Google
This is a digital copy of a book thaï was prcscrvod for générations on library shelves before it was carefully scanned by Google as part of a project
to make the world's bocks discoverablc online.
It has survived long enough for the copyright to expire and the book to enter the public domain. A public domain book is one that was never subject
to copyright or whose légal copyright term has expired. Whether a book is in the public domain may vary country to country. Public domain books
are our gateways to the past, representing a wealth of history, culture and knowledge that's often difficult to discover.
Marks, notations and other maiginalia présent in the original volume will appear in this file - a reminder of this book's long journcy from the
publisher to a library and finally to you.
Usage guidelines
Google is proud to partner with libraries to digitize public domain materials and make them widely accessible. Public domain books belong to the
public and we are merely their custodians. Nevertheless, this work is expensive, so in order to keep providing this resource, we hâve taken steps to
prcvcnt abuse by commercial parties, including placing lechnical restrictions on automated querying.
We also ask that you:
+ Make non-commercial use of the files We designed Google Book Search for use by individuals, and we request that you use thèse files for
Personal, non-commercial purposes.
+ Refrain fivm automated querying Do nol send automated queries of any sort to Google's System: If you are conducting research on machine
translation, optical character récognition or other areas where access to a laige amount of text is helpful, please contact us. We encourage the
use of public domain materials for thèse purposes and may be able to help.
+ Maintain attributionTht GoogX'S "watermark" you see on each file is essential for informingpcoplcabout this project and helping them find
additional materials through Google Book Search. Please do not remove it.
+ Keep it légal Whatever your use, remember that you are lesponsible for ensuring that what you are doing is légal. Do not assume that just
because we believe a book is in the public domain for users in the United States, that the work is also in the public domain for users in other
countiies. Whether a book is still in copyright varies from country to country, and we can'l offer guidance on whether any spécifie use of
any spécifie book is allowed. Please do not assume that a book's appearance in Google Book Search means it can be used in any manner
anywhere in the world. Copyright infringement liabili^ can be quite severe.
About Google Book Search
Google's mission is to organize the world's information and to make it universally accessible and useful. Google Book Search helps rcaders
discover the world's books while helping authors and publishers reach new audiences. You can search through the full icxi of ihis book on the web
at|http: //books. google .com/l
Google
A propos de ce livre
Ceci est une copie numérique d'un ouvrage conservé depuis des générations dans les rayonnages d'une bibliothèque avant d'être numérisé avec
précaution par Google dans le cadre d'un projet visant à permettre aux internautes de découvrir l'ensemble du patrimoine littéraire mondial en
ligne.
Ce livre étant relativement ancien, il n'est plus protégé par la loi sur les droits d'auteur et appartient à présent au domaine public. L'expression
"appartenir au domaine public" signifie que le livre en question n'a jamais été soumis aux droits d'auteur ou que ses droits légaux sont arrivés à
expiration. Les conditions requises pour qu'un livre tombe dans le domaine public peuvent varier d'un pays à l'autre. Les livres libres de droit sont
autant de liens avec le passé. Ils sont les témoins de la richesse de notre histoire, de notre patrimoine culturel et de la connaissance humaine et sont
trop souvent difficilement accessibles au public.
Les notes de bas de page et autres annotations en maige du texte présentes dans le volume original sont reprises dans ce fichier, comme un souvenir
du long chemin parcouru par l'ouvrage depuis la maison d'édition en passant par la bibliothèque pour finalement se retrouver entre vos mains.
Consignes d'utilisation
Google est fier de travailler en partenariat avec des bibliothèques à la numérisation des ouvrages apparienani au domaine public et de les rendre
ainsi accessibles à tous. Ces livres sont en effet la propriété de tous et de toutes et nous sommes tout simplement les gardiens de ce patrimoine.
Il s'agit toutefois d'un projet coûteux. Par conséquent et en vue de poursuivre la diffusion de ces ressources inépuisables, nous avons pris les
dispositions nécessaires afin de prévenir les éventuels abus auxquels pourraient se livrer des sites marchands tiers, notamment en instaurant des
contraintes techniques relatives aux requêtes automatisées.
Nous vous demandons également de:
+ Ne pas utiliser les fichiers à des fins commerciales Nous avons conçu le programme Google Recherche de Livres à l'usage des particuliers.
Nous vous demandons donc d'utiliser uniquement ces fichiers à des fins personnelles. Ils ne sauraient en effet être employés dans un
quelconque but commercial.
+ Ne pas procéder à des requêtes automatisées N'envoyez aucune requête automatisée quelle qu'elle soit au système Google. Si vous effectuez
des recherches concernant les logiciels de traduction, la reconnaissance optique de caractères ou tout autre domaine nécessitant de disposer
d'importantes quantités de texte, n'hésitez pas à nous contacter Nous encourageons pour la réalisation de ce type de travaux l'utilisation des
ouvrages et documents appartenant au domaine public et serions heureux de vous être utile.
+ Ne pas supprimer l'attribution Le filigrane Google contenu dans chaque fichier est indispensable pour informer les internautes de notre projet
et leur permettre d'accéder à davantage de documents par l'intermédiaire du Programme Google Recherche de Livres. Ne le supprimez en
aucun cas.
+ Rester dans la légalité Quelle que soit l'utilisation que vous comptez faire des fichiers, n'oubliez pas qu'il est de votre responsabilité de
veiller à respecter la loi. Si un ouvrage appartient au domaine public américain, n'en déduisez pas pour autant qu'il en va de même dans
les autres pays. La durée légale des droits d'auteur d'un livre varie d'un pays à l'autre. Nous ne sommes donc pas en mesure de répertorier
les ouvrages dont l'utilisation est autorisée et ceux dont elle ne l'est pas. Ne croyez pas que le simple fait d'afficher un livre sur Google
Recherche de Livres signifie que celui-ci peut être utilisé de quelque façon que ce soit dans le monde entier. La condamnation à laquelle vous
vous exposeriez en cas de violation des droits d'auteur peut être sévère.
A propos du service Google Recherche de Livres
En favorisant la recherche et l'accès à un nombre croissant de livres disponibles dans de nombreuses langues, dont le français, Google souhaite
contribuer à promouvoir la diversité culturelle grâce à Google Recherche de Livres. En effet, le Programme Google Recherche de Livres permet
aux internautes de découvrir le patrimoine littéraire mondial, tout en aidant les auteurs et les éditeurs à élargir leur public. Vous pouvez effectuer
des recherches en ligne dans le texte intégral de cet ouvrage à l'adressefhttp: //book s .google . coïrïl
^
^ y"ré*y/^i^ ^
.^- y/'/XTA
302143746U
DESCRIPTION
DBS
MÉDAILLES GAULOISES
DB LA
BIBLIOTHÈQUE ROYALE.
DESCRIPTION
DES
MÉDAILLES GACLOISES
FAISA5T PARTIE DES COLLECTIONS
DE LA BIBUOTHÈQUE ROYALE,
ACCOKPAGNBB DB NOTBS BXPLICATIYBS
PAR
ADOLPHE DUGHALAIS,
A»CIBJI BI.iTB SB L'BCOLB DBS CBABTBS ,
B LA lOCItTB KOTAIiB DBS AMTIQUAIBBS DB VBARCB.
( Ouvrsf r coiironaé par rimUtut au GoiK-a«rs de Nuoaismatkiu* de l'aiinéf it^S. )
PARIS,
CHEZ ROLLIM» RUE VIVIENNE, 12,
ET CHEZ FIRMIN DIDOT FRÈRES, LIBRAIRES,
«uB lAcoa, 5(<.
A. FRANCK, RUE RICHELIEU, 69,
8tT.CBi»8EUR DE MM. BR0CKHAU8 ET AVENARIUS.
1846.
L'ouvrage que nous offrons au public comprend la
description de toutes les monnaies gauloises conservées
à la Bibliothèque royale (département des médailles et
antiques).
Puisque nous nous sommes décidé à le publier,
peut-être n'est-il pas hors de propos de dire pourquoi
il a été entrepris, comment il a été exécuté, et les rai-'
sons pour lesquelles il nous a paru pouvoir être utile.
De tout temps, les médailles gauloises ont excité l'atten-
tion des antiquaires français. Si Montfaucon, en faisant
graver un petit nombre de pièces celtiques, disait que
ce genre de monument était bon seulement pour
satisfaire la curiosité; si Gajlus, en en reproduisant
quelques autres, les figurait comme un témoignage de
la barbarie de nos ancêtres, bien longtemps avant eux,
sans parler de Paul Petau , Bouteroue et Pellerin avaient
montré quelle utilité Thistoire pouvait tirer de leur
étude. A voir la collection des monnaies gauloises que
possède leCabinet du roi, on se félicite aujourd'hui de ce
que les savants préposés à la garde de cet établissement
a
Il
D aient pensé ni comme Montfaucon ni comme Gaylus.
Cette collection , en effet , est la plus belle et la plus
riche en son genre qui soit au monde, tant par le choix
des pièces quelle renferme , que par leur nombre.
Un savant qui a bien mérité des lettres, M. Mionnet
a déjà essayé d'en faire la description, et il s'est acquitté
de cette tâche avec conscience et talent; mais pourtant,
nous ne craignons pas de le dire, son catalogue trop
succinct ne nous a point paru remplir le but que se
proposait Tauteur, à savoir, de faire connaître d*une
manière exacte et détaillée , et de faire suffisamment
apprécier les richesses que contient le Cabinet de France.
Cette raison nous a décidé à entreprendre notre tra-
vail , dussions-nous être taxé de témérité.
Lorsque M, Mionnet conçut son ouvrage, le Doctrina
Numorum d*£ckhel venait de paraître, et les collec-
tions du Cabinet du roi avaient été classées d après la
méthode géographique, inventée, comme on sait, par
notre célèbre Pellerin , et perfectionnée par le savant
numismatiste viennois.
Mais Eckhel était un amateur passiotmé de la Grèce
et de Rome ; ce n'était pour ainsi dire qu a regret qu'il
s'occupait de l'Europe occidentale. Pour lui, les Espa-
gnols et les Gaulois étaient des peuplades à peu près
indignes d'attention, 11 suffit d'un simple coup d'oeil
pour s'apercevoir qu'il n'en parle en quelque sorte
que par acquit de conscience, pour justifier le titre de
son livre, et qu'il a hâte de quitter ces Plagia Barbara-
mm y pour arriver aii plus vite siir le sol de l'Italie,
pour concentrer toute son attention sur les pays for-
* , m
tunes que féconda le génie des Hellènes. Commeot
en douter, quand on le voit placer les Caial€Mni et
Reims , la capitale des Belgiques , dans la Gaule Lyon-
naise; puis reléguer Tours dans l'Aquitaine, sous
prétexte que Tours est situé sur la rive méridionale de
la Loire !
Toutes ces fautes ont été reproduites par M. Mionnet.
La méthode de classement préconisée parEckhel con-
siste à suivre Strabon dans ses divisions générales
(Aquitaine, Narbonnaise, Lyonnaise, Belgique); on
procède ensuite par ordre alphabétique. La division
adc^tée par M. Mionnet en donne au reste une idée
exacte ; la voici :
GAULE— GAULE. AQUITAINE. Avaricum, Petro-
corii. — Santones. Turones.
GAULE NARBONN AISE. Antipolis. Avenio. Biterra.
Gabellio. Massilia. Nemausus. Rhoda ou Rhodanusia.
Ruscino. Segusio. Vienna. Yolcae Arecomici.
GAULE LYONNAISE. Aballo. Andecavi. Aulerci-
Eburovices. Caballodunum. Catalaunum. Lugdunum-
Copia. Rémi. Rothomagus, Sequani.
GAULE BELGIQUE. Agrippina. Eburones, Medio--
matrici. Tornacum. Yerodunum,
CHEFS GAULOIS rangés par ordre alphabétique.
Ainsi, sans parler des erreurs déjà signalées, jinti-
poUsj ville fondée par les Alassaliotes, précède dans cette
énumération la capitale du peuple auquel elle apparte-
nait^ et elle s*en trouve séparée par Aifenio^ Biterra ,
CabelliOy qui ne dépendaient point de la même nation.
Nemausus y située sur le territoire des l^olcœ Ârecotnici^
IV
a un chapitre spécial, et entre elle et les Volcae Areco-
mici on trouve Rhoda^ Ruscino et Segusia (i).
Ce que nous venons de dire pour la Gaule Narbon-
naise serait applicable à TÂquitaine, à la Lyonnaise et
à la Belgique, si Eckhel et M. Mionnet avaient connu
les monnaies des Arverni , des Aulerci Diablintes , des
Garnutes , des ^dui, etc.
Eckhel n'avait étudié, ou peut-être même ne con-
naissait qu'un petit nombre de monnaies gauloises. Les
seize pages qu'il consacre à l'étude de la numismatique
du peuple qui les a fait frapper, ne sont, à vrai dire, que la
reproduction des travaux de Bouteroue et de Pellerin ; et
il a eu le tort, après avoir décrit à l'article de chaque ville
et de chaque cité les monnaies qu'il croyait devoir leur
appartenir, de reproduire de nouveau, dans un chapitre
spécial, à l'article qu'il intitule Chefs gaulois^ les pièces
de ces mêmes villes portant les noms des hommes qui
les avaient gouvernées, soit à titre de rois, deVergobrets,
de magistrats, ou tout autre; et enfin d'inscrire à la
suite de tout cela les légendes des pièces dont il n'avait
pu deviner quel était le véritable sens.
M. Mionnet, qui avait à sa disposition notre collec-
tion si riche, exagéra encore ce système; ce qui a ap-
porté dans le Cabinet de France une confusion extrême.
Ainsi, dans son ouvrage, la même médaille se trouve dé-
crite sous cinq ou six numéros, appartenant à des séries
différentes. Des noms de lieux inscrits à leur véritable
(i) Inutile de dire que les prétendues médailles de Rhoda, de Ruscino et
de Ségusia appartiennent aux Massicy tes de Lycie, à Berythus, de Phœnicie,
et aux Segusiani de la Lyonnaise.
place, se relisent catalog[ués comme des noms de chefs;
des fautes de lecture, autorisées par des savants illus-
tres , tels que Pellerin , Eckhel et Bouteroue, venaient
ajouter encore à ce chaos. Il y a plus : Eckhel avait eu
bien soin de séparer des monnaies gauloises les tétra-
drachmes frappés par les peuples riverains du Danube;
il en avait fait une classe à part. M. Mionnet, si fidèle
d'ordinaire aux préceptes d'Eckhel, a souvent négligé
celui-là, et, sous la rubrique Chefs gaulois^ il n*est
pas rare de rencontrer la description des pièces dont
nous voulons parler.
Depuis dix ans environ, Tétude de la numismatique
gauloise a fait d'immenses progrès , grâce aux travaux
de MM. de la Saussaye, de Lagoy, de Longpérier, de
Saulcy, Barthélémy, sans parler des autres savants qui
ont contribué également à rendre moins obscurs les
premiers temps de Thistoire monétaire de notre pays.
C'est , on le pense bien , au Cabinet du roi que les
numismatiques viennent d'ordinaire consulter les monu-
ments gaulois les plus précieux et les plus rares ; il était
donc nécessaire que le Cabinet suivît Timpulsion déjà
donnée , et à laquelle quelques-uns» de ces hommes qui
y sont préposés n'étaient point étrangers. MM. les con-
servateurs du département des médailles antiques , ani-
més du désir de faire prospérer ce J>el établissement ,
n'ont pu ne pas avoir songé à cette réforme, et aussi
c'est à eux que nous devons de pouvoir aujourd'hui
publier cet ouvrage.
Chargé par MM. Lenormant et Raoul-Rochette de
classer dans un meilleur ordre les médailles gauloises
VI
que possède le Cabinet, nous nous sommes mis à Tœuvre
aussitôt, sans nous inquiéter de notre insuffisance, car
nous étions certain de les avoir toujours pour conseib.
La première chose que nous avions à faire, c'était d'a-
dopter une classification à la fois logique et rationnelle,
et de plus , qui ne (dt point en désaccord avec la classi-
fication générale adoptée par le Cabinet. Notre route
n'était pas difficile à suivre : Eckhel nous avait montré
le chemin , Strabon devait être notre guide.
Une rectification cependant serait nécessaire , pour
que la méthode de Pellerin et d'Eckhel fût parfaite. Il
faudrait décrire d'abord les monuments numismatiques
appartenant à la métropole de chaque peuple, puis exa-
miner successivement ceux qui appartiennent aux cités
d'un ordre inférieur; car il en a été dam l'antiquité
comme au moyen âge, comme toujours : les lumières, les
sciences, les arts, se sont concentrés là où l'affluenoe
des hommes était la plus considérable, puis ont rayonné
sur les lieux de moindre importance. L'examen des mo^-
numents en fait foi ; et c'est pour cette raison-là , ssois
doute, que M. de la Saussaye a commencé son histoire
de la numismatique gauloise par la description des
monnaies frappées dans la Narbonnaise. Ce perfecticm-
nement nous a été indiqué par M. Lenormant, et, nous
ne craignons pas de le dire , nous l-aurions adopté de
suite, comme le seul admissible, si nous avions réflé-
chi qu'il fallait avant tout faire concorder notre méthode
de rangement avec la classification générale du Cabinets
Nous nous en sommes donc tenu au système d'Eckhel ,
mais nous l'avons amélioré autant que possible; c'est
VII
à-dire que nous ne nous sommes presque jamais éca rlë des
divisions géographiques.
Eckhel s'était contenté d*étabtir quatre grandes clas-
ses, dont chacune devait être rapportée aux quatre
grandes provinces; il suivait ensuite Tordre alphabé-
tique : nous avons dit déjà quelle confusion cette
manière de procéder avait amenée. Afin d'éviter un tel
écueil, nous avons cru beaucoup plus utile d adopter
Tordre alphabétique pour les peuples Seuls ^ et non
pour les peuples et les villes indistinctement^ ce qui
nous permettait de rapprocher les bronzes de Vienne,
capitale des Allobroges^ des monnaies d'argent frappées
au nom du peuple lui-même; Nîmes, des pièces où Ton
lit le nom des Yolcae Arecomici; et ainsi des autres.
Nous avons laissé de côté la division consacrée aux
prétendus chefs gaulois ; et à chaque peuple, nous avons
décrit les monnaies qui nous ont offert les noms des
rois ou des vergobrets qui les avaient gouvernés. Ainsi,
les quinaires d'Epasnactus sont rangés parmi les mon-
naies des Arverni; ceux de Suticus parmi celles des
Véliocasses ; ceux de LitavicuS| de Dumnorix, à la suite
des médaillés Éduennes. Lorsqu'une monnaie a été at-
tribuée à un peuple ou à un chef, et que lattribution,
soit qu'elle soit proposée par nous, soit qu'elle ait été
émise par d'autres, nous a paru contestable, nous avons
décrit cette médaille à la suite des monnaies certaines de
ce peuple, pour faciliter à ceux qui voudront étudier les
médailles gauloises, les rapprochements et les distinc-
tions. On trouve parmi les pièces gauloises une foule
de monnaies anépigraphes ; d'autres portent des lé-
VIII
gendes que rëloignement des temps et Tabsence des
textes empêchent de pouvoir interpréter d'une manière
plausible. Eckhelet Mion net attribuaient les unes à des
che& gaulois ; Mionnet rangeait les autres parmi les in-
certaines. Nous avons cru qu'il serait beaucoup plus
logique et beaucoup plus utile pour Tavenir de la science,
de les classer aux peuples qui ont frappé des monnaies
analogues. Si nous nous sommes trompé^ quelqu'un
nous contredira y et la science y aura gagné; si nous
avons eu raison, nous lui aurons fait faire quelques pro-
grès. Outre ces pièces , il y en a d*autres dont la patrie
nous est tout à fait inconnue , mais qui présentent des
types analogues à ceux que nous trouvons sur des mé-
dailles déjà classées; cette raison nous a engagé à les
cataloguer à la suite de ces dernières , toujours afin de
faciliter les rapprochements. C'est le même motif qui
nous a forcé d'abandonner parfois le système alphabé-
tique que nous nous étions imposé, les grandes divi-
sions une fois adoptées. Il nous a semblé qu il serait
plus utile de diviser par groupes les médailles du même
style, que de les disséminer en suivant l'ordre de leurs
légendes. Les tables dont notre ouvrage sera suivi faci-
literont les recherches.
Du reste , nous prions le lecteur de ne considérer ce
classement que comme provisoire; peut-on Êiire autre
chose aujourd'hui, lorsqu'il s'agit de monnaies gauloises.^
Ce que nous défendrons seulement, c'est l'exactitude de
nos descriptions. Une description de médailles doit être
d'ordinaire succincte, et cela est un mérite. On trouvera
peut-être trop de prolixité dans les nôtres ; mais , nous
l'espérons, on nous pardonnera cette exubérance^ si
Ton réfléchit que nous avons voulu tout dire , ou dire
au moins ce que nous avons vu.
Notre livre n est point un simple catalogue, ce n'est
pas non plus un traité complet de numismatique gau-
loise; c'est une suite de descriptions accompagnées de
dissertations. Ces dissertations^ nous les avions faites
pour justifier aux yeux des conservateurs du Cabinet du
roi les modifications apportées par nous aux classements
de M. Mionnet. L'un d'eux , M. Lenormant , nous a
conseillé de les rendre publiques ; son indulgence nous
a encouragé; nous avons cru dès lors pouvoir compter
sur celle de nos lecteurs. Nous appelons de tous nos
vœux leur critique bienveillante , et nous y comptons.
On remarquera sans doute que nous avons négligé
de marquer le plus ou moins de rareté de chaque pièce :
c'est une lacune que quelques-uns nous reprocheront ;
mais à cela nous répondrons que la rareté des pièces
nous préoccupe médiocrement, et que notre livre n'est
point fait pour des marchands ou des brocanteurs. Une
médaille, à notre avis, n'est intéressante que lors-
qu'elle apprend quelque chose. Mieux vaudrait possé-
der une pièce instructive et curieuse qu'une couronne
de Philippe de Valois.
M. Mionnet avait inventé pour indiquer le module
des médailles* qu'il décrivait une échelle de proportion.
Quoique cette échelle soit connue de tous les numis-
matistes , nous avons cru qu'il serait plus simple encore
de marquer leur diamètre en millimètres ; d'ailleurs ,
c'est la méthode généralement adoptée aujourd'hui.
X
En finissant , disons que nous ne sommes point le
seul auteur de ce livre. Si Ton y trouve quelque chose
de bon> il ne nous appartient point en propre. Ce sont
MM. Lenormant , de Longpërier et de la Saussaye qui
auront droit de le réclamer. M. Lenormant n a point
cessé d'être notre guide un instant; il nous a épargné
plus d'une erreur, fourni plus d'une ingénieuse explica-
tion. M. de Longpérier a soigneusement revu toutes
nos épreuves ; il nous a suggéré de nombreuses attri-
butions , et a ajouté à nos notes des réflexions utiles.
Quant à M. de la Saussaye , sans parler de ses livres et
de ses mémoires^ que nous avons suivis pas à pas, il nous
a sans cesse aidé de ses conseils. Après eux, qu*il nous
soit permis de citer MM. de Witte, Vinet, Conbrouse et
Muret , dont la critique artistique ne nous a point été
inutile. Enfin , en donnant notre petite brochure au
public/nous lui dirons, comme Rasche et le respectable
Mionnet:
Feci quod potui ; faciarU meliora sequentes.
■<>•<>■
CATALOGUE
BBS
MONNAIES DE LA GAULE.
GALLIA.
AQUITANIA.
ARVERNI.
EpcLsnactus
(chef arverne , nommé par César).
I. EPAD. Buste jeune, imberbe, casqué, tourné
à droite; une crista orne le casque, qui est lauré;
trois boucles de cheveux s'en échappent; le corps
est couvert d'un vêtement. Grènetis au pourtour.
(Minerve.)
^. Personnage debout tourné à gauche. Ce per-
sonnage , couvert d'un vêtement fortement serré
sur les hanches y et se terminant à la naissance
des cuisses, tient de la main droite une enseigne
militaire, munie d'une paire d'ailes par le bas; de
1
CÀTALOGUt
la gauche, il porté un bouclier de forme ronde
et une lance. Son épée, soutenue par un ceinturon
passé sur Tépaule droite , parait derrière le bou-
clier. Dans le champ , comme symbole , un casque
de face orné de sa crlsta. Grènetis au pourtour.
A. Diamètre : 1 5 millimètres. — 2 exemplaires.
(Mionnety AR 3, n"* 64 des chefs gaulois.)
n. Mêmes types au droit et au revers. Mêmes
légendes. JE, Diamètre : 18 millimètres. — 2 exem-
plaires.
(Mionnet, JE ii,n^ 53 des chefs gaulois , Corps
d'ouvrage; et 63 des chefs gaulois , Supplément.)
Ce que M. Mionnet décrit comme un tintinnabulum sur
le quinaire d'argent et sur la pièce de bronze, n'est, ainsi
que nous l'avons dit, autre chose qu'un casque de face orné
de sa cris ta L'attribution de ces médailles à Epasnactus
n*est fondée que sur la ressemblance de leur légende £PAD.
avec le nom de ce chef. Nous ferons observer pourtant que
toujours il est nommé dans les textes JS/^ii^/z^ic;^ et jamais
Epadnactus, Mais, on le sait, le d, le a et le s, permutent
souvent les uns avec les autres.
Sur quelques inscriptions découvertes au vieil Évreiix,
on voit figurer dans certains noms gaulois un D barré, qui
avait certainement une valeur différente de celle du D^ordi-
naire. Cette valeur doit être analogue à celle du D barré
desAng1o-Saxons,qaeles Anglais modernes transcrivent par
TH, double consonne qui exprime un son voisin. du«B ou
du A grecs. Les Romains n'avaient pas d'autre caractère
que 1*8 pour approcher de cette articulation.
BCS HONNAIES JXB LA GAULE. 3
Vergasillaunus
(chef aryerne , nommé par César).
3 ^ ni. YËRGA. Buste jeune, imberbe, diadème,
couvert d'un paludamentum, et tourné à gauche.
Grènetis au pourtour.
^. Cheval galopant à droite; au-dessous , un
globule renfermé dans un cercle formé par d'au-
tres globules. Grènetis au pourtour*
iE. Diamètre : 16 millim. — 3 exemplaires.
(Mionnet, M 3, chefs gaulois, n^ i33.)
ARTBRNI INCERTAINS.
Anépigraphes et (în génère).
4 IV. Tête jeune, imberbe, tournée à gauche.
Grènetis au pourtour. (Apollon.)
^. Cheval galopant à gauche ; au-dessous , un
diota placé verticalement. Grènetis au pourtour.
AV. fourrée. Diamètre ; ao millimètres.
Ce statère faux, mais indubitablement antique, est en tout
semblable à un statère sur lequel on lit : ...CINGETORIX
pour VERCINGETORIX, qui, trouvé en Auvergne, ap-
partient à M. Bouillet , de Clermont, et a été publié pour
la première fois par M. de la Saussnye dans la Repue nu-
mismatique. On a d'ailleurs, dans cette province, rencontré
un certain oombrp d'autres statèi>es analogues au QÔtre,
(jui est du auK &us6aires gaulois.
1.
4 CATALOGUE
Epasnactiis.
5 V. CICIIDV.BL Tête nue , imberbe , tournée à
droite; cheveux hérissés ; derrière, un pentagone.
Grènetis au pourtour.
^. HP AD à l'exergue , qui est séparé du
champ par un trait. Dans le champ , un cavalier
armé d'une lance, coiffé d'un pileus, et galopant
à droite; derrière lui, un objet flottant, qui sem-
ble être un manteau ; au-dessous du cheval
deux c/î . Grènetis au pourtour.
Sa. Diamètre : 1 8 millimètres.
(Mionnet, chefs gaulois; Supplément, n** a3,
L*attrîbutîon de cette médaille à Epasnactus nous paraît
fort douteuse , pour ne rien dire de plus. Nous ne l'avons
conservée que par respect pour Pellerin, qui, le premier,
Ta proposée. La tête du droit semble imitée de celles qu'on
voit sur les médailles d'&nporium.
yUgotalus
( chef inconnu ).
6 VI. Tête de femme tournée à gauche. Grènetis
au pourtour.
ijL. VIIOITAL. Guerrier debout , de face , le
corps couvert d'une cuirasse et d'une cotte d'ar-
mes ; d'une main , il tient un bouclier de forme
DES MONNAIES DE LA GAULE. 5
ovale, arme d'un umbo et appuyé à terre ; de l'au-
tre, une lance. Un sanglier, dont les pieds repo-
sent sur un trait, et qui a la tête en bas, est ap-
puyé contre la lance. Grènetis au pourtour.
Si, Diamètre : i5 millimètres. — 3 exemplaires.
(Mionnet, jR 3, chefs gaulois, n** i35 du Corps
d'ouvrage, et jo5 du Supplément.)
Ce quinaire n*est attribué aux Arvemes qu'à cause de
son style et de sa fabrique. Il faut convenir pourtant que ,
sous le rapport du travail et des types , il offre une grande
analogie avec les médailles certaines d'Ëpasnactus.
BELLINDI.
7 I. Tête jeune, imberbe, casquée, tournée à
gauche. (Minerve.)
ijb. ..LINOC. Cheval galopant à gauche; entre
ses jambes, une corne d'abondance,
ji. Diamètre : i5 millimètres.
(Mionnet, iR 3, chefs gaulois, n** 62.)
La légende ..LINOC pour BELINOC est incontestable ;
on ne peut certainement pas y lireETNOC, comme Ta cru
M. Mionnet. La corne d'abondance, qui se trouve au re-
vers entre les jambes du cheval, est l'objet indéterminé
signalé par M. de Lagoy dans la Revue numismatique,
8 II. BlIINOC. Tête jeune, imberbe, diadémée,
et tournée à gauche j les cheveux de derrière retom-
6 CàT/iLOGUE
bent en boucles. Grènetis au pourtour. (Apollon.)
^. Cheval au repos, sous un temple distyle.
A. Diamètre: i5 millimètres. — 2 exemplaires
variés.
(Mionnet, m 3, chefs gaulois , n^ Sjy et 69 du
Supplément.)
La lecture BUINOC est incontestable ; elle est mise pour
BELINOG, ainsi que Ta déjà constaté M. le marqoisde La-
gùj j et il est impossible d*y retrouver BUfl^O et RDPA ,
ainsi que l'a touIu faire M. Mionnet.
Un membre deVJnstiitttdes prommces^ M. Hucber (du
Mans ) a voulu donner à un pagus du Maine , connu dès le
viii^ siècle, et nommé le Belin^ pagus Beliniy les médailles
que nous venons de décrire ^ mais comme , sous le rapport
du style et du travail, elles ont un aspect tout méridional^
nous préférons de beaucoup l'attribution proposée par
M. de Lagoy. — Il est presque inutile de faire remarquer
qu'Apollon était appelé Belenns chez les Gaulois, et que,
par conséquent, les BelUndi vel BeUini avaient^ sur le der-
nier quinaire, adopté, comme cela se pratiquai! souvent
chez les Grecs et les Romains , un type pariant.
BITURIGES CUBI.
Avaricum.
y
9 I. AVA'SICO. Sanglier marchant à droite; en-
tre ses jambes^ un cercle; au-dessus de lui, un
globule dans un cercle.
^. Cavalier galopant à gauche ; entre les jambes
DES MONNAIES DE LA GAULE. 7
de son cheval, un cercle ; vîs-à-vis sa tête, un glo-
bule dans un cercle; un autre derrière; deux au-
tres sous ses pieds.
Sa. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, S 3, Aquitaine, n^ i.)
LeRdeAVARICO dous semble douteux; quoique ce-
pendant nous eussions mieuK ainsé lire AVACIICO , nous
croyons devoir nous rendre aux avis de MM. de la Sans-
sajé et de Longpérier. L'exemplaire du Cabinet éunt resté
unique jusqu'ici, il est impossible de contrôler cette lec-
ture.
lo II. Tête imberbe tournée à droite, accostée de
deux cercles, dans le centré desquels se trouve un
globule: l'un est placé devant la bouche, Tautre
derrière le cou.
iji-. ...ARICL Cheval galopant à gauche; au-des-
sus un annelet ; derrière, un autre annelet. Grènetis
au pourtour.
Nota. Une portion de la médaille étant elTacée , il est
impossible de voir la partie antérieure du cheval, ni de
lire le commencement de la légende.
R. Diamètre: i5 millimètres.
(Mionnet, & 3, Corps d'ouvrage, vP % d'Aqui-
taine.)
L'attribution de cette médaille à la ville de Bourges
n'est fondée que sur la lecture de la légende ARICI, dont
on veut faire AY ARICI. Ceci est déjà arbitraire; mais nous
ferons observer encore que le seul A visible est à peine dis»
s CkTkLOGVE
tinct , et qu^il ne ressemble pas mal à un H ou un H* RICI
est donc tout ce qu*on peut y déchiffrer avec certitude.
Néanmoins y comme d*habiles numismatistes ne partagent
point nos doutes , nous avons cru devoir, après bien des
hésitations y adopter provisoirement leur opinion, en fai-
sant néanmoins toutes nos réserves.
CAMBOLECTRI.
1 î !• Tête jeune, imberbe, laurée, ornée d'un col-
lier perlé et tournée à droite. Grènetis au pour-
tour. (Apollon.)
^. CAMBOTRE. Cheval galopant à gauche; au-
dessus un glaive la pointe tournée à droite. Grè-
uetis au pourtour.
A. Diamètre: i5 millimètres. — aVxemplaîres.
(Mionnet, Supplément, chefs gaulois, n^ ao,
JR. 3.)
L'attribution de ces pièces aux Camlolectri Jgesinates
n'est fondée que sur la lecture de la légende. On suppose
que CAMBOTRE est mis pour CAMBOLECTRE. L'élision
nous semble un peu forte et un peu arbitraire. Cependant,
comme nous n'avons rien de meilleur à substituer à cette
classiQcation , nous avons cru devoir la maintenir jusqu'à
nouvel ordre y tout en faisant encore nos réserves.
CAMBOLECTRI INCERTAINS.
fa II. Tête jeune, imberbe, diadémée, tournée à
droite; le contour de la tête est formé par un
DES MOHICAJJSS !>£ LA. GACL£. 9
cercle terminé par deux anneaux : Fun aboutit au
fronty l'autre au cou par derrière; dans le champ,
vis-à-vis la figure, deux globules entourés chacun
«d'un cercle ; entre ces globules, une roue à quatre
rayons; enfin, un autre symbole que le frai a rendu
indistinct.
1^. Cavalier galopant à droite, et brandissant
une lance; au-dessous, un sanglier marchant à
droite; dans le champ, vis-à-vis le cheval, trois
globules entourés chacun d'un cercle, et posés
verticalement; derrière, un autre globule entouré
d'un croissant, le tout dans un cercle plus grand.
Grènetis au pourtour.
jR. Diamètre : i8 millimètres.
(Mionnet, incertaines des Gaules, n° a35, M 4*)
i3 m. Tête jeune, imberbe, tournée à gauche; les
cheveux séparés en trois boucles; l'oreille très-ap-
parente. Grènetis au pourtour.
ijt. Oïl au-dessus d'un cheval trottant à gau-
che; K , au-dessous. Grènetis au pourtour.
A. Diamètre : 1 7 millimètres.
(Mionnet, chefs gaulois, n® 94, A 3 i/a.)
i4 IV. Tête jeune, imberbe; les cheveux séparés
en boucles ; le cou orné d'un collier perlé ; tournée
à droite. Grènetis au pourtour.
flt. Cheval galopant à droite; au-dessus, une tête
lO GATALOOI7B
toute semblable à celle du droit , st ce n'est qu'elle
est plus petite et accompagnée d'un symbole en
forme de S qui s'attache derrière; au-dessous du
che?al, un point dans un globule. Grènetis au
pourtour.
A. Diamètre : 1 5 millimètres. — 2 exemplaires,
(Mionnet, M 3, Supplément, n^aSô et a58 des
incertaines de la Gaule. )
i5 V. Même tête qu'au n"* i4 (IV), mais tournée
à gauche.
^. Mêmes types à gauche.
M. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, m 3, Supplément, n® 260 des incer-
taines des Gaules.)
16 VI. Même tête à gauche. Grènetis.
9. Cheval galopant à gauche; au-dessus, ia même
petite tête; au-dessous, un cercle,
M. Diamètre : 1 5 millimètres. — 3 exemplaires.
(Mionnet, a 3, Supplément; n^ 1160 des incer-
taines de la Gaule.)
17 VIL Même tête à droite.
îfr. Cheval trottant à droite; au-dessus, la même
tête; au-dessous, un globule dans un cercle formé
par un grènetis.
JE. Diamètre: i5 millimètres.
(Mionnet, Supplément; incertaines de la Gaule,
n*257.)
DES MONNAIES DE LA GAULE. Il
i8 YIII. Même tête à gauche.
^. Cheval trottant à gauche; au-dessus, la même
petite tête; au-dessous, trois cercles en triangle,
I, 2, (sic) o .
o o
M. Diamètre : 1 5 millimètres. — a exemplaires.
(Mionnet, M 3, Supplément; incertaines de la
Gaule, n*** %6i et 262.)
19 IX. Même tête à gauche.
^. Même type; seulement trois globules dans
les trois cercles.
A. Diamètre : i S^millimètres. — a exemplaires
(Mionnet, m 3, ibid., n® 262. )
20 X. Même tête à gauche. Grèoetis au pourtour.
^. Cheval trottant à gauche; au-dessous, un
sanglier également tourné à gauche; au-dessous, X.
M. Diamètre : i5 millimètres.
(Mionnet, m 3, Supplément; incertaines de la
Gaule , n® 263. )
Nous avons attribué la première de ces médailles aux
Cambolectri , à cause de sa ressemblance avec celles qui
portent pour légende CAMBOTRË. Comme il est impossi-
ble de séparer de celles-ci et des autres la pièce où on lit
OYi. KY> que toutes sont identiques k des quinaires gau-
lois portant pour légende CAM , et que, de plus , quelques-
uns de ces quinaires offrent comme symbole une épée
semblable à celle qui se voit sur les pièces à la légende
CAMBOTRË, nous avons cru devoir les attribuer toutes
au même peuple. D'autres auteurs veulent donner ces mé-
ta CATALOGUE
dailles aux Camhîopîcenses aquitains , dont le pays touchait
à celui des Cambolectri, Nous ferons observer que ces der-
niers ne s'appuient que sur la présence de la légende
GAM, laquelle convient aussi bien aux uns qu'aux autres,
et que , de plus , le symbole de l'épée est commun aux piè-
ces portant indistinctement CAMBOTRE et CAM. Il est
donc plus logique de les réunir toutes en un même groupe.
ai XI. Tête jeune, imberbe, tournée à gauche; son
cou est orné d'un collier perlé, et ses cheveux sé-
parés en trois boucles. Grènetis au pourtour.
ije. Sanglier marchant à gauche; au*dessus, un
triangle ou A. Grènetis au pourtour. — Les soies
du sanglier sont hérissées, ce qui donne à ce
triangle ou A l'aspect du toit d'un temple placé
derrière le sanglier.
JE. Diamètre : 1 5 millimètres. — a exemplaires.
(Mionnet, i£ 3, Supplément; incertaines des
Gaules, n^ ag^ et agS.)
22 XII. Même tête tournée à droite. ^
flb. Même type à gauche.
JE. Diamètre: i5 millimètres.
(Mionnet, ibid.^ n° agS.)
a3 XIII. Tête jeune, imberbe, casquée, à gauche.
Grènetis au pourtour. (Tête de Rome ou de Pallas.)
iji. Même type qu'aux n**' XI et Xll (a 1-22).
JE. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, ibid.^ n® ag.)
DES MONNAIES DE LA. G\ULE. l3
Pour la fabrique, ces pièces ne peuvent être séparées
des précédentes. Tout à l'heure nous avons vu l'X placé
sous les pieds du cheval du n® 20 (X) ; voici maintenant
la tête de Rome. Il faut donc admettre qu'une influence
romaine a agi sur le type de ces monnaies.
CADURCI.
Divona.
il\ I. AEIOYIN. Tête jeune, imberbe, tournée à
gauche; ses cheveux sont touffus et séparés en
quatre boucles; son cou est orné d'un torques
gaulois.
^. Cheval courant à droite; au-dessous, un
dauphin. Grènetis au pourtour.
S». Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, chefs gaulois, n*' 45.)
Lucterius
(chef des Cadurci, nommé par César).
25 I. LVX (LVXTIIPIOS). Tête nue, imberbe,
tournée à droite. Grènetis au pourtour.
1^. Cheval galopant à droite; au-dessus, une en-
seigne militaire semblable aux enseignes romaines.
(Cette enseigne est formée d'une haste terminée par
un bouton ou une couronne , et traversée par ua
trait horizontal que surmontent deux objets, sans
doute deux palmes.)
f4 CATALOGUE
M. Diamètre: i5 miUiinètres.
(Mionnet, chefs gaulois, 0*79,^3.)
M. Miounet a lu à tort sur l'exemplaîre du Cabinet LVS.
En comparant cet exemplaire avec la médaille publiée par
M. Chaudruc de Crazannes dans la Reuue numismatique ,
t X, p. 333, et une autre semblable conservée au musée
de Rouen, on reconnaîtra que la légende entière , effabée
ici à moitié , doit être ainsi restituée en entier,
PICTAVI.
Duratius
(chef nommé par César).
^6 ï. DVRAT. Tête de femme omëe de la sphen-
done et tournée à gauche. Grènetis au pourtour.
(Vénus.)
^. IVLIOS. Cheval galopant à droite ; au-des-
sus, un petit temple dont le fronton est soutenu
par trois colonnes.
JR. Fourré^. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnety B, 3, Supplément aux che& gaulois ,
n^ 40.)
Selon toute apparence , Julios est un nom romain adopté
en l'honneur de César par son allié Duratius; plus tard ,
nous trouverons Q. IVLIVS— TOGIRIX et 0- t>OCI
(Quintus Doc/rwr). Le nom de IVLIOS ne peut être nulle-
ment appliqué au vainqueur des Gaules, qui, partout dans
les textes, e^ appelé Cœsar^ et aurait certainement pris ce
cognomen sur la monnaie. Il est donc plus logique de croire
DES MDirirAlBS BE LA GAULE. 1&
que Duratius avait été agrégé à la famille Julia^ et se faisait
nommer pour cette raison JuUus^ comme l'autre Gaulois
Quinius Julius Tagirix vet Docirix , qui , sans doute aussi ,
avait obtenu le même honneur.
SANTONES.
Santones (in génère).
27 I. SANTONOS (les lettres ANT liées entre elles).
Tête jeune, imberbe, casquée, tournée à gauche.
(Rome ou Pallas.)
^. Cheval galopant à droite; son cou et son
corps sont serrés par des liens; au-dessous, un
globule , entouré dans un cercle en grènetis. Grè-
netis au pourtour.
m. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, m, 3, Aquitaine, n® 4-)
28 II. SANTONOS. Même type.
qb. Cheval galopant à droite; au-dessus, sym-
boles effacés ; au-dessous , un pentagone. Grènetis
au pourtour.
ji. Diamètre : i5 millimètres.
(Mionnet, m. 3, Aquitaine, n® 40
Il ne faut pas confondre ces deux médailles , conrnie Ta
fait M. Mionnet ; elles forment deux variétés bien distinc-
tes: sur l'une, les lettres ANT sont réunies en une sorte de
monogramme ; sur l'autre , elles sont séparées. Sur la pre-
mière, le cheval est couvert de quelques harnais; sur la
seconde, il est Ubre,
l6 CATALOGUE
Arivus
( chef santon inconnu).
ag IlL ARIVOS. Tête jeune, imberbe, casquée,
tournée à gauche. Grènetis au pourtour. (Pallas ou
Rome. )
l)t. SANTONO. Cheval galopant à droite; au-
dessous , un globule dans un cercle en grènetis. Ce
cheval a les flancs et le cou serrés chacun par un
lien . Grènetis au pourtour.
A. Diamètre : i5 millimètres. — a exemplaires.
(Mionnet, Aquitaine, u^ 5.)
SOTIATES.
Adcantuanus
(chef ou roi des Sotiates, nommé par César).
3o I. REX ADIETVANVS. Objet impossible à dé-
crire.
i)t. SOTIOTA. Loup marchant à gauche.
A. (Très-bas titre.) Diamètre: i5 millimètres.
— • 3 exemplaires.
(Mionnet, ia 3 , n^^ aai , 224 et 2^5 des chefs
gaulois. )
Il est bon de faire observer que dans les textes le roi ou
chef des Sotiates n'est pas toujours appelé jldcantuanus^
puisque des manuscrits de la Bibliothèque royale donnent
DES MONIfAlES DE LA GAULE. l'J
les yariantes Adiatonnus et Adiatuunus ; aussi pouvons-nous
regarder cette classification comme bien justifiée.
INCERTAINES d' AQUITAINE.
Contoutus
(chef inconnu).
3i I- CONTOVTOS. Tête imberbe, tournée à
droite. Grènetis au pourtour.
ijb. Animal monstrueux courant à droite; der-
rière lui, un arbre dont les branches sont séparées
en trois rameaux; au-dessous, un bucrane. Grè-
netis au pourtour.
iE. Diamètre : 1 5 millimètres. — 2 exemplaires.
(Mionnet, chefs gaulois, n**' 36 et 37.)
Par leur travail, ces médailles paraissent appartenir à
l'Aquitaine. Quelques antiquaires veulent les donner aux
Santons; mais cette attribution est loin d être certaine; il
faut dire pourtant que c'est dans ce pays qu*on les trouve
le plus fréquemment.
l8 CktkLOGrVl,
NARBONENSIS.
▲LLOBROGES.
Allobroges (in génère).
32 I. NIDE. Tête jeune, imberbe, tournée à droite.
Grènetis au pourtour.
v^. ALAfibOAIIOG. Cheval galopant à droite;
au-dessous, trois globules entourés chacun d'un
cercle en grènetis et placés un , deux.
A. Diamètre: i5 millimètres.
(Mionnet, j^ 3, chefs gaulois, n^ 85.)
33 II. Même tête ornée d'un collier perlé ; vis-à-vis
le cou , un cercle et une étoile. Grènetis au pour-
tour.
fl:. V.. VBI.... Même type; devant le cheval, une
étoile.
ja^ Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, m, 3, chefs gaulois, n* 86.)
34 III....IDOI-XO. Même type que ci-dessus. Grè-
netis au pourtour.
flr.... yBhOA. Même type que ci-dessus.
A. Diamètre : i5 millimètres.
(Mionnet, m. 3, chefs gaulois, n® 56.)
M. de la Saussaye est le premier qui ait déterminé ces
1>ES monnaiès*"de là gaule. i9
monnaies , et qui les ait attribuées aux Àllobroges. M. Mion-
net ayant donné une des6ri{)tion fautive du n^ 3^ (III) , a
empêché ce savant académicien de le rapporter à la même
classe. Le X et TO, que nous avons inscrits à la suite de la
légende y nous semblent plutôt des symboles que des let-
tres. Les mots NID£ et fDOI sont probablement les noms
de chefs allobroges qui nous sont inconnus. Quant à la
lég^tle du revers V...VBI du n** 3a (II), houà y voyons le
mot YLYBbODIIOC vel ALÀBbODIIOC altéré (y. AJBb).
Jules César ^ Auguste.
35 ÎV. IMP. CAESAR. DIVI. IVLL DIVI. F.
Têtes nues et adossées de Jules César et d'Auguste.
Grènetis au pourtour.
^. C. I. V. (Colorua luMa Vienna). Proue de
navire matée et surmontée d'une tour à plusieurs
étages : Foculus de la proue est bien distinct.
E^. Diamètre : 32 millimètres. — 4 exemplaires.
(Mldnnet, Gaule narbonnaise, n® 199, ^£9.)
Auguste et Agrippa.
36 V. IMP. DIVI. F. Têtes nues et adossées d'Au-
gùdte et d'Agrippa. Grènetis au pourtour;
ijb. Proue de vaisseau tournée à droite j au-des-
sus, un disque entouré d'un cercle. Grènetis au
pourtour.
2.
ao CATALOGUE
JE. Diamètre : 3o millimètres. — a exemplaires.
(Mionnet^ JES^n^ i45y Narbonnaise, Supplé-
ment ).
Auguste.
37 VI. CAESAR. Tête d'Auguste tournée à droite.
Grènetis au pourtour.
^. Proue de navire chargée d'une tour à deux
étages, d'un mât, et tournée à droite. Grènetis
au pourtour.
Si. Diamètre : 3o millimètres. — = 5 exemplaires.
(Midnnety Si 8, Supplément, Narbonnaise,
n^i44.) •
CAVARI.
As^enio.
38 I. Tête jeune, imberbe, laurée, tournée à
gauche. (Apollon.)
flt. AoYE. Sanglier marchant à gauche, G. entre
ses jambes; un filet environne le tout. Ce sanglier
est posé sur une ligne horizontale.
A. Diamètre : 1 5 millimètres. — a exemplaires.
(Mionnet, a 3, Narbonnaise, n** 17.)
39 IL Même type. Grènetis au pourtour.
DES MONNAIES DE LA. GAULE. ai
1^. ÀYE. Sanglier marchant à gauche. Grènetis
au pourtour.
&. Diamètre : 1 5 millimètres.
( Mionnet , -^, n** 1 8 , Narbonnaise.)
Cahellio.
Lépîde.
4o III. CABE. Tête jeune, à droite. Grènetis au
pourtour.
^. LEPI. Corne d'abondance ; le tout dans une
couronne de feuillage.
A. Diamètre : 9 millimètres. — 1 exemplaires.
(Mionnet, Narbonnaise, n*** 22 et 28 du Sup-
plément.)
Auguste.
4i IV. COL. CABE. Même tête que ci-dessus,
tourrelée et couronnée de laurier. Grènetis aupour-
tour.
^. ... IIMP. GAESAR. Corne d'abondance; le
tout dans un grènetis.
JE. Diamètre: 12 millimètres.
(Mionnet,^ 2, Narbonnaise, Supplément, n° 26.)
Des exemplaires mieux conservés de cette médaille por-
tent pour légende : AVGVST. COSXI. IMP. CAESAR. —
• Les n®* 26, 27 et 28 du Supplément de Mionnet, bien que
marqués M 3^ doivent se rapporter à la même pièce.
%2I CATAI49^:US
Autonomes.
4a V. COL. Tête jeune , casquëe, tournée à droite;
son cas^e, (foù s¥chappe une longue chevelure,
est orné d'une crista, d'ailes et de géniastèi^s.
Grènetis au pourlouri ^
^. CAJBE. Tête de femme , tournée à droite ; le
tout dans une couronne de laurier.
Bk niamàtre : 1 5 milUœèlresi. — 3 ^xemplair^es.
(Mionnet, IEa 3, Narbonnaise, n^ %^e% <)5(du
Corps dfouvrage; o^ a3 du Supplémeat.).
43 VI. Même légende et mêmes types fort altérés.
%» Même légende et mêmes typea fort altérés;
seulement le géniastère du casque est remplacé
par un filet de barbe légèrement indiqué le long
des joues.
i$J. Diamètrç : i5 millimètres. — a exemplaires^.
(Mionnet> -S 3, n*^ a4et a5. d.e la IJarbojmi.ai$e.)
Les types des monnaies de CaTaillon que nous, yenons
de décrire méritent d*étre étudjis, I^a tête de femme, qui
paraît sur les petites pièces d'argent de Lépide, est une tête
de déesse. Cette tête se retrouve sur toutes les monnaies
autonomes de la même localité ; de phis , elle est tourrelée
sur le bsoiue qui porte k nom d*Augu9te« Il faut en con-
clure que c'est la déesse protectrice de la cité,» sinon sa
persQDni&catipn.Xes, ups y ont yu une Yéiiius, d*a,utres une
i^yn9)^)ie. locale. Aucun t^xte. ancien np prQuve,^.iLçst yi;aiy
' que Ç^va^Uon, ait ho^o^é une 4i?inUié. topi^me^ ÇçJ^, ce-
DES MONNAIES DE LA GAULE. a3
pendant ne serait ni en désaccord avec les kabitiides de
l'antiquité, ni contraire aux usages adoptés par les peuples
de la Gaule. Plusieurs inscriptions , celle d'Autun eoitre
autres, consacrée à la déesse Bihractay prouvent que sou-
vent , à l'exemple des villes grecques , les viUes gauloises
honoraient un génie tuléiaire, geniuê urbis^ dont le nom
était souvent un mystère. Nous serions donc très-porté à
croire que cette tête féminine , qui n'a nullement le carac-
tère d'une Vénus, représente la nymphe locale de Ca-
vailloQ.
La tête casquée, qu'on y voit aussi, est peut-être une
imitation de celte de Rome ou de Pallas, comme Ta dit
Morell. L'apparence de barbe que Ton remarque sur les
jbites de quelques-unes de ces figures n'est sans doute
qu'une altération et une dégénérescence des jugulaires du
casque, et ce signe viril ne doit, selon nous, être attribué
à l'inexpérience ou à l'impéritie de l'artiste. M. de Lagoy
cependant croit reconnaître Mars. Dans cette contrée, Mars
Briteovhis était , il est vrai, fort honoré. On a trouvé à Nî-
mes une inscription en son honneur. Faut-il croire avec
lui que Mars est la divinité qu'on a voulu représenter sur
ces pièces? Le lecteur en décidera:
44 VII. GAI... (COL. GAI). Tête de Jartus, barbtie
et laurëe. Grènetis au pourtour.
:^. ..AN... Lion marchant à droite.
JE. Diamètre : 1 5 milKmètres.
(Mionnet, Gaule narbonnaise, n** 27, -S 40
Pellerîn et M. Mionnet ont lu sur cette pièce CABE ad
droit, et M.ANT au revers ; ils voyaient tous deux de ce
c6té une tête de Marc-Antoine, au lieu d'un lion; mais
M. de la Saussaye, p. 14S de la Gaule narbonnaisê yk déjà
a4' CATALOGUE
détruit cette erreur; c'est bien un lion qu'il faut reconnaître
dans ce type. Jamais on n'a pu retrouver sur notre {ȏce
CABE on M.ANT, comme le prétendent ces deux savants.
Il n'y a que CA.I et AN , ou tout au plus ANT. Cependant,
en tournant l'exemplaire que possède le Cabinet, d'une
certaine façon , et en l'exposant à un certain jour, on arrive
à grand'peine à reconnaître quielques traits qui semblent se
rattacher aul, et peuvent, si ce ne sont des aspérités du
fla'n , avoir formé un B lorsque la pièce était entière. Aussi
avons-nous hésité longtemps avant d'adopter la classifica-
tion reçue, et ne Tavons-nous acceptée qu'après avoir trouvé
dans le Catalogue des Médailles de M. Besoins (de Saint-
Quentin), rédigé, en 1843 , par M. de Longpérier, la des-
cription d'une médaille semblable, où on lit COL. CAI.
Toutes les pièces de Cavaillon décrites plus baut portent,
on se le rappelle, COL. CABE. Le mot COL. se retrouvant
ici est un grand argument en faveur de l'opinion admise,
et il peut bien se faire, en outre , que le I final soit un sigle
indicatif d'une qualification, et qu'il faille lire COLonia
CÈL^elUo lulia. On sait combien en Espagne cette sorte
d epithètc était alors fréquemment usitée, et que cet usage
était passé en Gaule, puisque sur les grands bronzes de
Vienne nous lisons C. I. V. , que l'on explique par Colonia
hilia yienna»
CARCICL
45 I. CARSICIOS. Tête de femme , ornée d*une
sphendoné ; le cou chargé d'un collier; les épaules
revêtues d'un péplus. Grènetis au pourtour.
(Vénus.)
DES MOITNAIfiS DE LA GAULE. 2lS
flb. . . . MMIOS. Cavalier couvert d*un péplus à
larges bords, galopant à droite; un trait horizon-
tal sépare le champ de Texergue. Derrière le ca-
valier, se trouve un objet indéterminé : peut-être
un bouclier. Grènetis au pourtour.
A. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, m 3, chefs gaulois, n" aS).
L'attribution de cette médaille aux Carcici par M. de
Lagoy a été contestée; elle nous parait cependant mieux
justifiée que bien d*autres.
MASSILIËNSES.
Antipolis.
46 I. I2AHM. Tête d'Apollon , tournée à droite.
»• AEIII — ^ÀNTin à l'exergue , séparé du
champ par un trait horizontal; dans le champ, la
Victoire, tournée à droite, couronnant un trophée.
j3E. Diamètre : 1 5 millimètres. — a exemplaires.
(Mionnet, Narbonnaise, Supplément, n^ 17.)
47 II. Mêmes types et légendes; sous la tête d'A-
pollon , un croissant renversé en contre-marque.
S,. Diamètre : j5 millimètres.
(Mionnet,^ 3, Supplément, Narbonnaise, n°i 5).
48 m. MIAI. Même type.
3)$ CATÀtOGUC
f. Même légende et même type.
JE. Diamètre : 1 5 milKmètres.
(Mionnet, Narbonnaîse^ qo i4 du Corps d^ou-
yrage, et 18 du Supplément , & 3.)
49 IV. lAHM. Même type.
ijb. Mêmes types et mêmes légendes.
S,. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mîonnet, Narbonnaisc, n® 11,^ 3.)
50 V. 2VI2. Même type.
flb. Mêmes types et mêmes légendes.
£. Diamètre : i5 H>illimètres.
(Mionnet, Sa 3; Corps d'ouvrage, n® 16.)
5i VI. KAN. Même type. Grènetisau pourtour,
ije. Victoire tenant d'une main une pnirae, et
de l'autre couronnant un trophée ; pas de légende.
M. Diamètre : i5 millimètres.
(Mionnet, ^ 2, n^ 1 3 du Supplément.)
52 VU. Même type. AATK
^. Légende effacée; même type qu'au numéro
précédent.
lÈ. Diamètre : i3 millimètres.
(Mionnet, JE 2 72? Narbonnaise, n** L2 du
Corps d'ouvrage, et t6 du Supplément.)
53 VIII. Tête d'ApôUon; pasde légaide.
DES MOKITAIES 0E ^.A GAULE. 5^,^
^. ANH à rexerguejmême type-
JE. Diamètre : i^ millimètres.
(Mionnet, M a^ Warboan^ise, n® i4du Supplé-
ment.)
Lacyrdon
(port de Marseille).
54 I. AAKVAfîN. Tête jeune, imberbe, tournée à
diroite; le front; armé d'une corne (le port de La«-
cydoQ^^Qu bi^n le Rhdne personnifié).
^r. Roue à quatre rayons, dont les extrémités
sont pattées, et qui paitent tous d'un point central
assez saillant. (Le cyclus manticus.)
M. Diamètre : 10 millimètres.
(Mionnet, Narbojinaise, n° 1 44 clu Corps d'ou-
vrage, et 59 du Supplément, m '.)
Il est à remarquer que la quatrième lettre du mot
AAKYAHN est un V semblable au V latin, et non un Y.
Cette particularité, du reste, a déjà été observée sur quel-
ques médailles d'ancien 9ty<le, sur celle dje Guaie» enfre au-
tres, où le nom de lieu se trouve écrit : $.Y9I£.
Massilia.
5S I. Tête de femme de profil avee un œil de face,
tournée à gauche. Ancien stylé. (Diane ?)
%• Carré creux séparé eja quatre parties. Les
a8 CATALOGUE
deux parties de gauche sont seulement indiquées ;
celles de droite sont rëellenient creuses.
H. Diamètre : i o millimètres.
Cette pièce^ analogue aux n^* 4 et 5 deTouvrage de M. de
la Saussaye , est une variété inédite des monnaies d'argent
trouvées à Glanutn (Saint-Remi) par M. de Lagoy , et at-
tribuées par lui , ainsi que par M. de la Saussaye, à Mar-
seille. Elle appartient depuis longtemps au Cabinet et a été
retirée des incertaines.
56 IL Tête jeune, imberbe, tournée à droite, et
coiffée d'un pétase, orné d'une petite roue à qua-
tre rayons. (Vulcain.)
^. Roue, dont les quatre rayons se séparent en
trois branches à leurs extrémités en se rapprochant
de la circonférence (cyclus manticus).
Si, Diamètre: lo millimètres.
Foyez le n° 1 5 de la planche i''® de Touvrage de M. de
la Saussaye intitulé : Numismatique de la Gaule narbonnaise,
57 III. Même tête, tournée à droite.
^. Roue ayant au centre un point très-saiilant;
quatre rayons , formés chacun de trois traits , vien-
nent y aboutir.
JR. Diamètre : 10 millimètres.
Variété inédite de la monnaie précédente. — C'est à tort
. que Ton a voulu voir dans la tête du droit de ces deux
pièces une eHigie d'Apollon casqué. L*auteur de cette con-
jecture cite à rkppui de son opinion un passage de Pausa-
nîas (liv. III, ch. 19), où il est parlé d une statue d'Apollon
DES MOlVlVAIES DE LA GAULE. ng
conservée à Amycle, en Laconie, statue en bois très>an-
cienne, et qui était représentée armée d'une lance et d'un
arc , avec un casque en tête. Nous avons la représentation
du dieu d'Amycle sur un tétradrachme frappé à Lacédé-
mone , où l'on a cru reconnaître au droit i'efBgie de Cleo-
mènes III. Le dieu y est représenté au revers, debout, la
main droite élevée et armée de sa lance , qu'il brandit. De
l'autre main, il porte son arc ; à ses côtés , on voit une chè-
vre. Sa robe est ornée d'une palmette sur laquelle perche
un coq; enfin, sa tête est coifTée d'un casque surmonté
d'une crista, et, en tout , semblable aux casques de l'anti-
quité. (Fojrezla description de M. Lenormant, le premier
qui ait trouvé la signification de cette figure. Trésor de
glyptique et de numismatique ; rois grecs, ch. IV, § 5, pages
46 et 49O Sur la médaille de Marseille, au contraire, on
voit que la figure du droit est coiffée d'un pétase, et non
d'un casque. Ce pétase doit être celui de Vulcain, car Vul-
cain en porte un tout semblable sur les grandes pièces de
bronze de Lipari. On ne nous opposera pas que ce dieu
est d'ordinaire barbu, puisqu'on le rencontre quelquefois
imberbe, sur les médailles de bronze d'iEsemia entre au-
tres. Si Ton adopte 9 comme nous l'avons fait, l'opinion de
M, Rochette , qui voit dans le type massaliote de la roue le
cyclus manticus o\x couvercle du trépied d'Apollon, on ne
sera pas étonné de trouver cette figure sur le pétase de
Vulcain , puisque Vulcain était un dieu forgeron. D'ailleurs,
Homère, dans V Iliade, lorsqu'il décrit la visite que Thétis
fit à cette divinité pour la prier de forger une armure à
Achille , parle des magnifiques trépieds que le fils de Jupi-
ter venait de terminer, et dont son palais était orné.
58 IV. MA22A. Tête jeune, imberbe, cornue à
droite. Grènetis au pourtour. (Lacydonoule Rhône.)
1
3o CATALOGUE
ff:. Roue à quatre rayoas; M dans un d'eux.
M. Diamètre : lo millimètres.
(Mionnet, a i. Corps d'ouvrage, n? i43> et
Supplément , n® 5 1 .)
59 V. ArAA. Tête jeune, imberbe, tournée à
droite. Grènetis au pourtour. (Apollon.)
ji. Diamètre: 10 millimètres.
(Mionnet, m i , Supplément, n^ 49*)
60 YI. Tête jeune, nue, à droite, avec un peu de
barbe près de Toreille. Grènetîs au pourtour. (Apol-
lon.)
1^. Roue à quatre rayons; MA dans le champ.
M. Diamètre: ro millimètres.
(Mionnet, Supplément, n^ 5o.)
61. Vu. Même type, mais sans grènetis au droit.
À. Diamètre : io millimètres.
621 VIII. Même tête, à gauche, les cheveux relevés.
Grènetià au pourtour.
^. Même type.
A. Diamètre : lo millimètres.
(Mionnet ^ A i ; Supplément , n^ 54-)
63 IX. Tête jeune, imbei4)e, à gauche. Grènetis
au pourtour. (ApoUoti.)
$. lïêtiie typé.
1)£S MOiriTAIES DE LA GAULE. 3l
H. Diamètre : to millimètres. — ii exemplai-
res variés.
(Mionnet, m. i, n<> i4i, Corps d ouvrage; 5a
du Supplément.)
64 X. Tête jeune, imberbe, à gauche; le front orné
d'une corne. (Lacydon oii le Rhône.)
^. Même type.
M. Diamètre : lo millimètres.
(Mionnet, a i , n® 56.)
65 XI. Tête jeune , à gauche , avec un peu de barbe
près de l'oreille. Grènetis au pourtour. (Apollon.)
^. Même type.
M. Diamètre : lo millimètres. — 3 exemplaires
variés.
(Mionnet, M I > n® 5i du Supplément.)
66 XIL Même type; N devant la tête d'Apollon.
^. Même type.
JH. Diamètre : io millimètres*
(Mionnet^ Jk i^n^ i^n.)
67 XIII. Même type , extrê];nement barbare ; l^s che-
veux de la figure sont très-relevés.
]^. Roue t^ès-barbare ; MA dans les rs^ens.
Cette pièce est 4'uii si mauvais travail , ^uè tou| fious
porte à croire que c'est plutôt udq inûtatipjQ des niédailles
précédentes qu'une véritable monnaie massaliote.
3a CATALOGUE
68 XIV. Tête de femme nue, à droite, avec deux
branches d'olivier dans les cheveux. Son oreille est
ornée d'une boucle à trois pendants, et sou cou
d'un collier perlé. Grènetis au pourtour. (Diaue.)
%. MA22A. Lion, à droite, ayant le dos légère-
ment courbé, avançant la patte droite en avant; sa
queue, courbe d'abord, se relève ensuite à l'extré-
mité; un filet règne au pourtour; un double filet
horizontal sépare le champ de l'exergue.
M. Diamètre : i8 millimètres.
(Mionnet, A 4> ii® 5i8.)
69 Xy. Même type; un point au-dessus du lion.
jfi. Diamètre : 18 millimètres.
(Mionnet, A 4> n^ î^S.)
70 XVI. Même type; G derrière la tête de Diane.
M. Diamètre: 18 millimètres.
(Mionnet, A 4? 1^^ ^8 du Supplément.)
7 1 XVII. Même type; D derrière la tête de Diane ;
autre signe semblable devant le lion.
M. Diamètre : 18 millimètres.
(Mionnet, n® 29.)
72 XVIII. Même type; sans symboles accessoires.
Travail beaucoup moins parfait.
jR. Diamètre : 1 8 millimètres.
DES MONNAIES DE LA GAULE. 33
(Mionnet, a 4» n® 29 du Supplément; 3i du
Corps d'ouvrage.)
73 XIX. Mêmes types ; travail supérieur à la
médaille qui précède , mais de beaucoup inférieur
aux premières ; H entre les jambes du lion.
A. Diamètre : 16 millimètres.
(Mionnet , A 3 '/,, n** 3o.)
74 XX. Même type ; travail barbare ; Fr entre les
jambes du lion.
A. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, jR 3, n^ 32.)
75 XXI. Même tête de Diane. Derrière son cou, on
aperçoit un arc et un carquois; elle ne porte pas
de collier. AA entre les jambes du lion. Travail
assez barbare.
M. Diamètre : 1 5 millimètres. — 2 exemplaires.
(Mionnet , A 3 , n® 33.)
76 XXII. Tête de Diane, à droite, les cheveux re-
levés ; au milieu, deux branches de laurier ou d'o-
livier; quelques boucles de cheveux retombent sur
son cou, qui est orné d'un collier perié; derrière,
un arc et un carquois ; son oreille porte des bou-
cles à trois pendants.
^r. MA22AAIHTÎ2N* Lion dans la même posi*
9
34 CATAJjOCUM
Uon que ci-dessus ; sjBuleioent sa queue est posée
entre les pattes de derrière ; Â devant lui ; un filet
au pourtour; un autre filet sépare le champ de
l'exergue. Bon travail.
J3L. Diamètre : 1 5 millimètres.
77 XXIII. Tête de Diane adroite; les cheveux re-
levés et ornés de deux branches d'olivier; son cou
est chargé d'un collier uni, et son oreille d'un pen-
dant à une seuje division ; arc et carquois cjerrière
sa tête. Grènetis au pourtour.
^. MA22A. Lion semblable à ceux de$ numéros
précédents; à l'exergue, HH. Travail d'une grande
perfection.
jR. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, A 3, n** 94, Corps d'ouvrage; IJar-
bonnaise.)
78 XXIV. Tête de Diane, à droite; le cou orné
d'un collier perlé; l'oreille chargée d'un pendant à
trois divisions ; les cheveux relevés et entremêlés
de deux branches d'olivier.
^. Même légende que ci-dessus; une branche
d'olivier entre les pattes du lion.
M. Diamètre : 1 5 millimètres.
79 XXV. Tête de Diane, couronnée d'olivier, avec
l'arc, le carquois, le collier perlé et les pendants
d'oreiUe$ à trois divisions.
DES MONNAIES J>B Ï^A GAULE, 35
flr, Même que ci-de$sufi; B mire les pattes du
1km.
JR. Diamètre : i5 millimètres.
(Mioanet; jr 3, n® 96.)
80 XXVI. Mêmes types et légendes. E entre les
pattes du lion.
M. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet , a 3, n<> 95.)
81 XXVII. Idem. C entre les pattes du lion.
M. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, a 3, n** 37 du Supplément.)
82 XXVIII. Idern. $ entre les pattes du lion.
M. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, n^ 98 du Corps d'ouvrage, n 3.)
83 XXIX. Buste de Diane, tourné à droite; les
cheveux relevés et ornés d'une sphindoné; le cou
chargé d'un collier uni ; les oreilles de pendants à
trois divisions; les épaules recouvertes d'un pe-
plus retenu par une fibule. Derrière, on aperçoit
l'arc et le carquois ; A et M liés ensemble devant la
tête. Grènetis au pourtour.
^. Même type et légende que ci-dessus. A entre
les pattes du lion. $Ao à l'exergue.
iR. Diamètre : i5 millimètres.
(Mionnet^ m,% n^^ôi, Narbonnaise.)
3.
36 CATALOGUE
84 XXX. Mêmes types et légendes. A et N liés de-
vant la tête de Diane. A devant le lion. IIAA à
l'exergue.
jR. Diamètre : 1 5 millimètres. — 2 exemplaires.
(Mionnet, A 3, n®* 81 et 87.)
85 XXXI. Idem. B devant la tête de Diane ; A en-
tre les pattes du lion. AIIII à Texergue.
ja. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, A 3, n** 83.)
86 XXXII. Même type; fourré.
Diamètre: i5 millimètres.
(Mionnet, n® 55, a 3.)
87 XXXIII. Idem. B devant la tête de Diane; A
entre les pattes du lion. HAT. à Texergue.
A. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet , A 3, n** 85.)
88 XXXrV. Idem. B devant la tête de Diane. T
entre les pattes du lion. AIIII à Texergue.
A. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, a 3, n® 69.)
89 XXXY . Idem. B et A , liés ensemble , devant la
tête de Diane. — A devant le lion. XZA à l'exergue.
A. Diamètre : i5 millimètres. -* 3 exemplaires.
DES MOl^NAIES DE LA GAULE. 87
(Mionnet, a 3; n® 76, Corps d'ouvrage , et 34
du Supplément.)
90 XXXVl. Idem. A devant la tête de Diane; A
entre les pattes du lion. (L'exergue est emporté
par la mauvaise conservation de la pièce.)
A. Diamètre : i5 millimètres.
91 XXXVII. Idem. H et B liés devant la tête de
Diane; X devant le lion. IIAA à l'exergue.
JR. Diamètre : i5 millimètres. — 2 exemplaires.
(Mionnet, m. 3, n®* 91 et Sa.)
9îi XXXVIII. Idem. K et H liés devant la tête de
Diane ; A entre les pattes du lion. AAA à l'exergue.
M. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet , a 2 , n® 56.)
93 XXXIX. Idem. KH liés devant la tête de Diane .
— HK. à l'exergue.
Si. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet , A 3, n** 76.)
94 XL. Idem. KH liés devant la tête de Diane;
A devant le lion. IIAA à l'exergue.
Si. Diamètre : i5 millimètres.
(Mionnet y A 3, n® 79.)
95 XLI. Idem. II et A liés devant la tête de Diane;
33 CATALO0tm
T entre les pattes du lion. âiBG à Fexergue.
A. Diamètre : i5 millimètres. — 2 exemplaires.
(Mionnet, A 3, n^* 72 et 58.)
96 XLII. Idem. Il et A lies devant la tête de Diane;
A devant le lion. AHX à Texergue.
A. Diamètre: 1 5 millimètres. — 3 exemplaires.
(Mionnet, n® 69.)
97 XLIII. Idem. T et A liés devant la tête de
Diane. XXA à Texergue.
A. Diamètre : 1 5 millimètres. — 3 exemplaires.
(Mionnet , A 3^ n** 78.)
98 XLIV. Idem. T et A liés devant la tête de
Diane; A devant le lion. KIIA à l'exergue.
A. Diamètre : 1 5 millimètres. — 2 exemplaires.
(Mionnet, a 3, n*^* 90 et 53.)
99 XLV. Même type. B devant la tête de Diane.
1^. M ASSAAIHTIÎN. B entre les pattes du lion ;
A devant lui.
A. Diamètre : 1 5 millimètres. — 2 exempkires.
(Mionnet , A 3^ n** 102.)
100 XL VI. Buste de Dian€, les cheveux relevés, or-
nés d'une sphendoné et surmontés d'une petite ai-
grette; Koveiiie chargée de pendaal» sa trois divj>*
DES HONITÂIKS D£ LA GAITLE. Sq
sions ; le cou entouré d'an collier perlé; un péplum
est jeté sur ses épaules. Derrière, oxï aperçoit l'arc
et le carquois. Grènetîs au pourtour. T cft K liés
devairf là tête.
ijb. Même type que ci-dessus. A devant le lion.
XHH à l'exergue.
M. Diamètre: i5 millimètres. — 3 exemplaires.
(Mionnet , m. 3, n®"* 80 et ï 04.)
loi XLVII. Même médaille fourrée.
A. Diamètre : i5 millimètres.
(Mionnet, m 3, n*" 77.)
102 XLVIII. Tête de Diane, à droite; les cheveux
relevés, à l'exception d'une grosse boucle qui re-
tombe sur le cou: une autre boucle entoure le haut
de ia tête ; cette tête est ornée d'une sphendoné, de
boucles d'oreilles à un seul pendant, d'un collier oii
pendent des ornements à plusieurs divisions; un
pepium est jeté sur ses épaules; derrière le dos, on
aperçoit l'arc et le carquois. Grènetîs au pourtour.
qr. Mêmes type et légende que ci-dessus.
M. Diamètre : 16 millimètres.
io3 XLIX. Tête de Diane , à droite ; les cheveu"x re-
ievés, à l'exception d'une grosse boucle qui i^-
tombe sur le cou ; une autre boucle passe sur le
haut de la tête; cette tête est ornée ée boUcles
4o CATALOGUE
d'oreilles à trois divisions et d'un collier uni ; un
peplum est jeté sur les épaules ; derrière , le car-
quois; devant, la lettre A.
^. Mêmes type et légende que ci*dessus. A de-
vant le lion. IIEB à l'exergue.
M. Diamètre: i5 millimètres.
(Mionnety M 3, n*" 840
io4 L. Idem. B devant la tête de Diane. A et P liés
devant le lion. IIAII à l'exergue.
m. Diamètre: 1 5 millimètres. — a exemplaires.
(Mionnet, A 3,n® 74 ^i^ Corps d'ouvrage, 44
du Supplément.)
io5 LI. Idem. B devant la tête de Diane; A devant
le lion. EKA à l'exergue.
A, Diamètre : î5 millimètres.
(Mionnet, a 3,n** 54-)
106 LU. Idem. B devant la tête de Diane. Lettre
effacée devant le lion. DEB à l'exergue.
3.. Diamètre : r5 millimètres':
(Mionnet y M 3, n** 89.)
107 Lin. /^(^772. B et A liés devant la tête de Diane.
Lettre effacée devant le lion (N peut-être?). OAE
à l'exergue.
A. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, a 3, n® 67.)
DES MOXNA.IES DE LA GAULE. 4*
108 LIV. Idem. K et H liés devant la tête de Diane;
Z devant le lion. AEB à l'exergue.
m. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, a 3, ri^ 63.)
109 LV. Idem, W devant la tête de Diane; € devant
le lion. riEE à l'exergue.
A. Diamètre : i5 millimètres. — 2 exemplaires.
(Mionnet, m 3, n**^ 64 et 86.)
1 10 LVL Idem. Incuse et fourrée.
A. Diamètre : i5 millimètres.
(Mionnet, m 3, n® 101.)
1 1 1 LVII. Idem. H et M liés devant la tête de Diane;
M devant la tête du lion. AET à l'exergue.
A. Diamètre : 1 5 millimètres. — 1 exemplaires.
(Mionnet, A 3, n^ 4^-)
1 1 2 LVIII. Idem. T et A liés devant la tête de Diane;
A devant le lion. TAA à l'exergue.
A. Diamètre : i5 millimètres. — 2 exemplaires.
(Mionnet, A 3, n®* 99 et 73.)
1 13 LIX. Idem. T et A liés devant la tête de Diane ;
Z devant le lion. Exergue non marqué.
A. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, a 3, n** 88.)
4» CATALOGUE
iï4 t«X. Tête de Dîane, les cheveux relevés, à Tex-
ception d'une* boucle qui retombe sur le cou; un
péplum est jetë sur les épaulés. Cette fête est or-
née d'un collier uni , de boucles d'oreilles à trois
divisions; derrière, on aperçoit le carquois. H de-
vant fa tête.
iflt. Mêmes type et légende que ci-dessus ; E et P
liés devant le lion ; AIIO à Texèrgue.
M. Diamètre : r5 millimètres.
(Mionnet, m 3» n*" 65.)
1 1 5 LXI. Idem. A devant le buste de Diane , qui a
une boucle de cheveux passant sur le sommet de la
tête.
Çr. Même légende. Lion marchant à droite , la
patte gauche levée ; S entré* celte patte et l'autre.
IHIA à l'exergue.
Pièce fourrée. A. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, M 3; Supplément, n® 4i-)
I p6 LXII. Même type au droit et au revers.
M. Diamètre : ï5 millimètres.
(Mionnet, m 3, n^ 86.)
117 LXIII. Iderf^. A dfevsfnt la tête de Diane; S en-
tre les pattes de devant du Kon. AZA à f exergue.
M. Diamètre : 1 5 milfiwièfre^.
(Mionnet , ia 3 , n^ 60.)
DES MOIÏNAIES DE LA GàULE. 4^
f v9 LXIY. Même type. A devant la tête de Diane.
jQb. Lion semblable aux précédents; seulement
sa queue est retournée entre ses jambes de der-
rière; A entre ses pattes de devant. AAN à Texer-
gue.
A. Diamètre: i5 millimètres.
(Mionnet , A 3, d^ 4^ ^^ Supplément.)
119 LXV. Idem. A devant la tête de Diane; S en-
tre les pattes de devant du lion. HUA à l'exergue.
Si, Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, A 3, n** 70.)
1 ao LXVI. Idem. A devant la tête de Diane. AAN
à l'exergue.
A. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet , ia 3, n^ 5 1 .)
121 LXVII. Idem. B devant la tête de Diane; A en-
tre les pattes du lion. L'exergue et la légende n'ont
pas été marqués par le coin.
Si. Diamètre : 1 5 millimètres.
laa LXVIIL Idem. A etP devant la tête de Diane.
Pièce incuse.
s. Diamètre: i5 millimètres.
(Mionnet, a 3, n"* 37.)
1 23 LXIX. Tête de Diane , semblable aux précéden-
44 CATALOGUE
tes^ si ce n'est qu'on n'y voit aucune boucle de
cheveux passée ^au sommet. B devant EA& à
l'exergue.
]^-. Même lion que ci-dessus. K entre les pattes
de devant.
M. Diamètre : i5 millimètres. — 3 exemplaires»
(Mionnet^ A 3, n^ 66 , 92, 6a.)
1 24 LXX. Tête de Diane, un peu différente des pré-
cédentes (la boucle de cheveux passe au-dessus de
la tête, et se termine par une petite touffe).
^. Même type; seulement le lion a la queue re-
levée. A entre ses pattes de derrière, et A entre sa
patte gauche de derrière et la droite de devant.
M. Diamètre : 1 5 millimètres.
1 25 LXXI. Même type que ci-dessus au droit.
flt. Même légende. Lion tourné à gauche; la
patte de devant levée, ainsi que sa queue; A sous
le ventre. AZ à l'exergue.
m. Diamètre : 1 5 millimètres. — 2 exemplaires.
(Mionnet, a 3, n^ 45.)
ia6 LXXII. Iderrij au droit et au revers; A sous le
lion. AK, à l'exergue.
m. Diamètre : i5 millimètres.
(Mionnet, m, 3, n^ 42.)
DES MONITAIES DE T.A GAULE. 45
127 LXXIU. Idem. A sous le lion. A0 à l'exergue.
A. Diamètre : \ 5 millimètres.
(Mionnet, ia 3, n** 43.)
J28 LXXIV. Idem. A sous le lion. AA à l'exerguei
m. Diamètre: 1 5 millimètres. — a exemplaires.
(Mionnet , a 3, n** 38 du Supplément.)
129 LXXV. Idem. A sous le lion. AIA vel AIA à
l'exergue.
m. Diamètre : 1 5 millimètres. — a exemplaires.
(Mionnet , m 3 , n*** 44 et 46.)
j3o LXXVI. Idem. I entre les deux pattes de de-
vant du lion; A sous son corps. A à l'exergue.
A. Diamètre : i5 millimètres. — 2 exemplaires.
(Mionnet , m 3, n° 4 ' •)
i3i LXXVII. Idem. oA à l'exergue.
A. Diamètre : i5 millimètres.
(Mionnet, m 3, n** 49*)
1 32 LXXVin. Type analogue tout à fait fruste.
m,. Diamètre : i5 millimètres.
(Mionnet , m 3, n® 49 ^^ Supplément.)
i33 LXXIX. Même tête de Diane , tournée à gauche,
ç. Même légende, même lion tourné à gauche;
entre ses pattes de devant, k\ à l'exergue AA?
46 [catalogue
A< Diamètre : i4 millimètres.
(Mionnet , A a Vt > »"* 48.)
i34 LXXX. Même type au droit et au revers; A en-
I tre les pattes de devant du lion. Il A à l'exergue.
ji. Diamètre : i4 millimètres.
(Mionnet y m a */«) n* 47-)
■
1 35 LXXXI. Même tête de Diane , tournée à droite.
3^. Même légende. Lion tourné à droite ; la patte
gaucHe de devant levée; ia queue passée entre les
jambes de derrière. ££ à l'exergue.
Ji. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet y M 3, n^97.)
i36 LXXXn. Tête de Diane, tournée à droite; les
cheveux relevés; une boucle passe par-dessus la
tête ; une autre retombe sur le cou ; une petite
touffe frisée termine par derrière cette coiffure
qu onie une sphendoné ; à son oreille est attachée
une boucle à trois divisions ; son cou est environné
d'un collier perlé ; un peplus est jeté sur ses épau-
les; un arc et un carquois paraissent derrière.
flb. MASSAAIHTÛN. Lion au repos , tourné à
droite ; la queue passée entre ses pattes de derrière,
ja. Diamètre : i5 millimètres. -^ si e&^nplaires.
ÇMionnetyii 5^n^ 129.)
DES UOJSflSfME^ PM hJL OA.ULE. 4?
1 37 LXXXIII. Idem. ^ devant le lion.
M. Diamètre : i6 millimètres.
(Mionnet,^ 3*/.? ^^ 112.)
1 38 LXXXIV. Idem. devant le lion.
o
M. Diamètre : 1 5 millimètres.
1 39 LXXXY. fdçm. A ^ et A inscrit dans le A d^
vant le lion.
M. Diamètre: i5 millimètres.
(Mionnet, m 3, n"" ia4-)
ï4o liXXXVI- g devant le lion.
A. Diamètre: i5 millimètres. — 2 exemplaires.
(Mionnet y Ji 3, n*^ iioet i36.)
H
i4i LXXXVII. Idem. * devant le lion.
M. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, M 3, n® 118.)
i4a LXXXVIII. H et E liés devant le lion,
M. Diamètre : i5 millimètres.
143 LXXXIX. KH devant le lion.
M. Diamètre: iS. millimètres.
(Mionnet, A 3, n* i33.)
48 GA.TALOGUE
i44 XC* Idem, n et B liés devant le lion.
jR. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, A 3, n* 119O
T
145 XCI. Idem. * devant le lion.
JR. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, A 3, n* ia8.)
146 XCII. Mêmes types. Branche de laurier devant
le lion.
A. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet , jr 3, n® 1 1 1 .)
147 XCIII. Mêmes types. ^ devant la tête de Diane;
B
. devant le lion.
JR. Diamètre : 1 5 millimètres.
148 XCIV. Idem. ^ liés devant la tête de Diane;
T
A liés devant le lion.
n
A. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, b. 3, n® 108.)
Z Z
149 XCV. Idem. ^ devant la tête de Diane; t! de-
vant le lion.
DES MoirrrAiEs de la gaule. 49
M. Diamètre: i5 millimètres.
(Mionnet, a 3, n^ 106.)
i5o XCVI. Idem. H et E liés devant la tête de
Diane ; H et E liés devant le lion.
A. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, m 3, n^ io3.)
1 5 1 XCVIL Idem. ^ devant la tête de Diane ; *
K.
devant le lion.
M. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, A 3, n^ îo5.)
1 5a XCVni. Idem. „ devant la tête de Diane; ï
M
devant le lion.
M. Diamètre : 16 millimètres.
(Mionnet, m 3 Va, n** Ï07.)
i53 XCIX. Même type au droit.
». Lion courant ; la patte gauche de devant le-
vée ; A.A sous le ventre.
M. Diamètre: 1 6 millimètres.
(Mionnet, ^37^, n^ 114.)
1 54 C. Idem. A 0 sous le lion.
M. Diamètre : 16 millimètres.
So CATALOGUE
i55 CI. AT sous le lion.
M. Diamètre : i6 mtIUitiétres.
(Mionnety A 3, n** 120.)
1 56 en. Idem. £k sous les patte» de derrière dû lion.
M. Diamètre: i5 millimètres.
(Mionnet, m 3, n* i34-)
iS'j cm. Idem. . Kés; Ë soas le lion.
M, Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, M 3, n® i3a.)
i58 CIV. Idem. EU sous le lion.
M. Diamètre : 1 5 millimètres*
(Mionnet, a 3, n® 1 17.)
1 59 CV. Idem. NA sous le lion.
M. Diamètre : 1 5 millimètres.
160 CYZ. Même médaille £burrée.
A. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, A 3, n** i3i.)
161 CVn. Idem. HA sous le lion.
M. Diamètre : 1 5 millimètretw
(Mionnet y Ji 3y nf i>9i&)
DES MONNAIES DE LA GAULE. 5l
1 62 CVIII. Idem» nM sous le lion. Médaille fourrëc.
H. Diamètre : 1 5 millimètres^
(Mionnet, m 3, n'' gS.)
1 63 ClX. Idem, ZS sous le lion.
A. Diamètre : i5 millimètres. — 3 exemplaires.
(Mionnet, a 3, a®* ia3 et 126.)
164 ex. Idem. XX sotis le lion.
A. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, m 3, n**'46 ^a Supplément.)
i65 CXI. Idem. isK sous le Kon.
A. Diamètre: r5 millimètres.
(Mionnet, a 3, n** lîia.)
166 CXII. Idem, UAsous le lion; 4> sous sa patte
gauche de devant.
JR. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, jR 3, n** lar.)
167 CXIII. Même tête de Diane que ci-desSus; re-
vers incus.
n. Diamètre : t5 millimètres. — 3 exemplaires.
(Mionnet, Sk 3, n^ 38 du Corps d'ouvrage, 35
et 36 du Supplément.)
168 CXIV. Même typé que ci-dessMs; seulement le
4.
5a CATALOGUE
lioa, qui conserve toujours la même attitude, est
tourné à gauche. AA sous son ventre; <t> sous sa
patte levée.
jn. Diamètre: 1 5 millimètres. — 3 exemplaires.
(Mionnet, A 3, n** la^ et i3o.)
169 CXV. Idem. E H sous le lion.
M. Diamètre : i5 millimètres.
(Mionnet, M 3, n^ 4? ^^ Supplément.)
170 CXVI. Tête de Minerve, casquée, et tournée à
droite. Grènetis au pourtour. Derrière le casque, A.
^. MASSA. Aigle à droite , les ailes semi-
éployées ; devant lui , un astre.
M. Diamètre: 10 millimètres. — 3 exemplaires.
(Mionnet , A 2 , n^ 1 37 et 1 39.)
1 7 î CXVII. Même type. B derrière la tête de Mi-
nerve. Point d'astre au revers.
M, Diamètre : 12 millimètres.
(Mionnet, M a, n®' i38 et i4o.)
172 CX^III. Tête d'Apollon, laurée, tournée à
gauche ; bucrane derrière. Grènetis au pourtour.
flb. MASSAAIHTÛN, à l'exergue séparé du
champ par un trait ; dans le champ , un taureau
cornupète^ à droite.
M, Diamètre: 28 millimètres.
(Mionnet, iE 7, n° 65 du Supplément.)
DES MONNAIES DE LA GAULE. 53
1 73 CXIX. Idem. G)rne d'abondance derrière la tête
d'Apollon.
Se. Diamètre : i^ millimètres.
(Mionnet , JE 7 , n® 64 du Supplément.)
174 CXX. Ideni^ seulement un peu différente de
coin.
^. Diamètre : 217 millimètres.
(Mionnet, R 7, n"" i55.)
Le type accessoire de cet exemplaire est bien incontes-
tablement une corne d'abondance , et non une mâchoire
d'animal, ainsi que Ta cru M. Mionnet.
176 CXXI. Idem, Flambeau derrière la tête.
^. Idem. Victoire volant au-dessus du taureau,
et semblant le couronner.
iE. Diamètre : 2 5 millimètres. '
(Mionnet, iE 6, n"" i45.)
Il faut faire observer ici que la Victoire tenant une cou-
ronne est un type accessoire , et ne fait pas essentiellement
partie du type principal, comme on pourrait le croire. Ce
qui le prouve , c'est la présence au même endroit des autres
symboles lorsqu'ils sont placés au revers. *
1 76 CXXII. Idem. Derrière la tête d'Apollon , un
diota. — Au-dessus du taureau^ un symbole effacé
(peut-être un dauphin).
JE. Diamètre : 26 millimètres.
(Mionnet, iE6, n"* 147.)
54 C/^TALQGUK
177 CXXIII. Idem. Grappe die raUin au-dessus du
taureau.
Se. Diamètre : a5 millimètres.
(Mioooeti £ 6, n"* i53.)
178 CXXIV» Idem. Couronoe de laurier au-dessus
du taureau.
Eé. Diamètre : a 5 millimètre^.
(Mionnet,iE6,n'' i4B.)
179 CXXV. Idem, Foudre au-dessus du taureau.
Ei. Diamètre : a5 millimètres*
(Mionnety iE 6 , n^ 1 5o.)
180 CXXVI. Idem. Bucrane derrière la tête d'A-
pollon; palme au-dessus du taureau cornupète.
Eà. Diamètre : 22 millimètres.
(Mioimet, ^5, n** 146.)
181 CXXVII. Idem. Lance derrière la tête d'Apol-
lon; dauphin, tourné à droite , au-dessus du tau-
reau.
lEé. Diamètre : 22 millimètres.
(Mionnet ,. i£ 5 , n*" 63 du Supplément.)
182 CXXVIII. Idem, Corne d abondanctî derrière la
têle d'Apollon; épi, tourné h gauche, au-dessus
du taureau.
DES MONNAIES j)E hk GAULE. S5
M* Diamètre : 2a millimètres.
(Mioniiet, £ 5 , n^ 6f du Supplément.)
] 83 CXXIX. Idem. Carquois derrière la tête d'A-
pollon; arc au-dessus du taureau.
M. Diamètre : 2^ millimètres.
(Mionnet, £ 5, n^ 66 du Supplément.)
1 8/| CXXX. Idem. Carquois derrière la tête d'Apol-
lon ; type effacé au-dessus du taureau.
JE. Diamètre : a 2 millimètres.
(Mionnet, n^ 1 54*)
i85 CXXXI. Idem. Derrière la têted'Apolloii; une
couronne de laurier; au-dessus du taureap^ un
coquillage (peut-être le murex?).
JE. Diamètre : 2a millimètres.
(Mionnet, £ 5, n® 149.)
186 CXXXII. Idem, Derrière la tête d'Apollon, une
feuille de pampre ; au-dessus du taureau, un crois-
sant renversé.
M. Diamètre : 2a millimètres.
(Mionnet, JE 5, n** i5i.)
187 CXXXIII. Idem. Derrière la tête d'Apollon, un
bucrane; au-dessus du taureau, un caducée.
£. Diamètre : aa millimètres.
(Mionnet^ JEB^n^ i5a.)
56 CATALOGUE
i88 CXXXIV. Idem. Sans symbole, au droit; un
* croissant, tourné à gauche, au-dessus du taureau.
JE. Diamètre : a!i millimètres.
(Mionnet, £ 5, n^ 6a du Supplément.)
189 GXXXV. Tête d'Aipollon , laurée, à gauche.
4;. MA. Taureau cornupète,à droite; le champ
séparé de l'exergue par un trait.
M. Diamètre : 21a millimètres.
(Mionnet, i£ 5, n^ 68 du Supplément.)
190 CXXXVI. Même type. Grènetis au droit et au
revers.
lE. Diamètre : 18 millimètres.
(Mionnet, £ 4» ^^ ^7 ^^ Supplément.)
191 CXXXVn. Idem. A l'exergue du revers, une
proue de navire.
Se. Diamètre : 18 millimètres.
{Voyez imitations de Marseille.)
192 CXXXVin. Tête d'Apollon, laurée, à droite.
^. MASSA. Dans le champ, AIHTAN ; à l'exer-
gue (MASSAAIHTAN), séparé du champ par un
trait; pour type, un taureau cornupète.
Sa, Diamètre : i5 millimètres.
(Mionnet, iE 3, n** i56.)
193 CXXXIX. Idem. Derrière la tête, un mono-
DES MONTAMES DE LA GAULE. S'J
gramme composé d'un II et d'un A ; pour légende,
MASSA- AIHTÛN. Grènetis au pourtour.
JE. Diamètre : i5 millimètres.
(Mionnet, iE3, n° 85 du Supplément.)
194 CXL. Idem. Derrière la tête d'Apollon, un épi.
JE. Diamètre : i5 millimètres.
(Mionnet, iE 3^ n^ 84 du Supplément.)
igS CXLI. Idem; seulement, la tête d'Apollon est
tournée à gauche.
JE. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, iE 3, n** iSy.)
196 CXLII. Idem. Tête à droite. Grènetis au pour-
tour.
If:. MASSA. Taureau cornupète, à droite; AA,
à l'exergue, séparé du champ par un trait. Un
filet enveloppe le tout.
JE. Diamètre : 1 5 millimètres.
197 CXLIII. Idem.^^ à l'exergue.
Si. Diamètre : i5 millimètres. — a exemplaires.
198 CXLIV. Idem. AA , à l'exergue.
Se. Diamètre: i5 millimètres. — 3 exemplaires.
(Mionnet, jE 3, n® i58 du Corps d'ouvrage, et
Nyo du Supplément.)
58 GiLTiLOGlIE ^
1 99 CXLY • Idem • AI , à l'exergue.
Si, Diamètre : i & millimètres.
(Mionnety £ 3, n^ 74 du Supplément.)
aoo CXLVI. Idem. TA, à l'exergue.
lEé. Diamètre : iS millimètres.
aoi CXLVII. Idem. 2, devant la tête d'Apollon.
lE». Diamètre.** i5 millimètres.
(Mionnet, £ 3, n^ 8o du Supplément.)
aoa CXLVIII. Idem. S, devant la tête d'Apollon;
SAI, à l'exergue.
Se. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, iE3, n® 8i du Supplément.)
ao3 CXLIX. Idem. S, derrière la tête d'Apollon;
X£, à l'exergue.
