalernojV ikm^k- :
^,yo^jras quinze CiuáWcfc^yau.cntrc Cafti líos,, y tierras mura-
idas; Entre las qualeses EvoHicbnfu boíque» Eiaiio^oÁfff jfatte de
'2o. millas de largo» y 4. de ajicho ceñida de fruéííferos collados;iy
l>ien poblados. £1 Ulterior, corre defde^ufco ^ Confa^y á^Cecio&i:
^iene á eftas , y otras ocho Ciudades > '¿fto es » Anellinó» A«ian(k»
-BífaC^iar Montemarano» Monte verde» S. Agueda> S. Angelo^ Vk^^
^otrosij.eiitFe Pueblos>y Caftillos. La Baiilicata contienda Luí
<añia>y pártele Pulla> y las Ciudades de iMelfí^ Venofa>. Potenalf
Ccrenza, Tricarlo» Lavclio» Montcpclofo, Marfico^'RapoUa^ypj,^ *
entjpc caftillos» y tierras. ' * '
PAífemos ya^ la Calabria> cuyos lindes fon el Rio LavO). el maC
Tirreno^yel Jonio^onmasde 500. millasde clrcunferencfé:
dividefe en dos partes^ la que cae fobrt el m^r Tixren9, doode.antí-
4guamente hizieron fu ademo los Brutios^ JTe llama proprianufnte
¿alabria: la otra> que mira al mar Jonio^ie llama Magoa^^bteto: .
<livKic^ efta> eñ íbperior, y inferior.» De aquellíEL>;.es cabeajkidoreiai*'
xa, y defta Catanzaroi aquella tiene diez Ciudad¿s>/y efta» die^y A^
ios dos tienen z&4. entre Pueblos> y Caftillos. Vieenfe: átla ^xvx^-^-
^Enfeoak^ que «da Aoo^e ¿ííi (¿olfo).^
"-j 1.*
■la corriente Jel Faro de Mellina, en llegando aquí, Suelvcri pslTíí
atrás, afta Tauromina. Ay en eftas playas almadravas de atunes >
donde junto con el pcce efpada, los pcfcan los Calabi'efes: con no
menos entretenimiento, que utilidad. De aquí, en palfandoel pro-
montorio, que fe llama cola de zorra, y tras el, al del cabo de las ar-
mas, fe llega a Leucoparta, donde en un momento, fe les trueca h
loS marineros el vicniOj y aífi lo llaman, cabo de Spartivento. PaG-
■fado Luego el cabo Borfano, vcefeenun fitio relevado á Gerache*
.''puefta cafi en la frente de Italia, gozando tan templado ayre, que fe
-¿ize nunca aver llegado peftek ella. Aquí abitáronlos Locrcs, fa,-í
üXpíbs en las Hiftorías antiguas. Dexando tras efto iCabo eftilo,
donde fe labran muchas minas de hierro, fe navega el golfo de Efque-
Jachi, famofo por fus tenipeftuofas borrafcas: y no lexos fe ve Bei-
.Caftro , que quieren algunos fea Petitia, aunque otros dan aqucftc
Jionori Eftrongoli Entre el cabo de las Colimas, y cabo de Alice>
f litvtfCotron; tierra de benigniífimoayrc. Aqui el año is ji- echó
la Armada del Turco mucha^^entecnpcrra, y fe entretuvo algunos
días; de to que tomó ocafion el "Efiípcrador Carlos quinto , para
mandar fortificar la Ciudad. Es cofa digna de confideracion > ver
.quatito mas pobladjs fueron antiguamente eftas tierras, de lo que
jora lo fon. Pues fe fabe pufo ella Ciudad mas gente en campo, con-'
.tralos Locros, que podria oy todo el Reyno de Ñapóles: pues lle-
j«oná ciento, y treinta mi!. Algo mas arriba moraron los Sabari-;
jes, los qualesen alguna ocafion armaron trecientos mil hombres;
TIERRA DE OTRANTO.
CErca de Taranto comienza la tierra de Otraoto, llamada por loí
antigos Japigia,y abraza toda la Peninfula,que cfti entre Taran-
to, y Brindc2.£fcriveE(1tabon,que antigüamcnce tenia trezeCiuda-t
des grandes,y q ya en fu tiempo fe avian reduzido i folas dos,erto ei
¡TatantOjy Btindez. Goza el .lyre muy faao>y con todo eftoieynacn
icUa mucho la lepra, y creo, que á caufa del ufo del tocino, y higos
fc-íccos, que fon el ordinario alimento del vulgo El terreno mueftra
»Ja fuperficic afpena, pero abierto con el arado, defcubre mpy bue-
nos terrones, y aunque fea falto de aguas, provee á los animales de
jnuyre¿aladospaftos:produze trigo, hordio, avena, azeytunas, ci-
1>S l^Aai Ai ■ y«
l^offtdotes fon de macha rencillez en (u trato, y mas abonados» que.
todos Cus vezínos. En cita comarca nácela Tarantela, cuyo veneno,
iie cura con canto, y mufica : lo que efcrive también Gellio con au^
tocidad de TeofraAo» de algunos otros animales. Nacen tambicq,'
aqa¿4a$ CheiOdios, y no ay parte de Italia mas infeftada de laiv<'
goftas, qu&^no dcxan cofa veidc por do quiera que paíTen, y en un^
Ooche talan las campañas ya fazoiíadas. Pero parece, que la nata-
tale^ los i jprovchido para remediodefta pefte, de ciertas aves, lUi'
^adas Gavias, grandes pcrfeguídoras dellas- Eftá también fugeta fu-í
mámente ^a tierra \ temperad de granizo* que á, penas ay año, que
co los aleanze algún defaftrepot eítojy truena terriblemente de iiji^
yieroo'', y d$ verano, como en tierra de labor. Tatanto.^efiá pueftq
(ntze dos mares; el uno de los quales fe llama pequeño, y elotro
grande: enel pequeño(tíenede circuitu i8. millas) entran mucha^
£iienre$,y elB.io Galefo,á cuya caufa, y pox fertan abonanza4o> j
cianquilo, acuden á el innumerables peces> y no menos, qoe %w «^
mar de Conftantinopla. La Ciudad cÁ^ aflentada en una Ifla^ muy;
femejantcá una nave,.dela qual fe palfaii tierrafirm<;^CQ;i puentes;,
el fluxo, y el reftuxodel mar es aquí capidiífimo. De la otra parte^
con un fo0b echo i manos fe ayuntan el xoax pequeño, con el gran-i
de: entran Gateras en cfte foíTo. Donde aora es la Ciudad ( tenidapo^^
una de las mas fuertes plazas del Reyno) eftava antes el caftÍllo..D<^
£i comarca no fe, que dezír mas,de lo que ya dixo Horacio 4t^^
^\ie terrAmm mihi praeer emites angulus ridtt. De aqui , cofteaníitf^
matna, Te ve Cefarea, lugar arruinado pot los deGalliopoli, cott^ia
mti baxo,y lleno de muy gratas acogidas, para los oeces. GalliopoU
«ft^enuna legua de tierra, muy feme)anteá una Urten,en cuyoef-^
tremo efti la Ciudad, fortillima de fícÍo,( por el reparo que la tiazeq
afperÍírimaspcñas)muros,y de caftillo fuerte. Por lo quc.en la guerra
entre AragonefeSjV Francefcs, fe mantuvo con fummoloor, en la
devoción de aquellos. £n paíTando UgentO) y el cabo de S. Maria»
jfedefcubre Caftro, mírado>y refpedadoporUs ruinas, que ápadccí-
.ijodc los Turcos. Siguefeel cabo,y la Ciudad de Otranco: que toma,
nombre de la abundancia, de aguas, que por todo fu contorno ma-<
flan, en tanta abundancia. Tiene grande puerto, pero poco figuto de,
tramontana; goza un cielo templadiiTimo, como fe ^dt ^«Jív^-^ **■
lauxcles^ arrayanes, oUvos , ^ vá.va ^'^'^'^^^^^'^^^^
I-,. 'l
lleva: las ptíías que la ciñen por la parte de la maí, fon faft flacía^
^ucen menos decien añoS) fe an comido las aguas, masde ochenta
Íiaffosdcüas. Brindezquefue un tiempo de lasmayofesCiudadesdo
talíafpor fet cfcala, donde azia cabo toda la navegación de Levan-;
te)oy» por Tus difcordiaseftá medio deficcta. Acaufadefto, es fut
ayre maüílimo: cofa fucedida i todas las Ciudades grandes, que aa
parado en loque ella. Porque, affi como no ay alguna, que mejore*
y- apure mas el ayte, que la frequenciadelos vezÍnos,{ porque eílos
cultivando la tierra, defTecan los lugares pantanófos^ defmontan lot
bolqucs demadadoefpcíToSjConel fuego purgan el ayie malo, y con
los edificios levantados, hallan el apurado, y bueno) afli por el con-
trarío, no ay cofa peor , que la foledad de las grandes Ciudades.
Porque no íblo quedan privadas, de los rufodichos medios, de íti
bien, pero, y aun las mifmas cafas, y los edificios atruynados, fon
nidos de corrupción, y pefte, como fe puede ver en, Aquileyai Ro-
ma, Ravenna, AlcxandriadeEgipto.y aún en Bagdet,á lo que en-,
tiendo. Por efto, los Griegos no cnfanchavan mucho fus Ciudades,
f latón no quetia tuvieíTcla fuya, mas de cinco mil fuegos. Aríftotil
quiere, que todos los de fu Pueblo puedan oyr juntamente, I^ voz
del pregonero. El puerto de Brindez, es femejante a la cabezada
un ciervo, cuyos cuernos ciñen ala ciudad, el interior ( porque -fe
divide en dos) [*e cierra con una cadena- y el exterior eftá defendi-
do de dos pcñafcos.quefalen del mar>y otras Illas. La entrada de
iquel.era hondiílinia.-peroen la guerra entre el Rey Don Alonfo>
y los Venecianosj fue handidaalli una nave, quelo a llenado de fu-
erte, que apenas pueden entrar las galeras. De aqui. dos valles he-
chas artificiofamenre. reciben y llevan el mar k los dos laJos, de la
Ciudad, de tal fuerte, qaec.ifi la hazcn pcninfula.Tienedos fuertes;
cl uno, entre los dos cuernos , labrado por í^ederique, fobríno de-
Barbaroxai de piedras quadradas.y de hcrmofitíima fabrica; y el
otro, en la Ifla de San Andi ei, á la boca del puerto exterior, edi-
ficado por cl Rey Don Alonfo. Entre Brind?:z, y Otranto todo es
©livares: pero de Brinde- " Oftano,( efpacio de 24., millas ) do ay,
fino cefpedet.y malezas, brindez dillade Roma 360. millas; y de
Durazo 2 20.En los Mediterráneos Te vceLccci donde refide el govi-
érno.y la Nobleza de la Provincia, que iaá iUiílrado en edifícios, ca-
" ■^^j'corccúnUtdc talfuenctq C3 tenida poi uo.a, ocaüeá* Ñapóles,
í U L L A. •■ • "■
EStíendefc de los confines de Brindez, al Río Fottot. Divide la
el Rio Lofantccn tierra de Bari, llamada por los Latinos, PeiW
iet¡a:ycn Pulla, lana, dicha por los mifmos Daunia; Comprcndefc
en ella íegunda,el Capitanadoj qwe-abrazaal monte Gargáno, coa
/us contornos, y entre todos, irezc Ciudades, y 90. entre aldéas,y
«aftiilos. Las Ciudades fon, San Angelo, Monfredonia, Siponto»
£alpe, Lcfina, Vieíle, Afcolí, Bovino. Firenzuola, Volturana, Tre-
molC) y Troya, En el monte Gargáno( qi'.e entrando como brazo
del Apennino, cnel Mar Adriático, tiene de circuitu 120. millas)
par cccn epilogadas todas las riquezas de Pulla, con abundancia d¿
#gua5. Diomédes, lo quiío hazec itía, poj: t«n«[ l'u lQmo.no masdit
llosmiUas, de ancho- Los Sarracines, conocida la oportunidad dt
fu íltio , fe hizieron íuertes , y Te dcfendiecon en el, mucho tiegipo-'
Porque i la verdad, no a^y pueíto mas, á f copofito para.reñoEear, ti*.
pajarel E^eyno.y el Mar Adriaclco. Tierra de Basí,ccmtiei}e. 36.enn
íre CaftÍllos,yPueblós,fín.i 4' Ciudades. Entre las quales>fon las mi^;
lores, Bari, y Trani>ydefpu.«s della5>Monopoli,PolÍñano,Cjra,vínak
f- Bitonte. La Pulla, pucúo, que ten^ el terrcnp areni¿c.o>y:liger(í>
j q por eflojlleva poca yerva,y corta,cs con codo eílo,tah f!eí:undii>^
provee de infinitas carnes i KapQles>5clavonia,Venec¡a-yTorcána.
Abruzo, es lo mas frío de todo el Reyno: termina por un cat>»
i(on<«l f ortoTyy por otro, con el TrcAto: divídelo el Río Percárisi^
citerior, y: ulterior. Aquel contieac 150. entre tierras, y Ci^'ftosjr.
cinco Ciudades, quefon, Benevento,Lanciano, Ciudad de Quietos*
fiiwUd Burella, y Sulmóna : y eñe, 21(4. cutre Pueblos» / Caftillai«
fin quatfo Ciudades, que Ton Águila, AtrítCiudaddefenna, yTejlh
ramo. Enrique IV. dió Benevento- á la Igfcfia, en cambio de cJcrtp
iributo^queLeonlX. avia dc^cadoi la IgL-fia.dc Bamberga^rLi pa-
tria: el qual reamóla Iglcfiaj por mano de los Normandos. Aquí*
la,fuc edificada per et Emperador Fcderique H. que la iraxolos Pu-
^losde Amitcrno,yde Forconio. En Lancianofc guarda una hoítia
<onfagtada, que fe convertió en fangreiCÍlandoU unjudio dando de
puñaladas. Con«l Abruzo, fe comprchende el Condado de Molifi*
'^uc tiene cicntoif quatro Pueblos, murados, fi,a las c^VL-a^vc^^r^rv
MARCA DE ANCÓN A:
, ^'CNtre el Apcnnino, y el mar, defdel Pronto á la Folla, cfta fa
,J^ Marca de Ancóna: toda repartida en collados, llanos, y valles
licas, de azcyte, granos, y vinos, con n\uchas, y grueCTas poblacio-
Jies,( entre las quales es, Fabriano famofiíllma ) y eaftillos, y 1 1 . en-
,trc Arzobirpados, y Obifpados. La de mayor comercio, entre las
Ciudades, es Ancóna; la mas poderofa, Fermoi la mas fuerte, la
Rocajla mas hermofajAfcolijia mas fértil, Jcíi; la mas antigua, Oft
mo ; la mas favorecida, Macerata ( porque en ella refide el Govcr--
nador de la Provincia, la Rota, y ay efludio,)ylamasfanta,Loreto.
Los moradores dcfta Provincia, fon de animo fiero, y por efto, muy
aptos para la milicia: en fu trato, y coftumbres, torpes : entregados
á la Agricultura, fin mucho cuydar de tratos, ni mercancías, y quizi
^s la caufa, no aver en toda ella rio navegable, grandes llanos, ni
otro puerto, que el de Ancóna, que fi bien es muy nombrado, no
¡guala fu bondad k la fama : porque cfti cafi cegado, y lleno, y con
cfto, poco figuro: alli todoel commerciodel golfo, fereduze neccí^
fariamcnte i Venecia. Entra en la Marca,partcdcl eftado de ürbíno.
£inÍguaIia,Foírombron, Pefaro,y Fano, todas buenas, y razonables
■ 'Ciudades.
romanía:
DEfde la Folla afta el Penare, y del Apennino al Po, fe cfíiende
la RomanÍa,enayre, y fertilidades muy femé jante ala Marca;
con las Ciudades de Rimini, Ceséna,Faenza,Ravcnna,Fotli, Imola,
Sarfina, Cervia,y Bcrtínóro, donde fe tralladó la filia Epifcopalde
forlimpopolirá feis miUasde Facnza.cftáBrifighela, cabeza del va-í
He Larr.on.que^ticncde largo, diez, y de ancho, fcis millas, con di-
ez, y Ccis mil vezjnos. La mas llultre de todas, es Ravenna, donde
hizieronfu rcfidencia algunos Emperadores: y defpues los Exarcos,
-del Imperio Conllantinopolitano. Y porque el nombte de Exarck-i
do, es harto celebre en las Hillorias , quiero dezir aqui fu origen»
progrcdo, y fin. Dcfpucsque Narséies, Capitán de JuftÍniano,y del
Emperador Juftiiio, alanzó de Italia á los Godos : comenzó el Exar-
cado. El primer Exarco,^ que es dezir, fupremo Magirtrado}fucLon-
if'ífftíí £•/ gu¿i MázÁcado íu aiCcnto en fiva\MVfta> (los&o lo tenían lo*
-Reyes GodoíjquItíS el acoftumbrado modo de góvefnafí.pof Tto-;.
vincias : poniendo un Duque en todos los Pueblos, de importancia i
lo mífmo hizo en Roma» tviendole quitado el Senado^y los CotUU-
les. pe fuerte, que era grandiílima la jurifdicion del Exarcado : peto
liando loe Longobardos alTolarofli el Imperio, también el cfpiró.;
.Quando Fíplno alanzado i Aftolfo> lo inviñió k la Igleíiay conten}»
lel Exarcado i Raveniu, Sarfina» Clafle* ¥orli , y Forlimpopoli il»
^ales Ciudades formavan un eáado> que fe llamava Pentapoli : y fin
xffas i Boloña, Reggío, Modcna, Parma, y Plafcncia, con las demás
-pueftas entre el Apcnnino> y ei Po. Acabófe el año del Señor 751;
en el qual, Aftolfbj R.ey de los Longobardos tomó k Ravenna: de fu-í
ccte que dató 183. años. Y no es indigno de confidcracion» vei, que
los Emperadores Romanos , particularmente Honorio» los Reyes
Godos, y los Exarcos, cftimaiTeni Ravenna. entre todas las Ciudaw
des de Italia, por digna de fufiUa^y Corte. Lo que, eftoy pcrfuadidoii
caufava entre otros refpedos, vct que kfu abundoliílimo territorioj
(que defpues en parte loan anegado las aguas) fe le ayuntava Ix
oportunidad de íu puerto, que aora cCtk cegado. La hifolencta, con
que los Exarcos, fe tratavan con el Fontiñce Romanbjfuemotivo»
fara quo el Arzobifpode Ravena, en tiempos de Smeraldo, negaíT)!
la obúliencia al Papa. La qual rebelión duró afta los tiempos del
Pontificc Donno, ó fegun otros, de Agaton; quando Teodoro Ar-.
zobifpOfVicndofe maltratado de fu Clero, fugctófu Tglcíiaal Fonti-í
£cr Romano. E&a Provincia de quchablamois, fe llaihó prtmeio
f laminia>y CarlosMagnOfpor borrar del todo el nombre del ExarcJH
.do>y por aficionar el Mundo,^ las cofas de Roma,U llamó Romanía;
LOMBARDIA MARCA t RIVIGIANA:
LA Lombardia.Ia qual abraza laGalia C¡fpadan3,y Trafpadans;
eftiendcfe del Pcnaro,afta laSefia, entre el Apenino, y los Aí-
|ies : y la Marca Trivigiana, llamada por los antigos, Provincia Ve-
neta, cae entre el Menzo, y el Po. Verdad es, que ambas citas Pro-
vincias, paíTan comunmente baxo nombre de Lonibardia, por avcr
«cho aqui fu aíficnto, los Reyes de los Longobardos; y porque aqui
íc aparentaron, y aqui finalmente florecieron mas, qneenorra parte
alguna ; y las qualidades del tcireno, del a'iíe,,'^ ¿s.v^j-t^-o.f^ávcft^'^^^
j^ 3 É s '&. R T p e r o iT
y iiMs política de roda Iralta. Como fe ve bien, en la mígníficenci»
* (ts las Ciudictcsi cuya grandeza nace, parte de la t'crtilidad del tet-
' reno» y parte, dcla comodidad del acarreo de la hazíenda, facilita-
do, ya de los Ríos navegables, Teíin,Adda,OUio, Manzo> Adíge,
vTobre rodos, del l'oj ya de las acequias, facadas de elfos, y de otros
ríos .-ya, de anchiirimos lagos, como lo fon, el de Vertano, Lario.y
f enacoi y ya, de los grandes Uano!^, acomodadilUmos para los car>
if,oSj rcquas.y otras bcllías, de carga. A ayudado cambien, no poco íi
Ja grandeza de las Ciudades, la potencia de los Señores, de la Lom.-*»
bardia i los quales fe an preciado, todos de magnificar, y engrande-;
ccr fus tierras. Entre las Ciudades, de las fufodichas Provincias, ( de-
jando á Venecia, entre las Illas ) tiene el primer lugar, quanto á \%
grandeza, Milán, pues, tendridozientos mil vezinos, y uní cornac»
ca pobladiilima.Efla en fitlo tan aventajado, que con mucha razon^
la efcogicron para fu Corte, ya los Reyes de Francia, ya algunos de
los Emperadores, y ya no pocos Reyes de los Longobardos; ñnaU
mente baxo fus Vizcondes fubió á grandeza,rrcmenda a todaltalia.
Es admirable en Milan,clCiftilIo,laIglcíiaCatrcdal,y el Hofpiral»
por fu magnificencia. Su territorio, excedía los demás de Italia, en
abundancia de arroz, á caufade la comodidad de aguas. Pues allen-
de del Tcfin.Adda, Lambo, y muchos lagos, que lerefrefcan; tieno
dos acequias navcgables.facadasdcl Tcfin,y de la Adda, con las qua-í
les riegan, y fecundan los prados, y loscampos, de la propria fuer-
te, que en Egipto. La fegunda Ciudad de Lombardia, es lirefza, no
por mayor cerca, ni mas vezinos, ( pues apenas llega á cinqucnta
mil) fino por lagrandejurifdicion, con que abraza muchos, y gran-
des Pueblos, y valles importantes, y bien pobladas. Entre las tierra*
¿ ella fugctas, fon las principales. Afola, y Salofubre el lagodeGar-
4a : y entre las valles. U de Valcamonica, de 50. millas de largo,
pobladÜEna de vezinos, y llena de minas, de hierro. Pcrtenecenle
ios Lagos de Ifco,tambicn, y el tan famofo de Idri. Boloña, ( que
jnos ji parecido ponerla en la Lombardia, ) y Veróna, fon cafi igua-
les en gente, pues fe acercan ambas, á ochenta mil vezinos : verdad
«s, que Veróna es mayor, y mashermofa.y fu fortaleza nobÜiilima;
pepo Bolofia>csmasprofpetada, y mas rica. EntreVerdnay Padua;
íiy poca diferencia, quanto á la circunferencia de los muros ; pero
"íá'^tftiy* j/^Ci2íc^ parados i^4d^V:gQl lo q¡iii> los Vcaecianosií-
áan áyiUbC \ efta> favorecen lo pollibte al eftudíoj y \ loS eñudiati<¡
(es» cómalo faazen tambienj otros Principes: ambas fon muy fuertes»
Vcróaatkae áot CafttUos, en medio, el uno enciir.a del otro, fa
tfOffijtrcaás, en muchas patees efteril, y afli ningún año coge abun-
dinciadc pan. Tiencfcomo dos llaves de fu rerrltorio, á Leñano
$)brc el Adige>y i Pefquera, fobre el Menzo. Es feñora del nobÜíflí-^
ao Ligo dcGatfda. Ferrara, Mantua, Crcmona, y Plafcncia, foíj
tífi iguales co vexinos^y haziendas: aunque, las dos primeras excé-
4!»»' fia compaTacieti) a tas otras, en fortalezas aíTi de Htioi comor
áe<nano«y no menos en nobleza, y luílrc, acaufa de aver fído mo^
radaS) de íus'Daqaes. Parma> es también Ciudad hermoíiHima, JT
rioble; pero en vczinos, reconoce ventaja h. las fufodichas ; porque .'
faS'ScñorcSjnozn morado tan de propcfitojy conganacn ella, co-
jno los de Ferrara. 7 Mantua. Entre Modena, Betgamo, Vlccnza>
Crema, yTrevigi, ay {tOcadifFercnc¡a,quantokla multitud de fus
jnoradores: pero Modcna^y Vicenza tienen grande territorío^y bue-
ao. Crema, bueno, peto pequeño i Bergamo, grande, pero no tan
:d}undotbdepan; el deTrevigi es mas ameno, y hcrmofo, y baftan-
témente abundofo, y rico. En ct Betgamafco. ay dos valles princi-
pales, la Brcmbana. y la Seriana,( llamadas aíTi por el nombre dedos
lios) cAeriles, y pobres; pero fus moradores, fe valen no poco, con
Ib ífiduñria, y con Us artes del hierro, lanas, y ganado : y llevando
con fu trabajo la tierra á cierras partes, planttin alli vides, de que
tiogeu moy bncoos vinos. Las Ciudades, que fe conjuraron, contra
fedriqueprimecode común confcdcracion,edificai:oná Alexandria»'
y en un ancla cercaron demiiro,y fofibs, yavczindaronquinzcniil
liQi&bEes en ella. NutKa i podido leVantarfe. \ máá de lo qué ftieXit
principio. Novara, eflá affentada fobre un collado, en medio de una
cfpaciofa.y fruftifera comarca, fembrada toda de flores, y caftillosí^
cnrrclos quales, fon los mc)oresOIcgio,y Varallo. Han faÜdodcl''
Novares dos Papas, el uno fue Alejandro V. nacido en CruffiHanó,"
aunque tenido por Candiota, á caufadeU larga ábitacion.que hizo
en aquella Ifla í y el otro Inocencio IX. nacido en Boioña, pero de
padre, y rradre, de latierra, de Gravena. Pavía, fi fe atiende aloque
es la Ciudad, ni eshermofajni poblada, á caufade los muchos cer-
•os,y facos, que á padecido, pero fu territorio ts ^^^■ívV&vkn»^'^ ^^^-c
«MCnio : Poi Jo que, ios Rey« ^3ic VQs\.oT>«iiíoift^«^A*^"^'^^'"'^'^'^^^
por Corte. Ay en cita Ciudad dos infígnes Colegios ; fundados el
Uno, por Carlos Borromeo, Cardenal de S. Práxedis, no menos bica
ínftituydo.qLiantoá las regias, y difciplina, conque rigen á loseftu-
diantcs; que mngniñco> quanto ala fabrica, pues es una de las mas
gallardas de Lombardia : el otro por el Sumo Pontífice, Pío V. de
glorióla memoria, el qual aunque no tan íumptuofo de fabrica, es
muy acomodado de apoicntos, y regido con grande orden, baxo la
fombia del Señor Cardenal Alexandrino. Lodi, ni es grande, ni her-
mofa Ciudad, pero es lu territorio, de los rrejores de Italia : y aflt le,
renta al Rey, mas de cien m il eícudos, el año. La Ciudad de Como»
aunque tiene el tcrrÍcotio,algoaípero, ayudafe mucho, para elcom-
mercio de la comodidad de (\.i lago, de quatro millas de ancho, je
íelfenta, y fcysde laigo. RcgÍo( fegun el Arifto) es Ciudad alegre,
pero, es lo mucho mas, y mas dclcytofo, fu territorio. Tortona»
mantiene reputación de Ciudad, por fcr de tan grande juridicion,
que domina algunos Pueblos, poco menores, que ellaj peroíli terrin
tocio, es pedrcgo!b,y afpeío. Baxo nombre de Lombardia, fe com-
prende también el Monftrrado,llamado aíTi por fu ferocidad . Es eíle,
el mas ilullre de aquellos fíete Marquefados, de fama, que fon el
Ceva, Ponzoño, Bofco, Sahizo, Saona, y Final. Tiene tres Ciudades,
Cafal. donde rcfide el govietno, fuerte de muros, y de calVilIo; Al-
hajes mayor, que Cafal,pero deayre mal fano; Aique, iníignc, por
íüs faluciferos baños.
Baxo la Marca Tri vigiana, fe contienen también, Feltre.y Cividad
'de BcUun, puerta no lexosde la Fíave: y Ceveda, y Oderzo, puertas
entre la Piave , y la Livenza. No es bien, olvidarme de Seravalle,
que por el grande concurfo de gente, i enfanchado por tres vczcs los
muros. Aquí, por beneficio de las .iguas de la Melóla, fe forjan muy
buenas armas; y ay notable comercio, y trato de paños, y granos.
'Añadefe á. la grandeza de las Ciudades de Lombardia , la muche-
dumbre de fuertes, que la hazen inexpugnable. Las otras Provincias
I tienen fus fortalezas, en laseftremidades,conque defienden el mc-
idio, peco en cfta, quanto mas fe acerca al medio, canto mayor diffi-
cultad fe halla. Rematare eftaconfideracion, condczir, que le fu ce-
de caíi lo mifmo.que i los Paifes baxos. Porque de la fuerte, que
allá el mar, añl ac^, las aguas de los rios, y otras, que correo la tier-
■ f»j/>o{Í€íma¿ buii ia ocuPaQ ios cítíciaosa hazla U mar, ocafiQ.
Ifániló^'ffef entes Talles indíflecables. Retiranié fas apasálada4
comb'leVc tn Padua^y Ravena^ que antes cftavaii cerca^ y ^cyra le^'
nos'del mar; pero las dulces fe eítiendén^ y alargan : de lo que haf
sen muy buena fe> lo$ territorios de Cervia^ RaVenná> Comacquiojt '
Adrja) y parte del de Padoados qtiales quanto nras lexos del manij
eftan tan oprimidos de a]guas> que íhi enábargo de los* gaftos> que (^
iiaaxn en enxugarlos> ni ft pueden cultivar ni habitar. Lacauía ptin^
dpál dbfta abundancia deagüas^ es el Po^ que dividicndofé áqaí^''
cíht muchos Tamos> que infinitas Vezes íalen de madre, ha^e al Polei
fin de Fcrrarají y al dé Rovigo. Y el RenO) que junto á Ferrara entra
en el Po) no es la menor ocafion de fus inundad onies^l caufa de li¿
ciucha lama con que k cegado la madre de aqueÜa parte del Pp.
^e corre' báxo Ferrára> de fuerte^ que ya de ay adelante^ no fe pué:.
de mas navegar. En eftas coilas de map fe házc abundancia de faJL
e& Ccrvia^yComachío. '
P I AMONTE. FRIULI.
LAs dos Provincias del Piamonte, y Friuli^ fon como arraváles^i¡]^
aquella de Lombardia; y cfta>de la Marca Trivigiana. ElPiarT
monte (doy efte nombre á todo lo que eftá fugétoat DpquedeSa-
boya ) fe eftiende de la Seiia) afta el Delfínadoi entré el ApenninO|^^
y* los Alpes: atravieffanlo el Po, la Efturá> él Tanara> y la Doriáf
con otros riós. EAá repartido en campañas copiofiífimás de granost
^ ^y collttdos favorecidos» de Baco> por eftremo^iih falrarle vallesame«¿
niilintas» llenas de muy efeogidas yervas> y muy buenos paftos.Entrk
en lós^ Alpes áin diverfas> y grandes valles^ de las quales» las mas
^elebte^ fon^ la de Ofta, Eftura, Sufa> Perofa, Lucerna» y Angroñaf
Tierte fíete Gudadesj VcrcellisyAfti, Ofta/Jurcá, Turin, Mondovi^
y Foflano. Laimayores^y mas nobles» de edificios» aunque mal po^^
bladas. fon Vercellis^ y Aái¿ Mondovi es la mas pojpulófa» piie$paí> ^
fa de veynte mil vezinos. Turin^ ( qué tendtá cérea de diez» y uett
mil) ei oy filia» de los Sereniífimos Duques^ de Saboya>los qu^lesi
la an ilaftrado con el eftudio» y fortificado con cK^aftillo. Efti en
un importante fillO; para las cofas de Italia^ fúft:toiií0Í üit Coléfii^
ide Romanos» y defpoes» ailiento de un Duquef IR: lo9^ lomba rd!"^!^
JPtó mucho mayor> pero los tíancefcs» ^ot «ásae¿A^V* --— ^
2 j'o. Pueblos mitrados : entre los quales, ay muchos» qSe HÓ tec©-
nocen ventajas en cofa, i muy bacnas Ciudades , como fon Cleri,
JBiella, Cuni, Savillano, Peñarolo, Cariñano, Unigo, Raccongi, Sa-
fa. Avillana, Ricoli, Cavalemor, Momalicr, Clcrafco, BuCca, PuC-
rin, y Ceva. Machos ay de notable fortaleza> como Turin, Jurea»
;Foirino, Peñarolo, Savillano, Civaflb, Viüanova.yBenc. La Ciudad,
de Salnzo. puerta en una apazible ladera de los Alpes, es cabeza de
un iluftre Marquefado, ceñido por todas partes ( fino por la de Frai».
cia) del Piamonte. Entra en los Alpes, con algunas valles, aiinqaé
i-lenas de hercges Ugonotcs; como fon Val de Grana, de Vcrait*
¿eGilbe.y de EfaUa. Sus Pueblos principales, fon, Saluzo, ciudad,
Carmañola, tierra grande, Cental, y Ravel, caftillos fuertes.
■El Fiiutt.fc cfticnJe entre la Livenza, la Irtria.los Alpcs.y el gol-;
fo de Venccia.Co^nienza con los Alpes, los quales van aqui dcgra*; '
dando fe poco á poco, afta rematarfe en hermofiílimas campañas.
El País es atraveílado de muchos ños, que por la vezindad de ¡os
Alpes, de donde caen al mar, no tienen tiempo, para alentar fu rapi-
didad. Los principales fon, la Livenza, fobrc cuyo margen, eftanlos
gallardos, y famolos Caftillos, de Coneano, SacÜe, y la Motta: el
. I-cmon, fobrc qnien cftk aíTcntada la Concordia, ciudad arruynada,
,y el Puerco Gtuaro: el Tallamcnto, con los pueblos de Lariíano»
Efpilimbergcy no lexos San Daniel, y Ofoppo. Eíle es un Ciftillq,
j}uefto en lo alto de una peña, corcinado por la naturaleza, y echo
inexpugnable por el arte, con una cífterna, capaz de tres mil tontía^
Jadas.de agua. Siguefeel Rio Natifon, fobre quien cfti Civadal de
lAuftria,( tierra noble, y rica ) y dcfpnes el Lifonzo,con las tierras,
de Gradifca, y Goricia. fugctas á. los Principes de Auílria. Vccft
defpues, la boca del Rio Tímavo, y algo mas allá la Ciudad de Tricf-
te>qucda nombre al vezino golfo. Cabeza del Friulifue Aquileya»
ciudad grandillima, como lo mucftran bien las reliquias, que afta
aoraan quedado. Fundaron ia aquí los Romanos, para guarda del
.palTo, de los Alpes, { los quales mas aqui, que en otra parte, facilitan
fu afpercza) contra los Barbaros, enemigos de la quietud, de Italia.
íAttila la aííbló, y alTi quitado ya eftc reparo, paitaron libremente
defpues, tan i corta de los pobres Italianos, los Herulcs, Unnos, y
_ XoDgobardos : y aun, no mucho antes, de nueftra era, los Turcos.
r
\íil^ ;|0f#^ekt1^ peftí&io. Las cafas fe le ven eubieltas de yedra» f
Ift»^ caites d« grama#. y noieialtsui itaaavoralcs. Sus vezlnc^i par eceti
€0 cicotoiwaas miieccosb quevivos^fofl caxdeoosj madlentos>y mat*
acjodkiaoadoSkTienclalgkfia Patriarcal» iluftre por la memoria del^
JEvangcÜflaSiaaMaccofc.y pofilapotcncíai de los antigos Patriarcas^
SLSiiffio Foatifico^PclfigiCtrafladó fir filia á la Tslcíia de 6|ado¿
por las muchaaincnríioiiiÉf^delosBa^baiPOs. Pero muchos añóadeí^
fpiei» como obruvielTciiiloa VeaecianosObifpo>la digni(iid,y titule^
]tosia<ccaJ. fue ukknamente transfiíiudo^ déla Igleíiade Qtada»^ lar
deVcnecia>en tiempos de Nicolao V. quedandofe ÁquUéya>coft
íblo fií citulo» y dignidad. Y porque^ el ayre de la Ciudad es tan mal
fano( como aoradezia) el govierno de Fríuli^ y la fumma de lo9
negocios» (e á> modadodel todo \ Udene» Ciudad» que tiene cinco
millas de cerco» y diez^y feysmil vezinos» Aora ya que avemós def-
ccito» las Provincias del Piamonte, y Friuli» digamos dos palabras;^
de lo, en que fiml}olizan»6no.AnÁKaseftanpa^a$j^da parte pofte^
rior de los Alpes» diftinftas^ de campañas, y coliados 5 y bañadar
ckmttchoSf y sápidos rios^ Pero et Piamonte» haze notoria ventaja^
aílPriulióealaríqutT^dc laspMviíiones. Porque» aquel abunda de
trigo» vino» carne»y fruta^ de leche 5 pereefte^ aunque Heve naucfaos^
y {uuy buenos vinos» es pobre /le pan» y de lo demás^De donde es>
^ los Piamonteíes fon amigos^ de pafiatiempos» goftan de la ocío^
fidad, y nyis de la Agricttltui:a,» que de otr9S qualefquiera exercicios^
^(de aBotado iiogenip> de ^mos puros» y pAci|icos:.por *el contrario»
los del Fríuli, vebeqaentes^fiStivos, (blicitos>.¿ induftriofos. Son oca-
fion> dcfia idiveríidad de ánimos^ y de ingenios» primeramente, la
ivtilidad del Piamonte^ y la efttr iíid^d del FriuU \ y íunto con cfto^
Ik diverfidad del fitio» de ambas, t^orque» et Fiamonte eftj^afi echa*»
do en una vaUe> cMseIot«|^lpes» y el Iflon^rrádo; y de aqui «s^ que
el: ayre^ que le bafta^ |io c» tan libre» abierto y vatio» y mudib^> co»
Ao el del Friuli» que porcftar entre el mar>.y los Alpcs»ei:á támbí»^
en abierto, paiatVaricdad^'ayfeSiy de vicntoi/deque procede la
viveza» y lafutilesááe los ingenios. Los Lombardos^ fundaron en
Italia^ los Ducadw del friuli^ Spol4(c>»TBri«» y^ Benaveñte,
!...-■. ■/...'- • IS^ T R-l A«' - ' -
|r>Omicnza \m Iftfit>«l Rio Rifano» ¿ FodWío^s^ V«íet '*^'^t
.jt. #• V
to 'SESCRIPCJO'Ñ
£s de fítíoi montúofo, pero, no afperoi copiofo de vl&as, olÍTáfeJfj
trigo, y partos. Entre los otros montes, el Monte mayor, ( llamado
allí ) tiene una abundofillinia fuente,en lo mas alto, con tan peife¿íos
fimplcs, en las laderas, que lo acuden í vifitar por efto, los Medí*
CCS, de muy remotas tierras. Las mejores Ciudades defta Pcninfula«
poreftar fobre Iflítas, las avenios pucfto entre las Iflas, JuftinopoU^
irola>y Roviño. Las otras fon Piran, Umago. Ciudad nueva, Paren-
zo, y Pola, que en tiempos de Eílrabon, era linde de Italia : tiene nos
buenos ayres, y es mal poblada, como también la mayor parte, di*
Iftria. Los Venecianos por poblarla, conceden i los que van á labrar
cafas en ella, cierta cantidad de tierra, con muchas exenciones, y
franquezas. En los Mediterráneos, no ay lugar, ni caía de importan-
cia, allende dclosfíudos de la tierra. Sus coilas de mar abundan de
íai.quc es la mayor mercaduria, delfttia.-y, ne menos de pefcado»
ácaufadela muchedumbre de lílítas, y fcnos. Los vezinos, ni fon'
de vida, ni deanímo, muy grande: y los ayuda no poco i empobre-
cer la vezindad de Venecia, la qual á caufa de la mucha cantidad
de fus moradores, atrahe a fi para proprios ufos, todos los frutos de
los circumvezinos :no fin mucho intetefle de algunos, que fchazen
caudillos del commcrcio.
DESCRIPCIÓN
DE LOS países BAXOS.
A Gallia Bélgica, á quien dimos por termino, la Schel-
da, llegava, fegun Cefar, afta el Rin, y aíli abrazava caG
todos cftos Paifes, que fe llaman Alemana baxa, porque
^ fimboiizan en lenguage, coñumbres, y Icye*, con los Tu-
dcfcosjy por fer baxos.por la parte del Océano, de quien fon i las
vezes anegados. Llamanfe también Flandes, por la parte mas inílg-
ne, y mas Üuftre. Tienen de circuitu cerca de mil millas j y fe com-
prehenden todos, defde la metad del fcptimo clima, al oiftavo: y
del cinquenta i los cínquenta, y quatro grados. En el qual cfpac'O,
entranídicz, y fíete Provincias, docicntas, y ocho tierras, muradas:
¿ica£o,¿ GW^acasi} ^ucpafluí pox uUs» ^m^ d^ íeYs,Q^il* y ^^^t^,
-^Wi los JA/snJtAmi ' fr
fiífití iMéMlSonStiApánarioi fin las otras. B ayi%^ esgenefá'Ifflehte
liooicflo^y gracAb# pero fano> f £eamáo i y affi vemos» que las ovc^
|as llevaa tres, i^quatroxriacícle uoa vez> y ^os novillos las vacas#
-muchas vezeiK y con efto tanta leche^ qae fe haría increyble á qoiea
no lo avieffd vifioV £1 verano es abonaDzado> y apazible ; y el ínvíw
^noy UtgO;^ ventofoy y con vehemente frió, 6 lluvia. Oyenfc pocof
'traenos^vcenfe pocos rayos>y fíentenferariíGmos terremotos.El ter?
icno eftá por la mayor parte» deíplegado, en efpaciofos llanos. Ajr
fHftcos coñáctes^y menos mdtes» fuera de Henád, Iffamijr,y Luzebur«
go* Pnefto q,el terreno en algo de Flandcs^y Brabante» fea arenifco»
es empero muy bueno, y fértil de granos, y paftos. No ufan mi jos >
ni panizo» ni otras legumbres» que havas> y trbejas> á caufa de los vi*«
cntos^que por fer tan rezios» las arrancarían. Siembran boccor( que
es cierta efpecie de trigo» Sarracino ) para dar illas beftias, y pare
' criar pollos. Llevan muy buenas'peras^ y muchas differencias de
manzanas.* pero la demás fruta» es muy deflabrida. Los higos» aU;
mendras, y femejantes» no maduran» fino coa mucho trabajo. Y déla
propria fuerte las uvas» fino es junto ^ Lovaina, Namur»Luzembur:ir
go» y liege» donde fe haze vitio ; aunque poco» verde» y afpero. No
llevan ^inos» ni ab^es ; pocos laureles» y menos ciprezes. Tienen
ganados domefticos> de toda fuerte^ fino fon Búfalos. En Fr¡fia> y
Olanda» crecen los bueyes dcfmefuradamente, ( ay algunos 4e mil
y feys ciepta^ libras» de diez> y fcys onzas la libra : y á ávido alguna
de dos mil> quinientas» y veynte^ y ocho libras } cuya carne> no re«
conoce ventaja en íabpr> y bondad» fino i los de Inglaterra. Flan Jes>
Gueldres^ Frifa > y Otanda, crian rouchifiimos cavallos » grucfibs^
galVárdos»y betlost áiknque algo pefacfos» particularmente de cal>eza«
Los mas ágiles» y ligeros^ fon los de Flamkes, donde losforaftéros»
fe mejoran. Ay muchos9*y^ ricos bofques^ en quien fe crian» infinU
tos animales de caza^y 4e quien fe faca> grandiffima cantidad de^
leña. No ay en todo el País lal> alumbre» azufre» ni otros mctaIes^
que hierUb ^ plomo»con harto poco de azófar : peto lleva muche
rubia^y cáñamo.» Las lanas fon aleo afperás^y grofséras* Ay aVes de
todas Asertes^ y allende de las: attcOras» lleva laOlanda» infinitas de
egjbi* Del pefcido>al& de agua dulce» como falada» diré por ahorrar
fjwras» que Luis Gntchiardkioyqne con famecusve^^^^^^^'^^]^^
|ÉÍu eftas ProviaQÍe% d^
que fe Gican, cinquenta mil cfcudos s los Salmones, veyflttfmit;^
los Arenques, un millón, y 470. mil deudos el año; de lo que, fe
puede juzgar lo demás. Tienen pocas fuentes j de los Rios fon, los
mas famofos, el Rín, la Mofa, Efchcld3,y Ems. El Rin f conviene
dezir aquí algo del, y de la Mofa, paca la inteligencia de los Pue-
blos ) nace al monte de San Gotardo, defde donde, corre enteco, y
por una madreada Lobic, tierra de Gueldces, donde fe divide en
dos ranios. El derecho en llegando a Amen, defpidc una parte de
fus aguas, por el folfo, que cavó Drufo Nerón, en el Ifel: y con lo
redante corría un tiempo (fegun fe dize) por la Ciudad de Verec-y
Xeyden al mar ; pero de algunos centenares de años á efta parte,
avjcndoelmar, con fusbotrafcofas olas, amontonado arena, impi-
dido lela falida»y cerrado la puerta, bolviofc al Rio Lee, tomándo-
le el nombre, entra junto k la Aldea de Crimpen, en el Meruue, El
íinieftro ramo.en el mifmo Lobic, toma nombre de Uval ; y á Heru.
enden fe junta con la Mofa, donde fín tomar la fu nombre, fe dcfa>
compañan j y en acabar de formar la Ifla. de Bommeleruvcrt, fe bu-
elven i juntar en Loncftin, y baxo de Goricum, toman nombre de
,Meruue. Donde defpucs de un rápido curfo, échala Iflkayadc IfeU
jnont, recobra la Mofa, fu nombre, y entra en el mar, con tal furia»
que confervala corriente, y la dulzura de fus aguas, por muy gran-
de cfpacio. Los vezinos deflos Paífcs, fon grandes de cuerpo, par*
ticularmenteenOlanda. y Ft¡fia:y ay opinión de que, en otro tiem-
po lo fueron mas: lo que Ccfar atribuye á la lJbertad,con que fe crian.
f ■ ^^^'^' '^ gordura de los cavallos, y bueyes de Olanda, y
m¿Ug 'Iflh. Frifia, me tiene petfuadido, csla caufadeílo, la del ayce,
tfitt éifcifíi. y délos alimentos, que fue mas, en los tiempos amigos,
neafutfiíih g aora. Son naturalmente inclinados á mufica; bcven
ttmra *a.'un inmodcramentc : imitan con lacihdad, quanio vcen.- va-
titm (kí- len infinito, enlasAitesmanualcsicomo lo mucfttan bi-
en, las tantas diferencias de tapicctias, paños, anafcotes,
telas, y mercadurías de toda fuerte. Ellosanfido los inventores del
pintar al olio, cozcr los colores en vidrio, y de otras cofas famofas.
Xllosandado los nombres á los vientos, que por todo el Mund»
ufan los Marineros : y en las^ofas maritimas, ay pocas naciones*
■ {me les agan ventaja. Halla las mugcrcs, tienen grandiiftma intcUi-
^trjjcü íiemcccidmui, y traios. pox lo c^vic a^ 'gi<;isi onc no fcpao
WtÉOÍ fjñStS Éjffdi. ^
leif> éfctivlMrque np hat)leO) 6 eotteqdan muchas lenguas. A cau«
^ ia de la frialdad^ y humedad d^; fu complexión, los domina pocof
^JA Uigplviáyiii.la ixiibidia> nUl ^ij^bicion : perofi> y muchifliino^lá
ÍK>m¿r>!» 4a codjci» dg lMtZÍcnd¿ la loquácidad> y la altivas. Y en
pctÍíów¿ái¿fo£f^^% Aficn della» con obftinacioii. OlVfdanfe fácil-.
jbieBte de los beneficios» y de los agraviost y aífi> ni aborrecen» ni
#niaA con firneza. Crega de Jigero» y á caufadeftOf fon fáciles pari
Ut iiiduaidos» y llevados á que quiera : de donde U an venido á fft
IN^ÜMantofideíordcmesi trábalos» y ruiíias^en eftos últimos años> qu£
jKafilo aa del codadeft(iN^4o> y alTolado. X«a gente» que fue un tiem-
po can relí^ofa» y devota ( cómo ^ateftíguan ks taotas^ y tan ricas
ÍAbadía8> Conventos^ y Monafterics; rafitos»y tan magnifícos Ten»>».
iplos ) r¿ i riiinchado» y afeado con infinitas heregiaS)y con 1a FéCá^^
tolica á perdido junumencc .la civil»y con la reverencia para con el
Pontífice Jl#mano> la obediencia devida á fú natural Se&or : trocaih..
do qiiíerwiemenrc á lafimpl tddad» en maliciofa dobiei^y á la con&
taáÜty en obftinadon» La paz^ por quien antes florecieron eftat
^ovincias, con maspatticular luAre^ que todas las de £uropa> cfi^
^n deftecrada dellas» que fu buelta» y ci^ro» es mas fácil de deflcí;
ar» quQcTperar»
DeléLs iifx^yficte Pravtifcids ie ¡os Patfes SaXM»
ESce País pudiera entrar: en la Defcripciotí de Alemaníéj pero
por íéf tan vaflio» hermoTo» y poblado á menefter fcr. efplicaf-
do á parte. A Levante tíene por confín la Francia>á medio dia» %
poniente» el mar Océano^ y á Septentrión Alemania» y Dinamarca*
Dividefe en quatro Ducados» fiete Condados^unMarquefado, %
cinco Señoríos. Ciudades.
£1 D.ile Bravante. Brofeias.
£1 D. de Li mburg. Limburg.
£1 D. de LuxSburgo. Luxeburgo*
£1 D. de Gneldres. Nimfega.
ElC.deBafides. .
£1 C. de Artois. -
£1 C.de Hainaut.
£1 C* de Namur*.
S&deOlanda.
Gante.
Arras. *
Mdns.
^Namnr.
Amfterdám<
ElC.deZutphen.
EIM. del Imperio.
EiS.deUtrech.
ElS.deOveriOel.
ElS.deOvesfrifia.
ElSé de'Groningoen. Gmpthgági
El si de Malines. ^r Malineí.
I Ay dos Feudos Impet iales^ q (oa^
\ El Obií^ado
Ciudades.
Zutphen.
Ambércs**
Utréch.
Devcnter*
Levvaiác»
^^tí V E s e s7 r c r ov
A R T U E S.
cndo ya¿ la particular deícrípcion dcftas Provincias, nos fm
Vlnictii
leal
camino Artués, junto k la Picardía, con quien confina. Es
Pais riquÍ0Ímo de ttígo, que imbia a Flandes, y Brabante, que fon
. tierras, que por no llevarlo, de ordinat¡o> comen pan de centeno.
Su Metrópoli es Arráz, de donde toman nombre los paños de raz, y
tapicerias. Sin cfta> tiene por cuenta, doze Pueblos murados ; y s j o,
'Aldeas. Los Pueblos murados fon todos fuertes, k caufa de la vezia.
dad de Francia,y en particular San Homero, Betuna, Bapalma.Edino*
Rcnti>y Lillers. Masbolvicndo áArfáz, digo, que es Ciudad gran-
diíTima, dividida por fus muros, en dos partes. La una pertenece al
Obífpo, y fe llama Ciudad: y la otra al Principe, y fe llama Villa. La
Ciudad, es pequeña, pero hermofa, y fuerte. Aqui eiiá el nobililli^
mo Templojde nucílra Señora,en quien fe guarda deaquel manná>
que en figura de copos de lana, llovió en tiempos de San Gerónimo*
como el lo refiere en fus cartas : y una vela, que dizen les baxó anti-
. guamente, del Cielo. La Villa, es mucho mayor, y cdi fortifícadaí
allende del fitio>de muy buen muro> y baluartes, con ancfailfimos>
y hondiílimos foíTos ; y aunque falta (íe agua, pueden los enemigos
', mirarla una,y muchasvezes, pero no quedar con cfpcranzas, de con-
quiftarla por fuerza. Tiene las calles muy hermofas ; la plaza del
mercado, de extraordinaria grandeza; y la Abadía de San Vedafto,
con mas de 20. mil ducados de renta. No ay cafa, que le falte fu bo-
dega de bóveda, baxo tierra. hechas,parapoderfc en un cerco cerrar
i ellas, libres del recelo, de artillería, y otros finiertros de guerra.
Eíli bien poblada, y llena de mercaderes, y otíiciales. El officiomas
famofo, entre ellos, es el de texer, telas, y anafcotes tan conocidos
en Europa. San Homer fe denomina de San Audómaro, el qual por
aver vivido en efte lugar, fue caufa de fu fundación, y buen fuceífo;
tanta es U fuerza de la virtud, y fantidad. Aqui fe ve la Abadía de
San Beiiin,con unTemplo, y Convento admirable, y con tanta ren-
' ta,quc *s una de las irejorcs de Flandes. A voto de la mayor parte
de los efcriptcrcs. fue el puerto Tccío. en San Homer.- y por los Di-
ques, y reparos, de que eftá ceñida la tierra fe echa claro dever,que
JJr^avaaíla aqui el mar.Junto á cüe Pueblo, ay un lago, digno de
Micatorá, porgue, eomieae cieitas líliui» iltty» d«: 'jctva, y arboles
jm IOS f^ms -sjiós: »,
&eqtí¿&os> qué .amarrándolas una maroma, las llevan idondc quierai
juntamente con el ganado» que pafcc encima: cofa no menos yer^
dadera^ que admirable.
C A MBR A Y.
COA la fufodicha Frovinciaj confína la importante Ciudad,. de
Cambrays con fu díftn¿lo> llamado Cambrenfe. Algunos qui*
ereujque fea Samorabriná. Es Señor della> el ObifpO) Principe del
Imperio. Enrique V. la dio en protecionáRoberto, Gerofolimita'-;
no. Conde de Flandes ; k cuyos fuccelTores fue defpues confírn:ada,
por el Emperador Federique> año de 1 1 64. Con todo efto, los Ft an-
cefes la an fiepre procurado,trava)ar: baxo cuyo poder^aviedo eftado
algunos añosj facudió fínalmente de fu cerviz el )Ugo> de LuísXL
por cuya gente, era muy maltratada^ y fe pufo baxo 4a fombra, de
Maximiliano, de Auftria» Rey de Romanos : porquien fuedoada
en fu libertad* Defta (uerte^fe confervó largo tiempo, neutral>ea
las guerras, entre la caía de Francia, y de Borgoña^ afta que, Carlos
|V. recelandofe de ciertas platicas, que entendió caminaran á cen*.
Cerros atapados, mandó labrar en ella, un famofo fuerte, que deípues
á dado grandes travajosTi al Rey Don Phelipe,fu hijo, y á todo el
Pais. Porque, en la rebelión de los Paifcs baxos, contra fu Principe
natural, elCadellano de eíTa fortaleza^ la dio á traycion» al Duque
de Alanzon, quando> le vino con focorro, en el cerco^^jue Alexan-*^
dro, Principe de Parma.le avia puedo. Alanzon, la dexó á fu madre:
y aorala tiene,MonfiurdcBalañi:y fu pobre Obifpo,anda por unaá
partes, y otras, peregrinando, como defterrado, de fu Iglefia. Es
Cambray, Ciudad grande, hermofa^ y magnifica, adi por los edifí^
cios publicos>y particulares, como por los muchos vczinos quetiw
ene. Es fuerte de fitio, y de arte: como lo moftró bien, quando tuvo
encima á Luis Bávaro , Emperador » y k Eduardo , tercero Rey, dq
Inglaterra.
H E N A a
HEnáo ( morada antigua de los Nervios'^ pueblos jbéllícofidimos)
ocupa una región de veynte leguas de largo, y diez, y feis de
ancho ; de ayrc, y terreno, felicifllmo. Bananle diverfos Rioi% x «w
fe faltan lagos, y eftanqucs, jot Vo c^^ ^^^¡^^íi^V^^í^^^
/Si
m. y pof confcqaencia, de ganados. Tiene dos infignes floreftas: la de
-Nlormaut, donde fe haze grandiífima cantidad, de carbón, ( comi-
enza ii Qucfnoy,y feeftíende, haziaa Francia) y la de San Amant,
muy an:iéna. Sobre todo, produzc eíía Provincia, grande abundancia
de muy buen trigo , y allende deflo, tiene muchas , y muy famofas
Juinas, de hierro, y de plomo, y de hermoliífimas piedras, para la-
brar edifícÍoE,yotras negras, para hazer fuego, fcmejantes á lasque,
fe Tacan en Liege. Tiene 24. Pueblos, murados, entre los quaics fon,
■los mas infignes, Mons.y Vjlencienas. Mons, eílá fuñado fobre ua
' fsequeño monte, azenlo fuerte, clfitio, muros, y tres anchos foffos,
y ícgunfc dizc, pucdeinchirdeagua,y anegar todos fus contornos,
porque ningún poder enemigo, ícle pueda acercar: eftá rico de hcr-
anofos edificios, de fuentes de agua viva, y lo atravieffa el Trulla»
pequeño rio. Ala fertilidad del territorio, fe le añade la induftiia de
4os moradores, dados á la incrcancia, y otros empleos femejantes.
"tntre las otras cofas notables, ay una orden, ó Cabildo de Canoni-
jgaSjdcgran confideracion. Fundólo Valdruda, Duquefia de Lotarin-
gia, y lo dotó de fu patrimonio, que era graíidiflimo. Eftas ( no pue-
den fer admitidas á ella Orden, fino hijas de Señores, ó Ca val teros
pcincipaliíTimos) viven todas junto alTcmplo, á cuyo fcrvício ati-
enden. Por la mañana viften habito de Religiofas, y paífiído medio
dia, el defeglácas: y pueden cafar á fu alvedrio.Prefide las una Aba-
dcfla. Otro Cabildo, qual efte, aunque mas rico, ay en Nivclle j y
_' otro en Mabulla. Valencienas( á to que fedize ) fue fundada por
■- él Emperador Valentiniano, en una aiiienilliraa valle ; dentro déla
:- qual entra la Efquelda.Ronello, rio pequeño, quehazen varias Illé-
tas; y un arroyo, que paCfa baso las cafas, el qual no folo, es de
provecho para los particulares, perp,y aíin vale para fortalecer, toda
la Ciudad, porque foltandole, puede anegar en un momento, parte
del territorio, y muchos barrios^ del mifmo Pueblo. Tiene anchos,
y profundos fofTos, y baüi'oncs , muy bien pueftos; ni es poíTlble,
¡^ conmenos de dos campos formados. ccfLarla. Tiene dos magnifi-
., centiífimos Templos, el de la Virgen Maria, nucftra Señora, que
» es muy antigo, y el de San Juaní un famofo Palacio, llamado la
S.iladelConde tacafa de la Villa, de ungular belleza: un iníignc
* Relox, q c allende de las horas, mucítra el curio de la Luna, y de
'todoslüs PJdfícíds, con fu5 juefes, y matiQones. Rigcíe eíta Ciudad,
L
asi Lois TAiiss ntm: %^
tf^iiÁti^iStd^yy coáMinherAiofas leyese qae ihelecd fcr ¡mlM«
diada^ déla República mas bien formada, de Europa. Mpns^es cái
t>ezad^ la Provincia : pero Valencienas, tiene par ticularftcgimíeh^
to. Los otros Pueblos, mas t>otables; fon Quefnoy, Landrcfi» A vt h^s^
Morimborgo^ y Filippovilla ( eftas dos fon modernas ) por iiierrei} .
y Beoumont> y Bíns> por amenidad.
N A M U R;
A Ciudad de Namtir, cabeza de iinlliíftre Condado, eftá fobre
' la iini£ftra dé Ta MüTs, entre dos montes : paíTale por dentrd^
la Sambra^ que fe ayunta^, con la Mofa. No es muy grande^ pero
buena, y muy bella: -y conun Caftiüo fuerte, donde í^ íi^lvó Don
luande Auftria, en la rebellioiu de los Palfes baxos. Tiene el Pueblo,
armigero,y ficlá fuPrincipe> Noble, Civil, y menos dado ala mer** ,
cancia» y Artes, que fus vecinos. Es (eñora> de tres tierras muradas^
la mayor de las quales^ es Bovíncs, la mas fuerte, Carlemont,y'la
poftréra es Válencur^íin ciento, y ochenta, y dos Aldeas. Aqui eíti
el bofque de Marlenga, Heno de ñeras, y de áVes, Las campañas íotk
fertiliáimas, de granos : los rios, y las otras aguas, de pcfcádo^ y Icít
montes de minas de hierro, y algún plomo : y entre otras, muy bu6¿
nas, y ermofas piedras, produzen marmoles negros, jafpe roxo^y d#^.
otros varips colores : y también aquella fuerte de piedra, de que fe;',
enciende la lumbre, como fi fuera carbón, y fe faca> fin lo dicho^
cantidad de falitre« Por los quales,^tantos bienes, que de cada día, fe
Tan dercubriendoír en eftos pontes Namurefcs, no reconocerán ven«
ta)a en utilidad^ á las mas fértiles campañas, de toda fu vezindad.
LIE G E.
PUefto (|aef Liege fue defmembrado, de los Páiíes baxos, eft^ taor*
vezino dellos, que por facilitar fu noticia^ e inteligencia, n0#
á parecido bien,inxerirlo aqui.Confína con Ñamar, Limburgo, Lu^
cemburgo, y Brabante. Goza por todo, un muy duice, y relimpiada
ayre. Esferiíl de grano, y d^ frutos* Prbduze vino, aunque no mu-»
cho : carnes áxíiagSt\QÚ]^y át Monte, efcógtdiíllmas, y muchas : tie-^
jie minas de hierro, de algún plomo, de varios Marmqtj
y tanta infinidad de piedras^ de fuego ^ (ac^d^2wVí^x4!
J^ioyE^c^p que allcnae) dcVi^^cí^Tv.Titf^SQ^^
del País, fadári i Vender, por centenares de millafes, de cfcudo?!
£s cfta piedra> de tal naturaleza, que con agua fe enciende,y fe mata
con elazeite. Licge rcconoccpot fupcrior efpiritual, y temporal al
Obifpo) que fin ella, tiene baxode fi á la metadde Maftríc>vcYntcj
y quatro tierras, muradas, quaienca, y dos, buenas Abadías, y 1 700.
A Ideas, con campanario. Es en effefio, País, de tanta amenidad, y.
líqiieza, que lo llaman proverbialmente, Paraifo de Eclefiafticos,
por fer Señores del. Sus moradores dizen, como por refrán, que
comen un pan, mejor qCle pan ; tienen un hierro mas duro, que ht-J'
erro; yun fuego, mas caliente, que el fuego : pata con efte termino»
declarar la excelencia de fus granos, minaf,y carbón de piedra. Pero
.■d'gíimosya, dos palabras Ci quiera, de laCiudaddeLiege. Jaze elU
'enere montes, y collados, fobrc la Mofa, que entra dentro dividida
)en dos ramos, formando variase iluílrcs Illas, y todas pobladas :cnT
^tran también, fin laMofa, quatro riachuelos, que la hazen aiiiéna,y.
fumamente rica, de muy cfcogido pefcado. Nacen las gallardas, f
frcfcas fuentes, caufando notable adorno, á la ciudad, y provecho
& los particulares. Dentro de los muros, tiene de circuitu, quatro
jníllas, pero i caufa de los valles, y moíteSjque abraza, es mucho
mayor, délo que fuera, citando en fitio llano. Tiene muchos edífi-i
cios in^portantcs; el principal, es el Palacio del Obifpo : ocho Igle^--
.Cas, Collcgiadas : quatro famofas. Abadías, de Hombres, y tres de
Wugcrcs: treinta, y dos Patrochias, y entre todo, mas de cienTcm--
j)Ios, y un Cleto.tan rico, y honrado, que ninguno lo es mas, en to-n
da Alemana, ni Francia. En laCatredal, fe ve una fanioía Imagen,
de San Jorge, á cavallo, todo de finjíTimo oro, puro, echo por c]^
Duque Carlos, en rccompenfa de las crueldades, que usó en la ex-
pugnación de la ciudad. Ay treinta, y dosofficios, que ticncngran-
•diliima autoridad, en la República. Sus Ciudadanos, dan mueftras
de ingenio, y promptitud grande, para qualquiera cofa, ferocidad
en las armas, y magnificencia en las cofas Civiles, fon alegres, apa-
ziblcs.y fáciles; peto dcmafiado entregados al ocio, y delcytes: y
^ ion pococoncordcs cntrefi. De las tierras fugctas. BoIlon(fue ven-
'^.dido, por el grande Gofredo , á Efpetto , Obifpo, con arta mayor
gloria, d'l vendedor, que delcóprador ) da titulo de Duque,al Obif-
po, y Frencimonttí, de Marques. Tongren,( es la Ciudad de los Ton-
P'^ix^ íx//^/(^ enue Jos aaíigos )niucft£jLCon.íu^a.uú'^4V'iM, Ioí\uc
r - - - - ^^^^
T3
DI? 20? J2ñíS É2T0I: ^ Í5
filé; Intft ót!¿%^ bienilfsir> de un cansino, que BQt las tdiquiasi
que an qacdadoyfc echa de ver> averfido folado de.lora$>y corti^ »
nado demurojá una parte^ y k otra> y va derecho afta Pací% por ef^
pacto de 200. millas > que por fer tan grande^ fuele deztr el vulgoi
que ifi Diablo lo labró» en tres días* con fus noches. Diñante eñáfon
bre el dieftro margeiii de la Mofa : fue un tiempo, de gran nombret
y commcrcio» mas deftruyó la> el Duque Carlos^ y maltratóla d^
nuevo^Enrique ILKey de Francía>pero por fer el terreno^ tan efco<j
8^9>( tiene muchos Marmoles negros> y minasde hierro) fe va re^
E arando lo mejor» que fe pucde.San Truden> es buen Pueblo» y muy;'
lermofor y toma* el nombre de una Uuftte^y rica Abadía. Efpa/es
una Aldéa»puefta en medio de un bofque»á quien hazeh famofa, muw
chas aguas medicinales : entre las quales^ es la mas principal» Save«
nier» admirable^ contra las calenturas^ rercianá^ jaqueca^ etica, hú
dropefia> y ciática. S^e algún tanto ^ hierro> y puefta en el fuegoj
primero fe' enturbia^ y luego aclarada» fe buelye como roxa.
, LUCIMBURGO.
PEro ya es tien!po» que entremos en el ántigo Ducado de Lucini^
burgo» el qu¿ contiene veinte» tres» Pueblos murados» y cerca
de mily y doziéntas Aldeas. La mayor parte del » eftá en la Selva
Ardeña> que pocoá poco fe á ido abriendo/ y cultivando. Toma
nombre» de la Metrópoli» Ciudad grande» pero> no muy poblada^
por los defaft resaque á ella/y á toda la Provincia le an fobrevenido^
en las guerras pafladas» entre las cafas» de Auílrta^ y Francia. En las
qualcs» ñiecfta Ciudad prefa» y Taqueada» el año 1 542. y defpues rc-i
cobrada» y de nuevo puefta á faco por los Franccíes. Caíi la mifma
fuertcb azar^ corrieron todas las otras tierras fuyas» de importancia^
Arlon»Tumbilla»Momendi»Danvillers»y Juois^ todas tenidas an*
tes» por plazas inexpugnables. LosdeLucimburgo».fon no poco ar^
migeros^ y es lacaufa» no aver Provincia>queproporcionalmente#
tenga mayor nuqierotde Cavalleros: Los qua^s, tienen á.fus Vaf*
fallos tan fugj|^os5.que'no fe 9t reven á caiar» ójtia^er coft^ que im^
porte» fin comanicarla con fu Señor. En Ip reftahte^dannfbeftrtfs da
grandeza» y cprtefb;ty^^ ^y g^ntc»que/e 9ya.moftxado>mascoiiA
tant^ y fiel cop ái Principe. Pues, fe fabe» ipe en U t^Vy^^¿^
?tlfc^aías> cootn^flL Rey C4toVw>vl^^V^<v2ü^ ^^%^^;
56 3^ ^ C 1 7 f C f & ^
Juan de AuAnai coa cuyo favoc» y el de Namúr, tQm¿ anínio, ^-
« ra hazet roftro i los enemigos. !«
F L A N D E S. " ^
EL mayor condado de Europa, es Flandes, cuyos lindes fon, el
Occano, la Hala,Scarp3, la Teñera, y la Skelda: con treinta»
y tres, leguas de largo, y pocas mcnos.de ancho. Goza boniíUmo
ayre, y en particular, hazia la parte de medio dia, con un terreno
razonable, y aiin fe mejora hacía la ifiar, y Francia, llevando mu-
chiliimo ganado, y hcrmofiifimos cavallos. Contiene veintcyqua-
tro tierras, muradas, treinta, privilegiadas: mil.c¡eoto,y cinqucnta
lAldcas, quarenta, y ocho Abadías : y finalmente efta también po-
blado, que no parece todo entero, fino un iblo Pueblo. Di vi de fe en
tres partes, en Flandes, Flamcjaote, Galíícancc , c Imperial ; h la
Flamejante, le cupo unterrcno tan flaco, que vale mas para cente-
nos, partos, linos, y cañamos, que para trigo. Tiene las tres Ciuda--
des, Gante, Brujas, y Iprc.Gante es la Metrópoli, de los Pueblos Coc-
' dunos-famofosen los comentarios de Cefat.Eftá afl'cntada íobretres
Ríos, Skelda, Ufa, y Livia, fin otras muchas aguas/traydasalli, par-
te por la naturaleza, y parte por arre ( porque entre otras cofas, ti-
ene una acequia, ó canal>quedefaguaenelOceano,á quatro legua»
delta, de no menos provecho, que grandeza ) Su circnitu interior,
es de más de fíete millas, y el exterior, de mas de diez. Contiene
¡26. Hieras, hechas por los Ríos, y Canales; 9 3. grandes puentes.por
■ cuyos ojosjpaffan grades barcos: 5. ricas Abadias.-y.Parrochiasmuy
grandes,y muy pobladas; 5 ¡.lugares ragrados,ypÍos, y 52. ofticios.y;
artes. Dan mueftras losGantéfes, en fus acciones, de grandeza, y
vehemencia : y de no menos valor, en armas, que ¡ndufttia en arti-
ficios. Brujas, ella afíentada en un defplegado llano, á rres leguas de
la mar: no tiene rio, fino un antiguo Cañaren lugar del qual( por
no feries de mucho provecho) comenzaron eftos años atrás, i abrir
otro mayor: fu circuitu interior, es de 'algo más de quatto millas i
íxcedc, en magnificencia de edificios, y en anchura de calks.i todas
las otras Ciudades, de Flandes: de la plaza del mercado falen de-
rechas, feys calles famofas,para las feys pucrwsprincipales.*ticnft
60. [¿lefias, oficiadas. En la de San Bafilio, fe guarda la incompa-
fa^Jc reliquia, dcla. fangie 4c nucfttoS«ttOi>^cí.\:k-Oai\&o»<\vi& ícá
Eogro JtijEepe de Anmat¡a> traída^ por Teodorko Elíktio» Conde do,
Bl^ndesrbojívíendodc Ja Santa guerra de Gerufalen^ el año de 1 1 48¿
En UiMiaqae llaman del Agua» fe ve un inftrumeaco lleno de pe<¿i
j|ue3bscub9S>i i^odo de anoria^ quedándole bueltasunrocin^pro«
veo de canta agüa^ ^ un arcaduz foterraneo^ de plomo» que bafta^
para proveerá todo el lugar. Antes que Anverez fe hizieffb tan poij
deroía^ florecía efta Ciudad^ mucho mas» que aora : porque era co-f
ma centro de los tratos> y mercadurías» queaora hazen cabo acuUáJ
TiéQerQjl P^eblo>c¡vihindu(trioro^ y mas íobrio» y templado^ qué
iosotK>$« líeCde aquí el Franco# que es uñ MagiRrado^ Concedido
' por los Condes k los Labradores» eftando mal ratisfechos> de la Juftn
cia déla Ciudad :.qae fe quedó» coD^^ola la adminiftracion^ de los
muros á dentro. Ipre» es Ciudad fuerte de (itio s es fu plaza muy ce-^
lebrada» y redize»que eftk foladade plomo>por la müchedúmbrey
de arcaduzas de agua. Su comarca; es de las mas fértiles, de Flandes^,
FtiCenccenk Flandes Fíame >ante»Gravelingas^ frontera importan^
jte» y los puertos de Dunkerke» Neoporto» Ofende» 7 Efclufa. Lá
Flándes Gallicante^ contiene las buenas» y ricas tierras de Lila»Du«
ai^ Orciesi y Tórnay» pueft as todas» en un País abundofo áe trigo¡
rubia> y ganados. £1 Conde Balduino Barbáto» fundo á Lilla> por el
aoo^mil yí¡ete:y ía. cerco de muros cL de miU diez» y^feySéEsher^s
mofo Pueblo» y de mucho trato : y por eftp» y por las Artes» es teni^
da por la tercera» entre las mejores Ciudades» de los VaíCes baxos^
Dual» es cabeza de los Catuaces ; y Tornay» de los Nervas ; efta^ es
hermofidima» y fortiflima» y tiene un importante Cadillo ; á padecí*
do artas alteraciones: porque en diferentes tiempos» íeávifto ba«
«o Flameocosi Inglcfes, y Fránc^fes^ y a^ra de nuevo^ á buelto kCcM
de Flamencos. Con todo efto» no fe comprende en el Condado dt
F laudes» fifto que hazeefiado>de porli.LaFlandes Imperial» fe lla«»
ma afli^por los muchos años, que eftuvo immediatamente fugeta» k
los Emperadores rcaé eatre los fámofos Ríos Skelda» y la Teñera^
cuya cabeza es Aloft : y afii fe llama también» el Condado de Aloft»
Pertenecenle otras tierras» de no mucha coníidéracion*
B R A B AN T E. ,
Azta Tracttoncant , tiene Brabante por Itndes^» al Occaino : lí
Levante» la Mola; :1 medio dú^ «ocü&Mk efii&títfi:tí£iSiM^^ '
H
lÁcge, y con fel Condado de Namúr : á Poniente, es fu poftfet Vüé~
blo. Ni vclla. Es Tuya aquella Provincia, en que pone Cefar ios Adua-
N ticos, y Ambivarites: de veyntc, y dos leguas de largOjVcynte de
ancho, y So.dcclfculcu. Goza el ayre fano. y un l'ais por la mayor
parte, efteiidido en fruftiferos llanos. Sola la Can:ipaña es naturalr
mente eíleril : pero azcnla fecunda, con el trabaio, y induftria. Tic^
ne veyntc, y fcis tierras muradas, diez, y ocho privilegiadas, y 700,
'Aldeas. Las Ciudades principales, fonLovayna. Brufélas, Anveccs,
y Bolduc. Lovayna, eítienunhcrmofitlimo ailxento, y goza un ay-
re, tan favorable, y propicio, que alcanzan las ubas, pcrfe£ta fazon.
Su circLii tu interior, paiTa dequatro millas ; pero contiene pradosj
viñas, y jardines efpaciofos, á quien acarrea belleza, y gracia fingu-
' lar el fitio, díftiníto en montes, y valles. Florece mucho tuUniver-t
<idad, funda da el año i ^z^.por Don Juan,quatto Duque, de Brabatej
n 'pero enriquecida de falarios, y Calredas. por el Rey Católico Doa
rclipeII.Brufclas,{ cuyo cerco es poco diferente de el de Lovayna)
cftiíituada parte en llano, y parte en monte, en un Pais, en que com-
pite U amenidad, con la abundancia, de todas las cofas : báñala el
pequeño R.io, Sinne, y la enriquece un grande Canal, de cinco legu-
as de largo, por cuyo beneficio, los Navios, paffando por la Rupellsf
y Skelda, llegan afta la mar. Aquí en el Templo de San Gudula, íe
^vcn, dentro de una rica cuftodia de oro, tres Oftias confagradas, con
f aquel inílgne milagro,dcl Santiflimo Sacramcnto,que fucedió el año
^ j i rt9. defta fuerte. ^ Jonarás Judio, mercó facrilegamente una cuf-
todia de Oftias confagradas, de un tal Juan, Cura de Santa Caterina:
la qual, defpues de aver muerto el dicho Jonatás, poc mano de fus
enemigos, quedó en lasde Abram,fu hijo, Efte, junto con otros, de
fu Aljama, facando un dia de Viernes fanto, el Santiflimo Sacramen-
to, le dieron de puñaladas: del qnal, como luego manaffe mílagro-
, lamente, mucha fangre, convirtiófe al punto,en verlo, la Madre de
Abtam, y defcubriótodoel cafo i Pedro, Cura de San Gudula. Porn
lo que, Vcncislao, Duque de Brabante, y Juana fu Mager, echa pti-í
meto la diligente inquiíicion, que un tan grave cafo pidia, conde-
naconi Abram, y fus complices.á fer quemados vivos: y con una
dcvoiiflima ptoceífion , pufieron aquellas Oftias confagradas, aíli
^ Tangricntas, en una magniBca Capilla, del fufodicho Templo. La
sJuáiá^ cñk llciu de ^u^ bucaa^ cafa^^j^ muchos PaUcíoSj entre los
'^i1tt> él Aletear ReaU tiene un ameniffimo Pafco^ó foto. Ay ca
ella^ Cinquenta^ y ál»sOfficios> entre los quales> es importantiflimOf
el dt Jos Armaros ; pero riquíffimo el de los tapiceros. Anveres^ es
coía tan infigne^ que icria mejor callar^ que dezír poco. En gtiande<<
tk es como Liege> pero en fortaleza^ no reconoce ventaja^ á ningivj
na Ciudadyde Europa. Tiene un hermoíiílimomuro^ muy»bien ter«
iaplenado> con diez Baluartes Reales^y un Caftillo importantiífimot
£ftá afrentada i la dieftra de la Eskelda ; la qual le fube defdel mar^
(<on eftat á diez» y fiete leguas ) las Naves cargadas de toda mer«
cancia; y lá defcargan cneljniuelle» confununa facilidad. Contiene!
juchas fitbticas infignes> pero las mas principales^ fon Üa Iglcfia de
li Virgen Maria ^ nueftra Señora^la Borfa^ el Palacio de. los Sft&ohtiH»
y el de ios Oftarlincs. Antes de las revoluciones, de los Paíftiyt»aiio||^
era ciudad d¿tan gran trato> y de tanta importancia» qucfft4€iQp^
i;bavaQ» mas mercadurías en ella en un mes>que en Véncela en dv
aikos. Aora, eftando privada del comercio dcl-marj y tinitiuto los
cnemigos>ca(i á las puertasjá llegado á eftrenii^iferia. Bolduc ( que
conferva el nombre de un notable bofqde^q allt uvo)eftá fobre el ria-
chuelo Deefe^á dosieguas de la Idofa.Es Pueblo grande, hermoíb^
úf09 Alerté, lleno de muchiifiuiía gente guerrera» y brava; y con to^
^ efto^ de fuma induftria, y trafego. Labranfe cuchillos, y alfileres
innumerables» y de muy buen temple ; y telas, entre la ciudad, y fa
comarca, por mas de dozientos mil efcudos. Malines, puefto que ft
goviern* porfi mifma > con todo efto, á caula del úúo , fe cuenta^*
entre las Ciudades de Brabante :eftá fobre la ribera del Dele> Ri#
grueflb, por fi,^ por la creciente del mar, que fube afta aqui, y una
legua mas arriba i el qual dividiendoCe en vatios ramos, haze mu<(
chaSrljQíi^, hermofcando, y enriqueciendo ¡^ la ciudad» por eftxe^
mo. Aquí fe guarda» grandiáima cantidad» de Artillcria» polvprajp
de qualquicr otras municiones, para el fetvicio de la guerra. £1 aña
1 546. hiriendo el rayo en una torre» donde avia dos mil bartiie!^
/de pólvora, hizo tan horrendo defiir ozo, que creían» era llegada yt
la fin del Mundo: entré otros prodigios» (eco la llama (ior mas d«
óoo. paflbs de largo, el foflb de la ciudad» con fer notablciglenCc'
hondo>y ancho. Ay en Malines diez, y fiete 01fic¡#s» que entrah en
las deliberaciones publicas, fin otros m\ichos> de iiiri\6saut<M4.ay^
yccfc^fueradcJa ci»dad,ttftiiitn«ftifcKt\líí^
[
9% 't> E s á R í P c I o 7J
mas de mil, y quinientas P,eligÍofas, ó por mejor dczlr, Dónzeltis
fegUres, que pueden cafarfcíícmprc que U ocaíioiij fe les ofrezca.
Matlric, efti dividido poi UMo'a, en dos partes, con un iníjgnc pu-
ente. Reconoce por Señores, al Duque de Brabante, y al Obilpo de
Liegc, fin notable divifion, de confines. Sigúele íolo el fuero de la
ímadrc.reconociendore los hijos, por VaíTailos de folo aquel, que
fu madre reconoce, por Señor : y los forailéros, tienen obligación
la primera noche, que llegan, declarar, baxo qual fcñoric quieren
,vivir. Verdad es, que folo el Duque bate moneda; y la vez prinjerafc
%uc entra, perdona á todos los defterrados, que adidos i la cola de
íu cavallo, ó a un cordel atado dclla, entran con el, cnlaCiudai
JEntrclasotras tierras de importancia, merece nombre Nívclla, ce*
.Icbrc por aquel Capítulo, ó Cabildo de Canónigas, cuya Abadefla,
íc llama ficmpre, Madama dcNivella. PaíTada la Mofa, ay algunes
iftados, que pertenecen al Brabante, como es el Ducado de Lina-
burgo, rico de hierro, plomo, y piedra Cadmiaí y Valkemborgo,
palem> R.ode,y Carpen, tierras todas, con feñoria, y jutifdicion.
O L A N D A.
SAltdos ya, de la dcfcripcion del Brabante, feri nccefTario bolvíj
mos atrás, y dexando á la fínieflra, las Iflas de Zelanda, que en-
tremos en la Olanda. Contiene efta Provincia, una muy buena par-
te>de la antigua Battavia, ta qual ocupava, todo to que ay entre los
Uos cuernos, del R,in, y el Océano. Olanda, fe interpreta Pais hueco,
|b vacuo, por lo que fe ve manifieftamente, que tiembla, y refuena el
'telo en muchas partes, baxo los carros, y los pies de los cavallosi
y junto i Arlemfuccdióun cafo, que haze manilicfla fe deilo; yes»
que cayendo una vaca, por la boca de una cndri ja, ó abertura de la
atierra, al cabo de ttes días, la hallaron muerta, en el mar : y fin eílo*
es cierto, que una parte de Olanda, fe llama Uvatcrlanda, efto es,
taisde agua. Olanda eftli hendida de varias enfenadas, ó brazosdc
mar, y dividida de muchas lagunas, cftanques, y de varios canales, 6
acequias, facadas artificioíamcnte, de lo5 fufodichosrios, y del mar,
yfi bien en los ligios paffados,da mucftcas,quéfue llena de felvas,
yflorcftasiaoraefta pobriílima de arboles, y cafi neceífitadadefru-
coSficaufade la demafiada humedad. Dizefcque abrá ocho cien-
fef^pSf^uctiQcGMQ U, ^Wi^t y que goco i i^o Ce i ido reti*
'pÉijos PMÉts s:^w&^ 5j
fundo. So úqptUL confífte tn los paftos^ con qne^ fafitatan una |ne&
ttmabU cootidad de cavallos^ bueyes^y vacas grandüfimas, con tan-í
ta lecne> qne fcgun red¡ze> facan del quefo^y manteca^ mas de un
millón de oro^ cada año : y facan una grande ruma> ( fin lo que f^
gafta en la Provincia ) para la> tierras comarcanas^ y aún afta Ale^
maña> Inglaterra^ y Eípaña^Sacafe también^ grande provecho de U
rubia^ y infinito de la pefca» ( de que avernos ya dicho en otra parte,)
y navegación^ artes proprias de los Olandefes ; y afli fe dize^ ay eqi
íi^OIanda» mas de ocho ciernas Naves grueflas^ de tresnada cinco
gavios i fin fey s cientas otras> de ciento» y dozientas toneladas. Coa
efto^ aunque fin vino> leña> lino^y con poquiílimos fembradosi abun»
da la Olanda increíblemente de vino> telas» navios» y trigo. Tiene -
fciTemí^ leguas de circuitu> dentro las quales contiene treynta tier^
ras lüAradas^y ottas^ que no lo fon, fin mas de quatro cientas Ald¿«-
a>« Entre los Pueblos de mas importancia^ fon los principales^ Dor*
drek^ puefta como Ifla» en medio del Meruve^ Ciudad grande^ y po«
pulofa : Haerlem» Ciudad grandiifima (aqui truxeron el año 1405^*
ima mugjpf marina» defnuda»y muda» aviendola pefcado» en una la-
guna de ía Provincia^ do la avian arrojado las olas del Océano: 9
no á muchos años> que en el mar de Frifia» prendieron un Hombro
marino^ con barbas^ cabellos» yápelos» como los demás hombres» y.
que fe hizo á comer pan^ y otras cofas : y por el de i $ 3 ^ • no lexos de
la Ciudad de Elepok» en Norvéga^ prendieron un Monftruo marino^
femé jante ^ unObifpo^ en el habito^ y trage» y cafí por el mifmo
tiempo^pefcaroná otro como efte^enel mar deGenova,(cuyo re«
trato^ yo é viftp. ) Delires Ciudad magnifica de edificios^ y de muy.
hermbfas calles ; cuyo territorio eft^ iieno de Cigüeñas» y los edifi^-
cíos^ de íu^.nidos. Por el año de 1536. aviendofe encendido en el
Pueblo^ un defapoderado fuegO) fe vieron las Cigüeñas» hazerlqi
poífiblepor librar fus hi)ps» Tacarlos de la llama» adargarlos^yrepa«>
rarlos con fus alas^ y qucdarfe con ellos en medio de lo mas rigu.«
jrofo del incendio. Leiden, es cambien pueblo principal >pueílo en
4in Üano^ verde> y ameno. Tiene en fu contiprno^ cinquenta Iflas»y.
íblas las quinzé»f:9i;ii j)uentes» Us otras fe navegan por todofuderrer
dor;ay ciento^ y quarenta^y £Ínco puentes^ los ¿lento» y quatro
de piedra. Goza el mas dulce> y regalado ayrerque tcdc^ tís. «í^^ ^
pianda. Ene naouald^ lkl£,j»Be^^^
— . ^' ^ '?■
^db, fcTiIzó aJofat por Meífias, y por Dios, de fus ftquacés *? y m^
lió últimamente, rabiando de dolor, enBafiléa, el año, i j5<5.Tam-'
bien, fue natural deLeidcn,aque! Juan, Calceréro> Anabatifta,que
fe hizo Rey, en Munllléro, Ciudad de VuesfaÜa. Amfterdam, eílá
■íituada fobre un feno de mar, llamado Tie ; donde varios canalesj
'¿acequias de agua, entran en la ciudad i entre las quales, eshermo-
fiífima la de en medio. Efti fundada fobre grandes montones, de
leños ( como Venecia) hincados, en lo mas hondo de la agua,á fu-
erza de maquinas, y artificios. Los mas dias, la acuden navios, ca^
*tíe todas partes, y particularmente de las Provincias Oftarlinas ; y
en tanto nu meio, que alguna vez fe le an contado, junto íi los muros,
■y por el canal grande,mas de joo. nave* grueíTas. Es fortillima dü
niuros,y iitio, por la facilidad, que ay,para, rompiendo las acequias^
anegar toda la campaña, A dado mucftras, en eftas poftreras revo-
luciones, defumma fidelidad, con fu Principe; puesáfidoia poftté-i
- ya ciudad de Olanda, qacdefpuesdeun prolixocerco, deícfperada
r ^e todofocorro, cayó en las manos de Guillermo de Naífau. Entre
r las tierras de menos cuenta, no fe deve olvidar Goricon, de cuyo
campanario, fe defcubrcn veynte.y dos Pueblos murados; ni Roter-
« dam, tierra fuerte, liefmofa,yb¡en poblada: ni éntrelas Aldeas, U'
Haya,por fet la mayor, ó de las mayores de Europa; pueí tiene, ma»
ide dos mil calas, por lo que, nunca fus moradores la an querido
Ceñir de muros. Tiene un fumptuoíiflímo Palacio, á manera de caf-
tiUo, donde rellde el confejo de la Provincia. No lexos de aquí,
eftá el fepulcrode la CondeíTa Margarita, en un Monafterio de Mon-
jas, de San Bernardo, la qual el año 1276. parió 364. creaturas, las
Quales todas fueron bautizadas con nombres de Juanes, y Ifabelasj
como fe ve por el Epitafio, que eflá entallado fobre la fepultura. A-
i^lBonteciócfte prodigio, por razón, de que llegando una pobre mu-;
ger, con dos hijos, nacidos de un parto, á pidirlimofna á laConde-
fa; cfta, en lugar de favorecerla, la dio en roílro, diziendo, no era,
poíliblcengendrar dos hijos de un parto, fino q fueíTen de dos padres;
de io que, afrentada la pobre mugcr, fuplicó i Dios, pueda de r<^
ÜUlas, que para manifeftacion de fu honeftidad, permitiefle, que la
Condcfla,cftandoJiUfazon preñada, parieffe cantos hijos, quantos
dhs tiene el año. Efcrive Martin Croméro en fu Crónica, que el
1li;fíl^1fi}B%tu.CtuovU. Rematemos, con'deálí^fi^jtinfoé
CuivUiel ¿bo 1 520, y dei^es el año i i >2. y 1 562^ avieodofi; reiftk
i»ÍO, «ocüblemente» el mat^ fo dcfciibrió una ftibecvia.feic[ileiai. coa
nofucrfoaAifidaU )CMKo^eila>de fipira qiiadra<i*iy/dc nievccitw
tos» y idfeiitaf. pies Romanos» por qiia4i:o# Los jnoradores> facaroÉ
della muchas piidraa, pardas^ adobes^ 6 ladrillos ciitcros> y vafci.
faoosxle metal, y vaúas medallas. Pacccc> que fea^Faro^ £ibrí6a«i
do por Caio Caligula» y deiQputo aiicfgado. del Océano» y&üi: en cu«i
|M^t (d^. iranio que. paflava por Utielc) iaútáiñcmlmLQt homex
ores de Oiikida» en grandeza» y las mbgeres en hermofura» exeedeft
á todas las otras naciones» deJguropa ^ fin rci^Hiecer ventajas J^ nw
die » en polictj» cortefaiiia> y riquezas/ Conferv^ oy aquieUa leií
soetdad» y bcaveaa antigua. Y comogenté^ qpie .pofiíee lúi Pais abunM
dofiflimo^y fcnrtiffimo^y quede'continocoocraracoQclfltáffttiea<
tn poco» á quaiquíer poder^ y qualeíquiera fíierzM« : .f
U T R E K.
UTrek» es cabezade un ellado pequenez ^ro ¡nypottá&te» pue^
entre la Olanda» y Gueldres. Fue un tiempo íogeta^ abíoluta^
jnente al Obifpo» pero teniendo» el Obííjpo Doa Enrique de Bavic]%
guerra con Carlos» Duque de G^eldres^ y vienilore fin cfto> tanmaH
^QÍftode los VafiaIÍos> que fe atrevieron k echarlo de la ciudad i fd
vefoivid en dar todo el derecho» que tenia en Utrek» y en lá fefiórii
de Overifiel^ al Emperador Carlos V. como lo pufo por «joecuQlipii
el año de 1 527. Es Urrck^ Ciudad grande^ y gallarda^ <tíi^ her okH
fos^ y magníficos edificios^ y admirables sótanos. Tiene» cinto Igle«
fias CoU^talcSi un infigne conventOi«de Cavalleros de Malta»y ocr«
de 1^cutoaacos> fin muchas Abadías» dentro» y fiieca»de .los murosi^;
Bftan baxode fiíjúrtdiciott^ Am€rsfan>fobre el,£Lio Sh«iií# Uvik|
If Bjeoen fobcie el Lek» y Monfort» fobrc eil IfeL ^' >
GüELDK,E&
Fie ^GaeldretaMiigiumeme lübttad^dftjm BawijJ^y KfmápÍ4
os. £s de £»éfMtextravagRtue> fueftá caaáKlt^ttrai^y lá Moti^
el Ducado de Gialten, y deCkves) y el &imdePi^ÍlsiiÉd^iA^ic¿
Hao apto > para qualqaier cultora , feitU do ^tms ^ ^w w ' Ji i ^j
> f if ldgi ggga je gM^ te ñateo. W^!Wi:^p;»;y»%
9l t> t S C £^ 2 P ^ J O N.
délos quales. (a vio uno en Anvcres, el año i j<5o. que peraVá tees
mil) y cceynra libras. Contiene veyhtc> y dos tierras muradas, algu-
nas ptivilegiadas, y mas de 300. Aldeas con campanario. Las tier-
ras mas principales, fon, Nimcga, Rucrmonda, Zutfen, y Atnc». Eílí
Nimega aíTentáda fobre el Vaghal ; es tierra fuerte, y llena de gen-*
te, y de riquezas. Tiatafe como ciudad Imperial, y hazc moneda, íí-
empre que quiere, como tierra franca. Tiene un Caftillo muy anti-
go>pucfto fobre un peñafco, fabricado por JulioCcfar. Y ala ver-
dad, las muchas fepulturas, medallas, piedras cfcogidas, con epit**
fios de Capitanes, y varones infignes, que aftaoy fe ven por fu comar-
ca, dan mueftras, de que cíta ciudad es muy antigua. Ruermonda*
tiene el aíficnto, donde el Ruer entra en la Mofa, en un l'ais fertiliín..
ino.y abundofiflimódetoHo bien. Tiene cerca, ala hermofa Aldea
Kcfel, de quien toma nombre, un pequeño Pais, que le efti fugeto.
'Arnen, llamado por Tácito Jrerataim^ jaze fobre la dicftra del Rin;
tiene baxo de fu dominio al Pais dcVcluvccon hcrmofillinnas pra-
derías, y paños de ganado. Zurfen. eftá fobre ladieftradcl Iflel, y ta
palTa por dentro, él Bérkel. Los habitantes de Gueldres íbn belico-
fos, y valientes, no menos á pie, que i cavallo, como lo moítcaton»
baxo el Imperio del Duque Carlos. i
O V E R I S S E L.
Este País, por cñar allende el líTel, fe Jlama en Larin, Trancedla
llana; jazc entre el Condado de Zutfen, y la Vvcsfalía, y el fenó
de mar, llamado Zuidcrzce. DiviJcfe en tres eflados: lüellant,
Drent.y Tuenr, licnosderiachuelos. llanuras fértiles, de muy buen
trigo, y de varios bofquezillos. Contiene ocho tierras muradas, di*
BZ ptevilcgiada«, y mas de cíen Aldeas. Las muradas principales, IbU)
Dcventer. y Campen. Deventer efti fobre la dicftra del líTcU es tier-
ra efpaciofa y bien poblada, pero fobre rodo fuerte, y bien cercada¡
Campen, eüí fobre la finicílra del mifmo rio, es ciudad grande,
hermofa, y de mucha importancia. Y afli cfta, como Deventer, fon
de la compaüi j de la Anza, que ao ferá fncra de propofito, dccU-
lar aquí, lo que es ello. Llamafe pues, Anza, una compañía de i&Ct
chas ciudades, y tierras. unídaS entre fi, por varios beneficios, qUe
le an echo, y reccbidounas, de otras: y para lafeguridaddelostra-
Aioy ajüomexaof cÚa dotada de vaúoi ^\.tNi\,t^vos> concedida!
' - - -^ - ^V
Sol lo^ llenes de Inglaceua, Fra<icia,y Dánia; y podios Prlncipet
de HáxideSy y de Mofcovia : con lo que á ixuis de 400. años, qae X$
conferva en uñ miínoo íer. Tiene quatro Ferias> una en Brujas» traoÜp
fcridá deipucs en Anvéres, donde poflfee una cafa famofiilimaiotra
en 01aiida> y la tercera en Novogardia> Ciudad de la Ruifiasy \%
quarta en Berge> Ciudad de Noruega* Entrañen efta compañía fcpj
fCAt^^^udades^ que fe IlamaQ de la Anza> cuya cabeza csLubeJ[:#
áó fe ayuntan íus Diputados^ para la ¡expedición dt^ loi üe^doí^
el bien publico. ''.'.'' t
F R I S I A;
TRas efto íe figue ia Frifia^ la qual foia entre todas eftas Provinp
cía's^ conferva el añtigo hombre: divídela el Rio Ens» en Occiía
dental^ y Oriental. Es de país llano, y cenagofo. Sus riquezas confif-
ten^ en praderías, donde fe mantiene grandísima cantidad de gana^
dos> y en terrenos de Turbas> losquales terrenos fe llaman Vehe^
fien. Siembra fe poco grano> porque el campo están baxo^ particu*;
larmente hazia la mar^ que defdeh principio del Otoño afta 1*
Primavera^ eftá lleno de agua^ que no parece> (ino un feno de marj;
á cuya caufa fe vén las tierras^y las Aldeas pueftás en (itios alros^ y
relevados» y ceñidos de vállados> y reparos admirables; y con los
paftos^y Turbas^ fe proveen depan, vino>y madera, de otras partes»
Turbás> ( paraque fe entienda lo que aora deziamos ) zs una efpti^
cié de tierra^que fe cria en lugares pántanofos^y grueíTos^uÉ cozida^
y templada del Sol^ queesaptiílimapara recebir, y confcrvac.el fue-«
go. Ayde muchas maneras, fegun la gordura^y calidad del pfKÍs.Al^
gunasflacas^ como lo fon las que fe hallan.en Dieft^ y en el termino
de Anvéres^ otras algo mejoresi como las de la Cápiña> pero las mas
efcogidas, fon, las que fefacanenGueldres y Fri(¡a,donde lascavaa
en profundidad» de doze> afta veynte, y cínico» y rrej'nta» pies. Cof^i
tanla en cefpedesi como medio ladrillos », y losdexan muchos^díai
al Sol>y al viento^ para fecarlos>y redus^illos^ fu perfícion^ En fet
cales > reciben en un ihftante el fuego> y fin íbplar Ips^vanpor (i
jniímójsconfumiendofedet todo. Defpiden un fingulaír calor , y íii
cárboh es me)or,y mas durable que el de Ja lefia. El año i ^67. eii
ci País de Vtreki prendió el fuego en una ^WLCvcrfíí. ^^^^V^^^
Soil»«>y conla Umm> y humo deuC«^y koH^^^^^ ^;»c<\xon
íoS D E S C K / p c r o I>T
Tueite > qué pái^ecla una boca del inñerno. Llegaron \ nfatarlo oi^'^
gian infinidad de hombres, hazíendole muchos reparos, y folios de
agua. Valcnfe otrofí, en la Fcifía >para el fuego, del eftiercol fcco
de los bueyes: que fon aquí grandimmos , y de los mejores de Eu-
iopa> y en grande cantidad> y no menos cavallos. Dívidenla en tres
Iftado'^, ó lenorias, de Oftergoia, de Veftcrgoia, y de Siete felvas.
lAy treze Ciudades, entre muradas, y privilegiadas, y 490. Aldeas.
Levarden es cabeza,dc eftos trcscftados.y affircfídccn cUael Con-
fejo, yla Chancillcria: es ciudad grande, y buena. Las ocias de maa
cuenta, fon Doceum, y Fcakiner. A la Frifía , le pertenece Gro-
ñinga, con fu Hilado, Ciudad muy hermofa, y civil, que baxo la fu-
perioridad del Rey, fe rige por ñ mifma, á fuer de República. A fií
poniente, fe ven Siete felvas, poco diftances la una de la otra, coa
muchos lugarc}os,y Aldeas ricas de paílos^y ganados. Los de Frífías
fon fumamente zelofos de fu libertad, aborrecen por cñremo, ai
«dulteriojfaeron tenidos por feliciinmos.pero ennueítros tiempo!»
íe an dado mucho í la navegación, y trafago. Y no ay encie ellof
facones, ó Nobles, con jmifdicion. ' jK
FRISIA ORIENTAL; W
Pondremos aquí ^ la Friíia Oriental , por fer Provincia , tjac
íimboliza infinito, con la antecedente. Fue abitada de los Cau-
tas menores, pueftqs por Plinio, entre elRio Amaíto, y el Vifurgo;
como k los niayoresj entre el Vifurgo, y el Albis. Eílá rica de ca-
Vallosi de toda fuerte de ganado domeílico, y de inñnita caza, gra-
nos, legumbres, y la!. Tiene dos Pueblos notables, Endem, y Afc-
línga, que otros llaman Aurik, puertos fobre el Amafio. Eítá Endem
Tobrc la boca del > con un muy grande puerto . y tan acomodado»
quelas naves á velas llenas,fe entra por las calles adentro. A crecido
infinito efta Ciudad, con las alteraciones de los Paífes Baxos, por-
que el negocio, que antiguamente le hazia en Anvéres, fe i iraiif-
■ ferido, por la mayor parte, aquí; por lo que va fiemprcj dcdia> en
I dia creciendo, en edificios, y gente. Verdad es> que los mercaderes
I Inglefes, que avian echo cabo en ella, fe an palfado,á Amborgo.
I ^uczefeaqui la fal,con grande ganancia de los ciudadanos. Afclin-
^-if* cs^biíddí áe NobkSfpoi U comodidad, que k caufa de los vczi-
Blftitasí ^eifitociii Us unasiibisotias:f algtüíatrontaii'galhnl»
das> que no reconocerán veDta}a> i muchat ciudades: dan amcAraf-
íbs vezinos>alfien el vclUr, como en lo demás» de mucha coítclarf'
n¡a,y primor. El Rey deEfpaña tiene en cBa Provincia i Lingeaj
tierra pequeña» pero» con un fiuxtc de impotcancia» con Tu Efladoi
y teirir¡jtio.
DESCRIPCIÓN
DE LA GERMANIA.
ijIAinos nombre de Geiotania i coda la ticm» qnenfallí
lengua Alemana» ia quai Ce' caiendc» dcfde la Mofa, aftt
Ja ViAula,y de los Alpes, al Océano; País grandilÉinc^
i de fígura caíl quadrangular» laEgo» y aochoj por qtlatquie^
ú lienzO) caíl feys ciernas, y cinquenta mitUs i Heno de podciofí£í
fimos Principados, de ciudades gr^ndilfimas. Pueblos» y provÍfiq$
nes inñnitas. V pueño que, con los cermioos» y lindes, que aquí ié
damos, abraca la niayor parte dé los Palies Baxpsycon todo eflo»
jLos i parecido defcrevir los ^ parce, por fu nobleza, y por tener difi
letvnte govierno, que los demás. Efta Provincia pues> con que, ctt
tiempos deTacito( íegunelloeícrivejeñáva ocupada de bofquea^
y lagunas, efiá oy muy bien poblada, y cultivada , lo que dcvc ella»
por la Diayor parte, k la tranflacion del Imperio. Contiene mas áp
So. ciudades grandes, y pueblos innumerables» llenos de iDÍignei
oficiales, mecánicos. Las ciudades puedas cerca de los rtos, tiened
la fabrica, por la mayor parte, de piedra i y las otras, parte deftd,^
parte de madera, aunque por la calidad de las cafas, parecen todas
muy bien, y hazen una muybermofa vifta. Las caías del Com(ia#
las de los principes, Y ípUrc^todo^Us Iglcíías, fon grandi0iAaS) Us
calles derechas^ anchas, foladas de lofai, y miiy limpias- Eftraboa
jcfcrLve, que los I^omaoos excedieron á los Griegos, en la limpieza
de las ciudades, itcaufa de los aUiañarcs: pero aaía,irevan losTUt-
dcrcQS efla ventaja, y aun mayor á los Romanos. Las ciudades C^
.por la mayor parte* firancas» avicndo ^caoiasLc^ ^^¿í^:^^M^^^T
%9i D E s c R r f d ro if
ulrínumenteBfanzuik] Cíudidfimofa, quefeifaUdodeldontlnfo
de los Duques. El govictno es Popular; pero con gran variedad de
Confcjos, y Magiftiados. La Saxonía, y Dinamarca ufan leyes pro-
priasí las octas> feíicvendelas comunes, donde falcan las munícu
pales. En lo criminal, ufan tormentosafpeciflÍmo5,y eftraños modos
de dar muerte > indicio bien claro, de la ferocidad, de los morado-
res. Son dados por cftremoála deftemplaijza,en elcomcr.y bcver:
de lo que fe (igue^que con difücutad fe hallará prudencia, y fabidu-
ria, entre ellos; pues no ay co^a, quemas ofufquc el entcndiniien-.
to> y beftializc los animes, que la gula>y beodez. Por efto an abra-
cado, y ad;n¡t!do con íncrcyble fácil ¡d)d, tantas, y tan dctcftables
heregias, todas valedoras déla carne^y fenfualidad.Sonfumamente
celofos de fu libertad. Viven de ordinario alia jo. años> aunque
en algunas partes, y particularmente en Suevia, llegan á los 8o. y
90. La deftcmplanta en el comer, y bever, los tiene fugetos á enfer-
medades frias, de eftomago.y de inteñinos, yá calenturas, y gota-
Son infigncs para cofas mecánicas, y afli an fido inventores de la
Imprenta, Artillería, y Relox de ruedas; qee fon cofas de tanto
primor, como todos ven. En la guerra, fon de algún provecho, en
campana, por la eílabilidaddc fu ordenanza; pero de poco, ó nin-*
guno, en las eícaramuzas, por fer tan lentos, y pcfados de cucrpoi.
como de grandes hueíTosíCarnofos, y membrudos; y de poco, en la
dcfcnfadc ciudades, aíl^ltos, y otras femc jantes cmpreías, que pi-
den proQiptitud de ingenio, y agilidad de cuerpo-' valen menos k
cavallo.que ipie.pero mascón la pica, y efpada, que con el arca-
buz. En effcüo fe k viílo, que la infantería Tudefca á fido de pro-
vecho en algunas batallas, particularmente con capitán Efpañol, 6
Italiano ; pero la cavallcria, cafi ficmfte a fido de gafto. y embara-
zo, mas que de provecho, ó utilidad alguna. La caufa dcfto es, qus
iacan los cavallos de la labranza, y i los hombres de la cavallcriza»
y fcmijantescxercicios. Porque los Nobles, que román la cmprefa
de hazer gente, ponen 4 cavallo todos fus criados, y lacayos, apro-
vcchandofc de la mayor parte de fu fucldo. La menos mala cava-
lleria, es U de Clcves, y Franconia. Eflá toda la Gemianía bien pro-
í vcídadc tíos, lagunas, y cflanqucs. Losrios mas famofos.fco el Da-
I . nubio, tenido por el mayor de Europa ; el Rin, celebrado por fcguii-
^ é9i>tí9a»üfUt/eJAÍtús,li Odejca» Mofa, Mo(ieLLa,Neceaco» Meno,
3f 2Á ^URUTÍWIJH
]líd(tavtBS>^ifiirgo,y ótrcfK^ codos tdtNrmd^sdéiñnefiiitftQtf^
y ticts ¿ñnlades» y de grim commercio. Qifi todos cmttb en el Riti»
Viíiugc)» Atbts>Odétá^ y Danqbio : y codos deikguaá eti el OoeenCí
GcítMoo^iko es el'Daatib|b>qaederpues de a»t»^il£méanrití¡^
¿n^ereteibe^ cerca d¿ feíTeatá l^ios ttavegaNMes> <mca por fi¿tebiQN¿
^as^eoet Mar Mayor Tiene muctos iágos>y )o« ma»^ fát%mrtíí> {bü
tíiic fiittecia>Lemano«Nec<>otghefey Loeerna^Ztirik^y ^énft^ndá»
Dode oo alcanza lagoS) tienSgtAdeseñSques^abittidofi^itt^ de pdl^^
M»i% Eft4 4ísmbrtKÍa pc^Mdodk grand« ¿Ivas; ladttiasAotáiefléltfotí^
la Ncgra^ ^onc^ á las focntes del Danubio }lft Uroftica^ en la FittflN
cenia ; y lá Ercima> que ctfie tpda Bdentta^ y fe eftienáe ^a^ to» ttítí^
ttos tetoitnoa de la MaTcovia. Abunda de<avátlbs> de qtíe le í!i¿
vea para cultivarla tierra ; y no meaos, de ganados de coda foertS
y anímales > aéreos» aquatiles» y tctrefites^ Cogcfe harto crfgo. Ld
Atfacia» la ribera del NeceaM^yla del Riihaffa Gdlonia^la Atf-
firia, y algunas otras partea llevan vino. No le basen {cias> ay ^ocM
lanas» y effas :grofferars, no pfóduze axeyre» abunda en tni ñas de hitüu
fo> piorno^ aeofar> eftafi<sy ai&ét^»y tas de orOi y phta, fie di£e qwe
liaeen de renta> mas de nn millón de eicudos el afto. Tiene minafe
de azufre> ralitre> y alumbre» y no le faltan falinas. Peto porque untf
de las co^s» que mas iluftran á Alemañai esef Invpeiíio> no ftxk f»¿
crá de pro^(Íro> deair aqiti dos palabras de fu origen^ y qualidádeJÍ.
lue pues afll: que coníiderando el Sumo PorntÜCe Gregorio V;
natural de Saxonia^ los iraba)as en que fe avía vií^ola Cifíftiáiidad^
por las difcordias» que uvo entre los Francefes, ItaUanos, y Tuilcí^
eos acerca del Imperio, queriéndolo cada qual pata f4 nacida $^^
tabléelo por ley,ela&o. 996.qaeíoIa la Germania eligieífe al EmH
perador^el qiial en (iendo eleáo» tuvieíTe titulo de Cefar.y R«y dfe
Ko manos: y que en xecibtendo la Corona» de manos del Pontiñcé> íe
imitnlafle Emperador Aogufto: de Ab i aaotdó la columbre de yeS^
fiirfe a coronar á Roma I Dio la autoridad defta elección ^ fíete Prtil«^.
cipes, que ion los Arzobiípos, de Maguncia» de Trever i s> y de Co^
lonia» por el eftado Ecleiiaftico: y c;^ Duqu« dé Saaoniá, el Marcjpie|
de Brandeburk ;y el Conde Palatino» por «1 Eftado%laT: el (tpíí^
mo » es el Rey de Boemia » el qual no tiene voto fino en .<afo» ^^
ices, de los fufodkhosreligicflen á unoiy otros it<^3k ^íki<^
# Aiipeíador «ftá aíSeWúidoéc Ma^^^
lance, Magancia 3i la derecha. Cotonía a la izquierda , el Rey át
.Boentia á la dicílra de Maguncia, y el PaUtinoj á fu lado: Saxon\aa
^ la nnicftra de Colonia, y luego el de Brandeburk. En las proccfr
nonesfblcnes.Trevetis va delante el £mperador> Maguncia, y Co-
Jonia lo llevan en mcdio> el Rey de Boemia le va detras, y junto del
los otros Eleííorcs. Pero, file halla en efto el Reydc Romanos» tie-
I .neruafllentojuntoal Emperador, aunque algo aCLás.Laobligacíonf
-tjfxt los Principes de Aleiraña tienen al Emperador, es honrarlo co-
-jno fu cabeza, y obedecerlo en la cxecucion, de las cofas decretada^
patafcrvicio del Imperio. Alas Dietas, (que fon lo que acá 11a-
jnamos Cortes) acuden mas de 4.50.pcrfonas, ópor fi mifmas>ópot
^Índicos, uno de los quales firve muchas vezes, por muchos. El
-Emperador, en ellas, defpucs de aver hablado bien pocas palabras»
■ínandalesr lapropoficion,y luego fe retira. Entonces, los Elcítotcs
-.fe recogen, i un apofento cercano; los otros Señores, atii Ef[3Íritua-
l«s, coHio Temporales, ^ orro; y los .Síndicos délas ricrras francas,
(los quales no tienen más de un voto) fe ayuntan también, en otro
Jugar. Si i cafo no fe concierran, en los pareceres, prevalece la opi-
nión, que el Emperador confirma. Lasdeliberacioncs hechas, no fe
pueden revocar, fino por orra Dicta : aunque, el Emperador las pue-
de diffcrirá l\i alvedrio.yriene plenaria autoridad, para lo que toca
k fu execucion. La forma, que fe guarda en la creación delCefár,
fcgun la Conftitucion de Gregorio V.y la Bulla áurea , que compren-
de U fufodicha Con{litucion,y otras ordinaciones, añadidas por el
Emperador Carlos IV. el año de 13 jó. es efta. Siempre que, en It
DjócefideMaguncia.fe entiende de cierto la muerte del Empera-
dor, toca al Arzobifpodella, notificarlo a los demás Elcdores, den-
tro de un mes, intimándoles, que accudan dentro tres mefes en
Erankfort, ó pcrfonalmente,ó por fus Síndicos. Y fi á cafo fuccdc
-la muerte del Emperador, en vacante defle Arzobifpado, pueden los
demás Electores hazer la elección. El que,dentrodel tiempo fcñ.ila-
do.ni acude, ni in¡bia Sindico, queda para aquella vez, privado d«
\oz. Haze íe el ayuntamiento de ios Eledores, en la IgUfia de Saa
Bartolomé^ déla fufodicha ciudad :dondedicha la Milla, juran. d
lArzobifpo de Maguncia el primero, y luego todos los den ái.dcno
hazer, en aquella elección cofa alguna, por conciertos, ¡ntcriíTcs, 6
' /W£f//vs guáJcfqaieí indignos scCgtSto*. S\.dvü.w*;aUcleccioiv
B s X > c T s'^ A ir f 'jí: f^f
)^asde tréynta íiías, no pueden comer, fino Tolo pan, y agua, afta
avcr la concluydo. El Celar, en ficndo creadoj ante todas cofas juraj
y confirma psimeramcnte todos, y qualefquicra Privilegios, de loi
Ilcclores.y fcñala el día, en que quiere Coronaríe en AqHífgran;
por aver íido feñalada efta Ciudad por Cario Magno ,para la Corona
de hierro, como Milan,para la Corona de plata, y Ronia,para la Co-
rona de oro. Llegando á Aquirgtan> vafe acompañado de los Elec-
tores, á la Jglefia de Nueftra ¿cñora, la Virgen Maria, á hazcr otaci-^
M>a. liuelve á ella el figuiente dia, y poftrado en tierra, baxo una Co-
tona, de bronze dorada, colgada del ayre, dizc el Arzobifpo de Co-
lonia ciertas orac¡ones> levantafe luego, y acompañado de Magun-
cia, y Treveris. buelve á poftratfc de nuevo,ccrca del Altar mayor,
_ y rematadas ciertas ceremonias, lo allientan en la Silla Imperial.
Él Arzobifpo de Colonia, en ello comenzando,^ celebrar laMifla,
fe buclvepara el>yie prcgunta:SÍ quiere mantciwX'la Fé Católica»
- defender la Iglcna,admini(trat Jufticia, tefiramar el Imperio, y dar
. fu devido honor, ál.Romano Fomifíccj lo qual en pcometiend{>lü^
le llevan de «ucvo al Altar, paraqiie jure folcnemente,c[la promei&t
y luego buelve^ fu Silla. Tras lo que.hechasalgunas otras-ccremo-
nias, Colonia le unge, cpn cdeo facro. los pecbo;> la cabeza* Jss-paJl-
: 0ia5 délas manos, y haxode los brazos. De aqui,Maguncia,-y Ti«*
; TtrÍs,lo entran i la Sagrillia, donde revenido» como Diácono, lo fa-'
taD,7 affi^htan en. ful 5>Ua. Ltiego llega Colonia, y le da crpaáa4lc£>
nuda, en la manO) encomendándole la:Republica ChrííUaiM :tra9
cÜo,enbaynadalaefpad3,Ie poneuoafoníja.enel dedojev^ftela
SopalmiKriahicda elCei>ti:0,y cÍGlobo>yal fuctiflos Ars Aao-
-bifpos, iunlB mente, le ponen la Corona en la cabeza, y loacompa-
- ñan'al Alear, donde lii coitaulgan, y jiua de naevd> tratarfe cono
bucnPxiúcipc: AcabadacftQ,y.a(rentado,en'otrafilla mas alta, afaaa
algunos Cavallcros. Tras lo que, el J^czobitpo de Maguoci alaciar
mandóle falud,yfdÍGÍdad>leencomicndari-¿mifmooyrá ÑM cOBU
' pañeros. Im tierras francas^ le rentjuialfmpéiadbcvcyiitemil^.
xincSf paraefpada*hielm«,y cofas femeiantcs..Eoeronotro tiempo
' ^caia miU fobñiCiertAa úibutoi del Rijif pero Csríos IV. loscon-^
cediópaxaficmpreá los EleAoies» que fuei;onde fu partci^ylpiwsic^
validar cfta donacíonila h«en confiímaK kt £Ie6tace»i*, ^
pigi. dlezfhil infantes, y dos milcavallos: y para los gaftos (láttí-
cularcs, le da íeflenca mil florines : y quaiido viene á Roiiiaj para Co-
jronarfe, le da veynte mil infanres. y ocho mil cavallos, pagados
Mra ftrys mefcs .- que llaaian, focorio Romano : y las tierras francas
te hazcn la cofta lia cfto, fiempre, que fe halla en al¿una dellas.
La Alemana, es una Región vafta> muy poblada. fertil,y abundan-
te, íituada en cl centro de Europa ; eíti entre los grados 4s. afta el
1^4. de latitud, y éntrelos zS. afta41.dc longitud, que fon de largo»
y ancho poco mas 67 j* millas Italianas» a medio dia, los Alpes fon*
Jos confines de Italia, a Poniente con la Francia, k Septentrión con
Plnamarca, Saccía, y Poloniai y á. Levante coa la Ungría.
Di vídcfe la Alemañij en Alta,
y Baxa.
La Alta contTcne, quatro Pro-
vincias azia el Occidente.
^rovinctar. Cindades.
tAIfacia. Argentina.
ElPalati. deineno. Hcrdelbcrga.
Tranconia, VVirzbourg.
&ijivia. Ausbourg.
'Asia el Occidente eftan.
El Tiról. Infpruch.
KBaviéra. Munich.
[¿Palaú. dcBaviéra. Amberg.
£1 Reyno de Bohemia tiene.
%. Bohemia. Fraga.
Silefia. Breflau.
Moraviá. Bcin.
El Archidacado de Auftría,
comprende.
U Auftria. Viena.
la Carintia. Clagenfutt.
La Cacniola. Laubach.
' ¿aMOÜiMM
.Gr«s»
provincias. CiftdAdes.
La Alemana Baxa tiene 4.;
Provincias azia el Occidente.
Los Arzobifpados, rMaguncia.-
y Licuores de < Treveris.
¿Colonia.
LosEftadosdc r^ufcldorf.
Juliers,yCelvcs. ¿
La VVesfalia.
La Hcffcn.
Munftcr.
Caílcl.
Tiene otros 4. azta cl Oriea-4
te que fon.
Eftados de ^Brounfvich.
Saxonia. < Lubeka. » %
<Mcchelburg;^ta
ÍTuringii. Erfort."
Mifnia. Drcfde.
Lufacia. Bauzen.
Lfiittenlwrg.
Bcandemburg. Betlia.
^^OBMUniau "fifteútv.
COmeiiB^ficlo yajk defcf ipcÍQn particular» de las ^ovtncksdtf
Germania» nos falenal camino^ los Ducados> de Clcves^y }ulia^
enere Ipsqiíales fe interpone>el de Cucldres.Toman la denomrxiaci^
oQ>de do$ ciudades príncipale;. Clivia» tiene fobre fus eípaldasua
monte» en cuya mas alta cima^ay uii fiíerte de fabrica antigua. Loik'
otros Pueblos notables^íon U ve(rali>>tíerra f uerte>bien poblada>y dd
l|Hicha mercancia:Calcai:ia»yDisbujigo Junto á efta poOrérafó veeii^
tre el Rrn, y la Rura» una felva» acreveíTada de altiíCmos montes» f.
regada de arroyos ^amenosi con tanta abundancia de animales» dé
toda fuerte ( entre los quales fe hallan cavallos felvages) que no zf^
quien lo crea* Los puercos» apacentados de fus bellotas» baftam m>^
íolo para la provifion del Fals>pero»y auA: de todala vezindad.£a^ei
Ducado de }ulía» fin la Ciudad Metrópoli» fe ve la de Dura^famofab
por la opugnación de Carlos V. y de fu defiruccion. Pues» tsasuni|
bateriade quarenta piezas de Campaña) que duró un dia entero» U
file dado el a(ralto>y entrada á faco» con la muerte de todos fus'ytír
zinos. Son fuyas también > Hanmona » Bielveldia> £mbfica»y Ob^^
rotein. £1 Duque» fe intitula* juntamente» Conde de Montes. S^^J?a^
dbundade vituallas» panes^paftos» y ganados» y fobre todo» de%múy
buenos cavallos» y puercos^ Moftró fu poder» y fuerzas» baxoel Dut
que Carlos^ el qual pormuciios años>( aunque era^rambien^Duquo
de Gueldres) travajo con perpetuas guefras> á los Potencados> fus
veiztnos^y manejo las armas, valerofamente^ cómra Alberto» Buqtié;
de, Saxomar Lugar tinieote del £mperador> Ma^imilianoiy da Fif^^
lippo» fu JMJQ^^n una parte de los Parlbfes baxós: y con los Capitancsi
y Goverimdi>lfc$ ,. del Emperador Carlos V. GcACertaronre el afi»
1528. y i53<^v^oiir e^ondícioa» q<i€ tuvieficen feudo > del í>iiquejdé
Br^aiKe^y del^Coflde de 01anda> elDocado de Gucldresry elCoaé.
dado de^SütícB) p^riifi^ ptria fus legítimos bijos. Tiene oiDQ^ue|
quiíucrntos Qlil flanes de rcntfti í: ly .i^i
p .. '..I
DE aqqi > junto al cBiia , íe ve Nui?, y pocodeípues > t^loááif
Ciudaí do-lrt mayotcs de 41o»»ña. l!¡la.cv<i^'^.<^->^'??^^í«*^
'•^ iS>
roldados víe]o«Ja dio cftc nombre: efta ceñida de dos FoflbS, y dilJ
pilcado muro, con ochenta, y quatro> torres. Tiene diez, y nueve
Parro^uias.dicz Iglefias Colegiadas, quinzc Conventos de Frayles^
y ochenta, y nueve Monaftcrios, de mugeres. Su govierno, es con
talos Magiflrados, y Lcycs,quercprerentan la antigüedad Romana.
£ntre Us tabricasde importancia, es irlíl^ne el Tcinplo de San Pe-
dro, (que aunque no es aun acabado, excede á todos los de A!ema-
&a, ) y el Palacio de los Señores, con una torre admirable. El Arzo-
bifpodclla.es también Duque de Vvesfalia, Provincia, pueftaentt^
*1 Rin.y el VvcelTer, mas rica de bellotas, y herbajes, para beftiaSr
que de pan, ó frutos, para los hombres : produzc abundancia de
manzanas, y nuezcs, y nifinidad de puercos, y aíll los prefzutos, á
pemiles de Vvesfalia, Con eftimados, entre todos los de fueomarca.
Las Ciudades principales, fon Paderbona.Olnabutk, y Monaftcrío.
Efta poftcera tomó nombre de un Monafterio, que fue ocafion de í*a
grandeza ; eftá fobre un pequeño rio, con un territorio rico de pra-
duriaS) y Tugcta en lo Temporal, y Efpiricual, al Obifpo. Aqui el
año de lí jj. dcfpues de un cerco, de nuichos mefes, fueprelo]uan
Leiden, Rey de los Anabatinas,elqual( alanzados los Ciudadanos)
le avia fcñorcado della. Son, otro fi, buenas tierras, Ham, y Lippa,
ibbre un Rio: y Sudo, ala qualdin muchos el primer lugar, deC-
pues de Monafterio. Eftá en un fértil llano, ceñida de doble muro,
con fus trcynta Torresifue un tiempo cabeza del Ducado deAngaria,
i6 Angtivaria: acra cfti fugeta al Duque de Oeves. Danfele á la
,Vvesfalia,orro fi, Mindra, y Brema, Ciudad grueíTa, y muy poblada,
puefla fobrc el Rio Vvccfer: donde entre las otras cofas notables»ay
unagrandiilima rueda, la qual dándola buettas, comoaazuda, 6no^
ria. atroja abundante copia dcaguas.paia la Ciudad. Ayen laVves:
faiia veynte, y citicoCondados. El mas celebre es el de Berga, 6 de
Jos Moates, perteneciente al Duque de Clevcs. Los moradores def-
U Provinda, fon generalmente grandes de cftatura, hcrmofos de
■fpeílo , y de buena prueva , en la milicia : como lo moftraron
contra los Romanús; porque , fcgun es fama en eftos Paife?, junto
al Pueblo de Horna. en una Selva, llamada Teutobctk, bizieíOB
fiezas. ^ las tres legiones de Quintiüo Vaio.
Kl^Kí^
,^": "'•■^.ALS ACIA.: ''■'"■;■/.';:
BOlTÍendo alRÚi^ fe ^é pafTada Colonia, la cierra de Bona, higat
íinportante ; y tanas abaJoAndcrnacco, )tdondclaMofdlaen<
traen el Rtn, i Confluencia, hcnnofifilma' tierra. Pero, dexandd:
al R.in por acra, vecfe íbbre la Mofella la Ciudad de Trcír, ó Tieve-í-'
dsjctiyo Arzobifpo es uno de los Eteftotes.-y no ay ciudad en efto<
Paires, (k qDc;,re aga,mas honrofa memoria «nías HiñoiiasRüina-
rtas-.Aorani es muy grailde, ni muy hcrmoTa. Dcfdeaquí, eiine U'
Mofella, y el Rin, fe cftiende la Alfada, una de las mejores Provm«'
cías, de Alemana: porque tepartiendófe encollados,y llano5,abun^
ái grandemente, de panes, y vinos. Su Metrópoli es EflilWsbiTr^
Ciudad de las mas licas^ y fin duda de las mas fuertes, de Alemañai
fortiíicanla elRín, y otros ríos menores: entre otras cofas nota-i
bles, tiene unaTorre, ó campanario, tenido por ct oftat^ milagto
del Mundo, de quinientos, y fetenta quatro> pies Geométricos de
Alto. Sil territorio abunda de pan, en tanto grado, que los Saízam
tos tienen k Eftrasburk, por m granero.
; heluegia: , i
Ph la parte del medio día, conflua con la Al&cía, la Helucciá|
póefta enrre los Alpes, y cienos lagos, y ríos, que la bañanii
tiene por lo largo, deXjcnéva k Confláncia, doziemas,' y quatcnra
knillasí y de ancho, ciento, y felíenta: contiene muchas valles, y
montes i aquellas fertUiíOmas, yeftoa^pueíloque afpctiñimos, d«
fñbida, en la mas alta cima eompiren ea verdor,y'anienidad,«{uk
las mas regaladas camj>aDas: y affi apacientan en ellos infinito g^.
nado abunda fumamcnto, de carnes domeñicas, y de ii^ontc, man^^
tecas, qucfos, yqualquicr fruta de leche. Recibe grande amenidad»
y no menos provecho, de muchos, y grandes lagos, que iadividcni
Xos principales fon, los de ConftancÍ3,Zurik, Lucerna, y Gcnév^
Ella Provincia, es ávoto de algunos, la mas alta de Europa, porque
■nacen en ella, caudaloíiflimos Ríos, y de muy larga corrióme, co»
Jfio fon el Rin, Ródano, y Danubio. Sus moradores coiUervan al-
go, del antigo valor, en la guerra, aunque, envilefcc no poco fií
milicia, fer ficmprc mercenaria, y affalariada, cv,. ítí.N^V'i'.ci ■m^^'s^
¿ve
cicndcn los Archiduques, de Auftcía -■ pero, por algunas ínfolencías
■de Gis miniftros, fe tcbcláron,y puííeron en libertad : tubo origen
efta rebelÍon,el año líis.delos moradores de Soícia, tierra puef-
ta cnrre el lago de Zurik, y de Lucerna : de donde, fe dizc, tubp
principio el nombre de Suizaros. Toda ía Helvecia fe divide, ea
trczc Cantones: que, aunque en las cofas particulares, fe rige cada
qual, de por fi, pero, en lo que toca a las de eftado, y libertad, fe
tifien por Dietas generales, como pueblos confederados. Defde ti«
empos de Luís undécimo, tnbicronLiga con Francia, laqual qud*
htó Francifco Primero: y facavan de cada Cantón, tres mil efcu-i
dos, el año, bajo diverfos títulos. Aora viendo, que las cofas de
íqiiel Reyno, van tan k mal, y con pocas cfpcranzas de paz, y quicr
tudifieie Cantones, q fon Católicos, an echo Liga con el Rey de Ef-
paña, en ia qual interclfan no menos, que muchilfimo, por razoii
de las tan continuas mercedes, y feñ.iladiffimos beneficios, que ref-
ciben,y por las vituallas, que ácaufadcfto, pueden facardel eftado
de Milán. Los Cantones, pues, fon, Zurik, Berna, Lucerna, Vti,
SuiíTe, Underual, Zuk, Baíiléa, Friburgo, Clavis,Soluvre, Efeafufa,
(que fe llama también Ciudad del Carncro,(yÁpenzel. Zurik, ti-
ene la prcrogativa del honor, y fu Diputado convoca las Dietas, y
prcfidc en ellas, recibe los Embaxadores de los Principes, y los de¿
pide. Berna, excede i los otros en grandeza, y poder : y Suiífe, en
antigüedad, como avernos dicho. A cftos treze, fe les an allegado
algunos ortos, como accenbrios, cfto es Molufa, Rotuvil,y Aldof-
fo.De fuerte que todos los Pueblos confederados, hazen veynte, y
dos Repúblicas, comprendiendo al Abad de San Galo, que es Prin-
cipe del Imperio. Aora, díziendo algo en particular, de los mas"
notables lugares, el primer Cantón, qae fe nos ofrece es de Bafiléa,
que de Ciudad Itnperial, fe á echo Cantón, de Suizaros: es tierra
betmofilliina, dividida en dos parres, por el Rin. La mayor eftá i
la diellra del, y la menor á la ftnieftta.- aquella, puefta entre do$
ñiontes,en una valle, que desboca fobre el Rin,y la riega otro Bao,
llamado Briféca; y eft^, en un llano, conh?cmolIllimasfuentes,y
líos. Su tcnritotio, pueftoque fembrado de afpcros montes, y efpeft
fos bofques,eOi cultivado, y poblado del todo, y por todo. Algu^
nos^eteaden, que cfta es la jiit^fiít Rjuracorum. Pero mas probar
^jrjre^e, iofus, ttaz Aidía, que efti oüVUs «Ífi\ ?,;\ft,^i^íwk4^ Pwl,-^
. ■ - ^%**
¿uftai poí-ias muchas ruinas de edificios amigosj q^ie fe yeo cff
ella. Eícafufa, cflá al levante de Bafiléaj con tres puentes fbbre el
Rin^y rica de muyhermofas fuentes. Deve fuincrementOjy fclicU
dada un Monafterió de San Benito. Eftá nolexosj la tierra de Ba-*
den, celebre por fus baños, y aguas medicinales. Zurik tiene fu af-
íiento fobtc un lago, i quien da nombre : divideíe en grande, y
pequeña, afiidas con un grandiflimo puente. Su territorio lleva mu-
cho vino, pan, y pefcado, como también Zuk puefta fobre oird
l4^o:y mas adelante Sol vute, tierra antigua, en un llano bien cnU
tivado : aunque no lleva muy buen vino. Ay muchos Tcxos, qua
fon arboles efcogÍdÍÍIÍmos, pata hazer arcos, porque, de la una par-i
te fon blancos, y flexibles, y de la otra roxos,y duros.- y aífi ctta>
ds la fuerza, y aquella la flexibilidad. En fu territorioeftálafuentd
deEnke£le,que folomana dcfde los primeros de Junio, afta los uU
timos de AgoQo por la mañana, y tarde ; quedando iodo el rcfto
4el dia, feca. A fu mediodia eílá Berna, que fi bien, no es tiudad
muy antíga, es muy CLvilj y rica:fuc un tiei^po del Qbirpo, Pñstk
cipe .Soberano, contra quien, fe rebelo, yfe govi.ernaconioR^a^'
Uica, i crecido ouichiíüaio, con ios Eñados, qué jt, ufurpad» «^
puque de5aboya>de quien tieAe, afta oy, LofaiHra^y mnchói
otros Pueblos, pueftos fobre aquel lago. La ciudad, á c.iufadelRioi
/Cat, que la ciñe por todas partes, queda como Ifla^tL-partida crt
ttes barrios: tiene el territorio llenodc grano5,y paitos,y tan ri^
co, que fuelcn dczir,qne Berna, y el Bernés^ vale por Milán, y fu
Milanés. FriburgOj jaze, parte en nionte,y paite en valle, aunque
cercada pot todo, de montes, que parece, le caen enzima : no fé
fuedc andar por las calles,. f)i>o fubicndo, ó bajando. Siguefc Lu-
cerna, con fu Lago, y mas abajo Aldorfo, Suiífe, Clavis, y ma»
adelante Vci, en un litio fortilTimo, puefta tras el monte Ciilpaili."
do> y cidc San Gotardo. t;
VAh'LlE.S.E.S.. ■';
LOs Vallefes fe dividen, en fupet¡orcs,y inferiores} eftos, mtíi
ran en Ciablcs, junto áSan Mauricio, y aquellos, en una va^
lie, que principia , en el monte de la Horca, la qual aiiaví da.
del Ródano, que corre, por medio dclla, tiene de Vt.'í'isxe- •*■ '
{djütcj,^ KcslargM jpiíiadKa afta SMV^NaftV^^»^'^^ '^^^''^-L.^
Valles menofes, ^ entrambos lados : aptietanla pot ellos, pof e(pa-
cío de cinco, ó fcys n:iillas, montes muy ateos, y la angoftan de fu-
erte, que en algunas partes, apenas da lugar á la corriente del R.ó»>
daño : como le ve k Sin Mauricio, donde los montes eftan tan cer-
ca, que no ay otro paffb, que el de una puente, de un folo ojo, don-
de cftá la guarda, de la valle. De fuerte, que toda ella cs,como una
ciudad cercada, naturalmente por todaspartcs,con algunaspocas
puertas, y pequeñas. Blanquean todos los montes en la cima, y en
las faldas, por razón de la infinita nieve, que los cubre, y immcuj.
ios hielos, que los Wfteii, pero fon muy verdes> y amenos en loy
pies, y en las valles: y de fuerte, que produzcn feliciííi mámente,
afta granadas, higos, y naranjas, y abundan en granos, vino, aza^
fran, y frutas de leche. En los montes nacen muchas fieras, y entre
Otras, el capricorno,animalfcmeianrcal ciervo, en la grandeza,l
la cabra en los pies, y al cabrón en los cuernos, que le crecen cada
año, cfl unñudoiíuBe donde quiera, que pueda travar las uñas: y
Taita, de un baranco en otro, con admirable ligereza : habita en lo
mas alto de los montes, donde el hielo eftá mas duro, y en faltán-
dole el frió, le falta la vifta. Ay entre ellos montes, algunas hondu--
ras, llenas de infinito hielo, y de tantos años, y tan endurecido,
gue apenas fe diílingue del criftal, y tan profundo, que en alguna»
partes, con ineftímablcs ruinas, haze grietas, y aberturas, de m&s
detrezienros palmos de hondo: donde los cazadores cuelgan los
quattos, de las fieras, que an muetto, para que, el intcnfiífimo frío
las conlervc incorruptas, No faltan entre aquellos dcfpcñadcros ve-
nas de plata, y algunas de plomo, azófar, criftal, y agárico. En el
difl:ri£lodeSion, dcrcubrieron el año i s+-f. una fuente de fal. Ay
Ctras deagua caliente, d^'muchas maneras, particularmente junto
jl Luke, y baños, no menos falubres,que regalados.Los Valleífianos,
fe dividen en libres, y fubditos; los libres fe parteo en fíete comu-
nidades, que fon Sion, Sicro, Lecita, Baronía, Vcfpach, Briga, y
I Gomefiají y los Subditos fe parten en lasdosBaylias, deSanMauriiJ
I cío, y Monte Olon. Divide ieftosde aquellos, el Rio Morga-Sion,
I Metrópoli de los Vallefes, jaze fobre dos collados, y aí& es, de
I gallacjilfímo fítio. El Ródano, que le paila al lado, nace i la rais
t SUl monte de la Horca, contiguo al de Sau Gotatdo, corre por la
fc^^^^ ydUCjÁÜd eaUAt en clLago Lei&uuvo-, %l <\uaL Ce cftiendCj
Al^eGkitAes^ afta Genéva^ por efpació' de echo leguas^ude^k^
1^^ aáériíado de dos^ omy buena^; Ciudades^ la úna'és £o(íuii^
tsíáf^t^wkpú[ktf^€tfmy á Sion^ y la otra es Genéva. Cph CiablcscodC
ilaflMT&Ptis deles Fc^ños^'enceffada dentro altiífimos monte's^froé
«ífacíd deiOes muy i>üíeiiás mí Has Todéfcasi coya cabeza ^ I)inOÍ|
;. ¿-., . , . GRISO.N-ES* , f
OtüXkJfón^eseftan al mediódia de los Suizatos^ entre el Rit>La|l
f gf^rovy'^aAdda^clGdndadodeTiroliyclTicihbrDí^^
^ií f Ires Ligas;, 6^ faciones^ la uim de las q\iales. fe llama. Gt%^^t
ctra fie h^eafa de Dáos^y la tercera^ De las ocho Drüdbfás ( affi li
ttámaíi) eftoes^Goiümanidadés. La;^Grifa» abraca ^ la Valle Mefd^
ledia; y la CálatKa>y las tierras de KogorétOf y dé Müfócco^ coi^
bt ras (iete Valles tran£alpinas;porqu¡en corren^crRjn;y HGÍeiiei;;
Ziáicéfa^DfOS> poflee á Coira, y á los Paífcs j^zinos, fügetcM;antet
ál Obif]pb>y1gleua de Coira( dicfto tomó eílaLigd>horbbre, jStecáft
de D^os>)y ala valle A^ediiia^alta> y baxa» y i la Bregallia>;tqtiiflr
tiemb cecea de veynte^ y cinco comunes^ libefti(fimos.La tercera Xié
gaalrUdacon Tiro!) y tiene el Paibrmas (^fteriU y a(ptró> que lat
ctfas.'BajodelosGrisones eftá la Valteliná^qaó fibien^ hablan len^^
gba Italiana^ nos á parecido ponerla aqoi. Es Valtefina^ una de \wi
fl^^resivalles^o Europa» llena de grano, ganado5>y^cxcelentifiii;n<¿^
^iiio>Caftillos^ y Pueblos grándeS) con cerca de cien mil ve2^ho¿¿
I)o9 Pueblos> mas famofosdella^ fon£orniioihSondriojToránOjPoH
cláViory Morbeno. Confina con Vaitclína la valle deCIavcíiáiCíiyaí
eslá tierra de Püir. Fueron ambas ufurpadas por los Grkones^ \ \ot
Vtfcondesry Duques de Milán: como tt uA ¿en:^t>or los Suizarós^iT
6tras muchj» V4i41es» con las tierras, de^fljI^ÉSrLocariios Beljñzb^'
na> y LuIíiÍk)' Los-Gri^ónes fe govterñan poffuUrmente/haz^^
dos en ctos años y ftls diebás^ en Cbrraj dtttde crean oñcíála^jr
íroawalgan^í: leyes. ^ • - ^ ^ ' v!'
*i\Ké^,
TI ROL:
fjli íídíjilifliirió Coüdailb cTetírol, que tietoé ti los ^tói^lfii^.:
. á boriiente, ¿ohfiná'iior tramontana cóñ BáVréra'í y |tór méd
<lft|?Cdiittaliá.<ídrtlftné montís de tCtuotrAk tt^^
\t^ D. É s c íi r p c r o í/
pcinapalis riquezas conciften, en las minas de plata, f pátticolá/^
xnente junto k £fcuatz,a cinco leguas de Itifpruk, y de eícogido azío^
far, y de fal, que fe cueze en tierras de Hala. Sus principales Ciuda*
des ton, la dicha, Hala,Brifina, Bolzano, celebre por las fieras^
Infpruk por la Cámara, yParlamento. Es erta ultima, de muy buenot
edificios, con las calas de piedra viva : donde entre otras colas no-
tables,fc veun Palacio,edificadopor Maximiliano, Ccfar, en gran
jiarte dorado, y cubierto de grucflas planchas de plata. Su terri-
torio, es rico de pan, y de vino, con valles, llenas de paftos,y moiv
.tes de mucha caza. Entre los otros montes, es notable el de Namt
■bergo, que con no tener de largo, mas de dozc millas; y de ancho»
Tolas tres, contiene trczientas, y cinquenta Parrochias,y trcyntáj
y dos caflillos. En el riñon del Condado yaze, la Ciudad de Bri-
fljna, con el territorio, ceñido por todas parces de aUilllmos mon-
* res, que llevan vinos blancos, y tintos, efcogidiílimos. Final-
mente, es cílc Condado tan rico, de renta { llega de ordinario i
iSoo. mil florines ) y tan lleno de gente, que cafi fe puede parango-
nar, con un Reyno. En los últimos confines, azia Italia, tiene la
Ciudad de Trento, ceñida de montes inaceiliblcs, con el aytcde
Verano apazible, de Invierno intolerable, y al Sol de León, arden-
tiflimo. Su territorio no lleva mucho trigo- pero fi mucho, y muy
buen vino. La ciudad es de muy buenos edificios, y noay tierra de
iii tamaño, que la exceda, en comodidad de cafas, y 1'al.icios. El
Obifpo tiene baxo de fu jurifdicion Temporal, cerca de reíícnta
milVaflallosi y baxo de laEfpiritual, dos cientos mil fcligtcfes. Re-
conoce alConde, por fupcrior, como también el de BriiHna. Con-
finan con Trento, la ameniíTima valle Anagnia, y la YcnoUa , al
cabo de la qual nace el Adige.
BAVIERA.
DTvidefe Bavíera, en fuperior, y inferior. La fuperlor, confina
con los AIpcsj de los quales manan muchos elUnqucs, lagos,
y B.ios,qucIa bañan. Abunda de OlTos, Javal¡s,y quaiefquicr fie-
fas; y fobrc todo, de ciervos. Es pobre de trigo, pero rica de frutos.
Tiene treynta,y quatro tierras, que fe pueden llamar Ciudades. Las
principales ion Monakio, fobrc el Ifcro , que es tenida por la mas
^erwofi de AJcmaña: Zngolftad, que Cí 4« \a^ Kiis.fw'í?*, con u^
|^iUo-«dañvable,.fabucadopor el Duque lorge: Fttfinga, Ciu.
fad Gitce<M paefta junto á.donde el Moíj^p entra en al Ifero. Ll,
inftriaEyCjtcede i la fapeiioc^en fatuidad^ y en Poblaciones, poI;^
qUfljcavc p;ra^ cofas , lleva mitcfao vüio > íobre las riberas del Dsu-
imbio^ del ifero, y del Lavara.' Y tiene cerca de treynta, y quatra
Ciudadest quafenca^ y feys tierrai murádasiy f«tenta, y dos Mo-
iuiftedes>fin niuchimmas Aldeas, caferías, y alquerías iluftres. Las
Cifi4>dc9;pinci pales íod Ratisbona, donde entran en el Danubio^
4L Lavaco, el Na¿^, y el SLigenj Iflráubinga, fobrc U ribera del Dft-
Stuhto: Paffavia^ donde el Rio £no , fe jüete éd el Datíubio; .tiene
cOa. Ciudad dos millas de tatgo^pero es muy angoftas (U'tcrritoríb
es ameno, poi la variedad de montes, valles^ felvás, y no menos
^comodado^ para el comercio, y trafego: Lánfuto, Ciudad famch-.
S^ íabcccl Ifeto: Salzburk, Ciudad Atzobirpa], fobrc el Rio Sat;
xa>cuyo tccritorio, abunda fobre todos los de Alemana, de infioi»
.to^meíales, y minerales, de oro, plata, azófar, hierro, caparbía^
azufre, alumbre, antimonio, y marmoles. £s Señor abfoluto della^
el Arzobirpo, Principe délos mis ricos de Alemana, el qualcomi.
pite en la precedencia>y primado, con eldeMadeburk. Rige aota
■ cAa Iglelia, y cQado, Monfeñor Volfango Theodotico, el qúal coa
•«cío, verdaderamente digno de aquella Silla, \ defierrado á todos
h>s HeregeSy fin reparar en el notable daño, que defto viene á fu rent*:
:|4> El territorio de Salzbutk, es mas abundólo de ganados, y^er^i
fue de panes, ni frutos, por e0ar nuiy ocupadode eftanqueS, y mon«
tes, PecolasmÍnas,noledcxan padecer necesidad, de cófaalguna.
S U E VIA.
BOlviendoyaalgo atrás, azía el Occidente, entraremos en la Sué-
via,puefta entre el Rio Lecco, y el Rin, el lago de ConftanciaV
y la Franconia.TieneclPaís d¡vidido,cnllanos,y momcsiveñido .
en muchas partes de felvas,y variado de lagos; lleva mucho trigo,
y ganados; y no le faltan minas de hierro, y de plata. Eüá fugcra,
parte i lacafade Aullriajy partéalos Duques de Baviérajaúnqye,
muy buenapart&íé Heva,el de Vitcmberga. Las Ciudades mas fa-
mofas. que fon Ulnta, y Augufta» fe rigen libremente. L'lnia, que
. «ñá a£cntada fobre el Danubio, no es muy grande, igeco t^^,
fuich» ACfcáncia; y que íe goV\ctica<:ou vft»'^'^^««^Ñ^'V^' *
¡es donde el Danubio, crecido con la Blevaj y el HileP, ¿SmicAza't
"Xct navegable. Auguílaeftá entre la Vinda, y el Lccco, es Ciudad
grande, y hcrmofa, y no folo rícsj pero opulenta, aunque carece do
, territorio. Tiene ciudadanos, que por via de trafego, y mercan-
cía an alcanzado Eftados importantes, y de las mayores riquezas^
"de Europa : es también muy rico el Común. Merece íummo loor*
|)oc la buena acogida, que los pobres hallan en ella. La tercera Ciu--
;aaddeSuevÍa,cs Norlinga, pucftaen un limpio, y efpacioíb llaoo^
'de treynta millas de cerco,ccñÍdo de algunos monteziilos, y llen^
ílcCaltÍllos,y Aldeas, abundofas, y ricas. No es bien, olvidcmos«k
Con[tancia,puefta fobte un lago, que toma el nombre dcUa,dein<
^rcyble amenidad, largo dos cicnras millas, y ancho quinze, poc
.donde mas lo es j dividido cafi en dos Cenes, el uno de los quales»
fe llama Véneto, y el otro Acronico; por medio le paíTa el Rin. Tic-
jie el agua clarillima, y muy limpia ( aunque con pocos peces ) y
ambos margenes, vertidos, de Calííllos, y Aldeas- En el AcronÍ€0»
jfc ve la Ida de Lindano, conjunta á la tierra, con un puente de pie-
dra, de noventa partos. La ciudad no es muy grande, pero de nota-
ble belleza ; con fus vczinos, divididos en Cavaliéros, yBurgelícsiy
el territorio copiofo de pan, vino, frutos, y paftos. Su Dioceíi, es
quizá la mayor de la Chriftiandadj porque en tiempo del Em peradas-
Sigilmundo, contaron, que tenia 1760. Parroquias, 350. Mcnaftc-
rios, y diez, y fíete mil Sacerdotes. Miembro i mportante de la Suc-
Via, es el Ducado de Vittemberga, dividido del Necaro, caíi poc
medio; lleno de fclvas, y montes, pero muy fértil, y ricoí y aún.
abundofo de vino, donde, el fufodichO rio, dexandole atrás las at
perezas de los montes, eftiende fucurfo, porel llano. Tiene las Po*
blacioncs pequeñas, y claras, pero l.i gente, es arto política, y ci-
vil. Las tierras de mas nombre fon, Tubinga, celebre por el Eftu-
, <JÍo : Lftugarda.por larefidenciadcl Principe, que la i hcrmofeada,
f Or eftremo í ambas fobre el Necaro. Vittemberga, de quien toma
, nombre el Eftado, no es tierra de importancia, fino una torre, c(k
mo atalaya, puerta fobre un monie.
NORIMBERGA. FRANCONIA.
Los confines de Suevía, Bavicia.y Franconia, yaze Norijn-
ó^^jj ai uji ücio ACcnoíOf y cfteívlvtu^S* awitaiores. Loa,
A
|iflr¡a^áSabfo8| y de taií gran trato» que anfcíhó rtip^a^utia di
la»mas ffcas ciadades de Europa. Atravi¿03rilael RtoFq^i^
cdqoá^íeveirícflenta^y ocho molinos* Su govtetno^ es Ajoift^ta^
ticoypdt veyncé, y quatro familias antiguas^ de las quales eícogeiR
ycyntc^ yfeys períonás^ que hazeh elSenado^deqmenfaf^in tfeac^^^
pura eiConíejorccretó. Los mercaderes^ y pfebeyos iki llenen pa^
te alguna en la República > ni losktrádos'^ fon ádmiirdot ai 1Mag^|[
trádo. Fue antes Repiiblica popular^ y i^cauía de cierta redieío%
#1 teduxo en la fornía qué oy editen tiempo de Carlos iV. Tiene
ocho aullas de circuitu^y dos cibfas de muros^con ciento^ y cfcheff*
ta Torres. A los confines de Morimberga ( cuyo País llaman Nor«
goia) entra la Francohia^ jepartida en mop|ip$^ no muy aíperos^y
en llanos poco fecundos^ á caufa de la flaqueza del terreno^ por Ift
inayot parte arenofo : en ios coHados fe coge vi no^ arto bueno. £|
.Obifpo de Erbipolrie intitula^ Duque^ de Fjanconia; aunque^ muy
buena parte de^la^ fe lleva elArzobirpo de Maguncia^ el Obifpo 4^
Bambergá^ y el Conde Palátíno# Pero de qualquiera ñierte^ tieniíi
fot Metrópoli^ á £rb¡polf^ ciudad pucfta en un llanp^ cercado d^
verdes collados^ cubiertos de viñas^ tenida por la mas limpia cíu^^
idad de Alemana^ i caufa de las aceñas foteirraneas de las calle^-
fNpr donde purga toda la-fuziedad. Junto á ella paflfa el Neno> Rio
nmofo^fobre quien tiene una fobcrvia puente. Bamberga^ es, taix^*
bien Giudadvicatredal^ con no pequeña )urifdicion. £ntr< Bám^erga^
y Norimberga^ eílá el inonte Fikelberg^ de feyskguas de circuftUj^
rico de varios metáks^ ypadfe de quatro RJos^fto es Neno^ Vabo^
Sala^ y £ga. No fe deve olvidar Halla^ rica d¿ uhá fuente de agua
ialadá^de quien toma el nombre. £1 Conde Palatino^ que tiene hoi
table feqorio en dU Pioyii>cia> reíide enHidelberk^ tierra J^^^
ibbre el Rio Keccaro. M año 1 5 a i . en un furor de villanos^ aubíé^
ron efta Profincia^ en doscientas noventa^ y dos cafas^deUJ^P4
^leza de Franconia<> Ya que aveaiosllegadQ aqpMiiXKleinos dai.i^
vífta^por las Ciudades^queeftan íóbre^elRim^ípirA^ es fa(noj|¿:jpói:
Ja Camera Imperial^ la^qual traflado Carlfis V . ( porque ante^j^a
tras la Corte del Em^ador ) de yorma€||jLi|iie es jofigoe^ por las
Pietas^ que fe an témlo en ellas : como Ma^Qif ift pc^ ^ Eled^ai^^
• ^ efta ciudad^ fuerte (leiltio( por eftar C<*i^í*jfí^v*;^
.>.-: ""^** \3k
frt ' D s s c.if r p c i o íT
íz ven pot todo el, bien claros vcftig¡os,dela.antÍgücdadRoaian4i
La Silla ArcbiepIfcDpaljCftuvo primero en Vocuiadaj pero traflaJ
éóU Gregorio III. porque Gencilio, ArzobifpOj avia contraía Eé#
quiralo la vida, al que avia muerto a fu padre. De aqui echando!
Jadieftra mano, ledelcubreFrankfort, fobre el Meno, que la divide
pn partes dcfiguales. Eligclc aqui el Emperador» y fe celebran fcn
tías, i qHc acuden cafi de toda Europa. .^.
H A S S I A. I
ENtre IaFrancon¡a,y la Vucsfalia^fc cfticndc laHaífiajquc pOT'
la Tramontana conSnacon el Ducado dcBranzuik. AbunJa ea
pan, ganados,y lanas; pero no lleva vino, fino junto al Rin Su l'ríit-
cipe fe intitula Lanzgrav?. Fue antiguamente cabeza de ¡a Provin-
cia, Fraiiküborgo; aora tiene, dos tierras famolas, la una csCaflcI,
donde rcfide el Lanzgrave, baóada de tees Ríos, la Ana, Trufuloj
y fuldasy la otra, Marpurgo, fobre el B.Ío Lono, con una Acade-
#nia. Reconocen poca ventaja á las dichas, Busbac, y Asfclda, tiet-
.-rasgiandcs, y Zckcna,Corbcia, yCtoknemburg. Danle de ordina-
rio á efta Provincia, quatro Condados: el mas celebre de los qualc!,
«seldcValdeccia, fcitil de vi no, pan, minasdc oro, azófar, hierro,
plomo, ral,alumbre,yazogne i principalmente junto á Itcmburgí^
,f Vildunga. Algunos meten también en la Hailia, al Poniente, el
Condado de Nalfau,de quien toman el nombre los Paincípcs dc
prangc.
BUCCAVIA.
AL Levante dc la Haília,cílá la Buccavía, región pequeña, ee-:
ñida dc l'clvasdeenzinas,yhayas por todas pactes. Fue ames,
toda un bolquc, pero una antigua Abadía, del Orden, dc San Benito,
con la igíefia dc San Salvador, ( que aora es cabeza del País ) fue
canfa, que fe poblalTe. Es tierra fciti!, dilliníla defclvas, montes,
Rlos,yvarios litios. Obedece al Abad, que cs Principe del Imperio.
.Al Septcmiion dc la Ha(ria,elU fobre el Rio Velícr la Ciudad dc
Minden, laqual ponen algunos, enla Yuesfalia; cuyoObilpo tiene
' grande jutifdicion; yfobrecl RioOnacl:o,fedefcubrcB[unzuik,dí-
vry/JJ en áos partes, añidas con un puente. Es ciudad fortÜfima,
■i^ dtíplUado &m6^ cauc ioi aua\e&, UVcNastt.aL^xuk^oTCl»^lS.cna.dc
^oles, Fue de los Duques, pero de pocos años i cfta p^fttj fe á fa*
üdo de fu obediencia. No léxos de BmnzuikjCftá Analto, con titui
Id de Principado; y entre los Ríos Aller, y Albis, la Ciudad de Lune.<
turgo, de mas de una milia de largo, y poco ínenos, ancha, donde
¿s cueze la fal, que fe faca do ciertas fuentes faladas, y fe imbia poi
todo el coniornoi en lo que eftriba la mayor parre, de la líqueza',
de Jos vezínos. Ellas iálinas, fueron dcfcubicrtas el año de Zi69^
TÜRINQIA.
>t)lviendo algo hazla Medro dia',dffnioyDná-i'Ífta-3l'lá'Tntin'gí^
B'
y Mifnia. LaTunngia, yjze entre los Kiois'Salaj'y Vnerra, éf
íaís muy rico, co particular de paner; y Ifft Jorge Agricols^Je \tíí»
"toó la gordura de Germania i haztfn'ncf poca (éétRo, la^grandeñy
y multitud de fus Pueblos. Pues con no teñe r mas de doze úiillaá
Tudefua*; de largo.contienc doze Condidos, dento.y quarStatieciai
Biuradjs.otros tantos CaftiUa^, dos mil Ai(fóasj-crcato,y cinquemi^
cafas nobles,ydoze Abadías. La' McrropblterEtfordi'ayüna 'dé taik
jíiayoies tiena-ide Aleiraña. Corre ¿1 riachuelo Gcra,píít ía^íiiiA
principales ^ aüesjá cuya caula es ffluy timpíá. ErraitifoienCiuda'<¿|.
■Jiotable.Veiiiiar, donde reíidcn los Duques de Saxonlcyazé en íniSl
^ÉOífíúfíiiTtA vaHe, por medio de la qiíalj corre el KtoSala. De la
Óttaparte>ha¿ía l^otfieme>fe ve Gottaj tierra donde huvoun£aftilE(k
^h c^pugnobK: del qual aviendofe apoderado Guillermo Grotúpac^
hombre fedicioibrCOn Federico II. de Saxonia» fu &utor, con prcU
tenüonde traftornar.y mudar el orden ílel' Impierio ; defpues de UA
largo .cerco, fue pteíb, y aflblcido, Gifiliermo muerto, y Federico
cchddo enpri(ioo,caíÍenli:M primeros años del emperador Miijíi*^
milíanoiL ¡Aaí abajo cfta líbaccocon nna Ac>d¿mh* fobre el &»*
Ninfa. Entre- otras cofas, nace en laTuringia ooa tierra, muy iCté*
'l^dapara te&ür pEááos, llamada Vuela. ■"
■ MI.SNI A:/ :'.-" '-"
LA Mifnia, (que toma nombre, de fu Metrópoli, pueftafobre el
Albi, con un Caftitlo fuerce ) yaze al Levante de la Turingia*
enírClos RiosSaIa,y Muldao. Ninguna ventaja reconoce i la^"*""-
;_ring¡a, en fertilidad, y abunáanc\4Íe.«\^c>>'^ •^rjsa.^^'í'- ^™^
'^ú/ buenas ciadídtsTi y emscUs<<itta&,\A-^v^»»jsíia'V=* ^^
- -^'SlÉ^^nirc r ó ir
[cnRÍ9,quef6mófuerzas,conIa mina del eftudio de Pfaga.'ifóntó
■' Comenzando los Hafitas á íembcar fu Heregia, pafsófc á Lipfia nn
"Catredatico della, con cerca de mil eftudiantes. Torga, es celebre
^r la excelencia de la cerveza; y Drefda, por el tarazanal, proveí*
dtífimo de piezas de Arrilleria, y municiones. Aqui fe ve fobte el
|A.Ibis^ tio tan caudalofo como el Rin ) un poente, de longuitud, y
freüczaíingular, y unCaftillo magnificentillimo. 1
SAXONIA. MASFELT. MADEBVRG.
T TNa de las cofas muy ditüL-iles, es emprender dar términos pr«¿
^vy cifos» de í*rov¡ncias, nofcúaladospor lanaturaleza>conRíos»
' felvaSj marcs> ó otras cofas femeiantcs> y comfundidas con variíSÍ
íeñoríos de Principes. Lo que fe ve en Alemana, y en particular de
: 'laSaitonia, que la mayor parte de Elcriptores, confunden con la
WifnÍ3j dando ciudades k eña, que otros attibuyen á aquella. Peto
fordezir, Ío en quemas todos concuerdan. LaSaxonÍa( baxo dcfte
nombre paíTava antes, todo lo que yazc enrre el Vefer. y ta Odera»
el Océano,y et Meno, ) fe divide en fuperior, y inferior. La fuperior,
•tiene por Metrópoli áVvÍtemberga> Ciudad fortiírima>y famoliííi-
ma i á la qual dan algunos, LipHa; aunque nofotros, fíguicndo la mas
común opinión, avernos puefto i Torga, y Lipfia, en la Miíhia.Vvi-
lemberga, es del Elciítorato. A los fuccilores de Juan Federico, los
igocdan algunas tierras, de Turingia. Al Poniente de Alia, fedefcu-
brc Mansfelr, cabeza, de un Iluftre Condado, por la abundancia, de
■jnctales. Algunos, dizen.que ay aqui un lago, cuyos peces, ranas, y
'ctros animales, eílan naturalmente impieffosen las piedras. A Tra-
' jnoncana de Saxonía.fobre el AlbijCÜáMadcburk; ciudad fuerte de
Étio, muros,y folTos; dividida en tres partes, cuyo Arzobifpo, prc-
ftime de Primado de Alemana > puerto que> ni los Eleaores, ni el
deSalzburkle reconoccn,cnnada,EÍ\epotentÍinmo Arzobifpado,fe
ufurpó la cafa deBrandebutk, defpues déla Heregia Luterana. Aquí
los Hctcgcs an compucílo fus centurias, llenas de toda dcfvcrgucri-
iaj y locura. ■ ■
MARCA ANTIGUA. Y NUEVA:;
^ 'f<!rrímbisMir¡:is, eílanílLevinte.de lasfufoilichasPiovinciis.
^
it^baíftttHtU^li -.y i* nueva, ditide cili por medio, Is Voutalr.
«B^a^Ciadad principal «írankfortipucna fobrela Odcra,Rio, «i.
ym agnavpioveeQ i todala«jmaíca,de muy baenpefcadoicomo'
~ ütu «argene5) de eícogidci viso. Ambas, reconocen vaíTailaje ai
fAmftá^Brufdebaik, uno délos mas podetofos, y rico$Pr¡nci-
J^4«^leniaña i porque, fin efto tiepe algunas tierras de Lufaciai
clBucado^e Como, en la Silcfiaj fin algunos otros Condado^^á I^
CifldadEllerneberk, fobrc la Odera: y finalmente, puede caminar
^3S de fc&nta leguas* por-íil proptia tierra ; en el qual cfpaciíj, f«
fiKntanf ioquoifa Ciudádes,y feffenta,y quatro Pueblos. El Mar.
ttics^Álbereojqu&'fuepor mítpombre, llamado OíTo, inttoduxo
b«íV>d(s,cn cllcnifolío de Bratidcbuiti.
:;-,; ..,.. LU S'A CI Av" ■ ■ \-; ^
YA LuCacia fe eftiendei entre el Albí, y likOdera, y entre las doi
■1 / Marcas,y la Bocmta. Fue un tíempojpaite de IaMirnÍ9;pcztt
(tefpucs, la unieron k ia Boemía, & cuya Cotofíi pertenece, fu M«b
tropoli es>Gorliza>á quien reconoce poca ventaja> Sitta. £flá Pcovíiiii
cía fifflboliza mucho, en calidad de tetieno,ycoflua|ibresdejnora|i
jdof es, con la £flefia ; de quien lubUiém os derpues. . ^
:■ A M B tf R G o. :'.'.
..'l>01VÍeQdo algo ateas, es^neceirarto, pafiar el Albit.fobre cuyi^;
Sj. b«ra,haze mucftra de fus riquezas, Aoiburg^ Ciudad ^ue dé
£tio>( por la vezindad del rip,-que.la pa0a al la^lo) de'fo(í<ps; y ^e
'-OUU0s> con un puerto, de ^ande comerciQ* donde fe i rcrir^d^
«na muy buena parte, de los rrafegos deAnvéresj y an trans&sid.ó
jlis hasiend^s los mercaderes lBgtefcs>^ie antes, haztan negot^
•nciU.-gttS Ciudadanos navegán> y tienca grande tratoicn el 3ep-.
tentcion, y en Eípaña.. .*.
•■.D;A N TA. ': • ■'
DEaqu! fe cana cr la Dan¡a,Feninrula,qiietienede>ái^o.(M^
de el Alb>< aSa Efcagen, octenta millas, 7 vcynHt de ancJHSi
famora, porel nembre delotCillifetotfiK líioraifetcs. ]f djvididacft
:¡uiclias paites. PwijKe, eotre los fdos Efltto.i,'^ ^*^*2¿á *
intichó's Puetics, y Aldeas. Tiene de largo, fíete milíáS, Tudefcaí|
y- poco menos, de ancho; cuyo Pueblo principiaUes Mcldropo. Eftoí
Pueblos aucnJo gozado mucho tiempo, de (ü libertad, y defendi-
tkila, contra Juan Rey de Dania ( cuyo cxercito ellos desbarataron,
cl año de 1 500, ) finalmente, por el año de 1 í S9- fiíeron fnjetados,
por Adolfo, hijo del Rev, Fcd<;tico. De la otra parte, al LevantCji
cfti laOlIacia, ceñida de quatro ríor, y cafi atravcíTada por medio,
áelHecver. El Rey de Dania, íc inritula, Duque della, cuy© lmp&;
tío reconoce» Toma la denominación, de h infinidad de bofquc^
<(e que elU llena. Aquí tue Oldcmbuig. Ciudad poderoCa. y ricá¿
K^ro el mar, cegándola el puerto, la i transformado Aldea; y afRj
elObirpodella, pafsólaCatredal á Lubcka. Sobre la Olfaciaá lama-
tina, fe ve Eflcvitk. cabeza de unDucido, con un puerto de nego-
ííacionjy mas adelante, Fiefemburg; y al Ponientedeeftasciuda-
ies, Freccfa, comarca abundoíiilunade pan, fi las inundaciones dcí
Océano, no la afTalrafien, de fuerte, qne rompiendo rodos los te-
firos, fe Ikva, no folo los fembrados, y los panes, pero, y aan
vczes, las cafas, con fus moradores. La poftrera parte delía Penin-
liila>fe llama Juihia, la qual, luego al principio, fe va enfanchail-
'^«lOí y poco defpues, fe angofta, afta cafi rcmararfc en una puntai
■ Ko fe puede creer la abundancia de fupcfcadcparricularmente h*-'
zía Limulk idonde, cngolfandofe cl mar, trae configo, tanta infíni:
dad de peces, que no fe tiene en menos, el alimento, qtic facan Ids
•^í ueblos del mar, que el que, los contribuye la tierra- Toda efta Pe-
ninfula esbofcofa, y de mucha hierva, y porefto, llena decaz3,par-
licylarmenrc de ciervos, aunque pequeños} y de anímalesdomelti-
cos, en particular, cavallos, y bueyes, de los quales facan grandd
Cantidad, para las tierras comarcanas. Y es muy averiguado, que
Algunos años, fe facan p^ra AIemaña,ccrcadecinqaenta rail bueyes
cl derecho de los qmles fe paga en Gottorpia.
POMERANIA. LVBEK. MEKELBVRG.
LA Pomerania, yaze fobre la ribera del mar de los confines de
Dania, afta la Viftula: y Pomerania, nofi^nifica otro,en lengua.
Plavóna, fino tierra marítima. Tiene en la ribera, un como reparoj
bojyorh naturaleza» cafi para aíliguratla.del ímpetu, y inunda-
ef^ff/aiar¿iifrzf9 v»£U$ ciudades} ; tic[t3&,^u%^!atc%>^ ^^.t-.
^ fugetas ^ diverfos Principes. La Oderaj la divide en citenori^
Ílterior. En la citerior, es Liibek, ciudad de tanta importancia, pot
a muchedumbre de ncgocics.y trafegosmaritimosjque con facili-
dad, puedcayuntargrueíTasarmada?, con que contrapcla. las fucí^
zasjde los Reyes vczinos. Eftáaffentada en un regalado pendiente^
que va á dar en dos rios,que la tienen limpiiífima. Tiene dos cofa,^
admirablesj la una es, un grande ingenio, con el qua!, tomando e^
agua, del Rio Traba, la fubcá una aUa torre, de laqual, por fenda^
IbtcTraneas, va cali a todas las caías > y aíli parece llena de fueniesa
la otra, es un rclox, de tanto artificio, que allende de la armonio
que íe íientc, antes que den las horas, fe ve en el, cali todo, lo qu« »
pertenece á la apariencia celeftc HÜa ciudad, por privilegio de Fct
dericolll. Emperador, es cabeza de la compañia, q di ximos arriba»
de la Anza. De aqai fe entra, en el Ducado de Mckelburg Ciudad
gruelTajde forma larga,y poreüopocofticrce,alaqual llama muchos
( bolvicndo el termino Tudetco, parte en Latino, y parte en Griego) '
Magnanapoli. Fue mucho mayor, que aora, porque íti g/andcza., ti
jl transferido en Vuifmar, tierra marítima, y de mucho .concurfo^
como tambicn lo fon, Roílok.y Sunda, tierras, que le an cclio rickis»
y y grandes, dctpucs de ladelolaáon de Víijcta, y de Volin,( cmpo»
jios, otro tiempo, celebres, y aora lugares de ninguna cuent3x)y fe
govicrnanpoco menos, que libremente. Cafien el ccnttode i'omft-
jania, fe ve Eftctino.Xobre la Odera, añicntode los Duques. En la
pUerior, refide otro Duque. en Eftolpin, que reconoce Tuperioridad,
a la Corona £ÍcPolonia,i caufa de Hiihovia, l_emburg,y otros lu-
eares. Ay en la Pomerania, quarenta tierras, ceñidas de fofib, y
muro : entre las quales, allende.de las dichas, fon las mas faraofas.
Eftrafuldo, Gripíifvalda, Colberga, Anglania, y Aremindia. Dantif-
co, ó Danzica ( llámenla como quizicrcn ) cftá á cinco millas dei
jnar, y del río : pero mcdíanrc un ancho foflb, fe fírve infigncmeiv
tedel uno,ydel otro, con tanto concurfo, de riquiflimos mercade-
res, que detcargan aqiii, las riquezas de Efpaña, Portugal, Francia,
riandes, y Inglaterra, iy cargan de centenos^ trigo, ámbar, cera, y
las demás cofas, de que Polonia abunda: que no ay quien lo crea.
Coviernafccon mucha libertad. Al Rey le toca,clfeñoriodel m
lapefca del ámbar, y es Señor foberano. Polfee cLe^c^ ^.t'^-
,»i4 ViscRrpetow
-fcre, pot uii Palatino, que- fe llama, de Pomerania;comoe»rftafgai
da, y Namburk: el País de las quaks, llaman los Polacos, CaíTub,
y los Tiide&os, Pomeralla: haliitado de gente, muy femcjanic por
' tierraj ^ los Alarbes, y poc mar, a los Cilicios, ó Nafamones.
P R U S S I A. M
L Os términos de la PruíTia. fon la VÍÍtola,Ia Dervancia, la OíT^V
el Nemeiie, y las Selvas, que la dividen de la Malbvia, y de
la Lituania : tiene de largo cinquenra, y ocho leguas Polonas, y cii>»
, qucnta de ancho. Ninguna Provincia, de lasfugctas al Rey de Polo-;
• tiía, tiene mas ricas, ni mas grandes ciudades, ni tierras: favorece*
la fumannentc el mar, quehazc en ella, varios fenos, puertos, y al-
guna Ifla. En los Mediterráneos, Te eftiendc ya en fértiles campanas,
ya fe levanta, regaladamente, en fruüifcros collados, ya os rcprc-
•íentapefcofos eftanques, ya efpcffos bofques, y ya efpaciofos lagos;
entre los qualcs ci Abo, que fe llama nuevo mar, tiene de circuitu,
mas de cien millas. Fue toda la Prulfia, de los Cavalleros Teutoni-
COSj que edificaron en ella, feífenca. ydosCafl:illos,con otras tantas
Ciudades, y rcnianungran Macftre : pero como no pudieron rcfiftir
& la fuerza, de los Polacos, fe hízieron feadatarios, del Rey Caü-
jníro. Finalmente, avicndo el gran Maeftrazgo, dado en manos de
ÍAlberto, de la cafa de Brandebug, cnduzido á ello, por Jorge, fu
hermano, fe hizo Luterano; y de gran Maeftrc, Duque de Piulfia,
X)ividiofe, entonces, la Provi nc¡a, en dos parces, efto es, en Regia, y
Ducal. Regia, íe llama la que quedó, immediara bajo la Corona, y
Ducal, la qje fue dada eñ feudo, 4 Alberto, y á fus fucceífores. Ea
aquella, entra Mariemburg, plaza ^e belleza, y fortaleza ungular :
confta de tres tierras, con unCaftillo excelente. TuronÍa,conftade
idos tierras, y «)f quizá la mejor ciudad, de la Provincia. Culma, Obif-
Sado, que fue, de mucha mas autoridad, que aora. Los Cavalleros
cutonicos, la apocaron harto, y por eftar en los últimos confines,
Recibió inñnitos daños, en las guerras entre los Polacos, y los Cava.*
Ueros. Goza aora, de quietud, y florece á la fombra de Monfeáor,
ícdroCofca, Prelado, de Domina, cloquencia, y humanidad flo-
cular. Elbinga", es tierra no muy grande, pero de fitio, y forma gra-
^iofa^ con un puerto, mas acomodado, que capaz. An hecho aquí
fta/Jíi, //ffia^::uiiniíiíi£U(ideIngicÍcs,k cauta. dciuaSs^Q-.At ^**í«-
Ü^qné fepMde llamar oy^ Golonia dclio;» Vatrntai es también^ dc
|a Piuffia Hegiá; pero el ObifpOy t$ cafi abfoluto Señor delta. De 1%
Pttcal^ 01 cabeza Monteregio^ ( los Tudefcos la Uaman Cunisbefg \
hermofiififiia tierra. Los hombres de Pruífia^( particularmente loV
Nobles) como deíciendende fangre Alemana^ confervan mucho de
la naturaleza^ y calidades^ de fas progenitores. Labran los ediíii;¡o$a
^on^mas magnificencia» que los Polacos^ y fus ciudades^ tierras ^J(
iiaftiHos^rc goviernan con leyes, y ufanzas^ úiucho mas eftables^,^;^
égtl^syyCc halla en ellos^ mas indudrit, arte> y policía: porque, VerV
dader-ameme los Alemanes^ ha^en notoria ventajará todas las ótrat,
Ilaciones Septentrionales > en la futileza de los artífícíos;^ y en el
jqiQdo de la admtniftracion de las ciudades^ y aífí^ an fundado mu-»
cbi(&mas Colonias de importancia, en Pomerania>en PruíHa^y en,
Livonia, y an iñtroduzido las artes mecánica.^ y la policial en la ma-^
yor parte de las Ciudades <le Ungria/Tranfilvahra, Polonia, y de.
los Paifes veziños á eftas Provincias. Dividcfe la Priiflia en dbze
Ducados, en uno de los qualcs llamado Halindia> aviendo mnltipíi*^
c«dó tanto los moradores , ( cofa verdaderamente fíngular, y muy; '
notable ) que no le baftava la tierra» ordenaron por decreto, que por [;
dos años, rcfervando los hijos, varones^ mataíTená todas las mtíg€«,
t^en.naciendo* Pero baílelo dicho, que nos avernos cntrecen?(ÍQ^
y Jt^argado quizá demafiado, en eíla partes y afli ferá razón, que bo|«^
yiüldo algo aírá^^demos una buclta^ por el Reyqo> de fioem¡^>y* .-
lus ciGGunvezinos. . V^
B o E M I A.
EiSfa Frov¡nda> es de figura Oval > ceñida en contorno, por U(
naturaleza^ de una efpefiflinra felfa, tiene ciento, y veynte mi«i
Has de largo, y pocas menos de ancho: cfcefe, goe es de fitio alti^ '
íEmo, porque ningún Rio encrl encella, y fa ten muchos. Los mas ..
principales Ton^í Albi, y la Molta^ abundofiflimosde pe/cado: pají« '
ticularmente cl Albi , que Ikva afta Salirénesj en'cl qual entran'/ ;
tocios los oifof «ios deBcemia.Ay en ella unios Rios.innunietables
lagos^ eftanqupsf^ y pefquéras, ^bremanera copiófas dé Pefcadb ea "*
^^ue coníifte la mayor riqueza del Pa/s. £layre)'que la ba&/es frf^^
p^o^con todo cfto, es el rerreno muy bueno ^^^^'^ps^i^^^|^^;^^^
. ..Á<
j¿5 't>ÉseitT7cro?f
cree, {¡node oro. La riqueza de las vituallas, es caufa» qtieefte iLe^
DO fea pobladiiCmo; porqact íegun fe dize> ay en el, mas de treiii'.
la mil Aldeas, y poco menos de ocíiocíentas, entre tierras, y Caf^
tÜlos. De i.is ciuJadcs{ de tas quílcs fueron alancados los ObilpoS*
por los HuiT]tas( poíTceel Rey, las diez.y los Feudatarios, diez, y
ocho. La Metrópoli es Praga, dividida en tres partes: yazen toda»
en un ameno, ycrpaciofo valle, y fe llaman, Praga pequeña, vic)a»
y nueva. La Multa, divide á la pequeña de la vieja, aunque las
ayunra un riipcrbidimo puente , de veynte , y quacro Arcos. En 1^
pequeña, cüi la Iglefia Catredal, y un Iluflre caftillo, fobre un có¿
liado. La vieja , ertá ennoblcfcida de muchas fabricas, magnificas,
y grandes, entre las qiialcs, ay un Relox, en el qual fe puede ver.
Ja revolución de todo el año, el curfo del Sol, y de la Luna, el nu-
mero de Mefes, y dias, el Kalendario de las fícñas, los SolQicios, la
cantidad de los días, y noches, y las opoficioncs, llenos, y quartos
de la Luna. Los Judíos, tienen en efta parte, fu Judieria, poco me-
nor, que una ciudad. Dividefe la Nueva, de la Vieja, con un foíTo,
antes profundi ifi mo, pero aora, cegado, y allanado, y lleno de "jar-
dines. Dizefc, qic todas ellas tres partcf, juntas tienen no menos dc
circuitu, que lo poblado de Roma. No hago alarde de las otras Ciu-
dades, por la afpereza de fus nombres. Egra, Ciudad pueíla fobre
im rio de fu nombre, parte en valle, y parte en collado, fue fugeta.
al Imperio, pero aora es de la Corona dc Boemía : es tierra fuerte,
con dos muros, muy buenos arravales, y un tacazanal bien proveí-
do. Tiene doze Cadillos bajo de fí. Los Boemios en medio de Ale-
maña, ufan lengua Efclavóna. Nunca fe canfan debcver, y banque-
tear, son de condición, ambiciofos, pompofos.y fupetfluosi en la
guerra, dieron un tiempo mucftras de algún valor, pero oy, parecc-
mc, fon tenidos por mejores gaftadorcs, que foldados: aíTi hombres»
como mugcres, fon alzados de cuerpo, y de tan hcrmofo afpefto,
como los dc qualqaier otra nación. En Boemia , ay tres eftados,
Nobles,Barones, y Ciudadanos.- porque el Clero, defdel ticmpode
Juan Hus, que fue oprimido, nunca á fido teftituidocn Tu honor.
Pertenecen i cfta Corona, fin la Lufacia { dc que ya avcmoS) hablí-
do)Ia Ellefia, y la Moravia.
^ mi mi
^ b- E S XE SI A.
LAEÍlcHa, fue patria délos QuádoS:'«ñ4 pucfla entre Bcenia ,
y Polonia, y cali atcavcíTada por medio de la Odera.'Fue fu.
gcia á los Folácos> pero diole ultiaiainentc k Juan^ Rey'de Boeinja^
iiijo del Bmperador Heniriquc VIL tiene de largo, f<^enta millas
Tudefcas j y de ancho veyncei de muy buen País j y cultivado, pot-
g^c A(ta:LÓs N^obles fe dau mucho i la Agricultura, y al trato de Ais
»zieadas. La gente es rubia, bien difpuefta, que con facilidad Cá
cmboracha>y le es de fummo deleite, el banquetear. Las tierras
principales fon harto heimofas» cerno Ugnício, Glogovia, Lubenas
f, úabn todo Uratiflavia, que es la Metrópolis no reconoce venta»»
en belleza de calles, y de fabricas» en policía, y trato> i las mejores
Mudades« 4e Alemana : tiene fu íítio, donde la Olova entra, en la.
Pdera.Ufanen eíla Provincia un fuplicio defta fuerte. Ticni un Buey
¿c bronze', en qu^ fuben el reo^á cavallo i y luego, dando niego al
carbón, de que cA4 lleno. Tale el ardor por ciertas cndrijas.y dc(la
, iúerte Lo llevan, con unas ruedas, por toda la ciudad. Tienen pallo-
res, afialariadosdel común, que á fon de cuerno, convocan toda fu-
erte de animales á la plaza, y de aquí losltcvan,ybt)elven de apaf-
.ceotar, como en las adulas de Efpaña. La EOelia contiene catorzo
Pucados^^^s de Io« quale;» fon del Obilj^, quatro, de paitictdares
Sudores* y ocho del lUy. Haii i un meneitcr veinte mil Infantes, y
Ky$,iitil ckbaUos.
MOR A VI A.
LA MocavU^^nia quaUil voto de algunos vivieron los Marco-
mannosifcdivi^o-dela Ungriaif^Scemia.y Eí1cfía,con món*
tes feívas, y rio$. £s Pais caíi quadcado. de diez, y fcys millas Tudef-
cas, por cada lado, repartido «a collados> monees, fclvas, y hartos
llanos ; Qa faltarle lagos, y ríos. £1 mas principal Kio , es la Mora
/de quien tómala Provincia el nombre) fobre cuya ribera, yaze
Olmüs, Ciudad Metrópoli} defpuesdelaqual.pQdemosdarhigar
4 BriM^ Up^via» Saon^Znoii» IglJna, y ott^s muchas tierras, mas
civiles, que grandes, con las cafas de madera, y tapias de tierra, xa-
](}egac^s dp cai.y algezt eS49 [«43$ pueftasien vMjcs^qoc tsu.\'c^^«&-
Hava, tan favorable paca los campos, que los mercadefes de panes»
le an puerto nombre, la teta de Moravia. El vino ( porque nace en
tierrasde algezares) engendra picdta.y gota.enlosdedosde las mi-
nos, y de los pies: y tulle a los que lo bcvcn, particularmente á los
regalones, y ricos. N.ice en eíla Provincia, la Odcra , rio famofo.
Ayuna fuente de agua> junto k la frontera de Ungria,que perpetua-
mente hierve: halUfc también incienfo.y mirra foterranca : y noi
rmchos años, que un Barón, mandando cavar uno de fus campos*
halló un cuerpo de Mirra, femcjante k un hombre. {
AUSTRIA.
LA Auflria llanvida por los antÍgos,PannonÍa fuperlor, tiene al
Septentrión el Rio Teia, k medio dia la Eíliria, al Oriente el
Rio Leita, y al Poniente Baviera. Los Tudefcos. porque eftá al Ori«
enrede Alemana, la llaman Ofterik, que quiere dezir Oriental, Dí-
ole el titulo de Archiducado, el Emperador Federico III. Tiene el
terreno fértil, y de tacÜ cultura, porque con un folo cavallo fe ara
faeilnicnte. Rieganla muchos rios iluftres, el Onafo,Traulo, Tciai
y el Danubio, que la paíTa por medio: tiene muchas, y muy buenas
tierras, no muy grandes, pero civiles, y bien pobladas: y fon tantas,
que cafi es increible el numero de fus Villas, Aldeas, y CaftÜlos. y
fu policía. Dividela el Rio Onafo,en fuperior, y inferior. Las tier-
' ras mas notables, fon Emps, San Leopoldo, Eskira.Neuftat, San
Pedro, Lens, Ips, Crcms, y Viena, cabeza de la Provincia: la qual
por la multitud de vezinos. concurfo de eftrangeros, magnificencia
de edificios, y por la refidenciadelos Archiduques, y de los Princi-
pes de la cafa de Auftría, merece fer tenida por una de las mejor
pobladas, y mas hermofas ciudades de Alemana: boxa dentro de
los muros dos millas, abunda fobrenianera en vituallas, entre otras,
poffee tanto pcfcado( y fe vende vivo) que tiene poco,qiic inbidiar
en cílo, á muchas ciudades marítimas. Pero, por lo que es fuertCi
merece fer tenida, por uno de los mas importantes propugnáculos,
de la Chriíliandad. Comenzófe á fortificar, dcfpues, que tan en va-
no, aunque contcrribiliífimos afaltos, fueopugnada.y tanteada por
Solimán, Rey de Turcos, Yfi bien fue i los principios, fu fortifica-
ción » no bien entendida , con todo efto , la grandeza, y multitud
ííc ifíJuaítcs, ¡a profaadidídf y ai:idvu& 4a fcfiQ%vWti\o&4? *^*» T.
B E XA elEjíiat ^ NT2. . l¿5
b ^éT^tnd^d del Danubtc» que le befa los miütoSt la KaMn fbrt|íiir|a.
£fiá (úgeta^i peftc: porque las eafas^ no tienen fé'crbras^^i la ciudad
4lbañares;de donde es, que el ayre> poi el hedor fe corrompe »y.
apcfta raujr aiíienudo. Entre las fabricasi caufan admiración^ qui-
llas ve> las Iglefias de Nueftra Señora* y de San Eftevah>y fobré
todo uB. campanario altiifimo, deíde quien^fe defcnbre buena pac-
te de Auftria,con eftatuas» entalles>y labores de ineítu'mable vaio£J
Haxe el Danubio delante la ciudad* una Iflita, de grande entretenía
miento^para los moradores deViena>y para los Principes deAufw
tria. No fera razón olvidar k Ncuftat» Ciudad puefta (n un llano» c^
Btdodemontesyde razonable grandezat y de figura quad^da* coa*
quatro puertas, que fe ven todas* deídcj^la Plaza ;:y cada puerta^ tiene
Al Bur^o. La ciudad cftá ceñida^ de muy buenas murallas* con tres
foflfos* l]«f)os de agua. Los Burdos tienen* también^ fus folios, mura^
dos de una parte^ y otra* con tan^ agua^ que parecen pefquétas.
EStiRlA.
• ■
ALgunos quieren, que fea efta la Provincia Valeria rdlvidenli
en inferior, y fuperior. Aquella yaze enrreefMiiér>y elMu<*^
ertz* y efta> entre el Eno* y el Muer;á la parte Oriental csiiatto
Mana* peto en lo demas; caíl toda montuofa. La Metrópoli esGratf^
5 titila fobfe el Muer, tierra harto grande. El País abunda en minas;
t plata* y hierro: las de hierro, inficionando lis aguás^ las buelvea
fcrruginofas ^ de loque nace, quenofolo los hombres, y las muge<-
res* (y mas ellas* que ellos )pero, y aún los bueyes, padecen de pa«
po.f^, y ahogamientós de garganta.
CARINTIA. CARNIA. GORICIA. CROACIA;
LA Carintia* habitada un tiempo* de los lapides* confina al Le-
vante, y Septentrión, con la Eftiriaj al Poniente, y Medio dia»
con los Alpes, y el Friuli. Contiene, muchos collados* y valles* fér-
tiles de trigo: eft4 llena de lagos, y de Rios, y entre eftos, es el ma«
famofo* la Drava» Las tierras prindpales, fon Villaco, Clangeforr>
y San Vito, Metrópoli de la Provincia, aunque otros quieren^ ló .
fea Agras. Entre la Carintia* y la Iftria yaze IaCarnia« dotidi^^'K<^^^
la^ava* Pais infecundo, y fcco, fino es» cj^^xA^ fe ^c«í».S^Í^ ^
IX» fflottdorcs del, fallen la cílLctv^daii ^^\3k.ut.\^^>^^5^^^
io, y índufttii.' andan de una parte en ocra.bufcando fu vcmvft.Lfl
Mecropolíj es LubUna > ó Lubaco> Ua menla como quizíercn. No es
lazon rdexar enel tínceto, al lago, Cernik, que ya Heno de agua>f
ya raziado del todo , por ciertos defaguadéros: fitvc de lago , cain«
po , y bofque , donde Te pefca , ücmbra , y caza. PafTados los Alpesj
íp entra en el Principado , de Goricia , donde quieren algunos , que
fue /Hliitm Carttitum , y otros, Norcia. Eftá puefta fobre elRio, V¡-
pacco , fobre el qual, yaze también Gradifca. Croacia eftá por la
mayor parte , entre la Culpa, y la Una. Aquí eftá Segnn , Obroazo*
_ Coftaniza , Esfigoa . iiik. Perrina, y Siffcg, Lugares, que an adqui™
sido fama, y nombre por las guerras de aora, entre los Principes
de Auftria > y los Othomános.
DESCRIPCIÓN
DE LA UNGRIA.
Ero tiempo es ya, que entremos en la Ungria la qual tie-
ne al Septentrión tos Montes Carpacios , que la dlvidca
de Polonia , y Moldavia; al Medio dia , U bava: al Occt-
dente, ¡3 Auttria, y Eftiria-y al Levante, cl Rio de AU
Tcta: en el qual elpacio,fc compreheiide también la Traiifílvania,
de la qual hablaremos luego. Dividcfc en citerior, y ulterior, á ref-
fe&o del Danubio que le paila por medio. Ambas fon de País lla-
no , excepto , donde la ulterior k acerca á los montes Carpaciosi
y ambas* de inctcible fertilidad, de vino, pan, ganado, y pcfi-adoj
y no menos en minas de plata, y oro excel'ciitiflimo. Ay aguas, que
tiansforman el hierro, en puriflimo azófar. La citerior, es atravef-
fada de la Drava , Rio real , contiene dos iiiGgnes lagos; el Bala-
ton» de trezc millas de largo, y cl Fcttoo, que aunque no lo es tan-
to, es mas ancho . que el. Las Ciudades de mas cuenta, fon, Eftri-
gonia. Alba Real, Buda. Belgrado, todas de Turcos: y Javarino,
Vcfprino, Cinco Iglcltas,y Zagabria. La Ulterior, es atravcíTada
del Tibifco, rio d-e grande pefca. Contiene á PoÜbnia , Tirnavia,
Coloca , CaJfovU, Agria , Filek , Aman: y palfado cl Tibifco , á
Z<$ 5 qoé áéíj^ueí ehtra en el Damri^io: Segedino > y Teméfcreit , fó-
^te el Tedies^ fierra iMpOttante.£ftas,y las otras tierras de Ungriá>
ítíú tAdís i^taéd^s^y tterftiofas dé (Itio » que por arre: porque ñíéríi
de Bu¿fó', y FbflToíriá , nóay cofa , que ver en los edifkíos. La caU^
fk ésh> qiíé los moradores i fíendo riatarálmente auftetos > de c6&
tüfmbVcs du^os , y mas aptos , parí la.guerra , que para la paz y4tU
fttthñ las eóittodidades > y ño ffiOtan en poblado > finó muy cd-
lAo fóriSérós^ y\:on animo de falir pnefto del. Los Señores > pdki
nintodo fu deleite^ en loi jardines^ y baftos: fin curar de ótrá cofí^
eñ las fabricad ^ fino qUe íean efpaciofaS) y anchas. La otra gcíitlb
j&ófz éii chocas , y cabanas , y en cafas pequeñas , y mal hechas. Nó
diueifmeh éñ cattiás^ afta que fé cafan ^ fino fobre tapetes^ ó he ño:
ctífa mtíy ordinaria k la má^or parte ^ de laS gentes circunveílná^.
Viften ropas largas^^ y potiipófamente. Sólós los vatónes^ heredan;
y éñ faTtáhdo effos ^ fótí lás háziéndas del Fifco. No dan mas de un
veftido nuevo^ éhadbté á lü mugerei(.Son de rbbuftáf coitipHeccion^
f de aiiitüó fíérd> ih(bbl¿> a\^aío> y vengativo: ñb guftan mucho»
dárfc á las Artes mécánicáSí^ni á trafago^: y affi el exércíci6> de to«
dáis eft'as cofas^ eftañ eñ maño de lo§ Aldñiáñés^ qfae inoran en loa
poblados. Mas^ porqué digamos alguna cofa en partrcular ^ de las
Cíüdadéfr'^iñcipales: Buda>.eftá fobré las éípaldai de uñ coIlado(
éh lo fñás' alto del > cñk el Caftillo ) haziendo uña hermofiffímá
profpedíva» tiene de la uha parte >uhal ladera de móñtezillos^ cd«
biertos de viñas > y de la otra^ el Danubio» que le corre debajo. Def-
tle aqui fe defcubre Pefto^ grande Pueblo^ pueftó en unas campañas
tah grandes^ qué ño las afcáñza lá vida: fue adornado de magníficos
Palacios^ fabricados por los Ungaro^> al tiempo (jüc la poíTcyeron :
Ifa* quales aof arparte eftáñya por el fueló^, y parte, caycndofe del
todo> Eftrigonia, efta en un llano^ féñoreádia dé un veziño collado»
con un Caftillo fobrc el Danubio» en un püeflio levantado, y fragpfo.
Su ArzobifpOi que quandó él Reyno florecía, tenia mas de cien mil
efcudos de renta> es Primado del Reynó. Alba, eítá en medíode un
lago, ehiin admirable fitib> para aflegurárla de enemigos; pero muy
mal fano, en particular de Veran6,porque én mériguatldo lás aguas^
fe infícioha el ayre. De la Ciudad á la Otilia del lago/áy gtondi^s
Burgds, encima de tres baluartes, muy ancrori y rclcvvios^-'^S^^^
dad^ qac es def figura redonda ) cftk c^Ed^^t mM \í^?i*«si tsx^^^^
íj« r> É s a K I p C'i o' IV
y rodeados , de foíTos muy hondos , anchos , y lleno* de «gtii. Lm
Burgos, ó .irra vales cftan bien feguros, patee por lapronmdidaddel
Jago, que los ciñe de todos lados» y parte de gnicflbs Baiuartcsj que
tienen delante fus puertas. EftrÍgonia> Buda, y Alba, hazen un trian-
gulo, que" abraca cien millas. Belgrado, pue[ta>dondclaSava entra
,«n el Danubio> es de fabrica antigua, ceñida de doble muro, y mu-
chas Torres, bañada por dos parres de ios fufodichos rios, y en la
tercera tiene un Caftillo, en un íitlo eminente, compuefto de ma^
chos torreones, fabricados de piedras quadcadas. Tiene grandes ar^.
raválesjfccqpentados de Turco?, Griegos, Judíos, Ungaros, y Efe la-
VÓnes. Pretendióla de balde, y envano, Aniurates primero, y Maho^
metes, dcfpuesdel: pero finalmentcfc rindió al poder de Solimán,
el año de i ízi.congrandiíTimodañodelaChrifliandad.cuyo pro-
pagnaculo, y reparo avia fido por largos años. En lugar de Belgrado,
■ fortificáronlos Principes de Auftria, á ]avatino,y á. uiiaifla del Da-
nubio, donde entra la Vaga en el, llamada Coiiior.
La Ungria es uno de los Reynos mas fértiles, y hevmofos de la
Europa, le á hecho credítario en la Cifadc Aulttia, porhaverla con
la Hipada librada de la Tiranía del Turco» es oy fu legítima Señora
la Emperatriz Reyna de Ungria. y BoemiaMaríaThcrcfa de Auftria.
Eftá íimada entre los grados 45. y 4í). de latitud, que fon 24.0. mi-
llas Italianas de ancho, v entre los grados de longitud 3 s. y 4 j. que
ion 420. millas. Se divide en 54. Condados.
I?iez fobre el Danuvio al 1
Septentrión. Cúndadof.
Condados. ciudades Capitules.
Ciudades Cafitdles,
Poíonicnfc. Prcsburg,
Coiraríenre. Komora.
Nitcicnfe.
Barftcnfc.
Turocenfc.
lA rúen fe.
Liptovicnfe.
£//fr//7c/cnfc.
Ocho entre elTebifco,y Polonia.
Tranfchein.
Turencnfe.
Dorn.
Neitra.
Sarienfc.
S.iros.
Betfcmburg.
Sevvinarienfe.
Giavarin.
Chremnitz.
Abanivatieníc.
Uyuuar.
Orovva.
Bafordienfe.
Agria.
Lipczc.
Semlinienfc.
Semlin,
NetiuíbJ.
Unghenfc.
Unghvvar.
Zomeiotkm_
PeiigicuCc.
íttttzax.
I
• '"* * »» t2 rvoTt.iji:
*»•
fíiiííB: Ütltiet C^itdcs.
Coniídas.
tínitits Siaititleí,
Tteie entteel Danubio, y la
Nueve entre el Tcbifco, y
Drava.
Traq^lvania/
Sopronenfe.
Sopron. . .-: >
Mufonenre.
Altenitargi' ;
Moramafulicnfe. Ravva.
Javátieni»
Rab.
Vgbghenfe. Ugogh.
Calltifotenre.
Zombatliel,
Zacmarcnfe. Zarmar.
SaladicnTc.
Limpach.
Zabolunfe. Chege.
Vcfprimchrc.
Vefprin.
Bitutenfe. Dcbrecuzen.
Eñcigonrenfe.
Grao.
Torantalienfe. Thartur.
Pelienfe.
Buda.
Oíadienfc. Giula.
Albenfc.
Alba retí.
Chonadicnfe. Ltppa.
SemigichTe.
Zegzatd.
.Tejnervíenfe. Temervar,
Tolnenfe.
Tolna.
VVariñcnfe.
Vítaídin.
Siete cmic el Danubio, y el
Jeofighetenfe.
Efzyget.
Tebifco.
■ Siete entK
laVta«i,yU
Sayva.
Novigcadeníe. Novigtad.
Vfvvatadicnfe
«Varafdin.
Nontenfe. Sagh.
SagoEÍenfe.
Krapina.
Hcyvenfe., - Heuuz.
Zagrabienfe.
Gradiska.
Peftienfe. Peft.
Chrienfe.
Zumcrcutí,
Pofega. ^~
Zslnozcnre. Zolnoch.
Pofegicnfe» .
Bacienfe. Bathmonficr.
VValkonicnfc
Ezckb.
Bocrogeníe. Zcgedin.
Sirmícnfe.
Feteiwaradiiv^
TRANSILVANIA.
LA Ptovinciaj que ios amigos llamaron Dacia , abraía oyi U
Tranfilvania, Tranfalpina, y Moldavia. La Tranfilvania, fe di-
vide de Ungr¡3> con una cordillera de montes, que la cercan por to- ■
das partes, tiene por largo.y anche, qiiatro jornadas, abunda cnoro>-^¿n
plata, metales, fal de minaj cavallos excelentes, ganados, y panes-
Los ríos, traen oro puro, en pedazos, y á las vezcs,dcl tamaño de
un dedo, y con todo efto, no ponen mucha diligencia en bufcarto»
En los bolquesi'e cazan Uros, bueyes, v cavallos íalvagcs. Las aguas
fon malas, por lo roucho, que tienen de i.Voktíx^^'i-»^ ■í.:!.^^^^^--"^ ^^^
ocafionanfadimentccoUcasj^etcUüc^Sí'i^T.Na.'^*^^^
*tf7 10 É S c R r PC r O 7/
vinos engendran mal de piedra, y en las janturas de los pies, y i!e ha
manos, gota ccuel. A caufa de las muchas minas, y del azoge^no es el
País muy fano, particularmente, que los moradores fon defordcna-
diífimosenel comer, y bcvcrTyaíTi la peftefuele hazer en ellos, ef-
tragos mifcrablcs. Junto á las fuentes, del RioMarifio, moranlos
Siculosjgcntctanficra, y cruel, que no reconoce diferencia de pa-
' rcntcfco, y fangrc; fon tenidos por reliquias de los Hunnos. Los
. Traníilvanos hablan cafi lengua Ungara: pero de la fuerte, que en
Ungrla, aífi en Tranfilvania, viven en las ciudades muchos Alema-
- Des, y en particular Saxónes, los quales ufan diferente lengua. De
fuerte, que ay tres maneras de mcradoresí Siculos, Valakos. y Saxó-
nes, trafpueños alli por Cario Magno, fegun el parecer de muchos.
El Principe de Tranfilvania, puede poner en campaña, diez mil In-
fantes, y quarcnta mil cavallos; yccmotrezientos mil cfcudos,de
renta. Las Ciudades de mas nombre, fon. Alba, Julia. Claudiopolí,
Brifticia, Cibinio.CcntocoUi : y allende del Rio Aluta,Fogaras,y
Eftefanopoli. CibÍnio,esla mas fuerte, Brifticia, la mas hetmofa, y
.Ciaudiopoli> la mas poblada,
R A s c I A.
ENtrc el Rio Termes, y el Danubio, eftan los Rafcianos, gente
dada al vino, torpe, y de mucho trabajo: rica de panes,yga-
nados, pero pobres de Fé. Viven por la mayorparte, en Aldeas. L-«s
Turbios masfamofos,fonEfmiderovia,no lexos de Belgrado :Zar-
roVia, Crufovekia, Convino, Novobardo, Scvei:ino,Calambes,Co-
lombofta, y Bodón. Eftiendefehazia laDrava,defde Samandria, af-
ta PoíTega. Es de fu diftrito, también, una Ifla grande, que hazc el
Danubio, llamada Coffin. Tuvieron antes un proprio Dcfpota, el
j^ual fue dcfpojado de todo, por Amurates, Rey de Turcos.
VALAKIA. TRANSALPINA. MOLDAVIA.
EN faliendo déla Tranfilvania, á los confines de la cierra, de Sc-
verino, ( donde fe ven oy, veñigios del puente de Trajano.)
fe entra en la Vahkia, llamada por los Turcos Carabogdana, por
razón, de que lleva el trigo negro. De aquí fe alarga arta el Ncftcr,
^ j 'c/ Atarí^egroj Div'nicfc en mayor, y menor. Efta. fe llama Tran-
^á«w* //j oui MoldivUti *ic <iuvcaes¥ttUiU^üaattSivi> fobcc
3é %a ri^anti^r ~ jgjp
él #ai) donde e0ii Moncaflio )aqueUa) <^ittftfO^']>a9ÍtBíai7cüa
eetca del.MarNcgro, et»paii4Q tod^ Ift rib«ra>^ue eftÍ4it£l<ia-bQcá
del Daoabio, aíta la^del^cfUt r aquella^ es algo afperaj y cAéllana»
yíetül, poro naal potTeidaj porque cadazqual tomajloquc quíícicÁ
pata cuitivar> como ya* otro no lo aya tomado antesitanta ésia
abnodancis del tcrreno.y tan pocosloi mofadores, y cftos no poco
dados k la ociofidad. Ay pcnoiia de arboles,y aiG queman reflto]QS>
y eftiercol de bueyes, que los ay alH gtandiáimos» y tanto!^ qne baC*
•ttttt paraptovcer k los Pueblos comarcanos. Sus cios>lkvan oro>y
no le íaltaamuybue'nasmjnasdel, y de plata,.aáiique áicaufadelos
Tuicos> no fe curan de labrarlas. La Moldavia» toma el nombre da
an rio, que La atcavteSa,. aña entraren la Aluca, y difcnixe aflá el
Kefter> junto al mai. Tiene quinze tierras» en las qaalrs, cómo tam*
bien en las^ Villas» moran Saxones^ y Ungarqs. y mas de aquellpSi
jqupdeftos. El Principe>raca cien mil eTcudoSidefoloel diezmo do
la c«a, yde Ja miel ; mercaduriai que legun fe dize llega a dos mi-*
Uoaes el año. La TranTalpina» no tiene otras tierras, lino Tcinovíz-
xa, donde reíide el Vaívoda , y Brailaj y.Trcfcorco. Lo demás fon
Villas, y Aldeas. Reynó en la Tranfalpina»Dracolas, varen excelen-^
Men las armas, que fe defendió largo tÍempo»deAmurates, Rey de
'Turcos: en las quaics guerras» le cautivo tanta gente» que cali quci
Aó el País» híermo. Ne lexos de Trcrcorto» mana una fuerte debetum'*
' negro» que huele ^cra,yhazenmuybuenas velas, del. PccolaMol^
davia tiene muchas tierras, como (on Varna» Moucaílro, OcazzoJ.
niaj-y ea los Mediterráneos» 6arUvia,Cutinad»Cocina,yZpcavia>
donde tefíderu Vaivoda. En la Valakia.ay una mina de faU tan te->
xU.comomacmoljy caC de color pardo: la qual molida» y majada*
üt hazemnybUnca.Los vezinos, fon de animo inflabíLy defdeñoi
ib» amigos de bodegones, y ociofidadi moran, como muy pobres,
por la mayor pane, en cafeiias. Sus cafas fon de leños,y pa]a,cóik
una capa de lodo» por encima, y cubicitaf de cañas.de que rienea
harta provifion. Todo el negoc¡o>y mercancía, ( paitícularmente en
M^davia,)e(U en manos de Armen¡o«,Judios,Saioncs»UngaFo5f
y Ragul«éos ; y lo mas contifte en granos,.y vinos, que trahcn de
' FrulGa»y^olonÍa; cueros de vacas» efclavinas. ccri, miel, fiafco»'
; r«zde texo» preciados por Uhetmoíttwv^'tV-w.N.vtA^,^-^^-^;^^^^
•^i? 3lSscítrpcioN^
por vía de Bolonia, y por Alemana, el vino molcatel , Ó malni-í
sU de Candía , del detecho del quaj , ft« -el Principe > grandes
¡ntereífes. El principal excrcicio de los naturales» es el carretear.
En el lenguage mueílran , que dcfcicndcn de los Romanos , porque
confervan el idioma latino, aunque mas eftragado> que los Italia,
nos i y allí al cavallo , llaman callo > k la agua , apa > y al pan , pa^^
ín el culto divinoj ufan lengua Setviana, que es caíi Tofcana ,en-¿
tre los Esclavones; El gran Turco > provee á los Tranfalpinos, do
^^ayvoda , efto es Governador, que de ordinario dura poco; por
jiue, los privan del cargo muchas vezcs, por quien ofrece mas di-
nero; y fino es efto , muchas vczes les quitan las vidas , por vengac-
ie de los exceílívos cargos , que les imponen. Paga al Turco íctenta
niíl ducados el ano; aunque no k faltado quien por alcanzar el Go-
.Vicino» k ávido año, que a pagado trecientos mili allende de lo
^uc fe prefenta al Baxá, y á los otros miniílros del Turco, que
les chupín alta la fangce. El Valvóda de Moldavia no el>á tan lii-
gcto al Turco, pero con todo efto, le paga tributo, y le acompañi
á la guerra , con un buen numero de cavallos , de que abunda toda
(Valakia;y fon de fuerzas, y animo incanfablc. El Moldivo, pue-
de hazet tres mil arcabuzéros, y veynte, y cinco mil cavallos: y el
yalako, mil Infantes, y diez mil cavallos.
■*^ BOSNIA. SERVIA. BULGARIA.
EStas tres Provincias eftán entre el Danubio, y el monte Emo;
qijc las divide de la Esclavonia, Macedonia, y Tracia. La Bof-.
nia(quc toma el nombre de un tÍo ) yazc entre clVe rio, y la Escla-
.Vonia. Es País afpero, y lleno de montes, en los qualcs, fe tomaa
muy efcogidos halcones, y fe faca abundancia de plata; por lo di-
cho, es fuerte de fitio. Entre las otras fortalezas, es ]aiza, fu Me-
trópoli , puerta en el cogollo de un monte , que efta entre dos rios»
* con un Caftillo, inacccllible. Ertcfnno( fu ultimo Principe )fuc dcf-
.pojado dcUa, por el gran Turco Amuritc^;que avicndolo tomado
vivo . lo mandó atar a un palo , por blanco délos flecheros ; zahc-i
j,\r¡cndolc, que avia querido perder el Hilado, por confervar el te-
■foro. En la Bofnia, entran también, Cozzaka , y ClílVa. Dcfdc aquí,
fi-' >'3 jJ^UJj tanto defplcgando e! País , en la Servia ; la qual , de,
!^AaiaaJrjii , dudad pucíía. ibbie el Danubio , íc tft;\tRA.t i^U Nifli,
i.¿SC
4oiuie> cDf&ienza la Balgaria. Loi Pueblos^mas notabI<di^e Scrrias'
■ fon Estonibergado fu Mtfrbpoli , Prifdcna > donde naoó el Em-; -
pctador JuftiniaDo: Novpmonter , plaza inexpugnable; y Mbnte-í
negro, donde el Turco tiene riquiliimas minas de oro » y plata.'
Qtiando los Turcos fojüzgaron laBofnia, llcvaronfc tantos milla-
res de Bofnezes > para la milicia de los Gcnizaros , que defde en-
tonces p la lengua ordinaria dellos, es Esclavona. De aqtii > me)o^'
raadofe algún tanto, en fertilidad, fe entra junto á las fuentes del
ILÍD Ciabro/ en la Bulgaria» 6 Volgaría, poique fus moradores vi-
nieron de la Volga> y la ocuparon el año de 666. avíendo romp^
do antes, en un grande eclto de armas , al Emperador Condaniino.
IV. y contrataron deípnes, por mucho tiempo, á los que fucedic*
ion en el Imperio. Su Metrópoli es Sofiía ( otros quieren fea Nico*
poli ) donde, por la comodidad del litio, reíide el fielatbcio de Etifí
ro^a. Yaze cafi juftamcntc entre Raguflia, y Conftantinopla. Ocu-
pan los Biilgarosj las efpaldasdelmonte Emo, decUnfando, yaha-
zia la Romanía , y ya hazia el Danubio. V a£¡ > lo mas afpcro de la
FrovÍncia,esel medio, della. Los lugares mas bajos j(i bien alcan->'
zan algunos llanos, y valles, eílan, por la mayor pajM, ocupados
de efpeflas fclvas, ó folitarios hiermos: lo que confumio del tódoj;
•lexcrcico de Ladislao Rey de Foíonia.
M ACED ONIA.
ENtce el monte Argentero, y el Ceccaro, y el Estrato, yaze Ma¿
cedonia : la qual fe cftíende del Mar Jonio , ( donde tiene la
Ciudad de Durazzo ) aña el Egéo , donde tiene á Salonike. Tuvo
un tiempo Ciento, y cinquenta Pueblos , peroaora, bajo la fervi-
dumbie Turquefca, allegado i tanta miferia jque apenas íe le ha*
Harán algunos pocos veftigios, de las cofas antiguas; y fe precian eit
vano, de FilÍpo,y de la grandeza de Alexandro, fus Reyes. Esfor-
tiflima de fitio, por eílar por todas partes ceñida, y cali murada
por manos de la naturaleza >con afpcrillimos irontes , dentro de
los quales abra^a^ muchos lagos , rios, y llanos famofos, aüncjuc por
la mayor part^,'3cneTtosifínoes,' junto ü los caminos rcaksjdon-.
de. fe hállan^lgunas cafcilas. Los Puebles eflán tan oprimidos . ^
maltratados de loB'Tafcos,qiie £elcs alzaw (L^i\^•at^'i.v,^'a^.^s^^^-■cv--.'=¥*■
jilM«Aa> diexin las pofcÉfiOB**, ^ V!i.\«.itaa5.s qs»^*íA«S.^ ^"^S^T
mente, en pafaCmefones, y ventas, con que recobran dé manos dtt
los Turcos, toda fu hazícnda. Labran las cafas de madera, y gre-
da, cómofi ü(i CiCi por toJas las tierras del Turco- Escrive Es-
trabon , que dcfdc Durazo alta el Rio Hebro.avia un camino de
quinientas crciiita y finco millas de largo, mojonada cada milla >
con una columna ; cofa que nos á parecido digna de l'er notada, y
propuefta á nueftros Príncipes , para que la _imiten.
ESCLAVONIA. DALMACIA.
PUes avernos baílantemcnte defcrito , las Provincias Mediterrá-
neas , dcíta parte de Europa , fcra necelTario , demos una buel-
ta , por aquella parce de tierra, bañada con el dieftro lado, del Mar
lAdriatico. Los antigos , que la dieron anchiífimos confines , la lla-
maron Illirico: y fe dividía en Liburnia , y Dalmacia. La Liburnia»
le llama oy, Croacia , de que ya hablamos arriba; y la Dalmacia^
llamamos oy Esclavonia, í caufa de los muchos efclavos, que etx
tiempos del Emperador juftiniano primero, venidos de Sarmacia,
paíTaron el Danubio; dando parte dellos fobre Maccdonía , y otras
íbbre Tracia. Losquiles ,en tiempos de! Emperador Mauricio, que
murió el año Goz.yde Focas, fu lucceíTor, fe enfeñorearon de la
Dalmacia , y la dieron el nombre. Verdad es , que el de EsclavonW
fe eftiende oy dende la Arfa, afta la Bayona. Es País bien provcydo,
por la naturaleza, de muy buenos, y anchuroíos puertos; alficomo>
la parte de Italia opuefta.eftá pobrilHma dellos. Su terreno es, en
muchas pirtes.afpcro, perocaíl todo muyfcttiide azeyte,v¡no, y
frutos; y el mar abundofííluiiode pefcado-Lasbertiasfon pequeñas»
■perolos hombres, y mugeres grandes, y para mucho traba jo.. >u len-
gua fe habla defdel Mar Adriático, afta el Océano SeptentrÍonal>de
Boemios. Bofnefes, y fusvczinos, de Polonés, Lituanos, Prutcnos,
RoíTos, y Búlgaros. Sus tierras principales, fon Zara, una de las mc-
)otc! fuerzas, que tengan los Venecianos, con un excelente Puerto.
Dcnde Zara, afta Segna, por la orilla del mar.fe eftiende un monte
llamado Morlaka. Sabenico, y Efpalatto, fon Ciudades pobres.y mal
' pobladas, á caufa de las aíTonadas de los Turcos, que les an quitado»
la mayor parte de fus confines. La mejor Ciudrdde todas, es Raguí^
/jj.gücíc conferva en la lívcttad, con pagar catorze^il zequies,al
Turco:/ g»a¿ ofros tantos, cn pccCtniM,^ tvi.^oytTíís«A-,'$tt<^
■■■^ ;; r-T ^ —
«Al» Ciudadanos fon eflencosdequaleíquler alcabalas, y pechas/pot
todo el laipcrio Othomano. Tienen corto cerritor¡o> eii tierra firme,
^|>ero fon/íeñoücs de algunas Iflítas^ pueftas entre Curzóla> y eljGoIft>
deCattaro.Ypue(lo>que fu territorio fea naturalmente efteriUaya**
dan h> tanto, con la induftria^ que íacan a2;eyte> vino, y otros exccr
lentes frutos del. Ayuna cierta valie> donde í$^ recogenen Inviernot
tantas aguas > que bazen un buen lago donde fe crian peces , de Ín«
creible gordura» pues iin azeyte> con fola ella fe frien^y cuezcn: lue^ij
go por la primavera fe le fecan la« aguas> y la fiambran de triga^
que proeva fclicií&mamenteide fuerte, que en un mifmo año , los
provee un mifmo fitio de pefcado> y trigo. También en d mar> uíaR
varias induñriaSj y entre otras una con que hazen, que los arboles
lleven Oftréas,ó Oftias,(pcfcadoreal)por frútóry es que indinan
los ramos dellos> con grandes pefos de piedras> afta hundirlos ba^co
del agua: á los quales, dentro dos años^ le apegan tantas Oftréa^, que
es coüiadmirahle;y.al tercer año> efláncafi fazonadas^y apfaspara
comer. Lo mefmp es> atufando manajosj ó faxos de rama. Sobre Ui
lengua dd mar, eñála Gravófa> Pueblo ameñiílimojy llenodejaí.
diñes de naranjos>limoncs,y granados perfe¿lifl¡mos. Los RaguíTeos,
y fus convczinos, fe dexan crecer el cabelro> dé medía cabeza atrás»
Jlevando rodo lo reftante rapados los Ungaros al contrarioi llevan
aquella parte iafa> y cfta con fus cabellos; las mugeres no fe dexan
xuceccr d cabello > y procuran» á fuerza de afeytes, bólverle negroJ
Las donzellas no fe cafan antes de los veynte, y cinco años > y zfSi
engendran los hijos robuftos>y grandes. Valen loi Esclavones harw
to en las cofas.marittmasi y no ay mejor gente jpara un remo. Lob
B^agufTe^ fobre todo fe dan á la mercaricia, tienen muchas^ y múj
l>uenas naves , con ias.quales navegan , y contratan , con grandiilí*
mos privilegios Siguefe elGOlfb [que toma el nombre de Cattaro^
Ciudad fortiiCma, la qual pidece falta de ^vituallas por la vezi&ib.
dad.de los Turcos. Sobre la boca del Golfa^fe ve Caftclnovo, fa-*
mofo por la expugnación de Barbaioxa^Capitan del gran SoKman
jcon la muerte de xjuatso mil EfpáadlesiBuduay Antivari, y Üulci-
¿o, fon pegueñas >y mal poUadas Siguefc la boca^ la BcMcana^
lio que^mfce deLUgo deJEscutarí.
- -^le
14*1 i> E s e X I r e r O N.
ALBANIA.
IT A Albania es pacte dcla Macedonia , y toma el nombte fegun
X-y algunos de los Albanos, Pueblos AfuticoSj que llegaron aquí
hcchados de T.is cafas por los Tártaros- Yaze entre el Rio Hofhia,/
laCimeraj el mar, y ios montes Camolos, y Hílateos. Es Provin-
cia grande, hermofa, y fértil por h parte Septentrional, donde es
arto mas liana,y apazlblc. Los Pueblos mueftran: en fus coftumbres,
.y trato qnc defciendcn de los Efcitas. Valen miiclio en la guerra, ■y.
cnparricuiarácavallo. Nunca fe canfan, ni dexanrcpofaral enemi-
go. Todo lo Taquean, y por robar, an caufado muchas vezes gran-
des dífordenesen Kis Excccicos, y en las jornadas. Mofiraton fu va-<
lor baxo Efcanderbck. Blafonan, qne pueden hazer treinta rail ca-
vaüos para pelear contra el Turco, fi tuvieffen cabeza, que losgui-
aíTcjy favor para prolVeguir. Ufan lengua propria, diferente de la
♦ Efclavona, y Griega. Las tierras mas famofas, fon Alcxo, Duraflbj
iVeiona, y en los Mediterráneos, Efcntari, y Croia, Placas impoitan-
tes; Esfetigrado» Díbraiy Baño. La Velona, luze muchiflimo vino,
del qual los moradores fon por eftrcmoaroigos. Tiene mucha fal
de pvña, y es fu mayor mercaduría. Es habitada en gran parte de
los Judíos, que fe retiraron aquí, de Ancona.y otros Lugares de la.
Marea, en tiempo de Paulo IV- Baxo nombre de Albania, paíTa tam-
bién el Epircque fe efticndedefde la Velona afta el Golfo de Am-
bracio, llamado aora deLarta; en el qual efpacio moraron anti-
guamente los ChaoneS) y Tefprotios. Huvo en eftc País fetenta Ciu-
, dades; las qualcs mando aflblar en unmifmodia Paulo Emilioj
cautivando á los vezínos dcUas.qae llegaron á ciento, y cinqucnta
mil. Aora efta cafiíin ciudad, ni pulida. En entrando por el, fedcf-
cubren los montes Ccraunios, que llaman oy de la Kímcra, muy
celebrados de los Poetas, por lo quc,á caufa de fu alteza cftan fugc-
tosa los rayos del Ciclo i y por fus terribles tempeftades alfombran
i los Marineros. Tienen empero varios refugios, y puertos, como
fon, Pavorno, Santiquaranta, Ciflopo, y Butrinto. LosCimeriotes,
fon gente, que por la mayor parte viven de robar, y quitar vidas.
Alabanfe, de que pueden levantar catorze mil combatientes. En la
guerra, que Solimán movió á Corfú, fe conjuraron algunos dcños>
^eauurlocn medio de fu Excrdto : gotVoc^cíuttoaderjucs pc tr^
JEegai^S, y maittatados. Tienen fu origen deftoi^ ios Aidoiles,urr
coKot, MarceloíToSjy Morlakos,víllaiios'acQ.ftumbradosáTobareñ
^^Xelva^fy en lo^.aionces de Albaitia, Erd4vpniz>y£Qrnia»d«fl«
velocc^t indomitps en los uabajos^y ncccífidades,y l¡geros,y ptoQ<í
tos para, qualquierí facción militar. An^ancafi dcfcalzos^ y com»
ciervos, corren por los'faarrancos, y dcfpeñaderos de ios montes^
con una feguiidad increíble. Pati de lexosi ufan faecas, y mandtcn*
•y^iade cerca partéíbnas, y ciertas fachas de hi crto .pequeñas, y*
fQti <lM puntas. Baxo de Butrinto, Ciu4a4^ds.quicn¿j(Íeiioniina u^
pequeño Golfo, fobre el qual eüá efleata^a; Ce ve Comeniza, puer<
to copiofífUmo de aguas. El Jóvio, quiere Te llaiiiadc aotm» Puente'
xeaUToda aquella coAaes de terreno no menos fértil, ^ue tica dé
puertos, aunque deíier'tos, y mal pobladados, como ion Pogatiiaw
Anoa^y defpucs elGolfodeToron,yGibbta, Aquidefemboca Akfc-;
rqnre con tanta agua, que buelvc dulce i la del puerto, y affi lo lia- -
msb Efttabom Puerto dulce. Siguefe Palga, y Juego el Goifode An*^
bracia & Larta*con )a boca de media milla de anchb. A fu Uc|o Ocií-,
cidentali éfta Nicppoli» llamada de los modernos Prevefa, Ciudati
fabricadapor Augufto.en memoria de la vlif^oria, que alcarzo en,
aquel mar Marco Antonio. De la otra parte efta el. Promontocio
Actíco, oy Figalo. ' - .
DESCRIPCrON :
DE I^A GRECIA.
|IN echarlo de vcravcmos entradQ, ya en la Grecia, Prtw . --
vincia de tanta.fama, y nombirecntrelos Aiitigos.y ver-.,
daderamente, cono^erado ftf Gtio, «s no folo de la&
I mas templadas partcsde £urop3>pc>Oj y aun de las mas-,
amenas. Pues la bañan tantos R,ios>yel mar, conlo enamorado de^
lia fe le emrañajlpr tantas pattcftiqpe po a^ algiu^ ni th»s tcrttl
de panes, pafto^\grjnos> y ganados; ni qtas, afita^para comunicaít^
, fii»riquezas,y recibir]^ agenai.Como lomueRraníi lpsx>)osíJn h^'^.
clwz otras pruevas/tantos fenos de m« c^t C«. \i'í&«!eíí^'^>*^'^^^
¿ftado. íl temple del ayre, y la benignidad del Cicló; fnfíqttecM»
ilosmoradorcs de la alteza de ingenio, de que andado cabales mu^
eílras en tanras ocafioncs. Pues no folo iíuftraron las fcicncias, y
laPintiirSj ErcuLpiurS) y Aichitcclürai ppro, y aún fueron Maeftroi
del Alte Militar, del governar los Pueblos, y enfancliai.' el Imperio.*
y entre los otros ntodos(cofa muy notable) inventaron para eíTa
la muchedumbre de Colonias, que derramaron por todoelMar Me-
diterráneo. Y es cicrrto, que toda la coftade Aíia, y Tracia,fuepo*
blada de Griegos, y cali todas las Iflas del Mar de Italia, y Efpañ*í
y que muchas Ciudades de Francia» y entre otros Niza, y Marfcllii
y muchas de Efpaña, tuvieron origen dolos Griegos, Otro fi, twSÍ
ávido gente donde mas florecieílc el cftudio, y la gloria de la UbcfJ
tad : y aíTi aunque llena de Repúblicas, y Ciudades libres, fue taift^
bien llena de policía, y celebridad. Porque no uvo PueblOj que n6
trabajairc lopoííiblc en robrcpujar^ ó por menos igualar con fú ve-*
zino, en magnificencia de fabricas, y otras cofas lemejantes. Y crí-i
Kto k ella pretenfion acompanava futileza de ingenio, y facundia-
en el hablar, y efcr¡v¡r,afli en vcrfo comeen profa, no avia en tó-*
da la Grecia, ni monte, n¡ valle, ni rio, ni aun arroyo, ni bofque, f
aún eftoy por dezir, ni piedra, ni tronco, fin nombre. Pero comcí
por el tiempo, nacieflcn turbtilentiífimas difcordi.is, y gudrras crt-
ireellos, fueron primero fojuzgados de los Maccdonios, y dcfpucs
de los Romanos. Polfeyeron tras efto por algunos figlos el Imperio
de Oriente i pero como del poder, y fabcr, que Dios les avia comu-
nicado, fe armaron contra la Iglella fanta,y tras efto fe encenega-
roaen el lodazar de mil deley tes, y lafcivasjcaftigolos primero poc
mano de los Godos, y Búlgaros ; llegaron tras efto los Sarracenos»
q«e los robaron, y maltrataron; y últimamente los Turcos, quelos
llevan entre pies, y los an reduzído áuntan¡nfeliceeftado,que no
ay gente en el Mundo ni mas mí lera, ni mas mifcrablc. Coneftatati
dura fcrvidumbre k caftigado, y caftiga Dios fus rebeliones, y C\C~
inas contra la IglcfiaRomana.Defdeñavanfe de obedecer al Vícai
tío de Jefu-Chrirto,y cnpenadeftoa pcrmetidoelmifmoChtiftbv
llegaíTen % ferefclavos del Califa de Mahoma. Sin efto, la Grecia,
que fe dividía antes en famofas Provincias, adornada de fí'o-
r/di/íimas Ciudades, fcnora de grandes eftados, caftigadoradc Titi,
*— - "vr/é^jdpntde JBarbacos ; yaxc aoiij ^tw iia. ^^ \p^-ai ¿ín%A,í
i^^j y oDOalBientOf cbaxo los píiesy de gsate barbarií&maj qve t letié
pm\profHrio.oñjDU>> arrttinadr Ciudades, aperrear los fubdftos^ ckia^.
CttIcajC qiiakr<|uieiía Leyes i dct«eflar quaiquíer Do£trina>y finalméni
te no hazer coía fino 6 por fuerzas> 6 por imerefle. Dividen k li
Grecia pcn: medio^ algunos m ornes» que comenzando á San Mauroi
corren afta el Archipiélago. Tienen en el medio ciertos paflbsangof!-
iiCRm^^ qtíe por las fuentes de agua caliente que vj en ellós>fc Uat
aan Termopile. Pero bolvicndo á do falimos^ en et ladoótientat
4si:ieno Aixibracio> efta la Acarnania; y pagado el Rió Akeloo> ffe
entra eá ia £tol¡(a> dexaodó á los Anñlokos» á la íinieftra. La mai|
celebre Crudad de la Ikolia^ es oy Lepanto. Sobre los Anfilokos> tt
levanta el monte Otrísdealladel qual eñalaTefalia^que iiunqjMI
ceñida de montes es de terr6ño> y ayrb feitciílimo : cuya ameni^á^
y eavallos Con muy celebrados. Pero bolviendo4 la marina^ ños(k^
kaal palio los Dardanelos^fobs^e un eftrecho de mar> dentro del
qual íe ven dos Golfos; el unohaz¡aeíSeptenttion>llamad6deLe^
panto» y el otro hazik et Otienre^ llamado Cprintiaco. Sobre la R^t^
bera Occidental de aqnely yaze los Paí fes de los Oz6los> y Locrósi
y íobre la Oriental^ pav te de ia Focide, con la tierra de belfos, cele^
bce por el vracnto de Apolo. A la dieflra^ queda el Peloponñefoi
qy llamado Morea> una de las mas nobles Teniní^ilas.dd M^sndo^
Ayuntafe ala Acaya^conuna lengua ó iftmo,dc4¡^ncomilla^dcán^
thio^ uoco mas ó menos> y como ni^mca le an p6#dóromjper eftia Id^
mitmben proverbio» entre las cofas impoífibles. Béxa el Fcloponl
ncfo^ poco monos de feys citdtas millas ; y por fer át figura orbfcu^
lar es capaz de nmcbo mas^que nadie creería: y aili ann óy es la pattd
me)or poblada de toda Grecia. Tiene por et de?rcdot fenos> y piítef^
tos^ caufadosdelásj^t^s, y promonü)ri¿s»qQe^ entran por efmá^*
Sfta repartida en C0l4ad€4,y íkños fruQift:tp^.L6 masaípero d^lía ¿I
la Arcadia>pueftacafieii elombligode la Pf($VtociáJí^Ticne mucftij^
fimos Ríos mffsfáíUofoSr que grandes, Pei«^> A Ifcb, Pañi fo. Ti
Eurota>Inaqo,y Afopóí.No k)fo« del Tftrt^¿ fe véeCorínto,ém^
ri4^,q«e fiae n6ibiÍiifío> por lacjictleiiciardc fil fitfó, pueífo émté fc!
Mat Jonio, y el E-gioi y ^ntte el pik^tri^Ldtefó, y E^ltewy. Dt aquí
bolvieodo al Poniente> fe dcxaá mano izquici'da Sicion^ llamaxiá <j^
ISafíiica. Lncgor fe coftea la A^ijr^ 'limada pro^v^aAjiSSL^^
t^^9«c abijfá la laáyoi p&tíija¿UC^\^¿v^>^w*- #^^^
«, >
W44- "S É s c n r ~p c I O Ñ
Bll¡nfilo,y cirenoCorinriaco.Veenfc iras cftolo* Dardanelos, de
los qiulss al Septentrional, llamaba Molicceojy al Meridional U.hio.
.^ftcflftrcc:io, es cien pnífos menos anciio, qiiecl Etcfponto. Siguefc
¿atrali'íS, DÍí1íi-,v el l'toinoiiiorio Ardo; donde fe entra en la Elide,
JlamaJaoy Bclücdfr, entre eL Penco, y el Alfco, ccn i.is Ciudades,
'JSUdc 01iiiip¡n, y l'ila.pu Jilas en frente del íeiioKelonata. Meílenia,
*on las t¡cirasdeNovariÍno,Modon,y Coron ; MefTenikia, que da
ipOiiibréa un leño, que fenece en el cabo de Maina, el qualpcrtenc-
jccalaLaconijicnya Metrópoli le llan:iaoyMirc¡tra. El cabo de Maí-
lla, cita pobUdo de gente riera, torpe, y indómita, y que no polTec
©iras haziendas, que el Arco, y Arcabuz, conque dericnden fu liber-
ad- Entre ct dieiio cabo, y la Malea, corre el Icno Laconio. donde
^dcfagua la Eurota, Rio de admirable apazibilidsd. Al cabo Malio,
tomienza el feno Argolico, a la puerta de] qiiat ella Malvafia.aílent
ladafobre nnapiittra:y lomas intimodel Golfo, Ñapóles, Ciiidadcá
jnuy fuertes; y eu los Mediterráneos, Argos, y Mícenas. Argos con-
íerva aún fu nombre; y Micenas, ya antes de los tiempos de Eftra-
|)on,fuc aiiulada.Mas adentro efta Mcgalopoll, oy Londario, pero
ipalTandocl Promontorio Efcilico, fe defcubte el feno Saroniccque
py fe üania deEngia, donde efta el fuerte de Generes, y el puerto
4e Eskeno, La Moccadefpide para otras tierras, fcda» granos, trigo,,
cera, y cordovanes.
5 La Grcciadiciía antiguamente Hcllade,dc on hijodcDcucalcon
Epirra, y defpuesGrecia. de Grccofii Rey, tiene fus términos por la
parte Oriental en el Mar Egco.por la Occidental en el Mar Jonio,
por la Septentrión en la Milla fuperíor, dicha Servia; Mi fia infcrioti
dicha Bulgaria. 6 Dacia.yen UTratia; por el Mediodía el Medi-
terráneo. GoiHprchcnicfcla Gic^iaen/ grados, 8. minutos de lati-
tud, tomando de Iqsí 5- grados, y 8. minutos en los términos de la
ftdorea, y acabando á los 42. grados, y 16. minutos en los de Mecc-
.flonia, qnehazcn i 24. leguas Eípañolas, y en 7. grados, y 20. minu-
■ Tos de longitud, Contando de los j8. grados en los Confines del
Golfo de Venecia, harta los 4j. grados, y 20. minutos, en los del
Mar Egco, que es trecho de 88. Ie2;uas,ycn fu circunfereiicíaticr
* pe <Soo,
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Í>.C.KVK.
JLj
J>£ LA OlíEel':^i X4t|
A v^ A 1 A^
A Acaía fe cfticndc entre el Rio Cefifo^y el feno Coríntiacoi
dentro tuyo' cfpaci o abraca diverzas regiones. La primera es
Megaridc. Slgucfe tras ella Atticay que quiere dezir Litoral por^^
que yaze caíi toda fobre la marina? Tu Metrópoli es Atenas oy Seti-
ne> qoc confcrva poco mas que la fama de fus antiguas^ proezas; X
cuya finieftra eftá Portoleon, donde fue Piroo. Su Tais cí feco, y
"«jcil, pero la diligencia, y arte fuplia eftos defcftos de naturarleza*
ayrees templadiífimo,y pcrfeftimmojy alfi lleva vezinos de exce-
lente ingenio. El Varchi parangona el ayre dé Florencia > con eide
Atenas, y los ingenios de la una con los de la otra. Sobre Atenas
cftk Maratona , famofa por la vidoria de Milciades. Rematafe la.
Atticaen dos cabos^el uno fe llamava Sunio>y el otro Cinoíura¿
oy Cabo de las Columnas, y Cabo Sidro. Aqüi paíTañdo el Rio
Afopofe , entra en la Beotia, Provincia de terreno humedo,y pan-
tanofo, aunque graífo^y fecundo. Yaze entre montes? de los quales
nacen muchos rios, lagos^ y eftanques,^que engrueífan el ayre: poc^
lo que fiempre los naturales della an (ido tenidos por muy mate-^
iiales,y torpes. Con todo efto nacieron en ella £pam¡nondas>y^
Pelopida, perfonages rariílimos en paz? y en guerra: y Píndaro Rcy^
de los Poetas Liricos. Su Metrópoli fue Tebas, oy Eftibes* Paífadol
el Ifmeno, vemos la pequeña región de los Oponctos,y tras ella e(
Golfo áf. Ziton, llamado de los antigos Maliaco: y el de Armiro
( aífi llaman oy Demctriades,) que fue ya Pelafgico. Demetriades,
Negroponto, y el Caftillo de Corinto, afli por fuertes como por U
oportunidad de (itios> fueron tenidas por llaves de Grecia. vSiguefe:
el cabo de San Jorge ( Aíagncfia) donde comienza el feno ThermaJ
ico, que oy roma el nombre de la Ciudad de Salonikc. Defaguan
en el Peneo, Aliaemon^y Axio, Rios famófos. Solonike, que fue
fundada por el Rey Caífandro^y ampliada dcfpues pprcl Rey Pht-
lipo: retiene oy l^uerra parte de fu antigua grandeza. Eftá llena de
oficiales mecánicos, y de Mercaderes, todo el negocio eftá cafí pu-
efto en mano de }udios>que alanzados de Efpaña fe acogieron^ ellar
los quales le an introduzido el Arte de labrar la lana» y fcda» Si^
jucfe el promontorio Canaftreo, y defpucs el feno TeucocLvc<s>^^^
]k) ilamamos Golfo de Aiomaiia>^ na!& ^^^\wx\^> ~" ^^ ^ ^
44tf _ DESCR/PC r Ó N
toma nombre del Monte fanto(^rAoj) Eftc monee que tiene de cífrj
cuitu ciento,y cinqucnu miUas>qs tan alio.que llega lU fombraaftst
la Ifla de Lcmnos. Eñá poc la mayor parte pobladode Mongcsdd
San BaíiliO) los qualcs lienen veynte, y quatro Monafterios en el,
crparzidos por unas partes, y otras, De aqu¡ fe entra en el Seno qu«
los antigos llamaron Eftrimon > poc Uamarrealli un Rio> que defa-
guaen eliy los modernos, Contcfa, que es nombre de cierto Puct
blo cercano.
TRACIA.
ALR¡oEfl:r¡mon(oy Rendino ) fenece la Maccdoma,y comi-í
enza la Tiacia, que los modernos llaman Romanía: porque
Biranc¡o> que es fu Metrópoli, fue llamada ConfiantinopU, y nue-
va Roma. Efta Provincia que ocupa lo que ay del Rio Eltrinional
Mar Negro, por Cfpacio de caí! veynte jornadas;y fe enfancha entro
los montes de Búlgaros, y el canal de Conftantinopla, por poco
menos de flete jornadas: es por la mayor parte llana , y copiofa fa*
bremincta de granos , y panes en abundancia. Corre fobrc la Ma-
lina con ciertos collados, que llevan muy cfcogido vinoi y quanto
mas fe acerca al Mar tanto mas mejora de ayce,y tctrcno;porqué en
alexandofe del, la aflige el frío, y es pocoapra pata Ceres, y menos
¡lata Baco. PaíTado pues el Eftrimon, fe dcfcubren de mano enma-
llo las bocas del Nefo, Ebro, y Melai y en fíente dcllos, tos Golfos
Afprofa, Moriza,y Caridia:y la rierra adentro, las Ciudades de
FÍlippol¡,y Adrianopoli. Aquella, coiilcrva el nombre del Padre de
Alcxandro Magno, que la pobló de las liezes,y perdularios de to-
dos fus eftados: es aun oy h.irto buena Ciudad aiVentada fobrc las
efpaldasdeun collado. Adrianopoli, es mucho mayor aunque fin
muros, y mas femejante á una ijrandilHiiia Aldea, qucá una buena
Ciudad, ay en ella una infinidad increiblc dtTaverneros,y Carre-
teros, el territorio produze frutos baftantamentc , que ordinaria-
Bicntc losfccan, y llevan á venderá otras partes. A y fin efto gran-
de irafcgo de cecinas de vaca , y de algodón , aunque el País tiene
muchos collados muy apros para plantar viñas, ay muy pocas, por
ícr mas poblado de Turcos, que de Chrillianos. Ellos . facan grao-
dillíma cantidad de aguardiente con laqual ganan muchos fu rcf-
trj£CjyJos otros Ce mimzuz'a'i'j fuftentanicoa diez, y feys a '
'J>£ LA GRBC í
^^^^ |o¿b iñaí b menos que fube la ganancia de ckáx4¡A$lot¿m
"Sfiín títíMbieñ lcn\Us jóúas tíetraá del Turcoi„ ",'->' . • >
CyEisoi^pSO, BLLESPONtp. PROPONTIDE. .
YA cftamosefl el Cher(bnefo> que los niodernos Ham^n brasodil
San Jorge, es una Penibfula» que por fer tan angofto fu lftmo¿
pfeééAdió Ntelciod^s foftifí^ itn muro cttl un Mal a{
otros pero Lififiiaco Rey de Macedonia^ fe afleguro dellar edifictn^
^la una grande Ciudad>ik. la boca, Iknvtda.de fu nombn^jJLíQnakia:
la qual aflbló mucho defpuesuñ terremoto. Tiene al Poniente ejt
iSbffo de (Dúridia, y al Levante el Cánaldo Conftaíntino|)la¿ eijí la
liarte mai añgofta del.qual» { llamafe propriamente ElIcCponto^y no
pifia de quatro -eftadios) «fia' los Oardanclos^ tenidos pot 11^ ve d«Í
•Imperio Turquefco^ aunque mas fuertes de fáma^quede átío^H^frr
'lifícic> porque la fabrica es antigua^ fin ayuda de terrarplenos> H)
^hiartes. £1 dé Afia> éftá en lo Ifano de la ribera^de £orma qu^d^
da: yeldé Europa» eili íugetoá un monte^que lo domina^y^eA:^
bre del todo^ ni losTurcos fe curan de fortificarlos mejor>porquft
toda la ra2on de defender Ai eftado colocan enla nmltitud d^l^
cavalleria , y en el valor de los Genizaros >y no en las fortaleza»:,y
iíHno liazen car6<Íe los Dardanelos» fino para impidir alguna^Af?
mád^ que pretendí efiepaflar á Conftantinopla^Mas ^r^iba, fevfí
GallipoH» 'que es la Ciudad prímera> que. los Turcos^ ocuparon ea
& Eáropa> y ñie por eilaño de 1 5 ^ 3 • quando A murates prim ero coa
<jehovefes> una lAteriana> y otra E^uardafíca». paC^
con Teflenta mil combatientes. Aqüi (e enfancha dldMar»
Jhaiiendo la que llaman Propontíde» con varios fenos> aunquciiMif
en la páf te de Afia, ique en la de£uropa. Peiso cofteando la £uro(Mj
Las mejores poblaciones^ que ay (Toa £raclea> Rodofto> y Siliurea^
"^cuyos puertos á cegadoel Mar.^ntes de llegará Rodoftpj^ fe haUa
por efpacio de una milla» ua camino entoúido» y jrjmybi^ pueftc^
¿ cofta de Ruften Baxa con Jafdinesá unarpattevy otra# y heredades
'''lfuftiferas> y bien cultivadas. Siliurea ^ es pequeño luga^: junutoiai
^ i|ual ay una Aldea llamada Poncela caufa de unpueqte hfiokiiyS^^fc
^HQ ramo de la mar ina> de un bucnquartode milla de a9clK)> toáo
'^ piedra viva^ ¿oan^ttatro Axcos gnndes> qaeÍ64i^^cni^<^daii^
^iilÉií^4>tcgs nu^ -'-t V . •.. .-v. 'c^^
■til t) t S C R ! p c t 6 77
CONSTANTINOPLA. BOSFORO TRACIO.
ANgoftandofe de nuevo el Canal, por donde navegamos, haze
el Bosforo Traci'o, de ciento, y veynce eftadios de largo, que
tanto fe cuenta defde fu principio al Mar Negro: y por lo mas an-
cho no paffa de dozc citadlos, fino es donde fe efticndc en algunos
fenos; aunque fe aprieta, y ellrechade tal Tuerteen la entrada, y en
«tras tres partes, que no pafTade cinco citadlos: en una de las qua-j
jes, a cinco millas, y media de Conftantinopla, Darlo Rey de los.-
íerfas iiiza un puente, por quien pafTó fu Exercito contra los EfcK
«as, donde oy ay una Torre, que fe llama Ncocaftro. El Bosforo.
iTracio tiene treynta puertos muy buenos, parte en Afía, y parte en
luropai aunque masen eftn, que en aquella, muda lacorrientej( que
iesmuy rápida )cn ticte lugares notables, donde el mar encontrán-
dole con algunos promontorios cftamuy alterado: y alTinofe pue-
de navegaren algunos paitos hazia el Mar Negro, fino tirando los
Vaxeles, con fus gúmena'', defde la playa, ó rodeando el viaje de
an lugar en otro; efta ceñido por todas paires de valles, y collados,
donde juntamente fe florean, y retozan Ceres, Baco, Pomona, y
riora. Eftava todo efto antiguamente lleno de jatdines, y Palacios
de mucho deleyre. En tiempos del Emperador Copronio, tcdo ei
Bosforo, y no pequeña parte del Mar Mayor, fe heló de fuerte, que
ilegavael hielo á veyntc, y cinco codos de gruetVo: fobre el qual
como caycíTe grandiíTima cantidad de Nieve,crecioel hielo fobre
lafuperficie del mar, otros veynte codos: y aili fe andava libremen-
te por el, y los hombres, y los animales, y los carros cargados paf-
favan de Aíia á Europa, y de Europa, á Ada, y de Conítantinopia,
afta las bocas dci Danubio, como por tierra firme. Por el Febrero
dcfpues, aviendorompidof-; el hielo cngrandiinmos pedazos, co-
mo Ci fueran collados ó Illas, con muchos animales encima parte
vives, V parte muertos, fue á^Jar lo mas del, hazia Conítantinopia,
donde aliólo algunas fabricas dcí importancia, que cftavan á la ma-
lina. Ko ay parte en todo el Mar Mediterráneo, mas rica de pefcado,
que el Bosforo : por quien pafl'an ¡nlinitos al principio del Invierno,
hazia la I'ropontidc, y buelvcii b. pallar de nuevo por la Primavera,
hazia elMjr Ncgro,y es la caufa, que como en eftc mar dcfaguati
c^udaloümiaoi J^iosj es poc el invierno íu agua ua» ícia, que ea
.^
5tri ^atte: y también como es baxiUimo, las bortascas lo alteran aílá
cnlomashondo, y aíUelpefcado huyendo el frío, y la furia de los
vientos, muda de paeílo> y fe retira por el Invierno en la Proponii-
de. Pero en bolviendo la Ptimavera buclve el también al Mar Nc-
grOj por la dulzura de fus aguas, que allende de los rios,que como^
dicho defeflbocan en el, no es tan falado como otros mares. Y ^SÉ^
por cftos tiempos en q ellos van; y buelvcn,no fe puede dezir la inftj
nídad de peces q fe toma en los paííos angoftos del Bosforo-y en pacH
ticuUr en Contlantinopla.donde afta las mugcres quando no lieneiifi,
qae hazcr, pefcan defde las puertas h ventanas de fus cafas: peto \% >
principal riqueza es la de los atunes nuevos, que llaman los Griegos
Felomidcs. Pero digamos ya dos palabras de Conñantinopla, cabc-^
zade la Tracia, primera Silla de ios Emperadores Romanos,y (def-í
pues de dividido el Imperio )de los Emperadores Griegos; y al preJ
ícntc, del Gran Turco. Eftá en la Europa pero no mas de quatro cf-
cadios le)os de Afía. Fue deñruida por el Emperador Severo, pero
buetta en fu punto, y fobremanera en grandccida por Conftantino,
y mejorada porTeodofioel menor,y otros. Sus attavalcs llcgavaa
por la una parte al Mac Negro,y por otra afta Sclíurca>por elpa-^
ció de mas de einqucnta millas. Tenía feys cientos Templos, y. ie->
gun Sozomeno, tuvo innumerables vczinos, y fobre pujói Roma
en ripuezas. Refiere Cunaprio, que Conftantino por engrandcccr>
ypoblar áConftátinoplajdefnudo las otras ciudadcsde moradores.
El Emperador AnaftaIio,por affcgurar fu felice rcrritoriojdc las ave-
nidas de los Barbaros>tíro una muralla defde el mar Nergro, afta Se4
liureaj que corría, dos cientos ochenta cftadios lexos ¡ie la ciudad;
'Acra tiene Conftant inopia, de circuitu trezc millas, con ccr«iM)i#
fiete cientos mil vezinos: de tos qualcs lastres partes fón Turce^
las dos Chriftiaftos.y el refio Judies, Tomóla Mahomeco II.)eta&¿
i45}>con mina de la mayor patte de fiu antiguas grandcca^as'- De^
de entonces aci^ aflcmadoru Corte en ella el Gran Señor: conid
que fe 4 echo la Ciudad cafi centro de las navegaciones, trafcgos, y
negocios del Imperio» y fe k aumentado, enriquecido, y poblado
JK» efttemo. Báñala el mar, por tres partes: y tiene (iete collados
coAO Roma. A la llnibftra della eftá aftentada en un pequeño Pro-
montorio ( llamado por los Gtiegós Krlfocera: fí bien din otcQ«
^ ^bcc al bíMwcdcl mac><^ W\>«x^^"^5>íav «««.Vv ^¿;^
^sd y> E s c R r 'p c r o P
■Coftant inopia, entrandofc el Mar por tierra, haze im eirceléntlíffu
mo poerto- Tiene efta, mas de quano millas de circuitu: con el Msfc
vezmo, Heno de Puertos,y regaladas playasi la qual va creciendo
ion la feliciáad de Conftancinopla. Eííá poblada por la mayor par-
lé de Chciftianosj con fus Igleíias, y Monafteríos, ay en ella algunai
'diez 3 y fíete familias Latinas , que án quedado dcfde la ptefa dfc
Xónftantinopla. En el fufodicho puerto entran el Rio Cidaro , f
'^iíblffÁi de los quales cfte, no corre mas de quinze millas, con tty-
•^o éffo es ran caüdalofo>qac ni por Verano fe permite vadear; l^
■ 'tíiez millas las anda ygualmcnte ancho , por un llano , y verd(Jl&
Si-alle, cdn apaífibilidadj ygual á la Sonna. £t Cidaro anda mas tiéc-
. 'f¿, pero no es tan caudalofo.
:> ^ bessarabia; podolia.
€Oíleando la ribera firiicítra del Mar Negro, fe defcubfc MeC;
fcmbria, donde fenefce el Monte Hemo. Sigucfe Varna, puéf-
.^Jailaentiadadeuna valle, que haze el dicho monte, amena, y mujr
jieleílable. Yaze en un leño no muy hondo entre dos ptomonro-
ríos: en el uno de los qnales ella Maeropoli , y en el otro Gaíata.
Páffadas las bocas del Danubio, que ocupan quarenta millas>recn-
tra en aquella parte de Moldavia , llamada por los Turcos, Bcir*-
tabia donde efta Moncaftro. De la boca del Rio Nicfter, afta la del
Boriftenes cuentan ochenta millas, y en efte efpacio comienzan ios
Eítados del Rey de Polonia, que el Niefter divide de la Valakia,
el primero de los quaics es la Podolia, provincia llana, y de tanta
fertilidad, que bafta fcnibrar una vez en dosaños, porque de las re-
liquias del primero, nace buena cogida para el Icgundo. Abunda
'de Salptoveida de un Lago, de cavallos domefticos, y fieros, y de
• miel, y ceta. Mas por fer por todas partes abierta, es Provincia fil-
F jámente fugcta á los Tattaros Precopitas, que como vandas de
iangoflaSjdanfobre los vczinosquando mas delcuidados eftan, y fe
llevan las hazlendas, y á. ellos: por lo quean quedado deficrtasma's
de fcflcnta leguas del País. Es de fu diftriíto, con todo eft'o, Came-
ncz , Ciudad pueña fobie un peñaíco , con muros , y foíTos cafi na-
turales , tenida por inexpugnable. Las otras tierras fon Kelminec , y
JCiovíj. Entre e¡ Rio Hierralfo 1y la Tira , cae una pequeña Pró-
f/ffc/a llamada Poc\xx.u , de las miCmtó csVvdaAaí. i<iU'2oi(i\\^sH»-
'~* ^ £í CU til i. r XS
|DflaiiU<ieJiIold>yo^7 y» de Polacos: cu^ Mf tto^Uo CpII4i|,
RUS SI A. '
EL nombic de RjuAbs, aijuicn otros llaqti?.» Rut0n.oí; y ptip^ILfítr
folanos: abraf» todos los Eftados fiígetps aU Corona de FqIq^
niar que figuen en todo 6 pn parte el ri.t« Quego: y «tiende deAo 4»
gentes íugetas al gran Du^ue de Mo&ovia y el qual Ce i.ntituift £ii^
peradoc 4i la lunia. Peto particularmente .& atríjbuye eft<; JU^-i
J^laquclla Provincia que yaz? al poniente 4c po<IolÍ9>.y í^lfli^.
SluAu j;oxa: como aqncHa,que ciU fugctji al Mofcóvita j B..BÍ^
bUaca. La £.oxa, confína con la Polonia^ y Uniría potuñ» ^^;t<^
y con la Volinia, y Fodolia por otra: ahuw3i.fuÍP aíreme 4e fiap^k
y ganados. Aquí los Nobles , y ios Oudadanps, obedecen poi 1«
mayor pacte, i la Igleíia Romana, y lD5píebcybs>y yiílan9s;plrit\]i
Griego, tienen diferentes Obifpos. Fue ^^tropoñ de la Ruj^a^ ^(v;
Tia,,Ciudad grande> y magnifíca .<;omo 1^ at^Áiguan J[us juinas. le-:
doro, fu MefiropaLítano,cftuvo en el Coocílio Flo||pcino3 y ayu4<Q
Mrtoi la unión de los Griegos, proveyjeronl<>dc un^pclo de Cái^^
denal* y bolvio k fu Iglefía con grande anim.03 y zclo de.'re(jñz[t
itis Pueblos á la ycrdadi pero fue dcípojadOj y dcíj)ucs muercú por
.jbps Mofcovius.-!^ Metropq^ de la Ruflia ( de qtie hablaqio& ) es
Leopoli» Ciudad de muros, foflbs, y CaCtÍUos( tiene dos ) fortíf-
-£nvi»y no menos frequentada de Mercaderes de toda fuerte^pai-:
ticttlarmente Armenios. Las oteas Ciudades, y tierras notables toa
Halicia ^ Bclza > Kelma, y Fremiflia.
DESCRIPCIÓN V
DE LA lPO»LpNlA.
ÜjOlonia fe divide en m^or , y mamtíí efta , U'4tt^x¡egi
] cali pac medio > la ViftoLa ,.qi]ando íaliendo dé los^mon-
tcsde Ungri«> cem haiM Lévame. SviMcv^'sM áCií-
covia,Ciudadgradí^ma:cpat^s Arcavalc5ÍMnFo.tiei^
tqne otros loj llaman Ciudadcs/^ieneun infit¡^í.C'»SJS«>->%>se»Í!»-
■» «üa oaa JJi)fiie.íJlU.V«fiÍ»4. íik i\sN'<ws.\<sí» S**^^Sk
" -fcalUfon el año de mil, y dozientos, y cinquenta, y dos, muy buga
^as Calinas, como no mucho dcfptics también en Velifca: cuya fal,
ts parte de mina> y pane de agua falada. Las otras tierras notables
fon Sendomiria, y Jaroflavia: y Dublinia, cercada de grandiílímcs
eftanques. La mayor PoloOia , es atravefifada cafi por medio de la
TVarta; y terminada fe puede dezir , al Poniente de la Odcra, y al
Levante de la VÍftula> llamafe mayor porque Lccco, primer illuf-
ttador, y Principe de los Polacos, aficntó en ella fu Corte, y fa-
brico á GncGia fu Metrópoli , cuyo Arzobifpo , en los intcrregnoi
íes de fuprema autoridad. A el le toca intimar la Dieta, y pioclamat
*l nuevo Rey. Las otras Ciudades, y tierras notables fon Pofnania,
una de las mejores del Rcynoí Califia, Siradia, Vladiflavía, Brcf-
lia , Kavaí y Dobrinia. Ala Polonia pertenecen los Ducados de
Dfviaia > y Zator , miembros de Silefia , y el de OpolÍo,.quc lo es
ide Ungria.
El Reyno de Polonia, din el Gran Ducado de Lítuania, y RuGaí
^jEodos juntos forman un gran Reyno, que fe eñiende dcfde los gra-
dos 4*- de latitud, afta el $?■ que fon 775- millas Italianas, de lar-;
goiy de longitud} dcfde el jt. afta el 6i. que fon de ancho lOjo.
iniUasi confina al Oriente, y Septentrión con la Mofcovia, k Medio
Idiacon la Ungria, y Tranfilvánia, al Occidente con Alemania, y cl
Mar Báltico. Dividefe todoefte Reynado en lO. Regiones.
'Xtghnet. Ciudades Capitales.
Folonia alta. Cracovia.
Varfovia,
f Pofna.
¡Mafovia
Folonia baja,
f uyavia.
L iPtuíiaReal.
(^Genesna.
UlafdiQavia.
TDantzich.
[_Marinbutg.
VVilna.
Rofínia.
ciudades Capitales:
Lcopolis.
Bielsk.
Lufuc.
Kaminicck. «
Kiou. *.■
Rcginfies,
Rufia negra.
Palachiá.
Volinia.
Podolia.
Ukranía.
Tiene también __ , ,
cnlaMofcovia, fSn^okn^ko.
losDucadosdc LNovogrodcsk
Xítuania.
^amogitia.
MASOVIA. SAMOGITIA. CVRLANDIA.
E aquí dexando los Pruffos, i la finieftra, fe dcfcubte Maíb-
via llena de bofques : por los quales van vagando los Uros,
v/¿(a caú Toros /íivcftwsi cuyas plcVcsCoiv raffj ^itüaias ^'at Cíx
í \ J^
tea ne^as: y los cuernos^ por los vafos^ que dellps«bazeií« Sus nto^
i:^dores fon de alca eftatura^ y de iluftre prefencia. fon amigos de
suevos trages en el veftir > y fe precian naucho de fu nobleza. La
tierra principal es Varfovia> que por eftar q^ en el centro de los
Eftados del Rey^ fuele fer (illa de las diecas/Samogitia^ yaze mz$
alia del Rio Hiemieno^ llena de boíqucs^ y barbaria ^ porque aun
no efta del todo asrancada la Idolatría deUa^articularmente acpr«:
Qa de jas fierpes^ que los villanos las pafceiVj y veneran con grafi
-fUperfticion. moran en cafas largas hechas de Icños^ y cubiertas de •
ipa ja. aran la tierra aunque rebelde > y fuerte j con arados de mad6«;
ra> como también los Mofcovitas, abundan de blanquiíHma miel»
y con nuy poca cera. Confinan con ellos los Curlandos cuyo Diz-
que ( que es también Señor de la Senigalia ) reconoce ^ y preña hQ¿
jmeoages^ al Rey de Polonia.
L I V o N I a:
Í^Aflfafe de aqui á la Lifooía^ provincia nobiliflima^ Unto poc
' la abundancia de pan y ganados ^ y fieras ^ como por ei muchS ^
trato ^qne ay en fus Ciudades marítimas. Bie de los Cavalleroe* •
Teutonicoi^ que tenian en ella un Gran Macftre particular:' los qua«
les por averfe tornado heregesi fueron defpo jados de la mayofvpattc
del Eftado^ por el ^ran Duque deMofcovia por el año 1 580. por ^
lo que acudieron al fabor de Sigifninndo Rey de Polonia^ aunque
no file por el libertada la Provincia fino por el Rey Estefancr. £f«
tiendefe por qu^tro ciento millas de largo^ y con quarenta porio*
menos de ancho, tiene bófques^ Rios^ y muchos lagos. Baíbas^ la«
go>de quien nace el Rio Narva »- tiene quarenta, y cinco millas de
largo* Hermofeala mufho el Mar^y árCaufa de las muchas lílasj
que leeftandelaKe^ylosinuchos promontorios con que fe mete*
por A agua , haze varios» y hermofos fenos. Tieoe tres ncbiliffi-
mas Ciudades: Riga 9 donde fe carga grande abundancia de cera,
pez f y centeno: Rivftlia > con un infigne pueno , y de mucho trafe-.
g05 y en los Mediterráneos Derpto > colocada fobre un Rio, entre
dos lagos. Ho fera bien olvidarnos Át Vende> Ciudad noble J^ por
fer ca^.d centro de la Livonia > como por aver fido filia de ko%
Gran Maeflros. Sobre el Rio Narva ^ ^ trclivta.. \!w\Vv^ ^^W^í^^
^y dos tituis, llanMiáai ambas j^íiN9ftiV^<^^v5ívft\ ^.-^'^''^^''^^S
Í> jí - ^ ^ É s S n r f c í o N-
fftro baxo del Riey de Suedia , ( á quien eña üigcta también KtvaUa;
Suena Ciudad, con muchos Cadillos, )y la ulterior es de B.uíGa>
|úgcta al Morcovita. Las tierras mantimas deLivonia, eñan inñ-*
donadas de ia impiedad de Lucero > y Calvino: Las Mediterráneas»
•■ ^fiis contornos, de ignorancia, y en muchas partes de Idolatría, y
liiperfti clones. Pueblan la tres Naciones .diferentes de coflumbresjy
lenguas, los Curones, los ErtoneSt y los Léeos. Pero en los Pue-
blos^randcs, por aver fido Colonias de los Alemanes, U lengua
M IBrudcfca prevalece mucho á, todas las demás.
L I T U A N I A.
% ^Ucho mayores laLituania.quc la Polonia, pero no también
^^a^X poblada. Dizefeque puede hazerfetenta milcavallos.aun-
J *que pequeños , y de pocas fuerzas. Vino á la Corona de Polonia el
■ año de ij86. qaando Jagellon fu gran Duque cafando con la Rcy-
■■ na Edigi fue echo Rey de Polonia. Entonces prometió tres cofas,
^M^ac fttcro'n > hazerfe Chriñiano > induzír á. lo miCmo á fus VaíTa-
^Npos , y unir fu Eftado con la Corona , i que fue affunto. Pufo en
•r%fcílo las dos primaveras , pero no la tercera , y aún fus íuccefTo-
les difirieron el cumplimiento della, por no privarfe de un Seño-
tio heredtrarioj que unido con Polonia. íe avia de proveer por elec-
ción: efcufandofe con la dificultad movida de fas VaifaUos^que no
querían con la unión . perder á caufa de la precedencia de los Po-
L lacos, fu dignidad j y lugar. Pero el temor de los MofcovÍtas> les
K Si obligado á condecender con la unión, en nueftcos días , La Pro-
■ vincia efta llena de bofques, y lagos, por la multitud de los qua-
lcs,yde las aguas, que de Verano lo inchen todo, pelean por In-
vierno fobre el hielo: el qaal fe arrczia^ y fe condenfa de fuerte,
r que los Exercitos con todas fus municiones , paífan figuramcntc
■ ^brc los lagos, y los Rios. Su Metrópoli es Vilna, fobte d Rio
P^Jíieme.con las cafas de madera, baxas,torpes,éindiftinda$i por-
» que el mifmoIugatíitvedeCozinajEftabloy Afofentoparadormir»
lino es en algunas pocas cafas de piedra, y dos Palacios Reales. No
■Ulan chimeneas, yaiTi el humo los trahe medio ciegos. Pocosalcau-
zan noticiajde camas, ni ñtlas ¡comen un pan muy negro, y fa co-
mida ordinaria fon ajos. Los Plebeyos fon de natura muy. ártriL, Ga
¿^^cf,/j//e£tasj y faeno quede los ííob\« íon.\tiaAai-«a<
X -^ t S C A K V I 'A.
feí* ■ '»*"•■-. 7,,'.; V'' Wi í. 'r. "¡'*Í
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jittf 3 £ s c n r p e 7 óir
CífcUnumétó de cavalios, que íegun fe dize llegan X ciento y cúíf-
( qucntami!. La caufa de que aya táñeos es, patte porqae las armaí ^
Reftan en manos de los Nobles, pattc potla abundancia de paftos,y
\ parte por la difpoíicion del País> que es cafi todo llano. Como la
lanicia efta toJa en mano de los Nobles, no foloelReyno cfta falto,":
1 'de fuerzas de i pie ( puefto> que al mencftet llaman Infantería foraí^
tcra)pcro, y aún eña privado délas matitimas.Loquc vemos áíü-j^
«edido también por la mifmarazonálosFranceres,y Peruanos, que
nunca an valido mucho en Mar. Los Cavallcros Polacos, fon de mc-¡
diana vida,y mas agiles,que los Tudefcos: pero los Lituanos, valen
"muy poco. La renta de la Corona, llega i cerca de feys cientos mil
eícudos el año} mas como la Nobleza firve i fucofta.y fin fueldo>
an echoemprcfas de importancia. Allende, de que al mencftet fcí
cargan alcabalas, y tributos, los quales paganlos plebeyos Cobre fus
heredades, y fobrc la bcvida de la cerveza.
DESCRIPCIÓN
DE LA ESCANDÍA.
[S neccfiario aora bolver atrás, á reconocer aquella Penín-i ■
fula Septentrional, que alPonicntc,y Tramontana ticno
el Occano,yal Medio dia.y Levante, el Mar Báltico. Con-
tiene ella enfi tantas Naciones, y tan varías, que fe pua^
'de llamar un Nuevo Mundo. Es opinión de fabios, que lea cíla la -
famofa Thule ; cuyos fundamentos, y razones fon eíías- Mela, po-
¡ne i Thule, en frente de la Gcrmanía inferior. Tolomeolaaífien-
taifeíTcntay tres grados de latitud, y veyntc y feis de longitud. Pro-
kopío efcrivc, que es habitada de trczc Naciones, y feñorcada de
tiros tantos Reyes í y que csdiezvczcs mayor, que la Bretaña. Ef-
tcfano, la llama grande, y pone en ella los Pueblos E fe rí fita nos, que
fe llaman oy Efctifinios. El interprete de Lícofronio afirma , que
Thnle, efta al Levante de la Bretaña. Todas las quales cofas convie-
nen á la Efcandia, y á Tola ella. Añadefe ik lo dicho, que una parte
dcEfcandia, felUmaaün oy Thulemarca. El Mac Báltico, qde. ja ba-
Á/y7t7^.^gg^aroiu leduxOfpetQ «oui^ boic^cgCc,^ geligrofo.
DÉ l:a ES c An Ti lü: - tij^'
Qaañdo lá corriente, arrebatada de 'los vientos i viene del Septcn*
ttion, tiene el agua tanto de dulce, que los Marineros fe. iicven dclla
para guifar la comidas lo qual procede déla muchedumbre de RioS||
y lagosj que defagüan en el; lo contrario es, quando viene del Fo^
nicnre. Hielafc por Invierno tan exccífivamentc, que fe anda poi;
encima conciertas carretas, que los vezinos llaman Efleiten,y aüa
á vezes los Exercitos enteros paflan á pie de la tierra ñrme á las lilas»
Be lás Efcandids.
'Cn la Feninfula de Efcandia , ó Efcandinavia fe comprenden loi
üos pobladifimos Rcyliós de Dinamarca, y Suecia,y en ellos la Nor-í
vfcgas feeíliende fu latitud defde el grado $6. afta el 7z.que fon mas
de 1 200. millas Italianas de largo i y de longitud del z6. aña el $3:
que fon de ancho,€omprendiendo el Mar Botnico 1 610. ;nillas: eft^
circundada.efta Feninfula por el Poniente, y Septentrión del Mar
Qcceano Septentrional, á Medio día, y Levante el Mar Báltico. Di¡^
vidcla en dos partes una Cordillera de Montañas, una fobre el Bal-]
tico, y otra al Occeáno, efta es de Dinamarca, y la otra de Sueda^
Del Reyno de Dinamarca.
La prima parte de la Efcandia, confine en el Reyno de Dinamtfts
ca, que contiene un efpacio de tierra en Feninfula, poblado> rico^j^
abundantCi Uamafe también el Cherfónéfo Cimbrico, 6 Fenín^lil
de Jttcfalánd. Eftá circundada ^ Foniente del Mar Germánico, i ¿e«¿
van te del Báltico^ al Septentrión del Mar de Norvega, y Suecia^f
á medio dia la Holtada.Cotopreddedos Iflas principies de Zelan-
da, y Fíonia, y otras^pequeñas adjacentes. Su longitud entre los gra^j
dos 2 5 . y 29. qué fon 240* millas Italianas, y entre los 54, y ^ 9. gr||p;
dos de latitud que es otro tanto. , ; /^ '
.. . '^■■■" • . ' ' '
Divídefe en qoatro Regioocf* i El Dacado de f Kiel.
La Pcninfula de f^'^f
Holftcin, - ^^GluJWW.
* ■>
auatio Dioccfis \ ^^^^i- Laslflasdc ^Co^nhüffiata
.flDutadpdc fGototp. I de f ioiiia. cOttenfiu
-í'-i-.
m
a É s c Ryp c í o TT
t}e I A S necia.
. ía otra parte de UEfcandia confiftc, en el flori(^iínmo>ypobU-:
ioReyno de Suc-cia, que fe divide en fíete grandes Regiones. '
Ciudades Capiules.
I^Calmar.
l^Gothebourg.
Regiones.
1.a Gotia.
La Suecia.
Xa Laf enia.
ji^Eilanda.
'f Eftro Kolmo.
l^Upfal.
fTorn.
LVina.
fAbo.
l^tlavino.
Repones,
La Ingria.
La Lívonia.
La Efcanta.
Ciudadef Cafitdler,
f Notcburgo.
[_Ivanogord-
^ Fclin.
J Rcvel.
<- Derpt.
I Luden.
A Hclíinbrog.
Di la JVorvf^d.
La ultima parte de Efcandía es la Norv^ga»
I
i
Dividefe en cinco Gobiernos.
Bahus. Maftcand>
Í/Vgcrhw. ropfolo.
l^LFidcricftat.
Bctgehus.
Trcnthcim.
VVardlras.
f Bergcm."
^[_Stafangcr.
Trcntheinr».
y Vardhus. -
E S C A N I A.
T A pafte de la Peninfula , que confina con el eftrecho j afta Ki
jL> cierra de Calmar, junto a la ribera del Mar, cfta fugeta al Kcf
de Dania,y fe llama, Éfcania. Es de País ameno , y de ayrc falu-
brc, fértil de minas de plata, de ganados, y panes, bien poblido,
^ y de macho trafego , c»pioíiífimo de pcfcado , en particular de
i Arenques, que fe pefcan aquí en cantidad increible. La Provinci»
Ci de qiiatro jornadas de )argo,y poco menos ancha. Confina con
la Gotia, pero e! patTo para ella es de inexplicable dificultad, tjá
Ciudades mejores fon Londcn , y Elfcnburk , y tras cUas Almif-.
D B £ v< esc Jt-.K B % A. (d
N o R'V E G a
V
LA Kforvega ( que defdel año. de. 1 4Óo« acá eftá lugcta» al DalU) \
fe ^iende del Océano á los Montes Dofrines qae la dividen-
de la Suedia. Es muy pobre de panes, ¿u «fiíftento principal coñfifte
en losganados^ y peleado Teco > que lo facan para los Paifcs ciciv
cunvezinos. Secanlo al viento frió > por Ip que el que fe toma paft'
fado Enero ^ no es de provecho \ caufa defio. Sacafe también de
Norvega ^ cantidad notable de madera > que U llevan álos Pajfes
líaseos ; allexvie de las pieles de afiimales- £a los montes mas Séj^.
tentrionale&della^ fe cria inñnita cantidad de aves de rapiña^ agui«
las y azores^ torzuelos y gavilanes > y efmecejontft s y en partículas
halcones > y algunos girifaltes ^ aunque no .muchos* Acuder^ áU3L
defde Flandes por el mes de Julio muchos cazadores ^ que tomaii
los pcqueñuelos con redes ^ y con añagaza de palomos. La mayot
parte de los animales fon caíi blancos^ lobQ^^ zorras^ ófibs^ y H<»4.
bres. Contiene muchos y y eípaciofos lagos; muchos brazos de Mat
llenos de peces ^ felvas inmeafas > y montes inacceífibles. La Ciu^
dad Metrópoli fue Nidrofía^ pueda en una hcrmoíiflfma enfenadx
de Mar> en fcfenta y cinco grados* Contenía veynte y tr^ FaSto-s,
quias^ y una Cathedral hermoíiífima^por grandez^^ y por arte^l^
fui era Metrópoli de todas las Iglefías deKorvega, lílandia^ Groni
Idodia ^y de las lilas adjacentes : pero aora tiene mas de Aldéti)iij¿
de Ciudad : y ^ trato principal ^ fe haze en Berga^ tierra pueíla cáfl
en el eílrcmo de un leño de Mar ^ que fe mete dentro tierra con
muchos ramos. Fue aquí infticuido el mercado^ y el emporio pant
proveer el Rey no de pan , y otras proviíiones neceflarias. Y am 1<^
Mercaderes forafteros gozan aqui de machos Privilegios^ y á trnc^
^ue de trigo toman increi ble cantidad de pefcado fcco; t^ Ipür^
can para tod^s partes. En Berga^ el dia m^s lat^o es de veinte lior|i%
y el mas corto de quairo. Dizeie que por efto3 Mares aparecen 4U
gunos peícados con figura humana^ queügnifíc^n tempeft^^s^
^imenazan horrendos naufragios; por lo que ^ ^>s Marinero» fj^fiK
tiran con tiempo en lugares feguros > particularmente ^i^-i^^M^
4el Monge^ donde fiemprc el Mar eÓa tranqmio^^^l|fmM^
^s aparecen tambieii:á vezes.unos terj^ibles Mpi^fíiofi^ coisécktlIÍK
KÍaiS{ Jos qualcs fe adbo^ n«. <X ^^^&^^s¿p^^
ladrar peffos. Fn el Lago Moos , fe dize aparece muchas vezes anS
fierpe disforme de grande, prefagio ficmpre de algún íinieftro. Jun-:
to al Occano fe figue Fimmarchia, de las proprías calidades que la.
Norvega; Uatiiafc aííi por fu amenidad de Primavera;, porque como
*1 Sol la Va dando biieltas por todas partes, efcondefeie muy po-
cos dias. Dividcfe de la Norvega con un lago que la lirve de ter-
juino, y lindes.
GOTHIA. SUEDIA.
BOlviendo atrás hazia Cofmar, fe entra en la Gothia, que quiere
dczir buena tierra; y verdaderamente es teñida por una de las
mejores Septentrionales. Abunda de panes , paftos , ganados, ca»
.valioSjpcfcado de Mar, y de agua dulce ; plomo, hierro, y placa.
El lago Vuencr la divide en Oriental, y Occidental. La Snedia,
que es caíi de las mifmas calidades , aunque mas rica de metales,
que la Gothia , tiene por Metrópoli á Upfataj pero el Rey refide ea
Eftocolmo, Ciudad pueíla fobre un lago, de la fuerte que Vene-
cia> y fundada fobre maderos: y el Mac fe le engolfa , y entraña con
idos brazos tan grandes, que las naves entran por ella a velas lle-
nas. Efta en cinquenta y nueve grados. Su mas larga noche es de
diez y ocho horas. En la parce mas Septentrional yaze Angorma-
iiia(es titulo de Ducado) toda llena de bofqucs; donde fe toman
Uros,y Bifontes, femejancesá los Afnos fetvagcs, tan altos coma
un hombre. Toda efta Provincia efta llena de mucho?, y grandes
Jagos, y fobre manera provechofos, y de mucho pefcado : entre los
quales elMeler.efta adornado de muy buenas Ciudades, y tierras,
y no menos el Lagen.En eftosPaífes,algunos pobres quando clañoe$
caco,hazen pan pata fu fuftento de cortezas de pino, y de avetc( efte,
$s mas calido, y mejor para el eítomago, ) y biven fanos, y gallardo^
L A P P I A. IJ
LOs Alemanes llaman Lapponcsi losfimples.y bovos; dedon-*"
de fe deiiva el nombre de Lappia óLapponia, Provincia, que
fe cftiende de los confines deSuedia.afta el Occano SeptcntrionaL
donde alinda con la Norvega. Aqui yazc el lago Lula>de trecien-
tas milhs de largo. Los moradores fon pequeños de cuerpo, pero
/tttty íiicíUos. M jLücjan por Mcclciwia ci Accoiy no íc le permite
tt tíxnO el ttffiacrzo> í¡ primero no dá en el ^á^i^it^^n la faoi.^
t||ftn el veftidoangoftoiViften cií Invierno pieles eiu«r¡u deb^e^es
maridos; 6 oflTbs^y Te Us rebneiven de fuerte por Ia.cabeji^a>.qíie¿<ij
<iexan mas abertufa de la ^ que es meneftec. para tcaer la v¡^ 4^ "
fembatazada : de lo qijfeidul tomado'' motivo muchos para d¿zki,|^
e(¿revirdellos» que fon- cerdolos como ^niivales. Ij^o tienen caut^'
áiñó tiendas como los Tártaros. Son por eftremo láados k caza^^ j
no menos á pefca^ con que fe ful}$ntan,.y les qpcfia pefDado para'
repartir con los vezinos. No atan los tabósde ÍQ$ J^4VÍcS:((G%€ÍfH
vosyfiítocoa nervios>y con efltacas de palp» Ufan f mJ||¿íi propriÉ»
<lfñcili{H(zta páralos eílrangeros > por lo que en los n/ego^iós/pafiaft
fus contratas fin hab^rfe. An terrido grandes guerras C6a|7óryegí||
cuyos Vaflfallos fon aora en alguna maner^f pagándoles tributo de
pieles preciofas. £n lugar de cavallos^ la naturaleza les á prdveid^»
del Rangífero> animal del tamañp de una muía ^ de pelo de aínon
coníos CHiernos como de ciervo» finoquefQpmaspequeño^» yooa
los ramos mas claros; no lleva carga» pero tira los carros con tajan
iz prefteza» que andará en un dia^y noche» ciento>y cinquenta millas:;
á loque llaman etlos> mudar tres vezes de brizonte. Tienen taixiM
bien grandiífimos Oflfos» y blanquiífimos Armiños^ con cuyas pieleSj
y las de otros animales atrahen las riquezas foraíleras. Saben mu«j
thó de encantos^ llaman á los vientos> nubes, y tempeftades» y h¡(^
seo otras cofas efpantofas. En el Soífticio iniíernal rienen una noche!
dé tres mefeS) con un poco de luz, que no dura muchas horas ; á cu^
yaciufá quando el Sol buelve hazen grandiílima fíefta. Sobre la Láp¡«í
pTa^^yate la Efcriíinia de País aún mas fclvage> y ma^ mifero* No 3Ü|
muchos años que los I nglefcs pr¡ meiro> y defpues los £fcotos> y Hran-r
cefes an intentado paffar el Eftrecho> que ella enrre Norvega> y;
Gronlandia : y paíTando el CáftiHo de Vardhus» tratan» y trafegan>
los unos en Colmografo>y lo&G^roS^ enKílkene^ no lexos del cabo
de San Nicolás » donde á trueqiie de las mercadurías de fu tierra> %
llevan febo> cera» miel> y lino. Los Bijrghefes, paliando por el Cafti^
lio de Vardhus> hazen cabo ^ Ghildino>y á Malmbss donde ^oai
iratan <on los Rudos.
i. ' . . ♦^
«^
íflí *1) li c t I r e ro tr
BOTHNIA. FINLANDIA:
Ueltos at Medio dia damosen la Bothnia, dividida en Sepcení
B^
trional, y- Auftralj ambas mait ricas de pieles preciofas, y de
pcfcado, que de otras cofas. Hazen grandiífimo trato de Salmones
exelentiíüinoSj en la tierra de Torna > donde acuden los Lappo*
lies, y los Carelos, fus vczinos. Eftos, hazen pan de cierto árbol, y
" tela de la corteza de otro llamado Linden. Encima dellos eftá la Cai-.
, cnfla^yUBiarmia, Paífes miferablespor fu fequedad, como hcr¡-
ij'fíos perpetuamente de la Tramontana- Supoftrcra tierraes Corput
Chríftijdonde comienza el fenoGraduicojálafin delquat fe veSa-
lloski, tierra hartomercátii. Los BÍarmos,vivc coinolosLapponcs,
• «doran al fuego, fon dados k la Magia, y con encantos oftulcan el
' Styrc, levantan tempcftades, buclven immobileí á los hornbris, ven-
'^ den el viento ii los Pilotos, íirvenfe de los Demonios á preciOj y
' dizen cofas acaefcidas en tierras muy lexosj lo que haz!.n cambien
los Lapponcs: obedecen ádivcrfos Principes, que r.-conoccnal Rey
'' de Suevia por fupcrior. Mas como nos aviamos olvidado de Filan-
dia, queda nombre al fcno opucfto al Mar Bothnlco ? Finlandia,
^Liiere dezir tierra fina pot fu bondad j cuya Metrópoli es Abo>
.> puerta ala entrada del Ceno: el propugnáculo es Viburk, en el cítre-
tno del mifiíio feno, puerto aquí en frontera de les Mofcovitas,
Confirma con las fufodichas Provincias el Lago blanco, que con
íu grandeza, reprefenta un pequeño Mar.