Si. Diamètre : i5 millimètres.
(Mionnet, ^ 3, n° 76 du Supplément.)
ao4 CL. Idem, Monogramme effacé derrière la tête
d'Apollon ; lettres effacées à l'exergue du revers.
-^.Diamètre: 1 5 millimètres.
(Mionnet, iE 3, n* 83 du Supplément.)
2o5 eu. Même type.
DES MOISJXklBS DE LÀ GAULE. Sq
• iË. Diamètre: lo millimètres.
(Mionnet, ^a, n° 78 du Supplément.)
ao6 CLII. fdem. H, devant la tête d'Apollon ; EEIM,
à l'exergue.
JE. Diamètre: 10 millimètres.
(Mionnet, M^kj n^ 73 du Supplément.)
ao7 CLIII. Idem. II?, devant la tête d'Apollon;
ET© , à l'exergue.
JE, Diamètre: 10 millimètres.
(Mionnet, ^ a, n** 71 du Supplément.)
ao8 CLIV. Idem. X, devant la tête d'Apollon; A, à
l'exergue.
JE. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, ^ a, n° 79 du Supplément.)
ao9 CLV. Idem. Branche de laurier^ à l'exergue.
JE. Diamètre : 10 millimètres.
(Mionnet, iE a, n** 160.)
aie CLVli Tête d'Apollon, laurée, tournée à gau-
che; A, devant.
ijb. MASS. Taureau, marchant à droite.
JE. Diamètre : i5 millimètres.
(Mionnet, JE 3, n° Sa du Supplément.)
an CLVII. Tête de Minerve, casquée, à droite;
derrière , un symbole effacé.
6o CATALOGUE
1^. MAS. SAq, à la droite et à la gauche d'un
trépied, un filet enveloppe le revers.
JE. Diamètre : a5 millimètres.— «a exemplaires.
(Mionnet, iE6, n* i68.)
ail CLVIII. Idem. Corne d'abondance , derrière la
tête de Minerve.
JE. Diamètre : a5 millimètres.,
(Mionnet y JE6y n^ 89 du Supplément.)
ai3 CLIX. Idem. Grappe de raisin , derrière la tête
de Minerve.
£. Diamètre : 2 5 millimètres.
(Mionnet y JE6f n? 90 du Supplément.)
a 1 4 CLX. Même type.
JE. Diamètre : a a millimètres.
(Mionnet^ JE 5, n^ 168 du Supplément.)
a 1 5 CLXI. Idem. Grappe de raisin , derrière la tête
de Minerve.
JE. Diamètre : aa millimètres.
(Mionnet, JE 5, n® 167.)
a 16 CLXII. Idem. Astre, derrière la tête de Mi-
nerve. Pas de G renversé sic 9 après la légende.
STassa. ■
JE. Diamètre : a a millimètres.
(Mionnet, M S,n'' i65.)
DES MONNAIES DE LA GAULE. 6l
ai 7 CLXIIL Idem. MA à droite du trépied^ de bas
en haut.
&. Diamètre : aa millimètres.
(Mionnet, -£5, n"" 91 du Supplément).
a 1 8 CLXIV . Idem. MA à la gauche du trépied , de
haut en bas. Pièce surfrappée sur une autre mon-
naie de Marseille au type d'Apollon et du taureau
cornupète.
R. Diamètre : a5 millimètres. — 3 exemplaires.
(Mionnety ^6, n**' 166 et 171 du Corps d'ou-
vrage , et 901 du Supplément.)
a 19 CLXY. Idem. MA, de bas en haut, accostant
les anses du trépied. Pièce également surfrap-
pée sur une monnaie massaliote, au type d'A-
pollon.
&. Diamètre : aS millimètres. — a exemplaires.
(Mionnet , ^E 6 , n* 1 69 du Corps d'ouvrage , et
9a du Supplément.)
aao CLXVI. Idem. M et A accostant le trépied.
Sa. Diamètre : a 5 millimètres.
(Mionnet, Sa 6, n**g3 du Supplément.)
aai CLXVII. Idem^ surfrappée sur une médaille
au type d'Apollon.
IEa. Diamètre : a a millimètres.
(Mionnet , ^ 5 , n"" 93 du Supplément.)
Ga CATAIOGUE
aaa CLXVIII. Idem. Deux cornes cTabonifance ac-
costant le trépied.
£. Diamètre: aa millimètres.
(Miomrft^ ^fi 5 , n® 170.)
sisi3 CLXIX. MAS. Tête de Minerve , câs4|uée à
droite.
i)e. Cadocée ailé ^ accosté des lettres AP. Filet au
pourtour
Si. Diamètre : la millimètres.
(Mionnety lE a , Supplément, d° i3.)
224 CLXX. Idem. Caducée, ayant à droite un
croissant. Grènetis au pourtour du revers*.
lEi. Diamètre : 8 millimètres.
(Mionnet^ R 1 , Supplément^ n^ 108.)
aaS CLXXI. Idem. Caducée accosté de A et A liés
en monogramme, et de 4>, ayant de plus à droite
A.
S£à. Diamètre : 10 millimètres.
(Miomiet, £ a, Supplément n"" 109.)
aa6 CLXXIL Mêmes types et légende, sans lettres
au revers.
&. Diamètre : to millimètres. '
(Mionnet , £ a , n^ 1 1 a du Supplément.)
aa7 CLXXIU. Ide^n. FI, à droi^le du caducée.
JDES MONJTAIJSS 0£ LA GAULE. 63
&. Diamètre : i o millimètres.
(Mionnet^ ^2, n** ro6du Supplément.)
aa8 CLXXIV. Même type, au droit
9. MAC. Caducée sans sigies.
Sa. Diamètre : 8 millimètres.
(Mionfiet,£ i, Supplément, n* J07.)
229 CLXXV. MAS. Tête de Minerve, à droite.
ijb. Minerve, debout, à gauche, un bras couvert
d'un bouclier rond, et lançant un javelot de l'autre
bras. Grènetis au pourtour.
St, Diamètre : 10 millimètres. — 3 exemplaires.
(Mionnet, iEa, n° lyS.)
iSo CLXXVI. irOHn. Tête de Minerve casquée, à
droite. Grènetis au pourtour.
ijb. MACCA. Aigle, les ailes semi-éployées , à
droite. Grènetis au pourtour.
IEa. Diamètre : ro millimètres. -^- a exemplaires.
(Mionnet, n° 177 du Corp» d'ouvrage^ et 99 du
Supplément.)
a3i CLXXVII. Même type f légende effacée.
ç. MASS. Même type.
&. Diamètre : ro millimètre».
(Mionnet, S 2, n" 97 du SuppJémeirt.)
G4 CA.TALOGUB
a3a CLXXVIII. Même type. II? devant la tête du
droit.
^. Mêmes type et légende.
lE. Diamètre : i o millimètres.
(MioDnety £ a, n^ loo du Supplément.)
a 33 GLXXIX. MA devant la tête de Minerve, tour-
née à gauche ; G , derrière (MAC).
^. MA, au-dessus d'un dauphin , tourné à droite;
G, au-dessous (MAG).
JE. Diamètre : lo millimètres.
(Mionnet , £ 2 , n^ 97 du Supplément.)
a34 CLXXX. MAG. Même tête, tournée à droite.
qb. AM (MA. rétrograde). Dauphin, la queue en
haut, la tête à droite, et entourant un trident.
Grènetis au pourtour.
£. Diamètre : 10 millimètres.
(Mionnet , M a . n* 97 du Supplément.)
a 35 GLXXXI. Tête casquée , à droite. Grènetis au
pourtour. (Minerve.)
^. MAS. Lion marchant à droite.
JE, Diamètre : 10 millimètres.
(Mionnet , M 2^ Supplément , n^ 94*)
a36 GLXXXII. M. . . Tête de Minerve, à gauche.
Grènetis au pourtour.
]^, Galère y la proue tournée à gauche.
DES MONNAfES DE LA GAULE. 65
Si. Diamètre: lo millimètres. — a exemplaires.
(Mionnet, iE a , n°* loa et io3 du Supplément.)
a37 CLXXXIII. Même type ; pas de légende. Galère
matée ^ au revers.
Si. Diamètre : lo millimètres.
(Mionnet^ M 2; Supplément, n° io4.)
a38 CLXXXIV. Même tête de Minerve, à droite.
é
Galère non matée, au revers.
^. Diamètre : 10 millimètres. — 2 exemplaires
variés.
(Mionnet, £ a, u^' 101 et io5 du Supplément.)
MONNAIES IMITEES DES MASSALIOTES
PAR LES PEUPLES DE LA GAULE.
Nous avons cru devoir former une classe à part de
toutes les monnaies suivantes qu'on attribue géné-
ralement aux Massaliotes, parce qu'il nous parait im-
possible de penser qu'un peuple grec, chez qui la
civilisation était poussée à un si haut degré, ait pu
jamais frapper des pièces aussi informes. Comment
imaginer, en effet, que les artistes, auteurs des beaux
médaillons de Marseille, aient eu des contemporains
capablies d'exécuter ces affreuses copies? De plus,
6
(]6 CATiLOGUK
puisque nous savons que les peuples de la Gaule nar-
boimaise ont calqué les motinaies massaiiotes, comme
tous les autres Gaulois les statères macédoniens et
ies pièces d'EpiporiuiQ ; puisque nous avons des dracti-
mes appartenant incontestablement aux Cœnicenses,
aux Samnagenses, aux Segovii et aux autres Gaulois
de la NariK)cinaise, avec le type de Diane et celui du
lion, n'est-il pas tout simple de croire qu'avant d'ins-
crire sur leurs espèces le nom qu'ils portaient , ces
peuples avaient purement et simplement imité les
pièces que le commerce apportait chez eux? Ce qui
donne encore plus de force à notre opinion , c'est
que, dan$ ees imitations, on remarque deux classes
bien distinctes: la première se compose de copies bar-
bares des plus belles et des plus anciennes pièces au
type 4le Diaiie et du l^on; la seconde | ^u contraire,
de pièces coulées sur des bronzes assez récents. Il est
impossible, en examinant ces deux classes de monu-
ments, de ne pas reconnaître d'abord que les plus
atieîens oai servi de point de départ au niosnoyage de
la Gaule narbonnaise, et que les autres^ au contraire,
«ont beaucoup plus modernes. Si, de plus, on compare
ces derniers à des bronzes également coulés et attri-
bués à un chef gaulois du nom de Togirix, chef qui
4evaît habiter^ «oit la Gaule belgique, soit la Celtique
orientalie, oo sera frappé de l'étonnante analogie qui
existe eii9t>reaim{ et il faudra en conclure encore que
ks brouzes isa$a^]iotas , imités par les Sdges ou 4es
DES MONJf^l^ f>E J^k GAULE. 67
Celus de J'JËst, ont de mêma se^vi dç ppiat de départ
^u ^Qçnayage de que|qyjes-«ips de ces peuples, qui ,
avant de défigurer totalement les types primitifs, les
copièrent ^ervilem/ent, ^insi qu'on l'ayait faijt pvécfi^
demment dans la Narbonpaise. Nous n^raqgepns, du
reste, ici que les pièces qui ne peuvent être attribuées
à aucune nation en particulier.
289 I. Tête de Di^e, à droite; le^ cheveux r/ejjsvés
et ornés de deux ^^raniches d'o/ivier.
j^. lÂon inforn^e^ jgo^r/ofiaDt à droite; pas de lé-
gende.
M. Diamètre : i8 millimètres.
/Mipiime^^ 4^4^ ^^ 3o du Supplément.)
!>4q !?• Même tête. Les boucles d'Abeilles à trois di-
vjisions et le coUiet* sont accusés*
*• AA ^ ^AA- Lion extrêmement barbare.
A. Diamètre: 1 5 millimètres. — 3 variétés.
(Mioiiaet, dorps d'ouvraga, n^ 36; Supplément,
n^» 37 et 38 , a.)
^4^ Jll' Même tête avec pendauts dWeilles.
ce
ijb. dçr^ ^« Même lion, à droite.
i}.
68 CATALOGUE
JR. Diamètre : i5 milliinètres. — 3 exemplaires.
(Mionnet, a 3 , n** 32 et 36 du Supplément.)
a42 IV. Même tête sans pendants d'oreilles.
ijb. AASSA. IJon barbare.
A. Diamètre: i5 millimètres. — a exemplaires.
(Mionnet, A 3.)
243 V. Tête de Diane; les cheveux frisés et ornés
de fleurons; l'oreille chargée de deux pendants à
trois divisions. Grènetis au pourtour.
^r. Anépigraphe. Lion tourné à droite; la tête
de face, et le corps formé par de petits points.
M. Diamètre y 1 5 millimètres.
244 VI. Tête d'Apollon, laurée, à gauche. Grènetis
au pourtour.
flb. MA. Taureau cornupète, à droite; l'exergue
séparé du champ par un trait. — Médaille coulée,
mais d'un assez bon style.
JE, Diamètre: 18 millimètres.
(Mionnet, iE 4^ n** 68 du Supplément.)
245 VII. Mêmes types et légendes très-barbares.
JE. Diamètre : 1 8 millimètres. — 3 exemplaires.
(Mionnet, iE 4, u^' 162 et i63.)
DES MONNAIES DE LÀ GAULE. 69
a/^ô VIII. Tête d'Apollon , laurée? tournée adroite.
Filet au pourtour.
]jb. MASSA.-AIHT, à l'exergue; dans le champ,
un taureau cornupète, adroite. Filet au pourtour*
— Médaille fondue.
JE. Diamètre: 1 5 millimètres.
(Mionnet, -ffi 3, n** 68 du Supplément.)
RIGOMAGENSES.
a47 I. Tête de Diane, tournée à droite, imitée des
premiers drachmes de Marseille.
ije. PIKOI vel DIKOI (PIKOM). Lion barbare,
tourné à droite, imité du lion niassaliote.
M, Diamètre : i5 millimètres. — a exemplaires.
(Mionnet, JE 3, n°' 97 du Corps d'ouvrage, et
38 du Supplément.)
Il vaut mieux lire PIKOI que DIKOI. Pour preuve, nous
citerons une pièce décrite plus bas, et sur laquelle on lit ,
au droit, A0HDIAC en grec, et au revers , ATHIRIM en
latin ; le D ou plutôt le P est bien un P, et répond certaine-
ment au R de la légende latine.
BHODANUSIA.
Les médailles attribuées à Rhodanusia par Pelle-
'Jb tk'tAtOGtlK
rin et Eckhel oht été, avec râinouj relstltuécfs à ùrt
peuple de Lycie, les Massicyles y prff M. de Ldtig-
périer. (Voy. Ift Re$fue numismutiqae^ 1 840 > t. V,
pi 4<>^*)
nusciNo.
Les médailles que Ton croyait appartenir à Rus-
cino sont des bronzes de la colonie de Berytus.
(Voy, l'article de M. de Longpërier, t. IX de la Re--
vue de numismatique^ 1B449 P- ^7^0
SOLLINI.
^48 I. SOLLOS< Lion, imite de ceux de Marseille ,
marchant à gauche, la queue passée entre les
jambes.
1^. Tête fruste, à gauche. Grènetis au pourtour.
Si. Diamètre: 1 4 millimètres.
(Mîonhet, & 2 72? "* 9^ des cliefe gaulois.)
a49 It. SdLLOS. Lion, imité de ceux (^eMarseiJle,
la queue relevée sur les reins , et marchant à gau-
che.
^. Tête fruste, à gauche. Grènetisau pourtour.
iE. Diamètre : i4 millimètres.
(Mionnet,iE 2 725 1^** 67 du Sup|).,chefs gaulois.)
DKS MONNAIES DK LA GAULR. Jl
VOT.CiE ARËCOMICI.
f^olcœ Arecomici (in génère).
^5o I. Traits barbares ; sans doute la dégénérescence
d'une tête d'Apollon. Grènetis au pourtour. ■
ijt. VOL. Cheval, galopant à gauche; dessous,
une roue à quatre rayons.
JSi. Diamètre: i5 millimètres.
(Mionnet, a 3, n° i6des chefs gaulois.)
q5i il Tête de Diane, imitée des pièceâ de Mar-
seille; devant^ A et R liés en monogramrtie.
ijb. VOLC. A l'exergue, aigle semi-éployé tenant
dans ses serres une palme et une couronne de lau-
rier.
Ea. Diamètre: 1 2 millimètres.
(Mionnet, ^ 2 ^ Va» n° ^^'^)
262 IIL VOLCAE. Tête de Diane, imitée des pièces
de Marseille les plus modernes , devant uile cou-
ronne.
ijb. AREC. Personnage debout , revêtu de la tbge,
devant un rameau.
Sa. Diamètre : i5 millimètres. — 4 exemplaires.
(Mionnet, iE 3, n°^ 20 1 du Corps d'oUvrage,
et 147 du Supplément.)
7 a C/lTALOGrE
NEMAUSUS.
Autonomes.
a53 L Tête jeune , imberbe, diadémée, et tournée
à gauche. Â , derrière la tête. (Le dieu Nemausus.)
i{i. NEMAT. Cavalier, armé de deux lances, cou-
rant à gauche; derrière lui, un astre. (Dioscure.)
A. Diamètre : i5 millimètres. — 2 exemplaires.
(Mionnet, jr 3, n^» 184 et i85.)
a54 II. Même type, au droit.
i|b. Cavalier en coursé, mais non anné de deux
javelots; pas d'astre derrière lui.
ji. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, m 3, n° 186.)
M. de la Saussaye est le premier qui ait reconnu dans le
personnage du droit la tête du dieu Nemausus. Nous nous
empressons d'adopter cette ingénieuse explication.
a55 III. Tête d'Apollon, laurée, à gauche.
ijt. NAMA. Dans le champ, SAT; à l'exergue
(NAMA SAT pour Na[jLa<raTû)v) ; pour type, un
sanglier galopant à gauche. Filet au pourtour.
iE. Diamètre: 16 millimètres. — 3 variétés.
(Mionnet , 3 Yj , n° 82 des chefs gaulois.)
256 IV. Tête d'Apollon^ laurée, tournée à gauche.
DES MONNAIES DE LA. GAULE. 78
^'. NAMA. Dans le champ, SAT; à Pexergue,
sanglier courant à gauche. Grènetis au pourtour.
Un trait sépare le champ de l'exergue.
lE. Diamètre: i5 millimètres. — 3 exemplaires.
(Mionnet, JE 3, chefs gaulois, n° 82.)
a5'j V. Tête casquée, si droite; les joues ornées d'une
barbe naissante.
^. /^OT ' ^^^^ ""^ couronne de feuillage.
JR. Diamètre : 8 millimètres.
(Mionnet, Ji i, n° ^87.)
258 VI. Même type que ci-dessus. S, derrière le
buste. Grènetis au pourtour.
fl:. NEMCOL. Personnage casqué , revêtu de la
stola, s'appuyant de son bras gauche sur un cippe,
et tenant de la main droite une patère, dont il
verse le contenu sur deux serpents qui se dressent
devant lui.
JE. Diamètre : 18 millimètres. — 4 exemplaires.
(Mionnet, iE 4^ n° 1 14-)
La tête représentée au droit de cette médaille n*est
antre que celle qui se voit sur le numéro précédent. Mion-
net a cru y reconnaître un buste de Pallas; mais, comme
- le dit fort bien M. de la Saussaye, c'est une tête de dieu
ou de héros , et non celle d'une héroïne ou d'une déesse.
La barbe naissante dont le menton est couvert le prouve
suffisamment. Le savant académicien y a reconnu le génie
de la ville personnifié. Ce pourrait être aussi Jkfars Brii"
74 CATALOOUK
toviuSf cri rhonfiMil* duquel bn à trouté à T^Utléi îles ins-
criptions.
Dans le type du revers^ M. de la Saussaye voit «fa colo-
• nie représentée par une femme debout, appuyée sur une
«colonne, et faisant des offrandes aux deux scfrpents sa-
« crés Agathodémorti ^n e'est-à-dire ^ les bons génies de la
nation. Nous préférons y reconnaître Minerve Hygiée, dont
on a tant de représentations sur les monnaies antiques et les
monuments de tout genre.
Auguste et Agrippa^
a 59 VIL IMP. DIVI. F. Têtes adossées d'Auguste et
d'Agrippa. La tête d'Auguste est nue et tournée à
droite; celle d'Agrippa, ceinte de la couronne rbs-
trale, tournée à gauche. Ud grènetis environne le
tout.
i]b. COL. NEM. Crocodile , tourné à droite ,
adossé à un palmier dont les branches sont ornées
de bandelettes , et la base de deux petites palmes.
Grènetis au pourtour.
iE. Diamètre: Sa millimètres. — 3 exemplaires.
(Midnnet , iE 8 , n° 191 du Corps d'ouvrage, et
iî6 du Supplément.)
260 VIIL Même médaille, mais aydnt au revers une
contre-marque ronde, entourée d'un grènetis por-
tant au centre une palme accostée des lettres D.t).
IEa. Diamètre : 32 millimètres.
DES MONNAIES DÉ LA GAULE. jB
ûBi IXi IdèM: Même cofttre-Warquè sur le cou ée
la tête d'Auguste.
M, Diamètre : 3^ millimètres.
(Mionnet, ^ 8, n"* i ig du Supplément.)
aSù, X. Même type qu'aux numéros précédenls (îi49
-aSa— VII-IX).
^. Diamètre : 3o millimètres.
!2Ëi3 XI. Idem. La contre-marque ci-dessus, placée
sur la tête d' Agrippa.
JE. Diamètre : 3o millimètres.
(Mionnet, M 7, n^ 1 18 du Supplément.)
a64 XÎI. Idem. Mênie contre-marque, deux fois ré-
pétée au droit sur les deux têtes.
JE. Diamètre : 3o millimètres.
(Mionnet , ^ 7 , n° 1 1 7 du Supplément.)
a65 XIII. Idem. Même contre-marque àii-dessus de
la tête d'A grippa.
JE. Didtiiètre : 3o tiiillimètres.
^66 XIV. Idem. Mêthe conti*e-mârqiié au i^evérs sUr
lë palmier.
JE. Diamètre : 3o millimètres.
(Mionnet^ fE 7 ^ n° im du Supplément.)
76 CATALOGUE
267 XV. Idetn. Même contre-marque au revers ; de
plus, à côté, une autre contre-marque composée
de plusieurs traits.
lEi. Diamètre : 3o millimètres.
M. de la Saussaye décrit cette contre-marque comme une
roue à six rayons. Il n*a voulu sans doute que donner une
idée de sa forme, car ce ne peut être une roue. Nous com-
parerions plus volontiers cet objet à un chrisme (il est bien
entendu que nous parlons uniquement de la forme, car il
serait absurde de croire que cet objet en fût réellement un).
II n*est peut-être pas inutile de faire remarquer la grande
ressemblance qu'offre la contre-marque ci-dessus indiquée,
avec une autre qui se trouve sur une médaille de Nîmes,
du cabinet de M. de Lagoy^ et que M. de la Saussaye décrit
ainsi : « Une contre-marque formée de plusieurs traits et
des lettres DAR en creux disposées circulairement. « On
peut, du reste, comparer ces deux contre- marques, en je-
tant les yeux sur la planche XX , n°* a3 et 33 de l'ouvrage
de M. de la Saussaye. Le n° a3 représente la pièce du Ca-
binet, et le n" 33 celle de M. de Lagoy.
a68 XVI. Idem. Entre les deux têtes, X en relief,
dans une contre-marque profonde.
M. Diamètre : a8 millimètres.
(Mionnet, -£ 6 , n® 1 ^3 du Supplément.)
269 XVII. Même contre-marque entre les deux têtes
du droit ; plus, les lettres IMP. en contre-marque
sur la tête d'Auguste.
^. Idem. Les lettres IMP surmontées d'un lituus.
1
DES MONNAIKS DE LA. GAULE. 77
dont le bout recourbé est retourné de droite à
gauche.
Se. Diamètre : 3o millimètres.
(Mionuet, S» 7, n"* 128 du Supplément.)
270 XyiII. Idem. Au droit, sur la tête d'Âgrippa,
les lettres IMP dans une contre-marque quadrila-
térale.
JE*. Diamètre : 3o millimètres.
(Mionnet, ^ 7, n° 118 du Supplément.)
271 XIX. Idem. Même contre-marque sur la tête
dWuguste.
Si. Diamètre : 3o millimètres.
(Mionnet, -ffi 7, n° 118 du Supplément.)
272 XX. Idem. Même contre-marque au-dessous du
cou delà tête d'Agrippa.
^. Idem. Palme accostée des lettres DD en con-
tre-marque, mais très-fruste.
S. Diamètre : 3o millimètres.
(Mionnet, S 7, n° 118 du Supplément.)
273 XXI. Idem. Sur la tête d'Auguste, une contre-
marque circulaire^ au milieu de laquelle est écrit
IMP, surmonté du lituus renversé, la crosse tour-
née à gauche.
S. Diamètre : 3o millimètres.
(Mionnet, S 7, n° 127.)
7j8 /CATALOGiJ£
274 XXII. A/^/;z. La coatr^e-marque IMP dans un
cartouche oblong sur la tête d'Agrippa; une ^*oue
à quatre rayons en ^ontre-<Darque sur iceJb d'Au-
guste.
Si. Diamètre : 3o millimètres.
(Mionnet, £ 7, n^ 1^7 du Suppiément.)
275 XXIII. Idem. Roue à quatre rayons en contre-
marque sur la tête d'Auguste.
/E. Diamètre : 3o millimètres.
(Mionnet, iE 7, n° ia4.)
276 XXIV. Idem. X, en contre-marque sur la tête
d'Auguste; A VG, en contre-marque au revers dans
un cartouche quadriiatëral sur le crocodile.
iE. Diamètre : 3o millimètres.
(Mionnet, iE 7, n® 122 du Supplémenl.)
277 XXV. Même type que ci-dessus.
ijt. COLNIW {sic). Même type que ci-dessus.
iE. Diamètre : 28 millimètres.
278 XXVI. Même type. La roue à quatre i^ayons en
contre-marque sur la .tête d'Auguste.
ij:. M3N V- •- {de) JMêuae jtyp^, ism^ dans ufi sens
inverse ; le crocodile est tourné à gaudie.
Sa. Diamètre : 3q milliiuètres.
(Mionnet, iE 7, n° 126 du Sjupplémeqt,)
J)£S MONNAIES DH LA. GAULE. 79
^79 XX VIL Mêmes types et légendes que d'ordinaire;
seulement le crocodile est attaché au palmier par
upe chaîne.
JE. Diamètre: 3o millimètres. — 2 exemplaires.
(Mionnet, ^7.)
a8o XXyiII. Af/êmes types et légendes qu'au numéro
précédent]; seulement larête qui se trouve au-des-
sus des narioies du crocodile e^t d'une propoirtion
démesurée.
M. Diamèti*e : 3o millimètres.
281 XXIX. Même type que ci-dessus (c'est-à-dire ,
le crocodile encbaînéj ; mêmes légendes. La con-
tre-marque DD accostant une jpalme et daas uu
rond creux devant la tête d'Auguste.
JE. Diamètre : 3o millimètres.
(Mionnet, JE 7, n° lap du Supplément.)
aSa XXX. Idem^ incuse. .Le droit seul est marqué.
lE. Diamètre : 3o millimètres. — 2 exemplaires.
(Mionnet, ^ 7, n° lag du Supplément.)
283 XXXL Légendes et types ordinaires. Point de
grènetis au pourtour. Pièce d'une admirable con-
servation.
E.. Diamètre : 3o millimètres.
(Miftfiaitît, iË 7 , n° Jjiig.)
8o GATÂLOGUB
a84 XXXII. IMP. DIVIF. Têtes adossées d'Auguste
et d'Agrippa. I^a tête d'Auguste est tournée à droite,
et iaurëe ; celle d'Agrippa est à gauche y et ornée
de la couronne rostrale. Grènetîs au pourtour.
^. COL. NEM. Crocodile attaché à un palmier
par une chaîne qui répond à un collier dont son
cou est serré ; il est tourné à gauche ; deux palmes
accessoires accostent la palme principale, qui est
ornée de bandelettes attachant une couronne de
feuillage.
JE. Diamètre: 3a millimètres. — 3 exemplaires.
(Mionnet, iE 8 et ^ 7 , n*' i3o , i3f , i32 du
Supplément.)
Nota. Deux de ces médailles n'ont que 3o mil-
Umètres de diamètre.
a85 XXXIII. Idem. SD, dans une contre-marque
oblongue , placée sur le crocodile.
JE. Diamètre : 3o millimètres.
(Mionnet, -^ 7 , n® 1 33 du Supplément.)
a86 XXXIV. Mêmes types et légendes. Par un acci-
dent monétaire (probablement fait à dessein), on
voit au droit de cette pièce trois têtes disposées en
triangle , deux d'Auguste et une d'Agrippa , et au
revers , deux crocodiles adossés et opposés.
JE. Diamètre : 3o millimètres.
(Mionnet, ^ 7, n® i34du Supplément.)
287 XXXY. Mêmes types et légendes. Par un acci-
DES MOlYNAtËS Dfe LÀ GAtTLË. 8l
dent analogue, quatre têtes sont marquées au droit
les unes sur les autres ; au revers , la tête du cro-
codile est écrasée.
lEé. Diamètre : 3o millimètres.
(Mionnety iE 7, n** i35 du Supplément.)
a88 XXXVI. IMP. P. P. DIVI.F. Tête d'Auguste,
laurée, à droite; tête d' Agrippa, ornée d'une cou-
ronne rostrale, adossée à celle d'Auguste, et tour-
née à gauche.
^. £n tout semblable aux précédents pour les
légendes et le type; le crocodile est enchaîné.
2289 XXXVII. Même médaille incuse ; le droit seu-
lement est marqué.
IEa. Diamètre : 3o millimètres.
(Mionnet, -î) 7, n® i37 du Supplément.)
ago XXXVIII. Mêmes types et légendes. Au-dessus
des deux têtes; le flaon se prolonge et forme une
patte d'animal à sabots fendus (probablement une'
patte de porc avec la cuisse).
Sa. Diamètre : 3o millimètres.
(Mionnet , -fi 7 , n"* 193.)
•
291 XXXIX. Pièce trop fruste pour qu'on y puisse
rien distinguer.
On a dû remarquer que nous avons établi cinq classes
bien distinctes parmi les pièces de bronze frappées à Nîmes,
8 a CATALOGUK
dont le inoiliile est de 3a à 3o millimètres (modules 8 et 7
^eMionnet), abstraction faite, bien entendu, des accidents
itacm^tâirès et des contre-nitirqiies :
I. Celles qui portent pour légende au droit': IM'P. dM, F,
et pour type la tcte d'Agrippa couronnée,' et celle d'AVtguste
nue ; au revers le crocodile adossé au palmier. — Ungrènetis
environnant le droit et le revers.
II. Celles où les types et les légendes sont les mémc^,
mais où seulement le crocodile est attaché à la palme.
ÏÏL Celle qui est semblable aux pièces comprises dans la
deuxième dlàsse, mais sur laquelle on ne remarque aucun
grènetis , ni au droit, ni au revers.
IV. A la quaftrième classe nous rangerons des pièces sem-
blables encore , mais où la tête d'Auguste est liiurée, et
celle d'Agrippa toujours ceinte de la couronne rostrale.
V. A la cinquième enfin, nous plaçons les médailles sifi*
lesquelles on lit : IM. P. P. DIVI. F.
Il est k remarquer que les contré-marques sont plus fré-
quentes sur les pièces de la première classe, qu'on les ren-
contre plus rarement sur celles de la deuxième et de la qua-
trième, et plus rarement encore sur les médailles de la cin-
quième. Nous ne parlerons pas de la troisième, qui ne com-
prend qu'une seule monnaie.
Nemausus (incertaine).
292 I. APHTOIAMOS. Buste imberbe, casqué, tourné
à droite; les épaules couvertes* d'un paludamen-
tum: (Mars.)
flr. NAMV. Bouc tourné à droite, et au repos.
G^èhelîs' âii pourtour. — Médaillé coulée.
DES MONNAIES DE LA GAULE. g'S
JE, Diamètre: i6 millimètres..
(Mionnet, JE 3 V2 ? chefs gaulois , n^ 8.)
Ce n'est qu'avec hésitulion que nous nous décidons à
classer cette médaille à Nîmes. La légende NAMV, il faut
l>ivouer, çst notre seul argument. Nous appelons sur efie
i;a.ttçntion des numisma listes, et nous sommes tout dis-
posé à adopter une classification meilleure lorsqu'elle se
présentera.
Le personnage représenté au droit est ou un Mars ou
une Minerve, Nous nous décidons pour Mars , parce que
cp.rome nous ravoijs dit, des inscriptions, trouvées à Nîmes
même, prouvent qu on y honorait iUfor^ Britiovius^Be plus,
la légende APHTOIAMOS ressemble tantau grec'ApsiToXjxo;'
qui signifie, selon Robert Estienne, u4udace de Mars ^ que
nous ne croyons pas nous tromper en voyant dans ce mot une
qualification employée pour désigner le dieu de la guerre. La
seule différence qu'il j ait eptre^A pTiToiXfxoçe t'A peixdXfxoç, c'est
que le mot purement grec remplace l'y} par un ei ; ce qui se
rencontre fréquemment sur les médailles, et que dans le mot
gaulois on a ajouté un t après l'o 1 1^^^^^^] La légende
"ApYjTOiXfxoç ne paraîtra pas extraordinaire, si l'on réfléchit
que la médaille où elle se trouve est contemporaine d'Au-
guste, et que sur les monnaies impériales on trouve sou-
vent virtus Augusti, virtus Cœsaris, pour qualifier l'Auguste
ou le César régnant. Rien n'est donc plus naturel, de penser
qu*à propos de Mars on se soit servi d'un usage analogue.
— Si cette médaille n'appartient pas à Nîmes , elle doit né-
cessairement être classée parmi les incertaines de la Gaule
méridionale.
6.
84 CATAtOCUE
VOÏAUE TECTOSAGES.
Beterra.
293 I. Buste dont la tête est nue , imberbe , et tour-
née à droite; une main étendue sort du tronc; der-
rière la tête y une massue posée verticalement^ le
gros bout en bas. (Hercule.)
ijt. [B] HTAPPATIS, entre deux filets à l'exergue;
dans le champ , un lion courant de gauche à droite;
au-dessus y un K, qui offre quelquefois l'apparence
d'un F.
S4. Diamètre : aS millimètres. — 5 exemplaires
variés.
(Mionnet, ^6, Corps d'ouvrage , n®* 19, ao,
%ij as; Supplément y n° ao.)
Parmi ces cinq exemplaires , il n'y en a aucun dont la
légende soit entièrement complète. Voici toutes ces légen-
des : .HTAPPATIS — ..TAPPATI. — BHTAPP...
294 II* Mêmes types au droit et au revers. Légende :
HTAPPTIS.
lE. Diamètre : aS millimètres.
(Mionnet, iE6, n° 20 du Supplément.)
Ce n'est qu'en hésitant que nous nous décidons à laisser
• ces monnaies à la Gaule. Avant nous, une foule de numis-
matistes ont déjà signalé leur éloiinante ressemblance avec
les pièces frappées par les rois de Galade, et, à notre avis,
DES MONITAIES DE LA GAULE. 85
leur véritable patrie devrait être cherchée en Asie Mineure.
La raison qui les fait laisser à la ville de Béziers est la sui-
vante : On les trouve, dii-on, ordinairement en Gaule, et la
ville de Béziers est la seule de ce pays dont le nom corres-
ponde avec la légende qu'elles portent, BHTAPPATIS. Les
auteurs anciens appellent Béziers BaiT£pa,BaiTipa,Bo(iTappay
Beterrccy Bœterrœ y Besara, etc. Comme Nîmes, sur une
inscription grecque, est nommé NAMAYCATIC, M. delà
Saussaye en a conclu que BflTAPPATIS était une forme
ethnique très-logique du dialecte grec parlé dans les Gaules.
Cette raison est excellente, et nous n'aurions plus rien à
objecter, s'il était aussi certain, comme on le prétend , que
ce genre de médailles se trouve d'ordinaire aux environs de
Marseille et de Béziers, dans le Languedoc et la Provence ;
mais il est à remarquer que les partisans de Béziers, dans
une discussion à laquelle il serait si facile de mettre fin en
produisant le procès^verbal d'une découverte bien consta*
tée, se contentent d'assertions vagues, et ne présentent au-
<nin fait avéré. Nous demanderons donc , avant de nous
rendre tout à fait, qu*on nous présente une de ces pièces
bien réellement trouvée en France.
Pour expliquer la grande analogie qui existe entre les
monnaies des rois de Galatie et celles qu'on classe d'ordi-
naire à Béziers, on dit que les Galates sont pour la plupart
des Tectosages, et qu'ils portèrent dans leurs nouveaux
établissements de l'Asie Mineure les usages et les habitudes
de leur première patrie; qu'entre autres choses, ils imitè-
rent la monnaie dont ils se servaient dans les Gaules. C'est
environ 3oo ans avant notre ère que les Tectosages et les
autres Galates émigrèrent; et les monnaies qu'on veut re-
garder comme des imitations de celles-ci, quoiqu'elles
soient bien moins imparfaites, ne remontent pas plus haut
certainement que So ans avant J. C. Quel lien alors pouvait-il
86 CATALOGUI?:
exister eutre les Gaulois de Èczicrs et les Gala tes d'Asie
Mineure? ..»,..,.,
Parmi les monnaies des rois de Galatie qui portent le
même type que celles sur lesquelles on Kl BHTAPPATIS,
on remarque les pièces de Bitnçius^âe Bitonogogas^ de
CœantolUSy de Psamyttis, de Biatiais et de Briganticus» Kous
venons de nommer ces princes, en rangeant les pièces qui
portent leurs noms par ordre de dégénérescence. Le Cabinet
du roi possède treize de ces monnaies : nous prions le lec-
leut de les comparer avec les médailles'que l'on attribue à
Béziers, et de décider si nous avons tort de douter. If faut
dire encore que, sous le rapport du style et de la largeur
du flaon, les monnaies c^ la légende BHTAPPATIS ne pré-
sentent aucune analogie avec les autres monnaies gauloises,
de quelque module ou de quelque métal qu'elles soient; avec
les pièces de Galatie^ au contraire^ ilyaanalogie parfaite. Si
donc nons'conservons ici l'ancienne classification, c'est que,
dans l'impossibilité où nous nous trouvons d'en préiâenter
une véritable,' nous avons cru que tout ce qui nous était
permis^ c'était d'exposer nos doutes.
(
GARMANUM.
Andoh
(chef inconnu).
agS I. A^DOB (légende très-effacée). Buste jeune,
imberbe, tourné à gauche. Sur ses cheveux très-
courts, ce personnage porte un casque à larges
bords, et dont le sommet est orné de è[uelques rin-
t'eaux en fôrnie de crîsla; ses épaules sont cou-
DES MONWAi^S PfR %A GAULK. Â'J
ve^les d'unie chlamyd'Ç ; son cou .Qi*njé d'un coUier ;
derrière y ua foudre. Un filet, puis un grènetis,
entourent le champ.
^. CARM. .NO (légende très-fruste). Cavalier, la*
tête nue, le dos couvert d'un peplus flottant; la
main armée d'un stimulus, et trottant à droite. Un
filet ^ puis un grènetis, entourent le champ.
JE, Diamètre ; |5 millimètres.
(Mionnet, iE 3, n® :ào5, Andecavi.)
296 IL Même type. Même légende au droit,
ijL*. Cavalier en tout semblable au précèdent, si
ce n'est qu'il ne tient pas de stimulus* Pa^ de lé-
gende.
£. Diamètre: i5 millimètres.
(Mionnet , ^ 3 , n® 2o5 , Andecavi.)
^97 in. Mêmes types; même légende. — ^Légère va-
riété.
M. Diamètre : i5 millimètres.
(Mionnet, chefs gaulois, n^ 10.)
Comius.
298 I. CARMANO. Buste jeune, imberbe, tourné à
droite, couvert d'un casque chargé de queloues
ornements ; deux mèches de cheveux s'échappent
de ce casque, et retombent $ur le çq\x , qui est
88 CATALOGUE
orné d'un collier ; une chlamyde couvre les épaules
de ce buste. Derrière , une fleur en symbole. Un
filet ^ puis un grènetis, enveloppent le tout.
^. COMIOS. Cheval galopant à droite; au-des-
sous, entre ses jambes, une feuille trifoliée. Un
filet^ puis un grènetis, enveloppent le tout.
A. Diamètre: i5 millimètres. — 3 exemplaires.
(Miounet , jR 3,chefs gaulois, n**' 21 , taa , 3i.)
La ville de Carman ou Cararaan à laquelle nous youlons
attribuer ces médailles, s'appelle en latin Camianum. Ce
nom a, comme on le voit, beaucoup d'analogie avec la lé-
gende Carmano^ qu'on y lit. II est juste pourtant de faire
observer que le Carmanum Castrum n'est cité pour lu pre-
mière fois dans les textes qu'au xi^ siècle, et que, par con-
séquent, rien n'atteste d'une manière positive son existence
du temps des Gaulois. Le mot Carmanunty il faut en conve-
nir, n'est ni grec, ni latin , et a une physionomie toute gau-
loise. Château-Renaudy près Blois, avant de prendre le nom
du seigneur qui bâtit son donjon en ce lieu, se nommait
Carmanum également, ainsi que nous l'a affirmé M. de la
Saussaye. Si donc Caraman n'est pas la ville où nos mon-
naies ont été frappées, il faudra en conclure néanmoins que
leur légende Carmano désigne un nom de lieu, et que, par
conséquent, Andoh et Comios ne peuvent rappeler que des
noms de chefs. Une des pièces sur lesquelles on lit Jndob a
toujours été classée parmi celles des chefs gaulois incertains ;
les autres sur lesquelles, depuis Pellerin, on voulait absolu-
ment lire ÀndeCy ont été données aux AndecavL La légende
Carm.no (Carmano), qui se trouve sur l'une d'elles, et qui
jusqu'ici avait passé inaperçue , ainsi que la grande ressem-
blance qui existe entre ces pièces et celles sur lesquelles on
DES MONNAIES DE LA GAULE. 89
lit Comios , suffisent pour faire abandonner cette opinion.
Les médailles sur lesquelles on lit Comios ont été données
par quelques antiquaires au roi des Atrébates Comiiis; mais
il est impossible de ne pas reconnaître dans ces monnaies
un travail tout à fait méridional. Si elles n'appartiennent
pas au Carmanum Castrum^ elles doivent être classées parmi
les incertaines de l'Aquitaine ou de la Narbonnaise. — Qu'il
nous soit permis de faire remarquer la grande analogie qui
existe entre le cavalier qui se voit au revers des médailles
sur lesquelles on lit Carmano Andoh^ et un autre cavalier
gravé sur une cornaline du Cabinet. Cette analogie est si
grande y que nous sommes persuadé qu'il faut regarder
cette pierre comme appartenant à la localité qui a produit
nos monnaies.
PEUPLES INCERTAINS DE LA NARBONNAISE.
LONGOSTALETI.
299 I. Tête jeune, imberbe, tournée à droite. (Mer-
cure.)
ijb. AOrrOSTA AHTÛN(AOITOSTAAHTÛN).
Dans le champ, un trépied.
R. Diamètre: 28 millimètres. — a exemplaires.
(Mionnet, ^ 6 '/s? Laconie Taletum, n^ 89
et 90.)
300 IL Tête jeune, imberbe, armée d'ailes, tournée
à droite; derrière, un caducée. Grènetisau pour-
tour. (Mercure.)
ijt. AOrrOSTA AHT. . . Trépied surmonté de
deux ctoUes.
Se. Dic'^mètre : 28 millimètres.
(Mionnet, .E6 72> idem^ n® gS.)
3oi III. Même type, sans caducée. Grènetisau pour-
tour.
flt. AOrrOCÏA . . . ci)N. Trépied barbarement
exprimé.
Si. Diamètre : 3o millimètres.
(Mionnet y iE 'j^iderrij n® 98.)
302 IV. AOYKOTI. Même tête de Mercure barbare.
Derrière, un caducée.
^. AOITOCTA AHTcoN. Trépied barbarement
exprimé.
S. Diamètre : a8 millimètres. — 2 exemplaires.
(Mionnet , S 6 ^j^^idem , n®* 96 et 9-7.)
303 V. BcûKIOC. Tête de Mercure, coiffée du pétase,
et tournéje à droite; derrière, le caducée.
ijt. A0IT02TA AHT. . . Trépied. Derrière l'un
de ses pieds , une légende celtibérienne qui doit se
lire PARP.
S. Diamètre : 28 millimètres.
(Mionnet, SQ^I^j idem^ n® 93.)
3p4 VI. BcoRIOC, Même type qu'au numéro précé-
dent, mais varié.
DFS MONNAIES DE LA GAULE. Ql
Hr. Mêmes types et mêmes légendes.
JE. Diamètre : 28 millimètres. — 3 exemplaires.
(Mionnet, JE 6^/2, idem, n°* 91 , 92 et 94.)
C'est à tort que sur le droit de ces médailles M. Mionnet
a lu OIMA, et au revers nAYII. — Jnutile de dire que
c'est à MM. de Lagoy et de la Saussaye que nous devons la
restitution il la Gaule de ces curieuses monnaies. Les Lon-
gostaletl ne sont nommés dans aucun auteur ancien ; mais le
raot celtibérien que nous lisons PARP leur a fait conjecturer,
très-probablement avec raison , qu'on devait les attribuer
aux Perpiniani. On a, du reste, trouvé bon nombre de ces
médailles non loin du Roussillon. Tout le monde connaît
la querelle numismatique qu'elles ont soulevée entre Pelle-
rin et Barthélémy; enfin, leur ressemblance avec les mon-
naies d'Espagne milite fortement pour cette attribution.
INCERTAINES DE LA NARBONNAISE.
Sous cette rubrique , nous comprendrons, en les
rangeant dans Tordre alphabétique , toutes les pièces
qui nous paraissent avoir été frappées dans la Nar-
bonnaise^ mais dont l'attribution nous semble, spi|;
fort mcertaine ^ soit non encore déterminée.
IIROMIILOS.
3o6 I. Deux têtes jeunes, nues et imberbes , accolées
et tournées à droite. Grènetis au pourtour.
ijb. IIPOMIIA, à l'exergue; 0; dans le champ.
921 CATALOGUE
(IIPoMIlAoç.) Lion marchant à droite; entre ses
pattes j un Y.
iR. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, A 3, chefs gaulois, n° 71.)
M. Mionnet a lu sur cette pièce nPOMILAOS. M. de la
Saussaye a publié dans la Repue numismatique, t. VUI,
p. 4ii> une autre monnaie toute semblable quant au type,
mais où il a trouvé la légende PICOM. Il Ta attribuée en
conséquence aux Rigomagenses. Mais Texamen de la pièce
du Cabinet vient, ce nous semble, détruire cette attribution.
Quoi qu*il en soit, il ne nous paraît pas moins certain que
ces médailles appartiennent à la Narbonnaise, et que le
revers en est servilement calqué sur celui des drachmes de
Marseille appartenant à une basse époque. Nous ne croyons
pourtant pas qu'il faille voir au droit la tète de Diane deux
fois répétée, ainsi qu'on Ta prétendu ; mais Timage de deux
divinités locales honorées par les peuples à qui appartient
cette médaille. Ce qui nous confirme dans notre opinion ,
c'est que dans une collection particulière, celle de M. Bon-
ny-Pellieux, à Baugenci, nous avons observé une troisième
pièce analogue aux deux que nous venons de citer*
ONNIN Vel NINNO-MAUS.
3o6 I. ONNIN. Buste jeune, imberbe, tourné à
droite; les cheveux courts et ornés d'ailes; le corps
est couvert d'un vêtement. Grènetis au pourtour.
(Mercure.)
R. NINNO. Sanglier paraissant en arrêt, les poils
hérisses, tourné à gauche. Grènetis au pourtour.
JR. Diamètre : 10 millimètres. — a exemplaires.
(Mionnet , a 3, n*** 87 et 88 , chefs gaulois.)
DES HONKAIES DE LA GAtJLË. gi
307 II. Mêmes types et légendes.
^. MAV. Même type.
*
M. Diamètre: 10 millimètres.
308 III. Même type, sans légende.
})b. MAV. Même type.
jR. Diamètre : i o millimètres.
309 IV. NINO. Même tête de Mercure, tournée à
droite. Grènetis au pourtour.
^. OVAM. Même sanglier, tourné à gauche.
Grènetis au pourtour. — Travail moins soigné que
pour les monnaies précédentes.
A. Diamètre: i5 millimètres.
(Mionnet , Al 3, n^ 87, chefs gaulois.)
Toutes les attributions tentées pour classer ces médailles
ont été malheureuses 9 selon nous du moins. Nous n'en par-
lerons pas ; nous ferons observer seulement que dans les
Pyrénées il y avait un lieu connu dans l'antiquité sous le
nom de Onesiœ Thermœ, Si , comme cela nous parait cer-
tain, il vaut mieux lire sur nos pièces : Onnin^Maus que
Ninno-Maus vel Ninno-Suam y serait-il trop téméraire de
rapprocher le nom de cette ville de la légende de la mé-
daille? Le lecteur en jugera. Il faudra bien faire attention
toutefois que nous ne regardons cette attribution que comme
une conjecture qui a grand besoin d'être vérifiée; et la preu ve,
c'est que, malgré cette donnée, nous avons préféré décrire
notre monnaie au chapitre des incertaines de la Narbonnaise
plutôt que de l'inscrire à la suite des incertaines d^ Aquitaine^
où serait sa véritable place ^ si elle avait été réellement
frappée à Onesiœ Thermœ.
y[( CATALOGUÉ
« •
SEXTANTIO.
3io I. SEX.F. Tête nue, tournée à droite; deA'ière,
soit ? , soit un symbole qui ressemble *i ce groupe,
Grènetis au pourtour.
flt. T. POM. Dans le champ, un bœuf marchant
à droite; un trait formé par un grènetis sépare
l'exergue du champ. Grènetis au pourtour.
iE. Diamètre : 1 5 millimètres.
C'est avec la plus grande défiance que nous laissons cette
médaille à Sextantio ; en effet, SËX.F vent tout aussi
bien dire SEXft' K/7/W que SEXtantio Félix. Nous renver-
rons, du reste, le lecteur curieux d*approfondir les raisons
qui ont déterminé cette classification, à l'ouvrage de M. de
la .Saussayc,p. i8o. Il serait peut-être plus sage jusqu'à
nouvel ordre de ranger ce petit bronze , soit à la famille
Pompeia^ soit à la famille Pomponia. Quoi qu'il en soit,
comme on le rencontre principalement dans le midi de la
France , il est bien probable qu'il y a été frappé par un
Gaulois qui aurait pris le nom d^une de ces deux familles,
à laquelle il aurait été agrégé en qualité de client. La fa-
brique de cette monnaie est du reste toute gauloise.
IMITATIONS ESPAGNOLES.
Imitation des médailles de Rhoda.
3ii J. Tête jeune, imberbe, tournée à gauche; sa
chevelure fort épaisse est divisée en de nombreuses
mèches.
DES MONNAIES DE LÀ GàULE. g5
jft. Croix, dont les branches s'attachent à uti
globule qui occupe le centre. Cette croix est can-
tonnée de quatre pétales. (On ne peut en donner
ridée qu'en les comparant à des fèves; nous les
nommons pétales seulement à cause de leur ori-
gine.) Au troisième canton, on observe, en plus,
un autre symbole impossible à décrire.
jR. Diamètre: i5 millimètres.
En comparant cette médaille et les suivantes aux pièces
deRhoda d'Espagne , on reconnaît facilement que la tête
du droit n*est autre que celle de Cérès ou de la nymphe
qui était liônorée à Rhoda, allant toujours en dégénérant,
une fois calquée sur les monnaies ^^auloises, et on retrouve
aussi les rudiments du type placé au revers de la drachme
espagnofe dans les figures du revers de la médaille de la
Gaule. Ainsi, la croix n'est autre que le limbe ouvert en croix
qu'on remarque à Rhoda, et les quatre objets qui la can-
tonnent présentent la dégradation des pétales d'une rose vue
en dessous, emblème parlant de cette ville.
3i2 II. Même tête plus barbare ; le cou chargé d'un
collier perlé.
^. Même type. La croix est cantonnée de quatre
pétales, dont les extrémités s'apointissent pour for-
mer des croissants. Il y a, en outre, au premier
canton, entre le pétale et le limbe, un annelet ovale,
et au quatrième, à la même place, un pétale évidé,
M* Diamètre : i6 millimètres.
(Mionnet,iR 3*/,^ n** 2^8 du Sujypffément.)
g6 CATALOCU£
3i3 IIL Même type extrêmement barbare; lesche*
veux hérissés et bouclés.
^. Croix cantonnée de quatre croissants; entre
les croissants et la croix se trouvent trois besants
et un annelet occupant chacun un canton.
iR. Diamètre: i5 millimètres. — 6 exemplaires.
(Mionnet, n 3, n^ a 29 et a3o du Supplément.)
3i4 IV. Même type plus barbare.
^. Assez fruste; on distingue cependant une
croix; au deuxième canton , un besant; au troi-
sième j un S ; au quatrième , un besant et un crois-
sant.
jR. Diamètre: ]5 millimètres.
(Mionnet, ^ 3, n^ 23o du Supplément.)
3i5 V. Même type.
^. Croix; au premier canton , un besant; au
deuxième, un besant et un annelet ; au troisième,
un S; au quatrième, un annelet. — Cette pièce
est rognée, et affecte la forme d'un lingot d'argent
carré.
JR. Diamètre : i5 millimètres.
3 16 VI. Tête barbare, à gauche.
^. Croix cantonnée, au premier, d'un besant;
au deuxième d'un § (?); au troisième, de trois
besants réunis par deux traits en forme de massue ;
au quatrième , d'un croissant et d'un besant.
D£S MONNAIES DE LA GAULE. 97
M. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, M 3, n^ 226 du Supplément.)
317 VII. Tête moins barbare que les précédentes ,
tournée à droite ; ses cheveux sont touffus^ et sem-
blent entremêlés de feuillages; un rameau à deux
branches est placé vis-à-vis sa bouche , et semble
en sortir ; son cou est orné d*un collier perlé.
]ji. Croix cantonnée de quatre pétales ; en outre,
on remarque, au premier canton, un coin triangu-
laire; au deuxième, un losange, à l'intérieur du-
quel est un besant oblong ; au troisième^ une ha-
che posée horizontalement, le coupant du fer
tourné en haut; au quatrième, un pétale évidé.
JSi, Diamètre : 1 7 millimètres.
3i8 VIII. Tête barbare, tournée à gaucl^e ; ses che-
veux sont touffus; devant sa bouche , deux pois-
sons.
qe. Croix cantonnée, au premier, d'un pétale
ovale; àu deuxième, d'un pétale et d'un besant
ovale; au troisième, d'une hache, dont le fer est
tourné à droite; au quatrième, d'un symbole effacé
(probablement un pétale) et d'un besant ovale.
M. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, a 3; Supplément, n^ 2o3.)
g8 CATALOGUE
319 IX. Même type.
^. Idem. Le troisième canton de la croix est
seul conservé ; on y remarque une hache tournée
à droite I et un pétale apointi en croissant.
jR. Diamètre : 10 millimètres.
(Mionnet^ il a, n^ ai8 du Supplément.)
3ao X: Même type.
^, Croix cantonnée , au premier, au deuxième
et au quatrième canton, de trois besants d'inégale
grandeur; au troisième, d'une hache tournée à
droite.
jR. Diamètre : i5 millimètres.
(Mionnet , jr 3, n^ 2o5 du Supplément.)
Il est à remarquer que sur aucune monnaie de Rhoda
aujourd'hui connue^ on n'a observé de poissons. Ces pois-
sons, au contraire, se trouvent fréquemment sur les pièces
d'£mporium. Nous croyons donc que les artistes, gaulois
ont imité'pour le type du droit des n°* 3o8 à 3xo (VIII-X)
les symboles usités à Emporium, en conservant toutefois
au revers l'empreinte de Rhoda. Quant au n^ 807 (VIÎ)» il
offire encore trop d'analogie avec ceux dont nous venons
de parler, pour ne pas croire qu'il en soit de même à son
égard. La fleur placée devant la bouche nous semble un
souvenir des poissons. Ce symbole se retrouve, on le sait.
Sur une foule de pièces gauloises de tous les pays, et nous
sommes convaincu qu'il faut chercher son origine à la
source que nous indiquons, ç'esirà-dire, à Emporium.
3a I XL Même type barbare, La tête est méconnais-
sable. Pas de poissons,
DES MONNUSS DE LA. GAULE. 99
Ç. Croix. Le prétnler et U troisième canton sont
seuls conservés. Au premier , un beèafnt j att troi-
sième , une haehe tournée à gaucbe; elle eit em-
Ikianchée à une hampe dont l'ettrémité est termi-
née par deux besants.
ji. Diamètre : i S millimètres.
(Mionnet , Ji 3, n^ 209 du Supplément.)
3^21 XII. Tête moins barbare qu'au numéro précé-
denl j et également tournée à gauche.
iji. Croix cantonnée au premier^ au deuxième et
au quatrième canton , de trois globules ; au troi-
sième^ d'une hache tournée à gauche , au-dessus
de laquelle est un besant plus petit que les autres.
jSi, Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, n 3, n^ 2i4 du Supplément.)
3a3 XIII. Tête extrêmement barbare, tournée à
gauche.
^. Croix cantonnée^ au premier et au deuxième
canton, d'un pétale, au-dessus duquel est un
objiet oblong en forme d'olive (dégénérescence, du
besant); au troisième, une hache tournée à gattôhe ;
au quatrième , un pétale et un annelet.
A. Diamètre: i5 miUimètres. — 10 exemplaires.
(Mionnet, A 3 et a. Supplément, n°* a f 4> aï i,
aie, 212.)
3a4 XIV, Même type.
7,
lOO CATALOGUE
ïf:. Idem; seulement, Tanuelet se trouve au
deuxième canton au lieu d'être au quatrième.
A. Diamètre : 1 5 millimètres. — 4 ^^^^i^pl^'i^s.
(MionnetyjR 3 et a, Supplément, n^* a 1 1 et ai a.)
3a 5 XY. Même type barbare.
]jb. Croix cantonnée, aux premier, deuxième et
quatrième cantons, de trois pétales ; au troisième,
d'une hache tournée à gauche.
jR. Diamètre : i5 millimètres.
(Mionnet, ai i, n^ajy du Supplément.)
226 XVI. Même type.
^. Croix cantonnée , au premier et au quatrième
canton, d'un pétale et d'un besant; au troisième,
d'un pétale et d'un annelet; au deuxième, d'un
pétale et d'une hache tournée à gauche.
Médaille fourrée. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, ia 3, n^ aia du Supplément.)
3a 7 XVII. Tête barbare, tournée à droite, mais mieux
exécutée qu'aux numéros précédents.
^. Croix cantonnée, au deuxième et au troi-
sième canton^ d'un pétale; au quatrième, d'une
hache tournée à droite.
JR. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, m, 3, n® ao^ du Supplément.)
DUS MONNAIES DE LA GAULE. lOl
3a8 XVIII. Tête barbare, tournée à gauche; derrière,
un annelet.
qb. Croix cantonnée, au premier, d'un pétale et
d'un besant; au deuxième, d'un pétale et d'un an-
nelet; au troisième et au quatrième, de deux haches
opposées l'une à l'autre.
A. Diamètre : i5 millimètres.
(Mionnet, A a */,, n° 220 du Supplément.)
329 XIX. Type effacé.
ije. Croix cantonnée, au troisième canton, d'une
hache tournée à droite ; au quatrième, d'un annelet.
M, Diamètre : 91 millimètres.
330 XX. Tête fruste et méconnaissable.
^. Croix cantonnée, au premier, d'un objet
semblable à une olive,; au deuxième, d'un pétale et
d'un annelet; au troisième, d'une hache tournée h
droite; au quatrième, d'une fleur semblable à la
fleur de lis héraldique.
jR. Diamètre ; i5 millimètres. — 2 exemplaires.
loulile de dire que la ressemblance de cette fleur avec
la fleur de lis du moyen âge est fortuite , et que cette cir-
constance ne prouve rien en faveur du système qui veut
faire remonter Temblème héraldique delà France jusqu'au
temps des Gaulois, et même des Égyptiens.
33i XXL Type fruste; au milieu, une petite croi-
sette.
t09 GàTALOftUB
^. Croix: cantonnée, au troisième canton » cFun
annelet ovale, et au quatrième, d'uoe fleur do lis
ou d'une olive fruste, accostée de deux petits glo-
bules.
jii. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, M a, n^ 2^3 du Supplément.)
33a XXII. Tête barbare, tournée à gauche.
^. Croix cantonnée, au troisième et au qua-,
trième canton , de deux annelets entourés chacun
d'un cercle perlé ^ un besant dans l'annel^t du
quatrième canton.
JE. Diamètre : 1 5 millimètres,
(Mionnet, n 2, n^ titi% du Supplëihent.)
333 XXIII. Même type, sans besant dans lannelet
du quatrième canton ; flaon carré fruste,
jR. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, il a , n® aai du Supplément.)
334 XXIV. Même tète; cheveux hérissés,
^. Même type; un besant auprès de Tannetet du
troisième canton , et un plus petit à l'intérieur du
même annelet*
JE, Diamètre : 1 5 millimètres.
335 XXV. Tête imberbe, casquée (?), à gaucbf.
DES MOlfNAIES DB LA GAULE. Io3
9. Type fruste; au troisième canton, un pétale
et une olîve.
M. Diamètre : i5 millimètres.
336 XXVI. Tête méconnaissable , à gauche.
ijb. Pétale, dans le champ; au-dessus, un an-
nelet, qui lui est attaché par un globule.
M. Diamètre : 1 5 millimètres.
337 XXVII. Tête nue, à droite.
^. Croix cantonnée, au premier et au quatrième
canton , de deux A opposés et de quatre petits glo-
bules; au deuxième, d'un annelet et d'un autre
globule; au troisième, d'un autre annelet, d'un
croissant, dont les deux cornes sont tournées à
gauche, et d'un petit globute;
Mj Diamètre : x4 millimètres.
(Mionnet,jR a , incertaines des Gaules, n" 5^97-)
3S8 XXVIII. six médailles d'argent trop frustes
pour qu'il soit utile de les cataloguer, et rentrant,
du reste , dans les variétés cataloguées ci-dessus.
339 XXIX. Tête barbare, tournée à gauche; devant
la bouche, deux dauphins affrontés; derrière la
fête, dont l6S cheveux sont en désordre et inàl eicr
primés, un annelet.
' i^i Croix csntonnée , au premier et au quatrième
canton, d'un pétale et d'une olive; au deuxième,
t04 CATALOGUE
d'un pétale et d'un annelet; au troisième , d'une
hache tournée à gauche ; flaon irrégulier.
Plomb. Diamètre : aa millimètres.
C'est avec une médaille au typé d'ÂpoUon et du lion de
Marseille dégénérés , trouvée à Saint-Reverien, en Bourgo-
gne, par M. Charleuf, la seule pièce gauloise en plomb qui
soit encore connue.
Jusqu'ici on a donné aux Yolcœ-Tectosages les pièces ci-
dessus décrites, parce qu'elles se rencontrent fréquemment
dans les ruines de Vieille Toulouse ; mais comme on les
trouve également dans tout le Midi ^ nous avons cru
qu'il était beaucoup plus naturel de les cataloguer parmi
les incertaines de la Narbonnaise, d'autant plus que les
partisans de cette opinion n'ont pas d'autre argument à
alléguer en faveur de leur classification, que la découverte
de ces pièces au lieu qu'ils indiquent
340 I. Tête imberbe ^ à gauche ; devant , un annelet
dans un globule.
^i. Cheval en course, à droite; au-dessus^ un
symbole indéterminé ; flaon carre.
M. Diamètre : j 5 millimètres.
(Mionnety A 3, Supplément, v9 5i3i des incer-
taines des Gaules.)
34 1 n. Tête jeune , imberbe , à droite ; fleuron vis-
à-vis la bouche. Grènetis au pourtour.
qb. Lion courant , à droite ; la queue relevée ; der«
ère , X. Flaon carré.
DES MONNAIES DIS LA. GAULE. Jô5
JR. Diamètre : i5 millimètres»
(Mionnety ji 3, Supplément; incertaines de la
Gaule, n® 273.)
Quoique ces deux médailles ne soient pas , à proprement
parler, des imitations de Rhoda» nous avons cru devoir
leur assigner cette place, parce que, pour la fabrique, elles
sont identiques aux précédentes, et appartiennent néces-
sairement au même pays.
1
106 CkTàXAÙVt
GALLIA CISALPÏNA,
Les médailles que nous attribuons aux Gaulois ci-
salpins ont été dassées jusqu'ici, soit parmi les in-
certaines de la Narbonnaise, soit parmi les incertaines
des Gaules in génère. Leurs types ^ qui sont purement
italiotes, leur fabrique, leur aspect j tout^ en un
mot, se réunit pour combattre lopinion admise jus-
quHci , et nous espérons que les commentaires dont
nous ferons suivre nos attributions nouvelles, nous
justifieront pleinement aux yeux de ceux qui nous
taxeraient de trop de hardiesse. Quoi qu'il en soit ,
si nous nous étions trompé, il faudrait reporter à
la Narbonnaise les deux premières classes, et rendre
aux incertaines des Gaules la troisième. C'est pour
ces raisons que nous nous Sommes décidé à décrire
ici ces pièces qui , en réalité^ devraient être placées à
lltalie , dans le cas où nous ne serions pas tombé
dans l'erreur.
IMITATIONS CAMPANIENNES,
SENA-GALLICA.
34a I. Tête d'Apollon, laurée, jeune , imberbe, tour-
née à gauche.
ijt- SENAS. Cheval galopant^ adroite; au-des-
sus, une roue à quatre rayons, et dont le tour
DES MONKA|S$ ]|g tk GAULE. I07
Ê$t ADOUsa par un grènetis. Filet au pourtour.
M. IMamètre : 1 5 millimètres. — 2 exemplaires.
(Mionnet, m 3, t. VI, médailles barbares, n*! 8
et 5.)
343 n. Même légende au revers; mêmes types va-
riai au droit çt au revers.
JH. Diamètre : i S millimètres.
(Bfionnet, M 3, ibid.)
344 ni. Même type au droit.
^. Auépigraphe. Cheval en course , à droite; au-
dessu3 , un objet vertical traversé par deux petites
ligues horizontales. Filet au pourtour*
M^ ïiiêmhtv^ : lâ «lilUmètrea.
345 lY. Même type très-barbare, au droit. Grèaetis
au pourtour.
Çr. Cheval courant, à droite; au-dessus et pres-
que horizontalement placé, Tobiet décrit au nu-
méro précédent .
ja. Diamètre ; 1 5 iuilli|nètres«
La dassifieâtion dç c«s médailles a excité entre les aslt-
quaires Àe grands débal#. Villoisoa voulait les domier àVe-
lia de Lucanie; Millin les restituait à la Gaule. On les a
rangées également aux Samnagenses. Mais les monnaies
des Samnagenses sont aujourd'hui counues ; on peut les
Çtudier dans le bel ouvrage dç Af. de la Sauss^ye , et se .
convaincre qu^etles n'ont aucun rapport avec les ndtres.
^ Les drachmes des Samnagenses «ont imitées de eelles de
I08 CATALOGUE
Marseille» Les drachmes où l'on lit Senas^ au coutraire, sont
des copies serviles des monnaies campaniennes aux types
d*Apollon et du cheval en course, et sur lesquelles on lit
ROMA, ROMAN. Comme nous l'a fort justement fait ob-
server M. Lenormant, il y a en Italie une ville nommée
Sena Gallica ; c'est aujourd'hui Sinigaglia. Sena Gallica
n'est située qu'à une assez médiocre distance de la Gampa-
nie. N'est-il pas plus naturel de croire que nos médailles
ont été frappées en cette ville, que de chercher une localité
purement gauloise? Ajoutons que la forme des lettres qui
composent la légende ne ressemble en rien à celles qu'on
remarque sur les pièces purement gauloises.
Les médailles anépigraphes, on l'a vu, portent pour S3rm-
bole, soit sous les pieds du cheval, soit au-dessus de lui ,
un objet que nous n'avons pas su déterminer. Si l'on re-
marque que Sur les pièces campaniennes qui leur ont servi
de modèle, on observe comme symbole, au-dessus du che-
val, une massue, n'en conclura-t-on pas que cet objet n'est
autre que la copie altérée de cette massue ?
Avant de terminer, nous ferons observer, pour ne rien
omettre, qu'il existait dans l'antiquité, près d'Avignon, un
lieu nommé Senomagus, dont le nom est conservé dans
une commune, appelée aujourd'hui Saint-Pierre de Se-
nos. Mais, outre que le type des pièces, objet de cette note,
n'a aucun rapport avec le type d'Avignon et des villes en-
vironnantes, le mot Senomagus, quoiqu'ayant la même
racine que SenaSf n'en diffère-t-il pas essentiellement ?
IFNKOLE.
346 I. Tête jeune , imberbe , laurée , tournée à
droite. Grènetis au pourtour. (Apollon.)
DES MONNAIES DE LA GAULE. IQQ
^. IFNKOVE. Tête de cheval, tournée à droite.
Filet au pourtour.
jR. Diamètre : 1 5 millimètres.
C'est cette médaille et d'autres analogues sur lesquelles
on lit : IF£UTOL£SI et KESIOS, que M. Dureau de la
Malle s'est efforcé d'attribuer à Elitovius, chef des Céno-
mans, qui émigra à la tête d'une troupe de Celtes et passa
en Italie vers l'an 600 avant J. C. Il faut aujourd'hui renon-
cer à cette séduisante hypothèse. Ces médailles, comme
celles sur lesquelles on lit Senas, sont des copies de deniers
romains , frappés dans la Campanic au nom de Rome , et
portant pour légendes : ROMA, ROMAN. Seulement, l'on
s*est servi de deux médailles : la tête d'Apollon a été copiée
sur des pièces ayant au revers un cheval en course à gau-
che; la tête de cheval sur celles où l'on voit Mars casqué,
tantôt imberbe, tantôt barbu. Il ne serait pas impossible
encore qu'une médaille non retrouvée ait présenté ces deux
types 'y ce qui nous porterait à le croire , c'est que l'on con-
naît des monnaies campaniennes au type de Mars, ayant
au revers un cheval en course. Il a donc bien pu en exister
portant la tête d'Apollon d'un côté, et, de l'autre, la tête
de cheval. C'est encore M. Charles Lenormant qui nous a
suggéré ce rapprochement. ^
IMITATIONS CONSULAIRES.
TATINVS
(chef gaulois inconnu).
347 I. Tête barbue, diadëmée, munie d'une paire
cTatles ati sommet , et tonmëe à droite. Gfènetis
au pourtour. (Mutinus Titinus.)
flb. TATINOS, à Vexergiuc, entre deux traits;
dans le ciMnp , un cavalier galopaat , à droite ;
sons le9 pieds du cheval , un ramenu. Grènetia au
pourtour.
JE. Diamètre : 17 et 18 millimètres. — 3 exem-
plaires.
(Mionnet, M 4 9 Supplément^ chefs gavlois,
»•• 87 et 88.)
C'est à tort que M. Mionnet a cru voir clans ta tête du
droit un personnage armé de cornes; ce sont des àîles et
non des cornes qull faut y reconnaître. Cette médailte est
incontestablement imitée des deniers romains de la famille
Titia, sur lesquels on lit: Q. TITIUS. An droit des deniers
se trouve identiquement représentée la tête de nos pièces;
et si le revers en diffère, puisque sur les uns on voit un Pé-
gase et sur les autres on voit un cavalier, Texergue et la lé-
gende sont presque identiques. — On a beaucoup disserté pour
savoir ce que signifiait cette tête ailée et'barbue qui forme
le type principal. Sans rapporter ici toutes les disserta-
tions des éruditSy nous citerons comme la seule opinion
admissible celle de M. Lenormant, qui y reconnaît le dieu
Mutinas TUinus.
Ce qui nous a engagé à regarder Tatinus comme un chef,
ou du moins un personnage exerçant quelque autorité
chez les Gaulois cisalpine , e*ést le travail et le style des
pièces que nous étudions^ l'aspect de leurs flaons, la ma-
nière dont ils sont façonnés , leurs rebords qui sont taillés
fB bîseaft coflCune ceux des médailles de bronee de Popa-
lonia^de Luna et de lltalic supérieure, et enfin tout, jusqu'à
DES MOK9A1KS BS I^A. GXVLE. III
la patine dont elles sont recouvertes. — Nous ajouterons
que dans aucune collection en France on ne conserve , à
notre connaissance , de médailles semblables , tandis qu*il
s'en trouve dans celles d^Italie (M. le comte Borghesien
possède un exemplaire à fleur de coin) ; ce qui nous porte à
croire que c*est plutôt en Italie qil'en France qu'on trouve
ce genre de monnaie.
Mt L^^ely pensant que le premier carxictAre du m^t
qui se voit au revers de cette monnaie pouvait être un I y a
proposé de lire latinos; et il attribue en conséquence cette
monnaie à latinum Meldorurh (Meaux). Ce système n'est
pas admissible , car la lettre initiate est certainement un T,
lia
GATàLOGUE
LUGDUNENSIS.
AEDUI.
Aedui (in génère).
348 I. EDVIS, Tête imberbe, tournée à droite. Grè-
netis au pourtour.
qt. Ours marchant, à droite. Un trait sépare le
champ de l'exergue.
il. Diamètre: i5 millimètres.
(Mionnet^ chefs gaulois, n®6i, Jl 3.)
La curieuse médaille portant le nom à^Orgetorix et
celui des Éduens, Eduis^ publiée par M. delà Saussaye dans
le dernier volume de V Institut archéologique de Rome (1846,
t. XY), prouve que la tète du droit de celle que nous étu-
dions est une imitation dégénérée des drachmes de Marseille,
représentant la tète de Diane.
AbalU).
349 I. Tête virile , ornée de longs cheveux , ceinte
d'un diadème, et tournée à droite. Feuillage au
pourtour. (Apollon.)
Q;. ABALLX). Mdet ou âne marchant, à gauche.
Un trait sépare le champ de l'exergue.
M. Diamètre: i5 millimètres.
(Mionnet, & 3, nP 2o3.)
*^ C'est une médaille de ce genre que, par erreur, Boutroue
DKS MONNAIES DE LA GAULE. Il3
Attribuait à Chalon-sur-Saône; il croyait y lire :CAB ALLO,
Ici il n'y a pas de place pour le C^ et Tautonomie de
Châlon doit étre^ jusqu^à nouvel ordre, révoquée en
doute.
Diihnorix
(chef des Éduens , nommé par César).
350 I. DVRNOCOV. Tête jeune, imberbe, diadé-
mée, tournée à droite. (Apollon?)
ijb. DVBNOREX. Personnage de face, la tête
nue, le corps couvert d'un vêtement qui se ter-
mine à la naissance des cuisses, et serré par
une ceinture, d'où pend, retenue par un cein-
turon, une épée qui est à sa droite; de la main
gauche il tient par les cheveux une tête de profil;
de la droite, un sanglier, qu'il saisit par les pattes
de derrière; dans le champ, derrière le sanglier,
un lituus, dont la partie recourbée est tournée
vers la gauche.
iE. Diamètre : 1 5 millimètres. — a exemplaires.
(Mionnet, jr 3, n°' 56 et 07.)
35 1 II. Même type. La légende n'existe plus. Der-
rière la tête, un symbole, semblable à une fève
évidée dont le germe serait tourné à droite ; sous
ce symbole , un annelet.
ijb. DUBOREX. Même type que ci-dessus.
1 14 CA^TALOGUE
A. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, a. 3, n^ 57.)
352 III. DVRNOCOV. Tête jeune, imberbe, tour-
née à droite, et dont les cheveux tombent en
tresse par derrière. Grènetis au pourtour. (Apol-
lon,)
flb. DVBNOREX. Personnage casqué, revêtu
d'une cuirasse, marchant à gauche^ et soutenant
dans ses mains une enseigne surmontée d'un san-
glier. Grènetis au pourtour.
M.. Diamètre : i5 millimètres.
(Mionnet, chefs gaulois, n**' 53, 54 et 55.)
353 IV. Même type. La légende est effacée.
1^. NBNOREX (AVBNOREX). Légende mal ali-
gnée; même type.
A. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, îd,, M. 3, n° 53.)
Le travail de cette médaille est plus barbare que celui
des pièces décrites sous le numéro précédent, et en est
évidemment dégénéré. Le N du commencement de la lé-
gende est mis certainement pour un A et un T ou un Y
réunis ensemble. Le mot DURNOCOV doit certainement se
rapporter à un lieu qui nous est inconnu; on a cru pen-
dant quelque temps y voir la même chose que DURNACOS,
et attribuer cette pièce à Tournai, en donnant à ce lieu
pour roi ou chef un Duhnorix , différent de celui dont parle
César. Pour nous , nous préférons de beaucoup regarder
Durnocou comme répondant à un lieu distinct de Tour-
DES MONNAII^^ DE LA GAI] LE. |l5
nai f situé dans le pays des £duî , ei lire ici le Qoni du fa-
meux Dubnorix,
Litancus
(chef cité par César dans ses Commeotaires).
354 !• Tête de Diane , les cheveux tressés , enve-
loppés par derrière dans uti reticulum; son
oreille est ornée d'une boucle circulaire ; son corps^
couvert d*un paludamentum. Derrière cette tête,
une sorte de sceptre terminé par un fleuron en
forme de fleur de lis ; devant , un autre sceptre ,
terminé par un globe, que surmonte un annelet.
Grèuetis au pourtour.
ijt. LIT A. Cavalier galopant à droite, et tenant
à la main une enseigne surmontée d'un sanglier.
Grènetis au pourtour.
Sa. Diamètre : 1 5 myUmètres. — a exemplaires.
(Mionnet, a 3, chefs gaulois, n**' 76 et 77.)
L'armure dont ce guerrier est recouvert ressemble
en tout à celle du guerrier à pied, des médailles portant
pour légende Dubnorex; cette circonstance plaide , comme
on le voit, beaucoup en faveur de la classification que nous
avons proposée plus haut.
355 II. Même type au droit.
^b. LITAN (pour LITAV). Même type.
8.
Jl6 CATALOGUE
A. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, n^ 78 , chefs gaulois.)
356 III. Même type au droit,
fle. LITAV. Même type.
jR. Diamètre : i5 millimètres»
(Mionnet, Ji 3, Supplément, chefs gaulois ,
n« 58.)
357 IV. Même type au droit.
]jb ICOS {UtaACOS). Même type. Mé-
daille fourrée.
JR. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, jR. 3, chefs gaulois , n® 70.)
ANDECAVI.
358 I. ANDECOM. Tête jeune, imberbe, diadémée,
tournée à gauche. (Apollon.)
]jb. ANDËCO. Cheval libre, galopant à gauche;
sous lui , un sanglier sur une enseigne.
jR. Diamètre : i5 millimètres.
(Mionnet, Supplément, chefs gaulois, n^ 95,
et Corps d'ouvrage , n** ao4.)
Sur des exemplaires mieux conservés, on lît:AND£-
COMBOS.
DES MONNAIES DE LA GAtTLE. II7
AULERGI DIABLINTES.
Diahlintes (in génère).
359 I. Tête imberbe, casquée, tournée à gauche ; le
cou orné d'un torques gaulois. Grènetis au pour-
tour.
]jb. DIAOYLOS. Cheval galopant à droite; ses
reins sont ceints d'un lien.
iR. Diamètre: i5 millimètres. — a exemplaires.
(Mionnet, n^ Ifi du Corps d'ouvrage, et 107 du
Supplément.)
La mauvaise conservation de la médaille cotce sous le
n^ 107 est la seule raison qui a fait lire à M. Mionnet
YIR. . .y, au lieu de DIA. . .Y, qui est incontestable.
360 IL Variété du même type,
flt. DNO UO. Même type.
jR. Diamètre : i5 millimètres.
(Mionnet, n^ a88 du Supplément.)
Les lettres DNO sont certainement mises sur cet exem-
plaire pour DIY ou pour DIA renversé; U et O, pour LO:
ce qui donne pour légende incontestable DIAOLO.
Caladunum.
36i I. SENODON. Tête barbare, tournée à gauche;
le cou orné du torques. Grènetis au pourtour.
1 1 8 CATALÔCTTS
qe. CALEDY. Cheval galopant à gauche; sa
bride, attachée par une boucle à sa bouche, pend
jusqu'à terre; un globule est entre ses jambes;
deux traits horizontaux séparent l'exergue du
champ.
jR. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnety chefs gaulois, n^ ii8, M 3.)
362 IL CALEDY. Même type qu'au n^ précédent.
Derrière le buste, dont les seins sont apparents
et le cou orné d'un torque, un annelet, dans
l'intérieur duquel est un globule. Grènetis au
pourtour. •
9r. Même cheval que ci-dessus. Entre ses jam-
bes , un annelet ayant à l'intérieur un globule; au*
dessus , un symbole en forme d'c/) .
JE. Diamètre : 1 5 milUmètres;
(Mionnet, chefs gaulois, n"" 19; et Supplément ,
n° 265, M. 3.)
363 IIL Tête imberbe, barbare, et dont les cheveux
retombent en tresse derrière la tête. Grènetis au
pourtour. (Apollon.)
ije. (CA) LEDY. Même cheval que ci-dessus,
au galop; à gauche^ entre ses jambes, un serpent
la queue repliée. Fabrique plus barbare.
JR. Diamètre : i5 millimètres.
(Mionnet, a. 3, n** 74.)
lie mot Senodon^ <}u'on lit sur ces pièces, les a fait classer
DES l)CONNAIES DE LA GAULE. II9
pSLt quelques attti(tuaires à la ville de Sehs ; mais Sens se
disait en latin Senones et non Senodon, D'autres préten-
dent que Caledu était mis pour Caledunum , nom ancien de
la ville de Châlons-sur-Marne. Nous répétons encore que
Châions s'appelle Catalaunum sur les monnaies gauloises
elles-mêmes, et non Caledunum. Il faut donc chercher autre
part Texplication de Senodon et de Caledu. Pour nous,
Senodon e^t un nom de chef, et Caledu Tabrégé d'un nom
de localité. Or, un document du VUI^ siècle, cité par
M. Walckenaer, dans sa Géographie des Gaules, indique un
lieu nommé Caladunum^ dans le Pagus Diablinticus du dio-
cèse du Mans. Ce Caladunum est aujourd'hui un village
sans importance du nom de Chalon. La grande antiquité
de ce lieu et le i-apport qu'on trouve entre Caladunum et
Caledu , abréviation évidente de Caledunum , nous enga-
gent à classer notre médaille à ce lieu.
Ateula , U lattis
(chef incertain de Caladunum).
364 I ATEVLA. Buste jeune, imberbe, ailé et
tourné à gauche; les seins sont marqués, et le cou
orné du torques. Grènetis au pourtour. (La Vic-
toire. )
^. VLATOS. Bœuf marchant à droite; au-des-
sus , le symbole de l'c/î ; entre ses jambes , un qua-
tre-feuilles. A l'exergùe, un épi de blé dont la
tige est brisée , et recourbée de gauche à droite.
Grènetis au pourtour.
Diâinèthè: i5 millimètres.
XaO CATALOGUE
(Mionnet, il. 6^ chefs gaulois , Supplément,
365 II. Mêmes types et légendes.
1^. Mêmes types et légeades; seulement, sous le
cheval se trouve un pentagone ; à Texergue, sé-
paré du champ , paraîtrait un croissant dans un
demi-cercle.
M. Diamètre : 1 5 millimètres. — 4 exemplaires.
(Mionnet, chefs gaulois, n"" i4*)
366 m. Mêmes légendes et mêmes types.
jf:. Incus.
jR. Diamètre: i5 millimètres.
(Mionnet, chefs gaulois, Supplément, n*^ 6.)
Les médailles que nous venons de décrire ne peuvent
être séparées de celles où on lit Senodon et Caledu, Si
ces dernières appartiennent à Caladunum, celles-ci doivent
appartenir à des chefs gaulois de la même localité. En effet^
symboles 9 disposition de ces symboles, travail de gravure,
tout est identique. Les traits qu'on voit à l'exergue des
pièces sur lesquelles on lit Senodon,ne sont rien autre chose
que la dégénérescence de Tépi de blé.
AULERGI EBUROVIGES.
367 I. AVLIRCV. Tête imberbe, tournée à gauche ;
le contour de cette tête est dessiné par un trait
DES MONITAIES DE LA GAULE. ia|
qui Tenveloppe; les cheveux descendent sur le
cou. Filet au pourtour. (Apollon.)
]}:. Génie ailé , tourné à droite , et combattant
un lion , tourné à gauche ; entre les deux antago*
nistes, un cercle, dans le centre duquel est un glo-
, bule. Au bas, un sanglier marchant à droite. Fi-
let au pourtour.
Diamètre : 19 millimètres.
(Mionnet, Gaule Lyonnaise , n^ 206, JE. 5.)
Pellerin lit la légende du droit AULIRCUS ; il a pris une
mèche des cheveux pour VS finale. — M. Mionnet croit le
personnage du droit casqué ; pour nous, nous pensons qu'il
ne faut voir autre chose que les contours de la tête dans le
cercle qui cerne les cheveux , ici , comme dans un grand
nombre de médailles gauloises. Cette tête sera pour nous
celle d'Apollon. — Quoique le nom d'Eburovices ne se
trouve pas indiqué, il faut pourtant leur donner, de préfé-
rence à tous les autres Aulerci, cette médaille, à cause de
ses types et de sa fabrique.
368 II. A VLIRCO. Cheval libre, galopant à droite;
au-dessous , un astre à cinq pointes. Filet et grè-
netis au pourtour.
flt. EBVROVICOM. Sanglier tourné à droite
et posé sur la hampe d'une enseigne, qui traverse
un double grènetis cernant toute la pièce.
M. Diamètre : 19 et ao millimètres. — a exem-
plaires.
^
\^2 Catalogué
(Miohnety £. '5, h^ ^09 et nôÔ de. là tiiaule
Lyonnaise.)
C'est une M o'nciale que M. Mi'onnèt a pris pour les
lettres IV ; car îl lit celte lëgende du revers : EBURO-
VICO. IV.
369 III. IBRVIX. Tête jeune, imberbe, tournée à
droite; elle est couverte de longs cheveux qui
lui descendent sur le cou, et sont ornés d'une sphen-
doné (Vénus). Vis-à-vis, et au bas de son cou,
une feuille de lierre la tête en bas.
îjL-. Cheval galopant à gauche ; vis-à-vis , uii ra-
meau; au-dessus, deux S couchées, sic ( 03 ); au-
dessous, un sanglier marchant à gauche; entre ses
jambes, un cercle, au milieu duquel se trouve un
globule.
A. Diamètre : i4 millimètres.
(Mionnet, n*^ ^^T')
Les mots IBRVIX et EBVROVIX ont tant de rapports
entre eux, qu'il serait déraisonnable de ne pas les rappro-
cher. D'ailleurs, les types du revers se retrouvent sur les
médailles certaines des Eburovices. Comparez avec l'es nu-
méros I et II. Nous ne parlons pas de l'hypothèse qui con-
siste à rapprocher le mot IBRVIX de BITURIGES, et fait
ainsi de cette pièce une monnaie des Bituriges Cubi : elle
nous paraît trop diflîcile à soutenir.
DES MOlVlTAIEd bÈ tA. GAULE. tàS
CARNUTES.
Carnutes (in génère),
37ôI....Cn. Tête îttibérbè, barbare , touriieè à
gauche ; les cheveux de cette tête sont ccrniés par
uïi trait circulaire. Vis-à-vis, un cercle, au milieu
duquel se trouve un globule.
ijt. KAPNITOC vél KAPIitTOC vel KAPON-
TOC. Sanglier marchant à gauche; entre ses jâm-
bes, un cercle. Uh tieste de grènelis s'aperçoit sur
les cbhtours;
St. Diamètre: i6 millimètres.
( Mionnet , chefs gaulois.)
Cette pièce a été attribuée parPellerin aux Auscii, parce
qu'il croyait y déchiffrer OCU au droit ; mais on n'y voit
réellement que Cil. Il lisait à tort au revers CRAMIT, et
M. Mionnet à son tour y déchiffre KPAMITOC. Mais il y
a certainement KAPNITOC vel KAPIIITOC vel KAPON-
TOC. Or, le nom des Carnutes en grec est KapvouTÎvoi, se-
lon Pfutarque (in Caes.); KapvoîÎTai, sfelon Ptoléméc; en latin
Carnutes dans César; Carnutœ ^ Carnotœ^ dans tous les
auteurs de la haute et basse latinité. Entre Kapvîroç vel
KapovToç et Kapvoutai, n'y a-t-il pas une similitude assez
grande poflr donnet ^ans hésitatioil notre médaille aux
Carnutes? Il y a plus, c'est que, sous le rapport des t^pes
et du travail, on trouve entre cette pièce et celle des Au-
lerci £barovices beaucoup d'analogie ; or, comme on sait ,
les territoires des Carnute» et celui des] Aulerci se tou*
cÊaient.
ia4 CATALOGUE
Tdsgetius
(roi des CSaraoteSi cité par César dans ses Commentaires).
37 1 I. EARESooTIS. Tête d'Apollou dont les cheveux
sont boucles et tournes à droite. Grènetîs au pour-
tour. La tête est ceinte d'uu diadème; derrière,
une feuille de vigne ou de lierre ^ la pointe en
bas.
fle. TASGirriOC. Pégase galopant à droite.
Grènetis au pourtour.
M. Diamètre : 16 à 17 millimètres.
(Mionnet, iE. 3, chefs gaulois, n^' Sg, 60 et
73.)
MM. de la Saussaye et de Lagoy ont classé cette belle
médaille aux Carnutes, et démontré que le droit était imité
des derniers consulaires de la famille Calpuuia. Le Pégase
du revers est emprunté aux deniers de la famille Titia.
CARNUTES Vel EBUROVIGES INCERTAINS.
37a I. Tête d'Apollon ceinte d'un diadème , les che-
veux boucles par derrière; vis-à-vis, une branche
de vigne ou de lierre, ornée de cinq feuilles et de
deux grappes de raisin, ou de deux touffes de
baies.
%. Cheval libre, galopant à droite; au-dessus,
deux S renversées , sic ( co ). Entre ces S et le che-
val y un cercle. Sous le cheval un cercle , dans le-
DES MONNAIES DE LA GAULE. 1^5
quel est un gros globule; plus bas, un sanglier
marchant à droite. Grènetis au pourtour.
JE. Diamètre : i5 millimètres.
(Mionnety M 382, Supplément ; incerfeines des
Gaules.)
Par le type du droit cette médaille est identique à celles
qui portent le nom de TAGIITIOS; par ceux du revers,
à celle sur laquelle on lit : IBRVIX. Elle appartient donc,
soit aux Camutes, soit aux Aulerci Eburovices. Cette der-
nière opinion est celle de M. Lelewel. Nous ne croyons
pouvoir mieux faire que de regarder la chose comme incer-
taine, et de placer cette pièce à la suite de celles de ces deux
peuples, en proposant de Tattribuer à l'un ou à l'autre.
Nous penchons cependant pour la donner aux Carnules
plutôt qu'aux Eburovices.
HELVETII.
Orgetorix y^tpUi-ii.
( Orgetorix , chef des Helvetii , nommé par César.)
373 I. ATPILI. II. Tête jeune , imberbe, diadémée,
tournée à gauche; à sa naissance, le cou est en-
touré d'une draperie (vraisemblablement un pa»
ludamentum).
lit. ..RCEÏIR. (ORCETlR/:c). Cheval libre, ga-
lopant à gauche ; au-dessous, un astre à six rayons
(le soleil).
19$ QATAXOGUE
A. Diamètre : 1 4 milUmètres. — ^ exemplaires.
(Miopnety Supplément, che& gaulois , p^' 8
et 9.)
M. de la Saussaye vient de publier, dans les Annales
de l'Institut archéologique de Rome ( tom. XV ) , une
pièce portant le nom àOrgetorix et des Mdid. Cette
pièce, où se voit la tête de la Diane massaliote, a été certai-
nement frappée en vertu de Talliance du chef helvète et
des JEdid. Il nous semble donc que les légendes Orge-
tirix et AtpilL H rappellent Talliauce d'Orgétorix avec un
chefgaulois inconnu y lorsqu*irquitta son pays.
Orgetorix-- Coius.
374 !• COIOS. Tête jeune , imberbe, diadémée,
tournée à gauche; le contour de la tête est en-
vironné d'un trait; la naissance du cou ornée d'un
paludamentum. On distingue le torques gaulois.
1^. ORCITIRIX. Cheval libre, galopant à gau-
che. A l'exergue, séparé du champ par un trait,
un symbole composé d'un cercle, auquel s'attachent
quatre feuilles, deux de chaque coté.
jR. Diamètre : 14 millimètres.
(Mionnet, a 3, chefs gaulois, n 9a.)
Orgétorix nous paraît encore être ici le chef des Helve-
tiiy et COIOS un nom de chef gaulois inconnu, comme
Atpifi, ii, avec lequel Orgétorix avait fait allij^nce«i
DES MONNAÇBS DE L4l GAULE. f^J
LIXOYÎI.
3^5 I. LIHO. VI. Tête casquée, tournëe à droite
(Rome ou Pallas). Grènetis au pourtour.
ç. VACCA vel VRCCA vel VRCCL Aigle les
ailes semi-éployëes, tourné à droite. Grènetis au
pourtour.
A. Diamètre : 12 millimètres.
(M[ionnet, ma 1/2; chefs gaulois, n® 7 5.)
C'est bien certainement un H et non un X qu*il faut voir
dans la troisième lettre; nous croyons pourtant devoir sans
hésiter donner cette médaille aux Lixovii. I^es mots
LIHO. VI et LIXOVI ont une grande analogie. ^1 peut bien
se faire, d'ailleurs, c^^ue ce que nous prenons pour une H ait
été parfois mis chez les Gaulois pour un X, et en outre ,
c'est que Taigle, les ailes semi-éployées, se trouve fréquem-
ment sur les médailles certaines des Lixovii. La pièce que
nous allons décrire nous en fournira la preuve.
Si M. Mionnet a lu QVACIA au lieu de VACCA, c est
qu'il a pris pour un O une des serres de l'aigle du revers, et
pour un I le second C. Du reste, cette légende est
très -fruste, et quoique VACCA nous semble la meilleure
leçon j il pourrait bien se faire qu'il y eût soit V^CCA ,
soit VRCCI. Jamais, cependant, on peut l'affirmer, il
n'a pu y avoir OVACIA.
Ia8 CATALOGUE
Cisiambus^ Cattus
(Vergobret des Lixovii, inconnu à Thistoire).
376 I MBO {CdsiaMROs). Tête nue, imberbe, les
cheveux ras, tournée à gauche. Grènetîs au pour-
tour. Derrière la tête , un quatre-feuilles.
». PVBUC A SIMISSOS LEXOYIO. Dans le
champ, un aigle les ailes semi-ëployées ; la tête
tournée à gauche. Grènetis au pourtour.
lEé. Diamètre : aa millimètres.
(Mionnet, A 4 1/^9 Supplément, chefs gau-
lois , n^ 59.)
Cette pièce est une variété d^une médaille semblable, pu-
bliée dans la Resfue numismatique ^ t. II , p. i3, par M. de
Saulcy. La médaille de M. de Saulcy nous prouve que le
nom du droit, dont il ne paraît ici que MBO, doit être lu
CISIAMBOS. La notre, au contraire, supplée aux lettres
qui manquent sur l'autre. Du côté du revers, il faut y lire:
PVBUC. A SIMISSOS LEXOVIO , comme ici. Inutile de
dire que la lecture ASIRR ISSOS LLXOVIOISVISSIG ,
donnée par M. Mionnet, est fautive. Une autre pièce, pu-
bliée toujours par M. de Saulcy, dans le même mémoire,
page la , nous apprend que Cisiambos se nommait en outre
Cattos^ et qu'il était Vergobret des Lixovii. CISIAMBOS
CATTOS VERGOBREÏO ; au revers on lit : SIMISSOS
PUBLICOS UXOVIO. La médaille de Cisiambos, publiée
par M. de Saulcy, diffère de la nôtre, parce que l'on y
voit au droit deux globules derrière la tête, tandis que
sur celle du C^inet il y a un quatre-feuiiles.
DES MONITAIES D£ LA GAULE. 1^9
SEGUSIANI.
Segusiani (in génère).
377 SEGUSIA. V. S. Buste jeune, imberbe, casqué,
tourne à droite ; le casque est orné d'une crista,
le buste est couvert d'un paludamentum ; derrière,
on voit une lance, dont cette figure est armée.
Grènetis au pourtour.
iji. ARVS. Hercule nu, debout, s'appuyant sur
sa jambe droite. Il occupe le centre du champ.
Sur son bras gauche est jetée la peau du lion de
Némée; son bras droit est étendu au-dessus de sa
massue. De sa main gauche il touche Télesphore,
élevé sur une base , couvert d'un long manteau qui
ne laisse voir que sa tête nue et ses pieds. La
massue, qui se trouve debout sous la main droite
d'Hercule, est également posée sur une base, et
Hercifle semble plutôt la consacrer qu'y toucher. >*
Grènetis au pourtour.
&, Diamètre : 2 5 millimètres. — 2 exemplaires,
(Mlonnet, A 3, Corps d'ouvrage, n** 197, et
Supplément, n^ 142O
378 IL Même type. Pièce fourrée. La tête du droit
semble légèrement barbue.
lEt* Diamètre : i4 millimètres»
(Mionnet, M, 3, Supplément, n** i43.)
Les types de cette médaille méritent d*étre étudiés avec
9
^
J 3b CAt AtOCtJE
soin. Le personnage gravé au droit , et près duquel on lit :
SËGUSIA., est incontestablement une Minerve Segusia,
c'est-à-dire, une Minerve protectrice des Segusiani, per-
sonnifiant ce peuple, de même qu'à Rome elle personnifiait
les Romains sous les noms de Valeria et de Roma,
Le revers présente trois objets distincts les uns des au-
tres : c*est Hercule au centre, appuyant sa main gauche sur
un personnage, qui n'est autre qu'une statue placée sur un
cippe, et étendant sa main droite sur sa massue, dressée
sur un autre cippe.
Le petit personnage placé à la gauche d'Hercule n'a
encore été nommé par personne ; cependant il nous semble
qu'il n'est pas difficile d'y reconnaître Télesphore. Ce dieu
est, en effet, représenté de la même façon sur toutes les
médailles antiques où il a été figuré; seulement, d'ordinaire,
le capuchon de sa cucule recouvre sa tête, tandis qu*ici il
est rejeté sur ses épaules , et la laisse à découvert. Voyez
les médailles d'Acrasus, d'Attalia, d'Hyrcania, de Mseonia
en Lydie; de Gargara , de Pitane, de Pergame, en Mysie;
de Nicée, de Hadriani, en Bithynie. — Remarquons, en
passant, que sur toutes les médailles autoàoles, repré-
sentant Télesphore, que nous avons pu étudier, il se trouve,
soit au revers d'une tête d'Hercule, comme à Acrasus et
Attalia, soit au revers d'une tête de Minerve, comme à
Gargara, à Hyrcania, à Maeonia, à Nicée, à Pergame, à
Pitane ; et que , de plus , ces médailles , qui sont contempo-
raines de la pièce que nous étudions, à part le style, repré-
sentent Minerve, à peu près de la même façon que la nôtre.
Est-ce un hasard? Dans tous les cas, on en conviendra, ce
hasard serait fort singulier. Pour nous, nous aimons mieux
croire qu'au premier siècle de notre ère, un mythe où Her-
cule, Télesphore et Minerve jouent un rôle, jouissait d'une
grande faveur dans le monde païen.
DES MONKAÎKê DÉ LA GAULE. ]3l
Là position de Tctesphore sur un cippe , et celle de la
massue d'Hercule sur un autre cippe, nous paraissent de-
voir être prises en considération. Sont-ce des Agalmata
révérés par les Segusiani ? Sont-ce des Ânetthemata élevés
par Hercule et destinés à rappeler un fait mythologique ?
Cherchons à le deviner.
Selon M. Lenormant, qui non-seulement tci> mais dans
tout le courant de ce travail, on Ta vu, a bien voulu nous
aider de ses conseils, la préseuce simultanée d*Herculeet de
Télesphore sur une monnaie des Segusiani, signifierait
que ces peuples possédaient des eaux thermales sur leur
territoire, et qnUls auraient adopté ce type parce que le
fils d'Alcmène était regardé par les anciens comme le pro-
lecteur des eaux minérales. A l'appui de son opinion,
M. Lenormant cite les médailles des Thermitani Hime-
renses , qui nous offrent également la figiu'e d'Hercule. Or,
ces peuples se prévalaient beaucoup des fontaines d'eau
chaude que possédait leur ville. En effet , sur les tétra-
drachmes d'Himera, nous voyons la nymphe locale sacrifiant
sur un autel^ et la fontaine versant son onde dans un bassin
où se baigne un satyre. Plus tard, quand Himera eut été
détruite de fond en comble par les Carthaginois, puis re-
bâtie par les Romains, les Himerenses ajoutèi'ent à leur nom
celui de Thermitani^ et ils racontaient qu'Hercule, étant
en Sicile et passant chez eux , se trouva excédé de fatigue;
que la nymphe locale, pour lui rendre son ancienne vi-
gueur, fil jaillir de terre une source thermale, dans
laquelle il se plongea, et que cette source, nommée par
cette raison Himera , donna sou nom à la ville et au fleuve
qui l'arrose. Diodore rapporte ce fait, L. IV, eh. ti3,et
Piodare y fait allusion dans ses Olympiades, ode Xlf,
vers ti5.
Daes rmiiqmté^ chaqmo peuple, ohiuiue cité s'appio^
9.
l3a CATALOGUE
priait les mythes généraux et les localisait ; c'est ainsi que,
dans plus de dix endroits différents , on raconte avec des
variantes la même légende. M. £rnest Vinet a bien voulu
recueillir, poui^ nous les communiquer, un grand nombre
de faits analogues, qu'il serait trop long d'énumérer ici;
nous nous contenterons d'en transcrire un, rapporté éga-
lement par Ëckhei, dans son Doctrinoy à l'article Himera,
On dit qu'Hercule, fatigué de ses travaux et passant par les
montagnes qui séparent la Thessalie de la Thrace, s'arrêta
dans un endroit nommé Pylœy et que là, pour lui rendre
la force qu'il avait perdue , Minerve fil sortir d'un rocher
une source d'eau chaude; désormais, à cause de cette cir-
constance, ce lieu fut appelé Thermopylœ. Ce sont les fa-
meuses Thermopyles. Au droit de la pièce, qui fait le sujet
de cette note, on trouve justement l'effigie de Minerve, et,
on l'a vu, sur cinq monnaies contemporaines représentant la
même déesse, on distingue au revers, comme sur celle-ci, le
simulacre de Télesphore. Serait-ce aller trop loin que d'ac-
corder à notre Minerve Segusia la qualification et les attri-
butions de Minerve Medica?
Pour en revenir aux Segusiani, nous dirons qu'entre
autres fontaines thermales existant sur leur territoire à la
période gauloise , ou gallo-romaine , il y en avait une qui
semble avoir joui d'une certaine célébrité : elle se nommait
Jquœ Segestœ y et la ville à laquelle elle a attaché son nom
est citée par les auteurs anciens; c'est aujourd'hui Fonsfort-
Saint-Galmier, dont les eaux ont, dit-on, la propriété de
guérir de la gravelle. Aucune tradition n'attribue au pays
des Segusiani le mythe de la découverte des eaux therma-
les en faveur d'Hercule. Cependant, Hercule étant un dieu
fort révéré des Gaulois, et le mythe dont il est question
ayant été revendiqué par bien des peuples divers, il n'y
aurait, à tout prendre, rien de bien extraordinaire à ce que
DES MONNAIES DE LA GAULE. . l33
ces peuples aient élevé quelques prétentions sur sa pro-
priété. Télesphore n'est nommé par aucun auteur comme
y jouant un rôle; mais, comme il préside à la convalescence,
il n'y a rien de plus nafurel que de croire que sur notre
médaille Hercule, convalescent, est représenté élevant
en son honneur un simulacre pour célébrer sa guérison , et
comme à un dieu purificateur.
Quant à la présence de la massue d'Hercule sur un cippe,
et quant au geste que fait le héros en la couvrant de sa
main , il est facile de rendre compte de ces deux circons-
tances. Après le combat dans lequel Hercule vainquit les
géants, il consacra sa massue à Mercure Polygius ; cette arme
était faite de bois d'olivier : elle prit racine au moment de sa
consécration , et devint un grand arbre. Nous voyons cer-
tainement ici la représentation de ce fait ; et ce qui nous y
autorise surtout, c'est la comparaison du sujet représenté
sur notre médaille , avec un sujet analogue peint sur un
vase de la fabrique de Yulci, actuellement en la possession
de M. de Witte. Sur ce vase. Hercule est représenté debout,
recouvert delà peau du lion de Némée, tenant sa massue
des deux mains et la plantant sur un autel ; elle se
couvre déjà de branches et de feuilles. Quoique le
sujet figuré sur ce vase soit jusqu'ici resté unique et inédit,
M. de Witte'n'a point hésité à nous permettre de le citer à
Tappui de notre opinion ; nous ne saurions trop lui en té-
moigner notre reconnaissance. La seule différence qui
existe entre le vase et la médaille , c'est que, sur l'un, Her-
cule saisit là massue des deux mains, et que, sur l'autre,
il étend la main au-dessus. Cette différence ne contrarie
nullement notre opinion , car le geste de la consécration est
plus évident encore que dans le premier cas.
Il est aussi difficile de déterminer le lieu où Hercule
vainquit les géants , que de fixer celui où il se baigna dans
l34 GATALOGDK
(]cs eanx thermales ; car une fonle de peuples se sont ap-
proprié ce mythe. La Gaule le réclamait, et citait les
plaines de la Crau^ en Provence, comme en ayant été le
théâtre. On peut donc le considérer comme gaulois. Il
semblera tout naturel alors de retrouver sur une pièce
gauloise un sujet tendant à en rappeler le souvenir.
Si Tacte même de la consécration de la massue d'Hercule
est un fait nouveau en iconographie, il n'en est pas de
même de la suite de cette consécration. Déjà, dans TEn-
cyclopédie, M. Mongez a cité (art. Massue) une sardoine
de la collection Stosch , où Ton voit une massue terminée
en catlucée^ et dont il sort deux palmes et deux épis (cette
pierre se trouve aujourd'hui au musée de Berlin). Il pense,
selon nous, avec raison, que le caducée est enté sur la mas-
sue, en mémoire de sa consécration à Mercure. A Tappui
de ce fait nous en citerons un autre, qui doit, selon nous,
être expliqué de môme : il s'agit des pièces de bronze de
Lacédéraone, au revers de la massue terminée eti caducée,
et qui représentent au droit , soit Antonin le Pieux , soit
le portrait de Lycurgue. Nous nous étonnons d'être le pre-
mier à présenter cette explication.
Outre les types ci-dessus signalés au revers de la mé-
daille dî&s Segusiani , on y lit encore : ARVS. Ce mot sem-
ble s'appliquer à Hercule. Mais c'est un mot gaulois, et
cottnne, quoi qu'oh en dise, la langue gauloise est encore à
trouver, nous n'avons que des conjectures à présenter à ce
ptbpos. Qu'on nous les pardonne. En grec *Apoç signifie
secours, 'Apeoç est un snrnoitt deBàcchus, et "ApTiç le ndm
de Mars. S'il était permis d'aller chercher dans le gr(^c ï'é-
tymolojjïe du mot gaulois (on sait que les deux langues sont
sœurs), nous dirions que \e gaulois Arus doit être analogue
aux trois mots grecs. On sait que Bacchus jireUs combattit
les géants totutiiie Hercule, qù'Hercute est s<Jntlé4it tiôtn-
DES MOimAieS DE LA GAULE. l35
paré à Mars, et enfin qu'il porte souvent le nom de Hcdijjp.
Nous sommes donc porté à croire qu'il est question ici d'un
Hercule Jrus, honoré spécialement chez les Segusiani;
q\\Arus signifie secourable , et parce que le demi-dieu vint
au secours de Jupiter et de TOlympe, et parce que, sans
doute , il est encore considéré ici comme protecteur des
eaux thermales.
Késumons-nous. Au droit , la médaille qui nous occupe
nous paraît présenter MiniTve Segusia, qui, dans ses attri-
butions, réunirait > outre le rôle de protectrice des Segu-
siani, celui de protectrice de la médecine; qui serait , en
un mot, assimilée à la Minerve Medica. Au revers. Hercule
vainqueur des géants, consacrant sa massue à Mercure, et
élevant un anathema à Télesphore, après s'être purifié
dans les eaux thermales.
Il est une autre question encore que nous n'avons pas
abordée , et qu'il est indispensable de traiter. Écho de tous
ceux qui l'ont précédé, M. Mionnet n donné ce genre de
monnaie à la ville de Suze , nommée en latin Segusio, Mais,
quoique cette classification n*ait pas encore été combattue
par écrit ^ elle a été depuis longtemps abandonnée par les
savants qui ont étudié avec soin la numismatique gauloise.
MM. de laSaussaye, Lenormant, deLongpérier {Cat Ma'
gnoncourt), avant que nous y ayons songé nous-mérae, pen-
saient que ces pièces appartenaient, non à Suze, mais aux
Ségusiens. Nous sommes heureux de nous être rencontré
avec eux. Pour juger de la justesse de cette nouvelle attri-
bution,il nes'agitquede regarder attentivement notre mon-
naie , et on sera bien vite convaincu que rien là ne rappelle
le style iraliote, qui certes, si cette pièce appartenait à Suze,
y aurait laissé quelques traces de son influence.
l36 CATALOGUE
Lugdunum copia.
379 I. Tête jeune, imberbe, ailée , tournée à droite.
Grènetis au pourtour. (Octavje sous les traits de la
Victoire.)
^r. LVCV. A Texergue, séparé du champ par un
trait, DVNI , renversé dans le champ (I.VCV-
DVNI ). Un lion marchant à droite : A , derrière
lui; XL, devant. Grènetis au pourtour.
Se. Diamètre : 1 3 millimètres. — a exemplaires.
(Mionnet, jr. 3, Corps d'ouvrage, n° 21 3.)
Un troisième exemplaire de cette monnaie a été reporté
à la collection des médailles consulaires.
380 II. IIIVIR. R. P. G. Même type que ci-dessus.
Grènetis au pourtour.
^. ANTONI. A l'exergue, séparé du champ par
un trait , IMP. Dans le champ , un lion marchant
à droite. A, derrière; XLI, devant. Grènetis au
pourtour.
M. Diamètre: i3 millimètres.
Un exemplaire de cette médaille se trouve conservé
dans la collection des pièces consulaires. On y lit : XL.
Mais celte variété provient vraisemblablement de la mau-
vaise conservation de la monnaie. Nous n'avons donc pas
cru devoir la décrire comme formant variété. — Dans le
Catalogue des Médailles de M, de Magnoncour, notre col-
lègue y M. de Longpérier, a donné cette monnaie à hyorn
DES MONNAIES DE LA GAULE. iZ'J
Cette classification est en effet évidente, car, on en
conviendra , à l'exception des légendes, il présente une
identité presque complète avec le u? 379, (I). — En re-
gardant comme le portrait d*Octavie, sous les traits
de la Victoire, la tête qu'on remarque au droit, nous
nous emparons d'une attribution encore inédite, et que
propose M. Nomophile. Nous nous empressons, du reste,
d'avouer que c'est à lui que nous la devons tout entière,
et nous espérons qu'il ne nous saura pas mauvais gré ''de
le prévenir, puisque le sujet que nous traitons nous y
force. Pour justifier l'opinion de M. Noraophile, on n'a
qu'à comparer la tête de la Victoire placée sur notre mé-
daille aux portraits bien authentiquesdela femme d'Antoine,
et l'on en sera convaincu. (Voyez le Trésor de Numismatique
et de Glyptique. — Empereurs romains, pi. IL — ^ Dans cet
ouvrage, M. Lenormant a inséré une curieuse dissertation,
où il indique les moyens de distinguer les portraits d'Oclavie
de ceux de Cléopâtre.) Inutile de dire maintenant que ces
deux monnaies ont été frappées à Lyon en l'honneur d'An-
toine pendant son triumvirat.
Copia.
38 1 I. IMP. CAESAR. DIVL F. DIVI. SAIHAI
(IVLIVS). Têtes adossées de Jules César et d'Au-
guste. La tête de César est laurée et tournée à gau-
che ; celle d'Auguste nue, et tournée à droite ; el-
les sont séparées par une palme recourbée sur la
tête d'Auguste. Grènetis au pourtour.
1^:. COPIA, à l'exergue; proue d'un vaisseau
tournée à droite. Cette proue est armée de six ra-
^•«•^ '- »
l58 CATALOGUÉ
mes, ornée d*un œil et d'un dauphin. Au-dessus,
on voit un globe hérissé de rayons et une meta.
Grènetis au pourtour.
Sa, Diamètre : 35 millimètres.
(Mionnet, £ 9, n^ 1 5i Av\ Supplément.)
La légende du droit de cette médaille a été retouchée au
burin , en sorte que le mot IVLIVS , tracé en sens opposé
au reste de Tinscription , doit être lu IVLT.
382 II. IMP. GAESAR IVI. IVLI. Même type
que ci-dessus.
^. Mêmes types et mêmes légendes.
R, Diamètre : 35 millimètres.
(Mionnet, -^9, n° 214.)
383 III. IMP. GAESAR. DIVI. F. DIVL IVLI.
Même type. La tête de César est surfrappée; le coin
est tréflé. Grènetis au pourtour,
ijb. Mêmes types et légendes. •
iE. Diamètre : 35 millimètres.
(Mionnet, ^ 9, n<> 149 du Supplément.)
384 IV. Même légende qu'au n^ III. Même type ,
moins la palme.
]^. Proue de vaisseau armée de onze rames, ornée
d'un œil et d'un dauphin. Gette proue est surmon-
tée d'une metaj mais sans glohe. Pas de légende.
Grènetis au pourtour.
iE. Diamètre : 35 millimètres. — 2 exemplaires.
(Mionnet, JE 9, n*» ï5i dû Supplément.)
DES MONNAIES 1>R LA GAULE. iSg
385 V. Même type qu'au n® IV. Légendes eflfàcëes.
flt. COPIA, en caractères plus fins que d'ofdi-
naire^ au-dessous de la proue de vaisseau, qui est
armée de onze rames, d'une voile, d^me meta^ et
ornée d'un oculus et d'un dauphin. Grènetis au
•^ pourtour.
&. Diamètre : 35 millimètres.
(Mionnet,^ 9, n® i5i du Supplément.)
386 VI. Mêmes types et légendes très-frustes.
Ijb. COPIA. Légende très-fruste. Proue de vais-
seau à huit rames , surmontée d'une meta , ornée
d'un dauphin, mais sans œil. Grènetis au pourtour.
Sj. Diamètre: i5 millimètres.
(Mionnet, n® 216, iE 9.)
Le type du revers de res médailles nous paraît très* facile
à expliquer. Il rappelle certainement les Naumachies qui
furent célébrées à Lyon.
MONNAIES DE COIN ROMAIN FRAPPEES DANS LES
GAULES , SOIT A LYON , SOIT DANS QUELQUE
AUTRE CITÉ VOISINE.
Nous avons cru devoir décrire ici, fayte d'une
place meilleure, une série de pièces en bronze qu'on
range d'ordinaire parmi les médailles impériales ro-
maines. Ces pièces, en effet, ne paraissent point éma-
ner de l'autorité directe des empereurs, et elles ont
1 4o CATALOGUE
dû être frappées par des colonies. On les rencontre
d'ordinaire en France , et presque jamais en Italie,
surtout celles qui nous offrent la représentation du
fameux autel de Lyon. Quant aux autres, elles res-
semblent tant par leur style et leurs types aux grands
bronzes de Vienne, que si sur l'une d'elles nous n'a«
vions pas cru lire COPIA, nous les aurions sans hé-
sitation données à la ville capitale des Allobroges. Les
unes sont donc des monnaies de Lyon ou de Vienne,
les autres des médailles très-probablement frappées
dans les Gaules.
Monnaies au type du vaisseau.
JuleS'César.
387 I. D. IVLIVS. Tête laurée de Jules-César, tour-
née à droite.
qe. Proue de navire. Dans le champ , la marque
numérale I ; à l'exergue, lettres très-effacées, peut-
être COPIA.
M. Diamètre : 3^ millimètres,
388 II. Même type et même légende.
^. Ahépigraphe. Proue sur laquelle se trouve un
foudre.
Si. Diamètre : 3i millimètres.
DES MONNAIES DE LA GAULE. l4l
Auguste.
389 III. Pas de légende. Tête nue d'Auguste , à
droite.
ijb. Proue de navire, avec une partie de bastin«
Sa. Diamètre : 29 millimètres.
Monnaies au type de F autel de Lyon.
Auguste.
390 I. CAESAR. PONT. MAX. Tête d'Auguste,
laurée et tournée à droite. Grènetis au pourtour»
ijb. ROM. ET. AVG , à l'exergue , au-dessous d'un
autel y dont le retable est orné de bas-reliefs , et
qui est accompagné de deux colonnes, supportant
chacune une statue de la Victoire, afrontées, et te-
nant des couronnes de feuillage à la main.
S^. Diamètre : 39 millimètres. Flaon très-mince.
391 IL Mêmes types et légendes au droit et au re-
vers. Grènetis sur les tranches.
iE. Diamètre : 26 millimètres.
39!» Idem, avec la contre-marque AVC dans un carré
creux sur le cou d'Auguste. Cette contre-marque*
est renversée.
lEé. Diamètre : 26 millimètres.
l4l CATAXOOÛB
393 IV, /cfe/n , très-fruste. Les contre-marques AVG
sur le cou d'Auguste, et IMP eu monogramme sur
l'autel de Lyon.
Sa. Diamètre: 26 millimètres.
394 V. Idem. AVC, en contre-marque carrée, «de-
vant la tête d'Auguste; une autre contre-marque
sur le cou de l'empereur. Cette dernière , carrée
aussi y est peu distincte.
Si. Diamètre : 26 millimètres.
395 VL Idem. La contre-marque AVG sur l'autel de
Lyon.
S. Diamètre : a6 millimètres.
396 VIT. Idem. Sur la figure d'Auguste, une con-
tre-marque peu distincte, mais où nous croyons
reconnaître les lettres AVG?
S. Diamètre : 26 millimètres.
397 VIII. Idem. TIB , en contre-marque quiadrilaté-
rale sur le cou d'Auguste; la contre-marque est
renversée.
S. Diamètre : 26 millimètres.
398 IX. Idem. Même contre-marque TIB, mais dans
un cercle creux, au lieu d'un quadrilatère ^ sur
l'autel de Lyon.
S. Diamètre ; u& millimètre».
DES MONKAlfeS BS LA GAULE. 1^3
39g Idem. TIBER , en contre-marque quadrilatérale
sur l'autel de Lyon.
M. Diamètre : îi6 millimètres.
4oo XI. Idem. TIB. C, dans une contre-marque
ovale placée au-dessus de l'autel de Lyon.
iE. Diamètre : 26 millimètres.
4oi XII. Idem. CAE^dans une contre-marque qua-
drilatérale placée au-dessus de l'autel de Lyon.
i£. Diamètre : 26 millimètres.
402 XIII. Idem. C.A., en contre-marque quadrila-
térale au-dessus de l'autel de Lyon.
i£. Diamètre : 26 millimètres.
403 XIV. Idem. PIP, peut-être pour TIB, en con-
tre-marque quadrilatérale au-dessus de l'autel de
Lyon.
M. Diamètre : a6 millimètres^
404 XV. CAESAR. AVGVSTVS. DIVIF. PATER
PATRIAE. Tête d'Auguste, laurée et tournée à
gauche. La légende va de gauche à droite. Grène-
tis au pourtour.
Sa. Diamètre : 38 millimètres. Flàon épais de 5
millimètres,
4^5 XVL GAESAR* AVOVSÎVS DIVIF. H.TSÈi.
1 44 CATALOGUE
PATRIAE. Tête d'Auguste, laurée^ tournée à
droite. La légende est inscrite de droite à gauche.
flt. ROM ET AVG, sous Tautel de Lyon. Grè-
netis au pourtour.
Se. Diamètre: 38, 87 et 35 millimètres. — 5
exemplaires variés^ tant par le style que pour la
forme des lettres et l'épaisseur du flaon.
Une de ces médailles , celle qui a 38 millimètres de dia-
mètre , parait avoir été retouchée , surtout à la tète d'Au-
guste et aux légendes.
406 XVII. Mêmes légendes et mêmes types. Les let-
tres AVG liées entre elles dans une contre-marque
creuse, et carrée sur le cou d'Auguste.
Sa. Diamètre : 36 millimètres.
407 XVIIL Mêmes légendes et mêmes types. Les let-
tres RT liées entre elles dans une contre-marque,
près l'autel de Lyon.
S. Diamètre : 36 millimètres.
408 XIX. Idem, Les lettres IMP liées ensemble dans
une contre-marque carrée, placée au-dessus de
l'autel.
^:. Mêmes types et légendes.
Se. Diamètre : 28 millimètres et 26 millimètres.
— • a exemplaires.
409 XX. Idem. TIB , en contre-marque quadrilaté-
DES MONNAIES DE LA GAULE. j45
raie sur le cou d'Auguste; TIB. AVC j en contre-
marque oblongue sur l'autel de Lyon.
lE. Diamètre : 26 millimètres.
410 XXI.CAESAR.AVGVSTVSPATERPATRUE.
Tête d'Auguste, laurée, tournée à droite. Grènetis
au pourtour.
]^. Même type que ci-dessus.
lE. Diamètre : ao millimètres. — 2 exemplaires.
Tilfère.
4 1 j XXII. TI CAESAR AVCVSTI. F. IMPER ATOR.
V. Tête de Tibère nue , et tournée à gauche. Grè-
netis au pourtour.
^. ROMETAVG, au-dessous de l'autel de Lyon.
Grènetis au pourtour.
M. Diamètre : 38 millimètres. — 2 exemplaires.
Un des deux exemplaires de cette médaille paraît avoir
été retouché. C'est principalement la légende du droit,
ainsi que la tête de Tibère , qui ont le plus souffert ; l'au-
tre provient du Cabinet de Modène, dont il porte la petite
contre*marque en argent.
412 XXIII. Mêmes types et légendes.
JE. Diamètre : 26 millimètres. — 2 exemplaires.
4i3 XXIV. TI CAESAR AVGVSTI. F. IMPERA-
TORVII. Tête de Tibère, laurée, tournée à gau-
10
i46 CATALocyf.
c|ie. La légeade v^ de droite à gauc]ie. Grèuetis
au pourtour.
^. Mêmes types et légendes que ci-dessus. Grè-
netis au pourtour.
JE. Diamètre : 38 millimètres.
4i4 XXV. Idenij fruste. Dans une contre-marque
carrée, placée sur le cou de Tibère, les lettres
AVG liées en monogramme.
Es. Diamètre : 38 millimètres.
4i5 XXVI. Idem, d'une belle conservation, mais
peut-être un peu retouchée; au revers, la contre-
marque R et T liés en monogramme, derrière J'au-
tel de Lyon. — Cette contre-marque pourtant, qui
est fort peu distincte^ pourrait bien être le produit
d'un faussaire moderne.
M. Diamètre : 38 millimètres.
4ï6 XXVIL Mêmes types et légendes qu'au numéro
précédent ; seulement la tête de Tibère est tournée
à gauche*
JE. Diamètre : 38 millimètres.
4 1 7 XXVIIL TI C AES VR AVCVSTI.IMPERAT Vn.
Tête de Tibère, laurée et tournée à droite.
ijb. Mêmes légendes et mêmes types.
JE. Diamètre : 26 millimètres.
J
DES MONNAieS BB LA GAULE. t^^
4 1 8 XXIX, Même légende et même typé , mais TA
est tourné dans le sens naturel.
ijt. Même légende et même type. — Variété bien
distincte.
Sa. Diamètre : 26 millimètres.
419 XXX. Idem. TIB. IMP. Coûtre-marque oblon-
gue sur la tête du droit.
ijt. TIB. AVG, en contre-marque oblongue oc-
cupant tout le cbamp.
Sa, Diamètre : 126 millimètres.
4^0 XXXI. /flfew. TIBIM, dans une contre-marque
oblongue; CE, dans une eonire-marque presque
circulaire,
Çr. TIB. IM, dans une contre-marque oblongue
dans le champ.
Sa. Diamètre : 26 millimètres.
4a I XXXII. Idem. TIB , dan» lé champ AvL revers
dans une contre-marque quadrilatérale.
S. Diamètre : 26 millimètres.
42a XXXIII. Idem. TIB. IM, dans une contre-mar-
que placée sur le cou de Tibère.
S, Diamètre : 26 millimètres.
43t3 X3X.IV. Id&ji. AVC, en contre-marque dfevant
la télé de Tibère.
10.
l48 CATALOGUE
1^. Autre contre-marque dans un quadrilatère,
où nous déchiffrons YAR ^ sur cette espèce de mo-
nogramme.
4a4 XXXV. Idem. ANT , liés en monogramme de-
vant la tête de Tibère, dans un cartouche.
JEé. Diamètre : a6 millimètres.
4a5 XXXVL TI. CAESAR AVGVST F. IMPERAT.
Vn. Tête de Tibère, laurée et tournée à droite.
Grènetis au pourtour.
ijb. Mêmes type et légende que ci-dessus.
E». Diamètre : ao millimètres. — 3 exemplaires.
4a6 XXXVII. TI CAESAR DIVI. AVGF AVGVS-
TVS. Même tête de Tibère, laurée et tournée à
droite. Grènetis au pourtour,
ijb. Même type.
M. Diamètre : i6 millimètres.
4^7 XXXVin. TI. CAESAR AVGVST F. IMPE*
RAT. V. Tête laurée de Tibère, tournée à gauche.
]^. Mêmes type et légende que ci-dessus.
Se. Diamètre : ao millimètres.
Claude.
4a8 XXXIX. TI. CLAVDIVS CAESAR AVC. P. M.
TRP IMP. Tête de Qaude , tournée à droite.
DIES MOITNAIES DE LA GAULE. l49
^. Même légende et même type qu'à Tordinaire,
mais un peu varié.
M. Diamètre: lo millimètres. — a exemplaires.
Médailles barbares au type de r autel de Lyon.
4îi9 XL. DIPNG AVGVSTVS PATE. Tête à droite,
ressemblant plutôt à celle d'Agrippa qu'à celle
d'Auguste. Grènetis au pourtour.
ç. POMAETD. Autel de Lyon. Grènetis au
pourtour.
JE. Diamètre : a6 millimètres.
430 XLI. Légende illisible. Tête barbare à droite.
^. Légende illisible. Autel de Lyon barbare.
JE. Diamètre : iào millimètres.
43 1 XLII. TL CAESAR... IMPE. Tête de Tibère
fort barbare.
flb. NTaNM. Même type qu'à l'ordinaire.
JE. Diamètre : 26 millimètres.
Ces trois pièces ont certainement été frappées par un
peuple peu avancé en civilisation. Ou ce peuple existait en
Gaule, et alors il faut en conclure que ce n'était pas à Lyon
seulement qu'on exécutait des monnaies au type de l'autel
consacré à Rome et à Auguste, ce que nous serions assez
porté à croire, surtout à cause de ces pièces ; ou que c'est une
peuplade voisine Germaine ou autre, ce qui nous étonnerait,
qui les aura émises pour contrefaire les charmantes pièces qui
CATALOGUE
' ^ jcpfotolyf^ à ces affreoses oopies. ]>âDS tous les
^ -1 est iwpos^'^^^^ <lc laisser cette classe de monuments
ifiism»tiqu€s à Lyon , où tous les arts avaieut acquis un
^Igfgad Jéveloppement.
SENONES.
Agedincum.
432 I. AHHA (APHA pour ArHAixov). Deux chè-
vres debout opposées Tune à l'autre. Grènetis au
pourtour. Un globule au milieu du champ.
]|t. Sanglier, à droite, et bœuf ou cheval, à gau-
che, opposés l'un à l'autre; au milieu, un cercle
au centre duquel se trouve un globule. Grènetis
au pourtour.
Potin. Diamètre : ao millim. — a exemplaires.
(Miono^t, £ 4 V»9 incertaines des Gaules, rf 3o5.)
C^est à M, de Longpérîer que nous devons la classification
de ces médailles, reléguées, il y a peu de temps encore,
parmi les incertaines, (Voy. Revue Numismatique , tome IX,
page i65.) Il y a reconnu avec raison une imitation des mé-
dailles frappées dans les villes macédoniennes de Thessalo-
nique et Amphipolis, où Ton voit deux chèvres dressées
sur leurs pieds. Les deux chèvres combattant entre elles,
ou bien une chèvre luttant contre un faune, sont, on le sait,
un sujet fort usité sur les bas-reliefs , les médailles ou les
pierres gravées antiques.
DES MONNAIES DE LA GAULE. l5l
j4gedincum (anépigraphes).
4331. Mêmes types, au droit et au revers, mais pas
de légende.
Si. Diamètre : 20 millimètres. — 3 exemplaires
variés.
(Mionnet, -fi 472? Supplément, incertaines des
Gaules, n**' 3o3 et 3o4.)
Quoique ces pièces ne portent aucune légende, il est im-
possible, à cause de leur grande ressemblance avec les pré-
cédentes, de les classer autre part qu'à Sens. C'est, du
reste, ce qu'a fait avant nous M. de Longpérier.
SEQUANI.
434 I- Tête imberbe, barbare, tournée à gauche.
Grènetis au pourtour. •
flr. SEQVANO (TV).. OS. Sanglier marchant
à gauche.
A. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet,jR 3, n** 84 du Supplément.)
C'est à tort que M. Mionnet a lu sur cette médaille
SOOQVAjNOS; il a pris pour un O un £ lunaire.
435 II. Même type que ci-dessus.
flt. SEQNVOIO TVOS. Sanglier marchant à
gauche.
A. Diamètre : i5 millimètres. — a exemplaires.
l5a CATALOGUE
(Mionnety n^ aa du Corps d'ouvrage, Lyon-
naise, et n^ i3r du Supplément, chefs gaulois.)
SEQNVOIO est pris évidemment pour SEQVANOIO.
Nous ignorons ce que signifie le mot TVOS.
436 III. Même type, au droit. Au revers, pas de
légende.
JR. Diamètre : i4 millimètres.
TURONES.
TuroneS'' Cantorix.
(Cantorix , chef inconnu.)
437 I. TVRONOS. Tête jeune, imberbe, diadémée,
tournée à gauche. Le contour de la tête est formé
par une ligne qui l'enveloppe. Grènetis au pour-
tour. (Apollon.)
^r. CANTORIX. Cheval courant, à gauche; au-
dessus, co ; vis-à-vis sa tête, une étoile à cinq
rayons en forme de pentagone évidé; au-dessous,
entre ses jambes, un annelet entouré d'un cercle
formé de huit globules; plus bas, un fourreau de
sabre gaulois.
M. Diamètre : i5 millimètres. — 3 exemplaires.
(Mionnet, Aquitaine, n**" 7 et 8.)
M. Mionnet regarde la tête qui paraît au droit de notre
médaille, comme étant celle de Pallas. Le contour qui
l'environne lui a sans doute fait croire que ce personnage
DES MONNAIES DE lA GAULE. l53
était casqué. C'est ici le cas de renvoyer à ce que nous avons
dit pins haut aux articles des Aulerci Eburovices et du chef
des Helvètes Orgetorix.
438 II. TVRONOS. Tête jeune, imberbe, diadémée,
dont les cheveux retombent en boucles sur le der-
rière du cou. Cette tête est tournée à gauche. Filet
au pourtour. (Apollon.)
^. CANTORIX. Cheval galopant; à gauche,
au-dessus de lui, un annelet; au-dessous , un sym-
bole indistinct. Filet au pourtour.
JE. Diamètre : i5 millimètres. — a exemplaires.
(Mionnet, n®' 6 et 7 du Supplément.)
M. Mionnet a voulu encore reconnaître ici Pallas; pour-
tant la tête d'Apollon, telle que les Gaulois la copiaient des
deniers romains, était bien évidente. Exemple : les quinaires
des Bellindiy et les monnaies de Tasgetius,
Turones^Triccus.
(Triccus, chef inconnu.)
439 I. TVRONOS. Buste de femme, tourné à droite;
ses cheveux sont ornés d'une spliendoné; ses épaules
recouvertes d'un vêtement. (Vénus.)
ije. TRICCOS , à l'exergue, séparé du champ par
un trait ; dans le champ, un bige, dont les chevaux
galopent à droite. Ce bige est monté par un guer-
rier, qui, d'une main, tient un bouclier de forme
ovale, et de l'autre, brandit une longue lance.
'
î54 CA.TALOGIJE
Derrière lui , uae étoile à cinq rayoas, ou penta-
gone évidé.
Si. Diamètre: 18 millimètres. — 2 exemplaires.
(Mionnet, iE 4» Aquitaine, n^'g et 10; idem^
Supplément, n*' 8.)
M. Mionnet lit sur les pièces que nous cataloguons TRIC-
CES; mais il y a réellement TRICCOS, comme sur l'exem-
plaire que, dans son Supplément, il cite d'après le cabinet
de M. Tochon.
VELIOCASSES.
Rotomagus.
440 I. RATVMACOS. Tête virile, nue, imberbe,
tournée à droite ; les cheveux formant un chignon
derrière le cou. Grènetis au pourtour.
^r. Cavalier coiffé comme le personnage du droit,
galopant à droite.
JSi. Diamètre : 18 millimètres.
(Mionnet, Gaule lyonnaise, n*^ 219, £ 4*)
M. Mionnet a pris à tort la tête du droit pour celle d'une
femme: c'est bien un homme qu'il faut y voir; et la meil-
leure preuve qu'on puisse en donner, c'est que le cavalier
du revers est absolument coiffé de même. Voyez, aussi la
tête placée au droit des médailles suivantes*
DES MONNAIfiS DS LÀ GAULE. l55
RotomaguS'Suticus.
(Suticas, chef inooiinu.)
44 1 !• SVTICOS. Buste jeune y imberbe , tourné à
droite ; sa poitrine parait nue ; les contours en sont
indiqués par de petits points; son cou est orné du
torques; ses cheveux, qui se roulent en chignon
derrière le cou, sont ceints d'un diadème recourbé
en rond par-devant; deux mèches relevées flottent
sur le sommet de la tête. Grènetis au pouitour.
(Apollon, peut-être?)
1^. RATVMACOS. Bige conduit par un person-
nage ariùé d'un stimulus, et tenant les rênes des
chevaux qui galopent à droite; sous le bige c/a.
Grènetis au pourtour.
JSé, Diamètre : i5 millimètres. — 3 exemplaires.
(Mionnet, iE 3, n*' 220 et 221 du Corps d'ou-
vrage, et i54 du Supplément.)
Suticcus (seul.)
44^^ !• .VTICCOS [Suticcos). Tête jeune , imberbe ,
tournée à gauche; ses cheveux, ceints d'un dia-
dème, se relèvent en chignon derrière le cou, et
deux mèches s'en séparent sur le sommet de la
tête. Filet au pourtour. (Apollon?)
^. Cheval galopant, à gauche; sm* son dos est
1 56 CATALOGUE
place un rameau; au-dessus, dans le champ, un
annelet; sous le cheval , un diota déformé et ac-
costé de deux annelets, ayant chacun à l'intérieur
un globule.
Si, Diamètre : i5 millimètres.
(Mionnety chefs gaulois, n** i36.)
Le diota du revers est, nous Tavons dit dans notre des-
cription, très-déformé et fort difficile à reconnaître; aussi
M. Mionnet i'appelle~t-il un symbole inconnu. Mais , si i*on
le compare à un autre diota placé sur une médaille de
Tours, au nom de TRICCOS-TVRONOS, diota qui se trouve
vis-à-vis un cheval au-dessus duquel on voit un annelet
perlé entourant un globule, on ne doutera plus de notre
assertion. Il y a tant d'analogie entre la pièce de Tours et
celle de Rouen , que nous ne pouvons nous empêcher de
voir ici une allusion à un même fait mythologique ou al-
légorique rappelé par le revers de ces deux monnaies. La
pièce de Tours dont nous parlons ne se trouve pas au Cabi-
net, elle a été publiée par M. Cartier dans la Revue numis-
matique, tome VU, année 1842, pi. xxi, n° 9. — Disons
aussi que ce n*est pas un croissant, comme le dit M. Mion-
net, mais bien un annelet, qui se trouve au-dessus du
cheval.
443 II. SVTIC... Même buste , dont les épaules sont
recouvertes d'un vêtement.
Çr. Même type que ci-dessus , moins les annelets
et les globules. Le diota est plus déformé encore.
JE. Diamètre : 1 5 millimètres.
444 IIL .VTICOS (SVTICOS). Tête à droite, jeune,
DES MONNAIES J)£ LA GAULE. ïS'J
imberbe, diadémëe, dont les cheveux retombent
en boucles sur le cou ; derrière la tête , quelques
traits qui semblent s'y rattacher, et quelques sym-
boles indistincts; au bout de la légende, une fleur
à quatre pétales cantonnée de quatre globules. Grè-
netis au pourtour. (Apollon.)
^. Bœuf marchant, à droite; au-dessus, un sym-
bole qui semble un rameau ; au-dessous , un petit
sanglier, tourné à droite ; derrière lui , un globule
dans un annelet, vis-à-vis une feuille de trèfle, se
rattachant à une tige recourbée. Grènetis au pour-
tour.
JE. Diamètre: 1 5 millimètres.
( Mionnet, M 3 , Supplément aux chefs gaulois,
nO 89.)
PEUPLES INCERTAINS DE LA LYONNAISE.
BIDUGASSES.
Corilissus pagusP
445 I. CORIAICCOiC COV. . . Tête barbue,
tournée à droite.
^. Lion marchant, à droite; à l'exergue, séparé
du champ par un trait , un croissant renversé.
Sa. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, chefs gaulois, n** 38.)
L'attribution de cette médaille au pagus Corilissus dans
l58 CATALOGUE
la cité des Biducasses a été proposée par M. Anatole Bardié-
lemy. Nous adoptons volontiers cette classification; et si
nous avons placé notre pièce aux incertaines de la Gaule
lyonnaise, c'est uniquement parce que la légende qu'on y
lit au droit n'ayant été qu'imparfaitement déchiffrée ^ il
pourrait bien se faire que la découverte d'un monument
plus complet vint modifier en quelques points cette attri-
bution.
Une monnaie semblable décrite et figurée par M. Lelewel
(Type gauiois, pi. YI, n^ 36) donne au droit la légende CO-
KIAIC ILICIV, et au revers A.HIR.IAC , qui rattache
ce monument numismatique à un autre que l'on trouvera
décrit ci-après sous le n* 449 » rapprochement qui, du reste,
a été indiqué par le savant polonais.
INCERTAINES DE LA GAULE LYONNAISE.
AMBAGTUS.
446 I. AMBACTVS. Tête de bœuf, de foce; au^es-
sus, un pentagone évidé. Grènetis au pourtour.
iqt. Aigle, les ailes semi-éployées, dans une cou-
ronne de laurier.
JE. Diamètre : 1 5 millimètres. — a exemplaires,
(Mionnet , iE 3, n* 9, chefs gaulois.)
ANJëFIGRAPHES analogues a AMBAGTUS.
447 !• Tête de boeuf, de face, accostée de deux S
(sic) S2 ; au-dessus , un rameau à quatre divisions,
BES MONNAIES BE LA GAULE. iSo
s^u faîte duquel se trouve un globule ; au tour, un
filet au rebord saillant.
flr. Ours, à droite, rongeant un objet oblong et
courbe, qui semble un frein ; un grènetis environne
le champ; un filet ou rebord saillant enveloppe la
médaille.
Potin. Diamètre : ao millimètres. — 6 exem-
plaires.
(Mionnet, Pot. 4 'A? ^^ 3xo du Supplément.)
C'est bien une plante et non une massue posée horizon-
talement qu'il faut voir au droit de cette médaille au-dessus
delà tête de bœuf; ralternative n'est pas possible, quoiqu'on
dise M. Mionnet. Quant aux objets qui accostent cette tête,
ce sont deux S opposées (^/c) S8, et non deux serpents. Pour
ce qui est de l'ours du revers, il semble bien plutôt ronger
un frein ou une haste un peu recourbée, qu'une corne ou
défense d'animal , comme le dit le même auteur.
Le mot Ambactus n'est pas purement gaulois, comme l'a
pensé Pellerin: il appartient à l'ancienne latinité, puisqu'En-
pius l'a employé. César, dans ses Commentaires, liv.IV, ch. 1 5,
semble donner au terme à! Ambactus le sens de client. Eorum.
dit-*il, eu parlant des cavaliers g2i\\\o\s^ut quisque est génère
copiisque amplîssimus, ita plurimos circum se Ambactos çlien-
^jçue Âa^e/. Selon Festus , AmbaeUis signifierait serviteur
ou esclave, SouXoç; selon Ennius, il s'expliquerait par ^ler-
cenaire; Ambactus SouXoç {AiaôoiTOff, toç Evvioç, dit cet auteur.
.Dans la basse latinité, on rencontre employés bon nonfibre
de mots qui dérivent de celui-ci, ou qui, pour mieu}^ dlire,
n'en sont que des dégénérescences. Ainsi dans les Flandres,
pendant le moyen âge, ambachten désignait le territoire
d'une juridiction. En Allemagne, ambachtman voulait dire
I
l6o CATALOGUE
un olBcier ; enfin , dans quelques endroits encore, ambacht
s'interprétait par ojfficium prœfecturœ ^ juridictio cipitaiis.
(For* du reste le Glossaire de du Gange, au mot Ambactus»)
r^ous nous en tiendrons à l'explication qui nous est four-
nie par Gésar : ambactus , pour nous, signifiera client, sujet,
homme attaché à la fortune d'un autre; et nous en conclu-
rons que nos médailles ont été frappées par un peuple atta-
ché à un autre par les liens de la clientèle , et qui, en les
faisant monnayer, a constaté par là sa soumission et sa
subordination (i). De tout temps la Gaule semble avoir été
peuplée de clients et de patrons. Il nous est impossible d'ex-
pliquer autrement Thistoire de la suprématie des Bituriges
sur cette vaste contrée, 600 ans avant notre ère. Pour nous,
Ambigat n'était pas le roi de toute la Geltique, mais seule-
ment le chef du peuple dominant, du peuple patron. Du
temps de Gésar, c'est iui-méme qui nous l'apprend, un sem-
blable ordre de choses existait. Gela posé, serait-il déraisou-
nable de croire qu'un peuple client se soit déclaré lui-même
\ ambactus de son patron ? Pour nous , cette chose nous pa-
rait démontrée jusqu'à l'évidence. M. Lenormant, à qui nous
avons fait part de notre conjecture, est encore venu à notre
secours, et nous a indiqué avec un rare bonheur quels
étaient ces peuples qui se déclaraient ambacti. Il a pensé aux
Sequaniqwiy après la défaite d'Arioviste, reconnurent l'au-
torité de Rome , et aux Helvetii, que Gésar, après leur dé-
route, contraignit de repasser le lac Léman et de se sou-
mettre. La numismatique, on va le voir, lui donne pleinement
raison. Dans le tome II, p. 401, de la Ret^ue numismatique ^
M. le marquis de Lagoy a publié deux médailles gauloises
en bronze dont voici la description :
(i) M. Lelewel, qui a expliqué comme nous {Type gaulois f p. aâ3) le
mot ambactus par client, n'en a cependant pas trouvé le sens précis ,
quant à TappUcation numismatique qui nous semble très-probable.
DES MONNA.IES DE LA GAULE. l6l
BISO. Cavalier trottant à gauche; sons les pieds de de-
vant du cheval, un annelet; deux autres annelets accostent
le cavalier. Grènetis au pourtour.
^. Bœuf marchant à droite; entre ses cornes un globule;
au-dessus, une tête de bœuf de face. Grènetis au pourtour.
— Cavalier trottant à gauche. Ce cavalier est casqué;
vis-à'Vis le cou du cheval, un globule; derrière le cavalier,
un autre globule. Grènetis au pourtour.
^. Bœuf marchant à droite ; entre ses cornes un globule;
un autre globule entre ses jambes; un bucrane au-dessus
de lui; un petit globule à gauche du bucrane. Grènetis au
pourtour.
M. de Làgoy attribue avec raison ces médailles à Bison-
tium, ville, principale des Sequani. Comment après cela ne
pas donner aux Sequani les pièces oii Ton lit AMBACTVS,
et où Ton voit un bucrane?
Qu'on se rappelle maintenant la belle médaille d'argent
que vient de publier M. de la Saussaye dans les Jnnales de
rinstitut archéologique (année 1 845, p. 98), et où ronjvoit d'un
côté la tête de Diane exactement copiée des drachmes de Mar-
seille, et de l'autre un ours, avec les légendes ORGETORIX et
£DYIS. Comme toutes les médailles des ï^dui où l'ours pa-
raît, sont très-frustes, ne peut-on pas en conclure que le nom
d'Orgetorix s'y lisait autrefois, et n'a disparu que par le frai
et l'usure ; qu'elles sont toutes des monuments de l'alliance
iËduo-helvétienne, et que par conséquent le type de l'ours
est un type tout à fait helvétien ? Si nous n'allons pas trop
loin, il n'y aura plus aucune difficulté à voir dans les pièces
de potin anépigraphes et marquées à cette empreinte, des -
monuments monétaires émis par les Ambacti Helvètes, qui,
à cause de la qualification qu'ils auraient prise avec les
Sequani, auraient adopté sur l'un des côtés le type du bu-
crane; et de l'autre l'emblème national.
Il
tÔ4 (Î\TAL0GIIK
Quoi qu'il en soit, il ne faut pas borner au temps de
César l'émission des pièces où Ton lit AMBACTVS ; leur
fabrication dut avoir une plus longue durée, et se pro-
longer au moins jusqu'au règne d'Auguste : d'abord, uùe cu-
rieuse médaille gauloise de bronze restée jusqu'ici inédite,
nous en fournit la preuve. Elle appartient au musée de Nanci, I
et M. Gabriel Rolin a bien voulu nous en communiquer un
charmant dessin : c'est grâce à son obligeance que nous
pouvons décrire ici ce curieux monument :
..MBACTI (AMBACTI). Tête jeune, imberbe, tournée
à droite (Auguste).
^. Bœuf marchant à droite, entouré d'une couronne de
laurier. iE. Diamètre : 17 millimètres.
Nous citerons ensuite une médaille de potin coulée et de
fabrique assez grossière^ sur laquelle on lit, d'un côté, le
mot AVG, qui occupe tout le champ, et qui porte au revers
un aigle (voir Type gaulois^ pi. IX, n® 11) tellement analo-
gue à celui que nous avons décrit (n** 4oi), que M. Lelewel,
qui cependant attribue la monnaie avec AVG à Jugustodo-
numj l'a gravée au-dessous de celle où se lit Âmhactus,
Selon toute apparence, les médailles à la tête de bœuf au
droit, à l'aigle au revers, à la légende AMBACTVS, ainsi
que les pièces anépigraphes à l'ours et \ la tête de bœuf,
sont les premières frappées ; leur émission aura commencé
dès le temps de César, et elles auront été suivies de celles
qui, comme la pièce du musée de Nanci, portent pour type
la tête d'Auguste. Sans doute , les Sequani se seront plu à
faire longtemps parade de ce titre d'Ambacti; le type de
l'aigle qu'ils avaient pris en l'honneur de l'aigle romaine,
dut désigner vraisemblablement qu'ils étaient les ambacti
des Romains ; la tête d'Auguste, qui le remplaça plus tard,
!fut une flatterie pour l'empereur. Remplacer le symbole de
l'empire par l'efligie du souverain, n'était-ce pas déclarer
DES MON|r4l^§ fïEf I.JL GAULE. f63
en quelque sorte que c'était lui s^irtoiit idQP( o^ «^ déclarait
le clieut ?
ATSPILUa TUT080CIUS.
448 I. TOVTOBOCIO. Tête imberbe, tournée à
gauche. Gi^netis au pourtour.
A. ATËPILOS. Lion marchant, à droite. Orè-
netis au pourtour.
JE, Diamètre : i5 millimètres.
(Mionnet, n**9J de3 chefs gaulois^ Supplément.)
"Nous avons pla^é cet^<3 médàïile aux inc,er^^fîe$ dç la
Lyonnaise, non-seulement à cause de sa fabrique, mais en-
core à cause de la légende qui se lit au revers : ATËPILOS.
Comment, en effet, ne pas la rapprocher des quinaires où
l'on lit ORCETIRIX au droit et ATPILLII au revers?
ATPILI.II et ATËPILOS ne soHl-ils pas un seul et même
mot? Et s'ils désignent un chef, ce chef n'est-il pas fin p^r^
sonnage ayant fait alliance avec Orgetorix, le chef des He!-
vétiens ?
M. Lelewel attribue cette monnaie (Type gaulois, p. 108)
à Teulobocchus, roi des Teutons, que Marius dé&t %t fit pri-
sopjiier en j'an loa avaul J. Ç. Sans p^jntagei* ee^te manière
de voir, nous devons reconnaître l'identité fondamentale
des deux noms.
ATPi^.
449 î« ATPIL. Tête jeune, imberbe, tournée à gau-
che. Grènetis au pourlooi'. (Apollon.)
11.
l64 CA.TA.LOGBE
i|t. Cheval galopant, à gauche; au-dessous, un
dauphin , tourné à droite.
M. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, A 3, chefs gaulois, n** i5.)
Il y a sur ce quinaire ATPIL ou ATIIIL, et non ATIIII,
comme le prétend M. Mionnet. De; plus, ce n'est pas une
tête d'autruche, mais bien un dauphin qu'on remarque au-
dessous du cheval au revers. ATPIL. ATEPILOS et AT-
PILT.II nous semblent un seul et même mot, signifiant une
seule et même chose (voyez le n** précédent). Une médaille
du même genre que vient de me communiquer M. de Ves-
vrotte, porte au droit... TniLI.TI. Cette pièce appartient
donc au chef ATPILI.II, qui a frappé une monnaie en com-
mun avec Orgetorix,
ATHIRIM.
45o I. A0IIPIAC (A0HPIAG). Tête imberbe et fé-
minine, tournée à droite; les cheveux longs retom-
bent sur le cou ; le buste couvert d'un vêtement.
(Vénus.)
i]b. ATHIRIM. Lion marchant, à droite, la queue
passée entre les jambes.
M. Diamètre : i5 millimètres. — 2 exemplaires.
(Mionnet, M 3, Supplément, chefs gaulois, n° 1;
Corps d'ouvrage , n° 9 1 .)
M. Mionnet a décrit cette médaille deux fois de deux
manières différentes. Sous le n^^gi du Corps d'ouvragCy chefs
gaulois^ il lit au droit : ONDIA et au revers, A 5 sous le n® i
DES MONNAIES DE LA GAULE. l65
du Supplément, A0IIDIAC etHIRIM. La seule lecture cer-
taine est celle que nous proposons; en effet, TR de la
légende latine le prouve suffisamment, ce n'est pas un D,
mais un P qu'il faut voir au droit. Pourquoi, d'ailleurs,
puisque cette légende est grecque,, n'aurait-on pas mis un
A grec au lieu d'un D latin?
Nous avons dit plus haut (voir n° 4/|4) que l'on devait
rapprocher la monnaie que nous venons de décrire de celle
qui est attribuée au Pagus Corilissus.
CAMON.
45 1 I. Tête imberbe, tournée à droite.
ijb. CAMAON v^/ CAMON. Lion marchant, à
droite.
JE, Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, ^ 3 , n"" ao, chefs gaulois.)
M. Mionnet a lu sur cette pièce CAN. Trompé par celte
lecture, M. le marquis de Lagoy a cherché à Tattribuer à
Chantelle en Bourbonnais^ qui dans les itinéraires romains
et la table théodosienne est appelée Cantilia. Mais il y a en
réalité, comme nous le disons, CAMOII, ve/ CAMON, vel
CAMAON, v^/AMAON, car on peu ta la rigueur ne pas voir
lin trait dans le troisième jambage de l'M. L'attribution pro-
posée par ce dernier savant doit donc être abandonnée. De
plus, ce n'est pas, comme le dit M. Mionnet, un chien se
retournant pour saisir un lézard , qu'il faut voir dans le
type du revers, mais un lion, et il n'y a pas la moindre
trace de lézard. Ajoutons que la première lettre C ne se
trouve pas dans l'axe du reste de la légende ; il pourrait
\66 GÀTÀLOGtJS
éôttc «e faire que le C soit un symbole, et qu'il faille en dé-
fiHliive adopteb la lecture AMON vet AMAOTC. Malheu-
tc^etaient nbuH n'avons pas un second exetioplaire pour
le cottipatier à celui-ci.
CRIGIRU8.
4^3 I* Tête imberbe, tournée à gauche; le contour
de la tête est accusé par un trait qui Tenveloppe ;
les cheveux sont relevés «n chignon sur le cou, qui
est orné d'un collier terminé à chaque extrémité
par deux gJtslMilës*
fv €RiCIRO N.D. Pégato ^Alopàii%> k gauche.
Grènetis au pourtour.
M. Diamètre : i 5 millimétrées.
J^Mickïhet, JE 3, chefs gaulois, li** 42 •)
4&3 H. Mêmfetype, audfroh.
1^. CiaCÏRV. Même type.
JE, Diataètre: lâ nuUittiètres.-'^S^iEem^^^iiies.
(Mionnet,^ î^idemj n^ 4^-)
Le mot €«LI€I&0 ifèi se trouve sur le ^^ ^Si (i) et CM-
CIEY qu'on voit sur le n** 4'5a (II), nous serobltHit former
un seul et même nom complet , celui de CridrasonAe Ori-
cims. Nous eu isolerons dooc les lettres NJE^ -que nous ne
savons Qomme&t eiJipli^uer. Qtiant à Crisèro fou CrieiruSy
c-iesrt au nom d^MHiiÉie qui ac trouve -sur qoblfiirs'ÎBWiip-
DES MONNAIES DB hA. GAULE. iQf
tiens gallo-romaines; entre autres, sur la suivante, qM'a bjen
voulu nous signaler M. de Longpérier :
CRICIRT. LTBEO. ANV
VICTOR. DOMI. P. C. (i),
Sans chercher ce que signifie cette inscription qui a été
trouvée à Langres , ce qui serait fort dilEcile pour nous, et
d'ailleurs un hors-d'œuvre ici , nous en conclurons seule-
ment, avec notre savant collègue, qu'il existait chez les
Liingons, à l'époque romaine, un personnage nommé Cri-
ciras, et qui pourrait bien appartenir à la famille du Cri^
cims qui a frappé la médaille dont nous nous occupons.
Faut-il conclure de là, que cette médaille appartienne né-
cessairement aux Lingons? Nous sommes porté à le croire
comme M. de Longpérier; mais faisons observer pourtant,
que dans les Vosges on a trouvé june inscription sur laquelle
on lit le nom de Utancus^ et qu'il serait déraisonnable, pour
cette raison-là seule , d'attrii)uer aux Mediomatrict ou aux
Leuci les quinaires sur lesquels on lit LITA.VICOS, qui,
comme nous Tavons dit plus haut , appartieupei^t certaine-
ment au chef des iEdui nommé par César. Si le Cricirusi de
Langres et le Litavlcus des Vosges peuvent bien être fils ou
petits-fils des chefs gai^ois qui ont signé nos médailles,
ils peuvent aussi avoir changé de pays. De plus, il est bien
possible eqcore qu'il n'ait existé aucun.e espèce de parenté
entre ces divers individus. Ainsi , serait- il raisonnable de
voir un descendant de l'Helvète Orgetorix, dans VOrgetorix
dont parle une inscription retrouvée par feu M. Dassy,
à Meau^, et publiée pour la première fois par M. de Long-
(i) Cette inscriptioD a été publiée par M. Paulin Paris dans son Ca-
ÀÊUgwe -des manuscrits f rancit de la fiihlÀQthèque royfiU ^ vp-^i^^ ,
inscription numérotée 8.
l68 CATALOGUE
périer, dans un abrégé de l'histoire de cette ville (i);un
petit-fils du chef gaulois Pixtilus dans le Pixtilos qui a
signé tant de statuettes de Junon Lucine et de Venus^ qu'on
rencontre si fréquemment en Bourgogne? Pour établir un
lien de parenté entre les chefs gaulois qui paraissent sur les
médailles, et les gallo-romains dont on lit les noms sur
les inscriptions f il faut des preuves plus certaines, ce nous
semble. Ajoutons que nous avons vu entre les mains de
M* Charles Robert le dessin d'une médaille en bronze iné-
dite des Mediomatriciy dont le revers offrait tant d'analogie
avec celui de nos pièces, que l'auteur de ce dessin, qui est
nous croyons M. de Saulcy, n'avait pas hésité. à regarder
Cricirus comme un chef de ce peuple , et qu'il avait placé la
monnaie qui nous occupe en regard de l'autre. Le lecteur
jugera s'il faut adopter cette nouvelle opinion, qu'il ne nous
appartient pas de développer. Pour nous ,^si nous avons re-
gardé Cricirus comme un chef de l'Est de la Lyonnaise, c'est
surtout à cause du style des monnaies qui portent son nom,
et parce qu'elles se trouvent d'ordinaire en Champagne et
en Bourgogne.
EPENUS.
454 I. EPENOS. Tête jeune, imberbe, les cheveux
touffus, et tournée à gauche. Grènetis au pour-
tour.
^. EIIENOC. Cheval galopant, à droite; au-
dessus du cheval est un aigle les ailes éployées;
(z) Cet ouvrage a paru dans V Histoire des wUes de Froncé^ éditée
par Bi. Aristide Guilbert
BES MONNAIES BE LA GATTLE. 169
au-dessous j un croissant renversé, enveloppant un
objet de forme oblpngue arrondie.
JE. Diamètre : i5 millimètres. — 2 exemplaires.
(Mionnet, JE 3, chefs gaulois, n® 110.)
Il y a bien sur notre médaille EIIËNOC en grec et EPE-
NOS en latin, ainsi que Ta reconnu M. Lelewel (Type gau-
loisy page 266), et non PIFA et FAINOC^ comme le dit
M. Mionnet. Cest un oiseau éployé qui surmonte le che-
val du revers; et ce n'est pas seulement un cheval en
course , entouré de symbole , qu'on y remarque. Il nous
semble voir ici une réminiscence des types employés à £m-
porium.
ERCOD.
455 I. ERCOD. Tête jeune, imberbe, tournée à
gauche.
^. ERCOD. Cheval galopant, à gauche; au-
dessous, un globule dans un cercle. Grènetis au
pourtour.
M. Diamètre : i5 millimètres.
(Mionnet, m 4, chefs gaulois, n® 65.)
Lisez ERCOD au droit et au revers, et non ERGO et ER-
COY, comme le veut M. Mionnet. C'est faute d'une meilleure
place que nous avons catalogué cette médaille aux incer-
taines de la Lyonnaise ; son style pourtant nous engage à
la donner à cette province plutôt qu'à toute autre.
1
,1
170 CATALOGUE
MÀTUGIINU8.
456 I. MATVCIINOS. Tête jeune, imberbe, diadé-
mée , tournée à gauche. (Apollon.)
j^, MATVCIINOS. Cheval galopant, à gaucbe;
sur lui^ un oiseau, tourne à gaucbe; au-dessous,
un annelet entouré de huit globules; plus bas, un
poisson, tourné à gauche (un dauphin, sans doute?).
^.Diamètre : 12 à i5 millimètres. — iq exem-
plaires très-frustes.
457 II. Même type très-fruste, La légende n'est pas
apparente.
Sm, Diamètre : 8 millimètres.
458 III. Même type plus barbare; légende non ap-
|)are»te.
?r. Légende non apparente. Même cheval, même
oiseau au-dessus; au-dessous , même imnelet en-
touré de globules; un autre annelet eu plus; pas
de dauphin.
. S». Diaiziètre : 1 5 millimètres.
Ces monnaies nous paraissent inédites. Le grand nombre
qu'on trouve au Cabinet semble faire croire que toutes pro-
xdennent d'une découverte. De plus, ce qui le prouverait,
c'est qu'elles ont un même aspect et qu'elles sont uniformé-
ment couvertes d'une patine verdâtre; pour leur fabrique,
elles ressemblent beaucoup aux pièces de Tours sur lesquel-
DES MONNAIES DE Là GAULE. fjl
les on lit : f^aronos^Cantorix. En les rangeant, nous avons
néme trouvé parmi elles une pièce de Tours qui, ajatit la
méoàe patipe , parait avoir été découverte en même temps.
Cette circonstance et leur aspect général nous ont engagé
à les ranger aux incertaines de la Gaule lyonnaise.
oïLio, "vel oiNO , vel onio.
459 I. Tête imberbe^ tournée à gauche; devant, un
globule. Grènetîs au pourtour.
i|t. OINO, vel OIAIO, vel ONIO. Cheval ga-
lopajat^ à droite; dessous, un aaœlet. Grènetîs au
pourtour.
M. Diamètre : 14 millimètres.
(Mionnet, M % Vi» ^^ 66 du Supplément.)
L'air de famille qui existe entre cette pièce et les qui-
naires que nous ^vons plus haut attribués aux Diablintes,
nous engage à la regarder comme pouvant appartenir à la
même contrée : c'est pour cette raison que nous l'avons
rangée ici à la Lyonnaise.
PlXTILUâ
(chef inconnu).
4^0 L PICTILOS. Buste jeune, imberbe , tourné à
droite; le cou orné d'un collier perlé; les épaules
Tccouvertes d'un peplus fetettu aur l'épaule ^ar
une fibule. Grènetis au pourtvmr.
173 C/LTALOGUli
qt. Cheval galopant, à droite; au-dessus, un
symbole 'semblable à un rinceau; au-dessous, une
sorte de fleuron à quatre pétales , surmonté* d'un
globule.
M. Diamètre : 1 8 millimètres.
(Mionnet, m 4^ n^ 98, chefs gaulois.)
Le fleuron du bas parait une imitation ou une réminis-
cence du fleuron qui se voit sur les monnaies d'Emporium.
461 II. .IXTILOS (PIXTILOS). Tête jeune, im-
herbe, tournée à droite; les cheveux courts. Grè-
netis au pourtour.
ijb. Personnage dont la partie supérieure du
corps est nue, et la partie inférieure couverte d'un
vêtement; il croise les jambes, et est assis sur une
chaise à âossier; sa 'main gauche est appuyée sur
sa poitrine; de sa main droite, il tient une plante
composée de trois rameaux ; vis-à-vis lui, un autre
rinceau; derrière lui, deux traits verticaux, de l'un
desquels s'échappent quelques feuilles d'arbre ; à
l'exergue, séparé du champ par deux traits hori-
zontaux, un crabe. (Jupiter.)
M. Diamètre: i5 millimètres.
(Mionnety^ 3 , chefs gaulois, Supplém.,n** 68.)
C'est bien Jupiter et non une femme , ainsi que l'a dit
M. Mionnet, qu'il faut reconnaître dans le personnage
figuré au revers de cette pièce; ce n'est pas non plus un
AcrostoHuniy mais une plante ayant le même aspect, que ce
Jupiter tient à la main.
v.
j. '
DES MONNJLiES DE LA GAULE. 1^3
462 ITI. PIXTILOS.Tête de femme, tournée à droite;
ses cheveux, ornés d'une sphendoné, sont relevés
sur le sommet de ia tête, retenus par un lien, et
s'échappent ensuite en cinq mèches qui retombent,
Tune par devant , les quatre autres par derrière.
Filet au pourtour. (Vénus.)
ijt. PIXTILOS. Main fermée, tenant un rameau
divisé en six branches et chargé de cinq grappes;
chaque grappe est composée de trois baies; sur ia
main, perche un aigle les ailes semi-éployées; il
semble becqueter les grappes; au-dessous de ses
pieds , se trouve une autre grappe semblable aux
autres, et enfin, derrière sa tête, encore une autre
grappe. Grènetis au pourtour.
i£. Diamètre : 1 5 millimètres.
*
(Mionnet, n^ lox et loa, chefs gaulois.)
463 IV. PIXTILOS. Tête de femme, tournée à droite;
une partie de ses cheveux sont roulés en forme de
bandeau, et lui entourent le front; trois boucles
s'en échappent et retombent sur ses joues un peu
avant l'oreille. Grènetis au pourtour. (Vénus.)
^. Aigle tourné à gauche, les ailes semi-éployées,
sous un temple dsityle ; les colonises de ce temple
sont renflées au milieu de leur fût, et ont une base
disproportionnée; des rinceaux s'échappent des
chapiteaux, et sont chargés à l'intérieur chacun
d'une grappe à trois baies. Le fronton est ouvragé;
à sa pointe^ à rintérieur, un globule entouré d'un
cercle. L'aigle est perché sur une branche d Vbre
ou un serpent; derrière lui, un annelet réuni par
un trait à un autre annelet, dans l'intérieur duquel
est un globule; devant, un o* Grènetis au pour-
tour.
M. Diamètre : i5 millimètres.
(Mionnet, S* 3, idem^ n^ 9g»)
464 V. Mêmes type et légende qu'au numéro pré-
cédent.
^t. Même type général ; seulement, comme signe
accessoire, on ne remarque derrière i'aigle qu'un
globule ^u-dessus de la queue, et un autre globule
dans un cercle au-dessous.
Si. Diamètre: i5 millimètres.
(Mionnet , -/E 3 , idem^ n** 1 00.)
Grâce à un curieux rapprochement présenté par M. Ana-
tole Barthélémy, la médaitle que nous avons décrite sous
le n® 461 (III), «6t à peu près expliquée. On sait mainte-
aant qu'au revers l'artiste a voulu figurer un nojtke gaulois.
M. Barthélémy, en effet, a fort i^oieusemeAt i^p|iroché
notre médaille d'un baj-relief pubJié par Montfaucon, dans
son Antiquité expliquée^ t. ii, p. 427, et dont voici la des-
cription :
tin jeune homme imberbe, vêtu d'une chlamyde jetée
sur l'épaule, lient de la main droite un« grappe de raisin,
qui est becquetée par un oiseau posé sur «a main gauche ;
VDÈn^i^ 'doeiste dke la floéme «ain , pn «^Eian|ii« m iruit
DES MONITÂIBS BS tK GkVTJE. l^S
qa'il est diflicile de déte^minery et au-dessas de Yipkixle
droite du personoage on lit :
DEOBE
MILVCIO
^ VI
Selon M. Barthélémy, cette inscription devrait s'expli-
quer ainsi : DEC BEMILVCIOVIO, et ce bas-relief serait
un ejc voto dédié au dieu topique Bemituciovius^ Selon
Montfaucon et Dom Martin, au contraire, il faudrait lire:
DEO. BEMILVC. lOVI, et ce serait à Jupiter Bemilucus vel
JSemilucms que l'offrande aurait été adressée. A vrai dire,
les deux explications nous paraissent admissibles, et nous
sommes fort embarrassé de reconnaître quelle est la véri-
table. Nous ne cacherons pourtant pas que nous penchons
plutôt pour Topinion de Montfaucon. On se rappelle, en
effet, que César avait l'habitude de comparer les dieux des
Caulois à ceux de Rome , et qu'en cela il imit?iit la politi-
que bien connue de sa nation , qui, loin de repousser les
dieux étrangers, se les assimilait et les plaçait dans son
Panthéon. Lorsque la Gaule fut conquise , cette assimila-
• tion fut portée par le conquérant dans Tesprit du peuple
conquis: les inscriptions en font foi. N*a-t-on pas t^-ouvé à
Nîmes le Mars Brittoçins et tant d'autres ? Pourquoi serait-
il impossible de rencontrer un Jupiter Bemilucus ?
Quoi qu'il en soit , il faut uécessairemenl admettre que
le rapprochement proposé par M. Barthélémy est non-seu-
lement vraisemblable, mais encore qu'il est vrai.
Selon le même auteur, Bemiluciovîuswe serait pas JupiWr,
itoais Bacchus , et la figin-e que nous voyons au droit de
notre médaille, non pas celle de Vénus, comme nous l'a-
vons dit , mais celle de Cérès. Cette pièce alors représente-
rait d'un côté la déesse des rooissons^et del'autre le dieu des
^Ttfodanges. Nous tre pouvons ^as adtnettre Cette explication;
] 76 CATALOGUE
De l'aveu même de l'auteur, et de celui de M. de la Saussaye
qui a rendu compte de ce mémoire dans la Revue Numisma-
tique^ année x843, p. Soi, on peut ici tout aussi bien re-
connaître Vénus que Cérès: donc l'explication qu'on propose
pour la figure de cette monnaie peut être contestée. Mais
comme Vénus protectrice de la gens Julia a dû, pour cette
raison-là même , être adoptée par une foule de chefs et de
peuples gaulois alliés de César; que la figui*e que nous
voyons sur notre pièce se retrouve fréquemment ailleurs
avec des revers qui n'ont aucun rapport avec Bacchus, et
que de plus , en la comparant aux médailles grecques ou
romaines , oii Vénus et Gérés sont représentées , cette tète
ressemble plus à l'une qu'à l'autre, nous en conclurons que
c'est bien Vénus qu'il faut reconnaître ici. Pixtilus honorait
Jupiter: pour preuve nous citerons la pièce que nous avons
cataloguée sous le n^ 460 (II), où^ au revers, quoi qu'en dise
M. Mionnet, la représentation de Jupiter est incontestable.
Si donc on peut tout aussi bien lire dans l'inscription citée
parMontfaucon, Bemilucio Jovi que Bemiluciopio^ pourquoi
ne pas voir. sur la pièce gauloise un aigle becquetant des
raisins? On prétend, il est vrai, que cet oiseau ne ressem-
ble pas à un aigle. Nous ferons observer pourtant, que sur
toutes les monnaies gauloises où l'aigle est représenté, il a
la même physionomie : témoin les pièces àesldxom; et di-
sons-le en passant, si l'on admettait la lecture de M. Bar-
thélémy, les deux syllabes Bemi retranchées, on aurait un
type parlant, car Luciovius et Lixovius^e ressemblent beau-
coup. Quoique nous venions de combattre cette lecture ,
c'est un devoir pour nous de dire franchement ce qui peut
lui être favorable, et nous n'avons garde d'y manquer. Ea
définitive, l'oiseau de notre médaille est pour nous un aigle.
Le bas-relief dont parle M. Barthélémy a été trouvé en
Bourgogne, Sur un autre monument du même pays; la co^
•*^<
V
DES MONNAIES DE LA GAULE. l'J'J
lonne de Cussi, on a observé Ganymède portant d'une main
une patère, et de l'autre enivrant Taîgle de Jupiter de nec-
tar ou d'ambroisie. Le nectar était le vin des dieux : pour-
quoi l'aigle de Jupiter, qui se nourrissait d'ambroisie et de
nectar, n'aurait-il pas becqueté les raisins qui produisent ce
nectar? Pourquoi Jupiter, jeune et imberbe, ne rempli-
rait-il pas sur notre bas-relief le rôle de Ganymède ?
Parmi les médailles que nous avons décrites, deux autres
semblent se rapporter au même mythe : ce sont les n^ 46a
et 4^3 {l\ et V), où l'aigle est représenté sous un temple
disLyle: les grappes de raisin qui sont attachées aux colon-
nes nous semblent le prouver. Ainsi, selon nous, Pixtilus ,
sur les monnaies qu'il a fait frapper, aurait représenté Ju-
piter tenant à la main un rameau figurant peut-être une
branche de vigne , son aigle se nourrissant du raisin qui
produit le nectar, et enfin l'aigle seul comme divinité par-
ticulière , honoré dans un temple , ainsi que les raisins qui
lui ont servi de nourriture.
465 VI. PIXTII.OS. Tête de femme; les cheveux
ornés d'une sphendoné, qui se sépare en trois divi-
sions sur le front; derrière la tête, un rinceau.
Grènetis au pourtour. (Vénus.)
^. PIXTILOS. Griffon ou plutôt cheval ailé à
tête d'oiseau , galopant à droite ; au-dessous , un
fleuron en symbole identique à celui qu'on remar-
que sur les quinaires de Lîtavicus.
M, Diamètre : i5 millimètres.
(Mionnet, JE 3, îderrij n° io5.)
466 VIL PIXTILO. Tête de femme , ornée d'une
13
sphendonéy tournée à gauche. Grènetls au pour-
tour. (Vénus.)
]^. PIX. Animal ayant la tête et le corps d'un
cheval aîlé^ la queue et les griffes d'un lion, des
oreilles fort longues, foule aux pieds un homme
renversé. Cet animal galope de droite à gauche;
l'homme renversé s'efforce de se débarrasser d'un
de ses pieds, qui est appuyé sur sa poitrine.
M. Diamètre : i5 millimètres. — a exemplaires.
(Mionnet, JE 3, îdem^ n* ïo4.)
467 VIII. PIXTIL. Tête de femme, tournée à gau-
che; les cheveux ornés de la sphendonë. Grènetis au
pourtour. (Vénus.)
i)b. Animal dont les mamelles sont très-dévelop-
pées, la queue passée entre ses jambes, et trottant
à gauche^ il se retourne pour saisir un lézard placé
au-dessus de lui; un trait sépare le champ de
l'exergue. Grènetis au pourtour.
JE. Diamètre : i5 millimètres. — 3 exemplaires.
(Mionnet, JE 3^ idem ^ n° io3.)
468 IX. PIXTILOS. Tête jeune, imberbe, tournée à
droite. Cette tête est ceinte d'une sorte de diadème;
de longues naties partent de son sommet pour re-
tomber derrière le cou; des boucles couvrent les
joues et la partie postérieure du visage; un globule
dans un annelet sous le cou.
qb* Cavalier armé d'un stimulus, galopant à droite j
DES MONITAIBS bC Lk GAULE. î'^g
SOUS son eheval, le symbole co fort allonge ; der-
rière lui , un symbole difficile à déterminer.
M. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, JE 3, idem y n"* 106.)
Le symbole placé derrière le (mvalier a fait croire à
M. Mlounet que ce cavalier était ailé ; ce n'est pas non plus,
comme il le dit, une palme, mais un stimulus qu'il tient à la
main. Ajoutons cependant que sur un exemplaire difTërent
de celui du Cabinet^ M. de la Saussnye a reconnu un per-
sonnage ailé qu*il regardé comme une Victoire. (Repue nu"
mismatique y année 1887^ pi. III, n^ 14.)
469 X. PIXTILOS. Buste imberbe , casque , tourné
à giiuche; le cou de ce personnage est orné d'un
torques gaulois; son casque, dont la visière n'est
pas apparente, est orné d'une crista, qui retombe
sur le cou; au-dessus, un symbole composé d'un
annelet entourant un globule, accosté de deux ob-
jets en forme d'amande évidée. Grènetis au pour-
tour. (Mars ou Minerve.)
i|e. PIXTILO. Lion , tourné à gaudie , la queue
relevée ; entre ses pattes, un sabre gaulois dans son
fourreau; au-dessus, deux globules dans deux cer-
cles, l'un au-dessus de la queue ^ l'autre au-dessus
de la tête.
^. Diamètre: iS millimètres.
(Mionnet, JE 3, idem^ n^ 107.)
U. Mionnet a vu à tort une cQr^ ^'abondance dans ce
j8p CATALOGUE
que nous nommons un sabre gaulois; pour s'en convain-
cre , il n'y a qu'à jeter les yeux sur les médailles du chef
des Turones, Cantorix, où nous avons décrit déjà un four*
reau de sabre.
Pixtilos ou PixtiiuSy est évidemment le nom d*un chef
gaulois ; ce fait est prouvé par les inscriptions ; Gruter,
p. Gxxx, n* 9y en cite une où il se trouve. La voici :
PISTILLVS
ET QVINTVS
ET. MAIANVS
BELLIGI. F.
V. S. L. L. M.
Cette inscription a été trouvée à Worms. De plus , il a
existé pendant la période romaine, dans la première
Lyonnaise, c'est-à-dire en Bourgogne, un potier nommé
PIXTILOS, qui a signé bon nombre de figurines en terre
parvenues jusqu'à nous. Il serait déraisonnable de voir
dans le PIXTILOS de nos médailles le PISTILLVS de
Worms , ou le potier de la première Lyonnaise : mais il
n'en est pas moins certain que tous ces individus portaient
le même nom , car PISTILLVS et PIXTILOS sont un seul
et même mot ; l'X et TS ont la même valeur dans la pro-
nonciation, cela a existé dans tous les temps, il n'est pas
besoin d'exemples pour le prouver ; et de plus le redouble-
ment de la lettre L dans l'inscription latine, on le sent ,
ne peut rien prouver du tout contre notre opinion. Pour
consacrer à une divinité quelconque, soit une statue, soit
un ex voto, ainsi que l'atteste la dernière ligne de l'ins-
cription latine, il fallait que le Pixtillas de Worms ait joui
de son temps d'une certaine fortune ; nous n'en conclu-
rons cependant pas pour cela qu'il ait appartenu à la famille
du chef gaulois, pas plus que le potier de la première Lyon-
naise. Mais en citaiit tous ces textes, nous avons voulu sur-
J>£S MOJMNAIES D£ Là GAULE. l8l
tout constater que PIXTILOS était réellement un nom
d'honme.
Si nous attribuons les médailles de ce chef aux incertai-
nes de la Lyonnaise, c'est qu'on les rencontre généralement
dans cette contrée, et le plus souvent dans TEst. M. Bar-
thélémy a déjà conjecturé que les États de Pîxtilus étaient
situés dans la province actuelle de Bourgogne. Leur style,
l'existence du bas-relief qu'il a cité, tout nous engage à
adopter son opinion. Pïous soupçonnions déjà, même avant
la connaissance de sa savante dissertation, que Pixtllus
avait dû habiter l'est de la Lyonnaise.
ANËPIGRAPHES ANALOGUES A PIXTILUS.
470 L Tête imberbe, tournée à gauche. Grèuetis au
pourtour.
ih Cheval galopant à gauche; au-dessus de lui,
le symbole c/j; au-dessous, un petit globule dans
un cercle. Grènetis au pourtour.
ji. Diamètre : 1 5 millimètres.
Cette médaille, pour le faire et pour le type du revers,
est analogue à celle que nous avous décrite sous le n^ 4^9
(I), et où l'on lit PIXTILOS.
47 1 II. Même type qu'au numéro précédent.
]^. Cheval galopant, à gauche; au-dessus^ un
globule dans un cercle formé par sept autres glo-
bules.
M. Diamètre : 1 5 millimètres.
La tête du droit de cette médaille étant du même style
que celle qu'on voit sur la précédente, nous avons cru
' * devoir les ranger à la même classe.
1 Sa C ATALO0UB
479 m. Tét6 barbare y tournée à gauche. Grènetis
au pourtour.
%. Cheval trottant, à gauche; au-dessous, deux
anaelets, l'un entre les deux pattes de devant, l'au-
tre sous le ventre. Grènetis au pourtour.
JE. Diamètre : 1 8 millimètres.
Le cheval qu'on remarque au revers, étpnt Identique
pour son style k celui du n® ASq (I), de rarticle de PIXTI-
LVS, nous avons encore , pour çe|te raison , classé cette
médaille à la suite des deux précédentes.
* ROVECA.
473 I. Buste de femme, tournée à droite; une partie
de ses cheveux sont roulés en chignon derrière son
cou; d'autres sont roulés autour de son front; son
cou est orné d*un collier; ses épaules couvertes
d'un vêtement. Deux branches de myrte ou d'un
autre arbre environnent le champ. fVénus.)
^. ROVECA , dans un cartouche quadrilatéral,
formé par un grènetis à Texergue; dans le champ,
un cheval galopant à droite; derrière lui, un arbre
chargé de deux feuilles trifides et de deux grappes,
chacune composée de trois baies (un cep de vigne?) ;
vis^-vis le cheval, une feuille trifoliée, dont le
contour supérieur est formé par un grènetis. Cette
feuille est munie de sa tige.
jR. Diamètre: i5 millimètres. ^-r 9 e2(£in^ls^i|^s.
DES ^lo^!^s^^s py z^a gaule. i93
474 H. MpiW Wgeûdp ef mêmes typ^s , si cp n'est
qu<8 le cep ^e wigue ne pprte aucune grappe.
Jt. Diao^rç : 1 5 millimètres. — 2 exemplaires
variés,
4^5 III. Tête barbare^ tournée à gauche; vis-à-vis,
trois globules assez gros. Cette tête est peut-être
celle d'une femme; elle est nue^ et une mèche de
cheveux lui retombe sur le cou.
ijt. ROVECA. Cavalier galopant à droite , ayant
une de ses mains élevées ; sous le cheval, un globule
dans un cercle.
A. Diamètre: 1 5 millimètres.
(Mionnet, m. 3, chefs gaulois^ n** n6.)
476 IV. ROVECA (le V et l'E liés ensemble). Tête
féminine^ tournée à droite ; une partie de se3 che-
veux jest roulée autour de sa tête en forme de dia-
dème; un cercle perlé l'environne, et se relève en
chignon sur le cou, qui est orné d*un collier perlé;
un vêtement est jeté sur ses épaules. Grènetis au
pourtour, Derrière la tête, un petit amour tenant
une couronna. (Vénu^.)
ije. Cheval iTsQttant à droite; son cou orné d'un
collier ; aes pieds ^nt po^é^ $ur un trait eD|pr^ie-
tis, qui sépare le champ de l'exergue* A l'exergue,
un Sfmhole qui semble composé de deux dauphins
affrontés; au-dessus di^ cheval, vers la crpupe,
une roue dont Jq l^ioyffu ^st ^forçiép^f i|n ji^obule.
l84 CATALOGUE
et le tour par un cercle de globules plus petits;
sous son ventre, un globule dans un cercle; vis-
à-vis y deux globules dans deux cercles réunis par
une ligne ondulée.
JE, Diamètre: j5 millimètres.
(Mionnet, JE 3| idem^ n® 1 140
C'est à tort que M. Mionnet a lu sur cette médaille ROVE^
il y a ROVECA en entier.
477 V. Même légende et même type.
ij^. Même cheval I même exergue^ même roue au-
dessus de lui, et même globule dans un cercle; au-
dessous, sous son pied de devant, trois globules
dans trois cercles, posés i, a; un globule vis-à-
vis sa tête.
JE, Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, M 4> idem, n° 71 du Supplément.)
478 VI. Même légende et mêmes types plus barbares
et dégénérés.
JE. Diamètre : 1 8 millimètres.
(Mionnet, M ^, idem, n® 71 du Supplément.)
479 VIL ROVECA. Tête jeune, imberbe, tournée à
gauche ; son cou est orné d'un torques, qui se ter-
mine dans le devant par deux boulons. Grènetis
au pourtour.
Qr. Cheval galopant à gauche; au-dessous, un
globule dans un grènetis.
Se. Diamètre : 18 millimètres.
DES MONNAIES DE LA GAULE. l85
480 Vin. ROVECA. Tête nue, jeune, imberbe, tour-
née à gauche ; son cou est orné d'un torques ; vis-
à-vis la fin de la légende , un globule dans un cer-
cle. Grènetis au pourtour.
^. Cheval trottant à gauche ; au-dessus de lui ,
trois globules dans trois cercles , posés a , . i ; au-
dessous un autre globule dans un autre cercle.
Grènetis au pourtour.
M. Diamètre : 16 millimètres.
(Mionnet,^ 3 7i> '^-j n** 70 du Supplément.)
481 IX. ..VECA (ROVECA). Tête nue, imberbe;
le cou orné d'un torques , et tournée à gauche ;
deux globules dans deux cercles accostent cette
tête vis-à-vis le cou; au-dessous, un diota couché,
Touverture tournée à gauche. Grènetis au pour-
tour.
flb. POOTÏKA. Cheval galopant à gauche ; trois
globules dans trois cercles posés au-dessus, 11,1;
un autre globule dans un autre cercle au-dessous.
M> Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionuet, M 3, idem, n° 73 du Supplément.)
48a X. Même légende plus ou moins altérée ; même
type plus barbare et d'un faire tout différent , mais
les mêmes symboles et la même empreinte.
i^. Même légende^ même type; seulement un
globule daos uq cercle sur le cheval , et un a^tre
globule daos un perde au-dessous.
M> Diamètre: i5 millimètres. — 3 exemplaires.
(Mionnet, iE 3, idem^ n"" ii5 du Corps d'ou-
vrage, et 75 du Supplément.)
483 XI. POOTIKA. Tête imberbe, casquée, tournée
à gauche.
Ijb. ROVECAl. Lion tourné à droite.
JE. Diamètre: 1 5 millimètres. — 4 exemplaires.
(Mionnet, ^1, n® to8.)
11 faut nécessairement lire au revers POOTIKA, et non,
comme M. Mionnet , POOTIKA.
Les médailles sur lesquelles on lit le nom de ROVECA
«ont nombreuses; nous en avons d'argent et de bronze;
nous en avons même, parmi ces dernières, quelques-une^, on
Ta vu, où ce mot e$t rendu en grec par POOYIKA; ce qui,
soit dit en passant, prouve que les Latins devaient pronon-
cer certainement Ropeca, puisque le V romain est toujours
transcrit or en grec ; ainsi on écrit Fibius, OutSioç, et Se-
J/C mot ElkesooviXf qu'on trouve sur une pièce des Carnu-
tes, doit être, par la même raison, lu ^/c^^op/x. Cependant,
il faut bien le dire , nous ignorons si Roveca est un nom
de lieu ou un uom de divinité. Cette expression , à notre
connaissance, ne se rencontre dans aucun lexique. Tout ce
que nous pouvons faire ici , en attendant mieux „ p*est de
rapprocher ces médailles des autres pièces, sur lesqu^les
on voit : AeHPIAC et ATHIRIM EHENOC et EPENOS.
Nous les donnons provisoirement à la Lyonnaise, parce
qu'elles s'y venoontr.ent d'ordinaîre,et que kur travjôl nons
DES MONNAIS$ B]^ 1^4 GAULE. 107
^HS9^ j^ le« y plâsser. Qu'on les qo^np^re fuf^ |Hèp96 frap-
pées par Cricirus et PixiiluSf et l'on jugef£| $1 nous avons
eu tort ou raison d'agir ainsi.
ANÉPIGRAPHË AISALOGUE A ROVECA.
484 I. Tête imberbe, les cheveux courts, tournée à
gauche; vis-à-vis elle, deux globules dans deux
annelets.
^. Cheval galopant à gauche ; au-dessous , un
globule dans un cercle, et plus bas, une roue. Grè-
netis au pourtour.
-^.Diamètre : i5 millimètres.
Cette médaille offre une si grande analogie avec quelques-
unes de celles sur lesquelles on lit ROVECA, que, dans
un rangement préliminaire, nous l'avions confondue avec
elles. Nous ne croyons donc pouvoir mieux faire que de la
classer à leur suite.
STRATUS.
48S I. STBATOS. Tête féminine; une partie des
cheveux tournés en forme de diadème autour du
front, et se relevant en chignon derrière le oou.
G«aetis att pourtour. (Yéaus.)
ç. Saniflter marchant à droite; vis-à-ris, un A;
• au-dessus , le symbole <^ redoublé ; au-dessous, un
l88 CATALOGUE
globule; dans un cercle, plus bas , un c^ . Grènetis
au pourtour.
lE. Diamètre : i5 millimètres.
(Mionnet , M3, chefs gaulois , n® 56 du Sup-
plément.)
C'est encore le style seul de cette médaille qui nous en-
gage à la classer à la Lyonnaise. M. Mionnet y a lu à tort
IIRATOS.
VIRICIV.
486 1. Tête imberbe, tournée à droite; vis-à-vis, un
besant dans un annelet.
ijt. VIRICIV. Cheval galopant de droite à gau-
che; ses reins sont ceints d'un liçn; au-dessous^
un symbole effacé.
JE. Diamètre : 1 7 millimètres.
(Mionnet, iE 3, n° gS, chefs gaulois.)
M. Mionnet n'a lu OVIRIGIV que parce qu'il a pris lo-
reille du cheval pour un O.
487 IL Même tête , au droit ; vis-à-vis , un petit be-
sant dans un grand annelet accosté de trois autres
petits annelets.
flb. VIR.C (VIRICIV). Même cheval; sous sa
tête^ deux annelets; au-dessus^ deux autres anne-
lets ; sous ses pieds, un symbole ressemblant à un co ,
DES MONNA.IES DE LA GA.ULE. 189
JE. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, ^3, idem, n® 107 du Sapplément.)
488 m. Même tête, vis-à-vis trois annelets; un an-
nelet plus grand avec un petit point au milieu de-
vant la bouche. Grènetis au pourtour.
Ijb. YIRICI. Même cheval. Sous son cou , deux
annelets; au-dessus de son dos , deux autres anne-
lets; sous son ventre y le même symbole que ci-
dessus co .
M. Diamètre : 1 5 millimètres.
489 IV. Même tête et mêmes symboles que ci-dessus;
seulement le contour de la tête est formé par un
trait qui l'enveloppe. Grènetis au pourtour.
^. . . .IR?(V1R1C1V?). Cheval galopant à gau-
che ; au-dessus le symbole T.
M. Diamètre: i5 millimètres.
Quoique la légende de cette médaille soit fort douteuse,
le type et les symboles qu'elle porte empêchent de la placer
antre part. Il est bien évident d'ailleurs que cette médaille
ne portait pas d'autre légende que VIRICIV.
Ptolémée parle d'une ville nommée f7/tfttfTO,OuipiTiov,
située dans la Germanie et au delà du Rhin. Fiiiciç et
Fîritiumy il faut en convenir, se ressemblent beaucoup; il
pourrait donc se faire que nos médailles aient été réelle-
ment frappées dans un lieu du nom de Firicium; mais il
- serait déraisonnable, ce nous semble, de les attribuer au
FiriHum de Ptolémée. Et, en effet, pour décider la classifîca-
n tien d'une. médaiUe) il ne suffît pas seulement; selo^ nous.
de prouver qu'on j lit nu nom de lieu analogue à celui
qu'on renecmtre dans les livres , car plusieurs villes du
même nom peuvent avoir existé dans des lieux différents.
ITavons-nous pas Neapolis de Campanie et Ne^tpolU de
Macédoine y et tant d'autres ? Puisque nos médailles res-
semblent à celles deCricirus (4^2, (II) et de Roveca (tous les
numéros ) , n'est-il pas pins naturel de croire qu'il a existé
un Virickim dans la partie de la Lycmnaise située le plus à
rSat ? Ce Firieium est » il est vrai , incovQu ; mais qu'on ne
perde point de vue que César ne cite que les villes et les
peuples dont lés noms se sont trouvés mêlés à la conquête
des Gaules; que les itinéraires n'enregistrent que les relais
de postes; que les géographes et lés >ioticestie râentionnent
que les chefs-lieux des cités et les villes d'une grande im-
{>ortance.
Sous le n^ lo (II , d'Avaricum), nous avons catalogué
une pièce au revers de laquelle nous lisons : ARICl, en
ajoutant dans le commentaire dont nous avons fait suivre
notre description : « L'attribution de cette médaille à la
« ville de Bourges n'est fondée que sur la lecture de la lé-
« gende. . .ARICI, dont on veut faire AVARICI. Ceci est
«déjÀ fort arbitraire; mais nous ferons observer encore
« que le seul A visible est -à peine distinct, et qu'il ne res-
ç semble pas mal à une H ou un H* RICI est donc tout ce
a qu'on peut y déchiffrer avec certitude ; néanmoins, comme
«d'habiles numismatistea ne partagent point nos doutes,
« nous avons cru devoir, après bien des hésitations, adop-
«ter provisoirement leur opinion, en faisant néanmoins
« toutes nos réserves. » Maintenant ces doutes seront ehan-
géa en certitude t ce n'est pas AEICI, mais IRICI qu'il
faut y lire. Cette monnaie n'appartient pas h Jmrkutny
mais elle doit être classée è Firieium. Afin de ne pas dé-
, iftoger noire ^a«fieatiQ% il était tr9|^ tard pmr J9 fwre.
nous lui conserverons le même n^ d^ordre daiM notre câ*^
talogue ; mais , comme cela se pratique ordinairement au
Cabinet , nous avons pris soin , en la reportant à sa place
naturelle, de l'indiquer par un renvoi dans le carton où
sont placées les inédailles de Bourges.