► -,,. -,.. ^.. -,., -.. ,.. .-. _.. „„. _... ^^
DESCRIPCIÓN t
DE LA MOSCOVIA.
|Ucs avernos llegado ya i los confines del gran Duque de
1 Mofcovia,dcfcreviremos brevemente todos los Eftados,
que poffce en nucítra Europa idexando los que tiene ea
I Alia, para fu lugar: y para mayorclaredad,ydiftincion,
comenzaremos de fu centro. El gran Ducado pues de Molcovia,
abraca of/¿>s muchos Eftados. La Ciudad Metrópoli fe llama Mofea.
_Zí?tí'£?í://¡3¿5í^c/íc¿fanDmiucj^cau[», i*i\Q^£ti!a)i\v(iscÍQS, que lo
íttavieffiín^ kgunas^ que lo ocupan» y fcl vas^ qmc lo'aAitííy es hi^
^iáifCimo: porque il Verano^ ( que es caluroñíllixio.) derritiend/o^
íc las níeres^ y hielos^ todo fe hinche de iodos^ y aguas^ y affi es
de in*a:eible trabajo ye caminqs en tal tiempo. Por «do andan^y
flegoáan( como dixímos de íos Lituanos.) por Invierno^ <l q\x^
dura nueve mefes poco mas 5 menos. Con todo efto el V^$ arbun<¿
41c gFajK>^Atfoz^ y paíl<>s>y por confequencia^ mfui¡racarne^ic\«.
vage> y don>cfticik No lleva otros firutos^ que manganas, fiuezc;%
jf áveÜanás. Provecfede vínode otras parces^ y el Brincipe lo jfep^tr
te k los Obirpospara celebrar la MiíTa. Pci^o no les faltan fuscieit^^,
confecciones para be ver de agua mié I, y trigo: cciiqiie Se ctfd>orrfV
jChán nada menos> que otros<:on vino. No ay ven^de oco^ifi jilafil
uno de hi#rro^ piorno^ y azófar. Las meccÁdiurias princ^les^ qu^
íc £M:an4ÉftoscÜados, fon ccira> wicl^ pcz^ Icbo^ y pieles prei:io(jÍMl
de luartas^zebeltinas, y otros anímak^. tsla Morco\ia> madre 4l(
SmichOs Ríos Reales» como fon la Duina^ .^riftenes» y Volga, Ips
fílales todos nacQD del lago Voloppo. La I>uina> entra en el Mac
¿altico. El Boriftenes difeurriendo por efpaciofiílimas campañ^f j
'«defenbüca finalmente <n el Mar Mayor. De camino baña lEfmolor
enco^ y recibe el Rio Defna^ llamado por los amigos Hipan! ;.pero
úc tai fuectci que íiendo fusaguasclariífima<^y íasde laDefna^ por
'Cftxemo turbias» no«s parte la fuziedaddefta para enturbia ríalas. La
VoIga> es de iníimca corriente > porque naciendo ¿ñ los confínes de
Lituai\i^ ydandobueltas k unaspartes>y otras, para ultima mente»
juntoá la Ciudad de Aftracam>confetentafyQcho.bocáS3enel.M^
rCaípio: ycon la comodidad de la navegación enriquece lá Mpfcg^
via, de aroi plata, paños de ífda^ y tapicerías^ que fe las traen stdrfri
depara facar en tmeque» pieles preciofas. Nacen también en la Mptt
^ovia^la Onega,^ue entra en el Mar Septeni^ionaLy clTuAiif{ ca«
,ya fuente fue «o menos igoottiá los antig^ que la del Ni lo, ) que
entra en la Laguna MeotJS9 y con facofriente<díyide Ia£iirppa>de
^la'4^fia. Todas las Selvas de la Mofcovia>ran bracos déla fircinia>)
-^ncr^e derrama» y cftiende poc todo el Septemrion^.aúnqfic ma$ ca
.cfta ^vincia, queen otras* Áy arbplesintados» y de inmenfáigrati*
Ácztib<^qa€S tkn efpeüos, que á penas daq eñtradf^ Jos rayóíjM
¿091 :imichédumlMrc^y'infiúta de fierasde todaOiu^^^'^
i^í ' "S É ^ c R I P ó r o i^'
indudria humana) hallan colmenas en las cortezas, y entrañas delái
arboles, donde labran fus panales con incftimable cantidad dccera^
. y miel. Noes la Mofco\fia, País muy poblado: tiene las tierras muy
'apartadas unas de otras, lo que eftoy perfuadido , nace, parte del
frío, que dura mucho tiempo ; y parte, de la demafiada humedad,
■iquc por traher al calor opiimido, noes apta para la generación»
'Añadefeáeílo, la diüctiltad, queay en paíTar las haziendas, y traí%
■portarlas de un lugar á otro, por lo que no pueden muchos junta-
menre fuítentatfe: y es fuerza, qne muchas cofas neceíTarias.óutilc»
para la vida humana, falrcn en qualquier población ; porque nacien-
do eftas en varias partes, y no pudicndo con facilidad Uevarfc de
, linas á otras, de fuerza fe i de padecer mucha falta, y neceffidad.
JSin lo dicho an defpoblado , y defpueblan generalmente eílos Pal-'
fes, los Tártaros con fus avenidas, porque fe llevan mucha gente,
que defpues venden ales Turcos^yá otras Naciones- Y el año i S70.
pegaron fuego, y abrazaron la mifma Ciudad de Mofea. Efciívc el
¡Oflevino , que las partes mas pobladas fon las mis Septentrionales,
porque gozan ayre mas falubre, y no llegan alia los Tártaros. Pero
digamos ya dos palabras de fus Ciudades principales. La Metrópoli
'«Mofea, que toma el nombre del Rio Mofeo, el qualnace á no-:
,vcnta millas della, y es de navegación difícil, y tarda, por las mu-;
thas bueltas, que da, particularmente entre Mofea , y Colona. La
Ciudad,antes de la defgracia que acra dczia, tenia mas de ocho mi-
llas de circuituí pero aora no es tan grande. Aunque parece mu-
cho mayor de lo que es, porque las caras,que todas fon de madera»
citan muy clara.s, y también porque los Mofcovltas, que fon poi
((TÍlremo amigos de hazcr grande' oftentacion k los foraftcros , ha-
-«cncon grande artificio, y cuydado, pompofa mueftra de fugenrc
en la "Vellida de los Embaxadcrcs. No tiene muros ni foífos : y es
tan lodofa, que por las partes mas principales, fe va fobrc puentes.
Tiene un CaftiUo de ladrillos, entre el Rio Mofeo, y el Hcglimaj
tan grande, que reprcfenia una grande tierra. Ay en la Ciudad diea
y feis Iglefias, las tres de piedra, y las otras de madera. El Palacio
de] Principe eíla fabricado á loEfpañol. El ayre es tan fano , que
no fe tiene noticia de que aya ávido jjcfte. Con todo eílo, los fcm-
brados maduran poco, y los animales fon pequeños, y la tierra fe
'^ragtfic pox el úio . como entre nofottos pot tV «^.^X.'jiáeAN ctaR^^
— ' ^ _ ';■ T
15* xj Moscón J: ^ 'j^f
Su tcffcndcsATcmfco^ por lo que alfi la^cqucdadj^ coBpp b ábun*
dáncia de aguas^ confumen facilmeutc los panes : y eí calor del Ve*
r«no es tan inrenfo á vczcs, que el año 1527. abrazó los fembrados^
y las fctVas>tdl^mo lo refiere Sigifmundo Libero. Las otras (Síudadel
fon Mofaifco^ baxode Mofea r\Colbdemcr¡a, fobre el Rio Dcfüa|
Eímolenco^ fobre el Boriftenes; Plcfcovia^fobre IaVelííWiceUhr%
por el cerco^ que fobrc ella tuvo Eílefáop Rey de Polq^iarTdlríaj*
fobre la Vblga; Novoguardia^Ciudad faniofa, y mfipj^ gr^dc^ ¥., ^
Ao falta quieiv afírnielo es tanto^ 6 mas/^uc Roma. j|jii jb ^ae ^cn €ut.
^as comparaciones es tazón ádveniT^ que los edrfícioH|p.^qi^
fon muy baxos> yVín noxle tanta capact^tad de muc))é como los
jiueftros^ que de otdinario fon levantados en alto, yde muchos
fúclos. Tiene cfta Ciudad el Polo k fcircnta^y quatro grados; y eil»^
el foldiciopadece vehcmentiílimo^calor, ^cauía deferios días taa^
largos. D'éíae Mofea a(l;t.ell3> (b cuentan quinientas ív.ilus. Volog--
da^Ciudad'dc mucho trafegoyeKta fobre un Rio de4 mifmo nombrei
tras la qual fe figue Sugacia > Uftiud , y Cargapolia, fobrc la Onc^;
gaS*yotrds muchas, que fon cabezas de Eftados, y feñoriosde im«
portáncia. Mas^adelanteefta Mefcora, Provincia atraveflfada de la
Onega^^ k mano dieflra Duina, País á quien da nombre un Río*
que la baña^ el qual a la que los hielos fe le dcrriteti crece k ci^Cf*
tos tiempos^-y faÜendo de madre corpo el Nilo^ fertiliza los cam-i
pos admirablemente : y .entonces entra eh el Mar^ junto k San NU
cotás^ tan caii<talofo que no parece Rio^ fíno un brazo^ b por iflfek
jor dezír^. Golfo, de Mar. Es País pobre, y fe fuftcnta con pcwSBSr i
do, y carne. Tienen la Ciudad de Duina, y al Caftillo Colm.o«fr
gora. Es taTibien fertiliffima Uttiuga, y también Volggda, donde *••
á penas fe fabc, que cofa es pan. San Nicolás, cí puerto de arta;
comercioi donde acuden los Inglefes,íL mercadear- Y por la grande
utilidad que faca van del , hizieron eftos años atrás los de Londres^^v
una grucíTa Coaipañia,para cmbeveric con buen termino, todó^
el trató de Mofcdyia 5 pero defpucs de uno ó dos viages a viendo-
Íes «rgnnDuquq^cbra do lospaftos,y hccholesnofc, que agra-^
viós,^:iurc9i del todo U emprefa. Sigucnfe hazia Levantt,las.
Provincias dé Condona, Obdora, y Permia, llenas de miferiajri
defvenrura. Pero rematemos ya eífa parre, cojí dezir dos ^
ée U naturaleza de Icte Mofcovvttis. 1*^^ ^7¿w^ W^ '%^^«í?^^"'
%66 DESCRIPCIÓN^
Valor afli en paz , como en guerra i y efto procede de la frialdad, y
humedad del ayre , fi lo echamos á las caufas naturales ; porque íí
le atiende á fu difciplina , y govicmo echarcmos.de ver procede
de la-vileza, y fcrvidumbrc en que los tiene fu Principe; pues es
cierto los trata como Efclavos fin permitirle á ningún fubdico, que
falgi de [üseftadosidedondces que como no conocen otro Mundo
que á MoCcovia, y no creen que aya otra tierra que merezca fer
poblada, y habitada, ni otro Principe que pueda algo, fino el Ca~
■ yo, fon gente de intolerable altivez, y de faurto, y fobervia increí-
ble ,de fuerte, que como ignorantes de todas las cofas del Mun-
do, fin experiencia, y fin Arte; fon mas aptos para militar con la
paciencia, y fufrimiento, que no con la braveza ni esfuerzo. No
obedecen como Vaffailos, fino que firven como Efclavos, ni ref-
pctan, fino que adoran cafi á fu Principe. Los Plebeyos vifien,y
.viven miferamente: pero los que tienen hazicnda, y figuen la Cor-
te , todo fe lo cargan encima : y mudan muchos vellidos cada dia>
pavoneandofe por eftremo. Con todo eíló , ni tienen Médicos , ni
Boticarios, ni chimeneas en las cafas. Las fuerzas del gran Duque,
confinen en un grande numero de cavallos ( dizen , que puede alle-
gar dozientos niil) aunque de poco valor, como fe vió dios años
atrás, en las guerras, que le movió Eftefano Rey de Polonia. Di-
2efe,quc tiene también algún teforo, guardado en cierta fortale-
za que cflá en el Lago blanco. Pero las principales fuerzas de fu
eftado fon los lagos, eftanques. Ríos, feK'as, y valliflimas foleda-
des, y deficrtos, que lo hazcn en gran parte iiuceílible, á los ene-
migos.
Ve la MofcovU.
El Gran Ducadode Mofcovia, es uno de los mayores cflados de
la Europa, pues cfta entre los grados j2oy ^S- que fon 7S0. millas
Italianas de ancho, y de longitud, entre los j s.,y 1 10. que fon í 300.
millas de largo. Se divide cn.40. Provincias, unas con titulo de Rcjr-i
nos, y otras de Ducado.
S9n lus Reyíws. Los Ducados. 1 Efcrmifcs. | Lcporía.
Aftracan. Brela. Nagornoi. Luecomoría.
.Cafan. Orzera. I Duvina. I Morduati.
Nagaiaski. Belki. I Scroslavv. 1 Mofcovia.
J^/ga/* 1 Condón. Ivocski. I Nifi-Novogrod,
DE lH -Moscovia:
KowogttiA
Obdora.
Premskí.
Pctzora.
jPlcskpn.
Polc.
Rcfchouu.
^ezan.
Vcliki- 1 Rcftouu.
I Samrieda.
Siberia,
SmolenkQ*
Sasdah
Tingocfi.
Tuvcr.
Viatka.
Ukrania.
VVoIodimcr.
VVologoda.
VVorotín.
Ouftioufa.
• Los Señor ioj de
los pueblos de
Samoidas.
Tingbcfcs.
Scribaiukí.
Gurftiuskí. •
Calaitii.
Huguiískí.
Vogoluéi;
ALANOS, gaznaría.
Quédanos por remate^l^os Pueblos que eftan junto á la LagunOj^
Meocis^ defta parte djel Tañáis 3 y la Táurica Cheríbnefds^
Junco á la Laguna ^ y el Tanais ^ aifi en ta Afíi y como en la Furo- '
pa^ vivieron los Alano"^: los quales entíempos del Enipcradcc
Vcfpaíiano^ avicndolesel Rey de los Hircant>s^ abierto el paTo de
las puertas Cafpias^ talaron; y dclhuyvron la Media ^ y la Atíicr-
nia^ y eq los tiempos dcfpues aíTcnrandoá lueltfo^ ya (crvicio de
}o$ Romanos ganaron grande crcdito^ y fama de fu valor. Aort
cnfrc el Boriílenes^y el Tañáis^ viven unos Tártaros ilanra 'os Cu^
manos^ que con perpetuas correrlas^ y cavalgadas trabajan^ ^ afli^^
gen k íus vczinos*
TÁURICA CHERSONESO.
PEro dexaJo eílo; la Táurica Chcrfoncfo^ y el País circunvezí-
no^ fe llama Gazaria^ y los Pueblos Cazaros. Es efía una Pe-)
ninfula, que deígajandote ^ con un muy pequeño Iftmo^del con-
tinente, y tierra firme, fe cftiende por el Mar Mayor, cien millas
en largo,y citiquenta en ancho. Oividcfe en otras dos i'eninfülas,
que hazen un feno, al cabo del qual yazc CafFa, emporio ¡riipor-i
fünce, £1 Iftmo fufodicho tiene vcynte,y quatro millas de Ijrgü;^ .
i)uínze de ancho; al qual llamaron los Antiguos Dromo, que es de-
;Mr, carrera de Achiles. Los Tártaros, que habitaban ]im(o á la
Volga, en tiempo de nueílros agüelos, ocuparon toda ella tierra
acaudillaodblos (u Principe Mingarefio, con ochenta njí Cavallos:
y por poder vivir en ella mas fcguros, ccliiron un fotfo.con muf
buenos reparos, defde el cftrecho de la Laguna atU eX W^-»..'^
•i l^ais jfcitüüfixno de trigos ,n ii^ ^^Q^\^l^5w^v^^«sJsi^^^
p tntcreíTcs de la Meotis, por la muchedumbre del pefcado- ^éHí;
'* aqni fe llevan muchas vituallas á CoaftancinopUj particularmente
^ trigos, mantecas, cueros, guevos de peces en adobo, (hazclc de cito
»^ grande tnercaduria,) que es confección llamada CavÍaco> y pefci-
~ do faiado de toda íiicrrc. Hazeíe también grande cantidad de fal.
I Las Ciudades principales fon SolJadia , y Cafta. Eíta fue Colonia
' dcGcnuvcfcs, y afli aqui.como en los Lugares vczÍÉiosan quedado
Conventos de Frayles, y muchas familias de origen Latina 6 Franca:
". y entre aquellos Tártaros ay algunos Pueblos de Chtiítianos , que-
"lí:cicndcndeGcnovcres, y vivená la Romana, aunque no fjn niefclif
ftjí^orcs . y fviperfticiones por falta de Miniftro'^. El Principe dft
SK*Tartaros tiene fu Corte en Prccopi , tierra de quien toman
'""nombre los Tártaros, que fe llaman Prccopi tas. Los otros viven ctt
4a campaña baxo tiendas de pieles de animales, fin noticia alguna
de policía ni arte; pero llevan inccciblemente bien los trabajos,
Iyy faíta de cofas neceíTarias. El Precopo, que ellos llaman Zar, que"
quiere dezir Cefar, puede poner en campaña roas de ircynta mil
fcavallos. aunque flacos, y macilentos, pero para mucho trabajo, y
de mucha pcnai con que inquieta los confines de Ruflia, y Mofco-
,V¡a, robándolo todo,y llcvaiidofe millares de hombres pacadefpue^
Venderlos á. los Turcos. Cada uno dellos cafi, fin el cavaüo en qu«
amia, lleva otro de dieftro: y firvicndofe á lo rrocado, ya del uno, y
ya del otro, hazcn grandilíímo camino, y vadean caudalofiflimos
* Ríos. Sus proprias armas fon el ArccyFlechaSíy tienen en poco i U
muerte Hn la jornada, que Selim primero, hizo con Tomumbcio
junto á Mattarea, los Tártaros defte País, que Uevava configo, paf-
• íaron el Nilo i vado, y fueron en grande parte caufade la Vitoria,
[íl cürccho de Mar , que cfii entre la Europa, y la Afia de quatro
rínillasde ancho /fe llama Bosforo Cimmerio: por el qual fe entr*
"1 la Meotis, ó Mar de las Zabakas. Tiene ertc Mar de circuiru mS
^ñlillas, pero por ferian baxo no fe puede navegar con "Vaxeleí gran-
des. .Su agua por la perpetua corriente del Tacáis, y de otros Rio»»
que dcfaguan en el^ es mas dulce, que falobre, y alli fe hiela fuma-
mciiíe por Invierno, pero de Verano, i caula de l.i innumerable
multitud de peces, que bufcando el agua dulce acuden á el, es de
no menos dt.lcitc,qi e utilidad para los vczinos. No lexosde la bo-
*:^dc¿ Taiwsy^ze Tioaj tierra d^ mucha, tonuaviwoa ^ot tazón.
t>É LA \MOScov IJ: -t<^ "*
4elotVi6Vos d* peces, efcavechadós^ ó caviaró^ y otras mercadurU
.ttyiq^e fe (aaih della^y d^íbs contornos. Eftos años atrás intentad-
roa los 'Surcos^ abrir qjRa acequia d^fdel Tañáis á la Volga (• em-: .<
|Ascía> que aánqjue perla vezind)íd de aquellos Rios^ es arto facil^ '
'"«ne parece> quc^ípbrepuja> y excede al ingenio de los Turcos^ ) para
-/poder llevar Ar'Aadas al Mar Cafpio: pero forzaronlcsiios Motcoa
L^';yitas á dexarla> haziendo piezas k muchos millares dellos/
Del Impetio del Gran Turco en BUropd.
' £1 <Sran Turco de Religión Mahometan<>r> tiene fu vafto Impc« -
rio dividido en Afía^ África, y Europa^ y aun que en efta ultim^^dM
¿oza la menor parte. Su refidencia la haze en ella» y es de donde y
faca fus mayores fuerzas» y riquezas ;Mos Eftados^ que tiene et\ £u«
ropa eihn entre los gradds 3 5.>45« de latitud» que fon 600. millatf ,
Italianas^ de ancho » y ehire los 40. y jó. de longitud, que iba 9j69.
* "JiaiUas de largo, en «ftc efpacTo de -iferra fe qucntanlos ^
t
é .^ Reynos^y Mi$vim¡fás^ Ciudades Cifbales.
LarJiprnia.
LiPServia.
^ILa Bulgaria.
Parte de la
. . Podolia.
!Rómeliá.
]acz9,
Belgrado.^
Sofía. .
_ •
Otzacou.
rConílantiíqpplt#^
<Andrianopoli.
CGftÜpoli.
Parte de Dal-
mácia. ^^cardone.
Parte de Groada/ VVihca^
JPartc de Efcla-
Etolia.
Acaya.
JS^^
Lepanco.
Athenas. »
rNcgropontd:
KEftalimehe.
C Gandía, y otras
dct^tchipclago.
;
:iK>nia.
Macedooia.
Albania,
iarefaliai
?PV?f
Pofégha.
Salónica.
Efcutari.
Armiro.
Pflevcfa»
Le fon Tributarios en Europa al
Gran Turco las.
Prcnjincias. Ciudddei.
La del Gah d|^la Tartaria. CiS£^
La Moldavia. Efoczon.
La Valákuia. * Tergo^is. '
La Tranfilvania. Hermariftat.
ba República dé S^zg^ ^
>?K
ÍIN DE LA EURO^^.
- <
LIBRO SEGUNDO
DÉLA
DESCRIPCIÓN D
TODO EL MUNDO.
DE LA ASIA.
S I-a Afia , U mayor , y la mas noble parre del Un!vet(«
La mavor. porque fold (u Continente, exccJc t^e imuho
i la Afticsjy Europa: y folas fus lilas hazcn mavoc cuer-
po, que toda Europa, l'roccde dcfta (u grandeza la im-
meniidjd de Montes, la multitud de caiídalofos Rios, y la uiagni-
ficcncia de fus Ciudades. La mas noble, porque Dios plantó aquí ci
Pataifo tcrreíltCj formóal primer hombre, ínftttuyó la Circunci-
sión, díó la Ley, y obró tanta infinidad de otrjs mare villas. Aqni es
la tierra de Promiflíon; aqui Nació ChrÍfto,Vivi6,MuriójR.efucitó,
Predicó fu Evangelio, y hizo infinitos Milagros. De aqui tuvieron
origen las primeras Ciudades y de aqui falieron los primeros, que
pobláronla Tierra, y el Mar. Aquí facel principio de la AíUologia,
y de las otras fcicncias. que los Giiegos,3kprendicronde los Hebreos,
fcnices. Magos, y Bragmancs Aqui florecieron aquellas famofas
Monarqiiias de los AiTírios, Mcdos, Perfjs , Parthos: y oy cobran
grande nombre las de los Tarcos, Perfianos, Mogoles, Car.iines-y
Chinos. Ni es de tener en poco ver que fola efta parte lleva Mirra,
Incicnfo, caneU, pimienta, clavos de giroflé, nuez n.ofcada- rcu-
barbato, aleanfor, v las joy.ís mas eftimada^, y de mayor prectoün
m otras n'.uchas curiofiJjdcs, v cofas rara^. Losantiguos la dieron
■ pot lindes, ct Tanai»-, que 1) divide de U Europa: y el N¡lo,dc Afri-
Mjf». A-Us como dios ao lufaictbn noticu Ac Vis ÍMfc&w A«. cllob R.i-
T) If ZA Jt^r^i
I f <
es^ifocdaiftDeH de los ruTodichos términos un grande País. Nofo^
fros para mas claridad comeiríateíiiosíh Deícripcion de la Tarta-i
ria«i que linda > y en parre ettá fugeca al gran Deque deMoícovia»
de donde dora faliamoa.
Alwtpafte fi^'enral die E»fopa eftk el Afia fegunda parte de 1¿
Tiep^i^ la mas excelente,poblada> ricaifertil de lasdemas» EncIíJt
diHÍlíidoprincipio4fodas lasRel^g¡ones>y prinfeipalcsmifterios<íc*la^
Ley vte)3) y nueva* Lit mayor parte de las Monarquías y como fon
los Aífirios, Medos, Partos^ Macedones^ Turtos, Períianos^ Moto*
les> y Chmeles. Se eíUcnde deíde Levante it^ Poniente del grado*^
55. afta el i8c. que comprende 12 j. grados> quk ion 7500. millas '
Italianas de largo: De Mediodía á Septentrioii corre dcla Equlnóc*»
cial afta el grado 71. qué fon millas j 400* de largo, y efto ffhía^
duír las lilas, que le pertenecen. . ^^
El Afia íe divide en Titffifa firme^ Illas, fus patlff foft. '*•
.^nr»-^^.-:^ j^ a /í. Scpucde contar entre las Tíetai
ras ó Iflas del Afia la TUrra ik
01 and a, ía Tierra de Diemen^y \k
Nui^a ZeUnda, y Tierra de lef^
Jt,pcto no fe puede poner mi»
dedaratcion^ por no eíUr dd
todo defcubiertas, «*
/-Chfprc*
En el Medícerra ! Rodas/
neo4as Iflas de 4 Patte de las
) ddArchi-
Lpclago.r
De UTnrt^ia en ^a.
£1 Gran Turco j)oflee en eí
Alia grandes Provincias^ que^
* fon. ; ^
Ia' jínatólia que contiene las
Ciudades de /
Borfa. A figura;
Amafia* Satalia*
rTufquiadeAfia.
APoAientela ^Georgia.
C A rabia* ,
3? . -Perfi^- -'
.■\i
Amediodiala^Indiafc .^
1 ^ImpenoM Mogol
Ptninfula intra Gangem.
Feninfula extta Gangem.
^ tievánce. La China.
A Septentrión. La Tartaria.
Las Iflás principales del Afi^a (bn.
"El Japón.
Philipintt^..
Malocai^
De la Sánáz.
MaldÍA^es.
Coldbo de Oldn-
de/es.
Ceylan.
Ladrones.
Ardii^pelago de
[ Saú'Lazaro^. .
EnelOcceanor
^^
Tf& y> s s ú X
El Dl4yhe^ir.
Moful. Carimía.
íagdec. Balfora.
' La Soria.
'Alepo. Damafco.
Jerulalem. Said.
Ei¡ jérmeniáyy Tttrcomdaia.
Érsxrum. Cars.
iVan. Tekildlr.
La Georgia tiene fus Reguíos,
íjiic fon Tríburacios ai Gran
.icnoc.
■Ca Mongrilla.
r p c r a w
-En la Provincia de Gúr^ikiát.
Con".
En las Provincias de la Zuiridi
Chipicha. Eftrann.
La yímliid la manda el Scrifo de 1&
Meca, que es Tributario del Graa
Turco, tiene los Provincias, q foii.
Pn.unictas.
Bcríjra.
Arden.
Ayman.
•Háades
Hcrsc.
Avá.
\ Aden.
I Mafcatedc Pe\
I
Savatopoli. Todas eftas rvovincias las reparte
el Gran Señor en 21, Goviernos,
que ILiman BcíU-rh^ydtos.
DESCRIPCIÓN -
DE LA TARTARIA. J^
Larnavafccíl-i, primero Efcíthiaj pero de trezientos año»
aci, los Tártaros, ( gentes acaudilladas del gran Kingi,
y falidis de un Cantón de la Alia > dicho en lu lengui
MlongaI,)quean alzadofc con el Señorío, le an también
mudado cl nombre, baxo del qual fe contiene ( dcxando los Tárta-
ros Preocopitas, de los quales avernos dicho ya en fu lugar ) poco
DICHOS de la melad de la tierra firme de la Afia: porque fe edicndc
dcfde la Volga , afta los confines de la Chínr. , y de la India : y del
pccanoErcitico, afta la laguna Mcotis, y cl Mar Hircano, Dívideie
en quatro parres : la una contiene las Ordas ■■ la otra el Zagatayo, y
los otros Pueblos qie ertan al UíTontc, y al dcíiitto Loppo: la ter-
cera el Catayo, con todo loque cae entre el fufodicho deflcno,
y la China .-y la ultima contiene los Paifcs tan poco conocidos,
ici Bei^niij Argón, Aerares 3 y Ama. • *
. l,a Taftatú escl mayor Inifeúo de toda la Afiai cftlen^^ de
, f onicoce. á Levante delÜe los Ríos ObU > y Votgaj qiic la (üvlden
^ <de Eofopaj y corre afta el eftrecho del Jeflbi que ]a fepata de la
{AncÑca. De Mediodía i Scptentiion tiene todos los Reynoidd
ÍAúa,aAa clOcccano elado.Su longitud es deso^grados* quefoa
{j^tfo. miUasj yde Utitud defde 3 i» afta rz.guefon 4200. millas»
' £1 Imperio del Gran Kan es Hereditaiio> y defpotico de la vU
&t y hazieuda de todt^ llaman á ív Rey^ Hijo* AIma> y fombrá' dei.,
ipiosi fiempre le bablao derodíllas con un genero de adoracion^ifia
«treverfe k mirarle aunque ícan Embajadores, que fe valen de ínter-
freces. Tiene muchos Reyes» y Fdincipes tributarios. £ñbs Tártaro!
ibn^ Idolatras, ó Mahometanos, y creen la transmigración déPitaH
0oras, Dividcfe toda la Tattacia en cinco partes principales, que fo
Tartaria dcCerta.
£1 Vsbeck. ó Zagatai.
- ElTurqueftan.
El Katay.
La Verdadera Tartaria.
La Tarracia deHerta no tiene
Ciudades fixas, pues los Pueblos los
. llevan configo en forma deAduares
,» -' El rtbte^y o Zagaray, es mas po-
•blado,y tiene muchas Ciudades,
- ffii Corte es Samttrkjtnd
'FatriadelGranTambeilaBfcWái
^s celebre pot fer Patria de Avicena
- ElTurqnefian fe divide ai quatro
^Keynos deCafcac, ó Hitcan.
Cotan.
.-■ Cialis, ó Turphcn.
i vThibct.
£1 Kathay, eftá en la parte Ori-
ental de la Tartaria, y en donde
reíldeelGran Kan, fus Reynctf,
fon.
Tangut. Egrigaia.
Exgimul, Tavifu. '
üorguti. Ung.
Bclgian. Tcnduc.
La verdadera Tartaria efti
enlaparte Septentrional, fus
R eynos mas conocidos solos de
Colmack.
Cavana.
Inibi.
Barfcol.
Nainian.
EHingiu.
Giatzia,
Carli.
Moiaix.
Mottick.
Mongul.
Lecmongul:
Bargu .
Gog.
Magog.
Tartar:
ir ^^%:^"*^.^XAS ORDAS.
AQjella parte de la Efcithia donde habitan los Tartacos^dwí.-;
dos en Ordas,como en un tien\f o \aí.'>^" )\^Ci*,t.vL'\<-íCT;>^'^^
1t
17Í ' 3 E s ^ n. t f c t O n
ticulares. Bazo del Mofcovita cfta la Otda de Cafan, Cladad pueftá
fobre la Volga: donde el gran Duque Juan hizo paffar muchos Lt-
vones. Eftan lugecos á cfta Ciudad los Vachinos, y CeremeíTos^ gca<í
te dada por cftrcmo i encantos: con los qiiaics fcgun muchos ceñe^
icn , llaman las nubes, y lluvias , dcfpicrtan los vientos . y comue»
ven los truenos. De CaCín á la Ciudad de Aíltacan ,quc tambicni
es del Morcovita , fe anda poco menos de un mes, por lugares taa
, deficrtos, y defacoinodados, que( Icgun el P. PoH'evino cfcríve \
no fe hallan pofadas fino muy pocas: ni pan fino lo llevan: y yoif
fjbido de perfona digna de fé, que un Tariaro Precopita , que an>
duvopor aquellos Paifes, fe fuftcnro algunos días, primero con ía
ijngre de fu cavaüo, y defpues no ofando deflangrarlo mas: fe tc-cfit-
anió las orejas. Yaze Aftracan, fobre la Volga, y á una jornada cafi
■de fu boca; es rica de falinaí, y de trafcgo; porque le acuden Mer-
caderes de Mofcovia, Turquía, Armenia ,.y Tcrfia: do truecan fus
riquezas. Tue dcQruida por el gran Tamorlan: y en nuellros tiem-
pos la an cnpobrecido notablemente las largas guerras que á ávido
enrre Turcos, y Perfianos. Entre la Volga, y el Rio Sar,( que ente»
en el Lago Chittai ) moran los Nagayos, repartidos en tres Ordas.
¡Tienen proprio Kan, que hazc tributo al gran Duque de cavallo*»
y fieltros, que labran alii de lanas blanquiífimas. Verdad es,qat
íBuchas vezesfe rebelan: y últimamente fue mcncftcrjCjueel gran
Duque i fuerza de prcfcAtes, los hizieíTe defiílir de una falida, qtic
i^erian hazer en la Mofcovia. Su Principe rcGdc en Saraik, ticna
puefta fobre el Rio Aik. Sobre el Nagaí , fe ven los Baskirdos. y ta
Orda de Tomen: y paCfado el Rio Sur , los Cafakos, Pueblos mvcf
guerreros; y mas al Levante, los KírgcfeSj gente Idolatra, y barba-
rísima. Cuelgan los muertos, de los arboles, debaxo de los quaKs
predican fus Sacerdotes, derramando fobre el auditorio, una mix-
tura de fangre, lodo, cfticrcol, y tierra, que ellos tienen por fu Dio*.
Pero bolviendo hazia el Mar Cafpio , nos aguarda la Orda de los
Zibieratis poblada de un País por la mayor parte lleno de mon*
tes, y bofqaes: y losKefelinos, Erciamb.iyos, y Urgentes. No es ra-
tón olvidarnos aquí, que á la finieftra del Rio Sur, fe ven, en un»
-campaña diverfasedatuasdc camellos, orvallos, y hombres: en quí»
^pfl creen fueron rrasformados pot fus pecados, una gran multitud
jatquíct ttabajo, y d«f»romoijidad, vacUan tapidilfimos Ríos affi-
_bs de las colas de Cu» cavallos, 6. encima de faxos de ramas, ó qo*
ña ftméfOiKMiXkii^l'aZiViHa «orea de la Volga, y «1 Max CftTpí^
tieaen atgiinai<Xudadcs> como esCaJaQj Añracao, Salaciníaj 7 Bi-
^ii:/^mefau> fei de entendet dolos, que moran robreellaga
KitflMondo v&k la Ciudad 91S da el nombdte al lagot y la tietra
d«j|pAiiu, «toftcqutacMU de Meccadeies Tarcar<», y MofccM
ttiMíVtto lo» quo vivenlexoG de los fiJoa, y aguas , paíTan la vida
Mo tiendas en 1^ cainpaña>como los Alarbes: y esla cauía>api«,
W aguas haaen áoé effeaós importtOMS para ia vida civil j d ond^
tíi que fertilizan , y rcfrefcati el terreno , y le hazen abundante , y
icoptoro de todo lo neceíTanoí de donde es que los vezínos aifigu^
íadbMe Tu fufteHto, hazen aquí fu adlcnto de buena gana> labrsi^
¿afasia pfrpotuarfo en ellas, Gafiillos, tierras, y Ciudade&íyeí
X^t e^ft«-c^ qoo las^uav caudalosa jíacílitaQ el acarreo 4e1|¿f.
líiíaicndas dcíiina parte á otra, y la copuinicacion de los Puebtoi^
' que es cau& impottanti^tna de Ja grandeza de laslCiftdadcs. Pen^
las tiecraa que eltan apartadas de Rios-$ y Mar, ni llevan Canta« vi>^
■ tüalUf, 1^ puedan con atlas liiñeniax mucha gente, y lo poco> ^it
eroduzen Ro ío pu«d« conuntcaF c<hi^ facilidad; yál& lo» vea^bas^
íQuando no pueden ttaher las proviftfnes dondfe ellos moran ^v^^
Hft & biiftar donde ellas naccnj y por ccaGon dcíto muda^jnuchai
teses di^IpcAo, fín eftar mas de-afliento en 9na.pácte>¿Iequanto
t^ra la cCTM>didad della^ epilogan toda -fu háaíenda en g^Made»^
li€ éOftí leche Vivchj coya lana viAen,y de quien finulmcntc JacaA
todas lat'previfioiies pora fu mcnefteF'» pcwque Cola cña haiftieiida
fia coftar nada el llevarla» fe puede, traípoit^r de una paite i otra*
y cfta es la vida, que llevan los Alarbes , y Tártaros. Aunque los
íiilaíbes hazen fu provifion de camellos, y los Tártaros de ganados
tfc toda fuerce : y es la caufa defto, que los camellos zufren la fcd
Jncreiblemcnte, y fe contentan con poco, que fon cofas muy nc-
fceíTarias para la Arabia, -que es toda arcnofa, y eílerÜ; pero la Tar-
aría, cotno es mas frcCza puede con facilidad fuñenuí ganados
de toda fuerte. De las fufodichas razones nace, que los Tártaros,
«uc viven cerca de los Ríos, lagos, y del Mar, fe emplean en cul-
'ar la tierra, y en algún commercio ;pcro los que no^hizca^U
c ganadcf05, rfsüona^ ^ . ■ • - xK'C**--
JJJÍ 35I?P5/??73S)
ZACATAL "
LOs del Zagatai tomaron efte nombre de un Príncipe het:nian<í
del gran Kan .y Uamanfc oy Hiefelbas, efto es cabo verdcsj
como los PerfíanoS) cabo roxos; y los del Catayo, cabo negros del
color de fus turbantes. Tienen guerra con los Pcrfas, por pretciH
der el Rcyno de Perfia, que ya dominaron largo tiempo > yfianM
bien por , que figuen la fe-Tta de los Turcos abominada de los tcr*
fas. Antiguamente vivieron eo elle País los MaíTagetas, gentes, qua
fueron de grande valorj y de grandes cmprcfas, y oy lo Con de ad
menores: porque fu Imperio fe á enrancliado muchlflimo en nucC*
tros días por la parte de la India , donde an caG ocupado todo lo
que yaze entre el Indo, y el Gangc, y en particular los riquíiÜmo».
Reynos de Cambaía» y de Bengala. "La Ciudad Metrópoli fue mu-
)\affo tiempo Samarcandia, patria del gran Tamotlan; eíqual con ui»
Exercito cad ¡nñn¡to> arruino toda la Alia, y cautivo á liaiazetes
primero Rey délos Turcos, de quien fe íervia de ertribo, todas las.
vczes que fubia á cavaUo- Los lindes del Zagatai fon el Rio Che*
frl, el Mar Cafpio , el monte Imavo^ y el deíicrto Loppo: denira
del qual cfpacio ay dos Principes de gran poder, que fon el Kan de
Samarcandia , y el de Boceara. Efte, tiene guerras con el So/i en tX
Carrazan, y á lido caura> que en eftas poftreras guerras aya el Sofi
recibido tantos daños del Turco. En los confines del Zagatai, á una
parte, y otra , dominan algunos Principes particulares. Las Ciuda-i
des deCafcar, Chiarcian.y el Turcheftan, fon univcrfalmentePucá
blos acto civiles dados k las cieiiciaStarmas.y comctcio.
CATAYO.
EL Catayo es PaU fortiííimo, porque poruña parte cfta ceñido
de los altiífinos dcfpcñaderos del Iraavo, y por la otra tiene
cldijficrto Loppo, que no fe atraviesa defde la Ciudad de Loppo
al Catayo, en menos de un mes( hallafe alguna poca agua, peroles
. Mercaderes por la mayor parte fe comen en el, fus afnos, cavallos,
y mulos) y las montañas, y fortalezas de tos Chinos, y laticrtad©
Arfarct. No á mucho que los Tañaros la an fubyugado, y en po-
, eos ligios fe i buclto tan político, y civil, y fe i tan inchido de CÍU;i
fd'd</csy Artiñccsj de trafcgos, y (U lodi fttíUoii jí\¡« no le ^^¡¡^
VCnta')! H^aropa: excepto el Pais de Carrazan. cuyos vezinos íca
fin poKcía > y Hn letcas> moradoces de cuevas^ y no folo carrafque^
sos ÍÍDo falvages. La eftatura de los del Catayo es mediana ^ ojM
bequefios, y pocas bacbas. Vlílen ropas largas, y ufan muchas zebejí
lliius,7 úttas pieles de animales regaladas, y (ino es algunos Mat
hometinos> adoran ídolos; el terreno es abundofo de aguaS) á cau^
fa dé ]bs muchos lagos y B.ios; es fértil de aiiozj mijo, panizo, fruta
de leche y metales, eavallos > pero pequeños, íeda> aimirque( ea
r' iiticular junto Erginul ) R.eubatbaro( principalmente en Succuíx)
lleno de gentej y de grandes Ciudades, y fuertes. Tienen graod&
commetcio con la China; y los Mercaderes van en Caravanas afl»
Campion, y Succuir, tierras pueflas á las puertas del Imperio. SqcH
ctjír, es grande, y de buena fabrica, cali \ lo Efpañol. Ella afleotada
en un llano donde fe juntan infinitas aguas, que hazen el territa^
rio fértil áz todo bieoifioo es de vino, por fer algo frío. Baxo nosH
líire de Cátayo , palTan oy las Provincias de Tangut^ Camul>ETgw
nul, Carafan, Caindu, Tebet, Tainfu, y Tenduc, afli por cAar Cu-
getas al mífmo Principe , como por limbolizaric en todo entre íi.
Tcbet, tiene el País montuofo lleno de bofques con muchos caña«
Verales> y muchas fieras: copiofo de almifquei y que fe firven de Co-
x4 en lugar de moneda. En Tenduc leynava ( no a muchos años )
un Príncipe Chriftiano de la feda Nefloriana ( aun ay oy mui^ip*
Pueblos delta ) que fe llama Prefte ]uan : el qual tenia ambas prídi*
clones por todas eñas Provincias^ aunque fugetoal gran Kan; pero
finalmcnte'fue vencido de los Tártaros, y privado de toda la auto-:
xidad>y del Reyno. Verdad es, que algunos quieren, que el Pretlc
Juanno'B.eyíuvaen Tenduc> fino en Argón. Fue defpucs. porer-'
ror, dado efte nombre al gran Mego de la Abballía. La grandeza
del trato > y de tas Ciudades' dcftos Pjífcs, procede délos muchos
Lagos»y caudalofos R.ios,que lo^óañm.Eftá aquí el laijo.d- Cata-^
cora, el de X3ndu,(de quien toma origen el Rio Curac) ,dc Dan-
gu> (de quien fale eigran Polifango) de Guian padre del RíoCara-
]noran,ydel Mccon Principe de los Ríos que entran en aquel Océ-
ano; el lago Caymay, { del qual nace el Rio caudalofo Men3n>)y el
ideCaÍndu,deagaafalada,que fe navega con velas ratilí0i:nas he*
chas de cortezas,de atbplcs. La Metrópoli de deO-t Vw^^^líx-^^^
ÍT? "^ É s d R f P'<í I Ó If.
lías de círcuitu, de fumma policía, y de indczible trafego.ERapuefc
ta fobte el R.Ío PoUraiigo, muy celebre por fu caudalofo raudal, y
Jarga corriente; pues naciendo cu el centro del Catayo, defagu»
en el Golfo donde efta la gran Ciudad de Qiiinzai. Refide aquí el
gran Kan del Catayo, con tanta grandeza, y mageftad, quanta quali
■quier otro Principe del Uuivcrfo.
VLTIMA PARTE DE LA TARTARIA.'
Esta poítrera parte abraca cl promontorio Efcitico, y al que I?U*
nio llama Tabín, Paifcs poco conocidos. En el primero mo-
ran los Kiefanos, UfezucanoS) Circmiflbs) Danites, Neftalítos»
Turbos» Mecrites, y Bcrgcfes. Siguefe Tabor> cuyo Principe vini-
endo primero en demanda del Rey Francilco,y defpucs del Em-
\ ' perador Carlos. V. para folicitarlos al Judaifmo, fue por manda-
do del Cefar, quemado en la Ciudad de Mantua, el año de i 540,
■ Dizefc, que las fufodichas Naciones decicnden de la Tribu de If-
racl , aviendo fido llevadas por el Rey Salmanafar á la Siria, y deí-
"' pues trahidas acá, no fe de que fuerte. Con todo efto no tiene del
' Judaifmo fino fola la Circuncífion, y el nombre de Judies. Tras lo
- dicho (e entra en la Ghiorfa , y de aquí en el deíierto Caracoranb,
' atraveífado del gran monte Altai En el fcgundo promonroxio íoA
íiotableslas Provincias de Bclgian, Arfarct, Argón, y Ania, de las
* iguales fe fabc poco mas de los nombres, como fucedc cafi de todos
* los eílremcs de la tierra, por falta de commercio, y contratación.
* Porque dos maneras de gente an iluñr.ido Ixs cofas pertenecicn-
" tésala Cofmografia , que fon Principes, y Mercaderes. Entre los
■prin-ipc^, Alcxandro Magno dio mucha noticia dclas Provincias
de Levante afta el Ganges: los Carraginefcsdchs **ciidioralcs: los
Romanos de las Septentrionales: los Efpañoles, parte con las ar-
" mas , y parte con el trato, aúnq:** mas con aquellas, que con efte,
an dcfcubicrto cl Nuevo Mundo; y los Portuguefcs también con las
' armas, y contratación, pero mas con cíla, que con aqucnas,an
defcubierto toda la cofta de África, y Afia, del Eftrccho de Gibcai-
lar, afta los últimos términos de la China, con las infinitas lilas dc
C^aqUellos Mares.
íf¿§
■sse
DESCRIPCIÓN
DE LA CHINA.
11 A China, tiene por términos Oiientaks al Océano Eoo^
por Meridionales i Cochinchtna, y por las otras paites
linda con el Catayo, y con Ania. Su menor )atitud,cs do
tres cíetas lcguas,la mediana de quatro c>£tas,y )a mayotf
de quinientas: la longitud es de poco mas de fcis cíentas. Ocupa do
Ttimontiina il Medio dia is- grados, cfto es de los I7.á los si:9.
4eLcvanceá Poniente^ 22. oy escüala tnasfamofa Provincia del
Mundo todo. A llegado A mis manos un entero retrato della^ que
ho parece á quien lo mira Uno un ameniíUmo jardín: porque caít
|>or tod» panes ta atraviesan Bios navegabies^y en una. donde ef-
tos £iltan> ay un lago famofiíOmo. F.or la parte^ que confína con loi
Tártaros» entre los.grados 43. y 4}. tiene un reparo* paite de aiúU
dmaj p<&asj y parce de muy fuette mufo j que comenzando de la
Ciudad de Oclnoi, puefta entre do$ muy altos, y fragofos montes*
cocre feys cientas millis hazia el Oriente^afta que fe encuentra coa
-Mío moAte que fe rettiata en el Océano. Oividefe en quinze Pro«
Iriñcias, las feys Mar{Cimas> f las nueve Mediterráneas. Las Mariti«'
'inasfon Camón, FoquÍent.Cluquean, Xantora, Nanquii, Quinc;iis
y \zi MédicenancA» Qa>cfain> Tuanai C^ncij^, Suivan > Fuquaa^
CaaffiaXianxii»Honam>y Sancii^enlas quales aydos cíentas qua-,
renca «y cineo Cittdades ILuftrcs iin otras muchas cÍerras>CaftiUo59
Villas, y At^as iofinrt». Las Ciudades mas principales, fon Nftc*
li|n»y Pacqmñ>que íignifican* Regia Auftral,y $eptcntrional:iUi
quales eftan fugecas > íiete Provincias ik aqneUa,yiefta,oclto. ^otf,
cada una dellas, fe anda una )oiaada,.i cavallode la ana paeita^ la
otea: cuya grandeza procede de la reíidencía, y Cotte,qUe elB.cf
tiene aora en Pac^uin,y tuvo antes en Nachin. De ú Magff^á »
' theforosty gran potencia del Rey íe dizen>yiccreeiv coútfiaeÉim-*
liles. La muhitudde lo«> que moran ñamemos en tierra* que «nW
agnas, es in.crcible. Perodelas relaciones, que me aa ttegado^iiM
pianos, ¡í íacado por cuenta^que ^c^tl V í«x«ssa» wiiíSk^'Q» ^^^^^
SatMvca^eius quiza losticntIaBitosk,'ítseste*&a^V*-'^**^¡i3a^
ySo DESCRIPCIÓN
titud,dc muchas caufas. Launa, déla fertilidad del terténo, régS^
do por codas partes de R.ios, y acequias, paralas quales an abiccco
paffo los Reyes por medio de montes arperilfimos. Otra es la bc-f
nignldad del ayrc, por quien las plantas, y muchas fuertes de gra-;
ros, y legumbres, fazonan fus frutos dos d tres vezes el año. Otra,
Cs la induílria maravillofa, que ufanaíTT en la Agricultura, cotnó
r pn el cxcrciciodc las Artesi no permitiendo vagabundos j ni ocí-;
tofos, fmoque todos trabajen con las manos, con los pies, ó con
los ojos j y aifi no fe pierde un palmo de tierra, ni una adarme
(le materia apta para hazer algo : y no es de poca importancia no
ferie á nadie licito el faürdel Reyno fin licencia, la qual no fe da
fino para tiempo limitado; y paca aífegurarfc del plazo » no la dan
para faÜr fino navegando , y con Vaxcles de ciento , y cinqiienta
toneladas, porque con mayores Navios fofpechan . que quieran
aiexarfc mucho. Fue ella ley promulgada, defpucs que dcxaron la
cmprefa de la India: porque los Chinos fueron Señores de la tier-
ra, y Iflas de aquel Océano, de la Somarra, Zcilan, Coromandel, y
Malabar, como parece por fierros vcOigios de edificios, letreros»
y epitafios Peto viendo, que las nuevas conquiftas ks confumíaa
la gente, la hazícnda, y las fuerzas; y que ellos fe poffehian tantas
riquezas naturales, y artificiales , que les fobravan aun para repar-
tir con orcos; determiniroa retírarfe en fus confines , mandando
ib pena de l.i vida que nadie Navcgalfc mas por aquellas partes.
Con todo ello fe les permite la Navegación con las condiciones
fulbdichas, y permiten á los eftrangcros algún comercio 4 la MaciJ
na por vender,y defpathir las obras, y labores, que hazen. No ay
gente en el Mundo mas induftriofa, y fútil en las cofas manuales.
A mas de mil años, que tienen Imprenrái pero de la Artillcrianolo
|. affirmo. Efcrive el Barros, que en los llanos ufan carretas íi vela>
■ cofa, que en Efpañaá fido intentada por algunos. Ninguna Naci-
W on atiende con cuydado mayor íi fu govicrnoini tiene mejor ordc-
B radas las dilhibuciones de premios,y caftigos. A las mugcrespub-
■ ilcisno les es lícito habitar dentro los muros de las Ciudades, por-
B que no efttagucn la hon^ílidad de las buenas. No fe les permite i
■ ios forafteros entrar en el Reyno, fino fon Embaxadores. Le Mcr-
S caderes, que contratan por tierra,ayuntante muchos dccompañía,
t/ c/i^ea i uaofoi: cabeza, i (juien daa útaVo da tm'ow.aíí^^^íl '^'^^
^■•l* «i
^ • HE Tí A CSÍNX ^ÍÁ
fia cautela ieritran.' Por hi Mar yá confiencen á los cftrángeros qub
pacdan furgir eh fas lítasjí y i los naturales^ que lleguen á vender, ^
comprar dellps. Adoran ídolos^ pero tienen los en n:uy poto. Ati
cfparzído íii Religión^ y fcinbrado caí! por rodo Levante/Tns cóIV
tambres : porque aftaien Zteilan, y CoromandeU fe ufa una lengua^
qoc ellos dexáron. Y aun én las cáHas de los Padres de la Cómpác
Wife diae de cieru> Pueblo de \ú Ifla de Sáh Lorenio,^ de gente
hfa'nca^ qóc fe tienen por.decendícnccade tos Cbiñósv De todo loi^
^e ipfi^i^ muchos > (uc fa Imperio mayor» qué el de Alexándrd^;
Magno> y el de los^ Romanos, Las. Ciudadesde que los* McrcadereÜ
tienen mas noticia fon Cancon> Zairan> Liampo^ y Quiníit . Cancón^
yaz9 fobre un caódalOfo Río de quien tomariel nombre. TÍ4?ne fieté;'
calles priiicipalM>y lasaos dellas hermofidfnfa*^ cortadas éh Cruz^
que toman todiis las qoatro partes de lá Ciudad.- Las .cafas no fon
nuiy altas» ni tiencik vcñtaiiaB;( elfetto de zelosy y muy comuna las
otras Ciudades )á la calle>fiin>.á las efpald»»fbbre tos corrales. En^
tre otras cofas notables fe dize, ay qnatro milcie|bs> empicados en
moler trigo» y arroz» Rcnt» eftji Ciudad'aIRcy> ciento^ y ochelit^ *
jnil efcildes de folo el' tributo de la fah h cuyé^ propoíito^no dtxaré .
de dezir^ que fegun muchos efcriven> tiene el Rey de la China ma^,
de .c jen millones de efcudos de %Bta cada año« Zaitan^ yaze i lá
marina en la boca de otro Rio en treyíita grádos> y un tetcio/Ha^
ze£b en ella grandjc trafego de porcelanas^ fcdas/y azúcar. Mais
adelante eftá el infigne promontorio de Liampo » con una Ciudad
del mifmo nombre: afta jaqual an Hegado los Pbrtuguefés. Ver^
dad es» que la (Coft:a de la China^ corre afta cinqaenta^ y dos gradóSj^
con las Provincias de Nariqui^ Cantón ^ y ^Quiníii. Peltan con los
Tártaros, por tierra >7 con los Japones .por Mar. Mas .como no fe ^
curan de conquiftar ni acrecentar fu ImpcAo^ tratan mas de defen'*
derfe» que de. ofender: y por efto íortHlcMr «#f bien fus Ciudades^
y tiei)po en ellas -grandiáimosprefídiof>Ci qaifiéjBTe'fefialar aqiii el
numero de Infantería ^ y Cavjltehria entr¿teni|da de continuó ^i^
eftcp Rey> diria cofas increíbles. ' * '
£fte grande^ y^ antiguo Imperioes uno de los mas fcrtílbs, ricos> ..
poblados> y políticos de todo el Orbe» fuponen^ que fu Monarquía. ^
eoypczafe 2956. anos antes de la venida de CUtv€LOi\fc^^»^wsi¿s>V^ >
."*SÍ» "hESCRiPClOíí
Se dilata efta tierra dcCde el grado dictjy ocho afta el
quaictrta , y tres de latitud, que fon.mtl-quinicntas , Millas do
ancho > y entre los grados ciento quarcnta, y íietc afta el cieiw
to, fcfcnta y leis» que fon mil ciento , y quarenta millas.
Se forma efte ¡nduftríófo Reyno de diez y fcis Provincias, quc>
contienen otras menores. Sus términos fonal Oriente, y Mediodi»
el Mar Occiano, y algunas lilas. AI Septentrión tiene una cordiUc*
la de Montes de i joo. Millas, y en donde ay valles fuple la mura-
lla de fabrica» que cierra ta invalion de los Tártaros, y Ce conftdera,
¿e quatro cíentas leguas de largo, quarenta y cinco pies de alto, y
jnas de dicz,y ocho de anctio>6 grucfoi al Occidente tiene Montes,;
y defícccos aíta el Mar, que la fcparan de las Indias. Las Provincia»
/^a mayor pattc toman el nombre de las Ciudades Capitales.
Dividefe en China Seprentcioaal, y MctidíonaU la pñmera cié*
loe feis Pxovincias, que fon.
» *. laet«n.
Efcianíi.
Pcqiiin.
Efdcnfi.
Efcianton;
Honan.
La partí
Meiidional tiene
diez
Provincias.
' Nanquín.
Yunan.
Chrtjiiiam
!> Auchco. Chamll.
fuquien.
Huquam.
Cantón.
Suchuen.
. " Quanci.
Qiúchcu.
Las Iflas, que dependen de elle
lmj}ciÍo íoaen
Í(M Provincias, de, Lá$ iS.is.
JEfcíanton. Cinceu
Nanquiti.
Cequtam,
Fuquiu.
Ganton.
fXamay. ,,
^Cinceu. |I
'^Suan,
J Olcpio.
*j Arcacela.
[ Chapoíl.
fLanquin. ,
J Formofaquc
I es de £//'**«'».
l'Amachao.
I Omandati.
] Pulotiq.
Ainan. '
L
CQoeüS
s^
t>E XA C H I N':A. iti
COCHINCHINA. CAMPA.
ENitcmosya en un caos de Paifcsj y de Pueblos ¡nnunicrables,
diferentes entre íí de colores) coftumbrcs, y fiipcilliciones in-
ímra'ipueltos cafi todos fobrc el Océano. Toda la cofta afli de la
China como del rcftanrc, aíla Bengala, eflá ceñida ccn.c de un
•muro de innumerable? cfcollos, inicas,y bancosjó feca?,que hazen
|ia navegación peligroíillima: y en ninguna pane mas, que en la cof-r
ta dcftc Reyno, donde de quatro naves fe pierden las dos, y aún
muchas vezes las tres ; pero con todo efto fi una efcapa , con fola,
ella fe haze el dueño rico. Toma el nombre de la Ciudad princi-
^l;y eüá rica de oro, plata, aloe, porcelanas, feda.y panos. Los
• vezinos fon Gentiles, para poco en las coías marítimas, aunque va*-
'" letofos por licrra.y en particular á cavallo. Sigucfe Campl, Ciu-
^ 4ad de grande comercio, particularmente de leño aloe, que nace
,en fus monscs; Él qiiaks llamado por ios Atabes calambuco, y por
, ©tros palo de la Águila, es cftimado de cafi todos aquellos Pueblos
Orientales, a pcfo de placa. Ufan lo en los baños, y en las obfcquw
«s de grandes Principes. El que nos traben por acá. no es nada cftí^
, mado entre ellos- Nace poc la mayor parte en lo mas alto de aí^
pcii^mas montañas.
:" SIAM MALACCA.
Slam toma el nombre del Rio, que Te llama también Menan:
Eftiendcfc defdc Cochinchina enlosMcditerraneos;'y de Cam-
pa , por la cofta del Océano , afta la Ciudad de Tabay efpacio de
quinientas leguas de marina: aunque los Moros fe an apoderado de
mas de dos cienta» con las Ciudades de Patán, Paan, Jor; Malacca»
( que dcfpucs fe la quitaron los Portuguefcs, ) y Para. De Medio
dia i Tiamontana, fe eftiende de Malacca, puerta en dos grados,
,y medio, afta los Gueones, que cftan en veynte,y nueve grados. Es
fambien fuyo el Lago de Chiamai,y los Reynos de Chcncran,[pucf-
\o mas allá de la ribera Occidental ) de A va, eldeCaipumo, y Bre-
ma: y i la marina, Cambaía , Como, y Muatai , donde ciU Odia;
contó que fe abraca toda aquella cofta afta ¿incupuca, con las Ciu*
I dades de Pangoíay, Lugo, Paranc, Catatan, Talin5an.,(,Uamad;a.
.9OS9U0Í TaJinganor,) y Eaam. A. UT.iSLtasM.v'ca. ^^^'^'■^'^^^
r84 'DESCX/rC'í O Í7
tacs I cae el Reyno de Cauíruá, y con ambos eftos ReynosV
confinan los Pueblos de Lay, que fe cfticndcn'aíla la China, divi-
dosentrcs R.eynos. El primero es Jaugoina, el Tegundo Cancrai,y
el tercero Lancaam , junto i Cochinchina. Reconocen todos va-
flallage al Rey de Siam, por miedo de los Guconcs, que eflan X
Tramontana, pobladores de afperiínmos montes de los qualcs ba-
^^^Xando a los llanos de Lay, por codicia de carne humana, hazen
l^iTerablcs crtragos, y horrendas carnicerias de ellos. Marco (íino
■ine engaño ) PolO) llama al País de los Gueones. Cangigu. Los de
/-ay, obedecen al Rey de Siam, para fer focorridps del contra eftos»
^ero rebelanfe con mucha facilidad. De todos eftos Rcynos, folo
Aduantay, y Caumua, fon de fubditos naturales; á cuya caufa el
^ey, no le ílcve en las guerras fino dcUos. El País es rico de vitu-
allas, elefantes, cavallos> pimienta, benjuy ,( que csgonia de un
arboL odorifco ) oro j y cftaño. En la pacte Orienral tiene Telvas
inmenfas llenas de Tigres, Leones, Offos, ( anímales roxos de pe-
lo, con manchas negras, y tan grandes como Leones, ) y Maricas,
Sue fon animales con rofií'o de donzeila, y cola de efcorpion. La
piudad principal es Cambaya, puefta fobre el Mcicon, Rio que
yicne de la China, y recibe de camino tantos Rios, y tantas aguasj
éompe, y corta la tierra con tantos ramos, y bocas, que es co/a ad-
mirable: y al dcfenbocar haze un Jago de mas de fcienta leguas.
Los vezinos fon Gent¡lcs> ( aunque á la marina ay artos Árabes )
'grandes Marineros, y Mercaderes, pero de coflumbres beftíalcs,
jorque creen que cilosj y los animales brutos fon de una niifma na-
turaleza, y que cfpcran una mifma gloria, y penadelpuesde muer-
tos, Siguefe Siam, de quien fe denomina el Reyno. Ciudad gran-
dÜITma, y de admirable trafcgo: como fe puede echar de ver de lo
que un Padre déla Compañía, efcrivc, que fin los naturales, ay trc-
ynta mil fuegos de Árabes. Oy día es Ciudad mayor aunque Sí-
am, pues fe dizc dcUa, que haze quatro cientos mil vezinosjquc
Jioc fu Rio navegan dos cientos mil baxctesj y que al mcnertct po-
jnc cinquenta mil coiiuatíentes en armas > y fe anda en ella poc
agua, y por tierra como en Venecia. Sincapura es en el promon-
(orio mas Auftral de toda la Aiia, en altura de medio grado: y
■quizá es el promontorio grande de Tolomeo^ donde el pone la
u. A iido tierra de &m^ u^^o > wut^, oKk^fe uivc-
Hifle aqutl Cá^echo; porque naora el concurfo de los Mercaderes*
fe á bueltoá Malaéa Ciudad» qae^&e de Sianí^ y acra esdePoRo*^
guelTcS) que la quíttron con grande valor á un Rey Mofo» que la ' *
avia tiranizado: L» qual por la^omddidad de fa fitio es caíi centro
de las mercadurías» y comerció de Oriente^ y cabeza de un Reynos
que fe eftiende dos cíenlas^ y feflenta millas^ defde Sincapu(a á Vvl^^
lo Cambllan. Verdad rea> que como es País pantanófo^ y el ayre^
flor la vezindad de la Equinoccial es caliente» y húmedo^ y por ef-
to mal iáno^no ay población de importancia fino Malaca. Lo reí-
tante^ fon algunos puercos^ y cabanas de pefcadores> y en lo intew
rior algunas pocas Aldeas» donde los vezinos duermen fobre los
arboles por miedo de Tigres » que los aflaltan de altura de ochó
brazos; y ay tantos> que afta las Ciudades acometen. Malaca tiene
un Rio 5 que la ati:avieflA por medio $ y eftendíáfe por un grande
llano» mas de tres millas; pero á caufa de las guerras , que le ha
movido» f mueve de contino el Rey de Acen» y el de ]or^ fe á re-»
duzído á fortaleza* con no mas de una milla de cerco: cuyas cafas '
fon de madera ( cola ordinaria á todo el Oriente ) cubiertas de ra«
ma» donde pagan todos tributo^ aunque no defcarguen. Diftade '
SíAcapura veynte^y cinco leguas; de Goa» cerca de fiete cientas;
otras tantas del Japón'; y de la Equinoccial^ un folo grado de alta-¡
ra. Siguefc Quedoa» llamada por otros Qucdam» donde nace la me-
jor pimienta de aquella cofta: Ternafleri» donde las mugeresfeari*
tojan voluntariameitte al fuego» en la muerte de fus maridos. Los
Pueblos de Siam » tienen infinitos Ídolos: y entre otras cofas ado-
ran los quatro Elemetosiy áifí á ta hora de la muerte fe mandan que«.
mar ^ ahogar^ enterrar^ 6 ahorcar de un palo donde las fieras iú%
coman^ fegun el Elemento á que tuvieron devoción. Tienen -EÍcu^
elas donie la leír^ y la religión» fe enfeñan en lengua vblgai!} y las '
ciencias^ en otra lengua diferente ;)^jprefiiaiife de Nobles^' hazes
profefion de honor; engolfanfe por eftciemo.cn ios deleytes; guÉtá
de veftir bien afrentanfe de emplearfeen oficios mecánicos» á4|V*
caufa tienen muchos eíclavos; entretiencnfe con la AgriculturajA
lo que los convida fer el País llano^ ceñido de montes por todas
partes^ y el Rio Menaó» que los firve como de un Nilo; no eftU
man l^s artes,* gufian de n:uficdSt amores^ b^t^c^^vt:^^ ^ \íwx-íkXs*=-
las/ ycomn ^uai^iricra íbácdid f í^iiixí^^clvk-;^^^ - ^^
ÍS« V E S C R t f C I o ÍT
tributario díl de la China ( al quat imbia cada ano fus Einbaxia
dores } trátale muy como grandcj con feys mil hombres de guar-^
da, y dos cientos Elefantes por grandeza; de los quales tiene tre-
ynra mil, y dcftinados los tres mil para la guerra; íate Iblas do»
vczes el ano de fu cafa; es Señor del terreno de todo fu País, y aíH
lo da 4. los Labradores por un tanto, ó á los Señores, para fu en-
tretenimiento, ó a cierto rienipo, ó de por vida; pero nunca con
razón hereditaria. Poneen también los Señores, algunas Ciuda-
■ des, y tierras, con jarifdicion, k tiempo, ó quando nuicho de poc
vida; y cito con obligación de fervir en la guerra Con tanros In-
ía'nres, cavallos ó Elefantes. Todos los Reyes en tomando la po-
pcflion de la Corona , comienzan luego k edificar algún Templo,
lídornandolo con aliiíHinas piramidas , y ídolos infinitos. En la
Ciudad de Socotay , ay uno de meta! > de ochenta palmos de airo.
Señorearon eftc Rcyno> y lo conqísiílaron los de Pegu, por el año,
I j67. cuyo E.ey fe mato con veneno , qaedando los hijos poc ef-
glavos.
PEGU.
Hgutomael nombre de laCíudad principal pucftafobfc un Ríoí
t
p
que fe llama de la propría manera. Efticndefe dt la Ciudad do
Tavai afta el cabo de Nigracs , por cfpacio de trescientas millas.
£s como media Luna, entre los montes habitados de tos Bramos,
y Jangomes, y del Mar. Sus riquezas confiften en el Rio, que íi-cicr-
tos tiempos fe efticndc afta treynta leguas de tierra, y riega, y fcr-
■ tiliza íus efpaciofos campos, que los fiembtan luego fin mas culti-
L^ varlosiy produzcn inmenfa cantidad de trigos, legumbres, frutos,
Fl ganados, cavallos,y Elefantes. Abunda también de porcelanas, ben-
^'juy, y lacc3> que íegun algunos es goma de arbolfo, y fcgun otros
K cictto fruto que fe recoge fobre las ojas, á manera de Manní. Sa-
Wt kji de fus pncitos( Marraban es el mejor ) mas de quarcnta naves
V-'d^iroz para la Somarra. El Rio nace del lago Chiamay, puefto
■ en treynta grados, que fegun fe dize tiene quatro cicntas millas da
P ficcuituidcl qual falen también el Menan, Caipumu, Ava> y Cari-
gan. Pretenden algunos ]ud¡os, que las minas de Ophir, celcbra-
í/js en /a Si^tAda F/cr/ptura, eftavan en la Somarra; y otros que en
^S^icRcynoj y gac los Pc^uyoos dccUiidca it \x£vo&'\>aáCtf»oí^'í- ^lAo-.
'w m
te09»i^rl^4^^f4»• tiorf»/, Aá«^e el ^reccr mas eoqflfn dé lo
fcgio; <s ^^t^viqKín Gi origcadc un perro, y de uñar ipugcr Chi-
lla y que. 4t|ííc[^i^(»rt'allic por ave^ dadp un^ nave al tra.vesi Son «my
da44(V it déky res ^ y paflatiea^ós. Tienen ruperfticiones defuacié^
^i¿{Bags.€r«eii, que c^l hAaaij¿¡¡^!s;Mf, y^ ^ce con fus DioTcs, y quif '
jUf a^as l^yeaiL vivif una> y iffuehaf ve2es, afta tantQ, que fft
^pifyiUao; efi^'to ^e, f4^e<i eU«s lo fumino de k feliciásfüi» }r ti&i .
jDen por pecado nefando eícuchac qualquier otea Docrina. Cercí
^ feiTtoca^ñQ» á i'^qju^ un YaíTallo del Rey de Pegu, y Lagar t*i^
fíente fuyocn ^1 Keynode Tangu, y de los Brame», fe le rebcld'^
y ic quitó el R.<y;n9y y la vida á tó4os los naturales «leí; y fin eftd
í aiz6 900 los Rty^os d6 f {on)> MelScay> -Calam, Bacám, MiraoM
4a>y A^ut*qHe fon tJios <k-los Bfan«^ los -qúales fe eftlenden po't
^ parte die Tr^momaiia, junto fl RíO}. que vlelie de Ghianoiay. In-t
tentó taaobien» tom«c!ttl Rcynode Siam,y llegó afta en vtfta dv
ydia> %e le defendió ibuy bien. Tuvo en eft-a ^niprefa ( fegun ef^ ¿
«Óvf FMando Meodot ) trczientbs íbíI hombres. Ocupó'ti^és mé-»^
ífs cñ f^ptE- peñas , allanar monies, y deímóntar bofques, paf|i>. '
^ir ^Éninlb a fu c^rpitoy Fecdió cieneojiy vein«e mil foldadqfi,,
pero caHtivd éoW9fi(^^ mil de Siaiía. Los pDeblos principales -roilr
'](egu > Ciudai Reálv y fobre eiNIar> Tavay^ Jilúrtabaol; «fcobHé^
yan tca^egpj^l^lt^ofinkl. , . ■ -''''■\
SOWe i^,JLia 9C Pegii> eftá ham Traüíonfálla^ aflTcntada* Alf/ >•
cabeaut. de lui'kcyiio de Los Bragas: dbndé ay ^rico trató dát'w'
rpbi^ efpinekR>y almíz^uev^^^el <^ai (i no fe faifca^ ( f ümBBSi'áÉ^
isucha^ ma¡íÑ;f»f ) jes taii aguctb > y de tanta^ fnena|a^quc |4|fsfta^(nr^
• BENGAXA. ARÁeAÍ#íí'í*
BEngaIa> qiM ji lo que fe cree fue patria délos G^gitiaqSyét
Reyno de inibreible fertilidad) produze azuQ^r^ claA^b^ |Íengi«
^bre^y^lgodcm de^^qual hazen ínfiniros paños p^e^^ós^de mucHc^
^%.
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i8S IS É S (^ HT f iP 7 O ??'
tes. y cavLÜlos. Es poblado de gente blanca, bien-pfoporcionacia,
pompóla, y. regalona, aíTi en el vivir, como en el vertir. Los natu-
rales fon Gentiles, peroles Motos, "ao ocupado el dominio de la
mayor pacte de la marina. La Metrópoli es Ciudad hermofiífima,
y inagnifíccntiflima, y la da famolb nombre, y luft^rc el Rio Gan«
^e, que corre pot medio della. Efte Río, que es de los mas famo-
fos del Mundo, nace en el Uí'onte,y con fu largo curfo viene k
fcr tan eaudaloíb, que fe dize llega á tener treze millas de ancho'.
Su agua es pcrfeítiíííma, y los que viven en fus riberas, tienen pot ,
fe, que tiene virtud no folo para-lavar los cuerpos, fino, y también'
las almas: y aífi acuden fupcrfticiofamenteá levarfe en eli pero no
fiit pa¿ar tributo, que arta efto llega la avaricia, y futileza de fus
Principes. Los Grandes Señores edifican fus famofas fepiilturas, y
las Mefquiras, fobre fus riberas, las quales ertan vertidas de Mofas*
arboles que llevan un fruto tan fuave, y delicado, que los Hebre-
os, y- Moros creen es el, que hizo pecar á Adam; ay fin efto rao
grueflas cañas, que á penas puede un hombre abra^arlasí y firven
de toneles, y barriles, y femejantes vafos. El Gange , entra por
muchas bocas en el Océano, aunque las principales fon dos, con
dos emparios Sariga, y Satigan,diftantcs la una de la otra cien leguas. .
El gran Golfo donde dcfagua, fe llamó GangctÍco,y aorafedizede
Bcngala,donde navegan de todo el Oriente:cl qual tiene muchos mas
puertos en el lado Occidental, que en el Oriental; y por donde
es mas ancho, parta de ocho cicntas millas. Pocos años i que fue
cftc Reyno de un Rey Moro, que lo eligieron los efclavos Abif-
íinos; como también al grai\ Soldán del Cayro, los CÍrcafl*os; pe*
lo de quinze años k crta parte fe i alzado el gran Mogol, con el;
Tiene á Tramontana el Re y no de Atacan muy poderofo de dí-
JJcros, gente, y vituallas, pero de poca contratación. Su Rey vive
con faurto. y regalos extraordinarios : y fue otro tiempo fugero al
de Ben¿a!a. La Ciudad Metrópoli efti i tréynta y cinco leguas
Caiigan, y á quinze del Mar puerta fobrc un Rjo Navegable,
descripción"'
DE INDOSTAN.
jAfta aquí, nos avenios entretenido en Ulndía^ quccH^dé
1 atládclGange: aora entramos en la India de acá del Gan-
' ge, llamada por los naturales Indoftanj cuyos lindes fort
i el Gangc, el Indo, el Caucaflb, y el Océano; y divídela
caCí por medio el gran monte de Gatas, que p&ctiendcfe del Cau-^
caíTo , corre aíla el cabo de Comorin > por e(pacÍo de caíí ocho
cientas millas, con eñc£tos tan diferentes, que en la mifma diftáo-i
cia de Sol, y en un mifmo tiempo, de acá tienen Verano, y de allí
Invierno. Efte monte con fu afpereza, y con los pocos palios, que
tiene, linda, y aíTegura los Reynosiy i nofer efio fiaera fácil rcdti^
zirfe todos bazo de un mifmo Rey. Proceden del mechoS' RicS)
Ác los qualcs algunos ( los mas pequeños ) defcnbocan hazia el
Pcientei y los de Occidente, foii caadaloíos conla marea, y hazen
muy buet^os puertos: aunque por el Invierno) ( que es aUí-defde
!Mayo aña Setiembre ) fe les hinchen las bocas de arena, echada
de las olas del Mar en tanta cantidad, que quedan cali del todg
pegos.
ORISSA. NARSINGA. MALIPUR;
COROM'ANDEL. CAEL. PESCARÍA.
LA parte Oriental del Indoftan efti fugeta íi dos Reyes: el uno
e«dc OriíTa, y el otro ;1 de Karfinga. El de OrilTa, cofíea trezí-
enias, y cinquenca millas , que es lo > que ay del cabo de LegorA
(donde linda con Bengala) al de Guadavarin,( donde confina con
Karlinga ) pero es pobre de puertosj y de comercio. Atraviefale
el Río Ganga, que paffando baxo Ramana Ciudad Real fe ayunta
al dcfenbocar, con el Gange. Es Rio luperfticiofo, y los Principes
Moros Tacan gran dinero, de los que fe quieren lavar en fus aguas.
Tiene el Rey arra gente de á pie. El Rey de Naríinga es de los
mas poderofos de Afia. PorTce por cfta paite dos cientas leguas de
cofta> donde viven cinco Naciones de lenguas dilTerentcs, y en la
otr«, banK7S Lugares. Sus Ciudades ?^ca\e.?.\.oT\,'^;i.\'w.'i,'i.-^'^'^'^^-
^ ia teau, que ricnc, diaen VVega i doíí. mvWowt^ ^-^ «■'^^"^ ^J
■lo^' D lE 's c nJ ye r a iT
de los quales aofra los dos, y medio; y que puede metef en damp£5
ña quarenta m rl Nayros, que fon como Cavallcros dcftinados para
Ja guerra, y pagados en codo tiempo í y veynte milcavallos, que
faca con fu dinero de los Mercaderes^ que fe los traben de Arabia,
y Pcrfia. Efcrivc Juan de Barros, que en la cmprcfa de Racial, t|
Kcnario Rey de Ñaríinga pufo en campana contra el lldacan, fí-
ete cientos mil Infantes quarcuta mil cavallos, y Hete cientos Ele-
fantes armados: tras los quales ( allende de la innumerable multi-
tud de bueyes, y búfalos de carga. Mercaderes^ proveedores de vU
andas, y hombres de fervicio) marchavan doze mil azacanes, y
•aguadores, por no dezir cofa de las mugeres pubÜcai. Valefc ma^
cho de los Bramancs,.por fcr de fu feíla. Tratafe con grande ccre»
nionia, y grandeza, y no con menos deleyte, y regalos fus Vaíla^
ilos. Nicolás Conde, efcrive, que Bifnagar, tiene de circuítu (z^
ffcnta millas,^ el Barrcmma fietci y el Oforio, quatroilo qual é
querido advertir aqui, para que fe eche de ver quan larga licencjft
dan para mentir las tierras tan diílanrcs, y apartadas. En efta cofta,
nofcri razón; entreoirás Ciudades, olvidarnosde Malipur, celebre
por la predicación, muerte, y fepulturade San Thomas:cftavaclU
4oze leguas del Mar, y aora lo tiene á un tiro de piedra. A fido
Ciudad grandiífima: y entre otras cofas tenia tres mil, y trczientits
Wefquitasde varias Naciones, que alli concurrían, cuyas rumas
aun oy fe ven. Aora es como Colonia de Portuguefcs, donde fe re,'
tiran dcTpues de largos trabajos, como \ pucrto,y la van adornando
de edificios, y afli en cafas, jardines. Templos, y calles, es de las
mas hermofasdc la India. Pero no poflcen allí, (Íno folas fus cafas;
Ílas qualcs para mayor feguridad labran juntas unas con otras> con
pequeñas poftigos, y fus badiones para cada una. Siguefe Coroi
• mandel, que es País abundofo, peto Ci acacfe no llover algún año,
llegan i tanta mifcria, que venden los hijos por un real: y ello de
venderlos, fus propríos Padres> por tan vil precio, es muy común
• en toda la Indiai y aun muchos fe venden alfi mifmospatabanque-.
1 tearfecon el precio. Precianfe mucho los Principes de tener cfcla-
vos Nobles, los qualcs no pocas vezcs fe les cafan con las hijai, y
Jícredan fus eftado^. Siguefe Cael plaza importante del Rcyno de
Couiatjy en frente de quien cfti la iSlUa NUnac. Comienza aqui U
D B r ir p o s r ji ir: ^f f
Vael>l^ aeradla coila ios Paravós geiíte Gmplc, naturalmente qdi^
líw^y Y'íoMi Chciftianos. Pefoatáe las Perlas ya en una parte de
kqiiel Mar^ y yar en otraf defta fuerte^. Acetcundcfe el ciempo> ^vA
es per Marzo 6 Atril ^ hazen enerar muchos á vado baxo de la$
tgoasypara dc&ubrir donde ay masOftiones; y vifto efto levantaa
allí cerca naa gran ranchería de chozás> y los Portuguefes armafi
fllgtÍQOS Vax¿lcs> paraguas feguiidad: lo iqual echcf/ entra» cft-íi0
Vtfcas, y echan muchas maromas en el Mar con piekiras atadasectt
¿lias. £1 que ha de pefcar ít apriera con unas tenazuelas las üaej^
*fáis> y fe las unta, juntamente con las orejas» con a^elte^ y manlé«i
cas y coh una cefta echada al cuello ó metida en el btazó> fe zabn^
Ucpor una de las maromas k lo hondo ( alli el Mar no tiene maa
éc diez> y ocho paflbs de alto) donde con la prefteza pofible me-
nea las maho5> y incha fu cefto deOftionesi loqn^ l^cho facude la'
maroma /y á eftá fcñal los compamros de fu barco /tiran luegl^
¿cHá, y juntamente al jpefcadbr; y defta íuerre cnrran otros^ afHlj
^ue los barcos e((an Uepoi: á la noche cada camarada acude ^ Á
choza 6 rancho donde haze fu montbn de Oftias, y las dexan aíH
afta/qoc lia pefca fea acabadas entonces cada camarada abre lasfii^
yás> que cfian ya fioxas^ y iiaze fu montón de.perlas>qual mayor^y
rdal menor. Acabado e(lo> llegan los apreciadores^ y danel pr€-<*
ló ^ias Perlas fcgun fu bondad^ y con quatro zarandas de aotift^
té, bázen orras ramas cernidas. Las redondas^ que íonlas meib*
Ks> las compran Portugueícs; tas fegundas^fé venden para Bengakf
las terceras» para Cañaras y la ultima foerte» que es d¿ las mas-aic<»
fiudas» para Cambaya: y en un momento fe defpiden t;0da^
MALABAR. CAÑARA- DEGAN-
LA cofta Occidenral del Indi^an^ fe divide en quatro provine
cias^ Malabar^ Cañara^ De^an» y Guzarare« El Malabar CctC^
tiende del cabode*Comori]i^ hafta et Rio Cangi^recor por>fpa4
cío de tteziencas millas poco menos*. Cañara^ es I^róvincia peqoe^
ftá) y fe puede de^ir parte del Decan^xjOe £e cftiende deía «bocal
de ta Aliga ( Rio, que deCagua cjx el Mar baxo Siiltaco)Ba\) aft^
él Bate, que defeñboca baxo Catri, por efpacio de dos cv^|^jf)B¿
^icnca millas. El Gttzacate tontiene lo que queda <ietla li
;% boca dd indo; jB0ivi«fido fU6«: aX ^)k^«!^v^^ ^^^
^c
.«^^
I9i IBÉ^CHT^CIO'^
provincia que fe defpliega entre el Gatas,y el Océano í>bf Teys i5
diez leguas de largoi cortada por todas partes de Rios, brazos de
Mar, y lagunas. Tienen Tus vezinos por cierto, que antiguamente
llcgava el Mar afta la falda del monte, y que por tiempo fe á tet-t
tapknado toda aquella diftancia; de lo que hazen no poca fe m\x~
chas cofas marinas, que hallan baxo tierra. Eftuvo todo efte Paí»
fiigcto a un folo Rey> pero habri como fiete cientos años, que Pcj
ximal Rey del Malabar, fe hizo Mahometano, y queriendo yr i
acabar fus diasen la cafa de Meca, repartió los Eftados entre fuj,
■ jnas cercanos deudos; y entre otras cofas quÍzo,qen Colam refidielTa
«1 Supremo en las cofas Efpíritualcs , y que elta Ciudad fuelfe Si-
lla de la Religión de los Biammanes, la qual fue defpues transfe-v
rida k Cochin; y que la grandeza Temporal, la pofteycíTe el Rey,j
dé Calicut, con título de Camorin,que quiere dezír Emperador, *
'Aora losReynos en que deprefcnte efti dividida la Provincia, fon.-
cftos. Travancor, cuyo Rey , esVaíTallo del de Naríinga. Colan»
que fe eftiende por cfpacío de veinte leguas. Cochin, quarenta.
Oanganor, de pequeño Eftado. Calicut de veynte, ycinco leguas,
y le es Vaífallo Tanor. El ultimo es Cananor, que poílee veynte
Icgnas de corta. Travancor. que es el primerees pobre de provi-,
ííoncs, y de trafego: y con todo cfto fe trata el Rey con much^
Wageftad. Colan, es tenida por una de las mas antiguas Ciudades
de la India, y por madre de Calicut, y de las otras. El Pais de Co-.
chin, particularmente por la parte de Septentrión, fe divide en mu^
chas lilas hechas por el Mar, que le hazen fiiertej porque no fe pu-^ ^
ede paliar de la una á la otra, ni \ pie, por la profundidad de las
aguas: ni con naves por fer todo vaxios, y fccas. Su Rey, que era
antes de pocas fuerzas, oy es uno de los mas ricos de la India, por
la arairtad de los Portugucfcs inviolablemente guardada por el, -
Cranganor, yaze fobrc un Rio, que dando muchas bueltas, hazc
fu territorio de fummo trato. Viven en la Ciudad, y en fus con-
tornos fcrcnta mil Chriftianos de los que quedaron del tiempo
de San Thomas. Calicut, efti Ibbrc la ribera del Mar, de cerca de
tres millas de cerco, pero con las cafas raras, y no muy buenas,
porque el ordinario precio dcllas, fon diez, quinze, ó veynte ef-
cudosi cofa muy común de todos los ediñcios de la India, -donde
'^s Árabes no m pu^ño las manos. Ca.tit,cu3[> elUca ua Ccio>q
Sjtlá multitud de acequias^ y aguas navegables pafece labiado por
U naturaleza, para la comodidad de los Mercaderes: y creo vcr-
dadcramenre no ay parce en el Mundo, donde en efpacio tan pe-
quenoj fe encierren tantas fuerzas, y riquezas. Sigucíe una peque-.,
ña Provincia, llamada Cañara, ó Concano, donde eüá Mangalor,
JBatícala , Onor, y algunas orras tierras, que pertenecen al Rey de
Narfinga- Verdad es, que los Portuguefes an lomado á Onor, y He-,
van tributo de las demás. Siguefe el Rcyno de Decan, dividido
en dos grandiíTImos Principados: y fue, que llevando el Rey una
■vida ociofilfima, dos de fus Capitanes fe an repartido el Imperio
entre fi; el uno llamado por los Portuguefes Idalcaa, y el otro
Nizamaluco: aquel confina con Cañara, y con Narfinga , y efte
con Cambaya , y con Oriffa. El lldalcan , refide en Vifapora , y el
ÍJizamaluco en Danagct, La Ciudad Metrópoli del Dccan,'es Bi-
deti y pertenecen á efte Reyno las tierras marítimas de Sint.icora, ,
Goa, y Caul: aunque los Portuguefes les an tomado ellas dos pof-
treras. Goa ( porque digamos algo dclla} es Ciudad imporiantc^j
puefta en la Kla Tizuarin de nueve miiUs de largo, y tres de an-,^
cho; en el Pds de Cañara anlo Iflado dos lagos de agua lalad?, 3
donde entran algunos Ríos, que la dividen del continente. Ellos -,
lagos eftán llenos de Cocodrillos, nacidos alli,d trahidos de otr^^
parte; los quaicscftorvan la huydaá losefclavos. Laiflaeftá llena d^ ,
nñibrofos bofquezillos, y de arboles, que llevan frutos fobre manera ^
íuavcs, y efcogidosi ay collados, valles, y llanos fertiliniroos: por- ^
que, teniendo como competencia entre Cii la abundancia de ías ^
aguas con la apazibilidad del ayrc, y la fertilidad del terreno con ,.
la benignidad del Ciclo, nacen en ella tanta abundancia, y varié-
dad de animales, granos, y frutos, que es cofa cafi incteiblc. La -
Ciudad cftava antes al medio día de la Ifla, y aota eftá al Septen- "^
ttion, Prcfide en ella el Arzobifpo, y el Viirey de la India: y tic- ^ ,
ne aquí el Rey de Portugal, fu taraiana, y un grande numcio dft.^
yaxelcsde Guerra, con losquaics fe confcrva Señor de la navega- i^
cion,7 de la contratación del Océano Indico, La potencia del ,
Decan fe puede echar de ver en que por el año de is7i- fepuío ea s
campo el Idalcan fobre Goa , con fctcnra rail infantes treynta, y. ^
cinco mil cavallos, dos mil Elefantes, y dozíentas . y cincyient*. ._.
piezas de ^rtíUcria: y. el-NiaaauLVvito ^ÍLcdAo V ^:a^. (u^^^t^^-^ "^~
-■ '- ' -^ ~ - "
i9l Y> E s c R r p c r O iT
flor podef; infcñando al Duque de los Venazaros, gerití, qae ^
. Tc de tobos, y larrocinios; como los Belcmos al R.eyno de Daly}
los Resbutos, al de Cambaya; y los Montages, y Nmtaques, á lo»
,dc.Carmania, y Perfia,
CUZARATE, Y CAMBAYA.
EL tlefno de Guzaratc, que también fe llama Cambaya, tíi
quinientas millas de coíta de Mar, pprquc fe cftiende del Rio
Bato, afta el C>rcan, y por la otra parte confína con los Reynps
»de Dulcinda, ydc Mandao. PafTalepor medio el Indo, Río famo-'
£i1¡moi el qual naciendo muy ]unco al Gange , defemboca nuevo
eicntas millas lexos del, con muchas bocas navegables. Tiene ío»
. brc el Mar á Bazayn, y á doze leguas iexos del i Tanaa> fofarc im
Rio, donde fe vcen veftigios de una Ciudad immenfa; aun oy fe cu-
entan en ella ( allende de otros oñcios mecánicos ) cinco mit^ tclft.
res de terciopelo. Sigucfe Daman, Cúrate, y Ravcljy cb los Me-
♦ Jitcrraneos, Campane!, donde rcfidc el Rey; y Cambaya, de qui-
en toma nombre el Reyno. Luego bolviendoal Mar, fe vcc Din»
Plaza fuerte: k qual, y la de Daman cierran en medio, el Golfo do
Cambaya, donde fe navega con navios de cuero, y fin brearlos. El
rcfluxo, y fluxo> ocupa dos,y tres leguas. El Invierno comici^
yor Abril. Efcriven de cfta Provincia, que tiene leíTenta mil Pu-
. «b!os, entre los quaics Cambaya, que da nombre al Rcyno, ticoe
ciento, y rrcynta mil fuegos.
DESCRIPCIÓN
DE LOS.
; REYNOS MEDITERRÁNEOS . .3
K . D E L A I N D I A.
lExando la marina, y entrándonos algún tanto hazia Scp*'
tcntrion , y el Monte CaucaCTo , hallamos por la tieirft
adentro , los Rcynos de Dely; y á la dicítra, Man<ío, Pi-
¿¿■/«yCorpctir, y á la íinicrtra Moltam,y CÍtor,Dcly>
■|li)l^at(üi|^> y Odfla > y con unos monte^que bd dividen ^jü^
||lMnb9ya#;abtttKla de cf valios^ Elefantes» y dronpeclarios/Df» ^ mu«^
]to ^u^.F<^ian un proprid Rcy^ pero en nucftjros tiempos íiq ^aydo
h^xp el dó^minio de los Moros Mahometanos: y kíí4^ aq^i (tk Eiasr
fCFlulor , que fe á enfeñorcado también de los Rey nos crrc«nve¿Íf>
gíos. No (fi deve dexax.el Reyno de Sanga > ^uya cabeza es Citofji
(pjjldad^ue tiene como do^c millas de circnitci) (ituada en un altOj*
2^ tan.adorn^da de edííkios afl| públicos éof&o partícolare;^ y^iM"
JBpp^y baftiones tan ín(ignes> que por fu mag«ftad> y bieHczai 1%
j(^ i»oi^bre d^ Epilogo del mundo. Domin6*eUc País en' nuiráies
(Icmpoíí 5 Crem^ntina ^.mugei: no menoi Valerofa q^ Jienr.ofai I9
.t|lial.ayiendore rebelado contra el Rey Baldnrrio» li quien antes f^*
Itapagar tributo , fue defpojíada de la Ciudad de CijTor > donde «Ut
fe avia «cho fuerte^ con trcynta mil Infantes, y eos mil caVallc^^
5[ Aora ya que ayemos deCcrito el PaWfera bien digamos dos páta^
fiaa de ru$ calidades ^ y mocadores. £1 fuftento principal de los In^
¿iaoos depende del afroz^ y de las palmás« £1 atro¿ ^s de muchas
jBancras> y muchos los provechos de las palmas. Pero la iriqueza
confifte en el gengibre^ y pitoienta; y principalmente en efta^ que
ie faca in£n¡U cantidad de Colan , y Caiumor > y aun mas de Cali--
..4^tj y Cochin» Los edificios muy antiguos llevan grandes ventajas k
^ los lie los.RomaQos; ay un Templo dedicado al.EHos de las Xiintas
.:4llMpí^y con un pórtico de fíete ciemascolumnas de Marlñoli Hia
hienas en codo^ como las que eflan en la RDiundá de Roma.En: k>l
contornos de Bazayn^ ay otro Templo con'mncfaras cafiís particnU'p
* 9^9 callies^ faaccios>iy juña cien ciAemas todas cavadas* en la piedra
viva, yn Tcmj^o del Elefante ay también de piedra viva , adornan-
do de muchos ^mulacros^j en pa|ticul.ar ay dos CoIp(ros>cQAtres
cabeeas^tf ec pics^ y tres manos^ Eero las £atM:icas modei^MÍs de' 1» .
XSentiles^ ion como ya avernos díólfet^de ninguna eílima. Entreoíos
«nos » y los otros y tieoexvel medio > ios edificios* de los Árabes > y
J?ortuguefes. Los ídolos^ y fiíperfti^iones de lais tierras > ni tiencm
* «umiiero^ ni fin ; adoran haAa las beftias^ Monasj Elefantes » y Bao«
9es>.porqiie creen queien eftos paflaa las almas ck fiís diil^uitp^inas
: j^i^ue en otros animales. iPrefiden á tas cofas fagrad» los flfcuúQ^^
viMOi celebres entse. los Eíbcitores amigaos: y entre tftoi^ Um^
f:1Hiriai<e UaouA íq^ks^ Iqs x|uáles háZíeá y¡á¡k <bfeaCT¿^W%^
I
ipfi ^É ^ c R r p c r o }f'
fas» y ^ofqties, donde padecen ineftimables trabaios pof cierto ti
jo: paffado el qual fon Abdutos, con el qual nombre tienen ci
[ Jiccnci.1 dt; engolfarfe en qualefquiera dcfoncftidadcs . y fnzieda-
"'^s. Andan otrofi , divagando por el Mundo como Peregrinos, y
j «redicando C\i necia Dotrina. Los Branimaues pueden muchoco*
í fos R.eyes df Narfinga. y del Malabar; pero los Jogucs, florecen mat
¿"to cl Reyno de Dciy. La milicia cfti en manos de los NayroSjque
l^^n como Cavallero!.. que defdc la mocedad hada acabar la vida fe
.¿íCrcitan en las Armas¡ las quites en tiempos pafTados etan haftas^
'faetas, efpadis, V broqueles, pero aora tienen arcabuzcs, y mejor
1 pólvora que nofotroí. Pelean defniídos fin corazas ní morriones,
Lcon maravillofa preftcza affaltan al enemigo, y le hurtan el ladofe
os plebeyos fe emplean en cultivar la tierra, y en las Artes mai
BualeSjfin efperanza alguna de alcanzar Noblezas, ni falirdelofr
ficio en que le an criado; ni fe atreven á. acercarfc á los Nayros^
que los maltrararian fi tal íntentaPTcn. Toda la mercancía eñactí
manos de los Árabes, Indios, y Portugucfes. Los Nobles viven fucí»
de la Ciudad en cafas ceñidas de íoflb , y de muro, ó de vallada--
tes, y femcjantes reparos ; y los oficiales, y mercaderes, dentro do»
"Ha. Los Árabes gozan Privilegio de Nobles, y fe aparentan con lo»
Nayros. Los que an nacido de padre Moro, y madre Gentil, le IJa^
man Neiteanos. Gozan también privilegio de nobleza, los Pcríia-
nos, y Guzaratcs, Mercaderes riquiífimos. En el Malabar nopeleai^
k cavallo, porque cl fítio no lo permite, y los Nayros no loufani
aunque fi , en cl rcflo de la India. £n la herencia , no fuccden lo»
hijos, fino los fobrinos de parte de hermanas, indicio manitietlode
f fu incontinencia.
>fCABVL. SABLESTAN. CARASSAN. ISTIGIAS.
A La Tramontana dcCambaya ellan los figuiences Países. Ara*
cofia, que oy fe llama Rcyno de Cabul, por fu Ciudad Mo*
«ropoli{fiii la qual efia Sim, BalUm, y'^apurgan) eflá fugcra k ua
I' írincipe Moro, y tiene «rande comnxrcio con la India, con que
confina. Sablcftan es País , al qual haze muralla aquella parte del
Caucaffo, que los Griegos llamaron Paropaminb, cuya Metrópoli
Cs Candaar. Caraíran,cs la antigua Baítriana, Reyno de Zoroaftto»
4||oelíp9ron abrá algum)s ílglos. £s tierra^ Ecercaccloíi^^^i Kio w
|fc^ ábundofa ^ panes: pero lexos del^ padece pienucía de icdoiíino
f» 4^ polvo ^ y arena , qoe arrebatada del viento lo inehe todo j |^
levaou borrafcas^y tempeftades^ no nnenores que el Mar en la ]^A
yajbKen el Golfo mas peiígjrofo. Froduze grandííHmosCamelloSj^*
H^omolz Arabia velocísimos. Iftigias^ es parte de la Badridna^ llá^^
pfkd^ aifí por fu Ciudad Metrópoli^ que es tenida por una db laij^
^5 amenas de Levante. £1 Caraflfan^ por eftar en medio entré
I^TaETtacos^y el Sofí> efta fugeto á los rebatos de ambos Pf incipesi^
: JESELBAS. i
SIguere( andando hazia el Mar Cafpio)}er€lbas>que es h aritH
gua Margiana; donde entre los deíiertos arenoro5> y del toda
(driles y yaze una pequeña Provincia^ de tanta amenidad ^ y taiíí
«^leytofa ^ que Antioco Sotero^ maravillado de la naturaleza dd
«quel lugar> tan regalado^tan agradable^ y déleytofo^ Ic^ mandó ce«^
^r todo al rededor de un muro ^ que tiene de circviita> mil y iquí^ '
nientos Efladios; y edificó alli una Ciudad que por fu nombre lallá^
SM Antioquia> la qual quieren algunos que fea la qué oy fe Uamt'
Xodion* Siguefe JSaras> de grande commercioi y Turíis> y Maro c^
%Jbago> que fe llamó Palus Oxiana^ '
ERL SIGEStAR CIRCAN.
Ít Axando hazla Medio dia y fe entra en la Provinda Aria i que"
I oy por fu Metrópoli^ fe llama £ri5 efteril^y arenifca^ (inó ér
rule algún Rio la favorece. En £r¡, ay tanta abundancia de rcH
ras> y tan efcogidas^ que los Períianos li llaman en fu lengua> Ciu<^
dad de las ro fas* £1 Bárbaro^ dize que tiene treze millas de circuid
cutí P^o métela en el Zagatay^ cñk ceñida por la'nMyor parte de
Ufi pefcoíblago^ rica de inexauftas sninasde Turquefas ; regad a ¿tt
g;:andcs acequias de aguaique la traxo el Tamorlan^ el qual la.en-f,
grandeció mas délo que antes era> y la me)or<$inucjh6. Efti eii elhi;
%ov¡nc)a la laguna Aria> llamada aora> lago Bcitgiíano; Piflarid6
ti^ eAo eij^ifuue Coibocaranfe entra en el Sigeítáñ^ País cefiído"
jpyír todas pajrte^ demonres^ por. medio de los qiiales /jlle'el Rio^
Iknemo* Sigoe^ el Circan^ donde eftmro la antigoa GcátúñA, e<«t^
' yi^é^M Gw»íi> Sittan^ Maiae^ lUc^is^^'^í^^
Jfi "S É S C t ! P C ló'tí
CARMANIA. ORMUZ.
BOIviendonos hazta la Mar, hallaremos la Carmania, Provincia
que fe eftiendc a la marina j por mas de dozientas Icgaas de
•colla peÜgrofa, por la falta que ay de puertos, y multitud de arre-
cifes, y vaxios. Dividefe en dos partes 5 la una llamada Dolcinda,
■comienza en los confines de Cambaya, y fenece al Rio Bafin, ea
el qual cfpacio cflan los Reynos de Macran, Eccaian, y Guadel, de
tierra cíVeril, y mal poblada: peco la parte que cae al Occidente, y
Tramonrana, es arto acomodada de puertos, y Ríos, y por efta
llena de Pueblos, y de gente; la qual toma el nombre de fu Metró-
poli , que fe llama Chirmaii , puella fobre el Rio Baíiri. Labrafc
aqui grande cantidad de paños de oro, y plata finiflímosi y mu-
chas cimiraraSjde incomparable temple^que de un golpe cortan las
Ccladis; y hierros de Unza, de la mifina fineza, que de un bote bar-
renan nueftros petos. De aquí fe entra en el Reyno de Ormuz,quc
•abraca una muy buena parte de la Arabia Felice, y las mejores If-
las del Mar Perllco, con aquella parte de la cofta de Petfia que ban
ía el Rio Tabo, Tifmdo, y Druto. Es cabeza del Reyno, la Ifla de
Otmuz, fituada en la boca del feno, á treynta millas de la Arabia,
y nueve de la Pcrfia, tiene nueve millas de clrcuitu: y dos puertos
divididos con una lengua de tierra, uno á Levante, y el otro a Po-
niente, llene un collado que de la una pane es rodo azufre, y de la
otra fal. No tiene agua fino de folos tres pozos, y es en cffcifto ef-
^ tcril de qualquier otra cofa: y con todo efto ■ por la oportunidad
dclfiíio) abunda no folo de lo necelTario, fino y aun de qualcfquic»
' la rcgalosi porque acuden aquí las riquezas, poruña parte de Ara-
bia, y Perfia, y por otra las de Cambaya, y Indiai de tal fuerte, quo
' fuelcn dezir los Moros, que fi el Mundo fucffe una fortija feria Or-
muz fu diamante. Contratan en ella Mercaderes de todas nacio-
nes. Los naturales fon parte Árabes, y parte Pcrfianos, { aquellos
de color de bronze, y cftos blancos ) de hermofo afpe£to, y muy
dados \ Mufica. policía, noticia de Hiftorias, y i fcmcjantcs otros
empico', y curiofos eíludios. El Rey, que es Mahometano, tiene
' de renta de la Ciudad de Ocmoz, ciento: y quarenta mil ferafeíi
> 'fuii fcrafo, vale ocho reales ) de la Arabia. vcynic,yocho naJU d«l
í^<Ífo^g^^^^¡^iLÍi de rcifia , diez, y fíete mili y del fiaban
II ibi4iu; vaic otno rcaies ; uc 14 /irduia, vcynse,y ocno lu"» *«»
fo^n^^ui^et^SLÍi de Pcifia » diez, y ftctc aiiU y del B-^baien
15? 2^ 'g&^OS 'M'MtífnmJfiyiJís. ^
IkviVa quvema mij: y aún tuviera al doble nías de «cntt, Hno fu?
cía por las exen)pcioncs> concedidas^ los Reyes de Perlía>i otro^
ríoces^y ^ los Poituguefes, pot las mercadurias» que entran^
nombce. Pagan también al Rey de Potcugal , que tiene allí tü^
^uy bueq fuerte, veyncc mil ferafes cada año.
: DESCRIPCIÓN
DE LA PERSIA.
3 A Ferfia es propriamente la que en Tu tengsá fe lia mi)
1 Fatfi, ó Parfiftan, cuyos lindes fon ct RióSirtó, y el let-
dro: y fe efticnde de los CQn6nes de Carmarila, que oy
I fe llama K¡rman,afta los de Media, que fe dize bf
Servan, hl Jovio efcr(v.e>'que la antigua Carmaniai es el Reyno de
Ñaríinga , y no jTe porque tazón; pues Eftrabon dize bien clara-
inienre, que la Catmania fe eftiencfe dcfdc la boca del Indo, afta
^aOado el feno Petñco, y que eft^ al medio dia de la Fetlia. £1 P¿-
is de los Petfas es en la parte marítima muy calido, y ventofo;
como fe ve en Ormuz^y en fus playas, vezinas, donde por verano
apenas fe puede vivir: y es muy cierto, que en Ormuz fe meten los
ÜomtKcs dentro del agua , hafta la garganta para rcíiflir al calor.
■Es también poco fértil de otro, que de palmási .aunque por la ti-
cttjk adentro ay campañas arto frutiferas, y abundofas de paftos
para el mantenimiento de todo genero de ganados- La paite mat
Septentrional tiene muchos montes.. La Metrópoli de la Perfia es
Siras, fobrc el Río Brindimiro, la qual fe llamo antiguamente fe-i
gun algunos, Pcfepoli« y fue quemada pot Alexandro Magno \
JUiftancía de una Cortefanai y aun deípues.fue affolada por los
Tártaros, ó Sarracenos. Los Petfianos para.fignificat íu antigua
grandeza, y nobleza, dizen, que quando Siras era Siras, el- Cayro
era fu Aldea. Efctive Jofepho Bárbaro, que es tan fámofa de granJ
<le efta iluftre Ciudadtque eltacon los Arravales.tiene decírcuícu
jreynte millas, y que puede hazcc dozientos mil .hombres, y que
4|y grainde concurfo de mercadurías , que paíTan del Tasí^s^^ ^ ^a-
ú^lách India al Zagau^. Kfkiaat\MÍMAv«v<N«-"^^'^^^
J
200 t É S C Rl P C 1 O N
de hlefvaSi en tanta excelencia, que las armas, que labran del,
ipcdciii qualcfquicc otros, en bondad, y fineza. Del Rio BrindH
miro, falca por ciertas acequias amiquiííimas, infinidad de aguas¿
©ara el riego de los campos, y de los Jardines. Pertenecen al Far-¿
:an.los Eltados de Lar, y Savas, que ie eftan al medio día, entre
is R.ÍOS Jefdri, y Sirte. Es también parte de .la Perlía, aquella Pro-*
ncia, que fe llama, Kuíiftan ( antiguamente Suíiana ) cuya Me-«
tcopoli es, Suftra, fobrc el Rio Tiritiro, que fue la antigua Sufaí
« qual eomo efcrivc Eflrabon, tenía de circuitu ciento>y veynt»
eftadios, y rcfidian en ella los Reyes de Perfia.
• ElgranReynode Peifia, ella entre el Imperio del Turco, los Tai--
?,rosde Zagatay, el Rcyno de Cambaya, el Mar Cafpio, y el Seno
erfico» Contiene j8. grados de Levante á Poniente, que fon 2S8ofi
¿lillas Italianas de largo; De latitud ell^ entre los grados 2 j, ^^-3^
jne (on 1200. millas.
; La PerfíA fe compone de grandes Provincias, que en otro tiero*
1^ llamaron Medía África, Sufa, Mefoporamia, Perfiaj Parthia Ar^
Éania^ Marciana, Baiftriaj Parpamiffa, Acia, Drangiana, Gedrofiá^
S oy fe divide en quínzc Provincias, que llaman.
, Provincias,
'provincias. Ciudades. Khocmus.
Churdiftan.
Ayarack.
¡Servan.
ciudades.
rTauris,
<Servan.
CArdevil.
jSuctelon.
pilement.
ír«bari(lan.
Cor¿¡a.
fRaxt.
l^Marandaran.
CDileraont.
Govvar.
Ellarabad.
Hircania.
Chorazanes.
Arach.
Chnfiftan.
Fars.
Kcrman.
Sabladan.
Segiftan.
Ciudades.
Bella n,
¿almas.
Hifphan.
Kayen.
Sargulizar;
Sufter.
Ondon.
rKcrman.
[_^Ormuzera dfiíT
{ Portugéh
Zarans.
Sageftan.
I
w
A R A K.
i
Obre íaPctfia, yazcla Paith¡a(oy Arak) Provincia famoníEnai
entre ios amigaos. Su Metrópoli es lfpaan,que quieren alguno»
£t:4rompi¡Cj dio es. Ciudad de cien P^itius ,'iíiu^'i\KK.'fejKs«Wj
ÜniantuCotte^oy no es 4c'niuchoy tan grande^ péró cftil)íen lléi'
»• de gCBW Militar^ y de telares infinitos de feda. Eílralíon cícti-*
ye que la Parthia era Provincia pequeña^ y efterilj pero que de íiia*
lio ca mano fe fue enfanchando con el valor de los vezinos^ y ¿n^í
fíqueciendo de fuerte^ que peleó mucho tiempo con ygualdád ccíír
|i^ Homanos* oy fe labra por todo mucha feda> particularmente
toiArgiftan^ Caflan^ Cony Jeflet. Tiene cafí^ la Tramontana áCáÍJ(
iMa^ Ciudad grande^ y rica^ donde defpues de la perdida de Táíi¿
>an aflcntado fu Corte los Reyes de Pcrfia.
STRAVA. MEDIA* SERVAR
Cercándonos al Mar Caípio^ fe ve primero la Strava^ y del^;
pues el Servan. La Strava fue habitada de los Ircanos^ y e$
Provincia celebre por las felvas, y tigres. El Jovio cfcrive que no
es muy fana^ á caufa deles muchos lagos que engtueffán, y infició^
lian el ayre. En la Ciudad de Strava> de quien toma nombre el Rey-j
&€>> fe haze grande trato de fedas^ que fe defpiden para Tartaria^ )(
Alofcovia* Por la pliya^ fe ven varias Ifletas , por la mayor parte
defpobladas^ íino de pefcadores; donde fe retiraron de efpantadps^
todos los de las tierras convezinas^ quando el gran Tamorlan^ ije^
go á inquietarlos^ y eftuvieron aqui de aíHentb ^ afta que aquellii
tempeftad paíTo : de la fuerte que los Lombardos en las Lagunas de
Yenecia^ en tiempos de Attila. Siguefe la Media, que algunos UáK
^an mayor, cuya Metrópoli es Taurisj defpues de la qual fon fa-
mofas Coi , Soltania( con la mas hermofa Mefquita de Levante)
Casbin,y otras. Algunos quieren que Tauris fea Ecbatana-,Cbrte cw
los antiguos Reyes de Media. Eña Ciudad eñá al pie de un montej
poco mas de (tete jornadas lexoS: del Mar Cafpio; goza el ayre fala^
bre, pero ventofo, y frió, con un terreno abundante de qualquiet
cofa; tiene de circuitu diez> y feys millas, ( aunque ótíH>s h hazea
mayor ) con cerca de dozientos mil vezinos, fin fabricte ilt cdf&Ji
cios de importancia , porque los mas viven en apofentos íé^ctíi^
neos, hechos de barro al ufo de Oriente: no le faltan fuentes, arro<^
yos , y jardines : era Silla de los Reyes de Perfia, pero Tammas I4
transfirió á Cabfin-: fue primero faqiieada por Selim, y defpues pc^
Solimán, porque no tiene mutoSj-yultima^s^ta^^ítt^xstS^^
- fij
* Í04 B E í ? J? / 7 <? 7 O ;í
buen fuette. Efta Provincia confina con el lago de Van, que Cftía^
boa efcrive es derpues de la Meotisi grandiíUmoi es de agua Talada^
y fcgun algunos, tiene trezicntas millas de largo,y ciento íinquenta
(le ancho. Ay en el una lila que baxa dos millas, poblada de Ac^
jnenios. Es abundoíb de ciertos peces que fe coman por primtvc^
fO, y fecos al ayre íc dcfpiden por todas aquellas tierras. Nace ti\
el, el Rio Mardo, navegable dctÜc fu nacimiento. Van, es phz»
importante donde el Turco tiene un Baxá- Sigúele Servan, cuyi%
Metrópoli csSumakia, la qual yazc entre Eres, y Derbcnt, que Ai
fon llaves. Eres, labra grande copia de fcda blanca muy delicada,
á la qual los Mercaderes Llaman Mamodce. Derbcnt eílá fobre las
fucrtas Caucalleas, en un cllrecho, de ocho millas de largo ento:
eos montañas, que es palfo forzofo para yr, y bolvcr del Servan á
^artatia: y por ac^ui paíTaron los Tártaros acaudillados por Halen,
iAbaga, y Tamorlan, á la Cappadocja. Eft^ Derbcnt fobre el cogo*
Jio de un monte , y con dos muros que llegan afta la Mar , abca^*
<\ arraval, y el puerto. Difta el un muro del otro tres demos paíi
ios, con dos puertas de hierro, y en cada una fu cuerpo de guaxdi»
j)erpcüiamentc. fecundan cftc País el AraíToj y el Ciro, Ríos fa»
jnofos. Era del Rey de Pcríia> pero anle defpojado della los Tili-
cos en cftas ultimas guerras. El Servan fe divide de la Giorgia, con
«I Rio Canac : y baxo delle nombre paflfa oy toda la Media j con
f arte de U mayor Armenia.
MAR CASPIO. ';
rlRL Mar Cafpio, de quien tantas vczes avernos echo mención, n#
jr« fue del todo conocido por los Antiguos, afta tiempos de Au*>
^M&o Cefar, eftavan perfuadidos^que fe ayuntava con el Océano*
■fiorque no Ío avian defcubicrto del todo. Los Árabes lo llaman
llj.^n fu lengua Mar encerrado > el qual tiene de largo ocho ciencas
anillas, y de ancho fctscientas éntrale caudalofiírimos RÍos, y con
que ninguno fale del, tiene las aguas amargas, y faladas^ aunque
jio tanto como los otros Mares. Algimos tienen por opinión, que
j>Or fecretas fendas entra el Mar Euxino en el; por ver que con cn-
^ •tiarle tantos Rios no fele endulcefcen las aguas: lo que i la verdad
Witíe/jcpoco íandsmeato. Porque del Mar Cafpio al Euxino ay qaú>
fkatss jBjJJaSj cíoício Que baftuU {U%^viu c^^u. vbax%qx«
T> É Ljt 1^ Eíí S I Ju ao?
]L£iladata d« aguai píies íabemos *<iut la qué es íálada y con aurii
ipocG^^c cona poD ticrra^^ pierde eflfe maKabori que eslara^oiyj
€[De fe pMde dar> y no otra algiiim^ porque los Ríos faliende del
Mar íbn da}c¿s, Otrofi^ íi por los Ríos que entran en el Cafpío^
k avian de bolver dulces fus aguas ; lo mifmo aviamos de dezft
del Euxino, pues defaguan én el, grandiíGmos Rios^ el Tanais^io*
riftenes, Danubio y otros. Verdad es que aíliel agua del Cafpio co^
mó del £uxiho^ no es tan amarga como la de los otros mares, l^ot
winciipales Rios que entran en eftc, fon el Kefel, Geicon,- Teüfoj^
Coro, y la Volga.
GÉORCÍIANOS.
BOlvicndo ya á la Dcfcripcion de la tierra, paffada la Medía, eil|
tre el Cafpio, y el Euxino, eftan los Georgianos, con los Meii^
grelios á ta íiniellra,y los CircaíTos á la dieftra; que aíli llaman oy
ílos Iberos, Coicos^ y Zigos. Los Georgianos, tienen eftc nombm
(fegun algunos ) por la devocion,que tienen á S. Jorge fanto cele^
bre, afta entre Turcos. Aunque yo hallo que Plinio pone i loa
Geórgios, entre los moradores del Mar Cafpio. confinan afOccU
dente conla Mengrelia, al Levante con el Servan , al Septentrión
con la Zuiriai y al Auílro con la Armenia mayor. £1 terreno es poe
fe mayor parte afpero, y montudfo, aunque no le faltan apazibled
Iknos, y regalados valles^ Los montes llevan muy buenos halco^'
nes, las fclvas fieras, y los fotos, y campos frutos, y^feda en abUi|^
dancia. Bañanlo dos Rios reales, que fon el AraíTo, y el Ciro : loa
qualcs ambos nacen en el Pcriardo, y defpues de aver corrido un
l^daizo de tierra cada qual de por (i, fe ayuntan c^uno i de nuet*
fe dividen^ y entra cada uno por fü cabo en el Mar Hircano. V¿r-
d»ad es que el Araffo, es mas de la Armenia, y del Servan, que de<^
ta Provincia <le que hablamos. Los Georgianos fe an :governad0
afta nueftros tiempos baxo diverfos Señores naturales, qué ya ^
tian las^ partes del Turco,c ya del Perfiano; fegun los venia xna* 4
cuenta, ( aunque mas^ las de eñe que las de aquel ) pero ejri eila peí^.
treca guerra an perdido harto buena parte de fu libertads poirqué el
Turco á ocupadoi^y fortificado todos los lugares de importanc%
^mo íortGoúyGiúkt^ Lori, Tomanis, y Teflis, que es' ca4 Méi^NU
f
tnr Cno pol paffbs eflcechiínmDS ^ á caufa de los monN» í(Ücceí¡i
6btcs de que cHa cercado; pero ninguna dífículcad deítas k dexa*
do de atiopcllaír la potencia Turquefca. Tienen proprio Mctropo-
Jitano) lugeto al Patriarca de Conílantinopla. Los Clérigos Ucvaa
la Corona quadrada ; los vezinos an dado mucftras de valor cal^^
guerra ; aunque fon dados demaftado al vino. »^H
MANGRELIA. CIRCASSIA.
LA Mangrelia j que eftá fobrc el Mar mayor , á los confines de
la Trapifonda , tiene tres jornadas de ancho> afpera, falvage,
Jlcna de boxes, por lo que la miel que alli labran las abejas es amar-
ga. Sus moiadorcs fon Barbaros, y de tan poca humanidad, que los
'■padres venden fus hijos k los Turcos í de cuya potencia fe dcficnw
*«cn mas con la afpcreza del fitío en que viven , y pobreza que pa-
decen, que con oirás armas. Tienen proprio Principe por razón
hereditaria. Embian k Conílantinopla cera, feda, cfclavos,y boxcs.
Su fuftcnto es panizo; y las telas que viílcn fon por la mayor parle
de ortigas. Su principal población es FaíTo, i la boca del Rio Pha-
fis, celebre por el vellocino de oro, tan cantado de los Poetas. Las
•guas defte Rio nadan por muchas millas como azeyte por cnci-
*jna de las del Mar. De la otra parte fe entra en la Circallia, pabla-;,
da de los Zigas; la qual fe efticndc fobre la ribera de la Laguna
iMeotis caíl quinienras millas , y fe cnfancha por la tierra adentro,
mas de doziemas, tiene ios veztnos gallardos, bellos, y bien dlfpu-,
fftos. Por la mayor pane eran dcfta cafta los Mamalucos, porque
los unos i los otros fe venden. Sus Pueblos principales fon, k la
inarina Locoppa> y en los Mediterráneos Cromuco; i la boca del
iTanais tiene el Turco, la fortaleza de Afof; viven por la mayor
|)artc de latrocinios. Siguen el riru Griego, pero no fe Bautizan an-
ees de los íictc años, ni entran en la Iglcfia antes de los quaréntaf
JBo permiten á los Plebeyos, que anden i cavallo. Y como no feí
«! cayallo, ninguna cofa niegan, que fe les pida. Siguefe la Zuira.
( afli Manían la Albania ) Provincia metida entre arperiilimos mon-
.-tes, cuya Mt'tropoli es Eftrano. Cria halcones excelentes, y feto-
cillimos maÜines Mas pues avernos echo mención de la Laguna
ftiicotls, la qual por efla parte termina las Provincias de Alia, no
^fá ún ptopoñio, 4em aquidos gaUbia&dcUa. Boxa nal millas«
E
•renií^ otfos Ríos entra en cita el Tañáis , que divide la Enrogí ^
¡le la Afia. No es muy onda, y aífi no fe puede navegar con VJXW
les de alto bordo. El agua duize prevalece i la falada, poc loj qua
de. Invierno fe hiela con facilidad: y los pcfcados amigos natural*
■ mente de agua dulce, acuden a ella, en grande abundancia dcí
Maf Euxino, particularmente en verano; y pefcan cantidad inefti-
inable, con no menor utilidad, que ínrrcreoimicnto de los vcziii
Jios. Oy la llaman. Mar de Zabcas, por fer tan grande.* :_
-TVRCOMANOS. ANADVLOS. CVRDOS. "
A Ora ieri bien, que bolvamos atrás para reconocer las PiQ4
vincias, que aviamos dexado, de los Turcomanos, Anadu-,'
los, y Curdos. Los Turcomonos viven en la Armenia mayor, qu% '
tiene el Eufrates al Occidente, la Media al Oriente, y la Mefopo» *
tamia al Medio dia. Es País monruofo, fértil de panes, y ganados,-
Nace aquí el Amomo, y el Bolo armeno, que es tierra amarilla} ^■
«)xa > buena contra la pefte , y contra veneno. Entre fus Montes^,
fon celebres el Pariedro, de quien nacen el Eufrates, y el Arcfíbji
el Gordio, ( fobre fu mas alta cima fe aíTento el Arca de Noe ) de.
, quien tiene fu origen el Tigris» y el Antitauro, que fe llama acra
jWonte Negro, v fe cftiendc por la Media; el Tauro , y el Nifatc»
qne dividen á la Mcfopotamia , y Afliria , de las Armenias ; lo»
JÍfcmites Cafpíos, que corren haziala Media, y el C^aucafTojquc
«ííírre hazia los Georgianos, y la Zujria, loma el nombre efta Pro»,
víncia de los Turcomruios venidos de Tartaria. Eños palVan la vi- ,
da, conforme fu natural ccHumbre, baxo tiendas, detras de fus ga*,
nados: pero los naturales fe empican en la Agricultura, y oficio»'
mecánicos. Entre otras cofas labran de pelos de cabras, chaniclo„-
tcs, y tapetes de fumma fineza. Son arto difpueftos, netviofos, d#^
grandes ombros, y cafi de color bermejo. Su Metrópoli es la Ci|^,
dad de Efckia, que fcgun fe cree, quedó como por reliquias de A^
talTata. El Anadulo, y el Pegiaii, que le eftá cerca, abraijan á la At^ •
menia menor, que fe divide de la Turcomania, con la corriente
del Eufrates; y es de las mífmas qualidades de la fufcdiciía Provin-
cia. Al Medio dia de la Turcomania viven los Curdos, i'uebJcs
ícmcjantcs k los Árabes, porqnc también por la mayor ^arce v:iv«Ok.
Wi Di sv n? 7 c r ó fi
Jiertad. SHÍiil n. mjndó venir ellos años atrás I mnctios pifi U
Atniadaj pero no hizicron muy buena prueva.
ARZERUM. DIARBEK. CALDEA.
FAffado el Tigris, fe entra en la Provincia de Arzcmm, donde
fue la Atíiria, fcgun Tolomeoj que la pone entre la Med¡a> y
Mefopotnmia; aunque Eftrabon le da mucho mayores confines»
porque qoiercs que abrace también á las Aldeas, y Provincias coiá
jnarcanas: dixofe AíITrÍa,por AíTur hijo de Sem: aqai fon las Pc<te
vincias de ArapachiteSj A<liabcne, Sitacenc, que fe llaman oy Bó*
tan, Sarca, y Rabbia. Al Poniente, y Medio dia de la AíBria, yaaC
la Mefopotamia, que llaman oy Diarbeca, Provincia piieila eattc
el Erufiates, y eí Tigris, Ríos celebres en las Sagradas letras, de
terreno muy gnieffb, y de increíble fertilidad-. Verdad es, que Mí
.«ftas ultimas guerras entre los Tuteos, y PetílanoSj k quedado cafi
arruynado; porque los Turcos, cuyos Excrcitos an eílado arto de
ftíÜento en eílas tierras, no hazen ptofeíUon fino de guerrear, y
por el configuiente arruinar, y deftruyr. Sus Ciudades principales
fon Orfa, ( afli llaman i la fegunda patria de Abraham ) celebre
|>or la mucrre de CrafTo, que lo mataron aquí los Parthos: la qual
r 'tiene mas de fiete millas de circuitu, Caramit,( que eíláen el Pak»
llamado Alck } el qual Selim, tomo á Ifmael. fe llamó un tiempo
ttmidai y Caramit, quiere dezír Amida, negra, por fer de eftc*^»
, lor las piedras de que eñan fabricados los muros, ó el ccireno c6<
* mo otros quieren , Sus campañas fon ncgrilllmas , y en el propti*'
*Ígrado fértiles. Tiene cerca de dicE millas de circuitu. Ay aun of
' algunas Iglefiasdc ChriRianos con fus campanarios, ediñcadas poc
Salduino hermano de Goffredo. Vecfe fobre el Tigris a Mcrdin,
^y mas baxoi Mofal; aquella, rica de algodón, y eftadc paños de
* «co, y fcdíi: en aquella refide un Patriarca de Caldeos, y en cft*
■ «tro de Neftorianos, cuya autoridad fe efticndc hafta el Catayoj y
^ la India. Aquí efti Gezira, iflada, y Afankif, encima de un monte»
de una milla, y media de círcuim; fuera del qual ay con codo cfl«
' infinitas cafas. Mas abaxo, donde fe juntan el Eufrates con el Ti*¡
gris, fe cnrta en la Caldea, cuya Metrópoli es Bagdet, Ciudad cdí«
^^a fobre /as riberas de Babilonia, por un Califa, de los Mah<>;
m^ct^aos, Bzbil^mz^ edíñcada £oc S&Oku^ií&vt) \K.\¿A«¥a.uo <^^cmm£|
fÉheitlíivcMws áfi circuUii ^ con los muros de cinquenta codófi
4e ^ns^bf^l^zicncos 4e alto; y un puente fpbre el Eufrares» qqjl
i^ atcav^lTay^i . de admirable grandeza: ñnalmente era tan grande^
qiifi^ál^ noaJbtc á la Provincia, el Eufrates del qual tantas Vezes
taroiaos liecho mención^, es llamado por |o$ Hebreos Pharat^ efio
^^saSúfcxoi tiene Us aguas fecundífs^ y afll np folo con fu cur^
4PHHr4l#.y.cqA varias ¿Kiequias hechas i mano riega, los campocji
fgití»iS»^los eagraÍQra>y en eíFedo procede ;del la fertilidad dp ía
JiKOVincía} aavegaícpor efpacio de mas de ocho cientas millos* £1
"l^ycif^ tonaa el nombre de üi rapididad Entra en el Eufrates mi^
4Bu:tiba de ^gder, y ambos unidos corren hazia el Mar Perfico^ f
Cutías en ci iobre la 3alj&era> dpnde el Turco ailendede.titi gi^ítoff
io psefídio^ ;tieqc algunas galeras contra Portugucfes; aunque muíH
CA-aQ echo ciofa de impoicCancidr
DESCRIPCIÓN
DE: X<A ARABI.A'K :,
Os Peninfitlas nos quedan^ para rematadla ÜeícrípctoW
de A^> que fon la Arabia^ y la AfiaiBcnor* La Araliia
e$ üaAsgrandiffimoi y foxtifllmoi» pprque abraca toda
. _ lo que cae entre el Océano» el Mac Aoxo^el Seno Per«
.fioD^ Egipto- iud<a5 Qamafcoi y el Eufrates «.EÜá por todas partaí
ceotdo.} ó. dcrmontesi o defiéreos » o de Mar falto de paert05=¿y
por. ia tierra A dentro ity grandiíltmós d^ficr-tos > montes inace&
¿bles 9 y careftia de a|¡oas> cafí perpetua- >jus moradores dccícii«i!
^i^enxlc ir«n.aí:h mas cooio efte fue hijo baftacdo» llamaofe Siarxa^i
ceños , por avcr fido Saca muger legitima de Abraham : aius^^
•tros los Ihrn^o AgarenoS), por. la Madre de lísnkcl y que fucj^oc;
Xlefta calla fs^MaboÉ^ira 9 <1 qual eaia Arabia» Ceioihró púaét&h
iBalaiemilla. £n A^s acciones dan muefiras de ingeniotiiinJMa^f.
áiperfticion* Motan naítoralmonie en.la campaña haxo rlcbdas ^ f
:^jiill aunque en la Arabia^ ay «my, «buenas <}íudadcsi.«g fe Uámaii
^>«i|iirjRbc«^no iMii^jVÍveafufxa delii»\^
^9$ 5 ]? í r S / P ¿^7 6 5^
tos. Sondeco^or leonado, y enxutos de cuerpo; cuya'comíáa fatk
hogazas, hechas en el ralcoldo i fus faynetes leche trcícajd igtiaí Jf
íii mayor regalo, el azeyte. No conocen delicadeza ni primores áé
viandas, ni comodídadde fcrvicío, cala.ni de otro bien. Sus icfo*
los confiften en Camellos, en algún cavallo, y en las armas, que fe
dexan por herencia. Los cavallos fon enxucós, y de poco paito, peto
para mucho rrabajo^yvelociíninos en lacarrcra. Nunca loshieurar$
ufan filias ligcríífimasjylomas que llevan para fi,es alguna camifai
X-3.S armas fon lanzas larguiífinias herradas en ambos cabos, coma
las que llamamos azagayas, y no las traben eiiriftre, fino al través*
Buclan álospaflbsjcon la ligereza, que los halcones, particularmcn^
t? donde ay aguas, ( que es donde luelcn detener fe los Mercaderes,^
y no dcxan cofa por robar. Tienen grande opinión de fu Nobleza-*
y eftan muy perfuadidos, que ( por averfe mantenido ficmpre apar^
pdos de las demás gentes,) fon fobre todos los demás, Ñobiliífí-^»
irnos. No obedecen á Señor ni Príncipe, fino tan folamentcí» hom-
bres Nobles, y de antiguo linage. y que tienen fu defccndeneia de
muchas familias. Algunos dellos tiran fueldo del Turco , y eftan
promovidos á alguna dignidad. Ni fe olvidan jamas délas injuriase
ii,¡ las perdonan; y aíTi reynan entre ellos enemíftades, y bandos in*
mórcales; á cuya caufa an perdido no poco de fu pujanza; porque
«oá muchos Siglos, que aviendo falido de fus confínes, ocuparor*
U Soria, Períia, Egipto, África, y Efpaña : cercaron k Conítantiooit
pía, fu jetaron á Sicilia, y Sardeña,y faquearonaGcnova, y granpat-fi
%t de Italia. Y aun delpacs valícndofe de la comodidad, que le»
ofrece el fitiode fu tierra, ( que no eft^ en menos buen pueftopar*
iiazcr entradas en el Océano, qcl de Italia, en el Mar Mediterráneo)
parte por via de trato, y paite por fuerza de armas, entremetiendo
«empre en medio de los trafegos , y armas, la predicación de ía
í:¿Va, an ocupado grandiíTimos Rcynos, y Eftados en la cofta de
lAfrica.yde Afia,y cafi en todas las Iflas del Oceano,an fcñorcado la
parte maritima. Y filos Portugucfcspiimero.ydefpucs losCaftclía-í
Bus, no los liuvictan parte echados, y pane letitados; fueran oy Se-
ñores de todo. En fus cmprefas fe valen roas de la aftucia, queda
las fuerzas, aíli en Mar como en tierra : y mas de la multitud, qa»
t^y orJcn; pocqüc pclczn dcfordcnadifliamenie, y no tienen al huyt
üíicoía, ASidí^^ enemigo goi itt,tts\w& ^t»»^ -sjtwwn^j
•-
|iljpé25;frl«:mia, y ya de otra» afta que hallan» y folñpen la mát
'Aacaí y 9Hñdó fe ven aflaltados, fe dividen en muchas. Pdr (u def*
Érezat ^ligereza valen harto en lasefcaramazas» en lasóles nüfüH
dii$mdottMu los hombres^ matan los cavallos, « « ;
ARABIA FELICE.
nombre de Arabia^ fe atribuye á ^tro grandes Pirovinetaisrr'
La una confina con el £gipto>y él Mar Roxos y fe llaína Tto-'
gÜLoditioa ^ de la qual hablaremos en la Defcripcion de África : 1^
^dtira^ confína con la Mefopotamia^ Soria» y jadea» y fe llama Beil-
if cta : la tercera* yaze entre la Deíietta» y los Montes Negros» qoc Ce
^fticnden de Levante k Poniente» y fe llama Petréa> por una Ctuthd
«ntíquií&ma» que quieren algunos G^ la Meca : laqüarta eftk entre
los fufodicos Montes Negros» y el Océano» con el Mar R.bka1l ia
4ieftra» y el Perfico á la finiéftra^ y fe llama Arabia Felice. Efta [ por
«pe la cíefcrivamos primero pues es la míejor) tiene mi gÑiñ Paí^,
coninuchfs»ygrandesCiudades» llenas de policía» y gente. Su feli^;
ctdad » procede de les Rtos, que la tienen fertiliílima de arroz» y d¿
cfcogidií&mosfrutos> entre los qualesesla mirra»y el incienfd. PrcH
4uze también cavallos de gran precio> de que fe ha'ze impcntante
«MKo,para la India : y fepagaquarenta efcudos de tributo pótcádt
nno al Rey de Portugal» que fe á hecho Señor de la concratatipni^
jfcmta llueve» pero caen grandiíCmos tocios^ y eícarchas. Criáníe
•IgMasMonaS) y Gatos may mones> Leones, y carneros í!ñ cueriM3f$y^^
Sero con colas monftruoíás de grandes. La pafte que mira alfenp
erlicob tiene una cordillera de montes junto á la Mar» que patece^
tqpie 9iierc impedir el comercio de los Pueblos Mediterráneo^ cóil
los maritioios , fino es por algunos eftrechos^ el uno de |os '^ffB¡j¡^
les es Catifa^ y el otro de mas importancia^ fe llama Calaiate*
7
LASSA. ADEN.
N frente de Catlfa, la tierra íl dentro^ efta la Ciudad de IJSIlkX
con &k contorno» es la masfertil>y mas añienadel Julia» ^ áJÁ
llaman efta parte de ta Arabia felice>§ mira hazia la Pcip^y IndiaV
JMas abaao k ta parte del Medio dia> en ciento» y ocbefi^^li!^
4Bfiki»ace;le cntr* en una Provtiiciat cmtintíiic ^^ Aw^^éi^íÉWtl»^^
%tp P É.s c:njp-C'9ctJf-
^ foctiñimas Ciudades, Manca^ Nazua. Baila, con los cefnMttos»!}^
nos de poblaciones, entre las qualcs ay alguna de diez mil (ncgm
como es Zaqui> y Cafttllos, y Villas lin ñn. Ay aqui muchos ma«
Í)btores dd Alcorán, que en todo el lefto de. la Arabia.>á todof
los qualesprcíidc el Imano> y fe le da el Diezmo de todas las cofas»
afta de tas )oyaSi que el matido da á la muger, y aiin de la ganancia
de las mugcrcs perdidas. Molcftancftastierrasaltiempodc las m^
cfTes los Bcngcbcos, familia podcrofilüma de Arabia, que domiiLt
^as de Nueve cientas millas. Entre el cabo de Rofalgatcy cL R.^
1['rÍno, es todo vafti^imosdefíetcos. Dcaquik la boca del Matfies*
inejo. cílan junto k la marina los Reynos de Fatraque* y Sael, d^
donde le faca la mirta, y íncienfo. Sigucíe el Reyno de £lac. cuya
es la Ciudad de Aden, nobiliílinna Cobre todas las de la Felice, pueí^
á ircynta leguas del Mac Koxo. Eftá fugcta al monte, que tos Arabel
jlaman de Arziraiy Tolomeo, Babubarca', totalmencc cHeril.Tich
fie dospucrcosiClunoaliado, que fe llama UgufFcpoco oado>y-ei
otro enfrente, que eS mc}or, y lo aOegura una lílica, llamada LiUi
£(la Ciudad no tiene dentro fus muros otra aguaique do cifternasi tÁ.
de fuera, Le viene fín mucha defcomodidad, de un Cadillo Uamft-
<io SlobaJca, que le eftá k dos leguas; donde ay diez, y fcys pozos*
de losquiles por via de arcaduzcs va el agua aun eftanque,qiiccíl4
^ una legua della. Es de graudilliino trato, y k crecido fumamcnu
■COJO la entrada de los PortugueíTcs en la India; porque le an buclt»
aci Mercaderes Árabes con fus mcccancias, los qualcs no pudici>«
do librcnientc navegar en los tiempos ordinarios, paraii en AdcJ^
al entrar, y íalír del eftrecho, para informarle de la feguridad dú
viage , d aguardar el viento. El Turco , que de algunos años k cfU.
-farte ú; á feñorcado dclla, le á pucllo un grandíllimo pteüdio. Lúi
' Porlugücfes Ic an dado algunos tientos, pero en vano» y á lavoi»
djd no ay cmprt.fa, de que mas. necclTitcn para aífegurar el eftado
de la India. Sus vczinos ion Moresby algunos Judies blancos; gcn-«
tó jflcii inada, y viciofa; pallan dos ó tres años, que no llueve, fino
con algún turbión de nubes. Dentro del FArccho, cita Zibit, czh^
za de uii n.cyno ano coplofo, donde el Turcu tiene un Baxi, coA
algunos millares de foldados. De aqui fio hallar otro lugar deiim-
'ore^íic/^j íe v$Á Z'Iidci], Ciudad pueña en un lirio arcnofo> y fi*-
01 X Á A 1 A^l'JI. ' Ifi
ién cUa.TÍéne uft puerto con la entrada difícil , y pcnof»; porque
ft anda por uirCánat, qi>e da mas bueltasj que una fietpe, con mu-
• chas rocas, Tecas, y arrecifes k todos lados : donde acuden gcai\dc
numero de Mercaderes de la India, y del rcfto de Arabia.
«SI ARABIA PÉTREA.
SAHcitdo' de los Lindes del Zibit, fe abre la Arabia Pétrea ; en Br
quál ay 'dos Pueblos notables para las fuperfticioncsdelosMa'-
#ometanos> que fon Meca, y Medina» ambos niuy frequeniadosj poí
la opinión que aquellos defventurados tienen, de que efti fepulta-
úo en -ellos fu engañador Mahomi. La Meca, fera de fcys mil ca-
A¿3 y no ticnfi otra agoai que la dé dos grandillilnas cifternas. Víci
nenie tees Caravanas de Peregrinos cada año ; la una, que fe junta
e» Damafco, la otra en el Cayro, y la tercera de la India. En las
étis primeras fe hallaran i vezes mas de veinte mil Camellos,y qua-
nnta mil perriMias. La tercera i menguado arto por la guerra da
los Pc«tuguefcs. Va también alia algunas vezes , otra Caravana de
Jkrabcs, y Mahometanos, que viven por los dciicrtós de la Libia, y
en tierra de Negí os. Medina Talnabi,no están grande de mucho.'
Veefe ttascfto, junto ala Mar, el Torlugar dé alguna policía, por
Ikr poblado de Chriftianos de. la cintnra. No falta quien quiete,
^0% fea Ellcna, de quien toma el nombre t\ fcno Ellenaticoi y quí
pfrraqui, paíTaffle Moyfen el Mar, que no tiene mas de Veinte mi-'
Ifcsde ancho. Del Ror>al Monte Sinai, cuentan 54. millasi De li
AcabiaDcfierta^nofemc ofrecedezir nías de Ío,^ é tocado atribáj
IDUMEA.