LUCOTIINA j YOGARANA ET AUTRES PIECES
ANALOGUES AVEC OU SANS LEGENDES.
Comme toutes les médailles que nous allons dé-
crire, bien qu'elles soient incertaines, doivent avoir
été frappées dans une même contrée, nous avbns cru,
pour cette raison, devoir faire exception à la règle
que nous nous étions imppsée, de décrire les incer-
taines de chaque pays par lettre alphabétique. Nous
avons rejeté ces médailles à la fin des incertaines de
la Lyonnaise, parce qu'elles nous semblent avoir été
frappées sur les frontières nord de cette province^ ou
bien dans des contrées voisines de la Belgique.
490 I. Tête dégénérée des statères d'Apollon. On rie
voit plus que la couronne de laurier, le front et un
œil de profil, qui est démesuré. Grènetis au pour-
tour.
ijb. Cheval galopant à droite; il est accosté de
àeuK astres, Tun sur son dos , l'autre au'sdessous 4?
son rentre.
Af • DiàmèlH^ : 1 5 mUlimètres*
f 9^ CATALOGUE
491 II. VOCARAN. Œtl de profil, tourné à droite ;
au-dessus , deux astres.
^. VOCARANA. Cheval galopant à gauche.
AV. Dîamètre : 16 millimètres.
(Mionnet, n® 110, chefs gaulois. Supplément.)
M. Mionnet n*a décrit cetle médaille que d'après Sertini.
L'exemplaire que nous cataloguons n'est entré au Cabinet
du Roi qu'en 1837, Notre pièce est en or, et non en
electrum, comme celle dont il parle. Il y a bien YOCABANA
et non VOCARANT.
49a III. Œil tourné à droite; l'intérieur de la pau-
pière supérieure est orné d'un filet tordu, en
forme de corde, et aboutissant à un globule; au-
dessus , une rangée de cinq globules ; la paupière
inférieure est ornée d'un grènetis.
T^. Cheval galopant à gauche; sur le dos du che»
val, un V formant le centre d'un objet ressem-
blant à un cœur, et dont le contour est un grène-
tis; au-dessus , trois astres; sous le cheval, un petit
globule dans un cercle, qui est lui-même environné
par un autre cercle en grènetis.
AV. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, médailles incertaines de la Gaule;
Supplément, n<> i43.)
493 IV. ..COTTINA (LVCOTTINA.) A l'exergue,
entre deux filets ; même cheval qu'au revers de la
médaille décrite ci-dessus; sur son dos , le même
DES MOl^KAIBS P£. LA. GAULE. |g3
symbole ea forme de cœur^ plus un. astre et d'au*
très symboles difBciles à déterminer ; entre ses jam-
hesy un losange; derrière lui^ un autre astre.
ijb. Œil, tourné à droite, dégénéré; la prunelle
s'est changée en une roue à huit rayons; le con-
tour de l'œil en un.grènetis. Un filet, en forme de
feuillage , existe toujours sur la paupière supérieure.
Au-dessus, sont trois astres ; sous l'œil , une rangée
de zigzags [sic) *^^^^, Grènetis au pourtour.
EL.' Diamètre : i8 millimètres.
(Mionnet, EL 4; chefs gaulois, n** i3o.)
494 ^* ^il d^ profil , tourné à droite.
i|b. Cheval galopant à gauche.
JE, Diamètre : 1 7 millimètres.
(Mionnet, Supplément; incertaines de la Gaule,
n« 377.)
495 yi. Cheval galopant à droite; au-dessus et au-
dessous, un astre.
ijb. Personnage, un genou en terre, tourné à
gauche; une de ses mains est élevée, l'autre abais-
sée; il est placé au milieu d'un objet à peu près
carré, à deux angles duquel on voit deux anoelets.
(Le minotaure dans le labyrinthe.)
j£. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, Sup., incert. des Gaules, iE 3, n* 396.)
496 VII. Même type, mais très-varié. 1
' 18 "
1^4 ckTÂjj&a^t
%. Personnage à genoux , tourné à droite, ap-
puyant une de ses mains sur ses; hanciies, et tenant
une couronne de l'autre, qui est étendue; an-des-
sous, est place un astre , et près de la même main,
un objet indéterminé.
JE. Diamètre : i5 millimètres.
(Mionnet, idem, n'^ 379*)
497 "VIII. BO. Même personnage , sans symbole.
^. Cheval galopant à droite; au-dessus, un ob-
jet indéterminé; au-dessous, un globule sur lequel
sont trois points (sic) .'.
JE. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, idem^ n* 38o du Supplément.)
498 IX. Mén^e légende, même type,
ijt. Cheval galopant à droite; vis-à-vis, «on- an-
nelet; au-dessous, un objet indéterminé.
JE. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, idem, a^ 38o.)
499 X. Cheval galopant à droite; au-dessus^ un 9s-
tre; v^s-à-vis, un annelet. Grèo^etis au pourtour.
^i. Personnage, un genou eu terré, le corps
tourné à droite , et la tête , qui «emble entourée
d'un grènetis, à gauche; sous les<lé4Ui;.bms élevés,
deux aonelets.
iE. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet^ idem y n* S80.)
DES MOiriTAIES lùM LA GAtTLE. I9S
Soo XL Cheval gali^nt à droite; au-dessus, un
astre. Orèneftis au pourtour.
^. Personnage un genou en terre, le corps
tourné à droite, et la tête tournée à gauche; ses
deux jbras son^ élevés, et; sa tête entourée d'un
.oj^jet qui ressemble à une crista ; sous chacun de
s^ ixras , on aqnelet. Grènetis au pourtour.
lE. Diamètre : 17 millimètres.
(Mionnet, idem^ n® 38o du Supplément.)
5oi XII. Même cheva), au-dessous et au-dessus du-
quel ^ont deux globules. Grèuetis au pourtour.
jf;. M^e personnage. Une de ses mains est ap-
puyée sur sa hanche; l'autre étendue. La main
étendue est accostée de deux annelets. Grènetis au
pourtour.
Se. Diamètre : i 7 millimètres.
(Mionnet y idem , n^ 38o du Supplément.)
5o2 XIII. Tête de face extrêmement barbare ; dans
le cbatop , une pidme posée verticalement.
^. Cheval galopant à droite; au-dessus, un as-
tre; au-dessous, un annelet.
iE. Diamètre : i3 millimètres.
JX est évidejnt qu'en figurant uu œil sar les médailles dé-
crites n^ 490, 491 et 493 (II, m et V) de cette division,
'le monétaire a bien eu l'intention de graver un œil de pro -
)fil, et.q^lie le n^ 493 (Y.) n'est qu'une dégénérescence de ce
f!ff6\ iMi(lsiattl*-il ^n icondute cpie les •Gaulois attniittaiept
13.
Ég6 CATALOGUE
. à cet œil une significadoo mythologique ou syinbolique?
L'examen du n*' 490 (I) nous en fait douter très-fort. Sur
cette pièce , en effet , ce n'est pas un œil seulement qu'il
faut reconnaître, mais une tète d'Apollon extrêmement
dégénérée , quoique fort reconnaissable encore , et où l'œil
de profil a déjà acquis une dimension disproportionnée.
Les ornements qui défigurent les paupières de l'œil placé
sous les n^' 490 9 491 et 49^ 9 ^^l roue qui remplace la pru-
nelle de cette dernière pièce, nous semblent , d'un côté,
rappeler la couronne de laurier dont le front du dieu est
ceint sur les statères de Macédoine, et même sur les statères
gaulois où le type n'est pas encore tout à fait déformé ; et
nous prouver, de l'autre, qu'ici il est certainement question
d'une figure corrompue et incomprise. Pour nous donc,
cet œil ne présentera le souvenir d'aucun mythe religieux,
et ne fera naître dans notre esprit que la réminiscence du
type primitif oublié et dégénéré. On ne dira point que le
n^ 4^9 n'appartient pas à cette classe, puisque le type du
revers est analogue à tous ceux qu'on rencontre sur les
( médailles dont il est suivi, que partout on voit le même
cheval figuré de même, placé dans le mêtaie sens, et pres-
que toujours accompagné d'astres comme symboles acces-
soires.
Nous ignorons si ces astres, qui sur nos pièces se trou-
vent si fréquemment représentés, ont quelque rapport avec
le culte du soleil, à qui, comme. on sait, le cheval était
consacré chez tous les peuples de l'antiquité; nous nous
contenterons d'indiquer, en passant, cette particularité à
ceux qui, phis que nous, se sont occupés de la religion des
^ 6au1ois. Ce qu'il y a de certain , c'est que le n* 49} (VI)
paraît imité d'une médaille grecque , dont les types rappel-
lent le culte du feu ou du soleil : nous voulons parler ^des
pièces d'argent de Cnossus en Crète j car le personpage
DES MOirirA.IES DE LA GAULE. T97
ïguré au droit de la médaille gauloise, tant par sa pose
que par son aspect général , semble nous offrir la repré*
ientation du Minotaure, tel qu'il s'y trouve représenté.
C'est, nous nous empressons de le reconnaître, M. de
Longpérier qui nous a suggéré ce curieux rapprochement.
Peut-être, par l'objet dont le personnage de la pièce gau-
loise est entouré , a-t-on voulu figurer le labyrinthe. On
sait qu'au centre du labyrinthe crétois on voit d'ordinaire
un astre image du soleil , et nous venons de dire que le
même astre figure souvent sur cette classe de pièces gau-
loises.
Les types des pièces cataloguées ^ au n* 496 (VII) au
n"" 5oa (Xin), sont aussi fort curieux à cause du personnage
qu'ils présentent d'un côté, et de la tète de face qu'on voit
sur le n** 5oa. Les têtes de face sont rares sur tous les mo-
numents numismatiques, et plus encore sur les pièces gau-
loises. Il nous semble qu4l faut voir encore ici une imita-
tion grecque ; mais il nous est impossible, pour le moment,
de dire quel en est le prototype ; notons seulement que»
pour sa pose générale, le personnage gaulois offre une
grande analogie avec les guerriers grecs figurés sur les
vases peints. Nous ignorons ce que veulent dire les lé-
gendes VOCARANA. LVCOTTINA^t BO ; sont-ce des noms
de lieux, d'hommes ou de divinités? Selon Boutrone, Lu-
cottina serait l'ancien nom de Paris, nommé, comme on
sait, Lutecia et Lucotetia. Ce rapprochement, quelque ingé-
nieux qu'il soit , ne nous a pas convaincu. Il faut avouer
pourtant que c'est dans le Parisis et la partie méridionale
de la Picardie qu'on rencontre le plus fréquemment ce
genre de monnaie.
1^8 CATiLocci
iNCËRTAmÈS ÀNÈPÏGRAPHÊs DE LA LYONNAISE.
503 f. Tête de femme ^ à droite^ lè^ cheveux ceints
d'un diadème, terminé par un croissant à la' partie /
supérieure, et des épis ou un feuillage à la partie
inférieure; vis-à-vis, le symbole g ou un dauphin
grûâsiêr ; plus, deux fleurons imités de ceux d'Ëm-
porkim. Double filet au pourtour.
i|!. Cheval galopant à gauche ; au-dessus, dn ; au-
dessous, un croissant, les cornes tournées en haut,
s •' J
et trois globules (sic) . • . Un grènetis, plus un filet,
enyeloppent le tout.
POT. Diamètre : i8 millim. — 2 exemplaires.
(Mionnet, POT., Supplément, médailles incer-
taines de la Gaule, n® 3oi.)
504 n. Tête imberbe ; tournée à droite ; les cheveux
hérissés. Un grènetis et un filet l'environnent.
^:. Cheval galopant à gauche ; au-dessus , un
globule dans un ànnelet. Un grènetis et un filet
entourent le tout.
POT. Diamètre : 1 8 millimètres.
(Mionnet , Stip()tément , ihédailles incertaines ,
n® 3oo.)
505 III. Tête bîIrBare et analogue, tournée à gaiichc
(la bouche est formée par trois points (sic) . * . ) ;
un filet environne le tout»
qt. Cheval galopant à droite; au-dessus et au-
dessous , 3èàx symboles indistincts. Celui de des-
sous est peut-être un foudre. Filet au pourtour.
POT. Diamètre : i8 millimètres.
(Mionnet , îdern , u® 324-)
506 IV. Tête imberbe, tournée à droite; vis-à-vis,
Itne Kgtié dïidulëe. Grèttetîs et filef au pourtour.
ije. Cheval galopant à droite; au-dessus, un li-
tuus, dont le centre est formé par un point; au-
dessous, une croisette; au pourtour, grènetis et un
filet.
POT. Oiamètre : i8 millimètres.
(Mionnet, Supplément de la Gaule, n® 3o2.)
507 V. Tête virile, à droite; le cou entouré d'un
collier tordu en forme de corde ; vis-à-vis, un crois-
sant« dont les cornes sont à droite; le pourtour est
cerné par une rangée d'annelets qui remplacent le
grènetis^ Un filet à rebords saillants cerne le tout.
^. Cheval galopant à gauche; au-dessus de lui,
tin c/i terminé par un anneletj aU-desSous,un fcop/t,
ou plutôt un annélet, ayant à sa psirtie inférienre
un appendice vertical ; la moitié inférieure de cette
médaille est environnée d'un gfètietis, interrompu
. au milieu par deux annelets auxquels s'attachent
un A, ayant entre ses deux jambages un globule et
à ses deux extrémités inférieures deux annelets ;
la partie supérieure est cernée par une rangée
d'annelets. Un lilet saillant enveloppe le toiit.
aOO CATALOGUE
POT. Diamètre: 20 millim. — 3 exemplaires.
(Mioanet, POT. 5, Supplément, incertaines de
la Gaule , n'' 299.)
5 08 VI. Rosace ou fleuron composé de quatre pétales
s'attachant à un globule^ et se repliant les uns sur
les autres de droite à gauche. Grènetis et filet
saillant au pourtour.
]^. Cheval galopant à gauche; au-dessus, un
globule dans un annelet; au-dessous, un fleuron
composé de quatre pétales ; vis-à-vis, un autre glo-
bule plus petit dans un autre annelet plus petit
également; le champ est environné par une sorte
de feuillage, puis par un rebord saillant.
POT. Diamètre : ao millimètres.
(Mionnet, Supplément, POT. 4? incertaines des
Gaules , n® 298*)
509 VIL Rosace analogue à la précédente, mais dont
les pétales sont plus maigres ; ils s'attachent à un
annelet , au centre duquel est un globule. Cette
rosace est cantonnée de quatre autres annelets. Un
feuillage enveloppe le tout.
^. Cheval galppant à gauche.
JEé, Diamètre : i4 millimètres. — a exemplaires.
Sic VIII. Idem; seulement un annelet devant le
cheval.
£. Diamètre : i4 millimètres.
« «
DES MONlfAiES JDB LA GAULE. 201
Si I IX. Mêmes types qu'au numëro 464 (VIII).
iE. Diamètre : lo millimètres.
Il pourrait bien se faire pourtant qu'au Heu de former
une variété avec le n^ précédent /ces pièces ne fussent que
les mêmes un peu rognées.
5t!1 X. Mêmes types au di*oit et au revers; mais, au
revers , on aperçoit les traces d'une légende qui e>t
indéchiffrable.
JE. Diamètre : 1 4 millimètres.
5i3 XI. Tête humaine barbare, tournée à droite.
Un filet enveloppe le tout.
ijb. Rosace formée de quatre traits recourbés dans
le même sens , de droite à gauche. Filet saillant.
POT. Diamètre : 1 1 millimètres.
(Mionnet, POT. 3, Supplément, incertaines
des Gaules, n^ 3aâ.)
5i4 XII. Même tête barbare, tournée à droite; même
filet.
ijb. Même type, s'attachaht au centre par un glo-
bule. Même filet.
POT. Diamètre : lo millimètres.
(Mionnet, POT. 3, îdem, u® 3a2.)
Cette médaille est une variété bien distincte , mais peu
importante, de la pièce décrite sous le n^ précédent.
5i5 XIII. Trois objets ressemblant à trois dauphins
%0% OATiiLLdCtm
infi>riries groupés autour d'on gros globule. Uû
grènetis très-es|>acé enveloppe le tout. Filet âftillaiit
au pourtour.
Vft. Trois autres objets analogues, mais plus petits
autour d\in globule plus petit également. Méine
grènetis , même filet.
I^Ot*. Diamètre: i5 millim. — 2 exemplaires.
(Mionnet, POT. 3, idem^ n^Sai.)
5 16 XIV. Tête barbare ; tournée à gauche.
})e. Dans le champ, trois grands S disposés en
triangle, et cantonnés chacun d'un gros globule.
POT. Diamètre: 18 millimètres.
(Miorinèt, POT. 4? idem, n^ 3ao.)
617 XV. Même tête. DaAs le centre, un gros glo-
bule; elle est entourée de deux objets peu distincts
semblables à deux poissons formant un cerèle ,* et
dont la tête de l'un regarderait la cjueue de l'au-
tre. Pilet saillant au pourtour.
^. Type indistinct.
POT. Éliamètre : i5 millimètres.
(Mionnet, iE POT., n^ 356.)
C'est à tort que M. Mionnet a vu sur cette médaille trois
poissons, il n'y en a en réalité que deux.
Les pièces décHtes sons ces quinze n^' nous pai^atissent
appartenir h la même classe; Si Ton compare les cinq pre-
mières aux pièces d'Agedincunty on reconnaîtra que le tra-*
^kSé^t le ih^e, CTëst pbiif cette raison qiié nous les avons
i
..•
DES MONNAIES i)E LA CkVlM. io3
Classées aux incertaines de là Lyonnaise, et cette circons-
tance nous engage à penser qu'elles aippartiennent à un
peuple situé dans Test de la province : tels que les' Séno-
nais, les Meldi, etc. (1N<>' 5oa — I à 5o6 — V).
Lé n^ 5o7 parié une rosace. Cette même rosace, type
peu fréquent et qui semble local, se retrouvant sur d'autres
monnaies dje bronze n°' SoS à 5i i (vi à x); mais ces monnaies
offrant en outre un revers analogue à celui du n^ $07 , nous
n'avons pas cru aller trop loin non plus, en les plaçant dans
la même catégorie^ et en les attribuant au peuple, quel qu'il
soit , qui a frappé les premières.
Les n^' 5i2 (x) et 5xi (xi)^ quoique différant par le
stylé des précédentes médailles, portent un type qui en est
probablement dégénéré. Faute d'une meilleure classification
èl poar faciliter lès rapprochements, ce serait déjà ici leur
place naturelle. Mais nous avons une raison meillenre en-
core pouf les donner à la Lyonnaise ; c'est que M. de la
8aussay«lesa fréquemment trouvées à Soings, à Gièvre, et
dans toutes les localités gallo-romaines de la Sologne.
Quant aux trois autres n***, disons-le franchement j nous
n'avons d'autre raison pour les placer ici, qu'une certaine
analogie dans le type^ et nous ne les laissons à cette classe
que dans l'impossibilité où nous nous trouvons de leur
assigner une meilleure place.
5 18 XVI. Tête de monstre, tournée à gauche; ses
oreilles sont pendantes comme celles d'un chien ;
sa laogii^isdlongée hors de sa gueule et rçcourbée
à son extrémité; ses mâchoires munie» de deats.
Grènetis au pourtour*
ao4 CATALOGUE
^. Griffon tourné à droite , la queue relevée.
Grènetis au pourtour.
JE. Diamètre : i6 millimètres.
5 19 XVn. Variété de la même tête, à gauche. Grè-
netis au pourtour.
T^. Pégase ou griffon , à gauche. X, entre ses
pattes.
JE. Diamètre: 10 millimètres. — 3 exemplaires.
5ao XVIII. Type indistinct.
^. Pégase tourné à droite y la queue baissée.
JE. Diamètre: 12 millimètres.
loutile de dire que i'X placé entre les pattes du griffon
est une réminiscence des deniers romains. Comme ces
pièces se trouvent fréquemment en Sologne» ainsi que nous
l'affirme M. de la Saussaye, nous n'avons cru pouvoir mieux
faire que de tes classer provisoirement aux incertaines de
la Lyonnaise.
5a I Tête de femme; les cheveux roulés autour du
front en forme de diadème; d'autres cheveux rele-
vés en chignon derrière le cou.
ijb. Cheval trottant à droite, et retournant la tête
à gauche ; au-dessous, un petit personnage courant
à gauche.
Si, Diamètre: i5 millimètres.
(Mionnet j JEi, Supplément, incertaines de la
Gaule, tf 383.)
^MtB
DES MONNAIES DE LA GAULE. ^65
Saa Tête imberbe, à droite; le contour de la tête
est indiqué par un filet en grènetis ; un autre gré-
iietis au-dessous, en sens contraire ; vis-à-vis la fi-
gure, un objet indistinct.
^. Cheval tourné à droite; vis-à-vis sa tête, deux
annelets ; au-des^n» de lui , deux autres annelets et
quelques globules.
£. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, JE» 3, Supplément, /WI^ttz, n° 384.)
Ce que M. Mionnet prend au droit pour un serpent^ nous
semble un grènetis produit par un défaut de fabrication,
par ce qu'on nomme un trefHage ; il nous est impossible
également de distinguer le serpent qu'il croit y avoir vu,
la pièce est martelée en cet endroit.
5^3 Buste imberbe, tourné à gauche; les cheveux
épars; le cou orné d'un collier; vis-à-vis, comme
symbole, S.
ijb. Cheval tourné à droite; au-dessus de son
corps, un astre à cinq pointes formé par deux
triangles; au-dessus de sa tête, un annelet; ^us
son corps , un globule , puis un(î fleur à huit péta-
les; vis-à-vis, le symbole S et une roue. Grènetis
au pourtour.
£• Diamètre : 1 8 millimètres.
Il nous est impossible de hasarder même une conjecture
sur l'origine de ces monnaies. Mais leurs types et leur fa-
brique nous ont engagé à les donner provisoirement à la
Lyonnaise. . . •
BELGICA,
EBUROXES.
Tambilo
(chef inconnu).
5a4 I. . AMBILO (TAMBILO), Tête de Pallas, cas-
quée, imitée de celle de Rome (son casque muni
d'ailes) ; elle est tournée à droite ; ses cheveux re-
tombent par derrière sur son cou. Grènetis au
pourtour.
j^. £B¥RO y au-dessous d'un cavalier armé d'une
lance, et galopant à droite; le Y et leR sont réu-
nis en monogramme. Grènetis au pourtour.
A. Dianfiètre : 1 5 et 17 milUra.-^S exemfdaires.
(Mionnet, jr 4? Gaule belgique, n° nn^^.)
5:^5 II. . .MBIL(TAMBIL). tmm type.
^. ËBYRO. Même type. Le Y et le A sont sé-
par^#.
M. Diamètre : 1 5 millimètrea. — a exemplaires.
(Mionnet, àlenif v!" sia4.)
Nous n'avons lu en réalité sur deux de ces quinaires, que
...ÂMBILO et ..ÂMBIL. La légende des deux autces^'existe
,pf$y et n'a ^ême jamais é^é marquée par lejçoin; si nous
.tr^pscrivpns ici pour la coDOipléter JAMBIJJ) , ^c'est .^e
sur d'aut;res p.\èces nileux conservées , oja Ut T^JMQ^Jj^^ et
même, selon quelques numismatistes TAMBjyLA^ SfS^''
DES MONNAIES DE LA GAULE. ^07
quère a publié une pièce touJte semblable aux nôtres où il
croyait déchiffrer AMBIORIX, et selon M. Mionnet, il
faudrait peut-être adopter cette leçon pour les médailles du
Cabinet, mais il n'y a bien en réalité que ..AMBUiO. Comme
le quinaire d'Ambiorix ne se trouve plus nulle part , tout
nous porte à croire qu'il faut renoncer à le chercher , et
que c'est une pièce du chef TAMBILO mal lue et examinée
avec prévention.
Durnacus - Auscro.
(Auscro, chef inconnu.)
526 III. DVRNACOS. Même tête de Pallas.
^. AVSCRO. Même type.
A. Diangiètre: t5 et 17 millimètres. — a exem-
plaires variés pour le style.
(Mionnet, A 4? Gaule belgique, n® 227.)
527 IV, DVRNACO. Mêaie type.
^. Même légende et même type,
m. Diamètre , i5 millimètres.
(Mionnet, idem^ n®227.)
528 y. Même type qu'aux numéros précédente. £ en
contre-marque creuse sur le droit.
Sa. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, idem^ n® ^^7')
aoÇ CATALOGUE
Donnas
(chef inconnu). \
529 VI. DVRNACVS. Même type,
ijb. DONNVS. Même type.
Jl. Diamètre: i5 millimètres. — 3 exemplaires
variés.
(Mionnet , idenzy n** aaS.)
C'est à tort que M. Mionnet prétend que quelquefois on
lit DYRNACOS sur ces médailles, nous n'y avons jamais
trouvé que DVRNACVS.
Ces quinaires sont généralement attribués à la ville de
Tournai, située sur le territoire des Nervii^ peuple voisin
des Éburons, Tournai est une ville fort ancienne, qui exis-
tait déjà au iv^ siècle , puisqu'elle est citée par les itinéraires
romains , et la table de Peutenger. Sur quelques médailles
analogues aux nôtres^ on lit au revers £BVRO. Plusieurs
numismatites distingués, entre autres MM. de la Saussaye et
de Saulcy, en ont conclu que la ville de Tournai avait
frappé ces médailles en vertu d'une convention monétaire
établie entre elle et les Éburons, ses voisins. Si les pièces à
la légende DVRNACOS et DVRNACVS appartiennent réel-
lement à Tournai, il est impossible de donner une autre
explication de ce fait ; à moins d'en conclure que Durnacus
n'est pas le même lieu que Tournai , mais une ville du même
nom située dans le pays des Éburons ; c'est cette dernière
opinion que nous avons cru devoir embrasser. Le style et
le travail d'une pièce, nous avons déjà eu occasion de le
dire, nous semblent devoir être pris en considération avant
tout, et pour qu'un nom de lieu ou de chef qu'on r^icontre
[ sur des médailles soit attribué à telle ville ou à tel chef
DES MONNAIES DE LA GAULE. aoû
nommé par les écrivains de l'antiquité, il faut que la mé-
daille qui le porte puisse sans difHculté être rapportée , à
cause de sa fabrique^ à la contrée où la ville du même nom
était située, ou bien celle où vivait le chef cité par les au-
teurs. S'il n'en n'était pas ainsi, nous aurions donné au roi
atrebate Comius les pièces où l'on lit COMIOS, et que,'
comme on se le rappelle , nous avons classées, les unes aux
Carsici^ et les autres à Carmanum , et nous n'aurions fait
aucune difficulté de voir dans VIRICIY, le Viiidam de la
Germanie. Or, lés pièces ci-dessus décrites sont identiques
aux quinaires incontestables des Éburons, et sortent cer-
tainement du même atelier monétaire. Nous ignorons ce
que c'était que Tamhilo^ AuscrOy et Donnus^ Parce que
Tambilo a inscrit son nom sur des pièces où l'on lit Eburo, on
en a conclu avec raison que c'était un chef des Éburons.
Pourquoi, en trouvant le même mot accolé à Dwrnacus^ n'en
pas conclure aussi que Burnàcus était une ville apparte-
nant au même peuple ? £st-il bien certain qu'il n'y a eu en
Gaule que Tournay, qui se soit appelé Tornacum ouDuma-
cum? Tout, au contraire, nous engage à croire que le nom
de Durnacus était porté par un grand nombre à*Oppidum
gaulois. La première syllabe dur entre , comme on le sait
dans la composition d'un grand nombre de mots d'origine
celtique, tels que Dwodurum, Brivodurum, Durocorto-
rum , etc. Quant à la syllabe finale ctcum^ elle se trouve si
fréquemment, qu'il n'est pas besoin d'en fournir d'exemple.
Certes, Durnacus n'est composé de rien autre chose que
des deux mots Dur et Acus réunis par un n mis là seulement
comme liaison.Quoique la langue gauloise ne soit pas connue,
nous pouvons cependant, à Taide d'une foule de rapproche-
ments, parvenir à expliquer quelques-uns des mots qui nous
en ont été conservés. Dur et acum sont de ce nombre et
il est évident pour tout le monde que Durum signifie cours
14
aïO CATALOGCC
d'eau f et aeum habitation. Dumaeum veut donc dire habi-
tation située sur le bord d*une rivière. Nous avons en
France une foule de noms de lieux qui pourraient se tra-
duire en latin par Dumacus aussi bien que Tournay : tels
' que Tomacum in Cœnomanis, Tomes dont parle Grégoire de
Tours, ia Domac ( Dordogne) , Dornach ( Haut-Rhin ) ; Bor-
nes (Nièvre), etc. Rien ne s'oppose donc à ce qu'il y ait eu
un lieu de ce nom chez les Éburons, et nous ne désespérons
pas qu'un jour on puisse parvenir à déterminer sa position.
On a voulu classer à Tournay des médailles sur lesquelles
on lit DVBNOREX au droit, et DVRNOCOV au revers;
ces pièces , quant au type et au style , dilTèrent essentielle-
ment de celles où l'on lit DONNYS et AVSCRO. Durnocou^
il faut en convenir, est. le même mol que Dumacus; mais
faut-il conclure de là, que ces pièces api^artiennent au
même lieu, lorsque leur travail empêche d'établir entre
elles la moindre analogie? Dumnorix ou Dubnorùù est un
chef éduen très-puissant et trèsr connu. Les quinaires où l'on
lit Dumnorixy tant pour la fabrique que pour le type, offrent
une ressemblance frappante avec ceux sur lesquels nous
trouvonsie nom deLitupieus, autre Éduen nommé par César.
Cette ressemblance nous a engagé, comme on l'a vu, à don-
ner ces monnaies aux JEdiii , et à en conclure que Durnocou
était une ville de leur pays. Si nous ne nous sommes pas
trompé, et plusieurs numismatistes^ entre autres M. de la
Saussaye, sont de notre avis, il faudra en inférer que, comme
nous le prétendons, Tournay n'est pas la seule ville qui ait
pu s'appeler Durnacusy et qu'il n'y aurait rien d'impossible
à ce qu'il ait existé un Darnacos-Eburonum , un Durnacos-
Nerçiorum^ un Durnocou^ jEduorum, et beaucoup d'autres.
La contre-marque E placée sur le n^ 627 ( v), nous paraît
fort remarquable, et nous ne nous rappelons pas en avoir
observé une seule sur d'autres médailles de travail pure-
DES MONNAIES DE LA GAULE. ail
ment gaulois. E est peut-être le commencenieDt du mot
Yjburones, •
Rican,
53o VII. RICAN. Même type.
flb. Même type barbare. Pas de légende.
Si, Diamètre : i5 millimètres.
(Mionnet, Sl 3, chefs gaulois, n** 1 1 1 .)
Nous ignorons ce que veut dire la légende que porte ce
quinaire. RICAN doit-il être rapporté à une ville ou à un
chef? Le temps et de nouvelles recherches nous l'appren-
dront sans doute plus tard; en attendant, cette pièce nous
a paru offrir une si grande analogie avec les médailles des
Éburons, qu*il nous a semblé impossible de la décrire autre
part , et que nous sommes convaincu qu'elle doit appartenir
au même peuple.
LEUCI.
SoUmariaca.
53i I. SOLIMA. Tête de femme , les cheveux bou-
clés, tournée à gauche. Grènetis au pourtour.
1^ MA (SOLIMA). Cheval au galop, tourné
à gauche; au-dessous, un dauphin, tourné à droite.
Grènetis au pourtour.
jR. Diamètre : lo millimètres. — a exemplaires
(Mionnet, A a, n®*8o et 82 des chefs gaulois,
Supplément.)
14.
ai!2 CATALOGUE
53a II. ..OLIM.(SOLIMA). Même tête plus barbare.
qe. Même légende et même type plus barbare.
JR. Diamètre : 220 millimètres.
(Mionnet , A a, n® 80.)
533 III. SOLIMA; Même tête beaucoup plus bar-
bare que les précédentes; derrière cette tête^ le
symbole g.
^. SOLIMÂ et quelquefois COLIMA. Même
type-
JR. Diamètre : 1 1 millimètres. — 4 exemplaires.
(Mionnet, M 3 , chefs gaulois , n^" 26, 27, 119-)
La ville de Solimariacay aujourd'hui Soulosse, à qui, d'a-
près MM. de Saulcy et de la Saussaye, nous attribuons
toutes les médailles sur lesquelles on lit SoUmOy est nommée
dans l'Itinéraire d'Antonin. M. de la Saussaye, Retfue Nu-
mismatique y année i838, p. 416, a cité également une ins-
cription trouvée à Soulosse même, où il est question des
F'icaniSolimariacenses.'Nous ne connaissons jusqu'ici aucun
autre lieu en Gaule qui ait porté le même nom.
Les Gaulois honoraient une ^divinité du nom de Soli-
mara , et des monuments de son culte ont été trouvés dans
le Berri ; ils ont été cités par M. de la Saussaye dans sa dis^
\ 'sertation intitulée Médailles de Solùnariaca^ dont il a été
question tout à l'heure. Là, le savant académicien a prouvé
d'une manière incontestable selon nous, que la déesse So-
limant était la divinité topique de Solimariaca , et que la
découverte d'une inscription rédigée en son honneur dans
un autre pays que celui des Leuci, n'attestait pas du tout
que les médailles portant le nom de Solima dussent être
DES MONNAIES DE LA GAULE. !2 i 3
attribuées aux Bituriges* A propos des monnaies du chef
Criciriis, nous avons soutenu, on se le rappelle , à peu près
la même thèse, en prétendant et en prouvant, nous croyons
l'avoir fait du moins, que la découverte d'une inscription
portant un nom semblable à celui qu'on rencontre sur une
pièce gauloise, n'était pas une preuve irréfragable que cette
pièce avait été frappée dans le lieu même où l'on avait
découvert l'inscription. Dans SOLIMA faut-il voir le com-
mencement du nom de la déesse Solimara ou du Ficus So-
limariacensis ? Pour nous, la question ne peut être dou-
teuse, et la seule manière de la résoudre, ce nous semble,
c'est, à l'aide des médailles de la Gaule, d'examiner si quel-
quefois , comme en Italie ou en Grèce , on inscrivait dans
les légendes des noms de divinités. Comme*nous n'en trou-
-vous aucune dans la Gaule proprement dite , c'est-à-dire
dans l'Aquitaine, la Lyonnaise et la Belgique, Soiùna,
ne sera que l'abrégé de SoUmariaca, Si les Bellindi
inscrivaient sur leurs monnaies BELINOC et y gravaient
la tête d'Apollon , ils y figuraient aussi celle de Minerve ;
BËLIPÏOC était donc un nom de localité et non pas un
nom de divinité. Si au dehors de la véritable Gaule , dans
la Gaule grecque et romaine , nous trouvons Mars repré-
senté et qualifié d'une épithète capable de caractériser
son courage, APHTOIAMOC, nous voyons paraître de
l'autre côté de la médaille qui porte cette épithète, le
nom de la vijle de Nîmes, où la pièce a été frappée, NAMA.
Si Tatinus place le dieu Mutinus TiUnus sur ses monnaies ,
c'est parce que sans doute il trouva une certaine analogie
entre Titinus et Tatinos, et nullement parce qu'il a voulu
figurer un dieu Tatinos; donc, par analogie, nous pouvons
dire que Solima signifie SoUmariaca et non Solimara,
De tout temps , les peuples, quelle, que soit leur origine ,
ont aimé les jeux de mots, et les Gaulois sans doute comme
ai 4 GA.TÂLOGUK
les autres. Nous n'avons donc pas voulu prétendre, par ce
qui précède, que les Vicani SoUmariacenses , en inscrivant
sur leurs quinaires Solima, et en y plaçant une tête d'une
divinité, n'aient pas eu l'intention d'y représenter la déesse
Solimara; loin de là, nous croyons au contraire que c'est
cette divinité qu'il faut y reconnaître , et parce qu'elle était
le génie tutélaire du lieu , et parce que son nom faisait allu-
sion à celui de la ville , de même que Belenus chez les Bel-
lindi. Quoique très-barbares , les monnaies de Solimariaça
possédées par le Cabinet ,' prouvent que l'artiste a voulu
représenter au droit de ces pièces une tête de femme; et
un statère de la même localité, publié par M. de la Saus-
saye, et mieux exécuté, nous montre une tête de femme
parée de la sphendoné et ressemblant à Vénus. Sans
chercher à assimiler Vénus à Solimara, nous croyons donc
que les artistes de Solimariaça , pour la représenter, ont
d'abord emprunté les traits de la déesse romaine , et que
c'est cette figure dégénérée qu'il faut reconnaître sur nos
médailles.
LEUCI INCERTAINS.
Kal.
534 !• T^èl^ de Pallas, imitée des deniers romains ,
tournée à gauche. Double grènetis au pourtour.
^. KAA, vel KVA, vel AVK rétrograde. Che-
val, dont les reins sont serrés par un lien, galo-
pant à gauche; vis-à-vis son cou, une lettre ou un
symbole indistinct , probablement un T.
A. Diamètre : 10 millimètres. — 5 exemplaires.
ÛES MOJWNAIES DE LA GAULE. 21 5
^Mionnet, m 2, Supplément, incertaines de la
Gaule , n~ 296, 294 , ^^93.)
535 IL Même type, au droit.
qr. Même légende; même type. A, sous le cheval.
Si. Diamètre : 10 millimètres. — 6 exemplaires.
(Mionnet, M 2, Supplément, idi^m, n^^ 291, 296.)
536 in. Même type, au droit.
i)e. Même légende; même type. <] , sous le cheval.
A. Diamètre : 10 millimètres. — 6 exemplaires.
(Mionnet, A 2, 0^39 des chefs gaulois; — des
incertaines de la Gaule, Supplément, n^ 255, id.)
537 IV, Même type, au droit.
r
i]b. Même légende; même type. "^^ sous le che-
in
val.
M. Diamètre: 10 millimètres.
(Mionnet, b. 2, Supplément, incertaines de la
Gaule, n® 295.)
538 V. Idem. ^ , sous le ventre du cheval.
M. Diamètre : 10 millimètres. — 3 exemplaires.
(Mionnet, m 2, idem, n^ '-^95.)
539 VI. Idem. Une roue à quatre rayons placée au-
dessus d'un O, à l'intérieur duquel on remarque
quelquefois un point; le tout sous le ventre du
cheval.
2l6 CATALOGUE
M. Diamètre: lo millimètres. — 7 exemplaires.
(Mionnet^ idenij n^ ^9^9 iiS6y 296, riSS,
a54.)
540 VII. Même tête de Minerve, tournée à gauche;
derrière , un astre , dont Tintérieur est ëvidé. Grè»
netis au pourtour.
qe. RAA. Cheval semblable aux précédents ; vis-
à-vis son poitrail, Y; au-dessous de lui, une roue
à quatre rayons.
Ji. Diamètre: i5 millimètres.
(Mionnet, îdemy n^ 253.)
541 VIII. Tête de Minerve, casquée , à gauche. Grè-
netis au pourtour.
qe. Cheval galopant à gauche; ses reins ne sont
pas serrés comme ceux des précédents ; au-dessous
et au-dessus de ce cheval , deux lettres gauloises
difficiles à déterminer, A ou F.
M. de Saulcy est le premier qui ait publié ces monnaies ;
il les attribuait aux Leuci, et parce qu'elles se trouvent le
plus ordinairement en Lorraine, et parce que dans la lé-
gende du revers lue à rebours, il croyait reconnaître ATK
pour AYKUIN vel ATEOS , LeucL Cette attribution a été
contestée par M. le marquis de Lagoy, parce qu'il pensait ,
dans cette légende, pouvoir lire RAAËT, et en conséquence
il les attribuait aux Caleti, Un grand nombre de numisma-
tistes ont écrit sur le même sujet ; mais, pour cela, la ques-
tion n*en est guère plus ayancée. Il n'y a jamais eu sur ces
monnaies, dont nous avons eu occasion d'examiner un
grand nombre , KAAËT; KAA est la seule légende certaine
DES MONNAIES DE LA GAULE. 217
qu'on puisse y déchiffrer. Si Ton prend pour des lettres le
A, le A, qui doivent être une seule et même chose dégéné-
rée dans Tun ou l'autre cas ; le co ou le o pour un £, et
enfin le T pour un T, on aura soit KAAEAT, soit KAACAT.
Il nous paraît peu probable qu'il faille lire la légende à
contre-sens AYK; pour nous, nous y voyons soit KAA, soit
KAAEAT. Sur une médaille gauloise que nous avons classée
aux Aulerci Diablentes, nous avons déjà lu GALEDY, et
nous avons cru y reconnaître Caladunum y Châlons près
Jublins. Loin de nous l'idée de donner au même lieu ces
quinaires qui ont un aspect tout différent ; nous ne les at-
tribuons aux Leuci que parce qu'on les rencontre plutôt
sur leur territoire que partout ailleurs. S'il faut y voir
'K.ÈkAEAYj Caledunum^ ce sera un Càledimum situé dans
leur pays, et non le Caladunurn des Diablentes. Quelques
numismatistes ont pensé que ce mot gaulois pourrait avoir
été traduit en français par Chaumont. Nous ne nous y op-
posons pas ; il y a un Chaumont auprès de Sailly (Moselle),
un autre Chaumont- de van t->Damvilliers près Montmédi
(Meuse), Chaumont- sur- Aire près Bar-le-Duc (Meuse).
C'est au^ partisans de cette opinion de choisir si ces lieux
peuvent leur convenir; mats nous déclarons que nous igno-
rons entièrement si ces villages existaient déjà à la période
gauloise , et que nous ne savons même pas comment ils sont
nommés en latin. En classant ces monnaies aux Leuci, nous
nous en sommes rapporté entièrement à M. de Saulcy, et
nous lui en laissons toute la responsabilité.
Il faut faire remarquer en outre que, sous le rapport du
style et de la fabrique, le n** 54o (VIII) diffère essentielle-
ment des précédents. Api^ar tient-il à la même localité?
Nous l'ignorons; mais comme il présente avec ces médailles
une certaine analogie de type , nous avons cru devoir le
cataloguer à leur suite.
i
2 I 8 CATALOGUE
Cona.
542a I. Tête de Minerve copiée des deniers romains,
et tournée à gauche. Double grènetis au pourtour.
qe. CONA. Cheval, dont la queue est très-lon-
gue , tourné à droite; vis-à-vis son poitrail, le sym-
bole <;; sous lui, une main, Tindex levé, tourné en
bas; le cou et les reins de ce cheval sont serrés par
des liens. Grènetis au pourtour.
M, Diamètre : 12 millimètres. — 3 exemplaires
variés.
(Mionnet, chefs gaulois, n^* 33 et 34-)
C'est à tort que M. Mionnet a voulu lire sur cette pièce
CONI ; on y déchiffre effectivement CONA.
Les quinaires sur lesquels on lit CONA se rencontrent
d'ordinaire avec ceux sur lesquels où lit , soit KAA, soit
KAAT, soit KAAEAY. Ces pièces se ressemblent si fort
qu'elles paraissent appartenir au même pays ; nous n'avons
donc pas cru devoir les séparer, et nous les catalaguons à
leur suite. Cona est synonyme de Condate qui , comme on
sait , se traduit en français par Candes, Candé ou Condéy
Cosnes^ Con flans, ou Confolens, Nous avons Condé Nor-
then près Metz (Moselle), en Lorraine ; mais nous sommes
loin d'affirmer qu'il s'agisse de ce lieu.
MEDIOMATRICI.
Mediomatrici (in génère).
543 L Buste de Pallas, casqué^ tourné à droite.
Grènetis au pourtour.
D£S MONNAIES DE LA GAULE. 2 1 ()
flt. MEDIO. Cavalier courant à droite. Grènetis
au pourtour.
JE. Diamètre : i5 millimètres.
(Mionnet, Gaule belgique, n° aaS.)
REMI.
Rémi (in génère).
544 I. REMO. Trois bustes de profil accolés et tour-
nés à gauche. Un feuillage environne le champ.
^. REMO. Bige conduit par un auriga de droite
gauche.
JE. Diamètre : 28 millimètres. — a exemplaires.
(Mionnet, Gaule lyonnaise, n^ 2218.)
Les savants ont fait beaucoup de conjectures pour tâcher de
deviner ce que pouvaient signifier les trois têtes représentées
au droit de cette médaille. Selon les uns, ce seraient trois divi-
nités; selon les autres, les triumvirs Antoine, Lépide et Oc-
tave; suivant un troisième avis, enfin, les trois Gaules. Nous
avons déjà remarqué, en décrivant les pièces incertaines de
la Narbonnaise, une monnaie d'argent sur laquelle on lit :
IIPOMILOS, et où l'on voit au droit deux têtes accolées.
Nous ignorons ce que signifient ces deux têtes; sans doute
elles se rapportent à un tout autre ordre d'idées que celles
qui ont inspiré la représentation de la médaille^de Reims;
aussi ne la citons-nous que comme un objet de comparai-
son. Ce sont, du reste, les deux seuls exemples analogues
que nous puissions trouver dans la numismatique gauloise.
L'opinion des personnes qui voient dans cesltêtes la repré-
sentation de trois divinités, ou d'une divinité triple , est, en
apparence, du moins , fort raisonnable. Sur les monnaies
!2aO CATALOGUE
gauloises, comme sur toutes celles de rantiquité, ce n'étaient
pas des portraits de souverains, mais les efiBgies des dieux
qu'on avait l'habitude de représenter. A défaut d'autres
preuves , notre ouvrage suffirait pour le démontrer; et, de
plus, on sait que tous les peuples anciens ont attribué une
grande vertu au nombre trois : les Grecs et les Romains
avaient leurs trois grands dieux du ciel , de l'enfer et de la
mer. Cette idée se trouve même indiquée sur les médailles;
sur celles de la Cyrénaïque, entre autres , où nous voyons
le sylphium, ordinairement employé comme type princi-
pal , et représenté par une seule tige , former parfois une
triskèle, comme les trois jambes de la Sicile, ou la tris-
kéle de la Lycie. L'opinion du savant qui a vu dans les
, trois têtes de la pièce des Rémi un Géryon , peut donc
être soutenue jusqu*à un certain point, d'autant plus que,
comme les autres peuples de l'antiquité, les Gaulois avaient
une certaine prédilection pour la trinité : témoin le Tarvos
Triagaranusy représeulé sur le cippe consacré pari es i\^aal^
Parisiaci à Jupiter.
Lorsque les Romaius furent maîtres de la Gaule , c'est-
à-dire , à l'époque où notre monnaie a été frappée, la tète
des souverains remplaçait bien souvent celles des dieux.
Sans parler des pièces coloniales de Nîmes, de Lyon et de
Vienne, n'avons-nous pas vu sur les médailles des Ambacti
Séquanais figurer le portrait d'Auguste , et , à défaut de
son portrait, son nom? Il n'y aurait donc, à bien prendre,
rien d'impossible à ce qu'on ait voulu représenter ici les
triumvirs. Ce qui pourrait , il est vrai, faire rejeter cette
opinion^ c'est que nos trois têtes, quoiqu'elles aient un
caractère viril, ne paraissent point être des portraits,
qu'elles se ressemblent toutes trois, et que, sur les médailles
dont nous avons parlé, les effigies d'Auguste-et d' Agrippa
sont évidentes. %
DES MONNAIES DE LA GAULE. 'A^l
L*opinion qui veut faire de ces trois têtes les trob Gaules,
paraît tout aussi bien appuyée. Les Romains et les Gallo-
Romains , à leur exemple , avaient Thabitude de personni-
fier les villes et les peuples. Les monnaies de Galba y où
l'on voit les génies de la Gaule et de TEspagne , en sont
une preuve. Les trois Gaules, sous l'apparence de trois
femmes, avec leur nom : TRES GALLI^, y sont aussi re-
présentées; et on possède également une autre pièce du
même empereur, où, avec la même légende, on trouve
trois bustes. Notre avis , nous ne le cacherons pas , c'est
que cette dernière conjecture est la plus raisonnable »
et que Galba a bien pu reproduire sur ses deniers une idée
gauloise , déjà manifestée à propos du monument gaulois ,
d'autant plus que la capitale des Rerai, Durocortorumy était
une des capitales de ces trois Gaules.
Ainsi nous repoussons l'explication proposée par G. Jacob
{Traité deNum, anc., p. 5o), qui voit dans les trois têtes
de la monnaie de Reims celles des généraux des Rémois ,
des Séquaoais et des Soissonnais, peuples qui formèrent une
alliance en Tan 56 avant J. G., et s'étaient concilié la bien-
veillance de J. César; cela par une raison toute simple, c^est
que les Gaulois ne plaçaient sur les médailles que des têtes
de divinités, comme nous l'avons dit déjà.
Atisius
(chef rémois inconnu).
545 IL ATISIOS. Tête imberbe, tournée à droite;
son cou est orné d'un collier ; derrière la tête ,
REMOS ; co , en symbole. Grènetis au pourtour.
qt. Lion arrêté, et tourné à gauche, la queue
^''-^''•' *r^c^
aaa catalogue
passée entre ses jambes , et relevée sur son dos ;
au-dessus de lui j le symbole co deux fois répété;
vis-à-vis sa tête, un annelet; sous lui, un autre
anqelet formé par un grènetis. Un grènetis envi-
ronne le champ.
^E. Diamètre : t 8 millimètres. — si exemplaires.
(Mionnet, Gaule lyonnaise, M 4^ n^ ^ï6;idemj
Supplément, n* i53.)
546 m. ATISL. REMÔ(ATISIOS.REMOS).Même
tête qu'au numéro précédent, mais d'un autre tra-
vail. Grènetis au pourtour.
ijb. Un lion semblable à celui décrit au numéro
précédent; au-dessous. Un dauphin tourné à gau-
che. Grènetis au pourtour.
i£. Diamètre: i8 millimètres.
(Mionnet, JK^^GsLixle lyonnaise, Supplément,
n° i53.)
547 IV. Même légende. Même tête. Le cou orné du
collier; derrière la tête, un quatre-feuille ou fleur
à quatre pétales. Grènetis au pourtour.
^. Même lion ; au-dessous de lui , un dauphin
tourné de gauche à droite ; derrière et au-dessus,
le symbole (/>.
M. Diamètre : 18 millimètres.
(Mionnet, M 4 7 Gaule belgique, n® 217 du
Corps d'ouvrage, et i53 du Supplément.)
DES MONNAIES DF LA GAULE. 2^3
548 V. Même légende, même lête, mais dont les
chevçux retombent en chignon sur le cou^ qui est
également orné d'un collier. Même rosace derrière
la tête.
^. Lion à droite, semblable aux précédents; au-
dessous, un dauphin^ tourné à droite.
JE*. Diamètre : i8 millimètres. — 3 exemplaires.
(Mionnet, S* 4? Gaule lyonnaise, n**® 217 du
Corps d'ouvragiB, et i53 du Supplément.)
549 VI. Légendes, types et symboles , semblables à
ceux du n® 547 5 ^^^^ extrêmement barbarement
exprimés.
Ei. Diamètre : 10 millimètres.
(Mionnet, idem^ n*" 217 du Corps d'ouvrage, et
1 53 du Supplément.)
Omaos
( chef inconnu ).
55o Vn. OMAOS. Tête barbare, tournée à droite.
qb. Lion, tourné à gauche, la queue passée en-
tre les jambes; au-dessus de lui, deux annelets
réunis par un trait; derrière, le même symbole
posé verticalement, tandis que le premier est placé
horizontalement.
M, Diamètre : ao millimètres.
aa4 C4TALOGUR
(MioQoet, chefs gaulois , Supplément, n^ 65.)
C^est à tort que M. Mionnet lit sur cette pièce OIATfO ;
la légende OMAOS ne peut être contestée. Elle ressemble
tant aux pièces sur lesquelles on lit ATISIOS-REMOS, qu'il
nous a paru impossible de Ten séparer.
Catalauni.
55 1 I. CATAL. Tête de femme, tournée à droite.
Grènetis au pourtour. (Vénus.)
qt. Lion marchant à droite; au-dessous, un ani-
mal , sans doute un sanglier, marchant à gauche ;
au-dessus , une fleur à quatre pétales. Grènetis au
pourtour.
S,. Diamètre : i5 millimètres. — si exemplaires.
(Mionnet , Lyonnaise , n^ a 1 1 .)
55a IL CATAL. Tête de femme, tournée à droite,
une boucle de cheveux retombant sur sa joue. Grè-
netis au pourtour.
Si. Aigle sur un foudre , la tête tournée à gau-
che; auprès de lui, un diota; au-dessus de ce
diota, un besant dans un annelet. Grènetis au
pourtour.
Sa. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, idem^ n® ai a.)
Ce n'est ni une tête de Mars, ni une tête casquée, qui sert
de type principal aux pièces des Catalauni , ainsi que l'a
prétendu M. Mionnet; il faut y reconnaître, au contraire,
une effigie de Vénus analogue à celles que nous avons déjà
DES MONITAIES DE LA GAULE. IQlD
signalées sur les pièces du chef Pixtilus. Cette tête est tout
à fait conçue dans le même style.
UBII.
553 I. Tête barbare, dont le cou est orné d'un col-
lier perlé, tournée à gauche; vis-à-vis elle, un
symbole indistinct.
ijt. VBIOS. Cheval , dont on ne voit que la moi-
tié postérieure, galopant à gauche. Grènetis au
pourtour.
M. Diamètre : lo millimètres. — Flaon fort épais.
(Mionnet^ chefs gaulois. Supplément, n" lo.)
M. Mioiinet n'a lu sur cette médaille que ...BIOS; mais
le deuxième jambage du V est bien distinct : il faut donc
y lire YBIOS. Puisque sur les monnaies les I^ixovii se font
appeler Xûrof'io^, les Carnutes, KarnitoSy etc., les TOii peu-
vent bien avoir pris, pour se désigner, le nom de Ubios.
Les mots Lixoçios , KarnitoSy Ubios j se rapporteront alors
.' soit au peuple personnifié , comme sur les pièces des Se*
gusiani par exemple; soit, ce qui nous semble moins pro-
bable pourtant, au nom de ce peuple mis au singulier ou
pris adjectivement, comme dans la légende Simissos Publi-
cos Lexovios,
15
!;ta6 CA.T/kLOGUE
VERUNI.
Virodunum.
554 I. ...ODV (VIRODV). Tête dePallas, tournée
à droite. Grènetis au pourtour.
^. TVROCA. Cavalier galopant à droite. (Dios-
cure.)
jR. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, A 4, Gaule belgique, n** aSa.)
PEUPLES INCERTAINS DE LA BELGIQUE.
AMBIANI ?
555 L Tête de Rome ou de Pallas, casquée , ornée
d'un paludamentum, et tournée à droite. Grènetis
au pourtour.
lie. ^MA (AMP). M et P liés en monogramme ;
dans le champ, un cavalier, armé d'une lance,
galopant à droite; sur ses épaules est jeté un pë-
plus. Reste d'un grènetis au pourtour.
A. Diamètre : i o millimètres.
La légende de cette pièce ne peut se lire qu'à rebours y
et on y déchiffre incontestablement AMP. Par son type et
sontravaily elle semble devoir être rapportée à la Belgique.
DES MONNAIES DE LA GAULE. Q27
Amp, est-il ud nom de chef? Est-ce un nom de peuple, ou
bien un nom de ville? C'est ce que nous ignorons entière-
ment. Aussi n'est-ce que faute de mieux que nous propo-
sons de lire AMiPiVi/7/ pour AMB/â//f, le P et le B sont deux
consonnes labiales, elles peuvent donc être substituées
quelquefois l'une à Tautre. Nous l'avouerons, toutefois»
nous ne connaissons aucun texte où les Ambiant soient
nommés Ampiani.
P
BATAVI l
Magusa P
556 I. Tête de Pallas, casquée, tournée à droite; le
casque n'est point muni d'ailes, mais il est orné
d'une crista. Grènetis au pourtour.
ijt. Hippocampe tourné à droite. Grènetis au
pourtour.
A. Diamètre: lo millimètres.
557 II. Mêmes types tournés à gauche; au droit
comme au revers.
Cette classification a été proposée par M. le marquis de
L>agôy ^ qui , lisant sur une pièce analogue à celles-ci MA-
GVS, les attribue à Magusa de Bâta vie.
INCERTAINES DE LA BELGIQUE.
Nous avons un grand nombre de pièces incertai-
nes à classer à la Belgique. Comme on peut les grou-
15.
2^8 CATALOGUE
per en difTérentes classes à cause de leur style, il nous
a paru encore utile de déroger à Tordre alphabétique
.que nous suivons de préférence , en tant qu'il ne nous
semble pas nuisible à Tavancenient de la science.' Si
cette méthode apporte quelque difficulté pour les i^
cherches, elle a au moins l'avantage d'être plus ra-
tionnelle, et de mieux faire comprendre le système
que nous avons suivi dans la rédaction de cet ou-
vrage.
INCERTAINES FRAPPÉES DANS L'EST.
ABUCATO.
558 I. Tête imberbe, tournée à gauche; les cheveux
séparés en boucles , dont l'extrémité est frisée. Grè-
netis au pourtour.
flf. .BVCATO. Cheval galopant à gauche; au-
dessus, un aigle les ailes éployées; au-dessous ,
trois globules dans trois cercles posés i , a. Grè-
netis au pourtour.
AV. pâle. Diamètre : ao millimètres.
(Mionnet, chefs gaulois, EL. 5, n® i8.)
Nous ne lisons sur cette monnaie que BVCATO; comme
elle est fort rognée , nous ignorons 3*il y a jamais eu un A.
Mais M. de la Saussaye en a publié deux autres analogues,
où la légende ABVGATO se trouve bien nettement accusée*;
c'est donc aussi ABVCATO qu'il faut reconnaître ici. [f^ox-
le n^6, pi. XVI du tome m de la Repue numismatique,) Selon
DliS MONNAIES DE LA GAULE. lÀ^Q
lui, ^bucato ou plulàt A bucatos serait un che( de Solimariaca y
[ parce que sous le rapport du faire entre ce statère et deux
autres où Ton lit Solima, qu'il a publiés sur la même planche,
n^' A et 2 , il y a analogie complète. Nous nous empressons
de nous rendre à son avis. Si donc Abucato n'est pas positi-
vement un chef de Solima, ses États devaient se trouver
dans les environs de ce lieu, par conséquent dans la Bel-
gique orientale. \
ABUDOS.
559 I. Tête imberbe 9 tournée à gauche; ses cheveux
sont séparés par boucles et frisés. Grènetis au
pourtour.
flb. ABVDOS. Cheval galopant à gauche; au-des-
sus, trois globules dans trois annelets posés a, i.
JE». Diamètre : 16 millimètres.
(Mionnet, Sa 4 j chefs gaulois , n^ t .)
560 II. ABVDOS. Même tête, dont le cou est orné
d'un collier formé par deux filets saillants , entre
lesquels se trouve un rang de perles.
ijb. ABVDS , sous les pieds d'un cheval sembla-
ble à celui décrit sous le numéro précédent; au-
dessus de lui, sont les symboles décrits ci-dessus.
Un trait sépare le champ de l'exergue.
Sm. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, EL. 4» chefs gaulois, n** a.)
Sur le n° SSg (11), M. Mionnet n'a pas aperçu TS, et a lu
îl3o CATALOGCIR
ABVD seulement. Cette S existe si bien qu'en décrivant
t'ex«iiiplaire même que nous avons sous les yeux, M. de la
Saussaye t'a déjà désignée. Il classe avec raison les médailles
à la légende ABVDOS auprès de celles d'ABVCATO. Ce
serait, selon lui , encore un chef de Sotima, ou du moins de
la Belgique de l'Est. Il est inutile de répéter que noos par-
tageons entièrement son avis; il vaut mieux renvoyer le
lecteur à ce que nous venons de dire au paragraphe précé-
dent. Sur la pi. XVI du tome III de la Revue numismatique^
M. de la Saussaye a fait graver, n** 7, une pièce identique
aux nôtres, où on Ht ABVDOD au lieu d'ABVDOS. Or, il
est évident que là le D tient la place de TS.
La langue espagnole nous fournit bien des exemples d'an
usage analogue ; ainsi, les mots latins ventas, cipitas, sont
devenus verdad^ cieudad, et le D final de ces mots a, dans
la bouche d'un Castillan , le son du th des Anglab ; presque
le son de notre S. Il est probable que la prononciation des
Gaulois avait certains rapports avec celle des Celtibériens.
Cette considération vient encore prouver qu'on a eu rai-
son de reconnaître le nom du chef dès Arvemes Epasnactus
sur le quinaire où on lit ËPAD.
AUDOS.
56 1 I. Tête imj^erbe, les cheveux frisés et bouclés ,
tournée à gauche. Grènetis au pourtour.
ije. AVDOS. Cheval galopant à gauche; au-des-
sus , un globule dans un cercle. Grènetis au pour-
tour.
S». Diamèti^ : i5 millimètres.
DES MONNAIES DE LA GAULE. l3 1
(Miotinet, iE 3, chefs gaulois, n® 17, Corps
d'ouvrage; et 7 du Supplément.)
Il n'est pas inutile de faire remarquer que le n^ 17 cata-
logué dans le livre de M. Mionnet (Corps d'ouvrage ) , et lu
AVPOS, est le même que le n^ 7 du Supplément, où la lé-
gende se trouve restituée , et que ces deux descriptions se
rapportent à un seul exemplaire. Ce qui a trompé ce savant,
c'est qu'effectivement la haste du D est un peu prolongée au-
dessous de sa panse. C'est encore à un chef belge de Solima
ou de l'Est, qu'à cause de son travail nous classerons les
monnaies à^Audos : nous suivons encore en cela M. de la
Saussaye.
JUNIS.
56a I. Tête imberbe , tournée à gauche, et ornée de
cheveux frisés à leurs extrémités et séparés par
boucles. Grènetis au pourtour.
ijt. IVNIS. Cheval galopant à gauche; au-des-
sus , un globule dans un cercle.
Sa. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, S* 3, chefs gaulois, n® 72^)
Il est impossible de déchiffrer sur cette médaille autre
chose que IVNIS ; la légende en est bien nette et bien com-
plète, quoi qu'en disent quelques antiquaires ; et sa fabri-
cation force encore de la réunir à la même classe qu'Abu-
cato, Abudos et Audos, Cest ce que M. de la Saussaye a dt^'à
fait avant nous. ( Foy. l'article précité. )
563 I. Tête imberbe, tournée à gauche; ses cheveux
a3a CA.TA.LOGUE
sont séparés par mèches et frisés ; vi&-à-vis sa bou-
che est un symbole peu distinct.
^. ..OAII. Cheval galopant à gauche; au-des-
sus, trois amnelets dans trois (cercles posés si et i ;
M. Diamètre : 1 5 milHmètres.
Cette médaille appartient à la même classe que les précé-
dentes : son style, ses types Ty font placer, et c'est sans
crainte de nous tromper que nous Ty rapportons.
GESISUG Vel SELISUC.
564 I- GELISY, dans le champ, entouré d'un
rebord saillant. Le C est séparé du reste de la
légende par deux traits horizontaux, et suivi d'un
signe formé par une ligne recourbée. Les lettres
de cette légende , les deux traits qui la divisent en
deux lignes, l'abréviation qui la termine, tout est
gravé en creux.
]^. Animal cornu, probablement un bœuf,
tourné à droite et au repos; au-dessus, un génie
ailé , sans bras et de face ; sa tête est ornée d'une
longue chevelure flottante. Au-dessus du génie ,
et à sa droite, un objet indistinct, qui semble être
un losange. Vis-à-vis le bœuf, un objet indistinct;
derrière lui , le symbole §. Filet saillant au pour-
tour.
POT. Diamètre : 20 millimètres.
DES MONNiiieS DE LA GAULE. a33
(Mionnet, incertaines des Gaules. POT. 5;
Supplément, n9 Sog.)
M. MioDnet décrit ainsi le droit de cette médaille : « OEIl ;
dessous, inscription en caractères incus ; » et il Ta fait graver,
pi. X, n^ 14. Son erreur vient de ce qu*il l'avait examinée
à l'envers. Ce n'est pas non plus un faon , comme il le dit ,
mais un animal du genre des boeufs^ qui sert au revers de
type principal. — Elle est remarquable eu ce que les lé-
gendes sont gravées en creux, au lieu d'être en relief comme
à l'ordinaire. Nous ignorons ce que peut signifier GELISVC
ou SELISVC, ou même SELISIC. Car il est possible d'y
lire tout cela.
Le génie saùs bras, placé au-dessus du bœuf, mérite d'être
étudié avec soin , et doit être rapproché d'un autre génie
tout semblable qu'on observe sur un quart de statère, où
M. de la Saussaye a cru reconnaître le druide Abaris. Nous
décrirons plus loin cette médaille; mais comme nous avons
retrouvé ici le même personnage , il nous paraît nécessaire
de faire connaître dès à présent l'opinion de M. de la Saus-
saye sur cette représentation. Ce savant a inséré , dans la
Revue numismatique (année i843, p. 166), un article in-
titulé : le druide Abaris y où , après avoir décrit le curieux
quart de statère du Cabinet du Roi, sur lequel on voit au
revers de la tête d'Apollon un personnage qui, comme ici,
porte des ailes à la place de bras , et qui est monté sur
une flèche , il prouve très-bien que ce génie ne peut être
autre que le prêtre de l'Apollon hyperboréen , voyageant
sur la flèche que lui avait donnée ce dieu.
N'ayant rien à ajouter à l'excellente dissertation de M. de
la Saussaye y et ne voulant pas la déflorer par une analyse
trop rapide ,. nous engagerons le lecteur à recourir à ce
travail.
^34 CATALOGUE
Nous ferons seulement observer que , sur la médaille de
potin, aussi bien que sur le quart de statère, la figure ailée
donne moins l'idée d'un homme vivant que celle d'un per-
sonnage surhumain. Nous le considérons donc comme un
Abaris à Tétat de génie. Peut-être même l'absence de la
flèche, sur la monnaie de potin, doit-elle nous faire voir
un être distinct d'A.baris, mais d'une nature analogue. Il
nous senible qu'autrement la flèche, cet attribut si caracté-
ristique , n'eût point été omis.
Q. DOCI-SAMI.
565 L Q. DOGI. Tête de Pallas, casquée, touruée
à droite. Grènetîs au pourtour.
ijb. Q. DOGI. Au*dessus d'uu cheval, dont les
reins sont serrés par un lien, et qui galope à gau-
che. Sous les pattes de ce cheval , on Ht : SAMI
vel SAAI. L'A et ITM, ou le A et le A, liés en
monogramme.
Si. Diamètre : de 1 1 à 9 millimètres. — 7 exem-
plaires.
(Mionnet, Aquitaine, Santons, n® 6, Corps
d'ouvrage; idem^ Supplément, n*** 4 ^^ 5. Chefs
Gaulois, Corps d'ouvrage, n°' 47» 4^, 49 > 5o et
63.)
566 IL Pas de légende. Même tête de Pallds.
ije. Q. DOCI - SAML Même type que ci-des-
sus.
A. Diamètre : la millimètres. — 2 exemplaires
variés.
DES MONNAIES DE LA GAULE. 'a3f>
(Mionnet, JE 3, chefs gaulois; Supplément,
n^ 83.)
567 III. pas de légende. Derrière la tête de Pallas,
le symbole S barré.
tt. Q. DOCL AA. Même type.
JE. Diamètre : la millimètres.
(Mionnet , iE 3 , n^ 39 des chefs gaulois, Sup-
plément.)
M. Mionoet a lu sur ces pièceâ^ au bas du cheval, tantôt
SANT, tantôt SAN, puis S AMI, SAAI, et enûo AN.
Lcslectures SANT et SAN sont inadmissibles; mais il n'en
est pas de même de S AMI, SAAI et AN; on peut sur nos
mëdailles lire ces trois légendes. AN est évidemment une
corruption des deux antres. Il s'agit donc de savoir s*il faut
y reconnaître SAMt ou SÀAL Nous nous déciderons pour
S AMI , et parce que dans les légendes complètes S AMI se
retrouve aussi souvent que SÀAI, et ensuite, parce que
SAAI ne présente Taspect d aucune syllabe grammaticale-
ment conçue. Quoi qu'il en soit, nous avouerons franche-
ment que nous ignorons ce que Tun ou Tautre mot peut
signifier.
C'est vraisemi)lablement une médaille analogue à celles
que nous venons de décrire , sous les numéros 565 et 566,
que M. Meynaerts a publiée, dans la Revue de la numisma-
tique Belge (1845, n^ 3, p. a57)^ et sdr laquelle cet anti-
quaire croit lire: SIAL, qu'il explique par Sidoleucus . Sui-
vant M. Meynaerts , ce denier aurait été frappé par Sé-
dule, chef des Lemovices. Nous ne citons cette attribution
que pour prévenir les erreurs qu'elle peut faire naître.
D'après ce que nous venons de dire, il est évident que
l'opinion qui attribuait ces monnaies aux â^ntones, tombe
a 36 * CATALOGUE
d'elle-même, car elle ne se fondait que sur la lecture fautive
SAN ou SANT.
Beaucoup de personnes ont vu dans Q. DOCI , l'abrégé
de Quintus DOCItf^.Pour nous, nous y lirons Q. DOCIRIK,
et nous les rapprocherons des pièces sur lesquelles on lit
TOCIRIX, pensant qu'un seul et même individu les a fait
frapper. ( Foy. l'article qui suit. }
TOGIRIX.
568 I. TOGIRIX. Tête de Pallas, casquée et tour-
née à gauche. Grènetis au pourtour.
^. TOGIRI. Cheval , les reins ceints d'un lien,
galopant à gauche; sous ses pieds, une branche
d'arbre, dont rextrémité est ornée de feuillages
(ou bien un serpent dont la tête est munie d'o-
reilles). Le plus ordinairement, de petits glo-
bules , qui semblent être des baies , accompagnent
cette branche.
ji. Diamètre : 12 millimètres. — 10 exemplaires
variés.
(Mionnet, jl 3, Corps d'ouvrage, chefs gaulois,
n" ia6, 127, ia8, 129.)
569 IL Pièce informe, où le coin a marqué plusieurs
fois les légendes.
Si. Diamètre : i a millimètres.
570 III. . .OGIRIX. Même type que ci-dessus, mais
à moitié emporté.
DES MONNAIES OE LA. GAULE. I^'J
^. Cheval marchant à gauche; sous lui, un
globule dans un cercle.
M. Diamètre : i a millimèti*es.
(Mionnet^ M 3, chefs gaulois; Supplément,
n« 53.)
Togirix est évidemment un nom d'homme; mais nous
ignorons quel était ce chef gaulois, car aucun texte ne nous
a révélé son existence. Sur quelques médailles nouvellement
découvertes, et qui porteut le nom de ce personnage, on lit
IVLrVS et Q. IVLiyS. !Nous en conclurons que, comme
Duratifts, Tb^Wr était un allie des Romains, et que, par
conséquent, pour honorer César, il s'était agrégé à la fa-
mille Julia. Le nom de Quintus, qu'il prend » nous fait pen-
cher plus encore pour cette opinion. Comme les pièces sur
lesquelles on voit Q. DOCI ont une très-grande analogie
avec celles sur lesquelles ont lit TOGIRIX eu toutes lettres,
nous avons cru devoir les rapprocher les unes des autres,
et penser que toutes deux avaient été frappées par le même
individu. £n effet, le prénom Quintus se trouve sur les unes
et sur les autres, et DOCI et TOGIRIX ont une grande ana-
logie, car Tocirû? n'est que le mot Docirix rendu plus dur.
En rangeant ces pièces à l'Est de la Belgique , nous nous
sommes appuyé sur l'autorité de M. de la Saussaye , et plus
encore sur leur style général.
ANléPIGRAPHES ANALOGUES A Q. DOCI ET A TOGIRIX
ET AUX LEUCI INCERTAINS.
571 I. Tête de Pallas, casquée et tournée à droite.
Grènetis au pourtour.
!l38 CAT\LOGU£
l|^. Cheval galopant à gauche; aa-dessous, un
annelet; sous Taonelet, i|q. T.
M. Diamètre : la millimètres.
(Mionnet, M 3, incertaines de la Gaule; Sup-
plément , H^ a4o. )
5^2 II. Idem. Un annelet au-dessous du cheval ;
sous cet annelet , un T. Un autre annelet au*
dessus.
JE, I>iamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, JE 3 , incertaines de la Gaule; Supplé-
ment, n** a4a.)
»
573 III. Même tête de Pallas, casquée et tournée à
gauche. X, derrière.
1^. Cheval galopant à gauche ; au-dessus , un
annelet.
M. Diamètre: i4 millimètres.
(Mionnet, idem^ Supplément, n^ M9O
C'est un annelet, et non un croissant, comme le dit M. Mion-
net, qu'on voit sur le cheval.
574 IV. Idem. Sur le cheval, un annelet; sous lui,
un autre annelet , à l'intérieur duquel est un glo-
bule.
JE. Diamètre : i3 millimètres. — 2 exemplaires
variés.
(Mionnet, m 3, idem, n® 245.)
DES MOfCNAlËS DE LA. GAULE. 289
576 V. Idem. Sur le cheval, une roue; sous lui,
un globule dans un annelet; vis-à-vis, un autre
globule dans un autre annelet : ce dernier est lie
au corps du cheval par un trait.
A. Diamètre : la à i4 millimètres.» — 3 exem-
plaires.
(Mionnet, A 3, idenij n° 2440
576 YI. Même médaille, mais en bronze et très-
fru3te.
577 VIL Idem. Au-dessus et au-dessous du cheval,
deux annelets. Sur le devant, l'annelet, réuni à
son cou par un Uen, s'ouvre à sa partie supé-
rieure , et forme ainsi une sorte de collier.
jR. Diamètre: 12 millimètres.
(Mionnet, Si 3, idem., n** 241.)
678 VIII. Idem. Types identiques à ceux du n° 7,
mais bien plus barbares.
A. Diamètre : i5 millimètres.
579 IX. Idem. L'annelet attaché au cheval est
fermé; sous celui qui est placé au-dessous lui, on
voit un (î>.
n. Diamètre : 1 4 millimètres.
(Mionnet, m 3, idem., n° 243.)
580 X. Idem. Au-dessus du cheval, D (?)0(?), et
a4o CATALOGCJE
un annelet; au-dessous , un globule dans un anne-
let; vis-à-vis son cou , S.
(Mîonnet, M 3, idenij n^ ^4^*0
58 1 Même type au droit. Revers incus.
M. Diamètre : m millimètres.
(Mionnet, JE 3 , idem , n^ ^^B.)
Ces pièces pour leur type et leur fabrique ressemblent
tant aux précédentes, qu^il serait déraisonnable de les en sé-
parer. Nous les inscrivons donc à leur suite y et croyons
qu'elles ont été frappées dans le même pays. Ce n'est pas
seulement avec les quinaires sur lesquels ont lit Q. DOCI et
' TOGIRIX, qu'elles offrent une grande analogie , mais aussi
avec celles que nous avons classées aux Leuci incertains,
( Foy, le n" IX.) L'examen général de tous ces quinaires les
fait donc donner à la Belgique orientale.
Tocirix.
58ï2 I. TOC. Buste imberbe^ casqué, tourné à droite;
ses épaules sont couvertes d'un péplus, et son cas«
que orné d'une crista. (Pallas.)
H. TOC. .Lion, la queue relevée, courant à
droite.
POT. Diamètre : i6 millimètres. — 3 exem-
plaires.
(Mionnet, chefs gaulois, n® i53, POT. 3.)
C'est par inadvertance, sans doute, que M. Mionnet a lu
sur cette médaille TOS : il y a bien TOC, que M. de la Saus-
DES MOlVNÂiES DE LA GAULE. ^41
saye avec beaucoup de raison, a interprété par TOCfrûr, et
il y est d'autant plus fondé que sur une pièce analogue pu-
bliée par lui, on lit TOGIR. Comme le dit le savant acadé-
micien, il semble qu'ici le chef gaulois se soit inspiré des
types grecs , car le lion qu'on voit au revers paraît calqué
sur celui qu'on observe au revers des drachmes de Marseille.
PIECES ANEPIGRAPHES FRAPPEES PAR Q. DOCIRIX^
Vel TOCIRIX , ET AUTRES ANALOGUES.
583 I. Tête barbare, tournée à gauche. Son front
est ceint d'un diadème composé de deux filets;
ses cheveux ne sont pas indiqués. (A.pollon.)
^. Animal bondissant à gauche; sa queue est
relevée, et sa tête ornée de cornes ou d'oreilles.
(Taureau cornupète.)
POT. Diamètre : 20 millimètres. — 6 exem-
plaires variés.
(Mionnet , POT. 4 ? incertaines des Gaules , Sup-
plément, n« 33o.)
584 II* Même tête, ornée d'un diadème, formé par
un double rang de perles. Un filet entoure le
champ.
]je. Même type. Un filet entoure le champ.
(Mionnet , POT., 5, idenij 33 1.)
585 ni. Tête barbare , tournée à gauche, un peu
16
a/^a CATALOGUE
difFërente des précédentes. Un filet enveloppe le
le champ.
^r. Même animal, et trois globules près de lui,
Tun au-dessus, l'autre au-dessous, et le troisième
vis-à-vis sa poitrine.
POT. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, POT. 3, idem^ n? Saô.)
Cette tête n*est pas casquée comme le dit M. Mionnet,
mais elle est diadémée.
586 IV. Tête un peu différente. L'animal du revers
a la tête apointie en forme de bec.
POT. Diamètre : 20 millimètres.
(Mionnet, idem^ POT. 4i n° 33a.)
587 V. Même type au droit.
l|t. Même animal, tourné à droite. Un trait sé-
pare le champ de l'exergue. .
POT. Diamètre : 1 8 millimètres.
C'est à M. Anatole Barthélémy que nous devons la clas-
sification de ce genre de monnaies. Il les a, le premier, re-
tirées des incertaines pour les donner à ce chef, qu'alors, il
est vrai, on appelait Quintus Docius^ et qu'on regardait
comme Santon. Ce ne sont point de simples conjectures,
mais des faits positifs que M. Barthélémy a produits à l'ap-
pui de son opinion ; nous lui devons la coimaissance de
curieuses pièces absolument identiques aux nôtres, et sur
lesquelles on lit tantôt au droit, tantôt au revers: DOC
DOCI. O. DOCI. OISA.M. , l'A et l'M, liés ensemble comme
sur le quinaire qui porte en toutes lettres Q. DOCI-SAMI.
DES MONNAIES DE LA GAULE. *l[\'i
Il n'y a donc, comme on le voit, aucun doute possible, ces
pièces de potin appartiennent bien à Togirix; ajoutons en
passant, que la légende DOC , qu'on voit sur i*une d'elles,
est à nos yeux un argument nouveau pour interpréter
comme nous l'avons fait avec M. de la Saussaye, TOC par
TOG/Wor. La tête du droit est bien celle d'Apollon ; les
pièces publiées par M. Barthélémy empêchent dVn douter,
puisque sur quelques-unes d'elles, cette tête n'est pas seu-
lement ceinte d'un double bandeau plat, ou d'un double
diadème perlé comme sur les nôtres, mais bien ornée d'une
couronne de laurier. Il nous est impossible de ne pas voir là
encore la copie grossière de l'Apollon placé sur les pièces
de bronze de Marseille. Quant au type du revers, ce n'est
évidemment rien autre chose encore qu'une autre copie al-
térée du taureau cornupète placé précisément au revers
des médailles massaliotes, que nous indiquons comme ayant
servi de modèle à celles-ci. L'article de M. Barthélémy dont
nous venons de parler a été inséré dans la Reçue numlsma*
tiquey année i838, pi. I'% et ses pièces qu'il y décrit, gra-
vées ihid,, pi. l^^.
588 VI. Tête barbare, les cheveux hérissés, tournée
à droite. Filet au pourtour.
Ijb. Même animal que ci-dessus, à gauche; devant
son poitrail, un globule, un autre sous lui.
POT. Diamètre : 1 5 et 1 8 millimètres. — a exem-
plaires.
589 VII. Idem. Trois globules devant t'animai , le
troisième sous lui.
16.*
a44 CATALOGUE
POT. Diamètre : i8 millimètres.
(Mionnet, POT. 4, idem, n* 334.)
Ces ODOODaies ont encore bien certainement pour proto-
type le bronze de Marseille cité plus haut. Mais la tête d'A-
pollon ne porte plus aucun caractère distinctif. On mécon-
naîtrait donc le modèle primitif, si le taureau cornupète
ne se représentait pas au revers. Ont-elles été frappées par
Togirix comme les précédentes ? Appartiennent-elles à la
Belgique ou à la Lyonnaise ? nous Tignorons. Le temps et
Tobservation nous fourniront, sans doute, de nouvelles lu-
mières à cet égard. Nous avons cru pourtant devoir jusqu à
nouvel orâre les placer à la suite des précédentes, à cause de
la ressemblance de type, et pour faciliter les recherches des
numismatistes qui, plus heureuxque nous, pourront assigner
une patrie distincte à chacun des groupes que nous allons éta-
blir ici. Nous nous contenterons donc de les cataloguer avec
soin, et d'avertir en tirant un trait que nous passons à la des-
cription d*un nouveau groupe. Qu'on ne croie pas pourtant
que nous les voulions attribuer toutes à des pays voisins les
uns des autres. Si les drachmes de Marseille ont été copiées
dans toute la Narbonnaise, si les pièces d'£mporium ont
servi de modèles concurremment avec les statères de Macé-
doine à tous les peuples de la Gaule du centre et du nord,
pourquoi n'en aurait-il pas été de même des bronzes mas-
saliotes?
590 VIII. Tête barbare. Le contour de cette tête
qui est tourné à gauche, est formé par un trait.
^. Même animal, tourné à gauche.
POT. Diamètre: 16 millimètres.
DES MONNAIES DE LA GAULE. ^45
591 IX. Idem, Au revers, trois globules, un de-
vant le cheval , un autre au-dessous , un autre
au-dessus.
POT. Diamètre : i5 millimètres. — 3 exem-
plaires.
(Mionnet, POT. 4» n*^ 327 du Supplément,
chefs gaulois.)
Sq!! X. Idem, Seulement deux petits globules sous
l'animal du revers. L'extrémité de la queue de cet
animal est bifurquée.
POT. Diamètre : 16 millimètres. — 2 exem-
plaires.
(Mionnet^ idem^ POT. 4i ^ 229.)
593 XI. Idem, Deux globules devant la tête, et
deux accostant derrière elle le trait qui l'entoure.
Au revers, une rosace composée de cinq globules,
sous l'animal, dont l'extrémité de la queue est éga-
lement bifurquée.
POT. Diamètre: 16 millimètres.
(Mionnet , /fife//z , POT. 4? ^ ^ig.)
594 XIJ. Idem, Un globule devant la tête; deux
autres globules accostant le trait qui Tentoure;
cinq globules en cercle au-dessous de l'animal ;
quatre autres au-dessus : sa queue est également
bifurquée, comme au n** précédent.
a46 CATALOGUE
POT. Diamètre : i6 millimètres.
(Mionnet, idem^ POT. l\^n^ 329.)
M. Mionnet veut voir dans le contour qui environne la
tète de toutes ces médailles, la représenfajtion d*uo casque;
nous persistons, pour nous, à n'y reconnaître qu'une imper-
fection due à l'inhabileté et à l'ignorance du monétaire ; et
à Tappui de notre opinion, nous citerons comme preuve ir-
récusable, ces médailles elles-mêmes. En effet, si, comme
nous l'avons dit plus haut, on les a imitées des bronzes de
Marseille , c'est certainement une tête d'Apollon qu'on a
prise pour modèle, et par conséquent, une tête nue. Que
cette tête ait été faite dans l'intention de représenter le dieu,
ou purement et simplement dans le seul but de reproduire
un type consacré sur une monnaie fort répandue, cela, on
le conçoit, ne change rien à la question. Enfin, si pour cor-
roborer notre opinion , il nous était permis de citer quel-
ques autres médailles barbares d'un autre temps, nous
citerions une foule de triens mérovingiens oti la même ma-
nière de figurer une tête a été employée, ainsi que les de-
niers, de Genève , frappés au XII® siècle , avecjl'effigie de
saint Pierre. Certes, personne ne pourra soutenir que l'ar-
tiste ait vouhi représenter saint Pierre casqué.
5^5 XIII. Tête jeune , imberbe, les cheveux touffus,
tournée à gauche. Derrière cette tête, le sym-
bole S. Un filet environne le champ.
H . Animal ressemblant beaucoup plus au bœuf
cornupète que les précédents ; au-dessus , X. Un
filet enveloppe le tout.
DES MONNAIES DE LÀ GAULE. ^47
POT. Diamètre : 1 1 millimètres.
Cette pièce, pour son style, diffère des précédentes; sa
provenance nous est connue ; elle a été trouvée au camp
romain d'Amboise, qui, comme on sait, a fourni à M. Car-
tier tant et de si curieuses monnaies gauloises. Elle a été of-
ferte au Cabinet, en 1844, par M. Boileau. Cette circons-
tance nous a paru digne d*être signalée à l'attention des
antiquaires, d'autant plus que, sur les bords de la Ivoire,
comme dans presque toutes les parties de la France , on
trouve fréquemment des pièces gauloises analogues à celles
que nous décrivons ici.
596 XIV. Tête d'Apollon 9 tournée à gauche; vis-à-
vis , un T.
q:. Bœuf cornupète, tourné à droite.
POT. Diamètre: i4 niillimètres.
(Mionnet , idem , POT. 3 , n° 35o.)
Ce n'est pas, comme le dit M. Mionnet , une tète de fem-
me, mais bien une tète d'Apollon qu'on a voulu représenter
ici ; cela est bien évident.
597 XV. Idem. Pas de lettre devant la tête du
droit.
POT. Diamètre : 1 4 millimètres.
(Mionnet, idem, POT. 3, n^ 35i.)
598 XVI. Idem, Au revers, dont Fexergue est sé-
paré par un trait, quelques traces de lettres, peut-
être AV ?
^/\S CATALOGUE
POT. Diamètre: i5 millimètres.
(Mionnet, idem, VOT. 3 , n** 35-2.)
M. Mionnet , qui sans doute a reconnu dans ce type Vi-
mitatîon des bronzes de Marseille, en >lécrit ainsi le revers :
«Taureau comupète; au-dessus des caractères altërés, peut-
être, MA. » Il V a bien plutôt AT.
Ici le type massaliote est moins altéré que partout
ailleurs. Cependant M. Miomiet décrit la télé du droit
comme étant celle d^une femme. Apollon est si recon-
naissable, qu'au chapitre intitulé : Monnaies des Massa-
liotes^ imitées par les peuples de la Gaule ^ n^^ a44 et 945,
nous avons cru devoir eu décrire deux autres, qui certai-
nement appartiennent à la contrée qui a produit celles-ci.
Le T, qu'on voit au droit , est-il un signe abréviatif pour
signifier TOGIRIX? Cela nous paraît possible ; nous dirons
même probable.
599 XVII. Tête d'Apollon , diadémëe et tournée à
droite; sa chevelure se relève en chignon derrière
le col.
1^ Taureau cornupète, tourné à gauche, la
queue baissée ; sous ses pieds, un globule ; derrière
lui , un fleuron accosté de deux autres globules.
Un trait sépare le champ de Texergue.
POT. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, idem j POT, 3, n" 338.)
600 XVIII. Même type au droit,
ft. Même type , tourné à droite.
DES MONNAIES DE LA GAULE. ^49
POT. Diamètre : i5 millimètres. — a exem-
plaires.
(Mionnet, idem, POT. 3, n° 335.)
60 1 XIX. Même type au droit et au revers; mais
ranimai du revers n'est accompagné d'aucun glo-
bule, et un fleuron sort de la bouche de la tête
du droit.
POT. Diamètre : i5 millimètres. — 4 exem-
plaires.
(Mionnet, idem, POT. 3, n« 338.)
Ici rimitatioD de Marseille n'est pas pure; l'adjonction
des rameaux , au revers , derrière l'animal , et la présence
des fleurons qui sortent de la bouche du dieu, le prouvent
suffisamment; mais enfin le point de départ, selon nous,
du moins, n*en est pas moins incontestable.
60a XX. Tête barbare, diadémée, tournée à gau-
che; les cheveux séparés en trois grosses mèches.
ije. Type confus, oii l'on distingue cependant
quelques vestiges de l'animal ci-dessus décrit.
POT. Diamètre: 18 millimètres.
(Mionnet, idem, POT. 3, n° 33o.)
6o3 XXI. Tête diadémée, tournée à gauche; ses
!l5o CATALOGUE
cheveux, sont formés par des cotes. Filet saillant
au pourtour.
^. laureau comupète^ tourné adroite. Un filet
sépare le champ de l'exergue.
POT. Diamètre: r5 millimètres.
Les triens mérovin^ens, frappés à Bannassac, en Gévau-
dan, sur lesquels sont gravées des efligies des premiers rois
francs, nous montrent des cheveux absolument traités de
la même manière que ceux dont la tête de notre médaille
est couverte; si bien que Boutroue, Leblanc, et tous les
anciens numîsmatistes , ont voulu y reconnaître une calotte
à côtes. Il faut donc , raisonnant par analogie , regarder la
figure gauloise comme nue ; car il est bien avéré maintenant
que les pièces mérovingiennes, qui en ce point leur sont
analogues , sont nues également.
6o4 XXIL Tête barbare , tournée adroite, les che-
veux hérissés; un fleuron à un seul rameau sort
de sa bouche.
flr. Type confus , peut-être un taureau cornupète.
POT. Diamètre : i<y millimètres.
(Mionnety idem^ POT. 4? ^ ^Sg.)
Ce que nous appelons un fleuron a été pris, par M. Mion-
net , pour un serpent.
DES MONNAIES i>£ LA GAULE. ^5l
605 XXIIl. Tête barbare , tournée à gauche , les
cheveux hérissés.
ijL-. Taureau cornupète??
POT. Diamètre : i6 milHmètres.
606 XXIV. Même tête.
ijb. Cheval galopant à gauche. Reste de grènetis
au pourtour. Filet saillant enveloppant le champ.
POT. Diamètre : 16 millim. — *i exemplaires.
(Mionnet , POT. 4» idem^ n** 325.)
Nous l'avons dit plus haut, ranimai représenté au revers
de toutes ces médailles a été primitivement copié du bœuf
cornupète. Cela est évident, pour nous du moins; mais s'en-
snit-il que les grossiers artistes de la Gaule , en coulant
leurs informes monnaies , aient eu la conscience qu'ils figu-
raient un bœuf, ou bien, ont-ils voulu représenter un animal à
eux connu ?La question nous paraît encore douteuse. De tout
temps la barbarie suit les mêmes phases et arrive aux mêmes
résultats. C'est sans doute cette circonstance qui a fait croire
au savant Lelewel, que le moyen âge était empreint de souve-
nirs gaulois. Certes, ces souvenirs existaient^ puisqu'ils exis-
tent encore dans l'esprit, les mœurs, les croyances, et même
les coutumes du peuple; mais , entre toutes ces choses et les
procédés artistiques, il y a un abîme immense. Le moyen âge
a copié la Grèce et Rome, parce que Rome et la Grèce lui
avaient légué d'admirables monuments. L'architecture gothi-
que procède de l'art antique ; elle n'est qu'une dégénérescence
de l'ordre composite, parce que les architectes et les imagiers
des XII* et XIII* siècles étaient les descendants des architec-
tes et des sculpteurs anciens; que leurs procédés étaient les
mêmes , qu^une suite de traditions les avaient portés d'âge
*13'1 CATALOGUE
eu âge jusqu^à eux; qu^eniin, chaque jour ils y iK)Uvaient
admirer les temples, les cirques et les palais échappés aux
ravages du temps et des Germains. Mais alors «restait-il un
seul monument gaulois? savait-on ce que û^était qu^une
médaille gauloise?. Si donc une ressemblance fortuite se
présente entre un denier du moyen âge et une médaille
celtique, c^est, nous Taflfirmons, sans crainte de nous trom-
per, au hasard seul que cette circonstance est due. Cette
digression , bien qu^un peu longue , nous sera pardonnée ,
nous aimons à le croire, parce qu'elle était nécessaire pour
faire bien comprendre que si quelquefois , comme ici, par
exemple, nous avons recours, pour expliquer les monnaies
de la Gaule, à des monuments d'une époque bien posté-
rieure , nous ne prétendons parler que de ressemblances
nialjérielles , et que nous repoussons de toutes nos forces
ropinioQ , malheureusement trop accréditée aujourd'hui,
qui consiste à aller chercher dans les antiquités druidiques
Torigine de notre monnayage français. Ceci posé, nous
pouvons, sans crainte d'être mal compris, continuer notre
système d^assimilation.
An moyen âge, on le sait, lorsqu^un type monétaire était
adopté par une cité, il variait rarement ; bientôt incompris,
il dégénérait en figures bizarres, dont personne ne cherchait
à se rendre compte, mais que le monnayeur copiait par ha-
bitude. Tel fut le sort du portail (emblème de la cité), à Or-
léans et à Étampes; du temple (emblème de la religion
chrétienne) , à Tours , puis de là transporté dans toute
l'Europe; du monogramme d^Ëudes, dans le chocèse de
Sefts; de la tête de la Vierge, à Chartres, Blois, Châteaudun,
Vendôme, Romorantin, etjc. Étaient-ce des idées préconçues
qui avaient produit toutes ces choses? non, assurément :
c'était la barbarie. Pourquoi la barbarie n'aurait-elle pas
suivi la même marche dans les Gaules avant notre ère? Les
DES MONNAIES DÈÙ LA GAULE. 253
sUtères gaulois, ceci est un fait maînteoaDt admis par tout
le monde, ne sont que des copies altérées et incomprises
des slatères macédoniens. Il nous semble qu'on peut croire,
sans être taxé de trop de hardiesse, que pour les bronzes
de Marseille il en a été de même. Ce type, une fois adopté
dans la Celtique propre et dans la Belgique, fut copié sans
être compris; et ce fut la raison pour laquelle, à la place du
bœuf cornupète, paraît l'animal fantastique que nous n'avons
su comment nommer. Sur quelques-unes des médailles pu-
bliées par M. Barthélémy, le dos de l'animal est sanglé d'un
lien, absolument comme les chevaux gravés aux revers des
quinaires deTogirix, et il a la queue relevée; sur une autre
pièce nous voyons la tête présenter l'aspect d'un bec d'oiseau.
A notre avis donc, il ne faut chercher là aucun animal réel,et
voir tout simplement un type dégénéré. Sur la première des
deux médailles que nous venons de décrire en dernier lieu,
nous avons cru reconnaître l'animal dont nous parlons; sur
la seconde , au contraire , c'est certainement un cheval ;
pourtant , on ne peut les séparer les unes des autres, et
elles semblent sortir du même atelier monétaire. Ne serait-
ce pas encore une preuve que les artistes gaulois ne se
rendaient pas un compte bien exact de ce qu'ils faisaient ?
607 Tête barbare , imberbe, tournée à gauche ; ses
cheveux sont exprimés par trois boucles , compo-
sées chacune d'un filet dont l'extrémité se replie sur
elle-même, et entre lesquels se trouvent des glo-
bules. Le cou est figuré par cinq traits verticaux.
i}r. A l'exergue, séparé du champ par un trait
horizontal , dix petits traits verticaux ; au^essus ,
a §4 CATALOGUE
deux croisettes (sic) -H -+- ; au-dessus des croiset-
tesj une ligne ondulée en forme d'un c/D allongé;
au-dessus encore, une aiUre croisette, et enfin un
O fort ouvert.
POT. Diamètre: i6 millimètres.
(Mionnet, POT. 4, idem, n" 355.)
M. Mionnet a cru que la chevelure du personnage figuré
au droit se composait de serpents et de perles. Ce ne sont,
évidemment , que des boucles de cheveux mal exprimées.
Dans la figure barbare du revers, nous voyons la dernière
dégénérescence du type du bœuf cornu pète.
GERMANUS INDUTILII.
608 I. GERMANVS INDVTILIL Tête imberbe, dia-
démée , tournée à droite , les cheveux relevés en
chignon derrière le cou. Grènetis au pourtour.
JE. Diamètre : ao millimètres.
609 II. Mêmes types et légendes.
£. Diamètre : i5 et 16 millimètres. — 5 variétés.
(Mionnet, Corps d'ouvrage, chefs gaulois, n"" 66,
et n"" 5 1 du Supplément.)
Ces médailles sont évidemment postérieures à Augijste;
elles ont été copiées de petits bronzes de ce prince sur les-
. quels on lit au droit, soit IMP. CAESAR, soit CAËSAB.
IMP, et où Ton voit au revers le même taureau cornnpète
accompagné des légendes : AVGVSTVS, dans le champ, et
DIVI F, à l'exergue. Gela est si vrai, que notre collègue ,
M. de LoDgpérier, en étudiant ces monnaies, a trouvé une
DES' MONNAIES DE LÀ GAULE. ^55
pièce de Germanus classée par erreur parmf* elles. Quel
était ce Germanus? nous Tiguorons. Nous serions porté à
croire pourtant qu'il devait vivre dans lest, d'abord, parce
que c'est ordinairement en* Lorraine que ces pièces se ren-
contrent, ensuite, parce qu'elles offrent une grande ana-
logie de style avec la monnaie que nous avons décrite à
l'article des Mediomatdci, et qui porte leur nom. Si nous
ne craignions d'être taxé de trop de hardiesse , nous don-
nerions même encore à la Gaule ces petits bronzes d'Au-
guste , qui ne portent aucun signe d'origine certainement
italienne^ et se rencontrent quelquefois dans notre pays.
Cependant, faute de preuves certaines, peut-être vaut-il
mieux s'abstenir jusqu'à nouvel ordre.
INCERTAINES DU SUD-OUEST.
ARËMACIOS.
610 I. ARËMACIOS. Tête jeune, imberbe, diadé-
mée, les -cheveux bouplés, tournée à droite. Grè-
oetis au pourtour. (Vénus ou Diane?)
^. Oiseau de proie (un aigle, sans doute), sai-
sissant dans ses serres un autre oiseau plus petit ;
au-dessous d'eux, un serpent; au-dessus du pre-
mier oiseau, une croisette cantonnée de quatre
points ; au-dessous de lui^ un pentagone évidé. Grè*
netis au pourtour.
JE. Diamètre : i5 et i6 millimètres.
(Mionnet, JE 3, chefs gaulois, n°* 1 1 et 12.)
256 CATALOGUE
ANÉPIGRAPHES ANALOGUES A AREMACIOS.
6 1 1 II. Tête jeune^ imberbe , ornée d'une sphendoné,
tournée à droite; ses cheveux sont longs, flottants
et 01 nés d'une sorte de couronne radiée. Grènetis
au pourtour.
ijb. Même type qu'au revers précédent; seulement
le pentagone est au-dessus du grand oiseau , et la
croix au-dessous. Grènetis au pourtour.
M. Diamètre : i5 millimètres.
(Mionnet, ^ 3, incertaines des Gaules, Supplé-
ment, n® 397.)
Cest à tort que M. Mionnet a cru reconnaître sur la tête
du droit une peau d'animal ; c'est bien plutôt une couronne
radiée.
612 III. Même type au droit.
ijb. A et K liés en monogramme ; dans le champ,
un oiseau s'abattant sur un lézard. Grènetis au
pourtour.
CACiAC cm.
6f 3 IV. Tête de femme ornée d'une spbendoné, tour-
née à gauche ; ses cheveux sont touffus. Grènetis
au pourtour.
^. CACIAC. Légende tournée à rebours; CIIÏ ,
de droite à gauche; dans le champ; un aigle, les
DES MONNAIES D£ LA GAULE. ^57
ailes éployées; derrière sa tête, un pentagone ë vidé;
un autre, à la hauteur de ses cuisses, à gauche;
un globule dans un cercle vis-à-vis son bec; un
autre signe tout semblable près de sa queue.
JE. Diamètre : i5 millimètres.
(Mionnet , £ 3, n^ 44? chefs gaulois.)
6i4 V. Même type.
ijb CIIII. Même type. S, derrière la tête de
l'aigle; même signe devant ses jambes; un besant
dans un annelet, au-dessus de son bec; un autre
symbole pareil près de sa queue.
JE. Diamètre : 1 5 millimètres.
6 1 5 VI. Même type au droit.
H. CAIIA. De gauche à droite, un grand aigle
ayant à sa droite un aigle plus petit ; tous deux ont
les ailes éployées.
JE. Diamètre : 1 5 millimètres.
C'est à tort que M. Mionnet a lu su r ces médailles CVGIVS ;
il y a certainement CACIAC.
ECCAIUS.
6i6 VII. Têle féminine , tournée à droite. Grènetis
au pourtour.
^. ECCAIOS. Cavalier^cburant à droite.
JE. Diamètre : i5 millimètres. — a exemplaires.
(Mionnet, JE 3, chefs gaulois , n° i3.)
17
58 CATALOGUE
GIAMILITS.
«
617 VIII. GIAMILO. A et M liés en monogramme.
Tête jeune, imberbe, laurée, tournée à droite.
Grènelis au pourtour. Derrière la tête, un symbole
connu sous le nom de Grecque. (Apollon.)
^. GIAMILOS. A l'exergue, A et M liés en mo-
nogramme; dans le champ, un aigle les ailes serai-
éployées, posé sur un foudre; vis-à-vis, un serpent
qu'il semble combattre ou dévorer; derrière l'aigle,
et près du foudre, un treskèle.
iE. Diamètre : i4 et 16 millim.— a exemplaires.
(Mionnet , iE 3, chefs gaulois,, n^' 67 et 68,
Corps d'ouvrage, et 5 1 du Supplément.)
618 IX. GIAMILO. Tête imberbe, tournée à droite;
les cheveux épais. Grènetis au pourtour.
i; . SIINVI. Oiseau tourné à gauche , courbant
sa tête vers la terre ; au-dessus d'elle , sont quatre
globules ; derrière l'oiseau, une plante composée de
quatre feuilles opposées deux à deux; celles du bas
sont accostées de deux annelets.
JE. Diamètre: i5 millimètres.— 3 exemplaires.
(Mionnet, R 3, chefs gaulois, n^* aS et 69.)
619 X. Mêmes légendes et types au droit et au re-
vers; au-dessus de l'oiseau, derrière la plante, un
DES MONNAIlliS DE LA GAULE. 'x5g
pentagone évkié; derrière sa queue, un globule
dans un annelet.
JE. Diamètre: i5 millimètres.
(Mionnet, JE 3, chefs gaulois , n° a4-)
ANÉPIGRAPHES ANALOGUES A GIAMILUS.
620 XI. Buste de femme tourné à droite; une mè-
che de ses cheveux se roule en bandeau sur son
front , et se relève sur le sommet de la tête; son
corps est couvert d'un péplus, que retient une fi-
bule; derrière, la moitié d'une grande fleur à six
pétales fort ornés. (Diane.) Grènetis au pourtour.
^. Oiseau, les ailes semi-éployées , s'abattantsur
un serpent, qui paraît vouloir le combattre; der-
rière l'oiseau, le symbole S; derrière sa queue, un
globule enfermé dans un cercle formé par un grè-
netis; entre le serpent et l'oiseau, un plus petit
globule dans un plus petit cercle uni , plus un sym-
bole difficile à déterminer, qui semble être une
feuille ou une fleur.
JE, Diamètre : i5 millimètres. — 3 exemplaires.
VADNAIUS.
6a I XII. Buste de femme , dont les cheveux touffus
i»emblent ornés d'une sphendoné. Ce buste est
17.
a6o CATALOGUE
tourné à gauche; ses épaules sont couvertes d'un
péplus , et son cou orné d'un collier. Grènetis au
pourtour.
^. VADNAIOS. Dans le champ, un aigle tourné
à droite , les ailas éployées. Le corps de^ cet aigle
est accosté de deux globules dans deux cercles ; en-
tre le cercle de gauche et le corps de l'oiseau , se
trouve un pentagone évidé; un autre pentagone
semblable , à droite , et un autre globule dans un
autre cerclé cantonnent la tête de laigle.
iE. Diamètre : i5 millimètres. — 4 exemplaires.
(Mionnet , -S 3 , chefs gaulois, Corps d'ouvrage,
n** i3a; Supplément, n"** 9a et 93,)
62a XIII. Même type au droit et au revers. La lé-
gende n*est pas apparente , sans doute parce que la
pièce est rognée; un grènetis environne le tout.
Les deux pentagones sont déformés, et, à la rigueur,
on pourrait y voir les lettres IKLA vel RAT sur l'un,
et AT, vel AX, v^/ AA sur l'autre.
S». Diamètre: i5 millimètres.
(Mionnet, chefs gaulois, Supplément, n"* 94.)
ULLUCCI vel YLLYCCI.
•
6^3 XIV. Tête imberbe, tournée à droite; ses che-
veux sont touffus et séparés en plusieurs boucles..
^. YLLYCCI. Oiseau tourné à gauche , le bec
DES MONNAIES DE LA GAULE. a6l
penché vers la terre; derrière lui, une plante com-
posée de quatre feuilles opposées deux par deux;
sous les deux feuilles inférieures, deux globules;
au-dessus de cette plante^ un pentagone évidé, der-
rière lequel se trouve une croisette cantonnée de
quatre besants ; auprès de la queue de Toiseau, en-
fin, deux globules dans deux annelets.
Sa. Diamètre : 1 5 millimètres. — 6 exemplaires.
(Mionnet, chefs gaulois, n^ 80, iE 3.)
6a4 XV. Même tête au droit.
ijb. Même légende effacée, même oiseau et même
plante, dans le champ. L'oiseau semble becqueter
un objet peu distinct. Sous son cou , un annelet ;
derrière lui , les deux globules dans les deux an«
nelets.
Sa, Diamètre : 1 5 millimètres.
6^5 XVI. Même tête que ci-dessus; seulement, les
cheveux sont tout à fait déformés, et présentent
l'aspect d'une fleur dont les pétales seraient insérés
à côté les uns des autres. Grènetis au pourtour.
ijb. Légende ordinaire effacée. Type semblable
aux précédents; seulement la croix, cantonnée de
quatre besants, se trouve au bas de l'oiseau; deux
globules accostent ses pattes; l'un est sous son cou,
et l'autre sous sa queue.
Sa. Diamètre : i5 millimètres.
(Mionnet, S 3, chefs gaulois, n° 137.)
202 CATALOGUE
6a6 XVll. Tête de femme, tournée à droite; les
cheveuK bouclés et touffus; S, devant sa bouche;
son cou semble orné d'un collier.
Qr. Légende ordinaire; même type que ci-dessus;
seulement entre un des deux globules qui accom-
pagnent la queue de Foiseau et le pentagone, se
trouve le symbole c^ .
Sa, Diamètre : 1 5 millimètres.
6^7 XVIII. Mêmes type et légende que ci-dessus,
au droit et au revers; seulement, entre le penta-
gone et un des cercles qui accompagnent la queue
de l'oiseau, on voit un Y.
lEi, Diamètre : 1 5 millimètres. — 2 exemplaires.
628 XIX. Même tête plus dégénérée, tournée à
droite. Grènetis au pourtour.
ijb. Même oiseau becquetant un rameau, la plante
ci-dessus désignée derrière lui; tout -auprès, le
pentagone, les globules et les cercles indiqués; au-
dessous, -[-.
Si, Diamètre : 1 5 millimètres. — 3 exemplaires.
629 XX. Autre analogue ; un besant devant la tête
du droit.
Si, Diamètre : i5 millimètres.
630 XXI. Autre fort barbare; l'œil de la tête du droit
est formé par un globule dans un cercle.
DES MONNAIES DE LÀ GAULE. 263
^. Type ordinaire; seulement un globule dans
un cercle sous l'oiseau.
iE. Diamètre : i5 millimètres.
63 1 XXII. Tête barbare^ tournée h droite, ayant un
œil de face.
^. Deux oiseaux se combattant.
JE. Diamètre : 1 5 millimètres.
Nous avons cru devoir décrire à la suite les unes des an-
tres toutes ces médailles, parce que toutes sont du même
style, et qu'elles semblent appartenir à un même peuple. La
(grande ressemblance qu'on trouve entre elles et les mon-
naies certaines des Catalauni, nous a engagé à les donner
au sud- ouest de la Belgique. Personne n'a encore cherché à
deviner ce que pouvait signifier AREM AGIOS, CACIAC-
GUI, ËGCAIOS, GlAMILOS. II nen est pas de même de
VADNAIOS et YLLYGGIr^/ VLLVCCI, comme on vou-
dra lire. Trompé par un exemplaire incomplet, et dont la
légende était effacée sans doute, M. le marquis de Lagoy a
tenté d'attribuer les premières, sur lesquelles il lisait VANE,
à une ville d'Aquitaine, nommée par les textes Vanesia;
mais cette attribution tombe d'elle-même, puisque sur les
exemplaires bien conservés on trouve en réalité VAD-
NAIOS. YLLYCGI a été pris par d'autres pour le nom
défiguré des UxoviL Pour justifier leur opinion, ces numis-
matistes, outre la prétendue ressemblance du nom, invo-
quent encore la présence d'un oiseau sur ces médailles. On
se rappelle que sur les monnaies certaines de Lisieux , on
trouve, en effet, un aigle. Mais toutes ces ressemblances
nous paraissent fortuites, et nous sommes loin de nous en
contenter. L'aigle, traité de même, se voit également sur
264 CATALOGUE
les pièces des Catalaunl, et, de plus, il y a entre ces deux
espèces de monnaies parité de travail , tandis que les mé-
dailles de cette classe sur lesquelles on lit YLLYCCI sont *
précisément celles qui ressemblent le moins aux pièces des
Lixovii. Sur une des monnaies anépigraphes que nous avons
placées à la suite de celles q^ui portent pour légende AR£-
MACIOS , on observe un monogramme formé des lettres A
et K (ni). Sur celles où Ton lit VADNAIOS , nous avons
cru en apercevoir un autre formé des lettres IKA v^/KAT
(XIII). Si , dans le premier, il fallait lire KA^iét si le aecond
Il 'était pas 3 ce qui serait après tout très-possible, un -pen-
tagone mal formée nous interpréterions ceç l/&ttres KA.KAT
par KAliaiauniy mais ne hasardons rien.
D'après les types, on pourrait classer toutes ces médailles
en plusieurs groupes :
L A l'un appartiendraient toutes celles oùjl'on UtAB£MA-
CIOS) les anépigraphes analogues et une partie dfi celles
qui portent pour légende GIAMILOS^ ainsi que quelques
autres pièces muettes dont l'empreinte est analogue. £n ef-
fet, le revers de toutes -ces monnaies est presque identique;
c'est un combat entre un oiseau de proie et un oiseaju plus
faible; entre le même oiseau, un lézard o^ un serpent. Quant
aux tètes du droit, on y voit certaipemeot sur les pièces au
nom de GIAMILOS, Apollon; sur les anépigraphes analo-
gues, Diane; sur les autres, une tête de feiiime indétermi-
>née , qui pourrait tout aussi bien représenter Diane que
Vénus. Le type du serpent dévoré par l'aigle est très-fré-
quent dans l'antiquité. TVous le retrouvons sur des bronzes
d'Amyntas, roi de Macédoine, entre autres ,, et c'est la Ofiéme
idée qui à Agrigente a fait représenter le vautour dévorant
un lièvre. Sur les vases peints , ce sujet est également très-
usité. C'est évidemment une allusion à un passage d'Ho-
mère très-connu , et par là les Grecs voulaient signifier la
DES MONNAIES DE LA GAULE. %6S
Victoire. Sans cloute, les Gaulois s'étaient inspirés de la
même idée, car ces médailles sont toutes empreintes de
souvenirs grecs. La tète d'Apollon des médailles primitives
à la légende GIAMILOS , ainsi que la tète de Diane, des
anépigraphes analogues, ne sont que des imitations massa-
liotes calquées sur le bronze et sur l'argent.
n. Dans une seconde catégorie , nous placerons les piè-
ces où l'on voit un oiseau, le bec penché vers la terre, et
un arbuste; ce sont celles sur lesquelles on lit GIAMILO
au droit , et SIINVI au revers ; celles où l'on voit YLLYCCI,
et les pièces sans légendes qui leur sont semblables.
m. Les médailles où Ton trouve YADNAIOS et CACIAC-
G II, qui, sauf les légendes, sont identiques, formeraient une
troisième catégorie ; mais, à cause de la perfection du tra-
vail, elles devraient être contemporaines du premier groupe
et antérieures au second.
IV. Si les deux oiseaux qui se combattent font nécessai-
rement rapporter au même peuple la médaille anépigraphe
{d? XXII) , s'ils rappellent la même idée de Victoire expri-
mée sur les pièces précédentes par l'aigle seul, ou par l'ai-
gle saisissant sa proie; elle est, de plus, identique par son
travail aux autres. Nous en formerions un quatrième
groupe.
V. Nous rangerions enfin au cinquième celles où l'on lit
ECCAIOS; car, si la tête qu'on voit au droit de ces mé-
dailles est identique à celles qu'on observe sur les précé-
dentes, le cavalier qui se trouve au revers les en distingue
suffisamment.
a66 CATALOGUE
ANEPIGRAPHES Al) TYPE DE LAIGLE.
632 I. Tête barbare analogue aux précédentes, tour-
née à gauche.
ijb. Aigle , la tête tournée à droite , les ailes
éployées.
S,. Diamètre: i5 millimètres.
633 II. Variété de la même tête, tournée à droite.
l|t. Même type; une roue derrière la tête de
Taigle.
JE. Diamètre: i5 millimètres.
634 III* 1*^^^ ^^ Pallas, casquée et tournée à gauche.
Grènetis au pourtour.
!>:. Aigle, les ailes semi-éployées , la tête tournée
à gauche. A la droite de cet aigle, un demi-cercle,
dont la continuation est interrompue par un grè-
netis; un trait sur lequel l'aigle est posé sépare le
champ de l'exergue.
JE. Diamètre : 20 millimètres. — 3 exemplaires
variés.
(Mionnet, Supplément; incertaines de la Gaule,
n^ 389. )
^35 IV. Tête de femme, tournée à gauche. Un filet
saillant enveloppe le tout.
- •
DES MONNAIES DE LA GAULE. 1à6j
U. Aigle, les ailes semi-éployées, la tête tournée
à droite. Filet saillant au pourtour.
POT. Diamètre : i5 millimètres.
(Mionnet, incertaines des Gaules, n^'ii'jy Sup-
plément.)
636 V. Tête imberbe, diadémée, tournée à gauche;
un filet environne le champ.
ijb. Aigle, les ailes semi-éployées, la tête tour-
née à gauche. Un filet enveloppe le tout.
POT. Diamètre : 20 millimètres.
( Mionnet , idem^ u^ 3 1 8.)
637 VI. Tête jeune, imberbe, tournée à gauche. Fi-
let saillant au pourtour.
T^. Aigle de profil, posé sur un foudre, les ailes
semi-éployées, et tourné à droite. Filet saillant au
pourtour.
POT. Diamètre : 18 millim. — 2 exemplaires.
(Mionnet, incertaines des Gaules, Supplément,
no3i6, iE4.)
Selon M. Mionnet , l'aigle dévorerait une proie. Quoique
la pièce soit très-fruste , il n'en est pas moins certain pour
nous qu'il est perché sur un foudre.
638 VII. Tête imberbe , tournée à gauche. Grènetis
très-espace au pourtour.
atiS CATALOGUE
ije. Oiseau tourué à gauche , le bec peuchë vers
la terre.
JE» Diamètre: i5 millimètres.
639 VIU. Tête diadémée, tournée à gauche. Un filet
saillant au pourtour.
]jb. Oiseau tourné à gauche. Filet saillant au
pourtour.
POT. Diamètre: 18 millimètres.
(Mionnety POT. 4» incertaines, m Sig.)
Toutes ces pièces , à cause de leur revers , ont été don-
nées encore aux Lixovii. Il est évident que les n^ I et II
sont du même pays que les précédentes. Quant aux autres,
nous les avons placées ici, non pas seulement à cause de
leur ressemblance de type avec les précédentes, mais en-
core parce que^ n'ayant généralement trouvé qu'en Belgique
la téti^ de Pallas ornée d'un casqué ailé, nous avons cru
qu'il était probable que ces médailles avaient été frappées
dans cette province.
RA.
640 I. RA. Type indistinct.
^. Cheval galopant à droite; au-dessus, un crois-
sant.
JE. Diamètre : 1 5 millimètres.
DES MONNAIES DE LA GAULE. 269
VERC, Vel VOVERC? Vcl VRUVERC.
64 1 IL VOVERC vel VRVERC. Lion , la queue
redressée , courant à droite. ^
ijt. VER... Cheval courant à droite; au-dessus,
une roue à quatre (ayons; vis-à-vis $a tête, un an-
nelet.
iE. Diamètre : 1 6 millimètres. — 3 exemplaires.
(Mionnety R 4 9 chefs gaulois , Supplément,
n^ga.)
^ La lecture proposée par M. Mionnet, ...VER au droit, et
VEC au revers, est incomplète.
64^ ni. Même légende et même type au droit.
i|e. Cheval galopant à droite; au-dessus de lui,
une roue à quatre rayons; vis-à-vis, un anndet
auquel s'attache un lien; X, entre les jambes du
cheval.
Si. Diamètre: 16 millimètres.
(l^ionnet, S» 4> chefs gaulois, n® 71 , Supplé-
ment.)
C'est à tort que M. Mionnet a lu sur cette pièce ROYECA;
il n'y a que VOVERC.
643 IV. Médaille du même genre, trop fruste pour
mériter la peine d'être cataloguée.
i£. Diamètre : l'i millimètres.
M. le marquis de Lagoy, croyant lire sur ces pièces VERO,
a 70 CATALOGUE
les donnait aux Firomandui, et, pour autoriser sa classifi-
cation , il faisait remarquer que leur fabrique forçait de les
attribuer avec certitude à la Belgique. En effet , et pour le
type et pour le travail, on trouve entre ces médailles et
celles sur jyquelles on lit REMOS ATISIOS une identité
parfaite. C'est le même flaon épais , le même bronze , le
même style, et, il y a plus , c'est le même lion qu'on remar-
que dans Tune et l'autre classe. VERC ou VOYERC ne pou-
vant donc se traduire par Feromanduiy il ne reste plus qu'à
rapporter ces médailles à un peuple du sud-ouest de la
Belgique, et très-probablement aux Rémi, Ce que nous di-
sons de ces pièces est applicable aussi à celle sur laquelle
on lit RA,et à la suivante qui porte pour légendeVIROS au
droit, et VIROOS au revers.
VIRUS.
•
644 V. VIROS. Tête imberbe, diadémëe, tournée à
droite; vis-à-vis son cou, un globule dans un an-
nelet. Filet au pourtour.
^. VIROOS. Cavalier galopant à droite.
Si. Diamètre : 1 5 millimètres. — 2 exemplaires.
(Mionnet, ^3 72» chefs gaulois. Supplément,
n° Ï09, et n*^ 1 34 du Corps d ouvrage.)
645 VI. Lion excessivement barbare, la crinière hé-
rissée, et marchant à gauche; vis-à-vis lui, un
annelet attaché à un lien; un filet sépare le champ
de l'exergue.
DES MONNAIES DE LA GAULE. 27 1
ijb. Tête barbare, tournée à droite; cette tête est
presque méconnaissable; vis-à-vis, des symboles
difficiles à déterminer. Grènetis au pourtour.
tE. Diamètre: 18 millimètres.
CeUe pièce ressemble pour sa fabrique à celles sur les-
quelles on lit AREMACIOS, GIAMILOS, VADNAIOS, YL-
LTCCI, et le lion, qui est au revers, présente quelque ana-
logie avec celui de Reims ; elle ne peut donc être mieux
placée qu*à la suite de ces deux catégories.
INCERTAINES DU NORD.
BRICCA-COMA .
646 I. BRICCA. Tête de Pallas; le cou orné d'un
collier; la tête coiffée d'un casque muni d'ailes.
Cette tête de Pallas est tournée à droite. Grènetis
au pourtour.
^. COMA vel COMA. Cavalier brandissant une
lance, couvert d'un péplus, et galopant à droite.
(Dioscure.)
A. Diamètre : 1 5 millimètres. — 3 exemplaires
variés.
.• (Mionnet, chefs gaulois, n®' a8, ag et 3o du
Supplément.)
Bouteroue lisait sur celle médaille BRICCO, et l'at-
tribuait à Beucomagus vel Brocomagus (que Plolémée ap-
pelle Bpeuxi(XttYO<]. La ville de ce nom était située non loin
d'Argentoratum ; mais il y a BRICCA et non BRICCO.
'k^'l CATALOGUE
D*autres ont vu dans COMA le nom de Comius , roi des
Atrebates; mais si Bricco^ comme nous le pensons, est un
nom de Heu , et Coma un nom de chef, Comius diffère au-
tant de Coma que Breucomagus de Bricca, Nous rejetterons
donc jusqu*i^ nouvel ordre ces deux attributions , ne nous
décidant ni pour l'une ni pour Tautre; mais nous placerons,
à cause de son empreinte et de sa fabrique, ce quinaire aux
incertaines du noid de la Belgique.
ROW Vel RAVV-CNUOI.
647 I- RAVV v^/ROVV. Tête de Pallas, armée
d'un casque ailé^ à droite.
^. CNVOI. Cavalier vêtu d'un péplus, armé
d'une lance, et galopant à droite. (Dioscure.)
A. Diamètre : i5 millimètres. — i exemplaires.
(Mionnet, bl 3; Supplément ^ chefs gaulois,
n*^ 640
C'est à tort que M. Mionnet a lu au droit d'une de ces
pièces OCW, et sur le revers de la même médaille NOVI.
Il faut nécessairement rapprocher ces quinaires d'un au-
tre dont l'empreinte est identique, et que M. de la Saussaye
attribue à un peuple de la Narbonnaise , les Focontii. Voici
.la description qu'il leur doune :
ROW. Tète de Pal las , coiffée d'un casque ailé, à droite.
fi), VOCVNT (N et T liés en monogramme). Dioscure à
cheval , armé de la lance , galopant à droite.
Cette pièce a été figurée , pi. XVI, n** a , de la Numisma-
tique de la Gaule narbonnaise. Sur ce dessin, tel que Ta
rendu le dessinateur, on déchiffre VIOCVNT. M. de la
Siiussaye assure connaître nn second exempkiire de ce qui-
DES MONNAIES DE LA GAULE. aj'i
naire; mais il dit en même temps ne l'avoir pas vu ; qu*il
lui a été signalé par M. Akerman, et qu'il est plus barbare
encore.
Les lettres RAVV ou ROVV , que nous lisons sur les
deux médailles du Cabinet, rappellent évidemment le ROW
des deux autres signalées par M. de la Saussaye. CNVOI ou
lOVNC, si Ton veut lire les légendes de nos pièces à re-
bours, serait-il une altération de VOCVNT vel VIOCVNT ?
Nous laissons au lecteur à le décider; mais nous ne cache-
rons pas que nous sommes porté à le croire, et nous ajou-
terons que, dans ces légendes^ il faut voir au droit, ainsi
que l'a déjà fait observer M. de la Saussaye, une altération
du mot ROMA; au revers, et dans l'un ou l'autre cas, peut-
être même dans tous les deux, l'expression d'un sens cor-
rompu et défiguré.
Voici maintenant les raisons qui nous ont engagé à pla-
cer toutes ces pièces aux incertaines du nord de la Belgi-
que. Le type dePallas casquée est fréquent sur les quinai-
res ; nous le trouvons sur les pièces où l'on lit DVRNACOS ,
EBVRO, CONA, KAA, BRICCA, RICAN. De l'aveu de M. de
Lagoy, ces pièces appartiennent toutes au nord delà Gaule;
il a lui-même classé à Magusa d'autres monnaies analogues,
pour le droit au moins, et nous avons essayé, nous aussi,
de donner aux Ambiuni des quinaires où l'on lit MAP , ou
mieux AMP. Qu'en conclure, si ce n'est que les types de
Pallas et de Dioscure sont fréquemment employés en Bel-
gique? Les seules pièces de l'Aquitaine et de la Narbonnaise,
marquées de la même empreinte, qu'on puisse citer, sont
celles des Petrogorii, publiées par Bouteroue; de Cossio
Vasatum^ éditée par M. de Lagoy (Revue numismatique y
année 1839, p. 401), et celles des Vocontii, Or, le quinaire
des Petrogoriine se retrouve pas plus aujourd'hui que celui
à^J{nbiorix. Serait-il trop hardi de prétendre que peut-être
18
274 CATALOGUE
il n'a jamais existé ? Nous venons de dire que la pièce attri-
buée aux Vocontii pouvait être la même que la nôtre, dé-
chiffrée d'une manière différente. Reste donc celle de Cos-
siosxxT laquelle on lit COSII vel COSIIO au droit, CALITIX,
vel CA.LITIXO au revers. Si la ressemblance d*un nom
suf6t pour faire classer une médaille à une ville, l'attribu-
tion proposée par M. de Lagoy est incontestable ; mais si,
comme nous le croyons, cela ne suffit pas, et qu'il faut
encore l'analogie du type et de la fabrique, nous dirons
qu'il peut bien se faire aussi que COSII se rapporte à un
lieu situé dans le Nord , puisque ce type est un type du
Nord. Pour nous donc , toute pièce portant les types de
Pallas casquée et du Dioscure sera une pièce de la Belgique
du nord; c'est pourquoi nous avons rapporté à cette divi-
sion les quinaires où l'on lit BRICCA-COMA et CNVOI-
ROVV.
INCERTAINES DE LA BELGIQUE, DE LA
LYONNAISE OU DE L'AQUITAINE.
Nous avons catalogué sous cette rubrique toutes
les monnaies gauloises dont, à vrai dire, nous ne
savions trop que faire. La plus grande partie nous
semble avoir été frappée en Belgique ; c'est pour cela
que nous avons nommé la Belgique la première.
Nous en donnerions volontiers quelques autres à la
Lyonnaise, mais en plus petit nombre. Comme il
n'est pas impossible, non plus, d'en attribuer aussi
parmi elles d'autres à l'Aquitaine, nous avons placé
l'Aquitaine en troisième lieu dans notre titre. Si la
DES MONNAIES DE LA GAULE. Vf] 5
Narbonnaise est omise, c'est qu'il nous a semblé que
ce pays , le plus civilisé de toute la Gaule ^ n'avait
rien à prétendre ici. Ces monnaies sont trop infor-
mes et trop barbares pour qu'elle puisse en réclamer
une seule.
ARDA.
648 I. ARDA. Tête imberbe, tournée à droite.
Ijb. ARDA. Cheval galopant à droite; X, entre
ses jambes.
JE. Diamètre : 12 millimètres. — 3 exemplaires
variés-
j^rda est un nom d'homme, et par conséquent celui d'un
chef gaulois. Voici une inscription qui le prouve ; elle a été
dernièrement trouvée dans un village situé près de F^ueui^
(Forum Segusianorum)^ nommé Marclop. Nous en devons la
connaissance à M. Bernard (de Mo9tbrison)« notre confrère
à la Société des antiquaires de France. Comme elle n'a en-
core paru que dans un journal périodique ,7e Mercure ségu-
sien y il nqus a semblé utile de la reproduire ici en entier.
Elle est gravée sur une plaque en cuivre, et, autant que nous
pouvons en juger, elle doit appartenir aux premiers siècles
de notre ère :
•
SEX. IVL. LVCANO II VIR
CIVIT. SEGVSIAVOR
APPARITORES. LIB.
TITTIVS sArERDOTALI CETTI^^S
COCatLVS ^^^^***^"^^^^ CASVRINVS
ARDA ATTICVS.
L'affranchi ségusien ARDA n'est évidemment pas Je
même que le chef gaulois qui porte ce nom, ni même un
18.
276 CATALOGUE
membre de sa famille. Nous avons donc eu raison de dire,
comme on Ta vu à l'article de Pixtilus et de CriciruSj que
les noms propres gravés sur les inscriptions d'époque ro-
maine ne pouvaient pas servir toujours à fixer d'une ma-
nière certaine la classification d'une monnaie gauloise.
M. Robert nous a affirmé que les pièces où l'on lit ARDA
se rencontraient d'ordinaire en Lorraine; faut-il en con-
clure qu'elles appartiennent à la Belgique orientale?
GEL.
649 I* CEL. Tête diadémée, tournée à gauche.
l|e. Lion , ia queue relevée , galopant à gauche ;
au-dessus de lui, un annelet; un autre, derrière;
sous lui y le symbole c/d .
Cette pièce , par son style et sa fabrique, offre une grande
analogie avec celles sur lesquelles on lit EMPITO vel £M-
BITO, et qui sont décrites un peu plus bas.
KOIIOS.
65o I. Tête jeune, imberbe, les cheveux frisés, tour-
née à gauche ; derrière cette tête , des caractères
trèsHîonfus, peut-être CDN®.'* Grenetis au pour-
tour.
qt. Taureau galopant à gauche; au-dessus, un
aigle f les ailes semi-éployées , semble s'abattre sur
son dos; vis-à-vis la tête du taureau, un annelet,
et un autre derrière la queue de Paigle; un cj au-
DES MONNAIES DE Là GAULE. ^77
dessous ; à l'exergue, séparé du champ par un trait,
une légende fort barbare, qui peut se lire à rebours,
KOIIOC.
M. Diamètre: 20 millimètres.
(Mionnet, chefs gaulois, n® 35, A 5.)
M. Mionnet a lu sur cette pièce KOINOS. Peut-élre est-
ce une imitation espagnole?
KR ACCUS.
65 1 I. KRACCVS. Tête imberbe, diadémée, tour-
née à droite; derrière, on aperçoit une aile qui
s'attache, soit à ses épaules, soit à sa tête; son
cou est orné d'un collier; quatre gros globules,
en forme d'un second collier, se trouvent au-des-
sous. Grènetis au pourtour. (La Victoire.)
^. R.M. Cheval galopant à gauche; sa bride
flotte devant lui; derrière, on voit un croissant;
un autre croissant se trouve au-dessus de son dos ;
sous son ventre , le symbole S penclié. L'exergue
est séparé du champ par un trait. Filet au pour-
tour.
M. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, JE 3, chefs gaulois, n®4o.)
EMPITO Vel EMBITO.
65^ I. Tête imberbe, tournée à droite. Grènetis au
pourtour. (Apollon.)
378 CATALOGUE
. ^. ENblTO. Ajoimal courant à gaudie; sa tête,
qu'il retourne à droite, est armëe de deux longues
cornes; sa queue est relevée; sous ranimai , un
symbole effacé.
£. Diamètre : i4 millimètres.
(Mionnet, £3, chefs gaulois, Supplément,
no 44.)
653 II. Même tête plus barbare.
qb. Même animal ; devant lui , une croisette can-
tonnée de trois points , Tun au premier, l'autre au
deuxième, et l'autre au troisième canton; sous
lui, le symbole S, accompagné de deux points.
M. Diamètre : i4 millimètres.
(Mionnet,£ 3^ idem j n^ 44-)
654 III- Idem. Médaille très-fruste. On distingue
sous l'animal un symbole en forme de koph , ou
d'un annelet muni d'un appetidice entourant un
petit globule.
Une pièce semblable, venant de Lorraine, et trouvée dans
les Vosges, nous a été communiquée par M. Laurent , con-
servateur du musée d'ÉpinaL Sur cette dernière , on lisait
ËKPIT. Il faut rapprocher, comnke nous l'avons dit plus
haut, ces médailles de la pièce qui porte pour légende C£L.
Selon M. Mionnet , l'animal représenté au revers serait une
chèvre; mais, comjne la queue des chèvres est trop courte,
nous ne croyons pas pouvoir adopter son sentiment.
DES MONNAI£S DK LA GAULK. !»79
VINDIA.
655 1. .,. (•^'^)i d*ii*s le champ; avant le V, uu
globule; au-dessus de la légende, un sangfier
tourné à gauche. Filet au pourtour.
qr. Champ entouré par un filet saillant; il est
séparé au milieu par un trait vertical , de chaque
côté duquel on voit deux têtes de profil opposées
Tune à l'autre , et fort barbares ; Tune est tournée
en bas^ Tautre en haut.
Potin. Diamètre : i8 millimètres. — a exem-
plaires variés.
(Mionnety Pot. 4 9 Supplément, incertaines des
Gaules, n^" 34 1 et 34^.)
656 II. Même type extrêmement fruste. On ne voit
plus de la légende que la ligne inférieure AIA.
R. Même type très-fruste.
POÏ. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet , POT. 3 , idem , n<> 348.)
C'est à tort que M. MioDnet a lu sur cette médaille AV;
il y a bien certainement AIA.
Yence, qui autrefois avait le titre de cité et de ville épis-
copale, s'appelle en latin Fincium, Fencientium cipitas,
Fentio, et même quelquefois Fentia, C'était la capitale des
NerusiL Ptolémée la désigne ainsi : Nepou^rCow iroXlç Ou(vtiov.
Si la ressemblance de nom suffisait pour faire classer un
genre de monnaie à une villf^, nous n'hésiterions pas à
280 CATALOGUE
donner celui-ci à Fentio ou Ventia; car on sait que le A et
le T sont deux lettres analogues qui se remplacent très-
souvent Tune par Tautre. Mais nous n'oublions pas que nos
monnaies sont en potin; et que s'il n^est pas tout à fait
l^ors de vraisemblance que la province en ait frappé, tout
ce que nous savons pourtant sur ce genre de pièce nous
engage à les classer de préférence à la Lyonnaise , ou mieux
encore à la Belgique. Le mot Findia et ses analogues ont
été fréquemment appliqués par les Gaulois à des villes ou
à des localités. Nous avons encore un lieu nommé Findia
dans la Galatie ; et dans le sein même de la Gaule, nous
trouvons plusieurs cités, castrum ou vici, dans la composi-
tion du nom desquelles la syllabe principale se retrouve,
tels que Findocinum, Findinum, Findopera, etc. Il ne se-
rait donc pas impossible, d'après cela, qu'il ait existé en
Belgique un lieu, inconnu aujourd'hui, appelé Findia, Mal-
gré tout cela , nous laissons au lecteur le soin de décider si
nos pièces peuvent, avec quelque apparence de raison, être
classées à Vence , Fendia,
Le type de ces médailles est bizarre ; il présente , on Ta
vu, deux têtes accolées et tournées dans un sens con-
traire; l'une en haut, l'autre en bas. Il n^y a, autant
que nous nous le rappelons, dans l'antiquité qu^une seule
ville qui porte un type aaalogue : cVst Istrus , dans la Mœ-
sie inférieure; mais ici les deux têtes sont de profil , tandis
que celles d'Istrus sont de face. Il n'est donc pas possible
de voir dans la médaille gauloise une imitation proprement
dite de la pièce-grecque.. Faut-ii cependant trouver ici la ré-
miniscence d'un culte adopté dans les deux pays ? si cela nous
semble probable, nous n'oserions cependant pas l'affirmer.
M. de la Saussaye (Res^ue numismatique , année 1840 ^
pi. XVIII, n*^ 7) a publié une pièce anépigraphe analogue
ainx nôtres, mais où les deux têtes sont seulement opposées
DES M0NNa'1£S D£ LA GAULE. 38 1
Tune à l'autre ; il y reconnaît une tête de Janus. Nous adop-
terions volontiers son opinion, si la comparaison de nos
médailles à la sienne ne venait, sinon la contredire entière-
ment, du moins la rendre douteuse.
ANÉPIGBAPHES ANALOGUES A YINDIA.
667 I. Champ entouré d'un filet saillant; il est sé-
paré au milieu par un trait vertical; à droite de
ce trait, dans le haut^ vient s'attacher un petit
trait horizontal; à gauche, un autre petit trait
semblable, mais dans le bas; la ligne principale
est accostée de deux croissants opposés.
^. Sanglier tourné à gauche; sous lui, un objet
en forme de A (sans doute, une douille d'enseigne).
Filet au pourtour.
POT. Diamètre : f 5 millimètres.
(Mionnet, POT. 4? Supplément, incertaines des
Gaules, n° 357-)
658 IL Même type au droit.
Ijb. Même sanglier sur une douille d'enseigne un
peu différente; elle est de forme quadrilatérale; le
commencement de la hampe paraît.
POT. Diamètre : i5 millimètres.
(Mionnet, POT. 3, idem^ n** 367.)
A cause de leurs types, il faut attribuer ces médailles à
Vindia, En effet , les deux croissants opposés ne sont rien
a82 CATALOGUE
autre chose que la dégénérescence des deux tètes accolées
que nous venons de décrire tout à Theure. Ce qui prouve
ce que nous avons dit plus haut, à savoir, que les barbares
de l'antiquité étaient dominés par les principes qui diri-
geaient les artistes du moyen âge, en ce qui touche Tart
monétaire, et qu'ils copiaient, sans trop s'en rendre compte,
les types adoptés dans un pays, et les défiguraient, parce
qu'ils en avaient oublié le sens.
GSg III. Tête imberbe, les cheveux hérissés , tour-
née à gauche; un torques orne son cou. Filet au
pourtour.
]^. Simulacre d'gn sanglier placé sur le haut
d'une enseigne, y dont on voit une partie de la
hampe. Cette enseigne est tournée à gauche. Filet
au pourtour.
POT. Diamètre : 1 6 millimètres.
Cette médaille est si semblable aux précédentes, que
nous ne croyons pouvoir mieux faire que de la décrire à
leur suite ; elle s'en rapproche même tellement par sa fa-
brique , que nous sommes tenté de la rapporter à la même
localité.
I
AUTRES AN^PIGRAPHES.
660 I. Sanglier marchant à droite; entre ses jambes,
un. globule; de gros globules semblables servent
de grènetis.
ijb. Cheval galopant à gauche ; un petit globule
entre ses jambes ; au-dessus , une figure composée
DES MONNàlES D£ LA GAULE. a83
de trois Iigne$ venant aboutir à un même point ,
peut-être un A renversé.
£. Diamètre: i5 millimètres.
66 1 II. Objet informe, probablement une tête, tour-
née à droite. De gros globules entourent le champ,
et forment un grènetis.
]^. Cheval galopant à gauche ; au-dessus de lui ,
le signe que nous avons pris plus haut pour un A
renversé.
ji. Diamètre : 1 5 millimètres.
66a III. Tête imberbe, tournées gauche, les che-
veux séparés en boucles. Filet saillant au pour-
tour.
]^. Cheval galopant à gauche; au-dessus, un A
renversé {sic) y ; au-dessous, trois annelets posés
1 et a. Filet saillant au pourtour.
POT. Diamètre : ï5 millimètres. — a exemplaires
variés.
663 IV. Tête de profil , tournée à droite, les cheveux
. séparés en boucles. Filet au pourtour.
H. Très-fruste. Cheval galopant à gauche; au-
dessus , un y.
POT. Diamètre : 17 millimètres.
664 V. Tête de profil, tournée à gauche, les che-
a8/| CATALOGUE
veux séparés en grosses boucles. Filet saillant au
pourtour.
]je. Cheval galopant à gauche (un défaut du flaon
a empêché sa tête de marquer) ; sous lui , trois
globules posés i , s; Texergue est séparé du champ
par un double trail orné. Filet au pourtour.
POT. Diamètre : r 7 millimètres.
(Mionnet, incertaines des Gaules, Supplément,
n«38i.)
Nous 'avons fait une seule classe de toutes ces médailles,
parce qu Vn considérant leurs types , on trouve entre elles
une certaine analogie. Sur les numéros III et IV, on voit
un y au-dessus du cheval. Il est impossible de méconnaî-
tre cette lettre, et c^est -certainement un y encore qui pa-
raît au même endroit sur les numéros I et II; car chez les
Gaulois, TA n'est pas toujours figuré comme chez les Latins;
la barre qui réunit les deux hastcs n*est pas constamment
horizontale ; quelquefois elle s^attache à l'une ou l'autre, et
suit un plan incliné sans rejoindre celle qui est opposée.
Ces A se rencontrent notamment sur les pièces des Rémi,
REMOS ATISIOS, sur celle où l'on lit STRATOS, etc.
De j3lus,rA celtibérien est formé d'un angle aigu, dont la
pointe est rejointe par une ligne verticale. La forme ir-
régulière affectée par l'A chez les Gaulois , et le voisinage
des Celtibériens, à qui ils ont bien pu emprunter quelques
usages, toutes cçs considérations nous engagent à voir,
comme nous Ta vous fait, un A dans la figure placée au-des-
sus du cheval.
M. de la Saussaye veut donner à Jvaricum le n^ I. Il fait
observer dans son mémoire intitulé': le Féritable symbole
de la nation gauloise^ qu'il y a entre cette pièce et celles où
DES MONNAIES 1>E LA GAULE. aSS
Ton lit AVARICO une analogie complète. Nous partageons
tout à fait cette manière de voir; car, non-seulement les
types sont presque semblables, ainsi que le travail , mais
encore le bronze employé à la fabrication du flaon est de
la même nature. Aussi n'hésiterions-nous pas à donner cette
pièce à Bourges, s*il était bien constaté qu'on déchiffre
en réalité sur la première AVARICO, et non AVACIICO ,
comme nous l'avons pensé. Dans le doute, il nous a semblé
plus sage de la reléguer parmi les incertaines. Il ne faut
pas oublier non plus de signaler la ressemblance qui existe
entre le n^ I et d'autres pièces qui ont été décrites aux in-
certaines anépigraphes de la Lyonnaise, n"® Sog (Vil) à
5ia (X). Comme sur celle qui nous occupe en ce moment,
<m voit pour type, au revers, un cheval tourné à gauche,
et, au droit, une sorte de rosace cantonnée de quatre an-
nelets. Comme les pièces à la légende AVACIICO et celle
qui nous occupe en ce moment, leur flaon est en cuivre ou
bronze rouge. Enfin, le n^ 5ia (X) porte une légende que
nous n'avons pu déchiffrer. M. Lelewel en a publié une
analogue, où il voit AVAVCIA; nouveau motif pour douter
delà légende interprétée par AVARICO. Tout en rappro-
chant ces médailles les unes des autres, nous avons donc
eu raison de placer parmi les incertaines cette dernière
pièce, afin d'avertir le lecteur combien ce genre de monnaie
mérite d'être étudié, et combien on doit être incertain sur
sa véritable classification.
Le style de la pièce cataloguée sous le n^ II offre , non-
seulement de lanalogie avec celui du n° I , mais il porte
encore le même type au revers, le cheval tourné à gauche,
et le même signe y; il doit donc, selon toute apparence,
appartenir à la même localité.
L'A est bien formé sur les pièces n*** III et IV, et le n® V
leur ressemble tant , que , sans Timperfection du coin , il
a 86 CikTAXOGUE
nous semble que la même lettre devrait y être également
marqaée. Nous n'avons donc cru pouvoir mieux faire que
de les inscrire à leur suite.
665 L Champ entouré d'un filet saillant; ce champ
est séparé en deux parties égales par une ligne
tirée verticalement dans le milieu , et formée de
nœuds; huit feuilles viennent s'y attacher; elles
sont opposées les unes aux autres; au milieu
d'elles, on voit quatre annelets, deux de chaque
côté. (Rameau.)
^. Cheval tourné à droite; au-dessus, un crois-
sant, les cornes tournées en haut, un globule, un
autre globule dans un annelet, puis, un autre an-
nelet, disposés en triangle, a, i . Filet au pourtour.
POT. Diamètre : i5 millimètres.
(Mionnet, incertaines des Gaules, n® 3o8.)
666 II. Même type plus barbare; les quatre anne-
lets se sont changés en quatre globules.
i)b. Même type plus barbare; un croissant, et
seulement deux annelets.
POT. Diamètre: i8 millimètres.
(Mionnet, idem, n^ 3o8.)
667 m. Idem, I^ croissant seul, au-dessus du cheval.
POT. Diamètre: i5 millimètres.
(Mionnet , idem, n® 3o8.)
DKS MONlfAIRS BS LA GAULE. 1287
668 IV. Idem. Il uy a plus que deux globules du
côté du rameau , un de chaque côté.
POT. Diamètre : 1 8 millim. - 2 exemplaires.
(Mionnet, idenij n° 3o8.)
669 V. Idem, La ligne centrale, ou la branche du
rameau, est formée par cinq globules; au revers,
le cheval est seul, et barbarement exprimé.
POT. Diamètre: 18 millimètres.
(Mionnet, idem^ n® 3o8.)
«
670 VI. Même type barbare au droit.
ijL-. Cheval galopant à droite; au-dessus, une
roue; à la place de la légende, quelques caractères
effacés.
Si. Diamètre: i5 millimètres.
67 1 VII. Même type au droit.
^. Cheval au galop , à droite ; quelques traces
de symboles; mais la pièce est trop fruste pour
qu'on puisse les distinguer.
M. Diamètre: i5 millimètres.
67a VIII. Même type au droit; seulement les deux
feuilles du milieu sont réunies par deux X, un de
chaque côté.
^. Cheval galopant à droite; traits remplaçant
une légende.
iE. Diamètre : i ^ millimètres.
!l88 CATALOGUE
6^3 IX. Même typec|u*à l'ordinaire; au droit, seu-
lement, on observe à droite un rang de trois glo-
bules qui, sans doute, formaient un grènetis.
^. Cheval galopant à droite; au-dessus de lui,
un globule et des lettres; peut-être, CEO??
Se. Diamètre: 1 5 millimètres.
Quelques petites pièces d'argent des xii^ et xiii^ siècles,
frappées évidetnment dans les Flandres, portent pour type
un rameau. Ce même rameau se trouve gravé sur le sceau
de la commune de Douai. Les auteurs de THistoire numis-
matique de cette ville, MM. Dancoisne et de Lanoy, en
ont conclu que c*étaient les Douisiens, si fréquemment cités
par les chartes de cette époque. Ce rameau, à vrai dire, a
quelque rapport avec la figure représentée sur les médailles
gauloises: c'est une tige droite à laquelle viennent s'atta-
cher six feuilles opposées deux par deux; le bas est accosté
de deux annelets. On peut voir la représentation du Dota'
sien dans Y Atlas de la Numismatique du moyen âge , par
M. Lelewel, pi. XX, n** «95. M. Lelewel, comparant
ce type au type gaulois, en a conclu que les pièces
dont nous nous occupons avaient été frappées dans la
partie de la Belgique où Douai est situé, et que c'était
Un souvenir gaulois qui avait fait adopter cette empreinte.
Que nos barbares médailles aient été coulées en Belgique,
cela est possible ; nous sommes même très - porté à le
croire; que ce soit dans le nord de cette province, cela est
posdble encore; cependant nous n'oserions l'affirmer. Mais
ce qui nous paraît inadmissible , c'est qu'une idée gauloise,
en fait d'art, ait traversé douze cents ans pour arriver
jusqu'au xii* siècle, et être si vivace encore.
Que représente la pièce celtique ? Nous l'ignorons. Esl-cô
un (fondre? un rameau? Nous laissons à d'autres à décider.
DES MONNAIES DE LA GAULE. uBc)
Quant au type du moyen âge, il est bien facile de s'en rendre
compte sans remonter à une époque antérieure à notre ère.
Il nous semble, au contraire, rappeler des idées toutes chré-
tiennes. Lorsque Noé fit sortir la colombe de Tarche, elle
apporta un rameau d'olivier; lorsque Jésus entra à Jéru-
salem , ce sont des rameaux qu'on jeta sous ses pieds ; lors-
que dans l'iconographie chrétienne, on veut représenter un
martyr, on lui met une palme à la main, pour montrer que,
par sa mort héroïque , il a obtenu le repos éternel. De tout
cela 9 les théologiens et les symbolistes du moyen âge ont
conclu que le rameau était l'emblème de la paix. Sur les
triens du Gévaudan, lorsque le monétaire gravait un ra-
meau vis-à-vis l'effigie royale, il avait tellement l'intention
d'exprimer cette idée, qu'à défairt du symbole il inscrit par-
fois le mot PAX, ce qui revient absolument au même; et
que, dans la série de médaillons qu'on voit à nos cathédrales,
égarant les Vices et les Vertus, au-dessus de la Discorde, on
a sculpté une Vierge tenant un écusson, dans le champ du-
quel paraît un rameau. Or, au xii® et au xiti^ siècle, une
charte de commune s'appelait Charta Pacis, Il n'y a donc
rien d'étonnant à ce que les bourgeois de Douai aient songé
à rappeler sur leurs monnaies le souvenir de l'acte qui avait
sanctionné leur liberté. Si donc on trouve une certaine res-
semblance entre le rameau du xii^ siècle et le rameau gau-
lois , il nous semble beaucoup plus sage d'y reconnaître
une ressemblance fortuite que d'y chercher une réminis-
cence celtique. Qu'on nous représente donc une médaille
incontestable des Morini avec ce type, et nous nousrendrons.
674 I. Tête humaine , diadémée, tournée à gauche.
• (Apollon.) Les cheveux ne sont pas accusés.
^. Sanglier marchant à gauche; sous ses pieds,
une tête de face.
19
ngO CATALOGUE
POT. Diamètre: i6 et 17 millîm. — 9 exem-
plaires.
(Mionnety POT. 4* Supplëmeot, incertaines ,
n^ 337.)
675 II. Même tête, mais non diadémée, tournée à
gauche; les cheveux ne sont pas non plus accusés.
i)b. Sanglier marchant à gauche; sous lui, un
fleuron composé de trois pétales arrondis, imbri-
qués les uns dans les autres, 1, 1.
POT. Diamètre: i7millimèt. — 4 ^^^"^p'^^i*^^
(Miouuet, POT. 4> Supplément, incertaines,
n^3a8.)
676 III. Tête diadémée , les cheveux épars et séparés
en plusieurs mèches , tournée à gauche. (Apollon.)
^. Sanglier tourné à gauche; au-dessous, un
fleuron formé de trois pétales évidés , de forme
ovale, et juxtaposés. Filet au pourtour.
POT. Diamètre: i5 millimètres. — a exemplai-
res variés.
(Mionnet , POT. 4 9 idem , n® 339.)
677 IV. Même type au droit,
qt. Même sanglier tourné à droite; même sym-
bole au-dessous.
POT. Diamètre : i5 et 16 millimètres. — 8 exem-
plaires.
(Mionnet, POT. 4 , idem, n^ 345.)
DKS MONITAIES DE LA GAULE. aqi
678 V. Même type au droit.
flr. Même sanglier tourné à gauche; au-dessous,
un fleuron composé d'un seul pétale ovale.
POT. Diamètre: i5 millim. — 3 exemplaires.
679 VI. Même type au droit.
ijt. Même sanglier tourné à gauche; sous lui, un
fleuron formé de deux feuilles opposées et d'une
autre qui les domine.
POT. Diamètre : i5 et 16 millimètres. — ag
exemplaires.
(Mionnet, incertaines des Gaules, Supplément,
n~ 344 , 3a8.)
680 VII. Même type; sous le sanglier, un fleuron
composé de deux feuille^ et d'une tige plus élevée
que traverse un trait horizontal en forme de croix.
POT. Diamètre : 16 millim. — 3 exemplaires.
(Mionoet, idem, n^ 34o.)
681 VIII. Même type au droit et au revers; sous
le sanglier, un fleuron en forme de croix.
POT. Diamètre : 18 millim. — a exemplaires.
(Mionnet, idenij n* 344-)
68a IX. Mêmes types. Pas de symbole sous le san-
glier.
POT. Diamètre : 16 ou 17 millimètres. — 3
exemplaires
(Mionnet, idem, n"** 349, 353.)
19.
^9^ GATALOGUK
683 X. Pièces du même genre frustes.
POT. Diamètre: i6 millim, — ià exemplaires.
(Mionnet, idem^ n® 36o.)
M. de la Saussaye pense que toutes ces pièces oDt été
frappées dans la Belgique ; nous nous empressons d'adopter
son avis. Dans le fleuron qu'on trouve au-dessous du san-
glier^ nous croyons retrouver une réminiscence du fleuron
qu'on voit sur les pièces imitées d*Emporium au même en-
droit.
684 !• Tête humaine, informe, tournée à droite; ses
cheveux et d'autres symboles semblables à des
dauphins l'entourent, et forment ainsi comme qua-
tre S opposés (i'/c)c/) c/>. Filet saillant au pourtour.
qt. Sanglier tourné à droite ; sous lui, un globule
dans un grand annelet ; derrière , un annelet plus
petit; plus bas, cinq globules, entourés par un
trait que terminent deux autres globules. Filet au
pourtour.
POT. Diamètre : 16 millim. — 3 exemplaires.
(Mionnet, Supplément , incertaines des Gaules,
n~ 3i4 et 3i5.)
685 II. Même type plus barbare; la bouche de la
tête est formée' par trois globules posés i , 2 ; un
autre globule est placé derrière. Filet au pour-
tour.
qt. Même type.
DES MONNAIES OE LA GAULE. ^^5
POT. Diamètre: 1 8 millimètres.
(Mionnet, idem^ u°3ï5.)
Ces pièces ressemblent beaucoup à celles que nous avons
cataloguées aux incertaines de la Lyonnaise, n" 5i6; elles
pourraient bien appartenir au même peuple.
686 I. Tête diadémée, tournée à droite; vis-à-vis,
deu)ç globules ; derrière, un annelet. Grènetis au
pourtour. Le champ est encadré dans un Blet
saillant.
^. Sanglier tourné à gauche; vis-à-vis lui, sous
sa tête y un globule dans un annelet. Grènetis très-
fin au pourtour. Un filet encadre le tout.
POT. Diamètre : 1 8 millimètres.
(Mionnet, POT. 4 Va^ Supplément, incertaines,
n*^ 343.)
687 II. Sanglier marchant à droite; au-dessus de
lui , un serpent et un astre à huit rayons ; un au-
tre astre semblable, entre ses jambes. Filet saillant
au pourtour.
ijt. Personnage de face vu à mi-corps, tenant
des deux mains ses cheveux, qui retombent pres-
que jusque sur ses épaules; en outre, on aperçoit
un objet de forme ronde que porte le même per-
sonnage à la main droite. Filet saillant au pour-
tour.
^94 CATALOGUE
POT. Diamètre : 210 millim.- — 5 exemplaires.
(Mionnety POT. 5, Supplément, incertaines
n'^'ii^et 3i3.)
688 III. Même type au revers; au droit, il n'y a •
qu'un astre sous le sanglier, et un C au-dessus de
sa hure.
POT. Diamètre : iào millim. — 3 exemplaires.
(Mionnet, POT. 5, Supplément, médailles in-
certaines de la Gaule, n® 3 ta.)
689 IV. Cheval barbarement exécuté, marchant à
droite; au-dessus de lui, un serpent. Filet saillant
au pourtour.
qe. Personnage courant à droite; ses cheveux
sont flottants; d'une main, il tient une lance; de
l'autre, un objet circulaire : sans doute, une cou-
ronne? Filet saillant au pourtour.
POT. Diamètre : no millim. — 4 exemplaires.
(Mionnet , POT. 5 , idem, n' 3o6.)
690 V. Tête imberbe, tournée à gauche.
Vft. Personnage courant à droite; il est armé
d'une lance et d'un bouclier; ses cheveux sont flot-
tants.
POT. Diamètre : 20 millimètres.
(Mionnet, POT. 4? idem, n® 307.)
Toutes ces pièces semblent appartenir à la niéme c©n-
DES MONNAIES DE LA GAULE. ^gS
trée. Faut-il les placer dans la Lyonnaise ou dans la Belgi-
que ? Nous rignorons. Ce qu'il y a de certain, c'est qu'elles
doivent être classées à l'un ou l'autre de ces deux pays. Par
leur style, elles se rapprochent un peu des monnaies d'A-
gedencum. Mais le C qu'on remarque sur quelques-unes
(n^ ni) ; le serpent qu'on y observe au-dessus du sanglier
(n°' II, III et IV), nous engageraient presque à les classer
aux Catalauni, s'il était certain que les médailles aux ié-
gendes AREMACIOS , GIAMILOS , VADNAIOS, etc. , ap-
partiennent réellement à ce peuple; ce que nous avons
pensé, mais ce qu'aussi nous nous sommes gardé d'affir-
mer positivement. Cy en effet, peut être pris pour un sigle
abréviatif de Catalauni^ et le serpent , comme une preuve
de la justesse de cette attribution, la classification proposée
plus haut étant admise. Le lecteur décidera. Selon M. Mion-
net, ce serait un ours que l'on voit sur le n^ lY, et le per-
sonnage du n^ y porterait des ailes. Gomme l'ours a une
queue très-courte et des oreilles moins longues, nous croyons
qu'il faut voir ici un cheval. De plus , une médaille d'or ap-
partenant à M. Rousseau, et en tout semblable au n® V,
nous prouve que ce ne sont point des ailes que porte le
personnage qui y est représenté, mais un bouclier.
691 I. Tête barbare, tournée à gauthe.
ijb. Le champ est divisé en deux parties par un
trait que trois autres traits plus petits viennent re-
joindre, en formant un angle obtus, d'un côté; de
Tautre, un gros globule dans un annelet.
POT, Diamètre: i5 millimètres.
29^ catalooijf: .
(MiouDCt, Supplément y médailles incertaines
des Gaules , n"" 354-)
L'objet figuré au revers nous semble représenter une tète
déformée, et méconnue par les monétaires gaulois.
692 I. Type méconnaissable et détruit par la rouille,
if. Lion courant à droite ^ et tournant sa tête à
gauche. Sa queue e$t relevée.
POT. Diamètre : i5 millimètres.
693 I. Roue à quatre rayons à jour,
POT. Diamètre : 1 5 millim.-^a exemplaires.
(Mionnet, incertaines des Gaules , Supplément ,
POT. 4 , n° 358.)
M. de Saulcy est le premier qui ait pensé que ces singu-
liers monuments aient été des monnaies. Depuis, on a
beaucoup exagéré son ingénieuse conjecture; mais, si quel-
ques antiquaires , par trop zélés, ont dépassé les bornes de
la raison et de la vraisemblance, ce n'est pas un motif pour
rejeter entièrement une idée qui nous paraît excellente.
Pour nous donc , comme pour M. Mioonet et pour M* de
Saulcy, ces roues de potin seront d'informes monnaies gau-
loises, mais ces roues seulement, et non les anneaux et les
autres objets de tout genre qu'on a voulu, bien à tort, re-
garder comme des espèces ayant cours dans les Gaules.
DES MONNAIES DE LA. GAULE. 297
694 I- Flaii bombé , mais sans type.
lie. Cheval galopante gauche; phisieurs globu-
les dans le champ; trois sur son dos, posés i , 2
(sic) . • . ; deux devant lui (sic) : ; deux sous lui
(sic) :.
M, Diamètre : 1 5 millimètres.
696 I. Tête de Pallas casquée, tournée à droite;
devant elle , divers symboles ; un objet indistinct
à la hauteur de son fronl; un gouvernail semble
sortir de sa bouche.
1^. Un oiseau tourné à droite ; sa crête se relève
en chignon derrière son cou ; une tête de profil
devant ses pieds. ( Un coq.)
JE. Diamètre : 16 millimètres.
696 II. Tête informe, tournée à droite, les cheveux
hérissés.
iji. Même oiseau, les ailes semi-éployées ; devant
ses pattes, une tête de profil également ; vis-à-vis,
un astre formé par un annelet auquel s'attachent
cinq rayons repliés les uns sur les autres en forme
de volute, et ayant un globule au centre. (Travail
différent.)
JE. Diamètre: i5 millimètres.
697 III. Type indistinct. On y remarque plusieurs
symboles.
298 CATALOGUE
nfi. Oiseau différent des autres, tourné à droite;
derrière ses pattes, une tête de face presque indis-
tincte; derrière son dos, un symbole afTectaut la
forme d'un feuillage en volute.
M. Diamètre : 1 5 millimètres.
M. de la Saussaye a démontré que le coq n'a jamais servi
d'emblème au peuple gaulois, et que le signe national était.
le sanglier. L'apparition d'un coq sur nos médailles ne se
rapporte donc pas à cette idée. Les Romains pouvaient
bien faire des jeux de mots sur l'expression GalluSy appli-
quée à la fois aux Gaulois et aux coqs. Érasme et Budée
pouvaient bien dire en plaisantant Gallus cantat; mais il
n'en est pas moins certain qu'avant 1789, personne n'avait
songé à faire de cet oiseau les armes de la France ou des
Gaules. Si M. de la Saussaye a prétendu que le sanglier
était le signe représentatif de tous les peuples de la grande
famille celtique, c'est qu'il l'a trouvé servant d'enseigne à
la fois chez les Aulerci Ëburovices, les Andecavi, les i£dui,
que sur l'arc de triomphe d'Orange l'enseigne , surmontées
du sanglier, figure parmi les trophées, et qu'enfin un grand
nombre de monnaies anépigraphes et indéterminées offrent
également la représentation du même simulacre. Sur les
médailles gauloises où le coq paraît, il est placé, comme le
cheval, l'aigle, l'ours, le lion et tant d'autres animaux, dans
le champ , et non sur une enseigne. Pourquoi ceux-ci ne
pourraient-ils pas, tout aussi bien que le coq, venir récla-
mer l'honneur d'avoir été l'emblème de la nationalité de nos
pères? Malgré tout ce qu'on a pu dire et écrire jusqu'ici,
nous nous en tiendrons donc à l'opinion présentée par le
savant académicien comme à la seule admissible , et nous
c^roirons que le coq a été placé sur ces médailles pour un
motif sans doute, mais pour un motif tout autre que celui
DES MONNAIES DE LA GAULE. 299
que l'on voudrait prêter au monétaire, auteur de cette mé-
daille. Nous attendrons, pour adopter l'avis de nos adver-
saires, des raisons meilleures que toutes celles qu*ils ont
présentées jusqu'ici.
698 I. Tête imberbe, barbare , tournée à gauche ; S,
derrière. Grènetis au pourtour.
qe. Cheval marchant à gauche; au-dessus de lui,
quatre points (sic} :.'
A. Diamètre: lo et la niillim. — 3 exemplaires.
(Mionnet, incertaines des Gaules, n^ 280 et 28 1 .)
699 n. Même type au droit et au revers; seulement,
il n'y a qu'un point au-dessus du cheval.
À. Diamètre: lo millimètres.
(yiionnet y idem, n^ a 81.)
700 III. Idem, Types indistincts au droit et au re-
vers.
A* Diamètre : 10 millimètres.
(Mionnet, idem, n? a8i.)
701 IV. Personnage assis , tourné à gauche; sa main
droite est élevée; de la main gauche, il tient un
rameau composé de quelques feuilles opposées les
unes aux autres , et au milieu desquelles se trouve
un globule en forme de baie; vis-à-vis lui, un rin-
ceau ; il tourne sa tête à droite, et ses cheveux sont
DOO CATALOGUE
relevés en chignon ; derrière lui , la lettre ou le
symbole V, et un autre objet, qui est peut-être un
gland. Grènetis au pourtour.
i|b. Cheval tourné à gauche; au-dessus de lui,
plusieurs globules (sic) . * . ; au-dessous, un an-
nelet.
A. Diamètre: lo millimètres. — 3 exemplaires.
(Mionnet, incertaines des Gaules, Supplément,
n" 279.)
Ce que M. Mionuet a pris pour ud autel n'est autre
chose qu'un rameau.
Nous avons placé ces quatre médailles dans une catégorie
à part , parce que toutes sont du même style , et appartien-
nent évidemment au même peuple et à la même époque.
702 I. Cheval , le corps tourné à droite , et la tête
tournée à gauche. Le champ est entouré d'une
ligne de zigzags {sic) '^-^, en guise de grènetis.
qe. Personnage, le corps tourné à droite, et la
tête à gauche ; il est à genoux ; d'une main, il tient
un cercle' ou une couronne, et porte l'autre à sa
bouche. Grènetis au pourtour.
M. Diamètre : fo millimètres. — a exemplaires.
fMionnet, Supplément, incertaines des Gaules,
u« 274.)
Ce que M. Mionnet a pris pour une tête d'oiseau, n'est
rien autre chose qu'une tête humaine difforme.
DES MONNAIES DF LA GAULE. 3oi
703 I. Point (le type.
ijb. Cheval galopant à gauoiie; au-dessus de lui,
un globule dans un cercle; au-dessous, trois glo-
bules posés 1,2.
^. Diamètre : 10 millimètres.
(Mionnet, Supplément, n** 388 des incertaines
des Gaules.)
C'est à tort que M. Mionnet a cru reconnaître une tête
à droite sur le droit de cette médaille; le droit est tellement
fruste qu'on ne peut rien y distinguer.
704 1. Tête imberbe, tournée à droite; ses cheveux
sont frisés et séparés en deux boucles ; son cou
est orné d'un collier; le champ est environné par
un bourrelet tordu comme une corde.
}jb. Personnage couvert d'un manteau, la tête
nue; il marche à droite, tenant à la main un tor-
ques. Ce personnage est enveloppé par un cercle
de petits annelets interrompu par sa tête, son tor-
ques et sa jambe. Un feuiUage enveloppe le tout.
M. Diamètre : 1 2 millimètres.
7o5 I. Type indistinct.
iji:. Cheval galopant à gauche.
Pièce fourrée. Diamètre : i5 millimètres.
3oSI GAT4LOG13R
706 T. Tête peu distincte , tournée à droite.
fjt. Cheval tourné à gauche; au-dessus de lui,
un globule dans un cercle ; au-dessous , même sym-
bole.
JE. Diamètre : i ^ millimètres.
(Mionnet, incertaines des Gaules , Supplément,
n° 388.)
707 II. Type informe, peut-être une tête barbare,
tournée à droite.
^. Cheval galopant à gauche ; au-dessous, trois
globules dans trois annelets placés, 1 et a.
JE. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, Supplément, incertaines des Gaules,
n° 387.)
708 I. Tête tournée à droite; vis-à-vis, deux globu-
les dans deux annelets.
qt. Cheval galopant à droite; au-dessous, un
sanglier; au-dessus, le symbole cr>; vis-à-vis, un
globule dans un annelet.
JE. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet , idem , n® 37 1 .)
709 II. Même tête tournée à gauche; vis-à-vis, un
astre. Grènetis au pourtour.
Qr. Cheval galopant à droite ; au-dessous, un san-
DES MONNAIES DE LA GAULE. 3o3
glier également tourné à droite; entre le sanglier
et le cheval, un globule dans un annelet; vis-à-vis
le sanglier, un X. Grènetis au pourtour.
^. Diamètre : 1 5 millîniètres.
(Mionnel, idem y n° 870.)
710 Iir. Même tête fruste.
ijt. Même type général. Symbole effacé au-des-
sus du cheval; fleuron sous le sanglier.
]&. Diamètre : 1 5 millimètres. — Le Cabinet ne
possède qu'un fragment de cette pièce.
(Mionnet, idem^ n® 37a.)
i
711 I. Tête barbare ayant un œil de face, tournée à
droite.
^. Cheval galopant à droite; au-dessus de lui,
un astre; au-dessous, une lyre.
A. Diamètre: i5 millimètres.
(Mionnet, idem^ n® 199.)
Cette pièce doil être rapprochée des statères et des mon-
naies de bronze , où Ton trouve pour symbole une lyre,
et qui seront décrits plus bas.
3o4 CA.TA.LOGIJE
BRFTANNfA.
CUNOBEFJÎSUS.
712 I. CA MV, accostant un épi de blé qui occupe
le milieu du champ.
ijb. CVNO. Cheval galopant à droite ; au-dessus
de lui, un globule et une palme; au-dessous , un
autre globule dans un cercle.
AV. Diamètre : :io millimètres.
713 II. CA M, accostant un épi qui occupe le mi-
lieu du champ.
Qr. CYN. Cheval galopant à droite; au-dessus de
lui 9 une palme. Grènetis au pourtour.
AV. .Diamètre : 8 millimètres.
Il est impossible de ne pas établir un rapprochement
entre ces médailles et Ws belles pièces de Meta ponte. Cepen-
dant ces dernières sont si antérieures à Cunobelinus, qu'il
serait déraisonnable, ce nous semble, d'y voir autre chose
qu'une réminiscence.
INCERTAINES DE LA GRANDErBRETAGNE.
7 14 I. Deux têtes accolées et opposées; elles sont bar-
bues et couvertes d'un casque, ou au moins d'une
coiffure de forme ronde. Grènetis au pourtour.
ijb. Lion courant h gauche; il lire la langue, et
DKS MONff41£S D£ (.A GAULE. 3o5
SA queue est redressée sur ses reios ; sous lui , uu
giobuie dans un cercle qu'enveloppe an autre oer-^
cle formé par un grènetis.
lE. Diamètre: ï5 millimètres. — 4 exemplaires.
(Mionnet, incertaines des Gaules, n® Sgo, Sup-
plément.)
7 1 5 IL Mêmes têtes au droit ; sous elles , un sym-
bole en forme de deux. S couchés et opposés ^ c/^ .
Filet au pourtour.
1^. Même lion au repos , la queue baissée entre
ses jambes; au-dessus de lui, trois annelets posés
I et a.
IËa. Diamètre : \ 5 millimètres.
{Mionnet, id.y n° Sgo.)
716 III. Mêmes têtes plus barbares; vis-à-vis cha-
cune d'elles y un globule dans un annelet, auquel
s'attachent de chaque coté deux demi- cercles ; au--
dessous , un globule dans un anuelet. Filet au pour-
tour.
i)e. Lion au repos, la queue passée entre les jam-
bes ; au-dessus de lui , trois globules dans tfpis an-
nelets posés a , I y et dont les parois se touchent ;
au-dessous, un autre globule dans un autre anne-
let. Filet au pourtour.
v^. Diaiçètre : i5 millimètres.
(Mipnnet, idem^ n® Sgo.)
Nous attribuons ces médailles à la Grande-Bretagne, ^aix;e
20
3o6 CATALOGUE
que les deux têtes accolées se rencontrent sur des pièces au
nom deCunobelinus. Le type des as romains a certainement
inspiré celui-ci; mais faut-il reconnaître Janus sur les piè-
ces bretonnes? Nous ne le pensons pas; d'abord, parce que
ces tètes sont casquées, et ensuite, parce quil y avait une
foule de divinités que les anciens avaient Thabitude de re-
présenter accolées l'une à l'autre.
717 I. Sorte d'objet cruciforme, séparant le champ
en quatre parties, cantonné de quatre globules
dans quatre annelets. Une sorte de nébule enve-
loppe le tout. Grèoetis au pourtour. ^
i)b. Cheval marchant à droite; à sa bouche, s'at-
tache une bride qui tombe à terre en formant un
zigzag (sic) **- ; au-dessus de cet animal, se trouve
un autre zigzag, et un annelet auquel s^attache
également un lien ; entre les jambes du cheval, un
autre annelet; derrière sa queue, un c:- Grènetis
au pourtour.
M. Diamètre : 16 millimètres.
Cette pièce , nous a-t-on affirmé, se trouve souvent en
Angleterre.
718 I. Tête informe, dont les cheveux sont figurés
en forme de grands S; vis-à-vis cette tête, qui est
tournée à droite, un annelet; deux autres, der-
rière.
DES MONNAffiS DR LA. GAULE. 3o'J
ijb. Cheval galopant à droite. Symboles indi»-
tiacts, au-dessus.
JE. Diamètre: i5 millimètres.
INCERTAINES DES GAULES.
IMITATIONS DES STATÈRES MACEDONIENS.
I
N /
719 I. Tête d*Apollon, laurée, tournée adroite.
^. 4>iniinOT, à l'exergne; dans le champ, un
bige conduit par un auriga , et tourné à droite;
sous les chevaux 9 un monogramme composé des
lettres A et P; au-dessous du monogramme, un
foudre; au-dessous de la légende, un épi couché.
AV. Diamètre: 19 millimètres. '
(Mionnet, rois de Macédoine, n^/^x.)
'J10 IL Même type varié. E, devant la tête d'Apol-
lon.
^. nOAO. Même type, même monogramme,
même foudre et même épi.
AV. Diamètre : aa millimètres. — a exemplaires
variés.
7!i I III. Même tête d'Apollon.
ijb. Aurigâ sur une roue, armé d'un stimulus ,
conduisant un cheval sous lequel se trouve un
monogramme composé des lettres A , P et O.
AV. Diamètre : Ji millimètres.
20.
3o8 CATALOGUE
^aa IV. Tôte d'Apollon laui*ée, tournée à droite.
». cWAinnOIY, vel Aim, w/ TCHNIOY.
Bige tourné à droite ; sous les chevaux , un tres-
kèle; sous le treskèle, un foudre; sous la légende,
un épi.
AV. Diamètre : 18 à al millimètres. — 5 exem-
plaires variés : sur Tun d'eux, la tête d'Apollon est
précédée par un E.
Tous cet slatèret , à l'exception de celui que nous avons
décrit sous le n^ I, et un des cinq qui sont compris sous le
n^ IV, ont été trouvés en Bourbonnais, et acquis depuis peu
de temps par le Cabinet. Au droit du n^ II, on remarque
un E; au revers, un monogramme composé d'un A et d'un
P. Sur le Ta? III, le monogramme est plus complet encore;
on y déchiffre APO. Gomme les Arvernes sont appelés par
Strabon Apoulpvoii lorsqu'il parle de Gergovie (rc^Gouiav
icoX(vApou£pvtov),et les Éduens, tantôt 'AtSouot, tantôt £$ouot,
par le même auteur, nous serions fort tenté d'attribuer les
statères ainsi marqués, conjointement aux ^Edui et aux Ar-
vernes, et de penser qu'ils sont le produit d'un accord mo-
nétaire conclu entre ces deux peuples. Les pièces où se
trouve le treskèle ressemblent tant aux précédentes, qu'il
est très-facile de les confondre entre elles, et que, quoique
l'intention de représenter en réalité ce symbole soit bien
évidente, au moins sur quelques-unes, il ne nous eti sem-
ble pas moins qu'il ne doit pas avoir d*autre origine f u'une
c<^ie défigurée du monogramme. Dans tous les cas, comme
ces pièces sortent de la même trouvaille, nous n'hésitons
pas à lès attribuer au même peuple.
'j^'i V. Tête d'Apollon tournée à droite.
DES MONNAIES 0£ LA GAULE. SoQ
u. Auriga sur un char, armé du stimulus et con*
duisant un cheval;, au-dessous , un treskèle; au-
dessous du treskèle, un épi et un foudre.
AV. Diamètre : 1 2 millimètres.
(Mionnet, incertaines des Cfiules, Supplément,
nOi3i.)
Le quart de statère que nous avans déjà décrit^ n^ III ,
lie porte pas de légeude au revers , et le char n'est couduit
que par un seul cheval. Sur le seul quart de statère réelle-
ment macédonien, et au nom de Philippe, que possède le
Cabimet , la légende ^lAlIIIIOT se trouve bien complète ,
et il y a un bige. Faut-il voir dans l'absence des légendes et
la simplification du type une idée analogue à celle qui
faisait agir les Grecs lorsqu*ils plaçaient sur une monnaie ,
qui n'était qu'un diminutif d'une autre, un abrégé du sym«
bok usité d'ordinaire? Et si cette idée existe réellement,
faut*il l'attribuer aux Grecs ou aux Gaulois? Nous nous gar-
derons de décider ; mais nous croyons devoir faire obser-
ver en même temps que les statères gaulois que nous Ve-
nons de décrire sont les moins barbares qu& nous ayons
encore vus. Il est bon de noter toutefois qu'on va voir tout
à l'heure d'autres quarts de statère évidemment gaulois,
portant le mot OIAIIIIIOY dégénéré.
734 VI- Tête d'Apollon , tournée à gauche.
9r. Cheval galopant à gauche ; au-dessus de lui ^
un objet indistinct; au-dessous, un treskèle, dont
les trois angles sont accompagnés par trois globu-
les ; vis-à-vis son poitrail , une branche d'arbre peut-
être.
£1^. Diamètre: 18 niililmètres.
3lO CATALOGUE
7^5 VII. Tête d'Apollon, tournée à droite.
i|b. inAAH. Bige tourné à droite; au-dessous de
la légende, un symbole en forme d'accolade; un
foudre sous le bige.
AV. Diamètre : 35 millimètres.
7a6 VIII. Idern , avec la légende AIIinOIY. Pas de
symbole.
AV. Diamètre: 35 millimètres.
Ces deux médailles (n^' VU et YIII) proviennent encore
de la trouvaille du Bourbonnais.
7^7 IX. Tête d'Apollon laurée , tournée à droite.
i)b. VnOA, à l'exergue, séparé du champ par un.
trait ; même type ; un objet qu'on peut comparer
à une fleur, sous le bige, qui est tourné à droite.
AV. Diamètre : aa millimètres.
(Mionnet, incertaines des Gaules, Supplément^
n^ ia3.)
7^8 X. Même tête d'Apollon.
Y^, Anépigraphe. Char conduit par un seul che-
val, et tourné à droite; au-dessous, la fleur ci-
dessus signalée.
AV. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, idem^ n® 120.)
Quoique Tobjet qui sert de symbole au type du revers
ressemble bien à une fleur, nous serions tenté d'y recon-
naître une copie incomprise des têtes dti soleil quî, sur les
DES MONNAIES DE LA GAULE. 3l I
véritables statères macédoDiens, se trouvent quelquefois
représentées à cette place-là même.
7^9 XI. Tête d'Apollon , tournée à droite.
ijb. Char conduit par un cheval et un auriga;
sous le cheval , un foudre et un «pi ; entre ses jam«
bçs, les lettres ^; vis-à-vis sa bouche, un A.
AV. Diamètre : i5 millimètres.
(Miounet, idem y n® i32.)
•ySo XII. Tête d'Apollon, tournée à droite.
^. Pas de légende. Char conduit par un auriga,
armé d'un stimulus, et tourné à droite. Ce char
n'est attelé que d'un seul cheval, qui retourne la
tête vers l'auriga. Vis-à-vis lui, un objet de forme
carrée qui semble être un ornement en tapisserie
ou en linge précieux. Cet objet est attaché par
trois liens; l'un d'eux même se réunit aux.crins du
cheval. Sous le cheval enfin , un symbole difficile
à décrire , et duquel rayonnent cinq branches on-
dulées : c'est peut-être une seiche que l'artiste a
voulu représenter.
AV. Diamètre : i5 millimètres.
(Mionnet, Macédoine, n'' 48.)
^3i Xlïl. Tête d'Apollon non laurée, tournée à
droite.
ijb. OAniAinO, à l'exergue, séparé du champ
par un trait; dans le champ, un char conduit par
3l^ CA.fALOCVE
ÙA seul cheval, et tourné à droite; desdôUs, un
fruit épineux ou un chardon.
AV. Diamètre : 1 1 millimètres.
(Mionnet, rois de Macédoine, n® 46.)
73a XIV. Têlè d'Apollon nue, et tournée à droite.
ffi. Unif à Tèxergue, séparé du champ pat* un
trait; char conduit par un auriga et utl seul che-
val, tourné à gauche ; dessous , Un globule etiFermé
dans un cercle de grènetis.
AV. Diamètre : 1 1 millimètres.
(Mionnet, incertaines des Gaules, Supplément,
n9 ia6.)
7^3 XVi Tète d'Apollon laurée, et tonrhée à droite.
qe. Char à un seul cheval, tourné à gauche;
sous le t^etal, unb fleuk* composée de qUatre. pé-
tales qui viennent s'attacher à Un globule central;
au-dessous de cette fleur, un foudre; devant le
cheval jy un épi.
AV. Diamètre: 12 millimètres.
(Mionnet, idemj n° i^^i du Suppléments)
734 XVI. Tête d'Apollon nue, et tournée à droite.
])b. Ijégende indistincte à l'exergue, séparé du
champ par un trait ; dans le chatnp^ un bige tourné
à droite ; l'auriga est armé d'un stimulus, formé par
un feisceau de baguettes.
AV. Diamètre : 1 1 millimètres.
DES MONNAIES i>E LA GAULE. 3l3
735 X.yil. Tête nue d'Apollon^ tournée à droite.
])b. Anépîgraphe. Bige tourné à droite , dans le
champ; à l'exergue, un méandre.
AV. Diamètre : 11 millimètres.
736 XVIII. Tête imberbe, peut*être ornée d'une
corne de bélier, et tournée à droite.
])b. lAIIAn, à l'exergue, séparé du champ par
un trait ; dans le champ , un char conduit par un
auriga et un seul cheval, tourné à droite; sous le
cheval, un monogramme composé d'un O et d'un Ë.
AV. Diamètre : 1 a millimètres.
Si la tête du drdit portait bien réellement une corne ,
nous verrions dans cette médaille une imitation des statè-
res de Lysimaqiie. Mais il est peut-être plus probable de
regarder cette prétendue corne de béKer comme une mè-
che de cheveux un peu forte.
737 XIX. Tête d'Apollon nue, et tournée à gauche.
l)b. lAin, à l'exergue , séparé du champ par un
trait ;cliar tourné à droite; il est conduit par un
"seiii cheval. On n'aperçoit plus que quelques traces
de Pauriga. Sous le cheval , une fleur.
AV. Diamètre: /a millimètres.
738 XX. Tête d'Apollon nue, tournée à gauche.
ijb. Cheval galopant à gauche; sur sa croupe est
penché un auriga armé d'un stimulus ; sous le che-
val, un symbole composé de deux triangles oppo-
3l4 CATALOGGE
ses (sic) X ; im , à l'exergue , séparé du champ
par UD trait.
AV. Diamètre : i4 millimètres.
(Mionnet , rois de Macédoine , u® 47*)
739 XXI. Tête barbare, nue, et tournée à droite;
son cou est orné d'un collier perlé. Grènetis au
pourtour.
i^. Deux chevaux galopant à droite; au-dessus,
une tête humaine réunie à l'un des chevaux par un
Hen; au-dessous, une lyre renversée.
AV. Diamètre : 20 millimètres.
(Mionnet, incertaines des Gaules, Supplément,
n** 125.)
740 XXII. Même type au droit.
^. Bige tourné à droite; au-dessous, une lyre
renversée.
EL. Diamètre : 20 millimètres.
TMionnet, idem, Supplément, n° i53.)
L'auriga est si défiguré, que M. Mionnet, eu décrivant
cette médaille, Ta désignée de la manière suivante : Figure
fantastique armée d'un glaive, dans un char traîné par deux
chevaux.
741 XXIII. Tête d'Apollon laurée, et tournée à
droite.
i)b. Âuriga dans un bige, tourné à droite; sous
les chevaux, une roue, dont le tour est formé par
DES MONNAIES DR LA GAULE. 3l5
un grènetis; quant à la roue du bige, elle n'esl
indiquée également que par un globule et un cercle
de grènetis.
JR. Diamètre : 20 millimètres.
(Mionnet, Supplément , incertaines des Gaules,
n* 197-)
74^ XXIY. Tête d'Apollon extrêmement barbare ,
tournée à droite.
^. Bige tourne à droite , et conduit par un au-
riga; sous les chevaux , une roue à quatre rayons;
vis-à-vis, un €.
EL. Diamètre : 22 millimètres. — 4 exemplaires;
pièces scyphates.
(Mïonnet, idem, n®' i54et i55.)
C'est à tort que M. Mîoniiet a vu sur ces médailles udc
figure assise conduisant deux chevaux attelés à un char.
L'auriga lui-même est dans le char; il les aiguillonne avec
le stimulus, et tient leurs rênes. Comme il est très- penché,
et que son bras touche presque les chevaux, c'est cette rai-
son sans doute qui a fait prendre à M. Mionnet son bras
pour son corps, et lui a fait croire, par suite de cette er-
reur, que cette figure représentait un personnage ailé et
assis sur le cheval lui-même.
743 !• Tête d'Apollon couronnée de deux branches
de feuillage, et tournée à droite.
Yj:, nnn , à l'exergue, séparé du champ par un
3i6 GATàLOGDE
trait; dans le champ, un cavalier armé d'un bou-
clier, courant à gauche.
AV. Diamètre : i u millimètres.
744 II* "^^^^ d'Apollon laurée, tournée à droite.
i^. Cavalier courant à droite; son pied est armé
d'un éperon; ses deux mains sont élevées; la gau-
che paraît soutenir un bouclier de forme ronde,
dont on n'aperçoit qu'une partie ; sous lui^ un sym-
bole formé de quatre globules enfermés entre deux
parenthèses, et d'où s'échappent six rayons de
chaque côté (sic) ^g. ; .5=.
AV. Diamètre : !i4 millimètres.
(Mionnet, idem^ n*" 118.)
745 III. Tête d'Apollon laurée, tournée à droite,
ijb. Cheval galopant à di^oite; au-dessus, une fi-
gure impossible à décrire, et qui semble l'altération
de l'auriga; derrière, une feuille h trois divisions;
âu-dessous , un astre à cinq rayons qui s'attachent
à un globule central.
AV. Diamètre : 1 2 millimètres.
746 IV. Tête nue d'Apollon^ tournée à droite.
qb. Griffon galopant à droite; à l'exergue, séparé
du champ, les lettres NVI V ; sous le griffon , une
tête de face en symbole ; elle semble n'être autre
chose que la tête de face du soleil.
DES MONNAIES DE LA GAULE. Sï^
AV. Diamètre : lo millimètres.
(MionDety Supplément, incertaines, n** i36.)
La fabrique de cette pièce est si belle , que nous serions
tenté de la restituer à la Macédoine sans la barbarie de la
légende. Il ne nous paraît pas bien démontré, dans tous les
cas, qu'elle appartienne réellement à la Gaule. Cest bien
un griffon, et non un Pégase, qu'il fout reconnaître au re-
vers. L'équivoque n'est pas possible.
747 V. Tête d'Apollon laurée, tournée à droite.
^. Griffon galopant à droite; au-dessous, un
astre à cinq rayons venant s'attacher à un globule
central.
AV. Diamètre : i a millimètres.
(Mionnet, idern^ n° 137.)
Même remarque, à propos de cette médaille, que pour
la précédente.
748 YI. Tête nue d'Apollon, barbare, tournée à
droite.
^^. Pégase galopant à droite; sous lui , une fleur
rosacée et trois globules [sic) • ; ; à rexergu€ , sé-
paré ^tt champ par un trait, quelques lettres con-
fuses et indéchiffrables.
AV. Diamètre: i5 millimètres.
(Mionnet, idem^ n° i35.)
On prétend que cette médaille se rencontre fréquemment
en Lorraine. Faut-il l'attribuer à cette contrée?
3l8 CATALOGUE
749 VII. Tête nue d'Apollon, tournée à droite.
Ijb. Cheval galopant à droite ; sur lui est grimpé
un quadrupède y dont l'espèce est difficile à déter-
miner; à l'exergue, quelques lettres, qui peut-être
peuvent se lire OINA vel OINO.
AV. Diamètre: 10 millimètres.
(Mionnet, idem , n° 1 33.)
760 VIII. Tête d'Apollon , tournée à droite.
])e. Type analogue. Au-dessous du cheval, sym-
boles confus ; peut-être, un enfant accroupi ? Grè-
netis au pourtour.
AV. Diamètre: la millimètres.
(Mionnet, idem^ n® i34.) '
PIECES IMITÉES DE CELLES d'eMPORIUH.
75 1 I. Tête de femme couronnée de feuillages, tour-
née à droite; vis-à-vis elle, deux objets effacés :
sans doute , deux dauphins. (Cérès ou la nymphe
locale d'Emporium.)
flr. Cavalier galopant à droite, et armé d'une
lance.
A. Diamètre : 18 millimètres.
(Mionnet, incertaines des Gaules, Supplément,
n^234.)
752 II. Tête de femme, tournée à droite; les che-
DES MONN/LIES DE LA. GAULE. Sig
veux retenus par des liens à divers étages; les
oreilles ornées de boucles à trois pendants ; le cou
chargé d'un collier perlé. Grènetis au pourtour.
{Idem?)
])b. Cheval tourné à droite; sur sa croupe , un
personnage penché, et tenant une couronne à la
main. Grènetis au pourtour.
Si. Diamètre : 10 millimètres.
(Mionnety idenij n® 233.)
753 III. Tête de femme, les cheveux bouclés , tour-
née à droite. Grènetis au pourtour.
^. Cheval galopant à gauche ; au-dessus, figure
barbare et dégénérée de la Victoire tenant une cou*
ronne; l'exergue est séparé du champ par un trait;
sur ce trait naît une fleur composée de trois pé-
tales superposés les uns aux autres, i et 2.
A. Diamètre : 10 millimètres.
(Mionnet, ideni^ n** 233.)
764 IV. Même type au droit et au revers; de plus,
un treskèle sur le cheval.
Jt. Diamètre : 20 millimètres.
(Mionnet, idem ^ n° 201.)
Le travail de ces médailles est tout méridional. Malgré
leur barbarie, nous ne serions point du tout étonné qu'elles
aient été frappées à Emporium même. Quoi qu'il en soit ,
nous a vous cru devoir maintenir leur classification à la Gaule,
parce que, placées en tête de celles qui vont suivre, elles
3aO CATALOGUE
nous doBoeroot La elef de leur dégéuérescence , et nous
fourniront le moyen de comprendre leur type. Toutes les
fois que nous avons, dans le cours de cet ouvrage, parlé du
fleuron d'Emporium , c'est celSi des n^* III et IV que nous
voulions désigner.
^55 V. Cheval conduit par un génie ailé , et trot-
tant à gauche; au-dessous, une fleur forniée par
deux pétales opposés, recourbés et couronnés tous
deux par un demi-cercle qui les joint ^ au centre
duquel se trouve un globule.
ijt. Tête jeune, iipberbe, tournée à droite; les
cheveux séparés par de grosses boucles.
JR. Diamètre : 1 5 millimètres.
(Mionnet, idem, n<> aSq.)
756 VI. Tête jeune, imberbe, tournée à droite.
])b. Même type qu'au numéro précédent ; sous le
cheval, une main ouverte tendue en haut^ Grène-
tis au pourtour.
JR. Diamètre : i4 millimètres.
(Mionnet, ide/rij n^ ^64.)
Selon M. Mionnet, le personnage du revers ne serait pas
un génie , mais un cavalier armé d'un bouclier et d'un ja-
velot. II. est évident que ce personnage ue tient pas un ja-
velot, mais la bride du cheval. Quant au bouclier , M. Mjon-
net a peut-être raison, et nous laissons la chose indécise.
DES MONKAIES DE LA GAULE. 3ll
'jS'j VII. Tête imberbe y tournée à droite; les che-
veux séparés en, de nombreuses boucles. Grènetis
au pourtour.
])b. Cheval galopant à droite; un oiseau s'attache
à ses crins ; à l'exergue, séparé du champ par un
trait y un symbole formé par un globule d'où par-
tent deux traits (sic) ■■- : peut-être un foudre.
Grènetis au pourtour.
M. Diamètre : i5 millimètres.
(Mionnet, idem^ n° 188.)
768 VIII. Même tête, mais dont on ne voit que la
partie postérieure à cause du défaut du flau. Grè-
netis au pourtour.
^. Gheval galopant à gauche ; au-dessus , une
roue à quatre rayons, dont le tour est formé par
un grènetis.
ju Diamètre : la millimètres. — Flan globuleux.
(Mioonet, idem^ n^ ^^9*)
759 IX. Même type au droit.
]^. Même cheval ; au-dessous, une roue à quatre
rayons partant d'un annelet; chacun de ces rayons
est cantonné d'un croissant; ces quatre croissants
sont tous opposés les uns aux autres.
M, Diamètre : i^ millimètres.
(Mionnet, idem, n° 270.)
760 X. Même tête , tournée à gauche.
21
3a2 CATALOGUE
ffi. Même cheval galopant à gauche; au-dessous,
un oiseau également tourné à gauche, et au repos.
Grènetis au pourtour.
JR. Diamètre : 1 5 millimètres. — 1 5 exemplaires
variés.
(Mionnet, idem, n^ 266, 267 et 268.)
M. Mionnet s*est évidemment trompé en voyant un cerf
sur une de ces pièces; c*est bien un cheval qu*on a voulu
représenter.
761 XI. Même tête barbare, tournée à droite.
])b. Incus.
A. Diamètre : 10 millimètres.
Il est impossible de nier que la tête représentée sur les
j^oê yjj ^ ^j Qç gQ^( imitée de celle des pièces d*£mporiuro ;
de plus, que l'oiseau ne semble avoir succédé à la Victoire,
qui, à vrai dire, en dégénérant en prend la forme. Cela est si
vrai, que M. Mionnet la décrivait comme une femme à corps
d'oiseau. Toutes ces pièces sont d'une fabrique évidemment
méridionale, et doivent appartenir à la Narbonnaise et au
pays qui a produit les monnaies imitées de Rhoda. Nous ne
les avons décrites ici que pour bien faire voir quelle était
l'origine de leur type.