EN faliendo déla Arabia, fe entra en la Idumea, que comícp*!^-
al lago Sirbon, y fe efticnde a2ia Levante afta la Judea. Con*"
fwne-i Gaza Ciudad a^tiquiflimaí-enrre la qual , y el Cayro> cftí"
Gattia , ciiyos moradores fe firvcn de palomas , para dar avifo aí'
CayiOj con las cartas baxo las alas; hs quales no paran, ni hazen^
pte en parte aígunaj afta que llegan aí palomar del Caftillo, donde
imllan fus compañeras, por cfpacio de fcis jornadas todas de defiera'
SVefc Oftrft'ciuai Rinocorura, Afcalona, y Azoto. Los morjt¡?
t «írtrcipan de lá ntituraleM dtí ios Árabes, fus vetvosft-^^*-**^
^ DESCRIPCIÓN i
DE LA SIRIA. ^
A. Siria es gcandiíHma Provincia, pueda entre el Eufrates^
. U Cilicia, la Arabia, y el Mar Mediterráneo. Comienza
en treynta y dos grados, y fenece en ircynta y fcis. Diví^
dell: en cinco Provincias^ que fon, PaieíUiUf Fenicia^
jCclefítia, Suria,y Comagcna. «
PALESTINA. í
LA Paleftina eCli entre el Mar Mediterráneo, y la Aribia. DivCf
de la en dos partes el B.io Jordán. De allá del B.io> pobU«
ion la Tribu de Rubén, y la metad de la Tribu de Manaflcs : ydeté
otra parte, las otras Tribus, Efta Citerior fe fubdivideen ircs, dé
las quales la una fe llama propríamentc Judea, otra Samaría, y Ix
tercera Galilea. La Judcaefti entre el Mar Muerto, y elMcdicem-
neo, cuya Metrópoli es Jerufaícm. No Icxos de aqui eftá Jcríco, crt
nn ameniflimo valle de poco menos de treynta millas de largo, y
4uinze de ancho. La Samarla toma el nombre de la Ciudad prin*
cipal, quo oy fe llama Naplos. La Galilea fe divide en inferior, f
fiíperior. Aquella, comienza en el Mar de Tibcriás, que tiene de
ancho cinco millas, y de largo doze, en medio del qual eftfc
Kazarct:ycftá,en el lago Samaconitcs.y fe cftíendc aftaelMontd
Líbano. £s la Palefíina de fítio, dividido en colUdoS) y llanos, mu^
femejanteála Tofcana, fértil de todo bien, de pan, vino, azeyte,
y palmas. Nacía rambicn el balfamoen ella i pero aora no fe halla.
JJo hnvo Provinciaj de íu tamaño tan poblada como efta quanrfo
Horecía : pues con no tener mas de ciento fefcnta millas de largo>;
yfefenta de ancho; ( los lindes de por lo largo,cranDan,y BctíiH
bcc. )cnla Dcfcripcion, que mandó hazcr el Rey David, fe le hall*3
ion un millón, y tres cientos mil hombres, para poder llevar anna^
Unios de laTribudclíenjamin: y Salomón en la Dedicación del Té*
j)lo, facrificóen catorzedías i 2o,mil ovejas, y 20.mil bueyes. Aoiá
cíli fugeta al Turco, defpojada de toda fu gtotia. (¡no es de la- b&t
^eza de Jos fiiios, bondad del terreno, falubridad del ayre,y fantí-
f^M/i/c/ífs /afires, hontido%,'^^iiSíi:.'3ásA'^^^
3 É XjÍ S 1 Til J. :j.y¿
éftei milagro!, y Predicación, de nucftro Señor JESÜ-CHRISIO.
LaCiudad de Jerufalem» en cuyocerco murieron un millón, y cien
mil honibres, y quedaron pcifioncros mas de cien mil, no paña aora
de cinco mil vezinos^ y fíla Santidad de los lugares, no confecváC-
íe «nconcurfo perpetuo de Chriñianoi de todas Naciones, feria y%
pocornas de nada. £fta Prov^incia c»atravc(Vada del Jordán, Riodé
ajua diUciflima>quc naciendo al pie del Monte Libare, de dos ÍH*
fiites llamadas launa]or, y laotraDanipaflapor dos lagos el un»
ü^xtísólo AquaAíoroH ,y el de Tiberios, que es el mayor, y fe diz.4
Mar de Galilea, y finalmente va i morir^ypcrderfccn el Mar Muer-
to, que los Griegos llaman Arphaltite, admirable por el bctumique
produze, llamado por z\^\^no%Stert»s üfimonum^ij también por min-
chas particularidades, que cieñe, como es, que ninguna cofa viva Ce
bunde en el ; que las Aves no le pueden volar cerca; que los arboles,
y frutos^que le nacen por la ribera, tienen hermoíifíima apariencia*
pero dentro fon gallados, y podridos: las quaies cofas todas, nos
djzen quan dcteftable fea a Dios el pecado de Sodoma,y de Gomor-
la, que fueron aquí hundidas. Quanto al Goviernoí el Rcynode
Judea , que antes era uno, fue dividido en dos, por la bcftialidad de
jRoboam hijo de Salomón j dcfpues del qual, la Tribu de Judáj de
jlenjamin, ( i la qual pertenecia Jernfalem, ) quedaron en pode;: de
Hoboam, cuyos fucceffores fe intitularon Reyes de Judá, ó de jcru»
j^em; y Jcroboam> y ius defccndientes. Reyes de lüacl, y de Sun.
^avÍ4^ donde tuvieron fu Corte. . .^^ , ^
'■ P E NI C I A:- N .','■■.■'
LA "Fenicia» cae toda fobre la marina, enfrente de Judea. Sus ve--
zinos fueron inventores de las letras, Maeftros de la navega-
ción, y Señores de los comercios; cuyas Ciudades principales fueron
¿Jdon,y Tiro, llamadas oy, Sait,y iur, muy celebradas en laEfcríp-
.tpra Sagrada. Tiro, era Ifla. pero un vczina al continente, que Ale?
Xandro Magno en el alTedio, que fobre cita tuvo, hmchiendo el
^ardc tierra la ay amo con el. De la grandeza, magni ficcncia. y ri-
quezas defla Ciudad, habla el Propheta Ezechiel. Fue Sidi^n, poco
enos iluftre, y poderofa, que Tiro : ambas ¡nfígnes, por el t inte de
irpura ó graaaj llamada de los Poetas, ya Tiria.y ya Sidonia».
las fe les ve algún jequaáo ^ií-to <íÁ\& «a^s^sÁ-V^"*-'^^^
vJ« V í se K I PC T9if,
SORIA. :
LA Soria» que fe cfticnde defde Tíio> afti el Golfo de Laíazo;
en el qual elpacto eftá Barut, Tripol ^ Tot toía, ( de las qualeí*
íParut, y Tripol fon efcalas importantes de meccaduria, ) y en lof
Mediterráneos, Damafco, y Laodícia- Dama/co es hermoíilliai«
Ciudad} puel^a en una grande valle> pero en fítio llano i con el cei^
■«¡tocio cfterll, aunque henc£dado,conlas n^astcahidasarcíñcicW
famenic, abunda tncreiblciveiuc de toda fuerte de fcutoc. Sus ca(A|(
fon mas hcroiofas potdcatro> que por defuera^ y Ia£ calles angof^
tas. y tuertas i aunque la hetmoCean mucho bs fuentes, y atroyoi
de agua, que van difcurrícndo por las cafas, y riegan con actacor
fnodidad los jardines. Tiene un infigne Caílillo, fabricado por ua
f lorentÍnManialuco,que con favor fiíbíóa polTeer funnas tiquezab
f obtener cL Govierno dclU Ciudad, que es cabeza de U Socta.
i;. CE LE SI ría.
'V^'A Cclefiria^esproprtamente aquella Provincia, que yaze cntw
JL^ el Líbano* y Ántelibano, donde nace el R.ÍoOionte>oy tarta.
lo, fobre cuyo margen eftá Anciochia , famoía por la rcfidcncia*
que hizo en ella el Apoftol San Pedro ; por el Patriarcado, que 1«
¡íundó; y por el nombre de Chrillianos, que fe dio primero iios fie-
les della. Aora, es mas una. ruina, ó fepulcrodc íi mifma, que ott»
cofa. Con todo efto an quedado en pie las murallas hcrmofií&juas
con fu andamio) y corredotes por el derredor, por donde pueden
ir tres hombres lado a ladoí y muchas torres. Ay también un Cafti-
lio en un collado. Mueftrafe la cafa en que vivió San Pedro, y una
pila donde Bautizo mucha gente. A la boca del Oronte, fe ve Sp-
leucia Pieria, llamada oy Soidín. £1 Líbano, y AnteÜbano, siurc
los quaics yaze cfta parte de la Siria, tienen grande nombíc co U
Sagrada Efcriptura; y particularmente elLlbano, por la notoria ex*
-Crlcncia de fus cedros, bondad del maooa , que k llueve, perficc*
cion de vinosj y amenidad de íitio.
COMOG.ENA.
'-T A Comogena,cs aqucila partc^de la Sirí.:, que fígoe ia^orn»
^¿^ ente del £iUraces. afta los coi;i!av\e^ 4c V^ ^vaxcuia. Tieae,M^
__* U í!cft Ciudad de Alepoi que es la tctcéH bOttt las mi»
fuDoO» dcA Iknpeñó Túc^eüzo : yaze fobre el Rio Singan y tiene
uti CMat de agua fotcnanco, q/ie produze muchas fuemids üod:^
MíAr |r^ptf tieálÁrcSi Abraca ¡quatra^oüftdosyfobcc jiuo de losqiii>
'feé^fiií' levanta nnganCaftílla>y tiene Arráyales gtandcs.Ntt-fcQB
«tkétfft edificio d» impcTranda fucia de las Meíquitas^.y: las tieii-
^a fui los Mercaderes foiaüeBetfii|ue fon codas de canteeia tj^
■Niveda>.tíoa Tus fuentes en medio de los Zágautcs-, Ay abandancái
^c trigo, de muy buenos vinos, oitalizas,y.'fKUtas;y: co» coda> ife
^eode muy caro k caula de los muchos <;QiDcdo;$si Su tra&go no
]o creerá quien-no lo aya tíQo, potque ifolo jcI iabon,.que fe hace
iift fií teñtorio» úibe á-dos etenros mil efcudo; cada^^ : )r:ciirá^
'ét la &da es infíñUo. So lian traberle defde Veneciíi^etcadurias po;
«n ¿Lenfo& finqucBta mil efcudcts. Hle tan glande comercio^ éi
fiímamenté favorecido > de la veziadad dal Mar Mediterráneo, ,-)r
del Eufrates, porque oo difta más de cinco je^nadasdellos. £1 noq
jkierodefüs veZñlosTc puede coUcgir deque por el año de isss^
HMCre la Ciudad, y ' Ais Arrabales» muticroa «fi tees ncfesj mas i^
^ciccttayveyuK mil perCoiíaSi ..'.'*.
í'- D RUSOS.
EKtre los conñnes de Joppe, y de Damafcoj h^i^Q los DraToitf
gente q[ue í"e quedó alli de ia emprera> quo túzier-on los:Laz2-^
nos, de la Tierra Santa, los qualcs comoaibolesínoüccSj aa baftat*
deado ; por que degenerando, i caufa de lacQmameacion de los
Infieles, de la pureza de la Fé, llevan una TÍdabarbat¡^ma> pucs.fe
Circuncidan como Moró9t,beven vino como ChriAiajios, y Ce -ayun-)
tan con tus ptoprias hijas como beftias. Viven entre Tuecos, baxo
la obediencia de propiios Príncipes} fon bellicofos, atrevida^ y
' céATnados. '{¡Csm en 1» guerra> axcabuz , cimitarra > -alguna' pl^l»^
iaetas. Hablan una lengua muy íemejanto k la Valona. CogúIÍmpd
ic» daño isis. Habraim> Ca|ácan del graQ'Turco> y tos dcúutil6
•a gran paiM de fu libertad. . . : - ._
GAPADOCIA. ^
"jC'^"''* Comogeoí) <k«ando ia ArmEiua i la diefln , ft^iM ^'
1
i^ 3> s s e m ^c r o jv
Ixen c(Un !a Paflagonia.y I2 Bhhinia,^ tas qualcslos Latines
tain con un mifmo nombre. Ponto. La Metrópoli de Capadoi
es TMbifonda> donde ifaacComneno, huyendo de Conftaiitinppl;
'fondo el Imperio, que fe dixode Trabifonda,dcIlcuydo por Mahc ^
^eeo II. áquícn fe rindió David, que fue defpues iTiuerto enSerc^<
itcrra de Maccdonia, la qual fe le avia feñalado para entrctcnimi»
«neo de por vida : tan poco como cfto fe puede fiar de la palabr»
JÉc aquellos barbaros. Viven en Ttabironda muchos ChníUauos,<tid
»4cugaa> y ríiu Griego. f
PAFLAGONIA; ¡
•ík^E la Pañagonia, es cabeza Amafia ; de quien toma nombre
j J toda cíla tierra; y rcfidcen ella «node los Berlebeyos del gr;
[Turco. Yazebaxo de unos collados, y laatraviclTapor mcdiocl Rii
IriSi de modo que la una parte cfta como en un teatro, expuetía
I9 otra, y el Rio álasdos. CíñenU por todas partes los fufodícht
«diados de tal fuerte, q«e no ay fino un camino por donde puec'
Baífar tos cairos, y beftiasde carga. En el collado mas alto ay
Caftillo atto fuerte ) con perpetuo prcfidio de Turcos. Las cal
úc Amafia fon de tapias, y alia el techo es de greda, y alEcae
agua déla lluvia fuzia, y íodofa. No es bien olvidarnos de Sínof
Ciudad antiquilHiTia, Colonia dclos Milezios,yaze en un collado-
de una l'eninfula, con puercos,y dcfembarcadcrosportodas parte»*
El vcrmellon mas excelente, toma nombre della , por el mucho»»,
que fu territorio produzei y tiene fin cito fértiles minas de azotar,
Ñacid aqui Tridatcs, fa mofo, no tanto por fu potencia, <juani
^jpo: U noticia, que alcanzó de veyntc dos lenguas.
1
fe
r
B I T H I N I A
LA Bithima.que fe efticndc dd RioHalys, iftaelMatdcConfl'
taiitinopU) tiene muy buenas Ciudades : y entre otras Burüa»
bino del Monie Olimpo, Ciudad gruefla de gente, y de tique/as*'"
Provee de cícogiJiín¡iia harina i la Corte del gran Turco, y 3í lo*
Jilas principales dcrusmiciílros. Fue Silla de losOthomanos defdft*
que la tomóOtcanes, alia que Mahonieto II. ttafladó fu Cortt
Conftailtinopla. Aqui elli Nicea, celebre pot el Concilio Ptimet^M
:i]ccáoaii/¡ aüiijoc alTolada ) ogi clContUÍQ QíjIikíí Mt Kicotno
SKr, f^U tefidencia dealgimos Emperadores, ^'«^taron^^
vidas en elU ^ infinitos Martitcs.£ftá en unGotfo tan «fortuno^f*''
en un litio ameno con bofques tan cícQsde kña> y inateriá N«v.'^-
que parece que las Galeras, y qualerquíet Navios ca» cafi yacciÜM'
en el Mar. ' ' " '• ^.,
TROADÉ. Asia, eólide. i
PAíIada la Bithlnia, entramos en la Troade, que yaze en &ent#
del Monte Athos. Aquí fue Troya, el Monte Ida, el 'R.io BfcaMi
jnandro. y Simois, y los otros Lugares celebrados por Homero, J
Virgilio. Siguefe la Afia, Provincia donde Rcynó Attalo, cuyaMe-^
nopíoli file Fergamo-Porque el nonibre de A^a, fetcmia eñ tres ina>)
'ivras: eOo es>que figmñca una de lastres partes de latierra> que lo*
Antiguos conocieron ty defpues llamándola Menor, abra^^cafi io->
(ko et Paisjque eftl entre el &ifratres,y,el Mai£gco,d¡.v¡didopoi lo^'^
rFurcos, enquantoBelerbeyatosjde NatoUa, Amalia, Caramailia> f '
!Aodule,y fcefticndc/pordiez prnadas entre ios-grados ^^740; >jt^
finalmente fe angofta el nombre da Afía,jt efta partc^lla. Coít^lÁ-
^al confina la Eolide íbbtc la marina» entre el Rio Caico, yel-JErit^
aOtUatnados oy Girmafti, y Sarabat. Su Metrópoli fue Foca, qwf
Jpl|4ncdcrnos llaman folla vieja, ^ difierencia<le la nueva, por avef>
fl^'fitbricada algo antes. Efcrive Livio^ que tenial de circuítu tina
JliiMa^ y inedia, y dos puertos iicchos de una lengua- de trerra^qu»
feoonapof Mar. Confína con la Eolide, al iLevance, Ta Lidia ; Prtf-
wnciare^ladiífima,cuya Metrópoli fue Sardis, A fu matiotiiéflfft
efta la Frigia Mayor i y mas arriba, la Mcnor^ de las qualcs no'tejú
goco¿ en particular, que dezir. ''■
JONIA, DORIDE
MAsi>olviendono5 ^ la marina, hallaremos ta Jonia, que poí
linea derecha tiene quarenta iniltas de largo; y por la co0«
4orcientas,y veynte,donde eftá la Ciudad dcEphelb, oy Figena.cfr*
lobre .pot muchos Concilios: y Mileto, de donde lallcron mas de
ochenta Colonias. Delta l'iovincia tuvo origen la FiJofofia Jónica.
^ Ja ulflima punta eñá la Doride , donde fe ve la Ciudad de Gni|'
^oycaboChio. "«^
M B rs eí /? c 7 a »
" CARIA. TAURO.
EL Pais que por la t'icrra^dentro confina con la Jonia, y la DM
ñdcf es la Caria, cuya Metrópoli es HalicacnaíTo . oy Me^
JíCjui Reyno el Rey Mauiblo. á cuyas cenizas levantó Xa mugaé
iArtemiíia aquel fobervio fcpulcro, llamado Maufeolo, y contado
entre las fiete maravillas del Mundo. Tabú, es una tierra noble, die
Caria, de donde vienen los paños, de lu nombre. }unto á laCludod
¿e KaiicarnaíTo á la dieftra mano, comienza el Monte Tauro, <#'
mayor de toda la Afta ; el qual ya abaxando, y ya levantanáofe, y¿
hechando á la dieñra , y ya á la finieñra, corre aña los últimos tebi
minos de la Efcithia, y de la India, dividiendo la AÍIa en Aquíío^
iiar.y Auftral, que los Griegos llaman interior, y exterior. No^'
«n todo el, fino muy pocos paíTos por donde poder pafTarle. En Á
lirincipio déla Cilicia.fe parte en dos ramos, de los qualcs, el que
«ívidela Medía de la Armenia, fe llama Antitauroiy el que á la Ar»'
nienia mayor, de la Mefopotamia, conferva el nombre de Tatirob
ElAmitauro, en llegando al Turkeftan,re parteen dos ramoSi dft
lesquales el uno fe buelve á Tramontana, y fe llama Altay, 6 ImA
>o; y el otro ^Levante, y es elCaucalfojClqnalen diíFerentcspa»*
íes tiene ditfcrcntes nombres, de Naugracoto, Dalangucr, y Ufítni
te. Por remate digo, que eftc Monte, es c! padre de los Moaics de
la Afia > y de muchos Ríos de fama , como fon el Meandro , que
entra en el Mar, entre Epbefo, y Milctos el Hcrmo, que paffa poi
Ja Ada i el S^ngario, que hiende la Bithinia,'el Halys, que divide
}a Pailagonia de la Capadocia ; y el Iris, fu vczino.
LYCIA. PANFILIA. CILICIA.
... T A Lycia, oy Brrkia, cftá muy metida en el Mar, que á fu
j- ,.i fe llama Lycio: tiene por Metrópoli k Fifco, con un puerta
icuy bueno > aunque antiguamente llevó el honor de Metrópoli Pa^
tara, patria de San Nicolao Magno. Las otras dos Provincias fS
comprehcndenoy.baxocl nombre deCaramania. La Metrópoli d«
Panfilia fnc Attalia, oy Satalia, celebre por los tapetes, que en ell^
ft labran: y U Metrópoli de Cilícia, fueXarfo, patria del íagrado
'^poftol San Pablo. En el poftrer feno defta Provincia eftava Laflb,
^iqmen cJ /cao/eiiamaval£co>o^ QoiCod&Lúuaidcfdedi
» jr X A s I R r j, f^
8e afta cl Mat Negro, cuentan dozientas millas. El Rey de la Cara-
|xianu> leíidia ta Uuranda» Ciudad muy fuerte pueQa fobre el Mon-
te CarteÜam. Los Antiguos dividieron la Ciücíaen dos pártesela
ineaor* llamada Trakca,abra9aiacoíta de Mar angoftíflima^po;^
que cl Tauro la ocupa en gran parte, y es eíleril, y mal' pobladas
U ffuyor, llamada Campcftre, comenzando defde Tarib, torre aftj,
el Seno Ifllco. y al Septentrión, fe ayunta porcl lado del Tauro, ca»
iaCappadocia. Fueron los Cajmanes un tiempo fugctos i los At-
, genios, y afli aprendieron fu lengua, y letras; las quaks an tror
tado oy en Arábigas, y hablan por la mayor parte enTurquefco»
•J^ la Tramontana de la Cilicia, yaze la Licaonia, cuya Metrópoli,
fue Iconium, oy Coñi. Confina con la Galacia, donde eftán Ancy»
«a* y.CQi^Cwcb oy Cute. £a A|v:yra fe labra g^ajfdiíHma abundáis
cía de Chamelotes, dcX p^ 4c, ckrtas ca,^tjbí', t^e fe erbejio tnxa
¡Üfl Mqiuq Olimpo.- kS:qMaies tienen cl pejo ccviosluftrQfcyJai)-
{¿oaíVa. el fílelo, ^clo Tacan lo6paftocesn(^cr^<3uiIandognÉ>.pc|V
nando. llevadas á otra. ÚQtfa degeneran, y fu pelo pierde la fíitC"
«a, y ixtfidad^ En cl cdíjG»q lugar fc ¡cí i«fl «arparos coa 1% «joUja^
¿caadSi y uapefada> quc^por aliviarlas del pc^ fwelien los pa&otí
' f^ fonctlas debaxo, \jm UbÜUa foftenida cpn fus ruedas. H^tJaft
jtiji^ifeAa^i^ tí|iCQa>.Anwi)al.fcme jante a.lLofeto,aúnqiii(^ooMJíi
^o, pero dfcpeloanucho mas afpt^o» y tna^eeaMi^; variadode zviaafc
Jldtasiugia^aTto^aodt^: Ú« cabeza eftá continuada con el efpifiar
<^ quedes fin coñillaí > po< lo qtic <iV^do. 4iimm» btíver J» cafecsA
<s forzofift, ^e buclva i<9diQ £t cuerpo.
. Se /*r /Mitas OrientAÍes^ ^..¿rfÍíít'r;^-.Ht
C«B e} nomlKe^e b)dí&s fe jeve entendu to^Ia la patteQnM' '
tai delÁS^efioc» toda la iiiev'a, qacayiJLfl;; «tra parte dtflKíp
Íodp a^ Ja Chkní^.Ti>efte de Utíiud ■f0.giado^>qae fon 2400. mili»
UÍÍ9raá,yeittJW<liQi»yf4J>.de longitud, que fon zioo. millas.
Confinan ;3iia el Otknt< fion la China, a ííepicntrion coai la Tar-
taru,í Fomente con la P^ga, y á Maliodia con eí Océano lá-
vico. Dividenfe las Indiiaf (}0 mtichillimo^ Reynos, y Reyes que
^dcuü^nan, ñv (nixtes foto ores. La primera^ el I/rperiodcl Gun
JMogQhlafcgynda Ift^PeiiioÜiiaintra Gaiigcm,y fus Rcynos. y la
.tezcerA cajLi £cnioíti^.eiBtr» Gangemcoa Aís Aeynp» eomoJc
Di Id PeninfuU de tat FniUí eiítrdGdngem: I
Tiene por Confines ella Pcninfula al Oriente la China, y el Mati
kMediodia las Iflaá de la Sonda > al Occidente el Mogol, y GáiSBk
de Bengala; y á Septentrión la Tairariaí Contiene muchos Rcynol^
que citan comprendidos baxode eres, que foti.
Siam.
jCochinchina»
íl Pegu contiene tos Reynos,
que citan fobre los Ri os i Talen
díi lago deChiamaifuctán po-
derofo Reyno, que fu Rey hizo
guerra al de Siamj con un millón
de Iní^ntesi y zoo. mil caballos,
pero el año lóeíAe fue precifo
*el ponerle á la protección del
IReyde Arva fu tributatío, por
Ja gran invaHon. que hizieron en
fiísTíerras losTanaioSilos Rey-
nos fon.
Pcgú.
iTaogu»
,Tangoma<
'Abdiara.
Canafana.
^ázatay.
Mandranela.
Ttaníiana*
^Eom/ ^
lATgarajfa
Tipoura.
púnouy^
Manar.
Maríin.
Brama.
Vilep.
Tanay.
Cabían*
Arva.
Tinco;
Bacai.
CaCubi.
Monta na y.
Ch acemas.
^ Caor,
El Reyno de Siam, y Malacai
es hereditario, y no en los hijas;
comprende, y le fon tributari* ~
los Rcynos c
le. f
Siam.
Singera.
Martanan.
Queda.
Sacona.
Pera.
Larzan.
Patana.
Camboga.' •
Pan.
Tanazerim.
Miiici de PUr-i
Juncalam.
Yhbr. (t»j«W
La Conchinchind tiene un RcJ*
hereditario > que manda á It»
Reyes de cbiampáj y Thteii » f^
dcntrodcIaCoUchinchfna pon'
fee los Rcynos de **
Sinnvva. Quinquin, ^
Cacciam. Rantan.
Qutngiva.
El Reyno deT*i»9(*/M> es tanií'
bien hereditarioillamafe Baz-té^
fu Corte es Chicco. y fus Rtf-f
nos los de
Titnqülm. Beramar^
Bochiit. Kcdun. ^
Rcan. *Kenan.
Tinora. Ketay.
II M S>S LA ASIA*
aant
LIBRO TERCERO. , L
^'■'^ ■ -^ DÉLA... -y/l
DESGRIPGION DE
TODO EL MUNDO.
DÉLA ÁFRICA. ^ ^;
!|A A&ica, fegun Jofcpho, toma cl^ombrÉ de Afér, uafli-
délos dcfcendieDKS.de Abraham: oti:-os quíerco ft.lla-í
me affi, no por Áícr, fino por eíte^tiptno A^ña^xpot
quiete dezir fugeu al Sol, ^reflar ouG fituada dcmrK
ios Trópicos^ 3t ciiya caufa^fue por lajn^yor ^rtOncogmra áioiÉ
j^cíguos. que cftavan muy pei^uadidos, de que las tiercas paeS^)
c^trc cilosj fuel&9k pOE el ditmafiado calor> ihabit^les. Sa fi^xn¿
^boliza con el ttiaogidou Al Septentrión, tiene por aledaDosr.<3''
Mar MedicerráBeo i al Foníentc> y Mediodía, .elOctfftifó ; alJLvVaíC.^
te le ditron los Antiguos por términos elMito; pero oy corauínncí^.
te fe le da por confines el MarRoxo. A reci^do^^ande luñna dé-
la gk»iadelot.£gÍpcÍQS.cn lasfcicnciaSjy.fldilktoSjy armas: delá'
potencia de k>& Carta gineteit? del valor miljtafr de Ánihal, Mafl9«^'-
niflajjugurta,y de otros,. Aora contiene los cieos Rcynos de ícif'"
4e'Marruecos<y en la iiiopia, el Imperto. de. lOs Abiífinos, diil?
Monoheinu^,y Monopotama i ó Monomocapary los Rejüios^dto:
;&del; Congo, y los demas/()uepor fü o^den ireaos d^criviondóv
El A&ka ttf cera palote de 1« tierra^ <s J^eAi^ifula conteiüdz dgC
Ifthmode Shcx, y rodeada del Occeano, Mediterráneo-. y.Mák'
.S.OXO. EííáfitiiadadebaxoIaEquínociat 3. f- grados, tanto de ia.unh
parte, como de lajqira>qtie fofi 4200. milJJU.It^'anaYMe anc^
y de ioiígkud cílá cntie i»s gados, i.^ &s**^!^S,wvv^*=ff»-«¿^^'^
.1*4 H^ Jü 1177 r 7 017
dcUfgOififlío no es igual en todas partes, por fet de fíguFi ftlaíl
gulai: la parce Occidental no tiene íino es 24.00. millas de Medtoí
diaá Septentrión. Dividefe k$\m los Modernos, en quattopaucii
«fto es en
Faís de Blancos.
Agano. Mandinga.
Pais de Negro?.
Cafena. Gago. ' ,
Etiopia.
Cano. Guber.
Y las Iflasadjaccntes.
Gangara. Zcgzcg.
11 Pais de Blancos comprende
Soncga. Yanfara. .
la Barberid, qnc contiene los
La Gmnéa donde eltan los
Rcynos de
Rey nos de
Marruecos. Túnez.
Melcgucta. Benin.
ícz. Trípoli.
Guinea.
..Tremczen. Barca.
La Etiofid fedivide en aira, y
' J\rgcl.
baxa, la alta, ó Egipto contiene
11 Biledttl^erii, que comprende
La Nuhia donde eftan los Rcj^
los Rcynos de
nos, y Ciudades de
Suz. Zclo.
Gorham. Jalac. ^^
• Dará. Biledulgcrid.
Cufa. Bughia. ^H
- tSegelmefe. Deíierto de Barca.
Nubii. Canfila. 'M
^Tcgoratin.
Dancala. Dafila. -.fP
El E^ifrtoj que fe divide en
La j4hiftnia donde citan Io**í .
Sahid, Errif,
Reynos de 'stí
Bichria, ó Coftardel.
Meroc. Narca.
iCayro. Mar Roxo.
Barnagas. Goyame.
» Él Dcfiertfiy ó Zaara donde ef-
Tigre Mahon, Bagamcdey;
tan los Rcynos, y Ciudades de
Amara. Xomonche.
' Zanhaga. Bardoc.
Damut. Dambea.
Zuenziga. Caoga*
Cafares.
- fTarga. Borno.
La BerberUj ó Zanguehar doOí
|Kemp>.
de fe hallan los Rcynos. y Cinj
El P4ií de Negror , ó NígrictOy
dades de ^H
Mozambique. Mombaza. rMk
Quiloa. Melinda. fT
íque contiene los Rcynos, y Po-
blaciones de
Gualata. Guinala.
Los Coñd de jlyitt donde cíUbí
Cuenehoa. Beiía. 1 los Rcynos, y Ciudades de
jgJu^ac Mití^^^^AZiisi. A^^. ^
^ l5ft''t^^Artf:é^
Adcl.
>^ Ltcottz de Abex donde feiía-^
.Üan tos Kcynos de
Arquico. . Suaqaem*
LJÉStHfidhaxa ó inrmVr con^
tiene *cl Rey no de Conj^yáorutc^
cftan 16s Reynós, y Ciudades de
JBíafra. *- Loanga.
^ ¡^nziquains. Angola.
íiOiíCafrerid y que comprende^
los Reynos^ y Ciudades de
Malembas Los Cafres»
Ben^uela. Sofaia.
^Matáman.
^ £1 A/ottomctdpa y contiene lo§
B-eyno&de*
Monomotapa». Los Giaques,
Butua. Inhanobane.
Monoen^ugir
Eftá ^aniñada el África por
dliverrosEnQperadores> Reyes ^ y
Potentados: unos obfervan la Re-
ligión Ghr¡{liana> otros la Maho-
inetana^ y ios mas la Pagana.
£1 Gran Turco^ es Señor del
Egipto^ y le fon tñbutarios mu-
chosJLeyeS) que fon el de ArgeU
Tunez^.Tripoll^ y Barca> en las
coilas del Mediterráneo^ y man-
fla cambien las de el Mar Roxo.
- £1 Xelifedc FeZ) y Marruecos
Mahometano pofee los Reynos
(de - ^
^ rFcz. . , .
$!tu Bai^iá I Mútf uecos»
. f n Suji/ v
En Bidulgctiá LSegtlé'cía*;^
El Gran Negu^ llamado ^1 Í'^T;
Pt luán Hijo de David es ChrílH*
ano^jr Señor de la JSlfopja Alta
dónde eftan los Reynos de ^
•^-T
■í-^*^
Xoá.
Bágamediriv
'Damut.
^afttcs:
Tigíemáhon;
■4
•4^-
B^nagdL
Angote.
Fatigara.
Amara.
Dambea¿
Dancala*^
El Rey de Tombut es el mas
podcroíb en el Pais de los Nc-
gros^poflfee los Reynos dé Tom^v
biit^ Calata) Cano^ Gangara^ Mí^
lli. Mandinga^ Segzeg^Zamfer|¿
El Mani Rey del CongOy es Chril^
tiano> reíide en San Salvklórj^
tiene muchos Reynos'^tributarxosií^
los mayores fon
Loanga* Gallas. >
Anzequíam. Malemba* "
Angola. Matantam
Cacongo. Bamba.
£1 Emperador de -Aíoucmot'apji^
tiene fu Coree en Madrogan, fa<Qt
una vez Chtiftiaño^ y aora Mahor
metano» tiene íugetos á fu ímp^
río ayunos Reynos^ los l^rincf^
pales í6n
Butua. Sedánda.
Ccfala.' Chicartga, J
Quiteua.
El Pais 4c t^fre 6 Cijf^eríi
w*
topa, es tf ibotariá ti Monomota
V2, y Portuguefcsyquc ticncu los
fuertes de Sena, TctOj yCnamit.
El Zatt¿Hivar,cñk íbbcc el Mar
Roxo, y el Octeano de Etiopia,
fcdividc <n tres partes, las Cof
tas de Zani^ibarj de ^jian , y de
jibexrea U de Zanzíbar cQan Las
lilas d«
'Fonda. Morifa
Zanzíbar. San Bloque.
t> ss rftj yertt'ir.
Angoche. Metíndl.
Mozambique. Lamo.
Quiloa. Pata.
LasCoíVas de j^yM^coDt
la Kepubltcade Brav^y y losFLcy-
nos de jidedy j^dd, y Zeyla.
Las Coftas de j'ibexa coinprciw
den los Reynos de
yirquiío, Efi^ud(¡uam , y la IflsA
del Ma^uA. Eftos Reynos eñaa
mandados, por fus Reguíos, pc-
V. en Cus Co(tas los Reynos de i ro la mayor paite tributarios ásX
Mongala. Mozamba. | Gran Turco. 2
M A R R O X O. "ü
EL Mar Ro)£o,quc otro* llaman Arábico, tiene de largo mi! f
doc:enta5 millas,y de ancho ciento, quando mucho. Oividcfe
en [res faxas, de las quales la de en medio le llama Mar LargOy y
'■^ navega feguramentcde dia, y de noche, porque es lu ondura do
';tcyri«e y cinco alta cinqucnta brazas, particularmente de la Ida Cí-
fuerano, ada el Suez: las otras dos faxas , cfto es ta exiremidaól
* Orienta!, y Occidental, eftan llenas de tantas iGícas, rocas, y vaxi-
os, que no fe dexan navegar fino muy con Sol, y con Pilotos pUtf-
cos, que los toman en una Ifla pequeña, que clU pucfla cafi al tra-
vcsde fu íloca, la qual los antiguos Reyes de Egipto. ( fi es verdad
Jo que Eftrabon crcrivc)cerravaii con una cadena. Es pobre de pcf-
f:ado, y creo es la caufa no entrarle Rios, que con lo dulce de lut
aguas atraygan, y den pafto i los peces. Sus playas ellan cifí per-
peiuartienre fin oja verde. Sus puertos tienen por la mayor parte la
•ntrada difícil) y peligróla, por las muchas bueltas, que lean de dar
^ík fucria para huyrdc las loeas, y cfcollos. Alcabo dcftc Golfo cf-
t^ Suez, que fue quiaá la aluiguaCiudadde los Hcrocs> que florfcici
"^ jnucho, en tiempo de ios Tolomco<, y Romanos, á caufa de las mi»-
chas, y infinitas mcrcadurias, queaquitrahiandc la India, y Arabio.
■ Aora no es ni de mucho, de tanto trato, porque la Meca ledtf»»»
^Jí fr cmbevc n;uy buena parte, y también que los Portugacfcs fclc
' /óaijjncate ccrceíaáo. Ticnco^ cVTünuj,\i».T«*iwM.l.<:acU
aoh unas pocas Galeras, por recelo de los Pori-uguefcs j contt.
quales fe despidieron defde aquí dos Armadas, la una lobic h «^
prefa del Diu» y la otra de Ormoz. Mas como toda la tierra £
X£dcdor,es pobriñima^y aundel todo ti n maderaiclarmac ci Jj
es de infinito gallo aporque fe í de traer U materia defde I.
manisj parte por Mar, y parte fobre eípaldas de Cameílos; y -,
en cl Suez mifmo no ay agua, que la traben de fcys niillas leXi *
con Canaellosi y eíTa falobrcj y amarga. En la playa dieftra deiie
li^Iat viven los Trogloditas > qae eítan baxo la obediencia del Gf.an
Turco ;cl qual viendo que las Armadas délos Pottuguefcsentravan
muchas vezcs por el, y eran recebidasdc los Miniüros del Preflc
|uan, y que los favorecían contra el ; tos a quitado .nuy buena par-
te de la Provincia de Bernagaflb i de fuerte que el aniniofo atrevi-r
miento de los Portuguclbs , á caufado en eflas lierca*;, dos malos
Cfeílus. El uno. que los Árabes an n.uy fortificado fus piíertoSj es-
tando antes abiertos; y fin fuerzas: y el otro, que el Turco > le á
buílto conira c! Prelte. Que no es cordura intentar emprcífas, con
menos de refülucion,y fuerzas aptas para dadas profperado fin:
jorque lo contrario es dcfvelar, y armar al enemiíjo. No quiero^
dexar de dczir, que en efte Mar no fe puede navegar con otras na-
^es, que con las del Gran Turco, ó con licencia fuy-i , pagándole
, jnny buena parte de los nolitos. Para cite cfe£to tiene Almazenes *"
.de madera ; trahida» parte del Golfo de Setalia ; paite, de Nicomp-
dia, y del Mar Negro^ á Rofíetto, y Alexandria : defde donde fe
. Uafjpocu ai Cayro> y de aqui i Suez,
ÁFRICA, troglodítica.
A^tlla paité de A&ica que cae entre el Nilo, y el Mar AoiOi
«ftefíl^defiectajarenoíajé inculta, fite habitada delosVto^
,£l<xU$4a,:gentc Ilamtdaafli, pot las cuevas en que moravan lufUja
átUaiariBa fe Jevanta una continua cordillera de montes, á ci\ya
cáufa.comó los R.iosno pBcdcn meterfc en cl Mar,corrc-n hazia lo
ifltertoide la tierra, y entran en cl Nílo. Ellos montes, y Ja playa
^^1 Max es poblada de Mahometanos, p^icte Arabes,y paite Turcos;
^i^s.quales CK poao^años.i eíla pane an comenzado i navegar poc
j^pifocLMar^y tcMna(4:1guno5 Pueblos convcztnos. Los naturales foix
^mg^ íoiitc>^ft^0ÉÉ¿^^4»lba«»,.sobv^'j ass^v^'a^.A-a.^"^^^'^^''*'-
^xzB S5 S S C Rr"? t r O TT
:jnas notables fon Corondo!, puerto arto bucnoí Alcofl'cr, tagaf floS
p ftable, porque los fufodichos montes, fe abren aqu¡,y dan paflo i lo"*
sfirotos de la Abbaflia. Suaqucm, es tenido por el mejor puerto dc^
^eftrccho, el qual haze una Iflai refidc aqui el Baxa del Gran Turcí^
Kuc Te intitula de la Abbaflia, con tres mit Toldados configo; At^
uico, cs' tierra del l'rcflc, enfrente de la lílica. Mazua, donde IoÍ
ÜDontcs dan otro palVo ^ las provifioncs que fe íacan del Pai's dcf
^tefte. Defdc aqui alta las puertas del Mar Roxo, es la ribera ím,-^
^ditilTIma> dcfpoblada,y dcíierta: y aun del Suaqucm,afta Mezuat"
j^ todo un bofque, aunque de arboles de poca eftima. Cada laspuer- ■
jas, ella Vela con fu puerto> que es del Rey de Dangalí, Moro. Ev
íoda cíla ribera Occidental del Mar Roxo , como también en I» 1
«pucfta Oriental, la falta de aguas es caufa , que los Pueblos fórf
yocos> y pequeños, y los vezinos corren, y fe ayuntan donde deí3f ,
.cubren algún pozoj ó fuente. ^ '
DESCRIPCIÓN
DE EGIPTO. <
riOn los Trogloditas confina Egipto , Provincia muy celeí".
1 brada en las Hiílorias Sagradas, y profanas, por la increíi"
ble fertilidad de fu terreno, al qual el Ní|o con fiis añ^
nuales inundaciones, íírvc de lluvia i por lo que Herai-
doto llama al Egipto, don, y ofrenda del Nilo» y es muy gran vcr*^
áad, no íblo poique con fus aguas creciendo, le riega, y beneficia^
, jpero, y aún porque fe cree que es el, que i trahido alli al mifmo
' terrona, y trahe de cada dia. Señal dcílo es, que lo ondo del fucloes
por la mayor parte laiado, y donde el Rionollcga,es cafi todo fa--
lic/^lcsipor lo que nonaccaguabucnacn todo el,y alfi para rccor
" g/T dcla del Rio ( la qiul no fe apura ni aclara, que no pallen ma-
chos dias ) fe ven por todas parres muchos pozos, y cinemas. Tiene
Egipto de largo, dcfdc Afna,quc fe ltan;6 antiguamente Sienc( CO-.
mo alguitos quieren ) afla el Mar Mediterráneo, quinienias millasf.
pero es muy aii2oílo,en particular junto a! Cavro. Porque los man-~
t^ de Ja £ihiv'^ia,,emrc los qualcs cgttc cl-tiltto;fii>teiiíite «fa|iei^
^gon tanto, cali pata hazer un canal fpbrc Sienir, poi dqual el Rí»
baxa precipitado a lo llano > donde comienza Egipto jiuiqca con
todo eíto fe alexan del curio del Nilo, mas de díez, y fcys millas:
Di ellos montesjdc aquellos, mis de trcinta> y cincojy de ordH
lurio íc apartan menos de la ribera OrterttaU que de la pccidem^t:
y Itamafe Egipto, aquella parte del llano , que el Rio riega quao-^
do Tale de madre ; potquc lo redante fon deííerto^ arenofos. Baxo
del Cayro, los fufodichos montes fe alargan toda vía mas, afta que
ie defazen : y deíía fuerte dan lugar á que eftc Rio fe divide en do9
¿amos, conque fe haze el Delta. El uno de los quales va á Rofeto>'
y el otro á Damiata ; corriendo cerca de fetcnta millas cada unoi;
y de Rofeto á Damiata cuentan, ciento, y quatenta .- de fueue qu4
cfta ifla, que los antiguos llamaron Delta> por la fcmejanza del*'
qiurta letra Griega, tiene de circuitu cerca de trezicntas millas.
Los Antiguos dezian que las bocas del Kilo eran fiete, cinco n^m
torales, y dos artificiales i oy folas tres ay de eonfídcraciou, efto tf
la 4e Rofeto, y la Boibítina, que corre junto deila > y la de Damia»
ta. £1 ratno> que fe llama de lasBruUas, es también famofü, na
porque fe navegue , íino porque dcfgaiandofc del de Rofcto > no
lexos de la marina, entra en un grande lago que haze la Mar, me*
tiendofc por tierra» y aÜt con la mezcla de la agua dulce conU
&Iada, acuden tantas lizas, y otros peces, que Talándolos,, Carg^
navios dellos. Sin ellas bocas> y ramos naturales, ( por feí «J aguA
¿iil^ilo tan preciada, que de ella> y del Sol depende todo el htcA
4e E^pto } tiene infinitos artificiales. Entre los otros,ay uno,i)iiú
comenzando .baxo Fuá» va i parar en los foCTos de Alcxandriaí duiK
de por ciertos accaduzes de piedra» deíagna en el Mar jimto i CaA
tcl viejo. Tiene de largo mas dejijüárenta mÜIaS) y fe.xiavega en,
la creciente del Nilo* que es defdc el Agofto, afta la fin de 0€tiu
bre. Sus contornos fon muy bien cultivados, y para poder regace
los, ufan. ciertos artificios con que alzan el agua. Donde el ferro».
lio no cfta cultivado, recogiendofe el agua en ciertos lagos, fe con-
d'enfa, y convierte en muy, blanca &1* Veefe en aquellos llanos el
Lago Maria, ó MaTeotide,6 ( por dczit mejor ) fu fitio; porque ní
(t navega como aaríguamcnte, ní lleva uvas, ni tiene pueblos en
'& contorno como efcrive Eftrabon, ni finaloicnte es tenido rn
tacata kljj^ma* £i lecho de Us aguai 4ci tilUyqi. ^¡a^s^^ ';«:jq;^«.'^->¿.^^_
fjr» H t S C R T f'c i t) tr
comootrot muchos^ que ay por todo Egipto» los quales hazCn tA
ayte mal fano, como cftc, y el de Alexandria. Pero bolvicndoi
los ramos artiñciales del NÍIo, hechos para trafportar la haziendá»
y vituallas de unas partes en otras, y pata regar el tetrenoi ay un^
•^ue comenzando cerca de la metadde la corriente del de Dami;^
•ía, atravicíTa cafi todo el Delta, y entra en el otro ramo fobrc Ko^
' 'feto, con tanta agua, que fe navega por quatquicr tiempo del año.
•Para facilitar el comercio del Mar Roxo, comenzó Scfoftrcs un
'■^llb, que Uegafle afla cl,defde el NÜo» aunque Dario Rey de Uy
<Fcrla5> temiendo que el Mar, no anegafTc á Egipto, dexó la obi^
Lmpcrfc£la: la qual cavaron defpues IosTolomcos,á cien codM
'■<úc aticho . y de baftante profundidad para qualquiera carga i perí>
■*fin faltda pata la Mar, El Egipto tiene elfitio llano, y baxojfi bien
•■e) verdad que las crecientes del Rio lo van continuamente alzaa-
tioiy aíli donde antes baflavan ocho palmos de creciente, ya fon
'iiiiencñer al doble. Tiene el terreno negro, y que excede con veo-
rtajas á quantos fon, en produzir trigos, arroz, legumbres, azuca^,
^hetvajcs, lino, algodón, caÜla, juncos olorofos,y animales de to-
-•■da especie, l'linio efcrivc que la grandeza de los Romanos, fueja
'impoííible fuílcntatfe fin Egipto. Eftá falto de madera, y leñajpoc-»
-que no produze cafi otro árbol grande , íído la palma. Sus cav«-
•llos íimbolizan mucho con los Giretcs de Efpaña; y en el Cayco
•fe haze grande cxerciclo de cavalleríai cortan la cola, y elioí*^
-los pollinos potros, y creo lo hazen para bolvcrlos mas fuerte»,
-El ayrc que le baña es caliente, y húmedo i y el calor exceílivo.
■ Comienzan á fcgar los panes por Abril, y los tienen ya recogidos
en fus alolys antes de la fin de Mayo. La abundancia dcllc Reyno,
'confine en U de las aguas del Nilo, el qual fino crece mucho, dt-
' aa al Egipto ambriento, y en extrema mifcria. De lo dicho fe poc-
«'dc colegir la fortaleza de fu fítio ; porque al Mediodía eñá muca-
^^^do de afperiflimos montes, al Poniente, y Levante, lo cercan mon-
'tes, y deficrros; y al Septcnttion , la Mac con muy pocos puertosi
y de difícil entrada. EÍÍá acomodadífiímo para la conttataciony
por cftat entre los Mares. Roxo, y Mediterráneo. Sus antiguos Re-
yes fueron poderofiífimos. Sefoftris, llamado Scfacco en la fjgrad»
■Tscritan, pjffó viftoríofo aíU los Mingrelcs, y a la Ind'a, y afta
'íSiE 'n G I Pf O.y rfi
thfe'nttí,.¥cinfe.y cinco mil cavallos, diez, y ocho «ñl carros ar-
mados, quatro cientas naves en ct Mar Roxo, y fue inventor dt
las Galeras. Moftraron Tu potencia no folo con las armas, fino,, y
ton los edificios, y fabricas infinitas de increíble gafto, Piramidas,
l,afaerintos. Cafas todas de una piedra, obeliícos,y eftatuas de ad*
ipitablc grandeza. El Rey Aniabj hizo una Efigie de foJa una pi*-
:eáj que ( fegun efcrive Plinio ) tenia ciento, y quarcnta, y tres pi«
delargoi felfenta, y dos de alto del pecho atriba, y que fola la ca*
%c7.í baxava, ciento, y dos. Sefollris, tiró un muro defdc Pcluík>
i Heliopoli, por efpacio de noventa, y quatro leguas. Que diremos
del Lago Meride, que tenia quatro cientas fuiqaenta millas de ccr-
ío, y cinquenta brazas de ondo, con fcr echo artificíofamcnte para
el a¿ua del Nilo.'' Que, del Laberinto, que abra^ava fíete Talacios
Reales de Marmol, y mil cafas? Sus rentas ordinarias eran grandíf-
fimas, porque dexando á parte lo que aquellos antiquiíKmos Re-
yes poflehian, efcrive Cicerón, que Tolomco Auletcs tenia de
rcilta, doze mil, y quinientos talentos: y aitn Eftrabon refiere, qac
báxo del Imperio Romano, crecieron fummamcnie los commer-
icios, y contratación de la India, y Aiabia. Perbj ho ay cola q«Q
-sos de mas cabales mueílras de la potencia, y grandeza de Hgipt^ji
^ue el increíble numero de fus Ciudades; las quales fegun Die*;
doro , fueron diez, y ocho mil i y fegiin Pomponio MeUrVeinto
"ñil. Eran grandiífímas.Eliopoli, Memph¡s,Sais,y TanÍS!.oy- nocS
' tan poblado^ ni de mucho, y fon muy pocas las CiudaclieS ide im-
portancia, que tiene. Deeftasííocas, eftán fobrc el Mar McditerKi-
neo, Dimiatá. Rofeto,y Alcxaitdria.Damiata, parece ma^una gran-
de Aldea, que no Ciudad i con todo eftofe le venen el puerto, Va*
seles de toda fuerre. Rofcto, llamada por los antiguos Skedia, yazf
fobre la ribera, á cinco millas de la boca del Rio > y es efcala de
todo el trafego, que paña entre Ak'xiniiria,y el Cavro, Navegan^
do por el Canal de RofctoáBulaco, fe ven mas de trtcieñrosf;i«)('
blos grandes. Alexandria>efíálobre laribi^ra del Mac vledirertaoco»
IqBarenia millas del Nilo } y fue una délas primeras Ciudades del
Mundo. Herodiano efcrive» quenoreconocia ventaja en mulcieud
^' j||cveziooSj fino^ Bioma.-Comenzdá £iltercon.la vonida de ios
-^^ialwmetaDos» y con rodo-eftofe confervaí cot»artajnagixÍ:fíceiw;hi*
' - ^^awJcMj por Ja jp^ 4t te JHUm»»^
á'fí 3'£ s c t t fT: 7 ó'JT
ac.CjftílIofobrcelFaroiy otro mcnoc á la íinieflra > encima de uíí
ercollo, Uamaiio por Ellrabo Antirodo, entre los dos fe abre el puetJ*
to, anchoen la entrada, cerca de dozicntos y cinquenta paflbs, per^
peligrólo, por los muchos arrecifes, y efcollos, que tiene porbaxo|
y encinu del agua, por lo que no fe puede laltrdcl dnomuy de diw
^llcnde deílcj ay otro, hazia Poniente, muy bueno, con lu £uette¿
cnelquaino pueden hcchar fondo fínofoios los Mahometanos. HsU
xcn Cin to dicho maravillofa prcrpe¿^iva las murallas duplicadas^
almenadas, torreadas, y hechas de piedras labradas en quadro. VcrS
1^ Ciudad no cotrclponde de mucho Íl fu fama, y nombre, porqus
no tiene fino folas dos calles, que algo valgan. Todas las cafas tioJ
ncn baxo de tierra fus ciftcrnasde bóveda, ó fobre grueflas coluffiJ
lias. Es efcala fráca para qualquier genero de gcntc>y contrata en ellai:
^afi todasjólasmas NacioncsdeqoantasPtovineias, y Reynos ma-4
litimos ay en U Afia> África, y Europa, particularmente Venccia4
Eos, Francefes, Inglcfcs.yCathalanes. En las partes Mediterránea»
deJ Delta fe vcMical.tierragrandiífíma.yque fegunfe dize espocot'
xrxnos,que Utanfamofa Ciudad de elCayro} y que fus vczínos,
fin otrascarnes, comen cada diacad cerca tic trezicntos bueyes, que^
C£ cofa muy notable. Es también grande población Nicaria, que lé<
€ftá al Mediodia. Luego paflado el Delta, fe ve Bulaco, tierra dcOft
Jnantelada fin muros, ni foflosj como todas las otras de Egipto p
puerta fobre la ribera Oriental, conmuy hermofas cafas, y }ardincs#|
de figura larga, y angofta.Fue un tiempocomo Villa de Circaflbs^
y fifvc de efcala k todos los Pueblos pueftos i Tramontana defc
Cayro ; y tiene muchos Almazcnes para las mercadurías. En fcent^^
della azia elFoniente, eílá en medio del dcfictto la IgledadcSaa^'
Macario» férvida de los Hermitaños Cofiras.en un tcrteno, que cow^f^
vierte en piedra qualcfquicra cofas; y en fu contorno fe veg^ancan^'
:t¡dad de íal> en fcrma de piedra bíancií y de falitre.quc nace en-
'lugares donde las aguas del NÍlo, quedando rebalzadas defpuesde
la creciente, con la fuerza del Sol fe condcnfin. Efte Hycrnio íc
llamó antiguamente el Monafterio dcNitria, y elH áquatcnta mi^
lias Icxos de Alejandría. No Icxosdeaquieftuvo Mcmphis>Ciudaci
acp totalmente afiblada. Sigucfc el Ciyro, á poco menos de doi^'
xr///j/, (/e ¡a riócra Oriental del Rio. ElU en figura de Arco» con-j
»^ x9 z Pr o. " _ . STí
;|Í «lidiifly ftñnqne 6nlos eftrcmos lo es jnucfio Ína»<'ca(}a tftreW
tiene tres cabos, y cada cabo una puerta. TieDc dos Calfes ^nincip^i
InJaiiflitlcHaiiia el Bafato^de figura cOEva, que la atravieíTá deüW'
^abÁ4«ROjylaottaqcortaáefta.«ncniz.Pa0apotlaCfodad4ihfdí^
fibdcagaa>( que je viene del Nilo porfotó Agofto,y Setiembre^'
jieirtoi^biite del año eftá foco) vcflídode Sicómoros, glic élloñ^
Uú»Aa Higos de FacaoBr k cuya fombrai qoe eí muy- efpe0a fe eh^.
Üevfefentftri yfolazan. Fuera de la Ciudad, alH áía partode Mcdldi-
0tc ¿omo de Tramontana, ay tantas Mefquitas, y cantas íeptilt'urtf;
^CñcaObs, que repteíentan un nuevo Cayco. Tiene el Canillo et^
ftreelLcvanre, y Mediodía, enun fino relevado^ al piede [95 men^
tes> que feñotca Ji toda la Ciudad; con> muy- hermofos, y fobervio^
apofentos; bazo del ay dos lago^ y en uno dellos, agua Tos dicW°
«lefes del año, afta la creciente del Rio; en el qualtiempo nuncr
le faltan aves de varías erpccies,quc fon de rufflnro rc«tcói losquaf
Aloran cnmuchosFalacioSfque tiene al derredor, de mucho artifii
cío. Enfecandoíc^lo ficmb»n de varías íemillas,linóSj melones, jff
t^^azas.Lomermo fe hazeen el otro,'eI qual fe enxuga aun bia(
pefto» y féllamaLcbekio. FilipePigafoa, que i «rciiro con ciirio^*
fidad algunos viagcs íuyt»* de los quales nos avernos rer\*idoeñ éftSt*'
obfa> pretende que en el fitio donde' aora e&k el Canillo del Cay-^
(p,^ Babilonia, edificada pm los Vandoleros de AíTiria) y que dcf-
inCiKhizo aquí fu motada una Legión Romana fuella enprefídioa
defti-paEte de Egiptoi El cerco de toda efta Ciudad, con un arraval,'
^be tiene fuera de la puerta Nazcr, es de poco mas de ocho millas.'
Aycn'etU veynte y qQatro mil calles, que fe cierrande noclie, y es
cei]|ii> aliondiga, y Almafeen de todo Egipto. Noes tazón dcxemo»"
idedezir.que los pollos feehgenckan acJi{fin Huecas empollan loj
lAuves )en los hornos templadamente calentados, ó bajio eftiercbit
jiáolído pueño al Sol i donde pondrán a las vczcs veynte mí] hucvot;
Siguefe elCayro viejo, dos millasleitos de la lufodicha Ciudady
por la mayor^rte dcfpobladordünde fe ven íierealolis, ó grane-.
i« fobricadospor elSantoJofcpb,en losquales fe recoge el grano
paca-tiemfios dc'Cireftiaj'Cogen U fuma de un millón, y mas de trc-
Siemas^ mil hanegaS!..y^[6m'aiifete' diez mil en cuenta at quelosnuar-; '
4Skp(>rlO'quecoiiútt^y(que ñoeftan vubiertc a^<í«. &.CstNj^'!ski _^
las mas principales fon tres, y la mayor tiene cecea de medía mtlla^
de circuiiuencl píe, y de alteza uneftadio.CeccadcUaseftála EJfi-^
gie> con el roílro de muger, y las manos, y pies de León, tan grandq
«orno arriba é dicho. ISÍo muy lexos de aqui en un pozo cavado «i
la peña viva, fe entra en una horrible caverna dividida en C3llcs„
coíi apofentos grandes, y pequeños, donde ay infinitos cuerpos hii-
jOianos, enbueltos con muchos debiesen faxas de tela de algódon«
donde fe anconfervado millares de años, con lacarne»y miembro»
^nreros i y aim algunos con los dientes, y cabellos, á fuerza de be¿
tun Judaico, (del qual aquellos aniigLiosfoIian hinchir los cuerpos
j)íuertos)ódc rczina de cedro: y cílacs la Momia, que algunas veti
:fes traben áVcnecia, y á otras partes. Siguefe el País de Saitk,ccrrv«
do por todas partes de montes hórridos, y dcfiectos, por los antigu-
os, llamado Tebaida, can celebrada en las Hifíorias Chriíl¡anas,pqíi
U grandilTima multitud de HermitanoSjque vivían por aquellas fus
íoledades. üu Metrópoli es Gige, Ciudad grande, junto íi la qual aju
algunas cavernas cavadas en la peña, llenas de peces, cocodrilIo_S>
»yes, y otros animalles muertos, confcrvados de la mifma fuerte,qüo
los cadáveres humanos de junto al Cayro, que aoradezlamos. En los
contornos defta Ciudad, y de Temen, que le efta á Tramontana^
ay aún oy muchos Monafteríos de Hermitaños Cofitas. Siguefe Cv>
na, qiicEftxabon llama Copto, donde hazian cfcalalasefpeciestra^
.|údas por el Mar Roxo, que an mudado dcfpues acá tantos cartil'*
|JOs. El ultÍmo,y poftrcro Pueblo es Afna, que como avernos dicho,
■ quieren algunos fea Stene, celebre entre los Efcritorcs, porque eft
tando di redámente baxodelTropico de Cancro.no ve ninguna fom*
^raal medio día, de fus di as mayoies.y alta dentro de los pozos íe
yen los rayos del Sol. Es Ciudad hermofa, y abundante de granos.y
' de animales > y muy rica por el tr afego, y comercio de la Nubia. En*
* frc Afna, V el Suaken, viven los de Bugia,gcnte vil.defnudos, y mcft-
'^igos: fuítcntanfe de leche.y de carne dcCa.nello', y deficrasfal-
^^agcs.Eaán partea ladieftra^y parte á la nnieñradel Niloide los
quales no quiero dezir mas. porque no tienen cofa notable, y taia«
bien porque hallo, que los dan los Efcrirores tan varios, y difetcnies
f''iiombres, que antes caufaria confufion en losLetores, que claridad
vi didincion i\g,ixnA. Pues avernos defcritoya el Reyno,y IHieblos
'c£^j>t<h dJgAmo» dos ulabitt de Ctt& ia,oii¿.o\t^k i Nc^ua^ \Lqs
.;: 2> t É o I p T o. : Tífi
^flUsfiieron antiguamente tenidos en grande figura, de denos, y
fabÍos;como gente de quien la comuii opinión nos dize, fueron
aüthórcsde la Geometría; porque quedando con las inundaciones
del NílO, confufes los tcrminos delüscampoSjy hcrcdadesjnecef-
'fitaróo bufcar alguna induftria , conque íuttentar los divididos, y
poder diftinguirlps. Fueron fin cfto, iníigncs Afttologos, á ocafion
de la benignidad del ayre,y ícrenidad del Ciclo, qucá penas nunca,
llueve: por lo que fueren ellos los primeros^ que obfervaronclcuíU
Xo del Sol, y trazaron el orden del año. Dieronfe tamdicn á laS
^ttes Mágicas, como íe puede ver en los prodigios conque feoptt-
fieron k los milagros de Moyfen. Hizieron fin lo dicho, grande pro-
fclTíon de cofas fagradas como lo atefiiguan, la authoridadde fus
Sacerdotes, la DoQrina de Mercurio Trimegiftro, y las peícgriná-
ciones de Pitageras, de Platón, y de otros Philofofos, á Egipto,
por cnnquccerfc de fcicnciaj pero de cuchos Siglos i efta parte
an perdido toda la antigua gloria , con el barbarifmo iniroduzídjQ
■ por los Mahometanos. Son de animo vil, aftutos, inftables,y gentfc
'que fin contralle fe acomodan á la fortuna del vencedori con Ib
que an cabido baxo el poder de unos, y otros eftrangeros, Arabejy
CircaíTúí, y Turcos jpadecicndo aera, fo aqueftesultimos, eftrema
'tirania. Yafii viendo que no les es licitogozar el frutode fus traba-
Ios, por los agravios que fe les hazen,dexan los campos, y hereda-
des, y la cultura dcllos, fin curar de bencficiarlos>fino quando la hí-
'ceflidad los fuerza. Allende de los Mahometanos, moran en Egipto
'los Cofítas, que como Chriftíanos fe Bautizan, y como Judios fe
circuncidan, y fe llaman Chriftíanos de la cintura. Scrin e dos aquí
unos cincuenta mil ; pero en Ethiopia fon infinitos. Obedecen al ^-
triarca de Alexandria, y tienen Iglefias eñ cUá, en el Cayro,-^
Manfalutto, y en otras muchas Ciudades. Celebran la MiíTa en l'eh-
guage Caldeo, y leen el Evangelio primero en Caldeo, y luego in
ArabicO) como también los Griegos, primero enGcicgo,y defpti-
: es en Arábico. Quando dizen el Pax vol>isj va el mas mozo dellós
tocándola mano á todo el Pueblo, que afiífte ; y defpui dclacoii-
fagraciori diftribuyc pan no confagrado, k los Circm es,coTa
que fe ufa también en Grecia» Francia, y íttti le W;
;.tc
^^■M^^
N I L o.
POrqae avernos de hazer muchas vezcs mención del Kilo, (írt
la que ya avernos hccho^ no feri fuera de propofito dczir aquí
lo que le me ofreciere acerca de fu origen, curio, y naturaleza. Bl
líilo ( pues ) Rioj el mas famolb de todos, no nace en el Reyno
del Prcllejuafij como algunos quieren; ni como quiere Tolomeo»
de dos lagos, que ¡gualmcnre pueftos de Oriente ^ Poniente, fc-
ñaIa,coo diftancia de quatro cícncas cinqucnta millas entre IÍ4
porque en aquella alteza de Polo, no ay mas de un lago entre lot
.Rcynos de Angol:i,y Monomotapa, que tiene por diaínetro, cien-
:to, y cinqucnta millas. Pero en lugar de los de Tolomeo fe ricnc
noticia de dos Lagos, fituados igualmente, de medio dia á Tras-
montana, con dirtancia de quatrocicntas millas , del pii.ncro ¿e
los quales, ( y cfti puerto en doze grados pafTada la tquinoccial J
nace el Nilo. Eílc lago crtá cercado de montes afperiiÜinos, y de
ínertimablc alteza, unos de los quales fe llaman del Salitrc> otros
de la Plata , y otros Cafates. Ella afpereza de puerto , y dificultad
«le paflbs dunde el Nilo naccj y por donde del' ues corre, ^ dado
licencia á muchos para que dixelfen, anda metido por baxo tierra»
afta, que llega al fegundo Lago, que tiene de ancho dozientas, i;
» ,vcynte millas, y cflá baio de la Equinoccial. De la verdad de lo*
dicho, fe tiene ccrtlífima información; porque los Anzicos, { gei>;
te, que contrata en Congo, y tienen trafego por aquellas partes ^
hablan dello como de cofa muy fabida de todos: y dizcn, que cQ
aquel Lagoay gentes, que navegan en grandes navios, vfan letras,
numero, pefo, medida, y fabrican de cal, y canto. Saliendo el Nilo
derte fegundo Lago, dobla algún tanto fu corriente hazia Levan-
.te> arta llegará la Ifla de Meroc, donde fe divide en dos ramosi j
icunido ( recibe al rodear la líla, al Aftapo, y Aftabora ) defpucs
de un largo curfo, llega a las catara¿tas, junto k la iHa de Sieae>
Donde angortandofe entre ciertos horribles peñafcos, cae precipi-
tado i los llanos dc Egipto, que riega con el agua, y fecunda coa '
el cieno, q-je les trabe; i cuya caufa lo llama la Santa, y Sagrad»
ETcriptura, R.io turbio. Ertá rico de fardinas, carpas, lizas, y vari^
os peces , grandiHimos , que fon muy buenos quando el R.io crece*
itM-^íie ^adodo fi j^iu efti baxA Cibui i uc^úa, jf íoa aul faa
al fanoji
BTttó enttc quantas cofas el produze, ninguna ay mas celebre, que
lo5 Cocodrilios. Es efle un animal lemejante al lagarto, de una
braza de alto, y mas de diez de largo; fola la cola, hazc la mctad
<fc fu longitud. Quando come folo mueve la quixada de arriba, pof
miela de abaxo, cítá contigua con el huefib del pecho. Con la bt>v
Ci, devora, y traga un novillo; y fu pellejo es tan duro, que no tc-C
jiie un arcabuz; tiene tanta fuerza particularmente en el agua, que
rünipc no folo cuerdas, fino cadenas: y noay remedio poderlo fa-
rtr vivo della. Yo fupc de un foldado, que en las Filipinas, fe echó
¿k ver por fierras feñales, que uno, que tomaron, avia tragadofe
mas de cien hombres. No es animal proprio del Nilo, porque el
Nigcr de África los produze también, y muchos de la Afia, y infi-
nitos del Nuevo Mundo. Sobie todo lo del Nillo, lo que mas fati^,
có los ingenios de los antiguos Filoíofos, fue fu annuál crccimiciw;
tó: pero ya oy fe k entrado tan k dentro de Afíica, que fe i viflo '
■ evidenteinerte la caufa dcfto. Porque es cierto, que junco á U
Equinoccial jamas llueve en los feis mcfcs de nüeflro invierno, que-' ,
cii aquellas tierras fon verano ; y de la Luna de Abril afta ñu de ^
iAgofto, llueve conrinuamente, y es la lluvia tan rezia, las gotas
tan grueflasj quees cofa admirable.- y aífi que la tierra eíiá arta dt^^
agua, acude tanta á los cercanos Rios, que los haze falir de man"
dre, con lo que riegan felizmente los llanos de Eihiopia, Congo, y
Guinea; y el Nilojlos de Egipto;eI qual comienza á crecer inedia-
db Junio, y le dura la creciente quarenta dias. Los Ainlguos roa--;
ravillavanfe por eftrcmodc las crecientes del Nilo, no iblo por-t ,.
que no alcanzavan la caufa, fino porque no tenían ooricia de otrq.^
Rio, que tal hizieflc. Pero aora fe íabe, que en la África, crecen , '^
de la propria tuerte el Niger , el Zayre , el del Spiritu ianro , y la ,
Závama :cn la Afia, el Pégij,y el Menan; y en la Europa ^ la graní.
Duina. Fn frente dtl Cayro viejo ( fcgun Juan León efcrive ) fe alza .
en medio del Rio una líllta, que el Ihma Mikias,y otros Gifa: don-, "
de ay un folfo en qtiadro, diez, y ocho brazos ondo, con un agua- .
dufto por quien le entra el agua del Nilo, con unacolunna en me- '
dio, feñalada, y dividida en otras tantas brazas, quantas tiene el ,
fbflb de hondo. Creciendo el Nilo, crece taiibíen el agua en «t.,
feJíToj lina, dos ó más brazas el día; délo que dan íubitamcnte ^vi.*,c
*■.' » c
Si U creciente llega k quinze brazas, el año ferí ríquilTiniO ; fi ptft'
fa dedo, corre ptilí^ro por La demsííada agua, que á las vezes hazé^
temblar los ediHcios; fíno llega i doze brazas> amenaza fin dudft
catcfl-ia; y de las doze á las quinze, es pronofticode mediana cogi-
da. Efta cólumni por el efecto para que fervía, fue por los anrjguoi
llamada. NÜoCcopio, eftoes, Nilo Dercubridof. Acra, ya que ave-
nios dado una buclta por Egipto, que es Provincia folitaria, y dt
tal fuerte aparrada de las demás, que no es aún bien averiguada k
qual parte del Mundo perteiicfca; cntrarcnos en la África: cuy|«
parres principales fon la Ethiopia, la Cafcaiia, el País de los Z^
gros, la Nubía, la Libia, y la Berbería.
I DESCRIPCIÓN ^
DE LA ETHIOPIA. -f
Olomco la divide en Ethiopia baxo Egipto, y fobrc Egípl
H| to> pero no feóala lindes con que fe puede dtílinguir la
^¡ una de la otra. Con todo cfío, llama Ethiopia baxo Egrpw
úM Co, á la que confina con Egipro, y eflá fobre Moroe : y
íbbrc Egipto, la que fe dcfplega hazia Poniente, y Mediodia. Ho-
mero la divide en Erhíopia Oriental, y Occidental; aquella fe alar-
ga hazia el Mar Eloxo, y el Océano i y cfta corre con el Rio Nigcr^
jr fe eftiende azia el Océano Atlántico. ^^
N u B I A. m
PAra defcrevir la Ethiopia, comenzaremos de la Nubía» f^^
maneen mano, iremos viéndolas otras fus partes. Paliada
pues la tierra de Sien, á la dieftra fe cnrra en la Nubia, que tiene
w por lindes al Poniente la Gaoga, al Levante el Nilo, i laTramoi»- .
■ rana Egipto, y i Mediodía el DcHcrto de Garan. Eíirabon llama ^
P fus moradores Nube i gente que ( fcgun Francifco Alvarez cfcrive)-
llevan una vida del todo infclice ; porque perdida la cJjiccridady
jr/uz de ia I>o¿bina Evangélica , an admitido infinitos dirparates
\
llK^tlub^ít» vÍRÍeEoii(comoel EclkK)de Nubía ^ íbplicar a(
Slrcíleyqiic les iniíiqífíe SACCtáotes, y Perfonas. que los enfcáalTefl
cn-U^i^les adB^flral&v los Sacramcntes^ct qual fe cfci^^
^tii falia-gtjpuKl. ^lie^cemá de ^Iníflros, y de perfonas EclefiaA
ticas. Dezíah eflos,^pc k)sNubt06j.fblia;n antesembiará Romapot
ObtTposi y que dcrpucs.coroo por las inundaciones de los Moros, y
Mib0)os de la guerra,- les fáltala eOe focotroi avian cáydo, á falta de
HbdbliBS, ? MímftroCi en efirema ignorancia do lav cofas Sagradas.:
»pooo.k poco deiiibadcaí por la impiedad d* los Judios, y Mah6«>
Biotaaos. Algunos Portuguefcs, que llegaron aquí , vieron mucho!
IXerapior dcCfolados por manos de los Árabes, y algunas Imagenei
4e Santos, pimadaspor las paredes» en algunas parres. £on regidos
ipor inugeies, cuya B.cyna fe llama Gava; La Ciudad principal es
Dangala3( de cercada diez mil fuegos) de mucho tra'fego, i caufi
de que eñk cerca del Nilo, y ám Egipto^ Las otras poblaciones fon
'- caferias, y chozas i y lc»e<fifíciosdcgrcda, y cubiertos de paja. Sag
riquezas eonciften en arros* azucar,( aün^c no muy apurado ) diu.
¿alos, Matfíl} ( pwque fe loman mucho» Elefantes, J arta algalia»
y mucho oro. £1 terreno es por la mayor parte arehofo - pero eó^
nodo efto n» le' faltan algunos lagos, y bien grandes, con qt)ien to-*
ny y xMgaa ooanuy buena parte ¿61.
M E R o E.
^ A' Meroe, fe 41ftnva oy Guengare, Amata, y Neb» : y es 1* ttOit
S^' yory y ta mas-hermoA Ifla., que h»ze el Niki»ta qual fegun
Heíodoco, es muy fcmeJMieá unefcudo, con tresmü tñadíos' áÁ *
íargó, y mil d« ancho. Esriea de oro, plata, acambe, hierro, eVti
no, palma,y de tas dem«u c«las,qDe lleva íaiNttbiai A Igunos efcrli-
ipcnaycaaase»n-2;rudra«>qB«fe hazen barcos dellas, fal demino^
Xeones, Elefantes, y Parítes.Eftiptiblada deMahorrcianos eonfc-
deradoscoB l<o»^Morós, oonc» el Prefte Juan, Refiere Efirabon, que
•fitiguamen» tn efl'alSarefa tan grande la aiKoiidad de los Sacer'-
4'Oces>que con un fimplc mcofajctO'mandavan al Rey, que fe ma-
taíTe, y fubíUtuhwiotPO'cn fii*Iugarr pero un Rey maiídoles quitar
' bs. vidas i- todo» en i» Templo, y con elfo quitó cftcabufo.Mien* *,
%ns et Niloydivididcr ea dos rftmos corre al rededor dcíta l^a, ^
^ite de la<p(Wf« d^l«vaiNi^- 64» A^^cú,^ ^o\^6.% Yci^va^v^
-SárabotQÍ enriquecido antes ya con otros B.ioscomo!ó*apiihtalKí||
arriba. Los Abillinos eftan muy peifuadidos, que la Rey na baba»
fue Scüora defta lila jen la qual pone el Joviotres Bueyes, un GcOr
_ til, unMorojy unChriftiano,rubdÍtodelPreftc. De MerocáSicnt
cuentan quinze jornadas por el agua.
g*"^
LOs lubditos del Prefte Juan, fe llaman AbiHinos: cuyo JtapeÜ
rio.n atendemos á los títulos de los Rcynos.que ufa en Qám
provifione^ , y letras, echarcmosdc ver fue grandiflimo. Pues if
intitula Rey de Gioame, que cftá entre el Nilo, y el Zaíre : de Varn
gue, R.eynopucfto mas alia del Zairc : de Damut, que confina coH
jios AnzÍkes:ypor la parte de Mediodía, fe llama Rey de Cafatest
y de Ba^aiTiiditi, R.eynos puertos íobre el primer Lago. Pero oy ci
centro de tuseftados es (como efcrivc Juande Barro,) el LagoBWí»
cena: porque al Levante, fe eftlende del Mat Roxo alta buaquem»
cfpacío de ciento veynte y dos leguas i aunque entre la Mar, y fus
ertados corre una ladera de montes poblados de Moros , que fon
¿eñorcs también de la marina, fino es del puerto Arcoco, que e$
del Preftc. Al Poniente tiene otra cordillera de montanas junto k
la coitientcdel Nilo, riquiílimas de' minas de oro, éntrelas quai«||
fon lasde Daniut,y SinartioSjpobladas de Gentiles, que le pagan trhj
buto. A la Tramontana fe le an de dar los confines con una li noa*
tirada con la imaginación, dcfde Suaquem afta el principio de Itf
Jfla Meroe, que oy fe llama Noba; y tendrá la linea de largo cien-
to veynte y cinco leguas. Aqui fe á de haxec un arco no muy corvo>
por la paite de Mediodía, aila el Reyno Adea>( en cuyos Montes
nace el Rio, que Tclomeo Ilapia Rapto, y entra en el Mar baxo
Melinde) efpacio de decientas finqucnta nueve Ieguas> que alindan
con tierras deGcntÜes Negro*;, y de cabellocrefpo: de aquí da U
bucl[a> y fenece en el Reyno de Adtl, cuya Metrópoli es Arar, en
altura de nueve grados. De fuerte, q iicnedccitcuim>todo cflc Im-
perio feiscientas fcfenia dos leguas, poco mas o menos. Ricganlo
dos Ríos reales, que entran cnelNÍlp> llamados por Tolomeo, AA
tabora, y Aftapo; y por los natural :s Abani.y Tagaffijaqucl naCO
¿id Jj^o Barcena, y clíc del lago Calve. El-Barcena,<aiAlicccgTt-
' »s de JJUe^ro rolo ¡ y el CoW&t c^Cv \;)X(.o \3Ll<3^vuvxvaÍ; a<\ucl«
2> £ t Á t T H i o PJ A. .t^i
illende del Abañi , es padre del Rio de Zcila; y eftc , allende del
•Tago> lo es también del Quilmanc Enice el Abaño, y el Mai Koxo,
*ftá Batnagaflb ; y entre el AbañO) y el TagaíTo, el Rcyoo de Ali-
góte, y Fatigar; y llegando mas azia el Seno Baibarico , el áb-
Adcaj y de Barü> y mas abaxo, el de Amara í y íbbrc la finieftra del
TagaíTo, el dcBileguanze, y de Tigremahon. No tienen los Abiffi-
Bosmucha noticia delNilo, á caufa de los montes, que ay cntre-i
pueñoscntrc ellos, y el Río; y afli llaman al Abaño, padre de las
liguas. Con todo efto tienen por opinión, que fobrc el Nilo, moran
libertos Hebreos fu jetos i un muy podcrofo Rcy> y eftan at Ponien-
te; y masa la Tramontana, ay unasmugeres guerreras, de quien ha-*
tUaremos en fu lugar. £n todos los Eftados dcL Fr^ftc no ay Ciudad
importante, por multitud de^vezinos, magnificencia de edificios^ é
fot otros ceípeíos.- porque los mayores Pueblos no paífan de dosÁU
. Itaegos, con las cafas de tapia , y cubiertas de paja cofa nada nuev a
vx eftos Eftados> pues Tolomeo no haze mención Uno de tres ó qaa-í.
tío Ciudades deuos Paifes, las quales el pone al Medio dia de U
IfláMeroc. Pero con todo efto en los contornos de la Abaflia, n<i
faltanalgunos Pueblos bien edifícados, y de notable comercio. Loti
Portuguefes tratando con los AbilTenos, an procurado darles á cn^t
ccnder, quanto mejor les feria, para librarfe de los exceflivos dañc^,
^uc de los Gentiles, y Mahometanos, reciben de cada dia> afíl es
¿s hiuciendas, pues fe las faqucan,y roban, como en laspcrloDaSf
^■le las cautivan } que fu Príncipe les edifícalTc Ciudades, y Pueblos
tcon fus CaftiUos,y los cinelTe de muros,y foflbs. A lo que refponden»
^ue la potencia de fu Nego> no conciñe en los muros de piedra ü-?
no en tosiobuUos brazos de fus Vaflallos. De ordinario, no uf^
fiedra ni cal, íino en las fabricas de las Igleñasj ( dizien^o que e$'
razón hazerlo aífí, para que aya diferencia ^ntre las cafas de
ios hombres, y Us dedicadas Jl Dios>) y en los alcázares RC'tles.don-
de mora el Governador de la Provincia, que haze juftida. EOas fl-^
cmptc eftan abiertas, pero nadie entra en ellas porque fer¡acafliga<j
, do como traydor. En la Ciudad de Axuma, que pretenden fueCdií-
tc de la Reyna Saba , fe ven oy ciertas ruinas de ediñcíos nuty fe-
ibeíantes á las píraramidas, los quales fon de tal grandeza, qoeaun-
fio^ podido acabar el tiempo de confumtrlos con el cutio (tetj»t^
isi años« Vceufe medxu encxe ellos, de admuablc erandcUAU^'^
,¿41 'D'EscRrpcio ^^
■'^fcy» btaza^de aacho,jr fetenu qaitfo deako codi Ifcn.i de tfenca^,
ñas : otras deqaircnta, y otras treinta brazas, clculpídas de catacH.
teres ignotos ; ay iies , que tienen dozc brabas de ancho, y ochcn^^
¿calco. Los AbifUiios fubditos del Preftc > tienen poc opínioi^
que fu Principe dccicnde por linea refta y de un hijo de Sar
lomon , y de la Keyna Saba, llamado Melilec ; y que cUos decicA^
dende losOñcialcs, y criados conque Salomón acompañó a fu hí^
quandp locmbió á fu madre. Hazen argumento dcílo aún oy,algUr
fias ccrimonias Judaycas>quc obfervan* como es la Ciccuncifioiuy
el Sábado i no comen tocino, y íc abfticncn de las demás cotas c^
ellos llaman inmundas. El Piede, quitada la adminiflracion de^C!»
Sacramentos, y la promoción de los Clérigos para el Sacerdocit^
govicrní, y rige abíoluramenic todo lo demás. Da, y quita Benfi»;
ücios a lu beneplácito, y en el caftigar ninguna diferencia haze d^
clérigos i legos. La adminllhacíon de los Sacrantentos^ toca al Af
"buna. Ei Rey es Señor de toda la cierra, íino es de los dídritosde
Jas Iglclias que fon infinitos i porque lo fon también los MonaftQ*
«ios de San Anton,( que no ay de otra orden>) y los colegios de C»>
«lonigos, y lo? Hermitaños con fus Hiermos, y las Parroquias. Toc4
lal Rey proveerlos k todos de renca> y ornamentos para el culto di-
vino. Ay dos Inviernos, y dos Veranos, los quales fe juzgan no pjv
■el trio, d calor, lino por los dias de lluvia ó fcrenidad. Comíenz^i^
■'ti año á vcynte y feis de Agofto, y lo dividen endoze mefcs, y en.
ittcynta dias cada uno: y los cinco días mas que tienen los años «f>-
*jiiuncs, y fcys el Bixefto, llaman Pagoraeo, que es dczir, remate del
^ño. Quando hazen caminos, fus ordinarias jornadas fon de dozc
milUs. Las rameras viven fuera de poblado, pagadas del erario ca>
■mun.fin jamas poder entrar en Ciudad, ni veftic fino de color ama-
■rillo. El terreno de la Abaífia es univcrfalmcnte abundofo de gw-
-nos( aunque de poco trigo ) ccvadas, legumbres, azúcar ( peco no
*-l0 fabcn afinar) miel, y alijodon. Los naranjos, cidros, y limones,
'-nacen fin plantarlos. Su bcvida fe haze de arroz, y mijo i fin haz*»-
-fe vino de uvas fino es en cafa del Prefte y del Abuna.No le faltan
-Elefantes, mL)Ias,Lcone<, Tigres, Onbs,yaunCiervos. Loscavallos
■ ifon pequeños, pero no le faltan cañas de cavatlos de Aiabia, y Jt*
-gipro. lo5 potros de los quales, crian con leche de vacas, deíJMiís
-r^dc i£C9 ó guatxo dlís que an nacido. Ay gtandes^y fcsoccs Xinaioí^j
'SH^Cl d« itífinitas fuertes j pero no fe fabc que tenga Cuclillos m
picazas. Tiene muy buenas minas de mcrales, oro, plata, hierroj y
fcrambrc ; pero no las Caben beneficiar ni aprovecharfc : porque fon
los natutates tan torpes, y materiales que no alcanzan noticia, ni
ufo de Dotrina, ó arte alguna-- tanto, que á la arte del herrero tie-
Btti pctr diabólica, y á los oficiales deJIa> fe les priva poder cntrat
en la Iglcfia, como infames. En el Rcyno de Bagamidri, ay minas
de muy buena plata, y no lafaben facar fino con fuego dirritiendola
uta barras. Gioyamc, abunda de oroj no muy fino; en el Reyno de
■I>amut, lo facan , y afinan algo mejor. No ay entre ellos pelayrcs>
Y aífi por la mayor parte viftcn pieles de animalesí ni cazadores de
*vcs, y aílí eftán las campañas llenas de perdlzcs, anfarones, gallt-
itas, y liebres; ni finalmente faben aprovecharfe de la fertilidad del
terreno, y comodidad de las aguas. Siembran^ particularmente mi-
jos, ya aqui>ya alli,fegun, y i donde el agua de la lluvia les diere
'Dcafion. Finalmente en ninguna cofa dan muefiras de ingenio, y
futileza, fino es en robar, y pelear, que fon cofas á que naturaU
inente fe inclinan. Lb qual 4 mi parecer procede, de los continuos
Viages, y caminos que haze el Preftc i y del vivir en campaña, ya
^n un País, y ya en otro fegun halla comodidad, y fazon : porque
■'^I yr fiempre caminos , y vivít en campaña fin cafa eftable , y fic-
toe, obliga cafi i los hombres k valerfe en fus ncceflidadcs, de lo
"^ic les viene mas i mano, ora fea proprío, ora ageno. No padc-
*xen tcmpeíVades de truenos, y relámpagos; fino otra arto peor, que
es avenida de langoftasj que Ío talan, y arruynan todo ; porque def-
" truyen las Provincias enteras fin dexar cofa en pie. No uan
moneda acuñada, fino pedazos de orOi y pelotillas de hierro, par-
ticularmente en Angotc; y fal»y pimienta, que es la mayor rique-
za que fe puede alcanzar. De donde es que los tributos que el Prin-
■ cipe lleva, fon de lo que las tierras produzcn, fal, oro, piara, gra-
nos, pieles de animales, dientes de Elefantes, cuernos de Rinocc-
-rontes, efclavos , y otras cofüs femcjantcs. La qual forma de tri-
' buto,( que esnaturaiiínma,)feafatambien en otras partes de Afci-;
ca. La fal fe faca en lofas quadradas, de un grande Monte de Bal*
gadi : donde quizá vivianios de Amanter.que fabrica van las cafa*
* de fal. La mayor, y mas grande Población, es la Corte 'del Pteíte,
dónde quiera que fe halle , baxo t\en4ís de «.Vvaóatw ^t nw.«^ '^^-
- -
\4'í T)SscxrpcT07>r
lores, con tanta diftincion de calles. Barrios, Plazas, y Tribunal^
que en uD momento fabc (u alojamiento cada unoiy el lugar do
ide á de acudir para quanto huvierc mencller. Su grandeza fe púa
echar de ver, enqucifin los Camellos, que trahen las tiendas, cfcíi
ycn algunos, que lo an vifto, que folos los mulos de acarreo, Cm
mas de finqucnta mil. Sirveníc deftos para cargufolo, y yr can
tíos, y de los cavallos para Tolo pelear. Los Mahometanos an re?"
duzido aora efte Principe ( como ya diximos arriba ) á grande cCt.
ttcmidad; porque antes, quando ñorecia, tratavale con tanta grao«
dcza, que no hablava íino por interprete, ni fe dcxava ver fino ío^
las las Pafcuas, Moftrava por gran favor la punta del pie k los Em^
baxadores, y á los mayores privados: que era ufo iiuiy antiguo en-'
, tfc ellos, como lo ponderó Eftrabon. £íla forma de govierno tan ar-?
.togante,y vatiagloriofa>cnvilccÍa á los fubditos poreftremojpor.^ .
fjuc el t'rincipe los iratava como cfclavos, y con el menor feña!¿*
abatía, y defnudava de toda fu grandeza, y dignidad á los mayoreí
ycrfonagcs de fus Eftados. Contiene la Abaffia muy eftcndidos lia-.
siüs, y muy altos montes, todos aptos para fet cultivados. En algtt-*
fias partes Tienten intcnfiífimos fríos, y hielos, pero no fe ve nievéj>
ni aún en los mas altos montes. Tiene el Preftc baxo de fu Impertía
h muchos MoroSj de los quales tiene el mayor numero en Dobas, jr
fon tan honrados, que tiencnporLey de no poderfe caíár.que no
prucvcn primero, quean muerto dozeChriftianoS; y aífi los M'
jcadetcs no ofan patTar por aqui, Gn muy buena guarda.
1
BARNAGASSO.
ENtrc las Provincias fujetas al Preftc, la mas conocida de nofi>¿'
tros es BarnagaíTo, por cftar tan cerca del MarRoxo: enfrcn-»
ce del qual)fe cñiendcdcfdcSuaquem, cali afta las puertas det ef<
.ttccho- Pero no tiene Ibbre la Mar otro puerto, que el de Ercoco,
como fe dixo arriba. Es Pais lleno de Villas, y Aldeas, y rico de
Ríos, y de aguas, y por cfto fcu£luoíiirimo. El Viforcy.quc también
fe llanu Barnagaftb.rcfideenla Ciudad de Bcroa( por otro nombre
Barua ) pueíla fobre un ameno, y pcfcofo Rio. Etianle fugetas U*
Prefcfturas deDanfila, yCantila.pucftascn los confines de Egipto*
Ellos años atrás, trabajó fumamcntccl Turcoá cfta Provincia, aflbJi
\ÁntJcíeUs ticrus, y cauíivandolc U ^cvut ; !wi»in*íAt liaac,Bi
laac,B«M[L
ítagaffbÍ£Xonccrt6conel Baxa,(quc fe intiiula deAbaflia,y rc5-
de en Suaquen,) con pagarle mil onzas de oro. En Uparte mas Oc-
cidental de BatnagafTo fe levanta un monte folitario, el qual comen-
zando con un arto cfpaciofo pie fe va poco k poco angoílando, y
luego dcfpues fe buclve i enfanchar k manera de un hongo, con un^
jnilla de circuitu jdonde ay PaladosReales, Iglcíla, y Monaflerio^
dos grandiifimasciftcrnas, y tanto terreno, que baíia para fuftcntar
cómodamente á quinientos hon^brcs. No ay fino folo un paíTo pa-r
xa poder fubir, afta cierta parte, de donde no ay íubir mas acriba fi-
úocoa maromas, ó en céftos. Finalmente esefteun lugar de tal coa»
dic¡on> que no puede fcr prefo, ni por fuerza, por la alteza de fu
fitio i ni por hambre, por las provifiones, quecl mifmo fe lleva. A*
qui tienen en guarda j por evitar alteraciones, y fcdiciones los deu-
dos del Nego;ynofalendeftepueño,aftaqueU fuerte los llamad
la Corona. Otros ponen cfte monte entre el Reynode Amara,y de
Bagamcri. Saliendo del BarnagaíTo, fe entra, entre Levante, y Me-
diodía, con los montes deMandafcOfjIa, y Grara.que dividen Io$
Hilados del Prcftc, del Reyno de Adel. Mas al LevantCj entre Bal-
gada,y Adel, eftá el Reynode Dancali, poblado de Moros, inioiií
KÍiEmos del Negó, y que en todas ocafloocs le hazcfi guerra.
1;/ . . , A-DE £;,:.■ ^^
C^e Reynode Adel, que corre délos fufodíclio^nKmtes »1 cAá.
T* de Guardtfu, es de Moros. belicoíilllmos, Sü Metrópoli e$ Ara.Fi^
treyntayocho leguas lexos de Zcila,contTaSuducftc. Pertcnecenlc
también las Ciudadesde Zeila, y Barbota, puertas fobre clMar,fue-
ta del cftrccho : en cuyos puertos acuden muchos Mercaderes, ( y
mas al de Zeila ) por el comercio de oro, marfil, cfclavos Abílfinos,
muy eftimados en la]ndÍ3,PcrGa, y Arabia. Zeila, efti en un feno de
Mar, fuera del cftrecho,cn onzc grados. Rcptefenta un no fe que
de antigüedad en las fabricas de cal, y canto. Su territorio abuiid»
de carnes, granos, miel, y azeyte.no de azeyturus fino de ciruelas,
y azufaifas. Los Mahometanos tienen al Rey de Adcl-poc Santo,
porque pelea de contino contra cLPrefteJuan. Imbia infinitos efcta-
Vos, áios Principes de Arabia, y álos Miniftros delTurcoj tesqua-
les en retorno defto, le íiavorcccn con muchas armas; y gente. M'
«ñe lá^i. Gradaamct, Rey ic aqueO-c Vv&% áxíx^\ ía. ww- ^^^«^
_t6 DESCRIPCÍOíí
grandes trabajos i Claudio Rey de la Abafiaívicridofc rótopótGrnk
¿oval Gama, Capitán del Rey Don Juan el III. de Portugal í con líí*
armas, yfocorrode gente, que te acudió del Xcque de Zcb¡t,vcnciílí
¿efpues á los Potrcuguefcs,y AbilTmosjtrasIoque, como dada HccO"
Cia álos del focorro,quc fcbolvicfena fus caías, fue mucrro poriél-
Rey Claudio, y fu ExcrcítorotO) y dcfccho. Pero como dcfpucs dfc
algunos años un fuceíTor luyo, en un echo de armas romplcflesj'
¿esbarjtaOe al Prcftctriumfo dehCavallcro fobrciin afno-jen fc-í
£al, que reconocía la viíloria de fola la mano dCl onnnipotcnA
I)ios, y no por proprías fuerzas alcanzada; hecho verdaderamente'
¿ptable aunque de Bárbaros,
MAGADAZO.
EL Imperio del Prefle, no llega al Océano ; pero confina con los
Hitados Mariti itios,quc nofotros iremos tocando. LOs Señores
dedos £flados fon Árabes; que ya á algunos íiglos fe enfe ñorcaroííi
S' limero con el comercio, de las riquezas í y luego con las arnuai,
e los Dominios de toda la corta de Afiíca, afta el cabo de las cor-
rientes ^ Las Ciildades marttimas, antes que los Portugucfes dcf-
cubricITen la India, eran por la mayor parte abiertas por la parte
de la Mar (porque eran feñores de la navegación ) y por la de tícr-
- ta muradas, por miedo de' los Cafres fus enemigos, por cuya ve-
íindad vivían en perpetuo recelo. Pero dcfpncs que los Portngtrt^
fes dieron noticia de 11, con la ruina dcMagada-zo, y de otras ticN
ras, entendieron todos en fottificarfe. Vecfe lo primero Afion, y
luego Magadazo, Lama, y Brava. MSgadazo, es Ciudad de Arabíi
jhiporrante, piierta en tres grados, bien edificada, y fuerte, de tct-
íitorío fértil, y con un puerto de mucho trato, donde acuden los
ílercadcres de Adel, y de Carobaya con muchos, y varios pañosi
¡"actndo en comea caLubio dcllos, dientes de Elefantes, oro, Efcta-
'íos) miel, y cera. Los vczlnos fon de color atezado, y negro co mo
todos los convczinos. De la cintura arriba, van delnudos. ^H
BRAVA. 'W
'T1^^V2 es ana Ciudad, que íc govierna como República, porTbs
'J^ íifÍLcnái entes ác ficie hermanos, que vinieron i vivir cnclía,
••fifr i//u CiuJjd de U Arabia fcÜcc , í^ut Ct \\iah.\»iatVT*^ ^^^
0Í%.t!\ Afñ^a, por fcr gente que eftimapóco Ja libertad. Trí(T¿n
de Acuña la tomóí contra el qual puficron ellos Teysiñil hoir.brcs
^n, campaña : que quiero advertir eüoj y lo advcitire en cafos le- >
/nejantes í porque de aqui fe pueda echar de ver el poder, v graA-
dc|sa dcftas Ciudadcs> y de fus Principes. Siguefc l'artc. Ciudad
Jierojofa, y grande; y tras ella Mclindc, muy amena , y regalada,
xica de arroz, mijo; carnes, Umoiies, cidros, y frutos de roda fuet-
.jEe: pero el trigo le viene de Catnbaya. Los moradores fon parte
jtaganos, y parte Árabes, y fon curiofosaflícn el vcflij| como c^i
Tíos cdiftcios en que moran, cuyo Xcque fe a moflrado íff raprc mijy
amigo de Portuguefes, que lo an valido, y favorecido en cafos <ác
importancia. De las mifmas calidades es Mombaza { tiene tres mi-
llas de circuitu, y parece mucho á Rodas ) excepto que fu Xeque
X fido fiempre emulo del de Melinde , y enemigo de Chriñianctf-
Juc aíTolada por T.homas Cotiño, el año 1589. por aver fu Xcquc
jhofpcdado j y acogido i Alcbec, Capitán del Turco; como Ain-
paza en aquella mífina cofta, por Alonfo Mello, el ano i ¡SS. Con-
fina con el MonocmugOj del qual fcrá ya razón que digamos algo^
MaNOEMUGO.
£Ste Principe i fidodefcubiertoporlos?ortuguc/cSjnoS^mucItó»a
.años iocafionquízade la guerrá,qac ellos aúiique infclicemc^-
^te» movieron al Monopotapa. Eñíendefe por la tierra^ dentro» m^
^allidelos R!éynosdcMomba0ajyQuilpa. Por la parte 4eOccidcJ5-
^e , confina con Mozambique, y con el R.io Coano» que nace en ^L
..jptimer Lago, y entra en el Océano con dos ramos; de los qualfs
^tX mas Oriental , recibiendo en íl la SaGa> dcfemboca á Qaílqj.'
,*riene el Nilo al Poniente, y el Prefte k Tramontana. Por la pat^e
^ jdel Mar tiene paz con los Rcycs.de Mombaza, y de Quiloa* p<jr
cauCa del trafcgo; ay grandes minas -de oro. particularmente, en
. los confines del primer Lago, y (Je los Pueblos Cafatcs. Sus vczi-
. jios de la cinta ^ baxo , van vertidos de paños de feda > y de algo^
"don, crahíBos pot Mercaderes forafteros, á trueque de oro, piat^,
azófar, y marfil. En lugar de moneda ufan ciertas pelotillas , de
juna mixtura como yidrio, de cplbt que tira á roxo. Los Jacf^ucSy
j Agabcs, BCPtc.í^uílj y ai^ bpftiál,le fon fubditos.- vivera krifi-
j|jyÍ&4,4cí Niío, o^ f^^ ?^ fcsjan^Q La^o» íÍs. V=»V^ w^sj^^ '^-.
%%í ^ £ s c R I p c r o P
^cfto horrible; porque ('allende de que fon muy alfós de cnc^pÓ^
■ife fcñalan con fuego , le buclveu los parpados hazia arriba j y cd^
jjien carne humana defapoderadamentej moran en chozas k ti.
%ampañai y abrá algunos años, que como tempcftad llegaron aOk
«Congo, donde deípucs de aver hecho un increible cftragOj ront*
¿picron fínalmcncc al Rey Alvaro, y lo forzaron á que le rctiraflb
auna cierta Ifla de un Rio, llamada Dclcavallo, donde muriccoh
>Ínñnicos de hambre, y mifcria i y fueron cad por nada vendidos
.-«na ineílimablc multirud. Paflado cl Nilo, baxo del fegundo Lx>
■go, efli cl Reyno de Goyamc, que confina con los de Pangelaa-j
'$os, y con el Reyno de Congo: luego pafTado el Zayre, eftá cl Ré]f-
jHo de Vanguc; y mas arriba entre el Septentrión, y Poniente, él
'*de Damirti y eftos dos poftreros confinan con los Anziques. De
-los Reynos, que cfián entre el Monemugo, y cl Prefle, á penas ía-
.ílicmos los nombres, como fon, Gorova, Colta, Anzuga, Monc
*lo> y Badui<. Entre los dos uhimos, fe ievanun. alta las nttbcs^ '
" yRontesde Aman.
■ QUILOA.
g "I) Ero bolviehdo i la Mar, nos fale al encuentro la Iflade Quiloii
^jT ^ la boca del Coavo, dividida con un pequeño cftrechcdel
'continente. No es muy grande, pero por cílrcmo amena, y muy fcr-
*tilj y abundofa de quanto fe puede dclfear aun para vivir con niti*
^cho regalo. Participa mucho de las calidades del Melindc.La Ciu-i
' dad es grande, y muy bien edificada, á ufo dé los Árabes, que fon
'ícñores della: y dcfde eíla Ifla enfanchan fu Imperio, mas de nue-
• Tecientas millas ; porque cafi toda la cofia de África afta el cabo
■ de las Corrientes , y las Iflas derramadas por aquellos leños , eran
"del Rey de Quiloa ; cuya potencia renia origen del trafego de Cc-
- falaj de quien antes que los Portuguefes la ocupafl'cn, facavan tc-
" ÍBroíinmcnfos. El Rey fe hizo tributario, de la corona de Portu-
"gai, en manos de Pedro Cabral, de quinientos, y dcfpuesdc mil» y
^íquinicntos pezos de oro.
^ MOZAMBIQUE.
_^*Ntre cl Rio Coavo, y cl Cuima, ay algunos Reynos de qoe ic
^ n'cnepoci noticia, como l.oi\ KVorti)aMa.,^Qxvffi!o».>^«'t.*ii%i'^,
-1
"&.£ LZt '£TfIíO»fJ ^
|Ein1»co(í tnftente de los quale's cftá el PromootoriQ Ptafo; Uama-
^o ay de Mozambique: y Coma el nombre de treslflícas. que f^lenl,
tta bocB<lclRioMuz¡ngate,en qtiinze grados Auñraies.£n la {vi^.
- .«ipaly;que tkne puerto figuro, y capaz para qualquicr Vaxelj,ay ue¿i
jpHlí)( buena Fortaleza de Portugucfes, y aunque por fer el íitío taxo,
^^iittmedo j como Heno de pantanos, y lagunas, tenga elayrc a»l
;fgÚ>Ot y cafí pcñUencial ; con todo eílo 1.a oportunidad del luga^
^leMipañada de la abundancia de vituallas , la á Jiecho una de J^s
d¡|lj>»incrcantile5>y celebres efcalas de aquel Océano^ conunapff-
.SHlgcioii puefta en una punta, donde la coila de África comienza i.
iiApblafCe-hazia Levante Fot lo qUe> las Flotas quedefde Lisboa van
:á }a India, fi temen de que no podran concluir fu viage cji el V^~
' rano, paflan el Invierno en Mozambique ■' pero los que Jinelven ^- -
ta India ^ Europa, 4c ftieiza an de tomar puerto en el, para proveer-
:fe de leí necelTario. Los Moros navegan con Vaxeleicozidos cojí
icuerp» y velas de hojas de Palma, y, en lugar de fevo , y pe? para,
calafatar^ ufan ¡ncienfo filveflre. Defde Mozambique aña el Rjp
Cuama, yaze el Rcyno de Angofla, llamado aíH, por ciertas lílíca^i
pobladas, parte de Gentiles^ y £9tte de Mahometanos^ que contra-n
. fia con \ti% de Ccfala. . >;
t MONOPOTAPA.
ri^FNBl Lsgo de quien diximos tenia fu origen el NUoj-lo tiene
'^M^ también otro Rk>, que dcfpucs de un largo curlbic divido
.«A dos cuernos, el uno de los quales entra' en el Mar fctcnta finco
viBJlkis al Levante de Gcfala, y fe llama<;uama;y el otro baxo el
^^ Cubo de^Lu coixientes, y fe llama del Efpirltu Santo. La Guama es
TCaudalofiíIima, porque le entran feys Rios notables, Panami^Luan-
- gua, Arruia, Man^íono, Inadirc,y Ruina; y fe navega por nías de
-■fiete ciernas millas. Eftos dosramos,ron el Mar que tienen al Me-
"diodia> hazcn una iHa, que tiene líete cientas ílnqueiua leguas de
■;circaitu,{ otros le dan mil ) feñorcada de un Principe, que fe llama
Monopotapa. La parte defta lila, que corre del Rio Guama al Ca-
bo de las corrientes, tieni: los Lugares Mediterráneos ftefcos, ra-
nos» y abundofos .■ pero de las Corrientes, al Eípiritu Santo, fe efti-
^iCR^e en campañas llenas de animales grandes -j \' '5«.<^í^.«^'ü^x■^V:'í•
"ÜMai/or el viano marUimo» <lü& \aisbmi,.ois.e. «,<^^^Ví^^í^^-q^
1
chgp
hmdc Ienii;y a0i hazcn fuego con el cíliercol de losanímtl*
jltifVen de fus pellejos. Cerca del Rio Cuama, tiene la Ida mucht
jnonccs cubicrros de arboles, collados, y valles regadas de R.Íx)S, j
litios. graciofosj y bien poblados. Ay tantos ElcfanieSj que( fegují
.fscan por cuenta, con los dientes, que guardan ) llegan. á cinco mí^
ios que matan cada ano. Es animal de nueve codosde alto, y cincíf
4e ancho j eon grandes, y anchas oreja^, pequeños ojos, corta col^
,y grande vientre, y fe tiene por cierto, que no lleva menos Elefaii.
tes la Eihiopia, que la Europa bueyes. Los Pueblos, y tierras lo^
ijKJcas, y los edificios de madera, y paja: y foloi los Grandes fe l^
rconccde tener puertas á fus catas. Las Ciudades principales Co^
Zimbas, y Benamatnza :aqjella 4 quinzc,y eño. á vcyntc unajorn^
dia de Cefala, h.iziael Poniente, El Principe le haze fervirderodi^
Has! el alTentarfe en fu prcrencia,cs como entre nofotros eftar en
i|>ic, y aiU cfto no fe concede ííno i grandes pcrfonagcs. Hazclele la
¿Iva á lo que come, y bevc, no antes ( como aci ) fino defpuc|,
«que it comido ó bcvido. Sus.armas fon una azada, y dos dardos. No
^Jleva otro tributo, que algunos dias de fcrvicio, y los prcfcntcj,
.porque Gn ellos nadie puede llegar á fu prcfcncia. Lleva dozientos
Mallines, por fidclillíma guarda de fu perfona. Para cftac fcguro dfi
los Principes fus VaffaUos, tienefcles los hijos mayorazgos en ^
Corte. No ufm cárceles ni las tiene, porque al punto, que fe conne->
-te el dcl¡¿to, fe dicide la caura^fi ay rellimonios: y los que con nM%^
^yor feveridad fe caftigan, fon hechizerías, hurtos, y adulterios. Loi
■Áombres fon de mediana eftatura,ncgros,y bien difpueftos-Noticif;
Mnen ídolos > mas creen en un foto Dios, al qaal Llaman MohtoidQb
íiViftcn ropas de algodón, labradas por ellos,ó traydas de otras pif-
-•cs : pero al Rey le cfti prohibido vcftit ropas forafteras, por recc-
•ilodc veneno, ó cofas femcjantes. Los mayores guerreros» que tiene
eftc Principe, fon mngeres, que viven como las antiguas Amazonas,
•y valen arto con el Arco en la mano: embian los hijos varones i fus
fl*adres fuera de la ProvÍncÍa> y rctienenfe las hembras : moran ha-
nXia el Occidente, no Icxos del Nilo. El Imperio del Monopoiapa,
.sbrs^a toda la [fia fufodícha, y fin cito fe alarga muchíAimo bazjx
,cl Cabo de Buena Efpcranza, donde cftan los Rcynos de Budua^ó
jToroaj que bajo Principcspariicularcs, reconocen al Mpnppotapa
^biifíf^Úití^jtíi HLSpiedras, y en los R ios. Las qa^«IUii»iniscéi&
¿li^GtfliUiíéllamáti^c^líl^tca, en Dni campaña crrcadáklcinoílb
tffes^^iítrlÁ^Ffovihcía d^Maruc^'pobloda <lc Botonaos, pucíU ¿n^
jW^ltft^íiJhotídWi y ©1 Trópico' de Caprícórno. AlcxaíiíedcCcfali'
¿íí,yq(iinie*itaí'iniitós, al Ponictit6i pero las dcla Provincia d*
Btiri^j y dbQiiticüí jdetrezientas, en ftiys cientas millas. Veenf*
ééti^ch Toroa iCpot otro nombre Budua J con grandJflimo» cdí¿-
di^depr¿dl:ásde incrl^ible gcandezAi (rn final alguna de bctuai, cal»
4k»fttHCT3e^a'ñtcs.'Ayufimt»o^ev«ynte-yíIhcopalmos<!e anchot
^ tiehcn los vezlnos pot opinionjque esfabrícAdbpor et pentomOt
£fti loxos de Ccfala qumientasyaiezniillas pot linca-ce¿ía. 'Sodas
^s oiTa8<afa¿ fon-dc maderas-como avem'Osdi'cho)ydc paja. 7 no
■^ero d<lx'at de dezir acerca-de eftamatoría,que'en la A^ka^ yek
¿ñ^^ dél^ India j*Ias fabricas ¿ncigua^dan mucftraft^de tanta gntffu
éit», y rinitavHIiás'^^itC'fiB pueden poner ¿ parangón con lasRontáV
^i», yaiiriits hazcn venraja i y no feífabe ^uíiín^fiícr&tvfur Auññest
pero lá^modénrnas^ rodaban tenídoorigen deJüs Ar^s. fü
'-" ' ^.MONTES í^' LA LUNA. ' ■■•:
'^N'dlFkís deTóroajCáufán'Uttuma^aWllffá filien lo^on'l^^
y^ ra, l&'áÍte2a^,]^a(peÍ-eeade'I<is'Montes dela'DuU) otAVdlVíib^
^Cafi-jl^óf medio del"Ti7ó]tico(kCa(>tic<Mrmarp(^iadosidi:<g«nt«'tdr^
W&é ínorpitai, qué fe TnAénta de-fruf os, y carn^ De lois ítilbdichüí
''í*éM¿si''(ÍlamatíoSToroá) por fu& mofadores )aflae'tcitíó dS-Bue-
lía Hpñra^afl, ay Sefloribí d« díverfos PtinciJJesi dfr qoien-aflá-c>y
iio fe tiene H6t4cia.alguna en -particular. El País es b^ñadodel ^io
Bav»gaí>q«e&lcdfe lcKS-Wont*s^(HaLuna. A4-Pon¡cnt«dél Mono-
J^tapa^ yá^elt'lo^ B.«ynos dé- Malemba, Miitama., y ^itnbebc > yC
fk Medíodi^a; entré el KÍo Máñice>y'los MoatCfrdaljiXuna» «Ufe
fiérteca> qu¿ Coffe afta H Baváguil. '-^
CAEÁLA. ■
"ENtíela Ol4íBlé,y'Cl Mañicí^re eílieiidc un Reyno marítimo
Eí Ibinadói eSM» Contfeíic algunos pocos Putbicsjópbr mi>
^r delíir Gaíéíift.' Tottia el MKnlíre de niía lílica, puerta a Ja bog»
« un RÍ6, cfeníIelM Bortugnifcs tienen un inifortame ítíi^i
risa Tf'ÉS'^tllP'eiOTf^
todo el ofo ( pot no dezic cofa de infinito marfil ) íjue fe íica clf^
las ¡iicxaiiítas minas, de los fufodichos R.eynos, llega ^ fus manosX
. pou via del comercioj á trueque de las mercadurías de Cambaya> j^
^ , de erras partes: y fe tiene por cierto, que llega el oto X dos millo-
res el año. Ella contratación ertuvo primero en manos de \ow
-Moros de MagaJazo, y dcfpiics de los de Quiloa. Con nombre di
inaífil,' fe defpidcn en eftas partes, no folo los dientes de los Eleí
fantcs, fino, y también los de los cavallos marinos, y deftos ay ma-f
'^chos en todos los grandes ILÍos de África, Nilo, Zayte, Cuamá¿*
jMañícei y en otros. ^
CABO. DE LAS CORRIENTES. ^
EN frente de la tierra firme de que hablamos, corre la iHa ^jt
San Lorenzo, decientas leguasí y llegando delante Mozanú,,
frique, fe le acerca notablemente: donde las agQas, que &(la aqut^
avian tenido anchos fenos en que efpadarfe, apretadas por ambos
lados fe cngrueíTan, apreíTnran, y fe aguijan unas tras otras coiv
tanto Ímpetu, que no ay rápida corriente del mas caudalofo R.Ío¿
que fe les iguale; lo que haze peligrofíHima la navcgacíotidc aque&j
¡Mar lleno de rocas, efcollos, y vaxíos; y aífi los Árabes, que pa^
fiando fus confiincs, avian por muchos íiglos navegado, y gozadqí
los frutos , y riquezas de aquel Mar, nunca fe atrevieron , á pafTas,
efte Cabo, que fe llama por efto de las Corrientes, ( donde las agtt^j
as hallando el Mar abierto, alientan infinito fu rapidídad ) creo^
igae por miedo, de que pallando de alti> no podrían bolvec atraj^
AYAN. ZANGUEBAR. CAIRES. Z
T Os Árabes llaman al Fais, que efl^ entre las puertas del Ma¿f
A-^ Roxo, y el RioQuilimanco, Ayan> por la mayor parte poblad
do por ellos, particularmente i la marina. Al Rio Quilimancq...
ÍTolopkío lo llama. Rapto) comienza el País, que los mlfmos
amanZanguebar , y fe eñíende afta el Cabo negro. Defta parto
favicron los Árabes noticia , y platicaron efla cofta , afta el Cabo
idc las cotticntcs ; y aífi los que viven en Pueblos matitimos ticncA
nombic de Atabes í pero los que tratan mas la tierra adentro. Ce
Maman Bjdaines: nombre, que aun oy fe ufa en la Arabi»» y ^'p-
/^ catieaden por cí, i los AcabWj «^vic Nvita. tu. wu|;^^%?icíoq^_
?^dornp&ñía, aunque (os n^uc^les de ^anguebar, rcÜaoi^nO&fi^,:
quc en AtabigOj es lo pioprío que gente fin Ley, jy el País>Ca-t.
fraria. Verdad es, que ertc nombre proptiaitientc fe atribuye, i los:
que moran defdei Rio del Efpjtitu Santo, afta el Cabo Negro, que
cfta mas alli del Promontocio de Buena EQjeranza. Es tierra afpc:^.
ra^defacomodada, y fus mora:dpres inciyilcs^ y baibatos. No lien
ncn.pucblos > fino, que derramados por los miontes, ; Selv;^, viveit
más como beftias, que como hombres-i fon crueles» cpemig$é4e.¡
tíidas las naciones, y dados ^ bruxerías, y augurios : y de la ü^tRCv.
que losNazamones enBeEbecia,ain eftoscomoaves^e rapiña cor-
len donde entienden, que alguna nxvc i dado al través, y fcfíirU
quecen de las mifcrias de los naufragantes > cofa^que la an pro-
vado los Portuguefcs en fu da&c, mas de uña Vez. De fu gcnte^y
lugares, no fe tiene mas noticia. ^ ,
CABO. DE BUENA ESPERANZA. ;,
BE aqui, paífando la punta de Santa María, y defpues dcJIa la
tierra de Natal , Cofta derecha , y el Cabo de las vacas , fe. -
al de Buena Efperanza , puefto á treynta, y finco grados del
polo Antartico. Tiene eftc Cabo, tres puntas i la una fe llama Cabor,
dt la aguja, que parece que corta todo el Promontorio del retío de
la tierra firme: el otro es Cabo Falfo, llamado aíli, porque al pria-
cípio, muchos aviendolo pafiado, penfavan ya efiar fuera del qii^ ■_
fe llama propriamcnte de Buena Efperanza, que efta en la tercera í
punta. Al qual le dio efte nombre el Rey Donjuán II. Ilamandofc
antes Cabo Tormentofo.poiquc ácaufa de la terribilidad de lasbor- i^
rafeas, y tcmpcüades que ay de ordinario en el, parece una nucvai^-v'
£olia ; y foplan perpetuamente tan procelofos vientos, que los ma-»".'"^
xíneros para averio de doblar, fe alexan de miedo, y le hazcñ'^J^'V
Mar, cerca de dozicntas leguas. En medio dcftc Cabo ay un País,'"
de tanta belleza, y gracia, que fin fcr ayudado de induñria huma-;
na, compite con los mas regalados jardines de Europa} donde eH
la mas alta cima, la madre naturaleza, queriendo excedcife ailj ' ,
jnifma, i formado un grandiflimo llano, que por amenidad de filio,,
frcfcura de hcrbajeí, variedad de flores, y belleza de verdur..s,y hojr-J '
tí :as, puede ponerfe á parangón con uu Íííia'í.'^^^ '^^■^■»-^^'*^-
Í54: Í>'tÍcl7pi^7b 37* ' ^
man k cílc llano, la Meí'a del Cabo.Y porque í un PaiS tah"Jeré;
fono le faltaíTe la comodidad de poder gozarlo; tiene dcbaxo
muy buen puerto, que fe llama de la Conccpcion.Entre Cabo Falfo^
j el de Buena Efperanza, defagua un caudalofo Rio, llamado Somií*
■ ííy que nace del Lago Gale puerto entre los Montes de la Luna. Lot
jque navegan pof aquel parague, procuran apartarfe del Cabo de
buena Elperanza por medio de las borrafcas tan grandes, que de or-
dinario ay en el. Franciícodc Almeyda fu alexó ciento fcíTcntacíi^;
co leguas, y fe puíócn quarenta grados: I'cdro de Aguaya, en qu^
xenta cinco, y Vafeo Carava jal) en quarenta fíete donde murigrOj ^j
i|^e frío, poc el mes de Julio, ocho pcrfonas. ^B
CABO NEGRO. ANGOLA: "
PA-fTado el Cabo de Buena Efperanza, fi bien parece, que la CoftjC
por fugrandeza, corra derecho haziaTramontana con todo efto
ie dobla algún tanto hazia Poniente ,afta elCaboNegro.qfondiczy
flete grados de diftancia : y al dar la buelta topa con una cordillera
de montes, ( los Ponuguefes los llaman Picos fragoíTos ) de inacccC-
■fible altuta, y afpcrcza intradable; dcfnudos, defiertos.y tan pri-
vados de todo bien, que no fírvcn fmo de campo para los vieniat^
y terrero de tempcftades. Lo demás de la cofta, que fe va ya abkv
xando>y ya levantando, ya mericndofcen alta M3r,yyarciirandof8
aígun tanto, contiene muchos llanos, collados,vallcs,y lugares fru¿¿
jtifcros,yfrefcos;yalgunosdc tanta amenidad, que rcpre fe ut anuía
perpetua Primavera. Paffadoel Cabo Negro, aviendofc retirado U
.cofta algún tanto hazia Oriente, corre caG derecha pata Tramon-
, tana, afta los confines de Angola. Efte, es un Rcyno, que folia obe-
^decer at de Congo, pero un Governador aviendofc rebelado, con
»divcrfas emprefas fe á echo muy poderofo, y Rico. Es pobladilti-
'^ moj y van á la guerra i millones, porque h. penas queda nadie en
', «afai aunque i falta de proviíiones, les es fuerza dcxar las empw-
^ fas i medio camino. Peleo con efte Rey, Pablo Díaz, Portugués, f
^^ fue la ocafion, que aviendo entrado fu gente, por viá de contraialT»
. afta la Corte, que es Cabafu, a ciento finqucuta milUs lexosdeÍ|fv
_jnarina ; fueron , el año que murió Don Scbaftiau , de improvííb
tleípofidos de fas hazicndaSjy parte dcllos mucttos, por orden del
*"*" ¿ tfia/o de que & le qaeiia.n üzaa toa A ^rit«>.í w. «JSxyífc
lIMfo Pabla en armas^ y coi\ dos Galeotas hizo cofas míSgnés^ e^ la
WMí^y otu. nbjcr» dctz Goanza. Finaímcnrfc avien doíe echo fuiste
4n iiná'I^quc; haz; el furodicho&io }unto con la Luca|a, acoot-
|p409<|0'd< ciento^ y cinqucnta Portugucfes^ y con varios focotro»
jíUl R*y 4e Congp^ y á^, algunos Principes de Angola^ fi>s conf¿cttf¿
;4ctcíft>Jfroto QMiCbas vetes aquel Rey. £1 Rio Coanza^ifc quien.
joco i dczíacbos^ nace del lago Áquelunda , pueíto ai Pómeñtti
4(1 i^lEO qiK es padre del Nilo. En eñe Rey no cílán los moiitál
X^fHQbefosj llenos de minas imadas de eícogidiifima plara^ por &
^1^ a^ pecpetua guerra. Aypor el Reyno abundancia de orroime^
iSÍtm y de beftias de codas maneras ^ verdad es que las catncft m»
cffimadás Con las de los perros^ y por eftp crian^ y engordáis tm
grande rebano dellos^ para la carnicería. LosS^perdoteíde Angoln
fe llaman Gange^^y fon ceñidos entanco cr^dico^ y vexicracion^qu^
atiene el Vulgo por fe> efta en fys m^nos la abundiincia> yla caf ef-
jti», la vida^y la muerce .-porque cpqio' alcanzan niucha Qóticia.dbí
jijerbás noedicioalesf yiie v«fteif)os> valen^ 4e todo en fu oeaiibo^
:y. Uevanlo con mucho Cccr^b s y en la familiaridad^ quetíencaxofi
ios Demonios^ pre^izen algo alguna vez. '' ' y
G o N G a :
'L Reyno de Congo comienza en el Caho d^ h$ vacas^ quéeiW
en tres grades > y medio del Pelo Antartico 5 y fenece en fl
rbo de Cacerina^ puefto en' doS gradoi!» y niedlo. Verdad ess i]vlb
pL.mztinz» que eftá junto ai Cabo de las vacas» fXnenece at Keyrcle
P¿>QgP> yio$ j^Icditerraneos al de AngQla«<iOrre defdd Mac^afla
, eliagadc Aqueltinda^^r efpacio de feys ciernas millas^ y di vidf*
Xe eh ie|s Pcovínctas> que foni Pemba^ que eftá cafi en medio d«l
-SLeynoi Bátfa> doiide los . antigos ponen la Agilimba $'JPango> qqo
coínfína con Paiigélungo}Stvide»quees la mas Septentrional? Sofi^
vS^^ que comienza k la boca del Zayfe > y Bamba > que' és la iogísf
: noble : dónde cñk la Ciudad de San Salvador^ en JaLqiñil rcñdeél
A&ey> á ciento (inquénta millas kxos del Már^ poeíla fobrc^uhfal-*
.to^ y pedregófo monte > peto con un llano en la mas 9itaeílba^
:iabundoro de agnas^yVle todo bi^n^dondc -viven cerca de cien Atil
' ^zlnp$«Tienen los Pórtuguefes rn efta Ciudad (üBairipi apartado
1^ los denívás, de Media aulla de círturtoiocfló timoj tendrá 1^ iU^-
'¿^ t "> » ■• • * '"
, \ • • * '"i • » • - ^ji*
'T^iOt del Rey. Lo reftantc del vulgo moran por la niayof paFte defJ
■raraados por Aldeas. Toda efta tierra es :\bimdofi!l¡ina naturafc
mente de aguas, frutos» y anímales: y tendrá trcynta mil Poblacii
ones. El Rio principal « el Zayre> que viene del fegundo lago dcj
^ilo, y es de los mas caadaloíbs de África, no tuvieron los antU
>¿uos noticia alguna de el, tiene la boca, de ancho, veynte, y ochd
millas, hazc en fu curfo muchas, y ¿randes Illas, defaguan en éi
<nttc otros nios la Vamba, y la Barbcla, que viene del Lago prii
l.ifncio. Sin efte tiene el Reyno otros varios Ríos, que tienen fu orE¿
^n del Lago Aqaclnnd3>y los principales fon, la Coanza, quccon'i
ína con el Reyno de Congo, y de Angola; la Lelunda, que cria Q<A
codrillos, Ippopotamos[ de los guales toma nombre la Ifla de 16j
Cavallos, ) y el pefcado Puerco, gordiflimo, y tan grande, que aU
ganos pefan mas de quinientas libras i el Ippopotamo, es de colot
leonado, y de poco pelo, fale las noches en tierra á pacer, y por laj
mañanas bueWe al aguaí de los quales crian los Africanos algunos,
y los buclven domefticos, y fon de furama velocidad, pero an de
guardarfc de pjíTarcon ellos aguas de mucha hondura , porque al
punco fe zabullen, y a:ufan en ellas. Engcndranfe también en ellos
Ríos de Ethiopia , bueyes, que viven algunos dias en tierra. Efta
abundancia de aguas, acompañada del calor, que recibe por la ve-
cindad del Sol, haze el País fertíltlTimo de plantas> hiervas, frnto^
y gtanos: y llevaria fin comparación muchiíTimo mas detodoefto»
fi la naturaleza fe vicfle favorecida de la induftria de los moratioM
res. Allende de tas cabras, ovejas, cicrvas,cabrÍolas,gamo«, carne*
ros, conejos, liebres, gatos de algalia, y abcfttüzes;ay muchos Tw
gres, animales igualmente enemigos de todos los demás. La Zebra»
es animal tan grande como un mulo; pero de incomparable li*
gercza, prcfado de color negro, blanco, y leonado, con unos lifto-
■ nes de tres dedos de ancho, que parecen muy bien. Los Búfalo^
lAfnos felvages, y Dantes ( cuyo cuero es duriflimo por eftremo')
van hechos crquadroncs por los bofques; pero de los Elcfarues 'a)F.
infinitos, y tan grandes, que é fabido por petfonas dignas de fe, ayi
algunos, cuyos dientes pcfan dozientas libras , de diez, y feys on-
zas cada una. Son mas veloces, que qualquier cavallo, por razofl
de los largos paffos, que dan, aunque pierden tiempo en la dificul-
ud> guc al bolvcríé» tieneo. Atraaca los uboUs con la£ elpaldaj^
¿Lomb
l^u» tontee coa loK dKntes, ó (c levanta fobie dos ^<».ptn 6«-
jncrlas op5.Xas iiembias llevan el pfcito vcyntr, y quatco meí^,
feto ñaparen uno de fíete en fíete años> y dizefe que viven ciento
^óqnema Es animal benigno , y qtte confíado en fus fuerzas , no
pfeade fino i quien lo ofende : foto como por entretenimiento,
levanta <on fu probocíde á los que topa. £s amigo de aguas, y fe
SRriHillecneUasaftaUmaadde:la^abcza, bañandofc lasefpaldas,
-ylo demás con la trompa. Tiene el aieto grueíTo de quatro de*
)pos : 7 aiÜ é entendido^ que aviendo tirado á un Elefante con uijift
^dreia> no fíie herido della aunque lo toco de pleno^injrs jM! -
«veilo machucado, nuicid de alli i tres días. Ay en el, Liebres m
4utnze palmos de largo , y cinco de grueíTo , que fc^ engiillen ua
¿iervo. Ko le faltan gallos de la India, fayfanEs, tordos^ y i«fiiH-
t^ aves de rapiña, de la tierra, y de JaMat jdc las quales algums
jwdan baxo las aguas, y los Por;ugueíes las llaman Pelicanos..
; LOAKIDA. KEZÉMA; !
ENT frente de la parte mas Meridional dei Keyno de Gongo, don-^
de confína con Airóla, cña la IQica Loanda, de veynte ml<
J)as de largo, y una de ancho, por donde mas ¡ entre la qtial, y <Í
Continente, ella el mejor Puerto de aquel Océano. Ay por fu coa»
jM»rno infíníias Ballenas, y fe pefcan ciertas conchas, ó caracoles»
^^HcpatTan por buena moneda en Coilgo, y en las tierras convezi*
^s.Elagua de fu5pozos,quandoelMarfe,abaxaeS'falobre,yquand»
«rece dulctílima. Tienen los Portuguefcs en eña Iflauna Colonia, f
«fíi contratan en Congo,y Angola» de donde entre otras rique7as,fa-
^Q cada año cerca de cinco mil efclavos, y la alcavala de to q fe fjc*
toca por conciertos antiguos.á la Corona de Portugal . Hazla el Lag<k
^quclunda ayuna Región, que fe llama Kezema, cuyos moradortíl
ie tratan, y govicrnan á modo de República, mueftran voluntada
los Foituguefes, y los firven en la guerra contra el Rey de Angukil^
LOANGO- ANZIKE. f
P Abados los confínes de Congo, fe entra en el Reyño de LoáiM
go,Ileno de £lrfintes, cuyos vezinosfecircnñeidaA.'Tras elf^
Ifefigaen ]o»Anztk<«'pobladores<teungt>ind&P*í<JporqQ0-lte^ift
jAi^^ Za<^ttj aA» U^ dc&uos dcUl^>^^Jteb.^a»'«>'^'^^^-
.i% V s s t: R r PC i o tr
4Íe azofafy^n faodalo Roxo, y de patdo, que es el mejor, y.no fá^
.quien pretende es efto el verdadero palo del Águila, porque cier>
#oesde admirable virtud. Tienen un Rey principal, y muchos l'rítt.
cipes lo obedecen como Vaílallos, Contratan en Congo, y llevanb
4al} y caracolitaS] 6 conchas mayores, que las traen alli de ia lúa
íie Santo Thomas.á trueque de telas dcpalma,de marfil,y( lo qai
es mas ) de cfclavos de fu nación, y de Nubia i y fírvcnfe de lac
vcaracolitas por medallas muy preciadas. Uún en la guerra adaD>
^35j de la pieldc un animal, que los Tudcrcos llaman Dante >-f
«reos pequeños, y faetas cortas arrojadas con tal preUcza, que tsu
ran veinte dellas una eras otra.anres que la primera llegue al luc*
;lo. Tienen carnicerías de carne humana , como nofotros de ca»
.ñero, y vaca. Comenfe los cocraigos , que caurivan en la guerrjl
idan Tus efclavos al carnicero, para que Los mate, y venda á quafr
'Jtos^ó como mejor pudiere, Ano pueden facar mayor precio pot
:cllos j y algunos fe ofrecen á !a carnlceria , por amor de fus Priií-
■<ipcSí y de fus dueños. Son tan leales, que no huyen en la muerte
,|K>r ferviciode fus Señores: y aífi los Portuguefcs de ningún gcneiti
¿e cfclavos fe fian tanto como dellos, y fe ficvcn no poco deiÉtf
|>ara la guerra* ...t
•CABO PRIMERO. DE CATARINA. DE
L o P E G o N Z A L E S.
PEto bolviendonos á la marina, veremos que la tierra falicnde
algoá fuera azia l'onícntc, forma tres Cabos, cño es, el Ca-
bo priraeroj el Cabo de Catarina, yelde Lope Gonzales, muy no*
.tableporíuprehcminencia. puetlo á un grado de altura, palfada la
_ Ünea Equinoccial: en frente del qual cflin los Bianici, gente d'c
■* ■ quien tenemos poca noticia. De aquí va corriendo la tierra cafi de»
I fecha hazta Tramontana ^ ada la punta Delgada, pot cfpacio dé
■ cinco grados, y dos tercios. Paliada efta punta fedcfcubrecl R.iode
I iosCamerones, lleno de pequeñas Illas j y por la tierra adentro,
I Jes l\iebIos de Amby i y masarriba, á la n>ano dicflra, el País de
■ 'Medei'a;yá larmieftra,cldcBiafar,cuyos v'czinos fondadosfobte
B «manera i encantos , hcchizerias, y i todo cxercicio Mágico.
1r.B^ i. *ii'*. JE r » ./ 1) >
MELEGHE'ra.
DE aqaí doblando azi a el Poniente, cftá el Reyhoide Bcami
.concilla Población arto buena del mifiDo nombre^y elpu^t^
io Giírtc;.Sus vczincTS fon Idolatras, muy torpesvy bcftialc.vaünquífr
iorPrincipequierc Icíkvan^.y traxenii lo grande^ y no íc pc3:mit«
me üho con folenidad^y con muchas ceremonias*, ti País lleva m«h
cha pimienta larga ( llamada pocios Fortuguefes^ pimienta decola^)
fno:m(e^)or» que la de la india ; k cuya caufa'los>Kcyes de Portugal^
«¿D permiten el ufo de aqneUay por no envilecer eldeefta: aúnqite
£á* embargo de todo efloy los Coflari^os Ingieres, que corren todft
mQz 6dfta>üs Uevan della^ masde una vez. Siguenfé las tierras dt
JDauma, y de Temían > y mas baxoliazia Mediodía , MeleghetOi
Provincia celebre por una femilla de colot rojco^ y de fabor vehe«
ttentiífimo^ y fogofo^ llamada por los Boticarios Grana paradiS»
Hazcfe también xabon de azeyte^ y de ceniza de Palma^ que faaziD
doblado efeda>que el nueftro^ y por efto eS'prohibido 4 los Pottiiíi»
gbcícs^.los quaiés tteneu aqui .un &erte> opormejor dezir Cotonif^
cpueftacafi baxo de la Equinoccial^ llamada San Jorge de la Miüft^
con cuyo medio atrahen á íi^poir via de comercio,el oro>y las TÍqiH!«
fias de las tierras convezinas. Siguefe al Ponierrte la Guinea, Pák
]|¿áñdrínmo, poblado de gentesy'qqe los antiguos llamaron Aut^^
^¿xlcs^y Idiophagoss toma el nombre de Genni> que es fuMetropó^
ii, puefta fobre el RioSenaga.Losque viVená la marina fefuftentatt
.¿e pefcadorlosMediterraneosdelegartos, y femejantes favatidi^
yicn algunos lugares de mejor temple, de hiervas, y leche. Habifán
por:familias; pelean muchas vezesporelihterefiedel agua, yde k>s
paños, y no alcanzaa noticia alguna de ktras ni de artes. Quando
el Sol eftá en lo% nueflros Signos Septentrionales > elVán los Guínc-r
^es( cuyo día esdc doze horas^ y media )Tefidr4idos todo eldia il caiá^
ia del demafíado calor^y illa noche acu(kii4 fus mencAeres.Latt^
erra no produze arbol^ que llevefruta,nik>s hombres {>el os, fine ¿i
algunos pocos>y creíaos, en la cabezal venden i íus hijosyperfuadt^
.éo$y que no pueden aunque fea^i e(clavos ten^r peor vida nr trafoí
^Ji- cita mlferia natural del País, fe le añade ^1 eñrajgo, que le l^zen
las Langoftá^ que fi^biea es incfiittabtt «1 diai^QyqVchasen^ ^»iNi
li^Africa interior^ no |acMe finos q;^ Qx ^\Q^vQ^'tt2^
*S«6 ' pESCRTfCrOl^
■ ñeaj la qoál viíitah muchas vczes, y en tanta multitud, que primerdi
''qual una grande, y denfiílima nube quitan la luz del Sol, y ta viíta
del Ciclo i y luegodexandofc caer fobtela tierra, la cubren toda.
y ia talan, y confumen fin dexac cofa verde en ella ; y conocen fíi
« avenida dos 6 tres dias antes, con la amarillez del Sol. Pero aqu¿-
' líos miferables fe vengan dcUas, matándolas, y fccandolas al SóX
"patacomcri lo que ufan nniverfal mente en la Etiopia, y Arabia j-jr
/aun los Portuguefes, an hallado tinajas llenas delbs en la colla do
' Cambaya,dondc hazen no poco daño. Los que las an comido atedia
£uan>que fon de muybuenfabor,y que facavne es tan blanca como
la de losGambaros, y LagoAines de Mar. E querido hazer cña di-
'grecioncilla, poc ilíudrat la Vida del Sagrado FiecmCoc de]£^l^«
^ ÍCH1Í.ISTO San ]uan Bautifta.
SIERRA LEONA.
POr la CoftadcMar,deMcIcghete, y Guinea, fe ven algunos ar-
royuclosdc pocas aguas, ydeccrra corriente; que fon todo lo
'tucno, y mcjoc que efta tierra tiene. Qiie toda efta genre, acude
Í[onde niana> ó cotie alguna agua, que losrcfrcfque el terreno, y
es mate la fed. Vecnfc también varios PromontorÍos,quefc meten
■'en la Mar: el Hcrmolb. el de lasTies puntas, el de las Palmas, «I
¿e la Verga, y la Sierra Leona, que es un monte aJtiflimo. y aífi fe
dcfcubre de muchas millas lexos. Parece fcr el que Annon, y Tolo-
mco. llaman carro délos Diofes. Llamanlo Leona por fu tcrribilí»
dad, que tiene la cima continuamente cubicTta de nubes, de quicO
falcn efpantofos ttuenos, y horribles relámpagos ¡y cfli lleno dc
' Monas, y Ximios, y de fcmcpntcs animales.