76a XII. Tête de femme, tournée à droite; ses che-
veux sont séparés en plusieurs mèches ; vis-à-vis sa
bouche, un fleuron qui se sépare en deux bran-
ches. Grènetis au pourtour.
^. Cheval galopant à droite; au-dessus de lui,
un oiseau à long cou , à queue très-épaisse et
DES MONNAIES DE LA GAULE. 3ï23
tombante (un paon très-probablement); le cou de
cet oiseau est accosté de deux globules contenus
dans deux annelets; derrière le cheval, un autre
globule dans un annelet ; au-dessous , un trèfle; la
bride du cheval est flottante et en forme de S.
EL. Diamètre : i5 à i8 millimètres. — 8 exem-
plaires.
(Mionnet,Sup., incert. des Gaules^^S, n'' i58,)
763 XIII. Même type au droit.
^. Même type; sous le cheval, un gros globule
dans un annelet.
M, Diamètre : 1 5 millimètres.
764 XIV. Tête de femme avec de grosses mèches de
cheveux bouclés, tournée h gauche.
^. Cheval galopant à droite ; sur sa croupe, un
quadrupède tirant la langue ; au-dessous, un tris-
kèle formé par trois pétales qui s^attacheut à un
besant central, et se replient les uns sur les autres.
A. Diamètre: i5 millimètres.
(Mionnet, Supplément, incertaines des Gaules,
n« 238.)
La tête représentée sur la monnaie décrite n^ XII fterait,
selon M. Mionnet , cquverte d'une peau de lion j mais ce
qu'il a pris pour une peau de lion n'est rien autre
chose que des mèches de cheveux. Nous saisissons Toc-
casion qui se présente, pour dire que les pièces décrites
plus haut, à l'article des Incertaines anépigraphes du sud-
21.
324 r\TALOGUK
ouest de la Belgique^ sont eauèrenient nues, et que c'est
une chevelure rendue absolument de ménie, et non une tête
couverte des dépouilles de cet animal qu'il faut y recon-
naître; car ces pièces, pour le type du droit au moins, pré-
sentent une grande analogie avec celle que nous décrivons
en ce moment
■jôS XV. Tête jeune , imberbe , les cheveux frisés ,
tournée à gauche. Grènetis au pourtour.
^. Cheval galopant à gauche; au-dessus, un oi-
seau dont les pattes s'attachent à sa crinière; au-
dessous, une fleur, composée de deux feuilles oppo-
sées Tune à l'autre, du milieu desquelles sort une
tige qui soutient une fleur. Cette fleur est exprimée
par un grand cercle, à l'intérieur duquel se trouve
un petit globule ; vis-à-vis le cheval , un annelet.
AV. Diamètre : 18 millimètres.
(Mionnet, incertaines des Gaules , Supplément,
nM5i.)
766 XVI. Tête jeune, imberbe, tournée à gauche;
son cou est orné d'un collier perlé.
1^. Cheval galopant à gauche ; au-dessus^ un oi-
seau ; au-dessous, une roue à quati'e rayons , dont
le tour est foriné par un grènetis ; quatre croissants
opposés les uns aux autres.
AV. Diamètre: 18 millimètres.
DES MONNAIES DE LA GAULE. 3a 5
767 XVII. Tète de Minerve, casquée et tournée à
droite ; le casque est orné d'une crista.
ijb. Cheval galopant à droite; sur le cheval, un
sanglier courant à droite également; au-dessus,
une Victoire déformée (son bras tenant une cou-
ronne est figuré par un c/j).
A. Diamètre: 1 5 millimètres.
(Mionnet, incertaines des Gaules , Supplément,
n 195.)
M. Mionnet a décrit ainsi le revers de cette médaille :
c Serpent à tète humaine sur le dos d*un cheval , allant à
droite. » Pour nous , nous ûe pouvons voir ici que le type
des bronzes d'Ëmporium confondu avec les types de l'ar-
gent de la même ville, et le prétendu serpent ne sera rien
antre chose qu'une représentation déformée et incomprise
de la Victoire.
768 XVni. Type confus et indistinct : peut-être une
tête casquée?
ijb. Cheval galopant à gauche; au-dessous, un
symbole indistinct; au-dessus, sur la queue du che-
val, un annelet qu'un trait courbe unit à un U,
dont les deux branches sont terminées par deux
annelets.
M. Diamètre : 12 millimètres.
Le singulier symbole que nous remarquons au-dessus du
cheval ne nous semble rien autre chose que la Victoire dé-
formée.
3^6 CATALOGUE
769 XIX. Tête jeune , imberbe, tournée à droite, les
cheveux séparés en mèclies épaisses.
l)t. Deux chevaux placés les uns au-dessus des
autres, et galopant à droite; au-dessous d'eux, un
fleuron composé de deux feuilles opposées et re-
courbées en bas, réunies par une autre en demi-cer-
cle qui les surmonte ; au-dessus^ un fleuron analogue
composé de deux feuilles dont l'extrémité est rele-
vée en haut, et réunies par un demi-cercle, à l'in-
térieur duquel se trouve un globule.
JR. Diamètre : 18 milUmètres.
(Mionnet, Supplément, incertaines des Gaules,
n° a36.)
770 XX. Même tête, tournée à gauche. (Type fruste.)
^. Deux chevaux galopant à gauche ; au-dessus,
un fleuron composé d'une feuille dont l'extrémité
est recourbée à gauche. Grènetis au pourtour.
m\ Diamètre : i5 millimètres.
(Mionnet, Supplément, incertaines des Gaules,
n« 237.)
Nous regardons ces pièces comme ayant été frappées
dans ie Midi , et nous les avons placées à la suite de celles
qui ont été imitées d'Emporium : d'abord , à cause de la
tête qu'on remarque au droit ; ensuite , à cause du revers ,
où Ton trouve deux fleurons analogues à ceux que nous
avons déjà signalés sur des pièces frappées , soit par cette
ville, soit par les peuples qui ont imité ses monnaies. La
présence des deux chevaux nous paraît remarquable. Déjà,
DES MONNAIES DE LA GAULE. ^'Àj
sur les pièces d'argent où Ton lit IIPOMILOS, on a vu pa-
raître deux têtes au droit. Cela tient certainement à un
mythe gaulois. La présence de deux chevaux ne peut-elle
pas tenir à une idée analogue ?
Que les têtes qui servent de types aux vingt pièces ci-des-
sns décrites soient des copies de celles qu'on remarque sur
les monnaies d'Ëmporium, cela est de toute évidence. Après
tout ce que nous venons de dire, il serait superflu de cher-
cher encore à le démontrer. Pour le revers, on peut conce-
voir quelques doutes. Comment, en effet, aller s'imaginer
que la figure de la Victoire ait pu se transformer en oiseau?
A cela nous répondrons une seule chose, c'est que si
M. Mionnet^ en décrivant les premières monnaies compri-
ses dans cette série, a cru que le cheval du revers était
surmonté par un personnage à corps d'oiseau, on concevra
facilement que les monétaires gaulois, n'ayant d'abord eu
aucune idée de l'objet qu'ils représentaient, aient bien pu
prendre pour un oiseau véritable la figure que l'habile nu-
mismatiste n'avait pas reconnue. L'oiseau posé sur un che-
val se rencontre quelquefois sur les médailles antiques; en
Macédoine, on l'observe sur les tétradrachmes de Mendé,
et en Espagne, ce type est assez usité : on le voit aussi sur
les pièces illyriennes. Il est hors de doute que les anciens
attachaient une signification à cette sorte de représentation,
qu'on trouve reproduite également dans les peintures des
vases grecs des époques les plus reculées. A Mendé , cet
oiseau a nécessairement quelque rapport avec le culte de
Bacchus; celui des vases et des médailles d'Espagne res-
semble à l'oiseau que nous avons désigné comme un paon
sur les pièces gauloises. Cependant là il semble plutôt ap-
partenir à la classe des palmipèdes. N'est-il pas possible
que la figure de l'oiseau, une fois admise, les monétaires se
soient imaginé que le mythe qu'ils représentaient avait
3q^ catalogue
i|uelque rapport avee celui qui était en vo|$ue à cette épo-
que, et qu'inspirés de plusieurs modèles différents, ils aient
tout confondu ? Ce que nous dirons dans le paragraphe qui
va suivre montrera si nous avons eu tort ou raison.
PIEGES IMITEES A LA FOIS DES STATERES MACE-
DONIENS ET DES MONNAIES d'eMPORIUM.
771 I. Tête d'ApoUou , laurée, et tournée à droite;
sur sa joue est placée une roue à dix rayons.
])b. Cheval galopant à gauche ; au-dessous de lui,
une roue à dix rayons; au-dessus, un personnage
penché y et tenant à la main une couronne.
S.. Diamètre : 1 5 millimètres.
77a IL Têie imberbe y tournée à droite; ses che-
veux sont séparés en de' grosses mèclies; S, devant
lui. Grènetis au pourtour.
qb. Cheval trottant à gauche; à sa bouche est
attachée une bride qui flotte en Tair ; au-dessus de
\\x\j une sorte de filet triangulaire formé par des
traits qui s'entrecroisent; au-dessus de ce filet, à
droite, un symbole qu'on ne peut mieux comparer
qu'à une grosse virgule [sic) y; sous le cheval, un
globule entouré dans un cercle de six autres glo-
bules; l'exergue est séparé du champ par deux
traits : l'un est horizontal, l'autre en zigzag {sic)^^-
AV. Diamètre : la millimètres.!
DES MONNAIES DE LA GAULE. SaQ
773 III. Tête ayaut le même caractère, et tournée
également à droite ; un vêtement semble jeté sur
ses épaules; derrière elle, un globule dans un an-
nelet; autre signe semblable, et, de plus, un S
devant sa bouche.
^. Même type; seulement, entre chaque maille
du filet, se trouve un globule; l'exergue n'est pas
apparent, et le globule qui est sous le cheval n'est
■ enfermé que par cinq autres globules. Cette pièce
est cisaillée au revers.
AV. Diamètre: 18 millimètres.
774 IV. Même type que ci-dessus; seulement, une
mèche de cheveux retombe devant la tête; entre
cette mèche et les autres , on remarque un gros
globule accompagné de deux plus petits; vis-à-vis
la bouche, S et globule dans un annelet.
i)e. Même type. Globules entre les mailles du
filet; au-dessus du cheval, dont la bride est flot-
tante , et qui est toujours tourné à gauche cum
veretro erecto, un annelet; un globule dans un
annelet devant son poitrail; deux autres objets sem-
blables derrière sa queue ; sous lui, un cercle com-
posé de cinq globules; sous ses pieds, une ligne
ondulée ; enfin , dans le champ, quelques autres
symboles indistincts. Pièce cisaillée.
AV. Diamètre : 2 5 millimètres.
33o CATALOGUE
7^5 V. Même tête , sans symboles accessoires.
l|b. Cheval galopant à gauche, la bride flottante;
vis-à-vis lui , une ligne ondulée qui semble s'atta-
cher à l'un de ses pieds ; les mailles du filet sout
garnies de petits points oblongs ; sous lui, se trouve
un cercle dont le pourtour est forme par six glo-
bules. Un grènetis enveloppe le tout. Cette pièce
est cisaillée*.
AV. Diamètre : a8 millimètres.
Tous ces statères sont entrés au Cabinet depuis peu de
temps. On en a découvert nn assez grand nombre de sem-
blables dans la Marne et dans la Seine. Faut-il pour cette
raison les regarder comme ayant été frappés par les Parisii?
M. de la Saussaye a déjà observé sur des pièces de bronze
trouvées à Soing et à Gièvre en Sologne, des entailles sem-
blables à celles que nous venons de signaler. II a pensé que,
par ce signe, on voulait indiquer que la circulation de ces
pièces devait être dorénavant interdite. En effet, une pra-
tique analogue avait lieu au moyen âge, lorsqu'une monnaie
était prohibée ; cette monnaie, lorsqu'on la saisissait entre
les mains de celui qui contrevenait à l'ordonnance, était
percée et cisaillée. Quelque ingénieuse que soit cette opi-
nion, peut-être est-elle aujourd'hui capable d'être revisée.
Lorsque les bronzes de Soing ou de Gièvre étaient seuls
connus, on pouvait bien croire que leur métal , de nullç
valeur intrinsèque, était par cette marque seule déclaré in-
capable d'être accepté en payement. Mais , si l'on avait
voulu démonétiser nos pièces d'or, n'aurait-on pas songé
plutôt à les fondre qu'à les marquer de ce signe? Pour nous,
nous serions plutôt tenté de croire que cette entaille a été
ici, comme dans l'autre cas, pratiquée par les Gaulois, qui
DES MONNAIES DE LA GAULE. 33 1
voulaient s'assurer de la valeur réelle du métal. Il devait y
avoir en effet chez eux assez de pièces fourrées en circu-
lation, pour qu'une semblable précaution ne fût point inu-
tile. Malgré son peu de prix, le bronze est susceptible éga-
lement de falsification.
C'est plutôt la tête de la nymphe d'Emporium que celle
d'Apollon que nous croyons voir au droit de cette pièce.
776 VI. Buste imberbe et lauré, tourné à. gauche;
ses cheveux sont énormes, et tiennent à eux seuls
presque tout le champ ; un peplus est jeté sur ses
épaules.
ijb. Cheval galopant à gauche ; au-dessous de lui,
un globule dans un cercle composé de six autres
globules plus petits ; au-dessous de sa tête, un glo-
bule dans un annelet; dans la partie supérieure du
champ y de nombreux globules et d'autres signes
difficiles à déterminer.
AV. Diamètre : 22 millimètres.
Le buste du droit nous semble vouloir représenter Apol-
lon, et, au revers, nous croyons distinguer un cheval conduit
par un auriga. Ce revers, du reste, est si mal traité qu'H faut
véritablement s'aider un peu par la pensée pour parvenir
• à ce résultat.
777 Vil. Tête imberbe, tournée à droite; ses favoris
sont marqués; elle a un œil de face, et une mèche
33-a CATALOGUF.
de cheveux retombe sur le front. (Apollon.)
H. Cheval ailé à tête humaine conduisant un
char monté par un auriga , qui j d'une main, s'at-
tache à sa crinière ; de l'autre , tient un stimulus y
duquel pend un objet carré en forme de tableau^
qui vient retomber vis-à-vis la tête du cheval. Ce
cheval galope à droite, et foule aux pieds un guer-
rier prosterné également à droite , et tenant une
lance entre chaque main.
AV. Diamètre : ao millimètres.
(Mionnet, incertaines des Gaules, n^ ii5.)
778 VIII. Même type au droit; seulement, la mèche
de cheveux qui retombait devant la tête s'est trans-
formée en un S.
ije. Même type.
AV. Diamètre : 20 millimètres. — 2 exemplaires.
(Mionnet, incertaines des Gaules, n^ j i6et 1 17.)
779 IX. Même type au droit çt au revers.
AV. Diamètre : 1 2 millimètres. — 2 exemplaires.
780 X. Tête d'Apollon, laurée, tournée à droite.
^. Même type; seulement, le cheval à tête hu-
maine n'est pas ailé; sous cet animal, un homme
renversé; sa tête est nue; d'une main, il tient une
lance et un bouclier , et de l'autre, un objet qui
semble être un casque.
DES MONJiAlKS l)E LA GAULE. . 333
iH. Diamètre : ^^3 inillitnètrès. — 2 exemplaires
variés.
(Mionnet, incertaines des Gaules^ n**" 1-90 et
^91-)
781 XL Tête d'Apollon, laurée, tournée à droite.
^. Même type ; seulement, le cheval est tourné
à gauche, et il foule aux pieds une figure ailée
prosternée la face contre terre.
M. Diamètre : 20 millimètres,
782 XII. Tête jeune, imberbe, les cheveux séparés
en longues mèches, tournée à droite; vis-à-vis, des
symboles peu distincts.
^. Cheval à tête humaine galopant à diroîte; il
est conduit par un auriga q^ui semble monté sur un
char, tient , d'une main, sa crinière, et de l'autre,
l'excite; sous le cheval, un personnage à mi-corps,
les bras étendus, et tourné à droite, saisissant ses
pieds.
EL. Diamètre : 22 millimètres. — 2 exemplaires.
(Mionnet, incertaines des Gaules, Supplément,
nO 196.)
783 XIII. Tête d'Apollon, tournée à droite, et exé-
cutée d'une manière barbare.
ijb. Cheval à tête humaine conduit par un auriga
334 . CATALOGUE
monté dans un char, galopant à droite; au-dessous
de iui^ une lyre.
EL. Diamètre: la millimètres. Pièce scyphate.
784 XIV. Tête d'Apollon, tournée à droite.
ijb. Cheval galopant à gauche; il semble être con-
duit par un auriga; au-dessous de lui, une lyre
dont les cordes sont tournées à droite , et deux
symboles en forme de c/^.
A. Diamètre : 20 millimètres. — 3 exemplaires.
(Mionnety Supplément, incertaines des Gaules,
n^ 366.)
785 XV. Tête d'Apollon barbare, tournée à droite;
ses cheveux sont séparés en trois grosses boucles;
son œil est de face.
1^. Cheval à tête humaine galopant à droite; au-
dessus, les traces informes de l'auriga; au-dessous,
une lyre, dont les cordes sont tournées à gauche.
POT. Diamètre : 22 millimètres.
(Mionnet, idem^ n** 364.)
786 XVI. Même type au droit et au revers; seule-
ment , la lyre est placée verticalement sous le che-
val.
Sa, Diamètre : 20 millimètres.
787 XVII. Même type au droit.
ijb. Même type au revers; sous le cheval, une
DES MONNAIES DE LA GAULE. 335
roue à huit rayons ^ dont le tour est formé par un
grènetSs.
POT. Diamètre : aa millimètres.
788 XVIII. Même type au droit; devant la tête,
quelques symboles peu distincts.
ijb. Même type au revers; sous le cheval, un
sanglier tourné à droite.
POT. Diamètre : 2a millimètres.
(Mionnet, incertaines des Gaules, Supplément,
n^ 367.)
789 XIX. Même type au droit.
^. Même type au revers; Tauriga semble avoir
une tête d'oiseau ; quatre points (sic) .:• , devant la
tête du cheval ; sous lui , un sanglier tourné à
droite.
POT. Diamètre : 22 millimètres.
(Mionnet, idem, n^ 368.)
790 XX. Même type au droit. Une sorte de fleuron
semble sortir de la bouche du personnage.
^, Même type. L'auriga est déformé d'une ma-
nière étrange , et qu'il est impossible de décrire.
Vis-à-vis le cheval à tête humaine, quelques sym-
boles en forme de réseau; sous lui, un sanglier
sur une enseigne.
POT. Diamètre : 24 millimètres.
(Mionnet, idem, u? içf5.)
336 CATALOGUE
791 XXI. Tête analogue.
l)b. Même type à peu près que ci*dessus ; ia roue
du char est apparente , ainsi que la tête de l'auriga;
sous le cheval à tête humaine, un hippocampe,
tourné à droite.
POT. Diamètre : aa millimètres.
(Mionnet, idem^ n® 36^.1
792 XXII. Idem. Devant le cheval à tête humaine,
un objet indistinct: peut-être une tête d'homme^
tournée à droite.
POT. Diamètre: 24 millimètres.
(Mionnet, idem^ n** 36 r.)
793^ XXIII. Trois autres pièces trop barbares , et
dont le type est trop indistinct pour mériter d'être
décrites.
794 XXIY. Tête semblable aux autres, tournée à
droite.
l)t. Cavalier galopant à gauche; dans le champ,
plusieurs symboles effacés.
Sa. Diamètre : 20 millimètres.
(Mionnet, idem^ n® 373.)
795 XXV. Tête imberbe, tournée à droite; une mè-
che de cheveux se détache de la tête , et retombe
sur le front; de cette tête partent quatre rinceaux
formés par des grènetis :, deux de la nuque , deux
DES MONNAIES DE LA GAULE. 337
du front ; chaque rinceau se recourbe à son extré-
mité, et se termine par une petite tête de profil ;
sous le type principal , un fleuron composé de deux
feuilles opposées ^ se relevant à leur extrémité, et
d'une tige principale terminée par un trait hori-
zontal qu ornent de petits traits et des globules en
forme de feuillages et de fruits.
^. Auriga sur un char, conduisant un cheval à
tête humaine , et tourné à droite. Ce cheval foule,
aux pieds un personnage ailé, la figure prosternée.
AV. Diamètre: 22 millimètres.
(Mionnet, incertaines des Gaules, Supplément,
n** III.)
Dans les objets décrits au droit comme des rinceaux ,
M. Mioonet voit des serpents à tête humaine. Nous ne par-
tageons pas du tout son avis. Ces objets nous semblent,
soit des branches d*arbre, soit des liens, soit des chaînes,
auxquels sont attachées des têtes humaines.
796 XXVI. Même tête au milieu du champ; au-des-
sus , un hippocampe ; de la bouche et de la nuque
de cet animal sortent des rinceaux signalés sur la
médaille n^ XXY, et au bout desquels sont atta-
chées quatre têtes ; sous le cou de l'effigie princi-
pale, un symbole difficile à décrire.
^. Même type que ci-dessus; du stimulus de
Tauriga, qui est une branche chargée de trois ra-
meaux et de trois baies, pend un objet à forme
22
338 CATÂU>GUE
quadrilatéraLe, semblable à celui qui a été désigné
plus haut sur plusieurs pièces de la même classe.
AV. Diamèti*e : 'à'à millimètres,
(Mionnet, idem^ n* i la.)
797 XXVII. Même type au centre; les rinceaux,
terminés par des têtes humaines , sortent de la nu-
que et du front de Teffigie principale; sous son
cou , un oiseau tourné à gauche.
1^. Même type général ; Tauriga tient une cou»
ronne.
AV. Diamètre : a 2 millimètres.
(Mionnet, idem^ n* ii3.)
798 XXVIII. Même type qu'au numéro précédent.
Sous le cou de la tête principale, un fleuron à
trois pétales.
%• Même type. Sous le cheval à tête humaine,
une fleur rosacée composée de six pétales qui s'at-
tachent à un globule central. Cette fleur est en-
tourée par un cercle en grènetis.
AV. Diamètre : 1 2 millimètres.
(Mionnet, idem^ n^ 'i40
799 XXIX. Tête imberbe , tournée à droite j de sa
nuque et du sommet de sa tête sortent quatre rin-
ceaux formés par des grènetis.
DES MONNAIES DE LA GAULE. i'i^
l)b« Cheval à tête humaine galopant à droite; vis-
à-vis , un symbole en forme d*un pétale de rose,
dont le centre serait évidé; au-dessus, un person-
nage le couronnant; au-dessous, une main.
EL. Diamètre : aa millimètres.
(Mionnety idem y n^ ï46«)
800 XXX. Même type plus barbare, au droit et au
revers. La couronne que tient la figure du revei*s
est formée par un grènetis.
EL. Diamètre : 2a millimètres.
(Mionnei^ idem y n~ 147 et i48.)
801 XXXI. Tête tournée à droite; ses cheveux sont
séparés en deux énormes mèches ; de la nuque et
du sommet de la tête s'échappent les rinceaux à
l'extrémité desquels ou trouve d'autres petites tê-
tes; entre les deux mèches, un globule, et au-
dessus un sanglier.
ijb. Cheval , dont le front est très-pwéminent^
galopant à droite; sur sa croupe est assis un per-
sonnage tenant à la main un rameau ; au rameau
se rattache un objet circulaire qui vient retomber
devant la tête du cheval; sous ce cheval, un san-
glier sur une enseigne, tourné à droite.
EL. Diamètre : la millimètres.
(Mionnet, /V/<p/;2, n** 149-)
22.
3/|0 CATALOGUK
802 XXXII. Même type au droit, mais» plus barbare.
^l. Âuriga conduisant un cheval à tête humaine;
vis-à-vis lui , des globules (sic) : : : ; au-dessous, un
sanglier tourné à droite.
EL. Diamètre : aa millimètres.
(Mionnet, /V/p/n, n" i48.)
803 XXXIIL Même type, mais style différent.
EL. Diamètre: n'a millimètres. — a exemplaires
variés.
(Mionnet, idem^ n^ 147 ^t 19a.)
804 XXXIV. Tête imberbe, tournée à gauche; son
œil est de face; ses cheveux se séparent en deux
énorines boucles, lesquelles se divisent chacune en
trois autres plus petites ; du sommet de sa tête et
de sa nuque sortent les rinceaux ci-dessus désignés;
vis-à-vis sa bouche, le signe X.
%. Cheval à tête humaine, galopant à gauche;
au-dessus de lui , un oiseau volant, et semblant s'a-
battre sur sa croupe; aurdessous, un animal peu
distinct, peut-être un cheval, tourné à droite; sur
la tête du cheval à tête humaine, un objet, dont le
contour est formé par un grènetis, et qui a la forme
d'une hache, dont le tranchant serait tourné à
droite. •
EL. Diamètre : at2 millimètres.
Cette pièce, donnée au Cabinet par M. Hersant de la Vil-
DF.S MONNAIES UK LA GAULH. 34 I
leinarcjuc, a été trouvée en Bretagne. Ou en rencontre
beaucoup d'anatogues dans cette partie de la France, et Ton
a cru , à canse de cela , devoir classer ces pièces à cette pro-
. vince. Peut-être, jusqu'à preuve du contraire, cette conjec-
ture doit -die être admise.
8o5 XXXV. Tête imberbe y les cheveux séparés en
grosses mèches, d'où partent de la nuque et du
sommet de la tête les cordons de perles ci-dessus
désignés; deux globules devant la bouche (j/'c):
^. Cheval galopant à droite ; au-dessus de lui ,
un oiseau; au-dessous, sur un objet triangulaire,
un personnage de face semblant prendre les jambes
du cheval.
JE. Diamètre : a4 millimètres.
(Mionûet, idenij n** 374.)
Cette division porte pour rubrique : Pièces imitées à la
fois des statères macédoniens et des monnaies d^Emporium.
Il faut justiGer notre titre. Les statères dont nous voulons
parler, on le sait du reste, sont ceux de Philippe, père
d'Alexandre le Grand ; ils portent pour type, d'un côté, une
tête d'Apollon laurée et tournée à droite ; de l'autre, un
bige conduit par un auriga, divers symboles, et le nom du
roi, OIAinnOT. Les médailles d'Emporium ne sont point,
comme les statères, des pièces d'or; ce sont des drachmes et
des didrachmes d'argent : d'un côté, parsut Cérès ou une
nymphe couronnée de feuillages ou d'épis; de l'autre, tsoit
un Pégase, soit un cheval couronné par une Victoire. Pour
légende, on Ht tantôt au droit, tantôt au revers, EM-
ROPITÛN, ENnOPITÛN vel ËMROPITO. La tête du
droit est ordinairement accompagnée de quatre dauphins ,
i^'2 CVfALOGlJii
et la tète du Pégase formée par un petit personnage , tou-
chant de sa maio un de ses pieds, et posé de manière à fi-
gurer une tète de cheval. Enfin, sur une monnaie d'argent
anépigraphe, qui appartient , soit à Emponum , soit à la
Gaule méridionale, on voit un centaure tourtté à droite et
armé d*une épée.
Déjà nous avons décrit les monnaies gauloises inritées ,
soit des Philippes, soit des drachmes d*£mporium. Venons si
notre troisième classification peut être admise.
Pour garant de cette vérité, nous citerons d'abord un sa
vant illustre, M. le duc de Luynes, qui déclare. Revue numis-
matiqttefBmÊée iSfo, dans un article intitulé Médaiiles d'Em-
porium^ que ce genre de monnaie, ainsi que celles de Rkoda,
a été fréqnemment imité par les Gaulois. Avec un tel guide,
nous sommes certain de ne pas nous égarer. Cherchons donc
ce que c'est que cette imitation , et de quel genre elle peut
être. Le n* I nous montre, au droit, une tête d'Apollon bien
caractérisée. Cette tête peut encore être indubitablement
reconnue sur les n""" VU à XI et XXV à XXVllI. En exa-
minant les autres, au contraire, on doute si l'on doit recon-
naître une imitation de l'Apollon des statères^ ou une copie
de la Gérés d'Emporium. La tête du droit des pièces d'Empo-
rium était cantonnée de quatre dauphins depuis le n^ XXV
jusqu'au n° XXXV, on trouve que la tête du droit des piè-
ces gauloises est accompagnée de quatre lignes de grèuetîs
affectant la forme courbe des dauphins, lignes que M. Mion-
net a prises pour des serpents.
De ces faits ne résulte-t-il pas, i^ que les artistes gaulois
ont confondu l'effigie d'Apollon et celle de Gérés; 7? que
c^ lignes composées de globules , occupant la plaœ des
dauphins d'Eroporium, en sont des dégéùérescences alté-
rées et incomprise;», on bien appliquées aux mythes adoptés
c^laqs les Gaules ?
DES MONiVAIES DE LA GàllLK. 'i/\'S
Les revers sont tout aussi significatifs. L*auriga des st.!-
tères conduit un char; presque sur tous les numéros , les
rebords du char sont évidents. Sur les n^ VII, VIII et IX ,
là roue se distingue Bettement; donc, c'est un char que sur
ces pièces le monétaire a voulu figurer. Sur les mêmes nu-
méros VII , Vm et IX , le cheval androcéphale est ailé ;
donc, il a voulu repi'ésenter un cheval ailé du même genre
que Pégase.
NoQ)is avons dit que sur les pièces d'£raporiiim la tète du
chevai était formée par un personnage. Sur le n" XXXI ,
où l'aurîga conduit un cheval seul, nous avons (constaté que
le front de ce cheval était très- proéminent , et la proémi-
nence existe justement à l'endroit oùy sur les drachmes
d'Emporium , on trouve la tête du personnage.
L'auriga est armé d*un stimulus sur les statères macé-
doniens; ce stimulus se trouve généralement partout ici, à
moins que l'anriga ne soit remplacé par un personnage te-
nant une couronne; donc, Tauriga et la Victoire ont été
oonfcmdus.
Nous arrivons au type le plus important , au type du
cheval androcéphale. Les statères macédoniens représen-
tent un bige,etnon un char conduit par un seul cheval. Les
personnes qui ont vu ici la représentation d'un mythe gau-
lois, et qui ont regardé nos médailles comme imitées seule-
meht des statères, en ont conclu que ce cheval à tête hu-
maine était une divinité. D'après tout ce qui précède, ne
somines-nons pas amenés tout naturellement à y voir, au
contraire , soit une imitation du centaure d'Emporium ,
soit une exagération et une transformation de la figure du
personnage destiné à former la tête du Pégase?
Si Ton bous objecte qu'une iinitation ainsi comprise est
ibrt singulière, nous répondrons que, parmi les pièces frdp-
pées dans FEurope orientale, on en voit d'analogues. 'Ainsi,
344 CATALOGUI*
au revers de la tète d'Apollon de face , imitée des pièces
d'Amphipolis ou de Larissa , on trouve le type des tétra-
drachmes de Philippe. ^Pourquoi, dans les Gaules, ne pour-
rait-on pas avoir procédé de la même manière que sur les
bords du Danube?
Sur les n^'' XXXIY et XXX Y, nous voyons le personnage
remplacé par un oiseau* On se rappelle que nous avons re-
gardé comme imitées d'Emporium un certain nombre de
pièces où un oiseau se rencontre au même endroit. A ce
propos, nous avons dit qu'il y tenait la place de la Victoire,
et nous avons cherché à expliquer comment cela avait pu
se faire. Si Ton a conçu quelques doutes sur la réalité de
l'explication proposée alors, l'examen des pièces décrites
dans cette classe les lèvera tous, nous nVn doutons pas.
Outre les types principaux dont nous venons de nous
occuper, chacune de ces pièces en porte d'accessoires; tan-
tôt c'est une roue, tantôt un sanglier, tantôt un hippocampe,
un guerrier ou un génie ailé renversé à tet^re, tantôt un
personnage vu à mi- corps, et saisissant les pieds du che-
val ; et certainement ces petites figures ont un sens, mais il
nous échappe. Peut -être, après une longue observation ,
pourrait-on parvenir, à l'aide de ces figures accessoires, à
distribuer par province toutes ces monnaies ; il ne s'agirait
que de bien constater leur provenance , et, à défaut d'un
classement définitif, on aurait au moins quelque chose d'ap-
proximatif. C^tte idée, vulgarisée par les directeurs de la
Revue numismatique, a été essayée par M. Drouet (du Mans).
M. Cartier a rendu compte de son travail dans le tome VI
(année <â4i) de la Revue, p. 67 et suiv. Selon M. Drouet,
le Pégase androcéphale , foulant aux pieds un génie ou un
guerrier, n'aurait été usité que dans le Maine. La main
placée sous cet animal ne paraîtrait qu en Poitou, et il fau^
drait donner à la-Normandie les monnaies de cette classe
DES MOITNAIES 1>K LA GAULK. ^4*^
OÙ l'on Voit un sanglier. Ces observations peuvent avoii-
leur mérite; elles peuvent être fort justes; mais nous n'o-
sons en prendre la responsabilité , et nous la laissons à
M. Drouet. Nous dirons seulement qu'à notre connaissance
on a trouvé en Beau ce des médailles à ces différents types :
la Beauce peut donc les revendiquer également.
806 I. Tête imberbe, tournée à droite, les cheveux
sépareH en deux grosses boucles ; son cou est
orné d^un collier perlé ; ses deux seins sont mar^
qués; vis-à'-vis la figure de ce personnage,
deux S, entre lesquels est un annelet; vis-à-vis son
front, un U ; derrière lui , deux croissants formés
par des grènetis , et accompagnés chacun de deux
besants dans deux annelets ; puis enfin un petit S.
Grènetis au pourtour.
flb. NEIOVIOOAIIAAOC. Cavalier, armé d'une
lance galopant à droite; au-dessus de lui, trois
globules dans trois annelets ; au-dessous, une roue
à six rayons, et un globule contenu par six autres
globules en cercle. Grènetis au pourtour.
Ji. Diamètre : aa millimètres.
(Mionnet^ chefs gaulois^ n^ 61 , Supplément.)
Nous avons cru devoir placer cette pièce à la suite des
précédentes , parce que les symboles accessoires qui accom-
pagnent la tête offrent quelque analogie avec ceux qu'on
remarque sur les pièces décrites ci-dessus. Que signifie la
légende du revers ? Nous Tignorons.
346 CATALOGUK
807 I. TrN€L/r. Tête imberbe, tournée à gaache;
vis-à-vis, un annelet; un autre annelet, dansTin-
térieur duquel se trouve un carré, et enfin deux
autres annelets, l'un dans l'autre. Grènetis au
pourtour.
qb. Cheval à tête humaine galopant à droite; sur
son dos est perché un oiseau qui becqueté sa cri-
uière; vis-à-vis Son poitrail, un globule dans Un
cercle formé par six autres anaeléts; derrière sa
queue, un annelet; sous lui, un globule dans un
annelet; au-dessous, un croissant renversée
i£. Diamètre : f 7 millimètres.
Le cheval androcéphale du revers rattache cette rtiédaitle
aux précédentes. Nous ignorons ce que signifie la légende.
808 I. Types confus et compliqués presque impossi-
bles à décrire.
i)b. Cheval galopant à droite ; ao-desisus , un oi-
seau volant dav» le même sens ; entre l'oiseau et le
cheval, un globule dans un annelet; au-dessous du
cheval, un sanglier tourné à droite; derrière lui,
un petit annelet.
£. Diamètre : 16 millimètres.
809 II. Type analogue au droit.
ijb. Cheval informe, tourné à droite; au-dessus,
DES MONNAIES DE LA GAULE. 347
utt ruban ou uo serpent ; aindessous^ une roue à
huit rayons ; vis-à-'vis, un objet indétermifié.
£. Diamètre : i6 millîmëtres.* ^
810 h Tête nue et barbue, tournée à droite ; vis-à*
vis elle, une palme , et un gros globule ou un dis-
que dans un grand cercle.
ijt. Gheral galopant à droite; sur sa croupe, un
personnage ou un objet difficile à déterminer; sous
lui, un sanglier tourné à droite; vis^-vis, plusieurs
symboles indistincts.
M, Diamètre: 18 millimètres.
(Mionnet, incertaines des Gaules, n^ 369.)
811 L Buste barbare , tourné à gauche ; il semble
lauré, et sa tête est surmontée de deux lignes semi-
circulaires interrompues par des globules, et enfin
par une ligne en grènetis ; au-dessus , se trouve
une branche portant quatre baies; derrière , deux
(/) et un fleuron composé de quatre pétales, s'atta-
chant chacun sur quatre globules disposés en lo-
sange (sic) .:•
^. Cheval galopant à droite ; sur sa croupe s'a-
genouille un personnage, dont une main s'accroche
h sa crinière, et dont l'autre est armée d'un fouet ;
348 CATALOGUE 1>ES MONNÂIKS DE LA GAULE.
SOUS le cheval , un sanglier marchant à gauche ;
vis-à-vis son poitrail, le sigle X.
JE. Diamètre : r8 millimètres.
81 a I. Tête informe, tournée à gauche; sur sa joue,
on aperçoit deux gros globules ; ses cheveux sont
formés par deux traits, terminés par deux autres
globules et retombant sur les joues, ainsi que par
deux faisceaux de traits presque verticaux groupés,
cinq par cinq.
^. Cheval galopant à gauche ; au-dessus, un trian-
gle, dont les deux branches divergentes sont réu-
nies par un T renversé (src)Xj sous le cheval , un
symbole ressemblant à un FF, dans lequel se trouve
un L.
JR. Diamètre : ao millimètres.
' (Mionnet, médailles incertaines de la Gaule;
Supplément, n® !iOO.}
Ces pièces sont évidemnaeiit gauloises; mais ignorant à
qui il faut tes attribuer, nous avons cru devoir les reléguer
à la fin des incertaines.
CATALOGUE
DES
MONNAIES PANNONTENNES,
Les monnaies de la Pannooie, ainsi que nous
lavons dit plus haut, ont été souvent confondues
avec celles de la Gaule, et M. Mionnet est tombé
dans cette erreur. Cela ne surprendra personne, si
Ton fait attention qne l'origine du monnayage de ces
peuples est la même que celle du monnayage gaulois,
et que tous deux ont pris pour point de départ l'imi-
tation des pièces macédoniennes. La description des
médailles pannoniennes nous a donc paru un com-
plément nécessaire à notre ouvrage; d'autant plus
que , parmi les monnaies que nous classons à cette
contrée, il y en a quelques-unes qu'on veut reven-
diquer pour la Gaule. Pourtant, nous le disons sans
crainte, si cette -prétention peut être légitime à propos
de quelques statères, elle ne nous semble pas fondée
pour le reste.
Tant qu'il s'est agi de la Gaule , nous avons eu la
méthode géographique pour guide; car, sur un grand
nombre de monnaies de ce peuple, nous lisions sou-
vent des noms de villes connues dans la géographie,
35o CATALOGUE
et de chefs connus dans l'histoire; mais ici c'est tout
autre chose. Les légendes que portent les pièces pan-
noniennes nous sont tout à fait inconnues; il fallait
donc chercher un nouveau mode de classification.
Rien ne nous a paru plus logique que la classification
par métal.
Sous le nom de statères j nous avons décrit les
pièces d'or ; sous celui de téiradrachmes , les pièces
d'argent. Les statères pourraient se diviser en deux
classes : i^ statères imités des statères macédoniens ;
a"* statères à empreintes nationales ; mais ces derniers
sont trop peu nombreux pour que nous ayons pu son-
ger à les séparer des précédents. Il n'en est pas de
même des tétradrachmes; nous en avons fait deux
classes distinctes : i^ tétradrachmes anépîgra plies, et
imités des tétradrachmes grecs; a" tétradrachmes avec
légendes et types nationaux. Dans la première divi-
sion des tétradrachmes, nous avons pris soin d'indi-
quer quelles sont les pièces qui ont servi de modèles ;
dans la seconde, nous avons suivi l'ordre alphabéti-
que. Cependant, comme nous avons cru remarquer
dans la fabrique de ces dernières pièces deux styles
bien distincts, nous avons cru devoir établir, pour
mieux les distinguer, deux subdivisions. En compa-
rant entre elles ces divei-ses pièces , le lecteur appré-
ciera nos raisons, et il s'apercevra, nous n'en doutons
pas, que deux peuplades pannoniennes , distincte^
l'une de l'autre, ont dû les faire frapper.
DES MONNAIES DE LA. PANNONIE. 35 1
STATÈRES.
STATÈRES IMITES DES STATERES MACEDONIENS.
Tête jeune, tournée à droite; ses cheveux sont
divisés en de nombreuses boucles très-déliées ; ses
joues sont couvertes d'une barbe naissante, mais
bien caractérisée. Sous spn cou , un fleuron.
(Apollon.)
ijt. imni: à Texei^gue, séparé du champ par un
trait; pour type, un bige tourné à droite. Ce bige
est conduit par un auriga , dont la tête est ornée
de longs cheveux, et la main armée d'un stimulus;
les oreilles des chevaux sont fort longues et res-
semblent presque à des cornes.
AV. Diamètre : i5 millimètres.
(Mionnet, incertaines des Gaules , Supplément,
n** 1 26.)
Quoique la tète du droit soit barbue, elle représente
cependant évidemment Apollon. Les anciens , comme on
sait, figuraient d'ordinaire ce dieu sans barbe; mais ils
avaient aussi , à ce qu'il parait , un Apollon barbu, auquel
même on avait consacré une statue dans le tempU>4ela
déesse Syria à Hiérapolis, comme nous l'apprend Lucien.
Jusqu^ici Ton n'a signalé sur les médailles. qv,<9 dei^. exem-
ples où le fils de Latone porte ce signe de la virilité.
35:1 CiiTAI.OGUK
L'une appartient k Alaesea de Sicile , Tautre à Gythium de
Laconie. La première est autonome , et elle a été publiée
par le prince de Torremusa, pi. XII , n^ i3. On y voit, au
droit, une tête laurée et barbue; la comparaison de cette
pièce avec les n^ 9, 10, 11 et i a, de la même planche em-
pêche de voir dans cette figure autre chose qu'un Apol-
lon. La seconde médaille est une impériale grecque de
Géta; c'est à son revers que Sestîni a aperçu un Apollon
barbu vêtu de la stola et vu de face. Les deux pièces ci-
tées par ces auteurs ne se trouvant pas au Cabinet du roi,
nous n'avons pu les étudier en nature, et nous sommes
forcé de croire nos devanciers sur parole. Si cependant il
nous était permis déjuger avant d'avoir vu , nous dirions
que la représentation d'Apollon barbu, indiquée par Tor-
remusa , nous parait très-probable , d'abord , à cause des ,
rapprochements ci-dessus indiqués , ensuite , parce qu'elle
est sanctionnée par l'autorité d*£ckhel ; mais que, quant à
celle dont parle Sestini, nous en doutons très-fort, tant à
cause de la petitesse du revers qu'il a examiné, que de la
légèreté avec laquelle il étudiait d'ordinaire les monuments
antiques. Notre médaille fournirait donc un troisième , ou
tout au moins un second exemple de l'Apollon barbu, si
pourtant il était bien avéré qu'en traçant cette barbe , l'ar-
tiste avait voulu en réalité figurer un Apollo barbatus^ et
nous rapprocherions de ce. groupe de représentations les
petites pièces d'argent de Marseille^ au type de la roue, où
les joues d'Apollon sont ombragées d'un léger duvet; mais
il ne faut pas perdre de vue que notre médaille a été frap-
pée par un barbare» qui avait incontestablement pris pour
modèle les statères de Philippe II , roi de Macédoine. Il
pourrait bien se faire, après tout, que toute idée symboli-
que fdkt étrangère à cette représentation , et que l'ignorance
seule l'ait produite. Cette circonstance, quoi qu'il en soit.
DES BIOMMAl£S liÉ téL PANNONIE. 353
• 'rtVti! est pàà moini- ^li^iMise , e^ elle éiaîï digne cîVfre si-
gnaiiéé.
I IL Tête jeune, imberbe, («tirée , tourner h
droite ; une mèche de cheveux retombe devant sa
figure; sous ie cou, un glaive, dont la pointe est
tournée à gauche.
^. Chevaîi* gtfteypârnt à droite; sur sa crôUpe , un
aùri^a ttiidnf,' d'utië liîaiu , ses rêiiëé, et de Tàhtre,
: Utte ÈorW de dôtlbeillé obbtigue et fort oi^néé; à
obâ^tie ettiréftiité, cette cofberllè éstact^oiiipa^née
de deux têtes de ôhevatfx, et arti centre, on voit
un objet formé par un ttàit vértrcàl, traversé par
1)41^ au tr« petit trait iKyrizontai (flambeàa); vis-à-
vis le cheval, une sorte d'épi ou de globe épineux,
d'ovi sort une chaîna, ondulée cfut s'attache à un
glaive plaoé sons le cheval, la pfôifite à gauèhe. A
' ff^ët^vit , réparé du champ par un trait, un mean-
* drè' ; âù-déssôus , u n épi .
ÂV. Diamètre : 16 millimètres.
(Miqnuet, Supplément, incertaine» des. Gaules,
-^ , ;., Ml/Tête; d' Apldirôtf , leà rfieVédi Boiïdés; tàùt-
^'^rtéeS'd'i^OÏtcl';* sù'r sa joue, une épéè; sous son cou,
' là fettre A. .
1 v^. Gheval galopant h drôitie; stir ^a quéi^, un
géitt^ afèèroupîi , tenant lej^ rênes du cheval'; vis-à-
23
354 ' CATALOGUE
vis U tête de ce cheval, uu globule, qui s'attache
à sa bouche; sous lui, un glaive, la pointe tournée
à gauche; un filet semble réunir ce glaive au lien
que nous indiquons.
AV. Diamètre : i r millimètres.
\ IV. Tête d'Apollon , tournée k droite.
^. Grande épée^ la pointe tournée en bas, ac-
costée , h droite , d'une petite figure de profil tour-
née à gauche, et tenant à la main une espèce de
chaîne; à gauche, des bandelettes qui semblent te-
nir lieu d'attaches à cette épée.
AV. Diamètre: ii millimètres.
(Mionnet, Supplément, incertaines des Gaules,
n^ i4i.)
. Les n^* II f ni et IV appartîemiént certainement à la
même contrée , ainsi que Tindique l'épée qni s'y trouve ,
soit comme symbole accessoire, soit comme type principal.
Cette épée doit nécessairement être considérée comme un
objet symbolique et religieux Mais quel est ce mythe, nous
Tignorons. Notis citerons cependant à ce propoè un curieux
■ rapi|^oehenient ptéaenté par M. Anatole Barthélémy. Il
rappelle que les Germains, dont la religion n'était pas sans
analogie avec celle des Gaulois, et par conséquent des Panno-
niens , honoraient une vieille épée qu'ils conservaient pré-
cieusement comme le symbole de la divinité, et fichaient
en terre dans les grandes solennités , afin de l'exposer à la
vue et à l'adoration de tout le peuple. Chaque nation, cha*
qne tribu avait son épée particulière et sacrée. Selon le
même auteur, dont nous ne faisons ici que résumer Je me*
D£S MONNAIKS DE LA PANNUNIE. 355
moire, lepée qui sert de type principal au n^ IV serait le
glaive sacré d'une tribu pannonîenne; et en effets comme il
le fait fort bien observer, cette épée occupe la place prin-
cipale du champ; sa pointe est toiumée en bas, comme si
Ton avait voulu la représenter au moment où elle devait
être fichée en terre. Nous livrons à l'appréciation des lec-
teurs cette ingénieuse explication. Si elle est réelle y peut-
être faudrait-il voir dans le personnage placé à droite , soit
un prêtre 9 soit un guerrier, accomplissant cette cérémonie
religieuse.
Quoi^quMl en soit, c*est certainement au même mythe que
doivent se rapporter les épées qu'on voit, soit sous la tête
d'Apollon, soit gravée sur sa joue, soit attachée à une
chaîne devant le cheval, sur les pièces décrites n^' II et III;
sur le n^ IV, l'objet que tient le petit personnage n'est pro-
bablement rien autre chose- que la représentation de cette
chaîne; et c'est elle encore, ou quelque autre chose d'analo-
gue , qu'il faut reconnaître dans la figure un peu confuse
placée à gauche dans le champ. De toutes ces circonstances,
nous tirerons une autre conséquence qui pourra servir peut-
être, lorsque nous posséderons des détails plus étendus sur
les objets adorés par les barbares, à éclaircir l'histoire de
leurs religions; c'est que les symboles placés devant le bige
et le cheval androcéphale ou non des statcres, ne sont point
une simple figure de pure fantaisie, mais bien un simulacrt*
sacré qu'il faut toujours prendre en considération. Telle
doit être cette espèce de tableau ou de tapisserie que nous
avons signalée si souvent comme étant attachée au stimulus
de Tauriga.
5 V. Tête jeune, imberbe, les cheveux courts et
frisés, tournée à droite.
ijb. Cheval galopant à droite; un oiseau de l'es-
28.
356 CATALOGUE
pècedeséperviers, les ailes éployées, cramponné à
sa crinière et semblant becqueter ses oreilles; vis-
à-vis lui, un S ; derrière, un objet semblable à un ëpi
dépourvu de sa tige; source cheval^ un vase terminé
par on deni-cercle muni de deux boucles en forme
d'oreiltes, auxquelles s^attache par de» crochets
ime chaîne qui sert à le soutenir; h l'exergue, séparé
du champ par un trait, un ornement composé de
quatre » groupés les uns à côté des autres^j/V;)»»»»;
sur la séparation de Texergneet du champ est enté
un fleuron fermé de trois feuilles circulaires im-
briquées les unes dans les autres^ e€ posrées^ 1,2.
AV. Diamètre : i5 millimètres.
(Mionnety Supplément, incertaines des Gaules,
ml^ 127.)
6 VI. Tête jeune, imberbe^ tournée à g»iiche; ses
cheveux sont séparés en de notnbren^es bmieles.
Uw Personnage marchant à gauche , les jambes
trajvefisées par une flèche ; ses bras sont remplacés
par six ariies (troisi de chaque côté); sa tête accom-
pagnée de deux groupes de rinceaux se repttaTvr en
volute à leur extrémité. (Le druide Abaris.)
AV. Diamètre : i^ millimètres.
(Mionnet , idem , n® 1 4o.)
F'orez ce que nous avons dit plus haut à propos d'Abaris,
n** 56/,.
Ce n*est qu'après une grande hésitation que nous nous
BES MONNAIES DE LA PANNONlE. 357
sommes décidé à classer toutes ces médailles à la Pau non ie.
Voici les raisons qui nous y ont décidé. Le n^ £ (VI) popte
pour type au revers la représentation d'un mythe qui appar-
tient plutôt à lamytholof^iede TEurope orientale, qu'à celle
de la Gaule proprement dite. Selon M. de la Saussaye, ie
premier qui Tait expliqué, son style prouverait qu'il a été
frappé dana cette première contrée. A en croire M. Barthé-
lémy, il faudrait encore donner à la même province le n^ 4
(IV) , où, au revers de la tète d'Apollon, se trouve une épée,
la pointe tournée en bas. M. Barthélémy ne s'est décidé à
donner cette pièce à la Pannouie que parce que, dit-il, son
travail offre beaucoup d'analogie avec celui du quart de
statère où Abaris est représenté. S'il en est ainsi, il faut
nécessairement classer à ce pays les monnaies d'or catalo-
guées sous les n^* si (II) et 3 (III) , puisqu'elles ont été fa-
briquées par des monétaires qui avaient évidemment l'in-
tention, en gravant leurs empreintes, de £iire allusion à la
croyance religieuse , où l'épée , quelle que soit sa significa-
tion^ joue un si grand rôle. Comme les cheveux des tctes
d'Apollon, figurées sur le n*^ i (I) et sur le n** 5 (V), sont
traités à peu près de la même manière, il faut en conclure
nécessairement que toutes ces pièces ont été frappées dans le
même pays. Si donc deux d'entre elles sont pannoniennes,les
autres doivent l'être également. Nous devons avouer pour-
tant qu'entre la pièce à l'effigie d* Abaris et celle à la repré-
sentation de l'épée il existe quelque différence de style.
A vrai dire , si quelqu'un voulait définitivement donner
ces six pièces d'or à la Gaule , nous ue nous y opposerions
pas du tout, et nous avons presque regret de les avoir pla-
cées dans cette catégorie. En effet, nous avons constaté que
sur les statères gaulois on voyait souvent paraître un épi.
Vis-à-vis le cheval placé sur le revers de la pièce décrite
n** 2 (II), le même épi se montre; à Texergue d'un quart
<^58 CATALOGUE
de stacère que nous avons cru gaulois, nous avons signale
un méandre, et on voit encore un méandre précisément au
même endroit de la pièce cotée n® 2 (II). De plus, une mon-
naie de bronze , imitée à la fois des statères macédoniens et
des pièces d'Emporium, n° (I), porte empreinte sur la joue
delà figure d'A.pollon une roue; et sur la tête du même dieu,
gravée sur la pièce décrite n° 3 (III) de cette série , nous
trouvons à la même place la représentation d'une épée. Il
existe donc entre ces médailles une certaine identité. EnBn,
sur d'autres pièces imitées d'Emporium, nous trouvons un
oiseau cramponné à la crinière du cheval ; le même type se
rencontre sur le n° 5 (Y); déplus, nous y voyons sur le
trait qui sépare l'exergue du champ le fleuron symbolique
qii*on rencontre si souvent en Gaule. Que penser de tout
cela? Nous laisserons d'autres décider si nous avons eu
tort de ne pas classer ces pièces à la Gaule, et nous atten-
drons, pour adopter un avis définitif, de nouvelles obser-
vations et l'apparition de monuments nouveaux.
n
j
STATÈRES ANEPIGRAPHES.
1. Flan concave d'un côté et convexe de l'autre;
sur le côté convexe, un astre à cinq rayons tour-
nés du même côté; sur le côté concave, un crois-
sant dont les cornes sont tournées h droite, et au
centre duquel convergent des petits rayons fort
nombreux.
AV. Diamètre : i5 millimètres.
(Mionnet, incertaines des Gaules, Supplément,
n" 144.)
DES MONNA^IES DE LA PANNOWIE. SSq
8 ir. Signes Informes, et qu'il est impossible de
décrire.
1^. Objet circulaire , et qui ressemble peut-être
à une outre ; le rebord de gaucbe de la pièce est
saillant. /
AV. Diamètre : lo millimètres.
(Miounet , iV/em , n** i4^.)
Nous ne savons trop si ces médailles se rencontrent ordi-
nairement en Gaule ou bien sur les bords du Danube. Nous
avons donné à la Pannonie le n* 7 (I), parce qu'il ressem-
ble pour la fabrique à une petite pièce d'or trouvée en
HoDgrie^ et publiée par Neuman, où Ton lit BIATE. Quant
au n* 8 (II) , nous ne savons trop non plus qu'en faire. Si
donc on veut encore donner ces pièces à la Gaule, nous ne
nous y opposerons pas.
PIÈCES d'or au type DES T^TRADRACHMES DE
LYSIMAQUE.
9 I. Tête barbare y tournée à droite, recouverte
d*uae peau de lion barbarement exécutée, et sur
laquelle on distingue six oiseaux , cinq marchant
à droite, vis-à-vis un autre tourné à gauche; de-
vant cette tête, une croisette.
1^. Minerve nicéphore assise et tournée à gau-
che; sous son siège, un trident; la légende grec-
que est remplacée par deux grènetis verticaux , et
la haste de la déesse par une lance.
3(>0 CATALOGUE
AV. Diamètre : 24 millimètres. — Flan très-
mince.
10 II. Même tête au droit; seulement Ja croisette
est remplacée par un besant , et il n'y a que cinq
oiseaux sur la peau dq lion ; l'attache de cette peau
est bien distincte.
ijb. Même type qu'au numéro précédent, seule-
ment tourné à droite.
AV. Diamètre : 24 millimètres. — Flan un peu
plus épais.
Fauttii donner à ces deux pièces d'or Je nqm de stgtèi^?
Nous rigoorous; mais ce qu'il y a de certain , c'est qu'elles
sont imitées des tétradrpchmes de Lysimaque. lei dose ce
qui nous étonne à bon droit, c'est que cette în^tation n'a
pas été inspirée par une idée commerciale, mais purement
et simplement par l'impuissance où le monétaire se trouvait
de riei? ipyenfff, Ç^t^e circp,i^sts|9ucp.noif^ m^^ jqe seip^^,
sur la voie de beaucoup de bizarreries qui semblent au
premier abord inexplicables. Cest certainement une raison
analogue qui a porté les Gaulois à imiter à la fois sur leurs
statères les pièces d'o^ de Macédoine' et les pièces d'argent
d'Emporiom, et à composer avec ces types si diilférenis un
iiu^l*e type mixte, se rapportant à tous les deiix k U fois,
saps ppur c^la qu^. cet {^ip^lgapoe sipgulier pré^epU^ un
sens symbolique quelconque. Les deux pièces que nous étu-
dions sont d^ailleurs elles-mêmes djans un cas analogue à
celui des statères gaulois dont nous venons de parler. Le
moi^étaire barbare qui les a frappées a pris pour modèle
deux télradrachmes différents, celui ou Ton voit, au droit,
la tête d'Alexandre recquvprtç He la p^au de |ion, et, an
DES MONNAIES DE Lk PANNONIE. 36 1
revers, Jupiter aétopliore, et cejui où le même Alexandre
paraît la tête nue> armée des cornes d'Ammon d'un côté ,
avec U Minerve nicéphore de l'autre (i). En effet, il est
(1) La tête que nous avons cru devoir désigner comme celle d'A-
lexandre, ef qui porte les cornes du bélier, est regardée par presque
tous les numisniatistes comme étant celle deLysimaque. Malgré le respect
que nous portons aux opinions d*Eckhel, de Visconti jet des autres maî-
tres de la science, nous Tavouerons franchement, il nous est impossible
de partager leur avis. Puisque Toccasion s'en présente, saisissons-la. Il
est un fait avéré mainteuaut, c*est que sur les monnaies d'Alexandre
la tête recouverte de la peau du lion de Némée n'est pas celle d'Hercule,
mais bien l'effigie du héros lui-même. Or, les partisans de cette opinion
les mieux persuadés avouent que, sur les nombreux tétradrachmes ma-
cédoniens que nous possédons, cette tète offre des caractères différents
dans certaines circonstances, mais qu'^n même temps toutes ces tètes
ont un même aspect général. Pour sortir d*embarras, ils en ont conclu
que, dans certains cas^ il fallait voir la tête d'Hercule, et dans d'autres ,
celle d'Alexandre. I! jurait été plus juste , ce nous semble, d'eu tirer
une tout autre conséquence ; à savoir, qu'Alexandre ayant été divinisé,
et les artistes chargés de sculpter et de peindre sa figure ayant , selon
l'habitude des Grecs, cherché à représenter ses traits, non pas seule-
ment tels qu'ils étaient réellemcent , mai^ aussi beaux qu'ils pouvaient
être en les idéalisant , un type poétique d'Alexandre , s'il nous est per-
mis de nous exprimer ainsi, type moitié de convention, moitié véridi-
que, fut adopté et circula par tout son vaste empire ; qu'enfin en le
transportant sur la monnaie, les artistes de tant de pays divers le modi-
fièrent, soit selon leur fantaisie , soit peut-être même sans s'en rendre
compte , tout en conservant l'aspect général et les traits principaux ;
car, sur toutes les pièces au nom d'Alexandre, la tète du droit, qu'elle
soit couverte de la dépouille du lion, ou de celle de l'éléphant, offre un
même caractère général, personne ne le niera. Le Cabinet du roi possède
deux rares tétradrachmes de Lysimaque avec la tête d'Alexandre. On
peut les comparer aux autres pièces du même roi qui ont une tète
nue et coruue, et on sera frappé de la parfaite identité qui existe entre
les traits de l'une et de l'autre figure. Il peut bien se faire que Lysima-
que ait ressemblé à Alexandre; mais, nous le demanderons, est-il pos-
36a CATALOGUK
impossible de méconnaître une imitation de Teffigie d'Her-
cule ou d'Alexandre au droit de nos deux pièces , et il est
impossible aussi de ne pas retrouver tous les traits de Miner-
ve sur leur revers. Les tétradrachmes les plus communs de
•
sibitt que cette ressemblance ait été poussée si loiu ? 8*il y a des têtes
d* Alexandre accompagnées de son nom qui ressemblent moins au por-
trait le plus vulgairement connu de ce prince que celles qu'on veut
donner à Lysimaqoe , Téloignemenl des temps , I*impéritie des artistes
en sont seules cause, et c*est |x>ur cela que dans quelques pièces qui ne
portent pas son nom, on s*est refusé de le recoouaitre. Nous citerons, par
exemple, la tète nue et imberbe gravée sur les tétradrachmes macédo-
niens frappés par £silas. Certes , si toutes ces tètes sont considérées
isolément, on se refusera à j retrouver les traits du héros ; mais si, au
contraire, on les rapproche les unes des autres, il sera impossible de
ne pas reconnaître nn lien quelconque qui les rattache toutes à un type
primitif. Qu*on nous permette une comparaison, qui, nous osons Tes-
pérer du moins , donnera à notre raisonnement tout le degré de certi-
tude désirable. Lorsque les Grecs ne possédaient point de portraits
authentiques de leurs grands hommes ou de leurs héros , ils les inven-
taient, et le type idéal, une fois fixé, il ne variait plus, témoin celui
d*Homère, celui de Lycurgue, celui fl*Achille enfin. La forme de quel-
ques traits pouvait être altérée, mais Tensemble restait constamment le
même. Prenons pour exemple le portrait d'Achille : nous en avons sur
bien des matières différentes, sur des médailles, sur des vases, sur des
bas-reliefs, sur des peintures. On a fait sa statue en marbre et en bronze ;
partout on la retrouve avec la même figure quatre siècles avant notre
ère et trois cents ans après J. G. Citons, comme spécimen, les monnaies
dePhalanna deThessalie, celles de Pyrrhus, roi d*Épire, une médaille
barbare et incertaine d'Espagne, le joli bronze du Cabinet, où M. Le-
normant reconnaît le ^Is de Thétis s'enveloppant de sou manteau pour
pleurer à loisir la mort de Patrocle , les peintures de Pompeï , et le
prétendu bouclier votif de Scipiou, qui, comme on sait, n*est rien autit;
chose qu*un grand plat représentant l'enlèvement de Briséis. A part la
différence des temjis, le talent du graveur, du ciseleur et du peiutre, la
perfection de l'art ou sa décadence, le type reste toujours invariable,
quoique , dans les détails, on puisse signaler de notables dissemblances.
DES MONNAIES Dh. LA PANNONIfi. 363
Lysimaque nous montrent Minerve assise, casquée, tenant,
d'une main, la haste pure, et ayant sur l'autre, qui est. éten-
due, une petite Victoire, les ailes éployées, les mains char-
gées d'une couronne. Dans le champ, en lignes verticales ,
se trouve disposée en deux lignes la légende BADIAEÛD
AY£IMAKOY, et enfin le plus souvent un symbole. Or ici,
dans la coiffure biiearre dont le personnage assis est couvert,
on retrouve certainement tous les rudiments d'un casque; la
hast€ pure s'est changée en une lance, et la petite figure qu'elle
tient à la main ressemble plus à une Victoire qu'à un aigle.
Enfin deux lignes verticales de globules mal formés se trou-
JPourquoi n'en aurait -il pas été de même à propos du portrait d'A-
lexandre?
Mais revenons-en à ce héros , que nous avons peut-être trop long-
temps perdu de vue. Voici encore une autre raison de lui attribuer les
têtes cornues qu'on veut donner à Lysimaque, et cette raison n'est, peut-
être pas moins forte que les précédentes. ^jO souvenir d'Alexandre est
encore vivace chez les Orientaux, et les Arabes le désignent générale-
ment sous le nom de l'homme aux deux cornes, Doul karnaln. Ce so-
briquet, Alexandre le doit certainement à ces représentations ; donc, il
faut en conclure qu'il était souvent représenté avec deux cornes. Certes,
nous avons des médailles incontestables à l'efGgie d'Alexandre, où cette
effigie est effectivement armée des cornes d'Ammon ; mais ces médailles
sont peu nombreuses comparativement à celles de L3rsioiaque. Pourquoi
donc ne serait-ce pas Lysimaque qui serait l'homme à deux cornes , si
les pièces qu'ila foit firi^per nous offrent son portrait? De l'aveu même
de plusieurs savants, les portraits du roi de Thrace sont de tous les por-
traits des successeurs immédiats d'Alexandre ceux qui semblent les plus
douteux. Si ce doute a été conçu par les meilleurs esprits et par ceux
dont la critique est la plus exercée et la plus fine, ayons donc le courage
d'avouer franchement qu'il n'existe aucun portrait de Lysimaque, et que
tous ceux qu'on lui attribue , soit sur les médailles , soit sur les pierres
gravées , doivent être restitués à Alexandre. Si Piconographie y perd le
portrait d'un homme illustre , la vérité et la science y auront du moins
gagné quelque chose.
364 CATALOGUK
veut à laplttce de U 4égende. Il y a plus : sur uu tétmdrach'
oie d« Lysû|i^qii€, oo voit un trident, et le triâent se
i«connait epcore ici. Ce qu'on ne vpit pas, par exemple,
sur les pièces de Tbrace et de Macédoine, ce sont ces petits
oiseaux perchés sur la peau ilu lion, dont la tète du droit
est recouverte. Il nous semble par conséquent qu'il faut
recpunaitre ici un symbole de la mythologie barbare, aussi
bien que OOMS avons cru en voir d*autres dans l'épée, les
tètes attachées à des chaînes » la tapisserie pendant au sti-
mulus de Tauriga sur les statères, etc. A propos des imita-
tions d'Eoiporium, nous avons fait remarquer qu*un oiseau
remplace souvent la Victoire, et nous verrons plus tard sur
les tétradrachmes barbares, copiés de ceux de la Macédoine,
des oiseaux accompagnant le cavalier, on perchant sur ses
deux mains.
TÉTRADRACHMES.
TÉTRADRACHMES ANÉPIGRAPHES.
IMITATIONS DES TETRADRACHMES DE MACEDOINE
ET DE PÉONIB.
Il 1. Tête de Jupiter lauréfe et barbue, tournée à
di*oite. Grèoetis au pourtour.
H, q imniOV. Cavalier tenant une palme à la
main, et trottant à droite. E et T liés en mono-
gramme sous le pied de devant du cheval ; y sous
son ventre. L'exergue est séparé du champ par
un trait. Grènetis au pourtour.
DES MONIVAIES DE LA PANWONIE. 36S
M. Diamètre : 2 5 miflimètres.
(Mtonnet, rots de Macédoine, S(tp()lément ,
n" 79- )
Ce que M. Mionnet prend pour un flambeau , n'est rien
autre chose que le trait qui sépale le chanfrp de l'exergue.
11 II. Même type au droit et au revers. Sans sym-
boles ; pour légende, on lit : ÏIII W. — Cette pièce
a été anciennement étltaittéie.
M. Diamètre : 16 millimètres.
(Mionnet, incetta mes deafGaul^d, n** 166, Sup-
plément.)
lii m. Même type au droit.
ijt. 4> OV. Guerrier galopant à droite; s^ tête est
coiffée d'un casque orné d'une crista; d'une main,
il tient une palme, de l'autre une lance dont la
poi0t«f est baissée- à terre; Texergue esll séparé du
champ par un trait; sous le cheval, comme sym-
bole, ufi bucrâtïêl Grèfietis àtt> pottrttecfr-
A. t)iàtnètre : »6» millimètre*^
(MiônMt, Médiailles iMrbàr«s, SiÉ^léÉnent ,
y 4.)
f4 IV. Même, tête de Jupiter, plus barbare ; sa bou-
che est figurée par un trait qui affecte la forme
d'un S. Grènetis^ aa pourtour.
flb. Anépigraphe. Cavalier galopant à droite, et
armé d'une baguette ; derrièrtî kii ^ «n oiseau. Le
366 CATÂ.LOGUK
cheval est barbarement exécuté , les deux jambes
de derrière sont les seules bien figurées ; une seule
de celles de devant est apparente , et elle se relève
jusque vis-à-vis le poitrail.
A. Diamètre : ^5 millimètres.
(Mionnet, médailles barbares^Supplément, n^ 3.)
1 5 V. Tête de Jupiter laurée barbare , , tournée à
droite. Grènetis au pourtour.
qe. Cavalier galopant à droite; la partie infé-
rieure de son corps n^est pas marquée; derrière sa
tête qui est nue , un trisquèle vis-à-vis un > , vis-
à-vis la tête du cheval un Se ; l'exei^gue est séparé
du champ par un grènetis horizontal. Un autre
grènetis circulaire enveloppe le tout.
A. Diamètre : a 5 millimètres.
i6 VI. Même tête de Jupiter, un peu moins bar-
bare.
Qr. Cavalier trottant à droite; sa tête est nue;
sa main droite baissée; sa main gauche levée; la
partie ii^ërieure de son corps n'est pasmarquée. Ail
liés ensemble derrière sa tête; § devant le poitrail
du cheval ; S sous son pied de devant ; A sous son
corps. Du sommet de cet A , sort un fleuron formé
de trois pétales.
A. Diamètre : 117 millimètres.
17 VII. Même type plus barbare au droit.
/
DES MONNAIES, DE LA. PANNOUTIE. 367
]jb. Même type général au revers; pour légende,
on lit AII<n. Sous le corps du cheval, un tris-
quèle. L'exergue est séparé du champ par un grè-
netis.
H. Diamètre : 2 5 millimètres.
1 8 VIII. Même type au droit. Grènetis au pour-
tour.
H. Cavalier trottant à droite; derrière sa tête,
n V; sous le corps du cheval, un cercle en grè-
netis. L'exergue est séparé du champ par un trait.
M. Diamètre : ^A millimètres.
(Mionnet, incertaines des Gaules^ n^ i65,
Supplément.)
1 9 IX. Même tête de Jupiter, barbare.
ijb. Cavalier trottant à droite; son corps est à
peine apparent; la jambe seule est bien marquée.
JR. Diamètre : a4 millimètres. .
).
liO X. Tête de Jupiter, barbare.
qt. Cavalier trottant à droite ; il tient les rênes
de son cheval, donft la tête est formée par des traits
barbares ; sous ce cheval, une tête humaine tournée
à dt*oite.
M. Diamètre: !25 millimètres.
(Mioonet, incertaines des Gaules , n® 164.)
3()8 CATALOGUE
•il XI. Même tête de Jupiter, barbare, tournée à
droite.
H. tiniliVA. Cavalier tenant d'une main un ra-
meau, et de l'autre la bride de son cheval galo-
pant à gauche; ce cavalier a les cheveux flottants,
et le corps couvert d'une cuirasse. Vis-à-vis le che-
vaf, un caducée; sous son pied de devant, un arc;
sous son corps , un astre à six rayons. L^exergue
est séparé du champ par un trait. Grènetis au
pourtour.
A. Diamètre: 27 millimètres.
(Mionnet, monnaies barbare^, Sàfii^léttient,
'j2 XII. Même tête de Jupiter, tournée à droite.
^. Cavalier trottant à gauche , et ^àfaissafit te-
nii' ud l^am'eà(u à là rtiaid ; sùùs h cheVal, uh glo-
hùSé dans un atiAielét. '
A. Diamètre f îi'6 thiÏBtfict^s.
I^Mionnet, incertaines des Gaules, Supplément,
n« 167.)
'. i
a3h .Xin. Mêoie têle.dc J|ipî^^ à|.droite«.,
' qK' CaiisUev mdèéhant ii gauche;. yifr-à-»via \h tête
du cheval, un globule dans un annelet. Le. paitaUer
semble tenir un ranléa».
M. Diamètre : !/6 ihilKitiètres'. — 2 ésenlplaires
variés.
DES MUJVMAIKS Di: Lik PANKONiE. ^69
a4 XIV. Même médaille en bronze. Les globules
sous le pied de devant du cheval.
JE, Diamètre : a6 millimètres.
a5 XY. Tête de Jupiter barbare et tournée à droite ;
cette tête est laurée; au-dessus de la couronne de
laurier se trouve un diadème formé de deux rangs
de perles.
ijL. A. Cavalier trottant à gauche; sa tête est
couverte d'une tiare ou d'un casque.
Si, Diamètre : 26 millimètres.
(Mionnet, idem^ n** 174O
26 XVI. Tête de Jupiter laurée et tournée à droite,
jyb. ^ AVA. Cavalier tête nue et cheveux longs,
tenant d'une main les rênes de son cheval , de
l'autre une palme, et galopant à gauche; sous le
cheval, quelques symboles peu distincts, que
M. Mionnet prend pour un casque et un bouclier;
autre symbole ressemblant à un S ou à un ser-
pent ailé sous le pi^d de devant de ce cheval.
jR. Diamètre : iB millimètres.
(Mionnet, idem^ u° j86.)
27 XVII. Tête de Jupiter plus barbare que les pré-
cédentes, tournée à droite.
qe. Cavalier trottant à gauche ; sa tête est ornée
d^one longue chevelure , terminée par un ornement
en forme de trèfle.
24
370 GATALOeUR
JR. Diamètre : 26 millimètres.
(Mionnety idem, n® 179.)
28 XVllI. Tête de Jupiter laurëe et informe,
tournée à gauche. Grènetis au pourtour; une
mèche de cheveux retombe sur son front.
qb. Cavalier dont la tête est remplacée par quel-
ques points; trottant à gauche. L'exergue est sé-
paré du champ par un grènetis horizontal.
jh. Diamètre : ^26 millimètres.
29 XIX. Tête de Jupiter barbare tournée à gauche ;
cette tête est laurée; au-dessous de la couronne de
laurier est placé un diadème en forme de bandeau,
dont les bords sont perlés. Grènetis au pourtour.
ijb. Cavalier trottant à droite; sous le cheval, un
rameau dont les feuilles opposées deux à deux
sont tournées en bas. Ce cavalier est debout sur
son cheval; une de ses mains est élevée^ l'autre à
demi abaissée.
jR. Diamètre : 26 millimètres.
(Mionnet, incertaines des Gaules, Supplément,
n" 175.)
30 XX. Tête de Jupiter barbue , laurée et tournée
à droite. Grènetis au pourtour.
H. <j vis-à-vis un cavalier à longue chevelure,
trottant à droite. Grènetis au pourtour.
DES MONNAIES DE LA PANNONIE. 37 1
A. Diamètre : ao millimètres. — Flan globu-
leux.
(Mionnet, idem^ n® *^9-)
3i XXI. Même tête barbare.
q^. Cavalier trottant à droite; une de ses mains
est appuyée sur sa hanche; de l'autre, il tient une
couronne formée de cinq globules. Grènetis au
pourtour.
JR. Diamètre : ao millimètres.
(Mionnet , idem , n® 1 8 1 .)
C'est à tort que M. Mionnet a cru reconnaitre ici Her-
cule. Cette tête , comme les précédentes , n'est autre que
celle de Jupiter.
3a XXII. Même tête barbare; outre la couronne de
laurier, le front est ceint d'un diadème formé d'une
seule couronne perlée.
^. Même cavalier trottant à gauche; derrière
sa tête, une roue à quatre rayons. Vis-à-vis la tête
du cheval, un annelet.
M. Diamètre : ao millimètres.
(Mionnet, idem^ n® 162.)
33 XXÏII. Même tête tournée à droite, mais sans
bandeau perlé; son cou semble orné d'un collier.
^. Cavalier à longue chevelure en forme d'c^ ;
trottant à gauche.
24.
'\nii CATALOGIffc '
A. Diamètre : ao miUimèlreÀ.
(Mionnet , idem, n® 1 6 1 .)
34 XXIV . Même tête de Jupiter barbare, et tournée
à droite.
^. Cavalier trottant à gauche; ses jambes ne
sont pas apparentes; son corps et sa tête sont
formés par sept globules (sic) 1;** ; sa chevelure par
un co ; derrière lui, un œil de face.
M. Diamètre : ao millimètres.
(Mionnet, idem y q"" 161.)
35 XXV. Même tête de Jupiter, tournée à droite.
^. Cavalier trottant à droite; sur ses deux
mains qui sont élevées au-dessus de sa tête , per-
chent deux oiseaux qui se regardent. Sous le che-
val , un trait en forme d'accolade (sic) -*^— , dont
l'angle et les extrémités sont accomfMignés chacun
d'un globule.
JL. Diamètre : ao millimètres.
(Mionnet, idem, n** i63.1
36 XXVI. Même tête de Jupiter, tournée à droite,
qt. Cheval trottant à gauche. J^e type n'est ac-
compagné d'aucun symbole.
jR. Diamètre : 1 5 millimètres. — 2 variétés.
(Mionnet, idem. , n*** 1 70 et 1 7 1 . )
37 XXVII. Mêmes types au droit et au revers;
DES MONNAIES DE LA PANNONIE. 373
seulement y derrière le cheval, une roue à quatre
rayons.
iR. Diamètre: i5 millimètres.
(Mionnet, idem^ n® 169O
38 XXVIII Tête de Jupiter,- tournée à droite; beau-
coup plus barbare que les précédentes.
l)t. Cheval barbare trottant à gauche.
JR. Diamètre : 2a millimètres.
(Mionnet y idem^ t? 38o.)
39 XXIX. Tête imberbe y tournée à droite; ses che-
veux sont ornés d'un diadème formé par trois
rangs de perles. Grènetis au pourtour. (Apollon.)
1^. Cavalier dont le corps seul est apparent;
trottant à gauche; les cheveux de ce cavalier flot-
tent derrière lui. L'exergue est séparé du champ
par un cordon orné d'un nœud aux deux bouts.
JL. Diamètre : ti5 millimètres. — 3 exemplaires
variés.
40 XXX. Même type au droit et au revers ; seule-
ment, un annelet , dans l'intérieur duquel est un
besant , se trouve placé derrière la tête du cavalier.
jB. Diamètre : a5 millimètres. — a exemplaires.
(Mionnet, incertaines des Gaules, n** '78.)
374 CATALOGUE
4' XXXI. Tête jeune, imberbe, laurée, tournée
à gauche; la couronne de laurier est accostée d'un
double grènetis. Grènetis au pourtour.
qb. Cavalier trottant à gauche; ses cheveux sont
flottants, et sa tête est recouverte d'un casque trian-
gulaire.
.R. Diamètre : t24 millimètres.
f\i XXXII. Même type au droit et au revers ; seule-
ment, le droit n'est entouré d'aucun grènetis, et
un X se trouve sous le cheval.
Jl. Diamètre : a5 millimètres.
(Mionnet, Supplément , incertaines des Gaules,
n^ 176.)
t\\ XXXIII. Même tête au droit; seulement elle est
ceinte d'un diadème composé de trois rangs de
perles.
]jb. Cheval trottant à gauche.*
S*. Diamètre : 9 4 millimèti'es.
44 XXXIV. Tête barbare (où le menton n'est point
figuré), tournée à droite; elle est ceinte d'une
couronne de laurier , au-dessus de laquelle se
trouve un diadème à deux rangs de perles.
^. Cavalier barbarement exprimé , et manquant
de bras, trottant à gauche; entre les pieds du
cheval, un trait, accompagné de trois globules,
deux aux extrémités , et un au milieu.
DES MONNAIES DE LA PANNONIE. SyS
A. Diamètre : ai) à a6 millimètres. — 6 exem-
plaires variés.
(Mionnet, idem^ n° 173.)
45 XXXV. Même type, mais le trait qui semble
lier les pieds du cheval n'existe pas.
Ji. Diamètre : 24 à a6 millimètres. — 6 exem-
plaires variés.
(Mionnet, ideniy n® 172.)
Inutile de dire que l'entrave qui semble lier les pieds du
cheval placé au revers, n'est rien autre chose que le trait
qui d'ordinaire sépare l'exergue du champ.
46 XXXVI. Tête barbare, tournée à droite, vis-à-
vis un S^ dans les branches recourbées duquel se
trouvent deux globules ; sous le cou , un objet à
angle aigu terminé par un globule et coupé par
quatre autres globules. Grènetis au pourtour.
1^. Même type que ci-dessus; seulement un qua-
drilatère à la place de la bouche du cheval, et un
autre quadrilatère à la place d'une de ses jambes.
JR. Diamètre : a8 millimètres.
(Mionnet , /:V/^/72 , n** 160.)
Si le quadrilatère du bas tient la place d'une jambe du
cheval, il est bien évident que celui du haut tient lieu de sa
bouche. Il n'y a, pour s'en convaincre, qu'à jeter les yeux
sur les pièces décrites ci'dessus.
47 XXXVII. Même type au droit et au revers ; seu-
376 CATALOGUE
lement^ le revers est enveloppé par un grènehs.
£. Diamètre : 3o millimètres. — Cette pièce
devait dans l'origine être recouverte d'une feuille
d'argent.
(Mionnet , idem , n* 1 83.)
48 XXXVllI. Tête d'Apollon barbare , diadëmée
et laurée , tournée à droite ; son diadème est formé
d'un double grènetis.
^. Cavalier aussi 4)arbare que les précédents, et
à qui les bras manquent égaleinent, trottant à
droite; sous le cheval, le trait ci-dessus indiqué.
Jt. Diamètre : 3o millimètres. — Pièce scy-
phate.
(Mionnet, idem^ n* 18a.)
49 XXXIX. Même type au droit.
l|b. Même cavalier à droite; également trèa^égé-
néré , mais où l'altération du type se produit d'une
manière difTcrente.
jt. Diamètre : 3'j millimètres. — Pièce scyphate.
50 XL. Même type, tourné à gauche.
qb. Même type, tourné à droite, mais rendu
oonfus pur son expression barbare.
A. Diamètre : Sa milKmèfres. — Pièce scy-
phate.
(Mionnet, idem^ n** i83.)
DES MONNAIES DR LA PANNONIE. ^77
5i XLI. Même type, tourné à droite.
^* Cheval trottant à droite; au-dessus de lui,
quelques figures informes , reste du cavalier.
il. Diamètre : 3a millimètres. — Pièce scy-
phate.
(Mionnet, idem, n^ i83.)
5a XLIi. Tête barbare lauree et tournée à droite. -
ijb. Type du cavalier trottant à gauche; parvenu
au dernier degré de la dégénérescence.
M. Diamètre : aa millimètres. — 3 exemplaires.
Ces pièces sont légèrement scyphates.
La dégénérescence du type d*Apollon ou de Jupiter au
droit, et du cavalier galopant à gauche au revers, est fort
remarquable sur ce tétradrachme, surtout en ce qui re-
garde le cavalier, sans parler de la tête du cheval qui est de-
venue informe; le corps de ce cavalier est réduit à une seule
jambe surmontée de trois globules (sic) ^' , servante figurer
le torse ; et enfin la bride est encore marquée.
53 XLIII. Même type, plus barbare encore.
jft. Cheval ou cavalier galopant à gauche; sous
lui, trois objets ayant la forme de croissants et
posés en pal.
A. Diamètre : aa millimètres. — Pièce scy-
phate.
54 XX»IV. Tête informe, barbue, laurée et tour-
née à gauche.
378 CATALOGUE
i)b. Cavalier galopant à droite; ses cheveux sont
hérissés; d'une main, il tient les rênes de son che-
val , l'autre est élevée.
JR. Diamètre : a4 millimètres.
(Mionnet, incertaines des Gaules, Supplément,
n» 177.)
55 XLV. Tête d'Apollon, barbare, tournée à droite.
Cette tête est ceinte d'un double diadème perlé.
l)b. Cavalier sans bras, trottant à droite; entre
les pieds du cheval, la ligne figurant une entrave
dont nous avons parlé plus haut.
JR. Diamètre : 3a millimètres.
(Mionnet, 2^/^/72, n^ 182.)
Considérées séparément, toutes les pièces que nous avons
décrites dans cette division paraissent différer les unes des
autres, sous le rapport du travail, du style et de l'exécution ;
elles offrent entre elles de grandes variétés. Les unes , sans
se rapprocher tout à fait du beau type grec , qui leur a
servi de modèle, Tiroitent cependant à peu près ; les autres,
au contraire , décèlent un art parvenu au dernier degré de
la dégénérescence et de la barbarie; Sous le rapport du
module, de la forme et de l'épaisseur du flan , on observe
les mêmes dissemblances; les unes imitent parfaitement les
tétradrachmes macédoniens , les autres sont plus épaisses ,
d'autres plus minces , plus larges, et quelquefois scyphates.
Cependant , si on rapproche toutes ces variétés, on s'aper-
çoit bientôt que toutes ont une même origine , et que les
peuples qui les ont fait frapper avaient la prétention de
copier les pièces macédoniennes et péoniennes.
Les tétradrachmes macédoniens, on le sait, portent des
DUS MQNNAIES DE LA PANJVONIE. 879
types destinés à rappeler les victoires que Philippe avait
remportées dans les jeux de la Grèce , à Olympie ; d'un côté
se voit la tête de Jupiter laurée et barbue; de Tautre, un ca-
valier portant une palme, signe de la victoire, avec le nom
du roi ^lAinnOY. Ces médailles jouirent d'un grand cré-
dit chez les peuples barbares voisins des Grecs, si bien
qu'un roi de Péonie, Audoléon, les calqua, et ne fit que subs-
tituer son nom à celui de Philippe AYA0AE0NT02. La
première série des pièces cataloguées ci-dessus est une
imitation servile de ce genre de monnaies. Neumann même
ne serait pas éloigné de penser qu'elles appartiennent réel-
lement à la Péonie; mais, par le reste informe de légendes
qui subsiste encore sur quelques-unes d'elles, il n'est pas
difficile de reconnaître que ce sont plutôt les tétradrachmes
macédoniens qui ont été calqués par d'autres barbares. Les
monnaies péoniennes connues sont généralement d'une
belle exécution, et il serait étonnant que ce peuple si sou-
vent cité par Homère, et qui d*ailleurs n'était pas tout à
fait étranger à la Grèce avec laquelle il entretenait de fré-
quentes relations , fût tombé si bas après sa réunion à la
Macédoine. Deux princes péoniens qui vivaient à peu près
à la même époque que Philippe et qu'Audoléon, Patraus et
Lycceius, ont]représenté sur leurs tétradrachmes la tète d'A-
pollon laurée et tournée à droite. Cet Apollon , c'était Apol-
lon Péan, ou médecin. Au revers de ces pièces on voit sur
les premières, un guerrier à cheval terrassant lin ennemi ;
sur les secondes , Hercule combattant le lion de Némée, et
le frappant du poing. Le verbe grec Hato) signifie frapper •'
c'était peut-être un type parlant dans l'un et l'autre cas. C'est
encore à Une peuplade pannonienne que nous attribuons les
tétradrachmes où la tête d'Apollon se trouve accolée au re-
vers des pièces de Philippe, et c'est à la seconde catégorie de
ce paragraphe que nous avous rangé ce genre de monnaies.
38o CATALOGUE
Noitfl ne reviendrons pas ici sur toutes les combinaisons
doat les barbares ont compliqué les types primitifs-
Nos descriptions suffisent pour qu'on s*en fasse une juste
idée. Nous dirons seulement que la pi*ésencedes oiseaux sur
les mains du cavalier nous semble uue idée religieuse leur
appartenant en propre. L'inintelligence du monétaire joue,
dans toutes ces représentations, un rôle bien autrement
important. C'est k son impéri tie et à son ignorance que
nous devons la représentation de ce cavalier dont le corps
est représenté par quelques globules , et dont les jambes
seules apparaissent , ainsi que cette entrave qui semble
retenir les pieds du cheval, et qui en définitive n'est que la
représentation du trait qui sépare le champ dé l'exer-
gue y etc. Peut-être serait-il juste aussi de dire que le type
de Larissa de Thessalie entre pour quelque chose dans la
composition de ces pièces; en effet, sur quelques-uns des
tétradrachmes de cette ville, nous voyons un cheval trot-
tant, et le même cheval se rencontre sur nos tétradrachmes
* sans qu'il soit possible de découvrir la moindre trace du
cavalier. Le lecteur jugera du fond qu'il faut faire de cette
remarque.
IMITATIONS DES MONNAIES BB PEONIE, DE LARISSA
ET DE DTRRACHIUM.
56 I. Tête jeune, imberbe, laiirée, tournée à droite.
(ApolloD.)
ije. Cheval trottant à gauche; de son front sort
une ligne qui ondule sur sa croupe, et se termine
par un pentagone évidé.
DFS MONNAIRS l>K LA PANTfONIE. S^ I
M. Diamètre : 'i/^ millimètres.
(Mionnet , incertaines; Supplément, rois barba-
res, n*^ 7.)
57 II. Tête jeune, imberbe, les cheveux courts^
tournée à gauche. Grènetis au pourtour. (Apollon.)
1^ Cheval galopant à gauche; au-dessus et au-
dessous de lui, des fleurons semblables à ceux
qu'où trouve représentés dans la figure placée au
revers des médailles de Dyrrachium, et qu'on dé-
, stgoe sous le noni de jardins (f/llcinoûs. L'exer-
gue est séparé du champ par un grènetis horizon-
tal. Un autre grènetis enveloppe le tout.
M- Diamètre : a3 millimètres.
(Mionnet, idem^ n° 8.)
Que les têtes qui servent de types aux droits de nos deux
médailles soient celles d'Apollon , personue ne sera tenté
de le nier; que celle du n^ &6 (I) soit copiée des tétra-
drachmes péoniens, cela est évident encore, et on pourrait
en dire autant peut-être pour la médaille n^ 67 (II), Quoi
qu'il en soit , on reconnaîtra que les deux chevaux libres
des revers ressemblent beaucoup à ceux de Larissa, de Pherae
et d'autres villes de Thessalie : il y a donc encore ici une
réminiscence thessalienne. Quant au souvenir de Dy^ra-
chium, nous croyons le retrouver dans les deux fleurons
dont le cheval galopant du n^ 57 (II) est accompagné. Ce sont,
en eflet^ quatre fleurons opposés deux à deux dans 4eux
quadrilatères , qu'on retrouve sur les revers des pièces de
cette cité et de plusieurs autres villes voisines. Telles sont
les raisons qui nous ont engagé à adopter le titre sous le-
quel nous avons décrit ces deux tétradrachmes.
382 CATALOGUE
IMITATION DES T^TRADRACHMES DE PHILIPPE DE
MACEDOINE ET DE MEND^.
58 I. Tête de Jupiter laurée et barbue, tournée à
droite. Grènetis au pourtour.
qt. Cheval trottant à droite; sur son dos est per-
ché un aigle ^ les ailes semi-eployées. Vis-à-vis le
poitrail du cheval , un astre à cinq rayons ; sous
son pied gauche levé, une hache, le coupant
tourné à droite; sous son ventre, un globule dans
un cercle dont la circonférence est hérissée de rayons
se repliant les uns sur les autres. Le champ est
séparé de Texergue par un trait horizontal et par
uneligne ondulée placée au-dessus et parallèlement.
Grènetis au pourtour.
jR. Diamètre : ^4 millimètres.
(Mionnet, rois barbares, Supplément, n*^ a.)
Il n'y a pas le moindre doute que la tête des tétra-
drachmes de Philippe ait servi de modèle à celle-ci, car
l'identité est parfaite. Pour le revers, au contraire , on peut
jusqu'à un certain point douter qu'il ait été copié des pièces
de Mendé. Car l'animal qui paraît sur ces pièces n'est pas
un cheval, mais un âne; ce n'est pas un aigle non plus^ mais
un oiseau du genre passer^ un corbeau, une pie ou tout
antre , qui se cramponne sur son dos. De plus, à Mendé ,
l'oiseau est posé sur la croupe; ici, au contraire^ il se trouve
sur les reins ; enfin , les tétradrachmes de la ville macédo-
nienne, à ce type, sont d'un style beaucoup plus archaïque
que la pièce de Pannonie , et ont dû être frappés bien long-
DES MONNAIES DE LA PANNONIE. 383
temps auparavant. Malgré tout, cependant, l'air de parenté
qui existe entre ces médailles, nous a engagé k croire que le
monétaire barbare avait bien pu s'inspirer de l'étude du
type grec. Quoi qu'il en soit, en présentant ces rapproche-
ments , nous voulons plutôt énoncer une conjecture que
constater un fait certain.
IMITATION DES MIÉDAILLBS DE PHILIPPE DE
MACEDOINE ET DE TÉNÉDOS.
59 i. Deux têtes de Jupiter laurées, barbares et
accolées comme celles de Janus.
^r. Cavalier trottant à droite; sa tête est ornée
d'un long panache, ou de longs cheveux.
M. Diamètre: aa millimètres.
(Mionnet, médailles barbares^ Supplément
n^ 6. )
Le type du revers de cette médaille est évidemment
plus barbare que celui du droit : c'est une copie du revers
des tétradrachmes de Philippe ; il est en tout semblable à
ceux que nous avons décrits datis la première division de
cette classe : cela seul nous prouve donc que notre pièce
est réellement pannonienne. Quant au droit, son style est
identique à celui des pièces les plus parfaites de ce genre;
mais il faut bien reconnsutre ici une réminiscence étrangère
à la Macédoine , et aller chercher cette réminiscence dans
l'Asie Mineure, à Ténédos. Sur ces pièces, en effet, on trouve
au droit les deux têtes accolées de Ténès et de sa sœur.
Ces pièces sont communes, et elles ont été si connues et si
célèbres dans l'antiquité, que les écrivains grecs nous en ont
'i84 CATALOGUE
euxtinéaieft donné TcxpIicatioD. La fréquctnce de$ tétra-
drachmes de Tén^dos, et le peu d'éloignement de cetie île,
expliquent comment quelque^iines deces monnaies OBt pu
parvenir sur les bords du Danube» et, par suite, être imitées
par les peuples qui habitaient ces contrées. Ténès^ sur les
pièces de Ténédos, ressemble tout à Tait à Jupiter. M. Le-
normant, daas son Trésor de glyptique et de numismatique
( p. 7, Galerie mythologique ) , a expliqué pourquoi, en
QBOntrant que Ténès était un nom étrusque de Jupitier. Il
n'estdonc pas étonnant que les Pannoniens, habitués à voir
sur leurs pièces l'efâgie du maître des dieux, l'aient répétée,
au lieu de copier purement et simplement l'empreinte qu ils
avaient sous les yeux.
IMITATION DES T^TRADRACHMËS DE LARISSA ET
DE CEUX DE PHILIPPE.
60 I. Tête de trois quarts , regardant à droite ; ses
cheveux sont épars et retenus par un lien. Grè-
netis au pourtour. (Méduse.)
Si. Cavalier trottant à gauche. Ce cavalier est
représenté d'une manière informe : un de ses bras
manque; les jambes ne sont pas exprimées; sous le
cheval, une tige d'arbre séparée en ideux branches.
Derrière 1« cavalier, un objet indéterminé formé
par un grènetis. Grènetis au pourtour.
JR. Diamètre : nS millimètres.
( Mipnnet , médailles barbares , Supplément ,
a" II.)
1>ES MONNAIES DE LA PANNONIE. 385
6i II. Même type^ plus barbare, au droit et au
revers.
JR. Diamètre : aa millimètres.
(Mionnet, idem y n^ ii.)
La tête du droit est certainement celle de Méduse, qu*on
voit sur les tétradrachmes de Larissa; quant au revers,
c'est celui des pièces de Philippe. Cependant, le souvenir
thessalien s*y montre encore dans la plante qui se trouve
sous le cheval. En effet, sur une foule de monnaies de La-
rissa, on voit la même plante sous cet animal , lorsqu'il est
représenté la tète baissée à terre et levant un pied. Jusqu'à
présent, cette représentation du cheval baissant la tête vers
la terre a fait croire que les anciens voulaient le figurer
paissant. Une foule de bas-reliefs, de pierres gravées.et de
médailles, qu'il serait trop long d'énumérer ici, nous en-
gagent à penser qu'on a voulu figurer ici un cheval buvant,
emblème du retour à la santé. Nous nous proposous de
traiter ce sujet plus en détail autre part , d'autant plus que
ce serait un hors-d œuvre ici. Il nous sufBt d'avoir justifié
notre titre.
IMITATIONS DES TETRADRACHMES d'aLEXANDRE.
6a I. Type très-fruste et très-bombé, par lequel
on a voulu représenter la tête d'Alexandre; cou-
verte de la peau de lion.
^. lAIAwIlwTII. Jupiter aétophore, tourné à
gauçbe; devant lui un nionogran)me; sous son
siège, le signe s; . A l'exergue, les lettres Ynillllll.
Jl. Diamètre : 3o inill.iinèti'es. — Pièce scyphate
2V
386 CATALOGUE
63 II. Même type au droit et au revers; seulement
il n'y a pas de légende à Texergue.
Al. Diamètre : 3o millimètres.
64 III- Même type au droit.
K. lAIAriIiniIW. Même type, si ce n'est que
l'aigle se confond avec le monogramme; à l'exergue
PjItijNN; et au-dessous Inlllltisl.
A. Diamètre : 3o millimètres.
65 IV. Même type que ci -dessus.
i|b. IIAIwIwII. Même type que ci-dessus.
A, Diamètre : 18 millimètres.
66 y. Tète jeune, imberbe, tournée à droite* Grè-.
netis au pourtour.
i)L-. Même type que ci-dessus, mais plus barbare;
pas de légende; derrière la haste de Jupiter, un
symbole difficile à décrire.
A. Diamètre : 1 5 millimètres. -^ a exemplaires.
(a. Miounet, incertaines des Gaules, n* i85.)
67 Vl. Tête imberbe, tournée à droite; ses che-
veux sont hérissés; un grènetis qui part de son
cou , va aboutir à son front et entoure la piè<îe de
ce côté.
' ])e. Jupiter aétophore, assis et armé d'une haste,
tourné à gauche; sous sa main, comme symbole,
uri diota. Travail très-barbare.
DES MONNAIES DE LA. PANNOJVIE. 887
A. Diamètre : 20 millimètres. — Fkin très-
mince.
( Mîonnet , idem^ 11° 1 86.)
68 VII« Tête barbare et imberbe; les cheveux
courts; tournée à gauche.
qb. NIKA? Personnage assis sur une chaise; vis-
à-vis lui, une table ou un tabouret; d'ube main,
il tient un oiseau ; l'autre est appuyée sur son ge-
nou; sur le dos de son siège, perche un autre
oiseau.
A. Diamètre: 18 millimètres.
(Mionnet, idem^ u^ 184.)
L'imitation des tétradrachmes d'Alexandre, quoique évi-
dente, n'est cependant pas tout à fait parfaite. Si sous les
quatre premiers numéros, nous croyons voir une tête cou-
verte d'une peau de lion, c'est une tête nue qu^on retrouve
sur les trois derniers. Peut-être, le souvenir des types de
Philippe joue-t^il encore un certain râle dans rîmîtation
de la tête figurée sur le droit ?
IMITATIONS DES TETRADRACHMES DE THASOS.
69 I. Tête de Bacchus couroûnëe de pampres^ et
tournée à droite.
i|t. IPVVK0E Ah AN: H N en légende;
AK0N à l'exergue^ séparé du champ par un trait.
25.
388 C4TALOGUR
Dans le champ lui-même, Hercule debout, tourné
à gauche; d'uue main , il tient la peau du lion de
Némée; de l'autre, il s'appuie sur sa massue; vis-
à-vis sa tête deux C opposés (sic) 9C; entre sa
massue et son corps, une feuille trifoliée, munie
de sa queue, et tournée en bas.
Al. Diamètre : 3i millimètres.
(Mionnet, îles de Thrace. — Thasos, n® 440
70 II. Même type un peu moins barbare.
i|i. SAVOMZ H3IAOZ:. en légende; OÛZIT à
l'exergue; dans le champ, même type que ci-dessus.
Entre la massue et Hercule, un monogramme com-
posé des lettres HA et P.
AV. Diamètre : 3i millimètres.
•71 m. Même type barbare.
1^. .I.ÏOTSV A.SITÛS en légende ; 0PN2
ION à l'exergue. Même type dans le chamf). N
entre Hercule et sa massue.
A. Diamètre: 35 millimètres.
(Mionnet, îles de Thrace. — Thasos, ri° 4'- )
72 IV. Même type barbare.
». VSHAOHH .V. HVna en légende; <OHH()
à l'exergue; même type et même monogramme
que ci-dessus dans le champ.
jR. Diamètre : 3o millimètres.
(Mionnet, idem, n® /40.)
DIS MONNAII^S Dt: I.A PANNOiNIE. 3Sc)
73 V. Même type barbare.
ifr. Aao^AHIS VMIHHO en légende; 111-
AOHM. Mêmes type et monogramme dans le
champ.
M. Diamètre : 32 millimètres.
(Mionnet, idem y n® 43.)
Le caractère que nous avons transcrit par un M, n*en est
véritablement pas un ; c'est un mouograrame barbare et
qui vraisemblablement ne présente aucun sens.
74 ^I- Même type un peu moins barbare.
ijb. :: 10 •• AIH :i OinAO:: en légende;
O A==A à Texergue; mêmes type et monogramme
. dégénérés dans le champ.
JSi. Diamètre : 3o millimètres.
75 VIL Même type.
lie. 011I1II-. IIIHIAH en légende ; OIIFÛNIIA
à l'exergue ; dans le champ même type; entre Her-^
cule et sa massue^ cinq points (sic) y^
A. Diamètre : 26 millimètres. — 2 exemplaires.
(Mionnet, Thasos, n^ 4^0
76 VIll. Même type barbare.
l)b. Légende aussi barbare que les précédentes,
et qu'il serait superflu de transcrire, dans le champ.
Hercule tenant sa massue; sur son bras, un ra-
igo CATALOGLI*:
ineau; entre son corps et sa massue, cinq points
ainsi disposes \\
Mé Diamètre : 3o millimètres.
77 IX. Même type barbare.
lit. OIMVH. OIM H NV en légende; V X HA
à Texergue; dans le champ. Hercule barbare; pas
de monogramme.
A. Diamètre : 3o millimètres.
(Mionnet, idem y n*4^*)
78 X. Même type barbare.
j^. AOSrA^VIlH HQTHPOi; en légende; Texer^
gue eét rogné; mCtne type que ci-dessUs , sans mo-
nogramme.
79 XI. Même type plus barbare que tes précédents.
l)b. Même type tout à fait dégénéré ; la tête dUer-
cule est entourée de sept globules ; la légende est
formée par des barres globuleuses à leurâ extré-
mités.
80 XII. Même type pins ou moins barbare.
qb. Même type; la massue et les légendes se trans-
forment en trois lignes de points parallèles à gau-
che , deux à droite , et deux à Texergue.
A. Diamètre : 3o et 3a millimètres. — 4 exem-
plaires variés.
(Mionnet, idem , n* 46.)
Bien que la plupart de ces médailles portent des lé-
gendes, leur véritable plaee^ cependant, était assignée d'à-
DES MONNAIES UK LA PANNONIE. 3^1
vàoce: il fallait les ranger parmi les tétradrachmes pamio-
QÎens anépigraphes. En effet, s'il est encore facile de re-
trouver dans leurs caractères informes les traces de la
légende des pièces de Thasos où l'on lit : HPAKAEÛi;
ZÛTEPÛS OA£lûN , il est évident, cependant , que les
monna^ers qui les ont frappées n'avaient nuUemt^ot Tin-
teotion d'y exprimer uo sens quelcotique. Ils y ont placé, au
droit, une tète de fiacchus ; et au revers, une représenta-
tion dTHercule , pflirce que sur le modèle primitif de sem-
blables images se présentaient; ib y ont figuré quelques
lettres autour de ces images, parce que des lettres se trou-
vaient placées à cet endroit-là. C'est sans discernement qu'ils
agissaient ainsi, et il serait déraisonnable de vouloir cher-
cher ici la moindre idée symbolique ou mythologique. Ce
qu'on a voulu faire, c'est seulement approcher autant que
possible du modèle, et reproduire aux yeux d'un peuple
barbare et ignorant, le type qu'il avait l'habitude de voir le
plus souvent représenté sur les espèces qui circulaient chez
lui.
Jusqu'ici ces tétradrachmes barbares «nit été classés à
Thasos sans hésitation ; il nous semble impossible pourtant
qu'un peuple grec aussi civilisé, et qui a produit de si belles
monnaies^ ait pu tomber aussi bas , à quelque époque que
ce soit. Aussi n'avons- nous pas hésité à regarder ces in-
formes essais numismatiques , comme appartenant i une
nation établie sur les bords du Danube, et faute de mieux ,
lés donnoos-nous aux Pannoniens.
Nous ne parlerons pas des mutilations et des transforma-
tions que les barbares ont fait subir à la tête de fiacchus ,
et à la représentation d'Hercule; car, malgré l'inexpérience
du burin qui les a exprimés, ils sont toujours recounais-
saliles. Les transformations les plus singulières ont lieu à
propos des légendes. D'abord, ce sont des lettres qui n of-
'ig'À CATALOGUE
frent Huciinseiis, et qui même fiarfois D'olTrent que des
apparences de lettres, et ne sont en définitive qae des com-
binaisons informes ; puis, comme si ce n'était pas assez, ces
lettres se transforment en rangées de barres globaleuses
aox deux extrémités. Enfin, à la dernière époque, la barre
elle-même disparait, et an lieu des lettres primitives, on ne
troaye plus, là où la légende existait dans le principe, que
deux lignes de points. Hercule était tourné à gaùcbe, et
s'appuyait sur sa massue; à force d'altérations, les noeuds
de cette massue se transforment enx-mémes en glc^ules ,
ce qui fait que de ce c6té la légende offre trois rangées de
points; tandis qu'il n'y en a que deux partout ailleurs.
Deux sont égales entre elles, et une troisième plus courte.
Le moyen âge nous offre, aux xii^, xiu*, xiv^ et xt' siècles,
des faits semblables, et nous citerons pour exemples, quel-
ques petites pièces des flandes et quelques méreaùx faits à
l'imitation des gros et des petits deniers tournois. Le même
phénomène s'observe également sur les pièces d'or quv
nous avons décrites plus haut , en les regardant comme
imitées des tétradrachmes de Lysimaque.
Non seulement pour le type, mais encore pour le travail,
ces pièces offrent une grande analogie avec celles de Thasos.
On a pu remarquer que le style des tétradrachmes de Phi-
lippe était tout aassi bien imité que leur type par les Panno-
niens , et que dans les premiers temps les Gaulois étaient
parvenus à une semblable imitation , à propos des statères.
Si donc ces pièces diffèrent des précédentes sous ce point de
vue, ce n'est pas une raison pour leur chercher une autre
patrie. Quel autre peuple d'ailleurs aurait pu les fabriquer?
Il faut conclure de tout cela que les barbares ne cherchaient
pas seulement à calquer l'empreinte générale des monnaies
qu'ils copiaient, mais qu'ils s'efforçaient encore de simuler
autant que possible le faire général.
DES MONNAIES DE LA PANNONIR. 393
TÉTRADRACHMES AVEC LÉGENDES.
Première division.
IMITATION DES PIEGES PANNOMENNES , THRAGES ,
MAGÉDONIENNES ET THESSALIENNES.
j4dnasatL
8i I. Tête jeune, imberbe, et diadémée, tournée à
gauche. Grènetis au pourtour. (Apollon.)
fle. ADNASATI. Cavalier armé d'un javelot, ga-
lopant à droite. Grènetis au pourtour.
B.. Diamètre : 20 millimètres. — % exemplaires.
(Mionnet, Supplément, chefs gaulois, n^ a et
3. Corps d'ouvrage, n® 6. )
Le n® a du Supplément de Mionnet, où il ne lit qu'ADNA ,
est évidemment le même que le n^ 3 de la même se rie > et le
n^ 6 du Corps d'ouvrage; il faut donc nécessairement y
lire , en complétant la légende, ADNASATI.
Atta.
8*2 I. Tête imberbe et barbare, tournée à gauche.
Grènetis au pourtour. (Apollon.)
\\. ATTA. Cavalier armé d'une lance, galopant
à droite; vis-à-vis le cheval, un' globule dans un
394 CATi\|.OGUC
cercle ; derrière lui , mêine symbole. Grèuetis au
pourtour.
A. Diamètre : ao millimètres.
(Mionnet, chefs gaulois, n® i6.)
Cocestiiis.
83 I. Tête jeune y imberbe , tournée à droite. Ses
cheveux sont ceints d'un diadème formé d'un filet
inférieur tordu ; d'une double couronne de laurier,
et de deux autres filets du même genre que le pre-
mier. Le contour de cette tête est accusé par un
grènetis. Un feuillage enveloppe le tout. Sous le cou
de cette tête, quelques traits qui indiquent, soit un
vêtement, soit des cheveux. (Apollon. )
qb. Cavalier casqué , galopant à gauche. A l'exer-
gue, entre deux filets, on lit COCËSTIYS.
M. Diamètre : 20 millimètres.
(Mionnet, chefs gaulois, Supplément, n* a4-)
Congé.
84 !• Tête jeune ^ imberbe, tournée à droite; sea
cheveux sont ornés d'une couronne laurée, ac-
costée de deux bandes de feuillage; uli feuillage
enveloppe le tout. (Apollon.)
DES MONNAIES DE LA PAJNJXOJNIK. SgS
^. GONGEài'exergue, au-dessous d'un cavalier
galopant à gauche et brandissant une lance.
M. Diamètre : ^o millimètres.
( Mionnet , médailles barbares , Supplément ,
n^ i6.)
85 II. Même tête, d'un travail plus barbare,
tournée à gauche.
flt, ..NGE- Même type.
A. Diamètre : ao millimètres.
(Mionnet, chefs gaulois, n^ 84-)
Cette pièce était connue de M. Mionnet avant la précé-
dente^ c'est ce qui l'a empêché de retrouver la véritable
légende CONGE ; en effet, le C et i'O ne paraissent pas sur
cet exemplaire, par suite d'un accident, qui a détruit ces
lettres.
Copc vel Copo.
86 I. COPC vel COPO. Même type au droit et au
revers que précédemment; seulement la tête du
droit est tournée à droite. Il n'y a que la légende
de changée. Le travail est barbare.
M. Diamètre : 20 millimètres.
(Mionnet, médailles barbares, u^ |5, Supplé-
ment.)
87 IL Même type que ci-dessus au droit.
icfV} CATALOGUE
^t. ECCAIO. Même cavalier; sous le cheval , un
grand annelet, un autre au-dessus de sa tête^ un
troisième au-dessus de sa croupe. Derrière le cava-^
lier, un monogramme composé des lettres A et R.
A. Diamètre : 20 millimètres.
(Mionnet, médailles barbares, Supplément ,
n« 18.)
C'est à tort que M. Mionnel a lu sur cette médaille £C-
CAIS > il y a bien ECCAIO. Nous avons vu sur une médaille
de bronze que nous avons classée aux incertaines du sud-
ouest de la Belgique , la légende ECCAIOS. Ce n'est pas une
raison toutefois pour rapprocher ces deux médailles les
unes des autres ; car , s'il y a similitude de nom , quelque
chose de bien plus fort s'y oppose: c'est que sous le rapport
du style et de la fabrique, il existe entre elles une grande
différence. Voyez plus bas, n^' 91 et 92^ la description des
pièces où on lit SVICCA ; comme ces tétradrachmes por-
tent tous trois un monogramme composé d'un A et d'un R,
il est bien probable, pour ne pas dire certain, qu'elles ap-
partiennent à la même localité.
Elviomarus.
88 I. Même tête que ci-dessus, tournée à droite.
Grènetis au pourtour.
ijb. ELVIOMA. R (Met A liés ensemble). Même
cavalier galopant à droite. Grènetis au pourtour.
M, Diamètre : 20 millimètres.
DES MOBTNAIES DE LA PANNONIE. 897
( Mîoniiet , médailles barbares , Supplément ,
n« 17.)
Eltnomar est sans doute Tabréviadon à*Elpiomarus, £1-
viomarus est un uom de formation tout à fait gauloise.
Mais si Elviomar était Gaulois, ce devait cependant être un
chef établi sur les bords du Danube.
Nemet.
89 I. Même tête tournée à gauche. Grènetis au
pourtour.
ijb. NEMET (M et E liés ensemble), à l'exer-
gue, séparé du champ par un trait; même cava-
lier galopant à droite.
iR. Diamètre : 10 millimètres.
( Mionnet , médailles barbares , Supplément ,
n^ 12.)
90 II. Même type au droit.
^. Mêmes type et légendes variées au revers; sous
le cheval, un globule enfermé dans un cercle en
grènetis.
A. Diamètre : 20 millimètres.
(Mionnet, idem y n® 18.)
C'est à propos de ces deux monnaies que M. Hermand ,
dans son important ouvrage sur les médailles d'Arras, a
dit, page i3 : « La pièce à la légende NEMET indiquée par
« Mionnet et par M. Combroiise, est une moraiaio celto-ro-
398 CATikLOGUE
« maine, etc. » Cesi une erreur qu'il faut se hâter de cor-
riger, car son style empêche de la rapporter à Nemetacum
des Atrebates, et elle appartient certainement à la Pannonie.
M. Hermand n'aurait pas smis doute reproduit le dire de
ses devanciers , s'il avait pu Toir la pièce en nature.
Suicca.
gi L Couronne de laurier accostée de deux rangées
de globules placées verticalement dans le champ;
de cette couronne s'échappent dix branches d'arbre
opposées cinq par cinq^ garnies de feuilles et pen-
chant vers le bas; un bélier tourné à gauche est
posé sur le tout.
^. Cavalier brandissant uue lance et galopant à
droite; derrière lui , le monogramme 4^; ses jambes
ne paraissent pas, ses cuisses seules sont marquées.
A l'exergue, dans un cartouche oblong, on lit :
VICCA.
jR. Diamètre : ao millimètres.
(Mionnet, chefs gaulois, n^ 121.)
C'est à tort que M, Mîonnet a lu SVISSA sur cette mé-
daille, et VICCA sur la suivante : il y a bien VICCA et
SVICCA.
9a II. Même type au droit , seulement te bélier est
tourné à droite.
i|L% Même type, seulement k jambe du cavalier
DES MONNAIES DR LA PANNONIE. i^
est marquée. Même monogramme, SVICC. dans nn
cartouche à Texergue. Grènetis au pourtour.
M' Diamètre : 20 millimètres.
(Mionnety îdem^ n^ ia3.)
Fes.
93 I. Tête jeune 9 imberbe, tournée à gauche;
cette tête est ceinte d*un diadème composé d'une
rangée de feuilles entre deux rangées de feuillages
plus petits; les cheveux sont séparés en petites
mèches, et le cou entouré d'un grènetis. (Apol-
lon. )
%. LES. Cheval trottant à gauche.
jfi Diamètre : 20 millimètres.
( Mionnet , Supplément , médailles barbares ,
n«8.)
Ko'Ieikd.
q4 L ko. Tête jeune, imberbe, armée d'une coi^ne
de bélier et tournée à droite. (Alexandre.)
iqb. lËIKD. Cheval trottant à gauche*
Si. Diamètre : 20 millimètres.
( Mionnet , médailles barbares , Supplément ,
Tontes les médatlles qui sont comprises dans cette ilivi-
400 CATA.LOGUF.
sion sont enpore des imitations péoliiennes , macédo-
niennes, ihraces et thessaliennes. A l'exception du n^ 9^,
il est facile de reconnaître qu'au droit on a voulu y repré-
senter l'Apollon péonien ; et que le cavalier macédonien se
trouve toujours au revers, excepté encore sur les no* 93 et
94 y où il est remplacé par le cheval de Larissa, de Pherse,
des Perrhaebi, des villes thessaliennes en un mot. Sur le n** 98,
enfin 9 à la place de la tête d'Apollon, paraît celle d*A-
lexandre, telle qu'on l'avoit représentée sur les tétra-
drachmes du roi de Thrace Lisymaque. A vrai dire , ces
pièces sont donc purement et simplement des imitations
grecques. Nous n'en exceptons pas même les monnaies
décrites sous les no* 91 et 92. Le type bizarre du droit n'est
encore, selon nous, que la tête incomprise et altérée d'Apol-
lon, sur laquelle on a superposé un bélier. La barbarie,
nous avons déjà eu occasion de le faire remarquer bien
souvent, est la même partout. Si, dans le moyen âge, on est
arrivé, à Provins , à transformer un monogramme d'Eudes
en un peigne; si le même monogramme est devenu à
Étampes un lambel , à Château-Landon un pal accosté d'une
crosse et d'une croisette; si des dégradations semblables
ont eu lieu en Bretagne , à Blois , à Chartres , et ds\ns bien
d'autres lieux, pourquoi les barbares habitant les bords du
Danube , et qui certes étaient moins civilisés encore que
nos pères, n'ont-ils pas pu, à force d'ignorance, parvenir à
de semblables résultats? En examinant, même superficielle-
ment, toutes ces médailles, on s'aperçoit que la couronne
d'Apollon représenté au droit, est traitée avec gr^nd soin;
qu'elle se compose d'un ou de deux rangs de feuilles de lau-
rier contenues dans deux rangs de feuilles plus petites, ou
dans un double grènetis. N'est-ce pas la même couronne
qui se représente encore placée verticalement sur !ès n®'9i
et 9^2 ? Il faut donc de tonte nécessité admettre que le mo-
DES MONNAIES DÉ LA PANNONIE. 4^1
nétaire barbare a été chercher le modèle de sa couronne sur
les pièces précédentes; il ne la comprenait pas sans doute ,
il ne savait ce que c'était , et y reconnaissant des feuilles ,
il aura trouvé tout simple d y attacher des rameaux à la
place des cheveux et de la figure. Une telle explication peut
paraître bizarre à ceux qui ne sont point familiarisés avec
rétude des monnaies barbares; pour nous, elle nous semble
toute simple et toute naturelle. Quant à Tapparition du
bélier qui broche sur le tout, c'est une superfétation qui
s'explique naturellement encore , quand on réfléchit que
des principes analogues ont fait admettre sur les types des
monnaies chartaines, des croisettes, des croissants, des
fleurs de lis; sur ceux des pièces sénonaines, des crosses,
des annelets, etc.
Passons maintenant à Texamen des légendes :
Si les tétradrachmes qui ont servi de prototypes à ces
pièces sont grecs et appartiennent au iv^ et au iii^ siècle
qui précèdent l'ère chrétienne, il n'en n'est pas de même à
propos des caractères qui y sont inscrits. Les uns sont pu-
rement romains, les autres appartiennent h un genre d'é-
criture que nous avons déjà eu occasion d'observer sur les
pièces que nous donnons à la Gaule cisalpine, d'où nous en
concluons que toutes les monnaies comprises dans cette
classe ont dû être frappées au plus tôt dans le ii^ ou le
I*' siècle avant Jésus-Christ. Pour qu'en Pannonie on se
servît de caractères latins, il fallait, en effet, que Tin-
fluence romaine prédominât dans ces contrées. Nous avons
vu également que les pièces imitées de celles de Campanie
ne sont pas du vi^ siècle, comme le voudrait M. Dureau de
la Malle, mais bien du ii^ ou du i®''*
Une autre question se présente maintenant : faut-il voir
sur ces monnaies des noms de chefs ou des noms de loca-
lités? Que veillent dire Àdnasati, Atta^ Cocestius^ Congé ,
26
402 CATALOGUE
Cape vel Capo, EccaiOj Ehiomary Nemety Suicca^ sans par-
ler de Fes et de Ko-Jeikd^ que nous ne sommes pas sûr
d'avoir bien lu? Nous l'avouerons^ nous n'en savons abso-
lument rien. Pourtant, comme nous trouvons sur des mon-
naies purement gauloises £'c«aiM, qu'J?/wo/»ar est également
un nom gaulois, et que CocesUus a la physionomie d'un
nom propre, nous serions tenté de regarder toutes ces lé-
gendes comme destinées à rappeler le souvenir de chefs
ou de rois. Peut-être en est-il ainsi à^Jdnasati et à'Atta,
Quant à Nemet, ce mot paraît plutôt se rapporter à un
peuple. En Gaule, nous avons Nemetacum , Nemetodurum;
Namnetes^ etc. Nous laissons, du reste, à nos successeurs
le soin de débrouiller cette question difficile.
Deuxième division.
IMITATIONS MACEDONIENNES ET ASIATIQUES.
Biatec,
95 I. BIA. Deux têtes de profil accolées et tournées
à droite; toutes deux sont jeunes et imberbes; la
première est laurée ; ses cheveux retombent sur
ses joues en formant six boucles. Un grènetis, orne
à l'intérieur d'une rangée de petits demi-cercles,
enveloppe le tout. (Dioscures.)
%. BIÂTEC^ à l'exergue entre deux traits; dans
le champ, un cavalier portant un rameau sur ses
épaules, et galopant à droite. Un filet et un rang
de demi-cercles enveloppent le tout.
DES MONNAIES DE LA PANNONIE. 4^3
JL. Diamètre: i5 millimètres.
(Mionnet, médailles barbares, n^ 7.)
96 II. Même type anépigraphe au droit; le second
personnage paraît avoir la tête couverte d'un cas-
que ou d'un voile; à la place de la légende se
trouve une feuille lancéolée et munie de sa queue.
^. Mêmes types et légendes. Le rameau que
porte le cavalier est terminé par trois feuilles lan-
céolées.
JR. Diamètre : a5 millimètres.
(Mionnet, idem y n® 5.)
97 III. Même type général au droit; au-dessus des
deux têtes, une aigrette se divisant en deux bran-
ches composées chacune de quatre rameaux ; sous
leurs cous, une feuille lancéolée; une autre sem-
blable vis-à-vis leurs têtes.
flb. Même légende et même type général que ci-
dessus ; le rameau que porte le cavalier est chargé >
de baies; vis-à-vis le cheval, une feuille lancéolée;
une seconde sous lui; une troisième derrière.
JR. Diamètre : i5 millimètres.
(Mionnet , idem , n" 6.)
98 IV. Tête nue, imberbe, les cheveux ras, tournée
à droite; le champ est entouré de la même manière
que ci-dessus.
ijb. Mêmes légende et type que ci-dessus; le ra-
26.
4o4 CATALOGUE
ineau est terminé par une fleur et deux feuilles
lancéolées.
JR. Diamètre: a5 millimètres. — a exemplaires.
(M ionnet , idem. , n® 4-)
Les Dioscures qu'on voit au droit des pièces décrites sous
les n°* 95 à 97 (I à III) sont imites de ceux qui servent de
type<i aux télradraclimes de Tripolis de Phénicie; mais il
faut bien faire attention qu'ici l'empreinte seule a été co-
piée ; que, sous le rapport du poids, la monnaie que nous
décrivons ne se rapproche pas du tout du système asiati-
que^ et qu'elle csr, au contraire, taillée d'après le système
attique ou macédonien. C'est donc plutôt une empreinte
qu'on a voulu imiter qu'une monnaie qu'on a tâché de
contrefaire. Quant au cavalier qu'on voit sur toutes ces
pièces, il a été certainement inspiré par le souvenir du
cavalier macédonien. Le mot BIATEC nous semble être un
nom propre. Sur les pièces de bronze de Galatie, on en
trouve un analogue, Biatictts, Que signifie la tète du n" 98
(IV)? Nous l'ignorons entièrement.
Bussua et Busu.
99 I. Buste de femme tourné à gauche ; une partie
de ses cheveux sont roulés au-dessus de son front,
et noués derrière sa tête; vis-à-vis sa figure, un
rameau. Grènetis au pourtour.
i|t. BVSSVA, entre deux filets; à l'exergue, grif-
fon galopant à droite; sa queue est relevée et ter-
minée par un dard; le champ est entouré d'un
J
DES MONNMES DE LA PANMONIE. 4o&
ornement semblable à celui que Fou remarque sur
les pièces de BIATES; au-dessus du griffon, la
lettre S.
M. Diamètre : a 5 millimètres.
(Mionnety médailles barbare^, Supplém., n"" 'j3.)
loo IL Même type que ci-dessus au droit.
i|b. BVSV, entre les jambes d'une centauresse ai-
lée, dont la queue est relevée; cette centauresse
trotte à gauche, et sa tête est tournée à droite :
elle n'a point de bras.
M. Diamètre : ^5 millimètres.
(Mionnet, idem^ n® 22.)
Ces pièces, sous le rapport du travail, soûl identiques
aux précédentes. On y observe les mêmes types accessoi-
res : elles appartiennent donc aux mêmes contrées. Voyez
également celle sur laquelle on lit EAPIABI vel FAPIABI ,
n^ io/|, et par conséquent aussi le n^ io5^ qui est anépi-
graphe.
Cobrovomarus .
ICI I. Deux têtes de profil, tournées à droite;
toutes deux sont jeunes, imberbes et coiffées d'un
pileus chacune; vis-à-vis elles, un astre à six
rayons derrière une feuille lancéolée ; Grènetis au
pourtour. (Dioscures.)
if. COBaOVOMA vel SOBISOVOMA , entre
deux filets, à Texergue; RV dans le champ ^ au-
4o6 GikTikLOGU£
dessous d'un lion galopant à droite; T'S , au-des-
sus de ce lion (COBROVOMARVS vel SOBISO-
VOMARVS)-
A. Diamètre : a 5 millimètres»
(Mionnet, médailles barbares ^ n^ aS., Supplé-
ment.)
C'est à tort que M. Mionnet a vu sur cette pièce SOBBO-
VONNI : il y a en réalité COBROVOMARUS ou SOBISO-
VOMARUS. Les types qu'elle porte sont tout h fait em-
pruntés à rOrient. Au droit, ce sont encore les Dioscures de
Tripolis qui paraissent, bien que leur physionomie primitive
soit altérée {voyez les n^^ 96 à 97) ; au revers , c'est le lion
des chefs gaulois de la Galatie ; pourtant cette pièce est
toujours taillée d'après le système macédonien , et non pas
d'après le système asiatique.
Counus.
loa I. COYNOS. Buste de femme, tourné à droite;
dans ses cheveux , un fleuron. Grènetis au pour-
tour. Sur sa poitrine , quelques ornements.
^. Cavalier galopant à droite; ses jambes ne
sont pas apparentes; un feuillage enveloppe le
tout.
M. Diamètre : 26 millimètres.
(Mionnet, médailles grecques imitées par des
peuples barbares , n^ 3.)
Counos ou Counus nous semble devoir être un nom
d'homme. Neumann veut reconnaître dans la figure du droit
DES MONNAIES DE LA. PANNONIE. 4^7
UD buste de Minerve ; nous ne savons trop qu'en croire. Il
est bien plus facile de reconnaître le cavalier macédonien
au revers.
CoviogalUii ?
<#
1 o3 I. Tête imberbe et barbare, toiûuiée à droite; ses
cheveux sdnt hérissés. Feuillage au poiîrtour.
^e. COVIOI3YVVI1L Sanglier cûm veretro
erectOj marchant à gauche. L'exergue est séparé
du champ par un trait horizontal, sur lequel se
dressent quatre petits traits verticaux, terminés
chacun par un globule.
A. Diamètre : a4 millimètres.
(Miounet, médailles barbares, n^8.)
Selon M. Mionnet, les traits qui sont entés sur le trait
qui sépare le champ de Texergue seraient «desproduc-
a tions végétales semblables à quatre champignons. » Et il
ajoute eu note : « type allégorique de la fécondité. » Nous
laissons à ce savant toute la responsabilité de cette opinion.
Nous avons lu la légende du droit comme nous l'avons pu,
et ne nous portons nullement comme garant de l'exacti-
tude de cette lecture {l^ojr. n* i lo.)
Elriahi vel Fapiabi.
io4 I. Buste féminin, tourné à gauche; vis-à-vis,
un rameau chargé de six baies; une mèche de
4o8 c:a.talogu£
dicveiiXy partant du sommet de la tête et retom-
bant derrière son cou. Grènetis au pourtour.
^. EAPIABI vel FAPI ABI , entre deux traits
verticaux; vis-à-vis, un personnage à corps d'oi-
seau et à tête de femme : ce monstre marche à
droite et tourne la tête à gauche; entre ses pattes
se trouve un X, et au-dessous de son corps on voit
deux feuilles arrondies et munies de leurs ner-
vures. (Harpie ou sirène.)
jR. Diamètre: 26 millimètres. — a exemplaires.
( Mionuet , médailles grecques imitées par des
peuples barbares, n^ i\ idem^ médailles barbares,
Supplément, n** 25.)
La légende EAPIAIÛ^ proposée par M. Mîonnet, n'est
pas acceptable.
io5 II. Même type au droit et au revers , seulement
le revers est anépigraphe; il n'y a pas non plus
d' X entre les pattes de la harpie ni de feuilles
sous son corps.
A. Diamètre : 26 millimètres.
(Mionâet, idem^ Supplément, n^ 20.)
Il faut rapprocher ces deux médailles de celles que nous
avons décrites sous les n*" 99 et loo, car sur les unes et
les autres la tête gravée au droit est identique.
lotuirx.
106 I. AA. Buste féminin, les épaules couvertes d'un
DES MONNAIES DE LA PANNONIE. 4^9
vêtement, tourné à droite; vis-à-vis, un rameau
portant trois feuilles lancéolées.
^b. lOTVIRX , à l'exergue, entre deux filets ho-
rizontaux; dans le champ , un lion , la queue re-
levée, la crinière hérissée, galopant à gauche; le
tout est environné par un feston.
A. Diamètre : a6 millimètres.
(Mionnet, médailles barbares, Supplément^
«^ 24.)
Lanorviarus.
107 I. Tête jeune, barbare, les cheveux frisés,
tournée à droite; cette tête est accostée de deux
feuilles lancéolées, Tune placée devant elle, l'au-
tre derrière. Un feuillage enveloppe le tout.
1^. LANORVIARUS (l'A et l'N liés ensemble).
Cavalier galopant à droite; au-dessus de lui, un
rameau ondulant et chargé de deux feuilles lan-
céolées.
jR. Diamètre : 24 millimètres.
(Mionnet, médailles barbares, Supplément,
n» 19.)
Cette légende est très-fruste; M. Mionnet y déchiffre
LAV. ORVI. ARIR. ARIR est certainement une faute : il
faut y voir avec nous ARUS.
. > I
4lO CATALOGUE
Nemat(ient.
108 I. Tête féminÎDe, le front orné d'une sphen-
doné, les cheveux retombant par derrière, le cou
orné d'un collier; un double feuillage enveloppe
le champ. (Vénus.)
qt. Louve marchant à gauche. Sous ses pieds
on lit NEM9 et à lexerguè , séparé du champ par
un trait, ATAC, et enfin au-dessus, NT, rétro-
grade , ce qui donne NEMATACNT ; le N et le
E sont liés ensemble. Un grènetis enveloppe le
tout.
jR. Diamètre : 18 millimètres.
/
Nonnus.
109 I. Tête féminine, la tête ornée de cheveux
tressés en sorte de sphendoné, tandis que d'au-
tres retombent par derrière sur son cou, qui est
chargé d'un collier. Un feston enveloppe le tout.
(Vénus.)
i)t. NONNOS, à Texergue, entre deux filets.
Dans le champ, un cavalier galopant à droite;
d'une main il porte une palme, et de l'autre un
glaive. Un feston enveloppe le tout.
A. Diamètre: a6 millimètres. — a exemplaires
( Mionuet , Chefs gaulois , n® 1 4o.)
DES MOITNAIES DE LA PANITOIflE. 4> I
iio II. Tête jeune, imberbe, barbare, les cbeveux
hérissés , tournée à droite. Un feuillage environne
ie champ. -^
lifc.; SONNON ( NONNOS rétrograde ). Même
type que ci-dessus , mais varié et plus barbare.
jR. Diamètre : a6 millimètres. — a exemplaires.
(Mionnet, idenij n° iSg.)
Cette dernière pièce , à cause du type du droit, doit être
rapprochée du u^ io3.
En classant tous ces tétradrachmes dans uQe seconde di-
vision, nous avons fait attention surtout au style. Ils se
distinguent en effet des précédents par un travail entière-
ment différent. A quel pays appartiennent- ils? Cest une
question que nous aurons bien de la peine à résoudre. Si
l'on en croit Neumann^on les rencontre d'ordinaire sur
les bords du Danube» et ils sont très-communs dans les
collections de la Hongrie. Ces circonstances , la taille de
ces pièces, et le souvenir macédonien qui s'y montre tou-
jours , sont des arguments qui doivent être pris en consi-
dération , et militent fortement en faveur de l'opinion de
ce savant. Aussi , après beaucoup d'hésitation , nous som-
mes-nous décidé à l'adopter. D'ailleurs, le commerce de
TAsie a bien pu transporter dans ces contrées des pièces
asiatiques, et par suite introduire les imitations orientales
que nous avons indiquées. Il faut avouer pourtant que ce
genre de monnaies a besoin d'être étudié avec grand soin ,
avant qu'on puisse se former à son égard une idée bien
arrêtéev.
4 lu CATALOGUE-
AUTRES T^TRADRAGHMRS ANEPIGRAPHES.
1 1 1 I. Champ séparé en deux parties égales par
trois rangs de grènetis horizontaux, terminés de
chaque côté par un croissant. Dans la partie su-
périeure du champ, on voit sept palmettes, toutes
inclinées à gauche et placées sur deux rangs, 3
et 4- Dans la partie inférieure, une tête de face,
hideuse, les cheveux courts, et posée entre qua-
tre globules ; à ses oreilles viennent s'attacher deux
ailes ou deux rameaux ayant chacun quatre bran-
ches. Grènetis au pourtour.
^. Cheval trottant à gauche. Au lieu de légen-
des , une suite de «^ s'emboîtant les unes dans les
autres.
M. Diamètre : 26 millimètres.
(Mionnet, médailles barbares, Supplément,
n° a6. )
Selon M. Mionnet , cette pièce serait imitée des bronzes
d'Amastris du Pont : nous aimons mieux y voir un souvenir
combiné des tétradrachmes péoniens et thessaliens , d'a-
bord, parce que notre monnaie est en argent, ensuite
parce que la couronne est toute pannonienne , et qu'enfin
le revers ressemble à ceux des monnaies de la Thes-
salie.
lia II. Bœuf courant à droite; derrière lui, cinq glo-
bules (j'/c) '.'"; feuillage au pourtour. Cet animal
a la queue abaissée.
DES MONNAIES DE LA PANNONIE. 4' 3
i)b. Loup OU chien galopant à gauche; au-dessus
de lui^ entre deux traits verticaux, des caractères
barbares; à l'exergue, séparé du champ, des ca-
ractères analogues. Grènetis au pourtour.
M. Diamètre : ^4 millimètres.
(Mionnet, incertaines des Gaules^ Supplément,
n» 1 89.)
I i3 III. Bœuf barbare semblable au précédent, mar-
chant à droite; au-dessus de lui, un globule et un
quadrilatère; au-dessous, un objet fruste et indé-
terminé affectant la forme d'un demi-globe. Grè-
netis au pourtour.
}jb. Même animal que ci-dessus (chien ou loup) ,
tourné à droite et en arrêt; ses pieds sont posés
sur une ligne courbe, dont la concavité est tour-
née de son côté; au-dessus, entre deux lignes verti-
cales, des caractères barbares. Grènetis au pour-
tour.
i)b. Diamètre : a4 millimètres.
ii4 IV. Un triskèle formé de trois pétales se re-
pliant les uns sur les autres , et s'attâchant à un
cercle dans lequel se trouve un globule. Ce tris-
kèle est placé entre deux branches de feuillage
terminées chacune par un globule dans un annelet.
i|t. Dans le champ, un triangle formé par des
zigzags, et au centre duquel se trouvent liuit an-
4l4 CATALOGUE DES MONNAIES DE LA PANNONIE.
nelets disposés triangulaireinent aussi, et posés i ,
a, 5. Les trois anuelets supérieurs sont plus grands
que les inférieurs , et contiennent chacun un an-
nelet de moindre dimension ; dans les autres , il y
a un globule.
jR. Diamètre : ao millimètres. — Pièce scyphate.
(Mionnet , médailles barbares ^ Supplément ,
n« ag.)
1 1 5 y. Tête informe, barbue, tournée à droite. Cette
tête est ornée d'un diadème formé de deux filets
entre lesquels se trouve un zigzag.
^. Type confus , dans lequel on croit pourtant
pouvoir reconnaître la partie antérieure d'un cen-
taure tourné à droite.
jR. Diamètre : la millimètres.
(Mionnet, incertaines des Gaules, n^ ^790
Par l'empreinte qui est gravée au droit, cette petite
monnaie se rapproche des tétradrachmes représentant Ju-
piter, et que nous ayons décrits dans la première division.
Le style est la seule raison qui nous a engagé à regarder
ces pièces anépigraphes comme ayant été frappées par des
Pannoniens.
DESCRIPTION
DES PLANCHES.
PLANCHE I.
N® î . ^rverni incertains. — Description^ n* 4. — Cette pièce,
quoique déjà connne, ne nous semble pas encore avoir
été figurée.
N" a. Bituriges Cuhi Avaricum, — Description, n** 9. — Quoi-
que cette pièce ait été gravée déjà bien des fois, nous
avons cru cependant qu'il était encore nécessaire de
la reproduire ici , afin qu'on put juger si Ton doit y
lire AVACIÏCO , ainsi que nous le croyons, ou bien
AVARICO , comme la plupart des antiquaires l'ont
pensé.
N® 3. Cavari, Cabeliio. Autonomes, — Description, n® 44.
— On lit généralement sur cette^pièce GABE. Après
l'avoir examinée avec grand soin , nous n'avons In,
ainsi que M. Cartier jeune , qui a bien voulu dessiner
Ces planches, que CAL Est-ce une pièce gauloise?
Nous voulons bien le croire. Appartient-elle réellement
à Cavaillon? Cela est possible, mais mérite lin examen
sérieux. Nous n'avons cm cependant pouvoir mieux
faire que de nous ranger à l'opinion commune, et
l'adopter jusqu'à noiivel ordre.
4l6 DESCRIPTION
N® 4. Massilienses, Massilia, — Description, n° 55.
N*' 5. /rf.,n*>57.
N** 6. 7^/. , n® 68. — Ces trois pièces sont des variétés inédites
des monnaies d'ancien style, publiées par MM. de
Lagoy et de la Saussaye.
N* 7. Volcœ arecomici, Nemausiis incertaine. — Description,
n^ 292. — Plus nous examinons cette médaille^ plus
elle nous parait devoir réellement appartenir à Nîmes.
N® 8. Volcœ Tectosages. Carmanum. — Description, n® agS.
N® 9. Id, — Description, n° 296.
N" 10. Id, — Description, n° 298. — Ces médailles ont déjà
été publiées plusieurs fois, mais toujours d'une manière
inexacte, surtout les n**" 8 et 9. Sur ces pièces, on lit
tantôt ANDOB, tantôt COMIOS. Ce sont des noms de
chefs inconnus. Le premier mot avait été lu ANDEC ,
et, par suite de cette lecture , on donnait une des piè-
ces qui le portent aux Andccavi, tandis que les autres
étaient reléguées dans la liste des chefs. Comme nous
proposons une classification nouvelle , nous avons cru
devoir faire figurer ici ces trois monnaies.
N* II. Carnutes. — Description, n® 870. — Cette pièce, que
nous croyons unique , a été mal lue jusqu'ici.
N*' la. Imitations espagnoles, — Description, n* 339. — Plomb.
PLANCHE II.
N** I. Lixovii, Cisiambus Cattus. Fergobret des Lixovif. —
Description, n° 376.
N° 2. Lixom (in génère). — Description, n** 375.
N** 3. Segusiani (in génère). — Description , n*^ 377.
N** 4. •Segiisiani-Lrtgduntim. — Description, n° 379. — Celte
pièce représente Octavie sous les traits de la Victoire,
DES PLANCHES. 4^7
quoique notre dessinateur n'ait rendu qu'imparfaite-
ment la physionomie de cette pièce , il est facile ce-
pendant de reconnaître ici les traits de la femme
d'Antoine.
?I° 5. Senones. Àgendicum, — Description, n^ 4^2.
N^ 6. Àmbactus (incertaines de la Lyonnaise), — Description,
n** 446.
N^ 7. Anépigraphes analogues à jimbactus,^*-^ Description ,
n* 447- — Ayant rapproché ces deux pièces Tune de
l'autre , et les attribuant aux mêmes peuples , nous
avons cru devoir les réunir sur cette planche.
N° 8. Bituriges Cubi. Aoaricum, — Description, n^ 10.
N° 9. Firicium {incertaines de la Lyonnaise). — Description ,
n° 489. — Nous avons rapproché ces deux pièces
l'une de l'autre, pour montrer qu'elles sont identiques,
et qu'une fausse lecture a pu seule faire adopter l»
leçon AVARICI. Il n'y a bien en réalité que VIRICI.
N** 10. Incertaines de la Lyonnaise. — Description, n** 495.
N® 1 1 . Incertaines anépigraphes de la Lyonnaise, — Descrip-
tion, n° 5o3. — Comparez ce n* 1 1 au n^ ô de la même
planche* Nous avons fait graver ces deux pièces, afin
qu'on puisse juger si notre attribution de ces mon-
'naies à la Lyonnaise est acceptable.
PLANCHE m.
N^ I . Eburones. Tambilo^ chef des Eburones. — Description,
n^ 5a4. — C'est certainement cette pièce sur laquelle
on a voulu lire Ambiorix.
N® a. Eburones, Rican, chef inconnu des Eburones. — Des-
cription, n° 53o.
N^ 3. Incertaines de l'est de la Belgique, n^ 564 ^
27
/||8 DBSCRIPl'IOU
N^ ^. àmeertainei du nord de ia Belgique, n"* 647.
N** 5. Incertaines de ia Beigique^ de la Lyonnaise ou de l'A-
I
quitaine. Findia, — ^Description, n* 655. — Cette pièce
nous parait inédite.
N" 6. Incertaines de la Belgique, dé la Lyonnaise on de VA-
qnkldne. Anépigraphes analogues à Findià. — Descrip-
tion, n** 657.
IV" 7. Incertaines de ià Belgique, etc. — Description, n** 701.
N^ H. Statèrrs pannoniens, — Description , n^ 1 .
IH* 9. Id» id. — Description, n*^ a.
N" 10. M. id. —«Description , n® 4.
N" 1 1 . Id, id, — Description , n^ 5.
N" la. Id, id, -—Description, n° 6.
PLANCHE IV.
Noua avons réuni sur cette IV^ planche quelques légendes
difficiles à lire, que les caractères d'imprimerie n^ont pu ren-
dre, et quelques symboles ou différents monétaires.
La légende celtibérienne PAKP, n^ 4) ^ rapporte aux
n** 3o3 et 3o4 de ia description.
Les deux autres, u^ 5 et 6, aux n* 342, 344 et 346; les
autres figures de cette planche se rencontrent comme types
accessoires sur les monnaies gauloises. On les désigne ordi-
nairement sous le nom de symboles. Comme les types princi-
paux, ces symboles doivent avoir une origine complexe. Les
ans sont oertainement nés de fnnttatios de types étrangers
puisés à des sources grecques ou romaines» Voyez*^ x à 7^
A,8; c, I à 5;y, 5 à 9; ^, I à4; /, 3 et 4; ^, 4 et 5; A, 6.
D'autres doivent avoir eertaînement un rapport avec les
croyances purement nationales. Mais quelles sont ces croyan-
ces, et que peuvent^elles signifier? Nmts l'ignorons elntière-
DES PLAiNGUBS. 4*9
ment. C'est le plus grand nombre. D'autres, enfin, sont évi-
demment des dégénérescences incomprises de figures plus
parfaites placées sur la monnaie par habitude. (Voyez c, i à
5;i?, 9; ''j 7 à9; I?, 1 à 9;/, 8 et 9; h, 4; «, 5;y, i à 4;^,
I à 4; ^9 I à 3; /, 5 et 9.
Outre les symboles gravés ici , il y en a un grand nombre
d*aiitres; il nous a paru superflu de les reproduire tons. Nous
n'avons eu, du reste, d'autre prétention que d'en fournir un
spéciaien. D'ailleurs notre description suffit parfaitement pour
donner une idée du plus grand nombre. Ce sont, pour la
plupart, des objets réels, ou imaginaires, des animaux tels
que des sangliers, seuls, posés sur des hampes d'enseigne, des
guerriers foulés par des chevaux androcéphales, des persoii*
nages ailés ou aptères , les uns renvcarsés, les atitres vus à mi-
corps, etc.
A. Sur la ligne a , nous avons placé ceux qu'on trouve le
plus fréquemment.
B. Len^ 6 a paraît spécial aux pièces imitées d'Emporium,
et rappelle en quelque sorte le type des monnaies d'argent
de Rhoda.
Les n** 6 5, 6 et 7, paraissent sur les pièces des Lixovii
et des Rémi.
b 8, sur les monnaies d'Ateula , chef des Diablentcs.
b 9 , sur des éspèeea en électrum ou en bronze, Copiées
encore des pièces d'Emporium. Il en est de même de C.
e a, «^ 753.
e I appartient aux pièces d'aq^^ent sur lesquelles on lit
ROYECÂ, et que nous avons rangées à la Lyonnaise.
c 3, 4 et 9, à des pièces imiertaines de hl même pro-
vince, du genre de eelle qu'on voit reproduite *« ii^ 1 1 de
la planche II.
c 2, monnaies imitées d'Emporium.
27.
4U0 DESCRIPTION
r 5y est as$e% frécf tient sur les monnaies d'Alîsins , chef
des Reroi.
r 6y 7 et 8, sont communs par toute la Gaule.
D. r/y I à 5, se rencontrent à Carmanu m, ville des Volcae Tec-
tosagcs. On voit aussi des figures analogues sur les pièces
de Sutîccus, chef de Rotomagus.
d 5 et 6, se voient sur les quinaires de Litavicus, chef
des iEdui. Il en est de même de G 9.
r/ 7 et 8. Voyez les pièces du chef Pixtilus dans la
Lyonnaise , et les bronzes anépigraphes analogues à Am^
baçtus.
dS, et tf 7 et 8 y se trouvent ainsi que e 1 sur les mon-
naies imitées dUlmporium.
E. 0 I à 6, paraissent sur des monnaies anépigraphes que nous
donnons aux incertaines de la Belgique, de la Lyonnaise
ou de l'Aquitaine, et qui ont pour type principal un san-
glier. Ces figures nous semblent avoir pour principe le
n^ e 1 , qn*on remarque sur les plus anciennes monnaies
imitées d'Emporium. La même observation doit s'appli-
quer aux numéros £/ 7 , £ a à 6.
^ 7 et 8. Voyez les monnaies imitées d'Emporium.
e 9. Voyez les pièces de la Gaule lyonnaise où l'on lit:
Vacorana Lacottina^ et les autres espèces analogues ané-
pigraphes.
F./ 6. Voyez la même classe, et entre autres le n^ 10 de
la planche II.
/ 1. Voyez les monnaies d'Ateula , chef des Diablentes.
y 3 et 4; ce symbole se rencontre fréquemment et
dans tous les pays,
y a , monnaie des Aulerci Eburo vices.
f^y quinaire d'Orgétorix , chef des Helvetii.
/'7, incertaines des Gaules. Belgique, Lyonnaises et Aqui-
taine , n® 696.
DES PLANCHES. 4^ <
/8 et 9, symbole fréquent partout, et imité évidem-
ment du X des quinaires romains ; pour le n^ 9, voyez
surtout les incertaines de la Belgique, à la légende Are-
macios Giamilos, et analogues.
G. ^. I à 3, incertaines anépigraphes de la Lyonnaise.
g 4 , corne d'abondance , sur les espèces des Belindi,
non reconnue par MM. Mionnet et de Lagoy.
g 5 , diota placé sur les pièces de bronze de Roveca.
g 6 y objet que l'on retrouve sur les monnaies de bronze
de Sutircus, chef deRotomagus, et sur celles de Pixtilus,
chef inconnu de la Lyonnaise. — La nature de ce signe ne
nous est pas connue ; sur les pièces de Suticcus y c'est un
véritable symbole; il est placé au-dessous d'un cheval
qui forme le type principal ; nous l'avons , à cette occa-
sion , rapproché d'un diofa qui se voit vis-à-vis un cheval,
sur des monnaies de Triccus^ chef des Turones. Les bronzes
dé Pixtilus semblent pourtant attaquer la vraisemblance
de cette comparaison ; en effet, là, ce vase, si c*en est un,
sert de colonne à un temple, et porte l'extrémité d'un
fronton. Serait-ce une colonne?
g 7. Voyez les pièces de J^ronze des Cambolectri ; les
colonnes qui soutiennent le fronton de ce temple ne sont
autres que les soies d'un sanglier qui sert de type prin-
cipal. Cette circonstance peut expliquer, jusqu'à un cer-
tain point, comment le vase de la pièce de Suticcus a pu
être employé comme colonne, pour obéir sans doute aux
-exigences ou à la bizarrerie d'un mythe local.
g 8. Voyez le quinaire de Durai, chef de Pictavi.
g 9, quinaire de Litavicus , chef des F£*à\\\.
H. A I , Epasnactus, chef des Arverni.
A 2'^ Cambolectri, avec légendes.
h 3j Cantorix, chef des Tnrones.
4aa DESCRIPTION
h 4 y aoépigraphes analogues à Sénat de la Gaiile cisal-
pine.
h 5 el 6 , siatères et pièces d'éleetrum on d'argent y
imités à la fois d'Emporium et des Macédoniens.
h 7^ Cona, ville incertaine des Leuci,
A B , statères imités des statères macédoniens. Ce sym-
bole biaarre ne nous semble être rien autre chose que la
tète radiée du soleil, qu'on voit à la placQ qu'il occupe ici^
sur quelques statères frappés en réalité par Philippe de
Macédoine.
h 9^ incertaines des Gaules. Belgique, Lyono aise et
Aquitaine , n^ 66o à 666.
I. i là 3 , trisquèle et grecque placés lur les pièces du
chef belge inconnu , nommé Giamilos,
i 4 et 5 , trisquèle des statères gaulois , imités de ceux
de Macédoine.
i 6 , incertaines de la Belgique , de la Lyonnaise ou de
rAquitaine, n^ 691. Cette figure sert de type principal
an revers de la médaille n^ 691.
I 7 et 8, monnaies d'argent au nom du chef ^tpiliii et
d'Orgétorix.
19, monnaies sur lesquelles on lit: Matueiinos ou
Mantubiinos,
J. j , n^ I et 2 , serpent ou rinceau ; quinaire de Togérix ,
chef incertain de la Belgique.
/ a et 3 , incertaines anépigraphes de la Lyonnaise. Ces
symboles nous paraissent des serpents mal figurés.
y 5 à 9 , symboles imités des pièces de Rhoda. Voye*
imitations espagnoles.
K. ^ I à 9 , symboles se trouvant sur les mêmes pièces. Le
n® ^ 3 contient trois symboles différents.
L. / I et a ; ces deux signes se trouvent sur la même me-
daille. n^'Bis.
DES FiiANCH£8. 4^^
/ if imiuitioa de« sUtèr^ macéik^iiiens , ii° 744.
/ 4 » imitation des statères macédonieus et des plèce$
d'Einporium. ^ .
/ 5; ce symbole se trouve sur les n^ 771 à 77S,' que
nous avons rangés à la cksse des pièces imitées à fa fois
des sl^^re^macédoniena et de» mpmMiies <l'*Eitit>o'rhin).
Au prtBiier nspeot, taut fait opoîre qœ ce doit èt^e un filet ;
cependani) si.Q0u$ oomparoii» les exemplaires 'du càtHnet
avec d'ailM'e^iaMalogoeequepoftsèdB'M. jRou^ead, il nous
semble que ce type bizarre a pour origine la représenta-
tion d'un sanglier.
/ 6 , 7 et 8. Cet objet se trouve souvent sur les statères
imités de ceux de Philippe de Macédoine, et pend attaché
au stimulus de l'auriga. Que signiBe-t-il? Nous l'ignorons.
Nous lui donnerions volontiers le nom de Fitta, et nous
serions tenté de le regarder comme une tapisserie sacrée,
conservée dans les sanctuaires gaulois.
/ 9. Cette figure bizarre qu*on remarque sous le n*' 780,
nous semble être une copie incomprise de la seiche, qu'on
trouve si souvent sur les monnaies antiques de la Sicile et
de la Grande- Grèce.
Tous les symboles qui suivent n'appartiennent pas à
la Gaule, mais à la Pannonie.
M. m 1 et 2; imitations des tétradrachmcs macédoniens.
//i 3, n^ 56 de la description; imitation des monnaies
de Péonie, de Larissa et de Dyrrachium.
m 4^ n° 58, id. Imitation des tétradruchmes de Philippe
de Macédoine, et de la ville de Mende.
/7? 5 et j6 , n^ 57 , /Vi. Imitation des monnaies de Péonie
et de Dyrrachium. — Ces deux symboles se trouvent sui
la même pièce: ce sont ceux que nous avons pris pour une
imitation des fleurons qui, à Dyrrachium, forment ce
qu'on appelle les jardins d'Alcinoùs.
4!l4 DESCRIPTION DES PLANCHES.
m 7| imitation des tétradrachmes de Philippe de Macé-
doine.
m 8 et 9; ces figures forment le droit et le revers d'une
pièce anépigraphe que nous avons décrite sous le n^ 114,
à la suite des pièces pannoniennes.
N. il I , monogramme placé sur un tétradrachme imité deceux
de Philippe de Macédoine; sur les tétradrachmes péo-
niens, ce monogramme est celui d'Andoléon.
n a, monogramme grec déformé, imité des monnaies
d'Alexandre.
NOTE ADDITIONNELLE.
Lorsque nous avons entrepris cet ouvrage, notre but, ainsi
qu'on a pu le voir, était de décrire exactement les médailles gau-
loises que possède le Cabinet du roi. Peu à peu notre cadre
s^est agrandi, et nous nous sommes laissé entraîner à ex)>li-
quer, autant du moins que nous le pouvions faire, les types
dignes d'être étudiés; de là, les commentaires, peut-être un
peu trop étendus pour un simple catalogue, dont nous avons
fait suivre nos descriptions. Ce plan, qui laissait à notre fan-
taisie une grande liberté, nous a fait négliger plus d'un point
important Si nous avons souvent oublié que nous dressions
un catalogue , souvent aussi nous nous sommes trop stricte-
ment attaché à suivre de point en point notre programme.
C'était donner prise à plus d'une critique bien méritée; et un
savant, au suffrage duquel nous attachons beaucoup de prix,
M. le duc de Luynes , nous a reproché de ne nous être pas
assez attaché à rechercher les sources auxquelles les Gaulois
avaient été puiser leurs types monétaires. Ce reproche était
mérité, aussi nous l'avons accueilli avec reconnaissance, et
cette note est destinée à le pallier autant qu'il est en nous.
Puissent nos lecteurs nous avertir de nos fautes avec la même
bienveillance! ils nous trouveront toujours docile à la criti-
que. En attendant, nous remercierons M. de Luynes de nous
avoir fourni la matière d'un chapitre important.
4'i(» NOT£ ADDITIOHNEJLLC.
AQUITANIA.
ARVERNI.
1 et a. Epasnactus, Les monnaies d'£pasnactus, décrites sous
les n^' 1 et a, présentent au revers un type purement gau-
lois et dont nous n'avons trouvé l'analogue nulle part; il
n'en est pas de même du droit : le buste de divinité qu'on
y remarque est copié de celui qui se voit sur un denier de
la famille Plœtoria, dont voici la description : CESTIANVS.
se. Buste jeune, imberbe, casqué; son casque est surmonté
d'une crista couronnée de laurier, ou de myrte et d'épis ;
quatre boucles de cheveux retombent sur son eou; ses
épaules sont recouvertes d'un vêtement , et armées d'une
aile. Derrière, on aperçoit un arc et un carquois. Vis-à-^is
est une corne d'abondance. Un cordon en perles Wngues
enveloppe le tout.
Ainsi^ comme on le voit, la divinité représentée -sur le
deuier romain, est une divinité Panthée; elle a le profit et
les cheveux d'Apollon, le casque de Minerve, le ttiyrle de
Vénus , l'arc^ le carquois de Diane , les ailes de la Vic-
toire, les épis de Gérés, et la corne d'abondance de Cérès ,
ou de la Fortune , ou de Jupiter. De quel nom l'appeler ?
C'est ce que personne n'a encore décidé, et avec la déno-
mination de divinité Pantbée on a crti peniveir se tir^r dé-
faire. A en croire M. Riccio, qui m résumé les «f>iiifoM «de
ses prédécesseurs, M. Pk»t9iri*is axirak inventé celte figun;
en l'honneur de Ju^ûter, de Diane , d*A|»lkin et -de Vénus,
parce que pendant son «édilitté il avait fitk iDêslaQrer ies
temples de ces dieux et de «es déesses^ et qu'il avait fait
célébrer des jeux en leur honneur, M«Lenotmant nous a
suggéré une explication qui imm4s semble beaiMcéup ^fkm ra<-
tionnelle; selon le savant académicien , il ne serait pas im-
TSOTU AODITlOJinKLLK. 4^7
possible que la corne d'abondanoe qui se voit dans le champ
vis-à-vis du type principal, fit allusion au nom de Plceto--
ritis. En effet , selon Forcellini , Pletura en latin, et TrXeSwpY)
en grec, sont synonymes de redundentia. Ne pourrait-on
pas, généralisant cette conjecture, l'appliquer à la divinité
elle-même, dont la corne d'abondance ne serait qu'un attri-
but , et qui dans ce cas se rapporterait à la gens Plœtoria
tout entière ?
Quoi qu'il en soit, il faut convenir que les Arvernes ont
bien mal copié leur modèle , quoique notre qtynaire soit
d'un assez bon travail ; la corne d'abondance, l'arc , le car-
quois , les ailes, les épis , presque tous les attributs en un
mot qui caractérisent la figure romaine, ont disparu ; il ne
reste plus que le casque de Minerve , les cheveux bouclés
d'Apollon , la couronne de laurier ou de myrte , et enfin
un vêtement différent du péplus re))résenté sur le denier.
L'absence de ces diverses figures nous porte à croire que
les Arvernes ont copié la pièce romaine sans s'inquiéter de
sa sigBÎficatioQ. Cette circonstance nous a fait commettre
une faute que nous nous hâtons de réparer autant que pos-
sible ici, en renonçant à reconnaître sur ce quinaire le
buste de Minerve.
3. Fergasiiiaunus. La tête qu'on voit sur le droit de cette
médaille ressemble beaucoup à celle du dieu Nemausiis^ ^
représentée sur le quinaire décrit au n^ 253. Ce peut à la
rigueur en être une imitation.
6. Fugotalus. La Vénus du droit est copiée des nombreuses^
têtes de cette déesse qu'on voit sur les deniers romaips,
BELiiroi.
7. La tète de Minerve est copiée des deniers romains.
8. Il en est de même de celle d^Apollon.
4:i8 NOT£ ADDITIONNELLE.
GAMBOLEGTHI.
11. Même observatiou : il faut bien faire attention toutefois
que cet Apollon se rapproche davantaj^e du type grec.
GADURGI.
24. Divona. La tête du droit ressemble à celle d'Ëmporium.
PIGTAVf.
a6. Duratius. La tête de Vénus est imitée des deniers romains,
et surtout de celles qu*on trouve sur les deniers de la fa-
mille Julia.
s ANTON ES.
'17 a 29. In génère, jiripus, ha Minerve du droit est évidem-
ment la Minerve des deniers consulaires. Il en est de même
de toutes les têtes de Minerve représentées sur les quinaires
gaulois ; aussi nous abstiendrons-nous de le faire remar-
quer encore. Cette observation peut être généralement ap-
pliquée.
SOTIATES.
'3o. Adjetuanus rex. Le revers des médailles de ce roi des
Sotiates , est servilement copié de celui des deniers de la
famille Satriena, dont voici la description : Louve marchant
à gauche; au-dessus, ROMA; à Texergue séparé du champ
par un trait, P. SATRIENVS.
NARBONENSIS.
GARGJCI.
45. Il est difficile de rencontrer une imitation plus parfaite
que celle-ci. En effet, ce quinaire est exactement calqué sur
NOTK ADDITIONNELLE. 4^9
Ie$ deniers de la famille iEmi lia frappés au nom de Lépide,
et dont il existe de nombreuses variétés. Voici la descrip-
tion de l'un de ces deniers :
Tête de Vénus tournée à droite; ses cheveux sont ornés
de la sphendoné et d'une couronne de feuillage ; grènetis au
pourtour. ^ M. LEPIDVS à l'exergue séparé du champ par
un trait ; pour type un cavalier trottant et portant un tro-
phée terrestre et maritime; grènetis au pourtour. Si Ton en
croit Haverc«imp, ce serait la représentation de la statue
équestre élevée par les Romains en Thonneur de Lépide,
après qu'il eut triomphé des Ligures et des Gaulois, l'an de
Rome 578. Les légendes , le module et la fabrique sont les
seules différences qui existent entre le quinaire gaulois et
le denier romain. Il est à remarquer que le territoire des
Carcici n'était situé qu'à une faible distance de Cavaillon ,
d'AntibeSy et des autres villes de la Narbonnaise, où le nom
de Lépide était inscrit sur les monnaies.
MASS1LI£NS£S.
46 à 53. Ântipolis. Les pièces de bronze d'Antibes, au nom de
Lépide , sont servilement calquées des quinaires et des de-
niers romains connus sous le nom de Fictoriati^ ainsi que
va le prouver la description suivante :Téle d'Apollon laurée
tournée à droite; grènetis au pourtour. ^. Victoire tournée
à droite, couronnant un trophée; entre elle et ce trophée,
une lettre numérale, variée selon les exemplaires ; à l'exer-
gue séparé du champ par un trait, ROMA.
INCERTAITNES DE LA NARBONNAISE.
ONNIN Vel MENNO-MAUC.
3o6 à 309. Quoique le sanglier soit un type tout à fait gaulois,
la grande ressemblance qui existe entre le revers de ces
/f^^O NOTK ADDITIONKELLE.
quinaires et celui d^un denier de la famille Volteia, nous
engage à les regarder comme imités de cette pièce où l'on
voit : un sanglier tourné à droite , les porls hérissés et pa-
raissant en arrêt , et à Texergue séparé du champ par un
trait , M.yOLTËL MF; grènetis au pourtour. Il ne faut pas
dissimuler pourtant que le sanglier des pièces d'Avignon
présente le même caractère. Nous ignorons d'où la tête de
Mercure a été calquée.
GAUr.E CISALPINE.
TATINDS.
347. A. l'article de Tattnns, nous avons dit que le droit des
pièces de bronze qui portent son nom était imité des de-
niers de la famille Titia , où l'on voit Mutinus Titinus. Il
faut ajouter maintenant que le revers est emprunté à la
famille Marcia. Témoin le denier consulaire représeortaut
Vjiqua Marcia. — Cavalier galopant à droite ; sous ses pieds
un rameau; le cheval est posé sur un aqueduc, entre les
piliers duquel on lit AQVAMAR (les letti^es MAR liées e«-
semble); pour légende PHILIPPYS. Tout est 4onc copié
pour le type principal , jusqu'au support de la statue dle-
méme. Il y a plus : la légende placée à l'exergue eotre deux
blets, imite jusqu'à un certain point celle qui se trouve en-
tre les arcades de l'aqueduc.
r.UGDUNENSIS.
MDVl,
354 à 357. Litaoicus, Le type du droit de ces quinaires est
copié des deniers deja famille Plœtoria, que voici : Tête de
femme, les ehevet^x tressés, enveloppés par derrière d'un
retirufnm ; son oreille eîrt ornée d'urie boucle cirfcitlaîre ,
NOTE ADDITIONTrKIXE. 43'
son corps couvert d'un vêtement; derrière elle, un symbole
varié. Il n'y a donc de différence avec le quinaire gaulois ,
que le sceptre placé devant cette figure. Maintenant que le
prototype de la pièce gauloise est trouvé, il faut renonce^ à
y reconnaître une Diane. Diane à Rome, en effet, n'a ja-
mais eu ce caractère. Cette divinité, ainsi que nous l'a fait
encore observer M. Lenormant, pourrait bien être une
déesse Pletura ou Pletoria^ une personnification de l'abon-
dance. Nous avons déjà indiqué cette idée à propos du qui-
naire d'Epasnactus, qui, lui aussi, a été chercher dans les
deniers de la famille Plœtoria un modèle à suivre. Cette
coïncidence singulière qui rapproche Epasnactus de Lita-
vicus, est bien digne, ce nous semble, de fixer l'attention des
numismatistes, car elle nous prouve d'une manière incon-
testable que ces deux quinaires sont bien contemporains ;
que VEpad et le Litavicos, dont elles portent le nom, sont
en réalité VEpasnacttis arverne , et le Litavicus éduen dont
parle César dans ses Commentaires , et que par conséquent
nos pièces ont été frappées l'an 5) avant Jésus-Christ, c'est
à-dire, à l'époque où, chef de la cavalerie éduenne , Lit^ivi-
ctis refusait de combattre avec les Romains, et où, par un
dernier et sublime effort, la Gaule tentait de secouer le
joug de l'étranger. — Nota, Une figure identique à celle que
nous venons d'indiquer se trouve également sur un denier
de la famille Scribonia. Mais comme là elle est isolée , tan-
dis qu'elle est fréquente dans la gens Plœtoria , il est bien
plus naturel de regarder ces dernières comme étant celles
qui ont servi de modèles monétaires de Litavicus. Il y a
encore un point assez curieux à noter à propos des qui^
naires arvernes et éduens. C'est que, sur Tun comme sur
l'autre, le droit seul est copié, et que le type du revers, qui
est purement national, représente les deux chefs eux-mêmes,
l'un portant l'enseigne de la cavalerie, l'autre à pied.
4'^^ NOTK ADDITIONNELLE.
DIABLINTES.
364 À ^^^' Ateula-^yiatos, Il faut reconnaître an droit de ces
quinaires un buste de la Victoire copié sur ceux que Ton
rencontre si fréquemment sur les monnaies consulaires, et
qui y sont si connus qu'il nous semble superflu de les décrire.
EBUBOVICKS.
369. La tête de Vénus du droit de cette médaille est aussi
évidemment copiée des pièces consulaires.
CARNUTES.
!l7i. Tasgetius. Nous avons dit déjà que les pièces en bronze
de Tasgetius sont imitées pour le droit des deniers de la
famille Caipumia ; pour le revers , de ceux de la famille
Titia. Comme les types romains et les types gaulois sont
identiques, il nous semble inutile de décrire ceux-là.
CARNUTES Vel EBUROVICES.
37a. L* Apollon du droit est évidemment imité des deniers
consulaires.
TDRONES.
439. Triccus. La tête de Vénus qu'on remarque au droit des
pièces de bronze de Triccus ici décrites^ est exactement cal-
quée sur celle qui se rencontre sur les deniers de la gens
Julia; quant au revers, il est commun à ceux des familles
Aurélia, Cosconia, Domitia, Licinia, Pomponia, Porcia et
Poblicia, qui tous paraissent avoir été frappés en même
temps, et portent au droit la tête de Rome. Comme, de tou-
tes ces pièces , celle qui appartient à la gens Poblicia est ta
plus semblable à la monnaie, ganloise , nous allons en dé-
NOTE ADDITIONNELLK. 4^3
crire le revers : Bige conduit par an homme nu armé, d'un
bouclier et brandissant une lance (Mars); ce bige est dirigé
vers la droite , et le bouclier chargé de deux X. A Texer-
gue, séparé du champ par un trait, on lit : L. LIC. CN.DOM.
Il est à remarquer que sur le denier gaulois, la légende
TRICCOS se trouve placée également à l'exergue du re*
vers. Ainsi donc , entre le revers romain et le revers gau-
lois, il n'existe qu'une différence bien apparepte : c'est le
pentagone évidé, qui^ placé derrière Mars, tient la place du
différent monétaire.
VELIOCASSES.
440. Rotomagus, Un denier de la famille Titita, ayant au
droit la tête de Mutinus Titinus , offre une grande analogie
avec la médaille de Rouen. Yoici la description du revers
de ce dernier : Q. TITI à l'exergue ; dans le champ, un ca-
valier galopant à droite. Il faut faire observer pourtant
que ce cavalier est couvert d'un vêtement long , tandis que
le cavalier gaulois est nu ou couvert d'habillements étroits.
44 1 • Suticut^ chef de Roiomagus.Ije revers de la médaille, qui
porte le nom de Suticus, a été copié de ces deniers consu-
laires si connus, et dont il est si souvent question dans les
historiens romains sous le nom de Bigati, Us sont si com-
muns , qu'il serait superflu de les décrire. On en trouve de
toutes les familles : tels sont ceux où se lisent les noms des
gens Claudia, iSlia, Fabia, Flàminea, Cœlia, Cassia, Cipia,
Flavia, Comelia, et tant d'autres. — La divinité du droit
offre quelques rapports avec une Yénus des deniers d'Au-
guste.
444. Suticus seul. La tête du droit est copiée des Apollon
des deniers des familles romaines: tels sont ceux, par exem-
ple, de la gens Calpurnia.
28
/|34 NOTK ADDITIONNELLE.
PEUPLES INCERTAINS DE LA LYONNAISE.
CORILISSUS PAGVS.
44$. Le Kon du revers est imité de celui qu'on voit sur les
drnchmes de Marseille.
INCERTAINES DE LA LYONNAISE.
AMBAGTUS ET ANALOGUES.
446 et 447. Sur un quinaire de la famille Antia, frappé au
nom du tribun du peuple Antius Restio , on trouve une
tète de bœuf ornée de bandelettes et posée de face , abso-
lument semblable à celle qui se voit sur les deun; médailles
gauloises; la légende qu'on y lit, CAT^TIVS, est placée au
pourtour dans le bas , absolument comme celle d*AMBAC-
TVS. Ici rimitation est évidente.
ATEPILUS-TOUTOBOGIO.
448. Le revers de cette médaille est imité de ceux des drach-
mes de Marseille.
ATHIRIM.
45o. Même observation.
GRIGIRUS.
45a et 4^3. On trouve, comme nous l'avons déjà dit, un Pé-
gase sur les deniers de la famille Titia. Peut-être le moné-
taire gaulois, auteur de cette médaille, se serait inspiré de
leur vue; toutefois , nous n'osons rien affirmer, car l'iden-
tité n'est pas parfaite.
NOTJi ADDfTlONNKLLK. 4*^5
EPENUS.
455. La tête de l'Apollon macédonieu , qu'on voit sur les
statères de Philippe , semble avoir été copiée sur le droit
de cette médaille.
ERCOB.
455. La tète de Vénus du droit est imitée de celle des Vénus
qu'on voit sur les deniers consulaires.
PIXTILUS.
460 à 4^9* Le chef gaulois Pixtilus semble avoir copié bon
nombre de types romains : nous ne les avons pas reconnus
tous; nous croyons aussi que quelques-unes de ses emprein-
tes lui appartiennent en propre. Voici l'indication des types
imités par lui, que nous avons cru retrouver.
46a à 4^7- Toutes les têtes de femme qui sont gravées au
droit de ces médailles, sont copiées des Vénus qu'on trouve
sur les deniers romains.
4^5. Le revers de cette pièce de bronze a été inspiré par les
deniers de la famille Papia, qui portent pour légende L.PAPI.
à l'exergue. Sur ces pièces , en effet , on trouve un griffon
galopant à droite, à peu près semblable au nôtre; il faut
observer pourtant ^ue le griffon de la pièce gauloise n'a
qu'une aile apparente , tandi» que eelui du denier romain
en a deux bien visibles, qu'il a la queue baissée et deë pieds
de cheval^ tandis que l'autre a bien réellement des griffes
de lion et la» queue relevée ; enfin, la légende du denier ro-
main est à l'exergue , celle de la pièce gauloise au pour-
tcrùr»
468^. La tête du droit est celle d*ApoHon , copiée des deniers
consuîaires.
469. Le lion du revers de cette pièce paraît imité de ceux de
Marseille.
28.
436 NOTF. ADDITIONIVFLLE.
HOVECA.
473 et 474- Le droit de ces médailles est servilement copié
des deniers de la famille Coneidia , ceux qui portent pour
type une tête de Vénus laurée, tournée adroite, dans une
couronne de laurier.
476 à 4^3. C'est encore une Vénus romaine qu'on a copiée, en
Taltérant de plus en plus, sur toutes ces pièces de bronze.
— La circonférence de la tête représentée sur ces médailles
et sur d'autres encore , est souvent indiquée par un trait
simple ou une ligne perlée qui en suivent les contours. On
a souvent cru qu'il fallait voir dans ces représentations des
personnages casqués. Nous avons soutenu le contraire, et
l'exainen des deniers consulaires vient nous donner raison.
En effet, sur des pièces de la même famille Coneidia, nous
trouvons des Vénus dont la tète est justement enveloppée
par un réseau de perles qui se termine en chignon derrière
le cou. Nous citerons entre autres celles qui ont pour revers
un quadrige et une Victoire marchant à droite et portant
une palme et une couronne.
STRATUS.
485. Il est évident que la tête du droit de cette médaille est
calquée sur celles des deniers consulaires représentant,
soit Moneta , soit Pieias , soit Vénus.
INCERTAINES ANÉPIGRAPHES DE LA LYONNAISE.
5o3. Si le travail de ces pièces n'était pas si barbare , peut-
être, ne serait-il pas impossible de trouver quelque rapport
entre la tête dé femme qu'on trouve au droit, et celle de
Cérès qui se voit sur les deniers de la gens Maria ^ et qui ,
comme la nôtre , est couronnée d'épis. Sur un exemplaire
NOTE ADDlTIOMNELLf!. 4^7
d'un des deniers romains, figuré par Morell, table a, n" i,
on trouve pour différent monétaire un serpent, qui pour-
rait bien être le prototype de ce que nous avons pris pour
un S.
BELGICA.
£BlJRON£S.
5^4 — 53o. ]^ous avons dit déjà dans le courant de cet ou-
vrage que la tête du droit était copiée de celles de Rome ,
et que le cavalier du revers paraissait imité de l'un des
Oioscures, si communs sur les deniers consulaires.
L£UCI INCERTAINS. KAL. CONA.
534 à 542. La tête du droit de ces pièces n'est autre que
celle de Rome.
MEDIOMATKICI.
543. Même observation que pour les pièces des Ëburones.
R£MI.
544* Rémi in génère. Si les trois têtes du droit semblent for-
mer un type original, il n'en est pas de même du bige qui
se trouve au revers, et qui est conduit par une Victoire.
Les deniers romains connus sous le nom de Bigati, ont
été certainement imités. Voyez du reste ce que nous avons
dit à ce propos à l'article de Rotomagus et des Veliocasses,
même note.
55 1 et 55a. Catalauni, La tête du droit de ces deux pièces est
une Vénus copiée sans doute des deniers romains. Le revers
du n** 55 1 semble original ; mais il n'en est pas de même du
n** 552 : celui-là est évidemment imité des deniers consu-
438 ffOTE ADDITIONNELLE.
laires. On retrouve en effet un aigle tout semblable et te
nant également un foudre dans ses serres, sur les pièces des
familles Aurélia, Cassia et Plœtoria; celles des familles
Plœtoria et Cassia, plutôt encore que la troisième, nous sem-
blent avoir été copiées; en effet, sur celles-ci Taigle est en-
fermé dans une couronne de laurier qui ne se trouve pas
sur la pièce gauloise. L'aigle de la gens Aurélia , et celui de
la gens Plœtoria, ont la tête tournée à gauche , tandis que
celui de la gens Cassia Ta à droite ; mais ce dernier est ac-
oompagné du vase connu sous le nom de prefericulum , et
nous trouvons un diota sur la pièce des Catalauni.
VERUNL
554. La tête de Rome et un des Dioscures ont servi de mo-
dèle à cette pièce.
AMBIANI.
555. Même observation.
Q. DOCI, SAMIyTOGiRlX £T ANALOGUES.
565 à 58i. Même observation.
GERMANUS INDUTILIIII.
608 et 609. Nous avons déjà cité les médailles en petit bronze
d'Auguste, qui ressemblent tant pour le revers à celles-ci.
Nous y ajouterons maintenant les deniers d'argent et les
pièces d'or frappées par Q. VOCONIVS VITVLVS au nom
et à l'effigie de Jules César. Il est inutile de parler des piè-
ces inventées par Golzius, où le nom de César se trouve ac-
colé à celui de Germanus. Havercamp, en les décrivant dans
le Thésaurus MorellianuSy p. 57a, dit très-pnidemment :
H Vereor, ut hic et sef|uens nummus ex Patavinorum sit
NOTE ADDITIONNELLE. 4^9
Muowro. » Notts irons plus loin encore » «t nous ajouterons
qu'il est bien plus probable que ces médailles n'ont jamais
existé que dans l'imagination de Golzius lui-même, imagi-
nation si féconde eu inventions de cette sorte.
CACIAC-CIII.
6i3 -<'^i5. Là tête du droit semble imitée de celles d'Empo-
rium ; quant à l'aigie du reV«rs , peut-être ceux qu'on re-
marque sur les deniers des familles Aurélia, Cassia et
Plœtoria, en ont-ils fourni le modèle.
GIAMILUS Et ANALOGUES.
617. La tété du droit, que nous avons décrite comme étant
celle d'Apollon, est en réalité celle de Vénus, et c'est le
calque exact dis ta Vénus qu'on trouve sur les deniers de la
gens Pompotlia et des fanlilles Concidia , Vibia , etc. Le
revers est anssi emprtmté à un denier de la première, dont
voici la description : aigle, le corps à gauche et la tète
tournée à droite, tenant d'une patte une couronne de lau-
rier et s'appuyant de l'autre sur une haste perlée. A sa
droite un serpent, comme différent monétaire; h Texergue,
Q. POMPONL
618 — 619. Quoique très-barbare, il est possible cependant
que la tête du droit de ces pièces ait la même origine que
les précédentes.
620. Le revers de cette méd^iHe étant le même à peu près
que celui du n° 617^ il est emprunté également au denier
de Q. Poraponius. Quant au buste de Diane, il faut en
chercher le prototype dans une Diane romaine , peut-être
celle des pièces de la famille Postumia.
VADNAIUS.
621 — 6îia. Ces pièces sont identiques à relies sur lesquelles
44o NOTE ADDITlOfiiIfFXLE.
un lit caciac. ciii. La remarque que nous avons faite à ce
propos» leur est applicable.
ANÉPIGRAPHES AU TTPK DE l'aIGLE.
634 — 639. L'imitation romaine de ces pièces est si évidente
qu'elle a été signalée depuis bien longtemps. En effet , la
tête de Pal las se trouve sur presque tous les deniers des fa-
milles. Nous avons déjà assez parlé dans le courant de cet
ouvrage de Taigle et de l'origine de ce type, pour qu'il soit
nécessaire d'y revenir.
VIRUS.
644* La tête du droit de cette médaille est peut-être imitée
des deniers de la famille Sextilia , qui représentent Flore
laurée , loui*née à droite, les cheveux ornés de perles et le
cou chargé d*un collier à perles pendantes; deniers sur
lesquels on voit : derrière, un lituus, et devant la légende
FLORA. PRIMYS.
BRICGA-COMA.
646. La tête de Pallas , et un Dioscure, ont servi de modèles
à ce quinaire.
RAW-OirUOL.
647. Même observation.
ILRACCUS.
653. Voyez ce que nous avons dit de la tête de la Victoire à
pix>pos des quinaires où se lit le nom à'Ateula Ulatos.
TABLE
DES DEGRÉS DE RARETÉ
DES MEDAILLES GAULOISES DU CABISET DD ROI.
Quoique notre livre soit destiné seulement à faire con-
naître, sous le rapport de la science, les médailles gauloises
du cabinet de France , quelques personnes ayant pensé qu'il
serait utile d'indiquer le degré de rareté de chacune de
ces pièces , nous nous sommes empressé de nous rendre à
leur avis ; mais en même temps nous prions le lecteur de
vouloir bien ne regarder nos cotes que comme l'expression
d'une opinion particulière , et non pas comme une règle que
nous voudrions établir.
M. Mionnet, ayant à indiquer les divers degrés de rareté
des monnaies qu'il décrivait , en a établi huit , qu'il marque
ainsi: a' a* b? a^, etc.; a' est lé degré le plus élevé. £n outre,
lorsqu'une médaille est unique , il la désigne ainsi a*. Lors-
qu'elle est commune, il met un c; lorsqu'elle n'existe pas,
un o. Nous adopterons les mêmes signes.
AQUITAINE.
OR et EL. AR. RR. et POT.
ARVEBNi (certains).
Ëpasnactus o c a*
Vergasillaunus o. o b^
AHVERNi (incertains).
In génère r^ « * n
4/i^ T4BL£
ORet£L.
Epatûactuft o
Viigotalus o
Beiiodi o
CAMBOLECTRI.
Avec légendM o
Anépigraphes. N" la et i3. . . . o
N"* i4 à aa.. . . o
N'a3 o
CADURCI.
Divona o
Liicterius o
PICT A VI.
Duradiis o
SAHTOIVBS.
In génère o
Arivus o
SOTIATES.
Sotiates o
IHCBETAINES d'aQUITAINE.
Contoutus o
NARBONENSIS.
AL.LOBEOGES.
In génère o
Vienna , . . . . o
GAVAEI.
Avenio i - o
dbelHo. Lépide o
Id, Auguste o
Id, Autonomes, n"' 4a et 43- o
A/. W 44 o
CAEGIC1.
Carcici o
AR. BR.etPOT.
o
E^
E*
O
E<
O
e3
0
e3
O
E*
o
0
E*
O
B'
0
E^
E'
C
ç
,8
O
O
o
o
c
R"
o
O
R
R«
R
E«
O
O
R
f)
R
O
R
R'
DES DEGRKS DE BAAETE. 44^
OR et £L. AU. BR. et POT.
MASSILIENSES.
Aotipolis O O E'
Lacydon o k* o
Massilia, n*" 55 à 67 o a* o
/£/. N" 58 o r7 o
«. N" 59 o R* o
W. N'6o o R* o
M N- 61 à 65 o c o
/rf. N' 66 o R* o
/rf. N* 67 o R* o
/rf. N~ 67 à 7a o r' o
/^.N- 73 à 76 o R« o
///. N* 77 o r' o
/rf. N~79ài69 o c o
i€?. N~ 170 à 171 o r' o
Id. N" 1 7a à aaa o o c
Id, N" aa3 à 238 o o r^
IMITATIONS DE MARSEILLE.
N" 239 à a43 o R* o
N~ a44 à a46 o o r'
RIGOMAGENSES.
Rigoinagenses o o r^
SOLGINI.
Sollini o o r^
yOLG£ AREGOMIGI.
In génère , o R* R*
Nemausus, autonomes, ii~ a 53
et a54 o b^ o
Id. N- a55 et a56 o o r^
Id, N**257 o R^ o
Id. N' a58 o o r»
AiigusteetAgrippa,n°*a59à289 o o c
444 TABLE
ORet£L. AR. BRetPOT.
N* 390 o o r7
Incertaine de Nemausus o o k*
VOLCM TECTOSAOES.
Beterra o o r^
Carmanum Andob , n* %^S ... o o &*
Id. N** 296 et 297 p o r'
Carmanum Comios o r^ o
LONOOSTALETI.
N* 299 o o R^
N~ 3oo à 3oa o o r^
N"3o3 à 3o4 00 r^
IVCEaTAINSS DE LA HAaRONH AISE.
Jiromiiloa o r^ . o
Ninno-Maus o u r^
Sextantio o o r^
IMITATIOirS DES Ml^OAILLES DE
EHODA.
N'3ll O R* O
Ir3iaà3i6 o c o
N" 3i7 à 3ao o r* o
N-3aià338 ' o c o
N" 339 o o R* Plomb.
N- 340 et 341 o R* o
GAULE CISALPINE.
Senas o « r^ o
Infkole o r* o
Tatinus o r* o
LYONNAISE.
MDVl.
^dui in gcnere o »♦ o
DES DEGRES DE RARETE. 4^5
OR et EL. AR. BRetPÔT.
Aballo o o R*
Dubnore d ^3 ^^
Litavîcus o r^ o
Andecavi o r^ q
AfJLERGI DIABLENTES.
Diablenles in génère, (» \i ^
Caleduntim c) r' q
Ateula-Ulatos o c o
AULERCI EBUROVICES.
Eburovices o o r^
GAENUTES.
In génère o o r*
Tasgetîns o o r*
Carnutes vel Eburovices incer-
tains o o r7
HBLVETn.
Orgetorix-Atpil-ii o r*
Orgetorix-Coius o r*
LIXOVII.
In génère o o r*
Cisiambus. Cattus o o r'^
SEOUSIANI.
Segusiani m génère o . r^
Lugdunum. — Antoine. . . . 4 . . o r'
César et Auguste . . o o r*
MONNAIES AU TYPE DU VAISSEAU
DE LTON.
Jules César o o r^
Auguste o o R^
o
o
O
O
44^ TABLE
OR et EL.
MOIINAIXS AU TYVE UB l'aVTEL
DB £ioir.
Auguste. TT 390 o
N- 391 à 404 o
N-4o5à4o8 o
N"* 409 et 410 o
Tibère. N* 4n o
W 4ia o
N-413 à 416 o
N"* 4*7 à 4^7 o
Claude o
Médailles barbares au même
type , o
SBNONES.
Avec légendes o
Anépigraphes o
SBQUAiri.
Sequani o
TURONES.
Cantorix o
Triccus o
VELIOCASSES.
Rotomagus seul o
Rotomagus Suticus o
Suticus, n*^ 44^ et 44^ ^
Id. N' 444 o
INCEBTAIHES DE LA LTOiriTAISB.
Gorilissus] o
Ambactus o
Analogues à Ambactus o
Atepilus Toutobotius ' o
AR. BRetPOT.
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
c
a*
c
R*
C.
r5
c
R^
R'
0
R'
Or
R^
a
R»
a
R«
o
r4
0
R8
0
r7
0
r3
0
r'
0
r"
1
DES DEGRES DE RARETE.
OR et EL. AR.
Atpii o R*
Athirim o o
Camon. o o
GriciruSy n** 4^^ o o
Id. ^453 o o
Epenos o o
Ercod o K^
Matuciinos o o
Oilio o a*
Pixtilus , n" 460 o r*
Id. W 461 o o
Id. N~ 46a et 464 o o
Id. N"465 et 466 o o
Id. N* 467 o o
Id. îï' 468 o o
Id. N* 469 o o
Anépigraphes analogues, 470. o r^
Id. N"' 471 et 47a o o
Roveca, n" 47 * ^ 47^ o n^
Id. N* 476 à 483 o o
Anépigraphes analogues o o
Stratus o o
Viriciv o o
Lucottina , Yocoran et' analo*
gués , n^ 490 ^* o
N'491 R' o
W49a R^ o
N°493 r' o
N- 494 à 5oa o o
INCERTAINES ANÉPIGRAPHES DE
LA LTONNAISB.
N*' 5o3 à 5o8 o o
447
BR et POT.
O
R4
r8
R«
G
4
R
O
R'
R-
R'
rt
R'
O
r5
O
R*
R»
R*
R*
O
O
O
o
44^ TABLE
OR et EL.
N** 5io à 5i4 o
N-5i5à 5i7 o
N* 5i8à 5ao o
N* 5ai o
W5aa o
N- 5a3 : o
BELGIQUE.
BBUAOITES.
Tambilo o
Durnacus-Auscro o
Id, Donnas o
Rican o
LBOCI.
Solimariaca . - c
LBUCI INCBBTAINS.
Kal o
Cona o
MBDIOMATBICI.
Mediomatrici o
BBMI.
In génère o
Adsius o
Omaiis o
Gatalauni o
UBII . '
Ubii o
VBBUiri.
Veruni ; o
^BUPLBS INCBBTAINS DB LA
BBLGIQUE.
Ambiani? o
AR. BR et POT.
o
o
o
o
o
o
c
c
G
c
B3
b7
R
R'
C
R*?
R*?
r7
O
O
o
o
o
o
o
R«
o
R'
o
R*?
0
r5
O
o
.6
O
DES DEGKÉS D£ RARETÉ. 449
OR et EL. AR. BR et POT.
Batavi o rs
INCERTAINES DE LA BELGIQUE
DE L*EST.
O
Abucato r' o o
Abudos o o E^
Audos o o R^
Junis o o R^
Gelisuc o o r^
Q. Doci. Samî o c o
Togirix o c r'
Anépigraphes analogues o c c
Germanus Indutilii o o c
incertaines du sud- ouest.
Aremacius o o r*
Anépigraphes analogues o o c
Caciacciii o o r*
Eccaîus ; o o R^
Giamilus, n"'6i7 et 618 o o r*
Id. 619 o o R*
Anépigraphes analogues o o
Vadnaius o o
Ulluxi ^ o o G
Anépigraphes au type de l'aigle. 00c
Ra •..'.. o : o b4
Voverc o o r<
Virus o o R^
INCERTAINES DU NORD.
Bricca-Goma o r^ o
Row. Gnuoi o r^ o
29
c
R*
45o TABLE
INCERTAINES DE LA LYONNAISE, DE LA
BELGIQUE OU DE L'AQUITAINE.
OR et EL. AR. BR et POT.
Arda o o t}
Cel o o R*?
Koiios o K* o
Kraccus o o r4
Empito o o R*
Vindia o o r^
Anépigraphes analogues o o r'
Autres ankpigrafhbs.
N*' 660 à 664 o o R»
N- 665 à 673 o o c
N- 664 à 685 0.0 c
N- 686 à 690 o o R»
N** 691 et 69a o o c
N" 693 o o R»?
N- 695 à 697 o o r5
N" 698 à 700 o R^ o
N' 701 o R* o
N* 70a et 7o3 o R* o
N* 704 o r8 o
N"*7o5à7ii.. 00c
BRITANNIA.
Canobelinus r' o o
INGERTAIIfES DE LA GRANDE-
BRETAGNE.
N** 714 à 716 O O R*
N" 717 et 718 o o R^
I
I
DES DEGRiis DE RARETE. 4^1
INCERTAINES DES GAULES.
OR et El. AR. BR et POT.
IMITATIONS DES STATÈBES
t
MACiDONIENS.
N" 719 à 743 c 6 o
No 744 n* o o
N~ 745 à 75o c o o
PIÈCES ixniEs d'ekporium.
N-75ià754 o R* o
N"* 755 à 764 o R» o
N"' 765 et 766 R* o o
W 767 o R* o
N" 768 o c o '
W"* 769 et 770 o R^ * o '
PIÈCES IMITÉES A LA FOIS DBS
STATÈRBS MACÈDONIEHS ET
DES MONNAIES d'eMPORIUM.
N" 771 o o r4
N~ 77a à 776 R* o o'
TT* 777 à 8o5 C c C
N' 806 o R* o ;
N' 807 o o R^'
N'-8o8à8ia . o o c
MONNAIES PANNONIENNES.
STATÈRBS IMITÉS DBS STATÈRES
MACÉDONIENS.
N* I R* O O
N* 2 R* O »
N'*3et4 R* o o
N* 5 R* o o
29.
45a TABLE
OR et EL. AR.
N* 6 E* o
STATiABS AinblOKA.PBXS. R^ O
Pièces au type des tétradrach-
mes de Lysimaque r> o
T^TKADRACHinS AITXPXOIUFBBS.
Imités de ceux de Bfacédoine
et de Péonie o c
Imités de Péonie , de Larissa et
de Dyrrachium o r*
Imités de Philippe de Macé-
doine et de Mendé o r^
Imités de Macédoine et de Té-
nédos o R^
Imités des tétradrachmes de
Larissa o rs
Imités des tétradrachmes d'A-
lexandre o r'
Imités des tétradrachmes de
Thasos o R^
TiT&ADRACmBS AVBGLiOBHDBS.
Adnasati o r4
Atta o R4
Cocestios o r4
Congé. . . . .^ o r4
Cop o R^
Elviomarus o r^
Nemet . o r*
Suicca .' . o R^
Fes o r'
Ro-Ieikd o r^
Biatec 9 n" 9$ à 97 o r^
JW. N* 9a o r'
BR.etPOT.
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
o
DES DEGRléS 0£ RARBTÉ. l^5'i
OR et EL. AR. BR. et POT.
Busstia. •.••..••....
0
0
0
0
Gobrovomarus
0
Gounus
0
Coviogallii
0
R*
0
Elriabi
0
Ri
0
lotarix
0
0
0
0
r5
R&
r5
R*
0
Lanorvianis ••......•
0
Nemataent
0
0
TÉTRADKAGHMES ANÉPIOKAPHES.