CABO VERDE SANEGA. GAMBEA:
Slguefc Cabo Verde, que Tolomeo llama Arfinario, uno de los
mas notables Ptomontorios de toda la África; tiene á dos Rios
por confines; clMcridlonalfellamaGarobca. y el Septentrional Sa-
lega ; y fe cree, que fon brazos del Gir,ó del Ni^jcr. La Gamboa
nace délas fuentes, que Tolomeo feoala al Rio Nígcr, { pucfto por
todos los Antiguos en eñe Paí<, ) y de la Laguna Libia ; es Rio mas
f:^udaloro. y mas hondo que el otro, y que en fu curfo da mas tnid-
ueu^^erpc^a las ^ualLC&&bii<^& vjtkUcbvo^QUQS^o&^Cwgi
1 1 t A t r n t o f t jti f •
f*o> y ochenta leguas lexos de íli boca> tienen tos Fortugaereí, »
*,»£lotía ,qne fe llama, Rcrcatedc Cantor; donde i trueque de Oii^»
' xnetcaduriaSj facan el oro de aquella tierra. Cafi á medio canníno
ayuna lila que fe llama de los Elefantes, por la multitud, que dellos
ay. La Sancga, viene del Lago Kelonido, y forma algunas lilas,
que por faafpcrcza no valen fino para íicrpcs) y otras favandijas;
"y hazen el Rio en muchas partes innavegable. Ciento, y cínqucnra
leguas mas acriba defuboca, defpeñafecon tanto Ímpetu de ciertbs
ncñafcos, que fe le puede paíTar pot debajo fin mo jaríc; al quai lugar,
^iaman los Negeos en fa lengua. Arco. Yo creo que lo meGno és
del Nilo baxo de fus cataratas > y Eflrabon efcrive de ciertos Ríos
de la Hircaniaj que eaen de afpetifitmos montes, con tanta furia,
al Mac Cafpio, que podrían pafTatles por debaxo, exercitos ente-
IOS fin mojaifc. Entra en cite Rio]( fin otros muchos, cuyos noni-<
bres ignoramos ) uno, que porque paffa por tierra roxa, lo pare-
cen también fus aguas; y el que antes que fe junten, bevicre de
las aguas del uno, y luego defpues de las del otro ; k caufaran af-
cos,y vomites. Junto i la Sanega viven los Jolofes, TucuroneS,
Caragulones , y Baganes, naciones de gente barbara. Finalmente
entra en el Mar por dos bocas ; la una de las quales tiene una mU;
; lia de ancho : y es cofa admirable, que fobrc fu ribera Meridional,
fon los hombres negros, y bien formados, y el terreno frefco,,/,
grueífo i y fobrc la Septentrional , fon de color pajrdo, y JJequft-
fios, y el País flaco, y miferablc. Ambos cftos Rios, llevan varios
peces, y animales aquatiles, Cocodrillos, Cavallos marinos, íicc-i
pes \ ladas aunque no muy grandes i y acuden á bcver de fus aguas
diverfiflimas cfpecies de animales. La tierra que cft^ entre los dos*
^ caufa de fu inundación ( porque crecen, y menguan de la fuerce
que el Nilo j y fu creciente comienza á quinze de Junio, dura qu*-
icnta días, y otros tantos mengua ) abunda de todo lo que el clfí
jna permite , como fon havas , judias, y mijo ; porque el trigo, J
Jos otros granos, centeno, cevada, y uvas, no llegani fazon, ^
caufa de la dcmafiada humedad; fino es algún poco de trigo, junto
á los defiettos donde viven los Caragulones. Pero fu ¡particuíáfí-y
principal alimento es el Zaburro , el qual fiembran deípues de fa
«reciente de los Rrós, echándole por encima algún tanto de are«
abraza cxeeAivafficnte la trcttt.
|u« pasa dcfcndeiio del caioc^ que abi
jEtf2 T> t S C R I P C I ó N
Écven cierto xu»o, que diftila de no fe que palmas pajadas _
. efle efecto., que fino lo ciemplan, embeoda vo con meóos rigo^
que el vino. Ño les faltan grandíllímas fíerpes, Leones, leopardos»
■y Elefantes j pero no tienen otros Cavallos domefticos , fino 16i
bueyes , ( y pequeños ) y Cabras : y los Cavallos trahidos allí pok
ios mercaderes, viven poco. El ayre k caufa de los muchos lago^
que hazcn las inundaciones de los Rios, es húmedo, y grueffo ■■ y
.gtufiílimo el roció, que allí cae. Defdc Oíiubrej afla por todo Ju-
lio, llueve a la hora del Medio día, con muchos truenos, y rclam-
jwgos. Entre la Sagana, y Cabo Blanco, eftk la playa, y el País ^
' 'Antcrote , todo cali arenofo, cfteril, baxo , y llano j el qual tomA
«el nombre de una Aldea. En eftc efpacio eftán el Puerto de Díoi^j
y cl Puerto de rcfcatc. Toda la Tierra , que avemos defcrito dcf-
'dcl Cabo de Buena Efpcranza aíla aquí, efta poblada de gente ne-
gra. Los últimos fon los Gelofes, pucftos entre los dos fufodichos
-Ríos por efpacio de quinientas millas hazia Oriente. De fucrtci,
■que la Sancga es el termino donde fe acaban los Negros : con todo
»«Üo, juntoá fu ribera ay hombres blancos i caufa de las mugercá,
, Ya que nos avernos defpedido de los fufodichos Rios, y de ib
que fe puede dezir en general de la quaÜdad de la Tierra, y Je
ífus moradores; fcri bien digamos de algunas gentes, y pueblan
.particulares. Bolviendonos pues hazía Levante, cfli en los coitfiU
'ncs de la Nubia j Horno, Provincia grande con un efpaciofo Lagos
^ cuyo Principe le eflin fugeros varios Señores ; y el Anania cf
crive, que en alguna ocafion á peleado con cien mil Toldados coij-
, tra el Rey de Cabi : y Juan León, atcftigua, que tiene tres mil Cá^
^ vallos foralkros. No pone ctra pecha á fus VafaÜos, tino folo i^
diezmo de los frutos. Viven fin religión, con las Mugercs en c&*
■ 'j^fnun. No ufan nombres proprios, fino que fe diferencian unosdb
otros coii algún accidente pcrfonal; diziendo el vizco, tuertó^
«oxo, y enano i como lo ufaron también los Latinos, de donde na-
■ cierpn los nombres de los Flacos, Frontones, Nafones, Cocelítoíi,
^CraffoSjCralTJpcdes, y otros. Confinan con el Reyno dcGoram,'
-t €Íondc la gente, que vive al contorno de un grande Lago, es de
color, y lengua, muy fcmejante á los Gitanos. Siguefe Zanfará,
Tierra mifcrable, cyos vezínos fon NcgtiíTimos de color, de áP-
1^s¿to may icnrejaiiie a. las morus ^ ^ de coftumfa tei mas beíliaile^
t
^e toípes} y á fu Tramontana. Reyna el Rey de Guaíigara^dé
alguna confidcracion, fí bien no tiene poblaciones de importancia»
lino es una que da nombre k todo el País ; fu gente vive en cafe-
rías,/ chozas. Dexando k Zanfara^fc entra en la Provincia de
Mandinga, riquilfima de oro, y á fu caufa fcequentada de Merca-
deres de Arabia, y de todas naciones , que con los medios poflí-
bles procuran farparle fus riquezas. Su Metrópoli es Songo, Cíü-
df)d Illuftriílima, la qual efti al Levante del Cabo de las Palmas
■ ot efpacío de quatro cicntas veynte mlHas : llaman i efta Pro-
incia los Portugiiefes Mandimanza, nombre de un Rey de quica
tuvieron alguna noticia en aquellos primeros tiempos de fus dcf-
cubr i mientes. Al Septentrión de Mandiga, efti Cano, cabeza de
un Reyno Rico de ganado , arroz , y algodón ; donde viven los
TuloS) y Moncos, que tienen ritus Ciiriftianos, y por la mayor par-
te fe nombran con nombres de los Apoftoles. Saliendo de Man-
dinga, defcubtimos k Guber, Tierra arto Pobladaj aunque en cho-
zas, y poblaciones pequeñas : y tiene á íu Poniente un defierto ar-
to grande, /al cabo del qual yaze Gago, lugar mercaniil ; porque
acuden aqui infinitos Negros, que traben grande cantidad de oro.
Dará Uevarfe en contra cambio del, cofas de Berbería, y de Euro-
pa ; y la que entre ellos mas precian es la fal. Confina con la tict-
'ra de los Mellos, que toma el nombre de fu MerropoU, que ten-
drá feys mil fuegos. Su Principe es muy famofo entre aquellos bar-;
batos. El País abunda en Zaburro , carnes, y algodón ; pero no tic-,
ncn animales quadrupedos, y de ciento que lleguen con las Cara-
Vanas, mueren mas de los fetcnta. Sus Vezínos exceden en policía,
y trato ^ todos los demás Negros. Proveen k Guinea, y Tombuto»
de muchas cofas. Padecen exceílívos calores, y por no perecer en
ellos, beven todos los días fal dcfleyda, y dcfccha en agua. Su Rcf
tiene el Eftado, yCorte junto i Gambca: en frente de la qual tcyna
fobre la Sanega, el de Tembuto, Reyno famofo en la África. To-
ma el nombre de la Metrópoli, que tendrl dozc mil cafas, ó por
mejor dezir chozas echas de greda, y paja. La inundación del Río
los enriquece de grandes paftos, ganados, y frutas de icchc ; pero
^o lleva otro fruto ( como ni ias Tierras convczinas ) que el toro,
^ue es como la ca(\aña, aunque de fabor algo amargo. Ay Cava-
líos aunque jpequcaos i losbue^» IwVw^vtív'^^^^iK^aR»-*-']*»-"'*^^
de moneda afán cierta; conchas marinasíquatio cíentas de ffS^tfl
les valen un ducado. Acuden á cíta Tietta los Metcadcrcs del O '
lo. Fez, Tunes, y Marruecos, por el oro de Mandinga, que tici
Ai Levante de Tombuio efia. Cabra, Ciudad grande, y cofiof
éc animales.
LIBIA. SARRA.
EL nombre de Libia, fe aproptia i aquella parte de Afríca^ «
por fet defíerta , la llaman los Arabcsi Sac. Apaitafe de 1
confínes de la Sanega, en parres.docientas millas , en otras.t res q\Ú
tas azta Tramontaba: y fe cdiende del Océano Atlántico aftal
términos de Egipto. Sus defiettos fon de muchas manteas; pord^
unos eflín llenos de menuda arena, otros de guijarros fin agua, i
otros fe halla algú panrano,y el rerreno produze algunos pcqucño4< I
arboles, f plantas: y euefe¿lo fe anda univcrfalmente ocho jocaa--^
. das por el fin hallar agua, y fi alguna fe halla es dcpozr.s profun*
' idJIümos, amarga, y faUda i y aún algunas \-ezcs el polvo cubre loe
' pozos, y en tal cafo los hombres, y bellias viandanics n-.uercn jm>.
tímente de red.LosMcrcadercs>qae vandel Rcynodc Fezá Tonu
r 1iuro,ó de Tremefcen Íl Agadaí, óai Ca;ro> allende de losCamoJ
líos cargados de fu mercaduría, llevan algunos ottos cargados de
agua > V en vccque les falta, matan los Camellos, y bevcode la que
^s hallan en los ínteflinos i poique un Camello bevedc una vczpt*
la mas de doze dias i y i no fcr eltos animales, oo fe podría contra-
lar poreHa tierra. Juan León, efcrivc de ua Mercader» que compró
ttn vafo de agui por diez irjl cfcudos, y que de ahí i poco el que la
Vendió, y el que la compró, miu^eron axLbcs de &d. En la t'tcria de
Targa, folo ít algún poco de agtia baena;r llueve erccleme Manita
. Joofoi Tegaza ay fajnis.ctiya lal feUcTa aTomburo, que cflii
Vc>iuc )ociudjs. En ctlaraQjJad de trcnasfc pierden los Rios,qoC
^•een del Atlante, ó hazco algunos lagcs, que es lo fumo de biea
.^v p«CiKn;comoeí dcGir, j etdcGuco$an. Con todas cAas di-
fe * * M^Bo &)ian .Mcvcadctesqye aodaa poc edos cammo*. Lai
^y ms^tK i ca los extremos de k» dcficnos fon fas aco^das»/
^ fKttcs, cocbo fi Uoaea, lugat de gran paflo. t de Hmm <«►
^£cs^idi>2[uc pequeñáSv Per; aqui paflfan las Caravanas^ qire i3e Tom»^
faoto^ f <Íei i^ís de I6s Negros^ trahen azúcar piedra^ y oro á Bep«^ !
I]yena^> ^trueque de nuedras cofas. Es cambien de graneoncurfo-
^A^cfes» Ciudad buena fobre un Rio, que entra tn la Sanega^ es bien:
edificada» y llueve en ella muy buen Manna. Efcriven algunos, qucí^
4tl Principe de Hoden, que fucede por elección, paga ciento finquen-
tamil efcudos cada año al Rey de Tombuto. Los Libios fon Ara-*
]|0tpQC ^ftremo pobres, que viven de robosty cofas femé jantes > Ti|
4|f^nario aliméto es leche deCameUos9(q es fu vino,)y carnes ceci^
jtosry los defiertos engendran tortugas, abeilj:uzes>.dubos>y guaral6s:>
(fofll los llaman ) animales indómitos. Su cotidiana indufiriá, es:
Mobac los Camellos ágenos* No hazen- afiiento en ningún lugar^-fi^j^
mo mientras ay hiervas para ios.paAos ; pero aunque van peregrinat»«^i
dú por unas partes , y otras tienen en cada Puebla;una cabeza 4 -
quien obedecen á la qual pagan lascatavanasde los Mercade^res^i^K
pequeño tributo. Con rodó efto políeen mucha falud, y^o aygeiii*^
Desque mas fufra la hambre^ fed> y defcomodidad de cofas: cú'y4'
XHimeroes Incxeible. Sumaith, es cierta generación deft o5> que mo»,'
rt enlos/defieftosjque eftánen frente de Tripol^^y abr^ entre tob.
dos ochenta fiúl> que finen efpada« ^ • • ; :•
'dUALAtA. AZANEGOS. GAOGÁ;;
. L Poniente de los defiertos> paflfadó Hoden; ^fiá <3ualafi%
L pequeño -Pais^.con tres grandes cafcrias> riquiflimasde oré¿
y jtiada pobre de trigo : aunque fe confumen unos á ote^ con fing
j^rpttuas difcordiiis. Confínartcon los Azanegos^ moradores di»
sin efleriliffimo País. Los que viven 4 la marina íe fufteman dtt
f efcado fecó fin fal. Con todo efto tienen algún focorro de la fofu
iakza de Argin. El alimento de los Meditti^aneos e^ una ciertíi
iemiiia muy lemejante al panizo ^ rayzes^ hj^rvas^hojasi laguvdl
cozidos con el ardor dctSol^ lagartijas^ y Otras femejantesrinmiMK
dicias: aunque fu principal alimento es leche de animalei>q^
crian^que les firve de <^mida^ y bevida^ por lo quey nunca liijH^
las hembras. Ay algunas Cabras^ y Ciervas. Entre otro$*i^iiív«ltil
ay Adimaífle.sque fon tan grandes como Afnos, a^nqofc xk'latsjb
y cuernos^ muy femé p mes i los Carneros. Com«i el Pails esuotliG^
Éac^JQaidiftkcion ni variedad dcttioixu^ s-cAJi^í^aK^^
'i'ffií ■ !> E s c jí i~p c r O í^
en fus vlages fe rigen por las EftrcUas, vientos, Cucfvós, ó feme-
jantes aves, que Gguen las valfiiras, y excrementos de las Ticrraá
pobladas. Motan baxo tiendas. Viften pellejos de Animales, y fu
jnayor induftria Uega i fer aduleros de apacentar bcftías. No tie-
nen Rey (ino que viven por linagcs ó compañías, Andan emboza-i
dos arta medías narizes, fin delcubrit la boca ílno para comer. Eij
el otro cabo de los dcíietcos cíU Gaoga, Rcyno grande de diílri^
to, y terreno, pero de gente incivil, torpe, dcfcalza, y defarropa4a,
NUMIDIA. t"
DE aqui entramos en ia África, de qne ya tenemos mcjot no^"
ticia; de la qual, lo que cae al píe del Atlante por la partf
Meridional, fe llama Numidia, y fe eftiende del Océano Atlantic
co, cafi afta los confines de Egipto, con Poblaciones no Iblo pe*
^ueñ^s, fino pocas, y claras. Lleva muchos elcorpiones, y ferpíear
tes, que de verano hazen mil daños. Apenas cría otro árbol fruc-
íifero, que la Palma. Tiene pocos campos, que fe puedan fembrar.
Xa parte mas poblada es Dará, k caufa de un Rio, que de Invier-
no crece, y fe eftiende por las Campañas vezin3s,á cuya caufa tiene
ambas las riberas llenas de cafcrias,Caftillos,y campos de pancsipero
ü el Rio no crece al principio de Abril, todo el fembrado fe pierde;.
Es bueno otrofi, el País de Sigclmes, puerto fobre el Rio Zis, que
^iene mas de tees cientos Cartillos, fin los cafales, en el cípacÍQ
Me tres cientas veinte millas. Aviendo fido Sigelmes dertruyda>
ios Vezinos ciñeron de muro ochenta millas de Tierra, donde
jnicntras tuvieron paz gozaron de fu libertad, pero como dcfpucs
nacieíTcn ciertas difcordías entre ellos, rompieron los Muros^y
vinieron i fer fojuzgados de ios Árabes. Son de alguna confidcra-
cion las comarcas de Toflct, y de Zcb. A efta parte de ia África
la llaman los Árabes , Biledulgeríd , nombre , que lo es también
.«ic un buen Pueblo dclla : por lo que fe divide en tres princípa-
:l«* Eftados, que fon Sígelmcs, Zeb, y Bilcdulgciid. No quiero det
;«rivit mas en particular erta Tierra , y fus poblaciones) por ahoc-
-^sar la pefadumbre, y enfado que darían los nombres á caufa de 4l
baibara eftrañeza. 7
m
k
1i B í A £ T Jt I O T I jt ,«y
• ATLANTE MAYOR. '^
81, Moneé Atlante, que fe eftiende de los confínes del Océano
jifta losdfeíicEtósdc Egipto, comienza en la Provincia de Hca,
Jl fu ¿(Ateta punta Oricnrat y la Ifaniaj }uan Lcon , Mcíes , dicha
'pOr'í&tábon, Afpís. Es altiflimo, y afperiflimo, y affi los Romanos
Wlo paflaÉon fíno muy raras vczcs, baxo Panlino: aora lo pafij^
«tfda año los Mercaderes de Fez, y de Marruecos, por yr i la Ti^
í€ délos Negros. No es habitable > ni por la parte de Mairu«C0!C,
h caufa de fu aípereza ; ni por la de TcCmena, á caufa de fu efttema-
^do frió i porque aquí, y en otras paites manan fuentes tan ciadas,
([úe no es poíHble, ni por un breve rato tener la mano «n ellaí,
fin peligro de perderla^ En las partes mas templadas^ tiene el tei-
-renO veftido de verde hyerva» donde los Paftores paíTan en Vcrand
fu ganadoj porque en Invierno es Ínat»tabte, no fúIó por la mu-
irfaiúSma nieve, que defcarga fobre el^y dura muchos mefts^ P^^»
y aun por la Tramontana) que Ic hicrCj tan friaj y penccrante> qué
mita a los Hombres, yk ras beftias. NSeeíi de aqacftc Monte csfi
-todos los Riós de África; de los quaics van unos á parar alOcca^
'iio,yal Mar Mediterráneo, y otro^ fe pierden en las arenas de 109
-'defíertosde Libia, donde hazen algunos Lagds^ como e^'el de-Dil-
'ta,Zis3G¡r,y el de Guargualá Ciudad muy blcn-edifícada. Sotó
't^dcMegcradaT parece que naceenlos dcncrtús deHibia. y abift
lamino por el Atlante, afta dar en el Mar McditeíraneO, juntol
Tütfto Fariña. Ay otro Atlante, llamado mÉnoí, pueftó entredi
Río Sala, y la Afama j ál gual llaman- óy los Moros," Deinci
DESCRIPCIÓN
' DE LA berbería.
Exando al Mediodía el Atlante, ic entra en la Berbería :
cuya longitud es defde el Oceamo afta los confínes de
Fgipto, y la latitud, defüe el AtlatitraJ-MarMeditcfOi-
ncohu longitud eftá. hendida coít una coxdülcradpjmdÉ-'
tes, que fe afairtan cien millas .poco mas ó oieíOiSjd^ fméBaMMUci
ntre cltos,y el Atlante, fe defplegan unos llano! ameníffimos',
diftinílosdeno menos fértiles colla^ios. Efta Provin*;ia fue antigua-
mente poblada, por la parte de fu Poniente, de los Mauriííosj como
"jil Levante, de los. Gemios, gentes populofiflimas. Aora abrácalas
<}os Mauritanias.al Rcyuo de Túnez, i la África menor, á laCirft.
3haica, y Marmarica. Fue fugeta á los Emperadores Griegos, a quico
tfc la quitaron los Vandilos, y á cftos los Sarracenos, y Árabes, los
íquaU-s inrrodnxeron aqni Cu lengua. Aora efti fugeta del todo^
dícrifc,y al gran Turco, fino es algunas Fortalezas importantes, que
-ti Rey de Efpaña tiene en ella . Sus vezinos fe precian de lo que c^
Jpolicia, y pundonor : como lo accíligui U grandeza de las Ciudv'
;aes, el arte de hazer mala un cavallo, lascfcuelas delasfciencías, j^
Jas fabricas de tan ungular ArchitcAura. Son de las mifmas coftum-
bres que los Árabes, y de maspolicia, y mejor trato ; aunque de ani-
mo inconflante, ingenio fofpechofo, aftutos, infieles, vanaglorien
;fos, iracundos, fobrc manera zelofos, ágiles, y dieftros á cavallo, X
-muy fufridos en fus trabajos, y dcfcomodidades. La Mauritania tie-
ne ya Cuproptio Idioma, y lo ufa; pero el de la África, es Arábigo
Corrompido. La Berbería cftá poblada de Árabes de dos maneras*
.«nos de los quales viven en las Ciudades, y Pueblos, y otros por las
campanas en Aduares. Es Aduar, una población echa de mas de cien
/tiendas puedas en ñgura circular, con una Plaza redonda en medio»
■jdonde tienen fu ganador las tiendas fon de paño groíTerOjde Iana>
.-fcJos de cabra, y telas de Palma, muy buenas para defenderlos dej
'6olf y del agua: y ponenlastan juntas unas de otras, que parecen un
muro. Tiene cada Aduar folas dos puertas, por la una de las quales
entra el ganado, y falc por la otra ■- ciectanlas de noche, paraquc loj
-Xeones no entren á comer el ganado. -^h
DE LA MAURITANIA. '%
A Mauritania toma el nombre del color obfcuro de (at
vezinos, alqua! los Griegos llaman Mauron, y aún nofo-
tros lo llamamos Moreno. Dividefc endos. LaunafelU-^
ma Tingitana por la Ciudad de Tingi, oy Tánger ; y la.
otra Ccfaricnfe, pot Cefarca, oy Tiguidcnt, efto cs Ciudad vieja.'
Aquella contiene los Rcjoos de Manuccos, y de Fez, y dUlosdí
^_^ „ US- LA BS K É til-*- fW
"^ MARRUECOS.
EL Reyno de Mairuecos yazc entre el Atlanct) y ej Ocñho At-
lántico, en un (it io, qac por la comodidad de las aguaS} que 4fi
Tos vézinos montes iiacen> y pot la apazibilidad del Viento de If
Itiat, abunda de toda Tueitc de granos, ^zeyte, -uvas^ azúcar^, miek
paftcl de tintorcs, y ganado vacuno, y ovejuno. Hazcn de pelo d«
cabrasj paños tan delicados, que parecen de fcda : y de fus pieles,
jfii Marroquines, llamados afli poi Marrueco^ dónde losH;úrten) f
.iblerczan. Eíte B.cyno contiene fíete Provincias, qlie úm ; Sus, i^uyji
>Ietropolí es Tagaofti ; Hea, donde cfl^ laiÍcaCiuda4<ícTarudaij->
te j Giizola, y Marruecos- con Ciudades Metrópolis de los propríoi
nombres, aunque Gijzola no tiene ningún Pueblo murado ; Ducca-
la, cuya cabezarñic un tiempo Tito y dcrpues Azamor, ambas aoia
árruynadasi y finalmcnic, Efeura, y Tedia, cuyas Ciudades prircip*,
^es fon Etmedina« y Tebza. Ay eaeñas t^iovincias muchas Ciuda-
<des grandes, y buenas, -las.quales an padecida mucho cu ias gnecrof^
que huvc entre los Foi;tugueres,y aqtitllosfiíLbaros: oy lasiíiaspriqír. -
fípalcs fon TarudAnte-, y Mairuecos. Tarudajitc, que fc^echoin^
^e en nueílros d¡as,eÜá entre 1osdenertos>yclMar,enuflavallc4t -
¿jczyfeyskguasde latgo,ypoco menos de ancho, rica^ azucafiy '
Wioz, yde todo bien. Aquí los Ingtetcs,y Francdcs truecan atoii^
^.metales con azucati cola .de muy grande daño paca, los Chfi^«,
Áos. Marruecos fue un tiempo la mayor Ciudad, que tcnjan lol
grabes en Poniente. como-Bagdct en Levante : porque tenían certa
Át cien mil fuegos. Eñialtentadacn ungrandillimo llano, i cator-
7e millas del Atlante iiCon unacomarca muy íemejantc i la de Mi-
Jan: porque los Baos; y aij^O|»^i:o«^ que baxan dclosvczinos mon-i
tes>lecomunican.n»ÍneM>¡#a^eiHdad, que abundancia de quamo
i^puededeficar.ContodotiCña'la parte mas fértil de la MauritsJB^
csla Provincia, de SoHtpwt i colar mente cerca del Rio, que le^
nombrej del qual í^canjlo por varias acequias el agua, ticganí c6n
mucha utilidad Iospxfldbl,}ps iaidines, y los campos de arxoz, y ca-
¿amielcSi De ta propriai^iüicrte benefícía,^ la Elcuta, £w Tecevin. No
e?raaíO«í"tclexcdcadvcrtir, que toda Berbcria fe mcw por elMar,
coniiiuchoi Pronioitorios, y Cabos famofos. El que nias-lobs «n
t|fiiB^^fo« es Cabo de Non» aL ^ dU ¿^si^«.^\&-cv^^ v&. -sf^v
-O^ rb n s c K T p c I o n {
'iDsMaríiKf'OS poco agudos, de aquello!; antiguos Siglos, porqueta
litan por perdido a\ que le atrevía a pañar áci > fundados en que cfli
rodeado de vaxios, y cfcollos, que lo hazian tan ccemcndo, y 3é
{amo aíTombro á aquellos antiguos navegantes, que no ofavan co-
jolfarfc en alta Mat: y en la pcopria opinión lenian al Bayadori
,;guc le eíli delante. Sígucfc el Cabo de Gticc, el de Son, y el de
^anrin. Fueron un tiempo los Portugueles Señores de una buena par-
te dcfte H.cyno, y tuvieron en Cabo de Gucrj un importante fuerte;
%ue fe lc5 quitó defpues el menor Xatife > con grande pcrjuyiid
¿ellos, por la acogida que an tenido aqui, y tienen oy los^d
tios Inglcfcs, y Franceíies. Eftá en el grado ttígeífimo primo.
%
FEZ.
EL Rcyno de Fez fe eftiende de Azamor, afta Tánger , y del
Océano Atlántico, ada la Mulvia, en el qual elpacio contie4
'B« ficte Provincias , que fon ; Temecena , con la Ciudad de Anla^
(u Metrópoli, la qual con todas las demás eftá defolada; Fez, cuya
;.«abeza fue Tiulit, fobre ei monte Zaron, cíU aora por el fuclo deJk
todo arrnyiuda, y le ^ fucedido la Ciudad de- Fez eti fu lugar ; Al-'
«gai^dond¿ eftá Larac, y Alcacerqaíbir ; Habar, con las Ciudades
^ Tánger, y Fez; Erif, cuya metrópoli es Velcz de la Gomera*
^rcd, donde eilá Melilla, yTezotüGnz, cuya es Tcrazyy Do»
budu. Algar, es Provincia de ochenta millas de largo, y fetcmil
lie ancho, toda llana, y de íumma fertilidad: ricganlalos RiosBccí
y Behct, que fe pierden en unos ijgosjcon ambos margenes fiem-
prc verdes, y de muy buenos paitos; y por confcqucncia abundan
de carne, leche» manteca, y quefo > y llevan tnHnito pcfcado. Ua-
tMr» tiene de longitud cien mttUs,ydc latitud fercnta. Erif, c*
£rovinc>a toda montuofa , dondw ay veinte, y fínco montes, qitd
■Ibn ramos del Atlante, banantemeiitc poblados. Gaicd, es alpcra¿
y feca, con pocas poblaciones) y muchos defiéreos, y montes. Et»«
■Ice los. R.tos del Reyno, los mas principales fon rl Subñ , y el Lih
coi aquel nace k los pies del Allante, y fe tuze caudaloso, con laS
muchas aguas, que fe le allegan en el tan largo curfo, que hazej
cftci no cotM tanto, ni tampoco están caudjlofo. EHe B.cvDotic<
Kíios Ptieti\Qs, q'ícmolcftanfuinamcmc lasMarinas.y navcgacio-
^v
» m % jiy.» n K^ M B ni a. í^.
i)^(ft<«^ ÜediUctraMOé Los Portugueres tienen aqiíi áMaz3gári>^
¿lat;<^HKta<lc9 TaíigCTa y:Gruu. Mazag^ft «coc un tío fe qac dte
ynerto i TaogcK > lino qtic fucdcu coger ^n eldoze Vaxclcsgraítí.
dcvyvqrntc pcqucñosíf Ceuta, apenas n^da. Mazagan , es cclc¿
fareijpoi el cercote le puío Muley Abdalá en el año de 1 562. coii
étímfM^ ffiil íoldttdos^ fufrido nobiliffimaniente por los Pott»^
.gucOÁ» Tierie por ki una parte %1 Mar, jí por la otra un bien ánchoi^
9^i8iil¿lafla>4itte fe inche dd agua del Mar. Los Caítell anos tiei
jKii<^ üOt B.eyiioal Peñón de Velez> y i Melllla, con un lago ^
laiiii>> dondepáeden co^^ttiil Galeras^ defagua^en el Mar>y fe h»
aé nuiy.buena (al en el/ En fu comarca ay^ minas de hierro, y en el
Mar> Perlas. Pero digamos ya dos palabras de la Ciudad de Fez»
que es laaias hermofa^ grande >; Poblada» y fijca^de todas las de
jl^rbeda; Tien^ iu aifientot^ fínaei^ei medica que yaze en un Uama^
co C0lladosí*y moates^ con«n Glio> que la aBavieftayy le es de adlii
inirable comodidad. Dividefe en tres partesj la una efiá al Leiiuit*
.del Bjo^ tesKÍrá quacro mil fuegos^ y feilama Bcieyda>.laotcatM
al Poniente » de fctcínta mil Fuegos ^ y Ce llama la vieja Fez ^ y \l^
tejpcesa es Fez la* nueva, d¿ ocho mil Veainos. Áy en eUá áetecjeil^
^c» >Me¿quitas^ la mas priiuüpai deias quales és CarrueOj q«e rie|
«{mna*ii¿lla>y media de cifcnitUiy teeynta^ y nna piieita% Lo$ Mi^
«iíárre# tienen lin Barrió ceñido de Mnxo » con doze. Ptiert» jTtjjt
S* [ú^e Calles. Vvo eneUa un Colegio^ entre otros amobosyxiiy4
ricale.«o^ahRey Ababenon^quatro den tos^ ochen taímUeiL
codal* Saien ipór la Cíiidád » mas defeyS cientios tafios dcágt)%
f iLene'fobrc ei> {lio tres ciemos fe fenca molinos. £1 (egundoliií'
igtíc enrre lás^ (Biádades deíle Reyno» tiene Mequijiez» tituló del
Prirícipe>4^ qual^nddi ocho mil Fuegos. E(láa0enta da* ^n un lfe&
flo> i9> menos fertili^ ^ranos> y gratos^ qúeirgacioío^ yddeycoioi
por ia amenidad de ios )ardinés> y 'de la$águas« • - - - )V
MAURITANIA -t...«x^,«, f
jj
,-.* *■
ESt3L la Mauritania Cefanehfereñtiré la Mnlvi^ jr el ^lltio 'sOiiyai^
que defcinboai en d Mar i baxó Bugfa: en.el qualre^acfot)^
uan los Revnos de ArgeU y de TremiíTen. No es tas ?biknar tle»^
n como ia Mauritania ^porque íi bien la Marüp es algmlliMú^
iittíii Goireíposuiálej£oco U ¿áiicJ^(l^VQ¥i¿ÉS^^
0i 1$ í ? ? í? 7 ? ? 7 O AT
.n» y meñtnora ; ni tiene Rios de importancia. El Reyño át Trdu
mificn abraca quatro Provincias ^ que ton:ian los nombres dte fui
Ciudades principales, Tremifcn, Tenez. Bugía, y Argel : petó ao-
ra foio !e an quedado Tcncz, y Tremiítn. Es etle Rcyno largo, y
flngorto > porque de los confines de Numidia afta cl Mar, no tiene
quiíizc oiilUs de ancho; k cuya cauCa fe defiende con dificultad
¿e las cavalgadas de los Árabes. Tiene pocas Ciudades, y pocos
Caftillos, Tremifen, tuvo un tiempo cerca de diez, y ficte mil Fue-
gos: pero lo uno, por las guerras de ]ufepe Rey de Fez, que la
tuvo fíete anos cercada, aviendo Edificado el al lado un grande
ruebloi y también por las guerras entre Carlos V. que la remé
baxo fií protección, y los Turcos, que últimamente fe le alzaroi
con todo, y fon oy Señores del j y también jjor las guerras, que
4iuvo entre el Xcrife, y el Turco; á menguado mucho de loque Cct
relia. £1 Rey de Efpaña tiene en elle Reyno, a Mazalquevir, con
Un hermofiílímcy muy buen Puertos y junto del, h Oran, t'otti-
Jeza de importancia, tomadi por Pedro Navarro cl año de mil,
y quinientos, y nueve, y muy en vano cercada por los Turcos, cl
de mil quinientos, y felcnta tres; tendrá diez rail Vezinos, por
la mayor parte Efpañoks, nacidos ó naturalizados en el mifmo
lugar, Argel , fue erro tiempo de Tremí (Ten, y por verfc demalla-
do agravado con impoílcíoncs , fe rebeló, y fe dio ai Rey de Bu*^
gis; defpues cftuvo baxo del Rey Católico, al qual, la quitó Hor-
fucio Barbaroxa, el año de mil, y quinientos, y quinzc. Y aoraei
de Turcos; la qual, con los robos de inlínitos Colíarios, que hazcO
cabo en ella, y por la refidencia de un Lugartiniente, del gran Tur*
co, fe k echo Iluftre, y rica. £(\á alfenuda fobre las efpaldas deus
Monte; tiene tres millas de circuitu > ochenta mil Vezinos, faifa
de agua, y abundancia de pan < con dos puertas, una de Mar, j otra
de Tierra , cuyas entradas , y falidas de provifiones valen, [ coft
verdaderamente muy notable ) cerca de un millón de efcudos- Una
pequeña Ifla le haze puerto, ai^inque no muy grade, y fugeto á Tra-
ynomana. Fue cercada por Carlos V. pero en vano a caufa de unÁ
furlofa tempeÜad , que le echo i fondo la mayor parte de U A^
mada. Dcfdc enionces aci la an continuamente forcíficado, con
i^/ajjto, y Caftillos, de fuerte qnc puede fcr tenida por l'laza
j^ yjjexfu^mblc. £AicudcCe„c£t« Kc^jao a.&). Xuoat. Cmdad dá
ad dé
<i|||ÍSttd ^ fof gos 1 y afta GuarguaU» de fcys mil. fn'k^rovincH
;il^ IkigU cttít el monte Habez, poblado de gente fíeta , if' beíicó-
■619 t>a%9 wa Ftincipe que continuameifte Pelea contra los 'Turcos.
1^::,"' T.U N E z. ' ' ■ .'--■
t^^Baeyne de Túnez abrá9a i la antigua NnmidiiaVy ^ la Pr(i«
I 'víncia Cartagifleafe.: que (i bren el nombre' de 'Kamiáía ijk
«iribuye á aquella parte de África, qee ca-e entra la Libia, y el At*.
i^te i' cori todo -cAo fe coarta defpues á la que! tiene por líndok
^;8LÚ> JbiayoT, y á la Maguada ; y contiene las rrovincias de Mi^
4Ua) y (le Conftanciai aquella famofa por el nombre de los Cava-
ilo& MalHüos, y efta por la re£dencia delRey MaífinílTs.Gonílanctft
ib'lUmó otro tiempo , Cirtha, ceñida per la paite de Mediodiá
iáfi altillimas peñas, ( y le fírvede folTo un,R.io-con'la5 líbct^s tt.\tf.
Íuirancofas> ) y por la otra parte es muy bien -mtirada. Tiene la
estrada yertayy difícil? "> ^c puede fubir á ella ílno por dtd (en-
4bs angoftiifimas íbbrc manera : floreció íníinito en Riquezas, 'Y ^
ÍVezinoSj baxo Micipía, el qual por engrandecepla, y «nhóblccérl^ *
iáio venir afta Griegos para que la poblaífeníy lá«'iedaxoktaiÍ^
ta inagnifíceocta, y pujanza, queá un meneftef hccháva cil caiK^
jjüña veinte mil Infantes, y diez liiil Canwlkiss oy tendríictrcade
■ «cho mil Fuegos. Veefe en cfte Keyno^a Ciudad de Bona> pueft'i
üafare un lago navegable, celebre por la Gloria de San Aguftinqú«
£»a Obifpadella, y por la fertilidad de fu territorio. 'Brfecta,.- ctSI
tttft^íeo ¿sbre la boca do un Lago» en el qual entnndofe el Maé
en fu ciertos reSaxosi- y mezclandofe con las aguas <áuiccsdél$
«trahe infinito pefcadoj y haze un Puerro capaz de Vaxcíes de-afc^
19 bordos Ala boca del Gaabilbaro,>eftá la pequeña Ifla de Ta^
barca» donde los Genovefes petean Coral blartco>y roxoídelquat
jiaUan umbien }unto í Bota. -
' PROVINCIA CARTAGINENSE. '
PAflTada la Mcgeraük , fe entra fuego en la África menot,6 Pro<
vincia Cartaginenfe , cuyas Cindadcs de mas nombre fon 05-
Túnez, y Tripol. Fenece, á los altares de Fileno, que oy, es Puertq
$a&Ía, ó (egaaotros.LtcmHa| ó Ei«iifc'.''Paírado el Rio, vcef¿ TuLtio
.^ii'-ii'^ _,' " Si _ * ^^ '"" ^,
pues de Carraco. Hazcfe miKhilfima fal muy blanca^y AuiyltrAtlI
>Jo lesos de! Promontorio Apollonio, y de ta Mcgerada , eftu^éf
Cjrt.igOj pucfti en una Peninfula ceñida de Muio> de treaicnto»!
y rcfcnca cfladios de círcuitu : tenia en medio, d CaftiHo Uamadí*
Birfa , y d^baxo a la lílica Coron , y al rarazanal,oy la Metrópoli'
dcíta Provincia es Túnez de ocho mil Fuegos, con el tcrfitorítf
weftido de olivos, y linos. A la Tramontana de Tunczi regolfa UA
la^o de diez millas de largo, y poco menos de ancho, en cl q»al
.tnna por un canal, ó acequia el agua de cl Mar : de aqui fe va con
barelc^, alta Túnez, aunque no fe puede yr, fino por cl mcdioj pdV
los lados como av poca 3gua> no fe puede navegar: á la boca dé
la dicha acequia ella la Goleta. Al Levante de Túnez, con una p«n*
ta afpeij. y pcdregola, falo Cabo Bueno. Signcfe cl Golfo de AdrtP*
• mito, y hs Reliquias, y veftigios de Afriva, allblada por manda-
do de Carlos V. Mas baxo, por la Tierra í dentro, fe ve Alcarva*
no, Ciudid celebre por los cftudlos, y por las Aipcrtticioncs de lo»
♦Hahonvetanos > los quaics, por las muchas oraciones, que aquí re-
zan fus Caziqíics, y el Califa, creen que los que aqui íe enrieiranv
'no pueden condenarle; por loq viene i vifitareHaCiuiiadipic dcí-
calzo?,y entran cu cllacongranrcverencia. Sigucfc.Caps,cn un Pal9
■renofo» y fin agua : donde el ordinario alimento de los moradores
fon cierras rayzes, de fabor de almendras, que fe llaman Habazis,
y fe comen coflldas , y crudas. En el Golfo de Caps, entra un Rio
de agua caliente, que íjazc la Laguna.Trironia. PaíTado elie Golfo
fe defcubrc Tripoi, celcbcc por los males, que los Collarios, que
anidan en ella, hazcapor las coftasdel Mar Mediterráneo- QtiitoU
Siiián Baxa á los Cavallíros deMalta, por cl añode i j ji. que fae
quarentaaños dclpues-. que Pedro Navarro la avia tomado. Al Le-
vante de Trtpol, fe de(plicga-U gcancampaña de Taiora, llena de
PobUciones, que fe fuücntan de las rayzes, que acra dcziamos, f
de dátiles, y otras vituallas, que Jes ofrece la comodidad del agoa*
CIRENAICA MARMARICA
▼ A Clrenaita, crtava entre las aras de Fileno, y el Caiabati
«ü
' donde ay muchos puertos, agua dulce, y muchas comarcas frr-
. pero .lora loja efta tierra es de quien mas puede, porque los
íAfílfcs U úqueaa j)or la pafltAclaücui,'^ Vo^Coff».tio!
JUi ,t J "i E R S E It r J, a^j
j^ Mar, íln dexarle cofa fegüra.'Tuvoun ticinpojciftCoCmdades.y
porefto íe Uamava Pcntapolí, que eran Circnc, Apollonia, Tolo-
juayde, Arfinoe, y Berenice. Ciifene fue Ciudad grande. fértil dé
tofas, azafrán, videst y cavallos, madre de muchos varanes iluftt&si
y de tanca potencia, que tuvo puerta. muchg tiempo con losCartar
ginefes. Por la tierra á deiwró, ía frente de la Cirenaiia. habitareis
ios Naramones, Pillos, parte de ios Gctulos, y de los Gataír antes*
' LaMarniarica fe efticiidie. danir(k..tieira> entre la Circnaica j j
JEgifto : llamanla otro^ Animuniaca> porque el mas celebre lugaf
-£gxiÍDia> era ua.TeÉÍpk) de Jove Ammon. famofo por el Oractir
-SÍky .por la viQlp que le hizo Alexandro Magno. Ditla de Círene
-qtautecicmas OiiUts, Dcfde Barca, de quion tonia.oy nombre la
Mivinacicaiafta la Ciudad de Alcxandria, cuentan mil y ireynta
jgailUs de largojy dozientas de ancho : donde la arena, como ocu-
Jiador^ dc^odojaquel dcficiCQ. ya encendida con los rayos del 6oU
jibraza.; y ya llevada de fiiriofos vientos, fepulta k los caminantes,
B(Ho deóa fe Jnlkj M Ammoniaco> tan celebtado de los Señore»
.#i4íiico«*' ■■...■ ": , .
.c- -.- ^ .^ ^
.V .. IIBT DE LA ÁFRICA. V
::..:■ ■■■- V. ;:...; -^t
^-
:•<:■
LIBRO QUARTO
DÉLA
DESCRIPCIÓN D
^ TODO EL MUNDO.
DE LA AMERICA:
lUNQUE antiguamente íe tuvo noticia de algunas Pfovin^
cias puertas baxo de la Equinoccial; toda vía fue admU
tida por común opinión cntie los mas fabios, que no
avia Antípodas, ni mas Mundo, que Europa, Afia, y
'África jdexando la Tórrida Zona por del todo ¡nabítable,i caufa
de fu dcmaíUdo calor. Razón, que de ver encallada en ella toda
Ift fabidutia de los Antiguos, no puede dexar de caufarnos maravi-
lla á los, que en nueftros tiempos avemosvillo dcfcubicrto un Nue-
vo Mundo, que vulgarmente llamamos Anieríca, ó Indias, v eflTc
muy poblado, aiinque puerto por la mayor parte baxo la Tórrida;
pues para que echaran de ver como no era inabitable, les bailar»
por argumento, la experiencia . que de nneüra Zona tenían. Porque
fi bien el Sol univeifalmcntc con (ti vczindad, y hiriéndonos de lle-
no, calienta, y diílccii y con la dittancia.y obliquidad de fus rayos
da lugaral frió, y húmedo, (como Ce ve en el día. y en la noche,
cnol Verano, y en el Invierno, ) con todo eflb.cfta regla general la
vemos alreudade mil maneras poria divctíidad de losíitíos. Por-
que la virtud délas caufas univci Tales en la producción de fus etcclos»
es variada, y circimrc[ipta,de la qualidad de la materia i de donde
es, que lis predicciones de los Attrologos falcn falzas tancas veres.
y aoíóceos vemos toáf^ los dias> que cV inajeta de los vicmos. cüí
^ É '£ J J M E R T C J. tyy
Sas ícfotzado en las valles, y mengua en los llanos ; el ardor del
ibV, fe ctcogc, y multiplica en los cfpcjos cóncavos, y Te dilatajy
enfanchacn los planos. Y porque Jlcgucmos i iniefiro propcfitOjCt
rtlOf,yel frío del ayredc una tícrta, recibe mil difcrcmei altera^
cioncsdcía variedad de los íi tíos airoso baxosjcnllano.óen mono-
tes bucltos k Tramontana> Mediodía, Levanre ó Poniente; vezí- *
nos, ó aparcados de el Mar, lagos, bofques, Rios; ventofos ó iraii-
quííos. Quien duda que Inglaterra no cfte mas lexos de la Equinoc-
cial, que Francia, y con rodo cíh>,ercr¡ve Ccrar.que aquella, es mas
temjJlada, queeftajy en la mirma proporción, es Zelanda n,cno*
fria.qüeel Atlanref Mas que digo? No ay ma)*í)t cfcflodc la vczi-n-
dad del 5ol, que el Verano ; ni del etlar aparrado de nororros, quq
el Invierno. Pues que diremos apra, fien una mifnia diílancia déla.
Equinoccial, y del curio del Sol, hallamos que en un mitmo tiempo
fe truecan los tiempos del año? y en fines ello afii; Porque Gates es
un monte, que dcígajandofe del gran CaucatTojatravicflapor lo lar-
go á toda la India, afta elfamofo Cabo de Comorin. Digo aora,quG
cn'un mifmo tiempo, de acá del monte coniÍcnza-cl Invierno cer-
ca de los primeros de Abril, y de la otra parte del monte, el Ve»
rano. En la parte de acá, le cahc el Cíelo en grandiííuTias lluvias, f.
corren vientos hcladillimoSj y borraícolosiydela parte de allii go-
zan muy fcrenos, quietos, y apazibles días. El Mar de la parie de
acii es tan pcrverfo, y furiofo, que á penas fe tienen por fcgurcs lo»
"^íiávegantes metidos en los puertos* de la parre de all.^, fe navega. ■
con Icguridad el Golfo de Bengala, y fe contrata, y anda por todas
partes. Finalmente en aquel parage Iiazc el monte Gates mavorcs
cf'-'ftQSjquela Equinoccial i pulsen tan breve cfpacio, muda inva-,
. riablemente los tiempos del año. Puesfi en una mifma altura halia-í'
"mos difcrirncia de Verano, y de Invierno ; que mayor, y mas claro
argumento bufcamos para naoftrar. que los grados dclcalor,y del
friojdc la fequedaJ, y humedad, no dependen abfoluramente de la
VeziuJad, ó diftancia, derechura, fj obtiquidaddelos rayos del. ^' >
AHÍ que no repugna el frcfco con ta vezindad del Sol, ní í i.
.. do conladetechura de fus rayos; y por el configuiente era «i
Ion de poca tuerza pata obIÍgarles-á acgar los Antípodas; •-
Mucho mayor fuerza les hizo.confidcra;; ta valÜdad lív
;C^4A(í^Cf|f£Üj^infupctable-lru juyziot JL las fa<:cM
fc tria humana, como vcidadeía mente lo era. Porque como para fljt
natcgaciones notcnian otra guia, que al Sol, Luna, tas dos Offas»
y otias Ellrcllas ; quando las nubes ks ctcondian e^os Aftros, rc-
gianfc por fola la calidad de los vientos, y por las conjeturas de
ias na vcg.i Clones, que ya otras vezes aví^ti echo, que como craa
cortas, y las avian aiidadoniuchas vezes, era íacil atinarlas fin guiaá
peco no, fie! Ciclo erta va ofcuro»y el Mar alborotado con travicfil
de varios vientos. Que como en tal cafo, el Ciclo, y el Mar eran,
uniformes, no avia lazon.quelos movicfl'e ^ queencaraíTcn laspro-
■ las mas i una pane qucá otra. Aora, Dios naelUo Señor para facilí^i
tar la predicación de fu Santo Evangelio i los Gentiles, y para rc'a-
tet los daños que fu Iglcfia avía de padecer á caufa de las Heregias
.en Alemana, y en todo cl Septentrión , dcfcubrió, cerca de los
años, mil trecientos, á un cierto Flavio de la coila de Amalfi, cl fc-
crcto de la piedra Imán, y las propriedadcs de hazer, que cl hierro
tocadodella, reciba virtud de miraral Norte, y fcñalar la Tramon-
tana icoía vcrdacteramcntí maraviUofa. Pues con cl beneficio dc-
lla> dcJpliega el matinero fus velas por unimmenfo piclagOj y fc
Híctccn la demanda de Nuevos Mundos.y con iinftagil U-no featrc-
Vc á oponcrfe al mífmo Sol, en la velocidad, y grandeza de fu via-
je, y curfo, medrando, que lees muy fácil» lo que á los. Antiguos
Te les figuró tanímpollible.
% AlTentadas ya cílas dificultades, tratemos de las calidades de
la Tórrida, pues baxo dclla, eftX por la mayor partc.cfte Nuevo Mun-
do, que llamaraoslndias-y digamos, que cfta Zona, es buiíiidilluna,
y ahui'dofillima de aguas, de todas marerasj y en particular quando
cl Sol la hiere direílamentc, llueve cu ella por cllrcmo todos lo$
días Ni ay tierra denayorcs Rins, ni mns grandes lago<;,nidcmaí
PfuenrcSjquelas Pcninfulas Auftral.y ScptcmtrionaldcINuevoMuít-
*lo: y aún no contenta la naturaleza de rcfrefcar la Tórrida con
lluvias, y Ríos, proJuze parcitularmente en el Quito, y en las'Mo-
lucas, cierras cañas grat'diflinias , donde haze confcrva de agua?.
Ni es de poca confidcracion ver, que baxo la Tórrida ay nrucho
mas Mar, que tierra , como por el contrario en nuertra Zona ay mas
tierra, que Mar. Otroíi, en la Ton ida crecen lasaguas, ytl:;cve mas;
^oj.'iro ir3^ c) Sul ic acerca a la Equinoccial ; como por el contrario,
Jncit£a4ih guarno mas ft retira biiia \qí'íio^\«.o^-.'¡ cuctoftjc'
"^'ve/jlo que para el aumento de las aguas puede lá e^ttaHdad di
Ijis noíhcs con .los diasf pues aífi coíno cnjiucíVra Zona, aíTi cri ú
Tozx^áz^ crecen las lluvias en los Equinoccios. Otrofi, que la Totrí-
4^ no foto es húmeda, ~^pct:0; y aún templada quanto alcaloc ; y cp
algjlna^ partes es bien fría, coiko en Paño, Collao, y rotolt, donde
\ps montes fe ven cubiertos de nieve» yefmaitadosdchielo. La cau-
la ¿eneritl de ^qucClctemplejesfer las noches largas junto'á la linean»
doiide (lempce Con igualcsá tosdiasipero quanto mas nos akxa>^
j^sdeÜa. tanto crecfn mas Ipsdia^ die Vcrano^y fe acortan las no»
. ches. For loqueen Inglatecraj y «n Irlanda, foa mas largos tos dtaB
. 4^ Vetano,qMe no enEfpaña. £1 feí los diascortos^escaufa que el
^Cü no ptKKle produzir tantos grados de.calor baxodc la ^qninocciA
i^, cómo apartado delta > y afli lo vemos en efeño, que el Verano es
Susardíepie» y cálorofo en Eftremadura,* y en Pulla, que en ¿1 Qui%
toni Al Cotlao: porque para perfección del efedx}><s de Tumma inl- «c
jioiuncia la continuación de la caufa, eficíent^jafteL operar. Sin '
efto>elN^evo Mundo eñá Cimbrado por todtñpmll^eaitos mon*
tes. lo^^aJes refrefcan el ayrc; por fer tan altos; (porque los^lugara
aúos, /'íubUnes participan mas del frió, que loe baxos.y ondos,)*
con la« nicveisdcqtieiicmpse eñao cabiettos, yctfn los Lagos íxi%
gídilfímos, y muchos B.ío«, qqedcllos proceden, y con fus a^as, qiiiai
como fon cúrritidas de nieve» y hielo fon frias. y crudas ; y con el
thipetti, y raj^ez>,ci9a que baxin por los montes, y airavienan los
IIanos> refKfcau el ayre> y el t,erreoo por eñremo: y como eííos
montes. íón'altiíSmos hazen grandes fombras, ya i unas parres, y yx
i- ottai í I4S quales, ji^ntamenie con la prolixidad de las noches, fon
Ác tnucha. confider^cion para la temperie de la Tórrida. Añadefe ^
lodícho,elfceíco djc los vientos, que de contino ¡acorren; porque
91 el Majt es perpetuo el Levante, que domina íín contrafle todo ■
a^i^l Océano; ycnel Perú, y Brafil, es ordinario en paíTando nnc-
dio dia, el viento, Sur, que es de increíble frefcura i de la fucf-;
tt^quc en el Barlovento, las Brilas.
H Averigüemos ya que igualdad, ó ventajas ay entre nueftrd
Mundo, y ei Nuevo. Y verdaderamente íi confideramos al Nuevo
en cl.eftado en, que (• haüava quando fuedefcubierio, podrcíros
'.4ezir,qae le hazcmiQS nofotros algunas ventajas quanto al Ciclo, y
fiasj y lumbrefas, que el opucfto: pues a tres giados y un t<^
cío del nuellrOjtcncmosl.iEílrclla,quc llamamos Tramontana cep
cada de otras muchas, que con í'n lefpUindor, y belleza la acom
palian, y al parecer la íirven, y la hazen Eftado, y Corte ; pero i
Polo Ántattico, la t-ílrclla mas cercana, que tiene, que es el Cta
lero> difta treinta grados enteros del. La otra ventaja no menos í
portante es, que el bol comunica fu luz (como lomueQranlos EquB
noccios,y SolUieios) fietedias del año, {y quizá mas)azia el Tro"
pico de Cancro, mas, que azia el de Capricornio: prchcminencU
■fíngulariíTima de la parte Ártica del Mundo , fobrc la Antartic<|
Deftas dos razones procede^ que el Nuevo Mundo fea mas fríoj
que el nueftro, porque goza menos de ta luz, y rayos del Sol, y tío
"nc menos Eftrcllas, Quanto á la Tierra, le Ucvanios también no^
forros otras dos ventajas: la una es que la nueftra fe eftiendc mas-
de Poniente a Levante, y por el configuíentc es mas apta pata la
vida humana, que la del Mundo Nuevo, la qual angoftandofc de,
íonicnteaLevante.fecnfancha demafiadode PoloiPolo. Efta ra-
aon eílriba, en que la Tierra corre de Poniente á Levante con mas
■ equalidad, y diftaíiemprc igualmente del frió del Nortc.ydcí ca-
lor del í>ur, y ios días, y las noches andan fiemprc á un compás : pero
caminando hazia el Polo, de fuerza fe ádc dar en noches de mefe»
enteros, y aún á la poflrc de mtcdio ai'to. La fegunda ventaja es,
I que nueftra tierra es mas favorecida del Mar, el qual tahazede mas-
* comercio, y mas apta para la comunicación ; porque ( allende del
i Océano, común á nofotros, y k los del Nuevo Mundo ) nofoiros
, tenemos el Mar Mediterráneo, que baña la Europa, Afia,y Africa,y
■ fe domcftica con ellas de mil manera*:, como dczcofo de acorr.o--
darlas, comentarlas, favorccerlaSj y fervirlas, dividiendofc á cau-
Íía dcfto en mil Golfos, y otros tantos fenos. Pues que diremos del
Max Báltico, y del Cafpío ; aquel de inmcníacomodidad para í\i~
ropa, y eftc para Afia .•* Añadefe á lo dicho, que nucUra Tierra es
jnas igual, y mas llana, y por el conílguicnte de mayor comercio
por tierra, y por agua. Pues quanto h los frutos de la tierra, el
JMundo Nuevo recono^ia claras ventajas alnueílrojcn la perfecci-
ón delos anímale:, pues ni tenia Perros, ni Afnos,niOycjas,ni Ca-*
¿trjS;, ni Puercos, ni Gatos, y lo que mas importa . ni Bueyes, ní
fyj//os, ni Camcllost bx tlcfaivtcs. tnwtYtó ^Vma» ^vaS^Kw**
lis.-
l'áltavanlcsGiároSj'Náranjcff, Limones, GranadosjHigueraSjy Mem-
brillos, y. lo que es de (tiayor confidcracibnj VidcSj 01ivos> y Ca-
ñamietes. Verdad es, que la venta ja> que les haziamos en los anima-
les, era mucho mayor , que no en los fruros : porque en aquellos
les cxediamos en Iabondad,y en la variedad , y en fola bondad ea
éftos. Entre los gfanos, ni ellos tenían Trigosjni otros fcmcjantes,
fi íblo Atros, ni entre las gentilezas de los Huertosji los Melones.
In lo que es Artes, y Induñrias> nó ay comparación j porque ni ellos
■ít ferviandcl hierro, materia de la maycr parte de las cofas necef-
firiasó útiles ala vida humana: y fe valían poco del fuego, inftru-
ñicotouniverfaldelalnduftria. La Artillería, la Imfrcnra, las Le-
tras, y el Eftudiodelas Scienciasj eran cofas paradlos totalmente'
lignotas ; ni la navegación exedia el curfo de lo que defcubrian coa -,
Jos ojos i y aún hablo en todoeftodc las gentes de maslndufttia,y, ^
primor, como eran losdeMcxÍco,y del Pcrii. Excede otrofínueílro
Mundo al Nuevo.cn la mulritud de vecinos, y moradores; poique
en efte, ay montesj bofques, lagos inmenfos, que lo hazen inabiía-
ble en muchas parres : y donde es habitable, no eftí tan poblado de
mucho comoel nueftroíporqüe efte fue primero poblado, que el
luyo, y aún nueftro Mundo cftava ya lleno, quando el Nuevo co-
jtenzó á poblarfc, y en efefto con las fobras defte fe pobló. Otrofí^
«n el nueflro fe an inycntadb las Artes para fuflen^r la vída, como
es la Agricultura; para confervarla,comoes la Architedur^iy pa-
ra acomodarla, como es la mercancía. Defuertc que aqui, la propa-
gación^ y la multiplicacion-dcl llnagc humano, elta\a ayudada de
la nattiraleza,y de la induílrtá; y ella, de fola la naturaleza pode- ^
Kios deziri Y aíE afta oy en la mayor parte del Brafil, viven comoi'
falvagcs;y enla Nueva Efpaña, ocupan n-.uchiifima tierra losChi- .
¿himecos, gente fin ley, fin fupcriotj y fin taíás, que vi ven de cazas,
y déla frufa, que la tietraproduze por fi ffiifma: y aún los de la
ílorida, y del Paragay viven por la mayor pane de ia mifma fuer-
te; y quando los Efpañoles llegaron al Pciü, ^^ bien avia en el va- ^
tías poblaciones, apenas tenia ningiuiadellas forma de Ciudad, firiou- i:
iblo el Cuzco. De la fuerrc pues- que los animuJcs don.cílicos fon';'
muchos mas, que ios falvages, y los que andan en rebaños, y ma-.
nadas ion mas, que lósqúc andan folos; affi los l\ovc.t.\'i^s,^^isi.-;.<'v-
i ET r > fHkí r o H
■tacíoo ñus» ípc los que viven por los monees, y fcívas comoQ
ba^.'Aünqae oy es lambiín menos poblado el Nuevo Mundo, qóJ
r*ñtc$'era ; Piíif, i ciuli tic hsgacrras, que los Efpañolcs tuvicrqn
r^trc 11 miimo'^íí dízefc qtie cnl.is guerras civiles entre los PizaJ,
lío?, y los \'a!eJorcsdc Almagro, y entre los mifinosPizarros. ylo
f del Vando del R-cy, nauricron un millón, y medio de naturales. )|
pjbarrcpoEcl dcr^onciertodclos mif.nos Efpañolcs en aquellos prin
T cipio^ no tanto porque irabajalfen inmoderadamente á los natuj
/«leí, quanto porque perecieron infiniros tranfporrandolos de ujuP
ftüiteil otra • y racindolosdel'uayre natural: losa fído también dc|^
^Huchiilimo daño, y aun loes oy, el ufo de los manjares irjhidos de;
tei de Ducftra Europa, porque ni comían tanta carne, ni un grueí^
%i y fubííanciofa, ni tenían vino , de que acra ella el l'eríi muy.
abundofo í y como fus Principes los Ikvavan trabajados, ocupa ndo^
\f^ ya ca fabricar TatPbos,ya en aderezar camino?, y en colas fe-*
Ímcjantcs, no tenían tanto tiempo ni comodidad para banquecearj
y borrachear como aora, que abu/ando de la libertad, fe eniregarx.
41 ocio,á la floxcdad> ^ la lacivta, y \ la borrachez; que loscon-
fiímc roifcrablemcnte. Ni an fído pocos, los que an muerto de aU
Junas enfermedades gcnfralcs, coíuo viruelas , y fccas en la Nueva^
rpafia : y las mifmas viruelas hicieron un grandiíUmo eílrago de
]^iños, y gente moza en el Perú el año de i $67. en que murieroa
Inas hembras, qtic varones, y ninguno murití, que pafTafe de treyntv
años, ni aqucxaron á nadie, que huvieíle nacido en Europ.i. Afli.
Oic por las fufüdichas razones, oy toda la parte marítima de 1«,
^ucva Efpaña ell^ cafi deíierta, y 3i penas í quedado femilU de los
bacurales en las Iflas del Golfo Mexicano ; y menos eti la cofta de
!^Aria> ni la tiigclTima parte, en los llanos del Perü.
^ Con tadocílo quicrcjufcpe de Acofta, que el Mundo Nuctfd
^c^da al nucñco en fcr mas templado, porque en muchas pacía
3íl» ni ha»e frío, ni calor que ofenda, ni de pefadumbte : pL*ro eltt
UnbipnTs comut} \ Us partes de iiU':ilro Mundo, que edandcbaxQ
I cerca de la Equinoccial, como es la Ethiopia, la India, y la Aucfl
phcrfoncfojy otras Provincias, y Rcynos.Qaicreotrofí,quc lc4¿
Venu/J en abundancia de aguas, y padbs ; y ala verdad , quanrof
J^s J/UJ5 es coCí muy clara, c\uc ücuc mas de Mar» v que el Rm
<^gigi*j j ta, y el AUraaon , ton Vos oxi'i oit^ ^Qík^^.^imwlfo . Oa4
1b t 1 ^ ji-'^í E R I C Jt 2Í»
aítwfJóriffad tanitiícfi'cngraridczá de boí<^es , y en variedad dcaV-
1«jíes, y rayzt!» de qoc fc fuflciitan en muchas partes los de aquel
JWundo i ( como de Yucas en las Iflas de'Barlpventó, y en el Brafil,
. J'dfe Papasencieollao. )ít) quctieiie macha Verifimilidad,Vcáü-
rii de la tonjuncion del Húmedo, y tfalicn'tcj ijüc alli rcyíia de cph-
timio. Da otrofi fot mny cicrtOj y fuera de difputa, que allí ay máj ,
minas de oro, y plata, cofa que rienc no poca dificulcad dcteímiiiar-
Ja, alomónos á tanto ptír tanro. Porque yo no Te fi el Perii, tiene
ftias minas de otorgue la Eíhiopia,y el Mononorapa>Mandingaj Sa-
miBtra. y Lequiós i niíi las minas* del Pot^tfon mas ricas, que laí
llcCambibescn Angola. A nade, que la Nueva Elpaáa es de las niel
JbteS rieitasdel Mundo ; cofa qitc fin pctjúyzió alguno fe le puede,
conceder. Pero cónfideratido'el Nu'e^-'o Mundoeh el pítrfentc efta-
iio.yo tengo pot muy cierto, ^qucfobrepüja aliiueftto,'no en níhl-
litüd, ( porque no eftíl tambi;eA cuIti\^ado)finoen variedad de anil
snales, y frutos ; pues á los proprios fe les á añadido acra cali tódóü
los mreftros i coíi cfta otra ventaja también, que nueftras fcmillás
frneran mejor en Ja Articrica. qiíe las Tuyas entre nofotrbS.
^ La mayor dificultad, que ay acerca del NueVo Mundo, es ave-
tiguar qirien fueron los primeros, que lo poblaron. Y dexando i
paite mil varias,ydifparat3daé opiniones, que como Barbaros ruvic-
íon ellos mifinos, i cerca deftojpues es cieno, que todos les hom-
fcres tuvieron origen de Adán, y Eva; y defpucs,de lo< que icTalva,
ion en el Arca de Nofii ypor el íonfipiiicntc, que les vczinos del
ííuevo Mundo, defcjendén dcnofotros: la dificultad es averiguar
jorque parte patíafon jlctí ito'íy>Iguna cofa, que noi pudiefle dar
tnaydt luz, qTüela vecindad 4é los lug;a res, pero cfio no nos puede
Válct.^^ui', icaufa íí¿Upb'cjftoticia,quc tenemos dclas cRrémida-
desde latierráíHaziaStpicntrion* quiere el Vopclliosque la Gtoc'-
fendia fea^cont^nénte coti'¿l Etíotiíánte :y fi efto es afil, es muy ve-
rifimil,auc Jos vczinosdff Carp^lfa, y de Norvciia, continuando fu
propagación, y población, fe entraron' peco á poco aPa allá. De lo
UC hazcn algunafecloí moradOreVj'y fuscoítuinbicS, comuncsi los
lapponés, y Eüonlantcs, ííbtvegos, y BaccaDaós : fücs todos vi-
t'en por has campos, en cutvas^^tí huecos de aibolcsi viflcn pides
■át bueyás marinos, ó de fiCras) fe fuílentan de peiCodc, y de los
'írtitos'/qitt la tierra gür If tíiiUna pitfduíc i ni ion niav difctcotei
i;
\íí - t> E s c n r f e T o'?f ^^ •
eti.cl color. Toí la parre del Sur, fi ello es verdad ( ¿ó'mo mucho»^^
fretendcn, ) que la tierra opiiefta a! Eftrecho de Magallanes, es con- '
tincnrcí abremos de dczir, que por aquella parte paíTaron muchoí
de los que poblaron la America : porque como aquel Eftrecho en
alguna parre no tiene mas de una legua de ancho, fue muyfjcil paíi
farlo. Déla eftremidad Oriental, y Occidental, no ay dificuradal'
guna: folo Vemos que el color de los vczinos del Nuevo Mundo»
Cmboliza mas con Lis gentes Orientales, que con lasOccidentalcs,
porque fon de color loltado, 6 mulato, con que entend-emos tasdi-
ferc-ncias, ó grados, que entre nofotrus tiene el color blanco; por-
que en algunas parres es mas obfctiro, como en el Perú, y en el Bra.-^"
fil i y en otros es mas claro, como en Paria, y en el Nuevo Reyno. ■
'Aunque no faltan algunas partesdonde todos fon negros,comoctt '■
Careca, tígiTa pueda entre Santa Marta, y Cartagena, los quate^
avernos de dczir, que llegaron acá. defde Guinea, ó Eihiopia, arro-'"
jados de alguna tempeftad. De las partes de mas poÜcia de Europa,
no parece aya palTado gente, antes de Chrilloval Colon; porque no
fe halla en todas aquellas tierras vcíligio alguno de letra?, ni de otra
»Cofa de Europa; allende de que aún noá dozicntos años, que la
mayor patie de las Illas puellas entre nueflro continente, y aquel^
eran dcfpobladas; como las Terceras, la Madera^ Cabo Verde, S.
Thomas, y las otras de aquel Mar. Concluyamos pues, que el Niicvbr
Mundo fue primeramente poblado de gentes, q.'iecontinuandotaá
poblaciones de los KeynosdcEutopa, y de Afia, ( porque la África,'-
no parece p.ido tener parteen la población dcftc Nuevo Mundo,)
ybnfcando de continuo mas acomodados, y teguros puertos, an llc-^
(gado, poco á poco afta allá; y también de algunos, que fueron ar-
lopdos alli por alguna tempeftad deMar,comoparccc,qucdefucríí
za lo avernos de Filofofar alTi,de tosNcgios.de qneaoradczlamos.
5[ En el dcfcubrimicnio deftc Mundo, dcfpues que Chríftovat
Colon,lodercQbrÍó,para la Eutopajnuncafckdu'xado de paíTar anc-
lante ( con Varias ocafiones. Pero aunque en cfto fe an empleado
muchos perfonages de grande animo, y valor íinguIar,CaftclIanoS4
Inglefes,. Italianos, Portugucfes, y Francefes, fáltanos aim mucho
para tener enteca noticia del, y particularmente de lai cftrctnidadci,
azia Septentrión, Poniente, y Mediodía. Nofotros, ííguiendo i Tís
rcJacionús, qas nos an parecido ovas verdadcids, y á los Aut^ici
I ^1
BE L J A M T. It I C J, 'í^
'¿t nías autoridad, procuraremos dar ta mas fiel cuenta del, qué nos
fcri poffiblc, fin canfar al Letor, con demafiada prolixidad j ¿ofa
que fiemprC nos pareció propria de hombres, que ó no entienden
k) que hablan, ó no faben hablar. La parte de la tierra pueSj.que fe
llama Nuevo Mundo, ( hablo de los continentes ) fe divide en Ame-
rica, y Magellanica: La America, íéfubdividc también en dos gran- '
dlíEmas Pcninfulas , aflidasj y travadas entre G , con un Iflmo dó
ficte leguas de ancho, entre el Nombre de Dios, y Panamá : porque
l^.oilze leguas mas, que de ordinario fe cuentancntre cftas tietras>
S^R caufadas de lo mucho, que fe rodea por bufcar mejor, y aisi
fttomodado camino. Aquí llamaremos á la una de las íufodichas
Pcninfulas, Septentrional, y á la otra Auñral.
DESCRIPCIÓN
DE LA península
SEPTENTRIONAL.
ptSTA Penínfula quieren muchos que tenga, diez y ftys mft
nnlUs de circunferencia, y quatromil de largo, "de Poni'
eme k Levante. Sus confines, y términos por 4a parte de
I Tramontana, aítn no fe faben. DefcubríolaJaymeCart^'
ti año 1 53 j. afta los cinquenta gradoss Gafpar Cortcreal Por-
tugués, añales fefenta i Scbaflian Gaboto Italiano, aña los fefenta»
y ficrcj fin poder á caufa de los intenfiflimos fríos paíTar mas adc-'-
iantc. Finalmente Martín Forficiero, por orden de la Reyna Dona'
Ifabcl de' Inglaterra, hizo cños años atrás, varías Navegaciones, y
viagcs, para por aquella parte poder llegar al Catayo, y á las Mo-
lucas; mas parece que la naturaleza mifma fea contra puefl a ¿ los
Hcrcges, y á fus defignios; porque allende de la aipereza del frío, y:
rigor de los vientos, que por aquel paiajue corren, cae cierta cf--
«aixha tan penetrante, que como fi fuera azogue, confun e quanto
toca; quanroirasqueelMar no fe alarga hazla Levante fino ííem>'
^e tuzia'cl Polo. Porto que,fi bíen el Forficiero , hecho fama ¿f
bravia Itegadoaña-eJ Eílrccho Ártico, no llegó con rodocñoá la
1^ defu viage. Dcítúfetid cqu ftis NaVc^cvQv\t^\MA'C\*t«'*.-» ^¡^■^'jí*.
%i6 i^Ése n-r p c r o n
• llamó Vcrginla, y algunos otros Paífcs dc(ierios, aunque frequtfvi)
tados á ciertos tiempos del año de gentes eftrangcras, que acOi
den aUi apcfcar. Por las otras panes alinda eíla Pcninfula con el
Jiíar, que íc llainadclNoitc, y con el del Sur, que la bañan porunoNi
y otro lado, afta Nombre de Dios, y Panamá. La parte, que cft^
hazia Lévame contiene rrcs grandilfiínas Provincias, que Ion Efto-i
tilaiitc, Tierra del Labraior, y Noruaibega, que eftán caí! Ojiucftaa
iNoivega, Inglarcrra, Francia, y üCpiña. Eltotílante, es la ma^Scp^
lenirionil, que le rabc> fue delcubíetta mucho, antes de Colon,¡pQq
ftiectos peleadores de Frcflandiai ydcfpues el año de 1390. fue tCtt
conocida por orden de ZikimoRcv de la m¡fniaFrcflanJ¡a,pot uq|
Antón Z^uo, Veneciano : ios quales refirieron, que era tierra ferj
til) poblada de gcntx: indutlrioia, y de alguna platica en colas mc^
canicas. Sus riqueza*;, y h-izienda, parece que conciften en ptcLos
de fieras, y de pcfcado ; de Us quales ( como lo dixcron tambiea
los coai pañeros del FotfÍv¡cro> ) hazcn fus camaSi calzáis, zapatos,
veiHdo, hüo, vcLiSj cafas, y barcos. Viven en chozas cubiertas <l»
pieles de ValleniS ilulUntanfe de caza, peíca, y de las hiervan, qi»
la .tierra por fi mifmaproduze por los campos. Noparece> qic tciw
gan otras aguas dulces, que Us que fe derriten de la nieve, yhietat
y ailies ordinario tomar pedazos del, quanio quieren bevcr. Ti^
Oen poca leña, cofa común \ la mayor parte de las tierras Septe^wí
ttionales, Efeocia, Orcade», ácctlanias. Irlanda, y Biarmia.- pertt|
no les falta mucha abundancia de Ciervos, Liebres» I obos.OQoi^
Y otros animales falvagcs. Ay cierros Perros muy feír.c jantes á lo*
Lobos, de que (e íirvcnpara tirar fus carros fobrc el hido. Su ma»
ordinario vertido es de pieles de Bueyes marinos; y las armast hoo?,
das, y arcos de madera, con factas armadas coo caCquetcs de gucflb.
Fenece cfta Provincia dcEftotilante, al Rio Nevadoj puefto cnífr»
l^nta grados de altura .- y aqu¡ comienza la Tictra del Labradotv
que fe efticndea(Va el Hio de San Lorenzo» llamado por otro^
. Edrceho de tres Hermanos, y por otros. Rio de Canadá navegador
contra corricnce>qiiÍCQ dize quinientas, y quien mas millas. Aquít
potien los Ftanccfes, Santa NUria, Cabo Marzo, los Caflillos,y Btcft»
i cuyoLevantcefta la lft.idc los Demonios. El País cílk poblado d»
^cnte de cñatura alta, y bien proporcionada. Traben axorcasile
^jcj, y de Azoíit, Viven )^Qt i% mji
laimtfty'^tnóñcs, aunque 'no les faltan panes, y legivinbfcs: El Rio
¿if San XoMíízo. tiene treymay cibco millas deboca, y docieitíta^
litizds dé:oiui»-^-clÍa} veidiad es,^ue aqui mas merece nombrc'.ili
tousa^c Mar, que no de Río, tiene muchas lüas, y entre otras 1¿
díé la! Aíceníion. Ambas lús tiberas cftan pobladas de gente, qa^
adata al Demoniory le ofrecen miuilias vezcs fu propriafangrc cu
ftcriñcio.Los Franccfes ponen aquí la Nueva Francia, y los Pue»
bios. Canadá, Ochilaga, y Sangiüne,fabrÍcndo5du madera. Francif-í
co primero Rey de i rancia, quito aflcntar aqiii el pie, por medió
^ ]aymcBcrton;y Enrique II. deí'pacho i Nicolás de Villañon, con
los milmos intentos i pero ambos fe canfaron muyen vano. La ma?-
yot riqueza, que aqui íeá hallado fon ciertos Diamantes, que ellos
llaman de Canadá , de poco precio, á caufa de que fon frágiles^
quebradizos, y poco fuertes. Dexandopues el Fíltccho de los xre*
Herma-nos, fe entra en un Golfo, que le llama Quadrado,de cerc»
de ocho cientas millas de largo} cercado de muchas iflas, ( el Vc:a-.
2áno, y otros contaton trcyntá y íietedellas ) por la parte de Lcvat^
te. Efte l'ais íc llama Tierra deBacaHaos,por un pcfcido de qucay!
•anta abundancia quees cofa increiblc. Acuden á pcfcarlo IcsBreí- '
•oncs, Inglefcsj Portuiiuefcs, y Vizcaynoí; fccafe al viento, y fecon-
fcrva mucho tiempo de la fuerte, que losEftocfis, y Arenques, qud
ftintres fuertes de peleado, que por la ineílimable cantidad que ta-
■inan, y por el mucho tiempo, que fcconfctva, no es de menos mil;''
^ad para los Norvegos, Holandefcs, Bretones, y otras genrcs Sen*
tentrionalcs, que los azucarcs-á Sicilia, y al Rcyno de Granada; 14*
varicdidd« vinosa Calabria, y Ar.daluzia ¡y el azcyte á ta Pulla, y
ti Reynode Sevilla. Por cftar las üifodichas lilas tan. cerca unfls de,
otras, parece que el Mar eftc dividido en varios Rios, y alE ay mu-
chos, y niuy fcguros puertos. Tier>cn pocas Poblaciones, pero acu-
den, ciertos tiempos i pefcar algunos l^utblos Mediterráneos; coCí"
Rearguye en ellos ingenie, y induftrifl; porque clvalerfcdclatier* '■
4»j y dff loqüeclla pro<iiize,da muertrasfin duda dcjiryzio fuperí. .
•rá las cofas fufodichas i pero con todo cílo.es argunientode ma^
Tot" ingenio, facar el fuftcnio del agua, y pariicularmenredel Ma? »''
' ique exceden á los dichos, los que fe iirven del fuego, y t/-- ^
i an. doblan^domeñan, y marcjan los merales-df ía fiíe
: .]^|es-da0 ^^^únasj cpxnt) t_aa:.btcii^.Vt^v.%^t^-^-^Vi«s -
I
cofas defVa inerte : pero los que alcanzan lo Tumo del Imperio, ^(le
Dios nos i dido lobrc losElcmencos.y las cofas compuertas dellos,
fon los Pilotos, y Marineros; pues á fuerza de ingenio, y con un
animo admirable, regiilan los vientos, y con (u auxilio, y medio faLj
can ci Mat.boUndocafidelunoi al otro Polo, y de Levante á Penis
ente- En lo que hazemos nolbtros fumma ventaja á los del Nuevo
^undo, y los Europeos a todas las otras Naciones, y los Fortu^
gucfcs ii todo el relio de Europa.
Del l.t yímcrica Septentrional.
El Nuevo Mundoj aiti llamado, quandole dcfcubrióChtiftoval
Colon, año 149^. y defpues America, por Amcrico Velpucio. que
elaño 1+97. fucdcfcubriendo. mayormente aquel gran Contincncci
que los Geógrafos, dixeron feria qnarta pane del Orbe Tcrraqucdj
pero defpues por íu gran vailidid, les á obligado á dividirla en dos
partes, ello es en America Scptcnuional, y en America Mciidionaí ;
algunos la feparan pot la Eqtiinocial, y los mas por el Iílir,o de
Panamá, que cftálituado en los grados 9. de latitud Septentrional,
y en los 29 j. de Longitud, y entre los Mares del Norte, y dclSuc
La America Septentrional, fe eftícnde dcfdclos 3. grados dcU-
titud boreal halla los grados ói. y en Longitud entre los grados 2^ j,
•y j 30. que fon j i 80. millas Italianas de ancho, y 5700. de Jargo.
Dividefe la America. Septentrional en Áíexicdna-t y Cimadma j Ic
Mexicana, 6 por otro nombre la A'ucva EfpAn.tj de las dos es la oías
fcrtil, riel, y famofaparce,y lo masde cllapcrtcnezc al Rey Cató-
lico, que tiene ¡numerables Colonias.
La Audiencia de Nueva Efpi-
La llueva Efpdñd ó México, es
la mas noble parte del America
ScptentricnaU fe divide en quatro
Audiencias, que Con.
San Domingo. Guadilajara.
Nueva Efpaña. Guatimala.
La de San Domingo mania las
//.</ del GJ/o del Mexicf^ la rene-
;y»r/4, U Nitrva j1ñdaluc¡í,y Sio del
Mdfhj <]úe eflia en la Aaicrica
^^^^Qmtt^í
ña córienc lietc Provincias,qro»
México. Guaxaca.
Panuco. Tavafco.
Machoacan. Yucatán*
Talafcala.
Las Poblaciones Prii
de la Provincia de México loa
México. Vzcalgaiapa.
ChuUila. Qiierctaro.
Tezcnco. Acapulco.
HjinllF
i)í LA furmsrtÁ,
;v11i«de laTrovincia de Panu-
có fon* :
San Eftevan del Puerto^ ó Panuco
Santiago de los Valles.
iSanLiiis de Tampico.
LaF Ciudades principales de
^lechoacan fon. (guel.
Mechoacá, ó Valladolid. S. Mi-
Colima. San Felipe.
S^acátecla. ¿eon.
2i;izona. Zamora»
jPazcuzaro. Villalagos.
|La Concepción de Salaya.
Las de Tiafcala fon
Tlafcala.. Vera Cruz.
J*os Angeles* S. Juan de Ulva.
* Las de Guáxaca fon
^Antequcra. Santiago.
San Ildefonfo. EípiritüSanto.
Xas Ciudades principales de
. Tabafco Ton
1^ tiJ. S» de la V iftoria>y Pontochan.
La Provincia Üe Jucatan es
*xna Feninfula caíi de 400. legu
as de circuito entre el Golfo de
México, y. las Onduras; fus Ciu-
dades fon
'herida, ó-Mayapan. Cam^peche.
yalladolid. Salamanca. .
iSanFrancifco.
La Audiencia de Guadalaja-
Ira, ó fea Nueva Galicia_,cs laparte
aas Occidental de la Nueva £f-
j>aña,yvContiene las Provincias de
Goadalajafa. Nueva Bizcaya.
Xalifico. - C^uívira,
to aacatccas« Aniaib
■tt^ u
tfrmrxtoiTjL; tm^
CfaiámctlS. California.' Cinaloa^
La de Guadala/ara tiene dos
Ciudades principales/que fon'
Guadalajara. Nombre <le Dios.
San Felipe.
La de Xah feo \z% Ciudades de
Campoñela. La.Purifícacioné
La de Zdcatecds tiene i \
Zacatecas. Xere2 de la frontera;
Aviñon. Erena.
Sombrarete. San Martin, x
Nombre de Dlplf^
Las demás Provincias de eíhk
Audiencia no tienen Ciudades*
pues vivenenChozas^y fon genr;
te barbara.
*
La CdiforHtacñ^L en dudafi ft*.
ó no Peninfula>iK> tiene Ciudades
de Refidencia ^ eftiendéfe defdc
23. grados afta los 45 -de latitud?^
que fon 1 3 20. millas Italianas^ jf.
de ancho -So.
La Audiencia de Guatimala ¿e
divide en ocho Provincias^
Guatimala. Hoifdurasu
Soconufco» Nicaraguas.
Chapa. Coftarica.
Verapaz. Veraguas.
Las Ciudades principales de \%
Provincia de Gudtimala fon
Santiago de Guatimala.
La Trinidad.
San Salvador. San Migtch ,
Xerez de la Frontera.
L^ de Soconufip^ tiene k Oitóveril^
Lá de chapayú^n^ á Chi^iíí
Ciudad KcaL "*"-
\
I5á tí ÉIS R
■ La de ffonctiir^yj tiene las Ciu-
dades de
VaUadolid. De los Caballeros.
Gracias i Dios. Triixillo.
San Pedro. S.Jorje dcOIancho.
'San Juan de Puerto.
La de ret-jpaz., tiene folamen-
tc la Ciudad de Vcrapaz.
■' La Provincia de Nicaragua ó
Nuevo Rcyno de Loen tiene las
Ciudades de
Lcon. Segovia.
'^Granada. Realejo.
'Jaén.
" La de Cofia Juca, tiene las Ciu-
dades, de
"•'Cartagena. Nícoya.
V^raniucz. Caftro de Auftria.
Lldc Kír'*7iiáí> tiene las Ciu-
'dad es de
\a Concepción. Caries.
LaTrinidad. Patita.
'Santa 'Fcc.
La ^urv4 Frrfíicfrf, comprende
algunas rrovÍncias> que eftán
contiguas a ta Canadá, y codas
las rierrasj que ay dcfdccl Rio de
San Lorenzo, ó Callada, con las
Iflas, que le citan delante alíala
Kucva tífiña , y en cfla diílan-
cia cílan
LasIflisdcTcrranovaXa Acadia
LaTietradcILabrador. Segucnai.
La Canadá. Lostroccj^js.
ios Hurones. Los Algcnquines.
lantcel Golfo de ^n lofeni^
en donde íe pelea el Abadeioitic;
ue feguros Puerros. . , J
La Tierra del í.ahradar o Efieri-m
latid, eílá cerca del efttcchodá
Hudfon llamanle algunos Nucvt
Bretaña.
La Canadá tomael nombre del
Rio , que aora fe llama de San
Lorenzo, que es el mas doliciol*
de la America Septcnrríona!, ^
Curfo es de i 500. milla?, y fu be.
cade 1 00. Las Colonias,que con*
fervan los Fianccfes fon
Todoufac. Mifccu.
Quebec. Richcliu. .._^
Las tres Riberas. Puerto RcaL
Sillcri.
Mandan también los Franccfrt
ElSegucnay. Los Hurones.
LaAcadia. Los Troce jes.
La Loviíiana. Los AIgonquinc«.j
Al Mediodía de la Canadá «íli
La Nueva Ingalaicrra.LaVicgioia
Et Nuevo País baxo. La Florida.
La Nueva IngaUterra o Neuv'U*
¿l'"f<{, como llaman los Inglele»
^ quien ella fugeta del'de d año
lúos.fu Ciudad Capí tale? «ojio»»
los mas famofos Pueblos, que tie-
nen fon loi Serfabeai, oMafaiJiihr
Jetes.
I El Nuevo Fa'is baxo , Ó Nucvt
Urk> cfti i las cofias del Mar cin-
tre la Nueva lngalatcrra,yVífgÍ-
I nia, Gi Capitil es el Nu^vo Amf-
\ t«4ií\i^iQ dftvdit <vu< los Olí "
51 L'jfsKtrmrnA
0e^ U cedieron k tos Ingtefes,
fe llama Nuevo ¡pr^t tiene tam-
bién la.Ciudad de Orange.
■ La P'irñniA fue defcubierta por
los Inglefes, que la llamaron aíU
]^r la Keyna Elifabctá, que Ce
ConfervdíinCararfc nuncajcom-
'|4íendc lA Virginia debaxo <le Ta
"pominio.
•fiA-Mér llanda. Nueva Jotk.
'\js. Nueva Suecia. Y Ñueva> In-
icia térra.
" - Peróáerpacs íc ati dividido en
Govicrnos, y Dominios fepara-
dos j Aora confina \, Mediodía
con la CaroliiUt y Al Oriente
con la Nueva Suecia: y el Mar al
Occidente, y al Septentrión con
ia Nueva Francia; fus Pueblos fon
los
Veroances. Artovatochs,
■^Kecengí^ans; Pauhatans.
■ Ftfpahegcs. Nafamnnds.
"'- Chicahimanes. Chefeapeachs^
yeanochs. "
La MerilánAá^t es lo mifmo
^ tierra de María, cft^.en la parte
" Septentrional de la Virginia, los
Inglefes la. dividen en diezCon-
dados.
^i Oriente, M Occidente,
Cecit. Anar5ndet.
X)orchcfterk. Betancott4
Kent. Calven.
Somerfet» Challes.
^atlloL ' S. María. .
Las Ciiídad Capital fe. llama
Iacomata,y aora, Santa Maria.
La Nuevd. Saea'aj tfík al 0|ip
zontedel Mariland,y álOccidcnp
te del Nuevo JÓ» k, prJmcramen-;
te fue-de Frapceres,y^aora de In-
glefes, que la an incorporadocoa
el Nuevo Jork, fu Capital íclía-;
,ma Qottemburgo,
La Floridd, que antes fe Ham^ J
va /atjH^ü^íí. fue conquiftadí^pot
DíegoSoto.añoi j35.yeldcij+í.
por ]ua Ribaud France5> q fabricó
el Fuer te de charles £ort,y de rpu"c$
el Fuerte de la Carolina, con el
qual dio el nombre auna Pioviít"
ciaitienen aora los FfpaSoles ^ós
Colonias fugejtas i la Audiencia
de S. Domingo, ÍJtuadas en la
cotia Oriental de la Feninfuladcf
Te^dfha 1 5. leguas una de otra> y,
cerca donde eftuvieron losFr»h-
cefes en tiempo de Carlos lX.lla«
man£e,
San Aguftin. San Matheo.
Todo eftc vafto País fe halla
entre los grados 13 í. y jot). de
longi tud,y 36.de latitud Scprcrri-
onaU Confina al Septentrión, y
Occidente con laNueva Francia
íi Oriente con el Mar de la Vic-
giniao y i Mediodía con el de Me-;
xico,y tienemuy cerca de «000-
millasdc coila, de Mía» -.. ; ■
tt. "
.J*^
'to»
D É s í R i P e i o M
NORUMBEGA.
Slgucfe NorLimbcga> Provincia llamada afli por un Pucb
to fobrc el Mar, de ayre arto templado^ y de razonab
¡idad , como lo atcftiguan los Naranjos filvcftres t y las vu
Cn muchas pactes tiene. El Mar, que baña todas eftas ribera
la mayor parte tan arenofo, y de ranpoco fondoj que no 1
navegar íin peligro, y ay caíi por todo una larguiífima cfi
arena, que firvc de reparo á la tierra firme> y á las Iflas. L
ccfcs an puerto aqui al Puerto del Refugio, Puerto Real, '.
Flora, y Angolcma,- pero como ni en efta, ni en otras par
concordado en la ímponcion de los nombres parttculare
puede encarecer la grande confufion, que defto ^ nacido,
íc va la tierra retirando hazía Poniente por muchas leigua
cndo una granditlima playa llamada Apalkcn, de País cci
lleno de montes, y felvas. Alvaro Nunez no hallo en qu
nadas, que anduvo por el, ni una cafa; aunque íl muchos
Daínas, Liebres, artos Conejos, y no pocos Talaquaces, a
que baxo del vientre tienen una bolza,donde en los pcligí
gen fus hijos , y huyen. Los moradores fon muy alzados
po, enxutos, ligeros, andan cafi defnudos, y no rienen ^
de importancia, cuyas armas fon el arco, y flechas; cofa»
fcr común al Nuevo Mundo^ tío pienl'o repctiila otra vez
•tafc efta Provincia en el Cabo de Santa Elena> donde el
col.co tiene una Fortaleza.
FLORIDA.
LA Florida fe íigue tras la dicha, y llamóle aífi porque
cubierta por Pafqua Florida, tiene de largo quatrocíi
"IlaSj y fe mete por el Mar con una punta de ochenta, es
-afpíra, y el Mar lleno de cfcoUoí, y rocas, particularinen
fe la dicha punta, donde eflán lus Arrecifes, que llama
Martitcs. tüá en el mifmo Par.ilcllo, que la Mauritaniti )
■cenirci los treynta. y cinco gradoí, con el terreno fértil
fuerte de granos fi los ficmbran, y de qualtfquiera frutos.
füñoh's a cania de ciertas defventurasi (\ue les an acaecldc
^5 * ■■ ^
iqnc'áella tienen, conocen bien, parte de íls liquczas, pariicuiar-
ni^te de oro, pUta , PcrlaSj Turqucfas, y Efniccaldas. Carlos IX.
ijKey de Francia procuto mctcifc en ella mediante }iian Ribaldoj
'jgüefui alli con fíete naves, y trczientos foljados, y labuiroB un
fuerte fobre' el Rio Mayo; peto Pedro Mclcndcs, Capitán del Rey
"Catolice, corrido de ver, que pr<:tend¡cflcn coger el frutc^dc los
fudores ágenos, los facó de alU , con íureimo cihágo de quantos
- j^vian quedado, y ruyna de la fucrz^, alfolándola íin dcxar ni ra^ró
(lelia. Bolvió con todo efto el año nguicntc el Capíuii Gordpi
.Í>i:ro viña la dificultad de la efnpjefa, d¡¿ la buelta ptya Francia,
»con arto poca fatisfacion de fi -mifmo. Los naturales de la Florida
*yon de color obfcuro, y cafi toftado* díeftrqSj ágiles, y bien difpu-
veftosilo que en ellos, y en fiis convczinos,,piocidc del perpetuo
,'^^cxetcicio de caza en que fe emplean, y también de los manjates,
' que por la mayor parte fon carnes monteímas. Ay [res diferencias
de Ciervos; y de la unadeÜas.facan las mifmas utilidades ( purquc
fon domefticos )dc leche, y frutas della, que noíoiros dcT ganado
■ Vacuno, y ovejuno. Ay Yacas, ftmejantcs á los Cavaücs en las cri-
nes, y á ios CatticUos en lá giba; arman las factas con cfpinas de
"jíefcado, y piedras de pedernal. Ufan coik has marinas po» mone-
da, aunque aderezadas no £c de que fuerte a fu modo, io qual nr
''es licito finó á los grandes Señores, como entre ñofotros el hazc
moneda. Viften Zebcllinas,ó Martas, partitularmqnte los NobTe?,
" {lorque los que no lo (bn andan medio defnudos. De la Macina de
'' ^anta Elena, aüa la punta de la Florida, e<(U Rio fecoj Cabo de la.
Cruz, Cabo de San Aguft¡n,.y Cañaveral. Tiene el Rey en lá Ho-
lida tres Prefidios, efto es San Jayme, San Agul^iÜ, ( efte fi:errc
.fue aíTolado por Ftaiicífco Drak, coíTario Ingles, ) y San l'jiilipe; -
',y de aquí afta el Cabo de Terranova, ó Francia Antatcica, pueden
correr las Armadas de Navios pcquenos , y de rctno; poique el
' Mar es poco hondo. Muchos Vn údo de opinión, que por ertas ti-
erras ay algún Eftrecho, por el quaí el Mar del Norte fe comuni-
ca con el del Sur.- uno de los quales fue el Melendcs, de que arri-
ba hizimoS mención, y pruevalo piinieranientc porque en el Mar
del Norte, fe an hallado pedazos de Navios Chinefcs; y i
.porque en una playa, <^ue fe mete irezientas leguas por
'adentro^ vcoian^ ciectos tiempos Vallenas,ignous alMa» »<- •
■*- 1. ■ . S
^Í4 7> •£ S C R I P t I O íf ^^
y k Cjáo opinicMtdc algunosi que el Kendi^ avía pafladopóf -áttj^f
guando por el año de i J87. tomo al Cabo de California, una N^^
VCj que vcnia.dc las Filipinas. Eflevan Gómez büfcando cíle palFo
navL-gó muchas millas por el Rio de San Anron , que eftá en la
florida, y otros por el de San Lorenzo.- peco todos fin fruto.
GOLFO. MEXICANO.
EL Golfo Mexicano, que por otro nombre fe llama también ,
Mar dcCortéSjtiene como dospuert-asi launa cftá entre el Ju-
,catan, y U Ida de Cuba, por donde entra fu marea con un rapidif-
**tfimo curfo > y la otra, entre la punta de la Florida, y ta de Cuba,
' -por donde íaíc con la mtfma rapidez. Baña poco menos de dos
jnit millas de cofta entre ta fufodicha Florida, y el Jucatan, h quaíf
«ofta es de la Nueva Efpaña. Es Mar muy teaipefluofo, y con po-
•Kos puertos, y aun todos ellos, íino es el de la Havana, fugetos al
MSc.ptentrion. El mas principal es cl de San Juan de Lúa , á quatro
dcgiias Je la Vera Cruz, fortificado admirablemente de bien por lc«
■El'pañolesi por razón de que aqui paran las Flotas de Efpana, y de
'.México, i Us cfpaldas de mu pequeña lÜa de Ibla una legua d«
-circunferencia.
DESCRIPCIÓN
DE LA NUEVA ESPAÑA.
fllBRAZA efte nombre toda la tierra, que cotre defdc ti
1 Florida aña el Mar de California;y que cófina al Medio-
día con Guaiimala , y el Jucaran i conquiítada por Frr-
I nando Cortés, el año de i ji 8. la qual aunque pnefta
[ Centróla Tórrida, goza particularmente cerca de México, cl ayre
» «my tcirplado, fin fobras de calor, ni rigor de fiio. Los mcíes de
t'Agofto, y Setiemprc, llueve connnnamentc de medio dia abaxo.
I ti terreno es ferríliflímo» y allende de los proprios, Hcva con
[ abundancia cafi todos los fruco^*', y animales de Europa; fino Toa
► *ino,y azcyte, aunque no le faltan muchas parras.y muchosotrvc»;
fCoÍ4 s Je viene de ECj^iñi'Coa tun\a, «bundaiKÍa,^-!» .
1 ^M
fteoos IntefCÍTe de las rentas Reales. Eftái'ltciiadc tantas, y 'tanibí-v
en regidas Ciudades, y de tanta policía, que no reconocí: Ventaja^
Íl Efpaña: y los mlímos Efpañolcs ao provado mejor aquí, qbcea
otra pacte. Verdad es, que li bien los natuiales viven arto larga vl~
da, los Efpañoles ( llamo aífi á los qac nacen de Efpañolcs ) ay po*
eos, que paífen de rdenia años, y los que paifa^ allá defde Efpaña^
{.cora notable, y de grande coníideracion ) ficndo ya-de edad pro-
veSti viven mas , que los que palian muchachos. Los Indios con«
ctibuyen al Rey, y á los Eeudatarios lÁlos doze reales peí cabezaje
cada. año. A los Conquiftadorcs, y- á lo$ Soldados bcncinericos.»
^csel R.ey, affi aqui.conioenel ^a, noel govicrñod«<Lo^ na--
turiles, (ino iColo el vafTaX^age^y «Iderecho di«l tributo^ que k el fo
le devia, en vida del Conquíáador, y de fu mayorazgo: y cño, con
los $:argos> que tocaran á ÍU Magcítad> íi tirara clTa renta, que fon
£(£>ycer > y fuflemat. lo^ Predicadores , ó Maeftrbsrde la Fofití*
ojt Chiiftiana, y les Sacerdotes para el culto Divinó, y tener lal^
I^Iefias proveydas. Pero la JuAicía^ y el Govíerno depende totalf
ineace de. las Audiencias, y Miniñros Reales. - ;
GUASTECA.
E^ laconqaifta del N^ieyo Mundo r art tcoi^o ^ande cuent». |
los^ EfpaQoles, en no poblar fino Coló á la marina ó riberas de
Ips B.ÍOS, afta que dierpues de. avetfe bien fottiScado* an .eníaa-
cbado fu DomiiHo por la tierra i dentro. Cofteando'pues la Nue-
va ETpaña, hallamos la boca del Río de las Palmas; á cuya con-
qulfta llevó Alvaro de Narvaez, el año de i j27.fcyscientos Efpa-
ñolesj y cien Cavallos, los quales todos fe perdieron fin hallarlo,
y.aun llegaron k comcrfe unosá otros de hambre. Ciento, y veyn-
te,millas mas. abaxo dcfte Rio, corre el de Panuco; donde Fran-
ciTco de Gara! fue maltratado de gentes tan ñeras, y crueles, que
le mataron cerca, de quatro cientos Soldados , facriñcacon , y fe
comieron algunos? y i otros deíToUaron, y colgaron las pieles civ
Scts Templos de fas ídolos: pero dcfpues fueron conquiílados por
Ifks Capitanes de Cottés. En efle País) llamado Guafteca , ó Río
Panuco, ( todo es uno ) e(lá la Población de Zímatao, en cuyo ter^
zicofio nacen al pie de un monte dos fuentes, la una de pez ne^M*'
y^Diiz,íoa, Ii(g qfuexo d^at de dczii a cfle j^co^&oio^u
i<ii i> n s C n f p e t o"}^
Ifladc los Lobos junta h. Lima ay una fuente de cierto betuflñ
en el Pcrü lo lUrran Copoy > y otr:i en la punta de Santa E
con el qual fe calafetan Ijs naves muy bien. Abrá treynta.y i
años, que por ellas pactes fe movió cierta rebel¡on> declarad:
pues en tjuccra, con la qual quedaron cafi del iodo dcfierta
guclc Cabo Roxoj el Rio de Alneria, y Villa Rica la qual í
nió aiTi> pot fer cfcala, donde acudía todo el comercio de la
Efpañas Nueva, y Vieja, dcfdc la qual aOa México, fe hizo pe
den de Don Antonio de Mendoza un hcrmofilTimo camino,
facilicitar el crdfego.y acarreo de la mcrcaduriaj pero paran
comodidad, fe tr.illadó defpucs todo eflc trato á la Vera Cru¡
efti algo mas baxo enfrente de San Juan de Lúa.
MÉXICO.
ES la Provincia de México, la mas amena, y más fértil del
vo Mundo; y aún á jiiizio de Jufcpc Acorta, de las nicj
qne mira el Sol. Toma el nombre de úi Metrópoli, que dift;
grados de lis Ciiurias,y ocho horas de foide la Ciudad de Te
Fucprefa por Fernando Coités,ct año de i j2i. átrezcdíasdc.
to; en la quil cinprcfa tuvo baxo de fus Banderas, dozientc
^ IndioSj Kucvc cientos Efpanolcs, ochenta Cavallos, diez, j
Piezas de Artillería, treze Bergantines, y feys mil canoas-
cfti infignc Ciudad en un erpaciofo llano , ( ceñido de altiJ
montes, que íiempre eftjn cubiertos de nieve ) de fctentá I
de circuitu, aunque dos lagos ocupan las trcynta, y trcs.c
dulce, y el otro Talado: de los quaks el dulce entra en c\ fal
coiBo halla el fuclo Ijlitrofo, fe h:izc fatobrc i en el dulce;
muy buena hierva para los Cavallos, la qual fiegan iodos le
fts, y no v.i!e menos de dozicntos mil elcudos cada año. C
lado, folian facar muchílfima cantidad de fal, pero ya á fa
y en fu lugar fé faca mucho falitrej y los Indios coziendo la
con crticrcol, hazen para fu fcrvicio una cierta fal artífii
poco valor, cruzan por ambos Uíos tanros barcos, y bátele
fcgun fe dízc llegan i cinquenta mil. L.i Cindad cfiava en el
falado; pero airdola Fernando Cortes, y bolviola i cdificí
en ai^ua íino en tierra.- la qual tiene feys mil fuegos de Ffpi
' ^au nJi tic indios ca los atii\a\ts.Xiv-uiCt it l!.V*w«i
'tiene quatfo cofas por etlrcmo hcrir.cías; cílo es, mugcrcs^ v. ,
do»j cavallos> y calles. Sobre las riberas de los lagos avia cerca de
cinqücnra poblaciones grandes, entre.lasquales Tefcuco rcccnocc
pocas ventajas i México. Fue de increíble dcforacia para efta Pro-'
vincia, la contagión de las viiiiclas, que tuvo principio de un Ef-
clauo negro, enfermo dclias, que Alvaro Narvacz íraxo entra'
fu gente á la Nueva Efpaña; el qiial infícionó en Zenipcail^n k uno
de loSnaturales.por cuyo medio Cccflcndicióde tal fuertc'por te-'
■ das partes, que murieron irfinitos con cl rigor, que de peíle entre
libfotros: ycomo tras avcc muerto muchifliiros, quedaron mu-
chos, aturdidos, otros pafmados, y otros impedidos de enferme-
dad tan nunca porcUos villa, dexatonde fembrar fus granos; fo-
brcvino una careftia, ó por mejor dczir una horrible hambre, y ral,
qiieíi tuviera las manes en el govíerno, otro que cl Cortés, queda'ra,
quizá toda la Provincia de (ola da para ficmprc. Pero fue el, r.o me-
nos iníigric en el regirlos, que valcrofo enconquiílarlosjni menos
único en paz, que lin fegundo en guerras: y aífi entiqíicció la Nu-
eva Efpaña de anes, femillas, Cavalíos, Afnos, ganados de toda
foette, canas de azúcar, y morales, labrólas minas, aderezo los ca-
mines^ y porque los de aquellos Reynos ro fe eflragaircn con los
ptcytos. alcanzó del Empetadot Carlos Quinto el año de mil qui-
nientos veyntc y dos, que los Letrados no ptidieficn fcr admíri-
*los en aquellos Goviernos. Con cílas, y otras n.uy acerradas oidi-
nadoncs aflTencó los fundamentos de la felicidad, queprííecnoy los
■ H.cynos,y Provincias de la Nueva Efpaña, la qual ni enmaguifícécla»
ni en liquezas, ni en policía, ni ei^ Neblcza, reconoce fupetioridad
alas mas fampfas Provincias de la Europa :y fi bien la rcccnoce al
Perú, en laabundancia,y fineza de oro, y plata; cxccdeWeir.peio en
riqueza de frutos, y garlados, y en el prcgreflb de las artes. Polfec
tanta abundancia de provillones, que aunque tiene infinito dinero,'
(y no fe bate moneda fino de oro, y plata,) veyntc ocho libras de va-
ca no valen mas de mcdiorcal, un puer todos reales, y quandoma-
efao tres; y no ay tieira en el Abundo cuyos vez s le " " nicn
con menos. Ay ganaderos demás de quarenta n tns
-de Aiento^ y cinquenta mil oveja*. En I.i flora de' ;
. desembarcaron eñ Sevilla fefenta , y quntro n-jil cu
.r J alicnde deíla m¥icaduria,( que llega á cicnicj y veyuv
I US I
M5 ^ ^ P E S C R /. P Ó I O Nt
rocíos cada, año ) viene de alli grande contidad de plata, paH£
dinero, y pattc en bat'ras. bcaíiU lanas, aziicar, Cedas, y cochíaw
Ua. Es la cochinilla cierto gufano, que lo Hembran fobrclas hú)is
de la higuera de India', donde nace cubierto de un vello muy dcU,
fadoi cogenlo con diligencia, y lo fecan al Sol. y feco lo imbiao,
. Efpjña: y es mercaduría, que llega k valer trczientos mil clcu-,
dos cada año. La higuera íembrada dcQa fcmilUí no lleva en toj,
do eflc año otro fruto fino cños guzanos. Tiene también ta Nuo.
"Va Efpaña contratación con la China de donde Taca linos, aratiw,
^re, azófar, eClaño, cera blanca , tafetán blanco, oropel, y varias^
ciiriofidades, que Te trahen al Periiá trueque de plata > que es ia,
mas principal mercaduría, que de aquí fe carga para la China; ti-,
erra, que lleva mas oro que plata, peto no paíTa de diez, y nueve,
nquilates, aunque en México lo apuran afta vcynte, y dos. Dcfpidc
'íOtrofi la Nueva Efpaña para el Perü cerca de un millón de paños,
ícdas, telas, y tablas. No fe á podido aún a(la oy atinar el arte de
Jiazer Vidrio, ni de hazer papel, y quizá, mas á falta de artífices,
(^particularmente la del vidrio ) que de materia. El papel, que lu-:^
*cn es de color muy ofcuro,y en efcdo folo malo paracrcrivir; y c^i.
>Yidrio ofcuro, y rezio. En la Ciudad de México, que es cabeza de^^
'Ja Nueva Efpaña, rcfide el Metropolitano, el Virrey, y el fupremo,
K'ribunal- y efti aqui la Imprenta, la Sccaj y una Academia flori-
iílima- Ay en efta Provincia otras Ciudades, y Pueblos de impor-^
tancia Tefcucodequeyaavemos hecho mención. La Puebla de los,
ÍAngeles, con un territorio de miUgrofa fertilidad, difttnfto CQi .
■falles, llanos, y collados, donde fin los muchos panes,y frutos, que-.
ft cogen , fe mantienen una ¡ncreible copia de toda fuerte de ga- :
fiados. De la otra parte cfti Trafcali, ( que quiere dczir Ciudadi
14c pan ) en el pequeño repecho de un monte, cercado deuna fcU-j,
nflima comarca de tierra llana, que tiene de circuitu fcLcnta nw-.-
as. Hizo un tiempo trczientas míl almas, pero loca apenas Llega t.
^i cinqucnta mil. Goviernafe como República baxo la fombra,y
.fpteccion del Rey, con un Alcalde EfpañoU y otro de le» n^tu-^
tales. Sus Ciudadanos fon todos Idalgos, y an obtenido eftos, y
otros Privilegios, por los fcrvicíos hechos i la Corona de Erpaáa,,
co la emprefa de México. A cinco miJUs de Trafcali ay dos mon-
^^oo^Uos fien^ic cubierto de nicvej y el ouo eícupc fuc-
;j(>r'!a'ítiK3*ídéJ<is quáles fftíi lo mejor dcli llueva Éfpña.Lojt
ottosPiícblos ^ftuenta, fon Tulla , Tullihja , y azia la marina,
altendc Uc la V«a tíruz Zctnpoailam , con un territorio rico de
agua$>Tiábafco,-Ciudad grandc>( cuyo'Obifpo fe intitula tambt'
«n,-dc eápcc, )que tíiicn tenia Tcynte, y cinco mil cafas labradas'
Himoí de cal,y ladrillo,y otras de madera ^ ciibiertas de paja, y
dc-cícttas tejas' de piedra j y parcela mucho' mayor por razón de> ■
igue las cafti poi recelo de qñé no fe les pegalTe fuego , eftavan
Kctrateadas «ci, y aculM, fin tocarfe unafi otras, Gorre por tftís
■¿oitiaicas el Rio Alvarado> qiie dcQiuespor tres bocas deíagúa ett
%1 Mar. Por'la tierra adentro etlá'Ulatlan» grande pueblo,, con un
teíritorio'fruftlfcro, y bien pobtadoj y coh muchas minas de alutil»
btí, y fiíBfSmo, ■azufre. No digo de los otttos pucbh»,Í caula de
la dificuttai de fus nombres.
<¡)CIOMíOS. CHIGHJMÍCOS.
LA'pwte de la Nueva íífáña , qáe 'cae entre Sc|itcnrcion,:y
Levante, cfii irobkda de gente Barbara, aunque tenida fot
natural de la mifma tierra: porque pane 'pot fuerza , y parte coH
maña; filtren arrinconados ac¡á, por los Mexicanos, y Navatlacoj,
■ique repartidos en Gete Nacroíies^ ó línagfes vinieron de las partea
•mas Scptenirionáles, abrá poco iras de ochocientos años, á pob-
iatfa mete 'twrra de la Provincia! cftos de que aora hablamos ef-
tafidividttlM oy en dos gcnc/acioncs; los unos fe llaman Oílomi-
•os, y los'bWos Chicbimecos. Lc« 0¿Vomios con I.i vczindad de
'IcA-MeKícsnbs'an aprendido algo de policía, porque íi bien viven
icn nmeha ptíbtcia, y mifcriaj y en tierras afperas, y defacomoda-
da$> con tbdoéfto trabajan un tanto , como los campos, y viven
pontos con yjgtona policia, y tienen fus Pueblos, entre los quales
■es cljnejÓT fin duda alguna, Xilotopcc, que difta quarcnta millas
de la -Ciudad -de México. Hablan propria lengua, diferente de U
íilexicans- Tirólos Chichimecos, andan derramados por unas par-
ces, y otras fin ráíhro alguno; no digo de policía , pero ni aún de
huizianidad. Viven -en cuevas, y boíques como fieras, ó donde la
<nochró otra* necrtíndadcs los cogen, y otros van divagando por la
«ampaña.'Sn fuften'to es caza, y frutos, que la tierra por fi miíina
pfoÁiizey^t^^iooM-fc'ablVrenen de carrrc horsinai duetrcíwv e-^*^
:jo6 r> K s ¿r n r f í r e.í^
Tuclo, no fabeiií que fon riquezas ni dclcytcs, ni ay gente» <ÍUC,1
i
'*nos cafo aga del trabajo, hambre, y frió; fon dicílcos en tirar
'arcOj andin defmiJoSj y muchos dellos llevan deccaspor braveza
^alguna cola de animal; fon alzados de cftacuraj membrudos, cor-
pulentos, fin barbas, y dados á banquetesj ínborrachanfe con ufi»
bevida turbia, y de muy mal olor, echa de agua de cierta fruta fe-
ca, y d¿ na íc que rayzesjV viendofc traltornados ladran rczi^r
'jlieiitc como perros- algunos por parecer mas fieros fe c tuzan Ja
's:.iva , y las narizcs. Los Efpañoles alia aora no los an podido diy-
jnar porque como no llenen poIaJa firme ni lugar donde vivan de
'aíficnto, fino que como manadas de Ciervos, ó otros animales yji
cñin en un lugar, y ya en crtro, c¡ irlos en fcguimienioes caníar-
■ ic,y fin provecho alguno, y cnefedto fe i de guardar en fu conquií.
"ta, mas reglas, y forma de caza, que de guerra. Divide i los Chl-
.'chimccos por la mayor parte de la Nueva Efpafia, el Rio.qüc loS
"■Efpanoles llaman Tordido. Dozientas, y quarcnta millas de McÑ*
■píico, ázia Tramontana, cftiin en medio de los Chichimecos, 1^
■famofas minas de plata de Zacaieca»y de la Nueva Vizcaya, lis
r-quales aütique no fe dcvan comparar con las de Potofi , fon c(%
■todo cito muy ricas, y ay uno de los mejores Pueblos de Eljpan6-
3es de !a Nueva El'paña. Labcanlas con clclavos Negros rrahidos
de nthÍopia,y con algunos naturales condenados á ellas por íi($
<le!Í¿los. Ay en aquel conrorno una grandiCinaa Laguna, cuya agua.
fe condeiifa de Verano, en blanquillima Sal. A dozientas leguas
de México, hazla Septentrión, fe dcfAbrió cftos años paíTados
una grandiflima Provincia, y muy bien poblada, a la qual llaman
Nuevo México. Eftiendcfc de los confines de la Florida, afta el
Mar de California. Fue dcfcubierta por unos Padres de San Fraü-
cifco, de los qualcsay aun ry algunos. Lleva mucho niahíz, Ic-
^mibres , y en particular judias , algodón , caza , particularmente
\ic Ciervos, lícbrcf, muchas aves, mucho pi.-fcado> y infinidad de
'Yacas pequeñas, y con gibas. Sus vczinos andan mas veüidoi. que
ningunps de todo aquel Continente, viven en grandes Ciudades,
con cafas de doi,y tres altos,(íébran,cogen,ticnciirus rÍtus,yctTCtr.í>-
íiiaS. Dizcfc, que de aqui lalícron las fíete tribus, 6 generaciones,
que giradas de m Idülo,poblaron la Laguna de México ( alrededor
^c la gajlCe Jv'Cziodit(}tUas<i;Ln(;Oi ) y la tierra de ^cruavacsiy
6^ tA NVEVA ES'PAI^J f(^
« éontofno del faimoro Vulcano> que cflá entre la mtíntaña neva,-
da,y la Ciudad de'los Angeles ( ttena tenida poda mejor del Mun-
do, ) y el Mcchoacan- Dizen, que ay dos Provincias] de las quslct
|a una fe llama Aztlaní y la otra Teucuthuacan.
MECHOACAN.
PAflando ya á la ribera opucfta del Mar del Sur, defcubrefe Ga-*
atulfo, los Angeles, Tecoantcpíc, y mas adelante el Puerto
«le Acapulco, en diez, y fíete grados, y medio, y el dia de la Nati-
vidad, de eftos dos Fuettosi parten las naves para las Filipinas, y
fiíbcn á la altura de las tierras, para donde pretenden yr. Kavegaft
por aquel paraje de los últimos de 0£hibre afla los de Abriú y li-
guen fu viage con perpetuos Levantes, y en popai de los poflreroi
de Abril afta los dci Oftubrc corren Vendavales, vientos, que rey-
nan de Mediodía hazi? Poniente, con los quales dan la buelta pa-
ra la Nueva Efpañai y para hallarlos Tubcn los Pilotos a la altutá
de vcyntc, y ocho, ó treinta grados; los Levantes ( aquíen IqsEC
pañoles llaman JBtifas ) corren dentro de los Tiopicos, y los Ven-
davales, fuera dcUos. Los fuÜDdichos Puertos confinan con el Me-,
choacan. Provincia» que eftá á menos de cinquenta leguas de Mer
Jtíco, ( boxa ochenta, ) y es de las mejores tierras de la Nueva E£^
pañaj y alfi el mahiz, y ortos frutos, lazonan d¿s ve¿cs en el añoi
y trdncifcode Tórralas cogió fcifcicntas hanegas de itigo de fo-
ias quatro, que avia fembrido. Abunda de varios finiples medicí-
nales, entre los quales es muy conocido el, que del nombre de^U
tierra, fe llamó Mechoacan. Lleva muy buen algodón, grana,
morales, y feda. Renta grandiíHma cantidad de. oro, y plata, aun-
que de baxos quilates, miel, cera, amb.ir negro, fal, y pefcado ¡n-
£n¡to; por lo que fe llama Mechoacau, que es dczir, lugar de mu-
cha pelea, porque no es creíble quan fertiks de pefca.do fcan Ais
arroyos. Ríos, y lagunas. Sus vczi;ios dan mucuras de ingcoio
trafcendiente, como fe puede ver en los laboces hcchpS de .phwitai
de varios colores, 6 entallados en caña, y otrís obras ícmcjantes
venidas de alláí aunque (e puede vcreílo, attomejoi- en fu lengua-
ge, que es tan rico, y copiólo de términos, ran lltjiirado, y ariífi-
ciofo. que los que le entienden lo prefieren al Latino. Son aJros
dc.cuefj)0íl6 buena coflíflcuiorij^ de Utigi. nvIí.. N-X^. vt^t-,^^^
j»* 3) r j e í r > (f / o ?r ^ , ,. '
daíciemkn de uno de aquellos íieteliniges> que víniefon de Upl1l9l
íc Aquilonar para poblac la Nueva Efpaña. En efta ProvíricU cÁít
la Ciudad de Sinfonía, grande, y populofa, donde rcíldian los,
Reyes de Mechoacan. Pazcuar, donde fue antes la Silla Epifco-
pal; y Vaüadolid, donde clti oy. Corre por cita tierra un Rio ra--
fido, y tortuofo, el qual defpues de aver recibido^ á otros doze,
«ncra en la Laguna llamada Mar Cefálico, de ciento ílnqacnta mi-
¿tas de circuitui de b qiial fale fuciofo, y dentro poco cipacio» cae
defpcáado en uua. pco(undilIÍnia valle, y continuando luego fí|
<urfo cntFa con una inmenfidid de aguas en el Océano del Sai*.
;Pero bolviendo algo atrás, le defcubrc junro al Mar, Sacatulaj y^
.mas adelante. Colima, y la Purificación; y fobre la marina los Ptti
. Ifcctos de San Jayme, de la Natividad, y de San Antoa.
.-: NUEVA GALICIA. CULIACAN.
DE-aqui fe entra en la Nueva Galicia, llamada antes Xalifcoj
donde Kuño de Guzman, que la conquiíló^ mandó cdifícií
'•Jas Ciudades de Compoflcla.dcl Efpiritu Santo, de San Miguel, y
. Caadalajara Aquella parte de la Provincia, que cfta ceñida de los
mies Plaúila, y San Sebaílian, la llaman Culiacan, que es el nom*
'í-bre de fu Metrópoli; y en ella eftá S.MÍgucl,Colonia dcEípañoIcs.
l-os de la. Nueva Galicia» fon gente pobre, andan dcfnudos, y du-
ermen donde el fueñot ó la noche los coge por los carfipos; lós
, de la marina fe fuftcntan por la mayor parte de pcfca, y los Mcdi*
terraneosdc caza. Pero dcxandoya ala dlcftri mano las tierras po-
r so conocidas C a caufa de q nunca fe an viftodcllas algunas mueftraj
de oro ni plata, )de Sibola, y Nueva Granada, fe llega al Mar Bct.-
mcjo, ó de California, que es, afta donde llegan los Efpañoksj y (a
ve la tietra poco ó mucho, poblada. Aportó á Sibola, Francifco
Coronado, el año de 1 579. por orden de Don Antonio de Mcn^
doza, peco villa la poca ganancia, que halló^ dió la buelta con Ai»
toldados para México, de quien dilU feyfcicntas millas.
QUIVIRA.
P Aliando el Mar Bermejo fe ligue una tierra- fcca, y poco pob*
Jada, cuyos principales Pueblos fon, el Cabo del Engaño»
t^ttiSj U punta áe Santa Elena, los Montes nevados > y el CVbé
Mendocino, que es el mas Occidcntalj que íe fabe dcfla Pcriinfulií
De aci deftc Cáboyaze el Rcyiro de Quiviráj cnquardnrá gradoíi
de ayre templado, terreno hiervofo, y fruftifcrpi aunque d afgo-
don, que es tan común i' cafi todo el Nuevo Mundo, ya uo lleígt
afta aqui,y alfi llevan por vcftido pellejos enteros de cabras moi»-;
tefas.y cueros de ciertos Bueyes muy parecidos á los nucftros en li
^randeza^y color, aunque difformes, y cfpantofos, con los cuernos
jpüas pequeños, una grande giba en Jas efpaldaí, y mas vellofos en
Ja pittc interior, j^ue cu el' rcílo, y de las rodillas abaxo, que de^
lias arribas fobre todo tienen la frente, y todo el cuello veltoll<-'
%imO) y los machos ^ornado el cabo de la cola con un flueco, 6
liorla de lo míímo, que es un floreo admirable de la naturaleza..
En cftos aníjííales eftriba la mayor parte del fuftcnto de los Quiví-
ranoS) potque los proveen de comida, bevida, calzado, y vejVtdo;
7 tfta de fus cueros. hazcn cuerdas, y labran cafas, de tos hueflc^
agujas, de los nervio?, hilo, de los cuernos, vafos, y del eftíírc^i,
.fuego. Ay otrofí, una fuerte áq Máftincs pata guarda del ganwhj,
. V de la. hazienda, y otra de carneros,que ron unos,y otros al doble
'mayores, que los nucftros. Ufan por todas cftas tierras infinita^leii-
;guas, lo qual procede de qu$: fus lloradores no fon tati fbeübléfy
_7"unidos como otros, y la divifion de los Pueblos, y el cftat unéi
.Jexos de orros, y de los comercios divide también tas lenguas; qae
por cfto Dios para pQuer divifion en los Gigantes, que fe avian.
a]amtad0 {ara el edificio de la Torre de Babel , ¿oofutufioles lat
.. lenguas, y aíU como la divifion dcUas, d'iíipó los hombres? affi
por el contrarió la difii pación de 4qs bombcfis divide las leifigtidEs.
X)c aquí es, que vivtn en partes muy cen\0ta5. tienen de ctdíAa'río
.proprios Idiomas, coniola Uvall¡a,y ía Cornubia, en la Inglater-
' tai la Bretaña , en Francia i Vizcaya, en Efpañai y Bohemia, por
cftar ceñida de ielTas por todas partes, en i^lemaña. Y afli la Aía-
geftad de Nueflro Dios, y Señor, para reunir al linage humano»
«<unió en una lengua la variedad de muchas, en la predicactcn de
• los Apoftoles.
■ JUCA TAN. '
BOIvícndonos ya, al Mar del Norte, de donde I rato qucüléi
mes, nos viene al encuentro d Jucatan, llamado por los ii%f
turóles Maiathan > ó Malapar , Peninfula grandiíTima > pucfla. ei^
teyntc, y un grado, que boxa nueve ciencas millasí la qual quant<^
iras entra end Mar, tanto mas fe eftiende, y le alarga con dosCa«|
bos.dc los quaics el Septentrional, fe llama Cabo R.oxo,y el Meri^
dionaU Cotoquc. Efti dcfierta por muchas parces, es pobre de oro^
y plata, pero rica de panes, frutos, miel, cera» ganzos> gallinasw
liebres, y Ciervo*; y íi bien carece de RÍos. y arroyos- que la tí^
gucn, con todo elU ficmpre frcfca, y verde; porque á dos» o ire^
fialmos. que caven, hallan guijarros, y baxo dellos ay arroyos diQ
agua, ó Ríos que corren. Los naturales, fon anímofos, y guerre-
aros , y gozan mas Jarga vida , que ningunos de la Nueva Efpaíia*
iAcoftumbravan facrificar á los enemigos, que cautivavan en 1»
merra, peto no los comen , antes bien por folo cfto aborreciani^
os Mexicanos. Ufan arcos, rodeUs,cafcosde madera, corazas de al-
godón, y fe ti ñcn de negro el roftro, y el ciietpo. Adoravan la Crue»
|>acaque los alcanzara agua del Ciclo al mcncñcr. Algunos dize^J,
.que fe les hallaron Cruzcs de latón, y de madera, y que uOi^^^h
■la Círcuncinon. ^H
GUATIMALA. ^
S Guatimala Provincia de ayre fuave,y benigno, y de tctrcno
I grucflb. y fertili el qual ya fe empina en montcs.y ya fe humi-_
lia en frudiferos valles. Su Metrópoli cfti aPTenradaeniui gracioíb
vane,q fe riega fac¡lmentc,y á cauta defto efla íicmpte llena de hícc-*
,Tas, y partos de todas fuertes. Entre otros frutos lleva muchinioioí
.Cacaes, quefonfemejantesSiIa Almendra, aunque redondos, y inas
gruelfosj y corren por moneda en muchas parres de la Nueva Efpa^
fta. Una carga dclIos,que fon veyntcmil, valen en Guatimala cien-
to, y vcyntc reales, y dozicntos en México. El árbol qiic los lleva,^
rs enemigo del Sol, y muy amigo de agua, y aíVi lo plantan ca cUa,
yüa fombra de algún otro árbol que lo repare, y-adargue de loí
rayosdcl Sol, fi quieren que medre, y fcutifiquci)ien. Eltuvo ames
d/íw/aJa/^icJc un Vulcan.Oip«0 tomo él afiodg 14^.4 aá. de
4E
r
"Deztembrc, un lago> que eítava efcondido en las entrañas ¿c aquel
monic>rcbentaíre por muchas partes, dio con un efpantofo Ímpetu
fobre la Ciudad, y affoló la mayor parte della ; k cuya cauía la tjirf*-
lodaron á dos millas de allí, cri otro fitío mejor, junto con cl Obis-
pado, y Real Confcjo- Peco el año de i j 8 1 . de otro Vulcanoj qué
tñava i poco mas de dos millas dclla, faltó un arroyo de fuego ran
grande, que no parecía fino, que avia de Abrafar todo cl Mundo i y
luego el otro día efcupió tanta infinidad de ceniza, que Inchío la.
valle, y cafi lépultd la Ciudad. Pero no pararon aqui los defaflrcs,
y trabajos de Guací malai porque el año figuiente lálio del mifmo
IdongibelounKio de fuego, que corrió veynte y quatro horas cort
Bti ímpetu tan furtdro^qucabraí^va las piedra!, y calentó el aguada
cinco arroyos, de tal fuerte, que no íe podían vadear de iníufribl^
en el entretanto fe fentian horribles trucnos,fc veían rayos relampa^
gos d efuego, y llamas que corrian por el Byre,de incílimable grima^
y alfombró. Allende de la Ciudad dcGuatímata, ó de San Jaym^
(que todo es uno] fon en efta Frovincia> Chiappa, San Satva^or,^
San Mígueh Colonia dcEfpañolesiy ayun Lagp de cien millas dp
largo, y tteynta de anclio. En San Jaymc rende elGovcrnadorde ]j(
provincia, con muy plenaria autoridad; porque provee dé lo qufi
vaca, en quien le parece : cofa que no la pueden hazei losVírieycfi
de'Mexico, i)i del Perú.
TIERRA FIRME. .
AQuclIa parrcdcl continente, que fitedefcubierta por ChTÍff<^
val Colon» defpucs deldcrcubrlmienro de las lilas, la l'a^iaií
Tierra Firme i la qual contiene todo lo que cae entre las froviii-,
cías, y RcynosdePatia.ydcl ]ucatan,efto es fobre él Mar del Nor-
te. Fonduras, Beragua, parte de Canilla del Oro» Cartagena, y Vc^
nenzuela; k las quales fe les á añadido defpucs NÍcittágua, y el reftc^
deCaAilla del Oro>puefto fnbre la Mac del £ur. Para entender bieii
«líitio deflas Provincias, fe idc advenir, que ta tierra, qtie fe retira
4cl Cabo Meridional del ]uacatan,calidire£lamcnte entft Ponien-
te, y Mediodía, fe alarga de nuevo azía Oriente en frente de Juca-
fan, y dexando un grande Golfo en medio, haze dos Cabos, el uno
ít llama Trcfpunta%y el otío Cameroni y i eñe cotrefponde deípacj
rffvo. Quc fC^Uama Critbo de Graciasi DíoS^Esvv^^^S.V'^a.v^'^^V^'^'»'
3c<í 'í> E s c li r p c r Ó ^^
Puntas, Te enranclii el Golfo de las Higueras; y enrre Tres
y Caxneron.cftaTrugiüo; y entre Camcronj y Gracias á D
■¿arrago. En FonJuras, el Cabo de los Efpanolcs, es Trugil
délos naturales ComaiaquajConfuObifpo. Eftá también A
Tueblo de confideracion ; un Lago con varías Ulasi y el valí
¿fvio, de admirable amenidad. En Bcragua, no ay cofa m;
tlej que el Rio de quien ella toma el nombre, y el dcfaguai
N I C A RAGUA.
Nicaragua es Provincia arenofa,y i caufa dcfto, de intci
caloren Verano, de tal fuerte, que á penas le puede a
día ; ni efta menos falta de aguas que Pulla, ni menos def
'4ada que Acagonj ni menos pobre de aiboíes, que Eílrcmadi:
Tdad es que en algunas panes produze ciertos arboles, que
fiíplijr la falta de muchos otroF, pues fon tan grandes, que
pueden feys hombres abrazarles el troncory ay otros tanre¡
^ de tan cftraño natural, que en tocarles los ramos fe les í
hojas. Donde la tierra fe ve beneficiada de algún Rio, ó at
^otrs qualcfquicra aguaí, es de tanta tcrtilidadquania fe pu
-fcaricortio fe puede ver eu la parre, que fccftiendedcl Pui
•Socorro, arta Fünduras,y Granada, que por fumaravíUofsal
cia de todo bien, tiene nombre deCofta Rica. La ri(pcza d
ragua, confiftecngran parte, en una grandiflima Laguna, ( t
gun muchos, frczientas millas de largo )la qual con que fe
doze millas del Mar del Sur, defagua en el del Norte, dC'
'muy apartada. Muchos an pcnfado que aderezando la canal j
de enira en el Mar del Norte, y abriendo otra dcfdc la lag
el Mar del Sur, feria franquear puerta, para una feliciífima
-cion, de Ponienreá Levante. Otros trazan eíTe paíTodefde
de Uraba, al de San Miguel, que ay I'etenta y cinco milla
'hazcneftcdcfigno, del Rio de losCocodtiltos, qucnacccni
y entia en la Mar junto a Nombre de Dios i y finalmente i
otro Kio,quc corre dc'la Vera Cruz áTecoamepec. Pcro
¿tj queaptucvc Dios cftos diícurfos, y rrazasí porque ni cV
■icanorjpiido jjmas llegar k fu deíleado fin la acequia, ó fe
pretendió Ajzcrderdcl Mar Cafpioal Euxino i ni los Reyes
fój ctm.^uec&3^ Tan cchDir k cínjicnirt^-^ íiWtfc coR^tw ^
j^j_ ^(UcroD aíiljar de abrir el folTo, que intentaron ^cntjé.elNilo^
j ei Mar Roxp, ni la deftc mifmo Mar al Mediterráneo ;. como, ní
la potencia Romana pudo abrir aquel paíTo de folas cinco milja^ gue
¿ftá entre el Mar Egeo_, y Jonio en la Morca. Encfeílo, á topudlg
IJÍos álMar fus tetminos,y l¡ndcs,(y áífi dixo DJos áJob^Citica»^
¿eh illud, termiius meis. O' pofui -veílcm, ¿7- ojiíumi ^ dixi, «/g«j
huc vcnieSy C "o" procedes ampliusj aTijuehic confrin¿es tumenrcfñitCf
tus ruos.)Y alfi parece, que no permitcj que el atrevimiento huma^
no, los mude. Dexo la dificurad, y inmenlb gafto, que pide fcmo-
janteemprefa donde quiera, que fe dcfignaffi: y añadafe i cft.o> que
emprcnderio con los naturales, feria querer acabar los pocosqoc
j^n quedado; puespenlar valerfe délos Negros dfc Guinea, y de A»?
gola, es fin porque, pues a penas bañan para el fervicio de las mina$
de oro,y plata. Quanto ma?, que femcjanre patfo, facilitaría de taf
fuerte la navegación para el l'ctú, Nueva Elpaña, Molucas, FilipU
ñas, China, y para todo aquel Archipiélago; q>ic en breves. diasíc
olvidaría la trabajofa navegación, que hazen los Portuguefcs, «of-
teandotoda la África, adamas allá del Cabo de Buena E(pcranza;,|;
acudiendo todos al Poniente, dexarian las cmprcíásdel Mediodía^
^n manos de los Coílarioslnglere*^, Franccfcs, yoiros, con notabi-
íilfimo daño de toda la Chtlfliandad. Solviendo pucsiÑicara^;^
^Ígo>quc fusvezinos fon de buena cftatura, yde color mas bl^JBCo^
.^uc nioreno; los quales aún antes, que fe convirtieflen k la Té Ca*
jtholica, tenían alguna forma de Jufticia; porque al tadron lo cpn-
4enavan por efclavo del que avia robado, aftaquc le huvieífe .íatif-
fecho el daño. No tenían caftigo fenalado contra los. que outavail
al Caciqueó i fus Principes, tenÍcndoporiaipolUble,quc,íciiiCT
jante cafopudiefie fuccdcr.
DESCRIPCIÓN DE LA PENÍNSULA
AUSTRAL.
P'STA Pcnínfala fedizc^quc boxadiezy fcys mil mílIa?)Con
I quatro mil de largo. Su anchura es varia, porque etitrc
el Nombre de Dios, y Panamá, tiene fíete leguas, entre
I el Golfo de Uraba, y el de San Miguel, fetcnrr y cinco i
',<(15«,clCabo de San Aguíl^ y CaboBUttcoiOivV'ivsxí."^ %"■■%■»->,
■J¿ - . -• \ » "í
J
'-^í ^3 s s e X r p t j tí^
<yquarro,eiielEftrcchodc Magallanes. Efti fugctai dos Cof oijM,
■jorque Ja coíía Oriental, que corre dcfdel Rio de Orellana, al de I»
.¡fflatíj fe llama Braíil, y perrcncce i Poccugal, y lo demás á, CaíliU^
iCafi toda efti atraveffada de altifliíiiosMontes,( y por el coníiguí^
* ^nte de infinitas valles) de los qualcs falcn innumerables Ríos i #
■■4bn mayorcSjlos que defaguan en eí Mar del Norte, que los otrosj
'^^ es la razón deíto, que las montañas, que corren todo el Pecü^ i
animca le apartan de vifta de la Mar del Sur>y aíli los Ríos, que ÍUJ
len dcllas, apenas nacen, quandoya dan en el Mar donde mucica.. :. i
De Id jimericA Afendiotial. ^
I * Toda cfla gran Peninfula contenida del Iftmode Panamá, eftieai
.Uefc dcOde el grado 9- de latitud Septentrional a tía el $5. de la onc^
parre de la Equinoccial, q fon 64. grados efto c^ j 840. millas lulia^
ñas de largo, y entre los grados 2 91. afta el j so. que fon J9. gcado4
•fto fts js+o. millas por lo mas ancho; y defpues acaba en un trian-^
galo cafi ' qailatero.pucs defde Puerto Viejo, al Cabo de San AgtííJ
rin ay j 540. millas y de efte afta el Cabo, que eük en medio dct
tílrecho de Magallanesay millas iójz. y de cftc á Puerto Vic»
•720. Dividefe elU America en
feriiliana. Paraguay 6 Rio
Fierra firme, de la Plata
[ Cuiana. Tierra, é tOa
•.io de las Ama- Magallaníca.
zonas.
Brafil- Chile.
El írraeslapartc mas celebre
de efla America,cfti ficuada i la
i-pattedcl Mar del Sur; Dividefe
' tn quairo Audiencias de
Quiro. La Plata-
Lima. Las Charcas.
La Audiencia de Q.»tto , eftá
debajo déla Equinoccial, y tiene
Jiígeras las Provincias de
Popiyan. Pafamoros.
^úf QwxoSf ó Cana las,
^ /uaíi de Saliaií.
En la de /'«;t<9ír, manda las de
Pcpayan. Timana. Cali. Í(
En el Pefu polee las Ciudades dú
S.Francifco de Quito. Jaén, -%
Rio Bamba. S.AiigueldclPÍur»j
Cuenca, ó Baba. S.Tiago,óCulata¿
Loxa, ó Zarza. Caftro de Vilia
Zamora de los Alcaydcs» Puert4t
viejo.
En los Qaixos, ó CaneUy obcdOn
cen á la Provincia del Quito. "'
Baeza. Avila.
Archidona. Sevilla de Oro,
En la de P^fumbr^Sy ticoe laoML
bien la Provincia dcQuitoSJtt
de Salinas, 6 Valladoiid.
Loyola, 6 Canbínama.
nitoSJuMI^
'Á Audiencia de ZAma^ ó de tos
ti, es la PrÍDcípal, y celebre
fcrUCradaddeLima,la Re-
acia del Virrey, que pone el
rCacolicojSeñoc de efta gran-
y rica R.egioii. Las CíudideS]
contiene fon
ta. Guamanca.
to. Oropefa.
icdo. S.Fiancifco de U
Vitoria.
Santa. S. Juandel Oro.
ixillo. Arequipa,
itflores. San Migtiel de la
Ribera,
lan de la Frontera. Valverdc.
Tiago de los Valles. Cañete,6
Gnareo.
MI de Guanuco.
.as Aoduocías de la ftata^ t
chíircdSfCt dividen en dos par-
en las Charcds de la Sirrra,j
uieTucumán, la deTucuBaan
tenezen al Paraguay, eii
uLefe^e&ribifá. mas diñinta-
ote. Las Ciudades celebres fon
}. de la Fa^. S. CtUz ác la Si-
erra.
>pera. San-Tiago de Eftero.
ofi, N. S. de Talavcra.
cuito. S. Miguel Tucucuman.
.a Tierna Firme y zQtre por
K). millas Italianas defde el
10 de- Panamá, afta el Rio de
Amazonas* y de ancho defde
Aardel None títfrra 3t dtictroa
II^CA de 1009. AÚUa^
»o»
Dividefc en tierra Srme Orien-
talj y Occidental , la pria^era es
la menor, y U poíTcenlosmilmos
del País; la fcgunda es la mas fcc-
[ilj y rica fugeta al Rey Católi-
co, q pone losGovernadores de
PanalnájOticira i PaiiajóNucva
Firme. 1 Andalucía.
Cartagena. Popayan.
S. Marta. Nueva Granad*.'
Rio de h Hacha.
Venezuela, ó Coro.
El Govicrno de PMám»^ quo
es el principal de la tierra Firme,
tiene lu Audiencia, y ladciVc»»-,
bre de Dios, fe mudó á Porto BcU
lo j en donde no ay mas de 4f.
millas de tierra entre el Mar del
Norte, y el de el Zur , que po«
averfe reconozído fcr mas alto
el del ZiMj no fe ha cortado, poc»
feria de gran conveniencia á I4,
navegación.
El Gobierno <^e Cdrtazetm» e»
famofo por fu Puerto, que es el
mas frequenrado de toda la Ame-.
tica>lasCiudadcs,quemandafoa
Santa María. La Concepción..
San-Tiagode Mopoi. ! .
los Caballeros. '*/
£1 Gobierno de Sunta A/at'f)^
eñá k la Otra paite del Rio de la
Madalena, las Ciudades, que cf*
tan i fu Orden fon
Santa Marta. I,osReyes^'
Tenerife. La lUmadL^ ,
íto D E s e X
Tamalenqne, ó las PglniAS. ..
Oííña, óSanu Ana.
ElGovietno del Rio de U Há-
'<hi, «ftá k Levante del de Sama
•Marta, no tiene mas, que la Ciu-
dad de N, S. de las NÍeveS| ó de
los Remedios:
El Goviernos de J^enc^uela > ó
Coro di los Ordenes de las Ciu-
dades de
tL fi.SAe CatuaiUda. Xerez nueva.
ft€.T*iagodc León. Scgovia nueva.
' yalencia nueva. N, S. de Paz, ó
Tucuyó.
Kiwre los Gobiernos de Saáta
'A/artJi o r'fwf^iií/á»eftán,las tres
Ciujijdes de
Fampionaf Mcrida.
Sao Chriftoval.
_ElGoviernode/'á>'iií. ó Nueva
jiñdaluciíticñi fobre c,l Rio Paria,
|L¿) Oroniquej ó Setpa.o Coniana,
fttienc delante las ttcs lilas de la
F Cubaga, la Margarita,y la Trini-
dad, donde fe pcfcan las Pejrlas.
XlGovicrnodc Popuyan, tiene
i íti Orden las Ciudades de
S.Fcedc Antctjuera.
Santa Ana de Anccrma.
Caramanta. Cati^^jo.
Aíma.
Tiene la Provincia de Popayan,
orras Ciudades, que obedecen á
IaC:imaradcQiiito,y fon
Fopayan. Guadal.ajar de Buga.
Ca.li. - Madri^gal.
A)J3¡as»$\Lti. S.JtiüaiídePaíU).
^> e~r~o-pr
Timana. Agrcdaí ó MaUgÍI|^
San Juan de Truxillo.
ElNucvo Rcyno^dc Grábadiaí
y fiíGovicrno eñácafi todoencA--*
Valle d¿l Rio de la Madera, 'fitf^:^
Ciudades fon *■ "' ■
S.Fecde Bagotá. Ibagaa. ' '■"
San Miguel. Tunia.
Tocayma. LaTrirtidaJ;
La Palnta. Mariquita.
Vclez. N. S. de los Remdios.
Sanjuací de los Llanos, ' •
La Guútia, contiene todas laj
tierras , que efiíin entre ti Rio
Orinoque.yel de las Ama:¿tí0as«^ *■
y dcntrb el Paíi dd'de tósMoa-^'-
ces fobre ella^o de Parima, afti
el Mat del Norte. El OrinoqídS"'
la dividcdclatictraf irme, yiai'^
Amazo'nas del Brafíl.
Dividí fe en GuUn.t,y Círih^ttiif'^
la primera contiene h tierra a-
dentro, y la fcgunda las coilas del
Mar.
LoS Bfpañoles, Eranccfcs, In-
glefcs. OlandefeSi an procurado
eftablccer algunas Colonias", para '
poder comunicarfc con el ' Paíf'
adentro, adonde amaban aliar el' ■
Ideado R eyno, y Ciudad de Mt^
noa, que fuponen fea ti nra"; rlcü' *
de oro. déla America. Todacft»' '
gran paite ella muy poco tfegií;^
trada por losEuropccospoTfctfti
Gehre barbara, y feroz. ' -''■
El Rio ie Ids j4m.',l{oH<tf y a cl
ipayorj y mas caudalolbde roda.
el ja
J)E LA 'prNrNsrrJ Jrstujt.
JClJtilverica, y aúo de toda U ticr
racotiGzidapucsdcrdc fu Fuente
¡gAífi Macco.rre por 2500. millas
Jt^lianas recibe por una, y otia
. parte de fu curfo, .grandes Rios,
.q^c también corren pprcentena-
.les.dc ipillas, cftan poblados fus
.ValU;» de infinidad de baibatos.
,Sale.la Fuente de eftc gran Rio
4;o|as montañas del Perii á diez
.IjCguas de Quito, ycorreíiemprc
. ídcbaxode la Equinocial apartan-
4ctí8c,foÍo j.gtados. ,
Efta R.esion la pofeen, por la
-jnayo*" pane los niifmos barbaros
'•'del Pais; tienen folo los Portu-
guefcs Us Colonias de
Para. Eftero.
Corupay. Cogeminé.
-Bl.£rafil, comprende cafi tanta
tierra, conio las demás pattesdc
la. America Meridional. Empieza
dcfdc el Rio de las Amazonas y
cocrc por I3 Corta de Mar por
J joo. millas Italianas, el Mar del
rl^jqrtc lcbañaá5eptetrionjy Le
VantCj el Pataguay, y el Perú, le
circundan pqt Mediodía, y Po
f.t}
Los PortugHcfes,.(ícrcubrido
tes de citas ColUs eftablecietoi
algunos Govictnos, ó Capitanea
tos, que fon
Para.
Marahon.
Ciara.
kio grande.
Paraj'ba. ,
Taniaraca.
S. Cruz. ^ j^,
S. Amaro, •f''
Efpiritu^ianto.'
Rio janeyto.
Cjanabata.,
S. Scbaíiían.
Peitiábuco. Angrua de los Rcjci
Setregipo. S,. Vicente.
Baiade todos Sanios. Hanchii
Los iflcos. S. Pablo...
Porto Seguro.
En la Buiitác todos lot S.intotytfi
la Ciudad de San Salvador j B^eí
dcncia de los Virreyes.
El CapitanatodcP^rrf, cpnfííl
en un Fuerte fobre un Pcñafco,
en las bocas del RiodelasAma
zonas lasCmdddcs de
Corupco. CogcmÍQa. ■
Eftiero. •
El de Mayahon, es una Ifla d
1 JO, millas de circuito, y en el'
2 7>. Lugares,ay otras lilas de me
not circuito, tanto en la grande
nicíWe. La mayor par;c dentro la j como en las pequeñas ay los fu
lierra es incógnita, y aigunaparte ertes de
de la Coila ; aíla aora, fe conocen
■Jlos Pueblps de
Magajas. Tapuyes.
TiiípinamboSj ■. Carjgues.
Hu£tanas. Mqrpioncs,
^araybas. Tobajitcs.
Wttigaittí.
5ah-Tiago. Miarí,
N.S.cnire las Riberas. Tabucufu
La Provincia d^l Pa)^gMjyy%
Rio de la Plata, fe forma d«Ías pe
blaciooes, que ay en elVaOcdc
Rió dcí mifmo nombre, y tarn
íjaffccilje.DIvidcrccft otras Pro- 1
í^ÍBcias, que fon |
^Paraguay. Parani.
'Chacoy. Guayr.
(Tqcuman. Vruayg.
j Ladcl Ptrdguayi tiene las Co*
.lonias de
La Afumcion. Santa Fee.
Buenos ayrcs. Santo Efpítitu.
-Xas fíete corciences.
f La chécty, efti abitada de d¡-
Vetfos Puoblos, que fon
Los Telares. Los Zipata largars.
Los Maraguaicls.Los Chiiiguañes.
K'^osMoconios. LosChurumatos.
I Lji de TMcumttn^z^ una gran Pro-
»TÍncia,y por donde fe comunica
■)Con ladeí Pcrü. Sus Colonias fon
F^n-Ti.igo det Eftero.S.Salvador.
San Mtgiicl. Sala.
N.S.dc Talacura. Cordova.
(Las Juntas.
Eo Sán-Tiá^o del Eftero, refide
d Govcrnadot, y el Obirpo,quc
|K>ne el Rey Católico , que es
quien pofTee cftas Provincias.
La Provincia de Partiinii man-
da las Poblaciones de
San Ignacio. N.S.de Iguazu.
La Encatnacid. Natividad dcN.S.
Santiíliroo Sacramento.
La de <7Mrff>, contiene las de
Ciudad Real. Los fíete Arcang.
VtlaricA. San Pablo-
San Pablo. S. Francifco Xavier.
I dcTíbagura.
V17. S. dcLoctto. S. Jofcpb.
2 Jü, ¡ I) JV —
, La de rrudy^t contienen hté
La Concepción. La Purifíca^ioi^il
San Nicolás. La Vifitacíon. L
S. Francifco Xavier de Uray.
La tierrd é IJlas AfagalUnias fiíí
llamada primeramente la Chica,
y País de Patagones^ es la parto
mas Meridional de la America,
tiene á Poniente el Mac del Sur^ I
á Levante el del Norte, y i, Mo^T^I
dtodia el Eñrecho de MagaUai^c^i
llamajidofc aílt aora^ como lod*^
la Región por averio defcubíctt^^t
Fernando Magallanes. EíUticrc* I
eñk todavía poco conocida > v -
habitada deBarbaros.
El chile, cfti en la Cofta del
Mar Pacifico,ó del Sur, efticndc^ -
fe por ijoo. millas Italianas, y
jop. de ancho , tiene el Mar 4
Poniente, á. Septentrión el Pcrü^-í
áMediodia los Patagones} laticr*-
ra Magallanica, y Paraguay al
Poniente. Divídete en tres partes^
que fon
La del Chile. Chicuíto.
La Imperial.
La del chiley manda las JutidU
cioncs de la
Serena. Guarco.
Quillata. Coquimbo.
San TÍ3go de Chile. Valparaiíb^
Copiapo.
La Provincia /mperial, fe adclata
I defde el Rio Maula > afla el de
Gallegos, y le obedecen las Juríf-
I díciones de U
tote
^ tA fsnm^z^ ^srx^Zi- ■'.-- '■"^^t'^.'»
B^afaT. ; ViUatrica.
L» Concepción. Val<livia.
UngoU6 Villanueva. Oforno.
LaProvincU dcChicaito c5tiene
SúTaandcU frontera. Mendoza.
JDiego de Almagro fue el pii-
tnc£0> ^uc defcubciój y conquñó
el Chile. Lo poCTee cafi to«h> H"^
Rey CatolicQ> y. algunas fáftes '
los Naturales > que fon los lA»
valerofos de toda la America,-
patticularmonte los de lasVaJks
de Araucojde FQreii,y}ucapel, ^'
nunca fe an podido conquíftac^ --
CASTILLA DEL ORO.
I^Sta Provincia fe eftiende del Nombre de Diosj y Fanami» áñt,
JP. loe Golfos de Uraba.y San Miguel. Es ünivccfalmentejnal |o^ '
Sada,4ffi porque 4 caulitaclos muchos Fantánosj y CcnagalesjQus - '
ttencíes fií ayre mal fano; comoj porque el mal govitroode Aqúe->- -
lloi Dcfcabridotes (como también en otras machas parces ) aej^^
las vidas ^ muchos. Lok Pueblos mas celebres, y de mas comercio^
fon Nombre de Dios^y Panamá: aquel pucfto fobre la Mar del Kor-
te, y cftc fobre la del Sur, con feudos Puertos^ y cfcalas fiíniofas* •
donde hazecabo, de fuerza* todo el trarp>queay entre ECpañ^ y - < '>
el Pefú. Porque las riquezas del Pcrü fe defcargan neceífariamcnte
en Panamá* de donde fe llevan por tierra á Nombre de DÍos>y las. '
deffpaña fe trafportandc NombredcDiosiPanamá>yderdeaqui
porMat> afta el Perü. Ninguno de los dos> es fano> aunqueNombrcí
<le EHoslo es mucho menos, y cafí del todopefttlencial) yalElolfo-t'
jBas comunmente fepultura de Efpañoles. El Rey Católico |ttra re» -
mediar efto, mandó el año de i s 84> que transfiriefíen el Fucbtode
Kombrcde Dios> baxo nombre de San Fclipe>i ocrofitio algo, that
baxoj que es de ayre muy fano. Panamá, ricnc también el ayfc mU
fano, y el Solpefadiífimo; cftácn ocho grados Anf^rates, donde no v'
puede el trigo alcanzar ñi fazon, pero el mahíz prueva en ella feli-' -J
ciffimamentc. AÍ& fu Mar, como los Rios eftan cuajados de pccesi ' ^
y en los Riosay Caymancsde monftruofa grandeza, y fe an tomado
algunos de vcyntey ciño pícsde largo. El Rio de Chiagre fe le acCr» - ív
ca k cinco leguas de la Ciudad, y por el llevan las mercadurías dev%*
£fpaña,ydefpuesportierra aftaPanamá. Navegafc por cftas cofias ^
del Perú» por Enero, Febrero» y Marzo ; y por Agofto, y SctícmbrCf ^
aunque no tan acomodadamente. Los Pilotos en faliendodel PUeiw^Jl
fa de Paoamij van á rccooot^i: las lilas de las f ciUs. No quiero. ''
>'iáeiíarJedczir, de nueñras plañías, y femillas, que íí bien en.
chas partes de la Nueva Eípañajy del Pccii, vaQficfnprcmcjoía
aquijV en el Nombre de Dios, menguan en la bondad, y grand
de cal fliertc ! que las vcrzas, y lechugas> á U tercera gencracioi
.jCafl mudado efpccie, ó fe an^aniquiladc
GOLFO DE URABA.
PAffando mas adelante fe entra en la Provincia de Cartagí
pobUda en parce, con el retío déla Coila» afta Paria, dcC
bes,6Cannibales, gente tan bertial, que comen carne huqi5(ii
ca,y fálada, de la fuerce, que nofotros al T:OCÍpo,caílraiiá.to$2^
como í¡ fueran pollos>paraque al comcníelosdelpues, fean mas 1
nos, y mas grucíTos, Ufan en la guerra fastas enarboladas,xon
mixtura morral, y las arman con los hueíTos deipcfcado.que A
jna Ragia. Son dcbuena eftatura, de color leonado, con poco»
■ los mas de los de la cabeza j y cejas. Andan cjfi dcfnudos, y
. cubiertos con ciertas Mantas de Algodonal talle de nucflras C
ñas. Las mugeres andan cubiertas de la cintura, aña las rodilli
las mas principales aüa los pies. Abundan de pcoviíioncs para fu
- tentó, y de varios frutos diferentes de los nucflros, y de anim
eñravagantcs. Tienen ciettos Puercos ííncoIa> y con el oniblig
cofa femcjinte cnlascfpaldas ; Vacasconlauna hendida, ydcí
: Turadas orejas; Leones, pero no tan grandes, ni bravos de mu
t como los Africanos; murcicgalos tan grandes comoCodorniy<
' i[ Hormigas del tamaño de Efcáravajos. Iguana, es un animal, qu^
. t fccc mttchoal Lagatto, aunque con mayor cabeza, y mas fiers
, de mas larga cola: la qualdeñollada, y cozidaesmuy regalado n;
jar, y de giifto. No fe fabc íi es comida de quarefma, ó de can
forque de los atboles falta á los Rios, y fe queda baxo del agua c
fti plazcr iy tras eílo hallan algunos muy Icxosde aguas. Enere
:. plantas, ay una que parece mucho á la Palma, y produzc el frote
, las entrañas como los animales, y cueíla no poco, abiír, y hcn
_ el árbol , para Cacarlo. Los Pueblos principales de la Gofta del <3
fo de Vraba, fon Daricn, Vraba, Chenu, Río famofo,con un F
-, Síodel mj/^iio oombic> al qual hazc un Puerto arto capaz, rtcy
foíHasJexos del Mar» donde \u\\atotv en ÍMAtícabümientomuc
I ás P«lni«. IImim <4»Cftnaxev»kCv«AUU^^'¿^»b«'\\
goft^Si que las comen fecasj y Taladas. Siguefe Cartagena* cauí^^u «o
la Provincia, llaoiada'aífijá SiülaÜCufia ífla, (í^e pucfta I la boéar ;
^dej^ftiüítoifli 4iáaa may -femé jante í la- de E^aña. LucgoTedcfciUJCfli í
elé'^ió.de^ft\Afpo^ mcdíodeliquat coree cLRiodeSíinta Maru, i
que qfros llíiíiían de la M^d»lcna,y otros Ríos grandes. Efte, naco -
en iinas valles grandiflimas, fobre el Popayan.de dos fuentes, que -
diftan la una de la orramas de quarentalefiuas,dc.lasqualesfaleh '
|.fcndo»Rios,que dcfpuefr vienen áiunrarfe en uno¡ tiene íiete leguas i
de boca, y por el mucho oío^que ílcvaj esmuy &cquentadü. En(fe •■
Ipsdos ramosdc funaciraicntO'vive mucha gcnte-aún nobiendef- -^
cúbicrTa,ni conocida. La'iíeria.. de Santa Marta esiambien muyri- j
ctdcBffibar, jazpe, calfidonia, zafitosíyEfmeraldasícuyosyczinos -
íe emplean arto en peGas. Dcaq-.ñ fe llega iun Pronaontorjo ¿afl ■
qnádrádo, que haze dos'cíbot: el Occidei^al. íc llama dcJa Vela, ' ''
y el Oriental deConchibacoa* Liregofe-cmra camapequcñoGol- ^
fo, llamado el Lago de Maracak)>Con-el-Pueblo Venezuela, puefto
fobrc un peñaftOj que fale 'de «n medio dcj agua. Siguefe el Cabo '
de5.Tn Roman^ la Fuma ScCa-y el Golfo Triile> y por lo largo cafi 4^ -•
coíVa d:rech3> las tierras de Maracapana.yCumana ; donde entro- í
otrosaiiirtalevdifcrenresde-losnueftEOSjayunaque fe UamaCabra, í
y ¿tro AránataiaqueUsmayor queun-Aíno,vtllofo, negro, é ¡n- <■
ddmkoty eftcj del ramañodcunLcb[el,c-onlasi>aiva5deCabroD> '.
pds-it jMcs,y manos de Mona* ;.
NUEVO JREYNG DÉ GRANAIÍÁ.
AL Medioilia de Gumafláy y dcias-ticrras conv^zinas, eflíl el
Nuevo Rcyn»-'-áe Gtaiñda , Uétifi caí¡'por:tod'í«-=-p4rtefe-dc
amenas, y fruaiferasvallesy-y fortiíIimo.dc fíiio, k caufadcla afpe-
reza de los tnontCJ.que lo tlñcn,y angoüuradc paíTos para cntrai-
IcrSlis Ciudades, y Pueblos principales, fon Santa Fce, SiUadel*
Arzobitpoy y de la 'Audiencia Real , Tungio, 'V<lez,"la Triuidadji.
Müfocolíma, ía'Palnia, Toca, Alariqulrft,Bagua,Via>€>Na, Kueflr* t
Señora del Remedio, Pamplona, Metida, y San Chriítovai.Eu Xun-'^
¿ío^ay QQ momécofl riquiiTin; as minas-de ECineráJdJS, pítdrás pre-^ <■
: ciófas, qireárí défváttdo njOch idilio, ácaufa^e la mucha cancídadjt^'
igtié íe i faf^do die aqúi^y del P£iúj junto áMantOjy de Pumo^^K)^^^
„:.:■', ■ \ -'/ --^ ■ ■■ ■ ■■■ ■ ■ --■■ . ; j9.""
iltf T>E S C X f T C T O It ■ ^H
I y). Defcabrenlr por todas partes minas fecundiíOmas de oío >y^^|
algunos Lugares, hazea fal de aftíllas de Palmai y de otine^ que xa^r
to como efto puede la necelltdad> Pallado eílo> Te mete por el Occa-
jfío adentro un Promontorio ca(i triangutai» con la bafa conjunclA
al continente; cuyo ángulo Occidental íc llama Punta de Araña }'
el Oriental, Punta de las Salinas; y enitc los dos, el Cabo de las Trefe
funtas. Toda cfta playa es muy rica de Perlas, en cuya pelea fe coiw
fume mucha gente. Porque el agua del Mar, en la parte donde ios
Pftíoncs, ó Conchas, que fon madres de las Perlas, cftan aflidas á lo».
ífcollos, y peñafcos, es frigídillinia, y de fuerza, an de eftai baxa.
Idella un quarro de hora muchas vezes> retiñiendo el aliento ; y pocv
jCño fus dueños los hazen ayunar mucho, y que no coman uno man-
Sarcs fcco5, y cnxutos, y que no fe lleguen \ mugeres. Ctianre las'
ferias entre la carne dcflas conchas, y como por maravilla fe hillan;-
dos que fcan iguales, y ícme)antcs, por eflo las llamaron los Latw,
nos Vmoncs-.cuxo precio ¡S baxado infinito de lo que folia, \ caufá
idc la inmcnfidad dcllas, que el Nuevo Mundo ácmbiado i Europa:,
|>ues es cierto, que eh fola U Flota del año de i JS7. vinieron dicz^
y ocho marcos, y tres caxones dcllas,para el Rey; y para partícula-
>«, mil, dozÍcnros,y fcfcnta quatro marcos, fin otras fíete talega^
for pe(^r. Soliafe facar grandiíOma cantidad de la Ifla de Cubagua;
pero aora, ó fea que las Oftias fe ayan acabado con tanto pefcar, 6
qac efpantadas del ruydo de la Artillíria mudaffen fu alliento , <>
que fe dexaífe cfta emprefa á caufa de un temblor de tierra, que af-
foló una buena parte de la Ciudad, que era de increíble concuiia
de gente > parece que no aya tantas como folia.
PARIA.
ENtremos ya en el Golfo de Paria, hecho por la Ifla de la Trini-
dad, «^ue le cdi k la Tramonrana. Aquí comienza el Mar del •
2^otte i menguar, y crecer notablemente ; porque de tos Bacallaos
afta aquí no fe le echa de vec ñuxo ni rcñuxo, que mucho fea : pe*
rO'dc Paria, afta el cftrecho de Magallanes, cicce,y mengiu nota-
blemente; y dcfpucs pok todas las marinas del Perii, y de la Nueva
Efpaña. En Paria mcngtu mas de fcfenra patios, y en Panami ma»
demedia legua. Lasqualidadcsdefta tierra, y de fusmoradoícs fim-
^pJüua juucitocoa ias d( Lo&uicc(^i\V%^2'üci.'ca<^%<»iünkasbU[Ví
QéCi' mw-domeftices, y de mejor afpcfto, y difpóficíon. Moran eS
chozas^, con muchiífima abundancia de todas vituallas, y gozan ej,
ayre muy fano : pero, no merece la tierra con todo cfto aquel fober-
TÍo-nombrc de Patayfo Terreflte, quelcdió Chrifloval Colon; ai
qualjcl eftremo de hambre, y de trabajos conqueeflava quando 1^
dcfcubEÍó,fclefigató mas alegre, y mas florida, de loque es. El míf-,
mo Colon, como entró">n eftc Golfo por la parte de Lcv,intf,(don^ '
xtttopandofc la corriente del Océano, con la rapidcs ác un(;aiida-^
lofo ELio, que fe llama Mar Dulce, caofan una tan tcnible alter^
tticm^ y rebuclra-de aguas Taladas, y dulces, que no íe puede encara,
«rccr el peligro defte paíTo ) llamó k fo entrada, boca de srcrpe, á la
í»)^áa, boca de Dragón .- las qiiiics bocas fon formadas, de dos puaÁ
tas de la Trinidad, y otras dos de latieiraFirmc opueña. El Cabo
de Paiiaycs San Miguel de Neven,que fe remata en la Punta Aog^
gadajdcdonde afta el Rio Marañori, á peñas in hallado los Efpañóv
les cofa, que les aya dado mucha fattsfácion. ....
RIO DE ORELLANA, G MARAÑONÍ
EL Rio Marañon, que quizá es el mayor del Uniícrfo, fuedcfco^.
bierto, el año ijj j. porFrancifcodc Orellanaiel qualembia-i,
<fe> por Gonzalo Pízarro. quando y va en bufca del Rcyno de la Ca»;
oela, que fucffe delante con un Bergantín, viendofe^ muy lesos dc
firCapitan, fe dexó llevar, no fe Ci por defeí^eración, A ambición^
déla corriente del R.Ío> afta que llegó á la MarJ Refería dc/pucs.queíi
avia navegado feys mil millas pot aquel Rio á caufa de las muchaa.
bucltas, y rebuelta?, que dáíí corre por Unca derecba dos mil, ocho
cientas millas,)yd¡zefc,quc la macea fubcquatro cienras millas Rio
arriba, y algunos peces deMar, mas de mil ; y que tiene cerca defe-^
tema, ó mas leguas de boca quando defagua en el Mar. DefpucsdeL^
Orellana, le an inrcnfadojuan de Salinas, y Pedro de Qrfüa,p(ieño*í
en demanda de! p.cy Dorado, y del Payreti, Principes, que ticn«i;J(^^
fama de riquezas fabulofasi los qualesrefiricion de un pafioilamad^ltí^-^
Pftngo, donde el Río recogido > y apretado entre dos montes, di-.í -
tmfaítodc increíble altura, iobre la ribera del Marañon, fe pon&Jfi
BJI-grado, y medio Auftrál(cl Rio nop.iíTala Linea) U tierjadc-Hu-
>N^ notable por correr por el'a la Linea cqnc^'aefe<iÁ'4\^vsws^v»»; -
iciones>'f ««D^üiftv- de Vo-^ Ca&.it\Wo\.^ "^ '^'^^'^'^'^'^^^^-
E
p é s c-it t r c r o íT
BRASIL. "t
L Brafil.dcfcubierto k cafo por Pedro Alvarez Cabral, el aáa
de mi! y quinientos y uno, comienza al Marañen, y le cíIÍcimIh
afta el Rio de la Plata, con inciertos coniiiies por la parce delPoOM
ente ; aunque fegun la cuenta de algunos lo que coca á la Cotona dq
Portugal, en eftas partes, íc efticndc mil, y quinientas millas de Tri-j
rnontana al Suc; mas de quinicntas.de Levante k PonicQtc, y caíi trc<
inildecofta. Peroles Porcuguetcs. no poíTccn masde mil,yquatc^
c'ientas. Sus proprios lindes fon la Punta de Humos^á Tramontana^
Buen Abrigo, á Mediodía, el Mac á Levante, y mo^itcs ínaccc^
bicsá Poniente. ■ . f\
El ayre á caufa de la fíngular apazibilldad de los vientos, es mi^
fino, aunque por fer algo húmedo, cs mas favorable á los viejos»
queá los mozos. Levancafe dos horas antes de mcdto día, en las
playas un ventezülofrefco, de la parte d,el Sur, que es deadmirabJ^
alfviopara los moradores. Por et Mar, corren lanictaddcl año vi-
entos del .Sur, y la otra metad del Norte, y aíTi la navegación c&í
cafi dividida por iguales partes. Na vcgafc con arto buen tiempo dc£>
de Lisboa al Braíil, por Setiembre, yOclubre, afta la fin de Marzoy
y admirablemente de bien porHcncrojy labucltaa LÍsboa,paedc fiít
i todos tiempos, aunque pordiífercntes patees. La tierra efti llen^
de fuentes, RÍos, y felvas, variada de llanos, y collados, vertida d«
jperpciua amenidad, y verdura, con muchas planra.s y animales UK*
cogiiitos i nucftro Mundo. Entre las plantas cftá la Copiba, de cuy»
Corteza zajjda, deñila balfamo muy bueno para las heridas ¡loqtif
fn echado de ver ,afta las bcftias, pues en (inticndorc mordidas ds
lerptcntcs,6 de otros animales, acuden á efte remedio; por lo que
jnuchas dv-ftas phntasfe ven dcfcortezadas.y gaftadas. El Ccdro^c»
aqui arbi>l ordinario, f como rambícn en la Nueva Efpaña,y cnBatv
Jovcnto,)y fin el ay otros de madera incorruptible. Déla corrcz*
de cierto árbol, fe hazen barcos, donde pueden coger veynte, y
■cinco, y mas perfonas.
Los Pepinos, las Granadas, y Melones de Europa, pnicvan aqtá
jdinirablemciite. Entre los animales, crti la Tatufía, que los Efpaño^
^ Haman .Armadillo, csdcl tamaño de un Icchon, cubierto, y cafi
^ddo de cQnc||^^dejMtt^tjm¿fi¿foca. ->j tvIo^U.c^cza.
if^gütotcbmo la Tortuga. Los Cherigones tifcnen dosbolzas baxó
del vientre, donde" al mencftcr, ych lospcligros, recogen, y íe lle-
van en un ponto i fiís hrjos. Dcflos animales ay también algunoí'eA
UsMotucas. Pereza, llamatilos Ponugucfcs á un animal del tamar-
fio de una Zorra, pero de movimiento tan lento, y tan lerdo, que
no lo creería quien no lo vieffc. pues ni baftan halagos, ni golpej
jpaca hazerlo falir de fapaflb ordinario. La Tamandoa, esdel tama*
no die un Puerco, pero con disformes uñas, fuftentafe de Hormigas^
yaífi en hallando con las uñas algún hormiguero, métela lengua
itentro,y la faca llena dellas j tiene la cola tan larga, y tan vellef»
igue efconde todo el cuerpo baxo della. El Añte,tienc no fe que dcfcí.
jKejanzacon la muU> aunque no es tan grande; tiene el labi© inferí^
Orfcmíjanre k una trompa, ks orejas redondas, la cola corra, duer-
lredcdia,y toda Ja noche va paciendo, Haute,;í)Gay, llaman ua%.
bcfticzucla comoun gato, que 'S^a tjy no lan vino comer ni beycf,
JLa-varicdadde íasavcs,y pertíHe 4os Ríos, ydel Mar,nocscteyv
bk. Pcl-o con toda efta amenidad de la tierra, y delicadeza de ayrc>
iio fe pufcdc con facilidad defcrivir quan barbaros, y beftiales fcan
fus moradores : porque ni tienen Letras, ni Religión, ni Leyes, lá
PtÍQcipes; falo en las guerras "figoen la autoridad, y gula del que tie^^
■Stftenopinion de mas-val erofo. El vulgo anda defmido, los Nobles^
yquc mejor fe tratan, llevan del ombligo i las rodillas? unas ropas
*ete»s dé plumas de aves de muchos colores. Los honjbrcs andan
Tapados 'de mtdia cabeza adelante. Comen qualcfguicr animales,
■Moii»; Lagartijas, Culebras, y Topos. Hazcn fu pan con un modo
Jnaraviih)ro,y^s, que de cierta hierva corada verdolaga cuyarayz,
Ts-fa«vettcnoí'a,'quc cernida cruda, y fin preparación, mata al inf-
tanre, toman efta rayz, y lamajan.y exprimen afta lacar bien el tf-
^uiimo delta, porque no la quede drama de aquel lU zumo mortal ;
■efto hecho la fecan al Sol, yl.ibuclven á moler de nuevo, y la hazen
harina, y della pan, mas fano quefabrofo- De lamiTma hafítia fon-
^cíDnanciertobrevaje fcmcjanteá la ccrvez3,con el qualcn enibor-
racharfe, fe buelven mas engañofos.y malignos de lo acoítun brado,
Bon müy^dados i agüeros, hechizerÍ3S;ycncantos.No fon nada ami-
gos de trabajar, íino muy dados á la ociofidad, ciifrerenimiciuoS,
Wtiquetcs, y bayles. Emprenden guerras, no por epfasichar fus coil-
JftWt^o'por "pundonor^ fiem jte <^cít '^t:^\i,^íii.«i'&.^^:ti-*«»ííí^^'*=*-
ÍAO ^ ti C t 11^ C 7 Ó ff
poco de Tas circiinvczinos. Comenrca los que toman enlagoéff^
haziendo b.inquctc8 de Carneítoliendas dellos. No caftigannin^o
-delicoj íiiio al homicidio. En fu Icngaa, no fe íírvcn délas letras
^V.l.. R. Labran las cafas de madera, y lascubrcn de hojas de arbó-
les.yb.uo de un rarfino techo moran muchas familias. Duermen
'Cn ciertas rcdc^ levántalas de tierra, por miedo de animales dí-
'«ófus. Viven-fin pL-nfar en lo por venir, y calí en común. Son tan
famofo'^ nadadores, que cí\ánhor4S enteras baxo del agua^ yaünc^ji
Jos ojüs .ibiertos, fufcen la hambre, y el trabajo maravillofamcncc;
y por otra parte paíTaii las noches enteras banqueteando, y botf*-
cheandofin taza, ni medida. En pariendo la muger, fe echad ca^
. rido en la cama, recibe las vifitas, le imbian prefcnte?:, come IJM
-caídos, y falzas para recoTirar, y en effecíofe le haze iodo clrcgafí^
"Ijuc en otras partes a las mugcre? paridas. Las riquezas, que oyíc fa-
•^ Can de la Provincia, confirten en algodón finiíTimo» muy clcogítlo
■ azúcar, y muy buen braííl :y no ay cofa de Europa, que irafpottaii
■^^cáaya provado mejor, q los cañamieles. Eítos años paflaJos UeM-
''.Va )l ciento, y cinquenta mil arrobas la fuma de azúcar^ que aviaa
■_ítrahido defdc aqui á Portugal. Empleanfe los Poitugucfcs muc^
■^Tcn efto, y an fabricado varios edificios para cozer, y afinar el azúcar»
- ¡"nlo qucfuílentanun grande numero de Efclavos facados de Gq^
.ea, y de Congo.
^ Acra pues, los principales Pueblos del Brafil, fon.dcfta paj^
S.fl Cabo de San Aguftin, Pariba, que fe llama por otro nombj«
¡Ciudad de las Nievesj y luego Parnabuco,bucn pueblo; la Ifla de S^
iCftlcxos, defpoblada, pero de alguna comodidad para tos navcg^;^^
%cs;figudeelCabodeSan Aguft¡n,pucílo en ochogrados, y pi?4^
vVuftralesiefiá mas cerca de Africa^que nluguna otra paite del Ñi|Í"
Vo Mundo, porque fegun fe d¡ze,np ay mas de mil millas de dinSci^-
,* Las Flotas, que van de Portugal a la India, pata poder tomar ^i
Srienio, y fu derrota, llegan á tcconocerloj y muchas vczcs por ^o
"foderlo palfar fe buclvcn atrás. Siguefe SanChrirtoval, y las boc^s
'del Rio de San Franctfco.y luego San Salvador, ó Baya de todo»
Santos, que es una Ciudad ilTcntada fobrc un Puerto, ó por n'>e)%t
^czir fcno, que tiene tres leguas deboca, y boxa trcynta, cnel qiu¡i
entran V.illc-iias,y retozan á fu alvcJiio. Aquí cüá el Obii'po, .j(,cL
.A.OtW'itvu
L""**
i rnHl|« dcMa eíttj|yeQs^&
San]orge. EíVos Pueblos pelean de ordinario con losAjTiíuros, «¿ic
\ penas íc übc HrünliombreSj 6 ficrasj porque íu ordinario alimen-
to es carne humana> abren el vientre ^ las preñadas, y Tacando Js
criatura la hechan en lasbrafasdelanie íuspropiios Padrcíjy fe la
engullen medio cruda, cofa que la afah también los del Popayan.
Sigue fe en diezjy fictc grados, y medio, Puerto Seguro, infignc poi
ttver Túrgido Alvaro Cabral en el , quándo arrojado de una tezi
borrafca, dcfcubrió el Brajll. Sirvcnle de reparo, y adorno cícin
elcollos, que tienen fígura de muro, tx\ quien rbmpen las oUs.
No ay acá muchos ingenios de hazer azúcar, pero como fu terrí J:
torio esran frefco, tiene grande abundancia de frutos, y de viiualIaíV
T pruevan muy bien las hortalizas, y plantas de Europa i aunque 3l
Jas planras lasperílguen las hormigas por cdremo ; y para defend^i;
-Ü las parras de fusalfaltos, ufan poner al pie délas vides, ciertos vjti
"ifos Uenosde agua. Dcfcubrcfc tras efto el Rio del Efpiíitu Sanfo ■
^aya hermofa, y el Cabo FrÍo> que eñlt cali todo Iflado» y tiene de
fcircuitu dozicntas, y ochenta millas, en vcynte.y dos grados, y mc-i
dioi tras el qual eñ^cl R.io de Henero>que otros llaman de San S^
ballian, donde el Invierno comienza por Abril, y dura anaO^ubóT
Sus vezinos fon de dozc palmos de alto, y hechos k comer car3
■ icruda por la mayor parte. Y fi bien cfta tierra ( como la de San Va
ícente, que efti mas adelante ) fea muy ftia, con todo no fe íi por f
gordura del terreno, 6 por otras caufas, no nace> ni fafona el tti{^
«n ella todo junto, fino que quando una efpíga grana, otra floree^
*y quando una eftk agoflada otra eílá verde: y lo que mas es, q«í
' %ftas mifmas diferencias fe veen en unamlfma efpiga. Palfado eílá
íc llega á Santos, y Piratíninga, Pueblos arto buenos, pucflos por f
cierra adentro. Entre San Sebaftian . y San Vicente, elU BucnabrigJ
íbbrc el qual paíTa el Trópico de Capricorno, y la linca de Alcxaif
«IroVl.Lapoftrcra Colonia délos Portuguefes, por acá,csSan\''
-<cntc, Pueblo que por etlar remotílfimo, condenan á dcfticrro en <;
^ los que por álgun dcli¿to merecían galeras, 6 fcmejante caftigí
iAlTolaronle, los CoíTaríos Inglefes. el año de i j9i- el día de S^
^ñovan, aunque defpues fe á buelto ^ redifícár con grande mejori
Bn veyntc, y ocho grados, eílá el Cabo de Paros, llamado aili POt^
^amchcdumbre de ciertasaves negras, fin pluma, ycon picos de C
'~ y y s» que i iaiUron aaoi. Antes que íklgaaoi del £ufil» fer^ bl^ __
fei
ííganioi'üijS palabra de cierto Monñruo, que eíVos años at^V».tt9|fi
iarbn ch los contornos de la Baya de tódós Santos : el qual el^^
airara dcfmcfurada, y de atpedo horrendo, con la cata de Mona^
pies de León i y el i'erto de hombre ; el cueto cafi amátillo, y lém
«jos centellando i y finalmente era tan horríblCj que un Soldadifl*
Jue lo mató i arcabilzazos cayo muerto de folo el pafmo, y Qcimibi:
ctan mala viíion. -'■
RIO DE LA PLATA.
[El Cabo de Patos afta el Rio de la Plata, ^ caufa dctaafpcre-i
' za del País, y delayre> no fe halla cofa, que aya podido co»
íolofínac ni detener \ los Portuguefcs, ni Cafteltanos. Efte Río, qu^
.«Cnla grandeza compite con el Marañon, entra en el Mar por qiiaí-
?:nta leguas de boca, con tanto ímpetu, que fe beve de fiís aguiak
ntes ques defcubra la tierra ; por lo que los naturales lo llamait
-l^aravaguafu, efto es Agua grande. Crece, y fiega los campos con
.jnayor abundancia que el Ñílo, por trcsmefes del año; en los qui-
ces fe falvan fiis vczinos en ciertos barcos donde recogen toda fa
3azcnduela, ven el entretam:o padan la vída fobre el agua. Crecí
ijacfto, y mengua, con el fluxo, y tcfluxo del Océano, ciiyamanfa
^^iubc pof el Rio arribJ, largas cien millas. £ntrau en el mnchtoSf^
faudaloíos Ríos, y mas de la parte de Levante, quede Ponicnre. Loí
éIcI Perü eftan muy pcrfuadidos, que nace e'ti el Lago de Bomben,
^uefto cntfcCaxamalca, yol Valle de Xauxa, por que del fufodicho
;,iagofalcun riachuelo, que pa fia por Xauxa, donde ya es grucfTc, y
V|otentei y paftando mas adelante recibe otros muchos Riosi hazc
,^uchaslÓas en íucurfo, baña Provincias, y pace infinitas Nacioties. i
. JÉsmalode navegar, ácaufa de losmuchosefcollosdequecftk ttehb,
j por la mucha runa,y vafluráque trahe^Dcfíubrioloelañbdc 15(1
¡yau Juan líiaz de Solisjy lo llamó Rio de la Plata, por las mueftra»
dcftc mctaU que vio en el: pero como el año figuiente bolvicflc
^ara mejor rcconocerlOj fue hecho piezas junto con cinqucnracom-
¿pañcros fuyos , y comido poc aquellos Barbaros. Efcrivcfc que <t
JlagalUncs, halló áqui hombres tan altos de cuerpo, quc los Efpa-
jSoles eran Pigmeos en fucdmparaciotí; por qie tenían onzc pal iims
^e s3fOj y3]g,iinci de trezc ; a los quaks por la'dcforinidaLi Ac los
años paíTados los Portugucfes de Río del Enero, andando á caza £
íbombresde fcrvicro, defpues de muchos nicfesj dieron la bucítatort
jcatoizc milj algunos dcllos de muy baxa eftatura,yde bíiba lar±*
afta el ombÜgOj y que tienen los pies cali redondos.
: ESTRECHO DE MAGALLANES. >
EL Summo Pontífice AlexandroVI. dividiólas navegaciones de
los Caftellanos, y Portugefes, con una línea tirada conla imagi-
nación quatro cientas millas lexos> al Poniente, de las Iflas de Cabo
ÍVcrdei dando álosPorruguefes todo lo que efluvieíTe a^ Levante
deila,,y la otrametad del Mundo k los Caftellanos; aiinqnc deíputs
4Jk inftanciade los PortuguefeS) fe confeiraron,quc la íufodicha linea
ifc hecbaflccicntcy ochenta millas mas, hazia Poniente. Pero tuegb
Jas riquezas, y ttafego de lasMoIucas, pOrnoáver otra tierra eni\
Jvlundo, que lleve Clavos de Girofe, fueron poderofo motivo dt
gandes ruidos entre ellas dos Coronas, pretediendo cada una delláS,
que las fufodichas iflaS cabían en fu dcftríílo. En cfta diferencia Ilé-
ivavan los Portugucfes mucha ventaja^porque navegavá alas Moí4-
xas por fus proprios mares, y eftavan en pofeflion deííe viagc : peíb
jXos Caftellanos. aun no fabian, que fe podíayc a ellas por PonicA-
ie.Finalmente Fernando Magallancs,PortuguesfintÍendofc agravia-
do del Rey Emanuel, fe ofreció al Emperador Carlos V. de yr i las
jvlolucasjpor fus mares: para cuya emprefa alcanz6,al cabo de U puf-
•!.tTe( porque anduvo caíi tres años folícitatidolo ) cinco Navios,' coo
<lozientos, y treynta, y fíete hombres, bien proveydosdc todo el mc-
■xcfteriy fe liizoá la vela el ano de i jio. y défpuesde algunos mé-
.fcs de navegación, ( en la qual no fe puede encarecer la hairbrc,
^Jcd, frió, y enfermedades, que padecieron) llego finalmente al Ef-
trccho que afta oy confcrva fu nombre, de cien leguas de largoj
• y doSj afta feys de ancho i la marea del Mar del Norte feencuenrra.
•,Conladel ^ur^i lasfetcntaleguasde fu longitud, con gran conirafí
%éi ínchazon de Mares, y revolución de aguas. Corre por lineai díc-
-jthade Levante á Poniente, y aül tiene ambas bocas en una mírmí
jíütura decínquenta dos grados, y medio- Los Indios de la vánÜa
rtoricntal fon pocos, chicos, y ruinesi y los de U Occi(Icntíl|^
*í jba inuchosj grande^ y valientes. ~ . . ■
if 9 t i et 1 1 e T os
CHILE.
, ' TJN falicndo del Fftrecho de Magallanes, Te coftei el Chile, noft^
JT. bresque de una valle principal, fae eftendidopor los Efpaa<>)
Jes á un País inmcnfo. Comienza á Sur Norte, en altura de cinqiwi^
'tai y dos grados» y iTied¡o,y corre ada los veyntc, y fíete >aün(]u¿
, *tie Levante, i Poniente, no tiene de ancho mas dccicn millas, pocj
|[)quedpla una parte tiene laMar>y de la otra lagtan Cordillera. En
^ireynta, y feys grados cfti el tan famofo valle de Araueo, que fe ^
r!^'tiefendÍdo tantos años, y fuftenudo fu libertad con memorable v^ i
'lor,ydigno de eterna fama> de la potencia le los Efpañolcs. El ChilA
fues, como eílá fuera de la Ton:Ída, (Imbolíza mucho con las tí^ |
tasdc Europa, aíH en tos frutos ( prodaze panes, vinos excelentií^
Jnos, y todos los frutos de Elpaña ) como en la diferencia de los
' -tiempos ; fino es, que quando entre nol'otros es Invierno» es entra
■'ellos Verano. Tiene abur>danc¡ade oró,paftos,Cavallos, y ganado!
jie toda fuerte; peto aunque effb fea, no eftk muy bien poblado, 4
'kaufadc las guerras de los Araucanos, deferirás con iluftrc verlo, en
■^ItínguaCaftellana, porDon AlonfodcErzillaicon todo cfto tienen
^aquilosEfpañoIcs muy ricas Colonias, como fonjSan-Tiago, fobw
Tel Rio Parifo en el valle de Mapoco ; la Concepción, pucfta en rf
,V yequcfio val le de Penco, con fa Puerto > Valdivia, junto á un puerto
, de Mar, con un ancho lago al lado, la Imperial, Colonia de las me-
' ¡ores de aquella tierra, pues antes de las alteraciones de Araueo,
avia en ella ttczícntos mil hombres cafados de fcrvicÍo,( Valdivia,
: tenia cien mil,) y llamaron la Imperial, porque quando losEfpaño*
'les entraron en aquella Provincia, hallaron ( cofa notable )lbb^
las portadas , y techos, pucftas de madeca muchas Águilas de doi
'cabezas. Fue también aquí Villarica , fobrela Ribera de un peque-
fio Lago, junto a dos Volcanes, que k cierros tiempos cchavan fue»
go,y ceniza. Chilo, y Chilan.que fue cditicada el año de i j8i. y
Coquimbo, donde cftá el i^ucblodc laSercna. El añode ijei pa^.
I dcció cfta tierra im temblor tan vehemente, y terrible, que traf/ oc-
iólos montes, cerró el paíTo á los Rio5, pufo i la Concepción poc
elfuelo. hizofalit al Mar de fus cenfincs. y fe dizeque ocupo ire%t-
entjs ^cguasdccoíla, que es cofa verdaderamente maravillofj- BoU
.f/d Je aucvocl año de ij? S' ^ ifiovó i. ViUUvía^ .
DESCRÍPfíflON*^
' V X)EL PERÚ. ^
:)RA ya es tiempo que entremos en el Pcrij Provincia
I fobreXocUs fomofa porlaínñnita ríqucz^i^qucreá Tacado*
y Te rac2-<Íe contino deUa. Éftiendeíc d,c la Ciudad de \z
Plata aíla Eaílo, 6 poique lo digamos mas claro.de I99
confínes de Chile afta los lindes del Popayan^ entre el Mar dclSur^
Sjf los Andes. Pcropaiaquc mejor fe entienda fu difpoficionyy fítip,
fcidp advettir, que todo el Petü fe divide en tres partes no menos
¿l^fetentcs deUtioj y forma, que de calid3dcs,.y naturaleza; que fon
4tanoS)$ierrAjy Andes,(teTmino del Perü.)porquc junto al Mar, ia
fierra e$ llana^ y baxx. aunque con muchas valles. £ltos llanos tic-
¿nen quinientas legua.sde largo, y diezal^a quinze de ancho. Al Le-
iwaatc dellos fe levantan dos-lierras de montes, la una k viña de la
rfptra; que comenzando{ como pretenden )dclEftrccho de Mag»-;
jüanes, corren entre Panamá) y el Nombre de Dios, afta Tierra fif-
(Xat, La Occidcntaf» fe llama Sierra, y la Oriental Andes, 6 cor^Uit-
atU&i la latitud de4os qualcs nopaíTadevcynte leguas.- de fuerte que
ítl PcrÍLenttc llano&,y montes, no.tienc mas de quarenta leguas dff
íAncho, y es cofa admirable, que en tan corta diftancia>nii difereo-
«cía de altura) entes llanos,ni llueve, ni nieva, ni fe oyen truenos; ón
,*la SetrftjJas fazones, y parres del año hs7.enfu curfo de la fuerte que
cen£iuopa,Hoviendodel Setiembre afta el Abriljycnlos AndeSjUuc-
■ Vt'CAÚ todo el V^viernoi y lo que cs mas, que tos que falienJode
;-lo( llanos atiavkftanlos mon:es,fientencn cierta pane las mifmas
«revoluciones de eftomago, y turbaciones de cabeza, y fe marcan de
la mifmafuertc, que fi anduvieran por la M-ir; cofaqiicla atribuyen
-Wiosá la mucha futileza délos ayrcs,y vientos;, que corren por aquel
vparage, y otros k ladivetfidaddcUos: porque en los Ihnos el ayec
-ts calicnre, humedo>y gtaeflb; y en los montes frió, feco, y fútil:
^íi es unifcHrme jKtrque nunca corre otro viento fino ei Sur j y íiqni
'•ovario, y.dcmucha» diferencias :al4i n¡ llueve ni nieva, yaqiii hi-
7BC uno, y otrcK y aflino es mucho, ni de maravillar, que U coo e-
;JÚondvI hoinbreíierujicfta ratita diveríidad de ayre, y padezc; r
cUa alguBi altexaci^ Los llanos coma wxasA. ÍAii'í'Sí.^-¿aÁ<^^ •-
I^itf I> E S C R f P C f o ^
¿ vía, quedan atenofos, dcficcros, iníniftiferos, fino es-cn las Talló
P por donde andan los Ríos, que dcrpcñandoredelosmontes, corrd|
al Mar; porquccllasj{ y ícran cerca Je cinqucnta va'les) bcnefici*'
cías con los Ríos que digo, cflán por rodas partes muy bien cultiva* '
rdas, y pobladas. Difta un Riode orro ordinariamenrcfiete, ó ocho I
ijcguas, poco mas, ó menos i y lo cultivado de las valles nunca fe al&i
^a mas de una legua, por launa parte, y otra de los R ios, y apenají '
ty en muy pocas partes tiene quatro poc lo largo. Y aunque iiuncji
filucveen los llanos, con todo eílo cd los mefcs del Invietno, (qu^
iiComicnzaporOítubte, y dura afta Abril, ) ocupanclayreuQas aicf i
#%!asrara5f-y fútiles, que dlftilan cietia humedad ,que fi bien apenas
nliumcdcce el polvo, es de importancia para l'azonar.y trahcr los-paj
itJics k üi perfección : y aun junio á Lima, ella niebla tiene verdcs,i|
Floridos los prados, y llenosde partos. A.y fin efto algunas partes da
l^jlanos, que Hn dcfcubrir Rio alguno para fu riego, produzen abun-
Añaocia de panes, y llevan frutos de toda fuerte> y es de la humedad^
r-jque les viene por las entrañas de la tierra, dclas aguas del Mar,¿
-^uizá de algunos Rios.que fe pierden por el arena. En laiicrra.^
-wiuchos paftos. y felvas, donde pacen una infinidad de Vacufti^
ique fon como cabras móntelas, y de Guanacos, y facos. En los Aq*
"des ay grandiífima multitud de XimÍos,yMonas de nuichas manji
Ías, y de Papagayos. Llevan también grande abundancia de Coca,
licrvaprcciadiílima en el Pctii,quc Tola la que redefpidcen Potoíi^
Rfubca un millón, y medio de elcudos el año. Es opinión de Varonej
-dignos de fé, que en algunas paricsmasalpcñres, y remotas de oOoj
emontcs, fe ayuntan beftialmcnre aquellos Barbaios con ciertas Mo-
tilas grandes que ay . y que de ftmcjmtes ayuntamientos. naccn4
Lvczcs Monltruos nefandos. Pero lo mejor del Pcrü confiftc en \o$
ríallcS/ donde laiicrrafc abrclcabaxa, y don.eftica apaziblcmciMCj
ijporque llevan grande abundacia demahiz,y de trigo. Los principa-
j^s fon, el Valle de Xauxa, de catorze leguas de largo, y cinco de
tánchoj el de China, el Je Aud3guayl3,y dejucas. Ht-ü;cnetalfuííeo-
Ho del rcrií,esel mahiz.aiuiquc nopi-ucva bien en lai tierras frias»
como fon, parte de Paño, y todo clCollao; donde fupleaeüa falta
.*<on varias raizcs de buen alimento. Como nunca Hueveen el Pcrjj,
ace de'aqui, que fus naturales fe curan poco de labiaj: cafas; y aun
S/pjáoics nüíubicn las Cujü ttio cotí ií-íjj.i.m. ulcca.CQn i-
' " 'j)"i'i- y B se rA ^ ^
<Bb I6s Reyes del Perú, edificaron mucha* fabrlcas^mi%iiísiytn-
Yk otras los Tambos, que eran como-Almazenes capaciífiínibs, don^
dt.mandavan depoCiur tas vituallas,armas, y otraspróvífionespau-
flis Ejércitos. Edavan cftas fabricas pueñas de quatro en quatrole-^
guas^por lo tnaslexos^Tobre losc|^inosrearesi porque eñosPríii-.
cipes avian hecho dos caáitios (^^¡nicntas leguas de largo, .¿t-
ano de losquales yva por lo llano, y el otro por la cierra, obra veri-
dádfiranientc,que por fmuilídad, y grandeza, merece feranrcpiicffL
ta i las Egipfias»y Romanas. Porque en la Sierra, fue neccITarjo It-
VKUitar^y hinchír muchas vaHes.y profundos barrancoSjCortax peü as#
sdlanar afperezas defítios, apuntalarlas breñasqucfe cah^an, yñiP-
tentar lo que yaamagava á caber: y cnlosUanos, vencer tantaiéi;
jBcnfidad de difícultades> qíie en femeiantes eoiprcíTas (ucle acart<¿
21 el arena Sobre cftos caminos eftavan los Tambosíy aun en mu-
chas partes, muy amenos jardines, y arbolcs> qnc con fu vetdor, y
con las aves que alojavan, eran- de fiímmo alivio, y dcdclcytcpirl,
los caminantes. I'eco digamos ya dos palabras^ de íiu Ciudadci-
jptiocípales. _
- AREQpiPA. LIMA. TRÜGILLp. .
LA primera que nos fale al camino es Tarapata, con tu puertrij;^
en vcynre, y un grados. Srguelc Arcia>y la boca^lfR.Jo^y'puer-
«i»de Quilca.'y por la tierra k denrr», la muy amena, y «tekyroíá
tierra de Arequipa; Pnebloquepucftoalpie deunVutcano,gozauil '
*yre may fano, y regalado, y un territorio ficmpre frefco, y florií
do, i cuyo puerto llega la plata de la Ciudad de eíTe nombra-, y del
Sótoíi, donde la cargan para Panamá; llegan también varias proVÍ-
fioncs , y mercadurías de Europa, y de aqui las defpaehan para el
Cuzco. Sigucfe el Purrto de Hacaro, arto&enquentado; la Punta dt
San Nicolás, y Sangalla, y cl Cotlaodc Lima.
^ Lima ( que fe llama también Ciudad de los Reyes, porq'ie le
comenzó fu edificio poreldiadcla Epiphanrajdcl año isio )tlli
allcntada fobre uscandaloíe Rió, dos legoaslexos del Mar donde
fienc un puerto que fe llama CoUao, icaufadcuní líla.q Iccííi cu-
ftcnte, í ciento, y treynta leguas de U Ciudad de Arequipa. EÜS
fabricad» con mucho attíñcio, porque todas fus calles, y Barrio»
Himcipalcs Vdjpondeia á la jjlm i | ».^«i»a «^ <aS.4.csc«.^iia v^^-ís». ^-,
guti caSo ét água> que le viene del Río. Su ayre es templado
demafiado frió ni calor. Siente algún frefcOj( que aún no IlegClV
feio) mas de looi.'dinario,en los quatro nicícs del Verano de Euto^
Ja. Eftá en doze grados, y un tcrcioi y rcflden en cUa el Arzobifptfi
el Viforey, y el Real Confejo; y^'aqui hazen cabo rodos los ncgo*
Cios, y trafegos del Reyno. Ay , Tacados porcucnta, en Lima,doz*
mil Efclavos Negeos, y veyntc, y quatro rtiilmugcresEfpañola*. I'c-^_
■9o pallando adelante, defcubrimos el puerto de Gaurai abundofc»
de lali el deCafma.rico de Icña^y de rcfcefcos ;y luego Santa, yt
CuanapCjdefdedondercva^Ttugillo, que elH dos leguas Icxos dck
3k1ar> Eíií pueda efta Ciudad en Hete grados, y dos tercios. alVcnta-«
"da cnel valledeChin:io, fobrc la ribcradc un hermofo Rio. Defctt-»
' fctefc luego, la Punta de la Aguja, en fcys grados, y l'ayta, efcalaí
' importante, en cincoj Tumbes, en tres, Santa Elena, en dos; y el Ca-;
'bode Lorenzo en uno, y no lexos del,á Puerto Viejo, yh. San Tiaw
go, y poco dcfpues, el Cabo de PaíTao, que eñá baxo de laEquínoc-*
cial, donde por cfla parte fenece el Perú. A ladicQra mano, quinzd^
ícguaspor la tierra adentro queda la Ciudad de San Miguel, que ftie
ía primera Colonia délos Efpañolcseneftas partes. Pero antes, que
fwos defptdamos de los llanos del Perú» digamos una, ó dos cola«
I granas de naturaleza, que fe nos ofrecen confldcrar cuellos, Mala^
es un Pueblo á quinze leguas de Lima; donde ay una higuera, qutf
I jpor ía parte, qucbuclvchaziaclSur, lleva fruto quando en los Mort-
*es es Veranojy la que eftá buclia hazia la Mar, lo lleva quando et
'Vctano es en los llanos. En el Valle de Chicha, nijTica llueve, ni 1«
|ÍMña Rioi y con todo lleva mucho maUizcon efta invención; qtte
|»ot aquella playa de Mar pelean infinitas fardinas, ó peces, y en ci^
«rtos pequeños hoyos, que hazen en tierra, ficmbran lumahiz.nie«
'tiendo cada grAnoen una cabeza, dcftos pecczicos, yes cofa incrcM|
[^^Ic lo que delta fuerte multiplica. (IM
^. C o L L A o. *
J^Eto las riquezas , y pujanza del Pirú , concífte en las Provin-
'JT cias Mediterráneas, de las qualcs la primen es CoHao, pueC-
Íb donde las dos hileras ó tordilleras de montes , de que artib*
tdeziamo$j fe apartan la una de la otra ,.y cllienden fus lindes; el
NW^^ 4
•\ h B L ? B »r4- .>- "^
•élt'. f fl'biell ipot fct el ayre tan frió no ittttevael'niáhiz.«n €lí)(j^
Opn rodo efto, es quizá lo mejor, y lo mas bien poblado 4^1 Pfru.'
£nlo que Te puede echar de ver, quanto mas importa la bondaKl'
del arre, para la propagación, y aumento de la genetacion hu-í
mana, que la abundancia de las ^ovifíones. £n lugar de mabizjt.
Ikva la tierra ( allcnde\de otras muchas cofas] ciertas rayzes,qu<t
los naturales llaman Papas, de. fabor femejantc á turmas de tierra^;
ks quales fccan al Sol, y las guardan pata el Invierno. Ay grandj»
trato de ganados, y en particular de Camelólas; que llaman I04
XQianoles ain,ay ciertos animales muy fcmejantesá ovejas, aúnquigí
fi]3S grandes, ycon hechura de Camcllosiperoíin giba. Sirven par^
cargo, ( y llevan aOa ciento, y cinquenta libras de pefo, ) y parl¿
ararla tierra, yfu lana es muy buena para panos, y las carnes fanas^;
y de eftrcmado fabor. La Ciudad delaPaz, es cabeza defta Ptovin-t
cia : aunque la Población mas principal de los naturales es Cuiqutci;^
Lugar grande, importyu, y immediato alRey:yaünfon de Ca¡a^
rifdicton, JulÍ,Chilane^:os, Pomata, Ccpita,Ói?3(l"i j Tiagudnaco^
y< otras tierras. Veenfe en Tiaguanaco, reliquias dCgrandiflímoS
cdifícios, y fe cree que fon antiquiilimosi y fabricados por gente
a^y poderofa; porque no ay quien pucdaatínar, como fue pofGblc^.
lio digo afíentar en lá fabrica, peto ni alan mover, íin ayuda de herj
tamienta, piedras de treynta pies de Íargo> quinze de ancho, y feyf
.^fegmcíTo. En ella parte del Pcrü.cftá el LagaTiquicaca, de treyn-
ta leguasde largo, quinze de ancho>( y boxa ochenta,) y de mas 4^ •
ochenta paíTos de ondo. Defaguan en el diez,~ó doze Rios qn^d^,
lofos, lin otras muchas aguas, las quales todas defpide con un c»Kt|lf'
2«fiíCmo Rio, que va á parar k otro Lago llamado Auloga,ó Pari«M^^
fin fondo j donde fe pierde, de la fuerte que el Jordán en el Mar
duerto.y la Volga en el Hircano. Produzc el Lago Tiquicacá,cier»'
tos juncos, q llaman Totora, buenos para muchas coías;pueslirvj^
de materiaparacafasybarcos, y parapaftodepuercosiy en eimtf-
mo Lago fuñenta infíuidad de patos, anades,y otras avcs^fin muneio*
CHARCAS. Jv' '-i:
STgiiefe la Provincra de losCharca», que es la mas rfcJldcIPeüfc
por losineftiiiíablesThc(oros,qiiete4n facádo,y le IscandecoA-
ñao, de las aúfos de PoicOj (cft&s<fi.8iiattLtlt.tv\\\ttv\'iaiíí.Sa.*i\-»-^^
_j.j* i> É s e n í p c roN
i»íle Potoií.Xa Metrópoli de los Charcas, es h dicha Ciuttad.cnifd
anquezas fe pueden echar de ver en cfto, que el PrcfidcnteGarcatdiA
íBien mil efcudos de renta i Pedro de Hiñofa; fin otros de menos
i£i(uenta, con que avia algunosde finqucnta, y otros de ochenta miU
J^llado de la Ciudad, eUi el Porco, monte preñado de inexaafta»
aniñas de plata, fin otras de otros metales. Pero no fe Taca dcllas Co-
v'^o lo que(epodria> á caufa de que los naturales cuydanpoccdeíloj'
lepara los Negros, es tierra demafiado fría;/ ale qnitado mucho con-
DUrfo. la riqueza inmchfa del Potofi,quccs un cetro puerto en vcvn-'
4C y dos grados d: aliura> may femejantca un pai»de azúcar , del
tola legua de alto, y una y media dt; circuiíu. El qual tiene q-.iarrai
átcnas de plata de un palmo de anchoa donde lo es menos, y dond¿S
J?iaSj de fi;yspies. Unadeftas que fe llama de Centeno, ricncveyn te
yquatro ramos; y laq'iercllami Vcnáricaffctenia,? ocho. Lanran
lij^jt mina , en profundidad de mas de dozicnias braza';, á luz de Hn-
ilfrna. Y palTan mefeS) que aquellos dcrdichados, que eftan metidos
í^n las entrañas de la tierra, no defcubrcn el Sol ni fu luz. Baxan, y
íjübcnporcfcalas de cuero, de mas de ocho cientos cfcaloncs', coi
v<i pefo fobre las cfpaldas, y la linterna en la mano. El trabajo qi
itt^os miferables padecen, no ay.palabras que lo puedan exagerar,
^fluehos fe les turba la cabeza, y cien dealli abaxo, otros fe dcfp
'^n de defcfperados; y en cayendo uno, fe lleva rras fi toda unj
¿ilera dcllos. Fueron defcubiertaseftas minas i la Corte el año di
, !>J4-J. yicfJe entonces afta el de i jsj. montó el Quinto deíRey^
Iticnto, y onze millones de pcfosf vale cadj pefo, trczc teaics, ym
quarto ] conque no fe quitan los dos tercios. Apurafc la plata qm
¿can, en fctcnta y quatro ingenios (aílí los llaman) de agua, de 11'
ocho, diez, dozcy aún catorzc marcos cada uno, fin otros treynta,
los traen Cavailos, como araonas. Al pie de la falda de Potofi,
otro cerro pequeño qac nace del, llamado Guaynapotofi. efto
Potofi el mozo : al pie del qual comienza la Población de doí
:gnas de circuitu , con el mayor eoncurfo» y contratación, qac t^n
nelPerú.LosEfpañoles,que moran en ella feran quatro mil, yloJM
iaturalfs ochenta miUfiu hablar de los, que la codicia del golofdl
metal, ó U curiofidad de ver, irahe de tierras muy remota?» ni dfl
aquellos mifcrablcs, que viven en las entrañas de aqUL-l cerro, en l^jj
vales 4d líiñeToof ^oc íon unio%> t^ bi&axv&o. ^lU ^oblai*
tfipá ff^inácy y muy i^n^ofa Ciudad. No iat|p^.<fel <aíiten¡3¡^ Vttm3$
xñk la valle Tarapayá / non wi La^o de agua^wuy vcalícme ^ y tan
redorado, qUcco.parrccfíno hecho. á coxDpas^ p^es fií.con el po¿«
petuo.mgnanciaU qué fe Ve iietvir eaibedio^ creces ni con xuiiít
.grande acequi» , que an abierto en el y mengua jamas* <r
c -.u z:.c'-o- ./. -V- .;";,
Slguefc ch diez, y fiete grados Aufttalcs la Ciudad del Ciie^^
en un ficio ceñido de montes. Tiene ún Caftílio labrado d^
.piedras lan grandes, y deünefuradas, que .ma? parece obra de Gi«i
.gantes, que de Hombres ordinarios; y lo que es mias de coníldeca-É
cion, que Jii tenían befiias para tirarlas , ni ufo de hierro* Era eAa
Ciudad Silla del Inga, ó Rey del Perü,.y Cabes^ del Imperio, en
el qual no avia otra poblacíoo, que por ^zi\dc^z, ó policia mé«
crecieffc nombre de Ciudad. Tenia grandes Calles, pero angoftas^
y las Cafas de canteiia, travadas unas .con otras con maravillo^»
artifícia» aunque las moradas ordinarias, eran de madeja, y cu*
biertasde paja. Eílava en el Cuzco, el riqí^i^mo Templo deístflf
varios Palacios del Rey con una infínidad de oro, y plata ; y utíz
crpaciofa Plá^a, de la qual falian quotro camirvqs, para iás quatiK»
rpartes.deriipperio. Los Rfyes del Perú,par4 poblar, y. ennoblectfff
eÜa Ciudad mandaron á todos los Caziques, que le ediñcafle cak
ida uno fu Palacio, y enbiaíTe fus hijos k motar enella^- y para muef-
-trasde la grandeza de fu Iit^perio^ y variedad délas naciones á el
fugetas, eftablecieron por pregmati^a, que. cada quaiVifii^fife ál
Uagedeíu tierra, y. llevaCÍe cierra<> iníignias della, en la cihcza^
invención de rico luftre, y :gallardia« Fue reedificad^. efla^Ciud^^
jcn nueva forma, el año de. i 534. poüJFrancifco Pixarro^ Tiene cin»
quenta mil Vezinos; y en el contorno de; diest l¿|aas^ doiÍ0||t4||^
nnl: cuyo terirlcorio eftá lleno de amenos, iyífico&;virl)ei) ^oü^íiS^^
el de Andagua^la, Xaguifana, Bilcas,:y SucayVEfte pDílrero, es <ic^
ayre tan Iluítrc, hermofo, apafible> y tempáado, y de tan gracioio,
• y ^a llardo fitio^ que no fe puede bien, acabar de encareoec^táQl
' efíl caíl ppr todo, fembradode fumptuofos Pueblos de ^^Ijfiíitf^^
'y cuajado da grande5,.y ha en. pobladas aldeas deX^uzcaitotí; 14ii/f.
tras frutas prueban tambtenicn ella , como en Efpaña.; y to
^«¿o fcccoaieix qn el €uzco^^vas foe&as, i[ tcj^f^tk cc£tadL^>'^
9^ msC^lJcTOTT
Aovado menvs bren fas caflai de Cavallos, Bueyes^ y Ove^mlW^
.bigamos dos palabras de Cixainalca, Ciudad puefta al Luvanccds
Xi>i>A) y Cabeza de una Provincia i y faaio(ÍLTima> poE la rota, 7 prn
Jion.dc Atabaliba Rey del Pcrii, que fue el año de i j) j. con cu*
jorcfcatc{ aún que no Tacaron fino una parte del, ) quedaron Jc|
Vencedores mas ricos, que quantos Soldados uvo en el Mandoi
pues caite ciento, y fcfenta Hombres de Armas, fe parrieron do-
^icncas, y cinqucnta dos mil libras de Piara, y un míUon, y fre-
imientos, y veynce, y leys mil cfcndos de oro. Aora CaYamaíctt A
.yequeña .población, pero fu territorio es de los mejores del Peri^
.iji Ciudad de la Plata, Lima, y Cuzco, fon las mayores, y maf
.-sicaSj aUi de jurirdicion como de renta, que an edificado los £fp%
:&oIcs en el Perú ; y PotoH aunque no es Ciudad, no reconoce veot
.K3}as, ni á Lima, en vezínos, y riquezas. Las otra^ Colonias ao (tok
.tan grandes : pero con todo eflo 110 fe deven dcxar Guamang^^
..jDuanuco, la Frontera, Loxa, y San Tlago de GjajacheL Guamai^
.{a cd^ cali en medio entre Lima, y Cuzco, y entre el valle de XatH
ífta» y de Andaguaíla, ( aquella es del territorio de Lima, y etba ciC
<)Cuzco ) difta fefenta leguas de Cuzco ; y caíi á fus confines fe ve
<£ilca, puella á quinze leguas de Guamanga, que fe diz£ era el e^
fñon del Imperio del Inga ; porque tanto hazen de Quito á Bilc^
jqnanto de Bilca á Chile. Guamanga fe comenzó á ediñear por oí
.«ño de I5J9. y eító muy bien fabricada de piedras, y ladtili.
,<on las Cafas cubiertas de tejas , y adornadas de altas, y herr
jíis Torres. Sigucfc León de Guanuco, fundada en el raifmo tii
Tfo, en un litio de ayre, y terreno muy efcogi<lo. Y ticac baxor
iíU jurifdtcion, á Conchua, Guayla, Támara , y Bombón. Encr
lluego en la Cacapoya , cuya cabeza es la Ftontcti , que fcni
i#(U U Provincia de Guanea. Los de Cacapov, es la gente mas bli
.>ca, y mas hcrmofa del Nuevo Mundo, Quédanos la Cuidad de Lo-
'«ta; cdilicada por Alonfo de Mcrcadíllo, el año de mil qiiinicntoi
^«uarejita, y feys ( llamaf.' por otro nombre Garza ) fobrc la ribera
'i'ácl Rio Cacamayo. Cruzan por fu icrritorio, muchos R.ios áme-
nnos, que lo hizcn no menoa copiofo de todo bien qt»e ameno*
.yeeniclopot todas partes, campañas fembradas de mahiZ} y de
ftff^ granof j y jardines cargados de naranji», y limones, y de
^s teba&ot, f miAadai de toch faettc de gsna,
rmdáo de unas pactes en otras paciendo por los Vczinos mon-
tes. Bafte lo dicho i porque feria impertinencia mia querer dar r».
icOQ-tqui por menudo, de las comarcas, y Pueblos, que nos dexa-
más i 1» dicftta mano, y á la finieftra ( aún^e mas á aquella, qm
polilla J délas fufodichas Ciudades,
CLU I T O.
^|%ío yá Cetl razón que entretnos en Quito ^ Pnvtitcta de cies
j|7 . millas de dncho. y dozientas de largo» piieña hato At Ta Equi^
IK<>ceÍal> y con todo efto roas fcia que caloiofa. Sa Verano dot-
Vbienza por Ábiil > y acaba por Noviembre. Los moradores ( que
ion de mediana cñatuta ) valen macho para labradores, y ganado-
tos : y no ay parte en el Petu dondt los frutos de Europa piuevea
fS^^T^ en particular lo» Jtugoíbs, como naranjos, y cañamieles.
Xas Cabras llevan afta claco crias de una vez. Allende de ks mí-
«las ordinarias, ay una de azogue amarillo, que echado al fuego
Jiiede i azufre- Ay grandíinmas cañas llenas de agua, femeiamcs
i las que avernos detcrito en las Molucas. Entre los muchos Vut-,
•canes, que Cé ven por las cimas de aquellos montes, ay uno ma»
favillofo, que efcupe tanta ceniza que cubre á vczes dozíentas mi-
llas de cierra en fu contoriuj; y levanta tan grande llama, que fe
defcubre de mas de trezFentss iBÍlIas lexos; y n.ucve tan grand«
cfltuendo, que excede á los. truenos del Cielo. La Ciudad de Saa
'IPiancifco, que fue fundada el año de i í34- Y es Metrópoli de
.<^ito, yaze en un litio baxo^,eotre montes Difla 0etc leguas ha-
;Uk.T|amonnna4cla Equinoccial j de Puerto viejo, refenía leguas;
lie StKt^'tíágoy ochen tai otras tanras^dc San Miguel; de Loxa, cieü-
to» y treynta, de Lima* ydft Potofi trczicntas. Tienr al Levante la
tierra, que Te llama de la Canela, pero la canela della es mu/
<}ifetcme déla común; fu ad^ol^ tiene las hojas como las del Laa-
jrel, aún<^e mucho tftayores, y el fruto toii.o bellotas, !a corteza,
■y las hojas fon odorifeas, pero io mejor, que ay en el,es el capullo
donde cfti d. fruto, de color leonado, y que tira algo á negro, y
al^as rezio , y cóncavo , que el de la bellota ; el qua 1 es caliente ►y
Ifcrdial, y lo ufati para dolore&^e ellomago, y de tripas, y dc.dpjtr
^Qt ^ ,por efto Ío<tc^en ü Qitito ¿or mctcadÚMSii s^CBíSa. «!$ib%.
i-... - ' -,- -■ ^^ vi^-
TOS, Soft áTgnn licor. El'año i jS7;eftremecio to^a ís^ tfó^
con un grandiínino temblor; y luego el año figuientc la peftc^
vivuelas corrió con grandi/nma mortaldjd de Cartagena aO|
Chile, por cfpacio de mil , y dozientas leguas> hazicndoun mil'«
.ífablc eftrago de Niños.y de Mancebos afta de edad de treinta añpfc
"(ya dcñá eíiad fe hif¡cronpocos,)y mató mas mugcres, que hoJ&
fcics, y no toco á hombre nacido en Europa. .
, SANTA CRUZ DE LA SIERRA." -
Viendo ya dcfctito el Perú > queda que flguícndo ta hucMf
. de algunos Cjpiranes Efpañolea; entremos i cfcudriñar g
;orazon dcda inmenfa Penínfula, y rcconof:amos lo que afta aod
i fido defcubícrto dell.i. Entre el Rio de Orcliana, y el de la Plata
fe levanta en diez, y ficte grados Anftralcs, un monte, que es rí
ino de los Andes, el qual con una ladera de collados cargados pe¿
"tTctuamente de hielo, y nieve, y con muchas valles; corre afta. 4l
'íflrcchodc Magallanes. Moran en el, varias gentes barbaras, y fi¿
_ias, y entre otras, los Kircganos, y Viracanos, que de continuo ptít
^an entre fi , y con los EfpañoleSj á los quales impideb el pafl^
con todo fu poder, y les hazen grandiífimo cftorvo. Don Ftana¿
•co de Toledo pufo en campaña las fuerzas del Pcrü para dom«|F
los, pero muyen vano. Comen carne humana como nofotrbs <ft
ternera. Los Tovosfus vezinos, í*e cargan fobrc las cípaldas i itít
'enemigos, que an cautivadocnla guerra, y mieotraívan andandoi
'los van defcuartizando vivos. Los Varaes, íc ricncn por iguai«(
"entre fi, pero fupetiores i Tus comarcanos, y los tienen en tan pcy»
co, que preguntan k los Predicadores, ií haziendofe ChriftianoA
'los bautízarian con el agua, queá los demás. No tienen cafas «{¡8
''áflícnro en ninguna parte: ca(i en naciendo exercitan fus hijos en lo
.armas, que fon la maza, y el arco, cntreganles los cautivos, y pre--
^''jnian al que con Dn fcSalado golpe, matate alguno. Incitanlo*)l
^"'fcr feroces, con darles nombre de Leones, Tigre* , y femcjantci
' fieras, y de cautivos muertos. Algunos pot parecer mas fieros íc ri^
', fien con almagro í y en los girantes ,y llenos de la Luna, fe dize'^
. ^iic fe hieren con lancetas de hueflb, para acoftumbrarfc á los úi-
'ceíTosde la guerra; y que al romper de las baratías hazeu lo wiC-
O. No íc übc cnue cUos. ^uc vaU. es huUOj ni íc vende coTa aU
itimós de los del Bfaíil ) los miicrtos á la fepúltttra, y rcc
Qtgos venidos de lexos» condolicndofe de los trabajos , que an
iffadoi de fuerte, que tienen las lagrimas á fu nlvcdrio. Paflados
s^ireganos, fe entra en una tierra, que abrá iréynta aSos, qu«
c ííclcubietta, tan Ihnaíque parece echa artíficiofamcnte. fin tc-
ren el fuclo, ni en el agua, una piedrezita del tamaña de un*
ez, donde hazia Tramontana, fe levanta un collado, ci) fl qual
s Erpanoics an fabricado la Ciudad de Santa Cruz de la ¡werra>
leíla en díez, y líete grados de la Equinoccial, y á quatro ciernas
illas de el Rio dcla Plata. Tendrá cÍento,y fcl'enta fuegos de Hipa-
rles, entre los quales abrá Icfenta Encomenderos. Los naturalc»
Itivan los campos, y danles en paga dos libras de algodón hila*
> por cabeza, cada año: porque de la fuerte, que el Cacao en I«
[leva Eipaña, y la Coca en el Pcrií, afli,y aún mucho mas> firve
[ui el algodón de moneda. Como la tierra es tan llana, eflá muy.
gcta k las inundaciones de los Rios. Las hormigas, porque lás
;uas eftendiendofe por la Campaña no les gaftcn fu cogida) ha-
( en particular en el Vapay ) ciertos coirio terraplenos, de al-,
ra de una braza, y de doze á quinzc pies de boxa, donde con-
rvan fu granoj y afli ay muchos deftos, y aún en ellos fe ponen
s Viandantes en cobro, viendofc de íraprovifo aflfaltados de la,
ccicnte de los Rios. El Vapay, crece, y mengua como el Nilo>y
Ttc con igual apazibilidad, que la Sonna- Ay acá muchos añir
aievditVrentes de los nucftrosí uno, muy.parecidoal puerco cji
do, fino es, en el hocico, el qual como animal terreno pace la
civi, y como aqiiatil duerme en el agua. Sonajas^ llaman los Ef-
ñotes , á ciertas Vivotas de una braza de largo , y del rczio de
la pica , que tienen ciertas fonajas cerca de la cola del tamaño
! una avellana, cóncavas, y aflídas las unas á las otras, como 1¿S
idos de los dedos i y fe dize , que cada año fe les añade una; Coa
n venenofas, que en mordiendo matan pero fu \ifla no fe eftien-
: á iras de trcs brazas, y el ruido de las fonajas fe oye de vcyntc
lílbs. Tair.bicn ay (icftos animaUs en el Btsfil. La,Tpca « utía
ve del (amaño de una corneja jpcro tiene el pecho Mar coj y'-el
co dorada, y tan l.Tsn cpn;(.' r< do c! citcipr . Ay íí-.^niíJiüI-dc
íiell,ii!ze»jy-tr-s KíKhit.;o'^í*iwt.-*-ii.ttaii.a*t»!tlU. i¿ ou i-^Ja H&ñ/ñfcfc
chas vtzcs montones de mas de cínquenta huevos, que Ut fíí^
^'ften de buena ptoviHon, como aquellos, que bada uno para comida '
' de cinqucnUiy mas hombres. La cierta lleva con abundancia ai> i
f godon, arroEj mahiz, y otros varios frutos; pero no trigo, ni via<^ !
iguc lo tcahen del Perü, y un tonel de vino vale cíen e&udos <k
' oirdin.i[¡o: aunque los naturales coluponen para fu fetvictoiin ó*
ftto brevage de mahiz> y miel. No falian lagunas de mucho pefca* \
|ioi fobre todo tiene Santa Cruz un r¡ak;hueio milagrofo, que ícri!
jcomo dos brazas de ancho cort poca hondura, y no corre mas de
una le¿u.i,porque apenas nace quatido muere ahogado en aiena: y
con todo cñ:o provee k la Ciudad de aguas, y de tres fuertes de pelf
;cado itiuy bueno, y con tanta comodidad, y abundancia, que le iq.
-jnancafi con la mano, y duracíla riqueza de los últimos de Febñr
■lo afta los poftreros de Mayo, porque en el rcfto del ano ay poco%
Los moradores dcfta tierra viven con falud, y larga vida, dclcy^
tanfc de caza de ficras,y de paxaros: Comen entre otras cofas hoiv
:-jnigas affadaS, colas de Caymancs, langoftas, y aún Vivoras, qith
.Xandolas la cabeza.y el higado. Atidan defnudas.íino es lasmugth
zcs, que deTpucs de dcfpoladas llevan por boneftldad alguna oja Ü
corteza de árbol, ó cinta de algodón harto angoña. Aunque Iqs
r£fpanoles an introducido en la Ciudad , el trage, que fe ufa ea d
/pera. Quando haze frió, ( que fi bien la tiet ra es de fu naturaí c^
* Jorofaj hiérela un viento frigidiílimo )bno falen de cafa, ollevatt
-ftljun tizón en la mano para calentarfe el cllomago. Todos fe r^^
pan alguna parte de la cabeza, peto de varías mancrasi porque aA.
;gunos, y en particular los Mancebos fe rapan ambos lados, y dexaft
.en medio como una cimera de cabellos; otros fe rapan toda la mt-
:tad, quales la dieAra, y qualesla finieftra, la mayor parte fe cort»
. ct cabello al rededor, y dexan una borla en medio, y dizcn les cu-
[Teñó hazer ello , un cierto Paicumc» que es nombre que aún oyr
rdan al primer ReÜgiofo, que allá aportó para predicarles el £van-i
. gelio. En el parto de las mugercs fe echan los maridos en la camaj
y hazen lo que ya defcrivimos de los del Brafít. No fabcn contar,
¿ou aña quatro; para dczir cinco, dizcn toda la manoi para dicx,
las, dos maooti vcyntc, dizen mis manos, y mis pies; quarenra, do*
vezes mis manos, y mis pies. Quando el marido áde hazci algaa
caaiiaoj por d 91ÚI k de cÜUk auicntc alguiun días i deu en caf;^
K|flt5s pililtos quintos días picnfa cftac ñieía* y fe Weiitttos un-
ios confígoí y cada dia quitan uno, el y la mugcr, o ;1 que queda,
tn cafa, y defta fuerte cuentan las dias de la aurencia. Pairada San-
tu Cruz, Jiazia Levante,, habitan los Itatinos de nación Kiriga^a
gente. por eftrcmo fiera. Llamanfe á fi mifnics Carayes, cfto ^s
gncrrcrosiy i los demás, Tapiusj eíloes efclavosi y con todo eflo
jíípncn en macho i los Efpañoles, y los llaman de fudefcéndenci^-
^•Jinage, Nunca olvidan el agravio. Una muger muy cercana á La.
luueccc, eftandofe lamentando con-grande eftrcmo, como un Efpa-
l^olfCuya efclava era, le prcguntatTe la caufa, refpandió; porque i
Viynte anos, que vos me diftcs un bofetón, y el dolor della afrcn-
6 me quita aoia la vida.Comé carne humana de qualefquiera.conio
no fean de fu nación. Fabrican cafas altas, y efpaciofas, y en un^.
dcUas viven muchas familias, cada untf»en fu paite, aunque tln ta'>>
biqucs^ encoftaS, ni paredes en ntedio: agujeranfe el labio inferior,,
yxuelgandel, ciertos dixes fuyos. Ninguna forma tienen de iofti-t"
cía; los homicidas Tolo fon caÁígados por los deudos del difunto*
y.afli las demás cofas. No les ürven fus Caciques (ino para Capi-
tanes eji la guerra. No pecmiten , que los Efpañoles les entren en
ÍUs Pueblos^ que por lo menos fon de quinientos fuegos cada iñlo)
atmados,'ni tantos, que bafte para ponerlos en fofpecha,- y dan en
rofto i los vezinos de que le les ayan fugetado. A ciento, y veynte
millas de áqui.habitü los Chichitas,fubdÍtos de los Efpañoles.Es cofa
nútable, que Ja lengua del Varay, fe entiende en el Brafíl, Paraguaya''
7 Itatinos, y fus comarsas; indicio grande» que los fufodichos fe-O -
ñorearon algún tiempo á todas eftas tierras, y Provincias; y aíTi de j f;
la tuerte, que con la lengua Latina, Arábiga, y Ifclavona, fe puc-^|_
dé andar por todo nucftro Emisferio; aíli con la Varaa, Cuziana,'»,
y Mexicana, por todo caft el nuevo Mundo. De ocho o nueve añof^
iefta parte, fe an defcubierto tres Provincias, que diftan de Santa ¿C
Cruz quattozicntas cinquenta millas» y catorze grados de la Equt^
noccialj la una es Tambuy, cuyos vezinos por gentileza fe 3ga'}^__^,
xah las orejas, las narizes, y el labio inferiot , de donde cuelga^ -^,
ciertos brinquiños de «re,, y platai la otra es Taitacoír; jTi teVceraé v ^
(Tapacüri. An entrado los Eípaáoits pacificamente en c'fta's Pí^rí^
víncías, en las quales abrá dozientos, ycinqucnraPácblos.de dozt^ -
Ja|»|M^5Ía(iuenca «üs cada uno.ElViut^ÍK.Ww^^va^'^'^^-
i)í H É S C K i T c r o Tf
fe I> '^j una gtucíTa umada, á Tambuy> pata cdifiut una Cola
T U C U M A.
, ' Tj Ntrc Chile, el Brafil, Paraguay, y Santa Cruz, fe cfticnde I
,. J /-* dozientas leguas el Keyno de Tucuma, de terreno un¡vctíl|
^ente ilanoj y ayre mas caliente que frío. Llucvele r»ucho, y í
^ioscon facilidad anegan los campos. Los vientos íbn tan tczit
¡que arrancan los arboles, y en muchas pactes obligan á los Vezi-
nos, que fe pongan en cobro baxo tierra. Los EfpañoleS) que en
la cmprefa del Petü llegaron afta aquí, cdifícaron las cinco Co\o-
nías de Salta, Eileco, San Miguel, Cordova,y San-Tiago. Salta, diA
ta deTalina, que es el poftrer Pueblo del Pcrü, ciento, y treyntai
yfcys millas , de cnfadofo camino á caufa de la falta de Agua«
lYaze en una Valle de ochdVita quatro millas de largo, y treyhtft
',|ior lo menos de ancho, con tanta abundancia de Agua, y pefca^
SíOt tan íingular temple de ayre, bondad de terreno, y fecundidad
jde ganados, que no le falca fmo gente que lo goze. Confina con
fCÍla>la famofa valle de Calchiaqui, que fe cQicnde del Scptenttiit
JftMediodia, por crpacio de trcynta leguas, y una buelta de^at
ist que da defpucs hazia Levante ; llena de Ktos, y de gente ~
f>ara, y ñera. Los Efpañoles la combatieron muchos años, peroj
«Vano: y finalmente un cierto Juan Pérez, con amor, y dulzura
ifermiiio, reduxo al Principe della. que fe hizicíTe Chríftiaoo, y
"idicíTc á obediencia : y dcijpues fentido de ver el mal tratamicni
uc el Pérez le hazia, fe rebeló con toda la valle, y cfluvo vcy»|
:, y (tete años de eíTa fuerte, al cabo de los quales Juan Ramites»
con cien Infantes Efpañoles, quinientos cavallos, y trezicntos ar*
cheros del Perü, remató la cmprefa dct todo. £(leco, que es cabc-
»xa de cinquenta Pueblos, cdá aCTcntada fobre un Rio amenOy cdn
iiD territorio fértil de algodón, panes, frutos, y ganados. A ciento»
ir.cinquenta millas de Bfteco, crtá San-TiagOj Silla del Obifpo,^
«I Governador de la Provincia. Cordova, eñk en un firio niujr íc-
Jucj^nte á la de Efpaña, fmo que tiene el ayre de Invierno, algo
mas frío, y el de Verano, mas templado. Diña de Chile, fclcnta
le^^iias ; de San Tiago, dozientas, y qnareritat y oirás tantas de
SjJirj fce^y del Paraguay. Tucuma, í"e cfliendc hazla el Eílrccho de
^^¿fiJJdiwSj coa tiii UaaiSj) icqoíqí^íw '¿ioa^aDas, que fe pue-
m:
MP^^M" I II ■ I III un I 11^
I 3 1ST p't ftv: ' ' ' j,>
PV^cden andaí dos mil millas en carroza. No \ mucho que fe á te-
l^nido noticia» de que ay aqui un grucflb numero de Efpanolc?, en
I ' fflcdio de alriífimos montes, y de gcnres Barbarasi los qualcs fe cn-
r tiende, fon reliquias de la arrñada del Magallanes, que cafaron con
jnugeres de la íierra> y an procreado hijos. Han muchas vczcs in-
tentado de pifiar adelante hazia el Perii, pero la alteza ¡nacceíR-
ble de los montes.y la ñereza de las gentes entrepuellas^Ies á cñi
vado de fus deíignios.
PARAGUAY.
1
LOs del Paraguay, habitan en los confínes de Tueuni3,)untOal
Rio de quien toman el nombre Para paflar cfte Rio, que es
gtandilfímo, y Tale de madre por aquellas campañas, parece, que
la naturaleza á produzido una fuerte de arboles, muy á propoílto»
I «que fe llaman Zaybcs: los quales fon mas grucíTbs, que altosi y tU
E* cnen las rayzes, y la copa no muy grande, pero el tronco anchi!*-'
L ^mo con el corazón tierno» y la corteza muy dura,y aíH focavanlós
t. con facilidad, y de un pedazo hazen un barco en que cabe muchift;
p^ma gente. Ella tietra fue dcfcubierta primero hazia el Norte, po<
Scbaftian Gaboto, y unos Capitanes Efpañoles: y defpues por U
vía del Perü, la defcubrió Diego de Rojas, y otros. La Ciudad
principal es Santa Fee, y defpues della, la Aflumpcion^ Santa Ana^
^^nayiej Santo Efpiritu, y San Salvador.
5 PARTE MAGELLANICA;
MAgcUanica, fe dize aquella parte, que queda patfado el Eñrft^
cho de Magallanes, azia el Polo Anrartíco; la qual fegun re**
.t£eren algunos, no es menor» que Europa, Afia,y África juntamf-
-ke. Pero aun loa nueftros no la an reconocido, y aili la pane que
cae enfrente del Cabo de Buena Efpcranza.fe llama Tierra de viWa.
Eíla haze un Promontorio grandilTimo en quarenta,y dos grados
que di (la del Cabo de Buena Efpcranza,quatro cicutas cinqnenra
leguas, y del de San Aguftin , feis cientas. De la otra parte del
Eftrecho de Magallanes, fe llama Tierra del Fuego, ó gor <\^e af
»
^¡f5 yjtscitrfciofr nnt "Perk
.que Ce defcubtio de lexos. Mas adetance hazia Poniente, (el
' Nova Guinea. Como do á íido defcubierta fino de vifla, no I
be lún con refolucion, fi cscontinentc,ó Ifla, Franciíco Draketl
j año de mil quinientos fcfenca, y nueve ecJió fama^ que el BÍVrecbo
^ . hazla una Ifla > y que la tierra opuefta , oo paflava adelante. Coa.
r fomó cfto una Nave que avicndo ydo por orden de Don f rancif-
co de Toledo, h defcubrir el Eftrecho de la paite de Poniente j
, corrió hafta los cinqucnta y fcis grados fin ver tierra. Con todo
efto la común opinión, es, que fea continente ; para lo que haze
f^rande argumento; faber que la Nova Guinea, á íidocofleada potj
■^'los CaftelIanoSj TcEccicntas leguas j el^acio que excede i coda mc^i
3 didadelfla.
FIN DE LA AMERiCA , Y TIERRA FIRME.
- 'Aquí no puedo dejac de notar Ja gran dlfereacia ay dc;
iv^ leguas en unos, y otros Paíícs. '■ i^
1^ Una legua de Efpaña tiene FaÜbs .;.;.: ]
Una legua Alemana ....*.,.,.!..,.....,
Una legua Común dé Francia -"t ^« r^^,* r*^-:•-«.'1
Una legua grande de Francia. . ,. ^»i». •,:,■< •*
Una legua deSuecia^yde los Ef(^izaros««k^,«<a-r« « ^* • so<
Una legua de Ungria .'.^.^t . .-. .»»'^ . . Ooooi
Una legua de Polonia .......>»,••».'...... .^ JQ90b
Una legua de Inglaterra - «^v^* •*• •.•>•••* i»$Oi
,Una legua de Efcocia. ,. , . ,* ,*»■>-♦♦♦;,•■*',»«•- • • ** '%S0bí
Uoa milla de Italia» hacePaffos. ...«iiiit.-* • ^# >,.>»,••> . . looo.
Una legua de Italia ion ués millas. .■^«^.. .«••«..««-i.*' •
.,•■■-'' '.'4 . ■; - ■
- El pafTo Oeomctrico Confta de cinco fícs^ y cada pie dedoae
fulgadas.
^P
* * *
L IB R O CLUIN TO
DÉLA
Descripción DE
TODO EL MUNDO,
DE EL MAR.
¡SVIENDO ya defcrito, en Iw qoatro Libros pteccáentcs^
lo que nos i parecido neceflano de UTferia fírmci ^ii>
nocida de los Antiguos, y defcubícrtí de los moderno^
Tcrá razonantes, que tratemos de Id Dcrctipeioo -de ta»
. >|0a5, qae detnos una buclta> y revifta al Mar> confideraadobECYff:
mente fu quantidad, qualidad, y movimieatot.
DE su QUANTIDAD.
A Cerca de quan grandcTca el Agua , y fi^smayoi j 6 memtf
que^ la Tierra) Te puede diíptttar^ddelá Agua marina ifblas»
6 d» toda fuecte de Aguas. Portee la quantidad de la que efti C]%
las Lagunas» y R.ios es inmcnfa, y aÜR-aUendc defta, fe petfiíade Plft-
-ton>que en lascnttañasáela Tiecra'ayua grande batatro;ounabt£k
aio de Aguas donde Talen todos los Ríos, y á donde buelvcn : y
deña opinión parece fue Virgilio fíngicndo, que A tiftco fue llevado
:k los aposentos foletranos de fu madre ; en loque fe ve clara nientf,
^ne pone en laaentrañas de la Tierra el origen de los R.¡os, y no es
pequeño arómente para eña opinión el MatCafpio,pucftocn me-
dio de A1ia>'apartadO|.por efpacio dequínicniasmillasdel roascrt»
cano Mar j y cancos Lagos de ¡nmcnfa grandeza, que no tienen co-
f wgifi a c J^ al ff ini c o a ¿fetiea y V^^ Lt^uu», <^iiK.s¡C»aas.y^-^' <
leaig
ticrárf
lucbo I
¿on de te^Fémotos, y algunas tan hondas que no fe tes baila GvSiijlf
^ que fe fabe ; y muchos Ríos que fe lumen baxo tierra fin belv«t
ft Í4\it /amas,y ñnalmence orro^qucfc pierden en algunos Lagoii
tomo cl Jofdan en el Asfaltite. Mas porque ignoramos la quanejji
ijad-dcftasaguas fotetraneas, y no nos es poQiblc dezircofa ciernt
•fii fcgura de fu abfoluta grandeza > tan poco podemos añcmar algor
de la mifma comparada^con la tierra. Por una parte bienparecer
ique toda el Aguadevefermayot, que toda la tierra, por pcdir/o aÚi
^i orden de la naturaleza, y la proporción de los Elementos. QueaiQ
«orno el ayrc es maycr, que el Agua, el 6iego que el ayre, y el Cict '
l^pie el fuego; aífi parece i de fcr mayor el Agua que la trerra,
^uela naturaleza en todas fus obras> ptocuia templar las cafas ^_
«ontrapcfar la una con la otra; de donde es, que porqucpoca ticnt,
^ede rcHílir á mucha agua}y de mano en mano> poca agua k mucbo
Kyre: añi como eUaádado mas lugar, y mayor cafa al ayre, contra-
Ipefandola denHdad de los Elementos inferiores con la anchura, de
'^os ftipcttorcs. y la anchura deÜos con la denudad de aquellos^ p»-
'4Mce avia de hazerel Elemento del Agua mucho oías ancho, y clr
0<KÍofo,^e3\ de latierraide la fuecte, que vemos k echo los aní-
■«vales pequeños, y defarmados, miicho mas fecundos, que los.gTaft'
4es> y tieio5> ayudando cop la multitud á la flaqueza de aqueílofi
Maspor otra parte havíendoecho Dios todo eñe Mundo para feí^
i^cio del hombre, y confignadolcla tierra por fu albergue; afli co-
lO no convenia para fervicto del hombre, que el Agua cubTiette
ida ia ricrra.dela fuerte, que el ayre cubre áejla, y á la agua, a(S
qoc no la cubre no ora razón fueíTe mayor; y ya que no tiene t^
fuhigac, tanpoco le conviencque tcjiga toda fu grandeza Qoa^
mas, que pues el Agua concede ala tierra parte de fuU^gar p^gi
>^bitacion, y comodidad del hombre ; parece conveniente le coiy
ceda tamo* que la tierra con eOa ayuda venga k tener mas que ^
^gua: particularmente teniendo la tierra tan poco lugar de &iyOjt
■t^iW -*^ fabiendofe de que puodc fervir al hombre, ni aun al Mund(>
^tanta cantidad de Agua. Por la mifma razón fe deve creer es mas
"jicfpacioíá ÍJ fuperficiede la iierra,que ñola del Agua; porque fjeridp
*-i4a tierra morada, yhabitaciondclhtombre, nopuf razondefugEuirf-
^,ñoo de (a fupcrficic, íí el Aguapara fervicio del hor?lwe.cc4c-i
ifc-Hieh rté ¿ícaaiamos la entera «xpcriencia dcftcpotqce h&zia;it
Foto Ártico na fe á navegado ííno aña los letehta grado^>ni liazia^
fli Antartico fe á paíTado de los cinquenta, y fcis ; con todo eAo poc
lo quctcncmosdcfcttbiettopodemoshazcr juizio de lo que aún n9
ioeftá. Porque ea ia patte dcfcubierta del Mundo, la füperíicJc d«
ta rierra es mucho mayor que la del Agua 5 y es cofa digna de cortan
¿ccacTon ver ay mticha mas tierra de Levante k Poniente, que <fc
Septentrión á Mediodia> y que ay mocha mas tiérraazia el Septena
Ctton que azia Mediodía. Algunos atdbuycn eAo i que taparte Am
Cka.es alta, y la Antartica baxa. Otros k ÍasEílrcUas,poraver nm-
chaEoias.y mas notables en aquetla parte ^ en efta: y cftos quieren,
^ue las EftreUas tengan fuerza áx diíTeaai, y que por cfto donde
«ya mas Eñrellas á de avet mas tierra^ y donde menos, mas agus^
4Lo qual íi es tan verdadero como vetifimiij no fe i de conceder ^uc
4as Eítcellas fcan caufa enciente de mayor quantidad de tierra azU
Vi Polo Ártico, fíno confervanre: Porque Dios cceador de todas
las cofas, difpufo la tierra, y el agoa de la fuerte, queoy eftikyy
pStaque efti fu difpoíicion fuefe perpetua díolcs por caufas corW
■ícrvaotes, el Cielo lleno de EftrelUs luzía el Polo Ártico, y fob4lg
¿ellas hazia el Antartko.
DE SU PRÓFUlsíDIDAD. . í
Mi Opiniones, que lá profundidad del Mar corcefponde pMíS^
porcionalmente á la altitud de los montes; y que tiene <te
%>ndo, lo que ia tierra de alto. Es en confirmación dcftc mi pare-
cer la autoridad de los Geómetras referidos por Plurarcfren ix
'^ida de Paulo Emilio, que dizen que la alteza de los Montirs-y'i;
4^ profundidad de los Mares no paiTa de diez Eñadios, íi btCfl-í£
{pinos modernos alzan los Montes, y hunden los Mares afta <(iet»
y ieys eftadios, pero efto es cofa rariífima. La profundidad orditttii
TÍa del Mar correfpondc á los collados, y Montes median<»>la
*itraórdinaria, í los Alpes» Pirineo, y Apcnnino, y otrds Mottrcs
^e extraordinaria altura : y hablando en particular , Ariñoteles
"Quiere que el mas baxo, y menos ondo fea la Meotts , y el Mw
■fiíayori lUégo fe va haziendo algo mas ondo i la Propontidc, al
trchipictago> al Mar Tirreneo, y los demás. Fuera del EQrccho
okAif tt iilir mano dicftia «ofecBdáficaa» iátQ«as«»^ ,
» 2 3* ctyyrj orr I
cicoi donde con quatro cientas biazas de cuerda nb fcl ^^fS^F '
te fondo. £1 Canil de Inglaterra , el Mat Germaatco, y el Bal^-
no tienen mas de Tefenta brazas de profundidad ordinariaí
la ptopria fuerte fe dize, que el Océano del Norte es de ordfcí
irio mas ondo . que el del Sur, y el Etiópico mas que d ArUa- ¡
;o, y que los Mares que no tienen lilas lo fon mas, que los otros,
que U muchedumbre de Illas pequeñas arguye baxo Mar, y poca,
■.ura de agua; por las quaks razones el Golfo Mexicano lecí ba*
mo, como también el Seno Batbatico, el Mar de las Maldivas* '
ir-el Océano EoO) lleno de infinitas Illas. Mas pregi)iiura algunofc^
'^prió Dios al Mar para el ufo. y fervício del hombce> ^ que fintai^
¿I abundancia de agua? Que beneñcio le viene al hombre de la va£*'
^^dad del Océano Atlántico, del Etiopícoi del Indico> y de la i
~nenftd«d del Mar Pacifico? Digamos > es efta tan immeníi graoJt-
eza de Mar para férvido del hombrea primeramente, pocíei ne*
^atia para la belleza del Mundo, y pioporcionada difpoficioito
:los elementos, porque tiendo el Mundo albergue del hombrfy
jrbueoa dirpoíicion pertenece fin duda para fetvicio del. Ellc£i|i!
iodo grande fervício, pues mediante la navegación facilita el co^
lerciodc remotintmas tierras, y la comunicación ele los fmrosy'
^ae nacen en ellas. De tal fuerte, que con la navegación ^ el 1jo4
'^fiante goza de todo lo que nace en Poniente, como también eftc^
||de lo que lleva aquel, lo qual no feria polliblc por vía de t/crr»,
perla prolixidad del viage, ¡nmeiifidadde gallo, y difícultad infu.*/
pcrablc del acarreo; y las mercadurías llegarían del un eftremo d«
J^ tierra al otro ganadas, confumidas, y perdida fu natural virtud^
bondad. Otrofi, de la fufodícha cantidad infinita de aguas del'.
;ceano proceden lo» Ríos tan neceflatíos, tan utiloí05, y tan fi»j
fprablcs i la vida, y al fervício del hombre; los qualcs fon tantof'
:n numero, y tan caudaíofos, que no piden menos agua para matu'
Eneifcque la del Océano. Allende defto, á formodo Dios al Munr
para feryício del hombre de tal fuerte, que no fe á olvidado de
^opria grandeza. Combidó LucuUoá unos Griegos, y diolcs
a opípara comida como tenia de cotlumbrc; los quales adniira-
[ps de la variedad de manjares, de los cfquifitos adobos, y fayn*r'
",de }a nugniíiccncia ineftimablc de' aparato, y del fervício,
\o le dixcL'ca era todo aiqucUo >i<:,Kv«.Cva.>ÍQ ^ta. u.nos hoo^bs^
rervicio, I
hooíbsÚA
gfitiiÍEtl9^'^«$ eUoh U$ fcípondiónonr jfi«tilvHkM^Ia^K>
«UAtiAojLpórque fi bien avia cebo alguna <afr cniefvkio>y :
S^tfBiplacien 4cUos> podían tcn«rpof cierto ffAvUcclio lio mM'
ant^AñniK) : aÁi aunque I>io&ii echo el Mondo para iiJb<blhdn*t
■Ahilero mas priDcipalroentc pata gloria rtiyaptopria^ De>doiidt.cij»
0tm\Mn para el hombx te badavanlos&io^ó ct MarMedittcNbv '
Lfo»6clBaItLCDfóelCarpio, Dio&patamucftraBdeiuiAaieiUb-pV*-,^
Utfr i pcoduzido el Qeeano Atlántico^ y la vaíltdajd de los ottos Mvf^
«1. y aüftdigámos escodo cflo pata nuedio ü(o, por^e lo quenfli--
Ivre para lavidacorpoialjfKvc para lavidacfpiritual, ello es parala
¡«iKcniplacion de las grandezas de Dios: y loque parece inútil pan
tfl mcneñcns ordinarios del cuerpo, nos es admirable paflo para el
SAtCfidi miento- Que utilidad le viene a Dutdra vida, de la alteza
klTflUiOi CaucatTo, Alpes, Pircncos, y de otra infinidad de n-.on>
pSi ó d^ los deíiectos de la Numidia, ó paramos ateneros de la
Itiabiaí'So^ quizá eftas cofas de ningún provecho para la vida cor-
Srftl>pero<iio infiu^ofaspara el crpiii(u,quere aUmenca de la con-
dracion de los mauvíUofos efcdtos de la mano de Dios; y donde
as.oiieílra$-,y ios pies íe canfan^cñiendcel alma fus buclos, y fa
^i^Oi (^c do la fuerte que el hombre lo que no puede por tierral
¡^'aoda pozag^ia^affi fe firvo delefpímu ealas coras> k qn« at^-
íale el cuerpo. ■ . . ,-■..:■..."
.^i tanfolamente íirve la grandeza del Mar, p«'a que nos -mtrM'
7ÍHemo5, y celebremos la infinita bondad' de DfoS^pcro-y aún I» '
dduftria tanibien del hombrc,,y-el animo con que domina al ibíP
■^o Mar aunque indómito, y lo impone ( como dizen ) á freno, y
lila, y lo govierna, y rige. Porque; que cofa a y mas admirable,
jae la navegación^ por tuyo medio engolfándote el hombre fobre '
10 frágil navichuelo en alta Mar, regula los vientos, fulca las olas,'
"abe hallar camino en medio del Océano, pelea con las borrafcas,
laze roñoá las mas defechas tempeftades, valeíe de as aguas co* '
aó pece»;: del ayrc como avtí Ko ay emprcfa alf !
Bos.dczfr verdad} en que de mucftras de mayor i ^r
>>¡sdufiria,;qiie en la navegación. Porque -, ^ ticiiK J
uac-dc. impoosrun desbocado ca\a)lo, con 1 na-^i
IframcRcc házc eOa ramas vcnca^>.,aqucUa>. :¿ "^
ÍÜvalla en fes ^taodcÁy iA-ñack dcd^^vttt^'b^ >ik«
^f8 Bt'S ?^j? /r?7a JV
-^nete. Yfih ghatídéz! del ánimo en ninguna coCa fé ñKa IBC^
' úc ver que en los peligros de li viáii quíeii los corre mayoreí^
' Quc cl navegante í Pues los düs , tas femanas j y tos meíés cnrcrd
anda no mas tcxos de la muerte, que el gruefo de una tabla, victo*
)^fe ya levantado k las edrellas, y ya hundido al Infídmo) j2«i Mit
» viciar Afare, enArránt pertcuU c/us. Y íí futf de grande lohor i FJefl
cuks, y k algunos Capitanes el aver hecho caoiiíio por Jos AK
feSj ó por otros montes inacceílibres» con qtunta razón merecerá
lee celebrado un prloto^ que abre camino por medio del imtneit4
fo Océano?
l?OR QyE ENTRÁNDOLE tÁNT<
í. Ríos NO CRECE.
edatios pdr averiguar una diñcultad impoFtifttc lo
de la grandeza det Mar; y es, de donde proceda (jué
crezca ni reboCTe con ía entrada de tantos, y tan cad
dalofos. Ríos, y la infinidad deaguasj que de continud
•Icíaguancn e!. Ariftotelcsfedcfpide dellacón brevedad diziéttdd^
^ae el agua de los Ríos fe pierde derrariíada por el Océano, ék
Via fuerte que un va(b dclla derramado fobrc una tabla; cofa jaut
■fecil de. dczir que de provar. Porque los Ríos fon infinitos, fiSi
■immenfos, fon perpetuos, trahen días, y noches fin intermifliúA
'«Iguna, agua al Mar, crecen con las lluvias del Invierno, con itt
' nieves, y hielos derriiidbs, con los arroyos, aguaceros, y avenida^
y el Mar, que los recibe, ni crece, ni reboíTa. Si Ariftotelcs detrá'
tfiifíe (obre una tabla diez ó vcynte vafos de agua juntamente
Vetia como no folo la dcx^ñ mojHa, (ino que corre el agua cóÉ
¡•'«bundancta fuera dclla ■- y fícndo cfto alli, porque rambien él Oe£0t
■ |io no fobrefalc pues los Rios nunca dexan de contribuirle ag^"**-
' i2'anco de mayor admiración pateceri cfto > fí cüntideramos, qili
ffe puíiera recogida en un lugar toda el agua, que ^ cinco mil d
^ V» en el Mar , y en otro la que en clfe tiempo le an contríbuycHi
los Ríos, feria fin comparación mucha mas cfta, qtle aquella. Fa&i
^cilmeme echaremos de ver fcrcllo aíü, dcfta fuerte. El Danubñí
i^ene una milla de ancho donde mas lo es, y ocho o diez bn!^
gg 7 hóttdof y corre continua ifiente á tt« millas por ora, y di
í^ uJcac ocho mil, flete cicttas^oát^^^M^^^.^^^s^^*^
buycÚ*
Ia.Faii
inubñí
m^ ín$eiCb <S^ el Dapubto contiibt^e al Mafy veyct^ fCas a^
tcefcíenias, y cinqueílta>y dos milUS de agita de la fuibdicha pro»
fcindidad en un año Que cantidad le abri uahido cu mrt añoi:^
[diganmelojcndosrailjyencincomilí' Yque diremos de la Vol*i
g3, del Gangc, del Mcnan, del Meicon, del Polífango, y del Obio^
que Te dizc tiene ochenta millas de boca quando entia en el Mar,
de la Caanza, que tiene veyntCjy feis millas, del Maraoon, y del
Jlio.de la Flau, cuya anchuca compite con la del Max Mcditeru^
peo! 4.fli que dcfto fe puede fácilmente coUegir; fer tanta el agu4#
j^e los Ríos an trahidoal Mar, que fi fe pudicffe ayyntar harían^
folo muchos Mediterráneos, pero, y aun mil Océanos. De donde
tf^pnes, que ni reboza ni Tale un paño de fus lindes, ni cubre latiei><'
ti'f Yo veo no fe puede refponder i efto, fino que los Rios de U
tal^íTiZ fuerte, que falcn del Mar entran en el» como la fagrada.EC-
ír¡tura,y Platón, dcCpues dcUa nos lo etiíeñan. Pero preguntan
Alguno» de que fuerte el agua, qi^enatutalmente corre al Mar coida
#1 Jugarlas baxo, faledel ^lifmo Mar para de nuevo bolveri etf
f oi^o corre, hazia ba^o, y dcfpues fubc encima de la tierra? Repí
fondefe con facilidad, que no es una piifma ^gua la que b;fxa, y tu
4JÍü)e,fino difetente.y dlferctes tábien lo? lugares por doAde-cowcjf
^uc Dios á abierto al agua mil fendas, que nofotros ignoramos-^
Hor donde fut>e ella On violencia alguna íobre las cimas de los-
^s altos montes, donde haze anchiílimps lagos, porque paíTa JL
.tilos.de otros Cíios mas altos. Qye Ii bien fe nos figura a vezcs,quc
«Ua fubcj np es ello afli realmente , y en reipcílo del centro. Él
¿Jilo nace mas alli de la íqqinoccial , y dcfpues de aver andad»
^s mU millas entra en el Mar Medíteria|i£o, Nueílra imagiQ^t^
*Íon jio puede aíat>a.r de entenderá como corriendo del uno <fr
«tro Polo, Hendo la tierra redonda pue.da. píifTai;! fino es fubiendoí^
|«ro eng^ñafe cfte difcurfo, y no el Nii©.- pues por no fubír ni ale»
yarfe del centro., anda cfimo Oerpe dando mil bucitas., y rebueW
jlas , ta;)to que con no aver mas de dos mil millas de donde na^*
^a donde trnt^raen el Mar, el anda feis mil con íus buelras, Pa^
los Rjos fal^gan del Mar, ayúdales quiz^ fu. perpetuo movimS-
o, pues a^otafldo, ya ccmbatido de varios vientpS) ya «iitunifri
de la l,unaj.y ya íat^odidodc. otr^^ varias caMlju^ que diitmos
^r
yilnuamente U tierra la inchc, y U empreña de humor en mU
Ucras, y empuxa cíTc humot donde quiere. Mas como puede
^e raltendo tos Ríos del Mar > fea dulce el agua dellos ? £s elloi
ipoi-que colandofe poc la tierra dcxan en el camino la parte raiii
■gruelfa, y material, que renian, en que confirte fu talobrez, y an>at.
■gor. Que de la fuertej que metiendo en el Mar im vafo de bacro
tttudo muy bien atapado ( ó de otra materia femejante) lo íácamoi,
ijleno de ajua duke, por no aver podido penetrar por fus poros h
'i&lobrez á caufa de fu materialidad; afTi el agua del Mar palTando'
^or la tierra fe la dexa en el camino: y de aquí nace fet dulces iail
aguas de las fucnreSí de los arroyos, y de los RÍos. Veefc cfto el*!
xamente orillas del Mar, donde al labio del agua falobre mana tt
•íuente de dulce, Omita enim littom { dize A. Hiriio ) naturales aq»4
dulcís 'ueiiits hithetit. Por lo qual en la guerra Alexandrina, avicndo
ios enemigos del Cefar rehenchido todas las Ciflernasdc la Cíim
lad de agua Marina, y reduzido con cfto i los foldados ^ un cf>
rano miedo, y caG delefperacion, mandó Ccfar cavafíen machoi
Rozos á la orilla del Mar, donde hallaron abundantillima co^f
e dulce. Alo proveído la naturaleza defta fuerte, que allí ci
'fta en entrando en el Mar fe haze amarga , aili la Marina pi
'.trando la tierra fe buelva dulce. Por efto en medio del Oceaai
!*4iallan lilas aunque muy pequeñas , llenas de fuentes. Ríos
■^unas de dulces aguas con grande comodidad de los navegam
^ue acuden allí en fu nccclfidad k hazer aguada. Tal es enere otrj
li Ifla de Santa Elena; la qual citando en medio de un inmcnft
■|)ickgo entre el Brafit, y la Etiopia, quínienras millas por lo
ijios apartada de tierra firme, y que no boxa mas de ocho ó na<
con todo cfto rcgaladiííima fobre todo encarecimiento, de
[uicra fuerte de agua dulce.
DE sus QUALIDADES.
EN el Mar confidcramos doíi qualidadcs principales, que forví
color, y la falobrez. Averiguar la caufa porque fu agua c$ fa-
'^'Jada. es de tanta dificultad, qac algunos por no poder hallar oin.
folucion, dizcn fue fu Talobrez concrcada de Dios con la miíbiA
s^wi. Los guajes por cfcapatfe dcfta,cnrran en otra mayor dificul-
JB^tp ^^fÁ^ no|^>? iHicltp dulccí Púe^ es cíettóy^^^tidas jdiiqí
^tíone^ tioma lo m^nos^ las qa^Uda^e; d^ |iiasj,y que eAe fctcaw
'Vaooo a^uel: ¿Oeptadoefloj y loque duimos acriba, quc<l agutu
.!<jfjc ips Ríos le an icahrdp, harta mucho mayo^ cuerpo, que «1
,lftÚinoMaTi que es la. c^uTa que fu agua no es dúkc} y dado qué
'«i a¿ua j que le i entrado fueflé menps i comocntantos años u»^
]'jC.Dí£ladó ü quiex4 Gx íaiobxezr AlG que dedada efla, cntr&-l4«
LcauCaSf, qae 4an los FUorofoSj es la de Aiiftotcks la mas provable;
^ quai quiere qtte el Sol le atrayga * y «luipe con í& calor , de 4a
^ecte* que una alqaÍuca>los vapores (ñas d!:lgadps, y fubtiles, de-
giundo los mas terreflj:es> y mareríalcs como excrementos de la de-'
'g;ff>c^pn3, y. que defto nace fer íü agua falobre, y amarga, como las
^pC^s.dcjiu&ado i;oKÍdaS)^c i caufii de-la aduiUon Ton amargas;y,
■múMh ;...,.. . ■• ■■ '■/
^,^ Eftaofi^oneslaque (ín duda fe allegJL mas Via verdad que oy-i
Ljdas i pero con todo cfto tiene tantas d'fíí^tadcS} que.parece fe le.da
ii |i>a$ le pnM autoridad de Ariftoteles, que {K)t las jazones cóft que
^j« j!xu«va. Qiie fi el Míir esjTalado porque el Sol icjchupa los vapü^res
(j9ias 4wtces, y ibbtilos» ügpcfe qiK f6> echo .lálado«a áiCcatíi>.4fi
.^^^qipo.Y4 e$ efto adijpie^uitoysaora^quaotcüjuillarcs 4cia£ie8
■f^^quefsGU^ilpí enteramente lioayDjttpxíajquenosdeal jtfntOr
..amago de rofpechaj de que el Mar aya íido dulce j^nufi' Aíleti^p
,¿^Ílp>fi,deqaatrpmiI años áeQa parte ( digamos po£eiemplo)ie
^íiefbp^ilMar amargo j que es la cpuík que obrando, fiempre ot 5^1
^doilQ^mifmp mqdpj po es qa^ amargo ni mas falado oy, que AOta.
,¥«3Wt«.aDOfr} Ñiíirve dezi; que ^ ll^adoíil fumo grado ;pocqi|^
t««Q^ue¿o«y.con varios ingenios la buclv«B4ulce todos los diaf-fjy
!!jklj^nafutale2aí^<^. del Mar las fuicntcsT-y los Ripsde agualdo Ice» j^a:
.Meotide, el MarEuxÍflo,el CafpÍo,cliB4l/ticc»y el Germánico^ £mi
.mas dulccs»queloE otrosMares.y tales anfidoíkmprc.
, Otcofii jookp. fe cc^mpadece, que el S9I chupe mas.va]Joresdel
¿ilar^-qtjeíKile-cp.ntiifcrtiyen los aguaceros, las lluvias, las nieve s;4as
' fjKVf laidas, las cíbMCfas>lpsanoyos, y los R.ios íicodo tantos, tan gran-
.:^«s,S;*»n.c;^ii4aÍpfoí,.yque le acuden con iras aguas por ínyietjio,
i^igueeftijfmf^jpoqve^elSol tiene menos fuerzas. ) que en Vettwii»»
,,„. , Al?sqüf ditcpC5.dc les Lagos.! Porque cauía el LagodeVva^itir
3S6 lS~I?PJf7??7aj7 J
México, enla Nueva Efpaña>y tanta infinidad de otfol} Ta ttCoMB
cion digo tiene mas crédito la opiniondeAriftoteles, porque note
fabc otra mejor, que no, porque dexe muy fatisfecho al entendimU
ento. Pcroci queconíideratc de donde ptoceda la falobrcz de lof
fufodichos Lagos, y Eftanqucs, y la de tantas fuentes, y pozos de agua
falada, que fe ven en Lorcna, en Borgoña, en Tirol, en muchas paCí
tes de Alemana, que potefto fe llaman Halas, en Inglaterra, en Po-
lonia, y en Efpaña; cuya falobrez no fe puede atribuyr al Sol .■ y quica
confiderarc las Inexauftas minas de fal, que ay en Sicilia» en Cata*'
bria, en Efpañs, y en otras mil partes, hallara quizá motivo pa.C4
inquirir alguna otra razón de la falobrcz del Mar. ,
No Ton empero todos los Mares Talados de una mifma luertei
ppcqueel Cafpio, laMcatis,elEuxinio, cl Báltico, y el Germánico^
ion mucho menos falobrcs que los otros; y en los quatro primeros,
claguade la orilla no esdcl rodo intolerable > lo qual creo pEocedq
de los muchos Ilios,que defagnan en ellos. ■
Aílcntandocfto(quanto i lo del fabor) digo» que iffi comocí*
■ agua Talada es mas lirme, que la dulce, ain también lleva cargasdfr
mas pefo : por lo qual el Mac Germánico, que fe ediendc del Canal
de Inglaterra, afta el ultimo Teño de Livonia, no Te navega con Nft>
vios tan grandes, y de tan alto bordo, ni Tufre tanta carga como M
Cantábrico, y los otros.
Otro Ci, es coTa de mucha confidcrac¡on> que el Mar, es mucf»^
mas frió azia el Polo AntartÍco,qucazÍael Articoiyalfiazia el Ar^*
tico, Te navega cómodamente aún afta mas allá de los Tefema gradoi^
y al Antartico fe ííente ya intolerable frío, no Tolo á los cinqucnc%
|>eto,yaün Pedtode Anaya, lo padccióinTufriblc k los quarenra>y
>■ cinco, y Jorge de Aguilar halló i tos quarcnta, y líete por el oMt
<le Julio Canta nieve, que a penas con las palas podían limpiar k
f nave, y murieron ocho pcrfonas de frió, eftando aflentados en con-
VerTacion con los demás. De donde podremos colegir, que fí CQ
'-las ultimas partes Septentrionales junto á una Illa, que corre dcfJe
el eftrccbo de Anian, afta Eftotilamc, ( la qual tiene mil leguas da
largo>y diez de ancho )efteril, arenofa^y deHertajCl Mat CaG con-
tinuamente hiela» dcvcmos cteei hiela mucho mas azia cL i(íüiu%
tico.
-♦,V,' k-
ESUS COLORE&
Igamos íi quiei^ 4ps palabras de los calores: del Mar. Entre
^jl;^ JbDS quaks> es el Roxó^ que da nombre á toda aquella partt
^cl Ocieano 3 que fe eftieade emire el Cabo de Guardaf u> y el de Ro*
lfiilgate> y abraca el fcno Arábico, y el Pcrfico. A dado nombre de
ítfar Roxo á aquella paxte del Océano^ el color del fondo, que «a
fachas parces ^ y por muy largo trecho , es Roxo^ íWcuya caufa lo
ifátccc el agua, no porque tome eífe color, fino por tranfparenciaí
^«ófa que la obfervaron con curioíidad Ibs Portuguefes, que «n ña<-
tllrcgado por el fcno Arábico, que (obre lo redante de aquel Mar, 4
ieonfervado el rienombre de Roxo. Manchas roxas> qualeftas,fe ¥eA
Cambien en el Nuevo Mundo portel Oceaao del Sur^áGualcavil,al
Cabo de SanFrancifco^al Cabo de Olanco, y eaotra^ partes. Hom-i
|>re muy platico por aquellos Mares me á dicho eftava perfuadido
ik que efte color eflava verdaderamente en el agua> y que procedía
¿e alguna vena de humor bermejo,* Pero yo creo, que no es mas de
una traníjpcrencia del color de la tierra, y del fondo; el qual affi
i^mor donde deziamos es Roxo, aifi c;^ algunas parres no lexos de
jas Iflas de Barlovento es blancor y haáe también^ qu^ parezca^
;||^a blanquezina-
DE SUS MOVIJViffiNtOS.
LA Mageftad de Dios para que el Agua delMai^no fe corr6hi|¿«
\ffe comoJa de los Pantanos^ y Eftanques, y por ti configüiexH
te no inficionaíTe el ayre,y el linage humano^ quifo que fadTef&lef^
b(e^ porque no ay cofa que mas refifta i Ja eorrúpta Podredumbre
que la fali y que tras efto nunca eftuviefle parada fino en cooii^f
líltto "movimienroi y aun movimicnros.
^ Dcftosi fon algunos generales^ y otrosparticulates. Los genérale»
fon dos, el uno es el iluxo> y refluxo t^ cork>cido de todos, y '^^
iDtro es el movimiento de Levante iPoiiíejste» no tan comjckii^ '
pero cierto. Los Allrologos^ y los Filoíofos,hazeni varios difcuffibi
iQbre'avcriguar de donde proceda iu fluxo^ y refluxo; pero* iá O^i^'
Bion más comuna y iñas fegura esque procédedelaLü¿a; Porqué
>eiMar en nn día, y una noi^hecrece^ y mmigúadós.vejees> iSgúieiicló *
¿I l\i2, y movimicgto de la Luna. Paca eníen^eft^
'■* - *.^
i
te íc i. de dividir con la imaginacÍon,cI Ciclo en quatfo paftés.
^.inedio del OrizoQte* y del círculo Meridiano. las quales quatro
tes anda la Luna en veynte, y quatro horas, poniendo fcys horas
cada quarta. Atli que icvantandofe ella fobre el Orízonte, comíen-
sala primera quarta, en la qual fe altera el Mar, crece, (e híncha>i
íCntumece por efpacio de feys horas, aíla que la Luna llega al punco
' ^idel Mediodía i porque entonces entrando ella en lafegunJa quarca»
buelve el agua L fa lugar, y fe retita en el por efpacio de otras feyi
"lloras: luego buelve de nuevo i comenzar fu fluxo quando la Luna
palTa baxodel Orízonte, y dura de la mifma fuerte feys hoTas,den-
tto las quales llega ella al ángulo de la media noche > de donde en-
trando en la pofttcca quarta, retírafe otra vez el Mar por eipacio de
feys horasjsfta que llega al Orizontc.De fuerte que a(fí como la Luñg
Ik mueve por quartas, por quartas también mueve las aguas del Mar.
Pero aunque comunmente hablando fe diga q en veynte,y quatro
fcoras vienen dos ñuxoü, y dos reOuxos, con todo eílo.no es ef\o prc-
jEÍfamcntc afll, porque fe conCuman en effos ñuxos, y refluxos poco
^enos de veyntC) y.cinco hocas. Que fi la Luna no tuvielje Hno el
^ovimíento diurno, movería dos vezes el Mar en veynte, y quatro
%oias juilas, y dcffa fuerte fuccdcria puntualmente el refluxo á una
Snifma hora fegura cada diai mas porque allende del diurno tien^.
jotro movimiento proptio, con el qual iettoccde,de aquí es que
gaña algo mas de vcyntc>y quatro horas en hazer dos fluxos, y <Jos
zcfluxos» y en refolucionclrefluxode oy tardada ordinario quarfo
k quintos de hora, mas que el de ayer,( Ludovico Guichardino.dize
boa hora, y diez minutos» ] y alTi fucccíH va mente los otros ; lo qual
. fegun opinión de algunos, caufa el Sol. porque tomando la Luna fa
virtud del, queda el en fu cutfo apartado dozc grados, y veynte, y
un minutos della; aunque otros lo atribuyen Íi los dos movimientos
contrarios de la Luna. Ni es prccifamentc verdad, que el fluxo du-
re feys horas,y otras tamas el refluxo; antes bien la varía difpoficioa
■le losficios caufa notable variedad en efto. Y aíli vemos que en Ja
filaya de Guinea crece el Océano en quatro horas, y mengua en
^ ocho> y en Burdcus crece en íietc, y mengua en cinco . Efta, y otras
variedades del fluxo, y rcftuxo nacen de diverfas caufas. La una es,
: porque la Luna no nace fiempte en an mtfmo lugar. La otra, pois
5UC el Mac no es íguaimcuc bvto, y hondo^ ^ f oc cfto dilfucAo con
^^i^.
ftnlfofmidad al movimiento. La tercera, porque en unas pattes cii4-
¿1 Mar mas libre, y deféba razado, en otras mas ccrrado,y angoOo,en
otras fe eftiende fin impedimento, y aCín en otras halla tropiezos,
^ue Ip detienen. Los Mares anchos, y cercados, como el Euxinoj y
^Báltico, ni tienen fluxo ni refluxo: los angoftos, y largos, como
el Mar Roxo, y el AdríaticOj le tienen manifierto ; el Mediterráneo
Sto ay que dudar fino que tiene verdaderamente fu niovimientOjy
fluxo,pcroes cafi infeníible.fino es en el Faro de Meflina, y en el
Golfo de Vcnecia. En el Ncgroponte ay un fluxo muy diferente*
Sorque fegun la común opinión, mengua, y crece ííete vczcs cada
ia,(ib¡en lo reduzcn algunos modernos a foUs quatro. Livio ef-
cnveque ni crece ni mengua, fino qucá caufa deles varios vientos^
^uc de los vezinos montes de la una, y de la otta parte, foplan, eRíl
cafi continuamentc( de la fuerte, que unentumecido,y precipito-;
ío atroyo ) inquieto, y tcmpcítuofo el Mar ; cofa que fe me hazemux
dificultofa de creer, fi esveidad,que Arlftoteles perdió elfefojy U
vida, por no íabet hallar la caufa de cffc extraordinario movimi-j
cmo. El Océano, como puede campear.ymoverfe libremente, tic-i
ne el fluxo, y refluxo manifeftiílimo; aunque lo tiene mayor, y fe Ic
liecha mas cUramcnte de ver en los Canales, que no en los Mares
abiertos, como en la Magna de Briílol. y en el Canal de Inglaterra^
que en la coila de Efpaña, y de Norvega.
Aunque la Luna fea la que perpetuamente domina al Mar, parece
tiene mas virtud para levanrarlo quando fube fobrecl Orizontc.q
enlorcftante de fu curfo» y mas en los Novilunios, y Plenilunios, y
ni mas ni menos un dia antes, y dos def^ues del Pleni lunio, porque
entonces ( como fuelcndezir los Marineros) fon las aguas vivas: y
por el contrario en las quartas, y un dia antes, y dos defpues, fon
las aguas menos furiofas del ordinario ; y entonces ( como dizen
los MarÍneros)fon muertas. A fe obfervado con cutiofidad.qel fluxo,
y el refluxo recibe notable alteración defietcenfietc dijs; y q el pri-
mero, y tercero feptenatio fon vehementes, y el fegundo,y quarto
apazibics. Alterafe el Mar con grande ímpetu en los Equinoccios»- '
y particularmenrecnel Autumnal; y feamanfa,y calma en losSolí>.
ticios, particularmente en el Eftival Algunos ay que an notado tam-
bién que al cabo de ocho años, buel\^e el Mará tener el mifmo mo-
do de fu priftíno fluxo. CJqn todo c&o,?w'Cic^t\tó^-^^'^'^^^"^^'^'=^
'i . 1*.
■? t> £ s c R r p c 10 íf
jitzes mas vétbces, y vehementes, y otras mas lentas, y tardas^
-Sor efto eí fluxo, y rcfluxo dura mas unas vezes que otras, porqu* _
'^?cíocÍdaddc la marea no fe cfticnde en largo fino en airo. De don-
fie es, que el colmo del agua no fe hazc mas ptefto al tiempo de
las aguas vivas.quc al de las muertas; (i bien fuben.y fe levantan mas
^tquctlas, que ellas.
' Y aunque por el dominio, que la Luna tiene fobre las aguas pare-
.«e muy llano conforme k. razón dezir , que entumeciéndolas Jaj
fucde atraherpara íi> de lafuerteque lapicdralmanatraheayihicr-
o i con todo efto, es notable maravilla, ver, que aviendolds atra- I
hido por efpaciode feys horas, las dexa defpues bolvcr & fu propña
lecho por efpacio de otras tantas. De donde veamos nace efto ? Por
.Ventura fáltale la virtud á, la Luna para rcgirlaf, y fuftentarlasí Ola!
naturaleza, y inclinación de las aguas, para fu lugar natural, tiene
ínas fuerzas que la Luna?Omasla naturaleza univerfal, que la par-
ticular i O es efto quiza una como calentura, y feflion del Mar, que'
lotrabajapor efpaciode feyshoras,y lodcxa quieto otrasiantasfO '
es k cafo, como un movimiento del corazón, compuefto de fiff
la^, ó diaftolas!
Acaufa dcftas dificultades me parece rematar efta metería i
íi¿uienres vecfos del Libró prí mero de Lucano.
yentus ab extremo pelaguj Jic dxfvoluter,
Vefiituat que f eren s : a» fyiere mora fecundo
Thetyos «nda vj?x litRitribus ajiuet horis :
Flammigeran Titu», ut aletires híturiít ufídáíy
Erigat Ocettnum , flHéUfijite ad Sydera tolUr :
Quxritequos aptAt mundi laher at mih't femfer
Tu (¡ittcumque mcves , tam crehras caufa medtus i
Vt fuperi volnere , Late,
OTRO MOVIMIENTO
GENERAL DEL MAR.
otro movimiento general del Mar, fi bien no es tan co^
nocido de todos, es fin duda certiffimo,y lo expctimcn-í
tan continuamente los que navegan por el Océano, en'
particular del Sur: eftc movimiento es el que proccdc\
jfa'mei; mobiti el ^li con clnxwavvWoÍQvti^^vü.^^ía.'^'w'""
J>^ 'ÉL M ji H. - .j-^s
nb foto fcHesa tfas fi los Globos cclcftes, y la esfera dvl fuego, y <fpl
'áyrc,dc Levante aPonientei pcro,yaiin mediante el ayre comuni-
ca el mifmo movimiento al Mar. Lo qual aunque np fe hcchc de
ver tan manifícftatnente en el Mediterráneo, á caufa de fer ran pe-
lOacñcy tener tantas puntas» Iflas, y Pen¡nfulas,que lo atravieflan,
y ciibarazan^y fobretodo porque el Eftrecho de Gibraltar, fiendo
■ tan angofto» impide que el Mar no pueda univcrfalmentc moverfci
con todo efto fe ve arto claramente. Porque nadie igiioraj que las
aguas del Euxino, corren continuamente por el Eílrecho de CoEf-
tantinopla azia la Ptopontíde, y deíla por el Hclefponto, azia^cl
Archipiélago > donije topando con la Ifla de Candia fe divide ^n
dos partes, la una de las quales echa fu corriente á la mano finicf-
.tra> para Afla>y va cofteandola Caramania, Egipto, y África, y la
¿Otra corre por la cofta de Efclavonia, y por la de Italia. De donde
j£s que los que navegan para Venecia, encaminan fuviagc hazia ¿f~
clavonia, y Pulla. Sobre todofc ve efto muy claramente en elOcc^-
no>y muy en particular dóde tiene mas libcttad,y mayo res anchuras.
El Atlantico.yEthiopico corren famofamcnte haziaTi erra Firmé,
Provincia de la Americaí y como no hallan fus aguasdefaguadero,
^ falida libre,con una rapides grandiflima, paflan entre el Jucatap,
y la Cuba, y entre la mifma Cuba, y la Florida, afta que íalicnío
^ae aquellas angofturas fe enfanchan, y eftienden por el abierto Oce^-í
■ no. Y de aquí es que las Flotas ^la ida de Efpaña ^ Indias, van h,
reconocer las Canarias; y i la buelta ( como no puede fer por, el
_inÍfmo camino, que fueron ) reconocen primero la Bcrmuda, y dcf-
Jiues laslflas Terceras, por feries contrario para bolver el vienco^y:
Ja corriente que los favoreció parala ida. Acaufadefto.eset fluxo.
Y reñuxo muy poco, en toda la cofta Oricnial del Nuevo Mundo,
eftoesdefdc Eftotilante,aftael Eftrecho de Magallanes j porque cífc
niovimiento que cmpuxa las aguas azia Poniente, les i nipidcel rc-
fluxo : y defto mifmo nace también, que en los Mares de Bifcaya, y
" ^rancia ; las aguas, dando lugar al Océano* que fe mueve Jiazia í*o-
¡ñiente, fe buelven al Septentrión.
Mas no ay parte donde mas manifieftamcnte fe hechede ver eftp,
gucencl Océano del Suri porque j ni tampoco ay otra en todo tj»
»a5 ancha, y efpaciofa, mas abierta, ni mas libre, y donde la, cotíU
pie de Jasaguas, y dclos V Unios Wft^'^tMíi^vif'Oi^^^^'^- K-^í---^^^-
7.1 - - ^.v^
dMP
3i^ '25 Ts'^ '?/ íé /"b 57
iré los (fos Trópicos fopla de continuo un Levante (anfírmí, y
'fie, que en muchos dias no tienen ios Pilotos, que tocar címoi
nudar vela: porque hazen fu viage por medio de aquel inmcnú)
ílar,comofianduv¡cran pot un Canal. ópoc un Rio muy apaziblt(
il primero que experimentó ello fue femando de MagallancSj d|
[ual por eíTo le dio nombre de Mar pacifíco- Que eíle movímíí
;nto del Océano proceda del primer Mobil, hazenos clara fe dcJloí
irimeramcnte fu invariable perpetuidad i y tras efto el ver. que ere-
'e íli vehemencia, quanto mas fe acerca í la Equinoccial. Y afll et
^onfideracion digna de fer pueíta endirputaifí Te á de llamar vteii-
^o^pues no ay exalacionjíino un Ímpetu que recibe el ayre> de iM
jCucrpos fupetiorcs, comunieado k ellos por la primera Esfera. Los
irimcros Efpañoles. que defde la Nueva Efpaña navegaron á Jas FÍ4
Ipinas, aviendo aportado í ellas con viento tan favorable^ Ce balín
ron luego en grande añiccion- poique queriendo dar la bueltap&n
}oade avian ?aUdo> no fabían hallar camino, ni atínavan elcorñOj
caufa de que el viento, que los avia ttahido i aquellas lflas> lesefl
«almeme contrario, y nunca ceíTava de Copiar, Por lo qual crcye-.
:on, que de fuerza avian de bolvcr por la via de ia India > atravcf
jindo el Eftrecho de Síncapura, y el Cabo de Buena Eípcranza.-íiá^
Bucel Padre Martin de Rada, del Orden de San Aguftin, advittun*
do la naturaleza de aquel viento, les aconfejó fe valícnen del , nb
^^ata bolver á donde avian Calido, porque era impoífiblc, fino p;
iiir fuera de los Trópicos, y meterfc en diez, y fíete, ó diez, y oi
y ados, donde crehia hallarían Vientos de tierra, como rcaliffi;
Puente los hallaron, y dieron la buelta con ellos \ la Nueva Eff
í^s propriedad defte Viento, que interrompe i qualquicr olí
íio ay alguno que lo intcrrompa á el.
DE LOS MOVIMIENTOI
^^ PARTICULARES.
V Os otros movimientos del Mar fe pueden llamar partícuíareÁr
^^ los qiiales, parte tienen las caufas en el mifmo Mar.y patee fuC^'
ka del. Del primer genero fon las corrientes, que fe hallan en nie«
^odcJWar, donde mas , y donde menos rápidas; las Scilias, láS
^ribdcSj donde el Mar peT^ciuaTOtvut btamijyliícrve, a> caufs dé
tfüilés es Famofiflimo el de Negroponte^ que crecCf y mengua qua^
Kto> y aun fegun algunos> iietc vezes cada día y y los inodernos, Teña-*
tan qüatro Eudpos^ por los quales el Océano Sepcentnonal correa^
Concittuo azia el Polo. Las cauüís externas de los movimientos del
Mtár> fon los Ríos» y los Vientos \ pues ( pior no dezir mas que efto
dte los Ríos ) la Tana> el Danubio^ y los otros que entran en la Meo»
lídé> y en el Euxinoi fon qui^á, la caufa que las aguas della corren
Gempre azia Ponientery las del Euxinó aziá el Archipielago> como
ífo Ve^laramente en el Bosforo Cimn[i¿rio>y en el Tracio^y en el*
Eftrecho de Gallipoli : pues^de que Iob Vientos trabajen al Mar^ ya
levantándolo á las EftrcHasi ya hnndicndolo en el InfíernOj y ya al«
•erándolo de mil maneras ; es efto muy fabido.