N* III
0
0
R*
0
N-fia et ii3
0
W 114
0
r3
0
N- ii5
0
R'
0
TABLE DE CONCORDANCE
DES NUMEROS DE l'oUVRAGE DE M. MIONNET
ET DE CEUX QUI DUT ÉTÉ ADOPTÉS POUR OtTTE DB8C«1PT«UI.
Nota. Le signe % placé à la suite d'une médaille cataloguée par jf. Mîob-
nely indique que de son temps cette médaille n'a Jamais existé an C^tbinet.
Lorsque ce signe est suivi du root Id., ou d'une indication quelconque ,
cda s|gni6e que la pièce a été acquise depuis.
MtoDoet.
N« d'ordre.
AQUITADIE.
Mlonnet.
1 Avaricum.
9 Id.
3 Petrocorii.
4 Santones.
5 Id.
6 Id.
7 Turones.
8
9
lO
Id.
Id.
Id.
9 Id.
lo Id, Yoyes aussi
n* 489, VirU
cium.
a7 et 38 Id.
99 Arivus , chef
santon.
565 Quintus Doci-
rixychefbelge.
437 Cantorix, chef
turon.
437 Id.
438 Triccus, chef
turon.
438 Id.
NARBONNAISE.
II Antipolis. 46
la Id.
i3 Id.
14 Id.
i5' Id.
i6 Id.
17 Avenio.
18 Id.
19 Beterra.
ao Id.
46
Id.
5a
Id.
tl
Id.
Id.
47
Id.
5o
Id.
38
Id.
^
Id.
Id.
393
Id.
ai
aa
a3
a4
a5
a6
II
«9
3o
3i
3a
33
34
35
Id.
Id.
Cabdlio.
Id.
Id.
Id.
Id.
Massilia.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
36 Id.
37
38
39
40
41
4a
43
44
45
46
n
49
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
ffo d'ordre.
a93 Id.
a93 Id.
40 Id.
4a et 43 Id.
4a et 43 Id..
4a et 43 Id.
44 Id.
69 Id.
71 Id.
73 Id.
73 Id.
74 Id.
iS Id.
78 Id.
a4a Imitât, de Mar-
seille.
a4o Imitât, de Mar-
seille.
laa Marseille.
Id.
Id.
Id.
i3o Id.
ia6 Id.
ia7
xa
xa
167
75
xa8
Id.
Id.
Id.
xa9 Id.
x34 Id.
I
x33
x3i
Id.
Id.
TABLE DE CONCORDAHGE.
455
Mionnet.
«•
d*ordre.
MioDoet.
N-
d'ordre.
5o Maflsitia.
90 MarsefUe.
loa
Mamilia.
99
Marseille,
5i
Td.
lao
Id.
xo3
Id.
i5o
Id.
5a
Id.
91
Id.
X04
Id.
100
Td.
53
Id.
98
Id.
io5
Td.
i5i
Id.
54
Id.
io5
Td.
X06
Td.
149
Id.
55
Td.
86
Td.
107
Id
x5a
Id.'
56
Id.
64 et
9a Id.
X08
Id.
148
Id.
5?
Id.
83
Id.
X09
Td.
x57
Td.
58
Id.
95
Id.
IIO
Id.
140
Td.
59
Id.
96
Id.
III
Td.
146
Id.
6b
Id.
117
Td.
lia
Id.
137
Id.
61
Id.
83
Td.
ii3
Td.
x38
Id
6a
Id.
ia3
Td.
ii4
Id.
i53
Td.
63
Id.
108
Id.
1x5
Id.
f38
Id.
64
Id.
109
Td.
116
Id.
139
Td.
65
Id.
114
Id.
117
Id.
i58
Td.
66
Id.
laS
Td
118
Td.
118
Id.
67
Id.
107
Td.
iï9
Id.
1x9
Id.
68
Id.
ii5
Id.
lao
Td.
i55
Id.
69
Id.
88
Td.
lai
Td.
166
Td.
70
Id.
ÏÏ9
Td.
laa
Td
i65
Td.
71
Id.
lai
Id.
ia3
Id.
i63
Td.
7a
Id.
9^
Td.
ia4
Td.
139
Td.
73
Id.
1x2
Id
ia5
Td.
161
Id.
74
Id.
X04
Td.
ia6
Td.
i63
Td.
75
Id.
89
Id.
ia7
Id.
168
Id.
76
Id.
93
Id.
laS
Id.
ia8
Td.
77
Id.
lOl
Td.
lag
Td.
i36
Td.
78
Id.
9^
Id.
i3o
Id.
168
Id.
79
Id.
94
Id.
x3i
Td.
160
Id.
80
Id.
100
Id.
i3a
Td.
i57
Id.
81
Id.
84
Id.
j33
Td.
143
Id.
8a
Id.
90
Td.
x34
Td.
i56
Td.
83
Id.
85
Id.
x35
Td.
x35
Td.
84
Id.
io3
Td.
i36
Td.
i36
Id
85
Id.
87
Td.
i37
Id.
170
Id.
86
Id.
109
Id.
i38
Id.
17X
Id
87
Id.
84
Td.
i39
Id.
170
Td.
88
Id.
iiH
Td.
140
Td.
171
Td
89
Id
106
Td.
141
Id.
68
Id.
90
Id.
98
Td.
i4a
Id.
66
Id.
91
Id.
9'
Id.
143
Td.
58
Id.
92
Id.
ih
Td.
i44
Td.
54
Lacydon.
93
Id.
i6a
Id.
[45
Td.
175
Marseille.
94
Id.
77
Td.
i4<)
Id.
180
Td.
95
Id.
80
Id.
147
Id.
176
Id.
96
Id.
79
Td.
148
Id.
178
Id.
97
Td.
i35
Td
149
Id.
x85
Id.
98
Id.
8a
Td.
i5o
Id.
»79
Id.
99
Td.
loa
Id.
r5i
Id.
186
Id.
100
Td.
10
Td.
i5a
Td.
187
Id.
lOI
Td.
IIO
Id
i53
Td.
177
Id.
456
Mloonct.
TABLE DE CONCORDANCE.
i54]
MastilU
1. 184
i55
Id.
»74
i56
Id.
19a
i57
Id.
195
i58
Id.
«9«
i59
Id.
X96
i6o
Id.
ao9
i6x
Id,
l^
ite
Id.
i63
Id.
145
i64
i65
Id.
216
i66
Id.
217
167
Id.
»i5
x68
Id.
aix
««9
Id.
9x9
170
Id.
2x7
171
Id.
ai5
173
Id.
♦
173 Id. a«9
174 Id. *
X75 Id. *
176 Id. *
X77 Jd. a3o
178 Id. ?
179 /d. aa8
180 Id. ?
j8i Id. a3o
i8a /d. a37
t83 Id. aaS
x84Neinaiiftii8a53
i85 Masftilia. a53
186 Id a54
187 Id. a57
188 Jd. a58
189 Id. a83
190 Id. a8o
19X /</. aSg
192 Id. a88
193 /d. 290
194 Rhoda.
11)5 Id.
H* fl*ordrc.
Marseille.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
lODlt. de Marseille.
Id.
Cette médaille a
été restilnée à la
Macédoine.
Marseille.
Id.
Id.
Id.
Id.
et aaa Id.
Id.
(Ce que M. Mioii-
net prend pour
une tète de leui-
me est une tête
d'Apollon.)
Marseille.
Restituée à Ale-
xandriaTrou.
Id.
Inconnue.
Blarseille.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Restituée aux
Massicytesde
L>cie.
Restit. aux mêmes
peuples.
MloDDCt. JH'* d*ordre.
196 Ruscino. Restituée à Bery-
tus de Phénicie.
197 Segusia. 377 Segusiani , Lyon-
naise.
198 Id. * N'a'jamais existé.
X99 Yienna. 35 id.
aoo VolcaeAre-
comici. * a5o Id.
aox Id. aSa Id.
ao2 Id. a5i Id.
LYONNAISE.
ao3 Aballo. 349 Id.
ao4 Andecayi. 358 Id.
io5 Id. 338 Id.
ao6 AulerciE-
buroYices 367 Id.
ao7 Id. 369 Id.
ao8 Id. 368
ao9 Id. 368 Id.
axo Caballo*
dunum. *
aix Catalau-
num. 55i
axa Id. 55a
ai3Lugilunum379
a 14 Id. 38a
a 16 Id. 386
a 16 Rémi. 547
ai7 Id. 549
ai8 Id. 544
ax9 Rotoma-
gus. 440 Id.
aao Id. 441 Id.
aax Id. 441 Id.
aaa Id. 436 Id.
jamais existé).
Id.
Id.
Id.
Id.
Id. i
Id.
Id.
Id.
BELGICÀ.
aa3 Agrippina. *
aa4 Eburones. 5a4 Id.
aa5 Medioma-
trici. 543
aa6 Id. *
aa7 Tornacum.5a7 Eburones.
aa8 Id. S^g
aa9 Id. 35o Edni.
a3o Id. 35i Id.
a3z Id. 55a Id.
a3a Verodonuni 55a Id,
TABLE De CONCORDAJHCE.
457
Mlonnet. M* d'ordre.
CHEFS GAULOIS.
X Abudos
a
3
.ccaios na
4 Rexadjetua.
5 /d.
6 AdDasati.
7 Id.
8 Arhtoiamol.
9 Ambactua.
10 Andob.
XI Aremacios.
13 Id.
i3 Ateiila.
x4 Id.
i5 Atpii.
x6 Atta.
17 Aapo.
x8 Bucato.
19 Caledu.
ao Can.
ai Carmano-
Gom.
aa Id.
a3 Carsicios.
a4 ciamiloa.
a5 Id.
a6 coUma.
a; Id,
a8 Coma.
39 Id.
3o Id,
3i Car.Comios.
3a H. P. Comi.
33 CoDi.
34 Id.
35 KODOS.
36 Contoutos.
37 Id.
38 Coriaissos.
39 Kric.
40 Kraccus.
4x Crainitos.
559 Id. Incertl de
Belgique.
560 Id.
, 6x0 E€caiu8. Inc.
de Belgique.
3o Sotiates.
3o Id.
81 Momiaies pan-
noniennes.
a9a Id.
a9a Nîmes.
446 Incert. de la
Lyonnaise.
397 Carmanum.
610 Id.
6zo Id.
365 Id. Chef des
Diablintes.
365 Id,
449 Id.
8a Monn. panno-
nienne.
56i Audos.
558 Abucato.
36a Caladunum.
45i Camon.
398 Carinanum.Co-
mios.
398 Id.
45 Carcici.
Mlonnet.
4a Criciru.
43 Id.
44 Cucius.
45 Deioyn.
46 Diaoulos.
47 Q. Doci.
48 Id.
49 Jd.
50 Id.
5i /d.
5a Domacus-
Donnus.
53 Dubnorex.
Id.
619
6x8
533
533
Id.
Id.
Id.
Id.
646 Bricca Coma.
646 Id.
646 Id,
398 Carmanum.
Reportée aux
incerlaines.
54a Cona.
54a Id.
65o Koiios.
3i Id.
3i Id.
445 Corilissus.
534 Leuci incert.
65 X Id.
370 Carnutes.
54
55
56
Id.
Id.
Id.
57
58
59 Elkesooyix.
60 Id.
61 Eduis.
6a Eioos.
63 Epad.
64 Id.
65 Ercor.
66 Germanusin-
dotilii.
67 damilo.
68 Giamilos.
69 Giamilos.
70 Icos.
7t lipomilaos.
7a Jonis.
73 Kesoo.
74 Ledu.
75 LihoTi.
76 Lita.
77 Id.
78 Litan.
79 Lus.
80 Lycci.
8x Mau.
8a Nemausat.
83 Id.
84 ...ge.
85 Nide.AUobro
diios.
86 Nidi Ubi.
87 Ninno.
8H Id.
89 Id.
N* d'ordre.
45a Id.
45a Id.
6x3 Cadacciii.
a4 Divona.
359 Diablentes.
565 Id.
565 Id.
565 Id.
565 Id.
565 Id.
5a9 Id.
35a Id.
35a Id.
• 35a Id.
35u Id.
35x et 35o Id.
371 Camutes.
371 Id.
348 ^ui.
7 BelendL
a Epasnactus.
I Id.
455 Ercod.
io8 et xoo Id.
6x7 Giamilos.
6x8 Id.
618 Id.
357 Litovicus.
305 liromiiios.
56a Id.
371 Tasgetius.
3ox Calânuum.
375 LixoTîi.
354 Litavicus.
354 Id.
355 Id.
a5 Lucterius.
6a3 UUuccl.
307 NinnoMaus.
a55 Neroaustts.
a55 et a56 Id.
85 Congé. Mon.
pann.
3a Allobroges.
33 et 86 Id.
3u6 NinuoMaus.
306 Id.
309 Id.
458
TABLK UE COKCORDAHCB.
Mloonet.
n»
d*ordre.
Mloonet.
V d'ordre.
ifo Nonnos.
109-
MoD.pami. Id.
Athtrkn.
lax Rex Adje-
9f ondia.
45o
tiianus.
3o SoUaies.
(|a Cotra Orce-
1
laâ Saeasa.
91 Saicca. Modo.
tirix.
373 Helretli
paonon.
93 ottos.
348 Soilini.
xa3 Id.
9a Id, Mon. pan.
94 Oyiky.
t3 Cambaleetri,
124 Tanot.
Restituée à Pa-
anépigrapliea.
Dorme.
9S OTiricW.
486Viridv.
xa5 T06.
58a Togirix.
568 Id.
96 Oxakrti.
Ne se troufe
ia6 Toffir.
127 GInx.
plus.
568 Id.
97 PikoTelRiko 247 Rigoaiageiiiea.
128 Toy.
i58 Id.
98 Pictiloa.
460
Id.
«9 Tomrix.
x58 Id.
99 PixtU.
463
Id^
i3o ottina.
493 Lacottiiia.
435 Seauaid.
6a I Yaanaius.
100 PixtikM.
464
Id.
i3i Tuo.
loi Id.
46a
Id.
i32 Vadnaio.
10a /(f.
46a
Id.
i33 verca.
* 3 Yergasiliao-
io3 Pixtil.
467
Id,
nos.
104 Id.
466
Id.
i34 Vires.
664 M,
io5 Pixttloê.
465
Id,
i35 ViigoUi.
6 Yii^otatos.
X06 Id.
468
Id.
x36 Uticoos.
44a Suticus.
107 /rf.
469
Id.
i37 YUycU.
6a5 Id.
108 RoT«ca.
48i
Id.
i38 Id.
6a6 Id,
109 /d.
483
Id.
139 Sonnos.
100 Nonno6.Moiin.
1 10 Piga-€aîno6. 454 Epenus.
pannonienoe.
XII Bica.
53o Eburo. Rican.
140 Id.
109 Id, Monnaie
lia Kriciru.
454 Cricirus.
pannonienne.
.des médalUes
/ ont été caUIo-
( guées .de uoo-
xi3 Cridro.
114 Rove.
453
476
Id.
Id,
1 15 Roveca.
48a
Id.
i Teaa par M.
1 16 Id. 4:5
X17 Row. Cdoo. 647
Id.
Id,
141 Id.
x4a Id.
1 Mionnet dans
1 son Sapplém.
j Sous ces trois
X18 Senodon.Ca-
143 Id
\ numéros , il
ledo.
36f
CaledaBam.
1 comprend 376
1 médailles , sa-
1x9 Mima.
533 Soliraariaca. I
f voir : So en
xao Son.cat.
RestitoéeàPa-
[ or, 130 en ar-
\ ffent,etiaOen
\ Bronxe.
Donne.
TABLE DE CONCORDANCE
MlooDet
«• d'ordre.
Mlonnet.
N" d'ordre.
AQUITANEA.
33
Id.
97
Massilia.
•
34
Id.
97
Id.
i Santones.
a7
Id.
35
Id.
167
Id.
a Id.
a8
Id.
36
Id.
167
Id.
3 AriTus.
565 (
Id.
37
Id.
81
Id.
4 Q. D. . . Sa. .
Q. ]>ocirix Sa-
38
Id.
ia8
Id.
mi.
39
Id.
93
Id.
5 Q. Doet San.
565
Id.
40
Id.
IÎ8
Id.
6 TaronoaCan-
41
Id.
ii5
Id.
toiix.
437
Id.
4a
Id.
79
Id.
7 Id.
43
Id.
43
Id.
78
Id.
8 TuroDOB Trie
-
44
Id.
104
Id.
COS.
*
45
Id.
76
Id.
IIARBONENSIS.
46
47
Id.
Id.
149
661
Id.
Id.
9 Antipolis,
lo Id.
*
*
Id.
Id.
48 Oxtpr.
49 Id.
*
59
Id.
IX Id.
0
Id.
5o
Id.
60
Id.
la Id.
*
Id.
5i
Id.
58 et 65 Id.
i3 Id.
5i
Id.
5a
Id.
63
Id.
14 Id.
53
Id.
53
Id.
63
x5 Id.
47
Id.
54
Id.
6a
Id.
r6 J(f.
5o
Id.
55
Id.
63
17 Id.
46
Id.
56
Id.
64
Id.
18 /(f.
48
Id.
57
Id.
63
Id.
19 AYenio.
38
Id.
58
Id.
58
Id.
ao Beterra.
394
Id.
59 Lacydon.
54
Id.
ai Id.
agS
Id.
60 Marseille.
*
aa CabeHio.
40
Id.
61
Id.
i8a
Id.
a3 Id.
4a
Id.
6a
Id.
x88
Id.
a4 /(f.
44
Id.
63
Id.
181
Id.
a5 Jrf.
*
Id.
64
Id.
173
Id.
a6 /rf.
41
Id.
65
Id.
17a
Id.
a7 Id
♦
Id.
66
Id.
i83
Id.
a8 Bfassilîa.
70
Id.
67
Id.
190
Id.
a9 /cf.
7a
Id.
68
la.
189
Id.
3o Id.
a4o Imit. de Mar-
«9
Id.
a44 Imit. de Mar
'
seiUe.
seille.
3i Jil.
a4i
Id.
70
Id.
a45
Id.
3a Id.
a4x
Id.
7»
Id.
ao7
Marseille.
46o
SUPPLEMENT.
HlooDet.
7a Id.
73
74
7?
id.
Id.
id.
7« /rf.
77 id.
78 id,
79 /rf.
<o id.
8f /(f.
81 /<f.
83 id,
84 /tf.
85 Id,
86 /tf.
87 i<f.
88 id.
89 id.
91 /(f.
9» /<*•
93 id.
94 /d.
95 id.
96 Jd.
97 W-
98 Id,
99 ^<^
100 Id,
loi /d.
loa /d-
io3 id.
104 /d.
io5 Id.
106 . Id.
107 id.
108 /d.
109 /d.
110 Id.
1 1 1 Id.
lia /d.
1x3 Nemausas.
] z4 Id.
1x5 /d.
1x6 id.
H7 /d.
118 Id.
119 /d.
lao /d.
lax id.
m* d'ordre.
345 imit. de Mar
aeiOe.
106 MarMille.
199 id,
ip Id.
9o3 Id,
ao8 /d.
aoS id.
ao8 /d.
aox id-
309 /d.
azo /d.
ao4 id.
194 ^d.
X93 fd.
Inoonnue.
aia /d.
ai3 id.
a 17 /d.
ao8 et ai9 id.
aao et aax id.
a35 /d.
934 /d.
a33 id.
!k3x /d.
a3o et «34 /d.
a3a id.
a38 /d.
a36 /d.
a36 Id.
Id.
Id.
id.
Id.
Id,
Id.
Id.
Hioaoet.
a37
a38
8*7
aa8
aa4
aa5
aa3
aa6
aa3
a58
Id.
Id.
id.
a59 Id.
a64 Id.
a6a Id.
a6i a70, a7i, 27a
Id.
a8i Id.
266 Id.
276 /d.
xaa
xa3
za4
xa5
Id.
Id.
id.
id.
ia6 id.
ia7 Id,
ia8 /d.
xa9 /d.
x3o
x3i
x3a
i33
i34
x35 Id,
i36 /d.
x37 id.
i3é /d.
i39 Rhoda.
140 Ruscino.
/d.
/d.
Id.
IN» d*ordre.
a68 Id
a75 /d.
a78 /d.
367 id.
a73 et 374 /d-
a69 /d.
a8a /d.
a84 Id.
a84 /d.
a84 Id.
a85 Id.
a86 /d.
a86 Id.
a88 /d.
Id.
i8j
141 Segusia.
x4a /d.
143 Yieima.
x44 Id.
X45 Yolcse Are-
comici.
(46 Id.
Restituée aux
MaadflBytesde
Lycie.
Restit. à Bery-
tus de Phéni-
de.
377 Segiuiani.
378 id,
37 Id.
36 id.
a5a
* FOtf . n** a5o/d.
Id.
GAULE LYONNAISE.
t47 Aulerci E-
burovic.
148 Lugdonum
Copia.
149 id.
x5o id.
i5z /d.
i5a Rémi.
368 Id:
383
38a
/d.
Id,
38i et 385.
545 id.
i53 Rotomagns. 441 Id.
GAULE BELGIQUE.
i54 Eburones. * V. Id. n» 5a4.
i55 Tornacum. 5a6 Id.
CHEFS GAULOIS.
I Alliidia«.
a AdQa.
45u Atliirim.
81 Monnaies |Niiin.
TABLE DE CONCORDANCE.
/|6l
MIODDCt
N» d'ordre.
MIonnet.
N» d*ordre.
3 Adnasati-
81 Id.
43 Eces.
*
4 Arda.
648 Arda.
44 Embito.
65à Empito.
5 Atectori.
*
45 /d.
653 Id.
6 Ateuia.
564 /d.Diablente8.
46 Epad.
a Epasnactus.
7 Audos.
56 1 Id,
47 Epat
48 Epenos.
*
8 AtpUiii.
373 Orgetorix. At-
pfliii.
454 Epenos.
49 EToiTrix.
*
9 Alpili.ii.. .
5o Germanus In-
Rieiir.
373oi;^rixAtpi-
dutii.
608 Germanus In
dntilii.
10 . .Bios.
553 Ubii.'
5i Id.
609 Id.
IX Biracos.
*
5a Giaroilos.
6x7 Giamilos.
la BooYilc.
* Vofi. Rovcca.
53 Girix.
570 Togirix.
x3 Brigios.
*
54 Upoici.
6a6 Ulluxi.
x4 BricoComan. 646 Bricca Coma.
55 Jinos.
6aa Yadnaios.
i5 Rico.
646 Id.
56 Jtratos.
485 Stratos.
16 Bodudo.
*
57 Binno.
8 Belindi.
17 B118U.
*
58 Litav.
356 LitaTîciis.
18 Rex. Calte.
*
59 Adrissoslho
-
19 Cam.
*
yioissic.
376 Uxovii.
90 Cambotre.
IX Cambolcetri.
60 Nbnore.
353 Dubnorex.
ai Carmanos.
61 NeinooTiiya-
»
Commiiis.
398 Carmanum.
se.
806 Neioviooliil -
aa Cel.
649 Cel.
das.
a3 Cidida.b.-
6a Nino-Ivan.
* (Voyez Ninno
Eipad.
5 Epasnactus.
Maus.)
H Cocestins.
83 Monn.pannon.
63 Od. Sal.
567 Q. Docirix.
a5 Congés.
84 Id,
64 OCOTO-JTOi.
647 ROYV. Cnuoi.
a6 Coinos.
4>
65 Oiano.
55o Omaos.
27 Com.f. Epel
.
66 Oino.
459 Oilo.
Ins.
*
67 Ottos.
449 Sollini.
a8 Cun. Coma.
* 7; a. Cunobeli-
68 Pixtilos.
461 Pixtilos.
nns.
69 Riijpa.
8 Belindi.
39 Cou. Coma.
«
70 RoTeca.
480 Royeca.
3o Cuno-Camul
*
71 Id.
478 Id.
3i Can-Con.
*
7a Id.
477 Id,
3a Cunobelin.
*
73 Id.
481 Id.
33 Cano-Solido.
♦
74 Id.
48a Id.
34 CoDobelin.
*
75 Sego.
♦
35 Cunobelin -
76 Senodon-Ga-
Tascio.
*
lera.
* F.Caledunum
36 Conobelinus
77 Son. al. Apa.
Restit. à Pa-
Tasc.
«
nonne.
37 Sotioga-Rex-
78 Aon..ap.
Id.
adjelu.
a3o Sotiates.
79 Sicos. Luxo-
38 Dikoa.
a47 Rigomagenses.
rioSemeno.
4>
39 Dod.Al.
567 Qointus Doci-
80 Soli.
533 Solimariaca.
rix.
81 Solima.
53a Id.
40 Durât.
a6 Dnratius. Pic-
8a Olim.
53i Id.
tavi.
83 Q. D...Sali.
556 Q. Docirix.
41 Ebuliiius.
*
84 Sooquanos.
434 Sequani.
4a Eduis.
* 348 Mu\.
85 Id.
435 Id.
46a
SUPPLEMENT.
Mionnet.
N« d*ordre.
Mlonnel
N* d'ordre.
86 TMC.
*
i34
75o statèns. .
87 Tatinot.
357 Tatinoa.
i35
748
Id.
88
Id.
347 Id.
i36
746
Id.
89 TlCOt.
444 Suticos.
i37
747
Id.
goTog.
568 Togirix.
i38
743
Id.
91 ToutobocM.
* 448 Id.
'39
801
Id.
oa Yaduio.
621 YadnaiuB.
140
6 Monn. pann.
93
Id.
621 Id.
141
4
Id.
94
Id.
62a Id.
14a
8
Id.
q5 UdecoD.
358 ADdecavi.
143
493
Lttcottina, etc
h
Id.
358 Id.
144
7
Monn. pann.
07 Vartice.
*
145
8o5 Statères.
98 Yer.
*
146
799
Id.
99 V«a-
473 Roveca.
147
800
Id.
100
Ver.
♦
148
800
Id.
COI
Id.
*
149
Sot
Id.
loa
Id,
•
i5o
4 Aryemiincert
io3 Veriamio.
«
i5i
765 Statères.
104 Vi.
486 Vinci V.
i5a
724
Id.
io5
Vikotal.
6 Viigotalus.
i53
740
Id.
106 Vo.
*
i54
742
Id.
107
Vir.v.
487 Viriciv.
i55
742
Id.
108 Vtrid.
488 Id.
i56
742
Id.
109
viras.
644 Viroa.
i57
762
Imit. d'Emp.
IIO
Vocarant
* 49K YocaïaiM.
i58
762.
Id.
MEDAILLES INCERT. DES GAULES.
Deuxième division.
Première division.
i59
3o Monn. pann.
m
795 Statères.
160
46
Id.
112
796 Id.
161
33
Id.
ii3
797 Id.
162
32
Id.
114
798 Id^
z63
35
Id.
ii5
79« ^d.
164
20
Id.
116
777 Id*
i65
18
Id.
117
77« Id.
166
12
Id.
118
744 ïd.
167
22
Id.
"9
2 Monn. pann.
168
37
Id.
X30
728 Statères.
«69
37
Id.
lai
490 LucottîDa.Yo*
170
36
Id.
€onuit»eto.
171
36
Id.
129
733 sutèraa.
172
45
Id.
123
727 Id.
173
44
Id.
ia4
7»4 Id.
174
25
Id.
125
739 Id-
175
29
Id.
126
I Monn. pann.
176
4a
Id.
127
128
5 Monn. pann.
177
54
Id.
745 Statères.
178
40
Id.
129
734 Id.
*79
27
Id.
i3o
3 Monn. pann.
180
3i
Id.
i3i
737 SUtères.
181
16
Id.
l32
7>9 Id.
182
48
Id.
i33
749 Id.
i83
47,
5o, 5t, etc.
TA.BLE DE COITCORDAirCK.
463
MIonnet. H* d*ordre.
Troisième division.
184
]85
x86
187
x88
189
190
19a
«94
195
196
197
«9«
^99
aoo
aoi
aoa
ao3
ao4
ao5
ao6
ao7
ao8
ao9
aco
an
axa
ai3
ai4
ax5
ax6
ai7
ai8
a 19
aao
aai
aaa
aa3
aa4
aa5
996
aa7
aa8
68 Monn. pann.
66 Xd.
«6 Id.
704 incert. de la
Belgique.
757 Imit.d'Empor.
lia Mono. pann.
780 Stalères.
780 Id,
8o3 Id.
790 Id.
Id.
Unît. d'Empor.
78a Statères.
741 Id,
741 Id.
711 Incert. de Belg.
et de Lyon.
8xa Inc.des Gaules.
754 Imit. d'Empor.
790
767
Quatrième division.
339 lniit.de Rhoda.
3x8
3x9
3ao
3ao
3a7
3a9
3a X
3a3
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
3a3, 3a4y Id.
3a3, 3a4, 3a6, Id.
335 Id.
3aay3a3, /(^.
334
338
3a5
3io
338
3a8
333
33a
338
338
338
3x6
337
3ia
3i3
Id.
Id.
Id.
Id.
Id,
Id.
Id.
Id.
Id,
Id.
Id.
Id.
Id,
Id.
Id.
Mioonet.
a3o
a3x
a3a
a33
a34
a35
a36
a37
a38
a39
a4o
a4(
a4a
a43
a44
a45
a46
a47
a48
«49
a5o
a5i
a5a
a53
a54
a55
a56
a57
a58
a59
a6o
a6i
a6a
a63
a64
a65
a66
a67
a68
369
370
371
373
373
N* d'ordre.
3i3, 3x4, imitât, de
Rhoda.
340 Id.
336 Id.
Cinquième division.
75a, 753 Imitation
d'Emporium.
75i Id.
la Cambolectri.
769 imit. d'Emp«r.
770 Id.
764 Id.
755 Id.
571 Analo^. à Q.
Docirix.
577 Id.
673,580 Id.
579 Id.
57^ Id.
574, 58x Id.
57a Id.
57 X Id.
575 Id.
573 Id.
575 Id.
536 LeuciKal.
539 Id,
539,540 Id.
539 Id.
536 Id.
x4 Cambolectri a-
népigr.
17 Id.
x4 Id.
aa Id.
x5, 16 Id.
18 Id.
x8, 19 Id.
ao Id.
756 Imit. d'Empor.
470 Anép. anal, a
Pixtilus.
760 Id.
760 Id.
760 Id.
758 Id.
7*9 ^^•
556BataTi.Magu8a?
557 W.
34X Imitations espa-
gnoles.
464
UioDoet.
a74
375
376
«77
978
379
aSo
aSi
a8«
a83
a84
985
a86
a87
a88
289
apo
agi
99a
«94
a95
396
«97
998
«99
3oo
3oi
3o3
3u3
3o4
3o5
3o6
3o7
3o8
309
3io
3ii
3ia
3i3
3f4
3i5
SUPPLKMEECT.
N« d'ordre.
7aa Incert-deBelg.
Lyon, etc.
535 Leuci Kal.
535 Id.
378 Incert.deBelg.
Lyon, etc.
70X id.
700 Id.
700 Id.
66c Id.
369 Togerix.
569 h.
569 Id.
539 Leuci Kal.
539
?
Id,
? Imit d*Empo-
riam?
555 Ambiani?
535 LeodKal.
539 Id.
534 Id.
534 Id.
537,538 /d.
534, 53^ Id.
337 Imif . d'Empor.
Sixième division.
5o8 Incert. anépig.
de la Lyonn.
507 Id.
5o5 Id.
5o3 /d.
5i6 Id.
433 Senones anép.
433 /d.
43a Agendicum.
689 Inc. ané|)ig. de
Belg.etLyon.
690 à 670 /d.
665 /d.
564 Gelisac.
447 Anépig. anal, à
Atnbactus.
447 Id.
687 Inc. anépig. de
Belg.etLyon.
688 Id.
684 Id.
685 Id.
Mionnet.
3i6
3i7
3i8
3i9
390
3tx
399
3a3
3a4
3a5
3a6
3a7
3a8
3a9
33o
33 1
33a
333
334
335
336
337
338
339
340
341
34a
343
35o
35i
35a
353
354
355
N« d'ordre.
637 Anép. au type
de Taigle.
635 Id.
636 Id.
639 ^d.
5x6 Anép. ioc. delà
. Lyonnaise.
5x5 Id.
5x3, 5i4 /d.
5xa Id.
5o5 Id.
5o5 Id.
59 X Anép. anal, à
Tosirix.
675 Inc.aelaBelg.,
de laLyonn.
676 Anépiç. anal, à
Togirix.
60a
6o3
604
588
Ô89
600
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
344
679
345
677
346
678
347
677
348
656
349
68a
674 inc.delaBelg.,
de la Lyon.
599 Anépig. anal, à
Tosirix. •
676 incdeUBelg.,
de la Lyonn.
680 Id.
655 Yindia.
655 Id.
643 IncdelaBelg.,
de la Lyonn.
Id.
Id.
Id.
Id.
Yindia.
Inc. delaBelg.,
de la Lyonn,
^$96 Anépig. anal, à
Togirix.
597 Id.
5o8 Id.
68a IncdelaBelg.,
de la Lyonn.
691 Id.
517 Inc. delà Lyon.
TABLE DE CONCORUAMCE.
465
MIonnet.
356
357
358
359
36o
36 1
36a
363
364
365
366
367
368
N« d*ordrew
9
•
657 Anép. analog. à
Tindia.
693 Inc. de la Belg.y
de la Lyonn. ,
etc.
604 Anép. analog. à
Togirix.
683 Inc. delà Bélg.y
de la Lyonn.,
etc.
79a Imit. des sta-
tèresetd'Em-
79'
787
784
788
789
pomim.
Id.
Id.
Id,
Id.
Id.
Id,
Id,
Septième diviskn.
369 8x0 Imik. dea staU
et d'Empor.
370 709 Inc. de la Belg. ,
de la Lyonn.f
etc.
371 708 Id,
37a 710 Id,
373 794 Imit. des stat.
et d'Empor.
374 8o5 Id,
375 ?
376 ?
377 494 LuGottina, etc.
378 771 Imit. des stat.
et d'Empor.
MIonnet.
379
38o
38 c
38a
383
384
385
386
387
388
389
390
391
393
394
395
396
397
398
399
N« d»ordre.
397 Lacottina^ Yo-
caran , etc.
498 à 5ox Id,
?
37a Carnntes vel £•
boroTfces.
5a X Incert. de la
Lyonnaise.
5a8 Id,
?
484 Anép. analog. à
Roveca.
707 Inc. de la Belg.,
de la Lyonn.,
etc.
706,703 Id,
634 Anép. an type
de raigle.
7x4à7iO Inc. delà
Grande-Bret.
553 Incert. de la
Lyonnaise.
?
76a Imitation d'Em-
porinm.
ax Cambalectri.
aa Id.
495 Lucottina, To-
caran , etc.
6xx Anépigr. ana-
logue à Are-
macius.
495 Lucottina, Vo-
caran, etc.
Cesqoatre-Tîngts
médailles sont
classées selon
leur ordre.
30
TABLES DES MATIERES.
MONNAIES GAULOISES.
f. TABLE DES PEUPLES ET VILLES.
AMIo, n. 349.
Sàtû, n. 348 à 357.
Asendicum, n. 43a et 433.
AJlobroijes, n. 39 à 37.
Ambiam?!!. 565.
AntlpoHs, 0. 46 à 53.
Aqnitania, n. 1 à Sx.
Anrerni, n. x à 6.
Anlerd DlaMenteft, n. «59 à 367.
Aolerd EbaroTiceSy n. 307 à 369.
AYaricom, n. 9 et zo.
Avenio, n. 38 et So.
Bfttaf i, D. 556 et 557.
Bel^^ n. 5i4 à 647.
Beleodi, n. 7 et 8.
Beterra, n. 9g3 et 994.
Bttmiaes Cubi, n. 9 et eo.
Ciibdno,!!. 4oà44.
CaladunQm.ii. 36k à 366.
Cambolectn, n. 1 1 à a3.
Carcid, n. 45.
Garmanam, n. 295 à 298.
Caroutes^ n. 370 à 37a.
Catalaam, 55x et 55a.
Cayari, n. 38 à 44*
Cisalpina, n. 34a à 347.
Copia, n. 38x à 386.
CorilissiQS Pagus? n. 445.
Diablentes, n. 359 à 366.
DÎYona, n. a4.
Eburonea, n. 5a4 à 53o.
Heketii, n. 373 ei 374.
Lacyd<»iy n. 54.
Uxoyiiy ft. 375 et 376.
Longostaieti, n. 399 à 3o4.
Liigaunum, n. 379 et 38o.
Lngdcmensis, n. 348 à 5a3.
Masaiiettses, n. 46 à a38.
MaasHia, n. 55àa«.
Mediomatrid, n. 543.
Narbonensis, n. 3a à 341.
NemaosQi, n. a53 à 399.
Piittayi. il. a6.
n^ÊÊÊlf 944' a 993.
RigoilM^Seiisea, n. 347.
RotomagnSy n. 44«^t 441.
Santones, n. 37 à 39.
Segagiani, n. 377 à 43x.
Sena Gaiiiea, ». 344 à 345.
Senone», n. 4tsi et 433.
Seqaani, n. 434 à 436.
Sextantio, n. 3 10.
Solimariaca, n. 53i à 53a.
Sdlini, n. a48 et a49.
Sotiates, n. 3o.
Tnrones, n. 437 à 439.
Ubii, n. 553.
YelioGasses, n. 440 à 444-
Yerani (Yerodanuin),D. 554.
YieDiia, n. 35à37.
Yolcœ Arecomid, n. a5o à 3%a.
Yole» Tectosages, n, 993 à 39^.
TABLE DES NOMS DES CHEFS GAULOIS.
467
II. TABLE DES NOMS DES CHEFS GAULOIS.
Adcantaaniu, chef des Sotiates, n. 3o.
Andob^ cbef incertain de Carmaiium,
D . 295 à 297 .
Arda, chef incertain des Gaules ^
n.648.
Aremaeias, chef incertain de la Bel-
gique da sud-ouest, n. 610 à 613.
AriYUS, chef des Santones, n. 29.
Atepil, chef Inconnu delà Lyonnaise,
n. 449-
Atepilns, Tontol)ocins, chefs incon-
nus de la Lyonnaise, n. 44^.
Ateula-Ulatos, chefs de Galadunom,
n. 364 à 366.
Atisius, cbef inconnu des &«mi,
n. 540 à 549.
Atpili-ii-Orgetorix, chef de la Lyon-
naise associé à Orgetorix, n. 373.
Auscro, chef inconnu des Eharones,
n. 5a6à 5a8.
Cantorix, chef des Torons, n . 437 et
438.
Cisiambus, cbef des Lixovii, n . 376.
Coios-Orgetorix , cbef de la Lyon-
naise, inconnu, n. 374.
Coma, cbef incertain de la Belgique
du Nord, n. 616.
Comius vel Gommius, chef de Car-
manom, n. 396.
Commius, chef des Carcjci, n. 45.
Contoutus , chef incertain d'Aqui-
taine, n. 3i.
Cricirus, cbef inconnu delà Lyon-
naise, n. 45a et 453.
Q. Docirix, cbef incertain de la Bel-
gique de l'Est, n. 565 à 5fl7.
Donnns, chef inconnu des Eburones,
n. 539.
Dumnorix, chef des Ëduens, n. 35o
à 353.
Duratius Julins, chef des Piotayi,
n. a6.
Eccaius, cbef incerliiin de la Belgi-
que du Sud-Ouest, n. 6|6.
EtkesooTix-TasgeUus, cbef des Gar-
nutesi n. 371. '
Epasnactus, cbefa?erne,D. i, 3 et 5.
Germanus tndntilii , chef incertain
de la Belgique de l'Est, n. 608.
Giamilus, cbef incertain delà Bel-
gique du Sud-Ouest, n. 617 à 6x9.
JuTius Duralius, chef dos PictaVi,
n. a6.
Kraccus, cbef incertain des Gaules,
n.65i.
LitaTicus, chef des Éduens, n. 354 à
357.
Luctcrius, chef des Cadurci, n. a5.
Omaos , cbef inronnu des Rcmi ,
n. 55o.
Orgetorix, cbef des HeKetii, n. 873
et 374.
Pixlilus, cbef inconnu de la Lyon-
naise, n. 460 à 4^9*
Rican, chef inconnu des Eburones ,
n. 53o.
Senodon, cbef de Ca^adunum.D.a6i
à 363.
Suticus vel Suticcus, cbef de Roto-
magus, n. 441 à 444-
Tambilo, chef inconnu des Eburo-
nes, n. 524 et 525.
Tasgetius Elkesoovix, chefs des Car-
nutes, n. 371.
Tatinus, cbef incertain de It Cisal-
pine, n. 347.
Togirix, cbef incertain de 4a Belgi-
que de TEsr, n. 568 à 570 et ^82.
Toutobocius-Atcipilus, chefs incon-
nus de la Lyonnais, n. 448.
Triccus, cbef des Turones, o. 439.
Tiiroca, chef des Yeruni? n. 554.
Vadnaius, cbef incertain de la Bel-
gique du Sud-Ouest, n. 621 et 622.
Vergasillanus, cbef ar^erne, n. 3.
Yiigotalus , chef arverne inconnu ,
n.6.
Virus, cbef incertain de la Belgique
du Sud-Ouest, n. 644.
Vlatos-Ateula, chefs de Caladuoun),
n. 364 à 366.
30.
4<>8
TABLE DFS LEGENDES.
m. TABLE DES EMPEREURS;
Agripft. Vop, AuRoste.
Auguste seul, 3;. Vieima, 41. Ta-
lielUo, 3K<). MiHliiillei au t) p« du
Tiiiieau, '390 à 410. Au t\p« de
rautal de Lyon, 4^9 et 4^0. Id.
barbares.
Auguste et Agrippa, 36. Vienne, 959
à 901. Nemausus.
Claude, 4a8. Médailles au type de
l'aulel de Lyon.
Jules César seul, 387 et 388. Médail-
les AU type du Taisseau.
Jules César et Auguste, 35. Vienna,
38 c A 386. Copia.
Lépido,4o. Cabeilio.
Octavle, 379et38o.
Tibère, 411 A 4^7. Médailles au type
de Lyon, 43 r. Id. barbares.
IV. TABLE DES LEGENDES.
Aballo. — ATallon, n. 349.
Abrod. Idoc-\o.^ Allobroges, n. 34.
Abacato Incertaines de l'est de
la Belgioue, n. 558.
AbndOB ADuds. — Incertaines de
Test de la Beigiqne, n. 55^ et 56o.
Axrfi (Ayt}Ôixov). ^ Agendicum, n.
43a.
AyXa. —Marseille, n. 59.
Alabrodiios-^ide.— Allobroges, n.
3ii.
Anibactns. — Incertaines de hi
Lyonnaise, n. 446.
Amp. — Ambiani, n. 555.
AndM>.Gamiano — Adob, cbef in-
connn de Carmannm , Tille des
Volcae Tectotages, n. 995, 296 et
AnfeciMn. Andeco. — Andecavi , n.
358.
AvTtic. — Antipolis, n. 46 à 53.
Aoue — ATenio, n. 38 et 39.
Arda. — Cbef incertain de la Bel-
gioue, de la Lyonnaise on de l'A-
quitaine, n. 648.
Arec. Volcae. — Vole» Areoomici, n.
959.
Aremados. — Incertaines dn sud-
ouest de la Belgique, 610.
Apv)Tot>|Ao« - Not|Aa, — Nîmes, n. 999.
Arlci. — ATaricum, n. 90. ( Voyei
Viritium, n. 489.)
Arivos. Santono — Arivus, cbef in-
connu des Santons, n. 99.
Arus-Scgusia. — Segusiani, n. 377
et 378.
Atepilos-Toutobocio. — Incertaines
de la Lyonnaise, n. 448.
Atenia - Ulatos , cbef inconna des
Diablentes, n. 364 à 366.
Advipioc-Aibirim. — Incertaines de
la Lyonnaiie, n. 45o.
Atbinm-A&viptaec. — Incertaines de
la Lyonnaise, n. 45o.
Atisios-Remos. — Atisins, chef des
Rémi, n. 545 à 5io.
Atpil. — Incertaines de la Lyonnaise,
n. 449.
Alplli-ii-Orcetirix. — Orgetorix,
chef des HelTetii, n. 3i3.
Audos. — Incertaines de Test de' la
Belgique, n. 56e.
Aulircu. Aulirco • EburoTicmn. —
Anlerci Eburo¥ices,n. 367 et 368.
Auscro-Durnacos. , chef â)nron,
n. 5a6 A SaS.
Avarico vel Avacllco. — Bitnriges,
Gubi ATaricum, n. 9.
BifiToMonç Bv)tgt^c. — Briiera, n.
99Tet 994.
TABLE DES LEGENDES.
4%
Riiinos (Beliaos) Beliadi, n. 8.
Bo. — iDcerlaioes de la Lyonnaise,
n. 497 et 49*.
Bcoxio;. — Voy, n. 33 et 34, Longos-
taleli.
Bricca-coroa Incertaine du nord
de la Belgique, ii. 646.
(labe. — Gabellio, n. 40.
Gai. —Cabellio Julia ? n. 44.
Galedu. Caledu. Senodon. — Gala-
dunum, n.36i à 363.
Gamaon vel Gamon. — Incertaines
de la Lyonnaise, n. 45i.
Gambotre. — Gambolectri, n. ir.
Gamn-Gnuo. — Canmioduuum et
Gunobelinus. Grande - Bretagne,
n. 71a et 7i3.
Cantorix-Turnos, chef des Turo-
nés, n. 437 et 438.
Gnrmano- Andob. Garmauam, n.
295.
Gariiiani>-Goniio8. ^ Garmanum,
n. 298.
Gar8icios-...nimios (Gommios). —
Garcici, n. 4^.
Gâtai — Gatalanni, n. 55i à 55a.
Gel. — Incertaines, n. 649.
Giciidn-bi H|)ad. — Arv'ernes in-
cerlaioes, n. 5.
G. J. y. Golonia Julia. Yienna,
n. 35.
Gitiambus-Publica Simissos Lexo-
vios. — Gisiambus, vergobret des
LexoTÎi, n. 376.
Gnooi-Row. vel Raw. — Incortaiocs
du nord de la Belgique, n. 647.
Goios-Orcetirlz. — Orgétorix, chef
des HelTètes, n. 374.
Gol-Gabe — Gabellio, n. 4 1, 4a, 4I.
Golinia vel Solima. — Solioiariaca,
n.53ià 533.
Goma-Brioca. -— Incertaine du nord
de la Bel{{ique, n. 646.
Gomios-Garmano. -^ Gomios , chef
de Garmanum. n. 298.
Gona. — Leuci incertains, n. 54a.
Gontoutos. — Gbef aquitain inconnu,
n. 34.
Gopli. — Lyon, n. 38i à 386.
Gorilissos. — Co'ilissus, pagus des
Biducasses? n. 445.
Griciro n. et Griciru. — Incertaines
de la Lyonnaise, n. 45a et 453.
Caciac-cii. — Incertaines du sud-
ouest de la Belgique, n. 6i3 à 6i5.
Guno Gamu. — Gunobelinus et Ga-
mulodunum , Gra nde-Bretagne ,
n. 71a, 713.
Aetouiv Difona Gadurci, n. 24.
Dianulos Aulerci Diablentcs , n.
359.
Dnouo. (Lisez Diaolo). — Diablentet»
n. 36o.
Q. Doci'Sanii. — Quintus Docirix ,
chef incertain de l'est de la Bel-
gique, n. 565 à 567.
Donnus-Durnacus, chef ébaron, n.
5a9.
Dnbnorex-DurnoooT. — Dumnorix,
chef éduen, n. 35o, 35 1, 35a.
Durat-Julios. — Duratius, chef des
Pictons, n. a6.
Durnacos-Auscro. — Eburons, 5a6 à
5a9.
Durnoco' -Dubnorex. — Dumnorix,
chef édttcn, n. 35o, 35c, 35a.
Eburovicom - Âalirco. — Aulerci
Eburovices, n. 368.
Eocaios Incertaines du sud-onest
delà Belgique, n. 616.
Eduis — ^dui, n. 348.
E)a£Too\)i^ Tasgîitios. — Tasget.
chef des Garnotes, n . 37 1 .
Empito vel Embito. — Incertaines,
n. 65a à 654.
Epad. — Epasnactus, chef arvcnie,
n. I et a.
Epenos. Enevo; — Incertaines dcKi
Lyonnaise, n. 454.
Gelisuc. -r- Incertaines de Test de la
Belgique, n 564.
Germanu« (ndntilii. ^- Chef incer-
tain de l'cht de la Belgique, n. 608
à 609.
fiiamiio-Giamilos. — Incertaines du
^ sud'Ouest de la Belgique, u. 617 A
619.
Hpid. CiclidU'bii. — Attribuée à
Epasnactus, n. 5.
Ibruix.— Aulerci Eburovices, n.369.
ISt)|ji Antipolis, n. 49*
Idoi-KO. Abrod. — Allobroges, n. 34.
Ifncole. — Incertaines de la Gaule
Gisalpine, n. 346.
Iipo(uiXoc. — Incertaines delà Nar
bonnaise, n. 3o5.
47
O
TABLE DiiS LéO£JMDES.
lodT)|& Afici. AvTtn. — Antipotis, \6 ei
47.
luliot-Dorat. — Chef de Pictoos, n,
a6.
Junis. — InoerUiioes de Test de
la Belgique, d. 56a.
Karoitot (KopvitoO* — Garnalet , n,
370.
Kotp. — Aotipoli*» n. 5c.
Koiiot. — Incertaines, d. 65o.
Kraccus. ~ Incertaines, n. 65r.
KvX vél KaX vel Aux. — Leuci in-
certains, n. 534 à 54t.
Aaxv8aiv. — Lacydon, port d« Mar-
seille, n. 54.
Aon. — Antipolis, n. 59.
Liboyi vel LiitOTi.— Lixovii, d. 375.
Linos. Voff* Belinos, n. 7.
Uta. Litav pour (Litavicos). — Li-
tavicus, cbef édnen , n. 354 à 357 .
AoYYo^o^v|Tci>v. — LongoitaleCi, n.
399 * 3o4.
Aouxon. ^'Voy, n 3oa. Longostaleii.
Aux vel KoA vel KuX. — Lenci
incertains, n. 534 à 041.
Lncoltina — Incertaines de la Lyon-
naise, n. 493.
Lognduni. — Lyon, n. 379 et 38o.
Lux... (Luxtiirios). — Luctericus,
cbef des Cadurci, n. a5.
Moaoa. Ma. MourdaXîTiTcov-MaaffaXiY)-
T«v. Ma?. Mac, etc. — Marseille,
n. 5Sàâ38.
Matttdinos. — Incertaines de la
Lyonnaise, n. 458.
Mau vel Mauc. Onnio vel Ninno.—
Incertaines de la Plarbonualse, n.
307 à 3oo.
Medio. — Mediomatrid, n. 543.
M181. — Antipolis, 48.
NafAa-ApviTotX|io;. -* Nîmes, n. 292.
Na(|iaaaT. — Nîmes, a55 et 256. ||
Neioviooaccl-doc — Incertaines des
Ganles, n. 806.
Nem Col. — Nimes, 257 à 2qi.
Ncftou. — Nimes^ n. a53 et 254.
Nide-Alabrodiios. — AUobroges, n.
32.
Ninno-Onnin. — Incertaines de la
Narbonoaise, n. 3o6.
Nnmnorex, lisez Dubnorex, n. 353.
Oilio vel Oino vel Onio. — Incer-
taines de la Lyonnaise, n. 459.
Omaos , cbef des Remî, n. 55o.
OnniU'Maoc vel Nino-Manc. — In-
certaines de la Narbonnaise, n.
3o7 à 309.
Onnin-Ninno. — Incertaines de la
Narbonnaise, n. 3o6.
Orcetirii - Atpili.ii. _ Orgetorix,
cbef des Hcly êtes, n. 373.
Orcetlrix-Coios. — Orgetorlx, cbef
des Helvètes, n. 374.
Pislilos, vel Pixtilo^, vel Pixtll, vel
Pixtilo. — Incertaines de la Lyon-
naise, n. 460 a 469.
Ra. — Incertaines du sud-ouest de la
Belgique, n. 640.
Ratumacos. — ^Ratumacoa Sutioos.—
Rouen et Suticus , chef inconnu
des Véliocasses, n. 440 et 44i-
Remo Remos Atisios. — Rémi , n.
544 à 549.
Rex Adjetuanns-Sotiata. — Adcan-
tuanns, chef des Sotiates, n. 3o.
Rican, cbef éburon, n. 53o.
Ptxot. — Rtgomagenses, n. 247.
RoyecaPoouixa. — Incertaines de
la Lyonnaise, n. 473 à 483.
Row vel Raw-Gnnoi. — Incertaines
du nord de la Belgique, n. 647-
Sami. Q. Doci. —Incertaines de Test
de la Belgique, n. 565 A 567.
Santonos. — Santones , n. 27 , 28 ,
«9-
Segusia-Arus. ~- SegusianI , n. 377
et 378.
Senas. — Sena Gallica, n. 242 à 345.
Senodon. Galedu Galadunum, n.
36i A 363.
Seqiianotoos. Seqnuoiotuos. — Se-
quani, 434 et 435.
Sex. F.... T. Pom. — Sextanlio? u.
3 10.
Solima vel Colima. — Solimariaca ,
n. 53i à 533.
Sollos. — Sollini, n. 248 et 249.
Sotiata. Rex Adjetuanns. — S*)-
tiates, et leur chef Adcantuanns ,
n.3.
Stratus. ~ Incertaines de la Lyon-
naise, n. 485.
£ut(T. — Antipolis, n. 5o.
Suticos-Ratumacos et Sutiooos seul.
~ Suticus, chef des Véliocasses,
n. 441 et 444*
T\BL£ DES TTPES
n.
Tambilo-Eburo, chef ébnron ,
5a4 et 5a5.
Targiitios-EXxEdooui^ — Tasget, chef
des Carnotes, n. 371.
Tatioos Talinus , chef ioconna
de la Gaule Cisalpine, n. 347.
Toc Togirii, chef ÎDoertaio de
l'est de la Belgique, d. 58a.
TogiriXf chef incertain de l'est de
la Belgique, n. 568 à 570.
TontobiMno-Atepiios. Incertaines de
la Lyonnaise, n. 448.
Tricoo^Turonos. — Triccns , chef
des Turonesy n. 43p.
Turoca-Virodu. — Vcruni, n. 554.
Toronoa-Gantorii.— Gantorix, çlief
inconnu des Tnrones, n. 43? et
438.
Tnronos-Triccos. —Triccns 9 chef
des Turooes, n. 439.
Ubios. — Ubii, n. 553.
TyvcXt — Incert. des Gaules, n. 807.
Ulatos-Atuula , chefs inconnu des
Diablentes, n. 364 à 366.
PRIJNGIPA12X. 471
UUuxi. — Incertaines du sud-ouest
de la Belgique, n. 6a3 à 63o.
U. . .nbi. — Allchroges, n. 33.
Yadnaios. — Inoertaioes du sud-
ouest de la Belgique» n. 621 et 6aa.
Yerc vel Voverc. — Incertaines du
sud-ouest de la Bel^qne, n. 641 à
643.
Yerga. — Vergasillaunus , chef ar-
Terne, n. 3.
Virodu-Turoca. — Veruni, n. 554.
Viigotal. — Arverni incertains,
n.6.
Viudia. — Incertaines, n. 655 et
656.
Vocaran vel Vocarana. — Incertai-
nes de la Lyonnaise, n. 491-
Vol. Yole. Volcae-Arec. — Yolcœ
Arecomici, n. a5o, a5i et a5a.
Yiros. Yiroos. — Incertaines du sud-
ouest de la Belgii]ue, n. 644.
YiriciT. — Incertaines de la Lyon-
naise, n. 486 à 4B9.
V. TABLE DES TYPES PRINCIPAUX.
A.
Aigle, n** 170 et 171. Massilia. a3o à a3a. Id., 375. Liiovii. 376. Gi-
siambus Cattus. 466. Ambactns. 46a. Pixtilus. 558. Abucato. 6f3 à 6i5.
Caciacdii. 617 à6ao. Giamilus. 6a i et 6aa. Yadnains. — Tenant une
palme et nue couronne de laurier. a5r. Yolcœ Arecomici. —Sur un
fondre. 5aa. Catalauni. — Saississant un oiseau. 6fo à 61 a. Are-
macius.
Apollon, n° 4- Arremi incertains. 8. Bèlindi. 11. Cambolectri. 38 et 3g.
ATcnio. 46 à 53. Antipolis. 59 à 67. Massilia. X7a à aco. Id. 244 à 946.
Imit. de Marseille. a5o. Yolcœ Arecomici. a55 à a56. Kemausus. 34a à
345. Scnas. 346. Infkole. 349. Aballo. 35o à 355. Dubnorex. 358. Ande-
cayi. 359 et36o. Diablentes. 36f à 363. Caledunum. 367. Aulerci Ebu-
royice8.;37x. Tasgetius. 37a. Aulerci ve/ Carnutes. 437. Turones. 438.
Id. 441 à 444. Rotomagns. 449. Atpil. 456 à 458. Matuciinus. 490. Lucot-
tina. 585 à 606. Anépigrapbes analogues à Togircx et Q. Doci. Sami.
65a à 654. Empito. 674 à 689. Incertaines anépigrapbes dé la Belgique,
de la Lyonnaise, etc. 719 a 750. Imitation des stalères macédoniens. 771.
Imitation des statères et d'Emporium.
Amour tenant une couronne, n<> 476. Rovcca.
Amphithéâtre . n*" 35 A 36. Yienne.
47^ TABLE DKS TYPFS PRINCIPAUX.
Am. 349. Aballo.
Arbre, n* Se. Ck>atoatiit. 6a5 à 63o. Ullacei.
Arc, symbole. ii« i83. Maisilit.
Attre , tymbole. n° ai6. Manrilia. a53 et a54. Nemausas. 368. Au-
lerci Ebnrovices. 373. Heltetii. 490 et 49a. Lucottioa Yocarao, etc.
Auriga. 799 à «raS. 795 à 741. imitaiioa des itatëres macédoniens. 752 à
754. loStation d*Bmporiom. 77c. Imitation des statères d'Emporium.
Autel de Lyon, n* 390 à 43 1.
B.
Benot on globole. Ce signe est trop commun et trop insignifiant pour
i|ail soit besoin de Tindiquer ici.
Bige, 439. Turones-Triccns 441. Rotomngus. 544. Rémi. 719 a 7a3.
Imitations des statères macédoniens. 795 A 719. Id.
Bœuf, no 3 10. Sexantio? n<* S64 à 366. Ateula Ulatos. 444. Suticcus
Bouc. 999. Nemausns.
Bouclier, symbole. 45. Carcici.
Brancbe.— De Tigne. 372. Carnotes vel Eburovioes.— Tenue par une
main. 4^. Pixtilns. — De laurier. 909. Massilia. .— De myrte. 473 et 474.
Roreea.— D'OIlTier. 78. Massilia.
BrittoTius. Voy. Mars.
Bncrâne. 446. Arobactus. 447. Analogues à Ambactus.— Symbole, n** 3f .
Gontoutos. 179, x8t, 187. Massilia.
C.
Caducée. 993 à 998. Massilia. — Symbole. 187. Massilia.
Carquois — Symbole. i83 et 184. Massilia.
Carré creux. 55. Massilia.
Casque, symbole, i et 9. Arvemi. Epasnactus.
Cayalier. 5. ArTemi incertains. 9. Avaricum. zi. Cambolectrl incer-
tains. 45. Carcici. 955 à 997.CarmaDnm.~Andob. 347.Tatlnus. 354è 35;.
LitaTÎcui. 440. Rotomagus . 468. Pixtiius. 475. RoTeca. 594 à 53o. Ebn-
roues. 543. Mediomatrici. .^54. Veroduoum. 556. Ambianî, 616. Ec-
cains. 643. Virus. 646. Bricra-Coma. 647 Row-Cnoi. 743 et 744. Imita-
tions des statères macédoniens. 751. Imitations d'Emporioin. — Voyez
Dioscures.
Cérès. 3c I à 34o ( type barbare). Imitations de Rltoda. Cérès. 751 et
suiTants. Imitations d'Efmporiam.
Cercle simple ou en grènetis. Symbole trop fréquent pour être
indiqué.
Cbar. Voyez Bige.
Cbeval. 3. VergasiUaunus. 4. Arveroi incertains. 7 et 8. Belindi. 10.
ATaricum. i3 à 90 Cambolectri. 94. Diyona. 95. Luclerius. 96. Duratius.
97 à 99. SantODcs. 39 et 33. Allobroges. 95o. Vole» Arecomici. 998.
Carmanum Gomius. 340. Imit. espagnoles. 349 à 345. Senas. 358. Anue-
cayi. 359 et 36o. Diablentes. 36 1 à 363. CaladuDum. 368. Aulerci Ebu-
roTÎccs, 369. Id. 379. Aulerci vel Ca mutes. 373 et 374. Helvetii. 43? et
438. Turones. 449. Suticus. 449. Atpil. 454. Epeous. 455. Ereod. 456 à
458. Matiiciinos. 459. Oilo. 460. Pixtiius. 473 et 474- Royeca. 476 à 4^».
RoTCca. 484 Analogues à Roveca. 486 à 489. Viriciv. 590 à 5o9. Lucot-
TABLE DES TYPES PRIJNCIPAUX. 47^
tins Vocaran. Anépigr. incert. de la Lyonnaise. 5o4 à 5ia. Id. Ssi à 533.
Id. 53x à SaS.Solimariara. 534 A 54i. Leaci Kal. 543. Gona. 553. Ubiî.
558. Abncato. 559 ^^ 56o. Abudos. 56a et 563. Juois. 565 à 56;. Q. Docirix.
568 à 570. Toffirix. 571 à 58x. Anép. analogues àTopirix. 640. Ra«64i à
643. Verc. 648. Arda. 65 1. Kraccus. 661 à 673. Anëpigraphcs incertaines
de la Belgique, Lyonnaise, etc. 694. Id. 698 à 7o3. Id. 705 à 711.
Id. 71a et 71 3. Cunobelinns. 7x7 et 718. incertaines de la Grande-Bre-
tagne. 724. Imit. des statères macédoniens. 745. Id. 749. Id. 750. Id. 75a
à 768. Imit. d'Emporium. 771 à 776. Id. 8ox à 8o5. Id. 808 à 41a. Id
Deox chevaux. 769 et 770. Imitât. d'Emporium. — GhcTal androcéphale.
777 à 773. Imit. des stat. macéd. et d'Emp. 795 à 800. Id. 80a à 804.
Id. 807. Id. — Tête de cheval. 346. Ifnkole.
GhèTres affrontées, u** 43a et 433. Senones Seule. 65a à 664. Em-
pito.
Ghienne. 467. Pixtilus.
Cippe, massue d'Hercule, et Télesphore sur deux cippcs. 377 et 378.
Seffusiani.
£oq? no Sq^ à 697. Anépigraphes incertaines delà Belgique, de la
Lyonnaise et ne l'Aquitaine.
Goquillage-Murex. Symbole. i85. Massilia.
Gorne d'abondance. 40 et 41. Gabellio.— Symbole. 7.Belindi. 173. Massif
lia. T74. Id. x8a. Id. aia. Id. Deux, n** aaa. Id.
Gouronne de laurier, symbole. 178. Massilia. 184. Id.
Grocodile attaché au palmier. a59 à 391. Nemausus.
Croissants oppoftés. 657 et 658. Anép. analogues à Yiudia. — Symbole,
184 et 189. Massilia. 3ii à 339. Imitations de Khoda.
Croix, type corrompu de Rhoda. 3ii à 339.
Cruciforme (objet), 717. Incertaines de la Grande-Bretagne.
D.
Dauphin, entourant au trident. a34. Massilia. — Sortant de la Inmche
deCéres, 3i8, et 339. Imitations de Rhoda. — ^Trois daupbins.5i5. Aoépi-
graphes incertaines de la Lyonnaise. — Symbole. 34. Divona. 176 et 181.
Massilia. 449. Atpil. 456 à 458. Maluciinos. 53 1. Sulimoriaca.
Dianne, ancien styie. 55. Marseille. — Diane. 68 à 169. Massilia. a3^ à
a43. Imit de Marseille. 347. Rigomagenses. a5i et a5a. Volcse Arecomici.
348. iEdui ? 6ao. Anépigraphes analogues à Giomilus.
Dioscure. n° a53 et a54. Nemausus. 5a4 à 53o. Eburones. 553. Medio-
matrici.554.Veruni. 555. Ambiant? 646. Bricca Coma. 64r. Row Cnuoi.
Diota, symbole. n° 4- Arrerni incertains. 176. Massilia. 44^. Sulic-
cus. 481 et 48a. Roveca. •
Dbque, symbole trop fréquent pour être indiqué.
E.
Enseigne. — Sanglier sur la hampe d'une enseigne. 358. Anderavi. 368.
Aulerci Eburovices. 657 et 658. Anépigraphes analogues à Vindia. — Sur
l'enseigne même. 35a à 353. Dubnorex. 354 à 357. Litavicus. — Enseigne
militaire tenue à la main. i. Epasnactus.
Épi, symbole. i8a et 194' Massilia. 364. Ateula Ulatos. 71a et 713.
Cunobelinus.
Etoile, symbole, n? 33 et 34. Aliobroges. ( Voy. Astre.)
474 T4BLE DES TYPES PRmClPAUX.
F.
Feu^le.— De pampre, symbole. i8ô. MassUia. 371. Tasgetius. — Trifo-
liée» symbole. 998. Garmanam Gomia8.444. Suticns. 473 et 474. RoTOca.
Filer, symbole, n** 772 à 7^5. Imil. des statères d'Emporium.
Flanuieaii, symbole. 175. Massilia.
Flear à dcas branches sortant de la boacbe de Gérés. 317. imit. de
Rboda, 769 et 763. Imit. d'Emporium.
Fleuron, symbole. 995-»97. Garmanum ^dob. 354-357. UtaTicos.
675 à 681. Inoert. aoépigrapbe de la Belfiiqoe, de la Lyonnaise» on de
TAquItalne. 753 et 764. fmitatioo d'Emporiom.
Fondre y symbole. 179* Massilia.
Fourreau de sabre, symbole. 43?. Tnrones.
G.
Galère, n' «36 à a38. Massilia. Foy. Prooe de naTÎre. !
Crénieailé combattant un lion, n** 367. Aulerci Ebnrovices.^ Galopant.
756 et 756. Imit. d'Emporium. —Sans bras, ailé et sur un cheval 564.
Gelisuc.
Glaive, symbole, n® xx.— Cambolectrl.*— Dans son fourreau. 469. Pix-
tUos.
Globe hérissé de rayons, n"" 38( à 386. Gopia.
Globule, symbole trop fréquent pour être iadiqué.
Grappe de raisin , symbole, n* 177. Massilia. ai3 à ai5. Id. 746.
Griffon, n* 465 et 466. Pixtilus. 5i8 et 519. Incertaines anépigraphes
de la Lyonnaise. 746 et 747. Imitation des statères macédoniens.
Guerrier. i.<* i. Arverai Bpasnactus. 6. Aferni incertains. Yiigotalus.
—Tenant une tète coup<Se.35o et 35i.Dubnorex — Tenant une enseigne.
35a et 353. Id. — Gombaitant dans un bige. 429. Turonus Ticcus.-^ Ren-
versé, symbole. 795 A 797. Imit. des statères macédoniens et des pièces
d'Emporiom.
Gui. n*" 46a. Pixtilus.
H.
Hache, symbole. '.n° 3x8 à 339. Imitation de Rhoda.
Hercute. n** 293 et 294. Beterra. 377 et 378. Scgusiani.
Homme foulé aux pieds par un griffon. 466. Pixtilus.
Hippocampe, n* 556 et 557. Magusa , symbole. 791. Imit. des statères
macédoniens^et d'Emporium.
J.
Janus. n9 44. Gabellio. 714 à 7x6. Incertaines de la Grande-Bretagne.
Jupiter, no 46x. Pixtilus.
L.
Lacydon , pori de Marseille personniflé. n^ 54- Lacydoo. 58. Massilia.
Lance, symbole, n** i8x. Massilia.
Lion. 44. Gabellio. 68 à 169. Massilia. 235. Id. 239 à a43. Imit. de
Table des types prihtcipaux. 47^
Marseille. 248 et 249. Sollini. 298 et 294. Beterra. 3o5. liromiilot. 34 x.
Imit. espagnoles. 379 à 38o. LugdDnuin. 445. Gorilissns Pagus. 448.
Atepilos Toatobocius. 45o. Atbirim. 45i. Camon- 483. Royeca. S\S à 55o.
Bemi Atisins- Omaus. 55x. Catalauni. 582. Togirix. 640 à 643. Yerc. 645.
Viras. 649. Gel. 692. Ânépigrapbes incertaines de la Belgique lyonnaise,
etc. 714 à 7x7. Incertaines de la Grande-Bretagne Combattant un
an génie. 367. AulcTci Ebnroyices.
I^np, Sotiates. n. 3o.
Lyre, symbole. 7x1* Anépigrapbes incertaines de la Belgique, de la Lyon-
naise, etc. 784 et 785. Imit. d'Emporinm.
Lys. Fleur de lys ressemblant au lys héraldique, n. 33o. Imitations
deRhoda.
M.
Main, tenant UDrameau.n°462.Pixtnus. — Symbole. 542. Gona,ei aussi
Imit. des statères et des pièces d'Emporium.
Mars BrittoYius. 42 et 43. Cabellio. 257 et 258. Nemausus. 292.
Nemausus incertaine.
Massue, attribut d'Hercole. 293 et 294. Beterra. — Symbole. 343 à 345.
Senas. — Sur nn cyppe. 377 et 378.
Mât, sur une proue de navire. Voy. Meta.
Meta . sur une proue de navire. 37. Yienna. 385 et 386. Copia.
Mercure. 299 à 344. Longostaleti. 3o6 à 309. Oniun-Ninno.
Minerve. 7. Belindi. 23. Cambeleclri iocertains. 27, 28 et 29. Santo-
nés. X70 et 171. Massilia. 2x0 à 238. Id. 375. Lixovii. 377 et 378.
Segusianl. 524 à 53o. Eburones. 534 à 541. Lcuci incertains, Kal. 542.
Gona. 543. Mediomatrici. 544. Yerodonum. 555. Ambiant. 556 à 557.
Magusa? 565 à 567.Quintus Docirix. 568 à Ô70. Togirix. 571 à 58i. Anép.
grapbes analogues à Togirix et Quintns Docirix. 582. Togirix. 634.
Anépigrapbes au type de l'aigle. 647. Row Gnuol.695. Anépigrapbes. 634
à646.Bricca coma. 767. Imitations d'Emporium.
Minerve. Promacos. 229. Massida. — Minerve bygiée. 258. ^Nemausos.
Minotaure. n. 495 à 498. Incertaines de la Lyonnaise, Lucottîna.
Yocaran, etc.
Monstre (tète de). 5i8 à 52o. Anépigr. iocert. de la Lyonnaise.
Murex , symbole. i85. Massilia.
Mulet , 349. Aballo.
Mutions Titiuiis. 347. Tatinos , chef inconnu de la Gaule Cisalpine.
N.
Nemansus (Dieu). 253 et 254. Nemausus.
O.
Œil de profil. 491, 49^* 493. 494* Lucottina Yocaran.
Oiseau. 62Qà 63x. Ulluccii 638 et 639. Id. 760 à 763. Im*t. d'Empo^
dam. 766. Id. 8o5. id. 807. Ugnelt. 808. Imit. d'Emporium.
Ours. 348. ^dui. 447- Pièces analogues à Ambactus.
47^ TA.DLK DES TYPES PRIIfGIPA.UX .
P. -î
Pallas. Vo9> Minerve.
Paime , lyoïbole. i8o. MassUia.
Palmier. Crocodile attachée ao palmier, n* 259,91. Nemausiu.
Patte de Mnglier, attachée au flaon d'uae médaille, n. 290. Ne-
Pégate. 11. 370. Tasgetiiia. 45a et 453. Cricirus. 5ip et 5ao. locer-
tainee de la Lyoomiise, aDépigrapbet. 748. Imitatîoa des statèret
macédooiena.
Peotaffone,ay rabote trop fréquent pour être indiqué. Voy, n<Hinrooins
n. 98. sSintonet. 365. Ateula lilatoa. 437 et 438. Turonea, Giomilos,
Vadiiaiufy ete.
Personnage.— A genoui. 495 à 5oi. Lncottioa Yocaran ani iocert. de
la Lyonnaise. — Debout tenant une longue palme. a5a. Vole» Areoomici.
—Armé et courant. 689 et 690. Anépigraphes incertaines de la Belgique.
etc. — Assis, tenant un rameau. 701. Id. Tenant un torques, 704. — A mi-
corps, tenant ses cheteux. 687 et 688.
Pétales, type corrompu imité de Hhoda. n. 3ii à 339.
Proue de navire, n.' 35. Vieona. 36 et 37. Id. 38x à 386. Copia. 387 à
389. Monnaies au type du faisseau.— Symbole. 191. Massilia.
?uatrefeuille. 376. Liiovii. 55i. Catalauni.
nadrupède sur un cheval. 749 et 750. Imitation des statères macé-
doniens. 764. Imitation d'Em|K>rium.
R.
Rame iu 665 à 673. Anépifrraphes incertaines de Is Belgique, de la Lyon-
naise on Aquitaine. — Symbole. 347. Tatious. 367. EburoYices. 44a.
Sutlcus.
Rhône personni6é on Lacydon. n. 54- Lacydon. 58. Massilia.
Rome. Foy. Minerve.
Rosace, n. 5oS. Anépigraphes incertaines de la Lyonnaise. 509 à
5i4- Id.
Roue, signe fréquemment employé comme symbole et si usité qu'il
est inutile d'indiquer où il se trouve.— Comme type principal, nous le re-
trouvons n. 54- Lacydon. 56 à 67. Massilia — Roue à jour. 693. Anépi-
graphes.
S.
S, simple ou double, couchée et opposée ; symbole fort commun, et que
par conséquent il est inutile d'indiquer.
S. trois S disposées en triangle autour d'un globule. 5<6. Anépigra-
phes incertaines de la Lyonnaise.
Sanglier. 6.* Arvernt incertains, Viisotalus. 9. Avaricum. ao à a3.
Gamiiolectri incertains. 38 et 39. Avenui. a55 et a56. Memausus. 3o6,
309. Onnin Nino Mauc. 358. Àodecavi. 367 et 368. Aulcrci Ebarovi-
TABLE DES TYPES PRINCIPAUX. 477
ces. 369. Id. 370. Carnutes. 37a. Aulerci vel Garantes. 434 à 436.
Seqnani. 444- Soticos. 485. Stratus. 655, 656. Yindia. 657 ft 659. Aoalogncs
à Vîodia. 660. Autres anépigraphes. 674 à 688. Id. 70^. Id. 710. Id. 801
et 808. Imitation des statères et des monnaies d*£mponum. 810. Id. 81 1 .
Id.
Serpent, 6x0 à 6xa. Aremacius. 617 à 619. Giamilus. 6qo. Ana'offues
anépigrapbes. 687 à 6^0. Anépigraphes incertaines de la Belgique, de la
Lyonnaise ou de l'Aquitaine.
T.
Taureau cornnpète. 173 à aie. Massilia. 344 à 246. Imitations de
Marseille. 583 à 6o5. Anépigrapbes analogues è Q. Docirix et à Togi-
riz. 608 et 609. ^ Marctiant 608 et 609. Germanns Indutiiii. 65o.
Koiios.
Télespbore (statue de) snr un cippe. 377 et 378. Segusiani.
Temple. 463 et 464- Piitilus. Symbole, ai à a3. Cambolectri incer-
tains, a6. Duratius.
Tête. Deux têtes accolées. 3o5.Iiroroiilos — ^Téte de face. 5oa.Lucottlna,
Vocaran. — Tète tourelle. 40 * 43. Cabellio — Trois télés accolées. 544.
Rémi — Têtes opposées en sens contraire. 655 et 656. Vindia Têtes
adossées. 44. Cabellio. 714 a 716. Incertaines de la Grande-Bretagne.
— Symbole, de profil. 14 à 17. Cambolectri incertains. 695 et 696. Ané-
pigraphes incertaines de la Belgique , de la L} onnaise ou de l'Aquitaine.
— De face. 695 et 696. Id.
Torques. Les têtes de diTînltés gauloises sont souTent ornées de tor-
ques. Voy. n. a4. Divooa. 374. Orgetorix Coios. 479 à 483. Royeca.
Tour sur une proue. 35. Vienna. 37. Id.
Trèfle , feuille tréflée. 398. Carmanos Comios. 444* Suticcns. 473 et
474- Ro?eca.
Trépied, an à aa3. Massilia. a^9à3o4. Longostaleti.
Trophée, couronné par la Victoire. 46 à 53. Antipolis.
V.
Vénus, 6. Viigotalus. a6. Duratius. 45. Gcrcici. 369. Aulerci Eburo-
Tices. 437 Tiirones. 45o. Athirim. 46a à 467. Pixtilus. 473 à 478.
Royeca. 485. Stratus. 53x à 533. Solimariaca. 55x et 55a. Catalauni. 610
à 91a. Aremacius. 6x3 à 6x5. Caciacciii. 6x6. Eccaîus. 617 à 6x9. Gia-
milus. 6a3 à 63o. Ullncci.
Victoire. 46 à 53. Antipolis.— Buste de la Victoire. 364 à 366. Ateula
Ulatos. 65x. Kraccus.— OctaTîe sous les traits de la Victoire. 379 et 38o.
Lugdunum Copia.
Vigne (branche de). 37a. Aulerci vel Carnutes Tenue par une
main. 46a. Pixtilus. •— Cep de ?igne. 473 et 474- Roieca.
Voloaio. 56 et 57. Massilia.
47»
TABLE DES LEGENDES.
MONNAIES PANNONIENNES.
I. TABLE DES LEGEI9DES.
Adnasatl ,
*"- 8a.
Atta , 8a.
Biatee, 95 à 98.
BuMua, BotOy 99 el 100.
CobroTomanis, 10 1.
Ck)ceiliiit, 83.
Gofiffe, 84 el85.
Copo»86ek87.
Coonot, 10a.
GoTiogalliii , ro3.
ElriaM, Tel Fariapi, 104
Ehiomanifly 88.
rc«,93.
lotoriXy 106,
K(vleikd,94.
Lanorviarofly 107.
Netnataent, 108.
NemeC , 89 et 90.
MoDDOs, 109 et iio.
Soicca , 91 et 9a.
et ro5.
II. TVBLE DES TYPES PRINCIPAUX,
Abaris. 6. Statères.
Alcinofis. Copie dn type dit Jardios
d'Alcinoûs. 5;. Iniit. des tétr. de
Dyrrachium.
Alexandre (tête d*), 9 et 10. Statères.
6a à 65. Tétr. iniit. de ceux d'A-
lexandre. — Ayee Ira cornes
d'Ammon, 94- Ko-Ieil^d.
Apollon, a à 6. Statères. 39 à 55.
imit. des t^tradrachmes péonieos
et macédoniens. 81. Adnasati. 8a.
Atta. 83. Cocestins. 84 et 85.
Congé. 86 et 87. Gopo. 88. EWio-
inams. 39 et 90. Nemet. 91 et 9a.
Snioca. p3. Fes. barbae (té;e)^
n° I. Statères.
Astre, 7. Statères.
Bacchus (tête de), 69 à 80. Imit. des
tétr. de Thasos.
Bige, n« I à 3. Statères.
Bœuf, lia et 11 3. Tétradracbmes
anépigraphes.
Ca?alier, 11 ^ 38. Tétradracbmes.
39 à 55. Id. Imit. des tétr. de Ma-
cédoine et de Péonie. 56 et 57.
Imit. des tétr. de Pei nie, Larissa
et Dyrrachiam. 59. Id. Imit. de
Ténédos et de Macédoine. 60 et
61. Id. de Macédoine et de La-
rissa. 81. Adnasati. 8a. Atta. 83.
Cocestius. 84 et 85. Congé. 86, 87.
Copo. 89 et 90. Nemet. 88. ElTio-
marus. gr et oa. Suicca. 95 à 98.
Biatec. loa. Counus. 107. Laoor-
viorus. ro9 et no. Nonims.
Ccntanre. it5. Tétradracbmes ané-
pigraphes.
Centauresse ailée. Bussua, 100.
Cbeval ayant sur lui un oiseau. 5.
— Cbeval seul. 56 et 57. Irait, des
tétr. dePéooie, de Dyrrachium H
de Larissa. — Ayant sur lui un ai-
gle, 58. Imit. des tétr. de Macédoine
et de Mendé. 93. Fes. 94. Ko-Ieikd.
Croissant^ 7. Statères.
Dioscures (têtes des), 95 à 97. Bia-
. tec, ICI. CobroTomarns.
Epée , a à 5. Statères.
Génie ailé «ans bras, une flècbe en-
tre les jambes (Abaris), 6. Sta-
tères.
Griffon, 99. Bussua.
Hache, symbole. 58. Imit. des téir.
de Macédoine et de Mendé,.
Harpie. 104 et io5. ]Slriabi Vel Fa-
jîapi.
Hercule. 69 à So. Imi(. des téir. de
Thasos.
Jupiter (tête de), 1 1 à 38. Tétradracb-
mes. Imit. de Macédoine. 58. Id.
Imit. de Macédoine et de Mendé.
— Deux têtes de Jupiter en Her-
mès, 59. Id. Imit. de Macédoine et
de Ténédos — Aetophore, 6a à 67.
TABLE DES TYPES PRINCIPAUX.
Id. Imit. de oeox d'Alexaodre.
Lion, loj. GobroTomarns, xo6. lo-
torix.
Looye» io8. NemafaeDty tu et ii'i.
Tétradrachmes anépigrapbes.
Méduse (tète de), 60 et 6i. Imit. des
tétr. de Larissa et de Macédoine.
III. Anépigraphes.
MinerTe assise, 9 et 10. Statère s.
Oiseau sur un chenal, S.Stat^t». Six
oiseaux sur la tête d'Alexandre. 5
et 10. Stalères. — Sur une chaise,
68. Imit. des tétr. d'Alexandre.
Outre? 8. Statères.
Palmettes (rangs de), tu. Tetra-
Imit. drachmes anépigraphes.
Personnage près d'un épée. 4. Statè-
res.—Assis ayee trois oiseaux. 68.
Imit. des tétr. d'Alexandre.
Sanglier^ io3. Go\iogalliii.
Sirène. 104 et io5. Elriabi yelFa-
riapi.
Tabouret. 68. Imit. des télr. d'A-
lexandre.
Triskèle. Tétradrachmes anépigra-
phes.
Vase sous un cheyal, 5. Statères.
Vénus, 108. Nemataent.
TABLE GÉNÉRALE
DES MATIERES.
Nota. Poor bien faire conprendre notre «yitème de cUMlflcation, nous stom cm
devoir donner à celle Ubie , la forme d'un tableau.
Afaiit-propof, pages I à X.
CA.TA.LOGUE DES MONNAIES DE LA GAULE.
AQULTANIA.
Arveroi, a. i à 6.
Certains, n. i à d. 3.
Epasnactas, n. i et d. a.
' VergasillaiiDiis , n. 3.
Incertains , d. 4 à n. 6.
Anépigraphes , d. 4.
Epasnactiis, n. 5.
Yiigotalos y n. 6.
Belindi, n. 7 et 8.
Bttnrtges cubi, n. 9 et 10.
ATaricnm, n. 9 et 10.
Gambolectri, n. 11 à o. a3.
Certains, n. 11.
Incertains, n. la à n. a3.
Cadnrd , n. 24 et a5.
Diyona , n. a4.
Lucterins, n. a5.
Pictavi, n. a6.
Dnratios, n. a6.
Santooes, n. a7.
In génère, n. 37 et a8.
Ariyns, n. 39.
Sotiates, n. 3o.
Adcantnanns rei, n. 3«.
Incertaines d'Aquitaine» n. 3i.
Coiitiiotas,n. 3i.
TABLE GÉNÉRALE DES MATJltRES. 4^^
NARBONENSIS , n. Sa à 34^1.
AUobroges, n. 3a à 37.
la çenere, d. 3i à 34.
Vienna, n. 35 à 3;.
J. Gég/ir et Auguste, u. 35.
Auguste et Agrippa, D. 36.
Auffustp seul, n. 37.
Cavari, n. 38 à 44-
Afenio, n. 38 et 39.
Cabellio. n. 40 à 44-
LépiaCy n. 40.
Auguste» n. 41 •
Autonomes, n. 4a à 44-
Garciei , d. 45.
Massilienses. n. 46 à ao8.
AnlipoliSy n. 46 à 53.
Lépide, n. 46 à 53.
Lacydon, n. 54.
Massilîa , n. 55 à ag8.
Monnaies imitées des Massiliotes par les peuples de la Gaulo, n. a3 à 346.
Rigomagenses, n. 247.
Soîlini, n. 248 et 349.
Volcse Arecomici, u. a5o à 393.
In génère, n. a5o à aSa.
Nemausus, n. a53 à a9r.
Autonomes , n. a53 à 258.
Auguste et Agrippa, n. a59 à 291 .
Nemausus incertaine, n. apa.
Voies Tectosages, n. 393 à 398.
Beterra « d. 393 et 294.
Carmanum, n. a95 à a98.
Andob , n. 295 à 297 .
Gomiois, n. 298.
Peuples inoertnins de la Narbonnaise, n. 299 à 3o4.
Loogostaleti, n. 299 à 3o4.
Incertaines delà Narbonnabe, n. 3oo à 341.
liiromiilos, n. 3o5.
Onnin. vel Ninno mauc, d. 3o6 à 309.
Sextantio, n. 3xo.
Imitations espagnoles, n. 3ii à 341.
Imitations de Rboda , n . 3 1 1 à 34 1 .
GALLIA CISALPIN A , n. 34a à 347.
Imitations campaniennes , n. 34a à 346.
Seaas, n. 34a à 345.
Infnkpie , n. 346.
Imitations consulaires, n. 347.
Tatinus, n. 347.
LUGDUNENSIS, n. 348 à 5a3.
^:dui, n. 348à357.
In génère, n. 348.
31
/^8a TABLE GÉNÉRALE
Aballo^n. 349-
DubnoreZy d. 3$o à 353.
LitaTicof, 0.354 à 357.
Andecati , n. 358.
Aolerd DiaMentei» a. 359 à 366.
In génère, n. 359 et 36o.
Galâdunniu, n. 36i à 363.
Ateula Liâtes , n. 364 à 366.
Aulerd Eborovices, n. 367 à 369.
Garnotes , n. 370 et 3? 1.
la gênera 9 n. 370.
Tasgetiot,n. 371.
Gamutes vel Eboroficet incertains, n. 37a.
HeiTebi, n. 373 à 374.
Orgetorii Atpllii , n. 373.
Orgeloriz Goioa , n. 374.
LiiOTii^n. 375et376.
In génère, n. 375.
GisTambnt Gattns . n. 376.
Segnsiani , n. 377 à 386.
In gencre, n. 377 et 378.
Lagdnnuiu coina , n. 37g et 38u.
Antoine, n. 379 et 38o.
Copia, n.38ià386.
Jules César et Angnste , n. 38f à 386.
Monnaies de coin romain frappées dans les Ganles, soit à Lyon, soit
dans quelques antres cités fouines, n. 387 à43x.
Bloonaies au type du vaisseau, n. 387 à 389.
Jnles César, n. 387 et 388.
Auguste , n. 389. , ^ ,
Monnaies au type de l'autel de Lyon , n. 390 à 43x.
Auguste, n. 391^410.
Tibère, n. 4^» à4«9-
Glande, n. 428.
MédaUles barbares an type de l'autel de Lyon , n 4^9 à 43 1 .
Senones, n. 43a et 433.
Agendicum, n. 4)^.
Agendicum anépigraphes , n. 433.
Sequani , n. 434 à 436.
Tnrones, n. 437 à 439.
Gantorix, n. 437 et 438.
Triccus, n. 439.
Veliocasses , n. 440 à 444-
Rotomagus,n. 44o.
Rotomagus Suticus , n. 441.
Suticus seul, n. 442 à 444- ,
Peuples incertains de la Lyonnaise, n. 445>
Biducasses, n. 44^-
Gonlissus pagus , n. 445.
Incertaines de la Lyonnaise, n. 446 à 5a8.
Ambactas, n. 446.
Analogues à Ambactus anépigraphes, n. 447-
DES MA.TlèR£S. 4^3
Âtepitiis Toutobolns, n. 448.
Atpil, 11.449*
Atoirim , n. 45o.
Camoa, n. 45x.
Cricirns , n. 4^2 et 4^^-
Epenas, n. 4^4*
Ercod, n. 4-^5.
Makadinos, n. ^56 à 458.
(Mo velOnxo vel Oino, n. 4^9.
Pixtilus , n. 460 à 469.
Anépigraphea analogues à Pixtilus, n. i^o à 473-
Rof eca , n. 47^ à 483.
Anépigraphe analogue à Rofeca, n. 484*
Stratiu, n.485.
Viridv, n. 486 à 489. , ,
Lucottioa, Vocorona et autres pièces analogues avec ou sans légen-
des , n. 490 à 5o2. o V r î»
Incertaines aoépigraphes de la Lyonnaise, n. 5o3 a 5a3.
BELGICA,n.524à647.
Eburones, n. 5a4 à 53o.
Eburones-Tablio, n. 5a4 etSaS.
Durnacns-AuscrOy n. Saô à 5a8.
Durnacns-Donnus , n. Sag.
Rican , n. 53o.
Leuci,n. 53 1 à 54a.
Certains, n. 53x à 533.
Soliomariaca, n. 5ta à 533.
Incertains, n. 534 à 54a.
KalyU. 534à54x.
Gona, n. 54a.
Mediomatrici, n. 543.
Régit , n. 544 à 55a.
In génère, n. 544*
Atisius»n. 545à549.
Omaus, n. 55o.
Gatalauni , n. 55i et 55a.
Ubii, n. 553.
Vernni, n. 554.
Peuples incertains de la Belgique, n. 555 à 557.
Anibiani,n. 555.
BataTi,n.556et 557.
Magusa, n. 556 et 557.
Incertaines de la Belgique, n. 558 à 647.
Incertaines frappées dans l'est, n. 558 à 609.
Abucato , a 558.
Abudos , n. 559 et 56o.
Andos, n. 56i.
lunis, n. 56a.
Anépigraphe analogue, n. 563.
Gelisuecn. 564.
t
484 TABLE GÉNÉRALi:
K Doci. Sami , n. 565 à 567.
^ogirii, D. 568à57o.
Anépigraphes analogoei à Q. Doci Sami, à Togerix et aai Leuci
iocertains, o. 571 à 58i.
Toc (Togirix), n. 58a.
Anépigr-aphes » frappées par Q. Docim vel Togirii, et autres
aaalo|2ues, n. 583 à 607.
Geriuaoas Indutil i, n. 608 et 609.
iDoertaioes dn «od^uest. n. 610 à 645.
Aremacius , n. 010.
Anépigrapbes aoaloffaes à Aremaetus , n. 6ix et 6ia.
Caciacciii, n. 6i3 à6i5.
Eccaius, n. 6x6.
Giamilas , u. 617 à 619.
Anépigraph 's analogaes à Giamilus, n. 610.
Vadnaius , a. 6ai à 6aa.
UUacci vel Yllycci , n. 6a3 à 63i.
Anépigrapbes ao type de l'aigle, o. 63^ à 639.
Ra » n. 640.
Verc vel VoTere vel Vrayerc» n. 641 à 643.
Virus, D. 644 et 645.
Inoertaioes du nord, a. 646 et 647.
Bricca coma , n. 646.
&0W ve2 Row-Gnaoi, n. 647.
INCERTAINES DE LA BELGIQUE, DE LA LYONNAISE OU DE
L'AQUITAINE, n. 648 à 711.
Arda, n. 648.
Cel^n. 649.
Koiios, n. 65o.
KraccDs,n.65i.
Empito vel Embito , n. 65a à 654.
Vindia,n. 655et656.
Anépigraphcs analogues à Vindia , n. 657 à 659.
Autres aoépigraphes , n. 660 à 711.
BRITANNIA,n. 7iaà7i8.
Cunobelinns, n. 719 et 7x3.
Incertaines de la Grande-Bretagne, n. 7x4 à 718.
INCERTAINES DES GAULES , n. 7 19 à 8 la.
Imitation des statères macédoniens , n. 7x9 à 750.
Pièces imitées de celles d'Emporium , n. 751 à 770.
Pièces imitées à la fois des statères macédoniens et des monnaies d'Empo-
rium,n. 77x3 8xa.
DES MATIKRES. 4^5
CATALOGUE DES MONNAIES PANNONIENNES, p. H\h
Statères, n. i à lo.
Imités des statères macédoniens , o. x à 6.
Statères anépigraphes, n. 7 et 8.
Pièces d'or au type des tétradraehmes deLysimaqae, 0.9 et 10.
Télradracbmes , n. 11 à xi5.
Tétradracbmes anépigrapbes, n. xi àSo. •
Imitation des tétradraehmes de Macédoine et de Péonie, n. 1 1
kSS,
Imitation des monnaies de Péonie, de Larissa et de Dyrrachiani,
n. 56 et 57.
Imitation des tétradraehmes de Philippe de Macédoine et do
Mendé , n. 58.
Imitation des médailles de Philippe de Macédoine et de Téné-
dos, n. 59.
Imitation des tétradraehmes de Larissa et de Philippe, n. 60 et 61 .
Imitations des tétradraehmes d'Alexandre, n. 6a à 68.
Imitations des tétradraehmes deThasos, n. 69 à 80.
Tétradraehmes a?ec légendes , n. 81 à ixo.
i^^DivisioR.— Imitation des pièces péoniennes, macédonienues et
thessaliennes, n. 8x à 94.
Adnasati. n. 81.
Atta , n. 8a.
Cocestius, n.83.
Congé, n. 84 et 85.
Gopc vel Gopo , n. 86 et 87 .
Elviomarus , n. 88.
Nemet, n. 89 et 90.
Suicca , n. 91 et 9a.
Fes,n. 93.
KoXeikd , n. 94.
a« DIVISION. — Imitations macédoniennes et asiatiques n. 95 à 1 lu.
Biatéc,D. 95 à 98.
Bussaa et Bussn , n. 99 et xoo
GobroTomarus , n. xoi.
Connus , n. xoa.
Covioçaiiii , n. io3.
Elriabive/ Fariapi, n. 104 et xo5.
loturix , n. 106.
Lanor?iarus , n. 107.
Nemataent,n. 108.
Nonnus, n. X09 et 110.
Autres tétradraehmes anépigraphes , o. cxi à i (5.
Description des planches, p. 4x5 à 4a4.
Note additionnelle, p. 4a5 à 440.
TaMe des degrés de rareté, etc., p. 441 à 453
Table de concordance, p. 454 à 465.
Table des monnaies gauloises, p. 466 à 477.
487
TABLE GENERALE DES MATIERES.
Table des peuples et Tilles, p. 466.
Table des noms des chers gaulois, 4<)7-
Table des empereurs, p. 4<>8-
Table des légendes, p. 4^ à 471-
Table des types prindpanx, p. 47' ^ 477 •
Table des monnaies pannomenoes, 47^ et 479
Table des légendes, p. 47^-
Table des types prindpauz, p. 47S et 479*
PII
v\
^A^y.
5
G
A\
II
> ! V
0
;;^^^^
rtv
j)\
k.^^
^^l^^- 0^ -Ni
.V^
rsr,
'■■ MU» I ■
)
\ A
A
/
A
B
C
1)
E
®
éh)
â
C
S'
PI. IV.
I
9
4-
o
?
-&©«
f
gL%/a
--(-—
"% i ^ I ^ |C^ Igv5C/3I
1 (r\
0
cC/
"^^
^
>c j ^
JL\jt.\ à.
'']•
^
-1
G
\{
r
J
K
L
M
N
^.
^jf:^«ii
-- : : \ . : ^ ' i : L-i —
m laie
«^
^t/^ ^
rf^P JllBN^i UMIc^vi
« *
•,•
{
\