Otroñ^ es de mucha confíderacion^ ver que nunca eftk el Maf
Cfi ^a|\t& calma^ que no haga algún movimento» alómenos en la ri^
b^ra> y orilla» lo quai creo ptocede^ ó del grave pefo del aguá^
q^e no fe puede regir^ y fofteiier en fu plenitud» y lleno^ por lo
qual fe dexa<:aer, y cafí reb<ifla azia la orilla^ pero buelvefe luego
en (i mifma,á caufa de la fuerza de fu unidad ; 6 porque el Mar nunca
eti^cn calma univerfal^y afli el movimiento de la una parte atreta
la otra : ó porque» fi bien ceífan los Vientos>que lo alteran en la fus
frrücie» no le faltan las exalaciwes, que lo inquietan intrinfecamen'»
te » como lo provó Vafeo de Gama^ en el Golfo de Cambaya^ don*
(definíoplo de Viento^ fe vio en grandiífimo aprieto^ con una teíN
rit>iliífima borrafca* De los Vientos^ algunos fon eftables) y ciertos^
y otros ioconftantes^ y varios : porque dcllos ay que todo el año fo^
pTan, como el Mediodía en el Perú» donde el folo corre> 6 es perpc^
tttoiy otros qoereynan una parre del año^ como las Etefias» que (b«
flan entre nofotros de Verano^ d^pues del nacimiento de la Cani«
icola. De los demás no fe puede dar regla cierta.
De todos eítos movimientos» procede ( allende de las razones;
que dimos arriba> )que el fluxo> y refluxo es tan vario coino avernos
provado. Porque ( pongamos por exemplo)en la cofta del Perú es
gi:ande> por fer favorecido del Levante, y en la de la Nueva £(paña
4PI muy pequeño^ porque el Mediodía lo impide: y de la propria
fuerte es grande en la cofta de Guinea, y de Etiopia^ y muy peqoeño
en la Florida, y fus contornos, á caufa del Levante, j^e ¿ibpuM b»
liguas de^as plajeas á afilas.
1
v e s c tt f e 1 o-jy
BfviSlON DEL MAR,
?y?L Mar fe divide en Oceanoj y Mediterráneo. Océano es el quC
Jj ciñe, y abraca la tierra por todas parces, Mediterráneo fe llamaL
ifena parte del Océano, ( fí el Océano tiene comunicación con el Me?
:<><Utctraneo, )e]qual entrando por el EftrechodcGÍbraltar,haze co-
csnovn giandiiliiuo lago, y una vaftiflima enfenada, que boxa mac
^i4e diez mil millas.- Y Ti bien eñribando en la fuerza del nombre Me-
^cerranco> fe puede llamar aíHquaiquier Marque efté en medio de
'!> tierra, como el Báltico, el Roxo, el PcríÍco> y fobrc todos el CaC-
^o, que no tiene comunicación alguna que fe heche dever^ con
f«tfo alguno; con todo eftofeleda por excelencia^ al que averno*
f^Schoj nombre de Mediterráneo, por dos razones»
'-'. La una deítas razones fea> porque es mucho mayor que todos ío9
''«temas : y también, porque los otros Mares» edán en medio de una
>¿<!fola parte de la tierra, como el Cafpiode la Afía^y el Báltico dcU
fZuropa i pero efic yazc en medio de todas las tres partes, AOa, AftU
?ca< y Europa.
^' De donde tenace, (tt poblado de nobililTimas Naciones, adot-
3^ado de magniñcenciínmas Ciudades, navegado por todas partes^
SyUenodecommercio , negocio, trato, y contratación. Porquccrt'
la África , es muy fabído en Hiñorias, que tuvo á Cartago, y Ale*
atandria de Egipto ; en la Afia, \ Efcfo, Nícomedia, y Trabiíibndai'
' y en la Europa, tiene á Conftantinopla, SaJonique, Venecia, Ñapo-
íes , Roma , Genova , Macfella , y JBarcelona ; y tuvo un tiempo \
I ¡Atenas , y Corinto.
Y es cofa digna de mucha confídcracion , ver que ficmpre 1
excedido Europa á las ottas dos partes de la Tierra, en grandeza
) de crafego,y de Ciudades fobre el Mar Mediterráneo : lo qual creo
procede , de que éllaiuze notoria ventaja en fertilidad de País,
^y en induflria de vezinos á la Atrica > y no la reconociendo ea
.lo que es fertilidad k ta Ada , la excede en la indutlria. Quanca
inas, que el mifmo Mar haz? mayores calas , y fenos en la Euro-
1 } que en otra pane alguna i las quales combidan fus moiadorca
ia navegación , mercaduria, y trafcgo- y deftas cofas nace Ix
agnificcucia dclas Ciudades > y la pujanza de íus Pueblos > f
raos, .^
.fil
Suelefe dirputar > de donde teng» oiigen elM^t^fedíterríM».
' Porque algunos ( entre los quales parece fef Ariftótjcies } quieren
le tengt de la M«otfde , y det Euxino * y dan por tason ^ ^1»^ de
Vqáella parte corre el Mar, por el'BosforoTracio uia oorotrcfs
Ün rcfluxo alguno. Lo qual H es verdad, abríamos dé conc»^
forzofaniencc que nace de la Tana , del Danubio ,y de k» «frfts
^ioS) que defagiían en laMeotis^y en el EuxinoV y-qoe «Uas
caufan aquella perpetua corriente^de;agnas. Pero la mas coiKia
opinión parece que fea , que depeme , y procede del Oceano^;^,,
Ambos eftbs Mates, aunque ao fean mas de uno» tpma^v^^-)
■^bft nombres , ya de las Ciudades * ya de los Rios, ya de los Mis-
tes, jra de' los Continentes , y ya de las J[jk& qucj^ñ^n. D^l/ifi
Giodades» el Adriático >Corinilacó^ y Ambracio :.de los WLt¿.-^,
tes , el Atlántico : de los Ríos,, el Gaiigetic.0 : de los Continen-
tes , el Líguftico ; y de las Iflas ^tl Skulo. Otros-- jáman la dcnoQu-
' Aacíon de algún facellb partictdat, como el Mar Icario de la cajd*
de Icato,y- el Mar de las Yeguas en nueftios tiempos : otros 4e
. fu apazibilidad , como el Mar Paciüco, y el Mar de las Damasj
' algunos , de ier tetribles * como el Golfo de León ; otros de la hu-
"^lÜánidad de los vezUios «comod Euxino; y otros ñnalmcme $lfl
^ color, como d Mar Roxo, del que tiene de íu fuelo, y el iiUc
'- J^cgio pox U olcmidad que le cania la Tramontana. ^>
riN J>E EX WliA Iti ;'. ■: %
': LIBROSEXTO ;
DÉLA , i
t)ESCRIPCION D
TODO EL MUNDO,
DE LAS ISLAS.
lEMATADO ya, lo que emprendimos^acctcadc U qtt
cidad, qualidad, y movimientos del Mar,- el orden pi
que en cite Libro fexto, y ultimo, tratemos de las lé
afta oy dcfcubiertaS} que por todas fus partes tiene efpa
laidas. Emprela, de no menos trabajo, que la Dcíctipcionde Euro»' <¡
..pa. AGs, África. y America i peto de mayor delcytCjy guílo, cau^* j
lado por la variedad de las mifmas Illasi y fus qualídadcs. Porque)
en losContinentési querido dar mueAras la Mageftad de Dios de '
ja belleza de la Tierra unida en un cuerpos y enlaslflasi querido^
ib modralTe en varias üguras difcontinuas, pequeñas, grandes, po
:}>ljda«, dcGcttas, fértiles, y alpeftres. Alli veefe la tierra ftn que >
•ya k que pueda fcr comparada ; aquí fube de punto la hcimoftifA 1
de las islas, paellas i parangón Jas unas con las otras, y todas coO' .
el agua, que las ciñe. A empuxado D¡os en muchas partes los fe*'.
nos del Mar, por la tierra á dentro, para hazcrla comunicable,- y ■
i las Islas, que fon partes, y miembros de la tierra, para liazcr
platicabíc al Mar la« á Icmbrado por el. Y con cftc repartimiento
<lcj Mar, y de la tierra, crece la gallardía de la tierra con la ve- ,
fcindad del Mar, y la del Mar con la prefencia de la tierra i y íc
■eclia de ver mejor la fiera braveza de aquel, y la figura firmeza,
^^a. Qué i la vctdadj ni conoce liamos (i^ f^i;ÍC4 1^*^^^*^*^^ 'in,el .
35 í X ^í 7S 2 J3 y. 3^1
fcvot ¿et ^gUA) n¡ ál agua Hn el de la tierra; poique de iá fecrte qtl¿
ios lagos> B.Íos> y brazos del Océano facilitan el tratp^ y noticíji
1^1 Continente } aífi las IsíaS) el defcubrimicnto, y navcgacicndcl
l^ceanp.'para cuyo eíeaola I>ivina providencia á formadoj y dií"-
iHiefto nmchos puertos, y playas > acomodadas por unas partes^ y
«tras, como pofadaSj ventas, meforiesj y refugios délos navios, y
navegantes. £1 numero de las Islas es incertiífímo ; porque no Cb^,
lo no fe fabe el de todas,( y es cierto q ay muchas que aun no tenC'^
tfios noticia deltas, como fe puede ver en que cada día fe-defcit-
Kun algunas ) peto ni dt ihuchas que fon ya dcfcUbiettas, fe fabtt
gU^quancas fon precifamente : pues las de Maldiva, quieren unqs
^ue fean fictc mil, y otros mas, y otros menos : y lo mífkno digo
'de las Lucayas Filipinas, y de otras muchas. Mas quien es el qtte
é tenido tiempo ó lugar para contar las Filipinas j y poder afír*
mar, que fon ónze mil como algunos dizen! La mayor paite de
las Islas fe á defcubierto, o.á cafo, haziendo viage para oira pa^n
itfí como la de Sanra Elena, por Juan de U Nova ; y la Concép^.
ciofi, por Pedro Alvaro Cabra!, quando bolvían déla India, el anró
de I joi : ó por ocafion de borriarcas, com^ la de Triflan de Acu-
fit-; y fe defcubren de cada dia, fegíin los nuevos viajes, que fe^
iatentan, 6 nuevos rumbos de vientos, que fe figuen ; como fe vío'
«A el año de 1^64. en la de San Nabor^ y San Felice) en frente
d*-Ghile. Pof que el Mat es como lina felva, Jondc déla fuerte,
igtte los arbolea pt^intados ^ cafo, (b levantan las Islas fpbre las olas^
y-üe mueftran á los navegantes. Pues de lasque ya Ion dcfcubíertiis
nos-faltala noticia de la mayor piarte dellas, por no tener las ác*>-
nsas que de villa y de paflb ; como las de la Nuev^ Guinea, de^Sfr*
lomen, y del Japón. Adviertafe otitofi, que las que fe alexan no.
t;¿>lemeflce de las otras, ó del Continente, fon por la mayor parte .
deíicrt*!,' como las del Mar Pacifico, y las que de cada día fe de<^
cubren entré la ]^thiopia> y el Bfa'íil por aquella vanidad inmcflfji
dclOceanoi:y no á mucho tíenipo que los PoitugiíeíÁs an pé&hitk'
da las Terceras, el CTabo vcrde,y Santo Thomas. Sin eño fe-^ft
adverridef;.que las Islas de grandeza, ó niuhimd notable, efUifcct-'
ca^de la Tierra; firme. Para dar principio pues '». li.3^fctiv£iílnk-'>
prometida-» eomcnzaieinosücl EárcchodeMag)rllineir^4Í^e!^^o¿«i^
golfeaíiouoy ea^cl üccfcno, qjlit \04 iffwÍTátiiws^'^~Cta».*a^Í»«^^»
ceiBOSuna vifta por el Mar de la China, de las Níolucas, de la T^
,difi> de la Arabia . de la Echiopii . del Norte, y por los Mares, ,y
.tíolfüs Septentrionales, arta que entrando por el Eftrecho de Gi-»
braltar, lleguemos á reconoccc las del Mac Mediterráneo^ de qu\jí
tenemos mayor noticia.
MAR DEL PERÚ, Y NUEVA ESPAÑA.
AL Mediodía del Eftrecho de Magallanes, la mayor parte de
los Co filio grafos, que nos incomunicado Mapas 6 Dcfcrip-
-cioncs Jcl Mundo, ponen un nuevo Continente, del un eftrc(nj(
^al otro del Univerfo : pero , con. las varias navegaciones de Xmf
, Caftellanos, y Inglefes, fe á vifto claramente, que en el Eftrecb»
Se dcfcubten muchiíUmas Islas, que hazen divcrfos Canales, partía
„cuUriTicnce azia la parte de Levante. Ertas an quedado afta oy G41
. nombre } porque los que an navegado por el Eftrecho, an aceadí-
7do fiempre á otras cofas. El Magallanes, bufcava las Molucasj y d
ÍJrake, y Kcndi, afpiravan al oro del Perú, y de las Filipinas ; P¿
dro Sarmiento, fue cmbiado á reconocer el camino que hizo d
.Drake por la parte del Sur : y la tierra allende dertoj es por el
:,contorno tan pobre, y defacomodada, el frió tan intenfo. y elMlC
'jtan bptrafcofo, que no dan licencia para poder de aflienio tcco^
¿cocerla. Pero porque prolltgamos la emprefa comenzada, á la b^
,ca Oriental del Eilrecho, eftá la Campana, Isla que por fer tan ati'
cha le dieron eíTe nombre. Síguefe junto á la coila del Chilc> tAt
^Archipiélago de muchas, y todas. incógnitas» y luego Luccng»^^
^«inco leguas del Continente, y fe dize que es arto grande, y bifll
.poblada de gente, qne da mueftras de algan olor de policía. E<-
Ifrcnle de Coquimbo, ay ílcte aunque pequeñas: junto á TarapÁ-
¿rca, una de quatro millas de boxa> y no lexos de Quilca, muchas,
adonde los convezinos acuden á pefcar. Siguenfe dos ó tres, qoc
j.fc llaman Lobos marinos» donde acude tan grande numero dctlúS)
H.<]ue en todas las comarcas convczínas, la ropa que de ordínada
;fe vlfte es de Cus pellejos. Delante Lima, eílá una pequeña, que It
J^azc puerto. En el Mar de TumJpez, fe ve Puna, de quatenta y oe- j
ho mi/las de circuirá, bien poblada, rica de oro, y plata, abundofa
'lepe/ca, caza, y algodo!\, 7 auu íicaív díiUi grande cantidad de
tfj £>2mlid, ( de qac eC^ gQt ia¿OQ> ^t^p.^^A^ft^^T^ '
|jtt)7 de natonias.y vclis, Júralos Navios de aquel Mar. IlíFí
ntl^do la de Santa Clara, fin población alguna ; y la peqoeSa-díí '
b Piala, que boxá una legua, y media. De aquí dexandolñ» 1$>
galápagos i la fínieltra, pueftos cafi baxo de la equinoccial f y-dcv'
blando el Cabo de San Francifco, fe entra en un Golfo, donde éJÍ"
la del Gallo, de una legua de circuitu ; yJa Gi»gona de dos, aba»
npncaora, y por eftrcmo fugeta ii truenos, y lluvias ; la de las PaJ-
liiásjde ttna,y media;y mas adelanta, Tirarequizon, otras veyn-
ttj7 Ctaso tí mas, que fe llaman de las Perlas, por la riqueza, que
<íella4 ay 1 lis quales eftin en ocho grados Auftrales. Cofteando
^go la llueva Éfpaña, fe defcubre á la dicllra mano la de los
l|bfos;y defpues, fin hallar cbfadcconfidcracion, lasTres Marías^
tía boca del Mar Bermejo , y dentro del, i San-Tiago, las de las
Parlas, y otras fin nombre. Saliendonos \ fuera , vemos por aquel
átto M'af, i Santo Thó mas, la Nublada, la Roca dividida, los Mon-
.gei,'lji Vitzina, la Tumua,'l6s Fajaros, los Cedros, San Auguftin,
SÚ Alo'^o>y algo ma^adelame las Deficrtasi todas defpobladas.
; SALOMÓN.
jíjÉro toívicndo el paflo algo atrás, para dar una vífta por la pat-
jt^ te Auftral.de la fuerte, que la havemos dado por h SeptcrW
ttional : digo, no ay Mar de menos Islas, qoc el Pacífico ; que tíc-
ilc. muy pocas, y aun elTas pequeñas, y dcíventuradas, que aún cíTo
hombre dio Magallanes^ algunas dellas. Las prímeías^ y de muc-
.lia coníidcracion, fon las> que por ia opinion,-que de fu riqueza
fe ticne>an logrado nombre de Islas de Salomen: defcubifrtasjíor
^Alvaro Mendaña, que faüó de Lima pata dcfcubrir nuevas tíeriásj
yllcgó á ellas al cabo de trczc me(cs, Diftan ochocientas Icguis
del Perú. Edan igualmente junto las unas de' las otra«, parte rcco-
, nocidas, y parte tan folamcntc villas. Las conocidas-fon el nopi-
bfc de Jvfusa Malarta. Malay, Atreguada, Tres Marías, San Chrif-
' toyal, y San-Tiago i las quales eílan cafi tedas pueflas en hilera de
^Wediodia k Septentrión. Al Poniente dcttas, cílá la mayor de to-
das llamada Zamba, cuya longitud proporcionada con la lacitud,
fe elliende de Levante \ Poniente, al Mediodía de la qual ay al-
imonas otras, folo conocidas de vifta. La Malarta yazc baxo dpi Tro-
'^co de Capcieorno } y todas las ocras cflan £acu.4i^ EJi^«<^-<¿^sa-_
;a, éft^ fin níievc grados del Polo Antartico : y cfta es toJí ta iTiKI'
ticia, que podemos datdellas. El año de i S9í. fe apreftava en Lt^l
ma una Armadat para yr á reconocerlas mejor, y conquiftarlas. I
NVEVA GVINEA, O TIERRA DEL PAPVE'
PAíTadas las tbíbdichas IsUs, le reprcfcuta á los navegantes la '
nueva Guinea á la fiuieílra, y el Archipiélago de San Lázaro [
á la dieftra. La Nueva Guinea, tierra k penas conocida, haJloi»
y¡llalobos> quando füc embíado, de la Nueva Efpaña, en deman-
«da délas Molucis, el año de is+3. Sus Vezinos fon lodos Negros,
ide buen cuerpo, y íutil Ingenio, como fe k vifto en algunos ef-
i^lavos, que íe cautivaron. Aún no fe Tabcn Tus confines} yaífi dtu
dan muchos fi es Isla, ó Confínente : porque los CaftelUnos, que
d lo que fe entiende, an cofteado ficte cientas leguas dcUa, no la,
an con todo eílo llegado al cabo* y ñn. Su cofta Meridional na
fHk aún delcubicrtai la Septentrional, eftá cercada de muchiiU»
jnas Islasj entre las quaks cflá la Redonda, Vulcano, Madre de
pios. Barbuda, Cay mana. Triangulo, las de los Hombres blancoj,
'Ac la Malagenre, de la Buena paz, de los Ctcrpos, de los Marti-,
- Jes, y ocias fin nombre. De las Islas del Papue , afta Maluco, íc
■ navega por Mayo, por razón de que entonces ceflan los Ponien-t
yes, y corre el Levante.
•ARCHIPIÉLAGO DE SAN LÁZARO.
BMgoIfandonos en alta Mar, hallamos un piélago, donde pa-
rece que la naturaleza á lembrado las Islas, ya claras, ya eP>
, felfas, ya en hilera, y ya en cerco, ya folas, y ya acompañada»;
Xas primeras fon las de Don Alonfo, de los Barbudos, { cuyos Ve»
»inos llevan barbas largas, viftcn de palmas muy delgadas, fufteiw
*tanfc de Cocos, rayzes, y pefcados; no tienen armas, ni fon guer-*
xerosi ) de los Dos Vezinos, de los Nadadores; y mas adelante
las de los Saltadores, enfrente de las quales, corre azia Tramon-
tana una hilera de cafi diez, y fcys, pequeñas : palTadas ellas fe U-
' gue Maialbergo, y á la dicñra los dos Hermanos, y mas arriba una,
,.^uc por la femcjanza, que tiene con ella fe llama, la Columna, y
Otra que fe llama dos Columnas, y la teiccra Vulcano, por razoo
* del fuego, que cfcuf e. Bolvicodo luego mas abaxo, vceníe las d^
'^t libyéii en coya ribera hilló; Juan Gaeiáno, inaéfiraV de C<n«|
y vib.FalmaS) GaUinasy y otras cofas Teme jantes. ^igueiLTe las da
los Corales, y liego los jardines ; y i fu diellra las de los Ladron
iies, pequeñas, pobladas áe Gente difpuefta, de eílatura grande, dd
«olor moreno, que anda defnuda, y iBuy dieftra en robar. Ufa^
barcos velocilUinos, y liazendc la proa, popa, fiemprc que les iní*
'porta. Sus cafas fon de madera, cubiertas de tablas, ó ojas de Pal-:
■ma, ó higuera, de un palmo de largo. Viven de Cocos, faratas¿
higos grandillimos, y cañal de azúcar. Laüayor, boia poco md«
JQi^dc i^ilarcnca leguas. Siguenfeaiia Tramontana; la ^iana^^i
^|«a Vulcanen-y mas i baxo, tas de Sayatledra^ dc^Ü^MatalotcJa
} el An«c¡fc i FoUadas^ y abunde&s dé Calillas. ''
ANtes que entremos en la gran Selva de Islas, que nos quífl
dan al Poniente, y Mediodía, fciá bien reconocer el Japoiu
'baxo cuyo nombre fe comprenden muchas^ grandes, y muy bien
ITobladasjy fobrc todas las de aquellos Mares celebradas, por la
notable convetíion de fus moradores á nueftra Santa Fé ; por !a
".Venida délos Embaxadores de aquella nueva Chriftiandad á Ro-
•;na; y por las continuas carras que los Padres de la Compañia>
cfcriven de allá. Las quales aíH como la naturaleza las á dado un
fitio, caíl apartado de todo el reAo de la Tierra i aíli fus mora •
*rcs tienen muy difcrcnics coílumbres, de los de todas las dei
gentes. El nombre pues de Japón, abraca muchas Islas, di c
son pequeños brazos de Mari pero las principales fon tres, i
'eftan fugetas todas las otras. La mayor tiene feiscfentásle^í
'largo, y trcfcientas de ancho; corre de Leíante á Poniente -
divide en finquenta, y tres Reynos, Principados, ó .Sfftoric
' menlos como mandaren ) entre los quales es uno (
■grandiflíma, y Metrópoli del Japón; y de ordi
"Emperador de todos» el que fe hazc Señor de ac
'xas convczinas.
La fegunda> fe eftiendc de Septentrión i Mee
noi es la que mas fe acerca á la China-, v conticr'- -n
!. entre ¡os quales es el d¿ Bungo, y idad
t tciccra^ yaze al Levante dctia^ y 1 ¡
i
onSl
36(1 7) t S e 1 f P V T O ?J
nequatro RcynoSf y U nobiliílima Ciudad de Tofa. Las Ótftis
las cftan al rededor deltas. La de Mcaco, folo cíti reconocida
la parte Meridional, que la Oriental, y Septentrional del todo qt
dan aún incógnitas: y aíli no fe faben enteramente fus confím
antes bien dudan algunos fi es Ifla, ó Continente, contiguo con ^
parte á. nofotros incógnita de la China. Di ze fe, que iiazia Septen-
trión ^ trclcicntas leguas de la Ciudad de Mcacp, ay una tierra di i
Hombres Salvages, con barbas largas, y vigores monftruofos,( tanto I
que para bevcr los an de levantar con un palillo) feroces en La guer- I
la, y que no curan las heridas fino con fola agua falada. No tícr. 1
ncn cofa alguna en veneración, fino el Cielo. El Japón, difta d/
la Nueva Efpaña, ciento, y cinquenta leguas ; de la China, «s u
diílancia muy varia ; porque de Liampo, á la lila de Gotoj que en-
tre todas es la mas cercana, cuentan fefenta leguas; y de Amacaa
afta la mifraa, dozientas, y noventa, y fíete. Toda efta tierra es fot
]a mayot parte montuofa, y fría, y mas eftcril, que fecunda. EiH
trc otros ay ¿os famofos^ montes i el uno( llamafe FigicnoyanflíJ
ipor la increíble alteza, con que tranciende las nubes, de alguiut
leguas; y el otro, por las continuas llamas de fuego, que efcupc,|; |
Jjorque el Demonio, en medio de una refplandectente nube, aM^ j
iccc en el, k los que por voto fe an por mucho tiempo macerado» \
y maltratado. El principal alimento de fus Vezinos, concifte en ^1
arroz, que fuelen ellos coger por el mes de Setiembre., Siegan e|
grano por Mayo, aunque en pocas partes, y hazcn no pan, fino p<^
leadas del. Las plantas fimbolizan mucho con las nucftras. El Cq»
Ico fubc i admirable alteza, y fe haze muy rezio. Ay un árbol, qfj^
i parece mucho á la Palma, de eftraña naturaleza, porque es ta^
nemigo de toda humedad, que en bañándolo fe retira al pumv*
ie pudre, pero recobra, fi lo cortan luego, y lo fecan al Sol, y lip
laman de nuevo i y zaa fe díze, que fi defpues de avct defgajadp
Igun ramo, lo hincan al tronco con un clavo, fe buche á unir Ga
^as cura. Tienen los mifmos anímales fictos, y domefticos que no-
btros, pero no comen fino caza ; verdad es, que gufian poco de
pmer carne, y viven ordinariamcote de ordio, pcfcado,y hier-
as, y aiin del arroz hazcn vino pero fu mejor, y mas regalado
Kvcr, es agua mcfclada con electos, polvos precíofos, que ellos
fain j^'if l^o üt^ca j>tro ^^^yt^^mojC^ ^uc íac^ de las Bale-
I ■ 7)% ¿ J s r S L jf'S. 3 .
Imí 4uí ti Mar i efcupido. Sus riquezas contiAen , en los metí
fes, Si caya labor ft empican muchos j porque con ellos atrahcn
£ las mercadurías forafleras. Sus fabricas fon de madera, y la li
aon esj fer la rierra muy fugeta á tezios temblores i pero della I:
bran edificios admirables, por grandeza, y por artificio. La geni
ci de color blanco, de irgenioj y de memoria admirable, y de ii
creíble paciencia en las adycrfidadcs , hazcn baldón de todas 1;
otras Naciones, y tienen en muy poco á los foraftcros. En nacien-
do lavan los niños en el Río, y á penas los an deflctado, quandd
los facan lexos de los ojos de la Madre, y los exercitan en cazas,
I,o mas preciado de fus bienes muebles, confiftc en los inftrumeJ '
tos de aquella fu bevída > que dcziamos aora. En el comer , ufai
dos como renedoics, con que toman el manjar con tanta primói
que es coía admirable. Para ahorrar inconvenientes, tratan los a
gocios graves por terceras pcrfonas, Todo el Japón ufa una Icj
£ua, pero con tanra variedad, que fe pueden llamar muchas: po
que no ay cofa que no tenga muchos vocablos, de los quales uní
la fignifican con defprccío, y otros con honor, unos, ufan los ple-
beyos, y otros la gente Noble, y aiin, unos los Hombres, y otros
Jas Mugeres. Escrivefe diferentemente deloqucfc habla, y va muc-
lio de efcrivir canas á efcirivir libros. Escriven en veríb, y en pro-
fa muy bien. Sus caraííercs , fon de tal natutaleza , que con fola
una letra fignifican una, y muchas palabras. Sus armas, fon arca-
buz, faetas, cimitarra, puñal, daga, y armas de Hafia, que en loi
gttud, y ligereza, exceden k las nueftras Según Uedad, mudan o
gtandcs ceremonias, el tragc del venido. Andan con la cabeza d(_
*jbierta á la lluvia, y al Sol, aífi Hombres como Mugeres. Tienen
líftt ufo mucbjs cofas direftaniente contrarías á las nucOras. Son en-
'Jkt ellos colores de alegría, el negro, y roxo, y de luto, y triftczaj,
Urf blanco. Tiñenfe los dientes de negro, por gallardía i luben á ca-
oftllo por la dieflra; íaludaO, y hazen acato á los amigos con fj.
[.«kt los pies de Jas chinelas; en las vifitas de los amigos en lu^^ '
'^Úe levantarfe para en pie, fe affientan ; no les agradan nueftros caí
ííéres, ni nuelVros oleres, ni los faynetes, y adobos que hazcmos"
Ds manjares, como ni á nofotros, los fuyosiguítan bcver caliente
i Verano, como en Invierno, bien al contrarió de Dofotrosíco-
> lo es también > el modo con qu« curan los enf<aj£os, que H
i
ró S K 5 ? R ÍPS / zr??
ida la Gitidad de Chincheoj< fe halla Lamao ry un grande ntfiíSlB
ídcUas enfrente .de Cantón; Coa las mas celebres LaritacMacad^
^VcD¡aga,{ donde eftá el Puerto de Tamo ) Lampocao, y Sancoan^
~n todas las quales tiene el Roy de la China grucQ'os F£^
dios en Mar, y en tierra. Tamo, es celebre potclbuen trato, .y ceC'
niño de Fernando de Andrada> y por el muy ruin de algunosotrai
ctfortugucfes. Lampocao, que cftiádicz,yocho leguas de Cantón»
lünque no es poblada,an los nueftros invernado algunas vczes ea
;lla< £nMeaco(queotto5lalbmanMtaco>yotros Amacan)tienea
es Portuguefés de muchos años i eña parre una Colonia, que-U
iindiron primerode madera, y aora la anediñcado de piedra, auiv
Q<liie muy áoxa, y berroqueña; porque eflan muy túgetosal alv«dcí«
0e los Chinos, que los miran con ojeriza, advírttcndo íu ingemo^
valoren lasemprefas Militare«>y juntamente el 6avor,yayud«
[uclosCafteUanos lespuedendar, y dan defde las Filipinas. V:affi
m difícultad el comercio, y cercenar de cada dia la libertad deM
mtcatacion, procuran hazer de manera, quc^fín dcípedirlos^Á
icrpidan. Pero impórtales mucho á los Portugucíes no falir idvflt
fifla, porque de aqui depende la contratación de la China, donde
{venden la pimienta de las Indias,y efpecíasdelasMolucas, can caitt
icomoenEuropaiy Tacan cantidad de oro deveynte, y tresquUace*^
cda, Tafetanes, Damafcos, AlmizquC) Cobre, Aranibrc,Azoía^
Izogue, Canfora, Porcelanas, Tapicerías, y Ríubarbaroj para Mr
üipinas,( de donde lo pairan k la Nueva Xlpaña, ; y para todo il
Oriente; y para paíTar de la India al Japón, (de donde íácan gra».
ides ptoveclios )dc fuerza ande tocar á Acnacan,por aguardar, que
corra buenvknto para el redo de la navegación. Sancoan, yaze k
'^ loventa mil tas de Canton,(oCantan,qticairrla llaman otros) 4dD*
le también, an hecho efcala alguna vez los Portugucfcs.
Con todocfto la Ifl.i de la China, mas importante, es Anian,ptt^
fla en la boca del Golfo Cochinchina, ácicnto, y ochenta [icgñas
le UsFilipirusila qual están grande que ícdize tiene noventa ibi>
alcz.is; ay enclli una pcfcaimpoTtantiflima de Pedas pcqocñasjA
«Ijüfari es muy abimdantc de proviíiones, y frutos i eftá fugcu al
^ovicrno de Cantón, y es la pattemas Occidental de la China^y con
xcrca de tierra ñrme, como Cádiz de Eípaña. Sus mojca doces' íoo ^
r'jKf, soíc0s,y KroffoBOs »■ Ucvan4i^Laaa üudelJías^doiMiuecQgM
i B í I ^ 5 7 5 I vi í. 371
Ipiteealiezi, hechos de no huil veto, y un pat de tixeras en 1»
h HERMOSA LEaUIOS. 1|
"¿l^H la Ifla SimO) que entre las mayores, del Japón es la fcguoi
\ .^ Jf- da>,rceíliendc entre Levante, y Septentrión una hilera de pc-
r.5»enas> que fe rematan en otras aJgo mayores, enfrente de Bucheos
■jfclíamanü; Legio grande, de la fuerte que nofotroscntcndemosva^;
if»s lílasj bato el nombie de Zelanda» y luego delante Chincheo,
~'l no & que ottaSr que Us llaBian Lequio pequeño. Son t¡ca& dic oto,
tbre todas las de aquel mar, y no menos de vituaUasjfruxos>y adt
;i rabies aguas. Eftan pobladas de Hon:ibres guerreros, blancos, y de
^Iicia;y aunque pueftos en. medio del mar, firvenfe tan poco del,
CÍ>íno los Sicilianos entre nofotros. Valen mucho con ^ Arco en b
4|iano. Quando los Chinos abandonaionla^ cierras, que avian, cog^i
'^ainado ea la India, y en aquel Océano, eflas lilas quedaron poc
Ük mayor pacten fu devoción. Unos Fortuguefes dieron aquí al tra*;
xes arroiados de la fortuna^y hechandofe en Us manos del rrtncU:
' 9P para que los amparafie, los mandódat con mucha Nobleaa. vaxe^
Ijts para fu^viagc- pero nunca quifo verlos, diziendo, que no fe fetvia
iqpios, vieiie con fus ojos gente> que fe malempleava en tomar hazi«
idas agcnas. Cerca del Lequio pequeño eQá la lüa Hermofa, da
s mifmas qunÜdadeS} que las fufodichasj fegun lo que fe pucdi
)njeturar> porque fe tiene poca noticia della: peco Vio que eoi'
Hpodo^cs no menor que ol Reynode Ñapóles.
FILIPINAS.
TA es hora que entremos en otro bolquc grandiflino áe Iflar*'
. lUmadas Filipinas, k honor del Rey Catolice Don Felipe II.
i cuyofclice nombre, y dichofa fuctte fueron defcubiertas. Vet-
ad es que baxo el de Filipinas, entienden los £f pañoles, todas Jas
peeftin éntrela Nueva Bfpaña> y el Golfo de Bengala; y fcgunlí""
lOticia que dellas fe tiene, dizen que llegan á onze mil. FucroJ
¡efcubicrtas por varios Capitanes embiados de EQuña, y Mexict^
n demanda de la&^olticQs. El primero,^ qtden fe devc la gloria
ti defcubtímicoto deltac, es MagaWancSt el qual murió en Ccbu »
E'^^'i^^ác^ fiiasipaicsi pero eiquc muelan flOticia nos dt¿^
ied«
Í¿eUa(fíieKtígíl¿tX^p¿zd£L¿gafpÍ,enbiado con orden pattTcüliT
dci Rey Don Felipe Il.pot Dó Luys de Vclafco, Virrey de Mexicojcl
«&ode 1 504, Mas dexando por aora lasque fe llaman propriamcn-
*c FiliptóaS>f efto es las mas ScptentrionaleS> ) por profcguir en oiw
úca comeneadQ> lecónocetemos primero las vezinas de la Nue'v^'
■CiUnea,d< donde nos partimos: i cuyo PonrcnccVfe ve entre ckcaÜ
Canam, de figura prolongada, la qoallceftiendcentre Septentrión, .
y Levante con muchas puntas; y Promontorios, y toda pueña fuera
ídela: EquitiocciaÚ A fa Medi(^ia'yázela de los Hombres blancos&
f al Poniente Seyrtim, cá^úniblérntnte- grande» bazo de la ^a£
ííftán Its de BandáV ■
B A N D A:
EL nombre de Banda, abraca cinco Iflas, que fon, Banda ( es eí^
ta la mas principal, y laque da nombre k todas) Rofolarguini
AYí R-onj y Neyra ; pueflas todas en quatro grados, y medio Auf-
trales Otros folo cuentan tres, efto es. Banda, Mira, y Guniiape.
Banda, es de figura de herradura de cavallo, con una legua de an-
cho, y tres de largo. Solas eftas Iflasen todo el Mundoj produzca
la Nuez Mofeada, y el Macis, ambos de un Árbol: el qual es femc^
Jante al peral, y las flores klarofa filveftrejy el fruto al Dutafno.
Quando florece es" increíble la fuavidad, y frjgancia qwc derranna
por aquellas Iflas. En faltando la flor, el fruro poco á poco viene i
liazerfede verde, pagizo,y aniar¡llo,y luego encarnado, y cafi en-
cendido, imitando al Ins celefte con loprefado de fus iiiancij«.
UVcuden á la fazon fobre eflos Arboles infinidad de Papagayos, y
otras aves, que con la variedad de fus colores, acompañada con las
de las nnczes> hazen una admirable profopopeya a la vida'.
La lila mas hermofadc todas es Banda, por que tiene junto á la
jnac un muy buen pedazo de cofta, y un monte con un cfpaciofo
llano en lo mas alto, todo vcftldo, y hcrmofc.ido dcllos arboles.
El Emporio de la Iflaettá en un feno, y fe llama Lutaian.Losmora-
4ores fon de color moreno, de cuerpo membrudo, y deanimo fic-
xo : empleanfelos Hombres en los tratos de mercadurías, y las ma»
gercs en la Agricultura. Viven fin Rey. y en los cafos dudofos acu-
W parecer de los mas ancianos. Los arboles de las Nuczesni
h £^^^ S,^<iodo es úeaipo de cogexci ítm
Itf^
j^ íázoñadó ( que es defdc Junio afta Setiembre. ) fe^pattenfe los
4iorquescntie las Poblaciones, y es de fuerte que va,á quien maspue-
4fle coger. Al Poniente de Banda, eftan las Leucupinas, infames por
■los naufragios, robos, y aíTaltos-Pcrdiofe aqui Francifco Serrano, y,
Ifeaviendo quitado la nave á los falteadores, que pretendían cáutK
'arlo i el, y a fus compañeros, fe hizo llevar con feguridad á falva-i
íento por ellos mifmos.
LAS DEL MORO.
rSlas del Moro fe llaman unas que cftin cerca de las fufodíchi
L abundofasde Arroz, y de Sagú, fruto de ciertos arboles del tama-;
io déla palma, del qual hazen harina, y pan de mejor mantenimi-,
rjiÉnto( fegunfedizc, } que el arroz ¡escomida muy común pcraque-;
-Jlas tierras; y de los ramos de la mifma planta, zajadaidiftiiacicc-'
^to licor blanco, que Icsfírve devino. Ay unas gallinas fíeras, que no
jácan los huevos como tas nucítras, íino que tos meten en unos ho-i
l^os de una vara, de dos en dos, donde empollados con el ardor del
¿ol, falen los poUicos. Tienen dos maneras de Lágoftas con laspier-i
«asde la mifma fuerte, que las nueftras: las hcmbrasdclaunacrpe-
vic, ponen los huevos en el hueco de los arboles, y les machos tie-J
Aen dentro de li ciertos guzanitos muy fuaves ; pero los otros fon
ndc color negro,y de veneno irremediable. El mar efti cuajado de
Jtpauy grandes tortugas, cuya carne íimboliza mucho con la del cae--
l^ro. Hazen increíble cantidad de huevos, porque fe an vifto algu-'
Jnas que trahian quinientos, y cafi como los de las gallinas, aunque
Wnas redondos: ponenlos fepulrados en la arena por aquellas playas»
lylos encomiendan alSol, que con fu calor faca los tortuguitos. Ní>
*«y vacas terreftes, fino un pece que ellos llaman vacá> por la femé-,
^nzj de la cabeza, vientre, y hígado; porque en lo dcmaSj tiene las
fletas como muger, y cerdas como puerco. Vive dehicrva marina,
(donde la cogen en redes. Los Papagayos dcfta comarca fon tenidos
f or excelenttlIimos.Sus moradores fon de buena eftatura.y difpofici-
ion, pintanfc el cuerpo, corfio el roílro los de África. Navegan cti
«iertos bateles, que nofon mucho mayores que una artefa. El ayre
Mi caliente, y malfano. Del numerodcílaslflas no puedo dezir coík
Bticrta, porque algunos quieren que fcan dos, la una de ficte Jcgnas
R^ bpxa,y la otra deueyntay cincoiy otros* mas. La nías princípt^
1^. -- ^,j^ ^ "^
aSP
^4 i) E s cjt r p c r Ó if
Tfe Itama Bathóchina, queedk enfrente dclas MoIucas.'En algtii
.relaciones éviftoj que hazencñalflatan grande como medíale,
.^a coQa q cae hazia las Idas ruíodlchaS) tiene feséca leguas de latgq,
2 de la otra parte entra en el mar, con tres bracos. La mayor parce
e losEfcriptores la llaman Gilolo>( y no Bathochina) nombrcdc
^n Pueblo fuyo, cuyo Principe Mahometano peleó diez y ocho años
con los Portuguefcs. La gente Mediterránea es Barbara, cruel, y que
^ome carne humana* Ay otra Bathochina pcqucña>q fe llama Micar.
A M B o Y N o.
V A L Mediodía de Gilolo> yazen las Iflasj que por la mayor de
'„¿\. todasjfe llaman Amboyno, defcubiertas por los Portuguefes
E^ año de I j 1 2. Ella tendrá de circuitu quinientas millasí es de íjtío
^Iperiflimo, con cuya afpercza fitribolizan las coílumbres de los mo^
^dorcs, malvados, y antropófagos. Los unos k los otros fe pidcu
4osPadre5,y deudos quando viejos para comerfelos. Tienen grande
aricdad dJe lenguages, y Tenorios. El que cafa, paga la adote á Iqs
ddeudos de la defpofada. La cíleríÜdaddcl tectcnoes caufaque va*
tjen mucho pata cofas de mar. Andan enco0b*ymoleñan todas las
ñiflas convczinas. Sus Pueblos principales fon Recanive, Atíva, Man-
jjCclOt y Nucinelo. Al Poniente de Amboyno, ay dos, la una de las
¡quales fe llama Bucrogrande, y la otra Burropcqueño > y mas ade-
■4antc. SanMatheo, y k üi Mediodía, Batumbor; y mas abaxo ay una
;^ota dcllas,quc(e cñiende deLcvame á Poniente afta las Javas. «^
¡Itxe lasquaks efla Tidói, tica de Sándalo.
M O L u c A S.
.IpSl^'i ^^ Molucas baxo de la Equinoccial, al Poniente de Gilotcí
íEi y fon famofiífimas fobre todas las del Oricntc.La mayor parte
«de los ErcriptoresepilogaclnumexodcUas en cÍr<:o;Terftate,T>»
ydór,Motir,Machiari( con buen puerto, ) y Bachian. Ninguna;bo3W
'jnasde feys leguas, y cftán todas en el clpacio de veynicy cinco,
/linas en viüa de otras. Su terreno es uni ve rfal mente fccoi y que co
(Un momento fe forbe la lluvia, y las avenidas de los montes > negrita
"orofo , y poco graciofo i á la marina fon llanas, dct<lc doiídc A
an levantando, por efpaciode dos leguas de manoen mano^forU.
rra i deauo aüa que Ucgaivá monees aiúiTuxiQSf culúctc«3 4c ««H
boles» ^1
í 1)^ X Ai rs L A S: 775
■ Üíoles^yborqucs intrincadilGmos: y aiin todas tienen minas deazu-
¿tftc. Nacen en ellas unas cañas llenas de muy buena agua, y aíli lós
I íiHiandantes agujerándolas^ matan fu fcd ;y ay otras tan latgas, que
■*»ienen cinco palmos de ñudo, añudo, y firvenfe delUs paia toneles
'■(deaztytc, vinagre, y cofas femejantes.y lerandcl gruefTo deimbr».
■^o ó vna pierna. Las plantas como tienen fiemprcal Sol vczino,
'kálli en el folfticio AuLlral como Boreal, nunca plcrdeo la hoja.por».^
^que antes que fe dcfnudcnla vieja, les renace la nueva.
y £1 mas principal fultenio de los moradores es el aibot Sagí^
i^uy l'emejanteá la falma: porque de rustamos, zajados en lotíer-
pDo, diftila mucha abundancia de un Ucor blanco, de fabormuy
l^uíce, y guítofo quando frcfcoi y cozido les firve de vino, y de
•(aaeytc. Su corazón pucfto en agua Cilada poralgurtos días, y dcf-
■^gtues fecado al Sol, lo comen Hn mas aderezarlo, oamaflan pande!,
laqueen el color, y fahor íimboliza mucho con cL nueílro deccnte-
'sot Tienen fíneíte ocroatboUhmadoNípa, que lo& provecdeotcft'
I-; fuerte de pan, y azeyte : y C\ bien no les faltan tocir.os, carneros,
■ cabras, y otras fuertes de anima ks fieros, y domefticos, con todo
./cfiofu principal companage , es pefcado, como ü caíi todo aquel
lA,cvaaie > verdad es, que viven-corta vida, y a(fí no curan de Agrt-4
jcultura, y fe contentan con lo que los bofques, y el mar, los concf »^
bbuyen^y allí paíTan fu vida el poco tiempo que les cabe: y como
rivivená lo antiguo, apenas polTecn cofa cierta ni determinada. SU
Itviquczaconnfte cttlos clavos de GiroBei que nofe tullan en otra.
EWaite del univetfoí cu^'o árbol tiene el tronco, y hojas muy femé*
klantes ai-Laurel; y taAor. que es deadmirablc fu3vidad,bolvi(ndofe
^de verde, negra, -y de blanda dura , es la qne llamamos clavo.
»-Tropagafe la plañía, de los clavos, que caen en el Cuelo, fín otra di-^
iligencia humana. Sus moradores fon mas negros qnc morenos, de
^cortos cabellos, membrudos, y bien dirpuetlos^dicRri^mosaíIicn
oagua como en tierra, porque no parecen fino pcfccs en el nadar, y
►7 halcones en tos aflaltos; dóciles para qualquieracofa, malignoJ.
Mnentirofos, perdidos, y crueles ; no tienen navios fino para ufo de
[guerra, y algunos deciento, y ochenta remos por vanda; peronir»-
£unoufan dealto bordo. Ay opinión, que los primfros pobladores
de las Motucas vinieron de la-China, JavaS) Samatra, y de otras va-
lias tierras \ de lo que es no f equeño atgumenfO la difciencia de ].
;i.a4. "" <ftC.
T7tf "D É S C Jt i f C í o IT
fioftumbtes, y lenguas, y el rencor, y fofpcchas con que viven éfitff
ü mifinos. Peto fi bien difieren en fu origen, y modo, convienen
todos en la inñdelidad) y barbaria. Con todo cño tienen tanta revci
rcncia i fixJiíey, que ni apenas lo ofan mirar en el roílro> ni lo lia-;
man lino con nombre de Sol, ó otros de femejante celfitud. Ay por
jeflaslflas varios Volcanes, a todos los quales exceded de Ternate^
jen altitud, y grandeza, el qual eílá en un monte altilfímo, con las
faldas cubiertas de cfpeciHimas felvasienei mediodefcubrcuna cí-i
crta dcrcompoftura, y dcfaderezo» caufado de los ordinarios ineen*
dios ^yen la cima le abre una efpaciofa boca, que fe va pocoá po^
koy i modo de un Anfiteatro,hund¡cndo, de la qual particularmen-
te en el Equinoccio, foplando ciertos vientos. Talen con un eCpan*
tofo cftruendo llamas enbueltas en efpefib humo, que cubren los
iconvezinos pueblos de ceniza. Las Iflas principales fon Tcrnatc, yt
lTidor> á cuyos Reyes obedecen las otras. Tenian los PortugucC
^Tecnate, la fuerza de San Juan, que perdieron eftos años ateas.
^
H
S E L E B o S.
AL Poniente de las Molucas> fe eflicndenlasdcSclcbcs,cnai>S
larga hilera, ticas de oro i cuyos vczinos fon de color mas
'roxoquc blanco, bien proporcionados de cuerpo, inquíctoSji caufa
llde la muchedumbre de Principes} andan como defnudos, ion Jdo-
ílatras.y no feabíVienendecomer carne humana. Sus Pueblos prin-
cipales fon Cetigan, Tuban, Supa, y Manadis. A fu Mediodía cílan
los Reynosde Bengay, Gorontallo, y Botun. Pertenece á eñe lugar
la Ifla de Gómez Sequcira, llamada alH pot unanavcquc fue con
fortuna arrojada en ella ; y es que avicndo ido ciertos Portuguefes,
por codicia de oro, á la de Sclebos, fueron con una terrible boiraf-
ca,itafportadosttezientas leguas lexosdella, á una lila incógnitas
donde los recibieren fus vczinos humanamente, y con una leguti<*-
dad,y íimplicidad notable, le domeilicaron con ellos : fon gente dtt-
difpoGcion, y afpeüo amables, con barbas, y cabellos largos, y ro*-
fas de muy delgadas eneras > y que en vez de hierro fe valían dC"
alpinas de pcfcado.
B í LAS ISLAS. ¡21
M O R O T A Y.
PHro bolviendonos algo atrás hazia Levante, vcenfe al Scpten-^
trion de GÜolo, las lilas de Morotay, y mas arriba, las deTar-;
jao, de muy buen ayrc, y terreno feítil ; y á fu Toniente Sanguin %
cuyo Rey relide en Galanga, Ciudad Iluílre; y divcrfas otras en
aquel mirmo parage, que dexo de norcbrailas por no tener dcllas
■noticia digna deftas relacícnes. £ntre otras cúá aqui^ Solor^ en ocho
grados> y ttes quartos Auftrales. qucboxa diez teguas, abundofade
1 ^ataras, ó lñamcs> rayzes que cozidas firven de pan. Tan grande
_verdad es, que Non in fulo pane vivir homo : que en la India, y China
fe fuñentan de Arroz, y aún en cJ Japón, también en el Pcrü, y la
.^ueva Efpaña, pacte de iiiahiz,y parte de patatas; los Chíchimecos
de algarrovas; las Molucas, y Iflas convczinas, de Sagú, y de Iñamej
en lílandia hazen pan de harina, de pefcado fcco i y en algunas pac-.
tes de Suezia, de cortezas de pinos^y abetes, SolordiAa de Mala^
jca trczientas leguas.
VENDEN AO. TENDAYA. LUZON.
YA eflamos en las lilas que propcíamenie fe llaman Filipinas^,
de cuyas qualidades diré algo en general, paraque dcllo íe
Jiueda hazer juyzio de las tierras convezinas : y affidigo quelu ayrc
es mas caliente que fr¡o,y con todo efto afirman losErpañoles,quc
ícl Sol de Invierno, es mas pcfado en Efpaña, que el de Verano de
acá. Tienen fcys mcfes enteros el Ciclo nublofo, y lluviofo> y los
. -Ciros fcys ílcmpre fetenoi pero cada mañana falc el viento al ama-
:*cccr del Sol, y crece hafta medio dia , refrcfcando fumamencc
.el ayre. £n tos llanos, y a la marina^ es el color de la gente mas
^aduña,por fer alli el calor también masintenfo; pero en los luga-
-jes altos, y Mediterráneos, parece que fea mas frefco, y fon los
.Hombres blancos, y de graciofo talle: y alfienunas partescomoen
.-Otras, es el ayrc muy fano, tamo para los Efpañoles como para los
;paiurakí. El terreno acude con grande abundancia de provinones>
.y en particular Arroz, ( que hafta entre los pcdrlfcos nace ) ^era,
^iel, cañas de azúcar, patatas, hortaliza de tudas maneras, higos
Kfjle media bra^a de largo, y un palmo de grucHo, legumbre, frutas
Kiocognitaspa» nofottos^falicas de mñiiiMutiUdad^gallinaSiA'
r
\%7Í T>ESCRf?CIOÑ
de todi fucrtei puercos, y una cierta cfpccíe de búfalos, íTti otfc^
varios animales: pero la abundancia del pefcado es increíble. Lle-
van fin lo dicho muy buen algodón, ni les faltan muchas diferen-
cias dételas, y mitetiaineftimableparj fabricas de cafasiy de N*.
•vios. Noricne:) que eiibidiarlcal l'ccii fus minas de oto, y íin cíft
seftin fobradis de todascofaSíicauradelcomerciodc la China. Lí*
ífpañolesan pacificado afta aora masde fctenta; Li grandeza dcft
'tas lilas es varia; porque ay dcllas que fon grandííUmaS) deltaA
ímuy pjqi!eñas,y otras medianas; hablado de la s q los Efpañolcs pofi
ffecn. McndcnaOjCS de las mayores de aquel 0;:ean9,ticncmachA
"Ciudtides Iluftces, como fon Siligan, Putrian, P¡milaran,y Gatnt
Jfeuin, cuyos Príncipes fueron reducidos á nueftraCjtolica Fé.púr-A
^nduftria de Antonio Galuan, peco bolvicronbicnpreftok fu vomi»
4to. McíTana es también Emporio celebre en etia. Produze cda. \fít
■"♦ntrc otras cofas, Pimicntaj y Canela, aunque algo diferente de Ift
ordnarrapor tener algo oías dedulzc» yrefinofo, de la qualdefpá-
cha grande cantidad, para la Nueva Efpaoa. Allende de Mendena<#,
ay otras muchas, éntrelas qua!cs> es Tendaya, que algunos por exce-
lencia llanan.la Filipina ;defcubi(:rta elañb de i jdd.por la parte
^ue llaman Primer furgidero : es la masamena>ygrac¡ofade todtf^
"J«ro de grandeía mediocre jboxa fegun algunos ciento fcfcnta^e-
!,%uas, y cilá Cercada de muchas Iflas pequcñast vecinas las unas de
^tra?. Sigucfe Luzon, con mas de mil millas de circuiru, de ciento,
■ cinqiienta leguas de largo, y cinquenta de ancho, y fin partes de
lo mas de nueve : en la qual an labrado los Efpañóles un muy bu«ft
'ucblb/ llamado ManÍla,puel\oilaboca de an gruelTo) y eaudálé-
"To Rio, que le acarrea no menos provecho que deleyte i el qual fate
deun lagode cien milUs de cítrcuitu, puefto á quinze,de la ciudad.
El numero de los Efpañoles que an conqaiftado, y defienden eftis
lilas, no paffan de mil. y dozientos, y aun folos losquinientosdeüds
feran Soldados. Es también bucni Illa Cebii, en altura de diez gra-
dos, de onze leguas de cíi-cuitu, copiofininla entre otras cofas de
oro. El año de ! j %9- erabió el Rey Católico, pata el Govlemo de
Codas, i Gómez Pérez de Mariñanes, con orden de labrar tres Fot-
talezas, en Luzon, una en Tubo, y otra en Panay ; para affégunr-
'las de los iffkitos de los J á pones, 'j Chinos . Embi ó Giv citados cava»
dozc jegniOi ant bacm cauv%^%4&^S|aA.^««) '^ "^^^^C^^^^IÜSl
>\>^<«
S I Z ^ í r s L ji s. J75
kcxioics coa -fus familias de la Nacva Efpaña, de la qual ellin apar-
Jato quatto mefes, y medio de navegación. Sobre Luzon, citan las
íjlas de Babuancs, liin no reconocidas : como ni las de los Ladro-
•|ies, y Barbudos.
BORNEO. jA
V^Ecendiendo mas abaxo entre LevantCj y Tramontana, nos Ti*'
3 3 Icn al camino una flota de Iflas, por ía mayor parte incog-
|litas, que fe rematan, junto ^ la grandiiiima de Borneo^ y llamóla
^tandiflima, por fcr fegun dizcn mayor que toda Efpaña : porque
ttnos la igualan k ta Samatra, otros efctiven que para darle una
"^elta al rededor fon mcncfler tres mcfes de navegación > otros
4)zen, que boxa, fictecicntas leguas ; y aun no falta quien diga c$
^ayor que dos Efpanas. Tiene muchos Pucrtosj y muchas duda-
os infígnes : cuya Metrópoli es Borneo, de quien toma la Ifla «I
^mbre ; y dizen que tiene vcynte, y cinco mil Cafas: y cfti co-
mo Venccia en el agua., fundada fobrc bígas, y tablas, con íump-
luofos edificios de piedra cozida, cubieitos de hojas de Palma : y
^n el ñuxo del Mar fe anda con barcos por medio de las Calles.
.^Lcfide en ella un Rey Mahometano con gran Corte, al qual no fe
v^cde hablar fino con interprete > y mediante una cerbatana, por
^n agujero. El año de i577« tomaron los Efpanoles efta Ciudad»
^ defpues la dexaron. Eña 10a ni ptoduze , Ovejas, ni Bueyes, ni
^nos,y fus Cavallos ion pequeños, y flacos: pero cfti muy rica de
fKro ganado > de excelente canfora. Diamantes flniífímos> agartco>
iQ^dc las vituaUa3 co^iuncs á la mayor parte de las Iflas pieccdeni
M A c A c A R.
"I
MAs no fe como nos dexamos atrás una famofa lila, puefVa pof
unos al Levante, y por otros al Poniente de las Molucas*
faiita es la inccttitud de las tierras, que fe defcubren navegando,
Íiarticularmente por aquellos Mares, donde allende de la íutía de
as borrafcas leiríbiliflimaf, ^e de continuo ay, la multitud y ve-
cindad de las Iflasj caufa tantos Canales, y tama vaxiedad de cor*
xicmcs, que los marineros hallandofe como metidos en un inirí-
■Hiado laberinto, á penas, aciertan la falida : y fin etlo el trocaifeny
Bw^at^ (4p i c%d9 ja$D.Í9^ VÍ«ai^^fQX la 4iv$MÍd,ad de Jas pOfl
tis, prom6ntoríos,y cftrcchos, pide una incrciblc ejfpér ¡encía: <^X*
to mas, que lis corrientes fon tan rápidas, que contra fu curfo, no
aprovecha el viento, y aífi van á dar las naves muchas vczes, en
tierras incógnitas de los pilotos. La lila pues de Macazar, quedif^
ta de Malaca tres cicntas leguas, tiene decientas de largo de Lc^
vantc á Poniente. ElU rica de arroz, carne, pcfcado, Gil, algodón»
fandalo, marfil, oro, y Perlas. En el medio dclla fe levantan altit
iQmos montes, de los quales nacen Ríos acomodadiífiraos para el
acarreo de la hazienda. El (ley mas poderofo tiene fu Corte en
Senderen, Ciudad puefta fobre un Lago, de mucho comercio. Jl¡
fu Mediodía fe ven diverías lilas, grandes, pequeñas, y medianas^
j^ntre las quales fon las mas importantes Batuliar, y Zambaba. '
í_ JAVAS.
jrXOs iQas fe llaman Javas, una mayor, y otra menor i y deftas (¡j
X-^ tiene poca noticia. De la Mayor refiere Nicolás Conti, qué
boxa tres mil millas, y comunmente fe dizc que tiene quinientsjj
i. J fcfenta de largo ; aunque no cftá del todo bien dcfcubicrta, por^
Jque los Portuguefes, aun no la an cofleado por la parte de Medioí
¿ia ; y fin eíto eftá atcavefiada de una afpcciífima montaña : que
impide el contrato de la parte Septentrional con la Auftral. No aj:
íicrra en todo aquel Océano mas abundofa de toda fuerte de gaz-
nados, fictas» aves, arrozt panes, algodón, frutos de todas maneras
|>ÍmÍenta, oro, y joyas. Malaca, y las tierras convezinas fe fuftem
Jan de las vituallas, que facan de fus Puertos j y finalmente es dft
|tanta felicidad, que Julio Efcaligero la llama, epílogo del Uníver^
ío. Entre otras fieras, ay en ella el Cabal, cuyos hucíTos tienen vir-'
tud de redañar la fangre de las heridas. Ay opinión q fus moradoreí
ios que fon de color moreno, tuvieron origen de la China; potque
Its cierto, que los Chinos fueron feñorcs de todas eftas Iflas i y ver-
daderamente fimbolizan mucho en el vivir, veftidos, fabricas, y ea
laindiiftria de los contratos, y futileza de los artífices. En cffcílo,
que en policía, y corteíania llevan la Palma fobre todos aquellos
_ .Isleños. Del ombligo arriba andan de ordinario defnudos, petanfc
■ las barbas, y fe rapan la parte anterior de la cabeza, y tienen el Jlcw
W^útíz cubierta poc cofa indigna de hombfcs. Son feroces en la gocr-
Lp^ ca clfen^r Us injatias lefolutos ¿ ea d ejcetcicio de las aitci
I ¿ picea-.
metiMdi^ excelentes i y en las fabricas de naves, artillerías, y a
tabuzcs, raros. Quando eñán enfermos, hazcn voto á Dios de rd
mar otra muerte mas honrada ; y en vcr(c con falud andan por ta
da la comarca, amagando, y tirando a unos, y otros, afta que Id
jnatan. Dcfpcecian qiialquícr otra nación. Ellos años paílados aíTalí
taron la de Amboyno, y ocuparon una parte dclla, pero fueron h^
jchados por los l'ortugviefcí. La parte maritirra es de Mahomct^
ps,la Mediterránea, y auOral.dc Gentiles; y comen carne humana,
ijcre las Ciudades principales estamofa Suda, riquiílima de píniic-
i: Japara.cuyo Principe Pateonuzo, dclpachó dentro ocho años
ha Armada de noventa velas, para la emprcfa de Malaca, pero
^e rechazado, y roto por los Fortugucfes. y Agjzin, puerto de gran
írafego, y contratación. La Java menor fegun Nicolás Conii, bo-
n»
]
-jtt. dos mil millas, y es de las milmas qualidadts, que la Mayor,
t^ttc efta, y Samatra. ay un Canal, llamado de Polimbam, por unt^
^^iiidad Metrópoli de la Java, por el qual le navcgava, y comia||
■tava antiguamente, mucho mas que aora.
:. PULOCONDOR.
N el Mar de Campa, y de Camboya, ay varias lilas de ro a\\
chaconfideracion, que fe llaman en aquel lenguaje, Pulo; y éS
mas celebre Pulocondor i de quien toma nombre un grande Gol-
'. Ella, es frequentada por los marineros, á caufa de la comodi-
ÍSfed de las aguas, y variedad de vituallas, particularmente de fiu-
kJ>D5, y gallinas, que fe propagan á maravilla, y aili á penas pafía pot
™lli quien no dcxc alguna. Pero fobre todo, las tortugas, y pefci-
Iflo, que á qui acude, es tanto que fe pueden cargar naves. Efti ea
, frente de Cambaya. Siguenle las lilas pequeñas de Calatani fia
Otras muchas, entre Borneo, y U tierra firme. ■a^
ifesTRECHO DE SINCAPVRA.YDE SABAoíJ
¡»f A Ntes que paffemos mas adelante, advictto, que cutre el Rcy-
^JtX no de Malaca, y la Samatra, yazen tantas Iflas, que parece
Ms an fembiado: y affi palTaron muchos figlos, creyendo los rra«
Icineros, que la Samatra no era Illa, fino Peninllilai contigua c^H
kl Continente dcAíia,y por cOo la llamaron Ctierfcncio: y ncflH
■Bucho que el aiiiiuo délos navegantes, con abaianzailcpor aqoi^*
lU felva-de Tslas;^ dcfcubietto. la verdad. Navegaíe pot dos-CanalcMÜ^
«J.uno de los qualcs eílá jtiaco Ha coHade Malaca)./ tanoingofloj^
caufa de la vezindad de las Islas al Continente) que en muchas par<«
if s tocan las entenas en los ramos de los arboles,- y llamaíc EUrecho
¿B Síncapura. por una Ciudad qnc fue antes de Malaca, Emporta
CclcbcrrimodclOciencc' el orco. eftJl. cerca de la coíVadeSamatra^
«ttomas libccy mas ancho, y Uamafe EíttechodcSabaon, pot un»
Xsla que fe dcxa i la dicílra mano- ;
'. Antes que l'c tuvieífc noticia alguna, dcftos dos Canales, paüavqlj
j^do el trafego, y commcrcio de aquellos Mares por. el Eftrccho dtf
{BaLímbanirdeqiieyai hablamos arriba, codeando la parce AuílraLds
lnSamatra.Las Islas principales fon B¡ntan.LÍn^.( entce U quaJ^yt
jBl continente fon los Almcyroncsj ) y Banca.
. Bintan, tiene un grande, y-may caudalofoKio, hascunrhartofau^
.j|gi puerto con fu boca; y paflaíc della el Continente con un puentcjt
Í4qu¡ rcrcticóetlleydcMalaca, qnandofue rotopodos Poctugí "
3fes. A noventa millas de Malaca^ cíVi la Capara, donde los naveg¡
,|ies Ce proveen de agua, y de limas ; y aíü los Poctuguefcs la llam;
Isladela Aguada, ó de los Limones, De aquiá treyata millas hazía
%( Poniente, eflk la: Polvereyra, llamada por los naturales Baralati
igpe ügniñca Cafa de Dios, k caufa de un antíquifllmo Templo quq
javia en ella.
.. Es cfta Isla que digo muy notable, porque fenecen en. cJ/a ii
Jllientos, que corren de Poniente, como los de Levante, enSinca]
)m ; y en eftos dos lugares fon los- 1 indcs del Rcyno de Malaca,
mfpaciodedoziencas, y fercnEimtlUs. Pero y&es tiempo» queco;
fftot «n U> Samacn<.
S A M A T R A.
TjSta Isla es tenida de muchos, por la mayor del Oriente, cuyj¡
X^ Itmgitud es poco menos de fittccientasraiUas,y la latitud paCi
'Di de dozicntas.su playa es cali llena de cftanqucs, y n.ios;parccdc
Jpsqiíales procede de un Lago, que ciH cnloalfodcunmomeí que
■Í( levanta en medio dcLla; porque por adentro es toda montuofa.
STienc tantas aguas.quc junio con el calor del Sol>( por cHar baxa
'rfe la Equinoccial» ) cria grandiflímos bofqocs, y vapores tao grucf,
Üü^ qacham* fe GQoBiaúeat y alEticac oltffciul úoo, paciíu^^
tente jk
J«4
1
.BaialuAfi^ (^ «íoipe CMtgo iQomoMongíbclo* Ay untos animales
^terüs^^yiclomfiftioQ^ y4c) tamas diferencias^ que á penas lesliaUan
nombre los moradores de allá^quantoniasnorotros. Viven de sni-
|o> arroz^Sagu^ palmas^ y frutas montefinas. Ni el trigo» ni otras fe^
mJUas nucÁras>prueTan bicn'mxih. SusiTiqucza^ jconüAentnlas
4niiias>de Dro^i^abo^ihiercoyazafre^ fárdalo blanco^ agárico^ cáii^
ÍDra> pímieAta^gengibre^ .caífi9> nafta ( licor femejante al awyte>^
JiaGca>^gcidon> inñoica feda^.y faenjui. £1 Reyno.de Campa efiálle^
iu> da aíh^ks>jcuyo.coKazo«.es alQtf^yJaeotteza fe llama jA^qU^»
^ Aloeüe {Wfide'enila)lndiali f^o de^ro^ deifiíde edr^gandolo
jKon^^s manos^finjDlor fuaviffimo ;7 la Aquila> echada/al fuego. Los
jBacurales* difieren fumamcme délos de ia Javai( aunque tzñMczíi
dios deUoSc)^en.ia difpoficionrdel euetpa^iy en^el a^ofto ; lojque ac-^;
^uyie^ yxciiérmah^Qpintoaqufife'J^ losjavos ytnieroa
idc¿8£ifa¿m. Los. J^iterraneosrfoniCemikSt^ y ;mucfaas parres
iCáMDQn cai»eimmaj>a,y ceafatticular^en loa Jtcynos .de Andia^fiíí»
(y.Axic : Ja jutarina de dozJemos .aaos aeá« cftácpoblada de MovoSij
^Qte» qiue tes Fortt^efe&iemvafiEen.^n >ia india» :cifiava eñalfla<U«
jvididb&n wyatt, y jnieve &eynos :tQl maspcincipal ( particularmicm
irejimestdc la gsastdoeza deMaftaoai)ma Míoidionák ácaufa^^^
tTerom qsie<teiiia del £ftiecho;deySabaoflicactidiartodo elrtrafegót
igero crectcndo Maiaca>:pecdi)6] miitho Bc»dir>7 fe engoandecid^Pi^*
chem. Aoraes potentilfimo el de:Acem>euyo.')B?ey A^ahamifaaei-
aMdofetderéíirtéVo» Soñorüy contraftQdalc$yy;sazoii>:aflaleando in«
fttjQÍad^memc k ^los x:oft veakios^^üe -á cenfcñofieadodeiloa:R6yix)s de
^afihem,íftdir> y )de cafi ¡todalarpatte SeptcfitaÚQnal'^de la ista^y;
-coalainteÜgeiicia^tte tiene con i el ;Tttrco/y oon ics Arabes^f 4e
iQuien cectbe oontmiio ^ixtHio de Soldados,; armaSi*>y OiÍ€Í^cuJii¿
4obo)Uii:griie(fiD efi^uadrondeiCaloca&Riealesittoniqíie mkÜM^fdí it^
iduzido mai de!mia ívez !cn^ peligrcif« terminoa/áiMalKmy.^^^
4ugtí^.'lx)&^icQyüos^wasiics}S 0ar#
iilo&de:ay también fjimfiha^abundaneja.«b Beil^ Al Jnefte de^Bar^
-c¿entD>y n^s^liegiias, fedke qim en ¡medio detunos.arrccjfcs^c»'
ÉtttíL illa poblaida.»de Negros»5xqttiá&maide>oro>>eii>Guyade0ia«á«
€epecd«oJDtcgo Padfa€eo..Ayita]&jbicn,«tiakxif»^
^fe4iamaa>iitoUQ»s fift^ cltttt tplaaAafldagfacMme j^ie
V^4 ^^E^s'enr ? e r&ff
-^'fricnpof la mayof parce ignorárnoslos nombres. La tííaíOnlítftí
de las tjiie la cercan C5 Adiamania, cuyos vczinos comen carne liw:.
mana. Junto i la Ciudad de Achcm.ertan las deGomifpola, dond^.
/c perdió Gjfpar de Cofta. "■'
GOLFO DE BENGALA. ZEYLAN. ■
EN el Golfo de Bengabj ay dos hileras de Islas, ca/I todas pe-
queñas. Las unasvan acompañándola cofta de Siam,de Pegal
'J de Benjahj celias por aquellos caiiialofillímos Ríos, que corran la
iierrade milmineras;y tambicnporel Mar,qne le entraña de mil \
man.Tas, haziendorc calle, por entre los confines ágenos. Las m^
jiorablcs fe ven, de la punta de Nigracs, afta Tavay, y de Satigaq ]
afta el Cabo de Lcgogora, por donde el Ganges, y la Ganga dcrágU* '
án en el Océano. Las de_la otra hilera que fon pequeñas, corren de
■Wcdiodiaá Tramontana, en frente de S¡am,ydePegú. LasprimCf
ras fe llaman Islas deNicubar,( que fon cinco, o fcys, fin aguaj ni
puertos, comocifi todas las demás : pero pelcafc en ellas mucho
ámbar; la mayor parte de cuyos moradores comen carne humanaj
)' laspoílrcras, de Andcmao.En la coila de Narfinga apcnasaynio^
guna, fino fon tres, ó quairo fin nombre a la boca dclRioNagundi,
Tero ftip'ela falta de todas las fufodichas, la excelencia, y fertilidad
de Zeylan, llamada Taprobana de los Antiguos. Su longitud es de.
dozienta^, y cinqitenta millas, la latitud de ciento, y quarenta^y dé
tircuitu tiene mas de (íetecientas.
Es opiniondc muchos, que fue contigua con el Continente, y qot
boxava fietc cicntas leguas i pero que el mar la á islado, y rcduzido
■aloque oyes. Los Árabes la llaman Tcrnaíferi, que fignífica Tietra
«rieleytofaívalgunos. imaginaron, que fue aquí el Parayfo de delcy-
.,tcs; y vcrdadccamcnte goza de ayre tan perfeto, que fe vive larga
y ida en ella, y con tan buena difpoficion, qá penas fcfabedc enfet-
^edades. Por maravilla fe le palTan mes alguno fin que Hueva, y
.affi la campaña cñá perpetuamente verde, y los arboles todoei año
.generalmente cargados def[aro,y flotes. Su principal riqueza esl»
Cancb, por fer la mejor qm; fe fabe i cuyos arboles, por aver bofr
.j^iies.dellos particularmente en el territorio deColombo, hir
:^¿. :de íaiviíli no olor.y fra'incia.Ni le falta mucho gar loi
^nces fon muy cftiíaaios oov^otí^^a ^ wii'Kwc.Cti^.. \ g
ni X Al t s I a:s, >i^
Ha^l tidoélirio hierro^ produze Zafiros^ CrHbÜtiySy y Carbunclo»
.cxceUntifBixvos $ cardamomo^pimienta» y palmasidc bondad íingui^
lar. Ay montes cubiertos de felvas^ que con gracíofífluna perfpec-i
tiva> rcprefentan la forma dé un Anfiteatro, con engrande, y eC:
paciofo llano en medk). Uno deftos, de fie te leguas de fiibida> tiene
en lamas alta cima un llano^con una piedra en medio, de dos co«
idos de alto, que parece una mefa^ donde íe vela huella de un vi^f
'ÍÑ>n Santo>que fegun dizen los déla tierra vino delR.eyno.de Dely^
& retirar la gente de la Idolatria>al culto de un verdadero Dios; jr
a(G es tenida en tanta veneracion> que la, vienen ^ vifitar infinito^
Pelegrinos, de tierras muy remotas : y oo falta quien diga^ es eíit
4mella> del Eunuco de Candaces, Réyna de Ethiopias porque Do?
toteo Obifpo de Tiro> ( que floreció en tiempos de Copftantinq
Magno )efcri ve > que él fufodichp Eunuco^ predicó en lá Arabia Fe^
iice» y en la Trapobana> el Evangelio de JefurChrifto. Dividefeefta
Ifla en nueve-Principados^ 6 Reynos> que fon Inaftpatan^ Triquín*-
male^ Batecalon^ Villafeni^ Tanaoaca» L.aula> Galle> y Colombo«En
medio della efti el Rey.nó de Cande> ceñido de montes por todas
^rtesque le hazen reparo>y muralla. El mas celebre es el de Co-i
lomboy por la bondad de la Canela que lleva> y por los Puertos que
tiene. Los lindes deftos Reynos fon las fuerzas, y el poder. Fueron
un tiempo los Chinos Tenores dcfta Ifla^ y d^xaron en ella una Icn^
i^üa llamada Cingala^ que fe habla también en el CofomandeL E>e«r
Ampararon defpues á ZeylaP) y la emprefade la India» á caufa de
ttn naufragio de ochenta Váxeles^ que perdieron en el E(l'recho> que
cfik entre lalfla^y ,elContinente> Heno devaxios^efcollos^y firtesj
jpK: no fe puede navegar fino por un Cañal> que fe llama Chelami»
'CoAibatido tras todo, efto de-poderofos vientos, y terribles tempeCi'
tádes. Aora la parte marítima, es de Moros, y en la Mediterránea»
\iven los naturales. Los Portuguefes tienen una fuetza en Colom*
bo^ cuyo Rey les contribuye cada año, ciento y veynte inil libras
de Canela, doze corderos, y feys Elefantes: peto aora a viendo fido
xlefpojado del Rcyno por un Moro, neceílWa.cle fu favor, aún pata
jpaflTar la vida. La Canela ( de quien avjelbós^ya faAbládo>'y dicho»
tquan efcogida^ es la defta Ifla ) escojccteade un árbol feonejaiite al
ILaurel, delgado> y no muy üxo^j/^. coge defia fuerte : qifc eortatl
ia corteza por altoj y baxoj de (m &udo i otro» y efto ec^o 4áftl«t
nh coftepot lo lafgO) quitan U corteza, y poniéndola ii Cccii al Sol
fe encanala, y tuerce de la fiícrte que fe ve : y por cfto no fe feca-J
árbol, antes bien biielvc íveftirfc de otra corteza para el año íigw
ente, y es mejor la Canela, que Te dcfcortcza cada aao, porque k
de dos, ó tres, es muy grueíTa, y menos buena. Entre la poftrcra pu%
taSeptentrionatdel Zeylan,yla tierra firme, falc por entre las agill
as la pequeña Isla Manar, con un fuerte de Portugucfes, hecho pañí
. aíTegurar la pefca de las Perlas, que ay por aquella flaya^ de ios ji
^aravay, llamada Pcfqueiia á caufa dcño.
MAR DE LA INDIA, MALDIVAS,
EN el Mac de la India no fe ven Islas de notable grandeza^ a^
que ay muchas pequeñasiy algunas no mas atexadasdel Comí
nente> de lo que tienen de ancho ciertos Rios, y bracos pequeños cfti
(Mar, que las dividen. Las. primeras que fe nos defcubren cu alta Mal
fon las Maldivas, termino que ( es nombre proprio de utu fola )&^
nificamil Islas, por fer tantas las que aqui Te cuentan en una hiter^.
A'arganfccomo una faxa, comenzando de lasfecas. y vaxios dePa-
doa, afta enfrente de Stinda. Los Portuguefes Tolo an reconocido
las que eflán entre la de Mámale, y las de Candn.y Adu^por erga>
cío de trecientas leguas. Las mayores, diítan unas de otras cifKét '
di<2,aftavcynte leguas: pero las peqticña$,( que fon muchasmas fin I
comparación )cafi fe tocan, y en algunas partes las antenas de Iqi |
'KavÍos,dan en los arboles, y azotan Tus ramos, y los mozos briofdi
aflicndofc de uno, faltan de una Isla i otra. Son llanas, y baxas.J,
fe cree que todas cftavan baxo el agua, y que facaton U cabeza Cohit
■ ella,qiiando el Mar inundó fobre el'Malabar. Eftkn faltas de muchai
' cofas, pcio todo lo fuple una planta, queticnen> y llaman PalmB
aunque muy diferentede lasde]udea,y África : porque no fololu
- excede ¿n grandeza, y belleza, pero, y aun, es de tanta atitidjd,^
' provecho, que foloclta ofrece materia para labrar, y guarnecer má*
chos Navios, y mercaduria para cargarlos. Su fruto es del lamano
de lacabeza de un hombrccon dos cortezas ; la primera tíencbi
fupctñcie Hfa, y esefpcffa,dcnfa.ycomoe(lopa,ó canamo,fchíU^
, tcJíe, y no ay cofa mejor para maromas de Navios, porque con d
' agua del Mai- fe renueva, y fe enfancha, y eftira como cuero. La
-ptri)CS dcüUiftanciamuyduia^y ctzia^yailí ücvc para tejas :pa^^
^ktaUcÁo, i pulpa, que tinw cierta goedatay y ^tñzcta^ \\k^A _
UDJíndraSjíicvcdcinaniariruy tcg^iad(H-y íialudfcft^y d^^OQsdíd
■«étlAreCprimído la Icdie» r« haze sjaéjnt ddlxry mSeniMK^
3ruoofcsmxde, y tierno,»tando con unñudóyy zajando (fel^tfitfeí^
^cnce el ramf^dtftilft os xugo, de <Ficconcícm» artlñciosTtf 6aM
jÑbicar^ vino^ y v jn^e. Las hojas firven du pápela psnn cficávir^ )|
.^ptóopaaveftir.
Finalmente la mifma plantada todo lo queesnecefrario parxha^
aer, y fabricar Navios, porque del tronco, y ramos, fe haacn arbole^
«ablasy y clavos dclas hojas vicjasjdcia primeracaTcara^efcogidiU
J^as maromas, y cacganfe los Navios del fruto> y del carbón que
llamadera fe haze. Allende de la palma rcrreftre, nace aquí otríí
«ipectc baxo ddagua, que haze el fruto mayor que la fuCodícHaiy.
Jaifcgandacortexa es mas eficaz contraveneno, q la piedra Bczuar.
Sin ello ay en aquel Mar ciertas cochas he[moffímas,y muy bellasi
ftrcíadas de muchos,y vatios colores,qae tas llevan k vender áPegu,
Siam, y Cambaya, donde firven de Moneda: y aún ctahen k vfizes
,dos, y tres mil quintales deilas a Portugal^ pafa Guinea, Benin,y
Congo, donde también pafTan por dinero- Ay otrosí importante
ixafego, de pcícado falado, y íecoy de ámbar blancoj jalde pardos
jF.ncgro,quefe pefca por aquel Mar en grandes pedazosjy fcdizeque
^tiodifeio, cscñicrcol de ciertas AveSjlIamadasporlosdeUtierta,
,,^&iiacangriparqut. Defpídefe por mercaduría de Ímportancia> pata
la China, donde veyntc onzas de ámbar, an valido mil, y qninien-^
-tos efcudos: aoranoes ya tenido en tanto, por la mucha cantidad
jque les an trahido los Pottugefcs, que lo facan de las Islas de Angof*
^» donde quando corren Levantes, fe toma rauchíínmo. HalUfó
.también en Cabo Verde, Puerto SantOiSetnbal, y Peniche; pcrono
mucho. Los moradores fon de pequeña etlatura. de color pardo, y.
ide complexión flaea; pero ingeniofos, aftutos, engañadores, v
jpuflan infinito dé echizerias, y encantos. Los Moros tienen i l.-
das lasque ellan mas cerca del Continente, y los naturales la trass
. y las menores eftan fugetas á las mayores. La principal, coi :-■
^ Aios dicho, es Maldiva, donde lefide un Rey ; y otro en i i
Al Poniente ide las Maldivas, ay una crquaH" de nt i \
,}sla$,quc fe llaman, de Don B.u¡z porfuinv '
Aaodo de las ^uc cAaa en alta mar \ dt^
aypiu
laqad
fn » E # r itT'f e / o Tf
~^ad deltas qué fe ven junto X cierra firme ( hechas las mas pb'r
'^r brazos de mar. )ytancccct de{la,quc á penas fe apartan del
tinentc; de queeftálleoa lacoftadeCochín. Aqui cita. Carava'
Rapelin, Vapin, Cambalan, Arraul, y el mifraoCochin j en Jaqi
aydos Ciudades que Ton Cochin el viejo, donde tiene el Rey lU
Corte, y viven losGentíleSiy Cochín el nuevo, que es Colonia de
ios Portugucfes, Siguenfe las Islas de Santa María, llamadas a/Ii pot
Un pedcon, que levantó allí Vafeo de Gama ; y derpucs las de An-
chediva-de las quales la principal e(la llena de bofques, abundofa
depefcado, copiofade aguas, y acomodada depradcrias. Aqui aCn
fentaron primero los Árabes, quando paflaron al Malabar i y lo mi&
inohízieron los Portuguefes, y aun edifícarou un Fuerce» que dcí^
pues por fu inutilidad, lo derribaron ellos mifmos. Los Turcos que- '
íiendo hazer la emprelTa del Decan, le valieron de una pequeña Is/a.
fuefta entre Caul, y Dabul, de las qualldades de Anchedíva, llama.^
da Danda. por un Pueblo que tiene enfrente. De Tizuarino , Isla,
iluftre por la tefidenciadel Virrey de Portugal, ya avenios hablado
.en otra pane i taqual tiene otras quatro Islas de lu Dominio, qoc
Xon Divar, Coran, Saircte,y Guiña, ¿alíete, íe divide de la tíeira
icón folos dos arroyos, y tendrá ochenta mil almaSjefparzidas en fo«
iienta, y leys Aldeas. Entre Goa, y Guiña fe paíTacaü elMarápicca->
SUto : y aíTi el Zabayo, que fenoteava entonces la Isla de Goa, mafi4
ido que los condenados á muerte por jufticia, fueQen para pallo de
losCaymanes, echados alli h fon de trompas, y de ftientcs, con lo
^ue multiplicaron de fuerre, que aun oy, fí bien ella ya emendado
cftc abufo, acuden, y ay muthiífimoí. Siguenfe Bombayn, Bazay
iTanaa, Pueblos de muy buenas comarcas, de donde facan los Pi
Xugucfes mas de cien mil efcudos de icnta.
C A M B A Y A.
1
EN el Mar de Cambaya, no ay Isla de cuenta fino Díu, con
del Continente con un Canal tan angolÍo>que fe paífa por
puente de piedra. La Ciudad cftáen vcynte, y cinco grados, con ua
buen puerto,y limpio, íinoes en la entrada,donde ay un baxio,y:
fe cierra acomodadamente con una cadena. Levanrafc ibbrecl l*i¿i
frto un importante fuerte de Portugucfes, priA'ado ya con dosccí-
jtiblcaaiTcdiosiCl tmg Ac Tmcos i
2) t 2 J S 7 S LJt S: ^
^tteylita, yocfao^ y ci otro SeGuzaratos potel año df mil» y qniq^
*fmos quarcnta, yfcys, y es coi^cazonmuyeItt^lado^poI cíVar ^fi
^SCavallcrodc Cambaya.y Ice (bñctr^e toda la navegación^ %i^,
Yegos de aquel Mar. A ocho leguas de Din cft^ fieteU hlJca Hut vs^
aína del Continente como ellaj de una legiiüE'<d^^cBÍ{u: de laqu^Jl
Ao me acordara hazer mcncion>fi el Rey Badur^lÉgMlnivierafre^
tendido ceñirla de muro, y reduzirla en fort3leza^|i^04;oECO«l
jiilo á Tus defiños Ñuño de Acuña , hazíendo {tcdazos > todo (a
'j^rctidio. En lo que fucedióun cafo dclqual fe puede colegir la^«n
reza de aquella gente j y es, que defpues de una jgrave pelea vienda>
le en aquella éfcaramuza un Soldado Guazarate apurado, y rcdaz|<^
"do al poftrer trance por un Portugués, que le unia la pica.cnJos pa-
chos; fin mas dilación femetió potla punta della» y ílegandoiuGÍr
ofamcnte fobreel enemigo, le dio un golpe moEtal> coa.que^fj%*
fon aniíbos juntamente muettos. . . .-j
SENO PERSIGO; i
LA primera es Ormuz, d«^que ya avernos hablado en otra pa|ú|'
yfín ella f&ven otras dos algo importantesj que fonQoeíflbb
^i»yBaacen. Queiflbroi, queeftá a tres leguas de Ormuz, ñeneca
. veynte de largo, ochopoblacionesi donde trasladó fu ^lla, y COOK
el Rey Mamud defpues de avecfe alzado corura los PortugueíbCl
:jpcro dexola, con las Capitulaciones de la paz, que fe le concediik,
Saaren, tiene una grande Ciudad, fin otras tcezientas poblacíonest;
«ñi en veynte grados, y medio, y ádozíentas millas de Ormuz. Bs
íde ayre mal Taño, principalmente de los pbftreí os de Setiembre^
311^ Febrero í y ofende no folo ^ Los forafteros> fino, y también á Icfii
mefínos naturales, y zSá. por aquel tiempo, paffan i la marina opi^
iefta de la Arabia, ( enfrente de la qual eftá) en particular la geste
Koblc. La riqueza deftalsta confifte en laatxindancia de los frutos»
f infinitiilimos dátiles» que lleva, y de tantas fuerte?^ que es cofa
maravilloíaiy aífi fe faca una increíble cantidad para las tierras con-
yczinas, Ayfin cfto, pcfca de Perlas, que fi bien las ay en muchas
partesdefie Golfo, con todo las de Baaren hazennoioria ventaja i
Us demás, en qaantidad', y calidad. Las otras Islas fon de poca
¡cuenta , Fulor , Coyat ^ Cicorj Lar, OicoUr, Mulugan, Qucllimi, y^
í^iH ■ .:-■.;."--.-- :. . .
DpÚ» V E S C R r f c t o it ^M
W COSTA DE ARABIA: •
El Cabo ík Roíalgate afta las puertas del Mar Roxo , no ¿^
dcfcubre Isla memorable, y de cuenta. Hallanfe Mazira^yUj
fi'es de Curiaixmria, donde ay dos poblaciones. En Curtamuiia út>
^dió Vicente Sodre, por no querer creer i los naturales, que I*
^confeiavanmudafTe pucflo, por huir latempellad; queamenazavj
iMas abaxo eftin las pequeñas Islas de GanacaJn, que otros lia
JCananemcj, faltas d« agua: y masabaxo Arzina.
MAR ROXO.
,qu«T
y A Mbas tiberas delMarRoxo,cí\an cali por todo fctnbradasi
^r¿\. pequeñas Islas, ó por mejor dezit EícoÜos, tan crpeffos,qiJa
lAa/cnpcIigrofiíTiraa la navegación. Las no lan indignas de mcmo-
yia fon las íiguiences. Bebelmandel^csuna IsÜca defpoblada pucOa
iCn la boca del Mar Roxo,y en doze grados; boxa dos leguas» y dií-
. ta de la una parte, y otra del Continente, efpacio de tres millas : y
•endfá cexca de vcynte paíTos de alto. Tolomeo la llama Isla 4fi
jDiodoro. Lccfe que aquiíe ccrravaclMar B.oxo,con dos cadín^s
^jd< hierro. Camaraii, eftá en quinze grados, y difta de la cofta dj
íArabia ocho millas: donde fe ven grandes ruinas deediñcíosantí»
¿;^os. Tiene un razonablepuerto, abunda de aguas, fal.y ganado v^
, «uno. En la otra parte ctlá Dalaccia, en quinze grados, y mt'dio coa
.ítreynta millas decircuitu, que cafi todas entrañen fu longitud, in-
'ígncporfu pefca de Terlas, de que es también, fu vezinaMua^nv
;fioco fértil. Sigucfe Mazua á un tiro de arco del Continente, le mc^
^nte i media luna, y emte ella, y tierra firme, ay unfamoloPucc-
' -toí las cafas principales de los Árabes fon de piedra, y cal, y ^^sotjcjtf
. ade Capia, cubierta de paja. Suaqucn eftá euuna Laguna>que haze tX
r-^mar mctiendofe por tierra, con un bien feguro poettc, es Isla pe-
,-»queña, y cafi toda ocupada de la Ciudad, que es de harto buenos
edificios; dondcrefideclBaxidcla Abbaffia porel Turco.
- FVERA DEL ESTRECHO. SOCOTERA.
*Q Alicndo del Eftrecho, no fe ve isla digna de memoria fino So-
itO cotcra i la qual tiene fefenta millas de largo, y veyme y cinco
«le ancho. Divídela cali por medio una cordillera de montes 4c ^.
pcrcia, a
T) W i jf S t i i > J; ':^i
pereza, y altit\i(l notable; y cftk lugecai tcrnbilMGlll««vjentos,qiw
^Ja diffecaiiporcstttcffiOjyaíri por cAo, como fot la'eb/peza de fus
*e«¡oos, padece falta de provifiotits, porque ni llevátrigo,n$áft<S,
bi vinOjiii artel En las valles,y lugares abriigadosprodutcalgukoá.
fo, dátiles, y otros frutos, y no faltan paftos{>ata dgtnide. Es tte.
'queiKalda de los Mercaderes, por el VctmeUonj fiiagrtid« Di<agé] y
-AI«ie>óAiibarefcogidiinni<>,quelleva. Sotiefte pMi«ií algastf.
' tos FUttti^efeS ft valeh de otdihario de dos éCtñiit, qM ^<>h
-Coko^ y Benin i tuvo anees aquí el Rey de Farraeo, un Ctftíllo «Ab
^refidiOj el qual fae prefo por los Pcrrcuguefes, y dcfpeíí deiadto
foríndignodel tiiftelilío. Los naturales, (que fon de color 6i£n^eij<o
«¡lato, ó mulato, y de biKtuí difpolicion ) fon ChTÍftiaikM, y ti«M(i
^r Féque JanTboffias padeció aquí Haufragio, yqMdefA ^
■&CÓ del vaxel , fabricb un l'eiapto abtiqoilSm'o de tMs"A««MM>
•como oy fe «, divididas totrc ñ con rres «utos, y «ttas'Míltas ^.
-«tras, Qaanfo Vio teftáure^ moráu en cuevas, ó barracas- de rttflMk
'-de arboles, particularmente lexos del Man viften jiáñcá ^Bltt^>
'<b filies dé animales, pelean con hondas, f cOíi efpiáas de foto Uiét-;
^ ttiál potidoi en Ib que fon, noOiíbnosdieftras'lasniAgei'es^ttélds
'^oiíitttes. Son dados fummaBiéate k M^ii , y ei^üMces s S iíitA
ion eftó coas iACteibles.
No tieneil ufo, ni trato alguno 'd¿ navegación^ lii tte tatübidi&i
-tiencnfe en opinión de gente la m» ihiftre del aüi/efíai y ttWi
itodo no faben que foii letras, que he querido deztréffo, pan^^<fc
'ctados á ellas, no prefuman demafíadode fu falMr.
A Tramotttana de SocoterA} fe ven dos Isticas, tlámádjfs Las dtff
. IteronaltáS; cttyo^ vezinosfonde color moreno, viven fin Ley, y fin
coftrtaracion de otra genre alguna : ay Marfil, Ámbar, gris, fangrc
tíe Drago, AIoe,piedñs pTectoía^ Hacinadas Nizolios. Ayaqui otras
. Hói Ishs, que'diflafi tiíéynra millas la una de la otra, y cinco óe So-
icotera, y llailianfela una dfe los Hombres, y I-a otra de las Mugeres;
porque en aquella viven folos eílos, y en ella tanfolamente ellas :
viíiranfe alguna vez los unos ií los otros, pero nadie puede morar
TOas de tres mcfes en la Isla ageria, por fer la calidad del ayre coii^
*áiaíluiio,y otro foiQícof* (i verdadera, fingiilar.
ib4 SENQ
T
, jíí 9 isp X rpc r o V
SENO BARBÁRICO: }'
Díl Cabo de Guardafu, afta el de Buena Efpetanza, fe ven mo;
chas Islasi patte efparzidas en unas paites, y otras, y patee cafi
jtontiguasála Tictra firme. De lasque fe ven por alta Mar> la mayor
fiarte fon defpobladas, como es la de Don García i los tres, y los fíete
Hermanos, las Rocas, Pires, San Brandano, lasque hallo Mafcatc-'
tía, San Fcancifco, Santa Apolonia, de Juan de Lisboa» deCofmo^l
ledo ; y entre San Lorenzo, y el Continente, las de Natal > las de Co-^l
<ilpaco, que fon tres ; la Alyoa, del EfpititU'Santo, y SanChciftovaU I
,9Pero cntrelasqueia vezindadde la Tierra firme k mas ennoblccUil
.^o, engrandecido, y echo mas comunicables} la primera de alguna'
lioníídcraeion, es Mombaza, enquatrogradosAuftrales, hecha pot
|Uiaangoftacnccnada,,que la divide de la África íboxadoze millas*
y^ tapuerta del ElUnque,cftáaftentadafobreuncolladola Ciudad*
ijCditicada k lo Arábigo, arto bien. Algo mas apartadas del Contt-
._nentc fe figucn, Pemba, Zanzíbar, y Monfia, pobladas de Negros ; |
,1a mayor es el Zanzíbar, cuyo Príncipe fe intitula Rey i eftá en fcys
jgtados Auñrales, á diez leguas de Tierra fíeme. Pero la Kcyna de
^odas es Quiloa, poblada como las demás de Motos, pequeños do
cuerpo, y de animo vil: abunda enatros,mijo, ganados, palmitos,
limones, naranjas, cañamieles, peronofabcn hazer azúcar. La Ciu-t
dad eftá fobrc la lengua del agua enfrente del Continente, con edí-
ficioG por la mayor parte de cantería, llena de jardines, y con las
Calles angoftas; cofa que la ufan los Atabes, parapoderfe defender*
^ün defpues de averies el enemigo entrado. Fue un tiempo Señora
■le toda la ceña, y de las IHas convezínas, y eÜk k cien leguas do
-Mozambique Fuera del puerto fe ve Mifa, y á tres millas Songo, y
.Canga^ pobladas de Motos. Síguenfe las Iflas Fcuítradas, llamadas
aiCpoiclcxemplar cañigoccho cnun iMloto, que quería faitear k
iVafcodcGama. Mozambiqüe.fue llamada Ptaíliai poi los Antíguoss
< de quien avcmos tratado en otra parte : A quatro millas, fe dcC~
«j^ibrenlas de San Jorge deticrtasiy defpues la de Angofla,pobla.-
.da de Moros: las quales tienen algunas proviíiones, y corriendo Le-
Vantesi fe coge en ellas mucho ámbar gris. Cícnio , y cin-
^enta millas kxos del Cabo de las Corrientes, cQá la Illa de las
a acas* con fa CaftiJlO} y ti ene miHtocau aguas. De Ias lilas ilanas.
90 Knemos \ic7\t.Li de la Ctuz,ri:11aniaf>or otro nombre, de Uit
Kuence» la qual foc el teimino de la navegación de BaitolomeOia^
'^ . SAN LORENZa
JTjStacstUBa de lis qaasUufttcs delunivctfo: en el inedia íéví"
JP' acercando (<omo bazicndouncodo)á la Tierra firme, y lc<.
^ega^ ciento, y CeCenta millas; los eflremos eftan muy atexadoS
d^ta, en parcículai el de Levante, que el de Poniente íolo difta dcH
sicntas^y quarenta. Sulon^itud es de mil, y dozientas millas,y 1%'
latitud de quatro áent^. y t>chcnta: de fuerte que es mucho mayoK.
3 ne Italia. MoelU muy cultivada, pero con todo cfto lleva abuivl
ancia de legumbres, arroz, beatas, limonesj naranjas , canas' de*
azucar>y algodonfyíin eftounfcutomuy femcjante al clavo de Oi^'
itiSíe., y algún Gengibre ; animales domeñicos> y fieros, y entre otros
Camellos, y Girafasjcera, miel> ámbar, plata, arambre, y azófar,;
I^s naturales fon Idolatras, de color negro^ cabellos -crefpos, y de
coftumbres muy femejantes i los Gafros.
Andandefnu(.los, y ufan, iiaftas toíladas en la guerrai armadas
de hucíTos de animales, viven en Aldeas, efparzidas por entre los
bofques. En las caitas miíTivasde los Padres déla Compañia, é ley-
do, que en cierta parte defta Isla ay gente blanca, y quefcgun ellof
dizen, dccicnden de los Chinos.' en lo que fe puede echar de vei
la grandeza de fu navegación, y de fu Imperio. Los Portuguefes,
navegando temprano paia la India, paíTan entre cfta Isla, y Tierra
firme > peto fi ya es entrado el Invierno> pafTan ( fegun ellos dizcn)
fuera de la Isla. En eñas dos navegaciones, an hallado, y hallan
oi;dinar¡3mentc>y de continuo, vatias Islas aunque de poca cuentaj^
délas qoales en parte avernos ya hecho mención atriba. Entre otras»
cafi delante Mozambique, cftáLanganeen una playa. Isla razona^ '
ble, con un caudalofiílimo Rio, poblada de Moros. Las poftrcraí
tazia Poniente fon las que los Portuguefes llaman Romeiros, ~ -
i.f. OCÉANO ETYOPICO.
EStoy muy perfuadido,que efteMardevefer profundíífimOjpoiU''
que tiene menos Islasquelos antecedentcs,y auneífaspeque^í^
gas. Ía. primcia, «juc paCjido el Cabo de Buena £^eranza ík halla^' K
j>+ ÚESÓRlFCtON
«s la de Cíoníafó AIvarcz,puefta en trcynta grados, ¡r nwdí&t y'c
fucs ddJa ladeTriílaii de Ácima, aparrada mi), y quinientas mi'
del Caboj y rreynta, y ocho grados de la EquÍnoL:c¡a!, y de cerca
de cinqucnta leguas de circuitu, ( es de figura redonda ) llena de
■Avcs,y en particular Cuervos marinos, ala qual cercan otras qui-
tro pequeñas. Los marineros eftánmuy pcrfuadidos, que en fu dií-
túOcQ rcynan perpetuas borrafcas. Cerca del Continente fe ven 1
iccas> y los Farillones, y otras pocas, de ninguna conGdcraei<Mk
SANTA ELENA.
Slgucfe la Isla de Santa Elena, ( hallada por Juan de la Nueva)
en un íitio tan oportuno, y acomodado para los que defdc la
India buelven á Portugal > que no parece la pufo Dios fino para fc^
(Vicio de aquella navegación, y reparo de los navegantes. Boxa nue-
-^c millas, con un ayre petfe£tiífimo que poffecjy arroyos de efco-
gidiínmas aguas. £1 terreno es como ceniza, de color algo rubio:
dcfazefc con los pies como la arena, y unhóbre bafta para derribar
qiraiqniera árbol. Fucdederta^y aoraviven en ella fotos dos> 6 qua-
iro Portugiiefes i porque el Rey quiere que las Flotas fe íiivandc fas
frutos, y tomen en ella fu refreíco> fin ninguna cofta > y alli en lle-
gando, plantan ó fíembran algo,, y luego en un momento caí! crece,
y fazonui y en cayendo la femilla en tierra, multiplica fin mas cul-
tivarla. Aybofqucs deEvano,y también de Cedros, cantidad gran-
idiflimadc limones,dc naranjos.y detodasfrurasjpuercos.galÜnas,
y otros fcmcjantes animales, traydos alia de nucftra Europa, ó de
otras partes. A la ydade Portugal i la India, es dificil hallarla! peto
ita buelta parece que fale al camino á aquellos triñcs.para regalar'-
los en breves dias de íus enfermedades, y dcfcomodidades, y caav
fancioi donde fe entretienen en cazas de animales, aves,y pcfcados»
.y fe proveen de agua, leña, refrcfcos, y de todo lo ncccffario. A fa
ronicntc, fe defcubren por entre las olas, como mojones para Im
Clarineros, laslslasde Miñaves, de Santa Maria, y de la Trinidadí
y mas arriba la de !a Afccnfion, defcobicrta por Triftan de Acuñai
á la que bolviade la India el año de mil y quinientos y ocho (doo-
^eay infinidad de avcsgrucíTas como anóiiones ) rodas dcüecus.
SANTO THOMAl '^
AQeiQiaifmo^ kh T>«fa firme, fc defcutffc la lila Lpapiia, 4^
qifc yí ovemos hablado en otra parte: y cafi enftented^i Ci-i
bo 4c libo GoftMlcs, 1» de N^bon, pequeña, pcdregof?., y defpoí
bIada,pero con pefquerasimportanteSj donde acuden losdela do
SantoThomas. Efta.escafi redonda,confefenta millas dediametroi
de la quai( poc eftardÍtefl:araentcbaxode la Equinoccial, y que üi
Orizonte palTa por los dos Polos)rera bien tratemos algo de efpacioi
para que fe entiendan lasqualidades délas tierras que eftan pueñas
en feme)antefít¡o.Quandoladercubrieton,eftavatodaecha unbof-i
que de arboles de fa provee hados, con los ramos bueltoshazia arrir
ba. Su ayrc es arto caliente; pot Marzo, y Setiembre, llueve muchjf»
/imo; y en los otros mefes, cae un grueíTo roció. Tiene en medio ua
monte perpetuamente cubiertodenicbJa, y humedece de tal fueiie
jas felvasde queefta vcftido,que del agua que fe dcílila) y efcorre,
fe riegan los campos de cañas de azúcar. Quanto el Sol eftímas per-
pe ndicularmemc fobre las Idas, tanío el ayre efti mas nublofoj y
óbfcuro; y al contrario, quando aquel anda mas kxos della, efla eflc
masfereiio,y claro. En los mefes de Dezíembre, Enero, y Febrero>
Jos de Europa que viven en ella, a penas fe pueden menear de lafTos^
y quebrados ; y en todo el tcfto del año, paiece que cada ocfeo, i>
.diez dias, padecen un paroxifmo de calor. 6 frió, que les paíTa e^i
dos horas j y an mcnefter fangraríe por lo metios tjcs vezcs cada,
.año; ypocospaOandelosfinquenta de vida.-pejrolos'Negros, patía9
de ciento. Los que llegan de nuevo, fon aíTalcados luego de un»
icaientura,quefucle durarlos veynte dias confumo peligro. Al Can"
grar, nofctiene cuenta con onzas. Ningún ptro viento fe fieme, li-
no Xaloqucj Mediodía, y Lebeche; y aun eílos hazen alto, por Dc-
ziembre, Enero, y Febrero, que por eflb fon mefes caloroíiflímos :
pero foplannotablcmenie en junio, Julio, y Agolto.Ay infinito mal
/ranees, bubas, y farna. £Í terreno es de color entre amarillo, y r^
jto, tenace como arzila, y poi el rocío, que le cae cada noche, blaa-
do como cera, yde increíble feítilidÁd. Tipne un puctto, con .um
Ciudad de mas de fiete cientos fuegos, llamada Pívoafan, Colonia
de Portugucfes>( que halláronla lÜadel tododcfierta, ) favorecida
de un pequeño rio de excelfme agua. Los Ne¿;9S3 que ^i;^p acd'
^^6 '3 E S J^ n I P ^ i Ó "^ '
para culttvaMos Azucares, que fccán Tctenta» y al ícrvício <c[Q.c^ft|
nno, dozientos, ó trezíentos Negros, que k vezes con no poco da^^
jfle losPorruguefes fe tcbcUnj comen mahiz, yhazen no poca ca*
encade larayzdet Iñime, que en e! Nuevo Mundo, llaman Batata,
íl trigo nunca grana fino que fe refuelve todo en hietba. Hazen vino
ide palma. Las Vides no au provado bien, fino es alguna por las ca-
ifas, tratada con grande cuydado : y aun en cftas el un gajo de uva»
jtfti maduro, el otto verde, y ottocnflociy vienen dos vczcsel añoi
^omo también los higosicalabazas las ay todo el a5o,y melones poj
Junio, Julio, y Agofto. Ningún árbol que lleve fruto con huetlb> I
torovado bien. Ay por toda la Isla ciertos cangrejos como los d^
pMar; los Papagayos fon pardos i y ay una infinidad de aves de mu»
|chas Cucttes ; y grandlfiimas Ballenas en el Mar, particularmente ha«
',\xx Tierra firme. La principal riqueza defta Isla, concifte en ios
'■ azucares, de que fe haze una copia ineftlmablc ■■ las cañas dellos fe
plantan, y cortan, en qualquier tiempo, y fazonan en cinco mefes :
Bero el azúcar, ácaufade la humedad del ayre, ni Tale duro, ni blan-
^o, fino algo roxo. £1 diezmo, que pertenece al Hey, fubc á doze>
^ catorzcmil arrobas, y cada arroba es de trcynta.y una libra. $oli-
Bn cargar quareota naves del, pero de poco tiempo i efta parte, cicc-
Jtosguzanos, que roen larayz de las cañas, ( 6 como otros quieren,
fiormigas blancas, ó topos ) lo an cafi deftruydo todo. Dan k los»
Queréoslas cañas cfquilmadas, conque engordan muchifiimo, y es
Sil carne fabrofa á maravilla. Los Mercaderes de Europa, por facar
zucar della, la traen harina, v¡no, armas, azeytc, quefo, corambre,
ítidrio, y ciertas conchas, las que corren alli por moneda, y en 1;
tierras convezinas. Del ayuntamiento de Negros, y Blancos^ na<
^05 hijos loros, ó de color pardo.
• LAS DEL PRINCIPE, Y FERNANDO P0..1
ilr A Isla del Principe, que dífta de Santo Thomas hazia Tramíí
'S.I-* tana>cicnro>y vcynte millas, es pequeña, peto buena > y p
euo, harto bien cultivada. La renta della, que por la mayor parre
concille en azúcar, fe folia dar al PtiiKipe de Portugal i y dedo to-
jnó el nombre. La de Fernando Po, no tiene cofa notable fino un
pequeño Lago, donde defaguan muchas fuentes de agua dulce, que
4o hazen ameniifiai.D : i ca cf efto ic le ñguió tal á fu dcícubrído
V "" qui
t^Xí llanta Humofa. Al Poniente deOabcRiSanMalIieoijriiriM
idelante, Santa Ctuz> y pafladala Equinoccial. San Pablo,y tambieii
la Concepción, defcubicita ppr Pedio Alvucz Cabral, él afijó d|
nitquinicnto^ 7 uno.
BRASIL.
CErcadelBrafil, fcdefcubrcn algunas Islas, aímqué pequenasíW '
mas celebre es Santa Catharina,en el Golfo de Patos. Pondre-
mos también entre eftas, la Afccnfion, la Trinidad i y mas hazia Le4
^ante, las de Martin Vazo, y las de Santa María de Agofto, y Sai^
Alexo i donde faltan muchas vezes los Inglefes, y Francefcs, como
también en Santa Catharína : y paflado el Cabo deSan Aguftinj It
de Fernando de Loroña. Todas las defte Mar, puefto entre el Braíil»
y la Ethiopia, cílavan defpobladas, y aun oy lo fon por la mayor par-^
Tejcon que fe echa de ver la barbaría, y torpeza délos que moran
por aquel paragc. Porque aviédo Dios hecho Señor al Hombre de 1»'
Tierra, y delMar, y detodo efte Mundo inferior; aquellos dan ma-{
yores mueflris de ingenio, y juyzio, que fabcn mejor valerfc de lo'
que fu Divina Magellad les á dado. De la tierra, todos mueftran que
le fon Señores j quien mas, quien menos, fegun que con mayor, 6^
«lenor attc^y diligencia, la fiembranjyplantanjófacanel fulicnro,^'
y veílido, y otras comodidades, y entretenimientos. Pero no ay gen»*
te que mas fe firva de la Mar, ni de los vientos, que los Efpañolcs, y
íortuguefes; y defpucsdclla los de Olanda, y Zelanda, y losIngÍc4
fes; ( hablo de los que el Océano baña, ) pero los Ethiopes, CafreSf'
Jalofes, y univerfalmente todos los Negros, an dado mucftras dé
«orto Ingenio, por la ignorancia de la navegación. Pues es cierto,
que ni an alcanzado noticia de muchas Islas muy cercanas de fus
coftasde Mar, como fon hs deNabon,SantoThomasj lasdclPtiit;
cipe, Cabo Verde, de la Madera, y otras. La gente del Nuevo Mutw
do, fi bien no mucho, pero an navegado mas que los Ethiopesi coí
lEo fe ve en las infinitas Islas, que an conocido, y poblado, la Eí^
yañola, Jamayca, y Cuba . Pero entre todas las Naciones nuevamcn-
cc defcubiertas, los mas barbaros, beftiales, mas ignorantes, é inex-
pertos de navegación, merecen Cer tenidos, los que viven Tobrc el
pceano, que fe clticade entre el fiíaül, y la África.
«^ ' ''■'..•.. í.;>rr;. ., -.-,..;■;•■:., .J-jr-.^ji ¡ ü*.^ ,, --.
»-2 S Cti t e r o 38" ■
CABO VERDE. 1
fUnto aICabo,eftánI.isBarbacenis, que fon ficte.vcíKdis de «r«
boles fiemprc verdes; llenas de Avesincogaitasinofotro8,y ocwfc
fíodo cfto dcrpobladas. Pero las que fe llaman de Cabo Verde, fea
t nucve^y yazeu entre Cabo Verde>yCabo Blanco, Fueron halladas
or Antoniode NoUi, Genoves, y fecomcnzanroni potilarel año
c mil quatrocÍcn.cos,y qutrcta, aunque folo San-T¡ago,y el Fuegos
j)n pobladas. La ptiocipaJ, es San-Tiaso,( larga fctcnta millas )doii4
Eíljie tienen Jos Portugucr¿s una Colonia, que fe llama ELiber» grat
1 un Rio que la baña, y un puerto feguto; cíti la población
r j^e dos montes, y tendrá, quinientos fuegos. El BJo ( que nace i
"pguas de la Ciudad, )tiene ambos margenes vertidos de cidros,
|ftn)os, y otras varias plantas, entre las quales pjrueva muy bicn-^
^Imadela India, cfto es, laque hazenuezes.Nucítra hortaliza
jue propagnebien, es mcnefttr, que cada año fe renueve la fem'il
r^ahida de ECpaña. La Isla es univerfatmcnie afpcra, y moncuol
icco los valles fon amenillimos,yllenos degentcyfcíicmbia
l%ie arrozen ellas.y panizo que fazona en quarenta días, ( et
> {ttwva,)y algodón, cuy o paño fcdcfpidepor lacoftade Afc
lIlTrUs cabras ( como en las otras Islas vezinas ) paren, tres , 6
■Jarías, cadaquatro mefcs. Quando el Solpada^ Cancro, llueve
P4e continuo. AlPouicnte de San-Tiago ertin la del Fucgo,y la j
f |lía> de poca importancia, ( aunque en tadel Fu^go, ay alguna pobUJ
[ (íion, ) y i la Tramonrana, las de Mayo, donde ay una laguna de
I li^guasde ancho, y de largo, llena de raI;cora ordinaria í todas el
L^as< Peto mas que ^ todas. ^ una que chilena deflas fallnas,
Etaor erto Ce llama dela5al.laqtial ca lo rcQantc-cs erteril, ni Ui
ifino algunas cabras moiueCas. Bnenavirta, tiene el nombre tan
I ¡í^tio k fus qualídfldes,quc es defagtacíada, y íin rañro de bel)
L ¡ail^Mna. De hsotras> no fe co& digna de fec advertida. M. Pomi
B4«:M>tt- Vetdc, cíU la Isla de la Palma.
A R G U I N.
las I
PAítada el Cabo de las Garzas, fe ven en un fcno retirado,
quenas Islas de Arguin, defcubiertas el ano de 1443, Uami
' j|ilij por la princif ai - - —
■1^
pi d fi^y de Portugal un fuerte^ para d trasegó de aqnelhs comam
is. Son fey s» b fietc codas pequeñas» pobladas de los Azanegos^ que
iven de percado( del quál acude infinito en aquel fcnp) y navegas
1 ciertos barcos^ que ellos llaman AlmadiaSt Lo$ nombres de laü
\nsi que an Ueigado á nii aocida^ ion la de las Garzas^ Nar^ Tidu^
-Adq|;et«
CANARIAS.
^"^J^'natiás fé tlaman oy las Islas IFortunadas^ las qoales an fido Ittk
^ cognitas defde la cayda del Imperio Romano > afta que «iift
lave inglefa) ó Francefa, (fea Vbl que fiíere ) arrojadii de la fot tum^
\IBm6 { con la nueva ^edtó deUa ) á^Jnaadc Betancóx^^CavalIer^-
Muce^rpuafuempreía^iél año.d»i40$. elqu^ !cottofepu£a etf
sden, y tii»)la gente en£%ttfia^ la empcefafue cafi Eíj^&olasfj
viendo el Benincor> conquiftado Lanzatoté» Faene ventura, y 4¿:
Bicirb; feguió defpues el defcobirifniento, Don Fernando de Caftr^
ibx orden del Infante, embíado con Una buena Arpiada el año 4fcí
■llquatro cientos quarentaj y ^latco^Entre todas Con dozefauA^:
pt los Anfigués íoio hazen naeocióíb y 4ttéJaporia d€sreys)efto e^-
ii fttfodichás» y la gran Canaria, Pfahha^GoiiBieiía,. Sama CkrrajW
Élo9L6b0$,lk Rocas lá Graciola» la Akgranza^y el Infierno, Atal^;
tín univerfálflúnte de órdio,y ce vada> azúcar, mipl, cabras» qaeftM^
ueros, y ot^celb, hierba bueña pora teñif paños, de .taltal áy ttíi\
tercio de alguha importancia : y entre bi rotsanifliaict^ty tsuMéi^
Simfeltos. Lós natarales defcubreábbniffihia dc^bftcíoii,.y ubtiibRí
g3tdad: pero antes que fiíeflfen defcubiertofei «ran fau outeriál^l^
:«otpes, que ni aun alcanza van ufó del fuego. Oreyan^ «A tá Gm^-
MÜ del Mundo^'4:a(U^adoc de xeós>y^ ñmunerador de búeno!^^ y (^,
áb Ibló concorda van todos, oorqúe kn 3o denr^ eniu ái&OMUiti
hnos. ^^ tcnián hrerro^ pero u fo podiaá aicainaMr eftimavanlóiÉl^
áó par^ fu fervfció. No hazian o^ del cto^ AsplM^ i diiácndtf Atifi^
én locura tener en algo lo que nofirvfc ^f a atj^n. jflftAimentO jb&4m
anico. Peleavan con piedrafs^ y palos; rapayaníe hií btrMíc<tt^«itf^
as piedras, como de pedernal { lis mádre^ no ptfítzyzñúirtíi {(eché
i ios hijos, y^afll los ¿ntregavaa k las cabras. QáftaMn^'BMtíib.f ^
"éa oy )dé cierjco báytci.que fe ufa también en £í|dB%y %ititt )tti4
(t^quepor ayct t;^4o«t<4<Ád^^ iUoa CáouiAk tSjb-a
tratt
if.-3*
*■,
400 T)^sSS?7^7 0l9
tra:n los Canarios, paxaros tan cílimaios por fu canto. La qüM
dclUs Islas, es la gran C anaria, que boxa noventa millas, y ccnd»
como nueve mil vezinos. Tenerife, no esran grandc;y ay opinioí
q es la mas alta Isla de! Mundo, por un monte, que tiene figón'
caíi de diamante, de quinzc leguas de lubida, fegun dizcn; elqatf
iedefcubre demasdefefenra-El Hierro>ni tiene fuenie,nipDzo,pcni
cierta niebla, que cubre un árbol, la provee admirablemente de
aguai diftüando tanto humor, quanto es mcnefter para los Hombres,
y bcftias. EíU niebla comienza i affentarfe una, ó dos horas antci
que faiga el Sol, y Te deshaze en agua, ottas tantas horas defpues dó
lalido; yerta agua fe recoge en cierta pila, echa al pie del árbol. Ls
pPalma, es pequeña, pero hcrmofa, y rica de azúcar, vino, carne, f
[uefos i por lo que las naves, que paíTan de Efpaña al Perü, y al Bra.i
1, fe proveen ordinariamente en cUade refrefco. Eft^de Liiboit
i mil millas de Mar fugeto i» grandes borrafcas, particularmcate de
'^acftrales. Dellas Islas, el Lanzarote, Hierro, y la Gomera>CoadQ
f atticulatcs; y las otras de la Corona.
MADERA. PUERTO SANTO.
LA Madera es la Reyna de las Islas del Océano Atlántico : y ]Ui
mafe aííí, porque quando lahallaron,( que fue el año de 14x9.)
era toda un bofquc cCpelfo ; y aífi por defcnbofcarla, y reduzirU \
cultura, la pegaron fuego, que duró fictc; años con lo que Ce hizo laa
fértil, que los fembradosdavanfefcntaporunoí y huvo tiempo, ca
que el quinto del azúcar llegó k fefenta mil arrobas.y una arroba Coa
,veynre y cinco libras de diez, y feys onzas: pero aora ya no es de U
nielad tanto. Boxa, ciento y fefenta millas, dividida en quatro zó^
jnaccas, efto es Comerico, Santa Cruz, Funical, y Cámara de Lobd«
abunda de aguas, y allende de las fuentes, ay ocho pequeños Rioi,
que la tienen como un ¡ardin. Produze todas las cofas en tanca per-
fección, quefcgun refiere el Cadamofto, todo loque en ella Ccciy
Be, es oro. Lleva infinidad de frutos, vinosefcogidil!ímos,yanicj«
n fcgundo. Ay una grande multitud de cedros de que fe hazenca-
xas.y varios labores muy eftimados; y para acerrarlos, fe ven mo-
chos ingenios, fobre aquellos B^ios : tiene falta tte azeytc, y trigo.
El Funic es fu Metrópoli, donde tiene el Arzobifpo fu Silla con ocho
Cc^uaíénñ millas de la M,adera,cfti Puerto Santojsla qae fbe hallada
^ -el aóodc mil y quatro cientos vcymc y ocho. Tiene quinze millas
- de circuitUjcica de bueyes, javaÜes, y tníeli y lleva itigo para fu (\iC-
t tentó. Ay um fruía fcmcjantc á la cereza) pero de color amaril[o>
? cuyo arboljíijadoen el tronco, cfcupe el añofiguicntc una goma, q
t fe llama faiígre de Drago. Los conejos multiplicaron de cal fuerte
cnclU Isla, quando al principio la comenzaron los Portugucfes á,
■ poblar dellos con una coneja preñada irahida de Portugal^ que caíi
reduxeron los moradores a defefperacion de pdcr reparar la ruina,
y remediar el daño, que tanta infinidad dellos hazian y aún oy
wna Islica contigua i la de Puerto Santo, no ay Gao conejos.
TERCERAS.
EStas Islas, que no á mucho eran de poco nombre, fe an echó
famofaspor la obílinacion diabólica de losvezinosde algunas
dellas, contra el Rey Católico, á caufa de fu legitima fucccllíon en
la Corona de Portugal, fueron dcfcubicrtas por ciertos Mcrcadcresi
, que venian de Ftandcs á Lisboa ; y fe comenzaron a poblar el año de
inil y quatro cientos quarcnra y nueve. DeCpucsanlidomuy eftima-
'4las con la navegación de la India, y del Nuevo Mundo ; porque las
Lfloras, que vienen de alli áEfpañaj no pueden dexar de reconocct-
'.las. SonfíetCj y la mayor dellas es San Miguel; aunque la Tercera es
de mayor importancia. Porque San Migucl> con figura larga, fetíf-
'liende de Levante h Poniente mas de quarenta millas, con dozedc
"íncho, y caíI ciento de circuí tu; es fértil de granos, y arto bien po-
"bUda, particularmente hazia Mediodía, donde entre otras pobla-
'ciones, efti Víllafranca, Pueblo de q'iinientas cafas; y Punta dclga-
■'da. de ocho cicutas. La Tercera, boxa diez y fietc leguas, y eflá en
■fieynta y nueve grados :efticndc(cde fuerce de Orienten OccideH-
,le,quc fu longitud nopalTa dcdozc mürasiesafpera, y fragofa,pc-
^fo con todo eQo bien poblada, particularmente en la parte Mcrí-
ndional. Aqui es la Ciudad de Angra, affcntada en un pequeño feno,
rton un puerto no muy grande, y fugcto al Mediodía : y tiene un
^artillo comenzado por el Rey Don Scbaftian, y acabado deípucs
Jporel Rey Católico Don Felipe II. Abunda liepuftel de tintores, or-
1
ializaSj frutos, paftos.y ganados : como fe puede echar de ver t-n cílo,
^ue Cipriano de f igarcdo, con quatro cientos bueyes, que fe pn Cijij
"4
I
^'^^^^ma^mamm
40S ff E S C R f P c r 6 ^ •
delante, desbarató las efquadras de Pedro Baldes; y derpues con o^
bueyes, intentaron romper el Exercito de Don Alvaro Bazan, Mai<
qucs de Santa Cruz. La Faya, tiene el tercer lugar quanto á laspobU:
tionfs, y de cJrcuUu doze leguas: la Graciofa, quatrojSan Jorge,
Veynte y dos; Flores, quinze i el Cuervo, tteS; y Santa MarJa, do-
ze. La Graciofa, el Cuervo, y la Garza, no tienen cofa notable. El
Pico, tomad nombre de un monte de tres millas de altoj en cuya
falda oriental nace una Fuente, que á vezes cfcupe llamas, y guijar»
TOS echos afcua, con tanto ímpetu que llegan al Mar, con cflar hartó
IcxDS della; cuyo montón á cegado ya mas de una milla de agua.
iTodas ellas Islas obedecen a unObifpo, que rcfídcen Punta delga**
da, en la de San Miguel; y fe ¡nti tula Obifpo de Angra, que es en la
Tercera. EnefteMar, el hierro templado con la piedra Imán, (que
«n todo el refto del Mundo, Maeftrea, y Grcguea ) mira direaaincn^
te á los dos Polosjaúnq haíla aora ay mucha variedad en las rclacio^
ncs, acerca del puefto donde precifamcntees efio: pero la opinión
mas fundada es, que el hierro de la Bruxola,ó aguja, le pone i vifta
de los dos Polos, á ciento, y diez millas al Poniente de la Isla de
Flor, en San Miguel el año de i 590. dia de Santa Ana, eftando ti
Cielo fcreno, fe fíntieron en un fubito, dar horribles bramidos loa
Ihonces, cfcupir llamas, vomitar guijarros, y tebentar muros; lo qufe
*Jutó un mes entero: con lo que quedaron a Oblados dos PucbVo%
y algunas Aldeas, y k penas quedó la Ciudad en pie.
DE LOS CARIBES. BORIQUEN.
r A Ntesque palVemos mas adelante, es neceíTario dar unaviftj
X\- las Islas del Nuevo Mundo, quccftan en el Mar del Noi
Üo haremos alarde de todas por no cantar al Lctor ; folo me coni
tare dczir de las principales, y de las que tuvieren algo notable.
Las primeras Islas, (dexando fuera ladeFonrec3,queCftá aparta.^
da de las otras, en treze grados ) hazla Mediodía, eHán al rededor
de Paria, y de Cumana, divididas en dos hileras; de las quales hi-
leras, la una corre de Levanten Poniente, enfrente de las dichas Pro-
vincias ; y en efta, eftin la Margarita, Cubagua, Orchilla, Dcavcs,
Roca, Curafao, y Aruba i entre las qiiales la Margarita boxa qua-
renta leguas, con fcys de ancho, de terreno fértil de hierbas, mahi;
f^snadoSi pero U namulcML iz anchado buenas aguas. Eftk;
I
rta.:
dor I
hi. j
'ro- I
iVCS,
qua- I
i
'Ccho gtados> como también Cubagua, llamada Isla de las Perlas,
' por otro nombre. Efla. tiene tres leguas de citcuitu, fin agua, ni hi-
erba) por fer el terreno todo falitroro, comoel dcOrmuz. Provccfe
de agua de Rio. Su riqueza confifte en la pefcadclas Perlas; las qua-
Icsfi bien no fon tan gcueíTas.nl tanhcrmofas como las de Tirare-,
qui,ay tanta cantidad, que el quinto del Rey montavadeordinacioi
quinzemíl efcudosclano í y digo montava, porque de muchos años
1 eíla parte parece, que las Oftrcas an mudado de pucfto, y aíU ie
^.faltado también el concurfo de la gente.
La otra hilera, que dixe^hazecomouo femícirculo entre Scptcn-
S¡on,y Poniente, y en ella cftá Acripanai y luego dcxando la do
oboago ^ U dicílra, figuenfc Granada, San Vicente, Santa Lucia,
Watcnimo, Dominica, f de cinquenta leguas de largo, y catorzc de
»ncho ) Marigalantc, DeíTcadaj Guadalupe, MonCerrate, Antigua»
Barbara, San Bartolomé. San ChriHovat, San Martin. Anegada, San-
ta Cruz, y las Yirgines. Todas citas fin otras muchas, que dexodc
4edczir,re llaman de Canibales,6Caribes>queen fu lengua^ esde-
«ir, hombres arrifcadosjy atrevidos. Comen carne humana, y falcn
i caza de hombres, como noCotros de fieras : fon de color verdine-
gro» fin barbas, y con poqulífimos pelos; ufan flechas enarboladas»
y navegan en ciertos barcos que ellos llaman Canoas. Ellas Islas íbn
for la mayor paTtedefiertas>6pobladasdeChri[tianos,y Indios re-
beldes, y fugitivos ; ni fe fabe fu valor, porque los Efpañolcs folo ai»
atendido á las mayores, y mas ricas. La Isla mas principal de los Ca-
aibalcs, es Borriquem, que fe llama oy de San Juan i de trezicntas
Xnílias de laigo»y fctentade anchoi atraveffada de un afperifilno.y.
£cagofilIimo monte, de quien nacen fus RÍos, y entre otros el Cayra-i
bon, que lleva arenas de oto. De la parte de Tramontana no tiene
puertos ; pero al MediodÍa> muchos, y muy buenos. Es rica de oro»
f tovifioncs* y pefcado. El Palo-fanto, nace aqui con toda fu perfec''
cion : y fincfto tiene ciertos arboles, quehazenuna goma muy bue-
na para brear losnavios. Su Población principal esSan JuandepuerH
iorico, puerta en una Islicaaparradaitendrá poco mas de cien fue-
gos, de Efpañolcs. Las otras Poblaciones notables foOjCaparfa, Vir
Ua Panza, y San Germán. Enireefta,y la Efpañola,eftá Mona ;ylas
.Virgínea) que fon mas de cinquenta ; las Guardias, que foo I^^ysiy^
Í9S Xcfttmoaios> que Coa cíes.
t) £1 VR T ¥ a r o »,
: ESPAÑOLA.
LATshErpañoU^A llama tambicti lfabela,y de Santo Domingo;
Losnaturale/la llaman Zay tí, quecsdczir, tierra afpera, por-
-^uc vcrdaderanKiite es de íitio afpero, y montuofo ; pero con todo
^'cfto es tan apiena, y graciofa, que rolia dezir el Colon, que nunca
i*via vifto mejor tierra; como fe puede ver en que los arboles de va-
cias maijetas.diferentesdelos nueftrosA penas pierden jamas la ho-
ja. Diftade Efpañimas de cinco horas de Solj dquairomíl.y dozi^
tntas millas; y boxa, mil y Teyscicntas. Goza un temple dcayrepcr-
^¿tillimo, yel terreno fecundo de todas colas. Tiene fuentes, Rió$
jcaudalofos, y dos lagos, efto es, el de Chiaragua, de tres leguas de
^ncho, y diez y ocho de largo, con el agua Talada, aunque le cncfti
¡sdeduícc por muchas partes ; abundofo de toda fuerte de pcfcado, y
^^ünde Mar; y elotro lago eííafobre una altiífinia montaña, donde
j|fe fíente grandiílimo ruido, ycftruendo; y deftenace el Rio Nizao.
"■-os Efpañoles an atendido grandemente en cultivar efta Isla, y an
ibricado varias Colonias en ella >San Juan de Menguana, Puerto
|jde plata,y San Julián: peto la principal, es Santo Domingo, fituada
jlbbre un Rio real, con un puerto de importancia. Aqui relíde c] At^
IfoblTpo, Prcridente,y la Audiencia. Scri de quinientos fuegos, y va
creciendo de cada dia Es cfta Isla riquillima de oro, de minas, y de
jos .hatlófe un pedazo del, juzgado por el mayor que haftaoy fe
villoí porque pc(áva treynta y feys libras, que fon tres mil y fey$
ícntos ducados, y fe perdió en la Mar. Sin cito tiene minas de pla-
ítí,y de otros metales. Las mayores minas de oro,fon lasdciCibaOj
itíonde cñá el Caftilío de Santo Thomas. Ay muy buenas fali ñas k Poj
jfrto Hcrmofo, yal Rio Yaqucz, y un monte de fal en Vayona; ay
¡Jfimbicn minas de azul. El ganado multiplica aqui incrciblcmcnteff
*" tmo fe puede ver en la gran cantidad de cueros, que le cargan aqUi
ra Elpaña ; y con todo cfto, quando los Efpañoles la deíÍ;ubrÍctod»
> avia en ella mas de tres fuertes de animales quadrupcdos, pe-
ceños, y de poca importancia.- entre losqualcs eran de mayor uii^
■^4idad los que llamamos lechones de Indias, poco mayores que tp-
pos, fin tener bcftia alguna de carga- Ay abundancia de calíia; los
arboles que llevan fruto de hucflb. como fon duraznos, cerezas, y
E/tua^,óao mcdtan> ó no dan fruto. De las hortalizas cranfpi
udas
p jp z, d s f 8 :x Xjí. ¿fe)?
liáascteCfpiña,aaas hacen fcmillas, otras no>y aun otfasIahÍMi
buena, y otras totalmente ruin. Aytambicn mucho algodón. Las
_4iormigas fonaqui ávezes mas dañolas,que las Lagoftas en África.
Pcrooy la riqueza ptincipal dcfta Isla confine cu el azúcar, que fe
hazc cantidad innumerable para proveer kcaíi todo el Septentrión.
Quando los ETpañoles apottaron á ella, tenia cerca de un millón , y
.dozientas mil almas» pero con el mal tratamiento, varios trabajos.
y otras eaufas, apenas quedaron quinientos: con lo que fe i perdido
jdel todo la noticia, que los naturales tenian delavirtuddelasplan-
, tas» y las efpecies de algunos animales, aunque pocos, y de poca
^coafideracion. Aota los Efpanoles. traben Efclavos Negros de Gui-
Aeaj y Congo, para labrar la tierra : los quales rebelandofe á vczes»
desdan arto enqueeatcnder. Su Mar, Lagos,y Ríos, fonriquillimos
.«le pe&ado, y entre otros llevan el Manato> tenido por el me|(»
^fcadodelMundo.ÉUñadeijS?. faco la Flota, dcíla Isla, fefenta
-y quatto arrobas de algodón; quarenta y ocho quintales de cañafiU
jtoU ; treyma, y cinco mil cuetos de vaca» ocho cientos noventa y
.<K^ cazones de azúcar , de ocho arrobas cada uno i y cinquenta
,^utntalesde zatza parrilla. Al Mcdiodia de la Efpañola, fe ven aigtt.
,Íias M^dc poca importancia^ Saona, Santa Cathariua, Beata,]aba-
jque { y al Poniente Nabafa, y Oanabot y \ Tramontana Amuana, b^
'^aa> y otrasmucha$« de lasqisUes no íe cicoe pociciai finoi&i^
jfl nombre. "".^
; JAMAYCA. ■""'
t.. A LFoiiIentede la furodicha.yazcjamayca, que en grandeza es
jjTV, poco-mcnorj que la Isla de San Juan; pero excédela en como-
iidÜdaGlk ^'ftguridad de Puertos, y en abundancia de vituallas; y oyfc
Jttzc en ella pna admirable multitud de muy cfcogidas conñiuras>
Üe <IdttHi^:y naranjos. £fti muy fugcta á los Uracanes, que fon ave-
Aldas de Tientos can terribles, y furiofos, que no ay cofa que los ro-
fiHajpoiíqae arrancan los arboles, arruynan ios edificios, cranfpor-
Xan los Navios de la Mar á tierra, y ñnalmente traben un deftrozo
IndíPzíble I reynaa por Agofto, Setiembre, y Oftubre. La mas prin-
^pal Foblacioa de toda la Isla , es Sevilla^ fugeta i un Abad en Iq
Ctpicióial.
40Í tí M's e lí 1 1 e r O tr
t^, CUBA.
BPr^Icne Guba de largo trezientas leguas, y de ancho vcymc, tSÍÜ
IPX llena dcafperiflimos montes, con muchas felvas, lagos, y Ri-
■©s,fcnic)amescn eñoá laEfpanola, pero de mejor ayre. Tiene dos
cofas notables, ello es, una pequeña valle que produzc piedras muj;
redondas, como balas de Artillería, y una Fucnteque mana efcog^iw
díAimo bctúm paca calafatear los navios, junio al puerto del Príjt-
'cipc. EscofanotabletambienclpaíTagcquehazen lasAvespot eílft
Isla al Continente, El Pueblo principal csSan-Tiago,robreun PtK
itrto de dos leguas de largo, con varias Islicas, y pefqueras. Pero It.'
Jlave, no folo dcfta Ishj fino, y del Mando Nuevo, es la fortaleza dt
la Havana, con un puerto excelente, delante la Florida: donde ^
juntan las Flotas del Perü, y de México, para venir de confetVá k
ÍEuropa. Ayaqui dos Canales, el viejo que ya no fe ufa, y el nuevo ^
fe llama de JBahama. Eñe comienza finquenta leguas al Levante cfc
la Havana, de veyriic y cinco leguas de ancho, y ochenta de largo-'j
con la cotrícnte tan rápida hazia el Norte, y tanimpctuofa,quen«
íspoirtblccontraftarla, ni aun con viento en popa. £1 Levante, quft
allí llaman Brifa, fopla derecho contra la cocrientc del agua. La Hah
Tana, ni tiene fuentes, ni pozos, ni agua alguna fino de ciftcrnas: %
'no fci fi ( como fe tratava de pocos años á efta parte } la an trahidó
un pequeño Rio, que corre afeys millas del Pueblo. El Rey tiene dfc
la Havana dos Galeras* para obuiar los robos de los Inglcfcs, y Fcan<
cefcsi y en San Domingo otras dos; dos á Cartagena; dos á Lima •
■y quatro Galeones armados. Al Mediodía, y Tramontana de Cuba*
tty innumerables Islas de toda magnitud, de lasquales las mas cfio,
icanas dclla fon mas altas, y mas hermofas. Bt Colon, navcg«(idai
•áBcrtc dia por aquel paragc, contó cientOiy fefcnia dcUas ; y en on<#
jjpjaj-epntófctcnta, y una mas i y las llamó á todas: El Jardin dc^lk
Hp.eyna ; y á una que le pareció mayor que las demás, U llaixi%
"^anta Marra; y Evangelifta,á otra.que tiene rrcyntaleguasdeboxjH
*y d'ó nombre de Mar de nueftra Señora, á las que cíian cerca del
"ifeerro del Principe. Parece Cuba, una famoGiruna Reyna eereadk
^iieififinitasDamas, yDonzeltaS} que la hazcn eAado, ydcpendfli
lelU. Ay Gfullas roxas como un efcarlate; y ungrandctMmciOjtlt
pi Jai ^alc$ ponen los huevos en cLercos hoyos en la aren;
y
y áefpoes cubiertos con ellaj fe engendran los hijoss y crfccn del
tamanode rodelas, ó adargas muy grandes. Dcfpiden aquellas pla-
yas unfuavilUmo olor de-fi, el qual procede de la multitud dffiar-
boles olororos, y floridos : porque entre otros nace la Almaciga,/
fl Lináloe. Navegando el Colon por aquel Canllj dio en un Msjr
|an manchado de negro, y blanco, que parccia todo un vaxio,ófc-
ca, y tendría como dos brabas de hondo, anduvo ficce leguas por'eí,
y eniró en otroMar blanco como leche, de tres brabas de hondo,
.y de agua muy grueíTa, que ie duró tres leguas, y fe halló en otrp
¿«larde cinco brabas de profundidad, tan negro como la tinta jpcf,
«1 qual navegó halla Cuba.
LAS OTRAS ISLAS DESTE MAR,
T^L Golfo Mexicano, no tiene Islas de importancia. En frente
■J^ de la punta Occidental del Jucatan , fe ve la Defconocida, f
Jel Triangulo, y mas abaxo, i Sarca> y en frente del, á la de las Ar^
oasj la Vermeja, los Negrillos, y los Alacranes, efcollos celebres pcf
d naufragio de Alonfo Saázo>que halló aqui Tortugas Amarinas ta^
^fEíndes, que fobre una Concha detlas eftavan feys Hombres ; y con-
taron quinientos huevos de' fola una. Enfrente de la punta Oric.Bi-
tal del Jucatan, eftá Acufamtl,en veynte gradosídanletreyntamí-
, lias de largo, y diez de ancho- Tiene tres pequeños Pueblos eches
«iie piedra, y adobes, cubiertos de pa)a>óramos de arboles; ^luy
{foca aguO} pero abunda deMahÍz> frutos, miel> y pefcado, ni le fal-
lan cabras montefas, javalies, liebres aunque piequcñas, y clcrtcts
«térros que no ladran, y los natural-es los engordan para coiiierfelos.
XJvo en ella Isla un Templo femejante k una torce quadrada. C09
iin ídolo, al qual preguntavan las cofas venideras: y para efto acudí?,
jnucbagente de las tierras coiivczinas; pero davalas ref^ueftas un
Sacerdorc que eftavaalli efcondído. Avia otro edificio con una
.Cruz en medio, de diez palmos de altOjá la qual acudían en tíenl-
^os de grande feca, porque la tenían por Dios de la lluvia. Entre ^I
Jucatan, y la tierra opuefta, ay un Golfo con varías Islas ; hs mas
notables fon, Utila, Lañiba, yLaganaya; y entre el Cat-o deGr^-
^¡as i. Dios, y la punta de la Canoca »eftan los MenglareSj S^oOk
.^^haiína^ ^n Andrés 1 y alqunas otras íla Qojnbfc. : %.
S JES?» Jf f I Ó k
L U C A Y A S.
La Tramontana de Cuba, fe mueftran lasLucayaSj gae íeguif
. fe dize fon mas de quatro c'icntas peto pequeñas por la m*\
^or parte. La mas Septentrional fe llama Lucayo grande ( llena df
l'cfcollos, yfirtes) á diferencia de otra mas Meridional, que fe dizí¡
iLucayo pequeño: y advicrtafe que cfte nombre Lucayoj escoilec-j
Kvo> como Zelanda, Lequio, y Maluco. Sus moradores fon harto
Blancos, y bien difpueftos de cuerpo; ufan varias lenguas, y obcdes
"ten k un Rey ; viven de mahiz, rayzes, frutas, y.pefcado; cuyas pro-
feas fon unos granillos vermejos, y ciertas piedrezuelas roxas, qiM
'alian en la cabeza de los caracotes marinos; y oirás varías piedras
tetras, y de otros colores. La quantidad de las Aves dcftalsla>yea
articular de Palomas, no es creíble. Los de la Efpañola, y Cuba^
icuden á cazarlas^y cargan tos barcos delias. Tienefc por cierto qiic
los Efpañoks en veynte años^ hízíeron aquí mas de quarenta rail
tfclavoSj parre con Hfongcras caricias, y parre por fuerza, les qualcf
'jiiurieron en la labor de las minas. Entre las Lucayas es digna de
paiticular mención, San Salvador, de quinzc leguas de laigoi rod*
^anaj con un lago en medio.
NUEVA FRANCIA.
|A0*ada la Florida, fe ve la Emparedada, y i fu Levante la Ber-í
muda, y dcfpues Santa Ana, fin cofa notable í fino es que I a*
ilotas, que vienendcl NucvoMundo á Efpaña, partidas de taHava.
p, fe engolfan hazia Septentrión, bufcando viento favorable, y
(cfpues navegan labucltadela Bermuda,aiinquc no ficmpre !ade|6
nbren i la qual es copiofa de arros, y pcfcado, vcntofiílima, y \\^
fiofa, y fe tiene por poblada de Demonios, Diola eÜc nombre U
iirímcra nave, que la defcubríó. ■'•
ir Pero bolviendo hazia Tierra firme nosfalenal paífola Claudirf^
la Aredonda, y d Dobreftan, dcfpobladas. Luego fe entra en un Mar
Jnal conocido, en el qual eíla Papua. Aríon, Mayda, San Pedro,
ÍSranoze, yOibclauda, donde vienen los Bretones, y fe llevan in&
lito pcfcado para' Francia : y en el Golfo de Canadá eOi la BcBt, i
cía AlTumpcion i y mas arriba, la Isla délos Demontos. El Ver'zj* 1
4^^^ Uejrnca y fietc Lias ai Levaatc del Colfo Quadr«da' Tiqí^M
^ ' ocfe j^l
Aé{é poca noticia deflas patteSfpo'r razón de que no fe platican» m^'
li caufa del pefcadoi y U vaiiedaddclos nombres confunde la in^
tclligeocia de ios curioíos } porque como an fido defcubiertas poc
Inglefes» fitctpnes, Fortuguefes^ y Caftcllanos^ cada uno dellos la$^^
dado nombre i fu modo> y aíÉ la variedad de los noiiü)KS| k
obCcutccido fu noticia.
OCÉANO HIPERBORICO. " '
FEro dexando \ Eftotilante \ la tinicllra, haliafe GrolUndía, quc<
fignifíca tierra verde. Provincia, que Oroncio, y Vopellio, ad
Retido fuefle Continente cop la Lappia, y con el Nuevo Mundo;
Ícto la mayor parte quiere que fea Isla, apartada del Nuevo Mundo,
ozientas millasi de los Lappones, ciento y fefenta j y que fus primea
JOS pobladores fueron Suevos. El primero que efcrivio dflla fue
Kkolas Zeno, el año de 1380. Efti llena de bofques efpefiífimosj
y fu mayor noche es de ocho mefes con grande frío, pero fín vientos:
«US con todo efto no fe dcxa de navegar entre tanto, porque el Sol
no fe aparta mucho de fu orizonte, y por el conttario et Verana
es moycaloioíq. Lo mas notable della es el Monaílerio de Santa'
^homas de ios Padres Dominicos; que tiene un monte at iado> qu^
cfcppe llamas de fuego> y una Fuente de aguamuy caliente, que fio-
Ve para calentar lasceldas de los Religioíos, y para aderezar, y co^
ver la comida; cuya agua, fe convierte en betún, que fírve de cal,
^Ta los edificios, que fe hazen de las tovas, que arroja aquel VuU'
cano. NolexosdclMonañcrioeñáel Puerto> donde entra aquella
■ijtgua caliente, y locntibiade fuerte, que nuncafe hiela, por lo que
Itoude allí innumerable pefcado. Mas al Poniente cíl^, la tierra dé
Alda, de donde los Danos, y Norvegos, facan grande cantidad dé
'^anC0ca,yde pecado. Los natutales>fon de alta eílatura, y deco^
lot blanco, pelean con ñechas, y navegan con barcos de cuero, vl^
•ven de pefcado hecho harina, mezclado con quefo. Los marítimos
fienen alguna noticia del Evangelio, pero los Mediterráneos quedan
fin luí de la verdad ; fon empero muy dados á encantos, y artes ma-
f'cas. Junto 1 Gtollandia : enttc las otras Islas dé poca cuenca, eñi
. Ulárcot monte memorable, que fale de en mcdiode las ola^don-
^cjc dizc que dos famofos Pilotos, pulieron un maravíHpfo qua-
*' ^^ cc»i<d ^ual ios navegantes bcchalTejí de ver, á que puerto
:t ^odiajts^ '
Ij^Hianllegaf con viento. Mas alli deGrolUndia>ya2eGrodlaÍ
^joblada de Efcrinn¡geros> pequeños de cuerpo, pero db aftil
¡■ttotable ; que viven en cuevas,fin Leyes, ni comunicación con o||
4jcnEcs ; y fon en cffáfto mas femcjanccs k monas, que i hombíj
OCÉANO DEUCALIONEO.
% X AS bolviendo el palTo azia Mcd¡odia> \ tierras mas cono
XVx das, hallanle Islas algo mas platicadas, y pobladas, que i
wGodichas. La primera es Islandta ( que quiere dezir liccta helad
cíe quinientas millas de círcuíiu, pueita en récenla gcados, coa 1
^ias de dos mefes.
.{ Sus moradores viven por las cucvasde los montes, y baxo de^
.éniroio techo cftin ios Hombres, y las bcftías; preci an en ygual i
Úo los Gozqucjos , que á fus hijos í no fabcn de otros regalos ,
^ los que les tcahcn los Norvcgos, y Inglefes, por facat de fu i
jcado feco al frió. Eftá toda la Isla fugcta ai Rey de Dania, con á^
JQbi fpados. Efcalvoi. y Hola, no lleva otros arboles Ctno la BeruJi^
Ir el Henebro. Tiene muchas cofas admirables; y entre otros» moa
ifffis, que hechan fuego por la falda, teniendo fiemprc U cima cub
ij(i;ta de hielo, y nieve. £1 mas famofo fe llama Egla , cuyo fuq
ÍK) quemando la eClopa, arde fobre el agua, y la confume. Corin
fot alti algunos arroyos, de los quales fe faca quantidad de azuf^
>izcret que fe oyen de cerca, algunos aullidos, y gemidos de ena
^1 hieloi y los vezÍQos eftan muy perfuadidos, que fon de Ala
Condenadas en el para purgar Ais pecados.
1. Ay dos fuentes> la una de un licor como cera derritidai y la oh
^t agua herviente* que ttasforma en piedras qualquier cofa^quci
le hcchc. Los Olfos, Zorras, Halcones , y alta los Cuervos, f
.blancos. El principal alimento de los vezinos, es el ganado, ( [
,^t abundofa de patios, ) y frutas de leche, y en particular la a»
• Ceca, y no menos el pefcado. Su Mar eftá quajado de terribiliflla
■y alienas. Acuden alli cada año Mercaderes de Brema, Ambor^"
y Lubeccaí con fus metcadurias, en coatra cambio de Las quales
iacan dclla, grandes panos, pefcado fcco, manteci, quefo, cecina^
cueros, y halcones blancos. Al poniente de lílandia, cQa Icaria^,
for ta qaal llaman algunosieftc Mar Icartory en fíente de la mi¿
^a^ rcdcfcubcea vamsislicas-dc go.iBUciu.ioqpauiacá.J*
bueyes: y «1 Niv>L, de quiccnta t>nfas de lugoid BBni^liii,<)^
ttfiaita y el Royierrd* ciclite, f «rtjnta.
FRESLANDIA.
LA Frcflandia, fue ignota k los Antiguos; y el primero,que nc^
dio noticia delía fue Nicolao Zcno Veneciano, que padedJK
-allí naufragio el año de i j8o. El qual refiere que es mayor, q«^
Hibcrnia, y que cfti fugeta al Rey de Norvega, ó Norveggia ( II*^
juenla como mandaren,) y que toma el nombre de fu Metropoli,p»5*
cfta k fu Levante, con un puerto tan lleno ds peíiradoj que fe car-
-^an muchas naves para las Islas convezinas. Aora efta Isla es arto
■Requemada de Efcocefes, y Bretones, por la gran codicia dcfii
^fcado. Chriíloval Coltín ( fegun refiere fu hijo Fernando ) dezia,
^c fu parte Auílral eftava en fetenta, y tres grados, y que avia.
»iftoalli la marea tan alta, que fubia veynte,yfeys brazas. A fu Po-
diente eftá la Isla de Drageo cuyos motadoreífe fuñentan por la.
«layor parte de pefcado; y en Cu contorno, varias Islas, fin nombre^
^r entre el Mediodía, y I'cHiiente, Fodalida: y mas azia Levante»
^as Farras, donde los Cofmographos modernos aíGcntan de coman^
'Opinión, la antigua Tile, que Virgilio llama poflrera.
MAR GLACIAL.
A Ora, hazicndonosalgo adelante, demos { íi quiera pot eotreC
tenernos } una vifta k los Mates de Pcrmia, y Rufiia, aunque
ño tengan cofa digna de que fe haga memoria. Enfrente pues d^
Obdara, etlk Valgas; y de Condota, Ct^goyeve. Siguenfe lüeg(>
«afi k la boca de la Permia, cre$ pequeñas Islas, que fe llaman Mom
vovetasi y otras del mifmo nombr*, no lexos de Corpus Chrifti: j
toas abaxo Sabofqui, k ta boca de la Onega, con un Pueblo de traw
tD, y comercio; y no Icxosde la Biarmia, las de San Jotge.de SaA
fedro, y Santa María, todas pequeñas, y poco pobladas, fino es Ift
^l^rera Finalmente fe llega á Mangaftcr, abundofa de OíTos btan*-
«os» y piedra Imán; y k Ruftcnc, infígneyorcl buen acogimtehtoj
íjuehizoi Marco Qaitini, dcfpuesdc fu memorable naufragio. L*
Pinmarcbia, y !a- Ntorvega- efiineeceadasde muchilUmas IsiasjCQti
: a>uy buenos paños para ^uAlqutti; ganado; el íuAcjDtotk-cuyoii
-^ezinos tonfiHe in percado: de las quales la mayor ¿s Sal
MAR BÁLTICO.
EN las puercas del Mar Báltico, yazcn muchas Islas todas i
les, y pobladas por la mayor parre. La mayor es Zelandia; ils
#re por el regalado temple de fu ayre; por la rcfidcncia del Rey de I
-í>inamarca; y por la muchedumbre de fus Poblacionesí pues tieae I
^rczc Pueblos, y poco menos de fíete ciencas Parcochias, y cftá ca
Jel centro del Reyno. Aqui eflá Rofquildia, Ciudad que fue gran- 1
jde, y fuerte, aora fiaco, y pequeño Pueblo; recelandofe los R.cy^u
jgue fus fuerzas, y potencia, no hizielTe los moradores infolente^H
. jatrevidos. Sobre el Mar, enfrente de Elfemburg Ciudad de Ef^^l
'^iai fe ve la incomparable Fortaleza dcCoroneburg, fobre el Eft^tff
,)lho del Zonte , que no tiene mas de una pequeña milla Tudefca í
■^e ancho; y a qui amaynan las velas rodos los navios. Tiene el fe»
i.%ando lugar entre edas Islas Fionia> algo menor de Zelandia, pe*
l3^o mas fcctíl, que ella, particularmente de ordios, centenos, y ce^ J
y]lradas,y de bueyes,/ cavaUos, de los qaales fe faca grande cantidat
fficnc en medio, la Ciudad de Otonia , y en fu contorno vaci
|Pueblos con puertos, y enfenadas muy acomodadas. Luego Cct
^jguen, creo, trcynta; y cinco Islas menores, caíi todas pobladas, i
^e las quaics la de LelToc, boxa tres millas; ( hablo aqui de mi^
^^"udefcas ) Morfoc, quatro: Sanfuc, tiene cinco Parrochías; Ar
[uatroí Aria, tres; Eiifia, treze ( efta tiene quatro millas de lan
■ dos de ancho, ) y Fimbria, otras rantas. La Gelandia, tiene ft3
nillas de largo; Falftiía, quatro, Amac, una y media, con un r
luen Puerto. La Landia tiene quatto Pueblos; y Anolt, tres Pard
(JEhias. No lexosde Pomeranía, yazen las tres Islas, Rugía, Ufo
ftnÍ3> y Volinia; celebres por las tres ferias de las Ciudades de '
¡Beta, Ancona. ( oy Ormuda. ) y Giulina. Ruflta clU dividida por
yarios brazos de Mar, en muchas IslicaSi y Pcninfulas; y della fali-
jcron los Rufllos; tenia dos buenas Ciudades, Arcona, y Carcutin^
¡dora, ó hundidas, 6 arruynadas, ó transferidas á Sunda, fobrc la v> I
-kina cofta de Mar. Bornelmia, file de entre las oUs con fiete laj^ I
lias de largo; y mas adelante Ulandia , con veynte de largo , y de i
ncho cinco; de terreno feliz; que l'uüenta diez y ocho buenas
iatrochixs^y eag^^^^gg^^íj^ü^y^jgi^adiílimo^, 2%^
.Wqnefíos. Suedia cftá ceñida de varias Islicas donde' navegan mi^
chos por Mayo> por tomar los huevos de innumerables aves, los
«niales guardan mucho tiempo defpues de faiados, por regalado
Jjmaiij'ac, Entre la boca del feno FÍnnico> y BodÍco> cftán las Alan-
'dasdc poca confideracion: y en el Golfo de LivonÍ3,,yaze Ocfilii
^c catorzc millas de longitud, y fíete de latitud; la gual diOa dozc
'millas de tierra firme, en medio de las quales eftá Moneme. Si
ftmbas del Rey de Datiia como cambien Ulandia.
1.AS DE DINAMARCA FUERA
^'', . DELESTR.ECHO.
P Alicndo del Eftrecho del Zontc, y pallado el Fromoneotio
1
cagén, fe defcubre, junto á. la coila Occidental de Dinamarca,
ina hilera de Islicas> aunque pequeñas; fértiles, y abundofas de
Taftos , y pefcado. Las de mas confideracion , fon Fanoc , de dos
(lillas de largoi y media de ancho: Jotfandia, de longitud, y latí-
üd, de media milla: Zeldia, de dos de largo, y una de anchó:
Hordcílrandia, enfrente de Eslevik, fe divide en dos partes con
in valladar, ó reparo; dentro del qual fe cuentan trcynta, y feys
toii trczienios finquenta jornales de terreno; y fuera del vallada-,
ífcs mil doziento?. Eflá cercada de cuchas otras, que con el favor,
}> agravios del Mar, crecen, y menguan! falen.y fe zabullen. Es cíi«
le las mas portuofas de aquel Mar, porque tiene por lo menos diez
nuy fcguros puertos. Eideftadia, produzidora de grandes bueyes, f
tá& Peniníula que Ifla, porfer con folos Rios dividida de laDini-'
barca, tiene quatro millas de largo, y una de ancho. Siguefe Ticrfa
bnta, á nueve millas de la boca del Albi, en la qual ay dos peñai^
tos, ó montesjcl uno f arece roxo> y es abundofo de legumbres, grj-
!|ioE,toda fuerte de ganados, cavallos. cifnes, patos,y gruasjpucfto
iftue noboxa mas de íeys mil pairos,nÍ tiene fino cinqucnta fuegos.- ti
)tro, es blanqjczino, y todo arenofo, y por cílo es mas apro para
:onejos > que para hombres. Es efta Iflica muy fuetre , porqcie
p Icvanra, baífa ochenta varas fobre el Mar, no fe puede entrar
En ella fino por el Puerto; y fola entre todas', no neceflíta de reparos,
vallados, qiicla dcfficrdan de fus olas. La jpoftrcu es £^¿iui,t
rcsAldcas,pucfta ala boca del Rio Albi. --.--- ^
f
^
'ana-' 1
r
\
LAS DE FRISIA-
LA Frifia, tiene no lexos de fu cofta algunas Iflícas de
momento; las principales fon SkcIIÍnk, y Amclanajcona.
Has Aldeas. Skcilinfc. tiene grandilíimas praderías, llenas de gana<
''dos. Pefcalc aquí eture otros, grande cantidad de perros marinos,
buenos para comer, y hazerazeyte: cómanlos con un modo muj(
donofo, y es que fe vifte algunos -pefcadores en trages.y figuras eflra.-
;vagantes,ya la que los perros falca i tierra para gozar del ayrC)po
ncnfeles (leíante baylando, y danzando como matachincj.ó boír"
chosí los peces en ver eCtojguftando del entretenimiento, les ílgt
enbevefcidos, y alU retirandofe los de la ma(cara poco a poco, eft!
ín el eniretantofus compañeros tendiéndolas redes por donde 1
perros an de bolver; y en fer echo.defcubrenfe luego los matachi
ncs, y corriendo hazia ellos, los hazen liuyr amedccntadoSj á
¡nías redes.
LAS DE OLANDA.
NO Icxos de la Olanda ay cinco Iflicas, entre el Metuve,y la bá
ca de la Mofa^ que fe llaman> el País de Gootn, pot la prid
¡EÍ pal, donde eñá Bricl, tierra arto buena; y Gerulier, con alguní
'Aldeas. Tienen eftas buenos piftosj y llevan mucho, y muy efcog
(do grano.
: ZELANDA, Y FLANDES.
ZElanda, que quiete dezir País de Mac, fe llama unCondad
que conüa de quinze, ó diez IQas, puedas en frente de Bu
liante, y Flandes. Tiene al Mediodía el íimeftro brazo de la Skelq
y al Levante,cl dícftro. Algunos fon de opiníon,q an fido Tierra fl
tne,y que laSkclda laslñójconunnuevocamino que por fortuna
borraíca de mar, hizo el año de 1 43 8. Son de i ncfti mable grande j
y muy incierta : porque el Mar, ya las anega, ya las dexa,yadedos^
liazeuna.y de unatdos,ya alas pequeñas hazc grandes, y las grande»
pequeñas Los moradores, las vinieron á poblar de Sclandía.y IDÍna-
juarca ; las principales fon fíete t tres Orientales, Scove, Duvelant,
Tolaiuy quatro Occidentales, VaIakria,Zuidbcvelance, Norbcvc^_
y Üvoiíesíáil^i y fctUvideocftasdc a^ucUas^coauaramodj^l
1> E t J S I S L A S^ ^i j-
rSkelda. $<mtodasde(itiobaxo;y hazia la Mar, las á reparado U
laturaleza con ciertos montcziUos de arena blanca, que le llaman
Dunas. Déla parte de tierra, las defiende de las olas del mar, la ¡n-
luftria de los hombres, con ciertos valladares, ó reparos llamados
íiques, de doze brabas de alto comunmente, pero en los funda*
Qcntos, anchos de cerca de treynta: hechos de tierra fuerte; He-
los de maderos, y piedras» y cubiertos defpues como de una fo-j
)Tc capa de paja retorcida, no mas gruclTa de dos dedos; cofas to-
is de infinito trabajo. £1 temple defias Islas es mas fuave, y apa^
Ible de lo que fe puede creer; y aífi las uvas, y otras frutas, fazo-
an mejor aqui, que no en Inglaterra; y aún los laureles maduran
hs olivas, y fe haze grande abundancia de celiandre. El terrenocs
y grueflbj y.fertiliífimo» particularmente de muy efcogido gra-j
; peto el ayre no es muy fano. Ay mucha> y muy buena rubia; y,
jia fuerte de Turbas, que ellos llaman Darinch; pero cfta prohin
¿do facarlas, en particular de junto ^ los Diques, por fer el fun-(
lamento, y fortaleza del terreno, contra las aguas. Ni faltan muy
leoos palios para las beílias , y infinidad de pefca para los homs
ees; pero fon pobres de leña, y de agua dulce. Cucntanfc en Ze«
nda ocho tierras muradas, fin otras algunas; y ciento y dos AIh
:as. Scove ( que por otro nombre fe llama Scaldia ) es la mejoc
tía de las Orientales: la qual fue mueho mayor, porque las inun-
ictones del Mar la an reduzido k fiere Leguas de circuítu. Su
[ctropcli, que es Sirifca, foftuvo cftos años atrás, un terrible, y
Tguiflímo cerco, que tuvieron los Efpañolcs fobre ella, Duvelanr»
liere dczir. Tierra de palomos, por la muchedumbre, que dellos
f i boxa quatro leguas; fue toda anegada por el Mar el año de
j j o. y defpues fe á ydo recobrando poquito á poco defta fuerte.'
kguardan,que elMareftequieto.yobonanzado.y que( comofuele,
Ic fcys en feys horas ) cúle,y mengueiy entonces acude una grande
¿uttitud de hombres, a fundar nuevos Diques, ó reparar, y pro-
tcguir los viejos; dexando algunos dcfagiiaderos, y foflbs, por los
ualcs puede falirfe el agua, que entra; para lo qual ufan varios
lolinos, bombas, y ingenios, Defta fuerte con cftremo trabajo, f
ifto van ganando tierra: aunque muchas vezcs fucede, que la vi-
lencia de Iss tcmpeftades, y el furiofo Ímpetu de! Mar, arruina
I un momento, ei trabajo^ y gafto de muchos mefes. Telan, ticouv
■ aos Pueblos; el tino conferva el nombre de U Isla, y el ótfó
BilMatt'n. Entre las Occidentales, tiene el primer lugar Valtl
B que boxa diez leguas, y tiene tres Pueblos; Midclborgo, ( qi
P cabeza de todo el Condado,) puefta en medio de la Isla coní
acequias, ó canales, uno viejo, y otro moderno, que van á dcfl
ar junto a Ramuj: la otra, es Verají que oíros llaman Can
donde acuden las naves de Efcocia; y U tercera es Ulííinghcn,
icfta delante Flandes, y por entre las dos paíTa la mayor pa\
üe las naves, que van, ó vienen de Levante, Poniente, y Nlcdiodi
I y alTi es tenida por llave de los Paífes Baxos, y defpucs, que los Es-
pañoles la perdieron, nunca mas an podido hazcr cofa de ímpoi
Jtancia por aquel Mar. El poftrer Pueblo de Valakria, es B.aini
|con un Puerto de los mas famofos de Europa, por la increíble
,tidad de naves gruellas, que á el llegan, ó en efcuadra, ó fola:
lrpaDa,Porrugal. Inglaterra, y Frincia. Zuidbevclant, boxa dic;
guas: y fue otro tiempo mucho mayor, pero el ñuxo de la Sk<
y del Mar la an cercenado, y cercenan de cada dia. El año 153
le hundió Borfule, Pueblo principal de la IsUi y c(lá i riczgo
Imifmo Komifual, que es otra población pequeña: de fuerte^
apenas le queda ya otra tierra fcgura, linóes Gocs(que otcol^l
jnan Tcrgoes ) con un territorio ameno, por la belleza de fus '
ques Uetips de caza , y por la muchedumbre , y variedad de a^
^orcbevclant, ( que era antes la mas fértil, y regalada ) padeció
^'cftremo, el año de i+í2. y de Corchícne, que era íu poblacioi
le le dcfcubre fobre las aguas fino Tolo el chapitel del campan;
j lo niifmo fuccdió á otros Pueblos. La pofttera Isla Occldc;
<s Volfcrdik, la qual no tiene fino folas dos Aldeas, con artos
tos, y praderías. Los m.oradorcs de Zelanda, íimbolizan m
con las calidades i los de Olanda; fu principal cxercício, es la
Vegacion, pefca. Agricultura, y ganados. Allende dcftas artes, fe
emplean en otra propria fuya, que es refinat fal, y aumentarla; pot*
\k que la refinan de fuerte, que la hazen tan blanca como la nieve; y
K aumentanla con fuego, y agua de Mar admirablemente, y de lucc-
K te, que la fal de Efpaña, la crecen á quarcnta cinco por cicntoi Ij
■ de Portugal, á trcvnta y cinco, y la de Francia, i bcintc y cinco» y
I & mas de quatro cientos años, que cDán en pofcíTion deltc ot¡cio<
I La pequeña. Isla de fiacjulcc pertenece á f laudes, con fu pobla< '
hcio*
ickafl
M
auerto razonable- donde fcgim dízen, fe halló el mcdo de faiati
(onfcrvac ks arcn.ijnda^, ca barriles { como fe uíá ) poi tiu cierto
"ÍUcrmoi que muño allí el año de 1397- »
^ ESCOCIA.
IHio ya, como ofendida de nucilra tardanza, oos faU al encuen-
tro, qujl tic y na de a^incl Occano, la gran Bretaña , que oy
ílá dividida en dos Hcynos, que fon Efcocia, y Inglaterra. Tiene
coda ella isla de círcuíiu mil, y íietc cientas milfis , aunque Celar'
Le dá algunas mas. De tas qujles> mas de mil fon á<: Inglaterra, y
ti rcílo de Efcocia. Dividcfc la una de la oti-a con el monte Chi-
viota, y con los Ríos Solveo. y Tueda. Erta parte de Bretaña es tan
arpera, y montuoí'a. quinto logbtcrra annena, y ap-iziblc. B de fi-
gura irregular, y clUavagantc, cntrafe ct>n muchos Promontorios
en la .Mar, y hazc muchas Pcninfuljs; y afli cílá rica de puertos, y
enhenadas, que la cortan, y bañan por mil lugares, y de í'ueitc. que
fe dircn no tiene cafa, que eí!c mas de vcynte millas lexos del Mar.
Elli ocupada de la fclva Calidonia, ( oy Caldaí-, ) ll bien no es aori
tan vafta, y cfpcíTj) como en tiempos del Emperador Severo, quea
perdió cu ella una paite de lít cxercito. Eíla felva ella llena de ác-4
ras, y entre otras, ay bueyes filveilrcs con crines como de león, fc-
rociilíiuos, y encmiciflimos de hombres. El Reyíio fe divide en
dos partes, con un monte, que Cornclio Tácito, llama Grampioi
el quaJ comenzando en el Mar Germanicoi corre afta el Lago La-
niondo, con eíla ditcrencÍa,qti<ídeKa (a parte Meridional mucho>l
mas fcrril, y apazible, que la Septentrional: y aíii los mo'radorcsí
deací Ion mas hum3nov,y de mas policía, y hablan lengua Inglc-^
(»; poro los de aila> fon groflecos, y torpes, y hablan la Icugua de]
Hibernía, donde mirah, y fe llaman fclvagcs y Heros. Ambas parw
tes fe fubdividcn en muchas regiones. Del di<:hi> monre nacen mu-'l
chos Lagos, v tres Ríos navcgab es, cfto es la Cluda, que en-ra cní
el Océano Hibcrnicoi el Tao, quc'nace en Argila de un lago del
mifmo nombrejy la Fcttca, y eííos dos dcfaguan en cl Mar Ger-
mánico. Pero aunque eíla Provincia es moncuofa, y iiivcftrc, no le
faltan fus coinodfd.ide.íi porque en los Valles, y campañas, le ma-
nan tras cada paífu muchas fuentes, arroyos. B.íüs>y lagos de inlí-
gkp pcfcadO) la uia^or paué de los qualcs tiene ius Islas en mcdioi
r. ' . - Dd * V
R
' las Tctvas tlevan inüniía caniíJad de Cíccvos, y otra ¿as^^
Yaiun campañas para panes. íiobre la cima de los montes ,'a*
nos hicrvoib"^, pirj pallo dei ganado; y bofqucs llenos de ñcr,
loque conliite U mayor parte de iu fortaleza, porque comd
los dichos lugares al'pcros de litio, y con todo cfto abuníJ^-'
palios, y ganados, .nunca an temido poder (et tomaJospor i\ji¡
ni por hambre. Las riquezas df Eícocia conciftcncii pcí\:.i io.
nado, y tieras. y en algunas tuinas de hierro > p!<
azul, junto a Gllto. No tiene mutha comodiüJ
» leña pero en íu lugar hazen fuego de piedra?, y i'-íLuutA ut v..j
V tierra. Ay dos Arzobifpados San Andrés fobrc el Mar Gcrniad
IL en un muy buen Tenoí y GlafcOj I'obre el Rio CIuiÍ.t. Efín
^bttczc Obil' ados. Las CiuJadesdc niastr.ito.y ne-j. <
^Bfle de San Andics)ron DOnfres^ fobre el Rto Sul
^■la cantidad de paños blancos, que Cacan ddla^ y A . .
' iluftrc, y cafi otra Londres en Eícocia , pucfta lobrc vi iMat |
manico. Lat Dictas del Reyno fe celebran de oidinacio en ^
-linga. El Rey tiene íu Corteen Edimburgo, cabeza de la Pro^
cía Landontai Ciudad de anieniilimo lerritocíoi acompañado c
I arroyos, lagos, borqucz¡lloí,y prados; y en el cfpaciodc cinco |
^ lias í'c le cuentan mas de cien Cadillos. A no mas de una mili
sos, tiene un puerto de Mar, en cuya boca clU el Cílillo Un
y lepafracafi al lado la Fcica, La Ciudad elU líaiada en un i
te, y es de una milla de largo, y media de ancho, cnn un arr
I que por lo menos tiene media de longitud: donde fohre un pcá«( |
I co clU agentado el inexpugnable Fuerte de las Úon¿cUa& Lo» cdt i
tücíos Ton de picdtas quadcadas licrmoíillimas, y caH codos íps
^Grandes dct Reyno tienen en clU propríos l'aljcíos. La auto-
' Eidad del Rey cfti muy cercenada, porque no puede dclf- - '-
las cofas publicas, fin los Eflados del Ilcyno,ni hazer ¡;
los particulares, con agravio de paire. Su renta no p^i'
mil cfcudüí, y afll puede poco {«ra ofender á otro ( pnr
poffiblc haga guerra tucra de Tu cafa, ni proiliga cínpic^
poitancia , quien tiene f.)I(a de dincto } aunque para d^:
£{lados no neceilíta de nadie. Poique los Feudatatios ,
muchillimos) Hrvcn á lu corta con tantos Infantcsv cav.^
í^ual conforme fu haziendai y U tierra es tan tuerce, ^c u — •'^Si
aao d)
irrSBpT
L
X>E LAS ISLAS. '410
de porfi mifmasy tan pobre, que es innpofiplc riiflcnfarfc el ene-
migo en ella. Avia en Efcocia diez Obifpados,lüs qualcs con el de las
Oreadas, y el de Mona, reconocían por Priinado al Arzobiípode
£boraco> pero á caufa de las guerras entre los Inglefes ,y Eícozc-i
fes, les dio Sixto IV. por Metropolitano, al de San Andrés, á inf-
tancia del Rey Jac^obo III. Tiene en fus fronteras dos fi mofas for-
talezas» la una es Umbar, en frente de Baru¡c> y la otra Donbriton,
fobreuna levantada peña, caíi delante Carling. No tiene Ciudad
marítima fin un buen puertos y es famofiílimo el de Sicherfant,
( fignitíca arena de falud) apto para gualefquíer navios por mu-
chos, que fcan, y agcno de todo peligro. Cuentanfe de Efcocia mu-,
chas cofas muy exrraordinarias. Gallovidia , es la parte mas Occi-
dental del Rcyno, donde efii el Lago Mirtheo, que por Invierno
cftá de una parte helado, y de la otra liquido^ y fin raftro de tai.
Confína con Gallovidia> la Carifta, donde ay bueyes, cuya gordura
diflila fiemprc un licor como azeyte, que nunca fe condenfaj y fu
Mar abunda increibkmentc de oftreas, ó oflías, arengadas, y peC-
cado de roca. El CoyU País cercano de Cariota, es un pcñafco de
poco menos de doze pies de alto, y treynra, y tres brazas de largo,
al qual los d^ la tierra llaman Sordo, por razón, de que qualquier
ruydo, que fe le haga por un lado, no es poífible fentirlo del otro,
fino es alexando^c mucho. En la Provincia de Lennos cftá el lago
Lcmondo, de veyute, y quatro millas de largo, con treynta Islicasr
en el qual fe toman pefcados fin efpinas, y de muy eftremado fa-
bor, Ay una Isla, que el viento la lleva de unas partes á otras con
mucho ganado vacuno, y ovejuno encima; donde aunque el ayrc
cfté calmado, fe levantan borrafcas muy peligrofas. En la Provin-
cia de Fila, ay cierta piedra muy buona para el fuego. A dos millas
de Edimburgo, nace una Fuente,fobrc cuya agua nada un licor, co-
mo azeyte, que facando del, no mengua, y no tomando^ no crece.
NiflTa, es nombre de un lago, y un Rio, que nunca fe hielan, con
cftar en País tan frío. Delante la boc^ del Rio Forreo, fe levanta
un altiílimo Efcollo,de cuya mas alta cimabaxa unacopiofa Fuen-
te de agua dulce. En el Goifodc Edimburgo, fe ve la Isla de los
Cavallos , la BaíTa , la Maya, Santa Colonia^ y otras con infinito
pefcado de muchas fuertes.
Dd2 INGL^-K
j!|:*0 D ÉS C R r P C7 O íf.
INGLATERRA:
ESta parte de la Bretaña, fe divide en tres grandes Provincias.
cfto es, Anglia, Cornubia, y Vallia. La Anglia, yazc fobree.
*Mar Germanico^, la Cornubia, fobre el Gallico, y la Vallia fobrcc!
Hibcrnico. Contiene dos Arzobitpados, Contyrbia, ó Cantuaria,
con diez, y ocho Obifpados, y Jor, con dos; ciento trcynta, y Tcis
Villas, y quarcnta mil Parroquias, fegun algunos cícrivcn. UlaU
en ella dos lenguas diferentes, porque en la Anglia habknla Sa-
3conica5 y en la Vallia, la antigua Britannica- Aunque eftc nobililli.
!nio Reyno cftá en fitio Septentrional^ con todo etto,el con el favor
del Mir ( cuya íalobrez templa admirablemente el ayre ) es me-
nos fria de lo que muchos picnlanj y hazen no poco argumento dcí-
to los romeros, y laureles, con fu felice verdor. Su ayre, es uní ver-
falmcnte grucíTo, y húmedo, y afli el invierno cfla caíí fiempre cu-
bierto de nieblas, y nubes. La Anglia es Pais por la mayor parte
llano^ variado de amenos, y no menos fértiles collados, qric ape-
nas de Icxos fe pueden diferenciar de las campañas. Abundan de
granoi, y en particular de trigo: y de todos los frutos, que el cli-
ma permitc5 y por los collados, naco cierta hierva muy tierna, que
las ovejas, que la pacen llevan una lana por eftremo blanca, larga,
y delgada: y como la Isla no tiene lobos, anda el cuiado de dia,y
de noche , paciendo fin recelo ni pcliyro. Produze maftines tcrri-
b¡liífimos$ pero no afnos, ni mulc s. Lo? cavallos ( de que ay infini-
tos ) no valen n.ucho> porque Tolo los fuílentan con hierva, como
al ganado; la carne de j uerco, y de buey, es quizá la mas fabrt^fa,
que fe come en Turopa. Tiene minas de cfcogidilTimo cftaño, plo-
n"íO^ arambre, y algo de hierbo. No quiero dexar de dezir^ que las
cornejas hazen aqui no menos daiío en la<5 campaña*i, y en .^arti-
cular en \fis trigos, que las lagoftas en Guinea, y las hornii j.a.s en la
Ifabela; y aíli tienen diligente guarda contra ellas. La Vallia ( que
quiere dczir País filveílre ) es en la marina tan fértil co::.o !»•> dc-
jiias de la Isla, pero en el rtfto tiene montaña*; pob.e> de todo, íi*
ro es frutas de leche, y avena de que ha/en fu pan.' Klle R.y:^o tie-
ne tres Ríos Reales, y navegable^, que fon Ombro, Tan.cfi, y Sa-
brina. El Ombro, que es el mayor, defagua en el Océano v^íerma-
nico, con cuya aiarea( que le (ube cafi cien millas la tierra adentro)
fe
D£ LAS ISLAS. '42X
fe hazc tan grande^ que parece un famofo brazo del Océano. El
Tamcfijcs el mas infigne, por fcryirá la Ciudad de Londres. La
Sabrina^ naciendo en las (rontañas de Vallia, haze fu curfo como
un arco , y entra en el Mar de Irlanda > capaz caíi para qualefquier '
navios. El Mar> y los Rios llevan ineftimablc cantidad de'pefcado
muy efcogído; y fe fabe, que el Sollo» y las oftreas ó oftiasde In*
glateíra^ ion las mejores del Mundo. Del Sollo fe dizcn cofas in-i
creiblcs) aunque la experiencia las* mueftra cada d¡a en la pefcade-
xia de Londressy entre otras fucede,que por moftrar los que le ven-
den quan grueíTo^ y gordo eftá> le abren las tripas con un cuchillo;
X defpues fino lo venden, fe las cofen con agu)a,y liilo,y lo echan
en un eftanque, donde con el contafto de las tencas fe le cura la
llaga^ y recobra fal'.id y vida. Su? vezinos fimbolizan mucho coa
los Italianos en la eftatura , y difpoficion. Las mugercs fon muy
blancas» y de infigne beldada y los hombres^ altos» y bien difpue^,
tos; grandes comedores de carni;^ y amigos de banquetes; fon muy.
dados á deleytes^ y paíTatiempos^ lo qué ( alende de otras razones)
les tiene de ¡a amenidad del Fals, y de la abundancia de provifio-
nc». En la guerra dan mucttras de muy animofos, y en la primera
arremecida aventuran el dado. Son gallardos^ pero no para mucho
trabajo; y aiTi con facilidad anconquiftado> y perdido varias tier-
ras. Los Nobles fon naturalmente cortefanos» y amigos de forafte-i
ros> vanagloriofos> y que en pompas, numero de criados, y diver*
(idad de fiervos.> y miniftros, exceden á todas las otras Naciones:
pero el vulgo es enemigo de eftrangecos> ¡nbidiofo, incivil, y def-
cortcs. Son famoíbs en cofas marítimas, como lo publican los co-
mercios^ que tienen afta en Mofcovia^ Conftatinopla, y Alexan-
dria de Egipto; y los perpetuos robos, con que infcftan las Cana-^
rias^ Cabo verde, el Brafil, y el Nuevo Mundo; y las navegaciones
del Forbichiero> Drake, y Kendi: y como algunos deftos yendo en
colfo, an buclto \ fus caías con alguna riqueza; muchos combida-
dos defta grangeria infame, venden fus bienes rayzcs, y hazícn-
das, y con lo que facan delfo, labran 6 compran navios, para yr i
faitear las Flotas de los Efpañoles, y Portugucfcs. An inrentado pafr
far al Catayo por el Océano Septentrional, ya navegando azia Le-,
vante é ya azia Poniente; pero la mifma naturaleza parece, que fe
ppdlie á fus dcíiaos^ y les cierra 'los paiTos: fcñorearon un tiempo
""'"^ : " Pd3 ^ -" la ^
1 Ghíenñft> Turena , Anjou» Normandía, y muchas ofras piezas' I
le Francia; y aún Enrique VI, fue ¿oronado por Rey de París, cl |
ño de 1348. pero aíli como con Ib ímpetu en las emprcfas (oa i
nuy apeos para conquiilar; alH nunca an d^do muedrasdc valoc
lara confervar to conquíflado; en lo que Umbolizan no poco con
os Francefcs. La Metrópoli del Rcynoes Londres, pncfta íobre cl ,
lio Tamcfuá fcfcnta millas del Mari pero cl Rio vaÍido.de la
hnarca.lcs fube t|avÍos de quatrocicntas toneladas Venecianas*
rienc un Cadillo infignc , llamado la Torrci un iluflrc l'alacio*
londe fe adminilUa lajuílíciat unafobcrviapueiuc lobrc clRio; f '
eI hetmofiífímp Templo de üan Pablo; por no dczir cofa del Pl-
ació Real i llamado Grinvuik; con grandíHimos Arravalcs. con;,
acné mas de ciento, jr vcynte Parroquias: y ñnalmente.poTfugr^i
icza, por la magnificencia de edificios, por -el numero de Tus 1 '
'nos, por la riqueza de fu contraiacion, y por otio quatquier r
'.üo , es Ciudad digna de que fea contada entre las mejores <
iuropa: la qiial á crecido infinito en vezínos, con las guerras de
Flandes, por avctfc retirado á ella muchos millares de famüiís. iiu
;ovictno, es de Ciudadanos, k modo de República, fin que cl Ma-
;iftrado Real fe pueda entrometer en cl: y aiin an alcanzado en
¡ircmio de grandes empretlitos echos al Rey, cl Tenorio de to'
iis entradas, y rentas, A U orilla del Tamcfi ( que tiene cflo 1
ble, que no crece, aunque mas llueva } le ven infinitos ciihcíj
,s redes efiendidas para tomar los tfturioncs, y Salmonc-. Gq
ina Frigio efcrivc , qnc cl Tamefi en crpacio de vcynte » y cm
^íotas, crece, y mengua trcynm, y quatro leguas. A fictc de L fj
!rcs, cfti cl Caflillo Real de Vindiliror, con tres fupcrbílliini*
juadraSjCOflcadalendaspUzas al contorno la una es de Orden de h
larreteira; la otra fe hizo á coila del Rey de Francia Don Juajj,
la tercera á cofta de. David Rey de Eícocia. Tiendo ambos prif
nerosdcl Rey de Inglaterra. Brcftoya, que es cl fcgundo Empa
dcrpucsde Londrcs.( yazc fobre c! Rio Avon, en cuyos margci)
iltos, y afperoíí, feliallan n:uchos diamantes, que á ícr duroSj y
fuertes , pudieran engañar qiialquicr joyero ) es Ciudad pucfta en
^,os confines de Anglia, Conmbia. y Valliaj á la qual acuden mu-
jhos Mercaderes de Efpaña, Francia, y Hibernia: y tiene un Tem-
ido de ¿anta Ciux, fundado lo&tc tana, y aíU bdmbj^ca uaTo c>
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tañendo las campanas. No dexar^de dczir, que la mafca> acom*
panada aqui de la altura de. los margenes del Rio lube á fefenta
pies en alto; que es cofa notabiliífima. En Anglia ay dos Arzobif- ^
pados^ eftoesel Cantuaricnfc^ quecaíl es Mctropolitanoile todos
los Obifpados del Rcynoj y el Eboracenfe, que quedó con poca
jurifdicion» dende que Sixto IV. inftituyo por Primado de Efcocia»
al Arzobifpo de San Andrés. Ay dos Univetfídades, la una en Can«
tabrigia fobre el Rio Cranta^ con diez^ y nueve quadras para alo*
jar Eíludiantes» y cacorze Colegios, tan magnifícoSj que no pare«
cen fino Palacios Reales; y la otra en Oxonia > tierra de tan her«
mofo fitio , que pocas fe le ygualan erí Europa. Entre las Ciuda*
des defte Rcyno^ no fe deve dcxar Ceftria, doncíe cftava alojada
una Legión Romana; yazp fobre el Rio Ecca, en la Vencdocia,
que es parte de la Uvallia> boxa dos millas^ con anchurofas plazas^
foportales acomodados > y infignes Palacios; y fe le ven reliquias
de edificios de tanta grandeza^ que .parecen mas obras de Gigan-
tes^ quede Romanos; cuyo territorio lleva mucho trigo» ganado^
y Salmones. Mas pues é echQ mención de Uvallia, diré de fu Rio
Dea y que entra en el Lago Tcgea Vqne con*fer Rio de infinitos
Salmones ^.ninguno dellos cn|ra j^ri^s en el lago; y el lago cría
una cierta cfpecie de pcfcadó*^ (][bC'tan> poco entran jamás en el
Rio. Merecen también fer pi^^eítas en el alarde de las Ciudades fa-
gaofas^ Gloccftria^ Nerduiccfa, S^lopia» Erfordia^Vigornia^Rocer«
tria, y Varvicco. Suelen d¿:iiir cajqglaterra> que Lincovia> fué;
( yaze efta antiquiífima Ciudad en la parte Septentrional, y eftk
muy perdida, y arruynada ) LonAesi y Eboraco^ ferá : porque íi
á cafo el Rey de Efcocia llegaíTe \ la Corona, feria Eboraco cabe«
za de la Isla> como lo fué por la comodidad de fu fitio» en tiempo
de los Romanos. No lexos de la boca del Rio Tueda, eftá Baru^
ach; tierra que fue ufurpada á los Efcocefes, y deipues poblada coa
una Colonia de Inglefes, y reduzida \ tan fingular fortaleza^ que es
una de las llaves del Reyno. Antona, es celebre por la excelencia
de fu puerto, pucfto en.frcnte de la Isla Vik.
HÉBRIDAS.
A noticia, que dcftas Islas fe tiene, effobfcuriflima; porque ni
los Efcripcoies coocuerdan en los nombres particulares» ni ea
P^4 ' " ÍP«
L
*i4 ^ D É S C R t P C I O 1^
los uníverfaícs. Y aífi unos las Llaman Hébridas; otros Hcbudasjy
aún otros. Islas de Selvages. Eftán arl Poniente de Efcocia» y tan
• vczinas della^ que mas pareceu^miembros fuyos^ que tierras fepa-
radas. Son quarenta> y doss entre las quales las mas notables^ fon
Jla> que es como Aloli de las vezinas> por la abundancia de grano
que llevan y íin eílo tiene muchas minas de mcrales, y es de treynca
millas de largo: Muía, iníignc por las Perlas» que produze Ca Mar: j
Jonai celebre por las fcpulturas de los Reyes, es de ficio llano, co- í
mo Muía de afpero: Alíza , por la multitud de cierros Anfarones I
grandes» que ellos llaman Soiandas» Hirta^ que es la mas Septen* I
ttional puefta en fcfenra, y tres grados; Levifla, de fcfenta millas
de largo, y treynta de ancho: Anania, de vcyntc, y quatro de lon-
gitud, y ochode latitud ; Eufta, algo menor: Efcria^qie es acogida í
de bueyes marinos : dos Cambrias ; mayor, y menor, y Bura, de don- •
de vinieron los Eduardos» es de diez millas de longitud. Nacen ea '
eílas Iflas unos añades, ó anfarones, ( algunos los llaman Bernachas) f
con un modo maravillofo : que la mayor parte de los Efcriprorcs !
afirman, que fe engendran de ciertos arboles que eñán orillas del
'Mar, y es, que cayetido fu fruto ( qiK es como pino) en el Mar, ft 4
convierte dcntfo poco, en Avc«, que las comen indiferentemente/ ]
en quarcíma,y en carnal. Pero Beocio, tiwe por opinión, que na-
cen del Mar y de los maderos podridos, que caen en el Mar^ nacen
delles por el tiempo, ciertos guzano^> que poco a poco fe van dif-
tinguiendoen cabeza, pies, y alas, y finalmente les nacen plumas,
y buclan. Los moradores de las íjebudas, fon muy fi[vertres,y hablan
lengua Hibern'ca; de lo que podemos collegtr, que an tenido fu ori-
gen de Irlanda. Efiánfugetas al Rey de Efcocia.
ORCADAS.
EStas, eftán al Levante de la Efcocia, y fon treytita y dos; pero
las pobladas no fon mas de veynte y ocho. La mayor ( que es
Pomona, Silla del Obiípo ) no paíTa de ciento y veynte y cinco mi-
llas de circunferencia También andan los Efcritorcs muy difieren*
tesen fus nombres porque entre otros, Juan Mayor, pone una, que
llama Zelanda, de cinquenta millas de largo, de la qual ningún otro
Jyazc mención. Son mas*frias que la Efcocia; produzen todos gra-
/^osj /¡no es trigo > al quaL Uaaii Homero^ tuétano del hombre. No
) ' • ~ ay
D É L A S r S L jiT. 42 j.
•ay en ellas animal vencnofo,ni árbol alguno; abundan de pefcado>
y conejos j produzcn cavallos muy pequeños, pero de mucha pena;
En nlgunas partes hazcn pan de pcfcado ffco al viento, y deípucs
cchopolvos>ó harina. Eftan íiígetasal Rcy'de Efcocia^el qual las
reconoce en feudo, del de Norvegajy le jraga al tiempo de fu'Co-
ronac¡on,d¡ez marcos de oro, por razón de una Concordia hecha
el año de i 5 5+.HabIan lengua Góticas bcvcn mucho, particularmen-
te de una cerveza áfi cevada, ó ordio, podcrofiffima. Confinan coa
las Oreadas, las Iflas Sctlandas, que fon diez y ocho, y de las mif-
mas calidades. ' ,
ÁNGLESEY. MONA. VIK.
Estas tres Iflas ion caíi igualmente grandes. Anglcfey^que tiene*
una buena jornada por lo largo^ y ancho j no difta de Inglater-
ra fino í'olauna millajy fe puede dezir, parte de Cambr^a^óVallia,
cuya madre la llaman ^ porcia abundancia de granos^ y ganado, con-
que las provee. Quando el Mar cala^ el ganado vacuno paflfa avado»
por aquel Canal que la divide de Inglaterra. Es muy pobre de arbo-
les: y tiene dos poblaciones masque medianas^ una en la p^rte
Oriental, con un fuerte arto bueno, edificado por Eduardo primero^
y la otraen la parte opueíla, por donde fepaflfa á Irlanda. Mona^
cflá á vcynre y cinco m¡lla<?dc Inglatcrra^confinquentade longitud,
y treynta de latiiud.Tienc un ObifpOjV dos Puertos,no es muy fértil,
ni los moradores de mucho valor, y hablan lengua Irlandefa. Vik,
tiene el terreno fértil de granos, y ganados, y cafi merece nombre
de llave de Inglaterra i por lo que Enrique VIII. la mandó muy bien
fortificar. Grenezaya^ y Gcrzaya, Iflas pequeñas, y de poco mo-
jTiCnto > fi bien cftan mas vezinas de Francia, que de Inglaterra, fon
empero fugetas á Inglcfcs. A la falida del Canal de Inglaterra, fe
ycnáladieftra las Sorlingas>Iflas totalmente hiermasj defpoblacjas;
• HIBERNIA, O IRLANDA.
ESta Ifla no es mucho menor que Inglaterra, porque tiene tre-'
zienias millas de longitud, y noventa de latitud, de fitiodefi-
gual, y montuofo, llena de bofqucs,paotanos^eftanqncs,y lagosj de
terreno grueíTo, aunque mas apto para ganados, que para hombres^
por tener mas de praderías para paílos>que canipospaiapanesiyaüa
el
Khc,
4i6 ' vésenrTCTo'}^
e\ trigo qae llera es muy menudo» y menguado.y qae h penas fe pne*
jic cogeri caufadc las'exceííivas, y grandes lluvias. Abunda de le-
hc,*y miel; fus oveja_s fon negras, y alfi no es rocncrtcr teñir los
^■mosi defpide grandiiTima cantidad de mantecas, cueros,y azafra-
nes.* No ay en toda ella Caüras móntelas, gamos, ni erizos pcroay
muchos, y infinitos Ciervos, y javalíncs, y no le faltan Zorras, y Lo-
bos, puedo que carezca dcllosla vezina Ingbteira.Quantos anima-
les nadfcn encfta lOajfon mas pequeños, que Iqs que de fu propria
cfpccie nacen en otras partes, lo que parece proprio de algunas
Iflas, comoloítcíliguan Elba, y Sardeña.No tiene Perdizes, I-ayfa^
ncs, ni RuiCeñoresi pero no a y PaUde mas Halconea, y Aves de ra-
piña, ni que tenga mis Grullas, Bcrnachas, y Cifnes, pacticularmen-
cc en la parte Scprentrionai. Ay Aves de difor^ic naturaleza, coa
el un pie armado d(;u5as para la rapiña, y el otro remachado para,
el movimiento; llam^inlas algunos, Aj;oresdc agua, yfc hallan dc->
lias afta en las nuevas lilas. Efta lila nqeílá fugctaá temblores de
tierra, y fe íienrcn pocos truenos; tiene muchos, y muy buenos Ríos,
I entre los qualcs, es mas famotb, por Cu larga coriícnte, y copia de
|>e(tado,el Sinneno; y no le faltan muchos Iagos,y es cl principal
leí Ernoi de quien elcrive QiraldoCambrcs, que en el litio donde
leftili no avia mas de una ^entc, de la qual poc lo^ decellables peca-
Hosde tosve2Ínos,ccbent6 fubitamence tanta agua, que ancgotoda
pquella comarca; y que afta oy fedefcubrcu baxodcl agua, las Tor-
res, y Campanarios de los Templos. La parte mas poblada della iílj,
es la Orienta!, y la Meridional, afta losconfines de Mononia, en cl
^ual eípacio ay dos ATzobifpados, el de Armañació Atmacan* q.ie
• es la Metrópoli, y ct deCalfel. Alde Armacan, pettencccnlasCm-
dadesOricntaleSf y al de CafTel las Meridionales ¡aquellas fon nue> '
ve, y ellas ocho. Pero la Ciudad mas impórtame, y mas iluftrc, es
DubIÍn> Arzobifpado con quatro Sufragáneos, cuyas fon las partes
de la Ifla de mas policia, y mas pobladas. Allende deftas, elU ]
Metrópoli TuOmenic, con fcys ObifpaJos. Pero lasque fon'haj
Septentrión, y Poniente, que ion Ulton¡a,Connachia> y Monoij
obedecen i diferentes ^eñorcs, aftcgurados con cftanqucs, lago
boíques.quc íbn fus (oíTos, terraplenos, y CaftiHosí y mucho i
los aflegura la pobreza, á caufa de la qual. nadie puede ganare
yts íc^ucos de Verano^ «^ue de lovicmo^ porque ]
DE L Á S í » L Ji S. %%f^
águasque al Invierno eftanheladas, en Verano anegan los campos,
y eftos ion los que> mas que otros algunos^ fe an fuftentado en la fin-
ceridad de la Fé Catholica, contra los eflratagcmas, y tiranias que ail
intentado los Inglcfes3 por inficionarlos con la impiedad de Calvi-
no> y dcZuinglio. Sus moradores, que fcgun efcrive Eftrabon^tenH
an por cafo de honor comeríc á fus Padres dcfpucs de muertos, fon
aun oy muy agrcftes, y filveftres > enemigos de trabajar, y. muy para
poco. Verdad es que los que viven á la marina^ como an platicada
con for aceros, fon masamoroíos, y tienen algún raftrode policía*
En la gucria( á laqual van dcfarmados ) ufan picas> faetas, y achas
de azero> andan á cavallo fin fílla> ni efperones, y hazen hazer \ los
cavallos quanto quieren, con una varilla* rctorcida.al cabo, y con
el freno, ó cabcftro> por mejor dczir. Cucntanfe cofas dcfta lila, que
tomo el Arioflo, motivo dellas, para llamarla fabulofa. Ay enMo-j
itonia una Fuente, cu¿ as aguas buelven los Hombres canos en un puiw
to : y enla Ultonia ay otra, que impide las canas para fiempre. £a
ConnaQchia ayuna fobrc un hionte, que crece, y mengua, dos vc^
zes cada dia ; y otra, que en eípacio de fiete años, a caufa de fu imw
mcnfa frialdad, transforma en piedra, qualquiera jxiadero que lá
echen. EnMononia ay un Lagojcondoslflassy en la mayor dellas^
nunca á entrado animal hembra, que al punto no muera, y en la me-
nor, jamas á muerto alguno naturalmente. En el Lago Dere ( que
eñá en la Ultoni¡i) ay unalfl^ dividida en dos partes, la una ame-
na, y graciofa,y la otradefapazible, y. horrenda, en la qual, ay nue-
ve hoyos, ófcpulturas^elque'durmiere aquiuna QOche»fale poreC*
tremo maltratado de malignos cfpiritus,y llamafe eñe lugar el Pur-
gatorio. No tengo para que hazer memoria de las lílicas, que eft^a
en el contorno de Irlanda, por no tener cofa digna dcíla obra. Las
de mas nombre fon las Arañas, puedas á fu Poniente 5 de. las qualos
efcrive Gi raido Cambrenfe, quclos cuerpos humanos no fe corrdtai-:
pen en ellas, y que a caufa deílo no los entierran, fino que los cuel-
ganal ayrc, y feconfervan incorruptos. No tienen topos> ni ratones
( de que ay grande abundancia e*n Hybcrnia, ) y fi fe los traben, ó
mueren luego, ó fe echan en el Mar. Ay en el de Hibernia, inefti-
mable abundancia de muy efcogídopefcados y aún no menos en el
agua dulce, que en la fiiobrc : y fin ello le nacen Perlas, aunque
ofcuras/ y de color de plomo.
OCJEAr
n t s vK I f e I o ^
OCÉANO GÁLICO.
^Ero dcxanJo Francia i fa finieflra, fe dcfcubrcn en fu O<:caQ0
varias Islicas, Ovcrfjnda, Saín, Penncmarca, Grava, y Gra-
a, por la mayor parre deíicrus; la Isla Verde, con un Convento
c Padres de San Francilco; la Breada, fcrtilj populofa, y fuertej
1 ta que hizo penírencia San Mahudcco Principe de Hibernia, que
I quedado con lu nombre, y efti oy llena de íierpesj y la Bcllifola,
:on alguna población. Todas cftas yazcn delante Brctaáa , y fon
nejores lasque eílán enfrente de Puctu, por la abun4¿inc¡a ordi-
arÍ3i que tienen de muy buen vino, y de fal, como fon, Nucftta
bona de Boviai, ChatictTy Jsíarmoticr, donde eñiU Abadía Biaiv-
Ea. Sigúele la Isla de Dios, con dos Ó tres Aldeasi la de Hez, <;
fes mayor que las dichas, con la Ciudad de San Martin, gracic
nGmaa Baco, y honrrada oy con titulo de Qucado. Pero paflíai
^os, ó tres Islicas fin nombre, veefe Oleron, enfrente déla Xaran-
í, infiguepor fus falinas, tenidas pbr uno de los mejorcj teforos
tic Francia) y de las principales rcnras de la Corona.
OCÉANO DE ESPAÑA.
J Ntrando en el Océano de Efpiña, las primeras Islas, que fe
j lian, fon Lis que los Antiguos llamaron Caíliteridcs, pucftas
paG delante la Coniña, la mayor dS. las quales ij; llama oy Cyzac-
Jja. Efcrivc Ellrabon, que fojí diez, y que una dellascra dcficrtaj
las demás pobladas de gente de color ofcijro, de ropas largasl'
jue utavan cayados para caminar.- cuyo fuílcnco era el ganado
Euno> tras el qual fe yvan como los Árabes, ó Alarbes; fus riqi
«js, cftaño, y plomo de que tenían grandes minas, por lo que
renices iiivicron un grande tiempo fccccto eftc comercio. Fiol
¡nVnrc los Romanos lo defcubricron, y con fu.no cnydado ci
Iptendieron la labor de fus minas. Oy cHin cafi dcficrias , y ^ui
or avctks faltado la riqueza de las minas de los fufodii^hos
Sales, como el oro ¿ las Arturias.' y Galicíai y los Efpañoles tici
'cnr^c manos tantas Islas nías ricas, y tantas Provincias, que
fellas dexan cada diaá fu Efpaña. Algunos quicrai quclas Ca
pdes, fcan las Islas de Bretaña, donde efti el verdadero tcforo
^^9} y fW^PiX Fcriiai^|0^1^^aai|^^c que fcan las de
" "" ~ Azwcs,
i
DÉ L A t ISLAS. '42^
[Azores. Pero doblando el Cabo de Turonan^ veenfc delaritc Bay-
ona ^ las que toman el nombre deüaj llamadas por los Antiguos
JnfuU Dcorum^ nombre arto fobcrvio^ para lugares de tan peca im-
portancia: y dcfpues dcUas^ la de Barlinga> con alguna población,
aunque de poca cuenta^y luego Cadiz^de quien avernos hablado
ya en otra parte. Con cíío fe remata la Defcripcion de las Islas del
Océano, ¿t que fe tiene alguna noticia. Quédanos acra, que entre-
mos, por cl Eftrecho de Gibralrar, en nueftro Mar, no menos do*
tadodc Islas por grandeza, y abundancia de qualquier cofa, por
nobleza de moradores, oportunidad de puertos, y por qualquíct
otro refpefto , que las del mifmo Océano
M^R líbico.
PAf a con mejor orden poder dcfcrivir las Islas, que eftkn efparzí-.
das por nueftro Mar daré primero unabucltaporlasdc lacofta
de África, que fon todas pequeñas, y de poca importancia. La pri-
jncra es la que los Efpañoles llaman Peñón de Velcz de la Gomera^
á caufa de un Pueblo de África , á quien eftá como á Cavallero, de
Ja qual folo difta una milla, y media. Es lugar pequeño, mas de
nTiUcha confequencia para reprimir los atrevimientos de los CoíTa-
riosj fue antes de Moros, pero el Rey Católico Don Felipe II cm-
bió fobrc cl á DoaGarcia de Toledo^ con una grueíTa Armada, y fe
les quitó. Boxa un quarto de milla, con los cftremos de peña taja-
da, y grandes derumbaderosj difta del Eftrecho cien millas, y un
tiro de piedra del Continente. Tiene en lo mas airo, un Caftillo
foriiflílmo de fitio,y de mano 5 con un grueflb prefidio. Siguenfc
las Islías de los Palón- os; las dos Hermanas? Zemolo, y otras mu-
chas, todas pequeñas, y dcfiertas, ó por fu naturaleza, ó por el re-
celo de CoíTarios, que no ay por eftas riberas eoía figura dellos,
Pafiado Cabo Bueno, fe ve la Pantajaria( llamofe antiguamente
Coiyra>).yriO tan del todo ( aunque Ovidio la llama efteril)in-
iitil, pues fe coge en ella abundancia de anis, y algodón; no tiene
otra agua, fino la que fe coge en una cueva, donde multiplicandcfe
do continuo los vapores^ y convirtiendofc en agua firven de lluvia,
flicntesj y Rios. Poco dclpues fe defeubre Limofa; y mas á Medio-
día, l.ampcdola, Efcaza, Beito> Chircari, y Gamelara, aora divi-
dídasi que otro tiempo, eran una fola Isla llamada Ccrcina, á la
'4^0 Id^scx/pc/o}/
Wal Aa Plinio veyntc millas de longitud, y dozc de Jdtítud, t.
tlana, y fruftifcra, y poblada en chozas Ibtcrrancas. De aquil
trando en el Golib de Caps, Te ven los Gclvcs, fajiioía por la rq
dedos Excixiios Eipiñolcs. quo fucíon allí rompidos, y nul l_
]ftdos de Enemigos^ boxa vc'vnte oiillas buenas "c firio llano, ar
iQlb, y pobre de aguas; peto tica de Darilcs, uvas, y ganado; cftl
lobhda de Moro', derramados en cifcrlasi y tan cerca del Conti»
cntc> que en el rcfluxodel Mar, fe le palTa i pie: Homero llama k
fus moradores, Locofagos. Finalmente enfrente de Zcdico, fe vci^
¡as Colombinas todas dedertas. ^SM
MALTA. ■
^Fro bolvicndo atrás el pallo, fe nos muedra caíi en mediodía
__ Mar Libico, la Isla de Malra, que fe puede llamar Heyna de
tas fulbdichas.- poes las excede í todas en magnitud, y en noble '^
En magnitud, porque boxa (ercnia millaSí y en nobleza, pora
illendc de lo qucian l'ablo la honró, rcíideaora en cllacl £
'^acíltc de la Religión de Sai Jnin , y la flor de los Civallq
Gcrfolimitanos, con cuyo valor le i detendido ya por dos \
honroííiíi mam ente dclpodcf,y fijcrzasdc los Turcos. Su tciTcnJ
ca(¡ por iodo penafcofo, pero la piedra es blanda, y fácil de lab
levantafe, y fobrcpuja la cierra, i ta píedraj dos. ó quatro palnn
Tiene poca*: viñas, y pocos arboles, pero pi ovccic de pan, vina
áeña , de Sicilia, Lo que ella prodozc, es en (ii cfpecic , cfcogí^
pmoj como Algodón, tVuios, y flores, en particulaj rofas, hind
narinos. y ciertos cardos filvctlrcs, muy buenos. Los GricgoS
llaman Mclita, por Tu mieli produze ovejas, cabras, bueyes, afij
mulos, conejos, y perdizcs con abundancia: y (c harc fal.enun]
■arque llaman Salinas. La Isla aunque es cad por todo muy aH
I , no le faltan puertos en la pjr:e opuclla i Sicilia, y campa
Duy apaziples. Aqiii fobrc una lengua de tierra ( qu¿ is mete]
^e dos pequeños fcnos, los qualcs dcfpues hazcn otros mcno
barticularmcnte el diellro ) fabricaron los Cavalleros ellos a
peras, una nueva Ciudad, y la dieron nombre de Valcta.^ hol
licl gran Macftrc. que la defendió de los Turcos, ta qual pnr (
V arte.es fortillimaí fcóorca lo5 puertos principales de la Isla*
Euic/ de Bor§Oj y MaiunoTcio» y tictic ofta punta una mr'Ial
nicdij
t t L A ñ í S L A S: 4J1
wcdla de lar^Oi y un territorio de milla de ancho. Sobré otra pun-
:a, cftan San Miguel, y el Borgo. Sin cfto ay algunas efcalas con o
fon San Jorge, Benarato, San Pablo, Antofega, Muggiaro, el Puer-
to de Marza Xaloqucy Marza cfcala; todas mal figuras. En el ri-
ñon dcl!a eftá la Ciudad vieja, que Diodoro cfcrive avcr fido edi-
ficada pot los Cartagincfes: antiguamente noble por los muchos
paños finos que alli labravan. Pcfl: el refto fe ven cfparzidas mu-
chas caferías. Abrk en ella cerca de veyntc mil Almas. Al Mcdio-
dia de Malta, ella Folfolla, y al Occidente, Comino, y Cominetc,
todas dcfiertas: y el Gozo , que boxa vcynte milhs , abundante de
aguas t con un pequeño Caftillo de los Cavalleros; de donde et
aao de i j j i. fe llevaron los Turcos cerca de tres mil Almas.
MAR IBÉRICO.
A La entrada del Mar Mediterráneo, pone Eftrabon dos Islas;
la una de las quales llama Isla de Juno. A la boca del Pu-
erto de Cartagena, cftá la de Hercules, llamada aífi por los Anti-
guos, y por otios. Isla de las Efcombreras, por la multitud de Ef-
combros.íquc ion alachas peces)quealli acuden; delante Alicante
la de Santa Pola, nido de Ladrones, y Coflarios: y en alto Mar la
Tormentera llamada por los Griegos Ophiufa, á caufa de fus fier-
pes, y favandijas defpoblada, y al lado dcUa, Vcdean: y de alli á
diez millas Iviza. Ella, boxa ochenta millas, tiene muchos puer-
tos, y el pueblo principal es de íu mifmo nombre, hazefe infini-
dad de fal con que provee, fin otras muchas tierras, á Efpaña, y
Italia; para cuya labor ay un grueflb numero de efclavosfolo ocu-
pados en las falinas. Hazefe la fal defia fuerte: que ay un anchu-
rofiílimo lago > que por invierno fe inche de agua de Mar, la quat
con el roclo del Cielo, lluvia, y mefclade agua dulce, fe endu-
iccc, y condenfa toda, fino es en lo mas hondo, en infinita fal. Sí-
gucnfe las dos Baleares, que por la diferencia de fu magnitud, ma-
yor, ó menor, fe llaman Mayorica, y Minorica,ó vulgarmente Ma-
llorca, y Menorca. La cofta de ambas es afpera, pero lo demás va-
riado con collados llanos, y valles, fértiles de vino, azeyte, trigo,
y frutas, A efta fertilidad de 'la tierra fe le añade la innocencia de
fus animalcsj por no avcr alguno en ellas que fea venenofo ni da-
ñufo. Sus vczinos fucfon antiguamente infi¿nes tiradores de hóñ^
4j3 D E S c r7 P c r o It
di, y cninlron. La mayor, tiene tres ciernas millas de clrcuh-'
fcrencia, y tres Poblírcioncs ( entre otras ) de tres cientos y fcfenta
fuegos. cada una. Su Metrópoli es Palma^ donde rcíiJe el Virrey de
las lilas convezinas; y ay en ella una Univeríidad donde en lugar
de AriitoLclcs, le lee Raymundo Lull, autor de ingenióle ¡nven-
cioa particular, Eicrive Plinio la pufieron en tanto aprieto los co-
nejos, que los moradores por defcndcrfe dellos, fe vieron forza-
dos á pedir focorro de gente á Cefar Augufto# No lexos de Ma-
llorca, eftán las dos Iflas Cabrera > y Dragonera. Menorca, boxa
ciento y cinquenca millas 5 Tu Pueblo principal es Ciudadílla, de-
lante quien ^ eftá el puerto de Maon > llamado aíli por Magoa
Capitán de los Cartaginefes 5 y de la otra parte, puerto Famclo.
Entre eftas lilas, y el Continente, fe ve Moncolibre, Ifla dcficrta; y.
mas arriba> la de los Alfaques, hecha por el Rio Ebroj y por el Mar.
MAR GÁLICO.
DEfde Narbona, i Aguas muertas, fe dilata en frente de Tier-
ra firme, una lifta de tierra, como la que fierra las Lagunas
de Venccia, cortada en muchas partes, que, fon las Iflicas, que los
modernos llaman Pomeghas, ó Pomas. £n medio de las Lagunas
icftá Magofeon, Iflica con un Templo, que fe cree era la Catrcdal
de MonpcUcr, PaflfaJo Tolón, fe ven las Iflas de Eres, que es noai-
bre de un Pueblo, que cfta enfrente dellas, y a fu Poniente, la Le*
riña, llamada oy de San Honorato, por la antiquitíífima Abadía
que fe le vcé, en lugar del Templo de Leron, que antes tcnií.Uvo
üqui un tiempo, una Colonia de Romanos, como efcrive Ettrabon>
y otra en la Planafia, que fegun creo , era la mas principal de Jas
lilas de Eres. Ay muy grande variedad entre los Elcrltores fobre
averiguar quales deftas Iflas eran las Eftecadas ; porque algunos
quieren , fueíTcn las de Eres, y otros las de Poaicghas o Pomas,
tftrabon rcfclvió efta duda en dezir, que las Eftecadas eran cinco,
tres razonables , y las otras dos muy pequeñas ; y todas de fértil
terreno.
MAR LIGUSTICO. CÓRCEGA.
LAS principales Iflas defte Mar fon Córcega, y Sardcña. Cór-
cega difta de la mas cercana parte de Italia, que fon los
Vados
«fiüüüf
1
Fados Volatcrrano!, fcrenta,y dos millas: fu longitud es deciei j
} refcnta, la latitud de icleiita, y la circanfeccr.cia, de ticzienias*
f veyntc y dos. Ay cu ella fcicnta y cinco mil almas^y es para fnllcn-
^Car trezientas mil. Contiene fuiqíieiua, y ocho Parochias. l's de
L¿tÍo por la mayor parte afpe^o. y montuofo, y dividida por medio
¡lipón el Monte Gradazoiel qual tiene en fu mas alta cima un hct-
* nofo llano con dos lagos, llamados Ino, y Ctena; y del primero,
¡Duc boxa cerca de media milla, deciende el Guolo. y del l'cgundo
1 Limón, y Taviñaní, Rioscaudalofos. El Guolo, riega la comar--
I de la Ciudad de Mariana; el Taviñaní, la de Azetía; y el Li-
nón, la de Sagona. Son fus montes tan altos, que no fe puede pat-
riar, de una parte> a otra dellos, fino'por angoftillimos paños, hc-l
L¿hos a fuerza de hierro: y edicndcnfe poi mas de fetenta millas,
P^en el qual cfpacio, ay felvas grandiíTimas de Lárices, o Arzcs,
'Iveics, Pinos, Hayas, Texos, Robles> Caftaños, Henebros,y otros
nuchos por la mayor parte inútiles, y defaprovechados. Ni le faU
an OÍTos, Gamos, ]avalincs, y Muñones. Son eftos poftrcros, cf-
pccic de cabras, con la cabeza , y cuernos tan tezios, y firmes, que
jugando unos con ottos» caen á vezes de muy altos pcñazco<:,y dan
pe cabeza fin hazerfe ningún daño. Los llanos, y valles compiten
i fertilidad con los mejores de Italia. Llevan mucho azeytc, ví-
Bo, trigo, y frutos de toda íiaert«i particularmente el valle de Ní-
tolo> de diez, y ocho millas de circuÍtu,abundofi(Iimo de panes, y
■años. Ni lo fon menos las comarcas de Cafaca, Adiazo, Batana,
Sícbio, y de Cabo Corzo. Verdad es que los CoíTarios tienen tan
bvilanada la gente, que fe defavezindan muchos della. Las mon-'
g^ñas de Efcatlaífino, cñán tan ricas de palios, que combídañ, y
irrahen la mayor parte de los paOorcs de la Isla. Plinto cuenta en
!lla,treynta> y tres Ciudadeí, y entre ellas, k dos Colonias Roma-4
> Mariana, y Aleria i dcduzidas, la una de Mat¡o>y la otra de
iílla. Oy tiene los Obifpados de Sagona, Adíazí, y los.de las dos
Colonias dichas, ^m
Fue buena Ciudad Ncbío, pero como eftuvicífe tan arruiñadJH
lábricaron en fu lugar a San Florenzo; en cuyo Golfo fe ven las ^^1
linas de la Roya, la cal de Fornolí, y el Puerto de la Mortcla, ca-
, y bueno para qualcfquier navios. La mejor Ciudad, y mas
Kincipal es Adiazo^ cercada j^g^JimHg» del Mar; cuyo tetiiti
tiitoJ^
y
ít? D É s e X 7 p ú i o zr
rio es íimoro por fu tan cfcogido vino tinto j como el i
Corzo, por el blanco. Las otras tierras de importancia fon, Calvi*
Pueblo policicoj y civil, con un foi tiüimo CaíliUo, donde los Gc-
fjovefcs tienen un muy buen prefidio. La Baftida, que es de mas
vezinos que ningún otro, tiene un Caniofo puerto, lionifacio, «
«artillo honrofo,fituado como Orbieto.fobrc una inhiellapcninfala,
icmejante á tina manzana , que k ayunta a fu ramo con el rcílo
de la Isla: tiene un hermofo fuerte, y feguro puerto, porque eíV4
ceñido por todas partes de alrilTimos pcñafcos, que parecen ta)i- '
dos i hilo: fu territorio es fettildc quantos frutos produzc Geno> '
Va, fino fon cerezas; y el Mar dotado de corales. Llamafe Bonú ',
fació» por el nombre de un Cavallero Pífano, que lo fuftentó: pcr«
^ mas de dos cientos años que tos Genovcfes lo poíTecn. Al Paisdc
líalaña, pertenece la Isla H.ofla>( otros la llaman Isla del oto ) ^
gual fue unida k Córcega, por los Genovcfes. j^^
SARDEÑA. -V
ESta, boxa quinientas, y fefenta millas; dilla de Córcega, dicss
y de Afíica ciento, V treyntaics de fítio afpcro, y montut^
ío, de ayrc grueCfo, y mal fano, de verano en particular. La pane
<)ue mira h África, es mas apaziblc, y fértil, que la que cl\á hazia
Córcega. Abunda de grano, y ác ganados; y dcfpacha quaniidad
de trigo ( (i fuelTcbicn cultivada compitiríacn cí\o con Sicilia )de
cueros, y q lefos: y liaze efcogidíllimos vinos blancos. No llcvi
azcyte de olivas, por Ja floxcdad de fus moradores, que aderezan
la comida con gordura de anímales, y hazcn azcyte de leniifco:
Inttc otros infiriitos animales de caza , tienen el MufuIo> que no
fe halla vn otra pane del Mundo: animal, que tiene el pellejo,/
pelo de cicrvojt ^ como quiere Eñrjbon, de cabra ) cucrno\de
camero, bueltos azia atrasi anda por los nonics, y corre vclocif»
ítma'nenrx; ctiyo pcUep curtido, es lo que llaman cordovan. Oc
afno.s pequeños, v fuertes, ay tanta abundancia, quede allifr lle-
vani Ifp,iña,y ^ otr.is partes para iVrvicio, con poca coíh. No
ay Lobos> ni otros aniíralcs daóoros> fino Zorra!. Produzc muchos
Ov3JJo3,no muy grade*, pero de muchas fueízas,y gránele melena.
J*fi Je fjltan minas de plata, taños de a^ua caliente, y lalinasabon-
loñs. Ticac dos Ai2obVígaáQ^Cii\w>iQi\^vK.-»sfMi\U,qfii^j^
15 í 2 As í í I JJ: ?3/
Metfopotí de k Isla^cft^ aflenrada fobre un monte, con tín graftde
puerto á los pies: y Oriftan, es, por la mala qualidad del ayrc oca-
íionada de los vezinos Pantanos^ de poca población; tiene un pu«
€rco> y un Rio, el mayor de la Isla, al lado. Era antes, de un Mar*
ques, que por traydor, y rebelde á la Corona de Aragón, fue dcf- *
pojado della; y aíli paíTa aora entre los títulos del Rey Católico.
£s también Ciudad de importancia, SaíTer^ donde caufa admira*-
cion^ un aguadu¿to que ay, de diez>y ocho palmos de alto, y do-
ze millas de largo. Ni fe deve dexar Xlguer , Ciudad iluftre , de
ayre faludable, territorio fértil, y puerto capaz, donde acuden dd
ganaiá hazer cabo las naves de los Genoveres,y Catalanes. Allende
deíle puerto» que es de feys millas de largo, ay en la Isla otros dos#
capaces de qualquier Armada> aunque dcfíertos, que fon Cabo Ga-
lera, y-de Carbonara. Los Sardos fon de. complexión robuíla, de
color algo ofcuro, de trato ruftico,y de veftido vil; particularmente
los q miran á Cor^ga^y Africa^y creo q por efto k la parte q eftá azia
Africa,la llama ellos mifmos Barbaria, por el Barbarifmo de fus mo«
radores. Viven eqtre fi con tanta paz, que no fe, (i en toda la Isla^
fe forjan cfpadas, dagas, ni puñales. En dias paifados, como temi-^
eíTcn de alguna Armada Turquefca , los proveyeron de muchas
armas defde Mflan, por orden del Rey. Las fuerzas de la Isla con«
íiíbenen la Ciudad de Catlei-, Alguer, y Cadillo Aragonés, y en un
buen numero de Cavallos, que al meneíler corren li marina. Deín
pues de la declinación del Imperio Romano» fue ocupada de Sar«
raccnos5 recobráronla los Pífanos^ y Geno vefes, y fe la repirtieron
tmtQ (I, tocando á aquellos la parte que fe llama Cabo de Callar, y.
i eftos el Cabo de Lugpdoni. Finalmente el Rey Don Pedro de
Aragón, la uvo en feudo de la Sede Apodolica, por la contuma-
cia de los Pifanos. Al rededor de Sardcña fe ven varias lílicas des-
pobladas. La mayor es la Aíinaria, que boxa cerca de treynta mi«
lias; rica de caza» y en particular de Javalies» Ciervos, Gamos, Mo-
rones (animales femé jantes al cabrón ), y mufulos. Y es cofa dig-
na de mucha confideracion ; como varios animales fean proprios
de algunas tierras? ó como, y de que fuerte defpues del diluvio
aportaron los Mufulos, á Sardeña; los Mufiones; k Córcega» los
Rangíferos, i Sueda; la gran beftia, á Mazovia; la Sacra Ave k
fiandia; y tantas cfpccics de animiV^^ iví^^w^x^^ ^^^3* '«^'^'^'^^'*
í.^a.
43tf D E S C R r P C I ó IT
al Perüj y BrafiU Fero dexcoios efta efpcculacion pata ináyor ocidjí
y quietud.
MAR TOSCANO.
PAflada la Magra^ fe defcubre la Gorgona i luego Malora^ y ffias
adelante Capraya^ que (i bien es pedregofa, y pobre de terte-
no^ con todo fus moradores dcfcargando tierra fobre fus piedraSi
plantan viñas^ que llevan bien» y con cfta induftria Tacan fu fuften-
.to. Siguenfe Troya^ Falmayola; y no lexos la Elba> lila dignagquc
defembarquemos> y nos detengamos un rato en ella. Tiene( fegua
algunos ) quarcnta 6^ ílnquenta millas de ciccunferenciaj pobre de
granos > y de frutos , pero rica de minas, y minerales $ y aHi díxo
Virgilio della, ínfula, inexhauflis Chalybum genero/a metallis : porque
produze infinito hierro ; pues cavándolo de una parte^ buelve dcQ-.
tro veynte y cinco ó, trcynta años, á renacer de nuevo ^ como fi
nunca facaran de alli : y verdaderamente el que ^a oy fe á facado
¡della, bañara para averia del todo defecho> fino fuera lo que di-
go. Y no es menor maravilla» ver que el hierro que fe cava déla
Ifla^ no es poílible condenfarlo^ ni amafiarlo en todo el circuito
della ^ fino que de fuerza lo an de facar fuera. En medio ay una
Fuente, que crece, y mengua, al crecer, y menguar^de los dias;f
afii quando eftos fon muy largos, da tanta agua, que muelen mo-
linos con ellas y quando cortos, y breves, fe ve cafi del todo ftca.
UVy fin eílo un monte de cuya falda fácan la piedra Imán negra^ f
parda; y es tenida por de mas virtud la q fe faca de la parte Orien-
tal, que la de la Occidental 5 porque aquella atrahe el hierro>y«^
ta lo defpide. La de Mediodía, y Septentripn, tiene poca fuerza.
De otro monte mayor que efte, fe facan minas de azufre, caparo-
fa, eftaño, y plomo. Nacen aqui ciertos Cavallos, muy preciados
por pequeños. Efta lila era de los Señores de Piombino, que fcpu-
fieron defpues baxo de la protección del gran Duque Cofmc , él
qual tomo la mina del hierro, en perpetuo alquiler, por tres mil[
cfcudo?, y allende defto, fundo en Puerto fcrrayo ( que es fegurif-
Cmo, y capaz para qualquicr Armada ) una Ciudad que de fu nom*L
bre la llamó Cofmopoli de poco menos de una milla de circuitují
con dos Caftillos fobre dos peüafcos, fortiftimos de fitió, y de mi- 1
no.Vecfe tras eílo k M.ontecriíi:o^( llamado Artemifia por ios aóci^>
gttQSi I
>-'>^iai
D \B I As f S L A S. ^37
guos, ó como otros quieren Dianun ) y paffado Píombino^ Troya ;
y en frcnre de Monte argcntaro, el Lílioi y Januti, El Lilio^ tiene
alguna Población, en un fitio eminente^ donde fe ponen en falvo
los moradores, quando fe ven aflaltados de Coífarios ; boxa vcyn-< '
t^ y cinco millas. Januti, es arto menor, pero tiene un buen pucr«
to> dividido en dos parte» con una lengua de tierra, donde los
Coífarios fe acogen ¿ pero ni en toda la Ifla ay agua» ni población.
GOLFO DE PUZOL, Y DE ÑAPÓLES.
PAíTado el Tíber, nos falcn al encuentro Palmerola, y Ponza,
cafi en frente de Terracii^a. Éfcrive Eftrabon dellas, que fon
dos Iflas pequeñas , pero muy pobladas. Oy Palmcrola,( que lia*
marón los Latinos Pandarla) es defpoblada: pero la Ponza, no;
Antiguamente cnbiavan los Grandes perfonages dcftcrrados á ellas»
Siguefe San Martin^ con algunos otros lugares de ninguna cuenta;
y finalmente fe llega al Golfo de Ñapóles, adornado de diez y o^
cho Iflas. La primera es Ifquia> de diez y ocho millas de^box,ctí-
ñida de fuerte por todas partes de altiífímos derrumbaderos, que
no fe le puede entrar íino por un paífo muy angofto. Fue un tiem-^
po tan famofa por fus vafos de barro^ quanto aora lo es por la bon«:
dad de fus frutosyy excelencia de fu vino griego. Fingieron los
Poetas, que Tifeo herido por Júpiter con un fogofo rayo, fue hcii
chado baxo della ^ y que al refpirar> defpedia llamas por la boca;
por fer muy fugeta á incendios : y entre otras vezes, en tiempos
de Carlos IL efcupió un fuego tan horrendo^ que duró dos mo-
fes enteros^ y hizo huir á los moradores della ; del qual^ quedan
aun oy veftigios en un pedazo de terreno, que por cfto llaman la
Quemada. Abunda de Aves, frutos, alumbre, azufre, y baños. Efta
Ifla es tenida por una de las importantes llaves del Reyno, á cao»
fa de un famofo fuerte, que tiene en un fitio inacceífible para los
Enemigos. Entre Ifquia, y el Continente, eftá Procida, famofa por
el fuego, que efcupe, y por fus baños de agua caliente, tan admi-
rables contra mil de piedra j la qual-tienc cafi de circuitu, un tcr-;
cío de Ifquia. Siguefe Pandataria, mucho menor, y luego Nefica^
entre Pozólo, Paufilipo, y Megara, donde eftá el Ciftillo del Gue-
vo. Mas bolvamos el palTb atrás, que nos aguarda Capri, cafi ^U
boca del Golfo i con ocho ¡millas de circunferencia^ afpera de fitiof
*%, .rh„
pero dt zytt tan dmeno^ que la cfcogió Áugufto Ccfat para (0 (t«
creación^ y Tiberio para fu morada : donde á la entrada del Invier-
no paíTan^defde tierra fírme> infinitas codornizes: no tiene trigoi
-pero cftk rica de carnes^ y peícado. Codeando el Reyno^ ít ven
Lcucaíia^ Poncía^ y líácía»
E olí DAS.
Fingen los Poetas, que en las Eolidas, Reynó Eolo Rey de íoi
vientos. Eftrabon quiere, que fean fíete 5 y Tolomco, nueve.
La primera es Eftromboli> llamada aíli por la redondez de fu figu-
ra > efcupe llamas> y piedras eneendidas^ y tiene minas de azufrt,
Siguefe Panaria> y Volcanello baxo nombre de Dina^ efto es» me-
Iliza 5 y no lexos, Líppari, que es la mejor, y con buen tcrreiío,
abundofo de higos, uvas, y otros, frutos ; ni le faltan minas de alñ«
brc, y aguas medicinales, y faludablcf, cuya PobUcion fue aüfolada
por Barbaroxa CoíTario, y Capitán de Turcos, el qual cautivó á to-
dos fus Yczinos,( ferian como fíete niil) aunque defpucs fe k ree-
dificado, y fortificado de fuerte que es tenida por inexpugnables
no tiene puerto» fíno una muy buena playa. Volcano^ hecha {ue«
go por dos bocas. Salinas( que boxa cinco millas) Fclicur^ Alivori
y Uílica,( que es lamas apartada ) eítan llenas de arboledas^ y paf*
tos 5 pero el temor de los Coífarios» las tiene ínabitables*
s I c I L I A.
POr fu grandeza, ( que es de fíete cicutas y ochenta millas ) mzp
nificcncia de Ciudades, abundancia de todo, y por otro qual*
quier rcípcdo, merece efta Ifla el titulo de Rdyna de las del MiX
Mediterráneo. Difta de Italia no mas de una milla, y mcd¡a^(no
, ay mas del Peloro, al Efcillio ; donde las cftremitiadcs de unsiy
otra Provincia, con un cierto plegado cncaxe, que amagan á ha*
2cr, parecen de lexos á los navegantes, que eftan contiguas, y jun-
tas) por el qual Eflrecho pafan de continuo muchilHmos Delfines.t
Is mas calorofa, que Italia, y abunda grandemente de todos leí-
frutos de Europa» y en particular de grano5, ( por cuya abundan-'*
cía fue tenida-por granero, y alolys de Roma ) vino, azúcar, micíi
feda, azafrán , y Cavallos. "Eftrabon la juzga por igual en todo i 1
lechas y de que la excede^ aun^ en tri^o, azafrán, micl^ y otras mtf; f |
chas j '
PE L ji s Islas; %n
í^ias cofas. No le faltan baños falutíferos^ni minis de plata^ aúiw
que no las labran. Finalmente es can rica^y abundofa^ que Dionifio
el Vicjo^ que no fue Tirano fínoxlc Zaragoza» y de una parte de
la Ifla , fullentava de continuo diez mú Infantes para fu guarda»
diez mil hombres de á Cavallo^y quatro cicncas Galeras atmadasw
Es de figura Triangular, cuyos ángulos fon los tres Promontoños
ó Cabos mas celebres > y dividcfe en tres partes^ que fe llaman Va*
lies» La una.es Valdcmona» que fe alarga azía Peloro> y abrafa lai
Ciudades, y comarcas de Mcllína> Catania» Mclazo> Taurominá»
Cifalú, y Wfongibelo. La otra es Valdemazara, que fe eftiendc ha*
zia Lilibeoí y contiene las Ciudades, y tierras de Termine, Paleff«
mOf Motireait Monte de San Juliano, 6 Erice, Trapan^, Mazara^
Marfala, yGirgenti. La tercera es Valdenoto> que corre por azia
Cabo.PaífarO) con los Pueblos, y comarcas de Noto, Zaragoza^
Lentini^ Augaíla> y Caftro Juan. Deftas tres valles, la rhas rica» y.
abundofa de granos, es la de Mazara. Valdemona, tiene muchoe
bofquesi y montes, y entre otros á Mongibelo, que boxa fctenta
millas, con la cima cubierta de nieve, de entse la qual vomita taiir
to humo>.y ^ ratos fuego, con tanta ceniza, que la atribuye Eftra*
bonji la fertilidad del territorio de Catania) que á vezes eftá Ueno^
y cubierto della. Elle monte, de Levante á Mediodia, eftá veftidd
de pagos de viñas» y de Poniente á Tramontana, de bofques He-;
ftos de fieras. Su terreno» es propriiílimo para el Azafrán : y pro-'
duze afta Raubarbaro ( aunque demafiado vehemente, y eíHcaz )y.
9arza parrilla. Plinio, cuenta en eíla Ifla fctenta, y dos Ciudades»
Aora, allende de las muchas poblacionest de que caíi eftá llena^
tiene tres Arzobifpados> que fon Palermo, Mcílinaiy Monreal,(e&
te tiene mas renta, y menos ).irifd¡c¡on ) y entre todo, dozc Ciu«
dadcs Epifcopalcs. Lo mejor dclla, es la parte que mira á Lcvanre^
donde ellan las famofas Ciudades MelTina, Catania^ y Zaragoza; /
los pucrxos de Mcílina, Zaragoza, y Anguila : entre los quales, eS
mas hermofo> y ameno^ el de Mcillna, y mas grande el de Au¿',uf-
ta, que por ferio tanto', no fe puede bien fortificar. Ta^nbicn elláf
aqui el de la ifla Mañifi, que fino me en^año^ íue el puerto gri.nw
de de Zaragoza ; y Ua.nafe Ifla de Mañifi» una Peninfula que puede
boxar treynta millas con un Itíhmo,.de veynte y cinco paíTos, íi^
Ua hermofi^ma p»ra luu población, fue wk tiempo Zaragoza
iigno de 13 grandeza KO<l
n un puerto ^rtó grande; L
trigo ) el tan preciado vi- f
s, cantidad de lal i.y aún
D E s le R r 'fV'r íy'^ " ~ ■ ^^
ErandilTtma Ciudad, cuyos muros fegiin Eñrabon tenían dccircuM
crcncia ciento y ochenta efladtos, y abra^ava la Ida de Ortigíaj
X la qual fe paüava con un pucste i ( aora ella contigua con lo de-
pas ) donde oy cíli la Ciudad i y allí fe ve* oy, que mana con un
paraviliofo golpe de agua, la iníigne Fuente Arctula. Ala parte de
fecptenition, no ay otra Ciudad de nombre fino Patcrnio, pero cj
rila ral, que por mageOad deslio, multitud de Vezincs, concQo]
^ío de Nobleza, magnificencia de fabricas, belleza detalles, aqfl
. |iidad> y riqueza de tctritortO) vale para hontar dos Sicilias, (jvi^H
to mas una. No tenia puetto, pero aora k an hecho 'uno capsH|
^mo> con un adaiíiable muelle, y no indigno de la grandeza Ro<
i;ana. Sigyiefe Trápana, tierra fuerte con
huyo territorio, lleva ( por no dezir del t
, llamado Bocaíia, fin infinitos fruro:
Batería para vidrio, y no ay gente en Sicilia, que mas valga para
femprefasdc Mar, que losTrapancfes. En la parre Meridional efíi
Vlirfjla, Cmdad, que fe llamó antes Lilibeo, que es uombic del
tabo.ó Promoniotio donde efiá aficnrada.'iiigaefc Glrgemi,cQn
fcnlago lalobrc, que de Verano fe condcnfa.y le haic pcrfeftiüi-
lia fal. Los Pueblos notables por Ja tierra á dentro. Ion Lcnttnii
fcon un lago, cuya pef<.a fe arrienda en diez y fietc mil eícudos el
año. Cañro Juan, tierra de quatro mil fuegos, de famllimo ayre>y
territorio fcrtiiiífirao, puefta en un fitío relevado, tenido pot om-
bligo de la Ifla, donde ay minas de fal crcogidiífioia. Noto, y Tau«
romina fon Pueblos naturalmente fcrtiliífímos; y Noto, compite
con Zaragoza, en grandeza í y efta fobrc una peña relevada, é inac-
cífible, lino es pot un pafío arto angüfto> donde tiene la puerta, y
ve del Reyno per clía pir(c i porque baxo Cabo PafTaro, ay itii
buen puerto, pero fin Fortaleza ni Caftillo. Toda Sicilia tendrá
■Igo mas de un millon'dc almas, y al tiempo de la guerra de Ma^-
Sa, Don García de Toledo levantó tres mil Cavallos, y dícz ntil
ifantcsi y pufo particular cuydado en fortiñcar Lu Plazas de
Iggoza, Lentini, (por oponcilo al puerto He AuguOa, que efta'
oco fuertes como Noto, al puerto que dcziamos aora, de CaT
'alTaro)San Juliano. Girgcnti, y Noto. Tendrá -como quinzcGa-
!eras, mantenitlas por el llcyno , para fus Marcs.cn los quaicsíe
~ i,ralcinio, "
lazo.
t> E L A S I S L J S: 4411
lazo, Catania, y en la lOa de Magnifij el Pcce cfpada, én Mcfli-
•na 5 y Anguilas de bondad incomparable, en el Faro, Los Sicilia-^
nos; fon de ingenio agudo, ( como lo atcftigua Archimedes) cío-
qucntes, ( como fe ve en Gorgias Leontíno) facetos^ y dezideros^
y aífi fueron tenidos por inventores de la Comedia > fon codiciofi-
Ifimos de honor, y fama ; muy dados á la ociofidad^ y paflaticm-
posí renzillofos, breguittas, vandoleros, y amigos de difcc.rdjasj
dexan los trafcgcs, y ganancia á los forafterós, y íi bien eftan puefw
tos en medio de las olas del Mar, univerfalmentc valen poco para'
cofas maritimas. An obedecido^ ó, á Tiranos de fu nación, ( como
lo fueron los Dionifios, Hieron^ Agatoclcs, y Falaris ) ó, á PrincH
pcs forafterós, Cartaginefcs, Romanos^ Griegos, Sarracenos^ Nor-j
mandos, y Francefes. Finalmente aviendo hecho una cruel carnn
ccria en los Francefes, y hecho pedazos á todos, al tañer de la
campana de las Viíperas^ ( conjuración trazada con admirable fc-i
creto) íe entregaron á la Corona de Aragón. Al contorno de Si-
cilia, ay varias Iflicas defpobladas, y en particular hazia Trápana»
fe ven Lcvenzo^ Meretano, y Favañana. Efta poftrera abunda de
aguas, y fe cultivaría coo facilidad, íi los Coflfarios dieflfen lugar \
ello y pero por recelo 'deño, fe deftierran todas las Iflas pequeñas^
fi la fortaleza del fitio no las aflfegura. '
MAR ADRIÁTICO.
' i\ ^^ finieftra defte Golfo^ nos falen al camino, las quatro tu
S^jL. cas DiomedeaF, ó Trcmites, codas defpobladas fino una que
tiene un Convento de Canónigos Laterancnfes, arto rico, con for-
taleza, y prefidio. En el poftrero feno de aquefte Mar, fe ve una"
ladera de tierra, de treynta y cinco millas de largo, y dos de an-
cho, y aún en partes no mas de un tiro de Arco ; la qual fe eftien«
de, de las Hornazas, á la boca de la Plavc, á femejanza de un Ar-
co, cortado en fcys partes, por los Rios, y por el Mar. Entre la
fuí'odicha Illa, y el Continente, cftán las Lagunas ( de. fefenta mi-
llas de circunferencia ) con la Ciudad de Vcnecia, que confta de
fetenra, y dos Iflicas, que fe comenzaron á poblar el año de 421,'
y en el circuitu de fíete millas, contiene por lo menos, dozientaj
mil almas. Las otras Iflas, fon Murano, famofa por la infinidad^
y perfección de yidiip que fe labra en ella. Butano^ Tcrcello/Ma^'
4J t>ESCgrPC/OÍ¥^
ocbo, Conftantiice, Amiono > Eiliftiaa, MaUmocóiQaiogíai f
lapuli i >f cerca de la colla del FriiUij Caocla, Grado^ y Bubaaia«
I S T R I A. _r,
lj\ "L contorno de h lílrta . U priipera Ifla que fe deCcubr^H|
iX. Capraria, a tres tiros de Arco del Continente, de una ^^M
U de la<go, pero muy angoíla: do:idc en la incurlioa do 'os fllP
I
ílavos, fue edificada ( á gloria de Juftino Emperador )Juüinopol^
|iie es aora calieza de Idña. Delante Parcnzo, eftá' U lOa de
iJícoIas- Revino / faíiiofo CaílilIo,elU alTcntado Tobre otra,
oxa una milla, tan cercana i Tierta firme, que por un pueni
tíiV» de unn, i otra : la qiial tiene dos Puerros hechoi de U;
15 Santa CjtheriHa. San Andrés, y San Juan > de las quales no
jan muy lexos otras dos pequeñas, que Te llaman Scroc. En freo*
i de Pola) ay muchas, añiKiue pequeñas^ fcitilcs. y aun ca el miC*
no puerco» ( que tiene dos millas de taigo, y una de ancho )Cc
Cuentan fcys; y fuera del, las de San Gerónimo, jf la Breonj;( tic*
¡te eíla cinco millas de longitud» y quatro de lacitui) y tñas al Le-
Kante, las de Santa Matia de Gracia, las quitro Promontorax, y Uj
os Nlerletas. En el Golfo Carnero ( comienza á la panta del Coib>
'padre, y Te remata i la boca de la Arzai en longitud de Tefcnt^ '
millas ) eñán las IHas Nia, y Sacreñoj con algunas otras. ■
DALMACIA, Y ESCLAVON[A.
iUanco la opucíla ribera de Italia tiene menos lilas, y PucrtoSj
tanto clli mas dotada, y adornada cñá de todo ctTo ; y alfi
íiñ conpüracion alguna, mas rica, y fecunda de pcfcado. Lai
las de que acra avernos de dat cuenta, fon univcrfalmcntc aTpe-
a$, pcdtcgofas, clUriles, y por ¿(lo ( allende de otras caulas ] ptv
¡Eo útiles, y tan mal pobladas, que con fer tamas, y can giandeSy
Kauc algunas dellas, tienen mas de cien millas de circu.iíctcn
[,£o ay entre toda^i j inras mas de quareota mil almas. La primer
^bcr(b> y Ollero, dividida en dos partes con un Canal, ó accqj
ttificiaJ. y tiene vino banantemente., y trigo pjra un tercio
^ño i. carees, frutas de leche, y tanas, en tan grande ¿amidad qu'
' gun te dizj j pafcc mas de ciento flnqucnta mil cabezal de ffi~,
,A^ ovcjun<^^Q|BUCi|dp|. baf(}ues» y delpachi muJu icña -"—
i
"» É X J g i S L J á. Í4 y
A Vcnecia ; y con que boxa ciento y quarenta millas, no tiene fi-
no las dos Poblaciones, Cherfo, y Oflcro. Chcrfo es mas poblada,
y de mejor ayre, pero el Obifpo refide en Oflcro : y el numero dé
ios moradores de ambas, es poco mas de cinco mil. Veggia, qu6
tiene cien millas de circuitu, es de fitio ameno, copiofa de le-
gumbres, vinos, leña, y cavalios, aunque pequeños 5 y de todoeC-
to provehe á otras partes > pero no lleva pan que baile ^ara fu fuf-
tcnto. La Ciudad, que tiene el nombre de la lila ( ó quizá al con-*
trario)boxa poco menos de una milla, con un puerto fugeto ai
Xaloqucj cuyos moradores llegarán á diez mil. Arbe^ que tiene
treynta millas de circuitu, es de íitio alegre, y hcrmofo, pero fal-;
tode puercos; lleva abundancia de muy efcogido vino, y ganado
menudo. Pago, boxa cien millas^ de figura larga, y angofta^ muy
fria, y fin leña por lo que eftá cafí defpoblada 5 cuyas riquezas con«
fiften en las falinas, délas quafes la República de Venecia>y algu-
nos particulares Tacan muchos millares de, efcudos 5 tiene unCaf-
tillo, que también fe llama Fago, de media milla de circunferen«
cia. Enfrente deAa fe ven varias Iflas deficrtas, como es Delfiji^
Silva^ Luibo, y mas adelante la de Jega. Y fin eftas^ Nona, Iflada
por un pequeño Canal > la qual tendrá menos de una milla de cir«
cuicu, y poco menos de mil Vezinos* Delante Sebenico, fe levan^
ta un peña feo ^ con la fortaleza de San Nicolás, que merece fec
contada entre las mejores de aquel Mar. Puede también fer Trau^
pueda en el alarde de las Iflas, á caufa de un pequeño Canal, que
la divide de la tierra firme, aún que no boxa mas de un quarto de
milla. En frente de Efpalarro, eflá la Eftolta, de quarenta millas
de circuitu ; pero de fitio filveftre, inculto, y efteril, y por cfto po-
co, ó nada poblada. Braza, es pedrcgofa>con hcrmofos puertos de
mucha' comodidad, y tiene algunas valles, que la proveen bailan-
te mente de v¡nos,y,pa(los;pcro es muy pobre de trigo; tiene fetenta
millas de circuitu. Liefina,que es la mayor de todas,boxa ciento,^
cinquenta millas, pero no llega k fcys mil vezinos; es muy falta de
pan, lleva arto vino, y higos, y faca" grande utilidad del pefcado,
y en particular de las fardinas: la Ciudad tiene un puerto bañan*
tiflimo para qualquicr Armada, libre, y feguro de todos vientes
( fino es del Lebeche ) a caufa de un cfcollo, que tiene á la boca.
Enfrente dcfta Ifla, cftá, Lifla> no tan defpoblada como fus conve-
zlna^^
4+4. ^isiín 7 frT^
tinas; San Andrés, MelifeUoiy mas adelante, Cafalo, Cuza;
medio del Golfo, Pelagola. Curzola, es ia mas poblada de toi
boxa noventa millas, qiiareiua de las quaks ocupa fii longituí
fcrceno es poco favorecido de Ccres, pero lleva arto \inoi cu^
moradores como c.in aficionados a cofas maiirimas, labran mucí
navios. Laugofta, es una famofiifima Islade RagulTcos; ctt cuvo
talle jiarefc qiii(b la Natutaieza rcprefenur un Amphircatro: pi
que tiene en medio un ameno llano, fértil de azeytunos, y vi{
cercado por todas partes de montes Temblados de muchas Pol
cionc:, que fon las Villas de los Raguticos, pefcafc en ella Ifla
tidjd de faVdinas, con tedas encendidas. No lexos dclla, cfta McT
■Jcda.dc rrcynta ínulas de largo.y no falta quien diga, es clU la Mc-
lita celebre entre los Antiguos por las gozqucsjos Mcliteosjaiinquc
aora lo es mas, por la abundancia de fus Sardinas, que por otra
cofa. Siguefc 6an Andrés; y mas círca del Continente, la Isla de
Wedio, llamada aífi por citar entre dos otras mchorcs> la qual tciv»
dri como fiete cientos' fuegos. La poftrera es SaLeno^ de poca iatj
^jotuucia, puefta cafi al Poniente de la Valona ~
mí MAR JONIO.
^(TrtOIvIcndo'algo attas para reconocer las Islas del Mar ]on¡(_
^J advicrtafc primero, q con elle nombre, comprendemos aque-
lla paite del Mar Mediterráneo , qitc fe ertíende crirtc Sicilia j.
ÉCandia} dexandoi la nniettra fegun Tolomeo la Ciudad de
ffazo: y legun otros, los Montes de las Chimcrá. Plinio lo dividj
^lar Siculo, y Mar Creto. Las primeras Islas pues que en el fe
' cubren (ou dos pequeñas, y defierras, pueftas enfrente del Cabí
Aliccy defpues dcUas, Santa Maria, y San Andres>á la eot:
del Mar Grande de Taranto; y otra San Andrés, .baxo de "
poli, la qiial es Inuy baxa, y no boxa mas de una milla, Ticii
.. pequeño lago falobre, donde nacen varías conchas marinas;
^nel cilin de aflicnto las Gavinas, Aves cncmiciílimas del p'.ilj_
^■dt: que aquella Provincia recibe gravilH no daño: y Hn cito i
^rilginos paltos para el ganado; qa;: creo, los Antiguos la llaní;
Achqtus. Pero dcxando ya eftos efcollos indignos de fcr pui
en e¡ alarde de las hias; Caleños al omino la de Corfú celebre
Jffsjirdiacs de AidnoO) iu\u.A\^S^^^^ffljiEOi tiene fci
i
que
jtr>
de
en-
DÉ t AS 1 si. A T. '4:45
níllas ilc latgo , vcynte y quatro de ancho, y ciento y veyntc de
>ox 5 es de figura cafi fcmcjantc á un Arco , buclto azia Oriente,
montuofa azia Mediodía^ y llana á Tramontana. Stf terreno es no
muy abundofo, porque es pobre de aguas, y pedrcgoíb^ y los víen-
:os Meridionales le abrafan lo; panes agofládolos; por lo q fus vc^
sinos en lugar de fembrar granos, plantan viñas, olivos, y man-
sanares- Lo que ella produze, es en tanta pcrfeccion,que no tiene
¡ue imbidiará ¿tro alguno de fu genero; lleva vino, cera,*miel,
izeyte cfcogidiífinio, cidros, naranjos, frutos, y raros fimplcsj en
.0 que fe puede echar de ver, que tal es el tenr.ple del ayrc. En la
parte Occidental efti San Angelo, lugar importante, que fe dcfen-(
iió tan honradamente contra los Turcos, y falvó cerca de tres mil
limas, que fe avian retirado en el. En la Oriental tiene varios fc-
nos, y puertos» con dos Peninfulas en la una de las quales eftá Pa^iJ
giopoli; la otra eftá apartada con un Canal muy angofto del rcfto
de la Isla. Aqui al pie de un monte eftá la Ciudad de Corfú, con
dos Caftillos encima, viejo, y nuevo, muy bien fortificados} \ los
quales fe les á añadido últimamente otra Fortaleza algo mas baxoy
de fumma importancia. ^
A la dicflramano déla Ciudad >ay un FromoMorio, con una.
muy linda, y^buena Fuente, llamada Cordachio» las otras aguas fon
no muy buenas por demaíiado grueífas. A Corfú, la cercan varias.
Islas, como Gudin, CodiloniíTe, Pacfu, ( efta boxa diez millas, y
tiene alguna población) San Vito, Gi'bota, Ragagia, Efcropbli/
Fami, las quatro Merletas, y las Hormigas; las quales no tienen cc>-(
fa notable fino los nombres. Sigúele Santa Maura, antes Pen]nfula>
pero los moradores la cortaron del Continente > con una pequen^
diftancia, que fe paífa con un puente ; y tiene una buena Ciudad,
por la mayor parte poblada de Judios, admitidos allí por Baiaze-i
tes Segundo Rey de láureos, quando el Rey de Efpaña Don Fer^
nando, los dcftcrró de fus Eftados. Virgilio llamad efta Isla, a(pe«
ra, Neritos afferd Jáxis. La Cefalonia, que cftá á fu Mediodía, e$
de figura triangulara boxa ciento y fefenta millas, tiene muy bue-
nos puertos, entre los quales es famofo, el de Argoftoli, apto pan
qualquier Armada. Otro ay á Cabo Gu¡fcardo> donde fe vc^^
tigios de Palacios, y fabricas de una gruefla Ciudad,- entrr *^^
les fe hallan Medallas, y otras vacias £LcU<viU^^^V^ "^
^a Isla produzc gfano, y azcytc para proveer otras tietras, iñod
aliado menudo, del qual facan qiicfos, y lanas, de que lexcn
Ihas erdavinas para fcrvicíodc las Amiadj?. Sin elto lleva a
nancia de miel, marina, y palTasi pero padece falta de aguas. TÍ
drá diez y nueve mil vczinos. Valdiicainpar , boxa cinqucnta
Has, y es (oda moncitola ; y oy folo poblada de los Vandcrizos , y
«ieftcrrados de las tierras circiinvczinas.Lafania de lasCirrzolarcs*
Ijtri ficinprc ¡luílre , por la iníjgne vidoria Naval, que la Catira i
fciga, hecha entre el Summo Pontifice PÍo V. de fiíitiilima memo '
|vía, Felipe Segundo Rey de Eí'p ana. y la Señoría de Venccía obru^ '
,vo contra la poderofa Armada del Gran Turco, año de i j/i . Do. '
mingo á fictc dc| mes de Oítubrc: las quales cílán á la boca del '
"¡lio Achclcoo, y ion tres. El Zante, boxa fefenu millas, de fitío
riontuolb, y afpero azia Levante, pero arto apazibic, y deicyrofo»
ña Tramontana: efta fugetiá temblores de tierra, y tiene poca '
teñí) fus riquezas confiftcnen azcites, vinos, y palTass con cuyo com-
ncrcio fjcan mucho dinero. Eftá pobre de trigo, porque todo el
¡etrcno cuiíivable fe emplea cafi en pagos de viñas. Tiem: una Ciu- I
Saddcl mirnio nombrg, con un pequeño CaOillo pucHo fobrc ui> '
levantado peñafcoj y íin eño quarenta y fíete Villas. A Tu Medio* ,
"«¡a fe ven vatias Islicas llamadas Edrofadas ( oy EArívates,) y luego i
al contorno de la Morca, otras muchast y entre ellas la Sapiencia* '
iTienc efto particular el Ma;- de Grecia, que no ay clcollo, que n»
Ía celebrado de Poetas , ó de que no agan mención los Erciito^
s, como dixo Lucano.
candía.
TNa de las mas indgnes Islas del Mar Mediterráneo, <s cfla, |*
_} qual tiene dozicnias, y fetenia millas de largo, cínqucnta de'
ancho, y quinientas y noventa de circunferencia. Elli en un Htio
tan acomodado^ que fegun Ariftotcles cferive, parece la hizo U
Katuralcza para el Imperio del Mar; puefta i quinientas millas de
Soriai k otras tantas de Egipto; y \ trezientas de Catamania. Chí-
jcc,y Albania. Su corta es peñalcofa, con muchas, y varias fuentes,
^^con áh'ciCíy% Promontocios, entre los quales Ion los raas princi-
^Myf5y Csbo de Efpada, qvic U t&ktvdc al Poniente^ y Cabo Salo-
I
•%- t A s r S L JI. Í47
píente ^repanufít, ) y el Promonrorío Zcfiro,.t)y
io afpera» mas aira hazla Levante, que en lo de-.
Íontes> que la atravícflan loda, por lo largo. El
uc Ida, que en tiempos de Elhabon, cOava ce-
as Ciudades: y Horacio , y antes del , Virgilio, ■
Candía, cien poblaciones grandes Ctmum nrhtt
rrima Jie^na: aoca á penas tiene tre«, que valgan
en la cofta Septentrional; las quaics fon Can^
¡cz mil vezinosi Canea, de fíete. mili y Retimoj
IOS} dcíla Tuerte corren las cofas dcftc MtindOk^
•jna confideraci^on. Sitia, lugar de Teys cicotot'
. abrá cerca de nueve cicntas Aldeas, y cafe-
'rán menos de dozicntas mil almas. La parte
ta á los vientos Auftralcs,que la hieren horJ
I "(lo tiene dos puertos muy legaros. En
^^ "^ de grandes c4ifícios, y vcftigios de
...idad confiftc en las valles Uenasdc paC'
infinidad de ganado, de que hazcn muy eC<.
n algunas camp.iñas lleva trigo, mas no tamo
pas de ocho mefes: pero lleva abundancia de vlj.
tofoiros .llamamos malvaíia, ) conocido en todo"
5, de incomparable licor, y delicadeza; tambíeti
t que faca una buena cantidad para Alexandria.
Mundo de mas Ciprczes, y ay algunos de incre-
an Rio tiene de cuenta. A diez millas de Efpina-*
L Mar el riachuelo Iftonia , con muy btiena aguar,
.Verano, por tener ambos margenes vclüdos d&
nofotros llamamos Adelfa*, que cmpeílan con ílf
^1 qtial es tan terrible, que fe k viflo morir hom-
lan, que fue eozido con lus ramos, ó carne, cfpo-"
p del, para alípjila. Los Candiólos fueron tenidos
Bgañadotes, y no de buen tratoi y i la verdad no
abajo, ni fe empican en exercicios manuales, fino
«1 tiempo, borracheando con la taza en la ma-
I» y Relimo, pance que dan'mayofcs amagos
que los demi>s. Obedecieron mucho tiempo 4 I
448 jyÉSC^rPCrO'W
rado, que fue, el qiic vendió la Isla i los'-Venecianos año de 1194;
á los qiialcs dclpues de muchas rebeliones^ eílá aora pacifícamente
Íugcta5 hazicndo ellos lo poíliblc en fortificarla, por el cercano
peligro de los Turcos en que efta: y aífi allende de la Ciudad de
Caudia, Colonia fuya, y la Canea, an últimamente fortificado ¿1
9?uerco de Suda, con dos Cadillos^ íin otros varios lugares donde
el enemigo uvicra podido defembarcar. Del Puerto de E^inalargaj
que es muy femejante al de Suda, no creo tienen muyba cucntai
por no tener aguas, ni el vczino monte, madera grueíla. AI con-
torno de Candia j ay varias lflicas> en que no ay coía buena ^ fino
conejos, y ciertas ñeras femejaptesil las cabras niveftres> llamadaí,
Eftambecos. Las mas de notar, fon el Gozo> pueda al Poniente áá
Promontorio Ermico, ( llamado Frons Arietis, por Eftrabon ) doo-
de aportó San Pablo> en aquel fu trabajo, que fe defcrive á los be^
ynre y fíete capitulos de los Hechos Apoftolicos: la otra es Eftan-*
dia, ( enfrente de la» Ciudad de* Candia ) llamada Dia^ por los
¡Antiguos.
ARCH.l'piELAGO.
ENT faliendo de Candia , nos engolfamos por el ArchipielagOi
llamado aíH, por la infinidad de Islas de que parece fue fem-
brado por manos de la Naturaleza : las quales fe dividen en £f-
poradas» efto es efparzidas ; y en Cicladas, cíto es puedas en cercp^
con cuyo nombre fe llaman las que eílán cerca de Delosi oy £s-
dile. Las unas, y las otras gozan un ayre muy templado, como lo
atcdiguan la hcrmofura, y bondad de los frutos > y el ¡ngenio> dií-
poficion, y larga vida de fus moradores. En efFeto no tendrían co-
fa que deíiear, fino fe vieflfen perfeguidas de continuo, de quien
puede algo por Mar 5 porque como fon pequeñas, y por efto de pa-
co poder, y defunidas entre fi no menos de govierno, que de íitio^'
nunca les Í fiio poíHbie afiegurarfe de los alValtos de los CoíTarios.
Ki florecieron jamas, fino en el tiempo de la libertad de los Grie-
gos y porque como entonces eftava dividido el poder de las Ciu«
dades de Grecia, no tcnian Enemigos de importancia, y a(fi ñore-t
cian los Ingenios, las artes^ y los trafegos. Pero baxo de los Ro*
manos, vieronfe fumamente trabajadas de Coífarios ^ que con mil
faites ¿Tinadas couiací todo aquei Mar. Def^c entonces acá^ jamas
í> E T. A S I S L ^i. 449
en recobrado fu lullre : porque, las guerras civiles de los RoiAa^
ttps^ las Armadas de los Sarracenos, y dcfpues las de los Turcos^ y
jiiñnií^os Colfarios, no las an dexado <ii dexan repofar. Seria gran-
ie protixidad irlas reconociendo codas^ y defcrivicndb de una en
ana, y tras eftode poco gufto para los Letores: ballari haver dU
t\íO efto en generahy tocar algo délas mayores; porque eña miC-
na miferia fuya es caufa que fe tenga oy menos noticia delias, que
lamas fe tuvo ; y de las qualidadcs de algunas fe puede hazer juy-
Bio d( las demás. El Archipiélago pues, comienza á Cherigo, que
|ráze al Mcdiodia de Cabo Maíllo. Efta Isla, tiene rcfcnta millas de
circuitu , ciñenla muchos efcollos , y rocas que la hazen muchos
puertos^ pero todos angoftos, y por efto poco fcguros : es montuo-
Íá>y en lo mas alto de un monte tiene una Ciudad ^ facanfe de aqui^
«fcogidiílimos marmoles. A fu lado eílá Chíchcrigo, de diez mi*
lias de box ; y las Mitas» de los Ciervos ; entre las quales es AntU
cyra, celebre por fu efcogido Elleboro. Pero dexando cftas á parr
te^ veefe al Septentrión de* Sandia una como hilera dellas de Po«'
nieme, á Levante ; efto es Milo ( que tienc^ á Antimelo delante)
Satorini^ Nio> Nanfro^ Eftanpalia ; cuyos nombres antiguos fueroOi
Melos^ Thcujluy losy Anaphey jífij^palea; efta poftrera tiene, ochen*
ta y ocho millas de circunferencia. Ay cerca della una Islica^que
era parte de la Ciudad de Gnido, hazc dos puertos, y no tiene una
milla de circuitu. Sobre las fufodichas fe ve Sifano, Morgo, y Lanr.
go > que fon Siphnus^ Amorgus, Cos ; de las quales efta poftrera pa«4
dccíóel año, 1490. tan terrible temblor, que fe le derribaron tres
Pueblos, y murieron cinco mil perfonas > boxa quinientos (inquen-
ta eftadíos, y es toda fértil, y en particular de efcogidiffimos vi*
nos. Fue patria de Hipócrates, Principe de los Médicos, y de Ape-
lles, fingulari (fimo Pintor: donde antiguamente fe labravan tu
qui (fimos paños de Teda. No lexos de Lango fe ve Cálamo , lla«
snada antes Claros. Siguenfe en otra hilera, Serfína, Paro, Nixia^
y Lero > efto es, Serifhus^ Paros Naxosy Leria. En Scrñna, las ranas
ion mudas. Paro, es famofa por fus Marmoles blancos > Nixia» por
la excelencia del vino; Lero, por fu mucho Aloes; no lexos de las
quales eftán Mandria, y Palmofa( antes Pathmos) donde San Juan
cfcrivio fu Apocaiipfis. En otra hilera, eftan Macronefi> Zea, Efdi*
je» 2 Nicaria, efto es> JieUns^ Cia^ Delos^ Icaria. £n Efdile^ fe ven
[
43* f>ESCtiFJ'Í/Ojr
aiün 07 veOigioc del Templo de Apolio. y grandes pedazos dr
tatúas, y cofas rcrocjantcsi dividcre co dos Islas, una de quatro m»
lias, y otra de dlez> y cOa f&llania Ortígia. Nicatiá, c$la que da
el nombre al Mar Icario: el qual le remata cn>el Mírtoo, azift
Mandria, y el Mtrtoo cu el Carpacio : la Isla boxa trczicntos cf^
cadios . no tiene puerto , fino arco buenas playas, y abunda de pa^
tos; y a0i trahian aqui los Samios íu ganado. De la otra paite fs
ve. Adre, Tine, y Micone, cito es ^ñdros^ Temsy Mtttne, Tme, c|
de Venecianos, y como Rofa entre efpinas, fe mauctene etj rac«
dio de Turcos, libre de íu tiranía . para bien de tos Etciavos po«
brcs, que huyendo acuden á ella, donde fon bien recibidos i boxa
^ujTcnta miUas, y Micore trcynca- Veenfe luego por la cofta d4
Afia. Samo, Chio, v MeicJlinOj Islas importantes, ¿amo, tiene ds
ctrcuiti) ochenta y fíete millas , y fueron naturales della, la Sibilla
Samia, y el Filolofo Pitagoras, en la qual Rcynó Policratcs,Tira>
no fcliciflinio ; fus vafos de barro, fon muy celebres. No lleva vw
BO, y es cofa admirable, poique todas las crrast y la tierra convc*
zina lo lleva en abundancia > en lo demás tiene buen terreno, la
que prucva Eftrabon, por las perpetuas Guerras, que tuvo ; lora ci^
X\ caH defierta , porque los Judinianos.que fueron fcñotes dclla^
como no la pudiellen defender de CoCTarics, trafpoitaron i Chics
(u3 Vezinos. Chio , bosta ciento y veyntc y cinco millas, infígn»
por los vinos Aivifíos, que fon efcogidillimos', fobre todos los de
Grecia, y por la almaciga, que lleva. Su ayic es muy templado, n
el terreno ffuOifcro ; tiene muchos, y muy buenos puertos, y fur^
gidcros ; gozáronla mucho tiempo los JuUinianos, CavallerosGc^
novcfes, los quales tiieron defpojados deila por Sclin Scgund&RtfJf
de Turcos : ay treynta y feys Pueblos murados. No lexos de) Pro*
Biontono Melena, fe ve Pfíro, Isla eminente de quarcnta cftadiol
de circunferencia. MitÜene, boxa ciento fefenta y ocho millas d«
muy buen terreció : toma el nombre de la Metrópoli j que fue otro
tiempo Ciudad cxcctente, por la magniticcncía ác los ediñciosif
ncblcza de fus moiadoccs. Aunque Viiruvto arguye de poco avU
fiídosá fus fundadores, por averia pueOo en un fítio donde fus Vo-
aiaos en corriendo el viento Aullro enfcrniavan,y fopUndo el
Coro toíIÍ3P. Ay en clU dos ^ttftnc&»utvo Aufíral capaz de d
cau Calceos, y otro BwtaV. í"* <^V3^«. NtE&»i^*sMi*"-
T> t IL A S 1 S L A S: : 451
fu Isla fallercn Alceo, Safo, Tcrpandro, Tcofrafto, y Pittaeo \ y áúii
cy, entre todas las del Archipiclago, es quizá la nías bien pobla-
dA9 y tiene en ella el Turco ( de la fuerte que en Rodas,) algunas
Galeras de guarda : entre la qual , y el Continente eftan las tres
JkrginuflTas, pequeñas Islas^ Encima de Mitilene, azia el Ellcfpoo*
«o» ie dcfcubre Tenedos> famofa > por la retirada de los Griegos
en la Guerra Troyana, y por las difcordias, y guerras, entre Vene*
cíanos, y Genovcfes. De la otra parte , fe ven por la cofta de Ea»
topa, en el Golfo Saronico, la Ifla. Salamina, y luegc» Egina» tm«
fcas famoías,'aquella por la rota de los Peruanos; y ella, por fu vir
k>r naval > pues , con que no boxa mas de ciento, y ochenta eAa«
dios, tuvo un tiempo el Imperio del Mar. PaíTado el Cabo de lai
Columnas, fe defcubre Negroponte, Reyna del ArGhipiclago, de
ügura larga» y angofta» y que á manera de -un areo, fe encorva, y *
tuerze azia Beocia; de quien la divide un Canal de ochenta palTas
áe largo» y quarenta de ancho» llamavanle antiguamente el Euri*
po. De fuerte que fe paflTa por un puente de una parte a otra; y ea
cfte paflb eftá la Metrópoli, de quien toma la Isla el nombre: y es
Ciudad importante: y baxo del puente, con un ímpetu admirable^
crece» y mengua el Mar quatro vezesal dia» ( ó fíete vezes» como
otros comunmente afirman ) cofa tan digna de admiración, que.
fegun fe dize, de no poder hallar Ariftoteles la caufa della, murió
deíefperado. Ay en efta Isla dos celebres Promontorios» el Cafar-
co , infame » por los muchos naufragios , y el Cenco » k el opuefto
con diftancta de ciento fii\quenta millas. Tiene dos Rios » el Ce-
nco, y el Nileo, aquel haze la lana blanca al ganado que beve dé
fus aguas» y efte negra» Junto á Carifto ( £amofo por la abundancia
de Marmoles efcogidiííSmos para labrar columnas, ) fe hallan cier^
tas piedras^ llamadas Amiantos, que las hrlan>y texen»de lasqua-
les hazian los antiguos telas inviolables al ñiego»con que conferva-?
Tan enteras las cenizas de los muerros» que quemavan » para cuyo
efeAo los amortajavan en ellas. Finalmente es Isla de tan notable
fertilidad, que á tanto por tanto, no tiene que imbidiar á Sicilia^
Bn tiempos de Pió V. hazicndo difcurfos,grandtífimosCap¡tancSj
del modo de hazer guerra al Turco, fe refolvieron en que no fe
podia comenzar por otra parte mejor que por eft^i UK^^^^^c^^^E^^
fi&Q apiiiOSinopara proveer de vituí^W^'^ í\^iAt¿\x^^^ ^vc^xx^^^
Ti € i.
4ji . HESClLÍPCrON
k iOs eftados del enemigo. Al Septentrión de Kegroponte, fi: deC;
cubre Siró, donde fue criado Ach'ics en rrage de muger;y á la Pq. !
niente^ Efciati, y Efcopulo^ divididas con un Canal» ( a^cüa boxa ,
veyntc y dos milias^y eRa doze » ) y otras divcrlas Islas de poca
corifíieracion. Hazia la coda de Tracia» fe levanta Lennc»>( ó Efta-
li.7)cne ) con cien millas de circuito; cuya parte Sepccnrrional ^ y
Oriental , es algo eílcril i cauía de ia falta de agua ; pero (as otrat
ion mas fértiles > y pobladas, y de fltio llano. Aquí eftá el Monre
Volcano cfteril todo 9 fino de.la tierra y que fe faca > poc la vuu\d
que tiene contra el veneno ^ y calenturas peftilenciafes s ia qual ff
faca dcfta fuerte. En lo alto del fufodicho montezillo nace una f\
ente 9 cuya agua decendiendo á lo baxo> da teda en uiu aibeia|.
hecha por ella mtfma^ la qual tienen cubierta de tablas » ayudlt-^
das unas con otras, con fumma dilii;enciai y á feys de Agofto^ ft
canta fobre el collado una Milfa^ ( guardando los Turcos en efto^
la confuetud antigua ) en el entretanto defvian la corriente del
agua, para que no entre en la albcrca; y levantando la cubic/fa de
tablas^ facan curiofamente el agua con vafos^ y eíponjas. Hecho
cfioj facan el barro^ y lodo que á echo el agua^ y hazcn varios mol*
toncs del> teniendo por menos^ó mas perfeftojcl que hallan m^
.nos» ó masondo en la albercao rebaIzo$y luego bolvicndolai
echar fu cobertor» con afliftencia de un Miniílro del Torco, hazes
ciertos panezillos del barro» y los fcllan con el fcüo del Gran S^
ñor; y aún hazen del mífmo^ algunos vafos para bever, divididtf
aíli eftos como los panczillosi en tres grados de perfección, y bo»
dad ; y para que duren mas > los cuezen: y efto echo los llevan i
Gran Señor que los reparte en quien le parece. El Bellonio cícr
vci que toda efta Isla^ haze fetenta y cinco caferías. En fu como:''
no tiene varías Islicas^ mas altas» y afperas que ella; ^ la dicñracff
Taflbs ( que boxa quarcnta millas, y tiene tres buenas poblaciones'
y á la fínieAra Lembro» de fefenta y fíete millas de box • y no mií
lexos, Samotracia» ( oy Samandrachi, ) que es la Isla de mas puer
tos, fejgun fu tamaño > y magnitud > que fe fabe. Otras ay fembt»
das por unas partes^ y otras de aquel Mar^ como Hicrroj y Siui^
de diez y ocho millasi Limcj ][ Macri^ de quarcnta» y Droai«¡| A
trcynta.
: PROPONTIDE, Y MAR MAYOR.^
^TAvcgando azia Conflantítiopla, cntian-,os en un graiidiflimo
l\l Canal, cnrte Ada, y Europa, dividido en tres panes. I'or^iue
Honde comienza ^ angoltarle entre los DardarcHos, le llama ElUf-
jonto i donde deipues le cUicndc, y enfan^ha, le llama Proponti-
Qeí y últimamente, donde otra vez fe acerca la Afia á turopa.qnc
¡ts entre Conftantinopla j y F.fcutari , fe llama Bosforo Tracio. En
la Propontidc, eftá la Isla Marmora, í'retonefusj de quien toma fa
nombre oy la mifma I'ropontide . y Calonimoj de cafi ireyntay
Teys millas de magnitud. Siguefc Cyfico, tan cercana del continen-i
te, que fe paila con un puente, y apuntados lenes contraiicsí por
lo que la llamó Ariftides, vinculo del Mar Egco, y del Euxina.
~.uego fe ve una hilera de Islícas todas dcfpobladasj y de poca con-í
¡deracion, junto i la coila de Alia: y cafi á viña de ConÜancino^
ípia> ay no le que tantas que G bien no exceden á la^; dichas en mag-
nitud j ni Vezinbí) cxccdenlas empero en celebridad, y fama , pot
ifer Vezinas de una tan iníigne Ciudad. La primera es San Andrés»
ll^eñida( fmo hazla Levante ) de -peñas altilfímas, y tajadas. Siguen
íc la del Principe ( con otras dos fus Vezinas 1 que boxa fcfcnta
cftadios ; y tiene dos Poblaciones, la una fe llama del Príncipe, y
■Ja otra Carya ; en aquella íe ven los cimientos de un faniolo Mo-!
lüaftcrio donde vivían mas de quinientas Monjas. Delante Calce-
l^on. fe levanta Calcidc, dividida en tres collados, con un puerto
^rugctoal Auñfc: donde aun oy junta i una Aldea mal poblada, fe
>Ven tos montones de tierra Tacada de Us hoyas, y minas del Carde^
Jiillo^y dd Azul. A quatro Eladios deUa le ve Aniigonia Isla aí^
ipera , y pedrcgofa con una Aldea > l'ityS) junto á ella , qu^io boxa
Ürasde media milla. Siguefe Platysbaxa, y llana; y luego Oxia.al*
ía.y caíi ícmejantea una Pirámide, vellida de Laureles, cuyas Of-
trcas fon muy celebradas. La Isla de los Baños, que tiene tres mi-
Jlas de box, con dos collados eminentes. La ultima es Portará He. '
te millas de Conllantinopla, con una Aldea, y un |.uerío,y cerca
xL Aldea dot citíeinas redondas. Las fufodichas Islas no fe alexan
^as de lel'cnia eftadios de la tierra firme. Las Cianeas tan cantadas
^c Poetas, fon dos efcollos pueftosa la entrada del BQí.C<jn.«i\íi,^Ss.
^■iniiguos el uno co n Afia . ir é\ otta can. ^.vitQ'BV i, s^si"£w íi.'&.-4.v.*Lv5^ ii*
Bycriire eftadios entre los dos. Los Griegos las llaman Simplegadas,!
^porqueálos que navegan de U Propontid»:. azia cl Euxino, parece
que Ce acercan , y fe alcxati , U uní de la oica. En el Euxjno no ajr
Isla de con{ideraeion> aunque alguna vez hazen mención los üfcij.
torcs de mu que clU en ñ-cnie del Boriílenes, la qual no tiene cofi
Aoiable, finóla vaciedad de fus nombrcsi pues ya la llaman Borif.
tenes, ya Leucc> y ya Achillca: oy patece fcc que fe llama üiaovcúiCM^
y boxa ires millas. -^^^1
MAR LICIO. PAMPHILIO, Y ClUCIofli
Pllro bolvaiuos algo acias , ^1 lado Occidental de la Afia , y de¿\
mos una villa á la^ Islasquc le ellan'dcbntetde las qualescsli ,
primera Efcarpanto, de quien toma fu nombre el vezino Mar, boa
dozientos eftadios. y es fu Utio mi^y eminente, cercada de varias I^
' lds> como Caitio, NiTaci.y Fifcopia;de las quales elU poflrera, ft
Rano Telos.y boxa creynta millas, y NilTari . quarcnta. SieucA
odas, de terreno fertilifllmo: y de ayre fobrc manera fuave, y dul-
:> porque no fe le paflfa ningún dia fin ver el ^ol. Tuvo antigu».
nentc grande dominio, y floreció mucho en lascofas navales: jrfue
«ífíentoi /moradz cerca de dozientos años de tos Cavalleros de
San Juan. Ediabon efcrivc*que la Ciudad Metrópoli de U IsJa, y i
por bondad del puerto «y por bellcza-de calles, y barrios, y por |
fortaleza de muros, y por excelencia de fabricas, era tal, que no fe
k podia.no folo anteponer, pero ni igualar ninguna otra. Pindaro*
para molkar la felicidad dcfta Isla . dize. quela Hueve oro. Tiene
ele ctrcunfciencia ciento y veymc y cinco millas» poco mas. 6 mc-
ftos. A fu Poniente, citan Carchi) y Li monia, y mas azía Tramon-
tana, lafcSimias. Carchi , boxa doae millas; y las nimias, treym»*
Vor la coAade Licia , fe ventas PofcelUs. y en los confines de la
f amfilia, las Chelidonias ( de quien toma lu nombre el Cabo Che»
. ^donio ) que Ion tres, diftan fcys eftadios del Continente, y cinco,
■rifts unas de las otras. En&cnte del Pcomoatorio CorÍco> cü¿ Cram^
B^l'a» oy Giambruítia.
^ CHIPRE.
fT^fa nobUiSimi Ista, tieatácV^c^Qdoztenusy diez niittaí,de
VteflaUnn monrc de Oriente á Poniente, y la ^IvíJe fn doí
Sos naturales la rcpai ten en oñzc comarcas, yabratfneití
fntoy fcíenia mil almas. Mi ayrccs univerlalnicntc caicroio, cxJl
jto en la comarca de Ccrincs , donde le llega la Traii)onran¿
¡fea de la parte del Mar, y los montes la defienden de los vicntol
Utidionalcí-' pero cn*Ias montanas el ayrc hiere muy rczio. Ej
¡bre de aguas, porqu^ fus Rios fon mas arroyos, y las Fuentcsi )
^0! no lun muchos. y llueve muy pocas vezes. Por cfto, hazeil
tarros alg¡bc.<> 6 balzas grandes, donde recogen el agua de la ilivi
I para la neceflídad. En muchas partes ay una fuerte de tierra, qm
llama Roca del todo inútil,' porque ni es piedra ni terreno, aúnL
|b fe podria lUmar terreno pcdregolo ; i caula dcAa Roca, hd
Las fon muy malas > y los P0205 no fe pueden zahondar. Pci
ndenoay cñeicnpedimenro.y fe halla algún humor,abiinda m
pífímodc azúcar, algodón, y vino escclentiilitno. granos, legonv
^azafranes, miel, azcyte^ terebinto, grana, y no Je falta alum<
fts caparola, y toda fueitede metales. 'Entre fus riquezas, es di
^fideracion la Sal , que fe haze en un lugar llamado las ^alíuasi
inde en un efpaciofb lago, como dcfaguan ciertos arroyos en liv
fino, por la naturaleza del tcrrcnoj y fuerza del Sol, fe coiwiertl
da fu agua en lal muy blanca, y muy iirmc. Hoxa dle lago (Foz4
rilas, pero lo firme de la fal no fe hazc fino en un cfpacio de do!
^ias y media, y en el reflo fe haze Tal mentida. Ay en eüa Isid'
pea de o¿ho cientas caferías con algunas Ciudades. La Mcrropo^
ÉSjcofia, Arzobifpado, tiene. mas de quatto millas de circunf«HÍ
peía, elU en un fitio, que fiítiboliza mucho con el de Florencia
ff la vczirdad de ios montes , y por fcr los mejores Pozos . y fu-
íes de la I«l3. Famagulla, era ta llave del Reyno, cerca de la qual
¡á el fitio de Conítanza con un lago, o cílanque, que le apcOael'
ke. Sigtiefe Baffb, y Limiflb. La Naturaleza ,por no moftrarftf'
Inanado favorable^ cfta Isla, que ks Poetas dedicaron áVemiSji
ps diegos llamaron Macarla porTer tan regala*-' a, y delectóla, nvj
idió puerto alguno de confideracton, porque el de f amagiifta, nolT
(Capaz de dcze Galeras, y el de Cirene, es mas nido, que puctta^
iun es pequeño. Con todo efto tiene algunas playas buenas, par.^
Bnie lado las Salina», y de LimilVot £íla Ishi, en tv«^^^cA¿
ladot Coiiftantino cftuvo Aicx'j íkv^ «waí>.^^^a¡« '